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FR2901249
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UNE ENVELOPPE SCELLEE ET DE DATATION ET DE CONSERVATION
20,071,123
La présente invention concerne un procédé de fabrication d'enveloppe ou poche scellée et de datation et de cons.Fervation. L'invention est pertinente pour les auteurs, créateurs et inventeurs dans la mesure où elle permet de se préconstituer la preuve de leur création ou invention et (h' leur donner date certaine. 05 La conception ou réalisation de cette nouvelle poche et ses différentes applications selon l'invention permettra de faire valoir les Droits de possession antérieure qui procurera à son détenteur : 1. Un droit personnel d'exploiter ces informations dans certains pays, nonobstant l'existence d'un brevet déposé postérieurement par un tiers ; 10 2. Le droit au brevet aux Ftats-Unis où prévaut le système du droit au premier inventeur, et non au premier déposant comme clans le reste du monde ; 3. Un moyen de preuve de l'origine de ses contributions dans le cadre de partenariats ; 4. Un moyen de preuve pour d'éventuelles actions en revendication, notamment 15 dans le cas de dépôt frauduleux par un partenaire ou par un salarié. Il existe aujourd'hui différents moyens usuellement utilisés : le cahier de laboratoire, l'enveloppe Soleau, le dépôt de plis cachetés auprès du CNISF, le système électronique (internet) et plus généralement, tout moyen de preuve. Néanmoins ces moyens présentent des inconvénients majeurs. Par exemple l'enveloppe Soleau ne peut contenir que des documents techniques et pas plus de 7 feuilles. Comme la plupart des autres moyens usités, l'enveloppe contenant les documents confidentiels peuvent se perdre ou être volée par un tiers lors de leur acheminement. Dans une action volontaire, les poches ou enveloppes actuelles peuvent être facilement décachetées puisque le système simple de scellement n'offre pas une bonne garantie. Cela reste vrai pour la transmission par voie électronique (liaison internet) ou les documents peuvent se perdre sur la toile ou être piratés. De plus les systèmes actuels emportent un coût prohibitif pour le déposant qui souhaite recourir au moyen de preuv par le droit de possession antérieure. De ce fait l'invention a pour but dans une mesure substantielle de remédier aux inconvénients actuels et (l'apporter de nouvelles applications grâce aux nouvelles caractéristiques d'une enveloppe ou poche scellée et de datation et de conservation, destiné auteurs, créateurs et inventeurs dans la mesure où elle permet de se préconstituer la preuve par le droit d'une possession antérieure de leur création ou invention et de leur donner date certaine. L'enveloppe ou poche scellée et de datation et de conservation et ses avantages apparaîtront mieux dans la description ci-dessous, de même que les dessins annexés qui illustrent la présente invention. La figure 1 représente schématiquement l'enveloppe ou la poche avec ses systèmes externes. 20 25 30 35 externes. La figure 2 représente schématiquement l'enveloppe avec le dispositif interne selon l'invention. En référence à la figure 1 : 05 L'enveloppe ou poche scellé,' et de datation et de conservation et ses avantages (1) est formée par une enveloppe ou une poche ou fourreau ou gaine (2) possédant au moins une ouverture sur un de ses côtés (3) pour l'introduction des documents ou objets divers devant être protégés par le droit de la possession antérieure. Les dimensions de l'enveloppe seront variables en fonction de l'encombrement des documents et des 13 objets. On entend par dimensions la largeur, la hauteur et la profondeur. Ces poches ou enveloppes pourront être réalisées dans les différentes matières connues à ce jour par l'homme de métier spécialisé dans la conception de poches ou d'enveloppes se trouvant sur le marché. Nous pourrons retenir pour une meilleure compréhension des enveloppes réalisées en papier, en carton en plastique, en alliage de métaux ferreux ou 15 non ferreux, en toile, des textiles tissés ou non-tissé-- . De plus ces matières peuvent être combinées ou conjuguées entre-elles. Ce qui débouche sur des enveloppes armées, ou indéchirable, ou étanche, ou antifeu. Nous souhaitons donner une préférence à une enveloppe indéchirable ou armée possédant des côtés soudés ou collés par un puissant adhésif, offrant une résistance maximale à la tension mécanique. L'enveloppe 23 en question pourra selon les options choisies être étanche, étanche aux liquides et offrant une bonne résistance au feu. Par ailleurs l'enveloppe intégrera une notion fondamentale sur ces faces internes. Celle d'être complètement opaque à la lumière du jour et/ou artificielle, ou par passage aux rayons X ou un au scanner. L'enveloppe possédera un rabat de fermeture (4) venant se rabattre sur le corps de l'enveloppe(4a). Le rabat de fermeture (4) recevra des micro-perforations ou pré-découpes (5) formant une languette sur une partie du rabat ou dans sa totalité. La languette pourra revêtir de différentes formes. La languette intégrera également une partie de préhension ((3) pour en faciliter son enlèvement. La languette supportera des impressions d'écriture ou de dessins pour une meilleure communication (7). La face interne de l'enveloppe (8) constituant le contenant recevra un adhésif de fermeture (9). L'adhésif sera particulièrement choisi pour assurer un bon maintien lors de la fermeture de ladite enveloppe. La zone encollée sera adjoint une étiquette (10) possédant sur le côté recto (Il) un adhésif sur toute sa surface ou en partie. L'adhésif sera un adhésif permanent dont la capacité de maintien sera nettement supérieure à l'adhésif de fermeture se trouvant sur le rabat de fermeture. Le recto de l'étiquette recevra un traitement pour rendre complètement opaque (12) celle-ci et ainsi d'empêcher la lecture par transparence. Le verso de l'étiquette recevra une impression en écriture ou en dessin (13) indélébile (code secret de fermeture et de datation). Dans un souci de sécurité et pour limiter la fraude le verso de l'étiquette possédera en filigrane des dessins et/ou (le l'écriture de positionnement (13a) et le pourtour de la languette de prédécoupée (13h). De plus l'étiquette possédant le code secret de datation sera fabriqué également avec des prédécoupes ou des parties sécables (14). Les parties prédécoupées de l'étiquette de datation pourront être de différentes couleurs. 25 30 35 1 0 L'étiquette prendra position dans la partie centrale (15) de la languette prédécoupée. Une fois cette opération réalisée. on appliquera sur toute la zone adhésive de fermeture une bande de protection qui sera enlevée lors de la fermeture de l'enveloppe ou de la poche (16). 05 La face externe du rabat de fermeture et le corps verso de l'enveloppe recevront des impressions d'écriture et des dessins d'informations et de renseignements . Par exemple : le nom de l'auteur, adresse, le nom de la société., date, signature, mais surtout sur les détails du contenu (nombres de pages, objet, titre de la création et/ou de l'invention...). 10 Pour finaliser l'enveloppe ou la poche de d'empêcher l'ouverture involontaire ou volontaire, on appliquera un film plastique translucide ou transparent avec adhésif permanent (18)sur une partie du rabat de fermeture (19). La partie du film plastique (20) gardera sa bande protectrice jusqu'à son utilisation. Le film plastique viendra ainsi recouvrir l'ensemble du rabat de fermeture et une partie du corps de l'enveloppe (17), protégeant contre les différentes agressions possibles pouvant altérer les 15 renseignements d'identification de l'auteur et de préserver l'inviolabilité après son scellement efficace. Le film plastique pourra selon des variantes de l'invention recevoir des inscriptions sur sa face externe ou interne. Le recto et le verso qui n'est pas incluse sous le film plastique recevront des impressions de publicité et de communication et l'objet de l'enveloppe et le mode d'emploi. Lorsque l'utilisateur a fermé définitivement l'enveloppe il communiquera le n de code secret par internet (email) ou par une enveloppe réponse pré-affranchie. A réception de l'email, et/ou de l'enveloppe réponse possédant le code secret, il recevra une datation soit par horodatage (('mail) et/ou le cachet de la poste (enveloppe réponse). Pour parfaire l'enregistrement, la liste quotidienne des codes secrets enregistrés sera communiquée à un officier public (huissier de justice) pour valider les dates de création ou d'inventivité. Il sera également possible de fabriquer deux enveloppes possédant le même code secret. Cette notion est importante pour sauvegarder la preuve d'antériorité si l'enveloppe venait à être détruite ou volée. La deuxième enveloppe serait donc remis à une personne de confiance ou selon une variante de l'invention la deuxième enveloppe pourrait être conservée dans un coffre-fort par nos soins. Le procédé de la présente invention et ses variantes pourront également être fabriqué en kit adaptable sur d'autres supports pour garantir la fermeture du contenant , le suivi pour l'expédition et la réception. Le kit pourra se présenter en rouleaux distributeurs prêts à l'emploi et dans les différentes longueurs en fonction des emballages à sécuriser. 0 L'invention est formée par Hu une enveloppe de matières et de formes diverses qui constitue le support. Le support peut se présenter sous forme d'ampoule, bâche, banne, 20 25 30 bidon, bocal, boîte, bourriche. bouteille, cadre, carton, cageot, caisse, châssis, container, corbeille, cornet, couffin, étui flacon, harasse, malle, panier, poche, pot, sac, sachet, toilette, tonneau, touque, tourie, tube, valise. Il est entendu que l'invention ne se limite pas aux domaines d'activités précédemment 03 décrits, ainsi que les améliorations substantielles qui pourront en découler
The method involves receiving a water-resistant scripture or drawing print (13) in the back of a label possessing a watermark (13a) for scripture or drawing. The label occupies a position in a central part (15) of a tab precut (14). A translucent or transparent plastic film with permanent adhesive is applied on a part of a locking flap, where a part of the film retains its protective strip until its use. The film recovers an assembly of the flap and a part of a body of an envelope constituting a support such as bulb shaped support and made of paper, cardboard, cloth or woven/non woven fabric.
1.Procédé de fabrication d'une enveloppe scellée et de datation et de conservation (1) est formée par une enveloppe ou une poche ou fourreau ou gaine (2) possédant au moins une ouverture sur un de ses côtés (3) un rabat de fermeture (4) venant se rabattre sur le corps de l'enveloppe (la) et possédant des micro-perforations ou pré- 05 découpes (5) formant une languette sur une partie du rabat ou dans sa totalité et une partie de préhension (6) pour en faciliter son enlèvement et des impressions d'écriture ou des dessins (7) ; En ce que la face interne de l'enveloppe (8) constituant le contenant recevra un adhésif de fermeture (9) et que la zone encollée sera adjoint une étiquette (10) possédant sur le côté recto (11) un adhésif sur toute sa surface ou en partie ; En ce que le recto de l'étiquette recevra un traitement pour rendre complètement opaque (12) celle-ci et ainsi d'empêcher la lecture par transparence ; En ce que le verso de l'étiquette recevra une impression en écriture ou en dessin (13) indélébile (code secret de fermeture et de datation) et que le verso de l'étiquette possédera en filigrane des dessins et/ou de l'écriture de positionnement (13a) et le pourtour de la languette de prédécoupée (13b) En ce que l'étiquette possède des prédécoupes (11) et que les parties prédécoupées de l'étiquette de datation pourront être de différentes couleurs ; En ce que l'étiquette prendra position dans la partie centrale (15) de la languette 20 prédécoupée et sur toute la zone adhésive de fermeture une bande de protection qui sera enlevée lors de la fermeture de l'enveloppe ou de la poche (16) ; En ce que l'on appliquera un film plastique translucide ou transparent avec adhésif permanent (18)sur une partie du rabat de fermeture (19)et que la partie du film plastique (20) gardera sa bande protectrice jusqu'à son utilisation et que le film recouvre l'ensemble du rabat de fermeture et une partie du corps de l'enveloppe (17). 2.Procédé de fabrication d'une enveloppe scellée et de datation et de conservation selon la 1 caractérisé en ce que les dimensions de l'enveloppe seront variables en fonction de l'encombrement des documents et des objets et que les enveloppes sont réalisées en papier, en carton en plastique, en alliage de métaux ferreux ou non ferreux. en toile, des textiles tissés ou non-tissé et que ces matières peuvent être combinées ou conjuguées entre-elles ; En ce que l'enveloppe soit indéchirable ou armée possédant des côtés soudés ou collés par un puissant adhésif, offrant une résistance maximale à la tension mécanique et être étanche aux liquides et offrant une bonne résistance au feu et d'être complètement opaque à la lumière du jour et/ou artificielle, ou par passage aux rayons k ou un au scanner. 3.Procédé de fabrication d'une enveloppe scellée et de datation et de conservation selon la 1 caractérisé en ce que l'enveloppe possédera un rabat de fermeture (3) venant se rabattre sur le corps de l'enveloppe et que le rabat de 10 25 3C 35fermeture (3) recevra des micro-perforations ou pré-découpes (5) formant une languette sur une partie du rabat ou dans sa totalité En ce que la languette pourra revêtira de différentes formes et que la languette supportera des impressions d'écriture ou de dessins pour une meilleure communication. 05 4.Procédé de fabrication dune enveloppe scellée et de datation et de conservation selon la 1 caractérisé en ce que la face interne de l'enveloppe constituant le contenant recevra un adhésif de fermeture (9) et l'adhésif sera particulièrement choisi pour assurer un bon maintien lors de la fermeture de ladite enveloppe ; En ce que la zone encollée sera adjoint une étiquette (10) possédant sur le côté recto (11) un adhésif sur toute sa surface ou en partie et l'adhésif sera un adhésif permanent dont la capacité de maintien sera nettement supérieure à l'adhésif de fermeture se trouvant sur le rabat de fermeture et que le recto de l'étiquette recevra un traitement pour rendre complètement opaque (12) celle-ci et ainsi d'empêcher la lecture par transparence et que le verso de l'étiquette recevra une impression en écriture ou en dessin (13) indélébile (code secret de fermeture et de datation En ce que le verso de l'étiquette possédera en filigrane des dessins et/ou de l'écriture de positionnement (13a) et le pourtour de la languette de prédécoupée (13b) et que l'étiquette possédant le code secret de datation sera fabriqué également avec des prédécoupes (11) et que les parties prédécoupées de l'étiquette de datation pourront être de différentes couleurs. 20 5.Procédé de fabrication d'une enveloppe scellée et de datation et de conservation selon la 1 caractérisé en ce que l'étiquette prendra position dans la partie centrale (15) de la languette prédécoupée et on appliquera sur toute la zone adhésive de fermeture une bande de protection qui sera enlevée lors de la fermeture de l'enveloppe ou de la poche (1(3). 6.Procédé de fabrication d'une enveloppe scellée et de datation et de conservation selon la 1 caractérisé en ce que la face externe du rabat de fermeture et le corps verso de l'enveloppe recevront des impressions d'écriture et des dessins d'informations et de renseignements . 7.Procédé de fabrication d'une enveloppe scellée et de datation et de conservation selon la 1 caractérisé en ce que l'enveloppe ou la poche possédera un film plastique translucide ou transparent avec adhésif permanent (18)sur une partie du rabat de fermeture (19)et que la partie du film plastique (20) gardera sa bande protectrice jusqu'à son utilisation et que le film plastique viendra ainsi recouvrir l'ensemble du rabat de fermeture et une partie du corps de l'enveloppe ; En ce que le film plastique pourra selon des variantes de l'invention recevoir des inscriptions sur sa face externe ou interne En ce que le recto et le verso qui n'est pas incluse sous le film plastique recevront des impressions de publicité et de communication et l'objet de l'enveloppe et le mode d'emploi. 10 15 25 30 35 40 8.Procédé de fabrication dune enveloppe scellée et de datation et de conservation selon la 1 caractérisé en ce que l'utilisateur aura fermé définitivement l'enveloppe il communiquera le n de code secret par internet (email) ou par une enveloppe réponse pré-affranchie et à réception de l'email. et/ou de l'enveloppe 05 réponse possédant le code secret, il recevra une datation soit par horodatage (email) et/ou le cachet de la poste (enveloppe réponse) et qu'une liste quotidienne des codes secrets enregistrés sera communiquée à un officier public (huissier de justice) pour valider les dates de création ou d'inventivité. 9.Procédé de fabrication d'une enveloppe scellée et de datation et de conservation selon la 1 caractérisé en ce que le procédé de la présente invention et ses variantes seront fabriqués en kit adaptable sur d'autres supports pour garantir la fermeture du contenant , le suivi pour l'expédition et la réception et que le kit sera se présenter en rouleaux distributeurs prêts à l'emploi et dans les différentes longueurs en fonction des emballages à sécuriser. 10.Procédé de fabrication d'une enveloppe scellée et de datation et de conservation selon la 1 caractérisé en ce que le support se présente sous forme d'ampoule, bâche, banne. bidon, bocal, boîte, bourriche, bouteille, cadre, carton, cageot, caisse, châssis, container, corbeille, cornet, couffin, étui flacon, harasse, malle, panier, poche, pot, sac, sachet, toilette, tonneau, touque, tourie, tube, valise. 10 15 20
B
B65
B65D
B65D 27
B65D 27/12,B65D 27/30
FR2887862
A1
APPAREIL DE TRAITEMENT POUR MESURER DES ARTICLES INDIVIDUELS
20,070,105
Cette invention concerne un appareil pour traiter des articles. L'invention est appropriée pour une utilisation concernant des articles de produits tels que des ormeaux, des moules, des coquilles Saint-Jacques, des carottes, des pommes de terre et, en particulier, des huîtres, et il conviendra de décrire ci-après l'invention, par rapport à cette application particulière. Il sera toutefois apprécié que l'invention ait une application plus large. La fourniture d'huîtres à commercialiser et, en fait, n'importe lequel des articles de produits identifiés précédemment, implique, de façon générale un certain type de traitement, pour déterminer si les produits répondent aux exigences du marché. Le traitement peut englober des opérations consistant à compter, à peser et/ou à mesurer la longueur de chaque article individuel. Ces étapes de traitement demandent généralement une consistant à faire individuel soit d'articles. Les huîtres sont 25 si elles répondent étape de prétraitement en sorte que l'article séparé d'une pluralité testées, afin de déterminer à certaines exigences du marché. Chaque huître est testée concernant le poids et la longueur de sa coquille extérieure. Le test pour savoir si une huître est appropriée pour la commercialisation a impliqué, précédemment, le processus consistant à extraire manuellement chaque huître et à évaluer le poids, au toucher, et la longueur, à Poil. Cette forme de test est subjective, prend du temps et est fastidieuse. Par conséquent, il est difficile de maintenir une norme raisonnablement homogène d'huîtres prêtes à être commercialisées. En outre, il est difficile de trouver et de garder du personnel pour effectuer le laborieux processus de test. Des tentatives ont été entreprises pour éliminer la subjectivité des tests, et pour automatiser le processus consistant à déterminer si une huître est appropriée pour la commercialisation, en utilisant des rayons X et/ou un matériel d'imagerie vidéo, pour mesurer l'ombre ou la surface de l'huître. Le matériel d'imagerie demande que les huîtres soient présentées individuellement, ce qui demande que chaque huître soit placée manuellement sur un convoyeur. Par conséquent, le processus n'est pas complètement automatisé, les tâches manuelles étant encore assez rebutantes. En outre, cet appareil ne comporte pas de moyens pour peser l'huître et, par conséquent, est inapproprié pour tester en même temps des indications importantes concernant la taille des huîtres. En outre, le matériel d'imagerie est très onéreux et, par conséquent, peu susceptible d'être économiquement viable pour tous les producteurs d'huîtres, sinon pour la majeure partie d'entre eux. Un autre agencement antérieur comprend le chargement sur un tapis roulant, effectué manuellement, d'huîtres qui sont successivement pesées par une machine. Là encore, le processus impliqué demande un travail intensif et ne teste pas la longueur des huîtres'. Le présent déposant a développé un appareil de traitement, pour traiter des huîtres et 35 d'autres articles, qui a été divulgué dans la demande internationale de brevet N PCT/AU01/00409. Cette appareil qui comprend demande divulgue un des moyens formant séparateur, pour principalement des fourniture d'huîtres, et individuellement les huîtres de leurs axes longitudinaux. demande PCT/AU01/00409 peut des articles, à partir d'une pour aligner séparées, le long L'appareil de la fonctionner pour séparer huîtres, séparer et aligner des articles tels que des huîtres, en traitant les huîtres à travers un dispositif se composant d'un cône et d'un cylindre rotatifs. Ce dispositif est basé sur des forces de rotation et de gravité opposées, 15 pour séparer et aligner des huîtres, le dispositif composé du cône et du cylindre étant incliné également vers le bas, ce qui a pour effet de déplacer les huîtres dans le sens de la longueur du dispositif. Les huîtres, qui sont 20 séparées et alignées par ce dispositif, se déplacent sur un convoyeur, jusqu'à un espaceur qui espace les huîtres, les unes des autres, suivant une distance prédéterminée, de sorte que des moyens de mesure peuvent mesurer des huîtres 25 individuelles selon la taille et le poids. Les moyens formant séparateur, divulgués dans la demande PCT/AU01/00409, ont été, en pratique, performants de façon satisfaisante, toutefois une difficulté continuelle a été rencontrée 30 concernant la séparation de paires d'huîtres connues sous le nom de "doubles". Ce sont des paires d'huîtres qui sont solidement jointes ou "bloquées" ensemble, principalement en raison de leur forme irrégulière et de leur surface très 35 rugueuse et, souvent, restent dans cet état 4 2887862 malgré un passage à travers les moyens formant séparateur divulgués dans la demande PCT/AU01/00409. Etant donné que les paires d'huîtres ne sont pas séparées, elles se déplacent jusqu'aux moyens de mesure, dans cet état, et sont ensuite traitées par les moyens de mesure, comme étant une seule huître plutôt que comme deux huîtres. Ainsi, les moyens de mesure ne peuvent pas mesurer les huîtres individuelles de chaque paire. Ce problème est un problème spécifique lié aux huîtres de culture dites "collées" qui peuvent être de forme extrêmement irrégulière, même convolutée. Un but de la présente invention consiste à 15 surmonter ou au moins à atténuer les problèmes associés à l'art antérieur. La présente invention est dirigée sur des articles qui ont des formes irrégulières. Un exemple d'un tel article est une huître, tandis que des articles, qui sont considérés comme ayant une forme régulière, sont par exemple des articles postaux tels que des enveloppes. La présente invention réalise un nouvel agencement dans lequel des articles de forme irrégulière, tels que des huîtres, sont exposés à des charges qui ont tendance à faire en sorte que des articles, qui sont collés ensemble de manière détachable, soient séparés, de sorte que les articles puissent être séparés et alignés de façon appropriée, pour la suite du traitement. Dans un mode de réalisation de l'invention, on réalise un appareil de traitement pour traiter une pluralité d'articles devenant des articles individuels, l'appareil comprenant des moyens formant séparateur et des moyens 2887862 d'alimentation, les moyens d'alimentation pouvant fonctionner pour fournir une pluralité d'articles auxdits moyens formant séparateur, lesdits moyens formant séparateur comprenant une première partie creuse ayant des extrémités avant et arrière ouvertes, un axe longitudinal qui est incliné vers le bas, en partant de ladite extrémité avant, et autour duquel peut tourner ladite première partie, et une surface intérieure généralement tronconique, ladite extrémité avant de cette première partie ayant une ouverture relativement large et ladite extrémité arrière ayant une ouverture relativement étroite, lesdits moyens formant séparateur comprenant en outre une deuxième partie creuse ayant des extrémités avant et arrière ouvertes, un axe longitudinal qui est incliné vers le bas, depuis ladite extrémité avant jusqu'à ladite extrémité arrière, axe longitudinal autour duquel peut tourner la deuxième partie, et une surface intérieure généralement circulaire, la position de ladite extrémité arrière de ladite première partie par rapport à l'extrémité avant de ladite deuxième partie ladite sous 1 partie étant telle que, en cours d'utilisation, pluralité d'articles subit une chute, effet de la gravité entre ladite première et ladite deuxième partie, lesdites première et deuxième parties étant, en cours d'utilisation, entraînées pour tourner, lesdits moyens d'alimentation fournissent ladite pluralité d'articles auxdits moyens formant séparateur pour le passage de ladite pluralité d'articles à travers ladite première partie, le déplacement de ladite pluralité d'articles, à travers ladite première partie, ayant tendance à séparer les articles de ladite pluralité d'articles et, pour lesdits articles séparés, à s'aligner longitudinalement par rapport à ladite première partie, ladite pluralité d'articles passant ensuite dans ladite deuxième partie après avoir subi une chute, depuis ladite première partie jusqu'à ladite deuxième partie, qui a tendance en outre à séparer les articles de ladite pluralité d'articles, le déplacement de ladite pluralité desdits articles, à travers ladite deuxième partie, ayant tendance à séparer les articles de ladite pluralité d'articles et, pour lesdits articles séparés, à s'aligner longitudinalement par rapport à ladite deuxième partie. Des articles, qui sont fournis à l'extrémité avant ouverte de la première partie, se déplacent à travers cette partie, sous l'effet de la gravité, grâce à l'axe longitudinal de la première partie, qui est incliné vers le bas. La rotation de la première partie a tendance à provoquer la séparation et l'alignement des huîtres qui ne sont pas suffisamment jointes ou bloquées ensemble, telles que des huîtres doubles. La rotation de la deuxième partie a tendance à séparer et à aligner davantage les huîtres. On peut aider ce processus en modifiant la vitesse de déplacement à travers les première et deuxième parties, de sorte que les huîtres se déplacent plus vite à travers la deuxième partie qu'à travers la première, séparant ainsi mieux les huîtres. Alors que ceci peut être obtenu de n'importe quelle manière appropriée, cela peut être obtenu en agençant les axes longitudinaux respectifs des première et deuxième parties, pour qu'ils aient la même étendue. Par rapport à des huîtres doubles, celles qui restent jointes au niveau de l'extrémité arrière de la première partie peuvent en outre être testées par l'engagement avec un élément allongé disposé dans la deuxième partie. Un tel élément allongé peut s'étendre à l'intérieur de la deuxième partie, essentiellement entre les bords avant et arrière de cette partie, et est monté en s'opposant à la rotation avec la deuxième partie. L'élément allongé est positionné, de sorte qu'au moins une majeure partie de la pluralité d'articles ait une interaction avec l'élément, grâce à quoi l'interaction impose des charges sur des articles de la pluralité d'articles qui sont joints les uns aux autres, ce qui a tendance en outre à séparer et à aligner, le long de l'élément allongé, les articles joints. Il est important de noter que des huîtres doubles comprennent une paire d'huîtres qui se trouvent, de façon caractéristique, dans une jonction côte à côte. Ainsi, l'action de rotation des première et deuxième parties est telle, qu'elle a pour effet que des huîtres doubles s'étendent généralement de façon transversale par rapport à la direction de déplacement de l'huître, à travers la partie respective. Des huîtres doubles, qui résistent au passage à travers la première partie, pénètrent dans la deuxième partie et, dans cette partie, il peut arriver qu'une huître des huîtres doubles ait une interaction avec l'élément allongé, en venant en appui contre l'élément allongé ou en venant au contact de celuici, tandis que l'autre huître des huîtres doubles est espacée de cet élément allongé. De plus, étant donné que la surface intérieure de la deuxième partie est courbe, le centre de la masse de l'huître double est espacé par rapport à l'axe longitudinal de la deuxième partie et est élevé, de sorte que la gravité agit sur l'huître double, ayant tendance à la déplacer et à la faire venir en contact avec l'élément allongé. Toutefois, étant donné que la deuxième partie est en rotation dans une direction ayant tendance à éloigner les huîtres de l'élément allongé, les huîtres d'une huître double subissent une charge opposée qui a tendance à perturber la jonction entre elles. En pratique, il a été constaté que la coopération entre une huître double et l'élément allongé a un effet important sur la jonction avec des huîtres doubles, d'une manière qui perturbe la jonction et, dans un pourcentage élevé de cas, détache ou sépare, les unes des autres, les huîtres qui sont doubles. Une fois que les huîtres sont détachées ou séparées, les forces normales de rotation et de gravité agissant sur les huîtres individuelles ont pour effet de les séparer et de les aligner le long de l'élément allongé, pour la suite du traitement. L'élément allongé a, de préférence, un bord inférieur longitudinal qui est positionné à proximité, mais espacé, de la surface intérieure de la deuxième partie, pratiquement sur toute sa longueur, entre les extrémités avant et arrière de cette deuxième partie. Cela réduit le plus possible la probabilité que des articles, qui sont fournis dans la deuxième partie, soient piégés ou coincés entre le bord inférieur de l'élément allongé et la surface intérieure de la deuxième partie. L'élément allongé a, de préférence, une première section qui est espacée de l'axe longitudinal de la deuxième partie et généralement parallèle à celui-ci. L'élément allongé comprend également, de préférence, une deuxième section qui s'étend depuis une extrémité avant de la première section et suivant un angle par rapport à la première section, jusqu'à une zone du bord de l'extrémité avant de la deuxième partie, en étant adjacente à ladite zone du bord. La deuxième section est prévue pour créer un guide ou une barrière, afin de s'assurer que des articles qui sont fournis dans la deuxième partie avancent seulement le long d'un côté de l'élément allongé. Il est prévu que la vitesse de rotation de la deuxième partie soit telle, que les articules reçus dans cette deuxième partie soient généralement accumulés dans la zone de la section verticalement la plus basse de la surface intérieure. Par conséquent, il est préférable que l'élément allongé soit positionné pour recouvrir la surface intérieure de la deuxième partie, généralement au niveau de la section verticalement la plus basse de la surface intérieure ou de façon adjacente à cette section. I1 est également préférable que l'élément allongé soit réglable, latéralement, par rapport à l'axe longitudinal de la deuxième partie, de sorte que sa position puisse être réglée pour s'adapter aux articles d'une taille 2887862 moyenne différente. Un réglage latéral peut demander également un réglage de la hauteur, étant donné que l'élément se déplace vers l'extérieur, par rapport à la surface intérieure courbe de la deuxième partie. Il est préférable que la deuxième partie soit un cylindre allongé, bien qu'il soit possible que cette partie ait n'importe quelle forme extérieure appropriée, aussi longtemps que la surface intérieure est généralement cylindrique. La surface intérieure peut englober des parties saillantes ou un profil qui favorise des vibrations des articles reçus à l'intérieur de la deuxième partie, afin d'aider à la séparation et à l'alignement des articles, bien que, inversement, la surface intérieure puisse être relativement lisse. Il est en outre préférable que l'angle des axes longitudinaux des première et deuxième parties soit réglable et cela est nécessaire, de façon caractéristique, pour s'adapter aux modifications concernant la taille et/ou le poids moyens des articles traités. Concernant les huîtres, un lot d'huîtres généralement grandes est traité, de préférence, suivant une inclinaison qui est plus prononcée que celle utilisée avec un lot d'huîtres plus petites. En outre, il est préférable que la vitesse de rotation des première et deuxième parties soit réglable, à nouveau pour effectuer des réglages appropriés pour s'adapter aux variations concernant la taille et/ou le poids moyens. La surface de l'élément allongé au niveau de laquelle les articles viennent en contact, au cours du déplacement entre les extrémités 11 2887862 arrière et avant des deuxièmes parties, peut avoir n'importe quelle texture de surface appropriée, bien que pour certains articles, comme des huîtres, la surface est, de préférence, rendue rugueuse, pour fournir une plus grande résistance de frottement lorsque le contact se produit. Dans un mode de réalisation connexe, des nervures ou saillies peu importantes peuvent s'étendre à partir de l'élément allongé, et celles-ci ont pour but d'exercer une force de rotation sur des articles qui viennent au contact des nervures ou des saillies, force de rotation qui est plus grande que celle qui serait générée sinon, sans ces nervures ou saillies. Dans l'agencement préféré, ces nervures ou saillies sont formées dans la deuxième section de l'élément allongé qui s'étend suivant un angle par rapport à la première section. Etant donné que les articles subissent une chute entre ladite première partie et ladite deuxième partie, il se produit un impact qui a comme résultat de perturber l'avancement des huîtres, ayant tendance à faire en sorte que les articles soient séparés de la pluralité d'articles qui sont joints les uns aux autres. Le processus de séparation et d'alignement des articles traités à travers les première et deuxième parties, discuté précédemment, commence au fur et à mesure que les articles entrent et progressent sur la longueur de la première partie. La rotation de cette partie fait que les articles se déversent à l'avant, une fois qu'ils ont été reçus au niveau de l'extrémité avant de cette partie. Concernant les huîtres, celles-ci 12 2887862 ont tendance à être fournies en blocs ou en groupes, avec des degrés variables de jonction entre les huîtres, à l'intérieur du bloc ou du groupe. La plupart des huîtres n'ont qu'une jonction mineure ou même pas de jonction du tout, de sorte que la rotation de la première partie fait que ces huîtres se séparent pour l'alignement, ou bien au moins commencent la séparation. D'autres huîtres, qui restent jointes, avancent dans cet état, à travers l'extrémité arrière de la première partie et la chute se produisant entre les première et deuxième parties teste cette jonction. C'est-à-dire que la chute que les huîtres subissent, entre les première et deuxième parties, impose, pour séparer les huîtres qui sont jointes les unes aux autres, une charge plus grande que celle que les huîtres subissent juste sous l'effet de la rotation de la première partie. Là où cette plus grande charge est suffisante pour séparer des huîtres qui étaient précédemment jointes les unes aux autres, les huîtres séparées seront influencées pour s'aligner à l'intérieur de la deuxième partie. La première partie est, de préférence, un tube tronconique dont l'extrémité avant a une ouverture relativement large et dont l'extrémité arrière a une ouverture relativement étroite. L'extérieur de la première partie peut toutefois avoir n'importe quelle forme appropriée, aussi longtemps que la surface intérieure de cette première partie est tronconique. De préférence, les axes longitudinaux des première et deuxième parties ont la même étendue, bien que ces axes puissent, en variante, être orientés suivant un angle l'un par rapport à l'autre. Il est préférable que les première et deuxième parties soient reliées l'une à l'autre, de manière telle que l'extrémité arrière de la première partie soit jointe à l'extrémité avant de la deuxième partie. De cette manière, on peut faire en sorte que les première et deuxième parties puissent tourner ensemble, dans la même direction et à la même vitesse de rotation. Toutefois, en variante, les parties respectives peuvent êtres séparées et peuvent tourner en sens inverse l'une par rapport à l'autre. Les moyens de séparation de la présente invention peuvent comporter une troisième partie ayant un axe longitudinal, cette troisième partie pouvant tourner autour de cet axe, une surface intérieure généralement tronconique et des extrémités avant et arrière ouvertes, l'axe longitudinal de ladite troisième partie étant incliné jusqu'à arrière vers le bas, depuis l'extrémité avant l'extrémité arrière, et l'extrémité de la troisième partie s'ouvre dans l'extrémité avant de la première partie. Dans cet agencement, les moyens d'alimentation fournissent des articles à l'extrémité avant de la troisième partie. En cours d'utilisation, la troisième partie est entraînée pour tourner, ce qui a pour effet que la pluralité d'articles avance depuis l'extrémité avant de cette troisième partie, jusqu'à l'extrémité arrière, et cette progression a tendance à séparer la pluralité d'articles en articles individuels qui sont généralement alignés. De préférence, la position de l'extrémité arrière de ladite 14 2887862 troisième partie, par rapport à l'extrémité avant de ladite deuxième partie, est telle que les articles subissent une chute se produisant sous l'effet de la gravité entre la troisième partie et la première partie, provoquant un impact qui a comme résultat une perturbation ayant tendance à faire en sorte que des articles soient séparés de ladite pluralité d'articles qui sont joints les uns aux autres. La troisième partie fonctionne pratiquement de la même manière que la première partie, fournissant une autre étape de rotation, pour séparer et aligner des articles individuels et, de préférence, pour fournir une autre chute se produisant sous l'effet de la gravité, ayant tendance à casser la jonction entre des articles tels que ceux se présentant comme des huîtres "doublées". Il est préférable que la conicité de la surface intérieure de la première partie soit plus modérée que celle de la troisième partie. En outre, il est préférable que les axes longitudinaux des première et troisième parties aient la même étendue. De préférence, l'extrémité arrière de la troisième partie est reliée à l'extrémité avant de la première partie, de sorte que les première et troisième parties peuvent tourner ensemble, à la même vitesse de rotation. I1 est préférable qu'une certaine lubrification soit prévue pour aider au déplacement d'articles à travers des moyens formant séparateur, et un moyen de lubrification approprié est une alimentation continue en eau. Une autre lubrification peut être fournie, telle que celle obtenue par l'alimentation avec 2887862 d 'autres liquides, ou bien les surfaces intérieures des parties respectives peuvent être traitées avec un revêtement diminuant le frottement. D'autres agencements peuvent s'appliquer également. Il est proposé que l'appareil de traitement décrit précédemment soit combiné à divers autres composants, tel qu'un agencement de mise en file d 'attente pour placer en file d'attente des articles qui sont passés par les moyens formant séparateur et par les moyens de mesure servant à mesurer les articles qui proviennent soit des moyens formant séparateur, soit des moyens de mise en file d'attente (s'ils sont prévus). En amont de n'importe quel moyen de mesure, l'appareil peut comprendre un convoyeur d 'espacement et d'orientation qui peut, de manière appropriée, espacer et orienter les articles, pour les moyens de mesure, afin d'effectuer correctement la mesure des articles. Il sera apprécié, par la discussion qui précède, que les articles prévus principalement pour une utilisation avec un appareil de traitement selon l'invention, soient des huîtres, bien que l'appareil ait été essayé également avec des moules et soit considéré comme étant approprié pour d'autres coquillages et pour des articles similaires formés de façon irrégulière. Par conséquent, l'invention s'étend à des articles qui ont été traités par l'appareil de traitement décrit précédemment. Pour une meilleure compréhension de l'invention et pour montrer la façon dont elle peut être mise en uvre, on décrit à présent ses modes de réalisation, seulement au moyen d'un 16 2887862 exemple non limitatif, en faisant référence aux dessins annexés. La figure 1 est un plan schématique d'une forme d'appareil intégrant un mode de réalisation de l'invention. La figure 2 est une vue détaillée, de côté, d'une section de l'appareil de traitement de la figure 1. Les figures 3 et 4 sont des vues en plan, en 10 coupe transversale, de la section particulière de l'appareil, montrée sur la figure 2. La figure 5 est une vue d'extrémité de la section de l'appareil de traitement de la figure 2. Faisant référence à la figure 1, celle-ci illustre un appareil de traitement 1 selon la présente invention, appareil qui comprend un singulateur 2 qui fournit des articles à des moyens de tri 3. Le singulateur 2 sépare des articles, les oriente et les espace. Le singulateur comprend des moyens d'alimentation sous la forme d'un élévateur 4, d'un séparateur 5 et d'un espaceur 6. Les moyens de tri 3 peuvent englober un appareil de mesure de la longueur et un appareil de mesure du poids. En bref, des articles tels que des huîtres sont fournis sur l'élévateur 4 qui transfère les huîtres jusqu'au séparateur 5. Les huîtres se déplacent à travers le séparateur 5 dans lequel les huîtres sont séparées les unes des autres et alignées généralement le long de leurs axes longitudinaux, puis sont espacées dans l'espaceur 6, suffisamment pour que les moyens de tri 3 mesurent correctement la longueur et/ou 17 2887862 le poids de chaque huître, pour un tri approprié. Les moyens de tri 3 trient ensuite les huîtres selon les mesures qui ont été prises. Faisant référence à présent à la figure 2, celle-ci montre l'extrémité supérieure 20 de l'élévateur 4 et montre un moteur 21 qui entraîne la bande transporteuse 22 (montrée en traits interrompus). La figure 2 montre également le séparateur 5 illustré sur la figure 1, plus en détail et en transparence. Le séparateur 5 est illustré schématiquement avec une pluralité d'huîtres 23 traversant le séparateur, d'une extrémité à l'autre. Le séparateur 5 comprend trois parties 24 à 26. Chacune de ces parties est un tube ayant des extrémités avant et arrière ouvertes. Chacune des parties 24 et 25 est formée comme un tube tronconique, tandis que la partie 26 est formée comme un cylindre. Chacune des parties 24 à 26 a une surface intérieure d'une section généralement circulaire, et chacune des parties a un axe longitudinal et, dans l'agencement illustré, les axes longitudinaux respectifs ont la même étendue. Chacune des parties 24 à 26 peut tourner autour de son axe longitudinal et, dans l'agencement illustré, chacune des parties 24 à 26 tourne en même temps que les autres, à la même vitesse de rotation. Les parties 24 à 26 peuvent être en rotation individuellement, ou bien une seule commande d'entraînement peut agir sur l'une des parties, les parties étant agencées pour coopérer de manière telle, que les autres parties tournent avec cette partie qui est entraînée. Dans le mode de réalisation illustré de la figure 2, les parties 24 à 26 sont reliées les unes aux autres au niveau de leurs extrémités avant et arrière respectives, de sorte qu'une commande d'entraînement appliquée, disons à la partie 24, peut fonctionner pour faire tourner la totalité du séparateur 5. Les huîtres 23 entrent dans la partie 24 et, par rotation de la partie 24 et par son inclinaison vers le bas, les huîtres 23 se déversent à l'avant et commencent à se séparer et à être alignées le long de l'axe longitudinal de la partie 24. Les huîtres 23 ont tendance à se déplacer sur la section verticalement la plus basse de la surface intérieure de la partie 24. L'extrémité arrière 27 de la partie 24 s'engage dans l'extrémité avant 28 de la partie 25. L'agencement est tel, qu'il se produit une chute D entrel'extrémité arrière 27 et l'extrémité avant 28, de sorte que des huîtres, qui se déplacent de la partie 24 jusqu'à la partie 25, subissent une chute se produisant sous l'effet de la gravité. Cette chute impose une charge sur les huîtres 23, charge qui a tendance à faire en sorte que les huîtres se séparent, en particulier celles qui sont jointes à d'autres huîtres, telles que les huîtres doubles. Les huîtres 23 qui se sont déplacées dans la partie 25 continuent à se déplacer longitudinalement, et la rotation de la partie 25 a pour effet que les huîtres contenues à l'intérieur continuent à se séparer et à s'aligner. Un mouvement des huîtres, de ce type, 19 2887862 est montré sur la figure 4 dans laquelle les huîtres 23 montrées dans la partie 25 sont moins groupées et plus alignées que celles contenues dans la partie 24. L'extrémité arrière 29 de la partie 25 s'ouvre dans l'extrémité avant 30 de la partie 26. A nouveau, comme pour la jonction entre les parties 24 et 25, il se produit une chute D entre les parties 25 et 26. L'effet de la chute est semblable à celui de la chute précédente décrite plus haut. Il est à noter que la conicité de la partie 25 est plus modérée que celle de la partie 24. Cela facilite un mouvement plus lent des huîtres à travers la partie 24, par comparaison avec la partie 25, de sorte que les huîtres, dans la partie 25, se déplacent plus rapidement et, par conséquent, sont plus prédisposées à la séparation et à l'alignement que dans la partie 24. De même, la surface intérieure 31 de la partie 26 a la plus grande inclinaison, de sorte qu'il se produit ici, à nouveau, une augmentation de la vitesse de mouvement à travers cette partie. Un élément allongé 32, qui est montré sur la figure 2 dans une vue de côté et dans une vue en plan sur chacune des figures 3 et 4, est disposé à l'intérieur de la partie 26. L'élément allongé 32 s'étend pratiquement entre l'extrémité avant 30 et l'extrémité arrière 33 de la partie 26 et est monté sur un support 34 en s'opposant à la rotation avec la partie 26, ce qui permet un réglage de la position de l'élément allongé 32. L'élément allongé 32 comprend une première section 35 qui s'étend généralement de façon 2887862 parallèle à l'axe longitudinal de la partie 26, et une deuxième section 36 qui s'étend à partir d'une extrémité de la section 35, jusqu'à un bord - en étant adjacente à celui-ci - de l'extrémité avant 30 de la partie 26, suivant un angle par rapport à la première section 35. La figure 4 illustre la façon dont la deuxième section 36 empêche les huîtres 23 d'entrer dans l'espace 37 formé derrière l'élément allongé 32. La partie 26 tourne dans une direction qui a tendance à pousser les huîtres 23 dans une direction éloignée de l'élément allongé 32. Cet agencement est mieux illustré sur la figure 5. Sur la figure 5, la partie cylindrique 26 est montrée en étant montée sur des rouleaux 40 qui supportent la partie 26 et qui lui permettent de tourner. Le support 34 est montré plus en détail sur la figure 5 et celui-ci englobe un dispositif de réglage comprenant des tubes de montage 41 qui, en étant taraudés, logent des arbres filetés 42. Le dispositif de réglage facilite le mouvement de l'élément allongé 32, séparément dans chacune des directions illustrées par les flèches A. Chacun des rouleaux 40 et le tube de montage 41 s'étendant verticalement sont montés sur un élément de bâti 43. La figure 5 illustre également une huître double comprenant une paire d'huîtres 23 qui sont jointes l'une à l'autre. La jonction de l'huître double, illustrée sur la figure 5, a résisté au passage à travers chacune des parties 24 et 25, y compris aux chutes D. Ainsi, dans la partie rotative 26, tournant dans la direction R, les huîtres 23 sont soumises à une charge, 21 2887862 autre et différente, au fur et à mesure qu'elles se déplacent à travers la partie 26, ce qui résulte de l'interaction des huîtres avec l'élément allongé 32. En premier lieu, la rotation de la partie 26, dans la direction R, a tendance à faire en sorte que les huîtres s'éloignent de l'élément allongé 32. En deuxième lieu, étant donné que la surface intérieure 31 de la partie 26 est cylindrique, le centre de masse de l'huître double est relevé, de sorte qu'une force de gravité agit sur l'huître double, ayant tendance à la déplacer vers l'élément allongé 32. En troisième lieu, l'engagement de l'huître 23 verticalement la plus basse, avec l'élément allongé 32, donne une force de rotation à l'huître 23 la plus basse. Ces trois forces créent un impact qui résulte en un effet de perturbation qui, dans des essais effectués, a été considéré comme étant généralement suffisant pour casser la jonction formée entre l'huître double. Une fois que l'huître double est disjointe, les forces de rotation agissent comme précédemment, pour séparer et aligner les huîtres le long de la section 36 de l'élément allongé 32. L'agencement de l'invention améliore ainsi la probabilité selon laquelle les huîtres, qui sont jointes les unes aux autres, sont séparées au moment où elles atteignent l'extrémité arrière 33 de la partie 26. Ainsi, les huîtres qui sortent par l'extrémité arrière 33 peuvent continuer à être traitées, si nécessaire, avec un degré de fiabilité faisant qu'il est très peu vraisemblable que des mesures incorrectes aient été effectuées. Enfin, il est entendu que divers changements, diverses modifications et/ou additions peuvent être introduits dans les constructions et agencements de pièces décrites précédemment, sans s'écarter de l'esprit ou de l'étendue de l'invention. 23 2887862
L'invention concerne un appareil de traitement (1) servant à séparer une pluralité d'articles, en articles individuels, et comprenant des moyens formant un séparateur et des moyens d'alimentation. Les moyens formant un séparateur comprennent des première et deuxième parties creuses (25, 26) à travers lesquelles passe la pluralité d'articles (23). Chacune des première et deuxième parties (25, 26) peut tourner, et la pluralité d'articles (23) est fournie dans la première partie (25) et avance à travers cette partie, entrant dans la deuxième partie (26) et la traversant. Les articles subissent une chute se produisant entre les première et deuxième parties (25, 26). Un élément allongé (32) est disposé à l'intérieur de la deuxième partie (26), et les articles s'engagent dans cet élément allongé, au fur et à mesure qu'ils se déplacent à travers la deuxième partie (26). Par rotation des première et deuxième parties (25, 26) et par la chute se produisant entre les première et deuxième parties (25, 26) et, enfin, par l'engagement de l'élément allongé (32), la pluralité d'articles (23) est séparée en articles individuels.
R E V E N D I C A T I O N S 1. Appareil de traitement (1) pour traiter une pluralité d'articles devenant des articles individuels, l'appareil comprenant des moyens formant séparateur (5) et des moyens d'alimentation (4), les moyens d'alimentation pouvant fonctionner pour fournir une pluralité d'articles auxdits moyens formant séparateur, lesdits moyens formant séparateur (5) comprenant une première partie (25) creuse ayant des extrémités avant et arrière (29) ouvertes, un axe longitudinal qui est incliné vers le bas, en partant de ladite extrémité avant, et autour duquel peut tourner ladite première partie (25), et une surface intérieure généralement tronconique, ladite extrémité avant de cette première partie ayant une ouverture relativement large et ladite extrémité arrière (29) ayant une ouverture relativement étroite, lesdits moyens formant séparateur comprenant en outre une deuxième partie (26) creuse ayant des extrémités avant (30) et arrière (33) ouvertes, un axe longitudinal qui est incliné vers le bas, depuis ladite extrémité avant jusqu'à ladite extrémité arrière, axe longitudinal autour duquel peut tourner la deuxième partie (26), et une surface intérieure généralement circulaire, la position de ladite extrémité arrière de ladite première partie par rapport à l'extrémité avant (30) de ladite deuxième partie (26) étant telle que, en cours d'utilisation, ladite pluralité d'articles subit une chute, sous l'effet de la gravité entre ladite première partie et ladite deuxième partie, lesdites première (25) et deuxième (26) 24 2887862 parties étant, en cours d'utilisation, entraînées pour tourner, lesdits moyens d 'alimentation (4) fournissent ladite pluralité d 'articles auxdits moyens formant séparateur pour le passage de ladite pluralité d'articles à travers ladite première partie, le déplacement de ladite pluralité d'articles, à travers ladite première partie (25), ayant tendance à séparer les articles de ladite' pluralité d'articles et, pour lesdits articles séparés, à s'aligner longitudinalement par rapport à ladite première partie, ladite pluralité d'articles passant ensuite dans ladite deuxième partie (26) après avoir subi une chute, depuis ladite première partie jusqu'à ladite deuxième partie, qui a tendance en outre à séparer les articles de ladite pluralité d'articles, le déplacement de ladite pluralité desdits articles, à travers ladite deuxième partie (26), ayant tendance à séparer les articles de ladite pluralité d 'articles et, pour lesdits articles séparés, à s'aligner longitudinalement par rapport à ladite deuxième partie. 2. Appareil de traitement selon la 1, ladite deuxième partie (26) comprenant un élément allongé (32) qui s'étend à l'intérieur de ladite deuxième partie, pratiquement entre lesdites extrémités avant (30) et arrière (33) de ladite deuxième partie et étant monté en s'opposant à la rotation avec ladite deuxième partie, ledit élément allongé (32) étant positionné de sorte qu'au moins une majeure partie de ladite pluralité d'articles reçus dans ladite deuxième partie (26) ait une interaction avec ledit élément allongé, grâce à 2887862 quoi ladite interaction impose des charges sur des articles de ladite pluralité d'articles qui sont joints les uns aux autres, charge qui a tendance en outre à faire en sorte que lesdits articles joints se séparent et s'alignent le long dudit élément allongé. 3. Appareil de traitement selon la 2, ledit élément allongé ayant un bord inférieur longitudinal qui est positionné à proximité, mais espacé, de la surface intérieure de ladite deuxième partie. 4. Appareil de traitement selon la 2 ou 3, ledit élément allongé (32) ayant une première section (35) qui est espacée de l'axe longitudinal de ladite deuxième partie et généralement parallèle audit axe longitudinal. 5. Appareil de traitement selon la 4, ledit élément allongé (32) ayant une deuxième section (36) qui s'étend depuis une extrémité avant de ladite première section (38) et suivant un angle par rapport à ladite première section, et s'étend en étant adjacent à une zone du bord de ladite extrémité avant de ladite deuxième partie. 6. Appareil de traitement selon l'une quelconque des 2 à 5, dans lequel ledit élément allongé (32) comprend des parties saillantes pour une interaction avec ladite pluralité d'articles, pour faciliter la rotation des articles. 7. Appareil de traitement selon l'une quelconque des 2 à 6, dans lequel ledit élément allongé (32) est positionné pour recouvrir la section verticalement la plus basse de ladite surface intérieure de ladite deuxième partie (26). 8. Appareil de traitement selon l'une quelconque des 2 à 7, dans lequel la position dudit élément allongé (32) est réglable concernant l'espacement par rapport audit axe longitudinal de ladite deuxième partie. 9. Appareil de traitement selon l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel ladite deuxième partie (26) est un cylindre allongé. 10. Appareil de traitement selon l'une quelconque des 1 à 9, dans lequel l'inclinaison de l'un ou de chacun desdits axes longitudinaux desdites première (25) et deuxième (26) parties est réglable. 11. Appareil de traitement selon l'une quelconque des 1 à 10, dans lequel la vitesse de rotation desdites première (25) et deuxième (26) parties est réglable 12. Appareil de traitement selon l'une quelconque des 1 à 11, dans lequel lesdits axes longitudinaux desdites première (25) et deuxième (26) parties ont la même étendue. 13. Appareil de traitement selon l'une quelconque des 1 à 12, dans lequel ladite extrémité arrière (29) de ladite première partie (25) est reliée à ladite extrémité avant (30) de ladite deuxième partie (26), de sorte que, en cours d'utilisation, lesdites première et deuxième parties tournent ensemble, à la même vitesse de rotation. 4 s 2887862 14. Appareil de traitement selon l'une quelconque des 1 à 12, dans lequel, en cours d'utilisation, ladite deuxième partie (26) est entraînée, pour tourner en sens inverse par rapport à ladite première partie (25). 15. Appareil de traitement selon l'une quelconque des 1 à 14, lesdits moyens formant séparateur (S) comprenant en outre une troisième partie (24) ayant des extrémités avant (28) et arrière (27) ouvertes, un axe longitudinal qui est incliné vers le bas, depuis ladite extrémité avant (28) jusqu'à ladite extrémité arrière (27), et axe autour duquel peut tourner ladite troisième partie, et une surface intérieure généralement tronconique, son extrémité avant ayant une ouverture relativement large et ladite extrémité arrière de cette surface intérieure ayant une ouverture relativement étroite, ladite extrémité arrière de ladite troisième partie s'ouvrant dans ladite extrémité avant de ladite première partie, lesdits moyens d'alimentation (4) pouvant fonctionner pour fournir ladite pluralité d'articles à ladite extrémité avant de ladite troisième partie, pour décharger lesdits articles traversant son extrémité arrière, en cours d'utilisation ladite troisième partie est entraînée en rotation, ce qui a pour effet que ladite pluralité d'articles avance depuis ladite extrémité avant de ladite troisième partie (24), pour la décharge à travers ladite extrémité arrière, le déplacement de ladite pluralité d'articles à travers ladite troisième partie (24) ayant tendance à faire en sorte que les 4. 2887862 28 articles de ladite pluralité d'articles se séparent et, pour lesdits articles séparés, s'alignent longitudinalement par rapport à ladite troisième partie. 16. Appareil de traitement selon la 15, dans lequel la position de ladite extrémité arrière de ladite troisième partie, par rapport à ladite extrémité avant de ladite première partie, étant telle que ladite pluralité d'articles subit une chute se produisant sous l'effet de la gravité entre ladite troisième partie et ladite première partie, ayant tendance à faire en sorte que des articles soient séparés de ladite pluralité d'articles. 17. Appareil de traitement selon la 16, dans lequel la conicité de ladite surface intérieure, généralement tronconique, de ladite première partie (25) est plus modérée que la conicité de ladite surface intérieure, généralement tronconique, de ladite troisième partie (24). 18. Appareil de traitement selon la 16 ou 17, dans lequel lesdits axes longitudinaux desdites première et troisième parties ont la même étendue. 19. Appareil de traitement' 18, dans lequel arrière de ladite partie est l'extrémité avant de ladite première partie, de sorte que les première et troisième parties tournent ensemble, à la même vitesse de rotation. 20. Appareil de traitement selon l'une quelconque des 1 à 19, dans selon la l'extrémité reliée à 29 2887862 lequel la lubrification est assurée dans les moyens formant séparateur, pour faciliter l'avance de ladite pluralité d'articles à travers l'appareil de traitement. 21. Appareil de traitement selon la 20, dans lequel le traitement est une alimentation continue en eau. 22. Appareil de traitement selon l'une quelconque des 1 à 21, comprenant en outre l'un quelconque ou plusieurs des moyens de mesure pour mesurer des articles séparés, des moyens de mise en file d'attente, pour recevoir des articles provenant desdits moyens formant le séparateur et pour fournir ces articles en aval des moyens formant séparateur, un convoyeur d'espacement et d'orientation qui peut fonctionner pour espacer ou espacer davantage chaque article, et pour faciliter l'orientation des articles, dans une direction particulière. 23. Appareil de traitement selon l'une quelconque des 1 à 22, dans lequel les articles traités par l'appareil sont des huîtres (23) ou des moules. 24. Articles traités par l'appareil de traitement, selon l'une quelconque des 1 à 23.
B,A
B65,A22,B07
B65G,A22C,B07C
B65G 47,A22C 29,B07C 5
B65G 47/12,A22C 29/04,B07C 5/02
FR2899365
A1
BORNE INTERACTIVE PERMETTANT LA SAISIE ET LE TRANSFERT DE DONNEES SOCIALES ISSUES D'UN CHRONOTACHYGRAPHE NUMERIQUE
20,071,005
La présente invention a pour objet une borne interactive permettant la saisie de données sociales issues d'un chronotachygraphe numérique équipant un véhicule poids lourd ou utilitaire et le transfert des données ainsi saisies vers un système de gestion informatique, en particulier vers un site central Internet ou le site Intranet de l'entreprise qui utilise le véhicule. Depuis les années 1950, les poids lourds, c'est-à-dire les véhicules utilitaires de plus de 3,5 T doivent obligatoirement être équipés d'un chronotachygraphe qui a une double fonction. La première de ces fonctions consiste à saisir des informations concernant le véhicule lui-même, en particulier de façon à permettre de vérifier que son conducteur respecte la législation sur la limitation de vitesse. La seconde fonction consiste à vérifier que l'entreprise qui utilise le véhicule respecte la législation du travail concernant en particulier l'activité des chauffeurs (temps de conduite, de repos, de travail, de disponibilité). Les chronotachygraphes équipant actuellement les poids lourds sont des chronotachygraphes analogiques qui enregistrent les in-20 formations saisies sur des disques papier. Ces chronotachygraphes ne sont pas suffisamment fiables et les informations transmises peuvent être perturbées, en particulier par des vibrations du véhicule. Pour remédier à cet inconvénient, les autorités ont eu l'idée 25 de remplacer les chronotachygraphes analogiques classiques par des chronotachygraphes numériques et un tel remplacement sera très bientôt obligatoire. Les chronotachygraphes numériques qui sont aujourd'hui disponibles comportent un micro-ordinateur associé à un logiciel adapté 30 et coopérant avec une mémoire de masse intégrée au chronotachygraphe ainsi qu'avec des cartes à puce propres à chacun des chauffeurs susceptibles de conduire ce véhicule ou cartes chauffeur. Les informations saisies par le chronotachygraphe numéri- que sont ainsi enregistrées sur deux modes de mémorisation distincts, à 35 savoir d'une part la mémoire de masse interne de celui-ci et d'autre part la carte chauffeur que le conducteur du véhicule doit insérer dans un lecteur prévu à cet effet dans le chronotachygraphe et indexer manuellement en appuyant sur des touches en fonction de son état d'activité (conduite, travail, repos, disponibilité, .). La mémoire de masse interne du chronotachygraphe a actuellement une capacité de mémorisation d'un an...DTD: La mémoire de la carte chauffeur est organisée en deux parties : l'une contient les informations correspondant à un véritable per-mis de conduire européen, l'autre d'une capacité de mémorisation de 28 jours permet d'enregistrer les informations propres à l'activité du chauffeur sur cette période. Les informations saisies tant sur les cartes chauffeur que dans les mémoires de masse des chronotachygraphes numériques doivent être lues et transférées vers un système de gestion informatique à des fréquences minimales définies par la Loi. Les informations enregistrées sur les cartes chauffeur doi- vent ainsi être lues et transférées au système de gestion informatique au minimum tous les 28 jours alors que les informations accumulées dans la mémoire de masse depuis la dernière lecture doivent être lues et transférées au système de gestion informatique au minimum tous les 95 jours. Il est bien entendu nécessaire de croiser les informations lues sur les cartes chauffeur et sur la mémoire de masse des chronotachygraphes afin de vérifier leur coïncidence. Or, il peut arriver qu'un chauffeur oublie de se munir de sa carte chauffeur ou n'introduise pas celle-ci dans le chronotachygraphe numérique pour une raison quelconque ; dans un tel cas les informations enregistrées dans la mémoire de masse font état d'un chauffeur anonyme, et le chauffeur peut demander au chronotachygraphe d'imprimer un ticket reproduisant ces informations pour lui permettre de les présenter lors d'un contrôle ultérieur. Pour permettre la copie des informations enregistrées dans la mémoire de masse du chronotachygraphe, celle-ci est susceptible de coopérer avec une pseudo clé USB comportant une fiche de connexion standard à un PC et faisant office de mémoire transportable, ainsi qu'avec une carte d'accès propre à l'entreprise qui utilise le véhicule ou carte entreprise. Des lecteurs de carte chauffeur connectables à un PC ainsi que des pseudo clé USB comportant un port USB connectable à un PC sont fournis par les fabricants de chronotachygraphes numériques. Ces pseudo clés USB peuvent être enfichées dans un chronotachygraphe numérique de façon à permettre la copie des informations stockées dans sa mémoire de masse et font office de mémoire transportable pour convoyer les informations ainsi copiées vers un PC de bureau où elles seront lues au moyen d'un logiciel adapté également proposé par les fabricants de chronotachygraphes numériques. La lecture de la mémoire de masse d'un chronotachygraphe numérique nécessite toutefois outre une pseudo clé USB un autre accessoire indispensable, à savoir la carte entreprise qui joue le rôle d'une carte d'accès aux fonctions du chronotachygraphe. En effet les entreprises disposent d'une série de cartes entreprise, toutes identiques, portant un code ou code client. Lorsqu'elles acquièrent un chronotachygraphe numérique, celui-ci est initialisé sur le véhicule concerné au moyen de cette carte en- treprise qui permet entre autres l'enregistrement en dur de ce code client dans sa mémoire. Indépendamment de cette fonction de base, la carte entre-prise introduite dans le chronotachygraphe permet d'autoriser le transfert des données sociales enregistrées dans sa mémoire de masse vers une pseudo clé USB ce qui, pour des raisons de sécurité, est impossible en l'absence de la carte entreprise. La lecture régulière imposée par la Loi des cartes chauffeur et de la mémoire de masse des chronotachygraphes numériques est toutefois difficilement réalisable dans la pratique compte tenu des plages ho-raires de travail incompatibles entre les personnels de bureau et celles des chauffeurs des véhicules. Par ailleurs, dans un grand nombre d'entreprises, certains véhicules ne viennent qu'exceptionnellement sur le site de l'établissement, ce même si la totalité du parc y est affecté. Enfin, compte tenu de la nature de l'activité de ces entreprises qui, par définition doivent faire rouler leurs véhicules au maximum, les périodicités légales de lecture et de transfert des données sociales risquent dans de nombreux cas de ne pas être respectées. La présente invention a pour objet de proposer une borne interactive permettant la saisie de données sociales issues d'un chronotachygraphe numérique et le transfert des données ainsi saisies vers un système de gestion informatique de nature à permettre de remédier à ces inconvénients. Selon l'invention, une telle borne interactive est caractérisée en ce qu'elle comporte une carte unité centrale équipée d'un microprocesseur puissant associé à un logiciel relié au système de gestion informatique et coopérant avec : un sélecteur de fonction, au moins un lecteur de carte chauffeur ou lecteur principal, un connecteur réalisé sous la forme d'un port USB sur lequel peut être enfichée une pseudo clé USB comportant une fiche de connexion standard à un PC, et un volet mobile. Selon l'invention, ce volet est mobile entre trois positions, à savoir : une première position ou position de repos dans laquelle il libère l'accès au lecteur principal et bloque une pseudo clé USB enfichée sur le connecteur, une seconde position ou position de lecture intermédiaire de carte chauffeur dans laquelle il bloque l'accès au lecteur principal et à la carte chauffeur introduite dans ce lecteur ainsi que l'accès à la pseudo clé USB enfichée sur le connecteur, et une troisième position ou position de traitement dans laquelle il bloque l'accès au lecteur principal et à la carte chauffeur introduite dans ce lecteur mais libère l'accès à la pseudo clé USB enfichée sur le connecteur de façon à permettre à un utilisateur de la récupérer pour transférer sur celle-ci les données sociales contenues dans la mémoire de masse du chronotachygraphe de son véhicule avant de la remettre en place. Il est à noter que dans le cadre de cette description, l'expression volet mobile doit être interprétée dans un sens très large et peut désigner toute pièce ou ensemble de pièces susceptible(s) de se dé- placer par translation, rotation, pivotement... et d'être bloqué(es) automatiquement dans une position déterminée. Le sélecteur de fonction d'une telle borne interactive est en règle générale constitué par un clavier à touches coopérant avec un écran ou avec un afficheur à cristaux liquides. Un tel clavier doit obligatoirement comporter au moins deux touches dont l'une correspond à la fonction de lecture d'une carte chauffeur tandis que l'autre correspond à la fonction de mise à disposition d'une pseudo clé USB et de lecture des données sociales copiées sur celle-ci. Les informations ainsi lues sur la borne interactive sont en-suite transférées vers le système de gestion informatique par la carte unité 5 centrale implantée à l'intérieur de cette borne. Il est à noter que celle-ci peut être en outre équipée d'un dispositif d'impression de tickets permettant au chauffeur de connaître les informations lues et transférées à partir de sa carte chauffeur. Une telle borne interactive correspond à un outil permettant 10 à chaque chauffeur d'effectuer lui-même les opérations légales de lecture de sa carte chauffeur ainsi que des informations contenues dans la mémoire de masse du chronotachygraphe équipant son véhicule ; elle peut avantageusement être implantée sur un site public de façon à être accessible à tous les chauffeurs à la condition qu'ils soient abonnés à un site 15 Internet de centralisation de ces informations. Pour lire une carte chauffeur, il suffit d'introduire cette carte dans le lecteur principal de la borne et d'appuyer sur la touche correspondant à la fonction lecture d'une carte chauffeur. Le volet mobile est alors automatiquement déplacé en posi-20 tion de lecture intermédiaire de façon à bloquer la carte chauffeur dans le lecteur principal. Les données sociales enregistrées sur cette carte peuvent ainsi être lues par la borne, puis stockées provisoirement avant d'être transférées vers un système de gestion informatique. 25 Après achèvement de l'opération de lecture, le volet mobile revient automatiquement en position de repos pour permettre la récupération de la carte chauffeur. Pour lire les données sociales contenues dans la mémoire de masse du chronotachygraphe numérique d'un véhicule, un chauffeur 30 doit introduire sa carte chauffeur dans le lecteur principal de la borne et appuyer sur la touche correspondant à la fonction de mise à disposition d'une pseudo carte USB et de lecture des données sociales copiées sur celle-ci. Le volet mobile est alors automatiquement déplacé en posi- 35 tion de traitement de façon à bloquer la carte chauffeur dans le lecteur principal mais à permettre la récupération de la pseudo clé USB enfichée sur le connecteur. Le chauffeur doit ensuite se charger de transférer les don-nées sociales enregistrées dans la mémoire de masse du chronotachygraphe numérique équipant son véhicule sur la pseudo clé USB. A cet effet, il doit obligatoirement disposer d'une carte en-5 treprise et introduire préalablement celle-ci dans le chronotachygraphe numérique. Ce n'est qu'après l'introduction de cette carte entreprise que les informations enregistrées dans la mémoire de masse du chronotachygraphe numérique peuvent être transférées sur la pseudo clé USB. 10 Ce transfert étant effectué, le chauffeur n'a plus qu'à revenir vers la borne pour remettre en place la pseudo clé USB sur le connecteur de celle-ci. Après que la pseudo clé USB ainsi remise en place ait subi un test de conformité, le volet mobile revient automatiquement en position 15 de repos pour permettre la récupération de la carte chauffeur. Lorsque la borne est au repos, c'est-à-dire non utilisée, les données sociales copiées sur la pseudo clé USB sont lues par la borne, et stockées provisoirement avant d'être transférées vers le système de gestion informatique. 20 Il est à noter qu'il est essentiel que la carte chauffeur introduite dans le lecteur principal de la borne interactive soit bloquée par le volet mobile au cours des opérations de lecture afin d'éviter tout retrait intempestif de cette carte, ce qui pourrait entraîner des risques de détériorations des fichiers contenus sur celle-ci. 25 Selon l'invention, le clavier équipant la borne interactive peut avantageusement comporter d'autres touches, de préférence une troisième touche correspondant à une fonction de formation des chauffeurs à l'utilisation des chronotachygraphes numériques. Dans ce cas, il est indispensable que le sélecteur de fonction comporte un écran pouvant être visionné par les chauffeurs. Il est bien entendu envisageable d'équiper le sélecteur de fonction d'autres touches correspondant à d'autres fonctions telles qu'à titre d'exemple une fonction d'accès à un site central Internet de bourse de frét. 35 Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, la borne interactive comporte un second lecteur manuel de carte chauffeur ou lecteur d'initialisation dont l'accès est indépendant du déplacement du volet mobile. Comme il a déjà été indiqué, la borne interactive conforme à l'invention a le plus souvent trois fonctions principales consistant à per-mettre la lecture d'une carte chauffeur, la mise à disposition et la lecture d'une pseudo clé USB et la formation interactive en ligne des chauffeurs à l'utilisation des chronotachygraphes. Ce lecteur d'initialisation permet de dissocier la fonction de formation des chauffeurs des fonctions de lecture et est dans cette mesure assimilable à un lecteur de sélection de l'une des fonctions disponibles sur la borne. La présence du lecteur d'initialisation permet en outre à un chauffeur de visionner le site de formation interactif alors qu'un autre chauffeur effectue des opérations de lecture, sa carte chauffeur étant bloquée dans le lecteur principal Les dessins annexés permettent de préciser le mode 15 d'utilisation de la configuration de base de la borne interactive selon l'invention. Selon la figure 1, la borne interactive 1 comporte essentiellement les éléments suivants : un sélecteur de fonction constitué par un clavier à touches 2 coopérant 20 avec un écran 3, un tiroir 4 dans lequel est monté un lecteur principal de carte chauffeur 5 et un connecteur 6 réalisé sous la forme d'un port USB sur le-quel est enfichée une pseudo clé USB comportant une fiche de connexion standard à un PC, 25 un second lecteur manuel de carte chauffeur 7 ou lecteur d'initialisation, un système d'impression de tickets 8. Le tiroir 4 est par ailleurs équipé d'un volet 9 mobile en translation selon la double flèche A. 30 La borne interactive 1 peut exercer trois fonctions différentes correspondant à la lecture d'une carte chauffeur (figure 2), à la mise à disposition et à la lecture d'une pseudo clé USB (figure 3) et à la formation interactive en ligne des chauffeurs à l'utilisation des chronotachygraphes numériques (figure 4). 35 Pour choisir l'une de ces fonctions, le chauffeur doit intro- duire sa carte chauffeur dans le lecteur d'initialisation 7. L'écran 3 affiche en réponse les fonctions disponibles et le chauffeur peut alors choisir la fonction souhaitée en appuyant sur la touche correspondante du clavier 2. Selon la figure 2, lorsque la fonction choisie est la fonction de lecture d'une carte chauffeur, le chauffeur doit retirer sa carte du lecteur d'initialisation 7 pour l'introduire dans le lecteur principal 5. Cette manoeuvre entraîne automatiquement le déplacement partiel du volet mobile 9 dans la position de lecture intermédiaire dans laquelle il bloque l'accès au lecteur principal 5 et à la carte chauffeur introduite dans ce lecteur ainsi qu'à la pseudo clé USB enfichée dans le connecteur 6. La borne 1 peut alors effectuer les opérations de lecture des données sociales enregistrées sur la carte chauffeur introduite dans le lecteur principal 7 et de stockage provisoire de celles-ci avant leur trans- 15 fert vers un système de gestion informatique. La carte chauffeur reste inaccessible durant toute l'opération de lecture. Après achèvement de cette opération, le volet mobile 9 revient automatiquement en position de repos de façon à permettre au 20 chauffeur de récupérer sa carte. Selon la figure 3, lorsque la fonction choisie est la fonction de mise à disposition et de lecture d'une pseudo carte USB, le chauffeur doit également retirer sa carte du lecteur d'initialisation 7 pour l'introduire dans le lecteur principal 5. 25 Cette manoeuvre entraîne automatiquement le déplacement total du volet mobile 9 dans la position de traitement dans laquelle il bloque l'accès au lecteur principal 5 et à la carte chauffeur introduite dans ce lecteur mais libère l'accès à la pseudo clé USB enfichée sur le connecteur 6 de façon à lui permettre de la récupérer. 30 Le chauffeur doit ensuite se charger de transférer les don-nées sociales enregistrées dans la mémoire de masse du chronotachygraphe de son véhicule sur la pseudo clé USB en introduisant préalablement une carte entreprise dans le chronotachygraphe. Le chauffeur revenu sur la borne 1 doit alors remettre en 35 place la pseudo clé USB sur le connecteur 6. Après que la pseudo clé USB ainsi remise en place ait subi un test de conformité, les données sociales copiées sur celle-ci peuvent être lues par la borne 1 puis stockées provisoirement avant d'être transférées vers un système de gestion informatique. La carte chauffeur reste inaccessible durant toute la période d'utilisation de la pseudo clé USB. Après remise en place de la pseudo clé USB et achèvement de l'opération de test de conformité, le volet mobile 9 revient automatiquement dans la position de repos représentée sur la figure 1 de façon à permettre la récupération de la carte chauffeur. Selon la figure 4, lorsque la fonction choisie est la fonction de formation interactive en ligne des chauffeurs à l'utilisation des chronotachygraphes, le volet mobile demeure en position de repos et le chauffeur n'a qu'à visionner les informations qui lui sont transmises sur l'écran 3. Selon l'invention, les bornes interactives ayant une telle 15 configuration de base peuvent avantageusement être implantées sur des sites publics tels que : les locaux des stations service publiques routières spécialisées dans les poids lourds, les zones réservées aux chauffeurs de poids lourds dans les locaux des 20 stations service publiques autoroutières, les concessions, succursales et agents de marque de véhicules poids lourds, les bureaux de points informations de zones industrielles, les bases et entrepôts de logistiques de transport, 25 les stations et réseaux de stations de montage et de maintenance de chronotachygraphes numériques, les revendeurs et réseaux de revendeurs spécialisés en pièces de rechange de véhicules poids lourds. De telles bornes interactives publiques sont destinées à une 30 large gamme de clients parmi lesquels on peut mentionner : les petites entreprises détentrices d'une faible flotte de véhicules qui n'ont pas les moyens ou ne souhaitent pas s'équiper des lecteurs de carte ou des logiciels de lecture adaptés proposés par les fabricants de chronotachygraphes numériques, 35 les entreprises importantes ou de taille moyenne mais dont les véhicules ne viennent que très rarement sur l'un des sites de l'entreprise, les entreprises de location de véhicules poids lourds avec chauffeur, les entreprises spécialisées dans l'intérim des chauffeurs poids lourds. i0 Selon une variante de l'invention, la borne interactive comporte également un lecteur manuel de carte entreprise dans lequel est en-fichée une carte entreprise permettant l'accès à la mémoire de masse du chronotachygraphe des véhicules d'une entreprise, cette carte entreprise étant bloquée par le volet mobile en position de repos et en position de lecture intermédiaire mais étant libérée en position de traitement de façon à permettre à un utilisateur de la récupérer avec la pseudo clé USB enfichée sur le connecteur pour transférer sur cette pseudo clé les données sociales contenues dans la mémoire de son véhicule avant de remettre en place cette pseudo clé et cette carte d'entreprise pour permettre de vérifier leur conformité. La borne interactive conforme à cette variante de l'invention est destinée à être implantée non pas sur un site public mais sur un site privé d'une entreprise tel que hall de réception de l'entreprise ou d'une agence de celle-ci, local de prise de service des chauffeurs, autre local réservé aux chauffeurs, .... Elle est plus particulièrement adaptée aux entreprises de toute taille disposant d'une flotte de véhicules qui viennent fréquemment sur l'un des sites de l'entreprise ou qui y rentrent tous les soirs. La borne conforme à cette variante de l'invention ne se distingue de celle correspondant à la configuration de base que par le fait qu'elle permet au chauffeur de récupérer non seulement une pseudo clé USB mais également une carte entreprise ; par suite le chauffeur peut copier les informations enregistrées dans la mémoire de masse du chronota- chygraphe numérique de son véhicule sans avoir sur lui une telle carte entreprise. Dans le cas d'une borne privée dont l'accès est réservé aux seuls chauffeurs d'une même entreprise, la possibilité de récupérer une carte entreprise directement sur la borne est particulièrement avanta- geuse dans la mesure où elle ne met à la disposition des chauffeurs qu'une unique carte entreprise alors que dans le cas d'une borne interactive implantée sur un site public, chaque chauffeur doit obligatoirement disposer de sa propre carte entreprise. Après son utilisation, la carte entreprise doit être remise en 35 place sur la borne par le chauffeur en même temps que la pseudo clé USB. Après cette remise en place, celle-ci subit un test permet-tant de vérifier sa conformité. Un lecteur de carte entreprise est représenté en pointillés sur la figure 1 et désigné par la référence 10. Il est à noter que les données sociales lues par une borne interactive privée conforme à cette variante de l'invention peuvent être transférées vers un site central Internet ou Intranet de l'entreprise. Par ailleurs au sein d'une entreprise, la formation des chauffeurs à l'utilisation des chronotachygraphes numériques peut être effectuée sur des moniteurs individuels ; par suite la borne interactive n'a pas à remplir sa troisième fonction correspondant à la formation interactive en ligne des chauffeurs. En conséquence, selon cette variante de l'invention, l'écran du sélecteur de fonction peut avantageusement être remplacé par un afficheur à cristaux liquides nettement moins onéreux. Selon une seconde variante de l'invention, la borne interac-15 tive coopère avec une station de carburant privative, ce carburant pouvant être quelconque, liquide ou gazeux. Le clavier d'une borne interactive correspondant à cette va-riante de l'invention est équipé d'une touche correspondant à la fonction autorisation d'accès à la distribution de carburant. 20 Selon cette variante de l'invention, la borne peut être indépendante ou intégrée à un distributeur de carburant auquel cas elle est constituée d'un pied contenant l'ensemble des éléments hydrauliques de distribution de carburant ainsi qu'une tête similaire à la borne correspondant aux autres variantes de l'invention. 25 Dans une telle borne, les fonctions de lecture d'une carte chauffeur et de mise à disposition d'une clé USB et le cas échéant d'une carte entreprise sont mises en oeuvre d'une manière similaire aux autres variantes de l'invention. Pour la mise en oeuvre de la fonction autorisation d'accès à 30 la distribution de carburant, le chauffeur doit introduire sa carte chauffeur dans le lecteur principal puis appuyer sur la touche correspondant à cette fonction. L'équipement lit et saisit alors sur la carte chauffeur le numéro du chauffeur, le numéro du véhicule ainsi que le kilométrage actuel 35 de celui-ci. L'utilisateur doit ensuite toujours sur le clavier choisir le numéro du distributeur qui va être utilisé. L'afficheur à cristaux liquides lui demande alors de retirer sa carte chauffeur et d'aller se servir sur le distributeur choisi. A l'issue de la prise de carburant par le chauffeur, les in-formations saisies : numéro du chauffeur, numéro du véhicule, kilomé- trage actuel du véhicule, auxquelles s'ajoutent la nature et le volume de produit débité sont alors horodatées et soit stockées en mémoire dans l'équipement pour transfert ultérieur, soit transférées immédiatement vers le système de gestion de l'entreprise via le réseau Intranet.10
Borne interactive permettant la saisie de données sociales issues d'un chronotachygraphe numérique et le transfert de ces données vers un système de gestion informatique.La borne comporte une carte unité centrale coopérant avec :- un sélecteur de fonction (2, 3),- au moins un lecteur de carte chauffeur (5),- un connecteur réalisé sous la forme d'un port USB (6) sur lequel peut être enfichée une pseudo clé USB, et- un volet (9) mobile entre trois positions, à savoir : une position de repos, une position de lecture intermédiaire, et une position de traitement dans laquelle il bloque l'accès au lecteur (5) mais libère l'accès à la pseudo clé USB enfichée sur le connecteur (6).
1 ) Borne interactive permettant la saisie de données sociales issues d'un chronotachygraphe numérique équipant un véhicule poids lourd ou utilitaire et le transfert des données ainsi saisies vers un système de gestion informatique, en particulier vers un site central Internet ou Intranet d'une entreprise qui utilise le véhicule, le chronotachygraphe comportant un microprocesseur associé à un logiciel adapté et coopérant avec une mémoire de masse intégrée au chronotachygraphe ainsi qu'avec des cartes à puce propres à chacun des chauffeurs susceptibles de conduire ce véhicule ou cartes chauffeur, la mémoire de masse étant susceptible de coopérer avec une pseudo clé USB comportant une fiche de connexion standard à un PC et faisant office de mémoire transportable, ainsi qu'avec des cartes d'accès propres à l'entreprise qui utilise le véhicule ou cartes entreprise pour per-mettre la copie sur la pseudo clé USB des informations stockées dans la mémoire de masse, caractérisée en ce qu' elle comporte une carte unité centrale équipée d'un micro-ordinateur puissant relié au système de gestion informatique et coopérant avec : un sélecteur de fonction (2, 3), au moins un lecteur de carte chauffeur ou lecteur principal (5), un connecteur réalisé sous la forme d'un port USB (6) sur lequel peut être enfichée une pseudo clé USB comportant une fiche de connexion standard à un PC, et un volet (9) mobile entre trois positions, à savoir : une première position ou position de repos dans laquelle il libère l'accès au lecteur principal (5) et bloque une pseudo clé USB enfichée sur le connecteur (6), une seconde position ou position de lecture intermédiaire de carte chauffeur dans laquelle il bloque l'accès au lecteur principal (5) et à la carte chauffeur introduite dans ce lecteur ainsi que l'accès à la pseudo clé USB enfichée sur le connecteur (6), et une troisième position ou position de traitement dans laquelle il bloque l'accès au lecteur principal (5) et à la carte chauffeur introduite dans ce lecteur mais libère l'accès à la pseudo clé USB enfi- chée sur le connecteur (6) de façon à permettre à un utilisateur de la récupérer pour transférer sur celle-ci les données sociales conte-nues dans la mémoire de masse de son véhicule avant de la remettre en place. 2 ) Borne interactive selon la 1, caractérisée en ce que le sélecteur de fonction est constitué par un clavier à touches (2) coopérant avec un écran ou un afficheur à cristaux liquides (3). 3 ) Borne interactive selon la 2, caractérisée en ce que le clavier (2) comporte au moins deux touches dont l'une correspond à la fonction de lecture d'une carte chauffeur tandis que l'autre correspond à la fonction de mise à disposition d'une pseudo carte USB et de lecture des données sociales copiées sur celle-ci. 4 ) Borne interactive selon la 3, caractérisée en ce que le clavier (2) comporte une troisième touche correspondant à une fonction de formation des chauffeurs sur un site Internet, et éventuellement d'autres touches pouvant correspondre à la mise en relation avec d'autres sites Internet, par exemple : une Bourse de Frét. 5 ) Borne interactive selon la 1, caractérisée en ce qu' elle comporte un second lecteur manuel de carte chauffeur ou lecteur d'initialisation (7) dont l'accès est indépendant du déplacement du volet mobile (9). 6 ) Borne interactive selon la 1, caractérisée en ce qu' elle comporte un lecteur manuel de carte entreprise (10) dans lequel est enfichée une carte entreprise permettant l'accès à la mémoire de masse du chronotachygraphe des véhicules d'une entreprise, cette carte entreprise étant bloquée par le volet mobile (9) en position de repos et en position de lecture intermédiaire mais étant libérée en position de traitement de façon à permettre à un utilisateur de la récupérer avec la pseudo clé USB enfichée sur le connecteur (6) pour transférer sur cette pseudo clé les données sociales contenues dans la mémoire de masse du chronotachygraphe de son véhicule avant de remettre en place cette pseudo clé et cette carte entreprise puis tester leur conformité et restituer la carte chauffeur. 7 ) Borne interactive selon la 6, caractérisée en ce qu' elle est implantée sur un site privé et coopère avec une station privative de distribution de carburant liquide ou gazeux, le clavier (2) comportant alors une touche correspondant à la fonction autorisation d'accès à la distribution de carburant. 8 ) Borne interactive selon la 1, caractérisée en ce qu' elle comporte un dispositif d'impression de ticket (8).
G
G07
G07C
G07C 5
G07C 5/02
FR2896013
A1
PROCEDE DE PROTECTION DES MOYENS DE VENTILATION D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,070,713
La présente invention concerne un procédé de protection des moyens de ventilation d'un moteur à combustion interne d'un véhicule contre le blocage de ces moyens dû aux conditions climatiques. Les moteurs à combustion interne sont équipés de moyens de ventilation (désignés par "groupe moto ventilation", GMV en abrégé) qui aspire ou souffle de l'air provenant de l'extérieur du véhicule afin de refroidir le moteur via le circuit caloporteur. Ces moyens comportent principalement un ou plusieurs ventilateurs actionnés par un ou plusieurs moteurs électriques ou à l'aide d'une courroie reliée à l'arbre moteur (vilebrequin) et d'un enclenchement de type électromécanique. Les ventilateurs ne sont mis en marche que lorsque la température du moteur atteint ou dépasse une valeur prédéterminée. Par grand froid, le gel ou la neige peuvent bloquer le groupe de ventilation, que ce dernier soit du type soufflant (le ventilateur étant situé devant le radiateur dans lequel circule le liquide de refroidissement) ou de type aspirant (le ventilateur étant situé derrière le radiateur). Le ventilateur peut être bloqué par une accumulation directe de neige sur le ventilateur lorsque le véhicule roule ou par de l'eau gelée. La neige peut fondre en rentrant sous le capot lorsque le moteur fonctionne, puis geler. Cela peut se produire lorsque le véhicule roule, mais aussi après l'arrêt du moteur, si la température extérieure est suffisamment basse. Le blocage du groupe de ventilation peut provoquer des dommages importants au moteur, mais également à la boite de vitesse automatique lorsque le véhicule en est équipé. En effet, le blocage du groupe de ventilation empêche le refroidissement efficace du moteur et de la boite de vitesse, notamment lorsque le véhicule roule en ville où le convertisseur de la boite automatique génère beaucoup de calories. Le blocage du ventilateur peut également provoquer une panne électrique. Pour limiter l'entrée de neige par la calandre du véhicule, il est possible de placer un écran pour réduire la surface d'entrée d'air. Cependant, on ne peut obstruer complètement l'entrée d'air et de ce fait de la neige peut s'accumuler à l'entrée du compartiment moteur. De plus, la mise en place d'un écran est une opération manuelle qui doit être effectuée à temps et il ne faut surtout pas oublier de retirer l'écran à la fin de l'hiver sous peine de surchauffe du moteur. La présente invention propose une solution qui permet de réduire les risques de blocage du groupe moto ventilateur dus à la neige et à la formation de glace. De façon plus précise, l'invention concerne un procédé de protection contre le blocage des moyens de ventilation d'un moteur à combustion interne d'un véhicule, consistant à faire fonctionner les moyens de ventilation de façon périodique lorsque les conditions climatiques indiquent un risque de blocage des moyens de ventilation, les modalités de fonctionnement desdits moyens comprenant la durée et la fréquence de chaque période de fonctionnement et étant déterminées en fonction d'au moins un paramètre. De façon avantageuse, lesdites modalités de fonctionnement comprennent également la vitesse de rotation des moyens de 25 ventilation. Lesdites modalités de fonctionnement peuvent être ajustées en fonction d'au moins l'un des paramètres suivants : la température extérieure au véhicule, la vitesse moyenne du véhicule, la consommation moyenne en carburant du véhicule, l'état de marche 30 ou d'arrêt de l'essuie-glace avant du véhicule et le profil de roulage du véhicule correspondant à la circulation en ville, à la circulation sur route ou au véhicule à l'arrêt. Selon un mode de réalisation préféré, un test est effectué afin de déterminer l'état de fonctionnement des moyens de ventilation. Ce test peut consister à mettre en marche les moyens de ventilation et, consécutivement à la mise en marche desdits moyens, à déterminer l'apparition d'au moins un événement caractéristique du blocage de ces moyens. Selon un mode de réalisation possible, on détecte un régime de fonctionnement relativement stable du moteur et les moyens de ventilation ne sont mis en marche que si un tel régime stable est détecté. On détecte ensuite l'apparition d'au moins l'un des événements suivants caractéristiques du blocage des moyens de ventilation : surintensité du courant électrique actionnant les moyens de ventilation, diminution de la vitesse de rotation du moteur à combustion interne et augmentation de la consommation en carburant dudit moteur. De façon avantageuse, lorsqu'un blocage est détecté, on se place dans les conditions de fonctionnement à plein régime des moyens de ventilation afin de tenter de les débloquer. Un nouveau test de blocage peut être effectué immédiatement après la tentative de fonctionnement à plein régime et, si un blocage est à nouveau détecté, une nouvelle tentative de fonctionnement à plein régime est effectuée, les opérations de test de blocage et de tentative de déblocage étant effectuées jusqu'au déblocage des moyens de ventilation. Si les moyens de ventilation restent bloqués après un nombre prédéterminé de tentatives de déblocage infructueuses, les opérations de test de blocage et de tentative de déblocage s'arrêtent et une alarme indique au conducteur du véhicule le mauvais fonctionnement du véhicule. Le test pour déterminer le blocage éventuel des moyens de ventilation peut être systématiquement effectué avant le fonctionnement desdits moyens pendant de courtes durées. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit d'un mode de réalisation de l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés et sur lesquels : - la figure 1 représente schématiquement un groupe moto ventilateur avec son environnement moteur et divers composants; et - les figures 2 à 4 sont des diagrammes illustrant un mode de réalisation de l'invention. Sur la figure 1, les moyens de ventilation 10 sont constitués par un groupe moto ventilateur comprenant principalement un ventilateur 12 actionné par un moteur électrique, dont la mise en marche et l'arrêt sont commandés à l'aide d'un boîtier de servitude 14. De l'air 16 est aspiré à l'extérieur du véhicule par le ventilateur 12. Cet air passe au travers d'un radiateur 18 dans lequel circule un fluide caloporteur. Ce dernier est destiné à refroidir un moteur à combustion interne 20 auquel est accouplée une boite de vitesse manuelle ou automatique 22. Une pompe 24 met le liquide caloporteur en circulation dans un circuit de refroidissement, la circulation du fluide refroidi étant représentée par des traits interrompus et celle du fluide chaud étant représentée par des pointillés. Le fluide caloporteur chaud sort du bloc moteur par un boîtier de sortie 26 équipé d'un thermostat. Ce dernier oriente le fluide caloporteur en circuit fermé, vers la pompe 24, si la température du moteur est basse. Si cette température est supérieure à une température prédéterminée, le thermostat dirige le fluide caloporteur vers le radiateur 18 et vers le système de chauffage 28 de l'habitacle. Le fluide caloporteur récupère des calories des éléments chauds (le moteur 20 équipé éventuellement d'un turbocompresseur et la boite de vitesse 22) pour les évacuer par le radiateur 18 et le système de chauffage 28 de l'habitacle. Une sonde de température 30 fixée au radiateur 18 mesure la température du liquide caloporteur. Cette sonde est reliée à une unité de contrôle moteur 32. Lorsque la température atteint un seuil prédéterminée (fixé entre environ 83 et 100 C), l'unité de contrôle 32 envoi un signal de commande au boîtier de servitude 14 afin de mettre en marche le ventilateur 12 et de le faire fonctionner à une vitesse de rotation qui dépend de la température du liquide caloporteur. Lorsque la température descend en dessous de ce seuil, l'unité de contrôle ordonne l'arrêt du ventilateur. Afin de mettre en oeuvre le procédé de la présente invention, le véhicule comporte un boîtier de servitude 34 permettant l'acquisition de données relatives à au moins l'un des paramètre suivants : la température extérieure 36, la vitesse 38 du véhicule, le fonctionnement de l'essuie-glace 40 (si l'essuie-glace est en marche ou à l'arrêt) et éventuellement d'autres informations 42 telles que le profil de roulage du véhicule (circulation en ville ou sur route, véhicule à l'arrêt) ou la consommation de carburant. La vitesse et la consommation de carburant peuvent être des moyennes calculées sur des distances appropriées qui peuvent par exemple être comprises entre 100 mètres et plusieurs kilomètres ou sur la dernière période de temps écoulé qui peut être par exemple de l'ordre de plusieurs minutes. Selon l'invention, le ventilateur 12 du groupe moto ventilateur 10 est actionné par intermittence et pendant de courtes périodes qui peuvent être par exemple d'environ quelques secondes à quelques minutes. Les modalités de fonctionnement du groupe moto ventilateur, principalement la durée et la fréquence de chaque cycle de fonctionnement, sont pilotées en fonction d'un ou plusieurs paramètres prédéfinis parmi lesquels on peut citer la température extérieure au véhicule, le fonctionnement de l'essuie-glace avant (en position marche ou arrêt), le profil de roulage (véhicule à l'arrêt ou roulant sur route ou autoroute ou en ville), la vitesse moyenne sur les derniers kilomètres parcourus ou sur une période de temps (donnée glissante) et la consommation moyenne également sur les derniers kilomètres ou sur une période de temps (également une donnée glissante). Les figures 2 à 4 illustrent le diagramme d'une forme de mise en oeuvre de l'invention. Pour cette forme particulière de mise en oeuvre, on peut distinguer quatre modes de fonctionnement : un premier mode 44 d'activation du procédé, suivi d'un mode 46 de détection d'un blocage éventuel du groupe moto ventilateur (figure 2), suivi d'un mode de protection 48 (figure 3), lui-même suivi d'un mode de protection avec arrêt du moteur du véhicule 50 (figure 4). Pour une mise en oeuvre simplifiée de l'invention, on peut se contenter du mode de protection 48 (figure 3) uniquement. Par le mode d'activation 44 (figure 2), on détermine si le groupe moto ventilateur a besoin ou non d'être protégé. Le moteur à combustion interne du véhicule est mis en marche (52) et une logique 54 détermine si le véhicule a été vendu dans une zone géographique où il existe un risque de neige ou de gel. Alternativement, la zone géographique d'utilisation du véhicule peut être obtenu par un système embarqué du type GPS ("Global Positioning System"). S'il n'y a pas de risque, le procédé n'est pas mis en oeuvre (56). Si un risque existe, on compare la température extérieure Text avec un seuil de température Tmin prédéterminé (58) pour lequel et en dessous duquel un risque de neige ou de gel existe (par exemple température 2 C). Si le véhicule est équipé d'une boite de vitesse automatique, on décide que le risque existe si la boite de vitesse est positionnée sur le mode "neige". Si le risque n'existe pas, le procédé n'est pas activé (56). Si le risque existe, un compteur du nombre N de déclenchements périodiques du ventilateur est remis à zéro, ainsi qu'un compteur du nombre b de blocages du ventilateur (60), puis on passe au mode de détection de blocage 46 afin de déterminer l'état de fonctionnement du groupe moto ventilateur (état bloqué ou non). Ce mode de détection de blocage est avantageusement effectué au démarrage du véhicule et ensuite périodiquement. Un compteur du nombre n de tests (ntest) de blocage du ventilateur est tout d'abord remis à zéro (62). On attend pendant un temps maximum (Ti = Tmax) des conditions stables de fonctionnement du moteur (64). Il peut s'agir du fonctionnement au ralenti, juste après le démarrage, sans qu'aucune action ne puisse perturber la stabilité du ralenti (par exemples la mise en marche d'un essuie-glace, d'une vitre électrique ou du dégivrage de la lunette arrière ou encore l'actionnement de la direction assistée). Si un régime stable n'est pas obtenu au bout d'un temps d'attente T supérieur au temps Ti (le temps Ti étant choisi au maximum de l'ordre de la minute), on passe directement au mode de protection 48 (figure 3) sans effectuer de test de blocage. Dans le cas contraire, le compteur du nombre n de tests de blocage est incrémenté d'une unité à n+1 (66). Le test de blocage est alors effectué (68). Pour cela, une brève mise en rotation du groupe moto ventilateur en vitesse moyenne est ordonnée (68), par exemple pendant 3 secondes. Ce laps de temps doit être assez court pour ne pas produire de problèmes électriques si le ventilateur est bloqué. En général, quelques secondes sont suffisantes pour effectuer le test. Si un système de contrôle de l'intensité du courant électrique aux bornes du groupe moto ventilateur équipe le véhicule, il détecte une surintensité de courant due à un blocage du groupe moto ventilateur. En l'absence d'un tel système, on peut regarder la conséquence d'une telle surintensité sur le ralenti moteur. Lors de la mise en rotation du ventilateur, un pic d'intensité de courant électrique se produit qui fait chuter le régime moteur brièvement. Cela se constate moteur au ralenti. En cas de blocage du ventilateur, le pic de surintensité est plus important et plus long ce qui modifie de façon plus importante et plus longue le ralenti du moteur. La quantité de carburant injectée est également augmentée par l'unité de contrôle moteur afin de retrouver le ralenti voulu. Chacun de ces paramètres peut donc fournir une indication sur l'état de fonctionnement (bloqué ou non) du groupe moto ventilateur. On regarde si la surintensité du courant et/ou la diminution de ralenti du moteur et/ou l'augmentation de consommation de carburant est inférieure à une valeur prédéterminée (70). Si c'est le cas, il n'y a pas de blocage du ventilateur, les nombres N et b sont égaux à zéro et l'on passe en mode de protection (48, figure 3). Si la surintensité du courant et/ ou la diminution de ralenti du moteur et/ou l'augmentation de consommation de carburant est supérieure à une valeur prédéterminée (70), il y a blocage du ventilateur et le compteur indiquant le nombre b de blocage est incrémenté d'une unité à b+1 (72). On compare alors le nombre b de blocages à un nombre maximum prédéterminé bmax de blocages. Si b est inférieur à bmax, une tentative de déblocage est effectuée (74) en se plaçant dans les conditions de fonctionnement du ventilateur à plein régime pendant une période de temps prédéterminée (par exemple quelques secondes). On effectue alors un nouveau test de blocage (64, 66, 68, 70). Cette opération de test de blocage et de tentative de déblocage est réitérée jusqu'à l'obtention du déblocage du ventilateur ou jusqu'à ce que b soit égal à bmax. Dans ce cas, on décide qu'un trop grand nombre de blocages se sont produits, une alarme (76) signale au conducteur un mauvais fonctionnement du véhicule ou, de façon plus précise, une panne du circuit de refroidissement ou du groupe moto ventilateur, et on abandonne la tentative de déblocage, le mode de protection du ventilateur n'étant alors pas engagé (78). Si le ventilateur n'est pas bloqué, on passe au mode de protection 48 (figure 3) afin de diminuer ou même supprimer les risques de blocage du groupe moto ventilateur par la neige ou le gel. Le compteur du nombre N de déclenchements périodiques est incrémenté à N+1 (étape 80). Une brève mise en rotation du ventilateur est ordonnée périodiquement. Quelques secondes de fonctionnement suffisent généralement pour éviter le blocage du ventilateur. De plus, cette durée de fonctionnement doit être assez courte pour ne pas provoquer des problèmes électriques au cas où le ventilateur serait bloqué. On doit aussi tenir compte des capacités de la batterie équipant le véhicule. Une courte durée permet aussi de ne pas générer un bruit nuisible au confort des passagers. Les modalités de fonctionnement du ventilateur pour ces déclenchements périodiques dépendent d'un ou plusieurs paramètres. Par modalités de fonctionnement, on entend la durée et la fréquence des cycles des brefs fonctionnements et, avantageusement mais non obligatoirement, la vitesse de rotation du ventilateur. Comme paramètres, on peut par exemple tenir compte du profil de roulage (82), c'est-à-dire roulage sur route ou autoroute ou en ville, et de la vitesse moyenne V (84) durant par exemple les derniers cent mètres ou le dernier kilomètre parcouru(s) ou la dernière période de temps écoulé, pendant par exemple la minute précédent le déclenchement du ventilateur (si V est inférieur par exemple à trois seuils prédéterminés V1, V2 et V3). On obtient ainsi un temps non corrigé Tnc entre deux déclenchements (86) qui peut prendre pour valeur Ti, T2 ou T3. Le temps Tnc est ensuite ajusté en tenant compte de deux paramètres : la position du contacteur de l'essuie-glace avant (88) et la température extérieure (90). On détermine pour ces deux paramètres un facteur multiplicatif respectivement M1 et M2. Si le contacteur de l'essuie-glace est sur arrêt, M1=1, s'il est sur "intermittent" M 1=m 1 et s'il est sur "continu" M 1 =m2. Si la température extérieure est inférieure à tmin 1, tmin2 et tmin3 (avec tm3 < tm2 < tm 1), M2 est égal respectivement à 1, mi et m2 (et égal à 1 si la température est supérieure à tm 1). On détermine alors le temps corrigé Tc entre deux déclenchements successifs (92) par la formule Tc = Tnc x M 1 x M2. On peut également tenir compte d'autres données permettant de mieux appréhender la situation réelle dans laquelle se trouve le véhicule. Par exemples, la position du levier de boite de vitesse en position "neige" et la consommation moyenne de carburant peuvent donner des indications sur cette situation. De plus, si la température du fluide caloporteur est assez élevée, le risque de blocage du ventilateur est très réduit et il est alors souhaitable de ne pas fonctionner en mode de protection afin de ne pas alarmer inutilement le conducteur et de ne pas consommer de l'énergie inutilement. Le groupe moto ventilateur est alors mis en marche à la fin du temps Tc pendant une courte période (par exemple quelques secondes, mais ce temps peut être plus long si nécessaire) et à une vitesse de rotation moyenne (94). Puis on attend (96) pendant un temps Tc et on regarde (98) si le nombre N de déclenchements périodiques est inférieur à un nombre maximum Nrot max prédéterminé. Si N < Nrot max, on regarde (100) si un test de blocage n'a pas pu être effectué (dans ce cas le nombre n de tests de blocage est égal à zéro) ou si un blocage du ventilateur est en cours (dans ce cas le nombre b de blocage est différent de zéro). Si le test de blocage a pu être effectué (ntest différent de zéro) ou si le ventilateur n'est pas bloqué (b=0), le fonctionnement du ventilateur est normal. On recommence alors les opérations du mode protection (48) en se repositionnant sur le diagramme à l'étape 80 (en haut de la figure 3). Si le nombre N de déclenchements périodiques est égal à Nrotmax, on effectue alors à nouveau un test de blocage en retournant à l'étape 64 de la figure 2. Si l'étape 100 du procédé indique que le test de blocage n'a pas pu être effectué (ntest = 0) au début de la mise en route du moteur ou en vérification périodique ou qu'un blocage est en cours (b différent de zéro), on recommence le test de blocage en se repositionnant à l'étape 62 de la figure 2. La figure 4 illustre sous forme d'un diagramme un procédé de déclenchement du ventilateur alors que le moteur du véhicule a été arrêté (102). Après l'arrêt du moteur, la neige accumulée fond à proximité des parties chaudes, l'eau coule et peut geler. L'accumulation de glace peut alors bloquer le groupe moto ventilateur. Pour éviter ce problème, le groupe moto ventilateur est avantageusement mis en marche de façon répétitive sur une période déterminée suivant l'arrêt du moteur du véhicule. Un compteur indiquant le nombre Npost de déclenchements périodiques effectués après l'arrêt du moteur est remis à zéro (104). Le compteur est ensuite incrémenté à Npost+1 (étape 106) et on regarde si le nombre Npost est inférieur à un nombre maximum Npost-max prédéterminé (108). Si c'est le cas, on attend pendant une période de temps prédéterminée Tpost (110) puis le ventilateur est mis en marche (112) pendant quelques secondes ou quelques minutes à une vitesse de rotation moyenne. On retourne ensuite à l'étape de départ 106 pour continuer le cycle de déclenchements périodiques, et ainsi de suite, jusqu'à ce que le nombre Npost soit égal à Npost-max. On arrête alors le procédé de déclenchement du ventilateur (114), ayant jugé qu'après un nombre Npost-max de déclenchements du ventilateur après l'arrêt du moteur le risque de blocage du ventilateur est négligeable. Il est éventuellement possible, dans un mode opératoire (120) représenté en pointillés, de détecter un blocage du ventilateur (116) en surveillant l'apparition d'une surintensité électrique anormalement élevée lorsque le ventilateur est mis en marche de façon cyclique (étape 112) après l'arrêt du moteur. Si une telle surintensité ne se produit pas, donc si le ventilateur n'est pas bloqué, on revient à l'étape 106 pour continuer le cycle de déclenchements périodiques du ventilateur. Par contre, si une surintensité apparaît, le ventilateur est alimenté pour le faire fonctionner à grande vitesse afin d'essayer de le débloquer (118). En cas de succès, le processus de déclenchements periodiques recommence à l'étape 106. En cas d'échec, le processus s'arrête. Une alarme peut indiquer au conducteur le mauvais fonctionnement du véhicule, ou plus précisément du circuit de refroidissement, lors du prochain démarrage. Puisqu'un test de blocage sera à nouveau effectué au prochain démarrage du moteur si la température extérieure le justifie, on peut alors choisir de ne pas alerter le conducteur, puisque ce nouveau test peut indiquer que le ventilateur n'est plus bloqué (en cas de réchauffement de la température extérieure par exemple). D'autres modes de réalisation que celui décrit et représenté peuvent être conçus par l'homme du métier sans sortir du cadre de la présente invention. Ces modes de réalisation peuvent différer de celui précédemment décrit en fonction notamment du niveau de sécurité voulu. Il a par exemple été indiqué que le ventilateur est mis périodiquement en marche pendant de courtes périodes de quelques secondes. Ces périodes peuvent bien entendu être plus longues, de l'ordre de la minute par exemple, si la température extérieure est très basse
L'invention a pour objet un procédé de protection contre le blocage des moyens de ventilation (10) d'un moteur à combustion interne (20, 22) d'un véhicule.Le procédé consiste à faire fonctionner les moyens de ventilation de façon périodique (48) lorsque les conditions climatiques (54, 58) indiquent un risque de blocage des moyens de ventilation, les modalités de fonctionnement desdits moyens comprenant la durée et la fréquence Tc de chaque période de fonctionnement et étant déterminées en fonction d'au moins un paramètre.L'invention s'applique tout particulièrement à l'industrie automobile.
1. Procédé de protection contre le blocage des moyens de ventilation (10) d'un moteur à combustion interne (20, 22) d'un véhicule, caractérisé en ce qu'il consiste à faire fonctionner lesdits moyens de façon périodique (48) lorsque les conditions climatiques (54, 58) indiquent un risque de blocage desdits moyens de ventilation, les modalités de fonctionnement desdits moyens comprenant la durée et la fréquence Tc de chaque période de fonctionnement et étant déterminées en fonction d'au moins un paramètre. 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que lesdites modalités de fonctionnement comprennent également la vitesse de rotation des moyens de ventilation. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2 caractérisé en ce que lesdites modalités de fonctionnement sont ajustées en fonction d'au moins l'un des paramètres suivants : la température extérieure au véhicule (90), la vitesse moyenne du véhicule (84), la consommation moyenne en carburant du véhicule, l'état de marche ou d'arrêt de l'essuie-glace avant du véhicule (88) et le profil de roulage du véhicule (82) correspondant à la circulation en ville, à la circulation sur route ou au véhicule à l'arrêt. 4. Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il consiste, en outre, à effectuer au moins un test (46) afin de déterminer le blocage éventuel desdits moyens de ventilation. 5. Procédé selon la 4 caractérisé en ce que ledit test consiste à mettre en marche (68) lesdits moyens de ventilation et, consécutivement à la mise en marche desdits moyens, à déterminer l'apparition (70) d'au moins un événement caractéristique du blocage desdits moyens. 6. Procédé selon la 5 caractérisé en ce que l'on détecte un régime de fonctionnement relativement stable dudit moteur (64) et lesdits moyens de ventilation ne sont mis en marche que si un tel régime stable est détecté, et en ce que l'on détecte (70) l'apparition d'au moins l'un des événements suivants caractéristiques du blocage desdits moyens : surintensité du courant électrique actionnant lesdits moyens de ventilation, diminution de la vitesse de rotation dudit moteur à combustion interne et augmentation de la consommation en carburant dudit moteur. 7. Procédé selon l'une des 5 et 6 caractérisé en ce qu'il consiste, lorsqu'un blocage est détecté (72), à se placer dans les conditions de fonctionnement à plein régime (74) des moyens de ventilation afin de tenter de les débloquer. 8. Procédé selon la 7 caractérisé en ce qu'un nouveau test de blocage est effectué (64, 66, 68, 70) immédiatement après la tentative de fonctionnement à plein régime et, si un blocage est à nouveau détecté, une nouvelle tentative de fonctionnement à plein régime est effectuée (74), les opérations de test de blocage et de tentative de déblocage étant effectuées jusqu'au déblocage des moyens de ventilation et, si les moyens de ventilation restent bloqués après un nombre prédéterminé (bmax) de tentatives de déblocage infructueuses, les opérations de test de blocage et de tentative de déblocage s'arrêtent (78) et une alarme (76) indique au conducteur du véhicule le mauvais fonctionnement du véhicule. 9. Procédé selon l'une des 4 à 8 caractérisé en ce que le test (46) pour déterminer le blocage éventuel des moyens de ventilation est systématiquement effectué avant le fonctionnement périodique (48) desdits moyens pendant de courtes durées. 10. Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'on fait fonctionner lesdits moyens de ventilation de façon périodique (48) dès la mise en marche du moteur à combustion interne. 11. Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'on fait fonctionner (50) de façon périodique lesdits moyens de ventilation après l'arrêt du moteur à combustion interne (102). 12. Procédé selon la 11 caractérisé en ce qu'un test (120) de blocage des moyens de ventilation est effectué après chaque mise en marche périodique des moyens de ventilation. 15 20 25 30
F
F01
F01P
F01P 5,F01P 11
F01P 5/14,F01P 11/20
FR2894289
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE COMMANDE D'UNE VANNE DE RECIRCULATION DE GAZ BRULES LORS DE LA PHASE DE DEMARRAGE DU MOTEUR
20,070,608
DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne, dans le domaine des moteurs à s combustion interne, des systèmes externes de contrôle de la combustion utilisant une recirculation des gaz brûlés EGR (Exhaust Gas Recirculation). L'invention concerne plus particulièrement un procédé et un dispositif de commande d'une vanne EGR lors de la phase de démarrage du moteur diesel. i0 ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION De manière connue, le principe de la recirculation de gaz brûlés (EGR) réside dans l'introduction d'une quantité donnée de gaz d'échappement en emplacement d'une partie de l'air frais à l'admission des moteurs Diesel ou essence. Les systèmes d'EGR externes utilisent pour cela is une vanne qui prélève une partie des gaz d'échappement pour les réintroduire à l'admission. Ce principe permet de limiter les émissions NOx (d'autant plus que la fraction de gaz recyclés est grande) mais réduit les performances du moteur. Pour ce type de solution, il faut distinguer deux voies : la 20 recirculation à haute pression et la recirculation à basse pression. Tandis que la recirculation à basse pression consiste à prélever des gaz après la turbine pour les réinjecter avant le compresseur d'air de suralimentation (les gaz peuvent parfois aussi être réinjectés en amont du refroidisseur d'air de suralimentation qui suit le compresseur), la recirculation à haute pression 25 (moteurs suralimentés) consiste au contraire à prélever des gaz en amont de la turbine pour les réinjecter en aval du compresseur. La recirculation à haute pression présente donc l'avantage, par rapport la recirculation à basse pression, de requérir un circuit plus court (une seule vanne, réaction rapide du système). La différence de pression entre l'échappement et l'admission 30 est utilisée comme force motrice, le débit étant régulé par la vanne. Actuellement, dans le cas d'un circuit avec EGR haute pression associé à un moteur diesel ayant des taux de compression faibles ne dépassant pas 16, il est de plus en plus difficile d'effectuer un démarrage à froid du fait de conditions thermodynamiques réduites (température et s pression) dans le cylindre. Dans ce qui suit, il faut comprendre par démarrage à froid un départ qui s'effectue pour une gamme de températures qui commence à partir de -30 C. Il existe donc un besoin pour améliorer le démarrage sur les moteurs diesel suralimentés les plus récents, à taux de compression réduit. io II est connu, par le document EP 1 138 928, une recirculation des gaz brûlés permettant de s'adapter à des conditions de basse température, dans des phases à faible vitesse du moteur. Ce document prévoit de préférence un démarrage du moteur avec une désactivation de la recirculation, l'ouverture de la vanne EGR étant commandée lorsque le 15 moteur est alimenté avec une charge suffisante. Alternativement, les vannes de recirculation peuvent être laissées ouverte au démarrage. Toutefois dans ce cas, il se produit fréquemment un calage du moteur juste après son démarrage du fait du manque d'oxygène. Même en laissant seulement une faible ouverture des vannes pour diminuer la recirculation, le moteur ne peut 20 pas alors fonctionner de manière stable dans un régime ralenti. Il est donc prévu dans l'art antérieur, en raison des difficultés rencontrées, de fermer la vanne EGR à froid, comme enseigné notamment dans le document EP 1 101 917. D'autres solutions consistent, pour les moteurs à taux de 25 compression réduit, à utiliser une bougie céramique rapide ou à enrichir la définition technique de l'admission. Ces solutions restent insuffisamment optimales pour garantir un départ à froid du moteur sans problèmes. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION La présente invention a donc pour objet de pallier un ou plusieurs 30 des inconvénients de l'art antérieur en proposant, dans un circuit utilisant une recirculation EGR de gaz brûlés, un procédé de commande d'une vanne EGR lors de la phase de démarrage du moteur qui permette un démarrage efficace à froid, notamment pour des moteurs de type diesel à taux de compression réduit. A cet effet, l'invention concerne un procédé de commande d'au s moins une vanne de recirculation EGR des gaz brûlés lors de la phase de démarrage d'un moteur diesel du type doté d'un système externe de contrôle de la combustion avec recirculation EGR, mis en oeuvre par un dispositif de commande doté d'une unité de traitement, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'ouverture complète de la vanne EGR par le dispositif de io commande, pendant une durée réduite déterminée à partir de l'initiation du démarrage du moteur et, au moins pendant la période de démarrage du moteur permettant d'augmenter le régime moteur jusqu'à un régime seuil de fin de démarrage : - une étape de collecte par le dispositif de commande de données is représentatives d'une vitesse de régime moteur et d'une température ambiante, fournies à l'aide de capteurs ; - une étape de calibration dynamique utilisant l'unité de traitement pour déterminer une consigne d'ouverture de la vanne EGR en fonction des données fournies au dispositif de commande lors de l'étape de collecte ; 20 - une étape évolutive de fermeture partielle de la vanne EGR par le dispositif de commande en correspondance avec ladite consigne d'ouverture déterminée lors de l'étape de calibration dynamique. Ainsi, le procédé selon l'invention permet d'optimiser le démarrage en suivant une loi d'ouverture de la vanne EGR appropriée aux besoins du 25 moteur. Le fait de diminuer l'ouverture de façon évolutive permet de réduire voire d'éliminer le risque de calage (en cas de manque d'oxygène) : dans la seconde partie de la phase de démarrage, la vanne est suffisamment fermée pour éviter qu'un volume d'EGR trop important se trouve dans le circuit d'admission. 30 Selon une autre particularité, le procédé selon l'invention comprend une étape de fermeture complète de la vanne EGR effectuée par le dispositif de commande au moins lorsque le régime seuil de fin de démarrage est atteint. Ainsi, la fermeture est obtenue à l'issue d'un processus progressif qui est fonction de la montée en régime du moteur. La fermeture se produit au plus tard lorsque le seuil est atteint. Ce seuil est de préférence inférieur au régime du ralenti pour éviter les instabilités du moteur après départ. Selon une autre particularité, le procédé selon l'invention comprend une étape préalable de calcul du seuil du régime seuil de fin de démarrage par l'unité de traitement, à l'aide d'une table de correspondance mémorisée lo dans le dispositif de commande et tenant compte de la température ambiante initialement collectée. Selon une autre particularité, l'étape de collecte comprend une mesure de température d'un liquide de refroidissement du moteur pour mesurer ladite température ambiante. ls Selon une autre particularité, l'étape de calibration dynamique utilise une cartographie de consigne dans laquelle deux axes de paramétrage sont représentés par des informations de régime moteur en abscisse et par des informations de température ambiante en ordonnée, un troisième axe étant prévu pour la consigne d'ouverture permettant de commander un actionneur 20 qui ajuste la position d'ouverture de la vanne EGR, ladite cartographie étant préalablement mémorisée sous la forme d'une table de correspondance par le dispositif de commande. Selon une autre particularité, la consigne de commande représente un pourcentage d'ouverture/fermeture de la vanne EGR. 25 Selon une autre particularité, l'étape d'ouverture complète de la vanne EGR n'est réalisée que si la température ambiante ne dépasse pas un seuil de température calibrable et si le moteur n'est pas démarré, l'état de démarrage du moteur étant détecté par le dispositif de commande à l'aide d'une information de type bit de démarrage. 30 Selon une autre particularité, l'étape de calibration dynamique comprend une interpolation linéaire effectuée par des moyens de calcul de l'unité de traitement pour déterminer, à partir des données fournies au dispositif de commande lors de l'étape de collecte, la consigne d'ouverture. Selon une autre particularité, l'étape évolutive de fermeture partielle de la vanne EGR comprend s - une première sous-étape permettant une fermeture partielle avec une première vitesse globale de fermeture lente ; puis - une seconde sous-étape permettant de poursuivre la fermeture partielle avec une seconde vitesse globale de fermeture beaucoup plus élevée que ladite première vitesse. io Selon une autre particularité, l'étape de calibration dynamique utilise en outre un paramètre indicateur d'altitude pour corriger ou pondérer la consigne d'ouverture. Selon une autre particularité, le procédé selon l'invention est mis en oeuvre par l'intermédiaire d'un dispositif de commande de type calculateur et 15 utilisant un système de recirculation du type à haute pression dont la vanne EGR est ouverte par un signal de commande provenant du dispositif de commande lors de l'étape d'ouverture complète pour faire recirculer en amont d'une turbine d'échappement un mélange air/carburant n'ayant pas subi de combustion vers un répartiteur d'admission du moteur. 20 Selon une autre particularité, le procédé selon l'invention comprend une étape de commande d'un moyen d'aiguillage pour orienter la totalité du flux des gaz recirculés vers une conduite de dérivation parallèle à un refroidisseur de la recirculation EGR. Selon une autre particularité, le procédé comprend une étape de 25 contrôle par le dispositif de commande d'un turbocompresseur à géométrie variable pour maintenir des ailettes de la turbine fermées afin d'augmenter le débit de gaz recirculés. Un objectif supplémentaire de l'invention est de proposer un dispositif de commande qui utilise la recirculation EGR de façon pour 30 améliorer la montée en régime du moteur lors du démarrage. A cet effet, l'invention concerne un dispositif de commande d'au moins une vanne de recirculation EGR des gaz brûlés lors de la phase de démarrage d'un moteur diesel du type doté d'un système externe de contrôle de la combustion avec recirculation EGR, le dispositif comprenant une unité de traitement, caractérisé en ce qu'il comporte : - des moyens de mémorisation pour stocker au moins une 5 information représentative d'un régime seuil de fin de démarrage ; - des moyens de détection d'une phase de démarrage ; - des moyens actionneurs agencés pour maintenir la vanne EGR complètement ouverte pendant une durée réduite déterminée à partir de l'initiation du démarrage du moteur ; io -des moyens d'estimation d'une vitesse de régime moteur ; - des moyens d'estimation d'une température ambiante ; - des moyens de collecte de données représentatives de la température ambiante estimée et de la vitesse de régime moteur estimée ; - des moyens d'association pour associer aux données fournies par 15 les moyens de collecte une consigne d'ouverture de la vanne EGR et contrôler avec cette consigne les moyens actionneurs afin de contrôler une fermeture partielle de la vanne EGR durant la phase de démarrage. Selon une autre particularité, les moyens d'association sont agencés pour comparer, lors de la phase de démarrage, une valeur de vitesse de 20 régime moteur estimée fournie par les moyens de collecte à une valeur représentative du régime seuil de fin de démarrage, les moyens d'association délivrant une consigne de fermeture complète de la vanne EGR dès que la valeur de seuil est atteinte. Selon une autre particularité, l'unité de traitement est agencée pour 25 calculer préalablement un régime seuil de fin de démarrage, en utilisant une table de correspondance stockée dans les moyens de mémorisation permettant de tenir compte de la température ambiante initialement collectée pour déterminer ledit régime seuil. Un objectif supplémentaire de l'invention est de proposer un 30 programme exécutable par un système calculateur permettant de commander la vanne EGR de façon adéquate lors d'une phase de démarrage à froid. A cet effet, l'invention concerne un programme de calculateur directement chargeable dans la mémoire d'un calculateur pour commander les étapes du procédé de l'invention lorsque ledit programme est exécuté sur un calculateur. L'invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : lo -les figures 1A et 1B représentent chacune un schéma fonctionnel illustrant un dispositif de commande selon l'invention apte à contrôler une recirculation à haute pression des gaz d'EGR en de fermant progressivement la vanne EGR en fonction de la montée du régime et des conditions de température ; 15 - la figure 2 montre un diagramme représentant l'évolution du pourcentage d'ouverture de la vanne EGR lors de la montée en régime en phase de démarrage à froid ; - la figure 3 montre un logigramme illustrant des étapes du procédé selon l'invention. 20 DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION En référence à la figure 1A, l'invention propose un procédé de commande d'au moins une vanne de recirculation EGR (VO) des gaz brûlés lors de la phase de démarrage d'un moteur diesel (M) ayant un système 25 externe de contrôle de la combustion avec recirculation EGR. Ce procédé est mis en oeuvre par un dispositif de commande (10) doté d'une unité de traitement (100) pour contrôler l'ouverture d'une vanne EGR (VO). Dans l'exemple non limitatif d'un moteur (M) équipé d'une recirculation EGR haute pression. Les gaz de la recirculation EGR sont introduits en amont du 30 collecteur d'admission d'air (3) et par exemple en aval du refroidisseur d'air de suralimentation (RAS). Les gaz à recirculer sont prélevés en amont de la turbine (12) libérant les gaz d'échappement, comme illustré à la figure 1A. La recirculation des gaz brûlés EGR (Exhaust Gaz Recirculation), dans un fonctionnement EGR haute pression, permet notamment de raccourcir le circuit qui, avec une seule vanne (VO) assure une réaction plus rapide du s système. Le collecteur ou répartiteur (3) d'admission reçoit ainsi des gaz brûlés en complément du mélange avec air frais issu du compresseur d'air de suralimentation (11). En référence à la figure 1B, un volet by-pass (V2) est à maintenir ouvert vers la conduite de dérivation By-pass du circuit de recirculation EGR. lo Le système est par exemple doté de moyens d'admission d'air frais vers le compresseur de suralimentation (11). Ces moyens d'admission d'air frais vers le compresseur (11) peuvent comporter un conduit d'admission muni d'un volet d'admission (V1) pour réguler le débit d'air frais. Cet air frais est par exemple préalablement filtré à l'aide d'un boîtier filtre (2) ou moyen is d'épuration analogue, comme illustré aux figures 1A et 1B. Le volet d'admission (VI) peut être contrôlé par le dispositif de commande (10). Dans le mode de réalisation de la figure 2, le dispositif de commande (10) permet dans un premier temps d'ouvrir complètement la vanne EGR (VO) pendant une durée réduite (TD) déterminée à partir de 20 l'initiation (TO) du démarrage du moteur (M) puis, pendant la période de démarrage (TS) du moteur (M) où le régime moteur augmente jusqu'à un régime seuil (RS) de fin de démarrage, le dispositif de commande (10) contrôle une fermeture partielle de la vanne EGR (VO). Cette fermeture est commandée de façon évolutive en fonction d'une consigne d'ouverture 25 déterminée via une calibration utilisant des données représentatives d'une vitesse (V) de régime moteur et d'une température (T) ambiante. Contrairement à une configuration classique, la vanne EGR (VO) est utilisée en position grande ouverte sous démarreur pour laisser passer les gaz dans la conduite (30) de recirculation EGR. Dans le cadre de l'invention, 30 il faut de préférence que le dispositif de commande (10) gère cette vanne (VO) en l'ouvrant avant même d'activer le démarreur. Une fois la phase de démarrage terminée, la vanne EGR (VO) est complètement fermée. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la fermeture complète est commandée lorsqu'un seuil de régime (RS) inférieur à celui du ralenti est atteint. Cela permet d'éviter des instabilités du moteur (M) après départ. Lors de la phase de départ à froid, l'ouverture de la vanne EGR (VO) ne signifie pas re-circulation de gaz brûlés, mais re-circulation du mélange air/carburant n'ayant pas subi de combustion. Si l'effet gain de température est négligeable (le gain de température lié à la compression est perdu par la détente du mélange), il y à un autre potentiel de gain lie aux effets suivants : - a) le mélange réadmis permet une accumulation plus importante io de carburant dans le cylindre lors des cycles sans combustion et cela sans augmenter les débits carburant injectés, de sorte que les conditions thermodynamiques dans le cylindre sont améliorées et donc le démarrage du moteur est meilleur ; - b) le carburant vaporisé et homogénéisé dans l'air lors d'une is première injection est un facteur d'augmentation du nombre de sites de richesse locale susceptibles de rencontrer la bougie de préchauffage et donc de brûler ; et - c) le fait de créer un circuit court d'échappement et d'admission des gaz plus perméable engendre une très légère augmentation du régime 20 sous démarreur. On comprend que l'effet b) susmentionné peut s'avérer très utile dans le cas d'une Définition Technique de chambre de combustion atypique dans laquelle l'emplacement de la bougie ne permet pas aux jets de carburant injecté de venir lécher cette bougie (effet angle de nappe et 25 manque d'effet tourbillon "swirl"). Dans le mode de réalisation de la figure 1B, les gaz réintroduits par la conduite EGR peuvent emprunter une voie plus courte par l'intermédiaire d'une conduite de dérivation (32) By-pass . Dans le cas d'une définition technique DT avec refroidisseur EGR (E) et conduite By-pass de dérivation 30 (32), la recirculation du mélange air/carburant doit emprunter de préférence la voie du By-pass. En effet, il bien plus intéressant dans ce cas de faire rapidement recirculer les gaz lors du départ à froid pour améliorer les io conditions d'auto-inflammabilité du mélange dans le cylindre. Le passage de ces gaz recirculés par le refroidisseur (E) est de préférence à éviter car cela va à l'encontre de l'objectif recherché. On comprend que le refroidissement des gaz ainsi que la moins bonne perméabilité de l'échangeur du refroidisseur (E) par rapport à la conduite (32) by-pass font que les gaz arrivent au cylindre voisin non seulement plus froid mais en moindre quantité. La perméabilité des circuits EGR doit être bonne pour assurer que le gain de la solution proposée soit le plus élevé possible. De plus, si une partie du carburant s'est évaporé lors de la lo compression, elle pourrait se condenser au passage du refroidisseur (E) et n'offrirait plus les sites de richesses susceptibles de brûler. On comprend donc que la vanne EGR (VO) et le volet by-pass (V2) à ouvrir sont disposés de façon à permettre une recirculation rapide qui ne refroidit pas les gaz recirculés. Dans le cas d'une définition technique qui prévoit un is turbocompresseur à géométrie variable, les ailettes de la turbine (12) doivent être maintenues fermées afin de favoriser l'écoulement des gaz recirculés par le conduit (30). En référence à la figure 1A, le dispositif de commande (10) contrôle au moins une vanne de recirculation EGR (VO) des gaz brûlés lors de la 20 phase de démarrage du moteur diesel (M) pour ajuster la diminution progressive de recirculation. La diminution doit permettre de favoriser la montée en régime du moteur (M). Le dispositif comporte pour cela des moyens actionneurs agencés pour maintenir la vanne EGR (VO) complètement ouverte pendant une durée réduite (TD) déterminée à partir 25 de l'initiation (TO) du démarrage du moteur (M), des moyens de mémorisation (15) pour stocker au moins une information représentative d'un régime seuil (RS) de fin de démarrage et des moyens de détection d'une phase de démarrage. Des expériences effectuées par l'inventeur sur des départs à froid 30 d'un moteur ayant une chambre de combustion présentant des difficultés de démarrage tant sur l'initiation de la combustion que sur la rampe de régime (taux de compression faible inférieur ou égal à 16), ont montré que la Il commande extérieure de la vanne EGR en pleine ouverture lors du départ à froid permet d'améliorer le démarrage du moteur mais aboutit en général au calage du moteur (M) juste après son démarrage du fait de manque d'oxygène. s Un deuxième essai avec la vanne EGR (VO) ouverte partiellement après un temps d'environ 1,5 seconde (Ce temps est subi en raison d'un temps de latence pour la réception des gaz EGR par le moteur) à permis de montrer que la rampe de régime est amélioré et le moteur ne cale pas. Toutefois, le ralenti obtenu est instable. io Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif de commande (10) selon l'invention vise à obtenir un gain au départ grâce à l'ouverture complète de la vanne EGR (VO), notamment en temps de démarrage (idem pour le temps de la 1ef combustion) et en qualité de la rampe de régime (départ franc) tout en assurant une certaine continuité du démarrage en ls prenant en compte les besoins du moteur (M). Le dispositif de commande (10) est associé à cette fin à des moyens d'estimation (non représentés) d'une vitesse (V) de régime moteur et des moyens (14) d'estimation d'une température (T) ambiante. Les estimations peuvent résulter simplement d'une mesure de vitesse (V) de régime moteur 20 et d'une mesure de température (T) ambiante. Des moyens de collecte de données représentatives de la température (T) ambiante estimée et de la vitesse (V) de régime moteur estimée sont prévus dans le dispositif de commande (10) pour prendre en compte les besoins du moteur (M). Autrement dit, le dispositif (10) peut être doté d'une fonction d'ajustement de 25 l'apport en mélange air/carburant dès le départ du moteur (M). Dans un mode de réalisation de l'invention, l'état de fonctionnement de la commande de la vanne EGR (VO) peut être paramétré pour maintenir cette vanne ouverte lors du départ à froid du moteur (M) et le domaine de définition de cet état de fonctionnement peut être limité par un seuil de température 30 d'eau, un seuil de régime maximum et l'état d'un bit de démarrage (startbit). Un bit de reconnaissance d'un état de ré-départ moteur peut aussi être prévu. En référence à la figure 1A, durant cet état correspondant à la durée du départ à froid, la vanne EGR de type haute pression est par exemple commandée en position en fonction uniquement de consignes d'ouverture de la vanne EGR (VO) (des éventuelles consignes de débit d'air ne seront pas prises en compte). Dans un mode de réalisation de l'invention, la commande en boucle ouverte de la position est suffisante et il est permis de ne pas utiliser une régulation de type PID car la rampe de régime lors du départ à froid est suffisamment rapide. Le dispositif de commande (10) comprend des moyens d'association pour associer aux données fournies par les moyens de collecte une consigne d'ouverture de la vanne EGR (VO) et contrôler avec cette consigne les moyens actionneurs afin de contrôler une fermeture partielle de la vanne EGR (VO) durant la phase de démarrage. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, une cartographie de commande en position de la 1s vanne EGR de type 8X8 est nécessaire pour déterminer la consigne d'ouverture. Cette cartographie est par exemple définie par le régime (vitesse du moteur) en abscisse et par la température d'eau en ordonnée. La température d'eau permet d'avoir une information représentant la température (T) ambiante pour le moteur (M). Dans un exemple de 20 réalisation de l'invention, cette température ambiante peut être obtenue par une mesure de température d'un liquide de refroidissement du moteur (M). La cartographie de consigne (position ; débit ; pression...) est constituée de façon connue en soi de deux entrées pour le dispositif (10) de commande. Ces entrées représentent les axes de la cartographie : ici, il 25 s'agit de régime moteur en abscisse et température d'eau en ordonnée. Le contenu de la cartographie (axe Z) correspond au paramétrage souhaité de commande de l'actionneur concerné, ce paramétrage est optimisé par l'opérateur en fonction des réponses du moteur (M) étudié lors des démarrages dans diverses conditions atmosphériques (-30 à + 20 degrés 30 Celsius). Selon l'invention, le paramétrage porte sur la consigne d'ouverture/fermeture de la vanne EGR en pourcentage, appelée consigne d'ouverture ou consigne de position. Pour ladite cartographie, l'axe Z peut être le rapport cyclique d'ouverture RCO de commande position (%) souhaité, c'est-à-dire un pourcentage d'ouverture de la vanne EGR (VO). Le choix des points de rupture (breakpoints) des axes X et Y de cette sont à définir de la façon suivante : - pour chaque température d'eau nulle ou négative de référence (ex : -23/-20/-15/-10 et 0 C), il faut associer un point de rupture breakpoint de régime égal au régime sous démarreur de l'application concernée. La pleine ouverture de la vanne EGR sera requise sur ces points. - les trois derniers points de rupture breakpoints de régime sont définis de manière à avoir respectivement un régime dit régime combustion initiée (pour toutes les températures d'eau), un régime dit régime semi-démarré (400 à 500 Tr/min) et un régime haut dit démarré (750 à 800 1s Tr/min). Actuellement il n'existe pas de telles cartographies dans les logiciels de calculateurs. Selon l'invention, cette cartographie fait partie de la stratégie d'ajustement souhaitée pour permettre l'ouverture de la vanne EGR (VO) lors du démarrage à froid du moteur tout en assurant une bonne mise en route. 20 On comprend que le dispositif de commande (10) contrôle la vanne EGR (VO) en allant de la pleine ouverture sur les régimes démarreur pour fermer ensuite cette vanne selon deux pentes lors de la rampe de régime pour une température d'eau donnée. En référence à la figure 2, la courbe (C2) correspondant au pourcentage d'ouverture de la vanne EGR (VO) 25 comprend ainsi une zone (C21) de premier abaissement modéré et une zone suivante (C22) de second abaissement élevé, pour aboutir à la fermeture complète de la vanne EGR (VO). Le tableau présenté ci-dessous illustre un exemple de pré-calibration de la cartographie de consigne permettant de commander la vanne EGR 30 (VO). Pour un moteur (M) dont les régimes sous démarreur et ralenti sont respectivement : T EAU ( C) Régime sous démarreur Régime ralenti (tr/min) (tr/min) -23 145 1150 -20 155 1100 -15 170 1050 -10 180 1000 0 210 950 10 230 900 20 245 850 La cartographie RCO proposée de type 8*8 peut alors être la suivante : 150 170 180 210 245 400 750 900 -30 60 57 55 52 50 37 20 5 -23 60 57 55 52 50 37 20 5 -20 60 58 56 53 49 35 15 5 -15 60 60 58 54 48 33 12 2 -10 60 60 60 55 47 30 10 0 0 60 60 60 60 46 26 8 0 10 60 60 60 60 55 20 5 0 15 0 0 0 0 0 0 0 0 Pour des valeurs X et/ou Y compris entre deux, la consigne est obtenue entre deux points de rupture par interpolation linéaire des valeurs qui entourent le point. Le bon choix des breaks points permet d'éviter une discontinuité du besoin moteur qui autrement ne sera pas vue par l'interpolation linéaire. lo Dans un mode de réalisation de l'invention, l'unité de traitement du dispositif de commande (10) peut calculer préalablement un régime seuil (RS) de fin de démarrage, en utilisant une table de correspondance stockée dans les moyens de mémorisation (15) permettant de tenir compte de la température(T) ambiante initialement collectée pour déterminer le régime seuil (RS). Cette table de correspondance peut consister en une table de pré-calibration de cartographie reportant par exemple le régime prévu sous démarreur, le régime prévu pour le ralenti et le seuil de régime prévu inférieur au à celui du ralenti pour éviter les instabilités après départ. Dans l'exemple des figures 1 et 2, les moyens d'association du dispositif de commande (10) permettent de comparer, lors de la phase de démarrage, une valeur de vitesse de régime moteur estimée (mesurée) io fournie par les moyens de collecte à une valeur représentative du régime seuil (RS) de fin de démarrage. Ces moyens d'association délivrent alors une consigne de fermeture complète de la vanne EGR (VO) dès que la valeur de seuil est atteinte. Le procédé de commande selon l'invention va à présent être plus is précisément décrit en liaison avec les figures 2 et 3. Lorsque le moteur (équipant un véhicule tel qu'une automobile) doit être démarré, le procédé utilise le dispositif de commande (10) pour effectuer une étape (51) d'ouverture complète de la vanne EGR (VO). En référence à la figure 2, pendant une durée réduite (TD) déterminée à partir 20 de l'initiation (TO) du démarrage du moteur (M), cette vanne (VO) est maintenue dans la position d'ouverture complète (à 100%). Cette période réduite (TD) permet de faire recirculer le mélange air/carburant restant dans le moteur (M) et n'ayant pas subi de combustion. Les paramètres de régime et de température ambiante (T) sont alors pris en compte à l'aide de la 25 cartographie pour le contrôle de la fermeture progressive de la vanne EGR (VO). Dans le mode de réalisation des figures 2 et 3, pendant la période de démarrage (TS) du moteur (M) où le régime moteur augmente jusqu'à un régime seuil (RS) de fin de démarrage, le procédé prévoit une étape (54) 30 évolutive de fermeture partielle de la vanne EGR (VO) par le dispositif de commande (10) en correspondance avec la consigne d'ouverture. Cette consigne est déterminée lors de l'étape (53) de calibration dynamique qui utilise l'unité de traitement (100) pour déterminer la consigne d'ouverture de la vanne EGR (VO) en fonction des données fournies au dispositif de commande (10) lors d'une étape (52) de collecte. Les données représentatives de la vitesse (V) de régime moteur et de la température (T) ambiante sont fournies à l'aide de capteurs (14) au dispositif (10) lors de cette étape (52) de collecte. Une sonde (14) permet par exemple de mesurer une température d'eau qui constitue ladite température (T) ambiante. L'étape (53) de calibration dynamique peut utiliser une cartographie de consigne du type susmentionné, dans laquelle deux axes de paramétrage lo sont représentés par des informations de régime moteur en abscisse et par des informations de température (T) ambiante en ordonnée. Le troisième axe prévu pour la consigne d'ouverture est prévu pour que l'unité de traitement (100) puisse déterminer la consigne permettant au dispositif de commande (10) de commander l'actionneur qui ajuste la position d'ouverture 15 de la vanne EGR (VO). Ladite cartographie est par exemple mémorisée au préalable sous la forme d'une table de correspondance par le dispositif de commande (10), dans des moyens de mémorisation (15). L'étape (53) de calibration dynamique comprend une interpolation linéaire effectuée par des moyens de calcul de l'unité de traitement (100) pour déterminer la consigne 20 d'ouverture. Les données fournies au dispositif de commande (10) lors de l'étape (52) de collecte et la cartographie permettent ainsi de déterminer une consigne en tout point de fonctionnement. L'étape (53) de calibration dynamique peut utiliser en outre un paramètre indicateur d'altitude pour corriger ou pondérer la consigne d'ouverture. 25 Dans un mode de réalisation de l'invention, l'étape (51) d'ouverture complète de la vanne EGR (VO) n'est réalisée que si la température (T) ambiante ne dépasse pas un seuil de température calibrable et si le moteur (M) n'est pas démarré, l'état de démarrage du moteur (M) étant détecté par le dispositif de commande (10) à l'aide d'une information de type bit de 30 démarrage. Le domaine de définition pour utiliser la fonction d'ouverture initiale de la vanne EGR peut ainsi se limiter par exemple à des conditions de température froide (température d'eau < seuil de température calibrable). La vanne doit ainsi être fermée dès lors que le seuil de température est atteint ou que le régime moteur atteint/dépasse un seuil (RS) de régime calibrable, ou encore qu'une information d'état de démarrage du moteur est reçue (startbit nul par exemple). Comme illustré à la figure 3, une étape (55) de fermeture complète de la vanne EGR (VO) est déclenchée par le dispositif de commande (10) au moins lorsque le régime seuil (RS) de fin de démarrage est atteint. Une étape (50) préalable de calcul du seuil du régime seuil (RS) de fin de démarrage peut être réalisée par l'unité de traitement (100), à l'aide d'une ~o table de correspondance mémorisée dans le dispositif de commande (10). Cette table prend en compte la température (T) ambiante initialement collectée. En référence aux figures 2 et 3, le procédé selon l'invention permet de réguler la commande d'ouverture en fermant la vanne EGR (VO) selon 1s deux pentes lors de la rampe de régime, pour une température d'eau donnée. L'étape (54) évolutive de fermeture partielle de la vanne EGR (VO) comprend en effet une première sous-étape (541) permettant une fermeture partielle avec une première vitesse globale de fermeture lente ; puis une seconde sous-étape (542) permettant de poursuivre la fermeture partielle 20 avec une seconde vitesse globale de fermeture plus élevée. Dans un mode de réalisation de l'invention, la seconde vitesse est au moins quatre fois plus élevée que ladite première vitesse. Les différences de pente entre la première zone (C21) d'abaissement de la courbe (C2) et la seconde zone (C21) d'abaissement illustrent ce mode de commande sur la figure 2. 25 Lorsque la vitesse du régime moteur illustrée par la courbe (Cl) de la figure 2 dépasse le seuil (RS) et atteint le régime ralenti (pallier), la vanne EGR (VO) est fermée. La vanne EGR (VO) peut ensuite, bien après le démarrage, être ouverte pour fonctionner dans les conditions de fonctionnement à chaud . 30 La durée comprise entre la mise en rotation du moteur (M) et la première fermeture de la vanne réalisée lors de l'étape (55) peut être de l'ordre de 2 secondes. Cette durée est naturellement sensiblement rallongée d'autant plus que la température (T) ambiante est basse (par exemple -25 C). La figure 2 illustre également la période de latence (Tr) nécessaire pour que le moteur (M) accepte les gaz de la recirculation EGR, alors que l'ouverture de la vanne EGR a été commandée. D'autres fonctionnalités de contrôle initial de la vanne EGR (VO) utilisant des indicateurs/diagnostics peuvent exercées par le dispositif de commande (10) selon l'invention. Les fonctionnalités connues réalisées pour contrôler la présence de la vanne EGR et son éventuel blocage (contrôle de la continuité et du niveau du signal électrique de la vanne) peuvent ainsi être to maintenues. Il faut simplement que ces tâches soient achevées avant la mise en rotation du moteur (M). La vanne EGR (VO) est ouverte de préférence avant même la synchronisation PMH (Point Mort Haut) du moteur (M). Idéalement, le procédé précité est exécuté à l'aide d'instructions 15 émanant d'un calculateur ou ordinateur doté d'un logiciel approprié stocké dans des moyens de mémorisation du calculateur. Un des avantages du procédé selon l'invention est d'améliorer les conditions de température et de pression dans les cylindres pour permettre un bon départ à froid (de -30 à 10 C par exemple) dans un moteur diesel du 20 type suralimenté. Ce type de démarrage optimisé à l'aide de la circulation EGR est très intéressant en particulier pour des moteurs à taux de compression réduit. Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses 25 autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus
Lors de la phase de démarrage d'un moteur diesel (M) avec recirculation EGR, le dispositif de commande (10) de l'invention permet dans un premier temps de maintenir la vanne EGR (V0) complètement ouverte pendant une durée réduite déterminée à partir de l'initiation du démarrage du moteur (M) puis, pendant la période de démarrage du moteur (M) permettant d'augmenter le régime moteur jusqu'à un régime seuil de fin de démarrage, le dispositif de commande (10) contrôle une fermeture partielle de la vanne EGR (V0). Ce contrôle est commandé de façon évolutive en fonction d'une consigne d'ouverture déterminée via une calibration utilisant des données représentatives d'une vitesse de régime moteur et d'une température (T) ambiante.La recirculation contrôlée dynamiquement permet notamment d'accumuler au départ plus de carburant sans augmenter les débits injectés, d'augmenter le régime moteur sous démarreur et d'éviter de caler le moteur (M).
1. Procédé de commande d'au moins une vanne de recirculation EGR (VO) des gaz brûlés lors de la phase de démarrage d'un moteur diesel (M) du type doté d'un système externe de contrôle de la combustion avec recirculation EGR, mis en ceuvre par un dispositif de commande (10) doté d'une unité de traitement (100), caractérisé en ce qu'il comprend une étape (51) d'ouverture complète de la vanne EGR (VO) par le dispositif de commande (10), pendant une durée réduite (TD) déterminée à partir de l'initiation (TO) du démarrage du moteur (M) et, au moins pendant la période de démarrage (TS) du moteur (M) permettant d'augmenter le régime moteur jusqu'à un régime seuil (RS) de fin de démarrage : - une étape (52) de collecte par le dispositif de commande (10) de données représentatives d'une vitesse (V) de régime moteur et d'une température (T) ambiante, fournies à l'aide de capteurs ; 1s - une étape (53) de calibration dynamique utilisant l'unité de traitement (100) pour déterminer une consigne d'ouverture de la vanne EGR (VO) en fonction des données fournies au dispositif de commande (10) lors de l'étape (52) de collecte ; - une étape (54) évolutive de fermeture partielle de la vanne EGR 20 (VO) par le dispositif de commande (10) en correspondance avec ladite consigne d'ouverture déterminée lors de l'étape (53) de calibration dynamique. 2. Procédé selon la 1, comprenant une étape (55) de fermeture complète de la vanne EGR (VO) effectuée par le dispositif de 25 commande (10) au moins lorsque le régime seuil (RS) de fin de démarrage est atteint. 3. Procédé selon la 1 ou 2, comprenant une étape (50) préalable de calcul du seuil du régime seuil (RS) de fin de démarrage par l'unité de traitement (100), à l'aide d'une table de correspondancemémorisée dans le dispositif de commande (10) et tenant compte de la température (T) ambiante initialement collectée. 4. Procédé selon une des 1 à 3, dans lequel l'étape (52) de collecte comprend une mesure de température d'un liquide de s refroidissement du moteur (M) pour mesurer ladite température (T) ambiante. 5. Procédé selon une des 1 à 4, dans lequel l'étape (53) de calibration dynamique utilise une cartographie de consigne dans laquelle deux axes de paramétrage sont représentés par des informations de io régime moteur en abscisse et par des informations de température ambiante en ordonnée, un troisième axe étant prévu pour la consigne d'ouverture permettant de commander un actionneur qui ajuste la position d'ouverture de la vanne EGR (VO), ladite cartographie étant préalablement mémorisée sous la forme d'une table de correspondance par le dispositif de commande (10). is 6. Procédé selon la 5, dans lequel la consigne de commande représente un pourcentage d'ouverture/fermeture de la vanne EGR (VO). 7. Procédé selon une des 1 à 6, dans lequel l'étape (51) d'ouverture complète de la vanne EGR (VO) n'est réalisée que si la 20 température (T) ambiante ne dépasse pas un seuil de température calibrable et si le moteur (M) n'est pas démarré, l'état de démarrage du moteur (M) étant détecté par le dispositif de commande (10) à l'aide d'une information de type bit de démarrage. 8. Procédé selon une des 5 à 7 dans lequel l'étape 25 (53) de calibration dynamique comprend une interpolation linéaire effectuée par des moyens de calcul de l'unité de traitement (100) pour déterminer, à partir des données fournies au dispositif de commande (10) lors de l'étape (52) de collecte, la consigne d'ouverture. 9. Procédé selon une des 1 à 8, dans lequel l'étape 30 étape (54) évolutive de fermeture partielle de la vanne EGR (VO) comprend :- une première sous-étape (541) permettant une fermeture partielle avec une première vitesse globale de fermeture lente ; puis - une seconde sous-étape (542) permettant de poursuivre la fermeture partielle avec une seconde vitesse globale de fermeture au moins 5 quatre fois plus élevée que ladite première vitesse. 10. Procédé selon une des 1 à 9, dans lequel l'étape (53) de calibration dynamique utilise en outre un paramètre indicateur d'altitude pour corriger ou pondérer la consigne d'ouverture. 11. Procédé selon une des 1 à 10, mis en oeuvre par lo l'intermédiaire d'un dispositif de commande (10) de type calculateur et utilisant un système de recirculation du type à haute pression dont la vanne EGR (VO) est ouverte par un signal de commande provenant du dispositif de commande (10) lors de l'étape (51) d'ouverture complète pour faire recirculer en amont d'une turbine (12) d'échappement un mélange air/carburant 15 n'ayant pas subi de combustion vers un répartiteur (3) d'admission du moteur (M). 12. Procédé selon une des 1 à 11, comprenant une étape de commande d'un moyen d'aiguillage (V2) pour orienter la totalité du flux des gaz recirculés vers une conduite (32) de dérivation parallèle à un 20 refroidisseur (E) de la recirculation EGR. 13. Procédé selon la 11 ou 12, comprenant une étape de contrôle par le dispositif de commande (10) d'un turbocompresseur à géométrie variable pour maintenir des ailettes de la turbine (12) fermées afin d'augmenter le débit de gaz recirculés. 25 14. Dispositif de commande (10) d'au moins une vanne de recirculation EGR (VO) des gaz brûlés lors de la phase de démarrage d'un moteur diesel (M) du type doté d'un système externe de contrôle de la combustion avec recirculation EGR, le dispositif (10) comprenant une unité de traitement (100), caractérisé en ce qu'il comporte :- des moyens de mémorisation (15) pour stocker au moins une information représentative d'un régime seuil (RS) de fin de démarrage ; - des moyens de détection d'une phase de démarrage ; - des moyens actionneurs agencés pour maintenir la vanne EGR s (VO) complètement ouverte pendant une durée réduite (TD) déterminée à partir de l'initiation (TO) du démarrage du moteur (M) ; - des moyens d'estimation d'une vitesse (V) de régime moteur ; - des moyens (14) d'estimation d'une température (T) ambiante ; - des moyens de collecte de données représentatives de la io température (T) ambiante estimée et de la vitesse (V) de régime moteur estimée ; - des moyens d'association pour associer aux données fournies par les moyens de collecte une consigne d'ouverture de la vanne EGR (VO) et contrôler avec cette consigne les moyens actionneurs afin de contrôler une is fermeture partielle de la vanne EGR (VO) durant la phase de démarrage. 15. Dispositif selon la 14, dans lequel les moyens d'association sont agencés pour comparer, lors de la phase de démarrage, une valeur de vitesse de régime moteur estimée fournie par les moyens de collecte à une valeur représentative du régime seuil (RS) de fin de 20 démarrage, les moyens d'association délivrant une consigne de fermeture complète de la vanne EGR (VO) dès que la valeur de seuil est atteinte. 16. Dispositif selon la 14 ou 15, dans lequel l'unité de traitement est agencée pour calculer préalablement un régime seuil (RS) de fin de démarrage, en utilisant une table de correspondance stockée dans les 25 moyens de mémorisation (15) permettant de tenir compte de la température (T) ambiante initialement collectée pour déterminer ledit régime seuil (RS). 17. Programme de calculateur directement chargeable dans la mémoire d'un calculateur pour commander les étapes de la 1 ou 2 lorsque ledit programme est exécuté sur un calculateur.
F
F02
F02D,F02B
F02D 21,F02B 3,F02B 47
F02D 21/08,F02B 3/08,F02B 47/08
FR2890762
A1
DISPOSITIF DE DETERMINATION D'UNE POSITION RELATIVE POUR CAPTEURS DE FORCE SENSIBLES A LA PRESSION ET PROCEDE DE MISE EN OEUVRE
20,070,316
La présente invention est relative à un dispositif de détermination d'une position 5 relative pour capteurs de force sensibles à la pression et un procédé mis en oeuvre par le dispositif. Dans le domaine des capteurs tactiles, une technologie utilisant des résistances sensibles à la pression (également connu sous le nom capteur FSR pour Force Sensing Resistor))) devance de plus en plus d'autres technologies équivalentes, comme par io exemple des technologies capacitives ou encore optiques grâce à sa facilité de mise en oeuvre et sa robustesse. De tels capteurs sont par exemple connu sous le nom tablette digitalisante (dénomination anglaise "Digitizer pad") et on cite comme art antérieur les documents suivants: US 4,810,992, US 5,008,497, FR 2683649 ou encore EP 0 541 102. is Ces capteurs comprennent des couches semi-conductrices prises en sandwich entre par exemple une couche conductrice et une couche résistive. En exerçant une pression sur la couche FSR, sa résistance ohmique diminue permettant ainsi, par application d'une tension adaptée, de mesurer la pression appliquée et / ou la localisation de l'endroit où la pression est exercée. Les documents US 5,008,497 et EP 0 541 102 présentent chacun une méthode pour déterminer la position d'appui sur le capteur. Ces méthodes sont basées sur le principe du pont diviseur. Toutefois, les méthodes précisées ci-dessus nécessitent des composants électroniques d'une grande précision ayant un coût élevé. La présente invention vise à proposer un procédé de détermination d'une position relative pour capteurs de force sensibles à la pression qui soit à la fois robuste pour une utilisation par exemple dans le domaine automobile et simple de façon que des SFR5045 i0 15 25 composants électroniques bas de gamme puissent être utilisés pour la détermination de la position d'appui. De façon indépendante, selon un autre aspect, la présente invention vise à proposer une solution au problème des transitoires intervenant lorsqu'il y a un 5 changement d'état, c'est-à-dire appui ou non, au cours d'un échantillon de mesure. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de détermination d'une position linéaire pour capteurs de force sensibles à la pression, comprenant É un composant résistif définissant selon une dimension de commande une résistance linéaire dont une borne est raccordée à la masse et dont l'autre borne est raccordée à un potentiel d'alimentation, É une couche associée à semi-conducteur sensible à la pression de manière à diminuer sa résistivité ohmique localement à l'endroit où une pression est exercée sur cette couche, cette couche étant placée avec une face contre le composant résistif et l'autre surface étant raccordée à une entrée d'une résistance de référence de manière qu'un appui sur la couche à semi-conducteur raccorde la résistance de référence à un point spécifique de la résistance linéaire de façon à former un circuit équivalent à un potentiomètre, caractérisé en ce qu'il comprend en outre É des moyens de commutation permettant de brancher la sortie de la résistance de référence alternativement et séquentiellement à la masse et au potentiel d'alimentation, É des moyens de mesure d'une tension entre l'entrée de la résistance de référence et la masse, et É des moyens de calcul d'une position relative de l'appui en fonction des tensions mesurées entre l'entrée de la résistance de référence et la masse quand la sortie de la résistance de référence est connectée d'une part à la masse et d'autre part au potentiel d'alimentation. SFR5045 25 Par ailleurs, l'invention a pour objet un module de commande pour véhicule automobile, en particulier pour la commande de lève-vitres électriques, de rétroviseurs, de la position des phares, d'un système de climatisation, d'un mécanisme d'ouverture électrique de toit, d'un rideau électrique, d'un système audio ou d'un système de navigation, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif susmentionné selon l'invention. Enfin, l'invention a pour objet un procédé de détermination d'une position linéaire pour capteurs de force sensibles à la pression, dans lequel un composant résistif définissant selon une dimension de commande une io résistance linéaire est raccordé avec une borne à la masse et avec l'autre borne à un potentiel d'alimentation, une couche associé à semi- conducteur sensible à la pression de manière à diminuer sa résistivité ohmique localement à l'endroit où une pression est exercée sur cette couche, est placée avec une face contre la composant résistif et l'autre surface est raccordée à une entrée d'une résistance de référence de manière qu'un appui sur la couche à semi-conducteur raccorde la résistance de référence à un point spécifique de la résistance linéaire de façon à former un circuit équivalent à un potentiomètre, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes É on branche la sortie de la résistance de référence à la masse É on mesure une première tension entre l'entrée de la résistance de référence et la masse, É on branche la sortie de la résistance de référence au potentiel d'alimentation, É on mesure une seconde tension entre l'entrée de la résistance de référence et la masse, on calcule la position de l'appui en fonction des première et seconde tensions mesurées SFR5045 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante, donnée à titre d'exemple, sans caractère limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels: la figure 1 montre un schéma synoptique d'un circuit d'un dispositif selon l'invention, et la figure 2 présente trois diagrammes en fonction du temps de deux tensions de mesure et de la force d'appui sur le dispositif. Un exemple de réalisation non limitatif de l'invention sera décrit par la suite en relation aux figures annexées. io La figure 1 représente de façon schématique le circuit électrique d'un dispositif 1 de détermination d'une position linéaire pour capteurs de force sensibles à la pression. Plus en détail, ce dispositif 1 comprend un composant résistif définissant selon une dimension de commande une résistance linéaire R dont une borne 3 est raccordée à la masse et dont l'autre borne 5 est raccordée à un potentiel d'alimentation. Le potentiel d'alimentation possède une valeur d'environ 5V et est désigné par ValimÉ Ce composant résistif peut posséder une forme structurelle quelconque du moment que entre les deux bornes précitées de raccordement, une dimension linéaire de commande équivalent à une résistance linéaire est définie. Par résistance linéaire, on comprend un matériau conducteur qui possède une certaine résistance ohmique et dont la forme générale est allongée. Dans le présent exemple, on a représenté une forme rectangulaire, diverses formes allongées, par exemple en arc de cercle ou en serpentin sont possibles sans déroger à l'esprit de la présente invention. Le dispositif comprend de plus une couche associée à semi-conducteur FSR sensible à la pression de manière à diminuer sa résistivité ohmique localement à l'endroit où une pression est exercée sur cette couche. De préférence, cette couche FSR possède à peu près les mêmes dimensions que le composant résistif R. De façon connue pour les capteurs du type FSR et non représenté sur la figure, la couche FSR est placée avec une face contre le composant résistif et l'autre surface étant raccordée, par exemple via un film conducteur déposé sur cette face à une entrée d'une résistance de référence Rref. S F R5045 De préférence, la valeur de la résistance de référence est choisie selon la relation suivante: 0,25 R Rref où R est la résistance totale sur toute sa longueur de commande du composant résistif, et Rref est la résistance de la résistance de référence. On a représenté la couche FSR avec une double flèche sur le circuit pour illustrer que sa résistance ohmique varie en fonction de l'appui ou non sur cette couche. Ainsi, un appui, par exemple avec un doigt, diminue de façon importante la résistance io ohmique de la couche FSR au niveau de la zone d'appui et la couche linéaire FSR raccorde la résistance de référence Rref à un point spécifique 7 du composant résistif R, c'est-à-dire au point d'appui, de façon à former un circuit équivalent à un potentiomètre. Des moyens 8 de mesure d'une tension entre l'entrée de la résistance de référence Rref et la masse sont raccordés au point 9 du circuit. Ces moyens 8 peuvent être réalisés par tout circuit approprié. Dans le cas présent, ils sont réalisés par un amplificateur opérationel 11 branché en mode suiveur suivi d'une unité de contrôle et traitement 13 assurant, entre-autres, la conversion analogique -digitale de la tension mesurée. Cette unité peut être réalisé sous forme d'un microcontrôleur, d'un ASIC ou encore d'un convertisseur analogique / numérique. Selon un aspect avantageux de l'invention, le dispositif 1 comprend des moyens 15 de commutation permettant de brancher la sortie de la résistance de référence Rref alternativement et séquentiellement (représenté par les flèches 17) à la masse et au potentiel d'alimentation Valim. La commutation des moyens 15 est commandée par l'unité 13 (voir flèche 19 en pointillé) de manière à connecter pendant un intervalle prédéfini d'échantillonage alternativement et séquentiellement la sortie 16 de la résistance de référence à la masse puis à la tension d'alimentation Vatim. La durée de l'intervalle d'échantillonage est choisie entre 200ps et 1 ms, de préférence entre 400ps et 600ps, en particulier aux environ de 500ps. Cette durée est SFR5045 choisie en accord avec les gestes ergonomiques définis pour la commande de ce dispositif et dépend de la réactivité temporelle que l'on souhaite obtenir. La sortie de l'unité 13 est branchée à l'entrée de moyens 21 de calcul de la position relative de l'appui en fonction des tensions mesurées entre l'entrée de la résistance de référence Rfef et la masse, quand la sortie de la résistance de référence est connectée d'une part à la masse et d'autre part au potentiel d'alimentation. Pour la définition, on considère que VI est la tension entre l'entrée 9 de la résistance de référence Rfef et la masse lorsque la sortie de celle- ci est connectée à la masse, et V2 est la tension mesurée entre l'entrée 9 de la résistance de référence Rfef et la io masse lorsque la sortie de celle-ci est connectée à la tension d'alimentation Valim. Le déroulement de la mesure sur le plan temporel sera détaillé plus loin en relation avec la figure 2. En prenant donc les définitions ci-dessus, la position relative d'appui X est déterminée par les moyens de calcul 21 en utilisant la formule suivante: X = V, Valim (V2 V)] Cette position d'appui est bien entendu une position relative possédant une valeur de 1 à l'extrémité du composant résistif raccordée à tension d'alimentation Vaiim et de 0 à l'extrémité du composant résistif raccordée à la masse. En effet, on constate dans le montage de la figure 1 que la résistance entre la 20 masse et le point d'appui 7 possède la valeur X*R, alors que la résistance entre le point d'appui 7 et la borne 5 possède la valeur (1X)*R. Bien entendu, la position absolue se déduit aiément en multipliant X avec la longueur total de commande du composant résistif. Comme on peut le constater, la détermination de la position d'appui se fait avantageusement indépendamment de la pression exercée par un utilisateur. Afin d'empêcher toute commande intempestive les moyens de calcul 21 sont adaptés de manière à calculer seulement une position si pour un nombre prédéfini d'échantillons (entre 1 à 5 échantillons), la condition suivante est remplie: Va lin > (V2 VI) SFR5045 Par cette condition, on impose qu'il y a effectivement un appui volontaire par un utilisateur sur la couche FSR. De façon facultative, en particulier si on souhaite définir des zones mortes non sensibles aux extrémités du composant résistif, on peut ajouter comme conditions supplémentaires pour effectuer le calcul que la tension entre l'entrée de la résistance de référence Rfef et la masse est supérieure à une première valeur seuil Viseu lorsque la résistance de référence est connectée à la masse et la tension entre l'entrée de la résistance de référence Rfef et la masse est inférieure à une seconde valeur seuil V2seuil lorsque la résistance de référence est connectée à la tension d'alimentation VaumÉ to Le fonctionnement du dispositif selon l'invention sera maintenant décrit en relation avec la figure 2. La figure 2 présente trois diagrammes temporelles 30, 31, 32 dont l'échelle temporelle en abscisse est divisée en périodes de 500ps correspondant à la durée d'un échantillon de mesure. Pour faciliter la description, les intervalles de temps successives ont été dénommées lj 1j+1, lj+2, où j est simplement un nombre naturel quelconque. Le diagramme 30 présente en ordonnées la force F d'appui sur le dispositif de mesure. Selon l'exemple choisi, la force F est nulle lors des intervalles Ij à Ij+4, puis, on constate un appui avec une certaine force au cours de l'intervalle Ii+S et cette force d'appui reste constante lors des intervalles suivantes Ij+6 à lj+g. Le diagramme 31 représente en trait plein la tension V1 entre l'entrée de la résistance de référence Rfef et la masse lorsque la sortie de celle-ci est connectée à la masse et en trait pointillé le fait que que la sortie de Rref est connectée à la tension d'alimentation Vai;m pour la mesure de V2 [par conséquent, V1 n'est pas mesurable pendant cette période là]. Les cercles 35 avec un motif de damier représentent les instants de mesure de V1. On voit donc que V1 est mesurée chaque milliseconde et que la sortie de Rref est connectée à la masse environ 300 à 100ps avant le point de mesure 35 permettant la stabilisation au préalable de la tension à mesurer. On constate que jusqu'au moment d'appui lors de la période Ij+5, la tension V1 est 30 inférieure à la tension de seuil prédéfini V1 seuil de sorte qu'aucun calcul n'est effectué par SFR5045 les moyens de calcul 21. Puis, on peut mesurer une certaine valeur supérieure à V, seuil au début des intervalles Ij+6 et Ij+8. Le diagramme 32 représente en trait plein la tension V2 entre l'entrée de la résistance de référence (Rref) et la masse lorsque la sortie de celleci est connectée à tension d'alimentation Valim et en trait pointillé le fait que que la sortie de Rref est connectée à la masse pour la mesure de VI [par conséquent, V2 n'est pas mesurable pendant cette période là]. Ce diagramme se lit de la même façon que le diagramme 31 et les cercles 37 représentent les instants de mesure de V2. On observe donc bien sur ces diagrammes 31 et 32 la connexion en alternance de ro la sortie de Rref à la masse et à la tension d'alimentation Valim ainsi qu'une alternance des mesures VI et V2 qui peuvent être avantageusement réalisées par les mêmes moyens de mesure 8. En outre, jusqu'au moment d'appui lors de la période Ii+5, la tension V2 est supérieure à la tension de seuil prédéfinie V2seuil de sorte qu'aucun calcul n'est effectué par les moyens de calcul 21. Puis, on peut mesurer une certaine valeur inférieure à V2seuil au début des intervalles lj+7 et lj+9. Avantageusement, le dispositif comprend en outre des moyens 40 (voir figure 1) pour détecter un transitoire lors d'un échantillon de mesure et des moyens inhibant, lors du calcul de la position de l'appui, la prise en compte des valeurs de mesure de tensions mesurées lorsqu'un transitoire a été détecté pendant un échantillon de mesure. En effet, l'élimination de tels transitoires est importante, car dans le calcul de la position relative X, la prise en compte dans le calcul d'un transitoire aboutirait à une position érronée et donc non souhaitée par l'utilisateur. Ces moyens 40 pour détecter un transitoire lors d'un échantillon de mesure et des 25 moyens inhibants sont incorporés dans l'unité de traitement 13. Ces moyens 40 comprennent des moyens de comparaison de la tension mesurée entre au moins deux échantillons successifs possédant le même état de commutation, c'est-à-dire soit un état de commutation connectant la sortie de la résistance de référence à la masse ( intervalles li+2k (k étant un nombre naturel)) , soit un état de commutation connectant la sortie de la résistance de référence à la tension d'alimentation SFR5045 (intervalles Ij+2k+1 (k étant un nombre naturel)). Un échantillon est considéré comme comportant un transitoire lorsque la différence de tension avec les échantillons précédants dépasse une valeur seuil de différence prédéfini. Selon l'exemple, la tension V1 mesurée au début de l'intervalle Ij+6 est comparée à celle mesurée au début de l'intervalle 1 +4 et comme l'écart entre les deux tensions mesurées est importante, les moyens 40 concluent qu'il y a eu un transitoire entre-temps. De façon analogue, la tension V2 mesurée au début de l'intervalle 1 +7 est comparée à celle mesurée au début de l'intervalle 1 +5 et comme l'écart entre les deux tensions mesurées est importante, les moyens 40 concluent qu'il y a eu un transitoire entre-temps. io Dans ces conditions le dispositif garde un signal de sortie correspondant au signal de sortie précédent. En revanche, la tension V1 mesurée au début de l'intervalle I1+8 est proche ou égale à celle mesurée au début de l'intervalle I1+6 et la tension V2 mesurée au début de l'intervalle lj+9 est égale à celle mesurée au début de l'intervalle I1+7 de sorte que les is moyens 21 calculent la position relative X d'appui et peuvent le repecuter lors de l'intervalle Ij+9. Ainsi, on repercute un signal d'appui avec un léger retard. On comprend donc que ce dispositif permet avec des moyens électroniques limités et simples de faire une mesure précise de la position d'un capteur du type FSR. Ce dispositif est bien adapté pour être utilisé dans un module de commande pour véhicule automobile, en particulier pour la commande des lève-vitres électriques, des rétroviseurs, de la position des phares, d'un système de climatisation, d'un mécanisme d'ouverture électrique de toit. Selon un autre développement avantageux de la présente invention, on envisage d'appliquer le même procédé de mesure et une disposition analogue à un composant résistif à deux dimensions, par exemple de forme carrée en appliquant respectivement 2 bornes de connexion à la tension d'alimentation et à la masse aux côtés opposés du carrée. Pour une mesure de la position relative en X et on procède comme décrit ci-dessus en alimentant les bornes du composant résistif définissant cette dimension linéaire de commande. SFR5045 io Puis, pour la mesure d'une position relative en Y, de préférence orthogonale à la dimension linéaire en X, et on procède aussi comme décrit ci-dessus, mais en alimentant les bornes du composant résistif définissant cette dimension linéaire de commande en Y. Dans ce cas, on envisage d'augmenter la fréquence d'échantillonage. On voit de plus qu'une telle solution est très peu coûteuse, étant donné que tout le circuit électrique de mesure, de traitement et de calcul peut rester inchangé. SFR5045 15
La présente invention a pour objet un dispositif (1) de détermination d'une position linéaire pour capteurs de force sensibles à la pression, comprenant● un composant résistif définissant selon une dimension de commande une résistance linéaire (R),● une couche associée à semi-conducteur (FSR) sensible à la pression de manière à diminuer sa résistivité ohmique localement à l'endroit où une pression est exercée sur cette couche.Il comprend en outre- des moyens de commutation (15) permettant de brancher la sortie (16) de la résistance de référence alternativement et séquentiellement à la masse et au potentiel d'alimentation (Valim),- des moyens (8) de mesure d'une tension entre l'entrée de la résistance de référence (Rref) et la masse, et- des moyens de calcul (21) de la position de l'appui en fonction des tensions mesurées entre l'entrée et la sortie de la résistance de référence (Rref) quand la sortie (16) de la résistance de référence est connectée d'une part à la masse et d'autre part au potentiel d'alimentation (Valim).
1. Dispositif (1) de détermination d'une position linéaire pour capteurs de force 5 sensibles à la pression, comprenant É un composant résistif définissant selon une dimension de commande une résistance linéaire (R) dont une borne (3) est raccordée à la masse et dont l'autre borne (5) est raccordée à un potentiel d'alimentation (Vaiim), É une couche associée à semi-conducteur (FSR) sensible à la pression de manière à diminuer sa résistivité ohmique localement à l'endroit où une pression est exercée sur cette couche, cette couche (FSR) étant placée avec une face contre le composant résistif (R) et l'autre surface étant raccordée à une entrée d'une résistance de référence (Rref) de manière qu'un appui sur la couche à semi-conducteur (FSR) raccorde la résistance de référence (Rref) à un point spécifique (7) de la résistance linéaire (R) de façon à former un circuit équivalent à un potentiomètre, caractérisé en ce qu'il comprend en outre É des moyens de commutation (15) permettant de brancher la sortie (16) de la résistance de référence alternativement et séquentiellement à la masse et au potentiel d'alimentation (Vaiim), É des moyens (8) de mesure d'une tension entre l'entrée (9) de la résistance de référence (Rref) et la masse, et É des moyens de calcul (21) d'une position relative de l'appui en fonction des tensions mesurées entre l'entrée de la résistance de référence (Rref) et la masse quand la sortie (16) de la résistance de référence est connectée d'une part à la masse et d'autre part au potentiel d'alimentation (Valim). SFR5045 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la position relative d'appui X est déterminée par les moyens de calcul (21) en utilisant la formule suivante: X = V' l Valim (V2 r ou - X est la position relative ayant une valeur de 1 à l'extrémité du composant résistif raccordée à tension d'alimentation Vaiim et de 0 à l'extrémité du composant résistif raccordée à la masse, - Valim est la tension d'alimentation, - VI est la tension mesurée entre l'entrée et de la résistance de référence et la masse io lorsque la sortie de la résistance de référence est connectée à la masse, et - V2 est la tension mesurée entre l'entrée de la résistance de référence et la masse lorsque la sortie de la résistance de référence est connectée à la tension d'alimentation Valim. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les moyens (15) de is commutation sont configurés de manière à connecter pendant un intervalle prédéfini d'échantillonage alternativement et séquentiellement la sortie (16) de la résistance de référence à la masse puis à la tension d'alimentation (Vaiim)É 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens (40) pour détecter un transitoire lors d'un échantillon de mesure et des moyens inhibant, lors du calcul de la position de l'appui, la prise en compte des valeurs de mesure de tensions mesurées lorsqu'un transitoire a été détecté pendant un échantillon de mesure. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les moyens (40) pour détecter un transitoire comprennent des moyens de comparaison de la tension mesurée entre au moins deux échantillons successifs possédant le même état de commutation, c'est-à-dire soit un état de commutation connectant la sortie de la résistance de référence à la masse, soit un état de commutation connectant la sortie de la résistance de référence à la tension d'alimentation (Valim) et en ce qu'un échantillon est considéré comme comportant un transitoire lorsque la différence de SFR5045 tension avec les échantillons précédants dépasse une valeur seuil de différence prédéfini. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les moyens de calcul (21) sont adaptés de manière à calculer seulement une position si pour un nombre prédéfini d'échantillons, la condition suivante est remplie: Valim i V2 VI1 - Valim est la tension d'alimentation, - VI est la tension mesurée entre l'entrée et de la résistance de référence et la masse lorsque la sortie de la résistance de référence est connectée à la masse, et - V2 est la tension mesurée entre l'entrée de la résistance de référence et la masse lorsque la sortie de la résistance de référence est connectée à la tension d'alimentation Valim. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la 15 valeur de la résistance de référence est choisi selon la relation suivante: 0,25 R Rref où - R est la résistance totale sur toute sa longueur de commande du composant résistif, et Rref est la résistance de la résistance de référence. 8. Dispositif de commande selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la durée de l'intervalle d'échantillonage est choisie entre 200ps et 1 ms, de préférence entre 400ps et 600ps, en particulier aux environ de 500ps. 9. Module de commande pour véhicule automobile, en particulier pour la commande des lève-vitres électriques, des rétroviseurs, de la position des phares, d'un système de climatisation, d'un mécanisme d'ouverture électrique de toit, d'un rideau électrique, d'un système audio ou d'un système de navigation, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8. SFR5045 20 10. Procédé de détermination d'une position linéaire pour capteurs de force sensibles à la pression, dans lequel un composant résistif définissant selon une dimension de commande une résistance linéaire (R) est raccordée avec une borne à la masse et avec l'autre 5 borne à un potentiel d'alimentation (Vaiim) , une couche associé à semiconducteur (FSR) sensible à la pression de manière à diminuer sa résistivité ohmique localement à l'endroit où une pression est exercée sur cette couche, est placée avec une face contre le composant résistif et l'autre surface est raccordée à une entrée d'une résistance de référence de manière qu'un appui sur la couche à semi-conducteur raccorde la résistance de référence à un point spécifique de la résistance linéaire de façon à former un circuit équivalent à un potentiomètre, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes É on branche la sortie de la résistance de référence à la masse É on mesure une première tension entre l'entrée de la résistance de référence (Rref) et la masse, É on branche la sortie de la résistance de référence au potentiel d'alimentation, É on mesure une seconde tension entre l'entrée de la résistance de référence (Rfef) et la masse, É on calcule la position de l'appui en fonction des première et seconde tensions mesurées. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que l'on calcule la position relative d'appui X en utilisant la formule suivante: X= Valim (V2 VI)] ou - X est la position relative ayant une valeur de 1 à l'extrémité du composant résistif raccordée à tension d'alimentation Valim et de 0 à l'extrémité du composant résistif raccordée à la masse, SFR5045 - Valim est la tension d'alimentation, - VI est la tension mesurée entre l'entrée et de la résistance de référence et la masse lorsque la sortie de la résistance de référence est connectée à la masse, et - V2 est la tension mesurée entre l'entrée de la résistance de référence et la masse lorsque la sortie de la résistance de référence est connectée à la tension d'alimentation Valim. 12. Procédé selon la Il, caractérisé en ce que l'on détecte un transitoire lors d'un échantillon de mesure et on inhibe, lors du calcul de la position de l'appui, la prise en compte des valeurs de mesure de tensions mesurées lorsqu'un lo transitoire a été détecté pendant un échantillon de mesure. SFR5045
G,B
G06,B60,G01
G06F,B60K,G01L
G06F 3,B60K 35,B60K 37,G01L 1
G06F 3/033,B60K 35/00,B60K 37/00,G01L 1/20,G06F 3/041
FR2900244
A3
SYSTEME DE PROJECTION STEREOSCOPIQUE MULTI UTILISATEUR
20,071,026
"" L'invention concerne un système de projection stéréoscopique multi utilisateur. Dans l'état de la technique, on connaît des systèmes de projection stéréoscopiques qui comportent une unité susceptible de produire une représentation stéréoscopique destinée à être projetée sur, ou à travers, un écran de projection à l'aide d'un projecteur de représentation stéréoscopique. Un tel projecteur comporte deux optiques susceptibles de io projeter en superposition avec un décalage axial approprié deux images respectivement réservées à l'oeil droit et à l'oeil gauche d'un unique utilisateur sur un point de vue relativement étroit. De plus, un tel système de projection stéréoscopique comporte un moyen associé à l'utilisateur unique qui est capable is de voir la représentation stéréoscopique projetée sur l'écran et qui comprend essentiellement une paire de lunettes permettant de décoder l'image de base gauche réservée à l'oeil gauche et l'image de base droite réservée à l'oeil droit de la représentation stéréoscopique. 20 Cet affichage n'est valide que pour un seul utilisateur car il prend en compte la position des yeux de l'observateur par rapport à l'écran. Pour un autre observateur, l'image peut sembler correcte tant qu'il reste à proximité de l'observateur de base et devient de 25 plus en plus fausse quand il s'éloigne de cette position. Pour produire la perception stéréoscopique de la représentation stéréoscopique projetée, les deux images droite et gauche sont donc calculées en fonction du point où doit se trouver l'utilisateur de base et aussi de la distance entre les deux 30 yeux. De façon à ce que chaque oeil perçoive l'image qui lui est réservée, chaque image droite ou gauche reçoit une transformation optique, par exemple, une polarisation linéaire ou 2 circulaire selon une loi définie. Par un filtre polarisant appliquant la transformation inverse au flux lumineux projeté et placés sous la paire de lunette portée par l'utilisateur, chaque oeil peut alors percevoir l'image qui lui est adressée par l'unité susceptible de produire une représentation stéréoscopique destinée à être projetée. Il en résulte que les systèmes de projection stéréoscopiques sont pratiquement limités à un seul utilisateur surtout quand il s'agit immerger l'utilisateur dans la représentation io stéréoscopique. Il en résulte donc qu'un seul utilisateur peut prendre des décisions lors de l'observation de la représentation stéréoscopique projetée. L'invention apporte remède à cet état de la technique en is permettant à plusieurs utilisateurs de se trouver dans une position de point de vue permettant aussi d'être en immersion dans la représentation stéréoscopique projetée sur le même écran. Les deux utilisateurs peuvent alors voir selon deux points de vue la même représentation stéréoscopique projetée sur, ou à 20 travers, un même écran. Une coopération des deux utilisateurs dans cette réalité virtuelle représentée par la représentation stéréoscopique unique projetée sur l'écran de projection est donc rendue possible grâce à l'invention. Dans ce but, la présente invention, afin de permettre à 25 plusieurs utilisateurs de percevoir au moins un point de vue de la représentation stéréoscopique projetée comporte pour chaque utilisateur : - un moyen pour réaliser une représentation stéréoscopique codée selon une loi optique déterminée sur la 30 base de la représentation stéréoscopique par l'unité susceptible de conduite une représentation stéréoscopique destinée à être projeter ; et 3 - un moyen associé au dit utilisateur de décoder ladite représentation stéréoscopique codée selon une loi optique inverse de la loi optique appliquée à la représentation stéréoscopique de base. Selon un aspect de l'invention, le moyen pour réaliser une représentation stéréoscopique codée associée à un utilisateur pris parmi une pluralité d'utilisateurs du système de l'invention, comporte deux projecteurs coopérant chacun avec un générateur de loi optique. io Selon un autre aspect de l'invention, le générateur de loi optique comporte un moyen de polarisation et/ou un moyen de production d'interférences pour séparer une image droite et une image gauche produite par chacun des projecteurs. Selon un autre aspect de l'invention, le moyen associé à is l'utilisateur pris parmi une pluralité d'utilisateurs comporte des lunettes dont chaque verre comporte un filtre polarisant et/ou un filtre d'interférométrie inverse de la loi appliquée sur le générateur de loi optique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront 20 mieux compris à l'aide de la figure unique qui représente un mode particulier de réalisation de l'invention. A la figure 1, on a présenté un mode particulier de réalisation d'un système de projection stéréoscopique multi utilisateur selon l'invention. 25 Dans une boîte 60 transportable a été disposée sur une face extérieure un écran de projection 56 qui présente un axe de vision 57. De part et d'autre de cet axe 57 sont disposés un ensemble de rétroprojecteurs 7-13, monté à l'intérieur de la boîte 30 60, ainsi qu'une pluralité de moyens associés à des utilisateurs, comme les moyens 30 et 35 à l'intérieur de la boîte 60. Dans un mode de réalisation, les moyens 30 et 35 sont disposés, lors du fonctionnement du système, à l'extérieur de la 4 boîte 60 et comportent des lunettes à deux verres portables pour au moins deux utilisateurs distincts. On va maintenant détailler les moyens à l'intérieur de la boîte 60. Dans un mode de réalisation, de façon à améliorer les capacités d'immersion des utilisateurs dans la représentation stéréoscopique projetée, l'écran 56 présente des dimensions, hauteur et largeur, permettant de représenter les objets présents dans la représentation stéréoscopique, à l'échelle 1. io Particulièrement, dans un mode de réalisation dans lequel le système est capable d'afficher quatre points de vue, l'écran 56 présente une largeur de 2 mètres et une hauteur de 1 mètre 50. La boîte 60 comporte une source 1 stéréoscopique qui produit un flux de représentations stéréoscopiques à projeter. La 15 source 1 présente une première sortie S1 et une seconde sortie S2 qui sont destinées chacune à un utilisateur particulier. En fonction des caractéristiques détectées sur chaque utilisateur, comme sa position notamment, chaque sortie S1 ou S2 est connectée à l'entrée d'un moyen dédié à un utilisateur, 20 respectivement un moyen 3 et un moyen 5. Chaque moyen dédié à un utilisateur, 3 ou 5, présente des sorties respectivement S11 et S12 pour le moyen 3, et S21 et S22 pour le moyen 5 réservé à l'utilisateur 2 et qui sont transmis respectivement à des entrées de projecteur, respectivement le 25 projecteur 7 pour le signal S11 dédié à l'oeil gauche du premier utilisateur, le projecteur 9 recevant le signal S12 de l'image droite pour le premier utilisateur, le projeteur 11 recevant le signal S21 dédié à l'oeil gauche du second utilisateur et le projeteur 13 dédié au signal S22 pour le second utilisateur. 30 Selon l'invention, le système est basé sur l'utilisation de : - la polarisation de la lumière, qui peut être déterminée à l'aide d'une loi de modification de la polarisation de la lumière à l'aide notamment d'un filtre polarisant qui laisse passer la lumière qui a la même direction de polarisation que celle du filtre, et/ou - une séparation en utilisant des filtres interférométriques spécifiques de façon à réaliser un multiplexage et démultiplexage s par les longueurs d'ondes. A cette fin, le système de l'invention représenté à la figure 1 comporte aussi des moyens pour appliquer des lois de combinaison par polarisation et/ou interférence de façon à appliquer une loi optique déterminée pour chaque image destinée io à l'oeil droit ou gauche d'un utilisateur déterminé parmi la pluralité d'utilisateurs reconnus par le système de rétroprojection. A cette fin, chaque moyen 3, 5 et chaque projecteur 7-13 associé à un moyen 3 ou 5, comme les projecteurs 7 et 9, d'une part, et 11 et 13, d'autre part, comporte une paire de moyens 15 permettant d'appliquer une loi optique sur le signal générateur de représentation stéréoscopique. Dans un mode de réalisation, des premiers moyens d'application de loi optique comportant des moyens de polarisation 15, 19, 23 et 27 sont respectivement appliqués aux 20 sorties de rayons optiques des projecteurs 7, 9 pour le premier moyen 3 et 11 et 13 pour le second moyen 5. De même, des seconds moyens d'application de loi optique peuvent être utilisés en combinaison ou séparément avec les premiers moyens d'application de loi optique, et qui comportent 25 des filtres interférométriques 17, 21, 25 et 29 respectivement pour les projecteurs 7 et 9 du moyen associé à un premier utilisateur 3 et pour les projecteurs 11 et 13 du moyen associé à un second utilisateur 5. De cette manière, les images produites par les quatre 30 projecteurs 7-13 occupent chacune l'ensemble de la surface de l'écran 56, cet écran 56 a été représenté dans une vue de face 51 et de sorte que chaque utilisateur prévu pour le système de l'invention est représenté à sa place dans une zone de vision à la 6 perpendiculaire de laquelle il doit se trouver respectivement 58 pour le premier utilisateur et 59 pour le second utilisateur Deux zones privilégiées pour chacune des zones 58 et 59, qui sont respectivement Z1 et Z2 pour le premier utilisateur et Z4 et Z5 pour le second utilisateur, sont aussi prévues. Chaque utilisateur est équipé de lunettes 30, pour le premier utilisateur associé au module 3, et 35 pour le second utilisateur associé au module 5. Chaque lunette comporte un verre droit 31 ou gauche 33 io pour le premier utilisateur et droit 37 et gauche 39 pour le second utilisateur. La position de chaque utilisateur est repérée à l'aide des axes 45 et 41 pour le premier utilisateur et 47 et 43 pour le second utilisateur de sorte qu'à l'aide d'un moyen de détection de is position, il est possible d'adapter la représentation stéréoscopique à projeter sur l'écran 56 le long de l'axe 57 par les quatre projecteurs 7 à 13. On a représenté un système prévu pour deux utilisateurs. Il est possible d'augmenter les moyens de l'invention à 20 partir d'autres moyens, comme les moyens 3 et 5, de façon à traiter plus d'utilisateurs. Dans un mode particulier de réalisation, on utilise une autre loi de combinaison optique en utilisant la polarisation de la lumière comme dans le mode de réalisation précédent, mais qui 25 coopère avec une technologie en mode actif. La présente invention peut être appliquée dans plusieurs applications particulières dans lesquelles deux utilisateurs ou plus doivent observer, ou contrôler des éléments se déroulant dans une représentation stéréoscopique selon un même point de vue, 30 ou selon des points de vue différents 58, 59. En particulier, dans une première application, le système de l'invention est utilisé pour réaliser de la revue numérique de projets virtuels générés par un système de Conception Assistée 7 par Ordinateur CAO à la sortie duquel le système de l'invention est connecté. Dans cette application, un manipulateur présente à au moins un observateur les éléments d'une scène contenue dans la représentation stéréoscopique. Dans une deuxième application, un simulateur de conduite est connecté à l'entrée du système de l'invention et produit un flux convenable de représentations stéréoscopiques de situations de conduite simulée, la représentation stéréoscopique contient une scène caractéristique d'une situation de conduite d'un io véhicule terrestre, naval ou aérien, et le système de l'invention génère un premier point de vue associé à celui du conducteur et un second point de vue associé à celui du passager. Dans une troisième application, le système de l'invention est couplé à la sortie d'un simulateur de formation ou is d'entraînement à un environnement déterminé. Le système de l'invention est alors configuré pour produire une représentation stéréoscopique dans laquelle un premier point de vue associé à un utilisateur jouant un rôle de formateur, tandis qu'un second point de vue occupé par un utilisateur qui joue le 20 rôle d'un élève, des interactions du formateur et/ou de l'élève permettant d'interagir avec le simulateur de formation ou d'entraînement
L'invention concerne un système de projection stéréoscopique multi utilisateur.Afin de permettre à plusieurs utilisateurs de percevoir au moins un point de vue d'une représentation stéréoscopique projetée, le système comporte, pour chaque utilisateur :- un moyen (3, 5) pour réaliser une représentation stéréoscopique codée selon une loi optique déterminée sur la base de la représentation stéréoscopique produite par l'unité (1) susceptible de produire une représentation stéréoscopique destinée à être projetée ;- un moyen (30, 35) associé au dit utilisateur pour décoder ladite représentation stéréoscopique codée selon la loi optique inverse appliquée par ledit moyen (3) pour réaliser une représentation stéréoscopique codée.
1. Système de projection stéréoscopique multi utilisateur, du type comportant : - une unité (1) susceptible de produire une représentation stéréoscopique destinée à être projetée sur un écran de projection (56) à l'aide d'un projecteur de représentations stéréoscopiques (7-13) ; - un moyen (30, 35) associé à un utilisateur et permettant percevoir un point de vue de ladite représentation stéréoscopique io projetée sur l'écran (56) ; caractérisé en ce que, afin de permettre à plusieurs utilisateurs de percevoir au moins un point de vue de ladite représentation stéréoscopique projetée, le système comporte de plus, pour chaque utilisateur : 15 - un moyen (3, 5) pour réaliser une représentation stéréoscopique codée selon une loi optique déterminée sur la base de la représentation stéréoscopique produite par l'unité (1) susceptible de produire une représentation stéréoscopique destinée à être projetée ; 20 -un moyen (30, 35) associé au dit utilisateur pour décoder ladite représentation stéréoscopique codée selon la loi optique inverse appliquée par ledit moyen (3) pour réaliser une représentation stéréoscopique codée. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce 25 que chaque moyen (3, 5) comporte deux projecteurs coopérant avec un générateur (15, 17 ; 19, 21) de loi optique associée à deux images de base stéréoscopiques de façon à produire un point de vue (Z1 , Z2) associé à un utilisateur déterminé parmi une pluralité d'utilisateurs. 30 3. Système selon la 2, caractérisé en ce que le générateur de loi optique comporte un moyen pour appliquer une loi de polarisation déterminée et/ou un moyen pour appliquer une loi de multiplexage par interférométrie. 9 4. Système selon la 3, caractérisé en ce que le générateur de loi optique comporte un moyen pour appliquer une loi de polarisation déterminée ainsi qu'une technologie interférométriques en mode actif. 5. Système selon la 3, caractérisé en ce que chaque moyen (30, 35) associé à un utilisateur parmi une pluralité d'utilisateurs comporte un verre associé à chaque oeil présentant un filtre dépolarisant et/ou un filtre interférométrique inverse des lois optiques appliquées par lesdits moyens de io polarisation et de multiplexage interférométriques. 6. Application du système des 1 à 5 à un dispositif de revues numériques de projets virtuels générés par un système de Conception Assistée par Ordinateur CAO. 7. Application du système des 1 à 5, is caractérisé en ce que le système coopère à la sortie d'un simulateur de conduite pour un véhicule terrestre, naval, ou aérien dans lequel un premier utilisateur est associé à la position du conducteur et un second utilisateur est associé à la position d'un passager. 20 8. Application du système des 1 à 5, caractérisé en ce que le système coopère à la sortie d'un dispositif de formation dans lequel un premier point de vue est associé à la position d'un formateur et au moins un second point de vue est associé à la position d'un élève.
G
G02,G09
G02B,G09B
G02B 27,G09B 9
G02B 27/22,G09B 9/02
FR2890144
A1
INSTALLATION DE COMMUTATION COMPORTANT UNE FOURCHETTE DE BALADEUR ET UN DISPOSITIF DE VERROUILLAGE D'AXE DE FOURCHETTE
20,070,302
Domaine de l'invention La présente invention concerne une installation de commutation de boîte de vitesses à pignons comportant un manchon de baladeur muni d'une gorge périphérique et une fourchette de baladeur, ayant un corps en forme de fourchette, avec des extrémités de fourchette et un moyeu, le moyeu comportant un logement par lequel la fourchette de baladeur est guidée sur l'axe de fourchette, et un verrouillage d'axe de fourchette permettant de verrouiller le moyeu portant la fourchette dans différentes positions de commutation sur l'axe de fourchette. Etat de la technique Les installations de commutation de boîte de vitesses à pignons ont fréquemment un élément de commutation sous la forme d'une fourchette de baladeur relié au levier de changement de vitesse ou à un axe de commutation. La fourchette vient prendre par une liaison par la forme dans un manchon de baladeur d'une installation de synchronisation qui est couplé à l'arbre principal ou à l'arbre intermédiaire par des éléments de couplage et des baladeurs. De nombreuses fourchettes de baladeur utilisées dans les installations de commutation sont reliées solidairement en rotation à l'axe de fourchette. En variante, une fourchette de baladeur réalisée en forme de levier de commutation peut être installée de manière à coulisser axialement et/ou à pouvoir tourner sur l'axe de fourchette. La commande de la fourchette de baladeur se fait à l'aide d'un doigt qui pénètre par une liaison de forme dans une gorge reliée à la fourchette de baladeur et permet de coulisser la fourchette de baladeur. La tringlerie commutée et la position neutre sont tenues par un dispositif de verrouillage d'axe de fourchette qui fixe les positions de la fourchette en coopérant avec un bossage d'encliquetage porté généralement par l'axe de fourchette. Les fourchettes de baladeur fabriquées en tôle s'imposent de plus en plus car leur fabrication est économique et demande peu de matière. Le corps ou corps de base d'une fourchette de baladeur est en général une pièce mise en forme par formage à froid de la tôle. La pièce a une forme de fourchette avec deux extrémités écartées l'une de l'autre. La fourchette de baladeur est reliée à l'axe de fourchette en général par un moyeu fréquemment constitué sous la forme d'un moyen de guidage cylindrique et ayant un logement en général un orifice de guidage coaxial par lequel le moyeu est fixé sur l'axe de fourchette. A la place d'un axe de fourchette, on peut également utiliser un rail de fourchette ou un organe de guidage correspondant. Une fourchette de baladeur de ce type est décrite dans le document DE-103 09 407-Al. La fourchette de baladeur se compose d'un moyeu et d'un corps; la liaison entre ces deux parties se fait par l'intermédiaire d'un élément de base. L'élément de base est l'élément de liaison entre le corps et le moyeu comme organe de rigidification pour la liaison. Cet élément de base peut être réalisé en une seule pièce avec le corps de base. De telles fourchettes de baladeur se fabriquent de manière économique et avec peu de matière mais du fait de la faible épaisseur de la matière, on rencontre des difficultés liées à la solidité. On renforce leur rigidité par une transformation géométrique appropriée par exemple avec des nervures ou des moulures. Le manchon de baladeur est fréquemment également guidé par les extrémités de la fourchette et lors du coulissement du manchon de baladeur, on a des efforts particulièrement importants dans les zones de contact si bien qu'il faut renforcer les extrémités de la fourchette par des patins. Néanmoins, la fourchette de baladeur, en tôle reste fortement sollicitée. De plus, le nombre de pièces est relativement élevé ainsi que les moyens à mettre en oeuvre pour la fabrication des fourchettes. A cause des tolérances de positionnement entre les différentes pièces avant l'assemblage, il faut en outre redresser les pièces de manière compliquée et les ajuster à leur dimension fonctionnelle. But de l'invention La présente invention a pour but de développer une fourchette de baladeur évitant les inconvénients des solutions connues. Exposé et avantages de l'invention A cet effet l'invention concerne une installation de commutation du type défini ci-dessus caractérisée en ce que le dispositif de verrouillage d'axe de fourchette comporte au moins un boîtier ayant un fond et des parois, et à l'état monté il pénètre par son extrémité non tournée vers l'axe de fourchette dans la gorge périphérique du manchon de baladeur. Le dispositif de verrouillage d'axe de fourchette est relié à l'axe et comporte généralement un boîtier avec un fond et des parois. Le fond vient avantageusement en saillie dans la direction radiale par rap-port au corps et le dispositif de verrouillage pénètre dans la gorge périphérique, à l'état installé, par son extrémité non tournée vers l'axe de fourchette. Le dispositif de verrouillage d'axe de fourchette assure selon l'invention à côté de la fixation de la position de commutation, comme seconde fonction, le guidage du manchon de baladeur avec les extrémités de la fourchette. Le manchon constitue un troisième point d'appui ce qui améliore la transmission des efforts entre le corps de base et le manchon de baladeur. Les efforts engendrés sont de ce fait plus faibles et la fourchette de baladeur peut ainsi être réalisée en une matière plus mince ou ne nécessite pas de mise en forme géométrique complexe pour transmettre en toute sécurité les efforts engendrés. Les extrémités de la fourchette peuvent être munies de patins en une matière constituant un partenaire de friction approprié pour le manchon de baladeur. Selon un développement avantageux, le boîtier du dispositif de verrouillage d'axe de fourchette est formé dans la même matière que les patins; le fond du boîtier est intégré dans un patin de blocage composé avantageusement de la même matière que les patins. Les patins des extrémités de fourchette sont fabriqués de préférence en tôle de laiton et sont fixés par soudage à la fourchette de baladeur. Les patins peuvent également être reliés à la fourchette de baladeur par une liaison par la forme en mettant par exemple en forme une tôle de laiton avec la tôle mise en forme de fourchette de baladeur; pour cela on place les deux tôles dans un outil de mise en forme et on réalise le formage de la tôle pour obtenir une fourchette de commutation. Le patin du dispositif de verrouillage peut être fabriqué également par la même opération de transformation ou encore par enrobage par projection. A la place d'un patin de verrouillage on peut également munir plus simplement l'extrémité du dispositif de verrouillage à l'opposé de l'axe de fourchette, au moins en partie par un revêtement. Cela convient en particulier au cas où le dispositif de verrouillage d'axe de fourchette est écarté d'un intervalle par rapport à la gorge périphérique en position normale. Le dispositif n'est alors pas en contact permanent avec le manchon de baladeur et cela évite la transmission de vibrations gênantes qui pourraient détériorer sa fiabilité. Bien que l'importance de l'intervalle se fasse en fonction des efforts de commutation, un intervalle de l'ordre de 0,1 mm jusqu'à 0,3 mm est particulièrement intéressant. Le dispositif de verrouillage selon l'invention est particulièrement intéressant pour une fourchette de baladeur dont le corps est fabriqué par mise en forme à froid sans usinage par enlèvement de co-peaux. Dans ce cas, on utilise une matière d'épaisseur relativement faible et qui doit être dimensionnée en fonction des efforts à recevoir. Les efforts maximum, réduits du dispositif de verrouillage dans le corps permettent d'utiliser une matière encore plus mince ce qui se traduit par une fabrication plus économique de la fourchette de baladeur et par un poids plus faible. Ces avantages sont notamment importants si le corps et le moyeu ou des parties sont en une seule pièce. Suivant une autre caractéristique avantageuse les extrémités de fourchette comportent des patins et à l'état installé et non sol-licité, le dispositif de verrouillage d'axe de fourchette est écarté par rapport à la gorge périphérique, d'un intervalle supérieur au jeu fixé par la distance entre le patin des extrémités de fourchette et le manchon de baladeur. Ainsi l'intervalle est supérieur au jeu des patins à l'extrémité de la fourchette. Dans ce cas, dans des conditions normales d'utilisation de l'installation, le manchon de baladeur sera guidé par les extrémités de la fourchette. En cas de mauvaise utilisation ou sous l'effet d'efforts particulièrement intenses, la fourchette de baladeur, en tôle se déforme facilement si bien qu'alors la fourchette sera soutenue en plus par le dispositif de verrouillage qui le stabilise. L'invention per- met ainsi une conception plus avantageuse du point de vue des toléran- ces ce qui finalement permet une économie de matière et ainsi de poids et de coût. Suivant une autre caractéristique avantageuse le moyeu et le corps sont centrés l'un par rapport à l'autre par l'intermédiaire d'un verrouillage d'axe de fourchette. Les pièces constituées par le moyeu et le corps sont rivetées au dispositif de verrouillage et sont ainsi positionnées. Le moyeu n'est pas nécessairement réalisé sous la forme d'un manchon cylindrique de section circulaire; bien plus son logement est adapté à la forme de l'axe de fourchette alors que sa forme extérieure est pratiquement quelconque. Le dispositif de verrouillage d'axe de fourchette est composé en général d'un boîtier logeant une bille d'encliquetage, mobile au moins dans la direction axiale; cette bille est maintenue en précontrainte par la force d'un ressort. Le boîtier permet la fixation du moyeu et du corps. Le boîtier du dispositif de verrouillage est formé d'un fond en regard de la bille d'enclipsage et de paroi. La bille du dispositif de verrouillage coopère avec un bossage d'enclipsage de l'axe de fourchette; les cavités d'enclipsage du bossage définissent la position neutre ou la position des vitesses. Dans des dispositifs de commutation selon l'état de la technique, le dispositif de verrouillage est séparé de la fourchette de baladeur. Le dispositif selon l'invention rend l'unité de commutation globalement plus compacte, diminuant également l'encombrement nécessaire et permettant une disposition plus souple dans la boîte de vi- tesses; par ailleurs le boîtier jusqu'alors sans fonction sert à relier le moyeu et la fourchette de baladeur. De manière particulièrement avantageuse, le moyeu est un organe de guidage cylindrique muni d'une bague de fixation. La bague de fixation convient de manière remarquable pour relier le corps au moyeu en ce que pour le montage, les nervures du corps dans la zone de l'élément de base se glissent au moins en partie par-dessus la bague de fixation pour réaliser ensuite une liaison par la forme par exemple par une soudure par point. La fabrication des pièces est particulière-ment simple et on évite les cordons de soudure supplémentaires. Le dispositif de verrouillage est prévu dans le plan de la bague de fixation et des extrémités de la fourchette si bien qu'il est orienté en s'écartant radialement du moyeu en direction des extrémités de la fourchette et présente la même distance par rapport aux deux extrémités de la fourchette. Suivant une autre caractéristique avantageuse le verrouillage d'axe de fourchette comporte un boîtier auquel sont fixés le moyeu, la bague de fixation et le corps. La liaison est avantageusement réalisée sous la forme d'un ajustage serré. En résumé, l'invention permet une construction compacte de l'installation de commutation; elle réduit le poids et économise des assemblages compliqués grâce à son centrage des pièces. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation représenté dans les dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 montre en vue en perspective un exemple de réalisation d'une fourchette de baladeur selon l'invention; -la figure 2 est une vue de la fourchette de baladeur de la figure 1; - la figure 3 est une coupe selon la ligne III-III de la figure 2 de la fourchette de baladeur selon l'invention; - la figure 4 est une coupe longitudinale de la fourchette de baladeur de la figure 1 par le plan du dispositif de verrouillage d'axe de fourchette; - la figure 5 est une vue à échelle agrandie du dispositif de verrouillage et de sa position de montage selon la figure 3; - la figure 6 est une vue à échelle agrandie du dispositif de verrouillage et de sa position de montage selon la figure 4. Description détaillée de modes de réalisation Selon la figure 1, le mode de réalisation d'une fourchette de baladeur 1 comporte un corps 5 relié par une bague de fixation 6 à un moyeu 3. Le moyeu 3 comporte un logement 4 par lequel il est guidé sur un axe de fourchette non détaillé ici. En outre, le moyeu 3 porte un bras de commutation 2 muni d'un bec de commutation 13 recevant un doigt de commutation ou organe de commutation analogue pour déplacer la fourchette de baladeur. Le corps 5 comporte un élément de base 24 par lequel le corps 5 est relié à la bague de fixation 6; l'élément de base 24 se pour- suit par deux extrémités 12, 13 en forme de fourchette munies de pa-tins 7. Les patins 7 pénètrent dans une gorge périphérique 25 d'un manchon de baladeur 8; le coulissement de la fourchette de baladeur 1 entraîne le manchon de baladeur 8. Pour recevoir les efforts engendrés en toute sécurité, la fourchette de baladeur 1, fabriquée par usinage sans enlèvement de copeaux, par transformation en tôle comporte des nervures 9, 10. La gorge périphérique 25 n'est pas nécessairement fermée. Des gorges qui ne se trouvent qu'au niveau des extrémités 12, 13 de la fourchette et du dispositif de verrouillage 15 assurent la même fonction. Selon la figure 2, le coulissement de la fourchette de baladeur se fait le long de l'axe géométrique 11 de l'axe de fourchette. Dans le cas des fourchettes selon l'état de la technique, la transmission des efforts vers le manchon de fourchette 8 se fait uniquement par l'intermédiaire des patins 7. La figure 3 montre que selon l'invention, la fourchette de baladeur 1 s'appuie en outre par l'intermédiaire d'un dispositif de verrouillage d'axe 15 sur le manchon de baladeur 8. Le dispositif de verrouillage 15 est intégré dans l'ensemble fourchette de baladeur - manchon de baladeur de façon à gagner de la place. Le dispositif de ver- rouillage est perpendiculaire à l'axe sur lequel se déplace le manchon de baladeur 8 et il est aussi perpendiculaire à l'axe géométrique 11 de l'axe de fourchette. Le dispositif de verrouillage 15 comporte un boîtier 16 avec un fond de boîtier 17 et les parois de boîtier 18, 19. Le boîtier 16 guide une bille d'encliquetage 21 précontrainte par un ressort 20 dans le dispositif de verrouillage 15. Lorsque la fourchette de baladeur 1 est déplacée à l'aide du doigt de commutation non représenté, le boîtier 16 du dispositif de verrouillage 15 constitue également un élément d'appui par lequel la fourchette de baladeur 1 peut s'appuyer contre le manchon coulissant 8. La fourchette de baladeur 1 bascule ainsi moins et les contraintes dans le corps 5 sont de ce fait plus réduites; cela per- met d'utiliser une tôle plus mince pour sa fabrication. Cela se traduit à son tour par une économie de matière et de poids. Selon un développement avantageux de l'invention, le boîtier 15 et en particulier son fond 17 est entouré d'une couche de glissement 27 ou d'un patin 28; de préférence on a une couche de glissement 27 dans la même matière que celle des patins 7. Pour cela le boîtier 16 du dispositif de verrouillage 15 est par exemple enrobé de laiton pulvérisé. Une autre possibilité consiste à munir le fond 17 du boîtier également d'un patin 28 de forme complémentaire. Ce patin 28 io qui entoure le dispositif de verrouillage 15 s'étend dans la direction radiale par-dessus le corps 5. Selon l'invention, le dispositif de verrouillage d'axe de fourchette 15 assure une autre fonction comme cela apparaît aux figures 4 et 6. En particulier si le moyeu 3, la bague de fixation 6 et/ou le corps 5 sont des pièces distinctes, il faut les relier. Selon l'invention, le dispositif de verrouillage 15 assure cette fonction en ce qu'il assure le centrage de ces pièces. D'une manière particulièrement avantageuse, le moyeu 3, la bague de fixation 6 et le corps 5 sont rivetés par le dispositif de verrouillage 15. Les différentes liaisons 26, sont des ajustages ser- rés 22. On supprime ainsi également le soudage de ces pièces entre elles. Un autre développement avantageux de la fourchette de baladeur 1 selon l'invention est constitué par le dispositif de verrouillage d'axe de fourchette 15 pénétrant par son boîtier 16 dans une gorge périphérique 25 d'un manchon de baladeur 8; entre le manchon de baladeur 8 et le boîtier 16 il subsiste un intervalle 23. Dans une telle disposition du dispositif de verrouillage 15, dans des conditions nor-males, la fourchette de baladeur 1 s'appuie par les patins 7 contre le manchon de baladeur 8. Si toutefois les efforts deviennent particulière- ment importants par exemple en cas de mauvaise utilisation ou d'une différence particulièrement élevée entre les vitesses de rotation, la fourchette de baladeur 1 fabriquée en tôle fléchit. Si ce fléchissement dé-passe une tolérance pré-définie qui correspond à la largeur de l'intervalle 23, la fourchette de commutation 1 peut dans ce cas s'appuyer en plus par l'intermédiaire du boîtier 16 du dispositif de verrouillage 15. Dans ce cas il est également possible de ne pas utiliser de paroi extérieure entourant le boîtier 16 et ainsi d'éviter le coût lié à la réalisation de la couche de glissement 27 car cette situation de surcharge correspond à une situation exceptionnelle. i0 NOMENCLATURE 1 Fourchette de baladeur 2 Bras 3 Moyeu 4 Logement Corps 6 Bague de fixation 7 Patin 8 Manchon de baladeur 9 Nervure Nervure 11 Axe géométrique de l'axe de fourchette 12 Extrémité de fourchette 13 Extrémité de fourchette 14 Bec de commutation Dispositif de verrouillage d'axe de fourchette 16 Boîtier 17 Fond de boîtier 18 Paroi de boîtier 19 Paroi de boîtier Ressort 21 Bille d'encliquetage 22 Ajustage serré 23 Intervalle 24 Elément de base Gorge périphérique 26 Liaison 27 Couche de glissement 28 Patin de verrouillage 29 Installation de commutation Jeu 31 Axe de fourchette 32 Extrémité opposée à celle de l'axe de fourchette
Installation de commutation (29) de boîte de vitesses à pignons comportant un manchon de baladeur (8) muni d'une gorge périphérique (25) et une fourchette de baladeur (1), ayant un corps (5) en forme de fourchette, avec des extrémités de fourchette (12, 13) et un moyeu (3), le moyeu (3) comportant un logement (4) par lequel la fourchette de baladeur (1) est guidée sur l'axe de fourchette (31), et un verrouillage d'axe de fourchette ( 15) permettant de verrouiller le moyeu (3) portant la fourchette (1) dans différentes positions de commutation sur l'axe de fourchette (31).Le dispositif de verrouillage d'axe de fourchette (15) comporte au moins un boîtier (16) ayant un fond (17) et des parois (18, 19) et qui à l'état monté, pénètre par son extrémité (32) non tournée vers l'axe de fourchette (31) dans la gorge périphérique (25) du manchon de baladeur (8).
11 Installation de commutation (29) de boîte de vitesses à pignons comportant un manchon de baladeur (8) muni d'une gorge périphérique (25) et une fourchette de baladeur (1), ayant un corps (5) en forme de fourchette, avec des extrémités de fourchette (12, 13) et un moyeu (3), le moyeu (3) comportant un logement (4) par lequel la fourchette de baladeur (1) est guidée sur l'axe de fourchette (31), et comporte un verrouillage d'axe de fourchette (15) permettant de verrouiller le moyeu (3) portant la fourchette (1) dans différentes positions de commutation sur l'axe de fourchette (31), caractérisée en ce que le dispositif de verrouillage d'axe de fourchette (15) comporte au moins un boîtier (16) ayant un fond (17) et des parois (18, 19) et à l'état monté, il pénètre par son extrémité (32) non tournée vers l'axe de fourchette (31) dans la gorge périphérique (25) du manchon de baladeur (8). 2 ) Installation de commutation (29) selon la 1, caractérisée par un patin de verrouillage (28) entourant l'extrémité (32) du dispositif de verrouillage d'axe de fourchette (15), à l'opposé de l'axe de fourchette (31). 3 ) Installation de commutation (29) selon la 1, caractérisée en ce qu' au moins le fond de boîtier (17) et une partie des parois de boîtier (18, 19) du dispositif de verrouillage d'axe de fourchette (15) non tournés vers l'installation de couplage (3), comportent un revêtement de glisse-ment (27). 4 ) Installation de commutation (29) selon la 3, caractérisée en ce que le revêtement de glissement (27) est appliqué par un procédé de projection. 5 ) Installation de commutation (29) selon la 1, caractérisée en ce que les extrémités de fourchette (12, 13) comportent des patins (7) et à l'état installé et non sollicité, le dispositif de verrouillage d'axe de fourchette (15) est écarté par rapport à la gorge périphérique (25), d'un intervalle (23) supérieur au jeu (30) fixé par la distance entre le patin (7) des extrémités de fourchette (12, 13) et le manchon de baladeur (8). 6 ) Installation de commutation (29) de boîte de vitesses à pignons comportant un manchon de baladeur (8) muni d'une gorge périphérique (25) et d'une fourchette de baladeur (1) ayant un corps (5) en forme de fourchette avec des extrémités (12, 13) et un moyeu (3), le moyeu (3) ayant un logement (4) par lequel la fourchette de baladeur (1) est guidée sur un axe de fourchette (31), et un dispositif de verrouillage d'axe de fourchette (15) est prévu dans le moyeu (3) qui permet de verrouiller le moyeu (3) portant la fourchette (1) dans différentes positions de commutation sur l'axe de fourchette (31), caractérisée en ce que le moyeu (3) et le corps (5) sont centrés l'un par rapport à l'autre par l'intermédiaire d'un verrouillage d'axe de fourchette (15). 7 ) Installation de commutation (29) selon la 6, caractérisée en ce que le moyeu (3) constitue un moyen de guidage muni d'une bague de fixation (6). 8 ) Installation de commutation (29) selon la 7, caractérisée en ce que le verrouillage d'axe de fourchette (15) comporte un boîtier (16) auquel sont fixés le moyeu (3), la bague de fixation (6) et le corps (5). 9 ) Installation de commutation (29) selon la 7, caractérisée en ce que les liaisons (26) du verrouillage d'axe de fourchette (15) par rapport au moyeu (3), par rapport à la bague de fixation (6) et par rapport au corps 35 (5) sont réalisées sous la forme d'un ajustement serré (22). 10 ) Installation de commutation (29) selon l'une des 1 à 9, caractérisée en ce que le corps (5) est fabriqué par transformation à froid sans usinage par 5 enlèvement de copeaux. Io
F
F16
F16H
F16H 63
F16H 63/32,F16H 63/36
FR2895800
A1
PROCEDE DE DETERMINATION DE LA RESISTANCE A LA RAYURE D'UN VITRAGE.
20,070,706
La présente invention concerne un . Les vitrages subissent généralement à la sortie de la chaîne de production des tests et notamment un test de tenue à la rayure qui a pour objectif de qualifier les bonnes caractéristiques mécaniques de la peau du verre. Ce test de résistance peut être appliqué à tous les types de vitrage et est destiné par exemple au verre trempé et semi-trempé. En effet, la trempe est un traitement thermique qui a pour but d'améliorer la résistance mécanique du verre par la mise en compression de la couche extérieure au détriment du coeur qui, de ce fait, se retrouve en tension. Dans cette configuration, le vitrage peut être amené à casser sous l'effet de deux actions principales : -amener en surface une contrainte de traction égale à la valeur de compression en surface du verre plus la valeur intrinsèque de casse du verre en traction, - provoquer une fissure en surface du vitrage. A cet effet, les fabricants de vitrage utilisent un test dénommé "test sarbacane" qui consiste à laisser tomber un projectile d'une hauteur croissante, perpendiculairement au vitrage, jusqu'à la rupture de celui-ci. Mais, le principal inconvénient de cette méthode réside dans le fait qu'elle ne permet d'impacter qu'un point local à la fois et ne permet pas de connaître exhaustivement la qualité du vitrage. Une autre méthode également utilisée par les fabricants de vitrage consiste à rayer le verre à la main sur tout son pourtour à l'aide d'un papier abrasif. Cette méthode permet effectivement de balayer l'intégralité de la surface du verre, mais elle n'est pas reproductible. En effet, la force appliquée lors du passage peut être très différente d'un opérateur à l'autre ce qui ne permet pas d'obtenir des résultats fiables. L'invention a pour but de proposer un procédé de détermination de la résistance à la rayure d'un vitrage qui évite les inconvénients précédemment mentionnés et qui permet, par des moyens simples à mettre en oeuvre, d'obtenir des résultats fiables et reproductibles. L'invention a donc pour objet un procédé de détermination de la résistance à la rayure d'un vitrage, par exemple en verre trempé ou semi-trempé, caractérisé en ce que : - on place le vitrage à tester sur un gabarit de forme identique à ce vitrage en intercalant entre ledit gabarit et ledit vitrage, un matériau amortissant, - on applique sur la face extérieure du vitrage avec une charge prédéterminée, un indenteur, - on déplace l'indenteur sur la surface extérieure du vitrage afin de réaliser sur cette surface extérieure de ce vitrage, une première série de rayures parallèles et régulièrement espacées, - on laisse un temps de relaxation d'environ deux minutes au vitrage après l'application de cette première série de rayures, et - si le vitrage ne se brise pas, on augmente la charge à appliquer sur la surface extérieure du vitrage par l'indenteur, et - on effectue au moins une deuxième série de rayures parallèles sur cette face extérieure, à une distance définie des rayures de la première série, jusqu'à atteindre la charge à la rupture du vitrage. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - on déplace l'indenteur sur la surface extérieure du vitrage du centre vers le bord de ce vitrage, - on déplace l'indenteur sur la surface extérieure du vitrage du bord vers le centre de ce vitrage, - on déplace l'indenteur sur la surface extérieure du vitrage parallèlement à un bord de ce vitrage, - les rayures périphériques sont réalisées en déplaçant l'indenteur dans un sens défini, par exemple anti-horaire ou horaire, - la vitesse de déplacement de l'indenteur est comprise entre 10 mm par seconde et 50 mm par seconde, - on espace les rayures de la première série d'une distance comprise entre 50 et 60 mm, -on espace les rayures de ladite au moins deuxième série d'une distance d'environ 10 mm, - la face du vitrage opposée à celle sur laquelle les rayures sont réalisées, est recouverte d'un papier adhésif et d'un matériau amortissant par exemple formé par un papier bulle ou un joint caoutchouc. Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la Fig. 1 est une vue schématique en perspective d'un banc support d'un vitrage sur lequel est réalisé le procédé de détermination de la résistance à la rayure, conforme à l'invention, - la Fig. 2 est une vue schématique en perspective du banc support portant un vitrage, - les Figs. 3 et 4 sont des vues schématiques de dessus d'un vitrage sur lequel des rayures ont été réalisées par le procédé, conforme à l'invention, et - la Fig. 5 est une vue schématique en perspective d'un scléromètre pour la mise en oeuvre du procédé, conforme à l'invention. Le procédé de détermination de la résistance à la rayure d'un vitrage a pour objectif de qualifier les bonnes caractéristiques de la peau du verre de ce vitrage et s'applique plus particulièrement au verre trempé et semi-trempé. Le procédé peut également s'appliquer à tous les autres types de vitrage. Pour la mise en oeuvre de ce procédé, on utilise un banc support désigné par la référence générale 10 sur les Figs. 1 et 2 et qui comprend une table 11 munie de pieds 12 sensiblement verticaux et s'étendant au-dessus de ladite table 11. Chaque pied 12 est muni, à sa partie supérieure, d'une ventouse 13 destinée à porter un gabarit 15 identique au vitrage à tester. Le banc support est fonction des caractéristiques du vitrage. Il peut se présenter sous la forme d'un gabarit de contrôle dimensionnel. Dans l'exemple de réalisation représenté sur les figures, le vitrage à tester désigné par la référence 1, est constitué par exemple par un pare-brise d'un véhicule automobile. Le vitrage 1 peut être constitué par une lunette arrière d'un véhicule automobile ou par tout autre pièce en verre, comme par exemple un vitrage destiné aux bâtiments. Dans le cas présent, le gabarit 15 est par conséquent constitué par un pare-brise d'un véhicule automobile identique au vitrage 1. Ainsi que montré à la Fig. 1, les ventouses 13 sont placées symétriquement de part et d'autre des axes AA et BB du gabarit 15 et elles sont réalisées en un matériau assez souple de manière à amortir au mieux les efforts appliqués au niveau des bords du vitrage lors de l'exécution du procédé afin de ne soumettre le vitrage 1 à aucune contrainte supplémentaire. Comme montré à la Fig. 2, le vitrage 1 est placé sur le gabarit 15 en interposant entre eux un matériau amortissant 2 constitué par exemple par une feuille de papier bulle placée sur la face extérieure du gabarit 15 et sur laquelle vient s'appliquer la face intérieure du vitrage 1. De préférence, les faces intérieures du vitrage 1 et du gabarit 15 son revêtues d'un film adhésif de telle manière qu'en cas de rupture du vitrage 1, les morceaux de verre restent collés sur le film adhésif. Le procédé de détermination de la résistance à la rayure du vitrage 1 est effectué en réalisant des rayures sur la face externe de ce vitrage 1 selon une méthodologie déterminée et en utilisant un scléromètre, de type connu représenté à la Fig. 5. De manière classique, ce scléromètre désigné par la référence 20 se compose d'un fourreau 21 ouvert à l'une de ses extrémités et à travers laquelle dépasse un indenteur 22 formé par une pointe de diamant. Cet indenteur est soumis à l'action d'un ressort de compression, non représenté, dont la force est réglable grâce à une bague coulissante 23 déplaçable sur la fourreau 21 et destinée à coopérer avec des graduations ménagées sur ce fourreau 21. Le scléromètre 20 comporte également au niveau de l'indenteur 22, un collier intérieur 24 qui sert d'appui sur la face externe du vitrage 1 lors de la réalisation des rayures. Après avoir placé le vitrage 1 sur le gabarit 15, l'opérateur applique, sur la faxe extérieure de ce vitrage 1, l'indenteur 22 du scléromètre 20. Auparavant, la force de compression du ressort du scléromètre 20 a été réglée de telle sorte que l'indenteur 22 soit appliqué sur la face extérieure du vitrage avec une charge prédéterminée. Le collier 24 est en appui sur la face extérieure du vitrage 1. L'opérateur déplace le scléromètre 20 du centre vers le bord du vitrage 1 ou du bord vers le centre de ce vitrage 1, en le tenant perpendiculaire à la surface extérieure du vitrage 1 afin de réaliser sur la surface extérieure de ce vitrage 1 par l'intermédiaire de l'indenteur 22, une première série de rayures 16 parallèles et régulièrement espacées, comme montrée à la Fig. 3. Il est aussi possible de déplacer le scléromètre 20 parallèlement à un bord du vitrage 1 sur une distance définie, en le tenant perpendiculaire à la surface extérieure du vitrage 1 afin de réaliser sur la surface extérieure de ce vitrage 1 par l'intermédiaire de l'indenteur 22, une première série de rayures 16a parallèles et régulièrement espacées, comme montrée à la Fig. 4. Il est également possible de déplacer le scléromètre 20 selon une direction oblique pour réaliser une première série de rayures 16b parallèles et régulièrement espacées, comme montrée à la Fig. 4. De préférence cette première série de rayures 16, 16a ou 16b est réalisée dans un sens anti-horaire et comporte des rayures parallèles ou perpendiculaires à la périphérie du vitrage 1. La première série de rayures 16, 16a ou 16b peut s'étendre sur l'ensemble du vitrage 1. Selon une variante, la première série de rayures 16, 16a ou 16b peut être réalisée dans un sens horaire. Si l'on commence à réaliser les rayures en bordure du vitrage 1, on continuera logiquement sur toute la périphérie. La vitesse de déplacement du scléromètre 20 lors de la réalisation des rayures 16, 16a ou 16b est comprise ente 10 mm par seconde et 50 mm par seconde et la distance séparant ces rayures 16, 16a ou 16b est de préférence comprise entre 50 et 60 mm. Une cale en caoutchouc, non représentée, peut être placée sur les bords du vitrage 1 afin d'amortir la sortie de la pointe de l'indenteur 22 lors de la réalisation des rayures. Une fois la première série de rayures 16 réalisée, l'opérateur laisse le verre du vitrage 1 se relaxer pendant environ deux minutes, qui est le temps de relaxation des contraintes. Si après cette première série de rayures 16, 16a ou 16b, le vitrage 1 ne se brise pas, l'opérateur effectue une nouvelle série de rayures 17, comme montrée à la Fig. 3, en augmentant la charge à appliquer sur la surface extérieure du vitrage 1 par l'indenteur 22. Pour augmenter la charge à appliquer, il suffit à l'opérateur de déplacer la bague glissante 23 sur le fourreau 21 du scléromètre 20. Si à la suite de cette seconde série de rayures 16, 16a ou 16b, le vitrage 1 ne se brise toujours pas, l'opérateur effectue une nouvelle série de rayures 17 en augmentant la charge à appliquer sur la surface extérieure du vitrage 1 par l'indenteur 22 et cela jusqu'à ce que le verre du vitrage 1 se brise. Pour la seconde série de rayures 17 ainsi que pour les éventuelles séries de rayures suivantes, les rayures sont réalisées à la même vitesse de déplacement du scléromètre 20, c'est à dire à une vitesse comprise entre 10 mm par seconde et 50 mm par seconde. Par contre, pour cette seconde série de rayures 17, la distance séparant les rayures 17 de la première série de rayures 16, 16a ou 16b est 20 d'environ 10 mm. L'opérateur interprète les résultats lorsque le verre du vitrage 1 se brise en repérant la charge à la rupture ainsi que l'historique des charges précédemment appliquées, l'emplacement temporel de la rupture après le repos de relaxation, la taille des fragments correspondant aux amorces de rupture ainsi 25 que l'emplacement de la dernière rayure effectuée et de la rayure ayant provoquée la rupture du vitrage 1. D'autres informations peuvent être également utiles, comme par exemple le taux de fragmentation. Avant chaque série de tests, le scléromètre 20 est calibré par des 30 méthodes classiques et connues. Le procédé selon l'invention présente l'avantage de prendre en compte une surface plus grande de verre que les tests utilisés jusqu'à présent et la force est reproductible, ce qui permet, par des moyens simples à mettre en oeuvre, d'obtenir des résultats fiables
L'invention a pour objet un procédé de détermination de la résistance à la rayure d'un vitrage (1), dans lequel on place le vitrage (1) à tester sur un gabarit (15) de forme identique, on applique sur la surface extérieure du vitrage (1) avec une charge prédéterminée, un indenteur, on déplace l'indenteur sur la surface extérieure du vitrage (1) afin de réaliser une première série de rayures, on laisse le verre du vitrage (1) se relaxer, et si le vitrage (1) ne se brise pas, on augmente la charge à appliquer par l'indenteur et on effectue au moins une deuxième série de rayures jusqu'à atteindre la charge à la rupture du vitrage (1).L'invention s'applique notamment au vitrage en verre trempé ou semi-trempé.
1. Procédé de détermination de la résistance à la rayure d'un vitrage (1), par exemple en verre trempé ou semi-trempé, caractérisé en ce que : - on place le vitrage (1) à tester sur un gabarit (15) de forme identique à ce vitrage (1), en intercalant entre ledit gabarit (15) et ledit vitrage (1), un matériau (2) amortissant, - on applique sur la face extérieure du vitrage (1) avec une charge prédéterminée, un indenteur (20, 22, 24), - on déplace l'indenteur (20, 22, 24) sur la surface extérieure du vitrage (1) afin de réaliser sur cette surface extérieure de ce vitrage (1), une première série (16) de rayures (16, 16a, 16b) parallèles et régulièrement espacées, - on laisse un temps de relaxation d'environ deux minutes au vitrage après l'application de cette première série de rayures (16, 16a, 16b), et - si le vitrage ne se brise pas, on augmente la charge à appliquer sur la surface extérieure du vitrage (1) par l'indenteur (20, 22, 24), et - on effectue au moins une deuxième série de rayures (17) parallèles sur cette surface extérieure à une distance définie des rayures (16, 16a, 16b) de la première série jusqu'à atteindre la charge à la rupture du vitrage (1). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on déplace l'indenteur (20, 22, 24) sur la surface extérieure du vitrage (1) du centre vers le bord de ce vitrage (1). 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on déplace l'indenteur (20, 22, 24) sur la surface extérieure du vitrage (1) du bord vers le centre de ce vitrage (1). 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on déplace l'indenteur (20, 22, 24) sur la surface extérieure du vitrage (1) parallèlement à un bord de ce vitrage (1). 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les rayures (16, 16a, 16b, 17) sont réalisées en déplaçant l'indenteur (20, 22, 24) dans un sens défini, par exemple anti-horaire ou horaire. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la vitesse de déplacement de l'indenteur (20, 22, 24) est comprise entre 10 mm par seconde et 50 mm par seconde. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'on espace les rayures (16, 16a, 16b) de la première série d'une distance comprise entre 50 et 60 mm. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que on espace les rayures (17) de ladite au moins deuxième série, d'une distance d'environ 10 mm. 9. Procédé selon l'un e quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la face du vitrage (1) opposée à celle sur laquelle les rayures (16, 16a, 16b, 17) sont réalisées, est recouverte d'un papier adhésif et d'un matériau amortissant, par exemple formé par un papier bulle ou un joint caoutchouc.15
G
G01
G01N
G01N 33,G01N 3
G01N 33/38,G01N 3/46
FR2896394
A1
MIXEUR PLONGEANT ET PROCEDE DE DEMONTAGE FACILITE
20,070,727
L'invention concerne un appareil de traitement d'aliments électroportatif ou mixeur plongeant. L'invention a pour but de faciliter un démontage d'un tel appareil. L'appareil de traitement est destiné à l'industrie hôtelière et aux restaurateurs et également à un usage familial ou domestique. Par aliments on entend aliments sous forme de liquide et/ou sous forme de particules. Par aliments, on entend également tout type de préparation à base de produits alimentaires ou non alimentaires. Par produits non alimentaires, on entend préparation cosmétique ou tout autre type de préparation. Ainsi, l'appareil est également destiné à l'industrie pharmaceutique, cosmétique ou autre type d'industries susceptibles d'avoir besoin d'un tel appareil. Un mixeur comporte un carter, un arbre d'entraînement, un tube, et un embout. Le carter renferme un moteur électrique fixé à l'arbre d'entraînement pour l'entraîner en rotation. Le carter est relié au tube. Le tube comporte une extrémité supérieure fixée au carter et une extrémité inférieure destinée à être reliée à l'embout. Le tube renferme l'arbre. L'arbre comporte une première partie et une deuxième partie. La première partie est reliée au moteur et à la deuxième partie de l'arbre. La deuxième partie de l'arbre est reliée à la première partie et à un outil rotatif. La deuxième partie de l'arbre et l'outil rotatif sont renfermés dans l'embout. L'outil rotatif est destiné à être au contact d'aliments pour les traiter. L'outil rotatif peut être un couteau ou bien un bras non tranchant ou de toutes autres formes équivalentes. En fonction du type d'outil choisi, le traitement de ces aliments peut consister à mélanger, broyer, mixer, émulsionner ou peut consister en tout autre type de transformation des aliments. L'embout est monté amovible, de manière étanche, sur le tube. Le tube et l'embout forment une longueur totale mesurée le long d'un axe d'allongement du tube. Longitudinalement par rapport à l'axe d'allongement du tube, l'embout est un tiers à un quart plus petit que le tube. Le tube et l'embout sont destinés à être plongés dans une préparation d'aliments sur une longueur correspondant à deux tiers de la longueur totale, l'embout étant complètement immergé dans la préparation. L'embout est relié au tube par l'intermédiaire d'un raccord. Le raccord forme une pièce cylindrique et comporte une partie inférieure et une partie supérieure. La partie inférieure du raccord est destinée à être reliée à l'embout et la partie supérieure est destinée à être fixée de manière permanente à l'extrémité inférieure du tube. Le raccord est relié au tube et à l'embout de telle manière que la partie inférieure émerge du tube lorsque l'embout est désolidarisé du tube. C'est cette partie inférieure émergeante qui est destinée à être emmanchée réversiblement à l'embout tandis que la partie supérieure du raccord placée dans le tube est fixée de façon permanente à une face interne du tube. Par réversiblement, on entend que la partie inférieure du raccord est démontable de l'embout. Habituellement, la première partie de l'arbre est logée dans le tube et est, d'une part, placée en appui contre un épaulement formé par le raccord tout en étant reliée à la deuxième partie de l'arbre et est, d'autre part, fixée au moteur électrique. L'épaulement forme une butée d'arrêt qui retient la première partie de l'arbre dans le tube tout en l'empêchant d'être déplacée en direction de l'embout. Cet épaulement empêche l'arbre de tomber dans la préparation. Le fait que le raccord soit fixé de manière permanente au tube tout en retenant ainsi la première partie de l'arbre dans le tube implique que le démontage de cette première partie de l'arbre ne peut s'effectuer que par l'extrémité supérieure du tube coopérant avec le carter. Le démontage d'une telle première partie de l'arbre est nécessaire dans le cas où l'on souhaite, par exemple, remplacer des pièces usées destinées à coopérer avec cette première partie. Or, un tel démontage de l'arbre par l'extrémité supérieure du tube peut poser un problème au moment d'un démontage de cet appareil. En effet, au moment du démontage de l'appareil, pour démonter la première partie de l'arbre du tube, il faut d'abord désolidariser un bloc moteur de l'extrémité supérieure du tube, le bloc moteur comprenant le carter et le moteur. Après avoir démonté le bloc moteur de l'extrémité supérieure du tube, l'extrémité supérieure du tube est alors dégagée de telle manière que le délogement de la première partie de l'arbre peut être rendu possible par un accès au travers de cette extrémité supérieure du tube. Or, l'étape de désolidarisation du bloc moteur est compliquée à réaliser et peut engendrer un coût de main d'oeuvre élevé. Cette étape de désolidarisation nécessite surtout qu'elle soit opérée par une personne spécialisée. L'invention prévoit de résoudre ce problème en permettant à une personne non spécialisée ou spécialisée de démonter et/ou monter très facilement un tel mixeur. L'invention prévoit également de faciliter le démontage du mixeur sans que le démontage du bloc moteur ne soit nécessaire. L'invention prévoit en particulier de rendre possible le démontage de la première partie de l'arbre par l'extrémité inférieure du tube. Dans l'invention, on prévoit que le mixeur comporte une bague montée amovible contre laquelle est monté en appui l'arbre dans le tube. Cette bague est mobile et est disposée entre le raccord et l'arbre. Cette bague est montée amovible dans le tube tout en étant placée, d'une part, en appui contre une butée du raccord longitudinalement par rapport à l'axe d'allongement selon une première direction depuis l'embout vers le carter et, d'autre part, en appui contre une ouverture du raccord par au moins un moyen d'arrêt, selon une deuxième direction opposée à la première. Cette bague est démontable par un appui contre le moyen d'arrêt au travers du raccord. En effet, ce moyen d'arrêt commande l'extraction de la bague du raccord par l'extrémité inférieure du tube. C'est contre cette bague que l'arbre est destiné à venir se placer en appui. Si bien que comme la bague est démontable par l'extrémité inférieure du tube, l'arbre devient accessible par cette extrémité inférieure du tube après que cette bague ait été délogée. L'invention a donc pour objet un mixeur plongeant comportant - un carter renfermant un moteur électrique, - un tube comportant une extrémité supérieure et une extrémité inférieure, l'extrémité supérieure étant fixée au carter, - un arbre d'entraînement relié au moteur électrique et inséré dans le tube, - un embout accueillant un outil rotatif et monté amovible sur l'extrémité inférieure du tube, l'outil étant fixé à l'arbre, - un raccord reliant le tube à l'embout tout en étant emmanché dans le tube et dans l'embout, caractérisé en ce qu'il comporte également - une bague montée amovible dans le raccord, la bague et le raccord s'étendant colinéairement à un axe d'allongement de l'arbre, la bague étant verrouillée en translation colinéairement à l'axe de l'arbre, dans un sens par une butée du raccord, dans le sens opposé par au moins un moyen d'arrêt de la bague, ledit moyen d'arrêt coopérant avec au moins une ouverture du raccord, l'arbre étant monté en appui contre la bague, le moyen d'arrêt verrouillant la bague dans le raccord de telle sorte que la bague est démontable par déplacement du moyen d'arrêt pour déverrouiller la bague et autoriser une sortie de l'arbre au travers de l'extrémité inférieure du tube. Le procédé de démontage est grandement facilité du fait que le démontage du bloc moteur n'est plus nécessaire. Il suffit juste d'utiliser un premier outil adapté destiné à coopérer avec le moyen d'arrêt et d'utiliser un second outil destiné à déloger la bague du tube par glissement de la bague longitudinalement par rapport à l'axe en direction de l'outil rotatif. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont données qu'à titre illustratif et nullement limitatif de l'invention. Ces figures montrent : - Figure 1 : Une représentation schématique d'un mixeur plongeant, selon l'invention, Figure 2 : Une coupe longitudinale d'un mixeur plongeant passant par un premier plan, selon l'invention ; - Figure 3 : Une représentation schématique d'une languette d'une bague, selon un mode de réalisation de l'invention ; -Figure 4 : Une autre coupe longitudinale d'un mixeur plongeant selon un deuxième plan sensiblement perpendiculaire au premier plan de la figure 2, selon l'invention ; - Figure 5 : Une coupe transversale d'un mixeur plongeant à un endroit du mixeur représenté figure 4 selon une coupe transversale C-C, selon l'invention ; - Figure 6 : Une autre coupe transversale d'un mixeur plongeant, selon une variante de l'invention, et - Figure 7 : Une coupe longitudinale d'un mixeur plongeant, selon une autre variante de l'invention. La figure 1 illustre un mixeur plongeant 1, selon l'invention. Un tel mixeur comporte un carter 2, un tube creux 3, un arbre d'entraînement 6 et un embout 4. Le carter 2 renferme un moteur électrique (non représenté). A la partie supérieure du carter 2 est intégrée une poignée 5 pouvant inclure un interrupteur de commande de fonctionnement du moteur. Le tube 3 comporte une extrémité supérieure 3.1 qui est fixée au carter 2 et une extrémité inférieure 3.2 qui est fixée à l'embout 4. Le moteur est fixé à l'arbre 6 d'entraînement. Cet arbre 6 est logé dans le tube 3 et s'étend depuis le moteur jusque dans l'embout 4 . L'arbre 6 comporte une première partie 6.1 et une deuxième partie 6.2, la première partie 6.1 étant logée dans le tube tandis que la deuxième partie 6.2 est logée dans l'embout 4. La première partie 6.1 est reliée au moteur et à la deuxième partie 6.2. La deuxième partie 6.2 est reliée à la première partie 6.1 et à un outil rotatif (non représenté) renfermé dans l'embout 4. La première partie 6.1 est munie d'un prolongateur 6.3 coopérant plus spécifiquement avec la deuxième partie 6.2 de l'arbre 6. L'outil rotatif peut être ou non tranchant et permet, par exemple, de mélanger, de mixer et/ou de broyer des aliments suivant le type d'outil choisi. Comme précédemment mentionné, par aliments on entend tout type de préparation à base de produits alimentaires ou non alimentaires. Par produits non alimentaires, on entend préparation cosmétique ou tout autre type de préparation équivalente. L'embout 4 est monté amovible, de manière étanche, sur le tube 3. En effet, l'embout 4 est relié au tube 3 par l'intermédiaire d'un raccord 7, figure 2. Ce raccord 7 est réalisé en matière plastique ou toutes autres matières appropriées et forme un conduit. Ce raccord peut assurer une étanchéité entre le tube et l'embout. Ce raccord 7 est fixé au tube 3 et est relié à l'embout 4. Ce raccord 7 comporte une partie supérieure 7. 1 et une partie inférieure 7.2. La partie supérieure 7.1 est fixée à l'extrémité inférieure 3.2 du tube 3, de manière permanente. Dans un exemple figure 2, la partie supérieure 7.1 est fixée à l'intérieur du tube. Mais, le tube pourrait être introduit dans le raccord. La partie inférieure 7.2 forme une partie qui émerge du tube 3 et qui est destinée à être accolée réversiblement à une surface (non représentée) de l'embout 4 lors de la liaison de l'embout 4 au tube 3. Par réversiblement on entend que la partie inférieure 7.2 est démontable de l'embout 4 et réciproquement. Dans l'exemple figure 2, la partie inférieure 7.2 est accolée à une surface interne (non représentée) de l'embout. Mais l'embout pourrait être introduit dans le raccord. Le raccord pourrait aussi être disposé bout à bout entre l'embout et le tube tout en étant fixé à l'embout et au tube. Le tube 3 et l'embout 4 forment une longueur totale mesurée le long d'un axe 10 d'allongement du tube. Le tube 3 et l'embout 4 sont destinés à être plongés dans une préparation d'aliments sur une longueur correspondant à deux tiers de la longueur totale, l'embout étant totalement immergé dans la préparation. Longitudinalement par rapport à l'axe d'allongement, l'embout est en général un tiers à un quart plus petit que le tube. Selon l'invention, le mixeur 1 comporte également une bague 9 montée amovible dans le raccord 7. Cette bague est mobile et est placée autour de l'arbre 6, entre l'arbre 6 et le raccord 7. Cette bague 9 et le raccord 7 s'étendent colinéairement à un axe d'allongement de l'arbre d'entraînement 6. L'axe d'allongement de l'arbre est colinéaire à l'axe 10 d'allongement du tube. La bague 9 est verrouillée en translation colinéairement à l'axe 10 d'allongement de l'arbre 6. En effet, cette bague 9 est bloquée dans un sens tout en étant placée en appui contre au moins une butée 11 du raccord 7 et est bloquée dans un sens opposé par au moins un moyen d'arrêt 12, 13 de la bague 9 coopérant avec au moins une ouverture 14, 15 du raccord 7. Longitudinalement à l'axe 10 d'allongement, la butée 11 du raccord 7 est située à un endroit éloigné de l'embout 4 et forme un rétrécissement local d'un diamètre interne 16 du raccord 7 tandis que l'ouverture telle que 14,15 du raccord 7 est située à un endroit proche de l'embout 4. Plus précisément, l'ouverture telle que 14,15 est située préférentiellement dans la partie émergeante 7.2 du raccord 7, tandis que la butée 11 peut être située dans la partie supérieure 7.1 du raccord 7. Les ouvertures sont protégées du milieu extérieur par l'embout 4, l'embout 4 étant fixé sur le raccord 7. La première partie 6.1 de l'arbre 6 est placée en appui contre la bague 9 de telle sorte que la bague retient cette première partie 6.1 de l'arbre 6 depuis le carter 2 en direction de l'embout 4, longitudinalement par rapport à l'axe 10 d'allongement. Le moyen d'arrêt de la bague 9 verrouille la bague 9 dans le raccord 7 de telle sorte que la bague 9 est démontable par déplacement du moyen d'arrêt pour déverrouiller la bague 9 et autoriser une sortie de la première partie 6. 1 de l'arbre 6 au travers de l'extrémité inférieure 3.2 du tube 3. Dans un mode préféré de l'invention, la bague 9 comporte un anneau 17 et deux languettes élastiques 12,13, figures 2, 3, 4 et 5. Mais la bague 9 pourrait comporter une seule languette ou plus de deux languettes. L'anneau 17 est accolé au raccord 7. La bague 9 comporte une première languette 12 et une deuxième languette 13. La première languette 12 et la deuxième languette 13 sont préférentiellement opposées l'une de l'autre longitudinalement par rapport à un axe passant perpendiculairement par l'axe 10 d'allongement de l'arbre et passant par chacune des languettes 12 et 13. Les languettes 12 et 13 s'étendent chacune à partir de l'anneau 17 relativement longitudinalement par rapport à l'axe 10 d'allongement en direction de l'embout 4 tout en étant légèrement espacées du raccord 7 et de l'arbre 6. Puis les languettes peuvent s'étendre en s'inclinant en direction opposée à l'axe 10. La première languette 12 et la deuxième languette 13 comportent respectivement une première extrémité 18 et une deuxième extrémité 19. Chacune des languettes est placée élastiquement en appui contre le raccord 7 par l'intermédiaire de leur extrémité correspondante, figure 3. Au niveau de l'extrémité d'une languette donnée, la somme de l'épaisseur de cette languette et d'un rayon de l'arbre 6 est inférieure à un rayon intérieur du raccord 7. Les extrémités sont réalisées de telle manière qu'elles peuvent être suffisamment rapprochées élastiquement en direction de l'axe 10 d'allongement pour être placées complètement à l'intérieur du raccord tout en étant situées sur un alignement d'une surface interne 23 du raccord. Le raccord 7 comporte une première ouverture 14 et une deuxième ouverture 15. La première languette 12 et la deuxième languettes 13 sont placées en appui contre le raccord 7 en positionnant la première extrémité 18 et la deuxième extrémité 19 respectivement dans la première ouverture 14 et dans la deuxième ouverture 15. Le raccord pourrait aussi comporter plus de deux ouvertures ou une seule ouverture commune pour les deux extrémités 18 et 19. La première ouverture 14 et la deuxième ouverture 15 forment chacune un orifice et un bord. Figure 3 est représenté une zone du raccord 7 où est situé une ouverture. Chacune de ces ouvertures est réalisée selon ce même schéma. Notamment, chacune des ouvertures du raccord comporte un orifice 20 et un bord 21. Chacune des ouvertures est réalisée au travers d'une matière formée par le raccord 7. L'orifice 20 permet que l'intérieur du raccord débouche à l'extérieur du raccord et permet de délimiter le bord 21 de l'ouverture contre lequel chacune des extrémités des languette est plus spécifiquement destinée à venir se positionner en appui. En se positionnant en appui contre un tel bord 21, chacune des languettes est donc accessible au travers du raccord 7. Préférentiellement, ces ouvertures sont réalisées dans la partie émergeante 7.2 du raccord 7 pour pouvoir être directement accessible au moyen d'un outil de serrage (non représenté) après avoir démonté l'embout du tube. L'extrémité de chacune des languettes est élargie en direction opposée à l'axe d'allongement et forme une bosse. La figure 3 illustre la forme d'une extrémité d'une languette donnée destinée à coopérer avec le raccord 7. Notamment, la bosse de chacune des languettes 14 et 15 forme un coin rentrant 22 apte à coopérer avec le bord 21 et la face interne 23 du raccord 7, le bord 21 et la face interne 23 formant un coin sortant du raccord 7 à un endroit du raccord 7 où est placé en appui la languette. La forme de la bosse permet de placer en appui la bague 9, longitudinalement par rapport à l'axe 10 d'allongement par l'appui d'une première surface 34 du coin rentrant contre le bord 21. Cette forme de la bosse permet également de placer en appui la bague 9 perpendiculairement par rapport à l'axe 10 d'allongement par l'appui éventuel d'une deuxième surface 35 du coin rentrant contre la surface interne 23 du raccord 7. La première surface 34 doit comporter une longueur permettant à la languette d'être susceptible de pouvoir être déplacée radialement en direction de l'axe 10 jusqu'à ce que l'extrémité de la languette correspondante se situe à l'intérieur du raccord, sur l'alignement de la surface interne 23. La deuxième surface 35 de l'extrémité de la languette correspondante peut être placée en appui contre la surface interne 23 du raccord 7 avec un léger jeu 24 entre la deuxième surface 35 et la surface interne 23 pour autoriser un léger mouvement ou débattement axial de la languette correspondante perpendiculairement par rapport à l'axe 10 d'allongement. Figure 4, la bague 9 comporte au moins un cran d'extraction tel que 25.1, 25.2 et le raccord 7 comporte au moins un jour 26. Dans un exemple figure 4, la bague 9 comporte un premier cran d'extraction 25.1 et un deuxième cran d'extraction 25.2 depuis l'embout 4 vers le carter 2 longitudinalement par rapport à l'axe 10. Le premier cran d'extraction 25.1 est représenté traversant une matière formée par la bague 9. Le deuxième cran d'extraction 25.2 est représenté non traversant. Mais le premier cran d'extraction n'est pas forcément traversant et le deuxième cran d'extraction peut également être traversant. Le jour 26 est réalisé au travers de la matière formée par le raccord 7 de telle manière que l'intérieur du raccord 7 débouche vers l'extérieur au travers de ce jour 26. Le cran et le jour sont disposés en regard l'un de l'autre. Les languettes 12, 13 et les crans 25.1, 25.2 sont positionnés respectivement dans un premier plan et dans un deuxième plan. Pour faciliter la manipulation d'outil, le premier plan et le deuxième plan sont préférentiellement sensiblement perpendiculaires entre eux. Par sensiblement perpendiculaires, on entend que le premier plan et le deuxième plan ne sont pas confondus. Mais le premier plan et le deuxième plan pourraient être confondus. La bague 9 comporte également au moins un moyen d'étanchéité interne tel que 27 et au moins un moyen d'étanchéité externe tels que 29,30. Le moyen d'étanchéité interne peut être formé par un joint à lèvre 27, figure 2. Mais le moyen d'étanchéité peut être formé par d'autres moyens assurant une fonction d'étanchéité équivalente. Le joint à lèvre 27 assure une étanchéité de la bague 9 vis à vis de l'arbre 6. Ce joint à lèvre comporte une portion 27.1 fixée à la matière formée par l'anneau 17 et comporte une portion flexible 27.2 placée en appui contre l'arbre 6. Selon l'invention, les moyens d'étanchéité externes peuvent également comporter un premier joint 29 et un deuxième joint 30. Le premier joint sert au recentrage de la bague par rapport à la première partie de l'arbre et au tube et le deuxième joint sert au recentrage d'au moins d'un moyen de roulement 28 également par rapport à la première partie de l'arbre et au tube. Un moyen de roulement permet de faciliter une rotation entre une partie destinée à être mise en rotation et une partie destinée à rester immobile en rotation. Ainsi le moyen de roulement permet de favoriser une rotation de l'arbre par rapport au raccord. Dans un exemple figure 2, ce moyen de roulement est formé par un roulement à billes. Mais ce moyen de roulement pourrait aussi être formé par une bague de guidage autolubrifiante. Chacun de ces joints absorbe les jeux pouvant exister entre la bague et le raccord. Chacun de ces joints forme un joint torique de section ronde. Le premier joint 29 est logé dans une gorge 36 formé par l'anneau 17 et le deuxième joint 30 est situé autour du roulement 28. La bague 9 comporte, en effet, également au moins un moyen de roulement 28, tel un roulement à billes dans l'exemple figure 2. Le roulement 28 est placé entre l'anneau 17 et l'arbre 6. Le roulement 28 est plus précisément placé en appui contre la butée 11 du raccord 7. La bague 9 comporte au moins une nervure 31 s'étendant longitudinalement par rapport à l'axe 10 et destinée à être insérée dans un renfoncement 32 formé en correspondance par le raccord 7. La bague 9 coopère avec le raccord 7 au moyen de la nervure et du renfoncement de telle manière que la bague 9 est bloquée en rotation dans le raccord 7. La bague peut également être bloquée en rotation par tout autre moyen équivalent, par exemple, par liaison de type à baïonnette ou par vissage de la bague dans l'embout. Dans le cas d'un vissage de la bague, on prévoit que le sens de rotation de la bague lors de sa fixation au raccord est identique au sens de rotation de l'arbre . La bague 9 coopère avec le raccord 7 de telle manière qu'un alignement des languettes par rapport aux ouvertures est garanti. En garantissant un tel alignement, il est possible de réaliser un montage en aveugle de la bague dans le tube. Le raccord 7 peut être réalisé en deux parties moulées, une première partie 7.3 et une deuxième partie 7.4, la première partie étant proche de l'arbre tandis que la deuxième est éloignée de l'arbre, figure 5 La bague 9 comporte également au moins un rempart tels que 33.1, 33.2. Notamment la bague 9 comporte une premier rempart 33.1 et un deuxième rempart 33.2, chacun de ces remparts étant formé entre la première languette 12 et la deuxième languette 13. Chacun de ces remparts est formé par prolongation de l'anneau 17 en direction de l'embout 4. Dans l'exemple préféré selon l'invention avec deux languettes, la bague 9 comporte deux remparts tels que 33.1. et 33.2. Sur chacun de ces remparts peut être formée une nervure telle que 31. Dans une variante de l'invention figure 6, le moyen d'arrêt pourrait également être formé par une goupille (non représentée). Cette goupille est insérée au travers d'une fente transversale 37. Cette fente 37 est réalisée au travers du raccord et de la bague entre le raccord et la portion fixe 27.1 du joint à lèvre, parallèlement à un plan passant par les nervures. La goupille est en appui contre l'anneau et contre le raccord. Dans une autre variante de l'invention, figure 7, le moyen d'arrêt peut être formé par une vis pointeau (non représentée). Cette vis est destinée à être insérée au travers d'un alésage 38 de forme complémentaire. Cet alésage 38 est formé transversalement, également tout en traversant une matière formée par le raccord et tout en traversant partiellement une matière formée par l'anneau. Le procédé de montage du mixeur plongeur 1 selon l'invention est réalisé de la manière suivante. La bague est placée sur la première partie de l'arbre. Puis une cage d'accouplement 40 est fixée sur le prolongateur 6.3 de l'arbre. Puis la première partie 6.1 de l'arbre 6 équipée du prolongateur 6.3 est insérée au travers du tube 3, par l'extrémité inférieure 3.2 du tube 3 jusqu'à ce que le roulement 28 de la bague vienne en butée contre la butée 11 du raccord 7 et jusqu'à ce que les languettes 12, 13 de la bague viennent se placer par leur extrémité respectives 18 et 19 en appui contre le bord 21 de chacune des ouvertures 14 et 15 correspondantes. Puis, l'embout 4 est relié au tube 3 par insertion de la partie émergeante 7.2 du raccord 7 dans l'embout 4. La deuxième partie 6.2 de l'arbre est équipée d'un moyeu d'entraînement 39. Lorsque l'embout 4 est inséré sur le tube 3, le moyeu 39 coopère directement avec la cage 40 de manière à assurer une liaison mécanique entre la première partie 6.1 et la deuxième partie 6.2 de l'arbre, pour entraîner en rotation la deuxième partie de l'arbre et l'outil 9. L'embout 4 comporte la deuxième partie de l'arbre, l'outil et le moyeu. La cage est de préférence placée sur la première partie de l'arbre avant l'insertion de la première partie de l'arbre dans le tube Le procédé de démontage du mixeur plongeur 1 comportant la bague 9 décrite ci- dessous est réalisé de la manière suivante. L'embout 4 est désolidarisé du tube 3. La partie émergeante 7.2 du raccord 7 est alors visible. A l'aide d'un premier outil de serrage (non représenté), une pince par exemple, les languettes 12,13 sont déplacées radialement en direction de l'axe 10 jusqu'à ce que leur extrémité 18,19 se retrouvent complètement situées dans un alésage du raccord 7 et sur un alignement de la surface interne 23 du raccord 7. Puis, à l'aide d'un deuxième outil (non représenté) formant un levier, un tournevis par exemple, on déplace la bague 9 en direction de l'embout 4 longitudinalement par rapport à l'axe 10 d'allongement. Pour ce faire, le deuxième outil est introduit au travers du jour 26 et du premier cran 25.1. Si le déplacement de la bague 9 à l'aide du premier cran 25.1 ne suffit pas pour retirer la bague 9 du tube 3, alors on peut également introduire le deuxième outil au travers du deuxième cran 25.2 et déplacer la bague 9 également en direction de l'embout 4. La bague 9 est retirée du tube 3 par l'extrémité inférieure 3.2 du tube 3. On retire alors la première partie de l'arbre équipée de la bague. Puis la cage 40 est désaccouplée du prolongateur 6.3 de l'arbre 6. La bague 9 est ensuite retirée de la première partie 6.1 de l'arbre. En fonction du mode de fixation de la cage 40 sur le prolongateur, la cage 40 peut être difficilement détachable de l'arbre lorsque l'arbre est encore situé dans le tube tout en étant retenu par la bague. En effet, si le mode de fixation de la cage sur le prolongateur s'effectue par vissage, et que l'on tente de détacher la cage de l'arbre lorsque l'arbre est encore dans le tube, on risque de faire tourner la cage et l'arbre dans le vide . Ainsi, avant d'enlever la cage de l'arbre, on enlève d'abord l'arbre dutube en retirant la bague. Puis à l'aide d'une main on tient l'arbre et à l'aide de l'autre main on fait tourner la cage par rapport à l'arbre pour détacher la cage de l'arbre
L'invention se rapporte à un mixeur plongeant (1) facilement démontable. Un tel mixeur comporte un carter (2) renfermant un moteur électrique, un arbre d'entraînement (6), un tube (3), un embout (4), et un raccord (7) du tube à l'embout. Pour faciliter le démontage du mixeur, l'invention prévoit que l'arbre peut être démonté par une extrémité inférieure (3.2) du tube opposée à une extrémité supérieure (3.1 ) du tube reliée au carter. Ainsi, selon l'invention, le mixeur comporte également une bague (9) montée amovible dans le raccord contre lequel l'arbre est placé en appui dans le tube. Cette bague comporte des moyens élastiques (12,13) destinés à être placés en appui contre le raccord. La bague est démontable par simple appui externe contre ces moyens élastiques autorisant ainsi un démontage de l'arbre par l'extrémité inférieure (3.2) du tube hébergeant le raccord et donc la bague.
1 û Appareil de traitement d'aliments (1) comportant - un carter (2) renfermant un moteur électrique, - un tube (3) comportant une extrémité supérieure (3.1) et une extrémité inférieure (3.2), l'extrémité supérieure étant fixée au carter, - un arbre (6) d'entraînement relié au moteur électrique et inséré dans le tube, - un embout (4) accueillant un outil rotatif et monté amovible sur l'extrémité inférieure du tube, l'outil étant fixé à l'arbre, - un raccord (7) reliant le tube à l'embout, caractérisé en ce qu'il comporte également - une bague (9) montée amovible dans le raccord, la bague et le raccord s'étendant colinéairement à un axe (10) d'allongement de l'arbre, la bague étant verrouillée en translation colinéairement à l'axe de l'arbre, dans un sens par une butée (11) du raccord, dans le sens opposé par au moins un moyen d'arrêt (12,13) de la bague, ledit moyen d'arrêt coopérant avec le raccord, l'arbre étant monté en appui contre la bague, le moyen d'arrêt verrouillant la bague dans le raccord de telle sorte que la bague est démontable par déplacement du moyen d'arrêt pour déverrouiller la bague et autoriser une sortie de l'arbre au travers de l'extrémité inférieure du tube. 2 û Appareil selon la 1, caractérisé en ce que le moyen d'arrêt coopère avec au moins une ouverture (14,15) du raccord. 3 û Appareil selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que le moyen d'arrêt forme un moyen élastique. 4 û Appareil selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la bague comporte un anneau (17) et au moins deux languettes élastiques (12,13), l'anneau et les languettes étant placées en appui contre le raccord, l'anneau étant traversé par l'arbre et les languettes s'étendant à partir de l'anneau tout en étant placées en appui contre le raccord. 5 û Appareil selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce la bague comporte une première languette (12) et une deuxième languette (13) opposées l'une de l'autre par rapport à l'axe d'allongement et le long d'un axe passant par la première languette et par la deuxième languette tout en coupant perpendiculairement l'axe d'allongement du tube.6 û Appareil selon l'une des 4 à 5, caractérisé en ce que le raccord comporte au moins une ouverture (14,15) traversant une matière formée par le raccord, les languettes étant placées chacune en appui contre un bord (21) formé par l'ouverture du raccord tout en étant susceptibles d'être rapprochées élastiquement de l'axe d'allongement pour déloger la bague du tube. 7 û Appareil selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce qu'au niveau de son extrémité, la somme de l'épaisseur d'une languette et d'un rayon de l'arbre est inférieure à un rayon intérieur du raccord. 8 û Appareil selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la bague comporte au moins un premier moyen de liaison (31) et le raccord comporte au moins un deuxième moyen de liaison (32), le premier moyen et le deuxième moyen coopérant de telle manière que la bague est bloquée en rotation par rapport au raccord. 9 û Appareil selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que la bague comporte au moins un cran d'extraction (25.1,25.2) et le raccord comporte un jour (26) traversant une paroi du raccord, un outil étant inséré au travers du jour pour être placé en appui contre le cran afin d'entraîner un déplacement de la bague longitudinalement par rapport à l'axe d'allongement, après appui contre le moyen d'arrêt. 10 û Appareil selon les 4 et 9, caractérisé en ce que les languettes et le cran sont positionnés respectivement selon un premier emplacement et selon un deuxième emplacement, le premier et deuxième emplacement étant dans un premier plan et dans un deuxième plan respectivement, le premier plan et le deuxième plan étant sensiblement perpendiculaires entre eux. 11 û Appareil selon l'une des 4 à 10, caractérisé en ce que la bague comporte un joint à lèvre (27) et un moyen de roulement(28), le joint à lèvre et le moyen de roulement étant placés entre l'anneau et l'arbre, le moyen de roulement étant placé en appui contre une butée (11) du raccord. 12 û Procédé de montage d'un appareil de traitement d'aliments selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes - placer la bague sur une première partie de l'arbre (6.1),- assembler une cage d'entraînement (40) sur la première partie de l'arbre, - insérer la première partie de l'arbre au travers de l'extrémité inférieure du tube, et - assembler l'embout au tube. 13 ù Procédé de démontage d'un appareil de traitement d'aliments selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes - désassembler le tube et l'embout, - placer un premier outil de serrage au travers d'au moins une ouverture (14,15) du raccord, -déloger le moyen d'arrêt du raccord au moyen du premier outil, - insérer au travers d'un jour (26) du raccord un deuxième outil formant levier, -déplacer le deuxième outil longitudinalement par rapport à l'axe d'allongement en direction de l'embout, - extraire la bague et la première partie de l'arbre du tube par l'extrémité inférieure du tube, et -désassembler la cage de l'arbre.
A
A47
A47J
A47J 43
A47J 43/04
FR2895114
A1
PROCEDE DE LECTURE DE DOCUMENTS DE PRISE DE JEUX DANS UN TERMINAL DE PRISE DE JEUX, ET ENSEMBLE D'ELEMENTS DE PRISE DE JEUX POUR SA MISE EN OEUVRE
20,070,622
La presente invention concerne des perfectionnements apportes dans le domaine de la lecture des documents de prise de jeux. En se reportant aux figures IA et 1B des dessins annexes, un terminal de prise de jeux, designs dans son 10 ensemble par la reference 1, comporte : - une fenetre 2 allongee d'introduction d'un document a lire ; - des moyens d'entrainement 3 (tels que des galets) pour entrainer le document transversalement a 15 1'etendue de la fenetre (fleche 4) ; et - un barreau 5 de capteurs optiques CIS dispose parallelement a la fenetre 2 sur toute la longueur de celle-ci et en aval de la fenetre 2 (considers dans le sens de defilement du document). Un terminal de ce type 20 est classiquement apte a lire les deux types de documents suivants . • des grilles de jeux 6 (representees en traits mixtes sur la figure IA) de format rectangulaire sur lesquelles les informations sont i.mprimees en lignes 25 paralleles au bord par lequel ces grilles de jeux 6 sont presentees clans la fenetre 2 (dans 1'exemple illustre on a suppose que la grille de jeux 6 est une carte rectangulaire allongee introduite dans la fenetre par un de ses grands cotes), 30 et • des requs de jeux 7 de format rectangulaire allonge sur lesquels les informations sont imprimees en lignes paralleles au petit cote, ces requs de jeux 7 etant classiquement presentes dans la fenetre 2 par leur petit cote. Autrement dit, les deux types de documents sont presentes dans la fenetre 2 a 1'endroit, c'est-a-dire dans le sens qui permet de lire les informations qui y sont inscrites. On rappellera que les jeux d'un joueur peuvent etre materialises sur des grilles de jeux, etablies a raison d'une par jeu, qui sont lues dans le terminal et enregistrees ; les jeux peuvent egalement etre entres directement dans le terminal a 1'aide d'un clavier ou d'un ecran tactile ; dans les deux cas, le terminal delivre un recu unique sur lequel sont imprimees les informations relatives a 1'ensemble des jeux du joueur. Ulterieurement, le recu est lu a son tour par le terminal pour lire les informations portees sur le recu et pour valider ou invalider le recu en fonction des jeux gagnants ou perdants (un marquage specifique est appose sur le recu au moins en cas de validation pour un jeu gagnant). Les recus 7 sont des troncons d'une bande de materiau (en pratique du papier) en rouleau qui sont decoupes en longueurs variables fonction de 1'importance des informations qui y sont inscrites. Ainsi, si un joueur a fait plusieurs mises dans des jeux successifs, le recu regroupe a la file toutes les informations relatives a ces mises dans les jeux successifs. Pour mieux fixer les idees, a la figure 2A est represents un exemple de recu 7A sur lequel sont enregistrees les informations 8A relatives a un seul jeu, tandis qu'a la figure 2B est represents un requ 7B sur lequel sont enregistrees les informations 8B relatives a trois jeux : la comparaison des recus 7A et 7B illustres aux figures 2A et 2B respectivement permet d'apprecier la difference entre leurs longueurs respectives. Dans ces conditions, les recus 7 peuvent avoir des longueurs fortement variables (par exemple de 100 a 200 mm) selon le nombre des jeux enregistres, tandis que leur largeur reste fixe (par exemple 80 mm) et moindre que leur longueur, comme cela a ete schematise a la figure IA. La longueur relativement importante et variable d'un recu a un autre entraine des difficultes d'exploitation car la duree de lecture du document, qui se fait a vitesse constante predeterminee, demande une duree variable en relation avec sa longueur. L'utilisateur du terminal de prise de jeux est donc dans 1'incapacite de prevoir la duree de traitement d'un nombre donne de joueurs. Compte tenu des dimensions precitees, ce sens de passage est donc penalisant du point de vue des performances, et cela d'autant plus que la longueur du document est importante. Au surplus, les recus, obtenus par decoupe d'une bande en rouleau, possedent une relative courbure qui est d'autant plus prononcee que le rouleau est proche de sa fin. De ce fait, a la sortie du terminal, les regus plus ou moins courbes, voire enroules sur eux-memes, tombent sur un plateau de reception 9 dans un grand desordre. Cela rend necessaire de surdimensionner le plateau, ce qui conduit a un terminal relativement encombrant. On soulignera aussi le fait quill est difficile d'introduire un recu long, dans la fenetre 2, par son petit cote dans une position parfaitement alignee sans dispositif de guidage approprie. De ce point de vue ergonomique, 1'introduction des recus longs presentes dans la fenetre 2 par leur petit cote peut s'averer delicat, d'autant plus s'ils sont de grande longueur. Egalement, un defilement plus long defavorise la qualite de 1'image resultante, et par consequent augmente le risque de mauvaise lecture. L'invention a essentiellement pour but de proposer 5 une solution perfectionnee permettant d'ecarter les inconvenients rencontres a ce jour. A ces fins, selon un premier de ses aspects, 1'invention propose un procede de lecture de documents de prise de jeux dans un terminal qui comporte : 10 - une fenetre allongee d'introduction d'un document a lire ; - des moyens d'entrainement pour entrainer le document transversalement a 1'etendue de la fenetre ; et - un barreau de capteurs CIS dispose parallelement 15 a la fenetre sur toute la longueur de celle-ci et en aval de la fenetre (considers dans le sens de defilement du document) ; le terminal etant apte a lire les deux types de documents suivants . 20 • des grilles de jeux de format rectangulaire sur lesquelles les informations sont imprimees en lignes paralleles au bord par lequel ces grilles sont presentees dans la fenetre, • des recus de jeux de format rectangulaire 25 allonge sur lesquels les informations sont imprimees en lignes paralleles au petit cote, lequel procede se caracterise, conformement a 1'invention, en ce qu'on presente les recus de jeux dans la fenetre par leur grand cote en position couchee, en ce que les recus 30 de jeux (7) possedent une caracteristique qui differe de celle des grilles de jeux et qui est propre a etre detectee dans le terminal (1) et a permettre d'identifier les documents presentes en tant que recus de jeux et non grilles de jeux et en ce que les donnees detectees lues parallelement au grand cote du requ sont converties en donnees reelles correspondant aux informations imprimees sur le requ en lignes paralleles au petit cote de celui- ci. La mise en oeuvre des dispositions conformes a 1'invention est rendue possible par le fait que le terminal est equipe de capteurs optiques CIS dont le fonctionnement est independant des motifs qui lui sont presentes. Le barreau de capteurs optiques CIS detecte donc, sur le requ qui defile en position couchee, des donnees qui n'ont pas de signification. On dispose couramment de moyens electroniques, notamment informatiques, de decalage du type registre matriciel qui sont aptes a restituer les donnees detectees dans 1'ordre approprie pour reconstituer des donnees reelles correspondant aux informations effectivement imprimees sur le requ en lignes paralleles au petit cote du requ. Ainsi, par mise en oeuvre du procede de 1'invention, la lecture des requs de jeux se fait par un defilement du document selon sa largeur, qui est relativement faible (typiquement par exemple 80 mm) et surtout qui est constante et independante de la longueur des informations qui y sont inscrites. La lecture de ces requs demande alors un temps fixe predetermine et plus court, quelle que soit leur longueur. De plus, meme s'il est relativement courbe (fin de rouleau), le requ introduit dans la fenetre en position couchee est courbe transversalement par les moyens d'entrainement (en pratique, un jeu de galets d'entraine- ment repartis sur toute la longueur de la fenetre d'introduction, sous celle-ci), de sorte qu'il ressort du terminal sensiblement aplati. Les requs successifs peuvent alors s'empiler correctement dans un receptacle qui peut desormais etre de plus petites dimensions ; le terminal dans son ensemble devient sensiblement moins encombrant. On soulignera de nouveau le fait quill est difficile d'introduire un recu long clans la fenetre d'introduction 2 dans une position parfaitement alignee sans dispositif de guidage approprie, egalement necessaire pour controler le biais en cours de defilement. Cet inconvenient est ecarte par une introduction du recu en position couchee qui favorise un positionnement correct. Bien entendu, la mise en oeuvre du procede selon 1'invention suppose que les recus possedent une longueur n'excedant pas la longueur de la fenetre d'introduction et celle du barreau de capteurs optiques CIS. En pratique, cette condition est satisfaite eu egard au nombre maximum possible de jeux groupes (de 1'ordre par exemple de la dizaine ou de la douzaine). Dans un mode de realisation pratique et simple a mettre en muvre, on prevoit qu'un bord du recu, qui est le bord de presentation dans le terminal, comporte au moins une marque propre a identifier le document presente en tant que recu de jeux et non grille de jeux. D'autres solutions pourraient etre envisagees, par exemple la detection de la nature du papier constitutif des recus qui est differente de celle des grilles de jeux par exemple grace a un eclairage approprie (par exemple grilles de jeux en papier normal, recus de jeux en papier thermique). Avantageusement, le bord de presentation du recu dans la fenetre peut comporter plusieurs marques se succedant le long dudit bord. De preference, la marque est un signe imprime sur le recu. De facon preferee egalement, les marques peuvent titre des signes alphanumeriques imprimes sur le recu, lesquels signes alphanumeriques peuvent alors titre organises pour constituer un code de controle d'authenticite du recu de jeux. Toujours dans le but d'accroitre la securite, la marque peut titre imprimee sur le recu de jeux dans au moins une couleur differente de celle des informations portees sur le recu, de maniere a eviter des fraudes notamment par simple photocopie. De facon differente, on peut egalement prevoir qu'on realise les grilles de jeux et les recus de jeux en des materiaux differents et en ce qu'on detecte le materiau d'un document introduit dans le terminal pour 1' identifier en tant que recu de jeux et non pas en tant que grille de jeux. Selon un second de ses aspects, 1'invention propose egalement, pour la mise en oeuvre du procede cidessus, un ensemble d'elements pour la prise de jeux, comprenant . - un terminal de prise de jeux incluant : • une fenetre allongee d'introduction d'un document a lire ; • des moyens d'entrainement pour entrainer le document transversalement a 1'etendue de la fenetre ; et • un barreau de capteurs CIS dispose parallelement a la fenetre sur toute la longueur de celle-ci et en aval de la fenetre (considers dans le sens de defilement du document) ; - des grilles de jeux de format rectangulaire sur lesquelles les informations sont imprimees en lignes paralleles au bord par lequel ces grilles sont propres a titre presentees dans la fenetre du terminal en vue de leur lecture dans le terminal ; et - des recus de jeux de format rectangulaire allonge sur lesquels les informations sont imprimees en lignes paralleles au petit cote, ces recus etant propres a titre presentes dans la fenetre du terminal en vue de leur lecture dans le terminal ; lequel ensemble se caracterise, etant. agence conformement a 1'invention, en ce que les recus de jeux (7) possedent une caracteristique les differenciant des grilles de jeux, en ce que le terminal (1) comporte des moyens de detection de ladite caracteristique identifiant le document presente en tant que recu de jeux et non grille de jeux et en ce que le terminal comporte des moyens de decalage propres a convertir les donnees detectees lues parallelement au grand cote du document, identifie en tant que recu presente couche par son grand cote dans la fenetre d'introduction, en donnees reelles correspondant aux informations imprimees sur le recu en lignes paralleles au petit cote de celui-ci, ce grace a quoi le terminal est a meme de traiter des 20 recus de jeux presentes par leur grand cote couches dans la fenetre d'introduction. Dans un mode de realisation prefere, on prevoit qu'un bord des recus de jeux, qui est le bord de presentation dans la fenetre du terminal, comporte au 25 moins une marque propre a identifier le document presente en tant que recu de jeux et non grille de jeux. Avantageusement, le bord de presentation du recu dans la fenetre peut comporter plusieurs marques se succedant le long dudit bord. De facon preferee, la marque 30 peut titre un signe imprime sur le requ. De preference aussi, les marques peuvent titre des signes alphanumeriques imprimes sur le recu, lesquels signes alphanumeriques peuvent alors titre organises pour constituer un code de controle d'authenticite du requ de jeux. Dans un but de securite, la marque imprimee sur le requ de jeux peut etre imprimee dans au moins une couleur differente de celle des informations portees sur le requ, de maniere a eviter des f raude s . Selon une variante de realisation de 1'ensemble conforme a 1'invention, les grilles de jeux et les requs de jeux sont realises en des materiaux differents et en ce que le terminal comporte des moyens de detection du materiau constitutif d'un document qui sont propres a identifier ledit document en tant que requ de jeux et non en tant que grille de jeux. L'invention sera mieux comprise a la lecture de la description detaillee qui suit de certains modes de realisation preferes donnes uniquement a titre d'exemples nullement limitatifs. Dans cette description, on se refere aux dessins annexes sur lesquels : - la figure IA est une vue simplifiee en perspective d'un terminal de prise de jeux vise par 20 1'invention ; - la figure 1B est une vue simplifiee en coupe transversale du terminal de prise de jeux de la figure IA ; - les figures 2A et 2B sont deux exemples de requs 25 de jeux ayant des longueurs differentes, agences conformement a 1'invention ; - la figure 3A est une vue simplifiee en perspective d'un terminal de prise de jeux agence selon 1'invention, illustrant le mode de traitement des requs 30 conformement a 1'invention ; et - la figure 3B est une vue simplifiee en coupe transversale du terminal de prise de jeux de la figure 3A agence selon 1'invention. Aux figures 3A et 3B (sur lesquelles les memes elements sont designes par les memes references numeriques) est montre un terminal tel que celui des figures IA, 1B dans la fenetre 2 duquel le recu 7A de courte longueur de la figure 3A est montre en position d'introduction en positon couchee conformement aux dispositions de 1'invention. Pour bien faire comprendre la demarche de 1'invention ainsi que 1'avantage premier obtenu, on a represents (en trait mixte) egalement en position d'introduction en position couchee le recu 7B de plus grande longueur de la figure 3B. En considerant la figure 3A, mais aussi la figure 3B, on concoit aisement que les deux recus 7A et 7B, qui possedent la meme dimension (la meme largeur) dans le sens de defilement (fleche 4) a vitesse constante identique devant le barreau 5 de capteurs, sont soumis a des durees de lecture egales et independante de leur longueur. Conformement a 1'invention, on prevoit que les recus de jeux 7 possedent au moins une caracteristique specifique, par exemple physique et/ou chimique, rapportee (par exemple imprimee) ou intrinseque, qui les differencie des grilles de jeux. Le terminal 1 comporte alors des moyens de detection propres a detecter cette caracteristique identifiant le document presents en tant que rect.' de jeux et non grille de jeux. De nombreuses solutions s'offrent a 1'homme du metier pour une mice en oeuvre effective de cette dispo- sition. En particulier, s'agissant d'une caracteristique physique et/ou chimique intrinseque, it convient que les moyens de detection soient adaptes a la detection de cette caracteristique. Ainsi, on peut concevoir de realiser les recus et les grilles sur des supports de natures differentes et on met en oeuvre une detection de la nature du materiau du support pour identifier un document en tant que recu et non pas en tant que grille de jeux. A cet effet, on incorpore clans le terminal les moyens (non montres sur les figures 3A, 3B) de determination du materiau constitutif des documents introduits qui permettent ainsi d'identifier un document en tant que recu de jeux et non grille de jeux. Par exemple, alors que les grilles de jeux sont realisables en papier ou carton mince, les recus de jeux peuvent etre realises en papier thermique ; les moyens de detection peuvent alors comprendre un eclairage adapte a la mise en evidence de la caracteristique "papier thermique" (par exemple eclairage ultraviolet) et un capteur correspondant. Toutefois une solution simple a mettre en oeuvre aussi bien pour l'emission des recus que pour leur lecture consiste a modifier la nature physique du recu, autrement dit a leur affecter une caracteristique rapportee (c'esta-dire non intrinseque). Ainsi, comme montre sur les recus 7A, 7B des figures 3A, 3B respectivement, chaque recu peut comporter ou recevoir sur un de ses bords 10 longitudinal, qui est son bord d'introduction dans la fenetre 2 du terminal, au moins une marque 9 propre a identifier le document presente en tant que recu de jeux et non grille de jeux. Avantageusement, le bord de presentation du regu dans la fenetre comporte plusieurs marques 9 se succedant le long dudit bord, notamment sur toute sa longueur de sorte quill devient possible de controler 1'integrite du recu. Notamment la marque peut etre un signe imprime sur le recu et, dans ces conditions, c'est le barreau 5 de capteurs CIS lui-meme qui constitue le capteur propre a detecter la caracteristique formee par le signe imprime. Dans un mode de realisation interessant, les marques peuvent etre des signes alphanumeriques imprimes sur le recu, ce qui permet de concevoir un nombre tres eleve de combinaisons possibles. On peut alors envisager que les marques sous forme de signes alphanumeriques constituent un code de controle d'authenticite du recu de jeux. Avantageusement, toujours dans un but de controle de 1'authenticite du recu et d'eviter les fraudes par exemple par photocopie, on peut prevo:ir que la marque soit imprimee sur le recu de jeux dans au moms une couleur differente de celle des informations de jeux portees sur le recu. 11 faut cependant souligner que les requs de jeux nouvellement emis pourraient comporter une ligne de chiffres de controle d'authenticite imprimee le long d'un bord longitudinal (typiquement le bord droit) des recus et que ces chiffres pourraient etre impr:imes dans une couleur (typiquement en rouge) differente de la couleur d'impression des recus (typiquement en noir). Dans ce cas, 1'apport de 1'invention residerait. dans la fonction additionnelle attribuee a cette ligne de chiffres, aux fins d'identification du bord d'introduction des recus dans la fenetre du terminal. Enfin, comme montre tres schematiquement a la figure 3B, le terminal 1 est equipe de moyens de decalage 11 propres a convertir les donnees detectees par le barreau 5 de capteurs, et lues parallelement au grand cote du recu, en donnees reelles correspondant aux informations imprimees sur le recu en lignes paralleles au petit cote de celui-ci. L'homme du metier dispose couramment de moyens electroniques, notamment informatiques, de decalage du type registre matriciel qui sont aptes a restituer les donnees detectees par les capteurs clans 1'ordre approprie pour reconstituer des donnees reelles correspondant aux informations effectivement imprimees sur le recu en lignes paralleles au petit cote du recu. En pratique, les terminaux de jeux du type vise par 1'invention sont equipes de moyens informatiques puissants, et la conversion des donne-es necessitee par la lecture des recus en position couchee peut titre obtenue en pratique par une application particuliere definie dans ces moyens informatiques sans ajout de materiels supplementaires
L'invention concerne la lecture de documents de prise de jeux dans un terminal (1) de prise de jeux apte à lire deux types de documents: des grilles de jeux rectangulaires sur lesquelles les informations sont imprimées en lignes parallèles au bord de présentation dans une fenêtre d'introduction, et des reçus de jeux (7A, 7B) rectangulaires allongés de longueurs variables sur lesquels les informations sont imprimées en lignes parallèles au petit côté; les reçus de jeux (7) sont présentés dans la fenêtre par leur grand côté en position couchée ; ils possèdent une caractéristique qui diffère de celle des grilles de jeux et qui est propre à être détectée dans le terminal (1) et à permettre d'identifier les documents présentés en tant que reçus de jeux et non grilles de jeux ; les données détectées lues parallèlement au grand côté des reçus sont converties en données réelles correspondant aux informations imprimées sur les reçus en lignes parallèles à leur petit côté.
1. Procede de lecture de documents de prise de jeux dans un terminal (1) de prise de jeux qui comporte : - une fenetre (2) allongee d'introduction d'un document (6, 7) a lire - des moyens d'entrainement (3) pour entrainer le document (6, 7) transversalement a 1'etendue de la fenetre (2) ; et -un barreau (5) de capteurs CIS dispose parallelement a la fenetre (2) sur toute la longueur de celle-ci et en aval de la fenetre (considers dans le sens (4) de defilement du document) le terminal (1) etant apte a lire les deux types de 15 documents suivants : • des grilles de jeux (6) de format rectangulaire sur lesquelles les informations sont imprimees en lignes paralleles au bord par lequel ces grilles sont presentees dans la fenetre (2), 20 • des recus de jeux (7) de format rectangulaire allonge de longueurs variables sur lesquels les informations sont imprimees en lignes paralleles au petit cote, caracterise en ce qu'on presente les recus de jeux (7) 25 dans la fenetre par leur grand cote en position couchee, en ce que les recus de jeux (7) possedent une caracte-ristique qui differe de celle des grilles de jeux et qui est propre a etre detectee dans le terminal (1) et a permettre d'identifier les documents presentes en tant que 30 recus de jeux et non grilles de jeux et en ce que les donnees detectees lues parallelement au grand cote des recus sont converties en donnees reelles correspondant auxinformations imprimees sur les requs en lignes paralleles au petit cote de ceux-ci. 2. Procede selon la 1, caracterise en ce qu'un bord (10) des requs de jeux (7), qui est le bord de presentation dans la fenetre (2), comporte au moins une marque (9) propre a identifier le document present-en tant que requ de jeux et non grille de jeux. 3. Procede selon la 2, caracterise en ce que la marque est un signe impr:ime sur le requ. 4. Procede selon la 2 ou 3, caracterise en ce que les marques (9) sont des signes alphanumeriques imprimes sur le requ. 5. Procede selon la 4, caracterise en ce que les marques (9) sont des signes alphanumeriques constituant un code de controle d'authenticit- des requs de jeux (7). 6. Procede selon 1'une quelconque des 1 a 5, caracterise en ce que la marque (9) est imprimee sur les requs de jeux (7) dans au moins une couleur differente de celle des informations portees sur les requs. 7. Procede selon la 1, caracterise en ce qu'on realise les grilles de jeux et les requs de jeux en des materiaux differents et en ce qu'on detecte le materiau d'un document introduit dans le terminal pour 1' identifier en tant que requ de jeux et non pas en tant que grille de jeux. 8. Ensemble d'elements pour la prise de jeux pour la mise en oeuvre du procede selon 1'une quelconque des 30 1 a 7, comprenant : -un terminal (1) de prise de jeux incluant : • une fenetre (2) allongee d'introduction d'un document (6, 7) a lire ;• des moyens d'entrainement (3) pour entrainer le document (6, 7) transversalement a 1'etendue de la fenetre ; et • un barreau (5) de capteurs CIS dispose 5 parallelement a la fenetre (2) sur toute la longueur de celle-ci et en aval de la fenetre (considers dans le sens (4) de defilement du document) ; - des grilles de jeux (6) de format rectangulaire sur lesquelles les informations sont imprimees en lignes 10 paralleles au bord par lequel ces grilles (6) sont propres a etre presentees dans la fenetre (2) du terminal en vue de leur lecture dans le terminal ; et - des recus de jeux (7) de format rectangulaire allonge sur lesquels les informations sont imprimees en 15 lignes paralleles au petit cote, ces recus de jeux (7) etant propres a etre presentes dans la fenetre (2) du terminal en vue de leur lecture dans le terminal ; caracterise en ce que les recus de jeux (7) possedent une caracteristique les differenciant des grilles de jeux, en 20 ce que le terminal (1) comporte des moyens de detection de ladite caracteristique identifiant le document presents en tant que recu de jeux et non grille de jeux et en ce que le terminal (1) comporte des moyens de decalage (11) propres a convertir les donnees detectees lues 25 parallelement au grand cote du document, identifie en tant que recu presents couche par son grand cote dans la fenetre (2) d'introduction, en donnees reelles correspondant aux informations imprimees sur le recu en lignes paralleles au petit cote de celui-ci, 30 ce grace a quoi le terminal (1) est a meme de traiter des recus de jeux (7) presentes par leur grand cote couches dans la fenetre (2) d'introduction. 9. Ensemble selon la 8, caracterise en ce qu'un bord (10) des requs de jeux (7), qui est le bord de presentation dans la fenetre (2) du terminal, comporte au moms une marque (9) propre a identifier le document presente en tant que requ de jeux et non grille de jeux. 10. Ensemble selon la 9, caracterise en ce que la marque est un signe impri.me sur le requ. 11. Ensemble selon la 10, caracte- rise en ce que les marques (9) sont des signes alphanumeriques imprimes sur le requ. 12. Ensemble selon la 11, caracterise en ce que les marques (9) formees de signes alphanumeriques constituent un code de controle d'authenticite des requs de jeux (7). 13. Ensemble selon 1'une quelconque des 8 a 12, caracterise en ce que la marque (9) imprimee sur le requ de jeux (7) est imprimee dans au moms une couleur differente de celle des informations portees sur le requ. 14. Ensemble selon la 8, caracterise en ce que les grilles de jeux et les requs de jeux sont realises en des materiaux differents et en ce que le terminal comporte des moyens de detection du materiau constitutif d'un document qui sont propres a identifier ledit document en tant que requ de jeux et non en tant que grille de jeux.
G,A
G06,A63,G07
G06K,A63F,G07C
G06K 9,A63F 3,G07C 11,G07C 15
G06K 9/00,A63F 3/06,G07C 11/00,G07C 15/00
FR2894088
A1
MACHINE DYNAMO-ELECTRIQUE
20,070,601
La présente invention concerne une machine électrique à dynamo et en particulier un moteur électrique et/ou un générateur. Le moteur électrique et/ou le générateur sont adaptés à une utilisation dans des applications aérospatiales, mais peuvent potentiellement être utilisés dans d'autres applications. Une forme connue de machine électrique à dynamo comprend un faisceau de rotor stratifié monté pour la rotation à l'intérieur d'un stator. Une série de bobinages sont portés par le rotor, les coins primaires et secondaires coopérant avec le faisceau de rotor et les bobinages pour fixer les bobinages en position contre les grandes forces centrifuges subies par des parties de la machine en cours d'utilisation. Par exemple, en fonctionnement, le rotor peut tourner à des vitesses jusqu'à 20 000 tr/mn. En fonctionnement, de la chaleur est générée dans les bobinages. Pour éliminer la chaleur de la région entourant les bobinages, de l'huile relativement froide est autorisée à s'écouler ou à se projeter sur les parties d'extrémité exposées des bobinages qui surplombent les extrémités des stratifications de rotor. Bien que cette technique de refroidissement puisse être efficace pour réguler la température des parties d'extrémité exposées des bobinages, peu voire pas de refroidissement direct n'intervient à des parties des bobinages situées à des positions intermédiaires entre les parties d'extrémité exposées, et l'exigence d'éviter des températures excessives dans les bobinages réduit le rendement de la machine. Un certain nombre d'agencements sont connus dans lesquels des passages sont fournis dans un corps de rotor pour permettre à un liquide de refroidissement de passer à travers le corps de rotor pour refroidir le corps de rotor. Des agencements de ce type sont décrits par exemple dans les documents GB 2099229, US 4 365 178, JP 09150345 et US 5 986 366. Bien que de tels agencements puissent permettre un refroidissement satisfaisant du corps de rotor proprement dit, ils ne permettent pas le refroidissement direct de la configuration de bobinages à grande densité de puissance. A 2 moins que la chaleur des bobinages ne se dissipe dans le corps de rotor et qu'une telle dissipation de chaleur ne soit considérée comme étant limitée, même le refroidissement indirect des bobinages ne se produit pas. Selon la présente invention, il est fourni un rotor pour une machine électrique à dynamo, le rotor comprenant un corps de rotor définissant une pluralité de pôles autour desquels des bobinages sont fournis, les pôles adjacents définissant un espace entre eux, et un agencement de coins couvrant l'espace entre les pôles adjacents et servant à fixer les bobinages en position, et un passage de décharge pour fournir le liquide de refroidissement audit espace. Le corps de rotor peut incorporer un passage de liquide de refroidissement qui s'étend sensiblement en parallèle à l'axe du corps adjacent audit espace, le passage de décharge communiquant avec le passage de liquide de refroidissement pour fournir du liquide de refroidissement du passage de liquide de refroidissement audit espace. En plaçant le passage de liquide de refroidissement adjacent audit espace, il peut être positionné de manière à avoir un effet minimal sur le fonctionnement électrique du rotor. L'agencement de coins sert de manière pratique à dévier le liquide de refroidissement dudit espace vers les bobinages. Un tel agencement est avantageux en ce que le liquide de refroidissement peut être fourni aux bobinages à une position intermédiaire des extrémités du rotor. Le liquide peut s'écouler le long des bobinages jusqu'aux extrémités du rotor et servir à refroidir les parties intermédiaires des bobinages, en générant ainsi un flux uniforme de liquide de refroidissement fourni axialement à travers les deux extrémités du rotor. Le corps de rotor est de manière pratique de forme stratifiée, le passage de liquide de refroidissement étant défini par des ouvertures alignées estampées dans les éléments stratifiés individuels. Une extrémité du passage de liquide de refroidissement peut être fermée par une plaque d'extrémité, l'autre extrémité étant fermée par une plaque de distribution formée avec des gorges définissant des passages 3 pour permettre la distribution du liquide de refroidissement vers le passage de liquide de refroidissement. Un anneau situé dans la plaque d'extrémité assure une quantité minimale d'écoulement d'huile pour distribuer l'huile symétriquement à tous les pôles du rotor. De préférence, le rotor contient plusieurs dits espaces, et chaque dit espace a un passage de liquide de refroidissement et un passage de décharge qui lui est associé. En variante, dans le cas où le corps de rotor est de forme stratifiée, le passage de décharge peut être défini par une gorge formée dans une surface d'une plaque située à l'intérieur du corps de rotor. La gorge s'étend de manière pratique d'une ouverture centrale de la plaque à la périphérie extérieure de celle-ci et de préférence s'étend radialement, bien que d'autres configurations puissent être possibles. Les avantages susmentionnés sont également applicables au présent agencement car le liquide de refroidissement peut être fourni aux parties intermédiaires des bobinages pour assurer un flux de refroidissement le long des bobinages. Le liquide de refroidissement peut être de l'huile. L'invention concerne également une machine électrique à dynamo comprenant un stator et un rotor supporté pour la rotation pal-rapport au stator, le rotor prenant la forme susmentionnée. L'invention va être décrite, à titre d'exemple, par référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une vue en perspective schématique d'une partie d'un rotor d'une machine électrique à dynamo ; la figure 2 est une vue en coupe du rotor de la figure 1 ; la figure 3 est une vue de l'une des stratifications du rotor ; la figure 4 est une vue en coupe schématique illustrant une partie du rotor ; la figure 5 est une vue en perspective d'une conception alternative de rotor ; la figure 6 est une vue en coupe d'une partie du rotor de la figure 5 ; et 4 la figure 7 est une vue illustrant une partie du rotor des figures 5 et 6. Les figures 1 et 2 illustrent une partie d'un rotor pour une utilisation en relation avec le stator d'une machine électrique à dynamo, et en particulier une machine électrique à dynamo destinée à tourner à grande vitesse, en fonctionnement. Le rotor illustré sur les figures 1 et 2 comprend un arbre de rotor 10 sur lequel est monté un corps de rotor stratifié 12. Le corps de rotor 12 est formé de quatre gorges 14 espacées à angle égal et comprend ainsi quatre pôles ou membres 16 espacés à angle égal autour desquels des bobinages 18 sont formés. On appréciera que d'autres conceptions peuvent avoir un plus ou moins grand nombre de membres. Comme cela, est illustré, les bobinages 18 sont assis, partiellement, dans des renfoncements 16a formés sur les côtés des membres 16. Les bobinages 18 sont fixés en position au moyen d'agencements de coins 20 de forme sensiblement conventionnelle. Les agencements de coins 20 comprennent chacun un coin extérieur ou primaire 22 ayant des extrémités 24 situées de manière à s'appuyer contre les lèvres 26 formées au niveau des parties radialement extérieures des membres 16 afin de sécuriser les coins primaires 22 contre les forces centrifuges qui agissent sur ceux-ci, en fonctionnement. Les coins secondaires 28 sont situés radialement vers l'intérieur des coins primaires 22, les coins secondaires étant serrés entre les surfaces présentées vers l'extérieur des bobinages 18 et les coins primaires 22 de manière à résister au mouvement des bobinages 18. Comme cela est illustré sur la figure 4, une couche d'un matériau d'isolation électrique 30 est interposée entre chaque coin secondaire 28 et les bobinages associés 18. Le corps de rotor 12 est constitué d'une série de stratifications 32 de la forme illustrée sur la figure 3. Les stratifications 32 sont estampées dans des tôles de fer, l'estampage formant une ouverture centrale 34 recevant, en fonctionnement, l'arbre de rotor 10, et quatre gorges 36 espacées à angle égal qui servent ensemble à former les quatre renfoncements espacés à angle égal 14 du corps de rotor. Les gorges 36 définissent des renfoncements 36a qui forment ensemble les renfoncements 16a du corps de rotor. De manière adjacente à chaque gorge 36 entre deux renfoncements adjacents 36a est estampée une ouverture 38, les ouvertures 38 servant ensemble à former des passages de liquide de refroidissement 40, dans le corps de rotor 12 assemblé, chaque passage de liquide de refroidissement s'étendant sensiblement en parallèle avec l'accès du corps 5 de rotor 12, et étant adjacent à un espace 42 entre une paire de rnembres 16 adjacents et des bobinages 18 adjacents. Les ouvertures 38 peuvent être de n'importe quel profil adapté pour recevoir la distribution de flux souhaitée dans les passages de liquide de refroidissement 40. Les parties du corps de rotor 12 dans lesquelles se trouvent les passages de liquide de refroidissement 40 sont des régions de faible tension et, en fonctionnement, sont également des régions de très faible flux magnétique. La fourniture des passages de liquide de refroidissement 40 n'a donc que peu d'effet sur la force ou le fonctionnement électrique de la machine. Approximativement à mi-chemin le long de la longueur clu corps de rotor 12, des passages de décharge 44 sont formés, chaque passage de décharge 44 s'étendant sensiblement radialement et fournissant: un chemin de communication fluide entre l'un des passages de liquide de refroidissement 40 et l'espace associé 42. Les passages de décharge 44 sont formés par érosion filaire ou en utilisant un processus de perçage adapté après avoir assemblé les stratifications du corps de rotor 12. A une extrémité du corps de rotor 12, dans ce cas l'extrémité hors entraînement, il est fourni une plaque d'extrémité 46 ayant sensiblement la même forme que les stratifications 32, mais dans laquelle les ouvertures 38 sont omises. On appréciera que la plaque d'extrémité 46 sert à fermer le passage de liquide de refroidissement 40 à cette extrémité du corps de rotor 12. L'autre extrémité, à savoir l'extrémité d'entraînement, du corps de rotor 12 est munie d'une plaque de distribution 48, la surface intérieure de la plaque de distribution 48 étant dotée de gorges ou de renfoncements de la forme illustrée sur la figure 2. Les renfoncements formés dans la plaque d'extrémité de distribution 48 comprennent un renfoncement annulaire 50 duquel s'étendent quatre renfoncements 52 s'étendant radialement à angle 6 égal, les extrémités extérieures de ceux-ci étant alignées avec les passages 40 respectifs. Comme cela est illustré sur les figures 1 et 2, l'arbre de rotor 10 est muni d'ouvertures 54 de petit diamètre s'étendant radialement de l'intérieur creux de distribution d'huile de l'arbre de rotor 10 vers la périphérie extérieure de l'arbre de rotor 10 à des positions s'alignant avec le renfoncement annulaire 50. En fonctionnement, l'huile de refroidissement est fournie à l'intérieur de l'arbre de rotor 10, et l'huile de refroidissement est capable de traverser un jet d'huile 54 formé par l'ouverture de petit diamètre dans le renfoncement annulaire 50. A partir du renfoncement annulaire 50, l'huile de refroidissement est capable de s'écouler le long des renfoncements 52 s'étendant radialement pour entrer dans les passages de liquide de refroidissement 40 formés dans le corps de rotor 12. L'huile est capable de passer le long des passages de liquide de refroidissement 40 et de s'écouler radialement vers l'extérieur à travers les passages de décharge 44 dans les espaces 42. A partir des espaces 42, l'huile de refroidissement est capable d'entrer dans les petites cavités entre les conducteurs individuels des bobinages 18, l'huile incidente sur les coins secondaires intérieurs 28 s'écoulant dans ces cavités sous l'action de la force centrifuge. L'huile s'écoule le long de ces cavités vers les extrémités du rotor d'où elle peut s'échapper. On appréciera que le flux d'huile dans, le long et en provenance des bobinages 18 sert à refroidir les bobinages 18 à des positions intermédiaires aux extrémités du rotor. Bien que dans le présent mode de réalisation les passages de décharge 44 soient tous situés environ au centre du rotor 12, on appréciera que cela n'est pas forcément le cas et que les passages de décharge 44 peuvent être situés à d'autres emplacements axiaux. En outre, si cela est souhaité, plusieurs passages de décharge 44 peuvent être associés à chaque passage de liquide de refroidissement 40. Les tailles des jets d'huile 54 sont choisies de manière à réguler le débit auquel l'huile de refroidissement est fournie. Si des passages de 7 dimensions souhaitées peuvent être formés sans risque connexe d'être bloqué ou de dévier un flux excessif d'huile d'autres régions, en fonctionnement, des orifices individuels peuvent alors directement alimenter chacun des renfoncements 52 s'étendant radialement, ce qui évite la nécessité de fournir le renfoncement annulaire 50. Néanmoins, il est actuellement envisagé dans le présent mode de réalisation que la fourniture d'ouvertures individuelles n'est pas pratique, et deux ouvertures de plus grand diamètre sont donc fournies. Comme cela a été susmentionné, il a été constaté que la partie du corps de rotor 12 dans laquelle les passages de liquide de refroidissement 40 sont fournis ne supporte que peu des forces centrifuges appliquées pendant l'utilisation de la machine électrique à dynamo, et l'intégrité structurelle du rotor n'est donc pas indûment affectée par la fourniture des passages de liquide de refroidissement 40. En outre, les parties du corps de rotor 12 dans lesquelles les passages de liquide de refroidissement 40 sont fournis sont également des régions de très faible flux magnétique, et le fonctionnement électrique de la machine électrique à dynamo n'est donc pas compromis. Pendant l'assemblage des stratifications individuelles pour former le corps de rotor, on appréciera que les passages de liquide de refroidissement 40 peuvent se bloquer et peuvent donc nécessiter un déblocage et/ou un lavage avant leur utilisation. On appréciera également que les passages 40 peuvent être de forme légèrement irrégulière en raison des ouvertures dans les stratifications individuelles qui ne sont pas correctement alignées. Néanmoins, compte tenu des débits de liquide de refroidissement relativement faibles qui sont envisagés, il est peu probable que l'irrégularité des passages et la perte d'huile qui en découle par frottement soient problématiques. II est envisagé que le rotor décrit et illustré dans les présentes soit utilisé dans une machine électrique à dynamo adaptée à une utilisation dans des applications aérospatiales dans lesquelles le rotor est destiné à tourner à des vitesses comprises entre 10 000 et 20 000 tr/mn. Néanmoins, on 8 appréciera que la machine électrique à dynamo peut également être utilisée dans d'autres applications et à de plus grandes ou plus petites vitesses. Par référence aux figures 5 à 7, un autre mode de réalisation de l'invention est illustré. Dans le présent mode de réalisation, les passages de liquide de refroidissement 40 sont omis et au lieu de cela les passages de décharge 44 s'étendent vers l'ouverture centrale 34 dans laquelle l'arbre de rotor 10 est reçu. L'huile de refroidissement provenant de l'intérieur de distribution d'huile de l'arbre de rotor 10 est capable de s'écouler à travers les jets d'huile 54 vers l'extérieur de celui-ci d'où elle peut entrer dans les passages de décharge 44 et s'écouler vers les espaces associés 42. Comme avec le mode de réalisation précédemment décrit, l'huile de refroidissement peut ensuite entrer dans les petites cavités entre les conducteurs des bobinages 18 et s'écouler vers les extrémités du rotor, ce qui sert à refroidir les bobinages 18. Clairement, l'omission des passages de liquide de refroidissement 40 simplifie l'estampage des stratifications, et également les plaques d'extrémité spécifiquement conçues pour fournir le liquide de refroidissement aux passages 40 peuvent être omises. Bien que, potentiellement, les passages de décharge 44 puissent être formés par perçage, il est envisagé d'incorporer, à une partie le long du corps de rotor 12, une plaque de stratification 60 en acier, dont l'une ou les deux surfaces de côté 62 sont munies de gorges 64 qui sont fermées, dans le corps de rotor 12 assemblé, par les stratifications adjacentes pour définir les passages de décharge 44. La plaque 60 comprend un renfoncement annulaire 66 adjacent à l'ouverture centrale 34 de celle-ci qui définit, avec la stratification adjacente et l'arbre de rotor 10, une chambre annulaire dans laquelle le liquide de refroidissement est fourni à travers les jets d'huile 54. Une courte fente 68 est fournie à la sortie de chaque jet d'huile 54 pour prendre en charge les tolérances de positionnement de la plaque 60. La plaque 60 sert non seulement à fournir les passages cle décharge 44 mais elle peut également être avantageuse en ce qu'elle peut fournir un support amélioré pour les coins 20 et d'autres composants qui s'étendent 9 longitudinalement du corps de rotor et qui améliorent ainsi l'intégrité structurelle de celui-ci. On appréciera que la forme, la taille et les profils en coupe transversale des gorges 64 peuvent être choisis en fonction de l'application 5 et du débit souhaité de liquide de refroidissement. Un éventail de modifications et d'altérations peuvent être apportées à l'agencement susmentionné sans sortir du périmètre de l'invention
Un rotor pour une machine électrique à dynamo comprend un corps de rotor (12) définissant une pluralité de pôles sous la forme de membres (16) autour desquels des bobinages (18) sont fournis, et un agencement de coins (20) couvrant l'espace (42) entre les membres adjacents (16) et servant à fixer les bobinages (18) en position, et un passage de décharge (44) pour fournir le liquide de refroidissement audit espace.
1. Rotor pour une machine électrique à dynamo, le rotor comprenant un corps de rotor (12) définissant une pluralité de pôles (16) autour desquels des bobinages (18) sont fournis, des pôles (16) adjacents définissant un espace (42) entre eux, et un agencement de coins (20) couvrant l'espace entre les pôles (16) adjacents et servant à fixer les bobinages (18) en position, et un passage de décharge (44) pour fournir le liquide de refroidissement audit espace (42). 2. Rotor selon la 1, dans lequel l'agencement de coins (20) sert à dévier le liquide de refroidissement dudit espace (42) dans les bobinages (18). 3. Rotor selon la 1 ou 2, dans lequel le liquide de refroidissement est de l'huile. 4. Rotor selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel le corps de rotor (12) est de forme stratifiée. 5. Rotor selon la 4, dans lequel le passage de décharge (44) 20 est défini par une gorge (14) formée dans une surface d'une plaque située à l'intérieur du corps de rotor (12). 6. Rotor selon la 5, dans lequel la gorge (44) s'étend d'une ouverture centrale de la plaque vers la périphérie extérieure de celle-ci. 7. Rotor selon la 5 ou 6, dans lequel la gorge (44) s'étend radialement. 8. Rotor selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel le 30 corps de rotor (12) incorpore un passage de liquide de refroidissement qui 25 11 s'étend sensiblement en parallèle à l'axe du corps adjacent audit espace (42), le passage de décharge (44) communiquant avec le passage de liquide de refroidissement pour fournir du liquide de refroidissement du passage de liquide de refroidissement audit espace (42). 9. Rotor selon la 8, dans lequel le corps de rotor (12) est de forme stratifiée, et le passage de liquide de refroidissement est défini par des ouvertures alignées estampées dans les éléments individuels de stratification. 10 10. Rotor selon la 8 ou 9, dans lequel une extrémité du passage de liquide de refroidissement est fermée par une plaque d'extrémité (46), l'autre extrémité étant fermée par une plaque de distribution (48) formée avec des gorges (14) définissant des passages pour permettre la distribution 15 du liquide de refroidissement vers le passage de liquide de refroidissement. 11. Rotor selon la 10, comprenant en outre un anneau situé dans la plaque d'extrémité (46) pour assurer une quantité minimale d'écoulement d'huile pour distribuer l'huile symétriquement à tous les pôles 20 (16) du rotor. 12. Rotor selon l'une quelconque des 8 à 11, dans lequel le rotor contient plusieurs dits espaces (42), et chaque dit espace (42) a un passage de liquide de refroidissement et un passage de décharge (44) qui lui 25 sont associés. 13. Machine électrique à dynamo comprenant un stator (12) et un rotor (10) selon l'une quelconque des précédentes et supporté pour la rotation par rapport au stator. 30
H
H02
H02K
H02K 1
H02K 1/32
FR2889426
A1
RECIPIENT DE POUDRIER ETANCHE A L'AIR
20,070,209
La présente invention a trait à un nouveau du type logeant un récipient de recharge qui peut simplifier les structures du corps de récipient et du récipient de recharge en utilisant un bâti interne séparé et peut réaliser, avec ce bâti interne, une amélioration globale telle qu'une amélioration de la capacité de logement du récipient de recharge, une amélioration de la manoeuvrabilité d'ouverture/de fermeture du récipient de recharge et du corps de récipient, une diversité de la structure d'un poussoir, et une amélioration de la capacité d'étanchement à l'air. Parmi les récipients de poudriers de ce type, en particulier les récipients de poudriers pourvus d'un récipient de recharge étanche à l'air, sont connus un récipient pour cosmétique étanche à l'air qui rend une opération de maquillage facile à réaliser en amenant le couvercle du récipient de recharge qui est en train d'être ouvert à se déplacer à l'extérieur du corps de récipient du récipient de poudrier (demande japonaise de brevet rendue publique No. de publication 2000-139556) et un récipient pour cosmétique qui, une fois son poussoir actionné, laisse le corps de couvercle du récipient de poudrier ouvert et supprime simultanément l'étanchéité à l'air à l'intérieur du récipient de recharge qui a été maintenu à une pression négative afin d'être à la pression atmosphérique, ce qui rend le couvercle du récipient de recharge facile à ouvrir ultérieurement (demande japonaise de brevet rendue publique Nos. de publication 2000-217628 et 2000-217630). Les récipients de poudriers classiques ci-dessus sont des solutions aux problèmes individuels respectifs qui visent à améliorer, respectivement, la faisabilité du maquillage et la manoeuvrabilité d'ouverture et, par conséquent, le problème est que la structure du corps de récipient ou du récipient de recharge est complexe. La présente invention a été réalisée compte tenu du problème ci-dessus rencontré avec les récipients classiques, proposer un logeant un structures recharge en grâce à ce et un objectif de la présente invention est de récipient de poudrier étanche à l'air du type récipient de recharge qui peut simplifier les du corps de récipient et du récipient de utilisant un bâti interne séparé et d'obtenir, bâti interne, une amélioration globale telle qu'une amélioration de la capacité de logement du récipient de recharge, une amélioration de la manoeuvrabilité d'ouverture/de fermeture du récipient de recharge et du corps de récipient, une diversité de la structure d'un poussoir, et une amélioration de la capacité d'étanchement à l'air. Un récipient de poudrier étanche à l'air selon la présente invention comprend un corps de récipient ayant une cavité formée sur sa face supérieure et une découpe dans sa paroi circonférentielle; un corps de couvercle accouplé avec possibilité de rotation au corps de récipient via une articulation pour pouvoir être ouvert/fermé ; un bâti interne annulaire fixé dans la cavité du corps de récipient; un récipient de recharge qui est fixé de façon amovible à l'intérieur du bâti interne; et un poussoir fixé dans la découpe du corps de récipient afin d'être actionnable pour être poussé vers l'intérieur. Le bâti interne comporte une paroi circonférentielle qui, lorsqu'il est fixé, est située à l'écart, vers l'intérieur, de la paroi interne du corps de récipient et une couverture annulaire s'étendant depuis le dessus de la paroi circonférentielle jusqu'à la paroi interne du corps de récipient. Le récipient de recharge comporte un plateau pour contenir un cosmétique; une portion de couvercle accouplée avec possibilité de rotation au plateau via une charnière pour ouvrir et fermer le plateau; une portion de fermeture pour fixer avec possibilité d'ouverture la portion de couvercle au plateau; et un rebord d'accrochage de doigt s'étendant latéralement vers l'extérieur depuis le dessus de la portion de fermeture. Le plateau du récipient de recharge est pourvu d'une rainure annulaire définie et formée par une paire de parois annulaires se faisant face, et un évidement annulaire est formé au-dessus de la rainure annulaire le long de sa direction circonférentielle de manière qu'une largeur d'espace correspondante diffère de celle de la rainure annulaire; la portion de couvercle comporte, formée sur sa surface inférieure, une pièce s'étendant vers le bas, flexible, destinée à être insérée dans la rainure annulaire lorsque la portion de couvercle est fermée sur le plateau, et la pièce s'étendant vers le bas comporte une première portion d'étanchement à l'air qui, élastiquement, entre en contact avec, et se presse contre, l'une des parois annulaires, ce qui scelle de manière étanche à l'air la portion de couvercle au plateau et une deuxième portion d'étanchement à l'air qui, élastiquement, entre en contact avec, et se presse contre, l'autre des parois annulaires, ce qui scelle de manière étanche la portion de couvercle au plateau. La paroi circonférentielle du bâti interne comporte, sur son intérieur, un moyen d'engagement qui s'engage de façon amovible avec la paroi externe du plateau du récipient de recharge, et la couverture annulaire du bâti interne comporte des évidements qui, respectivement, reçoivent la charnière et la portion de fermeture du récipient de recharge; l'extrémité externe du rebord d'accrochage de doigt du récipient de recharge est formée de manière à s'engager avec une portion d'abaissement formée dans l'intérieur d'une paroi circonférentielle du corps de couvercle lorsque le corps de couvercle est fermé sur le corps de récipient, de manière à être abaissée. Le poussoir comporte une paroi de poussée destinée à être poussée vers l'intérieur; une paroi supérieure s'étendant depuis le dessus de la paroi de poussée entre la paroi circonférentielle et la couverture annulaire du bâti interne vers l'intérieur du corps de récipient; un crochet qui s'engage de façon amovible avec le corps de couvercle afin de maintenir le corps de récipient fermé ; une portion de poussée vers le haut formée à l'extrémité interne de la paroi supérieure afin de venir en contact avec le bord inférieur de la portion de couvercle du récipient de recharge, laquelle portion exerce une force divisée vers le haut sur le bord inférieur de la portion de couvercle lorsque la paroi de poussée et donc la paroi supérieure sont poussées vers l'intérieur; et un moyen de rappel qui ramène élastiquement le poussoir poussé vers l'intérieur. De préférence, une largeur radiale au niveau de l'évidement annulaire entre les parois annulaires du récipient de recharge est plus grande que celle de la rainure annulaire, et la partie inférieure de la pièce s'étendant vers le bas est plus mince radialement que sa partie supérieure et plus petite en largeur radiale que la rainure annulaire. Lorsque la portion de couvercle est fermée sur le plateau, la surface vers l'extérieur de l'extrémité inférieure de la pièce s'étendant vers le bas est pressée élastiquement contre la paroi externe des parois annulaires tandis que la surface vers l'intérieur de l'extrémité supérieure de la pièce s'étendant vers le bas est pressée élastiquement contre la paroi interne des parois annulaires. De préférence encore, la portion de couvercle du récipient de recharge a un plus grand diamètre que le plateau, et lorsque le poussoir est poussé vers l'intérieur, la portion de poussée vers le haut sert à pousser vers le haut la périphérie de la portion de couvercle au niveau du bord inférieur. De préférence encore, le crochet du poussoir est formé en saillie vers le haut depuis la paroi supérieure. De préférence encore, la portion de poussée vers le haut du poussoir comporte, formée sur elle, une pente descendante qui est inclinée vers le bas dans une direction de poussée vers l'intérieur. Dans une variante, la portion de poussée vers le haut du poussoir a sensiblement la forme d'un triangle, vue en coupe de côté, où sa surface inférieure est une pente ascendante qui est inclinée vers le haut dans une direction de poussée vers l'intérieur, tandis que sa surface supérieure est une pente descendante qui est inclinée vers le bas dans une direction de poussée vers l'intérieur, et une partie de la paroi supérieure reliée à la portion de poussée vers le haut est formée en une portion flexible qui permet à la portion de paroi supérieure d'osciller vers le haut et vers le bas; la pente ascendante entre en contact avec la portion de couvercle du récipient de recharge, et la pente descendante glisse le long d'une pente de guidage située à l'arrière de la découpe du corps de récipient lors de la poussée vers l'intérieur. Le récipient de poudrier étanche à l'air selon la présente invention peut simplifier les structures du corps de récipient et du récipient de recharge en utilisant un bâti interne séparé et peut réaliser, avec ce bâti interne, une amélioration globale telle qu'une amélioration de la capacité de logement du récipient de recharge, une amélioration de la manoeuvrabilité d'ouverture/de fermeture du récipient de recharge et du corps de récipient, une diversité de la structure d'un poussoir, et une amélioration de la capacité d'étanchement à l'air. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée suivante du mode de réalisation préféré de la présente invention, en référence aux dessins annexés sur lesquels: La figure 1 est une vue en perspective partiellement en coupe illustrant la configuration tout entière d'un mode de réalisation préféré d'un récipient de poudrier étanche à l'air selon la présente invention; La figure 2 est une vue en plan illustrant un état dans lequel le corps de couvercle et la portion de couvercle du récipient de poudrier étanche à l'air de la figure 1 sont ouverts; La figure 3 est une vue en coupe sur la ligne A-A de la figure 1, suivant le sens de la flèche, du récipient de poudrier étanche à l'air ayant le corps de couvercle et la portion de couvercle fermés; La figure 4 est une vue en coupe sur la ligne B-B de la figure 1, suivant le sens de la flèche, du récipient de poudrier étanche à l'air ayant le corps de couvercle et la portion de couvercle fermés; et, La figure 5 est une vue en coupe à plus grande échelle illustrant un exemple modifié d'un poussoir pouvant être appliqué au récipient de poudrier étanche à l'air selon la présente invention. Un mode de réalisation préféré d'un récipient de poudrier étanche à l'air selon la présente invention est décrit de manière détaillée en référence aux dessins annexés. Un récipient de poudrier étanche à l'air 1 du mode de réalisation comprend principalement, comme représenté sur les figures 1 à 4, un corps de récipient 2, un corps de couvercle 3 pour ouvrir/fermer le corps de récipient 2, un bâti interne 4 situé dans le corps de récipient 2, un récipient de recharge 7 ayant une portion de couvercle 5 et un plateau 6 qui est logé de manière amovible dans le corps de récipient 2 via le bâti interne 4, et un poussoir 8 pour ouvrir la portion de couvercle 5 du récipient de recharge 7 et le corps de couvercle 3 du corps de récipient 2. Le corps de récipient 2 est fait de résine synthétique et constitué d'un fond 9 et d'une paroi latérale circonférentielle 10 s'étendant vers le haut depuis son bord. Une cavité 11 est formée par l'intérieur défini par le fond 9 et la paroi latérale circonférentielle 10. Sur le fond 9 du corps de récipient 2, une paroi de guidage circulaire 12, qui guide le bâti interne 4 dans son emboîtement, est formée à une distance donnée vers l'intérieur de la paroi latérale circonférentielle 10. Une glissière de guidage 13 qui guide en glissement le poussoir 8 est formée en saillie radialement vers l'extérieur de la paroi de guidage 12. Dans la paroi latérale circonférentielle 10, une découpe 14 est formée à l'opposé de la glissière de guidage 13. Une autre découpe 16 est formée dans la paroi latérale circonférentielle 10 à l'opposé de la découpe 14 de manière qu'une articulation 15 fournie entre, et reliant, le corps de couvercle 3 et le corps de récipient 2 soit disposée dans la découpe. Une paire de blocs d'articulation 17 est formée en saillie vers l'intérieur de la paroi latérale circonférentielle 10 sur les côtés opposés de la découpe 16. En outre, un évidement 19 est formé le long de la surface interne de la paroi latérale circonférentielle 10 afin de s'emboîter avec une couverture annulaire 18 faisant partie du bâti interne 4. Le corps de couvercle 3 est également fait de résine synthétique, et constitué d'un dessus 20 dont le contour coïncide avec celui du corps de récipient 2 et d'une paroi latérale circonférentielle 21 s'étendant vers le bas depuis son bord. Un espace S est formé par l'intérieur défini par le dessus 20 et la paroi latérale circonférentielle 21. Dans l'état où le corps de récipient 2 est fermé avec le corps de couvercle 3, le bord inférieur de la paroi latérale circonférentielle 21 vient en contact avec le bord supérieur de la paroi latérale circonférentielle 10 du corps de récipient 2. Un miroir 22 est prévu, fixé sur la face arrière du dessus 20. Une pièce d'articulation 23 s'étendant davantage vers le bas depuis la paroi latérale circonférentielle 21 est formée, correspondant en position à la découpe 16 du corps de récipient 2 afin de s'emboîter entre les deux blocs d'articulation 17. La pièce d'articulation 23 a la forme d'un L, vue en coupe, de manière que son extrémité soit positionnée à l'intérieur du corps de récipient 2 et davantage à l'intérieur que la paroi latérale circonférentielle 10. En outre, l'articulation 15 est formée en insérant un axe d'articulation 24 dans la pièce d'articulation 23 à son extrémité, qui est située à l'intérieur du corps de récipient 2, afin de former un pont entre les deux blocs d'articulation 17 et, par conséquent, le corps de couvercle 3 est accouplé avec possibilité de rotation au corps de récipient 2, de manière que le corps de récipient 2 puisse être ouvert et fermé avec le corps de couvercle 3. Etant donné que l'axe d'articulation 24 et l'articulation 15 dans leur ensemble sont agencés à l'intérieur du corps de récipient 2, l'aspect esthétique du récipient de poudrier étanche à l'air 1 est garanti. Un crochet de fixation 26 qui s'engage de manière amovible avec un crochet 25 faisant partie du poussoir 8 est formé en correspondance de la découpe 14 du corps de récipient 2 sur la surface interne de la paroi latérale circonférentielle 21 du corps de couvercle 3. Une portion d'abaissement 28, qui s'engage avec un rebord d'accrochage de doigt 27 formé sur la portion de couvercle 5 du récipient de recharge 7 depuis le dessus afin d'abaisser et de maintenir le rebord 27 lorsque le corps de couvercle 3 est fermé, est formée par retrait dans la paroi latérale circonférentielle 21 au niveau de sa surface interne. Le bâti interne 4 est fait de résine synthétique, et constitué d'une paroi circonférentielle 29 dont le contour a la forme d'un cercle, selon une vue en plan, le long de la circonférence interne de la paroi de guidage 12 du corps de récipient 2, et de la couverture annulaire 18 formée autour de la paroi circonférentielle 29 le long de la direction circonférentielle. La paroi circonférentielle 29 et la couverture annulaire 18 sont formées d'un seul tenant, comportant un épaulement 30 entre elles, à une hauteur donnée de la paroi circonférentielle 29. Le bâti interne 4 est fixé, par soudage par ultrasons ou analogue au niveau du bord inférieur de la paroi circonférentielle 29, au fond 9 du corps de récipient 2 à l'intérieur de la paroi de guidage 12. La couverture annulaire 18 s'emboîte, au niveau de son bord externe, avec l'évidement d'emboîtement 19 du corps de récipient 2 de manière que sa surface supérieure coïncide sensiblement en hauteur avec celle de la paroi latérale circonférentielle 10 du corps de récipient 2. Par conséquent, l'espace entre le paroi circonférentielle 29 et la paroi latérale circonférentielle 10 du corps de récipient 2 est couvert par la couverture annulaire 18, de manière que l'articulation 15 et la découpe 14 soient dissimulées depuis le dessus et que, à l'intérieur du corps de récipient 2, le fond 9 soit vu entouré par le bâti interne 4 qui a la couverture annulaire 18 prolongeant la paroi circonférentielle 29, garantissant ainsi l'aspect esthétique. Le récipient de recharge 7 est logé à l'intérieur du bâti interne 4. Des pièces flexibles élastiques 32 sont formées, espacées d'une distance donnée dans la direction circonférentielle, dans la paroi circonférentielle 29 du bâti interne 4, lesquelles pièces sont chacune définies par une paire de fentes gauche et droite 31 dans l'extrémité inférieure de la paroi circonférentielle 29, et une patte d'engagement 33 est formée sur chacune des pièces flexibles élastiques 32 vers l'intérieur depuis le bâti interne 4. Par abaissement d'une partie de la couverture annulaire 18, une portion de réception de charnière 35 pour loger une charnière 34 située sur le récipient de recharge 7 est formée. En outre, par abaissement d'une partie de la couverture annulaire 18, un évidement 37 pour recevoir une portion de fermeture 36 située sur le récipient de recharge 7 est formée. De plus, dans la couverture annulaire 18, une découpe 38 pour recevoir l'articulation 15 est formée en correspondance de la découpe 16. Dans la couverture annulaire 18, un évidement de guidage 39 pour guider le crochet 25 du poussoir 8, lorsqu'il est déplacé, est formé en correspondance de la découpe 14 du corps de récipient 2. Une ouverture 41, dans laquelle une portion de poussée vers le haut 40 formée dans le poussoir 8 est insérée, est formée dans l'épaulement 30, s'étendant depuis la découpe 14 à l'intérieur de la paroi circonférentielle 29. En outre, l'épaulement 30 est formé pour laisser un espace où la portion de couvercle 5 du récipient de recharge 7 est placée de manière que la surface supérieure du récipient de recharge 7 coïncide sensiblement en hauteur avec celle de la couverture annulaire 18 et qu'il n'y ait pas d'espace entre le plateau 6 du récipient de recharge 7 et la paroi circonférentielle 29. Une surface inclinée 42 est formée sur la paroi de guidage 12 pour faciliter le montage du bâti interne 4. Le récipient de recharge 7 est fait de résine synthétique, et a la forme d'un cercle, selon une vue en plan de son contour, le long de la surface interne de la paroi circonférentielle 29 du bâti interne 4. Le récipient de recharge 7 comprend le plateau 6 comportant une portion de logement de cosmétique 43 qui renferme un cosmétique; la portion de couvercle 5 pour ouvrir/fermer le plateau 6, qui est accouplée avec possibilité de rotation au plateau 6 via la charnière 34 qui est située en correspondance de la portion de réception de charnière 35 du bâti interne 4; et la portion de fermeture 36, pour fixer avec possibilité d'ouverture la portion de couvercle 5 au plateau 6, qui est formée en correspondance de l'évidement 37 du bâti interne 4. La portion de couvercle 5 du récipient de recharge a un plus grand diamètre que le plateau 6. La charnière 34 comprend une paire de blocs de charnière 44 formés en saillie radialement vers l'extérieur du plateau 6; une pièce de charnière 45 formée en saillie radialement vers l'extérieur de la portion de couvercle 5 et s'emboîtant entre les deux blocs de charnière 44; et un axe de charnière 46 qui est inséré via les deux blocs de charnière 44 et la pièce de charnière 45. La portion de fermeture 36 comprend une patte de verrouillage 47 formée en saillie radialement vers l'extérieur du plateau 6 et une pièce de verrouillage 48 s'étendant vers le bas depuis la portion de couvercle 5, qui s'engage de façon amovible avec la patte de verrouillage 47. Une portion exhaussée annulaire 50 est formée le long du bord externe de la portion de couvercle 5 afin de retenir un outil de maquillage 49, tel qu'une houppette, monté sur la portion de couvercle 5, lequel outil est destiné à être logé dans l'espace S. Sur la portion exhaussée annulaire 50 est formé le rebord d'accrochage de doigt 27 qui s'étend au-dessus de la couverture annulaire 18 du bâti interne 4 vers, et en dessous de, la paroi latérale circonférentielle 21 du corps de couvercle 3 et est formé en correspondance de la portion d'abaissement 28 du corps de couvercle 3 et qui s'engage avec la portion d'abaissement 28 lorsque le corps de couvercle 3 est fermé. Le rebord d'accrochage de doigt 27 est utilisé pour accrocher un doigt lors de l'ouverture de la portion de couvercle 5. Une portion de fixation 51 qui fixe de façon amovible le récipient de recharge 7 au bâti interne 4 est disposée entre le plateau 6 du récipient de recharge 7 et la paroi circonférentielle 29 du bâti interne 4. La portion de fixation 51 comprend la patte d'engagement 33 et un évidement d'engagement 52 ménagé dans le plateau 6 en correspondance de la patte d'engagement 33. Lorsque le récipient de recharge 7 est poussé dans l'intérieur du bâti interne 4, la pièce flexible élastique 32 comportant la patte d'engagement 33 est déformée davantage vers l'extérieur que le bâti interne 4, et lorsque l'évidement d'engagement 52 est placé en face de la patte d'engagement 33, la pièce flexible élastique 32 est ramenée élastiquement et la patte d'engagement 33 s'engage avec l'évidement d'engagement 52, ce qui retient le récipient de recharge 7 dans le corps de récipient 2. La surface inférieure interne du plateau 6 est formée par une surface inclinée 53 pour faciliter l'insertion dans le bâti interne 4. Dans le plateau 6, la portion de logement de cosmétique 43 est formée à l'intérieur d'une paire de parois annulaires 54, 55 se faisant face, et la paire de parois annulaires 54, 55 définit une rainure annulaire 56 entre elles autour du bord externe de la portion de logement de cosmétique 43 le long de la direction circonférentielle du plateau 6. Un évidement annulaire 57 est formé au-dessus de la rainure annulaire 56 le long de la direction circonférentielle. Dans l'exemple illustré sur les figures, l'évidement annulaire 57 est formé par retrait du bord supérieur de la paroi annulaire externe 54 radialement vers l'extérieur. Sur la portion de couvercle 5, une première portion d'étanchement à l'air 58, flexible, annulaire, s'étendant vers le bas en direction de la rainure annulaire 56 est formée en correspondance de la rainure annulaire 56 et pour être à une hauteur correspondant à celle de l'évidement annulaire 57. Lorsque la portion de couvercle 5 est en train d'être fermée, la première portion d'étanchement à l'air 58 est insérée dans la rainure annulaire 56, auquel moment la portion d'étanchement 58 pénètre dans la rainure annulaire 56 en venant en contact avec friction avec la paroi annulaire interne 55, et en étant déformée élastiquement vers l'évidement annulaire 57 par le contact avec friction, est pressée fortement contre la paroi annulaire interne 55, ce qui produit une action d'étanchement à l'air. Dans l'extrémité inférieure de la première portion d'étanchement à l'air 58, une deuxième portion d'étanchement à l'air 59, flexible, annulaire, est formée le long de la direction circonférentielle pour se situer sous l'évidement annulaire 57. La deuxième portion d'étanchement à l'air 59 peut être déformée élastiquement dans la rainure annulaire 56 et est plus mince que la première portion d'étanchement à l'air 58. Lorsque la portion de couvercle 5 est en train d'être fermée, la deuxième portion d'étanchement à l'air 59 pénètre dans la rainure annulaire 56 en avant de la première portion d'étanchement à l'air 58 en contactant avec friction une partie de la paroi annulaire externe 54 sous l'évidement annulaire 57, et en étant déformée élastiquement vers la paroi annulaire interne 55 par le contact avec friction, est pressée fortement contre la paroi annulaire externe 54, ce qui produit une action d'étanchement à l'air. Par conséquent, par retour élastique de l'une et l'autre, les première et deuxième portions d'étanchement à l'air 58, 59 sont pressées fortement contre les parois annulaires 55, 54, respectivement entre les deux parois annulaires 54, 55, ce qui garantit un effet d'étanchement à l'air en deux points, supérieur et inférieur. Dans l'évidement annulaire 57 et sur la première portion d'étanchement à l'air 58, une surface inclinée 60 est formée pour faciliter l'insertion de la deuxième portion d'étanchement à l'air 59 dans la rainure annulaire 56 et pour faciliter l'insertion de la première portion d'étanchement à l'air 58 dans la rainure annulaire 56, respectivement. La largeur radiale au niveau de l'évidement annulaire entre les parois annulaires 54, 55 du récipient de recharge 7 est plus grande que celle de la rainure annulaire 56, et la partie inférieure 59 de la pièce s'étendant vers le bas est plus mince radialement que sa partie supérieure et plus petite en largeur radiale que la rainure annulaire 56, et lorsque la portion de couvercle 5 est fermée sur le plateau 6, la surface vers l'extérieur de l'extrémité inférieure de la pièce s'étendant vers le bas est pressée élastiquement contre la paroi externe 54 des parois annulaires tandis que la surface vers l'intérieur de l'extrémité supérieure de la pièce s'étendant vers le bas est pressée élastiquement contre la paroi interne 55 des parois annulaires. Dans l'exemple illustré sur les figures, l'évidement annulaire 57 est formé dans la paroi annulaire externe 54, et la première portion d'étanchement à l'air 58 est pressée contre la paroi annulaire interne 55 et la deuxième portion d'étanchement à l'air 59 contre la paroi annulaire externe 54. Cependant, inversement, l'évidement annulaire 57 peut être formé dans la paroi annulaire interne 55, et la première portion d'étanchement à l'air 58 peut être pressée contre la paroi annulaire externe 54 et la deuxième portion d'étanchement à l'air 59 contre la paroi annulaire interne 55. Le poussoir 8 est fait de résine synthétique et constitué d'une portion de paroi de pression 61 à l'avant; d'une paire de portions de parois latérales 62 faisant saillie vers l'intérieur du corps de récipient 2 depuis les deux extrémités gauche et droite de la portion de paroi de pression 61; d'une portion de paroi supérieure 63 faisant saillie vers l'intérieur du corps de récipient 2 depuis l'extrémité supérieure de la portion de paroi de pression 61; d'une portion de paroi inférieure 64 faisant saillie vers l'intérieur du corps de récipient 2 depuis l'extrémité inférieure de la portion de paroi de pression 61, ayant par conséquent la forme d'un boîtier en U, vu en coupe de côté. La portion de paroi de pression 61 est placée dans la découpe 14 du corps de récipient 2 afin de fermer la découpe 14. La portion de paroi inférieure 64 est fixée sur le fond 9 du corps de récipient 2 par la glissière de guidage 13 afin de pouvoir glisser vers la partie plus intérieure de la découpe 14, et le poussoir 8 est apte à être poussé vers la partie plus intérieure de la découpe 14 en poussant la portion de paroi de pression 61 vers l'intérieur de la découpe 14, ce qui amène la portion de paroi inférieure 64 à glisser. En outre, un moyen de rappel 65, qui ramène le poussoir 8 poussé vers l'intérieur, est disposé entre le poussoir 8 et le corps de récipient 2. Le moyen de rappel 65 comprend une paire de ressorts à lames 66 forméss'étendant vers l'extérieur depuis les deux portions de parois latérales 62 du poussoir 8, respectivement; et des parois de butée 67 formées dans le corps de récipient 2 contre lesquelles les extrémités des deux ressorts à lames 66 pressent en glissement, respectivement, et le poussoir 8 poussé vers l'intérieur est ramené par les ressorts à lames 66 ayant un retour élastique contre les parois de butée 67. Le crochet 25, qui s'engage de façon amovible avec le crochet de fixation 26 du corps de couvercle 3 afin de retenir le corps de couvercle 3 et maintenir le corps de récipient 2 fermé, est formé en saillie vers le haut depuis la portion de paroi supérieure 63 du poussoir 8. Des surfaces inclinées 68 sont formées respectivement sur le crochet 25 et le crochet de fixation 26 pour les faire venir en contact l'un avec l'autre avec friction et les guider jusqu'à engagement. Sur la portion de paroi supérieure 63, la portion de poussée vers le haut 40 est formée de façon à faire saillie via une ouverture 41 dans l'intérieur du bâti interne 4 et s'engager depuis le dessous avec la portion de couvercle 5 du récipient de recharge 7 retenue dans le bâti interne 4. Dans l'exemple illustré sur la figure, la portion de poussée vers le haut 40 est inclinée à un angle vers le bas par rapport au sens opérationnel de poussée du poussoir 8 et est constituée par une pente descendante pour venir en contact avec le bord inférieur de la portion de couvercle 5. Lorsqu'est pressée la portion de paroi de pression 61, le poussoir 8 est déplacé dans la découpe 14 vers la partie plus intérieure du corps de récipient 2 et, par conséquent, le crochet 25 est dégagé du crochet de fixation 26 du corps de couvercle 3 et, en même temps, la portion de poussée vers le haut 40 pénètre davantage dans l'intérieur du bâti interne 4 via l'ouverture 41, poussant la portion de couvercle 5 vers le haut. En conséquence, le corps de couvercle 3 est placé dans un état d'ouverture possible et, puisque la pièce de verrouillage 48 de la portion de couvercle 5 est dégagée de la patte de verrouillage 47 du plateau 6, la portion de fermeture 36 du récipient de recharge 7 est déverrouillée, de manière que la portion de couvercle 5 soit placée dans un état légèrement ouvert. A présent, les actions du récipient de poudrier étanche à l'air 1 selon le présent mode de réalisation vont être décrites. Premièrement, l'assemblage du récipient de poudrier étanche à l'air 1 est décrit. En emboîtant la pièce d'articulation 23 entre les blocs d'articulation 17 et en insérant l'axe d'articulation 24, le corps de couvercle 3 pourvu d'un miroir 22 est accouplé avec possibilité de rotation au corps de récipient 2. Ensuite, le poussoir 8 est monté dans la découpe 14 de manière à être fixé par la glissière de guidage 13 et que les ressorts à lames 66 entrent en contact avec friction avec les parois de butée 67. Ensuite, le bâti interne 4 est monté dans le corps de récipient 2, la portion de poussée vers le haut 40 étant insérée dans l'ouverture 41, et fixée en utilisant la paroi de guidage 12. Par conséquent, l'articulation 15 et la découpe 14 sont dissimulées par la couverture annulaire 18. Pendant ce temps, pour ce qui est du récipient de recharge 7, la portion de couvercle 5 est accouplée avec possibilité de rotation au plateau 6 en emboîtant la pièce de charnière 45 entre les blocs de charnière 44 et en insérant l'axe de charnière 46. Ensuite, le récipient de recharge 7 reçoit un cosmétique remplissant le plateau 6 et est fermé, avec possibilité d'ouverture, au moyen de la portion de fermeture 36. En particulier, le récipient de recharge 7 même comprend un mécanisme d'étanchement doté d'une forte étanchéité à l'air. Tandis que la portion de couvercle 5 est en train d'être fermée, la deuxième portion d'étanchement à l'air 59 entre dans la rainure annulaire 56 et, en même temps que la deuxième portion d'étanchement à l'air 59 arrive au-dessous de l'évidement annulaire 57, la première portion d'étanchement à l'air 58 entre dans la rainure annulaire 56 puis arrive au niveau de l'évidement annulaire 57, auquel moment la première portion d'étanchement à l'air 58 est déformée élastiquement vers l'évidement annulaire 57 tout en étant pressée contre la paroi annulaire interne 55. En même temps, la deuxième portion d'étanchement à l'air 59 est déformée élastiquement dans la rainure annulaire 56 tout en étant pressée contre la paroi annulaire externe 54. Par conséquent, les première et deuxième portions d'étanchement à l'air 58, 59 sont toutes deux fortement pressées par déformation élastique de l'une l'autre contre la paire de parois annulaires 54, 55, respectivement, ce qui aboutit à une forte étanchéité à l'air. En tant que tel, en étant poussé dans l'intérieur du bâti interne 4, le récipient de recharge 7 contenant un cosmétique est fixé de façon amovible au bâti interne 4 par la portion de fixation 51 et donc retenu dans le corps de récipient 2. A ce moment là, la charnière 34 du récipient de recharge 7 est reçue dans la portion de réception de charnière 35 du bâti interne 4 et la portion de fermeture 36 est reçue dans l'évidement 37. Lorsque le récipient de recharge 7 est extrait du bâti interne 4, afin de supprimer l'engagement dans la portion de fixation 51, le récipient de recharge 7 doit être soulevé du bâti interne 4 en utilisant la charnière 34. Ensuite, tandis que le corps de couvercle 3 est en train d'être fermé, la portion d'abaissement 28 abaisse le rebord d'accrochage de doigt 27 et le retient. Par conséquent, la portion de couvercle 5 est solidement fermée par la portion d'abaissement 28 ainsi que la portion de fermeture 36. En outre, lorsque la portion de fermeture 36 est dans un état déverrouillé et la portion de couvercle 5 est ouverte, la portion de couvercle 5 peut être fermée par la portion d'abaissement 28 abaissant le rebord d'accrochage de doigt 27. Par conséquent, il est impossible de ne pas pouvoir fermer la portion de couvercle 5. Lorsque le corps de couvercle 3 entre en contact avec la paroi latérale circonférentielle 10 du corps de récipient 2, le crochet de fixation 26 et le crochet 25 du poussoir 8 entrent en contact l'un avec l'autre avec friction au niveau de leurs surfaces inclinées 68, et le crochet de fixation 26 pousse légèrement le crochet 25 vers l'intérieur et vient sous lui, auquel moment le moyen de rappel 65 ramène le poussoir 8 et le crochet 25 s'engage avec le crochet de fixation 26, ce qui maintient le corps de couvercle 3 fermé. Lors de l'ouverture du corps de couvercle 3 pour un maquillage, le poussoir 8 est poussé dans le corps de récipient 2 au moyen d'un doigt. Lorsque le poussoir 8 est poussé, en même temps que le crochet 25 est dégagé du crochet de fixation 26, la portion de poussée vers le haut 40 pousse la portion de couvercle 5 vers le haut. Par conséquent, il devient possible d'ouvrir le corps de couvercle 3 et, simultanément, la portion de fermeture 36 est libérée, ce qui met la portion de couvercle 5 dans un état légèrement ouvert. En poussant le poussoir 8, le corps de couvercle 3 est ouvert. Ensuite, lorsque le doigt s'éloigne du poussoir 8, le poussoir 8 est ramené dans sa position d'origine par le moyen de rappel 65. Lorsque le corps de couvercle 3 est ouvert, la portion de fermeture 36 est déjà déverrouillée. Par conséquent, en saisissant l'outil de maquillage 49, tel qu'une houppette, sur la portion de couvercle 5 et en ouvrant la portion de couvercle 5, le cosmétique à l'intérieur peut être exposé. Une fois le maquillage terminé, l'outil de maquillage 49 est placé sur la portion de couvercle 5, la portion de couvercle 5 est fermée afin de garantir l'étanchéité à l'air, puis le corps de couvercle 3 est fermé. La portion de couvercle 5 du récipient de recharge 7 a un plus grand diamètre que le plateau 6, et lorsque le poussoir 8 est poussé vers l'intérieur, la portion de poussée vers le haut 40 sert à pousser vers le haut la périphérie de la portion de couvercle 5 au niveau du bord inférieur. La figure 5 illustre un exemple modifié de la portion de poussée vers le haut 40 du poussoir 8. Dans cet exemple modifié, la portion de poussée vers le haut 40 a la forme d'un triangle, vue en coupe de côté, et comprend un bloc de poussée vers le haut 71 qui comporte une pente 69 à un angle vers le haut par rapport au sens opérationnel de poussée vers l'intérieur du poussoir 8 en tant que surface inférieure et une pente 70 à un angle vers le bas par rapport au sens opérationnel de poussée vers l'intérieur du poussoir 8 en tant que surface supérieure; et une portion flexible 72 qui relie le bloc de poussée vers le haut 71 à la portion de paroi supérieure 63 de manière à pouvoir osciller librement vers le haut et vers le bas. En outre, sur l'ouverture 41, une pente de guidage 73 est formée à un angle vers le haut par rapport au sens opérationnel de poussée vers l'intérieur du poussoir 8 afin d'être contactée avec friction par la pente vers le haut 69. Lorsque le poussoir 8 est poussé vers l'intérieur, la pente vers le haut 69 glisse le long de la pente de guidage 73, ce qui fait osciller vers le haut le bloc de poussée vers le haut 71 via la portion flexible 72, et par l'oscillation vers le haut et sa pente, la pente vers le bas 70 pousse la portion de couvercle 5 vers le haut. Dans cet exemple modifié, conjointement à la poussée vers le haut par la pente vers le bas 70, l'oscillation du bloc de poussée vers le haut 71 produite par la pente de guidage 73 et la pente vers le haut 69 en utilisant la portion flexible 72 garantit une grande quantité de poussée vers le haut même avec une petite course de poussée vers l'intérieur. Par conséquent, la poussée vers le haut de la portion de couvercle 5 peut être réalisée de manière appropriée et instantanément. Le récipient de poudrier étanche à l'air 1 selon le présent mode de réalisation tel que décrit ci-dessus, comprend le corps de récipient 2 ayant la cavité 11 formée en son sein; le corps de couvercle 3 qui est accouplé avec possibilité de rotation au corps de récipient 2 via l'articulation 15 et ouvre/ferme le corps de récipient 2; la découpe 14 formée dans le corps de récipient 2; le récipient de recharge 7 fait de résine synthétique dont le contour a la forme d'un cercle, selon une vue en plan, et comporte le plateau 6 qui contient un cosmétique, la portion de couvercle 5 accouplée avec possibilité de rotation au plateau 6 via la charnière 34 pour ouvrir/fermer le plateau 6 et la portion de fermeture 36 pour fixer avec possibilité d'ouverture la portion de couvercle 5 au plateau 6; le bâti interne 4 qui comporte la paroi circonférentielle 29 dont le contour a la forme d'un cercle, selon une vue en plan, et la couverture annulaire 18 formée autour de la paroi circonférentielle 29 le long de la direction circonférentielle, pour dissimuler l'articulation 15 et la découpe 14 depuis le dessus et pour couvrir l'espace entre la paroi circonférentielle 29 et le corps de récipient 2 et qui est fixée dans la cavité 11 pour loger le récipient de recharge 7 en son sein; la portion de fixation 51 disposée entre le plateau 6 du récipient de recharge 7 et la paroi circonférentielle 29 du bâti interne 4 qui fixe de façon amovible le récipient de recharge 7 au bâti interne 4; le rebord d'accrochage de doigt 27 formé en saillie depuis la portion de couvercle 5 vers le dessous du bord du corps de couvercle 3; la portion de réception de charnière 35 formée dans le bâti interne 4 qui reçoit la charnière 34; l'évidement 37 formé dans le bâti interne 4 qui reçoit la portion de fermeture 36; la portion d'abaissement 28 formée dans le corps de couvercle 3 qui s'engage avec le rebord d'accrochage de doigt 27 depuis le dessus pour l'abaisser et le maintenir; la rainure annulaire 56 définie et formée par la paire de parois annulaires 54, 55 se faisant face dans le plateau 6; l'évidement annulaire 57 formé au-dessus de la rainure annulaire 56 le long de la direction circonférentielle; la première portion d'étanchement à l'air 58, annulaire, formée s'étendant vers le bas en direction de la rainure annulaire 56 depuis la portion de couvercle 5, qui est déformée élastiquement vers l'évidement annulaire 57, en étant pressée contre la paroi annulaire externe 55, ce qui garantit un étanchement à l'air; la deuxième portion d'étanchement à l'air 59, annulaire, formée dans l'extrémité inférieure de la première portion d'étanchement à l'air 58 le long de la direction circonférentielle, qui est déformée élastiquement dans la rainure annulaire 56 en étant pressée contre l'autre paroi annulaire 54, ce qui garantit un étanchement à l'air; le poussoir 8 supporté dans le corps de récipient 2 et disposé dans la découpe 14 afin d'être actionnable pour pouvoir être poussé, qui comporte le s'engage, de façon amovible, avec le corps crochet 25 qui de de manière à garder le corps de récipient 2 fermé et portion de poussée vers le haut 40 qui s'engage avec portion de couvercle 5 depuis le dessous via l'ouverture formée dans le bâti interne 4 afin de pousser la portion couvercle 5 vers le haut pour ouvrir le récipient recharge 7 et qui pousse vers le haut la portion couvercle 5 par la portion de poussée vers le haut 40 en même temps qu'une opération de poussée dégage le crochet 25 du corps de couvercle 3; et le moyen de rappel 65 disposé entre le poussoir 8 et le corps de récipient 2, qui rappelle le poussoir 8 poussé vers l'intérieur. En tant que tel, le bâti interne 4 séparé du corps de récipient 2 et du récipient de recharge 7 est utilisé, et la portion de fixation 51, la portion de réception de charnière 35 et l'évidement 37 sont formés dans le bâti interne 4, ce qui simplifie les structures du corps de récipient 2 et du récipient de recharge 7. En outre, le bâti interne 4 dissimule la découpe 14, l'articulation 15, l'espace et analogue, donnant l'aspect esthétique, et la portion de réception de charnière 35, l'évidement 37, et la portion de fixation 51 améliorent les capacités de logement et de manipulation du récipient de recharge 7. En outre, le corps de couvercle 3 et la portion de couvercle 5 peuvent être ouverts simultanément au moyen du poussoir 8, et ne pas pouvoir fermer la portion de couvercle 5 est impossible en raison du rebord d'accrochage de doigt 27 et de la portion d'abaissement 28, ce qui améliore la manoeuvrabilité d'ouverture/de fermeture du récipient de recharge 7 et du corps de récipient 2. En outre encore, en configurant la portion de poussée vers le haut 40 pour qu'elle s'engage avec la portion de couvercle 5 via l'ouverture 41 du bâti interne 4, une diversité de la structure du poussoir 8 peut être garantie, et l'étanchement à l'air par l'interaction entre les première et deuxième portions d'étanchement à l'air 58, 59 améliore la capacité d'étanchement, ce qui réalise une amélioration globale du récipient de poudrier étanche à l'air 1 du type logeant un récipient de recharge
Récipient de poudrier étanche à l'air du type logeant un récipient de recharge comprenant un corps de récipient (2) ; un corps de couvercle (3) ; un récipient de recharge (7) ; un bâti interne (4) qui comporte une paroi circonférentielle (29) et une couverture annulaire (18) formée autour de la paroi circonférentielle pour dissimuler une articulation de récipient (15) et une découpe (14) et couvrir un espace entre la paroi circonférentielle et le corps de récipient, qui est fixée dans le corps de récipient pour loger le récipient de recharge en son sein, et qui comporte, formés en son sein, une patte d'engagement qui fixe le récipient de recharge, une portion de réception de charnière (35), et un évidement (37) qui reçoit une portion de fermeture (36) du récipient de recharge ; un rebord d'accrochage de doigt (27) d'une portion de couvercle (5) du récipient de recharge ; une portion d'abaissement (28) du corps de couvercle qui abaisse le rebord d'accrochage de doigt ; des première et deuxième portions d'étanchement à l'air (58, 59) qui scellent de manière étanche à l'air le récipient de recharge ; et un poussoir (8) qui ouvre le corps de couvercle et la portion de couvercle en même temps.
1. Récipient de poudrier étanche à l'air (1) comprenant: un corps de récipient (2) ayant une cavité (11) formée 5 sur sa face supérieure et une découpe (14) dans sa paroi circonférentielle (10) ; un corps de couvercle (3) accouplé au corps de récipient (2) via une articulation (15) de manière à pouvoir être ouvert/fermé ; un bâti interne annulaire (4) fixé dans la cavité (11) du corps de récipient (2) ; un récipient de recharge (7) qui est fixé de façon amovible à l'intérieur du bâti interne (4) ; et un poussoir (8) fixé dans la découpe (14) du corps de 15 récipient (2) afin d'être actionnable pour être poussé vers l'intérieur, caractérisé en ce que le bâti interne (4) comporte une paroi circonférentielle (29) qui, lorsqu'elle est fixée, est située à l'écart, vers l'intérieur, de la paroi interne du corps de récipient (2) et une couverture annulaire {18) s'étendant depuis le dessus de la paroi circonférentielle jusqu'à la paroi interne du corps de récipient, caractérisé en ce que le récipient de recharge (7) comporte un plateau (6) pour contenir un cosmétique; une portion de couvercle (5) accouplée avec possibilité de rotation au plateau (6) via une charnière (34) pour ouvrir et fermer le plateau; une portion de fermeture (36) pour fixer avec possibilité d'ouverture la portion de couvercle (5) au plateau (6) ; et un rebord d'accrochage de doigt (27) s'étendant latéralement vers l'extérieur depuis le dessus de la portion de fermeture (36), caractérisé en ce que le plateau (6) du récipient de recharge (7) est pourvu d'une rainure annulaire (56) définie et formée par une paire de parois annulaires se faisant face, et un évidement annulaire (57) est formé au- dessus de la rainure annulaire (56) le long de sa direction circonférentielle de manière qu'une largeur d'espace correspondante diffère de celle de la rainure annulaire (56) ; la portion de couvercle (5) comporte, formée sur sa surface inférieure circonférentielle, une pièce s'étendant vers le bas, flexible, destinée à être insérée dans la rainure annulaire (56) lorsque la portion de couvercle (5) est fermée sur le plateau (6), et la pièce s'étendant vers le bas comporte une première portion d'étanchement à l'air (58) qui, élastiquement, entre en contact avec, et se presse contre, l'une des parois annulaires (54, 55), ce qui scelle de manière étanche à l'air la portion de couvercle au plateau et une deuxième portion d'étanchement à l'air (59) qui, élastiquement, entre en contact avec, et se presse contre, l'autre des parois annulaires (54, 55), ce qui scelle de manière étanche à l'air la portion de couvercle au plateau, caractérisé en ce que la paroi circonférentielle (29) du bâti interne (4) comporte, sur son intérieur, un moyen d'engagement (33) qui s'engage de façon amovible avec la paroi externe du plateau (6) du récipient de recharge (7), et la couverture annulaire (18) du bâti interne (4) comporte des évidements (35, 37) qui, respectivement, reçoivent la charnière {34) et la portion de fermeture (36) du récipient de recharge; l'extrémité externe du rebord d'accrochage de doigt (27) du récipient de recharge est formée de manière à s'engager avec une portion d'abaissement {28) formée dans l'intérieur d'une paroi circonférentielle (21) du corps de couvercle (3) lorsque le corps de couvercle est fermé sur le corps de récipient (2), de manière à être abaissée, et caractérisé en ce que le poussoir (8) comporte une paroi de poussée (61) destinée à être poussée vers l'intérieur; une paroi supérieure (63) s'étendant depuis le dessus de la paroi de poussée entre la paroi circonférentielle et la couverture annulaire (18) du bâti interne (4) vers l'intérieur du corps de récipient (2) ; un crochet (25) qui s'engage de façon amovible avec le corps de couvercle (3) afin de maintenir le corps de récipient (2) fermé ; une portion de poussée vers le haut (40) formée à l'extrémité interne de la paroi supérieure (63) afin de venir en contact avec le bord inférieur de la portion de couvercle (5) du récipient de recharge (7), laquelle portion exerce une force divisée vers le haut sur le bord inférieur de la portion de couvercle lorsque la paroi de poussée (61) et donc la paroi supérieure (63) sont poussées vers l'intérieur; et un moyen de rappel (65) qui ramène élastiquement le poussoir (8) poussé vers l'intérieur. 2. Récipient de poudrier étanche à l'air (1) selon la 1, caractérisé en ce qu'une largeur radiale au niveau de l'évidement annulaire entre les parois annulaires (54, 55) du récipient de recharge (7) est plus grande que celle de la rainure annulaire (56), et en ce que la partie inférieure (59) de la pièce s'étendant vers le bas est plus mince radialement que sa partie supérieure et plus petite en largeur radiale que la rainure annulaire (56), et lorsque la portion de couvercle (5) est fermée sur le plateau (6), la surface vers l'extérieur de l'extrémité inférieure de la pièce s'étendant vers le bas est pressée élastiquement contre la paroi externe (54) des parois annulaires tandis que la surface vers l'intérieur de l'extrémité supérieure de la pièce s'étendant vers le bas est pressée élastiquement contre la paroi interne {55) des parois annulaires. 3. Récipient de poudrier étanche à l'air (1) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la portion de couvercle (5) du récipient de recharge (7) a un plus grand diamètre que le plateau (6), et lorsque le poussoir (8) est poussé vers l'intérieur, la portion de poussée vers le haut (40) sert à pousser vers le haut la périphérie de la portion de couvercle (5) au niveau du bord inférieur. 4. Récipient de poudrier étanche à l'air (1) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le crochet (25) du poussoir (8) est formé en saillie vers le haut depuis la paroi supérieure (63). 5. Récipient de poudrier étanche à l'air (1) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la portion de poussée vers le haut (40) du poussoir (8) comporte, formée sur elle, une pente descendante (70) qui est inclinée vers le bas dans une direction de poussée vers l'intérieur. 6. Récipient de poudrier étanche à l'air (1) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la portion de poussée vers le haut (40) du poussoir (8) a sensiblement la forme d'un triangle, vue en coupe de côté, où sa surface inférieure est une pente ascendante (69) qui est inclinée vers le haut dans une direction de poussée vers l'intérieur, tandis que sa surface supérieure est une pente descendante (70) qui est inclinée vers le bas dans une direction de poussée vers l'intérieur, et une partie de la paroi supérieure (63) reliée à la portion de poussée vers le haut (40) est formée en une portion flexible (72) qui permet à la portion de poussée vers le haut (71) d'osciller vers le haut et vers le bas; la pente ascendante (69) vient en contact avec la portion de couvercle (5) du récipient de recharge (7), et la pente descendante (70) glisse le long d'une pente de guidage (73) située à l'arrière de la découpe du corps de récipient (2) lors de la poussée vers l'intérieur.
A
A45
A45D
A45D 33
A45D 33/24
FR2891269
A1
SUBSTRAT TRANSPARENT MUNI D'UNE ELECTRODE
20,070,330
L'invention se rapporte à un substrat transparent, notamment en verre, qui est muni d'une électrode. Ce substrat conducteur est tout particulièrement destiné à faire partie de cellules solaires. En effet, de façon connue, les cellules solaires à base de couches minces de silicium (Si) ou de cadmium telluride (CdTe) intègrent ce type de 10 substrat conducteur Pour les cellules incorporant du Si ou de CdTe en couche mince, on utilise des couches minces transparentes conductrices électriquement appelées communément TCO pour Transparent Conductive Oxide à base de SnO2:F, SnO2:Sb, ZnO:Al ZnO:Ga. Elles sont typiquement utilisées comme électrode frontale pour les cellules solaires à base de couches minces de silicium. Le SnO2:F est déposé par CVD et le ZnO:Al est déposé par pulvérisation magnétron. Ce dernier nécessite un posttraitement d'attaque acide afin de le rendre rugueux, alors que le SnO2:F est naturellement rugueux après dépôt. Cette rugosité permet de générer un effet de light-trapping ou de capture de lumière afin d'augmenter l'absorption de la lumière par le silicium qui constitue la partie active de la cellule solaire. Ce paramètre est l'un des critères de performance d'une couche TCO vis-à-vis de cet effet de light-trapping, ce critère étant caractérisé par l'intensité du flou (ou voile) obtenu. Dans cette recherche de l'amélioration du flou pour des couches TCO destinées à des applications du domaine du photovoltaïque, on connaît diverses voies illustrées notamment par le document FR283706 qui décrit des structures de couches conductrices transparentes rugueuses, de rugosité RMS > 3 nm et de taille de motifs > 50 nm permettant d'induire du flou. Le document EP 142276 1 divulgue l'utilisation dans l'empilement d'une sous-couche irrégulière SnO2/SiOC ou SiOC ou SiSnO. On connaît par ailleurs par le document EP1056136 le recours à une souscouche SnO2/SiO2 sur un substrat verrier à base de Na pour générer des trous de cristaux NaCl. Quelle que soit la voie connue de l'art antérieur, la réalisation d'une structure d'empilement avec du flou nécessite soit une sous-couche SiSnAOyCy, soit la texturation du substrat avant le dépôt de la couche TCO, ce qui induit des étapes de fabrication supplémentaires. Un autre critère couramment rencontré permettant d'appréhender la performance d'une couche TCO pour une application aux photovoltaïques réside dans le rapport transmission lumineuse / résistance électrique. A ce propos, le document EP290345 décrit un empilement de couches minces de type TCO à base d'un bi-couche SnO2/SnO2:F pour lequel le rapport transmission lumineuse / résistance électrique est optimisé. L'invention a pour but l'obtention d'un substrat muni d'une électrode, destinée à des cellules solaires, qui soit d'une fabrication plus simple et/ou moins onéreuse que les électrodes connues, et dont les performances à la fois en terme du produit flou par la transmission lumineuse, et du rapport transmission lumineuse/résistance électrique, du rapport flou/ résistance électrique, et flou soient améliorées de façon concomitantes. L'invention a tout d'abord pour objet un substrat transparent, notamment en verre, associé à une électrode, notamment adaptée pour des cellules solaires, caractérisé en ce que l'électrode comprend une première couche électroconductrice transparente composée d'un oxyde minéral non dopé, ladite première couche étant revêtue par une seconde couche électroconductrice transparente composée du même oxyde minéral, ledit oxyde minéral étant cependant dopé. Au sens de l'invention, on entend par couche soit une couche continue, soit une couche discontinue, présentant notamment des motifs (soit par gravure d'une couche continue, soit par dépôt directement de la couche discontinue au motif voulu, par un système de masque par exemple). Cela s'applique à toutes les couches dont il est question dans la 2891269 3 présente demande. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes: -l'électrode possède un flou compris entre 5 % et 25 % et de préférence compris entre 10 et 20 %, - l'électrode possède un facteur produit flou (H) par la transmission lumineuse (TL) exprimé dans un graphe H(TL) qui soit au dessus d'une ligne définie par les bi-points suivants (15;82) ; (10;84) ; (6;85) -l'électrode possède un produit absorption lumineuse par la résistance surfacique électrique inférieur à 0,6 S2 / carré - l'épaisseur de la première couche à base d'oxyde minéral non dopé est comprise entre 150 et 900 nm - la première couche est à base d'oxyde d'étain (SnO2) et la seconde 15 couche est à base d'oxyde d'étain dopé au fluor (SnO2:F), - l'électrode est déposée sur une sous-couche possédant des propriétés de barrière aux alcalins de type SiOC ou SiO2 ou SiOX - la première couche est à base d'oxyde de zinc (ZnO) et la seconde couche est à base d'oxyde de zinc dopé à l'aluminium (ZnO:Al), - l'oxyde d'étain dopé et/ou non dopé est(sont) déposé(s) à haute température notamment à une température supérieure à 600 C, - Utilisation du substrat tel que précédemment décrit en tant qu'électrode de cellule photovoltaïque à base de Si ou de CdTe, - le substrat est un verre extra- clair du type Albarino et/ou Diamant - l'une des faces du substrat est revêtu par un empilement apportant une fonctionnalité du type anti- reflet ou hydrophobe ou photocatalytique La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs et des figures 1 et 2 qui illustrent des points de comparaison entre une structure d'empilement mono-couche et de bi-couches de SnO2:F d'une part et de SnO2/ SnO2: F d'autre part. Pour réaliser l'électrode bi-couche à base de SnO2/ SnO2: F, après avoir procédé à une élévation de température du substrat à une température supérieure à 600 C, on décompose un mélange de vapeur de (C,,H2n+1)4Sn avec n = 1 à 4, (CH3)2SnH2, (C4H9)3SnH, (C4H9)2Sn(COOCH3)2, SnC14, (CH3) 2SnC12 ou encore de monobutyle trichlorure d'étain (MBTC1), et de vapeur d'eau, d'oxygène et d'azote. Puis on chauffe à nouveau le substrat partiellement revêtu et on le met en contact avec un composé d'étain fluoré ou avec un composé d'étain et un composé fluoré pour obtenir la seconde couche SnO2:F. Pour déposer la couche SnO2:F, on peut utiliser tous les composés d'étain précités à condition de faire un appoint de donneur de fluor: CF3COOH, HF, CH3CH2F2, CHClF2, CH3CClF2, CHF3, CF2C12, CF3C1, CF3Br. Pour mettre ces composés d'étain en contact avec des substrats transparents chauffés et pour provoquer l'oxydation et la décomposition thermique, on utilise la méthode de dépôt chimique en phase gazeuse (méthode CVD) par laquelle on met une vapeur de composés d'étain et un gaz oxydant en contact avec un substrat transparent à haute température, ou bien la méthode de pulvérisation par laquelle on pulvérise une solution du composé d'étain, sur le substrat transparent à haute température à l'aide d'un pulvérisateur. On utilise de préférence la méthode CVD par laquelle on met un mélange de vapeur de composés d'étain, de gaz oxydant, etc... en contact avec le substrat transparent chauffé à une température de 400 à 700 C, préférentiellement au voisinage de la fourchette de température comprise entre 600 à 680 C. On dépose ainsi un film électroconducteur transparent à deux couches, c'est-à-dire, une couche SnO2 puis une autre couche SnO2:F, déposée en recouvrement. Selon la présente invention, l'épaisseur du film à deux couches 30 SnO2/SnO2:F est de 0.6 à 1.5 micron. Exemples On réalise sur un substrat verrier de type Albarino et/ou Diamant , Diamant et Albarino étant des marques déposées par la société demanderesse de la présente demande de brevet pour des substrats verriers respectivement de type extra-clair et de type possédant des reliefs en surface une série de dépôts selon les modalités suivantes. La première série de dépôts comprend une seule couche de SnO2: F, déposée à haute température (au moins supérieure à 600 C) par CVD, par décomposition de précurseurs à base de tels que ceux précédemment cités + air + H2O + un composé fluoré. Les mesures de TL et de flou (H) ont été réalisées avec un hazemeter. On obtient la série d'échantillons suivants: échantillon Rcarré, TL, (%) Flou ou H, (%) e(SnO2: F) (SI/carré) (nm) 1 6.1 79.4 14.7 1340 2 9.5 82.7 1.9 580 3 7.8 81.1 3.2 685 4 6.3 79.1 9.6 1050 8.0 80.9 2.6 660 On réalise ensuite sur un substrat verrier de type albarino et/ou diamant , dans les mêmes conditions opératoires que précédemment, une série de dépôts de couches du type à double couche SnO2/SnO2:F (épaisseurs respectives allant de 25%/75% à 75%/25% pour des épaisseurs totales de 750 à 1000 nm), on obtient les échantillons suivants: échantillon Rcarré, (S2/carré) TL, (%) Flou ou H, (%) 6 9.7 83.1 14.8 7 10.0 81.0 17.0 8 7.7 82.0 14.3 9 10.5 82.0 19.2 11.2 81.6 18.2 11 7.8 81. 7 12.0 12 9.2 82.7 12.0 2891269 6 échantillon Epaisseur (SnO2) Epaisseur (nm) (SnO2:F) (nm) 6 180 530 7 610 240 8 170 530 9 600 340 640 360 11 180 600 12 250 510 Les mesures montrent que pour l'ensemble des échantillons, on a de bien meilleures performances (flou et TL plus élevés de façon concomitante) avec les bicouches qu'avec les monocouches. Cette situation est illustrée par le graphe de la figure 1. Pour les seconds échantillons, on obtient des valeurs de mobilité et densité de porteurs, de flou et de TL mesurées par spectrophotomètre suivantes, montrant que les performances sont très satisfaisantes de manière concomitante (mobilité élevée, densité modérée, haute TL, haut flou) : échantillon Mobilité de Densité de porteurs, TL, (%) Flou, (%) porteur, cm2/V/s 10E20 cm-3 6 37.6 2.25 85.4 15.6 7 40.6 1.75 84.0 18.7 8 39.9 2.8 84.1 16.1 9 38.9 1.7 84.4 20.0 36.8 1.8 84.3 18.4 11 36.6 2.7 83. 6 15.1 12 33.9 2.2 85.0 13.1 Pour les échantillons de la deuxième série de dépôt (échantillons 6 à 12), on se propose de définir un deuxième critère exprimant la relation entre H ou flou et la transmission lumineuse. Comme cela apparaît au niveau de la figure 2, tous les échantillons sont au dessus de la courbe définie par les bi-points (15;82) ; (10;84) ; (6;85) (zone non hachurée). On donne ci-après d'autres exemples comparatifs montrant l'influence du dopage sur la valeur du flou obtenu et l'influence de la température de réalisation sur le flou (les mesures optiques étant réalisées à l'aide d'un hazemeter). Ainsi, le premier exemple ci-dessous montre la différence entre une 10 couche classique de SnO2:F déposée à haute température Ti (supérieure à 600 C) et la même couche réalisée sans dopage. Débit de Haze dopant (kg/h) SnO2:F 8 0.94 SnO2, (sans dopage) 0 4.93 Le second exemple ci-dessous montre l'effet de la température sur la génération de flou. La couche classique a été réalisée à une température T2 supérieure d'au moins 30 C à Ti. Débit de Haze dopant (kg/h) SnO2:F 8 1,8 SnO2, pas de dopage 0 8,45 La valeur de flou est presque multipliée par 2 en passant de Ti à T2. Le troisième exemple montre la relation entre le débit de dopant et le flou pour une couche épaisse déposée à haute température (supérieure à 600 C) Débit de dopant (kg/ h) Haze (%) TL (%) 0 20.8 78.5 1.6 13.3 77.1 2 12.7 76.8 3 8.45 75.8 4 7.63 75.6 6 6.05 74.6 on peut observer que le dopage diminue la TL. Plus on dope la couche, plus l'absorption par les porteurs de charge est importante. En conclusion, le fait de ne pas doper la couche augmente le flou. D'autre part, la température a également pour effet d'augmenter le flou. Dans la stratégie double-couche, on utilise donc la sous-couche SnO2 pour créer les conditions favorables au flou. Dans le même temps, la souscouche SnO2 favorise une transmission lumineuse élevée. La surcouche SnO2:F est présente pour ajuster la résistance par carré du TCO. Pour réaliser un bicouche de ZnO/ZnO:Al, on dépose au moins une couche diélectrique sur le substrat par pulvérisation cathodique, notamment assistée par champ magnétique et de préférence réactive en présence d'oxygène et/ou d'azote, dans une enceinte de pulvérisation La couche de ZnO est obtenue à partir d'une cathode d'un métal dopé, c'est à dire contenant un élément minoritaire: à titre d'illustration, il est courant d'utiliser des cathodes de zinc contenant une proportion mineure d'un autre métal tel que l'aluminium ou le gallium. Les paramètres de réglage sont les suivants: P [kW]= 4.0; I [A]= 40; U [V]= 360; Gaz [sccm] = 350 (Ar). Néanmoins, afin de créer du flou dans le bi- couche ZnO/ZnO:AI, il est nécessaire de texturer la première couche de ZnO par une attaque acide. En variante, on peut déposer en reprise par une voie de pulvérisation magnétron sur le bicouche SnO2/ SnO2: F, une surcouche de ZnO, cette surcouche étant une couche de protection contre les attaques de plasma hydrogéné et possédant une épaisseur comprise entre 10 et 50 nm et préférentiellement voisine de 20 nm. Il en résulte que selon la présente invention, on peut obtenir des films électroconducteurs transparents de faible résistance électrique et autorisant une importante transmission lumineuse ainsi qu'une valeur de flou ou de haze importante. Selon une variante de l'invention, il peut être judicieux de fonctionnaliser l'autre face du substrat (celle qui n'est pas revêtue par le bi-couche selon l'invention). On dépose ainsi à la surface des couches minces destinées à leur conférer une propriété particulière, comme par exemple celle qui consiste à permettre au substrat de rester le plus propre possible, quelles que soient les agressions environnementales, c'est-à-dire visant la permanence dans le temps des propriétés d'aspect et de surface, et permettant notamment d'espacer les nettoyages, en parvenant à éliminer au fur et à mesure les salissures se déposant progressivement à la surface du substrat, notamment les salissures d'origine organique comme les traces de doigts ou des produits organiques volatils présents dans l'atmosphère, ou même des salissures du type suie, poussières de pollution. Or, on sait qu'il existe certains matériaux semi-conducteurs, à base d'oxyde métallique, qui sont aptes, sous l'effet d'un rayonnement de longueur d'onde adéquate, à initier des réactions radicalaires provoquant l'oxydation de produits organiques: on parle en général de matériaux photo-catalytiques ou encore photo-réactifs . On connaît, dans le domaine des substrats à fonction de vitrage, l'utilisation de revêtements photo-catalytiques sur substrat, qui présentent un effet anti-salissures marqué et que l'on puisse fabriquer de manière industrielle. Ces revêtements photo-catalytiques comportent généralement de l'oxyde de titane au moins partiellement cristallisé, incorporé audit revêtement sous forme de particules, notamment de taille comprise entre quelques nanomètres (3 ou 4) et 100 nm, préférentiellement voisin de 50 nm pour l'essentiel cristallisées sous forme anatase ou anatase/rutile. L'oxyde de titane fait en effet partie des semi-conducteurs qui, sous l'action de la lumière dans le domaine visible ou des ultraviolets, dégradent des produits organiques qui se déposent à leur surface. Ainsi selon un premier exemple de réalisation, le revêtement à propriété photo-catalytique résulte d'une solution à base de nanoparticules de TiO2 et d'un liant de silice (SiO2) mésoporeuse. Selon un deuxième exemple de réalisation, le revêtement à propriété photocatalytique résulte d'une solution à base de nanoparticules de TiO2 et d'un liant de silice (SiO2) non structuré. Quelle que soit la forme de réalisation du revêtement photo-catalytique, au niveau des particules d'oxyde de titane, le choix s'est porté, en outre, sur de l'oxyde de titane qui est au moins partiellement cristallisé parce qu'il a été montré qu'il était beaucoup plus performant en termes de propriété photo-catalytique que l'oxyde de titane amorphe. De préférence, il est cristallisé sous forme anatase, sous forme rutile ou sous forme d'un mélange d'anatase et de rutile. La fabrication du revêtement est opérée de manière à ce que l'oxyde de titane cristallisé qu'il contient se trouve sous forme de cristallites , c'est-à-dire de monocristaux, ayant une taille moyenne comprise entre 0,5 et 100 nm, de préférence 3 à 60 nm. C'est en effet dans cette gamme de dimension que l'oxyde de titane paraît avoir un effet photo- catalytique optimal, vraisemblablement parce que les cristallites de cette taille développent une surface active importante. Le revêtement à propriété photo-catalytique peut comporter également, outre l'oxyde de titane, au moins un autre type de matériau minéral, notamment sous forme d'un oxyde amorphe ou partiellement cristallisé, par exemple en oxyde de silicium (ou mélange d'oxydes), de titane, d'étain, de zirconium ou d'aluminium. Ce matériau minéral peut aussi participer à l'effet photo-catalytique de l'oxyde de titane cristallisé, en présentant lui-même un certain effet photo-catalytique, même faible par rapport à celui du TiO2 cristallisé, ce qui est le cas de l'oxyde de titane amorphe ou partiellement cristallisé. On peut aussi augmenter le nombre de porteurs de charge par dopage du réseau cristallin de l'oxyde de titane, en y insérant au moins un des éléments métalliques suivants: niobium, tantale, fer, bismuth, cobalt, nickel, cuivre, ruthénium, cérium, molybdène. Ce dopage peut aussi se faire par un dopage de surface seulement de l'oxyde de titane ou de l'ensemble du revêtement, dopage de surface réalisé en recouvrant au moins une partie du revêtement d'une couche d'oxydes ou de sels métalliques, le métal étant choisi parmi le fer, le cuivre, le ruthénium, le cérium, le molybdène, le vanadium et le bismuth. Enfin, on peut amplifier le phénomène photo-catalytique en augmentant rendement et/ou cinétique des réactions photo-catalytiques, en recouvrant l'oxyde de titane ou au moins une partie du revêtement qui l'incorpore par un métal noble sous forme de couche mince du type platine, rhodium, argent. Le revêtement à propriété photo-catalytique présente également une surface extérieure à caractère hydrophile et/ ou oléophile prononcé, notamment dans le cas où le liant est minéral, ce qui amène deux avantages non négligeables: un caractère hydrophile permet un mouillage parfait de l'eau qui peut se déposer sur le revêtement, facilitant ainsi le nettoyage. Conjointement à un caractère hydrophile, il peut aussi présenter un caractère oléophile, permettant le mouillage des salissures organiques qui, comme pour l'eau, tendent alors à se déposer sur le revêtement sous forme d'un film continu moins visible que des taches bien localisées. On obtient ainsi un effet anti-salissures organiques qui s'opère en deux temps: dès qu'elle se dépose sur le revêtement, la salissure est déjà peu visible. Ensuite, progressivement, elle disparaît par dégradation radicalaire amorcée par photo-catalyse. L'épaisseur du revêtement est variable, elle est comprise entre quelques nanomètres et quelques micromètres, typiquement comprise 50 nm et 10 m. En fait, le choix de l'épaisseur peut dépendre de différents paramètres, notamment de l'application envisagée du substrat, ou encore de la taille des cristallites de TiO2 dans le revêtement. Le revêtement peut également être choisi de surface plus ou moins lisse: une faible rugosité de surface peut en effet être avantageuse, si elle permet de développer une surface photo-catalytique active plus grande. Cependant, trop prononcée, elle peut être pénalisante en favorisant l'incrustation, l'accumulation des salissures. Selon une autre variante, la fonctionnalité qui est rapportée sur l'autre face du substrat peut être constituée par un revêtement anti-reflet permettant ainsi de maximiser le rendement de conversion énergétique. Sont données ci-après les gammes préférées des épaisseurs géométriques et des indices des quatre couches de l'empilement antireflet selon l'invention, cet empilement étant dénommé A: - ni et/ou n3 sont compris entre 2,00 et 2,30, notamment entre 2,15 et 2,25, et préférentiellement voisin de 2,20. - n2 et/ou n4 sont compris entre 1,35 et 1,65. - el est compris entre 5 et 50 nm, notamment entre 10 et 30 nm, ou entre 15 et 25 nm. - e2 est compris entre 5 et 50 nm, notamment inférieur ou égal à 35 nm ou à 30 nm, en étant notamment compris entre 10 et 35 nm. - e3 est compris entre 40 et 180 nm et préférentiellement entre 45 et 150 nm. - e4 est compris entre 45 et 110 nm et préférentiellement entre 70 et 105 nm. Les matériaux les plus appropriés pour constituer la première et/ou la troisième couche de l'empilement A qui est de type antireflet, celles à haut indice, sont à base de nitrure mixte de silicium et de zirconium ou d'un mélange de ces nitrures mixtes. En variante, ces couches à haut indice sont à base de nitrures mixtes de silicium et de tantale ou d' un mélange de ces derniers. Tous ces matériaux peuvent être éventuellement dopés pour améliorer leur propriétés de résistance chimique et/ou mécanique et/ou électrique. Les matériaux les plus appropriés pour constituer la seconde et/ou la quatrième couche de l'empilement A, celles à bas indice, sont à base d'oxyde de silicium, d'oxynitrure et/ou d'oxycarbure de silicium ou encore à base d'un oxyde mixte de silicium et d'aluminium. Un tel oxyde mixte tend à avoir une meilleure durabilité, notamment chimique, que du SiO2 pur (Un exemple en est donné dans le brevet EP- 791 562). On peut ajuster la proportion respective des deux oxydes pour obtenir l'amélioration de durabilité escomptée sans trop augmenter l'indice de réfraction de la couche. Une forme préférée de réalisation de cet empilement antireflet est de la forme substrat/ Si3N4/ SiO2/Si3N4/ SiO2 étant entendu que le choix des différentes épaisseurs et notamment au niveau des épaisseurs des troisième et quatrième couche est optimisé de sorte que la transmission lumineuse soit située dans la plus grande partie du spectre (à savoir dans le visible et dans l'infrarouge)
Substrat transparent, notamment en verre, associé à une électrode, notamment adaptée pour des cellules solaires, caractérisé en ce que l'électrode comprend une première couche électroconductrice transparente composée d'un oxyde minéral non dopé, ladite première couche étant revêtue par une seconde couche électroconductrice transparente composée du même oxyde minéral, ledit oxyde minéral étant cependant dopé
1. Substrat transparent, notamment en verre, associé à une électrode, notamment adaptée pour des cellules solaires, caractérisé en ce que l'électrode comprend une première couche électroconductrice transparente composée d'un oxyde minéral non dopé, ladite première couche étant revêtue par une seconde couche électroconductrice transparente composée du même oxyde minéral, ledit oxyde minéral étant cependant dopé. 2. Substrat selon la 1, caractérisé en ce que l'électrode possède un flou compris entre 5 % et 25 % et de préférence compris entre 10 et 20 %. 3. Substrat selon la 1, caractérisé en ce que l'électrode possède un facteur produit flou (H) par la transmission lumineuse (TL) exprimé dans un graphe H(TL) soit au dessus d'une ligne définie par les bi-points suivants (15;82) ; (10;84) ; (6;85) 4. Substrat selon la 1, caractérisé en ce que 20 l'électrode possède un produit absorption lumineuse par la résistance surfacique électrique inférieur à 0,6 Q / carré. 5. Substrat selon la 1, caractérisé en ce que l'épaisseur de la première couche à base d'oxyde minéral non dopé est comprise entre 150 et 900 nm. 6. Substrat selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première couche est à base d'oxyde d'étain (SnO2) et la seconde couche est à base d'oxyde d'étain dopé au fluor (SnO2:F). 7. Substrat selon l'une quelconque des 1 à 5, 30 caractérisé en ce que la première couche est à base d'oxyde de zinc (ZnO) et la seconde couche est à base d'oxyde de zinc dopé à l'aluminium (ZnO:Al). 8. Substrat selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que il est muni d'au moins une couche-barrière, notamment vis-à-vis des alcalins, insérée entre ledit substrat et ladite électrode. 9. Substrat selon la 8, caractérisé en ce que la couchebarrière est à base de matériau diélectrique, choisi parmi au moins l'un des composés suivants: nitrure ou oxynitrure de silicium, oxyde ou oxycarbure de silicium. 10. Substrat selon la 8, caractérisé en ce que la couchebarrière fait partie d'un revêtement multicouches à but optique, constitué d'au moins deux couches de matériaux diélectriques d'indices de réfraction différents. 11. Substrat selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'oxyde d'étain dopé et/ou non dopé est(sont) déposé(s) à haute température notamment à une température supérieure à 600 C, par voie CVD. 12. Substrat selon l'une quelconque des 1 à 6 et 8 à 11, caractérisé en ce que il est muni d'au moins une sur-couche à base d'oxyde de zinc, cette sur-couche étant déposée sur la seconde couche à base d'oxyde d'étain dopé au fluor (SnO2:F) 13. Substrat selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le substrat est un verre extra-clair du type albarino ou diamant . 14. Substrat selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'une des faces du substrat est revêtue par un empilement apportant une fonctionnalité du type anti-reflet ou hydrophobe ou photocatalytique. 15. Utilisation du substrat selon l'une des 1 à 14 en tant qu'électrode de cellule solaire. 16. Cellule solaire, caractérisée en ce qu'elle comprend le 30 substrat selon l'une quelconque des 1 à 14.
C,H
C03,H01
C03C,H01L
C03C 17,H01L 31
C03C 17/34,H01L 31/0224
FR2893894
A1
DISPOSITIF DE PROTECTION LATERAL POUR UN VEHICULE,A SAC GONFLABLE ET MOYEN DE DEVIATION DE LA SANGLE DE LIMITATION DU DEPLOIEMENT DE CE SAC
20,070,601
L'invention concerne un dispositif permettant de protéger la tête d'un occupant d'un véhicule notamment automobile, comprenant un sac gonflable monté au-dessus d'une fenêtre latérale du véhicule et pouvant descendre au moins partiellement le long de la fenêtre lorsqu'il se gonfle en cas de choc latéral. L'invention concerne également un véhicule équipé d'un tel dispositif. On connaît déjà un tel dispositif dont le sac gonflable est logé à l'intérieur d'une structure latérale du pavillon du véhicule, s'étendant dans le prolongement d'un montant de baie du véhicule, lequel montant est doté d'une doublure vers l'habitacle du véhicule et d'une garniture fixée à la doublure. Ce dispositif connu comprend en outre une sangle de retenue du sac gonflé suite à un choc latéral, logée entre la garniture et la doublure du montant, et dont l'extrémité opposée à celle reliée au sac gonflable est solidaire dudit montant de baie. Dans le cas de véhicules pour lesquels les portes latérales sont dépourvues de cadre, tels que les véhicules de type coupé, le montant de baie longe une partie du bord supérieur de la fenêtre du véhicule. De la sorte, le montant de baie et sa garniture sont proches de cette fenêtre. Ainsi, lors du déploiement du sac, la sangle accompagnant les mouvements du sac le long de la fenêtre obturée ou non par la vitre, éjecte la garniture du montant dans l'habitacle, cette éjection pouvant même occasionner des blessures à l'occupant du véhicule. L'invention a pour but de résoudre ce problème. Pour atteindre ce but, l'invention propose un dispositif permettant de protéger la tête d'un occupant d'un véhicule automobile, comprenant un sac gonflable monté au dessus d'une fenêtre latérale du véhicule et pouvant descendre au moins partiellement le long de la fenêtre lorsqu'il se gonfle en cas de choc latéral, une sangle de retenue du sac gonflé dont l'extrémité opposée à celle reliée au sac gonflable est solidaire du montant de baie correspondant délimitant partiellement la fenêtre latérale, le montant de baie comprenant vers l'intérieur du véhicule une doublure solidaire de celui-ci et une garniture fixée à la doublure du montant, caractérisé en ce qu'il comprend une plaque longiligne solidaire de la doublure du montant de baie le long de celui-ci, en un emplacement permettant de confiner à l'état de repos la sangle de retenue du sac gonflable entre la garniture et la doublure de ce montant parallèlement à la direction longitudinale de ce montant, et de guider la sangle de retenue suivant une trajectoire ne rencontrant pas la garniture du montant lors du déploiement du sac gonflable. Selon une autre caractéristique, la plaque longiligne maintient en position de repos la sangle de retenue en regard d'une ouverture s'étendant parallèlement à la direction longitudinale du montant. Selon encore une autre caractéristique, l'ouverture longitudinale de passage de la sangle de retenue est définie entre un bord longitudinal de la garniture du montant et un bord en vis-à-vis de la doublure de ce montant. Selon une autre caractéristique, la plaque longiligne de maintien et de guidage de la sangle de retenue constitue l'aile d'un profilé approximativement en forme de L, dont l'autre aile est solidaire de la doublure du montant. Selon encore une autre caractéristique, la sangle de retenue à sa position de repos est en appui au moins partiellement le long de la plaque longiligne de maintien et de guidage. Selon une autre caractéristique, l'invention concerne un véhicule automobile de type coupé équipé d'un dispositif de protection conforme aux dispositifs susmentionnés. L'invention sera maintenant décrite plus en détail, et en référence aux figures annexées qui en illustrent un mode de réalisation à titre d'exemple non limitatif, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'un montant de baie d'un véhicule de type coupé et pourvu d'un moyen de déviation d'une sangle de retenue d'un sac gonflable ; la figure 2 est une vue en perspective semblable 10 à celle de la figure 1, et montrant la position de la sangle suite au déploiement du sac gonflable ; la figure 3 est une vue agrandie en coupe selon la ligne III-III de la figure 1 . Le dispositif de sécurité 1 représenté aux figures 15 est destiné à protéger la tête d'un occupant d'un siège avant d'un véhicule automobile en cas de choc latéral, mais est adaptable pour protéger également un occupant d'un siège arrière. Le dispositif 1 comprend un sac gonflable de 20 sécurité 2 logé en position inactive à l'intérieur d'une structure du pavillon 3 du véhicule s'étendant dans le prolongement d'un montant de baie latéral 4, au-dessus d'une fenêtre 5 du véhicule pouvant être fermée par une vitre 6. Comme visible à la figure 3, on peut voir que la 25 vitre ne comporte pas de cadre. Cela signifie qu'il n'y a pas de pièce interposée entre la vitre 6 et la structure du montant de baie à part, bien évidemment, un dispositif d'étanchéité. Le sac 2 est du type rideau , c'est-à-dire qu'il 30 présente dans sa position déployée une forme générale parallélépipédique recouvrant partiellement selon un plan sensiblement vertical le haut de la fenêtre latérale avant 5 obturée ou non par la vitre 6. Le dispositif 1 comprend une sangle 7 de limitation 35 du déploiement du sac 2, permettant de maintenir le sac 2 dans une position verticale de protection, y compris lorsque la vitre 6 de la fenêtre 5 est abaissée. Cette sangle 7 a l'une de ses extrémités rigidement solidaire d'une partie basse du sac 2 dans sa position déployée, son extrémité opposée étant fixée rigidement au montant 4. Le montant 4 s'étend en arrière du véhicule, en bordant le côté correspondant du pare-brise 8 pour délimiter avec la structure du pavillon 3 la partie supérieure de la fenêtre 5. Le montant 4 est constitué par l'assemblage par exemple de trois profilés, définissant respectivement une paroi externe 9, et vers l'intérieur du véhicule une garniture 10 et une doublure 11 interposée entre la paroi externe 9 et la garniture 10 du montant 4. La paroi externe 9 du montant 4 est une pièce unique comprenant cinq pans 12 à 16 dont trois pans externes 13 à 15 présentent en section transversale approximativement une forme générale de C et deux pans 12 et 16 prolongeant respectivement les deux pans latéraux 13 et 15, le pan 12 étant parallèle et en regard d'une partie de la face interne 27 de la vitre 6, tandis que le pan 16 longe en partie la face interne 28 du pare-brise 8 et s'étend parallèlement à celui-ci. La doublure 11 présente une forme générale analogue à celle de la paroi externe 9 comprenant cinq pans 17 à 21 et est disposée en vis à vis de celle-ci de façon à définir entre elles une cavité 22. Le pan central 19 de la doublure 11 comprend une ouverture 23 destinée à coopérer avec un élément complémentaire de la garniture 10 pour assurer la solidarisation de la garniture 10 à la doublure 11. La garniture 10 présente en section transversale une forme générale de L s'étendant entre la face interne de la vitre 6 lorsque celle-ci occupe sa position de fermeture et la face interne du pare-brise 8. La garniture 10 a l'un 24 de ses deux bords 24, 25 en regard de la vitre 6 sensiblement parallèlement à la face interne 27 de la vitre 6, alors que le bord opposé 25 est sensiblement parallèle à la face interne 28 du pare-brise 8 et plaqué contre celui-ci. Le pan 12 de la paroi externe 9 est disposé entre la vitre 6 et le bord 24 de la garniture 10. Le bord opposé 25 de la garniture 10 est sensiblement parallèle à la face interne 28 du pare-brise 8 en étant en appui sur cette face 28. Un joint d'étanchéité 29 est solidarisé aux pans 17 et 12 respectivement de la doublure il et de la paroi externe 9 et comporte deux lèvres opposées d'étanchéité 31, 32 en appui respectivement sur le bord 24 de la garniture 10 et sur la face interne 27 de la vitre 6 lorsque cette dernière est relevée à sa position de fermeture de la fenêtre 5. Le joint d'étanchéité 29 comporte une troisième lèvre 33 recouvrant la face externe 34 de la vitre 6 au niveau de son bord supérieur 35, en position de fermeture de la porte. Ainsi, le joint 31 comble l'espace de façon étanche 20 entre la garniture 10 et la vitre 6. La solidarisation de la garniture 10 à la doublure 11 est réalisée au moyen d'agrafes 36 à 38, par exemple au nombre de trois, solidaires de la doublure 11 par tout moyen approprié et le long de celle-ci. 25 Chaque agrafe 36 à 38 comporte à la fois des parties évidées et en crochet 39, 40 auxquelles peuvent se fixer par encliquetage des parties de forme complémentaire 41, 42 de la garniture 10. Selon l'invention, le dispositif de protection 1 30 comprend un élément de guidage 43 en un matériau rigide, solidaire de la doublure 11, permettant de guider et de dévier la sangle de retenue 7 suivant une trajectoire ne rencontrant pas la garniture 10 du montant 4 lors du déploiement du sac gonflable 2. 35 De préférence, cet élément de guidage 43 présente une forme générale d'un profilé s'étendant suivant la direction principale du montant 4, comprenant une plaque longiligne 44 de maintien de la sangle 7 à sa position inactive et une plaque de fixation 45 à la doublure 11 du montant 4, ces deux plaques 44, 45 définissant en section transversale une forme générale de L. L'élément de guidage 43 est fixé à la doublure 11 du montant 4 par sa plaque de fixation 45 de sorte que la plaque 44 maintienne la sangle 7 parallèlement à la direction principale du montant 4 et par conséquent, parallèlement à la direction de la vitre 6 en position de fermeture de la porte. Plus précisément, la plaque de fixation 45 de l'élément 43 est maintenue sur toute sa longueur contre le pan 18 de la doublure 11, en étant rigidement solidarisée à celui-ci par tout moyen approprié, alors que la plaque de maintien 44 s'étend parallèlement au pan 17 de la doublure 11 du montant. La sangle 7 est maintenue tendue contre une face 46 de la plaque de maintien 44 située en regard du pan 17 de la doublure 11, sensiblement parallèlement à la direction principale du montant 4, dans un espace longitudinal 47 au montant 4, défini entre le bord 24 de la garniture 10 et le pan 17 de la doublure 11. De la sorte, lors du déploiement du sac 2, la sangle 7 est guidée par traction dans l'espace longitudinal 47, le long de la plaque 44 suivant la trajectoire indiquée par le sens T1, pour s'échapper dans l'habitacle du véhicule dans un plan sensiblement parallèle à la direction longitudinale du montant 4. Bien entendu, la sortie de la sangle 7 hors de l'espace longitudinal 47 force la lèvre 31 à se désengager élastiquement du bord 24 de la garniture 10
L'invention concerne un dispositif de protection latéral pour véhicule à sac gonflable (2) et moyen de déviation (43) de la sangle de limitation du déploiement (7) de ce sac ( 2 ) .Selon l'invention, le dispositif comprend une plaque longiligne (44) solidaire de la doublure (11) du montant de baie (4) le long de celui-ci, en un emplacement permettant de confiner à l'état de repos la sangle de retenue (7) du sac gonflable (2) entre la garniture (10) et la doublure (11) de ce montant (4) parallèlement à la direction longitudinale de ce montant (4), et de guider la sangle de retenue (7) suivant une trajectoire ne rencontrant pas la garniture (10) du montant (4) lors du déploiement du sac gonflable (2).L'invention trouve application dans le domaine des véhicules notamment automobiles.
1. Dispositif permettant de protéger la tête d'un occupant d'un véhicule notamment automobile, comprenant un sac gonflable (2) monté au dessus d'une fenêtre latérale (5) du véhicule et pouvant descendre au moins partiellement le long de la fenêtre (5) lorsqu'il se gonfle en cas de choc latéral, une sangle de retenue (7) du sac gonflé (2) dont l'extrémité opposée à celle reliée au sac gonflable (2) est solidaire du montant de baie (4) correspondant délimitant partiellement la fenêtre latérale (5), le montant de baie (4) comprenant vers l'intérieur du véhicule une doublure (11) solidaire de celui-ci et une garniture (10) fixée à la doublure (11) du montant (4), caractérisé en ce qu'il comprend une plaque longiligne (44) solidaire de la doublure (11) du montant de baie (4) le long de celui-ci, en un emplacement permettant de confiner à l'état de repos la sangle de retenue (7) du sac gonflable (2) entre la garniture (10) et la doublure (11) de ce montant (4) parallèlement à la direction longitudinale de ce montant (4), et de guider la sangle de retenue (7) suivant une trajectoire ne rencontrant pas la garniture (10) du montant (4) lors du déploiement du sac gonflable (2). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la plaque longiligne (44) maintient en position de repos la sangle de retenue (7) en regard d'une ouverture (47) s'étendant parallèlement à la direction longitudinale du montant (4). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que l'ouverture longitudinale (47) de passage de la sangle de retenue (7) est définie entre un bord longitudinal (24) de la garniture (10) du montant (4) et un bord (17) en vis-à-vis de la doublure (11) de ce montant (4). 4. Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la plaque longiligne demaintien et de guidage (44) de la sangle de retenue (7) constitue l'aile d'un profilé approximativement en forme de L, dont l'autre aile (45) est solidaire de la doublure (11) du montant (4). 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la sangle de retenue (7) à sa position de repos est en appui au moins partiellement le long de la plaque longiligne de maintien et de guidage (44). 6. Véhicule automobile de type coupé caractérisé en ce qu'il est équipé d'un dispositif de protection (1) conforme à l'une des 1 à 5.
B
B60
B60R
B60R 21
B60R 21/232,B60R 21/2338
FR2888857
A1
SYSTEME D'ACTIONNEMENT D'UN VOLET MONTE PIVOTANT SUR UN PANNEAU, POUVANT ETRE COMMANDE A DISTANCE
20,070,126
La présente invention concerne un , ainsi qu'un dispositif de signalisation routière comprenant un panneau, un volet et un tel système d'actionnement du volet. II est courant de placer des panneaux de signalisation sur le bord des voies de circulation. De façon connue, certains panneaux comprennent un volet monté pivotant autour de l'un de ses bords sur le panneau. Le panneau et les deux faces du volet portent chacun un symbole. Par pivotement du volet, on masque une partie ou une autre du panneau en la recouvrant par le volet. De la sorte, un seul panneau peut servir à afficher deux messages différents, ce qui est particulièrement avantageux, puisqu'on limite l'encombrement et le coût des dispositifs de signalisation nécessaires. Toutefois, le pivotement du volet nécessite l'intervention manuelle 15 d'un opérateur, ce qui peut comporter des risques, en particulier sur les routes à grande circulation (autoroutes notamment) et dans les zones dangereuses telles que les virages. Afin de remédier à cet inconvénient, l'invention concerne, selon un premier aspect, un système d'actionnement d'un volet monté pivotant autour de l'un de ses bords sur un panneau, le système étant destiné à permettre le pivotement du volet entre une première position extrême dans laquelle une première face du volet est sensiblement en contact avec le panneau et une deuxième position extrême dans laquelle une deuxième face du volet est sensiblement en contact avec le panneau, et comprenant: - des moyens d'actionnement qui, destinés à être associés au volet, sont associés à des moyens d'entraînement agencés pour provoquer un déplacement desdits moyens d'actionnement apte à conduire au pivotement du volet; - des moyens de commande à distance des moyens 30 d'entraînement. Les moyens d'entraînement peuvent être alimentés par l'énergie solaire et/ou par un réseau électrique, et les moyens de commande à distance peuvent comprendre une liaison hertzienne, filaire, optique, ou téléphonique fixe ou mobile. Les moyens d'entraînement comprennent par exemple un vérin, les moyens de commande à distance étant aptes à provoquer le déplacement de la tige du vérin entre ses position rétractée et déployée. Selon un premier mode de réalisation, les moyens d'actionnement 5 comprennent une bielle dont une première extrémité est destinée à être articulée au volet et dont une deuxième extrémité est associée aux moyens d'entraînement. Par exemple, la première extrémité de la bielle est destinée à être articulée au volet autour d'un premier axe d'articulation sensiblement parallèle au bord du volet formant l'axe de pivotement du volet, la deuxième extrémité de la bielle étant articulée à la tige du vérin autour d'un deuxième axe d'articulation sensiblement parallèle au premier axe d'articulation. Selon une réalisation possible, la bielle comprend, au voisinage de sa première extrémité, une rainure ou une lumière longitudinale dans laquelle peut coulisser un doigt ménagé sur un bord du volet adjacent au bord formant l'axe de pivotement du volet. On obtient ainsi un moyen de guidage longitudinal du doigt. Avantageusement, le vérin est fixé dans un boîtier, et la bielle est montée pivotante par rapport au boîtier autour d'un axe sensiblement parallèle aux premier et deuxième axes d'articulation, la bielle étant logée en partie dans le boîtier et faisant en partie saillie à l'extérieur de celui-ci, du côté de sa deuxième extrémité, par une ouverture allongée ménagée dans le boîtier. Selon un deuxième mode de réalisation, les moyens d'actionnement comprennent une crémaillère liée à la tige du vérin et dont la denture est destinée à coopérer avec un pignon monté sur le volet, l'axe du pignon étant sensiblement confondu avec le bord du volet formant l'axe de pivotement du volet. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un dispositif de signalisation routière comprenant un panneau, au moins un volet monté pivotant autour de l'un de ses bords sur le panneau et pouvant pivoter entre une première position extrême dans laquelle une première face du volet est sensiblement en contact avec le panneau et une deuxième position extrême dans laquelle une deuxième face du volet est sensiblement en contact avec le panneau, ainsi qu'au moins un système d'actionnement du volet tel que précédemment décrit. Les moyens d'actionnement s'étendent par exemple dans un plan sensiblement orthogonal au bord formant l'axe de pivotement du volet, et le boîtier peut être fixé sur le panneau. Les moyens d'entraînement peuvent être logés dans un boîtier fixé sur le panneau. Avantageusement, le dispositif peut comprendre au moins deux volets montés pivotants sur le panneau autour de deux axes de pivotement distincts, et au moins deux systèmes d'actionnement associés chacun à l'un des volets. On décrit à présent, à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs 10 formes de réalisation possibles de l'invention, en référence aux figures annexées: La figure 1 est une vue en perspective d'un panneau comprenant un volet, et muni d'un système d'actionnement du volet selon un premier mode de réalisation de l'invention, ledit système d'actionnement comportant un vérin 15 et une bielle; La figure 2 est une vue partielle en perspective du système d'actionnement de la figure 1, la tige du vérin étant dans sa position extrême déployée; La figure 3 est une vue similaire à la figure 2, la tige du vérin étant 20 dans sa position extrême rétractée; Les figures 4 à 7 sont des vues en perspective de différentes variantes de panneaux équipés d'un système d'actionnement selon le premier mode de réalisation; La figure 8 est une vue en perspective d'un panneau comprenant 25 un volet, et muni d'un système d'actionnement du volet selon un deuxième mode de réalisation; La figure 9 est une vue de face d'un panneau comprenant un volet, et muni d'un système d'actionnement du volet selon un troisième mode de réalisation, ledit système comportant une crémaillère et un pignon; et La figure 10 est une vue latérale du panneau de la figure 9. On se réfère tout d'abord aux figures 1 à 3. Un panneau 1, réalisé par exemple en aluminium, présente une face avant 2 sur laquelle est représenté un symbole 3 et une face arrière 4. Le panneau 1 est ici rectangulaire et comprend un bord supérieur 5 et un bord inférieur 6 sensiblement horizontaux, ainsi qu'un premier et un deuxième bords latéraux 7, 8 sensiblement verticaux. Sur le panneau 1 est monté un volet 9 réalisé par exemple en tôle d'aluminium d'épaisseur de l'ordre de 2 mm. Sur la figure 1, le volet 9 est rectangulaire et comprend un bord supérieur 10 et un bord inférieur 11, ainsi qu'un premier et un deuxième bords latéraux 12, 13. La distance entre les bords latéraux 12, 13 du volet 9 est voisine de la distance entre les bords latéraux 7, 8 du panneau 1. En outre, la distance entre les bords supérieur 10 et inférieur 11 du volet 9 est voisine de la moitié de la distance entre les bords supérieur 5 et inférieur 6 du panneau 1. Le volet 9 est placé sur le panneau 1 de manière que son bord supérieur 10 soit sensiblement horizontal et à mi distance des bords supérieur 5 et inférieur 6 du panneau 1, et de façon latéralement centrée. Le volet 9 est associé au panneau 1 par son bord supérieur 10 au moyen de charnières 14, et peut ainsi pivoter autour d'un axe de pivotement 15 sensiblement horizontal et confondu avec son bord supérieur 10. Le panneau 9 comprend une première face 16 et une deuxième face 17 portant chacune un symbole 18. Le volet 9 peut pivoter entre: - une première position extrême, dans laquelle sa première face 16 est en contact avec le panneau 1, le volet recouvrant ainsi la moitié supérieure du panneau 1; et une deuxième position extrême, dans laquelle sa deuxième face 17 est en contact avec le panneau 1, le volet recouvrant ainsi la moitié inférieure du panneau 1. Dans l'exemple de la figure 1, on peut prévoir que la deuxième face 17 porte le même symbole que celui représenté sur la moitié supérieure du panneau 1. Ainsi, dans la première position du volet 9, le panneau 1 indique la création d'une nouvelle voie de circulation à droite de la voie existante, tandis que dans la deuxième position du volet 9, le panneau 1 indique qu'il existe deux voies de circulation dans le même sens. Le système d'actionnement du volet 9 comprend un boîtier 19 qui, fixé sur la face arrière 4 du panneau 1, dépasse du côté du deuxième bord latéral 8. Le boîtier 19 est ici sensiblement parallélépipédique et présente une face avant 20 dans laquelle est ménagée une ouverture 21 allongée sensiblement verticale. Comme représenté sur les figures 2 et 3, un vérin 22 est fixé dans le boîtier 19 au moyen de vis 23. Le vérin 22 comporte une tige 24 d'axe 25 incliné par rapport à la verticale de l'avant vers l'arrière et de bas en haut d'un angle a de l'ordre de 5 à 10 . Le vérin 22 est par exemple un vérin électrique 12V à faible consommation, avec un système de fin de course intégré. Le vérin 22 est alimenté par des moyens d'alimentation 26 pouvant être des cellules photovoltaïques, le réseau de distribution électrique ou le réseau d'éclairage public (avec une armoire de charge). En outre, des moyens de commande à distance 27 permettent, par action sur l'alimentation du vérin 22, de commander le déplacement de la tige 24 entre ses positions déployée et rétractée. Les moyens de commande à distance 27 comprennent une liaison hertzienne, filaire, optique, ou téléphonique fixe ou mobile. Une commande manuelle locale peut être prévue, notamment en cas de dysfonctionnement. Le système d'actionnement du volet 9 comprend en outre une bielle 28 formée d'une lame plate en aluminium. La bielle 28 s'étend dans un plan sensiblement orthogonal à l'axe de pivotement 15 et est fixée au boîtier 19 de façon pivotante autour d'un axe 29 sensiblement parallèle à l'axe de pivotement 15. La bielle 28 présente une première extrémité 30 située à l'extérieur du boîtier 19 et associée au volet 9 de façon articulée autour d'un premier axe d'articulation 31 sensiblement parallèle à l'axe de pivotement 15. A cet effet, la bielle 28 comporte, au voisinage de sa première extrémité 30, une lumière 32 longitudinale recevant un doigt 33 ménagé sur le deuxième bord latéral 13 du volet 9. Le doigt 33, pourvu de rondelles 34 de part et d'autre de la bielle 28, peut coulisser dans la lumière 32 lors du pivotement du volet 9. La bielle 28 présente une deuxième extrémité 35 logée dans le boîtier 19 et associée à la tige 24 du vérin 22 de façon articulée autour d'un deuxième axe d'articulation 36 sensiblement parallèle au premier axe d'articulation 31. La bielle 28 est ainsi en partie logée dans le boîtier 19 et fait en partie saillie à l'extérieur du boîtier 19 par l'ouverture 21. Globalement, la bielle 28 est logée jusqu'à mi longueur dans le boîtier 19. Le déplacement de la tige 24, commandé par un opérateur à distance via les moyens de commande 27 agissant sur l'alimentation électrique du vérin 22, provoque le pivotement de la bielle 28 autour de l'axe 29. En conséquence, par la coopération entre le doigt 33 et la lumière 32 de la bielle 28, on obtient le pivotement du volet 9 autour de l'axe 15. Avantageusement, les axes 29 et 36 sont situés à proximité l'un de l'autre, par exemple distant de moins de 20 % de la longueur de la bielle 28. De cette façon, on obtient une grande amplitude de déplacement de la première extrémité 30 de la bielle 28. Lorsque la tige 24 est en position déployée (figure 2), le volet 9 est dans sa deuxième position extrême et lorsque la tige 24 est en position rétractée (figure 3), le volet 9 est dans sa première position extrême. Les figures 4 à 7 représentent des variantes de réalisation du premier mode de réalisation. Sur les figures 4 et 5, le volet 9 est monté pivotant autour de son deuxième bord latéral 13, l'axe de pivotement 15 étant donc sensiblement vertical. Le panneau 1 comprend des moyens de blocage 37 du volet 9 dans la position souhaitée. En outre, le panneau 1 peut être monté sur un socle 38 pliable afin de pouvoir être facilement transporté et déplacé suivant les besoins. En variante, il peut être monté sur une structure fixe. Par ailleurs, dans le cas d'un panneau 1 carré, on pourrait envisager que le volet 9 soit triangulaire et pivote autour d'un axe 15 formant une diagonale du panneau 1. La figure 6 représente un panneau 1 triangulaire. Dans ce cas, le volet 9 est de forme triangulaire rectangle et monté pivotant par son bord vertical, l'axe de pivotement 15 étant donc sensiblement vertical. Enfin, la figure 7 représente un panneau 1 en forme de disque. Le volet 9 présente la forme d'un demi disque monté pivotant sur le panneau 1 autour de son bord rectiligne formant l'axe de pivotement 15. Cet axe 15 est ici horizontal, mais il pourrait également être vertical ou oblique. Un deuxième mode de réalisation de l'invention est illustré schématiquement sur la figure 8. Dans ce mode de réalisation, le système d'actionnement comporte une bielle 28 dont une première extrémité 30 est fixée sur un bord du volet 9 (ici le bord supérieur 10) adjacent au bord formant l'axe de pivotement 15 (ici le deuxième bord latéral 13) et dont une deuxième extrémité 35 est entraînée en rotation autour d'un axe sensiblement confondu avec l'axe 15. Bien entendu, cette réalisation s'applique à un volet 9 pivotant autour d'un axe 15 horizontal, à un panneau non rectangulaire. Le système d'actionnement peut être placé en partie supérieure, inférieure ou latérale du panneau 1 selon la construction retenue et les besoins. L'homme du métier comprendra que le nombre de volets 9 peut être supérieur à un, par exemple égal à deux. Les volets peuvent être superposés ou couvrir chacun une portion distincte du panneau. II est alors préférable de prévoir un système d'actionnement propre à chaque volet. On peut ainsi afficher plus de deux messages sur le même panneau 1. Enfin, un troisième mode de réalisation est illustré sur les figures 9 et 10. Un pignon 39 d'axe 40 et présentant une denture 41 est disposé à proximité d'un bord du panneau 1, de façon que l'axe 40 soit sensiblement confondu avec l'axe 15 de pivotement du volet 9. Le pignon 39 est associé au volet 9 par une tige axiale 42. Un vérin 22 porte, à l'extrémité de sa tige 24, une crémaillère 43 présentant une denture 44. La crémaillère 43 est située dans un plan sensiblement orthogonal au panneau 1, de sorte que sa denture 44 coopère avec la denture 41 du pignon 39. La crémaillère 43 est ici horizontale, mais elle pourrait être disposée verticalement ou de façon oblique. Lorsque la tige 24 du vérin 22 est déplacée (utilisation d'un moteur pas à pas par exemple), la crémaillère 43 se translate, provoquant la rotation du pignon 39 et le pivotement du volet 9 autour de l'axe 15. On peut prévoir un pignon 39 de chaque côté du panneau 1 pour 15 permettre le déplacement d'un unique volet 9 ou de deux volets 9 superposés (chaque pignon étant lié à un volet distinct). Ainsi, l'invention apporte une amélioration déterminante à la technique antérieure, en fournissant un dispositif de signalisation routière pouvant afficher deux messages différents suivant les besoins, et qui est actionnable à distance par un opérateur, éliminant ainsi les risques encourus par cet opérateur lors de la manoeuvre du volet mobile. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation décrites ci-dessus à titre d'exemples mais qu'elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation
Le volet (9) est monté pivotant autour de l'un de ses bords (10) sur un panneau (1) et peut pivoter entre une première position dans laquelle une première face (16) du volet est en contact avec le panneau et une deuxième position dans laquelle une deuxième face (17) du volet est en contact avec le panneau.Ce pivotement est obtenu par un système d'actionnement du volet, qui comprend :- des moyens d'actionnement qui, destinés à être associés au volet, sont associés à des moyens d'entraînement agencés pour provoquer un déplacement desdits moyens d'actionnement apte à conduire au pivotement du volet ;- des moyens de commande à distance (27) des moyens d'entraînement.Les moyens d'actionnement peuvent être constitués par une bielle ou une crémaillère entraînée par un vérin.
1. Système d'actionnement d'un volet (9) monté pivotant autour de l'un de ses bords sur un panneau (1), le système étant destiné à permettre le pivotement du volet (9) entre une première position extrême dans laquelle une première face (16) du volet (9) est sensiblement en contact avec le panneau (1) et une deuxième position extrême dans laquelle une deuxième face (17) du volet (9) est sensiblement en contact avec le panneau (1), et comprenant: - des moyens d'actionnement (28, 43) qui, destinés à être associés au volet (9), sont associés à des moyens d'entraînement (22, 24) agencés pour provoquer un déplacement desdits moyens d'actionnement apte à conduire au pivotement du volet (9) ; des moyens de commande à distance (27) des moyens 15 d'entraînement (22, 24). 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement (22, 24) sont alimentés par l'énergie solaire et/ou par un réseau électrique. 3. Système selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de commande à distance (27) comprennent une liaison hertzienne, filaire, optique, ou téléphonique fixe ou mobile. 4. Système selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement comprennent un vérin (22) et en ce que les moyens de commande à distance (27) sont aptes à provoquer le déplacement de la tige (24) du vérin (22) entre ses position rétractée et déployée. 5. Système selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens d'actionnement comprennent une bielle (28) dont une première extrémité (30) est destinée à être articulée au volet (9) et dont une deuxième extrémité (35) est associée aux moyens d'entraînement (22, 24). 6. Système selon les 4 et 5, caractérisé en ce que la première extrémité (30) de la bielle (28) est destinée à être articulée au volet (9) autour d'un premier axe d'articulation (31) sensiblement parallèle au bord du volet (9) formant l'axe de pivotement (15) du volet (9), la deuxième extrémité (35) de la bielle (28) étant articulée à la tige (24) du vérin (22) autour d'un deuxième axe d'articulation (36) sensiblement parallèle au premier axe d'articulation (31). 7. Système selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que la bielle (28) comprend, au voisinage de sa première extrémité (30), une rainure ou une lumière (32) longitudinale dans laquelle peut coulisser un doigt (33) ménagé sur un bord du volet (9) adjacent au bord formant l'axe de pivotement (15) du volet (9). 8. Système selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que le vérin (22) est fixé dans un boîtier (19), et en ce que la bielle (28) est montée pivotante par rapport au boîtier (19) autour d'un axe (29) sensiblement parallèle aux premier et deuxième axes d'articulation (31, 36), la bielle (28) étant logée en partie dans le boîtier (19) et faisant en partie saillie à l'extérieur de celui-ci, du côté de sa deuxième extrémité (30) , par une ouverture allongée (21) ménagée dans le boîtier (19). 9. Système selon la 8, caractérisé en ce que l'axe de pivotement (29) de la bielle (28) par rapport au boîtier (19) est situé à proximité du deuxième axe d'articulation (36). 10. Système selon la 4, caractérisé en ce que les moyens d'actionnement comprennent une crémaillère (43) liée à la tige (24) du vérin (22) et dont la denture (44) est destinée à coopérer avec un pignon (39) monté sur le volet (9), l'axe (40) du pignon (39) étant sensiblement confondu avec le bord du volet (9) formant l'axe de pivotement (15) du volet (9). 11. Dispositif de signalisation routière comprenant un panneau (1), au moins un volet (9) monté pivotant autour de l'un de ses bords sur le panneau (1) et pouvant pivoter entre une première position extrême dans laquelle une première face (16) du volet (9) est sensiblement en contact avec le panneau (1) et une deuxième position extrême dans laquelle une deuxième face (17) du volet (9) est sensiblement en contact avec le panneau (1), caractérisé en ce qu'il comprend au moins un système d'actionnement du volet (9) selon l'une des précédentes. 12. Dispositif de signalisation routière selon la 11, 5 caractérisé en ce que les moyens d'actionnement (28, 43) s'étendent dans un plan sensiblement orthogonal au bord formant l'axe de pivotement (15) du volet (9). 13. Dispositif de signalisation routière selon les 11 10 ou 12, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement (22,24) sont logés dans un boîtier (19) fixé sur le panneau (1). 14. Dispositif de signalisation routière selon l'une des 11 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux volets 15 (9) montés pivotants sur le panneau (1) autour de deux axes de pivotement distincts, et au moins deux systèmes d'actionnement associés chacun à l'un des volets (9).
E
E01
E01F
E01F 9
E01F 9/011
FR2892717
A1
PRODUITS CIMENTAIRES A SURFACE GELIFIEE
20,070,504
La présente invention concerne un produit cimentaire alumineux présentant une couche superficielle comprenant un gel enrichi en gibbsite. Elle concerne également un procédé pour sa préparation ainsi que ses utilisations. L'utilisation de ciment à titre de liant hydraulique est répandue depuis longtemps, en particulier dans le bâtiment. Le ciment est préparé à partir de poudres et sa surface présente donc un caractère granuleux. Ainsi, il n'était pas possible jusqu'à présent d'obtenir des surfaces de ciment brillantes ou finement structurées résistantes à l'action de l'eau. Cette difficulté de modifier l'aspect du ciment a fortement limité son utilisation pour la mise en oeuvre de pièces décoratives. II est possible d'obtenir des pièces présentant une surface brillante par émaillage de céramique, dont une étape au moins est réalisée à température élevée, généralement supérieure à 1000 C. Aussi, le procédé céramique est coûteux en termes d'énergie et de temps et nécessite des équipements importants. Par ailleurs, il est inapplicable aux ciments dont les espèces se décomposent dès 300 C. L'invention a donc pour but de proposer un procédé permettant l'accès à des produits cimentaires présentant un aspect de surface inédit, notamment brillant ou finement structuré, et stable au contact de l'eau. Ce procédé repose sur la constatation qu'en présence d'un agent complexant le calcium et à pH contrôlé, un ciment alumineux peut former en surface une couche très lisse, donnant un aspect émaillé au produit, et présentant une capacité de reproduction du moule remarquable. L'étude de cette couche superficielle a permis d'établir qu'elle est partiellement ou totalement constituée d'un gel. Par ailleurs, il a été observé que la couche superficielle est enrichie en hydrate d'aluminium gibbsite, une phase du ciment alumineux. Ce procédé décrit est avantageux en ce qu'il donne accès à des 2 pièces présentant un aspect de surface particulier, notamment texturé ou brillant pour un coût modeste. II est en outre écologiquement propre et présente un coût énergétique réduit puisque la consolidation peut s'opérer à température ambiante. Le matériau cimentaire accessible par le procédé décrit présente par ailleurs d'autres avantages. La surface du matériau est lisse ; sa rugosité Ra est généralement très faible et peut descendre jusqu'à environ 100 nm. 1 o La surface du matériau présente une capacité de reproduction du moule remarquable. La surface du matériau est initialement poreuse, du fait de la présence du gel. Toutefois, le matériau se caractérise également par une capacité de devenir étanche, du fait du comblement et à la fermeture des pores ouverts. 15 Ce processus se déroule sans intervention particulière à l'air ambiant. La consolidation de la composition pour aboutir au matériau a lieu sans retrait, contrairement à d'autres ciments. La composition dont est issu le matériau offre des possibilités variées de mise en forme, notamment grâce à sa faible viscosité. 20 Enfin, il est possible d'obtenir à partir de ce matériau cimentaire des matériaux céramiques après cuisson. On entend dans le cadre du présent exposé par le terme produit cimentaire un matériau préparé à partir d'une composition comportant du 25 ciment et, le cas échéant, charges et/ou fibres. Particulièrement visés sont les mortiers et bétons. On entend par le terme gel désigner un solide provenant de la solidification d'un colloïde. Plus particulièrement, on entend par le terme gel 30 de gibbsite désigner un solide issu d'une solution aqueuse contenant 3 comme composant essentiel de l'alumine, et comportant des cristallites agglomérés riches en gibbsite. Selon un premier aspect, l'invention vise un procédé de préparation d'un produit cimentaire alumineux comprenant les étapes de : i) préparation d'une composition comprenant en proportions appropriées : a. un ciment alumineux ; b. un agent complexant spécifique du calcium ; et c. de l'eau; ii) le cas échéant, réglage de l'acidité de la composition à un pH > 3 ; et iii) mise en forme et durcissement de la composition. La composition comprend tout d'abord un ciment alumineux, dont la nature n'est pas particulièrement limitée. Toutefois, un ciment alumineux riche en alumine favorise la formation de quantité plus importante de gel de gibbsite et est donc préféré. Ainsi, le ciment alumineux contient avantageusement au moins 50% en poids d'alumine, et généralement moins de 80% en poids. Particulièrement préférés sont des ciments alumineux contenant 65 à 75% en poids d'alumine. Le ciment alumineux contient généralement par ailleurs environ 15 à 35% de CaO et enfin 0.1 à 5% d'autres composés, notamment des oxydes tels que SiO2, MgO et Fe203. La composition comprend en outre un ou plusieurs agents complexants du calcium. Ces agents sont susceptibles d'influencer à la fois la dispersion des poudres cimentaires et la formation des phases lors de la prise et du durcissement. Ils ont toutefois principalement comme fonction de 4 complexer de manière spécifique les ions calcium présents en solution dans la composition en début de prise. En effet, il est supposé que la couche superficielle de gel est obtenue en masquant les ions de calcium dissous dans la phase liquide par formation d'un complexe. Le masquage des ions calcium conduit alors à une prise par formation majoritaire de gibbsite au lieu d'hydrates alumino-calciques ou silico-calciques, comme dans les ciments ordinaires. Les cristaux de gibbsite germent et se développent préférentiellement à une interface. Une interface appropriée peut être une interface de type 1 o solide/solide, par exemple entre la composition et un moule. On peut également observer la formation de gel à une interface de type solide/gaz, par exemple avec l'air, notamment pour des couches minces de l'ordre de 0,5 à 1 mm. La taille nanométrique des cristaux formés permet de reproduire avec une très grande précision la topologie d'un moule. 15 L'agent complexant peut être tout composé susceptible de complexer le calcium, étant entendu qu'il est spécifique en ce qu'il ne complexe pas l'aluminium. Avantageusement, l'agent complexant est hydrosoluble. Selon un mode de réalisation préféré, l'agent complexant du calcium est un acide. En effet, la présence d'un agent complexant acide évite la 20 formation d'autres complexes cationiques inhibiteurs impliquant un contre-ion. Particulièrement préférés sont les acides carboxyliques ou leurs précurseurs, notamment leurs sels. Ils peuvent être dérivés d'alkyles ou d'aryles éventuellement substitués, notamment par des groupes hydroxyle et comportant 1 à 8 atomes de carbone. Les acides monocarboxyliques, 25 dicarboxyliques et tricarboxyliques sont préférés. A titre d'exemple, des acides carboxyliques appropriés sont l'acide formique, l'acide acétique, l'acide propanoïque et l'acide citrique. Parmi ces acides est tout particulièrement préféré l'acide acétique. La quantité d'agent complexant est choisie de manière à permettre la 30 précipitation de la gibbsite. Dans ce but, elle assure en particulier la complexation suffisante des ions calcium présents dans la solution et le maintien du pH à une valeur appropriée. Elle est donc notamment fonction de la teneur en alumine du ciment mis en oeuvre. Dans le cas de complexation par l'acide carboxylique, il convient en outre que l'agent complexant soit disponible en solution sans imposer un pH incompatible avec la précipitation de la gibbsite. La concentration tiendra alors également compte de la constante de dissociation de l'agent complexant. Lorsque la concentration en agent complexant est insuffisante, on observe que la couche superficielle est moins lisse, indiquant une formation de gel insuffisante. Par ailleurs, on évite une concentration trop importante en agent complexant, inutile et susceptible de gêner le processus de prise. A titre indicatif, pour un ciment à 70% en poids d'alumine et un agent complexant de type acide carboxylique, pour une dissociation complète, une concentration de 1 à 100 mmole/kg de composition est généralement suffisante. Les acides carboxyliques ou des sels d'acides carboxyliques sont introduits à un pourcentage qui varie entre 0,5 et 10 % par rapport à la masse du ciment. Un autre paramètre important pour assurer la formation de gel est le pH de la suspension en début de prise. Selon l'invention, le pH de la composition en début de prise est supérieur à 3, avantageusement, il est compris dans une plage de 3,5 à 8. De manière surprenante, le début de prise de la composition de ciment est possible même dans des conditions acides, c'est-à-dire à un pH inférieur à 7. Le complexant est ajouté à la composition de préférence avec l'eau de gâchage.30 6 La quantité d'eau dans la composition est définie par rapport à celle de ciment par le rapport E/C, qui exprime le rapport pondéral entre l'eau et le ciment. Le ratio E/C de la composition n'est pas un facteur critique de l'invention. De manière générale, il est compris dans une plage de 0,2 à 0,5, de préférence entre 0,23 et 0,4 et tout particulièrement 0,27 et 0,35. La quantité d'eau peut être optimisée de sorte à éviter la fissuration et l'incurvation du matériau durci. En fonction de l'application envisagée, la composition peut contenir en outre des additifs jouant chacun un rôle bien défini. 1 o De tels additifs habituels sont par exemple les charges, matériaux de renforcement, pigments, dispersants, plastifiants, additifs régulateurs de prise ou anti-mousse. Leur présence n'affecte généralement pas les caractéristiques de prise du matériau. Les charges ou matériaux de renforcement peuvent être ajoutées afin 15 d'améliorer la résistance mécanique du matériau. La nature des charges n'est pas particulièrement limitée. On peut citer notamment le sable et la silice ou celles utilisées dans l'industrie du réfractaire, comme l'alumine ou l'andalousite. Le choix de la granulométrie des charges permet de moduler les 20 propriétés du produit, et notamment son aspect de surface. De préférence, les charges et matériaux de renforcement sont ajoutés dans une quantité de 0 à 40% en poids par rapport à la masse totale de solides. La composition chargée avec du sable peut donner un matériau 25 cimentaire selon l'invention ayant une rugosité importante, et de très bonnes propriétés mécaniques après recuit. A titre de matériau de renforcement, on peut mentionner les fibres de verre, de polymère ou d'origine naturelle, notamment végétale. A titre de pigments peuvent convenir en principe tous les pigments 30 inorganiques habituellement utilisés dans les compositions de ciment. En 7 absence de recuit, il peut en outre être envisagé d'ajouter des pigments organiques, généralement peu résistants à la température. Les pigments peuvent être présents dans la composition en une quantité de 0 à 20% en poids, par rapport à la masse totale de la composition. La composition de ciment présente généralement une bonne cohésion avant prise. II n'est donc généralement pas nécessaire d'ajouter un liant. Une fois que les composantes de la composition sont mélangées et le 1 o cas échéant homogénéisées, la composition est mise en forme rapidement. L'homogénéisation est commodément réalisée par malaxage de la composition. La désaération de la suspension permet d'éliminer les bulles d'air générées pendant le malaxage. Elle peut être réalisée par exemple sur des rouleaux tournants ou d'une autre manière connue en soi. 15 La composition est généralement fluide est se prête donc à un grand nombre de techniques de mise en forme connues dans le domaine, par exemple par moulage, par projection ou encore par trempage. Selon un mode de réalisation préféré, la composition est mise en forme par moulage. Cette technique est avantageuse car elle permet de 20 texturer la surface de la pièce moulée et d'en modifier l'aspect. Grâce à la couche superficielle de gel, la surface d'une pièce moulée reproduit avec précision la surface intérieure du moule. Ainsi, pour un moule à surface lisse, la pièce aura un brillant d'aspect émaillé. De manière générale, toute texture du moule est reproduite de manière exacte sur la 25 pièce moulée. Ainsi, selon un mode de réalisation préféré, le moule présente sur sa surface intérieure un relief destiné à être reproduit sur la surface extérieure du produit cimentaire. En raison de la faible rugosité de la couche superficielle, le relief peut 30 être très fin, aussi bien en largeur qu'en hauteur. A titre indicatif, un texte imprimé sur un transparent utilisé comme fond de moule est exactement reproduit sur la surface du matériau en contact avec le transparent. Dans le cadre du moulage, et pour un agent complexant acide, les meilleurs résultats ont été obtenus pour un moule non métallique. Des résultats particulièrement satisfaisants ont été obtenus en utilisant un moule en silicone et en polymère. Le moulage de la composition est donc de préférence réalisé dans un moule non métallique. Si nécessaire, le moule est préalablement enduit d'un revêtement antiadhérent. De tels revêtements sont connus, en particulier à base de silicone. 1 o La composition durcit par processus d'hydratation du ciment à température ambiante. La durée de la prise dépend notamment des additifs et est proche de celle des compositions de ciment conventionnelles. La pièce est démoulée généralement au bout de 6 à 24 heures. Après durcissement de la composition et démoulage, on constate que 15 la pièce présente sur la surface en contact avec le moule une couche lisse et brillante susceptible de reproduire avec exactitude l'état de surface du moule. Avantageusement, on constate que les pièces moulées ne présentent pas de variation dimensionnelle et notamment pas de retrait. Cette caractéristique est intéressante car elle permet de conserver la forme du 20 moule. Le produit cimentaire obtenu présente une porosité ouverte qui se ferme progressivement à l'air ambiant, en l'espace de quelques jours à quelques semaines, le rendant alors sensiblement étanche. Le produit obtenu peut toutefois également être fritté comme des 25 céramiques. Selon un mode de réalisation particulier, le procédé selon l'invention comprend donc en outre l'étape subséquente de : iv) recuit du produit cimentaire durci. L'étape de recuit conduit à un frittage des grains de ciment, 30 aboutissant à un matériau de type céramique. 9 Le frittage peut donner lieu à des céramiques complètement denses lorsque l'agent complexant est un acide carboxylique, lequel peut jouer en outre le rôle de dispersant, conduisant à une faible taille des grains de gibbsite et un empilement dense des particules solides. La préparation de céramiques à partir du produit décrit est particulièrement intéressante car la mise en forme par moulage permet de réaliser des pièces de forme complexe sans séchage ni déliantage. En effet, la mise en forme des matériaux céramiques de formes complexes se fait généralement par moulage ou par injection. Ensuite, la consolidation passe, d'abord par un séchage ou déliantage et ensuite par un traitement thermique à haute température, le frittage. Les étapes de séchage et/ou de déliantage sont généralement compliquées à mettre en oeuvre car elles sont longues et génératrices de défauts. Le frittage peut être réalisé dans les conditions habituelles pour une céramique. De préférence, il est réalisé à une température comprise dans une plage de 800 à 1550 C, et en particulier de 1350 à 1450 C. Les hydrates présents dans la composition non recuite assurent une bonne cohésion et une bonne résistance mécanique jusqu'à 300 C. Au-delà de cette température, on constate une perte relative de cohésion. A partir de 900 C, le frittage débute et contribue à la reprise de la cohésion. La densification complète est atteinte généralement à une température au-dessus de 1100 C. Après recuit, les pièces présentent une résistance mécanique et une dureté encore supérieure à celle des pièces non recuites. Selon un deuxième aspect, l'invention a pour objet un produit cimentaire alumineux présentant une couche superficielle comprenant un gel enrichi en gibbsite. La couche superficielle comprenant ou constituée en un gel est une couche continue. Elle présente généralement une épaisseur de quelques 10 microns (1 à 10 microns environ). La couche superficielle est enrichie de composés d'aluminium comparé au matériau dans son ensemble. Elle comprend un gel majoritairement composé d'hydrate d'alumine de formule AI203•nH2O. L'aluminium est présent dans cette couche en outre sous forme d'hydroxyde, en particulier sous forme de gibbsite, de formule AI(OH)3. Etant donné que la gibbsite résiste à l'eau et aux solvants, la couche superficielle présente les mêmes caractéristiques. Selon un mode de réalisation, le produit cimentaire alumineux 1 o présente une couche superficielle brillante. Particulièrement visés sont des produits présentant une brillance telle que mesurée sur un Lustromètre comprise entre 40 et 90 et plus particulièrement entre 60 et 80. Cet état de surface est aisément obtenu par exemple par coulage dans un moule en un matériau de faible rugosité, notamment en silicone ou en polymère. 15 La couche de gel obtenue en surface du produit cimentaire est intéressante à plusieurs titres. En particulier, la faible taille de grains permet de modifier l'apparence visuelle de la surface et rend le produit intéressant pour nombre d'applications. 20 Ainsi, selon un troisième aspect, l'invention vise l'utilisation du produit cimentaire alumineux décrit à titre de revêtement, d'élément de construction, d'élément de décoration, d'élément architectural, pour la décoration d'ouvrage ou à titre de matériau de substitution de céramique pour des pièces techniques telles que des composantes diélectriques. 25 En particulier, il est envisageable de préparer des matériaux mixtes, comportant un support et un revêtement en matériau cimentaire alumineux présentant une couche superficielle de gel. Ces matériaux peuvent être préparés notamment par projection ou trempage de la composition sur le support. 11 Les pièces obtenues par recuit se prêtent en principe à toutes utilisations auxquelles sont destinées les céramiques. Ainsi, un produit cimentaire alumineux recuit peut être utilisé notamment à titre de pièce de frottement. La surface du matériau cimentaire présente généralement une très faible rugosité, Ra, à savoir inférieure à 0,5 micron, de préférence inférieure à 250 nm, et en particulier d'environ 100 nm. Un état de surface de cette qualité est supérieur à celui d'un céramique polie. 1 o L'invention sera expliquée plus en détail dans les exemples non limitatifs ci-après et au moyen des figures, lesquelles montrent : Fig. la -b : le produit de l'exemple 2, moulé dans un moule de silicone (Fig. la) et un moule tapissé d'un transparent imprimé (Fig. 1 b) ; Fig. 2: les résultats de l'analyse thermique différentielle de poudre prélevée sur la surface de gel du produit obtenu selon l'exemple 2 âgé de 2 mois pris en milieu humide et pris dans l'air ; Fig. 3a-c : des microphotographies du produit de l'exemple 2 au microscope électronique à balayage en électrons rétrodiffusés sur des massifs pris à l'air, vue en coupe (Fig. 3a) et en vue de dessus à différente échelle (Fig. 3b et 3c), respectivement ; et Fig. 4 a-b: Etude par diffraction aux rayons X et identification des phases cristallisées de poudres prélevées sur la surface lisse, rugueuse et dans le coeur d'un échantillon de l'exemple 2 âgé de 3 mois conservé en milieu humide (figure 4a) et âgé de 2 mois conservé à l'air (figure 4b). EXEMPLES Sauf indication contraire, les proportions données ci-après s'entendent en % en poids par rapport au poids du ciment. 15 20 25 30 12 EXEMPLE 1 Préparation de la composition de ciment On a gâché 340 g d'eau distillée additionnée de 5 g d'acide acétique (0,5 % en poids par rapport à la masse de ciment) avec 1000 g de ciment (SECAR 71 de Lafarge). Le malaxage a été réalisé dans un malaxeur (Perrier LABOTEST, type 32, France) selon la norme NF EN 196-3 - en plusieurs étapes : 1 o a) malaxage du ciment avec 90 % du solvant additionné du dispersant pendant 90 s à vitesse lente (vitesse 1) ; b) arrêt de la machine pendant 15 s, raclage des parois du bol du malaxeur ; et c) malaxage pendant 90 s à vitesse rapide (vitesse 2). 15 Le rapport E/C de la suspension est de 0,34. La composition de ciment préparée a été coulée dans le moule en polymère ou en silicone sans délai. Ensuite, la conservation des moules se fait dans un milieu qui limite l'évaporation d'eau (par exemple, température 20 C et 50 % d'humidité relative). 20 Les pièces dont démoulées au bout de 24 heures de conservation à température ambiante. Après démoulage, la brillance de la surface en contact avec le moule des pièces cimentaires a été déterminée au moyen d'un Lustromètre (Minolta Glossmeter GM-060). Les résultats sont portés dans le tableau 1. 25 EXEMPLE 2 - 3 On a préparé une composition de ciment comme à l'exemple 1, mais en variant la quantité d'acide acétique comme indiqué dans le tableau 1. Les pièces obtenues présentent un état de surface remarquable et un 30 aspect émaillé (Figure la). 13 La qualité de surface est telle que les plus petits détails du moule sont retranscrits à la perfection sur la partie du matériau en contact avec le moule. Un texte imprimé sur un transparent et utilisé comme moule est parfaitement lisible sur la surface du matériau qui a été en contact avec le transparent (Figure lb). EXEMPLE 4 - 6 On a préparé une composition de ciment comme aux exemples 1 à 3, mais en remplaçant l'acide acétique par de l'acide propanoïque. EXEMPLE 7 - 9 On a préparé une composition de ciment comme aux exemples 1 à 3, mais en remplaçant l'acide acétique par de l'acide formique. 15 EXEMPLE 10 -11 On a préparé une composition de ciment comme aux exemples 1 et 2, mais en remplaçant l'acide acétique par de l'acide citrique. EXEMPLE 12 20 Préparation d'une composition de ciment charqée On a préparé une composition de ciment comme à l'exemple 1, en gâchant 380 g d'eau distillée additionnée de 30 g d'acide acétique avec 1000 g de ciment (SECAR 71 de Lafarge) mélangés au préalable avec 400g de sable de Fontainebleau de granulométrie < 500,um. lo Tableau 1 Exemples Agent complexant Quantité Brillance (%) 1 Acide acétique 0.5 12 2 Acide acétique 2 87 3 Acide acétique 5 80 4 Acide propanoïque 0,5 28 Acide propanoïque 2 43 6 Acide propanoïque 5 62 7 Acide formique 0,5 80 8 Acide formique 2 68 9 Acide formique 5 54 Acide citrique 0,5 88,5 11 Acide citrique 2 7,5 12* Acide acétique 2 90 * Composition chargée de sable 5 Visuellement, une brillance inférieure à 20 correspond à un aspect plutôt mat. A titre comparatif, une céramique émaillée présente une brillance de 90 et un ciment préparé de manière habituelle présente une brillance de 10,5. Les produits cimentaires obtenus avec un agent complexant en quantité suffisante, selon la nature de l'agent entre 0,5 à 2% en poids par rapport au 1 o poids du ciment, présentent donc une surface d'une brillance correspondant à une céramique émaillée. Caractérisation du produit Afin de comprendre l'origine et la nature de l'aspect émaillé de la surface des produits obtenus, des caractérisations microstructurales, des analyses 14 thermiques et des caractérisations par diffraction des rayons X (DRX) ont été entreprises. Les échantillons ont été préparés selon l'exemple 2, mais avec un rapport E/C égal à 0,4. Ils ont été conservés après coulage dans des moules hermétiquement fermés. Une fois démoulés, au bout de 24 à 48 heures, les spécimens ont été introduits dans un dessiccateur dans lequel les cristaux anhydres ont été remplacés par de l'eau afin d'avoir une atmosphère saturée en humidité. Les échantillons dits pris à l'air ont été conservés après démoulage à l'air libre. Analyses thermiques Les analyses thermique différentielle, ATD, et thermogravimétrique, ATG, ont été effectuées avec un appareil de type SESTYS 24, sous balayage d'air sec, jusqu'a 1000 C. La rampe la plus adéquate pour dissocier les signaux relatifs aux différents phénomènes observés était de 10 C.min-1. Le matériau de référence était de l'alumine calcinée. Toutes les caractérisations ont été réalisées avec une masse rigoureusement identique de poudres (70 mg), afin de comparer quantitativement les résultats. La poudre a été prélevée de la surface émaillée en grattant celle-ci à l'aide d'un disque SiC (1000). La figure 2 présente les résultats de l'analyse thermique différentielle réalisée sur des poudres prélevées sur la surface lisse d'un échantillon âgé de 2 mois pris en atmosphère humide et dans l'air. La notation cimentière des phases anhydres de ciment et les hydrates qui se forment lors du mélange du ciment et de l'eau utilisée dans ce qui est suit est indiquée dans le tableau 2 ci-dessous. Tableau 2 : Notation cimentière des phases du ciment A Alumine : AI2O3 AH3 Gibbsite : AI(OH)3 C Chaux : CaO CA Aluminate monocalcique : CaAI2O4 CA2 CaAI4O7 CAH10 CaAI2O4.10H2O C2AH8 Ca2AI2O5.8H2O C3AH6 Ca3AI2(OH)12 Les pics endothemiques centrés sur 110 C et 180 C sont relatifs aux déshydratations combinées des phases CAH10 et C2AH8, Le troisième pic centré sur 295 C correspond à la déshydratation de AH3 (gibbsite AI(OH)3). La courbe d'analyse thermogravimétrique (ATG) indique une perte de masse importante entre 100 C et 300 C. La dérivée de cette courbe (dm/dt), suggère que cette perte de masse se décompose en trois étapes qu'il est assez aisé de reconnaître. Les deux premières pertes observées vers 100 C 1 o et 170 C correspondent respectivement au départ successif de CAH10 et C2AH8. La perte de masse la plus importante est observée aux environs de 300 C, elle est associée à la décomposition de AH3 en alumine. L'intensité de ce pic, par rapport à celle des pixs relatifs aux hydrates alumino-calciques, est plus importante que dans des ciments alumineux ordinaires. 15 Le large pic exothermique compris entre environ 300 C et 550 C correspondrait à la combustion de l'acide acétique ou de ses dérivés. La perte de masse d'environ 2% observée dans cette gamme de température est en accord avec cette hypothèse. Le pic exothemique à 950 C correspond à la recristallisation de CA et 20 s'accompagne aussi d'une perte de masse due au dégagement d'eau résiduelle. 17 II apparaît donc que les phases hydratées présentes à la surface gélifiée du ciment sont de même nature que celles existant dans un ciment alumineux ordinaire. Son comportement thérmique se distingue par la présence du pic exothermique lié à l'élimination de la partie organique. II est à noter que AH3 est la phase hydratée majoritaire sur la surface d'aspect émaillé. Cette prepondérance est plus marquée quand la prise a lieu en milieu saturé en vapeur d'eau. En effet, la perte de masse enregistrée à la fin du traitement thermique est de 15% pour le ciment pris à l'air et supérieure à 30% pour le ciment pris en atmosphère humide. Masse volumique et porosité La masse volumique apparente et la porosité ouverte des échantillons a été déterminée par imbibition à eau sous vide. La masse de l'éprouvette sèche est d'abord déterminée par pesée, puis, après imbibition sous vide, sa masse apparente quand elle est plongée dans l'eau, et ensuite sa masse à l'air quand elle est encore imprégnée d'eau. A partir de ces valeurs, on détermine la masse volumique apparente et laporosité ouverte de l'éprouvette. Le tableau 3 montre les valeurs de la masse volumique apparente et le pourcentage de la porosité ouverte des échantillons conservés pendant 14 et 28 jours à l'air. Tableau 3 : Masse volumique apparente et pourcentage de porosité ouverte Temps de Masse volumique apparente Porosité ouverte, P conservation (g/cm3) (%) 14 jours 2,29 3,15 28 jours 2,32 3,05 On constate que le pourcentage de porosité ouverte de ces échantillons préparés en présence de l'agent complexant est très faible (P ù 3%) comparé à celui d'un ciment alumineux préparé sans un tel agent (P -- 30%). Ceci est pour une petite partie lié à la bonne dispersion de la suspension initiale obtenue en présence de cet additif. En effet, une dispersion optimale permet, lors de la sédimentation des particules, d'obtenir un arrangement organisé s des grains. Toutefois, c'est un autre phénomène propre au mécanisme de prise, qui doit conduire à la quasi-disparition de la porosité ouverte. Microqraphie MEB L'état de surface et la microstructure interne des échantillons préparés lo ont été examinés par microscopie électronique à balayage comme suit. Avant toute observation, les échantillons ont été métallisés avec un film soit d'argent pour les observations en électrons secondaires ou en électrons rétrodiffusés, soit avec du carbone pour les analyses chimiques par dispersion d'énergie des rayons X (une cartographie ou une analyse 15 ponctuelle des éléments). Le microscope électronique à balayage (MEB) utilisé est de type HITACHI SC 2500. Les figures 3a-c montrent un ensemble de morphologies obtenues en électrons rétrodiffusés sur des massifs pris à l'air. II apparaît à la surface une couche dense et continue d'environ 5 pm à 7 pm d'épaisseur présentant un 20 aspect différent par rapport au reste de l'échantillon. Sur la figure 3a, la couche superficielle de gel est visible sur le bord gauche de l'image, alors qu'elle forme la frontière oblique dans les figures 3b et c. Sur la figure 3a, la matrice du matériau apparaît en fond noir, sur lequel 25 les grains de CA et CA2 sont visibles par leur bord clair. Rugosité Afin d'évaluer la qualité de la face lisse du ciment alumineux, des mesures de rugosité, Ra, ont été effectuées sur des échantillons âgés de 3 30 mois pris à l'air. Les mesures de rugosité ont été effectuées à l'aide d'un rugosimètre, le PERTHOMETER C5D. Parmi les valeurs significatives figure la rugosité arithmétique, notée Ra. Elle exprime l'écart à la moyenne des profils inférieur et supérieur de part et d'autre d'un plan moyen, obtenu par redressement par le plan des moindres carrés de la surface mesurée, puis par centrage des altitudes autour de la moyenne. Les résultats sont portés dans le tableau 4. On constate que les valeurs de Ra varient entre 98 à 117 nm. Ces valeurs sont très faibles et inférieures à celle d'une alumine polie utilisée comme substrat dans le domaine de la 1 o microélectronique. Tableau 4 : Rugosité arithmétique Ra Echantillons Rugosité arithmétique, Ra (pm) 1 0,137 2 0,166 3 0,177 4 0,098 5 0,115 Alumine polie 0,600 Diffraction des Rayons X 15 Afin d'identifier les phases cristallisés présentes à la surface d'aspect émaillé et de rechercher l'originalité de cette couche par rapport au reste de l'échantillon, des analyses par DRX ont été réalisées sur des échantillons conservés dans différents conditions. Les analyses ont été réalisées avec un diffractomètre INEL CPS 120-Curved. Le temps de pose a été fixé à 45 min 20 pour chaque échantillon. La figure 4a presente des diagrammes de DRX obtenus sur des faces rugueuses (en contact avec l'air après le coulage) et gélifiée, et ici brillante (en contact avec les parois du moule) d'un échantillon conservé pendant 3 20 mois dans un milieu humide. La nature de la phase cristallisée associée à chaque pic est indiquée sur les diagrammes. La comparaison des teneurs respectives en phase cimentaire des différentes parties de l'échantillon montre que la surface d'aspect brillant se distingue essentiellement par une présence plus importante de AH3 et une plus faible quantité d'hydrates alumino calciques. Cette diminution affecte particulièrement l'hydrate C2AH8. Pour l'échantillon conservé à l'air (figure 4b), la phase hydratée majoritaire sur les deux faces est la gibbsite, suivie de CAH10 pour la face l o lisse. Quand la surface émaillée est polie à 9 pm, le pourcentage de la raie 100 de AH3 baisse et devient équivalent à celui du coeur, 55%. Le rapport entre l'intensité de la raie 100 de AH3 et celui de la raie 100 de CA2 est divisé par trois alors que celui entre CA et CA2 reste constant. Ceci montre une diminution très importante de la quantité de AH3 dès qu'on s'écarte de la 15 surface au profit notamment des anhydres. La surface d'aspect émaillée se distingue donc du reste de l'échantillon notamment par sa forte présence de AH3. II est aussi à remarquer que la quantité d'hydroxyde stable C3AH6 est toujours faible. 20 Ces différents éléments conduisent à considérer que pendant une première étape, à pH acide, les ions Cal+ sont masqués par l'acide acétique. En milieu acide, la dissolution conséquente des aluminates de calcium génère alors des ions AI3+ qui à pH supérieur à 4 précipitent sous forme de gibbsite. Si la réaction d'hydratation continue, une fois que l'ensemble de 25 l'acide acétique est sous forme de complexe, les ions Ça++ provenant de la dissolution des anhydres ne sont plus masqués et un retour à une hydratation classique de ciment alumineux avec la formation des hydrates CAH10 et C2AH8 est observée. La concentration des cristaux de AH3 sur une épaisseur de quelques 30 microns à la périphérie de l'échantillon pourrait s'expliquer par une cristallisation préférentielle sur les parois du moule de cristaux de gibbsite. On peut ainsi supposer une précipitation hétérogène avec formation des xérogels. Ce phénomène, dit d'auréole de transition , correspond au fait que la surface en contact avec la pâte de ciment favorise la formation de cristaux sur une épaisseur de quelques microns et dans une direction privilégiée. Cette orientation préférentielle expliquerait le fait que l'aspect émaillé de la surface varie avec la nature du moule. La taille des cristaux de gibbsite sur cette surface a été estimée à 30 nm à partir de l'élargissement des raies de DRX en utilisant la formule de Scherrer. Leur dimension nanométrique et leur orientation préférentielle, due à l'effet auréole de transition expliquerait la faible porosité de cette couche et l'exceptionnelle qualité de la surface en termes de rugosité. Recuit du produit cimentaire Une partie des échantillons préparés selon les exemples ci-dessus ont été ensuite soumis à un recuit. Dans ce but, les échantillons ont été placés dans un four équipé de moyens de réglage de température, puis soumis au cycle thermique suivant : - Montée en température à 5 C/min jusqu'à 1450-1550 C ; - Palier de 30 minutes ; et -Descente en température à 5 C/min jusqu'à température ambiante. Les échantillons ainsi frittés présentent une densité et des caractéristiques mécaniques nettement supérieures comparées aux échantillons non recuits
L'invention concerne un procédé de préparation d'un produit cimentaire alumineux, comprenant les étapes de :i) préparation d'une composition comprenant enproportions appropriées :a. un ciment alumineux ;b. un agent complexant spécifique du calcium ; etc. de l'eau;ii) le cas échéant, réglage l'acidité de la composition à unpH>3;etiii) mise en forme et durcissement de la composition.Elle concerne également un produit cimentaire alumineux présentant une couche superficielle comprenant un gel enrichi en gibbsite.
1. Procédé de préparation d'un produit cimentaire alumineux comprenant les étapes de : i) préparation d'une composition comprenant en proportions appropriées : a) un ciment alumineux ; b) un agent complexant spécifique du calcium ; et 1 o c) de l'eau; ii) le cas échéant, réglage de l'acidité de la composition à un pH > 3 ; et iii) mise en forme et durcissement de la composition. 15 2. Procédé de préparation selon la 1, dans lequel le ciment alumineux contient au moins 50% en poids d'alumine. 3. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel le ratio EIC s-i-ment alumineux l u de la composition est compris dans une plage de 0,23 20 à 0,4. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel le pH de la composition en début de prise est compris dans une plage de 3,5 à 8. 25 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel l'agent complexant spécifique du calcium est un acide carboxylique ou un de ses sels. 6. Procédé selon la 5, dans lequel l'acide carboxylique est choisi parmi l'acide formique, l'acide acétique, l'acide propanoïque et l'acide citrique. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, dans lequel la composition contient en outre des charges, matériaux de renforcement pigments, dispersants et/ou additifs. 8. Procédé selon la 7, dans lequel la composition contient 0 1 o à 40 % en poids de charges ou matériaux de renforcement par rapport à la masse totale de solides. 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, dans lequel la composition est mise en forme par moulage. 10. Procédé selon la 9, dans lequel le moulage est réalisé dans un moule non métallique. 11. Procédé selon l'une des 9 ou 10, dans lequel le moule 20 présente sur sa surface intérieure un relief destiné à être imprimé sur la surface extérieure du produit cimentaire. 12.Procédé selon l'une des 1 à 11, comprenant en outre l'étape subséquente de : 25 iv) recuit du produit cimentaire durci. 13. Procédé selon la 12, dans lequel le recuit est réalisé à une température comprise dans une plage de 800 à 1550 C. 15 24 14. Produit cimentaire alumineux présentant une couche superficielle comprenant un gel enrichi en gibbsite. 15. Produit cimentaire alumineux selon la 14, dans lequel la couche superficielle présente une brillance de 40 à 90. 16. Produit cimentaire alumineux selon la 14 ou 15, dans lequel la couche superficielle est texturée. 17. Produit cimentaire alumineux selon l'une des 14 à 16, dans lequel la couche superficielle comprend un gel majoritairement composé d'AI2O3•nH2O. 18. Produit cimentaire alumineux selon l'une des 14 à 17, comprenant en outre des charges et/ou pigments. 19. Utilisation d'un produit cimentaire alumineux selon l'une des 14 à 18 à titre de revêtement, d'élément de construction, d'élément de décoration, d'élément architectural, pour la décoration d'ouvrage ou de matériau de substitution de céramique pour des pièces techniques. 20. Utilisation d'un produit cimentaire alumineux selon l'une des 14 à 18 après recuit à titre de pièce de frottement.25
C
C04
C04B
C04B 7
C04B 7/32,C04B 7/42
FR2888822
A1
VALVE DE DISTRIBUTION DE PRODUIT FLUIDE
20,070,126
La présente invention concerne une , et plus particulièrement une valve doseuse adaptée à distribuer une quantité dosée à chaque actionnement. Les valves, en particulier les valves doseuses, fonctionnant avec un gaz propulseur, sont bien connues dans l'état de la technique. Elles comportent généralement un corps de valve dans lequel coulisse une soupape entre une position de repos et une position de distribution. Une chambre de dosage est prévue dans le corps de valve, le contenu de ladite chambre de dosage étant vidé à chaque actionnement, et se remplissant par la suite pour préparer la dose suivante. Généralement, ce type de valve est utilisé en position inversée, c'est-à-dire avec la valve disposée en dessous du réservoir en position d'utilisation. Dans ce cas, la chambre de dosage se remplit généralement par gravité après vidage lors d'un actionnement précédent. Lorsque le dispositif de distribution est destiné à être stocké en position droite, c'est-à-dire avec la valve disposée au- dessus du réservoir, la chambre de dosage se vide et le produit revient dans le réservoir. Dans ce cas, lors de la prochaine utilisation, lorsque l'utilisateur renverse à nouveau le dispositif en position inversée, la chambre de dosage se remplit à nouveau et le dispositif est donc prêt à être réutilisé. La présente invention a pour but de fournir une valve de distribution de 20 produit fluide de ce type, qui fonctionne de manière plus sûre et plus fiable, tout en étant peu coûteuse à fabriquer et à assembler. La présente invention a notamment pour but de fournir une valve qui permette de maintenir la dose dans la chambre de dosage, même pendant de longs temps de stockage. La présente invention a également pour but de fournir une valve de distribution de produit fluide permettant de choisir soit une isolation totale de la chambre de dosage en position de stockage, soit de permettre un retour contrôlé du produit contenu dans cette chambre de dosage vers le réservoir. La présente invention a donc pour objet une valve de distribution de 30 produit fluide telle que décrite dans la revendication 1. Des variantes avantageuses de l'invention sont décrites dans les revendications dépendantes. La présente invention a aussi pour objet un dispositif de distribution de produit fluide comportant une valve telle que décrite ci-dessus. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement au cours de la description détaillée suivante de plusieurs modes de réalisation de celle-ci, faite en référence aux dessins joints, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et sur lesquels, La figure 1 est une vue schématique en section transversale d'une valve 10 selon un premier mode de réalisation de l'invention, en position droite, La figure 2 est une vue similaire à celle de la figure 1, en position inversée; La figure 3 est une vue similaire à celle de la figure 1, montrant un second mode de réalisation de la présente invention; La figure 4 est une vue similaire à la figure 2 du second mode de réalisation; La figure 5 est une vue similaire à celle de la figure 1, montrant un troisième mode de réalisation de la présente invention; La figure 6 est une vue similaire à la figure 2 du troisième mode de 20 réalisation de l'invention; La figure 7 est une vue similaire à celle de la figure 1, montrant un quatrième mode de réalisation de la présente invention; La figure 8 est une vue similaire à celle de la figure 2 du quatrième mode de réalisation de la présente invention; La figure 9 est une vue similaire à celle de la figure 1, montrant un cinquième mode de réalisation de la présente invention; La figure 10 est une vue similaire à celle de la figure 2 du cinquième mode de réalisation; La figure 11 est une vue similaire à celle de la figure 1, montrant un 30 sixième mode de réalisation de la présente invention; et La figure 12 est une vue similaire à celle de la figure 2 du sixième mode de réalisation de l'invention. De manière classique, la valve de distribution de produit fluide comporte un corps de valve 10 définissant une chambre de dosage 20. Une soupape 30 coulisse dans le corps de valve entre une position de repos et une position d'utilisation, dans laquelle la soupape est enfoncée à l'intérieur de la valve. Un ressort de rappel 5 assure le retour automatique de la soupape vers sa position de repos lorsque l'utilisateur n'actionne plus la valve. La chambre de dosage 20 est avantageusement définie entre deux joints 21, 22, coopérant tous deux avec la soupape 30 en position d'utilisation pour isoler la chambre de dosage du réservoir (non représenté) lors de l'expulsion de la dose qu'elle contient. Un manchon creux 25 peut former les parois latérales de la chambre de dosage 20. La valve selon l'invention est avantageusement fixée sur un réservoir contenant du produit fluide (non représenté), par exemple au moyen d'une capsule à sertir 2, avec de préférence interposition d'un joint de col 3. Toutefois, tout autre moyen de fixation est aussi envisageable. Eventuellement, une bague externe 15 peut être assemblée autour du corps de valve 10, comme visible sur les figures 1 à 4. Par ailleurs, une tête de distribution ou d'actionnement est généralement assemblée sur la soupape pour permettre à l'utilisateur d'actionner manuellement ladite valve. En variante, ladite valve peut être assemblée dans un corps d'inhalateur, l'actionnement pouvant se faire par pression sur le fond du réservoir (non représenté). D'autres structures et utilisations de valves connues sont aussi envisageables. De manière classique, un passage d'entrée 40 est réalisé entre la valve et le réservoir pour permettre au produit fluide contenu dans le réservoir de remplir la chambre de dosage 20 après chaque actionnement. Ce passage peut au moins partiellement être défini par une ouverture du corps de valve, par exemple une ouverture latérale comme cela est représenté sur les figures. Bien entendu, ce passage 40 peut s'étendre jusqu'à la chambre de dosage 20, auquel cas la soupape 30 définit aussi une partie de ce passage. Selon l'invention, il est prévu un élément de fermeture 50 qui coopère avec ledit passage d'entrée 40. Cet élément de fermeture 50 est mobile entre une position d'ouverture, dans laquelle ledit passage d'entrée 40 est ouvert, et une position de fermeture dans laquelle ledit passage d'entrée 40 est au moins partiellement fermé. Avantageusement, comme cela est représenté dans l'exemple représenté sur les dessins, l'élément de fermeture 50 se déplace entre ses positions d'ouverture et de fermeture par gravité. Ainsi, lorsque la valve est en position droite, qui est généralement la position de stockage, dans laquelle la valve est disposée au dessus du réservoir, l'élément de fermeture 50 se déplace par gravité dans sa position de fermeture. Lorsque l'utilisateur souhaite utiliser les dispositifs et qu'il retourne la valve en position inversée, alors l'élément de fermeture 50 se déplace par gravité dans sa position d'ouverture. La présente invention permet de réaliser l'élément de fermeture de telle sorte qu'il coopère de manière étanche avec le passage d'entrée 40 en position de fermeture. Dans ce cas, le produit fluide contenu dans la valve ne peut pas s'écouler hors de la valve lorsque le dispositif est maintenu en position de stockage, c'est-à-dire en position droite. Dans les modes de réalisation où l'élément de fermeture 50 coopère avec la chambre de dosage 20 ou avec la soupape 30 au niveau de la chambre de dosage 20, il est possible de maintenir la dose à l'intérieur de cette chambre de dosage 20, même en cas de stockage pendant un temps relativement long. En variante, on peut aussi envisager de réaliser la fermeture de l'élément de fermeture 50 de manière non étanche, de sorte que lorsque la valve est en position inversée, avec l'élément de fermeture 50 en position de fermeture, le produit contenu à l'intérieur de la valve, en particulier à l'intérieur de la chambre de dosage 20, peut malgré tout s'écouler de façon contrôlée ou non hors de celle-ci, également par gravité, à travers ledit passage d'entrée 40. La même valve permet donc de réaliser ces deux fonctions, et il suffit de prévoir une fermeture étanche ou non en position de fermeture de l'élément de 30 fermeture 50 pour passer d'une variante de réalisation à. l'autre. L'avantage de maintenir la dose dans la chambre de dosage 20 est qu'on assure un dosage complet même en cas d'actionnement très rapide de la valve. En effet, lorsque la chambre de dosage 20 se vide pendant le stockage et qu'un utilisateur retourne rapidement la valve et l'actionne immédiatement, il n'est pas impossible que la dose ne soit pas complète au moment de la distribution. L'inconvénient de maintenir la dose dans la chambre de dosage 20 pendant le stockage est que cette dose peut ne plus être totalement homogène. En particulier, le produit actif, peut dans certains cas, par sédimentation, se concentrer dans la partie inférieure de la chambre de dosage 20, de sorte que lors io de l'actionnement, la dose n'est pas parfaitement homogène. Selon les produits fluides à distribuer, en particulier lorsqu'il s'agit de médicaments, l'une ou l'autre des solutions peut être préférable. La présente invention permet de réaliser simplement et à faible coût les deux solutions avec la même valve. De manière générale, l'invention prouve l'avantage d'une absence d'amorçage. En effet, lors de l'actionnement, l'utilisateur retourne le dispositif et la chambre se remplit (ou se complète dans l'hypothèse où elle n'était pas complètement vide), et la valve est opérationnelle sans nécessiter d'amorçage. De même, on garantit ainsi une dose complète à chaque actionnement du fait que la chambre de dosage est remplie ou complétée avant chaque actionnement. Les figures 1 et 2 montrent un premier mode de réalisation de l'invention. Dans ce premier mode de réalisation, l'élément de fermeture 50 est un manchon coulissant à l'extérieur du corps de valve 10. Avantageusement, l'élément de fermeture 50 coopère en position de fermeture avec la bague externe 15 assemblée autour du corps de valve 10 et/ou directement avec le corps de valve 10. Les figures 3 et 4 montrent un second mode de réalisation, dans lequel le manchon 50 coulisse à l'intérieur du corps de valve. Dans ce cas, l'élément de fermeture 50 coopère avantageusement avec un épaulement 11 prévu dans le corps de valve 10. En variante, il peut aussi coopérer avec le fond 12 du corps de valve. Les figures 5 et 6 montrent un troisième mode de réalisation dans lequel l'élément de fermeture 50 est également un manchon coulissant, mais cette fois ci autour de la soupape 30. En particulier, dans cet exemple, le manchon coulissant 50 est disposé dans la chambre de dosage 20. Dans ce mode de réalisation, une fermeture étanche en position de repos (figure 5) permet de garder la dose à l'intérieur de la chambre de dosage 20 même pendant un stockage relativement long. Les figures 7 et 8 représentent un quatrième mode de réalisation de l'invention dans lequel le passage d'entrée 40 s'étend au moins partiellement à l'intérieur de la soupape 30. Dans ce mode de réalisation, l'élément de fermeture 50 est formé par une bille disposée à l'intérieur de la soupape 30. Les figures 9 et 10 représentent un cinquième mode de réalisation de l'invention, dans lequel l'élément de fermeture 50 est également disposé à l'intérieur de la soupape, mais dans ce cas là est formé par un plot ou tube coulissant. Les figures 11 et 12 montrent un sixième mode de réalisation de l'invention, dans lequel l'élément de fermeture 50 est coulissant autour de la soupape 30, mais contrairement à l'exemple des figures 5 et 6, l'élément de fermeture 50 coulisse autour de la soupape 30 à l'extérieur de chambre de dosage 20. Dans cet exemple, l'élément de fermeture 50 peut être une bague annulaire adaptée à coopérer d'une part avec la partie intérieure de la soupape 30 et d'autre part avec une paroi latérale du corps de valve 10. Dans l'exemple représenté sur les figures 11 et 12, l'élément de fermeture 50 coopère en fait avec un manchon tronconique 19 s'étendant à l'intérieur du corps de valve 10 à partir du joint inférieur 22 de la chambre de dosage 20. D'autres mises en oeuvre pourraient évidemment également être envisagées. Ainsi, comme cela a été décrit ci-dessus, diverses solutions sont envisageables pour réaliser l'invention. Le principe de l'invention consiste à prévoir un élément mobile 50 à l'intérieur d'une valve doseuse, cet élément mobile se déplaçant par gravité entre sa position d'ouverture et sa position de fermeture. La position de fermeture peut être une position de fermeture absolue, c'est-à-dire dans laquelle la fermeture est complètement étanche, ou une position de fermeture non étanche, permettant un écoulement contrôlé de produit en retour vers le réservoir. Les matériaux utilisables pour réaliser cet élément de fermeture 50 peuvent être de tous types connus, en particulier les matériaux habituellement utilisés pour réaliser les corps de valve, les soupapes ou les joints de valve. Eventuellement, on pourrait même utiliser du métal, par exemple dans le cas d'une bille tel que décrit en référence aux figures 7 et 8. Il est entendu également que la structure de la valve représentée sur les dessins n'est donnée qu'à titre illustratif, et que la présente invention s'applique à tout type de valve doseuse. En particulier, la forme du corps de valve, la forme de la soupape, la forme de la chambre de dosage, et/ou la forme des joints pourraient être réalisées d'une manière différente. Bien que la présente invention ait été décrite en référence à plusieurs mode de réalisation de celle-ci, il est entendu qu'elle n'est pas limitée par les exemple représentés, et qu'un homme du métier peut y apporter toutes modification utile sans sortir du cadre de la présente invention tel que défini par les revendications annexées
Valve de distribution de produit fluide destinée à être assemblée sur un réservoir de produit fluide, comprenant un corps de valve (10) contenant une chambre de dosage (20) et une soupape (30) coulissant de manière étanche dans ledit corps de valve (10) entre une position de repos et une position d'actionnement, ladite valve contenant un passage d'entrée (40) permettant le remplissage en produit fluide de ladite chambre de dosage (20), ladite valve comportant un élément de fermeture (50) coopérant avec ledit passage d'entrée (40), ledit élément de fermeture (50) étant mobile entre une position d'ouverture, dans laquelle ledit passage d'entrée (40) est ouvert, et une position de fermeture, dans laquelle ledit passage d'entrée (40) est au moins partiellement fermé.
Revendications 1.- Valve de distribution de produit fluide destinée à être assemblée sur un réservoir de produit fluide, comprenant un corps de valve (10) contenant une chambre de dosage (20) et une soupape (30) coulissant de manière étanche dans ledit corps de valve (10) entre une position de repos et une position d'actionnement, ladite valve contenant un passage d'entrée (40) permettant le remplissage en produit fluide de ladite chambre de dosage (20), caractérisée en ce que ladite valve comporte un élément de fermeture (50) coopérant avec ledit passage d'entrée (40), ledit élément de fermeture (50) étant mobile entre une position d'ouverture, dans laquelle ledit passage d'entrée (40) est ouvert, et une position de fermeture, dans laquelle ledit passage d'entrée (40) est au moins partiellement fermé. 2.- Valve selon la 1, dans laquelle ledit élément de fermeture (50) se déplace entre ses positions d'ouverture et de fermeture par gravité. 3.- Valve selon la 1 ou 2, dans laquelle, en position de fermeture dudit élément de fermeture (50), ledit passage d'entrée (40) est obturé de manière étanche. 4.- Valve selon la 1 ou 2, dans laquelle, en position de fermeture dudit élément de fermeture (50), ledit passage d'entrée (40) est obturé de manière non-étanche, de sorte que le produit fluide contenu à l'intérieur de la chambre de dosage (20) peut s'écouler lentement hors de celle-ci par gravité à travers ledit passage d'entrée (40), fermé par ledit élément de fermeture (50). 5.- Valve selon la 4, dans laquelle ledit débit d'écoulement en position de fermeture de l'élément de fermeture est prédéterminable. 6.- Valve selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle ledit passage d'entrée (40) est réalisé dans le corps de valve (10). 7.- Valve selon la 6, dans laquelle ledit élément de fermeture (50) est un manchon coulissant par rapport au corps de valve. 8.- Valve selon la 6 ou 7, dans laquelle ledit élément de fermeture (50) coulisse sur l'extérieur du corps de valve (10). 9.- Valve selon la 6 ou 7, dans laquelle ledit élément de fermeture (50) coulisse à l'intérieur du corps de valve (10). 10.- Valve selon l'une quelconque des 1 à 5, dans 15 laquelle ledit passage d'entrée (40) est réalisé dans la soupape (30). 11.- Valve selon la 10, dans laquelle ledit élément de fermeture (50) est un manchon coulissant autour de ladite soupape (30). 12.- Valve selon la 11, dans laquelle ledit manchon (50) est disposé dans ladite chambre de dosage (20). 13.- Valve selon la 10, dans laquelle ledit élément de fermeture (50) est un élément mobile à l'intérieur de ladite soupape (30). 14.- Valve selon la 13, dans laquelle ledit élément mobile est une bille. 15.- Valve selon la 13, dans laquelle ledit élément 30 mobile est un plot. 2888822 io 16.- Dispositif de distribution de produit fluide comportant un réservoir de produit fluide, caractérisé en ce qu'il comporte une valve selon l'une quelconque des précédentes.
B
B65
B65D
B65D 47,B65D 83
B65D 47/26,B65D 83/54
FR2894339
A1
CARTE SONDE POUR TESTS DE PUCES PHOTOSENSIBLES ET DISPOSITIF D'ILLUMINATION CORRESPONDANT.
20,070,608
CORRESPONDANT. La présente invention concerne le domaine de la fabrication des puces électroniques, et notamment la phase de tests de 5 fonctionnement. Plus précisément, l'invention se rapporte au stade de fabrication dans lequel les puces sont créées sur des galettes (plaques), plaques en général de silicium plus communément 10 appelées wafers par anglicisme, qui sont des lamelles circulaires, taillées dans un matériau semi-conducteur, sur lesquelles sont fabriquées simultanément jusqu'à plusieurs milliers puces, que l'on sépare ensuite. 15 Les puces sont intégrées dans de plus en plus de produits de la vie courante (grand public) et professionnels. Le développement de produits optiques comme les caméras webcam , les téléphones portables photo ou 3G, les souris optiques, etc. nécessite l'intégration de puces photosensibles dans ces 20 dispositifs électroniques. L'invention porte spécifiquement sur la fabrication de ces puces photosensibles. 25 Avant d'intégrer chaque puce dans un boîtier correspondant, il est nécessaire de tester son fonctionnement, tant sur le plan électrique que sur le plan optique, c'est-à-dire son fonctionnement électrique dans des conditions d'éclairement données. 30 Il est connu de l'état de la technique antérieure des dispositifs de tests électriques et optiques pour puces. De tels dispositifs de test, décrits plus en détail ultérieurement, comprennent classiquement un sondeur, couplé à une carte sonde (carte à pointes), et sur lequel est montée une plaque comprenant la ou les puces à tester. Au-dessus de ce bloc se trouve un autre bloc correspondant à une tête de test. La carte à pointes est une carte de circuit imprimé, PCB pour printed circuit board en anglais. Elle permet de tester le fonctionnement des puces par contact entre des moyens de connexion électrique (les pointes) et des plots déterminés des puces à tester. Pour les dispositifs de test concernant des puces photosensibles, la carte à pointes est trouée pour permettre le passage de la lumière à travers la carte, la lumière passant soit directement par l'intermédiaire de trous, soit par l'intermédiaire de guides, fibres optiques par exemple. Le test à la lumière permet de contrôler le comportement électronique des puces photosensibles sous l'influence d'une lumière choisie, représentative des conditions d'utilisation opérationnelle du produit fini intégrant la/les puce(s) en question. Par la mise sous conditions réalistes, le test permet de détecter les défauts de réponse des puces, et donc d'effectuer une sélection, celles ne répondant pas à des critères de qualité déterminés étant éliminées. Les tests sont réalisés en série puce par puce, ou en parallèle, en fonction du nombre de puces sur la plaque, et de leur complexité (nombre de plots par puce). En termes de productivité, il est souhaitable d'effectuer les tests en parallèle. La production de lumière et le contrôle des conditions d'illumination sont essentiels. Le test doit être capable de faire varier ces conditions d'éclairement, par exemple par le nombre de lux par unité de surface, la longueur d'onde, la fréquence d'éclairage, le rapport signal / bruit, etc. L'ordre de grandeur des spécifications pour un type de puce donné pouvant aller jusqu'à quelques centaines. Par ailleurs, il existe un programme informatique de tests ainsi qu'un modèle du comportement attendu de la puce. Le comportement réel est comparé à ce comportement attendu et, en fonction des différences de comportement et de critères de qualité donnés, la puce testée est retenue ou non pour la suite de la fabrication. Les solutions connues mettent en œuvre des sources lumineuses en amont de la carte sonde, à l'intérieur ou à l'extérieur de la tête de test, qui illuminent la plaque par un système opto-mécanique particulièrement complexe. De plus, pour réaliser des tests en parallèle, les illuminateurs doivent obtenir une bonne uniformité de qualité lumineuse sur une large surface, ce qui est particulièrement difficile à réaliser. Afin de permettre des tests de puces photosensibles, un illuminateur classique possède une structure complexe comprenant notamment : une source externe d'énergie, un contrôleur d'illumination, un obturateur, des filtres de couleur, des atténuateurs opto-mécaniques, des lentilles, et une source lumineuse. Cette configuration pose un certain nombre de problèmes au rang desquels un dispositif de test est, par sa complexité, dédié à un type de tests de puces donné, ce qui réduit la flexibilité de la chaîne de production. De plus, par la complexité et la façon dont la lumière est amenée à la surface extérieure de la plaque, à travers une fibre optique ou une disposition particulière de lentilles, une grande quantité d'énergie lumineuse est nécessaire à la source. Or, de telles énergies sont produites le plus souvent par des lampes halogènes, qui ont une durée de vie limitée, et dont les propriétés optiques ne sont ni uniformes, ni stables dans le temps. En outre, dans le cas où la source lumineuse est à l'extérieur de la tête de test, l'encombrement inhérent à une telle source est également problématique. En effet, il est difficile d'obtenir une répartition lumineuse uniforme au niveau des plaques, pour les tests en parallèle, ce qui requiert une complexité accrue dans la disposition des lentilles et nécessite encore plus de puissance à la source. Dans le cas où une source lumineuse est placée à l'extérieur de la tête de test (source halogène), une telle configuration ne permet pas d'utiliser de lumière stroboscopique, ce qui est pourtant nécessaire dans le cadre de changement de conditions lumineuses pendant le test, par exemple pour des tests concernant des puces intégrées dans des souris optiques. Enfin, les cartes sondes étant trouées, le câblage de celles-ci est relativement complexe puisque le chemin optique doit être libre, aucun câble optique ou électrique ne devant se trouver sur ce chemin optique. Ainsi, vu tant la complexité des dispositifs de test que des spécificités des conditions d'illumination, les testeurs sont dédiés à un type de puce. Ce qui pose des problèmes dans les chaînes de production, ne serait-ce que par le temps nécessaire au changement des moyens utiles à la production d'une condition d'illumination donnée. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en proposant une carte sonde pour tests de fonctionnement électrique d'au moins une puce équipée de plots de connexion, dans des conditions d'éclairement données par un moyen d'éclairage, ladite carte sonde étant une carte de circuit imprimé (PCB) comprenant sur sa face inférieure des moyens de connexion électrique à ladite puce. A cette fin, la carte sonde de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisée en ce qu'elle comprend, en outre, des moyens de connexion électrique au moyen d'éclairage. Grâce à cette configuration, la source lumineuse peut être intégrée au plus près de la plaque contenant les puces à tester, la source lumineuse pouvant être située au-dessus ou à côté de chaque puce en test. La source lumineuse selon l'invention reçoit son énergie et les signaux de commande (déclenchement, extinction) directement de la tête de test, à. travers la carte sonde. De préférence, le moyen d'éclairage comprend une pluralité de sources lumineuses unitaires, par exemple des diodes électroluminescentes (LEDs) couvrant n'importe quelle partie du spectre lumineux incluant l'infrarouge et l'ultraviolet, des diodes laser, etc. Avantageusement, les sources lumineuses unitaires sont agencées en matrice ou en réseau(x) de matrices. Dans un mode de réalisation, les sources unitaires sont fixées et câblées individuellement à la carte sonde. Dans un mode de réalisation alternatif, ces sources unitaires sont fixées et câblées sur une carte fille , cette carte fille étant fixée et câblée à la carte sonde. Une telle configuration permet le remplacement facile d'une ou plusieurs sources unitaires. Grâce à la configuration selon l'invention, une seule 20 source lumineuse unitaire, ou une somme de sources lumineuses unitaires, peut être utilisée sélectivement par puce testée. Le moyen d'éclairage est relié physiquement à la carte sonde, de manière amovible, pour faciliter le remplacement, ou 25 inamovible. Dans une première configuration, la carte de circuit imprimé comprend au moins un trou, le moyen d'éclairage étant situé dans ce trou, ou du côté de la face supérieure de la carte 30 sonde. 1520 Dans une deuxième configuration, la carte de circuit imprimé est pleine, le moyen d'éclairage étant situé du côté de la face inférieure de la carte sonde. Dans un mode de réalisation, la carte sonde comprend, en outre, des moyens de commande du moyen d'éclairage. Ces moyens de commande peuvent être intégrés à la carte fille susmentionnée. De préférence, ils sont configurés pour commander sélectivement chaque source lumineuse unitaire. Dans le mode de réalisation préféré, les moyens de connexion électrique et le moyen d'éclairage sont configurés pour tester en parallèle le fonctionnement d'une pluralité de puces. Dans un mode de réalisation, la carte sonde comprend en outre un photo-détecteur situé par exemple parmi les sources unitaires, et de préférence sur la face inférieure de la carte sonde. Grâce à cette configuration, la source lumineuse peut être aisément contrôlée par réflexion sur la plaque. Ainsi tous les signaux de déclenchement d'éclairement et de 25 retour peuvent être directement contrôlés par le testeur. Grâce à l'agencement proposé, un ajustement lumineux par puce est possible, ce qui est particulièrement avantageux lors de tests en parallèle. Dans un mode de réalisation, le chemin optique passe à travers des filtres et/ou des diffuseurs reliés au moyen d'éclairage ou à la carte sonde. 3015 Grâce à l'agencement proposé, la carte sonde peut être de n'importe quel type, verticale ou en porte à faux. L'invention concerne également un dispositif de test de fonctionnement d'une puce électronique dans des conditions d'éclairement données par un moyen d'éclairage, comprenant au moins une plaque, munie d'une pluralité de puces électroniques, et au-dessus de laquelle est positionnée au moins une carte sonde connectée au moyen d'éclairage tel que décrit précédemment. Dans ce dispositif, le signal de commande du moyen d'éclairage est envoyé audit moyen d'éclairage à travers la carte sonde. Dans un mode de réalisation, le dispositif comprend en outre des moyens de déconnexion automatique configurés pour interrompre automatiquement le signal de commande d'éclairement du moyen d'éclairage. 20 Grâce à cette disposition, la carte est électriquement déconnectée dès que la tête de test est soulevée du dispositif d'interface, protégeant l'opérateur de rayonnements W ou lasers dangereux. La (dé)connexion se faisant à l'aide de broches Pogo 25 qui se retirent lorsque l'opérateur lève la tête de test. De préférence, la source lumineuse est constituée d'une pluralité de sources unitaires, chaque source unitaire étant contrôlable individuellement. Avantageusement, la lumière émise par le moyen d'éclairage est une lumière pulsée. 30 Grâce au dispositif selon l'invention, le contrôleur d'illumination de l'art antérieur est de fait supprimé, et la répartition lumineuse sur les puces testées est particulièrement uniforme. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif et faite en référence aux figures annexées dans 10 lesquelles : - la figure 1 est une représentation schématique d'un dispositif de test selon l'art antérieur, - la figure 2 est une représentation schématique d'un mode de réalisation d'une carte sonde selon l'invention. 15 Comme représenté sur la figure 1, un dispositif classique de test de fonctionnement de puces électroniques comprend plusieurs éléments, et notamment : • un sondeur 20 ou prober en anglais, qui est un appareil 20 autonome capable de recevoir une cassette (non représentée) avec un certain nombre de plaques -typiquement 25 -, de transporter chaque plaque vers un support individuel (non représenté) et d'aligner la plaque 200 par rapport à une carte à pointes 100, 25 • un testeur (non représenté) configuré pour exécuter un programme informatique de test correspondant à la puce à tester, c'est-à-dire au dispositif électronique final comprenant la puce à tester, et qui comporte une tête de test 10. Cette tête de test s'attache physiquement et 30 électriquement au sondeur 20 à travers un dispositif d'interface 40 Device Interface Board (DIB) qui est physiquement et électriquement attaché au sondeur de façon amovible et sur lequel la tête de test s'agrippe physiquement et électriquement, et • une carte à pointes 100, chargée dans le sondeur de façon facilement amovible, et qui assure le contact entre le dispositif d'interface 40 et la plaque 200 lorsque le support individuel comportant la plaque monte jusqu'à ce que la plaque soit en contact avec les pointes de la carte à pointes. Pour le lancement d'un test électrique, une cassette comprenant des plaques (wafers) est chargée dans le sondeur, et une carte à pointes correspondant au produit à tester est chargée dans le dispositif de test. Un programme informatique de configuration correspondant au produit à tester est chargé, ledit programme permettant au sondeur d'aligner la plaque par rapport à la carte à pointes. Le test est lancé par un opérateur grâce à une interface distante, par exemple un écran tactile. Le sondeur déplace alors le support individuel sur un plan horizontal (selon deux axes orthogonaux x et y) afin que les pointes de la carte à pointes se trouvent juste au-dessus des plots de contact de la première puce à tester, puis lève le support individuel pour établir le contact. La carte à pointes est chargée de façon amovible dans le sondeur et la tête de test se connecte à cette carte via le dispositif d'interface. Une fois en contact, le sondeur envoie un signal au testeur afin que le testeur déroule le programme de test. Dès que le test est fini, le testeur renvoie un signal au sondeur afin que celui-ci déplace le support individuel vers la prochaine puce (pour des tests en série). Les deux appareils communiquent entre eux par exemple via un câble de type GPIB ou une liaison RS232. Dans le cas d'un test optique, il faut ajouter une séquence d'éclairement pendant le déroulement du programme de test électrique. Le dispositif de test comprend alors un illuminateur auquel le testeur envoie un signal de commande pour s'éclairer et/ou s'éteindre, éventuellement plusieurs fois par puce testée. Dans un mode de réalisation de l'art antérieur représenté à la figure 1, un illuminateur, contrôlé par un contrôleur 30, comprend un moyen d'éclairage 60, par exemple des diodes électroluminescentes (LEDs) qui diffusent la lumière vers la plaque à travers un diffuseur 50. Ainsi, dans un dispositif de test selon l'invention, une plaque comprenant une pluralité de puces à tester, de préférence en parallèle, est positionnée entre le sondeur et la tête de test. Au dessus de la plaque est positionnée la carte sonde. Cette carte sonde est connectée, comme décrit précédemment, au moyen d'éclairage, de préférence constitué d'une pluralité de LED. Le moyen d'éclairage étant relié physiquement et électriquement à la carte sonde, le signal de commande du moyen d'éclairage est envoyé à celui-ci à travers la tête de test et la carte sonde, ce qui simplifie le schéma de câblage électrique en supprimant notamment le contrôleur d'illumination de l'art antérieur. Grâce à cette configuration, lorsqu'un opérateur relève la tête de test, par exemple pour changer une LED, ou changer de carte sonde, le lien électrique entre la tête de test et la carte sonde est rompu, le signal de commande d'éclairement du moyen d'éclairage est donc rompu automatiquement, ce qui permet de sécuriser le dispositif de test, notamment lors de l'utilisation de lumière UV ou laser dangereuse pour l'opérateur. Selon l'invention, figure 2, le moyen d'éclairage est couplée à la carte sonde. De préférence, le moyen d'éclairage comprend des sources lumineuses unitaires de type LED et est physiquement et électriquement relié à la carte à pointes. Il reçoit ses signaux de commande de la tête de test via le dispositif d'interface et des connexions situées sur la carte à pointes. Les LED sont donc reliées physiquement à la carte à pointes, et sont également reliées électriquement à celle-ci. Avantageusement, un montage amovible permet de faciliter une éventuelle réparation. A titre d'alternative, le moyen d'éclairage peut également être totalement intégré à la carte à pointes, de manière inamovible. Dans une première configuration, la carte sonde est trouée. Aussi, dans un premier mode de réalisation, le moyen d'éclairage est situé du côté de la face supérieure de la carte sonde. Tel que représenté sur la figure 2, la carte sonde 100 comprend alors des pointes 110, un connecteur 130 permettant de relier électriquement la carte sonde au moyen d'éclairage 150 constitué dans cet exemple de LED ; et, de manière optionnelle, la carte sonde 100 comprend un raidisseur 140, par exemple métallique, permettant de rigidifier structurellement la carte. Dans ce mode particulier de réalisation, la carte sonde comprend, en outre, un dispositif de commande de la source lumineuse 120, par exemple sous forme de circuit imprimé tel qu'une carte fille. Dans ce mode particulier de réalisation, la carte sonde est équipée de moyens d'amenée de la lumière vers la face inférieure de la carte, par exemple par les trous de la carte ou des guides d'ondes tels que des fibres optiques. Dans un deuxième mode de réalisation, le moyen d'éclairage est intégré dans la carte sonde, par exemple, lorsque la carte comprend un substrat céramique, par insertion dans celui-ci, par exemple en insérant des LED dans des trous de la carte sonde. Ce mode réalisation permet de ne pas nécessiter de guides d'ondes tels que des fibres optiques pour amener la lumière vers la face inférieure de la carte sonde, puisqu'une partie au moins des LED fait surface du côté de la face inférieure de la carte sonde. Dans une deuxième configuration, la carte sonde n'est pas trouée. Ainsi, dans un troisième mode de réalisation, le moyen d'éclairage est situé directement du côté de la face inférieure de la carte sonde, certains composants de la carte à pointes pouvant être à ce titre de type lumineux afin d'éclairer la puce à tester. Par exemple, le moyen d'éclairage peut être constitué de LED soudées sur la face inférieure de la carte. Quel que soit le mode de réalisation, les sources 25 lumineuses unitaires (LED) sont avantageusement agencées en matrice ou en réseau(x) de matrices. Certains produits à tester nécessitent d'utiliser une lumière diffuse. Selon l'invention, on peut alors prévoir 30 d'utiliser un diffuseur monté sur la carte, entre le moyen d'éclairage et la puce, et de préférence sur la face inférieure de la carte. A titre d'alternative, le moyen d'éclairage, par exemple LED, peut posséder un diffuseur intégré. Par la proximité entre le moyen d'éclairage et la plaque de test, la distance entre ce diffuseur et la puce peut être quasi nulle. Avantageusement, le signal de commande du moyen d'éclairage permet de tester les puces sous une lumière pulsée (stroboscopique). 15
L'invention concerne une carte sonde ainsi qu'un dispositif d'illumination correspondant, pour tests de fonctionnement électrique, de préférence en parallèle, d'une pluralité de puces équipées de plots de connexion, dans des conditions d'éclairement données par un moyen d'éclairage, ladite carte sonde étant une carte de circuit imprimé (PCB) comprenant sur sa face inférieure des moyens de connexion électrique à ladite puce,caractérisée en ce que la carte sonde comprend, en outre, des moyens de connexion électrique au moyen d'éclairage.
1. Carte sonde pour tests de fonctionnement électrique d'au moins une puce équipée de plots de connexion, dans des conditions d'éclairement données par un moyen d'éclairage, ladite carte sonde étant une carte de circuit imprimé (PCB) comprenant sur sa face inférieure des moyens de connexion électrique à ladite puce, caractérisée en ce que la carte sonde comprend, en outre, 10 des moyens de connexion électrique au moyen d'éclairage. 2. Carte sonde selon la 1, dans laquelle le moyen d'éclairage comprend une pluralité de sources lumineuses unitaires. 3. Carte sonde selon la 2, dans laquelle les sources lumineuses unitaires sont agencées en matrice ou en réseau(x) de matrices. 20 4. Carte sonde selon l'une quelconque des 1 ou 2, dans laquelle le moyen d'éclairage est relié physiquement à la carte sonde. 5. Carte sonde selon l'une quelconque des 25 précédentes, dans laquelle la carte de circuit imprimé comprend au moins un trou, le moyen d'éclairage étant situé dans ce trou ou du côté de la face supérieure de la carte sonde. 6. Carte sonde selon l'une quelconque des 1 30 à 4, dans laquelle la carte de circuit imprimé est pleine, le moyen d'éclairage étant situé du côté de la face inférieure de la carte sonde. 5 7. Carte sonde selon l'une quelconque des précédentes combinée à la 2, comprenant, en outre, des moyens de commande du moyen d'éclairage configurés pour commander sélectivement chaque source lumineuse unitaire. 8. Carte sonde selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle les moyens de connexion électrique et le moyen d'éclairage sont configurés pour tester en parallèle le fonctionnement d'une pluralités de puces. 10 9. Dispositif de test de fonctionnement d'une puce électronique dans des conditions d'éclairement données par un moyen d'éclairage, comprenant au moins une plaque munie d'une pluralité de puces électroniques, et au-dessus de laquelle est 15 positionnée au moins une carte sonde connectée au moyen d'éclairage selon l'une quelconque des précédentes, dispositif dans lequel le signal de commande du moyen d'éclairage est envoyé audit moyen d'éclairage à travers la 20 carte sonde. 10. Dispositif de test de fonctionnement d'une puce électronique selon la 9, comprenant en outre des moyens de déconnexion automatique configurés pour interrompre 25 automatiquement le signal de commande d'éclairement du moyen d'éclairage. 11. Dispositif de test de fonctionnement d'une puce électronique selon l'une quelconque des 9 ou 10, 30 dans lequel la lumière émise par le moyen d'éclairage est une lumière pulsée.
G
G01
G01R
G01R 31
G01R 31/28
FR2901402
A1
CABLE PLAT A SURMOULAGE A MOYENS D'ASSEMBLAGE.
20,071,123
la porte coulissante suit un trajet non linéaire lors de son ouverture et fermeture par rapport à la caisse de véhicule automobile, et en même temps le câble plat à surmoulage ne présente pas de flottement lors de son enroulement et déroulement liés à l'ouverture et à la fermeture de la porte. Suivant l'invention, un câble plat à surmoulage, comportant une enveloppe surmoulée enveloppant au moins en partie le câble plat, est caractérisé en ce qu'il est prévu des moyens d'assemblage pouvant coopérer avec des moyens d'assemblage d'un autre câble plat à surmoulage. En prévoyant ainsi des moyens d'assemblage du câble plat à surmoulage sur un autre câble plat à surmoulage, on peut obtenir un assemblage de deux câbles plats qui, assemblés, sont superposés l'un à l'autre, de sorte qu'ils ont en tant qu'assemblage une rigidité suffisante pour pouvoir être disposés entre une caisse de véhicule automobile et une portière coulissante sans qu'il y ait de relâchement des deux câbles plats lors de l'ouverture et la fermeture de la porte coulissante, les deux câbles plats se soutenant mutuellement pour obtenir une plus grande rigidité de l'ensemble. On peut en outre prévoir que les câbles puissent coulisser, au moins dans une certaine mesure, l'un par rapport à l'autre dans leur direction longitudinale, pour ainsi permettre également la flexion nécessaire à une utilisation entre une porte coulissante et une caisse de véhicule automobile. De préférence les moyens d'assemblage sont formés de sorte que l'assemblage des deux câbles se fait par superposition d'un câble plat sur l'autre câble plat avec possibilité de coulissement mutuel. La présente invention se rapporte également à un assemblage constitué d'un premier câble plat comportant une première enveloppe de surmoulage et un deuxième câble plat comportant une deuxième enveloppe de surmoulage, le premier câble plat comportant des premiers moyens d'assemblage et le deuxième câble plat comportant des deuxièmes moyens d'assemblage, les premiers moyens d'assemblage et les deuxièmes moyens d'assemblage coopérant de manière à assembler les deux câbles plats l'un au-dessus de l'autre, les premiers et deuxièmes moyens d'assemblage étant agencés de manière à permettre un coulissement mutuel des deux câbles plats dans la direction longitudinale des câbles plats, de préférence sur une distance donnée maximum. L'assemblage obtenu est particulièrement, bien adapté pour être disposé entre une caisse de véhicule automobile et une porte coulissante, car il peut supporter la déformation nécessaire liée au déplacement non linéaire de la porte de véhicule automobile par rapport à la caisse de véhicule automobile lors de son ouverture et fermeture, et dans le même temps être suffisamment rigide pour ne pas subir des flottements ou relâchements qui pourraient entraîner un coincement de la porte lors de son fonctionnement. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, les moyens d'assemblage sont disposés sur les bords longitudinaux des câbles plats et notamment font saillie latéralement de ceux-ci. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, les moyens d'assemblage sont agencés de sorte qu'à l'état assemblé les deux câbles plats peuvent recevoir entre eux au moins un câble plat, sans surmoulage ou avec surmoulage, mais qui ne comporte pas de moyen d'assemblage. On décrit maintenant des modes de réalisation préférés de l'invention en se reportant aux dessins qui sont donnés uniquement à titre d'exemple et qui representent, à la Figure 1 une vue de dessus de deux câbles plats suivant l'invention destinés à être assemblés pour former un assemblage suivant l'invention ; à la Figure 2 une vue de dessus des deux câbles plats de la Figure 1, à l'état assemblé ; à la Figure 3 une vue en perspective de l'assemblage de la Figure 2 ; à la Figure 4 une vue de côté de l'assemblage des 15 Figures 2 et 3 ; à la Figure 5 une vue de dessus d'un autre mode de réalisation d'un assemblage de deux câbles suivant l'invention ; et à la Figure 6 un schéma de deux assemblages d'encore 20 deux autres modes de réalisation d'un assemblage de deux câbles suivant l'invention. A la Figure 1, il est représenté un premier câble 1 constitué d'un câble plat enveloppé dans une 25 enveloppe 2 de surmoulage en une matière thermoplastique classique pour le surmoulage, par exemple en polyéthylène (PE) ou en polypropylène (PP). Il est représenté également un deuxième câble 3 enveloppé dans une enveloppe 4 de surmoulage. Le 30 premier câble plat à surmoulage A est délimité par deux bords 5 et 6 longitudinaux. Du bord 6 longitudinal font saillie latéralement par rapport au câble plat des tenons 7 de forme cylindrocirculaire. Ces tenons 7 sont 5 2901402 à distance régulière les uns des autres d'une distance hors tout D. Le deuxième câble plat est délimité par deux bords 15, 16 longitudinaux. Du bord 16 longitudinal 5 font saillie latéralement des tenons 17 de forme identique de celle des tenons 7. Du bord 5 longitudinal opposé, font saillie des pattes 8 ayant une forme de L en section dans le plan longitudinal perpendiculaire au plan du câble. 10 Chaque patte 8 est constituée d'une petite branche 9 et d'une grande branche 10. La petite branche 9 du L s'étend perpendiculairement au plan du câble plat, tandis que la grande branche 10 s'étend dans la direction longitudinale du câble plat. Suivant la direction perpendiculaire au plan du câble plat, la branche 10 s'étend à distance du plan du câble plat, cette distance étant suffisante pour permettre l'insertion entre le câble plat et la grande branche 10 du L d'un tenon cylindrocirculaire 17 de l'autre câble plat. Du bord longitudinal 15 opposé font saillie des pattes 18 de forme identique de celle de pattes 8. De même, les pattes 18 en forme de L du deuxième câble plat 3 ont une forme identique à celle des pattes 8 du câble 1, de manière à coopérer avec les tenons 7 du câble plat 1 de la même manière que coopèrent les pattes 8 avec les tenons 17. Les formes et agencements des tenons 7 et 17 et des pattes 8 et 18 sont tels que les deux câbles 1 et 3 sont des images l'un de l'autre comme dans un miroir, par rapport à un plan longitudinal. Aux Figures 3 et 4, on voit bien comment coopèrent les tenons 7 et 17, respectivement, avec les pattes 18, 8 en forme de L. Les tenons 7 et 17 s'étendent latéralement à partir du surmoulage d'une distance en largeur h. La première branche (ou base) des pattes en forme de L s'étend sur une largeur h à partir du surmoulage. Les pattes en forme de L 8 et 18 sont disposées espacées régulièrement les unes des autres le long des bords longitudinaux des câbles plats. La distance entre deux bases successives est également égale à D, mesurée le long de la direction longitudinale du ou des câbles plats. L'extension longitudinale ou en longueur de la branche de grande dimension du L est égale à d, d étant inférieure ou égale à D, de préférence strictement inférieur à D. Dans la direction longitudinale du câble plat 1, les coordonnées (dans la direction X) des plots ou tenons 7 successifs sont décalées par rapport aux positions des bases des pattes en forme de L. A l'état assemblé des deux câbles plats à surmoulage de la Figure 1, et tel qu'on le voit aux Figures 3 et 4, par exemple, les deux câbles plats 1 et 3 sont maintenus superposés l'un à l'autre par la coopération des pattes en forme de L avec les tenons. Dans le même temps, le câble plat 1, par exemple, peut coulisser par rapport au câble plat inférieur 3 dans la direction longitudinale sur un domaine de coulissement longitudinal sensiblement égal à l'extension en longueur de la branche de grandes dimensions du L. On peut ainsi courber l'empilement des câbles plats. En effet, lors d'une courbure vers le haut du câble supérieur (à la figure) par rapport à un axe de rotation correspondant à un axe qui serait parallèle au plan des câbles plats et perpendiculaire à la direction longitudinale du câble plat, grâce au eu mentionné précédemment, le câble plat inférieur, qui aura besoin d'une courbure plus importante en raison du fait qu'il se trouve en dessous et qu'il a donc un rayon de courbure plus grand pour être courbé vers le haut, va pouvoir suivre, grâce au coulissement, cette courbure ou flexion du câble plat supérieur. De même, lorsque l'on souhaite courber vers le bas aux Figures 3 ou 4, le câble plat supérieur va pouvoir suivre la courbure ou flexion du câble inférieur grâce au jeu créé par le coulissement. Pour faciliter la flexion des câbles plats, il est prévu dans le surmoulage la formation de lignes 20 de moindre épaisseur. De préférence, les lignes de moindre épaisseur sont espacées les unes des autres d'une distance D. Ces lignes de moindre épaisseur se trouvent, de préférence, à un endroit le long du câble plat où la branche de grandes dimensions du L ne s'étend pas. Suivant un autre mode de réalisation possible de l'invention et représenté à la Figure 5, un premier câble 30 comporte des plots ou tenons 37 de forme cylindrocirculaire issus de ses deux bords longitudinaux 35 et 36, et ce câble plat 30 coopère avec un deuxième câble plat 40 qui comporte des pattes en forme de L 48 issues de ses deux bords longitudinaux. Les pattes en forme de L 48 sont de forme identique aux pattes 8, 18 décrites à la Figure 1, tandis que les plots 37 sont identiques aux plots 7 et 17 décrits également à la Figure 1. Ainsi, suivant ce mode de réalisation, un câble plat comporte un type unique de moyens d'assemblage (type mâle) destinés à coopérer avec des moyens d'assemblage d'un unique autre type (type femelle) issus des deux côtés de l'autre 8 2901402 câble plat. Suivant encore deux autres modes e réalisation possibles représentés à la Figure 6, un premier câble plat 50 comporte, issu de sa surface 5 supérieure, des crochets 57 destinés à pénétrer dans des fentes 58 ou encoches 61 d'une bande de câble plat 55. Les fentes 58 ou encoches 61 ont une extension dans la direction longitudinale des câbles plats qui définit le coulissement mutuel admissible des deux câbles plats 10 et permet ainsi une flexion dans une direction ou dans l'autre. Des lignes 59, 60 de moindre épaisseur sont formées dans les deux câbles 50 et 55. Dans le câble plat 50 (ou câble plat mâle) les lignes 59 sont formées sensiblement au niveau des bases des crochets 57. Dans 15 le câble plat 55, les lignes 60 sont formées sensiblement au niveau du milieu des fentes 58. Suivant une autre forme possible, l'enveloppe de surmoulage ne recouvre le câble plat que partiellement en laissant, notamment à intervalle 20 régulier le câble à nu. Ces intervalles de dénudage remplacent les parties de moindre épaisseur
Assemblage constitué d'un premier câble (1) plat comportant une première enveloppe de surmoulage et un deuxième câble (3) plat comportant une deuxième enveloppe de surmoulage, caractérisé en ce que le premier câble plat comporte des premiers moyens d'assemblage (7, 8) et le deuxième câble plat comporte des deuxièmes moyens d'assemblage (8, 18), les premiers moyens d'assemblage et les deuxièmes moyens d'assemblage coopérant de manière à assembler les deux câbles plats l'un au-dessus de l'autre, les premiers et deuxièmes moyens d'assemblage étant agencés de manière à permettre un coulissement mutuel des deux câbles plats dans la direction longitudinale des câbles plats, de préférence sur une distance donnée maximum.
1. Assemblage constitué d'un premier câble (1 ; 30 ; 50) plat comportant une première enveloppe de surmoulage et un deuxième câble (3 ; 40 ; 55) plat comportant une deuxième enveloppe de surmoulage, caractérisé en ce que le premier câble plat comporte des premiers moyens d'assemblage (7 , 8 ; 37 ; 57) et le deuxième câble plat comporte des deuxièmes moyens d'assemblage (8, 18 ; 48 ; 58), les premiers moyens d'assemblage et les deuxièmes moyens d'assemblage coopérant de manière à assembler les deux câbles plats l'un au-dessus de l'autre, les premiers et deuxièmes moyens d'assemblage étant agencés de manière à permettre un coulissement mutuel des deux câbles plats dans 1a direction longitudinale des câbles plats, de préférence sur une distance donnée maximum. 2. Assemblage suivant la 1, caractérisé en ce que les moyens d'assemblage sont disposés sur les bords longitudinaux (5, 6, 15, 16) des câbles plats et notamment font saillie latéralement de ceux-ci. 3. Assemblage suivant la revendica-pion 1 ou 2 caractérisé en ce que les moyens d'assemblage sont 10 2901402 agencés de sorte qu'à l'état assemblé les deux câbles plats peuvent recevoir entre eux au moins un câble plat, sans surmoulage ou avec surmoulage, mais qui ne comporte pas de moyen d'assemblage. 5 4. Assemblage suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que les premiers moyens d'assemblage comportent des tenons (7 ; 37) et les deuxièmes moyens d'assemblage comportent des pattes (18 ; 48) en forme de L. 10 5. Assemblage suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que les premiers moyens comportent des tenons (7) et des pattes (8) en forme de L et les deuxièmes moyens comportent des 15 tenons (17) et des pattes (18) en forme de L. 6. Assemblage suivant la 5, caractérisé en ce que les deux premier et deuxième câbles sont des images comme dans un miroir l'un de 20 l'autre. 7. Assemblage suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que les premiers moyens comportent des crochets (57) faisant saillie 25 de la surface du premier câble et les deuxièmes moyens comportent des fentes (58) ou encoches (61) longitudinales, les crochets étant introduits dans une fente respective. 8. Câble plat à surmoulage, comportant une enveloppe surmoulée enveloppant au moins en partie le câble plat, caractérisé en ce qu'il est prévu des moyens d'assemblage pouvant coopérer avec des moyens 11 2901402 d'assemblage d'un autre câble plat à surmoulage. 9. Câble suivant la 8, caractérisé en ce que les moyens d'assemblage sont formés de 5 sorte que l'assemblage des deux câbles se fait par superposition d'un câble plat sur l'autre câble plat avec possibilité de coulissement mutuel.
H,B
H01,B60,H02
H01B,B60J,H02G
H01B 7,B60J 5,H02G 11
H01B 7/08,B60J 5/06,H02G 11/00
FR2891252
A1
MAT A OSSATURE MONOLITHIQUE
20,070,330
La présente invention se rapporte de façon générale à un mât d'accrochage de moteur pour aéronef. Ce type de mât d'accrochage, également appelé EMS (de l'anglais Engine Mounting Structure ), permet de suspendre par exemple un turboréacteur au-dessous de la voilure de l'aéronef, ou de monter le turboréacteur au-dessus de la voilure, par l'intermédiaire d'une pluralité d'attaches. L'invention concerne plus particulièrement une nouvelle structure de mât et un procédé pour le fabriquer. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Dans les aéronefs, un mât d'accrochage est prévu pour constituer l'interface de liaison entre un moteur tel qu'un turboréacteur et une voilure de l'aéronef. Il permet de transmettre à la structure de l'aéronef les efforts générés par son turboréacteur associé, et autorise également le cheminement du carburant, de l'air, des systèmes électriques, et hydrauliques,_ entre le moteur et l'aéronef. Ainsi, tel qu'illustré sur la figure 1, un ensemble moteur 1 pour aéronef est destiné à être fixé sous une aile 2 de l'aéronef, et comporte un moteur tel qu'un turboréacteur 3 et un mât d'accrochage 4. Le turboréacteur 3 dispose à l'avant d'un carter de soufflante 5 de grande dimension délimitant un canal annulaire de soufflante, et comporte vers l'arrière un carter central 6 de plus petite dimension, renfermant le coeur de ce turboréacteur; le carter central 6 se prolonge vers l'arrière par un carter d'éjection 7 de plus grande dimension; les carters 5, 6, 7, solidaires les uns des autres, s'étendent le long d'un axe AA. Le mât d'accrochage 4, élément longitudinal s'étendant le long d'une direction principale parallèle à l'axe AA, ou légèrement inclinée par rapport à elle, est muni notamment d'une structure rigide portant une pluralité d'attaches de moteur 8 afin de solidariser le turboréacteur 3, et d'une autre série d'attaches (non représentées) permettant d'assurer la suspension de cet ensemble 1 sous la voilure 2 de l'aéronef. A titre indicatif, il est noté que l'ensemble 1 est destiné à être entouré d'une nacelle (non représentée). Dans toute la description qui va suivre, par convention, les termes avant et arrière se réfèrent à une direction d'avancement de l'aéronef suite à la poussée exercée par le turboréacteur 3, cette direction étant représentée schématiquement par la flèche 9. Afin d'assurer la transmission des efforts, le mât 4 comporte habituellement une structure rigide, souvent du type caisson , c'est-àdire comprenant des arêtes composées d'éléments sous forme de barres et reliées par des panneaux. Un mode de réalisation classique est illustré en figure 2: un mât d'accrochage classique 30 comprend ainsi une structure rigide 10 qui se présente sous la forme d'un caisson formé par un longeron supérieur 11 et un longeron inférieur 12 s'étendant tous les deux dans une direction principale, proche de celle de l'axe AA du moteur 3. Deux panneaux latéraux 13 (seul le panneau arrière est visible sur la figure 2) viennent se positionner sur les flancs de l'armature 10 afin de fermer le mât 4. Les panneaux 13 comprennent de façon usuelle des ouvertures 14 permettant l'accès aux différents éléments localisés dans le mât 4. A l'intérieur de ce caisson, des nervures transversales 15 espacées longitudinalement viennent renforcer la rigidité de la structure 10: selon leur emplacement, les nervures 15a servent à la reprise d'effort, ou les nervures 15b permettent une stabilisation de la structure 10. D'autre part, le mât 4 est muni d'un système de montage 8 interposé entre le turboréacteur 3 et la structure rigide 10; ce système 8 comporte au moins deux attaches moteur, généralement au moins une attache avant 16 et au moins une attache arrière 17; de plus, le système de montage 8 comprend un dispositif de reprise des efforts de poussée générés par le turboréacteur 3, par exemple sous la forme de deux bielles latérales raccordées d'une part à une partie arrière du carter de soufflante 5 du turboréacteur 3, et d'autre part à un point d'attache localisé entre attaches avant 16 et arrière 17. De la même façon, le mât d'accrochage 4 comporte également un second système de montage 18 interposé entre la structure rigide 10 et la voilure 2 de l'aéronef, habituellement composé de deux ou trois attaches. Enfin, le mât est pourvu d'une structure secondaire assurant la ségrégation et le maintien des systèmes tout en supportant des carénages aérodynamiques. Le problème principal de cette structure 10 est la difficulté d'assemblage: il apparaît clairement que les différentes nervures 15a, 15b doivent être solidarisées une à une aux longerons 11, 12, et que leur localisation est précisément déterminée, du fait notamment de l'emplacement fixe des attaches 16, 17 du moteur, optimisé pour son fonctionnement. Par ailleurs, les différents moyens de fixation augmentent le poids du mât 4, ce qui est toujours un inconvénient dans le domaine aéronautique. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention propose une nouvelle structure pour le mât d'accrochage d'un aéronef, permettant de simplifier la fabrication et le positionnement des armatures de l'ossature du mât tout en conservant ses propriétés relatives à la sécurité. Sous un de ses aspects, l'invention propose ainsi de procéder à l'assemblage de la structure du mât d'accrochage en deux étapes combinant des procédés différents, à savoir: - la fabrication monolithique, par soudage, fonderie, ou tout autre procédé, de l'ossature du mât 30 en tant que telle, c'est-à-dire les arêtes et éventuelles nervures (ainsi qu'éventuellement une des faces), - puis la solidarisation mécanique des panneaux de fermeture du mât. De façon préférée, avant ou après fermetures, des ferrures de renfort sont également solidarisées mécaniquement aux endroits les plus sollicités. Grâce à l'utilisation de deux techniques différentes, les avantages sont multipliés. De fait, l'intégration de l'ossature permet d'alléger le poids de cette dernière et sa durée de fabrication, en supprimant les redondances mécaniques occasionnées par les fixations. Par ailleurs, une fixation mécanique est conservée de sorte que le mât en tant que tel n'est pas monobloc , structure fragile par rapport à l'usage qui en est fait: une structure totalement intégrée ne peut répondre que difficilement aux exigences de tolérance des structures aux endommagements pouvant être issus de défauts des matériaux, de fabrication ou de maintenance. Sous un autre aspect, l'invention se rapporte à un mât d'accrochage de moteur pour un aéronef issu du procédé selon l'invention. Le mât comprend ainsi une structure monolithique reprenant les arêtes du caisson, et d'éventuelles nervures, qui est solidarisée mécaniquement à au moins trois des quatre panneaux longitudinaux s'étendant le long de la direction principale du mât. Le mât comporte avantageusement des points d'attache destinés à la voilure et au moteur, chaque point d'attache pouvant être doublé par une ferrure de renfort solidarisée mécaniquement à l'ossature monolithique. De façon particulièrement préférée, les panneaux peuvent être en matériau composite et l'ossature en métal, par exemple le titane. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Les caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre et en référence aux dessins annexés, donnés à titre illustratif et nullement limitatifs. La figure 1, déjà décrite, représente une vue schématique latérale d'un ensemble moteur partiel pour aéronef. La figure 2, déjà décrite, illustre un mât d'accrochage selon l'état de la technique. La figure 3 montre un mât d'accrochage selon un mode de réalisation préféré de l'invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Tel que précisé plus haut, la fabrication des mâts d'accrochage est un processus long et complexe. Cependant, au vu des charges reposant sur le mât et des conditions de sécurité respectées en aéronautique, peu de solutions sont offertes. En effet, 25 la fonction primordiale du mât dans le fonctionnement de l'avion impose des critères stricts de fiabilité, par exemple par la fonction de sécurité intrinsèque, couramment dénommée Fail Safe , pour laquelle une 20 défaillance locale doit être compensée dans tous les cas. L'invention propose ainsi un type de mât dont l'ossature, mais seulement elle, est de type monolithique, afin de remplir les exigences tout en allégeant tant la structure que le processus de fabrication. En effet, une intégration complète de la structure du mât ne permet pas de remplir les conditions posées: par exemple, si une crique apparaît sur le matériau d'un mât monolithique, elle peut se propager à l'ensemble de la structure, et entraîner des risques bien compris. Selon l'invention et tel qu'illustré en figure 3, la structure monolithique ne concerne que l'ossature 20, c'est-à-dire le squelette du caisson: les nervures 22, les cornières d'angle 24 (c'est-à-dire les arêtes), les chemins primaires d'introduction des efforts 26 (notamment les points d'attache) sont réalisés de façon intégrée. La structure se présente alors sous la forme d'une ossature 20 permettant de définir une boîte de forme prédéfinie à quatre côtés s'étendant le long d'une direction principale, par adjonction de panneaux (couramment référés comme: supérieur, inférieur, latéral gauche et latéral droit) sur les faces longitudinales, et deux parties d'extrémité ; le terme panneau , tel qu'illustré sur la figure 3, n'est pas considéré ici comme représentant une structure en deux dimensions: le panneau supérieur présente ainsi deux parties quasi-planes formant un angle entre elles, qui peuvent être unitaires ou non. Eventuellement, selon l'invention, un seul des panneaux longitudinaux (en particulier le panneau inférieur), ou une partie de celui-ci, peut être intégré dans l'ossature 20. Selon un mode de réalisation, l'ossature 20 peut être formée par soudage d'une multiplicité de cornières d'angles 24 sur les différentes nervures 22, par exemple dans le sens longitudinal: une première nervure (formant aussi les arêtes d'extrémité) est positionnée, les quatre premières cornières d'angle (ou arêtes longitudinales) sont placées, puis une nervure 22 est soudée, puis quatre secondes arêtes longitudinales,.... Grâce à la structure selon l'invention, le positionnement des nervures de reprise d'effort 22a est donc moins contraignant étant donné qu'il est possible d'adapter de préférence la longueur des cornières d'angle 24. Par un dessin adapté du squelette 20, les cordons de soudure 28 sont localisés en périphérie de squelette 20, de façon à permettre un accès facile aux têtes de soudage ainsi qu'aux outils permettant de retravailler ces cordons de soudure 28, par exemple par usinage ou meulage. Par ce mode de réalisation préféré, grâce à l'ébavurage désormais possible, la fiabilité des soudures peut être augmentée. Selon un autre mode de réalisation, l'ossature 20 est par exemple réalisée par fonderie. Selon un autre mode de réalisation, toutes les pièces élémentaires 22, 24 de l'ossature 20 sont positionnées sur un bâti formant une future face 30 longitudinale, et soudées; cet ensemble peut ensuite être mis dans un four pour qu'un traitement thermique dit de détente , dont la durée et la température sont fonctions du matériau utilisé, lui soit appliqué, afin de libérer les contraintes engendrées par le soudage. Il est à noter que la représentation graphique du mât n'est qu'illustrative. Notamment, les nervures 22 peuvent être composées de cadres ne se positionnant pas perpendiculairement à la direction principale du mât, mais par exemple à l'oblique. Le mât pourra présenter également diverses géométries, comme par exemple des cassures variées des faces inférieure et/ou supérieure (figure 3), différentes formes aérodynamiques des faces latérales gauche et/ou droite. La forme du mât pourra enfin être adaptée suivant le mode de reprise des attaches moteur et voilure. Toutes ces options sont facilitées par la simplicité des éléments de base constituant l'ossature 20. Avantageusement, des ferrures 30 sont ajoutées au squelette ainsi formé, de préférence par fixation mécanique, afin de doubler les points d'attache 26 qui sont les plus critiques en termes d'effort. En particulier, un renfort d'attache avant 32 du moteur peut par exemple être vissé sur l'ossature, ainsi que des renforts d'attache voilure 34. Par ailleurs, le point d'attache arrière peut être doublé par un élément 38 pour ce qui est des efforts introduits par l'attache arrière moteur, et par un élément 38' pour ce qui concerne la reprise des efforts de poussée; ces deux éléments 38, 38' peuvent être solidarisés eux aussi mécaniquement entre eux. Ces ferrures 30, présentes en nombre moins important que dans la structure classique 10 et de formes simplifiées, ajoutent une fonction Fail Safe en ce qu'un endommagement de la structure de l'ossature 20 serait compensé par la ferrure 30. L'ossature 20 est ensuite recouverte, avantageusement sur ses quatre faces longitudinales (ou sur les trois restantes), de panneaux de revêtement 40 qui y sont fixés mécaniquement. Les panneaux, contrairement à l'art antérieur, ont ici une simple fonction de peaux de recouvrement, et peuvent être de faible raideur, se prêtant sans difficulté, lors du montage, à la forme donnée par l'ossature 20. Cette qualité permet également d'effectuer des économies lors de leur fabrication et de leur mise en oeuvre. Grâce à la structure selon l'invention, il est possible en outre de choisir une composition différente des panneaux 40 par rapport à l'ossature 20, et notamment de disposer d'un mât 50 dont l'ossature 20 est réalisée en acier, ou en titane, les ferrures 30 en acier spécial, et les panneaux 40 en matériau composite; des panneaux 40 métalliques de même nature que le reste de la structure 20, 30 sont naturellement envisageables, ainsi que toute autre association acier, titane, alliage d'aluminium et composite. L'invention relève ainsi d'un compromis entre une intégration propice aux gains en coût, en poids et à la diminution des risques de rupture aux jonctions, et des critères de sécurité maximale, avec double structure Fail Safe . Le mât 50 selon l'invention conserve toutes les redondances des caissons multi pièces connus pour une excellente tolérance aux dommages, tout en permettant un gain significatif amené par l'intégration dans l'ossature des chemins primaires d'introduction des efforts
Une nouvelle structure de mât d'accrochage de l'ensemble moteur d'un aéronef est décrite. Le mât (50) comprend une ossature monolithique (20), fabriquée par fonderie ou soudage par exemple, revêtue de peaux (40) assemblées mécaniquement. Avantageusement, des renforts (30) sont solidarisés mécaniquement aux points d' effort (26).La structure duale (20, 40) selon l'invention permet de tirer avantage de l'intégration lors de la fabrication tout en respectant les critères de sécurité grâce aux assemblages mécaniques.
1. Mât d'accrochage (50) de moteur pour un aéronef ayant une structure de type caisson comprenant une ossature interne (20) s'étendant le long d'une direction principale munie de quatre panneaux (40) longitudinaux formant la périphérie de la structure le long de la direction principale, le mât (50) comprenant des points d'attache (26) destinés au moteur et/ou à la voilure, caractérisé en ce qu'au moins trois des panneaux longitudinaux (40) sont solidarisés mécaniquement à l'ossature (20) qui définit les arêtes (22, 24) du caisson et comprend les points d'attache (26), l'ossature (20) étant monolithique. 2. Mât d'accrochage selon la 1 dans lequel l'ossature monolithique (20) comprend en outre des nervures (22a) au niveau des points d'attache (26) du mât (50), composées de cadres reliant les arêtes (24). 3. Mât d'accrochage selon la 2 dans lequel l'ossature monolithique (20) comprend en outre des nervures de maintien (22b) composées de cadres reliant les arêtes (24). 4. Mât d'accrochage selon l'une des 1 à 3 dans lequel les quatre panneaux longitudinaux (40) sont solidarisés mécaniquement à l'ossature monolithique (20). 15 5. Mât d'accrochage selon l'une des 1 à 4 dans lequel l'ossature (20) a été réalisée par soudage (28) le long des arêtes (24). 6. Mât d'accrochage selon l'une des 1 à 5 comprenant en outre des ferrures de renfort (30) solidarisées mécaniquement à l'ossature (20) au niveau des points d'attache (26). 7. Mât d'accrochage selon l'une des 1 à 6 dans lequel l'ossature (20) est en titane et/ou les panneaux (40) sont en matériau composite. 8. Procédé de fabrication d'un mât d'accrochage de moteur pour aéronef de type caisson comprenant: la fabrication en une seule partie de l'ossature du mât (20), et la fixation mécanique de panneaux (40) sur l'ossature (20) . 9. Procédé de fabrication selon la 8 dans lequel la fabrication en une partie est réalisée par soudage ou par fonderie. 10. Procédé de fabrication selon l'une des 8 à 9 comprenant en outre la fixation mécanique de ferrures de renfort (30) sur l'ossature (20).
B
B64
B64D
B64D 27
B64D 27/26
FR2896902
A1
SYSTEME DE GESTION ELECTRONIQUE DE DOCUMENTS D'AFFRANCHISSEMENT
20,070,803
Domaine technique La présente invention se rapporte au domaine général de la gestion électronique de documents et elle concerne plus particulièrement un système de préparation et de gestion d'articles de courrier de la création à la mise sous pli et l'affranchissement de ces articles de courrier. Etat de la technique La gestion électronique de documents est un domaine en forte progression car on tend aujourd'hui de plus en plus à remplacer les documents papiers par des documents électroniques. Un document exemplaire de ce domaine est donné par le brevet US 6,906,817. Divulgation de l'invention La présente invention se propose d'élargir ce domaine à celui du traitement de courrier en proposant un système de gestion électronique de documents qui permette une automatisation optimale et fiable de la production d'articles de courrier, de la création à la mise sous pli en passant par l'affranchissement et la comptabilisation. Ce but est atteint par un système de gestion électronique de documents comportant au moins un poste de travail utilisateur ayant au moins une unité centrale, des moyens d'impression pour imprimer une à une des pages d'un document et des moyens de pliage et d'insertion pour une fois imprimées plier ces pages et les insérer dans une enveloppe, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un dispositif postal de sécurité relié à ladite unité centrale et en ce que ladite unité centrale est adaptée pour commander l'impression d'un marquage individuel M sur chaque page du document et d'une marque d'affranchissement K sur une première page P1 de ce document. Ainsi, on obtient un système de préparation et de gestion d'articles 30 de courrier particulièrement performant et qui permet un traitement de tout type de documents. 2 L'impression de la marque d'affranchissement est effectuée dans une zone d'adresse de destinataire de ladite première page du document. Avantageusement, lesdits des moyens d'impression comportent une imprimante standard à haute cadence d'impression et ledit dispositif postal de sécurité est relié à un serveur informatique du concessionnaire de cette machine lui même relié à un serveur informatique de l'administration postale. De préférence, ladite marque d'affranchissement est un code à barres à deux dimensions et ledit marquage individuel est un code OMR. Le système peut comporter en outre des moyens d'enregistrement RFID pour inscrire ladite marque d'affranchissement dans un indicateur porté par une page du document en lieu et place de l'impression de ce code sur ladite première page du document. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront mieux de la description suivante, faite à titre indicatif et non limitatif, en regard des dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 montre un exemple d'un selon l'invention, et - la figure 2 est un organigramme illustrant les différentes étapes du procédé mis en oeuvre dans le système de la figure 1. Mode(s) de réalisation de l'invention La figure 1 illustre l'architecture d'un système de gestion électronique de documents conforme à l'invention permettant la génération d'articles de courrier. Il est organisé autour d'un poste utilisateur traditionnel 10 faisant de préférence partie d'un réseau local 12 interne à l'entreprise à laquelle appartient ce poste utilisateur et comportant classiquement au moins une unité centrale 10A et une interface utilisateur (clavier 10B et écran 10C). Il est aussi prévu, connecté à ce réseau local mais avantageusement 3 disposés au niveau du service courrier de l'entreprise, des moyens d'impression 10D à haute cadence d'impression et des moyens de pliage et d'insertion 10E reliés à ces moyens d'impression. Comme dans tout système d'affranchissement de type ouvert destiné à imprimer au moyen d'une imprimante standard une empreinte postale comportant un montant d'affranchissement ayant une valeur monétaire, il est nécessaire que l'unité centrale 10A soit reliée à un dispositif postal de sécurité (PSD) 14 qui fournit une preuve du paiement de l'affranchissement pour le service postal destinataire du courrier. Ce dispositif postal de sécurité est lui- même relié à un serveur informatique 18 du concessionnaire directement ou via un réseau de communications 16. Ce serveur 18 est relié à son tour à un serveur informatique 20 de l'administration postale. Les serveurs informatiques du concessionnaire du dispositif postal de sécurité et de l'administration postale peuvent bien entendu être eux-mêmes accessibles depuis le réseau de communications comme illustré. L'utilisateur peut accéder à partir de ce poste, outre ses fonctions bureautiques standards, à une application d'affranchissement qui dispose, comme il est connu, de toutes les fonctionnalités nécessaires à l'affranchissement d'un article de courrier et lui permet donc, en suivant les instructions affichées, de saisir toutes les données nécessaires à un envoi, comme le pays de destination, la valeur assurée, et différentes données relatives à des services à valeur ajoutée comme un service de suivi par exemple. Ces données peuvent par exemple être obtenues au travers d'un réseau de communications, typiquement le réseau Internet 16, depuis un serveur informatique (non représenté) du fournisseur du service demandé. A ces données saisies correspond un coût du service d'expédition. La figure 2 montre un organigramme détaillant les différentes étapes permettant selon l'invention de procéder à la préparation et la gestion d'articles de courriers de leur création à leur expédition (voir aussi la figure 1). 4 L'utilisateur qui souhaite procéder à l'expédition d'un article de courrier va dans une première étape 100 accéder à une application de service d'affranchissement présente sur son poste 10. Cette application va tout d'abord lui demander dans une étape 102 quel est le document qu'il souhaite expédier pour qu'elle puisse récupérer les pages (par exemple P1 à P3) de ce document, que ces pages se trouvent sur son poste ou sur celui d'un autre utilisateur ou réparties entre les deux (on peut ainsi rassembler des pages provenant d'applications différentes) ou encore dans une base de données de l'entreprise. Une fois ces pages récupérées, elle va, dans une étape 104, pouvoir calculer directement le poids de cet article de courrier, celui-ci se déduisant du nombre de pages à envoyer et des caractéristiques de grammage du papier et de l'enveloppe destinée à les contenir et affecter à chaque page du document un marquage individuel M (typiquement un code OMR ou équivalent) propre à assurer le pilotage des moyens de pliage et d'insertion. Puis, l'application va demander à l'utilisateur, dans une étape suivante 106, la communication des informations postales classiques comme la classe de courrier désirée et le code postal destinataire et, s'il le souhaite, d'informations de services comme l'obtention d'un numéro de suivi de son envoi. Comme il est connu, un tel numéro qui peut être générer directement par le poste de l'utilisateur ou bien être obtenu auprès du serveur du concessionnaire, est destiné à assurer un suivi et une reconnaissance du document qui le porte pendant son transport de l'expéditeur au destinataire. Toutes les informations obtenues de l'utilisateur et éventuellement d'autres extraites directement du document à expédier comme l'adresse du destinataire, sont alors envoyées au PSD où, dans une étape 108, à partir de toutes ou parties de ces informations est calculé un code à barres 2D signé qui fera office de marque d'affranchissement. De préférence, ce code à barres à deux dimensions est un code à haute capacité de codage de données numériques ou alphanumériques et de corrections d'erreurs comme les codes connus sous les références : Aztec code, Codablock, Code one, Code 16K, Code 49, data matrix, PDF 417, QR Code ou encore Supercode. La haute capacité de codage de ce type de code (comportant jusqu'à 4296 caractères pour le plus performant) permet ainsi à celui-ci de garantir une marque d'affranchissement différente pour chaque article de courrier édité par le système de gestion 5 électronique de l'invention. Dans une étape 110, le PSD est débité (par une mise à jour de ses compteurs ascendant et descendant) du montant d'affranchissement correspondant au coût d'expédition de l'article de courrier et le compte de l'administration postale est crédité du même montant en débitant le compte dont dispose l'utilisateur auprès de l'administration postale ou du concessionnaire. Ce crédit peut toutefois être effectué non à chaque affranchissement mais selon une périodicité déterminée avec le concessionnaire. En effet, comme il est connu, celui-ci reçoit régulièrement des dispositifs postaux de sécurité auxquels il est relié un état comptable détaillé des opérations d'affranchissement qui ont réalisées chaque jour. Une fois les compteurs du PSD mis à jour, les pages du document à expédier, leur marquage individuels et le code signé sont transmis, dans une nouvelle étape 112, aux moyens d'impression 10D pour impression de l'ensemble (sur la figure 1, le marquage porte la référence M et le code porte la référence K), le code signé étant imprimé au niveau de la zone d'adresse du courrier expédié et, une fois cette impression réalisée, un ordre de mis sous pli est envoyé, dans une étape suivante 114, aux moyens de pliage et d'insertion 10E pour, sur la base des marquages individuels, plier et insérer les pages du document ainsi imprimé dans l'enveloppe à fenêtre ENV qui leur est destinée et dont le rabat est collé une fois cette insertion réalisée. L'enveloppe ainsi fermée est alors mise à la disposition de la personne chargée de la déposer à un bureau de réception de l'administration postale au niveau duquel le code à barres 2D sera lu et les informations qu'il contient seront extraites après vérification de la signature par le recours, comme il est connu, à des clés cryptographiques ayant servies à l'élaboration de cette signature. Le 6 montant de l'affranchissement est vérifié en comparant les caractéristiques de l'enveloppe (poids, taille, adresse de destination). Si cette information extraite comporte un numéro de suivi, l'arrivée au bureau de réception est notifiée dans une base de données de l'administration postale ou du concessionnaire et avantageusement par courrier électronique à l'expéditeur. On notera que si, dans le mode de réalisation précédent, on a fait référence à une enveloppe à fenêtre, il est bien entendu que le système précité peut être mis en oeuvre avec des enveloppes standards, le code signé étant alors imprimé avec l'adresse du destinataire directement sur cette enveloppe et non plus sur la première page, ou page de garde, du document. De même, on peut envisager que le système comporte en sus des moyens d'impression 10D des moyens d'enregistrement RFID (non représentés) pour inscrire les données du code 2D signé dans un indicateur porté par une page du document en lieu et place de l'impression de ce code sur la page de garde du document. Avec la présence invention, on peut obtenir des cadences d'affranchissement très élevées avec une qualité d'impression exceptionnelle (donc permettant une relecture facile), l'impression de la marque d'affranchissement constituée d'un code unique étant en effet effectuée sur des imprimantes à haute cadence d'impression qui sont en général des imprimantes laser
Système de gestion électronique de documents comportant au moins un poste de travail utilisateur (10) ayant au moins une unité centrale (10A) , des moyens d'impression (10D) pour imprimer une à une des pages d'un document, des moyens de pliage et d'insertion (10E) pour une fois imprimées plier ces pages et les insérer dans une enveloppe, et un dispositif postal de sécurité (14) relié à ladite unité centrale, l'unité centrale étant adaptée pour commander l'impression d'un marquage individuel M sur chaque page du document et d'une marque d'affranchissement K sur une première page P1 de ce document.
Revendications 1. Système de gestion électronique de documents comportant au moins un poste de travail utilisateur (10) ayant au moins une unité centrale (10A) , des moyens d'impression (10D) pour imprimer une à une des pages d'un document et des moyens de pliage et d'insertion (10E) pour une fois imprimées plier ces pages et les insérer dans une enveloppe, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un dispositif postal de sécurité (14) relié à ladite unité centrale et en ce que ladite unité centrale est adaptée pour commander l'impression d'un marquage individuel M sur chaque page du document et d'une marque d'affranchissement K sur une première page P1 de ce document. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que l'impression de la marque d'affranchissement est effectuée dans une zone d'adresse de destinataire de ladite première page du document. 3. Système selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que lesdits des moyens d'impression comportent une imprimante standard à haute cadence d'impression. 4. Système selon la 1, caractérisé en ce que ledit dispositif postal de sécurité est relié à un serveur informatique (18) du concessionnaire de cette machine lui même relié à un serveur informatique de l'administration postale (20). 5. Système selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite marque d'affranchissement est un code à 25 barres à deux dimensions. 6. Système selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit marquage individuel est un code OMR. 7. Système selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens d'enregistrement 30 RFID pour inscrire ladite marque d'affranchissement dans un indicateur porté par une page du document en lieu et place de l'impression de ce code sur ladite première page du document.
G
G07
G07B
G07B 17
G07B 17/02
FR2889972
A1
REACTEUR CHIMIQUE A VOLUME CATALYTIQUE REDUIT
20,070,302
Domaine de l'invention: La présente invention concerne principalement le domaine des réacteurs chimiques à catalyseur solide du type à lit catalytique fixe. Elle pourrait cependant être aussi utilisée pour un réacteur à lit mobile, avec dans ce cas alimentation et prélèvement continu ou discontinu de catalyseur. Selon l'invention, un lit catalytique comprend un catalyseur solide sous forme de particules séparées de dimension caractéristique (diamètre ou diamètre équivalent) comprise entre 0,5 et 10 mm, de préférence entre 0,7 et 5 mm ( typiquement de type granulaire ou extrudé). Le catalyseur peut comporter un support (par exemple de l'alumine, de la silice-alumine, de la zircone, de l'oxyde de titane, du carbure de silicium etc...) et/ou un ou plusieurs éléments catalytiques actifs. L'invention n'est pas liée à un système catalytique particulier. Elle est applicable à la mise en ceuvre de nombreuses réactions chimiques, pétrochimiques, ou de raffinage de produits ou coupe pétrolières. En particulier, l'invention est applicable dans les domaines suivants: hydrogénations sélectives ou totales de coupes ou composés insaturés, hydrotraitements de fractions pétrolières, directes ou après conversion) et notamment de naphta, d'essence, de kérosène, de gazole, de distillat sous vide, réformage catalytique etc... Un problème fréquemment rencontré lorsqu'on change de type de catalyseur résulte paradoxalement des améliorations constantes réalisées par l'industrie des catalyseurs: Il devient possible, avec des catalyseurs très actifs, d'utiliser des volumes catalytiques beaucoup plus faibles qu'auparavant. Or lorsqu'on renouvelle le catalyseur d'un réacteur existant, celui-ci a des dimensions bien déterminées, en particulier un diamètre interne de virole donné qu'on ne peut modifier. Lorsqu'on change un catalyseur existant usé et qu'on le remplace par un volume beaucoup plus faible de catalyseur neuf très actif, on a trouvé que cela induit fréquemment des chutes de performances par rapport aux performances intrinsèques du catalyseur, indiquant une traversée non homogène du lit catalytique par les réactifs, avec sans doute des passages préférentiels. Art antérieur: Il a déjà été proposé de réduire le volume de catalyseur introduit dans un réacteur donné tout en limitant les risques de médiocre homogénéité de circulation des réactifs. Il a notamment déjà été proposé d'installer à l'intérieur de la virole une seconde virole, interne et de diamètre sensiblement plus petit, contenant le nouveau catalyseur, de façon à restaurer les proportions initiales du lit catalytique et augmenter la vitesse de circulation des fluides. Ceci conduit par exemple à rétablir le rapport hauteur sur diamètre interne du lit catalytique et à limiter les passages préférentiels. Cette solution est cependant complexe et délicate à mettre en ceuvre car il faut installer dans l'espace annulaire situé entre le nouveau lit catalytique et la virole un dispositif d'étanchéité sensiblement parfait pour éviter la traversée de fluide n'ayant pas réagi. De plus, le dispositif de répartition des réactifs, prévu pour distribuer ces réactifs sur l'ensemble de la section horizontale du réacteur se trouve typiquement inadapté et doit être changé. Il en résulte un coût notable et de plus le changement de ce dispositif est une opération assez longue qui est également coûteuse du fait de la non disponibilité du réacteur. L'un des buts de l'invention est de résoudre les problèmes de passage préférentiels induits par l'utilisation de volumes catalytiques faibles sans avoir l'un ou plusieurs des inconvénients précités. Notamment un but de l'invention est de pouvoir résoudre le problème précité sans requérir l'utilisation d'un système de répartition de réactifs sur une fraction seulement 20 de la section horizontale du réacteur. Un autre but de l'invention est de pouvoir effectuer les modifications requises d'un réacteur avec un temps réduit. Un autre but de l'invention est de pouvoir faciliter la mise en oeuvre des modifications pour l'opérateur qui en a la charge, ainsi que de faciliter le remplissage 25 de catalyseur neuf. Description de l'invention: L'invention concerne un réacteur chimique à lit catalytique dans lequel sont immergés des internes, typiquement des volumes morts, de façon à réduire la section de passage des fluides réactionnels, c'est-à-dire la section de passage à travers le catalyseur, ce catalyseur restant globalement disposé dans l'ensemble de la section horizontale du réacteur. A volume catalytique égal, cette réduction de section permet d'augmenter la hauteur du lit catalytique, ainsi que le rapport hauteur du lit catalytique/diamètre équivalent du lit catalytique. Le système de répartition de(s) fluide(s) réactionnels (par exemple avec pluralité de distributeurs tels que des déversoirs, ou des cheminées percées d'orifices, ou tout autre dispositif connu de l'homme du métier) peut être installé sur l'ensemble de la section horizontale du réacteur. On peut donc conserver le système de répartition existant. L'invention propose notamment un réacteur chimique axial comprenant au moins un lit catalytique contenu dans une virole d'axe vertical, ce réacteur comprenant également au moins deux et de préférence un plus grand nombre de volumes V allongés, non annulaires, et sensiblement dépourvus de catalyseur, s'étendant verticalement à l'intérieur dudit lit catalytique sur la plus grande partie au moins de sa partie verticale, chacun de ces volumes V étant obturé à au moins un niveau pour sensiblement interdire un contournement du lit catalytique par la circulation de fluide réactionnel à l'intérieur dudit volume V, dans lequel ledit lit catalytique est en contact avec la virole sur une partie au moins (généralement la plus grande partie et souvent la totalité) de sa paroi interne, et lesdits volumes V occupent une surface s de la section horizontale du réacteur, et réduisent ainsi la surface Scat de la section horizontale du réacteur qui est occupée par le catalyseur d'un pourcentage compris entre 5% et 50% , de façon préférée entre 15% et 45% et de façon très préférée entre 20% et 40% , avec: S = surface d'une section horizontale (interne) du réacteur au niveau du lit catalytique; s = surface occupée par lesdits volumes V au niveau de ladite section horizontale du réacteur; Scat = S - s = surface occupée par le catalyseur au niveau de ladite section horizontale du réacteur; Typiquement, la plus grande partie au moins des volumes V sont des volumes 30 morts, c'est-à- dire des volumes non reliés à une alimentation de fluide externe. Selon l'invention, un réacteur axial est un réacteur dans lequel le (ou les) fluide réactionnel est alimenté au dessus, ou au dessous du lit catalytique considéré, et progresse à travers celui-ci dans une direction ascendante ou descendante. Ceci exclut donc les réacteurs radiaux dans lesquels le fluide réactionnel est alimenté par les côtés ou bien par le centre, et circule à travers le lit catalytique dans une direction générale radiale et horizontale). Le rapport de la hauteur dudit lit catalytique sur le diamètre équivalent de ce lit catalytique est typiquement compris entre 1 et 20, de façon préférée entre 2 et 18 et de façon très préférée entre 2 et 15. Le réacteur comprend une pluralité de volumes V, permettant de disposer ces volumes V de façon mieux répartie sur la section interne du réacteur. Ceci permet avantageusement de distribuer le ou les fluides réactionnels sur toute la section du réacteur.. Souvent, le réacteur comprend au moins 3 volumes V distincts, dont les projections sur la section horizontale interne du réacteur sont typiquement sensiblement réparties sur la surface de cette section horizontale interne du réacteur. Le nombre de volumes V est typiquement inférieur à 300, généralement compris, bornes incluses entre 2 et 100, en particulier entre 2 et 30 (ce qui permet, avec un nombre relativement plus faible de volumes V de limiter les effets de parois), notamment entre 3 et 20, et le plus souvent entre 3 et 10. Typiquement, le lit catalytique est réparti dans différentes zones de la section horizontale interne du réacteur, et est en particulier réparti à la fois dans la zone centrale et sur la périphérie. De façon analogue, les volumes V sont typiquement répartis de façon sensiblement régulière au niveau de leur projection sur la section horizontale du réacteur; De préférence, le catalyseur est réparti dans toutes les zones de la section horizontale du réacteur; Ceci signifie par exemple que si l'on segmente la section horizontale du réacteur en 4 secteurs angulaires de 90 , et chacun de ces secteurs angulaires en deux parties limitées par un arc de cercle situé au diamètre médian (partie de la zone centrale et partie de la zone périphérique), on dispose les volumes V de façon à ce que le catalyseur soit présent et réparti dans chacune des 8 surfaces ainsi définies. Un exemple de répartition du catalyseur (en pointillé) et des volumes V (sans pointillés) sur une section interne du réacteur est donné en figure 2. De préférence, le lit catalytique forme un lit continu à l'intérieur de la virole. Ceci signifie qu'il y a continuité géométrique du catalyseur dans le lit catalytique considéré et que ce lit catalytique n'est donc pas segmenté en plusieurs lits catalytiques séparés. Ceci n'exclut pas que le réacteur puisse comprendre plusieurs lits catalytiques séparés, l'un au moins ou plusieurs d'entre eux étant un ou plusieurs lits continus selon cette variante de l'invention. Cette variante est avantageuse car le remplissage du catalyseur est facilité. On utilise avantageusement au dessus dudit lit catalytique un dispositif de répartition de fluide(s) réactionnel(s) dans ce lit catalytique, comprenant une pluralité de distributeurs répartis sur l'ensemble de la section horizontale du réacteur, et en particulier un dispositif de répartition existant pour un réacteur dont on remplace le catalyseur usé par un volume plus faible de catalyseur neuf très actif, notamment un catalyseur d'un nouveau type. Selon l'une des variantes caractéristiques préférées de l'invention, le réacteur comprend au moins un trou d'homme (ouverture de diamètre compris entre environ 0,4 et 0,6 m), et les volumes V ou une partie d'entre eux au moins sont des éléments monoblocs dont la forme et la dimension de leur section horizontale ainsi que la longueur de chaque volume V sont suffisamment limitées pour permettre leur introduction dans le réacteur via le trou d'homme. Selon une autre variante caractéristique préférée de l'invention, le réacteur comprend au moins un trou d'homme, et les volumes V ou certains d'entre eux au moins sont des éléments composés d'au moins 2 parties superposées dont la forme et la dimension de leur section horizontale, ainsi que la longueur de chacune de ces parties sont suffisamment limitées pour permettre leur introduction dans le réacteur via le trou d'homme. Les parties superposées peuvent être assemblées mécaniquement (par boulonnage, soudure, etc....) après leur introduction dans le réacteur. De préférence, les volumes V sont des éléments tubulaires de section horizontale circulaire à l'intérieur de laquelle il n'y a sensiblement pas de catalyseur; Les volumes V sont le plus souvent obturés au niveau de leur extrémité supérieure. Typiquement, chacun des volumes V s'il est monobloc, ou chacune des parties superposées composant un volume V, est un élément creux obturé en son extrémité supérieure et comprenant une ouverture vers l'extérieur au niveau de son extrémité inférieure. Ainsi, on évite la circulation de réactifs dans le volume V, ce qui conduirait à un contournement du lit catalytique. L'ouverture en partie inférieure permet d'assurer l'équi-pression entre l'intérieur et l'extérieur du volume V, ce qui supprime les problèmes de tenue mécanique. Seule une petite fraction du catalyseur et des réactifs peut se trouver ainsi dans les volumes V au niveau de l'extrémité inférieure, sans qu'une circulation ne s'établisse. Les dimensions des volumes V, en particulier de leur projection en coupe horizontale peuvent être relativement faibles (par exemple entre 3% et 35 % du diamètre interne de la virole) pour permettre une répartition plus régulière des volumes V au niveau de la section interne du réacteur, ou bien plus importante, et typiquement jusqu'à sensiblement la dimension du trou d'homme permettant leur introduction dans le réacteur, si l'on préfère faciliter leur installation. Selon l'une des variantes préférées de l'invention, le réacteur comprend au dessus du lit catalytique un distributeur de fluide réactionnel dans ce lit catalytique, comprenant une pluralité d'éléments de distribution D, le nombre de volumes V est sensiblement égal au nombre d'éléments de distribution D, et chacun des éléments de distribution D est disposé sensiblement au dessus et en vis-à-vis d'un volume V. Ceci assure une distribution très homogène du ou des fluides réactionnels, du fait de la position relative identique des distributeurs D et des volumes V, conduisant à une répartition identique de ces fluides à leur entrée dans le lit catalytique. Selon une autre variante de l'invention, le réacteur comprend au moins une alimentation de fluide additionnel qui pénètre dans le réacteur par un élément tubulaire, cet élément tubulaire traversant au moins ledit lit catalytique, soit à l'intérieur de l'un desdits volumes V, soit en formant l'un desdits volumes V. Le fluide additionnel peut notamment être un réactif (par exemple de l'hydrogène ou une fraction de la charge), ou inerte et/ou être un fluide de refroidissement, qui peut être gazeux ou liquide (par exemple un recyclage d'effluent liquide). Cette disposition permet d'introduire le fluide additionnel entre 2 lits catalytiques. L' élément tubulaire peut en particulier pénétrer dans le réacteur via une ouverture existante, par exemple un trou d'homme, en traversant la bride correspondant à cette ouverture. On peut ainsi augmenter le nombre de lits catalytiques d'un réacteur, avec appoint de fluide additionnel intermédiaire (entre deux lits). Le plus souvent, les volumes V sont pour la plupart d'entre eux au moins des éléments distincts qui ne sont pas en contact entre eux, le réacteur comprenant au moins un dispositif de positionnement des différents volumes V, qui est immergé dans le lit catalytique ou dans un lit d'inertes formant support du lit catalytique, ce dispositif de positionnement étant perméable au fluide réactionnel. Il peut s'agir d'entretoises laissant passer le fluide réactionnel ou de tout dispositif de positionnement permettant de positionner les volumes V, puis de procéder au chargement du catalyseur. Selon une autre variante de l'invention, le réacteur comprend au moins un distributeur (ou redistributeur entre 2 lits) de fluide réactionnel (gazeux, ou mélange liquide-gaz), ce distributeur étant immergé dans ledit lit catalytique et fixé ou au moins supporté par au moins l'un desdits volumes V. Typiquement, le fluide réactionnel est un mélange gaz/liquide et le distributeur répartit le liquide sur la section Scat. Selon une autre variante de l'invention, l'un ou plusieurs des volumes V peuvent 20 abriter un ou plusieurs thermo-couples et/ou une ou plusieurs prises d'échantillon (de fluide réactionnel et/ou de catalyseur. L'invention concerne également un procédé d'hydrogénation sélective ou totale d'une charge d'hydrocarbures insaturés dans lequel on convertit cette charge sous une pression comprise entre 0,2 MPa et 5 MPa, et une température comprise entre 0 et 200 C, avec une VVH comprise entre 0,01 et 7h-', par circulation de cette charge dans un réacteur selon l'une des variantes précédentes, seules ou en combinaison. On peut notamment utiliser un catalyseur au nickel tel que décrit dans le brevet US 3,472, 763 ou un catalyseur au palladium tel que décrit dans le brevet US 6,096, 933. Description détaillée de l'invention: L'invention sera explicitée plus en détail par la description des figures annexées dans lesquelles: - La figure 1 A représente une vue en coupe verticale d'un réacteur à 1 lit catalytique 5 selon l'invention. - La figure 1B représente une vue en coupe horizontale du réacteur de la figure 1A, au niveau du lit catalytique. - La figure 2 représente une vue en coupe horizontale d'un réacteur selon l'invention, au niveau du lit catalytique, montrant un dispositif de positionnement des volumes V. - La figure 3 représente un volume V composé de deux parties superposées. - La figure 4 représente une vue en coupe verticale d'un réacteur selon l'invention comprenant deux lits catalytiques et une alimentation de fluide additionnel. On se réfère maintenant aux figures en correspondance 1A et I B. Le réacteur 1 comprend une virole 2, un lit catalytique 3, et un répartiteur 6 de fluide réactionnel, ce fluide réactionnel (typiquement un mélange liquide / gaz, ou un gaz ou un liquide) étant alimenté par la conduite 5. Le répartiteur 6 comprend une pluralité de distributeurs à cheminée, non référencés. Le lit catalytique 3 est surmonté d'un lit de billes 7, typiquement des billes inertes de plus gros diamètre que celui du catalyseur, ou de matériaux équivalents de filtrage (par exemple des cylindres creux extrudés, ou éléments de formes diverses), pour également éviter des mouvements de catalyseur en tête du lit. Le lit 3 repose par ailleurs sur deux lits 8 et 9 de billes inertes de dimensions différentes, supérieures à celle du catalyseur, pour éviter l'entraînement du catalyseur par les effluents via la sortie 11, cette sortie présentant une grille non référencée. Une tubulure 12 d'évacuation de catalyseur est également disposée en fond du réacteur, munie d'un bouchon fibreux 10. Selon l'invention, une pluralité de volumes V, sous forme d'éléments tubulaires 4 sont immergés dans le lit catalytique, et répartis de façon régulière au niveau de la section du réacteur (voir figure 1 B). Ces éléments, de relativement petit diamètre, peuvent être introduits dans le réacteur via le trou d'homme situé à sa partie supérieure, après démontage du répartiteur 6. Ils sont obturés en partie supérieure et ouverts en partie inférieure, ces ouvertures ne générant pas d'écoulements parasites de contournement du lit catalytique. Les volumes V (éléments 4) sont montés réacteur vide de catalyseur, avant introduction du catalyseur de remplacement. ils sont typiquement posés sur le lit 9 de billes, ou sur le fond du réacteur, ou bien sur un support préparé à cet effet. Deux dispositifs non représentés de positionnement des éléments 4, perméables au fluide réactionnel, sont disposés au niveau des extrémités supérieures et inférieures des éléments 4. Les lits 8, 7 (inertes) et 3 (catalyseur) sont introduits dans le réacteur après mise en place des éléments 4. Les volumes V peuvent être aussi légèrement enfoncés dans le lit de billes inférieur 9. On peut ainsi enfoncer plus ou moins les éléments V de façon à ce que leur extrémité supérieure soit sensiblement au même niveau. Ceci permet de pallier à un manque de planéité de la surface supérieure du lit de billes 9, et de faciliter la mise en oeuvre en supprimant une étape pour obtenir ladite planéité de la surface supérieure du lit de billes 9. L'extrémité supérieure des volumes V peut se situer au niveau de la partie supérieure du catalyseur 3, soit un peu en dessous de la surface supérieure de ce catalyseur (interface avec le lit de billes 7), soit sensiblement au niveau de cette interface. Ceci facilite le remplissage du lit de billes 7 et améliore la répartition des fluides dans le lit de billes 7. Les volumes V peuvent cependant également dépasser du lit de billes 7. L'extrémité supérieure d'un, plusieurs, ou généralement de chaque volume V peut être munie d'un élément de fermeture étanche amovible (par exemple bride ou capot de fermeture avec boulons d'assemblage, capot vissé etc...) . Ceci permet notamment de remplir les volumes V par des billes ou autres éléments inertes et de réduire ou supprimer ainsi les volumes morts de rétention de fluides internes aux volumes V. Cette extrémité supérieure est souvent l'extrémité amont (vis-à-vis de la circulation des fluides réactionnels), lorsque la circulation des fluides est vers le bas, mais peut aussi être l'extrémité aval lorsque la circulation des fluides est vers le haut. Le pourcentage de la section du réacteur occupée par les éléments 4 est par exemple de 20%, et le rapport hauteur du lit catalytique / diamètre équivalent est de 5. Le diamètre équivalent se définit comme le diamètre interne (réduit) de la virole d'un lit catalytique dépourvu d'éléments 4 et contenant la même quantité de catalyseur pour la même hauteur de lit. La hauteur du lit catalytique et le rapport hauteur du lit catalytique / diamètre équivalent sont augmentés par rapport à un lit catalytique sans les éléments 4 et avec le diamètre interne de virole initial, ce qui limite notablement les passages préférentiels. La figure 2 représente une vue similaire à celle de la figurel B, sur laquelle est représenté un cadre 15 de positionnement des volumes V. Ceux-ci comprennent des éléments tubulaires 4 de section circulaire, ainsi que quelques éléments tubulaires complémentaires 13, 16 de section carrée ou rectangle, près de la périphérie, (utilisés lorsqu'on ne peut loger un élément typique 4). Le cadre 15 comporte des raidisseurs 14. Les volumes V (4, 13, 16) peuvent être de préférence insérés dans les logements du cadre. Optionnellement, on pourrait aussi fixer les volumes V sur le cadre. La figure 3 représente un volume V en élévation, composé de deux parties 4a et 4b superposées, typiquement fixées entre elles par des moyens non représentés. On peut ainsi introduire des éléments de longueur réduite, par exemple par un trou d'homme latéral. La figure 4 représente un réacteur selon l'invention comprenant deux lits catalytiques superposés 3a et 3b avec des volumes V immergés dans ces lits, respectivement 4a et 4b. Deux variantes de l'invention sont représentées sur la figure 4, et concernent le lit catalytique supérieur 3a: D'une part, ce lit catalytique est traversé par une conduite 5 d'amenée d'un fluide additionnel, par exemple de fluide réactionnel complémentaire ou un fluide de trempe, la conduite 5 formant l'un des volumes V (élément 4a) au niveau de la traversée du lit 3a. La conduite 5 traverse la bride d'un trou d'homme 17 en tête de réacteur. D'autre part, chacun des volumes V (éléments 4a) est situé en dessous et en vis-à-vis d'un distributeur 19 du répartiteur 6, de sorte que l'écoulement en sortie d'un distributeur 19 est positionné de façon identique par rapport à un élément 4a, le nombre d'éléments 4a et de distributeurs 19 étant par ailleurs identique. On améliore ainsi la répartition du fluide réactionnel dans le lit catalytique. Le fluide réactionnel issu du lit catalytique supérieur 3a, typiquement un mélange gaz/liquide est mélangé avec le fluide additionnel, en particulier un fluide de trempe tel qu'un courant d'hydrogène ou de charge inerte relativement froid, dans la boite de mélange 18. En aval de cette boite de mélange, le fluide global est redistribué et alimente le lit catalytique inférieur 3b. On pourrait aussi ne pas utiliser de boite de mélange et répartir directement le fluide additionnel à l'extrémité de la conduite 5 sur la section interne du réacteur via un nombre important de conduits élémentaires (distribution de type pieuvre ou toile d'araignée). Les variantes décrites précédemment ne limitent pas l'invention, et l'homme du métier pourra utiliser également l'invention avec notamment tous catalyseurs, dispositifs de distribution de réactifs, internes de réacteur etc... connus de l'état de l'art
Réacteur chimique à au moins un lit catalytique comprenant une pluralité de volumes morts V, typiquement constitués d'éléments tubulaires s'étendant verticalement à l'intérieur du lit catalytique pour réduire la section horizontale offerte au catalyseur d'un pourcentage compris entre 5% et 50%.Application au renouvellement de catalyseur usé, qui est remplacé par du catalyseur frais d'efficacité notablement plus élevée. L'invention permet notamment, dans un réacteur existant, d'augmenter la vitesse de circulation des fluides au sein du lit catalytique pour éviter les passages préférentiels et donc augmenter les performances de la réaction chimique. Procédé d'hydrogénation d'hydrocarbures insaturés utilisant ledit réacteur.
1. Réacteur chimique axial (1) comprenant au moins un lit catalytique (3, 3a, 3b) contenu dans une virole d'axe sensiblement vertical, ce réacteur comprenant également au moins deux volumes V (4, 4a, 4b) allongés, non annulaires, et dépourvus de catalyseur, s'étendant verticalement à l'intérieur dudit lit catalytique sur la plus grande partie au moins de sa partie verticale, chacun de ces volumes V étant obturé à au moins un niveau pour sensiblement interdire un contournement du lit catalytique par la circulation de fluide réactionnel à l'intérieur dudit volume V, dans lequel ledit lit catalytique est en contact avec la virole sur une partie au moins de sa paroi interne, et dans lequel lesdits volumes V réduisent la surface Scat de la section horizontale interne du réacteur qui est occupée par le catalyseur d'un pourcentage compris entre 5% et 50%, les volumes V étant, pour la plupart d'entre eux au moins, des volumes morts non 15 reliés à une alimentation de fluide externe; 2. Réacteur selon la 1 dans lequel le nombre desdits volumes V est compris entre 2 et 100; 3. Réacteur selon l'une des 1 et 2 comprenant au moins trois volumes V distincts; 4. Réacteur selon l'une des 1 à 3 dans lequel le rapport de la hauteur dudit lit catalytique sur le diamètre équivalent de ce lit catalytique est compris entre 1 et 20. 5. Réacteur selon l'une des 1 à 4 dans lequel ledit lit catalytique est réparti dans différentes zones de la section horizontale du réacteur, et est en particulier réparti à la fois dans la zone centrale et sur la périphérie, et dans lequel lesdits volumes V sont répartis de façon sensiblement régulière au niveau de ladite section horizontale du réacteur; 6. Réacteur selon l'une des 1 à 5 dans lequel ledit lit catalytique forme un lit continu à l'intérieur de la virole; 7. Réacteur selon l'une des 1 à 6 comprenant au dessus dudit lit catalytique un dispositif de répartition de fluide(s) réactionnel(s) dans ce lit catalytique comprenant une pluralité de distributeurs répartis sur l'ensemble de la section horizontale du réacteur. 8. Réacteur selon l'une des 1 à 7 dans lequel ledit réacteur comprend au moins un trou d'homme, et dans lequel lesdits volumes V ou une partie d'entre eux au moins sont des éléments monoblocs dont la forme et la dimension de la section horizontale ainsi que la longueur de chaque élément V sont suffisamment limitées pour permettre leur introduction dans le réacteur via ledit trou d'homme; 9. Réacteur selon l'une des 1 à 7 dans lequel ledit réacteur comprend au moins un trou d'homme, et dans lequel lesdits volumes V ou une partie d'entre eux au moins sont des éléments composés d'au moins 2 parties superposées dont la forme et la dimension de la section horizontale, ainsi que la longueur de chacune desdites parties sont suffisamment limitées pour permettre leur introduction dans le réacteur via ledit trou d'homme; 10. Réacteur selon l'une des 1 à 9 dans lequel lesdits volumes V sont des éléments tubulaires de section horizontale circulaire à l'intérieur de laquelle il n'y a sensiblement pas de catalyseur; 11. Réacteur selon l'une des précédentes dans lequel lesdits 20 volumes V sont obturés au niveau de leur extrémité supérieure. 12. Réacteur selon l'une des précédentes dans lequel chacun des volumes V s'il est monobloc, ou chacune des parties superposées composant un volume V est un élément creux obturé en son extrémité supérieure et comprenant une ouverture vers l'extérieur au niveau de son extrémité inférieure; 13. Réacteur selon l'une des précédentes comprenant au dessus dudit lit catalytique un distributeur de fluide réactionnel dans ce lit catalytique comprenant une pluralité d'éléments de distribution D, dans lequel le nombre de volumes V est sensiblement égal au nombre d'éléments de distribution D, chacun des éléments de distribution D étant disposé sensiblement au dessus et en vis-à-vis d'un volume V. 14. Réacteur selon l'une des précédentes comprenant au moins une alimentation de fluide additionnel pénétrant dans ledit réacteur par un élément tubulaire, cet élément tubulaire traversant au moins ledit lit catalytique, soit à l'intérieur de l'un desdits volumes V, soit en formant l'un desdits volumes V. 15. Réacteur selon l'une des précédentes dans lequel les volumes V sont pour la plupart au moins des éléments distincts qui ne sont pas en contact entre eux, le réacteur comprenant au moins un dispositif de positionnement des différents volumes V immergé dans le lit catalytique ou un lit d'inertes formant support du lit catalytique, ce dispositif de positionnement étant perméable au fluide réactionnel. 16. Réacteur selon l'une des précédentes comprenant au moins un distributeur de fluide réactionnel, ce distributeur étant immergé dans ledit lit catalytique et fixé ou au moins supporté par au moins l'un desdits volumes V. 17. Réacteur selon la 16 dans lequel le fluide réactionnel est un 15 mélange gaz/liquide et le distributeur répartit le liquide sur la section Scat. 18. Procédé d'hydrogénation sélective ou totale d'une charge d'hydrocarbures insaturés dans lequel on convertit cette charge sous une pression comprise entre 0,2 MPa et 5 MPa, et une température comprise entre 0 et 200 C, avec une VVH comprise entre 0,01 et 7h-', par circulation de cette charge dans un réacteur selon l'une des précédentes.
B,C
B01,C10
B01J,C10G
B01J 8,C10G 49
B01J 8/00,C10G 49/00
FR2889560
A1
SYSTEME DE CONTROLE DU FONCTIONNEMENT DE LA BOUCLE D'ADMISSION D'AIR DANS UN MOTEUR DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,209
La présente invention concerne un . Plus particulièrement, l'invention se rapporte à un tel système pour un moteur à combustion interne de type Diesel, équipé d'un turbocompresseur à géométrie variable, de moyens de recirculation des gaz d'échappement en entrée de celui-ci et de moyens formant vanne de contrôle de la pression des gaz en entrée du moteur. On sait que la puissance délivrée par un moteur à combustion interne, de type Diesel, dépend directement de la quantité d'air admise dans la chambre de combustion, laquelle est principalement due à la densité de l'air en entrée de cette chambre. Ainsi, afin d'augmenter la puissance d'un moteur de cylindrée donnée, un moyen de compression de l'air peut être utilisé avant son admission dans le cylindre. Ce processus est comrnunément appelé processus de suralimenta-tion , et est mis en oeuvre par exemple par un turbocompresseur. Un turbocompresseur est en effet un moyen de suralimentation qui récupère une partie de l'énergie contenue dans les gaz d'échappement du moteur au moyen d'une turbine. Cette énergie est transmise à un compresseur qui augmente la densité de l'air d'admission dans le moteur. II est connu que le turbo-compresseur est actuellement le type de moyens de suralimentation le plus utilisé. Les organes de turbine et de compresseur du turbocompresseur sont choisis pour permettre un fonctionnement de ce turbocompresseur dans tous les 25 cas de vie du moteur. Il est également possible de faire évoluer la plage de fonctionnement du compresseur en faisant évoluer la géométrie aux bornes de la roue de celui-ci. De même, côté turbine, il est possible de faire évoluer la géométrie à l'entrée de la turbine afin de faire évoluer la perméabilité de celle-ci. On récupère alors plus ou moins d'énergie en faisant varier, soit le taux de détente, soit le dé- bit des gaz entrant dans la turbine, soit les deux à la fois. Ainsi par exemple, dans le cas d'une turbine d'un turbocompresseur à géométrie variable, tout le débit moteur passe dans cette turbine. On change simplement la perméabilité de celle-ci pour adapter le taux de détente (fonction de la pression de la suralimentation nécessaire) pour le débit passant dans la turbine. On peut être amené à vouloir obtenir plus d'énergie de la turbine pour de faibles débits d'échappement, pour par exemple des questions de brio, de potentiel de pression de suralimentation, ou autres. On dimensionne alors la turbine de manière qu'elle soit plus fermée, autrement dit qu'elle fonctionne avec un taux de détente plus élevé, pour un débit fixé. En revanche, ceci a pour conséquence d'augmenter l'énergie mini-male que la turbine peut récupérer lorsqu'elle est en pleine ouverture, du fait des contraintes matérielles, géométriques et de dynamique des fluides. Lorsque l'on dispose de trop d'énergie pour le turbocompresseur, on atteint des vitesses de rotation de celui-ci trop élevées, ce qui peut entraîner la casse de ce turbocompresseur, voire du moteur. Les cas de vie du moteur susceptibles de rencontrer ces difficultés de décharge sont entre autres: - les fortes demandes de couple en altitude ou en ambiance chaude; - les cas de régénération de moyens de dépollution tels qu'un filtre à particules, intégrés dans la ligne d'échappement associée à ce moteur avec une température de combustion augmentée, etc.. Une solution pour résoudre ces problèmes consiste par exemple à ajouter une vanne de décharge également appelée waste-gate qui est un élément de décharge permettant de dévier une partie du débit entrant dans cette vanne. Cependant, ceci nécessite alors la présence d'un organe supplémentaire et des contraintes supplémentaires correspondantes en termes de coût, de robustesse de contrôle, de robustesse de sûreté de fonctionnement et d'implantation. Le but de l'invention est donc de résoudre ces problèmes. A cet effet, l'invention a pour objet un système de contrôle du fonctionnement de la boucle d'admission d'air dans un moteur de véhicule automobile équipé d'un turbocompresseur à géométrie variable, de moyens de recirculation des gaz d'échappement en entrée de celui-ci et de moyens formant vanne de contrôle de la pression des gaz en entrée du moteur, caractérisé en ce qu'il com- porte des moyens de régulation du fonctionnement des moyens formant vanne, pour réguler la pression d'admission des gaz en entrée du moteur lorsque la turbine du turbocompresseur est dans une position de pleine ouverture. Suivant une autre caractéristique de l'invention: - les moyens de régulation sont raccordés à la turbine pour recevoir une information d'état d'ouverture de celle-ci. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels: - la Fig.1 représente un graphique illustrant différents points de fonctionnement possible pour une turbine à géométrie variable d'un turbocompresseur; - la Fig.2 illustre les tendances d'évolution du régime de rotation d'un turbocompresseur en fonction de la perte de charge; et - la Fig.3 illustre un schéma synoptique de la structure et du fonctionnement d'un système selon l'invention. On a en effet illustré sur la figure 1, le champ de fonctionnement d'une turbine dite à géométrie variable d'un turbocompresseur. Le système selon l'invention doit permettre la décharge d'un tel turbocompresseur dimensionné pour répondre à de fortes contraintes de potentiel de suralimentation pour les faibles débits mais sans se traduire par l'adjonction d'un actionneur spécifique. On peut ainsi dimensionner la turbine du turbocompresseur pour les faibles débits sans ajout d'un actionneur spécifique, ce qui permet des gains en termes de performances à bas régiime, de reprises, en consommation et en émissions polluantes du moteur. Pour les débits pour lesquels le turbocompresseur doit fournir une énergie plus faible au moteur, on peut alors utiliser un organe créant une perte de charge à l'admission dans la boucle d'admission d'air du moteur et en contrôlant le fonctionnement de celui-ci. Ceci permet alors en diminuant la pression en entrée du moteur, après compresseur, de diminuer la masse d'air entrant dans le moteur. Ceci induit une diminution du débit des gaz d'échappement dans la turbine et en conséquence, une baisse d'énergie fournie au turbocompresseur. Le régime de rotation du turbocompresseur diminue alors, ce qui per-met de s'éloigner du régime maximum de rotation et d'éviter les risques de casse, comme cela est illustré par exemple sur la figure 2. Cette figure illustre en effet les tendances d'évolution du régime de rotation d'un turbocompresseur en fonction de la perte de charge créée en entrée. Ceci permet alors de plus de dimensionner la turbine exclusivement en fonction des contraintes de bas débits. Ainsi, par exemple, on a illustré sur la figure 3, un moteur par exemple Diesel de véhicule automobile qui est désigné par la référence générale 1. Ce moteur est associé à un turbocompresseur désigné par la référence générale 2, par exemple à géométrie variable, dont une portion de turbine 3 est associée à la ligne d'échappement du moteur et dont une portion de compresseur 4 est raccordée à l'entrée d'admission d'air dans celui-ci au travers d'un échangeur thermique 5 refroidissant l'air suralimenté en provenance de la portion de compresseur 4. Ce moteur Diesel peut également être associé à des moyens de recirculation des gaz d'échappement en entrée de celui-ci également appelés EGR, ces moyens comportant par exemple une vanne EGR désignée par la référence générale 6. De plus, des moyens formant vanne de contrôle de la pression des gaz en entrée du moteur sont également prévus. Ces moyens sont désignés par la référence générale 7 sur cette figure et sont par exemple constitués d'une vanne-papillon déjà utilisée pour des fonctions étouffoir , permettant l'aide à l'arrêt du moteur ou l'aide à la faisabilité de taux d'EGR, dans l'état de la technique. Ces moyens entrent dans la constitution de la boucle d'admission d'air dans le moteur. Dans le système selon l'invention, ces différents actionneurs, c'est-àdire la vanne EGR 6 et les moyens formant vanne de contrôle 7 de la pression des gaz en entrée du moteur, sont pilotés par une unité de commande désignée par la référence générale 8, à partir d'informations issues de la turbine du turbocompresseur et en particulier d'informations d'ouverture de celle-ci. Ainsi par exemple, il est alors possible à travers ces moyens de commande 8 et les moyens formant vanne 7, de réguler la pression de suralimentation lorsque la turbine du turbocompresseur est dans une position de pleine ouverture. Ceci permet alors un dimensionnement du turbocompresseur moins contraignant, permettant d'obtenir un meilleur brio de fonctionnement du moteur, de meilleures performances de celui-ci à bas régime, une consommation réduite et un potentiel d'amélioration des émissions polluantes. De plus, des gains en termes de coût, d'implantation, de robustesse de contrôle et de robustesse de sûreté de fonctionnement sont également envisageables. Ainsi, on peut alors utiliser un organe déjà implanté dans le véhicule pour cette fonction de contrôle de la pression des gaz d'admission dans le moteur lorsque la turbine du turbocompresseur est à pleine ouverture. Bien entendu, d'autres 'modes de réalisation encore peuvent être envisagés
Ce système de contrôle du fonctionnement de la boucle d'admission d'air dans un moteur de véhicule automobile (1) équipé d'un turbocompresseur (2) à géométrie variable, de moyens (6) de recirculation des gaz d'échappement en entrée de celui-ci et de moyens (7) formant vanne de contrôle de la pression des gaz en entrée du moteur (1), est caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (8) de régulation du fonctionnement des moyens formant vanne (7), pour réguler la pression d'admission des gaz en entrée du moteur lorsque la turbine du turbocompresseur est dans une position de pleine ouverture.
1. Système de contrôle du fonctionnement de la boucle d'admission d'air dans un moteur de véhicule automobile (1) équipé d'un turbocompresseur (2) à géométrie variable, de moyens (6) de recirculation des gaz d'échappement en entrée de celui-ci et de moyens (7) formant vanne de contrôle de la pression des gaz en entrée du moteur (1), caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (8) de régulation du fonctionnement des moyens formant vanne (7), pour réguler la pression d'admission des gaz en entrée du moteur (1) lorsque la turbine (3) du turbocompresseur est dans une position de pleine ouverture. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de régulation (8) sont raccordés à la turbine pour recevoir une information d'état d'ouverture de celle-ci. 3. Système selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens (7) formant vanne sont formés d'une vanne-papillon ayant des fonctions étouffoir.
F
F02
F02B,F02D
F02B 37,F02B 47,F02D 21,F02D 23
F02B 37/22,F02B 47/08,F02D 21/08,F02D 23/00
FR2895074
A1
MONITEUR FONCTIONNEL POUR SYSTEME DE GESTION DE VOL
20,070,622
La presente invention s'applique aux systemes de gestion de vol pour aeronefs avec pilote embarque ou non. De tels systemes assurent des fonctions d'assistance au pilotage pour determiner et controler la route optimale a suivre par I'aeronef pour rallier sa destination a partir de son point de depart. Quelle que soit la qualite des methodes de developpement, de test et d'integration utilisees par les fournisseurs de tels systemes et la rigueur des operations de recette et de certification des avionneurs et compagnies aeriennes, it subsiste des bugs logiciels qui n'apparaissent qu'en phase d'exploitation. Les systemes temps reel embarques, tels le systeme de pilotage automatique, sont normalement proteges contre les consequences de tels bugs par un dispositif de test des valeurs instantanees des donnees calculees critiques, d'une part par rapport a des plages de valeurs minimale et maximale, d'autre part en comparant les resultats de la chalne a surveiller avec les resultats d'une chaine identique agissant comme moniteur (principe de redondance classique COM/MON) Les valeurs deficientes entrainent le decrochage du systeme automatique et sa reinitialisation. Cette protection est adaptee pour les systemes dont les donnees calculees sont immediatement utilisees. Elie est cependant insuffisante pour les systemes de gestion de vol constitues de sous-systemes qui produisent des donnees qui peuvent rester latentes pendant un temps long avant d'etre utilisees par une autre fonction ou un autre sous-systeme. Par exemple, la trajectoire horizontale generee par le systeme de gestion du vol a partir d'une suite de legs standards du plan de vol pourra presenter des incoherences susceptibles de porter atteinte a la securite de la trajectoire de I'aeronef si les segments droits d'une longueur superieure a un seuil predetermine ne sont pas superposes ou ne convergent pas vers le leg qui est I'origine de ces segments. Le probleme qui n'est pas resolu par ('art anterieur et qu'a resolu la demanderesse est ('anticipation par les outils de tests et/ou de monitoring des contraintes et criteres a satisfaire pour garantir I'integrite fonctionnelle des resultats de bout en en bout a travers les differents sous-systemes. A cette fin, la presente invention propose un dispositif d'aide a la navigation d'un aeronef comprenant des modules d'elaboration de plans de vol et de trajectoires dudit aeronef, caracterise en ce qu'il comprend en outre un module de test des donnees en sortie d'un desdits modules par rapport a des conditions determinees par des phases ulterieures d'elaboration desdits plan de vol et trajectoires. Elie propose egalement un procede d'utilisation dudit dispositif. L'invention presente en outre I'avantage de permettre la generation d'alertes anticipees pour ('equipage et une memorisation des incidents avec leur contexte d'occurrence a des fins de communication au fournisseur de systeme et/ou a I'exploitant pour maintenance. L'invention sera mieux comprise et ses differentes caracteristiques et avantages ressortiront de la description qui suit de plusieurs exemples de realisation et de ses figures annexees dont : La figure 1 represente ('architecture fonctionnelle d'un systeme de gestion de vol incorporant ('invention ; La figure 2 represente ('architecture fonctionnelle d`un moniteur de FMS selon !'invention ; La figure 3 montre I'organigramme des traitements dans un premier mode de realisation de !'invention; - La figure 4 illustre I'organigramme des traitements dans un deuxieme mode de realisation de !'invention. Dans la description et les figures, les sigles, acronymes et abreviations ont la signification en francais et en anglais indiquee dans le tableau ci-dessous. Nous faisons figurer la signification en anglais car c'est celle-ci qui est utilisee dans le langage courant par les hommes du metier. Sigle Signification en anglais Signification en francais ACARS ARINC Communications Addressing Systeme d'adressage des and Reporting System communications et de reporting de I'ARINC AOC Airline Operations Center Centre d'operations de la compagnie aerienne AP Auto pilot Pilote automatique ARINC Aeronautical Radio, Inc. Societe Aeronautical Radio ATC Air Trafic Control Controle du trafic aerien BDN/NAVDB Navigation database Base de donnees de navigation CA Course to an Altitude leg Leg de tenue d'une route jusqu'a une altitude CD Course to a DME Distance leg Leg de tenue d'une route jusqu'a une distance donnee a une balise DME CF Course to a fix leg Leg de tenue d'une route jusqu'a un point fixe Cl Course to an intercept Leg de tenue d'une route jusqu'a !'interception d'un leg suivant CR Course to a Radial leg Leg de tenue d'une route jusqu'a !'interception d'une radiale a un point donne DATALINK Communication link Liaison de communication DME Distance Measuring Equipment Equipement de mesure de distance E/S Entrees/Sorties EWD Engine Warning Display Visualisation des alarmes moteur GALILEO Constellation GPS europeenne GPS Global Positioning system Syteme de positionnement global GUID Guidage FA Course from a fix to an altitude Leg de tenue d'une route depuis un point fixe jusqu'a une altitude FC Course from a fix to a distance Leg de tenue d'une route depuis un point fixe jusqu'a une distance FCU Flight Controls Unit Unite de controle du vol FD Course from a fix to a DME distance Leg de tenue d'une route depuis un point fixe jusqu'a une distance donnee a une balise DME FM Flight Manage-r(-ment) Gestion(-naire) de Vol FMS Flight Management system Systeme de gestion de vol FPLN Flight Plan Plan de vol HPATH Horizontal Path law Loi de trajectoire horizontale IHM Interface Homme Machine IHM S MCDU Multi-function Control Display Unit Unite de Visualisations et de controles pour multiples fonctions LEG element normalise unitaire d'un plan de vol (defini dans la norme ARINC 424) NAVDB/BDN Navigation database Base de donnees de navigation PRED Prediction Prediction RESET Reset Reinitialisation SD System Display Moniteur Systeme RNP Required Navigation Performance Niveau de performance de navigation TRAJ Trajectory Trajectoire VA Heading to an altitude leg Leg de tenue d'un Cap jusqu'a une altitude VD Heading to a DME distance leg Leg de tenue d'un Cap jusqu'a une distance a nue balise DME VHF Very High Frequency Tres haute frequence VI Heading to an intercept leg Leg de tenue d'un Cap jusqu'a ('interception du leg suivant VISU Console de visualisation VM Heading to a manual termination leg Leg de tenue d'un Cap jusqu'a une terminaison manuelle VR Heading to a Radial termination leg Leg de tenue d'un Cap jusqu'a !'interception d'une radiale a un point donne VX Heading type leg Leg de tenue d'un Cap La figure 1 presente ('architecture fonctionnelle d'un FMS 10. Ce systeme satisfait a la norme ARINC 702 (Advanced Flight Management Computer System). Its assurent normalement tout ou partie des fonctions de : navigation LOCNAV, 170, pour effectuer la localisation optimale de I'aeronef en fonction des moyens de geolocalisation (GPS/GNSS, balises radios VHF, centrales inertielles et anemo-barometrique) ; plan de vol FPLN, 110 û Base de donnee de navigation NAVDB, BDN, 130, pour construire des routes geographiques a partir de procedures et de donnees incluses dans les bases (points, balises, legs fixes ou a terminaison variable lie a !'interception de route ou d'altitude...) ; trajectoire laterale TRAJ, 120 : pour construire une trajectoire continue a partir des points du plan de vol, respectant les performances avion et les contraintes de confinement (RNP) ; predictions PRED, 140: pour construire un profil vertical optimise sur la trajectoire laterale et les predictions associees en termes de vitesse, altitude, temps de passage et consommation ; guidage GUID, 150, pour guider dans les plans lateral, vertical et vitesse I'aeronef sur sa trajectoire 4D, tout en optimisant la vitesse ; AOC/ATC : liaison de donnee numerique pour communiquer avec les centres de controle et les autres aeronefs. Selon la categorie de I'aeronef, seulement certaines des fonctions ci-dessus pourront titre implantees. L'invention est mise en ceuvre a titre principal dans le module MONITEUR, 160. Ce module fonctionnel, avantageusement programme en langage source ADA ou C++ selon des methodes adequates pour que le code soit certifiable, pourra titre implants sur un calculateur FMS standard. Le moniteur sera le plus possible independant des autres modules du FMS. Le moniteur comportera avantageusement une bibliotheque de tests a effectuer dans des conditions particulieres de I'aeronef et de son environnement. II peut ainsi titre decline en fonctions de monitoring dediees a un environnement systeme et fonctionnel localise. Parmi les situations de tests possibles, les cas suivants constituent des exemples typiques de prevention ou surveillance de bugs ou entrees pilote erronees possibles avec un FMS, presentant un caractere generique: - Utilisation dans le plan de vol d'une balise inexistante dans la base de navigation NAVDB ; Acces a une page MCDU presentant des incoherences ; - Entree par le pilote d'un point sur la route completement desaligne par rapport au plan de vol de reference, par exemple, sur une traversee Atlantique Nord, insertion d'un point avec une latitude Sud ; -Vitesse d'approche incompatible avec le poids avion et la route a parcourir, une plage autorisee des valeurs etant calculee par le moniteur par une methods differente (mais compatible) de celle du calcul operationnel ; - Valeurs de distances de trajectoire aberrantes par rapports aux distances reelles entre points sur la route ; - Ensemble de segments lateraux presentant des incoherences dans les rejointes ; par exemple, la trajectoire calculee par le FMS contient un long segment droit a 270 , alors que le leg figurant dans NAVDB sur lequel ce segment se trouve est un leg CF 90 , et que le segment a 270 represents dans I'espace ne peut pas titre une rejointe HPATH du leg concerns. Les bibliotheques de tests peuvent egalement se rapporter a des situations beaucoup plus ponctuelles que I'on souhaite tester en raison de leur criticite : - Mauvaise vitesse de rotation VR entree par le pilote, susceptible d'entrainer le raclage de ('empennage arriere sur la piste a la rotation ; Segment lateral non identifie apres sequencement d'un leg avec terminaison en altitude , I'avion sans reference vire par exemple a gauche avec le risque de se diriger vers une zone de vol destinee aux autres pistes et/ou avec une trajectoire vers un relief. Dans certains cas, la realisation systematique de certains tests peut s'averer utile voire necessaire. Cependant, pour des raisons d'economie des ressources machine, chaque test en bibliotheque ne sera en principe realise que lorsque des conditions pre-determinees d'execution de ces tests seront reunies. Par ailleurs, it ne sert a rien d'executer a nouveau un test deja realise si aucune donnee d'un sous-systeme FMS n'a change, situation que I'on caracterise par ('absence de changement de version des donnees. Par reference a la figure 2 qui represente un MONITEUR, 160 selon ('invention, une modalite avantageuse de realisation consiste donc a prevoir un premier sous-module VER, 1610 de traitement et de stockage des messages de changement de version des donnees calculees par les modules du cceur FMS : FPLN, 110, TRAJ, 120, PRED, 140 et GUID, 150. La base de donnees stocke egalement la derniere version des donnees elles-memes. Le moniteur stockera preferentiellement la version qui lui a permis de decider que les tests associes de la bibliotheque doivent titre realises. En sortie de ce sous-module, figure un deuxieme sous-module CONDITIONS, 1620 qui comporte les conditions COND1, COND;.... COND n a satisfaire individuellement pour realiser respectivement les TEST1, TEST;....TESTn . Un troisieme sous-module TESTS, 1630 constitue la bibliotheque des n tests qui seront realises sous la commande du sous-module CONDITIONS. Un quatrieme sous-module RESULTATS, 1640 elabore la presentation et le stockage des erreurs detectees par les tests. Celui-ci comporte lui-meme une premiere fonction MESSAGES ERREURS, 1641 qui elabore les messages d'erreurs en sortie des tests, par exemple dans un des cas cites ci-dessus << INCOHERENT LATERAL SEGMENT AHEAD > ou <. II comporte egalement une fonction PAGES SYNTHESE, 1642 qui produit les donnees a afficher pour I'equipage, par exemple les donnees relatives aux legs dans NAVDB qui ont provoque ('incoherence et aux segments Iateraux associes a ces legs ; cette fonction realise en outre un filtrage et un tri des informations a porter a I'attention de ('equipage ; les criteres de filtrage et de tri sont definis en fonction des indices de criticite des erreurs ; ils peuvent s'appuyer sur une correlation avec les donnees issues d'autres systemes avions telles que la surveillance systeme SD ou la surveillance moteur EWD, cette correlation s'effectue dans un sous-module COR, 1650 ; des indices de criticite sont egalement Minis par les reglementations OACI et etatiques, ainsi que par les compagnies aeriennes. Une fonction FICHIER LOG, 1643 elabore les donnees a stocker pour communication aux services de maintenance de la compagnie et au fournisseur du FMS ; ces donnees comprennent en plus des donnees fonctionnelles en sortie des tests des donnees supplementaires sur I'environnement materiel et logiciel dans lequel I'erreur s'est produite ; elles sont avantageusement formatees pour titre transmises par liaison ACARS a la compagnie aerienne. II existe deux variantes du procede pour la realisation de ('invention. Elles sont definies par les organigrammes des traitements des figures 3 et 4. Elles ont en commun la plupart des etapes des traitements pour un test TEST; : verification des conditions COND; d'execution du test, qui s'effectue en recuperant les notifications de versions nouvelles (FPLN, PRED, TRAJ) emises par les fonctions du cceur FM, et le motif de la nouvelle version, puis en identifiant les tests qui ont lieu d'etre executes a partir des versions notifiees ; pour chaque test TEST; : acquisition des donnees du cceur FM necessaires a la verification, execution de I'algorithme de verification, puis emission ou pas d'un message d'erreur, creation ou pas d'une page de synthese, creation ou pas d'un fichier de log. Un exemple de realisation de ('invention est donne ci-dessous. Le test realise est la compatibilite des donnees TRAJ et NAVDB : - Recuperer du cceur FMS la suite des legs lateraux du plan de vol. 20 - Recuperer toute la trajectoire associee (suite de segments lateraux calcules a partir des definitions ARINC 424 des legs), - Pour chaque leg de type CA, CD, CF, CI, CR, FA, FC, FD, FM, VA, VD, VI, VM, VR, analyser les segments lateraux (segments courbes et segments droits) associes : 25 o SI pour ces types de legs it existe des segments droits associes de longueur superieure a un seuil predetermine, o ET, que ces segments droits ne sont pas identifies dans la trajectoire comme 30 segments de rejointe HPATH, o ET, que la course (route) (ou heading (cap) pour les legs VX) du segment droit est differente de la course (heading) definissant le leg arinc associe, o ALORS, - Envoyer un message au scratchpad (bande dans la partie basse de I'ecran MCDU servant a afficher des messages au pilotes) << INCOHERENT LATERAL SEGMENT AHEAD >> - Ecrire une page DATA de synthese de I'incoherence comprenant 5 comme infos : - L'identifiant NAVDB du leg sur lequel a ete levee ('incoherence - La definition ARINC du leg, ^ L'ensemble des segments Iateraux associes a ce leg, ^ Le segment lateral considers comme incoherent 10 - Enregistrer un fichier interne comprenant : ^ Heure date, Numero d'identification du logiciel, du materiel, de I'avion et du type de moteurs, ... ^ Identifiant du type d'incoherence INCOHERENT LATERAL SEGMENT AHEAD >> 15 ^ Plan de vol, Provenance, Points sur la route, destination, poids ^ Detail de n legs planifies et segments Iateraux precedent, comprenant et suivant ('incoherence. Les variantes se distinguent par leur sequenceur primaire. Dans celle de la figure 3, c'est le changement de version (rafraichissement d'une des 20 donnees des sous-modules FLPN, TRAJ, PRED, GUID du cceur du FMS) qui declenche I'appel au moniteur. Ce changement de version peut titre notifie au moniteur par polling cyclique du cceur FMS. Dans ce cas, le cycle est de periode relativement longue (30s a 1 minute). Le polling systematique peut titre remplace par un abonnement du moniteur au service de notification par 25 message de I'evenement changement de version. Ensuite, pour i de 1 a n, la condition de realisation du test i, COND;, est verifiee au regard des donnees issues du dernier message de changement de version. Lorsque COND; est remplie, TEST; est execute puis, le cas echeant, MESSAGE ERREUR , PAGE SYNTHESE , FICHIER LOG. 30 Dans la variante de la figure 4, pour chaque test i de 1 a n, le sous-module CONDITIONS recupere pour chaque COND; a verifier les dernieres versions des donnees d'entree puis lorsque COND; est remplie, TEST; est execute puis, le cas echeant, MESSAGE ERREUR , PAGE SYNTHESE , FICHIER LOG. II est egalement possible de combiner les deux variantes en une variante hybride pour optimiser le temps machine utilise. II est en effet avantageux de factoriser les verifications des conditions d'execution des tests COND; qui ont des donnees d'entree communes.5
L'invention concerne un système de gestion de vol pour aéronef qui permet de réaliser des tests des résultats des calculs des principales fonctions d'élaboration des plans de vol et des trajectoires de l'aéronef permettant d'anticiper des erreurs dans cette élaboration, de les présenter à l'équipage en fonction de critères de criticité, de les stocker pour être communiquées et traitées par les équipes de maintenance.
1. Dispositif d'aide a la navigation (10) d'un aeronef comprenant au moins un module (110, 120, 130, 140, 150) d'elaboration de plans de vol et de trajectoires dudit aeronef, caracterise en ce qu'il comprend en outre un module (160) de test des donnees en sortie d'un desdits modules par rapport a des conditions determinees par des phases ulterieures d'elaboration desdits plan de vol et trajectoires. 2. Dispositif d'aide a la navigation selon la 1, caracterise en ce que ledit module de test (160) comprend une bibliotheque (1630) de tests a executer chacun dans une configuration donnee de I'aeronef et de son environnement. 3. Dispositif d'aide a la navigation selon rune des 1 a 2, caracterise en ce qu'il comprend en outre une base de donnees (1640) des resultats hors conditions en sortie dudit module de test et des contextes d'occurrence desdits resultats. 4. Dispositif d'aide a la navigation selon rune des 1 a 3, caracterise en ce qu'il comprend en outre un generateur (1641) de messages de compte-rendu des resultats hors conditions en sortie dudit module de test. 5. Dispositif d'aide a la navigation selon la 4 caracterise en ce que ledit generateur comporte une fonction (1642) de parametrage de tris et filtrages a effectuer en sortie du generateur et en entree d'une interface de presentation desdits messages a I'equipage. 6. Dispositif d'aide a la navigation selon rune des 4 a 5, caracterise en ce qu'il comprend en outre des moyens (1643) de sauvegarde desdits messages selon un protocole de telechargement. 7. Dispositif d'aide a la navigation selon rune des 4 a 6, caracterise en ce qu'il comprend en outre des moyens (1650) de correlation des messages en sortie du generateur avec ceux en provenance d'autres dispositifs de controle de I'aeronef. 8. Procede d'aide a Ia navigation d'un aeronef comprenant au moins une tache d'elaboration de plans de vol et de trajectoires dudit aeronef, caracterise en ce qu'il comprend en outre des taches de test dupositionnement des donnees en sortie d'une desdites taches par rapport a des conditions determinees par des phases ulterieures d'elaboration desdits plan de vol et trajectoires. 9. Procede d'aide a la navigation selon la 1, caracterise en ce qu'une tache de test est declenchee lorsque des conditions sont satisfaites, lesdites conditions etant verifiees de maniere cyclique en entree de la tache de test. 10. Procede d'aide a la navigation selon rune des 8 a 9, caracterise en ce qu'il comprend en outre une tache d'enregistrement des resultats hors conditions en sortie de ladite tache de test et des contextes d'occurrence desdits resultats. 11. Procede d'aide a la navigation selon rune des 8 a 10, caracterise en ce qu'il comprend en outre une tache de generation de messages de compte-rendu des resultats hors conditions en sortie de ladite tache de test. 12. Procede d'aide a la navigation selon la 11, caracterise en ce que ladite tache de generation comporte une fonction de parametrage de tris et filtrages a effectuer en sortie de ladite tache de generation et en entree d'une tache de presentation desdits messages a ('equipage. 13. Procede d'aide a la navigation selon ('une des 11 a 12, caracterise en ce qu'il comprend en outre une tache de sauvegarde desdits messages selon un protocole de telechargement. 14. Procede d'aide a la navigation selon ('une des 11 a 13, caracterise en ce qu'il comprend en outre une tache de correlation des messages en sortie de la tache de generation avec ceux en provenance d'autres taches de controle de I'aeronef.
G
G01,G05,G06,G08
G01C,G05D,G06F,G08G
G01C 23,G05D 1,G06F 11,G08G 5
G01C 23/00,G05D 1/00,G06F 11/36,G08G 5/00
FR2899792
A1
DISPOSITIF POUR FACILITER LA MOBILITE DE PERSONNES USANT DE FAUTEUILS ROULANTS MEDICAUX
20,071,019
1 . La présente invention concerne un dispositif pour venir en aide à toutes personnes dépendantes d'un fauteuil roulant médicalisé. Les fauteuils médicaux sont traditionnellement pourvus du sol à l'assise d'une hauteur d'environ cinquante centimètres et n'autorise aucune possibilité d'être en moyenne 5 à hauteur érgonomique humai ne,debout . Le dispositif selon l'invention permet de remedier à cet inconvénient .il comporte en effet selon une première caractéristique un châssis avec pistons élévateur et rétractable se dépoyant à hauteur de un mètre à partir du sol . Il peut être commandé par pistes manuel,mécanique,éléctronique,hydrolique ou par logiciel informatique. 10 Les roues avant si nécessaire peuvent être intégrées pour monter ou descendre des petites volées d'escalier oui de marches ,elles sont représentées avec un système de pistons fixé sur le châssis et peuvent être adaptées sur les fauteuils traditionnels médicaux roulants lesquels sont standardisés quant à la distance d'empatement de roues arrieres à avants avantage permettant l'accéssibilité. de déployer le roues avants de 16 centimetres de hauteur règle de blondel Les dessins annexés illustrent l'invention: la figurel représente en coupe, le 15 dispositif de l'invention. La figure 2 représente en coupe une variante de ce dispositif. La figure 3 représente en coupe le dispositif des roues avant à pistons avec accroches sur châssis et taquets pour orientation et freinage léger. Elles peuvent être intégrées sur les fauteuils médicaux roulant traditionnels ou créées selon besoins. En référence à ces dessins, le dispositif comporte un châssis (1) dont les extrémités sont 20 dotées de pistons (2) pour régler une hauteur voulue si besoin est (3) Les roues avant à pistons et taquets d'orientation avec freinage léger permettent un accès aux escaliers et marches (4) La roue arrière traditionnelle standardisée. (5) Le monobloc amortissement de chocs est utilisé pour soutenir également le repose pieds et au cas d'utilisation pour la manipulation de levage l'élément repose pieds suit la différence (6) la partie accoudoirs, 25 dossier,siège est positionnée sur le châssis(2)
L'invention concerne un dispositif capable d'adapter l'accès de certains Handicapé(es) aux hauteurs dites ergonomiques de tailles, moyennes, debout, adultes et enfants , permettant ainsi de recouvrir plus de mobilité et de travail physique pour la masse musculaire.Il est constitué d'un châssis (1) présentant aux extrêmités un jeu de pistons (2) de roues avant avec pistons taquet à frein doux et directionnel (4) de roues arrières traditionnelles (5) ainsi que d'un monobloc d'ammotissements (5)pour le soutien de l'ensemble pistons etrepose pieds (6) dossier,siège,accoudoirs.
Revendications 1 Fauteuils médical roulant caractérisé en ce qu'il comporte (1) Un châssis muni de roues avant et arrière présentant de chaque côté et à l'extrémité un jeu de pistons (2) capable de se déployer pour faciliter l'accés selon les besoins de différences de hauteurs.(3) 2 Fauteuil roulant selon la 1 caractérisé en ce que les roues avant comportent un jeu de pistons pour l'adaptation aux marches et petites volées d'escaliers et sont pourvues d'un taquet pour orienter et freiner légèrement lors de l'action 3 Fauteuil roulant selon l'une quelconque des 1 ou 2 caractérisé en ce qu'il comprend un monobloc d'ammotissement de chocs avec repose pieds permettant en cas de secousse d'amoindrir les accoups, et qui peut être intégré dessous la partie (6) accoudoirs dossiers sièges pour assurer le plus de confort et de sécurité.
A
A61
A61G
A61G 5
A61G 5/10,A61G 5/06
FR2897867
A1
PROCEDE DE PREPARATION DE DIMETHYL ISOSORBIDE
20,070,831
La présente invention a pour objet un procédé de préparation de diméthyl isosorbide. Le diméthyl isosorbide ( DMI ) est un solvant tout particulièrement préconisé dans les compositions pharmaceutiques et cosmétiques telles que notamment les compositions autobronzantes, bucco-dentaires ou antiacnéiques, les crèmes de soins, les pommades, les lotions,_ Plusieurs technologies de préparation du DMI à partir d'isosorbide sont connues, mettant en oeuvre des 15 agents de méthylation très divers. Il a notamment déjà été préconisé l'usage de diméthyl sulfate comme décrit dans les brevets US 4,322,359 et US 4,659,846. A la connaissance de la Demanderesse, cette 20 technologie peut permettre d'obtenir des rendements molaires en DMI atteignant 90-95 %, exprimés par rapport à l'isosorbide mis en œuvre. Elle présente cependant un inconvénient majeur au niveau industriel puisqu'elle génère la coproduction 25 massive de sels, en l'occurrence de sulfates, difficilement valorisables. En pratique, cette coproduction est au moins égale au double de la production, recherchée, de DMI. En outre, et comme décrit dans les brevets 30 précités, cette technologie impose, en pratique, la mise en oeuvre de solvants organiques particuliers tels que l'acétone (US 4,322,359) ou le tert.-butanol (US 4,659,846). Or, il est largement préconisé aujourd'hui de limiter l'usage de solvants organiques dans le cadre de la protection de l'homme et de l'environnement. D'un. point de vue plus général et économique, il est recherché de diminuer au maximum le coût solvant de tout procédé industriel, ce coût étant notamment engendré par les moyens utilisés pour effectuer et sécuriser les opérations de transport, stockage, mise en oeuvre, élimination et recyclage de tout solvant envisagé. Une autre technologie de préparation de DMI préconise l'utilisation d'halogénures de méthyle comme décrit dans le brevet EP 92 998. Dans ce document, le chlorure de méthyle, moins réactif que ses équivalents bromure et iodure, est 15 cependant préconisé du fait de son prix beaucoup moins élevé. Le procédé décrit dans ce document impose cependant que la matière première, par exemple l'isosorbide, soit mise en oeuvre sous la forme d'une solution aqueuse 20 dispersée dans un solvant organique aprotique polaire comme le diméthylsulfoxyde ( DMSO ) ou aromatique comme le toluène. Il résulte cependant des exemples de ce document que l'utilisation de toluène dans le milieu réactionnel 25 ne permet pas d'obtenir de rendements en DMI qui soient supérieurs à 90 % et ce, y compris avec mise en oeuvre de catalyseurs de transfert de phase. Selon ce même brevet EP 92 998, il apparaît que le DMSO peut, dans certaines conditions sélectionnées, 30 permettre d'atteindre des rendements en DMI supérieurs à 90 %. Cependant, il y a nécessité ensuite d'utiliser un second solvant, en l'occurrence du toluène, en vue de prépurifier le DMI avant de le soumettre à une étape de distillation. Il a été préconisé plus récemment l'usage de diméthyl carbonate comme agent de méthylation de l'isosorbide comme décrit dans le brevet US 4,770,871. Cette technologie a pour avantage de permettre d'atteindre des rendements en DMI de 90-95 % (/ isosorbide) et ce, sans générer de coproduction de sels. Elle présente cependant un certain nombre d'inconvénients industriels dont : - l'utilisation d'un réactif (diméthyl carbonate) dont le prix est significativement supérieur à celui du chlorure de méthyle et du diméthyl sulfate, - l'obtention de taux de réactif fixé relativement peu élevés (< 50 %) du fait d'une mauvaise fixation des substituants méthyle de ce réactif sur l'isosorbide, -l'obligation de travailler sous pression et à haute température, en pratique entre 200 et 300 C, - la coproduction de gaz carbonique (CO2). Il résulte de ce qui précède qu'il existait un besoin de disposer d'un moyen simple et efficace de préparation du DMI permettant, selon un compromis 25 jusqu'alors jamais atteint, d'obtenir simultanément : a) des rendements molaires en DMI relativement élevés, à savoir supérieurs à 90 %, de préférence supérieurs à 95 %, exprimés par rapport à l'isosorbide mis en oeuvre, 30 b) un coût réactif le plus bas possible, en tous cas des taux de réactif de méthylation fixé relativement élevés, significativement supérieurs à 50 %, en particulier supérieurs à 15 20 55 %, de préférence à 60 %, exprimés par rapport aux espèces méthylées d'isosorbide effectivement générées, c) une coproduction de sel(s) limitée, en tous cas un ratio pondéral entre le(s) sel(s) coproduit(s) d'une part et le DMI produit d'autre part, significativement inférieur à 2, de préférence inférieur à 1,5, et d) un coût solvant limité, en tous cas une utilisation limitée, voir nulle, de tout solvant organique classiquement envisagé pour une telle préparation, en particulier de tout solvant aprotique polaire ou tout solvant aromatique. 15 Lors d'une première série de travaux, la Demanderesse a effectivement vérifié qu'il n'était pas possible d'atteindre un tel compromis et ce, quel que soit l'agent de méthylation mis en œuvre (diméthyl sulfate, diméthylcarbonate ou chlorure de méthyle). 20 Ceci, notamment du fait qu'il s'est avéré généralement impossible d'obtenir un coût réactif qui soit véritablement acceptable et en premier lieu un taux de réactif fixé qui atteigne l'objectif cité au point b) ci-dessus. 25 A ce titre, la Demanderesse rappelle que d'une manière générale, tout excès de réactif par rapport à la stoechiométrie de la réaction d'éthérification se traduit par une diminution du taux de réactif fixé, diminution d'autant plus importante que ledit excès est lui même 30 important. En outre, dans le cas d'un réactif comme le chlorure de méthyle, on ne peut envisager, notamment industriellement, de réduire le coût réactif de la réaction en procédant à un recyclage du réactif non fixé 10 sur l'isosorbide. Ceci, du fait qu'un certain nombre de réactions secondaires et non souhaitées consomment une partie significative dudit réactif et génèrent dans le milieu réactionnel des espèces méthylées autres que les éthers d'isosorbide, par exemple du méthanol ou du diméthyl-éther. Malgré les inconvénients précités, la Demanderesse a cependant effectué une seconde série d'études en vue de tenter d'atteindre simultanément les objectifs cités aux points a) à d) ci-dessus en utilisant le chlorure de méthyle comme réactif de méthylation, en absence de tout solvant organique lors de la réaction et en étudiant l'influence de nombreux paramètres opératoires (taux de réactif introduit, taux de soude introduit, teneur en eau initiale du milieu réactionnelle, température réactionnelle...) Le constat a alors été fait qu'en absence de tout solvant organique, le compromis recherché ne pouvait pas être atteint et notamment que : 1) s'il était possible, en certaines circonstances, d'obtenir un rendement en DMI conforme à l'objectif visé (cf point a) ci-dessus), c'était au détriment du taux de chlorure de méthyle fixé, non conforme à l'objectif visé (cf point b) ci-dessus) et vice-versa, 2) en toutes circonstances, l'objectif visé au point c) ci-dessus en termes de coproduction de sel(s), ne pouvait être atteint, et 3) en tout état de cause, il n'était pas possible d'obtenir des résultats satisfaisants dès lors que le milieu réactionnel de départ n'était pas suffisamment hydraté, l'eau devant être présente en quantité suffisante (18-20 % minimum) dans le milieu réactionnel aux fins que ce dernier soit suffisamment fluide et homogène et permette un bon contact entre le chlorure de méthyle, gazeux, et les autres constituants du milieu. Et c'est en poursuivant encore ses travaux de recherche et d'analyse que la Demanderesse a trouvé que l'introduction d'une composition de DMI dans le milieu réactionnel, notamment dès avant l'introduction du chlorure de méthyle, permettait d'atteindre simultanément l'ensemble des objectifs visés et notamment d'obtenir : - un rendement molaire en DMI, tel qu'il sera défini dans l'EXEMPLE 1, pouvant dépasser les 95 %, y compris atteindre des valeurs de 96- 98 %, - un taux de chlorure de méthyle fixé, tel qu'il sera également défini dans l'EXEMPLE 1, pouvant dépasser les 60 %, y compris atteindre des valeurs de 65-67 %, et un ratio pondéral sel(s) coproduit(s) / DMI produit, pouvant être inférieur à 1,5, y compris 20 tendre vers la valeur de 1,0. Ceci,, sans nécessiter la moindre mise en œuvre de solvant organique, en particulier de solvant aprotique polaire ou aromatique, dans le milieu réactionnel. Et ces résultats liés à l'introduction d'une 25 composition de DMI sont d'autant plus surprenants et inattendus qu'ils sont obtenus dans un milieu réactionnel qui est non ou faiblement hydraté au départ et reste faiblement hydraté pendant la réaction, i.e dans un milieu relativement visqueux ne devant donc pas 30 favoriser le contact entre le chlorure de méthyle et les autres constituants, en premier lieu l'isosorbide. En suite de quoi, la présente invention a pour objet un procédé de préparation d'une composition de diméthyl isosorbide (DMI) par éthérification d'une composition d'isosorbide par du chlorure de méthyle, caractérisé par le fait qu'il contient au moins une étape d'introduction d'une composition de diméthyl isosorbide (DMI) dans le milieu réactionnel. La composition d'isosorbide utilisée comme matière première peut être mise en œuvre sous toutes formes, solides, liquides ou pâteuses et présenter des degrés variés de pureté. De préférence, sa teneur en isosorbide est au moins égale à 95 %, exprimée par rapport à la matière sèche de ladite composition. La composition de diméthyl isosorbide (DMI) introduite dans le milieu réactionnel conformément à l'invention se présente en général sous une forme liquide relativement visqueuse et dont la teneur en DMI peut être variable. De préférence, cette teneur est supérieure à 75 %, notamment supérieure à 80 %, exprimée par rapport à la matière sèche de ladite composition. Celle-ci peut notamment contenir, à côté du DMI, y compris en des quantités significatives, des espèces monométhylées de l'isosorbide (collectivement MMI ). Cette teneur en MMI peut notamment se situer entre 2 et 25 %, exprimée par rapport à la matière sèche de ladite composition. Elle peut contenir également, généralement en plus faibles quantités, voire à l'état de traces, d'autres composés tels que, par exemple, de l'isosorbide et/ou des espèces méthylées autres que DMI et MMI (méthanol, diméthyl-éther ou autres). Cette composition de DMI peut commencer à être introduite, en tout ou partie, dans le milieu réactionnel à tout moment avant et/ou pendant la réaction d'éthérification de l'isosorbide proprement dite. La composition de DMI peut, par exemple, être le premier constituant introduit dans l'enceinte réactionnelle, éventuellement de manière simultanée à l'introduction de la composition d'isosorbide à éthérifier, séparément de cette dernière ou par l'intermédiaire d'un pré-mélange avec cette dernière. La composition de DMI peut également, par exemple, commencer à être introduite dans le milieu réactionnel dès après que la totalité de la composition d'isosorbide ait été introduite et avant l'introduction de tout autre constituant du milieu réactionnel. Selon une première variante avantageuse, le procédé conforme à l'invention est caractérisé par le fait que l'étape d'introduction de la composition de DMI dans le milieu réactionnel débute au plus tard au moment où débute l'introduction du chlorure de méthyle dans le milieu réactionnel. Cette étape peut d'ailleurs débuter et se terminer au plus tard au moment où débute l'introduction du chlorure de méthyle. Selon une autre variante préférée, associée ou non à la précédente, le procédé conforme à l'invention est caractérisé par le fait que l'étape d'introduction de la composition de DMI dans le milieu réactionnel débute au plus tard au moment où débute l'introduction de l'agent alcalin, par exemple la soude, nécessaire à la réaction d'éthérification, en particulier nécessaire pour activer l'isosorbide en vue de sa méthylation. Cette étape peut d'ailleurs débuter et se terminer au plus tard au moment où débute l'introduction dudit agent alcalin. Celui-ci peut, de manière avantageuse, être introduit sous forme solide, par exemple de poudre ou paillettes, non ou faiblement hydratée. Selon une troisième variante, associée ou non aux précédentes, le procédé conforme à l'invention est caractérisé par le fait que l'étape d'introduction de la composition de DMI dans le milieu réactionnel débute au moment où le milieu réactionnel est non ou faiblement hydraté, i.e présente une teneur en eau inférieure à 18 %, de préférence inférieure à 15 % et plus préférentiellement encore inférieure à 12 %, exprimée en poids d'eau par rapport au poids total du milieu réactionnel. De manière remarquable, cette teneur en eau peut être inférieure à 8 % et notamment être comprise entre 0 et 5 %. Cette étape peut d'ailleurs débuter et se terminer 15 dans un milieu réactionnel dont la teneur en eau se situe dans l'une des gammes précitées. Elle peut notamment débuter et se terminer dans un tel milieu avant que ne commence la réaction d'éthérification proprement dite, en particulier au plus 20 tard au moment où débute l'introduction du chlorure de méthyle et/ou de l'agent alcalin dans ledit milieu. En suite de quoi, comme indiqué précédemment, le milieu réactionnel résultant dans lequel a été introduite la composition de DMI, se présente comme une dispersion 25 relativement visqueuse, non ou faiblement hydratée et ne devant pas, en théorie, favoriser la réaction de méthylation. La Demanderesse pense que les remarquables résultats obtenus par mise en œuvre du procédé 30 revendiqué, résultats soulignés précédemment et qui seront détaillés par ailleurs, peuvent être attribués, au moins en partie, à la double fonctionnalité que pourrait jouer en l'espèce le DMI introduit, à savoir, d'une part comme agent favorisant la solubilisation du chlorure de méthyle gazeux et, d'autre part comme agent favorisant la dispersion de l'agent alcalin, par exemple la soude et ce, dans un milieu faiblement ou non hydraté. De manière très remarquable, le procédé selon l'invention permet de produire efficacement du DMI en mettant en œuvre des quantités d'agent alcalin, par exemple de soude, significativement inférieures à celles préconisées dans l'art antérieur. Selon une variante très avantageuse, ce procédé est caractérisé par le fait que, en vue de la réaction d'éthérification, on utilise un rapport molaire R1 entre d'une part: le nombre de moles d'agent alcalin mises en œuvre et d'autre part le nombre de moles de chlorure de méthyle mises en œuvre, inférieur à 1,5/1, de préférence compris entre 1/1 et 1,45/1. Ce rapport molaire R1 peut notamment être compris entre 1,1/1 et 1,4/1. Outre la possibilité d'atteindre simultanément les objectifs a) à d) susmentionnés, la présente invention a également pour avantage de permettre une réaction d'éthérification de l'isosorbide se déroulant entièrement en milieu (très) faiblement hydraté et ce, malgré l'eau fatalement générée par ladite réaction. En suite de quoi, il y a ensuite, lors de la purification de la composition de DMI résultante, moins d'eau à éliminer, d'où un gain énergétique non négligeable industriellement. Le procédé objet de l'invention peut être caractérisé par le fait que la réaction d'éthérification se déroule entièrement dans un milieu réactionnel présentant une teneur en eau inférieure à 20 %, de préférence inférieure à 18 % et plus préférentiellement encore inférieure à 15 %. Elle peut même être inférieure à 10 %, voire à 6 %, notamment si le milieu réactionnel de départ était non hydraté. A la connaissance de la Demanderesse il n'était pas connu ni concevable un procédé de préparation d'une composition de DMI par éthérification d'une composition d'isosorbide par du chlorure de méthyle caractérisé en ce que la réaction d'éthérification se déroule entièrement dans un milieu réactionnel exempt de solvant organique aprotique polaire ou aromatique et présentant une teneur en eau inférieur à 20 %, se situant notamment dans les gammes qui viennent d'être citées. Tout procédé selon l'invention peut aussi être caractérisé par le fait que, au moment où on arrête la réaction d'éthérification, la teneur en eau du milieu réactionnel est inférieure à 20 %,de préférence inférieure à 18 % et plus préférentiellement encore inférieure à 15 %. De manière particulièrement remarquable et avantageuse cette teneur en eau peut être comprise entre 2 et 10 % et notamment entre 2 et 7 % et ce, malgré l'eau fatalement générée par la réaction d'éthérification. Une telle caractéristique de teneur en eau finale n'était ni connue ni concevable, notamment en absence de tout solvant organique aprotique polaire ou aromatique dans le milieu réactionnel. Un autre avantage de la présente invention est de permettre une réaction d'éthérification de l'isosorbide se déroulant entièrement en milieu (très) concentré en DMI, y inclus le DMI généré de par la réaction d'éthérification de l'isosorbide par le chlorure de méthyle. De manière avantageuse l'étape d'introduction de la composition de DMI est réalisée de telle sorte qu'au moment où débute la réaction d'éthérification de l'isosorbide, la teneur du milieu réactionnel en DMI est supérieure à 10 %, de préférence comprise entre 12 et 75 %, plus préférentiellement encore comprise entre 15 et 70 %, exprimée en poids de DMI par rapport au poids total du milieu réactionnel. Cette teneur initiale en DMI peut en particulier se situer entre 20 et 70 %, notamment entre 25 et 65 %. Si l'on tient compte du DMI généré de par la réaction d'éthérification de l'isosorbide, le procédé objet de l'invention peut être caractérisé par le fait que la réaction d'éthérification se déroule entièrement dans un milieu réactionnel présentant une teneur en DMI au moins égale à 20 %, de préférence au moins égale à 25 %. Tout procédé selon l'invention peut aussi être caractérisé par le fait que, au moment où on arrête la réaction d'éthérification, la teneur en DMI du milieu réactionnel, celle-ci tenant compte du DMI introduit et du DMI généré, comprise entre comprise entre est au moins égale à 25 %, de préférence 30 et 85 %, plus préférentiellement encore 33 et 83 %. De manière particulièrement remarquable et avantageuse, cette teneur en DMI peut se situer entre 35 et 80 %. On dispose ainsi d'un procédé de préparation d'une composition de DMI par éthérification d'une composition d'isosorbide par du chlorométhane, caractérisé en ce que la réacticn d'éthérification se déroule entièrement dans un milieu réactionnel présentant un rapport pondéral R2 entre d'une part la teneur en DMI dudit milieu et d'autre part la teneur en eau dudit milieu, qui est supérieur à 1/1, de préférence compris entre 1,5/1 et 50/1 et plus préférentiellement encore compris entre 2/1 et 45/1. Ledit rapport R2 peut notamment être compris entre 3/1 et 25/1 Selon la Demanderesse, il n'était ni connu ni concevable, tout du moins dans un milieu réactionnel exempt de solvant organique aprotique polaire ou aromatique, un procédé d'éthérification de l'isosorbide par du chlorure de méthyle mettant en oeuvre des gammes aussi élevées, telles que décrites ci-avant, tant en ce qui concerne les teneurs en DMI (dont teneurs initiale et finale ) qu'en ce qui concerne ledit rapport R2. De par l'utilisation d'une composition de DMI dans le cadre d'un procédé du genre en question, on dispose désormais d'un moyen industriel simple et efficace de préparation de DMI permettant d'atteindre l'ensemble des objectifs précédemment listés aux points a) à d). La composition de DMI résultante peut ensuite, en fonction notamment des applications auxquelles on la destine, être soumise à une ou plusieurs étapes de purification, étant souligné que toute étape visant notamment à éliminer les espèces salines, par exemple le chlorure de sodium, et l'eau, générées lors de la réaction d'éthérification, peut désormais être effectuée dans des conditions beaucoup plus satisfaisantes en termes de durée et de coût. Le traitement de purification peut en particulier comprendre au moins une étape de filtration, précédée et/ou suivie d'au moins une étape de concentration, puis au moins une étape de distillation. La composition de DMI purifiée, débarrassée en tout ou partie des espèces autres que le DMI (sels, MMI, méthanol, eau notamment), peut être utilisée comme agent solvant, co-solvant, vecteur de principe actif et/ou pour toute autre fonctionnalité, en particulier dans les compositions pharmaceutiques ou cosmétiques. La présente invention va être décrite de façon encore plus détaillée à l'aide des exemples qui suivent et qui ne sont aucunement limitatifs. EXEMPLE 1 (NON CONFORME A L'INVENTION) Dans le cadre de cet exemple, non conforme à la présente invention, on prépare une composition de DMI par éthérifica.tion d'une composition d'isosorbide par du chlorure de méthyle et ce, sans la moindre étape d'introduction d'une composition de DMI dans le milieu réactionnel. La réaction d'éthérification est réalisée dans un autoclave PARR de type 4563 dont le volume utile est de 600 ml et qui est notamment équipé a) d'un système d'agitation à entraînement magnétique, b) d'une turbine creuse ( gas entrainment impeller référencée PARR A2042 HC 8) montée sur le palier d'agitation de façon à favoriser les transferts gaz-liquide, c) d'un thermocouple, d) d'un manomètre et e) d'une soupape de sécurité dont la pression de tarage est ajustée à 20 bars. Dans le cylindre constituant la partie inférieure du réacteur, 70 g d'isosorbide sous forme solide ( écailles ) et 70 g d'eau déminéralisée sont introduits. Le cylindre est ensuite chauffé par bain- marie à une température de 80 C de façon à dépasser le point de fusion de l'isosorbide. On obtient alors une phase fondue fluide. 86 g de soude sous forme solide ( pellets ) sont progressivement ajoutés à la phase fondue maintenue à 80 C et agitée. Le milieu est régulièrement homogénéisé à la spatule de façon à garantir l'absence de particules solides. Le chlorure de méthyle mis en œuvre est transféré depuis sa bonbonne de stockage vers une réserve en acier inox conçue pour résister à une pression supérieure à 20 bars. Le transfert du gaz est assuré par le différentiel de pression entre la sortie du détendeur de la bonbonne et la réserve. Celle-ci est donc refroidie au moyen d'un mélange carboneige/acétone pour assurer une pression interne idéalement inférieure à 1 bar. 72 g de chlorure de méthyle sont ainsi accumulés dans la réserve. En suite de quoi, en vue de l'éthérification de l'isosorbide, on met en oeuvre ici un ratio molaire R1 (entre soude et chlorure de méthyle), d'une valeur de 1,5/1. La réserve est ensuite laissée à température ambiante puis on introduit de l'azote sous pression de façon à ajuster la pression interne à 15 1 bars. La réserve est connectée au réacteur contenant le mélange isosorbide / soude / eau, maintenu à 80 C avec une agitation à 300 tours/minute. La température du mélange est ajustée à 90 puis le chlorure de méthyle est introduit. On ajuste alors la vitesse d'agitation à 500 tours/minute. La teneur en eau du milieu réactionnel est de l'ordre de 23 % environ. La consommation du réactif (chlorure de méthyle) est suivie par pesée de la réserve sous pression. Elle est rapide en début de réaction puis ralentit progressivement au cours du temps. Une fois la totalité du chlorure de méthyle consommée, le milieu réactionnel est laissé une heure à 90 C de façon à activer la conversion de l'isosorbide. La réaction est stoppée lorsque la diminution de pression au sein du réacteur est inférieure à 0,5 bars pour 30 minutes. Le système est ensuite refroidi à température ambiante puis le brut réactionnel est récupéré. Il subit une neutralisation à pH 6,0 (153 g HCL 5N) de façon à consommer la soude excédentaire en fin de réaction. Le milieu réactionnel neutralisé, dont la teneur en eau est d'environ 33 % et la teneur en DMI d'environ 20 %, est ensuite filtré sur verre fritté de référence SCHOTT - porosité 2 en vue d'éliminer tout sel (chlorure de sodium principalement) qui y a été généré. Le filtrat résultant consiste en une composition de DMI présentant une teneur en DMI de 33% environ et une teneur en eau de 49 % environ. Dans le cadre de cet essai, non conforme à l'invention ( ESSAI 1 ), on a obtenu les résultats suivants . rendement molaire en DMI (ci-après R DMI ) de 78%, exprimé en nombre de moles de DMI produites par rapport au nombre de moles d'isosorbide mises en œuvre, - taux de chlorure de méthyle fixé (ci-après R MeCl ) de 59%, exprimé en la somme totale de 2 de DMI produites + 1 de MMI produites, par moles de chlorure de Ces n'arrive pas au compromis souhaité, 30 n'atteint pas simultanément l'ensemble mentionnés aux points a) à d) précités. 25 fois le nombre de moles fois le nombre de moles rapport au nombre de méthyle mises en œuvre, taux de coproduction en après P NaCl ) de chlorure de sodium poids de DMI produit. résultats montrent que, 1,94, exprimé coproduit par chlorure de sodium (ci-en poids de rapport au dans le cas présent, on à savoir, on des objectifs En particulier, on n'atteint pas ici une valeur de R DMI supérieure à 90%, la valeur de P NaCl restant par ailleurs très proche de 2. EXEMPLE 2 (NON CONFORME A L'INVENTION) Dans le cadre de cet exemple, on a réalisé différents essais (ci-après ESSAIS 2A, 2B et 2C ) dans les mêmes conditions que celles de l'ESSAI 1 si ce n'est que les modifications ci-dessous ont été respectivement opérées . • ESSAI 2A : la quantité de chlorure de méthyle introduite était de 97 g au lieu de 72 g, et la quantité de soude introduite était de 115 g au lieu de 86 g, le ratio molaire Rl entre soude et chlorure de méthyle restant cependant égal à 1,5/1. La quantité d'eau introduite était par ailleurs de 60 g au lieu de 70 g. • ESSAI 2B : conditions identiques à celles de l'ESSAI 2A si ce n'est que la température réactionnelle était augmentée jusqu'à une valeur de 120 C au lieu de 90 C. • ESSAI 2C : conditions identiques à celles de l'ESSAI 1 si ce n'est que la quantité de soude était de 63 g au lieu de 86 g, le ratio molaire R1 entre soude et chlorure de méthyle étant donc diminué jusqu'à la valeur de 1,1/1 au lieu de 1,5/1. La quantité d'eau introduite était par ailleurs de 51 g au lieu de 70 g. Les résultats obtenus pour les ESSAIS 2A à 2C, en termes de rendement molaire en DMI, de taux de chlorure de méthyle fixé et de coproduction de chlorure de sodium, sont repris ci-dessous. ESSAI 2A ESSAI 2B ESSAI 2C R DMI 92% 95% 85% R McCl 47% 48% 62% P NaCl 2,19 2,12 1,30 Il apparaît que même en modifiant des paramètres opératoires tels que les quantités introduites d'eau, de réactif et/ou d'agent alcalin, et/ou la température réactionnelle, il n'est pas possible d'arriver au compromis souhaité et notamment d'atteindre simultanément : -un rendement molaire en DMI (R DMI) qui soit supérieur à 90%, et - un taux de réactif fixé(R McCl) qui soit supérieur à 55%. On observe notamment qu'en présence d'un ratio molaire R]_ inférieur à 1,5/1, le rendement en DMI est très largement inférieur à 90 % (cf ESSAI2C). EXEMPLE 3 (CONFORME A L'INVENTION) Dans le cadre de cet exemple, conforme à la présente invention, on prépare une composition de DMI par éthérification d'une composition d'isosorbide par du chlorure de méthyle et ce, en opérant une étape d'introduction d'une composition de DMI dans le milieu réactionnel. La réaction d'éthérification est réalisée dans les mêmes conditions que celles décrites pour l'EXEMPLE 1 si ce n'est que l'on substitue les 60 g d'eau déminéralisée, mis en oeuvre après l'isosorbide et avant la soude, par 228 g d'une composition de DMI distillé présentant notamment une teneur en DMI d'environ 99,5 %, une teneur en MMI d'environ 0,3 % et une teneur nulle en eau. En début de réaction, le milieu réactionnel est donc qualifiable de milieu anhydre. Sa teneur en DMI est de l'ordre de 50 %. La réaction est menée puis stoppée dans les mêmes conditions que celles mentionnées précédemment pour l'ESSAI 1. Le milieu réactionnel neutralisé présente une teneur élevée en DMI, de l'ordre de 63 % et une teneur en eau peu élevée, de l'ordre de 6 %. Après filtration, le filtrat résultant consiste en une composition de DMI présentant une teneur en DMI de 85 % environ et une teneur en eau de 8 % environ. Dans le cadre de cet essai (ci-après ESSAI 3 ), conforme à l'invention, on a obtenu les résultats suivants : R DMI = 91 % R MeCl = 61 % - P NaCl = 1,67 Ces résultats montrent que grâce à l'étape d'introduction d'une composition de DMI dans le milieu réactionnel, on arrive au compromis souhaité, à savoir que l'on atteint simultanément l'ensemble des objectifs mentionnés aux points a) à d) précités. En regard des résultats obtenus pour l'ESSAI 1, directement comparables en l'occurrence, on constate notamment qu'il est désormais possible d'obtenir simultanément . - non seulement un rendement molaire en DMI (R DMI) qui soit supérieur à 90 %, et - un taux de réactif fixé (R MeCl) qui soit supérieur à 55 %, voire à 60 %, - mais encore un taux de coproduction en chlorure de sodium (P NaCl), exprimé par rapport au seul DMI produit (sans tenir compte donc du DMI introduit), largement inférieur à 2. EXEMPLE 4 (CONFORME A L'INVENTION) Dans le cadre de cet exemple, on a réalisé différents essais (ci-après ESSAIS 4A et 4B ) conformes à l'invention dans les mêmes conditions que celles de l'ESSAI 3 si ce n'est que les modifications ci-dessous ont été respectivement opérées : • ESSAI 4A : la quantité de composition de DMI introduite était de 208 g au lieu de 228 g. Par ailleurs la quantité de soude introduite était de 63 g au lieu de 86 g et celle de chlorure de méthyle était de 62 g au lieu de 72 g, le ratio molaire R1 prenant la valeur de 1,3/1 au lieu de 1,5/1. • ESSAI 4B : la quantité de composition de DMI introduite était de 200 g au lieu de 228 g. Par ailleurs, la quantité de soude introduite était de 63 g au lieu de 86 g, le ratio molaire R1. entre soude et chlorure de méthyle prenant la valeur de 1,1/1 au lieu de 1,5/1. Les résultats obtenus pour les ESSAIS 4A et 4B, en termes de rendement molaire en DMI, de taux de chlorure de méthyle fixé et de coproduction de chlorure de sodium, sont repris ci-dessous. ESSAI 4A ESSAI 4B R DMI 92% 96% R McCl 74% 66% P NaCl 1,20 1,05 Ces résultats confirment que le procédé objet de l'invention permet d'arriver au compromis souhaité, jusqu'alors jamais atteint, et notamment d'obtenir simultanément . un rendement molaire en DMI (R DMI) qui soit supérieur à 90 %, voire même supérieur à 95 %, un taux de réactif fixé (R McOl) qui soit supérieur à 55 % ou 60 %, voire même supérieur à 65 %, et un taux de coproduction en chlorure de sodium (P NaCl), exprimé par rapport au seul DMI produit, qui soit inférieur à 1,5, voire même inférieur à 1,3, y compris très proche de 1. Et il est remarquable de souligner que de tels résultats peuvent désormais être obtenus en mettant en œuvre des quantités d'agent alcalin, par exemple de soude, significativement inférieures à celles préconisées dans l'art antérieur. L'étape d'introduction d'une composition de DMI conformément à l'invention permet notamment d'obtenir un rendement molaire en DMI supérieur à 90 %, voire à 95 % en présence de quantités relativement faibles d'agent alcalin, alors même qu'en absence d'une telle étape (cf ESSAI 2C non conforme à l'invention), un tel rendement molaire en DMI n'est pas concevable
La présente invention a pour objet un procédé de préparation d'une composition de diméthyl isosorbide (DMI) par éthérification d'une composition d'isosorbide par du chlorure de méthyle, caractérisé par le fait qu'il contient au moins une étape d'introduction d'une composition de diméthyl isosorbide (DMI) dans le milieu réactionnel.L'étape d'introduction de la composition de DMI dans le milieu réactionnel débute avantageusement au moment où le milieu réactionnel présente une teneur en eau inférieure à 18 %, de préférence inférieure à 15 % et plus préférentiellement encore inférieure à 12 %, exprimée en poids d'eau par rapport au poids total du milieu réactionnel.Le procédé selon l'invention permet d'obtenir des rendements élevés en DMI, des taux élevés de chlorure de méthyle fixé ainsi qu'une coproduction limitée de sels, par exemple de chlorure de sodium.
1. Procédé de préparation d'une composition de diméthyl isosorbide (DMI) par éthérification d'une composition d'isosorbide par du chlorure de méthyle, caractérisé par le fait qu'il contient au moins une étape d'introduction d'une composition de diméthyl isosorbide (DMI) dans le milieu réactionnel. 2. Procédé selon la 1, caractérisé par le fait que l'étape d'introduction de la composition de DMI dans le milieu réactionnel débute au plus tard au moment où débute l'introduction du chlorure de méthyle dans le milieu réactionnel. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé par le fait que l'étape d'introduction de la composition de DMI dans le milieu réactionnel débute au plus tard au moment où débute l'introduction de l'agent alcalin nécessaire à la réaction d' éthérification. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé par le fait que l'étape d'introduction de la composition de DMI dans le milieu réactionnel débute au moment où le milieu réactionnel présente une teneur en eau inférieure à 18 %, de préférence inférieure à 15 % et plus préférentiellement encore inférieure à 12 %, exprimée en poids d'eau par rapport au poids total du milieu réactionnel. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé par le fait que, en vue de la réaction d'éthérification, on utilise un rapport molaire R1 entre d'une part le nombre de moles d'agent alcalin mises en œuvre et d'autre part le nombre de molesde chlorure de méthyle mises en œuvre, inférieur à 1,5/1, de préférence compris entre 1/1 et 1,45/1. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé par le fait que la réaction d'éthérification se déroule entièrement dans un milieu réactionnel présentant une teneur en eau inférieure à 20 %, de préférence inférieure à 18 % et plus préférentiellement encore inférieure à 15 %. 7, Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé par le fait que, au moment où on arrête la réaction d'éthérification, la teneur en eau du milieu réactionnel est comprise entre 2 et 10 % et notamment entre 2 et 7 %. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé par le fait que l'étape d'introduction de la composition de DMI est réalisée de telle sorte qu'au moment où débute la réaction d'éthérification de l'isosorbide, la teneur du milieu réactionnel en DMI est supérieure à 10 %, de préférence comprise entre 12 et 75 %, plus préférentiellement encore comprise entre 15 et 70 %, exprimée en poids de DMI par rapport au poids total du milieu réactionnel. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé par le fait que la réaction d'éthérification se déroule entièrement dans un milieu réactionnel présentant une teneur en DMI au moins égale à 20 %, de préférence au moins égale à 25 %. 1C. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé par le fait que, au moment où on arrête la réaction d'éthérification, la teneur en DMI du milieu réactionnel est au moins égale à 25 %, de préférence comprise entre 30 et 85 %, plus préférentiellement encore comprise entre 33 et 83 %.11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que la réaction d'éthérification se déroule entièrement dans un milieu réactionnel présentant un rapport pondéral R2 entre d'une part la teneur en DMI dudit milieu et d'autre part la teneur en eau dudit milieu, qui est supérieur à 1/1, de préférence compris entre 1,5/1 et 50/1 et plus préférentiellement encore compris entre 2/1 et 45/1. 12. Utilisation d'une composition de diméthyl isosorbide (DMI) en vue de la préparation d'une composition de diméthyl isosorbide (DMI) par éthérification d'une composition d'isosorbide par du chlorure de méthyle. 13. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11 ou utilisation selon la 12, caractérisé(e) par le fait que la réaction d'éthérification se déroule dans un milieu réactionnel exempt de solvant organique aprotique polaire ou aromatique. 19. Procédé de préparation d'une composition de diméthyl isosorbide (DMI) par éthérification d'une composition d'isosorbide par du chlorure de méthyle dans un milieu réactionnel exempt de solvant organique aprotique polaire ou aromatique, caractérisé par le fait que, au moment où on arrête la réaction d'éthérification : la teneur en eau du milieu réactionnel est inférieure à 20 %, de préférence inférieure à 18 % et plus préférentiellement encore inférieure à 15 %, et - la teneur en DMI du milieu réactionnel est au moins égale à 25 %, de préférence comprise entre 30 et 85 %, pluspréférentiellement encore comprise entre 33 et 83 %.
C
C07
C07D
C07D 493,C07D 307
C07D 493/04,C07D 307/20
FR2891373
A1
DISPOSITIF OPTIQUE DE SUPERPOSITION D'IMAGES ELECTRONIQUES DEVANT UN OBJECTIF
20,070,330
OBJECTIF. Le domaine de l'invention est celui des dispositifs optiques permettant la superposition d'une image électronique à une image provenant du paysage extérieur. Pour un certain nombre d'applications, il est utile de mélanger à une image du paysage extérieur une image électronique. On citera les viseurs Tête Haute utilisés principalement dans le domaine aéronautique et plus récemment dans le domaine automobile. Dans ce cas, une image électronique donnant des informations sur la conduite du vol ou la navigation est surimposée au paysage extérieur au moyen d'un mélangeur optique placé dans le champ visuel du pilote. Les visuels de casque réalisent la même fonction. L'ensemble opto-électronique comprenant la génération d'images et le mélangeur sont, dans ce cas, placés dans ou sur le casque du pilote, la visière du casque pouvant servir de mélangeur optique. Pour effectuer des missions de nuit, les pilotes d'aéronefs disposent également de jumelles de vision nocturne. Ces dispositifs sont également connus sous les acronymes de JVN signifiant Jumelles de Vision Nocturne et de NVG signifiant Night Vision Goggles. Généralement, une JVN comporte deux corps de jumelle identiques disposés devant les yeux de l'observateur. Comme indiqué sur la figure 1, un corps de jumelles de vision de nuit comporte essentiellement 3 éléments principaux qui sont: É Un objectif de focalisation 10; É Un dispositif amplificateur 13 possédant une première surface 11 d'entrée photoémissive et une seconde surface 12 de sortie photosensible; É Un oculaire 14. L'objectif 10 forme une image du paysage extérieur sur la surface d'entrée photoémissive 11. L'image optique est alors convertie en signal électrique qui est amplifié puis converti de nouveau en image optique intensifiée sur la seconde surface de sortie photosensible 12. Cette image intensifiée est observée au moyen de l'oculaire 10 par l'oeil 15 de l'observateur. Lorsque les jumelles de vision de nuit sont utilisées pour le pilotage d'aéronefs, il est nécessaire de fournir au pilote un certain nombre d'informations sur la conduite du vol. Pour le confort du pilote et la sécurité des vols, il est souhaitable que ces informations soient superposées directement dans l'image intensifiée. Une solution possible consiste à utiliser un dispositif optique permettant de superposer l'image électronique venant de la source d'image à l'entrée de l'objectif 10. Cette solution présente l'avantage de nécessiter une image très faiblement lumineuse dans la mesure où elle est amplifiée par l'intensificateur de la jumelle. La figure 2 illustre cette conception. Le dispositif optique de superposition d'images comprend une source d'images 20, une optique de collimation 21 et un mélangeur optique 23. Dans le cas de la figure 2, le mélangeur 23 est une simple lame séparatrice de faisceaux. Le dispositif optique peut également comprendre un ou des miroirs de repli 22. Les rayons lumineux représentés par des traits pointillés venant de la source d'images après collimation par l'optique de collimation et réflexion sur le mélangeur sont ainsi superposés aux rayons lumineux venant du paysage extérieur, représentés par des traits continus fins. Une des difficultés de réalisation de ce type de dispositif est la réalisation du mélangeur optique. Il doit introduire une perturbation minimale sur le paysage extérieur. En particulier, la transmission optique du paysage à travers le mélangeur doit être excellente, supérieure à 90 %. Il faut également veiller à obtenir une profondeur de champ du dispositif importante. En effet, la scène extérieure peut comporter des objets distants de quelques mètres à quelques centaines de mètres. Le brevet américain de la société Elbit de référence US 4 818 065 divulgue un premier mode de réalisation du mélangeur. Celui-ci est formé de deux prismes assemblés par une face commune inclinée, ladite face commune comportant une surface réfléchissante de petites dimensions devant celles de la pupille de l'objectif de la JVN. Par ce moyen, la perturbation introduite dans le champ de l'objectif est minimisée. Le brevet américain de la société Honeywell de référence US 5 502 455 divulgue un second mode de réalisation du mélangeur. Dans ce cas, le mélangeur est un simple miroir place sur l'axe optique de l'objectif de la JVN. Là encore, les faibles dimensions du miroir permettent de minimiser la perturbation introduite dans le champ de l'objectif. L'objet de l'invention est de proposer une solution optique alternative et compacte dont le mélangeur optique assure une très bonne transmission du paysage extérieur. Cette solution a un avantage important par rapport aux solutions de l'art antérieur. Il devient possible de confondre l'image pupillaire du dispositif optique avec la pupille de l'objectif. On évite ainsi tout vignettage de champ et on fournit ainsi une symbologie dans un champ visuel aussi large que celui de l'objectif. Plus précisément, l'invention a pour objet un dispositif optique de superposition d'images destiné à être disposé devant un module optique comprenant au moins un objectif et une surface photosensible ou photoémissive disposée dans le plan focal dudit objectif, ledit dispositif comprenant au moins une source d'images et un mélangeur optique, ledit mélangeur É étant formé de deux pièces optiques assemblées par une face commune sensiblement plane; É ayant la forme générale d'une lame à faces planes et parallèles, ladite face commune étant inclinée d'environ 45 degrés par rapport aux dites faces planes; É ayant une face d'entrée et une face opposée sensiblement perpendiculaires aux dites faces planes; caractérisé en ce que la face opposée a sensiblement la forme d'un dioptre sphérique réfléchissant et que la face commune comporte un traitement faiblement réfléchissant, le coefficient de réflexion de ce traitement étant inférieur à 10 % dans la bande spectrale d'utilisation de la surface photosensible. Avantageusement, le coefficient de réflexion de ce traitement est inférieur à 1 % dans la bande spectrale d'utilisation de la surface photosensible ou photoémissive. Avantageusement, ledit dispositif comporte une optique-relais disposée entre la source d'images et le mélangeur optique, agencée de façon à fournir une image intermédiaire de la source d'image sensiblement dans le plan focal du dioptre sphérique de la face opposée. Avantageusement, l'optique relais comporte une pupille de faibles dimensions devant celles de l'objectif. Cette pupille peut être positionnée de façon que son image se forme, après réflexion sur le dioptre sphérique, sensiblement au voisinage de la face commune. Elle peut être également positionnée de façon que son image se forme après réflexions sur le dioptre sphérique et sur la lame commune sensiblement à l'extérieur du mélangeur, de façon que, lorsque le dispositif est disposé devant l'objectif, ladite image pupillaire se forme à l'intérieur de l'objectif. L'invention concerne également des jumelles de vision de nuit comportant au moins un objectif, un dispositif à intensificateur de lumière et un oculaire, lesdites jumelles comportant un dispositif optique de superposition d'images tel que défini ci-dessus et disposé devant ledit objectif. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre non limitatif et grâce aux figures annexées parmi lesquelles: É La figure 1 représente le schéma de principe d'une jumelle à intensificateur de lumière; É La figure 2 représente la même jumelle que celle de la figure 1 mais dotée d'un dispositif optique de superposition d'images; É La figure 3 représente une première vue de principe d'un premier dispositif optique selon l'invention; É La figure 4 représente une seconde vue de principe du premier dispositif optique selon l'invention; É La figure 5 représente une troisième vue de principe d'un second dispositif optique selon l'invention, la pupille de ce second dispositif étant disposée différemment; É La figure 6 représente une vue en coupe des éléments optiques d'un premier dispositif selon l'invention. É La figure 7 représente une vue en coupe des éléments optiques d'un premier dispositif selon l'invention. Les figures 3, 4 et 5 représentent le principe du dispositif optique 5 de superposition d'images selon l'invention. Il comprend essentiellement: É une source d'images 20; É une optique-relais 21; É un mélangeur optique 23. Le dispositif optique est disposé devant un module optique 10 comprenant au moins: É un objectif 10; É une surface photosensible ou photoémissive 11 disposée dans le plan focal dudit objectif, ladite surface appartenant, par exemple, à un dispositif amplificateur 13. La sources d'images peut être classiquement un tube à rayons cathodiques ou encore un écran plat qui peut être: É à cristaux liquides, connu sous l'acronyme LCD, signifiant Liquid Crystal Display. É à diodes électroluminescentes organiques connu sous l'acronyme OLED, signifiant Organic Light-Emitting Diode. Il est important que les caractéristiques optiques de la source d'images soient adaptées aux caractéristiques de la surface photoémissive. Ainsi, dans le cas où la surface photosensible est celle d'un dispositif à intensificateur de lumière, il est important que la source d'images vérifie les 3 points suivants: É Résolution équivalente à celle de la surface photosensible; É Répartition spectrale dans la plage de sensibilité spectrale de la surface photosensible; É Niveau de luminance émis dans la plage de luminance acceptable par la surface photosensible. Le mélangeur optique 23 est formé de deux pièces optiques 230 35 et 231 de même indice optique assemblées par une face commune 28 sensiblement plane. Il a la forme générale d'une lame à faces 24 et 25 planes et parallèles. Cette lame est disposée devant l'objectif 10, sensiblement perpendiculairement à son axe optique. La face commune 28 est inclinée d'environ 45 degrés par rapport aux dites faces planes. La face commune 28 comporte un traitement faiblement réfléchissant, le coefficient de réflexion de ce traitement étant très inférieur à 10 % dans la bande spectrale d'utilisation de la surface photosensible 11. Le mélangeur optique 23 comporte une face d'entrée 27 et une face opposée 26 sensiblement perpendiculaires aux dites faces planes 24 et 25. La face d'entrée 27 peut être plane ou sphérique. La face opposée 26 a sensiblement la forme d'un dioptre sphérique réfléchissant. Cette surface peut éventuellement être rendue asphérique pour améliorer la correction des aberrations géométriques optiques. Le mélangeur 23 fonctionne de la façon suivante. Les rayons lumineux venant de l'optique-relais 21 pénètrent par la face d'entrée 27, passent une première fois à travers la face commune 28 qui est semi-réfléchissante, sont collimatés par le dioptre sphérique 26 et réfléchis par la même face commune 28 semiréfléchissante. Le rendement photométrique du mélangeur 23 ne dépasse pas quelques pour cents, mais cela n'a pas une grande importance dans la mesure où pour les applications de nuit, l'image peut être très faiblement lumineuse. L'optique-relais 21 est disposée entre la source d'images 20 et le mélangeur optique 23. Elle comporte un ou plusieurs modules optiques 210 et 211 regroupant une ou plusieurs lentilles simples. Elle est agencée de façon à fournir une image intermédiaire 200 de la source d'image dans le plan focal du dioptre sphérique de la face opposée 26. L'optique relais comporte une pupille 29 de faible dimension. Dans le premier dispositif représenté en figures 3 et 4, la pupille 29 est positionnée de façon que son image pupillaire 290 se forme, après réflexion sur le dioptre sphérique 26, sensiblement au voisinage de la face commune 28. Dans le second dispositif représenté en figure 5, la pupille est positionnée de façon que son image se forme après réflexions sur le dioptre sphérique 26 et sur la lame commune 28 sensiblement à l'extérieur du 2891373 7 mélangeur, de façon que, lorsque le dispositif est disposé devant l'objectif, ladite image pupillaire se forme à l'intérieur de l'objectif. Cette disposition est particulièrement avantageuse dans la mesure où, dans cette configuration, il peut y avoir concordance ou quasiconcordance entre cette image pupillaire et la pupille de l'objectif. On évite ainsi tout problème de vignettage du champ optique fourni par la sources d'images et dans ce cas, il devient possible de présenter une image électronique dans un champ visuel aussi grand que celui de l'objectif. Sur les figures 3, 4 et 5, les axes optiques communs à l'optique-relais et au combineur sont figurés en tirets cadratin-points. Les tracés des rayons lumineux émis sont figurés en traits continus fins. Par souci de clarté, sur la figure 3, les rayons lumineux issus du champ central sont uniquement représentés et sur les figures 4 et 5, les 15 rayons lumineux issus des champs extrêmes sont uniquement représentés. Les figures 6 et 7 représentent deux combinaisons optiques simulées comprenant à la fois un dispositif optique de superposition d'images selon l'invention et l'objectif du module optique devant lequel le mélangeur est disposé. Ces simulations ont été réalisées en utilisant le logiciel de calcul optique Code V. Sur chaque figure, 4 faisceaux de rayons lumineux sont représentés en teintes de gris, le premier représente le champ central pris au centre de la source d'images, le second et le troisième les champs extrêmes pris en bord de source d'images, le quatrième un champ moyen. Dans le premier dispositif de la figure 6, l'image pupillaire 290 est située au voisinage de la face commune 28. Dans le second dispositif de la figure 7, l'image pupillaire 290 est située à l'intérieur de l'objectif 10. Caractéristiques essentielles du dispositif optique de la figure 6 La source d'image 20 a un diamètre utile de 12 millimètres. L'optique relais a les caractéristiques suivantes: É Combinaison optique à 6 lentilles réparties en 2 groupes de 3 lentilles notées 212 à 217 disposées de part et d'autre de 35 la pupille 29; É Grandissement image: 0.75 É Grandissement pupillaire: 1 É Longueur totale: 40 millimètres É Diamètre: 15 millimètres É Diamètre pupillaire: 1 millimètre Le mélangeur optique 23 a les caractéristiques suivantes: É Longueur totale: 30 millimètres; ^ Epaisseur: 10 millimètres É Rayon de courbure du dioptre sphérique: 40 millimètres É Transmission optique sur la voie paysage > 90% É Transmission optique sur la voie source d'images < 10% Caractéristiques essentielles du dispositif optique de la figure 7 La source d'image 20 a un diamètre utile de 18 millimètres. 15 L'optique relais a les caractéristiques suivantes: É Combinaison optique à 5 lentilles réparties en 2 groupes de 3 et de 2 lentilles notées 212 à 216 disposées de part et d'autre de la pupille 29; É Grandissement image: 0.5 É Grandissement pupillaire: 1 É Longueur totale dépliée: 60 millimètres É Diamètre: 25 millimètres É Diamètre pupillaire: 1 millimètre Le mélangeur optique 23 a les caractéristiques suivantes: É Longueur totale: 30 millimètres; É Epaisseur: 15 millimètres É Rayon de courbure du dioptre sphérique: 40 millimètres É Transmission optique sur la voie paysage > 90% É Transmission optique sur la voie source d'images < 10% Caractéristiques essentielles de l'objectif des figures 6 et 7 L'objectif a les caractéristiques suivantes: É Combinaison optique à 6 lentilles notées 100 à 105; É Focale: 22 millimètres É Pupille: 20 millimètres 10 25 É Surface focale: 20 millimètres É Longueur totale: 30 millimètres É Diamètre: 25 millimètres
Le domaine de l'invention est celui des dispositifs optiques permettant la superposition d'une image électronique à une image provenant du paysage extérieur.L'invention a pour objet un dispositif optique de superposition d'images destiné à être disposé devant un module optique comprenant au moins un objectif et une surface photosensible disposée dans le plan focal dudit objectif.Le dispositif comprend au moins une source d'images (20), une optique-relais (21) et un mélangeur optique (23) formé de deux pièces optiques (230, 231) assemblées par une face commune (28) sensiblement plane comportant un traitement faiblement réfléchissant. Le mélangeur a la forme générale d'une lame à faces planes et parallèles, la face commune étant inclinée d'environ 45 degrés par rapport aux dites faces planes. Il possède une face d'entrée (27) et une face opposée (26) sensiblement perpendiculaires aux faces planes (24, 25); la face opposée (26) ayant sensiblement la forme d'un dioptre sphérique réfléchissant.Ce dispositif s'applique tout particulièrement aux jumelles de vision de nuit où, lorsque le mélangeur optique est placé devant l'objectif (10) d'un corps de jumelle, il permet la superposition d'une image électronique au paysage extérieur en introduisant une atténuation marginale.
1. Dispositif optique de superposition d'images destiné à être disposé devant un module optique comprenant au moins un objectif (10) et une surface photosensible ou photoémissive (11) disposée dans le plan focal dudit objectif, ledit dispositif comprenant au moins une source d'images (20) et un mélangeur optique (23), ledit mélangeur É étant formé de deux pièces optiques (230, 231) assemblées par une face commune (28) sensiblement plane; É ayant la forme générale d'une lame à faces planes (24, 25) et parallèles, ladite face commune étant inclinée d'environ 45 degrés par rapport aux dites faces planes; É ayant une face d'entrée (27) et une face opposée (26) sensiblement perpendiculaires aux dites faces planes; caractérisé en ce que la face opposée (26) a sensiblement la forme d'un dioptre sphérique réfléchissant et que la face commune (28) comporte un traitement faiblement réfléchissant, le coefficient de réflexion de ce traitement étant inférieur à 10 % dans la bande spectrale d'utilisation de la surface photosensible (11). 2. Dispositif optique selon la 1, caractérisé en ce que le coefficient de réflexion de ce traitement est inférieur à 1 % dans la bande spectrale d'utilisation de la surface photosensible ou photoémissive (11). 3. Dispositif optique selon la 1, caractérisé en ce que ledit dispositif comporte une optique-relais (21) disposée entre la source d'images (20) et le mélangeur optique (23) agencée de façon à fournir une image intermédiaire (200) de la source d'image (20) dans le plan focal du dioptre sphérique de la face opposée (26). 4. Dispositif optique selon la 3, caractérisé en ce que l'optique relais (21) comporte une pupille (29) de faible dimensions devant celles de l'objectif. 5. Dispositif optique selon la 4, caractérisé en ce que ladite pupille (29) est positionnée de façon que son image (290) se forme, après réflexion sur le dioptre sphérique (26), sensiblement au voisinage de la face commune (28). 6. Dispositif optique selon la 4, caractérisé en ce que ladite pupille est positionnée de façon que son image (290) se forme après réflexions sur le dioptre sphérique (26) et sur la lame commune (28) sensiblement à l'extérieur du mélangeur (23), de façon que, lorsque le dispositif est disposé devant l'objectif (10), ladite image pupillaire se forme à l'intérieur de l'objectif. 7. Jumelle de vision de nuit comportant au moins un objectif (10), un dispositif à intensificateur de lumière (13) et un oculaire (14), caractérisé en ce qu'un dispositif optique de superposition d'images selon l'une des précédentes est disposé devant ledit objectif.
G
G02
G02B
G02B 27,G02B 23
G02B 27/01,G02B 23/12,G02B 27/10
FR2899061
A1
COMPOSITION D'HYGIENE ET/OU COMESTIQUE ET/OU DESINFECTANTE CONTENANT AU MOINS UN AGENT ANTI-PARASITAIRE REPULSIF ET/OU INSECTIFUGE.
20,071,005
La présente invention concerne une composition d'hygiène et/ou cosmétique et/ou désinfectante contenant au moins un agent antiparasitaire répulsif et/ou insectifuge. Particulièrement, la présente invention concerne une composition d'hygiène et/ou cosmétique et/ou désinfectante en tant que composition anti parasitaire et/ou répulsive et/ou insectifuge pour les arthropodes, notamment les insectes tels que les mouches. Plus particulièrement, la présente invention concerne une composition d'hygiène et/ou cosmétique et/ou désinfectante pour le traitement 10 par trempage et/ou lavage et/ou pulvérisations des trayons et/ou de la mamelle des mammifères. Il est connu depuis très longtemps l'utilisation de ce type de compositions pour tremper et/ou laver les trayons de la mamelle chez les mammifères. L'utilisation de telles compositions a pour but d'éviter et 15 minimiser les mammites. Les mammites sont des inflammations de la glande mammaire des mammifères, notamment des vaches laitières, plus ou moins aiguës dues à la pénétration de bactéries à l'intérieur de la mamelle. La mammite est une des maladies les plus répandues chez les vaches laitières et elle a pour 20 conséquence de graves pertes économiques pour les éleveurs, notamment dues au fait que la vache mammiteuse produit moins de lait, qui sera, en outre, de moins bonne qualité et se vendra à un prix très bas. La pénétration des bactéries dans la mamelle provoquant lesdites mammites, se produit le plus souvent à la fin de la traite lorsque le 25 sphincter, orifice de sortie du lait, est encore ouvert. Aujourd'hui, pour contrer cette pénétration de bactéries, la plupart des éleveurs trempe les trayons de chaque vache avec un produit filmant et désinfectant qui fera office de barrière aux micro organismes. La plupart de ces produits de trempage connu contient, d'une 30 part, une substance active désinfectante, qui permet de réduire la charge bactérienne au niveau des trayons, d'autre part, des émollients, pour adoucir la peau du trayon, évitant les gerçures et ainsi empêchant que le micro organisme ne rentre par ces crevasses, ainsi qu'un agent filmant, qui permet de faire tenir le produit sur le trayon et ainsi remonter le temps de contact entre le désinfectant et la surface à traiter. Cela étant, beaucoup de facteurs peuvent être responsables de la présence de bactéries sur le trayon, comme par exemple une mauvaise hygiène des mains de la personne s'occupant de la traite. Toutefois, l'inventeur a constaté que d'autres facteurs, sans rapport avec l'hygiène de l'exploitation, peuvent être responsables de l'apparition de mammites, par exemple les insectes et, en particulier les mouches qui vont, par leurs piqûres, propager les bactéries dans le troupeau. Cependant, il s'avère que les compositions utilisées aujourd'hui pour empêcher les mammites ne sont satisfaisantes, car elles n'empêchent pas la transmission de l'infection par les insectes. Par ailleurs, le traitement à base d'antibiotiques présente également des inconvénients, car ce traitement n'est pas toujours très efficace, les bactéries pouvant développer une résistance à leur égard. En outre, les consommateurs sont souvent très inquiets quand il s'agit de la présence d'antibiotiques dans les produits animais. Le but de la présente invention est de proposer une composition d'hygiène et/ou cosmétique, et/ou désinfectante contenant au moins un agent anti-parasitaire répulsif et/ou insectifuge qui pallie les inconvénients précités, notamment en ce qui concerne la transmission de l'infection par les insectes. Un autre but de la présente invention est de proposer une composition d'hygiène et/ou cosmétique et/ou désinfectante destinée aux mammifères qui prévient l'apparition de mammites. Un autre but de la présente invention est de proposer une composition d'hygiène et/ou cosmétique et/ou désinfectante destiné au corps 30 humain et, notamment, pour les cheveux. D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre qui n'est donnée qu'à titre indicatif et qui n'a pas pour but de la limiter. La présente invention concerne une composition d'hygiène et/ou cosmétique et/ou désinfectante contenant au moins un agent anti- parasitaire répulsif et/ou insectifuge. Selon l'invention, ledit agent répulsif et/ou insectifuge est un acide gras. Un des avantages de la composition telle que décrite dans la présente demande réside dans le fait qu'elle combine de façon synergique des substances d'hygiène et/ou cosmétique et/ou désinfectante et un agent antiparasitaire répulsif et/ou insectifuge. Les acides gras sont des acides carboxyliques présentant une longue chaîne hydrophobe pouvant être saturée ou insaturée. Selon un mode particulier de la présente invention, l'acide gras est l'acide oléique. L'acide oléique est un des plus abondants des acides gras à chaîne longue, et se présente sous la forme d'un liquide (huile) qui ne se solidifie qu'à 4 C. Selon un mode particulier de la présente invention, ladite composition contient en outre des émollients et/ou un agent filmant. Tels que déjà évoqués précédemment, les émollients permettent d'adoucir la peau du trayon, évitant les gerçures, et ainsi évitant que les micro-organismes ne rentrent pas dans ces crevasses. En outre, l'agent filmant permet de faire tenir ladite composition sur le trayon et ainsi augmenter le temps de contact entre les divers constituants de la composition et la surface à traiter. A titre d'exemple non limitatif, ladite composition selon la présente invention peut comprendre, entre autres : - Iode :0,5% Emollients (glycerol et/ou sorbitol) : 5 0/0 - Acide oléique : 1 %. Un autre exemple d'une composition, à titre non limitatif, peut comprendre, entre autres : Acide lactique : 3 %, Emollients (sorbitol et/ou glycérol) : 5 %, Xanthan gum : 0,5 %, Acide oléique : 1 %. Une telle composition, telle que décrite dans la présente invention est utilisée en tant que composition anti parasitaire et/ou répulsive et/ou insectifuge pour les arthropodes, notamment les insectes tels que les mouches. Plus particulièrement, une telle composition, telle que décrite dans la présente invention est utilisée en tant que composition de traitement et/ou de lavage des trayons et/ou de la mamelle des mammifères. En particulier, ladite composition est utilisée dans le traitement par trempage et/ou par lavage et/ou par pulvérisation et/ou par mousse des trayons des mammifères. A ce sujet, le traitement et/ou le lavage des trayons des mammifères avant la traite est très important afin d'éviter l'infection des mamelles et/ou trayons par certaines bactéries. En effet, le nombre de micro organismes s'accroît près de l'orifice, ou sphincter, des trayons. C'est à ce niveau que l'hygiène et les procédures de traite ont un rôle important à jouer pour éviter que ces microbes pénètrent la zone. Cette entrée peut être forcée par la trayeuse mécanique, surtout en fin de traite. Les trayons endommagés ou trop ouverts sont être plus facilement envahis. Selon la présente invention, le mammifère peut être tout animal de traite, tel que tout mammifère laitier, tel que, par exemple, la vache, la brebis ou la chèvre, mais l'invention peut s'appliquer aux autres animaux confrontés aux mêmes problèmes. Naturellement, d'autres modes de réalisation de la présente invention, à la portée de l'homme de l'art, auraient pu être envisagés sans pour autant sortir du cadre de l'invention. 4
La présente invention concerne une composition d'hygiène et/ou cosmétique et/ou désinfectante contenant au moins un agent anti-parasitaire répulsif et/ou insectifuge.Selon l'invention, ledit agent répulsif et/ou insectifuge est un acide gras.La présente invention concerne également l'utilisation de ladite composition en tant que composition de traitement anti parasitaire et/ou répulsif et/ou insectifuge pour les arthropodes, notamment pour les insectes tels que les mouches, dans le traitement et/ou lavage des trayons et/ou de la mamelle des mammifères.
1. Composition d'hygiène et/ou cosmétique et/ou désinfectante, contenant au moins un agent anti-parasitaire répulsif et/ou insectifuge caractérisée en ce que l'agent répulsif et/ou insectifuge est un acide gras. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que l'acide gras est l'acide oléique. 3. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des précédentes en tant que composition anti parasitaire et/ou répulsive et/ou insectifuge pour les arthropodes, notamment les insectes tels que les mouches. 4. Utilisation d'une composition selon les 1 ou 2, en tant que composition de traitement et/ou de lavage des trayons et/ou de la mamelle des mammifères. 5. Utilisation d'une composition, selon les 1 ou 2, caractérisée en ce que l'on effectue le traitement par trempage et/ou par lavage et/ou pulvérisation et/ou par mousse des trayons des mammifères. 6. Utilisation selon la 5, caractérisée en ce que le mammifère est la vache. 7. Utilisation selon la 5, caractérisée en ce que le mammifère est la brebis. 8. Utilisation selon la 5, caractérisée en ce que le mammifère est la chèvre.
A
A01
A01N,A01P
A01N 37,A01P 7,A01P 17
A01N 37/02,A01N 37/06,A01P 7/04,A01P 17/00
FR2888794
A1
SYSTEME DE REGLAGE ET DE BLOCAGE EN TRANSLATION D'UNE TIGE, NOTAMMENT POUR APPUI-TETE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,126
1 - SYSTEME DE REGLAGE ET DE BLOCAGE EN TRANSLATION D'UNE TIGE, NOTAMMENT POUR APPUI-TETE DE VEHICULE AUTOMOBILE L'invention concerne un système de réglage et de blocage en translation d'une tige d'appui-tête dans une gaine, ladite tige étant pourvue d'un cran de blocage supérieur et d'un cran de blocage inférieur, tous deux décalés axialement et opposés transversalement afin de définir deux positions extrêmes. Ce système est plus particulièrement destiné au réglage en hauteur d'appuis-tête de siège, notamment de véhicule automobile. De tels appuistête ont pour fonction principale d'assurer la sécurité des passagers, tout en leur assurant un confort. Concernant leur fonction de sécurité, ces appuis-tête doivent respecter des normes de réglementation strictes. En particulier, ces normes imposent que, d'une part, un dispositif anti-extraction de l'appui-tête soit prévu, et que, d'autre part, le déplacement de l'appui-tête vers le bas soit limité à une certaine côte, et ce pour le conserver en position de sécurité même en cas de choc ou de manoeuvre involontaire, par exemple lorsqu'un passager appuie sur l'appui-tête. Le passage en dessous de la côte basse doit se faire par un geste volontaire de l'utilisateur. Les appuis-tête pour véhicules automobiles comprennent généralement un coussin d'appui-tête monté sur le dossier du siège par l'intermédiaire de deux tiges montées coulissantes respectivement dans une gaine qui est prévue soit dans le dossier soit dans l'appui-tête. Pour répondre aux normes de sécurité mentionnées ci-dessus, on connaît déjà des appuis-tête dont une tige est pourvue d'un dispositif antiextraction, et dont l'autre tige est pourvue d'un dispositif destiné au blocage de la translation vers le bas. Une telle solution présente l'inconvénient de nécessiter deux gaines spécifiques, ce qui augmente le coût de mise en conformité 2888794 -2avec les exigences de sécurité susmentionnées. Par ailleurs, l'appui-tête est difficile à démonter pour l'utilisateur car il doit actionner deux boutons et lever l'appui-tête en même temps. Pour résoudre ce problème, la publication de la demande de brevet FR 2 838 794 divulgue une gaine unique permettant de gérer le blocage de l'appui-tête de sa position d'anti-extraction à sa position minimale de sécurité. Pour cela, un système de déplacement et de blocage de la tige de l'appui-tête est réalisé avec un bouton d'actionnement unique. Ceci est permis grâce à la présence de deux pièces superposées dont l'une est mobile par rapport à la gaine et l'autre par rapport à la première pièce. Elles comprennent chacune un moyen de blocage destinée à s'engager dans les évidements de verrouillage axialement décalés. Certes, cette gaine unique permet à l'utilisateur de manipuler aisément l'appui-tête en actionnant le bouton de la gaine d'une main et en tirant l'appui-tête de l'autre. Cependant, le bouton unique n'est pas ergonomique pour l'utilisateur puisqu'il présente des courses différentes suivant que l'on souhaite extraire ou ranger l'appui-tête. Ceci peut donc surprendre l'utilisateur. Par ailleurs, selon la publication, pour extraire totalement l'appui-tête, un outil supplémentaire est nécessaire, ce qui est particulièrement contraignant pour l'utilisateur. L'objet de l'invention est donc de proposer un système de réglage et de blocage d'une tige verticale dans une gaine amélioré. A cet effet, l'invention fournit un système de réglage et de blocage en translation d'une tige verticale 12 d'appui-tête dans une gaine, ladite tige étant pourvue d'un cran de blocage supérieur et d'un cran de blocage inférieur, tous deux décalés axialement et opposés transversalement afin de définir deux positions extrêmes de la gaine par rapport à la tige, ladite gaine comprenant: - un premier élément de verrouillage de la tige apte à être reçu dans le cran supérieur, ce premier élément étant 2888794 -3- sollicité élastiquement par un moyen de rappel afin de bloquer la tige dans une première position extrême basse, -un deuxième élément de verrouillage de la tige apte à être reçu dans le cran inférieur, ce deuxième élément étant sollicité élastiquement par un moyen de rappel afin de bloquer la tige dans une deuxième position extrême haute, - un premier organe de commande du premier élément de verrouillage qui est mobile transversalement et comprend une surface d'actionnement, -un deuxième organe de commande du deuxième élément de verrouillage qui est mobile transversalement et comprend une surface d'actionnement, caractérisé en ce que les déverrouillages du premier et du deuxième élément de verrouillage sont provoqués en actionnant respectivement le premier et le deuxième organe de commande dans des sens transversalement opposés. Avantageusement, chaque organe de commande peut comporter une butée qui lorsqu'il est en position déverrouillée, et peut coopérer avec une surface de butée en vis-à-vis de l'autre organe de commande pour empêcher ce dernier d'être actionné. Avantageusement encore, lorsque la tige est verrouillée dans un cran de blocage, l'organe de commande est saillant par rapport à la gaine afin d'inciter l'utilisateur à exercer une pression sur ledit organe pour déverrouiller la tige. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, les deux organes de commande peuvent être deux pièces distinctes. De préférence, chaque organe de commande peut comporter une lumière oblongue d'orientation transversale, qui est traversée par le corps de la tige, dont la longueur transversale est plus grande que le diamètre de la tige et dont un bord peut constituer l'élément de verrouillage apte à être reçu dans le cran associé. Selon une caractéristique de l'invention, les moyens de rappel élastiques peuvent comporter au moins un ressort qui est monté 2888794 -4-comprimé transversalement entre deux portions en vis-à-vis respectivement du premier et du deuxième organe de commande. Selon une autre caractéristique, la gaine de l'appui-tête peut comporter une première et une deuxième butée dont chacune est associée respectivement au premier et au deuxième organe de commande pour en limiter sa course transversalement dans le sens du déverrouillage. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, les deux organes de commande peuvent être solidarisés en une seule pièce. Avantageusement, ladite pièce peut comporter une lumière d'orientation transversale, qui est traversée par le corps de la tige et dont la longueur transversale est plus grande que le diamètre de la tige. Selon une caractéristique de ce mode de réalisation, chaque élément de verrouillage peut être une branche horizontale, orthogonale à la direction transversale, qui est guidée à l'intérieur d'une lumière oblongue de l'organe de commande pour se déplacer transversalement à l'intérieur de cette lumière de guidage. De préférence, les branches de verrouillage peuvent appartenir à un ressort en fil élastique et peuvent être reliées par une boucle centrale qui les sollicite transversalement en direction de la tige. Selon une caractéristique de ce mode de réalisation, la branche de verrouillage en butée contre la tige qui n'est pas en vis-à-vis d'un cran de blocage peut se déplacer dans la lumière de guidage apte à la recevoir par pression sur la surface d'actionnement destinée au déverrouillage. L'invention est maintenant décrite en référence aux dessins annexés, non limitatifs dans lesquels: - la figure 1 est une vue éclatée du système selon un premier 30 mode de réalisation, - la figure 2 est une vue en coupe longitudinale du premier mode de réalisation du système dans lequel la tige est bloquée dans le cran de blocage supérieur, 2888794 -5-- la figure 3 est une vue en coupe longitudinale du premier mode de réalisation du système dans lequel la tige est en cours de déverrouillage par rapport au cran de blocage supérieur, - la figure 4 est une vue en coupe longitudinale du premier mode de réalisation du système dans lequel la tige est bloquée dans le cran de blocage inférieur, - la figure 5 est une vue en coupe longitudinale du premier mode de réalisation du système dans lequel la tige n'est pas bloquée en translation, - la figure 6 est une vue éclatée du système selon un deuxième mode de réalisation, - la figure 7 est une vue en coupe longitudinale du deuxième mode de réalisation du système dans lequel la tige est bloquée dans le cran de blocage supérieur, - la figure 8 est une vue en coupe longitudinale du deuxième mode de réalisation du système dans lequel la tige est en cours de déverrouillage par rapport au cran de blocage supérieur, - la figure 9 est une vue en coupe longitudinale du deuxième mode de réalisation du système dans lequel la tige est bloquée dans le cran de blocage inférieur, - la figure 10 est une vue en coupe longitudinale du deuxième mode de réalisation du système dans lequel la tige n'est pas bloquée en translation, et - les figures 11 et 12 sont des vues en coupe d'une tige respectivement selon un premier et un deuxième mode de réalisation, ladite tige étant utilisable avec le système selon l'invention. Le système selon l'invention est destiné à permettre le réglage et le blocage en translation d'une tige 12 pourvue d'au moins deux crans de blocage 14 et 16. 2888794 -6- Ce système est notamment représenté sur les figures 1 et 6 respectivement selon un premier et deuxième mode de réalisation, et la tige 12 utilisée avec un tel système est représentée sur les figures 11 et 12, selon deux modes de réalisations possibles. Cette tige 12 est pourvue d'un cran de blocage supérieur 14 et d'un cran de blocage inférieur 16 décalés axialement et opposés transversalement. Chacun de ces crans 14 et 16 définit une position extrême dans laquelle la tige 12 est bloquée en translation. Le système selon l'invention comprend une gaine 18 destinée à recevoir en translation la tige 12 verticalement. A cet effet, la gaine 18 est percée en son centre, et sur toute sa longueur, d'un orifice 34 dont la taille et la forme sont agencées pour permettre l'insertion et la translation de la tige 12. La gaine 18 comprend une partie supérieure 36 de forme circulaire, et ciaprès dénommée chapeau de la gaine, dont deux côtés opposés comprennent des ouvertures latérales 30, 32. Ces ouvertures 30, 32 permettent à un utilisateur de disposer d'un premier 26 et d'un deuxième 28 organe de commande afin de débloquer respectivement un premier 20 élément de verrouillage en prise dans le cran de blocage supérieur 14 et un deuxième 22 élément de verrouillage en prise dans le cran de blocage inférieur 16. La partie inférieure 38 est agencée pour permettre l'intégration de ladite gaine 18 dans un appui-tête pour siège de véhicule automobile, ou dans la partie supérieure d'un dossier de siège. La figure 1 illustre, selon un premier mode de réalisation, le système comprenant un premier 26 et un deuxième 28 organes de commande superposés, chacun disposant d'une surface d'actionnement. Chaque organe de commande 26 et 28 comporte une lumière oblongue 24 d'orientation transversale, qui est traversée par le corps de la tige 12, dont la longueur transversale est plus grande que le diamètre de la tige et dont un méplat constitue l'élément de verrouillage apte à être reçu dans le cran associé. 2888794 -7- Ainsi, le premier élément de verrouillage 20, solidaire du premier organe de commande 26, est destiné à venir s'engager dans le cran supérieur de blocage 14 de la tige 12. De même, le deuxième élément de verrouillage 22, solidaire du deuxième organe de commande 28, est destiné à venir s'engager dans le cran inférieur de blocage 16 de la tige 12. Le système selon l'invention comprend également au moins un moyen de rappel 40 élastique des deux organes de commande 26 et 28. Ce moyen de rappel 40, tel que représenté sur la figure 1, est agencé pour provoquer le déplacement de l'un ou l'autre des organes de commande 26, 28 lorsque les éléments de verrouillage 20, 22 desdits organe de commande sont en regard des crans de blocage supérieur 14 ou inférieur 16 dans lequel ils sont destinés à s'engager. Selon le mode de réalisation représenté sur la figure 1, le moyen de rappel 40 utilisé est une pièce élastiquement déformable telle qu'un ressort qui est monté comprimé transversalement entre deux portions en vis-à-vis respectivement du premier 26 et du deuxième 28 organe de commande. Plus précisément, il se trouve en butée d'une part contre le moyen de verrouillage 20,22 et d'autre part contre un plot de maintien 58 prévu sur l'organe de commande 26, 28. Dans ce premier mode de réalisation, les éléments de verrouillage 20, 22 sont constitués d'une tige métallique ou d'un méplat. Pour permettre le déplacement et le blocage en translation d'une tige qui soit intuitif pour l'utilisateur, le deuxième mode de réalisation, en référence aux figures 6 à 10, prévoit un système dans lequel les deux organes de commande 26 et 28 dont solidaires pour constituer une seule pièce 54 qui est mobile transversalement et qui possède deux surfaces d'actionnement. La pièce 54 comporte une lumière circulaire 52 qui est traversée par le corps de la tige 12 et dont le diamètre est plus grand que le diamètre de la tige 12 pour 2888794 -8-autoriser le débattement des éléments de verrouillage 20, 22 comme cela sera exposé plus tard dans la description. Contrairement au mode de réalisation précédent, la figure 6 illustre le fait que les éléments de verrouillage 20, 22 ne sont pas solidaires des organes de commande 26, 28. En effet, les éléments de verrouillage 20, 22 appartiennent au moyen de rappel élastique 40. Plus précisément, les éléments de verrouillage 20, 22 sont des branches horizontales, orthogonales à la direction transversale qui appartiennent à un ressort en fil élastique 50 et qui sont reliées par une boucle centrale les sollicitant transversalement. Ces éléments de verrouillage 20, 22 sont guidés à l'intérieur d'une lumière oblongue 62 présente sur l'organe de commande 26, 28 et sur le chapeau de gaine 36 afin que ces derniers se déplacent transversalement à l'intérieur de cette lumière de guidage et que l'extrémité de la lumière 62 proche de la tige 12 coopère avec la branche 20, 22 pour provoquer le déverrouillage. En référence à la figure 7, la branche 20 est destinée à venir s'engager dans le cran de blocage supérieur 14 pour bloquer l'appui-tête dans la position extrême basse et selon la figure 9, la branche 22 est destinée à venir s'engager dans le cran de blocage inférieur 16 pour bloquer l'appuitête dans la position extrême haute. Selon ce mode de réalisation, le ressort en fil 50 est placé à l'extérieur de la gaine 18 sur le chapeau de gaine 36 et permet le coulissement de la pièce 54 comprenant les deux organes de commande 26, 28. On pourra prévoir éventuellement un boîtier 42 de manière à masquer le ressort 50. Dans ces deux modes de réalisation, les moyens de rappel 40 ainsi que les éléments de verrouillage 20, 22 sont métalliques, de sorte à assurer un blocage ferme de la tige 12 en translation. On décrit, à présent, toujours en relation avec les figures, le mode de fonctionnement d'un tel système selon les deux modes de réalisation décrits, dans lesquels la tige 12 est insérée, la gaine 18 étant associée à un appui-tête pour siège de véhicule automobile. 2888794 -9- En variante, ladite gaine est prévue dans le dossier du siège. Les deux crans de blocage 14 et 16 situés sur la tige 12 définissent deux positions extrêmes de ladite tige 12. La première position extrême 14 permet le blocage en translation de la tige 12 en position basse, de telle sorte que le déplacement de l'appuitête vers le bas soit limité par une certaine côte. Tel qu'illustré sur les figures 2 et 7, l'élément de verrouillage 20 est en regard du cran de blocage supérieur 14. Selon le premier mode de réalisation (figure 2), le moyen de rappel 40 en butée contre l'élément de verrouillage 20 et l'organe de commande 28 est comprimé mais à moindre effort que le second moyen de rappel 40 en butée contre l'élément de verrouillage 22 et l'organe de commande 26. Le mérite de l'invention repose sur le fait que lorsque la tige 12 est verrouillée dans l'un des crans de blocage, l'organe de commande est saillant par rapport au chapeau de gaine 36. Ainsi, l'utilisateur sait intuitivement sur quelle surface d'actionnement il doit exercer une pression afin de déverrouiller la tige 12. Ainsi, le désengagement de l'élément de verrouillage 20 (figure 3) est réalisé par pression sur la surface d'actionnement de l'organe de commande 26 pour permettre son déplacement transversal et ainsi provoquer la compression des moyens de rappel 40. L'utilisateur peut, en maintenant sa pression sur la surface d'actionnement déplacer la tige 12 de l'appuitête verticalement. Avantageusement, la gaine 18 comporte une première et une deuxième butées 60 dont chacune est associée au premier 26 et au deuxième 28 organe de commande respectivement pour en limiter sa course transversalement dans le sens du déverrouillage. Selon le second mode de réalisation, dans la première position extrême (figure 7), les branches de verrouillage 20, 22 sont comprimées contre la tige 12 dans cet état de repos et en butée sur les bords 49 de la lumière oblongue 62 proches de la tige. - 10 - Avantageusement, la pièce 54 peut être saillant pour le déverrouillage de la tige dans le cran de blocage 14 pour inciter l'utilisateur à exercer une pression sur la surface d'actionnement de l'organe de commande 26. Ainsi, le désengagement de l'élément de verrouillage 20 (figure 8) est réalisé par pression sur la surface d'actionnement de l'organe de commande 26 pour permettre son déplacement transversal et ainsi provoquer le coulissement de la pièce 54. La branche 22, en butée contre la tige 12 va se déplacer dans la lumière 62 dans le sens opposé au coulissement mais la branche 20 se trouvant déjà au niveau de sa course maximale dans ce sens de coulissement va simplement rester immobile dans sa lumière 62 et se déplacer en fonction de la pression exercée sur la surface d'actionnement. La pression idéale étant celle permettant le désengagement le plus aisé de l'élément de verrouillage 20 de sa première position extrême pour déplacer l'appui-tête verticalement. Ainsi, un utilisateur peut déverrouiller facilement et intuitivement le système de sa première position extrême, et ranger l'appui-tête du siège de véhicule si cela s'avère nécessaire, notamment pour avoir de la visibilité sur l'arrière du véhicule. La deuxième position extrême permet le blocage de la translation de la tige 12 en position haute, de sorte à empêcher l'extraction de l'appuitête. Dans cette position, les éléments de verrouillage 22 de la tige 12 sont en regard du cran de blocage inférieur 16. Selon le premier mode de réalisation (figure 4), le moyen de rappel 40, en butée contre l'élément de verrouillage 22 et l'organe de commande 26, est comprimé mais à moindre effort que le second moyen de rappel 40 en butée contre l'élément de verrouillage 20 et l'organe de commande 28. On peut prévoir aussi dans ce mode de réalisation que l'organe de commande 28 soit saillant par rapport au chapeau de gaine 36 afin faciliter la détection de l'organe à presser pour déverrouiller la tige 12. - 11 - Le désengagement de l'élément de verrouillage 22 est réalisé par pression sur la surface d'actionnement de l'organe de commande 28 pour permettre son déplacement transversal et ainsi provoquer la compression des moyens de rappel 40. L'utilisateur peut, en maintenant sa pression sur la surface d'actionnement déplacer la tige 12 de l'appui-tête verticalement. Selon le second mode de réalisation, dans la deuxième position extrême (figure 9), les branches de verrouillage 20, 22 sont comprimées contre la tige 12 dans cet état de repos et en butée sur les bords 49 de la lumière oblongue 62 proches de la tige. La pièce 54 dans la deuxième position extrême peut ne pas être saillante comme l'illustre la figure 9 et ceci pour des raisons esthétiques. Ainsi, le désengagement de l'élément de verrouillage 22 peut être réalisé par pression sur la surface d'actionnement de l'organe de commande 28 pour permettre son déplacement transversal et ainsi provoquer le coulissement de la pièce 54 dans le sens opposé au déverrouillage de l'élément de verrouillage 20. La branche 20, en butée contre la tige 12 va se déplacer dans la lumière 62 dans le sens opposé au coulissement mais la branche 22 se trouvant déjà au niveau de sa course maximale dans ce sens de coulissement va simplement rester immobile dans sa lumière 62 et se déplacer en fonction de la pression exercée sur la surface d'actionnement. La pression idéale étant celle permettant le désengagement le plus aisé de l'élément de verrouillage 22 de sa deuxième position extrême pour déplacer l'appui-tête verticalement. Ainsi, par simple pression sur la surface d'actionnement de cet organe, un utilisateur peut déverrouiller le système de sa deuxième position extrême, et extraire l'appui-tête du siège de véhicule si cela s'avère nécessaire. Avantageusement, des remarques s'imposent lorsque aucun élément de verrouillage 20, 22 n'est en vis-à-vis d'un cran de blocage 14, 16. - 12 - Selon le premier mode de réalisation et en référence à la figure 5 on remarque, d'une part que les ressorts 40 sont tous deux sollicités identiquement et d'autre part que les deux organes de commande distincts 26, 28 se recentrent automatiquement après le relâchement de pression exercée sur l'organe de commande servant au déverrouillage. Selon le deuxième mode de réalisation et en référence à la figure 10, le ressort en fil 50 est fortement sollicité en compression car les branches de verrouillage 20, 22 sont les plus écartées possible. Pareillement au premier mode de réalisation, la pièce 54 comprenant les deux organes de commande 26, 28 va se recentrer après le relâchement de pression exercée sur l'organe de commande servant au déverrouillage. Entre ces deux positions extrêmes, un utilisateur peut, par 15 déplacement de la tige 12 vers le haut ou vers le bas, régler la position de l'appui-tête à une hauteur souhaitée. On décrit, ci-dessous un tel réglage, grâce au système selon l'invention dans lequel la tige 12 de la figure 12 est insérée, cette tige comprenant des crans 64 disposés entre le cran supérieur 14 et le cran inférieur 16 de blocage, du côté du cran supérieur 14, de sorte à permettre le réglage vertical par engagement de l'élément de verrouillage 20, 22 dans lesdits crans. Selon les deux modes de réalisation, lorsque l'utilisateur déplace manuellement la tige 12 en la poussant vers le bas, à partir de sa seconde position extrême, le second élément de verrouillage 22 suit la pente 66 du cran inférieur 16 de sorte à se désengager de celui-ci. De même, lorsque l'utilisateur déplace manuellement la tige 12 en la tirant vers le haut à partir de sa première position extrême, le premier élément de verrouillage 20 suit la pente 67 du cran supérieur 14 de sorte à se désengager de celui-ci, et permettre l'engagement du second élément de verrouillage 22 dans l'un des crans 64. - 13 - Le passage d'un cran 64 à un autre est réalisé par pression sur la surface d'actionnement du deuxième organe de commande 28. Le moyen de verrouillage 22 qui lui est associé est alors désengagé du cran 64 précédent, laissant ainsi, la tige 12 libre verticalement dans les deux sens. Le système selon l'invention peut également être utilisé avec une tige 1 2 telle que représentée sur l a figure 1 1, présentant une surface lisse entre les deux crans de blocage 14 et 16. Dans ce cas, un dispositif de réglage (non représenté) peut être utilisé de sorte à permettre, entre les deux positions extrêmes, le réglage vertical de la tige 12. L'invention comprend, en outre, des moyens de retenue pour éviter l'échappement des organes de commande 26, 28 lorsque l'on retire la tige 12. Bien entendu, on pourra prévoir de nombreuses variantes de l'invention sans sortir du cadre de celle-ci. Par exemple, des moyens de rappel possédant des formes appropriées
Système de réglage et de blocage en translation d'une tige verticale (12) d'appui-tête dans une gaine (18), ladite tige (12) étant pourvue d'un cran de blocage supérieur (14) et d'un cran de blocage inférieur (16), tous deux décalés axialement et opposés transversalement afin de définir deux positions extrêmes de la gaine par rapport à la tige, ladite gaine comprenant un premier élément de verrouillage (20) de la tige (12) apte à être reçu dans le cran supérieur (14), un deuxième élément de verrouillage (22) de la tige (12) apte à être reçu dans le cran inférieur (16), un premier organe de commande (26) du premier élément de verrouillage (20) et un deuxième organe de commande (28) du deuxième élément de verrouillage (22) caractérisé en ce que les déverrouillages du premier (20) et du deuxième élément de verrouillage (22) sont provoqués en actionnant respectivement le premier (26) et le deuxième (28) organe de commande dans des sens transversalement opposés.
14 - 1. Système de réglage et de blocage en translation d'une tige verticale (12) d'appui-tête dans une gaine (18), ladite tige (12) étant pourvue d'un cran de blocage supérieur (14) et d'un cran de blocage inférieur (16) , tous deux décalés axialement et opposés transversalement afin de définir deux positions extrêmes de la gaine par rapport à la tige, ladite gaine comprenant: - un premier élément de verrouillage (20) de la tige (12) apte à être reçu dans le cran supérieur (14), ce premier élément étant sollicité élastiquement par un moyen de rappel (40) afin de bloquer la tige dans une première position extrême basse, - un deuxième élément de verrouillage (22) de la tige (12) apte à être reçu dans le cran inférieur (16), ce deuxième élément étant sollicité élastiquement par un moyen de rappel (40) afin de bloquer la tige dans une deuxième position extrême haute, - un premier organe de commande (26) du premier élément de verrouillage (20) qui est mobile transversalement et comprend une surface d'actionnement, - un deuxième organe de commande (28) du deuxième élément de verrouillage (22) qui est mobile transversalement et comprend une surface d'actionnement, caractérisé en ce que les déverrouillages du premier (20) et du deuxième élément de verrouillage (22) sont provoqués en actionnant respectivement le premier (26) et le deuxième (28) organe de commande dans des sens transversalement opposés. 2. Système selon la 1 caractérisé en ce que chaque organe de commande (26, 28) comporte une butée 3. 4. 5. 6. 7. - 15 - qui lorsqu'il est en position déverrouillée, coopère avec une surface de butée en vis-à-vis de l'autre organe de commande (26, 28) pour empêcher ce dernier d'être actionné. Système selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que lorsque la tige (12) est verrouillée dans un cran de blocage (14, 16), l'organe de commande (26, 28) est saillant par rapport à la gaine (18) afin d'inciter l'utilisateur à exercer une pression sur ledit organe (26, 28) pour déverrouiller la tige. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les deux organes de commande (26) et (28) sont deux pièces distinctes. Système selon la 4, caractérisé en ce que chaque organe de commande (26, 28) comporte une lumière oblongue (24) d'orientation transversale, qui est traversée par le corps de la tige (12), dont la longueur transversale est plus grande que le diamètre de la tige et dont un bord constitue l'élément de verrouillage (20, 22) apte à être reçu dans le cran associé (14, 16). Système selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que les moyens de rappel élastiques (40) comportent au moins un ressort qui est monté comprimé transversalement entre deux portions en vis-à-vis respectivement du premier (26) et du deuxième (28) organe de commande. Système selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que la gaine (18) comporte une première et une deuxième butées (60) dont chacune est associée respectivement au premier (26) et au deuxième (28) organe de commande pour en limiter sa course transversalement dans le sens du déverrouillage. 2888794 - 16 - 8. Système selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les deux organes de commande (26) et (28) sont solidarisés en une seule pièce (54). 9. Système selon la 8, caractérisé en ce que la pièce (54) comporte une lumière (52) d'orientation transversale, qui est traversée par le corps de la tige (12) et dont la longueur transversale est plus grande que le diamètre de la tige. 10. Système selon l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce que chaque élément de verrouillage (20, 22) est une branche horizontale, orthogonale à la direction transversale, qui est guidée à l'intérieur d'une lumière oblongue (62) de l'organe de commande pour se déplacer transversalement à l'intérieur de cette lumière de guidage. 11. Système selon l'une des 8 à 10, caractérisé en ce que les branches de verrouillage (20, 22) appartiennent à un ressort en fil élastique (50) et en ce qu'elles sont reliées par une boucle centrale qui les sollicite transversalement en direction de la tige (12). 12. Système selon l'une des 8 à 1 1, caractérisé en ce que la branche (20, 22) en butée contre la tige (12) qui n'est pas en vis-àvis d'un cran de blocage (14, 16), se déplace dans la lumière de guidage (62) apte à la recevoir par pression sur la surface d'actionnement destinée au déverrouillage.
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/48
FR2900431
A1
DISPOSITIF DE VERROUILLAGE A CHARIOT MOBILE EN TRANSLATION POUR PANNEAU COULISSANT, DISPOSITIF D'OBTURATION ET VEHICULE AUTOMOBILE CORRESPONDANTS
20,071,102
Dispositif de verrouillage à chariot mobile pour panneau coulissant, dispositif d'obturation et véhicule automobile correspondants. Le domaine de l'invention est celui des baies de véhicules automobiles. Plus précisément, l'invention concerne les dispositifs d'obturation d'une baie ménagée dans la carrosserie d'un véhicule, ou dans une portière du véhicule, et comprenant une partie mobile coulissante, susceptible de libérer ou de fermer une ouverture ménagée dans ces dispositifs. Classiquement, pour obturer la baie d'un véhicule, qu'il s'agisse d'une automobile, d'un véhicule utilitaire, d'un camion, d'un autobus ou d'un wagon de chemin de fer, on rapporte une vitre, maintenue par un cadre de liaison. Ce dernier présente une partie interne et une partie externe, qui viennent pincer simultanément les bords de la glace et de l'ouverture ménagée dans la carrosserie, avec une garniture d'étanchéité. La technique la plus couramment répandue pour l'ouverture et la fermeture des vitres de portière est de rendre celle-ci mobile verticalement dans son propre plan, en la faisant pénétrer ou sortir du caisson ou de la garniture de la portière. On connaît également des panneaux coulissants horizontalement, le long de rails formés dans un cadre. Une autre technique a été proposée par le titulaire de la présente demande de brevet. Cette technique est notamment décrite dans les documents de brevet EP û 0 778 168 et EP û 0 857 844. Le dispositif d'obturation (appelé par la suite baie flush ) présenté dans ces documents comprend un ensemble fixe et une partie mobile par rapport à cet ensemble fixe. La partie mobile est reliée à l'ensemble fixe par des éléments fonctionnels qui assurent la mobilité requise et qui sont rapportés sur la face de la partie fixe tournée vers l'intérieur du véhicule. Une telle baie flush peut être montée intégralement indépendamment du véhicule, et rapportée, depuis l'extérieur, dans le logement défini à cet effet sur la carrosserie du véhicule. Elle peut également être solidarisée, en particulier par collage à la partie inférieure d'une portière, selon la technique décrite dans le document de brevet EP û 1 022 172. Sur le plan esthétique, la baie flush présente, vue de l'extérieur, un aspect lisse, affleurant avec la carrosserie, du fait qu'aucun cadre n'est nécessaire. Pour assurer un coulissement de la partie mobile, constituée généralement par un panneau transparent, on prévoit par exemple un dispositif de guidage comportant un premier et un second rails de guidage montés fixes sur l'ensemble fixe de la baie (ou structure fixe), de part et d'autre de l'ouverture fermée par le panneau mobile. Celui-ci est monté sur les rails, pour coulisser par exemple selon une direction longitudinale, dans un plan de coulissement entre une (ou plusieurs) position d'ouverture et une position intermédiaire de dégagement dans laquelle il est en regard de la baie et dégagé de celle-ci. L'invention se rapporte plus particulièrement à ce type de dispositif d'obturation appelé baie flush , à ses variantes et ses perfectionnements. Toutefois, l'invention peut de façon plus large s'appliquer à tous les dispositifs d'obturation dont la cinématique d'ouverture et/ou de fermeture inclut un déplacement (en y) entre une position d'ouverture et une position intermédiaire de dégagement, dans un plan parallèle au plan de l'ensemble fixe, et un déplacement (en x) dans ce plan parallèle. Plusieurs solutions ont été proposées pour le verrouillage du panneau mobile dans la position fermée, et le cas échéant dans des positions d'ouverture choisies. Elles sont souvent peu ergonomiques et/ou pratiques, et nécessitent notamment de procéder à un effort, par exemple de serrage, pour obtenir le verrouillage. Parmi celles-ci, on connaît une technique présentée dans le document EPû1 659 247, selon laquelle on prévoit au moins un pêne coopérant avec une gâche formée dans un des éléments de support et/ou de guidage, la gâche présentant au moins une rampe, de façon que le passage d'une position verrouillée à une position déverrouillée des moyens de verrouillage entraîne le passage du panneau mobile d'un premier plan vers un second plan, et inversement. Deux pênes peuvent être prévus, pour verrouiller efficacement le panneau mobile en parties haute et basse. Cette approche est efficace, sur le plan fonctionnel. Cependant, elle reste peu ergonomique, du fait que le déplacement du pêne est perpendiculaire à l'axe de coulissement, ce qui suppose des manipulations peu aisées. Ceci est encore plus vrai dans le cas où deux pênes sont prévus. L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer un dispositif de verrouillage d'un panneau coulissant d'une baie, simplifiant les opérations d'ouverture et de fermeture de ce panneau, et le verrouillage de celui-ci en position fermée, et le cas échéant en position ouverte. L'invention a également pour objectif de fournir un tel dispositif d'obturation d'une baie qui permette un verrouillage, un déverrouillage et un coulissement fiable et sans effort. Ainsi, un objectif particulier de l'invention est de fournir un tel dispositif, qui permette de commander facilement le coulissement du panneau mobile, quel que soit le sens de déplacement (ouverture ou fermeture). L'invention a encore pour objectif de fournir un tel dispositif d'obturation d'une baie qui reste simple à réaliser, à monter sur une portière ou sur un véhicule. Un autre objectif de l'invention est de fournir un tel dispositif d'obturation d'une baie qui conserve l'ensemble des avantages des baies flush déjà développées par le titulaire de la présente demande, et notamment : - aspect esthétique affleurant ; - aspects aérodynamiques ; - facilité et coût réduit de fabrication ; - facilité et coût réduit de montage. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un dispositif de verrouillage d'un panneau coulissant d'un véhicule automobile, mobile par rapport à une structure fixe, ledit dispositif comprenant au moins un pêne coopérant avec au moins un élément de verrouillage complémentaire prévu à cet effet sur ladite structure fixe, et pouvant se déplacer selon un axe de verrouillage pour passer d'un état déverrouillé permettant un coulissement dudit panneau coulissant à un état verrouillé dans lequel il coopère avec un desdits éléments de verrouillage complémentaires pour empêcher ledit coulissement, et vice-versa. Selon l'invention, chacun desdits pênes est solidaire de moyens de liaison s'étendant sensiblement dans le prolongement dudit axe de verrouillage, lorsque ledit pêne est dans ledit état verrouillé, et le dispositif comprend au moins un chariot de déverrouillage, mobiles en translation selon un axe de décalage sensiblement perpendiculaire audit axe de verrouillage et sensiblement parallèle au plan défini par ledit panneau coulissant, et agissant sur lesdits moyens de liaison de façon à les décaler et à entraîner le passage du ou desdits pênes dans ledit état déverrouillé. Ainsi, on dispose d'un mécanisme simple et efficace pour assurer le déverrouillage, pouvant fonctionner dans deux sens correspondant aux deux sens possibles pour le coulissement. De façon avantageuse, lesdits moyens de liaison comprennent au moins un câble. Dans ce cas, on prévoit préférentiellement que chacun desdits chariots de déverrouillage comprend au moins un passage de câble, dans lequel le ou lesdits câbles peuvent coulisser. Ceci permet de guider efficacement le ou les câbles. Selon un mode de réalisation avantageux, chacun desdits chariots de déverrouillage est actionné par un doigt solidaire d'un bouton de commande. Dans ce cas, ledit bouton de commande peut notamment imprimer un mouvement de rotation audit doigt, selon un axe de rotation sensiblement parallèle audit axe de verrouillage. De façon préférentielle, le dispositif comprend deux chariots de déverrouillage se déplaçant dans des sens opposés. Ceci permet d'amplifier le 30 déplacement du ou des câbles. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le dispositif comprend deux pênes, répartis de part et d'autre du ou desdits chariots de déverrouillage. Dans ce cas, lesdits moyens de liaison comprennent avantageusement deux câbles parallèles, reliés chacun aux deux pênes ou respectivement par l'une de leur extrémité à l'un des pênes et par l'autre extrémité à un élément fixe. Avantageusement, le dispositif, et notamment le ou les chariots, comprennent des moyens pour éloigner lesdits câbles l'un de l'autre de façon à éviter tout frottement entre eux. Ceci permet d'éviter les frottements, et donc l'usure et les disfonctionnements. Préférentiellement, chacun desdits pênes coopère avec des moyens de rappel, tendant à le ramener dans ledit état verrouillé. La poignée est ainsi également ramenée dans une position de repos correspondant à l'état verrouillé. L'invention concerne également un dispositif d'obturation d'une baie d'un véhicule automobile, comprenant au moins un panneau mobile en coulissement, mobile par rapport à une structure fixe mettant en oeuvre un dispositif de verrouillage tel que décrit ci-dessus. L'invention concerne encore un véhicule automobile comprenant au moins un tel dispositif d'obturation d'une baie. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et des dessins parmi lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif d'obturation selon l'invention ; la figure 2 présente schématiquement les moyens de verrouillage du panneau de la figure 1 ; - les figures 3A et 3B présentent plus précisément les moyens de verrouillage / déverrouillage de la figure 2, respectivement : - figure 3A : position verrouillée ; figure 3B : position déverrouillée ; - les figures 4A et 4B sont des vues agrandies d'un chariot des figures 3A et 3B respectivement ; - les figures 5A et 5B illustrent schématiquement le principe de fonctionnement du dispositif de l'invention, respectivement : - figure 5A : état verrouillé ; - figure 5B : état déverrouillé ; - les figures 6A et 6B présentent un exemple de bouton d'actionnement du 10 dispositif de l'invention, respectivement : - figure 6A : état verrouillé ; - figure 6B : état déverrouillé. Comme déjà indiqué, le principe général de l'invention repose notamment sur la mise en oeuvre d'une poignée rotative, actionnable 15 indifféremment dans deux sens pour déverrouiller puis déplacer dans un sens ou dans l'autre le panneau mobile. La figure 1 illustre un dispositif d'obturation d'une baie ménagée dans la carrosserie d'un véhicule, mettant en oeuvre un dispositif de verrouillage selon l'invention. Il comprend un ensemble fixe 11 sur lequel est monté un panneau 20 mobile 12, susceptible de coulisser le long de rails 13 et 14 montés en parties supérieure et en partie inférieure de l'ensemble fixe 11. Ces rails sont rapportés sur la face tournée vers l'intérieur du véhicule de l'ensemble fixe. Le panneau mobile 12, en l'occurrence une vitre, porte deux pênes coopérant respectivement avec les rails supérieur 13 et inférieur 14. Une poignée 25 15 permet de commander simultanément les deux pênes, comme détaillé par la suite. Bien sûr, il est également possible de mettre en oeuvre l'invention avec un seul pêne, en partie supérieure ou en partie inférieure. Le dispositif est monté de sorte que le mouvement de verrouillage/déverrouillage de chaque pêne s'inscrive dans un plan parallèle à 30 celui du panneau mobile, et dans une direction perpendiculaire à la direction de coulissement. Dans le mode de réalisation illustré, le panneau est mobile horizontalement et le mouvement de verrouillage/déverrouillage est vertical. Comme illustré par la figure 2, qui montre une portion du cadre du panneau mobile, portant le dispositif de verrouillage, les deux pênes 21 et 22 sont reliés par au moins un câble 23, 24 aux moyens 25 de déverrouillage, qui comprennent deux chariots 251, 252 montés mobiles en translation sur des rails de guidage prévus à cet effet 253, 254. L'axe de translation défini par ces rails 253 et 254 est perpendiculaire à l'axe passant par les deux pênes 21, 22. Ainsi, le déplacement de deux chariots 251, 252 entraînent le ou les câbles 23, 24 selon un effet de chicane, lorsqu'ils sont déplacés, ce qui tend à tirer sur les câbles et en conséquence à déverrouiller les pênes 21 et 22. Des moyens de guidage 255, 256 des câbles, fixes par rapport au cadre, assurent le maintien rectiligne de ceux-ci en dehors des moyens de déverrouillage 25. Ils assurent également, lorsque plusieurs câbles sont présents, que ceux-ci ne se touchent pas. Il est en effet important d'éviter les contacts entre câbles, pour limiter l'usure et les mauvais fonctionnements dus à des frottements éventuels. Les figures 3A et 3B illustrent plus précisément les moyens de déverrouillage 25. Les figures 4A et 4B sont des vues agrandies des parties 20 entourées des figures 3A et 3B respectivement. Dans la position verrouillée, qui est la position par défaut, c'est-à-dire lorsque aucune action n'est appliquée par l'utilisateur et donc par les moyens de déverrouillage 25, les chariots 251 et 252 se trouvent dans la position illustrée par les figures 3A et 4A. 25 Dans le mode de réalisation illustré, on a prévu deux câbles 31 et 32, solidarisés chacun aux deux pênes 21 et 22. Selon d'autres modes de réalisation, les câbles pourraient être solidarisés à des éléments intermédiaires, reliés par des moyens de liaison aux pênes. On peut également prévoir un seul câble. On peut également prévoir que l'une des extrémités de chaque câble soit reliée à la 30 structure fixe du cadre du panneau mobile. Comme cela apparaît sur la figure 4A, chaque chariot comprend des passages de câble 41, 42, permettant de recevoir les câbles 31, 32, en permettant un assemblage aisé, et de les éloigner suffisamment pour éviter les contacts entre eux. Le chariot comprend en outre un logement 43, destiné à recevoir un doigt 44 solidaire d'un bouton d'actionnement du déverrouillage, ou poignée, 15. Au repos (figure 3A) les câbles 31 et 32 sont alignés. Lorsque l'on agit sur le bouton d'actionnement, ou poignée, 33, les doigts 44 et 45 entraînent les chariots 251 et 252 dans des directions perpendiculaires à l'axe défini par les deux pênes (par l'intermédiaire des rails 253 et 254). Ces déplacements rallongent la course des câbles, et rapprochent en conséquence les pênes 21 et 22, ce qui assure le déverrouillage. Dès que la poignée 33 est relâchée, les ressorts de rappel 34 et 35 associés respectivement aux pênes 21 et 22 entraînent le retour dans la position verrouillée illustré par la figure 3A. Les figures 5A et 5B résument de façon schématique le fonctionnement de l'invention, dans le cas simplifié d'un seul pêne 21. Il est bien sûr aisé de généraliser à deux pênes, comme illustré par les figures précédentes. Au repos, c'est-à-dire dans la position verrouillée, illustrée par la figure 5A, le câble 51 est rectiligne, et sa trajectoire n'est pas modifiée par les chariots 251 et 252. Ce câble est relié par l'une de ces extrémités aux pênes 21, et par l'autre de ces extrémités au cadre du panneau mobile 52, par l'intermédiaire d'un ressort de rappel 53 du mou de câble. On prévoit également des paires de pions 54, 55, formées dans le cadre du panneau, pour guider le câble 51, et autoriser l'effet de chicane du câble, et en conséquence le déplacement du pêne, comme illustré par la figure 5B. Dans cette figure 5B, les chariots 251 et 252 ont été déplacés dans des sens opposés, entraînant le câble 51 dans un effet de chicane qui assure le déverrouillage du pêne 21 (flèche 56). Un ressort de rappel 57 du pêne agit sur ce dernier, de façon à le ramener vers la position verrouillée (figure 5A). Ainsi, lorsqu'il n'y a pas d'action sur le bouton d'actionnement, le pêne 21 revient en position verrouillée, tendant par là même le câble 51, ce qui ramène les chariots 251 et 252, et par conséquent le bouton d'actionnement, dans la position verrouillée. On peut prévoir de nombreux boutons d'actionnement pour agir sur les chariots 251 et 252. un exemple est illustré sur la figure 2. Il est également présenté, vu de l'extérieur, sur les figures 6A et 6B, respectivement en position verrouillée et en position déverrouillée. Ce bouton d'actionnement comprend deux palettes 61, 62, montés mobiles en rotation autour d'un axe parallèle au câble 51 dans la position verrouillée. Les doigts 44 et 45 se déplacent également en rotation selon cet axe. Au repos (figure 6A) les deux palettes 61 et 62 sont dans un même plan, qui est avantageusement le plan défini par le cadre 63 du panneau. Pour déverrouiller le panneau, l'utilisateur rapproche les deux palettes l'une de l'autre, comme illustré en figure 6B. Il peut ensuite, dans le même mouvement, faire coulisser le panneau mobile aussi bien vers la droite que vers la gauche (ou vers le haut et le bas, ou tout autre direction, selon les modes de réalisation). Cette technique permet donc le déverrouillage et le coulissement dans une même manipulation. D'autres mécanismes pour actionner les chariots peuvent bien sûr être envisagés, tels que des translations du bouton d'actionnement, ou une rotation de celui-ci selon un axe perpendiculaire à l'axe défini par le câble. Par ailleurs, on notera que l'invention peut être mise en oeuvre avec un seul chariot, ou le cas échéant avec plus de deux chariots, en fonction de la course nécessaire notamment
L'invention concerne un dispositif de verrouillage d'un panneau coulissant (12) d'un véhicule automobile, mobile par rapport à une structure fixe (11), le dispositif comprenant au moins un pêne (21, 22) coopérant avec au moins un élément de verrouillage complémentaire prévu à cet effet sur la structure fixe, et pouvant se déplacer selon un axe de verrouillage pour passer d'un état déverrouillé permettant un coulissement du panneau coulissant à un état verrouillé dans lequel il coopère avec un des éléments de verrouillage complémentaires pour empêcher le coulissement, et vice-versa.Selon l'invention, chacun des pênes (21, 22) est solidaire de moyens de liaison s'étendant sensiblement dans le prolongement de l'axe de verrouillage, lorsque le pêne (21, 22) est dans l'état verrouillé.Le dispositif de verrouillage comprend également au moins un chariot de déverrouillage (251, 252), mobiles en translation selon un axe de décalage sensiblement perpendiculaire audit axe de verrouillage et sensiblement parallèle au plan défini par le panneau coulissant (12), et agissant sur les moyens de liaison de façon à les décaler et à entraîner le passage du ou des pênes (21, 22) dans l'état déverrouillé.
1. Dispositif de verrouillage d'un panneau coulissant (12) d'un véhicule automobile, mobile par rapport à une structure fixe (11), ledit dispositif comprenant au moins un pêne (21, 22) coopérant avec au moins un élément de verrouillage complémentaire prévu à cet effet sur ladite structure fixe, et pouvant se déplacer selon un axe de verrouillage pour passer d'un état déverrouillé permettant un coulissement dudit panneau coulissant à un état verrouillé dans lequel il coopère avec un desdits éléments de verrouillage complémentaires pour empêcher ledit coulissement, et vice-versa, caractérisé en ce que chacun desdits pênes (21, 22) est solidaire de moyens de liaison s'étendant sensiblement dans le prolongement dudit axe de verrouillage, lorsque ledit pêne (21, 22) est dans ledit état verrouillé, et en ce qu'il comprend au moins un chariot de déverrouillage (251, 252), mobiles en translation selon un axe de décalage sensiblement perpendiculaire audit axe de verrouillage et sensiblement parallèle au plan défini par ledit panneau coulissant (12), et agissant sur lesdits moyens de liaison de façon à les décaler et à entraîner le passage du ou desdits pênes (21, 22) dans ledit état déverrouillé. 2. Dispositif de verrouillage selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison comprennent au moins un câble (23, 24, 31, 32, 51). 3. Dispositif de verrouillage selon la 2, caractérisé en ce que chacun desdits chariots de déverrouillage (251, 252) comprend au moins un passage de câble (41, 42), dans lequel le ou lesdits câbles (23, 24, 31, 32, 51) peuvent coulisser. 4. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que chacun desdits chariots de déverrouillage (251, 252) est actionné par un doigt (44, 45) solidaire d'un bouton de commande (15, 33). 5. Dispositif de verrouillage selon la 4, caractérisé en ce que ledit bouton (15, 33) de commande imprime un mouvement de rotation audit doigt (44, 45), selon un axe de rotation sensiblement parallèle audit axe de 11verrouillage. 6. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend deux chariots de déverrouillage (251, 252) se déplaçant dans des sens opposés. 7. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend deux pênes (21, 22), répartis de part et d'autre du ou desdits chariots de déverrouillage (251, 252). 8. Dispositif de verrouillage selon les 2 et 7, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison comprennent deux câbles (23, 24, 31, 32, 51) parallèles, reliés chacun aux deux pênes (21, 22) ou respectivement par l'une de leur extrémité à l'un des pênes (21, 22) et par l'autre extrémité à un élément fixe. 9. Dispositif de verrouillage selon la 8, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour éloigner lesdits câbles (23, 24, 31, 32, 51) l'un de l'autre de façon à éviter tout frottement entre eux. 10. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que chacun desdits pênes (21, 22) coopère avec des moyens de rappel (34, 35, 57), tendant à le ramener dans ledit état verrouillé. 11. Dispositif d'obturation d'une baie d'un véhicule automobile, comprenant au moins un panneau mobile en coulissement (12), mobile par rapport à une structure fixe (11), caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des 1 à 10, ledit dispositif de verrouillage comprenant au moins un pêne (21, 22) coopérant avec au moins un élément de verrouillage complémentaire prévu à cet effet sur ladite structure fixe, et pouvant se déplacer selon un axe de verrouillage pour passer d'un état déverrouillé permettant un coulissement dudit panneau coulissant à un état verrouillé dans lequel il coopère avec un desdits éléments de verrouillage complémentaires pour empêcher ledit coulissement, et vice-versa, chacun desdits pênes (21, 22) étant solidaire de moyens de liaison s'étendant sensiblement dans le prolongement dudit axe de verrouillage, lorsque ledit pêne (21, 22) est dans ledit état verrouillé, 12et ledit dispositif de verrouillage comprenant au moins un chariot de déverrouillage (251, 252), mobiles en translation selon un axe de décalage sensiblement perpendiculaire audit axe de verrouillage et sensiblement parallèle au plan défini par ledit panneau coulissant (12), et agissant sur lesdits moyens de liaison de façon à les décaler et à entraîner le passage du ou desdits pênes (21, 22) dans ledit état déverrouillé. 12. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif d'obturation d'une baie d'un véhicule automobile comprenant au moins un panneau mobile en coulissement (12), mobile par rapport à une structure fixe (11), ledit panneau mobile portant un dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des 1 à 10, ledit dispositif de verrouillage comprenant au moins un pêne (21, 22) coopérant avec au moins un élément de verrouillage complémentaire prévu à cet effet sur ladite structure fixe (11), et pouvant se déplacer selon un axe de verrouillage pour passer d'un état déverrouillé permettant un coulissement dudit panneau coulissant (12) à un état verrouillé dans lequel il coopère avec un desdits éléments de verrouillage complémentaires pour empêcher ledit coulissement, et vice-versa, chacun desdits pênes (21, 22) étant solidaire de moyens de liaison s'étendant 20 sensiblement dans le prolongement dudit axe de verrouillage, lorsque ledit pêne (21, 22) est dans ledit état verrouillé, et ledit dispositif de verrouillage comprenant au moins un chariot de déverrouillage (251, 252), mobiles en translation selon un axe de décalage sensiblement perpendiculaire audit axe de verrouillage et sensiblement parallèle 25 au plan défini par ledit panneau coulissant (12), et agissant sur lesdits moyens de liaison de façon à les décaler et à entraîner le passage du ou desdits pênes (21, 22) dans ledit état déverrouillé.
E,B
E05,B60
E05B,B60J,E05C
E05B 65,B60J 1,E05C 9,E05C 17
E05B 65/08,B60J 1/16,E05C 9/10,E05C 17/60
FR2896552
A1
PROFILE POUR L'ASSEMBLAGE DE MEUBLES MODULAIRES
20,070,727
La présente invention concerne un profilé pour l'assemblage d'éléments entrant dans la constitution de meubles, notamment de meubles modulaires. L'invention se rapporte donc au domaine de la fabrication de meubles. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE Dans le domaine de la fabrication de meubles, de nombreuses solutions ont été proposées pour l'assemblage des éléments constitutifs d'un meuble, et notamment des étagères susceptibles de le constituer. 15 Ainsi, un meuble à étagères de structure simple se compose de deux panneaux verticaux entre lesquels est montée une pluralité d'étagères, généralement horizontales. Les objets à ranger dans le meuble sont donc posés sur ces étagères ou suspendus à des éléments rapportés sur ces étagères. 20 Pour assembler les étagères sur les panneaux, des structures très diverses ont été proposées dans l'état antérieur de la technique. Ainsi, une solution simple consiste à utiliser des éléments en bois, panneaux et étagères, que l'on assemble par des éléments de fixation, tels que des vis vissées directement dans le bois ou des chevilles emmanchées dans des alésages correspondant. 25 Quel que soit le mode d'assemblage employé, il est recherché un certain nombre de performances techniques, et notamment la résistance à la charge, le nombre d'éléments constitutifs, la quantité de matière première nécessaire, voire dans une moindre mesure, le degré de complexité au montage, et donc la durée de l'assemblage et la stabilité du 30 meuble assemblé. Une autre performance technique importante réside dans son degré de modularité, c'est-à-dire dans le nombre d'assemblages différents possibles à partir de ses éléments constitutifs. Ainsi, l'utilisateur peut souhaiter modifier la distance entre les étagères ou 35 tout autre paramètre. Il est ainsi nécessaire de minimiser, voire d'éviter, toute opération supplémentaire, tel qu'un perçage ou un rainurage, de la part de l'utilisateur souhaitant moduler les distances entre étagères.10 Or, aucun des meubles de l'état antérieur de la technique n'atteint un degré satisfaisant pour l'ensemble de ces performances. Ainsi, lorsque l'on veut une bonne résistance à la charge des étagères, le plus souvent en flexion, il est nécessaire d'augmenter l'épaisseur des planches qui les constituent. Cependant, cela augmente considérablement la quantité de matière nécessaire et, partant, le poids des éléments du meuble à manipuler et à transporter. Par ailleurs, il existe des meubles dont la structure permet de simplifier l'assemblage et/ou le désassemblage des étagères par rapport aux panneaux verticaux latéraux qui les reçoivent. Il est ainsi possible de rapporter aux deux extrémités de chaque étagère un organe de verrouillage apte à coopérer avec un élément de fixation prévu sur le panneau vertical correspondant. De tels organes peuvent être relativement simples à verrouiller et à déverrouiller, si bien que l'assemblage ou le désassemblage du meuble est facile à réaliser. Néanmoins, un tel mode d'assemblage présente également des inconvénients. Ainsi, il s'avère nécessaire de prévoir des emplacements spécifiques pour rapporter les organes de verrouillage sur les étagères et, par conséquent, d'usiner lesdites étagères au moyen d'une machine numérique. Cet usinage obère donc le coût fmal du meuble, sans compter le coût des organes de verrouillage. Par ailleurs, selon le mode de fixation des étagères sur les panneaux employés, la résistance en traction des éléments de fixation par rapport aux étagères peut s'avérer insuffisante et, par conséquent, le meuble peut risquer de se désassembler. Une vis ou une cheville peuvent par exemple s'arracher de leur logement respectif. De plus, ces organes de verrouillage ne renforcent aucunement la résistance à la charge de la planche constituant l'étagère. En outre, le degré de modularité d'un tel meuble est relativement faible, puisque les organes de verrouillage ne peuvent être installés qu'à des emplacements spécifiques prévus sur la planche constituant l'étagère. La présente invention a donc pour objet un produit profilé permettant l'assemblage d'éléments constitutifs de meubles, ce profilé conférant des performances techniques élevées au meuble qui l'intègre, évitant ainsi les inconvénients des produits de l'état antérieur de la technique. EXPOSE DE L'INVENTION La présente invention concerne un produit profilé pour l'assemblage de meubles, lesquels présentent de bonnes résistances en charge et à l'arrachement, une bonne stabilité d'assemblage, une quantité de matières premières, donc un poids et un coût, relativement faibles, un degré élevé de modularité, un faible degré de complexité d'assemblage et de désassemblage et un nombre d'opérations d'usinage, donc un coût de production minime. L'invention concerne donc un profilé pour l'assemblage d'éléments entrant dans la constitution de meubles, notamment modulaires, comprenant : - des moyens de fixation sur l'un des éléments du meuble, - au moins une aile rigide élastiquement déformable, s'étendant selon sensiblement toute la longueur du profilé, et défmissant avec le reste du profilé un volume de réception et de coopération avec un organe de fixation solidarisé à d'autres éléments du meuble en question, cet organe de fixation étant inséré en force et de manière réversible au sein du volume ainsi défmi. Autrement dit, le profilé - objet de l'invention est rapporté sur un élément de meuble, tel qu'une planche d'étagère. Il permet le montage de l'élément de meuble muni de ce profilé sur d'autres éléments du meuble par déformation élastique d'au moins l'une des parties qui constituent le profilé. Ainsi, le profilé rapporté sur l'élément de meuble en question confère à ce dernier une résistance à la charge, et au meuble en résultant une stabilité d'assemblage élevée pour une épaisseur de planche, donc un poids et un coût, relativement faibles. En outre, la fixation réversible des organes de fixation par déformation du profilé facilite l'assemblage et le désassemblage du meuble et contribue à lui conférer un degré élevé de modularité. De plus, cela permet de minimiser le nombre d'opérations d'usinage des éléments du meuble, donc le coût de production. Selon une forme de réalisation de l'invention, le volume de réception et de coopération de l'organe de fixation peut comporter un berceau destiné à optimiser la fixation réversible dudit organe. Un tel berceau renforce la résistance à la charge de l'élément du meuble et la résistance à l'arrachement des organes de fixation montés par déformation élastique de l'aile rigide du profilé. 3 En pratique, l'extrémité de l'aile rigide élastiquement déformable peut être recourbée en direction de l'intérieur dudit volume afm d'optimiser la fixation par coopération accrue avec l'organe de fixation. Cela permet d'augmenter la surface de coopération entre l'organe de fixation et le profilé. Selon une forme de réalisation de l'invention, le profilé peut comprendre des saillies dirigées vers l'extérieur, destinées à coopérer avec un logement ménagé à cet effet au sein de l'élément du meuble auquel il est destiné à être reçu et solidarisé. Ces saillies constituent donc un moyen de fixation par augmentation de la surface, donc du coefficient de frottement, de contact entre l'élément de meuble, telle qu'une planche d'étagère, et le profilé. Selon une forme de réalisation particulière de l'invention, le profilé peut présenter une extension s'étendant selon sensiblement toute la longueur dudit profilé, destinée à faire fonction de porte - dossier. Cette extension présente par exemple une forme complémentaire à un crochet solidaire du dossier, de manière à permettre l'accrochage de celui-ci. Par ailleurs, le profilé peut comporter une zone de réception d'une étiquette. Selon une forme de réalisation particulière de l'invention, le profilé peut comporter deux ailes rigides élastiquement déformables, sensiblement symétriques l'une de l'autre et définissant ledit volume de réception et de coopération avec l'organe de fixation. Ces deux ailes permettent ainsi de loger, en se déformant élastiquement, l'organe de fixation sur le profilé. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, l'organe de fixation présente une symétrie de révolution et comporte au niveau de la zone de coopération avec le volume de réception et de coopération du profile une pluralité de saillies annulaires périphériques parallèles entre elles. En d'autres termes, ces saillies forment autant de points de contact avec le profilé, améliorant ainsi la résistance à l'arrachement de l'organe de fixation hors du profilé. En pratique, ces saillies peuvent être dissymétriques par rapport à un plan perpendiculaire à l'axe de révolution dudit organe de fixation. En d'autres termes, elles présentent un profil plus saillant dans la direction opposée au mouvement d'arrachement de l'organe de fixation. 15 20 25 Pratiquement, les saillies peuvent être en forme de collet de forme tronconique. Une telle forme est peu onéreuse à usiner. Selon une autre forme de réalisation de l'invention, l'organe de fixation comporte au niveau de sa zone de coopération avec le profilé, un alésage coaxial au sein duquel est réalisé un filetage, destiné à coopérer avec une vis, dont l'autre extrémité est quant à elle destinée à être insérée dans l'élément du meuble à solidariser. Autrement dit, l'organe de fixation présente un trou dans lequel il est possible de fixer une pièce apte à être montée sur le reste du meuble notamment par vissage. En pratique, l'organe de fixation peut être monobloc et le prolongement de la zone de coopération est muni d'un filetage destiné à coopérer avec un orifice ménagé à cet effet au sein de l'élément du meuble en question. L'organe de fixation possède donc un embout fileté qui peut se visser dans le meuble. Selon une autre forme de réalisation, le filetage dudit prolongement est auto-taraudant. Cela permet le vissage de l'organe de fixation directement dans un meuble en bois, sans requérir d'usinage préalable. Cette solution permet de réaliser des économies de production. En pratique, l'extrémité de la zone de coopération de l'organe de fixation opposée au filetage est munie d'une fente diamétrale destinée à coopérer avec la tête d'un tournevis, afm de permettre son insertion au sein de l'élément du meuble en question. Cela permet de simplifier l'assemblage du meuble. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention apparaîtra plus clairement à la lumière de la description des modes de réalisation particuliers suivants, qui font référence aux figures. L'objet de l'invention ne 30 se limite cependant pas à ces modes de réalisation particuliers et d'autres modes de réalisation de l'invention sont possibles. La figure 1 est une représentation schématique en section d'un profilé conforme à une première forme de réalisation de l'invention. 35 La figure 2 est une représentation schématique en section d'un profilé conforme à une deuxième forme de réalisation de l'invention. La figure 3 est une représentation schématique en section d'un profilé conforme à une troisième forme de réalisation de l'invention. La figure 4 est une représentation schématique en section d'un profilé conforme à une quatrième forme de réalisation de l'invention. Les figures 5a à 5d sont des représentations schématiques en perspective illustrant des profilés conformes à différentes formes de réalisation de l'invention, respectivement assemblés avec une planche de manière à former l'étagère d'un meuble. Les figures 6a à 6c sont des représentations schématiques en section de différents organes de fixation susceptibles de coopérer avec un profilé conforme à l'invention. Les figures 7a à 7f sont des représentations schématiques en section représentant des assemblages d'un organe de fixation représenté sur l'une des figures 6a à 6c, avec une étagère telle que celle représentée sur les figures 5a à 5d. Les figures 8a à 8b sont des représentations schématiques en section de panneaux assemblés avec des étagères, comprenant des profilés conformes à l'invention. Les figures 9 et 10 sont des représentations schématiques en section du profilé de la figure 4, remplissant diverses fonctions. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION La figure 1 représente donc un profilé 100 conforme à une première forme de réalisation de l'invention. Selon une caractéristique de l'invention, le profilé 100 comprend des moyens de fixation sur un élément de meuble. Dans l'exemple de la figure 1, ces moyens de fixation sont constitués par une surface d'appui 101 et deux ailes 102, 103, dont les surfaces externes sont munies de saillies dirigées vers l'extérieur. Ces sailles sont destinées à augmenter la surface de contact, donc le coefficient de frottement, entre le profilé 100 et un logement ménagé au sein de l'élément du meuble auquel le profilé 100 est destiné à être solidarisé. Chacune des figures 7d et 7e montre ainsi en coupe un assemblage du profilé 100 avec une planche 704, 705 comportant un logement approprié de manière à former une étagère pour le meuble à constituer. Conformément à l'invention, le profilé 100 présente deux ailes 110, 111 rigides, et élastiquement déformables, qui s'étendent selon sensiblement toute la longueur du profilé 100. Ces ailes 110, 111 définissent avec le reste du profilé un volume apte à coopérer avec un organe de fixation, tel que celui représenté sur les figures 6a à 6c, comme cela sera exposé par la suite. Afm d'accroître la coopération avec un tel organe de fixation, et donc d'optimiser cette fixation, les ailes 110 et 111 présentent une extrémité recourbée en direction de l'intérieur du volume de réception dudit organe de fixation. Pour permettre l'insertion de l'organe de fixation au sein de ce volume, une section transversale dudit volume est nécessairement en forme de section ouverte. En outre, selon une caractéristique de l'invention, le volume 116 comporte un berceau 113 destiné à optimiser la fixation de l'organe de fixation. Lorsqu'il est inséré en force dans le volume 116, ledit organe de fixation vient ainsi buter sur le berceau 113, ce qui a pour effet d'augmenter la surface de contact entre l'organe de fixation et le profilé, c'est-à-dire d'améliorer la résistance à l'arrachement de leur assemblage mutuel. La figure 2 représente un profilé 200 conforme à une deuxième forme de réalisation de 15 l'invention. A l'instar du profilé 100, le profilé 200 comprend des moyens 201, 202, 204 permettant sa fixation sur un élément de meuble tel qu'une planche. Ces moyens de fixation sont composés de deux surfaces d'appui 201, 202, sensiblement perpendiculaires entre elles, et d'une surface de frottement 204 parallèle à la surface 20 201 et sensiblement perpendiculaire à la surface 202. Tout comme les surfaces 102 et 103, la surface 204 est munie de saillies dirigées vers l'extérieur et propre à augmenter les frottements du profilé sur l'élément de meuble que constitue la planche. Ainsi, une planche peut-être insérée dans le logement 203 jusqu'en butée sur la surface 25 202. En fonction de l'orientation du profilé, la surface 201 peut servir de surface d'appui à une telle planche. La figure 5a représente ainsi une étagère obtenue par l'assemblage du profilé 200 de la figure 2 avec une planche 500. Par ailleurs, on pourrait envisager, sans pour autant sortir du cadre de l'invention, de 30 remplacer les saillies des ailes 102-104 par d'autres moyens de fixation, tels que des chevilles ou des boulons. Par ailleurs, conformément à l'invention, le profilé 200 présente un volume 216 et donc apte à recevoir un organe de fixation. Conformément à l'invention, le volume 216 est 35 défmi par une aile 210 rigide et élastiquement déformable et par le reste du profilé, c'est-à-dire par une nervure 220, dont la surface 214 située au niveau du logement 216 est adaptée à la coopération avec l'organe de fixation. Le volume 216 se différencie donc du volume 116 en ce qu'il est défmi par une seule aile au lieu de deux et par une nervure 220 défmissant un volume fermé 221. Toutefois, l'assemblage par déformation élastique de l'organe de fixation avec le profilé 200 ne se distingue pas de son assemblage avec le profilé 100. En effet, il s'agit dans les deux cas d'une insertion en force de l'organe de fixation dans le volume 116, 216 de coopération défmie par le profilé. La figure 3 représente une variante du profilé 200 de la figure 2. Un profilé 300 comprend également un volume de coopération 316 avec un organe de fixation et un volume 303 formé par des moyens de fixation sur un élément de meuble tel qu'une planche, identique au volume 203 du profilé 200. De plus, conformément à l'invention, le profilé 300 comprend une zone de réception d'une étiquette défmie par deux ailes 322, 323 s'étendant selon sensiblement toute la longueur du profilé 300. Ainsi, l'utilisateur du meuble peut insérer par simple coulissement une étiquette, une réglette ou tout autre objet dont la section est de forme complémentaire à la zone de réception défmie par les ailes 322, 323. La figure 4 représente une variante du profilé 300 de la figure 3. Le profilé 400 se caractérise en ce qu'il présente une extension 423 s'étendant selon sensiblement toute la longueur du profilé 400. En l'occurrence, l'extension 423 constitue une sorte de crochet en forme de L destiné à faire fonction de porte - dossiers. On peut ainsi y suspendre des dossiers munis de crochets en forme complémentaire de L . Par ailleurs, comme on peut le voir sur la figure 4, le profilé 400 présente les mêmes fonctionnalités que le profilé 300 de la figure 3. Les figures 5a à 5d montrent des étagères obtenues par l'assemblage d'une planche 500 avec alternativement différents profilés, dont les profilés 200-400. Par son assemblage, on voit que le profilé û objet de l'invention prolonge la planche 500 constitutive d'une étagère et permet ainsi d'en augmenter notablement la résistance à un effort exercé perpendiculairement au plan formé par cette planche 500.30 Ainsi par exemple, lorsque la planche 500 est positionnée horizontalement et qu'elle supporte le poids d'objets posés sur sa face supérieure, cette planche 500 fléchira beaucoup moins que si elle n'avait pas été assemblée avec un profilé û objet de l'invention. De même, la stabilité du meuble est accrue par l'utilisation d'un tel profilé. Sa résistance à la rupture en flexion est donc fortement accrue par le profilé û objet de l'invention. Ce profilé procure donc ainsi l'avantage, par rapport aux solutions de l'état antérieur de la technique, d'augmenter fortement le moment d'inertie de l'étagère selon une direction perpendiculaire au plan formé par la planche, et ce, pour un faible supplément de poids. En effet, le profilé de l'invention est une pièce essentielle creuse et sa présence sur une étagère rend inutile l'augmentation de l'épaisseur de la planche dans le but d'augmenter sa résistance en flexion. En outre, l'ajout d'un profilé conforme à l'invention permet également d'augmenter le 15 moment d'inertie longitudinal de l'étagère, conférant ainsi à celle-ci une plus grande résistance en torsion et une meilleure stabilité latérale. Par ailleurs, le profilé de l'invention étant obtenu par extrusion linéaire d'un matériau métallique plastique approprié, tel que par exemple en aluminium, son ajout dans la 20 constitution d'un meuble ne représente pas un surcoût très onéreux. Il permet néanmoins d'augmenter notablement la résistance à la charge de l'étagère qu'il munit, sans augmenter l'épaisseur de la planche ou, inversement, de diminuer notablement l'épaisseur de la planche, pour une même résistance à la charge. 25 Les figures 6a à 6c représentent trois variantes structurellement différentes d'un organe de fixation 601, 611, 621 apte à coopérer avec les volumes ad hoc 116 ou 216. Conformément à une caractéristique de l'invention, les organes de fixation 601, 611, 621 présentent une symétrie de révolution et comportent une pluralité de saillies 30 annulaires périphériques, tels que les collets de forme tronconique 602-604. Selon une caractéristique de l'invention, ces saillies annulaires 602-604 sont parallèles entre elles. De plus, dans l'exemple des figures 6a à 6c, ces saillies sont dissymétriques par rapport à un plan perpendiculaire à l'axe de révolution de l'organe de fixation. Selon une caractéristique de l'invention, les saillies annulaires en forme de collet tronconique présentent un angle vif , c'est-à-dire compris entre 30 et 60 . Cet angle vif forme donc une dissymétrie qui est avantageusement orientée en direction opposée à la direction du mouvement d'arrachement susceptible d'animer l'assemblage en question, c'est-à-dire vers l'extrémité libre de l'étagère. Il est aussi possible de prévoir des saillies dissymétriques, dont l'orientation par rapport à un plan transversal est alternée d'une saillie à l'autre. A titre indicatif, on peut réaliser des saillies dont le diamètre externe est de 10 mm, de 10 manière à venir insérer l'organe de fixation dans un volume 216, dont la dimension maximale est de 9,2 mm. Cela représente donc une déformation élastique de 0,8 mm. Comme on peut le voir sur les assemblages représentés au sein des figures 7a à 7f, un organe de fixation 601, 611 ou 621 peut être inséré dans un volume de réception du 15 type 116 ou 216 d'un profilé conforme à l'invention 100-400. L'insertion de l'organe de fixation 601, 611, 621 peut être réalisée en force, puisque le profilé 200-400 comprend une aile rigide élastiquement déformable. Au cours de l'assemblage de l'organe de fixation dans le volume de coopération du 20 profilé, les saillies annulaires périphériques 602-604 s'accrochent au profilé 100-400 comme autant de dents qui viennent mordre la matière défmissant le volume de coopération 116, 216. Ainsi, ces saillies permettent l'assemblage de l'organe de fixation avec le profilé, par 25 exemple au niveau d'un bossage 214 ménagé sur le profilé 200. De plus, cette géométrie particulière de la surface externe de l'organe de fixation 601, 611, 621 confère à cet assemblage une très bonne résistance à l'arrachement dans la direction longitudinale du profilé. 30 Par ailleurs, comme cela à déjà été exposé précédemment, les profilés 100-400 représentés sur les figures 7a à 7f sont chacun assemblés avec une planche 701-706. Outre l'assemblage avec un profilé û objet de l'invention, un organe de fixation 601, 611, 621 a pour fonction de permettre l'assemblage d'une étagère, telle que celle 35 représentée aux figures 7a à 7f, avec d'autres éléments constituant le meuble. 25 C'est pourquoi, l'organe de fixation 601 comporte un alésage coaxial au niveau de sa zone de coopération. On entend par zone de coopération de l'organe de fixation la surface de cet élément qui entre en contact avec le volume de coopération 116, 216 du profilé. En outre et conformément à l'invention, un filetage 605 est réalisé au sein de l'alésage coaxial. Un tel filetage peut ainsi recevoir une tige filetée, dont une extrémité est destinée à coopérer avec le reste des éléments du meuble, tel que les panneaux verticaux supportant des étagères. La figure 6b représente une variante 611 monobloc de l'organe de fixation 601 représenté sur la figure 6a, ne possédant d'alésage fileté mais un filetage réalisé sur le prolongement 618 de la zone de coopération, filetage qui est destiné à coopérer avec un orifice ad hoc de l'élément du meuble. Selon un mode de réalisation particulier, ce prolongement fileté 618 est auto-taraudant, c'est-à-dire que le fond de filet présente une forme conique, formée en pointe du côté de son extrémité libre. Ce type de filetage est plus connu sous la désignation de vis à bois. 20 D'autres formes de réalisation de l'organe de fixation sont possibles sans pourtant sortir du cadre de l'invention. Ainsi, la fonction de solidarisation réalisée par les organes 605 ou 618 peut être remplie par d'autres variantes telles que celles représentées sur la figure 6c dans laquelle l'organe de fixation 621 est pourvu d'un orifice débouchant 629. En outre, l'organe de fixation 601, 611 peut être pourvu au niveau de l'une de ses extrémités d'une fente diamétrale 606, 616, destinée à coopérer avec la tête d'un tournevis, afm de permettre son insertion au sein de l'élément du meuble sur lequel doit être montée l'étagère. 30 Par ailleurs, une collerette 607 termine l'organe de fixation 601, de manière à servir d'appui lors de son insertion en force. Pour ne pas gêner le montage de l'organe de fixation, il est souhaitable que cette collerette 607 présente un diamètre externe inférieur au diamètre externe maximal des saillies annulaires périphériques 602 à 604, 35 par exemple inférieur à 10 mm pour les dimensions indiquées ci-dessus. 10 15 De plus, le nombre de saillies annulaires périphériques le long de l'organe de fixation est déterminé par la résistance à l'arrachement recherché en fonction de la destination du meuble. On pourrait également prévoir de fabriquer un profilé avec deux volumes de coopération juxtaposés de manière à renforcer encore la résistance à l'arrachement de l'organe de fixation. Par ailleurs, les dimensions du volume de coopération du profilé, en particulier la hauteur de l'aile rigide et la géométrie du berceau, sont déterminées en fonction de la résistance à l'arrachement voulue. Toutefois, le berceau n'est pas indispensable à l'assemblage de l'organe de fixation sur le profilé. Les figures 8a et 8b représentent deux exemples de montage d'étagères 500 et de contreventement 802 sur des panneaux verticaux 800. Comme on peut le voir sur ces figures, les panneaux verticaux 800 sont munis à intervalles réguliers d'alésage 801, éventuellement filetés, destinés à coopérer avec les organes de fixation 601, 611, de la manière précédemment exposée. On peut par exemple visser le prolongement 618 dans un trou 801. Bien évidemment, ces trous 801 sont usinés de préférence sur le site de fabrication des éléments du meuble, c'est-à-dire avant la livraison sur le site d'assemblage du meuble. Ces alésages 801 sont prévus à intervalles réguliers de manière à conférer une grande modularité dans le choix des dimensions séparant les étagères 500 entre elles ou des contreventements 802. Par ailleurs, en tant que de besoin, les éléments du meuble, panneaux, étagères et contreventements, peuvent être réalisés à partir de divers matériaux, tels que les bois, agglomérés de bois, plastiques, métaux et verres. Quel que soit le matériau employé, il convient de relever la grande simplicité d'usinage des éléments du meuble, en particulier des étagères, puisque celles-ci, contrairement à l'état antérieur de la technique, ne nécessitent aucun usinage spécifique pour loger un quelconque organe de fixation tel qu'un dispositif de verrouillage. On peut ainsi fabriquer un meuble avec des planches brut de sciage , c'est-à-dire sans usinage autre que leur tronçonnage à la dimension voulue.35 Par conséquent, le coût des planches formant les étagères et, partant, le coût fmal de production d'un meuble comprenant un profilé conforme à l'invention estdiminué par rapport au meuble de l'art antérieur. Ainsi, le profilé - objet de l'invention permet, avec les organes de fixation ad hoc précédemment décrits, la réalisation de meubles présentant de bonnes résistances à la charge et à l'arrachement, une bonne stabilité d'assemblage, une quantité de matières premières, donc un poids et un coût, relativement faibles, un degré élevé de modularité, un faible degré de complexité d'assemblage et de désassemblage et un nombre d'opérations d'usinage, donc un coût de production minime. Par ailleurs, il est possible de prévoir d'autres caractéristiques contribuant à remplir les fonctions du profilé. Ainsi, la nervure formant la surface d'appui 201 peut comporter des rainures 205 de manière à présenter une élasticité facilitant l'insertion d'une planche 500 dans le volume 203. De même, le profilé 200 peut présenter des bossages 213 et 215 de petites dimensions, qui constituent des zones faciles à mordre pour les dents formées par les saillies annulaires périphériques 602-604 des organes de fixation 601, 611, 621. En pratique, pour permettre une telle morsure de l'organe de fixation dans le profilé, on peut choisir un matériau plus dur pour l'organe de fixation que pour le profilé. Typiquement, l'organe de fixation peut être réalisé en acier, tandis que le profilé peut être réalisé en aluminium. Par ailleurs, les dimensions de l'aile rigide 210 sont déterminées de manière à lui conférer l'élasticité voulue pour permettre l'insertion en force, mais réversible, d'un organe de fixation 601, 611, 621. A la vue des figures, on comprend que cette insertion soit réversible, si l'on exerce un effort suffisant pour le désassemblage. De même, les dimensions des ailes 102 et 103 du profilé 100, et 204 du profilé 200 sont déterminées de manière à leur conférer une relative élasticité, propre à assurer leur fixation sur l'élément du meuble correspondant. A ce sujet, on peut remarquer la différence de profondeur entre les logements des planches 704 et 705, différence qui permet, dans le cadre de la planche 704, de dissimuler le profilé 100. 15 Par ailleurs, on peut noter que la figure 8b représente un cas particulier d'étagères inclinées permettant de stocker des objets sans position stable, tel que des bouteilles stockées horizontalement. Bien évidemment, d'autres configurations des étagères, des panneaux et des contreventements sont possibles, compte tenu du haut degré de modularité permis par l'emploi du profilé û objet de l'invention. Bien évidemment, le profilé peut également remplir d'autres fonctions. Il peut ainsi être percé localement, de manière à loger un cylindre constituant l'articulation d'une porte, ou encore un vérin de réglage d'une dimension du meuble, telle que la hauteur au sol de l'embase des panneaux verticaux supportant les étagères. De même, la figure 9 représente ainsi une gâche 901 de serrure insérée dans le volume porte - étiquette défmi par les ailes 322, 323, cette gâche coopérant avec une serrure 902 fixée sur une porte 900. Par ailleurs encore, comme le montre la figure 10, le logement défmi dans les ailes 322, 323 du profilé 300 peut servir à insérer une butée pour une porte 1000, constituée par exemple par un joint en caoutchouc 1001. 20 D'autres formes de réalisation du profilé û objet de l'invention sont possibles, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. De même, d'autres formes de réalisation de l'organe de fixation coopérant avec le profilé û objet de l'invention sont possibles, ainsi que d'autres modes d'assemblage des éléments du meuble entre eux. 35
Ce profilé (200) pour l'assemblage d'éléments (500) entrant dans la constitution de meubles, notamment modulaires, comprend :- des moyens de fixation sur l'un desdits éléments (500) du meuble,- au moins une aile rigide élastiquement déformable, s'étendant selon sensiblement toute la longueur dudit profilé (200), et définissant avec le reste du profilé un volume de réception et de coopération avec un organe de fixation solidarisé à d'autres éléments du meuble en question, ledit organe de fixation étant inséré en force et de manière réversible au sein dudit volume ainsi défini.
1. Profilé (100 ; 200 ; 300 ; 400) pour l'assemblage d'éléments (500 ; 701-706 ; 802) entrant dans la constitution de meubles, notamment modulaires, comprenant : - des moyens de fixation (101-103 ; 201-204 ; 303) sur l'un desdits éléments (500 ; 701-706 ; 800, 802) du meuble, - au moins une aile (110, 111 ; 210) rigide élastiquement déformable, s'étendant selon sensiblement toute la longueur dudit profilé (100 ; 200 ; 300 ; 400), et définissant avec le reste du profilé (100 ; 200 ; 300 ; 400) un volume (116 ; 216 ; 316) de réception et de coopération avec un organe de fixation (601 ; 611 ; 621) solidarisé à d'autres éléments (800) du meuble en question, ledit organe de fixation (601 ; 611 ; 621) étant inséré en force et de manière réversible au sein dudit volume (116 ; 216 ; 316) ainsi défini. 2. Profilé selon la 1, caractérisé en ce que le volume (116 ; 216 ; 316) de réception et de coopération de l'organe de fixation (601 ; 611 ; 621) comporte un berceau (112 ; 212) destiné à optimiser la fixation réversible dudit organe de fixation (601 ; 611 ; 621). 3. Profilé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'extrémité de l'aile rigide (110, 111 ; 210) élastiquement déformable est recourbée en direction de l'intérieur dudit volume (116 ; 216 ; 316) pour optimiser la fixation par coopération accrue avec l'organe de fixation (601 ; 611 ; 621). 4. Profilé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend des saillies (102, 103 ; 204) dirigées vers l'extérieur, destinées à coopérer avec un logement ménagé à cet effet au sein de l'élément (500 ; 701-706 ; 802) du meuble auquel il est destiné à être solidarisé. 5. Profilé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il présente une extension (423) s'étendant selon sensiblement toute la longueur dudit profilé (400), destinée à faire fonction de porte û dossier(s). 6. Profilé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte une zone (322, 323) de réception d'une étiquette. 15 7. Profilé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte deux ailes rigides (110, 111) élastiquement déformables, sensiblement symétriques l'une de l'autre et définissant ledit volume (116 ; 216 ; 316) de réception et de coopération avec l'organe de fixation (601 ; 611 ; 621). 8. Profilé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'organe de fixation (601 ; 611 ; 621) présente une symétrie de révolution, et comporte au niveau de la zone de coopération avec le volume (116 ; 216 ; 316) de réception et de coopération du profilé (100 ; 200 ; 300 ; 400) une pluralité de saillies (602-604) annulaires périphériques parallèles entre-elles. 9. Profilé selon la 8, caractérisé en ce que ces saillies (602-604) sont dissymétriques par rapport à un plan perpendiculaire à l'axe de révolution dudit organe de fixation (601 ; 611 ; 621). 10. Profilé selon la 9, caractérisé en ce que les saillies (602-604) sont en forme de collet de forme tronconique. 11. Profilé selon l'une des 8 à 10, caractérisé en ce que l'organe de 20 fixation (601 ; 611 ; 621) comporte au niveau de sa zone de coopération un alésage coaxial (605) au sein duquel est ménagé un filetage, destiné à coopérer avec une vis, dont l'autre extrémité est quant à elle destinée à être insérée dans l'élément du meuble à solidariser. 25 12. Profilé selon l'une des 8 à 10, caractérisé en ce que l'organe de fixation (601 ; 611 ; 621) est monobloc, et en ce que le prolongement de la zone de coopération est muni d'un filetage (618) destiné à coopérer avec un orifice (801) ménagé à cet effet au sein de l'élément (800) du meuble en question. 30 13. Profilé selon la 12, caractérisé en ce que le filetage (618) du prolongement est auto-taraudant. 14. Profilé selon l'une des 12 et 13, caractérisé en ce que l'extrémité de la zone de coopération de l'organe de fixation (601 ; 611 ; 621) opposée au 35 filetage est munie d'une fente diamétrale (606 ; 616) destinée à coopérer avec la tête d'un tournevis afm de permettre son insertion au sein de l'élément (800) du meuble en question.
F,A
F16,A47
F16B,A47B,F16S
F16B 15,A47B 57,F16S 1
F16B 15/00,A47B 57/00,A47B 57/20,F16S 1/10
FR2902617
A1
PINCEAU A CIRE
20,071,228
La présente invention concerne un dispositif permettant d'aspirer et de déverser de la cire liquide en vue de sculpter celle-ci (bijouterie, prothèses dentaires, toutes sculptures : objet, animaux, bas-reliefs, tissus). Le procédé existant déjà consiste à chauffer une spatule à la flamme puis à tremper celle-ci dans un bloc de cire et sculpter une maquette par le système d'addition de gouttes de cire. Les allers et retours ajoutés à de petits apports font perdre du temps et rendent l'opération assez délicate. io Le dispositif selon l'invention permet de gagner du temps et s'avère plus aisé. Il permet en effet d'amener de plus grands apports de cire, limitant ainsi les allers et venues du dispositif à une coupelle de cire liquide. Il est à rappeler qu'il faut se munir d'une coupelle remplie de cire chauffée avec une bougie chauffe-plat et qu'il faut souffler après chaque application de cire pour la 1s refroidir. Le dispositif comporte en effet selon une première caractéristique un corps en plastique étanche en forme de gros pinceau, muni d'une membrane élastique (par exemple 2 à 5/10 de mm d'épaisseur) et d'un réservoir (buse) métallique creux percé en son extrémité. La membrane élastique crée une 20 dépression lorsqu'on appuie dessus et quand on relâche, permettant ainsi d'aspirer la cire liquide et de la déverser. Selon des modes particuliers de réalisation : - la buse peut être coulée en une fois selon la méthode de la cire perdue. Elle aura une épaisseur de 5 à 7/10 de mm par exemple et sera percée en son 25 extrémité. L'orifice aura un diamètre de 10 à 15 dixièmes de mm. De plus la buse aura une forme spéciale permettant de la retirer aisément avec les doigts afin de la nettoyer si elle est bouchée. - le manche peut être réalisé en plastique en deux parties qui seront collées par la suite. Il aura une forme de telle sorte que des réserves seront 30 faites : - l'une pour englober un morceau de silicone résistant à la chaleur qui sera collée et une buse à l'intérieur de celui-ci 2 - l'autre pour épouser la forme ovoïde d'une membrane. Le morceau de tuyaux en silicone pourra être découpé à la bonne longueur 35 (environ 1 cm) dans un long tuyau d'un diamètre intérieur d'environ 1 cm. Les dessins annexés illustrent l'invention. La figure 1 représente en coupe, le dispositif de l'invention. Les figures 2 et 3 représentent le système de refroidissement par filet 40 d'air à l'aide d'un compresseur, en option. En référence à ces dessins, le dispositif comporte un manche creux (5) muni de deux orifices pour recevoir le silicone (3), la buse (2) trouée en son extrémité (1) et la membrane (4). La taille de la membrane (4) est telle qu'en appuyant dessus avec 45 l'index, on , crée une dépression qui aspire la cire liquide et remplisse la buse aux deux tiers en relâchant l'index. Dans la forme de réalisation selon la figure2, le manche (5) présente sur son côté gauche (la membrane étant dessus) un levier élastique (10) qui lorsqu'on le pousse avec le pouce, fait avancer un piston (6). Ainsi, le piston (6) 50 troué sur son côté permet à l'air comprimé venant d'un compresseur, de passer progressivement par le tuyau (13) qui est orienté à la pointe de la buse et refroidit ainsi la cire chaude plus rapidement qu'avec le souffle. Le manche sera alimenté à son extrémité par une durite (14) suffisamment longue et souple raccordée au compresseur. 55 Selon la figure 3, un levier métallique élastique (10) muni d'un triangle métallique (11) fait avancer, quand on le pousse, un petit cylindre coulissant bouché aux extrémités (6) et percé sur son côté d'un trou allongé. Lorsque ce cylindre se déplace il permet au trou allongé d'alimenter le deuxième trou du 60 cylindre extérieur (7), dans lequel le petit cylindre (6) circule facilement. Ainsi l'air circule de la durite (14) à la durite (13) et refroidit la cire qui s'est écoulée de la buse. Un petit ressort permet au cylindre (6) de revenir à sa position*(8) initiale. Le levier est collé en son extrémité au boîtier (12). Le cylindre (7) est fixé au boîtier (12) tout comme le ressort. Les deux durites (9) sortent sur le 3 65 côté du boîtier (12). Elles s'intègrent dans le manche creux, tout comme le boîtier et sortent, l'une à l'arrière (alimentée par le compresseur), l'autre à l'avant du manche. A titre d'exemple non limitatif, le manche et la buse auront une forme de gros pinceau et auront une longueur d'environ 14 cm. 70 Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la sculpture de la cire
L'invention concerne un dispositif permettant de distribuer de la cire liquide en vue de sculpter celle-ci.Il est constitué d'un corps en plastique en forme de gros pinceau (5) pourvu d'une membrane (4) et d'une buse métallique (2).Lorsque l'utilisateur exerce une pression sur la membrane (4) et qu'il relâche, de la cire liquide pénètre dans la buse (2) puis s'écoule après une autre pression sur la membrane.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la sculpture de la cire.
1. - Dispositif pour sculpter la cire caractérisée en ce qu'il comporte un manche creux (en forme de gros pinceau) (5) présentant deux orifices : -l'un, située à l'avant, dans lequel sont introduites une bague en silicone (3) et une buse (2) - l'autre, sur le dessus, pour recevoir une membrane souple (4) 8o qui, sous l'action de l'index, crée une pression et une dépression. 2. - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la membrane (4) est collée au manche (5), sa souplesse lui permettant de revenir à sa forme d'origine. 3. - Dispositif selon la 1 ou la 2 caractérisé en 85 ce qu'une buse aspire et déverse la cire chaude. 4. - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'un tube intégré au manche projette un filet d'air venant d'un compresseur. 5. - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes 90 caractérisé en ce que le levier métallique élastique (10) muni en son bout d'un triangle (11) fait avancer, quand on le pousse, un petit`cylindre (6) bouché aux extrémités et percé sur son côté comme indiqué sur la figure 3, à l'intérieur d'un autre petit cylindre (7) percé sur son côté de deux trous, l'un d'eux alimenté par une durite (14) venant d'un compresseur, l'autre par une durite (13) projetant 95 l'air au bout de la buse (2). 6. - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'air venant un compresseur passant par la durite (14) est stoppé lorsque le levier (10) et levé en position de repos. Puis, quand le levier (10) est abaissé (par le pouce) l'air venant de la durite (14) passe dans la durite too (13) grâce au trou allongé du tube (6) qui alimente ainsi le deuxième trou du tube (7) et fait sortir l'air par la durite (13).
A,B
A46,B05
A46B,B05C
A46B 11,B05C 17
A46B 11/02,B05C 17/12
FR2895507
A1
DISPOSITIF DE PESEE SANS FIL A BASE DE CAPTEURS DE CONTRAINTE.
20,070,629
Les dispositifs de pesée de charges lourdes sont plutôt répandus dans l'industrie. Cependant, il est des cas où la pesée ne se fait qu' à la louche car il est impossible d'installer un tel dispositif de pesée pour des raisons d'encombrement et/ou de 5 coût d'installation. L'avantage de notre Dispositif est d'être léger, portable, bas coût et utilisable dans pratiquement toutes les configurations de mesure en itinérant ou sur une installation de remplissage/vidange fixe déjà existante. 10 Ce type d'invention trouve particulièrement son application dans la mesure de cargaison de véhicules ou de bennes lors d'un contrôle de dépassement de poids autorisé ou lors d'un mesure de chargement ou de déchargement à facturer. En effet, notre invention propose un moyen original et 15 innovant de peser des objets lourds. Selon un mode particulier de réalisation du Dispositif selon l'invention, illustré par la figure 1, le dispositif de pesée (10) est placé devant l'objet à peser (7). L'objet à peser (7) avance alors sur ledit Dispositif de pesée (10) et se trouve en contact avec une plaque supérieure 20 indéformable (4) placée librement dans une structure fixe indéformable (1) servant de base de référence. Ladite plaque (4) retransmet uniformément la pression de l'objet à peser (7) sur les capteurs de contrainte (5) pris en sandwich entre deux tranches supérieure (2) et inférieure (3), flottantes réalisées en matériau 25 faiblement compressible, résistant et quasi-indéformable. Lesdits capteurs de contrainte (5) étant reliés à un moyen de mesure et de transmission sans fil (6), intégré audit Dispositif (10) retransmettent alors la valeur de la pesée à un autre dispositif externe (8) de visualisation de la pesée. 30 Selon un mode particulier de réalisation du Dispositif selon l'invention, la surface de mesure constituée de la somme des surfaces des capteurs de contrainte (5) est inférieure, selon un rapport prédéfini, à la surface totale prise en sandwich. Le moyen de mesure et de transmission sans fil (6), connaissant ledit 35 rapport de surface est capable de déduire de la pression appliquée sur les seuls capteurs le poids total de l'objet à peser. Cela présente le double avantage d'utiliser plusieurs capteurs de contrainte (5) moins résistants et moins chers, plutôt qu'un seul plus résistant et beaucoup plus cher. Selon un mode particulier d'utilisation du Dispositif selon l'invention, plusieurs Dispositifs selon l'invention peuvent être utilisés pour peser un véhicule reposant sur 4 roues. Quatre Dispositifs sont placés devant les roues avant que le véhicule ne monte dessus, et la somme de chacun d'entre eux représente le poids total du véhicule, qui peut être affiché par ledit dispositif externe portable de visualisation de la pesée. Selon différents modes de réalisation du Dispositif de pesée selon l'invention, il peut être constitué d'une structure fixe indéformable (1), servant de base de référence, recevant une plaque supérieure indéformable (4), une tranche supérieure (2) flottante en matériau faiblement compressible, résistant et quasi-indéformable, des capteurs de contrainte (5), une tranche inférieure (3) flottante en matériau faiblement compressible, résistant et quasi-indéformable, un moyen de mesure et de transmission sans fil (6). Ladite plaque supérieure indéformable (4), solidaire de ladite tranche supérieure (2), peut recevoir l'objet à peser (7). Ladite tranche inférieure (3) peut contenir un réceptacle permettant d'abriter ledit moyen de mesure et de transmission sans fil (6). Lesdits capteurs de contrainte (5) peuvent être pris en sandwich et répartis sur la surface totale comprise entre lesdites deux tranches supérieure (2) et inférieure (3). Lesdits capteurs de contrainte (5) peuvent être reliés électriquement audit moyen de mesure et de transmission sans fil (6). Ledit Dispositif peut communiquer sans fil avec un dispositif externe de visualisation de la pesée. La somme des surfaces de chaque capteur de contrainte (5) peut être calculée pour être une fraction de la surface totale de contact entre les deux tranches supérieure (2) et inférieure (3), ladite fraction étant connue du moyen de mesure (6)
A titre d'exemple non limitatif, l'objet à peser (7) avance sur ledit Dispositif de pesée (10) et se trouve en contact avec une plaque supérieure indéformable (4). Ladite plaque (4) retransmet uniformément la pression de l'objet à peser (7) sur les capteurs de contrainte (5) pris en sandwich entre deux tranches supérieure (2) et inférieure (3), flottantes en matériau souple mais résistant et indéformable. Lesdits capteurs de contrainte (5) étant reliés à un moyen de mesure et de transmission sans fil (6) retransmettent alors la valeur de la pesée à un autre dispositif externe (8) de visualisation de la pesée.L'invention trouve particulièrement son application dans la mesure de cargaison de véhicules ou de bennes lors d'un contrôle ou lors d'un mesure de chargement ou de déchargement.
Revendications 1) Dispositif de pesée, caractérisé en ce que : • il est constitué d'une structure fixe indéformable (1), 5 servant de base de référence, recevant : i. une plaque supérieure indéformable (4), ii. une tranche supérieure (2) flottante en matériau faiblement compressible, résistant et quasi-indéformable, 10 iii. des capteurs de contrainte (5), iv. une tranche inférieure (3) flottante en matériau faiblement compressible, résistant et quasi-indéformable, v. un moyen de mesure et de transmission sans fil 15 (6), • ladite plaque supérieure indéformable (4), solidaire de ladite tranche supérieure (2), reçoit l'objet à peser (7), • ladite tranche inférieure (3) contient un réceptacle permettant d'abriter ledit moyen de mesure et de transmission sans fil (6), • lesdits capteurs de contrainte (5) sont pris en sandwich et répartis sur la surface totale comprise entre lesdites deux tranches supérieure (2) et inférieure (3), • lesdits capteurs de contrainte (5) sont reliés électriquement audit moyen de mesure et de transmission sans fil (6), • il communique sans fil avec un dispositif externe de 30 visualisation de la pesée. 20 2554 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que: • la somme des surfaces de chaque capteur de contrainte (5) est calculée pour être une fraction de la surface totale de contact entre les deux tranches supérieure (2) et inférieure (3), ladite fraction étant connue du moyen de mesure (6).
G
G01
G01G
G01G 19
G01G 19/02
FR2901123
A1
DISPOSITIF MANUEL MINIATURISE ELECTRIQUE DE MASSAGE PAR ASPIRATION MULTIDIRECTIONNEL ET MULTIFONCTION
20,071,123
-1- La présente invention concerne un dispositif manuel miniaturisé électrique de massage par aspiration, pour combattre les effets de la cellulite, qui permet d'effectuer différents mouvements de déplacement et qui combine simultanément en un seul geste quatre actions complémentaires de traitement. Il tient dans la main et à la forme d'une souris d'ordinateur. Les appareils électriques traditionnels de massage par aspiration ne disposent généralement que de la fonction aspiration et leur cavité aspirante est placée entre deux rouleaux. Ces derniers ne permettent d'effectuer que des déplacements longitudinaux. La présente invention a pour but de remédier à cet inconvénient. Le procédé selon l'invention consiste lorsque l'on passe le dispositif sur la zone à traiter, à effectuer des trajectoires longitudinales, transversales, spiralées, circulaires et ondulées, afin d'adapter le massage en fonction du résultat recherché. En plus, l'aspiration continue ou pulsée est associée à la 45 stimulation, à la vibration et à la chaleur, pour accroître l'efficacité du massage. Grâce à ce procédé, la zone à masser est drainée, assouplie, lissée et défibrosée en profondeur. Le dispositif à mettre en place pour la réalisation du dit procédé 20 comporte une semelle sur laquelle se trouve, à l'avant, une cavité d'aspiration entourée d'une rangée circulaire de six billes mobiles, et à l'arrière, une rangée perpendiculaire de trois billes mobiles. Ainsi, quand l'utilisatrice(teur) passe le dispositif sur la zone à masser, les billes assurent un déplacement dans tous les sens. La simultanéité de la dépression et de la translation 25 reproduit la technique du palperrouler : - palper : les billes à l'avant soulèvent la peau en formant un pli cutané - aspirer : par effet ventouse, la peau est aspirée par la cavité -rouler : les billes centrales massent la peau en profondeur lisser : les billes à l'arrière assouplissent et aplanissent la peau. 30 La stimulation électrique est assurée par deux coussinets métalliques, utilisés comme électrodes, pour diffuser les impulsions. Ils dépassent à l'extérieur de la semelle et sont placés devant la rangée de billes arrières. Ainsi, quand le dispositif se déplace, les coussinets conducteurs qui sont reliés au générateur interne, glissent sur la peau et par contact, transmettent les impulsions. 35 La vibration est assurée par un petit moteur, placé à l'intérieur du dispositif, dont l'axe supporte à son extrémité une masselotte excentrée. La chaleur est créée par l'échauffement de plusieurs résistances, placées autour de la base de la cavité d'aspiration. Les dessins annexés illustrent l'invention : 40 La figure 1 représente la vue extérieure du dessous du dispositif de l'invention, la figure 2 représente la vue intérieure du dessous et la figure 3 représente la vue en coupe. En référence aux dessins des figures 1, 2 et 3, le dispositif comporte une semelle 1 qui se fixe dans le capot de boîtier 9. 45 A titre d'exemple non limitatif, la semelle 1 aura une longueur de l'ordre de 135 mm et une largeur à l'endroit de la cavité de l'ordre de 78 mm. Le capot de boîtier aura une hauteur au niveau le plus élevé de l'ordre de 44 mm. Les billes auront un diamètre de l'ordre de 13 mm. -2- La semelle 1 est munie d'une cavité d'aspiration 2 placée à l'avant, dans le sens du déplacement. Les billes 3 et 4 sont autour de la cavité 2. Les trois billes 3 sont disposées devant la cavité 2 et sont alignées parallèlement à sa courbe. Les trois billes 4 sont disposées derrière la cavité 2 et sont alignées parallèlement à sa courbe. Les trois billes 5 sont placées à l'arrière de la semelle 1 et sont alignées verticalement. Les billes 3, 4 et 5 permettent le déplacement du dispositif. I0 Les coussinets conducteurs 6 et 7 sont alignés verticalement et sont placés entre la rangée de billes 4 et la rangée de billes 5. Le support 8 est fixé sur la semelle 1. Il reçoit la pompe d'aspiration 10, le vibreur 11 et le circuit électronique 12 qui commande toutes les fonctions mécaniques et électroniques. 15 La figure 4 représente la vue en coupe du trou conique 14 et la figure 5 représente, en perspective, la face du support 8 vu du côté semelle 1. Le support 8 comporte neuf trous coniques 14, non débouchant, dans lesquels ressortent trois picots 13, en forme de demi-sphère, disposés à mi-hauteur et espacés de 120 , pour recevoir la partie supérieure des billes. 20 La figure 6 illustre, vue en coupe, le maintien des billes 3, 4 et 5, prises entre la semelle 1 et le support 8 qui est fixé sur la semelle 1. Les billes sont posées dans les trous de la semelle 1, dont le diamètre est légèrement inférieur au diamètre des billes, pour qu'elles ne retombent pas. Lorsque le dispositif est utilisé, les billes sont appliquées sur la peau, et par la pression 25 exercée lors du déplacement, elles sont plaquées contre les picots 13 qui agissent comme des roulements. Les billes peuvent ainsi tourner dans tous les sens et permettent au dispositif de se déplacer facilement. La figure 7 représente la vue en coupe et la figure 8 représente la vue de dessus de la partie de la semelle 1 qui comporte les coussinets 30 conducteurs 6 et 7. Ils ont de chaque côté, dans le sens de la longueur, une fente 15 prévue pour le passage du revêtement métallique, et sur le dessus, deux trous 16 pour sa fixation. Les figures 9 et 10 précisent la réalisation de la partie conductrice des coussinets 6 et 7. Chaque coussinet est recouvert d'une feuille métallique 35 identique de faible épaisseur. Les feuilles 17 comportent deux petits trous alignés aux extrémités, dans le sens de la longueur. Elles sont plaquées sur les coussinets 6 et 7 et fixées par vissage dans les trous 16, sur la partie intérieure de la semelle 1. La liaison électrique avec le générateur interne est réalisée par une cosse 18 vissée sur chaque coussinet. 40 A titre d'exemple non limitatif, les coussinets 6 et 7 auront une longueur de l'ordre de 20 mm et une largeur de l'ordre de 15 mm. La hauteur de la partie extérieure des coussinets sera légèrement inférieure à la hauteur de la partie extérieure des billes et sera de l'ordre de 4 mm. La figure 11 précise la réalisation du dispositif chauffant. Il est constitué 95 de dix résistances 19, en carbone watt, soudées en série et fixées par collage sur la semelle 1, autour de la base de la cavité 2. La couronne de résistances est reliée au circuit électronique 12. La figure 12 représente le schéma synoptique de l'ensemble mécanique et électronique
L'invention concerne un dispositif manuel miniaturisé électrique de massage par aspiration qui, lors de son passage sur la zone à masser, permet tous les mouvements de déplacement et combine en un seul geste l'aspiration, la stimulation, la vibration et le chauffage.Il est constitué d'une semelle 1, pourvue à l'avant dans le sens de son déplacement, d'une cavité d'aspiration 2, entourée de deux rangées de trois billes 3 et 4 et à l'arrière d'une rangée de trois billes 5 alignées verticalement. Les coussinets conducteurs 6 et 7 sont alignés verticalement et disposés à l'extérieur de la semelle 1, entre les rangées de billes 4 et 5.Lorsque l'utilisatrice(teur) passe le dispositif d'aspiration sur la zone à masser, les billes permettent d'effectuer des trajectoires longitudinales, transversales, spiralées, circulaires et ondulées.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné pour combattre les effets de la cellulite.
1. Dispositif manuel miniaturisé électrique de massage par aspiration, comportant une semelle (1) se fixant dans un capot de boîtier (9) et munie d'une cavité aspirante (2), une pompe d'aspiration (10), un circuit électronique (12) de commande de fonctions mécaniques et électroniques relié à une alimentation électrique, caractérisé par le fait que la cavité aspirante (2) est placée entre deux rangées de billes (3, 4) posées dans des trous de la semelle (1) dont le diamètre est légèrement inférieur au diamètre des billes (3, 4) qui sont prises entre la semelle (1) Io et un support (8) fixé sur la semelle (1). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les deux rangées de billes (3, 4) sont disposées devant et derrière la cavité aspirante (2) et sont alignées parallèlement à la courbe de celle-ci. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la 15 partie arrière de la semelle (1) comporte une rangée perpendiculaire de billes (5) alignées verticalement. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la partie supérieure des billes (3, 4, 5) est reçue dans des trous coniques (14) du support (8). 20 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que des picots (13) agissant comme des roulements ressortent dans les trous coniques (14). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les picots (13) sont en forme de demi-sphère, disposés à mi-hauteur des 25 trous coniques (14) et espacés de 120 . 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des coussinets conducteurs(6, 7) dépassant à l'extérieur de la semelle (1), les coussinets (6, 7) étant reliés à un générateur interne pour diffuser des impulsions électriques de stimulation en glissant sur la peau. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que les 5 coussinets conducteurs (6, 7) sont deux coussinets alignés verticalement. 9. Dispositif selon la 7 ou 8, caractérisé en ce chaque coussinet conducteur (6, 7) est recouvert d'une feuille métallique (17) reliée électriquement au générateur interne. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 7 à 9, Io caractérisé en ce que la hauteur de la partie extérieure des coussinets (6, 7) est légèrement inférieure à la hauteur de la partie extérieure des billes (4, 5). 11. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un vibreur (11) placé à is l'intérieur du dispositif pour transmettre une énergie mécanique sur la zone à masser. 12. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs résistances (19) placées autour de la base de la cavité d'aspiration (2) et reliées au circuit 20 électronique (12). 13. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que les résistances (19) sont soudées en série en couronne et fixées sur la semelle (1). 14. Dispositif selon l'une quelconque des 25 précédentes, caractérisé en ce que la pompe d'aspiration (10) fonctionne en permanence, soit en mode continu, soit en mode pulsé. 15. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une minuterie intégrée. 16. Dispositif selon la 15, caractérisé en ce que la minuterie est une minuterie pour sélectionner la durée de différents programmes. 17. Dispositif selon les 1 , 7, 1 l et 12, caractérisé en ce que le dispositif comporte quatre fonctions simultanées : aspiration, stimulation électrique, vibration et chauffage.
A
A61
A61H,A61F
A61H 15,A61F 7,A61H 7,A61H 23
A61H 15/00,A61F 7/00,A61H 7/00,A61H 23/00
FR2888566
A1
BOUCHON A MOYEN VERSEUR
20,070,119
L'invention est relative à un . Un tel bouchon est typiquement destiné à des récipients (tels que des bouteilles) de conditionnement d'un contenu liquide ou pâteux notamment alimentaire tel que de l'huile, de la sauce, du vinaigre, un produit laitier, ou autres. EP-A-O 472 655 décrit un bouchon comprenant un corps verseur incluant un opercule et une capsule incluant une charnière. Pour le fabriquer, on réalise le corps verseur par moulage par injection de matière plastique souple, le bord du corps verseur ayant une forme de tenon, puis on réalise la capsule en position io d'ouverture, par surmoulage localisé au tenon, de matière plastique dure, le bord de la capsule ayant une partie de liaison avec le tenon. Le corps verseur fait partie d'une embase ayant une jupe de fixation au col du récipient et une ceinture placée à l'extérieur où se trouve le tenon. La capsule inclut une jupe interne d'étanchéité et une jupe externe ayant sur son bord la charnière, à proximité de la partie de liaison. La charnière, qui assure une position de fermeture et, à environ 135 , une position d'ouverture, est située sensiblement dans le plan de joint extérieur du corps verseur et de la capsule et elle est écartée axialement du bord de la jupe d'étanchéité. Le bouchon peut comporter, à l'opposé de la charnière, des moyens d'inviolabilité arrachables. Ce type de bouchon a pour inconvénients que sa réalisation est complexe, que la course d'ouverture est bien inférieure à 180 , que la quantité de matière utilisée est importante, l'embase comportant, outre la jupe de fixation, la collerette divergente, que l'encombrement tant axialement que radialement est important. EP-A-O 685 406 décrit un bouchon ayant, fabriqués séparément, un moyen verseur incluant des moyens de régularisation de débit et une capsule incluant une charnière, celui-ci étant d'abord inséré dans celle-là, puis l'ensemble étant placé sur le col du récipient. La capsule comprend une jupe extérieure de fixation au col du récipient, un capot monté pivotant, et sur la jupe extérieure une bande d'inviolabilité arrachable et une charnière formée d'une épaisseur réduite, situées sensiblement dans un même plan transversal. En position d'ouverture, le capot est à 90 par rapport à la position de fermeture. Pour maintenir la position d'ouverture, la jupe d'étanchéité doit être suffisamment longue pour être en appui sur le bord du moyen verseur. Ce bouchon a pour inconvénients que la course d'ouverture est limitée à 90 , que la bande d'inviolabilité arrachée constitue un déchet gênant et crée un espace vide inesthétique, qu'il n'est pas prévu d'opercule sur le moyen verseur, qu'il n'est pas possible de réaliser une capsule transparente permettant à l'utilisateur de voir à travers la paroi sommitale de la capsule. L'invention propose un bouchon à moyen verseur qui soit de réalisation simple, de course d'ouverture pouvant atteindre de l'ordre de 180 , ne nécessitant qu'une quantité de matière limitée, d'encombrement réduit, ne générant aucun io déchet lors de l'ouverture, esthétique, et dont le capot peut être transparent. A cet effet, selon un premier aspect, l'invention vise un bouchon à moyen verseur comprenant une première pièce incluant un moyen verseur et une embase ayant une jupe de fixation au corps du récipient et des premiers moyens de fixation rigide pour une seconde pièce incluant un capot ayant une paroi sommitale, une jupe et des moyens d'étanchéité pour le moyen verseur, des moyens de pivotement du capot et des seconds moyens de fixation rigide complémentaires des premiers moyens de fixation rigide, dans lequel les moyens de pivotement, situés transversalement au droit de la jupe du capot, comprennent une partie déformable en forme générale de diabolo délimitée par un segment arqué supérieur d'épaisseur réduite appartenant à la jupe, par un segment arqué inférieur d'épaisseur réduite appartenant aux seconds moyens de fixation, et par deux bords libres de direction axiale, de manière que lors de l'ouverture du bouchon, l'angle de pivotement du capot puisse atteindre de l'ordre de 180 . Selon d'autres caractéristiques du bouchon: - les premiers moyens de fixation rigide, en forme de rainure annulaire, sont ménagés sur un épaulement de l'embase de la première pièce, et les seconds moyens de fixation rigide en forme de bague font partie de la seconde pièce, la bague étant maintenue fixement dans la rainure. - le segment arqué supérieur est situé à proximité de la paroi sommitale du capot et le segment arqué inférieur est situé à proximité de l'épaulement, la partie déformable en forme de diabolo s'étendant en direction axiale sur une hauteur totale de l'ordre de la hauteur de la jupe du capot. - de part et d'autre du segment arqué supérieur, et sur deux secteurs circulaires, le bord libre de la jupe définit un segment dirigé vers la paroi sommitale, à l'endroit duquel la hauteur axiale de la jupe est diminuée, les deux segments en question délimitant deux parties vides. - de part et d'autre du segment arqué inférieur, et sur deux secteurs circulaires correspondants aux secteurs des deux segments précédemment mentionnés et des deux parties vides, la hauteur axiale io de la bague est augmentée et forme deux triangles limité chacun sur son côté de plus grande longueur par un segment adjacent de façon complémentaire du segment du capot placé en regard. - sur un secteur circulaire légèrement plus grand que celui où se trouvent les moyens de pivotement et les deux triangles de la bague, la face externe de la paroi du moyen verseur prolonge sa partie cylindrique en formant une face en forme générale de secteur cylindrique limitée vers le bas par l'épaulement de l'embase, vers le haut par un secteur circulaire du bord libre du moyen verseur et latéralement, de part et d'autre, par un segment latéral, s'étendant de façon adjacente au segment correspondant de la jupe du capot et au segment correspondant du triangle de la bague, la dite face formant une contrepartie contre laquelle sont placés, vers l'extérieur, les moyens de pivotement et les deux triangles de la bague, de sorte que les vides existant autour des moyens de pivotement et des triangles sont masqués et que toute pénétration de pollution d'origine extérieure vers la zone de versage est évitée. - de la face interne de la paroi sommitale du capot saille une collerette toute entière située dans la hauteur axiale du capot, destinée à venir au contact de la face interne de la paroi du moyen verseur pour participer à l'étanchéité, outre que le bord libre du moyen verseur vient au contact de la face interne de la paroi sommitale du capot. Selon une réalisation, le bouchon comporte également des moyens extérieurs assurant l'inviolabilité avant une première ouverture, sous la forme de ponts frangibles ou équivalent reliant le bord libre de la jupe du capot au bord en regard et adjacent de la bague. Selon une réalisation, le bouchon comporte également un opercule arrachable qui constitue des moyens intérieurs assurant l'inviolabilité avant une première ouverture et des moyens de protection du contenu du récipient. Selon une réalisation, le bouchon comporte également des moyens régulateurs de l'écoulement du contenu du récipient. io Selon un autre aspect, l'invention le procédé de fabrication d'un bouchon tel qu'il vient d'être décrit. Selon ce procédé, on moule par injection séparément les deux pièces constitutives du bouchon, la seconde pièce pouvant être moulée fermée, puis on assemble rigidement entre elles deux pièces grâce aux premiers et seconds moyens de fixation, avec nécessité d'orienter les deux pièces l'une par rapport à l'autre. Dans une réalisation, la première pièce est réalisée en matière plastique telle que du polyéthylène ou analogue et la seconde pièce est réalisée en matière plastique plus dure, telle que du polypropylène ou analogue. Cette seconde pièce peut alors être transparente. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, parmi lesquels: - la figure 1 est une vue en élévation de côté d'un bouchon selon l'invention dont le capot est en position de fermeture; - la figure 2 est une vue en élévation de côté du bouchon de la figure 1, avec le capot en position extrême d'ouverture, après pivotement à environ 180 par rapport à la position de la figure 1; - la figure 3 est une vue de côté du bouchon de la figure 2, suivant un profil différent de celui de la figure 2; lo - la figure 4 est une vue de face du bouchon de la figure 1; - la figure 5 est une vue de côté du bouchon de la figure 1; - la figure 6 montre uniquement l'embase du bouchon représenté sur la figure 4 en vue de face; - la figure 7 montre uniquement l'embase du bouchon représenté sur la figure en vue de côté ; - la figure 8 montre l'embase du bouchon en vue de dos; - la figure 9 est une vue en élévation de côté de l'embase en position retournée; - la figure 10 est une vue en élévation de côté de l'embase; - la figure 11 est une vue de face du capot avant une première ouverture du capot; - la figure 12 est une vue de côté du capot avant une première ouverture du capot; - les figures 13 à 15 montrent sous divers angles l'intérieure du capot avant une première ouverture; - et la figure 16 est une vue de dos du bouchon illustré sur la figure 1. Le bouchon à moyen verseur, en matière plastique et d'axe général de révolution Z, est typiquement destiné à des récipients (tels que des bouteilles) de conditionnement d'un contenu liquide ou pâteux notamment alimentaire tel que de l'huile, de la sauce, du vinaigre, un produit laitier, ou autres. Dans la réalisation représentée, le bouchon comprend une première pièce 1 et une seconde pièce 2, associées rigidement l'une à l'autre. La première pièce 1 - par exemple en polyéthylène - forme une embase 3 périphérique et un moyen verseur 4. Elle inclut également des premiers moyens 5 périphériques de fixation pour la seconde pièce 2. La seconde pièce 2 - par exemple en polypropylène transparent -forme un capot 6, des moyens 7 de pivotement du capot 6 et des seconds moyens 8 io périphériques de fixation complémentaires des premiers moyens 5 de fixation. Le bouchon est décrit en supposant l'axe Z vertical, l'embase 3 vers le bas et le capot 6 vers le haut. C'est par rapport à cette position que doivent être compris les mots haut , bas , au-dessus , audessous , sommet ... Le mot axial se réfère à l'axe Z, tandis que le mot transversal vise ce qui est perpendiculaire à l'axe Z. Selon le contexte le mot interne (ou intérieur ) vise soit ce qui se trouve situé dans le bouchon stricto sensu soit ce qui est tourné vers ou proche de l'axe Z, tandis que le mot externe (ou extérieur ) vise l'inverse. Sauf indication contraire, le bouchon est décrit en position de fermeture avant sa première utilisation. L'embase 3 comporte une jupe extérieure 9 de forme générale cylindrique, dirigée vers le bas agencée pour, et destinée à, être fixée sur le col du récipient, grâce à des moyens de fixation appropriés complémentaires l'un de l'autre, tels qu'une collerette en saillie ou un filetage, prévu en l'espèce sur la face interne de la jupe extérieure 9. Le moyen verseur 4 comporte une paroi cylindrique 10 de plus petit diamètre que la jupe extérieure 9, ayant une partie en regard de la jupe extérieure 9 et une partie 10a saillant axialement de la jupe extérieure 9 vers le haut. Cette partie 10a est limitée à son extrémité sommitale par un bord libre 11 s'étendant sensiblement dans un plan transversal. Sur un peu plus d'un demi-cercle à l'opposé des moyens 7 de pivotement, le bord libre 11 est évasé vers l'extérieur pour former verseur. La partie 10a de la paroi 10 présente une face interne cylindrique lisse 12 et une face externe 13 ayant une partie cylindrique 14 vers le bas, du côté de la jupe extérieure 9, et vers le haut une partie en creux 15, de plus petit diamètre, reliant la partie cylindrique 14 au bord libre 11. Dans la réalisation représentée, le moyen verseur 4 comporte également d'une part un opercule 16 arrachable empêchant l'accès au contenu du récipient avant une première utilisation et protégeant ce contenu et d'autre part des moyens 17 io régulateurs de l'écoulement du contenu du récipient. L'embase 3 présente également un épaulement annulaire 18, transversal, situé entre le haut de la jupe extérieure 9 de l'embase 3 et la partie 10a de la paroi 10 du moyen verseur 4. L'épaulement annulaire 18 présente une face supérieure 18a dans laquelle est ménagée une rainure annulaire de direction axiale, ouverte vers le haut, attenante à la face externe de la partie cylindrique 14 de la paroi 10. Cette rainure forme les premiers moyens de fixation 5. Le capot 6 comporte une paroi sommitale transversale 19 - plane dans la réalisation représentée - ayant une face interne 19a tournée vers le bas. Il comporte également, attenante au bord périphérique de la paroi 19, une courte jupe périphérique cylindrique 20, dirigée vers le bas, limitée par un bord libre inférieur 21. La jupe 20, et donc l'ensemble du capot 6, a une hauteur axiale h qui, grâce à la structure du bouchon, peut être réduite, toutes choses égales par ailleurs. Par exemple, pour un bouchon dont l'embase 3 a un diamètre de l'ordre de 3 cm et une hauteur totale de l'ordre de 1,5 à 2 cm, la hauteur h peut être de l'ordre de 0,5 cm. De la face interne 19a de la paroi sommitale 19 du capot 6 saille vers le bas une collerette 22 de forme générale cylindrique, toute entière située dans la hauteur axiale du capot 6 définie par la hauteur h de la jupe 20. Dans la réalisation représentée, la hauteur axiale de la collerette 22 est de l'ordre d'un peu plus de la moitié, ou de l'ordre des deux tiers, de la hauteur de la jupe 20. Ce faisant, la collerette 22 ne saille pas en dessous du plan transversal défini par le bord libre inférieur 21 de la jupe 20. La collerette 22, qui a un diamètre externe en correspondance avec le diamètre interne de la partie 10a de la paroi 10 vers le bord libre 11, vient au contact de la face interne 12 de la paroi 10 pour participer à l'étanchéité, outre que le bord libre 11 du moyen verseur 4 vient quant à lui au contact de la face interne 19a de la paroi sommitale 19 du capot 6. La seconde pièce 2 comporte également une bague formant les seconds moyens périphériques de fixation 8. La bague 8 est logée en remplissant, et maintenue fixement, dans la rainure 5, par emmanchement et grâce à des io saillies respectives appropriées, ou par soudage, ou par tout autre moyen. C'est ainsi que les deux pièces 1 et 2 sont associées rigidement entre elles. Dans la réalisation considérée, la bague 8 comporte un talon horizontal supérieur dirigé radialement vers l'extérieur, qui vient sur la face supérieure 18a de l'épaulement annulaire 18, juste au dessus de la jupe extérieure 9 de l'embase 3, de manière à obturer totalement la rainure 5. Il est entendu que la rainure 5 et la bague 8 peuvent faire l'objet de variantes de réalisation entrant dans le champ du brevet, dès lors qu'est remplie la fonction de coopération rigide assurant la fixation respective des deux pièces 1 et 2. Il est entendu également qu'à la rainure 5 et à la bague 8 peuvent être substitués des moyens équivalents. Le bouchon constitué des deux pièces 1 et 2 comprend deux parties, l'une que l'on peut qualifier de fixe PF - en ce sens qu'elle est fixée rigidement sur le col du récipient - et l'autre que l'on peut qualifier de mobile PM, associées l'une à l'autre par les moyens 7 de pivotement. La partie fixe PM comprend la première pièce 1 et la bague 8, tandis que la partie mobile PM est formée du seul capot 6. Les deux parties fixe PF et mobile PM coopèrent tout d'abord comme décrit, en ce que la face interne 19a de la paroi sommitale 19 et la face externe de la collerette 22 du capot 6 viennent au contact, respectivement, du bord libre 11 et de la face interne 12 de la paroi 10 du moyen verseur 4, en participant à l'étanchéité. Ensuite, la jupe périphérique cylindrique 20 entoure à l'extérieur la partie 10a de la paroi 10. Egalement, la partie de la face interne de la jupe 20 du capot 6 attenante à son bord libre inférieur 21 vient au contact de la face externe 13 de la partie cylindrique 14 de la paroi 10 du moyen verseur 4, pour aider au maintien du bouchon en position de fermeture. Réserve faite d'un secteur circulaire dans lequel se trouvent les moyens 7 de pivotement, le bord libre 21 de la jupe 20 est adjacent au bord supérieur de la bague 8, sensiblement dans le plan transversal de l'épaulement 18 qualifié par la suite de plan de jonction P, pour la raison que lorsque l'on regarde le bouchon de l'extérieur, le plan P est celui dans lequel le capot 6 et l'embase 3 semblent être adjacents. i0 Les moyens 7 de pivotement, fonctionnellement associés à la partie fixe PF et au capot 6, assurent le pivotement de ce dernier autour d'un axe transversal X, entre deux positions extrêmes, à savoir une position de fermeture stable (figures 1, 5 et 6) et une position d'ouverture stable (figures 3 et 4). La position extrême d'ouverture résulte d'un pivotement de sensiblement 180 par rapport à la position de fermeture. Le cas échéant, le capot 6 peut être ouvert dans une position intermédiaire, par exemple par suite d'un pivotement à 90 (figure 2). L'axe X est essentiellement virtuel et sa position n'est pas parfaitement fixe mais au contraire se déplace axialement lors de l'ouverture et de la fermeture du bouchon. Dans la réalisation particulière représentée, les moyens 7 de pivotement comprennent une partie déformable 23 en forme générale de diabolo d'axe transversal parallèle à l'axe X. La partie déformable 23 est délimitée vers le haut par un segment arqué supérieur d'épaisseur réduite 24 formant une zone de plus faible résistance déformable, appartenant à la jupe 20 du capot 6 (partie mobile PM). La partie déformable 23 est délimitée vers le bas par un segment arqué inférieur d'épaisseur réduite 25 formant une zone de plus faible résistance déformable, appartenant à la bague 8 (partie fixe PF). Latéralement de part et d'autre, la partie déformable 23 est limitée à ses deux extrémités transversales par deux bords libres 26, droits et de direction axiale. Lors du mouvement d'ouverture du capot 6 à partir de sa position de fermeture, l'axe X de pivotement est d'abord situé à l'endroit ou au voisinage du segment i0 arqué supérieur 24. A ce moment, la collerette 22, de petite longueur axiale, peut échapper de la paroi 10. Puis, la partie déformable 23 en forme de diabolo est déformée en étant incurvée vers l'extérieur. Pour la fin du mouvement d'ouverture, l'axe X de pivotement se trouve à l'endroit ou au voisinage du segment arqué inférieur 25. Ainsi, lors du mouvement d'ouverture, l'axe X de pivotement est généralement déplacé vers le bas. En position d'ouverture totale à 180 , la partie déformable 23 en forme de diabolo, légèrement incurvée à concavité dirigée vers le bas, est située sensiblement dans un plan transversal voisin du plan de la paroi sommitale 19 du capot 6. i0 De part et d'autre du segment arqué supérieur 24, et sur deux petits secteurs circulaires - en l'espèce de quelques degrés ou d'une dizaine de degrés -, le bord libre inférieur 21 de la jupe 20 du capot 6 définit un segment 27 dirigé vers la paroi sommitale 19 et s'étendant jusqu'à proximité de celle-ci. Dans la réalisation représentée, les deux segments 27 ont chacun une forme générale très légèrement arrondie et leurs liaisons avec le reste du bord 1 ibre 21 de la jupe 20 et avec le segment arqué supérieur 24 sont également arrondies. Ainsi, à l'endroit des segments 27, la hauteur axiale de la jupe 20 est diminuée et les deux segments 27 délimitent deux parties vides 28. De part et d'autre du segment arqué inférieur 25, et sur deux petits secteurs circulaires correspondants aux secteurs des deux segments 27 et des deux parties vides 28, la hauteur axiale de la bague 8 est augmentée, la bague 8 saillant axialement à l'extérieur et au dessus de la rainure 5, de manière à former ainsi une sorte de triangle rectangle curviligne 29. Un tel triangle rectangle curviligne 29 est limité sur son premier côté de plus grande longueur opposé à l'angle droit par un segment 30, adjacent et complémentaire du segment 27 placé en regard. Sur un deuxième côté de plus petite longueur, le triangle curviligne 29 est limité par un bord droit 31, de direction générale axiale, adjacent du bord libre d'extrémité 26 de la partie déformable 23. Le troisième côté du triangle curviligne 29 correspond à la prolongation de la partie principale de la bague 8. Les deux zones élargies de la bague 8 en forme de triangle curviligne 29 se logent de façon complémentaire dans les deux parties vides 28. 2888566 Il Le segment arqué supérieur 24 est situé à proximité de la paroi sommitale 19 du capot 6 - notamment à proximité immédiate - et le segment arqué inférieur 25 est situé à proximité - notamment à proximité immédiate - de l'épaulement annulaire 18. Ainsi, la partie déformable 23 en forme de diabolo s'étend en direction axiale sur une hauteur totale de l'ordre de la hauteur h de la jupe 20. Compte tenu que le segment arqué inférieur 25 est situé sensiblement dans le plan de jonction P, les moyens 7 de pivotement se trouvent situés substantiellement tout entier entre le plan défini par la paroi sommitale 19 du capot 6 et le plan de jonction P. Le bouchon est ainsi de hauteur axiale limitée et io réalisé avec une quantité moindre de matière plastique. Grâce aux deux fentes axiales existant de part et d'autre des moyens 7 de pivotement, définies chacune par un bord libre 26 de la partie déformable 23 et le bord 31 en regard du triangle curviligne 29, la partie 23 en forme de diabolo peut être déformée en s'incurvant vers l'extérieur et, en position d'ouverture totale, être située sensiblement dans ou au voisinage d'un plan transversal voisin du plan de la paroi sommitale 19. Sur un secteur circulaire légèrement plus grand que celui où se trouvent les moyens 7 de pivotement et les deux triangles curvilignes 29 de la bague 8, la face externe de la paroi 10 du moyen verseur 4 est dépourvue de la partie en creux telle que 15 et, au contraire, prolonge la partie cylindrique 14, pour former une face 32 en forme générale de secteur cylindrique. La face 32 est limitée vers le bas par l'épaulement 18 et vers le haut par un secteur circulaire - en l'espèce de l'ordre de 90 du bord libre 11. La face 32 est limitée latéralement, de part et d'autre, par un segment latéral 33, légèrement incurvé, s'étendant de façon adjacente au segment 27 de la jupe 20 et au segment 30 du triangle curviligne 29 de la bague 8. La face 32 est une contrepartie contre laquelle sont placés, vers l'extérieur, les moyens 7 de pivotement et les deux triangles curvilignes 29. Ainsi, les vides existant autour des moyens 7 de pivotement et des triangles curvilignes 29 sont masqués et la pénétration de pollution d'origine extérieure vers la zone de versage est évitée. Selon une réalisation possible, le bouchon comporte également des moyens extérieurs 34 assurant l'inviolabilité avant une première ouverture, interposés entre la partie fixe PF et la partie mobile PM. Ces moyens 34 sont réalisés sous la forme de ponts frangibles, reliant le bord libre inférieur 21 de la jupe 20 au bord supérieur en regard et adjacent de la bague 8. Les ponts frangibles 34 sont conçus pour être rompus lorsque, lors de la première ouverture du capot 6, l'utilisateur tire axialement vers le haut sur le capot 6 à l'opposé des moyens 7 de pivotement. Selon une autre variante de réalisation, les ponts frangibles 34 peuvent être remplacés par une ligne ou une zone de plus faible résistance. Il importe de souligner que cette réalisation assure l'inviolabilité avant une première ouverture, sans générer de déchet gênant à l'occasion de cette première ouverture. Le cas échéant, de façon alternative ou supplémentaire, les moyens extérieurs assurant l'inviolabilité avant une première ouverture sont un manchon ou une gaine en film de matière plastique entourant l'embase 3 et le capot 6. Dans une réalisation possible et représentée, le bouchon comporte également l'opercule arrachable 16 qui constitue des moyens intérieurs assurant l'inviolabilité avant une première ouverture. Dans la mesure où le capot est transparent, comme indiqué, l'utilisateur peut constater que l'opercule 16 est bien en place et n'a pas été enlevé. L'opercule 16 est constitué par un fond discoïde transversal, amovible fermant le moyen verseur 4, dont le bord périphérique est relié à la face interne 12 de la paroi 10 du moyen verseur 4, au dessus des moyens régulateurs 17, en l'espèce dans un plan situé légèrement en dessous du plan P, par une ligne ou zone de plus faible résistance, de manière à pouvoir être déchiré par suite d'une traction suffisante de l'utilisateur, une fois le capot 6 ouvert, puis enlevé. Au disque de l'opercule 16 est fixé, au dessus, un anneau 35 de préhension facilitant l'arrachage de l'opercule 16 par l'utilisateur. Dans la réalisation représentée, les moyens 17 régulateurs de l'écoulement du contenu du récipient sont constitués d'une multiplicité de parties (communément appelées pétales ), s'étendant à partir de la face interne 12 de la paroi 10 du moyen verseur 4, légèrement en dessous de l'opercule 16, en étant dirigées vers l'axe Z, réparties sensiblement uniformément autour du dit axe, légèrement dirigées vers le bas, et laissant libre des espaces de passage entre elles et centralement. Dans la réalisation représentée, le capot 6 comporte sur la face externe de sa jupe 20, diamétralement à l'opposé des moyens 7 de pivotement, une petite saillie 36 dirigée transversalement vers l'extérieur offrant une prise pour l'utilisateur afin de faciliter l'ouverture du capot 6. Pour la fabrication du bouchon, on moule par injection séparément les deux pièces 1 et 2 - la seconde pièce 2 pouvant être moulée fermée -puis on assemble rigidement entre elles deux pièces 1 et 2 par enfoncement ou par soudage ou par tout autre moyen. Le bouchon ainsi réalisé peut être monté sur un récipient une fois rempli. Il est à noter que dans la réalisation décrite, il est nécessaire d'orienter les deux pièces 1 et 2 autour de l'axe Z pour les assembler, pou amener les moyens 7 de pivotement de la pièce 1 et les deux triangles curvilignes 29 en coïncidence avec le secteur cylindrique 32 de la pièce 2
L'invention concerne un bouchon à moyen verseur comprenant une première pièce incluant un moyen verseur (4) et une embase (3) ayant une jupe de fixation au corps du récipient et des premiers moyens de fixation rigide pour une seconde pièce incluant un capot (6) ayant une paroi sommitale, une jupe (20) et des moyens d'étanchéité (22) pour le moyen verseur (4), des moyens (7) de pivotement du capot (6) et des seconds moyens de fixation rigide complémentaires des premiers moyens de fixation rigide. Les moyens (7) de pivotement, situés transversalement au droit de la jupe du capot (6), comprennent une partie déformable en forme générale de diabolo délimitée par un segment arqué supérieur d'épaisseur réduite appartenant à la jupe (20), par un segment arqué inférieur d'épaisseur réduite appartenant aux seconds moyens de fixation, et par deux bords libres de direction axiale, de manière que lors de l'ouverture du bouchon, l'angle de pivotement du capot puisse atteindre de l'ordre de 180 degree .
1. Bouchon à moyen verseur comprenant une première pièce (1) incluant un moyen verseur (4) et une embase (3) ayant une jupe de fixation au corps du récipient et des premiers moyens (5) de fixation rigide pour une seconde pièce (2) incluant un capot (6) ayant une paroi sommitale (19), une jupe (20) et des moyens d'étanchéité (22) pour le moyen verseur (4), des moyens (7) de pivotement du capot (6) et des seconds moyens (8) de fixation rigide complémentaires des premiers moyens (5) de fixation rigide, caractérisé en ce que les moyens (7) de pivotement, situés transversalement au droit de la jupe (9) du capot (6), comprennent une partie déformable (23) en forme générale de diabolo délimitée par un segment arqué supérieur (24) d'épaisseur réduite appartenant à la jupe (20), par un segment arqué inférieur (25) d'épaisseur réduite appartenant aux seconds moyens de fixation, et par deux bords libres (26) de direction axiale, de manière que lors de l'ouverture du bouchon, l'angle de pivotement du capot puisse atteindre de l'ordre de 180 . 2. Bouchon selon la 1, caractérisé par des premiers moyens de fixation rigide (5), en forme de rainure annulaire, ménagés sur un épaulement (18) de l'embase (3) de la première pièce (1), et par des seconds moyens de fixation rigide (8) en forme de bague faisant partie de la seconde pièce (2), la bague (8) étant maintenue fixement dans la rainure (5). 3. Bouchon selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que le segment arqué supérieur (24) est situé à proximité de la paroi sommitale (19) du capot (6) et le segment arqué inférieur (25) est situé à proximité de l'épaulement (18), la partie déformable (23) en forme de diabolo s'étendant en direction axiale sur une hauteur totale de l'ordre de la hauteur de la jupe (20) du capot (6). 4. Bouchon selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que de part et d'autre du segment arqué supérieur (24), et sur deux secteurs circulaires, le bord libre (21) de la jupe (20) définit un segment (27) dirigé vers la paroi sommitale (19), à l'endroit duquel la hauteur axiale de la jupe (20) est diminuée, les deux segments (27) délimitant deux parties vides (28). 5. Bouchon selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que de part et d'autre du segment arqué inférieur (25), et sur deux secteurs circulaires correspondants aux secteurs des deux segments (27) et des deux parties vides (28), la hauteur axiale de la bague (8) est augmentée et forme deux triangles (29) limité chacun sur son premier côté de plus grande longueur par un segment (30), adjacent et complémentaire du segment (27) placé en regard. 6. Bouchon selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que sur un secteur circulaire légèrement plus grand que celui où se trouvent les moyens (7) de pivotement et les deux triangles (29) de la bague (8), la face externe de la paroi (10) du moyen verseur (4) prolonge la partie cylindrique (14) en formant une face (32) en forme générale de secteur cylindrique limitée vers le bas par l'épaulement (18), vers le haut par un secteur circulaire du bord libre (11) et latéralement, de part et d'autre, par un segment latéral (33), s'étendant de façon adjacente au segment (27) de la jupe (20) et au segment (30) du triangle (29) de la bague (8), la face (32) formant une contrepartie contre laquelle sont placés, vers l'extérieur, les moyens (7) de pivotement et les deux triangles curvilignes (29), de sorte que les vides existant autour des moyens (7) de pivotement et des triangles (29) sont masqués et que la pénétration de pollution d'origine extérieure vers la zone de versage est évitée. 7. Bouchon selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte également des moyens extérieurs (34) assurant l'inviolabilité avant une première ouverture, sous la forme de ponts frangibles ou équivalent, reliant le bord libre inférieur (21) de la jupe (20) du capot (6) au bord supérieur en regard et adjacent de la bague (8). 8. Bouchon selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte également un opercule arrachable (16) qui constitue des moyens intérieurs assurant l'inviolabilité avant une première ouverture et des moyens de protection du contenu du récipient. 9. Bouchon selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte également des moyens (17) régulateurs de l'écoulement du contenu du récipient. 10. Bouchon selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que de la face interne (19a) de la paroi sommitale (19) du capot (6) saille une collerette (22) toute entière située dans la hauteur axiale du capot (6), cette collerette (22) destinée à venir au contact de la face interne (12) de la paroi (10) participe à l'étanchéité, outre que le bord libre (11) du moyen verseur (4) vient au contact de la face interne (19a) de la paroi sommitale (19) du capot (6). 11. Procédé de fabrication d'un bouchon selon l'une quelconque des 1 à 10 caractérisé en ce que on moule par injection séparément les deux pièces (1) et (2) - la seconde pièce (2) pouvant être moulée fermée - puis on assemble rigidement entre elles deux pièces (1) et (2) grâce aux moyens de fixation (5) et (8), sans nécessité d'orienter les deux pièces (1) et (2) l'une par rapport à l'autre. 12. Procédé de fabrication selon la 11, caractérisé en ce que la première pièce (1) est réalisée en matière plastique telle que du polyéthylène ou analogue et la seconde pièce (2) est réalisée en matière plastique plus dure, telle que du polypropylène transparent ou analogue.
B
B65
B65D
B65D 47
B65D 47/08
FR2891227
A1
DISPOSITIF DE CONNEXION POUR BALAI D'ESSUIE-GLACE
20,070,330
La présente invention concerne un dispositif de connexion entre un balai d'essuie- glace et un bras d'entraînement apte à entraîner ledit balai d'essuie-glace sur une vitre ou un pare-brise. Un balai d'essuie glace est composé, de manière usuelle, d'une monture support dans laquelle une vertèbre est insérée et d'une lame d'essuyage dont l'extrémité libre prend directement appui sur la vitre ou le parebrise. Pour permettre le balayage du bras d'entraînement, un dispositif de connexion est nécessaire entre le balai d'essuyage et le bras d'entraînement, le dispositif de connexion maintenant fermement le balai d'essuie-glace lors de l'opération d'essuyage avec une pression sensiblement uniforme sur la lame d'essuyage Il est connu, selon la demande de brevet internationale WO 99/36300, des moyens de connexion formant une structure support sensiblement longitudinale et parallélépipédique dans laquelle sont insérées une vertèbre et une lame d'essuyage. De manière plus précise, les moyens de connexion se présentent sous la forme générale d'une barre transversale reliant deux ailes prévues dans le prolongement des parois latérales de la structure support, la barre transversale formant un axe de rotation sur lequel est apte à s'accrocher et à pivoter l'extrémité du bras d'entraînement. Du fait que la barre transversale est située dans le prolongement de la structure support et que les ailes se trouvent en saillie de la paroi supérieure de la structure support, il y a une diminution significative du champ visuel du conducteur. De plus, les moyens de connexion, tels que précédemment décrits, résultent en une fragilité accrue de la connexion en elle-même du fait que le balai peut facilement se décrocher du bras d'entraînement par un geste malencontreux. De même, la barre transversale est facilement détachable des ailes ce qui peut être s'avérer problématique lors de son utilisation. De surcroît, ces moyens de connexion selon l'art antérieur sont difficilement adaptables pour différentes courbures de pare-brise. La présente invention pallie les inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif de connexion de bras d'entraînement sur un balai d'essuie-glace permettant de s'adapter facilement à différentes courbures de pare-brise et d'augmenter significativement le champ visuel du conducteur. Avantageusement, le dispositif selon l'invention est facilement fabricable sans besoin de modifier toute une ligne de production pour la fabrication du balai et du dispositif et à des coûts peu élevés aussi bien en matière brut qu'en main d'oeuvre. De plus, le dispositif de connexion est solidement solidarisé au bras et au balai d'essuie-glace tout en étant facilement démontable, notamment pour changer certaines pièces constitutives du balai. La présente invention porte sur un dispositif de connexion entre un balai d'essuie-glace et un bras d'entraînement apte à entraîner le balai d'essuie-glace sur une vitre ou un pare-brise, le balai étant constitué d'au moins une vertèbre interne, caractérisé en ce que le dispositif est composé de deux flancs formant des moyens d'encastrement dans lesquels est apte à s'insérer la au moins une vertèbre, les moyens d'encastrement présentant des moyens de blocage de la au moins une vertèbre sous la forme de moyens de crantage et étant constitués de deux logements internes dans chacun desquels est apte à s'insérer l'extrémité d'une vertèbre. Pour permettre la formation des moyens d'encastrement, il est prévu au moins une protubérance sur chaque flanc constituée d'une pluralité de parois formant un espace interne creux, la au moins une protubérance de l'un des flancs étant apte à former avec l'autre protubérance de l'autre des flancs un logement interne constitutif des moyens d'encastrement. Afin de permettre la fixation du bras d'entraînement, le flanc est traversé par un orifice. Avantageusement, le flanc se présente sous la forme générale d'une paroi sensiblement parallélépipédique et le dispositif selon l'invention présente des moyens d'accrochage de la lame d'essuie-glace constitués d'une paire de crochets dirigés l'un vers l'autre, un crochet étant prévu sur chaque flanc. Afin de permettre la fixation des deux flancs, chaque flanc comprend des moyens de solidarisation aptes à coopérer avec les moyens de solidarisation de l'autre flanc. L'invention sera maintenant mieux comprise à la lumière de la description qui suit, se rapportant à des exemples illustratifs et en aucun cas limitatifs de la présente 15 invention en référence aux dessins ci-joints dans lesquels: - la figure 1 représente une vue en perspective d'un dispositif de connexion entre un bras d'entrainement et un balai d'essuieglace non selon l'invention; - la figure 2 est une vue en perspective de trois quart latérale d'une forme de réalisation du dispositif de connexion selon l'invention; - la figure 3 est une vue en coupe transversale partielle selon l'axe (X-X') du dispositif selon l'invention; - les figures 4 et 5 sont des vues schématiques du dispositif et des vertèbres insérées respectivement avant et après l'assemblage des montures supports; - la figure 6 est une vue schématique du balai d'essuyage assemblé ; La figure 1 représente un balai d'essuie-glace de numéro de référence 1, avantageusement de type connu en soi sous l'appellation flat blade , comportant une monture support 2 sensiblement longitudinale. La monture support 2 est constituée d'une vertèbre interne 3 conformée comme une lame horizontale longitudinale insérée dans un corps central tubulaire 4 d'axe principal sensiblement longitudinal délimité par une paroi supérieure horizontale 5, une paroi inférieure horizontale 6 et deux parois latérales longitudinales verticales 7. Dans la suite de la description, il est entendu par direction longitudinale une direction parallèle à l'axe longitudinal de la lame d'essuie-glace, par direction transversale une direction perpendiculaire à l'axe longitudinal de la vertèbre interne 3 et située dans un plan confondu avec la vertèbre interne 3 et par direction verticale une direction perpendiculaire à l'axe longitudinal et au plan défini par la vertèbre interne 3. De même, par la position proximale , dans la suite de la description, il est entendu une position proche du pare-brise lors de l'utilisation du balai d'essuie-glace 1 et par distale , une position éloignée du parebrise lors de l'utilisation du balai d'essuie-glace 1. Des moyens de connexion 8 sont prévus pour connecter le balai d'essuieglace 1 à un bras d'entraînement (non représenté sur la figure). Il est également prévu sur la paroi inférieure 6 du corps central 4 des moyens d'accrochage d'une raclette ou lame d'essuyage (non représentée mais de type connu en soi) sous la forme d'une paire de crochets longitudinaux opposés 6a dirigés l'un vers l'autre et formant un espace intérieur 9 ouvert dans lequel la lame d'essuyage peut être insérée. Le dispositif de connexion 8 est avantageusement monté dans la partie centrale de la monture support 2 en recouvrant la paroi supérieure 5 du corps principal 4 ainsi que les deux parois latérales 7. La figure 2 est une représentation en perspective de trois quart latérale d'une forme de réalisation du dispositif de connexion 10 selon l'invention. Avantageusement, le dispositif de connexion 10 selon l'invention est constitué de 30 deux flancs identiques 11, chaque flanc 11 se présentant sous la forme générale d'une paroi sensiblement parallélipédique 12. Chaque paroi 12 comprend donc une face extérieure 13 et une face intérieure 14, étant entendu que la face dite intérieure 14 est la face du flanc 11 destinée à être en contact avec la face intérieure 14 de l'autre flanc 11. Il est également prévu sur chaque flanc 11, et plus précisément sur la face intérieure 14, des moyens de solidarisation 15, aptes à coopérer avec les moyens de solidarisation 15 correspondants prévus sur la face intérieure 14 de l'autre flanc 11. Il est évident pour l'homme de l'art de réaliser de tels moyens de solidarisation 15, par exemple sous la forme d'une combinaison d'ergots et d'orifices prévue sur un flanc 11 apte à coopérer avec une combinaison d'ergots et d'orifices prévue sur l'autre flanc 11. De manière alternative, les moyens de solidarisation 15 se présentent sous la forme 15 de moyens de poinçonnage. La paroi 12 du flanc 11 est traversée par un orifice 16 permettant la fixation d'un axe de rotation prévu sur le bras d'entraînement, non représenté sur les figures. La paroi 12 présente également au moins une protubérance 17 prévue au niveau des coins proximaux de la face extérieure 13. De manière préférentielle, une protubérance 17 est prévue sur chacun des deux coins proximaux de la face extérieure 13 de la paroi 12 du flanc 11. Les deux protubérances 17 de chaque paroi 12 sont reliées par un pont transversal 18 sensiblement longitudinal et planaire. La figure 3 est une vue en coupe transversale partielle selon l'axe (X-X') du dispositif selon l'invention et illustrant de manière plus précise les protubérances 17. Avantageusement, la protubérance 17 est composée: - d'une paroi distale 19 prenant appui sur la face extérieure 13 du flanc 11, - d'une paroi verticale 20 prenant appui perpendiculairement sur l'extrémité libre de la paroi distale 19, d'une paroi proximale 21 prenant appui perpendiculairement sur l'extrémité libre de la paroi verticale 20, la paroi proximale 21 étant avantageusement confondue et/ou située dans le même plan que le pont de matière 18. La protubérance 17 forme ainsi une espace intérieur creux 22 sensiblement parallélépipédique, la paroi distale 19 rejoignant le pont de matière 18 par une paroi arrière 23 sensiblement perpendiculaire à la paroi distale 19, à la paroi verticale 20, à la face extérieure 13 du flanc 11 et à la paroi proximale 21, la paroi arrière 23 prenant appui sur le pont de matière 18. De manière alternative, la paroi arrière 23 est légèrement inclinée par rapport à la verticale et est ainsi uniquement perpendiculaire à la paroi verticale 20 et à la face extérieure 13 du flanc 11. De manière avantageuse ou supplémentaire, la paroi arrière 23 est légèrement courbe. Lors de la solidarisation de moyens de solidarisation 15 de chaque flanc 11, selon la vue en coupe transversale telle qu'illustrée à la figure 3, l'extrémité libre 21a de la paroi proximale 21 vient en butée et prendre appui contre l'autre extrémité libre 21a de la paroi proximale 21 de l'autre flanc 11. Ainsi, lors de cette solidarisation, les faces intérieures 14 de chaque flanc 11 sont ainsi en contact l'une de l'autre. De cette façon, il est formé des moyens d'encastrement 24 d'au moins une vertèbre 3, les moyens d'encastrement 24 étant constitués par la réunion de l'espace intérieur creux 22 de l'un des flancs 11 avec l'espace intérieur creux 22 de l'autre flanc 11. Il sera évident pour l'homme de l'art de réaliser des moyens d'encastrement 24 pour permettre l'encastrement d'une vertèbre 3 ou de deux vertèbres 3 en fonction de la présence d'une ou de deux protubérances 17 sur le flanc 11. Après réunion des deux espaces creux 22, les moyens d'encastrement 24 forment une cavité 25 dans laquelle est apte à s'engager une extrémité d'une vertèbre 3. II sera évident pour l'homme de l'art d'adapter les dimensions de la cavité 25, et donc les dimensions des protubérances 17 en fonction des dimensions de la vertèbre 3. Par ailleurs, il est prévu que les moyens d'encastrement 24 comprennent des moyens de blocage de la vertèbre 3 dans la cavité 25. Préférentiellement, les moyens de blocage se présentent sous la forme de moyens de crantages prévus sur les faces intérieures des parois distale 19, verticale 20 et proximale 21. Par ailleurs, le dispositif 10 selon l'invention présente des moyens d'accrochage 26 d'une lame d'essuie-glace (non représentée sur les figures mais de type connue en soi) sous la forme d'une paire de crochets longitudinaux opposés 6a dirigés l'un vers l'autre et constituant ainsi l'espace intérieur 9 ouvert. Avantageusement, les crochets longitudinaux 6a sont prévus en forme de L et prennent appui sur la paroi proximale 21. La figure 4 représente une vue schématique de l'étape d'encastrement de deux vertèbres 3 dans le dispositif 10 une fois que les deux flancs 11 ont été solidarisés. Avantageusement, les deux vertèbres 3 sont de forme et de dimension identiques. Toutefois, il est possible d'insérer tout type de combinaisons de vertèbres de tailles et de dimensions différentes pour ainsi permettre une meilleure adaptabilité du balai d'essuie-glace en fonction du type de pare-brise, c'est-à-dire en fonction de sa courbure. De même, il es ainsi possible de réaliser un balai d'essuie-glace avec un dispositif de connexion avec un bras d'entraînement non nécessairement disposé dans la partie centrale du balai d'essuie-glace, les deux vertèbres 3 pouvant être de longueurs différentes. La figure 5 illustre une étape supplémentaire dans l'étape d'assemblage du balai 5 d'essuie-glace. De manière avantageuse, une monture support 2, de type connue en soi, est prévue et placée sur les vertèbres 3 de par l'insertion de la vertèbre dans un corps central 4 correspondant prévu dans la monture support 2. De cette manière, il est obtenu un gainage et une protection de la vertèbre 3. La monture support 2 est avantageusement du type tel qu'illustrée à la figure 1, néanmoins l'homme de l'art est apte à réaliser tout type de monture support. La figure 6 est une vue schématique représentant le balai d'essuyage 1 assemblé. Une fois les vertèbres 3 encastrées dans les cavités 25 et la monture support 2 placée autour de chaque vertèbre 3, alors des moyens de liaison 27 sont avantageusement prévus permettant la liaison et la fixation de la monture support avec la vertèbre 3, et plus précisément avec l'extrémité 3a de la vertèbre 3 en saillie de la monture support 2. Avantageusement, les moyens de liaison 27 sont de type connus en soi, et sont, par 25 exemple, des moyens de pincement
La présente invention porte sur un dispositif de connexion entre un balai d'essuie-glace (1) et un bras d'entraînement apte à entraîner ledit balai d'essuie-glace (1) sur une vitre ou un pare-brise, ledit balai (1) étant constitué d'au moins une vertèbre interne (3), caractérisé en ce que ledit dispositif est composé de deux flancs (11) formant des moyens d'encastrement (24) dans lesquels est apte à s'insérer ladite au moins une vertèbre (3).
1. Dispositif de connexion entre un balai d'essuie-glace (1) et un bras d'entraînement apte à entraîner ledit balai d'essuie-glace (1) sur une vitre ou un pare-brise, ledit balai (1) étant constitué d'au moins une vertèbre interne (3), caractérisé en ce que ledit dispositif est composé de deux flancs (11) formant des moyens d'encastrement (24) dans lesquels est apte à s'insérer ladite au moins une vertèbre (3). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens d'encastrement (24) présentent des moyens de blocage de ladite au moins une vertèbre (3) sous la forme de moyens de crantage. 3. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens d'encastrement (24) sont constitués de deux logements internes dans chacun desquels est apte à s'insérer l'extrémité d'une vertèbre (3). 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une protubérance (17) est prévue sur chaque flanc (11). 5. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que ladite au moins une protubérance (17) est constituée d'une pluralité de parois (19, 20, 25 21) formant un espace interne creux. 6. Dispositif selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que ladite au moins une protubérance (17) de l'un des flancs (11) est apte à former avec l'autre protubérance (17) de l'autre des flancs (11) un logement interne (25) constitutif des moyens d'encastrement (24). 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit flanc (11) est traversé par un orifice (16). 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le flanc (11) se présente sous la forme générale d'une paroi (12) sensiblement parallélépipédique. 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il présente des moyens d'accrochage (26) de ladite lame d'essuieglace. 10. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que lesdits moyens d'accrochage sont constitués d'une paire de crochets (6a) dirigés l'un vers l'autre, un crochet (6a) étant prévu sur chaque flanc (11). 11. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque flanc (11) comprend des moyens de solidarisation (15) aptes à coopérer avec les moyens de solidarisation (15) de l'autre flanc (15).
B
B60
B60S
B60S 1
B60S 1/40
FR2890251
A1
ROTOR DE TYPE CAGE.
20,070,302
Domaine de l'invention Cette invention concerne généralement un assemblé. 5 Arrière plan technique Pour ce qui concerne des rotors traditionnels à cage d'écureuil, les documents JP2005-12907A et JP1997(09)-9592A divulguent chacun un rotor fabriqué par un procédé dans lequel un noyau de rotor est tenu par un moule, des conducteurs sont formés intégralement avec des bagues terminales en remplissant des fentes du noyau de rotor, par fonderie ou par forgeage. Par ailleurs, les documents JP2003-289655A et JP1996(08)-294256A divulguent chacun un rotor dans lequel un noyau de rotor est assemblé avec une pluralité de barres conductrices et de bagues terminales, et une pluralité de portions sont connectées sur le plan structurel par soudure ou par brasage. Cependant, lorsqu'on fabrique un rotor à cage d'écureuil par coulée dans un moule, il peut être difficile d'éviter des défauts de coulée qui peuvent se produire en raison de l'entraînement d'air ou de génération de gaz à l'intérieur du rotor. De plus, un moule de grande taille est nécessaire pour tenir le noyau de rotor quand les conducteurs viennent remplir les fentes par forgeage, ce qui mène à augmenter la taille des installations de fabrication. Au contraire, un rotor à cage d'écureuil assemblé, dans lequel les bagues terminales et les barres conductrices sont soudées ou brasées ensemble, n'implique pas les problèmes mentionnés ci-dessus. Cependant, un tel rotor à cage d'écureuil assemblé inclut une paire de bagues terminales et un certain nombre de barres conductrices, et il peut donc être nécessaire de souder ou de braser un grand nombre de points. Par conséquent, il peut en résulter des processus de fabrication compliqués. 2890251 2 Il existe donc un besoin pour proposer un rotor du type cage qui soit configuré avec un nombre inférieur de composants et qui soit aisément fabriqué. Sommaire de l'invention En accord avec un aspect de la présente invention, un rotor du type cage, qui comprend un noyau de rotor présentant au moins une fente, une première bague terminale conductrice positionnée sur un côté du noyau de rotor, et une seconde bague terminale conductrice positionnée sur l'autre côté du noyau de rotor, est caractérisé en ce que la première bague terminale inclut un trou formé intégralement dans celle-ci et faisant face vers la fente du noyau de rotor dans une direction axiale du noyau de rotor, et la seconde bague terminale comprend une barre formée intégralement avec celle-ci et s'étendant dans la direction axiale. La barre est intégralement logée dans la fente et dans le trou. Dans ce cas, il est possible de proposer un rotor de type cage qui présente un nombre inférieur de composants et qui est aisément fabriqué. Il est préférable que la première bague terminale ait la même forme que la seconde bague terminale. Dans ce cas, il est possible de réduire les types de composants pour le rotor de type cage. Il est encore préférable que le noyau de rotor inclue une pluralité de feuilles magnétiques stratifiées dans la direction axiale. Dans ce cas, il est possible de générer efficacement une force magnétique par des courants d'induction. Avantageusement, le noyau de rotor a au moins une autre fente, la seconde bague terminale comprend un trou formé intégralement avec celle-ci et faisant face vers ladite autre fente du noyau de rotor dans la direction axiale, et la première bague terminale comprend une barre formée intégralement avec celle-ci et s'étendant dans la direction axiale, et la barre de la première bague terminale étant logée 2890251 3 intégralement dans ladite autre fente et dans le trou de la seconde de bague terminale. Il est aussi encore préférable que le trou soit ouvert dans une direction radiale vers l'extérieur ou vers l'intérieur de l'une au moins de la première et de la seconde bague terminale. Dans ce cas, il est possible d'utiliser efficacement les courants d'induction. Il est de même préférable que le rotor de type cage soit applicable à une 0 pompe à eau du type à entraînement magnétique. Dans ce cas, il est possible de proposer une pompe à eau du type à entraînement magnétique qui inclut un plus petit nombre de composants. Brève description des dessins 15 Les éléments et caractéristiques précédents de la présente invention, de même que des éléments et caractéristiques et additionnels, deviendront plus apparents de la description détaillée qui va suivre, considérée en se référant aux dessins qui l'accompagnent, dans lesquels: la figure 1 illustre une section transversale d'une pompe à eau (pompe à entraînement magnétique) en accord avec un mode de réalisation de la présente invention; la figure 2 illustre une vue en perspective du rotor 9 illustré dans la figure 1; et la figure 3 illustre une vue éclatée du rotor 9 illustré dans la figure 2. Description détaillée Un mode de réalisation de la présente invention va être décrit ci-30 dessous en se référant aux dessins annexés. Comme illustré dans la figure 1, une pompe à eau 100, qui est une pompe à entraînement magnétique, est fixée sur un bloc moteur 110 par 2890251 4 des moyens de fixation qui ne sont pas illustrés. Le bloc moteur 110 est représenté par exemple par un carter de la chaîne de synchronisation. La pompe à eau 100 est principalement configurée avec une plaque 2, qui couvre une portion en évidement 110a formée dans le bloc moteur 110 et définit une chambre de pompe 8, une hélice 11, supportée en rotation à l'intérieur de la chambre de pompe 8 et produisant un écoulement de réfrigérant (fluide) à l'intérieur de la chambre de pompe 8 lorsqu'elle tourne, un mécanisme d'entraînement 50, qui entraîne l'hélice 11 en rotation, et un corps 3 qui entoure le mécanisme d'entraînement 50. La plaque 2 est fixée au bloc moteur 110 par des moyens de fixation (non représentés) d'une manière étanche aux fluides via un élément d'étanchement 120. L'élément d'étanchement 120 est représenté par exemple par un joint torique ou similaire. Un arbre 4 est retenu en rotation dans le corps 3 via un palier 1. Une butée de poulie 130 est fixée à une extrémité de l'arbre 4, de sorte que la force d'entraînement en rotation provenant du moteur est transmise. Un entraînement magnétique 7, formé de manière intégrale avec une platine 6 qui est équipée de manière fixe d'un aimant permanent 5, est formé à l'autre extrémité de l'arbre 4. L'entraînement magnétique 7 est agencé en rotation entre le corps 3 et une paroi 10 qui sépare la chambre de pompe 8 et une chambre de corps 12. L'aimant permanent 5 est segmenté ou divisé dans une direction circonférentielle en pôles sud et en pôles nord qui sont agencés en alternance. La paroi 10 est fixée à la plaque 2 d'une manière étanche aux fluides via un joint torique 140. Le joint torique peut être représenté par un disque d'étanchement ou similaire. Un rotor 9 inclut un noyau de rotor 91 qui comporte une multiplicité de couches de feuilles magnétiques et une paire de bagues terminales conductrices 92 (c'est-à-dire une première bague terminale et une seconde bague terminale) et il est agencé de manière à faire face vers l'entraînement magnétique 7 via la paroi 10. Le rotor 9 inclut donc un conducteur électrique qui tourne en utilisant les courants d'induction qui sont générées en réponse à une rotation de l'aimant permanent 5. Le noyau de rotor 91 est fixé sur une extrémité d'un élément rotatif 14 au niveau d'un trou traversant 91a formé au centre de celui-ci. L'hélice 11 est fixée à l'autre extrémité de l'élément rotatif 14. L'élément rotatif 14 est supporté en rotation par un arbre 13 via un palier immergé 15 prévu au niveau de la plaque 2. Le mécanisme d'entraînement 50 est configuré avec le rotor 9 et l'aimant permanent 5. Le rotor 9 va être décrit plus en détail en se référant aux figures 2 et 3. Le rotor 9 inclut le noyau de rotor 91 qui présente une multiplicité de fentes 91b et une paire de bagues terminales conductrices 92 et 92. Le noyau de rotor 91 présente une structure de forme approximativement cylindrique. Le noyau de rotor 91 est produit d'une multiplicité de couches de feuilles magnétiques et il inclut une pluralité de fentes 91b évidées dans une direction radiale. En accord avec le mode de réalisation de la présente invention, le noyau de rotor 91 inclut un nombre pair de fentes 91b, par exemple vingt-six fentes 91b. Les bagues terminales 92 sont réalisées chacune en un métal conducteur, par exemple du cuivre, de l'aluminium ou similaire, et elles présentent chacune une structure approximativement en forme de disque. Chaque bague terminale 92 est formée avec un trou 92a à son centre, et elle est en outre formée, sur l'une de ses surfaces, avec une pluralité de barres 92b, ou dotée d'une telle pluralité de barres, et avec des trous allongés 92c agencés en alternance dans une direction circonférentielle. En accord avec le mode de réalisation de la présente invention, chaque bague terminale 92 est formée avec treize barres 92b et treize trous allongés 92c. Les barres 92b ont chacune une section transversale perpendiculaire à une direction axiale du rotor 9, qui a la même forme que le trou allongé 92c. Les barres 92b sont formées 2890251 6 intégralement avec chaque bague terminale 92 de manière à être introduites dans les fentes 91b du noyau de rotor 91. Les trous allongés 92c ont la même forme que les fentes 91b du noyau de rotor 91 et ils sont ouverts dans la direction radiale vers l'extérieur de chaque de bague terminale 92. L'une des bagues terminales 92 est positionnée à l'opposé de l'autre bague terminale 92 par rapport au noyau de rotor 91, de sorte que les barres 92b de la première bague terminale 92 seront insérées dans les trous allongés 92a de l'autre bague terminale 92. Les barres 92b sont formées chacune avec une longueur axiale plus longue que la somme de la longueur axiale du noyau de rotor 91b et de l'épaisseur de la bague terminale 92. Par conséquent, les projections des barres 92b sont pressées et matées de telle façon que les barres 92b soient aisément intégrées au noyau de rotor 91. Comme décrit ci-dessus, à cause du fait que l'on peut appliquer une opération de pressage aux barres 92b, les barres 92b à l'intérieur des fentes 91b sont épaissies. De ce fait, les barres 92b viennent en contact intime avec les surfaces intérieures des fentes 91b, ce qui augmente de façon efficace le niveau des courants d'induction et permet efficacement une amélioration de la transmission de couple. On va ensuite décrire ici le fonctionnement du rotor 9. Quand l'arbre 4 est mis en rotation via le siège de poulie 130 par une force d'entraînement en rotation transmise depuis le moteur, l'aimant permanent 5 intégré dans l'arbre 4 est mis en rotation. Quand l'aimant permanent 5 tourne, des courants d'induction sont générés au niveau du rotor 9 à l'opposé de l'aimant permanent 5 via la paroi 10. Les courants d'induction générés au niveau du rotor 9 et le flux magnétique de l'aimant permanent 5 mettent en rotation le rotor 9 dans la même direction que la direction de rotation de l'aimant permanent 5. C'est-à- dire que le rotor 9 et l'aimant permanent 5 font office de couplage inductif (c'est-à-dire de mécanisme d'entraînement 50). Quand le rotor 9 tourne, l'élément rotatif 14 intégré dans le rotor 9 est mis en rotation, et l'hélice 11 intégrée dans l'élément rotatif 14 est donc mise en 2890251 7 rotation, ce qui produit un écoulement du réfrigérant d l'intérieur de la chambre de pompe 8. Dans un couplage magnétique traditionnel, s'il se produit une différence de vitesse de rotation entre un élément extérieur et un élément intérieur, il est possible que l'aimant intérieur s'arrête de tourner. Cependant, dans le couplage inductif décrit ci-dessus, il n'est pas nécessaire que le rotor 9 soit en phase avec l'élément permanent 5 quand le rotor 9 tourne. Par conséquent, même s'il se produit une différence de vitesse de rotation entre le rotor 9 et l'aimant permanent 5 parce que la rotation du rotor 9 est en retard par rapport d la rotation de l'aimant permanent 5, la transmission d'un couple de rotation est poursuivie par des courants d'induction. Par conséquent, il n'y a pas de possibilité que le rotor 9 s'arrête de tourner pendant que l'aimant permanent 5 est en rotation. Ainsi, l'aimant permanent 5 ne doit pas nécessairement présenter une force magnétique plus intense que nécessaire, ce qui permet d'utiliser un aimant permanent de petite taille, ou avec une force magnétique de faible niveau. De même, quand le rotor 9 tourne d une faible vitesse de rotation, une telle différence dans les vitesses de rotation permet de véhiculer une grande quantité de réfrigérant dans le but d'améliorer les performances de l'équipement de chauffage embarqué dans le véhicule. D'autre part, quand le rotor 9 tourne â une haute vitesse de rotation, une telle différence de vitesse de rotation empêche que le réfrigérant soit véhiculé sous une quantité excessive, de sorte que l'on évite effectivement une perte de force motrice. Comme décrit ci-dessus, en accord avec le mode de réalisation de la présente invention, les trous allongés 92c de chaque bague terminale 92 sont ouverts dans la direction radiale vers l'extérieur de la bague. Toutefois, il est évident que les mêmes effets seront générés quand les trous allongés 92c sont ouverts dans une direction radiale vers l'intérieur, ou bien quand les trous allongés 92c ne sont pas ouverts dans la direction radiale de la bague terminale 92. 2890251 8 Les principes, le mode de réalisation préféré, et le mode de fonctionnement de la présente invention ont été décrits dans la spécification qui précède. Toutefois, l'invention que l'on entend protéger ne doit pas être entendue comme limitée au mode de réalisation particulier décrit. En outre, les modes de réalisation ici décrits doivent être considérés comme illustratifs plutôt que restrictifs. Des tiers pourront apporter des variations et des changements et employer des équivalents, sans s'éloigner de la portée de la présente invention. Ainsi, il est expressément entendu que toutes ces variations, changements et équivalents seront englobés dans la portée de la présente invention telle que définie dans les revendications annexées. 2890251 9
Le rotor (9) de type cage comprend un noyau de rotor (91) ayant au moins une fente (91b), une première bague terminale conductrice (92) positionnée sur un côté du noyau de rotor (91), et une seconde bague terminale conductrice (92) positionnée sur l'autre côté du noyau de rotor (91).Selon l'invention la première bague terminale (91) comprend un trou (92c) formé de façon intégrale avec celle-ci et faisant face vers la fente (91b) du noyau de rotor (91) dans une direction axiale du noyau de rotor (91), et la seconde bague terminale (92) comprend une barre (92b) formée intégralement avec celle-ci et s'étendant dans la direction axiale, et la barre (92b) étant logée intégralement dans la fente (91b) et dans le trou (92c).
Revendications 1. Rotor (9) du type cage comprenant un noyau de rotor (91) ayant au moins une fente (91b), une première bague terminale conductrice (92) positionnée sur un côté du noyau de rotor (91), et une seconde bague terminale conductrice (92) positionnée sur l'autre côté du noyau de rotor (91), caractérisé en ce que la première bague terminale (91) comprend un trou (92c) formé de façon intégrale avec celle-ci et faisant face vers la fente (91 b) du noyau de rotor (91) dans une direction axiale du noyau de rotor (91), et la seconde bague terminale (92) comprend une barre (92b) formée intégralement avec celle-ci et s'étendant dans la direction axiale, et la barre (92b) étant logée intégralement dans la fente (91 b) et dans le trou (92c). 2. Rotor (9) du type cage selon la 1, dans lequel la première bague terminale (92) a la même forme que la seconde bague terminale (92). 3. Rotor (9) du type cage selon la 1 ou 2, dans lequel le noyau de rotor (91) inclut une pluralité de feuilles magnétiques stratifiées dans la direction axiale. 4. Rotor (9) du type cage selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le noyau de rotor a au moins une autre fente (91 b), la seconde bague terminale (92) comprend un trou (92c) formé intégralement avec celle-ci et faisant face vers ladite autre fente (91b) du noyau de rotor (91) dans la direction axiale, et la première bague terminale (92) comprend une barre (92b) formée intégralement avec celleci et s'étendant dans la direction axiale, et la barre (92b) de la première bague terminale (92) étant logée intégralement dans ladite autre fente (91 b) et dans le trou (92c) de la seconde de bague terminale (92). 5. Rotor (9) du type cage selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le trou (92c) est ouvert dans une direction radiale vers l'extérieur ou vers l'intérieur de l'une au moins de la première et de la seconde bague terminale (92, 92). 6. Rotor (9) du type cage selon l'une quelconque des précédentes, appliqué à une pompe à eau à entraînement magnétique. 7. Rotor (9) du type cage selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le noyau de rotor (91) présente une pluralité de fentes (91 b), et la première et la seconde bague terminale présentent une pluralité de barres (91b) et une pluralité de trous (92c).
H
H02
H02K
H02K 1,H02K 15,H02K 17
H02K 1/26,H02K 15/02,H02K 17/16
FR2889625
A1
ELEMENT DE CONTACT FEMELLE ET PROCEDE DE REALISATION D'UN ELEMENT DE CONTACT FEMELLE
20,070,209
L'invention concerne un élément de contact électrique femelle apte à véhiculer une intensité de courant élevée. L'invention concerne également un procédé de réalisation d'un tel élément de contact électrique femelle. L'invention trouve des applications notamment dans le domaine des connecteurs électriques destinés à être utilisés dans des conditions sévères, par exemple dans le domaine de l'avionique où les conditions de températures et de vibrations peuvent être extrêmes. On connaît déjà un élément de contact électrique femelle comportant un élément de retenue élastique apte à maintenir en position un élément de contact électrique mâle de forme générale cylindrique. Notamment, on connaît par le document FR 2 692 080 un élément de contact femelle en trois parties, tel que représenté sur la figure 1 de l'état de la technique. Une première partie est constituée d'un fût arrière 2 destiné à recevoir un conducteur électrique tel qu'un câble. Le fût arrière 2 est réalisé dans un matériau permettant de sertir ledit fût 2 sur le conducteur électrique. Une deuxième partie 3, ou partie active, est réalisée dans un matériau ayant une élasticité élevée ainsi qu'une bonne conductibilité électrique. La partie active 3 est destinée à recevoir un élément de contact, ou borne, mâle de forme générale cylindrique. La partie active 3 est, par exemple, formée à partir d'une douille fractionnée par des fentes 4 longitudinales, afin de ménager une pluralité de languettes 5 longitudinales. Les languettes 5 sont réalisées de manière à présenter, à l'endroit d'une extrémité libre destinée à recevoir la borne mâle, un renflement intérieur. Ledit renflement intérieur est destiné à être en contact avec la borne mâle lorsque ladite borne est insérée dans la partie active 3 de la borne femelle 1. Autour de la partie avant 3 est monté un tube 6 emmanché sur la base commune 7 des languettes 5. Le tube 6 sert d'appui aux languettes 5 lorsqu'elles sont déformées par l'introduction de la borne mâle dans la partie active 3. Lorsque la borne mâle pénètre entre les languettes 5 de la partie active 3 de la borne femelle 1, la déformation des languettes 5 est telle que la partie dépourvue des renflement desdites languettes 5 prend une forme générale en S, tandis que la partie munie des renflements reste droite par rapport au tube 6. Chaque languette 5 s'appuie ainsi sur la borne mâle sur toute la surface de son renflement, ce qui permet d'assurer une bonne conduction électrique entre la borne femelle et la borne mâle et un maintien de la borne mâle dans la partie active 3 de la borne femelle 1, même en cas de vibrations importantes. Cependant, une telle borne femelle est difficile à réaliser dans la mesure où elle est formée de trois parties indépendantes qui sont solidarisées les unes aux autres. Il est donc nécessaire d'élaborer de façon très précise chacune des trois parties de la borne femelle, de manière à garantir une bonne liaison entre chacune des pièces. Notamment, il est important de réaliser avec une très grande précision le tube 6 qui doit être emmanché sur la partie active 3, puisque le contact entre la partie active 3 et le tube 6 doit pouvoir se faire sur toute la longueur des languettes 5. Un but de l'invention est de proposer un élément de contact électrique femelle apte à recevoir et maintenir en position de connexion un élément de contact mâle, sensiblement cylindrique, quelles que soient les conditions de connexion et notamment en présence de températures élevées, de variations de températures importantes, de vibrations importantes etc. Un autre but de l'invention est de proposer un tel élément de contact femelle qui soit de réalisation simple et peu coûteuse, ne nécessitant pas de montage complexe. Pour cela, l'invention propose de réaliser une borne femelle en deux parties. Une première partie, ou partie de connexion plastique, assure le raccordement entre la borne femelle et un conducteur électrique tel qu'un câble. Une deuxième partie, ou partie active élastique, assure une pression de contact entre la borne femelle et une borne mâle rapportée, quelles que soient les conditions environnementales, par exemple lors de vibrations extrêmes et/ou de variations importantes de la température. La partie de connexion plastique est un corps monobloc dans lequel sont ménagées deux cavités. La première cavité est destinée à recevoir le câble, tandis que la deuxième cavité est destinée à recevoir la partie active élastique. Ainsi, seule la partie active élastique est rapportée. La deuxième cavité, destinée à recevoir la partie active élastique, peut être ménagée grossièrement. La seule zone de la deuxième cavité devant être précise est l'extrémité ouverte. Par extrémité ouverte, on entend l'extrémité par laquelle la borne mâle est introduite dans la deuxième cavité. En effet, la paroi interne de l'extrémité ouverte de la deuxième cavité doit venir en contact avec des pattes de la partie active élastique, lorsque lesdites pattes sont écartées par la présence de borne mâle. La zone de contact entre les pattes de la partie active élastique et la paroi interne de la deuxième cavité doit donc être usinée de façon précise. La zone de contact doit d'une part, autoriser l'entrée de la borne mâle dans la partie active élastique de la borne femelle et, d'autre part, interdire tout jeu de ladite borne mâle dans la partie active élastique. La partie de connexion plastique et la partie active élastique peuvent être réalisées dans des matériaux conducteurs différents. L'invention a donc pour objet un élément de contact femelle comportant un fût arrière destiné à recevoir un conducteur électrique et un fût avant muni d'une douille élastique destinée à recevoir un élément de contact mâle, caractérisé en ce qu'il est formé d'un corps tubulaire monobloc dans lequel le fût avant et le fût arrière sont ménagés, la douille élastique étant montée fixe dans le fût avant. Selon des exemples de réalisation de l'invention, l'élément de contact femelle peut comporter tout ou partie des caractéristiques supplémentaires suivantes: - la douille élastique est fixée par une extrémité de fixation à une paroi transversale du corps tubulaire séparant le fût avant du fût arrière. - la douille élastique est munie d'une pluralité de languettes longitudinales. - les languettes de la douille élastique sont aptes à s'arc-bouter en direction de la paroi interne du fût avant, lors de l'introduction d'un élément de contact mâle dans le fût avant. - une extrémité ouverte du fût avant est munie d'un rebord centripète apte à former une butée mécanique pour les languettes de la douille élastique. - l'extrémité de fixation de la douille élastique est vissée dans un orifice de vissage ménagé dans la paroi transversale du corps tubulaire. - l'extrémité de fixation de la douille élastique est bouterollée dans l'orifice de vissage. L'invention concerne également un procédé de réalisation d'un élément de contact femelle caractérisé en ce qu'il comporte les étapes consistant à : - usiner un tube à ses deux extrémités de manière à ménager un fût avant et un fût arrière dans un volume interne du tube; - insérer et fixer la douille élastique dans le fût avant. Selon des exemples de mise en oeuvre du procédé de l'invention, il est possible d'ajouter tout ou partie des étapes supplémentaires suivantes: usiner le tube de manière à ménager un rebord centripète au niveau de l'extrémité du tube formant l'extrémité ouverte du fût avant. - fixer la douille élastique dans le fût de manière à ce qu'une extrémité libre des languettes élastiques de la douille puisse venir en butée contre le rebord centripète. - usiner le fût avant et le fût arrière avec une précision de l'ordre du dixième de millimètre, et usiner l'extrémité ouverte du fût, au niveau du rebord centripète avec une précision de l'ordre du centième de millimètre. - usiner le fût avant et le fût arrière avec une précision comprise entre 0.15 et 0.40 mm, plus ou moins 0.05 mm et usiner l'extrémité ouverte du fût, au niveau du rebord centripète avec une précision comprise entre 0. 015 et 0.035 mm, plus ou moins 0.005 mm. - usiner le tube de manière à ménager une paroi transversale séparant le fût avant du fût arrière. - ménager un orifice de vissage dans la paroi transversale du tube; visser l'extrémité de fixation de la douille élastique dans l'orifice de vissage. - bouteroller l'extrémité de fixation de la douille élastique dans l'orifice de vissage. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures représentent: - Figure 1: un élément de contact femelle de l'état de la technique déjà décrit; - Figure 2: un exemple de réalisation d'un élément de contact femelle selon l'invention; - Figure 3: l'élément de contact femelle selon la figure 2 recevant un élément de contact mâle. Sur la figure 2 est représenté un élément de contact femelle 10 selon un exemple de réalisation de l'invention. L'élément de contact femelle 10 comporte deux parties distinctes. Une première partie 11 est munie d'un corps de forme générale tubulaire cylindrique dans lequel sont ménagés un fût arrière 12 et un fût avant 13. Le fût arrière 12 est par exemple destiné à être serti sur un câble électrique. Le fût avant 13 est destiné à recevoir un élément de contact mâle complémentaire de forme générale cylindrique (non représenté sur la figure 2). Pour cela, une douille élastique 14, formant la deuxième partie de l'élément de contact 10, est montée fixe dans une cavité 15 du fût avant 13. Le fût arrière 12 et le fût avant 13 sont séparés l'un de l'autre par une paroi transversale 20, traversant diamétralement la première partie 11. La paroi transversale 20 forme le fond du fût arrière 12 et du fût avant 13. La douille élastique 14, logée dans le fût avant 13, comporte une base 16 de laquelle partent une pluralité de languettes 17. Les languettes 17 s'étendent depuis la base 16, en direction d'une extrémité ouverte 18 du fût avant 13. L'extrémité ouverte 18 du fût avant 13 est opposée au fond du fût avant 13 formé par la paroi transversale 20. Les languettes 17 ont donc une extrémité libre 19, dirigée vers l'extrémité ouverte 18 du fût avant 13, et une extrémité fixe solidaire de la base 16. Les languettes 17 sont régulièrement réparties sur tout un périmètre externe de la base 16 sensiblement circulaire. Les extrémités libres 19 des languettes 17 ont une orientation centripète, vers le centre de la douille élastique 14, par rapport aux extrémités fixes, de sorte qu'un diamètre de ladite douille 14 au niveau de la base 16 est strictement supérieur à un diamètre de la douille 14 au niveau des extrémités libres 19 des languettes 17. Par exemple, le diamètre de la douille 14 au niveau des extrémités libres 19 des languettes 17 est strictement inférieur au diamètre de l'élément de contact mâle destiné à être logé dans le fût avant 13, et plus précisément dans la douille élastique 14. La base circulaire 16 de la douille 14 est munie, sur une face dirigée vers la paroi transversale 20, d'une extrémité de fixation 21. L'extrémité de fixation 21 est munie d'un filetage afin d'être vissée dans un orifice de vissage 22 ménagé dans la paroi transversale 20 du corps tubulaire 11. La douille élastique 14 est vissée dans la paroi transversale 20 du corps tubulaire 11. On garantit ainsi un maintien fixe de la douille 14 dans la cavité 15 du fût avant 13. Afin d'assurer la fixation irréversible de la douille 14 dans le fût avant 13, il est possible de bouteroller l'extrémité de fixation 21 une fois qu'elle est vissée dans l'orifice de vissage 22. On casse ainsi le filetage de l'extrémité de fixation 21 de la douille 14, ce qui rend impossible le dévissage de ladite douille 14. Bien entendu, il est possible de solidariser la douille 14 par tout autre moyen dans la cavité 15 du fût avant 13. Par exemple, il est possible de coller, ou souder la base 16 sur la paroi transversale 20 du corps tubulaire 11. La douille 14 peut par exemple être réalisée en cuivre béryllium afin de présenter des propriétés d'élasticité et de conductivité lui permettant de recevoir l'élément de contact mâle et de garantir un bon contact électrique entre les deux éléments. Le corps tubulaire 11 peut, lui, être réalisé dans un alliage de cuivre classique. Il est important que les languettes 17 de la douille 14 aient une élasticité suffisante pour autoriser le passage d'un élément de contact mâle 23 (figure 3), ainsi que son maintien en position dans le fût avant 13. Sur la figure 3, on peut voir un élément de contact mâle 23 logé dans la douille 14 de l'élément de contact femelle 10 de l'invention. Au fur et à mesure de l'introduction de l'élément de contact mâle 23 dans la douille 14, l'élément de contact mâle 23 écarte les languettes 17 en direction d'une paroi interne 24 du fût avant 13. Les languettes 17 s'arcboutent en direction de ladite paroi interne 24. L'extrémité ouverte 18 du fût avant 13 est bordée par un rebord 25 centripète, c'est-à-dire dirigé vers un centre de la cavité 15 du fût avant 13. La présence du rebord 25 centripète rétrécie le diamètre du fût avant 13 au niveau de l'extrémité ouverte 18, mais autorise cependant le passage de l'élément de contact mâle 23 dans le fût avant 13. Le rebord centripète 25 forme une butée 26 mécanique pour l'extrémité libre 19 des languettes 17. Plus précisément, lorsque l'élément de contact mâle 23 est logé dans la douille 14, les languettes 17 sont arc- boutées de telle manière que l'extrémité libre 19 desdites languettes 17 vient en butée 26 contre le rebord centripète 25. Les languettes 17 sont ainsi bloquées à leurs deux extrémités. Dans l'élément de contact femelle 10 selon l'invention, seule la zone de butée 26 doit être usinée de manière très précise. En effet, la cavité 15 du fût avant 13 peut être usinée avec une précision faible, de l'ordre de 0,15 à 0,40 mm, et plus préférentiellement de l'ordre de 0,2 à 0,3 mm, tout comme la cavité du fût arrière 12. Par contre, la zone du fût avant 13 formant la butée 26 doit être usinée de manière très précise, avec une précision de l'ordre de 0,015 à 0,035 mm, et plus préférentiellement de l'ordre de 0,02 mm. En effet, la zone de butée 26 doit permettre de bloquer l'extrémité libre 19 des languettes 17 dans une position assurant la conduction électrique et le maintien de l'élément de contact 23 sans jeu dans le fût avant 13. Ainsi, il est possible d'usiner le corps tubulaire 11, à partir d'un tube plein en alliage de cuivre par exemple, de manière à ménager le fût avant 13 et le fût arrière 12. Cette étape d'usinage est relativement simple et peut aisément être réalisée de manière automatique. Le corps tubulaire 11 est par exemple maintenu en position par une pince, tandis qu'un outil vient creuser un fût à chacune de ses extrémités. Les deux fûts 12, 13 obtenus sont séparés l'un de l'autre par une paroi transversale 20 située par exemple au niveau de la partie centrale du corps tubulaire 11. On peut alors ménager un trou de vissage 22 dans la paroi transversale 20, destiné à recevoir l'extrémité de fixation 21 de la douille 14. La douille 14 peut par exemple être moulée, ou également usinée. Après le premier usinage, grossier, des deux fûts 13, 14 dans le corps tubulaire 11, on usine de manière très précise la zone de butée 26 afin qu'elle soit spécifiquement adaptée à la douille 14 et à l'élément de contact mâle 23 qui sont destinés à être logés dans le fût avant 13. Par spécifiquement adaptée, on entend que l'usinage de la zone de butée 26 dépend de la longueur des languettes 17 et de leur rayon de courbure lorsque l'élément de contact mâle 23 est introduit, et donc également du diamètre et de la longueur de pénétration de l'élément de contact mâle 23 dans la douille 14. Une fois l'usinage du corps tubulaire 11 terminé, on fixe la douille 14 dans le fût avant 13 de manière à obtenir l'élément de contact femelle 10 de l'invention. Le nombre d'étapes nécessaires à la réalisation d'un tel élément de contact femelle 10 selon l'invention est donc faible, ce qui permet de diminuer les risques de mauvais montage ou de mauvais usinage de l'élément de contact femelle 10
L'invention concerne un élément de contact femelle (10) comportant un fût arrière (12) destiné à recevoir un conducteur électrique et un fût avant.(13) muni d'une douille élastique (14) destinée à recevoir un élément de contact mâle, caractérisé en ce qu'il est formé d'un corps tubulaire (11) monobloc dans lequel le fût avant et le fût arrière sont ménagés, la douille élastique étant montée fixe dans le fût avant. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un tel élément de contact femelle.
1- Elément de contact femelle (10) comportant un fût arrière (12) destiné à recevoir un conducteur électrique et un fût avant.(13) muni d'une douille élastique (14) destinée à recevoir un élément de contact mâle, caractérisé en ce qu'il est formé d'un corps tubulaire (11) monobloc dans lequel le fût avant et le fût arrière sont ménagés, la douille élastique étant montée fixe dans le fût avant. 2- Elément de contact femelle selon la 1, caractérisé en ce que la douille élastique est fixée par une extrémité de fixation (21) à une paroi transversale (22) du corps tubulaire séparant le fût avant du fût arrière. 3- Elément de contact femelle selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que la douille élastique est munie d'une pluralité de languettes (17) longitudinales. 4- Elément de contact femelle selon la 3, caractérisé en ce que les languettes de la douille élastique sont aptes à s'arc-bouter en direction de la paroi interne (24) du fût avant, lors de l'introduction d'un élément de contact mâle (23) dans le fût avant. 5- Elément de contact femelle selon l'une des 3 à 4, caractérisé en ce qu'une extrémité ouverte (18) du fût avant est munie d'un rebord centripète (25) apte à former une butée mécanique (26) pour les languettes de la douille élastique. 6- Elément de contact femelle selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que l'extrémité de fixation de la douille élastique est vissée dans un orifice de vissage (22) ménagé dans la paroi transversale du corps tubulaire. 7- Elément de contact femelle selon la 6, caractérisé en ce que l'extrémité de fixation de la douille élastique est bouterollée dans l'orifice de vissage. 8- Procédé de réalisation d'un élément de contact femelle selon l'une de 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes consistant à : - usiner un tube à ses deux extrémités de manière à ménager un fût avant (13) et un fût arrière (12) dans un volume interne du tube; -insérer et fixer la douille (14) élastique dans le fût avant. 9- Procédé selon la 8, caractérisé en ce qu'il comporte des étapes supplémentaires consistant à - usiner le tube de manière à ménager un rebord centripète (25) au niveau de l'extrémité du tube formant l'extrémité ouverte (18) du fût avant; - fixer la douille élastique dans le fût avant de manière à ce qu'une extrémité libre (19) des languettes élastiques de la douille puissent venir en butée (26) contre le rebord centripète. 10- Procédé selon la 9, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes supplémentaires consistant à : - usiner le fût avant et le fût arrière avec une précision de l'ordre du dixième de millimètre, - usiner l'extrémité ouverte du fût, au niveau du rebord centripète avec une précision de l'ordre du centième de millimètre. 11- Procédé selon la 10, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes consistant à - usiner le fût avant et le fût arrière avec une précision comprise entre 0.15 et 0.40 mm, plus ou moins 0.05 mm; - usiner l'extrémité ouverte du fût, au niveau du rebord centripète, avec une précision comprise entre 0.015 et 0.035 mm, plus ou moins 0.005 mm. 12- Procédé selon l'une des 8 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape supplémentaire consistant à : - usiner le tube de manière à ménager une paroi transversale (20) séparant le fût avant du fût arrière. 13- Procédé selon la 12, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes supplémentaires consistant à : - ménager un orifice de vissage (21) dans la paroi transversale du tube; - visser l'extrémité de fixation de la douille élastique dans l'orifice de vissage. 14- Procédé selon la 13, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape supplémentaire consistant à : - bouteroller l'extrémité de fixation de la douille élastique dans l'orifice de vissage.
H
H01
H01R
H01R 13,H01R 11
H01R 13/11,H01R 11/28
FR2895055
A1
ROBINET INTEGRE DE RADIATEUR
20,070,622
La presente invention se rapporte a un robinet integre equipant des radiateurs, comprenant un carter et un corps de soupape interieur qui est visse dans ledit carter par un filetage, et comporte un profil d'accouplement destine a une piece de manoeuvre rapportee, une zone de deformation etant interposee entre ledit corps et ledit carter. Un robinet integre de ce type est connu, par exemple, d'apres le brevet DE-C1-196 12 494. La zone de deformation est alors situee sur une butee qui se deforme lorsque le corps interieur est venu s'appliquer contre le carter, par ladite butee, et lorsque le vissage dudit corps interieur se poursuit avec un couple de rotation accru. Dans de nombreux cas, le carter fait deja partie integrante du radiateur, de sorte que 1'orientation dudit carter dans 1'espace ne peut pas etre modifiee. Le profil d'accouplement faconne sur le corps de soupape interieur determine, a un stade ulterieur, 1'orientation angulaire d'un capuchon thermostatique monte sur ledit corps. Dans ce cas, it est frequemment souhaitable de disposer un repere de consigne, par exemple une fleche, en un emplacement predetermine, c'est-a-dire, par exemple, de faire pointer ladite fleche verticalement vers le haut. Cela ne peut pas toujours etre aisement concretise lorsque le corps interieur ne peut etre visse, dans le carter, que jusqu'a la butee. En regle generale, it n'est pas possible d'envisager un vissage se terminant prealablement a la venue en contact de la butee avec le carter, car la liaison entre ledit carter et le corps interieur ne serait alors pas etanche. En revanche, lorsqu'il est possible de de-former la butee dans sa zone de deformation, le corps interieur peut encore etre anime d'une rotation supplementaire, clans la plage angulaire qui est necessaire pour amener le profil d'accouplement a 1'orientation souhaitee. La solution decrite dans le brevet precite DE-Ci-196 12 494 a fait ses preuves. Quelques radiateurs d'autres constructeurs, et donc les carters desdits radiateurs, peuvent cependant etre le siege, a la longue, d'un probleme consistant en ce que la laque ou peinture, recouvrant la face frontale du carter contre laquelle la butee est en contact, commence a fluer ou a s'endommager. A son tour, cela peut se traduire par le fait que le corps interieur ne peut plus etre visse dans le carter avec un couple de serrage prescrit. Dans des circonstances defavorables, it peut en resulter que ledit corps interieur est devisse hors dudit carter lors de 1'actionnement du capuchon thermostatique, par exemple lorsque la poignee tournante dudit capuchon est animee d'une rotation dans le sens antihoraire jusqu'a la butee, puis au-dela de celle-ci. L'invention a pour objet d'empecher que le corps de soupape interieur se dissocie d'avec le carter. Dans un robinet interre pour radiateurs, du genre cite en introduction, cet objet est atteint par le fait que la zone de deformation se trouve dans 1'espace interne du carter. Cet agencement structurel offre 1'avantage consistant en ce que la zone de deformation se trouve dans une region qui, en regle generale, est maintenue exempte d'un revetement de surface variant avec le temps. L'espace interne du carter n'est en general pas laque ni peint. De facon correspondante, cela elimine pratiquement des problemes provoques par un fluage de laque ou de peinture. Les orifices pratiques dans le carter, c'est-a- dire egalement 1'orifice par lequel le corps de soupape interieur est visse a un stade ulterieur, sont habituellement obtures par un bouchon au stade du laquage ou de la peinture. Cela permet, d'autre part, de continuer de revetir d'une laque ou peinture la face frontale du raccord du carter ceinturant le corps de soupape interieur. Lion evite ainsi que de la rouille puisse apparaitre dans les regions n'ayant pas ete laquees ni peintes. En tout dernier lieu, cela permet egalement de maintenir un plus petit dimensionnement de la region du corps interieur qui demeure encore visible a 1'issue du vissage, et n'est pas recouverte par un capuchon thermostatique a un stade ulterieur. L'expression "zone de deformation" a ete choisie pour des raisons illustratives. En fait, it s'agit d'une zone de contact dans laquelle it se produit une deformation d'une ampleur necessaire pour provoquer une etancheite. Le carter presente de preference, dans un ale-sage recevant le corps de soupape interieur, une surface tronconique contre laquelle ledit corps est applique par une zone de deformation. Par consequent, la zone de deformation se trouve dans la region de la surface tronconique. A son tour, ladite surface facilite 1'introduction du corps interieur dans 1'alesage, etant donne que ledit corps est guide par ladite surface tronconique lors de 1'insertion dans ledit ale-sage. La surface tronconique est voisine de 1'extremite exterieure de 1'alesage. Cela permet d'obtenir que seules de petites longueurs axiales du corps interieur subissent des contraintes mecaniques lorsque la deformation se realise. Cela a, a son tour, pour effet de faciliter 1'organisation structurelle du corps interieur et de maintenir, a un faible niveau, les coats de fabrication dudit corps. Dans un premier agencement structurel, it est prevu que la zone de deformation soit realisee sous la forme d'une arete cooperant avec la surface tronconique. Cela se traduit frequemment par deux deformations resultant plus precisement, d'une part, de la penetration de 1'arete dans la surface tronconique et, d'autre part, de la deformation de 1'arete. La durete des materiaux employes, d'une part, pour constituer le carter et, d'autre part, pour constituer le corps interieur, determine lequel de ces deux effets predomine. En definitive, toutefois, peu importe laquelle des deux pieces est deformee, pourvu qu'ait lieu une deformation autorisant un vissage du corps interieur au-del& d'une premiere butee. Dans un deuxieme agencement structurel, it est prevu que le corps de soupape interieur possede une collerette peripherique qui se trouve a un intervalle radial vis-a-vis d'une carcasse et qui se deforme radialement vers 1'interieur, lors du vissage, sous 1'action de la surface tronconique. De ce fait, ladite collerette peripherique est deformee en penetrant dans ledit intervalle. Cela se traduit par un accroissement progressif du couple de rotation requis par le vissage. De preference, une bague d'etancheite est interposee entre la collerette et la carcasse. Lorsque ladite collerette est cintree sur ladite carcasse, cette bague d'etancheite est expulsee hors de 1'intervalle et s'insinue ensuite, sous pression, dans une zone d'etancheite entre le corps de soupape interieur et le carter. Il est alors particulierement avantageux que la carcasse presente, sur son cote tourne vers la collerette, une surface inclinee peripherique. Ladite surface inclinee facilite une extraction de la garniture d'etancheite hors de 1'espace situe entre ladite collerette et ladite carcasse, en direction du carter. I1 est egalement avantageux que le corps de soupape interieur presente une protuberance peripherique faisant saillie radialement au-del& de la collerette. Dans ce cas, au stade du vissage dudit corps interieur, ladite protuberance ne subit pratiquement aucune deformation, voire uniquement une deformation modeste dans la carcasse. Cela tient, majoritairement, a des considerations esthetiques. En fait, le corps interieur peut etre visse, dans le carter, d'une profondeur sensiblement plus grande. Dans un troisieme agencement structurel, it peut etre prevu que le corps de soupape interieur comporte une surface tronconique complementaire qui presente un angle de conicite differant de celui de la surface tronconique et qui, lors du vissage, vient s'appliquer contre ladite surface tronconique avec deformation dudit corps dans la region de ladite surface complementaire. La deformation dudit corps interieur s'amorce alors axialement, a 1'extremite interieure de la surface complementaire. Etant donne qu'une region de plus en plus grande de ladite surface complementaire doit etre deformee au fur et a mesure de 1'accroissement de la profondeur de vissage, le couple de rotation necessaire au vissage augmente dans une mesure correspondante. I1 peut egalement etre prevu que le corps de soupape interieur possede une collerette radiale peripherique saillant radialement, et se deformant axialement lors d'une venue en contact avec la surface tronconique. Ainsi, ladite collerette radiale materialise une sorte de ressort pouvant imposer une certaine precontrainte axiale en direction du carter. Lorsque le corps interieur a ensuite ete visse dans le carter jusqu'a la butee, et meme sensiblement au-dela de cette derniere, la collerette radiale peut s'orienter parallelement a la face frontale dudit corps. La collerette radiale presente alors de preference, a 1'exterieur dans le sens radial, une plus faible epaisseur qu'a 1'interieur dans le sens radial. Cela facilite le vissage et procure, a nouveau, une courbe caracteristique progressive du couple de vissage. De preference, le filetage exterieur porte un revetement en matiere plastique, notamment en polytetrafluorethylene (PTFE). I1 est ainsi tire profit du revetement en matiere plastique, pouvant par exemple etre pulverise, pour realiser une etancheite entre le corps de soupape interieur et le carter dans la region dudit filetage. En variante ou en plus, it peut etre prevu la presence d'une bague en matiere plastique, notamment en PTFE, sur une partie de la longueur axiale du filetage exterieur. Cette bague peut etre conque comme une piece massive. Neanmoins, it peut egalement s'agir d'une ou plusieurs couche(s) d'un ruban de matiere plastique ayant ete enroule annulairement. Dans ce cas egalement, par consequent, une etancheite est realisee, dans la region de la garniture d'etancheite, entre le carter et le corps de soupape interieur. Dans ce contexte, pour finir, it est egalement possible de prevoir une bague d'etancheite a cordon circulaire dans le filetage. Une bague d'etancheite a cordon circulaire est egalement designee par "joint torique". Pour 1'integration de ladite bague, une rainure annulaire est commodement prevue dans le corps de soupape interieur, plus precisement dans les limites de la longueur axiale du filetage. Ladite bague est ensuite comprimee dans cette rainure au stade du vissage dudit corps dans le carter. Le filetage exterieur est, de preference, de realisation conique. Ladite realisation conique peut etre concretement obtenue en donnant une configuration conique a la carcasse du corps de soupape interieur et en realisant, dans ladite carcasse, un filetage de profondeur constante. I1 est egalement possible de prevoir que les "creux" s'aplatissent entre les spires individuelles du filetage. Le vissage reclame ensuite un couple croissant au fur et a mesure de 1'augmentation de la profondeur. Cet agencement prodigue deux avantages. D'une part, cela permet d'assurer que le corps interieur ne puisse pas etre devisse du carter manuellement. D'autre part, moyennant des mesures modestes prises pour assurer 1'etancheite, par exemple une pulverisation de PTFE sur le filetage, it est deja possible de faire en sorte que la liaison entre ledit carter et ledit corps devienne etanche. I1 est egalement possible de prevoir que le filetage exterieur possede une section transversale en dents de scie. En d'autres termes, les "dents" individuelles dudit filetage presentent une section transversale dans laquelle un flanc s'etend perpendiculairement a 1'axe du filetage, et 1'autre flanc s'etend avec un certain angle vis-a-vis dudit axe. Lorsque le corps de soupape interieur est visse dans le carter, it peut se defamer dans la region du filetage etant donne que les "dents" dudit filetage ne sont plus realisees qu'avec la moitie de 1'epaisseur de materiau. La zone de deformation se trouve ensuite pratiquement dans ledit filetage. I1 est egalement avantageux qu'une surete a tole ou a bague elastique soit disposee dans le filetage exterieur. Une surete du genre precite peut egalement etre utilisee pour interdire un devissage du corps de soupape interieur hors du carter. Ladite surete peut alors presenter differentes realisations. Lion peut employer une tole elastique qui s'enfonce dans le filetage et est, pour ainsi dire, interposee entre le filetage du corps interieur et le filetage du carter. Cette tole elastique ne doit pas imperativement s'etendre sur 1'integralite du pourtour dudit corps. I1 suffit, dans le principe, qu'elle s'etende sur une partie de la longueur axiale et sur une partie dudit pourtour. Ladite surete peut egalement etre materialisee par une bague elastique logee dans une rainure peripherique, laquelle rainure se trouve axialement a 1'interieur du filetage. Au stade du vissage, la bague elastique est comprimee radialement et accuse ensuite une expansion dans un "creux" situe dans le filetage exterieur, toutefois uniquement sur une partie du pourtour. Cela a semblablement pour effet d'empecher que le corps interieur puisse etre devisse hors du carter. L'invention va a present etre decrite plus en detail, a titre d'exemples nullement limitatifs, en 10 regard des dessins annexes sur lesquels : la figure 1 est une illustration en coupe schematique d'un robinet integre pour radiateurs ; la figure 2 est une coupe fragmentaire a echelle agrandie ; et 15 les figures 3 a 14 montrent differentes formes de realisation de la combinaison d'un carter et d'un corps de soupape interieur. La figure 1 represente un robinet integre 1 de radiateur, muni d'un carter 2 dans lequel est visse un 20 corps de soupape interieur 3. En vue de recevoir ledit corps de soupape, ledit carter 2 presente un raccord 4 pourvu d'un taraudage ou filetage interieur 5. Ledit corps comporte un filetage exterieur 6 en prise avec ledit filetage 5. 25 Le carter 2 fait frequemment partie integrante d'un radiateur concu pour etre alimente en fluide caloporteur avec commande par 1'intermediaire du robinet integre 1. La position du carter 2, dans 1'espace, est ainsi fermement etablie par la position et 1'orientation 30 dudit radiateur. Le corps de soupape interieur 3 offre, a son extremite saillant a 1'exterieur du raccord 4, un profil d'accouplement 7 materialise, de maniere connue en soi, par des nervures (non illustrees en detail) uniformement 35 reparties dans le sens peripherique. Douze ou seize nervures peuvent, par exemple, etre prevues dans le sens peripherique. A 1'aide desdites nervures, un capuchon thermostatique (non represents) peut etre retenu, sur le corps 3, avec verrouillage rotatif. Ledit capuchon vient alors se placer derriere un cone de fixation 9, de facon a pouvoir egalement etre arrete a 1'encontre d'un deboitement axial vis-a-vis dudit corps 3. Une bague d'ajustement 8 peut egalement etre prevue pour le prereglage du robinet. Le carter 2 est laque ou peint sur sa face exterieure, de preference dans la couleur du radiateur. La laque ou peinture couvre egalement la face frontale 10 du raccord 4, mais ne penetre toutefois pas dans 1'espace interne dudit carter 2. La figure 2 montre un detail II de la figure 1. I1 ressort clairement que le raccord 4 possede une surface tronconique 11 dans la region de son orifice. Cette surface 11 facilite 1'introduction du corps de soupape interieur 3 dans ledit raccord 4. Dans le present cas, cependant, ladite surface 11 remplit encore une autre fonction. Le corps 3 presente une arete peripherique 12 qui, Tors du vissage dudit corps 3 jusqu'a une certaine profondeur, vient s'appliquer contre la surface 11. Une fois cette venue en contact instauree, it n'est encore nullement assure que le profil d'accouplement 7 presente 1'orientation angulaire correcte, c'est-a-dire que les nervures occupent une position dans laquelle un repere, par exemple une fleche, pointe verticalement vers le haut sur le capuchon thermostatique a un stade ulterieur. Pour atteindre cette position angulaire, le corps 3 peut etre anime d'une rotation supplementaire franchissant le point de contact de 1'arrete 12 avec la surface 11. Dans ce cas, en fonction de la durete du materiau du carter 2 et de la durete du materiau du corps 3, 1'arrete 12 peut "mordre" dans ladite surface conique 11, ou bien ladite arete 12 est aplatie et s'adapte a 1'inclinaison de ladite surface 11. Dans de nombreux cas, lion pourra egalement observer une combinaison des deux phenomenes. La rotation, imprimee au corps 3 peut ensuite se poursuivre jusqu'a ce que 1'orientation angulaire souhaitee du profil 7 dans 1'espace soit atteinte. Cela offre 1'avantage supplementaire consistant en ce que le corps de soupape interieur 3 demeure visible uniquement par une petite collerette 13. Cette collerette 13 n'est egalement pas recouverte lors d'une mise en place ulterieure du capuchon thermostatique. Ladite collerette 13 possede une paroi peripherique 14 dont la hauteur est relativement modeste, par exemple de 1'ordre de 1 mm. I1 n'est pas absolument necessaire que la collerette 13 porte contre la face frontale 10 du raccord 4. Un petit interstice, dont la hauteur mesure une fraction de millimetre, peut parfaitement subsister. I1 est meme avantageux, car la presence d'un tel interstice permet d'assurer que le corps de soupape interieur 3 soit en applique contre le raccord 4 uniquement par 1'arete 12, mais toutefois pas par la collerette 13. Une bague d'etancheite a cordon circulaire ou bague torique peut etre disposee, d'une maniere non illustree en detail, dans un espace 15 de realisation sensiblement triangulaire reserve entre le corps de soupape interieur 3 et la surface tronconique 11, afin d'assurer 1'etancheite de la liaison entre ledit corps 3 et le carter 2. Etant donne que 1'arete 12 vient en prise avec une surface non laquee ni peinte du carter 2, c'est-a-dire avec la surface tronconique 11, la laque ou peinture n'exerce, du fait de son absence sur ladite surface 11, aucune influence sur le comportement unterieur du corps de soupape interieur 3 dans ledit carter 2. En particulier, cela exclut le risque d'un debut de fluage de ladite laque ou peinture sous 1'effet d'une certaine contrainte, en modifiant la resistance avec laquelle le corps 3 est visse dans le carter 2. Le couple de vissage, retenant ledit corps 3 dans ledit carter 2, demeure en revanche totalement maintenu. Differentes possibilites, exposees a 1'appui des figures 3 a 14, s'offrent quant a la zone de deformation qui, dans la realisation conforme aux figures 1 et 2, est formee par 1' arete 12 et par la surface tronconique 11, c'est-a-dire se trouve a 1'interieur du carter 2. Lesdites figures illustrent egalement differentes possibilites permettant d'assurer 1'etancheite de la liaison entre le corps de soupape interieur 3 et le carter 2, afin d'empecher une sortie de liquide. La figure 3 illustre une fois encore, dans le principe, 1'agencement structurel conforme aux figures 1 et 2, comportant 1'arete 12 appliquee contre la surface tronconique 11. Un joint torique 15, semblablement represents, se deforme au stade du vissage du corps de soupape interieur 3 dans le raccord 4. Ledit joint 15 est loge dans une rainure peripherique 16 pratiquee sur le corps 3, plus precisement dans la region de 1'extremite axialement exterieure du filetage exterieur 6. La figure 4 montre une forme de realisation dans laquelle le carter 2 est pareillement dote d'une surface tronconique 11. Le corps de soupape interieur 3 possede une surface tronconique complementaire 17 en regard. La surface tronconique 11 et la surface tronconique complementaire 17 ont des angles de conicite differents. La surface complementaire 17 est de realisation plus aplatie par rapport a la direction de vissage. Ainsi, lorsque le corps 3 est visse dans le carter 2, 1'extremite axialement interieure de la surface 17 vient tout d'abord s'appliquer contre la surface 11. Lorsque le vissage se poursuit, ledit corps 3 se deforme ensuite dans la region de la surface complementaire 17, ladite surface 17 se plaquant progressivement contre la surface 11. I1 n'est pas imperatif que cette venue en contact s'opere integralement. Lorsqu'une faible poursuite de la rotation du corps 3 s'est deja traduite, en soi, par un positionnement correct du profil d'accouplement 7 dans 1'espace, un interstice 18 peut parfaitement subsister entre la surface tronconique 11 et la surface complementaire 17. Le filetage exterieur 6 est muni d'un revetement en matiere plastique, notamment en PTFE. Un revetement de ce type peut etre pulverise. I1 assure 1'etancheite de la liaison entre le carter 2 et le corps de soupape interieur 3. La figure 5 represente une variante de 1'agencement structurel selon la figure 4. L'on a la encore respectivement prevu, sur le carter 2 et sur le corps de soupape interieur 3, une surface tronconique 11 et une surface tronconique complementaire 17 qui portent a plat 1'une contre 1'autre lorsque ledit corps 3 est integralement visse dans ledit carter 2. Cela est illustre dans la moitie superieure de la figure 2. L'etancheite, entre le corps de soupape interieur 3 et le carter 2, est assuree par une bague d'etancheite 19 en une matiere plastique, notamment du PTFE, qui est engagee dans une rainure 20. Ladite rainure 20, et donc ladite bague 19, se trouvent dans les limites de la longueur axiale du filetage exterieur 6. La figure 6 montre une variante de 1'agencement structurel conforme a la figure 5. La zone de deformation, formee par la surface tronconique 11 et par la surface tronconique complementaire 17, est realisee exactement comme sur les figures 4 et 5. L'etancheite est assuree par un joint torique 15, insere dans une rainure 20 situee a 1'extremite axialement exterieure du filetage exterieur 6. Dans les agencements structurels conformes aux 35 figures 4 a 6, la zone de deformation, materialisee dans la region de la surface tronconique 11 et de la surface tronconique complementaire 17, confere un couple de vissage accru a partir de 1'instant auquel 1'extremite radialement interieure de ladite surface 17 vient s'appliquer contre ladite surface 11. Ledit couple de vissage augmente ensuite. I1 se produit, de fagon similaire, un accroissement du couple qui serait necessaire pour devisser le corps de soupape interieur 3 hors du carter 2. Cela permet d'atteindre deux effets. D'une part, le profil d'accouplement 7 peut etre anime d'une rotation jusqu'a 1'orientation souhaitee dans 1'espace. D'autre part, le corps 3 est fixe fiablement dans le carter 2. La figure 7 illustre une solution legerement differente qui peut egalement, toutefois, etre combinee a des angles de conicite differents sur la surface tronconique 11 et sur la surface tronconique complementaire 17. Dans 1'agencement structurel selon la figure 7, le filetage exterieur 6 est de realisation conique, tandis que le filetage interieur 5 conserve pour 1'essentiel une configuration cylindrique. Comme 1'atteste une comparaison entre les moities superieure et inferieure de la figure 7, cela se traduit par le fait que le corps de soupape interieur est comprime radialement a 1'extremite axialement exterieure du filetage exterieur 6. La force necessaire a la compression dudit filetage 6 augmente avec la profondeur de vissage. Pour assurer 1'etancheite du corps de soupape interieur 3 vis-a-vis du carter 2, it est possible d'utiliser les moyens exposes dans le contexte des figures 4 a 6, c'est-a-dire un revetement du filetage exterieur 6 a 1'aide d'une matiere plastique, notamment du PTFE, une bague en matiere plastique ou une bague torique. La figure 8 montre un autre agencement structurel dans lequel le corps de soupape interieur 3 possede une collerette radiale peripherique 21 presentant, a 1'exterieur dans le sens radial, une plus faible epaisseur qu'a 1'interieur dans le sens radial. Lorsque le corps 3 est visse d'une profondeur determinee dans le carter 2, ladite collerette 21 vient s'appliquer contre la surface tronconique 11. Un joint torique 15 se trouve dans un interstice cuneiforme entre la collerette 21 et le filetage exterieur 6. Aussitot qu'est atteinte la profondeur de vissage illustree en partie haute, sur la figure 8, une poursuite du vissage du corps de soupape interieur 3 dans le carter 2 n'est possible que moyennant un couple de vissage accru. Ce couple de vissage accru gouverne ensuite une deformation de la collerette radiale 21 vers 1'exterieur dans le sens axial. Ladite collerette 21 cede, pour ainsi dire, elastiquement vers 1'exterieur. Le joint torique 15 est alors comprime, et assure 1'etancheite entre le carter 2 et le corps 3. La figure 9 represente un agencement structurel dans lequel le corps de soupape interieur est muni d'une collerette peripherique 22 situee a un intervalle 23 vis-a-vis d'une carcasse 24 dudit corps 3. Le filetage exterieur 6 se trouve sur la face exterieure radiale de ladite carcasse 24. Le joint torique 15 est loge dans 1'intervalle 23. Le corps de soupape interieur 3 peut a present etre visse dans le carter 2, avec un couple de vissage normal, jusqu'a ce que la collerette 22 porte contre la surface tronconique 11. Un couple de vissage accru est ensuite necessaire. Ce couple de vissage accru se traduit par le fait que la collerette 22 est pressee radialement vers 35 1'interieur contre la surface tronconique 11 et se deforme, de facon correspondante, vers 1'interieur dans le sens radial. Cela est illustre en partie basse sur la figure 9. L'intervalle 23, materialisant en fait une rainure peripherique, comporte un fond realise sous la forme d'une surface inclinee 25. Le joint torique 15 est a present comprime radialement vers 1'interieur sur cette surface inclinee 25 et, au premier chef egalement, vers 1'interieur dans le sens axial, de sorte qu'il atteint la position representee en partie basse sur la figure 9. La figure 10 montre un agencement structurel correspondant, pour 1'essentiel, a celui de la figure 9. Dans ce cas, neanmoins, une protuberance peripherique 26 fait saillie radialement au-dessus de la collerette 22. Comparativement a 1'agencement structurel selon la figure 9, ladite collerette 22 est situee davantage vers 1'interieur dans le sens radial. De ce fait, tout au plus une face extreme 27 de la protuberance 26 est visible a 1'etat visse, ce qui ameliore 1'apparence esthetique. Dans 1'agencement structurel d'apres les figures 9 et 10, la zone de deformation est constituee par la cooperation de la surface tronconique 11 avec la collerette 22. La figure 11 illustre une autre realisation, dans laquelle le filetage exterieur est de configuration specifique. Ledit filetage exterieur 6 comporte, en coupe, des dents donnant naissance a un profil en dents de scie. Un profil 28 desdites dents est illustre a echelle agrandie dans 1'espace interne du corps de soupape interieur 3, a des fins explicatives. Les dents selon le profil 28 sont pourvues de flancs 29 diriges axialement vers 1'exterieur et inclines de maniere classique. Des flancs 30 orientes a 1'oppose, c'est-adire les flancs 30 axialement interieurs, s'etendent pratiquement perpendiculairement par rapport a 1'axe de vissage. Lorsque le corps 3 est visse dans le carter 2, des dents 31 peuvent ensuite se deformer dans le sens axial, comme le montre la partie basse de la figure 11. Ainsi, la zone de deformation resulte de la cooperation entre le filetage interieur 5 et le filetage exterieur 6. Une etancheite est assuree par un joint annulaire 15 dispose a 1'extremite axialement exterieure du filetage exterieur 6. La figure 12 represente un agencement structurel similaire, dans lequel le profil 28 des dents est semblablement realise en dents de scie. Dans ce cas, cependant, les flancs 29 axialement exterieurs des dents 31 sont orientes perpendiculairement a 1'axe de vissage, tandis que les flancs 30 axialement interieurs sont inclines de maniere classique. Dans cet agencement structurel egalement, la zone de deformation est concretement obtenue par la cooperation du filetage interieur 5, sur le carter, et du filetage exterieur 6 sur le corps de soupape interieur 3. La figure 13 montre une mesure additionnelle de surete, prise pour interdire un devissage du corps de soupape interieur 3 hors du carter 2. Une tole elastique 32 est alors interposee entre le filetage interieur 5 et le filetage exterieur 6. Ladite tole 32 recouvre une partie de la longueur axiale du filetage exterieur 6, et egalement une partie du pourtour dudit filetage 6. La figure 14 illustre une bague elastique 33 se substituant a la tole elastique 32, et encastree dans une rainure 34 pratiquee dans le filetage exterieur 6. La bague 33 permet de visser le corps de soupape interieur 3 dans le carter 2. Ladite bague 33 est comprimee lorsque le vissage s'opere. Des que le corps 3 a atteint une position de repos, la bague 33 peut de nouveau se dilater sensiblement et penetre alors dans un espace interstitiel entre des dents du filetage interieur 5. Dans toutes les formes de realisation illustrees 35 ci-avant, aussi bien la tole elastique 32, que la bague elastique 33, peuvent etre utilisees en tant que surete supplementaire prevenant un devissage. I1 va de soi que de nombreuses modifications peuvent etre apportees au robinet decrit et represents, 5 sans sortir du cadre de 1'invention
Ledit robinet (1) comprend un carter (2) et un corps de soupape intérieur (3) qui est vissé dans ledit carter (2) par un filetage (6), et comporte un profil d'accouplement (7). Une zone de déformation (11, 12) est interposée entre le corps (3) et le carter (2), à l'intérieur duquel elle se trouve.
1. Robinet integre de radiateur, comprenant un carter (2) et un corps de soupape interieur (3) qui est visse dans ledit carter (2) par un filetage (6), et comporte un profil d'accouplement (7) destine a une piece de manoeuvre rapportee, une zone de deformation (11, 12 ; 11, 17 ; 11, 21 ; 11, 22 ; 5, 6) etant interposee entre ledit corps (3) et ledit carter (2), robinet caracterise par le fait que ladite zone de deformation (11, 12 ; 11, 17 ; 11, 21 ; 11, 22 ; 5, 6) se trouve dans 1'espace interne dudit carter (2). 2. Robinet selon la 1, caracterise par le fait que le carter (2) presente, dans un alesage recevant le corps de soupape interieur (3), une surface tronconique (11) contre laquelle ledit corps (3) est applique par une zone de deformation (12, 17, 21, 22). 3. Robinet selon la 2, caracterise par le fait que la zone de deformation est realisee sous la forme d'une arete (12) cooperant avec la surface tronconique (11). 4. Robinet selon la 2, caracterise par le fait que le corps de soupape interieur (3) possede une collerette peripherique (22) qui se trouve a un intervalle radial (23) vis-a-vis d'une carcasse (24) et qui se deforme radialement vers 1'interieur, lors du vissage, sous 1'action de la surface tronconique (11). 5. Robinet selon la 4, caracterise par le fait qu'une bague d'etancheite (15) est interposee entre la collerette (22) et la carcasse (24). 6. Robinet selon la 5, caracterise par le fait que la carcasse (24) presente, sur son cote tourne vers la collerette (22), une surface inclinee peripherique (25). 7. Robinet selon 1'une quelconque des 4 a 6, caracterise par le fait que lecorps de soupape interieur (3) presente une protuberance peripherique (26) faisant saillie radialement au-dela de la collerette (22). 8. Robinet selon la 2, caracterise par le fait que le corps de soupape interieur (3) comporte une surface tronconique complementaire (17) qui presente un angle de conicite differant de celui de la surface tronconique (11) et qui, lors du vissage, vient s'appliquer contre ladite surface tronconique (11) avec deformation dudit corps (3) dans la region de ladite surface complementaire (17). 9. Robinet selon la 2, caracterise par le fait que le corps de soupape interieur (3) possede une collerette radiale peripherique (21) saillant radialement, et se deformant axialement lors d'une venue en contact avec la surface tronconique (11). 10. Robinet selon la 9, caracterise par le fait que la collerette radiale (21) presente, a 1'exterieur dans le sens radial, une plus faible epaisseur qu'a 1'interieur dans le sens radial. 11. Robinet selon 1'une quelconque des 1 a 10, caracterise par le fait que le filetage (6) porte un revetement en matiere plastique, notamment en polytetrafluorethylene. 12. Robinet selon 1'une quelconque des 1 a 11, caracterise par le fait qu'une bague (19) en matiere plastique, notamment en polytetrafluorethylene, est prevue sur une partie de la longueur axiale du filetage (6). 13. Robinet selon 1'une quelconque des 1 a 12, caracterise par le fait qu'une bague d'etancheite (15) a cordon circulaire est prevue dans le filetage (6). 14. Robinet selon 1'une quelconque des 1 a 13, caracterise par le fait que le filetage (6) est de realisation conique. 15. Robinet selon 1'une quelconque des 1 a 14, caracterise par le fait que le filetage (6) possede une section transversale en dents de scie. 16. Robinet selon 1'une quelconque des 1 a 15, caracterise par le fait qu'une surete (32 ; 33) a tole ou a bague elastique est disposee dans le filetage (6).
F
F16,F24
F16K,F24D
F16K 27,F16K 31,F24D 19
F16K 27/00,F16K 31/64,F24D 19/10
FR2888117
A1
COMPOSITION VACCINALE COMPRENANT UNE EMULSION THERMOREVERSIBLE
20,070,112
La présente invention est relative au domaine des vaccins; plus particulièrement, l'invention est relative au domaine des vaccins comprenant un adjuvant. Il existe dans l'art antérieur de nombreux vaccins qui contiennent un ou plusieurs adjuvants. Le brevet US 6 299 884 décrit notamment une formulation adjuvante comprenant une émulsion huile dans eau, dont la taille des gouttelettes d'huile est comprise entre 100 et 1000 nm. Cette émulsion est obtenue au moyen d'un homogénéiseur haute pression (microfluidiseur), au cours d'un procédé de fabrication mettant en oeuvre de hautes énergies mécaniques afin d'obtenir des forces de cisaillement suffisamment importantes pour réduire la taille des gouttes d'huile. Selon cet enseignement, si la valeur minimale de la fourchette des tailles des gouttes obtenues est de 100 nm, la valeur moyenne est nettement plus élevée et se situe au mieux vers 170 nm, plus généralement vers 500nm. Il est souhaitable de pouvoir disposer d'une formulation alternative à celle proposée dans ce brevet, et surtout qui puisse être obtenue par un procédé plus simple (ne nécessitant pas une technologie de cisaillement particulière), et de basse énergie tout en étant reproductible et parfaitement fiable; en outre, la formulation adjuvante doit permettre d'adjuver efficacement les vaccins, en permettant notamment d'augmenter la réponse immunitaire obtenue ou de diminuer la dose d'antigène présente, tout en ne présentant pas de signe de toxicité qui nuirait à son administration en toute sécurité. Pour atteindre ce but, la présente invention a pour objet une composition vaccinale comprenant au moins un antigène vaccinal et une émulsion huile dans eau comprenant au moins: - du squalène, un émulsifiant non-ionique comprenant des groupements oxyde d'éthylène, à l'exception des copolymères de polyoxyéthylène et de polyoxypropylène, - un émulsifiant non ionique hydrophobe, caractérisée en ce que l'émulsion est thermoréversible et en ce que 90% de la population 30 volumique des gouttes d'huile a une taille inférieure à 200 nm. Selon l'invention, une telle émulsion est obtenue par un procédé d'inversion de phase par variation de température, ce qui procure un très gros avantage d'un point de vue industriel. Un tel procédé présente toutes les garanties de sécurité et de rentabilité nécessaires à l'industrie pharmaceutique. En outre, grâce à ce procédé, il est possible d'obtenir une émulsion monodisperse dont la taille des gouttelettes d'huile est très faible, ce qui rend l'émulsion ainsi obtenue particulièrement stable et facilement filtrable au moyen de filtres stérilisants dont le seuil de coupure est de 200 nm. Selon une caractéristique particulière, 90% de la population volumique des gouttes d'huile a une taille inférieure à 160 nm, et même à 150 nm. En outre, grâce au procédé de préparation utilisé, la dispersion des gouttelettes en terme de taille est très faible; en effet, lorsqu'on réalise la courbe de distribution des tailles de gouttes obtenues, on remarque que l'on a une distribution gaussienne très resserrée; si la valeur de d90 est généralement inférieure à 150 nm, la valeur de d50 est elle inférieure à 100 et même 90nm. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, l'émulsion selon l'invention comprend en outre un alditol; ceci permet d'obtenir une inversion de phase à une température inférieure à celle qui serait nécessaire pour la même composition ne présentant pas d'alditol, ce qui permet de réduire les coûts de production ainsi que les risques de dénaturation thermique des constituants de l'émulsion. Selon un mode particulièrement avantageux, le tensioactif non-ionique hydrophobe de l'invention est un tensioactif à base d'ester de sorbitanne ou d'ester de mannide. De tels tensioactifs présentent l'avantage de pouvoir être utilisés en toute sécurité dans les solutions injectables. Selon un mode particulier de l'invention, l'émulsion comprend en outre un alkylpolyglucoside et un agent cryoprotecteur tel qu'un sucre, en particulier du dodécylmaltoside et du saccharose.. Ainsi, il est possible d'obtenir une émulsion lyophilisable, qui, après lyophilisation et reconstitution, retrouve ses propriétés, notamment granulométriques, c'est-à-dire que l'émulsion lyophilisée puis reconstituée est toujours monodisperse et est constituée de gouttelettes d'huile dont 90% de la population volumique a une taille inférieure à 200nm. Ceci est particulièrement important pour le domaine des vaccins qui doivent parfois pour des raisons de stabilité (soit de certains antigènes, soit de certains adjuvants) être conservés sous forme lyophilisée. L'invention a également pour objet un procédé de préparation d'une composition vaccinale comprenant au moins un antigène vaccinal et une émulsion huile dans eau, caractérisé en ce que l'émulsion est obtenue par un procédé d'inversation de phase par variation de la température. Grâce à un tel procédé, très avantageux d'un point de vue industriel, on obtient une émulsion monodisperse dont la taille des gouttelettes d'huile est très faible, ce qui rend 5 l'émulsion ainsi obtenue particulièrement stable et facilement filtrable au moyen de filtres stérilisants. De nombreux autres avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre. Par composition vaccinale au sens de la présente invention, on entend une composition susceptible d'être administrée à l'homme ou à l'animal afin d'induire une réponse du système immunitaire; cette réponse du système immunitaire pouvant se traduire par une production d'anticorps ou par une activation de certaines cellules, notamment les cellules présentatrices d'antigènes ( par exemple les cellules dendritiques), les lymphocytes T, les lymphocytes B. La composition vaccinale peut être une composition à visée prophylactique ou à visée thérapeutique, ou encore les deux. Cette activation cellulaire peut être mise en évidence par la présence de marqueurs d'activation à la surface des cellules ou par la libération de cytokines. La composition vaccinale selon l'invention peut être administrée par toutes les voies habituellement utilisées ou préconisées pour les vaccins: voie parentérale, voie muqueuse, et se présenter sous diverses formes notamment liquide ou lyophilisée. Elle peut être administrée au moyen d'une seringue ou au moyen d'un injecteur sans aiguille pour injection intramusculaire, sous-cutanée ou intradermique, ou au moyen d'un spray nasal. Par antigène au sens de la présente invention, on entend tout antigène susceptible d'être utilisé dans un vaccin, qu'il s'agisse d'un germe entier ou d'un antigène sous-unitaire, peu important sa nature; l'antigène peut en effet être un peptide, une protéine, une glycoprotéine, un polysaccharide, un glycolipide, un lipopeptide...etc La formulation selon l'invention est particulièrement adaptée aux antigènes viraux; on a en effet obtenu de particulièrement bons résultats avec des antigènes du cytomegalovirus humain, du virus de l'immunodeficience humaine, et de la grippe. En ce qui concerne les antigènes du virus de la grippe, il est possible d'utiliser des antigènes provenant d'une seule souche virale, ou d'un mélange de différentes souches. Il est possible d'utiliser des antigènes issus de virus cultivés de façon traditionnelle sur oeufs, ou sur cellules. Grâce à l'invention, on a remarqué qu'on pouvait, que ce soit pour une seule souche ou pour un mélange de souches, obtenir une réponse satisfaisante du système immunitaire tout en réduisant très fortement la quantité d'antigènes présente dans la dose vaccinale. Ceci peut être d'un intérêt particulièrement grand dans le cas de la préparation d'un vaccin contre une pandémie de grippe, où il faut pouvoir produire dans un délai très court, des quantités très importantes de doses vaccinales. Selon l'invention, l'émulsion huile dans eau comprend du squalène qui est une huile provenant à l'origine du foie de requin; c'est une huile dont la formule chimique brute est C30HSO, comprenant 6 double-liaisons, cette huile est métabolisable et présente des qualités permettant son utilisation dans un produit pharmaceutique injectable. Il existe également du squalène d'origine végétale extrait de l'huile d'olive. On a notamment obtenu de bons résultats en utilisant le squalène fourni par la société Fluka qui est d'origine animale. Les quantités de squalène utilisées pour la préparation d'une émulsion concentrée sont avantageusement comprises entre 5 et 45 % ; cette émulsion concentrée est ensuite diluée pour préparer des doses vaccinales dans lesquelles la quantité de squalène est comprise entre 0,5 et 5%. . Selon l'invention, l'émulsion comprend un émulsifiant hydrophile non ionique comportant des groupements oxydes d'éthylène, à l'exception des copolymères de polyoxyéthène et de polyoxyéthylène qui ne conviennent pas. Un émulsifiant qui convient peut notamment être un tensioactif constitué par un éther de polyoxyéthylèneglycols et d'alcools gras encore appelés alkyl- éthers polyoxyéthylénés ou macrogols ethers. De façon non exhaustive, on peut citer comme émulsifiants appartenant à cette catégorie ceux qui sont connus sous la dénomination BRIJ et qui sont commercialisés par la Société ICI America's Inc., ou encore certains des produits connus sous la dénomination d' EumulginTM commercialisés par la Société Cognis. On a ainsi obtenu de bons résultats avec le produit BRIJ 56. Un composé particulièrement adapté et préféré en raison de son origine semisynthétique est le polyoxyéthylène (12) éther cétostéarylique, fourni par la Société COGNIS sous la dénomination d' EumulginTM B1. Selon l'invention, la composition vaccinale comprend également un tensioactif non- ionique hydrophobe; il doit s'agir d'un tensioactif pouvant être utilisé dans l'industrie pharmaceutique; parmi les tensioactifs convenant à cet égard, on peut citer les tensioactifs à base d'ester de sorbitanne ou d'ester de mannide; les tensioactifs à base d'ester de sorbitanne sont obtenus par réaction d'un acide gras et de mélange d'esters partiels de sorbitol et ses mono et di-anhydres; il peut s'agir d'un mono, d'un di ou d'un tri-ester, ou même d'un mélange; ce sont des tensioactifs hydrophobes dont la balance hydrophilie-lipophilie (HLB) est inférieure à 9. Il s'agit notamment des tensioactifs commercialisés par la Société ICI America's Inc. sous la dénomination de SPAN , ou par la Société Cognis sous la dénomination de DehymulsTM, ou par la Société ICI sous la dénomination de ARLACELTM; comme exemples de tensioactifs convenant particulièrement bien, on peut citer le monooléate de sorbitanne, commercialisé sous la dénomination de Dehymuls SMO TM ou de SPAN 80. Parmi les tensioactifs à base d'ester de mannide, on peut citer le mannide monooléate commercialisé par la Société SIGMA, ou par la Société SEPPIC sous la dénomination de Montanide 80TM Les quantités de squalène et de chacun des tensioactifs utilisés sont avantageusement choisies de manière à obtenir un mélange dont le diagramme de phases comporte une phase de courbure moyenne nulle (type microémulsion ou phase lamellaire) pour laquelle les tensions interfaciales sont extrêmement basses. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, la composition vaccinale comprend, en outre, un alditol tel que notamment le glycérol, l'érythritol, le xylitol, le sorbitol ou le mannitol. On a notamment obtenu de bons résultats avec le mannitol commercialisé par la Société ROQUETTE Frères. Les quantités d'alditol utilisées lors du processus de préparation, peuvent varier entre 1 et 10 %, lorsque l'on souhaite préparer une émulsion qui sera conservée à l'état liquide. Cependant, dans le cas d'une émulsion destinée à être lyophilisée, les quantités d'alditol seront augmentées, et pouffant être de l'ordre de 20%. Selon une caractéristique de l'invention, la composition vaccinale comprend en outre un cryoprotecteur qui permet la lyophilisation de l'émulsion obtenue; parmi les cryoprotecteurs, les sucres sont particulièrement préférés, et notamment le saccharose. En outre, l'émulsion selon l'invention peut comprendre un alkyl polyglycoside qui est un tensioactif à tête sucre; il peut notamment s'agir de décyl-D galactoside uronate de sodium, ou selon un mode préféré de dodécyl (3 maltoside disponible auprès de la Société Fluka. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, la phase aqueuse de l'émulsion est constituée par un tampon, tel que les solutions de Dulbecco tamponnées au Phosphate (D-PBS, sans calcium ni magnésium). Grâce au procédé de préparation de la composition vaccinale selon l'invention par une inversion de phase obtenue en faisant varier la température, on obtient très facilement, de façon très reproductible, une émulsion directe huile dans eau dont la taille des gouttelettes d'huile est très homogène; la valeur de d90 (en volume) est inférieure à 200 nm, et en général proche de 150 nm, en même temps que la valeur de d50 est inférieure à 80 nm. On peut ainsi, après qu'elle ait été diluée, effectuer une filtration stérilisante de l'émulsion obtenue. De telles émulsions dont la taille des gouttes est homogène et très petite, sont stables dans le temps. Ainsi, on a pu remarquer qu'une émulsion préparée selon l'invention et stockée à 4 C, conservait après 2 ans, un profil monodisperse, avec une valeur de d50 de 90 nm et une valeur de d90 de 116, ce qui prouve la très grande stabilité de l'émulsion. La mesure de la taille des gouttes peut se faire par différents moyens, et notamment par des granulomètres à diffraction LASER, tels que les appareils Beckman Coulter de la gamme LS (notamment le LS230). Le principe de mesure de ces appareils est basé sur l'analyse de l'intensité de la lumière diffusée par les particules en fonction de l'angle (détecteurs de grands, moyens et petits angles) lorsque l'échantillon est éclairé par un faisceau LASER. Cette analyse se fait au moyen de modèles mathématiques choisis selon la taille et la nature du matériau utilisé. Dans le cas de mesure de taille de particules submicroniques, il faut appliquer un modèle optique particulier (théorie de Mie) prenant en compte les indices de réfraction de l'échantillon (ici 1,495 pour le squalène) et de son milieu (ici 1,332 pour l'eau) ; il faut également être capable de détecter les faibles intensités émises par les particules très fines, ce qui nécessite une cellule supplémentaire de détection pour la mesure aux grands angles de la diffusion différentielle des intensités polarisées ( système PIDS chez Coulter qui permet une mesure dès 40 nm). Aux fins de description del' invention, les paramètres de d50 et d90 mentionnés dans la présente demande de brevet, sont des valeurs volumiques; la valeur de d50 signifie la valeur de 50% de la population volumique des gouttes. Le procédé selon l'invention est mis en oeuvre de la manière suivante: on prépare une émulsion grossière huile/eau concentrée par incorporation de la phase aqueuse (solution tamponnée de polyol comprenant le tensioactif non-ionique à groupements polyoxyéthylène) dans la phase huileuse (squalène, et tensioactif à base d'ester de sorbitanne). On obtient alors une émulsion huile dans eau non calibrée, qui manifeste rapidement son instabilité. Cette émulsion est chauffée jusqu'à obtention d'une inversion de phase, c'est-à-dire l'obtention d'une émulsion eau dans huile. La transition ou inversion de phase peut être suivie par conductimétrie. La température à laquelle se produit le changement de courbure traduisant le passage d'un type d'émulsion à un autre est la température d'inversion de phase. Une fois cette température d'inversion de phase atteinte, et donc en présence d'une émulsion eau dans huile, on arrête le chauffage et on refroidit le mélange. L'émulsion eau/huile va alors à nouveau s'inverser pour donner lieu à nouveau à une émulsion huile dans eau, dont la taille des gouttelettes d'huile est cette fois très homogène et petite; l'émulsion obtenue est alors très stable. Cette émulsion concentrée peut alors être diluée par une solution comprenant l'antigène vaccinal, et être stockée à +4 C. Cette émulsion est thermoréversible, ce qui signifie que si elle est portée à une température supérieure à la température d'inversion de phase, elle va devenir une émulsion eau dans l'huile. De façon avantageuse selon l'invention, la formulation de l'émulsion est choisie pour avoir une température d'inversion de phase qui soit comprise entre 45 et 80 C, et plus particulièrement entre 50 et 65 C. Ainsi, on évite de chauffer à des températures trop élevées qui risqueraient d'induire des dégradations chimiques des constituants ou une évaporation de la phase aqueuse, et on évite également de provoquer une nouvelle inversion de phase lors d'un stockage ultérieur, soit durant la phase de préparation de la composition vaccinale, c'est-à-dire avant d'être incorporée à la solution antigénique, soit ultérieurement lors du stockage de la composition vaccinale avant son utilisation. Un tel procédé peut être mis en oeuvre de différentes façons. En effet, il est possible, ainsi que cela vient d'être décrit de mélanger d'un côté le squalène avec le tensioactif à base d'ester de sorbitanne et d'un autre côté la solution tamponnée de polyol avec le tensioactif à groupements oxydes d'éthylène; d'homogénéiser chacun des mélanges, et de les réunir ensuite afin d'obtenir l'émulsion brute qui sera alors chauffée puis refroidie. Alternativement, les mélanges préparés séparément peuvent être chauffés à une température légèrement supérieure à la température d'inversion de phase, avant d'être rassemblés pour donner une émulsion inverse eau dans huile qui sera refroidie jusqu'à obtention de l'émulsion submicronique huile/eau. Ces opérations peuvent être réalisées dans des réservoirs séparés pour une préparation en lots. Il est également possible d'utiliser un procédé en ligne. Le procédé de fabrication de l'émulsion en ligne consiste en un mélange à chaud des deux phases aqueuse et huileuse préalablement préparées séparément, au travers d'un mélangeur statique thermostaté suivi d'un refroidissement en ligne au travers d'un échangeur thermique réfrigéré connecté en sortie du mélangeur statique, puis de la récupération finale de l'émulsion selon l'invention dans un récipient approprié (flacon ou réacteur). On a utilisé un mélangeur statique constitué d'une succession d'éléments de mélange composés de lames croisées et inclinées par rapport à l'axe du tube dans lequel ils sont introduits. L'énergie nécessaire au mélange est fournie par les pompes qui véhiculent les fluides et le mélange est réalisé sans pièce mobile, au travers des éléments de mélange par la séparation, le déplacement et la réunion successive des constituants du mélange. Le procédé de fabrication en ligne est mis en oeuvre selon la manière suivante: on prépare séparément la phase aqueuse (solution tamponnée comprenant le tensioactif non-ionique à groupements polyoxyéthylène) et la phase huileuse (squalène, et tensioactif non ionique hydrophobe) dans deux flacons ou réacteurs. Les deux phases sont chauffées sous agitation à une température légèrement supérieure à la température d'inversion de phase. Les deux phases sont alors introduites dans un mélangeur statique thermostaté au moyen de 2 pompes, dont les débits sont régulés de manière à obtenir la composition de l'émulsion selon l'invention. L'émulsion inverse eau dans l'huile est obtenue durant le passage des deux phases dans le mélangeur statique. L'émulsion inverse est ensuite refroidie par passage en ligne au travers d'un échangeur thermique réfrigéré connecté en sortie du mélangeur statique. L'émulsion eau dans huile va alors s'inverser au travers de l'échangeur thermique réfrigéré pour donner lieu à une émulsion huile dans eau, qui sera réceptionnée dans un flacon ou réacteur et dont les caractéristiques sont identiques à celles de l'émulsion obtenue par un procédé en batch. Les exemples qui suivent illustrent différents modes de réalisation de l'invention. Exemple 1: Préparation d'une émulsion concentrée de squalène. On mélange dans un bécher 3,71g d'EumulginTM B1 et 33,9g d'une solution de mannitol à 10% en tampon PBS, que l'on homogénéise sous agitation à environ 30 C. Dans un autre récipient, on mélange 2,89g de DehymulsTM SMO et 19,5g de squalène que l'on agite magnétiquement. Lorsque des phases homogènes sont obtenues dans chacun des récipients, on incorpore la phase aqueuse à la phase huileuse qui est maintenue sous agitation à 30 C. Lorsque l'incorporation est terminée, on chauffe l'émulsion brute obtenue jusqu'à ce que la température atteigne 58-60 C, tout en maintenant l'agitation. On cesse ensuite le chauffage mais on maintient l'agitation jusqu'à ce que la température atteigne la température ambiante. On a alors une émulsion huile dans eau, dont la taille des gouttelettes d'huile est centrée autour de 80 nm, et dont la composition en masse est la suivante: - 32,5 % de squalène, 6,18 % de polyoxyéthylène (12) cétostéaryétherl, 4,82 % de monooléate de sorbitanne, - 6 % de mannitol Exemple 2: Composition vaccinale contre le SIDA. On prépare des compositions vaccinales comprenant comme antigène une protéine TAT III B détoxifiée. La protéine TAT a été détoxifiée par une réaction d'alkylation en milieu alcalin par utilisation d'iodoacétamide dans les conditions suivantes: nombre de micromoles d'iodoacétamide = 200 X nombre de micromoles de TAT + nombre de micromoles de DTT. Cette protéine détoxifiée et son procédé de préparation sont décrits en détails dans la demande WO99/33346 où elle est identifiée sous le terme de TAT carboxyméthylée. Cet antigène TAT recombinante est conservé en solution, en présence de tampon TRIS 50mM, pH 7,5 à -70 C. Les compositions vaccinales à administrer sont préparées à partir de solutions concentrées, afin d'obtenir des doses d'immunisation de 200111 ayant les compositions quantitatives suivantes: pour la composition ayant uniquement l'antigène: 20 g de TAT en tampon 30 TRIS 50mM, NaCl 100 mM à pH 7,5. pour la composition selon l'invention: É 20 g de TAT, É 5 mg de squalène 10- É 0,75 mg de Dehymuls SMO, É 0,94 mg d' Eumulgin B1, É 0,91 mg de mannitol. On dispose de 2 groupes de 6 souris BALB/c femelles âgées de 8 semaines, à qui l'on injecte une des compositions préparées par voie sous-cutanée, à raison d'une dose de 20O 1 par souris; les injections sont réalisées à JO et à J21. On prélève des échantillons sanguins au sinus retro-orbital à J14 pour l'appréciation de la réponse primaire et à J34 pour la réponse secondaire. La détermination du taux d'IgGl et d'IgG2a spécifiques est effectuée grâce à des tests ELISA standardisés. Les souris sont sacrifiées à J37; on prélève leur rate et on isole les splénocytes. Les résultats obtenus en ce qui concerne les réponses humorales sont récapitulés dans le tableau ci-dessous, où les taux d'IgG sont exprimés en unités arbitraires ELISA (loglO). Pour chaque groupe de souris, la valeur indiquée dans le tableau est le titre géométrique 15 moyen des valeurs obtenues pour chacune des souris. Composition IgGl IgG2a IgGl IgG2a Rapport vaccinale à J14 à J14 à J34 à J34 IgGl/IgG2a à J34 Tat 2,6 1,2 4,4 3,0 25 Tat+ PIT 3,5 2,5 5,7 5,0 5 Les résultats obtenus montrent que l'émulsion selon l'invention permet d'accroître globalement la réponse humorale et tend en outre à favoriser la réponse T helper de type 20 1 car la réponse IgG2a est plus augmentée que la réponse IgGl. En ce qui concerne la réponse cellulaire, on a pu mettre en évidence, par dosage ELISPOT après restimulation avec de la protéine TAT recombinante des splénocytes prélevés, une nette augmentation du nombre de cellules produisant l'interféron y lorsque les splénocytes proviennent de souris immunisées avec une préparation selon l'invention ( 486 spots par 106 cellules contre 39 par 106 pour la préparation contenant l'antigène seul) . De même, le dosage des cytokines dans les surnageants de culture a montré la plus grande sécrétion à la fois d'interféron y ( 5028 pg/ml contre 1940 pg/ml) et d'Interleukine 5 ( 5365 pg/ml contre 2394 pg/ml). Il- Exemple 3: Préparation d'une composition vaccinale contre les infections à cytomegalovirus humain. On prépare des compositions vaccinales comprenant à titre d'antigène vaccinal une protéine recombinante dérivée d'une glycoprotéine d'enveloppe de la souche Towne du Cytomegalovirus (CMV) dénommée gB dont les séquences nucléotidique et protéique sont décrites dans le brevet USP 5,834,307. Cette protéine recombinante est produite par une lignée CHO recombinante transfectée par un plasmide dénommé pPRgB27clv4 qui contient un gène modifié de la gB. En effet, pour faciliter la production de cette protéine recombinante par la lignée CHO le gène de la gB a été modifié au préalable en supprimant la partie du gène qui code pour la région transmembranaire de la protéine gB correspondant à la séquence d'acides aminés comprise entre la Valine 677 et l'Arginine 752 et en introduisant 3 mutations ponctuelles de sorte que le site de clivage existant dans la gB native a été supprimée. En définitive la protéine recombinante produite par la lignée CHO recombinante correspond à une protéine gB tronquée dépourvue de site de clivage et de région transmembranaire dénommée gBdTM. La construction du plasmide pPRgB27clv4 et la production de la protéine gB tronquée (gBdTM) par la lignée CHO recombinante sont décrites dans US 6,100,064. La purification de la protéine gB tronquée est réalisée sur colonne chromatographique d'immunoaffinité en utilisant l'anticorps monoclonal 15D8 décrit par Rasmussen L et al. ( J. Virol. (1985) 55: 274280). A partir d'une composition stock à 0.975 mg/ml d'antigène gB ainsi obtenu et maintenu en tampon phosphate, de l'émulsion selon l'invention concentrée telle que décrite à l'exemple 1, et d'une émulsion de l'art antérieur obtenue par microfluidisation, on prépare des doses de compositions immunisantes de 50 1 ayant les compositions suivantes: 2 gg de gB en tampon citrate à pH 6, (groupe appelé gB seule) 2 g de gB; 1, 075mg de squalène; 0,133 mg de Montane VG 85 et 0,125 mg de TweenTM80 en tampon citrate à pH 6, (groupe appelé avec émulsion de l'art antérieur ) - 2 g de gB; 1,25 mg de squalène; 0,185 mg de Dehymuls SMO; 0,235 mg d'Eumulgin B1 et 0,230 mg de mannitol en tampon PBS à pH 7,4. (groupe appelé avec émulsion de l'invention ) On dispose de 3 groupes de 10 souris Outbred OF1 femelles, âgées de 8 semaines que l'on immunise 2 fois, à JO et à J21 par voie sous-cutanée, par une des compositions indiquées ci-dessus ( chaque groupe de souris reçoit les 2 fois la même composition) On prélève à J20 et J34 au sinus retro-orbital des échantillons sanguins qui sont utilisés pour déterminer les concentrations en anticorps de type IgGI et IgG2a spécifiques de l'antigène gB. Les dosages sont réalisés grâce à des tests ELISA; les résultats obtenus sont rassemblés dans le tableau ci-dessous, et sont exprimés en loglo des titres ELISA. Les valeurs indiquées sont les valeurs moyennes obtenues pour chaque groupe de souris. J20 J34 Ratio à J34 Nature des Groupes IgGI IgG2a IgGI IgG2a IgGl/IgG2a gB seule 2,474 2,094 3,801 2,941 137 gB + émulsion de l'art antérieur 4, 0632,980 5,493 4,185 143 gB + émulsion selon l'invention 4,615 3,914 5, 615 4,854 14 Ces résultats montrent l'efficacité de l'émulsion selon l'invention qui permet une plus grande induction d'anticorps à la fois ceux de type IgGI et IgG2a, avec en outre, par rapport à l'émulsion selon l'art antérieur l'obtention du résultat recherché dans le cadre d'un vaccin contre le cytomégalovirus humain, qui est d'orienter la réponse immunitaire vers une réponse TH1 (dont un indicateur est le taux d' IgG2a) , tout en maintenant la réponse de type TH2 (dont un indicateur est le taux d' IgGI) à un niveau suffisant. Exemple 4: Composition vaccinale contre la grippe. On dispose d'antigènes de virus grippal obtenus selon le procédé décrit aux exemples de la demande WO9605294, à l'exception du fait que la souche virale utilisée est la souche A/New Caledonia H1N 1. - 13 - A partir de cette préparation d'antigènes, de l'émulsion concentrée obtenue à l'exemple 1, et d'une suspension d'aluminium fournie par REHEIS sous la dénomination A1O0H Rehydra, on prépare des doses d'immunisation de 500 qui ont la composition indiquée ci-après, où les quantités d'antigènes de la grippe sont exprimés en poids d'hémagglutinine HA. soit l g de HA en tampon PBS, soit 5 g de HA en tampon PBS, soit 1 g de HA et 60 g d'hydroxyde d'aluminium, soit 1 g de HA; 1,25 mg de squalène; 0,185 mg de DehymulsTM SMO; 0,235 mg 10 d' EumulginTM B; 0,21 mg de mannitol; le tout en tampon PBS. On dispose de 8 groupes de 5 souris BALB/c femelles âgées de 8 semaines, à qui on administre à JO les compositions préparées selon la répartition suivante: un groupe reçoit la composition ayant 1 g de HA par voie souscutanée, un groupe reçoit la même composition ayant 11.tg de HA par voie intra-dermique, un groupe reçoit la composition ayant 5 g de HA par voie sous-cutanée, un groupe reçoit la même composition ayant 5 g de HA par voie intra-dermique, un groupe reçoit la composition ayant 11.ig de HA et 60 g d'aluminium par voie sous-cutanée, un groupe reçoit la même composition ayant 1 g de HA et 60 g d'aluminium par voie intra-dermique, un groupe reçoit la composition ayant 1 de HA et l'émulsion selon l'invention par voie sous-cutanée, un groupe reçoit la composition ayant 11.tg de HA et l'émulsion selon l'invention 25 par voie intra-dermique. On prélève sur chacune des souris des échantillons sanguins à J7, J14, J27, J41, J56, J77 et J105. Les sérums des souris immunisées sont testés d'une part par la technique ELISA afin 30 d'évaluer leur teneur en anticorps totaux induits contre la souche grippale A/H1N1 du vaccin trivalent. Les titres anticorps sont exprimés en unités ELISA arbitraires en valeur loglO, avec un seuil de détection à 1,3 loglO. Ces sérums sont testés d'autre part par la technique IHA (inhibition d'hémaglutination) pour déterminer leur teneur en anticorps fonctionnels contre la souche grippale A/H1N1. Les titres anticorps sont exprimés en inverse de dilution en valeur arithmétique, avec un seuil de détection à 5. Les résultats obtenus sont repris dans les tableaux ci-après, dans lesquels les valeurs indiquées représentent la moyenne des titres des souris de chaque groupe. Titres ELISA: Groupe de Voie J14 J28 J41 J56 J105 souris d'immunisation HA 1 g sous-cutanée 2,838 3,288 3,556 3,581 3,535 HA 5 g sous-cutanée 3, 203 3,642 3,836 3,732 3,844 J HA 1 g + sous-cutanée 2,860 3,363 ^ 3,843 3,951 3,982 A1O0H HA 1 g + souscutanée 4,043 4,511 4,753 4,723 4,681 émulsion HA 1 g intradermique 2,174 2,814 3,143 3,075 2,735 HA 5 g intradermique 1 2,839 3,297 3,496 3,549 3, 479 HA 1 g + intradermique 2,654 3,004 3,137 3,020 2,724 A1O0H HA 1 g + intradermique 4,134 4,692 4,895 4,911 4,823 émulsion Titres IHA: Groupe de Voie J14 J28 J41 J56 J105 souris d'immunisation HA 1 g sous-cutanée 5 6 5 40 23 HA 5 g sous-cutanée 5 9 20 HA 1 g + sous-cutanée 5 15 23 121 160 A1OOH HA 1 g + sous-cutanée 6 160 368 422 485 émulsion HA 1 g intradermique 5 5 5 23 8 FIA 5 g intradermique 5 8 10 HA 1 g + intradermique 5 5 5 26 7 A1O0H HA 1 g + intradermique 7 557 1640 1557 1844 émulsion Ces résultats montrent l'intérêt de la présente invention; en effet, l'hydroxyde d'aluminium qui est un adjuvant bien connu et largement utilisé dans l'art antérieur ne permet pas d'augmenter l'immunogénicité des antigènes de la grippe avec la même rapidité et la même force que la formulation selon l'invention; on constate aussi que la composition selon l'invention est particulièrement efficace, que ce soit par voie sous-cutanée, ou par voie intradermique. Exemple 5: Composition vaccinale contre la grippe. On veut évaluer chez des souris, l'intérêt de la présente invention pour diminuer la quantité d'antigène vaccinal lorsque qu'il s'agit d'un vaccin contre la grippe contenant comme antigènes 3 souches de virus grippal, et qui serait administré par voie intradermique. A cette fin, on dilue l'émulsion concentrée de l'exemple 1 par du tampon PBS afin d'obtenir une émulsion à 5% de squalène, que l'on va encore diluer pour moitié par une composition comprenant les antigènes. - 16 - On dispose en effet d'une composition comprenant du virus grippal provenant de 3 souches virales différentes obtenues de la manière décrite dans la demande de brevet WO9605294, les 3 souches étant ici la souche A/New Caledonia (H1N1), la souche A/Wyoming (H3N2), la souche B/Jiangsu. Une telle composition vaccinale trivalente est une composition classique pour un vaccin contre la grippe et correspond au vaccin commercialisé dans l'hémisphère Nord lors de la campagne grippe 2004. Les quantités d'antigènes de chacune des souches virales sont appréciées par leur quantité d'hémagglutinines HA. Les doses d'immunisation préparées, de volume 501.tl, ont les compositions indiquées ci-10 après: 0,33 g de HA de chacune des souches virales en tampon PBS à pH 7,4; 1,31 g de HA de chacune des souches virales en tampon PBS à pH 7,4; 5,25 g de HA de chacune des souches virales en tampon PBS à pH 7,4; 10,5 g de HA de chacune des souches virales en tampon PBS à pH 7,4; 21 g de HA de chacune des souches virales en tampon PBS à pH 7,4; 0,33 g de HA de chacune des souches virales; 1,25 mg de squalène; 0,185 mg de DehymulsTM SMO; 0,235 mg d'EumulginTM B1 et 0,230 mg de mannitol en tampon PBS à pH 7,4; 1,31 g de HA de chacune des souches virales; 1,25 mg de squalène; 0,185 mg 20 de DehymulsTM SMO; 0,235 mg d'EumulginTM B1 et 0,230 mg de mannitol en tampon PBS à pH 7,4; 5,25 g de HA de chacune des souches virales; 1,25 mg de squalène; 0,185 mg de DehymulsTM SMO; 0,235 mg d'EumulginTM B1 et 0, 230 mg de mannitol en tampon PBS à pH 7,4. On dispose de 8 groupes de 10 souris BALB/c femelles âgées de 6 à 8 semaines à qui on administre par voie intradermique (face interne de l'oreille) une des compositions préparées, à raison d'une composition par groupe. 3 semaines après l'immunisation, on prélève des échantillons sanguins et on dose par ELISA pour chacun des groupes, les IgG induites contre chacune des souches virales; on effectue en outre, pour chacun des groupes, un test d'inhibition de l'hémagglutinine contre chaque souche virale. Les résultats obtenus, sont représentés dans le tableau ci-dessous sous forme de moyennes pour chacun des groupes; les résultats ELISA sont exprimés en loglo d'unités arbitraires, et les résultats IHA sont les titres moyens arithmétiques des inverses de dilution. Nature H 1N 1 H3N2 B Composition ELISA IHA ELISA IHA ELISA IHA 0,33 g HA _ 3,51 35 4,38 243 4,28 25 1,31 g HA 3,96 65 4,74 640 4,35 32 5,25 g HA 4,16 92 5,05 970 4,62 53 10,5 g HA 4,38 197 5,18 1810 4,71 130 21 g HA 4,63 - 260 5,37 2389 4,98 184 0,33 g HA 4,27 226 5,20 2389 4, 91 149 +émulsion 1,31 g HA 4,46 279 5,37 3880 4,95 171 + émulsion 5,25 g HA 4,68 394 5,58 5487 5,12 22 +émulsion Ces résultats permettent de mettre en évidence l'intérêt particulier de l'invention pour réduire la quantité d'antigènes; en effet, grâce à l'émulsion selon l'invention, on peut pour une même réponse immunitaire induite, abaisser de façon très importante la quantité d'antigènes présente dans la dose d'immunisation. Exemple 6: Composition vaccinale contre la grippe trivalente chez des individus non naïfs. On veut tester l'efficacité de l'émulsion de l'invention dans le cas d'un vaccin contre la grippe qui serait administré à des personnes dont l'organisme a déjà été au contact d'antigènes du virus de la grippe, ainsi que cela est fréquemment le cas, soit parce que les personnes ont déjà été en contact avec le virus de la grippe, soit parce qu'elles ont déjà été précédemment vaccinées avec un vaccin anti-grippal. Selon les informations publiées par C.W. Potter dans Vaccine, 2003, 21:940-5, il est possible d'utiliser comme modèle animal pour faire ce test, des souris BALB/c préalablement immunisées par voie intramusculaire par un vaccin trivalent. On prépare donc des doses d'immunisation de 50 l comprenant soit uniquement du tampon PBS, soit du vaccin trivalent de la campagne 2004, c'est-à-dire un vaccin comprenant la souche A/New Caledonia (H 1N1), la souche A/Wyoming (H3N2),et la souche B/Jiangsu, à raison de 5 g de HA de chacune des souches, en tampon PBS à pH 7,4. On dispose de 6 groupes de 7 souris BALB/c; on immunise 3 groupes avec les doses 10 comprenant uniquement du tampon, et 3 autres avec le vaccin trivalent, par voie intramusculaire. On prépare en outre, à partir de l'émulsion concentrée de l'exemple 1, et d'une composition vaccinale comprenant les 3 souches virales de la campagne 2004 mentionnée ci-dessus des doses d'immunisation de 30 l ayant les compositions 15 suivantes: tampon PBS seul, - 0,3 g de HA de chacune des souches virales en tampon PBS - 0,3 g de HA de chacune des souches virales; 0,75 mg de squalène; 0,11 mg de 20 DehymulsTM SMO; 0,143 mg d'EumulginTM B1 et 0,138 mg de mannitol en tampon PBS à pH 7,4. Chacune des compositions ainsi préparée est utilisée pour immuniser à J34 par voie intradermique (dans la face interne de l'oreille) à la fois un groupe de souris ayant reçu au préalable uniquement du tampon PBS, et un groupe de souris ayant reçu une dose de vaccin trivalent. On prélève à J56 un échantillon sanguin de chacune des souris, et on effectue un dosage des anticorps produits contre la souche H1N1 (A/New Caledonia) grâce à un test 30 d'inhibition de l'hémagglutinine. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau ci-après et représentent les valeurs moyennes obtenues pour chaque groupe de souris ayant suivi le même protocole d'immunisation. Identification Nature de la dose Nature de la dose Titre IHA vis-à-vis Groupe de souris pour le priming im pour le boost id de la souche H1N1 A PBS PBS 5 B PBS Vaccin trivalent à 59 0,3 g HA/souche C PBS Vaccin trivalent à 320 0,3 g HA/souche + émulsion D Vaccin trivalent à PBS 145 gg HA/souche E Vaccin trivalent à Vaccin trivalent à 476 gg HA/souche 0,3 g HA/souche F Vaccin trivalent à Vaccin trivalent à 861 g HA/souche 0,3 g HA/souche + émulsion Ces résultats montrent tout l'intérêt de l'invention même chez des individus non naïfs vis-à-vis de l'antigène administré. En effet, contrairement aux observations de C.W. Potter lors de l'utilisation de ce modèle qui, lui, n'avait pu montrer qu'un faible effet adjuvant des Iscoms lorsqu'ils étaient utilisés pour immuniser des souris pré-infectées ou pré-vaccinées par des antigènes de la grippe, ici on voit que l'émulsion selon l'invention permet d'augmenter de façon significative la réponse induite, que les souris immunisées soient des souris naïves, ou des souris ayant déjà été immunisées par du vaccin grippe. Exemple 7: Composition vaccinale trivalente contre la grippe comprenant de faibles 15 doses d'antigènes On prépare à partir de l'émulsion concentrée de l'exemple 1, et d'une composition vaccinale comprenant les 3 souches virales de la campagne 2004 (la souche A/New 2888117 - 20 - Caledonia (H1N1), la souche A/Wyoming (H3N2),et la souche B/Jiangsu) des doses d'immunisation de 30 l ayant les compositions suivantes: 0,111g de HA de chacune des souches virales en tampon PBS, 0,4 g de FIA de chacune des souches virales en tampon PBS, 1,6 g de FIA de chacune des souches virales en tampon PBS, 6,3 g de HA de chacune des souches virales en tampon PBS, 0,1 gg de HA; 0,75 mg de squalène; 0,11 mg de DehymulsTM SMO; 0,143 mg d'EumulginTM B1 et 0,138 mg de mannitol en tampon PBS à pH 7,4, 0,4 g de HA; 0,75 mg de squalène; 0,11 mg de DehymulsTM SMO; 0,143 mg d'EumulginTM B1 et 0,138 mg de mannitol en tampon PBS à pH 7,4 On dispose de 6 groupes de 8 souris BALB/c femelles âgées de 8 semaines, à qui on administre à JO par voie intradermique (face interne de l'oreille) une dose de 30 l d'une des compositions indiquées ci-dessus (1 composition par groupe). Dans chaque groupe, on administre à nouveau par voie intradermique à la moitié des souris à J29, une 2nde dose ayant la même nature que la lère dose administrée. On prélève des échantillons sanguins à J22 et à J43 afin de déterminer les quantités d'anticorps induits. Les dosages d'anticorps sont effectués par ELISA pour les anticorps induits à J22 et à J43, vis-à-vis de l'ensemble des souches administrées: H1N1, H3N2 et B, et par IHA vis-à-vis de la souche H1N1 uniquement à la fois à J22, et à J43. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau ci-après, où les titres exprimés sont les moyennes obtenues pour chaque groupe de souris. En ce qui concerne les résultats à J43, les moyennes ont été réalisées séparément à l'intérieur d'un même groupe, pour les souris ayant reçu 2 doses de vaccin et celles n'en ayant reçu qu'une. -21 - Composition Titre ELISA Titre Titre ELISA Titre IHA Titre IHA vaccinale H1N1 à J22 ELISA B à J22 H1N1 à J22 H1N1 à J43 H3N2 à J22 Souris Souris Boostées non boostées 0,1 tg HA 3,467 4,131 4,063 57 95 80 0,4 g HA 3, 816 4,527 4,313 73 226 80 1,6 g HA 4,069 4,831 4,750 147 1280 135 6,3 g HA 4,534 5,298 4,947 320 1522 320 0,1 g HA 4,200 5,015 4,807 207 2153 538 + émulsion - 0,4 g HA 4,612 5,482 5,001 453 2560 640 + émulsion Composition Titre ELISA Titre ELISA Titre ELISA vaccinale HINI à J43 H3N2 à J43 B à J43 Souris Souris non Souris Souris non Souris Souris non Boostées boostées Boostées boostées Boostées boostées 0,1 tg HA 3,833 3, 425 4,782 4,174 4,479 3,911 0,4 tg HA 4,385 3,599 5,250 4,354 5,053 4,079 1,6 g HA 4,906 3,876 5,526 4,779 5,458 4,487 6,3 gg HA 5,287 4,176 6,073 5,033 5,678 4,773 0,1.tg HA 5,210 4,523 5,990 5,264 5,723 4,943 + émulsion 0,4 g HA 5,394 4,790 6,171 5,640 5,962 5,144 + émulsion Ces résultats montrent que grâce à l'émulsion selon l'invention, même avec de faibles doses d'antigènes, on obtient des réponses humorales très importantes. Ainsi, les résultats obtenus avec uniquement 0,4 tg de HA de chacune des souches virales, on obtient de bien meilleures réponses en utilisant l'émulsion selon l'invention qu'en - 22 - utilisant une dose de 6,3 g de HA seule. En outre, on remarque que même chez les individus n'ayant pas reçu de dose de rappel, le système immunitaire continue à induire des anticorps alors que cela n'est pas le cas pour les individus ayant reçu les antigènes vaccinaux non adjuvés. Exemple 8: Composition vaccinale contre la grippe trivalente On prépare à partir de l'émulsion concentrée de l'exemple 1, et d'une composition vaccinale comprenant les 3 souches virales de la campagne 2004 (la souche A/New Caledonia (H 1N 1), la souche A/Wyoming (H3N2),et la souche B/Jiangsu) des doses d'immunisation de 30 l ayant les compositions suivantes: 0,1.tg de HA de chacune des souches virales en tampon PBS, 0,4 g de HA de chacune des souches virales en tampon PBS, 1,6 g de HA de chacune des souches virales en tampon PBS, 6,3 g de HA de chacune des souches virales en tampon PBS, 0,1 g de HA; 0,75 mg de squalène; 0,11 mg de DehymulsTM SMO; 0,143 mg d' EumulginTM B1 et 0,138 mg de mannitol en tampon PBS à pH 7,4, 0,4 g de HA; 0,75 mg de squalène; 0,11 mg de DehymulsTM SMO; 0,143 mg d'EumulginTM B1 et 0,138 mg de mannitol en tampon PBS à pH 7,4. On dispose de 6 groupes de 8 souris C57BL/6J femelles âgées de 8 semaines, à qui on administre à JO par voie intradermique (face interne de l'oreille) une dose de 30 l d'une des compositions indiquées ci-dessus (1 composition par groupe). On prélève des échantillons sanguins à J23 afin de déterminer les quantités d'anticorps induits. Les dosages d'anticorps sont effectués par ELISA et par IHA pour les anticorps induits vis-à-vis de l'ensemble des souches administrées: H1N1, H3N2 et B. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau ci-après, où les titres exprimés sont 30 les moyennes obtenues pour chaque groupe de souris. - 23 - Composition ELISA ELISA ELISA IHA IHA IHA H1N1 H3N2 B H1N1 H3N2 B 0,1 g HA 2,924 3,506 3,920 26 174 95 0,4 g HA 3,673 4,227 4,431 135 269 147 1,6 g HA 3,948 4,593 4,786 160 381 190 6,3 g HA 4,446 5,106 5,190 587 1174 453 0,1 g HA 4,456 5,192 5,064 349 1974 320 + émulsion 0,4 g HA 4,659 5,337 5,174 761 2348 494 + émulsion A nouveau, les résultats obtenus montrent tout l'intérêt de l'émulsion selon l'invention grâce à laquelle il est possible de réduire très fortement les quantités d'antigènes présents. En effet, on peut globalement considérer qu'avec uniquement 0,11ag de HA adjuvé par l'émulsion selon l'invention, on obtient d'aussi bons résultats qu'avec une quantité de 6,3.tg de HA. Exemple 9: Composition vaccinale trivalente contre la grippe comprenant une émulsion 10 selon l'invention ou selon l'art antérieur. On prépare à partir de l'émulsion concentrée de l'exemple 1, et d'une composition vaccinale comprenant les 3 souches virales de la campagne 2004 ( la souche A/New Caledonia (H1N1), la souche A/Wyoming (H3N2),et la souche B/Jiangsu) des doses d'immunisation de 30 l ayant les compositions suivantes: 0,3 g de HA de chacune des souches virales en tampon PBS, 6,3 g de HA de chacune des souches virales en tampon PBS, 0,3 g de HA; 0,21 mg de squalène; 0,031 mg de DehymulsTM SMO; 0,040 mg 20 d'EumulginTM B1 et 0,039 mg de mannitol en tampon PBS à pH 7,4 (émulsion à 0,7%), - 24 - 0,3 g de HA; 0,75 mg de squalène; 0,11 mg de DehymulsTM SMO; 0,143 mg d'EumulginTM B1 et 0,138 mg de mannitol en tampon PBS à pH 7,4 (émulsion à 2,5%) 0,3 g de HA; 0,645 mg de squalène; 0,075mg de TweenTM 80; 0,075mg de 5 SpanTM 85 (émulsion selon l'art antérieur obtenue par microfluidisation). On dispose de 5 groupes de 8 souris BALB/c femelles âgées de 8 semaines, à qui on administre à JO par voie intradermique (face interne de l'oreille) une dose de 30 l d'une des compositions indiquées ci-dessus (1 composition par groupe). Pour évaluer la quantité d'anticorps induits, on effectue des prélèvements sanguins à J21 sur lesquels on détermine par IHA (inhibition de 1'hémagglutination) l'activité contre la souche A/H1N1, la souche A/H3N2, la souche B. Les résultats obtenus pour chaque groupe de souris sont représentés dans le tableau ci-après. Composition testée IHA contre IHA contre IHA contre H1N1 H3N2 B 0,3 g HA 26 174 8 6,3 g HA 247 905 73 0,3 g HA + émulsion invention à 95 640 37 0,7 % 0,3 g HA + émulsion invention à 269 1974 73 2,5 % 0,3 g HA + 135 987 57 émulsion art antérieur Ces résultats montrent qu'avec une émulsion obtenue selon l'invention grâce à un procédé de préparation très simple d'inversion de phase au moyen d'un changement de température, on obtient un adjuvant qui est aussi bon, et même légèrement meilleur que l'émulsion de l'art antérieur obtenue en utilisant des taux de cisaillement très importants. - 25 - Exemple 10: Composition vaccinale trivalente contre la grippe comprenant une émulsion selon l'invention à différentes concentrations On prépare à partir de l'émulsion concentrée de l'exemple 1, et d'une composition vaccinale comprenant les 3 souches virales de la campagne 2004 (la souche A/New Caledonia (H1N1), la souche A/Wyoming (H3N2),et la souche B/Jiangsu) des doses d'immunisation de 30 l ayant les compositions suivantes: 0,3 g de HA de chacune des souches virales en tampon PBS, 6,3 g de HA de chacune des souches virales en tampon PBS, 0, 3 g de HA de chacune des souches virales; 0,12 mg de squalène; 0,018 mg de DehymulsTM SMO; 0,023 mg d'EumulginTM B1 et 0,022 mg de mannitol en tampon PBS à pH 7,4 (émulsion à 0,4%), 0,3 g de HA de chacune des souches virales; 0,299 mg de squalène; 0,044 mg de DehymulsTM SMO; 0,057 mg d'EumulginTM B1 et 0,055 mg de mannitol en tampon PBS à pH 7,4 (émulsion à 1%) 0,3 g de HA de chacune des souches virales; 0,75 mg de squalène; 0,11 mg de DehymulsTM SMO; 0,143 mg d'EumulginTM B1 et 0,138 mg de mannitol en 20 tampon PBS à pH 7,4 (émulsion à 2,5%) On dispose de 5 groupes de 8 souris BALB/c femelles âgées de 8 semaines, à qui on administre à JO par voie intradermique (face interne de l'oreille) une dose de 30 l d'une des compositions indiquées ci-dessus (1 composition par groupe). Pour évaluer la quantité d'anticorps induits, on effectue des prélèvements sanguins à J21 sur lesquels on détermine par ELISA les anticorps anti-H1N1, les anticorps anti-H3N2 et les anticorps anti-B. Les résultats obtenus sont indiqués en loglo d'unités arbitraires dans le tableau ci-après, qui indique pour chaque groupe de souris la moyenne des résultats obtenus sur chacune des souris. Composition testée Anti-HiN1 Anti-H3N2 Anti-B 0,3 g HA 3,864 4,594 4,406 6,3 g HA 4,478 5,041 5,053 0,3 g HA + 4,053 4,827 4,545 émulsion invention 0,4% 0,3 g HA + 4,312 5,074 4,733 émulsion invention à 1% 0,3 g HA + 4,425 5,200 4,840 émulsion invention à 2,5% Ces résultats confirment à nouveau que, quelle que soit la souche évaluée, l'émulsion selon l'invention permet avec une dose très faible d'antigènes, d'avoir une réponse du système immunitaire très importante. Exemple 11: Préparation d'une composition lyophilisable On procède comme à l'exemple 1, mais en utilisant de l'eau au lieu du tampon; l'émulsion obtenue est ensuite diluée avec une solution aqueuse comprenant du mannitol, du saccharose et du dodécylmaltoside, afin d'obtenir une émulsion dont la composition finale est la suivante: 5% de squalène, 0, 95% de polyoxyéthylène cétostéaryl éther, 0,75% de monooléate de sorbitanne 3% de mannitol, 2% de dodécylmaltoside, 6% de saccharose Cette émulsion a été lyophilisée et conservée 3 mois à 4 C; puis après reconstitution, on a constaté que ses propriétés étaient conservées, notamment ses qualités d'émulsion monodisperse, avec une valeur de d90 égale à celle mesurée avant lyophilisation. Cette émulsion peut-être diluée au %2 avec une solution comprenant des antigènes vaccinaux afin de donner une composition vaccinale selon l'invention
L'invention a pour objet une composition vaccinale comprenant au moins un antigène vaccinal et une émulsion huile dans eau comprenant au moins :- du squalène,- un tensioactif non ionique comprenant des groupements oxyde d'éthylène, à l'exception des copolymères de polyoxyéthylène et de polyoxypropylène,- un tensioactif non ionique hydrophobe,caractérisée en ce que l'émulsion est thermoréversible et en ce que 90% de la population volumique des gouttes d'huile a une taille inférieure à 200 nm.
1.Composition vaccinale comprenant au moins un antigène vaccinal et une émulsion huile dans eau comprenant au moins: du squalène, un tensioactif non ionique comprenant des groupements oxyde d'éthylène, à l'exception des copolymères de polyoxyéthylène et de polyoxypropylène, un tensioactif non ionique hydrophobe, caractérisée en ce que l'émulsion est thermoréversible et en ce que 90% de la population volumique des gouttes d'huile a une taille inférieure à 200 nm. 2. Composition vaccinale selon la précédente, caractérisée en ce que 90% de la population volumique des gouttes d'huile a une taille inférieure à 160 nm. 3. Composition vaccinale selon la précédente, caractérisée en ce que 90% de la population volumique des gouttes d'huile a une taille inférieure à 150 nm. 4. Composition vaccinale selon la précédente, caractérisée en ce que 50% de la population volumique des gouttes d'huile a une taille inférieure à 100 nm. 5. Composition vaccinale selon la précédente, caractérisée en ce que 50% de la population volumique des gouttes d'huile a une taille inférieure à 90 nm. 6. Composition vaccinale selon une des précédentes, caractérisée en ce 25 qu'elle comprend en outre au moins un alditol. 7. Composition selon la 1, caractérisée en ce le tensioactif non ionique hydrophobe est un tensioactif à base d'ester de sorbitanne ou de mannide. 8. Composition vaccinale selon une des précédentes, caractérisée en ce que le tensioactif comprenant des groupements oxyde d'éthylène est le polyoxyéthylène(12) cétostéarylether. - 28 - 9. Composition vaccinale selon une des précédentes, caractérisée en ce que l'alditol est choisi parmi le glycérol, l'érythritol, le xylitol, le sorbitol, le mannitol. 10. Composition vaccinale selon une des précédentes, caractérisée en ce 5 que le tensioactif non ionique hydrophobe est le monooléate de sorbitanne. 11. Composition vaccinale selon une des précédentes, caractérisée en ce que la quantité de squalène est comprise entre 0,5 et 5 %. 12. Composition vaccinale selon une des précédentes, caractérisée en ce que la quantité de tensioactif comprenant des groupements oxyde d'éthylène est comprise entre 0,02 et 0,95 %. 13. Composition vaccinale selon une des précédentes, caractérisée en ce 15 que la quantité de tensioactif non ionique hydrophobe est comprise entre 0,015 et 0,75%. 14. Composition vaccinale selon une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend: 2,5 % de squalène, 0,47 % de polyoxyéthylène (12) cétostéaryétherl, 0,37 % de monooléate de sorbitanne, 0,46 % de mannitol. 15. Composition vaccinale selon une des précédentes, caractérisée en ce 25 qu'elle comprend en outre un alkylglycoside. 16. Composition vaccinale selon une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un cryoprotecteur. 17. Composition vaccinale selon une des précédentes, caractérisée en ce que l'antigène vaccinal est un antigène viral. - 29 - 18. Composition vaccinale selon la précédente, caractérisée en ce que l'antigène vaccinal est un antigène de la grippe. 19. Composition vaccinale selon la précédente, caractérisée en ce que 5 l'antigène vaccinal de la grippe est un antigène monovalent. 20. Composition vaccinale selon une des précédentes, caractérisée en ce que l'antigène vaccinal est un ensemble de 3 souches de virus de la grippe inactivés et fragmentés. 21. Utilisation d'une composition selon une des précédentes pour la préparation d'un vaccin destiné à être administré par voie intra-musculaire. 22. Utilisation d'une composition selon une des 1 à 20, pour la 15 préparation d'un vaccin destiné à être administré par voie intra-dermique. 23. Utilisation d'une composition selon une des 1 à 20, pour la préparation d'un vaccin destiné à être administré par voie souscutanée. 24. Utilisation d'une composition selon une des 1 à 20, pour la préparation d'un vaccin destiné à être administré contre la grippe. 25. Utilisation d'une composition selon une des 1 à 20, pour la préparation d'un vaccin destiné à être administré contre le SIDA. 26. Utilisation d'une composition selon une des 1 à 20, pour la préparation d'un vaccin destiné à être administré contre les pathologies à Cytomegalovirus humain. 27. Procédé de préparation d'une composition vaccinale comprenant au moins un antigène vaccinal et une émulsion huile dans eau, caractérisé en ce que l'émulsion huile dans eau est obtenue par un procédé d'inversion de phase par variation de la température.
A
A61
A61K,A61P
A61K 39,A61K 9,A61K 47,A61P 31
A61K 39/145,A61K 9/107,A61K 47/06,A61K 47/30,A61P 31/16
FR2898492
A1
COMPRIMES ORODISPERSIBLES DE DOMPERIDONE
20,070,921
La présente invention concerne une nouvelle composition solide d'une substance thérapeutiquement active faiblement dosée, se présentant sous la forme d'un comprimé orodispersible qui se désintègre rapidement dans la cavité buccale tout en présentant une faible friabilité et une dureté convenable, et qui peut être fabriqué dans de bonnes conditions industrielles. Dans le cadre de la présente demande de brevet, on entend par substance thérapeutiquement active faiblement dosée, une substance active qui est présente au sein du comprimé à une teneur d'au maximum 15 % et de préférence de 0,5 % à 12 % en masse par rapport à la masse totale du comprimé. Parmi les principes actifs plus particulièrement visés par la présente invention, on mentionnera à titre d'exemples illustratifs, la dompéridone, la méquitazine, la codéine base ou encore le chlorhydrate de lopéramide. Toutefois, l'invention ne se limite pas à ces principes actifs particuliers, mais s'étend en revanche à tous principes actifs thérapeutiques généralement administrés à de faibles dosages. En particulier, la dompéridone est traditionnellement administrée pour soulager des symptômes de type nausées et vomissements chez des patients qui, notamment en raison de tendance à des régurgitations gastriques, éprouvent des difficultés particulièrement grandes à avaler des comprimés solides traditionnels qui de surcroît doivent être absorbés avec une quantité additionnelle d'eau. Ce problème se pose avec une acuité toute particulière dans le cas d'enfants en bas âge ou encore de personnes âgées, qui avaient de préférence recours à l'absorption de suspensions buvables de dompéridone. Cependant, ce mode d'administration particulier pose d'autres problèmes, en particulier au niveau du dosage des prises qui requièrent d'avoir recours à des seringues graduées toujours difficiles d'utilisation, surtout pour administrer de faibles doses de dompéridone, par exemple des doses unitaires de 10 mg. 2 On connaît bien sûr déjà des compositions orodispersibles qui se désintègrent plus ou moins rapidement dans la cavité buccale, mais qui posent souvent d'importants problèmes en raison de leur trop grande friabilité et de leur faible dureté. De tels comprimés nécessitent un conditionnement sous blister aluminium qui protège efficacement les comprimés au cours du stockage, mais qui conduit nécessairement à la cassure du comprimé lors de son extraction du blister. En outre, d'autres difficultés peuvent surgir lors de leur fabrication, en particulier en raison de problèmes d'écoulement des mélanges pulvérulents utilisés pour former des granules plus ou moins sphériques. En effet ces derniers peuvent présenter de grandes variations de forme et de masse notamment dues à des phénomènes d'agglomération pouvant apparaître aux différents stades de mélange des matières pulvérulentes. Après avoir pris en compte et fait varier un très grand nombre de paramètres au cours du développement du comprimé tels la nature des excipients, leur compatibilité ainsi que les conditions particulières de fabrication, la demanderesse est parvenue à mettre au point une composition dotée de l'ensemble des propriétés recherchées et qui soit de surcroît facile à produire industriellement. Enfin, un avantage additionnel de la présente invention réside dans le fait qu'elle permet de formuler des principes actifs non enrobés. Conformément à la présente invention, le comprimé orodispersible comprend en masse : - au maximum 15 % d'une substance thérapeutiquement active faiblement dosée ; granulométrie comprise entre • 55 % à 70 % de mannitol de pm et 300 pm ; • moins 2% de maltodextrine ; • 3,5 à 8% de croscarmellose sodique ; • 10 à 20 de cellulose microcristalline; • 0,5 à 1,5 de stéarate de magnésium; et 3 > de 1% à 5% d'arôme(s) et d'édulcorant(s). Selon une autre caractéristique de la présente invention, le comprimé orodispersible comprend en masse > de 0,5 % à 12 % d'une substance thérapeutiquement active faiblement dosée ; > de 55 % à 70 % de mannitol de granulométrie comprise entre 30 pm et 300 im - au moins 2% de maltodextrine > de 3,5 % à 8% de croscarmellose sodique > de 10 % à 20 % de cellulose microcristalline; - de 0,5 % à 1,5 % de stéarate de magnésium; et - de 1% à 5% d'arôme(s) et d'édulcorant(s). Selon une autre caractéristique de la présente invention, le comprimé orodispersible comprend en masse > de 0,5 % à 12 % d'une substance thérapeutiquement active faiblement dosée choisie parmi la dompéridone, la méquitazine, la codéine base et le chlorhydrate de lopéramide ; • de 55 % à 70 % de mannitol de granulométrie comprise entre 30 pm et 300 pm - au moins 2% de maltodextrine > de 3,5 % à 8% de croscarmellose sodique - de 10 % à 20 % de cellulose microcristalline; > de 0,5 % à 1,5 % de stéarate de magnésium; et - de 1% à 5% d'arôme(s) et d'édulcorant(s). Selon une autre caractéristique de la présente invention, le comprimé orodispersible comprend en masse > 0,5 % à 12 % de dompéridone ; - de 55 % à 70 % de mannitol de granulométrie comprise entre 30 pm et 300 pm > au moins 2% de maltodextrine > de 3,5 % à 8% de croscarmellose sodique • de 10 % à 20 % de cellulose microcristalline; 4 - de 0,5 % à 1,5 % de stéarate de magnésium; et - de 1% à 5% d'arôme(s) et d'édulcorant(s). Parmi le grand nombre de liants a priori utilisables dans ce type de comprimés orodispersibles, dont la masse unitaire totale peut varier de 50 mg à 600 mg, la demanderesse a retenu la maltodextrine qui, lorsqu'elle est utilisée à une teneur de 1% en masse présente des problèmes de clivage à la compression qui disparaissent à des valeurs supérieures ou égales à environ 2% en masse de maltodextrine par rapport à la masse totale du comprimé orodispersible. De façon avantageuse, la maltodextrine utilisée présente une valeur maximale de pourcentage de Dextrose Equivalent (D.E.) de 15 %. Dans la pratique, la maltodextrine utilisée présentera avantageusement une granulométrie moyenne d'environ 100 pm. Parmi les agents liants a priori envisageables dans la réalisation de tels comprimés figuraient l'hydroxypropylméthylcellulose, la polyvidone K30, la gomme arabique, le saccharose. Parmi tous ces liants, aucun ne conduit à des temps de désagrégation inférieurs à 30 secondes, à l'exception toutefois du saccharose qui doit néanmoins être écarté car ce liant, outre son caractère cariogène, est trop sensible à l'humidité ambiante. Lors de la mise au point de la formulation, il a également fallu choisir un agent désagrégant. Parmi les agents désagrégants a priori envisageables figurent l'amidon de maïs, la crospovidone et la carmellose calcique. Cependant ces trois agents désagrégants ne permettent pas d'obtenir un temps de désagrégation convenable, et dans le cas de l'amidon de maïs, conduisent de surcroît à des problèmes de clivage ou de friabilité trop importants des comprimés obtenus. Le désagrégant qui s'est avéré conduire au meilleur résultat est la croscarmellose sodique. Son utilisation à hauteur de 3,5 % à 8% en masse a en effet conduit à des temps de désagrégation satisfaisants. C'est ainsi qu'en utilisant la croscarmellose à un taux de 7% en masse, on a observé une désagrégation du comprimé de l'ordre de 20 secondes dans la cavité buccale. Etant donné que le comprimé orodispersible selon l'invention est obtenu après compression d'une combinaison d'une 5 phase interne comprenant nécessairement la substance thérapeutiquement active faiblement dosée, le mannitol, la maltodextrine et une phase externe avec les excipients complémentaires du comprimé, il s'est avéré souhaitable de répartir la croscarmellose sodique partiellement dans la phase interne et d'incorporer son complément dans la phase externe. Dans la pratique les meilleurs résultats relatifs au temps de désagrégation ont été obtenus en répartissant la quantité totale de carmellose sodique sensiblement par moitié entre la phase interne et la phase externe du comprimé. En observant une telle répartition de la croscarmellose sodique entre les phases interne et externe, on obtient en effet un temps de désagrégation de l'ordre de 20 secondes, alors que des rapports massiques 25/75 ou 75/25 de répartition entre les deux phases conduisent à des temps de désagrégation au moins deux fois supérieurs. Le choix particulier du diluant utilisé est également essentiel pour obtenir les bonnes propriétés de dureté et de dispersibilité. Parmi les diluants a priori envisageables et qui ont été testés, figurent le lactose, le sorbitol et la cellulose microcristalline. A des teneurs normales d'incorporation, tous ces diluants conduisent à des temps de désagrégation beaucoup trop élevés à l'exception de la cellulose dont l'inconvénient réside dans la mauvaise perception gustative. D'autre part, si l'on surdose la quantité de cellulose microcristalline, surviennent alors des difficultés de production sur des machines à comprimer conventionnelles. C'est la raison pour laquelle, seul le mannitol utilisé comme diluant a pu être retenu. L'utilisation de mannitol de granulométrie moyenne préférentielle d'environ 160 pm à raison d'une teneur comprise entre environ 55 % et 70 % en poids du comprimé total, conduit à de bonnes propriétés mécaniques du comprimé. Il a en effet pu être déterminé qu'en utilisant un tel mannitol dans de telles proportions on évitait tous problèmes de clivage des comprimés ainsi qu'une trop forte friabilité. Parmi les excipients de la phase externe, figure la cellulose microcristalline qui doit avantageusement être utilisée à une teneur de 10 % à 20 % en masse. En effet l'utilisation de quantités supérieures à environ 20 % perturbe les propriétés rhéologiques du mélange à comprimer. En revanche l'utilisation de quantités plus faibles et en particulier inférieures à 10 % conduit à des problèmes de clivage au niveau du comprimé final. Conformément à un mode particulièrement intéressant de la 15 présente invention, le comprimé orodispersible répond à la formule centésimale suivante : dompéridone 6% mannitol 60 65% maltodextrine 5% 20 croscarmellose sodique 5% cellulose microcristalline 15% acésulfame de potassium 1% arôme 1% glycyrrhizate d'ammonium 1% 25 stéarate de magnésium 1 % La présente invention concerne également un procédé pour la fabrication des comprimés orodispersibles précédemment décrits. Un tel procédé est caractérisé par la mise en oeuvre des étapes successives suivantes : 30 a) mélange à sec de la substance thérapeutiquement active faiblement dosée, du mannitol, de la maltodextrine et d'une partie, de préférence environ la moitié de croscarmellose sodique ; b) addition d'eau au mélange ainsi obtenu et malaxage ; c) démottage de la masse humide obtenue à l'issue de l'étape b) sur granulateur oscillant ; d) séchage en lit d'air fluidisé des granulés obtenus à l'issue de l'étape c) ; e) calibrage sur granulateur oscillant du granulé et d'une partie de la phase externe ; f) ajout d'une partie des excipients de la phase externe partiellement ou en totalité lors de la phase de séchage et/ou de calibrage ; g) mélange final de l'ensemble des matières composant la formule, et h) compression desdits composants. En particulier, la croscarmellose sodique est introduite pour moitié dans la phase interne et pour l'autre moitié dans la phase externe. Selon une caractéristique du procédé, le mélange à sec a) est effectué dans un mélangeur de type à projection et tourbillonnement ou à pales en fond de cuve. Selon une autre caractéristique du procédé, l'étape b) consiste en une addition d'eau purifiée, suivie d'un malaxage. Selon une autre caractéristique du procédé, l'opération c) de démottage sur granulateur oscillant est réalisée en utilisant une grille de 8 mm d'ouverture de mailles. Selon une autre caractéristique du procédé, une autre partie de la phase est ajoutée à l'issue de l'opération d) et avant l'opération e) de calibrage sur granulateur oscillant. Selon une autre caractéristique du procédé, une partie de la phase externe est ajoutée après l'opération e) de calibrage sur granulateur oscillant. Enfin, après l'opération de mélange final conduisant aux granulés lubrifiés, le taux d'humidité résiduelle sera contrôlé et maintenu à une valeur inférieure ou égale à 3%. La présente invention sera décrite ci-après plus en détails en précisant le mode de fabrication des selon l'invention. Ce procédé s'articule en plusieurs étapes, à savoir : Exemple 1 (comprimé de dompéridone) Etape 1 Dans un mélangeur de type planétaire ou à pales en fond de cuve, introduire les composés suivants : - Mannitol 60 - Dompéridone - Maltodextrine - Croscarmellose sodique (50 de la quantité totale) Mélanger Etape 2 Dans un récipient de capacité suffisante, introduire : - Eau purifiée Verser lentement l'eau purifiée sur le mélange en mouvement. Malaxer jusqu'à obtention d'une masse apte à être granulée. Etape 3 Emotter la masse humide obtenue à l'étape 2 à l'aide d'un granulateur oscillant équipé d'une grille de 8 mm d'ouverture de maille. Recueillir le granulé émotté dans une cuve de lit fluidisé 25 préalablement tarée. Etape 4 Sécher le granulé humide en lit fluidisé jusqu'à ce que l'humidité résiduelle soit inférieure ou égale à 2 Etape 5 30 Calibrer sur granulateur oscillant équipé d'une grille de 1 mm d'ouverture de maille : - le granulé séché - Arôme menthe - Acésulfame potassique 9 - Glycyrrhizate d'Ammonium - Stéarate de magnésium Végétal Récupérer l'ensemble des matières dans un conteneur et incorporer ensuite . croscarmellose sodique (50 de la quantité totale) cellulose microcristalline 101 Etape 6 : Mélanger le mélange final obtenu à l'étape 5 sur mélangeur par retournement. Etape 7 : Comprimer le granulé lubrifié sur presse rotative munie de poinçons. Effectuer les contrôles pharmaco techniques suivants : masse moyenne et uniformité de masse épaisseur des comprimés - friabilité : < 0,2 % temps de désagrégation dans l'eau à 37 C : inférieur à 1 min. -résistance à la rupture 20 à 30N en moyenne - masse unitaire : 170 mg. De tels comprimés conformes à la présente invention présentent : une friabilité inférieure à 0,2 %, un temps de désagrégation dans l'eau à 37 C inférieur à 1 min, une résistance à la rupture de 20 à 30 newtons. En mettant en oeuvre un mode de fabrication des comprimés orodispersibles tels que décrits précédemment à propos de la dompéridone, on a également pu obtenir les comprimés suivants présentant les propriétés de dureté recherchées.30 10 Exemple 2 : Comprimé à base de méquitazine Exemple 3 : Comprimé à base de codéine base Exemple 4 : Comprimé à base de lopéramide HC1 EXEMPLE 2 EXEMPLE 3 EXEMPLE 4 MEQUITAZINE CODEINE BASE LOPERAMIDE HCI 10 mg 18,83 mg 2 mg Mannitol 110,2 mg 101,32 mg 118,2 mg Maltodextrine 5,0 mg 4,4 mg 6,4 mg Croscarmellose 12 mg 12 mg 12 mg sodique Cellulose 18,4 mg 21 mg 17 mg microcristalline Arôme menthe _ 4,5 mg 4,5 mg 4,5 mg Acésulfame 3 mg 3 mg 3 mg potassique Glycyrhizate 0,5 mg 0,5 mg 0,5 mg d'ammonium Stéarate de 1,4 mg 1,4 mg 1,4 mg magnésium végétal Eau purifiée Q.S Q.S Q.S Dureté moyenne (N) 23 N 30 N 34 N temps de 20 sec. 30 sec. 40 sec. désagrégation moyen (sec.) Friabilité (%) 100 0,14% 0,06% 0,05% tours 5
La présente invention concerne un comprimé orodispersible comprenant en masse :- au maximum 15 % d'une substance thérapeutiquement active faiblement dosée ;- de 55 % à 70 % de mannitol de granulométrie comprise entre 30 &mum et 300 &mum ;- au moins 2% de maltodextrine ;- de 3,5 % à 8% de croscarmellose sodique ;- de 10 à 20 % de cellulose microcristalline;- de 0,5 % à 1,5 % de stéarate de magnésium; et- de 1% à 5% d'arôme(s) et d'édulcorant(s).
1. Comprimé orodispersible comprenant en masse : - au maximum 15 % d'une substance thérapeutiquement active faiblement dosée ; > de 55 % à 70 % de mannitol de granulométrie comprise entre 10 30 pm et 300 pm ; - au moins 2% de maltodextrine ; - de 3,5 % à 8% de croscarmellose sodique ; > de 10 % à 20 % de cellulose microcristalline; > de 0,5 % à 1,5 % de stéarate de magnésium; et 15 - de 1% à 5% d'arôme(s) et d'édulcorant(s). 2. Comprimé orodispersible selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en masse : - de 0,5 % à 12 % d'une substance thérapeutiquement active 20 faiblement dosée ; > de 55 % à 70 % de mannitol de granulométrie comprise entre 30 pm et 300 pm ; - au moins 2% de maltodextrine ; > de 3,5 % à 8% de croscarmellose sodique ; 25 A de 10 % à 20 % de cellulose microcristalline; > de 0,5 % à 1,5 % de stéarate de magnésium; et - de 1% à 5% d'arôme(s) et d'édulcorant(s). 3. Comprimé orodispersible selon l'une des 1 à 2, 30 caractérisé en ce qu'il comprend en masse : - de 0,5 % à 12 % d'une substance thérapeutiquement active faiblement dosée choisie parmi la dompéridone, la méquitazine, la codéine base et le chlorhydrate de lopéramide ;> de 55 % à 70 % de mannitol de granulométrie comprise entre 30 pm et 300 pm ; - au moins 2% de maltodextrine ; > de 3,5 % à 8% de croscarmellose sodique ; - de 10 % à 20 % de cellulose microcristalline; - de 0,5 % à 1,5 % de stéarate de magnésium; et > de 1% à 5% d'arôme(s) et d'édulcorant(s). 4. Comprimé orodispersible selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend en masse : > de 0,5% à 12 % de dompéridone ; > de 55 % à 70 % de mannitol de granulométrie comprise entre 30 pm et 300 pm ; > au moins 2% de maltodextrine ; > de 3,5 % à 8% de croscarmellose sodique ; - de 10 % à 20 % de cellulose microcristalline; - de 0,5 % à 1,5 % de stéarate de magnésium; et - de 1% à 5% d'arôme(s) et d'édulcorant(s). 5. Comprimé orodispersible selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il se présente sous la forme d'une combinaison d'une phase interne contenant la dompéridone, le mannitol, la maltodextrine et une première partie de croscarmellose sodique et d'une phase externe contenant une seconde partie de croscarmellose sodique, de la cellulose microcristalline, du stéarate de magnésium ainsi que les arômes et édulcorants. 6. Comprimé orodispersible selon la 5, caractérisé 30 en ce que la quantité totale de croscarmellose sodique est sensiblement répartie par moitié entre la phase interne et la phase externe du comprimé. 13 7-. Comprimé orodispersible selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la maltodextrine présente une valeur maximale de pourcentage de Dextrose Equivalent D.E. de 15 %. 8. Comprimé orodispersible selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la maltodextrine présente une granulométrie moyenne d'environ 100 pm. 9. Comprimé orodispersible selon l'une des 5 et 8, caractérisé en ce que la phase interne du comprimé se présente sous la forme de granulés secs présentant une humidité résiduelle inférieure ou égale à environ 2%. 10. Comprimé orodispersible selon l'une des 1 à 9, caractérisé par la formule centésimale suivante : dompéridone 6 % mannitol 60 65 % maltodextrine 5 % croscarmellose sodique 5 % cellulose microcristalline 15 % acésulfame de potassium 1 % arôme 1 % glycyrrhizate d'ammonium 1 % stéarate de magnésium 1 % 11. Comprimé orodispersible selon l'une des 1 à 7 et 10, caractérisé en ce qu'il présente : - une friabilité inférieure à 0,2 %, -un temps de désagrégation dans l'eau à 37 C inférieur à 1 min, - une résistance à la rupture de 20 à 30 newtons. 12. Procédé pour la fabrication des comprimés selon l'une des 1 à 11, caractérisé par la mise en oeuvre des étapes successives suivantes :a) mélange e à sec du principe actif, du mannitol, de la maltodextrine et d'une partie, de préférence environ la moitié de croscarmellose sodique ; b) addition d'eau au mélange ainsi obtenu et malaxage ; c) démottage de la masse humide obtenue à l'issue de l'étape b) sur granulateur oscillant ; d) séchage en lit d'air fluidisé des granulés obtenus à l'issue de l'étape c); e) calibrage sur granulateur oscillant ; f) ajout des excipients de la phase externe partiellement ou en totalité lors de la phase de séchage et/ou de calibrage ; g) compression desdits granulés. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que la croscarmellose sodique est introduite pour moitié lors du mélange à sec des excipients de la phase interne et pour l'autre moitié lors de l'ajout des excipients de la phase externe. 14. Procédé selon l'une des 12 et 13, caractérisé 20 en ce que le mélange à sec a) est effectué dans un mélangeur de type planétaire ou à pales en fond de cuve. 15. Procédé selon l'une des 12 à 14, caractérisé en ce que l'étape b) consiste en une addition d'eau purifiée, 25 suivie d'un malaxage. 16. Procédé selon l'une des 12 à 15, caractérisé en ce que l'opération c) de démottage sur granulateur oscillant est réalisée en utilisant une grille de 8 mm d'ouverture de 30 mailles. 17. Procédé selon l'une des 12 à 16, caractérisé en ce que l'opération de séchage d) est réalisée sur lit fluidisé. 15 18. Procédé selon l'une des 12 à 17, caractérisé en ce qu'un arôme de menthe, de l'acésulfame potassique, du glycyrrhizate d'ammonium et du stéarate de magnésium sont ajoutés aux granules à l'issue de l'opération d) de séchage sur lit fluidisé. 19. Procédé selon l'une des 12 à 18, caractérisé en ce que la croscarmellose sodique et la cellulose microcristalline sont ajoutées après l'opération e) de calibrage sur granulateur oscillant muni d'une grille d'l mm d'ouverture de mailles.
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A61K 9,A61K 31,A61K 47
A61K 9/20,A61K 31/454,A61K 47/02,A61K 47/26,A61K 47/36,A61K 47/38
FR2889459
A1
PROCEDE DE SEPARATION DANS UNE UNITE PSA D'AU MOINS UN MELANGE GAZEUX
20,070,209
La présente invention concerne les procédés de séparation dans une unité PSA d'au moins un mélange gazeux d'alimentation à une première pression PI avec production d'au moins un premier flux de mélange gazeux à une deuxième pression P2 inférieure à PI et d'au moins un deuxième flux de mélange gazeux à une troisième pression P3 inférieure à P2, typiquement significativement inférieure à pi, comprenant l'étape de comprimer, dans au moins deux compresseurs en parallèle, le deuxième flux à une quatrième pression P4 supérieure à P3. Les procédés de séparation par adsorption à variation de pression (PSA) sont largement utilisés pour la production d'au moins un constituant du mélange gazeux d'alimentation, par exemple la production d'oxygène à partir de l'air, l'extraction de 002 de gaz de combustion ou la production d'hydrogène ou la séparation de gaz de synthèse. Dans la suite de la description, la production d'hydrogène va être prise 15 comme exemple particulier, non limitatif. Dans les PSA hydrogène, on utilise des cycles relativement longs comportant plusieurs équilibrages en vue d'extraire le résiduaire à la plus basse pression possible. Pour des raisons de sécurité, on adopte généralement une pression de régénération du PSA à peine supérieure à la pression atmosphérique, de l'ordre de 1,5 à 1,25 bar abs. Le résiduaire ( off gas ) des PSA H2 est généralement exploité en étant réintroduit dans un réseau de gaz carburant ( fuel gas ) de la raffinerie produisant le mélange gazeux d'alimentation. Le réseau de gaz carburant est à une pression comprise généralement entre 3,5 et 8 bars abs, ce qui impose de recomprimer jusqu'à cette pression le résiduaire extrait du PSA. Pour des questions de fiabilité, la compression du résiduaire est effectuée dans au moins deux compresseurs en parallèle, chacun traitant, en fonctionnement nominal, 50% du débit du flux de résiduaire. En cas d'arrêt temporaire ou de maintenance d'un des compresseurs, le fonctionnement de l'unité doit être adapté pour tenir compte des performances du compresseur restant. Une solution classique consiste à réduire de 50% le débit du gaz d'alimentation et des gaz de production de l'unité PSA, au prix d'une diminution considérable des capacités de production. Il a été proposé, en variante, d'utiliser deux compresseurs capables chacun de comprimer environ 65% du débit nominal du résiduaire. En fonctionnement normal, au moins l'un des compresseurs est utilisé en marche réduite et, en cas d'arrêt d'un des compresseurs, le compresseur restant peut alors assurer 65% de la production nominale. Les deux solutions ci-dessus sont relativement onéreuses en perte de production et/ou en coûts d'investissement. La présente invention a pour objet d'améliorer la capacité de production de telles unités PSA lorsqu'un des moyens de compression du résiduaire (deuxième flux) est à l'arrêt, sans augmentation notable des coûts d'investissement. Pour ce faire, selon une caractéristique de l'invention, en cas d'arrêt temporaire d'un des compresseurs de deuxième flux, on modifie les paramètres opératoires de l'unité PSA pour augmenter à une cinquième pression P5 supérieure à la troisième pression P3 la pression du deuxième flux à la sortie de l'unité PSA. La présente invention permet de la sorte d'assurer un débit de production relativement proche du nominal, nettement supérieur à 50%, typiquement supérieur à 70%, moyennant seulement un léger surinvestissement par rapport à la solution la moins coûteuse en investissement, c'est à dire avec deux compresseurs ayant une capacité de 50% du débit du deuxième flux. Selon d'autres caractéristiques plus particulières de l'invention: - dans le mode opératoire modifié, le débit du mélange gazeux d'alimentation est réduit de moins de 50%, typiquement de moins de 20%, et le débit du premier flux est réduit de moins de 20%. - le mode opératoire modifié est préprogrammé dans le système de contrôle 25 de commande de l'unité PSA - le mélange gazeux d'alimentation contient au moins trois constituants parmi H2, CO, N2, CO2, CH4, le deuxième flux sortant étant un mélange appauvri en hydrogène - le mélange gazeux d'alimentation est un mélange riche en hydrogène, le premier flux sortant étant de l'hydrogène sensiblement pur et le deuxième flux sortant un résiduaire combustible injectable dans un réseau de gaz carburant - le mélange gazeux d'alimentation contient du CO2, le deuxième flux sortant étant un mélange riche en CO2 - le mélange gazeux d'alimentation et l'air, le premier flux sortant étant un mélange riche en oxygène et le deuxième flux sortant un mélange pauvre en oxygène D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation, donnés à titre illustratif mais nullement limitatif, faite en relation avec le dessin annexé, sur lequel: - la figure unique représente schématiquement une installation pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Sur la figure 1 on reconnaît une unité de séparation PSA S recevant au moins un mélange gazeux d'alimentation à séparer 1 et produisant, en sortie, au moins un premier flux ou flux principal de production 2 et au moins un deuxième flux ou flux résiduaire 3. L'unité de séparation PSA S comprend plusieurs adsorbeurs mis en oeuvre de façon cyclique et comprenant chacun au moins un matériau adsorbant capable de retenir et restituer au moins l'un des constituants du mélange gazeux d'alimentation 1. Pour l'exploitation du deuxième flux résiduaire 3 la pression de ce dernier, en sortie de l'unité S, est augmentée par au moins deux compresseurs en parallèle CI, C2 pour fourniture, typiquement à une ligne d'un réseau de gaz carburant 4. En fonctionnement nominal, le débit A du mélange gazeux d'alimentation 1 est de 100%, le débit B du premier flux sortant de production 2 étant également de 100%, ainsi que le débit du deuxième flux 3 comprimé à 50% chacun par les compresseurs CI, C2 à la pression P4 du fluide combustible circulant dans la ligne 4. Pour la suite de la description, on se référera au cas particulier, non limitatif pour l'application du procédé de l'invention, d'une installation de production d'hydrogène avec une unité S comprenant typiquement six adsorbeurs pour traiter un débit A 100% de gaz d'alimentation 1 de 10.000 Nm3/h contenant 70 mol% d'hydrogène et des hydrocarbures, essentiellement du méthane. La pression PI et la température du mélange gazeux d'alimentation 1 admis dans l'unité sont typiquement de 30 bars abs et de 35 C respectivement. La pression P2 du flux d'hydrogène 2 est légèrement inférieure à PI. Pour obtenir un rendement élevé, chaque absorbeur de l'unité S est soumis à trois équilibrages successifs de pression jusqu'à une pression basse d'évacuation de résiduaire 3 d'environ 1,25 bar abs. Avec une telle installation, on peut obtenir un rendement effectif d'extraction en hydrogène supérieur à 88% pour une pureté dépassant 99, 99%, soit avec le débit d'alimentation A 100% de 10.000 Nm3/h un débit B 100% du flux d'hydrogène 2 de 6.160 Nm3/h et un débit de résiduaire 3 de 3.840 Nm3/h. Ce dernier est porté à la pression P4 dans la ligne 4 par les compresseurs CI, C2. Dans les procédés classiques, en cas d'indisponibilité d'un des deux compresseurs CI, C2, les paramètres opératoires sont modifiés pour traiter un débit A 50% du gaz d'alimentation 1 avec le même cycle de pression, mais avec un temps de phase doublé du fait de la réduction de l'alimentation, pour produire en sortie un débit B 50% du flux 2, soit 3. 080 Nm3/h d'hydrogène. Selon l'invention par contre, on modifie les paramètres opératoires de l'unité PSA pour augmenter la pression de régénération, à une valeur P5 supérieure à la pression nominale P3 de façon à accroître le débit molaire que peut comprimer le compresseur Ci restant en service. En augmentant la pression de régénération, on dégrade certes les performances potentielles du PSA en terme de rendement et de capacité, mais il existe des points de fonctionnement tels que le produit du débit de gaz d'alimentation que l'on peut traiter dans ces conditions par le rendement dégradé des conditions opératoires modifiées est supérieur aux 50% de production nominale obtenue par le procédé classique mentionné ci- dessus. En réduisant le temps de cycle, malgré l'arrêt d'un des compresseurs Ci, on va augmenter la pureté de l'hydrogène produit avec une baisse de la production d'hydrogène et une augmentation du résiduaire. Pour évacuer ce résiduaire 2 en excès, le compresseur C; restant en service, dont le débit volumique est constant, voit sa pression d'aspiration augmenter. D'autre part, du fait que la pureté de l'hydrogène produit est augmentée, on peut augmenter le débit A % du mélange gazeux d'alimentation 1. Il en résulte une augmentation de la production ainsi que du résiduaire, cette dernière conduisant, comme sus-mentionné, à une augmentation de la pression d'aspiration du compresseur. On peut alors par exemple revenir au temps de cycle nominal, ce qui va permettre à nouveau d'accroître le débit de charge tout en maintenant la pureté requise. On peut ainsi produire, selon l'invention, plus de 75% du débit nominal B d'hydrogène avec un seul compresseur C; fonctionnant entre 2,5 bars abs et 6,5 abs, en prévoyant simplement un moteur d'entraînement de compresseur légèrement surdimensionné (d'environ 15%) ainsi que des réfrigérants adaptés à la puissance maximale à évacuer. Avec un outil de simulation du fonctionnement de l'unité PSA S, selon un aspect de l'invention, on peut déterminer, dès la conception de base de l'unité, un point de fonctionnement en marche un seul compresseur en service en se fixant comme seules contraintes le volume des adsorbeurs et le débit réel du compresseur. Dans le cas de l'exemple ci-dessus, en conservant le temps de phase nominal, on trouve un point de fonctionnement en régime modifié permettant de produire 5.290 Nm3/h d'hydrogène soit environ 85% du nominal B % avec un débit de mélange gazeux d'alimentation de 9.000 Nm3/h (soit donc 90% du débit nominal A%) pour un débit de résiduaire de 3.710 Nm3/h évacué par le compresseur en service Ci sous une pression d'aspiration de 2,4 bars abs. Pour ce faire, la pression du dernier équilibrage dans les adsorbeurs a été augmentée d'environ 8 bars abs à 10 bars abs, ce qui revient en fait à diminuer le nombre d'équilibrages. Une telle modification permet de traiter un peu plus de mélange gazeux d'alimentation pour un dimensionnement donné d'adsorbeurs. Le cycle modifié ainsi choisi peut être pré-programmé dans le système de commande de l'unité PSA, comme enseigné dans le document WO- A-2004/000441 au nom de la Demanderesse. Ce second cycle peut être sensiblement différent du cycle de base, avec par exemple la suppression d'un équilibrage (passage de 3 à 2 équilibrages). Le choix du second cycle ne pose généralement pas de problème particulier compte tenu du grand nombre de possibilités qui se présentent à l'homme du métier et que l'on peut trouver dans la littérature. Quoique l'invention ait été décrite en relation avec des modes de réalisations particuliers, elle ne s'en trouve pas limité mais est susceptible de modifications et de variantes qui apparaîtront à l'homme du métier dans le cadre des revendications ci-après
Dans un procédé de séparation PSA avec compression (C1, C2) d'au moins un résiduaire (3), en cas d'arrêt temporaire d'un des compresseurs (C1, C2), on modifie les paramètres opératoires de l'unité PSA (S) pour augmenter la pression de sortie du résiduaire (3) ce qui permet de maintenir un niveau de production supérieur à 50% avec un seul compresseur (C1).
1. Procédé de séparation, dans une unité PSA (S), d'au moins un mélange gazeux d'alimentation (1) à une première pression PI avec production d'au moins un premier flux de mélange gazeux (2) à une deuxième pression P2 inférieure à PI et d'au moins un deuxième flux de mélange gazeux (3) à une troisième pression P3 inférieure à P2, comprenant l'étape de comprimer, dans au moins deux compresseurs (CI, C2) en parallèle, le deuxième flux à une quatrième pression P4 supérieure à P3 caractérisé en ce qu'en cas d'arrêt temporaire d'un des compresseurs (CI, C2) de deuxième flux (3) on modifie les paramètres opératoires de l'unité PSA (S) pour augmenter à une cinquième pression P5 supérieure à P3 la pression du deuxième flux (3) à la sortie de l'unité (S). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, dans le mode opératoire modifié, le débit du mélange gazeux d'alimentation (1) est réduit de moins de 50%. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que, dans le mode opératoire modifié, le débit du premier flux (2) est réduit de moins de 20%. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le mode opératoire modifié est pré-programmé dans le système de contrôle de commande de l'unité PSA (S). 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le mélange gazeux d'alimentation (1) contient au moins trois constituants choisis parmi H2, CO, N2, CO2, CH4, le deuxième flux (3) étant un mélange appauvri en hydrogène. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que le mélange gazeux d'alimentation (1) est riche en hydrogène, le premier flux (2) est de l'hydrogène de production et le deuxième flux (3) un résiduaire combustible injectable dans un réseau de gaz carburant (4). 7. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le 30 mélange gazeux d'alimentation (1) contient du CO2, le deuxième flux (3) étant riche en CO2. 8. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le mélange gazeux d'alimentation (1) est l'air, le premier flux (2) est riche en oxygène et le deuxième flux (3) un mélange appauvri en oxygène.
B
B01
B01D
B01D 53
B01D 53/047
FR2902369
A1
SYSTEME DE VENTILATION FORCEE DE L'HABITACLE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE, ET PLANCHE DE BORD CORRESPONDANTE.
20,071,221
La présente invention concerne un système de ventilation forcée de l'habitacle d'un véhicule automobile, du type comprenant un aérateur guidant au moins un flux d'air vers l'habitacle, l'aérateur comprenant une grille fixe aval masquant l'amont de l'aérateur. Les systèmes de ventilation usuels comprennent des aérateurs dé-bouchant dans l'habitacle du véhicule. Chaque aérateur est généralement muni d'ailettes fixes ou mobiles permettant d'orienter le flux d'air dans une direction particulière. Ces aérateurs, notamment lorsqu'ils débouchent par la planche de bord, s'intègrent mal au décor de celle-ci et sont inesthétiques. De plus, quand les aérateurs sont montés mobiles, il existe une ligne de jeu autour de chaque aérateur. Cette ligne de jeu a également un caractère inesthétique. L'invention a pour but de fournir un système de ventilation qui amé- liore l'aspect esthétique sans nuire de façon substantielle à la directivité de l'aérateur ni introduire une perte de charge substantielle. A cet effet, l'invention a pour objet un système de ventilation du type précité, caractérisé en ce que la grille comprend, dans sa région courante, des ouvertures qui définissent un grand nombre de tronçons allongés, les tronçons étant orientés suivant au moins deux directions différentes. Suivant des modes particuliers de réalisation, le système de ventilation peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - la surface de passage globale des tronçons orientés suivant une première direction est sensiblement égale à la surface de passage globale des tronçons orientés suivant une deuxième direction ; - deux desdites directions forment entre elles un angle supérieur ou égal à 45 ; - la surface totale de passage desdites ouvertures dans ladite région courante est supérieure ou égale à 50% de la surface de ladite région cou- rante ; - lesdits tronçons ont une largeur supérieure ou égale à 2 mm et une longueur supérieure ou égale à 3 mm ; 2 - sensiblement tout tronçon s'étendant suivant une direction est adjacent à un tronçon s'étendant suivant une autre direction ; l'aérateur comprend également des ouvertures sensiblement circulaires, le diamètre moyen desdites ouvertures circulaires étant supérieur ou égalà3mm; - ladite grille se prolonge avec un motif d'ouvertures analogue en bandeau décor d'une planche de bord du véhicule ; - l'aérateur comprend des moyens d'orientation du flux d'air, par exemple une ailette ou une buse, en amont de ladite grille, lesdits moyens d'orientation du flux d'air étant espacés de ladite grille. L'invention concerne également une planche de bord de véhicule automobile comprenant un système de ventilation tel que défini ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux des- sins, sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique de face d'un exemple de planche de bord comprenant un système de ventilation selon l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique en perspective d'un aérateur d'un système de ventilation selon l'invention, pouvant être intégré à la plan- che de bord de la figure 1 ; - les figures 3 à 6 sont des vues schématiques de face de quatre exemples de grille fixe d'un système de ventilation selon l'invention. Dans le mode de réalisation de la figure 1, le système de ventilation selon l'invention comprend une pluralité d'aérateurs 2 intégrés à la planche de bord 4 du véhicule. Chaque aérateur 2 guide et oriente un flux d'air pro-duit en amont par le système de ventilation et débouche dans l'habitacle du véhicule. Deux aérateurs sont visibles sur la figure 1. Dans l'exemple de la figure 2, chaque aérateur 2 comprend un boîtier amont 6 de guidage, d'occultation et/ou d'orientation du flux d'air, et une grille fixe 8 en aval du corps 10 du boîtier 6. La grille 8 est fixe par rapport à l'habitacle du véhicule. 3 Le boîtier 6 est un boîtier classique de type connu. II est par exemple muni d'ailettes mobiles, d'une ou de plusieurs buses mobiles, ou de tout autre moyen d'orientation du flux d'air traversant le boîtier 6. Comme illustré à la figure 2, le boîtier 6 comprend également deux molettes 12 de type connu, montées rotatives sur le corps 10 du boîtier tout en faisant saillie vers l'habitacle. Les molettes 12 sont reliées à la timonerie du boîtier 6 pour actionner par exemple des ailettes mobiles, des buses mobiles, tout autre moyen mobile de guidage d'air, ou encore un volet d'occultation du flux d'air. Il est cependant par exemple possible de rempla- cer les molettes 12 par des moyens de commande électriques. Dans l'exemple de la figure 2, la grille fixe 8, insérée dans un contour de support 14 du boîtier 6, comprend une région active 16 dans laquelle sont ménagées des ouvertures 18 pour le passage de l'air à travers la grille 8. La région 16 comprend elle-même une région courante 16A à ouvertures 18 toutes identiques et une région marginale 16B non perforée ou avec des ouvertures de configurations différentes. Dans le mode de réalisation illustré à la figure 1, le contour de support 14 comprend des ouvertures 18 similaires aux ouvertures 18 ménagés dans la région courante 16A de la grille 8. Ainsi, l'aspect esthétique de l'aérateur est amélioré. De plus, le contour de support 14 se prolonge en bandeau décor de la planche de bord 4. L'aspect esthétique de ce bandeau décor est alors adapté à l'aspect de la grille afin que l'emplacement des aérateurs 2 se trouve masqué. Le bandeau décor peut s'étendre dans les directions et sur les distances désirées à partir de la grille, pour obtenir des effets esthétiques désirés très variés pour l'ensemble de la planche de bord. Ainsi, dans l'exemple de la figure 1, deux aérateurs voisins de la zone compteur sont associés chacun à quatre régions circulaires 15 de différents diamètres qui chevauchent les aérateurs ou sont inclues dans ceux-ci. Toutes les grilles fixes 8, leurs contours 14 et le bandeau décor sont par exemple moulés d'une seule pièce dans un matériau plastique pour constituer le revêtement visible de la planche de bord, ou une partie de ce- 4 lui-ci. En variante, chaque pièce moulée peut ne constituer qu'une grille 8 avec son contour 14 et le bandeau décor correspondant. L'aérateur 2 peut comprendre une pluralité d'ailettes mobiles de type connu. Ces ailettes permettent d'orienter le flux d'air avec une bonne directi- vité et sans induire de perte de charge substantielle. La grille fixe 8 masque ces ailettes. Les ailettes mobiles peuvent être espacées de la grille 8. Ainsi, la grille 8 est libérée de contraintes mécaniques par rapport aux ailettes. La géométrie de la grille fixe 8 peut alors être choisie indépendamment de la géométrie des ailettes mobiles. Dans les divers modes de réalisation de l'invention, les ouvertures 18 de la région courante 16A de la grille 8 définissent un grand nombre de tronçons 22 allongés suivant au moins deux directions, les deux directions formant de préférence entre elles un angle supérieur ou égal à 45 . La surface de passage globale des tronçons 22 orientés suivant une première direction est avantageusement sensiblement égale à la surface de passage globale des tronçons 22 orientés suivant une deuxième direction différente. Ainsi, l'influence de la grille 8 sur la directivité du flux d'air est minimisée. Différentes géométries de grille 8 envisagées sont illustrées aux figures 1 à 6. Les figures 1 et 6 donnent des exemples avec des tronçons suivant trois directions formant entre elles des angles d'environ 45 et de 90 . Les figures 2 et 4 donnent des exemples avec deux directions formant un angle d'environ 45 . Les figures 3 et 5 donnent des exemples avec deux directions formant un angle de 90 . De préférence, la surface totale de passage desdites ouvertures 18 dans la région courante 16A de la grille 8 est supérieure ou égale à 50% de la surface de cette région courante 16A. Ainsi, la grille 8 n'induit pas de perte de charge substantielle sur le flux d'air traversant la grille 8. De préférence, la largeur des tronçons 22 est supérieure ou égale à 2 mm et la longueur des tronçons 22 est supérieure ou égale à 3 mm. La perte de charge éventuellement induite par la grille 8 sur le flux d'air est ainsi mi- nimisée. La directivité du flux d'air est quant à elle améliorée sans pour au-tant nuire à l'aspect esthétique de la grille 8 et à sa fonction de masque de l'amont de l'aérateur 2. Dans un mode de réalisation préféré, sensiblement tout tronçon 22 5 s'étendant suivant une direction est adjacent à un tronçon 22 s'étendant suivant une autre direction. La directivité du flux d'air est ainsi améliorée. Ces tronçons adjacents peuvent être séparés ou communiquer au sein d'une même ouverture 18. Dans le mode de réalisation illustré à la figure 6, l'aérateur 2 com- prend également des ouvertures 18 sensiblement circulaires dont le diamètre moyen est supérieur ou égal à 3 mm. Chaque ouverture 18 de la grille 8 illustrée à la figure 1 est formée par un unique tronçon 22 sensiblement rectangulaire. Les ouvertures 18 sont arrangées par groupes de façon à définir des motifs en forme de cer- cles 24 ou de secteurs de cercles 26, inclus dans le contour rectangulaire de chaque grille. Comme décrit plus haut, les secteurs de cercle se prolongent dans le bandeau décor pour former des cercles complets, éventuellement tronqués par d'autres cercles. Ainsi, sur la figure 1, un cercle 24 se situe entièrement en regard du corps 10 de chaque aérateur 2, ce qui n'est pas le cas des trois autres cercles, qui sont partiellement en regard du corps 10 et partiellement dans le bandeau décor. La géométrie de la grille 8 illustrée à la figure 2 est essentiellement formée, dans la région courante 16A, d'un motif unique d'ouverture 18 se répétant. Cette ouverture 18, en forme générale de Z allongé, comprend un premier tronçon oblong horizontal 28, un deuxième tronçon oblong oblique 30 et un troisième tronçon oblong horizontal 32. Les tronçons 28, 30, 32 ont une largeur comprise entre 2 mm et 10 mm. Les tronçons horizontaux 28, 32 ont une longueur comprise entre 3 mm et 40 mm. Le tronçon oblique 30 a une longueur sensiblement égale à la longueur des tronçons horizontaux 28, 32. Le tronçon oblique 30 forme avec les tronçons horizontaux 28, 32, un angle compris entre 25 et 90 . 6 La figure 3 illustre une géométrie de grille 8 formée, dans la région courante 16A, de deux motifs répétitifs 38, 40 sensiblement carrés. Un premier motif 38 comporte quatre ouvertures 18 allongées horizontales sensiblement rectangulaires dont les extrémités longitudinales sont arrondies. Un second motif 40 comporte quatre ouvertures 18 allongées verticales d'une forme identique à celles du premier motif 38. Les motifs 38 et 40 sont disposés alternativement et de façon adjacente suivant les directions horizontales et verticales. Le côté des motifs 38 et 40 est compris entre 3 mm et 80 mm. La largeur des ouvertures 18 est comprise entre 2 mm et 10 mm. La figure 4 illustre un autre exemple de géométrie possible. Les ouvertures 18 de la grille fixe 8 répètent un motif unique en forme de S allongé comprenant essentiellement trois tronçons. Un premier tronçon horizontal en croissant 42, un tronçon intermédiaire 44 incliné à environ 45 , et un deuxième tronçon horizontal en croissant 46. Le tronçon intermédiaire relie une extrémité du premier tronçon 42 à une extrémité du deuxième tronçon 46. L'ouverture 18 présente un centre de symétrie se trouvant sensiblement au centre du tronçon intermédiaire 44. La largeur du tronçon intermédiaire 44 est comprise entre 2 mm et 10 mm. La largeur moyenne des tronçons en croissant 42 et 46 est comprise entre 2 mm et 10 mm. La figure 5 illustre un exemple dans lequel les ouvertures 18 sont formées d'un ou de plusieurs tronçons 22 sensiblement rectangulaires ou carrés de tailles différentes. Ces tronçons confèrent aux ouvertures 18 une forme rectangulaire, carrée ou en L. La largeur des tronçons rectangulaires 22 est comprise entre 2 mm et 10 mm et leur longueur est comprise entre 3 mm et 80 mm. La figure 6 illustre des ouvertures 18 formées de tronçons 22 variés : des tronçons rectangulaires horizontaux, obliques et verticaux. Ainsi, les ouvertures ont des formes rectangulaires en S allongé ou en Z allongé, en L, en T ou en F. La grille comprend en sus des ouvertures 18 sensiblement circulaires. Le diamètre moyen des ouvertures 18 circulaires est compris entre 3 mm et 10 mm. 7 Les ouvertures 18 allongées ont, dans les exemples illustrés aux figures 1 à 6, une section transversale identique sur toute leur longueur et sur l'épaisseur de la grille 8. Il serait cependant possible de prévoir que certaines ouvertures 18 au moins s'élargissent ou se rétrécissent suivant leur Ion- gueur pour former des ouvertures 18 convergentes ou divergentes. En va-riante, la section de ces ouvertures peut se réduire et/ou s'élargir suivant l'épaisseur de la grille. Avec l'invention, on comprend que l'aspect esthétique du système de ventilation est amélioré sans nuire à la directivité du flux d'air de façon subs- tantielle et sans induire de perte de charge de ce flux de façon substantielle. De plus, l'invention permet un grand choix dans l'aspect esthétique créé pour la planche de bord
Système de ventilation forcée de l'habitacle d'un véhicule automobile, comprenant un aérateur (2) guidant au moins un flux d'air vers l'habitacle, l'aérateur comprenant une grille fixe aval (8) masquant l'amont de l'aérateur. La grille (8) comprend, dans sa région courante (16A), des ouvertures (18) qui définissent un grand nombre de tronçons (22, 24, 28, 30, 32, 42, 44, 46) allongés, les tronçons (22, 24, 28, 30, 32, 42, 44, 46) étant orientés suivant au moins deux directions différentes.
1. Système de ventilation forcée de l'habitacle d'un véhicule automobile, du type comprenant un aérateur (2) guidant au moins un flux d'air vers l'habitacle, l'aérateur (2) comprenant une grille (8) fixe aval masquant l'amont de l'aérateur, caractérisé en ce que la grille (8) comprend, dans sa région courante (16A), des ouvertures (18) qui définissent un grand nombre de tronçons (22, 28, 30, 32, 42, 44, 46) allongés, ces tronçons étant orientés suivant au moins deux directions différentes. 2. Système de ventilation selon la 1, caractérisé en ce que la surface de passage globale des tronçons (22, 28, 30, 32, 42, 44, 46) orientés suivant une première direction est sensiblement égale à la surface de passage globale des tronçons (22, 28, 30, 32, 42, 44, 46) orientés suivant une deuxième direction. 3. Système de ventilation selon l'une quelconque des 15 précédentes, caractérisé en ce que deux desdites directions forment entre elles un angle supérieur ou égal à 45 . 4. Système de ventilation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la surface totale de passage desdites ouvertures (18) dans ladite région courante (16A) est supérieure ou égale à 20 50% de la surface de ladite région courante (16A). 5. Système de ventilation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits tronçons (22, 28, 30, 32, 42, 44, 46) ont une largeur supérieure ou égale à 2 mm et une longueur supérieure ou égale à 3 mm. 25 6. Système de ventilation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que sensiblement tout tronçon (22, 24, 28, 30, 32, 42, 44, 46) s'étendant suivant une direction est adjacent à un tronçon (22, 28, 30, 32, 42, 44, 46) s'étendant suivant une autre direction. 7. Système de ventilation selon l'une quelconque des 30 précédentes, caractérisé en ce que l'aérateur (2) comprend également des ouvertures (18) sensiblement circulaires, le diamètre moyen desdites ouver- tures (18) circulaires étant supérieur ou égal à 3 mm. 9 8. Système de ventilation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite grille (8) se prolonge avec un motif d'ouvertures (18) analogue en bandeau décor d'une planche de bord (4) du véhicule. 9. Système de ventilation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'aérateur (2) comprend des moyens d'orientation du flux d'air, par exemple une ailette ou une buse, en amont de ladite grille (8), lesdits moyens d'orientation du flux d'air étant espacés de ladite grille (8). 10. Planche de bord (4) de véhicule automobile, caractérisée en ce qu'elle comporte un système de ventilation selon l'une quelconque des précédentes.
B
B60
B60H,B60K
B60H 1,B60K 37
B60H 1/34,B60K 37/04
FR2895480
A3
PALIER D'ARBRE D'EQUILIBRAGE A FROTTEMENT REDUIT
20,070,629
La présente invention se rapporte à un arbre d'équilibrage, et plus particulièrement à des paliers hydrodynamiques pour arbres d'équilibrage, utilisés notamment dans des moteurs à combustion interne. Un arbre d'équilibrage est destiné à réduire les vibrations d'un moteur, provoquées par exemple par la rotation d'un système bielle-manivelle. L'arbre d'équilibrage est disposé parallèlement au vilebrequin et tourne dans des paliers hydrodynamiques en sens opposé à celui du vilebrequin. L'arbre d'équilibrage comporte par exemple deux masselottes orientés à 180 l'une de l'autre. Les paliers hydrodynamiques comportent un coussinet annulaire monté dans le carter moteur, l'arbre d'équilibrage, généralement de section circulaire, est séparé du coussinet par un fluide lubrifiant mis en pression par le déplacement relatif de l'arbre et du coussinet. L'arbre et le palier sont alors totalement séparés par le fluide sous pression, la rotation de l'arbre d'équilibrage peut alors avoir lieu avec des frottements réduits. L'épaisseur du film de lubrifiant varie entre l'arbre et le coussinet suivant la portion 30 angulaire considérée. En effet, l'arbre d'équilibrage est soumis à une charge qui, pour des conditions données, s'applique à un endroit donné de l'arbre, à une intensité qui est une fonction en carré du régime de rotation et dans une direction donnée par rapport à l'arbre. La direction et le sens du vecteur force de cette charge sont donc fixes par rapport à l'arbre et mobile par rapport au coussinet. Au niveau de cette zone, existe une zone d'épaisseur minimale de film correspondant à l'endroit où l'épaisseur de film de lubrifiant séparant le coussinet et l'arbre est la plus faible. Cette zone est donc également immobile par rapport à l'arbre et mobile par rapport au coussinet. Toute modification de la zone, d'application de la charge provoque une modification du comportement de l'arbre. Du document FR 2 862 358 est connu un palier hydrodynamique à frottement réduit, comportant au moins une zone de courbure réduite à l'endroit où la charge s'applique sur l'arbre d'équilibrage. Ce palier permet de réduire efficacement les frottements. Cependant, le coût de revient d'un tel arbre est relativement élevé. C'est par conséquent un but de la présente invention d'offrir un palier pour arbre d'équilibrage à frottement réduit et de réalisation simple. C'est également un but de la présente invention d'offrir un palier dont le comportement vis-à-vis de la charge à supporter n'est pas altéré par rapport au comportement des paliers d'arbres d'équilibrage de l'état de la technique. C'est également un but de la présente invention d'offrir un palier ayant un coût de revient par rapport aux paliers de l'état de la technique. EXPOSÉ DE L'INVENTION Le but précédemment énoncé est atteint par un arbre d'équilibrage comportant dans une zone diamétralement opposée à la zone où s'applique la charge, des rainures réalisées dans la surface de l'arbre, ces rainures réduisant les contraintes de cisaillement du fluide lors de la rotation de l'arbre dans le coussinet, et piégeant des bulles de gaz apparaissant en cas de phénomène de cavitation. En d'autres termes, on prévoit dans une zone opposée à celle d'épaisseur minimale de film, de modifier le contact entre la surface de l'arbre et la paroi intérieure du coussinet de manière à éviter ou pour le moins à réduire le cisaillement du fluide lubrifiant. Ainsi le niveau de frottement du palier est réduit sans modifier le comportement de l'arbre, puisque la zone où s'applique la charge n'est pas modifiée. La présente invention présente également l'avantage de présenter un arbre de courbure constante, même au niveau des rainures, ainsi l'arbre peut supporter au niveau des rainures une faible de charge. La présente invention a alors principalement pour objet un arbre d'équilibrage pour moteur à combustion interne d'axe longitudinal, comportant dans une zone de la surface dudit arbre d'équilibrage, située de manière diamétralement opposée à une zone de charge, au moins une rainure sensiblement transversale, ladite zone étant destinée à être en regard d'un coussinet de palier. La zone de rainures étant différente de la zone où s'applique la charge sur l'arbre, la modification de l'arbre ne modifie pas le comportement mécanique de l'arbre. La rainure peut comporter un fond sensiblement plan, convexe ou concave. L'arbre peut comporter au moins deux rainures, avantageusement parallèles entre elles. Les portions d'arbre entre deux rainures forment avantageusement des ailettes de refroidissement du palier. Les rainures peuvent, par exemple être orthogonales à l'axe longitudinal de l'arbre d'équilibrage. De manière avantageuse, le fond des rainures se raccorde à la surface de l'arbre par des rayons de raccordement, ce qui a pour avantage d'améliorer la tenue mécanique de l'arbre. En effet, en éliminant les zones anguleuses, on réduit les risques en fatigue de l'arbre. La présente invention a également pour objet un palier pour arbre d'équilibrage comportant un coussinet, dans lequel est monté avec jeu un arbre d'équilibrage, ledit arbre d'équilibrage étant un arbre d'équilibrage selon la présente invention. La présente invention a également pour objet un moteur à combustion interne comportant un carter moteur, un vilebrequin et un arbre d'équilibrage aptes à tourner dans le carter moteur, l'arbre d'équilibrage étant monté dans le carter moteur au moyen d'au moins deux paliers hydrodynamiques selon la présente invention. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre et des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe transversale d'un premier exemple de réalisation d'un palier selon la présente invention, - la figure 2 est une vue en perspective en coupe partielle du palier de la figure 1, - la figure 3 est une vue en coupe transversale d'un deuxième exemple de réalisation d'un palier selon la présente invention, - la figure 4 est une vue en coupe transversale d'un troisième exemple de réalisation d'un 20 palier selon la présente invention ; - la figure 5 est une vue en coupe d'un quatrième exemple de réalisation d'un palier selon la présente invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS 25 Sur les figures 1 et 2, on peut voir un premier exemple de réalisation d'un palier hydrodynamique selon la présente invention, comportant un coussinet 2 de forme annulaire monté dans un carter moteur 4 et un arbre d'équilibrage 6, monté avec jeu 15 dans le coussinet 2. L'arbre 6 est d'axe longitudinal X et le coussinet est d'axe longitudinal X', les axes X et X' sont sensiblement parallèles. L'arbre est entraîné en rotation, par 5 exemple par un train d'engrenages au niveau d'une de ses extrémités longitudinales. L'arbre d'équilibrage 6 est monté dans le carter 4 au moyen de deux paliers situées sensiblement à chacune des extrémités de l'arbre d'équilibrage 6. 10 Les deux paliers étant similaires, un seul sera décrit dans la suite de la description. Le coussinet 2 et l'arbre d'équilibrage 6 sont noyés dans un lubrifiant liquide, formant un film entre le coussinet 2 et l'arbre d'équilibrage 6. 15 L'arbre d'équilibrage 6 est soumis à une charge F sensiblement radiale, dont le vecteur est fixe par rapport à l'arbre d'équilibrage 6. Ainsi la charge s'applique dans une direction fixe par rapport à l'arbre d'équilibrage 6 et à un endroit déterminé de 20 l'arbre d'équilibrage 6, dés que le régime moteur atteint le régime de ralenti. Cette première zone 8 correspondant à la zone d'épaisseur minimale de film, est donc déterminable. 25 Selon la présente invention, on prévoit de pratiquer dans l'arbre d'équilibrage 6 dans une deuxième zone 10, sensiblement diamétralement opposée à la première zone 8, au moins une rainure transversale 12. 30 Dans l'exemple représenté, les rainures sont au nombre de trois 12.1, 12.2 et 12.3, mais on peut prévoir de réaliser une ou deux rainures, ou plus de trois rainures. Les rainures 12.1, 12.2, 12.3 sont d'axe longitudinal Y1, Y2, Y3 respectivement. Les axes Y1, Y2, Y3 sont dans l'exemple représenté tous parallèles entre eux, mais on pourrait prévoir qu'ils soient non parallèles entre eux, ou qu'ils soient parallèles entre eux et non orthogonaux à l'axe longitudinal X de l'arbre 6. Les rainures peuvent s'étendre sur toute la portion cylindrique de l'arbre en regard du coussinet 2 ou sur une portion plus faible, notamment dans une partie centrale de cette portion en regard. Dans l'exemple représenté en figure 1, les rainures 12.1, 12.2, 12.3 comportent un fond 14 plan. Sur la figure 3, on peut voir une rainure 12 à fond 14 concave et sur la figure 4, une rainure 12 à fond 14 convexe. On pourrait envisager un arbre 6 comportant des rainures 12 ayant des fonds 14 différents, pour notamment permettre différents procédés de fabrication et / ou optimiser la tenue mécanique. La largeur des rainures peuvent être comprises entre 1 mm et une valeur égale à la largeur du palier correspondant moins 1 mm ou 2 mm. Quant à la profondeur des rainures, elle peut être comprise entre quelques dixièmes de millimètre et une valeur égale à un rayon de l'arbre. Les rainures sont, par exemple réalisées par usinage, notamment par fraisage. Par exemple, les rainures du palier de la figure 1 sont usinées par fraisage dit rectiligne ; les rainures à fond concave de la figure 3 sont réalisées par fraisage dit en plongée ; et les rainures à fond convexe de la figure 4 sont obtenues par fraisage dit tournant . Les rainures ont alors pour effet de réduire les contraintes de cisaillement imposées au fluide de lubrification lors de la rotation de l'arbre d'équilibrage 6 dans le coussinet 2, ce qui réduit les forces de frottement du palier. En outre, du fait de la rotation il peut apparaître un phénomène de cavitation du fluide lubrifiant. Grâce à la présente invention, les bulles de gaz se trouvent piégées dans les rainures, ce qui a pour effet de réduire l'adhérence du fluide sur la paroi intérieure du coussinet 2. Ainsi les forces de frottement entre l'arbre d'équilibrage 6 et le coussinet 2 sont encore réduites. De manière avantageuse, les parois 16 séparant deux rainures 12 forment des ailettes améliorant le refroidissement du palier. La présente invention présente également l'avantage de ne pas modifier le comportement de l'arbre d'équilibrage vis-à-vis de la charge qui lui est appliquée. Ainsi l'arbre selon l'invention se comporte comme un arbre plein, notamment lorsqu'au voisinage de l'arrêt la poussée des engrenages qui se trouvent en extrémités de l'arbre d'équilibrage 6 modifie la direction de l'effort. Celle-ci peut alors être dirigée vers la zone rainurée. Grâce à l'invention, et en particulier grâce à la matière présente entre les rainures, la zone rainurée peut se comporter en palier hydrodynamique. En effet, la zone 8 d'application de la charge n'est pas modifiée selon la présente invention, mais uniquement la zone 10 diamétralement opposée à celle-ci 8. De manière avantageuse et comme cela est représenté sur la figure 5, il est prévu que le fond 14 des rainures 12 se raccordent à la surface de l'arbre d'équilibrage 6 par des rayons de courbure 20, afin d'améliorer la tenue mécanique de l'arbre d'équilibrage 6. De telles rainures peuvent être obtenues par une plongée d'un train de fraises trois tailles. Elles peuvent également être réalisées sur un plateau tournant avec des fraises trois tailles, ou encore sur une fraiseuse à commande numérique deux axes, ou sur un tour en décentrant l'axe de l'arbre et un outil à rainure. Les rayons de courbure seront obtenus par les formes d'extrémité des fraises ou par la forme des outils ou des déplacements d'outils sur un tour. On pourra, en fonction du mode d'usinage, réaliser des raccordements du fond de la rainure à la surface extérieure ou active de l'arbre, qui soient très progressifs et très doux . Cette forme sera privilégiée dans les cas où il existe un grand risque de cavitation. En effet, en supprimant les zones anguleuses, on réduit les zones susceptibles de subir une fatigue importante du fait de la pression hydrodynamique au sein du fluide, ainsi la résistance mécanique de l'arbre 6 et sa durée de vie sont améliorées. La présente invention s'applique notamment aux moteurs à combustion interne pour véhicule automobile.10
La présente invention a principalement pour objet un arbre d'équilibrage pour moteur à combustion interne d'axe longitudinal (X), comportant dans une zone de la surface dudit arbre d'équilibrage (6), située de manière diamétralement opposée à une zone de charge, au moins une rainure (12.1, 12.2, 12.3) sensiblement transversale, ladite zone étant destinée à être en regard d'un coussinet (2) de palier.La présente invention a également pour objet un palier comportant un tel arbre.
1. Arbre d'équilibrage pour moteur à combustion interne d'axe longitudinal (X), comportant dans une zone (10) de la surface dudit arbre d'équilibrage (6), située de manière diamétralement opposée à une zone (8) de charge, au moins une rainure (12) sensiblement transversale, ladite zone (10) étant destinée à être en regard d'un coussinet (2) de palier. 2. Arbre selon la 1, dans lequel la rainure (12) comporte un fond (14) sensiblement plan. 3. Arbre selon la 1, dans lequel la rainure (12) comporte un fond (14) concave. 4. Arbre selon la 1, dans lequel la rainure (12) comporte un fond (14) convexe. 5. Arbre selon l'une quelconque des précédente, dans lequel la rainure (12) est orthogonale à l'axe longitudinal (X) de l'arbre d'équilibrage (6). 6. Arbre selon l'une des 1 à 5, dans lequel le fond (14) de la rainure se raccorde à la surface de l'arbre d'équilibrage (6) par des rayons de raccordement (2 0) . 25 30 7. Arbre selon l'un quelconque des précédentes, comportant au moins deux rainures (12) parallèles entre elles. 8. Palier hydrodynamique pour arbre d'équilibrage comportant un coussinet (2) dans lequel est monté avec jeu un arbre d'équilibrage, ledit arbre d'équilibrage étant un arbre d'équilibrage (6) selon l'une quelconque des précédentes. 9. Moteur à combustion interne comportant un carter moteur, un vilebrequin et un arbre d'équilibrage aptes à tourner dans le carter moteur, l'arbre d'équilibrage étant monté dans le carter moteur au moyen d'au moins deux paliers hydrodynamiques selon la 8.
F
F16
F16F,F16C
F16F 15,F16C 9,F16C 17,F16C 33
F16F 15/26,F16C 9/02,F16C 17/02,F16C 33/10
FR2893943
A1
PROCEDE DE PREPARATION DE COPOLYMERES PAR POLYMERISATION ANIONIQUE SANS SOLVANT
20,070,601
B0739FR 2893943 1 La présente invention concerne un procédé de préparation d'un copolymère à blocs ou en peigne comprenant au moins une partie hydrophile et au moins deux parties hydrophobes, ainsi que les copolymères obtenus par ce procédé. Le procédé de l'invention est destiné à préparer des copolymères à blocs ou en peigne comprenant des segments hydrophiles portant des groupes hydroxyle, et des segments hydrophobes de type polylactone. De tels copolymères sont connus comme étant des copolymères biodégradables et non toxiques, et capables de former des micelles en phase aqueuse. WO97/19973 et Rashkov et al., [Macromolecules, 196, 29, pp.50-56], décrivent la copolymérisation de poly(éthylène glycol) et de lactone sans solvant. Le procédé comprend les étapes consistant à dégazer le mélange réactionnel (placé dans une ballon) sous vide, à le chauffer sous atmosphère d'argon à 140 C jusqu'à ce que le mélange soit sous forme liquide, à mettre ensuite sous vide de 10-2 mm/Hg, puis à sceller le ballon et à le maintenir dans un four à 140 C pendant 7 jours. La réaction est effectuée en présence d'hydrure de calcium en tant que catalyseur. Toutefois, dans ce procédé, il est nécessaire d'utiliser un dispositif performant de dégazage pour pouvoir travailler sous vide partiel. L'installation et la mise en oeuvre d'un tel dispositif alourdissent le procédé de synthèse au niveau du laboratoire (montages de Schlenk, étanchéité, tubes scellés, pompes à vide...), mais beaucoup plus encore au niveau industriel pour une production plus importante. Les coûts engendrés par ces dispositifs sont importants et constituent un obstacle à la mise en oeuvre de ce procédé à l'échelle industrielle. Le but de la présente invention est de fournir un procédé plus simple et moins onéreux, pour la préparation de copolymères à blocs ou en peigne comprenant des segments hydrophiles et des segments hydrophobes. Selon un premier aspect, l'invention a pour objet un procédé de préparation d'un copolymère à blocs ou en peigne B0739FR 2893943 2 comprenant au moins une partie hydrophile et au moins deux parties hydrophobes, par polymérisation anionique sans solvant d'un prépolymère portant des groupes hydroxyle et d'un monomère lactone ou dilactone, en présence d'un hydrure 5 de métal alcalino-terreux, ledit procédé étant mis en oeuvre sous atmosphère inerte. La mise en présence du prépolymère et de l'hydrure provoque la formation d'un alcoolate, qui agit ensuite comme amorceur sur le groupe carbonyle de la lactone ou de la 10 dilactone avec formation d'un copolymère tribloc polyalcanoate-b-polymère-b-polyalcanoate ou d'un copolymère en peigne ayant une chaîne principale sur laquelle sont greffées plusieurs chaînes polylactones, selon la nature du prépolymère. 15 Selon une réalisation préférée, l'hydrure est choisi parmi l'hydrure de calcium CaH2 et l'hydrure de magnésium MgH2. Le prépolymère peut être un poly(éthylène glycol) (PEG) ou un alcool polyvinylique (PVA). La masse molaire moyenne 20 du prépolymère peut être choisie dans une large gamme. On peut utiliser par exemple un prépolymère PEG ayant une masse molaire entre 600 et 10 000, ou un prépolymère PVA ayant une masse molaire moyenne entre 15 000 et 190 000. Le monomère lactone peut être choisi parmi le L-25 lactide (LLA), le glycolide (GA), la (3-butyrolactone (EL), la 6-valérolactone (VL) et la E-caprolactone (CL). L'atmosphère inerte dans le réacteur est avantageusement une atmosphère d'argon. On peut également effectuer la réaction sous atmosphère d'azote. 30 Le choix et les proportions des produits de départ, à savoir de monomère, de prépolymère et de l'hydrure, permettent d'orienter la composition du copolymère final, ainsi que la nature et le nombre des unités répétitives, c'est-à-dire la longueur des blocs hydrophobes et la 35 longueur du bloc hydrophile lorsqu'il s'agit d'un copolymère tribloc, et la longueur du segment hydrophile et le nombre et la longueur des segments hydrophobes greffés sur ledit segment hydrophile lorsqu'il s'agit d'un copolymère en B0739FR peigne. Ces longueurs respectives déterminent l'équilibre entre le caractère hydrophile et le caractère hydrophobe du copolymère obtenu. Le degré de polymérisation DP dépend de la teneur en 5 unités monomère t(mon) et de la teneur en hydrure T(hyd), par la relation DP = t(mon)/2xT(hyd). Le taux de substitution des groupes DS dépend de T(hyd) et de la teneur en unités monomère du prépolymère T(prep), par la relation DS = 2xT(hyd)/T(prep). 10 Le rendement molaire dépend du rapport molaire lactone/prépolymère, et de divers autres facteurs tels que par exemple le degré de solubilité de la lactone dans le prépolymère. A titre d'exemple, pour obtenir un rendement molaire entre 50% et 80%, il est préférable d'utiliser les 15 rapports suivants : • pour un copolymère PVA-g-PLLA : LLA/PVA entre 3 et 60 : • pour un copolymère s-CL/PVA : s-CL/PVA supérieur à 1,5. La détermination des rapports appropriés pour les autres copolymères est à la portée de l'homme de métier. 20 Le procédé selon l'invention présente, par rapport à l'état de la technique cité, l'avantage de pouvoir être mis en oeuvre avec des conditions opératoires améliorées [notam- ment une diminution de l'ordre de 20 à 30 C de la températu- re de polymérisation, une durée de réaction sensiblement 25 identique pour la synthèse de copolymères de faible masse molaire (masse molaire comprise environ entre 2 500 et 4 000), et une durée de réaction nettement diminuée pour la synthèse de copolymères de masse molaires élevées (masse molaire comprise entre 4 000 et 70 000)], pour obtenir des 30 copolymères identiques, en termes de structure de l'enchaî- nement et de masse molaire, à ceux qui sont obtenus par les procédés plus complexes de l'art antérieur. Il est noté que, lors de la préparation de copolymères à blocs en utilisant un monomère dilactone (composé qui a un 35 carbone asymétrique), le procédé de la présente invention permet d'obtenir des copolymères comprenant des blocs poly- alcanoates qui sont stéréoréguliers et qui ont la même con- figuration que le monomère dilactone, ce qui signifie que la B0739FR 2893943 4 polymérisation s'effectue sans racémisation. Il est noté que le procédé de l'art antérieur précité donne un copolymère racémisé [Cf. Rashkov et al., (Macromolecules, 196, 29, pp.57-62)]. En outre, le procédé selon l'invention a pour avantage d'utiliser un système d'amorçage biocompatible et peu onéreux, d'être mis en oeuvre en l'absence de tout solvant, ce qui évite la formation de résidus toxiques, et de permettre l'utilisation directe des copolymères obtenus sans purification particulière, puisque tous les composants présents dans le milieu final sont biocompatibles. Lorsque le prépolymère est un poly(éthylène glycol), la polymérisation peut être mise en oeuvre à une température de 115 C à 125 C pendant une durée de 14 à 16 heures. Une diminution de la température implique une augmentation de la durée, par exemple 70 C pendant 48 heures. Lorsque le prépolymère est un alcool polyvinylique, la polymérisation est par exemple mise en oeuvre à une température de 140 C à 150 C pendant une durée de 36 à 54 heures. Une durée plus courte à cette température ne permet pas d'obtenir une réaction totale et le rendement est plus faible. Les inventeurs ont constaté que, bien que la température de fusion d'un alcool polyvinylique (PVA) soit très proche de sa température de dégradation (environ 160 C-180 C), la réaction d'un alcool polyvinylique avec une Lactone sans solvant (qui implique que le PVA soit à l'état fondu) se produit sans dégradation lors de la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Ils en ont déduit que le mélange lactone ou dilactone et hydrure de métal alcalino-terreux agit comme plastifiant du PVA, et diminue ainsi sa température de fusion, la rendant bien inférieure à sa température de dégradation. Selon un deuxième aspect, l'invention a pour objet les copolymères obtenus par le procédé selon l'invention. Il s'agit de copolymères à blocs ou de copolymères en peigne. 10 B0739FR 2893943 5 Un copolymère à blocs comprend un bloc PEG entre deux blocs poly(lactone). Les unités récurrentes des blocs poly(lactone) sont dérivées d'un monomère choisi par exemple parmi le L-lactide, le glycolide, la (3-butyrolactone, la 8- 5 valérolactone et la s-caprolactone. Les copolymères à blocs correspondent par exemple aux formules suivantes, dans lesquels m représente le nombre d'unités récurrentes oxyde d'éthylène du PEG initial, et n représente le nombre d'unités récurrentes des unités lactones. PLLA-b-PEG-b-PLLA CH3 O CH3 0 O CH3 O CH3 II ~ Il d I 11 HOùCH-C-O~CH-C-O~CHz CHZ / n C-CHùOj-II C-CH-OH n PGA-b-PEG-b-PGA OH-CH2 C-O -(-CH2-C-O) (CH2-CH2-0) (C-CH2 O~-c-CH2 OH O on mO O PBL-b-PEG-b-PBL CH3 O CH3 ~ O CH3 O Il CH3 Il ( HO-CHI-CH-C-0 CHICH-C-O-(CHICHZ 0-CHùCH-10 C-CH-CHrOH m n n PVL-b-PEG-b-PVL O O O HO-(HZC-)-4CIO-(H2C+4CFO-CHZ CH2)-O-C-(CH4 m 4 PCL-b-PEG-b-PCL O O1' O Il Il H HO-(H2C-)-SC-[O-(HZC+5CI{O-CH2 CH2)-- O-C-(CH O O-C-(CH21- OH n 4 O O-C-(CH21- OH n 5 5 15 B0739FR 2893943 6 Les copolymères en peigne comprennent des unités récurrentes -CH2-CH(OH)- et des unités récurrentes --CH2-CH(OR)- dans lesquelles R représente une chaîne polylactone. La chaîne polylactone est dérivée par exemple 5 d'un monomère choisi parmi le L-lactide, le glycolide, la (3-butyrolactone, la 8-valérolactone et la s-caprolactone. Les copolymères correspondent par exemple aux formules suivantes dans lesquelles m correspond au nombre d'unités récurrentes du PVA qui n'ont pas été modifiées, n représente le nombre 10 d'unités récurrentes sur lesquelles une chaîne poly(lactone) a été greffée, et p représente le nombre d'unités dérivées de la lactone. PVA-g-PLA ù(CH2r ) (CH2 ÇH_)--n OH m I OH-Fù?HùO O CH3 P sù9HùOH O CH3 PVA-g-PGA ( CH2-CH) ( CH2-CI I)n OHm O-(C-CH2 O)-C-CH2 OH Il p n O 0 PVA-g-PBL -(- CH -CH) ( CH2 -CI I) 2 OH m O{C-CH-CHZ O}-C-CH-CHZ OH Il Il O CH3 p 0 CH3 PVA-g-PVL - CH2-CH CH2-CH-i OH m 0-CtCH2 -0-C~CH2 OH 4 0 p0 /4 B0739FR 2893943 7 PVA-g-PCL -(CH2-CH)-( CH2-CH-) OH m 0-CtCH2 5O-CCH2) OH O -P O 5 Dans les formules ci-dessus : - PEG désigne le bloc poly(éthylène) glycol ; - PLA désigne le bloc poly(lactide) ; 5 - PCL désigne le bloc poly(caprolactone) ; - PBL désigne le bloc poly(butyrolactone) ; - PGA désigne le bloc poly(glycolide) ou poly(acide glycolique) ; - PVL désigne le bloc poly(valérolactone). 10 La présente invention est illustrée ci-après par des exemples concrets de réalisation, auxquels elle n'est cependant pas limitée. Ces exemples décrivent de façon détaillée la synthèse et la caractérisation de divers copolymères. Les techniques mises en oeuvre pour la caractérisation 15 des copolymères sont la résonance magnétique nucléaire du proton (RMN-1H), et celle du carbone (RMN-13C), la chromatographie par perméation de gel (GPC), l'analyse par enthalpie différentielle (DSC), et l'analyse IR. La RMN-1H permet de déterminer la structure des 20 copolymères obtenus, ainsi que leur masse molaire moyenne en nombre (Mn). Les spectres RMN-1H des copolymères à blocs présentent =_e signal caractéristique du PEG à 3,5 ppm. La présence des unités lactone est mise en évidence par les signaux, sous 25 forme de massifs, du groupement méthyle dans le cas du lactide et de la butyrolactone ainsi que par les signaux relatifs au groupement -(CH2)n- dans le cas des unités caprolactone. Pour les copolymères à blocs contenant PEG, la relation 30 ci--dessous permet de déduire le rapport des unités monomères MO/EO, MO désignant l'unité lactone, EO désignant l'unité oxyde d'éthylène. La masse moyenne en nombre du copolymère peut être calculée à partir du rapport MO/EO par la relation B0739FR 2893943 8 suivante dans laquelle I représente l'intégration du pic du proton du spectre RMN-1H : MO/EO = (nbr de proton de la lactone à un signal donné) X ILactone à ce signal/IPEG (3,5) 5 Mn (RMN) = MPEG + MLactone = MPEG + ( Masse de lactone X MPEG/44 X MO/EO) MPE(; représente la masse molaire moyenne en nombre du PEG utilisé pour la synthèse du copolymère. Pour les copolymères en peigne contenant PVA, le 10 spectre RMN-1H permet de mettre en évidence les jonctions esters entre les blocs hydrophiles et hydrophobes, d'évaluer le pourcentage du greffage par la présence de signaux du PVA dans les spectres, et de déduire le degré de substitution DS des groupements OH du PVA, par la formule suivante : 15 DS=2Ix, /11-1,7-3 (Ia+Ia') , dans laquelle Ix. est l'intensité du pic correspondant à CH-O greffé, I1_1,7 est l'intensité des CH2 greffés et non greffés du PVA et des CH3 des chaînes PLA, et la+la' est l'intensité des CH(CH3) des chaînes PLA. 20 La RMN-13C permet de préciser la configuration des carbones asymétriques de l'enchaînement. La GPC a été réalisée dans le chloroforme avec un débit de 1 ml/s. Les chromatogrammes des copolymères synthétisés présentent une seule courbe de distribution et conduisent à 25 des valeurs de Mn, Mw et Ip déterminées par rapport à un étalonnage polystyrène. La DSC permet de déterminer la température de -=,ransition vitreuse (Tg), la température de fusion (Tf) et la température de cristallisation (Tc) des copolymères, 30 ainsi que les enthalpies de fusion et les variations de capacité calorifique des polymères. Pour les copolymères en peigne comprenant PVA, l'étude IR permet d'identifier les fonctions caractéristiques, c'est-à-dire les fonctions esters et les fonctions alcools 35 ;parmi lesquelles certaines sont liées et d'autres sont libres. B0739FR Exemple 1 Préparation d'un copolymère PLLA-PEG-PLLA Préparation du copolymère Dans un ballon préalablement séché à l'étuve à 1l0 C pendant 2 h et maintenu sous atmosphère d'argon, on introduit 0,069 mmol de PEG2000 pur (PEG ayant une Mn de 2000), 6,9 mmol de monomère L-Lactide, et 0,069 mmol de MgH2, tous les réactifs étant au préalable parfaitement déshydratés. On laisse le mélange réactionnel à la température de 120 C pendant une durée de 16 heures. On obtient ainsi un copolymère PLLA-PEG-PLLA avec un rendement de 70% et un taux de conversion du L-lactide proche de 100%. Le fait que le rendement soit inférieur au taux de conversion s'explique par la perte de copolymère au cours de la purification et par la solubilité plus élevée des fractions de faibles masses molaires dans le solvant de précipitation utilisé. Caractérisation du copolymère La figure 1 représente le spectre RMN-1H du copolymère. La masse molaire Mn, calculée par la formule donnée ci-dessus, est Mn = 13800. La figure 2 représente le chromatogramme GPC du copolymère. On en déduit les valeurs suivantes : Mn = 12 500, Mw = 15 000, Ip = 1,2. La masse molaire déterminée par RMN et par GPC, et la masse molaire calculée sont en bon accord. L'indice de polymolécularité est faible. La figure 3 représente le thermogramme obtenu par DSC. Elle montre que le copolymère a une Tg = 22 C, comprise entre la Tg du PEG (-50 C) et celle du PLLA (50 C), et une température de fusion Tf= 136 C, elle aussi comprise entre la température de fusion du PEG (60 C) et celle du PLLA :140 C) . La figure 4 représente le spectre RMN-13C du copolymère du présent exemple, et la figure 5 représente le spectre RMN-13C d'un copolymère préparé selon l'art antérieur (Cf. Rashkov précité), à une température de 140 C pendant 4 ours. La figure 4 montre l'absence de racémisation c'est-à- dire l'absence des pics relatifs au lactide de configuration B0739FR D, alors que sur la figure 5, ces pics de faibles intensités, situés de 169,25 à 169,5 ppm attribués au CO et à 68,75 ppm attribués à CH, sont visibles. Exemple 2 Préparation d'un copolymère PCL-PEG-PCL On a reproduit le mode opératoire de l'exemple 1 pour 5 préparer un copolymère PCL-PEG-PCL, en utilisant : - 0,069 mmol de PEG 2000 (pur) - 6,9 mmol de s-caprolactone (pur) - 0,069 mmol MgH2 - une température de 120 C et une durée de 14 heures. 10 On obtient ainsi un copolymère PCL-PEG-PCL avec un rendement de 90%. La figure 6 représente le spectre RMN-1H du copolymère. La masse molaire Mn, calculée par la formule donnée ci-dessus, est Mn = 14 500. 15 La figure 7 représente le chromatogramme GPC du copolymère. On en déduit les valeurs suivantes : Mn = 15 000, Mw = 17 800 Ip = 1,18. La figure 8 représente le thermogramme obtenu par l'analyse par enthalpie différentielle. Elle montre que le 20 copolymère a une Tg = -58 C, et une température de fusion Tf= 57 C. Exemple 3 Préparation d'un copolymère PBL-PEG-PBL On a reproduit le mode opératoire de l'exemple 1 pour préparer un copolymère PBL-PEG-PBL, en utilisant : -- 0,069 mmol de PEG 2000 (pur) 25 -- __3, 8 mmol de (3-butyrolactone (pur) -- 0,069 mmol MgH2 -- une température de 120 C et une durée de 12 heures. On obtient ainsi un copolymère avec un rendement de `i4%. 30 La figure 9 représente le spectre RMN-1H du copolymère. La masse molaire Mn, calculée par la formule donnée ci-dessus, est Mn = 15 200. B0739FR 11 La figure 10 représente le thermogramme obtenu par l'analyse par enthalpie différentielle. Elle montre que le copolymère a une Tg = -21 C, comprise entre la Tg du PEG (-50 C) et celle du PBL (15 C). La figure 11 représente le chromatogramme GPC du copolymère. On en déduit les valeurs suivantes : Mn = 7 000, Mw = 9 100, Ip = 1,3. Exemple 4 Préparation d'un copolymère PVA-g-PLLA On prépare un copolymère PVA-gPLLA en mélangeant dans un ballon placé dans une boîte à gant sous argon sec, le L- lactide pur, un PVA ayant une Mn entre 31 000 et 51 000, et CaH2. Le mélange est déshydraté par mise sous vide pendant deux heures, puis il est soumis à une atmosphère d'argon et chauffé à 150 C sous agitation, et la température est maintenue pendant 48 h. Le produit obtenu répond à la formule : -4CH2 ?H) (CHI H-}n OH Où(CùCHùO*CùCHùOH O CH3 p O II 1 CH3 Plusieurs échantillons ont été préparés en faisant varier les quantités de réactifs et les conditions de réaction. Le résultat est indiqué dans le tableau I ci-dessous. Le degré de polymérisation DP et le degré du substitution DS sont prédéterminés. Les quantités des réactifs sont calculées par rapport à l'unité monomère, en __onction du degré de polymérisation et du taux de OH greffés souhaités. Par exemple, pour l'échantillon n 1, DP = LLA/2xCaH2, c'est-à-dire 13,88/2x0,65 DS = 2xCaH2/PVA, c'est-à-dire 2x0,65/10,5 B0739FR 2893943 12 Tableau I PVA LLA CaH2 DP DS DSC Rendement (mmol) (mmol) (mmol) Tg( C) molaire % 1 10,5 13,88 0,65 10,6 12,5 40 5 2 5,25 13,88 0,33 21,0 12,5 41 67 3 3,5 13,88 0,22 31,5 12,5 44 50 4 2,62 13,88 0,16 43,4 12,5 42 50 5 2,1 13,88 0,13 53,4 12,5 44 68 6 1,05 13,88 0,07 99,0 12,5 50 80 7 0,34 13,88 0,2 34,5 80 44 72 8 0,36 13,88 0,2 34,5 75 44 57 9 0,39 13,88 0,2 34,5 67 47 65 10 0,53 13,88 0,2 34,5 50 43 66 11 1,05 13,88 0,2 34,5 25 48 74 12 2,69 13,88 0,2 34,5 12,5 44 68 13 3,15 13,88 0,2 34,5 8 42 52 14 4,20 13,88 0,2 34,5 6 42 62 15 5,34 13,88 0,2 34,5 5 48 30 16 8,03 13,88 0,2 34,5 3,3 50 15 17 13,32 13,88 0,2 34,5 2 45 11 Les résultats montrent que dans tous les cas, le greffage de chaînes poly(lactone) a eu lieu. Les faibles rendements des exemples 1, 16 et 17 sont dus à la valeur élevée du rapport molaire PVA/lactone. Pour obtenir un 5 rendement entre 50 et 80%, il est préférable d'utiliser un rapport LLA/PVA entre 3 et 60. Il est noté que la valeur du Tg du copolymère varie peu en fonction des conditions de préparation. La figure 12 représente de diagramme RMN-1H de 10 l'échantillon 1 du tableau I. Tous les signaux sont présents, mais ils sont partiellement superposés. Seul le signal de la jonction à 5,1 ppm reste identifiable pour le PVA. Le degré de substitution DS peut en être déduit par la formule . B0739FR DS=2Ix, /11-1,7-3 (Ia+Ia') , dans laquelle Ix, est l'intensité du pic correspondant à CH-0 greffé, I1_1,7 est l'intensité de 1 à 1,7 ppm, et la+Ia. est l'intensité des CH(CH3) des chaînes PLA. Les thermogrammes obtenus par DSC ont montré la présence d'une seule température de transition vitreuse qui est plus proche de celle du PLLA étant donné la forte quantité de la lactone par rapport au PVA. La figure 13 représente les thermogrammes des échantillons 2, 3, 4 et 5 du tableau I. La figure 14 représente le spectre IR de l'échantillon 3 du tableau I. Elle permet d'identifier les fonctions caractéristiques du copolymère : les fonctions esters à 1757 cm-1 ; les fonctions alcools à 3683, 3622 et 3455 cm-1 dont certaines correspondent aux -OH de bout des chaînes de PLLA et d'autres aux -OH du PVA qui ne sont pas greffés ; - les liaisons C-0 à 1216 et 1092 cm-1. Exemple 5 Préparation d'un copolymère PVA-g-PCL On prépare un copolymère PVA-g-PCL en mélangeant dans un ballon placé dans une boîte à gant sous argon sec, la scaprolactone (s-Cl), un PVA ayant une Mn entre 31 000 et 51 000, et CaH2. Le mélange est déshydraté par mise sous vide pendant deux heures, puis il est soumis à une atmosphère d'argon et chauffé à 180 C pendant 20 min, puis à 150 C sous agitation, la durée totale de l'étape de chauffage étant de 48 h. Le produit obtenu répond à la formule : 0ù-(CH2 CH2 CH2 CH2 CHZ)-OH O P Plusieurs échantillons ont été préparés en faisant varier les quantités de réactifs et les conditions de réaction. Le résultat est indiqué dans le tableau II ci- 4C H2-? H) (C H2 C H+ n OH B0739FR dessous. Le degré de polymérisation DP et le taux de substitution DS sont prédéterminés. Les quantités des réactifs sont calculées par rapport à l'unité monomère, en fonction du degré de polymérisation et du taux de OH greffés souhaités. Par exemple, pour l'échantillon n 1, DP = sCL/2xCaH2r c'est-à-dire 1,68/2x0,054 DS = 2xCaH2/PVA, c'est-à-dire 2x0,054x1,85. Tableau II PVA c.-CL CaH2 DP DS DSC Rendt. (mmol) (mmol) (mmol) Tg( C) Tf( C) Molaire % 1 1,85 1,68 0,054 16 6 -30 - 8 2 0,92 1,68 0,027 31 6 -35 - 35 3 1,05 1,68 0,207 4 40 -32 - 77 4 8,02 7,98 0,207 20 5 -30 - 50 5 1,85 13,89 0,062 112 7 -40 60 60 6 3,15 13,89 0,207 34 13 -50 54 69 7 10,60 13,89 0,240 58 4,5 -28 - 50 Les résultats montrent que dans tous les cas, le greffage de chaînes poly(lactone) a eu lieu. Le faible rendement de l'échantillon 1 est dû à la valeur élevée du rapport molaire PVA/lactone. Pour obtenir un rendement entre 50 et 80%, il est préférable d'utiliser un rapport s-CL/PVA supérieur à 1,5. La figure 15 représente le spectre RMN-1H. La quantité de s-Cl étant plus élevée que celle du PVA, les signaux co=rrespondants à PVA sont difficiles à identifier par 1H RMN. Le spectre montre un faible signal à 5,2 ppm corrélé au CH du PVA de jonction dans le copolymère PVA-g-PCL. La figure 16 représente le spectre IR du copolymère obtenu. Elle permet d'identifier les fonctions caractéristiques du copolymère --les fonctions esters à 1727 cm-1 ; B0739FR -- les fonctions alcools dont l'absorption maximale est située à 3444 cm-1 ; -- les liaisons C-0 à 1220 et 1097 cm-1. Les thermogrammes obtenus par DSC montrent la présence 5 d'une seule température de transition vitreuse. Exemple 6 Préparation d'un copolymère PLLA-b-PEG-b-PLLA Un copolymère PLLA-b-PEG-b-PLLA a été préparé dans les conditions de l'exemple 1, en remplaçant MgH2 par CaH2. Il est obtenu avec un rendement de 70%, sous forme de précipité. 10 Du chromatogramme GPC et du spectre RMN-1H, on déduit les caractéristiques suivantes Mn(théorique) = 16 400, Mn(RMN) = 15 600, Mn(GPC) = 13 200, Ip = 1, 15. Exemple 9 Préparation d'un copolymère PCL-b-PEG-b-PCL Un copolymère PCL-b-PEG-b-PCL a été préparé dans les 15 conditions de l'exemple 2, en remplaçant MgH2 par CaH2. Il est obtenu avec un rendement de 80%, sous forme de précipité. Du chromatogramme GPC et du spectre RMN-1H, on déduit les caractéristiques suivantes 20 Mn(théorique) = 13 400, Mn(RMN) = 14 000, Mn(GPC) = 11 500, Ip = 1,14. Exemple 10 Préparation d'un copolymère PBL-b-PEG-b-PBL Un copolymère PBL-b-PEG-b-PBL a été préparé dans les conditions de l'exemple 3, en remplaçant MgH2 par CaH2, et en .ztilisant 6,9 mmol de 0-butyrolactone au lieu de 13,8 mmol. 25 Il est obtenu avec un rendement de 50%, sous forme de précipité. Du chromatogramme GPC et du spectre RMN-1H, on déduit les caractéristiques suivantes B0739FR 16 Mn (théorique) = 10 600, Mn(RMN) = 7 500, Mn(GPC) = 6 500, Ip = 1,25. Exemple 11 Préparation d'un copolymère PVA-g-PLLA Un copolymère PVA-g-PLLA a été préparé selon le mode opératoire de l'exemple 4, en utilisant un PVA ayant une Mn 5 entre 13 000 et 23 000, et l'hydrure MgH2. Divers échantillons ont été préparés. Les conditions particulières de préparation et les caractéristiques des échantillons sont données dans le tableau III ci-dessous. Tableau III PVA (L)-LA MgH2 DP DS DSC Rendt Immol) (mmol) (mmol) Tg( C) molaire % 11,36 25 2 6,25 17,5 40 60 11,36 34,7 2 8,7 17,5 40 67 11,36 69 2 17,5 17,5 44 70 11,36 104 2 26 17,5 47 70 11,36 138 2 34,5 17,5 44 80 11,36 208 2 52 17,5 50 85 Exemple 12 Préparation d'un copolymère PVA-g-PCL Un copolymère PVA-g-PCL a été préparé selon le mode 10 opératoire de l'exemple 5, en utilisant un PVA ayant une Mn entre 13 000 et 23 000, et l'hydrure MgH2. Divers échantillons ont été préparés. Les conditions particulières de préparation et les caractéristiques des échantillons sont données dans le tableau IV ci-dessous. B0739FR 2893943 17 Tableau IV PVA e-CL MgH2 DP DS DSC Rendt. (mmol) (mmol) (mmol) Tg( C) molaire % 11,36 4,4 0,2 11 17,5 40 15 11,36 8,8 0,2 21 17,5 40 25 11,36 13,2 0,2 33 17,5 44 36 11,36 17,5 0,2 44 17,5 47 50 11,36 26,3 0,2 66 17, 5 44 50 11,36 35,1 0,2 88 17,5 50 60 B0739FR
L'invention concerne la préparation d'un copolymère à blocs ou en peigne comprenant au moins une partie hydrophile et au moins deux parties hydrophobes.Le procédé de préparation consiste à effectuer une polymérisation anionique sans solvant d'un prépolymère portant des groupes hydroxyle et d'un monomère lactone ou dilactone, et il est caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre en présence d'un hydrure de métal alcalino-terreux et sous atmosphère inerte.
Revendications 1. Procédé de préparation d'un copolymère à blocs ou en peigne comprenant au moins une partie hydrophile et au moins deux parties hydrophobes, par polymérisation anionique sans solvant d'un prépolymère portant des groupes hydroxyle et d'un monomère lactone ou dilactone, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre en présence d'un hydrure de métal alcalino-terreux et sous atmosphère inerte. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le prépolymère est un poly(éthylène glycol) ou un 10 alcool polyvinylique. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'hydrure est choisi parmi l'hydrure de calcium CaH2 et l'hydrure de magnésium MgH2. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en 15 ce que le monomère est choisi parmi le L-lactide, le glycolide, la (3-butyrolactone, la 8-valérolactone et la s-caprolactone. 5. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre sous atmosphère d'argon ou sous 20 atmosphère d'azote. 6. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le prépolymère est le poly(éthylène glycol), et la polymérisation est effectuée à une température de 115 C à 125 C pendant une durée de 14 à 16 heures. 25 7. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le prépolymère est l'alcool polyvinylique, et la polymérisation est effectuée à une température de 140 C à 150 C pendant une durée de 36 à 54 heures. 8. Copolymère obtenu par un procédé selon l'une des 30 1 à 7. 9. Copolymère selon la 8, comprenant un bloc PEG entre deux blocs poly(lactone). 10. Copolymère selon la 9, caractérisé en ce que les blocs poly(lactone) sont constitués par des 35 unités récurrentes dérivées d'un monomère choisi parmi le L-lactide, le glycolide, la (3-butyrolactone, la 6-valérolactone et la s-caprolactone. B0739FR 2893943 19 11. Copolymère selon la 8, comprenant ces unités récurrentes -CH2-CH(OH)- et des unités récurrentes -CH2-CH(OR)- dans lesquelles R représente une chaîne polylactone. 5 12. Copolymère selon la 11, caractérisé en ce que la chaîne polylactone est dérivée d'un monomère choisi parmi le L-lactide, le glycolide, la R-butyrolactone, la 8-valérolactone et la s-caprolactone.
C
C08
C08G
C08G 63
C08G 63/66
FR2894558
A1
AILE A AILETTE D'EXTREMITE DE VOILURE ET AERONEF COMPORTANT UNE TELLE AILE
20,070,615
L'invention a pour objet une aile à ailette d'extrémité de voilure, ci-après désignée winglet, notamment pour aéronef et à un aéronef comportant une telle aile. Il est connu de doter une aile d'aéronef d'un winglet disposé à une extrémité de la voilure afin de réduire la traînée de l'aéronef. La voilure et le winglet définissent respectivement une zone de voilure et une zone de winglet qui sont reliées par une zone de raccord du winglet et de la voilure. De manière classique, les profils de la zone de voilure présentent un extrados convexe et bombé, tandis que leur intrados comporte une première portion convexe s'étendant depuis le bord d'attaque et une seconde portion concave s'étendant jusqu'au bord de fuite. Classiquement, les profils de la zone de winglet présentent également un extrados convexe et bombé, tandis que leur intrados comporte une première portion convexe s'étendant depuis le bord d'attaque et une seconde portion concave s'étendant jusqu'au bord de fuite. Toutefois, il est connu que la zone de raccord du winglet et de la voilure de ce type d'aile génère un écoulement de coin entre la voilure et le winglet, qui est défavorable du point de vue de la traînée. C'est ainsi que le document US 5,275,358, ci-après brevet Goldhammer, décrit un exemple de profil aérodynamique d'aile à winglet destinée à un avion. Selon le brevet Goldhammer, la portion arrière de l'extrados des profils de la voilure et du winglet est aplatie jusqu'au bord de fuite dans la zone de raccord de la voilure et du winglet. Plus précisément, selon le brevet Goldhammer, cet aplatissement est réalisé pour les points de l'extrados correspondant à la portion située entre 40% et 100% de corde, le pourcentage de corde étant mesuré depuis le bord d'attaque. Cependant, il a été constaté qu'un tel aplatissement selon le brevet Goldhammer ne permet d'assurer une réduction de la traînée que dans certains domaines du vol d'un aéronef, et qu'il n'apporte pas d'amélioration sinon une détérioration de la traînée dans d'autres domaines du vol, notamment en régime de croisière transsonique. En effet on a pu constater dans certains cas une surconsommation de l'aéronef équipé d'une telle aile à winglet, surtout lorsque celui-ci évolue à un régime de croisière transsonique. Un but de l'invention est donc de proposer une aile à winglet ne présentant pas les inconvénients susmentionnés et permettant, notamment, d'assurer le bon fonctionnement du winglet en régime de croisière transsonique de l'aéronef, en évitant notamment les risques de surconsommation de carburant. On atteint ce but de l'invention au moyen d'une aile à winglet comportant une voilure et un winglet disposé à une extrémité de ladite voilure, ladite voilure et ledit winglet définissant une zone de voilure, une zone de winglet et une zone de raccord du winglet et de la voilure, une portion de l'extrados du profil étant aplatie, dans au moins une partie de ladite zone de raccord, par rapport à la même portion de l'extrados du profil de la zone de voilure, remarquable en ce que ladite portion aplatie dans au moins une partie de ladite zone de raccord est une portion centrale de l'extrados du profil. En effet, il a été constaté une réduction sensible de la traînée de l'aile selon l'invention, notamment en régime de croisière transsonique. Or cette traînée qui augmente très fortement avec la vitesse au voisinage des régimes transsoniques, est un facteur de surconsommation de carburant par l'aéronef. L'aile selon l'invention permet donc de réduire la consommation de l'aéronef et par conséquent d'accroître son rayon d'action. De manière surprenante, il est apparu que l'aplatissement du profil de l'aile dans la zone de raccord, dans sa portion centrale selon l'invention, permet de réduire de manière significative les chocs dans la zone de raccord sans risque de créer de décollement du flux d'air se propageant le long de l'intrados, contrairement à l'aile décrite dans le brevet Goldhammer. De préférence, l'aile à winglet selon l'invention présente une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises seules ou en combinaison : - ladite zone de raccord comporte un profil nominal où l'aplatissement de l'extrados du profil de ladite au moins une partie de ladite zone de raccord présente un maximum ; - ledit profil nominal est situé à proximité du plan de corde formant un angle de dièdre égal à la moyenne des angles de dièdre de la zone de winglet et de la zone de voilure ; - la portion aplatie de l'extrados du profil nominal de ladite zone de raccord débute à un pourcentage de corde du bord d'attaque compris entre 15% et 35% ; - la portion aplatie de l'extrados du profil nominal de ladite zone de raccord débute à un pourcentage de corde du bord d'attaque sensiblement égal à 25%; - la portion aplatie de l'extrados du profil nominal de ladite zone de raccord se termine à un pourcentage de corde du bord d'attaque compris entre 55% et 75% ; - la portion aplatie de l'extrados du profil nominal de ladite zone de raccord se termine à un pourcentage de corde du bord d'attaque sensiblement égal à 65% ; - l'extrados du profil nominal de ladite zone de raccord présente un rayon de courbure maximal à proximité du point de maître couple de ladite aile ; - le rayon de courbure maximal de l'extrados du profil nominal de ladite zone de raccord est compris entre cinq fois et vingt fois le rayon de courbure maximal de l'extrados du profil de ladite zone de voilure ; et - le rayon de courbure maximal de l'extrados du profil nominal de ladite zone de raccord est dix fois supérieur au rayon de courbure maximal de l'extrados du profil de la zone de voilure. L'invention se rapporte également à un aéronef comportant une aile à winglet telle que décrite ci-avant dans toutes ses combinaisons. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description du mode de réalisation préféré de l'invention qui va suivre, présenté uniquement à titre d'exemple non limitatif, en référence aux figures ci-annexées dans lesquelles : - la figure 1 représente en perspective un aéronef à l'arrêt muni d'ailes à winglet selon l'invention ; - les figures 2 et 3 représentent un détail de l'aile à winglet selon l'invention, respectivement en perspective et vue en élévation latérale ; - la figure 4 représente un profil de la zone de voilure et le profil nominal de la zone de raccord de l'aile selon l'invention ; - la figure 5 représente l'extrados des profils de l'aile représentés sur la figure 3; - la figure 6 représente la variation du rayon de courbure des extrados représentés sur la figure 5. On se réfère ici à la figure 1 sur laquelle est représenté un aéronef 10 à l'arrêt 35 sur lequel sont montées deux ailes à winglet 12 selon l'invention. On définit l'axe X-X' comme étant l'axe médian du fuselage 14 de l'aéronef 10 et l'axe Y-Y' comme étant l'axe joignant les points extrêmes 16 de chacune des deux ailes 12. On définit alors le trièdre orthogonal direct (5i,9,2 où : le vecteur est un vecteur directeur de l'axe X-X' orienté en direction de l'arrière de l'aéronef 10 ; le vecteur Si est un vecteur directeur d'un axe parallèle à l'axe Y-Y' déterminé de manière que le trièdre (x,,2) soit effectivement orthogonal direct ; et le vecteur 2 est perpendiculaire au plan défini par les vecteurs et Si, orienté vers le haut de l'aéronef 10. Une aile à winglet 12 selon l'invention comporte une voilure 18 et un winglet 22 qui définissent une zone de voilure 24, une zone de winglet 26 et une zone de raccord 28 du winglet et de la voilure. L'aile à winglet 12 présente par ailleurs, de manière connue, une ligne de bord d'attaque 30 et une ligne de bord de fuite 32. En chaque point P de la ligne de bord d'attaque 30, parcourue depuis son extrémité 34 solidaire du fuselage 14 de l'aéronef 10 jusqu'à son extrémité libre 36, on définit un vecteur t tangent à la ligne de bord d'attaque 30. On définit alors, en chaque point P de la ligne de bord d'attaque 30, un vecteur n normal au plan (P,x,t) défini par le point P et les vecteurs et t, de manière que le trièdre (z, t,n) soit direct. Pour chaque point P de la ligne de bord d'attaque 30, on appelle plan de corde 37, le plan (P, z, nn) défini par le point P et les vecteurs z et n . On définit le profil 38 de l'aile 12 au point P (aussi appelé section ou profil portant) comme étant l'intersection du plan de corde 37 (P, R, fi) avec l'aile 12. Comme cela est représenté sur la figure 2, le profil 38 comporte un bord d'attaque 40 (qui correspond en fait au point P considéré) et un bord de fuite 42. Le segment joignant le bord d'attaque 40 et le bord de fuite 42 est appelé la corde 44. On définit un vecteur c , vecteur directeur de la corde 44 orienté depuis le bord d'attaque 40 vers le bord de fuite 42 (voir cv et 6N, figure 5). On appelle intrados 46 du profil 38, la partie du profil 38 située en dessous de la corde 44, c'est-à-dire la partie du profil 38 orientée vers le bas de l'aile 12 ou du côté opposé au vecteur n . L'extrados 48 du profil 38 est défini comme étant la partie du profil 38 située au dessus de la corde 44, c'est-à-dire la partie du profil 38 orientée vers le haut de l'aile 12 ou du côté du vecteur n . Comme indiqué sur la figure 4, un point M de l'intrados 46 ou de l'extrados 48 d'un profil 38 peut être repéré de manière unique par sa projection orthogonale Q sur la corde 44, c'est-à-dire par la distance s entre cette projection Q et le bord d'attaque 40, appelée par la suite abscisse et mesurée à partir du bord d'attaque 40. On peut encore repérer le point M au moyen de la position relative de sa projection sur la corde notée h et donnée par l'équation : rl(M~ = s e) x 100 (El) où s(M) représente l'abscisse du point M telle qu'elle vient d'être définie, et où C représente la longueur de la corde 44 du profil 38 considéré. Cette position relative est donc mesurée à partir du bord d'attaque 40 et est exprimée en pourcentage de corde. Par ailleurs, on définit le point de maître-couple 50 comme étant le point de la corde 44 où l'épaisseur 52 du profil 38 est maximale. On se réfère désormais à la figure 3, sur laquelle on a représenté un détail de l'aile à winglet 12 selon l'invention, vue en élévation latérale. On appelle angle de dièdre au point P, P étant un point de la ligne de bord d'attaque, l'angle cp formé, dans le plan (P,,z), par le plan de corde 37 au point P, (P,z,n), avec le plan (P,x,z). La zone de voilure 24 est définie comme étant la zone de l'aile 12 où les plans de corde 37 aux points P de la ligne de bord d'attaque de la voilure forment avec le plan (P,z,z), dans le plan (P,,z), un angle cpvoilure constant. Autrement dit, l'angle de dièdre est constant pour l'ensemble des points P de la ligne de bord d'attaque de l'aile dans la zone de voilure 24. La zone de winglet 26 est définie comme étant la zone du winglet 22 où les plans de corde 37 aux points P de la ligne de bord d'attaque du winglet 22 forment avec le plan (P,x,z), dans le plan (P,äz), un angle (Pwingiet constant. Ainsi, l'angle de dièdre est constant pour l'ensemble des points P de la ligne de bord d'attaque de l'aile dans la zone de winglet 26. La zone de raccord 28 est remarquable en ce que les plans de corde 37 aux points P de la ligne de bord d'attaque de la zone de raccord 28 forment, dans le plan (P,,z), avec le plan (P,x,z), un angle (Praccord variable, cet angle (Praccord variant de manière continue et dérivable le long de la ligne de bord d'attaque 30, depuis la valeur (pvoiiure à la frontière entre la zone de raccord 28 et la zone de voilure 24, jusqu'à la valeur cpw;ng,et à la frontière entre la zone de raccord 28 et la zone de winglet 26. En d'autres termes, l'angle de dièdre varie, dans la zone de raccord 28, de manière continue et dérivable depuis la valeur de l'angle de dièdre dans la zone de voilure 24 à la frontière entre la zone de raccord 28 et la zone de voilure 24, jusqu'à la valeur de l'angle de dièdre dans la zone de winglet 26 à la frontière entre la zone de raccord 28 et la zone de winglet 26. De manière remarquable, comme cela est représenté à la figure 4 pour le profil nominal, dans au moins une partie de la zone de raccord 28 de l'aile 12 selon l'invention, seule une portion centrale 54 de l'extrados 48 du profil 38 est aplatie par rapport à la même portion 56 de l'extrados 48 du profil 38 de la zone de la voilure 24. Ainsi, contrairement au brevet Goldhammer où l'aplatissement de l'extrados du profil de la zone de raccord est réalisé dans une portion arrière, c'est-à-dire située à proximité de et jusqu'au bord de fuite de l'aile, ici, l'aplatissement de l'extrados du profil dans la zone de raccord est réalisé dans une portion centrale uniquement, la portion de l'extrados adjacente au bord de fuite présentant, lui, une courbure sensiblement équivalente à celle de l'extrados du profil de la zone de voilure dans la même portion de la corde. L'aplatissement, dans sa portion centrale, du profil de l'aile dans au moins une partie de la zone de raccord permet, notamment en cas de régime de croisière transsonique, d'éviter ou de minimiser la traînée, qui est source de surconsommation de carburant par l'aéronef. On peur attribuer ce résultat au fait que, l'aplatissement, dans sa portion centrale, du profil de l'aile dans la zone de raccord permet de réduire de manière significative les chocs dans la zone de raccord sans risque de créer de décollement du flux d'air se propageant le long de l'intrados. En effet, une faible variation de la vitesse en régime transsonique peut occasionner une augmentation brutale de la traînée de l'aile due à l'augmentation de la force des chocs du flux d'air sur la surface de l'aile, notamment dans la zone de raccord. Il peut même se produire dans certains cas un décollement de la couche limite du flux d'air, ce qui augmente d'autant plus la traînée de l'aile. Dans ce cas, le winglet de l'aile est sans effet. Bien entendu, cette augmentation de la traînée se traduit par une augmentation de la consommation de l'aéronef. Avec l'aplatissement de la portion centrale du profil d'une partie de la zone de raccord, on permet, en outre, à l'aile à winglet selon l'invention d'être moins sensible à ces faibles fluctuations de vitesses d'écoulement du flux d'air et donc d'assurer l'effet du winglet de l'aile même en cas de légère augmentation de la vitesse du flux d'air en régime transsonique de croisière de l'aéronef. En l'espèce, le profil 38 de la zone de voilure 24 est sensiblement identique sur toute la zone de voilure 24. Ainsi, de préférence, toute la zone de raccord 28 de l'aile 12 selon l'invention présente un profil 38 dont l'extrados comporte une portion centrale 54 aplatie par rapport à la même portion 56 de l'extrados 48 du profil 38 de la zone de voilure 24, comme cela est représenté sur la figure 4. Sur cette figure 4, les profils 38, 58 ont été dilatés d'un coefficient deux dans leur direction n respective. Plus précisément, ici, la zone de raccord 28 comporte un profil nominal 58 où l'aplatissement de l'extrados 48 du profil 38 de la zone de raccord 28 présente un maximum, le profil 38 de l'aile 12 dans la zone de raccord 28 variant de manière doublement continûment dérivable sur l'ensemble de la zone de raccord 28. On assure ainsi un lissage de l'extrados 48 de la zone de raccord 28 qui permet d'éviter les perturbations nuisibles de l'écoulement d'air au voisinage de l'aile à winglet 12 selon l'invention. Le plan nominal correspond ici au plan de corde formant un angle de dièdre (PN égal à la moyenne de l'angle de dièdre de la zone de voilure CQvoilure et de l'angle de dièdre de la zone de winglet (Pwinglet (PN = 2 l tPvoilure + tPwinglet J (E2) On se réfère désormais à la figure 4 où l'on a représenté dans un même plan, en trait continu, le profil nominal 58 de la zone de raccord 28, et, en traits discontinus, le profil 38 de la zone de voilure 24. En comparant les deux profils 38, 58, on remarque notamment que la portion 54 de l'extrados 48 du profil nominal 58 de la zone de raccord 28 est aplatie par rapport à cette même portion 56 de l'extrados 48 du profil 38 dans la zone de voilure 24. La portion de chaque profil correspond à une partie de la corde 44, c'est-à-dire, par exemple, à une plage de pourcentage de corde qui définit la position relative des points de la portion du profil. Cependant, de préférence, comme représenté sur la figure 4, les portions avant (c'est-à-dire adjacente au bord d'attaque) et arrière (c'est-à-dire adjacente au bord de fuite) de l'extrados du profil nominal de la zone de raccord présentent une courbure sensiblement analogue à celle de l'extrados du profil de la zone de voilure. Les extrados des deux profils 38, 58 de la figure 4 sont décrits et comparés plus en détails ci-après en regard des figures 5 et 6. Sur la figure 5, les extrados 48 du profil nominal 58 de la zone de raccord et du profil 38 de la zone de voilure 24 sont représentés sur une même figure en faisant correspondre les bords d'attaque 42 respectifs des deux profils 38, 58, le profil 38 de la zone de voilure 24 ayant été légèrement pivoté par rapport à son bord d'attaque, de manière à faire correspondre la direction des vecteurs normaux n respectifs des deux profils. Ainsi, l'extrados 48 du profil nominal 58 de la zone de raccord peut être décrit comme une fonction eN qui associe à un point QN de la corde 44 du profil nominal 58, repéré par son abscisse SN, la distance eN(sN) entre le point QN de la corde 44 considéré et le point MN de l'extrados 48 du profil nominal 58 situé au droit du point QN de la corde 44 considéré. De même, l'extrados 48 du profil 38 de la zone de voilure 24 peut être décrit comme une fonction ev qui associe à un point Qv de la corde 44 du profil 38, repéré par son abscisse sv, la distance ev(sv) entre le point Qv de la corde 44 considéré et le point Mv de l'extrados 48 du profil 38 situé au droit du point Qv de la corde 44 considéré. Les fonctions eN et ev sont deux fois continûment dérivables le long de la corde de manière à assurer un écoulement stable et le moins perturbé possible de l'air le long de l'extrados 48 de l'aile 12. En effet, on assure ainsi la continuité de la courbure le long de l'extrados des profils considérés. Sur la figure 5, où seuls les extrados 48 des deux profils de la figure 4 sont représentés, des points Al à A9 et BI à B9 sont indiqués respectivement sur l'extrados 48 du profil nominal 58 de la zone de raccord 20 et sur l'extrados 48 du profil 38 de la zone de voilure 24, les points de même indice correspondant à une même position relative sur la corde respective des deux profils considérés. Ainsi, l'extrados 48 du profil 38 de la zone de voilure 24 pouvant être décrit à l'aide de la fonction ev de sv, la courbure Cv et le rayon de courbure Rv de l'extrados en un point A;, repéré par son abscisse SA' sont définis par les équations : d2e (SAi ) (E3) Cv (Ai) = v ds z ~ Rv(Ai)= (E4) Cv(Ai) De même, l'extrados 48 du profil nominal 58 de la zone de raccord pouvant être décrit à l'aide de la fonction eN de SN, la courbure CN et le rayon de courbure RN de l'extrados en un point Bi, repéré par son abscisse 5Bi, sont définis par les équations : z CN(Bi) dsN (SBi) N RN(Bi)=,N(Bi) (E6) C. En l'espèce, les courbures Cv et CN de l'extrados des profils nominal de la zone de raccord et de la zone de voilure sont des grandeurs exprimées en m"', les rayons de courbures Rv et RN étant quant à eux exprimés en m. De manière à être tout à fait représentatifs, ces rayons de courbure Rv et RN doivent être considérés rapportés à la longueur Bv, eN de la corde de leur profil respectif. Ainsi, on définit pour chaque rayon de courbure Rv et RN, un rayon de courbure relative /2v et RN par : RW (Bi ) = ~ ô`BI ) et par "`I~1(Ai) = RN- ~Ai) où : - eä représente la longueur de la corde du profil de la zone de voilure considéré, et - eN représente la longueur de la corde du profil nominal de la zone de raccord. Sur la figure 6, on a représenté les variations du rayon de courbure relative de l'extrados des deux profils représentés sur la figure 4 en fonction de la position relative par rapport à la corde de chacun des profils. Le rayon de courbure relative du profil nominal de la zone de raccord est représenté en trait continu tandis que le rayon de courbure relative du profil de la zone de voilure est représenté en trait discontinu. (E5) (E7) (E8) On remarque sur cette figure 6 que le rayon de courbure relative de l'extrados des deux profils est toujours négatif le long de la corde, puisque l'extrados des deux profils est convexe. Par ailleurs, de préférence, les rayons de courbure relative du profil nominal de la zone de raccord et du profil de la zone de voilure sont sensiblement identiques pour des pourcentages de corde compris entre 0 et 27%, c'est-à-dire adjacente à leur bord d'attaque respectif. Dans cette portion du profil, les deux rayons de courbure relative croissent simultanément. Puis, pour des pourcentages de corde compris entre 27% et 68%, c'est-à-dire dans la portion centrale de la corde, le rayon de courbure relative du profil nominal de la zone de raccord est plus grand, en valeur absolue, que le rayon de courbure relative du profil de la zone de voilure. En effet, dans cette portion de la corde, le rayon de courbure relative de l'extrados du profil de la zone de voilure est sensiblement constant, tandis que le rayon de courbure relative de l'extrados du profil nominal de la zone de raccord continue, dans un premier temps de croître, passe par un maximum, atteint à un pourcentage de corde de 48% puis décroît. La position relative du maximum de rayon de courbure relative correspond sensiblement à celle du point de maître couple du profil, c'est-à-dire le point où l'épaisseur du profil est maximale. Ainsi, le profil nominal de la zone de raccord présente une portion centrale aplatie par rapport à la même portion centrale du profil de la zone de voilure. Pour les pourcentages de corde compris entre 68% et 100% ; les évolutions du rayon de courbure relative de l'extrados du profil nominal de la zone de raccord et du profil de la zone de voilure sont de préférence sensiblement identiques. En effet, dans cette portion de la corde, les deux rayons de courbure relative décroissent le long de la corde. On a reporté dans le tableau ci-dessous les valeurs du rayon de courbure relatif & et RN de chacun des deux extrados représentés à la figure 5 pour les points d'indices allant de 4 à 9. indice du 4 5 6 7 8 9 point r~ 0,15 0,27 0,46 0,65 0,82 1 I/`~vl 1,4567 3,8000 3,2489 3,7318 2,2326 1,7276 ll 1,3427 4,4425 55,900 4,2544 2,2206 1,9471 Ainsi, on constate que le rayon de courbure maximal de l'extrados du profil nominal de la zone de raccord, qui correspond au point B6, est sensiblement vingt fois supérieur au rayon de courbure maximal de l'extrados du profil de la zone de voilure, correspondant au point A6. L'invention ne se résume pas au seul exemple décrit ci-avant à titre d'exemple non limitatif. Ainsi, on a constaté qu'il était préférable que la portion aplatie de l'extrados du profil nominal de la zone de raccord débute à un pourcentage de corde compris entre 15% et 35%, et, de manière préférée encore, à un pourcentage de corde sensiblement égal à 25%. En effet, on a remarqué que la portion aplatie du profil nominal de la zone de raccord ne doit pas débuter trop prêt du bord d'attaque pour éviter d'obtenir un profil trop plat qui provoque une répartition de pression locale inadéquate le long du profil. Par ailleurs, si le début de la portion aplatie est trop éloigné du bord d'attaque, le profil n'atteint pas l'effet recherché. Par ailleurs, la portion aplatie de l'extrados du profil nominal de la zone de raccord se termine de préférence à un pourcentage de corde compris entre 55% et 75%, de manière préférée encore à un pourcentage de corde sensiblement égal à 65%. En effet, on a constaté que si la fin de la portion aplatie du profil nominal de la zone de raccord est trop éloignée du bord de fuite alors l'effet obtenu est moindre. Par contre, si la fin de la portion aplatie est trop proche du bord de fuite, on est alors obligé d'augmenter la courbure de l'intrados. Or, on a constaté que cette augmentation de l'intrados provoquait des risques de décollement du flux d'air le long de l'intrados entraînant l'apparition d'une traînée qui augmente la consommation de carburant de l'aéronef. Il est en effet nécessaire de conserver, dans la zone de raccord, une cambrure du bord de fuite vers le bas suffisante pour éviter un décollement de l'écoulement à l'intrados du profil et ainsi avoir un bon fonctionnement du winglet en regime de croisière transsonique. De préférence, l'extrados du profil nominal de la zone de raccord présente un rayon de courbure maximal à proximité du point de maître couple, le rayon de courbure maximal de l'extrados du profil nominal étant, par ailleurs, au moins cinq fois supérieur au rayon de courbure maximal de l'extrados du profil de la voilure et au plus vingt fois supérieur au rayon de courbure maximal de l'extrados du profil de la voilure. On a en effet constaté qu'un rayon de courbure maximal du profil nominal de la zone de raccord trop petit était pratiquement sans effet, tandis qu'un rayon de courbure maximal du profil nominal de la zone de raccord trop grand se traduisant par un aplatissement trop important de l'extrados du profil de l'aile, perturbait la pression du flux d'air le long de l'extrados et provoquait des variations de pression locale qui sont néfastes au bon fonctionnement du winglet selon l'invention. Dans ces conditions, il est apparu qu'un bon compromis est trouvé lorsque le rayon de courbure maximal de l'extrados du profil nominal de la zone de raccord est dix fois supérieur au rayon de courbure maximal de l'extrados du profil de la voilure. Enfin, il est à noter que l'aplatissement de la portion centrale de l'extrados du profil de l'aile dans la zone de raccord n'est pas incompatible avec un aplatissement de la portion de l'extrados du profil adjacente au bord de fuite, ces deux partions aplaties de l'extrados du profil étant séparées par une portion où la courbure de l'extrados du profil est analogue à la courbure de la même portion du profil de la zone de voilure. La position du bord de fuite suivant la direction normale au profil permet d'ajuster les cambrures relatives de l'intrados et de l'extrados du profil au voisinage du bord de fuite
L'aile à winglet comporte une voilure (18) et un winglet (22) disposé à une extrémité de ladite voilure (18), ladite voilure (18) et ledit winglet (22) définissant une zone de voilure (24), une zone de winglet (26) et une zone de raccord (28) du winglet (22) et de la voilure (18), une portion de l'extrados du profil étant aplatie dans au moins une partie de ladite zone de raccord (26), par rapport à la même portion de l'extrados du profil de la zone de voilure (24), ladite portion aplatie dans au moins une partie de ladite zone de raccord (28) étant une portion centrale de l'extrados du profil.L'invention se rapporte également à un aéronef comportant une telle aile à winglet.
1. Aile à winglet comportant une voilure (18) et un winglet (22) disposé à une extrémité de ladite voilure (18), ladite voilure (18) et ledit winglet (22) définissant une zone de voilure (24), une zone de winglet (26) et une zone de raccord (28) du winglet (22) et de la voilure (18), une portion (54) de l'extrados du profil étant aplatie, dans au moins une partie de ladite zone de raccord (26), par rapport à la même portion (56) de l'extrados du profil de la zone de voilure (24), caractérisée en ce que ladite portion aplatie (54) dans au moins une partie de ladite zone de raccord (28) est une portion centrale de l'extrados du profil. 2. Aile à winglet selon la 1, caractérisée en ce que ladite zone de raccord (28) comporte un profil nominal (58) où l'aplatissement de l'extrados du profil de ladite au moins une partie de ladite zone de raccord (28) présente un maximum. 3. Aile à winglet selon la 2, caractérisée en ce que ledit profil nominal (58) est situé à proximité du plan de corde formant un angle de dièdre égal à la moyenne des angles de dièdre de la zone de winglet (26) et de la zone de voilure (24). 4. Aile à winglet selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que la portion aplatie (54) de l'extrados du profil nominal (58) de ladite zone de raccord (28) débute à un pourcentage de corde du bord d'attaque compris entre 15% et 35%. 5. Aile à winglet selon la 4, caractérisée en ce que la portion aplatie (54) de l'extrados du profil nominal (58) de ladite zone de raccord (28) débute à un pourcentage de corde du bord d'attaque (40) sensiblement égal à 25%. 6. Aile à winglet selon l'une des 2 à 5, caractérisée en ce que la portion aplatie (54) de l'extrados du profil nominal (58) de ladite zone de raccord (28) se termine à un pourcentage de corde du bord d'attaque (40) compris entre 55% et 75%. 7. Aile à winglet selon la 6, caractérisée en ce que la portion aplatie (54) de l'extrados du profil nominal (58) de ladite zone de raccord (28) se termine à un pourcentage de corde du bord d'attaque (40) sensiblement égal à 65%. 8. Aile à winglet selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisée en ce que l'extrados du profil nominal (58) de ladite zone de raccord (28) présente un rayon de courbure maximal à proximité du point de maître couple de ladite aile. 9. Aile à winglet selon l'une quelconque des 2 à 8, caractérisée en ce que le rayon de courbure maximal de l'extrados du profil nominal (58) de ladite zone de raccord (28) est compris entre cinq fois et vingt fois le rayon de courbure maximal de l'extrados du profil de ladite zone de voilure (24). 10. Aile à winglet selon la 9, caractérisée en ce que le rayon de courbure maximal de l'extrados du profil nominal (58) de ladite zone de raccord (28) est dix fois supérieur au rayon de courbure maximal de l'extrados du profil de la zone de voilure. 11. Aéronef caractérisé en ce qu'il comporte une aile à winglet selon l'une quelconque des précédentes.
B
B64
B64C
B64C 3,B64C 23
B64C 3/14,B64C 23/00
FR2896177
A1
OUTIL BIVALENT D'EXTRACTION ET DE POSE DE CHEVILLE METALLIQUE "A EXPANSION" POUR MATERIAUX CREUX
20,070,720
-1- 1 La présente invention concerne l'extraction des chevilles de fixation dites "à expansion" et fait suite à celle portant le n 050020400 datée du 10/01/05. Cette invention ajoute un outil nouveau au nombre de ceux décrits précédemment tout en s'appuyant sur les mêmes principes de fonctionnement. Ce nouveau dispositif a la particularité de permettre l'extraction, mais aussi la pose de ce type de chevilles sur ses supports habituels. Il est composé de trois éléments qui concourent à sa bivalence : un tube (25), un corps de pince (26), et un butoir (51) (Fig.l et Ibis, Pl. 1, Fig. 1 et Ibis Pl. 7). Le tube (25) et le corps de pince (26) constituent l'outil d'extraction, le corps de 10 pince (26) et le butoir (51) constituent l'outil de pose. I) OUTIL D'EXTRACTION (Planches 1, 2, 3, 4, 7, 8, 9, 10, 11) A) PRESENTATION Un tube (25), vissé sur le corps (26) d'une pince, supporte à son extrémité libre, 2 plots d'accrochage (27) et (28) munis chacun d'une partie saillante (29) et (30). 15 Le premier plot (27) est solidaire du tube mais peut pénétrer à l'intérieur de celui-ci grâce à une pression exercée par l'opérateur. Un ressort (31) permet le rappel de ce plot et le retour à sa position initiale. Le second (28), solidaire lui aussi du tube, est positionné en vis à vis du premier (27) et peut-être fixe, ou mobile (Fig. 1 et Ibis. Pl. 1, Fig. l et Ibis Pl. 7). 20 A l'intérieur du tube, coulisse un piston (32) dont l'épaisseur "e" autorise le passage de celui-ci entre les faces internes des plots (27) (28), et dont la largeur "L" est calculée de façon à permettre tout à la fois son passage dans la couronne (5) de la cheville et sa mise en butée sur le cylindre d'écrou (4). L'extrémité extérieure de ce piston (32) est maintenue centrée par une bague (33) 25 placée "en force" dans le tube. Son autre extrémité est pourvue d'un cylindre de centrage (34) doté d'un filetage intérieur (ce filetage pourrait ne pas exister et le cylindre être plein). Dans le corps de pince (26), une poignée (35), maintenue à distance de la poignée de corps (48) par le ressort (50) est mobile autour d'un axe (36) fixé sur les 2 parois 30 longitudinales de ce corps. La queue (37), prolongement de cette poignée (35), est placée -2- à l'intérieur d'un chariot (38). calée entre un axe (39) fixé sur les 2 parois longitudinales de ce chariot (38) et la partie postérieure de ce dernier. L'axe (39) est recouvert sur toute sa longueur, d'un cylindre (67) capable de tourner librement. 35 La queue (37) est composée de 2 bras (37-1) et (37.-2) liés par une entretoise (66). Entre les 2 bras (37-1) et (37-2), une tige (40) de section circulaire, coulisse librement en passant par 2 ouvertures (41) et (42) pratiquées sur les faces antérieure et postérieure du corps de pince (26). L'une de ses extrémités (43) est filetée, l'autre est pourvue d'une molette fixe (44) 40 qui permet le vissage de l'extrémité (43) sur un élément extérieur. Cette tige (40) traverse aussi de part en part le chariot (38). Le passage de la tige (40) à travers le chariot (38) peut être libre ou bloqué. A cet effet, deux systèmes peuvent être employés (en mode "extraction" et en mode "pose") : le premier basé sur l'utilisation d'une double ou simple éclisse (Planches.l, 2, 45 3, 4, 5, 6), le second sur l'utilisation d'un cliquet (Planches 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13). 1) utilisation d'une double ou simple éclisse (Planches 1, 2, 3, 4,). (Le fonctionnement des 2 types d'éclisse est identique (Planche 2) et les explications qui suivent s'appuieront sur l'utilisation d'une double éclisse). La double éclisse (45), placée à cheval sur la paroi antérieure du chariot (38) et libre 50 de monter et de descendre sur celle-ci, autorise le coulissement de la tige (40) ou au contraire le blocage de celle-ci (et sa solidarisation complète avec le chariot), par introduction ou retrait de ses mâchoires (46) dans et hors les rainures circulaires (47) pratiquées sur la tige de chariot (40). Le type de rainure pouvant être utilisé est celui représenté figure 3, Planche 2. 55 Lorsque la double éclisse (45) est relevée, la mise en mouvement de la tige (40) par pression sur la molette (44). n'a aucune action sur le chariot (38) qui ne bouge pas et une pression sur la poignée (35) peut déplace le chariot (38) vers l'avant, sans conséquence sur la tige (40) qui reste immobile. Au contraire lorsqu'elle est baissée et que ses mâchoires (46) ont pénétré dans les 60 rainures (47) de la tige (40) (Fig. 1 bis et 2 bis, P1. 2), le chariot (38) devient solidaire de la tige (40) et 1.oute pression sur la poignée (35) entraîne sa mise en mouvement ainsi que celui de la tige (40) (Fig. 1 et Ibis, Pl. 3). -3- 2) utilisation d'un cliquet (Planches 7, 8, 9, 10, 11). Un élément appelé cliquet (62), mobile autour d'un axe (63), est placé à l'intérieur 65 du chariot (38) (Fig.l et ibis. Planche 7). L'axe (63) est fixé sur les 2 parois longitudinales du chariot (38). Un élément appelé barrette d'épaulement (65). est fixé de même sur les 2 parois longitudinales du chariot (38). Un élément flexible appelé épingle (64) est fixé quand à lui, sur la barrette 70 d'épaulement (65). Le positionnement de l'épingle (64) sur la barrette (65) doit nécessairement être fait à l'une des extrémités de celle-ci. Cette épingle peut-être de section plate (Fig. 8, P1. 8), ou de section circulaire. Dans ce dernier cas, la partie libre de l'épingle est placée dans une fente (73) faite dans l'épaisseur de la barrette d'épaulement (65). La fente (73) a pour but de guider cette 75 partie libre dans ses mouvements lorsqu'elle est sollicitée (Fig.l, Pl. 8). Le cliquet (62) et la barrette d'épaulement (65), sont placés au dessus de la tige (40). Le cliquet (62) est composé de plusieurs parties qui ont chacune une fonction particulière (Fig.l, Pl. 8). La partie principale de celui-ci est composée d'une face avant (75), dont 2 replis 80 latéraux constituent les joues (76-1) et (76-2). au travers desquelles passe l'axe (63). Cette face avant (75), est légèrement pliée sur sa partie supérieure pour constituer une surface (74) sur laquelle un opérateur peut exercer une pression tendant à faire basculer l'ensemble autour de l'axe (63). La pliure de cette face avant (75) est facultative et la partie supérieure de la face avant (75) peut rester droite. 85 La partie inférieure (70) de cette face (75) est importante : elle a pour fonction de pénétrer dans les rainures de la tige (40) et de pousser sur cette tige (40) lorsque le chariot (38) est rais en mouvement vers l'avant par action sur la poignée (35). C'est dans cette circonstance qu'intervient la barrette d'épaulement (65) : son but est de bloquer cette partie inférieure (70) lors de la poussée, pour que la face avant (75) ne 90 parte pas en arrière et soit maintenue en position verticale. Les rainures de la tige (40) peuvent être coniques (Fig. 3, Pl. 8) ou droites (Fig. 4 et 5, Pl. 8). Les 2 joues (76-1) et (76-2). sont pliées vers l'arrière pour constituer la face (72). La face (72) doit faire un certain angle "a" par rapport à la face avant (75). -4- 95 Le bas de cette face (72) constitue l'arête (71) contre laquelle la partie libre de l'épingle (64) vient s'appuyer lorsque la face avant (75) est en position verticale. La différence de hauteur entre l'arête (71) et l'axe (63) (situé légèrement plus bas), fait que l'épingle (64) en faisant pression sur l'arête (71). pousse vers l'avant, et maintient le cliquet en position verticale. 100 Il est possible de faire basculer le cliquet vers l'arrière et de le maintenir dans cette position, en faisant pression sur la partie (74). jusqu'à ce que la face (72) soit placée contre et parallèlement à la partie libre de l'épingle (64). C'est l'angle "a" que fait la face (72) avec la face (75), qui détermine la distance qui sépare la partie basse (70) de la tige (40). 105 Plus cet angle est ouvert, et plus la partie basse (70) est relevée par rapport à la tige (40) (Fig. 1, Ibis. 2, 2bis, Pl. 8). La remise du cliquet en position verticale (et son maintien dans cette position), se fait en poussant la face (74) vers l'avant jusqu'à ce que l'arête (71), soit seule en contact avec la partie libre de l'épingle (64) (Fig.l bis. PI. 8). 110 Un tube (68) est placé en force sur la partie antérieure du chariot (38). Légèrement évasé à ses 2 extrémités, il a pour rôle d'annuler l'effet de"scie" produit lors du passage du rainurage de la tige (40) dans l'ouverture faite sur cette face du chariot (38). B) FONCTIONNEMENT. 115 1) utilisation d'une double éclisse (45) (Pl. 1, 2, 3, 4). Le tube (25) est vissé sur l'élément de couplage (49) et devient lié au corps de la pince (26). La double éclisse (45) est relevée, permettant ainsi à la tige (40) de coulisser librement à travers le chariot (38). 120 La tige (40) est vissée sur le cylindre (34) du piston (32) par action sur la molette (44) qui est ensuite tirée en arrière jusqu'à ce que le centreur de liaison (34) vienne buter sur l'élément de couplage (49) (Fig. 1 et Ibis, P1.1). Une pression sur le plot mobile (27) met celui-ci en contact avec le plot fixe (28). Dans cette position. leur partie saillante (29) et (30) peuvent pénétrer à l'intérieur du 125 cylindre de tête (3) (Fig. 2, PI. 1). -5- Après que les 2 parties saillantes (29) et (30) soient passées sous la couronne (5), la pression peut cesser et le plot (27) remonte à sa position initiale bloquant ces parties (29) et (30) sous la couronne (5) de la cheville sans possibilité de retrait (Fig. 3, Pl. 1). Une poussée sur la molette (44) vers l'avant, fait passer le piston (32) entre les faces 130 internes des plots (27) et (28) jusqu'à ce qu'il vienne buter sur le cylindre d'écrou (4). La double éclisse (45) est alors abaissée, pour faire pénétrer les mâchoires (46) dans les rainures (47) et provoquer la solidarisation du chariot (38) avec la tige (40) (Fig. 1 et Ibis, Pl. 3). En l'état, le dispositif est prêt pour la mise en recul du cylindre d'écrou (4). 135 Deux forces simultanées et antagonistes appliquées pour l'une sur la poignée mobile (35) et pour l'autre sur la poignée de corps (48), et tendant à les rapprocher l'une de l'autre, mettent le chariot (38) en mouvement ainsi que la tige (40) dont il est solidaire. La pression exercée sur la poignée (35) est répercutée au niveau des 2 bras (37-1) et 140 (37-2) de la queue (37) qui poussent sur le chariot (38) via l'axe (39). Le cylindre (67), qui recouvre l'axe (39), entre en rotation lors de la poussée et empêche un frottement destructeur entre les 2 bras de la queue (37) et l'axe (39) qui supporte la poussée et la transmet au chariot (38). Le mouvement de la tige (40) solidaire du chariot (38), provoque la mise en 145 mouvement du piston qui va faire reculer le cylindre d'écrou (4) jusqu'à sa position d'origine (Fig.1 et 1 bis. Pl. 4). (Ces 2 forces antagonistes appliquées aux 2 poignées (35) et (48) de la pince, sont répercutées pour l'une au niveau des parties saillantes (29) et (30), bloquées sous la couronne (5) et tendant à faire sortir la cheville vers l'extérieur, et pour l'autre au niveau 150 de la pointe du piston (32), dans le sens contraire, de l'extérieur vers l'intérieur). Une seule action sur les poignées (35) et (48) suffirait à faire faire à la pointe du piston (32) tout le chemin d'une seule traite, depuis sa position d'origine (avant sa pénétration entre les faces internes des plots (27) et (28)), jusqu'à sa position terminale, celle où le cylindre d'écrou (4) est dans sa position la plus reculée à savoir sa position 155 d'origine. Il faudrait dans ce cas, solidariser via la double ou la simple éclisse (45), la tige -6- (40) et le chariot: (38), raccourcir sensiblement la longueur de ce dernier (le chariot (38)), et allonger la course angulaire "C" de la poignée (35) (Fig. 1, Pl. 1). 2) Utilisation du cliquet (62) (Pl. 7, 8, 9, 10, 11) 160 Le tube (25), est vissé sur l'élément de couplage (49) et devient lié au corps de la pince (26) (Fig. 1 et l bis, Pl. 7). Le cliquet (62) est relevé. permettant à la tige (40) de coulisser librement à travers le chariot (38). La partie basse (70) de la face avant (75) du cliquet (62), est ainsi dégagée du 165 rainurage de la tige (40) (Fig. 2 et 2bis, P1. 8 ainsi que Fig. 1 et Ibis, Pl. 9). La tige (40) est vissée sur le cylindre (34) du piston (32) en tournant la molette (44) qui est ensuite tirée en arrière jusqu'à ce que le centreur de liaison (34) vienne buter sur l'élément de couplage (49) (Fig. 1 et Ibis. Pl. 7). Une pression sur le plot mobile (27) met celui-ci en contact avec le plot fixe (28). 170 Dans cette position. leur partie saillante (29) et (30), peuvent pénétrer à l'intérieur du cylindre de tête (3) (Fig. 2, Pl. 7). Après que les 2 parties saillantes (29) et (30) soient passées sous la couronne (5), la pression peut cesser et le plot (27) remonte à sa position initiale bloquant ces parties (29) et (30) sous la couronne (5) de la cheville sans possibilité de retrait (Fig. 3, Pl. 7). 175 Une poussée sur la molette (44) vers l'avant, fait passer le piston (32) entre les faces internes des plots (27) et (28) jusqu'à ce qu'il vienne buter sur le cylindre d'écrou (4). Il n'est cependant pas nécessaire de mettre le cliquet en position haute pour mettre en mouvement la tige (40) et amener le piston (32) en butée sur le cylindre d'écrou (4). Pendant la poussée en effet, lorsque le cliquet (62) est abaissé (la face avant (75) est 180 alors en position verticale). chaque pic (69) du rainurage de la tige (40) relève la base (70) du cliquet et chaque creux (77). de part l'action de l'épingle (64) sur l'arête (71), la fait descendre (PL 8). Par poussée dans ce cas. il faut entendre celle provoquée par une pression sur la molette (44) et non celle exercée sur le chariot (38) via la poignée (35) qui au contraire 185 provoque la solidarisation du chariot (38) avec la tige (40) par le blocage de la face avant (75) contre la barrette d'épaulement (65) (et le maintien de la partie basse (70) entre les dents du rainurage de la tige (40)). -7- Après que la pointe du piston (32) ait été mise en butée sur le cylindre d'écrou (4), en ayant ou non relevé le cliquet (62), la mise en recul du cylindre d'écrou (4) peut être 190 opérée. Deux forces simultanées et antagonistes appliquées pour l'une sur la poignée mobile (35) et pour l'autre sur la poignée de corps (48). et tendant à les rapprocher l'une de l'autre, mettent le chariot (38) en mouvement ainsi que la tige (40) dont il est solidaire. 195 La pression exercée sur la poignée (35), est répercutée au niveau des 2 bras (37-1) et (37-2) de la queue (37), qui poussent sur le chariot (38) via l'axe (39). Cette poussée est transmise au cliquet (62) dont la partie (70) de la face avant (75) est prise entre les dents du rainurage de la tige (40). La barrette d'épaulement (65) empêche le recul de la face avant (75) et maintient la 200 partie basse (70) entre les dents du rainurage de la tige (40), en permettant la poussée du chariot (38) sur la tige (40). Le mouvement de la tige (40), solidaire du chariot (38), provoque la mise en mouvement du piston qui va faire reculer le cylindre d'écrou (4) jusqu'à sa position d'origine (Fig. l et 1 bis. Pl. 1 1). 205 L'utilisation du cliquet permet, tout comme l'utilisation des éclisses, de faire faire au piston (32) tout le parcours, depuis sa position la plus reculée (position du cylindre centreur (34) contre l'élément de liaison (49)), jusqu'à sa position la plus avancée (la position du cylindre d'écrou (4) après qu'il ait été mis en recul). Mais alors que ce parcours, lorsque une éclisse est utilisée, ne peut coïncider 210 qu'avec un seul et unique parcours angulaire "C" de la poignée (35), obligeant comme il a été dit supra d'allonger à l'extrême cette course angulaire "C", il est possible, grâce à l'utilisation d'un cliquet, de mettre en mouvement le piston (32) sur la totalité de son parcours grâce à plusieurs actions successives sur les poignées (35) et (48) et de donner ainsi à la poignée (35) une course angulaire "C" raisonnable. 215 Plus précisément. l'effet "cliquet" mis en jeu permet de pousser sur la tige (40) en plusieurs pressions sur la poignée (35), dont chacune est suivie par un relâchement de la poignée (35) permettant à celle-ci de revenir en arrière sous l'action du ressort (50), et de faire reculer le chariot (38) dont elle est solidaire sans que ce dernier n'entraîne avec lui -8- la tige (40). puisque dans le sens du recul, la partie basse (70) du cliquet sort des dents 220 du rainurage de la tige (40) et "navigue" alternativement sur les pics (69) et les creux (77) de celui-ci. Le retour en arrière du chariot (38) sans mettre en mouvement la tige (40), autorise une nouvelle action sur la poignée (35), qui pousse à nouveau le chariot vers l'avant en transmettant la poussée au cliquet qui se bloque contre la barrette d'épaulement (65) 225 pour agir sur la tige (40) et faire poursuivre au piston une course déjà commencée lors de la précédente action sur la poignée. II) OUTIL DE POSE (Pl. 5, 6, 11, 12). La pose des chevilles met en jeu 2 éléments du dispositif, à savoir le corps de pince (26) et un autre élément solidaire de ce corps (26) appelé butoir (51). 230 Le tube (25) du dispositif peut-être enlevé ou maintenu. A) PRESENTATION. L'élément appelé butoir (51) situé sur la partie postérieure du corps de pince (26), est mobile autour d'un axe (52) fixé sur les 2 joues gauche et droite de ce corps (26). Ce butoir (51) peut être mis à l'horizontale et goupillé dans cette position dans 235 l'orifice (53) (Fig.l et 1 bis, P1. 5). La face postérieure (54) du butoir (51) doit être positionnée contre la couronne (5) de la cheville que l'on veut extraire de son support (59) Cette face (54) est munie d'une encoche (56), qui permet le passage de vis de différents diamètres (Fig. 2, Pl. 5). 240 La molette (44) de la tige (40) est dotée de 2 encoches (55) mises en vis à vis et placées de chaque coté de la tige (40). La forme ogivale de ces encoches (55), permet le passage d'un certain nombre de vis de différents diamètres. sans toutefois permettre le passage de leur tête. B) FONCTIONNEMENT. 245 1) Utilisation d'une double ou simple éclisse (Pl. 5 et 6). La poignée (35) est relâchée et la double Eclisse (45) est abaissée pour solidariser le chariot (38) et la tige (40). -9- Le chariot (38) est alors dans sa position la plus reculée, contre la paroi postérieure du corps de pince (26). 250 Dans cette position, le butoir (51) englobe alors la molette (44) qui se trouve presque plaquée contre la face postérieure (54) de celui-ci (distance "d") Une vis (57) est vissée dans le cylindre d'écrou (4) d'une cheville, et un espace de 5 à l Omm est laissé entre la couronne (5) et la tête de la vis (58). Cet espace doit être supérieur à la distance "d" qui sépare la molette (44) et la face 255 postérieure (54). Une encoche de la molette (44) et l'encoche de la face (54) du butoir (51) sont glissées sous le corps (57) de la vis. entre la tête (58) et la couronne (5) de la cheville (Fig.l et 1 bis, Pl. 5) Deux forces simultanées et antagonistes appliquées aux poignées (35) et (48) de la 260 pince et tendant à les rapprocher l'une de l'autre, provoquent la mise en mouvement du chariot (38) et de la tige (40) qui supporte la molette (44) avec pour conséquence le pliage et l'expansion des pattes (6) de la cheville contre la partie interne du support (59). Les 2 forces antagonistes appliquées aux poignées (35) et (48) de la pince, sont répercutées pour l'une au niveau de la tête de la vis (58) et par la même sur le cylindre 265 d'écrou (4) tendant à amener celui-ci contre le support (59), et pour l'autre au niveau de la face (54) du butoir tendant à plaquer celle-ci contre la couronne (5) de la cheville (Fig. 1 et 1 bis,. Pl. 6). 2) Utilisation d'un cliquet (62). Le butoir (51) est relevé et goupillé dans cette position dans l'orifice (53) du corps 270 de pince (26). Le cliquet (62) est relevé, désolidarisant ainsi le chariot (38) de la tige (40). La poignée (35) est relâchée et le chariot (38) est alors dans sa position la plus reculée, contre la paroi postérieure du corps de pince (26). La molette (44) est tirée en arrière et mise contre la face postérieure (54) du butoir 275 (51). Le cliquet (62) est abaissé et la tige (40) est solidaire à nouveau du chariot (38). Une vis (57) est vissée dans le cylindre d'écrou (4) d'une cheville, et un espace de 5 à 10mm est laissé entre la couronne (5) et la tête de la vis (58). -10- Cet espace doit être supérieur à la distance "d" qui sépare la molette (44) et la face 280 postérieure (54). Deux forces simultanées et antagonistes appliquées aux poignées (35) et (48) de la pince et tendant à les rapprocher l'une de l'autre, provoquent la mise en mouvement du chariot (38) et de la tige (40) supportant la molette (44) avec pour conséquence le pliage et l'expansion des pattes (6) de la cheville contre la partie interne du support (59). 285 Les 2 forces antagonistes appliquées aux poignées (35) et (48) de la pince, sont répercutées pour l'une au niveau de la tête de la vis (58) et par la même sur le cylindre d'écrou (4) tendant à amener celui-ci contre le support (59), et pour l'autre au niveau de la face (54) du butoir tendant à plaquer celle-ci contre la couronne (5) de la cheville
L'invention concerne un dispositif permettant, en un même objet, d'extraire et de poser les chevilles "à expansion" pour matériaux creux.L'extraction se fait après que le cylindre d'écrou (4) ait été mis en recul jusqu'à sa position d'origine.Cette opération est sans dommage pour le support (59) et permet, lorsque la cheville est de bonne qualité, la réutilisation de celle-ci.La pose des chevilles se fait grâce à l'utilisation d'éléments servant à l'extraction et la mise en jeu d'une pièce escamotable indépendante.Trois éléments principaux concourent à la bivalence du dispositif :- un tube (25) duquel sont solidaires 2 plots d'accrochage (27) et (28) dont les parties saillantes (29) et (30) sont amenées dans le cylindre de tête (3) par l'opérateur et bloquées sous la couronne (5) pour constituer une prise. A l'intérieur du tube (25) un piston (32) est mis en mouvement. pour faire pression sur le cylindre d'écrou (4) et provoquer le recul de ce dernier jusqu'à sa position d'origine.- Un corps de pince (26) chargé de récupérer la force exercée par l'opérateur via 2 poignées (35) et (48) et de transmettre celle-ci à la tige (40) grâce à ses composants internes.- Un butoir (51), placé à l'arrière du corps de pince (26), uniquement employé lors des opérations de pose.Le tube (25) et le corps de pince (26) servent à l'extraction des chevilles.Le butoir (51) et le corps de pince (26) servent à la pose.
1) Dispositif ambivalent permettant en un même objet, l'extraction et la pose des chevilles de fixation pour matériaux creux dites "à expansion" caractérisé en ce qu'il est constitué d'un tube (25) de section circulaire, rectangulaire ou carrée, adaptable sur un corps de pince (26) muni de 2 poignées (35) et (48) dont l'une (35) est mobile autour d'un axe (36), et d'un butoir d'expansion (51), placé à l'arrière de ce corps de pince (26) (Fig. 1 et 1 bis, Pl. 1), et en ce que d'une part, le tube (25) et le corps de pince (26) constituent l'outil d'extraction, et en ce que d'autre part le corps de pince (26) et le butoir (51) constituent l'outil de pose. 2) Dispositif selon la 1 , caractérisé : - en ce que, le tube (25) est doté à l'une de ses extrémités de 2 plots d'accrochage (27) (28) placés en vis à vis, munis chacun de 2 parties saillantes (29) et (30), et dont l'un au moins (27) est capable, grâce à une pression exercée par l'opérateur, de pénétrer à l'intérieur du tube (25) jusqu'à venir en contact avec la face interne de l'autre et de reprendre sa position initiale sous l'action d'un ressort de rappel (31) (Fig. 2, Pl. 1), - en ce que, les 2 parties saillantes (29) (30), lorsque les faces internes des plots (27) (28) sont mises en contact, sont aptes à passer par l'ouverture de la couronne (5), à pénétrer à l'intérieur du cylindre de tête (3), à être plaquées contre la paroi de ce dernier lorsque la pression sur le plot (27) se relâche, et à venir en butée sous la couronne (5) (Fig. 3, Pl. 1), - en ce que, un piston (32) mobile dans le tube (25) peut, pour une épaisseur "e" et une largeur "L" appropriée, passer entre les plots (27) (28) lorsque ceux-ci ont leur partie saillante en contact avec la paroi interne du cylindre de tête (3) sous la couronne (5), et venir buter sur le cylindre d'écrou (4) (Fig. 1 et 1 bis, P1. 3), - en ce que la présence du piston (32) entre les faces internes des plots (27) et (28) maintient les parties saillantes (29) et (30) plaquées contre la paroi du cylindre de tête (3), sous la couronne (5) sans possibilité de retrait, - en ce que l'extrémité extérieure de ce piston (32) est en forme de pointe capable de pénétrer à l'intérieur du cylindre d'écrou (4) sans toutefois pouvoir le franchir (Fig. Ibis, Pl. 3, ainsi que Fig. l bis, Pl. 10). - en ce que cette extrémité extérieure est maintenue centrée par une bague (33) placée en force dans le tube (25),-2- - en ce que l'autre extrémité du piston (32), est munie d'un cylindre "centreur" (34), pourvu d'un filetage apte à recevoir un élément extérieur (ce cylindre (34) pourrait être plein et ne recevoir que la poussée d'un élément extérieur sans solidarisation avec celui-ci). 3) Dispositif selon la 1 , caractérisé : - en ce qu'il est constitué d'un corps de pince (26), muni de 2 poignées, l'une fixe (48), l'autre (35) mobile autour d'un axe (36) fixé sur les 2 parois de ce corps (26) et tenues distantes l'une de l'autre par le ressort (50), - en ce qu'une tige (40), filetée à une extrémité (43) et pourvue d'une molette (44) à l'autre, traverse longitudinalement, à la fois le corps de pince (26), et le chariot (38), - en ce que la tige (40) est libre de coulisser dans les 2 ouvertures (41) et (42) pratiquées sur les faces antérieures et postérieures du corps de pince (26), - en ce que le chariot (38) peut être solidarisé ou désolidarisé de la tige (40), par l'action d'une simple ou double éclisse (45) (Fig. 1, ibis, 2, 2bis, Pl. 2) dont les mâchoires (46) peuvent s'insérer dans les rainures (47) de la tige (40) ou en être retirées à volonté par l'opérateur (Fig.l et 1 bis, Pl. 1), - en ce que la simple ou double éclisse (45) placée à cheval sur la partie antérieure du chariot (38) est libre de monter ou de descendre le long de celle-ci, en ce que, après que le tube (25) ait été adapté au corps de pince (26), et que les parties saillantes (29) et (30) aient été placées sous la couronne (5), dans le cylindre de tête (3), le piston (32) peut être mis en mouvement à l'intérieur du tube (26) grâce à une pression sur la molette (44) exercée par l'opérateur, et ce, lorsque le chariot (38) est désolidarisé de la tige (40), passer entre les faces internes des plots (27) et (28) et aboutir à l'intérieur du cylindre de tête (3), contre le cylindre d'écrou (4) (Fig. 1 et 1 Bis, Pl. 1 et Fig. 1 et 1 Bis, P1. 3) et en ce que, dans cette position. lorsque le chariot (38) et la tige (40) sont solidarisés, 2 forces antagonistes et simultanées, appliquées sur les 2 poignées (35) et (48), tendant à rapprocher celles-ci l'une de l'autre, provoquent la mise en mouvement du chariot (38), via la queue de poignée (37) agissant sur le cylindre (67) et l'axe (39) et par là même, la mise en mouvement de la tige (40) avec pour conséquence, l'avancée en force du piston (32) dans le tube (25), et la mise en recul du cylindre d'écrou (4) jusqu'à sa position d'origine (Fig. 1 et 1 Bis, Pl. 4), - en ce que ces 2 forces antagonistes appliquées aux 2 poignées (35) et (48) de lapince, sont répercutées pour l'une au niveau des parties saillantes (29) et (30) bloquées sous la couronne (5) et tendant à faire sortir la cheville vers l'extérieur, et pour l'autre au niveau de la pointe du piston (32), dans le sens contraire, de l'extérieur vers l'intérieur, - en ce que il est possible de faire faire à la pointe du piston (32), en une seule action sur les poignées (35) et (48), tout le chemin d'une seule traite, depuis sa position d'origine (avant sa pénétration entre les faces internes des plots (27) et (28)), jusqu'à sa position terminale. celle où le cylindre d'écrou (4) est dans sa position la plus reculée : sa position d'origine. 4) Dispositif selon la 1 caractérisé : - en ce que un élément appelé cliquet (62), mobile autour d'un axe (63), est placé à l'intérieur du chariot (38) (Fig.l et Ibis, Planche 7), - en ce que l'axe (63) est fixé sur les 2 parois longitudinales du chariot (38). - en ce que un élément appelé barrette d'épaulement (65), est fixé de même sur les 2 parois longitudinales du chariot (38). - en ce que un élément flexible appelé épingle (64) pouvant être de section plate (Fig. 8, Pl. 8), ou de section circulaire, est fixé sur la barrette d'épaulement (65), - en ce que dans ce dernier cas, la partie libre de l'épingle, est placée dans une fente (73) faite dans l'épaisseur de la barrette d'épaulement (65), - en ce que le cliquet (62) et la barrette d'épaulement (65), sont placés au dessus de la tige (40), - en ce que le cliquet (62) est composé de plusieurs parties qui ont chacune une fonction particulière (Fig.l, P1. 8), - en ce que la partie principale de cet élément (62) est composée d'une face avant (75), dont 2 replis latéraux constituent les joues (76-1) et (76-2), au travers desquelles passe l'axe (63), - en ce que cette face avant (75). est légèrement pliée sur sa partie supérieure pour constituer une surface (74) sur laquelle un opérateur peut exercer une pression tendant à faire basculer l'ensemble autour de l'axe (63). La pliure de cette face avant (75) est facultative et la partie supérieure de la face avant (75) peut rester droite, - en ce que la partie inférieure (70) de cette face (75) a pour fonction de pénétrer dans les rainures de la tige (40) et de pousser sur cette tige (40) lorsque le chariot (38) est-4- mis en mouvement vers l'avant par action sur la poignée (35), - en ce que dans cette circonstance la barrette d'épaulement (65) permet de bloquer cette partie inférieure (70) lors de la poussée, pour que la face avant (75) ne parte pas en arrière, et soit maintenue en position verticale, - en ce que les rainures de la tige (40) peuvent être coniques (Fig. 3, Pl. 8) ou droites (Fig. 4 et 5, Pl. 8), - en ce que les 2 joues (76-1) et (76-2). sont pliées vers l'arrière pour constituer la face (72), - en ce que le bas de cette face (72) constitue l'arête (71) contre laquelle la partie libre de l'épingle (64) vient s'appuyer lorsque la face avant (75) est en position verticale et en ce que la différence de hauteur entre l'arête (71) et l'axe (63) (situé légèrement plus bas), fait que l'épingle (64) en faisant pression sur l'arête (71), pousse vers l'avant, et maintient le cliquet en position verticale, - en ce qu'il est possible de faire basculer le cliquet vers l'arrière et de le maintenir dans cette position. en faisant pression sur la partie (74). jusqu'à ce que la face (72) soit placée contre et parallèlement à la partie libre de l'épingle (64), - en ce que la remise du cliquet en position verticale (et son maintien dans cette position), se fait en poussant la face (74) vers l'avant jusqu'à ce que l'arête (71), soit seule en contact avec la partie libre de l'épingle (64) (Fig.] bis, P1. 8), - en ce que un tube (68) évasé à ses 2 extrémités. est placé en force sur la partie antérieure du chariot (38), - en ce que l'effet cliquet (62), permet la solidarisation de la tige (40) et du chariot (38), et ainsi la poussée sur la tige (40), lorsqu'il est fait action sur les poignées (35) et (48) tendant à les rapprocher l'une de l'autre, - en ce que la solidarisation disparaît lorsque une poussée vers l'avant est exercée sur la molette (44). - en ce que lorsque 2 forces simultanées et antagonistes sont appliquées pour l'une sur la poignée mobile (35) et pour l'autre sur la poignée de corps (48), et tendant à les rapprocher l'une de l'autre, l'une d'entre-elle (celle exercée sur la poignée mobile (35)), est répercutée au niveau des 2 bras (37-1) et (37-2) de la queue (37), qui poussent sur le chariot (38) via le cylindre rotatif (67) et l'axe fixe (39),-5- - en ce que cette poussée est transmise au cliquet (62) dont la face avant (75) est prise entre les dents du rainurage de la tige (40), - en ce que la barrette d'épaulement (65) empêche le recul de la face avant (75) et maintient la base (70) entre les dents du rainurage de la tige (40), en permettant la poussée du chariot (38) sur la tige (40), - en ce que le mouvement de la tige (40) solidaire du chariot (38), provoque la mise en mouvement du piston (32) qui va faire reculer le cylindre d'écrou (4) jusqu'à sa position d'origine (Fig. l et Ibis. Pl. 11 ) , - et en en ce que de plus. l'effet "cliquet" mis en jeu, permet de pousser sur la tige (40), en plusieurs pressions sur la poignée (35), dont chacune est suivie par un relâchement de la poignée (35) permettant à celle-ci de revenir en arrière sous l'action du ressort (50) et de faire reculer le chariot (38) dont elle est solidaire, sans que ce dernier n'entraîne avec lui la tige (40), puisque dans le sens du recul, la partie basse (70) du cliquet sort des dents du rainurage de la tige (40) et "navigue" alternativement sur les pics (69) et les creux (77) de celui-ci. - en ce que le retour en arrière du chariot (38) sans mettre en mouvement la tige (40), autorise une nouvelle action sur la poignée (35), qui pousse à nouveau le chariot (38) vers l'avant en transmettant la poussée au cliquet (62) qui se bloque contre la barrette d'épaulement (65) pour agir sur la tige (40) et faire poursuivre au piston une course déjà commencée lors de la précédente action sur la poignée mobile (35). 5) Dispositif selon la 1 . caractérisé : - en ce qu'il permet la pose des chevilles en utilisant une partie des éléments servant à leur extraction, - en ce que la pose des chevilles est possible en utilisant les 2 éléments de solidarisation de la tige (40) et du chariot (38) : l'éclisse (45) et le cliquet (62), - en ce que [e butoir (51). placé à l'arrière du corps de pince (26), mobile autour d'un axe (52), peut être relevé et maintenu en position horizontale, - en ce que la face (54) du butoir (51), munie d'une encoche (56) autorisant le passage de vis (57) de différents diamètres. se trouve placée derrière la molette (44) de la tige (40) et prés de celle-ci ("d"). lorsque le chariot (38) solidaire de cette tige (40) est dans sa position la plus reculée. contre la paroi postérieure du corps de pince (26) (Fig. 1, 1 bis et 2, P1. 5, ainsi que Fig. 1. Ibis, et 2, PI. 12),-6- - en ce que la molette (44) est pourvue d'une ou de plusieurs encoches (55) pouvant admettre le passage de vis (57) de différents diamètres mais de bloquer le passage de leur tête (58), - en ce qu'il permet de mettre dans le même axe, l'encoche (56) de la face (54) du butoir (51) et l'encoche ou l'une des encoches (55) de la molette (44) afin de permettre leur positionnement contre le corps (57) de la vis engagée dans le cylindre d'écrou (4), entre la tête (58) de celle-ci et la couronne (5) de la cheville (Fig. 1, Fig. 1 bis, et Fig. 2, Pl. 4), - en ce que 2 forces antagonistes appliquées simultanément sur les 2 poignées (35) et (48) tendant à rapprocher celles-ci l'une de l'autre, provoquent la mise en mouvement, de la tige (40) d'une part, et du corps de vis (57) d'autre part dont la tête (58) est engagée dans l'encoche (55) de la molette (44) et dont l'extrémité filetée est vissée dans le cylindre d'écrou (4), avec pour conséquence le pliage des pattes (6) de la cheville et leur expansion contre la face interne du support (59) (Fig. 1. et 1 bis, Pl. 5).
B,F
B23,B25,F16
B23P,B25B,F16B
B23P 19,B25B 27,F16B 13
B23P 19/04,B25B 27/28,F16B 13/04
FR2889327
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF PERMETTANT DE RENDRE UN OBJET INTELLIGENT ET ECONOMIQUE PAR EXTERNALISATION ET ASSERVISSEMENT DE RESSOURCES
20,070,202
La présente invention se rapporte au domaine des interfaces Homme/Objets et concerne un procédé et un dispositif permettant de rendre un objet intelligent et économique tout en le simplifiant dès sa conception par l'asservissement à son profit de ressources externes disponibles sur un téléphone mobile standard, plutôt que leur intégration dans l'objet. Plus particulièrement, dans ce procédé on conçoit un objet pour pouvoir le mettre en liaison instantanée avec un téléphone mobile standard qui lui est asservi et qui est doté de ressources, le dit objet ayant également des zones actives prédéfinies sur sa surface formant interface, et étant conçu dès l'origine de telle manière qu'il puisse accueillir dans un emplacement polyvalent le dit téléphone mobile, l'intégrer comme un sous-ensemble annexe et lui puiser dans ses ressources toutes celles qui lui sont nécessaires et qui lui font défaut afin d'en faire l'économie d'intégration (écran d'affichage, clavier, capteurs, et autres) , et par la dite mise en liaison de l'objet avec le téléphone mobile on forme un nouvel ensemble complémentaire qui devient un tout au service de l'objet, une unité fonctionnelle et physique, intelligente, cohérente et homogène, dans laquelle on utilise un programme spécifique et les dites ressources du dit téléphone mobile standard au profit du dit objet, la dite liaison lui offrant en outre l'opportunité d'augmenter ses fonctionnalités en profitant de celles déjà disponibles sur le dit téléphone mobile, et enfin la dite liaison permettant d'activer l'une quelconque des fonctionnalités de cet ensemble par au moins un contact avec au moins une de ses dites zones actives, ou par un signal vocal ou sonore, ou par une liaison sans fil de façon distante, selon les options définies dans le dit programme spécifique. Il faut bien noter que l'équipement mobile n'occupe 35 pas le rôle de périphérique (compris au sens informatique) par rapport à l'objet qui l'asservit, ni vice versa, en assurant des tâches d'entrée sortie d'informations vers ou à partir de l'unité centrale, mais plutôt celui de sous ensemble du dit objet, venant en remplacement de composants traditionnels et que l'on aurait été contraint d'intégrer dans le dit objet en l'absence du dit équipement mobile (comme illustré en FIG.2). Il s'agit d'une démarche qui consiste à concevoir un objet en fonction du dit équipement mobile et des ressources qu'on peut lui emprunter en l'asservissant, pour éviter d'avoir à les intégrer dans l'objet. C'est un schéma de conception disruptif par rapport à la conception habituelle et qui conduit à une simplification de l'objet et à la standardisation de sa connexion avec le dit équipement mobile. De même s'agissant du dit nouvel ensemble formé par la dite liaison, il n'est pas question de deux objets indépendants inter communicants, mais de deux objets unis pour n'en faire qu'un seul, coopérant ensemble à la réalisation d'une même tâche en obéissant à un centre unique de décision managé par le dit programme spécifique au profit du dit objet. Plus concrètement on conçoit un objet en lui soustrayant tout ce que l'on peut trouver en externe dans un équipement mobile standard et on asservit ces ressources à son profit. Il faut noter également que la démarche n'est pas celle utilisée parfois dans les wearable computer et qui consiste à mettre en pièces un équipement mobile (PC portable, PDA, ou autre) pour l'intégrer par morceau dans un objet (vêtement), car dans ce cas il s'agit toujours du même équipement mobile qui conserve ses fonctionnalités d'origine mais dont l'accessibilité a été modifiée. Ce n'est pas non plus la démarche qui consiste à embarquer un dispositif spécialisé dans un équipement mobile type PDA pour lui donner des possibilités qu'il n'avait pas, mais plutôt une démarche opposée qui met l'objet au centre de la conception en y intégrant un équipement mobile pour les ressources qu'il peut lui fournir. Concernant l'art antérieur, on connaît plusieurs façons d'intégrer des fonctionnalités dans un objet dont la plus évidente et aussi la plus coûteuse consiste à lui ajouter directement des mécanismes de toutes sortes ou des modules électroniques internes plus ou moins complexes assumant les fonctions qu'on veut lui ajouter. On connaît aussi la mise en liaison d'un objet avec un module annexe spécifique assumant des fonctions précises absentes sur le dit objet. On connaît également la connexion d'un objet à un ordinateur PC ou à un PDA via un dispositif électronique adapté leur permettant d'assumer certaines fonctionnalités qui profitent à l'objet. Mais aucun des procédés connus ne répond au problème qui est posé, consistant à proposer une autre voie de conception qui permettrait de simplifier le plus possible un objet en le dépouillant de ses ressources sans le priver d'aucune de ses fonctionnalités, voir même de les lui augmenter, réalisant ainsi des économies substantielles de tous ordres (coût, poids, volume, temps de conception et réalisation, etc.) le rendant plus intelligent et aussi plus accessible à une large majorité, et enfin sans altérer sa maniabilité ni son fonctionnement. A cet effet la dite liaison entre un objet préconçu dans l'esprit du procédé et un équipement mobile standard programmable qui lui est asservi sous le contrôle du dit programme spécifique, permet une simplification de l'objet, une standardisation de son utilisation, et une réduction significative de ses coûts en allant puiser dans le dit équipement mobile toutes les ressources déjà présentes et qui lui font défaut par économie, et cela d'autant plus facilement que ces équipements mobiles possèdent de très nombreuses ressources et capteurs, peuvent agir comme actionneurs, répondent à des normes établies, sont de plus en plus petits et puissants, et se trouvent entre les mains de tous. De plus ces équipements mobiles qui deviennent rapidement obsolètes et que l'on remplace en moyenne tous les 18 mois au profit d'un modèle plus récent, pourraient prolonger leur cycle de vie par une intégration dédiée dans des objets de la vie quotidienne pouvant aller du jouet à l'objet éducatif ou autres. Parmi les inconvénients des procédés connus de l'art antérieur on peut citer: - La relation de proportionnalité existant entre les coûts de réalisation d'un objet et le nombre de fonctionnalités qu'on veut y intégrer; plus l'objet en comporte et plus il est cher à concevoir et à fabriquer et cela conduit souvent à en sacrifier quelques unes pour rester dans une gamme de prix acceptable et cette barrière du coût est certainement l'inconvénient majeur, - une conception et une fabrication d'autant plus complexes qu'il y a de fonctionnalités et de ressources à intégrer dans l'objet, - ou tout simplement la redondance des dépenses consécutive à l'intégration d'éléments coûteux identiques dans différents objets, alors que l'on pourrait penser à les faire partager pour en faire l'économie. Il en résulte que ces procédés connus n'apportent 25 pas de solution au problème posé et la présente invention entend notamment remédier à ces inconvénients. A cet effet, la présente invention concerne, dans son acception la plus générale, un procédé pour simplifier un objet (160) dès sa conception en lui asservissant des ressources externes au lieu de les lui intégrer, et provenant d'un équipement mobile standard (140), caractérisé en ce que: l'objet (160) est conçu dès l'origine pour accueillir un équipement mobile standard programmable (140) 35 comme un sous-ensemble, et l'asservir en lui puisant dans ses ressources (470) celles qui lui sont nécessaires et qui lui font défaut afin d'en faire l'économie, - la dite liaison (170) qui est instantanée peut être indiquée par un signal sonore et/ou visuel, et forme de facto un nouvel ensemble complémentaire qui devient un tout au service de l'objet, une unité (161) physique et fonctionnelle, intelligente, cohérente et homogène, obéissant à un centre de commande unique, - le programme spécifique (130) du dit équipement mobile (140) est écrit à cet effet, pour mettre toutes les ressources (420), à la fois celles qui sont implantées (440) sur l'objet (160) et celles qui sont puisées (470) dans l'équipement mobile (140), au profit du dit objet (160), et pour lui autoriser en outre des fonctionnalités supplémentaires lorsqu'elles sont déjà présentes sur le dit équipement mobile, - l'une quelconque des fonctionnalités du nouvel ensemble formé (161) est activable par au moins un contact avec au moins une des dites zones actives (180, 181) de l'ensemble formé, ou par un signal vocal ou sonore identifié par reconnaissance vocale disponible sur le dit équipement mobile, ou par une liaison sans fil (120) de façon distante, selon les options définies dans le dit programme spécifique (130). Grâce à ces dispositions, on obtient un procédé robuste, facile à mettre en uvre, peu onéreux, capable de simplifier un objet donné en réduisant son coût et ses propriétés physiques (dimensions, poids, volume) tout en lui offrant des fonctionnalités évoluées et intégrées dans une interface logicielle standard rendant intuitive son fonctionnement, et offrant en outre l'opportunité de recycler une partie du parc obsolète d'équipements mobiles en permettant leur intégration dans des objets divers. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, on peut imaginer avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes: - l'équipement mobile (140) peut s'ajouter des ressources en attachant un module qui contient la ou les dites ressources qui lui manquent, et le dit module pouvant être relié au dit équipement mobile (140) par une liaison sans fil ou par un connecteur ad hoc et dans ce cas il peut le dupliquer pour le restituer au dit équipement mobile; - la dite liaison (170) n'a recours à aucun connecteur (460), qu'elle est obtenue par simple contact entre le dit objet (160) et le dit équipement mobile (140), que celui-ci possède au moins un capteur acoustique (microphone, ou accéléromètre) parmi ses ressources (470) et qu'enfin les dites zones actives (181) prédéfinies forment interface acoustique, et on obtient l'activation d'au moins une des fonctionnalités (420) du nouvel ensemble formé (161) par la production d'au moins un choc sur une des dites zones actives (181) prédéfinies de la dite interface acoustique, choc qu'on localise au moyen du dit capteur acoustique, en comparant au moins un signal capté à partir du train d'ondes acoustiques générées par ce choc sur la dite surface ou dans l'air, avec au moins un signal prédéfini stocké en mémoire du dit équipement mobile et associé à l'une des dites zones actives (181), la dite comparaison permettant d'identifier la signature du choc si le signal capté est semblable au signal stocké ; - on conçoit le dit objet (160) pour lui permettre un fonctionnement mixte, avec ou sans équipement mobile associé, le privant en mode autonome des fonctionnalités liées aux ressources (470) du dit équipement mobile (140) mais lui permettant en contre partie d'avoir une utilité en exploitant les fonctionnalités liées à ses ressources intrinsèques (440). On peut donner l'exemple d'un livre ayant des zones actives (180, 181), auquel on fixe dans le pli de reliure ou dans un autre endroit un petit dispositif électronique constitué par exemple d'un microcontrôleur/connecteur USB-OTG ou autre, pour lui permettre d'accueillir un équipement mobile (140) et former avec lui un livre interactif multimédia de nouvelle génération pouvant être ou non relié en temps réel à un réseau et profiter de ses ressources, et en même temps ce livre peut avoir une utilisation habituelle lorsqu'il n'est pas relié au dit équipement mobile; - le dit objet (160) peut avoir été conçu sans l'intention préalable d'une liaison (170) avec un équipement mobile (140), mais ses caractéristiques intrinsèques et la présence d'une connexion (460, 120, 181) adéquate le rendent apte à une telle utilisation et à tirer profit du procédé notamment par l'adjonction du dit programme spécifique (130) organisant l'asservissement du dit équipement mobile (140) pour former une unité homogène (161) et l'accès à ses ressources (470) au profit du dit objet; on n'a recours ni à un connecteur ni à un contact physique direct entre le dit objet (160) et le dit équipement mobile (140) pour la dite liaison (170), mais à un module électronique (460) intégré dans le dit objet ou dans une partie qui lui est annexée pour communiquer par une liaison sans fil (120) avec le dit équipement mobile, ou bien on a recours à une surface intermédiaire (480) pour transmettre les ondes provoquées par au moins un choc sur le dit objet (160) (qui peut être virtuel dans ces circonstances, telle une image de clavier projetée sur un plateau de bureau en verre) ou la dite surface intermédiaire, et obtenir dans un cas comme dans l'autre un asservissement à distance du dit équipement mobile formant une unité homogène obéissant à un centre de commande unique au profit du dit objet, alors même que la dite unité (161) est physiquement éclatée; la surface formant interface acoustique et comportant des zones actives (181) peut être une partie intégrante du dit équipement mobile (140) et on la considère alors comme un objet (160) indépendant que l'on aurait mis en liaison par contact avec la partie restante du dit équipement mobile en cet endroit. On peut donner l'exemple du capot arrière d'un mobile téléphonique sur lequel on représenterait un clavier alphanumérique virtuel (imprimé, ou collé sur une étiquette adhésive ou illuminé, etc.) qui serait une interface acoustique active (480) par tapotage au lieu du classique clavier avec des boutons réels, et ce procédé permettrait à l'utilisateur de composer facilement du texte en tapotant le clavier avec l'ongle ou un stylet ou autre et en produisant ainsi des ondes sonores dont on identifierait le point d'impact; l'unité fonctionnelle (161) formée par le dit objet (160), le dit équipement mobile (140) et le dit programme spécifique (130) accède à des ressources qui lui sont externes et qui sont situées sur des appareils ou des objets distants (TV, mobile phone, objet, et autres) au moyen d'une liaison adaptée fournie par le dit équipement mobile, et elle peut en outre étendre son asservissement à d'autres équipements mobiles (140) liés ou non à d'autres objets (160), et de ce fait elle peut asservir également d'autres objets au moyen par exemple d'une relation maître - esclaves à l'intérieur d'un réseau piconet Bluetooth; on peut concevoir le design (450) du dit objet (160) de telle sorte qu'il soit en harmonie avec les lignes du dit équipement mobile (140), particulièrement au niveau de ses caractéristiques physiques (couleur, texture, forme, etc.) afin d'homogénéiser le nouvel ensemble formé (161) et on peut en outre masquer tout ou partie du dit équipement mobile notamment pour en détourner l'utilisation et/ou l'apparence habituelle, au profit du dit objet. Il est possible par exemple de plaquer l'équipement mobile sous une surface translucide de l'objet ne laissant apparaître que l'affichage de l'écran, et créer autour de cette zone un décor adapté à l'objet qui occulterait totalement la présence du dit équipement mobile. Il peut en aller de même pour d'autres ressources disponibles du dit équipement mobile (140) telles que le clavier dont on peut faire apparaître tout ou partie des touches utiles à l'objet. On notera qu'on peut prévoir des éléments de personnalisation (skins ou autres) adaptables au dit équipement mobile ou au dit objet pour leur permettre une homogénéité dans leur design; - le dit objet (160) comporte au moins un capteur spécifique (151) assumant une fonction spécialisée, un microcontrôleur, et une connexion (460) (USB- OTG, USB, Pop-port, ou autre) et permettant de ce fait de former un appareil spécialisé, pouvant être portable, en association avec un équipement mobile (140) et le dit programme spécifique (130), le reste de ses fonctionnalités étant assuré par les ressources (470) du dit équipement mobile standard; L'invention se rapporte également à un dispositif spécialement adapté pour la mise en oeuvre d'un procédé pour simplifier un objet en lui asservissant des ressources externes provenant d'un téléphone mobile standard au lieu de les intégrer dans sa conception. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mis en évidence au cours de la description qui suit concernant des formes de réalisation, données à titre d'exemples non limitatifs, en regard des dessins joints. Sur les dessins: - la figure 1 illustre le synopsis du procédé, -la figure 2 est une illustration schématique 30 montrant un exemple de dispositif, comprenant un contrôleur midi conçu spécialement pour intégrer et asservir un mobile téléphonique, mettant en uvre un procédé selon une forme de réalisation de l'invention, Sur les différentes figures, les mêmes références 35 désignent des éléments identiques ou similaires. La figure 2 représente un dispositif destiné à mettre en uvre la présente invention selon un mode, qui comporte par exemple: - un serveur (110) de téléchargement, et un programme (130) destiné à un équipement mobile (140) - une liaison sans fil (120) entre un équipement mobile (140) et un serveur (110), - un équipement mobile (140), muni de ressources (470), d'un programme (130) et d'un connecteur ou d'un 10 adaptateur ad hoc (460), - et un objet (160) constitué ici par un contrôleur midi, doté d'un connecteur USB-OTG (460), ayant des zones actives prédéfinies (180, 181), dans l'exemple considéré. On notera toutefois que l'objet (160) pourrait être n'importe quel autre objet, constitué d'une seule pièce ou de plusieurs pièces assemblées ou en contact les unes avec les autres, tel que: jouet, livre, objet pédagogique, objet éducatif, appareil électronique, produit manufacturé, ou tout autre objet préconçu et pour lequel on aura organisé la dite liaison (170) et l'écriture du dit programme spécifique (130) pour obtenir l'asservissement du dit équipement mobile dans les conditions déjà exposées. L'équipement mobile (140) de la figure 2 reçoit un programme spécifique (130) écrit en langage Java (Midlet) ou en C++ ou dans tout autre langage de programmation qui lui est adapté. Ce programme mis à disposition sur un serveur (110), est plus facilement téléchargeable par OTA (over the air), mais il peut l'être également par toute autre liaison sans fil (120) (Bluetooth, wi-fi, UWB, 3G, GPRS, P2P, ou autre) ou même avec une liaison filaire reliant l'équipement mobile (140) à un micro ordinateur ou autre connecté à un réseau, ou par la lecture d'un support de stockage amovible (compact flash, etc.) ou aussi résider dans une mémoire du dit objet (160) lui même pour y être transféré dans le dit équipement mobile. On notera que c'est ce programme (130) élaboré à partir du cahier des charges (410) du dit objet (160) et des ressources (430) qui lui sont nécessaires, qui va asservir le dit équipement mobile (140) au profit du dit objet en ayant les paramètres permettant le fonctionnement du nouvel ensemble formé comme une unité (161) homogène et cohérente. La figure 2 illustre le fonctionnement général du procédé en montrant un objet (160) ayant des zones actives (180, 181) à sa surface, un connecteur standard USB/USB-OTG (460) pour accueillir par une liaison (170) et asservir un équipement mobile (140) programmable standard, le tout formant une unité (161) fonctionnelle cohérente et homogène. Cette unité fonctionnelle (161) est en fait le résultat de la combinaison d'un objet (150) simplifié (dépouillé de son afficheur à cristaux liquides, de son clavier programmable 12 touches, de sa carte logique avec unité de traitement, mémoire, entrée/sortie et connecteurs midi, et éventuellement de son adaptateur électrique) avec un équipement mobile (140) et un programme spécifique (130) apportant la compensation de cette simplification. L'objet (150) selon sa conception traditionnelle comporte des sous composants (151) qui y sont intégrés et que l'on a remplacé dans l'objet (160) par l'équipement mobile (140) qui fournit son afficheur LCD couleur haute définition, son clavier/joystick programmable, son unité de traitement, sa mémoire, ses modules de communications et d'échanges et un programme spécifique (130). D'un point de vue fonctionnel, tout ce qui se trouvait sur l'objet à conception traditionnelle (150) est également présent sur la nouvelle unité fonctionnelle (161), avec des économies importantes au passage car l'objet d'origine a été dépouillé de tous ses composants coûteux qui ont été remplacés par un emplacement réservé à l'accueil de l'équipement mobile (140) et un simple microcontrôleur/connecteur (460) USB-OTG gérant la liaison avec le dit équipement mobile et les contacteurs d'interface (faders) (180). La nouvelle unité fonctionnelle (161) remplace très avantageusement l'objet (150) à conception traditionnelle, car outre l'économie substantielle liée au coût, elle enrichit l'objet (160) de fonctionnalités supplémentaires résultant des autres ressources déjà disponibles sur le dit équipement mobile et dont on peut citer quelques une à titre d'exemple: - le contrôleur midi (160) n'a plus besoin d'être connecté à un PC car l'équipement mobile (140) peut le remplacer en hébergeant un logiciel équivalent en lieu et place, étant donné la disponibilité de chip sonore évolué sur les équipements mobiles de dernière génération et leur capacité de traitement; on peut néanmoins organiser des échanges avec le PC au moyen d'une liaison sans fil (Bluetooth ou autre) accédant à des utilisations mobiles. De plus on peut facilement mettre à jour de façon automatique le programme spécifique (130) pour profiter des améliorations apportées par le constructeur, qui peut y trouver aussi une opportunité de lien commercial. le contrôleur midi n'a plus besoin d'être connecté à une source d'énergie, car il est autoalimenté par le bus USB-OTG et il utilise l'énergie de l'équipement mobile (140), - les réglages propres à ce types d'appareil et relatifs aux arrangements musicaux qui sont habituellement sauvegardés dans sa mémoire, peuvent être sauvegardés sur l'équipement mobile ou sur une carte mémoire (compact flash, memory stick, ou autre) pour y être échangés entre les appareils ou les utilisateurs, - ces arrangements musicaux peuvent être transmis en temps réel (via la 3G, wi-fi, etc.) vers une autre destination, et plusieurs appareils différents peuvent être synchronisés via leurs équipements mobiles (160) pour réaliser des arrangements simultanés, - Les touches du clavier de l'équipement mobile peuvent s'allumer individuellement pour indiquer à l'utilisateur la fonction active en fonction du contexte, - La sortie casque de l'équipement mobile peut servir à écouter les arrangements sans importuner les personnes situées dans l'environnement immédiat, - La suppression de tous les sous composants (151) permet la fabrication d'un objet (160) qui est plus léger, moins encombrant et moins fragile, - L'écran LCD haute définition disponible sur l'équipement mobile (160) permet des effets visuels synchronisés avec les déplacements des faders, non possibles avec l'écran d'origine de l'objet (150), et grâce à une liaison sans fil Bluetooth ou autre on peut même visualiser ces effets sur grand écran (PC, TV,etc.), - bien d'autres fonctionnalités supplémentaires habituellement coûteuses et difficiles à intégrer deviennent accessibles par un asservissement des ressources (capteurs, actionneurs, et autres) de l'équipement mobile (140) au profit de l'objet (160). Voici une liste non limitative des différentes ressources pouvant appartenir à un équipement mobile et pouvant être asservies par le dit objet (160) . la possibilité d'utiliser l'énergie disponible 25 sur un équipement mobile en remplacement ou en secours des piles habituellement utilisées, - la possibilité d'utiliser les lumières du clavier à des fins de signalisation ou d'animation, - la possibilité d'utiliser le microphone et les 30 haut-parleurs pour les sons polyphoniques et toutes les capacités sonores (surround virtuel, etc.), - la possibilité de garder en mémoire les paramètres de l'objet par utilisateur, ou le stockage des profils multiples, - la possibilité d'utiliser les capacités de traitement (CPU, etc.) et de pouvoir booster ce traitement par le choix d'un équipement mobile puissant, - la possibilité d'utiliser l'écran LCD comme un écran d'affichage propre à l'objet, ou son clavier/joystick, - la possibilité d'utiliser l'objet lui-même comme joystick en le mouvant dans l'espace et en traduisant ses déplacements au moyen de l'accéléromètre ou de la caméra intégrée, - la possibilité d'utiliser les liaisons sans 10 fil disponibles sur l'équipement mobile pour permettre à l'objet d'établir une communication à distance, - la possibilité de faire vibrer l'objet en faisant vibrer l'équipement mobile, - la possibilité d'utiliser la caméra intégrée 15 comme oeil artificiel de l'objet, - la possibilité d'utiliser l'accéléromètre de l'équipement mobile comme référentiel x,y,z de l'objet permettant des mesures de vitesses ou de positions, - la possibilité d'utiliser le microphone ou l'accéléromètre comme capteurs acoustiques, permettant notamment le tap- tap (tapotage sur l'objet avec le doigt, l'ongle, ou un stylet) comme interface avec l'objet, - la possibilité pour l'objet d'accéder à Internet grâce à une liaison disponible sur l'équipement mobile (3G, GPRS- WAP ou autre), ou de se faire piloter à distance via un réseau (Internet, Bluetooth, wi-fi, autres), - la possibilité d'identifier l'objet par la carte SIM d'un équipement mobile, - la possibilité pour l'objet d'émettre un 30 message (SMS, MMS, Vocal) par l'intermédiaire d'un équipement mobile, - la possibilité pour l'objet d'une synchronisation à distance, - la possibilité pour l'objet de repérer sa 35 position spatiale et géographique par une puce GPS intégrée dans un équipement mobile, - la possibilité pour l'objet de déclencher une alerte de sécurité ou une alarme réveil/radio, - la possibilité d'utiliser les capacités de mémoire et stockage disponible sur un équipement mobile, - la possibilité pour l'objet d'acquérir une flexibilité par l'intermédiaire des slots d'extension disponibles sur un équipement mobile (compact flash et autres) , - la possibilité d'utiliser la reconnaissance vocale comme interface, - la possibilité d'ouverture par l'utilisation d'un port de connexion standard ou propriétaire (USB, USBOTG, Pop-port, ou autres), -cette longue liste n'est pas exhaustive pour autant et on peut y ajouter des ressources existantes (470) ou à venir et qui pourront être implantées sur un équipement mobile (140) et mises à profit par l'unité fonctionnelle (161). Il faut aussi préciser que lorsqu'on parle de ressources il s'agit de moyens accessible par API et dont on peut disposer sur le dit équipement mobile pour accomplir une action définie, et qui peuvent être les suivants: afficheur, clavier, caméra, capteurs, actionneurs, connexion à distance, liaison sans fil, énergie, traitement CPU, stockage mémoire, capacité de programmation, etc. On notera également que l'unité (161) peut utiliser des ressources fournies par le dit équipement mobile (140) mais aussi des ressources spécifiques à l'objet et qui y auront été implantées car non disponibles sur un équipement mobile standard. Dans une variante l'unité (161) peut également faire appel à des ressources qui ne sont ni sur le dit équipement mobile ni sur l'objet, mais sur un équipement mobiledistant qu'elle peut asservir pendant au moins le temps d'utilisation de la dite ressource. On notera par ailleurs qu'une ressource qui est présente sur un équipement mobile (140) ne peut être mise à profit par le dit objet (160) que si l'asservissement prédéfini par le programme spécifique (130) la prend en charge; en effet le dit programme peut selon le concepteur du dit objet (160) n'asservir que partiellement les ressources disponibles sur le dit équipement mobile ou à distance. On notera aussi que l'asservissement d'un équipement mobile peut être partiel dès la mise en liaison du dit objet (160) avec le dit équipement mobile (140) pour des raisons de performances, mais que cet asservissement peut être étendu optionnellement par le dit programme spécifique (130) qui le gère. La liaison entre le dit objet et le dit équipement mobile peut s'opérer de diverses manières qui sont principalement les suivantes: - une liaison par connecteur standard ou propriétaire, et la dite liaison instantanée est indiquée par 20 un signal sonore et/ou visuel, une liaison par simple contact physique utilisant les ondes acoustiques émises dans l'unité (161) par un choc pour activer une des fonctionnalités présentes; cette liaison peut être optimisée par des moyens simples (adhésif, ventouse, encastrement, etc.) permettant de fixer le dit équipement mobile afin qu'il soit toujours au même endroit pour éviter de fausser les valeurs des signaux captés par le microphone ou l'accéléromètre. une liaison sans fil entre un module (Bluetooth, wi-fi ou autre) situé sur le dit objet (160) et le dit équipement mobile (140) doté d'une liaison sans fil ad hoc. On notera que lorsque toutes les ressources sont disponibles sur le dit équipement mobile (140), le dit objet 35 (160) peut en faire l'économie totale et il est alors réduit à une simple interface formée de contacteurs (180, 181), d'un microcontrôleur/connecteur assurant la dite liaison (170) et de quelques éventuels actionneurs (moteurs ou autres). En variante on peut aussi intégrer dans l'objet un mini système d'exploitation pour optimiser la gestion de ses ressources intrinsèques et sa mise en liaison avec le dit équipement mobile, mais ce mini OS reste sous le contrôle du dit programme spécifique (130) qui assure le commandement central. Dans le cas d'une interface acoustique, l'activation d'une fonctionnalité de la dite unité (161) est obtenue par au moins un impact sur une zone active (181) et la localisation du dit impact peut être améliorée par l'aménagement de chambres d'écho ayant une signature acoustique différente pour chaque zone active prédéfinie, ou par d'autres traitements du signal. L'interface sur le dit objet (160) peut se présenter sous diverses formes qui sont principalement: - une interface traditionnelle munie de 20 contacteurs, - une interface acoustique utilisant des zones actives prédéfinies pour réagir à des chocs sur sa surface, - une interface par reconnaissance vocale, - ou une interface distante agissant par une liaison sans fil. L'emplacement réservé au dit équipement mobile (140) sur le dit objet (160) peut être polyvalent afin de pouvoir accueillir plusieurs modèles possibles, ou bien spécifiquement conçu pour un modèle particulier. Pour lui garder une maniabilité optimum, on peut monter le dit équipement mobile sur un support orientable (à rotule ou autre) qui peut être le connecteur lui-même. On peut aussi noter que lorsque l'objet (160) est physiquement plus petit que le dit équipement mobile (140), la liaison opérée par le dit connecteur (USB-OTG ou autre), suffit pour fixer les deux parties et former un ensemble homogène au service du dit objet comme dans le cas par exemple d'un petit appareil portable dont la conception peut être basée sur le dit procédé. On notera qu'une fois la liaison (170) établie entre le dit objet (160) et le dit équipement mobile (140), on peut définir des délais de mise en veille de l'unité (161) pour économiser l'énergie consommée, et des reprises automatiques par détection d'une action de l'utilisateur (effleurement d'une touche du clavier ou autres). De nombreux appareils portables de mesures, de contrôles, industriels, médicaux, etc. ont leur fonctionnement basé sur 3 étapes principales: 1la capture d'un signal mesurant une grandeur recherchée, 2- le traitement du dit signal par une unité dédiée à cet effet, 3- la mise en forme des résultats du dit traitement par affichage direct sur un écran, et/ou impression sur papier, et/ou stockage, et/ou transmission. A part la première étape qui nécessite souvent au moins un capteur spécialisé (température, pression, etc.) répondant à des critères précis, les deux étapes suivantes peuvent être réalisées sur un équipement mobile programmable standard et en tirer profit. Il est donc évident que la conception de nombreux appareils peut être simplifiée par le dit procédé et le dit appareil ne comportant alors que les éléments nécessaires à la réalisation de la dite première étape (capteur spécialisé, microcontrôleur/connecteur ad hoc et une interface) et laissant au dit équipement mobile le soin de gérer les 2 étapes suivantes de traitement et de mise en forme des résultats. La conception de certains appareils jusqu'ici 35 considérés comme des appareils spécialisés peut être simplifiée et standardisée par l'asservissement d'un équipement mobile standard (140) possédant les autres ressources dont ils peuvent faire l'économie (écran, clavier, buzzer, transmission sans fil etc.) et par l'écriture du dit programme spécifique (130) qui va gérer leur fonctionnement. Bien évidemment, le procédé ne se limite pas aux seuls exemples qui viennent d'être décrits; il a de nombreuses applications dans plusieurs domaines parmi lesquels à titre d'exemples non limitatifs: - les livres ludiques ou autres intégrant des zones actives (180, 181) au toucher, et basés sur l'implantation d'un microcontrôleur/connecteur USB-OTG; - les jeux de société, jouets et objets éducatifs interactifs, qu'ils soient en carton, plastique, 15 peluche, tissu ou autre; - certains appareils médicaux, ou vétérinaires, ou de laboratoires (pHmètre, oxymètre, conductimètre, pH/ions etc.), ou d'industrie (instrument de mesures, de contrôles, etc.) ; le procédé contribuant à réduire leur coût, à standardiser leur utilisation et permettant d'intégrer éventuellement plusieurs appareils en un; - certains appareils électroménagers, domotiques ou automobiles; et bien d'autres objets de la vie quotidienne pouvant tirer avantage du procédé tel qu'un interphone qui peuvent devenir visiophone en remplaçant le combiné habituel par un équipement mobile standard placé à demeure sur un socle USB-OTG ou à l'occasion lors du retentissement d'une sonnerie. L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de l'invention sans pour autant sortir du cadre du brevet
Procédé et dispositif permettant de rendre un objet intelligent et économique par externalisation et asservissement de ressources.L'invention concerne un procédé et un dispositif pour simplifier un objet dès sa conception et lui offrir des fonctionnalités évoluées en lui asservissant des ressources externes plutôt que de les lui intégrer.Plus particulièrement, on conçoit un objet donné en lui permettant d'établir une liaison instantanée avec un téléphone mobile standard pour l'asservir grâce à un programme spécifique, et lui puiser dans ses ressources celles qui lui permettent d'en faire l'économie d'intégration, et par la dite liaison on forme un nouvel ensemble qui devient une unité fonctionnelle intelligente, cohérente et homogène dans laquelle le dit programme spécifique utilise les dites ressources au profit du dit objet, lui offrant en outre l'opportunité d'augmenter ses fonctionnalités en profitant de celles déjà disponibles sur le dit équipement mobile.
1) Procédé dans lequel on met en liaison un objet (160) pouvant comporter des zones actives (180, 181) prédéfinies sur sa surface formant interface et un connecteur électrique (460), avec au moins un équipement mobile standard programmable (140) doté d'un connecteur ou adaptateur ad hoc et de ressources (470) propres ou ajoutées, caractérisé en ce que le dit objet (160) est conçu pour asservir le dit équipement mobile (140) par la dite liaison (170) et l'intégrer comme un sous-ensemble annexe pour lui puiser dans ses dites ressources (470) celles qui lui sont nécessaires et qui lui font défaut afin d'en faire l'économie, et par la dite liaison (170) instantanée qui peut être indiquée par un signal sonore et/ou visuel, on forme de facto un nouvel ensemble complémentaire qui devient un tout au service du dit objet, une unité (161) physique et fonctionnelle, intelligente, cohérente et homogène dans laquelle on utilise un programme spécifique (130) et les dites ressources (470) du dit équipement mobile (140) au profit du dit objet, lui autorisant ainsi l'accès aux fonctionnalités (420) dont il a besoin, et permettant en outre d'en activer l'une quelconque par au moins un contact avec au moins une des dites zones actives (180, 181) de l'ensemble formé (161), ou par un signal vocal ou sonore identifié par reconnaissance vocale disponible sur le dit équipement mobile, ou par une liaison sans fil (120) de façon distante, selon les options définies dans le dit programme spécifique. 2) Procédé selon la 1, dans lequel la dite liaison (170) n'a recours à aucun connecteur (460), qu'elle est obtenue par simple contact entre le dit objet (160) et le dit équipement mobile (140), que celui-ci possède au moins un capteur acoustique (microphone, ou accéléromètre) parmi ses ressources (470) et qu'enfin les dites zones actives (181) prédéfinies du dit objet (160) forment interface acoustique, caractérisé en ce qu'on obtient l'activation d'au moins une des fonctionnalités (420) du nouvel ensemble formé (161), par la production d'au moins un choc sur une des dites zones actives de la dite interface acoustique, choc qu'on localise au moyen du dit capteur acoustique. 3) Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on conçoit le dit objet (160) pour lui permettre un fonctionnement mixte, avec ou sans équipement mobile associé, le privant en mode autonome des fonctionnalités liées aux ressources (470) du dit équipement mobile mais lui permettant en contre partie d'avoir une utilité en exploitant les fonctionnalités liées à ses ressources intrinsèques (440). 4) Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le dit objet (160) peut avoir été conçu sans l'intention préalable d'une liaison (170) avec un équipement mobile (140), mais ses caractéristiques intrinsèques (440) et la présence d'une connexion (460, 120, 181) adéquate le rendent apte à une telle utilisation et à tirer profit du procédé notamment par l'adjonction du dit programme spécifique (130) organisant l'asservissement du dit équipement mobile (140) pour former une unité homogène (161) et l'accès à ses ressources (470) au profit du dit objet. 5) Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel on n'a recours ni à un connecteur (460) ni à un contact physique direct entre le dit objet (160) et le dit équipement mobile (140) pour la dite liaison (170), mais à un module électronique (460) intégré dans le dit objet ou dans une partie qui lui est annexée pour communiquer par une liaison sans fil (120) avec le dit équipement mobile, ou bien on a recours à une surface intermédiaire (480) pour transmettre les ondes provoquées par au moins un choc sur le dit objet (160) ou la dite surface intermédiaire, et obtenir dans un cas comme dans l'autre un asservissement à distance du dit équipement mobile formant une unité homogène obéissant à un centre de commande unique au profit du dit objet, alors même que la dite unité (161) est physiquement éclatée. 6) Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la surface formant interface acoustique et comportant des zones actives (181) peut être une partie intégrante du dit équipement mobile (140) et on la considère alors comme un objet (160) indépendant que l'on aurait mis en liaison par contact avec la partie restante du dit équipement mobile en cet endroit. 7) Procédé selon l'une quelconque des 1, 2 ou 5, caractérisé en ce que l'unité fonctionnelle (161) formée par le dit objet (160), le dit équipement mobile (140) et le dit programme spécifique (130) accède à des ressources qui lui sont externes et qui sont situées sur des appareils ou des objets distants (TV, mobile phone, objet, et autres) au moyen d'une liaison adaptée fournie par le dit équipement mobile, et elle peut en outre étendre son asservissement à d'autres équipements mobiles (140) liés ou non à d'autres objets (160), et de ce fait elle peut asservir également d'autres objets au moyen par exemple d'une relation maître - esclaves à l'intérieur d'un réseau piconet Bluetooth ou autre. 8) Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'on peut concevoir le design (450) du dit objet (160) de telle sorte qu'il soit en harmonie avec les lignes du dit équipement mobile (140), particulièrement au niveau de ses caractéristiques physiques (couleur, texture, forme, etc.) afin d'homogénéiser le nouvel ensemble formé (161) et qu'on peut en outre masquer tout ou partie du dit équipement mobile notamment pour en détourner l'utilisation et/ou l'apparence habituelle, au profit du dit objet. 9) Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dit objet (160) comporte au moins un capteur spécifique (151) assumant une fonction spécialisée, un microcontrôleur et une connexion (460) (USB-OTG, USB, Pop-port, ou autre) et permettant de ce fait de former un appareil spécialisé, pouvant être portable, en association avec un équipement mobile (140) et le dit programme spécifique (130), le reste de ses fonctionnalités étant assuré par les ressources (470) du dit équipement mobile standard. 10) Dispositif spécialement adapté pour mettre en uvre un procédé selon l'une quelconque des précédentes destiné à simplifier un objet (150) dès sa conception (ou à en utiliser un dont les caractéristiques conviennent en l'état comme mentionné dans la 4) et lui permettre néanmoins d'accéder aux fonctionnalités dont il a besoin, le dit objet (160) pouvant avoir des zones actives (180, 181) prédéfinies sur sa surface formant interface et des moyens adaptés (460, 120, 181) pour établir une liaison (170) avec un équipement mobile programmable standard (140) doté de ressources (470), caractérisé en ce que l'objet (160) possède des moyens pour asservir et intégrer le dit équipement mobile (140) comme un sous ensemble annexe et lui utiliser au moins une de ses dites ressources (470) à son profit, et que le nouvel ensemble formé est une unité (161) fonctionnelle cohérente et homogène dans laquelle on utilise un programme spécifique (130) qui met au moins une des dites ressources (420) de la dite unité fonctionnelle formée (161) au profit du dit objet (160), lui autorisant ainsi des fonctionnalités que l'on peut activer par des moyens adaptés selon l'interface choisie et les options définies dans le dit programme spécifique (130).
G
G06
G06F
G06F 13,G06F 17
G06F 13/10,G06F 17/50
FR2902614
A1
SYSTEME POUR FAIRE DES BOUCLES (STYLE ANGLAISE)
20,071,228
La présente invention concerne un nouveau concept de coiffure. C'est un système qui permet de faire des boucles ( style anglaises ) régulières, de façon simple et rapide. Il est composé de bigoudis en matière rigide, de bagues ouvertes en plastique 5 souple d'environs 1 à 2 cm de large et de ficelle fine et lisse. Les rouleaux doivent être creux et comporter sur toute la longueur ( ou hauteur ) une découpe en spirale de 1 ou 2 mm de large pour permettre le passage de la ficelle. Pour faire les boucle il suffit de faire un noeud coulant à une extrémité de la 10 ficelle, d'y insérer une mèche de cheveux, de remonter le noeud jusqu'aux racines et de le fermer sans trop serrer. Puis ont met la ficelle dans le rouleau, on la positionne dans la découpe de manière à ce que la ficelle soit à l'intérieur tandis que la mèche reste à l'extérieur du rouleau.. Il ne reste plus qu'à tirer doucement la ficelle qui en descendant le 15 long de la spirale va entraîner les cheveux en boucles régulières. Pour finir, lorsqu'on arrive au bout de la mèche, on emboîte la bague en plastique souple sur le rouleau, de sorte à maintenir le tout. Les bigoudis devront être munis aux extrémités d'un système de clips également découpé qui permettra de les emboîter les uns aux autres, afin de les adapter à 20 toutes les longueurs de cheveux. Il faudra également prévoir un petit anneau à l'une des extrémités dans lequel on va insérer une pince à cheveux. On pourra ainsi fixer le premier bigoudi en haut de la mèche afin de permettre un bon maintient des rouleaux. En fonction de l'écartement de la spirale, on pourras créer des boucles plus ou 25 moins serrées. Il est également possible avec mon système d'inverser le sens des boucles sur un même rouleau ou de faire des boucles aléatoires. Pour cela il suffit de faire sur le rouleau une découpe en zigzag, et de mettre à l'intérieur de ce zigzag un crochet qui va retenir la mèche, et lui permettre de partir 30 dans l'autre sens. Pour faire des boucles aléatoires, il suffit de faire une découpe verticale suivie d'une spirale, et de continuer ainsi sur tout le rouleau. Les crochets devront être placés au bout des verticales ainsi qu'au bout des spirales. Bien entendu il est également possible de créer des rouleaux triangulaires, carrés, 35 ainsi que d'autres formes. La simplicité de ce système est tel que l'on peut également le mettre à la portée des enfants en faisant par exemple une panoplie de coiffure pour poupée
The system has hair curlers made of rigid material, and open bands made of flexible plastic with thickness ranging between 1-2 centimeters. Each curler has a cut clip system at its end for stacking the curler with the other curler, where one of the ends has a small ring. Each of hollow rollers has a spiral cut with thickness of 1 or 2 millimeter on entire length of the rollers for allowing passage of a fine and smooth string.
Revendications 1. La présente invention concerne un nouveau concept de coiffure. C'est un système qui permet de faire des boucles ( style anglaises ) régulières, de 5 façon simple et rapide. Il est composé de bigoudis en matière rigide, de bagues ouvertes en plastique souple d'environs 1 à 2 cm de large et de ficelle fine et lisse. Les rouleaux doivent être creux et comporter sur toute la longueur ( ou hauteur ) une découpe en spirale de 1 ou 2 mm de large pour permettre le passage de la 10 ficelle. Pour faire les boucle il suffit de faire un noeud coulant à une extrémité de la ficelle, d'y insérer une mèche de cheveux, de remonter le noeud jusqu'aux racines et de le fermer sans trop serrer. Puis ont met la ficelle dans le rouleau, on la positionne dans la découpe de 15 manière à ce que la ficelle soit à l'intérieur tandis que la mèche reste à l'extérieur du rouleau.. II ne reste plus qu' à tirer doucement la ficelle qui en descendant le long de la spirale va entraîner les cheveux en boucles régulières. Pour finir, lorsqu'on arrive au bout de la mèche, on emboîte la bague en plastique souple sur le rouleau, de sorte à maintenir le tout. 20 Les bigoudis devront être munis aux extrémités d'un système de clips également découpé qui permettra de les emboîter les uns aux autres, afin de les adapter à toutes les longueurs de cheveux. Il faudra également prévoir un petit anneau à l'une des extrémités dans lequel on va insérer une pince à cheveux. On pourra ainsi fixer le premier bigoudi en haut de 25 la mèche afin de permettre un bon maintient des rouleaux. En fonction de l'écartement de la spirale, on pourras créer des boucles plus ou moins serrées. Il est également possible avec mon système d'inverser le sens des boucles sur un même rouleau ou de faire des boucles aléatoires. 30 Pour cela il suffit de faire sur le rouleau une découpe en zigzag, et de mettre à l'intérieur de ce zigzag un crochet qui va retenir la mèche, et lui permettre de partir dans l'autre sens. Pour faire des boucles aléatoires, il suffit de faire une découpe verticale suivie d'une spirale, et de continuer ainsi sur tout le rouleau. Les crochets devront être 35 placés au bout des verticales ainsi qu'au bout des spirales. Bien entendu il est également possible de créer des rouleaux triangulaires, carrés, ainsi que d'autres formes. La simplicité de ce système est tel que l'on peut également le mettre à la portée des enfants en faisant par exemple une panoplie de coiffure pour poupée. 40
A
A45
A45D
A45D 2
A45D 2/08
FR2892143
A1
MECANISME POUR L'ARTICULATION D'UN OUVRANT SUR UNE STRUCTURE DE VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE COMPRENANT UN TEL MECANISME.
20,070,420
La présente invention concerne un mécanisme pour l'articulation d'un ouvrant sur une structure de véhicule automobile, du type comportant au moins un ensemble articulé comprenant : - une première bielle reliée à la structure par une première liaison possédant un degré de liberté en rotation autour d'un premier axe, et à l'ouvrant par une deuxième liaison possédant un degré de liberté en rotation autour d'un deuxième axe; et -une deuxième bielle reliée à l'ouvrant par une troisième liaison possédant un degré de liberté en rotation autour d'un troisième axe, et à la structure par une quatrième liaison possédant un degré de liberté en rotation autour d'un quatrième axe, les premier, deuxième, troisième et quatrième axes étant distincts et parallèles entre eux. Il est possible de monter un ouvrant, par exemple une porte arrière de coffre de véhicule automobile rotatif sur la structure d'un véhicule automobile par l'intermédiaire d'une charnière à un axe de rotation par rapport à la structure. Il est également possible d'articuler un ouvrant d'un véhicule automobile à l'aide d'un mécanisme d'articulation du type précité, dans lequel les liaisons sont des liaisons pivots. Néanmoins, de tels mécanismes d'articulation ne permettent pas d'ajuster la trajectoire de l'ouvrant de façon satisfaisante, et il en résulte des contraintes structurelles et esthétiques lors de la conception du véhicule automobile. Un but de l'invention est de fournir un mécanisme pour l'articulation d'un ouvrant sur la structure d'un véhicule automobile permettant une meilleure adaptation de la trajectoire de l'ouvrant lors de son déplacement. A cet effet, l'invention propose un mécanisme pour l'articulation d'un ouvrant sur une structure de véhicule automobile du type précité, caractérisé en ce que la deuxième liaison et la quatrième liaison possèdent chacune un degré de liberté en translation le long respectivement d'une première ligne et d'une deuxième ligne. Selon d'autres modes de réalisation, le mécanisme comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - les première et deuxième bielles sont reliées entre elles par une cinquième liaison possédant un degré de liberté en rotation autour d'un axe parallèle aux premier, deuxième, troisième et quatrième axes; - chacune des première et deuxième bielles est reliée à chacun de l'ouvrant et de la structure à l'une de ses extrémités, et est reliée par la cinquième liaison à l'autre parmi la première et la deuxième bielles entre ses extrémités; - la première et la deuxième lignes de translation s'étendent chacune dans un plan perpendiculaire respectivement au deuxième et au quatrième axe; - au moins une des deuxième et quatrième liaisons comprend un guide définissant la ligne de translation de ladite liaison, et un coulisseau apte à se déplacer dans le guide ; - le coulisseau est adapté pour pivoter dans le guide autour du deuxième ou du quatrième axes de la liaison correspondante parmi les deuxième et quatrième liaisons ; - les première et troisième liaisons sont des liaisons pivot. L'invention concerne également un véhicule automobile comprenant un ouvrant articulé sur une structure du véhicule automobile par l'intermédiaire d'un mécanisme tel que défini ci-dessus. Selon un mode de réalisation, l'ouvrant est une porte arrière destinée à fermer un coffre ou un plateau arrière du véhicule automobile. L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique latérale de la partie arrière d'un véhicule automobile comprenant une porte arrière articulée sur la structure du véhicule automobile à l'aide d'un mécanisme conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue de trois quart arrière de la partie arrière du véhicule automobile de la figure 1, la porte étant en position ouverte ; et - les figures 3 à 5 sont des vues schématiques latérales de la porte et d'un ensemble articulé du mécanisme dans différentes positions. Tel que représenté sur la figure 1, le véhicule 2 comprend la porte 4 articulée sur une structure 6 du véhicule 2 entre une position relevée verticale (en trait plein) de fermeture d'un coffre 8 du véhicule 2 et une position abaissée horizontale (en trait mixte) d'ouverture du coffre 8. Dans la suite de la description, les orientations utilisées sont les orientations usuelles des véhicules automobiles. Il sera ainsi fait référence au système d'axes orthogonaux usuellement utilisé pour les véhicules automobiles et représenté sur la figure 1, comprenant : - un axe longitudinal X dirigé de l'arrière vers l'avant du véhicule 2; - un axe transversal Y dirigé de la droite vers la gauche du véhicule 2 ; et - un axe vertical Z dirigé du bas vers le haut. En position relevée, la porte 4 s'étend sensiblement verticalement en travers d'une ouverture arrière du coffre 8. En position abaissée, la porte 4 s'étend sensiblement horizontalement, et possède une surface supérieure 10 située sensiblement dans le plan d'un plancher 12 du coffre 8, pour faciliter le chargement d'objets dans le coffre 8. Tel que représentée sur la figure 2, la porte 4 est articulée sur la structure 6 par l'intermédiaire d'un mécanisme 14 comprenant deux ensembles articulés 16, possédant chacun une première bielle 18 et une deuxième bielle 20, chacune reliée à la porte 4 et à la structure 6. Les ensembles 16 sont sensiblement symétriques l'un de l'autre par rapport à un plan longitudinal médian du véhicule 2 incluant les axes X et Z, et fonctionnent de façon identique. Tel que représentée sur la figure 3, la bielle 18 de chaque ensemble 16 possède une extrémité 22 reliée à la structure 6 par l'intermédiaire d'une première liaison 24 du type liaison pivot autorisant une rotation autour d'un premier axe Al. La bielle 18 de chaque ensemble 16 possède une autre extrémité 26 reliée à la porte 4 par l'intermédiaire d'une deuxième liaison 28 autorisant une rotation autour d'un deuxième axe A2 et une translation le long d'une ligne L1. La liaison 28 comprend un coulisseau 30 fixé sur l'extrémité 26, et se déplaçant dans un rail 32 solidaire d'une paroi latérale 34 de la tranche de porte 4. Le rail 32 s'étend suivant la ligne L1, qui est située dans un plan perpendiculaire à l'axe A2. Le coulisseau 30 est cylindrique d'axe A2, de façon à permettre la rotation du coulisseau 30, et donc de la bielle 18, autour de l'axe A2 par rapport à la porte 4. La bielle 20 de chaque ensemble 16 possède une extrémité 36 reliée à la porte 4 par l'intermédiaire d'une troisième liaison 38 du type liaison pivot autorisant une rotation autour d'un troisième axe A3. La bielle 20 de chaque ensemble 16 possède une autre extrémité 40 reliée à la structure 6 par une quatrième liaison 42 permettant une rotation autour d'un quatrième axe A4, et une translation le long d'une ligne L2. La liaison 42 comprend un coulisseau 44 fixé sur l'extrémité 40, et se déplaçant dans un rail 46 solidaire d'une paroi latérale 47 du coffre 8. Le rail 46 s'étend suivant la ligne L2, qui est située dans un plan perpendiculaire à l'axe A4. Le coulisseau 44 est cylindrique d'axe A4, de façon à permettre la rotation du coulisseau 44, et donc de la bielle 20, autour de l'axe A4 par rapport à la structure 6. Les bielles 18 et 20 de chaque ensemble 16 sont reliées entre elles, entre leurs extrémités 22 et 26 pour la bielle 18, et 36 et 40 pour la bielle 20, par une cinquième liaison 48 du type liaison pivot autorisant une rotation des bielles 18 et 20 l'une par rapport à l'autre autour d'un cinquième axe A5. Les liaisons 24, 28, 38, 42 et 48 possèdent chacune un seul degré de liberté en rotation, autour des axes Al, A2, A3, A4, et A5 respectivement. Les liaison 28 et 42 possèdent chacun un seul degré de liberté en translation : le long des lignes L1 et L2 respectivement. Les axes Al , A2, A3, A4 et A5 sont parallèles entre eux et à l'axe Y. L'axe Al est fixe par rapport à la structure 6. Les axes A2, A3, A4 et 5 A5 se déplacent par rapport à la structure 6 lors du déplacement de la porte 4. Tel que représenté, les lignes L1 et L2 sont courbes. En variante, une des lignes L1 et L2 est rectiligne, ou les deux lignes L1 et L2 sont rectilignes, sur toute leur longueur ou sur un tronçon seulement. 10 La trajectoire de la porte 4 par rapport à la structure 6 dépend de nombreux paramètres, parmi lesquels : - les positions en X et en Z des axes Al et A3 sur respectivement la structure 6 et la porte 4 ; - les entraxes des bielles 18 et 20, c'est-à-dire les distances entre les 15 axes Al et A2 et entre les axes A3 et A4 ; - la forme des lignes L1 et L2, et leurs positions en X et en Z sur respectivement la porte 4 et la structure 6 ; et - la position en X et en Z de l'axe A5 par rapport aux axes Al, A2, A3 et A4. 20 La modification de l'un de ces paramètres modifie la trajectoire de la porte 4 par rapport à la structure 6. Par conséquent, étant donné le grand nombre de paramètres permettant d'ajuster la trajectoire de la porte 4, il est possible de définir des trajectoires complexes comprenant des phases de rotation et des phase de translation. 25 En particulier, les liaisons 28 et 42 confèrent des degrés de liberté en translation permettant d'augmenter les possibilités de trajectoire par rapport par exemple à une articulation à deux bielles et à liaisons du type liaison pivot. Du fait des liaisons 28 et 42, chaque ensemble 16 permet d'obtenir 30 une trajectoire de porte possédant un grand débattement tout en conservant des bielles 18 et 20 courtes, préservant la compacité du mécanisme 14. La liaison 48 entre les bielles 18 et 20 ajoute une contrainte de positionnement relatif entre les bielles 18 et 20 compensant les degrés de liberté en translation conférés par les liaisons 28 et 42. Il en résulte que la trajectoire est déterminée, avec un guidage précis. Comme illustré sur les figures 3 à 5, lors du déplacement entre la position de fermeture et la position d'ouverture, la porte 4 se déplace d'abord sensiblement en translation vers l'arrière avec un léger basculement vers l'arrière, puis bascule vers l'arrière en position horizontale (figure 4) puis se déplace sensiblement en translation verticale vers le bas (figure 5) de façon que sa surface 10 soit sensiblement dans le prolongement du plancher 12. Lors du déplacement de la porte 4, les ensembles 16 se déplacent de façon synchronisée. Afin de provoquer la rotation de la porte 4 lors de son déplacement, il est possible par exemple de prévoir des entraxes des bielles 18 et 20 différents. Des distances différentes entre l'axe A5 et les axes Al à A4 des ensembles 16 permettent aussi de provoquer la rotation de la porte 4 lors de son déplacement, ainsi que la forme des lignes L1 et L2. Lors de son déplacement, la porte 4 contourne le pare-chocs arrière 50 du véhicule 2. Ainsi, il n'est pas nécessaire de prévoir un dégagement dans le pare-chocs 50 pour permettre le déplacement de la porte 4. Un tel dégagement nuirait à l'aspect esthétique du véhicule 2. En outre, cela évite d'imposer des contraintes de forme à la partie de la structure 6 située sous le pare-chocs 50. Les bielles 18 et 20 possèdent des formes coudées permettant d'éviter des collisions entre ces bielles 18 et 20 et la structure du véhicule automobile. En particulier, la forme coudée de la bielle 18 évite qu'elle n'interfère avec le pare-chocs 50. De préférence, en chaque point de la trajectoire de la porte 4, le centre instantané de rotation de la porte 4 est situé à l'extérieur du véhicule automobile, ce qui permet d'éviter toute collision entre la porte 4 et un élément de structure du véhicule automobile, tel que le pare-chocs 50
Ce mécanisme est du type comportant au moins un ensemble articulé (16) comprenant :- une première bielle (18) reliée à la structure (6) par une première liaison (24) possédant un degré de liberté en rotation, et à l'ouvrant (4) par une deuxième liaison (28) possédant un degré de liberté en rotation ; et- une deuxième bielle (20) reliée à l'ouvrant (4) par une troisième liaison (38) possédant un degré de liberté en rotation, et à la structure (6) par une quatrième liaison (42) possédant un degré de liberté en rotation, les axes de rotation (A1, A2, A3, A4) des première (24), deuxième (28), troisième (38) et quatrième (42) liaisons étant distincts et parallèles entre eux.Selon un aspect de l'invention, la deuxième liaison (28) et la quatrième liaison (42) possèdent chacune un degré de liberté en translation le long respectivement d'une première ligne (L1) et d'une deuxième ligne (L2).
1.- Mécanisme pour l'articulation d'un ouvrant (4) sur une structure (6) de véhicule automobile, du type comportant au moins un ensemble articulé (16) comprenant : - une première bielle (18) reliée à la structure (6) par une première liaison (24) possédant un degré de liberté en rotation autour d'un premier axe (Al), et à l'ouvrant (4) par une deuxième liaison (28) possédant un degré de liberté en rotation autour d'un deuxième axe (A2) ; et - une deuxième bielle (20) reliée à l'ouvrant (4) par une troisième liaison (38) possédant un degré de liberté en rotation autour d'un troisième axe (A3), et à la structure (6) par une quatrième liaison (42) possédant un degré de liberté en rotation autour d'un quatrième axe (A4), les premier (Al), deuxième (A2), troisième (A3) et quatrième (A4) axes étant distincts et parallèles entre eux ; caractérisé en ce que la deuxième liaison (28) et la quatrième liaison (42) possèdent chacune un degré de liberté en translation le long respectivement d'une première ligne (L1) et d'une deuxième ligne (L2). 2.- Mécanisme selon la 1, caractérisé en ce que les première et deuxième bielles (18, 20) sont reliées entre elles par une cinquième liaison (48) possédant un degré de liberté en rotation autour d'un axe (A5) parallèle aux premier (Al), deuxième (A2), troisième (A3) et quatrième (A4) axes. 3.- Mécanisme selon la 2, caractérisé en ce que chacune des première (18) et deuxième (20) bielles est reliée à chacun de l'ouvrant (4) et de la structure (6) à l'une de ses extrémités, et est reliée par la cinquième liaison (48) à l'autre parmi la première et la deuxième bielles (18, 20) entre ses extrémités. 4.- Mécanisme selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en que la première (L1) et la deuxième (L2) lignes 5 de translation s'étendent chacune dans un plan perpendiculaire respectivement au deuxième (A2) et au quatrième (A4) axes. 5.- Mécanisme selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une des deuxième (28) et 10 quatrième (42) liaisons comprend un guide (32, 46) définissant la ligne (L1, L2) de translation de ladite liaison (28, 42), et un coulisseau (30, 44) apte à se déplacer dans le guide (32, 46). 6.- Mécanisme selon la 5, caractérisé en ce que le 15 coulisseau (30, 44) est adapté pour pivoter dans le guide (32, 46) autour du deuxième (A2) ou du quatrième (A4) axes de la liaison correspondante parmi les deuxième (28) et quatrième (42) liaisons. 7.- Mécanisme selon l'une quelconque des 20 précédentes, caractérisé en ce que les première (24) et troisième (38) liaisons sont des liaisons pivot. 8.- Véhicule automobile comprenant un ouvrant (4) articulé sur une structure de véhicule par l'intermédiaire d'un mécanisme selon l'une 25 quelconque des précédentes. 9.- Véhicule automobile selon la 8, caractérisé en ce que l'ouvrant (4) est une porte arrière destinée à fermer un coffre (8) ou un plateau arrière du véhicule automobile.
E,B
E05,B60,E06
E05D,B60J,E06B
E05D 15,B60J 5,E06B 3
E05D 15/40,B60J 5/10,E06B 3/50
FR2893132
A1
DISPOSITIF D'ANALYSE A BALAYAGE D'ECHANTILLONS BIOLOGIQUES PAR FLUORESCENCE
20,070,511
L'invention est relative à un dispositif d'analyse de puces biologiques par fluorescence. Plus particulièrement l'invention concerne des moyens pour assurer les différents mouvements nécessaires au cours de l'analyse afin de balayer point par point la surface d'une puce biologique en plaçant chaque point, pendant son analyse, dans le plan focal d'un microscope confocal. L'analyse de l'Acide DésoxyriboNucléique ou ADN des organismes vivant est d'une importance capitale dans la biologie moderne tant pour faire avancer la connaissance des mécanismes biologiques que pour détecter certaines pathologies associées à des dérèglements du fonctionnement cellulaire. Une technique répandue pour analyser un échantillon d'ADN consiste à réaliser des puces d'échantillons biologiques qui sont analysés au moyen de techniques de fluorescences. La réalisation des puces d'échantillons biologiques ou biopuces est connue. Ses étapes essentielles consistent à déposer sur une lamelle des échantillons de fragments de l'ADN à étudier, à mélanger à ces échantillons des cibles préparées séparément qui sont constituées d'ADN marqué par des fluorochromes, c'est à dire des molécules qui émettent une lumière par fluorescence lorsqu'elles sont elles-mêmes excitées par une source d'énergie, notamment une lumière d'excitation, et à hybrider l'ADN à étudier avec l'ADN marqué. Au cours de l'hybridation, certains brins d'ADN marqué vont s'apparier avec leur complémentaire de l'échantillon d'ADN à étudier et rendre ainsi détectables par fluorescence les brins de l'ADN étudié qui correspondent à l'ADN marqué. Les fluorochromes peuvent être de plusieurs types et le plus souvent des marqueurs fluorescents en lumière rouge, marqueur dit Cy5, ou en lumière verte, marqueur dit Cy3, sont utilisés. Sur une biopuce sont en général déposés de nombreux échantillons qui constituent un réseau de lignes et de colonnes à l'intersection desquelles se trouvent les échantillons à analyser. Un échantillon représente une tâche , ou spot , de l'ordre de 50 micromètres de diamètre et sur une biopuce portée par une lamelle traditionnelle de microscope, typiquement de 26 mm de largeur sur 75 mm de longueur, on trouve fréquemment de l'ordre de 30000 spots. Pour analyser de telles biopuces il est fait appel à des dispositifs de lecture qui vont, point par point, éclairer les échantillons de la biopuce et enregistrer la réponse par fluorescence de chaque point pour donner une carte de fluorescence de la biopuce. Pour détecter les réponses par fluorescence à l'échelle du brin d'ADN de l'échantillon, il est nécessaire que le dispositif de lecture ait une résolution de l'ordre de 10 micromètres ou inférieure. De tels dispositifs de lectures existent qui mettent en oeuvre un microscope dit confocal et un système de balayage qui permet de lire la surface de la biopuces en un temps raisonnable en analysant celle-ci point par point. Le microscope confocal est un microscope optique souvent associé aux techniques de fluorescence qui utilise une lumière monochromatique (le plus souvent issue d'une source laser) pour éclairer l'échantillon et observe la réponse dudit échantillon à travers un sténopé, pin-hole en terminologie anglo-saxonne, qui a pour effet de limiter la zone de l'échantillon observé pratiquement au plan focal de l'objectif, souvent moins de 2 micromètres de profondeur, et de conférer au microscope une grande résolution proche du maximum théorique pour un microscope utilisant les photons du domaine visible. Pour compenser la perte de luminosité due à la faible ouverture du sténopé, l'observation est faite au moyen d'un photomultiplicateur dont les données sont enregistrées pour reconstituer les images observées point par point par des moyens d'imagerie traditionnelle par exemple sur ordinateur. La très faible profondeur de champ intrinsèque du microscope confocal nécessite lors son utilisation pour la lecture des biopuces de maîtriser la position du point de focalisation du microscope pour que la zone éclairée par le laser d'excitation et sa réponse fluorescente soit correctement positionnée malgré les irrégularités de la surface de la biopuce et les incertitudes sur la position de cette surface. Pour assurer le contrôle de la position du point focal, les analyseurs de biopuce connus utilisent des moyens de contrôle actif de la lentille ou du groupe de lentilles de l'objectif du microscope. Cette lentille ou ce groupe de lentilles est monté de façon mobile et sa position est ajustée en permanence suivant l'axe optique de l'objectif par un actionneur tel qu'une bobine magnétique ou un actionneur piézo-électrique en réponse à un signal d'erreur de focalisation. Cet ensemble mobile est particulièrement fragile et sensible aux chocs et est susceptible de se dérégler. Pour lire successivement tous les points de la biopuce et reconstituer une image de la fluorescence de chacun des échantillons à analyser, la biopuce est soumise à un balayage par le point focal du microscope confocal. De manière classique la surface de la biopuce est balayée suivant son axe transversal au moyen d'un déplacement rapide de l'objectif du microscope confocal et le support de la biopuce se déplace à vitesse moindre suivant un axe perpendiculaire, l'axe longitudinal, pour que l'objectif décrive une série de lignes de lecture sensiblement parallèles jusqu'à avoir balayé toute la surface de la biopuce. Dans certains modèles d'analyseurs de biopuces, l'objectif du microscope est porté par un chariot mu par un moteur linéaire et guidé sur des rails selon une trajectoire rectiligne. Dans d'autres modèles l'objectif du microscope est porté par un bras animé d'un mouvement oscillant de rotation autour d'un axe vertical et décrit au-dessus de la biopuce une trajectoire en arc de cercle. Ce type de montage de l'objectif du microscope s'avère relativement coûteux à réaliser en raison du prix des composants eux-mêmes, comme celui des moteurs linéaires, ou de la complexité des mouvements pour obtenir une vitesse de balayage constante. La complexité de ces éléments est également accrue par la nécessité de monter sur la partie mobile les moyens de focalisation de l'objectif du microscope confocal, ce qui en accroît la masse. Par ailleurs, les délicats moyens de focalisation liés à l'objectif du microscope doivent prendre en compte le fait que l'objectif est mobile et est soumis à des accélérations fréquentes, à chaque fois que le balayage change de sens. La présente invention propose des solutions à ces différents problèmes qui améliorent la performance du dispositif d'analyse de manière économique. Le dispositif d'analyse de puces biologiques par fluorescence met en oeuvre un microscope confocal avec au moins une source lumineuse dont le faisceau lumineux converge au moyen d'un objectif en un point de focalisation, et comporte des moyens pour positionner successivement le point de focalisation en différents points de la puce biologique en cours d'analyse dans lesquels l'objectif est monté sur un chariot mobile de balayage rapide entraîné dans un mouvement linéaire alternatif suivant une direction X sensiblement parallèle au plan de la puce biologique par un moteur rotatif au moyen d'une bielle articulée à l'une de ses extrémités sur le chariot de balayage rapide et à son autre extrémité à un arbre de sortie du moteur rotatif de manière déportée par rapport à l'axe dudit arbre de sortie. En particulier la position de l'arbre de sortie du moteur par rapport au déplacement du chariot, la valeur du déport du point d'articulation de la bielle à son extrémité du côté dudit arbre de sortie et la vitesse de rotation de l'arbre de sortie du moteur confère au chariot de balayage rapide une course totale et une vitesse dans la zone de mesure compatible avec une résolution spatiale sensiblement constante des mesures effectuée le long d'une ligne de balayage suivant la direction X par le point de focalisation de la surface à analyser de la biopuce. Dans un mode de réalisation les mesures de fluorescence sont effectuées avec une fréquence d'échantillonnage FE asservi à la position du chariot de balayage rapide ou de l'arbre de sortie du moteur de telle sorte que la distance entre deux mesures successives soient constante pour obtenir une image de fluorescence de la surface de la biopuce de résolution spatiale sensiblement constante. Dans un autre mode de réalisation, les mesures de fluorescence sont effectuées avec une fréquence d'échantillonnage FE asservie à la vitesse du chariot de balayage rapide ou de l'arbre de sortie du moteur de telle sorte que la distance entre deux mesures successives soient sensiblement constante. Dans une forme particulière de mise en oeuvre de l'invention, la vitesse de rotation de l'arbre de sortie du moteur est variable dans la zone de mesure de telle sorte que les variations de vitesse du chariot de balayage rapide soient diminuées par rapport au cas où ledit arbre de sortie a une vitesse de rotation constante pour limiter les écarts d'éclairement, du fait de temps d'exposition différents à la lumière d'excitation, entre les différents points mesurés. Par exemple la vitesse de déplacement suivant X du chariot de balayage rapide est rendue sensiblement linéaire sur la zone de mesure par action sur la 5 vitesse de rotation du moteur. Ce résultat est obtenu par exemple avec une vitesse de rotation de l'arbre de sortie du moteur asservie à une fréquence proportionnelle à la fréquence d'échantillonnage FE des mesures de la fluorescence ou bien en superposant au signal d'alimentation un signal sinusoïdal issu d'une harmonique du troisième 10 ordre ce qui a pour effet de rendre la vitesse du chariot de balayage rapide sensiblement constante sur une partie substantielle de sa course suivant X. Pour positionner et maintenir le point de la puce biologique en cours d'analyse au point de focalisation le dispositif utilise un support mobile pour ladite puce et des moyens: 15 a) de déplacement dudit support mobile suivant une direction Y sensiblement perpendiculaire à la direction X du mouvement du chariot de balayage rapide et sensiblement dans le plan de la surface à analyser de la puce biologique ; b) de déplacement d'une ligne correspondant à la trajectoire lors d'un 20 balayage suivant X du point de focalisation à la surface de la puce biologique suivant une direction Z sensiblement perpendiculaire au plan défini par les deux directions X et Y ; c) d'inclinaison de la dite ligne par rotation autour d'un axe sensiblement parallèle à l'axe de déplacement Y du support mobile. 25 Dans un mode particulier de réalisation, les moyens b) de déplacement suivant la direction Z de la ligne correspondant à la trajectoire du point de focalisation comportent au moins un galet de hauteur ayant un axe sensiblement parallèle à la direction X dont la position de l'axe de rotation est mobile suivant la direction Z. 30 Avantageusement, ledit galet de hauteur est sensiblement dans un plan défini par le balayage de l'axe de l'objectif pour agir au premier ordre sur la position en Z de la biopuce. Dans une forme particulière de réalisation, le galet de hauteur est monté sur un axe excentré, ledit axe excentré étant entraîné en rotation pour agir sur la position en Z du galet de hauteur, et la position en Z du galet de hauteur est modifiée en réponse à un signal d'erreur de focalisation pour modifier la position suivant l'axe Z du point de la puce biologique en cours de mesure. Dans un mode particulier de réalisation, les moyens c) d'inclinaison autour d'un axe sensiblement parallèle à la direction Y de la ligne correspondant à la trajectoire du point de focalisation à la surface de la puce biologique comporte au moins un galet de roulis, qui agit sur le support mobile de la biopuce, ayant un axe sensiblement parallèle à la direction X dont la position de l'axe de rotation est mobile suivant la direction Z. De préférence, le galet de roulis agit sur le support mobile en un point d'action distant de l'axe de rotation parallèle à la direction Y du support mobile de telle sorte que le déplacement induit par le déplacement de l'axe du galet de roulis. suivant la direction Z de la zone de mesure soit négligeable. Dans une forme particulière de réalisation, le galet de roulis est monté sur un axe excentré, ledit axe excentré étant entraîné en rotation pour agir sur la position en Z du galet et la position en Z du galet de roulis est modifiée, à une fréquence inférieure à la fréquence de correction de la position en Z du galet de hauteur, en réponse à un signal d'erreur de focalisation pour modifier l'inclinaison de la ligne à la surface de la puce biologique correspondant a la trajectoire du point de focalisation. Dans le dispositif suivant l'invention les moyens d'illumination comportent au moins une diode laser comme source de lumière et des moyens pour orienter dans des directions différentes les rayons correspondants aux longueurs d'onde différentes émises par la diode laser afin que les rayons de longueurs d'onde différentes éclairent différentes zones de la surface de la puce biologique dans le plan focal de l'objectif afin d'éclairer la zone en cours d'analyse avec une lumière dont le caractère monochromatique est amélioré. De préférence, pour bénéficier d'une meilleure puissance d'excitation, les rayons lumineux de longueur d'onde correspondant au pic d'émission lumineuse de la diode laser sont dirigés suivant l'axe optique du microscope confocal pour converger au point de focalisation. Dans un mode proposé de réalisation, les rayons correspondants aux longueurs d'onde différentes émises par la diode laser sont orientés dans des directions différentes au moyen d'un dispositif anamorphoseur comportant au moins un prisme optique. Un sténopé est disposé devant un capteur de photon de manière à ce que la lumière provenant du point de focalisation coïncide avec l'ouverture du sténopé et que la lumière provenant de points distants du point de focalisation soit arrêtée avant d'atteindre le capteur de photons pour éviter que le signal reçu par le capteur ne soit perturbé par des réflexions à la surface de la biopuce de la lumière provenant des moyens d'excitation. La description détaillée d'un mode de réalisation de l'invention est faite en référence aux figures qui présentent : Figure 1 : présentation générale d'un dispositif d'analyse de puce biologique par balayage et de ses principaux composants ; Figure 2 : principe de dispositif de balayage rapide en X par un chariot porteur de l'objectif du microscope confocal entraîné en translation par un moteur rotatif ; Figure 3 : vue de dessus en perspective du support mobile et de son dispositif d'entraînement suivant la direction Y et d'un premier mode de réalisation 20 des moyens de réglage de focalisation par mouvement suivant Z ; Figure 4 : vue de dessous du dispositif de la figure 3 ; Figure 5 : vue de dessus en perspective du support mobile et de son dispositif d'entraînement suivant la direction Y et d'un second mode de réalisation des moyens de réglage de focalisation par mouvement suivant Z ; 25 Figure 6 : vue de dessous du dispositif de la figure 5 ; Figure 7 : principe des moyens de séparation des longueurs d'ondes focalisées sur la surface de la puce biologique. Le détail a) représente une section du faisceau lumineux avant la traversée du dispositif anamorphoseur et le détail b) une section du même faisceau lumineux après la traversée du dispositif 30 anamorphoseur ; Figure 8 : exemple de répartition de la puissance lumineuse en fonction de la longueur d'onde pour une diode laser rouge ; Figure 9 : exemple de courbe caractéristique d'un filtre dichroïque pour les couleurs rouges. L'analyseur de biopuce suivant l'invention comporte des moyens de support 20 d'une biopuce 21, un microscope confocal comportant des moyens d'illumination 60 de la biopuce et de mesure 70 de la fluorescence et un objectif 40, des moyens de balayage de la biopuce 21 en cours d'analyse par l'objectif 40, des moyens de positionnement d'un point de focalisation 54 du microscope confocal par rapport à des échantillons déposés sur la biopuce 21 et des moyens 90 de contrôle du dispositif, et d'acquisition et de traitement des signaux de mesure de la fluorescence. L'analyse d'une biopuce 21 consiste en une série de mesures élémentaires de la surface de la biopuce. Une mesure élémentaire consiste à acquérir la valeur de l'intensité de la fluorescence pour au moins une longueur d'onde donnée de la fluorescence en un point de la biopuce. Afin de lire successivement tous les points de la surface de la biopuce 21, celle-ci est positionnée sur un support 20, dit support mobile, mobile suivant un premier axe dit axe de déplacement longitudinal en Y, et est balayée par l'objectif 40 du microscope confocal porté par un chariot 30, fixe selon l'axe Y, mobile suivant un axe sensiblement perpendiculaire à l'axe Y dit axe de déplacement transversal en X. La distance entre la zone en cours d'analyse et l'objectif est maintenue sensiblement constante dans l'axe optique 50 de l'objectif 40. La biopuce 21 est maintenue sur le support mobile 20 de telle sorte que le plan défini par la surface des échantillons à analyser soit sensiblement parallèle au plan défini par les deux directions Y et X des déplacements respectifs du support mobile 20 et du chariot 30. Le support mobile 20, dont la course totale suivant la direction Y est au moins égale à la distance à analyser sur la biopuce 21, en général quelques dizaines de millimètres, est guidé, par exemple au moyen d'une colonne de guidage 22, solidaire d'un support fixe 10, contre laquelle le support mobile 20 prend appui pour suivre une trajectoire parallèle à la direction Y. Un écrou 23 est monté solidaire du support mobile 20 et est traversé par une vis à pas fin 24. A l'extrémité opposée à l'écrou 23, la vis à pas fin 24 est tenue pour éviter les mouvements de translation de ladite vis par rapport au support fixe 10 tout en autorisant la rotation autour de son axe et est reliée à un moteur 25, par exemple un moteur électrique pas à pas, apte à entraîner la vis à pas fin 24 en rotation. La rotation du moteur 25 fait tourner la vis à pas fin 24 qui par son action sur l'écrou 23 entraîne la translation suivant Y du support mobile 20 par rapport au support fixe 10. Le pas de la vis 24 en combinaison avec l'angle de rotation du moteur 25 à chaque déplacement longitudinal 6Y du support mobile 20 suivant l'axe Y sont calculés pour correspondre à un déplacement du support mobile 20 égal à la distance voulue entre deux lignes successives de balayage suivant la direction X de la biopuce 21 par l'objectif 40 du microscope confocal. De préférence le mouvement du support mobile 20 est arrêté pendant le balayage d'une ligne suivant l'axe X et entre deux balayages suivant l'axe X, le support mobile 20 est déplacé suivant la direction Y, au moyen d'une rotation d'un angle prédéterminé du moteur 25, de la distance 6Y voulue entre deux lignes consécutives du balayage suivant X. Avantageusement, au cours d'une opération complète de balayage d'une biopuce, le support mobile 20 se déplace suivant l'axe Y toujours dans le même sens, par exemple poussé par la vis à pas fin 24. En suivant cette méthode pour déplacer le support mobile 20, les jeux fonctionnels et ou d'assemblage de la vis 24 et des autres liaisons du montage de l'écrou 23 et du moteur 25 sont sans effets sur la précision du déplacement car les forces d'action sont toujours appliquées dans la même direction tant en rotation qu'en translation. Par ce procédé il est évité la nécessité de faire appel à une vis très précise et à des montages de grandes précisions. Le chariot 30 est monté mobile suivant l'axe X, sensiblement perpendiculaire à l'axe Y de déplacement du support mobile 20 et sensiblement parallèle à la surface du support mobile 20 qui porte la biopuce 21. Le chariot 30 est guidé par des moyens 31, 32 solidaires d'un support 1 de référence du dispositif d'analyse. Les moyens de guidage 31, 32 sont déterminés pour que le déplacement du chariot 30 suivant l'axe X soit possible sur une distance au moins égal à la largeur L de la surface à analyser de la biopuce 21, typiquement quelques dizaines de millimètres. Le chariot 30 est relié par une bielle 33, articulée sur le dit chariot 30 à une de ses extrémités 34, à un arbre de sortie 36 d'un moteur rotatif 37 de manière déportée d'une distance D entre l'axe de l'arbre de sortie 36 dudit moteur et un point d'articulation 35 à l'autre extrémité de la bielle 33, par exemple au moyen d'une manivelle 38 ou d'un vilebrequin ou d'un disque. Le moteur 37 est monté fixe par rapport au support de référence 1. L'axe de rotation de l'arbre de sortie 36 dudit moteur 37 est sensiblement perpendiculaire à la direction X de déplacement du chariot 30 de telle sorte que lorsque l'arbre de sortie 36 effectue un tour, le chariot 30 maintenu par les moyens de guidage 31, 32 est entraîné dans un mouvement linéaire alternatif dont l'amplitude est définie par les caractéristiques géométriques du montage. De préférence, l'axe de l'arbre de sortie 36 du moteur 37 passe à proximité de l'axe défini par le point d'articulation 34 de la bielle 33 sur le chariot 30 et la direction X du déplacement du chariot afin que la course du chariot 30 soit sensiblement égale à deux fois la distance D. Sur le chariot 30 est monté fixe l'objectif 40 du microscope confocal. L'axe optique 50 de l'objectif 30 est orienté sensiblement perpendiculaire au plan défini par les directions des déplacements en X du chariot 30 et en Y du support mobile 20, c'est à dire sensiblement au plan de la surface de la biopuce 21 à analyser. Des moyens optiques 41 de renvoi à 90 degrés par rapport à l'axe 50 dudit objectif, par exemple un miroir incliné à 45 degrés, sont disposés sur le chariot 30 de telle sorte que l'axe optique de l'objectif 40 est renvoyé pour être orienté suivant un axe 51 de direction parallèle à l'axe X de balayage du chariot 30. Les moyens 60 pour éclairer la biopuce 21 et les moyens 70 pour capter la fluorescence émise sont montés solidaires du support de référence 2 dans l'axe optique 51 renvoyé à 90 degrés de l'axe optique 50 de l'objectif. Lorsque le support mobile 20 est dans une position longitudinale donnée suivant l'axe Y, le chariot 30 porteur de l'objectif 40 du microscope confocal effectue un mouvement transversal rapide selon l'axe X sensiblement perpendiculaire au déplacement suivant Y du support mobile 20 pour parcourir la biopuce 21 suivant une ligne dans le sens de sa largeur. Le chariot 30, est entraîné dans ce balayage rapide par la bielle 33 actionnée par la rotation continue du moteur rotatif 37. Le déport D du point d'articulation 35 de la bielle 33 coté moteur est tel que, lorsque l'axe 36 du moteur 37 effectue un tour, la course C du chariot 30 et donc de l'objectif 40 au-dessus du support mobile 20 soit au moins égal à la largeur L de la zone à analyser de la biopuce 21, c'est à dire que C >_L. Le principe d'entraînement du chariot 30 par bielle et manivelle conduit à une décroissance progressive de la vitesse Vc de translation du chariot 30 avant que cette vitesse ne s'inverse aux extrémités de la course alternative suivant l'axe X. Par exemple, si la vitesse de rotation w de l'axe 36 du moteur 37 est constante, la vitesse Vc du chariot suit une courbe approximativement sinusoïdale en fonction du temps du type Vc = D x sin(wt). La variation de la vitesse Vc de balayage rapide suivant l'axe X du chariot 30 et donc de l'objectif 40 du microscope, qui est évitée dans les analyseurs connus par l'utilisation de coûteux moteurs linéaires, pose deux types de problèmes. Premièrement, les mesures successives de fluorescence doivent être effectuées sensiblement équidistantes sur la biopuce 21 le long d'une ligne de balayage suivant l'axe X afin d'obtenir une résolution spatiale sensiblement constante de l'image de la fluorescence à la surface de la biopuce. Deuxièmement, l'intensité de la fluorescence émise par les fluorochromes est influencée par la quantité de lumière reçue et donc par la durée d'exposition aux moyens d'illumination 60 du microscope confocal. En outre les fluorochromes sont passivés, au moins partiellement, phénomène connu sous le nom de bleaching , après qu'ils ont été exposés une première fois à une lumière d'excitation, c'est à qu'ils ont perdu une partie de leur capacité à émettre une lumière de fluorescence. Ralentir la vitesse du balayage par l'objectif du microscope confocal augmente la quantité d'énergie lumineuse reçue localement et peut conduire à un éclairement de zones de l'échantillon voisines de celle en cours d'analyse suffisant pour passiver lesdites zones voisines, au moins partiellement, et fausser les mesures lors de l'analyse ultérieure de ces zones voisines. Dans un mode réalisation de l'invention, afin de conserver une résolution spatiale sensiblement constante lors de l'analyse de la surface de la biopuce 21, la fréquence d'échantillonnage FE de la mesure de fluorescence n'est plus constante, comme dans le cas connu où le chariot est entraîné par un moteur linéaire à vitesse constante, mais est asservie à la position suivant X ou à la vitesse Vc du chariot 30 de manière à ce que les mesures soient équidistantes sur la biopuce 21. La position du chariot 30 est mesurée, par exemple au moyen d'une règle optique 39, ou est calculée en fonction de la position angulaire de l'arbre de sortie 36 du moteur 37 mesurée par un capteur angulaire, non représenté. Chaque fois que le chariot 30 a parcouru une distance donnée correspondant au pas de mesure PM une nouvelle mesure de fluorescence est effectuée. Lorsque la vitesse Vc du chariot 30 est utilisée comme paramètre, la fréquence d'échantillonnage FE est directement proportionnelle à la vitesse instantanée Vc du chariot 30 et inversement proportionnelle au pas de mesure PM. Avec une relation FE = k x Vc, les mesures à la surface de la biopuce 21 sont séparées de PM = Vc / FE soit 1/k. Dans ce mode de réalisation, la valeur choisie pour la course C du chariot 30 est telle que la vitesse Vc suivant X dans la zone de largeur L où sont effectuées des mesures de fluorescence reste supérieure à une valeur critique en dessous de laquelle les effets du phénomène de passivation ne sont plus acceptables. Les zones où inévitablement la vitesse de l'objectif du microscope est trop faible, c'est à dire aux extrémités de la course C du chariot 30, sont maintenues en dehors de la zone de largeur L dans laquelle sont effectuées les mesures. Dans un autre mode de réalisation, qui peut être associé ou non au mode précédent, la vitesse Vc du chariot 30 entraîné en translations alternées suivant X par le mouvement rotatif continu du moteur 37 est rendue sensiblement linéaire sur une amplitude significative de la course C du chariot 30 en agissant sur la vitesse de rotation w du moteur 37 qui n'est plus constante. Ainsi la vitesse de rotation w du moteur 37 est fonction de la position du chariot 30 ou de façon équivalente de la position angulaire a de l'arbre de sortie 36 du moteur 37 de telle sorte que la vitesse de translation Vc du chariot 30 soit sensiblement constante lorsque l'objectif 40 du microscope est au-dessus de la zone de la biopuce 21 à analyser. Idéalement la vitesse de rotation w de l'arbre de sortie du moteur suit une loi sensiblement en Aresina dans la partie de la course C où sont réalisées des mesures. Aux extrémités de la course C du chariot 30, pour les valeurs de a proche de 0 ou den il est évidemment impossible de maintenir cette loi et la vitesse du chariot 30 est diminuée pour êtreannulée lorsque le sens du déplacement s'inverse. Comme pour le mode réalisation précédent, la course totale C du chariot suivant l'axe X est supérieure à la largeur de la zone de la biopuce 21 qui doit être analysée, afin que les zones où la vitesse du chariot n'est plus sensiblement constante se situent en dehors de la zone de mesure. Cependant, l'action sur la vitesse de rotation w de l'arbre de sortie 36 du moteur 37 permet de réduire la course totale C du chariot 30 en limitant la course inutilisable pour l'analyse et de diminuer en conséquence les dimensions du dispositif d'analyse suivant l'invention. Lorsque la vitesse Vc de déplacement du chariot 30 est suffisamment constante sur la course utile du mouvement en X, le dispositif d'analyse utilise de préférence une fréquence d'échantillonnage FE constante pour obtenir des points de mesures sensiblement équidistants sur la largeur L à analyser de la biopuce 21. Ainsi dans un mode préféré de réalisation, le moteur 37 est un moteur 15 micro-pas qui est piloté en superposant une vitesse de rotation constante et une vitesse de rotation constituée d'accélérations et de décélérations. En particulier en superposant un signal sinusoïdal issu d'une harmonique du troisième ordre sur une vitesse de rotation constante, donc un signal d'énergie beaucoup plus faible que celle correspondant à la vitesse de rotation constante, la 20 vitesse de déplacement du chariot 30 est rendue suffisamment linéaire au regard de la précision recherchée sur plus de 90% de la course en X du chariot. Par exemple pour une course L de 23 mm le chariot a une course totale C de seulement 27 mm, soit 2 mm de dépassement à chaque extrémité de la course. Dans un autre mode de réalisation, le moteur rotatif 37 est entraîné en 25 rotation suivant une loi w(t) totalement synchronisée sur la fréquence d'échantillonnage FE du microscope confocal sur la course L du chariot 30 se situant dans la zone de mesure afin que la distance parcourue suivant X par le chariot 30 soit toujours la même entre deux mesures successives. Dans ce cas lorsque l'objectif 40 du microscope atteint le bord de la zone de mesure, 30 l'asservissement à la fréquence d'échantillonnage est interrompu jusqu'à ce que le chariot 30 ait inversé le sens de son mouvement et soit de nouveau au-dessus d'une zone à analyser. Pendant cette interruption la vitesse de rotation w de l'arbre de sortie 36 du moteur 37 est avantageusement maintenue constante. Les moyens d'éclairement 60 et les moyens de mesure 70 de la fluorescence émise sont assemblés sur l'axe optique 51 orienté suivant la direction X du mouvement de balayage rapide du chariot mobile 30. La lumière émise par les moyens d'éclairement 60 converge après son 5 passage dans l'objectif 40 en un point de focalisation 54 où se trouve la zone à analyser. Suivant un trajet inverse, la lumière émise par la zone de la biopuce 21 dans le champ de l'objectif 40 est envoyée dans la direction X sur l'axe optique 51 en direction des moyens de mesure 70. 10 Suivant le principe du microscope confocal, seule la lumière émise par un point 54 situé dans le plan focal de l'objectif 40 est mesurée par les moyens de mesure 70 et la distance du point de focalisation 54 est ajustée en permanence par rapport à la surface de la biopuce 21 pendant le balayage suivant X et suivant Y par moyens aptes à déplacer le support mobile 20 de la biopuce. 15 Lesdits moyens modifient la position du support mobile 20 sur lequel est fixé la biopuce 21 suivant une direction, dite en hauteur, selon un axe Z sensiblement perpendiculaire au plan défini par les axes de déplacements longitudinal suivant Y et transversal suivant X, c'est à dire sensiblement suivant la direction de l'axe optique 50 de l'objectif 40 du microscope confocal porté par le 20 chariot 30 de balayage rapide suivant X. Dans un mode préféré de réalisation présenté sur les figures 3 et 4 ces moyens comportent deux galets 81, 82, espacés au contact desquels se déplace le support mobile 20. Ces galets 81, 82, ont de préférence leurs axes perpendiculaires au sens de déplacement Y du support mobile 20 pour en faciliter 25 le déplacement sans efforts ni usure inutiles sur l'ensemble vis écrou et leurs points d'action sur le support mobile 20 sont sensiblement dans le plan défini par le mouvement de balayage rapide de l'axe optique 50 de l'objectif 40 monté sur le chariot 30. Le premier galet 81 est disposé suivant l'axe X proche de la position moyenne de l'axe optique 50, c'est à dire sensiblement dans l'axe longitudinal de 30 la biopuce parallèle au déplacement en Y du support mobile. Le second galet 82 est disposé latéralement, par exemple prés du bord du support mobile 20 le plus éloigné de l'axe de la biopuce 21. La position en Z de l'axe de chacun des galets 81, 82, est modifiable, par exemple par un montage de l'axe du galet sur un axe excentré, ledit axe excentré étant entraîné en rotation par des moyens d'entraînement, respectivement 83, 84, par exemple des moteurs micro-pas. L'action sur la position en Z de l'axe du premier galet 81, situé à proximité de l'axe optique 50, modifie au premier ordre la distance entre la biopuce 21 et l'objectif 40 du microscope. L'action sur la position en Z de l'axe du second galet 82, déporté par rapport à l'axe de la biopuce 21, modifie au premier ordre l'inclinaison latérale du support mobile 20 de la biopuce, c'est à dire son angle de roulis autour d'un axe sensiblement parallèle à la direction Y passant par le point de contact du premier galet 81 avec le support mobile 20. Des moyens d'asservissement, non représentés, de la position en Z de l'axe du premier galet 81 corrigent les erreurs de focalisation mesurées par exemple par un senseur astigmatique, non représenté. Ces moyens d'asservissement agissent pendant l'analyse de la biopuce 21 sur ledit premier galet 81 pour ajuster en permanence avec une fréquence relativement élevée, par exemple avec une fréquence de l'ordre de 30 hertz, la position en Z, proche de l'axe optique 50, du support mobile 20 pour maintenir le point de focalisation 54 sur la zone de la biopuce en cours d'analyse. Ces moyens d'asservissement agissent en outre pendant la lecture de la biopuce 21 sur le second galet 82 pour corriger l'angle de roulis. Cette correction minimise l'erreur de focalisation moyenne corrigée par le premier galet 81 au cours d'un balayage suivant l'axe X et ainsi limite l'amplitude des corrections en Z du premier galet 81. Le second galet 82 agit donc sur une valeur moyenne à plus long terme, avec une fréquence inférieure à celle du premier galet 81, par exemple une fréquence de 3 hertz, en corrigeant l'inclinaison de la biopuce pour maintenir la ligne balayée par le point focal 54 suivant l'axe X de balayage rapide sensiblement parallèle à la trajectoire de l'objectif 40 porté par le chariot 30. En découplant ainsi les deux fonctions de focalisation et de compensation de l'inclinaison, seuls les moyens de la correction de focalisation associés au 30 premier galet 81 nécessitent d'être relativement performants. Avantageusement, les moyens de focalisation sont figés dans la zone de retournement du balayage rapide en X, c'est à dire dans la zone où le point focal 54 est en dehors de la zone de largeur L de la biopuce qui doit être analysée. Avantageusement, la vis à pas fin 24 est entraînée par son moteur 25 par l'intermédiaire d'un montage 26 apte transmettre le mouvement de rotation même en cas de désalignement, par exemple un montage de type cardan, afin que les moyens 23, 24, 25 d'entraînement du support mobile 20 suivant la direction Y fonctionnent de façon satisfaisante avec le mouvement en Z dudit support mobile, même de faible amplitude. De façon alternative, le moteur 25 et la vis à pas fin 24 sont assemblés pour conserver un alignement permanent et le moteur est supporté de façon à pouvoir pivoter librement autour d'un axe, non représenté, sensiblement parallèle à la direction de balayage X sous l'effet des mouvements d'oscillation de la vis à pas fin 24 induits par le déplacements en Z du support mobile 20. De façon accessoire un troisième galet 85, décalé suivant la direction Y par rapport à la ligne définie par les points de contact des deux premiers galets 81, 82, assure la stabilité du support mobile 20 pendant son déplacement suivant Y. Ce troisième galet 85 est monté de préférence sur un axe fixe dont la position en Z peut être ajustée lors des réglages du dispositif d'analyse pour que la biopuce 21 sur le support mobile 20 soit sensiblement perpendiculaire à l'axe 50 de l'objectif 40. Dans une solution alternative correspondant aux figures 5 et 6, le support mobile 20 est maintenu par deux rails de guidage 221, 222, contre lesquels il se déplace. L'un de ces rails 221 est fixe par rapport à une structure de guidage 27 et l'autre 222 est mobile en Z par rapport à ladite structure de guidage par exemple sous l'action d'un galet 821 excentré mu par un moteur micro-pas 841 de telle sorte que le support mobile 20 s'incline par rapport à la structure de guidage 27 sous l'action du galet 821 autour d'un axe parallèle à l'axe Y ce qui a pour effet de modifier l'inclinaison de la surface de la biopuce 21 par rapport à l'axe de balayage rapide en X. Ladite structure de guidage 27, qui porte les rails de guidage 221, 222, le support mobile 20 et le galet excentré 821 avec son moteur micro-pas 841, pivote, sous l'action d'un autre galet excentré 811 et mu par un autre moteur micro-pas 831, autour d'un axe d'articulation 28, solidaire du support fixe 10, parallèle à l'axe X de balayage rapide et éloigné de la ligne de balayage rapide à la surface de la biopuce 21 et dudit autre galet 811. Les moteurs micro-pas 831, 841, sont asservi pour corriger respectivement la position en Z et l'inclinaison de la biopuce 21 en réponse à un signal d'erreur donné par un capteur de focalisation, non représenté. Comme dans le mode de réalisation précédent le moteur 831 agissant sur la position en Z est asservi à vitesse élevée et le moteur 841 agissant sur l'inclinaison est asservi à une fréquence relativement lente. Dans un mode préféré de réalisation, le moteur 25 d'entraînement en rotation de la vis à pas fin 24 qui assure le déplacement du support mobile 20 suivant la direction Y est solidaire de la structure de guidage 27. Les moyens d'illumination 60 comportent une ou plusieurs sources de lumière 611, 612, pour éclairer la zone de la biopuce 21 dont la fluorescence est analysée. Cette ou ces sources de lumière 611, 612, généralement des lasers à gaz ou solides, fournissent des faisceaux lumineux aptes à être focalisés pour produire au point focal 54 une tache de forme régulière et en outre la longueur d'onde de la lumière émise par chaque source est suffisamment différente de celle émise par la fluorescence qu'elle provoque pour que la lumière réfléchie par la biopuce 21 soit séparée de la fluorescence avant d'arriver sur le ou les capteurs 711, 712 de mesure de la lumière de fluorescence. Ce dernier résultat est d'autant plus difficile à obtenir de façon satisfaisante que la puissance lumineuse émise par les moyens d'illumination 60, typiquement quelques dizaines de milliwatts, est de plusieurs ordres de grandeur supérieure à celle émise par la fluorescence, typiquement quelques picowatts. Dans un mode de réalisation, au moins une source de lumière 611 du dispositif d'analyse suivant l'invention comporte une diode laser 64 comme 25 émetteur de lumière. Les diodes laser constituent des sources laser bon marché mais présentent le défaut de générer un faisceau lumineux divergent avec des ouvertures très différentes suivant le plan d'émission. En outre leur spectre d'émission n'est pas purement monochromatique et s'étale vers les grandes longueurs d'onde jusqu'à 30 des longueurs d'onde difficiles et coûteuses à éliminer par des filtres. Un premier dispositif optique 65, typiquement un groupe de lentilles, fait converger le faisceau lumineux fortement divergent de la diode laser 64 en un faisceau sensiblement parallèle. Le faisceau à la sortie dudit premier dispositif optique 65, en raison des ouvertures très différentes suivant le plan d'émission de la diode, présente une section allongée, grossièrement rectangulaire illustrée sur le détail a) de la figure 7. Un second dispositif optique anamorphoseur 66 apte à conformer le faisceau pour qu'il ait une section régulière, par exemple sensiblement carré comme illustré sur le détail b) de la figure 7, est placé sur le trajet du faisceau lumineux à la sortie du premier dispositif optique 65. En outre ledit second dispositif optique 66 étale le spectre de la lumière du faisceau, c'est à dire que les différentes longueurs d'onde présentes dans le spectre du faisceau lumineux émis par la diode laser 64 ont, à la sortie dudit dispositif optique anamorphoseur 66, des directions différentes. Ce second dispositif optique 66 est réalisé par exemple en utilisant au moins un prisme anamorphoseur 661, 662, réalisé dans un matériau transparent pour la lumière émise par la diode 64, comportant au moins deux faces opposées parallèles et au moins deux faces opposées formant un angle, dont la direction normale aux faces parallèles est orientée suivant la plus petite dimension de la section du faisceau lumineux à la sortie du premier dispositif optique 65. Ledit au moins un prisme anamorphoseur 661, 662 est de plus orienté pour que le faisceau de lumière arrive sensiblement perpendiculaire à l'une des faces formant un angle avec la face opposée. En raison de l'indice de réfraction du matériau utilisé pour la réalisation du prisme, le faisceau est dévié dans le plan parallèle aux faces parallèles du prisme 661, 662 et a, en sortant sur la face opposée, une section de largeur inchangée dans la direction perpendiculaire aux faces parallèles et de largeur diminuée dans la direction parallèle aux faces parallèles. Par ailleurs, l'indice de réfraction variant sensiblement en fonction de la longueur d'onde, cas général des matériaux transparents si l'on ne retient pas les coûteux verres à faible dispersion, l'angle de déviation induit par le prisme 661, 662 et donc la direction de la lumière à la sortie du prisme est différente en fonction de la longueur d'onde. Dans un mode de réalisation du dispositif optique anamophoseur 66, pour accentuer les deux effets d'anamorphose du faisceau et de dispersion en fonction de la longueur d'onde, au moins deux prismes 661, 662, sont traversés successivement par le faisceau optique de manière à atteindre l'effet recherché sur la section du faisceau. Dans un tel mode de réalisation avec au moins deux prismes 661, 662, contrairement à l'usage courant qui agence les prismes dans des orientations opposées pour diminuer les aberrations chromatiques, les prismes 661, 662, sont agencés dans le même sens pour augmenter l'étalement du spectre. A sa sortie du second dispositif optique anamorphoseur 66, le faisceau optique dont la direction 52 correspond à la direction, représentée en traits continus sur la figure 7, de la lumière de longueur d'onde qui caractérise le pic de puissance de l'émission de la diode 64 est dirigé suivant l'axe optique 52 vers des moyens de filtrage 55, par exemple un filtre dichroïque, qui vont diriger sur l'axe optique 51, en direction du chariot 30 de balayage rapide en X, la lumière correspondant aux longueurs d'onde de la lumière voulues pour éclairer la biopuce 21 et stimuler la fluorescence. Ces moyens de filtrage 55 transmettent sans réflexion notable la lumière dont les longueurs d'onde correspondant à la fluorescence. La lumière provenant de la biopuce 21 qui traverse l'objectif 40 du microscope confocal suit un trajet optique inverse jusqu'aux moyens de filtrage 55 qui agissent à nouveau en réfléchissant la lumière centrée sur la longueur d'onde d'émission de la diode 64 et en transmettant la lumière centrée sur la longueur d'onde de la fluorescence suivant un axe optique 53 en direction des moyens de mesure 70. Les moyens de mesure 70 comporte au moins un détecteur 711, 712, par exemple un photomultiplicateur, qui reçoit la lumière provenant de la biopuce 21 après son passage dans les moyens de filtrage 55. De façon connue dans un système de microscope confocal, la lumière traverse un dispositif optique de focalisation 721 qui fait converger le faisceau optique sur l'ouverture d'un sténopé 731 avant d'atteindre le détecteur 711. Dans le présent dispositif, la lumière émise par la diode laser 64 traverse le second dispositif anamorphoseur 66, est renvoyé par les moyens de filtrage 55 puis est focalisée dans un premier temps à la surface de la biopuce 21. Les différentes longueurs d'ondes émises par la diode laser 64 qui n'est pas parfaitement monochromatique, pour celles qui sont envoyées vers le chariot 30 par les moyens de filtrage 55, ayant des directions sensiblement différentes, illustrées en trait pointillés sur la figure 7 vont converger après leur passage à travers l'objectif 40 en des points différents à la surface de biopuce 21. Avantageusement les différents dispositifs optiques sont orientés pour que la lumière dont la longueur d'onde correspond au pic d'intensité lumineuse de la diode 64 converge à la surface de la biopuce sensiblement dans l'axe de l'objectif 40. La zone de la biopuce ainsi éclairée, essentiellement la zone la plus fortement éclairée c'est à dire celle recevant la lumière dont la longueur d'onde correspond au pic d'intensité lumineuse de la diode 64, émet une fluorescence dont la longueur d'onde est décalée par rapport à celle dudit pic d'intensité lumineuse. En outre la surface de la biopuce 21 réfléchit une partie de la lumière de la diode 64 qui arrive à sa surface. Cette lumière réfléchie comporte les différentes longueurs d'onde qui atteignent la surface de la biopuce 21 et qui sont focalisées par l'objectif 40 à différentes distances de l'axe optique 50 de l'objectif en fonction de leur longueur d'onde du fait de leurs orientations différentes après leurs passages dans le dispositif anamorphoseur 66. Collectée par l'objectif 40 en même temps que la lumière de fluorescence cette lumière réfléchie est dirigé sur les moyens de filtrage 55. La lumière dont les longueurs d'ondes sont proches du pic d'émission de la diode laser 64 est déviée et celle dont les longueurs d'onde sont proches de la fluorescence sont transmises en direction des moyens de mesure 70. Toutefois, en raison des performances limitées des moyens de filtrage 55, une partie de la lumière réfléchie par la surface de la biopuce 21 qui ne correspond pas à de la fluorescence est transmise en direction des moyens de mesure 70. Comme cette lumière réfléchie et transmise vers les moyens de mesure n'est pas issue de la fluorescence elle provient de points de la biopuce 21 décalés par rapport à ceux dont est issue la lumière de fluorescence, situés prés du point focal 54 dans l'axe 50 de l'objectif 40. Cette partie de la lumière réfléchie qui parvient jusqu'au moyens de mesure 70 correspond à des longueurs d'ondes intermédiaires entre celle du pic d'émission de la diode laser 64 et celle de la fluorescence, suffisamment proche de la longueur d'onde du pic d'émission de la diode 64 pour avoir été envoyée depuis les moyens d'éclairement 60 vers l'objectif 40 par les moyens de filtrage 55 et pas assez éloignée de la longueur d'onde de la fluorescence pour avoir été stoppée par lesdits moyens de filtrage 55. Bien que d'intensité beaucoup plus faible que celle du pic d'émission de la diode laser 64, l'intensité de cette lumière réfléchie qui est transmise par le filtre 55 est susceptible de perturber la mesure de fluorescence. Toutefois en raison de son origine décalée à la surface de la biopuce 21 par rapport au point focal 54, cette lumière réfléchie est focalisée par les moyens 721 en un point décalé par rapport à l'ouverture 731 du sténopé et n'atteint donc pas le détecteur 711. Ainsi en utilisant des prismes classiques et les particularités du microscope confocal on obtient, sans moyens coûteux, un très bon filtrage spectral et des images de la fluorescence de la biopuce dont le rapport signal sur bruit est élevé. De façon connue lorsque plusieurs longueurs d'ondes d'éclairement sont utilisées et que plusieurs longueurs d'onde de fluorescence sont observées, les moyens d'illumination 60 et les moyens de mesure 70 comportent différentes sources de lumière et différents capteurs dédiés aux différentes longueurs d'onde qui sont dirigées depuis les sources et vers les capteurs par des moyens optiques traditionnels, par exemple des filtres. Il est bien évident que les principes décrits pour le cas d'une source utilisant une diode laser sont applicables à toute voie de mesure mettant en oeuvre une source d'émission lumineuse dont le spectre d'émission est susceptible d'interférer avec le signal de fluorescence. Dans un exemple de réalisation du dispositif selon l'invention on utilise une diode laser 64 rouge dont l'émission est centrée sur 635 nanomètres et qui est adaptée pour éclairer les marqueurs Cy5. Cette diode 64 présente un spectre d'émission dont la puissance W en fonction de la longueur d'onde À est du type présenté sur la figure 8. Son énergie résiduelle à la longueur d'onde de 650 nanomètres est relativement élevée, d'un niveau de l'ordre de 10E-3 à 10E-4 fois celui du pic d'émission, en regard de la sensibilité des moyens de détection 70 utilisés par le microscope confocal. En traversant le dispositif optique anamorphoseur 66 les rayons correspondant à la longueur d'onde de 650 nanomètres ont une direction sensiblement différente de celle correspondant au pic d'émission à 635 nanomètres. Un filtre dichroïque passe haut 55 incliné à 45 degrés par rapport à la direction 52 du faisceau optique sortant des moyens d'illumination 60 agit comme moyens de filtrage. Ce filtre dichroïque 55, dont un exemple de courbe caractéristique du taux de transmission T en fonction de la longueur d'onde est donné sur la figure 9, avec une pente située autour de 650 nanomètres, réfléchit la lumière dont la longueur d'onde À est inférieure à 650 nanomètres, en particulier la lumière à la longueur d'onde À0= 635 nanomètres du pic d'émission de la diode 64 qui se trouve dirigée à 90 degrés, en direction du système de balayage rapide en X et de l'objectif 40 du microscope. Ce filtre dichroïque 55 laisse passer la lumière issue de la diode 64 de longueur d'onde supérieure à 650 nanomètres qui n'est pas envoyée vers la biopuce. Cette lumière débarrassée des longueurs d'ondes supérieures à 650 nanomètres et dont la direction varie en fonction de la longueur d'onde donne, après passage dans l'objectif 40 du microscope, une zone de la biopuce faiblement éclairée à la longueur d'onde de 650 nanomètres décalée de l'ordre de 40 micromètres par rapport à la zone fortement éclairée à la longueur d'onde À0 de 635 nanomètres qui est positionnée de préférence dans l'axe 50 de l'objectif. La résolution du microscope confocal étant de 10 micromètres à la surface de la biopuce, la zone éclairée à 650 nanomètres se trouve donc décalée par rapport à la l'axe 50 de l'objectif de plusieurs fois la résolution du dispositif d'analyse. A proximité immédiate de l'axe 50 de l'objectif, la biopuce émet une lumière de fluorescence centrée sur 670 nanomètres de longueur d'ondes, émission caractéristique des marqueurs Cy5, dont la source est concentrée sur la surface fortement éclairée par la lumière correspondant au pic d'intensité de la diode laser à 635 nanomètres et proche de l'axe 50 de l'objectif, et une lumière réfléchie dont la longueur d'onde est d'autant plus éloignée de 635 nanomètres que l'on s'éloigne de l'axe 50 de l'objectif du microscope. La surface de la biopuce se trouvant sensiblement dans le plan focal de l'objectif 40 la lumière de fluorescence et la lumière réfléchie donnent après passage par l'objectif un faisceau optique parallèle qui est à nouveau dirigé vers le filtre dichroïque 55 en suivant le trajet inverse de la lumière émise par la diode laser 64. Les longueurs d'onde inférieures à 650 nanomètres sont à nouveau déviées à 90 degrés par le filtre dichroïque alors que les longueurs d'ondes supérieures à 650 nanomètres sont transmises vers les moyens de détection 70. Le dispositif optique convergent 721 situé avant le sténopé génère une image du plan focal de l'objectif 40. Au point de l'image correspondant à la tache de fluorescence centrée sur 670 nanomètres de longueur d'onde, prés de l'axe optique 50 de l'objectif du microscope, l'ouverture 731 du sténopé laisse passer la lumière de fluorescence dont l'intensité est mesurée par le photomultiplicateur 711 situé derrière l'ouverture 731 du sténopé. Les autres points de l'image qui correspondent à une lumière réfléchie par la surface de la biopuce de longueur d'onde supérieure à 650 nanomètres, qui ne sont pas arrêtés par le filtre dichroïque 55, sont décalés par rapport à l'ouverture 731 du sténopé et donc n'influence pas la mesure effectuée par le photomultiplicateur 711
Un dispositif d'analyse de puces biologiques par fluorescence comporte un microscope confocal, des moyens d'illumination (60) aptes à émettre un faisceau lumineux convergeant au moyen d'un objectif (40) en un point de focalisation (54), des moyens pour positionner successivement le point de focalisation (54) en différents points de la puce biologique (21) en cours d'analyse. Le microscope confocal comporte un objectif (40) monté sur un chariot mobile (30) de balayage rapide entraîné dans un mouvement linéaire alternatif suivant une direction transversale par un moteur rotatif (37) au moyen d'un dispositif de type bielle (33) manivelle. Le chariot mobile (30) est lui même entraîné suivant un déplacement longitudinale et est mobile suivant l'axe de l'objectif (40) du microscope pour assurer le positionnement de la puce biologique par rapport au point focal (54). Le spectre de la lumière d'excitation est étalé à la surface de la puce biologique (21) de telle sorte que la lumière d'excitation réfléchie par la puce et correspondant à des longueurs d'onde proche de la fluorescence converge en des points suffisamment distants d'un sténopé (731) positionné devant un capteur (711) de mesure de la fluorescence.
1- Dispositif d'analyse de puces biologiques par fluorescence comportant un microscope confocal, ledit microscope confocal comportant des moyens d'illumination (60) aptes à émettre un faisceau lumineux convergeant au moyen d'un objectif (40) en un point de focalisation (54), des moyens pour positionner successivement le point de focalisation (54) en différents points de la puce biologique (21) en cours d'analyse, caractérisé en ce que l'objectif (40) est monté sur un chariot mobile (30) de balayage rapide entraîné dans un mouvement linéaire alternatif suivant une direction X par un moteur rotatif (37) au moyen d'une bielle (33) articulée à l'une de ses extrémités (34) sur le chariot de balayage rapide (30) et à son autre extrémité (35) à un arbre de sortie (36) du moteur rotatif (37) de manière déportée par rapport à l'axe dudit arbre de sortie (36). 2- Dispositif d'analyse suivant la 1 dans lequel la position de l'arbre de sortie (36) du moteur (37) par rapport au déplacement du chariot (30), la valeur du déport du point d'articulation (35) de la bielle (33) à son extrémité du côté dudit arbre de sortie (36) et la vitesse de rotation de l'arbre de sortie (36) du moteur (37) confère au chariot de balayage rapide (30) une course totale et une vitesse compatible avec une résolution spatiale sensiblement constante des mesures effectuée le long d'une ligne de balayage par le point de focalisation (54) de la surface à analyser de la biopuce (21). 3- Dispositif suivant la 2 dans lequel des mesures de fluorescence sont effectuées avec une fréquence d'échantillonnage FE asservie à la position suivant la direction X du chariot de balayage (30) rapide ou de l'arbre de sortie (36) du moteur (37) de telle sorte que la distance entre deux mesures successives soient sensiblement constante.30 4- Dispositif suivant la 2 dans lequel des mesures de fluorescence sont effectuées avec une fréquence d'échantillonnage FE asservie à la vitesse suivant la direction X du chariot de balayage rapide (30) ou de l'arbre de sortie (36) du moteur (37) de telle sorte que la distance entre deux mesures successives soient sensiblement constante. 5- Dispositif suivant l'une des 2 à 4 dans lequel la vitesse de rotation w de l'arbre de sortie (36) du moteur (37) est variable, lorsque le point de focalisation (54) est sur une zone de largeur L de mesure de la fluorescence, de telle sorte que les variations de vitesse suivant la direction X du chariot de balayage rapide (30) soient diminuées par rapport au cas où ledit arbre de sortie (36) a une vitesse de rotation w constante, pour au moins la partie de la course dudit chariot (30) qui correspond à ladite zone de largeur L. 6- Dispositif suivant la 5 dans lequel la vitesse de déplacement suivant la direction X du chariot de balayage rapide (30) est rendu sensiblement linéaire par action sur la vitesse de rotation w du moteur (37) pour au moins la partie de la course dudit chariot qui correspond à la zone de largeur L où sont réalisée des mesures de fluorescence. 7- Dispositif suivant la 6 dans lequel la vitesse de rotation w de l'arbre de sortie (36) du moteur (37) est asservie à une fréquence proportionnelle à la fréquence d'échantillonage FE des mesures de la fluorescence. 8- Dispositif suivant la 6 dans lequel un signal sinusoïdal issu d'une harmonique du troisième ordre est superposé à l'alimentation à vitesse constante du moteur (37) pour rendre la vitesse suivant la direction X du chariot de balayage rapide (30) sensiblement constante sur une partie substantielle de sa course. 9- Dispositif suivant l'une des précédentes dans lequel les moyens de positionnement du point de focalisation (54) en différents points de la puce biologique (21) comportent un support mobile (20) de ladite puce et des moyens aptes : a) à déplacer ledit support mobile (20) suivant une direction Y sensiblement perpendiculaire à la direction X du mouvement du chariot de balayage rapide (30) et sensiblement dans le plan de la surface à analyser de la puce biologique (21) ; b) à déplacer une ligne correspondant à la trajectoire lors d'un balayage suivant la direction X du point de focalisation (54) à la surface de la puce biologique (21) suivant une direction Z sensiblement perpendiculaire au plan défini par les deux directions X et Y ; c) à incliner la dite ligne par rotation autour d'un axe sensiblement parallèle à l'axe de déplacement Y du support mobile (20). 10- Dispositif suivant la 9 dans lequel les moyens b) de déplacement suivant la direction Z de la ligne correspondant à la trajectoire du point de focalisation (54) comportent au moins un galet de hauteur (81) ayant un axe sensiblement parallèle à la direction X et dont la position duditaxe de rotation est apte à être modifiée suivant la direction Z par des moyens de positionnement (83). 11- Dispositif suivant la 10 dans lequel le galet de hauteur (81) est sensiblement dans un plan défini par le balayage de l'axe (50) de l'objectif (41). 12- Dispositif suivant la 10 ou la 11 dans lequel le galet de hauteur (81) est monté sur un axe excentré, ledit axe excentré étant entraîné en rotation par les moyens de positionnement (83) pour agir sur la position en Z du galet de hauteur. 13- Dispositif suivant l'une des 10, 11 ou 12 dans lequel la position en Z du galet de hauteur (81) est modifiée en réponse à un signal d'erreur de focalisation pour modifier la position suivant l'axe Z du point de la puce biologique (21) en cours de mesure par action sur le support mobile (20). 14- Dispositif suivant l'une des 9 à 13 dans lequel les moyens c) d'inclinaison autour d'un axe sensiblement parallèle à la direction Y de la ligne correspondant à la trajectoire du point de focalisation (54) à la surface de la puce biologique (21) comportent au moins un galet de roulis (82) ayant un axe sensiblement parallèle à la direction X et dont la position dudit axe de rotation est apte à être modifiée suivant la direction Z par des moyens de positionnement (84). 15- Dispositif suivant la 14 dans lequel le galet de roulis (82) agit sur le support mobile (20) en un point d'action distant de l'axe de rotation parallèle à la direction Y du support mobile (20) de telle sorte que le déplacement suivant la direction Z de la zone de mesure induit par le déplacement de l'axe du galet de roulis (82) soit négligeable. 16- Dispositif suivant la 14 ou la 15 dans lequel le galet de roulis (82) est monté sur un axe excentré, ledit axe excentré étant entraîné en rotation par les moyens de positionnement (84) pour agir sur la position en Z du galet de roulis (82). 17- Dispositif suivant l'une des 14, 15 ou 16 dans lequel la position en Z du galet de roulis (82) est modifiée à une fréquence inférieure à la fréquence de correction de la position en Z du galet de hauteur (81) en réponse à un signal d'erreur de focalisation pour modifier l'inclinaison de la ligne à la surface de la puce biologique (21) correspondant a la trajectoire du point de focalisation (54). 18- Dispositif suivant l'une des précédentes dans lequel les moyens d'illumination (60) comportent au moins une diode laser (64) comme source de lumière et des moyens (60) pour orienter dans des directions différentes des rayons lumineux correspondants à des longueurs d'onde différentes émises par la diode laser (64) de telle sorte que les rayons de longueurs d'onde différentes éclairent des zones différentes de la surface de la puce biologique (21) dans le plan focal de l'objectif (40). 19- Dispositif suivant la 18 dans lequel des rayons lumineux de longueur d'onde ÀO correspondant au pic d'émission lumineuse de la diode laser (64) sont dirigés suivant l'axe optique (50) du microscope confocal pour converger au point de focalisation (54). 10 20- Dispositif suivant la 18 ou la 19 dans lequel les rayons correspondants à des longueurs d'onde différentes émises par la diode laser (64) sont orientés dans les directions différentes au moyen d'un dispositif anamorphoseur (66) comportant au moins un prisme optique (661), 15 (662). 21- Dispositif suivant l'une des 18, 19 ou 20 dans lequel une lumière de fluorescence issue du point de focalisation (54) dans l'axe optique de l'objectif (40) à la surface de la puce biologique (21) converge avant d'être 20 reçue par un capteur de photons (711) dans un sténopé (731) et dans lequel la lumière issue de la surface de la puce biologique (21) depuis un point autre que le point de focalisation (54) converge un point distant du sténopé (731) de telle sorte que ladite lumière n'atteigne pas le capteur de photons (711).5
G
G01
G01N
G01N 21,G01N 35
G01N 21/64,G01N 35/00
FR2894434
A1
PROCEDE POUR LA TRANSFORMATION DE POISSONS, EN PARTICULIER DE THONIDES, ET NAVIRE-USINE ADAPTE POUR UN TEL PROCEDE
20,070,615
La présente invention concerne un nouveau procédé pour la transformation de poissons, en particulier de thonidés, destiné à être mis en oeuvre sur un navire-usine, par exemple de type thonier pratiquant la pêche à la palangre. L'invention concerne encore un navire-usine adapté pour la mise en oeuvre d'un tel procédé de transformation du poisson. On connaît de nombreuses techniques pour la pêche en navire, à savoir par exemple la pêche à la traîne, la pêche à la canne, la pêche à la senne coulissante, ou encore la pêche à la palangre (appelée encore long line ). Pour la pêche de certains poissons, et en particulier des thonidés, espadons ou certains types de dorades et de saumon, on utilise bien souvent la méthode de la pêche à la palangre dérivante. Cette palangre consiste en un train de pêche composé d'une ligne principale, appelée encore ligne mère , à laquelle sont fixées à intervalles réguliers des lignes secondaires, appelées encore x avançons , portant chacune un hameçon appâté. La taille des hameçons utilisés est fonction de l'espèce ciblée. La pêche à la palangre comporte deux principales séquences de manoeuvres du train de pêche, à savoir : - le filage , correspondant à l'éjection de la ligne de pêche, et - le virage , consistant à l'action inverse au cours de laquelle la ligne mère est relevée. Très généralement, les poissons pêchés sont embarqués le plus rapidement possible ; la rapidité de la collecte des poissons permet d'éviter une altération de leur qualité. Actuellement, chaque prise est gaffée dans la tête, puis hissée à bord à force de bras par un opérateur. Le poisson ramassé n'est pas vidé. Il est stocké directement au froid dans des cuves pour sa conservation ; ces cuves contiennent dans la plupart des cas, de la glace, de la saumure glacée (1/3 d'eau de mer et 2/3 de glace) ou de la saumure réfrigérée (1/5 d'eau de mer et 4/5 d'eau douce) maintenue entre - 1 C et - 0,5 C. Arrivé au port, le poisson est débarqué. Il est ensuite acheminé jusqu'à un site où il est transformé et conditionné en vue de sa mise en vente. La qualité de la chair des poissons capturés par cette technique n'est pas toujours optimale. Les principaux inconvénients de ce type de pêche portent : - sur la méthode de ramassage par gaffage des poissons, qui porte atteinte à son intégrité et qui est susceptible de créer un stress, des hématomes, une crispation des muscles et une difficulté pour la saignée ... - sur la méthode de conservation par saumure au sein du navire, susceptible d'endommager ou d'entraîner une perte de qualité des chairs du poisson, - sur les risques d'empoisonnement à l'histamine, lorsque le poisson n'est pas réfrigéré suffisamment rapidement à coeur. Pour pallier à ces inconvénients, le demandeur a développé un nouveau procédé de transformation du poisson, qui est destiné à être mis en oeuvre sur un navire-usine et qui présente l'avantage de garantir un très haut niveau de qualité tant gustatif que visuel du poisson pêché. Le procédé correspondant comprend successivement : - une opération d'étourdissement des poissons pêchés, par l'application d'une décharge électrique sur chacun desdits poissons vivants amenés à la surface de l'eau, - une opération de ramassage de chacun desdits poissons étourdis, au moyen d'une nacelle de récupération munie d'un filet, - une opération de mise à mort et de préparation desdits poissons étourdis en vue de leur découpe, - une opération de prélèvement des longes de chacun desdits poissons préparés, -une opération de réfrigération de chacune desdites longes prélevées, pour amener leur température à coeur entre - 3 C et + 1 C, de préférence entre - 2 C et 0 C, - une opération de tranchage desdites longes prélevées réfrigérées, selon la présentation souhaitée, puis - une opération de surgélation desdites longes tranchées. L'opération de mise à mort et de préparation des poissons étourdis, en vue de leur découpe, comprend avantageusement : - une étape de mise à mort par décérébration, - une étape de saignée, - une étape de lavage à l'eau de mer, - une étape éventuelle de pesage, - une étape d'éviscération et d'étêtage, puis - une étape de rinçage à l'eau de mer. Selon encore une caractéristique de réalisation, le procédé comprend, suite à l'opération de ramassage des poissons, une opération de suspension desdits poissons par leur nageoire caudale, lesquels poissons sont ensuite transportés dans cette position suspendue depuis l'opération de mise à mort jusqu'à l'opération de prélèvement de leurs longes. Toujours selon une particularité, le procédé comprend, préalablement à l'opération de surgélation des longes tranchées, une opération de mise sous emballage composée : - d'une étape de conditionnement desdites longes tranchées, et - d'une étape de pesage puis d'étiquetage de chacun des conditionnements. L'opération de surgélation est avantageusement suivie d'une opération d'entreposage/stockage à froid, en vue de différer la proposition en vente des produits ou leur transformation complémentaire ultérieure. La présente invention concerne encore un navire-usine, en particulier de type thonier, pour la pêche et la transformation de poissons, en particulier de type thonidés, comprenant un pont équipé d'une chaîne pour la transformation des poissons selon le procédé décrit ci-dessus. Cette chaîne de transformation comprend successivement : - un poste de pêche comportant des moyens pour l'étourdissement de chaque poisson ramené à la surface de l'eau, par une décharge électrique, et des moyens de ramassage de chacun desdits poissons étourdis, constitués d'une nacelle de récupération, munie de filet, manoeuvrée par un bras hydraulique articulé, - un poste pour la mise à mort et pour la préparation des poissons étourdis, en vue de leur découpe, - un poste de prélèvement des longes des poissons, - un poste de réfrigération desdites longes prélevées, comprenant des moyens de réfrigération pour amener rapidement leur température à coeur entre - 3 C et + 1 C, de préférence entre - 2 C et 0 C, - un poste de tranchage des longes réfrigérées, comportant des moyens de type portionneuse, et - un poste de surgélation des longes convenablement tranchées ; laquelle chaîne de transformation comporte encore des moyens de convoyage desdits poissons depuis le poste de pêche jusqu'au poste de prélèvement des longes. Dans ce cas, le navire-usine comporte avantageusement une ou plusieurs des particularités structurelles suivantes : - présence de moyens de convoyage des poissons comprenant une pluralité d'organes de liaison, de type cravate d'ancrage , conformés chacun pour s'accrocher à la nageoire caudale de l'un desdits poissons, ces cravates d'ancrage étant aptes à être chacune suspendue à un chariot aérien guidé par des rails ménagés en hauteur entre le poste de pêche et le poste de prélèvement des longes ; - le poste de préparation des poissons et le poste de prélèvement des longes sont équipés chacun d'une goulotte de rejet à la mer, au-dessus de laquelle les poissons sont suspendus lors de leur traitement au sein desdits postes, cela pour permettre l'évacuation à la mer des parties de poisson non désirées (tels que les viscères, la vessie natatoire, les gonades, la tête ...) ; -présence d'un poste de mise sous emballage des produits, entre le poste de tranchage et le poste de surgélation, dont l'atmosphère est maintenue entre 10 C et 15 C, de préférence entre 12 C et 14 C ; ce poste comprend des moyens pour le conditionnement des longes tranchées, et des moyens de mise sous vide, de pesage et d'étiquetage des produits conditionnés ; -présence d'une zone de stockage/entreposage, en aval du poste de surgélation, dans 10 laquelle les longes surgelées sont conservées au froid jusqu'au moment de leur déchargement du navire-usine. L'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, à l'aide de la description suivante et du dessin annexé qui représente, de manière schématique, la partie du pont d'un navire-usine de type thonier pratiquant la pêche à la palangre, 15 équipée d'une chaîne de transformation du poisson. La description suivante détaille les différents postes de cette chaîne de transformation 1, depuis l'amont où les poissons sont ramenés à la surface de l'eau lors de l'opération de virage de la palangre, jusqu'à l'aval où chaque poisson est transformé en longes surgelées convenablement tranchées et conditionnées. 20 En amont, un poste de pêche 2 est aménagé pour assurer l'étourdissement de chaque poisson ramené à la surface de l'eau, et pour assurer le ramassage des poissons étourdis afin de les amener sur le pont. A cet effet, un opérateur sur le poste de pêche 2 est équipé de moyens (non représentés) pour étourdir chaque poisson par une décharge électrique. Cette 25 opération d'étourdissement est effectuée alors que le poisson est encore dans l'eau, accroché à son hameçon. Les moyens d'étourdissement correspondants consistent en un appareillage de type pince anesthésiante électrique. Ce type de pince, employée habituellement dans les parcs zoologiques aquatiques, comprend un transformateur assurant l'alimentation électrique de deux électrodes placées à l'extrémité d'une 30 perche, pour l'application d'une décharge électrique par contact avec le poisson, après déclenchement d'une gâchette de commande. Pour assurer cette opération, le navire peut être équipé d'une plateforme de positionnement de l'opérateur, aménagée juste au-dessus de la ligne de flottaison. Le poisson est ainsi en quelque sorte assommé ou anesthésié durant 15 à 30 minutes. 35 En état relâché, il ne se débat pas et cesse de produire de l'acide lactique ; les risques d'hématomes sont en plus considérablement réduits et la saignée ultérieure est optimisée. Le poste de pêche 2 comporte aussi des moyens de ramassage des poissons étourdis, c'est-à-dire pour transférer les poissons depuis la surface de l'eau jusqu'au pont. Ce ramassage est réalisé au moyen d'une nacelle de récupération 3 composée d'un filet 3' (constitué d'une toile de jute spéciale marine) manoeuvré par un bras hydraulique articulé 3". Cette nacelle de récupération 3 permet de hisser à bord les poissons étourdis sans qu'ils ne subissent d'atteinte de leur intégrité physique et sans qu'ils ne subissent de chocs. Cette nacelle 3 est manoeuvrée par un opérateur de manière à remonter les poissons étourdis jusqu'au poste 4 suivant, où ils sont successivement mis à mort et préparés en vue de leur découpe. Au niveau d'une première zone 4a de ce poste 4, un opérateur décroche chaque poisson de leur hameçon et réalise : - leur mise à mort par décérébration, cela par l'insertion d'une pointe aiguisée au niveau du point mou de la tête, et - une étape de saignée, immédiatement pratiquée après avoir mis à mort le poisson. On note que cette étape de saignée permet d'améliorer la couleur de la chair des poissons, de préserver leur fraîcheur, d'éliminer les déchets organiques et d'abaisser plus rapidement leur température interne. Ensuite, toujours au niveau de cette première zone 4a du poste 4 de mise à mort et de préparation des poissons, un organe de liaison de type cravate d'ancrage est passé autour de la nageoire caudale de chaque poisson. Cet organe de liaison permet la suspension de chaque poisson, tête en bas, à un crochet embarqué sur un chariot aérien coulissant le long d'un rail 5. De manière générale, le rail 5 correspondant, fixé au plafond du pont, s'étend depuis le poste de mise à mort et de préparation 4 précité, jusqu'à un poste de prélèvement des longes qui sera décrit par la suite. Ce moyen de transport particulier permet de réduire considérablement le risque d'atteinte de l'intégrité physique des poissons ; d'autre part, la position des poissons, tête orientée vers le bas, favorise aussi l'écoulement de leur sang. Encore au sein de cette première zone 4a, les prises suspendues sont lavées abondamment à l'eau de mer. Elles sont ainsi débarrassées de leurs impuretés de surface ; l'évacuation du sang est en plus favorisée et cela permet d'initier le refroidissement du poisson. Après une étape de pesage à la bascule aérienne, un opérateur déplace le poisson à l'aide du chariot de transport aérien jusqu'à une zone 4b d'éviscération et d'étêtage. Plus précisément, le chariot de transport étant bloqué au-dessus d'une goulotte de 5 rejet à la mer 6, un opérateur pratique sur chaque prise : - une opération d'éviscération, - une opération d'étêtage, - un contrôle visuel de la cavité abdominale (notamment en vue de la recherche de parasites), et 10 - un lavage abondant du corps et de la cavité abdominale à l'eau de mer. Les prises n'étant ni mutilées, ni stressées, elles se vident idéalement de leur sang suite aux opérations d'éviscération et d'étêtage. Une fois convenablement préparé, chaque poisson est transporté, toujours à l'aide du rail de transport aérien 5 vers un poste 8 de prélèvement des longes. 15 L'opérateur de ce poste 8 de prélèvement des longes amène un poisson, suspendu à son chariot de transport, au-dessus d'une goulotte de rejet à la mer 9. A ce niveau, l'opérateur entame la première découpe du flanc qu'il dépose sur la table de filetage pour prélever les deux longes ; il découpe ensuite le deuxième flanc, qu'il dépose à son tour sur la table encore pour le prélèvement des longes. Ensuite, il lave à 20 l'eau douce les quatre longes, et il les enveloppe individuellement dans un film PVC alimentaire. La température ambiante au niveau de ce poste 8 est de préférence comprise entre 12 C et 14 C. Les longes prélevées sont amenées au niveau du poste de réfrigération 7, où 25 elles sont placées sous glace dans un bac de stockage 10. La température à coeur des longes atteint ainsi rapidement une température proche de 0 C, en général comprise entre - 3 C et + 1 C, de préférence entre - 2 C et 0 C. En fonction de leur calibre, les longes refroidissent entre 1 heure et 4 heures. Les longes ainsi réfrigérées sont ensuite transportées jusqu'à un poste de 30 tranchage 11. A ce niveau, la chair des longes étant encore malléable, leur tranchage est réalisé avec une productivité optimale et génère peu de déchets. En l'occurrence, le poste de tranchage 11 est équipé d'une portionneuse 11' à dosage pondéral, munie d'une balance marine ultra-rapide, qui est capable de transformer tout 35 type de chair sous une grande variété de présentation (steaks, cubes, lamelles, cylindres, parallélépipèdes, etc...), tout en garantissant une uniformité de poids de chaque portion. Les longes tranchées en portions arrivent ensuite au sein d'un poste 12 de mise en emballage. A ce niveau, les opérateurs conditionnent les portions de longes tranchées réfrigérées, qui sont ensuite mises sous vide et scellées automatiquement. Les longes conditionnées sous vide sont alors disponibles pour leur pesage et leur étiquetage. L'atmosphère de ce poste de conditionnement est ici maintenue entre 10 C et 15 C, de préférence encore entre 12 C et 14 C, pour éviter la remontée de la température des longes tranchées (qui serait notamment susceptible de provoquer la formation d'histamine). Les portions de longes conditionnées sont amenées ensuite au niveau d'un poste de surgélation 13 équipé de cellules de surgélation rapide. Plus précisément, conditionnées sous vide dans la phase précédente, les longes découpées sont disposées sur les grilles d'un chariot enfourné dans une armoire de surgélation rapide à soufflage indirect. La température de soufflage est comprise entre - 40 C et - 30 C, de manière à obtenir une descente rapide de la température des portions de longes jusqu'à environ - 18 C à coeur. Audelà du simple respect de la législation, la surgélation rapide permet de conserver les qualités organoleptiques des longes tranchées, en particulier en évitant le phénomène de macro-cristallisation. Une fois surgelées, les portions de longes sont rangées dans des caisses, pesées, étiquetées et cerclées. Chaque caisse est ensuite transportée dans une zone de stockage/entreposage 14, dans laquelle les portions de longes surgelées sont conservées au froid jusqu'au moment de leur déchargement du navire. En l'occurrence, la zone de stockage/entreposage 14 est maintenue à une température de l'ordre de - 25 C. Lorsque le navire-usine (thonier-palangrier) est à quai, les produits transformés sont déchargés et transportés vers un site d'entreposage ou directement jusqu'aux lieux de vente. De manière générale, la chaîne de transformation selon l'invention garantit un haut niveau de qualité gustative et de sécurité sanitaire des produits
Le procédé conforme à l'invention, pour la transformation de poissons de type thonidés, destiné à être mis en oeuvre sur un navire-usine, comprend successivement :- une opération d'étourdissement des poissons pêchés, par application d'une décharge électrique sur chacun desdits poissons vivants amenés à la surface de l'eau,- une opération de ramassage de chacun des poissons étourdis, au moyen d'une nacelle équipée d'un filet,- une opération de mise à mort et de préparation des poissons étourdis, en vue de leur découpe,- une opération de prélèvement des longes de chacun des poissons préparés,- une opération de réfrigération de chacune desdites longes prélevées, pour amener leur température à coeur entre - 3°C et + 1 °C, de préférence entre - 2°C et 0°C,- une opération de tranchage des longes prélevées réfrigérées, selon la présentation souhaitée, puis- une opération de surgélation desdites longes tranchées.L'invention concerne également le navire-usine, en particulier de type thonier-palangrier, équipé pour la mise en oeuvre de ce procédé.
1.- Procédé pour la transformation de poissons, en particulier de type thonidés, destiné à être mis en oeuvre sur un navire-usine, par exemple de type thonier pratiquant la pêche à la palangre, lequel procédé de transformation comprend successivement : - une opération d'étourdissement des poissons pêchés, par l'application d'une décharge électrique sur chacun desdits poissons vivants amenés à la surface de l'eau, - une opération de ramassage de chacun desdits poissons étourdis, au moyen d'une nacelle de récupération (3) équipée d'un filet (3'), - une opération de mise à mort et de préparation desdits poissons étourdis en vue de leur découpe, - une opération de prélèvement des longes de chacun desdits poissons préparés, - une opération de réfrigération de chacune desdites longes prélevées, pour amener leur température à coeur entre - 3 C et + 1 C, de préférence entre - 2 C et 0 C, - une opération de tranchage desdites longes prélevées réfrigérées, selon la présentation souhaitée, puis - une opération de surgélation desdites longes tranchées. 2.- Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'opération de mise à mort et de préparation des poissons étourdis, en vue de leur découpe, comprend : 20 - une étape de mise à mort par décérébration, - une étape de saignée, - une étape de lavage à l'eau de mer, - une étape éventuelle de pesage, - une étape d'éviscération et d'étêtage, puis 25 -une étape de rinçage à l'eau de mer. 3.- Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend, suite à l'opération de ramassage des poissons, une opération de suspension desdits poissons par leur nageoire caudale, lesquels poissons sont ensuite transportés dans cette position depuis l'opération de mise à mort jusqu'à l'opération de 30 prélèvement de leurs longes. 4.- Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte, préalablement à l'opération de surgélation des longes tranchées, une opération de mise sous emballage composée : - d'une étape de conditionnement desdites longes tranchées, 35 - d'une étape de pesage de chacun desdits conditionnements, - d'une étape d'étiquetage de chacun desdits conditionnements,laquelle opération de surgélation est suivie d'une opération d'entreposage/stockage à froid, en vue de différer la proposition en vente des produits ou leur transformation complémentaire ultérieure. 5.- Navire-usine, en particulier de type thonier, pour la pêche et la transformation de poissons, en particulier de type thonidés, comprenant un pont équipé d'une chaîne (1) pour la transformation desdits poissons, laquelle chaîne de transformation (1) comprend successivement : - un poste de pêche (2) comportant des moyens pour l'étourdissement de chaque poisson ramené à la surface de l'eau, par une décharge électrique, et des moyens de ramassage (3) de chacun desdits poissons étourdis, constitués d'une nacelle de récupération composée d'un filet (3'), laquelle nacelle est manoeuvrée par un bras hydraulique articulé (3"), - un poste (4) pour la mise à mort et pour la préparation des poissons étourdis, en vue de leur découpe, - un poste (8) de prélèvement des longes des poissons, - un poste (7) de réfrigération desdites longes prélevées, comprenant des moyens de réfrigération (10) pour amener leur température à coeur entre - 3 C et + 1 C, de préférence entre - 2 C et 0 C, - un poste (11) de tranchage en portions des longes réfrigérées, comportant des moyens (11') de type portionneuse, et - un poste (13) de surgélation des longes convenablement tranchées en portions, laquelle chaîne de transformation comporte encore des moyens de convoyage desdits poissons depuis le poste de pêche (2) jusqu'au poste (8) de prélèvement des longes. 6.- Navire-usine selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de convoyage des poissons comprennent une pluralité d'organes de liaison, de type cravate d'ancrage , conformés chacun pour s'accrocher à la nageoire caudale de l'un desdits poissons, lesquelles cravates d'ancrage sont aptes à être chacune suspendues à un chariot aérien guidé par des rails (5) ménagés entre le poste de pêche (2) et le poste (8) de prélèvement des longes. 7.- Navire-usine selon l'une quelconque des 5 ou 6, caractérisé en ce que le poste (4) de préparation des poissons et le poste (8) de prélèvement des longes sont chacun équipés d'une goulotte (6, 9) de rejet à la mer, au-dessus de laquelle les poissons sont suspendus lors de leur traitement cela pour permettre l'évacuation des parties de poisson non désirées. 8.- Navire-usine selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend encore, en aval du poste (13) de surgélation, une zone (14) destockage/entreposage dans laquelle les portions de longes surgelées sont conservées au froid jusqu'au moment de leur déchargement du navire-usine. 9.- Navire-usine selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend encore, entre le poste (11) de tranchage et le poste (13) de surgélation, un poste (12) de mise sous emballage des produits, dont l'atmosphère est maintenue entre 10 C et 15 C, de préférence entre 12 C et 14 C, lequel poste (12) comprend des moyens pour la mise en conditionnements des longes tranchées, et des moyens de mise sous vide, de pesage et d'étiquetage desdits conditionnements.
A,B
A22,A01,A23,B63
A22C,A01K,A23B,B63B
A22C 25,A01K 91,A23B 4,B63B 35
A22C 25/18,A01K 91/18,A23B 4/06,B63B 35/14
FR2891889
A1
EMBOUT DE CONNEXION ETANCHE ET PIECE TERMINALE POUR UN TEL EMBOUT
20,070,413
La présente invention concerne un embout de connexion étanche entre un tuyau relié à l'embout et un tube emmanché dans l'embout, comprenant un corps relié au tuyau, des moyens d'étanchéité aptes à coopérer avec le tube pour établir une liaison étanche entre ce tube et l'embout, et un verrou apte à coopérer avec un renflement du tube pour retenir ce dernier dans l'embout. Elle concerne également une pièce terminale pour un embout de connexion étanche entre un tuyau relié à l'embout et un tube emmanché dans l'embout, l'embout comprenant un corps relié au tuyau, des moyens d'étanchéité aptes à coopérer avec le tube pour établir une liaison étanche entre ce tube et l'embout, et un verrou apte à coopérer avec un renflement du tube pour retenir ce dernier dans l'embout, Un embout de connexion du type précité est connu par FR 2 855 590. Pour verrouiller la connexion, il suffit d'emmancher le tube dans l'embout, afin que le verrou s'accroche derrière le renflement de ce dernier. Les moyens d'étanchéité comprennent par exemple un joint torique qui est situé du côté opposé du verrou par rapport à l'entrée de l'embout, et qui coopère avec une portée axiale du tube lorsque celui-ci est emmanché dans l'embout. Dans cet embout connu, le corps de l'embout est formé par une seule pièce qui, du côté opposé à l'entrée de l'embout, est raccordée à un tuyau. Les connexions de ce type donnent satisfaction, mais il est parfois difficile de mettre en place l'ensemble de l'embout en le raccordant à l'enceinte de fluide précitée. Dans certains cas, il pourrait être souhaitable d'utiliser un embout en deux parties, comprenant une première partie formant le corps de l'embout proprement dit et raccordée à un tuyau, et une deuxième partie portant les moyens nécessaires à la connexion verrouillée avec le tube, cette deuxième partie pouvant aisément être raccordée au corps. L'embout décrit dans FR 2 855 590 ne permet pas un tel mode de montage. GB 2 165 606 divulgue une connexion dont l'embout est formé en deux parties et comprend un corps à l'extrémité duquel est rapportée une bague, fixée par des vis radiales. Le verrou est formé par une bague élastique portée par le tube, cette bague se rétractant lors de l'insertion du tube et s'élargissant élastiquement lorsque le tube est à l'intérieur de la pièce terminale de l'embout, pour venir se caler dans un dégagement annulaire. Dans ce système, la fixation de la bague terminale sur le corps de l'embout est complexe et, de plus, le mode de verrouillage utilisant la bague élastique précitée est également complexe, rendant difficile et peu sûr le montage de la connexion. EP 0 961 071 divulgue une connexion dont l'embout peut également être réalisé en deux parties, entre lesquelles est disposé le verrou. L'assemblage de ces deux pièces est également relativement complexe et peu sûr puisque, si le verrou n'est pas disposé correctement, la connexion n'est pas sécurisée. La présente invention a pour but d'améliorer l'état de la technique précité en proposant un embout de connexion et une pièce terminale pour un tel embout, permettant de surmonter les inconvénients qui viennent d'être mentionnés. Ce but est atteint grâce au fait que la pièce terminale comprend une bague qui porte le verrou et qui est apte à être reliée à une extrémité du corps de l'embout par un engagement mâle/femelle des bords en regard de la bague et du corps de l'embout et à être fixée à ladite extrémité par une solidarisation dudit engagement. Selon l'invention, la pièce terminale peut être manipulée comme un tout avec le verrou, et peut être aisément fixé au corps de l'embout, par l'engagement mâle/femelle dont la solidarisation sécurise la fixation de la pièce terminale avec le corps de l'embout. Avantageusement, le bord arrière de la pièce, servant à sa fixation avec le corps de l'embout, présente une conformation femelle comprenant une gorge annulaire. Il est également avantageux que la pièce terminale présente une paroi annulaire de protection s'étendant vers l'arrière à partir du bord externe de la gorge annulaire. Dans ce cas, la conformation mâle est portée par le corps de l'embout et comprend une lèvre qui est engagée dans la gorge annulaire. Lorsque la pièce terminale est solidarisée avec le corps de l'embout, cet engagement mâle/femelle est protégé vis-à-vis de l'extérieur par la paroi annulaire de protection précitée. Ceci permet d'éviter les démontages non autorisés de la pièce terminale par rapport au corps de l'embout et un endommagement involontaire de l'engagement mâle/femelle. Une conformation inverse peut être envisagée, dans laquelle le bord arrière de la pièce terminale présente une lèvre annulaire de fixation apte à être engagée dans une gorge annulaire de fixation équipant le bord avant du corps de l'embout. Dans les deux conformations, la lèvre de fixation pénètre dans la gorge de fixation par un déplacement axial relatif du corps de l'embout et de la pièce terminale, la gorge étant ouverte sur l'extrémité axiale de l'élément dans lequel elle est formée. Dans ce cas, une paroi annulaire de protection peut également être prévue en étant solidaire, soit de la pièce terminale, soit du corps de l'embout. Avantageusement, l'engagement mâle/femelle comprend des moyens d'encliquetage. Dans ce cas, la pièce terminale et le corps de l'embout peuvent être solidarisés par un engagement à force, jusqu'à ce que les moyens d'encliquetage deviennent effectifs pour solidariser l'engagement mâle/femelle. Ces moyens d'encliquetage comprennent par exemple un renfoncement annulaire formé dans l'une des deux pièces constituées par le corps de l'embout et par la pièce terminale, et une nervure annulaire formée dans l'autre de ses pièces. Avantageusement, le verrou forme au moins une portion d'anneau ayant au moins une zone de verrouillage apte à faire saillie à l'intérieur de la bague en position de repos du verrou et à être effacé dans un dégagement que présente la bague par une sollicitation du verrou. Dans ce cas, avantageusement, le dégagement est formé par une fente transversale de la bague et cette fente présente des bords de protection limitant l'accès à la zone de verrouillage. Dans l'embout selon l'invention, la pièce terminale de l'invention est fixée au corps de l'embout. Avantageusement, l'un des éléments constitués par le bord arrière de la pièce terminale et par le bord avant du corps de l'embout par lesquels ladite pièce et ledit corps sont fixés ensemble présente une lèvre de fixation, tandis que l'autre de ces éléments présente une gorge annulaire de fixation apte à recevoir ladite lèvre. Avantageusement, ledit autre élément présente une paroi externe de protection qui s'étend à partir du bord externe de la gorge annulaire pour recouvrir partiellement l'élément qui porte la lèvre de fixation lorsque la pièce terminale et le corps de l'embout sont assemblés. Avantageusement, la solidarisation de l'engagement mâle/femelle entre la pièce terminale et le corps de l'embout comprend une solidarisation par soudure, en particulier une soudure par ultrasons ou par friction, et la lèvre de fixation comporte une portion annulaire fusible sous l'effet de la soudure. Le mode de solidarisation par soudure permet de sécuriser la fixation de la pièce terminale avec le corps de l'embout, en permettant une solidarisation qui résiste à des contraintes axiales d'écartement très élevées. La soudure par ultrason ou par friction est fiable et simple à mettre en oeuvre. Avantageusement, l'un des éléments constitués par le bord arrière de la pièce terminale et par le bord avant du corps de l'embout par lesquels ladite pièce et ledit corps sont fixés ensemble présente, sur une surface axiale, un bourrelet de centrage apte à coopérer avec une surface axiale de l'autre de ces éléments pour centrer l'un par rapport à l'autre la pièce terminale et le corps de l'embout lors de leur assemblage. Ce bord de centrage permet de guider l'engament mâle/femelle lors du déplacement axial relatif de la pièce terminale et du corps de l'embout, de manière à assurer que cet engagement est réalisé correctement pour obtenir la fixation souhaitée. Avantageusement, la pièce terminale comporte un épaulement interne, situé au voisinage du bord arrière de la pièce et tourné vers ledit bord. Dans ce cas, avantageusement, le corps de l'embout présente un épaulement interne, situé au voisinage du bord avant de ce corps et tourné vers ce bord avant et les moyens d'étanchéité comprennent un joint annulaire disposé dans l'espace délimité entre les épaulements internes respectifs de la pièce terminale et du corps de l'embout. Cet épaulement interne forme une limite pour le déplacement axial relatif de la pièce terminale et du corps de l'embout lors de la mise en oeuvre de l'engagement mâle/femelle. De plus, il peut contribuer à former le logement pour le joint d'étanchéité lorsque celui-ci est disposé dans le corps de l'embout. L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée qui suit, d'un mode de réalisation représenté à titre d'exemple non limitatif. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en coupe axiale, montrant le corps de l'embout et la pièce terminale selon l'invention avant leur solidarisation, et un tube destiné à être emmanché dans l'embout ; - la figure 2 montre le corps de l'embout et la pièce terminale de la figure 1, solidarisés entre eux, et le tube emmanché dans l'embout ainsi formé ; - la figure 2A est un agrandissement de la zone IIA de la figure 2 ; - la figure 3 est une vue en perspective de l'embout de la figure 2 ; - les figures 4 à 8 montrent, en coupe partielle, l'extrémité avant du corps de l'embout et l'extrémité arrière de la pièce terminale de l'invention, avant leur solidarisation, selon différentes variantes de réalisation ; - la figure 9 montre, en perspective, des corps d'embout prémontés sur une enceinte avant leur solidarisation avec une pièce terminale pour former des embouts selon l'invention ; et - la figure 10 est une vue selon la flèche X de la figure 1, montrant un détail de réalisation du bord arrière de la pièce terminale. L'embout 1 des figures 1 à 3 comprend deux parties, respectivement formées par un corps 10 et par une pièce terminale 12. Lorsque l'embout est assemblé comme on le voit sur la figure 2, le bord arrière 12A de la pièce terminale est fixé au bord avant 10A du corps de l'embout. En l'espèce, la pièce terminale 12 est formée par une bague qui porte un verrou 14 destiné, lorsque un tube 16 est emmanché dans l'embout, à s'accrocher derrière un renflement 16A que présente ce tube pour empêcher de séparer le tube de l'embout. Au sens du présent texte, la direction vers l'arrière F est celle dans laquelle le tube 16 est déplacé vers l'embout pour être emmanché dans ce dernier. A son extrémité arrière 10B, le corps de l'embout 10 peut être fixé à un tuyau, qui est par exemple emmanché sur ladite extrémité arrière, laquelle présente, pour empêcher l'arrachement du tuyau, un bourrelet 11 et un filetage 11' ; elle peut également avoir une forme en sapin. Au sens de la présente invention, le tuyau auquel est raccordé l'embout est, de manière générale, toute enceinte à laquelle peut être raccordée l'extrémité arrière de l'embout, alors que l'extrémité avant de cet embout permet son raccordement avec un tube par emmanchement de ce dernier dans la partie d'extrémité avant de l'embout. Il peut s'agir d'un tuyau souple ou rigide individuellement raccordé à l'extrémité arrière de l'embout, comme on vient de le décrire. Comme le montre la figure 9, l'invention s'applique à un ensemble de connexion comprenant un boîtier à l'intérieur duquel plusieurs tuyaux peuvent être disposés pour véhiculer des fluides différents, en étant chacun relié par tout moyen approprié à des embouts 1, dont une partie de corps 10 et la pièce terminale 12 fixée à ce corps sont situés à l'avant de ce boîtier, tandis que les tuyaux sont raccordés à l'arrière des embouts par tout moyen approprié, dans le boîtier. Dans ce cas, les embouts sont ainsi disposés en batterie, permettant leur connexion aisée à une batterie de tubes. La partie de corps 10 peut être intégrée à la face avant du boîtier en faisant saillie par rapport à elle, comme représenté sur la figure 9. Ce corps peut également ne pas ou quasiment pas faire saillie par rapport à la face avant du boîtier, auquel cas ce corps porte de préférence la partie mâle de l'engagement mâle/femelle, tandis que la partie femelle est portée par la pièce terminale 12. Au sens de la présente invention, le corps de l'embout peut être une pièce fixée à l'extrémité avant du tuyau ou de l'enceinte précitée. Si le tuyau est suffisamment rigide, le corps de l'embout peut être directement formé à l'extrémité avant du tuyau, en une seule pièce avec lui. Selon l'invention, la bague 12 formée par la pièce terminale peut être reliée à l'extrémité avant du corps de l'embout par un engagement mâle/femelle du bord arrière 12A de la bague et du bord avant 10A du corps. Plus précisément, en se reportant à la figure 2A, on voit que le bord arrière 12A de la bague 12 présente une conformation femelle comprenant une gorge annulaire 20, dans laquelle est engagée une lèvre de fixation 22 du bord avant 10A du corps de l'embout 10. Cet engagement est opéré par un déplacement axial relatif du corps de l'embout et de la pièce terminale, la gorge annulaire 20 étant ouverte axialement. Par "déplacement axial", on comprend un déplacement parallèle à la direction F d'emmanchement du tube 16 dans l'embout. Comme on le voit également sur la figure 2A, le bord arrière 12A de la bague 12 présente une paroi annulaire de protection 24 qui s'étend vers l'arrière à partir du bord externe de la gorge annulaire 20. On voit que, lorsque, le corps de l'embout et la pièce terminale sont fixés ensemble par l'engagement mâle/femelle précité, cette paroi annulaire de protection s'étend autour du bord avant du corps 10 de l'embout et protège cette fixation. Comme indiqué précédemment, la gorge annulaire de fixation 20 est ouverte axialement sur le bord arrière de la pièce 12, mais on voit qu'elle est délimitée radialement par une paroi interne 21 et par une paroi externe 21'. La gorge annulaire de fixation forme une partie de fond d'une gorge 26 dont la portion située la plus près de l'extrémité arrière de la pièce terminale est élargie par rapport à la portion de fond constituée par la gorge de fixation 20. On voit que, de même, la lèvre de fixation 22 est une portion d'extrémité amincie d'un élément de paroi annulaire 28 que présente le bord avant 10A du corps de l'embout 10. Lorsque la fixation est réalisée, la lèvre 22 pénètre dans la gorge 20 et la partie plus large de la paroi 28 pénètre dans la portion d'entrée élargie de la gorge 26. La conformation du bord arrière 12A de la bague 12 et celle du bord avant 10A du corps de l'embout 10, selon la variante des figures 1 et 2, sont également visibles sur la figure 4. On voit que la gorge 20 et la partie élargie de la gorge 26 sont délimitées l'une par rapport à l'autre par un épaulement 27 qui s'étend vers l'extérieur à partir de la paroi radiale externe 21' de la gorge 20. On voit sur la figure 4 que le corps de l'embout 10 présente, au voisinage de la lèvre de fixation 22, une portion annulaire 23 formant une lèvre additionnelle plus fine que la lèvre 22. En se référant aux figures 2 et 2A, on constate que cette portion annulaire 23 ne s'engage pas dans la gorge de fixation 26. Il s'agit d'une portion annulaire qui est fusible sous l'effet d'une fixation par soudure, de manière à coopérer intimement avec la bague 12, en particulier contre l'épaulement 27 précité du fait de cette fusion. Sur l'agrandissement IIA, cette fusion de la portion annulaire 23 a conduit à donner à cette dernière la forme d'un bourrelet 23', écrasé contre l'épaulement 27. La pièce terminale 12 et le corps 10 de l'embout présentent des portées axiales de guidage, respectivement 28 et 30, qui sont aptes à coopérer entre elles lors de l'assemblage de cette pièce et de ce corps. De plus, le bord avant du corps de l'embout présente, sur une surface axiale 31, un bourrelet de centrage 32 qui est apte à coopérer avec la portée axiale 28 du bord arrière de la pièce terminale 12 lors de l'assemblage de ces deux pièces. La surface axiale 31 sur laquelle est formé ce bourrelet est légèrement en retrait radial par rapport à la portée axiale 30, de sorte que le sommet du bourrelet est sensiblement sur le même diamètre que la portée axiale 30. A l'inverse, on pourrait réaliser le bourrelet 32 sur la portée axiale 28. Il est par ailleurs avantageux que le bord arrière 12A de la pièce terminale 12, servant à sa fixation avec le corps de l'embout, présente au moins un relief local pour définir la position angulaire de la pièce par rapport au corps de l'embout. En l'espèce, on comprend à l'aide de la figure 10 que la paroi annulaire de protection 24 présente, sur sa surface axiale interne, une encoche 25 dans laquelle vient se loger un ergot 30' ménagé sur le bord avant 10A du corps 10. Plus précisément, en se référant à la figure 1, on comprend que cet ergot est formé par une surépaiseur locale de la portée axiale 30 du corps de l'embout, qui dépasse par rapport au diamètre D de cette portée axiale. Dans la mesure où la pièce terminale 12 porte le verrou, ceci permet d'orienter le verrou correctement de manière à faciliter sa manipulation, en particulier pour le déverrouillage. De manière générale, ce calage est obtenu par la coopération entre un relief de calage du corps 10 avec un relief local de la pièce terminale. Dans le même ordre d'idée, le renflement 16A du tube qui est emmanché dans l'embout peut ne pas être un bourrelet annulaire continu mais être plutôt formé par deux portions de bourrelet diamétralement opposées ainsi que le montre la figure 1, tandis que ce tube présente par ailleurs une ou plusieurs excroissances 17 aptes, lors de l'emmanchement, à s'insérer dans une ou plusieurs encoches 17' de l'entrée de la pièce terminale 12, pour caler angulairement le tube par rapport à l'ensemble de l'embout, de manière à correctement positionner les portions de bourrelet par rapport aux zones de verrouillage du verrou. Dans les exemples représentés, le verrou est formé par une agrafe ou une portion d'anneau ouverte, du type décrit dans FR 2 855 590. Il présente donc deux zones de verrouillage 34 diamétralement opposées, qui font saillie à l'intérieur de la bague 12 en position de repos ainsi qu'on le voit sur la figure 3. A cet effet, cette bague 12 présente deux dégagements formés par deux fentes transversales 36 diamétralement opposées. Le verrou présente par ailleurs un pontet 38 qui relie entre elles les deux portions de verrouillage, et qui fait normalement saillie radialement par rapport à la périphérie externe de la bague 12. Du fait de la conformation des bords des fentes 36, qui peut être du type décrit dans FR 2 855 590, ceci permet d'écarter des zones des verrouillage l'une de l'autre pour déverrouiller la connexion, par une pression sur le pontet 38 ou par une traction sur ce dernier. Par ailleurs, la périphérie externe de la bague 12 présente des bords de protection 40, formées sur les bords des fentes 36, pour protéger les zones de verrouillage du verrou vis-à-vis de l'extérieur. Ces bords de protection 40 sont des éléments de paroi formés légèrement en surplomb par rapport aux bords des fentes. Considérés en coupe radiale, ils ont une section sensiblement en L inversé, pour empêcher d'accéder directement aux portions de verrouillage 34 à l'aide d'un outil introduit radialement depuis l'extérieur. Comme dans FR 2 855 590, les fentes 36 communiquent avec des portions de guidage 38 contre lesquelles glissent les extrémités libres 34' des zones de verrouillage 34 pour déverrouiller le verrou par une traction. De même, des portions de guidage analogues sont prévues à l'extrémité opposée des fentes pour coopérer avec les zones de raccordement avec le pontet 38 et les zones de verrouillage 34 afin de permettre un déverrouillage par une pression sur le verrou. On voit sur les figures 1 et 2 que l'embout comprend des moyens d'étanchéité formés en l'espèce par un joint torique 42 disposé à l'intérieur du corps de l'embout. Pour caler ce joint, le corps présente un épaulement 44 tourné vers le bord avant 10A du corps. De son côté, la bague 12 comporte un épaulement interne 46 qui est situé au voisinage de son bord arrière 12A et qui est tourné vers ce bord arrière. On comprend sur la figure 2 que, lorsque la pièce terminale et le corps de l'embout sont assemblés, cet épaulement 46 ferme le logement 45 du joint du côté de l'entrée de l'embout. Dans l'exemple qui vient d'être décrit en référence aux figures 1 à 4, la solidarisation de l'engagement mâle/femelle entre la pièce terminale 12 et le corps 10 de l'embout comprend une fixation par soudure. Il s'agit en particulier d'une soudure par ultrasons. Pour cela, la pièce terminale 12 et le corps 10 de l'embout sont avantageusement réalisés dans des polymères identiques ou compatibles. Par exemple, l'une de ses pièces peut être en PA6.6 et l'autre en PA6. Cette solidarisation peut également comprendre des fixations par friction, par collage et/ou par encliquetage. Les figures 5 et 6 montrent, à titre d'exemple, des variantes pour le bord arrière 12A de la pièce 12 et le bord avant 10A du corps 10 utilisant une fixation par encliquetage. Dans cet exemple, la gorge 20 dans laquelle s'engage la lèvre de fixation 22 présente une rainure d'encliquetage 50, tandis que la paroi externe de cette lèvre 22 présente un bourrelet d'encliquetage 52 susceptible d'être engagé à force dans la rainure 50. Bien entendu, la configuration pourrait être inversée, avec une nervure en relief positif dans la gorge 20 et un relief en creux dans le corps de l'embout. Un autre exemple est illustré sur la figure 6, sur laquelle la pièce terminale 12 présente une rainure d'encliquetage 54 située à côté de la gorge 20 ayant une forme annulaire ouverte sur l'extrémité arrière 12A de la pièce 12, tandis que le corps de l'embout 10 présente une nervure annulaire d'encliquetage 56 apte à s'engager à force dans ladite rainure 54 lorsque la lèvre 22 est engagée dans la gorge 20. Ces moyens d'encliquetage peuvent suffire à assurer la fixation de la pièce 12 sur le corps de l'embout. Ils peuvent également servir à assurer une fixation provisoire, laquelle est sécurisée par la suite par une soudure par ultrasons faisant localement fondre soit une partie de ces moyens d'encliquetage, soit un élément du type de la portion annulaire fusible 23 visible sur la figure 4, pour réaliser la fixation définitive. Sur les figures 1 et 2, le joint d'étanchéité 42 est disposé à l'intérieur du corps 10 de l'embout. En variante, comme le montre la figure 7, un joint analogue 42' pourrait plutôt être disposé à l'intérieur de la pièce annulaire 12, en étant calé vis-à-vis d'un déplacement vers le corps de l'embout par un épaulement 43'. Dans les exemples qui viennent d'être décrits, l'élément mâle de l'engagement mâle/femelle est formé sur le bord avant 10A du corps de l'embout 10, tandis que l'élément femelle de cet engagement est formé sur le bord arrière 12A de la pièce 12. Une configuration inverse peut être envisagée, comme le montre la figure 8, sur laquelle une lèvre de fixation 122 est formée en saillie sur le bord arrière 112A de la pièce terminale 112, tandis qu'une gorge 120 destinée à recevoir cette lèvre est formée sur le bord avant 110A du corps de l'embout 110. Une portion annulaire fusible 123 peut être disposée au voisinage de la lèvre 122, pour permettre une fixation par soudure. Dans cet exemple, la paroi annulaire de protection de l'engagement mâle/femelle 124 est formée sur le bord avant 110A du corps de l'embout, et un bourrelet de centrage 132 est formé sur le corps de l'embout et, plus précisément, sur la surface axiale intérieure de la paroi 124. Le corps de l'embout et la pièce terminale présentent des épaulements 44, respectivement 46, analogues à ceux des figures 1 et 2, pour caler entre eux le joint d'étanchéité 42
L'embout de connexion étanche comprend un corps (10), de moyens d'étanchéité (42) et un verrou (14) pour coopérer avec un renflement (16A) d'un tube (16) emmanché dans l'embout. Ce dernier comprend une pièce terminale (12) qui porte le verrou (14) et qui est fixé à une extrémité (10A) du corps (10) de l'embout par un engagement mâle/femelle (20, 22) des bords en regard de la bague et du corps de l'embout et qui est fixé à cette extrémité par une solidarisation de cet engagement.
1. Pièce terminale (12 ; 112) pour un embout de connexion étanche entre un tuyau relié à l'embout et un tube (16) emmanché dans l'embout, l'embout comprenant un corps (10 ; 110) relié au tuyau, des moyens d'étanchéité (42 ; 42') aptes à coopérer avec le tube pour établir une liaison étanche entre ce tube et l'embout, et un verrou (14) apte à coopérer avec un renflement (16A) du tube pour retenir ce dernier dans l'embout, caractérisée en ce qu'elle comprend une bague (12 ; 112) qui porte le verrou (14) et qui est apte à être reliée à une extrémité (10A) du corps (10) de l'embout par un engagement mâle/femelle (20, 22 ; 120, 122) des bords en regard de la bague et du corps de l'embout (12A, 10A ; 112A, 110A) et à être fixée à ladite extrémité par une solidarisation dudit engagement. 2. Pièce selon la 1, caractérisée en ce que le bord arrière (12A ; 112A) de la pièce (42 ; 112) , servant à sa fixation avec le corps de l'embout, présente une conformation femelle comprenant une gorge annulaire (20) et une paroi annulaire de protection (24) s'étendant vers l'arrière à partir du bord externe de la gorge annulaire (20). 3. Pièce selon la 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle comporte un épaulement interne (46), situé au voisinage du bord arrière (12A ; 112A) de la pièce et tourné vers ledit bord. 4. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que le verrou (14) forme au moins une portion d'anneau ayant au moins une zone de verrouillage (34) apte à faire saillie à l'intérieur de la bague (12 ; 112) en position de repos du verrou et à être effacé dans un dégagement (36) que présente la bague par une sollicitation du verrou. 5. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que le bord arrière (12A) de la pièce (12), servant à sa fixation avec le corps de l'embout, présente au moins un relief local (25) pour définir la position angulaire de la pièce par rapport au corps (10) de l'embout. 6. Embout de connexion étanche entre un tuyau relié à l'embout et un tube (16) emmanché dans l'embout, comprenant un corps (10 ; 110) relié au tuyau, des moyens d'étanchéité (42 ; 42') aptes à coopérer avec le tube pour établir une liaison étanche entre ce tube et l'embout, et unverrou (14) apte à coopérer avec un renflement (16A) du tube pour retenir ce dernier dans l'embout, caractérisé en ce qu'il comprend une pièce terminale (12 ; 112) selon l'une quelconque des 1 à 5, qui est fixée au corps (10 ; 110) de l'embout. 7. Embout selon la 6, caractérisé en ce que l'un des éléments constitués par le bord arrière (12A ; 112A) de la pièce terminale et par le bord avant (10A ; 110A) du corps (10 ; 110) de l'embout par lesquels ladite pièce et ledit corps sont fixés ensemble présente une lèvre de fixation (22 ; 122), tandis que l'autre de ces éléments présente une gorge annulaire de fixation (20 ; 120) apte à recevoir ladite lèvre. 8. Embout selon la 7, caractérisé en ce que ledit autre élément présente une paroi externe de protection (24 ; 124) qui s'étend à partir du bord externe de la gorge annulaire (20 ; 120) pour recouvrir partiellement l'élément qui porte la lèvre de fixation (22 ; 122) lorsque la pièce terminale et le corps de l'embout sont assemblés. 9. Embout selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce que la solidarisation de l'engagement mâle/femelle entre la pièce terminale (12 ; 112) et le corps (10 ; 110) de l'embout comprend une fixation par soudure, en particulier une soudure par ultrasons ou par friction, par collage et/ou par encliquetage. 10. Embout selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisé en ce que la solidarisation de l'engagement mâle/femelle entre la pièce terminale (12 ; 112) et le corps (10 ; 110) de l'embout comprend une solidarisation par soudure, en particulier une soudure par ultrasons ou par friction, et en ce qu'une portion annulaire (23 ; 23') fusible sous l'effet de la soudure est disposée au voisinage de la lèvre de fixation (22 ; 122). 11. Embout selon l'une quelconque des 6 à 10, caractérisé en ce que la pièce terminale (12 ; 112) et le corps (10 ; 110) de l'embout présentent des portées axiales de guidage (28 ; 30) aptes à coopérer entre elles lors de l'assemblage de cette pièce et de ce corps. 12. Embout selon la 11, caractérisé en ce que l'un des éléments constitués par le bord arrière (12A ; 112A) de la pièce terminale (12 ; 112) et par le bord avant (10A ; 110A) du corps (10 ; 110) de l'embout par lesquels ladite pièce et ledit corps sont fixés ensemble présente, sur une surface axiale (31), un bourrelet de centrage (32 ; 132)apte à coopérer avec une surface axiale (88) de l'autre de ces éléments pour centrer l'un par rapport à l'autre la pièce terminale et le corps de l'embout lors de leur assemblage. 13. Embout selon l'une quelconque des 6 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend une pièce terminale selon la 5 et en ce que le corps (10 ; 110) de l'embout présente un relief de calage (30'), apte à coopérer avec ledit relief local (25) de la pièce terminale (12 ; 112) pour définir la position angulaire de ladite pièce par rapport au corps de l'embout. 14. Embout selon l'une quelconque des 6 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend une pièce terminale (12 ; 112) selon la 3, en ce que le corps (10 ; 110) de l'embout présente un épaulement (44) interne, situé au voisinage du bord avant (10A ; 110A) de ce corps et tourné vers ce bord avant et en ce que les moyens d'étanchéité comprennent un joint annulaire (42) disposé dans l'espace délimité entre les épaulements internes respectifs (44 ; 46) de la pièce terminale (12 ; 112) et du corps (10 ; 110) de l'embout.
F
F16
F16L
F16L 21
F16L 21/08
FR2897267
A1
FORMES PHARMACEUTIQUES MULTIMICROPARTICULAIRES POUR ADMINISTRATION PER OS
20,070,817
Le domaine de la présente invention est celui des formes pharmaceutiques à libération modifiée de principes actifs médicamenteux (PA) destinés à une administration par la voie orale. La présente invention concerne des formes pharmaceutiques destinées à l'administration per os, contenant au moins un PA, capables de maintenir une libération modifiée du PA dans une solution alcoolique, c'est-à-dire non sujettes à une décharge de la dose en présence d'alcool. De préférence l'invention concerne des formes pharmaceutiques à libération modifiée dont le profil de libération n'est pas affecté de manière significative en solution alcoolique. La présente invention concerne plus particulièrement les formes pharmaceutiques du type visées au paragraphe précédent et comprenant une pluralité de microparticules "réservoir". La présente invention concerne encore plus particulièrement les formes pharmaceutiques pour lesquelles l'ingestion d'alcool lors de l'administration est 20 déconseillée. L'invention concerne également un procédé de préparation des formes pharmaceutiques évoquées ci-dessus. CONTEXTE DE L'INVENTION 25 L'intérêt des formes pharmaceutiques à libération modifiée pour l'administration d'un médicament est bien connu. Elles permettent en particulier de mieux assurer la couverture du besoin thérapeutique, car la concentration plasmatique utile en PA peut être maintenue plus longtemps que dans le cas des 30 formes à libération instantanée. De plus elles permettent d'éviter, ou de limiter, l'importance et le nombre des pics de concentration plasmatique excessive en PA, ce qui diminue la toxicité du médicament et ses effets secondaires. Par ailleurs, ces systèmes permettent, par leur durée d'action accrue, de limiter le nombre de prises quotidiennes, ce qui diminue la contrainte pour le patient et améliore 35 l'observance du traitement. Il a ainsi été recherché des systèmes permettant de prolonger l'action d'un médicament, et les références concernant cet objectif sont nombreuses. On consultera à cet égard l'ouvrage de Buri, Puisieux, Doelker et Benoît : Formes Pharmaceutiques Nouvelles , Lavoisier 1985, p. 175-227. Des formes à libération modifiées (MR, pour Modified Release en anglais) ont été mises au point, en particulier pour des PA à fenêtre thérapeutique étroite, c'est-à-dire dont les doses efficaces sont proches de celles auxquelles peuvent se manifester des effets indésirables, afin d'écrêter le pic plasmatique (Cmax) ; l'objectif étant de maintenir des concentrations plasmatiques pendant une durée prolongée en deçà des valeurs où des effets indésirables sont à redouter. On a également développé de telles formes pour permettre une imprégnation de l'organisme en PA plus stable et continue, sans que le sujet ait besoin de multiplier les prises. Il existe ainsi des formes contenant, dans une unité de prise, la quantité de PA nécessaire pour 24 h de traitement, cette forme étant bien sûr destinée à être administrée une seule fois par jour. Parmi les formes pharmaceutiques à libération modifiée on peut distinguer les systèmes où la libération du PA est contrôlée par un enrobage entourant le PA, ces systèmes étant également dénommés systèmes réservoirs. Dans un autre groupe, celui des systèmes matriciels, le PA, intimement dispersé dans une matrice, par exemple à base de polymère, est libéré du comprimé par diffusion et érosion. De nombreux travaux ont été mis en oeuvre pour s'assurer que la libération du PA est effectivement contrôlée, afin d'éviter le surdosage massif qui résulterait d'une libération accidentellement immédiate de la quantité de PA prévue pour une libération prolongée. Ce contrôle est extrêmement important en pratique, puisque ce sont le plus souvent des produits actifs à fenêtre thérapeutique étroite qui bénéficient de la technique de libération modifiée. Dans ce cas, cette libération immédiate accidentelle (dose dumping en anglais, soit littéralement `décharge de la dose') aurait des effets exactement opposés à ceux que la technique mise en oeuvre s'efforçait d'atteindre. Une décharge de la dose peut se produire par exemple dans le cas d'un comprimé monolithique matriciel que le patient mâcherait avant de déglutir, court-circuitant une étape de lent délitement dans l'estomac. Une façon avantageuse d'éviter le risque lié à la mastication consiste à préparer une forme microparticulaire, chaque microparticule possédant les propriétés de libération modifiée. Le recours à des formes multi(micro)particulaires limite le risque de libération massive, et permet de diminuer la variabilité inter- et intra-individuelle liée à la vidange gastrique. La demande PCT WO-A-96/11675 décrit des microcapsules à libération modifiée pour l'administration per os de principes actifs médicamenteux et/ou nutritionnels (PA), dont la taille est inférieure ou égale à 1000 pm. Ces microcapsules sont constituées par des particules enrobées par un matériau d'enrobage constitué par un mélange d'un polymère filmogène (éthylcellulose), d'un agent plastifiant hydrophobe (huile de ricin), d'un agent tensioactif et/ou lubrifiant (stéarate de magnésium) et d'un polymère azoté (PolyVinylPyrrolidone : PVP). Ces microcapsules sont également caractérisées par leur aptitude à séjourner longtemps (au moins 5 heures) dans l'intestin grêle et à permettre, lors de ce séjour, l'absorption du PA sur une période supérieure au temps de transit naturel dans l'intestin grêle. La demande PCT WO-A-03/030878 décrit une forme pharmaceutique orale multimicrocapsulaire dans laquelle la libération du PA est régie par un double mécanisme de déclenchement de la libération : "temps déclenchant" et "pH déclenchant". Cette forme pharmaceutique est constituée de microcapsules (200 à 600 pm) comprenant un coeur contenant le PA et recouvert d'un enrobage (maximum 40% en poids) comprenant un polymère hydrophile porteur de fonctions ionisées à pH neutre A (Eudragit L) et un composé B hydrophobe (cire végétale dont la température de fusion est égale à 40-90 C), avec B/A compris entre 0,2 et 1,5. L'enrobage des microcapsules peut comprendre outre les constituants essentiels A et B, d'autres ingrédients classiques et connus de l'homme du métier, tels que notamment : û des colorants ; - des plastifiants comme par exemple le dibutylsébaçate ; û des composés hydrophiles comme par exemple la cellulose et ses dérivés ou la polyvinylpyrrolidone et ses dérivés ; û et leurs mélanges. Ces exemples illustrent les efforts entrepris pour éviter une défaillance des différents systèmes à libération modifiée du (ou des) PA. Cependant il est apparu récemment que, malgré ces efforts, une libération trop rapide de la masse de PA peut se produire lors de la prise concomitante de la forme pharmaceutique MR et d'alcool. Ainsi aux USA en octobre 2005, la Food and Drug Administration a émis l'idée selon laquelle une étude de la résistance des formes MR au dose dumping potentiellement induit par l'alcool mériterait d'être menée pour certains médicaments. En effet, des études récentes ont montré que la présence d'alcool peut accélérer la libération d'un PA contenu dans une forme pharmaceutique MR. Cet effet de l'alcool peut, en première analyse, s'expliquer par une altération du système à libération modifiée ou par une modification de la solubilité du PA en présence d'alcool en quantité significative. Cette situation a d'autant plus de probabilité de se rencontrer - et les conséquences risquent d'être d'autant plus lourdes - que la quantité de boisson alcoolisée ingérée est importante, que le degré d'alcool de la boisson est élevé et que le sujet est à jeun. En effet dans ces conditions, l'estomac contient essentiellement la boisson ingérée mêlée à une faible quantité de suc gastrique. Donc, en pratique, l'ingestion d'alcool parallèlement à l'administration d'une forme pharmaceutique MR peut conduire à la libération accélérée et potentiellement dangereuse du PA chez le patient. En fonction du type de PA, cette libération accélérée du PA, au mieux, rend la forme pharmaceutique MR totalement inefficace, et au pire, compromet le pronostic vital du patient. Cette accélération néfaste peut conduire à une perte d'activité du médicament : il en sera ainsi par exemple des inhibiteurs de la pompe à protons, dont la libération trop précoce en milieu gastrique acide conduira à leur dégradation, et donc à l'inefficacité du traitement. Plus redoutable est le cas de certains tranquillisants, antidépresseurs ou celui des analgésiques opiacés, où c'est le pronostic vital qui sera en jeu en raison de la gravité des effets secondaires consécutifs à un surdosage. Un ensemble particulier de médicaments pour lesquels une libération massive du PA serait particulièrement néfaste est celui des produits pour lesquelles il existe une interaction pharmacologique défavorable avec l'alcool, une incompatibilité, ou un renforcement des effets secondaires. Ainsi par exemple les médicaments du groupe des analgésiques opiacés ont comme effet indésirable de pouvoir induire une dépression respiratoire ; celle-ci est encore renforcée par la prise concomitante d'alcool et peut être aggravée par les fausses routes et les pneumopathies de déglutition provoquées classiquement par l'abus d'alcool. Également des médicaments très utilisés comme les tranquillisants et les antidépresseurs ont des effets sur le système nerveux central (perte de la vigilance, risques de somnolence) qui sont accentués par la prise simultanée d'alcool. On peut encore citer les interactions de l'alcool avec les anti- histaminiques (potentialisation de l'effet sédatif, somnolence et perte d'attention, étourdissements) et les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS (potentialisation du risque de saignements digestifs). Le problème de la décharge de la dose en présence d'alcool n'a pas été résolu de manière satisfaisante à ce jour, en particulier dans le cas des formes multimicroparticulaires. Il existe notamment un besoin d'une forme pharmaceutique multimicroparticulaire à libération modifiée pour l'administration de PA par voie orale, capable de maintenir la libération modifiée du PA dans une solution alcoolique, c'est-à-dire dont le profil de libération du PA n'est pas accéléré au risque d'engager le pronostic vital d'un patient, et, de préférence, dont le profil de libération du PA n'est pas affecté de manière significative en solution alcoolique. OBJECTIFS DE L'INVENTION Un objectif essentiel de la présente invention est de proposer une forme pharmaceutique multimicroparticulaire à libération modifiée d'au moins un principe actif médicamenteux (PA), destinée à l'administration par voie orale, permettant d'éviter ou de limiter une décharge de la dose ("dose dumping" en anglais) induite par la consommation d'alcool lors de l'administration de cette forme pharmaceutique, ce qui permet d'assurer une plus grande sécurité thérapeutique et une meilleure efficacité. Un autre objectif essentiel de la présente invention est de proposer une forme pharmaceutique multimicroparticulaire à libération modifiée d'au moins un PA, destinée à l'administration par voie orale, pour laquelle la libération du PA n'est pas significativement affectée par la présence d'alcool. Les microparticules selon l'invention sont éventuellement susceptibles d'être mises sous forme de comprimés, sachets, gélules, suspensions buvables, etc. Un autre objectif essentiel de la présente invention est de proposer une forme pharmaceutique multimicroparticulaire à libération modifiée d'au moins un PA, destinée à l'administration par voie orale, pour laquelle le profil de libération in vitro du PA dans les milieux de dissolution classiquement utilisés et exempts d'éthanol est similaire au profil obtenu dans ces mêmes milieux auxquels de l'éthanol a été ajouté. Un autre objectif essentiel de la présente invention est de proposer une forme pharmaceutique multimicroparticulaire à libération modifiée d'au moins un PA, destinée à l'administration par voie orale, présentant un profil de libération in vitro en présence d'éthanol, lequel profil n'engage pas le pronostic vital d'un patient. Un autre objectif essentiel de la présente invention est de fournir une forme pharmaceutique multimicroparticulaire à libération modifiée d'au moins un PA, destinée à l'administration par voie orale, perfectionné par rapport à celles décrites dans les WO-A-96/11675 & WO-A-03/03878, en particulier au regard du comportement en solution alcoolique. Un autre objectif essentiel de la présente invention est de proposer un procédé d'obtention d'une forme pharmaceutique multimicroparticulaire à libération modifiée d'au moins un PA, destinée à l'administration par voie orale et dont le profil de libération du PA in vitro n'est pas affecté de manière significative en solution alcoolique, ou au moins, dont la libération n'est pas accélérée au risque d'engager le pronostic vital d'un patient. Définitions Au sens du présent exposé de l'invention : û l'acronyme "PA" désigne aussi bien un seul principe actif qu'un mélange de plusieurs principes actifs. Le PA peut être sous forme libre ou sous forme de sel, d'ester, d'hydrate, de solvate, de polymorphe, d'isomères ou d'autres formes pharmaceutiquement acceptables ; û l'alcool ingéré peut provenir de différentes boissons ou breuvages alcoolisés telles que bière, vin, cocktails, spiritueux ou leurs mélanges ; û in vitro, le terme "alcool" représente l'éthanol et les termes "solution alcoolique" ou "milieu alcoolique" représente une solution aqueuse d'éthanol ; û "microparticules réservoir" désigne des microparticules comprenant du PA et individuellement enrobées par au moins un enrobage permettant la libération 25 modifiée du PA ; û "microparticule" désigne indifféremment des microparticules réservoir et/ou des microparticules comprenant du PA non nécessairement enrobées ; û les profils de dissolution in vitro sont réalisés selon les indications de la pharmacopée européenne (sème édition, ≈2.9.3) où les milieux de dissolution 30 classiquement utilisés sont décrits. Pour simuler le milieu gastrique d'un sujet ayant absorbé une forte quantité d'alcool, le milieu de dissolution est modifié par addition d'éthanol (q.s.p. 20 % à 40 % en volume) ; û le terme "libération modifiée" signifie que la libération du PA in vitro est telle que 75 % du PA est libéré en un temps supérieur à 0,75 h et, de préférence, 35 supérieur à 1 h, et plus préférentiellement supérieur à 1,5 h. Une forme pharmaceutique à libération modifiée peut, par exemple, comprendre une phase à libération immédiate et une phase à libération lente. La libération modifiée peut être notamment une libération prolongée et/ou retardée. Des formes pharmaceutiques à libération modifiée sont bien connues dans ce domaine ; voir par exemple Remington : The science and practice of pharmacy, 19ème édition, Mack publishing Co. Pennsylvanie, USA ; ù "libération immédiate" signifie que la libération n'est pas de type libération modifiée et désigne la libération par une forme à libération immédiate de la plus grande partie du PA en un temps relativement bref, par exemple au moins 75 0/0 du PA sont libérés en 0,75 h, de préférence en 30 min ; ù les formes pharmaceutiques orales multimicroparticulaires selon l'invention sont constituées de nombreuses microparticules dont la taille est inférieure au millimètre. Les diamètres de microparticules dont il est question dans le présent exposé sont, sauf indication contraire, des diamètres moyens en volume. Ces formes multimicroparticulaires peuvent être transformées en formes pharmaceutiques orales monolithiques telles que comprimés, gélules, sachets, sus- pensions à reconstituer ; ù la similarité entre deux profils de dissolution est évaluée à l'aide du facteur de similarité f2 tel qu'il est défini dans le document "Qualité des produits à libération modifiée" de l'Agence européenne pour l'évaluation du médicament, document référencé CPMP/QWP/604/96 (Annexe 3). Une valeur de f2 comprise entre 50 et 100 indique que les deux profils de dissolution sont similaires ; ù par "dose dumping" ou "décharge de la dose" on entend une libération immédiate et non voulue de la dose après ingestion per os. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION Il est du mérite des inventeurs d'avoir trouvé une formulation qui permet de supprimer ou de diminuer les modifications des profils de libération du PA observées en solution alcoolique. Les présents inventeurs ont élaboré des formes pharmaceutiques MR présentant une résistance à un "dose dumping" induit par l'alcool. Cette propriété avantageuse peut notamment être mise en évidence dans des conditions reproduisant les caractéristiques physico-chimiques attendues in vivo. L'alcoolisme périodique ou "binge drinking", forme d'alcoolisme se caractérisant par des accès de forte consommation, typiquement en fin de semaine, alternant avec de longues périodes d'abstinence ou de modération, est devenu dans certains milieux une activité sociale de plus en plus répandue. Et parallèlement a augmenté le risque que représente une libération accidentelle de la dose de PA contenue dans une forme pharmaceutique MR chez un sujet qui aurait ingéré une forte quantité d'alcool. Les inventeurs ont effectué des travaux d'étude de la sensibilité de diverses formes pharmaceutiques MR en présence d'alcool. L'approche qui a été retenue pour mesurer la résistance des formes pharmaceutiques MR à un dose dumping induit par l'alcool consiste à modifier les tests classiques de dissolution des formes pharmaceutiques MR en introduisant de l'éthanol dans le milieu de dissolution, par exemple à une concentration de 20 % ou de 40 % (v/v). L'ordre de grandeur du volume final est de 50 à 900 mL. Pour un certain nombre de formes pharmaceutiques MR, on observe que la co-administration de ladite forme avec des breuvages alcoolisés conduirait à une accélération non voulue de la libération du ou des PA. À cette fin, la présente invention a pour objet une forme pharmaceutique multimicroparticulaire à libération modifiée d'au moins un PA médicamenteux, destinée à l'administration par voie orale, caractérisée en ce qu'elle est capable de maintenir la libération modifiée du PA dans une solution alcoolique, et de préférence en ce que le profil de libération n'est pas affecté de manière significative en solution alcoolique. Plus précisément, la présente invention vise une forme pharmaceutique orale comprenant des microparticules de type réservoir, à libération modifiée d'au moins un PA, cette forme résistant à la décharge immédiate de la dose de PA en présence d'alcool. De préférence, la forme pharmaceutique orale selon l'invention, qui comprend des microparticules de type réservoir à libération modifiée d'au moins un PA aussi bien dans les milieux de dissolution aqueux que dans les solutions alcooliques, est caractérisée en ce que le temps de libération de 50 % du PA en solution alcoolique : û n'est pas diminué de plus de 3 fois par rapport au temps de libération de 50 0/0 du PA mesuré en milieu aqueux exempt d'alcool ; û de préférence n'est pas diminué de plus de 2 fois par rapport au temps de libération de 50 % du PA mesuré en milieu aqueux exempt d'alcool ; û de préférence n'est pas diminué de plus de 1,5 fois par rapport au temps de libération de 50 % du PA mesuré en milieu aqueux exempt d'alcool ; û de préférence est similaire à celui mesuré en milieu aqueux, d'après le facteur 35 de similarité f2 défini ci-dessus ; û voire le temps de libération de 50 % du PA en solution alcoolique est supérieur au temps de libération de 50 % du PA en milieu aqueux exempt d'alcool. Cette forme pharmaceutique selon l'invention comprend des microparticules de type réservoir et au moins un agent D qui est un composé pharmaceutiquement acceptable et dont la vitesse ou la capacité à s'hydrater ou à se solvater est supérieure en milieu aqueux exempt d'alcool qu'en solution alcoolique. Les microparticules réservoir ont, de préférence, un diamètre moyen inférieur à 2000 pm, plus préférenciellement compris entre 50 et 800 pm, et plus préférentiellement encore compris entre 100 et 600 pm. En outre, les microparticules réservoir sont individuellement constituées par un coeur comprenant le PA et enrobé par un enrobage comprenant : ù au moins un polymère A insoluble dans les liquides du tractus gastro-intestinal ; ù au moins un agent plastifiant B ; - éventuellement au moins un agent tensioactif C. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES Figure 1 : Représentation schématique de la structure d'une microparticule enrobée. Figure 2 : Représentation schématique de la structure d'une microparticule enrobée. Figure 3 : Représentation schématique de la structure d'un pellet ou d'un granule comprenant des microparticules et de l'agent D comme liant. Figure 4 : Représentation schématique d'un comprimé enrobé contenant des microparticules. Figure 5 : Représentation schématique d'une gélule revêtue par un revêtement à base d'agent D, la gélule contenant des microparticules. Figure 6 : Dissolution des gélules d'acyclovir préparées en exemple 1. Figure 7 : Dissolution des gélules de metformine préparées à l'exemple 2. Figure 8 : Dissolution des gélules d'acyclovir préparées en exemple 3. Figure 9 : Dissolution des gélules de metformine préparées à l'exemple 4. Figure 10 : Comportement de l'amidon glycolate de sodium (Primojel / Avebe) dans l'eau (Fig. 10A) et dans une solution alcoolique (Fig. 10B) après 15 minutes de contact. Figure 11 : Comportement de la gomme guar (Grindsted Guar / Danisco) dans l'eau (Fig. 11A) et dans une solution alcoolique (Fig. 11B) après 15 minutes de contact. Figure 12 : Comportement de l'hydroxypropylmethyl cellulose (Methocel E5 / Dow) dans l'eau (Fig. 12A) et dans une solution alcoolique (Fig. 12B) après 30 minutes de contact. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION La forme pharmaceutique orale selon l'invention comprend des microparticules de type réservoir et permet la libération modifiée du PA aussi bien dans les milieux de dissolution aqueux que dans les solutions alcooliques. La forme pharmaceutique selon l'invention est multimicroparticulaire, c'est-à-dire qu'elle comprend entre autres des microparticules réservoir avec un coeur comprenant le PA enrobé ou pelliculé par un enrobage. Ce coeur de PA, ou microparticule de PA, peut être : ù du PA brut (pur) sous forme pulvérulente, et/ou ù un granulé matriciel de PA mélangé à différents autres ingrédients, et/ou ù un granulé supporté, tel qu'un support neutre, par exemple en cellulose ou en sucre, recouvert d'au moins une couche comportant du PA. Dans le cas d'un granulé matriciel, la matrice contient le PA et éventuellement d'autres excipients pharmaceutiquement acceptables, tels que des agents liants, des tensioactifs, des désintégrants, des charges, des agents contrôlant ou modifiant le pH (tampons). Dans le cas d'un granulé supporté, le support neutre peut être composé de sucrose et/ou de saccharose et/ou de dextrose et/ou de lactose, et ou de mélange sucrose/amidon Le support neutre peut également être une microsphère de cellulose ou tout autre particule d'excipient pharmaceutiquement acceptable. Avantageusement, le support neutre a un diamètre moyen compris entre 1 et 800 pm et de préférence compris entre 20 et 500 pm. La couche active peut éventuellement comporter, outre le (ou les) PA, un ou plusieurs excipients pharmaceutiquement acceptables, tels que des agents liants, des tensioactifs, des désintégrants, des charges, des agents contrôlant ou modifiant le pH (tampons). La forme pharmaceutique selon l'invention peut comprendre des microparticules de PA autres que des microparticules réservoir. Il pourrait s'agir, par exemple, de microparticules à libération immédiate de PA. Ces dernières peuvent être e.g. des microparticules de PA non enrobées du même type que celles utiles dans la préparation des microparticules réservoir selon l'invention et comprenant un ou plusieurs PA. En outre, l'ensemble des microparticules (microparticules réservoir et/ou microparticules non enrobées) constituant la forme pharmaceutique selon l'invention peut être formé par différentes populations de microparticules, ces populations différant entre elles au moins par la nature du (ou des) PA contenus dans ces microparticules et/ou par la composition de l'enrobage et/ou l'épaisseur de l'enrobage. Selon une première forme de réalisation, au moins une partie des microparticules à libération modifiée de PA comporte chacune une microparticule de PA, enrobée par au moins un enrobage permettant la libération modifiée du PA. De préférence, la microparticule de PA est un granulé comprenant le(les) PA et un ou plusieurs excipients pharmaceutiquement acceptables. Selon une deuxième forme de réalisation, au moins une partie des microparticules à libération modifiée de PA comporte chacune un support neutre, au moins une couche active comprenant le (ou les) PA et enrobant le support neutre, et au moins un enrobage permettant la libération modifiée du PA. Comme cela a été rappelé ci-dessus, les microparticules réservoir sont individuellement constituées par un coeur comprenant le PA et enrobé par un enrobage. L'enrobage régit la libération modifiée du PA. Il comprend : û au moins un polymère A insoluble dans les liquides du tractus gastro-intestinal au moins un agent plastifiant B ; éventuellement au moins un agent tensioactif C. L'enrobage des microparticules réservoir contient un polymère A insoluble dans les liquides du tractus, à raison de 70 % à 95 %, de préférence de 75 % à 95 %, et, plus préférentiellement encore, de 80 % à 95 % de la masse de l'enrobage hors agent D. Le polymère A est sélectionné, de préférence, dans le groupe de produits suivants : les dérivés non hydrosolubles de la cellulose, les dérivés de (co)polymères (méth)acryliques, et leurs mélanges. Plus préférentiellement, le polymère A est sélectionné dans le groupe de produits suivants : l'éthylcellulose, l'acétate butyrate de cellulose, l'acétate de cellulose, les copolymères ammonio-méthacrylates type A et type B (Eudragit RS, Eudragit RL, Eudragit RSPO, Eudragit PLPO), les esters d'acides poly(méth)acryliques (Eudragit NE 30D) et leurs mélanges ; l'éthylcellulose et/ou l'acétate de cellulose étant particulièrement préférés. L'agent plastifiant B est présent dans l'enrobage des microparticules réservoir à raison de 1 % à 30 % p/p, de préférence, de 2 % à 25 % p/p, et, plus préférentiellement encore, de 5 % à 20 % en masse de l'enrobage hors agent D. L'agent plastifiant B est sélectionné notamment dans le groupe de produits suivants : û le glycérol et ses esters, de préférence dans le sous-groupe suivant : glycérides acétylés, glycérolmono-stéarate, glycéryltriacétate, glycéroltributyrate, û les phtalates, de préférence dans le sous-groupe suivant : dibutylphtalate, diéthylphtalate, diméthylphtalate, dioctylphtalate, û les citrates, de préférence dans le sous-groupe suivant : acétyltributylcitrate, acétyltriéthylcitrate, tributylcitrate, triéthylcitrate, û les sébaçates, de préférence dans le sous-groupe suivant : diéthylsébaçate, dibutylsébaçate, les adipates, les azélates, les benzoates, le chlorobutanol, les polyéthylèneglycols, les huiles végétales, les fumarates, de préférence le diéthylfumarate, les malates, de préférence le diéthylmalate, les oxalates, de préférence le diéthyloxalate, les succinates ; de préférence le dibutylsuccinate, lesbutyrates, les esters de l'alcool cétylique, les malonates, de préférence le diéthylmalonate, l'huile de ricin (celle-ci étant particulièrement préférée), et leurs mélanges. L'agent tensioactif C est présent dans l'enrobage des microparticules réservoir à raison de 0 à 30 % p/p, de préférence de 0 à 20 % p/p, et, plus préférentiellement encore, de 5 à 15 % de la masse de l'enrobage hors agent D. L'agent tensioactif C est de préférence sélectionné dans le groupe de produits suivants : û les sels alcalins ou alcalinoterreux des acides gras, le sodium dodécyl sulfate 35 et le docusate de sodium étant préférés, û les huiles polyoxyéthylénées de préférence l'huile de ricin hydrogénée polyoxyéthylénée, les copolymères polyoxyéthylène-polyoxypropylène, les esters de sorbitan polyoxyéthylénés, les dérivés de l'huile de ricin polyoxyéthylénés, les stéarates, de préférence de calcium, de magnésium, d'aluminium ou de zinc, les polysorbates, les stéarylfumarates, de préférence de sodium, le béhénate de glycérol, le chlorure de benzalkonium le bromure d'acétyltriméthyl ammonium, et leurs mélanges. L'enrobage mono ou multicouche peut comprendre divers autres adjuvants additionnels utilisés classiquement dans le domaine de l'enrobage. Il peut s'agir, par exemple, de pigments, de colorants, de charges, d'agents antimousses, etc. Suivant une modalité particulière de réalisation de l'invention, l'enrobage régissant la libération modifiée du PA par les microparticules réservoir est constitué d'une seule couche ou une seule pellicule d'enrobage. Cela simplifie leur préparation et limite le taux d'enrobage. Avantageusement, l'enrobage présente une résistance mécanique suffisante pour éviter son déchirement et/ou son éclatement dans l'organisme et ce jusqu'à la fin de la libération du PA. Cette aptitude de l'enrobage à conserver son intégrité physique même après élution complète du PA s'observe, notamment, pour des épaisseurs d'enrobage comprises entre 2 pm et 100 pm, soit des taux d'enrobage (masse d'enrobage hors agent D sur masse totale de la microparticule) compris entre 3 et 85%. Il est important de noter que l'acquisition de la fonctionnalité de résistance à l'alcool ne s'est pas faite au détriment des autres spécifications exigées pour une forme pharmaceutique à libération modifiée. En particulier, la forme pharmaceutique selon l'invention peut être adaptée à un grand nombre de PA présentant des solubilités dans l'eau très variées, comprises par exemple entre quelques centièmes de milligrammes par litre et quelques centaines de grammes par litre. Par ailleurs, la forme pharmaceutique selon l'invention permet d'ajuster la libération du PA sur des durées très variées, par exemple comprises entre 1 heure et 30 heures, de préférences comprises entre 2 heures et 16 heures. Il est à la portée de l'homme du métier d'ajuster le temps de libération en faisant varier, notamment, la composition et/ou l'épaisseur de l'enrobage, et/ou la taille moyenne des microparticules. L'agent D est un composé pharmaceutiquement acceptable dont la vitesse ou la capacité à s'hydrater ou à se solvater est supérieure en milieu aqueux exempt d'alcool qu'en solution alcoolique. Il peut s'agir : ù d'un composé à vitesse de solubilisation plus élevée dans l'eau qu'en solution alcoolique ; ù d'un composé soluble dans l'eau et insoluble en solution alcoolique ; ù ou d'un composé, insoluble dans l'eau ou en solution alcoolique, qui gonfle plus ou plus vite dans l'eau qu'en solution alcoolique. De préférence, l'agent D est choisi dans le groupe de produits suivants : ù les carboxyalkylcelluloses réticulées : les carboxyméthylcelluloses réticulées (e.g. croscarmellose de sodium réticulée), ù les polyalkylènes oxydes (e.g. polyéthylène oxyde ou polypropylène oxyde), ù les (hydroxy)(alkyl)celluloses (e.g. hydroxypropylcellulose, hydroxypropylméthylcellulose), les carboxyalkylcelluloses (e.g. carboxyméthylcellulose) et leurs sels, les celluloses (poudre ou microcristalline), les polysaccharides, par exemple : • les amidons natifs (par exemple de maïs, de blé ou de pomme de terre) ou modifiés (par exemple avec du glycolate de sodium), • les alginates et leurs sels tels que l'alginate de sodium, • la polacriline de potassium, • les gommes guar, • les carraghénanes, • les pullulanes, • les pectines, • les chitosanes et leurs dérivés, • et leurs mélanges, les protéines, par exemple : • la gélatine, • les albumines, • la caséine, • les lactoglobulines, • et les mélanges, les argiles telles que la bentonite, la laponite, - et leurs mélanges. De manière plus préférée encore, l'agent D est choisi dans le groupe de produits suivants : ù les hydroxyalkylcelluloses (e.g. hydroxypropylcellulose, hydroxypropyl- méthylcellulose), les gommes guar, les carraghénanes, les pullulanes, et leurs mélanges. L'agent D peut être incorporé de différentes façons, éventuellement combinées entre elles, dans la forme pharmaceutique selon l'invention . Il peut être un des constituants : du coeur de PA (ou microparticule non enrobée de PA) : • soit dans le support neutre des microparticules et/ou • soit dans la couche contenant le PA et déposée sur le support neutre des microparticules et/ou • soit dans le granulé contenant le PA ; et/ou de l'enrobage des microparticules ; et/ou en mélange avec les microparticules ; et/ou un des constituants extérieurs d'une forme monolithique (e.g. constituant d'une gélule, revêtement d'un comprimé ou d'une gélule). Suivant un premier mode de réalisation de l'invention, l'agent D est présent dans le coeur de PA, ou microparticule non enrobée de PA. De préférence, l'agent D est présent dans le coeur des microparticules à raison de 5 à 70%, de préférence de 15% à 60% de la masse totale du coeur de PA. Suivant un deuxième mode de réalisation de l'invention, l'agent D est compris dans l'enrobage des microparticules. Dans ce cas, l'agent D peut constituer à lui seul une couche d'enrobage interne ou externe à l'enrobage contrôlant la diffusion. Il peut également être mélangé aux constituants A, B et éventuellement C de l'enrobage qui régit la libération modifiée du PA. De préférence, l'agent D est présent dans l'enrobage à raison de 3 à 30%, de préférence de 10% à 20% de la masse totale de l'enrobage. De préférence, on choisit les composés suivants : le polymère A est l'éthylcellulose, l'agent plastifiant B est l'huile de ricin, l'agent tensioactif est le polysorbate, et l'agent D est choisi parmi la gomme guar, l'hydroxypropylméthylcellulose, la carboxy-méthylcellulose de sodium, le pullulane, le glycolate d'amidon, et leurs mélanges. Suivant un troisième mode de réalisation, l'agent D est inclus dans la phase liante de granules ou de pellets ou encore de comprimés incluant les micro-particules. Les granules, pellets ou comprimés sont obtenus par les techniques connues par l'homme de l'art comme par exemple la granulation, l'extrusion ou la compression. L'agent D est présent en mélange avec les microparticules, à raison de 2 à 30% p/p, de préférence de 5% à 25% p/p, et plus préférentiellement encore de 5% à 20% p/p, de la masse totale du mélange. Suivant un quatrième mode de réalisation, l'agent D est l'un des composants du matériau constituant la gélule qui contient les microparticules. Par exemple, la gélule se présente sous la forme d'une gélule à base d'un agent D, de préférence, à base de pullulane ou à base d'hydroxypropylméthylcellulose, ou de leur mélange. Suivant un cinquième mode de réalisation l'agent D est compris dans un revêtement déposé sur la gélule contenant les microparticules ou sur le comprimé contenant les microparticules. Par exemple, la gélule est à base de gélatine, et le revêtement contient de la carboxy-méthylcellulose de sodium comme agent D, de préférence à raison de 25 % p/p de carboxy-méthylcellulose de sodium par rapport à la masse des gélules vides. Dans le cas des quatrième et cinquième modes, on pourra déposer sur la gélule ou le comprimé une couche de finition. Les cinq modes de réalisation, s'agissant de l'agent D, peuvent être combinés entre eux. Dans une telle hypothèse, il est tout à fait envisageable d'incorporer différents agents D pour chacun des modes de réalisation indiqués. De préférence, la forme pharmaceutique selon l'invention est constituée par une ou plusieurs mêmes unités galéniques (e.g. comprimé, gélule ou sachet) contenant chacune les microparticules. La forme pharmaceutique selon l'invention peut également se présenter sous la forme d'une suspension orale multidose, reconstituée à partir de poudre et d'eau, avant administration. Avantageusement, la forme pharmaceutique contenant les microparticules à libération modifiée de PA comprend également des excipients pharmaceutiquement acceptables, classiques et connus de l'homme du métier, utiles par exemple pour présenter les microparticules sous forme de comprimé. Par exemple, ces excipients peuvent être notamment : û des agents de compression comme la cellulose microcristalline ou le mannitol, - des colorants, - des désintégrants, - des agents d'écoulement comme le talc, la silice colloïdale, - des lubrifiants comme par exemple le béhénate de glycérol, les stéarates, - des arômes, - des conservateurs, û et leurs mélanges. La forme pharmaceutique finale, sous forme de comprimé ou de gélule, peut être enrobée selon les techniques et formules connues de l'homme de l'art pour améliorer sa présentation : couleur, aspect, masquage de goût, etc. Les nouvelles formes pharmaceutiques à base de PA selon l'invention sont originales dans leur structure, leur présentation et leur composition et sont administrables per os, notamment par doses journalières uniques. Il est à noter qu'il peut être intéressant de mélanger dans une même gélule, un même comprimé ou une même poudre pour suspension buvable, au moins deux types de microparticules à cinétiques de libération du PA différentes, par exemple à libération immédiate et à libération modifiée. Il peut également être intéressant de mélanger deux (ou plusieurs) types de microparticules contenant chacune un PA différent libéré selon un profil de libération qui lui est propre. Ainsi, la présente invention vise notamment une forme pharmaceutique multimicroparticulaire, caractérisée en ce qu'elle contient une pluralité de populations de microparticules, lesdites populations différant entre elles au moins par la nature du PA contenu et/ou par la composition de l'enrobage et/ou par l'épaisseur de l'enrobage et/ou par la localisation de l'agent D. La présente invention vise également une forme pharmaceutique multimicroparticulaire, comprenant au moins deux types de microparticules à cinétiques de libération du PA différentes, par exemple à libération immédiate et à libération modifiée ou encore à libération modifiée selon des cinétiques de libération différentes. La présente invention vise aussi une forme pharmaceutique multimicroparticulaire, comprenant en outre un mélange de plusieurs PA, chacun d'entre eux étant contenu dans des microparticules présentant des cinétiques de libération identiques ou différentes. Sans vouloir être limitatif, il doit être néanmoins souligné que la forme pharmaceutique selon l'invention est particulièrement intéressante en ce qu'elle peut se présenter sous forme de dose unique orale journalière comprenant de 100 (cent) à 500.000 microparticules réservoir contenant du PA. Par ailleurs, l'invention vise l'utilisation des microparticules telles que définies ci-dessus, pour la préparation de formes pharmaceutiques orales multimicroparticulaires, pharmaceutiques ou diététiques, de préférence sous forme de comprimés de poudres pour suspension buvable ou de gélules. Enfin, l'invention vise également un traitement thérapeutique amélioré, consistant essentiellement à administrer une forme pharmaceutique plus sûre en ce qui concerne le risque de dose-dumping en présence d'alcool. Selon un autre de ses aspects, l'invention concerne également les microparticules perse telles que définies ci-dessus. La présente invention a également pour objet les procédés pour l'obtention des formes pharmaceutiques selon l'invention telles que définies ci-dessus, lesdits procédés se décomposant en plusieurs étapes consistant essentiellement à : a) préparer des coeurs (microparticules non enrobées) de PA par : û extrusion/sphéronisation de PA avec éventuellement un ou plusieurs agent(s) D ou excipient(s) pharmaceutiquement acceptables, et/ou ; û granulation humide de PA avec éventuellement un ou plusieurs agent(s) D ou 15 excipient(s) pharmaceutiquement acceptables, et/ou ; û compactage de PA avec éventuellement un ou plusieurs agent(s) D ou excipient(s) pharmaceutiquement acceptables, et/ou ; û pulvérisation de PA, avec éventuellement un ou plusieurs agent(s) D ou excipient(s) pharmaceutiquement acceptables, en dispersion ou en solution dans 20 un solvant aqueux ou organique sur un support neutre ou des particules d'agent D, et/ou ; û tamisage de poudre ou cristaux de PA ; b) préparer des microparticules réservoir de PA par : û pulvérisation en lit d'air fluidisé d'une solution ou dispersion contenant un ou 25 plusieurs composés A, B et éventuellement un ou plusieurs composés C et/ou D sur les microparticules de PA ; les microparticules de PA peuvent avoir été au préalable enrobées par un ou plusieurs agents D ; les microparticules de PA enrobées peuvent éventuellement être enrobées par un ou plusieurs agents D ; c) préparer la forme finale du médicament par : 30 û granulation et/ou extrusion/sphéronisation des microparticules réservoir de PA avec un agent D pour mise en gélule ou sachet ; ou û mélange de microparticules réservoir de PA avec éventuellement un ou plusieurs agent(s) D et des excipients pharmaceutiquement acceptables pour obtention d'un comprimé ; ce comprimé peut éventuellement être enrobé en 35 turbine d'enrobage par une ou plusieurs couches contenant l'agent D et/ou des excipients pharmaceutiquement acceptables ; ou û mise en gélule des microparticules réservoir de PA ; les gélules peuvent éventuellement être enrobées en turbine ou lit d'air fluidisé par un ou plusieurs agent(s) D et/ou des excipients pharmaceutiquement acceptables ; ou û mise en sachet des microparticules réservoir de PA avec éventuellement un ou plusieurs agent(s) D et/ou des excipients pharmaceutiquement acceptables. Il s'agit là d'une de méthodologies générales intéressantes, qui permettent de produire les formes pharmaceutiques de l'invention d'une manière simple et économique. L'invention peut être mise en oeuvre indépendamment de la solubilité du PA dans l'eau. Quatre classes de PA sont définies, notamment en fonction de leur solubilité, d'après le "Biopharmaceutics Classification System" (BCS) de la U.S. Food and Drug Administration : Amidon G.L. et al. "A theoretical basis for a biopharmaceutics drug classification : the correlation of in vivo drug product dissolution and in vivo bioavailability", Pharmaceutical Research, vol. 12, pp. 413-420 (1995). Des PA appartenant à ces différentes classes peuvent être utilisés selon la présente invention. Qualitativement parlant, le PA contenu dans les microparticules enrobées selon l'invention est avantageusement choisi parmi au moins l'une des familles de substances actives suivantes : les agents de traitement de l'abus d'alcool, les agents de traitement de la maladie d'Alzheimer, les anesthésiques, les agents de traitement de l'acromégalie, les analgésiques, les antiasthmatiques, les agents de traitement des allergies, les agents anticancéreux, les anti-inflammatoires, les anticoagulants et antithrombotiques, les anti-convulsivants, les antiépileptiques, les antidiabétiques, les antiémétiques, les antiglaucomes, les antihistaminiques, les anti-infectieux, les antibiotiques, les antifongiques, les antiviraux, les antiparkinsoniens, les anti-cholinergiques, les antitussifs, les inhibiteurs de l'anhydrase carbonique, les agents cardiovasculaires, les hypolipémiants, les antiarythmiques, les vasodilatateurs, les antiangineux, les anti-hypertenseurs, les vasoprotecteurs, les inhibiteurs de cholinestérase, les agents de traitement des désordres du système nerveux central, les stimulants du système nerveux central, les contraceptifs, les promoteurs de fécondité, les inducteurs et inhibiteurs du travail utérin, les agents de traitement de la mucoviscidose, les agonistes des récepteurs de la dopamine, les agents de traitement de l'endométriose, les agents de traitement des dysfonctionnements érectiles, les agents de traitement de la fertilité, les agents de traitements des troubles gastro-intestinaux, les immunomodulateurs et les immunosuppresseurs, les agents de traitement des troubles de la mémoire, les antimigraineux, les relaxants des muscles, les analogues de nucléosides, les agents de traitement de l'ostéoporose, les parasympathomimétiques, les prostaglandines, les agents psychothérapeutiques, les sédatifs, les hypnotiques et tranquillisants, les neuroleptiques, les anxiolytiques, les psychostimulants, les antidépresseurs, les agents de traitements dermatologiques, les stéroïdes et les hormones, les amphétamines, les anorexiques, les anti-douleurs non analgésiques, les anti-épileptiques, les barbituriques, les benzodiazépines, les hypnotiques, les laxatifs, les psychotropes. Des agents de traitement de l'acromégalie sont par exemple : octreotide, laureotide et pegvisomant, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des agents de traitement de l'abus d'alcool sont par exemple : chlorazépate, chlordiazépoxyde, diazépam, disulfiram, hydroxyzine, naltrexone, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des anesthésiques sont par exemple : adrénaline, bupivacaïne, chloroprocaïne, desflurane, étidocaïne, levobupivacaïne, lidocaïne, midazolam, propofol, ropivacaïne, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des analgésiques sont par exemple : acétaminophène, aspirine, bupivacaïne, buprénorphine, butorphanol, célécoxib, clofénadol, choline, clonidine, codéine, diflunisal, dihydrocodéine, dihydroergotamine, dihydromorphine, éthylmorphine, étodolac, élétriptan, eptazocine, ergotamine, fentanyle, fénoprofène, acide hyaluronique, hydrocodone, hydromorphone, hylane, ibuprofène, indométhacine, ketorolac, kétotifène, levométhadone, levallorphane, lévorphanol, lidocaïne, acide méfénamique, méloxicam, mépéridine, méthadone, morphine, nabumétone, nalbuphine, néfopam, nalorphine, naloxone, naltrexone, naproxène, naratriptan, néfazodone, morméthadone, oxapozine, oxycodone, oxymorphone, pentazocine, péthidine, phenpyramide, piritramide, piroxicam, propoxyphène, réfécoxib, rizatriptan, kétoprofène, sulindac, sumatriptan, tébacone, tilidine, tolmétine, tramadol, zolmitriptan, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des antiasthmatiques sont par exemple : ablukast, azélastine, bunaprolast, cinalukast, cromitrile, cromolyne, énofélast, isambxole, kétotifène, levcromékaline, lodoxamide, montélukast, ontazolast, oxarbazole, oxatomide, piriprost potassium, pirolate, pobilukast, édamine, pranlukast, quazolast, répirinast, ritolukast, sulukast, tétrazolastméglumine, tiaramide, tibénélast, tomélukast, tranilast, verlukast, vérofylline, zarirlukast, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des agents anticancéreux sont par exemple : adriamycine, aldesleukine, allopurinol, altrétamine, amifostine, anastrozole, asparaginase, bétaméthasone, bexarotène, bicalutamide, bléomycine, busulfan, capécitabine, carboplatine, carmustine, chlorambucil, cisplatine, cladribine, oestrogène conjugué, cortisone, cyclophosphamide, cytarabine, dacarbazine, daunorubicine, dactinomycine, dénileukine, dexaméthasone, discodermolide, docétaxel, doxorubicine, éloposidem, épirubicine, époétine, épothilones, estramustine, oestrogène estérifié, éthinyl-oestradiol, étoposide, exemestane, flavopirdol, fluconazole, fludarabine, fluorouracile, flutamide, floxuridine, gemcitabine, gemtuzumab, goséréline, hexaméthylmélamine, hydrocortisone, hydroxyurée, idarubicine, ifosfamide, interféron, irinotécan, lémiposide, létrozole, leuprolide, lévamisole, lévothyroxine, lomustine, méchloréthamine, melphalan, mercaptopurine, mégestrol, méthotrexate, méthylprednisolone, méthyltestosterone, mithramycine, mitomycine, mitotane, mitoxantrone, mitozolomide, mutamycine, nilutamide, paclitaxel, pamidronate, pegaspargase, pentostatine, plicamycine, porfimer, prednisolone, procarbazine, rituximab, sargramostim, sémustine, streptozocine, tamoxifen, témozolamide, téniposide, testolactone, thioguanine, thiotépa, tomudex, topotécan, torémifène, trastumuzab, trétinoïne, sémustine, streptozolocine, valrubicine, verteprofine, vinblastine, vincristine, vindesine, vinorelbine, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des anticoagulants et des antithrombotiques sont par exemple : warfarine, daltéparine, héparine, tinzaparine, énoxaparine, danaparoïde, abciximab, alprostadil, altiplase, anagralide, anistreplase, argatroban, ataprost, bétaprost, camonagrel, cilostazol, clinprost, clopidogrel, cloricromène, dermatan, désirudine, domitroban, drotavérine, époprosténol, éptifibatide, fradafiban, gabexate, iloprost, isbogrel, lamifiban, lamotéplase, léfradafiban, lépirudin, lévosimendan, lexipafant, mélagatran, nafagrel, nafamostsat, nizofenone, orbifiban, ozagrel, pamicogrel, parnaparin, quinobendan, réteplase, sarpogralate, satigrel, silteplase, simendan, ticlopidine, vapiprost, tirofiban, xemilofiban, Y20811, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des anticonvulsivants sont par exemple : carbamazépine, clonazepam, clorazépine, diazépam, divalproex, éthosuximide, éthotion, felbamate, fosphénytoïne, gabapentine, lamotrigine, lévétiracétam, lorazépam, méphénytoïne, méphobarbital, métharbital, méthsuximide, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone, tiagabine, topiramate, acide valproïque, vigabatrine, zonisamide, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des antidiabétiques sont par exemple : acarbose, acétohexamide, carbutamide, chlorpropamide, épalrestat, glibornuride, gliclazide, glimépiride, glipizide, gliquidone, glisoxepide, glyburide, glyhexamide, metformine, miglitol, natéglinide, orlistat, phénbutamide, pioglitazone, répaglinide, rosiglitazone, tolazamide, tolbutamide, tolcyclamide, tolrestat, troglitazone, voglibose, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des antiémétiques sont par exemple : alprazolam, benzquinamide, benztropine, bétahistine, chlorpromazine, dexaméthasone, difénidol, dimenhydrinate, diphénhydramine, dolasétron, dompéridone, dronabinol, dropéridol, granisétron, halopéridol, lorazépam, meclizine, méthylprednisolone, métoclopramide, ondansétron, perphénazine, prochlorpérazine, promethazine, scopolamine, tributine, triéthylpérazine, triflupromazine, triméthobenzamide, tropisétron, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des agents antiglaucome sont par exemple : alprénoxime, dapiprazole, dipivéfrine, latanoprost, naboctate, pimabine, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des antihistaminiques sont par exemple : acépromazine, acrivastine, activastine, albutérol, alimémazine, antazoline, azélastine, bitoltérol, amlexanox, benzydamine, bromphéniramine, cétirizine, chlorphéniramine, cimétidine, cinnarizine, clémastine, clofédanol, cycloheptazine, cyproheptadine, diclofénac, difencloxazine, diphénhydramine, dotarizine, éphédrine, épinastine, épinéphrine, éthylnorépinéphrine, étybenzatropine, fenpentadiol, fenpotérol, fexofénadine, flurbiprofène, hydroxyzine, isoétharine, isoprotérénol, bromure d'ipratropium, kétorolac, lévocetirizine, lévomépromazine, loratidine, méquitazine, métaprotérénol, niaprazine, oxatomide, oxomémazine, phényléphrine, phénylpropanolamine, pirbutérol, prométhazine, pseudoéphédrine, pyrilamine, salmétérol, terbutaline, terfénadine, tranilast, dérivés de la xanthine, xylométazoline, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des agents anti-infectieux, notamment les antibiotiques, les antifongiques, les antiviraux, sont par exemple : abacavir, acyclovir, albendazole, amantadine, amphotéricine, amikacine, acide aminosalicylique, amoxycilline, ampicilline, amprénavir, atovaquine, azithromycine, aztréonam, carbenicilline, céfaclor, céfadroxil, céfamandole, céfazolin, cefdinir, céfépime, céfexime, céfopérazone, céfotaxime, céfotitam, céfopérazone, céfoxitine, cefpodoxine, cefprozil, ceftazidime, ceftibutène, ceftizoxime, ceftriaxone, céfuroxime, céphalexine, chloroquine, cidofovir, cilastatine, ciprofloxacine, clarithromycine, acide clavulanique, clindamycine, colistiméthate, dalfopristine, dapsone, daunorubicine, delavirdine, déméclocycline, didanosine, doxycycline, doxorubicine, éfavirenz, énoxacine, érythromycine, éthambutol, éthionamide, famcyclovir, fluconazole, flucytocine, foscarnet, fosfomycine, ganciclovir, gatifloxacine, griseofulvine, hydroxychloroquine, imipenem, indinavir, interféron, isoniazide, itraconazole, ivermectil, kétoconazole, lamivudine, lévofloxacine, linizolide, loméfloxacine, loracarbef, mébendazole, méfloquine, méropénem, méthanamine, métronidazole, minocycline, moxefloxacine, acide naldixique, nelfinavir, néomycine, névirapine, nitorfurantoïne, norfloxacine, ofloxacine, oseltamivir, oxytetracycline, palivizumab, pénicilline, perfloxacine, pipéracilline, praziquantel, pyrazinamide, pyriméthamine, quinidine, quinupristine, rétonavir, ribavirine, rifabutine, rifampicine, rimantadine, saquinavir, sparfloxacine, stavudine, streptomycine, sulfamethoxazole, tétramycine, terbinafine, tétracycline, ticarcillin, thiabendazole, tobramycine, triméthoprim, trimétraxate, troléandomycine, trovafloxacine, valacyclovir, vancomycine, zalcitabine, zanamivir, zidovudine, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des antiparkinsoniens sont par exemple : amantadine, adrogolide, altinicline, benzatropine, bipéridène, brasofensine, bromocriptine, budipine, cabergoline, CHF-1301, dihydrexidine, entacapone, etilevodopa, idazoxane, iométopane, lazabémide, melevodopa, carbidopa, levodopa, mofégiline, moxiraprine, pergolide, pramipexole, quinélorane, rasagiline, ropinirole, séligiline, talipexole, tolcapone, trihexyphenidyle, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des agents antirhumatismants sont par exemple : azathiprine, bétaméthasone, célécoxib, cyclosporine, diclofénac, hydroxychloroquine, indométhacine, infliximab, acide mercaptobutanedioïque, méthylprednisolone, naproxène, pénicillamine, piroxicam, prednisolone, sulfasalazine, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des anti-agrégeants plaquettaires sont par exemple : abciximab, anagrélide, aspirine, cilostazol, clopidogrel, dipyridamole, époprosténol, éptifibatide, ticlopidine, tinofiban, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des antispasmodiques et d'anticholinergiques sont par exemple : aspirine, atropine, diclofénac, hyoscyamine, mésoprostol, méthocarbamol, phénobarbital, scopolamine, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des antitussifs sont par exemple :acétaminophène, acrivastine, albutérol, benzonatate, béractant, bromphéniramine, caféine, calfactant, carbétapentane, chlorphéniramine, codéine, colfuscérine, dextromethorpham, dornase alpha, doxylamine, épinephrine, fexofénadine, guaphénésine, ipratropium, lévalbutérol, métaprotérénol, montélukast, pentoxyphilline, phényléphrine, phénylpropanolamine, pirbutérol, poractant alpha, pseudoéphédrine, pyrilamine, salbuterol, salmeterol, terbutaline, theophylline, zafirlukast, zileuton et leur sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des inhibiteurs de l'anhydrase carbonique sont par exemple : acétazolamide, dichlorphénamide, dorzolamide, méthazolamide, sézolamide, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des agents cardiovasculaires, notamment les hypolipémiants, les anti- arythmiques, les vasodilatateurs, les antiangineux, les anti-hypertenseurs, les vasoprotecteurs, sont par exemple : abciximab, acébutolol, activase, adénosine, adrénaline, amidarone, amiloride, amlodipine, nitrate d'amyle, aténolol, atorvastatine, benzépril, bépiridil, bétaxalol, bisoprolol, candésartan, captopril, carténolol, carvédilol, cérivastatine, chlorthalidone, chlorthiazole, clofibrate, clonidine, colestipol, colosévélam, digoxine, diltiazem, disopyramide, dobutamine, dofétilide, doxazosine, énalapril, époprostenol, éprosartan, esmolol, éthacrynate, érythrityl, félodipine, fénoidapam, fosinopril, flécaïnide, flurosémide, fluvastatine, gemfibrozil, hydrochlorthiazide, hydroflumethazine, ibutilide, indapamide, isosorbide, irbésartan, labétolol, lacidipine, lisinopril, losartan, lovastatine, mécamylamine, métoprolol, métarminol, métazolone, méthylchlothiazide, méthyldopa, métyrosine, mexilétine, midrodine, milrinone, moexipril, nadolol, niacine, nicardipine, nicorandil, nifédipine, nimodipine, nisoldipine, nitroglycérine, phénoxybenzamine, périndopril, polythiazide, pravastatine, prazosine, procaïnamide, propafénone, propranolol, quanfacine, quinapril, quinidine, ranipril, rétéplase, simvastatine, sotalol, spironolactone, streptokinase, telmisartan, térazosine, timolol, tocaïnamide, torsémide, trandolapril, triamtérène, trapidil, valsartan, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des vasodilatateurs sont par exemple : adénosine, alvérine, caféine, dihydroergocornine, énalapril, énoximone, iloprost, kalléone, lidoflazine, nicardipine, nimodipine, acide nicotinique, papaverine, pilocarpine, salbutamol, théophylline, trandolapril, uradipil, vincamine, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des inhibiteurs de cholinestérase sont par exemple : donépezil, édrophonium, néostigmine, pyridostigmine, rivastigmine, tacrine, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des stimulants du système nerveux central sont par exemple : caféine, doxapram, dexoamphétamine, donépézil, édorphonium, méthamphétamine, méthylphénidate, modafinil, néostigmine, pémoline, phentermine, pyridostigmine, rivastigmine, tacrine et leur sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des contraceptifs sont par exemple : désogestral, éthinyl-oestradiol, éthynodiol, lévonorgestrel, médroxyprogestérone, mestranol, norgestimate, noréthindrone, norgestrel, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des agents de traitement de la mucoviscidose sont par exemple : domase alpha, pancrélipase, tobramycine, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des agonistes des récepteurs de la dopamine sont par exemple : amantadine, cabergoline, fenoldopam, pergolide, pramipezal, ropinirole et leur sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des agents de traitement de l'endométriose sont par exemple : danazol, goséréline, leuprolide, nafaréline, norethindrone, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des agents de traitement des disfonctionnements érectiles sont par exemple alprostadil, sildénafil, yohimbine, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des agents de traitement de la fertilité sont par exemple : citrorélix, clomiphène, follitropine, ganirélix, gonadotropine, ménotropine, progésterone, urofollitropine, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des agents de traitement de troubles gastro-intestinaux sont par exemple : alosétron, bisacodyl, subsalicylate de bismuth, célécoxib, cimétidine, difoxine, diphéoxylate, docusate, ésoméprazole, famotidine, glycopyrrolate, infliximab, lansoprazole, lopéramide, métoclopramide, nizatidine, oméprazole, pantoprazole, rabéprazole, ranitidine, siméthicone, sucralfate, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des immunomodulateurs et des immunosuppresseurs sont par exemple : azathioprine, ceftizoxine, cyclosporine, daclizumab, glatiramer, immunoglobuline, interféron, leflunomide, lévamisol, mycophénolate, phthalidomide, ribavirine, sirolimus, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des agents de traitements de la maladie d'Alzheimer sont par exemple : CP 118954, donépezil, galanthamine, métrifonate, révastigmine, tacrine, TAK-147, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des antimigraineux sont par exemple : acétaminophène, dihydroergotamine, divalproex, ergotamine, propranolol, risatriptan, sumatriptan, trimetrexate, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des relaxants des muscles sont par exemple : chlorure d'alcuronium, azapropazone, atracurium, baclofène, carisoprodol, dérivés de quinine, chloromézanone, chlorophénésincarbamate, chlorozoxazone, cyclobenzaprine, dantrolène, bromure de décaméthonium, chlorure de dimethyltubocurarinium, doxacurium, fényramidol, triethiodure de gallamine, guaiphensine, bromure d'hexafluorenium, bromure d'hexacarbacholine, mémantin, méphénésine, méprobamate, métamisol, métaxalone, méthocarbamol, mivacurium, orphénadrine, pancuronium, phénazone, phénprobamate, pipécuronium, rapacuronium, rocuronium, succinylcholine, chlorure de suxaméthonium, tétrazépam, tizanidine, chlorure de tubocurarine, tybamate, vecuronium, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des analogues de nucléoside sont par exemple : abacavir, acyclovir, didanosine, gamciclovir, gemcitabine, lamivudine, ribavirine, stavudine, zalcitabine, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des agents de traitement de l'ostéoporose sont par exemple : alendronate, calcitonine, oestradiol, estropipate, médroxyprogestérone, noréthindrone, norgestimate, pamidronate, raloxifène, risdronate, zolédronate, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des parasympathomimétiques sont par exemple : béthanechol, bipéridine, édrophonium, glycopyrolate, hyoscyamine, pilocarpine, tacrine, yohimbine, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des prostaglandines sont par exemple : alprostadil, époprosténol, misoprostol, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des agents psychothérapeutiques sont par exemple : acétophénazine, alentémol, alpertine, alprazolam, amitriptyline, apriprazole, azapérone, batélapine, béfipiride, benpéridol, benzindopyrine, bimithil, biripérone, brofoxine, brompéridol, bronipéridol, bupropione, buspirone, butaclamol, butapérazine, butapérazin, carphénazine, carvotroline, cériclamine, chlorazépine, chlordiazépoxide, chlorpromazine, chlorprothixène, cinpérène, cintriamide, citalopram, clomacrane, clonazépam, clopenthixol, clopimozide, clopipazane, cloropérone, clothiapine, clothixamide, clozapine, cyclophénazine, dapiprazole, dapoxétine, désipramine, divalproex, dipyridamole, doxépine, dropéridol, duloxétine, eltoprazine, eptipirone, étazolate, fénimide, flibansérine, flucindole, flumézapine, fluoxétine, fluphénazine, fluspipérone, fluspirilène, flutroline, fluvoxamine, gépirone, gévotroline, halopémide, halopéridol, hydroxyzine, hydroxynortriptyline, ilopéridone, imidoline, lamotrigine, loxapine, enpérone, mazapertine, méphobarbital, méprobamate, mésoridazine, mésoridazine, milnacipran, mirtazépine, métiapine, milenpérone, milipertine, molindone, nafadotride, naranol, nefazodone, neflumozide, ocapéridone, odapipam, olanzapine, oxethiazine, oxipéromide, pagoclone, palipéridone, paroxitène, penfluridol, pentiapine, perphénazine, phénelzine, pimozide, pinoxépine, pipampérone, pipéracétazine, pipotiazine, piquindone, pirlindole, pivagabine, pramipexole, prochlorpérazine, promazine, quétiapine, réboxetine, rémoxipride, rispéridone, rimcazole, robolzotan, sélégiline, sépéridol, sertraline, sertindole, seteptiline, sétopérone, spipérone, sunipitrone, tépirindole, thioridazine, thiothixène, tiapride, tiopéridone, tiospirone, topiramate, tranylcypromine, trifluopérazine, triflupéridol, triflupromazine, trimipramine, venlafaxine, ziprasidone, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des sédatifs, des hypnotiques et des tranquillisants sont par exemple : oxazépam, pentobarbital, prométhazine, propofol, triazolam, zaléplon, zolpidem, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des agents de traitement dermatologiques sont par exemple : acitrétine, alclométasone, alitretinoïne, bétaméthasone, calciprotrine, chlorhexidine, clobétasol, clocortolone, clotriamozole, collagénase, cyclosporine, désonide, difluorosone, doxépine, eflomithine, finastéride, fluocinolone, flurandrénolide, fluticasone, halobétasol, hydrochloroquine, hydroquinone, hydroxyzine, bromazépam, buspirone, clazolam, clobazam, chlorazépate, diazépam, démoxépam, dexmédétomidine, diphényhydramine, doxylamine, enciprazine, estrazolam, hydroxyzine, ketazolam, lorazatone, lorazépam, loxapine, médazépam, mépéridine, méthobarbital, midazolam, nabilone, nisobamate, kétoconazole, mafénide, malathion, ménobenzone, néostigmine, nystatine, podofilox, povidone, tazorotène, trétinoïne, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. Des stéroïdes et des hormones sont par exemple : alclométasone, bétaméthasone, calcitonine, citrorélix, clobétasol, clocortolone, les cortisones, danazol, desmopressine, désonide, désogestrel, désoximétasone, dexaméthasone, diflorasone, oestradiol, oestrogènes, estropipate, éthynilestradiol, fluocinolone, flurandrénolide, fluticasone, glucagon, gonadotropine, goséréline, halobétasol, hydrocortisone, leuprolide, lévonorgestrel, lévothyroxine, médroxyprogestérone, les ménotropines, méthylprednisolone, méthyltestosterone, mométasone, naféréline, norditropine, noréthindrone, norgestrel, octréolide, oxandrolone, oxymétholone, polytropine, prednicarbate, prednisolone, progestérone, sermoréline, somatropine, stanozolol, testostérone, urofollitropine, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères. On peut également se référer à la liste de PA donnés dans la demande EPA-0 609 961 aux pages 4 à 8. Le PA mis en oeuvre appartient par exemple à au moins l'une des familles de substances actives suivantes : amphétamines, analgésiques, anorexigènes, antalgiques, antidépresseurs, antiépileptiques, antimigraineux, antiparkinsoniens, antitussifs, anxiolytiques, barbituriques, benzodiazépines, hypnotiques, laxatifs, neuroleptiques, opiacés, psychostimulants, psychotropes, sédatifs, stimulants. Dans le cas où le PA est un PA analgésique (PAa), il s'agit, de préférence, d'un opioïde. Plus précisément encore, le PA mis en oeuvre est choisi parmi les composés suivants : anileridine, acetorphine, acetylalphamethylfentanyl, acetyldihydrocodeine, acetylmethadol, alfentanil, allylprodine, alphacetylmethadol, alphameprodine, alphaprodine, alphamethadol, alphamethylfentanyl, alphamethylthio-fentanyl, alphaprodine, anileridine, atropine, butorphanol, benzethidine, benzylmorphine, beta-hydroxyfentanyl, beta-hydroxy-methyl-3-fentanyl, betacetylmethadol, betameprodine, betamethadol, betaprodine, bezitramide, buprenorphine, butyrate de dioxaphetyl, clonitazene, cyclazocine, cannabis, cetobemidone, clonitazene, codeine, coca, cocaïne, codoxime, dezocine, dimenoxadol, dioxaphetylbutyrate, dipipanone, desomorphine, dextromoramide, dextropropoxyphene, diampromide, diethyl-thiambutene, difenoxine, dihydrocodeine, dihydroetorphine, dihydromorphine, dimenoxadol, dimepheptanol, dimethylthiambutene, diphenoxylate, dipipanone, drotebanol, eptazocine, ethoheptazine, ethylmethylthiambutene, ethylmorphine, etonitazene, ecgonine, ephedrine, ethylmethylthiambutene, ethylmorphine, etonitazene, etorphine, etoxeridine, fentanyl, furethidine, heroïne, hydrocodone, hydromorphinol, hydromorphone, hydroxypethidine, isomethadone, ketobemidone, levallorphane, lofentanil, levomethorphane, levomoramide, levophenacylmorphane, levorphanol, meptazinol, meperidine, metazocine, methadone, methyldesorphine, methyldihydro-morphine, methylphenidate, methyl-3-thiofentanyl, methyl-3-fentanyl, metopon, moramide, morpheridine, morphine, myrophine, nalbuphine, narceine, nicomorphine, norlevorphanol, normethadone, nalorphine, normorphine, nicocodine, nicodicodine, nicomorphine, noracymethadol, norcodeine, norlevorphanol, normethadone, normorphine, norpipanone, opium, oxycodone, oxymorphone, papaveretum, phenadoxone, phenoperidine, promedol, properidine, propiram, propoxyphene para-fluorofentanyl, pentazocine, pethidine, phenampromide, phenazocine, phenomorphane, phenoperidine, pholcodine, piminodine, piritramide, proheptazine, propanolol, properidine, propiram, racemethorphane, racemoramide, racemorphane, remifentanil, sufentanil, thebacone, thebaïne, thiofentanyl, tilidine, trimeperidine, tramadol, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères pharmacologiquement acceptables, et leurs mélanges. Parmi les PA anti-inflammatoires envisageables, on peut citer : ibuprofène, acétaminophène, diclofenac, naproxène, benoxaprofène, flurbiprofène, fénoprofène, flubufène, ketoprofène, indoprofène, piroprofène, carprofène, oxaprozine, pramoprofène, muroprofène, trioxaprofène, suprofène, amineoprofène, acide tiaprofenique, fluprofène, acide bucloxique, indométhacine, sulindac, tolmetine, zomepirac, tiopinac, zidometacine, acémétacine, fentiazac, clidanac, oxpinac, acide méfénamique, acide méclofenamique, acide flufénamique, acide niflumique, acide tolfénamique, diflurisal, flufénisal, piroxicam, sudoxicam ou isoxicam, et leurs sels, leurs esters, leurs hydrates, leurs polymorphes et leurs isomères pharmacologiquement acceptables, et leurs mélanges. L'invention sera mieux expliquée par les exemples ci-après, donnés uniquement à titre d'illustration et permettant de bien comprendre l'invention et de faire ressortir ses variantes de réalisation et/ou de mise en oeuvre, ainsi que ses différents avantages. Divers modes de réalisation de l'invention sont illustrés à titre d'exemples non limitatifs aux figures 1 à 5. La figure 1 représente une microparticule 11 dont le coeur de PA 12 est enrobé d'un enrobage 13 sur lequel est déposé l'agent D 14. L'enrobage 13 contient le polymère A, l'agent plastifiant B et éventuellement l'agent tensioactif C. La figure 2 représente une microparticule 21 dont le coeur de PA 22 contient un agent D1. Le coeur de PA 22 est enrobé d'un enrobage 23 qui contient également un agent D2. Les agents D1 ou D2 peuvent être identiques ou différents l'un de l'autre. La figure 3 représente un pellet ou granule 39, par exemple obtenu par extrusion, qui contient des microparticules 31 dans une phase liante 35 contenant au moins un agent D. Les microparticules 31 comprennent des microparticules réservoir et éventuellement des microparticules non enrobées de PA. La figure 4 représente un comprimé 49 contenant des microparticules 41 selon l'invention, par exemple des microparticules réservoir et éventuellement des microparticules à libération immédiate, dans un liant 42 contenant un agent D2. Le comprimé 49 est revêtu d'un revêtement 45 contenant un agent D1. Les agents D1 ou D2 peuvent être identiques ou différents l'un de l'autre. La figure 5 représente une gélule 59 dont la paroi 56 est enrobée d'un revêtement 55 à base d'un agent D. La gélule 59 contient des microparticules 51 selon l'invention, par exemple des microparticules réservoir et éventuellement des microparticules à libération immédiate. EXEMPLES Exemple 1 : Gélules d'acyclovir û l'agent D est contenu dans le support neutre des microparticules Etape 1 : 288 g d'acyclovir et 72 g d'hydroxypropyl cellulose (Klucel EF / Aqualon) 25 sont dispersés dans 840 g d'eau. La suspension est pulvérisée sur 240 g de gomme guar (Danisco) dans un Glatt GPCG1. Etape 2 : 1,4 g d'éthyl cellulose (Ethocel 20 Premium / Dow), 9,24 g de cellulose acétate butyrate (CAB 171-15 /Eastman), 1,68 g de polysorbate 80 (Tween 80 / 30 Uniqema) et 1,68 g de triéthylcitrate (Morflex) sont solubilisés dans un mélange composé de 94% d'acétone et 6% d'eau. Cette solution est pulvérisée sur 56 g de granulé d'acyclovir (préparé à l'étape 1). Les microparticules obtenues sont ensuite placées dans une gélule en 35 gélatine de taille 0 (de manière à avoir une dose d'acyclovir de 150 mg par gélule). Les profils de dissolution D (%) en fonction du temps (h) dans 900 ml d'HCI 0,1 N et dans 500 ml d'un mélange éthanol/HCI 0,1N (40/60 v/v) sous une agitation à palettes à 75 tours/min sont donnés en Figure 6 : On constate que les profils de dissolution dans les milieux HCI 0,1N et éthanol / HCI 0,1N (40/60 v/v) sont très similaires. En particulier, il n'y a pas d'accélération sensible de la quantité libérée en présence d'éthanol (donc pas de dose dumping ). Exemple 2 : Gélule de metformine - l'agent D est contenu dans le revêtement de la gélule Etape 1 : 500 g de metformine sont dispersés dans 2586 g d'eau. La solution est pulvérisée sur 450 g de shères de cellulose (Asahi-Kasei) dans un Glatt GPCG1. Etape 2 : 228 g d'éthyl cellulose (Ethocel 20 Premium / Dow), 30 g de povidone (Plasdone K29-32 / International Specialty Products Inc.), 12 g d'huile de ricin hydrogénée polyoxyl-40 (Cremophor RH 40 / ISP) et 30 g d'huile de ricin sont solubilisés dans un mélange composé de 60% d'acétone et 40% d'isopropanol. Cette solution est pulvérisée sur 700 g de granulés de metformine préparés à l'étape 1. Les microparticules obtenues sont ensuite placées dans une gélule en gélatine de taille 2 (de manière à avoir une dose de metformine de 150 mg par gélule). Cette gélule est ensuite pelliculée avec une solution de carboxyméthylcellulose de sodium (Blanose 7 LF / Aqualon) à hauteur de 20 mg de carboxyméthylcellulose de sodium pour 60 mg de gélatine. Les profils de dissolution dans 900 ml de HCI 0,1N et dans 500 ml d'un mélange éthanol / HCI 0,1 N (40/60 v/v) sous une agitation à palettes à 75 tours/min sont donnés en Figure 7 : On constate que les profils de dissolution dans les milieux HCI 0,1N et éthanol / HCI 0,1N (40/60 v/v) sont très similaires. En particulier, il n'y a pas d'accélération sensible de la quantité libérée en présence d'éthanol (donc pas de dose dumping ).35 Exemple 3 : Gélules d'acyclovir - l'agent D est contenu dans le support neutre des microparticules et dans le constituant de la gélule. Etape 1 : 288 g d'acyclovir et 72 g d'hydroxypropyl cellulose (Klucel EF / Aqualon) 5 sont dispersés dans 840 g d'eau. La suspension est pulvérisée sur 240 g de gomme guar (Danisco) dans un Glatt GPCG1. Etape 2 : 9,84 g d'éthyl cellulose (Ethocel 20 Premium / Dow), 0,24 g de povidone 10 (Plasdone K29/32 / ISP), 0,24 g de sorbitan mono-oléate (Span 80 / Uniqema) et 1,68 g d'huile de ricin (Garbit Huilerie) sont solubilisés dans un mélange composé de 60% d'acétone et 40% d'isopropanol. Cette solution est pulvérisée sur 48 g de granulé d'acyclovir (préparé à l'étape 1). 15 Les microparticules obtenues sont ensuite placées dans une gélule végétale (à base de Hydroxypropylmethylcellulose (HPMC)) de taille 0 (de manière à avoir une dose d'acyclovir de 150 mg par gélule). Les profils de dissolution dans 900 ml de HCI 0,1N et dans 500 ml d'un mélange éthanol/HCI 0,1N (40/60 v/v) sous une agitation à palettes à 75 tours/min 20 sont donnés en Figure 8 : On constate que les profils de dissolution dans les milieux HCI 0,1N et éthanol/HCI 0,1N (40/60 v/v) sont très similaires. En particulier, il n'y a pas d'accélération sensible de la quantité libérée en présence d'éthanol (donc pas de dose dumping ). 25 Exemple 4 : Gélule de metformine - L'agent D est mélangé avec les microparticules Etape 1 : 350 g de metformine, 50 g d'hydroxypropyl cellulose (Klucel EF / Aqualon) 30 et100 g de glycolate sodique d'amidon (Primojel / Avebe) sont dispersés dans 700 g d'eau et 467 g d'éthanol. La solution est pulvérisée sur 500 g de gomme guar (Danisco) dans un Glatt GPCG1. Etape 2 : 224 g d'éthyl cellulose (Ethocel 20 Premium / Dow), 5,2 g de sorbitan 35 mono-oléate (Span 80 / Uniqema) et 31,2 g d'huile de ricin (Garbit Huilerie) sont solubilisés dans un mélange composé de 60% d'acétone et 40% d'isopropanol. Cette solution est pulvérisée sur 390 g de granulé de metformine (préparé à l'étape 1). Etape 3 : 200 g de microparticules obtenues à l'issue de l'étape 2 sont mélangés avec 65 g de mannitol (Pearlitol SD 200), 30 g d'hydroxypropylmethyl cellulose (Methocel E5), 5 g de stéarate de magnésium et env. 60 g d'eau et extrudées sur une grille de 1,5 mm (extrudeuse Fitzpatrick MG-55). Les bâtonnets obtenus sont ensuite sphéronisés sur un plateau ayant une rugosité de 1 mm à une vitesse de 1500 tours/min (sphéroniseur de laboratoire Fitzpatrick Q-230.T). Les microparticules obtenues sont ensuite placées dans une gélule en gélatine de taille 0 (de manière à avoir une dose de metformine de 80 mg par gélule). Les profils de dissolution dans 900 ml de HCI 0,1N et dans 500 ml d'un mélange éthanol/HCI 0,1N (40/60 v/v) sous une agitation à palettes à 75 tours/min sont donnés en Figure 9. On constate que les profils de dissolution dans les milieux HCI 0,1N et éthanol/HCI 0,1 N (40/60 v/v) sont très similaires. 75 % env. de PA est libéré dans les deux cas en 45 min, ce qui représente la frontière des formes MR. Pour ralentir encore la libération du PA, l'homme du métier pourra notamment augmenter la taille des microparticules, ou augmenter le taux d'enrobage, etc. Exemple 5: Comportement des agents D dans les solutions aqueuses et 25 alcooliques. Différents composés D sont introduits dans un flacon contenant soit de l'eau (à gauche sur les Figures), soit une solution éthanol/eau dans le rapport 40/60 v/v (flacon de droite sur les Figures). La Figure 10 montre l'aspect obtenu en 15 min dans le cas d'une substance 30 insoluble dans l'eau et dans l'éthanol û ici l'amidon glycolate de sodium (Primojel / Avebe), mais qui gonfle plus dans l'eau qu'en solution alcoolique. La Figure 11 montre le cas d'une substance soluble dans l'eau mais pas dans le mélange eau/éthanol, ici de la gomme guar (Grindsted Guar / Danisco) La Figure 12 montre l'aspect obtenu en 30 min dans le cas d'une substance 35 dont la vitesse de solubilité est plus élevée dans l'eau que dans le mélange eau/éthanol, ici de l'hydroxypropylmethyl cellulose (Methocel E5 / Dow)
L'objectif de la présente invention est de minimiser les risques de dose dumping associés à la consommation concomitante d'alcool et de certaines formes pharmaceutiques à libération modifiée. L'invention vise une forme pharmaceutique orale comprenant des microparticules de type réservoir, à libération modifiée d'au moins un principe actif (PA), caractérisée en ce qu'elle résiste à la décharge immédiate de la dose de PA en présence d'alcool. En particulier, la forme pharmaceutique orale selon l'invention est caractérisée en ce que le temps de libération de 50 % du PA, dans une solution alcoolique n'est pas diminué de plus de 3 fois par rapport au temps de libération de 50 % du PA mesuré en milieu aqueux exempt d'alcool.La forme pharmaceutique orale comprend un agent D qui est un composé pharmaceutiquement acceptable dont la vitesse ou la capacité à s'hydrater ou à se solvater est supérieure en milieu aqueux exempt d'alcool qu'en solution alcoolique.
1. Forme pharmaceutique orale comprenant des microparticules de type réservoir, à libération modifiée d'au moins un principe actif (PA), caractérisée en ce qu'elle résiste à la décharge immédiate de la dose de PA en présence d'alcool. 2. Forme pharmaceutique orale selon la 1, caractérisée en ce que le temps de libération de 50 % du PA, dans une solution alcoolique : ù n'est pas diminué de plus de 3 fois par rapport au temps de libération de 50 0/0 du PA mesuré en milieu aqueux exempt d'alcool ; ù de préférence n'est pas diminué de plus de 2 fois par rapport au temps de libération de 50 % du PA mesuré en milieu aqueux exempt d'alcool ; ù de préférence n'est pas diminué de plus de 1,5 fois par rapport au temps de libération de 50 % du PA mesuré en milieu aqueux exempt d'alcool ; ù de préférence est similaire à celui mesuré en milieu aqueux exempt d'alcool, d'après le facteur de similarité f2 ; ù voire le temps de libération de 50 % du PA en solution alcoolique est supérieur au temps de libération de 50 % du PA en milieu aqueux exempt d'alcool. 3. Forme pharmaceutique orale selon la 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un agent D qui est un composé pharmaceutiquement acceptable dont la vitesse ou la capacité à s'hydrater ou à se solvater est supérieure en milieu aqueux exempt d'alcool qu'en solution alcoolique. 4. Forme pharmaceutique selon la 3, caractérisée en ce qu'elle comprend des microparticules de type réservoir : ù dont le diamètre moyen est inférieur à 2000 pm, plus préférenciellement compris entre 50 et 800 pm, et plus préférentiellement encore compris entre 100 et 600 pm, ù individuellement constituée par un coeur contenant le PA et enrobé par un enrobage comprenant : • au moins un polymère insoluble A dans les liquides du tractus gastro-intestinal ; • au moins un agent plastifiant B ; • éventuellement au moins un agent tensioactif C. 5. Forme pharmaceutique microparticulaire selon 3 ou 4 caractérisée en ce que l'agent D est un constituant : du coeur de PA (ou microparticule non enrobée de PA) • soit dans le support neutre des microparticules et/ou • soit dans la couche contenant le PA et déposée sur le support neutre des microparticules et/ou • soit dans le granulé contenant le PA ; et/ou de l'enrobage des microparticules ; et/ou en mélange avec les microparticules ; et/ou un des constituants extérieurs d'une forme monolithique. 6. Forme pharmaceutique multimicroparticulaire selon 5 caractérisée en ce que l'agent D est présent dans le coeur de PA, à raison de 5 0/0 à 70% p/p, de préférence de 15 % à 60% p/p de la masse totale du coeur de PA. 7. Forme pharmaceutique multimicroparticulaire selon 5 caractérisée en ce que l'agent D est présent dans l'enrobage à raison de 3 à 30% p/p, de préférence de 10% à 20% p/p de la masse totale de l'enrobage. 20 8. Forme pharmaceutique multimicroparticulaire selon 5 caractérisée en ce que l'agent D est présent en mélange avec les microparticules, à raison de 2 à 30% p/p, de préférence de 5% à 25% p/p, et plus préférentiellement encore de 5% à 20% p/p, de la masse totale du mélange. 25 9. Forme pharmaceutique multimicroparticulaire selon l'une quelconque des 3 à 8, caractérisée en ce que l'agent D est choisi dans le groupe de produits suivants : ù les carboxyalkylcelluloses réticulées : les carboxyméthylcelluloses réticulées (e.g. croscarmellose de sodium réticulée), 30 ù les polyalkylènes oxydes (e.g. polyéthylène oxyde ou polypropylène oxyde), ù les (hydroxy)(alkyl)celluloses (e.g. hydroxypropylcellulose, hydroxypropylméthylcellulose), les carboxyalkylcelluloses (e.g. carboxyméthylcellulose) et leurs sels, les celluloses (poudre ou microcristalline), 35 les polysaccharides, par exemple : • les amidons natifs (par exemple de maïs, de blé ou de pomme de terre) ou modifiés (par exemple avec du glycolate de sodium),15• les alginates et leurs sels tels que l'alginate de sodium, • la polacriline de potassium, • les gommes guar, • les carraghénanes, • les pullulanes, • les pectines, • les chitosanes et leurs dérivés, • et leurs mélanges, les protéines, par exemple : • la gélatine, • les albumines, • la caséine, • les lactoglobulines, • et les mélanges, les argiles telle que la bentonite, la laponite, et leurs mélanges. 10. Forme pharmaceutique multimicroparticulaire selon l'une quelconque des 3 à 9,caractérisée en ce que l'agent D est choisi dans le groupe de produits suivants : ù les hydroxyalkylcelluloses (e.g. hydroxypropylcellulose, hydroxypropylméthylcellulose), les gommes guar, les carraghénanes, les pullulanes, et leurs mélanges. 11. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 4 à 10, caractérisée en ce que : ù le polymère A est présent dans l'enrobage des microparticules réservoir à raison de 70% à 95 % p/p, de préférence de 75% à 95% p/p, et, plus préférentiellement encore, de 80 à 95% de la masse totale de l'enrobage hors agent D, ù l'agent plastifiant B est présent dans l'enrobage des microparticules réservoir à raison de 1 à 30 % p/p, de préférence de 2 à 25 % p/p, et, plus préférentiellement encore, de 5 à 20 % de la masse totale de l'enrobage hors agent D,û l'agent tensioactif C est présent dans l'enrobage des microparticules réservoir à raison de 0 à 30 % p/p, de préférence de 0 à 20 % p/p, et, plus préférentiellement encore, de 5 à 15 % de la masse totale de l'enrobage hors agent D. 12. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 4 à 11, caractérisée en ce que le polymère A est sélectionné dans le groupe de produits suivants : û les dérivés non hydrosolubles de la cellulose, û les dérivés de (co)polymères (méth)acryliques, - et leurs mélanges. 13. Forme pharmaceutique selon la 12, caractérisée en ce que A est sélectionné dans le groupe de produits suivants : l'éthylcellulose, l'acétate butyrate de cellulose, l'acétate de cellulose, les copolymères ammoniométhacrylates type A et type B (Eudragit RS, Eudragit RL, Eudragit RSPO, Eudragit PLPO), les esters d'acides poly(méth)acryliques (Eudragit NE 30D) et leurs mélanges, l'éthylcellulose et/ou l'acétate de cellulose étant particulièrement préférés. 14. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 4 à 13, caractérisée en ce que l'agent plastifiant B est est sélectionné dans le groupe de produits suivants : û le glycérol et ses esters, de préférence dans le sous-groupe suivant : glycérides acétylés, glycérolmono-stéarate, glycéryltriacétate, glycéroltributyrate, û les phtalates, de préférence dans le sous-groupe suivant : dibutylphtalate, diéthylphtalate, diméthylphtalate, dioctylphtalate, û les citrates, de préférence dans le sous-groupe suivant : acétyltributylcitrate, acétyltriéthylcitrate, tributylcitrate, triéthylcitrate, û les sébaçates, de préférence dans le sous-groupe suivant : diéthylsébaçate, dibutylsébaçate, les adipates, les azélates, les benzoates, le chlorobutanol, les polyéthylèneglycols, les huiles végétales,les fumarates, de préférence le diéthylfumarate, les malates, de préférence le diéthylmalate, les oxalates, de préférence le diéthyloxalate, les succinates ; de préférence le dibutylsuccinate, les butyrates, les esters de l'alcool cétylique, les malonates, de préférence le diéthylmalonate, l'huile de ricin (celle-ci étant particulièrement préférée), et leurs mélanges. 15. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 4 à 14, caractérisée en ce que l'agent tensioactif C est sélectionné dans le groupe de produits suivants : û les sels alcalins ou alcalinoterreux des acides gras, le sodium dodécyl sulfate et le docusate de sodium étant préférés, û les huiles polyoxyéthylénées de préférence l'huile de ricin hydrogénée polyoxyéthylénée, les copolymères polyoxyéthylène-polyoxypropylène, les esters de sorbitan polyoxyéthylénés, les dérivés de l'huile de ricin polyoxyéthylénés, les stéarates, de préférence de calcium, de magnésium, d'aluminium ou de zinc, les polysorbates, les stéarylfumarates, de préférence de sodium, le béhénate de glycérol, le chlorure de benzalkonium le bromure d'acétyltriméthyl ammonium, et leurs mélanges. 16. Forme pharmaceutique selon la 4, caractérisée en ce que : û le polymère A est l'éthylcellulose, - l'agent plastifiant B est l'huile de ricin ; - l'agent tensioactif C est le polysorbate ; û l'agent D est choisi parmi la gomme guar, l'hydroxypropylméthylcellulose, la carboxy-méthylcellulose de sodium, le pullulane, le glycolate sodique d'amidon, et leurs mélanges. 17. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 3 à 16, caractérisée en ce qu'elle contient des particules extrudées, les particules comprenant : û des microparticules de type réservoir, à libération modifiée d'au moins un principe actif (PA) et û au moins un agent D, l'agent D représentant de 5 à 20 % p/p des micropadicules. 18. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 3 à 16, caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme d'une gélule, de préférence une gélule à base de gélatine, û revêtue d'un revêtement à base de carboxy-méthylcellulose de sodium, à raison de 25 % p/p de carboxy-méthylcellulose de sodium par rapport à la masse des gélules vides, û contenant des microparticules réservoir. 19. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 3 à 16, caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme d'une gélule à base d'un agent D, de préférence, à base de pullulane. 20. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 3 à 16, caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme d'une gélule à base d'un agent D, de préférence, à base d'hydroxypropylméthylcellulose. 25 21. Forme pharmaceutique selon l'une quelconque des 3 à 19, caractérisée en ce qu'elle contient une pluralité de populations de microparticules, lesdites populations différant entre elles au moins par la nature du PA contenu et/ou par la composition de l'enrobage et/ou par l'épaisseur de l'enrobage et/ou par la localisation de l'agent D. 30 22. Forme pharmaceutique selon la 20 comprenant au moins deux types de microparticules à cinétiques de libération du PA différentes, par exemple à libération immédiate et à libération modifiée ou encore à libération modifiée selon des cinétiques de libération différentes. 35 23. Forme pharmaceutique selon la 20 ou 21 comprenant en outre un mélange de plusieurs PA, chacun d'entre eux étant contenu dans des microparticules présentant des cinétiques de libération identiques ou différentes. 24. Procédé pour l'obtention d'une forme pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, en plusieurs étapes consistant essentiellement à : a) préparer des coeurs (microparticules non enrobées) de PA par : ù extrusion/sphéronisation de PA avec éventuellement un ou plusieurs agent(s) D ou excipient(s) pharmaceutiquement acceptables, et/ou ; ù granulation humide de PA avec éventuellement un ou plusieurs agent(s) D ou excipient(s) pharmaceutiquement acceptables, et/ou ; ù compactage de PA avec éventuellement un ou plusieurs agent(s) D ou excipient(s) pharmaceutiquement acceptables, et/ou ; ù pulvérisation de PA, avec éventuellement un ou plusieurs agent(s) D ou excipient(s) pharmaceutiquement acceptables, en dispersion ou en solution dans un solvant aqueux ou organique sur un support neutre ou des particules d'agent D, et/ou ; ù tamisage de poudre ou cristaux de PA ; b) préparer des microparticules réservoir de PA par : ù pulvérisation en lit d'air fluidisé d'une solution ou dispersion contenant un ou plusieurs composés A, B et éventuellement un ou plusieurs composés C et/ou D sur les microparticules de PA ; les microparticules de PA peuvent avoir été au préalable enrobées par un ou plusieurs agents D ; les microparticules de PA enrobées peuvent éventuellement être enrobées par un ou plusieurs agents D ; c) préparer la forme finale du médicament par : ù granulation et/ou extrusion/sphéronisation des microparticules réservoir de PA avec un agent D pour mise en gélule ou sachet ; ou ù mélange de microparticules réservoir de PA avec éventuellement un ou plusieurs agent(s) D et des excipients pharmaceutiquement acceptables pour obtention d'un comprimé ; ce comprimé peut éventuellement être enrobé en turbine d'enrobage par une ou plusieurs couches contenant l'agent D et/ou des excipients pharmaceutiquement acceptables ; ou ù mise en gélule des microparticules réservoir de PA ; les gélules peuvent éventuellement être enrobées en turbine ou lit d'air fluidisé par un ou plusieurs agent(s) D et/ou des excipients pharmaceutiquement acceptables ; ouù mise en sachet des microparticules réservoir de PA avec éventuellement un ou plusieurs agent(s) D et/ou des excipients pharmaceutiquement acceptables.
A
A61
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A61K 9
A61K 9/52
FR2890081
A1
METHODE POUR L'IDENTIFICATION ET LA QUANTIFICATION DE MICRO-ORGANISMES UTILES DANS DES PROCESSUS DE L'INDUSTRIE BIOMINIERE.
20,070,302
Domaine de l'invention La présente invention divulgue une méthode pour identifier et quantifier les microorganismes utiles dans les procédés de l'industrie biominière présents dans un échantillon. Cette méthode est présentée comme un outil utile dans l'industrie biominière, dans tous les cas où on requiert d'évaluer la population microbiologique présente, aussi bien sur le minéral lui-même que dans des solutions, dans des piles de biiolixiviation, dans le laboratoire biominier ou dans quelque autre endroit qui implique l'utilisation desdits microorganismes. Art antérieur de l'invention L'industrie biominière est, dans des termes généraux, l'utilisation de microorganismes pour la récupération de métaux à partir des minéraux. Son expression plus traditionnelle est la biolixiviation, qui comprend non seulement ces procédés biorniniers, mais aussi son contrôle et son déroulement, étant donné que ces techniques sont complexes et qu'elles se trouvent en développement constant, ainsi que la recherche au niveau du laboratoire associée à l'amélioration des procédés ou au développement de nouvelles méthodologies. Jusqu'à présent, la biolixiviation est toujours le procédé le plus important dans le cadre de l'industrie biominière, et elle est définie comme une méthode de solubilisation de métaux à partir de matrices complexes dans un milieu acide, en utilisant l'action directe ou indirecte de microorganismes. Les microorganismes qui sont utiles dans ces procédés appartiennent tant au domaine Bacteria qu'au domaine Archaea et remplissent deux conditions basiques: ils sont acidophiles et chimiolithotrophes. 2890081 2 Diversité microbiologique des communautés associée aux procédés de biolixiviation On a décrit de nombreux microorganismes qui sont utiles dans les procédés de biolixiviation, parmi lesquels on peut identifier dix taxons: 3 genres et 2 espèces du domaine Bacteria, les genres Acidiphilium sp., Leptospirillum sp., Sulfobacillus sp. et les espèces Acidithiobacillus ferrooxidans et Acidithiobacillus thiooxidans, et cinq genres du domaine Archaea, les genres Acidianus sp., Ferroplasma sp., Metallosphaera sp., Su/fo/obus sp. et Thermoplasma sp. (Rawlings DE. Heavy metal mining using microbes. Annu. Rev. Microbiol. 2002; 56: 65-91; Rawlings DE. Characteristics and adaptability of iron- and sulfur-oxidizing microorganisms used for the recovery of metals from minerals and their concentrates. Microb. Cell. Fact. 2005 Mai 6; 4(1): 13). Facteurs qui déterminent la diversité et l'activité métabolique de la communauté microbiologique associées au procédé de biolixiviation Chacun des genres ou espèces indiqués ci-dessus, catalyse des réactions différentes et requiert des conditions différentes pour effectuer lesdites réactions qui, par exemple, peuvent être aérobies ou anaérobies, ou peuvent requérir une substance nutritive spécifique. C'est pour cela que les conditions environnementales clans lesquelles on réalise le procédé de biolixiviation modifieront la composition bactérienne de la communauté. D'autre part, il a été proposé que la participation des microorganismes dans le procédé de biolixiviation puisse être directe et/ou indirecte (Rawlings DE. Characteristics and adaptability of iron-and sulfuroxidizing microorganisms used for the recovery of metals from minerals and their concentrates. Microb. Cell. Fact. 2005 Mai 6; 4(1): 13). Cette participation serait directe quand les microorganismes oxydent directement le métal d'intérêt ou son contre-ion, en libérant dans les deux cas un ion du métal d'intérêt dans la solution. D'autre part, ladite participation serait indirecte quand le microorganisme n'utilise pas le métal d'intérêt ni son contre-ion comme substrat, mais génère les conditions chimiques qui permettent la solubilisation dudit métal, soit par l'acidification du milieu (par exemple, en générant de l'acide sulfurique) soit en générant un agent oxydant qui finalement interagit avec le sel (métal et contre-ion) qu'on cherche à solubiliser. Compte tenu de ce qui a été exposé, il est possible que la communauté bactérienne change de composition d'espèces en fonction du temps de biolixiviation qu'on applique aux différents échantillons minéraux et/ou en fonction de la prédominance des conditions ambiantes dans lesquelles ce procédé est réalisé. Par exemple, les espèces correspondant au genre Acidithiobacillus sont capables de catalyser l'oxydation des composés réduits du soufre (comme sulfure, soufre élémentaire, thionates, etc.) en utilisant l'oxygène comme accepteur d'électrons et en générant de l'acide sulfurique comme produit final et aussi des espèces réductrices telles que le sulfite et le thiosulfate, comme produits intermédiaires, ce qui permet de solubiliser les métaux associés à des sulfures dans le minéral. Acidithiobacillus ferrooxidans et Leptospirillum ferrooxidans sont capables de catalyser l'oxydation du fer(ll) en fer(llI) en utilisant l'oxygène comme accepteur d'électrons, et le fer(III) généré est un agent oxydant puissant qui peut oxyder les sulfures présents ou un autre composé dont on requiert l'oxydation. La pratique habituelle dans l'industrie minière des procédés de biolixiviation est de laisser une pile de minéral dans un milieu acide, généralement de l'acide sulfurique, et de renouveler constamment le milieu acide pour obtenir le métal par électrolyse. Fréquemment on obtient des piles dans lesquelles le rendement de récupération du métal est efficace, et des piles inefficaces , celles qui, dans les mêmes conditions opérationnelles et caractéristiques du substrat qui va être lixivié, ont un rendement faible. L'explication de ce résultat disparate requiert d'élucider s'il y a des différences en abondance et nombre d'espèces dans la communauté microbiologique des deux piles. De cette façon, le problème du faible rendement pourrait être expliqué par la composition de la communauté biologique, et à son tour il pourrait être résolu au moyen de l'inoculation des microorganismes qui catalysent la réaction que l'on a besoin de maintenir pendant le procédé de biolixiviation. Cependant, à ce jour, il n'existe pas de méthode qui permette de quantifier la population d'archébactéries et de bactéries utiles dans des procédés de l'industrie biominière. La présente demande décrit une méthode qui résout le problème technique décrit précédemment, en fournissant une méthode pour identifier et quantifier la présence des microorganismes connus pour être les plus efficaces dans les procédés de l'industrie biominière, les bactéries: Acidiphilium sp., Leptospirillum sp., Sulfobacillus sp., Acidithiobacillus ferrooxidans et Acidithiobacillus thiooxidans; et les archébactéries: Acidianus sp., Ferroplasma sp., Metallosphaera sp., Su/fo/obus sp. et Thermoplasma sp. La technique choisie pour développer cette méthode est la réaction en chaîne de polymérisation (PCR) nichée. Dans cette technique, on amplifie d'abord, dans une première réaction de PCR, une région conservée du génome des microorganismes, soit des bactéries soit des archébactéries. On a choisi comme région conservée le gène 16S de I'ADNr. Ensuite, on utilise des amorces spécifiques pour chaque taxon (genre ou espèce) pour identifier, dans une seconde réaction de PCR, la présence des microorganismes d'intérêt. Cette seconde réaction de PCR est réalisée dans un équipement qui permet de mesurer l'accroissement du produit amplifié à chaque cycle d'amplification, information qui permet de quantifier, par 2890081 5 interpolation, la quantité originale du génome d'intérêt dans l'échantillon analysé. La réaction de PCR dans ces conditions est appelée PCR quantitative ou qPCR. Une étape critique dans la technique de la PCR nichée est le dessin des amorces de la seconde réaction d'amplification, qui doivent être spécifiques pour le taxon à déterminer, aspect extrêmement important dans ce cas particulier, étant donné que les échantillons sur lesquels on appliquera le procédé sont généralement des échantillons métagénomiques. Par conséquent, il est nécessaire de diminuer la possibilité d'hybridation non-spécifique des amorces avec des séquences présentes dans le génome de microorganismes non identifiés dans la communauté. Pour le dessin de ces amorces, on a produit deux outils fondamentaux: premièrement une base de données de séquences 16S d'ADNr épurée, obtenue à partir de toutes les séquences 16S d'ADNr divulguées et un programme d'ordinateur de dessin d'amorces qui utilise comme données d'entrée ladite base de données et qui permet le dessin des amorces spécifiques et thermodynamiquement stables. Dans l'état de la technique, il existe de nombreux exemples d'application de la PCR nichée ou de la qPCR, mais aucun d'entre eux n'est appliqué aux bactéries ou archébactéries utiles dans des procédés de l'industrie biominière. Par exemple, la publication de J.L.M. Rodrigues et al. (Journal of Microbiological Methods 51 (2002): 181-189) décrit une qPCR pour détecter et quantifier des Rhodococcus qui dégradent des PCB présents dans le sol, où on séquence le gène 16S de dADNr de la souche ayant l'activité souhaitée, on dessine des amorces spécifiques pour ladite séquence et on réalise des réactions de qPCR avec lesdites amorces. Dans cette publication, on utilise une stratégie de qPCR directe, et pas nichée, dirigée à d'autres classes de microorganismes, dont le maniement a été largement étudié et on trouve différentes techniques d'extraction d'ADN de départ. Un autre document qui emploie une stratégie similaire est la demande de brevet EP 1 484 416, qui divulgue une méthode de détection et de quantification de bactéries et de champignons pathogènes présents dans un échantillon environnemental, qui emploie une réaction de qPCR. La méthode comprend l'extraction de l'ADN des bactéries et des champignons présents dans un échantillon environnemental, l'obtention d'amorces spécifiques, sens et inverses, pour chaque taxon à détecter et quantifier, et la réalisation de réactions de qPCR avec une paire d'amorces pour chacun des pathogènes visés. On pourrait continuer en énumérant des documents dans lesquels on identifie et quantifie des microorganismes avec la technique de la PCR quantitative, puisqu'elle est une technique connue, mais l'important est d'avoir construit une base de données épurée qui permette un dessin d'amorces spécifiques et qui n'avait pas été mise en oeuvre jusqu'à ce jour pour l'identification de microorganismes utiles dans des procédés de l'industrie biominière, objet de la présente invention. Description résumée de l'invention. 20 La présente invention divulgue une méthode pour identifier et quantifier les microorganismes de l'environnement utiles dans les procédés de l'industrie biominière. Ces microorganismes sont basiquement au nombre de 10, 5 du domaine Bacteria: Acidiphilium sp., Leptospirillum sp., Sulfobacillus sp., Acidithiobacillus ferrooxidans et Acidithiobacillus thiooxidans; 5 du domaine Archaea: Acidianus sp., Ferroplasma sp, Metallosphaera sp, Su/fo/obus sp. et Thermoplasma sp. La méthode comprend la réalisation d'une PCR en deux étapes connue 30 comme PCR nichée, où dans la première étape, appelée PCR primaire, on amplifie les séquences 16S de l'ADN ribosomal (nucléotides 27 à 1492, par rapport à I'ADNr d'Escherichia cols) en utilisant des amorces universelles pour le domaine Bacteria ou pour le domaine Archaea. Dans la seconde étape, ces séquences amplifiées primaires sont utilisées comme matrices pour des réactions de qPCR, ou PCR secondaire, dans lesquelles on utilise des amorces universelles internes pour le domaine Bacteria, ou pour le domaine Archaea, en correspondance, et des séquences spécifiques, dessinées par notre laboratoire pour les différents taxons à déterminer. La première PCR multiplie linéairement les séquences 16S des bactéries ou archébactéries, de façon à augmenter la qualité des matrices pour la PCR secondaire en conservant la proportion originale des organismes présents dans l'échantillon. Ceci garantit que le procédé général aura une sensibilité supérieure à celle obtenue dans le cas d'une utilisation directe des amorces spécifiques du taxon sur l'échantillon. Cependant, la méthode fonctionne aussi et elle est applicable sans la PCR primaire, et par conséquent cette étape aurait un caractère optionnel. Avec les résultats de la qPCR et des autres données de l'échantillon analysé on calcule, au moyen d'une formule, la concentration de microorganismes de chacun des taxons analysés présents dans l'échantillon. Brève description des figures. Les Figures 1 à 7 montrent les résultats de l'exemple 1, où on a quantifié la présence de Acidithiobacillus thiooxidans, Acidithiobacillus ferrooxidans, Leptospirillum sp., Acidiphilium sp. et les bactéries totales sur 7 échantillons différents. Dans chaque figure on présente graphiquement les résultats pour chacun des échantillons solides (MS), identifiés comme MS-1, MS-2, MS-3, MS-4, MS-5, et pour les échantillons liquides (ML) ML-1 et ML-2. Pour chaque graphique, on a indiqué les taxons quantifiés en abscisse et le nombre de microorganismes par unité d'échantillonnage en ordonnées, en échelle logarithmique. Les données qui sont à l'origine des graphiques sont présentées dans les Tableaux 26 à 32. À partir de ces résultats, on peut observer quelle est l'espèce prédominante dans chacun des échantillons de minéral des piles de biolixiviation (MS-1 à MS-5) et des échantillons liquides récupérés à partir des effluents de biolixiviation (ML-1 et ML-2). En outre, cette valeur peut être comparée avec les bactéries totales trouvées clans les échantillons. C'est ainsi que dans 6 des 7 échantillons on observe une prédominance de Leptospirillum sp. et même que, dans un des échantillons liquides, ce genre de microorganismes est l'unique genre présent. Un seul des échantillons solides (MS-2) présente une prédominance d'A. thiooxidans, et on en conclut que, dans ce genre d'échantillons minéraux, le microorganisme le plus abondant serait Leptospirillum sp. Les Figures 8 et 9 montrent les résultats de l'exemple 2, où on a quantifié la présence de Sulfobacillus sp, Sulfolobus sp, Ferroplasma sp., les bactéries totales et les archébactéries totales dans deux échantillons différents obtenus à partir de minéral des piles de biolixiviation. Pour chaque figure, on a présenté les résultats graphiquement pour chacun des échantillons solides (MS), identifiés comme MS-6 et MS-7. Pour chaque graphique, on a indiqué les taxons quantifiés en abscisse et le nombre de microorganismes par unité d'échantillonnage en ordonnées en échelle logarithmique. Les données qui sont à l'origine des graphiques sont présentées dans les Tableaux 45 et 46. À partir de ces résultats, on peut conclure que la quantité de microorganismes du domaine Archaea est inférieure dans les deux échantillons, par rapport à celle du domaine Bacteria. Cependant, dans l'échantillon MS-6, on a observé que les quantités spécifiques du genre Sulfolobus (Archaea) sont légèrement supérieures au nombre de bactéries du genre Sulfobacillus, ce qui indique qu'il y a un grand nombre de bactéries appartenant à d'autres genres présents dans les échantillons. De même, dans l'échantillon MS-7 on détecte la présence d'un microorganisme du genre Ferroplasma, absent de l'échantillon précédent. Ces données peuvent être, de nouveau, l'explication des comportements spécifiques de la communauté présente dans le minéral analysé. Description détaillée de l'invention. Comme déjà mentionné, l'invention concerne une méthode qui permet d'identifier et de quantifier les microorganismes essentiels dans les procédés de l'industrie biominière. Ces microorganismes essentiels appartiennent à 10 taxons: soit du domaine Bacteria: les genres Acidiphilium sp., Leptospirillum sp., Sulfobacillus sp., et les espèces: Acidithiobacillus ferrooxidans et Acidithiobacillus thiooxidans; soiit du domaine Archaea: les genres Acidianus sp., Ferroplasma sp, Metallosphaera sp, Su/fo/obus sp. et Thermoplasma sp. Comme indiqué, pouvoir compter sur une méthode qui permette d'identifier et de quantifier les microorganismes biominiers aurait des applications dans différents secteurs du travail industriel. Par exemple, identifier quels microorganismes sont présents dans une pile de biolixiviation et en quelle quantité serait un outil pour contrôler de façon appropriée le procédé de biolixiviation, puisqu'on pourrait établir s'il est nécessaire d'inoculer un microorganisme particulier ou simplement déterminer quels nutriments doivent être ajoutés au mélange, en maximisant de cette façon la quantité de minéral récupérée par le procédé. L'idée est de mettre en rapport l'efficacité de récupération des différents métaux présents dans la pile avec la composition de la communauté microbiologique dans la pile, en nombre et genre des individus présents. Dans les exemples, les échantillons à analyser par la méthode de l'invention seront des échantillons biominiers, mais ceux-ci ne limitent pas la portée de l'invention, puisque la méthode décrite, objet de la présente invention, peut s'appliquer chaque fois qu'on a besoin d'identifier et de quantifier un ou plusieurs des 10 taxons. Dans la description de l'invention, toutes les séquences d'oligonucléotides sont décrites de 5' en 3'. Les oligonucléotides décrits correspondent aux amorces pour les réactions de PCR. II est indiqué expressément si ce sont des amorces sens ou inverses (par exemple, en en-tête d'un tableau) ou, alternativement, en incluant dans le nom de l'amorce la lettre F' pour les amorces sens et la lettre 'R' pour les amorces inverses. Ensuite, on décrira en détail chacune des étapes de la méthode. Préparation de l'ADN. Dans une première étape, on extrait l'ADN de l'échantillon. Différentes méthodes ont été divulguées pour extraire l'ADN à partir d'échantillons de minéral ou de sol, et on peut employer l'une d'entre elles, en considérant dans chaque cas la nature particulière de l'échantillon. (Appt. Environ. Microbiol. 2003 Jui; 69(7): 4183-9; Biotechniques. 2005 Avr; 38(4): 579-86). Dans le cas où l'ADN total extrait (à partir d'échantillons de minéral, ce qui peut être, par exemple, chalcopyrite, concassée classe 1 ou une autre classe) présente de la turbidité ou une couleur jaune ou orangée, il est recommandé de purifier l'échantillon, en utilisant n'importe quelle technique de purification existante; dans notre laboratoire, cette étape est réalisée avec des colonnes commerciales de purification d'ADN. La fraction purifiée est re-suspendue dans H20 stérile et dépourvue de nucléases. 2890081 11 Une fois le ou les échantillons d'ADN total purifié(s), on doit quantifier l'ADN total présent dans l'échantillon. De nouveau, cette quantification peut être faite en utilisant n'importe quelle méthode existante pour quantifier l'ADN; dans notre laboratoire nous le faisons par spectrophotométrie. Après avoir quantifié l'ADN total présent dans l'échantillon, on prend un aliquote et on le dilue jusqu'à atteindre une concentration appropriée pour la méthode, qui se trouve dans l'intervalle entre 0,5 et 40 ng/pl, de préférence dans un intervalle entre 1 et 30 ng/pl, et de manière particulièrement préférée dans l'intervalle entre 1 et 10 ng/pl final. La dilution doit être faite avec de l'eau stérile et dépourvue de nucléases. PCR primair. Cette étape est optionnelle et elle pourrait ne pas être réalisée, néanmoins sa réalisation dans notre cas présente des avantages pour restreindre l'étendue des sujets d'analyse et augmenter la sensibilité de la méthode. Sur l'échantillon d'ADN ainsi préparé, on réalise au moins une des deux PCR primaires, l'une d'elles en utilisant des amorces qui amplifient la région 16S pour le domaine Bacteria ("amorces universelles de Bacteria"), et l'autre en utilisant des amorces qui amplifient la région 16S pour le domaine Archaea ("amorces universelles d'Archaea"). Les PCR primaires ont pour but d'amplifier la région qui code pour le gène 16S de l'ARN ribosomal; pour cela on peut utiliser n'importe quelle paire d'amorces pour la PCR primaire qui remplissent les conditions décrites; de manière préférée dans notre laboratoire on choisit les amorces universelles de la liste incluse dans le Tableau 1. Tableau 1. PCR primaire 2890081 12 Amorces Bacteria Eub27-F' AGA GTT TGA TCC TGG CTC AG = SEQ ID NO:1 Univ1492-R' GGT TAC CTT GTT ACG ACT T = SEQ ID NO:2 Amorces Archaea Arch21-F2 TTC CGG TTG ATC C(CT)G CCG GA= SEQ ID NO:3 Univ1492-R' GGT TAC CTT GTT ACG ACT T= SEQ ID NO:2 Il est important que la PCR primaire soit linéaire, c'est-à-dire que l'on n'atteigne pas la saturation dans l'amplification, puisqu'on doit maintenir la proportion présente à l'origine dans l'échantillon. Outre l'échantillon, on soumet à cette première PCR un contrôle négatif, qui présente de l'eau stérile à la place de l'ADN, et on dessine une courbe de calibration de cinq points, formée par un mélange concentré et quatre dilutions sériées de celui-ci. Le mélange concentré est spécifique pour chaque domaine, Bacteria ou Archaea, et il est constitué par un mélange d'ADN standard de chacun des taxons à déterminer. Cela veut dire que dans la PCR dans laquelle on utilise les amorces universelles pour Bacteria, l'ADN standard utilisé dans le mélange concentré contiendra de l'ADN extrait de souches pures de toutes les bactéries à identifier et à quantifier, telles que Acidiphilium sp., Leptospirillurn sp., Sulfobacillus sp., Acidithiobacillus ferrooxidans et Acidithiobacillus thiooxidans; tandis que dans la PCR primaire dans laquelle on utilise les amorces universelles pour Archaea, le mélange concentré contiendra de l'ADN de toutes les archébactéries à identifier, telles que Acidianus sp., Ferroplasma sp, Metallosphaera sp, Su/fo/obus sp. et Thermoplasma sp. Bond P., 2000, Appl. Environ. Microbiol. 66(9): 3842-9. 2 DeLong, E. F., 1992, Proc. Nac. Acad. Sei. USA 89: 5685-9. 2890081 13 Le mélange concentré contient de manière optimale entre 1 et 100 ng d'ADN de chacune des souches, et de préférence 100 ng d'ADN total, bien qu'on puisse travailler avec des quantités supérieures ou inférieures à cette valeur. La courbe de calibration est utilisée dans la quantification réalisée pendant la PCR secondaire et correspond au mélange concentré avec des concentrations lx, 0,1x, 0,01x, 0,001x et 0, 0001x; chacune des ces dilutions étant soumise a la PCR primaire. De préférence, chaque PCR primaire est réalisée avec 1 pl d'ADN, aussi bien de l'échantillon que de la courbe de calibration, ou avec 1 pl d'eau pour le contrôle négatif, plus 24 pl du mélange réactionnel, dont la composition est décrite dans le Tableau 2. Tableau 2 H2O stérile et dépourvue de 18,35 pL nucléases Tampon PCR 10x 2,5 pL MgCl2 (50 mM) 1,5 pL dNTPs (10mM chacun) 0,5 pL Amorce Eubac27F (10 pM) 0, 5 pL Amorce Univ1492R (10 pM) 0,5 pL Taq avec Hot Start (5U/pL) 0,15 pL Les cycles de la PCR primaire sont décrits dans le Tableau 3. Tableau 3 Etrape Température Temps (s) ( C) 1. Dénaturation initiale 95 120 2. Dénaturation 95 30 3. Hybridation 2890081 14 3.1. pour Bacteria 56 30 3.2. pour Archaea 57 30 4. Extension 72 120 Les étapes 2 à 4 sont répétées entre 15 à 20 fois, en évitant d'atteindre la saturation. Une fois cette PCR primaire réalisée, la région de la séquence 16S de toutes les bactéries et archébactéries présentes dans l'échantillon est amplifiée. PCR secondaire On réalise ensuite une pluralité de PCR, spécifiques pour chaque taxon à identifier, en employant des amorces spécifiques qui amplifient dans la région 16S de I'ADNr amplifiée dans la PCR primaire. Dans cette étape, il est très important de pouvoir compter sur des amorces spécifiques et efficaces qui arnplifient le fragment attendu, sans réaction croisée avec des organismes d'autres taxons, et qui soient stables thermodynamiquement, c'est-à-dire qui ne forment pas d'épingles, ni d'homo- ou hétérodimères. Les amorces utilisées dans cette demande ont été dessinées par la méthode protégée dans la demande de brevet CL 21022005, qui est propriété de E3iosigma; puisque ladite méthode assure l'efficacité et la spécificité des arnorces dessinées. Dans chaque PCR primaire, on a réalisé une réaction pour amplifier chacun des échantillons et un contrôle négatif, et pour dessiner les 5 points de la courbe de calibration. Chaque PCR secondaire sera réalisée sur tous les produits de réaction de chacune des réactions de PCR primaire correspondante. De façon avantageuse, toutes les réactions sont réalisées en duplicate et on ajoute un contrôle négatif. Quand on dit que la PCR secondaire est réalisée sur la PCR primaire correspondante, nous nous référons au taxon d'intérêt que nous amplifierons dans la PCR secondaire. S'il appartient au domaine Archaea, alors nous emploierons les produits de réaction de la PCR primaire pour les archébactéries. De la même façon, si le taxon à quantifier est une bactérie, nous emploierons dans la PCR secondaire le produit de réaction de la PCR primaire pour les bactéries. II est important d'indiquer que la méthode de l'invention peut être réalisée pour l'identification et la quantification de tous les taxons décrits ou bien seulement de l'un d'entre eux, ainsi que de toutes les combinaisons intermédiaires possibles, et par conséquent chacune de ces options restera comprise dans la portée de la présente invention. La PCR secondaire est une PCR quantitative (qPCR), et par conséquent on doit la réaliser dans un thermocycleur adéquat, et avec des réactifs fluorescents pour qPCR. Il y a différentes alternatives sur le marché, tant d'appareils que de réactifs; pour réaliser la présente méthode on peut choisir l'une d'entre elles. Pour chaque réaction de PCR secondaire on prépare le mélange suivant: Tableau 4 H20 stérile et libre de 10,5 pL nucléases Amorce sens (10 pM) 0,5 pL Amorce inverse (10 pM) 0,5 pL Réactif qPCR 12,5 pL Au mélange décrit au Tableau 4, on ajoute 1 pl du résultat de la réaction de 5 PCR primaire, ou de l'eau stérile pour le témoin de qPCR. Amorces pour la PCR secondaire. Comme indiqué précédemment, les conditions qui doivent être remplies par chaque paire d'amorces choisie pour la PCR secondaire sont la spécificité pour chaque taxon, sans présenter de réactivité croisée, et la stabilité thermodynamiquement, pour assurer la disponibilité de l'amorce dans la réaction de PCR. Notre laboratoire a développé un programme de dessin d'amorces qui donne une grande quantité d'amorces possibles qui remplissent toutes ces conditions. La méthode de l'invention peut être réalisée en combinant certaines amorces sens avec certaines amorces inverses dessinées par notre programme. Ensuite nous donnons, pour chaque taxon, 20 amorces sens et 20 amorces inverses, et on peut choisir quelques-unes des combinaisons possibles pour la qPCR. (Note: les séquences des amorces dessinées ont été comparées, en utilisant l'outil (logiciel) Blast du NCBI, avec la divulgation de séquences existantes, en nous assurant de cette manière de la nouveauté comme amorces.) Domaine Bacteria: Tableau 5 Acidiphilium sp. Amorces sens Amorces inverses SEQ ID NO: 4 à 23 SEQ ID NO: 24 à 43 CAA CCA CGG TCG GGT CAG A TCT CTG ACC CGA CCG TGG TT GAC CTT AAG TTG ATG CGC T TCA ACT TAA GGT CAA ACC AA AGT CAA CCA CGG TCG GGT C GGA GCT TAT TCT GCG GGT A GGT TTG ACC TTA AGT TGA TG GCA TCA ACT TAA GGT CAA AC CTT AAG TTG ATG CGC TAA C AGC GCA TCA ACT TAA GGT CA GGC AGT CAA CCA CGG TCG G GTT AGC GCA TCA ACT TAA GG CGA TGC TGA GCT GAT CCT G CCG ACC GTG GTT GAC TGC C AAG TTG ATG CGC TAA CCG C GGA TCA GCT CAG CAT CGC TG AAA GTC GCC TAA GGA GGA G TCA GGA TCA GCT CAG CAT CG GTC GCC TAA GGA GGA GCC T CGG TTA GCG CAT CAA CTT A AAG GAG GAG CCT GCG TCT G GGC TCC TCC TTA GGC GAC TT AGG AGC CTG CGT CTG ATT A GTT GAC TGC CTC CTT GCG GT AGG AGG CAG TCA ACC ACG GT TCC TCC TTA GGC GAC TTT CG GCG AAA GTC GCC TAA GGA G GTG GTT GAC TGC CTC CTT GC GCC TAA GGA GGA GCC TGC GT ACC GTG GTT GAC TGC CTC CT GCA AGG AGG CAG TCA ACC A GCA GGC TCC TCC TTA GGC GA GCA AGT CGC TCG GGC AGT A GAC GCA GGC TCC TCC TTA GG ACC CGT AGG AAT CTA TCC T TCA GAC GCA GGC TCC TCC TT GCA CAG TCA GGC GTG AAA TA TGC TAC TGC CCG AGC GAC TT ACA CAT GCA AGT CGC TCG GG TGA CCC GAC CGT GGT TGA C Tableau 6 Leptospirillum sp. Amorces sens Amorces inverses SEQ ID NO: 44 à 63 SEQ ID NO: 64 à 83 TGA GGG GAC TGC CAG CGA C CTA GAC GGG TAC CTT GTT AC TAA ATA TCC CCG ATG ACG G CCG TCA TCG GGG ATA TTT A TTG TCC GGA ACC GTG AAG GG TTC ACG GTT CCG GAC MT AT GGA ACC GTG MG OCT TTC G CGG TTC CGG ACA ATA TTC G CCG AAT ATT GTC CGG AAC C CCC TTC ACG GTT CCG GAC AA CGA CAG AGT TTG ATC GTG G CCA CGA TCA AAC TCT GTC GA AAT ATT GTC CGG AAC CGT G AAA CCC TTC ACG GTT CCG GA TCC GGA ACC GTG AAG GGT T TTC CGG ACA ATA TTC GGT AT AAA TCG GGC CAT CAC ACA G CCG MA CCC TTC ACG GTT CC CAA AGA GAC TGG CAG ACT AGA TAG TCT GCC AGT CTC TTT GGC TCG GGC CAT CAC ACA GGT G GCA OCT GTG TGA TGG CCC GAT AGA GAC TGG CAG ACT AGA G CTC TAG TCT GCC AGT CTC TTT GGG GGG GCA ATA CCG AAT AGA GCA GCA CCT GTG TGA TGG CCC ATA TCA MT AM TAT CCC CG OCT GTG TGA TGG CCC GAT TT AAG GGA TAT CGA ATA AAT AT TCT ATT CGG TAT TGC CCC CCC CTA GAG GCT GGG AGA GGG AAG CCC CTT TCG GTT CCC TAC TCG GAC GCA GCA ACG CCA GCA GTG TCC CTC TCC CAG OCT CTA GTC AAA TAA ATA TCC CCG ATG A TCG GGG ATA TTT ATT TGA T CAG TGT GGG AAG AAG OCT TTC CAT ACC TTG GGC GGC TCC CT AAC AAG GTA CCC GTC TAG A CAG OCT CTA GTC TGC CAG T Tableau 7 Sulfobacillus sp. Amorces sens Amorces inverses SEQ ID NO: 84 à 103 SEQ ID NO: 104 à 123 CGA AGG CGG TGC ACT GGC C CAG TGC ACC GCC TTC GCC A GTG GCG AAG GCG GTG CAC T GGC CAG TGC ACC GCC TTC G AGG TGT CGC GGG GGT CCA CC GGT GGA CCC CCG CGA CAC C TGT CTG TCG GGA CGA GGA C GGT CCT CGT CCC GAC AGA C GAG GGC AGG AGA GGT GCA T CAT GCA CCT CTC CTG CCC TC GTC CAC CTC GCG GTG CCG G TTA GCT CCG GCA CCG CGA GG CAC CTC GCG GTG CCG GAG C GCG AGG TGG ACC CCC GCG A GGG GGT CCA CCT CGC GGT GC TGC ACC GCC TTC GCC ACC G CTC GCG GTG CCG GAG CTA A CGT ATC CAT CGT TTA CGG CG TGT CGC GGG GGT CCA CCT C GAC CCC CGC GAC ACC TCG TA GGA TAC GAG GTG TCG CGG G GAG TGC GTT AGC TCC GGC AC CGG AGC TAA CGC ACT CAG T TCC ACC AGG AAT TCC ATG C GTA AAC GAT GGA TAC GAG GT GCC AGG CCA GTG CAC CGC C TGA GTG GGG GAT ATC GGG C CCA GGA ATT CCA TGC ACC TC TAC GAG GTG TCG CGG GGG T CCT OCT ATC CAT CGT TTA CG AGC TM CGC ACT CAG TAT C ACT GAG TGC GTT AGC TCC GG ACG ATG GAT ACG AGG TGT CG GAT ACT GAG TGC GTT AGC TC GTG CCG GAG CTA ACG CAC TC GCG ACA OCT CGT ATC CAT CG AGG TGC ATG GM TTC CTG GT CGG GAT ACT GAG TGC GTT AG TGC ATG GM TTC CTG GTG GA GCC CGA TAT CCC CCA CTC A Tableau 8 Acidithiobacillus ferrooxidans Amorces sens Amorces inverses SEQ ID NO: 124 à 143 SEQ ID NO: 144 à 163 CGG GTT CTA ATA CAA TCT G AGA ACC CGC CTT TTC GTC CT AGG ACG AAA AGG CGG GTT CT CCG CCT TTT OCT OCT CCA C GTG GAG GAC GAA AAG GCG G CAG ATT GTA TTA GAA CCC G ACG AAA AGG CGG GTT CTA AT ATT AGA ACC CGC CTT TTC GT AAA AGG CGG GTT CTA ATA CA TGT ATT AGA ACC CGC CTT TT AGG CGG GTT CTA ATA CAA T CTC TGC AGA ATT CCG GAC AT TTC TAA TAC AAT CTG CTG TT AAC AGC AGA TTG TAT TAG AA TAA TAC AAT CTG CTG TTG AC GTC AAC AGC AGA TTG TAT TA TAC AAT CTG CTG TTG ACG TG CAC GTC AAC AGC AGA TTG TA AAT CTG CTG TTG ACG TGA AT AU CAC GTC AAC AGC AGA TT CGC TAA GGG AGG AGC CTA CG GTA GGC TCC TCC CTT AGC GC GCG GAC TAG AGT ATG GGA G GCTC CTC CCT TAG CGC GAG CTA GAG TAT GGG AGA GGG TG CCA TAC TCT AGT CCG CCG GT CCT CGC GCT AAG GGA GGA G TCT AGT CCG CCG GTT TCC A GGC GGA CTA GAG TAT GGG AG GAC GTA GGC TCC TCC CTT AG GGG AGG AGC CTA OCT CTG AT TAC TCT AGT CCG CCG GTT T CGC GCT AAG GGA GGA GCC T TCA GAC GTA GGC TCC TCC CT CGG ACC TCG CGC TAA GGG AG CCT CCC TTA GCG CGA GGT CO GGC GGA CTA GAG TAT GGG A TAG TGC GCC GGT TTC CAC C TAA GGG AGG AGC CTA OCT CT ATT GTA TTA GAA CCC GCC T Tableau 9 Acidithiobacillus thiooxidans Amorces sens Amorces inverses SEQ ID NO: 164 à 183 SEQ ID NO: 184 à 203 GGG AGA CGA AAA GGT AAT CG ATC CCC CGG TTT CTC CCT C AAA GTT CTT TCG GTG ACG GG ATA TTA GCG ATT ACC TTT T CGG GGA AGG TTG ATA TGT TA CAA CCT TCC CCG TCA CCG AA GAG GGA GAA ACC GGG GGA T CCG AAG ATC CCC CGG TTT CT AAT CGC TAA TAT CGG TTA C CTC CAA TAG CAC GAG GTC CG CCG GGG GAT CTT CGG ACC TC ACC GAT ATT AGC GAT TAC CT TAA TAT CGCC TGC TGT TGA C AAG ATC CCC CGG TTT CTC C TCG GTG ACG GGG AAG GTT G TAT CAA CCT TCC CCG TCA CC GGA GAA ACC GGG GGA TCT T GGT TTC TCC CTC AGG ACG TA ACG TCC TGA GGG AGA AAC CG GGT CCG AAG ATC CCC CGG TT AGA CGA AAA GGT AAT CGC TA TTT CAC GAC AGA CCT AAT G GTG ACG GGG AAG GTT GAT A GTA ACC GAT ATT AGC GAT TA GAA ACC GGG GGA TCT TCG G ACA TAT CAA CCT TCC CCG TC TCC TGA GGG AGA AAC CGG GG CCC GGT TTC TCC CTC AGG AC CGA AAA GGT AAT CGC TAA TA GCG AU ACC TTT TCG TCT CC AAA GGT AAT CGC TAA TAT CG CCC CGT CAC CGA AAG AAC TT TCG TGG GAG ACG AAA AGG TA TTA ACA TAT CAA CCT TCC CC CGG ACC TCG TGC TAT TGG AG TTA GCG ATT ACC TTT TCG TC GTT CTT TCG GTG ACG GGG A CTT CCC CGT CAC CGA AAG AA CTT TCG GTG ACG GGG AAG G ATT ACC TTT TCG TCT CCC AC Domaine Archaea: Tableau 10 Acidianus sp. Amorces sens Amorces inverses SEQ ID NO: 204 à 223 SEQ ID NO: 224 à 243 GGG AAA CCG TGA GGG CGC T CCG CAT TGG GGA CGT TTC GCG GCG MA CGT CCC CAA TGC GG GCG CCC TCA CGG TTT CCC GCA CCG CAG GGA AAC CGG TAA GCC CCG CAT TGG GGA CGT TTC GCG CCC GGG AAA GGG CAG TGA TA GCG CCC TCA CGG TTT CCC GCA GGG AAA GGG CAG TGA TAC T TTC CCG CAT TGG GGA CGT TTC AAT CCG GGG CAG GCG AAG GG TAG CGC CCT CAC GGT TTC CC AGG GTA CTG GM CGT CCC TT GGC TTA CCG GTT TCC CTG CG AAG CGT CCG GCC AGA ACG CGC CTG CCC TTT CCC GGG TTG A CGC CTA AAG GGG CAT GGG CT TCA CTG CCC TTT CCC GGG T GGC TAT TTC CCG CTC ATG CC GTA TCA CTG CCC TTT CCC G CGT ACG CCC TCG GGT AAG AGG GCC CGG GTC TTT MG CAG TG AAC GGC CCG CCA AAC CGA TA CTC CCG CCC CCT AGC CCT GCA AGC CGG CCC TGC AAG TCA C CCC GGG ATC TGT GGA TTT CGC CAC TGC TTA AAG ACC CGG G TAC CCG AGG GCG TAC GAC T GGA OCT AAT CCG GGG CAG GCG CCT CTT ACC CGA GGG CGT ACG AAA CCG TGA GGG CGC TAC CC TTC GCC TGC CCC GGA TTA G AGG CGA AGG GTA CTG GAA CGT GGC GGC AGG CTT ACC GGT TTC ACC CCC AGT GCT CCC GAA AG CGG ATT AGC TCC AGT TTC CCG CCC TTC GCC TAA AGG GGC ATG GGA OCT TCC AGT ACC CTT C GCA TGG OCT ATT TCC CGC, TCA CCC CGG ATT AGC TCC AGT TT GGG AAA CCG TGA GGG CGC T TAC CCT TCG CCT GCC CCG GAT GCG AAA CGT CCC CAA TGC GG CCA TGC CCC TTT AGG CGA A Tableau 11 Ferro plasma sp. Amorces sens Amorces inverses SEQ ID NO: 244 à 263 SEQ ID NO: 264 à 283 AGA GTC AAC CTG ACG AGC TTA AAG CTC GTC AGG TTG ACT CT GTC AAC CTG ACG AGC TTA CTC GTA AGC TCG TCA GGT TGA C TGA GAG TCA ACC TGA CGA GC CGA GTA AGC TCG TCA GGT T GAG CTT ACT CGA TAG CAG GAG CTG CTA TCG AGT AAG CTC G TTT AAT TCG AGA GGG TTA A TTT AAC CCT CTC GAA TTA A CTT ACT CGA TAG CAG GAG AGG CTC CTG CTA TCG AGT MG C AAT CAA ATC TGA TGT CGG TGA TCA GAT TTG ATT TAA CCC TC GGT TAA ATC AAA TCT GAT G ACC CTC CTC ACC GAC ATC AG TTC GAG AGG GU AAA TCA MT ACA TCA GAT TTG ATT TAA C CAA ATC TGA TGT CGG TGA GGA CCG ACA TCA GAT TTG ATT T TAA ATC AAA TCT GAT GTC G TGA TTT AAC OCT CTC GAA T GAG AGG GTT AAA TCA MT CTG TCA CCG ACA TCA GAT TTG A ATC TGA TGT CGG TGA GGA GGG ATT TGA TTT AAC OCT CTC G AAT TCG AGA GGG TTA MT C CTA CCT GAT AGG TTG CAG ACT GAT GTC GGT GAG GAG GGT T GCA CCA OCT CTC TGC TAT CG GAG GGA TGG CAG TGT CGG A ATC CCT CAA CGG AM AGC A TGG CCA AGA CTT TTC TCA T ACA CTT AAA GTG AAC GCC CT GAT GAG TCT GCA ACC TAT CA TCG CTC CGA CAC TGC CAT C TAG CAG AGA GGT GGT GCA TGG CCG ATC TCA TGT CTT GCA GT ACG GCC ACT GCT ATC AAG TTC ATG AGA AAA GTC TTG GCC A Tableau 12 Metallosphaera sp. Amorces sens Amorces inverses SEQ ID NO: 284 à 303 SEQ ID NO: 304 à 323 AGG GCG TTA CCC CTA GTG C GGC ACT AGG GGT AAC GCC C TAC CCC TAG TGC CCT CGC A AGA AGC TCG ACC TCC CAC CC GCG CCC GTA GCC GGC CTG TAA TAC AGG CCG GCT ACG GGC GC GAG CTT CTC CTC CGC GAG GGG AGC TCG ACC TCC CAC CCC G GCA CCA GGC GCG GAA CGT CCC CCC CTC GCG GAG GAG AAG C GAG GTC GAG CTT CTC CTC. CG TGC GAG GGC ACT AGG GGT A CCC TAG TGC CCT CGC AAG A TGA CTT TAC AGG CCG GCT ACG CCC GTA GCC GGC CTG TAA AGT CAT GGC TTA GCC CTA CCC CTA CGG GGT GGG AGG TCG AGC TTC AGG AGA AGC TCG ACC TCC CA GTC GAG CTT CTC CTC CGC. GA GAC CTT CCG CGC CTG GTG C GGT GGG AGG TCG AGC TTC TCC CTT TAC AGG CCG GCT ACG GG TCG GGG TGG GAG GTC GAG C TCT TGC GAG GGC ACT AGG G GCG TTA CCC CTA GTG CCC. T CGG AGG AGA AGC TCG ACC TC TAG GGG TAG GGC TAA GCC ATG TCG CGG AGG AGA AGC TCG AC CGC ACC AGG CGC GGA ACG T GAG GGC ACT AGG GGT AAC G GGG AGG TCG AGC TTC TCC T ACC CCG AGG GGC AAG AGG CC AGG TGG AGG AAT MG CGG GG GGG GTT ATC CAG ATC CCA AGG GAA AGG TGG AGG MT AAG C GCC ACG CCC TCT TCC CGA GA GGG AGT CGT ACG CTC TCG GGA GTT ATC CAG ATC CCA AGG GC CTA ACC TGC OCT TGG GAT CTG CTT ATT OCT CCA OCT TTC TGG Tableau 13 Sulfolo bus sp. Amorces sens Amorces inverses SEQ ID NO: 324 à 343 SEQ ID NO: 344 à 363 TAA ACC CTG CCG CAG TTG G CCT TAA ACC CTG CCG CAG T GTC CTG GAA CGG TTC CTC. G CTC TAC MA GGC GGG GGA ATA CTG GAA CGG TTC CTC GCT GA GGC GAG GAG TCC TGG AAC GGT TTT CCC CGC TCT ACA AAG G TAC AAA GGC GGG GGA ATA AGC CGC TCT ACA AAG GCG GGG G ATA GGC GAG GAG TCC TGG AA CCA TAG GCG AGG AGT CCT G GCT TTT CCC CGC TCT ACA A CCA ACT GCG GCA GGG TTT A ACT GCG GCA GGG TTT AAG G CGA GGA ACC GTT CCA GGA CTC AAC CGT TCC AGG ACT CCT CG TCC AGG ACT CCT CGC CTA TGG CCT TTG TAG AGC GGG GAA A AGC GAG GAA CCG TTC CAG GA CGT TCC AGG ACT CCT CGC CTA CCC CCG CCT TTG TAG AGC G TTC AGC GAG GAA CCG TTC CA ATT CCC CCG CCT TTG TAG A TTG TAG AGC GGG GAA AAG C GCT AAC CTA CCC TGA GGA GG TCT CCC ATA GGC GAG GAG TC TGG CTA ACC TAC CCT GAG G ATA ATC TCC CAT AGG CGA. G TGA GGA GGG AGA TAA CCC CG ATC TCC CTC CTC AGG GTA GGT GGG TTA TCT CCC TCC TCA G TCG CCT ATG GGA GAT TAT C TCA GGG TAG GTT AGC CAC GT CCT CAG GGT AGG TTA GCC A ACA CGT GGC TAA CCT ACC CTG CCG GGG TTA TCT CCC TCC T CCT GAG GAG GGA GAT MC C TCC TCG CCT ATG GGA GAT T AAA CTG GGG ATA ATC TCC C CCT CCT CAG GGT AGG TTA G Tableau 14 Thermoplasma sp. Amorces sens Amorces inverses SEQ ID NO: 364 à 383 SEQ ID NO: 384 à 403 TCC TGA AAG GAC GAC CGG TG CAG GGG CAT ATT CAC OCT AG GGA CTG AGG GCT GTA ACT C TCA GGA TTA CAG GAT TTT A GAG GTT GAA TGT ACT TTC AGG ACC CTG AAA GTA CAT TCA ACC GGT GGC GAA AGC GTT CAA CT GCC ACC GGT CGT OCT TTC A GCC CTC ACG AAT GTG GAT T CTA GTT GAA CGC TTT CGC C ACC TCG AAA CCC GTT OCT AG TCG TCC TTT CAG GAT TAC AGG TCC GTA GTA ATC GTA GGT C ACG CTT TCG CCA CCG GTC GTC ATC CTG TAA TCC TGA MG GAC GGG TTT CGA GGT TAG CTT C GTA GTC AGG ACT GAG GGC TG CCC TCA GTC CTG ACT ACG A AGG ACG ACC GGT GGC GAA AGC CTG AAG ATT TAT AAG ACC GG TAA CTC GCC CTC ACG MT GT TTA CAG CCC TCA GTC CTG ACT GAA GGT GTT AAG TGG GTC, A AAT CCA CAT TCG TGA GGG CGA AAA CCC GTT OCT AGT CAG GAC ATG GGG GTC TTG CTC GTT AT TAC GGT GAA TAT GCC CCT GC GCT GTT GAC CTA CGA TTA C CAC TTG GTG TTG CTT CTC CGT OCT ACG AU ACT ACG GAA TCC GAT CAC TTT TAT TGA GTC T ACC CAC TTA ACA CCT TCG C AGC ATC AGG AAT AAG GGC. TG CCC MG TCT TAC AGT CTC TT AAG ACC CCC ATC TCT MT T CTA CCC TGA MG TAC ATT CA CCG GTC TTA TAA ATC TTC A CAG CCC TTA TTC CTG ATG C ATA ACG AGC AAG ACC CCC, AT GGT CGT CCT TTC AGG ATT AC Dans les PCR secondaires on inclut aussi une réaction pour quantifier les bactéries ou archébactéries totales présentes dans l'échantillon; dans ce cas on emploie des amorces universelles connues pour les deux domaines, et on les choisit parmi les amorces présentées dans le Tableau 15. Tableau 15. PCR secondaire Amorces Bacteria Eub271 F AGA GTT TGA TCC TGG CTC AG = SEQ ID NO: 1 Univ533-F' GTG CCA GCM GCC GCG GTA= SEQ ID NO: 404 Bact358-F2 CCT ACG GGA GGC AGC AG= SEQ ID NO: 405 Univ907-R3 CCG TCA ATT CCT TTG AGT T= SEQ ID NO: 406 Bact338-R4 GCT GCC TCC CGT AGG AGT= SEQ ID NO: 407 Bact1387-R5 GGG CGG WGT GTA CAA GGC= SEQ ID NO: 408 Amorces Archaea Arch344-F6 ACG GGG CGC AGC AGG CGC GA= SEQ ID NO: Univ515-F' GTG CCA GCA GCC GCG GTA A= SEQ ID NO: 410 Arch958-R5 YCC G(3C GTT GAM TCC AAT T= SEQ ID NO: 411 Arch915-R4 GTG CTC CCC CGC CAA TTC CT= SEQ ID NO: 412 Univ534-R5 ATT ACC GCG GCT GCT GG= SEQ ID NO: 413 Chaque PCR secondaire a un cycle spécifique où la température d'hybridation est spécifique pour chaque paire d'amorces utilisées. Le 5 Tableau 16 résume les conditions générales pour tous les cycles de qPCR. Tableau 16 Pas Température ( C) Temps (s) 1 Dénaturation initiale 95 120 2 Dénaturation 95 30 3 Hybridation (*) 30 Bond P., 2000, Appl. Environ. Microbiol. 66(9): 3842-9. Schauer M, 2003, Aquat. Microb. Ecol. Vol. 31: 163-174. Nakagawa T, 2002, FEMS Microbiology Ecology 41: 199-209. 4 Schrenk MO, 1998, Science. 279: 1519-22. Ellis R, 2003, Appl. Environ. Microbiol. 69(6): 3223-30. 6 Casamayor EO, 2002, Environ. Microbiol. 4(6): 338-48. Edwards K, 2003, App!. Environ. Microbiol. 69(5): 2906-13. 8 Orphan VJ, 2001, Appl. Environ. Microbiol. 66(2): 700-11. 2890081 28 4 Extension 72 40 Pré-lecture 80 10 6 Lecture 80 ------Répéter 40 fois à partir du pas 2 à 6 (cycle de qPCR) 7 Courbe de dénaturation Entre 70 et 100 C, lecture chaque 0,2 C. (*) Température spécifique pour chaque paire d'amorces utilisées La courbe de dénaturation, qui est réalisée à la fin des 40 cycles, nous donne la Tm du produit d'amplification, et elle sert aussi à établir s'il y a plus d'un produit d'amplification présent dans l'échantillon amplifié, puisque chacun d'entre eux produirait sa propre courbe. Le thermocycleur de qPCR donne un résultat qui correspond à la concentration d'ADN présent dans chaque réaction; cette donnée est utilisée pour calculer le nombre de microorganismes présents dans l'échantillon, ce qui est appelé Q. Cette valeur est déduite par le programme d'ordinateur associé au thermocycleur à partir de la concentration d'ADN dans les réactions pour la courbe de calibration et le cycle dans lequel l'échantillon commence à être amplifié (ou dans lequel sa valeur de fluorescence commence à augmenter exponentiellement). La corrélation entre le logarithme de la concentration d'ADN et le cycle dans lequel l'amplification est observée produit une équation linéaire, à partir de laquelle on déduit la concentration d'ADN des échantillons à analyser. Calcul des microorganismes présents dans l'échantillon En prenant en compte le résultat de la qPCR et d'autres données produites pendant le procédé, les inventeurs ont développé une formule qui permet de calculer le nombre précis de microorganismes d'un taxon déterminé présents dans un échantillon déterminé, en particulier dans un échantillon biominier. La formule est la suivante: QxT où: Mo / Um est le nombre de microorganismes, bactéries ou 10 archébactéries, par unité d'échantillonnage; Q est la quantité d'ADN initiale en nanogrammes présente dans chaque réaction de PCR secondaire, déterminée par le programme associé à l'équipement de qPCR; T est la quantité totale d'ADN extraite de l'échantillon; U est la quantité d'ADN utilisée dans la réaction de PCR primaire; et Cm est la quantité d'échantillon biominier duquel on a extrait l'ADN, en ml pour des échantillons liquides ou en g pour des échantillons solides. Le nombre 5X10-6 ng / Mo correspond à la quantité moyenne de nanogrammes d'ADN que contient un microorganisme dans son génome, selon Kuske et al. (1998). En appliquant la méthode de l'invention, on peut déterminer le nombre de 25 microorganismes des taxons Acidiphilium sp., Leptospirillum sp., Sulfobacillus sp. Acidithiobacillus ferrooxidans, Acidithiobacillus thiooxidans, Acidianus sp., Ferroplasma sp, Su/fo/obus sp., Metallosphaera sp, et/ou Thermoplasma sp. présents dans un échantillon. Mo/Um = 5.10-6 [ng/mo] x U x Cm 2890081 30 Exemples Exemple 1. Quantification d'Acidithiobacillus thiooxidans, Acidithiobacillus ferrooxidans, Leptospirillum sp. et Acidiphilium sp. présentes dans un échantillon. On a travaillé avec 5 échantillons obtenus de minéral de piles de biolixiviation (MS-1 à MS-5) et avec 2 échantillons liquides récupérés des effluents de biolixiviation (ML-1 et ML-2). La quantité totale d'ADN présent dans l'échantillon a été extraite. Pour tous les échantillons solides, il a été nécessaire de réaliser une étape additionnelle de re-purification die l'ADN consistant en une repurification de l'échantillon, avec n'importe quelle technique de purification existante. Dans notre laboratoire, cette étape est réalisée avec des colonnes commerciales de purification d'ADN, pour obtenir un aspect translucide de la solution d'extraction. Ensuite, la quantité totale d'ADN présente dans chaque échantillon a été quantifiée avec le spectrophotomètre NanoDrop 1.0. Dans le Tableau 17, sont présentés l'ADN total extrait en nanogrammes (T) et le volume initial d'échantillon sur lequel on a travaillé (Cm). Les résultats sont: Tableau 17 Échantillon T Cm MS-1 316,8 0,5 g MS-2 370,4 0,5 g MS-3 315,2 0,5 g MS-4 526,4 0,5 g MS-5 400 5,0 g 2890081 31 ML-1 2938 81,00 ml ML-2 1114 76,55 ml Chacun de ces échantillons a été dilué dans de l'eau stérile dépourvue de nucléases de façon à obtenir une concentration entre 0,5 et 30 ng/pl. Le Tableau 18 montre le volume final auquel l'ADN a été porté et la concentration à laquelle il est resté. Tableau 18 Échantillon Volume final (pi) Concentration (ng/pl) MS-1 80 3,96 MS-2 80 4,63 MS-3 80 3,94 MS-4 80 6,58 MS-5 80 5,00 ML-1 100 29, 38 ML-2 100 11, 14 De la même façon, on a préparé une courbe de calibration permettant de calculer la concentration d'ADN dans les échantillons expérimentaux. On a réalisé 4 dilutions sériées d'un mélange standard d'ADN contenant 25 ng d'ADN de chacun des microorganismes suivants: Acidithiobacillus thiooxidans, Acidithiobacillus ferrooxidans, Leptospirillum sp. et Acidiphilium sp., dans un volume final de 30 pI, pour obtenir 100 ng d'ADN total présent dans l'échantillon standard, qui fait aussi partie de la courbe de calibration. Spécifiquement, on a utilisé l'ADN des souches: A. ferrooxidans DSM 16786; A. thiooxidans DSM 504; Leptospirillum sp. DSM 1931 et 2890081 32 Acidiphilium acidophilus DSMZ 700. On a préparé un mélange réactionnel pour la PCR primaire, où la quantité de chaque constituant a été multipliée par la quantité totale de réactions à réaliser, de façon à préparer un seul mélange réactionnel afin d'homogénéiser les concentrations des réactifs dans les différents tubes de PCR. Le mélange réactionnel a été aliquoté en tubes de 0,2 ml, à un volume de 24 pl de mélange réactionnel par tube. Dans le présent exemple, on a réalisé en duplicate: a) 7 réactions pour les échantillons et b) 5 réactions pour la courbe de calibration, correspondant au mélange concentré d'ADN standards en concentrations 1 x, 0,1x, 0,01x, 0,001x et 0,0001x, et un blanc, ce qui donne un total de 25 réactions. Le mélange préparé est présenté dans le Tableau 19,. Tableau 19 Réactif 1 réaction 25 réactions H2O stérile et libre de nucléases 18,35 pI 458,75 pl Tampon PCR 10X 2,5 pl 62,5 pl MgCl2 (50 mM) 1,5 pl 37,5 pl dNTPs's (10 mM c/u) 0,5 pl 12,5 pl Amorce Bacteria 27F (10 pM) 0,5 pI 12, 5 pl Amorce Bacteria 1492R (10 pM) 0,5 pl 12,5 pl Taq avec Hot Start (5 Uipl) 0,15 pI 3,75 pl Les amorces utilisées ont été ensuite décrites dans le Tableau 20: Tableau 20 Microorganisme T Amorces utilisées à déterminer Hybridation Bactéries totales 59 C Eubac27F: AGA GTT TGA TCC TGG CTC AG Univ1492R: GGT TAC CTT GTT ACG ACT T On a homogénéisé ce mélange de PCR primaire et on a fait 25 aliquotes de 24 pl chacun, en tubes de 0,2 ml convenablement légendés. On a ajouté à ces mélanges 1 pl des dilutions d'ADN des échantillons ou 1 pl d'ADN de la courbe de calibration. On a ajouté au contrôle négatif de la PCR primaire, à la place de l'ADN, l pl d'H2O stérile dépourvue de nucléases. Les réactions ont été incubées dans un thermocycleur MJ Research modèle 10 PTC-100, avec le programme de cycles suivant: Tableau 21 Etape Température Temps ( C) (s) 1. Dénaturation initiale 95 120 2. Dénaturation 95 30 3. Hybridation 56 30 4. Extension 72 120 Les étapes 2 à 4 ont été répétées 18 fois. Ensuite, on a réalisé 5 PCR secondaires, une pour chaque taxon: Acidithiobacillus thiooxidans, Acidithiobacillus ferrooxidans, Leptospirillum sp., Acidiphilium sp., et une pour les bactéries totales, avec des amorces 2890081 34 spécifiques pour chacun d'entre eux, qui s'hybrident dans la zone amplifiée par la PCR primaire. Pour les différents taxons, on a choisi des amorces sens et inverses parmi celles présentées dans la description dans les tableaux correspondants à chaque taxon, dans ce cas, dans les Tableaux 5, 6, 8 et 9. D'autre part, pour les bactéries totales, on a employé des amorces décrites dans la littérature, et qui sont présentées dans le Tableau 15. Les amorces employées pour chaque taxon et leurs températures d'hybridation sont indiquées dans le Tableau 22. Tableau 22 Microorganisme T Amorces utilisées à déterminer Hybridation Bactéries totales 56 C (P.1) 533-F: 5'- GTG CCA GCA GCC GCG GTA -3' (P.2) 907-R: 5'CCG TCA ATT CCT TTG AGT T -3' A. ferrooxidans 60 C (P.1) F: 5'-GTG GAG GAC GAA AAG GCG G -3' (P.2) R: 5'- ATT AGA ACC CGC CTT TTC GT -3' A. thiooxidans 56 C (P.1) F: 5'- AAA GGT AAT CGC TAA TAT CG -3' (P.2) R: 5'ATT ACC TTT TCG TCT CCC AC -3' Leptospirillum 58 C (P.1) F: 5'- AAC AAG GTA CCC GTC TAG sp. A -3' (P.2) R: 5'- CTA GAC GGG TAC CTT GTT AC -3' Acidiphilium sp. 61 C (P.1) F: 5'- AGG AGG CAG TCA ACC ACG 2890081 35 GT -3' (P.2) R: 5'- GTT AGC GCA TCA ACT TAA GG -3' On a réalisé une qPCR, pour chaque taxon à déterminer, sur chacun des produits de réaction de la PCR primaire; ces réactions de PCR ont été réalisées en duplicate. La qPCR a été réalisée en utilisant le Mix SYBR Green qPCR. Pour chaque PCR secondaire, on considère deux essais pour chacune des 25 réactions de la PCR primaire et un contrôle, ce qui donne un total de 51 réactions. Pour chaque PCR on prépare le mélange réactionnel présenté dans le Tableau 23, où les amorces sont celles qui correspondent au Tableau 22: Tableau 23 1 réaction 51 réactions H2O stérile et dépourvue de 16,1 pl 821,1 pl nucléases Amorce 1 (10 pM) 0,5 pl 25,5 pI Amorce 2 (10 pl111) 0,5 pl 25,5 pl Tampon PCR 10X 2,5 pI 127,5 pl MgCl2 (50 mM) 1,5 pI 76,5 pl dNTPs's (10 mM c/u) 2,5 pI 127,5 pl Taq avec Hot Start (5 U/pl) 0,15 pI 7,65 pI SYBR Green qPCR 100X 0,25 pI 12,75 pl Ce mélange réactionnel a été homogénéisé et aliquoté dans 51 tubes de 0,2 ml; à chacun d'entre eux, convenablement légendé, on a ajouté 1 pI de la PCR primaire ou l pl d'H2O stérile et dépourvue de nucléases pour le blanc. Les tubes de PCR avec le mélange réactionnel et l'échantillon ont été mélangés au vortex pendant 5 secondes et centrifugés 1 minute à 2000 rpm, 2890081 36 pour respectivement homogénéiser et culoter les réactions au fond des tubes. Tout de suite après, les tubes avec les réactions de la PCR secondaire ont été soumis à des cycles de température pour leur amplification. Suivant le microorganisme à quantifier, on a utilisé différentes paires d'amorces, et par conséquent, différents programmes d'amplification. On détaille ensuite les programmes d'amplification employés dans les différentes PCR secondaires. Tableau 24 Etape Température ( C) Temps (s) 1 Dénaturation initiale 95 120 2 Dénaturation 95 30 3 Hybridation (*) 30 4 Extension 72 40 Pré-lecture 80 10 6 Lecture 80 ------ Répéter 40 fois à partir du pas 2 à 6 (cycle de qPCR) 7 Courbe de dénaturation Entre 70 et 100 C, lecture chaque 0,2 C. (*) Température spécifique pour chaque paire d'amorces utilisée, indiquée au Tableau 22. Une fois la réaction de qPCR terminée, on a conservé les données générées par le thermocycleur de la qPCR; ces données correspondent à Q et sont présentées dans le Tableau 25; dans ce tableau on inclut en plus les nanogrammes d'ADN utilisés en (U). Tableau 25 Échantillon Q U Bact. A. A. Leptospirillum Acidiphilium Totales ferrooxidans thiooxidans sp. sp. MS-1 187,68 x 10- 1,63 x 10_-3 0,13 x 10-3 25,36 x 10-3 0,03 x 10-3 2 MS2 33,91 x 10-3 0,51 x 1CÎ 2,33 x 10-3 1,63 x 10-3 0 2 MS-3 149,60 x 100,59 x 10-3 0,03 x 10-3 10,46 x 10-3 0,008 x 10-3 2 M$-4 71,08 x 10-0,01 x 1C--3 0,03 x 10-3 6,23 x 10- 0,002 x 10-3 2 MS-5 142,68 x 10- 0,29 x 1Ci' 3,20 x 10-' 15,10 x 10-3 0 2 ML-1 9,20 x 10-3 0 0 0,26 x 10 3 0 2 ML- 2 49,03 x 10- 0,05 x 1673 0 2,15 x 10-3 0 2 Calcul des microorganismes présents dans les échantillons. Avec le résultat de la qPCR, et les autres données générées pendant le procédé, on a utilisé la formule suivante, dont les abréviations ont été définies dans la description: QxT Mo /Um = 5É:10-6[nglmo]xUxCm Avec celleci, on a déterminé que les échantillons analysés contenaient les populations suivantes: Tableau 26. MS-1 Bactéries Mo. / g d'échantillon Bact. totales 1,19 x 10' A. ferrooxidans 1,03 x 105 A. thiooxidans 8,03 x 103 Leptospirillum sp. 1,61 x 10b Acidiphilium sp. 2,11 x 103 Tableau 27. MS-2 Bactéries Mo. I g d'échantillon Bact. totales 2,51 x 10b A. ferrooxidans 3,81 x 104 A. thiooxidans 1,72 x 105 Leptospirillum sp. 1,21 x 105 Acidiphilium sp. 0 Tableau 28. MS-3 Bactéries Mo. I g d'échantillon Bact. totales 9,43 x 10b A. ferrooxidans 3,70 x 104 A. thiooxidans 2,11 x 103 Leptospirillum sp. 6,60 x 105 Acidiphilium sp. 5, 07 x 102 Tableau 29. MS-4 Bactéries Mo. I g d'échantillon Bact. totales 7,48 x 10b A. ferrooxidans 1, 03 x 103 A. thiooxidans 2,78 x 103 Leptospirillum sp. 6,56 x 105 Acidiphilium sp. 2,45 x 101 Tableau 30. MS-5 Bactéries Mo. / g d'échantillon Bact. totales 1,14 x 106 A. ferrooxidans 3,31 x 10 A. thiooxidans 2,56 x 104 Leptospirillum sp. 1,21 x 105 Acidiphilium sp. 0 Tableau 31. ML-1 Bactéries Mo. / ml d'échantillon Bact. totales 3,34 x 104 A. ferrooxidans 0 x 100 A. thiooxidans 0 x 100 Leptospirillum sp. 9,47 x 102 Acidiphilium sp. 0 Tableau 32. ML-2 Bactéries Mo. / ml d'échantillon Bact. totales 7,13 x 104 A. ferrooxidans 6,69 x 101 A. thiooxidans 0 x 100 Leptospirillum sp. 3,12 x 103 Acidiphilium sp. 0 Les Figures 1 à 7 correspondent aux graphiques des résultats décrits dans les Tableaux 26 à 32. 2890081 40 Exemple 2. Quantification de Sulfobacillus sp., Su/fo/obus sp., et Ferro plasma sp. présents dans un échantillon. On a travaillé avec deux échantillons solides obtenus du minéral de piles de biolixiviation (MS-6 et MS-7). On a extrait l'ADN total présent dans un échantillon de chacune. Il a été nécessaire de réaliser une étape additionnelle de repurification de l'ADN, jusqu'à l'obtention d'un aspect translucide de la solution d'extraction. Ensuite, la quantité totale d'ADN présente dans chaque échantillon a été quantifiée avec le spectrophotomètre NanoDrop 1.0. Dans le Tableau 34 sont présentés l'ADN total extrait en nanogrammes (T) et le volume initial d'échantillon sur lequel on a travaillé (Cm). Les résultats sont présentés dans le Tableau 33: Tableau 33 Échantillon T Cm MS-6 426,8 0,5 g MS-7 277,2 0,5 g Chacun de ces échantillons a été dilué dans de l'eau stérile dépourvue de nucléases de façon à obtenir une concentration entre 0,5 et 30 ng/pl. Le Tableau 34 montre le volume final auquel l'ADN a été porté et la concentration à laquelle il est resté. Tableau 34 2890081 41 Échantillon Volume final (pI) Concentration (ng/pl) MS-1 80 5, 34 MS-2 80 3,47 Parallèlement on a préparé deux courbes de calibration, une pour le domaine Bacteria et une autre pour le domaine Archaea, lesquelles permettront le calcul de la concentration d'ADN dans les échantillons expérimentaux. Pour le domaine Bacteria, on a réalisé 4 dilutions sériées d'un standard d'ADN, ici standard Bacteria, contenant 100 ng d'ADN de Sulfobacillus sp., dans un volume final de 30 pI; la solution standard fait, en même temps, partie de la courbe de calibration. Spécifiquement on a utilisé l'ADN de la souche: Sulfobacillus sp. DSM 10 332 et Pour le domaine Archaea, on a réalisé 4 dilutions sériées d'un mélange standard d'ADN contenant 50 ng d'ADN de chacun des microorganismes suivants: Sulfolobus sp., et Ferroplasma sp., dans un volume final de 30 pI, obtenant 100 ng d'ADN total présent dans le mélange standard, qui fait en même temps partie de la courbe de calibration. Spécifiquement on a utilisé l'ADN des souches: Sulfolobus sp. DSM 6482 et Ferroplasma sp. DSM 12658. Ensuite, on a préparé les mélanges réactionnels pour les PCR primaires, où la quantité totale de chaque constituant a été multipliée par le nombre total de réactions à réaliser, afin de préparer un seul mélange réactionnel pour homogénéiser les concentrations des réactifs dans les différents tubes de 2890081 42 PCR. Le mélange réactionnel a été aliquoté en tubes de 0,2 ml, jusqu'à un volume de 24 pl de mélange réactionnel par tube. Pour le domaine Bacteria, pour la détermination de Sulfobacillus, on a réalisé en duplicate: a) 2 réactions pour les échantillons et b) 5 réactions pour la courbe de calibration, correspondant à la solution standard Bacteria en concentrations 1 X, 0,1X, 0,01X, 0,001x et 0,0001X, et un blanc, ce qui donne un total de 15 réactions. Dans le Tableau 35 on indique le mélange préparé. Tableau 35 Réactif 1 réaction 15 réactions H2O stérile et dépourvue de 18,35 pl 275, 25 pl nucléases Tampon PCR 10X 2,5 pl 37,5 pl MgCl2 (50 mM) 1,5 pl 22,5 pl dNTPs's (10 mM chi) 0,5 pl 7,5 pl Amorce Bacteria 27F (10 pM) 0,5 pl 7, 5 pl Amorce Bacteria 1492R (10 pM) 0,5 pl 7,5 pl Taq avec Hot Start (5U/pl) 0,15 pl 2,25 pl Les amorces utilisées ont été décrites dans le tableau 36: Tableau 36 Microorganisme T Amorces utilisées à déterminer Hybridation Bactéries totales 59 C Eubac27F: AGA GTT TGA TCC TGG CTC 2890081 43 AG Univ1492R: GGT TAC CTT GTT ACG ACT T On a homogénéisé ce mélange de PCR primaire et on a préparé 15 aliquotes de 24 pl chacun, en tubes de 0,2 ml convenablement légendés. On a ajouté à ce mélange 1 pl des dilutions d'ADN des échantillons ou 1 pl d 'ADN de la courbe de calibration, en correspondance. On a ajouté au contrôle négatif, à la place de l'ADN, 1 pl d'H20 stérile dépourvue de nucléases. Les réactions ont été incubées dans un thermocycleur MJ Research modèle PTC-100, avec le programme de cycles suivant: Tableau 37 Etape Température Temps ( C) (s) 1. Dénaturation initiale 95 120 2. Dénaturation 95 30 3. Hybridation 62 30 4. Extension 72 120 Les étapes 2 à 4 ont été répétées 18 fois. Dans le domaine Archaea, pour la détermination de Su/fo/obus sp. et Ferroplasma sp., on a réalisé en duplicate: a) 2 réactions pour les échantillons et b) 5 réactions pour la courbe de calibration, qui correspondent à la 20 solution standard Archaea en concentrations lx, 0, 1X, 0,01X, 0,001x et 0,0001X, et un blanc, ce qui donne un total de 15 réactions. 2890081 44 Dans le Tableau 38, on indique le mélange préparé. Tableau 38 Réactif 1 réaction 15 réactions H20 stérile et dépourvue de 18,35 pI 275, 25 pl nucléases Tampon PCR 10X 2,5 pI 37,5 pI MgCl2 (50 mM) 1,5 pl 22,5 pl dNTPs's (10 mM chi) 0,5 pI 7,5 pI Amorce Archaea 21F (10 pM) 0,5 pI 7, 5 pI Amorce Archaea 1492R (10 pM) 0,5 pl 7,5 pI Taq avec Hot Start (5U/pI) 0,15 pI 2,25 pl Les amorces utilisées sont celles décrites dans le Tableau 39: Tableau 39 Microorganisme T Amorces utilisés à déterminer Hybridation Archébactéries 57 C Arch2l F: TTC CGG TTG ATC CTG CCG totales GA Univ1492R: GGT TAC CTT GTT ACG ACT T On a homogénéisé ce mélange de PCR primaire et on a préparé 15 aliquotes de 24 pI chacun, en tubes de 0,2 ml convenablement légendés. On a ajouté à ce mélange 1 pl des dilutions d'ADN des échantillons ou 1 pl d'ADN de la courbe de calibration, en correspondance. On a ajouté au contrôle négatif, à la place de l'ADN, 1 pl d'H2O stérile dépourvue de nucléases. Les réactions ont été incubées dans un thermocycleur MJ Research modèle 5 PTC-100, avec le programme de cycles suivant: Tableau 40 Etape Température Temps ( C) (s) 1. Dénaturation initiale 95 120 2. Dénaturation 95 30 3. Hybridation 57 30 4. Extension 72 120 Les étapes 2 à 4 ont été répétées 18 fois. Tout de suite après, on a réalisé 5 PCR secondaires, deux sur le produit de réaction de la PCR primaire pour le domaine Bacteria, pour Sulfobacillus sp. et pour les bactéries totales; et trois sur le produit de réaction de la PCR primaire pour le domaine Archaea, pour Su/fo/obus sp. et Ferroplasma sp., et pour les archébactéries totales, avec des amorces spécifiques pour chacun d'eux, qui s'hybrident dans la zone amplifiée par la PCR primaire. Pour les différents genres, on a choisi des amorces sens et inverses parmi celles présentées dans la description dans les tableaux correspondants a chaque taxon, dans ce cas, dans les Tableaux 7, 11 et 13. D'autre part, pour les bactéries totales ou les archébactéries totales, on a employé des amorces décrites dans la littérature, et qui sont présentées dans le Tableau 15. Les amorces employées pour chaque taxon et leurs températures d'hybridation sont indiquées dans le Tableau 41. Tableau 41 Microorganisme à T Amorces utilisées déterminer Hybridation Bactéries totales 59 (P.1) 27-F: 5'- AGA GTT TGA TCC TGG CTC AG -2 (P.2) 338-R: 5'GCT GCC TCC CGT AGG AGT -3' Sulfobacillus sp. 66 (P.1) F: 5'-AGG TGT CGC GGG GGT CCA CC -3' (P.2) R: 5'- CCA GGA ATT CCA TGC ACC TC -3' Archées totales 60 (P.1) 515-F: 5'- GTG CCA GCA GCC GCG GTA A - 3' (P.2) 958-R: 5'- TCC GGC GTT GAA TCC AAT T -3 Su/fo/obus sp. 60 (P.1) F: 5'- TAA ACC CTG CCG CAG TTG G -3' (P.2) R: 5'- CCA ACT GCG GCA GGG TTT A -3' Ferroplasma sp. 56 (P.1) F: 5'- GAT GTC GGT GAG GAG GGT T -3' (P.2) R: 5'ATT TGA TTT AAC CCT CTC G -3' On a réalisé une qPCR, pour chaque taxon à déterminer, sur chacun des produits de réaction de la PCR primaire; ces réactions de qPCR ont été réalisées en duplicate. La qPCR a été réalisée en utilisant le Mix SYBR Green qPCR. Pour chaque PCR secondaire, on réalise deux essais pour chacune des PCR primaires et un contrôle, ce qui donne un total de 31 réactions. Pour chaque PCR, on prépare un mélange de réactionnel décrit dans le Tableau 42, où les amorces sont celles qui correspondent au Tableau 41. Tableau 42 1 réaction 31 réactions H20 stérile et dépourvue de 16,1 pl 499,1 pl nucléases 2890081 47 Amorce 1 (10 pM) 0,5 pl 15,5 pl Amorce 2 (10 el) 0,5 pl 15,5 pl Tampon PCR 10X 2,5 pl 77,5 pl MgCl2 (50 mM) 1,5 pl 46,5 pl dNTPs's (10m N1 c/u) 2,5 pl 77,5 pl Taq avec Hot Start (5 U/pl) 0,15 pI 4, 65 pl SYBR Green qPCR 100X 0,25 pl 7,75 pl Ce mélange réactionnel a été homogénéisé et aliquoté en 31 tubes de 0,2 ml convenablement légendés; à chaque tube on a ajouté 1 pI de la PCR primaire ou l pl d'H2O stérile et dépourvue de nucléases pour le blanc. Les tubes de PCR avec le mélange réactionnel et l'échantillon ont été mélangés au vortex pendant 5 secondes et centrifugés 1 minute à 2000 rpm, pour respectivement homogénéiser et culoter les réactions au fond des tubes. Tout de suite après, les tubes avec les réactions de la PCR secondaire ont été soumis à des cycles de température pour leur amplification. Suivant le microorganisme à quantifier, on a utilisé différentes paires d'amorces, et par conséquent, différents programmes d'amplification. On détaille ci-dessous les programmes d'amplification employés dans les différentes PCR secondaires. Tableau 43 Etape Température ( C) Temps (s) 1 Dénaturation initiale 95 120 2 Dénaturation 95 30 3 Hybridation (*) 30 4 Extension 72 40 Pré-lecture 80 10 6 Lecture 80 ------ Répéter 40 fois les étapes 2 à 6 (cycle de qPCR) 7 Courbe de dénaturation Entre 70 et 100 C, lecture chaque 0,2 C. (*) Température spécifique pour chaque paire d'amorces utilisée, comme indiqué au Tableau 41. Une fois la réaction de qPCR terminée, on a conservé les données générées par le thermocycleur de la qPCR; ces données correspondent à Q et sont présentées dans le Tableau 44; ce tableau inclut en plus l'ADN utilisé en nanogrammes en (U). Tableau 44 Échantillon Q u Bact. Totales Sulfobacillus Archées Su/fo/obus sp. Ferroplasma sp. totales sp MS-6 20,26 x 10-3 0,01 x 10-3 0,71 x 10-3 0,05 x 10-' 0 2 MS-7 72,51 x 10-3 0,11 x 10-3 0,34 x 10-3 0,03 x 10-3 0,007 x 10' 2 Calcul des microorganismes présents dans l'échantillon. Avec le résultat de la qPCR, et les autres données générées pendant le 15 procédé, on a utilisé la formule suivante, dont les abréviations ont été définies dans la description: QxT Mo/Um= 5.10-6 [ng/rno]x U x Cm Avec celle-ci, on a déterminé que les échantillons analysés présentaient les populations microbiologiques suivantes: Tableau 45. MS-6 Microorganisme Mo. / g d'Échantillon Bact. totales 1,73 x 106 Sulfobacillus sp. 1,05 x 103 Archées totales 6,04 x 104 Su/fo/obus sp. 2, 02 x 103 Ferroplasma sp. 0 Tableau 46. MS-7 Microorganisme Mo. / g d'Échantillon Bact. totales 4,02 x 106 Sulfobacillus sp. 6,00 x 103 Archées totales 1,89 x 104 Sulfolobus sp. 1, 76 x 103 Ferroplasma sp. 4, 33 x 102 Les Figures 8 et 9 correspondent aux graphiques des résultats décrits dans les Tableaux 45 et 46. 20 25 2890081 50
La présente invention divulgue une méthode pour identifier et quantifier les microorganismes de l'environnement utiles dans des procédés de l'industrie biominière. Ces microorganismes sont dans le domaine Bacteria: Acidiphilium sp., Leptospirillum sp., Sulfobacillus sp., Acidithiobacillus ferrooxidans et Acidithiobacillus thiooxidans; et dans le domaine Archaea: Acidianus sp., Ferroplasma sp., Metallosphaera sp., Sulfolobus sp. et Thermoplasma sp.La méthode comprend la réalisation d'une PCR quantitative avec des amorces spécifiques pour les différents taxons à déterminer.Avec les résultats de la qPCR et d'autres données obtenues à partir de l'échantillon analysé, on calcule la concentration de microorganismes de chaque taxon analysé présents dans l'échantillon en utilisant une formule mathématique.
1. Méthode pour identifier et quantifier les microorganismes utiles dans 5 les procédés de l'industrie biominière, caractérisée en ce que ladite méthode comprend les étapes de consistant à: (a) extraire l'ADN de l'échantillon; (b) quantifier l'ADN extrait; (c) optionnellement réaliser au moins une PCR primaire avec des amorces universelles pour les domaines: i. Bacteria et/ou ii. Archaea, pour amplifier une région du génome; (d) réaliser la technique de la PCR quantitative (qPCR), en employant comme matrice l'échantillon d'ADN extrait en (a) ou le produit amplifié obtenu dans la PCR primaire correspondante en (c), et des amorces spécifiques pour chaque taxon à déterminer, les taxons étant choisis dans le groupe consistant en: i. Bacteria: Bactéries totales, Acidiphilium sp., Leptospirillum sp., Sulfobacillus sp., Acidithiobacillus ferrooxidans et Acidithiobacillus thiooxidans; et ii. Archaea: Archées totales, Acidianus sp., Ferroplasma sp, Metallosphaera sp, Su/fo/obus sp. et Thermop/asma sp. (e) calculer le nombre de microorganismes dans chacun des taxons analysés présents dans l'échantillon. 2. Méthode selon la 1, caractérisée en ce que à l'étape (b) l'ADN est quantifié par spectrophotométrie. 3. Méthode selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la PCR primaire de l'étape (c) est réalisée avec des amorces qui permettent d'assurer l'amplification correcte de la région 16S de I'ADNr. 4. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que que pour la PCR primaire (c) pour le domaine Bacteria on emploie les amorces suivantes: Amorce directe Eub27-F: AGA GTT TGA TCC TGG CTC AG = SEQ ID NO:1 Amorce reverse Univ1492-R: GGT TAC CTT GTT ACG ACT T = SEQ ID NO:2. 5. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que pour la PCR primaire (c) pour le domaine Archaea on emploie les amorces suivantes: Amorce directe Arch21-F: TTC CGG TTG ATC C(CT)G CCG GA = SEQ ID NO:3 Amorce reverse Univ1492-R: GGT TAC CTT GTT ACG ACT T = SEQ ID NO:2. 6. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la paire d'amorces utilisée pour déterminer le taxon Acidiphilium sp. est le résultat de la combinaison d'une amorce sens choisie dans le groupe consistant en les séquences SEQ ID NO: 4 à 23 avec une amorce inverse choisie dans le groupe consistant en les séquences SEQ ID NO: 24 à 43. 7. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la paire d'amorces utilisée pour déterminer le taxon Leptospirillum sp. est le résultat de la combinaison d'une amorce sens choisie dans le groupe consistant en les séquences SEQ ID NO: 44 à 63 avec une amorce inverse choisie dans le groupe consistant en les séquences SEQ ID NO: 64 à 83. 8. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la paire d'amorces utilisée pour déterminer le taxon Sulfobacillus sp. est le résultat de la combinaison d'une amorce sens choisie dans le groupe consistant en les séquences SEQ ID NO: 84 à 103 avec une amorce inverse choisie dans le groupe consistant en les séquences SEQ ID NO: 104 à 123. 9. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la paire d'amorces utilisée pour déterminer le taxon Acidithiobacillus ferrooxidans est le résultat de la combinaison d'une amorce sens choisie dans le groupe consistant en les séquences SEQ ID NO: 124 à 143 avec une amorce inverse choisie dans le groupe consistant en les séquences SEQ ID NO: 144 à 163. 10. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la paire d'amorces utilisée pour déterminer le taxon Acidithiobacillus thiooxidans est le résultat de la combinaison d'une amorce sens choisie dans le groupe consistant en les séquences SEQ ID NO: 164 à 183 avec une amorce inverse choisie dans le groupe consistant en les séquences SEQ ID NO: 184 à 203. 11. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la paire d'amorces utilisée pour déterminer le taxon Acidianus sp. est le résultat de la combinaison d'une amorce sens choisie dans le groupe consistant en les séquences SEQ ID NO: 204 à 223 avec une amorce inverse choisie dans le groupe consistant en les séquences SEQ ID NO: 224 à 243. 12. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la paire d'amorces utilisée pour déterminer le taxon Ferroplasma sp. est le résultat de la combinaison d'une amorce sens choisie dans le groupe consistant en les séquences SEQ ID NO: 244 à 263 avec une amorce inverse choisie dans le groupe consistant en les séquences SEQ ID NO: 264 à 283. 13. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la paire d'amorces utilisée pour déterminer le taxon Metallosphaera sp. est le résultat de la combinaison d'une amorce sens choisie dans le groupe consistant en les séquences SEQ ID NO: 284 à 303 avec une amorce inverse choisie dans le groupe consistant en les séquences SEQ ID NO: 304 à 323. 14. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la paire d'amorces utilisée pour déterminer le taxon Su/fo/obus sp. est le résultat de la combinaison d'une amorce sens choisie dans le groupe consistant en les séquences SEQ ID NO: 324 à 343 avec une amorce inverse choisie dans le groupe consistant en les séquences SEQ ID NO: 344 à 363. 15. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la paire d'amorces utilisée pour déterminer le taxon Thermoplasma sp. est le résultat de la combinaison d'une amorce sens choisie dans le groupe consistant en les séquences SEQ ID NO: 364 à 383 avec une amorce inverse choisie dans le groupe consistant en les séquences SEQ ID NO: 384 à 403. 16. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite méthode inclut une réaction de qPCR pour déterminer les bactéries totales en utilisant une amorce sens choisie dans le groupe consistant en les séquences SEQ ID NO:1, 405 et 406 et une amorce inverse choisie dans le groupe consistant en les séquences SEQ IC) NO: 407 à 409 et/ou une réaction de qPCR pour déterminer les archébactéries totales en utilisant une amorce sens choisie dans le groupe consistant en les séquences SEQ ID NO:410 et 411 et une amorce inverse choisie dans le groupe consistant en les séquences SEQ ID NO: 412 à 414. 17. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que à l'étape (d) on conserve les résultats de la qPCR et on obtient la concentration initiale d'ADN présent dans chaque mélange réactionnel (Q). 18. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'on calcule le nombre de microorganismes présents dans l'échantillon biominier en utilisant la formule suivante: où Mo / Urn est le nombre de microorganismes, bactéries ou archébactéries, par unité d'échantillonnage; Q est la quantité d'ADN initiale en nanogrammes présente dans chaque réaction de PCR secondaire, déterminée par le programme associé à l'équipement de qPCR; T est la quantité totale d'ADN extraite de l'échantillon; U est la quantité d'ADN utilisée dans la réaction de PCR primaire; et QxT Mo /Um =- 5.10-6 [ng/mo] x U x Cm Cm est la quantité d'échantillon biominier duquel on a extrait l'ADN, en ml pour des échantillons liquides ou en g pour des échantillons solides.
C
C12,C22
C12Q,C22B
C12Q 1,C22B 3
C12Q 1/68,C12Q 1/04,C22B 3/18
FR2900723
A1
ENSEMBLE EVAPORATEUR/ABSORBEUR, DISPOSITIF DE REFROIDISSEMENT PAR ABSORPTION ET VEHICULE AUTOMOBILE ASSOCIES.
20,071,109
Ensemble évaporateurlabsorbeur, dispositif de refroidissement par absorption et véhicule automobile associés. La présente invention concerne un ensemble évaporateurlabsorbeur du type comprenant : - un évaporateur de fluide réfrigérant liquide présentant une entrée amont d'alimentation en fluide réfrigérant liquide, - un absorbeur de fluide réfrigérant gazeux raccordé à l'évaporateur et présentant une entrée amont d'alimentation en fluide absorbant liquide. Un ensemble évaporateurlabsorbeur du type précité est destiné à être disposé dans un dispositif de refroidissement par absorption placé dans un véhicule automobile pour fournir les frigories nécessaires à la climatisation de ce véhicule. On connaît de WO-A-01118463, un dispositif de refroidissement par absorption comprenant un générateur, dans lequel un fluide mixte comprenant un fluide réfrigérant et un fluide absorbant est séparé pour obtenir un courant gazeux de fluide réfrigérant, et un courant liquide de fluide absorbant. Ce dispositif comprend en outre un condenseur de fluide réfrigérant qui reçoit le courant gazeux et qui permet de reliquéfier le fluide réfrigérant. Ce dispositif comprend un évaporateur de fluide réfrigérant raccordé au condenseur, dans lequel le fluide réfrigérant liquide provenant du condenseur est vaporisé au moyen d'un gicleur. Cette vaporisation produit des frigories qui sont utilisées en vue de la réfrigération, par l'intermédiaire d'un circuit de réfrigération placé en relation d'échange thermique avec un climatiseur. Le fluide réfrigérant évaporé est alors convoyé jusqu'à un absorbeur qui reçoit un courant liquide de fluide absorbant. Le courant liquide est pulvérisé dans l'absorbeur pour former de très fines gouttelettes qui absorbent le fluide réfrigérant évaporé. Un liquide mixte comprenant le fluide réfrigérant et le fluide absorbant est alors collecté dans le fond de l'absorbeur pour être convoyé jusqu'au générateur. Un tel dispositif produit de manière efficace des frigories pouvant être utilisées dans un ensemble de climatisation, sans l'utilisation d'un fluide réfrigérant nuisible pour l'environnement. Toutefois, si l'on installe sur un véhicule automobile un dispositif du type précité, les accélérations et les inclinaisons du véhicule tendent à perturber le gicleur de transfert. Par ailleurs, un tel dispositif est encombrant et peu ergonomique. Un but de l'invention est donc de fournir un ensemble évaporateur/absorbeur pour un dispositif de refroidissement par absorption, qui peut être facilement implanté sur un véhicule, de manière compacte, tout en présentant un fonctionnement fiable. A cet effet, l'invention a pour objet un ensemble évaporateurlabsorbeur du type précité, caractérisé en ce que l'ensemble délimite une chambre de migration de fluide réfrigérant gazeux définie par au moins une surface de transfert du gaz de fluide réfrigérant située sur l'évaporateur et raccordée en amont à l'entrée d'alimentation en fluide réfrigérant, par au moins une surface de passage de fluide réfrigérant évaporé située sur l'absorbeur en regard de la ou de chaque surface de transfert et raccordée en amont à l'entrée d'alimentation en fluide absorbant, et par une paroi de fond reliant lesdites surfaces, l'évaporateur comprenant : - un collecteur de fluide réfrigérant liquide raccordé à la ou à chaque surface de transfert pour recueillir le fluide réfrigérant liquide en aval de la ou de chaque surface de transfert ; et - des moyens de cloisonnement disposés dans la chambre et délimitant sur la ou chaque surface de transfert au moins une région couverte par les moyens de cloisonnement et au moins une région découverte de transfert. L'ensemble selon l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toutes combinaisons techniquement possibles : - les moyens de cloisonnement délimitent sur la ou chaque surface de transfert une région aval couverte s'étendant transversalement sur toute la largeur de la surface de transfert et s'étendant à partir de la paroi de fond jusqu'à une région découverte de transfert située à l'écart et au dessus de la paroi de fond ; - l'entrée d'alimentation en fluide réfrigérant est raccordée à un bord amont de la ou de chaque surface de transfert, les moyens de cloisonnement délimitant sur la surface de transfert une alternance de régions couvertes et de régions découvertes de transfert entre la paroi de fond et le bord amont ; - les moyens de cloisonnement comprennent, en regard de la ou de chaque région découverte, une ailette de guidage qui fait saillie à l'écart de la surface de transfert ; - l'évaporateur comprend au moins un corps délimitant deux surfaces de transfert opposées reliées entre elles par des surfaces latérales, les moyens de cloisonnement s'étendant de manière étanche sur les surfaces latérales ; - il comprend un bloc poreux interposé entre le collecteur de fluide réfrigérant et la ou chaque surface de transfert ; - le collecteur de fluide réfrigérant est situé sous la paroi de fond et est appliqué sous la paroi de fond ; l'absorbeur comprend : - un collecteur d'un fluide mixte liquide formé par un mélange de fluide absorbant et de fluide réfrigérant, raccordé à la ou à chaque surface de passage pour recueillir le fluide mixte en aval de la ou de chaque surface de passage ; et - au moins une paroi de couverture de la ou de chaque surface de passage délimitant sur la ou chaque surface de passage au moins une région couverte par la paroi de couverture et au moins une région découverte aval s'étendant depuis la paroi de fond, la région découverte aval débouchant dans la chambre par une ouverture de collecte affleurant la paroi de fond ; - la ou chaque région découverte de passage est située en regard d'une région couverte de la surface de transfert, la ou chaque région découverte de transfert étant située en regard d'une région couverte de la surface de passage ; et - le collecteur de fluide réfrigérant comprend au moins un réceptacle de fluide réfrigérant présentant un fond incliné dans une première direction vers une sortie d'évacuation de fluide réfrigérant liquide, le collecteur de fluide mixte comprenant au moins un réceptacle de fluide mixte liquide présentant un fond incliné dans une deuxième direction distincte de la première direction, vers une sortie d'évacuation de fluide mixte. L'invention a également pour objet un dispositif de refroidissement par absorption du type comprenant : - un générateur de fluide réfrigérant et de fluide absorbant par séparation d'un fluide mixte ; - un condenseur de fluide réfrigérant, raccordé au générateur ; - un ensemble évaporateurlabsorbeur selon l'une quelconque des revendications précédentes, l'évaporateur étant raccordé au condenseur par une conduite d'alimentation en fluide réfrigérant débouchant dans l'entrée d'alimentation en fluide réfrigérant, I'absorbeur étant raccordé au générateur par une conduite d'alimentation en fluide absorbant débouchant dans l'entrée d'alimentation en fluide absorbant et par une conduite d'évacuation de fluide mixte ; et - un circuit de réfrigération à base d'un fluide caloporteur, placé en relation d'échange thermique avec la ou chaque surface de transfert, le circuit de réfrigération comprenant un premier échangeur de chaleur situé hors de l'évaporateur. L'invention a en outre pour objet un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif tel que défini ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés sur lesquels : - la Figure 1 est un schéma synoptique fonctionnel d'un premier dispositif de refroidissement selon l'invention ; - la Figure 2 est une vue en coupe suivant un plan vertical médian d'un premier ensemble évaporateurlabsorbeur selon l'invention, placé dans le dispositif de la Figure 1 ; - la Figure 3 est une vue agrandie d'un détail marqué III de la Figure 2 ; - la Figure 4 est une vue partielle en coupe transversale suivant un plan vertical perpendiculaire au plan de coupe de la Figure 2 du boîtier de l'ensemble évaporateurlabsorbeur de la Figure 2 ; - la Figure 5 est une vue en coupe suivant le plan horizontal V-V d'un détail de la Figure 3. Le premier dispositif 11 de refroidissement par absorption selon l'invention, représenté sur la figure 1, est par exemple disposé dans un véhicule automobile. Le véhicule comprend notamment un habitacle 15 et un ensemble 17 de climatisation de l'habitacle mis en relation d'échange thermique avec le dispositif 11. En référence à la figure 1, le dispositif 11 comprend un générateur 33 de fluide réfrigérant et de fluide absorbant par séparation d'un fluide mixte, un condenseur 35 de fluide réfrigérant évaporé et un ensemble évaporateurabsorbeur 37. Le générateur 33 comprend une enceinte 39 destinée à recevoir le fluide mixte formé par un mélange de fluide réfrigérant liquide et de fluide absorbant liquide, et des moyens de chauffage 41. Le fluide absorbant est par exemple formé par une solution de bromure de lithium et le fluide réfrigérant est formé par de l'eau. En variante, le fluide absorbant est formé par de l'eau et le fluide réfrigérant par de l'ammoniaque. Les moyens de chauffage 41 comprennent par exemple une conduite de circulation du liquide de refroidissement moteur comprenant une région 42 disposée dans t'enceinte 39 pour mettre en relation d'échange thermique le liquide de refroidissement moteur avec le fluide mixte contenu dans l'enceinte 39. Le condenseur 35 est raccordé au générateur 33 par une conduite 25 de passage 47 de fluide réfrigérant évaporé. Le condenseur 35 est disposé dans la face avant (non représentée) du véhicule sur le radiateur du liquide de refroidissement moteur, en amont par rapport au radiateur suivant le sens de circulation d'air dans la face avant. Comme illustré par la Figure 2, l'ensemble 37 comprend un boîtier 30 étanche 43, un évaporateur à plaques 45 et un absorbeur à plaques 47 disposés dans le boîtier étanche 43. L'ensemble 37 comprend en outre, comme illustré par la Figure 1, un circuit de réfrigération 49 destiné à transmettre les frigories produites dans l'évaporateur 45 et un circuit de refroidissement 51 de l'absorbeur 47. Le boîtier 43 est sensiblement de forme parallélépipédique. II délimite un volume intérieur 53 obturé en haut par un couvercle 55, et en bas par une paroi de fond 57 fixée dans une partie inférieure du boîtier. La paroi de fond 57 est réalisée à base d'un matériau souple. La paroi 57 délimite une pluralité de fentes 59 de passage horizontales débouchant dans le volume intérieur 53. L'évaporateur 45 comprend une pluralité de plaques poreuses 61, un distributeur 63 de fluide réfrigérant liquide pour alimenter les plaques 61 en amont, et un collecteur 65 de fluide réfrigérant liquide, pour recueillir le fluide réfrigérant liquide en aval de chaque plaque 61. L'évaporateur 51 comprend en outre des moyens 67 de blocage du refoulement de fluide réfrigérant liquide vers le volume intérieur 53. Les plaques 61 sont disposées verticalement dans le volume intérieur 53 dans des plans parallèles espacés transversalement de gauche à droite sur la Figure 2. Pour simplifier le dessin, seule une plaque 61 a été représentée sur la Figure 2. Chaque plaque 61 s'étend entre un bord amont supérieur 69 maintenu en appui contre le couvercle 55 et un bord aval inférieur 71 engagé dans le collecteur 65 à travers une fente 59 correspondante. Chaque plaque 61 définit un volume comprenant essentiellement un corps poreux, par exemple, du type mousse à cellules ouvertes ou de type surface emboutie chaotique. Le corps poreux peut comporter une porosité sensiblement entre 80 % et 99 % et préférentiellement de 93 %. Il peut également comporter une densité d'ouvertures comprise entre 8 pores par centimètre et 40 pores par centimètre et préférentiellement de 16 pores par centimètre. Enfin, le corps poreux peut comporter une densité brute comprise entre 0,01 g.cm-3 à 1 g.cm-3 et préférentiellement de 0,2 g.cm-3. Chaque plaque 61 définit, de part et d'autre de son épaisseur, deux surfaces verticales planes de transfert de gaz 73A, 73B opposées. Chaque surface 73A, 73B s'étend dans le volume intérieur 53 entre le couvercle 55 et la paroi de fond 57. Les surfaces verticales 73A, 73B sont raccordées entre elles de part et d'autre de la plaque 61 par des surfaces latérales verticales 74 situées sur la tranche de chaque plaque 61, et représentées sur la Figure 5. Les surfaces verticales 73A, 73B peuvent comporter un matériau spécifique capable de laisser passer les gaz tout en retenant les liquides. Elles peuvent comporter par exemple un grillage du type inoxydable à trous fins compris entre 0,01 mm et 1 mm de diamètre réalisés avec un fil compris entre 0,01 mm et 1 mm de diamètre. Les surfaces verticales 73A, 73B peuvent également consister en une membrane textile de type GORE-TEX . Enfin, il peut être envisagé que les surfaces verticales 73A, 73B résultent d'une modification locale du corps poreux de chaque plaque 61 sur environ 1 mm d'épaisseur en augmentant la densité de pores par centimètre jusqu'à par exemple 100 pores par centimètre et préférentiellement 50 pores par centimètre. Le distributeur 63 est raccordé au condenseur 35 par une conduite 75 d'alimentation en fluide réfrigérant liquide représentée sur la Figure 1. Comme illustré par la Figure 2, il comprend un embout de raccordement 77 à la conduite 75 délimitant une entrée 79 d'alimentation de l'évaporateur 51 en fluide réfrigérant. Le distributeur 63 définit en outre une pluralité de canaux 80 ménagés dans le couvercle 55 et raccordant l'entrée 79 d'alimentation aux bords supérieurs 69 de chaque plaque 61. Le collecteur 65 comprend, pour chaque plaque 61, un réceptacle 81 débouchant vers le haut par une ouverture de section horizontale sensiblement égale à la section horizontale d'une fente 59, et un embout 83 commun d'évacuation de fluide réfrigérant liquide. Chaque réceptacle 81 est rapporté sous la paroi de fond 57 de manière étanche par un joint collant. L'ouverture supérieure du réceptacle 81 s'étend ainsi en regard d'une fente 59 correspondante, de sorte que chaque réceptacle 81 reçoit une région aval 89 de la plaque 61 au voisinage de son bord aval inférieur 71. Comme illustré par la Figure 4, chaque réceptacle 81 comprend une paroi de fond 85 inclinée vers le bas et vers la gauche sur la Figure 4, en direction de l'embout d'évacuation 83 dans lequel débouchent tous les réceptacles 81. L'embout 83 délimite une sortie inférieure aval 87 d'évacuation de fluide réfrigérant liquide. L'embout 83 fait saillie vers le bas à partir d'un bord gauche du boîtier 43 sur la Figure 4. Dans cet exemple, l'embout 83 du collecteur 65 est raccordé à la conduite d'alimentation en fluide réfrigérant liquide 75 par une conduite de recirculation 88 visible sur la Figure 1 et munie d'une pompe (non représentée). Les moyens de blocage du refoulement 67 comprennent, pour chaque plaque 61, une chemise de cloisonnement 91 enveloppant la plaque 61 et un tampon poreux 93 interposé entre chaque collecteur 65 et le volume 53. Bien entendu entre chaque plaque 61 et chaque chemise de cloisonnement 91 peut figurer des surfaces 73A et 73B selon une des variantes expliquée ci-dessus. Comme illustré par les Figures 2 et 5, chaque chemise 67 comprend des parois de cloisonnement 95A, 95B appliquées respectivement sur les surfaces de transfert de gaz 73A, 73B et raccordées entre elles par des jupes latérales 97A, 97B soudées entre elles de manière étanche sur les surfaces latérales 74. Chaque paroi 95A, 95B délimite en regard des surfaces 73A, 73B une pluralité d'ouvertures horizontales 99 s'étendant sensiblement sur toute la largeur de la plaque 61. Chaque paroi 95A, 95B comprend, pour chaque ouverture 99, une ailette 101 inclinée de guidage. La paroi présente ainsi une structure dites en claires-voies . Les ailettes 101 font saillie par rapport à la surface 73A, 73B vers le haut et à l'écart de la surface 73A, 73B en regard de chaque ouverture 99, 25 depuis le bord inférieur définissant chaque ouverture 99. Comme illustré à la figure 3, chaque paroi 95A, 95B délimite ainsi sur la surface 73A, 73B correspondante une pluralité de régions couvertes 103 par la paroi 95A, 95B et une pluralité de régions découvertes 105 de passage de gaz. 30 A cette Figure 3, on peut voir également une région couverte aval 103A qui s'étend depuis la paroi de fond 57 jusqu'à une première ouverture aval 99A située au-dessus et à l'écart de la paroi de fond 57, pour bloquer le refoulement de fluide réfrigérant liquide depuis le collecteur 65 vers le volume intérieur 53. La région aval 103A s'étend sur toute la largeur de la plaque 61. Chaque paroi 95A, 95B comprend un prolongement supérieur 107 visible sur la Figure 2 et inséré dans le couvercle 55, et un prolongement inférieur 109 visible sur la Figure 3 et interposé entre le réceptacle 81 et la région inférieure 89 de la plaque 69. Chaque plaque 61 est ainsi calée dans le boîtier 43 par sa chemise de cloisonnement 91. Chaque tampon poreux 93 est formé par la région 89 de la plaque 61 insérée dans le réceptacle 81. En variante, un tampon poreux 93 est formé dans un matériau distinct de celui de la plaque 61. L'absorbeur 47 comprend une pluralité de plaques 111, un distributeur 113 de fluide absorbant, et un collecteur 115 de fluide mixte. L'absorbeur 47 comprend en outre des moyens 117 de blocage du refoulement de fluide mixte dans le volume intérieur 53. Les plaques 111 peuvent présenter une structure identique à celle des plaques de transfert de gaz 61 et ne seront pas décrites en détail. Elles sont disposées dans le volume intérieur 53, parallèlement aux plaques de transfert 61 et sont montées entourant chaque face de chaque plaque 61. Seules deux plaques 111 aux extrémités du boîtier 43 sont représentées sur la Figure 2. Les plaques 111 délimitent de part et d'autre de leur épaisseur des surfaces de passage de gaz 119A, 119B respectives. Chaque surface 73A, 73B d'une plaque de transfert 61 est située en regard d'une surface de passage de gaz 119A, 119B d'une plaque 111. Les surfaces 73A, 73B et 119A, 119B délimitent entre elles, avec la paroi de fond 57 et le couvercle 55, une chambre de migration 121 de fluide réfrigérant gazeux depuis la surface 73A, 73B vers la surface 119A, 119B. Le distributeur 113 de fluide absorbant liquide est ménagé dans le couvercle 55. Le distributeur 113 est raccordé à l'enceinte 39 du générateur 33 par une conduite 123 d'alimentation en fluide absorbant liquide. Le distributeur 113 comprend un embout 125 de raccordement à la conduite 123, situé sur le bord opposé à l'embout 77 sur le couvercle 55 et des conduits 127 de passage de fluide absorbant liquide raccordant l'embout 125 à un bord supérieur amont de chaque plaque 111. Le collecteur 115 comprend, pour chaque plaque 111, un réceptacle 129 de collecte de fluide mixte liquide et un embout d'évacuation 130 de fluide mixte commun à tous les réceptacles 129. Chaque réceptacle 129 présente une structure analogue aux réceptacles 81 du collecteur 65 de fluide réfrigérant liquide. Les réceptacles 129 sont ainsi fixés sous la paroi de fond 57 et présentent une ouverture de passage de la plaque 111. Les réceptacles 81 de fluide réfrigérant liquide et les réceptacles 129 de fluide mixte liquide sont espacés en se déplaçant transversalement le long d'un axe horizontal perpendiculaire aux plaques 111 et 61, de gauche à droite sur les Figures 2 et 3. Dans le mode de réalisation de la Figure 2, le collecteur 115 de fluide absorbant et le collecteur 65 de fluide réfrigérant sont venus de matière. Comme illustré par la Figure 4, chaque réceptacle 129 présente une paroi de fond 131 inclinée vers l'embout d'évacuation de fluide mixte 130. L'embout d'évacuation de fluide mixte 130 fait saillie vers la bas à partir du bord droit du boîtier 43 sur la Figure 4, à l'opposé de l'embout d'évacuation de fluide réfrigérant 83. L'embout 130 délimite une sortie 135 d'évacuation de fluide mixte. Les inclinaisons vers le bas des parois de fond respectives 85 et 131 des réceptacles 81 de fluide réfrigérant liquide et des réceptacles 129 de fluide mixte sont dirigées dans des directions opposées pour guider respectivement le fluide réfrigérant liquide et le fluide mixte vers les embouts respectifs 83, 130. Le collecteur 115 est raccordé à l'enceinte 39 du générateur 33 par une conduite de recirculation 137 de fluide mixte raccordé sur l'embout 130. Les moyens de blocage 117 du refoulement de fluide mixte comprennent, pour chaque plaque 111, une chemise de couverture 138 de structure analogue à la chemise 91 de cloisonnement des plaques 61. Les chemises 138 ne seront donc pas décrites en détail. Chaque chemise 138 comprend deux parois 139 de couverture des surfaces respectives 119A, 119B, présentant des ouvertures horizontales, pour former une structure dites de claires-voies . Les parois 139 délimitent sur chaque surface 139A, 139B des régions couvertes 141 et des régions découvertes 143 s'étendant horizontalement. Chaque région découverte 105 d'une surface 73A, 73B est située en regard d'une région couverte 141 d'une surface 119A, 119B. De même chaque région découverte 143 d'une surface 119A,119B est située en regard d'une région couverte 103 d'une surface 73A, 73B. En outre, une région découverte aval 143A s'étend vers le haut sur chaque surface 119A, 119B depuis la paroi de fond 57 jusqu'à une première 10 région couverte 141A. Comme illustré par la Figure 5, des ouvertures traversantes 145 affleurant la paroi de fond 57 sont ménagées dans les bords latéraux des ailettes 147 couvrant la région découverte aval 143A. Ainsi, le liquide collecté sur la paroi de fond 57 du volume 53 peut 15 être évacué à travers les ouvertures 145 vers le collecteur 115 de fluide mixte. En référence à la Figure 1, le circuit de réfrigération 49 comprend une conduite de circulation 151 d'un fluide caloporteur, une pompe 153 et un premier échangeur thermique 155, montés d'amont en aval sur la conduite 151. La conduite 151 comprend une région 157 d'échange thermique 20 avec chaque plaque 61, cette région pouvant être formée par des conduits verticaux ménagés dans les plaques 61. En variante, la conduite de circulation 151 est formée par la conduite 88 de recirculation de fluide réfrigérant liquide. Dans ce cas, le fluide réfrigérant liquide forme le fluide caloporteur et le premier échangeur 155 est monté sur la 25 conduite 88. Le premier échangeur de chaleur 155 est disposé à l'extérieur de l'ensemble évaporateur/absorbeur 37, en relation d'échange thermique avec l'ensemble de climatisation 17. Le circuit de refroidissement 51 comprend une conduite 159 de 30 circulation d'un fluide de refroidissement, une pompe 161 et un deuxième échangeur de chaleur 163, montés d'amont en aval sur la conduite 159. La conduite 159 comprend une région 165 d'échange thermique avec chaque plaque 111 formée par exemple par des conduits ménagés verticalement dans les plaques 111. En variante, la conduite 159 est formée par une partie amont de la conduite d'évacuation '137 de fluide mixte. Le fluide de refroidissement est alors formé par une partie du fluide mixte qui est réintroduit dans I'absorbeur 47 via une conduite de dérivation débouchant en amont de l'embout 125 sur la conduite 123. Le deuxième échangeur de chaleur 163 est monté sur la face avant du véhicule en amont du radiateur. Le fonctionnement du dispositif de refroidissement 11 selon l'invention, pour la climatisation de l'habitacle 15 d'un véhicule automobile va maintenant être décrit. Initialement, le générateur 33 contient une quantité de fluide mixte suffisante pour immerger la région 42 des moyens de chauffage 41. Sous l'effet du chauffage par la région 42, le fluide mixte liquide est séparé en un courant gazeux de fluide réfrigérant et un fluide absorbant liquide. Le courant gazeux de fluide réfrigérant est alors collecté dans la conduite de passage 47, puis condensé dans le condenseur 35 pour former un courant de fluide réfrigérant liquide. Ce courant est introduit dans l'évaporateur 45 à travers la conduite 75 d'alimentation en fluide réfrigérant. Le fluide réfrigérant liquide est ainsi introduit dans l'entrée d'alimentation 79, puis réparti entre les différentes plaques 61 à travers le distributeur 63. Le fluide réfrigérant liquide mouille alors les surfaces 73A, 73B depuis le bord amont supérieur 69 jusqu'au bord aval inférieur 71. La présence de la chemise de cloisonnement 91 permet de contenir le fluide réfrigérant liquide dans la plaque 61 même si des variations de débit et/ou d'inclinaison de l'ensemble 37 se produisent, lorsque le véhicule est en circulation. Une partie du fluide réfrigérant liquide s'évapore sur les régions découvertes 99 des surfaces 73A, 73B, ce qui produit des frigories qui sont collectées par échange thermique avec le fluide caloporteur circulant dans le circuit de réfrigération 49. Ces frigories sont transmises au premier échangeur de chaleur 155 par circulation du fluide caloporteur depuis la région d'échange thermique 157. Le fluide réfrigérant liquide est alors collecté dans les réceptacles 81 et s'écoule vers l'embout de sortie 83, guidé par la pente inclinée de la paroi de fond 85 des réceptacles 81. La présence d'un tampon poreux 93, formé par la région aval 89 de la plaque 61 interposée dans le réceptacle 81 évite le refoulement du fluide réfrigérant liquide contenu dans le réceptacle 81 vers le volume 53. En outre, la présence d'une région couverte 103A par la surface 73A s'étendant entre la paroi de fond 57 et une première ouverture 99A limite également le risque de refoulement de fluide réfrigérant liquide depuis le collecteur 65 dans le volume 53. Simultanément, le courant de fluide absorbant liquide est amené depuis l'enceinte 39 vers l'absorbeur 47 à travers la conduite d'alimentation en fluide réfrigérant liquide 123. Ce courant est introduit à travers l'embout 125 et est distribué entre les différentes plaques 111 par le distributeur 113. Le courant de fluide absorbant liquide s'écoule depuis le bord supérieur des plaques 111 vers le bord inférieur de ces plaques 111. La présence de la chemise de couverture 138 autour des plaques 111 contient le fluide absorbant dans les plaques 111 lors de sa circulation depuis le bord supérieur de chaque plaque 111 vers le bord inférieur. Au niveau des régions découvertes 143 de la surface 119A, le fluide absorbant liquide collecte le fluide réfrigérant gazeux qui migre par la chambre 121 depuis la surface 73A en regard. Le fluide mixte liquide est donc formé dans les plaques 111 et collecté dans les collecteurs de fluide mixte 129, puis évacué vers l'embout d'évacuation de fluide mixte 130 en étant guidé par l'inclinaison vers le bas des parois de fond 131 à l'opposé de l'embout d'évacuation de fluide réfrigérant 83. Le fluide mixte liquide circulant dans les plaques 111 est refroidi par circulation du fluide caloporteur dans la région 165 d'échange thermique du circuit de refroidissement 51. Le fluide mixte récupéré dans le réceptacle 129 est alors réintroduit dans le générateur 33 par la conduite 137. L'espace entre les réceptacles 81 de fluide réfrigérant qui présentent une température relativement plus basse, et les réceptacles 129 de fluide mixte qui présentent une température relativement plus haute, isole thermiquement ces réceptacles entre eux. Par ailleurs, si un liquide est présent dans le fond du volume 53, celiquide est évacué dans les réceptacles 129 du collecteur de fluide mixte 115 à travers les ouvertures traversantes 147. La paroi aval 103A empêche ce liquide de s'écouler dans le collecteur 65 de fluide réfrigérant liquide. Le risque de contamination du fluide réfrigérant liquide qui circule dans les plaques de transfert 61 est ainsi limité, et ce même si l'ensemble 37 subit des accélérations et/ou est incliné lors du déplacement du véhicule automobile.15
L'ensemble (37) comprend un évaporateur (45) de fluide réfrigérant liquide et un absorbeur (47) de fluide réfrigérant gazeux raccordé à l'évaporateur (45). L'ensemble (37) définit une chambre (121 ) de migration de fluide réfrigérant gazeux délimitée par une surface (73A) d'évaporation située sur l'évaporateur (45), par une surface (119A) d'absorption située sur l'absorbeur (47) en regard de la surface d'évaporation (73A), et par un fond (57) reliant lesdites surfaces (73A, 109A). L'évaporateur (45) comprend un collecteur (65) de liquide réfrigérant liquide raccordé à la surface d'évaporation (73A) pour recueillir le fluide réfrigérant liquide en aval de cette surface.L'évaporateur (45) comprend des moyens (67) de cloisonnement disposés dans la chambre (121) et délimitant sur la surface d'évaporation (73A) au moins une région (103) couverte par les moyens de cloisonnement (67) et au moins une région découverte d'évaporation (105).Application à la climatisation de véhicules automobiles.
1. Ensemble (37) évaporateur/absorbeur du type comprenant : - un évaporateur (45) de fluide réfrigérant liquide présentant une entrée amont (79) d'alimentation en fluide réfrigérant liquide, - un absorbeur (47) de fluide réfrigérant gazeux raccordé à l'évaporateur (45) et présentant une entrée amont (125) d'alimentation en fluide absorbant liquide ; caractérisé en ce que l'ensemble (37) délimite une chambre (121) de migration de fluide réfrigérant gazeux définie par au moins une surface (73A, 73B) de transfert du gaz de fluide réfrigérant située sur l'évaporateur (45) et raccordée en amont à l'entrée d'alimentation en fluide réfrigérant (79), par au moins une surface (119A, 119B) de passage de fluide réfrigérant évaporé située sur l'absorbeur (47) en regard de la ou de chaque surface de transfert (73A, 73B) et raccordée en amont à l'entrée d'alimentation en fluide absorbant (125), et par une paroi de fond (57) reliant lesdites surfaces (73A, 73B), l'évaporateur (45) comprenant : - un collecteur (65) de fluide réfrigérant liquide raccordé à la ou à chaque surface de transfert (73A, 73B) pour recueillir le fluide réfrigérant liquide en aval de la ou de chaque surface de transfert (73A, 73B) ; et - des moyens (91) de cloisonnement disposés dans la chambre (121) et délimitant sur la ou chaque surface de transfert (73A, 73B) au moins une région couverte (103) par les moyens de cloisonnement et au moins une région découverte (105) de transfert. 2. Ensemble (37) selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de cloisonnement (91) délimitent sur la ou chaque surface de transfert (73A, 73B) une région aval (103A) couverte s'étendant transversalement sur toute la largeur de la surface de transfert (73A, 73B) et s'étendant à partir de la paroi de fond (57) jusqu'à une région découverte (105A) de transfert située à l'écart et au dessus de la paroi de fond (57). 3. Ensemble (17) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'entrée d'alimentation en fluide réfrigérant (79) est raccordée à un bord amont (69) de la ou de chaque surface de transfert (73A, 73B), les moyens de cloisonnement (91) délimitant sur la surface de transfert (73A, 73B) unealternance de régions couvertes (103) et de régions découvertes (105) de transfert entre la paroi de fond (57) et le bord amont (69). 4. Ensemble (37) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de cloisonnement (91) comprennent, en regard de la ou de chaque région découverte (105), une ailette (101) de guidage qui fait saillie à l'écart de la surface de transfert (73A, 73B). 5. Ensemble (37) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'évaporateur (45) comprend au moins un corps (61) délimitant deux surfaces de transfert (73A, 73B) opposées reliées entre elles par des surfaces latérales (74), les moyens de cloisonnement (91) s'étendant de manière étanche sur les surfaces latérales (74). 6. Ensemble (37) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un bloc poreux (93) interposé entre le collecteur de fluide réfrigérant (65) et la ou chaque surface de transfert (73A, 73B). 7. Ensemble (37) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le collecteur de fluide réfrigérant (65) est situé sous la paroi de fond (57) et est appliqué sous la paroi de fond (57). 8. Ensemble (37) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'absorbeur (47) comprend : - un collecteur (65) d'un fluide mixte liquide formé par un mélange de fluide absorbant et de fluide réfrigérant, raccordé à la ou à chaque surface de passage (119A, 119B) pour recueillir le fluide mixte en aval de la ou de chaque surface de passage (119A, 119B) ; et - au moins une paroi de couverture (138) de la ou de chaque surface de passage (119A, 119B) délimitant sur la ou chaque surface de passage (119A, 119B) au moins une région couverte (141) par la paroi de couverture (138) et au moins une région découverte (143A) aval s'étendant depuis la paroi de fond (57), la région découverte aval (143A) débouchant dans la chambre (121) par une ouverture de collecte (145) affleurant la paroi de fond (57). 9. Ensemble (37) selon la 8, caractérisé en ce que la ou chaque région découverte de passage (143) est située en regard d'unerégion couverte (103) de la surface de transfert (73A, 73B), la ou chaque région découverte de transfert (105) étant située en regard d'une région couverte (141) de la surface de passage (119A, 119B). 10. Ensemble (37) selon l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce que le collecteur de fluide réfrigérant (65) comprend au moins un réceptacle (81) de fluide réfrigérant (65) présentant un fond (85) incliné dans une première direction vers une sortie (87) d'évacuation de fluide réfrigérant liquide, le collecteur de fluide mixte (115) comprenant au moins un réceptacle (129) de fluide mixte liquide présentant un fond (131) incliné dans une deuxième direction distincte de la première direction, vers une sortie (135) d'évacuation de fluide mixte. 11. Dispositif (11) de refroidissement par absorption, du type comprenant : - un générateur (33) de fluide réfrigérant et de fluide absorbant par séparation d'un fluide mixte ; - un condenseur (35) de fluide réfrigérant, raccordé au générateur (33) ; - un ensemble (37) évaporateur/absorbeur selon l'une quelconque des précédentes, l'évaporateur (45) étant raccordé au condenseur (35) par une conduite (75) d'alimentation en fluide réfrigérant débouchant dans l'entrée d'alimentation (77) en fluide réfrigérant, l'absorbeur (47) étant raccordé au générateur (33) par une conduite (123) d'alimentation en fluide absorbant débouchant dans l'entrée (125) d'alimentation en fluide absorbant et par une conduite (137) d'évacuation de fluide mixte ; et - un circuit (51) de réfrigération à base d'un fluide caloporteur, placé en relation d'échange thermique avec la ou chaque surface de transfert (73A, 73B), le circuit de réfrigération (51) comprenant un premier échangeur (155) de chaleur situé hors de l'évaporateur (45). 12. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif (11) selon la 11.
F
F25
F25B
F25B 35,F25B 17
F25B 35/02,F25B 17/02
FR2902307
A1
DISPOSITIF D'IMAGERIE OPTIQUE
20,071,221
La présente invention concerne les dispositifs d'imagerie optique et plus particulièrement mais non exclusivement ceux destinés à l'imagerie du petit animal. L'invention concerne notamment les dispositifs dans lesquels le corps à observer reçoit une ou plusieurs sondes photoluminescentes, la détection s'effectuant au moyen d'un système de détection optique alors que le corps est éventuellement illuminé de manière à provoquer la fluorescence des sondes. De nombreux dispositifs d'imagerie optique pour le petit animal ont déjà été proposés. Le brevet US 6,894,289 divulgue un dispositif d'imagerie dans lequel une 10 caméra est montée fixement sur le dessus d'un caisson à l'intérieur duquel est disposé l'animal. La demande internationale WO 03/006966 Al divulgue un dispositif d'imagerie dans lequel l'animal est placé sur un support allongé, mobile selon deux axes, l'observation s'effectuant au moyen d'une caméra par l'intermédiaire d'un miroir, rotatif 15 autour d'un axe parallèle à l'axe longitudinal du support. Une acquisition de la topologie de l'animal est également effectuée. La présence d'un miroir ne permet pas une acquisition en champ proche et de plus celle-ci ne s'effectue pas toujours avec l'orientation la plus favorable pour la détection. D'autres dispositifs d'imagerie sont divulgués dans les publications 20 WO 2005/043138 Al et WO 02/41760 A2. Dans cette dernière demande, la lumière recueillie est acheminée par un faisceau de fibres optiques jusqu'à une caméra. L'animal est immergé dans un liquide entre deux plaques transparentes, ce qui s'avère peu pratique. Il existe un besoin pour bénéficier d'un nouveau présentant des sensibilité et résolution satisfaisantes, et pratique à utiliser. 25 L'invention a pour objet, selon l'un de ses aspects, un dispositif d'imagerie optique du corps humain ou animal, comportant : - un support pour recevoir le corps à examiner, - un système de détection optique, notamment une caméra, - un système d'entraînement d'au moins un collecteur de lumière du système 30 de détection optique, permettant d'en modifier au moins la position et/ou l'orientation, - un système de commande du système d' entraînement, agencé de manière à amener, notamment automatiquement, le collecteur de lumière du système de détection optique dans au moins une situation d'observation d'au moins une région choisie du corps, en fonction de données concernant la topologie de celui-ci. Lorsque le système de détection optique comporte une caméra, celle-ci peut être entièrement mobile et déplaçable par le système d'entraînement, étant par exemple 5 portée par un bras du système d'entraînement. Le collecteur de lumière du système de détection optique peut être défini par une entrée de la lumière dans le système de détection, par exemple une face d'entrée de la lumière dans un objectif de la caméra ou par une extrémité d'au moins un guide optique collectant la lumière à analyser. 10 Le système de commande peut être agencé de manière à amener le système de détection optique à couvrir une surface de la région à examiner comprise entre 1 et 5 cm2, par exemple. Ainsi, une image relativement précise de la région sélectionnée peut être obtenue. De plus, la mobilité du système de détection optique peut notamment permettre 15 au système de commande de positionner le collecteur de lumière relativement près du corps à observer, par exemple à une distance de moins de 9 cm de celui-ci, ce qui est favorable du point de vue de la résolution et de la sensibilité. Enfin, la mobilité du système de détection optique peut faciliter l'observation de régions jusque-là difficilement observables avec les dispositifs d'imagerie connus. 20 Le système de commande peut être agencé de manière à positionner automatiquement le système de détection optique avec un axe optique de celui-ci sensiblement perpendiculaire à la région du corps à examiner. Cette opération de positionnement peut s'effectuer grâce à la connaissance de données topologiques concernant la topologie du corps à observer. 25 Le système de commande peut être agencé pour calculer automatiquement la position et l'orientation à donner à l'entrée de la lumière dans le système de détection optique, pour observer une région sélectionnée du corps. Le système de détection optique peut comporter une caméra, comme mentionné ci-dessus, ou tout autre détecteur photosensible, éventuellement en association 30 avec un ou plusieurs guides optiques et/ou amplificateurs de lumière. Le système de détection peut comporter plusieurs amplificateurs de lumière juxtaposés. Le dispositif d'imagerie peut comporter au moins un filtre placé sur le trajet de la lumière entre l'animal et au moins une partie du système de détection optique, notamment une pluralité de filtres, par exemple une pluralité de filtres portés par une roue, ce qui peut permettre de remplacer facilement un filtre par un autre. La roue peut être contrôlée par le système de commande, par exemple grâce à un entraînement motorisé. Le ou les filtres peuvent être de type interférentiel. Dans une variante, au moins un filtre accordable en longueur d'onde, par exemple accordable à cristaux liquides (LCTF) ou du type accordable acousto-optique, est utilisé. Le ou les filtres peuvent être du type passe-bas, passe-haut ou passe-bande. Le ou les filtres utilisés peuvent être choisis de manière à ne laisser passer sélectivement que la lumière émise par une ou plusieurs sondes, et non la lumière éventuelle d'excitation de la fluorescence. Le cas échéant, la détection peut être synchrone avec l'illumination, de manière à améliorer le rapport signal/bruit. Dans le cas où le système de détection optique comporte une caméra, le ou les filtres peuvent être placés avant l'objectif de la caméra ou entre l'objectif et la caméra ou encore être intégrés à l'objectif. Lorsque le filtre est placé entre l'objectif et la caméra, cela peut permettre de réduire l'encombrement ainsi que la distance entre l'objectif et la région du corps à examiner. Lorsque le système de détection optique comporte une caméra, celle-ci peut être équipée d'un objectif télécentrique. La caméra peut être équipée d'un objectif ayant une profondeur de champ supérieure à celle des objectifs conventionnels, par exemple supérieure ou égale à 0,5 cm, et un grandissement constant sur une large plage de travail. L'utilisation d'un objectif télécentrique peut permettre de combiner plusieurs images acquises séquentiellement, de régions adjacentes du corps de l'animal. L'utilisation d'un objectif télécentrique permet aussi de privilégier la collection des rayons parallèles à l'axe optique et limite les fuites de filtrage du ou des filtres utilisés. Le support du corps à observer peut être mobile ou fixe, étant de préférence 30 mobile selon un axe, ce qui peut faciliter la construction de la structure de support du système de détection optique. Lorsque ce dernier comporte une caméra, celle-ci peut faire partie d'un bloc de vision comprenant également l'objectif, le système de filtrage éventuel et tout ou partie d'un système d'illumination éventuel. Au moins la caméra et mieux l'ensemble du bloc de vision est mobile, par exemple selon au moins deux axes de translation sensiblement perpendiculaires entre eux et autour d'un axe de rotation par exemple sensiblement parallèle à l'axe de déplacement du support sur lequel est placé l'animal. Le dispositif d'imagerie optique peut comporter en outre un système d'acquisition topologique, permettant de fournir des données décrivant la topologie du 10 corps observé au système de commande du système d'entraînement. Le système d'acquisition topologique peut comporter une caméra, laquelle est par exemple la même que celle du dispositif d'imagerie optique ou en variante une caméra différente. Le cas échéant, le système d'acquisition topologique comporte des moyens 15 d'entraînement pour déplacer le support sur lequel l'animal est placé, relativement à un système d'analyse de la topologie. Ces moyens d'entraînement sont par exemple les mêmes que ceux utilisés par le dispositif d'imagerie, le support sur lequel est placé l'animal étant par exemple mobile entre le système d'acquisition topologique et le système d'imagerie. 20 Le support sur lequel est placé l'animal peut comporter au moins un détecteur sensible à un mouvement de l'animal relativement au support. Le dispositif d'imagerie peut être agencé pour prévenir l'utilisateur d'un déplacement de l'animal relativement au support, par exemple en générant une alarme sonore ou visuelle. Le cas échéant, le dispositif d'imagerie peut être agencé pour 25 déclencher automatiquement un nouveau cycle d'acquisition de la topologie de l'animal et/ou de mise en correspondance de données topologiques avec des données observées, en cas de détection d'un mouvement de celui-ci relativement au support. Le détecteur sensible au mouvement de l'animal peut comporter un ou plusieurs coussinets sur lesquels repose l'animal, muni d'au moins un capteur de pression. 30 Le ou les coussinets peuvent servir, le cas échéant, au transport d'un fluide permettant de réchauffer le support. Le système de commande peut être agencé de manière à permettre une analyse étendue du corps observé, en commandant le système de détection optique de manière à effectuer une séquence d'observation à champ réduit, avec un mouvement du système de détection optique entre chacune des observations. Lorsque le système de détection optique comporte une caméra, le système de commande peut être agencé pour contrôler la caméra afin de prendre automatiquement plusieurs vues successives du corps, afin de recomposer une vue plus globale. Le dispositif d'imagerie peut comporter au moins une source pour illuminer le corps avec un rayonnement présentant une caractéristique spectrale prédéfinie. La ou les sources utilisées peuvent être des sources monochromatiques ou polychromatiques, de type laser, à électroluminescence ou à décharge, par exemple xénon-mercure, éventuellement de puissance réglable. La lumière issue d'une source au moins peut être acheminée vers le corps à examiner par l'intermédiaire d'au moins un guide optique, notamment une ou plusieurs fibres optiques. La ou les sources et/ou le ou les guides optiques éventuels peuvent être solidaires du bloc de vision précité. La lumière peut être injectée dans le ou les guides optiques par l'intermédiaire d'un système de focalisation. Au moins un filtre peut être placé sur le trajet de la lumière destinée à éclairer 20 le corps, par exemple afin d'éliminer le rayonnement infrarouge et/ou ne laisser passer essentiellement que la lumière destinée à exciter la fluorescence. Une roue à filtre automatisée comportant plusieurs filtres interférentiels peut être intercalée entre la ou les sources et le système de focalisation précité. La lumière en sortie de la ou des fibres optiques peut être collimatée, focalisée ou divergente, selon les 25 besoins. Le corps à observer peut être éclairé depuis plusieurs endroits. Le corps peut par exemple être éclairé à partir des extrémités de plusieurs fibres optiques orientées dans des directions différentes, ces fibres optiques pouvant par exemple se rejoindre en un faisceau commun éclairé par une source commune. 30 Le système d'illumination peut accompagner au moins partiellement le système de détection optique dans son mouvement, assurant un éclairage sensiblement homogène et constant sur une région donnée. Lors de l'utilisation d'une caméra, un système mécanique de positionnement de la ou des sources et/ou du ou des guides optiques éventuels peut assurer l'adaptabilité de l'illumination au grandissement de l'objectif de la caméra et la répétabilité de l'illumination entre les expériences. Le dispositif d'imagerie peut comporter une interface utilisateur configurée 5 pour permettre à l'utilisateur de sélectionner au moins une région d'observation sur le corps. Cette interface utilisateur peut comporter un écran permettant à une image 3D du corps d'être affichée et des moyens de sélection permettant de sélectionner la région à observer, laquelle peut être rendue apparente sur l'image 3D du corps. 10 L'image 3D peut être générée à partir des données de topologie de l'animal. Le dispositif d'imagerie optique peut, dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, exercer au choix l'une au moins des fonctionnalités suivantes : permettre l'imagerie par fluorescence par réflectance ou de bioluminescence, 15 - permettre l'imagerie tomographique. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé d'imagerie, par exemple de tomographie, notamment du petit animal, comportant l'étape consistant à : - procéder à l'acquisition d'au moins une image d'une photoluminescence 20 avec le système de détection optique du dispositif tel que défini plus haut. L'acquisition de l'image peut être précédée par ou être concomitante à l'illumination d'au moins une région du corps de manière à provoquer la photoluminescence. Le corps peut être celui d'un petit animal tel qu'un rongeur, l'observation 25 s'effectuant après injection dans celui-ci d'au moins une sonde fluorescente ou après l'expression d'un gène codant une protéine photoluminescente, par exemple fluorescente. Préalablement à l'acquisition de la photoluminescence, une acquisition topologique du corps peut être effectuée. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, 30 indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un dispositif d'imagerie du corps humain ou animal, comportant : - un support pour recevoir le corps à examiner, -une caméra, par exemple une caméra appartenant à un bloc de vision comportant également un objectif, un système de filtrage et éventuellement un système d'illumination, - un système d'entraînement permettant de modifier au moins la position et/ou l'orientation du corps relativement à la caméra, soit par un déplacement du support, soit de la caméra, soit des deux, - un système de commande du système d'entraînement, - une interface utilisateur comportant un écran sur lequel peut être affichée une image 3D représentant au moins partiellement l'animal, l'interface permettant la sélection d'une région sur cette image, et le dispositif de commande étant agencé pour amener automatiquement la caméra à observer la région sélectionnée sur l'image. La région sélectionnée peut notamment apparaître en surbrillance ou d'une autre couleur sur l'image. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, 15 indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un dispositif d'imagerie du corps humain ou animal, comportant : - un support pour recevoir le corps à examiner, ce dernier ayant reçu au moins une sonde, - un système d'illumination pour exciter la sonde, 20 - un système de détection optique, notamment comportant une caméra, le système de détection optique étant associé à un système de filtrage de la lumière provenant du corps à examiner, - un système d'entraînement permettant de modifier au moins la position et/ou l'orientation du corps relativement à une partie au moins du système de détection 25 optique, - un système de commande du système d'entraînement, - une interface utilisateur agencée pour afficher simultanément sur un même écran : - le spectre de la lumière d'excitation de la sonde émise par le système 30 d'illumination, - le spectre d'émission de la sonde, et - le spectre du système de filtrage. Un tel affichage aide à l'interprétation des résultats en permettant à l'utilisateur d'avoir une vision globale des conditions spectrales d'acquisition des images. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un dispositif d'imagerie du corps humain ou animal, comportant : - un support pour recevoir le corps à examiner, - un système de détection optique, notamment comprenant une caméra, - un système d'entraînement permettant de modifier au moins la position et/ou l'orientation du corps relativement à une partie au moins du système de détection optique, - un système de commande du système d'entraînement, - un système d'illumination de la région observée, comportant un système de focalisation, qui peut être automatique, de la lumière sur la région observée en fonction d'un champ d'observation du système de détection optique. Par exemple, le système d'illumination comporte au moins une tête de projection de lumière dont l'orientation est contrôlée automatiquement en fonction par exemple d'un grossissement sélectionné ou de la distance à la région observée d'une entrée de la lumière dans le système de détection optique. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée 20 qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une vue schématique d'ensemble d'un exemple de dispositif selon l'invention, - la figure 2 représente partiellement un exemple de système d'illumination, 25 - la figure 3 représente isolément un exemple de système d'acquisition topologique, - les figures 4 à 8 sont des exemples de pages affichées par l'écran de l'interface utilisateur, et la figure 9 est un schéma pour illustrer le calcul du flux de lumière 30 collecté. On a représenté à la figure 1 un dispositif d'imagerie 1 selon un exemple de mise en oeuvre de l'invention. Ce dispositif 1 comporte un système d'imagerie 20 et un système informatique 6 qui comprend, dans l'exemple illustré, un micro-ordinateur, par exemple de type PC, mais qui pourrait comporter d'autres moyens de traitement des données, par exemple une ou plusieurs cartes électroniques spécialisées, éventuellement intégrées au système d'imagerie 20. Le dispositif 1 peut nécessiter de travailler dans un environnement obscur ou incluant une lumière inactinique, ne venant pas perturber l'acquisition de la photoluminescence. Dans l'exemple considéré, le dispositif 1 est destiné à l'imagerie d'un petit animal A, par exemple un rongeur, et ce dernier peut être disposé, comme illustré à la figure 1, sur un support 10, lequel peut être mobile en translation selon un axe X. Son déplacement peut être contrôlé par le système informatique 6. L'animal A peut être connecté à des instruments non représentés, d'assistance du type respirateur, à un système d'anesthésie gazeuse, à un cathéter, ou à des capteurs du type thermomètre, électrocardiographe ... Le support 10 peut éventuellement comporter un système de chauffage afin d'être maintenu à une température prédéfinie, par exemple proche de celle de l'animal A, dans le cas où celui-ci est vivant. Le support 10 peut comporter au moins un détecteur permettant de détecter un mouvement de l'animal A, par exemple un ou plusieurs coussinets pourvus d'au moins un capteur de pression et sur lesquels l'animal A repose. Un mouvement de l'animal A relativement au support peut ainsi être détecté et le dispositif d'imagerie peut en avertir l'utilisateur et/ou effectuer une mise à jour des données topologiques et/ou procéder à une nouvelle mise en correspondance des données topologiques et des données d'imagerie. Le système d'imagerie 20 comporte, dans l'exemple considéré, une colonne verticale 11 d'axe Z, portée par un chariot 15 qui peut coulisser horizontalement selon un axe Y perpendiculaire à l'axe X précité. Le système d'imagerie 20 comporte également un système de détection optique composé dans l'exemple considéré par un bloc de vision porté par un bras 24 qui peut tourner autour d'un axe de rotation R horizontal, porté par un chariot 26 mobile selon l'axe Z sur la colonne 11. L'axe de rotation R est avantageusement parallèle à l'axe X de déplacement du support 10. Le système d'imagerie 20 pourrait, sans que l'on sorte du cadre de la présente invention, offrir davantage de degrés de liberté de déplacement et/ou d'orientation. Le support 10 pourrait être fixe et la colonne être portée par un chariot additionnel, mobile selon l'axe X. Les déplacements selon les axes X, Y et Z et en rotation autour de l'axe R sont motorisés et commandés par le système informatique 6. Ainsi, ce dernier peut connaître les positions relatives du support 10 et du bloc de vision. Celui-ci comporte, dans l'exemple considéré, une caméra 21, un objectif 23 et un système de filtrage 22. La position et l'orientation de la caméra 21 sont connues du système informatique 6 et les mouvements de la caméra 21 peuvent être commandés par celui-ci. Le système de filtrage 22 comporte, par exemple, une roue 27 à filtres qui permet de placer sélectivement un filtre choisi parmi plusieurs sur le trajet de la lumière analysée par la caméra 21. Dans l'exemple considéré, la mise en place du filtre sélectionné s'effectue de manière automatisée, la roue 27 étant mise en rotation par un moteur pas à pas 31 commandé par le système informatique 6, un capteur permettant de renseigner le système informatique sur la position angulaire de la roue 27. Le système de filtrage 22 peut comporter, par exemple, cinq filtres ayant par exemple 5 cm de diamètre. Dans le cas où la roue est placée entre l'objectif et la caméra, celle-ci peut comporter, par exemple, 7 filtres de 2,5 cm de diamètre. L'invention n'est pas limitée à un système de filtrage particulier et l'on peut remplacer la roue à filtres illustrée par un filtre accordable en longueur d'onde. La caméra 21 peut être une caméra CCD, de préférence back thinned , présentant une résolution supérieure ou égale à un million de pixels et des pixels de taille supérieure à 10 m. La caméra 21 peut être équipée d'un système de thermorégulation, par effet Peltier par exemple. L'objectif 23 présente par exemple un grossissement allant de xl à x0.5 et une focale par exemple égale à 50 mm, de façon à permettre de placer dans le champ d'observation une région relativement peu étendue de l'animal A, par exemple de surface comprise entre 1 et 2,3 cm de côté. L'objectif 23 est avantageusement un objectif télécentrique. Le système d'imagerie 20 peut comporter également un système d'illumination 5 pour éclairer l'animal A afin de permettre la détection d'une fluorescence provenant d'une ou plusieurs sondes fluorescentes intérieures à celui-ci. La longueur d'onde de la lumière éclairant l'animal A ainsi que les caractéristiques spectrales du système de filtrage seront choisies en fonction de la sonde à détecter. 10 L'animal A est éclairé par exemple dans au moins deux directions à partir de guides optiques, par exemple des fibres optiques, qui peuvent recevoir la lumière d'une source unique. Ces guides optiques aboutissent par exemple à des têtes 60 et 61 portées par le bras 24 comme illustré à la figure 2, et qui peuvent être orientées par l'utilisateur afin 15 d'éclairer l'animal sous une incidence particulière a avec une possibilité, le cas échéant, de réglage de l'orientation pour modifier l'angle d'incidence a et focaliser la lumière sur la région observée. Le cas échéant, l'angle d'incidence a est modifié en fonction de la distance de la région observée et/ou du grossissement, de façon automatique par le système 20 informatique 6, grâce à une motorisation des têtes d'éclairage 60 et 61. Cela peut permettre, de façon automatisée, de concentrer la lumière sur la région observée. Un système de filtrage de la lumière peut être associé à la ou aux sources du système d'illumination afin de contrôler les caractéristiques spectrales de la lumière éclairant l'animal A. 25 Le dispositif d'imagerie peut également comporter, le cas échéant, plusieurs sources lumineuses qui sont allumées sélectivement en fonction de la position de la caméra relativement à l'animal, afin par exemple de ne pas éclairer l'animal avec des sources qui pourraient gêner la détection de la luminescence. Le positionnement de la caméra 21 peut s'effectuer automatiquement grâce à 30 des données topologiques de l'animal A, afin de placer la région à observer dans le champ de celle-ci. Ces données topologiques peuvent être obtenues de diverses façons et par exemple au moyen du système d'acquisition topologique 30 illustrée à la figure 3. Ce système 30 comporte un dispositif 31 de projection d'une lumière structurée sur l'animal A et au moins une caméra 32 pour procéder à l'acquisition du relief de l'animal ainsi éclairé. Ce dernier peut être monté lors de l'acquisition des données topologiques sur le même support 10 que celui servant à l'imagerie. Dans l'exemple illustré, le support 10 est déplacé de façon contrôlée selon l'axe X et le système de projection 31 permet de projeter sur l'animal une raie lumineuse orientée transversalement à l'axe X. Pour chaque position du support 10 selon l'axe X, une image du profil éclairé par la raie projetée est acquise et la topologie de l'animal peut être ensuite reconstruite par un logiciel, par exemple par le système informatique 6 qui dispose alors directement d'au moins un fichier contenant les données topologiques de l'animal. Dans l'exemple illustré, le système d'acquisition topologique 30 est distinct du système d'imagerie 20, le support 10 passant de l'un à l'autre par un déplacement selon l'axe X, mais dans une variante non illustrée, on utilise la même caméra pour à la fois effectuer l'acquisition de la topologie et l'imagerie, un dispositif de projection de lumière structurée étant alors ajouté au système d'imagerie 20. Dans une autre variante, l'acquisition des données topologiques a lieu alors que le support 10 a été retiré du dispositif d'imagerie 20 et placé dans un système d'acquisition topologique qui dispose de moyens d'entraînement du support 10 distincts de ceux du dispositif d'imagerie 20. Le support 10 peut être réalisé avec au moins un repère qui peut être identifié par la caméra 21 afin de faciliter par exemple la mise en correspondance des données de 25 topologie avec celles provenant du système d'imagerie. Le système informatique 6 est avantageusement muni d'une interface utilisateur qui permet à ce dernier de commander le positionnement de la caméra 21 afin d'observer une région prédéfinie de l'animal A. L'interface utilisateur peut comporter un écran 50 et au moins un système 30 d'entrée des informations pouvant comporter une souris 52, un joystick, un clavier 51, une tablette graphique, un stylet ou un écran tactile. Le système informatique 6 peut être agencé de manière à permettre l'ouverture d'une ou de plusieurs fenêtres sur l'écran 50, par exemple une fenêtre 42 concernant le pilotage de la caméra et une fenêtre 44 concernant les images acquises lors de l'imagerie, comme illustré à la figure 4, Peuvent encore être affichées une fenêtre 43 concernant la topologie de l'animal A, comme illustré sur les figures 7 et 8, et une fenêtre non représentée dans laquelle peut apparaître un menu déroulant concernant l'historique des images acquises. La fenêtre 42 précitée peut contenir des champs pour rentrer des coordonnées qui peuvent être renseignés par l'utilisateur, et le système informatique 6 peut être agencé pour amener automatiquement la caméra 21 à observer la région centrée sur le point dont les coordonnées ont été entrées, l'axe optique de la caméra étant par exemple sensiblement perpendiculaire à ce point. La fenêtre 42 peut permettre de modifier, le cas échéant, la résolution de la caméra, le temps d'exposition, les filtres sélectionnés pour la source et pour la caméra, l'agrandissement, la distance à l'animal, et peut éventuellement permettre à l'utilisateur de commander manuellement ledéplacement de la caméra dans au moins une direction relativement par rapport à la région observée. La fenêtre 44 peut comporter l'image observée par la caméra en temps réel et un histogramme faisant apparaître le nombre de pixels pour chaque niveau de gris. La fenêtre 43 peut permettre de déclencher une séquence d'acquisition de la topologie de l'animal, et peut permettre l'ouverture d'une fenêtre permettant de commander le positionnement de la caméra. La fenêtre 43 peut comporter une image 3D de synthèse de l'animal. La région couverte par le champ d'observation de la caméra peut être matérialisée sur cette image 3D, par exemple par une surbrillance et/ou en faisant apparaître le contour 48 de la région couverte par le champ d'observation de la caméra, comme illustré à la figure 7. Le système informatique 6 peut être agencé de manière à permettre de mémoriser, en fonction d'une sonde, le filtre adapté et éventuellement les particularités de la source, comme illustré à la figure 5. Les spectres de la lumière incidente, de la lumière émise par la source et du filtre recevant cette lumière peuvent être affichés simultanément, comme illustré à la figure 5. Le cas échéant, les données topologiques peuvent être importées sous un format prédéfini dans le système informatique 6, comme illustré à la figure 6, ces données topologiques ayant par exemple été obtenues à l'aide d'un autre système d'acquisition que celui illustré à la figure 3, au cours d'une autre expérience. Une fois les images de luminescence acquises, le système informatique 6 peut être agencé pour effectuer, si on le souhaite, une reconstruction tomographique. Cette reconstruction peut faire appel aux paramètres optiques du système et reposer sur un ou plusieurs modèles permettant de décrire la propagation de la luminescence au sein de l'animal jusqu'à sa surface. Sans être lié à une théorie particulière, la propagation lumineuse, dans un milieu turbide et d'une géométrie complexe, peut être décrite notamment par un modèle direct. La reconstruction de la position et de l'intensité de la source lumineuse à partir des données acquises se réalise en résolvant un problème inverse. Une calibration photométrique peut permettre de faire un lien entre les données acquises par la caméra et celles issues de la modélisation. Cette calibration peut permettre une mise en correspondance de l'éclairement local Es (W.m2) à la surface de l'échantillon obtenu par la modélisation avec le flux détecté au niveau du pixel. L'émission à la surface de l'échantillon diffusant peut être supposée lambertienne et peut être reliée à la luminance de la source LS (W.m 2.sr') par : Es = 1t • LS (eq.1) Le flux reçu par un pixel vaut, en W : q • D(x, y). h • c (eq.2) où F(X,x,y)= ri(a,).a,.T q est le pas de quantification de la caméra en e-/niveau h est la constante de Planck h=6.626 1034J.s c est la vitesse de la lumière dans le vide c=3 108 m.s-' 2 est la longueur d'onde q est le rendement quantique T est le temps d'intégration D est le niveau de gris maximal ù Doffset, et x et y sont les coordonnées du pixel mesuré. Le flux mesuré par un pixel (eq. 2) peut être considéré comme égal au flux émis par la surface As (eq.3) et collecté par le système optique d'ouverture égale à Ar. •cos()r -0s)~ u est la taille d'un pixel, et m est le grandissement du système optique. Le flux collecté selon un angle 9r, comme illustré à la figure 9, est relié à la luminance de la source Ls par : Fer = Ls • Go •cos4 (0 r) = Ls • AS • A' z cos' (0 r) (eq.4) As = ( u (eq.3) où Go est l'étendue géométrique définie sur l'axe optique du système Ar 1 (eq.5) d2 N2 où N est le nombre d'ouverture du système. Le flux mesuré est relié à l'éclairement local Es par la formule suivante (eq.6) : Es u 2 . cos 4 (e r) (eq.6) For 7C • (m • N • cos(6 r ùes)) 2 L'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits. Le dispositif d'imagerie peut notamment être utilisé pour détecter une photoluminescence qui ne serait pas induite par l'illumination de l'animal par une lumière particulière. Le dispositif d'imagerie peut éventuellement comporter un caisson permettant d'isoler l'animal de l'éclairage ambiant. Diverses modifications peuvent être apportées au système informatique et la liaison entre celui-ci et la caméra peut être totalement filaire ou non. Le dispositif d'imagerie peut comporter d'autres moyens de positionnement de 25 la caméra, par exemple un bras manipulateur. L'invention peut s'appliquer également à l'imagerie d'un animal de taille plus importante, voire d'un homme. Le dispositif d'imagerie peut comporter, le cas échéant, au moins une deuxième caméra dont le positionnement peut être contrôlé par le système informatique 30 afin par exemple d'affiner la localisation de la sonde dans le corps de l'animal. Le cas échéant, le traitement des images et des données de topologie peut être effectué de manière délocalisée par un serveur auquel serait relié le système informatique 6, la fonction de celui-ci étant par exemple limitée au pilotage du système de positionnement de la caméra et à l'acquisition des images provenant de la caméra. La caméra du dispositif d'imagerie peut être remplacée par un autre système de détection optique, par exemple un ou plusieurs détecteurs photosensibles éventuellement associés à un ou plusieurs amplificateurs de lumière. Le cas échéant, le système de détection optique peut comporter une partie fixe et une partie mobile définissant une entrée pour la lumière provenant de l'animal et dont la position et/ou l'orientation peut être modifiée par le système d'entraînement. La partie mobile peut comporter un guide optique, par exemple à une ou plusieurs fibres optiques, dont l'extrémité distale qui définit l'entrée précitée est orientable de façon à être positionnée de la manière souhaitée relativement à l'animal et dont la partie proximale est par exemple fixe et reliée à une caméra ou tout autre système de détection optique. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié
La présente invention concerne un dispositif d'imagerie optique du corps humain ou animal, comportant :- un système de détection optique (21),- un système d'entraînement (24, 26) d'au moins un collecteur de lumière du système de détection optique, permettant d'en modifier au moins la position et/ou l'orientation,- un système de commande (6) du système d'entraînement, agencé de manière à amener le collecteur de lumière du système de détection optique (21) dans au moins une situation d'observation d'au moins une région choisie du corps (A) à examiner, en fonction de données concernant la topologie de celui-ci.
1. Dispositif d'imagerie optique du corps humain ou animal, comportant : -un système de détection optique (21), - un système d'entraînement (24, 26) d'au moins un collecteur de lumière du système de détection optique, permettant d'en modifier au moins la position et/ou l'orientation, - un système de commande (6) du système d'entraînement, agencé de manière à amener le collecteur de lumière du système de détection optique (21) dans au moins une situation d'observation d'au moins une région choisie du corps (A) à examiner, en fonction de données concernant la topologie de celui-ci. 2. Dispositif selon la 1, le système de détection optique comportant une caméra (21). 3. Dispositif selon la précédente, la caméra (21) étant équipée d'un objectif télécentrique. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, le système de commande (6) étant agencé de manière à positionner le collecteur de lumière du système de détection (21) à une distance inférieure à 9 cm de la région du corps (A) observée. 5. Dispositif selon la 2, le système de commande (6) étant agencé de manière à positionner la caméra (21) avec son axe optique sensiblement perpendiculaire à la région du corps (A) à examiner. 6. Dispositif selon la 2, le système de commande (6) étant agencé de manière à amener la caméra (21) à couvrir une surface de la région du corps (A) à examiner ayant de 1 à 2,3 cm de côté. 7. Dispositif selon la 2, comportant au moins un filtre (22) placé devant la caméra (21), notamment une pluralité de filtres, en particulier une pluralité de filtres portés par une roue (27), notamment une roue (27) contrôlée par le système de commande (6) grâce à un entraînement motorisé (31). 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, 30 comportant un support (10) du corps (A) à examiner qui est mobile relativement à une structure (1l, 15, 26) de support du système de détection optique. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comportant un système d'acquisition topologique (30) permettant de fournir des données décrivant la topologie du corps (A) examiné au système de commande (6). 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, le système de commande (6) étant agencé de manière à permettre une observation étendue de la région observée en commandant le système de détection optique (21) de manière à effectuer une séquence d'observations à champ réduit, avec un mouvement du système de détection optique entre chacune des observations. 11. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comportant une interface utilisateur (41, 42, 43, 44) configurée pour permettre à l'utilisateur de sélectionner au moins une région d'observation sur le corps (A). 12. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comportant au moins une source pour illuminer le corps (A) avec un rayonnement présentant une caractéristique spectrale prédéfinie. 13. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, étant agencé pour permettre l'imagerie de fluorescence par réflectance ou de bioluminescence ou l'imagerie tomographique, ces deux fonctionnalités étant offertes par le dispositif. 14. Procédé d'imagerie optique, notamment de tomographie, comportant l'étape consistant à procéder à l'acquisition d'au moins une image avec le système de détection optique (21) du dispositif (1) tel que défini dans l'une quelconque des précédentes. 15. Procédé selon la 14, l'acquisition de l'image étant précédée par ou étant concomitante à l'illumination d'au moins une région du corps (A) de manière à provoquer une photoluminescence au sein de celui-ci. 16. Procédé selon l'une des deux immédiatement précédentes, dans lequel on procède préalablement à l'acquisition optique à une acquisition topologique.
A,G,H
A61,G01,H04
A61B,G01N,H04N
A61B 5,G01N 21,H04N 5
A61B 5/00,G01N 21/64,H04N 5/225
FR2900698
A1
CHEVILLE DE FIXATION D'UN CLOU DESTINE A ETRE FIXE AU SOL, NOTAMMENT D'UN CLOU PODOTACTILE, ET ENSEMBLE COMPRENANT CETTE CHEVILLE ET CE CLOU
20,071,109
La présente invention concerne une cheville de fixation d'un clou destiné à être fixé au sol, notamment d'un clou podo-tactile, et un ensemble comprenant cette cheville et ce clou. Un clou podo-tactile comprend une tête bombée et est destiné à être fixé au sol dans un espace public, par exemple un trottoir, un abord de chaussée ou un quai, avec une série d'autres clous identiques ; l'ensemble de ces clous constitue une signalisation qui peut être détectée au travers des semelles des chaussures, à destination des usagers nonvoyants ou malvoyants. Les têtes de ces clous sont normées et incluent généralement des rainures concentriques. Ces clous sont actuellement fixés au moyen de résine synthétique. Ce mode de fixation présente un certain nombre d'inconvénients pratiques, liés en particulier à la nécessité de dépoussiérer le trou récepteur après perçage, de doser précisement la résine et de nettoyer les éventuelles bavures se produisant autour des têtes des clous en cas d'exès de résine. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients, tout en conservant l'obtention d'une parfaite fixation du clou. A cet effet, la cheville comprend : - une partie de base dimensionnée de manière à pouvoir être engagée 20 étroitement dans le trou destiné à recevoir le clou, et - au moins deux pattes reliées à la périphérie de la partie de base, en étant régulièrement réparties sur la circonférence de cette partie de base, ces pattes s'étendant depuis la partie de base, sur un même côté de celle-ci, en étant inclinées vers l'extérieur de celle-ci, et ayant une épaisseur telle qu'elles 25 peuvent être écrasées entre le clou et la paroi délimitant le trou lors de l'enfoncement du clou dans ce trou. En pratique, la cheville est positionnée à l'entrée du trou, avec la partie de base engagée dans ce trou et les pattes s'étendant de manière inclinée vers l'extérieur du trou, puis le clou est enfoncé dans le trou avec sa tige 30 portant contre la partie de base. Cet enfoncement provoque l'enfoncement progressif de la cheville et donc l'insertion des pattes entre la paroi délimitant le trou et la tige du clou, avec écrasement de ces pattes. La partie de base sert ainsi à entraîner la cheville lors de l'enfoncement du clou. Une parfaite fixation du clou est obtenue au moyen de cette cheville, sans utilisation de résine. De préférence, la cheville comprend trois pattes. La partie de base présente avantageusement une forme légèrement conique, dont le plus faible diamètre est inférieur au diamètre du trou et dont le plus fort diamètre est supérieur au diamètre du trou. Le positionnement de la cheville dans le trou est ainsi réalisé de manière facile. La partie de base peut présenter au moins une saignée aménagée dans sa face latérale externe et débouchant dans sa face inférieure, à section transversale en forme de "V", cette saignée permettant une contraction radiale de la partie de base. Cette contraction permet une adaptation du diamètre de la partie de base au diamètre du trou, lequel est susceptible de légères variations dimensionnelles. La partie de base comprend avantageusement, sur son côté sur lequel les pattes font saillie, une cavité propre à recevoir et à retenir la tige du clou. Un montage de la cheville sur la tige du clou est ainsi rendu possible avant engagement de la partie de base de la cheville dans le trou, ce qui facilite la mise en place du clou. La tige du clou peut notamment être filetée au niveau de son extrémité libre et la paroi de la partie de base délimitant ladite cavité est alors dimensionnée de manière à permettre un assemblage de la cheville au clou par vissage en force du clou sur cette paroi. Avantageusement, au moins une patte présente, vue de profil, une forme en ligne brisée, c'est-à-dire définit une série de facettes formant des angles obtus entre elles et définissant entre elles des arètes sur les faces de la patte tournées vers l'intérieur et l'extérieur de la partie de base. Cette forme "en ligne brisée" permet une déformation longitudinale de la patte lors de son insertion entre la paroi du trou et la tige du clou, conduisant à une application étroite des différentes arètes contre cette paroi et cette tige. Avantageusement, ladite patte comprend à sa base une facette de plus forte inclinaison vers l'extérieur de la partie de base, permettant un déport de la patte par rapport à la partie de base. Cette facette de plus forte inclinaison permet de constituer une arète anti-recul de la cheville enfoncée dans le trou, et facilite par conséquent ce positionnement. Après insertion des pattes dans le trou, le déport de la ou des pattes réalisé par cette ou ces facettes conduit à une déformation importante de la ou des pattes, ce qui est favorable à l'obtention d'un parfait ancrage. Avantageusement, chaque patte présente transversalement une courbure de rayon supérieur au rayon du trou, de sorte que les pattes subissent, lors de leur insertion, une déformation transversale afin d'acquérir la courbure du trou. Cette déformation transversale de chaque patte contribue à assurer un parfait ancrage du clou. L'invention sera bien comprise, et d'autres caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront, en référence au dessin schématique annexé, représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation préférée du clou et de la cheville qu'elle concerne. La figure 1 est une vue de côté de ce clou et de cette cheville ; la figure 2 est une vue de la cheville à échelle légèrement agrandie, en coupe selon la ligne Il - Il de la figure 3 ; la figure 3 est une vue axiale de la cheville, par la face inférieure de celle-ci ; les figures 4 à 6 sont des vues du clou et de la cheville selon trois étapes de la mise en place de ce clou et de cette cheville dans le sol, et la figure 7 est une vue du clou et de la cheville en section selon la ligne VII - Vll de la figure 6. Les figures représentent un clou podo-tactile 1 et une cheville 2 de fixation de ce clou au sol. Le clou 1 est métallique, comprend une tête bombée 3 incluant des rainures concentriques et une tige 4 qui est filetée sur une majeure partie de sa longueur, à partir de son extrémité libre. Ce clou 1 est destiné à être fixé au sol dans un espace public, par exemple un trottoir, un abord de chaussée ou un quai, avec une série d'autres clous identiques ; l'ensemble de ces clous constitue une signalisation qui peut être détectée au travers des semelles de chaussures, à destination des usagers nonvoyants ou malvoyants. 4 La cheville 2 est en une matière synthétique et comprend une partie de base 5 et trois pattes 6 reliées à cette partie de base 5, faisant saillie sur un côté de celle-ci. L'ensemble est réalisé en une cette pièce, par moulage. La partie de base 5 est dimensionnée de manière à pouvoir être engagée étroitement dans le trou 20 destiné à recevoir le clou 1. Elle présente extérieurement une forme légèrement conique, dont le plus faible diamètre est inférieur au diamètre du trou 20 et dont le plus fort diamètre est supérieur au diamètre de ce trou 20, et comprend trois saignées 7 aménagées dans sa face latérale externe et débouchant dans sa face inférieure, à section transversale en forme de "V". Ces saignées 7 permettent une contraction radiale de la partie de base 5. La partie de base 5 comprend également, sur son côté sur lequel les pattes 6 font saillie, une cavité 8 délimitée par une paroi périphérique, cette paroi périphérique étant dimensionnée de manière à permettre un assemblage de la cheville 2 au clou 1 par vissage en force du clou sur cette paroi. Comme le montre la figure 4, un montage de la cheville 2 sur la tige 4 est ainsi rendu possible avant engagement de la partie de base 5 dans le trou 20, ce qui facilite la mise en place du clou 1. Chaque patte 6 est reliée à la périphérie de la partie de base 5, en étant régulièrement répartie sur la circonférence de cette partie de base. Les pattes 6 s'étendent depuis la partie de base 5 en étant inclinées vers l'extérieur de celle-ci, et ont une épaisseur telle qu'elles peuvent être écrasées entre le clou 1 et la paroi délimitant le trou 20 lors de l'enfoncement du clou dans ce trou, ainsi que le montre la figure 6. Chaque patte 6 présente, vue de profil, une forme en ligne brisée, c'est-à-dire définit une série de facettes formant des angles obtus entre elles et définissant entre elles des arètes sur les faces de la patte tournées vers l'intérieur et l'extérieur de la partie de base 5. La facette située à la base de chaque patte 6 a une plus forte inclinaison vers l'extérieur de la partie de base 5, permettant un déport de la patte 6 par rapport à la partie de base 5. En outre, ainsi que cela apparaît par comparaison des figures 1 à 3 et 6 et 7, chaque patte 6 présente, à l'état non déformé, une courbure de rayon supérieure au rayon du trou 20, de sorte que les pattes 6 subissent, lors de leur insertion dans ce trou 20, une déformation transversale afin d'acquérir la courbure du trou. En pratique, la cheville 2 est montée sur la tige 4 comme indiqué précédemment (cf. figure 4) puis la cheville 2 est positionnée à l'entrée du trou 20, avec la partie de base 5 engagée dans ce trou et les pattes 6 s'étendant de manière inclinée vers l'extérieur du trou (cf. figure 5). Les facettes de plus forte inclinaison que comprennent les pattes 6 à leurs parties inférieures permettent de constituer une arête anti-recul de la cheville 2 enfoncée dans le trou 20, et facilitent par conséquent le positionnement de l'ensemble clou 1 û cheville 2 par rapport au trou 20. Un maillet est alors utilisé pour enfoncer le clou 1 dans le trou 20, jusqu'à 10 venue de la tête 3 au contact de la surface du sol (cf. figure 6). La partie de base 5 sert à entraîner la cheville 2 lors de l'enfoncement du clou 1. Cet enfoncement provoque donc l'enfoncement progressif de la cheville 2 et donc l'insertion des pattes 6 entre la paroi délimitant le trou 20 et la tige 4, avec écrasement de ces pattes 6. Ces dernières sont déformées 15 longitudinalement, ce qui réalise une certaine pression des arrêtes délimitées par les facettes qu'elles comprennent contre la paroi délimitant le trou 20, d'une part, et la tige 4, d'autre part, et sont en outre déformées transversalement, ce qui contribue à l'obtention d'un parfait ancrage du clou 1. Comme cela apparaît de ce qui précède, l'invention fournit une cheville 20 de fixation d'un clou destiné à être fixé au sol, notamment d'un clou podotactile, présentant l'avantage déterminant de remédier aux inconvénients de la fixation par résine, tout en conservant l'obtention d'une parfaite fixation du clou. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation 25 décrite ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle s'étend à toutes les formes de réalisations couvertes par les revendications ci-annexées
Selon l'invention, la cheville (2) comprend :- une partie de base (5) dimensionnée de manière à pouvoir être engagée étroitement dans le trou (20) destiné à recevoir le clou (1), et- au moins deux pattes (6) reliées à la périphérie de la partie de base (5), en étant régulièrement réparties sur la circonférence de cette partie de base (5), ces pattes (6) s'étendant depuis la partie de base (5), sur un même côté de celle-ci, en étant inclinées vers l'extérieur de celle-ci, et ayant une épaisseur telle qu'elles peuvent être écrasées entre le clou (1) et la paroi délimitant le trou (20) lors de l'enfoncement du c,lou (1) dans ce trou (20).
1 û Cheville (2) de fixation d'un clou destiné à être fixé au sol, notamment un clou (1) podo-tactile, caractérisée en ce qu'elle comprend : - une partie de base (5) dimensionnée de manière à pouvoir être engagée étroitement dans le trou (20) destiné à recevoir le clou (1), et - au moins deux pattes (6) reliées à la périphérie de la partie de base (5), en étant régulièrement réparties sur la circonférence de cette partie de base (5), ces pattes (6) s'étendant depuis la partie de base (5), sur un même côté de celle-ci, en étant inclinées vers l'extérieur de celle-ci, et ayant une épaisseur telle qu'elles peuvent être écrasées entre le clou (1) et la paroi délimitant le trou (20) lors de l'enfoncement du clou (1) dans ce trou (20). 2 û Cheville (2) selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend trois pattes (6). 3 û Cheville (2) selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce que la partie de base (5) présente une forme légèrement conique, dont le plus faible diamètre est inférieur au diamètre du trou (20) et dont le plus fort diamètre est supérieur au diamètre du trou (20). 4 û Cheville (2) selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que la partie de base (5) présente au moins une saignée (7) aménagée dans sa face latérale externe et débouchant dans sa face inférieure, à section transversale en forme de "V", cette saignée (7) permettant une contraction radiale de la partie de base (5). 5 û Cheville (2) selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que la partie de base (5) comprend, sur son côté sur lequel les pattes (6) font saillie, une cavité (8) propre à recevoir et à retenir la tige du clou (1). 6 û Cheville (2) selon la 5, caractérisée en ce que, la tige du clou (1) étant filetée au niveau de son extrémité libre, la paroi de la partie de base (5) délimitant la cavité (8) est dimensionnée de manière à permettre un assemblage de la cheville (2) au clou (1) par vissage en force du clou (1) sur cette paroi. 7 û Cheville (2) selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce qu'au moins une patte (6) présente, vue de profil, une forme en ligne brisée, c'est-à-dire définit une série de facettes formant des angles obtus entre elles et définissant entre elles des arètes sur les faces de la patte (6) tournées vers l'intérieur et l'extérieur de la partie de base (5).8 ù Cheville (2) selon la 7, caractérisée en ce que ladite patte (6) comprend à sa base une facette de plus forte inclinaison vers l'extérieur de la partie de base (5), permettant un déport de la patte (6) par rapport à la partie de base (5). 9 ù Cheville (2) selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que chaque patte (6) présente transversalement une courbure de rayon supérieur au rayon du trou (20), de sorte que les pattes (6) subissent, lors de leur insertion, une déformation transversale afin d'acquérir la courbure du trou (20). 10 ù Ensemble comprenant une cheville (2) selon l'une des 1 à 9 et le clou (1) destiné à être fixé au sol au moyen de cette cheville (2), caractérisé en ce que la tige du clou (1) est filetée, ce filetage s'étendant de préférence sur une majeure partie de la longueur de la tige du clou (1), à partir de l'extrémité libre de cette tige.
F,E
F16,E01
F16B,E01F
F16B 13,E01F 9
F16B 13/02,E01F 9/04
FR2891515
A1
DISPOSITIF DE FIXATION D'UNE BATTERIE
20,070,406
Domaine technique de l'invention L'invention concerne un dispositif de fixation d'une batterie, notamment pour 10 véhicule automobile, comprenant: un bac de support présentant une face d'appui sensiblement plane et deux rebords longitudinaux coopérant avec des premier et second talons de la batterie, un premier rebord longitudinal comprenant au moins un talon fixe, servant de butée de positionnement au premier talon de la batterie, lors du montage de la batterie dans le bac de support, des moyens de verrouillage, associés au second rebord longitudinal et comprenant au moins un levier d'actionnement, élastiquement déformable entre une première position de blocage de la batterie dans le bac de support et une seconde position de déblocage de la batterie. État de la technique Dans tous les types de véhicules automobiles, la batterie est un élément standard, dont les dimensions font référence à des normes précises. Il existe différents types de dispositifs de fixation connus, pour placer et immobiliser la batterie sur le châssis du véhicule. Un premier type de dispositif de fixation connu utilise la face supérieure de la batterie et un deuxième type de dispositif de fixation connu utilise les talons de la batterie. Un premier exemple de dispositif de fixation utilisant la face supérieure de la batterie consiste à mettre en appui la batterie sur un bac de support, à placer deux tiges verticales de part et d'autre de la batterie et à positionner un élément de bridage reliant les deux tiges verticales par-dessus la batterie. Le dispositif de fixation exerce alors un serrage vertical de la batterie, en s'appuyant sur sa face supérieure. Les tiges comportent généralement des extrémités filetées, traversant l'élément de bridage et coopérant avec des écrous pour effectuer le serrage. Cependant, ce type de dispositif nécessite l'utilisation d'outils, notamment pour le serrage des écrous, et la manipulation des différentes pièces est délicate. io D'autres exemples de dispositifs de fixation, utilisant la face supérieure de la batterie, consistent à utiliser un bac de support avec des parois latérales relevées, remplaçant les tiges verticales, et coopérant avec un élément de bridage reliant les deux parois du bac et fixé par un ou deux points d'ancrage. Un autre exemple de dispositif de fixation utilise une simple sangle en tissus entourant la batterie, fixée à ses extrémités de part et d'autre de la batterie. Cependant, tous ces exemples de dispositifs de fixation utilisant la face supérieure de la batterie s'avèrent trop complexes, car ils se composent de plusieurs pièces facilement perdables et nécessitent l'utilisation d'outils pour le montage et le démontage de la batterie. Par ailleurs, le maintien de la batterie dans son bac de support n'est pas sécurisé. Un premier exemple de dispositif de fixation utilisant les talons de la batterie est une bride métallique, solidaire du bac de support et venant prendre appui sur un talon de la batterie. La bride est fixée sur le bac de support, par exemple par visserie, et entraîne une pression de serrage importante sur le talon de la batterie. Cependant, l'utilisation d'outils est encore nécessaire pour le montage et le démontage de la batterie et le dispositif de fixation est composé de plusieurs pièces difficiles à manipuler. Par ailleurs, le coût de fabrication d'un tel dispositif reste élevé. Un autre exemple de dispositif de fixation utilisant le talon de la batterie est un système de came pivotante. Un côté de la batterie est pris dans un talon fixe du bac de support et l'autre côté de la batterie coopère avec un système de came, montée à rotation parallèlement au bac de support. La came est mise en mouvement manuellement par un excentrique, qui vient prendre appui sur le talon de la batterie en position de verrouillage, tout en appliquant un serrage sur le talon. Cependant, ce type de dispositif nécessite également l'utilisation d'un outil du type tournevis, notamment lors du démontage de la batterie. Par ailleurs, des poussières peuvent venir encrasser les zones de frottement interne du dispositif de fixation. Il en résulte alors des difficultés de démontage de la batterie. Un autre exemple est donné par le document FR 2 796 494, qui décrit un dispositif de fixation d'une batterie faisant partie intégrante du bac de support. Comme représenté schématiquement sur la figure 1, le dispositif de fixation 10 d'une batterie 11 comprend un bac de support 12 avec un premier rebord 13a, faisant office de butée pour un premier talon 14a de la batterie 11. Le bac de support 12 comporte un second rebord 13b muni d'une languette 15 déformable, articulée en rotation selon la flèche F1 et destinée à bloquer et débloquer rapidement la batterie 11. Le blocage s'effectue en appuyant le deuxième talon 14b de la batterie 11 contre la languette 15, qui se déforme et autorise alors le positionnement de la batterie 11 au fond du bac de support 12. Le déblocage de la batterie 11 s'effectue en exerçant une pression selon la flèche F2 sur l'extrémité libre de la languette 15, qui libère alors le deuxième talon 14b de la batterie 11 et autorise le dégagement de la batterie 11. Même si ce type de dispositif évite l'utilisation d'outils, il ne garantit pas une fixation sécurisée de la batterie 11 dans le bac de support 12 et ne permet pas de vérifier si le talon de la batterie est bien en place. Par ailleurs, un tel dispositif de fixation ne permet pas d'avoir un verrouillage positif de la batterie dans le bac de support. Objet de l'invention L'invention a pour but de remédier à l'ensemble des inconvénients précités et a pour objet la réalisation d'un dispositif de fixation de batterie simple, peu coûteux, d'un poids et d'un encombrement réduits, permettant un verrouillage et un déverrouillage rapides et sûrs d'une batterie standard sur son bac de support, sans qu'il soit nécessaire d'utiliser des outils. L'objet de l'invention est caractérisé en ce que: le bac de support comprend au moins un talon mobile, relié au second rebord longitudinal, coopérant avec un levier d'actionnement correspondant et définissant une première surface de blocage pour le second talon de la batterie, lesdits moyens de verrouillage comportent une rampe de verrouillage, s'insérant entre chaque talon mobile et chaque levier d'actionnement correspondant, ladite rampe comprenant au moins un coin de verrouillage présentant une première face inférieure inclinée, associée à une seconde surface de blocage du talon mobile correspondant, et une seconde face supérieure inclinée, associée au levier d'actionnement correspondant et destinée à assurer un verrouillage positif du levier d'actionnement, entre une première position de verrouillage de la position de la batterie dans le bac de support et une seconde position de déverrouillage. Un tel dispositif de fixation, utilisant une rampe de verrouillage coopérant à la fois avec des talons mobiles du bac de support et des leviers d'actionnement, permet de bloquer efficacement la position de batterie dans son bac de support et assurer un verrouillage efficace et sûr de cette position. Selon un développement de l'invention, chaque talon mobile est relié au rebord longitudinal correspondant du bac de support par l'intermédiaire de deux arêtes de liaison souples, formant des charnières élastiques et permettant le déplacement du talon mobile entre une première position de repos, en attente de la batterie, et une seconde position de blocage de la batterie. De telles charnières souples facilitent le recul des talons mobiles et leur rappel automatique dans leur position initiale. Selon un autre développement de l'invention, la face supérieure de chaque coin de verrouillage est dotée d'une pluralité de crans. Les crans des coins de verrouillage assurent un verrouillage positif des 15 leviers d'actionnement sur la rampe de verrouillage, empêchant tout désengagement intempestif des leviers d'actionnement. Selon un mode de réalisation préférentiel, la rampe de verrouillage comporte une pluralité de coins de verrouillage, reliés par des zones de raccordement rigides à forte tenue mécanique, et en ce que le bac de support comporte une pluralité de talons mobiles, associés chacun à un levier d'actionnement correspondant, lui-même associé à un coin de verrouillage correspondant. Les leviers d'actionnement sont reliés à leur partie supérieure par des barres de raccordement, jouant le rôle de moyens de préhension des leviers. Un tel dispositif de fixation est donc facilement manipulable et assure un verrouillage sécurisé de la position de la batterie, car tous les leviers sont actionnés simultanément vers la position de verrouillage. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels: La figure 1 représente schématiquement une vue partielle d'un dispositif de fixation d'une batterie selon l'art antérieur. Les figures 2 et 3 représentent, respectivement, une vue en perspective et une vue de face en coupe partielle d'un dispositif de fixation selon l'invention, sur lequel est positionnée une batterie. Les figures 4 et 5 représentent, respectivement, une vue de face, en coupe selon l'axe A-A, et une vue de dessus d'un bac de support du dispositif de fixation selon les figures 2 et 3. Les figures 6 et 7 représentent deux vues en perspective du bac de support selon les figures 4 et 5. Les figures 8 et 9 représentent deux vues en perspective d'une rampe de verrouillage du dispositif de fixation selon les figures 2 et 3. La figure 10 est une vue de côté en coupe selon l'axe B-B de la rampe de verrouillage selon les figures 8 et 9. Les figures 11 à 17 représentent différentes étapes successives du montage d'une batterie sur le dispositif de fixation selon les figures 2 à 10. Les figures 18 et 19 représentent deux étapes successives du démontage de la batterie du dispositif de fixation selon les figures 2 à 17. Description de modes particuliers de réalisation En référence aux figures 2 et 3, le dispositif de fixation 10 est destiné notamment à fixer une batterie 11 sur le châssis d'un véhicule automobile. Quelles que soient les dimensions normalisées de la batterie 11, le dispositif de fixation 10 comprend un bac de support 12 standard de forme générale sensiblement rectangulaire, apte à recevoir tous les types de batteries, et une rampe de verrouillage 26 permettant de verrouiller la position de la batterie 11 dans son bac de support 12. Le dispositif de fixation 10 selon l'invention permet ainsi, d'une part, de bloquer la batterie 11 dans son bac de support 12 et, d'autre part, de verrouiller la position de la batterie 11. Le dispositif de fixation 10 passe d'une première position de verrouillage (figures 2 et 3), dans laquelle la o batterie 11 est solidement fixée, à une seconde position de déverrouillage (figures 11 à 14 et 18-19), dans laquelle la batterie 11 est démontable. Sur les figures 4 à 7, le bac de support 12 de la batterie 11 comprend une face d'appui 16 sensiblement plane, sur laquelle repose la batterie 11 après montage, deux rebords longitudinaux 17a, 17b et deux rebords transversaux 18a, 18b. Le bac de support 12 est conçu, de préférence, avec un matériau permettant de résister aux différentes attaques de produits chimiques, présents notamment dans le corps de la batterie 12. Sur la figure 5, trois orifices de fixations 19 sont percés à travers la face d'appui 16 du bac de support 12, pour permettre la solidarisation du dispositif de fixation 10 sur le châssis du véhicule ou sur tout autre support spécifique. Le premier rebord longitudinal 17a comporte, de préférence, trois talons fixes 20, faisant saillie du rebord longitudinal 17a vers l'intérieur du bac de support 12 et destinés à coopérer avec le premier talon 14a de la batterie 11 (figure 3). Les talons fixes 20 définissent une seule pièce avec le bac de support 12 et sont conformés sur le rebord longitudinal 17a, de sorte qu'ils coopèrent avec la forme correspondante du talon 14a de la batterie 11. Les talons fixes 20 sont positionnés, de préférence, dans une partie médiane du rebord longitudinal 17a, afin notamment de pouvoir être utilisé quelle que soit la taille de la batterie 11 (figures 5 à 7). Le bac de support 12 comporte, de préférence, trois talons mobiles 21, aptes à se déplacer entre une première position de repos, dans laquelle le bac de support 12 et les talons mobiles 21 sont dans l'attente du positionnement de la batterie 11 (figures 4 à 7 et 11), et une seconde position de blocage, dans laquelle le deuxième talon 14b de la batterie 11 est complètement bloqué par les talons mobiles 21 (figures 2, 3 et 15 à 17). Chaque talon mobile 21 est conformé pour coopérer avec la forme correspondante du deuxième talon 14b de la batterie 11 (figure 3). Chaque talon mobile 21 comporte deux nervures de renfort 22 (figure 6), définissant une première surface de blocage pour le talon 14b de la batterie 11 (figure 3). Les deux nervures 22 renforcent la tenue mécanique des talons mobiles 21 (figures 5 et 6) et constituent une rampe inclinée facilitant le glissement du talon 14b lors du montage et du démontage de la batterie 11. Avantageusement, la position des talons mobiles 21 sur le rebord longitudinal 17b est décalée par rapport à la position des talons fixes 20 sur le rebord longitudinal 17a (figure 5). Cette configuration permet au bac de support 12 de s'adapter à toutes les tailles de batterie 11 et permet d'optimiser le blocage de la batterie 11. Sur les figures 5 et 6, chaque talon mobile 21 est relié au rebord longitudinal 17b par deux arêtes souples 23 formant des charnières élastiques, aptes à se déformer lors du montage et du démontage de la batterie 11 du bac de support 12. Les arêtes souples 23 ont une section sensiblement en S et se déforment élastiquement pour jouer le rôle de ressorts. Les arêtes souples 23 encaissent les efforts longitudinaux engendrés par le montage de la batterie 11, pour permettre le déplacement des talons mobiles 21 parallèlement à la face d'appui 16 du bac de support 12, en direction du rebord longitudinal 17b. Par ailleurs, comme représenté sur la figure 4, chaque talon mobile 21 est relié uniquement au rebord longitudinal 17b correspondant et non à la face d'appui 16 du bac de support 12, pour autoriser le recul longitudinal des talons mobiles 21 en direction du rebord longitudinal 17b. Chaque talon mobile 21 délimite ainsi un espace vide 24, s'étendant entre la face d'appui 16 du bac de support 12 et l'extrémité inférieure des nervures de renfort 22 définissant la première surface de blocage du talon mobile 21. Cet espace vide 24 constitue notamment un jeu de rattrapage, nécessaire aux mouvements du talon 14b de la batterie 11, afin de compenser les io différences de tailles entre les batteries 11 standards. Sur les figures 4, 6 et 7, le rebord longitudinal 17b du bac de support 12 est prolongé, de préférence, par trois leviers d'actionnement 25, s'étendant sensiblement perpendiculairement à la face d'appui 16 du bac de support 12 et au niveau des talons mobiles 21. Les leviers 25 forment une seule pièce avec le bac de support 12 et jouent le rôle de leviers de verrouillage/déverrouillage, destinés à coopérer avec les talons mobiles 21 et la rampe de verrouillage 26 (figures 2 et 3), afin de verrouiller la position de la batterie 11 dans le bac de support 12. À cet effet, chaque levier d'actionnement 25 est élastiquement déformable et monté à rotation sur le rebord longitudinal 17b, au niveau de chaque talon mobile 21, par l'intermédiaire d'éléments charnières 27, formés, par exemple, par un rétrécissement de matière dans l'épaisseur des leviers 25 (figures 4 et 7). Les éléments charnières 27 permettent aux leviers d'actionnement 25 de se mouvoir en rotation par rapport à leur partie basse les reliant au rebord longitudinal 17b, entre une position de verrouillage de la fixation de la batterie 11 dans le bac de support 12 (figures 2 et 3) et une position de déverrouillage de la fixation de la batterie 11 (figures 4 à 7). À titre d'exemple, les éléments charnières 27 sont des éléments de section rectangulaire, définis pour résister à un effort en traction important. Avantageusement, les leviers d'actionnement 25 sont reliés à leur partie supérieure par une barre 31, jouant le rôle d'un organe de préhension facilitant la manipulation simultanée des leviers d'actionnement 25 (figures 6 et 7). Il en résulte un verrouillage facilité et plus sûr. Sur les figures 8 à 10, la rampe de verrouillage 26 du dispositif de fixation 10 selon l'invention est dotée, de préférence, de trois coins de verrouillage 29, destinés à coopérer avec les talons mobiles 21 et les leviers d'actionnement 25 correspondants, pour le blocage et le verrouillage de la position de la batterie 11 dans son bac de support 12. Chaque levier d'actionnement 25 comporte une ouverture 28, délimitée par les éléments charnières 27 et destinée à coopérer avec un coin de verrouillage 29 de la rampe 26. Chaque ouverture 28 est munie d'une arête biseautée 30, faisant saillie vers l'intérieur de l'ouverture 28 et destinée à coopérer avec le coin de verrouillage 29, comme décrit cidessous. Sur les figures 5 et 6, le bac de support 2 comporte également des rainures de guidage 32, formées en saillie du rebord longitudinal 17b en direction du talon mobile 21 correspondant et dans le prolongement de l'ouverture 28 de chaque levier d'actionnement 25. Les rainures 32 coopèrent avec chaque coin de verrouillage 29 de la rampe 26 (figures 2 et 3), afin de centrer les coins de verrouillage 29 dans leur mouvement de descente. Sur les figures 8 à 10, la rampe de verrouillage 26 comprend trois coins de verrouillage 29, coopérant chacun avec l'ouverture 28 d'un levier d'actionnement 25 et un talon mobile 21 correspondant du rebord longitudinal 17b. Chaque coin de verrouillage 29 s'intercale entre une deuxième surface de blocage 33 du talon mobile 21 associé (figures 3 et 5) et le rebord longitudinal 17b du bac de support 12. Chaque coin de verrouillage 29 comporte deux nervures de centrage 34 définissant une première face inférieure inclinée (figure 10). Les nervures de centrage 34 de chaque coin de verrouillage 29 se positionnent et coulissent de part et d'autre de la seconde surface de blocage 33 du talon mobile 21 correspondant, lors de la mise en place de la rampe de verrouillage 26. Les nervures 34 permettent ainsi d'optimiser et d'améliorer la mise en place de la rampe de verrouillage 26. Comme représenté sur la figure 3, la première face inférieure 34 de chaque coin de verrouillage 29 appuie sur la seconde surface de blocage 33 de chaque talon mobile 21 associé et la première surface de blocage 22 de chaque talon mobile 21 exerce alors une pression très forte sur le talon 14b de la batterie 11. Chaque coin de verrouillage 29 comprend également une seconde face supérieure inclinée 35, coopérant avec l'ouverture 28 du levier d'actionnement 25 correspondant (figures 2 et 3). La face supérieure inclinée 35 de chaque coin de verrouillage 29 est dotée d'une série de crans 36, destinés à coopérer avec l'arête biseautée 30 de l'ouverture 28 du levier d'actionnement 25 correspondant. Les crans 36 possèdent une légère inclinaison (figure 10), afin d'assurer un verrouillage positif du levier d'actionnement 25 sur le coin de verrouillage 29 associé et d'éviter le désenclenchement intempestif du levier 25. Les crans 36 permettent également de compenser les différences dimensionnelles des batteries 11, en offrant différentes possibilités de positionnement pour les leviers d'actionnement 25. Les coins de verrouillage 29 passent à travers les ouvertures 28 des leviers 30 d'actionnement 25, lors du verrouillage de la fixation de la batterie 11 dans le bac de support 12. Les arêtes biseautées 30 des ouvertures 28 viennent alors se placer dans un des crans 36 des faces supérieures 35 des coins de verrouillage 29, selon la taille de la batterie 11. Par ailleurs, les coins de verrouillage 29 de la rampe 26 sont avantageusement reliés par des zones de raccordement 37, de section sensiblement rectangulaire, suffisamment rigides pour être manipulées à la main. Les zones de raccordement 37 sont à forte tenue mécanique, car les efforts appliqués par l'utilisateur sont exercés principalement sur les zones de raccordement 37. Chaque coin de verrouillage 29 comporte également des nervures de positionnement 38 coopérant avec les rainures de guidage 32 formées contre le rebord longitudinal 17b. Les nervures de positionnement 38 des coins de verrouillage 29 et les rainures de guidage 32 du second rebord longitudinal 17b permettent notamment d'optimiser le positionnement de la rampe de verrouillage 26. Il en résulte un centrage optimal des coins de verrouillage 29 entre les talons mobiles 21 et le rebord longitudinal 17b. Le montage de la batterie 11 dans le bac de support 12 du dispositif de 20 fixation 10 selon l'invention, le verrouillage de sa position et le démontage de la batterie 11 vont être décrits plus en détail au regard des figures 11 à 19. Sur la figure 11, la batterie 11 est mise en place dans le bac de support 12 en logeant d'abord le premier talon 14a en butée sous les talons fixes 20 du bac de support 12. La batterie 11 est alors inclinée en butée contre les talons fixes 20 et en appui sur les talons mobiles 21 du bac de support 12. Sur les figures 12 et 13, une pression exercée par la batterie 11, selon la flèche F3, entraîne le glissement du premier talon 14a de la batterie 11 sur la face d'appui 16 du bac de support 12, selon la flèche F4, vers le fond des talons fixes 20. Le second talon 14b de la batterie 11 glisse le long de la première surface 22 des talons mobiles 21, entraînant le recul des talons mobiles 21 selon la flèche F5 (figure 13). Les talons mobiles 21 se déplacent vers l'arrière parallèlement à la face d'appui 16 du bac de support 12. Sur la figure 14, la batterie 11 est positionnée sur la face d'appui 16 du bac de support 12. Les talons mobiles 21 sont revenus dans leur position de repos, selon la flèche F6, grâce à l'effet de retour élastique engendré par les arêtes souples 23 des talons mobiles 21. Les talons 14a et 14b de la batterie 11 sont alors bloqués, respectivement par les talons fixes 20 et les premières surfaces de blocage 22 des talons mobiles 21. Un léger espace vide 39 est encore présent entre le deuxième talon 14b de la batterie 11 et la face d'appui 16 du bac de support 12, car le serrage engendré par les talons mobiles 21 n'est pas maximal. Dans la position représentée sur la figure 14, la première phase de montage de la batterie 11 dans le bac de support 12 est terminée. Il est nécessaire maintenant de verrouiller cette position, par l'intermédiaire de la rampe de verrouillage 26, pour éviter tout désassemblage intempestif de la batterie 11 hors du bac de support 12. Sur la figure 15, la rampe de verrouillage 26 est mise en place entre les talons mobiles 21 et les leviers d'actionnement 25, selon la flèche F7, par glissement des nervures de centrage 34 de chaque coin de verrouillage 29 le long de la seconde surface de blocage 33 des talons mobiles 21 et coulissement des nervures de positionnement 38 le long des rainures de guidage 32 du second rebord longitudinal 17b. Les leviers d'actionnement 25 pivotent alors légèrement selon la flèche F8, lors de l'insertion de la rampe de verrouillage 26. Le positionnement des coins de verrouillage 29 entraîne également le plaquage de la batterie 11 sur la face d'appui 16 du bac de support 12 et l'élimination de l'espace vide résiduel 39 décrit ci-dessus. Il en résulte le blocage complet et maximal de la batterie 11 dans le bac de support 12. Sur la figure 16, la phase de verrouillage de la position de la batterie 11 dans le bac de support 12 s'effectue en appliquant simultanément une pression sur la rampe de verrouillage 26, selon la flèche F9, et une rotation des leviers d'actionnement 25, selon la flèche F10, vers l'intérieur du bac de support 12 au-dessus de la rampe de verrouillage 26. Les coins de verrouillage 29 de la rampe 26 passe alors à travers les ouvertures 28 des leviers d'actionnement 25, lesquels viennent se positionner au niveau de la face supérieure 35 des coins de verrouillage 29. Cette étape correspond à un réglage grossier du verrouillage de la position de la batterie 11 dans son bac de support 12. Par ailleurs, le serrage provoqué par les leviers d'actionnement 25 impose à la rampe de verrouillage 26 de serrer encore plus les talons mobiles 21, en faisant descendre légèrement les coins de verrouillage 29. Sur la figure 17, la phase de verrouillage se termine en appliquant une poussée sensiblement horizontale, selon la flèche F11, sur les leviers d'actionnement 25, afin de les placer dans un cran 36 des faces supérieures 35 des coins de verrouillage 29, correspondant à la position maximale que peuvent atteindre les leviers d'actionnement 25. Le verrouillage est alors positif et empêche un désengagement intempestif des leviers 25. Cette phase correspond à un réglage fin du verrouillage de la position de la batterie 11 dans son bac de support 12. Sur la figure 18, le déverrouillage de la batterie 11 s'effectue simplement en actionnant les leviers 25 dans le sens opposé aux flèches F10 et F11 des figures 16 et 17. Les crans 36 des faces supérieures 35 des coins de verrouillage 29 permettent le dégagement des leviers 25, car ils sont légèrement inclinés. La rampe de verrouillage 26 est alors dégagée du verrouillage engendré par les leviers d'actionnement 25. Il suffit alors d'ôter la rampe de verrouillage 26, selon la flèche F12. Sur la figure 19, le démontage de la batterie 11 de son bac de support 12 consiste alors à la soulever selon la flèche F13, en la faisant pivoter autour des talons fixes 20 du bac de support 12. Les talons mobiles 21 reculent alors selon la flèche F5, permettant au deuxième talon 14b de la batterie 11 de se dégager des talons mobiles 21. La batterie 11 est alors démontée du bac de support 12. Un tel dispositif de fixation 10 d'une batterie 11, permettant un montage et un démontage faciles, comme décrit ci-dessus, est donc simple, peu coûteux, d'un poids et d'un encombrement réduits. Il permet simultanément de bloquer et verrouiller de façon efficace et sûre la position de la batterie 11 dans son bac de support 12. Le dispositif de fixation 10 ne comporte qu'une seule pièce mobile en plus du bac de support 12, à savoir la rampe de verrouillage 26, pour la fixation et le verrouillage de la batterie 11. Les faces supérieures 35 crantées des coins de verrouillage 29 permettent un verrouillage positif efficace des leviers d'actionnement 25. Par ailleurs, les leviers d'actionnement 25 sont raccordés entre eux pour une meilleure préhension et une manipulation plus rapide et plus sûre. Le verrouillage et le déverrouillage de la batterie 11 sont simples et rapides et s'effectuent sans outils. L'invention n'est pas limitée aux différents modes de réalisation décrits ci-dessus. Sur les figures 2 à 19, le dispositif de fixation 10 comporte trois talons fixes 20 et trois talons mobiles 21, pour pouvoir répondre à la fixation de toutes les tailles de batteries standard. Il est évident que le dispositif 10 peut comporter un nombre différent de talons mobiles21 et de talons fixes 20, tant que le nombre de talons mobiles 21 est égal au nombre de coins de verrouillage 29 de la rampe de verrouillage 26, lui-même égal au nombre de leviers d'actionnement 25 du bac de support 12, afin d'assurer un blocage et un verrouillage optimum
Le dispositif de fixation (10) d'une batterie (11) comprend un bac de support (12) présentant une face d'appui (16) sensiblement plane et deux rebords longitudinaux (17a, 17b). Un premier rebord longitudinal (17a) comprend des talons fixes (20), servant de butées de positionnement à un premier talon (14a) de la batterie (11). Le bac de support (12) comprend des talons mobiles (21), reliés au second rebord longitudinal (17b) et définissant chacun une première surface de blocage (22) pour un second talon (14b) de la batterie (11). Le dispositif de fixation (10) comporte des leviers d'actionnement (25) élastiquement déformables, associés aux talons mobiles (21), et une rampe de verrouillage (26), coopérant avec chaque talon mobile (21) et chaque levier d'actionnement (25) correspondant, afin d'assurer le verrouillage de la position de la batterie (11) dans le bac de support (12).
Revendications 1. Dispositif de fixation (10) d'une batterie (11), notamment pour véhicule automobile, comprenant: un bac de support (12) présentant une face d'appui (16) sensiblement plane et deux rebords longitudinaux (17a, 17b) coopérant avec des premier (14a) et second (14b) talons de la batterie (11), un premier rebord longitudinal (17a) comprenant au moins un talon fixe (20), servant de butée de positionnement au premier talon (14a) de la batterie (11), lors du montage de la batterie (11) dans le bac de support (12), - des moyens de verrouillage, associés au second rebord longitudinal (17b) et comprenant au moins un levier d'actionnement (25), élastiquement déformable entre une première position de blocage de la batterie (11) dans le bac de support (12) et une seconde position de déblocage de la batterie (11), dispositif caractérisé en ce que: - le bac de support (12) comprend au moins un talon mobile (21), relié au second rebord longitudinal (17b), coopérant avec un levier d'actionnement (25) correspondant et définissant une première surface de blocage (22) pour le second talon (14b) de la batterie (11), - lesdits moyens de verrouillage comportent une rampe de verrouillage (26), s'insérant entre chaque talon mobile (21) et chaque levier d'actionnement (25) correspondant, ladite rampe (26) comprenant au moins un coin de verrouillage (29) présentant une première face inférieure (34) inclinée, associée à une seconde surface de blocage (33) du talon mobile (21) correspondant, et une seconde face supérieure (35) inclinée, associée au levier d'actionnement (25) correspondant et destinée à assurer un verrouillage positif du levier d'actionnement (25), entre une première position de verrouillage de la position de la batterie (11) dans le bac de support (12) et une seconde position de déverrouillage. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que chaque talon mobile (21) est relié au rebord longitudinal (17b) correspondant du bac de support (12) par l'intermédiaire de deux arêtes de liaison (23) souples, formant des charnières élastiques et permettant le déplacement du talon mobile (21) entre une première position de repos, en attente de la batterie (11), et une seconde position de blocage de la batterie (11). 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que chaque talon mobile (21) est relié au second rebord longitudinal (17b) , de sorte qu'il délimite un espace vide (24), entre la face d'appui (16) du bac de support (12) et une extrémité inférieure de sa première surface de blocage (22). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la face supérieure (35) de chaque coin de verrouillage (29) est dotée d'une pluralité de crans (36). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la rampe de verrouillage (26) comporte une pluralité de coins de verrouillage (29), reliés par des zones de raccordement (37) rigides à forte tenue mécanique, et en ce que le bac de support (12) comporte une pluralité de talons mobiles (21), associés chacun à un levier d'actionnement (25) correspondant, lui-même associé à un coin de verrouillage (29) correspondant. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les leviers d'actionnement (25) sont reliés à leur partie supérieure par des barres de raccordement (31), jouant le rôle de moyens de préhension des leviers (25). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que chaque levier d'actionnement (25) délimite une ouverture (28), destinée à coopérer avec le coin de verrouillage (29) associé de la rampe de verrouillage (26). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que l'ouverture (28) de chaque levier d'actionnement (25) comprend une arête biseautée (30), coopérant avec la face supérieure (35) du coin de verrouillage (29) associé. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la face inférieure de chaque coin de verrouillage (29) est définie par deux nervures de centrage (34), se positionnant de part et d'autre de la seconde surface de blocage (33) du talon mobile (21) correspondant. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le second rebord longitudinal (17b) comporte des rainures de guidage (32), agencées dans le prolongement de chaque levier d'actionnement (25) et destinées à guider le positionnement du coin de verrouillage (29) correspondant de la rampe de verrouillage (26).
B
B60
B60R,B60S
B60R 16,B60S 5
B60R 16/04,B60S 5/06
FR2892781
A3
DISPOSITIF DE CRABOTAGE D'UN PIGNON FOU COMPORTANT UNE AGRAFE POUR UNE CARTOUCHE D'ARMEMENT
20,070,504
"" L'invention concerne un dispositif de crabotage d'un pignon fou monté à rotation sur un arbre d'une boîte de vitesses de 5 véhicule automobile. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif de crabotage d'un pignon fou monté à rotation sur un arbre, du boîtier de vitesses comportant un moyeu fixé sur l'arbre, un baladeur coulissant sur le moyeu, des moyens de synchronisation io et une cartouche d'armement disposée dans un logement du moyeu. On connaît de nombreux exemples de dispositifs de crabotage de ce type. Dans la plupart de ces dispositifs, la cartouche d'armement is est reçue dans un logement radial du moyeu. La cartouche est donc introduite radialement dans le moyeu, puis le baladeur est monté sur le moyeu. La cartouche d'armement comporte généralement un élément tel qu'une bille qui est rappelé élastiquement contre des 20 rampes formées à l'intérieur du baladeur. Le problème de l'immobilisation axiale de la cartouche d'armement se pose alors. En effet, la cartouche doit être immobilisée rigoureusement dans la rainure pour éviter ses déplacements intempestifs. Par exemple, il existe un risque de 25 déplacement de la cartouche lorsque le baladeur revient de sa position de crabotage à sa position de repos. Le baladeur peut en effet entraîner la cartouche par frottement hors de la rainure et l'amener à tomber dans un carter de la boîte de vitesses, ce qui peut entraîner des dégradations importantes de la dite boîte. 30 Pour remédier à cet inconvénient, l'invention propose un dispositif de crabotage du type décrit précédemment comportant des moyens d'immobilisation axiale de la cartouche d'armement. Conformément à l'invention, ce dispositif comporte une agrafe interposée entre la cartouche et son logement dans le moyeu, pour immobiliser la cartouche dans le moyeu. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le logement de la cartouche est une rainure axiale du moyeu. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : io - la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un dispositif de crabotage selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective du moyeu, de l'agrafe et de la cartouche d'armement du dispositif de crabotage selon l'invention vu du côté du pignon fou ; 15 - la figure 3 est une vue en perspective du moyeu, de l'agrafe et de la cartouche d'armement du dispositif de crabotage selon l'invention vu du côté opposé au pignon fou. Dans la description qui va suivre, des chiffres de référence identiques désignent des pièces identiques ou ayant des fonctions 20 similaires. On a représenté sur la figure 1 un dispositif 10 de crabotage d'un pignon fou 12 monté à rotation sur un arbre 14 pour une boîte de vitesses (non représentée) de véhicule automobile. 25 La boîte de vitesses est notamment une boîte à arbres parallèles comportant des engrenages comportant chacun un pignon fixe et un pignon fou tel que le pignon fou 12 qui est susceptible d'être craboté sur l'arbre 14 qui le porte pour déterminer au moins un rapport de démultiplication. 30 De manière connue, l'arbre 14 porte un moyeu 16 dit fixe, c'est-à-dire solidaire en rotation dudit arbre 14, qui reçoit extérieurement en coulissement axial et entraîne en rotation un baladeur 18 par l'intermédiaire de cannelures 20. Le moyeu 16 est par exemple lié en rotation à l'arbre 14 qui le porte par l'intermédiaire de cannelures 22. L'arbre 14 porte, à proximité du moyeu 16, le pignon fou 12 dont la périphérie est aussi cannelée et qui est susceptible d'être accouplé au moyeu 16 par l'intermédiaire des cannelures 20 du baladeur 18. A cet effet, le baladeur 16 est notamment susceptible d'être déplacé axialement par l'intermédiaire d'une fourchette (non représentée) dont des patins sont reçus dans une gorge 24 io périphérique du baladeur 18. De manière connue, le dispositif 10 de crabotage comporte un moyen 22 de synchronisation qui est interposé axialement avec jeu entre le moyeu 16 et le pignon fou 12. Par exemple, le dispositif 10 comporte au moins un anneau is 22 tronconique de synchronisation qui est interposé axialement avec jeu entre le moyeu 16 et le pignon fou 12. Le baladeur 16 est mobile successivement entre au moins : - une position indexée neutre, représenté à la figure 1, dans laquelle les cannelures 20 du baladeur 18 précédemment 20 décrites coopèrent avec les seules cannelures du moyeu 16, - une course de synchronisation (non représentée), dans laquelle le baladeur 18 sollicite axialement l'anneau 22 tronconique de synchronisation de manière qu'une portée tronconique intérieure 26 de l'anneau 22 entre en contact avec 25 une portée tronconique 28 du pignon fou 12 pour entraîner ledit pignon fou 12 à une vitesse de synchronisation égale à celle du moyeu 16 selon laquelle les cannelures (non représentées) du pignon fou 12 peuvent être crabotées sans heurts avec les cannelures intérieures 20 du baladeur 18, 30 - une position indexée de crabotage, (non représentée), dans laquelle les cannelures 20 du baladeur 18 coopèrent avec les cannelures du moyeu 16 et les cannelures du pignon fou 12. Le détail d'un tel moyen 22 de synchronisation étant largement connu de l'état de la technique et ne faisant par ailleurs pas l'objet de la présente invention, il ne sera pas décrit outre mesure dans la suite de la présente description. De manière connue, le moyeu 16 comporte un logement 30 recevant une cartouche 32 associée dite d'armement qui est destinée à coopérer avec un alésage interne 34 du baladeur 18. La cartouche d'armement comporte un corps 40 de forme sensiblement parallélépipédique dans un logement 64 cylindrique radial duquel sont reçus, radialement de l'intérieur vers l'extérieur du moyeu 16, un ressort 66 hélicoïdal de rappel et une bille 36 io qui fait saillie à la périphérie du moyeu 16 et qui est destinée à coopérer avec des rampes 68 tronconiques d'armement portées par l'alésage interne 34 du baladeur 18. Le logement 30 de la cartouche 32 peut par exemple se présenter sous la forme d'une rainure axiale du moyeu. 15 Le problème de l'immobilisation axiale de la cartouche 32 d'armement se pose alors. En effet, la cartouche 32 doit être immobilisée rigoureusement dans la rainure 30 pour éviter ses déplacements intempestifs. Il existe un risque de déplacement de la cartouche 32 lorsque le baladeur 18 revient de sa position de 20 crabotage à sa position de repos. Le baladeur 18 peut en effet entraîner la cartouche 32 par frottement hors de la rainure 30 et l'amener à tomber dans un carter (non représenté) de la boîte de vitesses, ce qui peut entraîner des dégradations importantes de la dite boîte. 25 Pour remédier à cet inconvénient, conformément à l'invention, le moyeu 16 comporte une agrafe 38, qui, comme l'illustrent les figures 1 à 3, est interposée entre la cartouche d'armement 32 et la rainure 30 du moyeu 16 et qui est destinée à immobiliser la cartouche 32 dans le moyeu 16, notamment lors du 30 retour du baladeur 18 de sa position de crabotage (non représentée) à sa position neutre de la figure 1, pour éviter que la cartouche 32 d'armement ne quitte la rainure 30 axiale et ne tombe dans le carter de la boîte de vitesses. Sur les figures 2 et 3, on a représenté par des flèches la direction radiale "R" et la direction axiale "A". Plus particulièrement, comme l'illustrent les figures 2 et 3, la cartouche 32 d'armement présente un corps 40 d'orientation s sensiblement radiale. La rainure 30 comporte au moins deux faces 42, 44 de bord parallèles d'orientation axiale et radiale et une face 45 de fond perpendiculaire à la direction radiale "R", et l'agrafe 38 comporte : io - deux parois parallèles 46, 48 d'orientation axiale et radiale qui sont interposées entre le corps 40 de la cartouche 32 et les faces 42, 44 de bord de la rainure 30, - une paroi 50 de fond qui est interposée entre le corps 40 de la cartouche 32 et la face 45 de fond de la rainure 30, 15 - une paroi 52 d'immobilisation axiale qui s'étend perpendiculairement à la direction axiale "A" entre les parois 46, 48 d'orientation axiale et radiale de l'agrafe 38 et qui est agencée du côté opposé au pignon fou, et - des moyens 54 d'immobilisation axiale qui sont destinés 20 à coopérer avec des faces 56, 58 transversales opposées du moyeu pour immobiliser l'agrafe 38 dans la rainure 30. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, les moyens 54 d'immobilisation axiale de l'agrafe 38 sont portés par les extrémités axiales des parois 46, 48 parallèles d'orientation 25 axiale et radiale de l'agrafe 38. De manière non limitative de l'invention, plusieurs modes de réalisation de ces moyens 54 d'immobilisation axiale peuvent être envisagés. Toutefois, comme l'illustrent les figures 2 et 3, les moyens 30 54 d'immobilisation axiale de l'agrafe 38 comportent de préférence deux paires de pattes 60 et 62 d'orientation transversale qui s'étendent hors de la rainure 30 à partir des extrémités axiales des parois 46, 48 parallèles d'orientation axiale et radiale de l'agrafe 38 et qui prennent appui sur les faces 56,58 transversales opposées du moyeu 16. Avantageusement, les parois parallèles 46, 48, la paroi 50 de fond, la paroi 52 d'immobilisation axiale et les pattes 60,62 sont réalisées venues de matière par pliage et découpe d'une plaque en matériau métallique, ou en matériau plastique ou tout autre matériau convenable.. Notamment, les pattes 62 qui sont adjacentes à la paroi 52 d'immobilisation sont découpées dans les parois parallèles 46, 48 io et repliées transversalement. Cette configuration permet de conférer une élasticité déterminée auxdites pattes 62, de sorte que l'on peut introduire l'agrafe 38 et la cartouche 32 dans la rainure 30 du côté du pignon fou représenté à la figure 2, en comprimant les pattes 62, puis, une fois que l'agrafe 38 a 15 suffisamment pénétré dans la rainure 30, les pattes 62 s'étendent hors de la rainure 30 et l'agrafe se trouve alors automatiquement verrouillée par les pattes 62. Par ailleurs, il convient de noter que d'une manière similaire, les pattes 60 qui sont opposées à la paroi 52 20 d'immobilisation sont réalisées par pliage des extrémités axiales des parois parallèles 46, 48. Cette configuration permet de réaliser ces pattes 46, 48 de manière très simple. L'invention permet donc d'immobiliser de manière simple et efficace une cartouche 32 d'armement dans un moyeu 16 d'un 25 dispositif 10 de crabotage
L'invention propose un dispositif (10) de crabotage d'un pignon fou (12) sur un arbre (14) du boîtier de vitesses comportant un moyeu (16) fixé sur l'arbre (14), un baladeur (18) coulissant sur le moyeu (16), des moyens de synchronisation (22) et une cartouche d'armement disposée dans un logement (30) du moyeu (16), caractérisé en ce qu'il comporte une agrafe (38) interposée entre la cartouche (32) et le logement (30) pour immobiliser la cartouche (32) dans le moyeu (16).
1. Dispositif (10) de crabotage d'un pignon fou (12) sur un arbre (14) du boîtier de vitesses comportant un moyeu (16) fixé sur l'arbre (14), un baladeur (18) coulissant sur le moyeu (16), des moyens de synchronisation (22) et une cartouche d'armement disposée dans un logement (30) du moyeu (16), caractérisé en ce qu'il comporte une agrafe (38) interposée entre la cartouche (32) et le logement (30) pour immobiliser la cartouche (32) dans le moyeu (16). io 2. Dispositif (10) de crabotage selon la 1, caractérisé en ce que le logement (34) est une rainure axiale du moyeu (16). 3. Dispositif (10) de crabotage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la cartouche (32) d'armement présente 15 un corps (40) d'orientation sensiblement radiale, en ce que la rainure (30) comporte au moins deux faces (42,44) de bord parallèles d'orientation axiale et radiale et une face (45) de fond perpendiculaire à la direction radiale (R). 4. Dispositif de crabotage selon la 3, 20 caractérisé en ce que l'agrafe (38) comporte : - deux parois (46, 48) parallèles d'orientation axiale et radiale qui sont interposées entre la cartouche (32) et les faces (42,44) de bord de la rainure (30), - une paroi (50) de fond qui est interposée entre la 25 cartouche (32) et la face (45) de fond de la rainure (30), - une paroi (52) d'immobilisation axiale qui s'étend perpendiculairement à la direction axiale (A) entre les parois (46, 48) d'orientation axiale et radiale de l'agrafe (38) et qui est agencée du côté opposé au pignon fou (12), et 30 - des moyens (54) d'immobilisation axiale qui sont destinés à coopérer avec des faces (56, 58) transversales opposées du moyeu (14) pour immobiliser l'agrafe (38) dans la rainure (30). 5. Dispositif (10) de crabotage selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens d'immobilisationaxiale de l'agrafe (38) comportent deux paires de pattes (60,62) d'orientation transversale qui s'étendent hors de la rainure (30) à partir des extrémités axiales des parois (46, 48) parallèles d'orientation axiale et radiale de l'agrafe (38) et qui prennent appui sur les faces transversales (56, 58) opposées du moyeu (16). 6. Dispositif (10) de crabotage selon la précédente, caractérisé en ce que les parois parallèles (46, 48), la paroi (50) de fond, la paroi (52) d'immobilisation axiale et les io pattes (60,62) sont réalisées venues de matière par pliage et découpe d'une plaque. 7. Dispositif (10) de crabotage selon la précédente, caractérisé en ce que les pattes (62) qui sont adjacentes à la paroi (52) d'immobilisation sont découpées dans is les parois (46, 48) parallèles et repliées transversalement. 8. Dispositif (10) de crabotage selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que les pattes (60) qui sont opposées à la paroi (52) d'immobilisation sont réalisées par pliage des extrémités axiales des parois (46, 48) parallèles. 20 9. Dispositif (10) de crabotage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la cartouche (32) d'armement comporte un corps (40) de forme sensiblement parallélépipédique dans un logement (64) cylindrique radial duquel sont reçus, radialement de l'intérieur vers l'extérieur du 25 moyeu, un ressort (66) hélicoïdal de rappel et une bille (36) qui fait saillie à la périphérie du moyeu (16) et qui est destinée à coopérer avec des rampes (68) tronconiques d'armement portées par l'alésage (34) interne du baladeur (16).
F
F16
F16D
F16D 23
F16D 23/04
FR2902418
A1
PROCEDE ET INSTALLATION POUR LE TRAITEMENT DES EAUX INTEGRANT UN TRAITEMENT BIOLOGIQUE A BACTERIES FIXEES ET UNE FLOCULATION-DECANTATION
20,071,221
La présente invention concerne le domaine du traitement des eaux. Plus précisément, l'invention concerne principalement un procédé combinant un traitement biologique à bactéries fixées avec une clarification à focs lestés, à grande vitesse, des eaux traitées biologiquement. L'invention peut être utilisée pour le traitement de n'importe quelles eaux contenant des impuretés susceptibles d'être éliminées par un traitement biologique à bactéries fixées demandant une clarification après traitement biologique, telles que, notamment, sans préjudice d'un usage équivalent pour des applications similaires : - les eaux usées traitées par un lit bactérien, dans lequel les bactéries traitantes sont fixées sur des supports fixes (galets, garnissages plastiques ou minéral) ou en rotation dans l'eau (disques ou tambours en rotation destinée à assurer l'apport d'oxygène nécessaire aux bactéries), dans le but d'enlever les boues excédentaires des eaux traitées biologiquement ; les eaux usées ou destinées à l'alimentation humaine traitées par un MBBR (Moving Bed Biological Reactor), dans lequel les bactéries destinées à traiter des pollutions notamment carbonées, ammoniacale ou sous forme de nitrates, sont fixées sur des supports de petite taille unitaire, typiquement entre quelques millimètres et quelques centimètres, de densité proche de celle de l'eau, dans le but d'enlever les boues excédentaires des eaux traitées biologiquement ; - les eaux usées ou destinées à l'alimentation humaine traitées par biofiltration sur des filtres garnis d'un matériau de gros diamètre, permettant un nettoyage continu des excès de boues biologiques et de filtration, dans lequel les bactéries traitantes (notamment des pollutions carbonées, ammoniacale ou nitrates) sont fixées sur un massif support filtrant constitué de billes, cylindres perles, ou supports similaires dans le but d'enlever les boues excédentaires des eaux traitées biologiquement. Dans l'état actuel de la technique, les eaux chargées en boues excédentaires produites par un procédé biologique à bactéries fixées fonctionnant en continu, du type lit bactérien ou MBBR, sont usuellement clarifiées dans un clarificateur secondaire classique fonctionnant à des vitesses de l'ordre du mètre par heure (de 0.6 m/h environ à 2 m/h maximum usuellement) entraînant la nécessité de disposer de surfaces importantes pour assurer le travail de clarification nécessaire après le traitement biologique. Il existe dans l'état de l'art une technique, décrite dans la demande de brevet français FR2719235 publiée le 3 novembre 1995, associant un traitement par boues activées à un traitement de clarification par floculation décantation à floc lesté de sable fin, permettant de réaliser la clarification des eaux à des vitesses superficielles de décantation allant jusqu'à 6m/h et plus. Cette technique, qui permet, grâce à l'utilisation de la décantation à flocs lestés, de réaliser la décantation dans des surfaces déjà réduites par un facteur de l'ordre de 3 à 10, présente cependant l'inconvénient de nécessiter l'emploi de boues activées comme mode de traitement biologique. En effet, les boues activées présentent divers types d'inconvénients. En premier lieu, les boues activées nécessitent de clarifier l'ensemble de la masse bactérienne traitante, en suspension dans l'eau sortant du bassin de boues activées, et de recirculer l'essentiel des boues de clarification afin de maintenir dans les bassins de boues activées la masse bactérienne nécessaire au traitement, ce qui nécessite usuellement de décanter un débit supérieur de l'ordre de deux fois au débit à traiter, compte tenu d'une recirculation de boues usuellement de l'ordre du débit à traiter, d'où la nécessité d'ouvrages de décantation de tailles importantes ; En second lieu, les exigences de décantabilité des boues activées nécessitent de limiter la concentration de boues activées dans le bassin à des valeurs de l'ordre de 3 à 6 g de Matière en Suspension (MES) par litre (et ceci même dans le cas de la clarification à flocs lestés objet du brevet FR2719235, sauf à prévoir des taux de recirculation très importants et économiquement irréalistes) , ce qui nécessite, compte tenu de la masse biologique nécessaire au traitement d'un flux de pollution donné, de grands volumes de bassin comparé aux volumes nécessaires lorsque la biomasse est fixée ; Enfin, les grandes concentrations en matière sèche des eaux à décanter (3 à 6 g MES/1) nécessitent l'application de doses de réactif importantes (souvent plus de lmg/l de polymère de floculation), sur des débits environ doublés, du fait de la recirculation des boues, d'où des consommations de réactifs importantes. L'objectif principal de la présente invention est de résoudre ces problèmes en proposant un procédé de traitement d'eaux caractérisé en ce qu'il combine successivement au moins une étape de traitement biologique par biomasse fixée d'au moins une partie de la pollution contenu dans lesdites eaux, l'écoulement épuré biologiquement obtenu à l'issue de cette étape contenant, avant son entrée dans l'étape suivante, moins de 2 mg/1 de MES, et au moins une étape de floculation-décantation à focs lestés selon laquelle : on fait passer l'écoulement traité biologiquement dans une zone de mélange, préférentiellement selon un gradient de vitesse compris entre 10 s-' et 1000 s-', dans laquelle sont injectés au moins un matériau granulaire insoluble plus dense que l'eau que l'on maintient en suspension, et dans laquelle on laisse au moins une partie des matières en suspension s'agréger autour des particules dudit matériau granulaire, on fait passer l'écoulement sortant de ladite zone de mélange dans une zone de décantation dans laquelle on sépare une effluent clarifié et des boues de décantation mélangées à du matériau granulaire, on extrait le matériau granulaire des boues de décantation, et on en recycle l'essentiel dans ladite zone de mélange, on extrait les boues de décantation séparées du matériau granulaire. Par rapport à l'état de l'art boues activées, l'invention autorise un traitement biologique compact, du fait des fortes concentrations de biomasse permises par les procédés à biomasse fixée, tout en ne traitant en décantation secondaire qu'un débit approximativement (aux recirculations éventuellement nécessaires au lavage périodique du support de biomasse près) égal au débit à traiter, puisqu'il n'y a pas de nécessité de recirculation de boues, les bactéries nécessaires au traitement étant fixées sur leur support, ce qui diminue la taille des installations de décantation par un premier facteur de réduction. Selon une variante de l'invention, on pourra également prévoir de recycler au moins une partie des boues de décantation séparées du matériau granulaire vers la zone de mélange. Le procédé selon l'invention permet de plus de traiter en décantation secondaire à des vitesses au miroir (débit traité divisé par surface de décantation) importantes, comprises entre 15 m/h et plus de 100 m/h. Le procédé selon l'invention permet aussi de diminuer les quantités de polymère floculant utilisées, du fait de la plus faible quantité de MES à floculer (seules la biomasse excédentaire est à traiter, soit des concentrations inférieures à 2 g/l, usuellement inférieures même à 1 g/1) et du fait que seul le débit d'eau brute, approximativement, est traité (puisque l'invention ne mets pas en oeuvre de recirculation des boues doublant le débit à traiter). Préférentiellement, ladite étape de traitement biologique par biomasse fixée est choisie parmi les types de traitements biologiques suivants : lit bactérien, Moving Bed Biological Reactor (MBBR), biofiltre. Egalement préférentiellement, ladite biomasse est fixée sur un support choisi entre les types suivants : billes, galets, plaques, rubans, anneaux de type pall, raschig ou similaire, disques ou tambours, ces supports pouvant être soit fixes soit mobiles, ou en suspension dans l'eau à traiter. Avantageusement, la concentration en MES de l'écoulement traité biologiquement obtenu à l'issue de ladite étape de traitement biologique est inférieure à lg/l. Egalement avantageusement, le procédé selon l'invention comprend une étape consistant à injecter au moins un réactif floculant dans ladite zone de mélange. Préférentiellement, le procédé selon l'invention comprend aussi au moins une étape consistant à injecter au moins un réactif coagulant. Ce réactif coagulant pourra être injecté en amont dudit réactif floculant, dans la zone de mélange et/ou en amont de celle-ci et/ou dans toute boucle de recirculation des boues . Ce réactif coagulant pour se présenter sous forme d'un sel métallique (comme par exemple le chlorure de fer ou le sulfate d'aluminium) ou sous forme d'un coagulant organique (comme les polyDADMAC (polydiallyldimethylammonium chloride)). Une telle injection de réactif coagulant minéral tel que le chlorure ferrique permet d'abattre la teneur des eaux traitées à des valeurs finales de phosphore résiduel très basses, inférieures au milligramme par litre, et ceci sans gêner la croissance de la biomasse, puisque le phosphore est abattu après le traitement biologique. De plus , il est possible de recirculer une partie des boues en amont ou dans la zone de mélange afin d'améliorer l'élimination du phosphore et d'optimiser l'utilisation du réactif coagulant injecté, voire diminuer sa consommation. Enfin, également préférentiellement, le temps de séjour dudit écoulement traité biologiquement dans ladite zone de mélange est compris entre 1 et 10 minutes et est préférentiellement, de moins de 3 minutes. La présente invention concerne également une installation de traitement biologique des eaux usées spécialement conçue pour la mise en oeuvre du procédé décrit ci-dessus caractérisée en ce qu'elle présente : une zone de traitement biologique par biomasse fixée comportant au moins un réacteur de traitement biologique, une zone de mélange munie d'au moins une voie principale d'arrivée de l'écoulement traité biologiquement obtenu à la sortie de ladite zone de traitement biologique, d'au moins une voie secondaire d'arrivée connectée à une source de matériau granulaire insoluble dans l'eau et plus dense que l'eau et d'au moins un système d'agitation ; - une zone de décantation recevant l'écoulement provenant de ladite zone de mélange, et munie d'une voie d'extraction d'effluent clarifié et d'une voie d'extraction du mélange de boues et de matériau granulaire décantés, - une zone de récupération du matériau granulaire communicant en entrée avec ladite voie d'extraction du mélange de boues et de matériau granulaire décantés, et communicant en sortie avec ladite voie secondaire d'arrivée de matériau granulaire et avec une voie d'extraction de boues en excès. Préférentiellement, ladite zone de traitement biologique est du type lit bactérien, MBBR ou biofiltre. Egalement selon une variante de l'invention, l'installation comprend des moyens de recyclage d'au moins une partie des boues séparées du matériau granulaire vers la zone de mélange. Egalement préférentiellement, ladite zone de traitement biologique comprend des supports de biomasse choisis parmi les types suivants : billes, galets, plaques, rubans, anneaux de type pall, raschig ou similaire, disques ou tambours. Avantageusement, ladite zone de mélange comporte au moins une cuve dans laquelle est implantée au moins un moyen d'agitation adapté à maintenir le matériau granulaire en suspension. Egalement avantageusement, l'installation selon la présente invention comprend des moyens d'injection d'au moins un agent floculant, tel qu'un polymère anionique ou cationique, dans ladite zone de mélange ou dans ladite voie principale d'arrivée dudit écoulement traité biologiquement. Préférentiellement, ladite installation comprend des moyens d'injection d'au moins un agent coagulant, tels qu'un sel métallique ou un coagulant organique, prévus en amont desdits moyens d'injection dudit agent floculant. Egalement préférentiellement, ledit matériau granulaire est du sable de dimension comprise entre 40 micromètres et 300 micromètres. Selon une variante de réalisation de l'invention, ladite zone de décantation est dépourvue de lamelles. Selon une autre variante, ladite zone de décantation est équipée de lamelles. L'invention, ainsi que les différents avantages qu'elle présente seront plus facilement compris grâce à la description qui va suivre d'une mode non limitatif de réalisation de celle-ci donné en référence à la figure unique qui représente schématiquement une installation combinant une étape de traitement biologique par RBC (Rotating Biological Contactors) avec une floculation décantation lestée. En référence à cette figure, les eaux à traiter entrent dans cette installation par une arrivée 11 dans une cuve délimitant une zone de traitement biologique 1 à cultures fixées. Cette cuve est ici représentée équipée de contacteurs biologiques rotatifs réalisés par des disques verticaux montés sur un axe commun horizontal 12 en rotation, servant de support à la biomasse de traitement. On notera toutefois que tout autre mode de support de la biomasse connu de l'homme de l'art peut être utilisé sans sortir du cadre de la présente invention. L'air nécessaire au traitement biologique est ici amené au contact de la biomasse par la rotation des disques supports. L'écoulement traité biologiquement dans cette cuve, qui ne contient plus que la biomasse en excès du traitement, soit moins de lg/l de matières en suspension, passe par un passage 21 dans une cuve délimitant une zone de mélange 2. Ce passage 21, qui forme une voie principale d'arrivée de l'écoulement traité biologiquement est, dans le cadre du présent mode de réalisation, réduit à une simple ouverture dans une paroi commune séparant la cuve délimitant la zone de traitement biologique 1 de la cuve délimitant la zone de mélange 2. Cette cuve délimitant la zone de mélange 2 est par ailleurs pourvue d'un 25 agitateur 22 et d'une voie secondaire d'arrivée d'un matériau granulaire constitué par du sable constitué par la sousverse 41 d'un hydrocyclone 4. Enfin cette cuve est munie de moyens d'injection 24 d'un réactif floculant et de moyens d'injection 23 d'un réactif coagulant, qui peut être un sel de fer ou d'aluminium, par exemple, ou encore un coagulant organique comme le 30 polyDADMAC, prévu en amont de l'injection de réactif floculant. Il est à noter que le réactif coagulant peut permettre, suivant son type (préférentiellement du chlorure ferrique) et son dosage, d'éliminer les phosphates restant dans les eaux traitées biologiquement. Les eaux traitées, contenant en suspension des focs lestés de sable, sont alors dirigées par la chicane 34 vers une zone de décantation 3. Le mélange décanté de boues et de sable est ici repris par un racleur 31, et pompé par une voie d'extraction 35 vers l'hydrocyclone 4. Cet hydrocyclone 4 constitue une zone de récupération du matériau granulaire (sable) dont l'entrée communique avec la voie d'extraction 35 et dont la sortie est constitué par la sousverse 41 formant la voie secondaire de matériau granulaire. L'ensemble du sable est récupéré en sousverse 41 de l'hydrocyclone 4, et recyclé avec ou sans une partie des boues vers la zone de mélange 2, tandis que l'essentiel des boues hydrocyclonées est extrait par le circuit 42 vers une zone de traitement ou de stockage des boues (non représentée). Au moins une partie des boues séparées du matériau granulaire peut toutefois être recyclée dans la zone de mélange 2 grâce à des moyens 421. L'eau clarifiée est évacuée de la zone de décantation 3 en surface de celle-ci par une voie d'extraction 32 intégrant des goulottes 33. L'installation décrite a été mise en oeuvre pour traiter des eaux municipales. Le sable utilisé présentait un diamètre effectif de 130 micromètres et une densité réelle de 2.65 . En tant que coagulant, on a utilisé du chlorure ferrique à raison de 50mg FeC13/l. Le floculant utilisé était un floculant anionique à raison de 1.5 mg/l. Un taux de recirculation du mélange sable/boue vers l'hydrocyclone de 8 % a été mis en oeuvre avec un taux de sable en recirculation de 5 kg/m3 d'effluent sortant de la zone de traitement biologique 1. Une vitesse de décantation au miroir, dans la zone de décantation, de 30m/h a concomitamment été mise en oeuvre L'écoulement obtenu à la sortie de la cuve délimitant la zone de traitement biologique 1 obtenu contenait moins de 600mgMES/l. La mise en oeuvre de cette installation a permis d'obtenir une eau traitée présentant moins de 20mg MES/1. Une perte en sable très faible, de moins de 3 grammes de sable par mètre cube d'eau traitée a été obtenue. Le mode de réalisation de l'invention ici décrit n'a pas pour objet de réduire la portée de celle-ci
Procédé et installation de traitement d'eaux combinant successivement au moins une étape de traitement biologique par biomasse fixée d'au moins une partie de la pollution contenu dans lesdites eaux, l'écoulement épuré biologiquement obtenu à l'issue de cette étape contenant, avant son entrée dans l'étape suivante, moins de 2 mg/l de MES, et au moins une étape de floculation-décantation à flocs lestés selon laquelle on fait passer l'écoulement traité biologiquement dans une zone de mélange (2), préfèrentiellement selon un gradient de vitesse compris entre 10 s et 1000 s, dans laquelle sont injectés au moins un matériau granulaire insoluble plus dense que l'eau, et dans laquelle on laisse les matières en suspension s'agréger autour des particules dudit matériau granulaire ; on fait passer l'écoulement sortant de la zone de mélange (2) dans une zone de décantation (3) dans laquelle on sépare une effluent clarifié et des boues de décantation mélangées à du matériau granulaire ; on extrait le matériau granulaire des boues de décantation, et on en recycle l'essentiel dans ladite zone de mélange (2), on extrait les boues de décantation séparées du matériau granulaire.
1. Procédé de traitement d'eaux caractérisé en ce qu'il combine successivement au moins une étape de traitement biologique par biomasse fixée d'au moins une partie de la pollution contenu dans lesdites eaux, l'écoulement épuré biologiquement obtenu à l'issue de cette étape contenant, avant son entrée dans l'étape suivante, moins de 2 mg/1 de MES, et au moins une étape de floculation-décantation à focs lestés selon laquelle : - on fait passer l'écoulement traité biologiquement dans une zone de mélange, préférentiellement selon un gradient de vitesse compris entre 10 s-' et 1000 s-', dans laquelle sont injectés au moins un matériau granulaire insoluble plus dense que l'eau que l'on maintient en suspension, et dans laquelle on laisse au moins une partie des matières en suspension s'agréger autour des particules dudit matériau granulaire, - on fait passer l'écoulement sortant de ladite zone de mélange dans une zone de décantation dans laquelle on sépare une effluent clarifié et des boues de décantation mélangées à du matériau granulaire, - on extrait le matériau granulaire des boues de décantation, et on en recycle l'essentiel dans ladite zone de mélange, - on extrait les boues de décantation séparées du matériau granulaire. 2. Procédé selon 1 caractérisé en ce qu'il comprend une étape consistant à recycler au moins une partie des boues de décantation séparées du matériau granulaire vers ladite zone de mélange. 3. Procédé selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que ladite étape de traitement biologique par biomasse fixée est choisie parmi les types de traitements biologiques suivants : lit bactérien, Mobile Bed Bio Reactor (MBBR), biofiltre. 4. Procédé suivant l'une des 1 à 3 caractérisé en ce que ladite biomasse est fixée sur un support choisi entre les types suivants : billes,galets, plaques, rubans, anneaux de type pall, raschig ou similaire, disques ou tambours, ces supports pouvant être soit fixes soit mobiles, ou en suspension dans l'eau à traiter. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce que la concentration en MES de l'écoulement traité biologiquement obtenu à l'issue de ladite étape de traitement biologique est inférieure à 1g/l. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend une étape consistant à injecter au moins un réactif floculant dans ladite zone de mélange. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une étape consistant à injecter au moins un réactif coagulant en amont dudit réactif floculant. 8. Procédé suivant l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le temps de séjour dudit écoulement traité biologiquement dans ladite zone de mélange est compris entre 1 et 10 minutes et est préférentiellement, de moins de 3 minutes. 9. Installation de traitement des eaux pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 8 caractérisée en ce qu'elle présente: - une zone de traitement biologique (1) par biomasse fixée comportant au moins un réacteur de traitement biologique, - une zone de mélange (2), comportant une ou plusieurs cuves, munie d'au moins une voie principale d'arrivée (21) de l'écoulement traité biologiquement obtenu à la sortie de ladite zone de traitement biologique (1), d'au moins une voie secondaire d'arrivée (41) connectée à une source de matériau granulaire insoluble dans l'eau et plus dense que l'eau et d'au moins un système d'agitation (22) ; - une zone de décantation (3) recevant l'écoulement provenant de ladite zone de mélange, et munie d'une voie d'extraction d'effluent clarifié (32) et d'une voie d'extraction (35) du mélange de boues et de matériau granulaire décantés,une zone de récupération (4) du matériau granulaire communicant en entrée avec ladite voie d'extraction (35) du mélange de boues et de matériau granulaire décantés, et communicant en sortie avec ladite voie secondaire d'arrivée (41) de matériau granulaire et avec une voie d'extraction (42) de boues en excès. 10. Installation selon la 9 caractérisée en ce qu'elle inclut des moyens de recyclage (421) d'au moins une partie des boues séparées du matériau granulaire vers ladite zone de mélange. 11. Installation selon la 9 ou 10, caractérisée en ce que ladite zone de traitement biologique (1) est du type lit bactérien, MBBR ou biofiltre. 12. Installation selon la 11, caractérisée en ce que ladite zone de traitement biologique (1) comprend des supports de biomasse choisis parmi les types suivants : billes, galets, plaques, rubans, anneaux de type pall, raschig ou similaire, disques ou tambours. 13. Installation selon l'une quelconque des 9 à 12, caractérisée en ce que ladite zone de mélange (2) comporte au moins une cuve dans laquelle est implantée au moins un moyen d'agitation (22) adapté à maintenir le matériau granulaire en suspension. 14. Installation selon l'une quelconque des 9 à 13, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'injection (24) d'au moins un agent floculant, tel qu'un polymère anionique ou cationique, dans ladite zone de mélange ou dans ladite voie principale d'arrivée dudit écoulement traité biologiquement. 15. Installation selon la 14, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'injection (23) d'au moins un agent coagulant, tels qu'un sel métallique ou un coagulant organique, prévus en amont desdits moyens d'injection dudit agent floculant. 16. Installation selon l'une quelconque des 9 à 15, caractérisée en ce que ledit matériau granulaire est du sable de dimension comprise entre 40 micromètres et 300 micromètres. 17. Installation de traitement d'eau suivant l'une quelconque des 9 à 16, caractérisée en ce que ladite zone de décantation est dépourvue de lamelles. 18. Installation de traitement d'eau suivant l'une quelconque des 5 9 à 16, caractérisée en ce que ladite zone de décantation (3) est équipée de lamelles.
C
C02
C02F
C02F 9,C02F 1
C02F 9/14,C02F 1/52
FR2896392
A1
PROCEDE ET MACHINE DE PREPARATION DES BOISSONS
20,070,727
B.07811 La présente invention est relative à un procédé et une machine de préparation de boisson chaude à partir d'un produit de percolation ou d'infusion contenu dans une dose préfabriquée, tel le café moulu, le thé, le chocolat ou une poudre soluble de café, lait ou chocolat pour le distribuer dans un récipient collecteur. Une machine de préparation et distribution de boissons chaudes comprend généralement un réservoir d'eau froide, une pompe électrique, un ensemble formant chaudière et une tête d'infusion qui reçoit des doses préfabriquées traversées par l'eau chaude en provenance de la chaudière, la boisson obtenue étant ensuite orientée vers un récipient collecteur. Le document US 4 253 385 décrit un tel appareil qui est une machine à café fonctionnant avec des doses préfabriquées, la chambre d'infusion étant réalisée de manière à pouvoir recevoir de manière étanche une dose de café qui est sous forme de sachet souple perméable à l'eau et renfermant le café moulu. L'eau d'infusion traverse la dose et s'écoule en direction d'une tasse placée en dessous d'un conduit de sortie d'infusion de la machine. Cette machine ne fonctionne qu'avec une dose de café de format unique et est, de ce fait, limitée à la préparation du café uniquement. Le document US 5 992 298 décrit une machine à café fonctionnant avec des doses de café, l'eau d'infusion étant chauffée par un chauffe- eau instantané avant d'être envoyée dans la chambre d'infusion contenant la dose de café. Lorsque la chambre d'infusion est ouverte et l'élément chauffant alimenté, la machine produit de l'eau chaude ou de la vapeur envoyée par un conduit de vapeur séparé vers un récipient contenant du lait. Cette machine peut préparer d'autres types de boissons, mais en utilisant des dispositifs annexes, tels une buse de vapeur, car la machine n'accepte qu'un seul type de.dose de café. Par ailleurs, le document US2004/0197444 décrit une machine de préparation de boissons chaudes apte à fonctionner avec plusieurs types de cartouches contenant des produits différents, notamment du café, chocolat ou lait. En 1 fonctionnement, la cartouche, initialement étanche à l'eau, est placée sur son support et est perforée par une première aiguille d'injection d'eau ainsi que par une deuxième aiguille pour permettre l'écoulement de la boisson obtenue. Dès que la température de consigne de l'élément chauffant a été atteinte, la pompe est actionnée pour envoyer une faible quantité d'eau et réaliser un pré-trempage du produit d'infusion. La pompe est ensuite arrêtée et, après une courte période de pré-trempage, elle est alimentée à nouveau et le cycle d'infusion reprend pour obtenir une boisson infusée. La machine comprend également un compresseur qui réalise une purge en fin de cycle pour s'assurer que la cartouche a été complètement vidée de son produit. Une telle machine est prévue pour fonctionner avec des cartouches étanches, comportant des parois internes de forme complexe afin de pouvoir garantir un mélange correct de l'eau et du produit d'infusion et nécessitant une purge par air comprimé en fin de cycle. De surcroît, le débit de la pompe doit être asservi au type de produit à infuser. De ce fait, l'ensemble machine et cartouches forment un système complexe et coûteux de préparation des boissons. Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients et de proposer un procédé et une machine de préparation des boissons à partir de doses préfabriquées permettant d'obtenir une boisson de qualité pour tout type de produit d'infusion contenu dans la dose, en utilisant des moyens simples et fiables dans le temps. Un autre but de l'invention est de proposer un procédé et une machine de préparation des boissons à partir de dose de produit en poudre ou visqueux permettant une bonne dissolution du produit à infuser, ceci de manière économique, avec une machine de construction simplifiée. Ces buts sont atteints avec un procédé de préparation de boissons infusées en utilisant une pompe pour mettre en circulation l'eau d'infusion en provenance d'un réservoir, via une chaudière, à travers une dose contenant le produit d'infusion, du fait qu'il comprend une première étape de mise en marche de la pompe, à une première température de consigne de la chaudière, pour distribuer un premier volume d'eau chaude d'infusion et au moins une étape intermédiaire de génération de vapeur produite par la chaudière lors de l'arrêt de la pompe, étape suivie d'une remise en fonctionnement de cette dernière pour distribuer un deuxième volume d'eau d'infusion lorsqu'une deuxième température de consigne a été atteinte par la chaudière. Ces buts sont également atteints avec une machine de préparation de boissons infusées comprenant un réservoir d'eau d'infusion, relié par une pompe à une chaudière pour envoyer l'eau d'infusion à travers une dose préfabriquée contenant le produit d'infusion, du fait qu'elle comporte des moyens de commande permettant, lorsque la chaudière a atteint une première température de consigne, de démarrer la pompe pour l'envoi d'un premier volume d'eau d'infusion, de déclencher au moins une étape intermédiaire d'arrêt de la pompe permettant à la chaudière de générer de la vapeur, étape suivie d'une remise en fonctionnement de la pompe pour distribuer un deuxième volume d'eau d'infusion lorsqu'une deuxième température de consigne a été atteinte par la chaudière. Le procédé de préparation de boisson infusée à partir de dose préfabriquée de produit d'infusion comporte déjà une première étape de chauffage de la chaudière jusqu'à une première température de consigne qui déclenche l'alimentation de la pompe pour mettre en circulation l'eau froide en provenance du réservoir à travers la chaudière. Lors de cette première étape, une certaine quantité d'eau chaude est distribuée à l'intérieur de la dose contenant le produit d'infusion. De préférence, la chaudière est un thermobloc comportant un serpentin d'eau renfermé dans une masse d'aluminium qui est en contact avec une résistance électrique. Ce thermobloc présente l'avantage d'avoir une bonne inertie thermique, d'emmagasiner donc des calories qu'il transmet ensuite rapidement au conduit d'eau qu'il renferme. Pour commander le thermobloc, il suffit alors de piloter son alimentation en lisant les informations lues par un capteur de température en contact thermique avec la chaudière, notamment en étant fixé sur une paroi du thermobloc, et en les comparant à des températures de consigne. II a été constaté, lors des tests effectués avec des doses comportant différents produits d'infusion, qu'avec un flux d'eau continu, les particules de produit à infuser ont tendance à s'agglutiner, notamment dans le cas d'un produit en poudre ou visqueux, et forment des amas de produit parfois collés aux parois de la dose, ou, dans le cas d'une dose de café moulu, les particules fines de café moulu gonflent et bloquent les orifices de sortie d'infusion de la dose, diminuant le débit de sortie de la boisson infusée. La solution de l'invention est d'envoyer d'abord une certaine quantité d'eau d'infusion à travers la dose, et de commander ensuite la pompe de manière intermittente, au moins un arrêt de la pompe permettant à la chaudière d'atteindre une température de consigne pour produire de la vapeur distribuée ensuite à travers la dose, la vapeur résiduelle étant ensuite chassée par la pompe lorsqu'elle est alimentée à nouveau au cours d'un même cycle d'infusion pour distribuer de l'eau d'infusion à travers la dose. La vapeur est produite de manière simple, en asservissant l'actionnement de la pompe à la température de la chaudière. Ainsi, on arrête la pompe pendant quelques instants, le temps de permettre à la chaudière de monter en température et de produire de la vapeur, montée en température qui est réalisée rapidement avec un thermobloc en état de fonctionnement, donc déjà chaud. L'énergie de la vapeur sortant du thermobloc et arrivant à l'intérieur de la dose casse les liens entre les particules agglutinées à l'intérieur de celle-ci ou collées aux parois, permettant une meilleure infusion ou dilution du produit. Lors du redémarrage de la pompe, le flux d'eau arrivant dans le thermobloc pousse la vapeur résiduelle vers la dose avec l'envoi d'une nouvelle fraction de volume d'infusion. Les températures de consigne sont établies en fonction du volume d'eau d'infusion véhiculé par la pompe lors de chaque étape, du débit de la pompe et de l'inertie thermique du thermobloc. Ainsi, avec une même pompe et un même thermobloc, la deuxième température de consigne est inférieure à la première si le deuxième volume d'eau d'infusion est inférieur au premier pour garantir une température constante de l'eau d'infusion. La solution de l'invention permet d'obtenir une boisson de qualité en utilisant de manière judicieuse les mêmes composants de la machine, sans faire appel à des dispositifs complémentaires, du genre dispositif annexe de production de vapeur, compresseur, etc. Avantageusement, la mise en marche de la pompe est démarrée lorsqu'une température de consigne de la chaudière a été atteinte et son arrêt est commandé après mesure par un débitmètre du volume distribué. La machine de l'invention comprend dans ce but des moyens de commande qui déclenchent la mise en marche de la pompe lorsqu'une température de consigne de la chaudière a été atteinte et qui commandent l'arrêt de la pompe en fonction d'un signal reçu d'un débitmètre. Cette solution est très fiable, car elle permet une mesure exacte du volume envoyé à l'intérieur de la dose, surtout quand le cycle d'infusion est fractionné en 15 plusieurs étapes. De préférence, le produit d'infusion est une poudre de produit lyophilisé. II s'est avéré que le procédé de l'invention trouve mieux son application lorsque le 20 produit à infuser est une poudre de produit déshydraté, ce dernier formant facilement des amas de particules lorsqu'il reçoit l'eau chaude d'infusion. Ainsi, en bombardant ces amas de particules par des bulles de vapeur, on arrive à casser les liens entre les particules et mieux dissoudre le produit dans l'eau d'infusion. 25 Avantageusement, le procédé de l'invention comprend une première étape de mise en marche de la pompe pour distribuer de l'eau chaude d'infusion suivie d'au moins deux étapes intermédiaires d'arrêt et de redémarrage de la pompe. Les moyens de commande de la machine permettent de réaliser ces étapes du 30 procédé. II a été constaté, lors de nombreux tests effectués en laboratoire avec des doses de produit du marché, que, pour garantir une bonne dilution du produit à infuser, il faut au moins deux étapes intermédiaires de purge par la vapeur pour arriver à bien dissoudre un produit pulvérulent. De préférence, le premier volume d'eau chaude d'infusion correspond à 1/3 du volume total distribué. La quantité d'eau d'infusion envoyée sur le produit à infuser doit être suffisante pour transformer en liquide le produit pulvérulent, mais pas trop importante non plus pour qu'elle ne sorte pas trop vite sans avoir dilué le produit d'infusion agglutiné alors sous forme de grumeaux à l'intérieur de la dose. Lors des tests effectués avec différentes doses, il a été constaté que 1/3 du volume total d'eau d'infusion envoyé en première étape d'infusion suffit pour dissoudre une grande partie du produit pulvérulent et le transformer en liquide. Avantageusement, le procédé de l'invention comprend quatre étapes intermédiaires d'arrêt et de redémarrage de la pompe et cette dernière distribue à chaque étape de redémarrage 1/6 du volume total distribué lors d'un cycle d'infusion. Les moyens de commande de la machine actionnent la pompe selon quatre étapes intermédiaires d'arrêt et de redémarrage de la pompe pour que cette dernière distribue à chaque étape de redémarrage 1/6 du volume total distribué lors d'un cycle d'infusion. Ainsi, après avoir distribué 1/3 du volume d'infusion lors de la première étape, l'envoi du volume restant réparti en quatre phases d'infusion d'un même volume assure la dissolution complète et uniforme du produit contenu dans la dose, ces séquences étant entrecoupées par des purges de vapeur. Le procédé et la machine de l'invention sont avantageusement utilisés avec une dose comportant des parois perméables à l'eau. Une telle dose préfabriquée renferme le produit d'infusion à l'intérieur d'une enveloppe perméable à l'eau, du type d'un matériau non tissé réalisé à base de fibres de cellulose. Une telle dose permet de mieux retenir le produit et le30 dissoudre avant qu'il soit évacué sous forme de boisson vers un récipient collecteur, surtout à des valeurs faibles, de l'ordre de 2 bars de la pression d'infusion. De préférence, la dose comprend deux chambres, une chambre supérieure renfermant un premier produit d'infusion communiquant par au moins un passage avec une chambre inférieure renfermant un deuxième produit d'infusion. Ainsi, en utilisant des produits différents dans chacune des chambres, on peut alors obtenir une boisson combinée avec une même dose, telle du chocolat chaud, du café au lait, du cappuccino, etc. Dans une variante avantageuse de l'invention, la chambre supérieure renferme du café moulu qui est traversé en premier par l'eau d'infusion, la boisson obtenue arrivant ensuite par un passage de fluide d'infusion dans la chambre inférieure contenant un produit laitier en poudre. Avantageusement, ledit passage est prévu en la partie inférieure d'une cheminée de distribution réalisée en la partie centrale d'une paroi de séparation des deux chambres de la dose. Dans cette configuration, la boisson infusée dans la chambre supérieure est canalisée par un entonnoir central en la partie inférieure de la dose. Lorsque la machine envoie de la vapeur par la même cheminée, les bulles de vapeur sont également canalisées par l'entonnoir central, elles sortent en sa partie inférieure et créent des turbulences en remontant vers le haut, en direction de la paroi de séparation en accélérant ainsi la dilution du produit dans la chambre inférieure. De préférence, selon le procédé de l'invention, la première température de consigne varie suivant les conditions initiales de température de la chaudière. La machine de l'invention comprend un capteur de température en contact thermique avec la chaudière et les moyens de commande de la machine établissent la première température de consigne lue par le capteur suivant les conditions initiales de la chaudière. Ainsi, en modifiant la première température de consigne, on obtient, quelles que soient les conditions initiales de température de la chaudière (la chaudière étant froide lors de la réalisation d'une première boisson et plus chaude lorsque la machine réalise une deuxième boisson immédiatement après la première) une bonne température d'injection d'eau à l'intérieur de la dose et de la boisson dans la tasse. L'invention sera mieux comprise à l'étude des modes de réalisation pris à titre 10 nullement limitatif et illustrés dans les figures annexées dans lesquelles : la figure 1 est une représentation schématique de la machine de l'invention; la figure 2 représente des courbes comparatives d'évolution des paramètres de la machine lors d'un cycle d'infusion. 15 La figure 1 illustre de manière schématique un exemple de réalisation d'une machine 1 de préparation de boissons infusées de l'invention comportant un réservoir d'eau 3 relié par un conduit à une pompe 5, par exemple du type pompe électromagnétique à piston. La pompe 5 aspire l'eau du réservoir et 20 l'envoie dans une chaudière 7, notamment dans un conduit en spirale noyé dans une masse d'aluminium formant thermobloc. L'eau chaude d'infusion sortant de la chaudière 7 arrive par un conduit de fluide 9 à l'intérieur d'une tête d'infusion 10. Le volume d'eau aspiré par la pompe est mesuré par un débitmètre 4. La tête d'infusion 10 est réalisée en deux parties, au moins l'une des parties étant mobile 25 permettant l'ouverture et la fermeture de la tête d'infusion, notamment une première partie de réception d'une dose formant support 12 et une deuxième partie d'injection 14. Lors de la fermeture de la tête d'infusion 10, le support 12 et la partie d'injection 14 définissent un espace interne étanche de réception d'une dose 15 contenant le produit d'infusion. La partie d'injection 14 reçoit l'une des 30 extrémités du conduit de fluide 9 qui débouche juste au-dessus de la dose par plusieurs orifices d'infusion 11. Le support 12 présente en sa partie inférieure un orifice d'écoulement 13 de la boisson infusée vers une tasse placée en dessous. La machine 1 peut comporter une seule tête d'infusion 10 ou deux têtes d'infusion côte à côte, chacune pouvant recevoir une dose contenant le produit d'infusion. Dans l'exemple décrit, la dose 15 comporte une enveloppe souple perméable à l'eau comportant une chambre supérieure 17 et une chambre inférieure 19 renfermant chacune un produit à infuser. La chambre supérieure 17 est un sachet souple de papier filtre contenant de la mouture de café non compactée. La chambre inférieure 19 est un sachet souple de papier filtre contenant du lait en poudre ou du lait de coco en poudre. Les deux chambres sont séparées par un entonnoir 20 comportant une cheminée centrale 21 de forme conique débouchant par des orifices de sortie 22 à faible distance du fond de la chambre inférieure 19. Plusieurs orifices de sortie 22, de préférence huit, de diamètre calibré, de préférence inférieur à 1 mm, sont disposés sur le pourtour de la paroi latérale de la cheminée 21 dirigeant le fluide d'infusion radialement à l'intérieur de la chambre inférieure 19 de la dose 15. La machine comporte également un panneau de commande 25 comportant des boutons 26 qui déclenchent le fonctionnement de la machine selon une option choisie par l'utilisateur. L'actionnement de l'un des boutons 26 est transmis aux moyens de commande 27 de la machine qui comprennent un microprocesseur 28 et une alimentation 29. Le microprocesseur 28 comporte une mémoire de stockage d'un programme de fonctionnement de la machine selon un enchaînement logique d'instructions, dont les étapes principales seront décrites dans ce qui suit. Les moyens de commande 27 commandent le fonctionnement de la pompe 5 et de la chaudière 7, un débitmètre 4 informant les moyens de commande, par des signaux transmis à ces derniers, du volume d'eau d'infusion envoyé par la pompe 5 dans la chaudière 7. La température de la chaudière est mesurée par un capteur de température 31. Le capteur 31 est une résistance dont la valeur ohmique varie en fonction de la température, par exemple une CTN. Le microprocesseur 28 est capable de mesurer la valeur ohmique du capteur et de la comparer à des valeurs prédéterminées correspondant aux différentes valeurs de consigne stockées dans sa mémoire. On va maintenant décrire en référence à la figure 2 le fonctionnement de la machine de l'invention. Sur la figure 2, par Cl on a représenté l'évolution de puissance de l'élément chauffant de la chaudière lors d'un cycle d'infusion, le temps étant placé en abscisse. Sur la même figure, par C2 on a représenté l'évolution de la. température en C mesurée par le capteur 31 et par C3 l'évolution de la température de l'eau à la sortie de la chaudière 7, la courbe C5 représentant la température ambiante. La courbe C4 représente, elle, l'évolution de la pression en 10-2bar dans le circuit de fluide mesurée entre la pompe 5 et le thermobloc. Lorsque l'utilisateur veut préparer une boisson, il place une dose 15 à l'intérieur de la tête d'infusion 10 qu'il verrouille, puis il met en marche la machine. Le thermobloc commence à chauffer et le capteur 31 régule celui-ci à une première température de consigne. A titre d'exemple, cette première température de consigne lors de la fabrication d'une première boisson est établie à 120 C.. Une fois cette température de consigne atteinte, l'utilisateur peut choisir, en appuyant sur l'un des boutons 26, le type de boisson en fonction du type de dose introduite à l'intérieur de la tête d'infusion, en l'occurrence une dose 15 contenant du café moulu et du lait en poudre. Lorsque le signal du bouton de commande d'infusion arrive au microprocesseur 28, celui-ci commande le fonctionnement de la pompe 5 pour distribuer une première fraction du volume total d'eau d'infusion. Lorsque le débitmètre 4 a transmis l'information conformément à laquelle la pompe a distribué une première fraction du volume d'eau d'infusion, soit, dans l'exemple décrit, 1/3 du volume d'infusion (correspondant, toujours dans cet exemple à 69 cc), à travers la dose 15, le microprocesseur 28 commande l'arrêt de la pompe 5. On remarque sur la figure 2 que cette première étape dure environ 12-14s et que la température mesurée par le capteur 31 (courbe C2) diminue lors du pompage de l'eau d'infusion. La pompe étant arrêtée, le thermobloc continue à chauffer et la température de l'eau dans le thermobloc continue à monter (courbe C3) arrivant rapidement à environ 100 C et générant de la vapeur, le thermobloc étant régulé à une deuxième température de consigne de, par exemple 100 C, durant le restant du cycle d'infusion. Lorsque le thermobloc génère de la vapeur, la pression augmente dans le circuit de fluide entre la pompe 5 et le thermobloc (courbe C4) et provoque une purge du conduit 9 en direction de la dose 15. Lors de cette purge, les particules de vapeur traversent la chambre supérieure 17 de la dose 15, sont canalisées par la cheminée 21 et sortent par les orifices de sortie 22 en partie inférieure de celle-ci. Arrivées dans la chambre inférieure 19 contenant un mélange de café et de produit laitier, elles remontent vers la paroi de l'entonnoir 20 en créant des turbulences à l'intérieur de la chambre inférieure 19 et vers le haut en accélérant la dilution du produit laitier en poudre. Lorsque le capteur de température 31 détecte la deuxième température de consigne de 100 C, le microprocesseur 28 commande à nouveau le fonctionnement de la pompe 5 pour distribuer une nouvelle fraction du volume d'eau d'infusion, plus particulièrement 1/6 du volume total distribué dans cet exemple précis, mesuré par le débitmètre 4. La remise en marche de la pompe relance un flux d'eau chaude à travers le conduit 9 jusqu'à l'intérieur de la dose 5, flux d'eau qui pousse rapidement la vapeur résiduelle. Une fois cette nouvelle fraction de volume d'eau envoyée, le microprocesseur arrête à nouveau la pompe 5. Dès l'arrêt de la pompe, la température de l'eau dans le thermobloc monte rapidement (voir la forme en dents de scie de la courbe C3) et génère de la vapeur ce qui a comme résultat une nouvelle purge de la dose 15 avec un nouveau brassage du mélange dans la chambre inférieure 19. On remarque que cette purge a lieu juste avant que le capteur 31 arrive à la deuxième température de consigne, ce qui dure environ 5-6s dans cet exemple, et que, due à l'inertie thermique importante du thermobloc, celui-ci produit de la vapeur avant que le capteur ne détecte la température de consigne fixée. Ensuite, lorsque la deuxième température de consigne de 100 C du thermobloc est atteinte, le microprocesseur commande à nouveau le démarrage de la pompe 5 pour distribuer une autre fraction de 1/6 du volume d'infusion, puis il l'arrête. Ce fonctionnement est répété plusieurs fois de suite pour envoyer le volume restant d'eau d'infusion, les phases de mise en marche de la pompe 5 étant alternées avec des phases de purge par génération de vapeur. A la fin du cycle d'infusion, le microprocesseur commande la régulation du thermobloc selon la première température de consigne. Cette première température de consigne est de 120 C pour une première boisson, mais elle est légèrement inférieure, par exemple établie à 110 C pour les cycles suivants, le thermobloc ayant déjà accumulé des calories. Le thermobloc est donc amené ensuite aux conditions initiales de démarrage et il est prêt à commencer un nouveau cycle d'infusion. Dans l'exemple décrit, le procédé de l'invention comprend une première phase de mise en marche de la pompe, à une première température de consigne du thermobloc, pour distribuer 1/3 du volume d'eau d'infusion, d'arrêt de la pompe jusqu'à ce que le thermobloc atteigne une deuxième température de consigne quand la pompe est commandée pour qu'elle démarre à nouveau et distribue 1/6 du volume d'eau d'infusion, une phase de purge avec la vapeur produite par le thermobloc ayant lieu entre les deux démarrages consécutifs de la pompe; la pompe étant encore redémarrée et arrêtée à nouveau trois fois de suite pour distribuer tout le volume d'eau d'infusion et finir le cycle d'infusion. Le cycle d'infusion comprend ainsi une première phase d'infusion suivie de cinq phases de purge par la vapeur entrecoupées de cinq phases de pompage. D'autres variantes et modes de réalisation de l'invention peuvent être réalisés sans sortir du cadre de ces revendications. Ainsi, on peut utiliser un nombre différent de phases de purge et de redémarrage de la pompe, par exemple en le choisissant en fonction des caractéristiques constructives de la chaudière (inertie thermique, capacité, inertie du capteur, etc), du type de dose et de son contenu, etc. On peut, par exemple, distribuer 1/3 du volume d'eau d'infusion en première étape du cycle d'infusion et le reste par deux étapes purge et de redémarrage de la pompe, chacune distribuant 1/3 du volume. Dans un autre exemple, on pourrait distribuer la moitié du volume en une première étape et l'autre moitié après une phase de purge de vapeur. De la même manière, non seulement le nombre de phases de purge et de redémarrage de la pompe peut être différent, mais également le volume distribué après chaque phase de purge par la vapeur peut être différent par rapport à une phase précédente. Ainsi, on peut imaginer que le volume distribué dans les phases intermédiaires décroît avec le nombre de purges intermédiaires, un volume plus important après la première purge, un volume plus faible après la deuxième, un volume encore plus faible après la troisième, et ainsi de suite.15
Procédé de préparation de boissons infusées en utilisant une pompe (5) pour mettre en circulation l'eau d'infusion en provenance d'un réservoir (3), via une chaudière (7), à travers une dose (15) contenant le produit d'infusion. Selon l'invention, il comprend une première étape de mise en marche de la pompe (5), à une première température de consigne de la chaudière (7), pour distribuer un premier volume d'eau chaude d'infusion et au moins une étape intermédiaire de génération de vapeur produite par la chaudière lors de l'arrêt de la pompe (5), étape suivie d'une remise en fonctionnement de cette dernière pour distribuer un deuxième volume d'eau d'infusion lorsqu'une deuxième température de consigne a été atteinte par la chaudière (7).
1. Procédé de préparation de boissons infusées en utilisant une pompe (5) pour mettre en circulation l'eau d'infusion en provenance d'un réservoir (3), via une chaudière (7), à travers une dose (15) contenant le produit d'infusion, caractérisé en ce qu'il comprend une première étape de mise en marche de la pompe (5), à une première température de consigne de la chaudière (7), pour distribuer un premier volume d'eau chaude d'infusion et au moins une étape intermédiaire de génération de vapeur produite par la chaudière lors de l'arrêt de la pompe (5), étape suivie d'une remise en fonctionnement de cette dernière pour distribuer un deuxième volume d'eau d'infusion lorsqu'une deuxième température de consigne a été atteinte par la chaudière (7). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la mise en marche de la pompe (5) est démarrée lorsqu'une température de consigne de la chaudière (7) a été atteinte et que son arrêt est commandé après mesure par un débitmètre du volume distribué. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le produit d'infusion est une poudre de produit lyophilisé. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend une première étape de mise en marche de la pompe (5) pour distribuer de l'eau chaude d'infusion suivie d'au moins deux étapes intermédiaires d'arrêt et de redémarrage de la pompe (5). 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le premier volume d'eau chaude d'infusion correspond à 1/3 du volume total distribué. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce qu'il comprend quatreétapes intermédiaires d'arrêt et de redémarrage de la pompe (5) et que cette dernière distribue à chaque étape de redémarrage 1/6 du volume total distribué lors d'un cycle d'infusion. 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la dose (15) comporte des parois perméables à l'eau. 8. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la dose (15) comprend deux chambres, une chambre supérieure (17) renfermant un premier produit d'infusion communiquant par au moins un passage avec une chambre inférieure (19) renfermant un deuxième produit d'infusion. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que ledit passage est prévu en la partie inférieure d'une cheminée (21) de distribution réalisée en la partie centrale d'une paroi de séparation des deux chambres de la dose. 10. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la première température de consigne varie suivant les conditions initiales de température de la chaudière. 11. Machine de préparation de boissons infusées comprenant un réservoir (3) d'eau d'infusion, relié par une pompe (5) à une chaudière (7) pour envoyer l'eau d'infusion à travers une dose (15) préfabriquée contenant le produit d'infusion, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de commande (27) permettant, lorsque la chaudière (7) a atteint une première température de consigne, de démarrer la pompe (5) pour l'envoi d'un premier volume d'eau d'infusion, de déclencher au moins une étape intermédiaire d'arrêt de la pompe permettant à la chaudière (7) de générer de la vapeur, étape suivie d'une remise en fonctionnement de la pompe (7) pour distribuer un deuxième volume d'eau d'infusion lorsqu'une deuxième température de consigne a été atteinte par la chaudière (5). 12. Machine selon la 11, caractérisée en ce que lesdits moyens de commande (27) déclenchent la mise en marche de la pompe (5) lorsqu'une température de consigne de la chaudière (7) a été atteinte et qu'ils commandent l'arrêt de la pompe (5) en fonction d'un signal reçu d'un débitmètre. 13. Machine selon l'une des 11 ou 12, caractérisée en ce que le produit d'infusion est une poudre de produit lyophilisé. 14. Machine selon la 13, caractérisée en ce que les moyens de commande (27) permettent, après une première étape de mise en marche de la pompe (5) pour distribuer de l'eau chaude d'infusion, de commander au moins deux étapes intermédiaires d'arrêt et de redémarrage de la pompe (5). 15. Machine selon la 14, caractérisé en ce que le premier volume d'eau correspond à 1/3 du volume total distribué. 16. Machine selon la 15, caractérisée en ce que les moyens de commande (27) actionnent par quatre étapes intermédiaires l'arrêt et le redémarrage de la pompe et que cette dernière distribue à chaque étape de redémarrage 1/6 du volume total distribué lors d'un cycle d'infusion. 17. Machine selon l'une des 11 à 16, caractérisée en ce que la dose (15) comporte des parois perméables à l'eau. 18. Machine selon l'une des 11 à 17, caractérisée en ce que la dose (15) comprend deux chambres, une chambre supérieure (17) renfermant un premier produit d'infusion communiquant par au moins un passage d'eau d'infusion avec une chambre inférieure (19) renfermant un deuxième produit d'infusion. 19. Machine selon l'une des 11 à 18, caractérisée en ce que ledit passage est prévu en la partie inférieure d'une cheminée (21) de distribution réalisée en la partie centrale d'une paroi de séparation des deux chambres de la dose. 20. Machine selon l'une des 11 à 19, caractérisé en ce que la chaudière comporte un capteur de température (31) en contact thermique avec la chaudière (7) et que les moyens de commande (27) de la machine établissent la première température de consigne lue par le capteur suivant les conditions initiales de la chaudière.
A
A47
A47J
A47J 31
A47J 31/36
FR2890484
A1
CIRCUIT INTEGRE SANS CONTACT PASSIF COMPRENANT UN DRAPEAU DE SURVEILLANCE D'UNE TENSION D'EFFACEMENT-PROGRAMMATION.
20,070,309
La présente invention concerne un circuit intégré sans contact comprenant une mémoire de données et un circuit survolteur à accumulation de charges pour fournir une haute tension nécessaire à l'écriture de données dans la mémoire. La présente invention concerne plus particulièrement un circuit intégré sans contact de type passif, alimenté électriquement par une tension produite à partir d'un signal d'antenne. Les circuits intégrés sans contact passifs sont généralement destinés aux applications RFID (Radio Frequency Identification) et peuvent être du type à couplage inductif ou du type "à couplage électrique". Les circuits intégrés passifs du premier type comprennent une bobine d'antenne, émettent des données par modulation de charge et sont alimentés par couplage inductif en présence d'un champ magnétique dont la fréquence est généralement de l'ordre de la dizaine de MHz. De tels circuits intégrés sont par exemple décrits par les normes ISO/IEC 14443A/B, ISO/IEC 13693 qui prévoient une fréquence de travail de 13,56 MHz. Les circuits intégrés passifs du second type sont alimentés électriquement par un champ électrique UHF oscillant à plusieurs centaines de MHz, et émettent des données par modulation du taux de réflexion de leur circuit d'antenne (technique appelée "backscattering"). De tels circuits intégrés sont par exemple décrits par la spécification industrielle EPCTM-GEN2 ("Radio-Frequency Identity Protocols Class-i Generation-2 - UHF RFID Protocol for Communications at 860 MHz - 960 MHz") en cours de normalisation. Ils sont généralement utilisés dans les applications dites à longue portée ("long range"), dans lesquelles la distance entre le circuit intégré et une station d'émission/réception de données émettant le champ électrique, appelée communément un lecteur, peut atteindre plusieurs mètres. La figure 1 représente schématiquement l'architecture d'un circuit intégré ICI du second type. Le circuit intégré comprend un circuit d'antenne dipolaire AC, un circuit d'interface de communication CICT, une unité de contrôle CTU1, une mémoire non volatile MEM de type EEPROM (effaçable et programmable électriquement), un circuit survolteur HVCT à accumulation de charges et un oscillateur OSC fournissant un signal d'horloge CK à l'unité CTU1. Le circuit CICT assure la réception et la transmission de données via le circuit d'antenne. Il reçoit de l'unité de contrôle CTU1 des données DTx à émettre via le circuit d'antenne ou fournit à l'unité CTU1 des données DTr reçues via le circuit d'antenne. Il fournit également une tension Vcc assurant l'alimentation électrique du circuit intégré et générée à partir de signaux d'antenne S1, S2 apparaissant dans le circuit d'antenne AC en présence d'un champ électrique E émis par un lecteur (non représenté). La tension Vcc est typiquement de l'ordre du Volt à quelques Volt. Le circuit survolteur HVCT fournit, à partir de la tension Vcc, une haute tension Vhv nécessaire à des opérations d'écriture de données dans la mémoire, typiquement de l'ordre de 10 à 15 V. La tension Vhv est généralement appliquée à la mémoire par l'intermédiaire d'un circuit interrupteur SCT qui est contrôlé par l'unité CTU1. Lorsqu'une commande d'écriture est reçue, l'unité CTU1 active le circuit survolteur HVCT, applique à la mémoire MEM une adresse d'écriture ADW et des données à écrire DTW, puis active le circuit interrupteur SCT pour qu'une impulsion de tension Vpp soit appliquée à la mémoire. Ces opérations peuvent être répétées plusieurs fois en fonction du nombre de cycles d'écriture à réaliser, en laissant le circuit survolteur activé. Un inconvénient d'un tel circuit intégré, inhérent à son caractère passif, est que la tension d'alimentation Vcc peut présenter des affaiblissements critiques dues à des fluctuations de l'intensité du champ électrique E dont elle est extraite. Un inconvénient similaire est constaté avec les circuits intégrés passifs à couplage inductif, lorsque l'intensité du champ magnétique et/ou le taux de couplage inductif avec le lecteur sont insuffisants. De tels affaiblissements se produisent par exemple lorsque l'utilisateur du circuit intégré, par exemple le détenteur d'une carte à puce sans contact comprenant le circuit intégré, éloigne la carte/le circuit intégré du lecteur pendant une communication entre le lecteur et le circuit intégré. Ces affaiblissements de la tension d'alimentation sont problématiques lorsqu'ils se produisent pendant l'écriture de données dans la mémoire, car ils peuvent affecter la haute tension Vhv. Ainsi, si la tension Vhv présente un niveau insuffisant lorsque le circuit intégré déclenche l'écriture de la mémoire, des cellules mémoire risquent de ne pas recevoir les données prévues ou risquent d'être placées dans un état intermédiaire qui n'est ni l'état programmé ni l'état effacé, correspondant à une corruption des données stockées dans les cellules mémoire. Le brevet US 6 288 629 propose de surveiller la tension d'alimentation Vcc quand des données sont écrites dans la mémoire, et de lever un drapeau indicateur lorsque la tension Vcc fluctue en dessous d'un seuil critique pendant la phase d'écriture. Lorsque la phase d'écriture est achevée, le circuit intégré lit le drapeau et, si le drapeau indique que la tension Vcc est devenue inférieure au seuil critique pendant la phase d'écriture, le circuit intégré communique cette information au lecteur ayant émis la commande d'écriture. 2890484 4 Selon des études conduites par les auteurs de la présente invention, incluant diverses simulations visant à observer le comportement d'un circuit intégré sans contact dans des conditions de fonctionnement correspondant à des applications concrètes, cette méthode peut conduire à diagnostiquer qu'une opération d'écriture est défectueuse alors qu'elle s'est déroulée correctement. Il apparaît en effet que, dans de nombreuses conditions de fonctionnement, la tension d'alimentation Vcc peut présenter des affaiblissements, voire des microcoupures de courte durée, qui n'affectent pas le processus d'écriture. La présente invention vise ainsi à améliorer le diagnostic de défaillance d'une opération d'écriture, afin qu'une opération d'écriture qui s'est déroulée correctement ne soit pas considérée comme défectueuse au seul motif que la tension d'alimentation Vcc est passée en dessous d'un certain seuil au cours de ses fluctuations. La présente invention se base sur le constat que, dans la majorité des situations et des conditions de fonctionnement, une opération d'écriture peut être valablement effectuée quand le circuit survolteur a accumulé des charges électriques en quantité suffisante pour lui permettre de mener à bien cette opération d'écriture. Selon l'invention, cette condition est remplie quand la haute tension Vhv fournie par le circuit survolteur a atteint un seuil qualifié de "critique". Ainsi, selon l'invention, on prévoit un drapeau indicateur qui, au lieu d'être fonction de la tension d'alimentation, est fonction de la valeur de la haute tension fournie par le circuit survolteur. Ce drapeau indicateur est utilisable pour post-diagnostiquer une opération écriture, mais est également utilisable à d'autres fins, comme cela apparaîtra dans ce qui suit. Plus particulièrement, la présente invention prévoit un circuit intégré passif sans contact comprenant une mémoire de données non volatile programmable électriquement, un circuit survolteur à accumulation de charges pour fournir une haute tension nécessaire à l'écriture de données dans la mémoire, un point mémoire volatile pour mémoriser un drapeau indicateur, et des moyens pour modifier la valeur du drapeau indicateur lorsque la haute tension atteint la première fois un seuil critique après activation du circuit survolteur. Selon un mode de réalisation, le circuit intégré comprend un circuit interrupteur pour appliquer la haute tension à la mémoire et des moyens pour empêcher le circuit interrupteur d'appliquer la haute tension à la mémoire tant que la haute tension n'a pas atteint le seuil critique après activation du circuit survolteur. Selon un mode de réalisation, le circuit interrupteur comprend un générateur de rampe pour fournir 15 progressivement la haute tension à la mémoire. Selon un mode de réalisation, le circuit intégré comprend une unité de contrôle configurée pour exécuter une commande d'écriture d'une donnée dans la mémoire puis émettre un message d'information spécifique quand le drapeau indique que la haute tension n'a pas atteint le seuil critique pendant l'exécution de la commande d'écriture. Selon un mode de réalisation, le circuit intégré comprend une unité de contrôle configurée pour effectuer de façon inconditionnelle les actions suivantes, en réponse à une commande d'écriture d'une donnée dans la mémoire: appliquer un signal d'activation au circuit survolteur pour qu'il produise la haute tension, appliquer à la mémoire une adresse d'écriture et une donnée à écrire, et appliquer un signal d'activation à un circuit interrupteur fournissant la haute tension à la mémoire. Selon un mode de réalisation, le circuit intégré comprend une unité de contrôle configurée pour effectuer les actions suivantes, sur réception d'une commande d'écriture d'une donnée dans la mémoire: appliquer un signal d'activation au circuit survolteur, pour qu'il produise la haute tension, appliquer à la mémoire une adresse d'écriture et la donnée à écrire, si la haute tension atteint le seuil critique, appliquer un signal d'activation à un circuit interrupteur fournissant la haute tension à la mémoire, et si la haute tension n'a pas atteint le seuil critique au terme d'un intervalle de temps déterminé, ne pas appliquer le signal d'activation au circuit interrupteur et émettre un message d'information spécifique indiquant que la haute tension n'a pas été appliquée à la mémoire. Selon un mode de réalisation, le circuit intégré comprend un circuit détecteur qui surveille la haute tension et fournit un signal de détection dont la valeur indique si la haute tension est inférieure au seuil critique ou est supérieure ou égale au seuil critique. Selon un mode de réalisation, le circuit intégré comprend un circuit régulateur fournissant un signal de régulation du circuit survolteur ayant une valeur active chaque fois que la haute tension est supérieure ou égale à un seuil de régulation. Selon un mode de réalisation, le seuil critique est égal au seuil de régulation. Selon un mode de réalisation, le signal de régulation et le signal de détection sont confondus. Selon un mode de réalisation, le drapeau indicateur est mémorisé par une bascule comprenant une première entrée de contrôle pour conférer au drapeau une première valeur signifiant que la haute tension a atteint le seuil critique, et une seconde entrée de contrôle pour conférer au drapeau une seconde valeur signifiant que la haute tension n'a pas atteint le seuil critique. Selon un mode de réalisation, la première entrée de contrôle de la bascule reçoit le signal de détection. Selon un mode de réalisation, la seconde entrée de la bascule reçoit au moins l'un des deux signaux suivants: un signal de désactivation du circuit survolteur et/ou un signal de remise à zéro du circuit intégré. L'invention concerne également un objet portatif électronique de type carte à puce ou étiquette électronique, comprenant un support portable et un circuit intégré selon l'invention monté sur le support portable ou intégré dans le support portable. L'invention concerne également un procédé d'écriture d'une donnée dans une mémoire non volatile programmable électriquement d'un circuit intégré sans contact passif, comprenant les étapes consistant à initialiser un drapeau indicateur dans un point mémoire volatile du circuit intégré, activer un circuit survolteur à accumulation de charges fournissant une haute tension nécessaire à l'écriture de la donnée dans la mémoire, et changer la valeur du drapeau indicateur lorsque la haute tension atteint la première fois un seuil critique après activation du circuit survolteur. Selon un mode de réalisation, la haute tension n'est pas appliquée à la mémoire tant qu'elle n'atteint pas le seuil critique. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend l'exécution inconditionnelle d'étapes prédéfinies visant à écrire la donnée dans la mémoire, puis l'envoi d'un message d'information relatif à la valeur du drapeau indicateur si le drapeau indique que la haute tension n'a pas atteint le seuil critique pendant la réalisation des étapes prédéfinies. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une étape de régulation de la haute tension au voisinage d'un seuil de régulation. Selon un mode de réalisation, le seuil critique est égal au seuil de régulation. Selon un mode de réalisation, le drapeau indicateur est géré au moyen d'une bascule comprenant une entrée de contrôle à laquelle est appliqué un signal de détection dont la valeur indique si la haute tension est inférieure au seuil critique ou est supérieure ou égale au seuil critique. Selon un mode de réalisation, la bascule est remise à zéro quand le circuit survolteur n'est pas actif. Ces objets, caractéristiques et avantages ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés plus en détail dans la description suivante d'un exemple de réalisation d'un circuit intégré sans contact passif selon l'invention, faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles: - la figure 1 précédemment décrite représente 10 schématiquement l'architecture d'un circuit intégré sans contact comprenant une mémoire non volatile, - la figure 2 représente l'architecture d'un circuit intégré sans contact selon l'invention, comprenant une mémoire non volatile et des moyens pour diagnostiquer une défaillance dans le processus d'écriture de la mémoire, - les figures 3A à 3E représentent divers signaux électriques apparaissant dans le circuit de la figure 2 pendant l'écriture de données dans la mémoire, - la figure 4 est un organigramme décrivant des opérations effectuées par le circuit intégré de la figure 1 sur réception d'une commande d'écriture de la mémoire, - la figure 5 illustre un exemple de réalisation d'une pompe de charges représentée sous forme de bloc en figure 2, - la figure 6 illustre un exemple de réalisation d'un détecteur de seuil représenté sous forme de bloc en figure 2, - la figure 7 illustre un exemple de réalisation d'un point mémoire volatile représenté sous forme de bloc en figure 2, recevant un drapeau indicateur selon l'invention, - la figure 8 illustre un exemple de réalisation d'une mémoire non volatile représentée sous forme de bloc en figure 2, et - la figure 9 illustre un exemple de réalisation d'une 35 cellule mémoire non volatile présente dans la mémoire de la figure 8. Le circuit intégré IC2 représenté en figure 2 comprend de façon classique un circuit d'antenne AC, un circuit d'interface de communication CICT, une unité de contrôle CTU2, une mémoire MEM de type EEPROM (effaçable et programmable électriquement), un circuit survolteur HVCT et un oscillateur OSC fournissant un signal d'horloge CK à l'unité CTU1. Le circuit d'antenne comprend ici deux brins conducteurs W1, W2 formant un dipôle. En présence d'un champ électrique E émis par un lecteur RD1 représenté schématiquement, des signaux d'antenne alternatifs S1, S2 de faible amplitude (quelques dixièmes de Volt) apparaissent sur les brins conducteurs W1, W2. Le circuit CICT comprend un circuit d'alimentation électrique PSCT, un circuit de modulation MCT et un circuit de démodulation DCT. Le circuit PSCT fournit une tension Vcc assurant l'alimentation électrique du circuit intégré. La tension Vcc est produite à partir des signaux d'antenne S1, S2 (ou l'un des signaux d'antenne S1, S2 si l'un des brins W1, W2 est relié à la masse). Le circuit PSCT est par exemple une pompe de charges primaire qui utilise les signaux alternatifs Si, S2 comme signaux de pompage. La tension Vcc est typiquement de l'ordre du Volt à quelques Volt, les technologies les plus récentes dans le domaine de la microélectronique permettant réaliser des circuits intégrés de faible encombrement, implantés sur une microplaquette de silicium d'une surface inférieure au mm2 et fonctionnant avec une tension d'alimentation de l'ordre de 1,8 V. Le circuit de modulation MCT reçoit de l'unité de contrôle CTU1 des données DTx à émettre, généralement sous forme codée, et module l'impédance du circuit d'antenne AC en fonction de ces données, ici en appliquant au circuit PSCT un signal de modulation d'impédance S(DTx) ayant pour effet de court-circuiter des étages de la pompe de charges primaire. Le circuit DCT démodule les signaux S1, S2 et fournit à l'unité CTUl des données DTr véhiculées par ces signaux. De telles données sont envoyées par le lecteur RD1 par modulation du champ électrique E, par exemple une modulation de l'amplitude du champ électrique. Le circuit survolteur HVCT comprend ici une pompe de charges PMP et un circuit HGEN assurant l'excitation de la pompe de charges. Le circuit HGEN fournit à la pompe de charges deux signaux de pompage Hi, H2 basse fréquence et en opposition de phase, générés à partir du signal d'horloge CK. La pompe de charges PMP fournit une haute tension Vhv, typiquement de 10 à 15 V, à partir de la tension Vcc (ou directement à partir des signaux d'antenne S1, S2). La tension Vhv est appliquée à la mémoire MEM par l'intermédiaire d'un circuit interrupteur SCT. Le circuit SCT est ici un générateur de rampe permettant d'appliquer progressivement la tension Vhv à la mémoire MEM pendant des phases d'écriture, afin de ne pas endommager les cellules mémoire. La haute tension fournie sous forme de rampe à la sortie du circuit interrupteur SCT est désignée ici Vpp. L'unité de contrôle CTU2 reçoit ainsi du lecteur RD1, par l'intermédiaire du circuit d'antenne AC et du circuit d'interface CICT, des commandes de lecture ou d'écriture de la mémoire MEM incluant une adresse d'écriture ADW ou de lecture ADR, les commandes d'écriture comprenant en outre des données à écrire DTW. Elle renvoie des messages pouvant contenir des données DTR lues dans la mémoire, notamment en réponse à une commande de lecture. L'écriture d'une donnée comprend généralement l'effacement de cellules mémoire désignées par l'adresse reçue, correspondant à l'écriture d'un "0" dans les cellules mémoire, puis la programmation des cellules mémoire devant recevoir un "1". Lorsqu'une commande d'écriture est reçue, l'unité CTU2 active le circuit HGEN afin que la pompe de charges PMP reçoive les signaux de pompage Hi, H2 et fournisse la tension Vhv. Ensuite, l'unité CTU2 applique à la mémoire l'adresse d'écriture ADW et les données à écrire DTW, puis active le circuit interrupteur SCT pour qu'une impulsion de tension Vpp soit appliquée à la mémoire. Ici, l'unité CTU2 active le circuit HGEN en appliquant sur une entrée de contrôle de ce circuit un signal "ON1" égal à 1, et active le circuit interrupteur SCT en appliquant sur une entrée de contrôle de ce circuit un signal "WRITE" égal à 1. Selon l'invention, le circuit intégré IC2 comprend un circuit détecteur de seuil THDET qui surveille la haute tension Vhv et comporte à cet effet une entrée connectée à la sortie de la pompe de charges PMP. Le circuit THDET comporte également une sortie qui fournit un signal de détection THR1. Le signal THR1 est par défaut à 0 lorsque la haute tension Vhv est inférieure à un seuil Vc. Lorsque la tension Vhv dépasse le seuil Vc, le circuit THDET met le signal THR1 à 1. Selon l'invention, le seuil Vc est un seuil critique à partir duquel le circuit survolteur HVCT est supposé avoir accumulé suffisamment de charges électriques pour assurer une opération d'écriture de la mémoire MEM, même en cas d'affaiblissement ou de microcoupures de la tension d'alimentation Vcc. Le circuit intégré IC2 comprend également un point mémoire volatile pour mémoriser un drapeau indicateur THR2. Ce point mémoire est ici une bascule FFI qui reçoit le signal THR1 sur une entrée SET et dont la sortie fournit le drapeau THR2. Après remise à zéro de la bascule FF1, le drapeau THR2 passe à 1 la première fois que le signal THR1 passe à 1, puis reste égal à 1 jusqu'à la remise à zéro suivante de la bascule. Cette remise à zéro est assurée en appliquant sur une entrée RESET de la bascule un signal /ONl fourni par une porte inverseuse recevant le signal ON1 en entrée. Ainsi, lorsque le signal ON1 est maintenu à 0 par l'unité de contrôle CTU2 et que le circuit survolteur HVCT est désactivé, le drapeau THR2 est forcé à 0. Lorsque l'unité CTU2 met le signal ONl à 1 pour activer le circuit HVCT, la valeur du drapeau reste à O. Lorsque la tension Vhv atteint le seuil Vc, le signal THR1 passe à 1 le drapeau THR2 passe à 1. Selon un aspect optionnel mais avantageux de l'invention, la tension Vhv est régulée autour d'un seuil de régulation qui est ici égal au seuil critique Vc. Toujours de façon avantageuse, cette régulation est assurée ici en inhibant le circuit HGEN lorsque le signal THR1 passe à 1, de manière que les signaux de pompage Hl, H2 ne soient plus fournis à la pompe de charges. L'entrée de contrôle du circuit HGEN est par exemple reliée à la sortie d'une porte Al de type ET qui reçoit le signal ON1 sur une entrée non inverseuse et le signal THR1 sur une entrée inverseuse. Lorsque le signal ON1 est égal à 1 et le signal THR1 égal à 0 (Vhv < Vc), la porte Al est transparente vis- à-vis du signal ONl et le circuit HGEN est activé. Lorsque le signal THR1 passe à 1 (Vhv Vc), la sortie de la porte Al passe à 0 et le circuit HGEN est désactivé, de sorte que la tension Vhv diminue jusqu'à ce que le signal THR1 repasse à 0 (Vhv < Vc). Puis, la tension Vhv augmente de nouveau et le signal THR1 repasse à 1, et ainsi de suite, la tension Vhv étant ainsi régulée au voisinage du seuil Vc. Ainsi, le détecteur THR1 forme avantageusement, avec la porte Al, un régulateur de la haute tension Vhv, en sus de sa fonction de détection du seuil permettant de gérer le drapeau THR2. L'homme de l'art notera qu'une telle régulation du circuit survolteur par inhibition du circuit HGEN économise la consommation électrique du circuit intégré et est plus avantageuse qu'une régulation par écrêtage de la haute tension Vhv sans arrêter la pompe de charges, impliquant l'apparition d'un courant de fuite dans le régulateur. De même, l'inhibition des signaux Hl, H2 pourrait être envisagée sans arrêter le circuit HGEN, mais celui-ci consommerait du courant inutilement. Selon un autre aspect optionnel mais avantageux de l'invention, le circuit interrupteur SCT ne peut pas être déclenché par l'unité de contrôle CTU tant que la haute tension Vhv n'a pas atteint au moins une fois le seuil critique Vc après l'activation du circuit survolteur HVCT. A cet effet, l'entrée de contrôle du circuit interrupteur SCT est par exemple reliée à la sortie d'une porte A2 de type ET recevant le signal WRITE sur une première entrée et recevant le drapeau THR2 sur une seconde entrée. Lorsque le signal WRITE est mis à 1 par l'unité CTU2 pour appliquer une impulsion de tension Vpp à la mémoire, la porte Al n'est pas transparente vis-à-vis du signal WRITE tant que le drapeau THR2 n'est pas égal à 1. Ainsi, si un affaiblissement de la tension d'alimentation Vcc empêche la haute tension Vhv de croître de manière prévue et si celle-ci n'atteint pas le seuil Vc au moment où l'unité de contrôle met à 1 le signal WRITE, l'inhibition du circuit interrupteur SCT garantit que la mémoire MEM ne va pas recevoir une tension Vpp d'un niveau insuffisant pour écrire les données et pouvant entraîner une corruption de données. Les figures 3A à 3E représentent l'aspect des signaux ONl, WRITE, THR1, du drapeau THR2 et des tensions Vhv, Vpp pendant une phase d'écriture de la mémoire comprenant des cycles d'écriture WC1, WC2,... de la mémoire. Les signaux ON1 et WRITE sont représentés en figure 3A, la tension Vhv est représentée en figure 3B (les variations de la tension Vhv dues à la régulation autour du seuil Vc n'étant pas représentées), le signal THR1 est représenté en figure 3C (ici en tant que signal de détection et signal de régulation de la tension Vhv), le drapeau THR2 est représenté en figure 3D et la tension Vpp fournie par le circuit interrupteur SCT en tant que générateur de rampe est représenté en figure 3E. On entend par "cycle d'écriture" WC1, WC1 un cycle d'effacement ou de programmation d'une ou plusieurs cellules mémoire, et par "phase d'écriture" une période couvrant l'ensemble des cycles d'effacement et de programmation nécessaires à l'enregistrement d'une donnée. Par exemple, si la mémoire MEM est effaçable par mots de 8 bits et programmable par mots de 8 bits et que la donnée à écrire est un mot, la phase d'écriture du mot comprend un cycle d'effacement de huit cellules mémoire (cycle d'effacement collectif, écriture d'un 0 dans les cellules mémoire) et un cycle de programmation collective des cellules mémoire devant recevoir un 1. Si la mémoire MEM est effaçable par page (ligne de mot) ou par secteur et est programmable par mots de 8 bits, et si la donnée à écrire comprend plusieurs mots appartenant au même secteur ou à la même page, la phase d'écriture des mots comprend un cycle d'effacement collectif de tout le secteur ou de toute la page, et autant de cycles de programmation que de mots à écrire. A un instant t0 précédant le premier cycle d'écriture WC1, par exemple un cycle d'effacement, les signaux ON1 et WRITE sont à 0, la tension Vhv est nulle, le signal THR1 est égal à 0 et le drapeau THR2 est maintenu à 0 par le signal ON1 (agissant sur l'entrée RESET de la bascule FFI). A un instant tl, l'unité CTU2 met le signal ON1 à 1 et la tension Vhv commence à monter. A un instant t2, l'unité CTU2 met le signal WRITE à 1 mais le circuit interrupteur SCT reste bloqué car le drapeau THR2 est égal à 0 et inhibe l'application du signal WRITE sur l'entrée de contrôle du circuit SCT. A un instant t3, la tension Vhv atteint le seuil Vc et le signal THR1 passe pour la première fois à 1 depuis la mise sous tension du circuit survolteur, de sorte que le drapeau THR2 passe également à 1. Le circuit SCT se déclenche et une rampe de tension Vpp est appliquée à la mémoire MEM. Simultanément, le signal ON1 est inhibé à l'entrée du circuit survolteur et la haute tension Vhv diminue. A un instant t3', la tension Vhv repasse en dessous du seuil Vc et le signal THR1 repasse à O. A un instant t4, la tension Vhv atteint le seuil Vc et le signal THR1 repasse à 1, puis repasse à 0 à un instant t4', etc., ces alternances dues à la régulation de la tension Vhv n'affectant pas le drapeau THR2 qui reste à 1 pendant toute la durée de la phase d'écriture, tant que le signal ON1 reste à 1. A un instant t5, la tension Vpp atteint un plateau égal à Vc (ou Vc-Vm si le circuit SCT impose une diminution de tension Vm à la tension Vhv) et reste stable au voisinage du plateau jusqu'à un instant t6 qui marque la fin du cycle d'écriture WC1, où l'unité CTU2 met le signal WRITE à 0 tout en laissant le signal ON1 à 1. Le signal THR1 continue depasser alternativement de 0 à 1 et vice-versa pour réguler la haute tension Vhv, et le drapeau THR2 reste à 1. A un instant t7, l'unité CTU2 remet le signal WRITE à 1 et le second cycle d'écriture WC2 est engagé, par exemple un cycle de programmation. Le drapeau THR2 est ici à 1 dès le commencement du cycle WC2 et reste à 1 pendant toute la phase d'écriture. La figure 4 est un organigramme décrivant l'exécution de la phase d'écriture par l'unité de contrôle CT2 et l'utilisation du drapeau THR2 pour diagnostiquer une éventuelle défaillance de la haute tension Vhv. Au cours d'une étape 5100, l'unité CTU2 reçoit du lecteur RD1 une commande "[WRITE] [DTW] [ADW] " . Au cours d'une étape S110, l'unité CTU2 met le signal ON1 à 1 pour activer le circuit survolteur (instant tl décrit plus haut) et applique la donnée DTW et l'adresse ADW à la mémoire. Au cours d'une étape 5120, l'unité CTU2 met à 1 le signal WRITE (instant t2 décrit plus haut). Les étapes 5110 et 5120 peuvent être répétées en boucle autant de fois que le nombre de cycles d'écriture CW1, CW2... A effectuer, en laissant le signal ON1 à 1. Une fois la phase d'écriture terminée, l'unité CTU2 teste le drapeau THR2 au cours d'une étape 5130: - si le drapeau THR2 est égal à 1, la phase d'écriture est supposée s'être déroulée normalement et l'unité CTU2 passe à une étape 5140 ("WAIT") où elle attend une nouvelle commande. Dans une variante, l'unité CTU2 lit les données qu'elle a écrites dans la mémoire et les renvoie dans un message de confirmation d'exécution de la commande avant de passer à l'étape 5140, afin que le lecteur RD1 puisse vérifier que les données écrites sont bien celles qui figuraient dans la commande, - si le drapeau THR2 est égal à 0, cela signifie que la haute tension Vhv n'a pas atteint le seuil critique et que la mémoire n'a pas été écrite. L'unité CTU2 passe à une étape S150 où elle envoie un message d'échec "WRITEFAIL". Comme précédemment, il peut être prévu que l'unité CTU2 lise les données dans la mémoire à l'adresse d'écriture ADW qui figurait dans la commande, et les renvoie au lecteur RD1 avec le message WRITEFAIL afin que celui-ci puisse vérifier que des données corrompues n'ont pas été écrites. Toutefois, un avantage du drapeau THR2 selon l'invention est de permettre au circuit intégré d'envoyer rapidement une information d'échec d'écriture sans qu'il soit nécessaire de relire la zone mémoire, grâce à un diagnostic d'échec fiable basé sur l'observation de la tension Vhv et non l'observation de la tension Vcc. L'homme de l'art notera que l'utilisation du drapeau indicateur THR2 pour inhiber automatiquement l'activation du circuit générateur de rampe SCT est un aspect de l'invention qui est particulièrement avantageux lorsque le circuit intégré IC2 est équipé d'une unité de contrôle CTU à logique câblée comprenant une machine à nombre d'états fini ("Finite State Machine") qui cadence les cycles d'écriture selon un séquencement figé cadencé par le signal d'horloge CK. La prévision d'une unité de contrôle gérée à logique câblée permet de réaliser des circuits intégrés à faible coût pour les applications de masse. L'invention est toutefois susceptible de diverses variantes de réalisation selon le niveau "d'intelligence" et d'adaptabilité de l'unité de contrôle. Par exemple, une unité de contrôle à microprocesseur peut tester le drapeau THR2 avant d'appliquer le signal d'activation WRITE au circuit interrupteur SCT. Dans ce cas, l'inhibition du signal WRITE au moyen du drapeau THR2 n'est pas nécessaire. L'unité de contrôle attend que le drapeau THR2 passe à 1 pendant un laps de temps mesuré au moyen d'un timer (minuterie) et, si le laps de temps est écoulé sans que la tension Vhv n'ait atteint le seuil critique Vc, l'unité de contrôle annule le cycle d'écriture et envoie le message WRITEFAIL. La figure 5 représente un exemple classique de réalisation de la pompe de charges PMP. Celle-ci comprend des condensateurs Cl, C2...Cn en parallèle, l'anode de chaque condensateur étant reliée à l'anode du condensateur de rang suivant par une diode Dl, D2...Dn-1, la cathode de chaque condensateur de rang impair recevant le signal de pompage Hl et la cathode de chaque condensateur de rang pair recevant le signal de pompage H2. Une diode Dn relie l'anode du dernier condensateur à un condensateur de sortie Chv fournissant la tension Vhv, et la tension Vcc est appliquée à l'anode du premier condensateur Cl par l'intermédiaire d'une diode DO. Lorsque le signal Hl est à l'état haut et le signal H2 à l'état bas, chaque condensateur de rang impair déverse dans le condensateur de rang pair suivant les charges accumulées au cours du demi- cycle précédent où le signal H2 était à l'état haut et le signal Hl à l'état bas. Lorsque le signal H2 est à l'état haut et le signal Hl à l'état bas, chaque condensateur de rang pair déverse dans le condensateur de rang impair suivant les charges accumulées au cours du demi-cycle précédent où le signal Hi était à l'état haut et le signal H2 à l'état bas. La figure 6 représente un exemple de réalisation du circuit de détection THDET. Celui-ci comprend un étage d'entrée formé par une diode Dd reliée à la borne de drain d'un transistor NMOS TN1 dont la borne de source est connectée à la masse. La diode Dd est montée en inverse et reçoit la tension Vhv. Le transistor TN1 reçoit sur sa grille G une tension de polarisation Vref stable et de préférence compensée en température. La diode Dd présente une tension inverse Vd et le transistor présente une tension drain-source Vds imposée par la tension Vref. Un noeud Nl situé sur le drain du transistor TN1 est appliqué sur la grille d'un transistor NMOS TN2 ayant sa borne de source S reliée à la masse. La borne de drain D de ce transistor forme un noeud N2 qui est appliqué à l'entrée d'une porte inverseuse INV1 dont la sortie fournit le signal de détection THR1. Le noeud N2 est polarisé à l'état haut par un transistor PMOS TP2 dont la borne de source S reçoit la tension Vcc et dont la grille reçoit une tension V2. Lorsque la tension Vhv atteint le seuil Vc, égal ici Vd+Vds, l'étage d'entrée devient conducteur et le noeud N1 passe du potentiel haute impédance au potentiel Vds. Le transistor TN2 devient passant et le noeud N2 passe de 1 (Vcc) à 0 (masse). Le signal THR1 passe à 1. La figure 7 représente un exemple de réalisation de la bascule FFI au moyen de deux portes NOR1, NOR2 (portes NON OU), chaque porte ayant sa sortie ramenée sur une entrée de l'autre porte. Une autre entrée de la porte NOR1 forme l'entrée SET de la bascule et reçoit le signal THR1. Une autre entrée de la porte NOR2 forme l'entrée RESET de la bascule et reçoit le signal /ON1, comme décrit plus haut. La sortie de la porte NOR2 fournit le drapeau THR2. Optionnellement, la porte NOR2 comprend une troisième entrée formant une entrée RESET' de la bascule et recevant un signal POR ("Power On Reset") qui est généré par le circuit intégré à chaque mise sous tension. La figure 8 représente schématiquement un exemple de réalisation de la mémoire MEM. La mémoire MEM comprend un plan mémoire MA, un décodeur d'adresse ADEC, un circuit de programmation PCT, un circuit de sélection SCT et un circuit de lecture RCT. Le plan mémoire MA comprend des cellules mémoire Ci,j effaçables et programmables électriquement agencées selon des lignes horizontales et verticales et reliées à des lignes de mot WLi et à des lignes de bit BLj. Le circuit de programmation PCT comprend des verrous d'effacement-programmation (non représentés) reliés aux lignes de bit du plan mémoire, sélectionnés par un signal COLSEL fournit par le décodeur ADEC et recevant les données DTW à écrire dans le plan mémoire. Le circuit de lecture RCT comprend un ou plusieurs amplificateurs de lecture reliés aux lignes de bits du plan mémoire MA par l'intermédiaire du circuit de sélection SCT et fournissant les données DTR lues dans le plan mémoire. La figure 9 représente un exemple de réalisation d'une cellule mémoire Ci, j effaçable et programmable électriquement permettant de stocker un bit bi,j dans le plan mémoire. La cellule mémoire comprend un transistor à grille flottante FGT et un transistor d'accès AT, ici de type NMOS. Le transistor d'accès a une borne de drain D connectée à une ligne de bit BLj, une grille G connectée à une ligne de mot WLi et une borne de source S connectée à une borne de drain D du transistor FGT. Ce dernier comporte en outre une grille flottante FG, une grille de contrôle CG reliée à une ligne de contrôle de grille CGL, et une borne de source S reliée à une ligne de source SLi. La cellule mémoire Ci,j est mise dans l'état programmé en appliquant par exemple la tension Vpp sur la borne de drain D du transistor FGT, via le transistor d'accès AT, et une tension de plus faible valeur, par exemple OV, sur sa grille de contrôle CG. Des charges électriques sont injectées dans la grille flottante FG par effet tunnel et font baisser la tension de seuil Vt du transistor FGT, qui devient généralement négative. La cellule mémoire Ci,j est mise dans l'état effacé en appliquant par exemple la tension Vpp sur la grille de contrôle CG du transistor FGT et une tension de plus faible valeur, par exemple OV, sur sa borne de source S. Des charges électriques sont extraites de la grille flottante FG par effet tunnel et la tension de seuil du transistor FGT augmente pour devenir généralement positive. La lecture de la cellule mémoire Ci,j est assurée par un amplificateur de lecture RCTj relié à la borne de drain D du transistor FGT via la ligne de bit BLj et le transistor d'accès AT. L'amplificateur RCTj applique à la ligne de bit une tension de polarisation Vpol pendant qu'une tension de lecture Vread est appliquée sur la grille de contrôle CG du transistor FGT et que la ligne de source est portée à la masse. Si le transistor FGT est dans l'état programmé, la cellule mémoire est passante et un courant de lecture Iread supérieur à un seuil déterminé traverse la ligne de bit BLj. L'amplificateur RCTj fournit alors un bit bi,j dont la valeur est définie par convention, par exemple 1. Si le transistor FGT est dans l'état effacé, la cellule mémoire n'est pas passante ou est faiblement passante et l'amplificateur RCTj fournit un bit bi,j de valeur inverse, par exemple un bit égal à O. L'utilisation d'une telle mémoire EEPROM ayant des cellules effaçable et programmable électriquement par effet tunnel est avantageuse car l'injection et l'extraction de charges par effet tunnel s'effectuent avec un courant très faible, contrairement aux mémoires où l'injection de charges s'effectue par injection de porteurs chauds et nécessite un courant de cellule important. Une telle mémoire satisfait ainsi le principe de base sur lequel l'invention repose, selon lequel le processus d'écriture doit généralement se dérouler correctement même en présence d'un affaiblissement de la tension Vc, dès lors que le seuil critique Vc est atteint. En pratique, et comme cela ressort de ce qui précède, le seuil Vc est de préférence choisi égal ou proche du seuil de régulation du circuit survolteur, qui est généralement de l'ordre de 10 à 15 V selon la technologie utilisée pour réaliser les cellules mémoire. Il apparaîtra clairement à l'homme de l'art que les moyens de surveillance de la haute tension Vhv et de gestion du drapeau indicateur THR2 sont susceptibles de diverses variantes de réalisation. La présente invention est également susceptible de diverses applications et n'est pas uniquement destinée aux circuits sans contact UHF fonctionnant par couplage électrique. L'invention d'applique notamment aux circuits intégrés à couplage inductif et s'applique de façon générale à tout circuit intégré ou transpondeur dont l'alimentation électrique est susceptible de faiblir pendant des phases de programmation ou d'effacement de cellules mémoire
L'invention concerne un circuit intégré passif sans contact (IC2) comprenant une mémoire de données non volatile (MEM) programmable électriquement, un circuit survolteur à accumulation de charges (HVCT, PMP, HGEN) pour fournir une haute tension (Vhv) nécessaire à l'écriture de données (DTW) dans la mémoire. Selon l'invention, le circuit intégré comprend un point mémoire volatile (FF1) pour mémoriser un drapeau indicateur (THR2), et des moyens (THDET, THR1, FF1) pour modifier la valeur du drapeau indicateur (THR2) lorsque la haute tension (Vhv) atteint la première fois un seuil critique (Vc) après activation du circuit survolteur.
1. Circuit intégré passif sans contact (IC2) comprenant une mémoire de données non volatile (MEM) programmable électriquement, un circuit survolteur à accumulation de charges (HVCT, PMP, HGEN) pour fournir une haute tension (Vhv) nécessaire à l'écriture de données (DTW) dans la mémoire, caractérisé en ce qu'il comprend: - un point mémoire volatile (FFI) pour mémoriser un drapeau indicateur (THR2), et - des moyens (THDET, THR1, FF1) pour modifier la valeur du drapeau indicateur (THR2) lorsque la haute tension (Vhv) atteint la première fois un seuil critique (Vc) après activation du circuit survolteur. 2. Circuit intégré selon la 1, comprenant un circuit interrupteur (SCT) pour appliquer la haute tension (Vhv) à la mémoire (MEM) et des moyens (A2) pour empêcher le circuit interrupteur (SCT) d'appliquer la haute tension à la mémoire (MEM) tant que la haute tension n'a pas atteint le seuil critique (Vc) après activation du circuit survolteur. 3. Circuit intégré selon la 2, dans lequel le circuit interrupteur (SCT) comprend un générateur de rampe pour fournir progressivement la haute tension (Vhv) à la mémoire (MEM). 4. Circuit intégré selon l'une des 1 à 3, comprenant une unité de contrôle (CTU2) configurée pour exécuter une commande d'écriture d'une donnée (DTW) dans la mémoire (MEM) puis émettre un message d'information spécifique (WRITEFAIL) quand le drapeau (THR2) indique que la haute tension (Vhv) n'a pas atteint le seuil critique (Vc) pendant l'exécution de la commande d'écriture. 5. Circuit intégré selon l'une des 1 à 4, comprenant une unité de contrôle (CTU2) configurée pour effectuer de façon inconditionnelle les actions suivantes, en réponse à une commande d'écriture d'une donnée (DTW) dans la mémoire (MEM): - appliquer un signal d'activation (ON1=1) au circuit survolteur (HVCT, HGEN, PMP) pour qu'il produise la haute tension (Vhv), - appliquer à la mémoire une adresse d'écriture (ADW) et 10 une donnée (DTW) à écrire, et - appliquer un signal d'activation (WRITE=1) à un circuit interrupteur (SCT) fournissant la haute tension (Vhv) à la mémoire. 6. Circuit intégré selon l'une des 1 et 2, comprenant une unité de contrôle (CTU2) configurée pour effectuer les actions suivantes, sur réception d'une commande d'écriture d'une donnée (DTW) dans la mémoire (MEM) : - appliquer un signal d'activation (ON1=1) au circuit survolteur (HVCT, HGEN, PMP), pour qu'il produise la haute tension (Vhv), - appliquer à la mémoire une adresse d'écriture (ADW) et la donnée (DTW) à écrire, si la haute tension atteint le seuil critique (Vc), appliquer un signal d'activation (WRITE=1) à un circuit interrupteur (SCT) fournissant la haute tension (Vhv) à la mémoire, et - si la haute tension n'a pas atteint le seuil critique (Vc) au terme d'un intervalle de temps déterminé, ne pas appliquer le signal d'activation (WRITE=1) au circuit interrupteur (SCT) et émettre un message d'information spécifique (WRITEFAIL) indiquant que la haute tension (Vhv) n'a pas été appliquée à la mémoire. 7. Circuit intégré selon l'une des 1 à 6, comprenant un circuit détecteur (THDET) qui surveille la haute tension et fournit un signal de détection (THR1) dont la valeur indique si la haute tension (Vhv) est inférieure au seuil critique (Vc) ou est supérieure ou égale au seuil critique (Vc). 8. Circuit intégré selon l'une des 1 à 7, comprenant un circuit régulateur (THDET, Al) fournissant un signal de régulation (THR1) du circuit survolteur ayant une valeur active (1) chaque fois que la haute tension (Vhv) est supérieure ou égale à un seuil de régulation (Vc). 9. Circuit intégré selon la 8, dans lequel le seuil critique est égal au seuil de régulation 15 (Vc). 10. Circuit intégré selon la 7 et l'une des 8 et 9, dans lequel le signal de régulation (THR1) et le signal de détection (THR1) sont confondus. 11. Circuit intégré selon l'une des 1 à 9, dans lequel le drapeau indicateur (THR2) est mémorisé par une bascule (FF1) comprenant une première entrée de contrôle (SET) pour conférer au drapeau (THR2) une première valeur (1) signifiant que la haute tension (Vhv) a atteint le seuil critique (Vc), et une seconde entrée de contrôle (RSET) pour conférer au drapeau une seconde valeur signifiant que la haute tension (Vhv) n'a pas atteint le seuil critique (Vc). 12. Circuit intégré selon les 7 et 11, dans lequel la première entrée de contrôle (SET) de la bascule reçoit le signal de détection (TH1). 13. Circuit intégré selon l'une des 11 et 12, dans lequel la seconde entrée (RSET) de la bascule reçoit au moins l'un des deux signaux suivants: un signal (/ON1) de désactivation du circuit survolteur et/ou un signal (POR) de remise à zéro du circuit intégré. 14. Objet portatif électronique de type carte à puce ou étiquette électronique, comprenant un support portable et un circuit intégré (IC2) selon l'une des 1 à 13 monté sur le support portable ou intégré dans le support portable. 15. Procédé d'écriture d'une donnée (DTW) dans une mémoire non volatile (MEM) programmable électriquement d'un circuit intégré sans contact passif (IC2), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : initialiser un drapeau indicateur (THR2) dans un point mémoire volatile (FF1) du circuit intégré, - activer (ON1=1) un circuit survolteur à accumulation de charges (HVCT, PMP, HGEN) fournissant une haute tension (Vhv) nécessaire à l'écriture de la donnée (DTW) dans la mémoire, et changer la valeur du drapeau indicateur (THR2) lorsque la haute tension (Vhv) atteint la première fois un seuil critique (Vc) après activation du circuit survolteur. 16. Procédé selon la 15, dans lequel la haute tension (Vhv) n'est pas appliquée à la mémoire (MEM) tant qu'elle n'atteint pas le seuil critique (Vc). 17. Procédé selon l'une des 15 et 16, comprenant l'exécution inconditionnelle d'étapes prédéfinies visant à écrire la donnée (DTW) dans la mémoire, puis l'envoi d'un message d'information (WRITEFAIL) relatif à la valeur du drapeau indicateur (THR2) si le drapeau (THR2) indique que la haute tension n'a pas atteint le seuil critique (Vc) pendant la réalisation des étapes prédéfinies. 18. Procédé selon l'une des 15 à 17, comprenant une étape de régulation de la haute tension (Vhv) au voisinage d'un seuil de régulation (Vc). 19. Procédé selon la 18, dans lequel le seuil critique (Vc) est égal au seuil de régulation (Vc). 20. Procédé selon l'une des 18 et 19, dans lequel le drapeau indicateur (THR2) est géré au moyen d'une bascule (FFI) comprenant une entrée de contrôle (SET) à laquelle est appliqué un signal de détection (THR1) dont la valeur indique si la haute tension (Vhv) est inférieure au seuil critique (Vc) ou est supérieure ou égale au seuil critique (Vc). 21. Procédé selon la 20, dans lequel la bascule (FFI) est remise à zéro quand le circuit survolteur n'est pas actif.
G
G11,G06
G11C,G06K
G11C 16,G06K 7
G11C 16/02,G06K 7/00
FR2891779
A1
DISPOSITIF SUR UN VEHICULE ROUTIER GRUMIER POUR QU'UNE FOIS CHARGE, L'ARRIERE-TRAIN FORESTIER PUISSE ETRE DETELE ET LA GRUE EMBARQUEE DEPOSEE
20,070,413
La présente invention concerne un dispositif pour permettre à un véhicule routier de transport de bois en grumes chargé de dételer l'arrière-train forestier ainsi que de déposer la grue embarquée. Ces véhicules grumiers sont traditionnellement dédiés à ce seul type de transport et souffrent d'un poids mort très important à cause de l'équipement grue qui grève une grande partie de la charge utile. Ils ne permettent pas d'améliorer la compétitivité ni de réduire les coûts transports de l'industrie bois. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients afin d'avoir des véhicules grumiers plus rentables grâce à la réduction du nombre de trajets nécessaires par lot tout en étant plus polyvalents pour effectuer d'autres types de transports. Il comporte en effet selon ses caractéristiques : une tourelle de chargement comprenant un axe (1) se fixant sur une sellette traditionnelle de tracteur routier pour permettre le dételage. Cette tourelle de chargement supporte en son milieu un bras télescopique horizontal (2) dont la partie coulissante est retenue à la partie fixe par un axe (3) et est pourvue d'une traverse avec de chaque côté une béquille hydraulique (4). La traverse et les deux béquilles hydrauliques (4) comprennent également des supports incurvés (5) anti-basculement s'appuyant sur les bois inférieurs du chargement réglables en hauteur et largeur hydrauliquement, ou par tout autre mécanisme. Sur la partie télescopique où sera fixée la traverse, celle-ci pourra former un décrochement afin de réduire la garde au sol des béquilles hydrauliques (4) et ne pas gêner le chargement. Un système d'arrimage (6) de chaque côté des ranchers solidarise fermement les grumes à la tourelle de chargement. Ces premiers éléments permettent de dételer l'arrière-train forestier chargé. En outre, pour les trajets à vide, un support orientable (7) le long du bras télescopique (2) de la tourelle de chargement prend appui sur le châssis du véhicule tracteur et ainsi l'immobilise. S'y trouvent également des points d'ancrage (8) pour fixer les rampes amovibles (14) de chargement de l'arrière-train forestier ainsi que deux supports (9) sur les ranchers pour accueillir la traverse télescopique (13) de la partie avant de l'arrière-train forestier. - Un faux-châssis amovible (10) solidarisé et désolidarisé du châssis du véhicule tracteur par un système hydraulique ou tout autre mécanisme. Ce faux-châssis amovible (10) supporte la grue (12) et quatre bras/stabilisateurs télescopiques (11) de grande portée permettant de stabiliser le véhicule tracteur lors des chargements et déchargements et de déplacer cet ensemble grue lors de la pose sur le véhicule tracteur et la dépose. Un arrière-train forestier pourvu, pour permettre son transport sur le véhicule -2- tracteur, d'une traverse télescopique (13) entre le premier et le deuxième essieu et de deux rampes amovibles (14) avec leurs dispositifs de maintien en position inversée et de préhension pour les poser sur le véhicule tracteur avec la grue. Il comprend également un équipement de maintien (15) de la tourelle de chargement du véhicule tracteur. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente une vue générale de l'ensemble routier avec l'équipement sur le véhicule tracteur. La figure 2 représente une vue de la tourelle de chargement du véhicule tracteur. Les figures 3 et 4 représentent une vue générale de la dépose de l'équipement grue. La figure 5 représente une vue générale de l'équipement sur l'arrière-train forestier. La figure 6 représente une vue de profil d'une des deux rampes pour le transport de l'arrière-train forestier. La figure 7 représente une vue de dessous d'une des deux rampes pour le transport de 15 l'arrière-train forestier. Description d'un mode de réalisation non limitatif : le dispositif sur la tourelle de chargement du véhicule tracteur comporte : - une tourelle de chargement avec un axe (1) se fixant sur une sellette traditionnelle de tracteur routier pour permettre le dételage. 20 - Cette tourelle de chargement supporte en son milieu un bras télescopique horizontal (2) dont la partie coulissante est retenue à la partie fixe par un axe (3) et est pourvue d'une traverse avec de chaque côté une béquille hydraulique (4). - La traverse et les deux béquilles hydrauliques (4) comprennent également des supports incurvés anti-basculement (5) réglables hydrauliquement ou par tout autre 25 mécanisme en hauteur et largeur s'appuyant sur les bois inférieurs du chargement. - Sur la partie télescopique (2) où sera fixée la traverse, celle-ci pourra former un décrochement afin de réduire la garde au sol des béquilles hydrauliques (4) et ne pas gêner le chargement. - Un système d'arrimage (6) de chaque côté des ranchers solidarise fermement les 30 grumes à la tourelle de chargement. - Pour les trajets à vide, un support escamotable (7) se situe le long du bras télescopique (2) de la tourelle de chargement pour l'immobiliser sur le châssis du véhicule tracteur. S'y trouvent également des points d'ancrage (8) pour fixation des rampes amovibles (14) de chargement de l'arrière-train forestier ainsi que deux 35 supports (9) sur les ranchers pour y poser la traverse (13) de la partie avant de l'arrière-train forestier. Les rampes amovibles (14) et l'arrière-train forestier seront - 3 posés sur le véhicule tracteur avec la grue grâce à des points de préhension. Ces rampes amovibles (14) seront maintenues sur le véhicule tracteur par les points d'ancrage (8) ainsi que les cales de retenues (16) reposant sur les supports incurvés anti-basculement (5). Le dispositif de l'équipement grue comporte : un faux-châssis amovible (10) solidarisé et désolidarisé du châssis du véhicule tracteur par un système hydraulique ou par tout autre mécanisme ; - ce faux- châssis amovible (10) supporte quatre bras/stabilisateurs télescopiques (11) de grande portée permettant de stabiliser le véhicule tracteur lors des chargements et déchargements et de déplacer cet ensemble grue lors de la pose sur le véhicule tracteur et la dépose ; - la jonction bras télescopique/stabilisateur (11) permet d'escamoter ou de relever le stabilisateur pour qu'en fin de manoeuvre de déplacement de l'équipement grue celui-ci puisse passer par dessus le châssis du véhicule tracteur afin d'être ramené en position repliée ; - une béquille indépendante à longueur variable et quatre points d'ancrage à chaque coin de la partie inférieure du faux-châssis amovible (10) pour accueillir cette béquille et permettre de stabiliser l'ensemble le temps, en fin de manoeuvre de déplacement de l'équipement grue, de ramener chaque stabilisateur resté de l'autre côté du châssis du véhicule tracteur. Une variante à ce dispositif serait d'orienter et d'utiliser le bras télescopique de la grue de manière à assurer la stabilité de cet équipement. Le dispositif sur l'arrière-train forestier comporte : - une traverse télescopique (13) entre le premier et le deuxième essieu utiliser comme 25 retenue sur le véhicule tracteur ; deux rampes amovibles (14) profilées selon les empreintes des deux essieux arrière de l'arrière-train forestier. Ces rampes amovibles (14) se fixant aux points d'ancrage (8) et prenant appui sur les supports anti-basculement (5) de la tourelle du véhicule tracteur ; 30 - ces rampes amovibles (14) auront des points de préhension pour la manipulation par la grue; - un système de maintien en position inversée de ces rampes amovibles (14). - un équipement de maintien (15) de la tourelle de chargement du véhicule tracteur. Selon des variantes non illustrées, les béquilles hydrauliques (4) pourraient 35 s'escamoter grâce à des couronnes d'orientation et l'équipement grue pourrait être mis en utilisant les quatre stabilisateurs (11) et en plaçant directement le véhicule tracteur -4 sous cet équipement. L'arrière-train forestier pourrait être équipé d'un timon amovible et télescopique pour l'atteler sur la sellette du véhicule tracteur afin d'avoir la possibilité de le tracter et non pas le porter. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux transporteurs routiers et à la filière bois pour les approvisionnements. Il leur permet d'optimiser la rentabilité de ces véhicules routiers de transport de bois en grumes en augmentant leur charge utile et leur polyvalence. En outre, il permet nombre de combinaisons entre véhicules pour l'exploitation améliorant la compétitivité
Dispositif sur un véhicule routier grumier pour qu'une fois chargé, l'arrière-train forestier puisse être dételé et la grue embarquée déposée.L'invention concerne un dispositif permettant à un véhicule grumier d'avoir une plus grande charge utile ainsi qu'une plus grande polyvalence.Il est constitué d'une tourelle de chargement équipée d'un bras télescopique (2) comportant deux béquilles hydrauliques (4) et des supports anti-basculement (5) réglables en hauteur et largeur s'appuyant sur les bois inférieurs du chargement pour assurer la stabilité de l'ensemble. Le tout repose sur la sellette du véhicule tracteur permettant de dételer. Par ailleurs, un faux-châssis amovible (10) supportant la grue (12) et quatre bras/stabilisateurs télescopiques (11) de grande portée permet la dépose de cet équipement par le côté du véhicule tracteur.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux véhicules routiers de transports de bois en grumes équipés de grue afin d'améliorer leur rentabilité et leur permettre une utilisation moins exclusive.
1) Dispositif pour dételer un arrière-train forestier chargé de bois en grumes caractérisé en ce qu'il comporte une tourelle de chargement avec en son milieu un bras télescopique horizontal (2) et une traverse supportant deux béquilles hydrauliques (4) aux extrémités. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que sur les béquilles hydrauliques (4) et la traverse comportent des supports incurvés (5) anti-basculement réglables hydrauliquement ou par tout autre mécanisme en hauteur et largeur s'appuyant sur les bois inférieurs du chargement pour assurer la stabilité.
B
B60,B62,B65
B60P,B60S,B62D,B65G
B60P 1,B60S 9,B62D 53,B65G 69
B60P 1/54,B60P 1/64,B60S 9/12,B62D 53/00,B65G 69/34
FR2890584
A3
OUTIL MANUEL A TETE REMPLACABLE
20,070,316
La présente invention concerne un outil manuel, et plus spécifiquement un outil à tête remplaçable dans lequel les têtes peuvent être reliées à la poignée de l'outil manuel selon un angle souhaité. Des outils manuels conventionnels 90 sont illustrés sur les figures 15 à 17 et comprennent généralement une poignée 92 et une tête fonctionnelle 91 qui peut être une clé, telle qu'illustrée sur la figure 15, une tête d'entraînement à rochet, telle qu'illustrée sur la figure 17 ou une clé polygonale à cliquet, telle qu'illustrée sur la figure 16. Chacun de ces outils manuels possède une fonction fixe afin que l'utilisateur puisse choisir l'une d'entre elles selon l'objet devant être serré ou desserré. En d'autres termes, l'utilisateur doit préparer la totalité des outils manuels si les objets devant être serrés ou desserrés ont différentes formes. De plus, la poignée conventionnelle telle que décrite sur les figures 15 et 17 comprend deux côtés larges et deux côtés étroits. Quand le sens de rotation de la poignée 92 est perpendiculaire au côté étroit, le côté étroit applique une grande pression sur la main de l'utilisateur, ce qui fait que l'utilisateur peut ressentir un certain inconfort. La présente invention a pour objet de proposer un outil manuel à tête remplaçable dans lequel la poignée présente une extrémité de connexion destinée à relier de manière sélective les têtes de fonction selon des angles souhaités. Plus précisément, la présente invention se rapporte à un outil manuel, comprenant: - une poignée ayant une extrémité de connexion qui comprend un logement polygonal défini à l'intérieur, et - une tête fonctionnelle présentant une protubérance qui est insérée de manière amovible dans le logement polygonal. Selon des modes préférés de réalisation de la présente invention: -la protubérance présente une saillie qui s'étend radialement depuis une périphérie extérieure de celle- ci; - la protubérance présente un aimant relié à une périphérie extérieure de celle-ci; - la protubérance présente une bague d'engagement flexible montée sur celle-ci; - le logement polygonal comprend au moins une gorge axiale définie dans une périphérie intérieure de celui-ci; - la poignée présente deux oreilles s'étendant depuis celle-ci, et l'extrémité de connexion est montée de manière pivotante entre les deux oreilles; et - le logement polygonal est défini axialement dans l'extrémité de connexion et la protubérance de la poignée est insérée axialement dans le logement polygonal. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description détaillée qui suit, en référence à des exemples de réalisation illustrés par les dessins annexés qui représentent respectivement: - la figure 1, une vue en perspective d'une poignée d'un outil manuel selon la présente invention, - la figure 2, une vue éclatée en perspective illustrant différents dispositifs pour positionner la tête fonctionnelle par rapport à l'extrémité de connexion de l'outil manuel de la présente invention, - les figures 3 et 4, des vues en perspective illustrant l'outil manuel de la présente invention avec différentes têtes fonctionnelles, - la figure 5, une vue en perspective éclatée illustrant une autre tête fonctionnelle et la poignée de l'outil manuel de la présente invention, - la figure 6, une vue en perspective illustrant la façon dont la tête fonctionnelle est reliée à la 15 poignée et fait tourner un objet, - la figure 7, une vue de côté éclatée illustrant comment la tête fonctionnelle peut être reliée à la poignée selon un angle souhaité, - la figure 8, une vue en perspective illustrant 20 une tête fonctionnelle reliée à la poignée selon un angle différent, -les figures 9 à 13, des vues en perspective illustrant plusieurs modes de réalisation de logements polygonaux de l'extrémité de connexion, - la figure 14, une vue en perspective éclatée illustrant comment l'extrémité de connexion est reliée de manière pivotante à la poignée, et - les figures 15 à 17, des vues en perspective illustrant trois outils manuels conventionnels de l'art 30 antérieur. En faisant référence aux figures 1 et 2, l'outil manuel 1 de la présente invention comprend une poignée 10 présentant une extrémité de connexion 11 qui comprend un logement polygonal 111 défini axialement à l'intérieur. Le logement polygonal 111 comprend une pluralité d'arêtes et de rainures parallèles et axiales telles qu'illustrées sur les figures 1 et 2. Une tête fonctionnelle 12 présente une protubérance 122 qui est insérée de manière amovible et axiale dans le logement polygonal 111. Un dispositif de positionnement est utilisé pour positionner la protubérance dans le logement polygonal 111. Le dispositif de positionnement peut revêtir différentes formes qui seront décrites ci-après. La protubérance 122 présente une saillie 123 qui s'étend radialement depuis une périphérie extérieure de celle-ci, et la périphérie intérieure du logement polygonal 111 présente une encoche (non illustrée) de manière à recevoir la saillie 123. Selon une variante de réalisation, la protubérance 122' peut présenter un aimant 125 relié à une périphérie extérieure de celle-ci de manière à être reliée magnétiquement à la périphérie intérieure du logement polygonal 111. Selon une autre variante, La protubérance 122" peut présenter une bague d'engagement flexible 124 montée sur celle-ci et une gorge 112 est définie dans une périphérie intérieure du logement polygonal 111, comme illustré sur la figure 6, afin que la bague d'engagement flexible 124 s'engage avec la gorge 112. Telle qu'illustrée sur la figure 5, la tête fonctionnelle 12 peut être une tête de clé réglable. Telle qu'illustrée sur les figures 7 et 8, la tête fonctionnelle 12 peut être reliée à l'extrémité de connexion selon un angle souhaité en faisant tourner la tête fonctionnelle 12 selon un angle souhaité par rapport à l'extrémité de connexion 11, pour que le sens de rotation de la poignée 10 puisse être réglé comme étant perpendiculaire à la surface large de la poignée afin de réduire la pression appliquée sur la main de l'utilisateur. Les figures 9 à 13 illustrent des modes supplémentaires de réalisation dans lesquels ledit logement polygonal 111 est du type à côtés multiples. Le logement polygonal 111 peut également avoir des rainures multiples en forme de rectangle définies longitudinalement dans une périphérie intérieure du logement polygonal 111, comme illustré sur les figures 12 et 13. La figure 14 illustre un autre mode de réalisation de l'outil manuel de la présente invention dans lequel la poignée 10 présente deux oreilles 13 s'étendant à partir de celle-ci, et l'extrémité de connexion 11 est montée de manière pivotante entre les deux oreilles 13. Ainsi, la tête fonctionnelle 12 et la tête de connexion 11 peuvent être actionnées en pivotement par rapport à la poignée 10. Alors que différents modes de réalisation préférés ont été illustrés et décrits conformément à la présente invention, il doit être clair pour l'homme du métier que d'autres modes de réalisation peuvent être ajoutés sans s'éloigner de la portée de la présente invention. 2890584 6 Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés, à partir desquels il pourra être prévu d'autres modes et d'autres formes de réalisation sans pour autant sortir du cadre de l'invention
La présente invention se rapporte à un outil manuel (1), caractérisé en ce qu'il comprend :- une poignée (10) ayant une extrémité de connexion (11) qui comprend un logement polygonal (111) défini à l'intérieur, et- une tête fonctionnelle (12, 12', 12") présentant une protubérance (122, 122', 122") qui est insérée de manière amovible dans le logement polygonal.La tête fonctionnelle de l'outil selon la présente invention est ainsi capable de s'engager avec un objet devant être serré ou desserré, et d'être tournée avec la poignée.
1. Outil manuel (1), caractérisé en ce qu'il comprend: une poignée (10) ayant une extrémité de connexion (11) qui comprend un logement polygonal (111) 5 défini à l'intérieur, et une tête fonctionnelle (12) présentant une protubérance (122) qui est insérée de manière amovible dans le logement polygonal (111). 2. Outil manuel (1) selon la 1, caractérisé en ce que la protubérance (122) présente une saillie (123) qui s'étend radialement depuis une périphérie extérieure de celle-ci. 3. Outil manuel (1) selon la 1, caractérisé en ce que la protubérance (122') présente un aimant (125) relié à une périphérie extérieure de celle-ci. 4. Outil manuel (1) selon la 1, caractérisé en ce que la protubérance (122") présente une bague d'engagement flexible (124) montée sur celle- ci. 5. Outil manuel (1) selon la 1, caractérisé en ce que le logement polygonal (111) comprend au moins une gorge axiale (112) définie dans une périphérie intérieure de celui-ci. 6. Outil manuel (1) selon la 1, caractérisé en ce que la poignée (10) présente deux oreilles (13) s'étendant depuis celle-ci, et en ce que l'extrémité de connexion (11) est montée de manière pivotante entre les deux oreilles (13). 7. Outil manuel (1) selon la 1, caractérisé en ce que le logement polygonal (111) est défini axialement dans l'extrémité de connexion (11), et en ce que la protubérance de la poignée (10) est insérée axialement dans le logement polygonal (111).
B
B25
B25B
B25B 23
B25B 23/00
FR2894103
A1
PLATEFORME D'EXPRESSION PUBLIQUE
20,070,601
La présente invention concerne une . Il existe déjà dans l'état de la technique, des plateformes d'expression de ce type, qui se présentent sous la forme de studios vidéophoniques ou encore de plateaux de télévision ou de podiums, d'estrades, etc.., qui permettent à des intervenants de s'exprimer devant un auditoire et/ou des moyens vidéophoniques. Cependant, l'accès à ces plateformes est en général limité, les inter-venants étant sélectionnés et/ou triés avant d'accéder à celles-ci. Le but de l'invention est de proposer une telle plateforme qui puisse être mise à la disposition du public pour permettre à n'importe quel individu qui veut s'exprimer, de le faire. A cet effet, l'invention a pour objet une plateforme d'expression publique, caractérisée en ce qu'elle comporte une zone d'expression accessible à un ou plusieurs intervenants et des moyens motorisés d'ouverture/fermeture de celle-ci afin de la mettre en communication ou au contraire de l'isoler par rapport au reste de la plateforme, dont le fonctionnement est piloté par des moyens de commande intégrés dans une régie de contrôle de la plateforme, pour permettre à l'intervenant de s'exprimer devant le reste de la plateforme ou au contraire de mettre fin à cette intervention. Suivant d'autres caractéristiques de l'invention : - les moyens d'ouverture/fermeture comprennent des moyens formant rideaux motorisés déplaçables entre une position de fermeture et une position d'ouverture ; - le reste de la plateforme comporte des moyens d'enregistrement des interventions et des moyens de diffusion de celles-ci à travers des moyens de transmission d'informations ; - les moyens de transmission d'informations comprennent au moins un réseau de transmission d'informations de type Internet ; - les moyens de transmission d'informations comprennent au moins un canal de télévision ; - les moyens de transmission d'informations comprennent au moins un canal de radiodiffusion ; - elle est intégrée dans un complexe de communication ; et - elle est intégrée dans un studio vidéophonique. 2 L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la Fig.1 représente un schéma synoptique illustrant la structure et le fonctionnement d'une plateforme selon l'invention ; et la Fig.2 représente un exemple de réalisation d'une zone d'expression entrant dans la constitution d'une plateforme selon l'invention. On a en effet illustré sur la figure 1, un exemple de réalisation d'une plateforme d'expression publique selon l'invention. Cette plateforme est désignée par la référence générale 1 sur cette figure et comporte une zone d'expression accessible à un ou plusieurs intervenants, cette zone d'expression étant désignée par la référence générale 2. La plateforme comporte également des moyens motorisés d'ouverture/fermeture de celle-ci, ces moyens étant désignés par la référence générale 3 sur cette figure. En fait, ces moyens 3 d'ouverture/fermeture comprennent par exemple des moyens formant rideaux motorisés désignés par les références générales 4 et 5 sur ces figures, déplaçables entre une position de fermeture et une position d'ouverture de la zone d'expression 2, par des moyens de motorisation respectifs 6 et 7, dont le fonctionnement est piloté par des moyens de commande désignés par la référence générale 8, intégrés dans une régie de contrôle de cette plate-forme, désignée par la référence générale 9. On conçoit alors qu'une telle structure permet par exemple à un régisseur assurant le contrôle du fonctionnement de la régie 9, de contrôler l'ouverture ou au contraire la fermeture des moyens formant rideaux motorisés, pour mettre en communication la zone d'expression 2 avec le reste de cette plateforme ou au contraire isoler cette zone d'expression par rapport au reste de cette plateforme. Ceci permet alors de contrôler l'intervention de l'individu en lui donnant la parole par exemple pendant un temps prédéterminé. Ainsi par exemple, des interventions de quelques minutes peuvent être programmées et maîtrisées par l'ouverture et la fermeture des moyens formant rideaux motorisés à partir de la régie. 3 Le reste de la plateforme tel que désigné par la référence générale 10 sur cette figure 1, peut par exemple comporter des moyens d'enregistrement des interventions dans la zone d'expression. Ces moyens comportent alors par exemple un microphone tel que dé- signé par la référence générale 11 ou encore des caméras telles que désignées par les références générales 12 et 13, raccordés à des moyens de mise en forme de ces informations désignés par la référence générale 14, par exemple intégrés dans la régie 9. Ceci permet alors par exemple d'assurer la transmission des informa-10 tions correspondantes à travers des moyens de diffusion à distance de ces in-formations. Ces moyens de diffusion de ces informations sont désignés par la référence générale 15 sur cette figure et comprennent par exemple des moyens de transmission d'informations par réseaux de transmission d'informations tels que 15 par exemple Internet, désignés par la référence générale 16 sur cette figure, des moyens de transmission de ces informations à travers au moins un canal de radiodiffusion désigné par la référence générale 17 sur cette figure ou encore à travers au moins un canal de télévision tel que désigné par la référence générale 18 sur ces figures. 20 On a illustré sur la figure 2, un exemple de réalisation d'une zone d'expression entrant la constitution d'une plateforme selon l'invention. Cette zone est toujours désignée par la référence générale 2 et comporte alors les moyens formant rideaux motorisés 4 et 5 et leurs moyens de motorisation respectifs 6 et 7. 25 Cette zone d'expression peut par exemple se présenter sous la forme d'un podium, d'une estrade, d'une chaire ou autre. Bien entendu, d'autres modes de réalisation de cette zone peuvent être envisagés pour permettre à un intervenant de s'exprimer et/ou de prendre la parole devant le reste de la plateforme. 30 On conçoit alors qu'une telle plateforme d'expression peut être intégrée par exemple dans un studio vidéophonique ou encore dans tout autre complexe de communication. 4 Ainsi par exemple, une telle plateforme peut être intégrée dans un restaurant, dans un cinéma, dans une salle de spectacle ou autre, afin de permettre à quelqu'un qui souhaite s'exprimer de le faire
Cette plateforme d'expression publique, est caractérisée en ce qu'elle comporte une zone d'expression (2) accessible à un ou plusieurs intervenants et des moyens motorisés (3,4,5,6,7) d'ouverture/fermeture de celle-ci afin de la mettre en communication ou au contraire de l'isoler par rapport au reste (10) de la plateforme (1), dont le fonctionnement est piloté par des moyens de commande (8) intégrés dans une régie (9) de contrôle de la plateforme, pour permettre à l'intervenant de s'exprimer devant le reste de la plateforme ou au contraire de mettre fin à cette intervention.
1. Plateforme d'expression publique, caractérisée en ce qu'elle comporte une zone d'expression (2) accessible à un ou plusieurs intervenants et des moyens motorisés (3,4,5,6,7) d'ouverture/fermeture de celle-ci afin de la mettre en communication ou au contraire de l'isoler par rapport au reste (10) de la plate-forme (1), dont le fonctionnement est piloté par des moyens de commande (8) intégrés dans une régie (9) de contrôle de la plateforme, pour permettre à l'intervenant de s'exprimer devant le reste de la plateforme ou au contraire de mettre fin à cette intervention. 2. Plateforme selon la 1, caractérisée en ce que les moyens d'ouverture/fermeture comprennent des moyens (4,5) formant rideaux motorisés déplaçables entre une position de fermeture et une position d'ouverture. 3. Plateforme selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le reste (10) de la plateforme (1) comporte des moyens (11,12,13) d'enregistrement des interventions et des moyens (14,15) de diffusion de celles-ci à travers des moyens de transmission d'informations. 4. Plateforme selon la 3, caractérisée en ce que les moyens de transmission d'informations comprennent au moins un réseau (16) de transmission d'informations de type Internet. 5. Plateforme selon la 3 ou 4, caractérisée en ce que les moyens de transmission d'informations comprennent au moins un canal de télé-vision (18). 6. Plateforme selon la 3, 4 ou 5, caractérisée en ce que les moyens de transmission d'informations comprennent au moins un canal de radiodiffusion (17). 7. Plateforme selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est intégrée dans un complexe de communication. 8. Plateforme selon l'une quelconque des 1 à 6, carac-térisée en ce qu'elle est intégrée dans un studio vidéophonique.
H
H04
H04N
H04N 5,H04N 7
H04N 5/222,H04N 7/15
FR2898397
A1
BRAS PORTEUR DEPLACABLE
20,070,914
L'invention concerne un comprenant des parties profilées, une charnière située entre les parties profilées et un canal destiné à recevoir des conduites pour fluides. Un bras porteur du type évoqué est connu par le document DE 103 53 471 Al. Le bras porteur connu est constitué de deux tronçons formant profilés à cavités, qui sont reliés l'un à l'autre par une charnière. Les tronçons formant profilés à cavités possèdent des parties de parois reliées en forme de U, ouvertes en direction de la face inférieure, dont les extrémités libres sont reliées par un couvercle d'obturation également en forme de U. Le couvercle d'obturation sert à ouvrir et à fermer le profilé à cavité, pour y loger des conduites pour fluides. Les conduites pour fluides courent normalement sur la face inférieure du profilé à cavité. Lorsqu'on change de conduites pour fluides, les couvercles d'obturation sont tout d'abord retirés en direction du bas, à partir des parties de paroi, puis sont refixés sur les parties de paroi grâce à la liaison encliquetable. Différentes conduites pour fluides peuvent ainsi être fixées le long des profilés à cavités et être changées rapidement. Le bras porteur connu présente l'inconvénient qu'aucun cheminement de câble n'est présent dans la zone de la charnière. L'invention a pour but de fournir un bras porteur équipé d'un 20 meilleur cheminement des câbles dans la zone de la charnière. Le bras porteur selon l'invention est utilisé de préférence pour servir de support à des équipements médicaux, comme des appareils de surveillance ou des appareils de mesure, des lignes d'alimentation pouvant être montées et fixées le long du bras porteur. II est ici important de pouvoir 25 changer d'appareil de surveillance de façon simple, et qu'il soit simple de démonter les conduites pour fluides. En outre, il est important que les conduites pour fluides, qui sont exposées à des sollicitations mécaniques particulières dans la zone du bras porteur, soient protégées et ne soient pas endommagées. 30 II est prévu, selon l'invention, que les conduites pour fluides soient logées dans un canal en matériau flexible et que soient prévus, sur la face supérieure et/ou sur la face inférieure des parties profilées du bras porteur, des moyens de fixation du canal et ce, de telle sorte que le canal puisse être guidé sur la charnière. Grâce à la flexibilité du canal, le bras porteur peut ainsi être 35 amené à pivoter dans la zone de la charnière, sans que la plage de pivotement ne soit réduite de façon notable par le canal. II est particulièrement avantageux dans ce cas que le canal soit conformé en tuyau en silicone fendu, dans lequel les conduites pour fluides peuvent être introduites par le côté. La charnière est ici conçue, en hauteur, de telle sorte que le canal puisse être guidé, au-delà de la charnière, sur toute la longueur du bras porteur. II est particulièrement avantageux de sélectionner un canal présentant un profil de section sensiblement arrondi de forme circulaire. II s'est avéré que ce type de canal possède, dans la zone de la charnière, des propriétés de déformation particulièrement bonnes. Pour fixer le canal sur les parties profilées sont respectivement prévus des renfoncements, sur la face supérieure et sur la face inférieure, dans lesquels le canal peut être inséré. Il est particulièrement avantageux de fixer le canal dans les renfoncements au moyen d'une liaison encliquetable présente dans la zone de chevauchement entre les renfoncements et le canal. Selon l'invention, des parties taillées en contre-dépouille sont prévues pour servir de liaison encliquetable, dans la zone des renfoncements, et les canaux possèdent des tenons en saillie qui s'enclenchent dans les parties en contre-dépouille. Les canaux peuvent être prévus soit sur la face supérieure du bras porteur, soit sur la face inférieure du bras porteur, ou ils s'étendent sur la face supérieure et également sur la face inférieure. Il est avantageusement prévu une combinaison de charnières et de parties profilées avec possibilité de pivotement dans deux plans. Un exemple d'exécution de l'invention est représenté sur le dessin et va maintenant être expliqué plus en détail. La figure 1 est une vue schématique en perspective d'un bras porteur, La figure 2 est une vue en coupe du bras porteur de la figure 1, La figure 3 est une vue en coupe longitudinale d'un canal destiné à recevoir des conduites pour fluides La figure 4 représente un bras porteur équipé de canaux sur la face supérieure et sur la face inférieure, vu dans la direction de la flèche A à la figure 1. La figure 1 représente schématiquement un bras porteur 1 équipé de deux parties profilées 2, 3 qui sont reliées l'une à l'autre avec possibilité de pivotement, par l'intermédiaire d'une charnière 4. Sur leur face supérieure et sur leur face inférieure, les parties profilées 2, 3 présentent des renfoncements 5, 6 destinés à recevoir des canaux pour câbles 7, 8 flexibles. La charnière 4 est conçue, en hauteur, de telle sorte que les canaux à câbles 7, 8 puissent s'étendre, au-delà de la charnière 4, d'une partie profilée 2 à la partie profilée 3 voisine. La figure 2 est une vue en coupe longitudinale des parties profilées 2, 3. Sur leur face supérieure et sur leur face inférieure respectivement, les parties profilées 2, 3 présentent des renfoncements 5, 6 avec des parties taillées en contre-dépouille 10, 11 pour recevoir les canaux pour câbles 7, 8. La figure 3 représente l'un des canaux pour câbles 7, 8, vu en coupe longitudinale. Au milieu des canaux pour câbles 7, 8 se trouvent des conduites pour fluides 9. Les canaux pour câbles 7, 8 possèdent des tenons en saillie 12, 13 qui se font respectivement face. Lorsque les canaux pour câbles 7, 8 sont enfoncés dans les renfoncements 5, 6, les tenons 12, 13 s'enclenchent dans les parties en contre- dépouille 10, 11, comme on le distingue à la figure 4. La figure 4 est une vue en coupe longitudinale du bras porteur 1, vu dans la direction de la flèche A à la figure 1
L'invention concerne un bras porteur déplaçable comprenant des parties profilées (2, 3), une charnière (4) située entre les parties profilées (2, 3) et un canal (7, 8) destiné à recevoir des conduites pour fluides (9), caractérisé en ce que le canal (7, 8) est constitué en matériau flexible et en ce que sont prévus, sur la face supérieure et/ou sur la face inférieure des parties profilées (2, 3), des moyens de fixation (5, 6) du canal (7, 8) et ce, de telle sorte que celui-ci soit guidé sur la charnière (4).
Revendications 1. Bras porteur déplaçable comprenant des parties profilées (2, 3), une charnière (4) située entre les parties profilées (2, 3) et un canal (7, 8) destiné à recevoir des conduites pour fluides (9), caractérisé en ce que le canal (7, 8) est constitué en matériau flexible et en ce que sont prévus, sur la face supérieure et/ou sur la face inférieure des parties profilées (2, 3), des moyens de fixation (5, 6) du canal (7, 8) et ce, de telle sorte que celui-ci soit guidé sur la charnière (4). 2. Bras porteur selon la 1, caractérisé en ce que le canal (7, 8) présente un profil de section sensiblement arrondi de forme circulaire. 3. Bras porteur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que sont prévus, sur la face inférieure et/ou sur la face supérieure des profilés (2, 3) des renfoncements (5, 6) destinés à recevoir le canal (7, 8). 4. Bras porteur selon la 3, caractérisé en ce que le moyen de fixation comprend une liaison encliquetable (10, 11, 12, 13) présente dans la zone de chevauchement entre les renfoncements (5, 6) et le canal (7, 8). 5. Bras porteur selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'une combinaison de charnières (4) et de parties profilées (2, 3) est prévue avec possibilité de pivotement dans deux plans.
F
F16
F16L,F16M
F16L 3,F16M 11
F16L 3/015,F16M 11/04
FR2900983
A1
INJECTEUR DE CARBURANT A SOUPAPE ELECTROMAGNETIQUE
20,071,116
Domaine de l'invention La présente invention concerne un injecteur de carburant comportant une soupape électromagnétique et un induit en une seule pièce ou un induit en plusieurs pièces, et un électroaimant fixé par l'intermédiaire d'un manchon et d'un écrou de serrage d'aimant à un organe de support de l'injecteur, cet organe de support recevant un élément de soupape ayant une chambre de commande soumise à la pression du système et sollicitant un organe de soupape d'injection. Etat de la technique Le document DE 196 50 865 Al décrit une soupape électromagnétique pour commander la pression du carburant dans la chambre de commande d'un injecteur tel qu'un système d'injection à rampe commune. Le mouvement de translation (course) d'un piston de soupape se commande par la pression du carburant dans la chambre de corn- mande et ce piston ouvre ou ferme un orifice d'éjection de l'injecteur. La soupape électromagnétique comporte un électroaimant, un induit mobile et un organe de soupape déplacés par l'induit et sollicités dans le sens de la fermeture par un ressort de fermeture de soupape ; cet organe de sou-pape coopère avec le siège de soupape de la soupape électromagnétique pour commander ainsi le flux de carburant sortant de la chambre de commande. Dans les soupapes électromagnétiques connues, les oscillations de l'induit et/ou les rebondissements de l'organe de soupape se produisant pendant le fonctionnement se répercutent de manière gênante. Du fait des oscillations qui se produisent après que la plaque d'induit ait rencontré le siège de soupape donne à la plaque d'induit une position indéfinie. Ainsi, lors des injections suivantes, la soupape électromagnétique aura des durées d'ouverture différentes se traduisant par une dispersion du début de l'injection et de la quantité injectée. Les documents DE 196 50 865 Al et DE 197 08 104 Al décrivent des solutions utilisant un induit de soupape électromagnétique en deux parties pour diminuer la masse en mouvement de l'ensemble induit-organe de soupape et ainsi l'énergie cinétique engendrée par le rebondissement. L'induit en deux parties comporte un goujon d'induit et une pla- que d'induit montée de manière coulissante sur le goujon d'induit et coulissant contre la force développée par un ressort de rappel dans le sens de fermeture de l'organe de soupape sous l'effet de sa masse inerte. La plaque d'induit est fixée à l'aide d'une rondelle de fixation et d'un man- chon de fixation entourant la rondelle de fixation sur le goujon d'induit. Le manchon de fixation et la rondelle de fixation sont entourés par le noyau de l'aimant, de sorte qu'ils sont encombrants et nécessitent un diamètre important au niveau du noyau de l'aimant. Ce diamètre important du noyau de l'aimant limite à son tour le flux magnétique. La difficulté est celle du réglage précis de la longueur maximale de la course disponible pour la plaque d'induit sur le goujon d'induit comme chemin de glisse-ment. La longueur maximale de course encore appelée simplement course, qui se compose de la course de l'induit et d'une course de dépassement, se mesure de manière générale à l'aide d'une rondelle standard. C'est pour-quoi on installe une rondelle de réglage, classée, pour régler ainsi la course de consigne. La soupape électromagnétique de commande de l'injecteur de carburant d'une installation d'injection de carburant comporte un électroaimant, un induit en plusieurs parties, et un élément de fermeture déplacé avec l'induit en plusieurs parties et coopérant avec un siège de soupape pour ouvrir et fermer un canal de décharge d'une chambre de commande de l'injecteur de carburant. L'induit en plusieurs parties comporte un plaque d'induit qui peut coulisser par rapport au goujon d'induit contre la force d'un ressort d'induit dans le sens de fermeture de l'élément de fermeture sous l'effet de sa masse inerte. L'induit en plusieurs parties comprend en outre un guide et le goujon d'induit est logé dans le guide ; le goujon d'induit comporte un manchon de fixation qui définit la course prévue de l'induit en plusieurs parties. Cette course se compose de la course d'induit et de la course de dépassement. Dans le cas des systèmes d'injection à haute pression, ac- tuels, tels que par exemple les systèmes d'injection accumulateurs à haute pression (rampe commune), les électrovannes ont une tête magnéti- que fixée sur le corps de l'injecteur pour que l'aimant soit appuyé directe- ment ou indirectement contre un épaulement dans le corps de l'injecteur. Le cas échéant, un boîtier qui entoure l'aimant par une liaison par la forme peut être pressé contre cet épaulement. Le blocage se fait habituel- lement à l'aide d'un écrou de serrage de l'aimant qui chevauche et entoure par le haut l'aimant ou un manchon entourant l'aimant et se visse sur le filetage extérieur du corps de l'injecteur. L'élément de soupape comportant le siège de soupape de la soupape électromagnétique est pressé à l'aide d'une seconde liaison vissée à l'intérieur du corps de l'injecteur contre un second épaulement. Pendant le fonctionnement, l'élément de soupape est sollicité par la pression du système, c'est-à-dire la pression régnant dans la chambre d'accumulation à haute pression (rampe commune). En con-séquence, l'élément de soupape est soulevé de quelques microns dans sa liaison vissée, ce qui modifie la position axiale du siège de soupape par rapport au corps de l'injecteur en fonction de la pression du système, c'est-à-dire de la pression régnant dans l'accumulateur à haute pression (rampe commune). Si la butée supérieure de la soupape électromagnétique se trouve également dans la liaison vissée pour bloquer l'élément de soupape, la pression du système soulève à la fois le siège de soupape et la butée supérieure limitant la course, ce qui se traduit par une réduction de l'entrefer résiduel nécessaire préalablement, en fonction de la pression du système. Pour respecter un entrefer résiduel minimum même pour la pression maximale du système, on réserve cette réduction de l'entrefer ré-siduel dépendant de la pression, au moment de son réglage. Mais ainsi toute la force électromagnétique disponible n'est pas utilisée complète-ment. Si la butée supérieure de la soupape électromagnétique se trouve dans la première liaison vissée de la tête magnétique, le coulissement du siège de soupape se traduit par une réduction de la course de la soupape dépendant de la pression du système. Cela est particulièrement gênant car le coulissement du siège de soupape doit être réservé lors du réglage de la course de la soupape pour que la course de soupape aussi faible que possible, souhaitée pour la stabilité du comportement de commutation, n'existe plus aux pressions moyennes et faibles. But de l'invention La présente invention a pour but de résoudre ce problème technique et de réaliser la liaison vissée entre l'aimant, l'écrou de serrage de l'aimant et le corps de l'injecteur ainsi qu'entre un élément de soupape et l'écrou de serrage de soupape pour que le coulissement du siège de soupape dépendant de la pression du système ne détériore pas l'entrefer résiduel et la stabilité de la course de la soupape. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un injecteur du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que la force axiale de l'écrou de serrage d'aimant est transmise à l'élément de soupape par l'électroaimant ou par un manchon associé à celui-ci et un insert de transmission de force. En d'autres termes, la tête magnétique s'appuie dans sa liaison vissée non directement contre le corps de l'injecteur de carburant mais soit directement soit indirectement sur l'élément de soupape. De façon avantageuse, un élément élastique est prévu entre la liaison vissée pour la tête magnétique de l'aimant et l'élément de sou-pape qui évite dans une très large mesure toute modification de la force agissant dans la direction axiale dans la liaison vissée lors du coulisse-ment de l'élément de soupape. Cet élément élastique peut être réalisé par exemple par une encoche radiale prévue au-dessus de l'aimant dans l'ajutage d'appui de l'injecteur de carburant. Grâce à cet élément élastique constitué par exemple sous la forme d'une encoche, on transmet le coulissement axial de l'élément de soupape, dépendant de la pression du système, sur l'aimant, et on évite tout coulissement relatif du siège de soupape dans l'élément de soupape par rapport à l'aimant. En outre, selon l'invention, l'écrou de serrage de l'aimant exerce une force d'appui par l'aimant, par un élément d'appui et l'élément de soupape dans l'injecteur. Cette force d'appui supplémentaire donne plusieurs possibilités pour améliorer le flux des forces dans l'injecteur de carburant. D'une part, la force d'appui supplémentaire induite par la vis de serrage de la soupape dans l'élément de soupape de l'injecteur de carburant peut être réduite et réduire les efforts exercés sur le filetage de la vis de serrage de la soupape. Selon un développement de cette idée de base, la vis de ser- rage de la soupape peut être complètement supprimée et toute la force d'appui avec laquelle l'élément de soupape est pressé contre le corps de l'injecteur est appliquée par l'écrou de serrage de l'aimant, nécessaire à la fixation de la tête d'aimant. Si l'on supprime la vis de serrage de la sou-pape on peut également supprimer le filetage correspondant dans le corps de l'injecteur ce qui simplifie la fabrication et améliore la tenue aux ondes de chocs. Dans ce cas, le filetage de l'écrou de serrage de l'aimant est pré-vu dans la partie supérieure du corps de l'injecteur de carburant qui reçoit alors la force d'enfoncement nécessaire à la soupape sollicitée par la pression du système. Par ailleurs, la force d'appui supplémentaire peut servir à soutenir l'élément de soupape à installer dans l'injecteur de carburant contre toute augmentation de la force électrique agissant sur la face inférieure de l'élément de soupape. De façon avantageuse, la liaison vissée de blocage de l'aimant participe à la liaison vissée à l'élément de soupape ce qui permet d'augmenter considérablement la force axiale par laquelle l'injecteur est pressé contre l'élément de soupape et par ailleurs on peut réduire considé-rablement la force axiale appliquée au filetage de la vis de serrage de la soupape ; dans un cas extrême, on peut même supprimer la vis de serrage de soupape. Dessins La présente invention sera décrite ciaprès de manière plus lo détaillée à l'aide des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre une soupape électromagnétique selon l'état de la technique dont la butée de course de l'induit se trouve dans la liaison vissée de l'élément de soupape de l'injecteur de carburant, - la figure 2 est une coupe d'un injecteur de carburant selon l'état de la 15 technique, la butée de course de l'induit se situant dans l'aimant et à l'intérieur de la liaison vissée servant à la fixation de l'aimant, - la figure 3 est une coupe d'une soupape électromagnétique selon l'invention dans laquelle le flux des forces pour maintenir enfoncé l'aimant passe par l'élément de soupape, 20 - la figure 4 montre une variante de réalisation de l'injecteur de carburant présenté à la figure 3 dans laquelle le flux des forces servant à maintenir enfoncé l'aimant passe par l'élément de soupape et la vis de serrage de la soupape est supprimée, et - la figure 5 montre une variante de réalisation de la soupape électroma- 25 gnétique de l'invention dans laquelle le flux des forces pour maintenir enfoncé l'aimant passe par l'élément de soupape, et la butée de course supérieure de l'induit se trouve dans la liaison vissée de l'écrou de serrage de la soupape. Description de modes de réalisation 30 La figure 1 montre une première variante de réalisation d'un injecteur de carburant actionné par une soupape électromagnétique. Un injecteur de carburant 10 selon l'état de la technique tel que représenté à la figure 1 comporte un ajutage de sortie 12 qui représente le retour côté basse pression. L'injecteur de carburant 10 comporte 35 une soupape électromagnétique 14 avec un électroaimant 16. L'électroaimant 16 est entouré d'un manchon 18. Le manchon 18 et l'électroaimant 16 qu'il loge est vissé au corps de support 50 de l'injecteur de carburant 10 à l'aide d'un écrou de serrage 20. L'électroaimant 16 comporte une bobine électromagnétique 22. L'électroaimant 16 a un orifice de passage logeant un ressort de fermeture 24, qui s'appuie contre la tête d'un goujon d'induit 30. La tête du goujon d'induit 30 comporte une rondelle de réglage 60 entourée par un manchon de fixation 62. Le goujon d'induit 30 guide une plaque d'induit 28. Le goujon d'induit est logé dans un guide d'induit 34. Un ressort d'induit précontraint 32 est prévu dans la plaque d'induit 28 entre la plaque d'induit 28 montée coulissante sur le goujon d'induit 30 et le guide d'induit 34. Le guide d'induit 34 est serré à l'aide d'une vis de serrage de 10 soupape 52 avec interposition d'une rondelle contre un élément de sou-pape 40. L'élément de soupape 40 délimite une cavité 36 dans laquelle pénètre l'extrémité inférieure du goujon d'induit 30. Un guide d'élément de fermeture est prévu sur le goujon d'induit 30 ; ce guide en- 15 toure partiellement un élément de fermeture ou d'obturation 38 en forme de bille. L'élément de fermeture 38 permet de fermer un organe d'étranglement de sortie 44 à travers lequel on décharge la pression de la chambre de commande 68 également réalisée dans l'élément de soupape 40. L'élément de soupape 40 loge un organe de soupape d'injection 42 en 20 forme d'aiguille d'injecteur. La chambre de commande 68 est alimentée en carburant à la pression du système par un organe d'étranglement d'alimentation 46 également réalisé dans l'élément de soupape 40. Pour assurer l'alimentation du carburant à la pression du système à travers l'organe d'étranglement d'alimentation 48 dans la chambre de commande 25 68, le côté extérieur de l'élément de soupape 40 est baigné par le carburant 48 à la pression du système. Selon la représentation de la figure 1, on a un premier flux de carburant 54 passant entre l'organe de support 50, une vis de serrage de soupape 52 et l'élément de soupape 40. Un second flux de carburant 30 56 passe par l'organe de support 50, l'écrou de serrage d'aimant 20 et le manchon 18 entourant l'électroaimant 16. Enfin, un troisième flux de car- burant 58 passe entre le manchon 18, l'électroaimant 16 entouré par le manchon ainsi que l'ajutage de sortie 12. Entre la fac e frontale de la pla- que d'induit logée de manière coulissante sur le goujon d'induit 30 et la 35 face frontale en regard de l'électroaimant 16, il y a un entrefer résiduel 26 qui se règle nécessairement au montage de l'injecteur de carburant 10. Si l'élément de soupape 40 coulisse du fait du carburant 48 à la pression du système, cet élément de soupape sera soulevé de quelques m dans sa liaison vissée, pendant le fonctionnement, et influencera ainsi l'entrefer résiduel réglé préalablement de manière délicate. Pour respecter un entrefer résiduel minimum 26 à la pression maximale du système, il faut que la réduction dépendant de la pression du système soit respectée lors du réglage de l'entrefer résiduel 26. Mais ainsi on ne pourra utiliser complètement la force magnétique disponible de l'électroaimant 16. La représentation de la figure 2 montre une soupape électromagnétique équipée d'un induit en une seule pièce d'un injecteur de carburant selon l'état de la technique. Dans la variante de réalisation de l'injecteur de carburant 10 représentée à la figure 2, on n'a pas représenté l'ajutage de sortie 12. L'électroaimant 16 est entouré par le manchon 18. Le manchon 18 est lui-même vissé par l'intermédiaire de l'écrou de serrage 20 au filetage extérieur de l'organe de support 50. L'électroaimant 16 entoure la bobine électromagnétique 20, l'induit réalisé en une seule pièce selon la figure 2, qui est en regard avec la plaque d'induit 28. Le goujon d'induit 30 de l'induit en une seule pièce est monté coulissant dans le guide d'induit 34. L'extrémité du goujon d'induit tournée vers l'élément de soupape 40 comporte un guide d'élément de fermeture qui entoure partiellement l'élément de fermeture 38 de forme sphérique. L'élément de soupape loge l'organe de soupape d'injecteur 42 de préférence réalisé en forme d'aiguille d'injecteur. En outre, la chambre de commande 68 se trouve dans l'élément de sou-pape 40. Cette chambre est déchargée en pression par l'organe d'étranglement de sortie 44 fermé par l'élément de fermeture 38 et la chambre se remplit avec le carburant 48 à la pression du système par l'organe d'étranglement d'alimentation 46 également réalisé dans l'élément de soupape. De façon analogue à la représentation de la figure 1, l'élément de soupape 40 est fixé contre un épaulement de l'organe de sup-port 50 par l'intermédiaire de la vis de serrage de soupape 52. Dans la représentation de la figure 2, la course du goujon d'induit 130 avec la plaque d'induit 28 qu'il reçoit est définie par une butée de course d'induit 64 entourant le ressort de fermeture 24. La variante de l'injecteur de carburant selon l'état de la technique, représentée à la figure 2, établit entre l'écrou de serrage de soupape 52, l'élément de soupape 40 et l'organe de support 50, un pre- mier flux de force 54 analogue à celui de la variante de réalisation de la figure 1 ainsi qu'un second flux de force 56 dans la liaison vissée formée de l'écrou de serrage d'aimant 20, le manchon 18 et l'organe de support 50. Comme la butée de course d'induit 64 se trouve dans la liaison vissée comprenant l'écrou de serrage d'aimant 20 et le filetage extérieur de l'organe de support 50, un coulissement du siège de soupape dans l'élément de soupape 50 lié à la pression du système se traduit par une réduction de la course de soupape dépendant de la pression du système. Cela est particulièrement gênant car le coulissement du siège de soupape dans l'élément de soupape 40 doit être prévu lors du réglage de la course de la soupape et ainsi il n'y aura plus la course de soupape aussi réduite que possible souhaitée pour la stabilité du comportement de commutation dans le cas des pressions moyennes et faibles. La représentation de la figure 3 correspond à un injecteur de carburant muni d'une soupape électromagnétique fixée par une liaison vissée et correspondant à l'invention. Selon la figure 3, l'injecteur de carburant 10 comporte un induit 78 en une seule pièce. L'induit 78 en une seule pièce comprend la plaque d'induit 28 et le goujon d'induit 30. Selon l'injecteur de carburant 10 de l'invention, au-dessus de la bobine électromagnétique 16 de la sou-pape électromagnétique 14 il y a l'ajutage de sortie 12 avec une cavité s'étendant dans la direction radiale réalisée ici sous la forme d'une encoche. La cavité 70 de l'ajutage de sortie 12, réalisée dans la direction radiale est chevauchée par l'écrou de serrage 20 de l'aimant fixé au filetage extérieur de l'organe de support 50. Dans le cas de l'ajutage de sortie 12 muni de la cavité radiale, la force de serrage de l'écrou de serrage 20 de l'aimant est transmise à l'électroaimant 16. L'électroaimant 16 s'appuie à son tour contre une rondelle de réglage 14 appuyée elle-même sur un in-sert de transmission de force 76. La force de précontrainte agissant dans la direction axiale et appliquée par l'écrou de serrage de l'aimant 20 passe ainsi par un flux de force 82 optimisé, par l'ajutage de sortie 12 muni de la cavité radiale 70, de l'électroaimant 16, de la rondelle de réglage 74, de l'insert de transmission de force 76 pour arriver sur le guide d'induit 34. Lorsqu'on serre l'écrou de serrage 24 suivant un couple de serrage défini, le guide d'induit 34 qui s'appuie sur la surface annulaire de l'élément de soupape 40 vient contre la surface d'appui 80 de l'organe de support 50. Le flux de force optimisé 82 passe ainsi de l'insert de transmission de force 76 sur le guide de palier 34 serré sur la surface annulaire de l'élément de soupape 40 jusque dans l'organe de support 50. En outre, le guide d'induit 34 est pressé en plus par l'écrou de serrage de soupape 52 contre la surface annulaire de l'élément de soupape 40 au-dessus de la surface d'appui 80. Pour cela, l'organe de support 50 comporte un segment de filetage intérieur dans lequel se visse l'écrou de serrage de sou-pape 52. Dans le mode de réalisation selon l'invention représenté à la figure 3, la butée de course, supérieure, de l'induit 78 en une seule pièce, se trouve au niveau de l'électroaimant 16. Entre celui-ci et l'écrou de serrage 20, il y a un joint 72. Dans la représentation de la figure 3 qui reproduit une demi-coupe symétrique par rapport à l'axe 88 de l'injecteur, il apparaît que l'élément de fermeture 38, réalisé sous une forme sphérique, est logé dans la face inférieure du goujon d'induit 30 dans un guide et est positionné dans un siège de soupape 66 prévu dans l'élément de soupape 40. Dans la représentation de la figure 3, l'organe d'étranglement de sortie 44, qui décharge la pression de la chambre de commande 68, est fermé par l'élément de fermeture 38. La chambre de commande 68 reçoit l'organe de soupape d'injection 42, de préférence réalisé en forme d'aiguille d'injecteur. Selon la figure 3, le flux de force 82 optimisé traverse, entre l'électroaimant 16 et l'écrou de serrage d'aimant 20, un élément élastique sous la forme d'une cavité 70 dirigée radialement. Cette cavité est réalisée dans l'ajutage de sortie 12 et elle évite pratiquement toute variation de la force axiale de la liaison vissée lorsque l'élément de soupape 40 coulisse. Ainsi, le coulissement axial de l'élément de soupape 40 dépendant de la pression du système produite par le carburant 48 à la pression du sys- tème et agissant sur l'élément de soupape 40, est transféré à l'électroaimant 16 tout en évitant un coulissement relatif entre le siège de soupape 66 et l'électroaimant 16. En outre, on induit par l'intermédiaire de l'écrou de serrage d'aimant 20 une force d'appui par l'électroaimant 16, la rondelle de réglage 74 et l'insert de transmission de force 76 dans l'organe de support 50. Cette force d'appui supplémentaire permet de ré- duire la force d'appui transmise par l'écrou de serrage de soupape 52 sur l'élément de soupape 40 et de décharger ainsi le filetage de la vis de ser- rage de soupape 52. La vis de serrage de soupape 52 de l'exemple de réali- sation de la figure 4 qui sera décrit ultérieurement pourra être complètement supprimée car toute la force d'appui par laquelle l'élément de soupape 40 est poussé contre l'organe de support 50 au niveau de la surface d'appui 80 est transmise par l'écrou de serrage d'aimant 20. Cela permet de supprimer l'écrou de serrage de soupape 52 et le filetage cor- respondant de l'organe de support 50. En revanche, le filetage extérieur de l'organe de support 50 recevant l'écrou de serrage d'aimant 20 sera conçu pour absorber la force d'enfoncement ou de retenue nécessaire à l'élément de soupape 40 dont la face inférieure est exposée à la pression du système. En outre, grâce au flux de force 82 optimisé passant par la rondelle de réglage 74 et l'insert de transmission de force 76, on peut utiliser la force d'appui supplémentaire ainsi obtenue pour soutenir l'élément de soupape 40 contre les forces de nature hydraulique, plus importantes agissant sur la face inférieure de l'élément de soupape 40. Ainsi, l'injecteur de carburant 10 selon l'invention convient également pour des pressions de systèmes, élevées. La figure 4 montre une variante de réalisation de l'injecteur de carburant selon l'invention telle que représentée ci-dessus à la figure 3. Cette variante ne comporte pas de vis de serrage de soupape. La figure 4 montre que selon le flux de force 82 optimisé, représenté partiellement, la force axiale induite par le noyau d'aimant 16 à partir de l'écrou de serrage 20 non représenté à la figure 4, passe par la rondelle de réglage 74 dans l'insert de transmission de force 76. Celui-ci chevauche par sa surface annulaire inférieure, le guide d'induit 34 et applique celui-ci contre la surface annulaire de l'élément de soupape 40 ; cette surface s'appuie sur la surface d'appui 80 de l'organe de support 50. Dans cette variante de réalisation, on a supprimé complètement l'écrou de serrage de soupape qui bloque le guide d'induit 34 et le filetage intérieur correspondant de l'organe de support 50, si bien que toute la force est transmise de l'écrou de serrage d'aimant 20 dans l'ensemble formé par l'électroaimant 16, la rondelle de réglage 74, l'insert de transmission de force 76, le guide d'induit 34, l'élément de soupape 40, à partir de l'écrou de serrage d'aimant 20. La vue en demi-coupe de la figure 4, symétrique par rapport à l'axe longitudinal 88 de l'injecteur, montre que dans cette variante de réalisation, l'induit 78 est en une seule pièce comprenant la plaque d'induit 28 et le goujon d'induit 30. La face inférieure du goujon d'induit 30 comporte un guide d'élément d'obturation qui chevauche en partie l'élément d'obturation 38 réalisé ici avec une forme de Q. L'élément d'obturation 38 est appliqué contre le siège de soupape 66 de l'élément de soupape 40 et ferme l'organe d'étranglement de sortie 44 qui assure la dé- charge en pression de la chambre de commande 68 non représentée à la figure 4. La butée de course supérieure de la plaque d'induit 20 de cet exemple de réalisation de l'injecteur de carburant 10 selon l'invention est constituée par la face inférieure de l'électroaimant 16. La représentation de la figure 5 est une demi-coupe d'une autre variante de réalisation d'un injecteur de carburant selon l'invention avec une liaison vissée optimisée. La représentation de la figure 5 montre que l'injecteur de carburant 10 comprend l'ajutage de sortie 12 contre lequel s'appuie le ressort d'obturation 24. A la fois l'ajutage de sortie 12 et l'électroaimant 16 sont entourés par le manchon 18 lui-même fixé par l'écrou de serrage d'aimant 20 contre le filetage extérieur de l'organe de support 50. Cet écrou de serrage d'aimant 20 chevauche un épaulement du manchon 18 dans lequel est logé le joint d'étanchéité 72. L'électroaimant 16 entoura la bobine électromagnétique 22 ; en outre, l'électroaimant 16 comporte une rondelle de réglage 60 contre laquelle s'appuie le ressort de fermeture 24. Dans la variante de réalisation de l'injecteur de carburant selon l'invention représentée à la figure 5, le groupe de montage de l'induit est en plusieurs parties et comprend la plaque d'induit 28 montée de manière coulissante sur le goujon d'induit 30 ainsi que le guide d'induit 34 dans lequel est guidé le goujon d'induit 30. Le ressort d'induit 32 par le-quel la plaque d'induit 28 est précontrainte contre le guide d'induit 34 n'est pas représenté pour des raisons d'encombrement. Le manchon 18 selon la variante de réalisation de la figure 5 s'appuie contre la face supérieure de l'insert de transmission de force 74 ; ce dernier s'appuie contre le guide d'induit 34. Contrairement à la représentation de la figure 4, le guide d'induit 34 est en outre vissé par la vis de serrage de soupape 52 logée dans l'organe de support 50, avec interposition d'une rondelle de ré- glage de la course d'induit 84 avec précontrainte contre l'élément de sou-pape 40. L'élément de soupape 40 s'appuie à son tour contre la surface d'appui 80 en forme d'épaulement de l'organe de support 50 de l'injecteur de carburant 10. Pour être complets, il convient de remarquer que la face inférieure du goujon d'induit 30 comporte un guide pour l'élément de fer- meture entourant en partiel'élément de fermeture 38 constitué ici par un élément en forme de bille. L'élément de fermeture ou d'obturation 38 en forme de bille de la variante de réalisation de la figure 5 est logé dans le siège de soupape 66 et ferme l'organe d'étranglement de sortie 44. Celui-ci permet la décharge de la pression de la chambre de commande 68 grâce à l'organe de soupape d'injecteur 42 réalisé de préférence en forme d'aiguille d'injecteur montée de manière coulissante. La référence 86 désigne un joint d'étanchéité haute pression qui assure l'étanchéité de l'organe de support 50 par rapport à l'élément de soupape 40. Le flux de force optimisé 82 de la variante de réalisation de la figure 5 issu de l'écrou de serrage d'aimant 20 passe par le manchon 18 pour arriver sur l'insert de transmission de force 76, le guide d'induit 34, la rondelle de réglage 82 servant à régler la course de l'induit, l'élément de soupape 40 pour arriver dans l'organe de support 50. Du fait de l'écrou de serrage de soupape 52 prévu dans cet exemple de réalisation, on a un second flux de force 56 passant par l'organe de support 50, la vis de serrage de soupape 52, le guide d'induit 34, la rondelle de réglage 84 et la surface annulaire de l'élément de soupape 40. Un troisième flux de force 58 tra- verse le manchon 18, l'électroaimant 16 et l'ajutage de sortie 12. Il faut remarquer que par rapport au troisième flux de force 58 représenté à la figure 5 il n'est pas nécessaire de prévoir une liaison vissée car le manchon 18 chevauche en partie l'ajutage de sortie 12 et s'applique ainsi contre la face frontale supérieure de l'électroaimant 16. En liaison avec la variante de réalisation des figures 3 et 5, on constate que l'ajutage de sortie 12 du mode de réalisation de la figure 3 est fabriqué de préférence en une matière amagnétique de même que l'insert de transmission de force 76. La même remarque s'applique au manchon 18 de la figure 5 fabriqué également de préférence en une matière amagnétique. L'utilisation d'une matière amagnétique évite qu'un flux magnétique significatif passe à côté de la plaque d'induit 28. En référence à la représentation de la figure 5 on remarque que la butée de course supérieure de l'induit 28, 30 se trouve dans la liai-son vissée de la vis de serrage de soupape 52. Selon cette variante de réa- lisation, la partie élastique réalisée sous la forme d'une cavité radiale 70 à la figure 3 est réalisée dans la liaison vissée de la variante de la figure 5 par le sertissage de l'ajutage de sortie 12 et par l'encoche pour le joint d'étanchéité 72 dans la zone inférieure du manchon 18 entourant le noyau magnétique 16. Ainsi dans cette variante de réalisation selon la fi- gure 5 on a une zone déformable dans certaines limites qui permet de compenser les mouvements relatifs de l'élément de soupape 40 engendrés par la forte pression du carburant 48 dans le système.35
Injecteur de carburant (10) comportant une soupape électromagnétique (14) et un induit (78) en une seule pièce ou un induit (28, 30, 32, 34) en plusieurs pièces, et un électroaimant (16) fixé par l'intermédiaire d'un manchon (18) et d'un écrou de serrage d'aimant (20) à un organe de support (50) de l'injecteur (10), recevant un élément de soupape (40) ayant une chambre de commande (68) soumise à la pression du système et sollicitant un organe de soupape d'injection (42).La force axiale de l'écrou de serrage d'aimant (20) est transmise à l'élément de soupape (40) par l'électroaimant (16) ou par un manchon (18) associé à celui-ci et un insert de transmission de force (76).
1 ) Injecteur de carburant (10) comportant une soupape électromagnétique (14) et un induit (78) en une seule pièce ou un induit (28, 30, 32, 34) en plusieurs pièces, et un électroaimant (16) fixé par l'intermédiaire d'un manchon (18) et d'un écrou de serrage d'aimant (20) à un organe de support (50) de l'injecteur (10), cet organe de support (50) recevant un élément de soupape (40) ayant une chambre de commande (68) soumise à la pression du système et sollicitant un organe de soupape d'injection (42), caractérisé en ce que la force axiale de l'écrou de serrage d'aimant (20) est transmise à l'élément de soupape (40) par l'électroaimant (16), ou par un manchon (18) associé à celui-ci et un insert de transmission de force (76). 2 ) Injecteur de carburant (10) selon la 1, caractérisé par un élément élastique (70, 90, 92) prévu dans la liaison vissée entre l'écrou de serrage d'aimant (20) et l'électroaimant (16) ou le manchon (18). 3 ) Injecteur de carburant (10) selon la 2, caractérisé en ce que l'élément élastique (70) est réalisé comme cavité radiale dans un ajutage de sortie (12) chevauché par l'écrou de serrage d'aimant (20). 4 ) Injecteur de carburant (10) selon la 2, caractérisé en ce que l'élément élastique (90) est une rainure réalisée dans la zone du manchon (18) chevauchée par l'écrou de serrage (20). 5 ) Injecteur de carburant (10) selon la 2, caractérisé en ce que l'élément élastique (92) est réalisé sous la forme d'un sertissage dans l'ajutage de sortie (12). 6 ) Injecteur de carburant (10) selon la 1, caractérisé en ce que l'insert de transmission de force (76) applique un guide d'induit (34) pour l'induit en une seule pièce (78) ou pour l'induit en plusieurs pièces (28, 30) contre une surface d'appui (80) en forme d'épaulement de l'organe de support (50). 7 ) Injecteur de carburant (10) selon la 6, caractérisé par une bague de réglage (84) prévue entre la surface annulaire de l'élément de soupape (40) et le guide d'induit (34), pour régler la course de l'induit. 8 ) Injecteur de carburant (10) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu' au moins un composant du groupe formé par le manchon (18), l'ajutage de sortie (12) et l'insert de transmission de force (76) sont en une matière amagnétique. 9 ) Injecteur de carburant (10) selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de soupape (40) est fixé dans l'organe de support (50) sans utiliser d'écrou de serrage de soupape. 10 ) Injecteur de carburant (10) selon la 1, caractérisé en ce que la butée de course supérieure de l'induit en une seule pièce (78) ou de l'induit en plusieurs pièces (28, 30) est assurée par l'électroaimant (16) de la soupape électromagnétique (14).25
F
F02
F02M
F02M 51,F02M 61
F02M 51/06,F02M 61/16
FR2894279
A1
ENSEMBLE A RACCORD POUR MASSE-TIGES OU TIGES LOURDES DE FORAGE
20,070,608
La présente invention concerne des raccords pour éléments tubulaires ou cylindriques et plus particulièrement des raccords destinés à former une colonne d'éléments pour le forage de puits, notamment de puits de pétrole. Elle concerne plus précisément un ensemble à raccord pour masse-tiges et/ou tiges lourdes de forage. Lors du forage d'un puits dans le sol, il est nécessaire de raccorder des portions de conduits tubulaires ou autres éléments cylindriques de manière à former une colonne ou un train d'éléments permettant d'atteindre la profondeur désirée. Dans le domaine du forage pétrolier, visant l'extraction d'hydrocarbures liquides ou gazeux, il est fondamental que ces raccords garantissent, au niveau des assemblages des éléments, notamment résistance structurelle et tenue en pression. Une colonne de forage est constituée, généralement, respectivement de haut en bas, de quatre types d'éléments : tiges de forage (en Anglais : drill pipes) tiges lourdes (en Anglais : heavy weight drill pipes) masse tiges (en Anglais : drill collars) outil de forage. Ces trois types de tiges sont percés axialement de part en part afin de 20 fournir un passage pour les fluides à extraire ou à injecter lors du forage. Ces différents types de tiges se distinguent principalement par le fait que : les tiges de forage, sont, à l'unité, les plus légères de ces trois types de tiges. Elles sont généralement un assemblage par soudure d'un 25 tube et de deux raccords (tool joint en Anglais). Les tiges de forage servent de lien entre l'outil et la surface, elles sont généralement en sollicitées en traction et servent à transmettre le couple de rotation et le fluide de forage vers l'outil. les tiges lourdes ont une section beaucoup plus importante que les 30 tiges de forage et peuvent être monobloc ; elles sont souvent sollicitées en flexion et ont des renflements extérieurs sur le corps (wear pads en Anglais) afin de réduire les contacts et donc l'usure sur les parois du puits. Elles sont utiles comme éléments de transition entre les masses tiges et les tiges de forage. Elles diminuent considérablement les vibrations générées par la coupe de la roche par l'outil. les masse-tiges ont des parois très épaisses (de l'ordre de plusieurs pouces soit plusieurs dizaines de millimètres) ; elles sont souvent usinées en spirale sur leur partie extérieure afin de laisser un passage pour le fluide de forage entre la surface extérieure de la masse tige et la paroi du puits, ceci afin de réduire les collages par pression différentielle. Elles peuvent aussi recevoir des usinages extérieurs pour faciliter leur manoeuvre ou leur mise en oeuvre ( slip and elevator recess )) en anglais). Elles contribuent par leur poids à exercer un effort de coupe sur l'outil de forage et à mettre en tension les tiges de forage. L'ensemble des tiges lourdes, des masse-tiges et de l'outil de forage est parfois appelé (en anglais) Bottom Hole Assembly . C'est le raccordement des éléments inférieurs d'une telle colonne de forage que vise la présente invention. La gravité agissant, notamment, sur les tiges lourdes et masse tiges permet de les utiliser en compression afin d'appliquer une force de pénétration aux éléments coupants de l'outil de forage à l'extrémité inférieure de la colonne de forage. La quantité des tiges lourdes et masse tiges utilisées dans une colonne donnée dépend de la charge que l'on souhaite appliquer à l'extrémité de forage. De plus, les éléments de la colonne de forage sont entrainés en rotation afin de donner un mouvement de coupe à l'outil de forage situé à son extrémité inférieure. Les éléments de la colonne de forage et notamment les masse tiges et les tiges lourdes sont donc, à la fois, sollicités en compression et en torsion. Les tiges constituant la colonne de forage sont pourvues de raccords à chacune de leurs extrémités permettant de les assembler les unes aux autres, afin d'obtenir une configuration souhaitée. Habituellement, ce type de raccord est réalisé à l'aide de surfaces filetées complémentaires disposées aux extrémités des éléments à assembler, sur des portions respectivement mâles et femelles, utilisant, habituellement, des joints d'étanchéité enserrés par deux surfaces appropriées desdites deux portions. En général, il s'agit de filetages coniques ayant un pas important (plusieurs millimètres) afin de faciliter un assemblage rapide (une fraction de tour nécessaire pour le serrage). De tels raccords à filetage conique pour éléments de forage pétrolier ont étés normalisés dans la norme API Specification 7 considérée ici à titre de 5 référence (API : American Petroleum Institute). Un raccord tel que défini par cette norme est composé d'un élément mâle comportant un épaulement et une portion conique au moins partiellement filetée s'étendant depuis cet épaulement jusqu'à l'extrémité libre de cet élément et d'un élément femelle complémentaire ayant une première surface intérieure 10 conique filetée de même conicité que la surface conique de l'élément male, mais plus courte que celle ûci, et prolongée par une autre surface conique intérieure lisse de conicité plus faible que ladite première surface conique. Un problème rencontré dans ce domaine technique et en particulier avec ce type de raccords résulte du fait que les éléments de la colonne de forage, 15 notamment les masse tiges et les tiges lourdes, ont des dimensions radiales plusieurs fois inférieures à leurs dimensions longitudinales (typiquement, pour une tige lourde : 900cm de longueur pour un diamètre de 25cm). De plus, le diamètre des trous de forage dans lequel sont mises en ceuvre les tiges lourdes et les masse tiges est largement supérieur à leur diamètre propre. En général, le diamètre d'un 20 tel trou de forage est de 17'/2 pouces (soit environ 44,5cm). Par conséquent, étant soumises à des contraintes en compression, ces colonnes d'éléments de forage sont naturellement sollicitées à se déformer en flambage dans le trou foré. Ce flambage se traduit localement par des efforts de flexion, notamment au niveau des raccords entre les éléments constituant la 25 colonne. En pratique, ces raccords constituent des discontinuités géométriques, (notamment en raison des réductions de section) par rapport au reste de la colonne ; ils sont donc, en cas de flambage de celle-ci, le lieu de concentrations de contraintes, que par conséquent des risques importants de rupture à ce niveau. Notamment, les efforts de torsion combinés à des efforts de flexion 30 répétés au niveau des raccords entraînent typiquement des problèmes de rupture par fatigue causés principalement par des concentrations de contraintes sur l'élément femelle, notamment sur le cercle formant limite entre lesdites deux surfaces intérieures coniques. Il a été constaté, dans la pratique, que des ruptures causées par des phénomènes de fatigue avaient lieu le long de ce cercle, dont des portions sont sollicitées tantôt en compression, tantôt en traction selon l'orientation angulaire aléatoire du flambage de la colonne. La présente invention vise à pallier ces inconvénients et a pour objet un ensemble à raccord pour éléments de forage, répondant au mieux à la norme API Specification 7 mais permettant de résister à des contraintes internes élevées, résultant des efforts de torsion, compression et du flambage de la colonne de forage, et éviter ainsi la rupture d'éléments du raccord, notamment par phénomène de fatigue. Plus particulièrement, elle vise à réduire la valeur maximale des contraintes locales observées au niveau du raccord. Elle propose à cet effet un ensemble à raccord pour tiges lourdes ou masse-tiges de forage comprenant : - un élément de raccord mâle ayant sensiblement une forme de révolution autour d'un axe longitudinal et qui comporte dans son sens longitudinal respectivement : une première portion sensiblement cylindrique formant épaulement à une de ses extrémités, une seconde portion de surface conique au moins partiellement filetée et s'effilant à partir de la première portion vers l'extrémité libre de l'élément - un élément de raccord femelle sensiblement cylindrique, complémentaire dudit élément de raccord mâle, et qui comporte : une portion radiale formant une face d'appui pour ledit épaulement du premier élément et, longitudinalement, coaxialement et respectivement, à partir de cette portion, une surface intérieure conique au moins partiellement filetée complémentaire de la surface conique au moins partiellement filetée de l'élément mâle, une surface intérieure cylindrique lesdits deux éléments de raccord étant destinés à être assemblés l'un dans l'autre par vissage sur plusieurs tours des filetages, caractérisé en ce que l'élément de raccord mâle comporte, en outre, entre ladite deuxième portion et son extrémité libre, une troisième portion de surface de conicité inférieure à celle de la seconde portion de surface conique, et dimensionnée par rapport à ladite surface intérieure cylindrique de manière à ce qu'il existe un jeu grâce à quoi, lors d'une sollicitation en flexion de l'ensemble, ces deux surfaces entrent respectivement en appui. Ainsi, la présente invention permet de réduire les contraintes observées au niveau des raccords, résultant notamment du flambage des éléments, et d'augmenter ainsi la résistance à la rupture par fatigue au niveau des raccords. De manière préférée, l'élément femelle reprend les dimensions standard définies par la norme API Specification 7 et l'élément mâle est le seul élément de l'ensemble à raccord à être modifié tout en étant compatible avec des éléments femelle standard selon cette norme. C'est ainsi que l'invention propose en outre un élément de raccord mâle pour tiges lourdes ou masse-tiges de forage destiné à coopérer avec un élément femelle et ayant sensiblement une forme de révolution autour d'un axe longitudinal et qui comporte dans son sens longitudinal respectivement : une première portion sensiblement cylindrique formant épaulement à une de ses extrémités, une seconde portion de surface conique au moins partiellement filetée et s'effilant à partir de la première portion vers l'extrémité libre de l'élément, caractérisé en ce que l'élément de raccord mâle comporte, en outre, entre ladite deuxième portion et son extrémité libre, une troisième portion de surface de conicité inférieure à celle de la seconde portion de surface conique. En fait, il a déjà été proposé par le document FR-2 508 970 d'utiliser des portées cylindriques de guidage sur chacun des éléments à assembler, de part et d'autre des portions coniques filetées, lesdites portées étant dimensionnées de manière à ce qu'elles soient emboîtées les unes dans les autres avant que les filetages n'entrent en prise, dans l'objectif d'assurer un alignement correct de ceux-ci préalablement au vissage, pour éviter tout endommagement des filets. Mais ce document se place dans un domaine très différent de celui du forage pétrolier puisqu'il se situe dans le domaine du tubage de surface, notamment en mer. Les éléments tubulaires décrits par ce document ne sont pas du matériel de forage proprement dit. Ils sont utilisés de manière quasi-statique lors de l'exploitation d'un trou foré, et ne sont pas soumis à des efforts de torsion et compression que l'on rencontre dans le matériel de forage. Ces éléments sont uniquement soumis à des efforts de traction exercés par leur propre poids. Le rôle des raccords entre ces éléments se limite à assurer l'étanchéité entre lesdits éléments et le milieu extérieur. Les contraintes mécaniques qui s'appliquent à ces éléments de tubage sont donc totalement différentes de celles de la présente invention. De plus, sur le type de tubages décrits par le document FR 2 508 970, le principal problème est de guider le filetage lors de l'assemblage de deux éléments afin de ne pas l'endommager lors du vissage. A contrario, les connections entre tiges de forage, objet de la présente invention, ne posent généralement pas de problème de vissage, et ne nécessitent pas d'éléments de guidage. Or, la présente invention vise à réduire, au niveau des raccords entre éléments de forage, la concentration de contraintes générées par le flambage résultant des efforts de compression/torsion agissant sur la colonne. Il résulte de ce qui précède, que l'homme de métier cherchant à améliorer les raccords pour éléments de forage n'a a priori aucune raison de faire appel aux connaissances du domaine technique diamétralement opposé des raccords pour tubages pour extraction, d'autant que les normes applicables au forage sont très strictes et dissuadent en pratique l'homme de métier de chercher à les retoucher. Selon des caractéristiques avantageuses de l'invention, éventuellement 20 combinées : l'élément mâle comporte une gorge disposée entre ladite seconde portion et ladite troisième portion, de telle manière que, lorsque lesdits deux éléments sont assemblés, et lorsque ledit épaulement se trouve en butée contre la face d'appui radiale, la limite géométrique entre ladite surface intérieure conique et 25 ladite surface intérieure cylindrique se trouve comprise dans l'espace formé par ladite gorge ; - la troisième portion de surface de l'élément mâle formant portée est sensiblement cylindrique ; -ladite portion est partiellement conique à son extrémité libre ; 30 -ladite conicité est inférieure à celle de la seconde portion conique au moins partiellement filetée ; - la troisième portion a une dimension longitudinale au plus égale aux 2/3 de la dimension longitudinale de la seconde portion ; - la troisième portion a une dimension longitudinale comprise entre 10%et50%desondiamètre ; - la gorge a un rayon de courbure compris entre '/2 et 3 pouces soit environ entre 12 millimètres et 76 millimètres suivant le diamètre des raccords. - les deux éléments sont axialement percés et débouchants. Ainsi, la présente invention propose de répartir les contraintes de part et d'autre de la limite entre les deux surfaces, sans solliciter cette zone critique directement par contact mécanique. 10 En d'autres termes, pour une même flexion du raccord, l'invention propose de répartir les efforts résultant de cette flexion sur une surface de contact plus élevée entre les deux éléments constituant le raccord, et donc de réduire la valeur des contraintes maximales observées (la contrainte étant par définition une force par unité de surface). 15 De plus, le fait d'ajouter une portée faiblement conique, voire cylindrique, au-delà de cette zone critique, permet de déplacer une partie des efforts sur une surface plus éloignée de l'extrémité libre de l'élément femelle vers une portion de cet élément femelle où les parois ont une section plus importante leur permettant de mieux résister aux sollicitations mécaniques. 20 Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit, donnée à titre illustratif et nullement limitatif, en regard aux dessins annexés sur lesquels : - La figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un élément femelle classique en soi, conforme à la norme API. 25 - La figure 2 est vue en coupe longitudinale d'un élément male selon l'invention, - La figure 3 est une vue en coupe longitudinale des deux éléments précités à l'état assemblé selon l'invention. Comme visible en figure 3, un ensemble à raccord 100 selon l'invention 30 est composé d'un élément male 300 et d'un élément femelle 200 assemblés. Ces deux éléments sont respectivement visibles isolément en figures 2 et 1. L'élément de raccord mâle 300 présente une forme de révolution et comporte dans son sens longitudinal une première portion 302 sensiblement cylindrique conformée à une de ses extrémités en épaulement 301, et destinée, à5 son extrémité opposée, à coopérer avec un élément de colonne de forage (non représenté), une portion conique 310 pourvue d'un filetage 311, une gorge 320 étant prévue entre ladite portion sensiblement cylindrique 302 conformée en épaulement 301 et la portion conique 310, et une portion sensiblement cylindrique 330 formant extrémité de l'élément 300, et raccordée à la portion conique 310 par une gorge 340. Cette gorge a avantageusement un rayon de courbure compris entre 1/2 et 3 pouces suivant les diamètres des raccords, soit entre environ 12 millimètres et 76 millimètres. L'élément de raccord 300 est percé à l'extrémité destinée à coopérer avec un élément de colonne d'un alésage 350 sensiblement cylindrique terminé par une portion 360 conique s'élargissant pour déboucher à l'extrémité opposée de l'élément de raccord 300. L'élément de raccord femelle 200 est également débouchant et présente une forme extérieure sensiblement cylindrique, et, à son extrémité opposée à l'extrémité destinée à coopérer avec un élément de colonne de forage (non représenté), une face radiale 201 formant face d'appui pour coopérer avec ledit épaulement 301, et, dans le sens longitudinal, coaxialement respectivement, une portion de surface intérieure conique 210 partiellement pourvue d'un filetage 211 complémentaire de la surface conique 310 pourvue du filetage 311, une portion de surface intérieure sensiblement cylindrique 220 destinée à coopérer avec la portion cylindrique 330 en ajustement libre et de préférence glissant juste, une portion de surface intérieure conique 230 de même conicité que la portion 210, une portion de surface intérieure 240 de conicité sensiblement plus élevée que la portion 210, et une portion de surface cylindrique 250 débouchant à l'extrémité destinée à coopérer avec un élément de colonne de forage (non représenté). Comme visible en figure 3, lorsque les deux éléments 200 et 300 sont assemblés, l'épaulement 301 se trouve en butée contre la surface radiale 201, et la portée 330 sensiblement en face de la portée 220, un léger jeu, exagéré pour la clarté de la figure, étant visible entre ces deux portées. Ce jeu est avantageusement de l'ordre d'un ajustement H7g6, par exemple (selon NF R91-011). Le contact entre l'épaulement 301 et la surface radiale 201 assure l'étanchéité de l'ensemble. La gorge 340 se trouve à cheval entre la surface conique 210 et la surface cylindrique 220, sensiblement en face du cercle 260 formant limite entre ces deux surfaces. Ainsi, lors d'une sollicitation en flexion de l'ensemble 100, les deux surfaces formant portée 330 et 220 entrent en contact puis en appui, ce qui permet de distribuer les efforts, réduire les contraintes observées au niveau de l'élément femelle, sans que le cercle critique et son voisinage immédiat ne soient sollicités en contact. Il est à noter que les gorges 320 et 340 peuvent être utilisées pour l'engagement et le dégagement d'un outil de coupe servant à l'usinage du filetage 311 de la partie 310 qu'elles encadrent. Le filetage 311 peut, cependant, être fabriqué selon tout autre procédé. Par ailleurs, les deux gorges peuvent également servir de gorges de relaxation pour fluides sous pression afin de contribuer à l'étanchéité de l'ensemble. Avantageusement, ces deux gorges peuvent recevoir des joints d'étanchéité (non représentés), par exemple des joints toriques, afin d'améliorer l'étanchéité du raccord. Alternativement ou en complément de ce qui précède, une gorge (non représentée) peut être usinée dans la portée 330 afin d'accueillir un joint d'étanchéité, par exemple un joint torique, toujours en vue d'améliorer l'étanchéité de l'ensemble, notamment lors d'un forage en éruption, par exemple. Avantageusement, la portée 330 peut être non pas cylindrique mais légèrement conique (avec une conicité inférieure à celle des portions filetées), au moins partiellement, à son extrémité libre, pour faciliter un contact linéique avec portée 220 en cas de flexion de l'ensemble, et assurer une meilleure distribution (répartition) des contraintes. Ces éléments sont avantageusement conformes à la norme API Specification 7. Plus précisément, les éléments ont avantageusement les dimensions 30 suivantes, données à titre d'exemple (pour une connexion de type NC50 selon la norme API) : diamètre intérieur maximal de la portion 210: 153 millimètres environ ; environ ; diamètre intérieur minimal de la portion 210: 134 millimètres environ ; - longueur totale de la portion conique 210: 114 millimètres environ ; longueur filetée de la portion conique 210 : 98 millimètres environ ; longueur de la portion cylindrique 220: 51 millimètres environ ; diamètre intérieur de la portion cylindrique 220: 134 millimètres environ ; longueur de la portion conique 230 : 51 millimètres environ ; conicité de la portion 240 : 30 environ ; - diamètre intérieur de la portion cylindrique 250: 76 millimètres environ ; diamètre intérieur de la gorge 320: 138 millimètres environ ; - diamètre extérieur maximal de la portion conique 310: 154 millimètres environ ; longueur entre l'épaulement 301 et l'extrémité la plus éloignée de la gorge 340: 114 millimètres environ ; diamètre minimal de la gorge 340: 128 millimètres environ ; largeur maximale de la gorge 340: 20 millimètres environ ; rayon de courbure minimal de la gorge 340 : diamètre intérieur de la portion 350: 76 millimètres environ ; diamètre intérieur maximal de la portion conique 360: 83 millimètres environ ; jeu sur le diamètre entre les portions 330 et 220: ajustement H7g6) Un test a permis d'évaluer à environ 60 % la réduction des contraintes ainsi obtenues à 10 cm de la portée d'étanchéité, constituée par le contact entre l'épaulement 301 et la surface radiale 201 (ce test a été réalisé avec des jauges de contraintes posées sur la surface extérieure de l'élément femelle, à 2, 4, 6, 8 pouces, à savoir 50,8 ; 101,6 ; 152,4 ; 203,2 millimètres, de la portée d'étanchéité 201). Il est à noter que de nombreuses modifications ou variantes de l'ensemble à raccord décrit et représenté peuvent être aisément réalisées par l'homme de métier sans sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne un ensemble à raccord (100) pour masse-tiges ou tiges lourdes de forage comprenant :- un élément de raccord mâle qui comporte dans son sens longitudinal une portion de surface conique au moins partiellement filetée et s'effilant à partir de la première portion vers son extrémité libre ;- un élément de raccord femelle qui comporte une surface intérieure conique au moins partiellement filetée et une surface intérieure cylindrique (220),lesdits deux éléments de raccord étant complémentaires pour être assemblés l'un dans l'autre par vissage, caractérisé en ce que l'élément de raccord mâle comporte en outre, entre son extrémité libre et ladite portion de surface conique, une autre portion de surface de conicité inférieure à celle-ci et dimensionnée par rapport à ladite surface intérieure cylindrique (220) de manière à ce qu'il existe un jeu, grâce à quoi, lors d'une sollicitation en flexion de l'ensemble, ces deux surfaces entrent respectivement en appui.
1. Ensemble à raccord (100) pour tiges lourdes ou masse-tiges de forage comprenant : - un élément de raccord mâle (300) ayant sensiblement une forme de 5 révolution autour d'un axe longitudinal et qui comporte dans son sens longitudinal respectivement : une première portion (302) sensiblement cylindrique formant épaulement (301) à une de ses extrémités, une seconde portion de surface conique (310) au moins 10 partiellement filetée et s'effilant à partir de la première portion vers l'extrémité libre de l'élément - un élément de raccord femelle (200) sensiblement cylindrique, complémentaire dudit élément de raccord mâle, et qui comporte : une portion radiale (201) formant une face d'appui pour ledit 15 épaulement (301) du premier élément et, longitudinalement, coaxialement et respectivement, à partir de cette portion, une surface intérieure conique (210) au moins partiellement filetée complémentaire de la surface conique (310) au moins partiellement filetée de l'élément mâle, 20 une surface intérieure cylindrique (220) lesdits deux éléments de raccord (200, 300) étant destinés à être assemblés l'un dans l'autre par vissage sur plusieurs tours des filetages, caractérisé en ce que l'élément de raccord mâle comporte, en outre, entre ladite deuxième portion (310) et son extrémité libre, une troisième portion de surface (330) de conicité 25 inférieure à celle de la seconde portion de surface conique (310), et dimensionnée par rapport à ladite surface intérieure cylindrique (220) de manière à ce qu'il existe un jeu grâce à quoi, lors d'une sollicitation en flexion de l'ensemble, ces deux surfaces entrent respectivement en appui. 2. Ensemble à raccord (100) selon la 1 caractérisé en 30 ce que l'élément mâle (300) comporte une gorge (340) disposée entre ladite seconde portion (310) et ladite troisième portion (330), de telle manière que, lorsque lesdits deux éléments sont assemblés, et lorsque ledit épaulement (301) se trouve en butée contre la face d'appui radiale, la limite géométrique entreladite surface intérieure conique et ladite surface intérieure cylindrique se trouve comprise dans l'espace formé par ladite gorge. 3. Ensemble à raccord (100) selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la troisième portion de surface (330) de 5 l'élément mâle formant portée est sensiblement cylindrique. 4. Ensemble à raccord (100) selon la 3, caractérisé en ce que ladite portion (330) est partiellement conique à son extrémité libre. 5. Ensemble à raccord (100) selon la 4, caractérisé en ce que ladite conicité est inférieure à celle de la seconde portion conique 10 (310) au moins partiellement filetée. 6. Ensemble à raccord (100) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la troisième portion (330) a une dimension longitudinale au plus égale aux 2/3 de la dimension longitudinale de la seconde portion (310). 15 7. Ensemble à raccord (100) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la troisième portion (330) a une dimension longitudinale comprise entre 10 % et 50 % de son diamètre. 8. Ensemble à raccord (100) selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la gorge (340) a un rayon de 20 courbure compris entre 1/2 et 3 pouces soit environ entre 12 millimètres et 76 millimètres. 9. Ensemble à raccord (100) selon l'une des précédentes caractérisé en ce que les deux éléments (200, 300) sont axialement percés et débouchants. 25 10. Elément de raccord mâle (300) pour tiges lourdes ou masses tiges de forage destiné à coopérer avec un élément femelle (200) et ayant sensiblement une forme de révolution autour d'un axe longitudinal et qui comporte dans son sens longitudinal respectivement : une première portion (302) sensiblement cylindrique formant 30 épaulement (301) à une de ses extrémités, - une seconde portion de surface conique (310) au moins partiellement filetée et s'effilant à partir de la première portion vers l'extrémité libre de l'élément,caractérisé en ce que l'élément de raccord mâle comporte, en outre, entre ladite deuxième portion et son extrémité libre, une troisième portion de surface (330) de conicité inférieure à celle de la seconde portion de surface conique.5
E
E21
E21B
E21B 17
E21B 17/042
FR2889187
A1
NOUVEAUX COMPOSES 1,1-PYRIDINYLOXYCYCLOPROPANAMINES POLYSUSBSTITUES, LEUR PROCEDE DE PREPARATION ET LES COMPOSITIONS PHARMACEUTIQUES QUI LES CONTIENNENT
20,070,202
Ri (1) R La présente invention concerne de nouveaux composés 1,1pyridinyloxycyclopropanamines polysubstitués, leur procédé de préparation et les compositions pharmaceutiques qui les contiennent. Les composés de la présente invention sont particulièrement intéressants d'un point de vue pharmacologique pour leur interaction spécifique avec les récepteurs nicotiniques centraux de type a4(32, trouvant leur application dans le traitement des neuropathologies associées au vieillissement cérébral, des troubles de l'humeur, de la douleur et du sevrage tabagique. Le vieillissement de la population par augmentation de l'espérance de vie à la naissance a entraîné parallèlement un large accroissement de l'incidence des neuropathologies liées à l'âge et notamment de la maladie d'Alzheimer. Les principales manifestations cliniques du vieillissement cérébral et surtout des neuropathologies liées à l'âge, sont les déficits des fonctions mnésiques et cognitives qui peuvent conduire à la démence. Il est largement démontré que parmi les différents neurotransmetteurs, l'acétylcholine tient une place prépondérante dans les fonctions de mémoire et que les voies neuronales cholinergiques sont dramatiquement détruites lors de certaines maladies neurodégénératives ou en déficit d'activation lors du vieillissement cérébral. C'est pourquoi, de nombreuses approches thérapeutiques ont visé à empêcher la destruction du neuromédiateur via l'inhibition de l'acétylcholine-estérase ou ont cherché à se substituer au neuromédiateur déficitaire. Dans ce dernier cas, les agonistes cholinergiques proposés ont été de type muscarinique, spécifiques pour les récepteurs post-synaptiques M1. Récemment, il a été montré que l'atteinte cholinergique liée à la maladie d'Alzheimer touchait davantage les neurones portant les récepteurs nicotiniques que ceux portant les récepteurs muscariniques (Schroder et Coll., Alzheimer disease: therapeutic strategies , Birkhauser Boston, 1994, 181-185). De plus, de nombreuses études ont démontré que la nicotine possède des propriétés facilitatrices de la mémoire (Prog. Neuropsychopharmacol., 1992, 16, 181-191) et que ces propriétés s'exercent tout autant sur les fonctions mnésiques (Psychopharmacol., 1996, 123, 88-97) que sur les facultés d'attention et de vigilance (Psychopharmacol., 1995, 118, 195-205). Par ailleurs, la nicotine exerce des effets neuroprotecteurs vis-à-vis d'agents excitotoxiques tel que le glutamate (Brain Res., 1994, 644, 181-187). L'ensemble de ces données est très probablement à relier avec les études épidémiologiques qui ont montré une moindre incidence de maladie d'Alzheimer ou de Parkinson chez les sujets fumeurs. De plus, plusieurs études ont montré l'intérêt de la nicotine dans le traitement des troubles de l'humeur tels que les états dépressifs, anxieux ou schizophréniques. Enfin, il a été montré que la nicotine possède des propriétés antalgiques. L'ensemble des propriétés thérapeutiques de la nicotine, ainsi que celles décrites pour d'autres agents nicotiniques, est sous tendu par une activité vis-à-vis de récepteurs centraux qui diffèrent structurellement et pharmacologiquement des récepteurs périphériques (muscle et ganglion). Les récepteurs centraux de type a4132 sont les plus représentés dans le système nerveux central et ont été impliqués dans la plupart des effets thérapeutiques de la nicotine (Life Sci., 1995, 56, 545-570). Plusieurs documents tels que Synlett., 1999, 7, 1053-1054; J. Med. Chem, 1985, 28(12), 1953-1957 et 1980, 23(3), 339-341; 1970, 13(5), 820-826; 1972, 15(10), 1003-1006; J. Am. Chem. Soc., 1987, 109(13), 4036-4046, ou quelques brevets ou demandes de brevets comme DE 36 08 727, EP 124 208 ou WO 94/10158 décrivent et revendiquent des composés comportant un motif cyclopropanique 1,1 ou 1,2-disubstitué. Aucunes de ces références ne décrivent ou ne suggèrent pour ces composés une activité pharmacologique spécifique vis-à-vis des récepteurs nicotiniques et plus particulièrement vis-à-vis des récepteurs nicotiniques centraux de type u4(32, propriété originale des composés décrits par la Demanderesse. La demande de brevet EP 1 170 281 décrit des composés cyclopropaniques 1,1 et 1,2-disubstitués qui sont des ligands nicotiniques. Les composés de la présente invention sont donc nouveaux et constituent de puissants ligands nicotiniques sélectifs du sous-type réceptoriel a4132 central. De ce fait, ils sont utiles dans le traitement des déficits de mémoire associés au vieillissement cérébral et aux maladies neurodégénératives telles que la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, la maladie de Pick, la maladie de Korsakoff et les démences frontales et sous-corticales, ainsi que pour le traitement des troubles de l'humeur, du syndrome de Tourette, du syndrome d'hyperactivité avec déficits attentionnels, du sevrage tabagique et de la douleur. Plus particulièrement, la présente invention concerne les composés de formule (I) : R3 RS O RN-RI (I) R6N dans laquelle: n représente un nombre entier compris entre 1 et 6 inclus, RI et R2, identiques ou différents, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, ou un groupement alkyle (C1C6) linéaire ou ramifié ou arylalkyle (CI-C6) linéaire ou ramifié, R3 et R4, identiques ou différents, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, ou un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, étant entendu qu'au moins un des deux groupements R3 ou R4 représente un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, R5 et R6, identiques ou différentes, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, ou un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, halogène, hydroxy, alkoxy (C1-C6) linéaire ou ramifié, cyano, nitro, acyle (C2-C6) linéaire ou ramifié, alkoxycarbonyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, trihalogénoalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, trihalogénoalkoxy (C1-C6) linéaire ou ramifié, ou amino éventuellement substitué par un ou deux groupements alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, par groupement aryle, on comprend un groupement phényle, biphényle, naphtyle, dihydronaphtyle, tétrahydronaphtyle, indanyle et indényle, chacun de ces groupements étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupements, identiques ou différents, choisis parmi halogène, alkyle (CI-C6) linéaire ou ramifié, hydroxy, cyano, nitro, alkoxy (C1-C6) linéaire ou ramifié, acyle (C2-C7) linéaire ou ramifié, alkoxycarbonyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, trihalogénoalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, trihalogénoalkoxy (CI- C6) linéaire ou ramifié, et amino éventuellement substitué par un ou deux groupements alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié. Des composés préférés de l'invention sont les composés pour lesquels n est un entier prenant la valeur 1. Les substituants RI et R2 préférés selon l'invention sont l'atome d'hydrogène et le groupement alkyle (Ci-C6) linéaire ou ramifié. Encore plus préférentiellement, les substituants RI et R2 préférés selon l'invention sont l'atome d'hydrogène et le groupement méthyl. Les substituants R3 et R4 préférés selon l'invention sont l'atome d'hydrogène et le groupement méthyl. Les substituants R5 et R6 préférés selon l'invention sont l'atome d'hydrogène et l'atome 10 d'halogène. D'une façon avantageuse, les composés préférés de l'invention sont les composés pour lesquels R5 représente un atome d'halogène et R6 représente un atome d'hydrogène. D'une façon encore plus avantageuse, les composés préférés de l'invention sont les composés pour lesquels R5 représente un atome d'hydrogène et R6 représente un atome 15 d'halogène. La notation (1S,2S), (1R,2R) suivi du nom du composé signifie que le produit obtenu est un mélange racémique et donc, que les deux configurations sont possibles. A titre d'exemple: (1S,2S), (1R,2R)-2-Méthyl-1-[(3-pyridinyloxy)méthyl]cyclopropanamine signifie que le produit obtenu, le mélange racémique, contient le (1S,2S)2-méthyl-l-[(3-pyridinyloxy) méthyl]cyclopropanamine et le (1R,2R)-2éthyl-l-[(3-pyridinyloxy)méthyl]cyclopropanamine La notation (R ou S) suivi du nom du composé signifie que le produit obtenu est un énantiomère optiquement pur. La présence de (-) et/ou (+) indique le signe du pouvoir rotatoire. La notation (R,S) suivi du nom du composé signifie que le produit obtenu est un mélange racémique et donc, que les deux configurations sont possibles. La notation (1S,2S) ou (1R,2R) suivi du nom du composé signifie que le produit obtenu est un énantiomère optiquement pur. La présence de (-) et/ou (+) indique le signe du pouvoir rotatoire. A titre d'exemple: Dichlorhydrate de (1S,2S) ou (1R,2R)-(-)-N,2-diméthyl-1-[(3-pyridinyloxy) méthyl] cyclopro-panamine singifie que le produit obtenu, l'énantiomère optiquement pur, est le dichlorhydrate de (1 S,2S)-(-)-N,2-diméthyl- l [(3-pyridinyloxy)méthyl]cyclopropanamine ou le dichlorhydrate de (1R,2R)(-)-N,2-diméthyl-l-[(3-pyridinyloxy)méthyl] cyclopropanamine Par énantiomère a et énantiomère 13, on entend les énantiomères optiquement purs du 15 mélange racémique correspondant. D'une façon particulièrement avantageuse, les composés préférés de l'invention sont le: (1 S,2S), (1R,2R)-N,2-diméthyl-1-[(3-pyridinyloxy) méthyl]cyclopropanamine (1S,2S) ou (1R,2R)-(-)-N,2-diméthyl-1-[(3-pyri dinyloxy)méthyl]cyclopropanamine (1S,2S) ou (1R,2R)-(+)-N,2-diméthyl-1[(3-pyridinyloxy)méthyl]cyclopropanamine (1S,2S), (1R,2R)-2-Méthyl-1-[(3pyridinyloxy)méthyl]cyclopropanamine (1S,2S) ou (1R,2R)-(-)-2-méthyl-1[(3-pyridinyloxy)méthyl]cyclopropanamine (1S,2S) ou (1R,2R)-(+)-2-méthyl1-[(3-pyridinyloxy)méthyl]cyclopropanamine (1S,2S), (1R,2R)-N,N,2Triméthyl-l-[(3-pyridinyloxy)méthyl]cyclopropanamine (1S,2S) ou (1R,2R)-(+ )-N,N,2-triméthyl-1-[(3-pyridinyloxy)méthyl]-cyclopropanamine (1S,2S) ou (1R,2R)-(-)-N,N,2-triméthyl-l-[(3-pyridinyloxy)méthyl]-cyclopropanamine (1 S,2S), (1R,2R)-1-{[(6-Chloro-3-pyridinyl)oxy]méthyl}-N,2diméthylcyclopropanamine (1S,2S) ou (1R,2R)-(-)-1-{[(6-chloro-3-pyridinyl) -oxy]méthyl}-N,2-diméthylcyclopro-panamine (1 S,2S) ou (1R,2R)-(+)- 1{[(6-chloro-3-pyridinyl)-oxy]méthyl} -N,2-diméthylcyclopro- panamine (1S, 2S), (1R,2R)-1- { [(6-Chloro-3 -pyridinyl)oxy]méthyl} -2méthylcyclopropanamine (1S,2S) ou (1R,2R)-(-)-1-{[(6-chloro-3-pyridinyl)oxy]méthyl} -2-méthylcyclopropanamine (1S,2S) ou (1R,2R)-(+)- 1-{[(6chloro-3-pyridinyl)-oxy]méthyl}-2-méthylcyclopro- panamine (1R,2R)-1-{[(6Chloro-3-pyridinyl)oxy]méthyl}-N,N,2-triméthylcyclopro-panamine (1S,25') ou (1R,2R)-(+)-1-{[(6-chloro-3-pyridinyl)-oxy]méthyl}-N,N, 2triméthylcyclopropanamine (1S,2S) ou (1R,2R)-(-)- 1-{[(6-chloro-3pyridinyl)-oxy]méthyl}-N,N,2-triméthylcyclopropanamine (1S,2R), (1R,2S)-N, 2-Diméthyl-1-[(3-pyridinyloxy)méthyl]-cyclopropanamine (1S,2R) ou (1R,2S)(+)-N,2-diméthyl-1-[(3-pyri dinylox y)méthyl]cyc lopropanamine (1S,2R) ou (1R,25)-(-)-N,2-diméthyl-l-[(3-pyridinyloxy)méthyl]cyclopropanamine (1S, 2R), (1R,25)-1-{ [(5-bromo-3-pyridinyl)oxy]méthyl}-N,2diméthylcyclopropanamine (1S,2R), (1R,25)-2-méthyl-1-[(3-pyridinyloxy) méthyl]cyclopropanamine (1S,2R), (1R,2S)-N,N,2-triméthyl-1-[(3pyridinyloxy)méthyl]cyclopropanamine (R,S)-N,2,2-triméthyl-1-[(3pyridinyloxy)méthyl]cyclopropanamine (R ou S)-(+)-N,2,2-triméthyl-1-[(3pyridinyloxy)-méthyl]cyclopropanamine (R ou S)-(-)-N,2,2-triméthyl- 1- [(3 -pyridinyloxy)-méthyl]cyclopropanamine Les isomères ainsi que les sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable des composés préférés font partie intégrante de l'invention. Parmi les acides pharmaceutiquement acceptables, on peut citer à titre non limitatif les acides chlorhydrique, bromhydrique, sulfurique, phosphonique, acétique, trifluoroacétique, lactique, pyruvique, malonique, succinique, glutarique, fumarique, tartrique, maléïque, citrique, ascorbique, oxalique, méthane sulfonique, camphorique, etc... Parmi les bases pharmaceutiquement acceptables, on peut citer à titre non limitatif l'hydroxyde de sodium, l'hydroxyde de potassium, la triéthylamine, la tertbutylamine, etc... La présente invention concerne également le procédé de préparation des composés de formule (I), caractérisé en ce qu'on utilise comme produit de départ un composé de formule (II) : H (CH2)n_i COOEt R' R dans lequel R représente un groupement choisi parmi éthoxycarbonyle, cyano et isocyano, R' représente un groupement choisi parmi méthyle et 2-bromopropyle, composé de formule (II), qui sont mis à réagir avec de l'iodure de triméthylsulfoxonium en présence d'hydrure de sodium dans du diméthyle sulfoxyde, pour conduire aux composés de formule (III) : R4 '(CH2),,_1 COOEt dans laquelle R est tel que défini précédemment et R3, R4 et n sont tels que définis dans la formule (I), composés de formule (III), qui sont: - soit mis en présence d'hydroxyde de sodium dans l'éthanol lorsque R représente un groupement éthoxycarbonyle, pour conduire aux composés de formule (IV) : COOH R4 '(CH2)n_1 COOEt dans laquelle R3, R4 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (IV), qui sont mis à réagir avec du diphénylphosphorylazide et du tert-butanol dans le toluène, en présence de triéthylamine, pour conduire aux composés de formule (V) : H NBoc (V) R3 R4 (CH2),,_1 COOEt dans laquelle R3, R4 et n sont tels que définis précédemment et Boc représente le groupement tert-butoxycarbonyl, composés de formule (V) qui est mis à réagir avec un composé de formule (VI) : R'1 L1 dans laquelle R'1 représente un groupement choisi parmi alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié et arylalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, et L1 représente un groupement partant usuel de la chimie organique, en présence de tert-butylate de potassium dans du diméthylformamide, pour conduire aux composés de formule (VII) : t R3> NBoc (VII) R4 (CH2),,_1 COOEt dans laquelle R3, R4, R'1, Boc et n sont tels que définis précédemment, l'ensemble des composés de formules (V) et (VII) formant les composés de formule (VIII) : Il NBoc (CH2)n COOEt (VIII) dans laquelle R3, R4, Boc et n sont tels que définis précédemment et R1 est tel que défini dans la formule (1), composés de formule (VIII), qui sont: * soit mis en présence d'un agent réducteur dans un solvant anhydre, pour conduire aux composés de formule (IX) : NBoc R4 (CH2) OH dans laquelle R3, R4, Boc, n et R1 sont tels que définis précédemment, composés de formule (IX) qui sont soit mis à réagir avec du triphénylphosphine et du tétrabromométhane dans l'éther, pour conduire aux composés de formule (X) : I1 NBoc (X) R4 (CH2)nBr dans laquelle R3, R4, Boc, n et R1 sont tels que définis précédemment, composés de formule (X) qui sont mis à réagir avec un composé de formule (XI) : R5 OH R6 N/ dans lequel R5 et R6 sont tels que définis dans la formule (I), en présence de carbonate de césium dans la butanone, pour conduire aux composés de formule (XII) : R1 NBoc (CH2)n O (XII) R5 dans laquelle R3, R4, R5, R6, R1, n et Boc sont tels que définis précédemment, composés de formule (XII) qui est mis en présence d'acide chlorhydrique dans le dioxanne pour conduire aux composés de formule (Iia), cas particulier des composés de formule (I) : R5 dans laquelle R1, R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, lo composés de formule (Pa) qui sont: - soit traités par de l'acide formique et une solution aqueuse de formaldéhyde, pour conduire aux composés de formule (Pb), cas particulier des composés de formule (I) : R5 dans laquelle R1, R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, - soit mis à réagir avec un composé de formule (XIII) : R'2 L1(XIII) dans laquelle L1 est tel que défini précédemment et R'2 représente un groupement choisi parmi alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié et arylalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, dans les mêmes conditions que les composés de formule (V), pour conduire aux composés de formule (Uc), cas particulier des composés de formule (I) : Rl N R'2 i N (Uc) R5 dans laquelle R1, R3, R4, R5, R6, n et R'2 sont tels que définis précédemment, composés de formule (VIII) qui sont: * soit traités par de l'acide formique et une solution aqueuse de formaldéhyde pour conduire aux composés de formule (XIV) : (XIV) R4 '(CH2 COOEt dans laquelle R'1, R3, R4 et n sont tels que définis précédemment, * soit successivement: - traités par de l'acide chlorhydrique dans du dioxanne - puis par un composé de formule (XIII) tel que définis précédemment, dans les mêmes conditions que les composés de formule (V) pour conduire aux composés de 15 formule (XV) : (XV) R4 '(CH2000Et dans laquelle R'1, R'2, R3, R4 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (XIV) et (XV) qui sont mis en présence d'un agent réducteur dans un solvant anhydre pour conduire aux composés de formule (XVI) : (XVI) R4 (CH2rOH dans laquelle R'1, R'2, R3, R4 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (XVI) qui sont mis à réagir avec un composé de formule (XVII) : R5 % Hal (XVII) R E)N/ dans lequel R5 et R6 sont tels que définis précédemment, et Hal représente un atome de brome ou de fluor, en présence de tert-butylate de potassium dans du DMSO, pour conduire aux composés de formule (Pd), cas particulier des composés de formule (I) : R5 dans laquelle R'1, R'2, R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (I/d) qui est mis à réagir avec de l'acide chlorhydrique en présence d'hydroxyde de palladium dans de l'éthanol lorsque R'1 représente un groupement benzyle, pour conduire aux composés de formule (I/e), cas particulier des composés de formule (I) : H R5 dans laquelle R'2, R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (VIII) qui sont: * soit successivement: - traités par de l'acide chlorhydrique dans l'éthanol - puis une solution aqueuse d'hydrogénocarbonate de sodium pour conduire aux -12-composés de formule (XVIII) : R4 (CH2)n_1 COOEt dans laquelle RI, R3, R4 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (XVIII) qui sont mis à réagir avec du chlorure de benzoyle en 5 présence de triéthylamine dans du tétrahydrofuranne, pour conduire aux composés de formule (XIX) : (XIX) R (CH2)n COOEt dans laquelle RI, R3, R4 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (XIX) qui est mis en présence d'un agent réducteur dans un solvant 10 anhydre pour conduire aux composés de formule (XX) : R: (CH2), OH dans laquelle RI, R3, R4 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (XX) qui est soumis aux mêmes conditions de réaction que les composés de formules (XVI), pour conduire aux composés de formule (Uf), cas particulier 15 des composés de formule (I) : Il NH (XVIII) (CH2),-O N R5 dans laquelle RI, R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (I/f) qui sont soumis aux mêmes conditions de réaction que les composés de formule (I/d), pour conduire aux composés de formule (lia) tel que défini -13-précédemment, cas particulier des composés de formule (I), composés de formule (IX) qui sont: - soit mis à réagir avec de l'acide chlorhydrique dans du dioxanne, lorsque RI représente l'atome d'hydrogène, pour conduire aux composés de formule (XXI) : NH2 (XXI) R (CH2)n OH dans laquelle R3, R4 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (XXI) qui sont soumis aux mêmes conditions de réaction que les composés de formule (XVI), pour conduire aux composés de formule (I/g), cas particulier des composés de formule (I) , composés de formule (I/g) de stéréochimie cis de (CH2)6 par rapport à l'un des substituants R3 ou R4 qui représente un alkyle, l'autre substituant R3 ou R4 représente un atome d'hydrogène: R5 dans laquelle R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (III) qui sont: - soit mis à réagir avec de l'hydrure d'aluminium lithium dans de l'éther, lorsque R représente un groupement isocyano, pour conduire aux composés de formule (XXII) : NHCH3 (XXII) IZ (CH2)r,OH dans laquelle R3, R4 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (XXII) qui sont mis à réagir avec un composé de formule (XVII) tel 20 que défini précédemment, dans les mêmes conditions que les composés de formule (XVI) pour conduire aux composés de formule (Uh), cas particulier des composés de formule (I) : 14- R5 dans laquelle R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, - soit mis à réagir avec du borohydrure de sodium dans du tétrahydrofuranne, lorsque R représente un groupement cyano, pour conduire aux composés de formule (XXIII) : CN (XXIII) R: (CH2)nOH dans laquelle R3, R4 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (XXIII) qui sont mis aux mêmes conditions de réaction que les composés de formule (XVI) pour conduire aux composés de formule (XXIV) : (XXIV) R5 dans laquelle R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (XXIV) qui sont mis en présence d'une solution aqueuse d'eau oxygénée et d'hydroxyde de lithium dans l'éthanol pour conduire aux composés de formule (XXV) : () (XV) R5 dans laquelle R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (XXV) qui sont mis à réagir avec du brome et de l'hydroxyde de potassium dans de l'eau, pour conduire aux composés de formule (Iii), cas particulier des composés de formule (I), composés de formule (Iii) de stéréochimie cis de NH2 par rapport à l'un des substituants R3 ou R4 qui représente un alkyle, l'autre substituant R3 ou R4 représente un atome d'hydrogène: - 15 - R6 R5 dans laquelle R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (Ui) qui sont soumis aux mêmes conditions de réaction que les composés de formule (Pa) pour conduire aux composés de formule (Uj), cas particulier des 5 composés de formule (I) : R5 dans laquelle R3, R.4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, l'ensemble des composés de formule (lia) à (Uj) formant l'ensemble des composés de l'invention qui sont purifiés, le cas échéant, selon des techniques classiques de purification, qui peuvent être séparés en leurs différents isomères, selon une technique classique de séparation et qui sont transformés, le cas échéant, en leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. Les composés de formule (II), (VI), (XI), (XIII) et (XVII) sont soit des produits commerciaux, soit obtenus selon des méthodes classiques de la synthèse organique, bien 15 connues de l'homme de l'art. D'une façon générale, on comprend par isomères des composés de l'invention, les isomères optiques tels que les énantiomères et les diastéréoisomères. Plus particulièrement, les formes énantiomères pures des composés de l'invention peuvent être séparées à partir des mélanges d'énantiomères qui sont mis à réagir avec un agent libérable de dédoublement des racémiques, ledit agent existant quant à lui sous la forme d'un énantiomère pur, permettant d'obtenir les diastéréoisomères correspondants. Ces diastéréoisomères sont ensuite séparés selon des techniques de séparation bien connues de l'homme de l'art, telles - 16 que la cristallisation ou la chromatographie, puis l'agent de dédoublement est éliminé en utilisant les techniques classiques de la chimie organique, pour conduire à l'obtention d'un énantiomère pur. Les composés de l'invention, qui sont présents sous la forme d'un mélange de diastéréoisomères, sont isolés sous forme pure par l'utilisation des techniques classiques de séparation telles que les chromatographies. Dans certains cas particuliers, le procédé de préparation des composés de l'invention peut conduire à la formation prédominante d'un énantiomère ou d'un diastéréoisomère par rapport à l'autre. Les composés de la présente invention, de part leurs propriétés pharmacologiques de ligands nicotiniques, et sélectivement du sous-type réceptoriel a4132, sont utiles dans le traitement des déficits de mémoire associés au vieillissement cérébral et aux maladies neurodégénératives telles que la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, la maladie de Pick, la maladie de Korsakoff et les démences frontales et souscorticales, ainsi que pour le traitement des troubles de l'humeur, du syndrome de Tourette, du syndrome d'hyperactivité avec déficits attentionnels, du sevrage tabagique et de la douleur. La présente invention a également pour objet les compositions pharmaceutiques renfermant comme principe actif au moins un composé de formule (I), un de ses isomères, ou un de ses sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable, seul ou en combinaison avec un ou plusieurs excipients ou véhicules inertes, non toxiques, pharmaceutiquement acceptables. Parmi les compositions pharmaceutiques selon l'invention, il sera cité plus particulièrement celles qui conviennent pour l'administration orale, parentérale (intraveineuse, intramusculaire, ou sous-cutanée), per ou trans-cutanée, intravaginale, rectale, nasale, perlinguale, buccale, oculaire ou respiratoire. Les compositions pharmaceutiques selon l'invention pour les injections parentérales - 17 - comprennent notamment les solutions stériles aqueuses et non aqueuses, les dispersions, les suspensions ou émulsions ainsi que les poudres stériles pour la reconstitution des solutions ou des dispersions injectables. Les compositions pharmaceutiques selon l'invention, pour les administrations orales solides, comprennent notamment les comprimés simples ou dragéifiés, les comprimés sublinguaux, les sachets, les gélules, les granules, et pour les administrations liquides orales, nasales, buccales ou oculaires, comprennent notamment les émulsions, les solutions, les suspensions, les gouttes, les sirops et les aérosols. Les compositions pharmaceutiques pour l'administration rectale ou vaginale sont préférentiellement des suppositoires, et celles pour l'administration per ou trans-cutanée comprennent notamment les poudres, les aérosols, les crèmes, les pommades, les gels et les patchs. Les compositions pharmaceutiques citées précédemment illustrent l'invention mais ne la limitent en aucune façon. Parmi les excipients ou véhicules inertes, non toxiques, pharmaceutiquement acceptables, on peut citer à titre indicatif et non limitatif les diluants, les solvants, les conservateurs, les agents mouillants, les émulsifiants, les agents dispersants, les liants, les agents gonflants, les agents désintégrants, les retardants, les lubrifiants, les absorbants, les agents de suspension, les colorants, les aromatisants, etc... La posologie utile varie selon l'âge et le poids du patient, la voie d'administration, la composition pharmaceutique utilisées, la nature et la sévérité de l'affection, et la prise de traitements associés éventuels. La posologie s'échelonne de 1 mg à 500 mg en une ou plusieurs prises par jour. Les exemples suivants illustrent l'invention mais ne la limitent en aucune façon. Les produits de départ utilisés sont des produits connus ou préparés selon des modes opératoires connus. Les différentes préparations conduisent à des intermédiaires de synthèse utile pour la préparation des composés de l'invention. Les structures des composés décrits dans les exemples et dans les préparations ont été déterminées selon les techniques spectrophotométriques usuelles (infrarouge, résonance magnétique nucléaire, spectrométrie de masse, ...). Les points de fusion ont été déterminés soit à la platine chauffante de Kofler, soit à la platine chauffante sous microscope. Lorsque le composéexiste sous forme de sel, le point de fusion donné ainsi que la microanalyse élémentaire correspondent à celui du produit salifié. PREPARATION 1: (1S,2S), (1R,2R)-1-[(tert-Butoxycarbonyl)aminol-2méthylcyclopropane-carboxylate d'éthyle Stade 1: 2-Méthyl-1,1cyclopropanedicarboxylate de diéth vie A une solution of 50,6 g d'iodure de trimethylsulfoxonium dans 400 cm3 de diméthyle sulfoxyde est ajouté en une seule fois 8.84 g d'hydrure de sodium à 60% dans l'huile. Le milieu réactionnel est agité 2 heures puis une solution de 43,3 g de diéthyl éthylidènemalonate dans 200 cm3 de diméthyle sulfoxyde est ajouté goutte à goutte en 15 minutes. Après 16 h d'agitation, un mélange de glace et de 100 cm3 d'acide chlorhydrique 1N est ajouté puis le milieu réactionnel est extrait à l'éther (3 x 200 cm). Les phases organiques réunies sont lavées avec une solution de chlorure de sodium puis séchées sur sulfate de sodium et évaporées. Une chromatographie sur silice (dichlorométhane/ cyclohexane: 75/25) permet d'isoler 37,5 g de produit attendu. Stade 2: Acide (1R,2S), (IS,2R)-1-(éhoxycarbonyl)-2méthylcyclopropanecarboxylique cm3 d'une solution d'hydroxyde de sodium 1N sont ajoutés goutte à goutte à une 25 solution de 37,5 g du composé obtenu au stade 1 précédent dans 400 cm3 d'éthanol La - 19 - réaction est agitée 16 heures à température ambiante. Après évaporation de l'éthanol et dilution avec 50 cm3 d'une solution aqueuse de chlorure de sodium, la phase aqueuse résiduelle est lavée à l'éther (2 x 50 cm3) puis acidifiée avec 48 cm3 d'acide chlorhydrique 4N. Le milieu réactionnel est de nouveau extrait à l'éther (2 x 100 cm3), les phases organiques réunies sont séchées sur sulfate de sodium et évaporées pour obtenir 29,4 g du produit attendu. Rapport diastéréoisomérique: 95/5 Stade 3: (1S,2S), (1R,2R)-1-/(tertButoxycarbonvi)amino]-2-méthvicyclopropanecarboxviate d'éthyle Sous atmosphère inerte et à température ambiante, une solution de 22 cm3 de diphénylphosphorylazide dans 30 cm3 de toluène est additionnée goutte à goutte, à une solution de 17,2 g du composé obtenu au stade 2 précédent, de 13 cm3 de triéthylamine, et de 27 cm3 de tert-butanol dans 150 cm3 de toluène. Le milieu réactionnel est ensuite chauffé 16 heures à 85 C sous agitation. Le milieu réactionnel refroidi est lavé avec une solution de carbonate de sodium puis avec une solution de chlorure de sodium. Après séchage sur sulfate de sodium, évaporation et chromatographie sur silice (dichlorométhane/cyclohexane: 75/25 puis dichlorométhane/tétrahydrofuranne: 98/2), 14,03 g du produit attendu sont obtenus. PREPARATION 2: tert-butyl (1S,2S),(1R,2R)-1-(Hydroxyméthyl)-2méthylcyclopropylcarbamate 41 cm3 d'une solution de borohydrure de lithium 2M dans le tétrahydrofuranne sont additionnés goutte à goutte à une solution de 10 g du produit de la préparation 1 dans 40 cm3 de tétrahydrofuranne. La solution est agitée 20 heures à température ambiante. Après refroidissement dans un bain de glace et hydrolyse avec 20 cm3 d'eau, le milieu réactionnel est séché sur sulfate de sodium puis le tétrahydrofuranne est évaporé. La chromatographie sur silice du résidu obtenu (dichlorométhane puis dichlorométhane/ méthanol: 95/5), permet d'obtenir 7,2 g du produit attendu. - 20 - PREPARATION 3: [(IR,2S), (1S,2R)-2-Méthyl-1-(méthylamino) cyclopropyl]méthanol Stade 1: (1R,2S), (1S,2R)-1-Isocyano-2méthylcyclopropanecarboxylate d'éthyle Une solution de 2,5 g d'isocyanate d'éthyle, 2,3 cm3 de 1,2-dibromopropane, 25 cm3 de diméthyle sulfoxyde et 60 cm3 d'éther est additionnée goutte à goutte, en une heure, à une suspension de 1,93 g d'hydrure de sodium à 60 % dans l'huile dans 20 cm3 d'éther. Après 2 heures de chauffage au reflux, le milieu réactionnel est refroidi et coulé sur un mélange de 50 cm3 d'eau glacée et 50 cm3 d'éther. La phase aqueuse est décantée et extraite de nouveau à l'éther (3 x 40 cm3). Les phases organiques réunies sont lavées avec une solution aqueuse de chlorure de sodium, séchées sur sulfate de sodium et évaporées. La chromatographie sur silice (dichlorométhane/tétrahydrofuranne: 97/3), permet d'obtenir 4,88 g de produit attendu. Rapport diastéréoisomérique: 90/10. Stade 2: /(1R,2S), (IS,2R)-2-Méthyl-1-(méthylamino)cyclopropyl]méthanol Une solution de 4,88 g du composé obtenu au stade 1 précédent dans 85 cm3 d'éther est additionnée goutte à goutte à une suspension de 3,73 g d'hydrure d'aluminium lithium dans 250 cm3 d'éther. Le mélange réactionnel est porté 4 heures au reflux puis agité 16 heures à température ambiante. Le milieu réactionnel est refroidi dans un bain de glace avant ajout de sulfate de sodium imprégné d'eau. Après deux heures d'agitation les minéraux sont filtrés, la phase éthérée est séchée sur sulfate de sodium puis évaporée pour obtenir 2,75 g du produit attendu. Rapport diastéréoisomérique: 90/10. Exemple 1: Chlorhydrate de (1S,2S), (1R,2R)-N,2-diméthyl-l-[(3-pyridinyloxy)méthyl] cyclopro- panamine Stade 1: (1S,2S), (1R,2R)-1-%Benzol(tertbutoxvcarbonyl) aminol-2-méthylcyclopropanecarboxylate d'éthyle 21,5 g de tert-butylate de potassium sont ajoutés à température ambiante, à une solution de 39 g du composé de la préparation 1 dans 400 cm3 de diméthylformamide. Le milieu réactionnel est agité une heure puis 35,9 g de bromure de benzyle sont additionnés en 30 minutes. Après 16 heures d'agitation, le diméthylformamide est évaporé. Le résidu est repris par 400 cm3 d'éther. La phase organique obtenue est lavée successivement avec des solutions de chlorure de lithium et de carbonate de sodium puis séchée sur sulfate de sodium et évaporée. La chromatographie sur silice (dichlorométhane puis dichlorométhane/butanone: 95/5), permet d'obtenir 41,4 g de produit attendu. Stade 2: (1S,2S), (1R,2R)-1-%Benzol(méthyl)aminol-2méthylcyclopropanecarboxylate d'éthyle Une solution de 41,2 g du composé obtenu au stade 1 précédent dans 410 cm3 d'acide formique et 410 cm3 d'une solution aqueuse à 37 % de formaldéhyde est portée deux heures trente au reflux. Le milieu réactionnel est ensuite concentré et repris par un mélange éther/solution aqueuse de carbonate de sodium. Après filtration d'un insoluble, la phase aqueuse est décantée puis de nouveau extraite à l'éther. Les phases éthérées réunies sont séchées sur sulfate de sodium puis concentrées. Le résidu est repris par 200 cm3 de cyclohexane. On obtient, après filtration d'un léger insoluble et évaporation du cyclohexane, 30 g du produit attendu. Stade 3: f(1S,2S), (1R,2R)-1-fBenzvl(méthyl)aminol-2-méthylcyclopropyl} méthanol Une solution de 29,7 g du composé obtenu au stade 2 précédent dans 150 cm3 d'éther est additionnée goutte à goutte à une suspension de 4,55 g d'hydrure d'aluminium lithium dans 300 cm3 d'éther. Le mélange réactionnel est agité 20 heures puis refroidi dans un bain de glace avant ajout de sulfate de sodium imprégné d'eau. Après deux heures d'agitation les minéraux sont filtrés, la phase éthérée est séchée sur sulfate de sodium puis évaporée pour donner 24 g du produit attendu. - 22 - Stade 4: (IS,2S), (1R,2R)-N-Benzol-N,2-diméthyl-1-[(3-pyridinyloxy) méthylJcyclopropanamine Dans un réacteur de 80 cm3, 2,4 g de tertbutylate de potassium sont ajoutés, à une solution de 4 g du composé obtenu au stade 3 précédent et de 6 cm3 de 3-fluoropyridine dans 40 ml de diméthyle sulfoxyde. Le milieu réactionnel est chauffé 8 minutes à 120 C dans un four à micro-ondes monomode. La totalité de l'opération est répétée deux fois. Les trois essais réunis sont coulés sur 600 cm3 d'une aqueuse solution de carbonate de sodium. Le milieu réactionnel est extrait trois fois à l'éther. Les phases éthérées réunies sont lavées avec une solution de carbonate de sodium, séchées sur sulfate de sodium et concentrées pour donner 16,3 g de produit attendu. Stade S: Chlorhydrate de (IS,2S), (1R,2R)-N,2-diméthyl-1-[(3-pyridinyloxy) méthyllcyclopropanamine 28,4 cm3 d'acide chlorhydrique 1 N sont ajoutés à une solution de 4 g du composé obtenu au stade 4 précédent dans 120 cm3d'éthanol. Le milieu réactionnel est hydrogéné 2 heures sous pression atmosphérique à température ambiante en présence de 1 g d'hydroxyde de palladium (20% sur charbon). Le catalyseur est filtré et les solvants évaporés. Le résidu est repris dans l'éthanol et concentré de nouveau pour donner 3,6 g du produit attendu. Spectrométrie de masse (ESI) : mlz = 193,1 Th [M+H]+ Point de fusion (cap) : 188-190 C (recristallisation dans 1' éthanol) Stade 6: Séparation des énantiomères du composé de l'exemple 1 3,5 g de composé de l'exemple 1 sont chromatographiés sur colonne Chiralpack AD, (Ethanol, diéthylamine), pour obtenir respectivement, après salification par une solution éthanolique d'acide chlorhydrique et cristallisation, 2 g du dichlorhydrate d'un premier énantiomère a et 2,1 g du dichlorhydrate du second énantiomère [3. Exemple 2 (énantiomère a) : Dichlorhydrate de (1S,2S) ou (1R,2R)-(-)-N,2diméthyl-l-[(3-pyridinyloxy)méthyl]cyclopropanamine - 23 -Spectrométrie de masse (EI) : m/z = 192 Th (M+.) Point de fusion (cap) : 174-176 C Pouvoir rotatoire: [a]D19'7: -19,46 (c=0,01 g/cm3, Ethanol). Exemple 3 (énantiomère R) : Dichlorhydrate de (1S,2S) ou (1R,2R)-(+)-N,2diméthyl-l-[(3-pyridinyloxy)méthyl]-cyclopropanamine Spectrométrie de masse (CI) (NH3) : m/z = 193 Th ([M+H]+) Point de fusion (cap) : 174176 C Pouvoir rotatoire: [a]D19'7: + 17 (c=0,01 g/cm3, Ethanol) 1 o Exemple 4: (1S,2S), (IR,2R)-2-Méthyl-1-[(3-pyridinyloxy)méthyl]cyclopropanamine Stade 1: Chlorhydrate de f(1S,2S), (1R,2R)-1-amino-2-méthylcyclopropyl] methanol cm3 d'une solution d'acide chlorhydrique 4N dans le dioxanne sont ajoutés à une solution de 7 g du composé de la préparation 2 dans 20 cm3 d'éthanol. Après 20 h d'agitation, les solvants sont évaporés. 20 cm3 de dioxanne et 150 cm3 d'éther sont ajoutés au résidu et après 20 heures d'agitation, le chlorhydrate attendu est filtré et séché. 4,6 g du produit attendu sont obtenus. Stade 2: (1S,2S), (1R,2R)-2-Méthyl-l-[(3-pyridinyloxy)méthyl] cyclopropanamine 12,5 g de tert-butylate de potassium sont ajoutés à une solution de 4,5 g du produit obtenu au stade 1 précédent dans 75 cm3 de diméthyle sulfoxyde. Après 30 minutes d'agitation, 22 cm3 de 3fluoropyridine sont ajoutés et l'agitation est poursuivie 6 heures. Le milieu réactionnel est coulé sur une solution aqueuse de carbonate de sodium et extrait avec de l'acétate d'éthyle. La phase organique est lavée avec une solution aqueuse de carbonate de sodium puis séchée sur sulfate de sodium et concentrée. La chromatographie sur silice du - 24 - résidu obtenu (dichlorométhane/méthanol: 95/5), permet d'obtenir 3,2 g de produit attendu. Stade 3: Séparation des énantiomères du composé de l'exemple 4 3,15 g du composé de l'exemple 4 sont chromatographiés sur colonne Chiralpack AD (méthanol, diéthylamine), pour obtenir respectivement, après salification par une solution d'acide chlorhydrique 4N dans le dioxanne et cristallisation, 1,75 g du dichlorhydrate d'un premier énantiomère a et 1, 7 g du dichlorhydrate du second énantiomère [3. Exemple 5 (énantiomère a) : Dichlorhydrate de (1S,2S) ou (1R,2R)-(-)-2méthyl-l-[(3-pyridinyl-oxy)méthyl]cyclo- propanamine Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 179,1 Th ([M+H]+) Point de fusion: < 75 C (gomme) Pouvoir rotatoire: [a]D20: -23,14 (c=0,01054 g/cm3, Ethanol). Exemple 6 (énantiomère R) : Dichlorhydrate de (1S,2S) ou (IR,2R)-(+)-2méthyl-l-[(3-pyridinyl-oxy)méthyl]cyclopropanamine Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 179,1 Th ([M+H]+) Point de fusion: < 75 C (gomme) Pouvoir rotatoire: [a]D20: = +22,14 (c=0,01055 g/cm3, Ethanol) Exemple 7 (1S,2S), (1R,2R)-N,N,2-Triméthyl-l-[(3-pyridinyloxy)méthyl] cyclopropanamine Stade 1: (IS,2S), (1R,2R)-N,N,2-Triméthyl-1-[(3pyridinyloxy)méthyl/cyclopropanamine Une solution de 3,6 g du composé de l'exemple 4 dans 40 cm3 d'acide formique et 40 cm3 d'une solution aqueuse à 37 % de formaldéhyde est portée 4 heures au reflux. Le milieu - 25 réactionnel est coulé sur une solution aqueuse de carbonate de sodium et extrait à l'acétate d'éthyle. La phase organique est séchée sur sulfate de sodium puis concentrée. La chromatographie sur silice du résidu obtenu (dichlorométhane/méthanol: 97/3), permet d'obtenir 2,6 g du composé attendu. Stade 2: Séparation des énantiomères du composé de l'exemple 7 3,9 g du composé de l'exemple 7 sont chromatographiés sur colonne Chiralpack AD (méthanol, acétonitrile, diéthylamine), pour obtenir respectivement, après salification par une solution d'acide chlorhydrique 4N dans le dioxanne, 2,3 g du dichlorhydrate du premier énantiomère a et 2,3 g du dichlorhydrate du second énantiomère R. Exemple 8 (énantiomère a) : Dichlorhydrate de (1S,2S), (IR,2R)-(+)-N,N,2-triméthyl-l-[(3-pyridinyloxy) méthyl]-cyclopropanamine Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 201,7 Th ([M+H]+) Point de fusion (cap) : 171-173 C Pouvoir rotatoire: [a]D20: = + 15,79 (c=0,01014 g/cm3, Ethanol) Exemple 9 (énantiomère Q) : Dichlorhydrate de (1S,2S), (1R,2R)-(-)-N,N,2-triméthyl-l-[(3-pyridinyloxy) méthyl]-cyclopropanamine Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 207,1 Th ([M+H]+) 20 Point de fusion (cap) : 172-173 C Pouvoir rotatoire: [a]D20: = -16,64 (c=0,01016 g/cm3, Ethanol) Exemple 10: (1S,2S), (1R,2R)-1-{[(6-Chloro-3-pyridinyl)oxy]méthyl}-N,2diméthylcyclopropanamine - 26 - Stade 1: (IS,2S), (1R,2R)-1-[(tertButoxycarbonyl)(méthyl)amino] -2-méthylcyclopropane-carboxylate d'éthyle 5,5g de tert-butylate de potassium sont ajoutés à température ambiante, à une solution de 11,3 g du composé de la préparation 1 dans 175 cm3 de diméthylformamide. Le milieu réactionnel est agité 45 minutes puis 3,2 cm3 d'iodure de méthyle sont additionnés goutte à goutte. Après 16 heures d'agitation, 200 cm3 d'une solution aqueuse de carbonate de sodium sont ajoutés et le milieu réactionnel est extrait trois fois à l'éther. Les phases organiques réunies sont lavées avec une solution de chlorure de lithium puis séchées sur sulfate de sodium et évaporées. La chromatographie sur silice (dichlorométhane/ cyclohexane: 75/25), permet d'obtenir 9,17 g du produit attendu. Stade 2: tert-butvl (1S,2S), (1R,2R)-1-(Hydroxyméthyl)-2méthylcyclopropyl (méthvl)carbamate cm3 d'une solution de borohydrure de lithium 2M dans le tétrahydrofuranne sont additionnés goutte à goutte à une solution de 10 g du composé obtenu au stade 1 précédent dans 45 cm3 de tétrahydrofuranne. La solution est agité trois jours à 60 C. Après refroidissement dans un bain de glace et hydrolyse avec 100 cm3 d'eau, le milieu réactionnel est extrait trois fois à l'éther. Les phases organiques réunies sont séchées sur sulfate de sodium et évaporées. La chromatographie sur silice (dichlorométhane/ tétrahydrofuranne: 97/3), permet d'obtenir 5,26 g du produit attendu. Stade 3: tert-butyl (1S,2S), (1R,2R)-1-(Bromométhyl)-2-méthylcyclopropyl (méthyl)carbamate 2,42 g de triphénylphosphine puis 3,05 g de tétrabromométhane sont successivement ajoutés à une solution 2 g du composé obtenu au stade 2 précédent dans 48 cm3 d'éther. Après 20 heures d'agitation le milieu réactionnel est filtré et le filtrat est concentré. La chromatographie sur silice (dichlorométhane/cyclohexane: 75/25), permet d'obtenir 1,85 g du produit attendu. 2889187 - 27 - Stade 4: tert-butyl (1S,2S), (1R,2R)-1-f[(6-Chloro-3pyridinyl)oxv/méthyl/-2-méthylcyclopropvl-(méthyl) carbamate 12,4 g de carbonate de césium sont ajoutés à une solution de 5,3 g du composé obtenu au stade 3 précédent et de 4,9 g de 6-chloropyridin-3-ol dans 100 cm3 de butanone. Après 20 heures de reflux, les minéraux sont filtrés et la butanone évaporée. Le résidu est repris par l'acétate d'éthyle, la phase organique obtenue est lavée avec une solution aqueuse de carbonate de sodium puis séchée sur sulfate de sodium et concentrée. La chromatographie sur silice (dichlorométhane/butanone: 95/5), permet d'obtenir 4 g du produit attendu. Stade 5: (1S,2S), (IR,2R)-1-f[(6-Chloro-3-pyridinyl)oxylméthyl}-N,2diméthylcvclopro-10 panamine cm3 d'une solution d'acide chlorhydrique 4N dans le dioxanne sont ajoutés à une solution de 4 g du composé obtenu au stade 4 précédent dans 15 cm3 de dioxanne. Après 20 heures d'agitation, le milieu réactionnel est dilué à l'éther puis 3,5 g de chlorhydrate du produit attendu sont filtrés. Le chlorhydrate est repris par une solution aqueuse de carbonate de sodium. Après extraction par le dichlorométhane, séchage de la phase organique sur sulfate de sodium et évaporation du solvant, on obtient 2,5 g du produit attendu. Stade 6: Séparation des énantiomères du composé de l'exemple 10 4,5 g du composé de l'exemple 10 sont chromatographiés sur colonne Chiralpack AD (méthanol, acétonitrile, diéthylamine: 1000/1), pour obtenir respectivement, après salification par une solution d'acide chlorhydrique 4N dans le dioxanne et cristallisation, 2,35 g du dichlorhydrate du premier énantiomère a et 2,2 g du dichlorhydrate du second énantiomère P. Exemple 11 (énantiomère a) Chlorhydrate de (1S,2S) ou (1R,2R)-(-)-1-{I(6chloro-3-pyridinyl)-oxy]méthyl}-N, 2-diméthylcyclopropanamine - 28 Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 227,1 Th ([M+H]+) Point de fusion (cap) : 185-190 C Pouvoir rotatoire: [u]D20: = -13,90 (c=0,01079 g/cm3, Méthanol) Exemple 12 (énantiomère Q) : Chlorhydrate de (1S,2S) ou (IR,2R)(+)-1-{[(6-chloro-3-pyridinyl)-oxy]méthyl}-N, 2-diméthylcyclopropanamine Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 227,1 Th ([M+H]+) Point de fusion (cap) : 188-192 C Pouvoir rotatoire: [ct]D20: = +15,13 (c=0,01062 g/cm3, Méthanol) Io Exemple 13: (1S,2S), (IR,2R)-1-f [(6-Chloro-3-pyridinyl)oxylméthyl}-2méthylcyclopropanamine Stade 1: tert-butyl (1S,2S), (1R,2R)-1(Bromométhyl)-2-méthylcyclopropylcarbamate Le composé est obtenu selon le procédé du stade 3 de l'exemple 10 en remplaçant le composé du stade 2 de l'exemple 10 par le composé de la préparation 2. Stade 2: tert-butvl (1S,2S), (1R,2R)-1-{j(6-Chloro-3-pyridinyl) oxy/méthrl/-2-méthylcrclopropyl-carbamate Le composé est obtenu selon le procédé du stade 4 de l'exemple 10 en remplaçant le composé du stade 3 de l'exemple 10 par le composé du stade 1 précédent. Stade 3: (1S,2S), (1R,2R)-1-f((6-Chloro-3-pyridinyl)oxy/méthyl/-2méthylcyclo- propan amine Le composé est obtenu selon le procédé du stade 5 de l'exemple 10 en remplaçant le composé du stade 4 de l'exemple 10 par le composé du stade 2 précédent. - 29 - Stade 4: Séparation des énantiomères du composé de l'exemple 13 2 g du composé de l'exemple 13 sont chromatographiés sur colonne Chiralpack AD ( ), pour obtenir respectivement après salification par une solution d'acide chlorhydrique 4N dans le dioxanne et cristallisation, 1,05 g du chlorhydrate du premier énantiomère a et 1,1 g du chlorhydrate du second énantiomère R. Exemple 14 (énantiomère a) : Chlorhydrate de (1S,2S) ou (IR,2R)-(-)-1-{[(6-chloro-3-pyridinyl)-oxy]méthyl}-2-méthylcyclopropan amin e Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 213,1 Th ([M+H]+) 10 Point de fusion (cap) : 183-186 C Pouvoir rotatoire: [a]D20: _ -15,89 (c=0,0101 g/cm3, Méthanol) Exemple 15 (énantiomère R) : Chlorhydrate de (1S,2S) ou (1R,2R)-(+)-1-{[(6-chloro-3-pyridinyl)-oxy]méthyl} -2méthylcyclopropanamine Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 213,1 Th ([M+ H]+) Point de fusion (cap) : 183-186 C Pouvoir rotatoire: [a]D20: = +16, 49 (c=0,01015 g/cm3, Méthanol) Exemple 16: (1S,2S), (IR,2R)-1-{[(6-Chloro-3-pyridinyl)oxy]méthyl}-N,N,2triméthylcyclopro-20 panamine Stade 1: (1S,2S), (1R,2R)-1-//(6-Chloro-3pyridinyl)oxylméthyl}-N,N, 2-triméthylcyclopropanamine Le composé est obtenu selon le procédé du stade 1 de l'exemple 7 en remplaçant le composé de l'exemple 4 par le composé de l'exemple 10. - 30 - Stade 2: Séparation des énantiomères du composé de l'exemple 16 2, 4 g du composé de l'exemple 16 sont chromatographiés sur colonne Chiralpack AD (isopropanol/diéthylamine: 100/1), pour obtenir respectivement, après salification par une solution d'acide chlorhydrique 4N dans le dioxanne et cristallisation, 1,1 g du chlorhydrate du premier énantiomère a et 1,05 g du chlorhydrate du second énantiomère [3. Exemple 17 (énantiomère a) : Chlorhydrate de (1S,2S) ou (1R,2R)-(+)-1{[(6-chloro-3-pyridinyl)-oxy]méthyl}-N,N, 2-triméthylcyclopropan amine Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 241,1 Th ([M+H]+) 10 Point de fusion (cap) : 136-138 C Pouvoir rotatoire: [a]D20: = +12,64 (c=0,01055 g/cm3, Méthanol) Exemple 18 (énantiomère a) : Chlorhydrate de (1S,2S) ou (IR,2R)(-)-1-{[(6-chloro-3-pyridinyl)-oxy]méthyl}-N,N, 2triméthylcyclopropanamine Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 241,1 Th ([M+H]+) Point de fusion (cap) : 136-138 C Pouvoir rotatoire: [a]D20: _ 11,23 (c=0,01055 g/cm3, Méthanol) Exemple 19: Dichlorhydrate de (1S,2R), (1R,2S)-N,2-Diméthyl-l-[(3-pyridinyloxy)méthyl] -20 cyclopropanamine Stade 1: Dichlorhvdrate de (1S,2R), (1R,2S)-N,2Diméthyl-1-%(3 pyridinyloxy)méthyl/ cvclopro-panamine 2,6 g de tertbutylate de potassium et 9,2 cm3 de 3-fluoropyridine sont ajoutés à une solution de 2,25 g du composé de la préparation 3 dans 75 cm3 de diméthyle sulfoxyde. Le milieu réactionnel est chauffé 90 secondes à 30% de la puissance maximum d'un four à micro-ondes multimode de 1000 W. Après refroidissement, le milieu réactionnel est coulé sur une solution aqueuse de chlorure de sodium et extrait plusieurs fois à l'acétate d'éthyle. Les phases organiques réunies sont lavées avec une solution de chlorure de sodium puis séchées sur sulfate de sodium et évaporées. La chromatographie sur silice, (dichlorométhane/méthanol/ammoniaque), permet d'obtenir 2,46 g du produit non salifié sous forme d'un diastéréoisomère unique. Après salification du composé par une solution d'acide chlorhydrique 4N dans le dioxanne et cristallisation, on obtient 1,22 g du composé attendu. Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 193,1 Th ([M+H]+) Point de fusion (cap) : 189-191 C Stade 2: Séparation des énantiomères du composé de l'exemple 19 1,8 g du composé de l'exemple 19 sont chromatographiés sur colonne Chiralpack AD (ethanol/acétonitrile/diéthylamine: 150/850/1), pour obtenir respectivement, après salification par une solution d'acide chlorhydrique 4N dans le dioxanne et cristallisation, 0,54 g du chlorhydrate du premier énantiomère a et 0 58 g du chlorhydrate du second énantiomère 13. Exemple 20 (énantiomère a) : Dichlorhydrate de (1S,2R) ou (1R,2S)-(+)-N,2diméthyl-l-[(3-pyridinyloxy)méthyl] cyclopropanamine Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 193,1 Th ([M+H]+) Point de fusion (cap) : 69-72 C Pouvoir rotatoire: [(l]D20: = +30,04 (c=0,01084 g/cm3, Ethanol) Exemple 21 (énantiomère a) : Dichlorhydrate de (1S,2R) ou (IR,2S)-(-)-N,2diméthyl-1-1(3-pyridinyloxy)méthyl] cyclopropanamine - 32 - Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 193,1 Th ([M+H]+) Point de fusion (cap) : 71-74 C Pouvoir rotatoire: [u]D20: = -31,24 (c=0,00961 g/cm3, Ethanol) Exemple 22 Dichlorhydrate de (IS,2R), (1R,2S)-1-{[(5-bromo-3-pyridinyl)oxy]méthyl]-N, 2-diméthylcyclopropanamine 1,7 g d'hydrure de sodium à 60% dans l'huile sont ajoutés à 4,6 g du composé de la préparation 3 dans 160 cm3 de diméthylformamide. Le milieu réactionnel est agité une heure à température ambiante puis 10,2 g de 3,5-dibromopyridine sont additionnés goutte à goutte. Le milieu réactionnel est chauffé 16 heures à 60 C puis le diméthylformamide est évaporé. Le résidu est repris dans 300 cm3 d'éther. La phase organique est lavée avec une solution aqueuse de chlorure de lithium puis séchée sur sulfate de sodium et concentrée. La chromatographie sur silice (dichlorométhane/méthanol: 96/4), permet d'obtenir 4,86 g du composé non salifié. Après salification de 0,43 g du composé dans l'éthanol par 1 cm3 d'une solution d'acide chlorhydrique 4N dans le dioxanne, les solvants sont évaporés et le résidu est recristallisé dans l'éthanol pour obtenir 0,35g du produit attendu. Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 271,1 Th ([M+H]+) Point de fusion (cap: 157-159 C Exemple 23: Dichlorhydrate de (1S,2R), (IR,2S)-2-méthyl-l-[(3-pyridinyloxy)méthyl] cyclopropanamine Stade 1: (2E)-2-Cyano-2-butènoate d'éthyle 2 cm3 de pipéridine sont ajoutés goutte à goutte à une solution de 64 cm3 d'ethyl cyanoacétate et de 34 cm3 d'acétaldéhyde dans 80 cm3 d'acide acétique. Après 20 heures d'agitation à température ambiante, le milieu réactionnel est dilué avec 200 cm3 d'eau et extrait à l'éther (3 x 200 cm3). Les phases organiques réunies sont lavées à l'eau puis - 33 - séchées sur sulfate de sodium et évaporées. La distillation sous pression réduite (97 C/10 torr) du résidu obtenu permet d'obtenir 40,44 g du produit attendu. Rapport diastéréoisomérique E/Z: 96/4. Stade 2: (1S,2S), (1R,2R)-1-Cyano-2-méthylcyclopropanecarboxylate d'éthyle A une solution of 17,6 g d'iodure de triméthylsulfoxonium dans 120 cm3 de diméthyle sulfoxyde est ajouté en une seule fois 1,92 g d'hydrure de sodium à 60% dans l'huile. Le milieu réactionnel est agité 2 heures puis une solution de 10 g du composé obtenu au stade 1 précédent dans 60 cm3 de diméthyle sulfoxyde est ajoutée goutte à goutte. Après 16 heures d'agitation, le milieu réactionnel est coulé sur un mélange de glace et d'acide chorhydique 1N puis est extrait à l'éther (3 x 200 cm3). Les phases organiques réunies sont lavées avec une solution aqueuse de chlorure de sodium puis séchées sur sulfate de sodium et évaporées. Une chromatographie sur silice (dichlorométhane/tétrahydrofuranne: 97/3), permet d'isoler 7,15 g du produit attendu. Stade 3: (1S,2S), (1R,2R)-1-(Hydroxyméthyl)-2méthylcyclopropanecarbonitrile Une solution de 2 g du composé obtenu au stade 2 précédent dans 20 cm3 de tétrahydrofuranne est ajouté goutte à goutte à une solution de 4,92 g de borohydrure de sodium dans 80 cm3 de tétrahydrofuranne et 5 cm3 d'eau. La solution est ensuite agitée 7 heures à 50 C puis la nuit à température ambiante. 100 cm3 de méthanol sont additionnés avec précaution puis le milieu réactionnel est concentré. L'opération est répétée une fois puis le résidu est repris par 100 cm3 d'hydrogénocarbonate de sodium et extrait au dichlorométhane. Après une seconde extraction au dichlorométhane, les phases organiques réunies sont séchées sur sulfate de sodium et évaporées. La chromatographie sur silice (dichlorométhane/tétrahydofuranne: 97/3) permet d'obtenir 1,71 g du produit attendu. Stade 4: (1S,2S), (1R,2R)-2 Méthyl-1-[(3 pyridinyloxy) méthyl/cyclopropanecarbonitrile 2,4 g de tert-butylate de potassium sont ajoutés à une solution de 0,56 g du produit du stade 3 précédent dans 15 cm3 de diméthyle sulfoxyde. Après homogénéisation, 2,2 cm3 de - 34 - 3fluoropyridine sont ajoutés et la réaction est chauffée 5 minutes à 80 C. Après refroidissement, le milieu réactionnel est dilué avec 40 cm3 d'une solution aqueuse de chlorure de sodium et extrait plusieurs fois à l'acétate d'éthyle. Les phases organiques réunies sont lavées avec une solution de chlorure de sodium puis séchées sur sulfate de sodium et évaporées. La chromatographie sur silice (dichlorométhane/tétrahydrofuranne: 97/3) permet d'obtenir 0,71 g du produit attendu. Stade 5: (1R,2S), (1S,2R)-2-Méthyl-1-[(3-pyridinyloxy)méthyl] cyclopropanecarboxamide Un mélange de 1 g du produit obtenu au stade 4 précédent, 3,8 cm3 d'une solution aqueuse à 50 % d'eau oxygénée et 0,32 g d'hydroxyde de lithium dans 10 cm3 d'éthanol est agité 45 minutes à température ambiante puis 75 minutes à 45 C. Le milieu réactionnel est filtré et les insolubles sont lavés au dichlorométhane. Le filtrat estconcentré et la chromatographie sur silice, (dichlorométhane/méthanol/ammoniaque: 95/4/1) permet d'obtenir 0,94 g du produit attendu. Stade 6: Dichlorhydrate de (1S,2R), (1R,2S)-2-méthyl-1-[(3-pvridinyloxv) méthylJ-cyclopropan amine 0,25 cm3 de brome sont ajoutés à une solution de 1,64 g d'hydroxyde de potassium dans 10 cm3 d'eau. La solution est refroidie à 0 C et 1 g du produit préparé au stade 5 précédent est ajouté en une fois. Le milieu réactionnel est agité vigoureusement 15 minutes à température ambiante puis 45 minutes à 75 C. Après refroidissement, le milieu réactionnel est dilué avec 30 cm3 d'une solution aqueuse de chlorure de sodium et extrait plusieurs fois à l'acétate d'éthyle. Les phases organiques réunies sont séchées sur sulfate de sodium et évaporées. La chromatographie sur silice (dichlorométhane/méthanol/ ammoniaque: 95/4/1) permet d'obtenir 0,59 g du produit non salifié. Après salification de 1,18 g du composé par une solution d'acide chlorhydrique 4N dans le dioxanne et recristallisation dans l'éthanol, 1,41 g du produit attendu sont obtenus. Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 179 Th ([M+H]+) Point de fusion (cap) : 188-190 C - 35 - Exemple 24: Dichlorhydrate de (1S,2R), (1R,2S)-N,N,2-triméthyl-l-[(3-pyridinyloxy) méthyl]cyclopropanamine Le composé est obtenu selon le procédé du stade 1 de l'exemple 7 en remplaçant le composé de l'exemple 4 par le composé de l'exemple 23. Après salification de 0,88 g du composé par une solution d'acide chlorhydrique 4N dans le dioxanne, les solvants sont évaporés et le résidu est recristallisé dans l'éthanol pour obtenir 0,98 g du produit attendu. Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 207,1 Th ([M+H]+) Point de fusion (cap) : 196-200 C Exemple 25: Dichlorhydrate de (R,S)-N,2,2-triméthyl-1-[(3-pyridinyloxy) méthyllcyclopropanamine Stade 1: 2-(2-Méthylpropylidène)malonate de diéthyle Un mélange de 69,80 g de 2-méthyl-propanal, 77,30 g de diéthylmalonate, 2,06 g d'acide benzoïque, 2,47 cm3 de pipéridine et 100 cm3 de toluène est agité à reflux pendant 15 heures. Après refroidissement, 100 cm3 de toluène sont ajoutés. La solution est lavée successivement 2 fois avec 100 cm3 d'eau distillée, 2 fois avec 100 cm3 d'acide chlorhydrique 1M et 100 cm3 de solution aqueuse saturée de carbonate de sodium. La phase organique est séchée sur sulfate de sodium anhydre et concentrée. Le résidu obtenu est distillé sous pression réduite (117 C/10 torr) pour obtenir 93,44 g de produit attendu sous forme d'une huile incolore. Stade 2: 2-(2-Bromo-2-méthylpropylidène)malonate de diéthyle 56,04 g de Nbromosuccinimide sont ajoutés à une solution de 64,20 g du composé obtenu au stade 1 précédent dans 300 cm3 de tétrachlorure de carbone. Le milieu réactionnel est agité à reflux pendant 2 heures. Après refroidissement à température ambiante, le mélange est filtré et concentré pour obtenir 89, 8 g de produit attendu. - 36 - Stade 3: 2,2-Diméthyl-1,1-cyclopropanedicarboxylate de diéthyle Une solution de 87,70 g du composé obtenu au stade 2 précédent dans 90 cm3 d'éthanol est additionnée goutte à goutte à 24,3 g de borohydrure de sodium dans 300 cm3 d'éthanol. Le milieu réactionnel est agité trois heures à température ambiante, puis chauffé à 40 C pendant 1h30. Le solvant est évaporé, le résidu est repris par 200 cm3 d'eau distillée et extrait au dichlorométhane (3 x 200 cm3). Les phases organiques réunies sont séchées sur sulfate de sodium et concentrées pour obtenir 63,0 g de produit attendu. Stade 4: Acide 1-(Ethoxycarbonyl)-2,2-diméthvlcyclopropanecarboxylipue 270 cm3 d'hydroxyde de sodium 1 N sont ajoutés à température ambiante, en 30 minutes, à lo une solution de 59,2 g du composé obtenu au stade 3 précédent dans 600 cm3 d'éthanol. Le milieu réactionnel est agité 20 heures à température ambiante puis l'éthanol est évaporé. La phase aqueuse résiduelle est extraite 2 fois à l'éther, puis acidifiée par 25 cm3 d'acide chlorhydrique à 37 %, saturée de chlorure de sodium, et extraite de nouveau 6 fois à l'éther. Les phases éthérées réunies sont séchées sur sulfate de sodium et concentrées obtenir 41,2 g de produit attendu. Stade 5: 1-[(tert-Butoxycarbonyl)aminol-2,2diméthylcyclopropanecarboxylate d'éthyle Sous atmosphère inerte et à température ambiante, une solution de 29,20 g de diphenylphosphorylazide dans 30 cm3 de toluène est additionnée goutte à goutte, à une solution de 19,77 g du composé obtenu au stade 4 précédent, de 15,2 cm3 de triéthylamine, et de 23,6 g de tert-butanol dans 150 cm3 de toluène. Le milieu réactionnel est ensuite chauffé 20 heures à 85 C sous agitation. Après refroidissement, le mélange réactionnel est lavé avec 70 cm3 d'une solution aqueuse de carbonate de sodium. La phase aqueuse est extraite 3 fois avec 100 cm3 de toluène. Les phases organiques réunies sont séchées sur sulfate de sodium et concentrées. La chromatographie sur silice (dichlorométhane/tétrahydrofuranne: 98/2) permet d'obtenir 12,75 g de produit attendu. - 37 - Stade 6: 1-f(tert-Butoxycarbonyl)(méthyl)amino]-2,2diméthylcyclopropanecarboxylate d'éthyle 16,6 g de tert-butylate de potassium sont ajoutés sous agitation, en 1 heure à une solution de 24,1 g de composé obtenu au stade 5 précédent dans 240 cm3 de diméthylformamide. Le milieu réactionnel est agité 30 minutes à température ambiante puis 20, 0 g d'iodure de méthyle sont additionnés goutte à goutte. Le mélange est agité à température ambiante pendant 2 heures. Le milieu réactionnel est concentré à sec et le résidu est repris dans 300 cm3 d'éther. La phase organique est lavée avec 40 cm3 d'une solution aqueuse d'hydrogénocarbonate de sodium et avec une solution aqueuse de chlorure de lithium (2 x 20 cm3), puis séchée sur sulfate de sodium et concentrée. La chromatographie sur silice (dichlorométhane), permet d'obtenir 17,6 g de produit attendu. Stade 7: 2,2-Diméthyl-1-(méthylamino)cyclopropanecarboxylate d'éthyle 270 cm3 d'une solution d'acide chlorhydrique 8,7 N dans l'éthanol sont additionnés goutte à goutte à une solution, refroidie à 5 C, de 18,06 g du composé obtenu au stade 6 précédent dans 60 cm3 d'éthanol. Le milieu réactionnel est agité 3 heures à température ambiante, puis concentré à sec. Le résidu est repris dans l'éthanol puis concentré de nouveau à sec, 3 fois de suite. Une solution aqueuse d'hydrogénocarbonate de sodium est ajoutée au chlorhydrate obtenu et la phase aqueuse est extraite 5 fois au dichlorométhane. Les phases organiques réunies sont séchées sur sulfate de sodium puis concentrées. On isole 10,94 g de produit attendu. Stade 8: 1-fBenzovl(méthyl)amino/-2,2-diméthylcyclopropanecarboxylate d'éthyle Une solution de 9,88 g de chlorure de benzoyle dans 40 cm3 de tétrahydrofurarme est additionnée goutte à goutte à une solution, refroidie à 5 C, de 10,94 g du composé obtenu au stade 7 précédent et 7, 76 g de triéthylamine dans 170 cm3 de tétrahydrofuranne. Le milieu réactionnel est agité 45 minutes à 5 C puis 2 heures à température ambiante. Le précipité blanc formé est filtré et lavé au THF. Le filtrat est concentré à sec. Le résidu obtenu est dilué dans du dichlorométhane et lavé avec une solution aqueuse saturée en - 38 - carbonate de sodium. Après décantation, la phase aqueuse est extraite 4 fois au dichlorométhane. Les phases organiques jointes sont ensuite séchées sur sulfate de sodium et concentrées à sec. Une chromatographie sur silice (dichlorométhane/tétrahydrofuranne: 95/5), permet d'obtenir 16,07 g de produit attendu. Stade 9: f1-%Benzyl(méthyl)amino]-2,2-diméthylcyclopropyl/méthanol Une solution de 16,07 g du composé obtenu au stade 8 précédent dans 130 cm3 de tétrahydrofuranne est additionnée goutte à goutte à une suspension de 4,44 g d'hydrure d'aluminium lithium dans 350 cm3 de tétrahydrofuranne. Le mélange est porté à reflux pendant 4 heures. Il est ensuite refroidi à 5 C puis hydrolysé par 4,5 cm3 d'eau distillée, 4,5 cm3 d'hydroxyde de sodium 4N et 15 cm3 d'eau distillée. Après 30 minutes d'agitation à température ambiante, un précipité est filtré et rincé au tétrahydrofuranne. Le filtrat est séché sur sulfate de sodium et concentré à sec. Une chromatographie sur silice (dichlorométhane (100) à dichlorométhane/tétrahydrofuranne: 95/5), permet d'isoler 11,9 g de produit attendu. Stade 10: N-Benzyl-N,2,2-triméthyl-l-f(3-pyridinyloxy) méthyljcvclopropanamine 1,86 g de tert-butylate de potassium sont ajoutés à une solution de 3,2 g du produit obtenu au stade 9 précédent dans 96 cm3 de diméthyle sulfoxyde. Après quelques secondes d'agitation, 6,3 cm3 de 3-fluoropyridine sont ajoutés. Le milieu réactionnel est chauffé 2 minutes au reflux dans un four à micro-ondes multimode de 1000 W. Après refroidissement, le milieu réactionnel est coulé sur 300 cm3 de solution aqueuse saturée en chlorure de sodium, puis extrait 6 fois à l'éther. Les phases organiques réunies sont lavées avec une solution de chlorure de sodium puis séchées sur sulfate de sodium et évaporées. Une chromatographie sur silice (dichlorométhane), du résidu obtenu permet d'obtenir 3,83 g de produit attendu. Stade 11: Dichlorhvdrate de (R,S)-N,2,2-triméthyl-1-[(3 pyridinyloxy) méthyl]cyclopropan amine - 39 - 8,8 cm3 d'acide chlorhydrique 1 N sont ajoutés à une solution de 1,35 g du composé obtenu au stade 10 précédent dans 40 cm3d'éthanol. Le milieu réactionnel est hydrogéné 5 heures sous pression atmosphérique, à température ambiante, en présence de 0,27 g d'hydroxyde de palladium (20% sur charbon). Le catalyseur est filtré et les solvants évaporés. Le résidu est repris dans 30 cm3 de solution aqueuse saturée en carbonate de sodium, puis extrait à l'éther. Les phases éthérées sont séchées sur sulfate de sodium puis concentrées à sec. 20 cm3 d'une solution d'acide chlorhydrique 4N dans l'éther sont ajoutés au résidu et le chlorhydrate formé est filtré. Après séchage, on obtient 0,79 g du composé attendu. Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 207,1 Th ([M+H]+) Point de fusion (cap) : 86-88 C Stade 12: Séparation des énantiomères du composé de l'exemple 25 La séparation des énantiomères de 2,80 g du produit racémique obtenu au stade 10 de l'exemple 25 a été réalisé par chromatographie chirale sur colonne Chiracel OJ (éthanol). On isole ainsi 1,43 g du premier énantiomère a et 1,37 g du second énantiomère [3. énantiomère a: (R ou S)-(+)-N-Benzyl-N,2,2-triméthyl-l-[(3-pyridinyloxy) méthyi] cyclopro-panamine ou (R ou S)-(-)-N Benzyl-N,2,2-triméthyl-l-[(3pyridinyloxy)-méthyl] cyclopropanamine énantiomère Q: (R ou S)-(+)-NBenzyl-N,2,2-triméthyl-1-[(3-pyridinyloxy)méthyl] cyclopro-panamine ou (R ou S)-(-)-N-Benzyl-N,2,2-triméthyl-l-[(3-pyridinyloxy)-méthyl] cyclopropanamine rapport énantiomérique (énantiomère a) : 97,2/2,8 rapport énantiomérique (énantiomère [3) : 99,1/0,9 Exemple 26 (énantiomère a) : Difumarate de (R ou S)-(+)-N,2,2-triméthyl-l-[(3- pyridinyloxy)-méthyl] cyclopropanamine - 40 - La débenzylation de l'énantiomère a obtenus au stade 12 de l'exemple 25 a été réalisée selon la procédure décrite au stade 11 de l'exemple 25. Le fumarate de 1,4 g de l'énantiomère a est obtenu par dissolution de la base dans l'éthanol en présence de 1,5 équivalent d'acide fumarique. La solution est concentrée à sec puis reprise dans l'éther. 0,83 g de fumarate est obtenu par filtration et séchage. Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 207,1 Th ([M+H]+) Point de fusion (cap) : 124-127 C Pouvoir rotatoire: [a]D20: +13,5 (c=0,01249 g/cm3, CH3OH). Exemple 27 (énantiomère 0) : Difumarate de (R ou S')-(-)N,2,2-triméthyl-l[(3-pyridinyloxy)-méthyl] cyclopropanamine Le composé est obtenu selon le procédé de l'exemple 27 en remplaçant l'énantiomère a par l'énantiomère [3. Spectrométrie de masse (ESI) : m/z = 207,1 Th ([M+H]+) Point de fusion (cap) : 115-118 C Pouvoir rotatoire: [a]D20: -14,1 (c=0,0099 g/cm3, CH3OH) ETUDES PHARMACOLOGIQUES DES COMPOSES DE L'INVENTION Exemple A: Déplacement de la fixation de l'[125I]-a-bungarotoxine sur les récepteurs nicotiniques de l'organe électrique de torpille Cette étude, réalisée selon la méthode décrite dans J. Pharmacol. Exp. Ther., 1994, 271; 624631, a pour objectif d'évaluer l'affinité des composés de la présente invention sur les récepteurs nicotiniques de type musculaire . Des membranes (1-5 g/ml) d'organe électrique de torpille sont incubées (1h, 22 C) en présence d'une gamme de concentration (0,01-10 M) de chaque composé de l'invention (dilution à partir d'une solution mère à 10 mm dans du DMSO) en présence d'[125I]-a- - 41 - bungarotoxine (A.S.: 7,4 TBq/mmol: 0,2 nM) dans du tampon Krebs (Tris-HC1 50 mM, KC1 5 mM, MgC12 1 mM, CaC12 2 mM, NaCl 100 mM, pH 7.4) avec 0,01 % de BSA, volume final de 500 l. La liaison non-spécifique est déterminée par l'incubation de membranes en présence d'a-bungarotoxine (1 M). Les résultats indiquent que les composés de la présente invention ne possèdent aucune affinité significative vis-à-vis des récepteurs nicotiniques de type musculaire , jusqu'à la concentration de 10 M. Exemple B: Déplacement de la fixation d'[3H]-épibatidine sur les récepteurs nicotiniques de 10 cellules IMR32 Cette étude, réalisée selon la technique décrite dans Molec. Pharmacol., 1995, 48; 280-287, a pour but de déterminer l'affinité des composés de la présente invention sur les récepteurs nicotiniques de type ganglionnaire (American Soc. Neuroscience, 2000, 26, 138). Des membranes (250 g/ml) de cellules neuroblastome IMR-32 sont incubées (2h, 20 C) en présence d'une gamme de concentration (0,01-10 M) de chaque composé de l'invention (dilution à partir d'une solution mère à 10 mM dans du DMSO) et d'(+)-[3H]-épibatidine (A.S.: 2464 GBq/mmol: 1,5 nM) dans du tampon phosphate (NaH2PO4 20 mM, pH 7,4), volume final de 250 l. La liaison non-spécifique est déterminée par l'incubation de membranes en présence de 300 gM de (-)nicotine. Les résultats montrent que les composés de la présente invention n'ont aucune affinité significative sur les récepteurs nicotiniques de type ganglionnaire , jusqu'à la concentration de 10 M. Exemple C: Déplacement de la fixation d'[3H]-oxotrémorine-M sur les récepteurs muscariniques de cerveau de rat Cette étude, réalisée selon la méthode décrite dans Naumyn-Schmiederberg's Arch. Pharmacol., 2001, 363, 429-438, a pour objectif de déterminer l'affinité des composés de - 42 - la présente invention sur les récepteurs muscariniques. Des membranes (250 gg/ml) de cerveau de rat sont incubées (2h, 20 C) en présence d'une gamme de concentration (0,01-10 M) de chaque composé de l'invention (dilution à partir d'une solution mère à 10 mM dans du DMSO) et d'[3H]-oxotrémorine-M (A.S. : 3174 GBq/mmol: 2 nM) dans du tampon phosphate (NaH2PO4 20 mM, pH 7,4), volume final de 250 l. La liaison spécifique est déterminée par l'incubation des membranes en présence d'atropine (1 MM). L'affinité des composés de la présente invention vis-àvis des récepteurs muscariniques est caractérisée par la détermination du K. Les résultats démontrent que la plupart des composés de la présente invention, jusqu'à la concentration de 10 M, sont dépourvus d'affinité vis-à-vis des récepteurs muscariniques. Exemple D: Déplacement de la fixation de l' [125I]-a-bungarotoxine sur les récepteurs nicotiniques de type a7 de cerveau de rat Cette étude, réalisée selon la méthode décrite dans Molec. Pharmacol., 1986, 30; 427- 436, a pour objectif de déterminer l'affinité des composés de la présente invention vis-à-vis des récepteurs centraux nicotiniques de type a7. Des membranes (1000 g/ml) de cerveau de rat sont incubées (5h, 37 C) en présence d'une gamme de concentration (0,01-10 M) de chaque composé de la présente invention (dilution à partir d'une solution mère à 10 mM dans du DMSO) et d'[125I]-a-bungarotoxine (A.S. : 7,4 TBq/mmol: 1 nM) dans du tampon Krebs (Tris-HC1 50 mM, KC1 5 mM, MgCl2 1 mM, CaC12 2 mM, NaCl 100 mM, pH 7,4) avec 0,05 % de BSA, volume final de 500 1. La liaison nonspécifique est déterminée par l'incubation de membranes en présence d'abungarotoxine (1 M). L'affinité des composés de la présente invention vis-à-vis des récepteurs nicotiniques de type a7 est caractérisée par la détermination du K. Les résultats indiquent que la plupart des composés de la présente invention, jusqu'à la concentration del0 M, sont dépourvus d'affinité vis-à-vis des récepteurs nicotiniques centraux de type a7. Certains composés de l'invention présentent un K; de l'ordre de 10 M. - 43 - Exemple E Déplacement de la fixation de 13H]-cytisine sur les récepteurs nicotiniques de type a4P2 de cerveau de rat Cette étude, réalisée selon la technique décrite dans Molec. Pharmacol., 1990, 39; 9-12, a pour objectif de déterminer l'affinité des composés de la présente invention vis-à-vis des récepteurs nicotiniques centraux de type a4(32. Des membranes (250 gg/ml) de cerveau de rat sont incubées (2h, 20 C) en présence d'une gamme de concentration (0,01-10 M) de chaque composé de la présente invention (dilution à partir d'une solution mère à 10 mM dans du DMSO) et de [3H]-cytisine (A.S. : 1184 GBq/mmol: 2 nM) dans du tampon phosphate (NaH2PO4 20 mM, pH 7,4), volume final de 250 l. La liaison nonspécifique est déterminée par l'incubation de membranes en présence de 10 M de (-)nicotine. L'affinité des composés de la présente invention vis-àvis des récepteurs nicotiniques centraux de type a4(32 est caractérisée par la détermination du K;. Les résultats obtenus montrent que les composés de la présente invention présentent une forte affinité vis-à-vis des récepteurs nicotiniques centraux de type a4132 avec des K; de l'ordre de 10 nM. Ces résultats, ainsi que ceux obtenus dans les exemples A à D indiquent que les composés de la présente invention sont de puissants ligands nicotiniques centraux spécifiques des récepteurs de type a4(32. Exemple F: Mesure in vivo de la libération d'acétylcholine par microdialyse infracorticale chez le rat Wistar vigile L'administration systémique de nicotine et d'agonistes nicotiniques induit une augmentation in vivo d'acétylcholine dans diverses régions cérébrales (Neurochem. Res., - 44 1996, 21, 1181-1186; Eur. J. Pharmacol., 1998, 351, 181-188; Br. J. Pharmacol., 1999, 127, 1486-1494). Une sonde de microdialyse est implantée au niveau du cortex préfrontal médian de rats mâles Wistar. Six ou sept jours après l'implantation des sondes, celles-ci sont perfusées par du Ringer (NaCl 147 mM, KC1 2.7 mM, CaC12 1.2 mM, MgC12 1 mM, néostigmine 20 nM) à un débit de 1 l/min chez l'animal libre de se mouvoir. Après 2 heures de stabulation, le produit étudié est administré par voie intrapéritonéale. Un groupe d'animaux témoins reçoit le solvant du produit. Puis, les dialysats (30 l) sont collectés toutes les 30 minutes pendant 4h afin de mesurer les concentrations extra-synaptiques corticales d'acétylcholine par HPLC en détection ampérométrique. Les résultats sont exprimés en pg d'acétylcholine/dialysat et les comparaisons inter-groupes sont effectuées par une analyse de variance à 2 facteurs (traitement x temps) avec mesures répétées sur le temps. Les résultats obtenus montrent que les composés de la présente invention augmentent la libération corticale in vivo d'acétylcholine de manière dose-dépendante pour des doses allant de 1 à 10 mg/kg IP et indiquent le caractère agoniste a4[32 des composés de la présente invention. Exemple G: Torsions abdominales induites à la phényl-p-benzoquinone (PBQ) chez la souris NMRI L'administration intrapéritonéale d'une solution alcoolique de PBQ provoque des crampes abdominales chez la Souris (Proc. Soc. Exp. Biol., 1957, 95, 729-731). Ces crampes sont caractérisées par des contractions répétées de la musculature abdominale, accompagnées d'une extension des membres postérieurs. La plupart des analgésiques antagonisent ces crampes abdominales (Brit. J. Pharmacol. Chem., 1968, 32, 295-310). A t=0 min., les animaux sont pesés et le produit étudié est administré par voie W. Un groupe d'animaux témoins reçoit le solvant du produit. A t=30 min., une solution alcoolique de PBQ (0.2 %) est administrée par voie 1P sous un volume de 0,25 ml/souris. Immédiatement après l'administration de la PBQ, les animaux sont placés dans des cylindres en plexiglass (L = 19,5 cm; D.I. = 5 cm). De t=35 min. à t=45 min., la réaction des animaux est observée et - 45 - l'expérimentateur note le nombre total de crampes abdominales par animal. Les résultats sont exprimés par le pourcentage d'inhibition du nombre de crampes abdominales mesuré chez les animaux témoins à la dose active du composé étudié. Les résultats obtenus montrent une inhibition allant de -70 %, pour des doses actives de 5 10 mg/kg IP. Ceci montre que les composés de l'invention sont pourvus de propriétés antalgiques. Exemple H: Reconnaissance sociale chez le Rat Wistar Initialement décrit en 1982 (J. Comp. Physiol., 1982, 96, 1000-1006), le test de la reconnaissance sociale a été ensuite proposé par différents auteurs (Psychopharmacology, 1987, 91, 363-368; Psychophamacology, 1989, 97, 262-268) pour l'étude des effets mnémocognitifs de nouveaux composés. Fondé sur l'expression naturelle de la mémoire olfactive du rat et sur son oubli naturel, ce test permet d'apprécier la mémorisation, par la reconnaissance d'un jeune congénère, par un rat adulte. Un jeune rat (21 jours), pris au hasard, est placé dans la cage de stabulation d'un rat adulte pendant 5 minutes. Par l'intermédiaire d'un dispositif vidéo, l'expérimentateur observe le comportement de reconnaissance sociale du rat adulte et en mesure la durée globale. Puis le jeune rat est ôté de la cage du rat adulte et est placé dans une cage individuelle, jusqu'à la seconde présentation. Le rat adulte reçoit alors le produit à tester par voie intrapéritonéale et, 2 heures plus tard, est remis en présence (5 minutes) du jeune rat. Le comportement de reconnaissance sociale est alors à nouveau observé et la durée en est mesurée. Le critère de jugement est la différence (T2-T1), exprimée en secondes, des temps de reconnaissance des 2 rencontres. Les résultats obtenus montrent une différence (T2-T1) comprise entre -22 et -33 s pour des 25 doses allant del à 10 mg/kg W. Ceci montre que les composés de l'invention augmentent la mémorisation de façon très importante, et à faible dose. - 46 - Exemple I: Compositions pharmaceutiques pour 1000 comprimés dosés à 10 mg Composé de l'exemple 2 10 g Hydroxypropylméthylcellulose 10 g Amidon de blé 15 g Lactose 90 g Stéarate de magnésium 2 g - 47 -
Composés de formule (I) : dans laquelle :n représente un nombre entier compris entre 1 et 6 inclus,R1 et R2 représentent un atome d'hydrogène, un groupement alkyle (C1-C6) ou arylalkyle (C1-C6),R3 et R4 représentent un atome d'hydrogène, un groupement alkyle (C1-C6),R5 et R6 représentent un atome d'hydrogène, un groupement alkyle (C1-C6), halogène, hydroxy, alkoxy (C1-C6), cyano, nitro, acyle (C2-C6), alkoxycarbonyle (C1-C6), trihalogénoalkyle (C1-C6), trihalogénoalkoxy (C1-C6) ou amino éventuellement substitué.Médicaments.
1- Composés de formule (I) : dans laquelle: n représente un nombre entier compris entre 1 et 6 inclus, R1 et R2, identiques ou différents, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, ou un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié ou arylalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, R3 et R4, identiques ou différents, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, ou un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, étant entendu qu'au moins un des deux groupements R3 ou R4 représente un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, R5 et R6, identiques ou différentes, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, ou un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, halogène, hydroxy, alkoxy (C1-C6) linéaire ou ramifié, cyano, nitro, acyle (C2-C6) linéaire ou ramifié, alkoxycarbonyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, trihalogénoalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, trihalogénoalkoxy (C1-C6) linéaire ou ramifié, ou amino éventuellement substitué par un ou deux groupements alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, par groupement aryle, on comprend un groupement phényle, biphényle, naphtyle, dihydronaphtyle, tétrahydronaphtyle, indanyle et indényle, chacun de ces groupements étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupements, identiques ou différents, choisis parmi halogène, alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, hydroxy, cyano, nitro, alkoxy (C1-C6) linéaire ou ramifié, acyle (C2-C7) linéaire ou ramifié, alkoxycarbonyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, trihalogénoalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, trihalogénoalkoxy (C1- R 5 0 j R1 (I) R6N RZ - 48 - C6) linéaire ou ramifié, et amino éventuellement substitué par un ou deux groupements alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié. 2- Composés de formule (I) selon la 1, caractérisés en ce que n est un entier prenant la valeur 1, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 3- Composés de formule (I) selon la 1, caractérisés en ce que R1 et R2, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 4- Composés de formule (I) selon la 1, caractérisés en ce que R3 et R4, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène ou un groupement méthyl, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 5- Composés de formule (I) selon la 1, caractérisés en ce que R5 et R6, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène ou un atome d'halogène, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 6- Composés de formule (I) selon la qui sont le: (1S,25), (IR,2R)-N,2-diméthyl-1-[(3-pyridinyloxy)méthyl]cyclopropanamine (1S,2S) ou (IR,2R)-(-)-N,2-diméthyl-1-[(3-pyri dinylox y)méthyl] cyc lopropanamine (1S,2S) ou (1R,2R)-(+)-N,2-diméthyl-1-[(3-pyridinyloxy) méthyl]cyclopropanamine (1S,25), (1R,2R)-2-Méthyl-1-[(3-pyridinyloxy) méthyl]cyclopropanamine (1S,2S) ou (1R,2R)-(-)-2-méthyl- 1- [(3pyridinyloxy)méthyl]cyc lopropanamine (1S,2S) ou (1R,2R)-(+)-2-méthyl-l[(3-pyridinyloxy)méthyl]cyclopropanamine (1 S,2S), (1R,2R)-N,N,2Triméthyl-1-[(3-pyridinyloxy)méthyl]cyclopropanamine (1S,2S) ou (IR,2R)-(+ )-N,N,2-triméthyl-1-[(3-pyridinyloxy)méthyl]-cyclopropanamine (1S,2S) ou (IR,2R)-(-)-N,N,2-triméthyl-1-[(3-pyri dinyloxy)méthyl]-cyclopropanamine (1S,2S), (1R,2R)-1-{[(6-Chloro-3-pyridinyl)oxy]méthyl}-N,2diméthylcyclopropanamine (1S,2S) ou (1R,2R)-(-)- 1-{[(6-chloro-3pyridinyl)-oxy]méthyl}-N,2-diméthylcyclopro- panamine (1S,2S) ou (1R,2R)(+)- 1- {[(6-chloro-3-pyridinyl)-oxy]méthyl} -N,2-diméthylcyclopropanamine (1S,2S), (1R,2R)-1-{[(6-Chloro-3-pyridinyl)oxy]méthyl}-2méthylcyclopropanamine (1S,2S) ou (1R,2R)-(- )- 1- {[(6-chloro-3pyridinyl)-oxy]méthyl} -2-méthylcyclopropanamine (1S,2S) ou (1R,2R)-(+)-1{[(6-chloro-3-pyridinyl)-oxy]méthyl}-2-méthylcyclopro- panamine (1 S,25), (1R,2R)- 1-{[(6-Chloro-3-pyridinyl)oxy]méthyl}-N,N,2-triméthylcyclopropanamine (1S,2S) ou (1R,2R)-(+)- 1-{[(6-chloro-3-pyridinyl)-oxy]méthyl}-N, N,2-triméthylcyclopro- panamine (1S,2S) ou (1R,2R)-(-)-1-{[(6-chloro-3pyridinyl)-oxy]méthyl}-N,N,2-triméthylcyclopro- panamine (1S,2R), (1R,2S)N,2-Diméthyl-1-[(3-pyridinyloxy)méthyl]-cyclopropanamine (1S,2R) ou (1R, 2S)-(+)-N,2-diméthyl-1-[(3-pyridinyloxy)méthyl]cyclopropanamine (1S,2R) ou (1R,2S)-(-)-N,2-diméthyl-1-[(3-pyridinyloxy)méthyl]cyclopropanamine (1S,2R), (1R,25)-1-{[(5-bromo-3-pyridinyl)oxy]méthyl}-N,2diméthylcyclopropanamine (1S,2R), (1R,2S)-2-méthyl-1-[(3-pyridinyloxy) méthyl]cyclopropanamine (1S,2R), (1R,2S)-N,N,2-triméthyl-l-[(3pyridinyloxy)méthyl]cyclopropanamine (R,S)-N,2,2-triméthyl-1-[(3pyridinyloxy)méthyl]cyclopropanamine (R ou S)-(+)-N,2,2-triméthyl-1-[(3pyri dinyloxy)-méthyl]cyclopropanamine (R ou S)-(-)-N,2,2-triméthyl-1-[(3pyridinyloxy)-méthyl] cyclopropanamine, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 7- Procédé de préparation des composés de formule (I), caractérisé en ce qu'on utilise comme produit de départ un composé de formule (II) : H (CH2) n_ COOEt R' R dans lequel R représente un groupement choisi parmi éthoxycarbonyle, cyano et isocyano, - 50 - R' représente un groupement choisi parmi méthyle et 2-bromopropyle, composé de formule (II), qui sont mis à réagir avec de l'iodure de triméthylsulfoxonium en présence d'hydrure de sodium dans du diméthyle sulfoxyde, pour conduire aux composés de formule (III) : R4 (CH 2)n-1 COOEt dans laquelle R est tel que défini précédemment et R3, R4 et n sont tels que définis dans la formule (I), composés de formule (III), qui sont: - soit mis en présence d'hydroxyde de sodium dans l'éthanol lorsque R représente un groupement éthoxycarbonyle, pour conduire aux composés de formule (IV) : R COOH R4 (CH2)nT COOEt dans laquelle R3, R4 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (IV), qui sont mis à réagir avec du diphénylphosphorylazide et du tert-butanol dans le toluène, en présence de triéthylamine, pour conduire aux composés de formule (V) : H NBoc (V) R4 (CH2)n_1 COOEt dans laquelle R3, R4 et n sont tels que définis précédemment et Boc représente le groupement tert-butoxycarbonyl, composés de formule (V) qui est mis à réagir avec un composé de formule (VI) : R'1 L1 (VI) dans laquelle R'1 représente un groupement choisi parmi alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié et arylalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, et L1 représente un groupement partant usuel de la chimie organique, en présence de tert-butylate de potassium dans du diméthylformamide, pour conduire aux composés de formule (VII) : l NBoc (VII) R4 (CH2)n i COOEt dans laquelle R3, R4, R'1, Boc et n sont tels que définis précédemment, 15 l'ensemble des composés de formules (V) et (VII) formant les composés de formule (VIII) : R 1 1 NBoc (VIII) R4 ' (CH2) -1 COOEt dans laquelle R3, R4, Boc et n sont tels que définis précédemment et R1 est tel que défini 5 dans la formule (I), composés de formule (VIII), qui sont: * soit mis en présence d'un agent réducteur dans un solvant anhydre, pour conduire aux composés de formule (IX) : R 1 1 NBoc R4 (CH2)nOH dans laquelle R3, R4, Boc, n et R1 sont tels que définis précédemment, composés de formule (IX) qui sont soit mis à réagir avec du triphénylphosphine et du tétrabromométhane dans l'éther, pour conduire aux composés de formule (X) : 1 1 R3> NBoc (X) R4 (CH2)nBr dans laquelle R3, R4, Boc, n et R1 sont tels que définis précédemment, composés de formule (X) qui sont mis à réagir avec un composé de formule (XI) : R5 OH (XI) dans lequel R5 et Rb sont tels que définis dans la formule (I), en présence de carbonate de césium dans la butanone, pour conduire aux composés de formule (XII) : R1 NBoc (XII) (IX) (CHAT 0 dans laquelle R3, R4, R5, R6, R1, n et Boc sont tels que définis précédemment, composés de formule (XII) qui est mis en présence d'acide chlorhydrique dans le dioxanne pour conduire aux composés de formule (Pa), cas particulier des composés de formule (I) : R1 NH (Pa) R5 dans laquelle R1, R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (lia) qui sont: - soit traités par de l'acide formique et une solution aqueuse de formaldéhyde, pour conduire aux composés de formule (Pb), cas particulier des composés de formule (I) : R5 dans laquelle R1, R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, soit mis à réagir avec un composé de formule (XIII) : R'2 L1(XIII) dans laquelle L1 est tel que défini précédemment et R'2 représente un groupement choisi parmi alkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié et arylalkyle (C1-C6) linéaire ou ramifié, dans les 15 mêmes conditions que les composés de formule (V), pour conduire aux composés de formule (I/c), cas particulier des composés de formule (I) : R1 N R'2 i N (I/c) R5 dans laquelle R1, R3, R4, R5, R6, n et R'2 sont tels que définis précédemment, composés de formule (VIII) qui sont: * soit traités par de l'acide formique et une solution aqueuse de formaldéhyde pour conduire aux composés de formule (XIV) : R' N CH3 (XIV) R4 '(CH2000Et dans laquelle R'1, R3, R4 et n sont tels que définis précédemment, * soit successivement: - traités par de l'acide chlorhydrique dans du dioxanne puis par un composé de formule (XIII) tel que définis précédemment, dans les mêmes conditions que les composés de formule (V) pour conduire aux composés de 10 formule (XV) : R'2 (XV) R4 (CH2OOOEt dans laquelle R'1, R'2, R3, R4 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (XIV) et (XV) qui sont mis en présence d'un agent réducteur dans un solvant anhydre pour conduire aux composés de formule (XVI) : (XVI) R4 (CH2r -OH dans laquelle R'1, R'2, R3, R4 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (XVI) qui sont mis à réagir avec un composé de formule (XVII) : R5 Hal (XVII) R\N/ dans lequel R5 et R6 sont tels que définis précédemment, et Hal représente un atome de 20 brome ou de fluor, en présence de tert-butylate de potassium dans du DMSO, pour conduire aux composés de formule (IId), cas particulier des composés de formule (I) : R5 dans laquelle R'1, R'2, R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (Pd) qui est mis à réagir avec de l'acide chlorhydrique en présence d'hydroxyde de palladium dans de l'éthanol lorsque R'1 représente un groupement benzyle, pour conduire aux composés de formule (I/e), cas particulier des composés de formule (I) : H N R'2 N (I/e) R5 dans laquelle R'2, R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (VIII) qui sont: * soit successivement: - traités par de l'acide chlorhydrique dans l'éthanol -puis une solution aqueuse d'hydrogénocarbonate de sodium pour conduire aux composés de formule (XVIII) : R1 NH (XVIII) R4 (CH2)n_1 COOEt dans laquelle R1, R3, R4 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (XVIII) qui sont mis à réagir avec du chlorure de benzoyle en présence de triéthylamine dans du tétrahydrofuranne, pour conduire aux composés de formule (XIX) : (XIX) R. (CH2)nT-COOEt dans laquelle R1, R3, R4 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (XIX) qui est mis en présence d'un agent réducteur dans un solvant anhydre pour conduire aux composés de formule (XX) : (XX) R. (CH2)n OH dans laquelle RI, R3, R4 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (XX) qui est soumis aux mêmes conditions de réaction que les composés de formules (XVI) , pour conduire aux composés de formule (Uf), cas particulier des composés de formule (I) : R5 dans laquelle RI, R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (I/f) qui sont soumis aux mêmes conditions de réaction que les composés de formule (IId), pour conduire aux composés de formule (lia) tel que défini précédemment, cas particulier des composés de formule (I), composés de formule (IX) qui sont: - soit mis à réagir avec de l'acide chlorhydrique dans du dioxanne, lorsque RI représente l'atome d'hydrogène, pour conduire aux composés de formule (XXI) : (CH2)n ON \./R6 NH2 (XXI) R (CH2)n OH dans laquelle R3, R4 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (XXI) qui sont soumis aux mêmes conditions de réaction que les composés de formule (XVI), pour conduire aux composés de formule (I/g), cas particulier des composés de formule (I), composés de formule (I/g) de stéréochimie cis de (CH2) par rapport à l'un des substituants R3 ou R4 qui représente un alkyle, l'autre substituant R3 ou R4 représente un atome d'hydrogène: R5 dans laquelle R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (III) qui sont: - soit mis à réagir avec de l'hydrure d'aluminium lithium dans de l'éther, lorsque R 10 représente un groupement isocyano, pour conduire aux composés de formule (XXII) : NHCH3 ()XII) R. (CH2)pH dans laquelle R3, R4 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (XXII) qui sont mis à réagir avec un composé de formule (XVII) tel que défini précédemment, dans les mêmes conditions que les composés de formule (XVI) 15 pour conduire aux composés de formule (I/h), cas particulier des composés de formule (I) : NHCH3 (CH2)n R5 dans laquelle R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, - soit mis à réagir avec du borohydrure de sodium dans du tétrahydrofuranne, lorsque R représente un groupement cyano, pour conduire aux composés de formule (XXIII) : (XXIII) dans laquelle R3, R4 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (XXIII) qui sont mis aux mêmes conditions de réaction que les composés de formule (XVI) pour conduire aux composés de formule (XXIV) : (XXIV) R5 dans laquelle R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (XXIV) qui sont mis en présence d'une solution aqueuse d'eau oxygénée et d'hydroxyde de lithium dans l'éthanol pour conduire aux composés de formule (XXV) : (XXV) R5 dans laquelle R3, R.4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (XXV) qui sont mis à réagir avec du brome et de l'hydroxyde de potassium dans de l'eau, pour conduire aux composés de formule (Ui), cas particulier des composés de formule (I), composés de formule (Ili) de stéréochimie cis de NH2 par rapport à l'un des substituants R3 ou R4 qui représente un alkyle, l'autre substituant R3 ou R4 représente un atome d'hydrogène: R5 dans laquelle R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, composés de formule (I/i) qui sont soumis aux mêmes conditions de réaction que les composés de formule (lia) pour conduire aux composés de formule (Uj), cas particulier des 20 composés de formule (I) : - 58 - CI H3 N CH3 (CH2)n O R5 dans laquelle R3, R4, R5, R6 et n sont tels que définis précédemment, l'ensemble des composés de formule (1/a) à (Uj) formant l'ensemble des composés de l'invention qui sont purifiés, le cas échéant, selon des techniques classiques de purification, qui peuvent être séparés en leurs différents isomères, selon une technique classique de séparation et qui sont transformés, le cas échéant, en leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 8- Compositions pharmaceutiques contenant comme principe actif au moins un composé selon l'une quelconque des 1 à 6, seul ou en combinaison avec un ou plusieurs excipients ou véhicules inertes, non toxiques, pharmaceutiquement acceptables. 9- Compositions pharmaceutiques selon la 8 contenant au moins un principe actif selon l'une quelconque des 1 à 6 utiles comme ligand nicotinique spécifique des récepteurs a4[32. 10- Compositions pharmaceutiques selon la 8 contenant au moins un principe actif selon l'une quelconque des 1 à 6 utiles dans le traitement des déficits de mémoire associés au vieillissement cérébral et aux maladies neurodégénératives, ainsi que pour le traitement des troubles de l'humeur, du syndrome de Tourette, du syndrome d'hyperactivité avec déficits attentionnels, du sevrage tabagique et de la douleur. 11- Compositions pharmaceutiques selon la 8 contenant au moins un principe actif selon l'une quelconque des 1 à 6, utiles dans le traitement des déficits de mémoire associés à la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, la maladie de Pick, la maladie de Korsakoff ou les démences frontales et sous-corticales.
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P
C07D 213,A61K 31,A61P 25
C07D 213/65,A61K 31/44,A61P 25/00
FR2902216
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE GENERATION DE CHAMPS DE MOUVEMENT ET DISPOSITIF DE CODAGE IMPLEMENTANT LEDIT PROCEDE
20,071,214
1. Domaine de l'invention L'invention concerne un dispositif et un procédé de génération de champs de mouvement entre une première image et une seconde image d'une séquence d'images. L'invention concerne également un dispositif de codage d'une séquence d'images implémentant ledit procédé de génération de champs de mouvement. 2. Etat de l'art La plupart des procédés de codage de séquence d'images, tel que MPEG ou tel que les procédés basés sur un schéma ondelettes t+2D (i.e. utilisant une étape d'analyse temporelle t et une étape d'analyse spatiale 2D), comprennent une première étape d'analyse temporelle qui permet de réduire la redondance temporelle entre images successives. Préalablement au codage, la séquence d'images est généralement divisée en groupes d'images ( GOP - Group Of Pictures ou GOF - Group Of Frames en anglais). En référence à la figure 1, l'étape 10 du procédé de codage consiste en une analyse temporelle des images de la séquence. A cet effet, les images sont généralement compensées en mouvement à partir de vecteurs de mouvement MV, par exemple par filtrage temporel compensé en mouvement ("MCTF"- Motion Compensated Temporal Filtering en anglais) afin d'obtenir différentes bandes de fréquence temporelles ou bien par prédiction comme cela est le cas dans les schémas de codage basés sur la norme MPEG2 définie dans le document ISO/IEC 13818-2 (intitulé en anglais Information technology -- Generic coding of moving pictures and associated audio information: Video ). Une image est compensée en mouvement en utilisant des vecteurs de mouvement MV préalablement générés par une étape d'estimation de mouvement 11. Cette étape 11 peut, par exemple, mettre en oeuvre une estimation classique par appariement de blocs ( block matching en anglais) ou une estimation de type pel-récursif. Les images résultantes de cette analyse temporelle sont ensuite codées lors d'une étape 12. Lors d'une étape de multiplexage 13, les données de mouvement préalablement codées lors d'une l'étape 14 sont combinées aux données codées relatives aux coefficients spatio-temporels afin de créer un unique train de données codées. La figure 2 illustre une méthode d'analyse temporelle selon l'état de l'art d'un GOF de 4 images référencées A1, B1, C1 et D1 par un filtrage type Haar sans étape de mise à jour ( update step en anglais). Une telle méthode permet de générer à partir des 4 images du GOF une image basse résolution L et 3 images haute résolution H1, H2 et H3. En l'occurrence, l'image basse résolution est l'image A1. L'image H1 est générée à partir de l'image B1 et de l'image Al préalablement compensée en mouvement (MC) par rapport à B1 à l'aide d'un premier champ de mouvement estimé (ME) entre Al et B1. Plus précisément, Hl = BlûM B~(A1) où MCAlBl(Al) correspond à la compensation de mouvement de l'image Al à partir du champ de mouvement estimé de B1 vers A1. L'image H2 est générée à partir de l'image D1 et de l'image C1 préalablement compensée en mouvement (MC) par rapport à D1 à l'aide d'un deuxième champ de mouvement estimé (ME) entre C1 et D1. Plus précisément, H2= DlûMC D1 (Cl) où MCciDI(Cl) correspond à la compensation de mouvement de l'image C1 à partir du champ de mouvement estimé de D1 vers C1. Enfin, l'image H3 est générée à partir de l'image C1 et de l'image Al préalablement compensée en mouvement (MC) par rapport à ci à l'aide d'un troisième champ de mouvement estimé (ME) entre Al et D1. Plus précisément, H3 - Cl ûM ci (Al) où MCAlci(Al) correspond à la compensation de mouvement de l'image Al à partir du champ de mouvement estimé de C1 vers A1. Un tel procédé de codage nécessite de générer pour chaque GOF trois champs de mouvement entre des images séparées d'une distance temporelle qui varie. En effet, la distance temporelle entre les images Al et C1 est égale à deux fois la distance temporelle entre Al et B1. 3. Résumé de l'invention L'invention a pour but de pallier au moins un des inconvénients de l'art antérieur. A cet effet, l'invention concerne un dispositif de génération d'un champ de mouvement entre une première image et une seconde image d'une séquence d'images, les première et seconde images étant espacées d'une première distance temporelle. Le dispositif comprend : - des premiers moyens pour estimer un champ de mouvement entre la première image et une troisième image précédant la seconde image, la troisième image étant espacée de la première image d'une deuxième distance temporelle supérieure ou égale à la première distance temporelle; et - des seconds moyens pour déduire un champ de mouvement entre la première image et la seconde image à partir du champ de mouvement estimé par les premiers moyens. Préférentiellement, les premiers moyens sont adaptés pour estimer un champ de mouvement entre deux images espacées d'une distance temporelle prédéterminée et fixe égale à la deuxième distance temporelle. Avantageusement, les premiers moyens sont un estimateur de mouvement adapté pour estimer un champ de mouvement entre deux images espacées d'une distance temporelle prédéterminée et fixe égale à la deuxième distance temporelle. Selon une caractéristique particulière, cet estimateur de mouvement opère séquentielleme nt sur les images de la séquence des images. Cet estimateur de mouvement peut avantageusement être un estimateur utilisant la propagation temporelle d'un champ de mouvement pour estimer un champ de mouvement courant à partir de champs de mouvement estimés précédemment. L'invention concerne également, un dispositif de codage d'une séquence d'images qui comprend un dispositif d'estimation de mouvement selon l'invention. L'invention concerne en outre un procédé de génération du champ de mouvement entre une première image et une seconde image d'une séquence d'images, la seconde image précédant la première image, les première et seconde images étant espacées d'une première distance temporelle. Le procédé comprend les étapes suivantes : - estimer un champ de mouvement entre la première image et une troisième image précédant la seconde image, la troisième image étant espacée de la première image d'une deuxième distance temporelle; et - en déduire un champ de mouvement entre la première image et la seconde image. Selon une caractéristique particulière, le champ de mouvement généré est utilisé par un procédé de codage pour coder la séquence d'images. Préférentiellement, le procédé de codage comprend une étape de filtrage temporel compensé en mouvement. 4. Listes des figures L'invention sera mieux comprise et illustrée au moyen d'exemples de modes de réalisation et de mise en oeuvre avantageux, nullement limitatifs, en référence aux figures annexées sur lesquelles : la figure 1 illustre un procédé de codage selon l'état de l'art; la figure 2 illustre un procédé d'analyse temporelle basé ondelettes d'une séquence d'images structurée en GOF de 4 images selon l'état de l'art; la figure 3 illustre les états successifs de la mémoire dans laquelle sont stockées les images à partir desquelles son estimés des champs de mouvement; la figure 4 représente un vecteur V1 d'un champ de mouvement estimé et un vecteur V2 d'un champ de mouvement déduit du champ de mouvement auquel appartient V1; la figure 5 illustre un procédé d'analyse temporelle basé ondelettes d'une séquence d'images structurée en GOF de 4 images selon l'invention; la figure 6 illustre un module d'estimation de mouvement selon l'invention ; et la figure 7 illustre un dispositif de codage d'une séquence d'images selon l'invention. 5. Description détaillée de l'invention L'invention concerne un procédé de génération de champs de mouvement entre deux images non nécessairement consécutives d'une séquence d'images ordonnées selon un ordre prédéfini appelé ordre d'affichage. Les images de la séquence à partir desquelles un champ de mouvement est généré sont stockées dans leur ordre d'affichage dans une mémoire de longueur N images. En référence à la figure 3 et pour N=3, les images DO, Al et B1 sont stockées en mémoire (Etat 1). Un premier champ de mouvement MVDO où Ti est la distance temporelle entre les images Al et B1 et T2 est la distance temporelle entre les images DO et B1. Ensuite, les images stockées en mémoire sont décalées de telle sorte que l'image Al occupe la place précédemment occupée par l'image DO, l'image B1 occupe la place précédemment occupée par l'image Al et l'image C1 occupe la place précédemment occupée par l'image B1, l'image DO n'étant alors plus stockée en mémoire (Etat 2). Un troisième champ de mouvement MVA1 De ce cinquième champ de mouvement MVB1 Préférentiellement, le procédé de génération de champs de mouvement selon l'invention est utilisé par un procédé de codage d'une séquence d'images. Le procédé de codage selon l'invention comprend une étape l'analyse temporelle de la séquence. Selon un mode de réalisation particulier, cette étape d'analyse temporelle est effectuée par un filtrage de type Haar sans étape de mise à jour ( update step en anglais). Préférentiellement, la séquence est divisée en groupes d'images ou GOF, chacun des groupes comprenant un nombre prédéterminé (p. ex. 4) d'images consécutives. En référence à la figure 5, dans le cas particulier de groupes de 4 images, l'analyse temporelle génère à partir de 4 images A1, B1, C1, D1 de la séquence initiale 3 images haute fréquence H1, H2, H3 et une image basse fréquence L . Dans le cas particulier d'une étape d'analyse temporelle ne faisant pas intervenir d'étape de mise à jour l'image basse fréquence L est l'image A1. Le procédé de codage selon l'invention met en oeuvre le procédé d'estimation de mouvement selon l'invention. Ainsi, le premier champ de mouvement MVpo mouvement par rapport à B1 à partir du deuxième champ de mouvement MVA1 L'estimateur de mouvement estime ensuite le troisième champ de mouvement MVA1 L'image C1 est ensuite compensée en mouvement par rapport à D1 à partir du sixième champ de mouvement MVC1 Les images stockées en mémoire sont alors décalées de telle sorte que l'image A2 occupe la place précédemment occupée par l'image D1, l'image D1 occupe la place précédemment occupée par l'image C1 et l'image C1 occupe la place précédemment occupée par l'image B1, l'image B1 n'étant alors plus stockée en mémoire (Etat 4 sur la figure 3). Il n'est cependant pas nécessaire d'estimer le champ de mouvement entre la première image C1 stockée en mémoire et la dernière image stockée en mémoire A2. En effet, dans le mode de réalisation particulier décrit, le champ de mouvement MVC1 effectuée par une unité 110 d'estimation d'un champ de mouvement. L'unité 110 met en oeuvre un procédé classique d'estimation de mouvement par exemple par appariement de blocs ou pel-récursif. Le module 1 comprend en outre une unité 120 adaptée pour déduire les autres champs de mouvement MVA1 estimés par l'unité d'estimation 110. Selon une variante le module 1 comprend également une unité 130 permettant de multiplexer les champs de mouvement générés par l'unité d'estimation 110 et par l'unité 120. Selon une caractéristique avantageuse, l'unité 110 opère séquentiellement et entre des images espacées d'une distance temporelle fixe prédéterminée. Préférentiellement, l'unité 110 met oeuvre un procédé d'estimation de mouvement de type pel-récursif utilisant une propagation temporelle du mouvement, i.e. ledit procédé utilise un champ de mouvement précédemment estimé pour initialiser le champ de mouvement courant. Avantageusement, le module d'estimation de mouvement 1 est utilisé par un dispositif de codage 2 d'une séquence d'images illustré par la figure 7. Le dispositif de codage 2 comprend un module d'estimation de mouvement 1 permettant de générer des champs de mouvement selon le procédé de l'invention. Il comprend en outre un module d'analyse temporelle 20 utilisant les champs de mouvement générés par le module d'estimation de mouvement 1. Par ailleurs, il comprend un module de codage 21 permettant de générer un train de données codées à partir des données générées par le module d'analyse temporelle 20. Selon un mode de réalisation particulier, le module de codage 21 comprendre une unité d'analyse spatiale mettant en oeuvre une transformée spatiale (p.ex. une transformée en cosinus discret) et une unité de codage entropique. Selon une caractéristique particulière, le dispositif de codage 2 comprend également un module de multiplexage 22 permettant de combiner les données générés par le module de codage 21 et les données de mouvement générées par une unité de codage des vecteurs de mouvement 23 afin de générer un unique train de données codées. Sur les figures 6 et 7, les modules représentés sont des unités fonctionnelles, qui peuvent ou non correspondre à des unités physiquement distinguables. Par exemple, ces modules ou certains d'entre eux peuvent être regroupés dans un unique composant, ou constituer des fonctionnalités d'un même logiciel. A contrario, certains modules peuvent éventuellement être composés d'entités physiques séparées. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation mentionnés ci-dessus. En particulier, l'homme du métier peut apporter toute variante dans les modes de réalisation exposés et les combiner pour bénéficier de leurs différents avantages. Notamment l'invention décrite pour des groupes de 4 images peut être appliquée à des groupes de plus de 4 images ou de moins de 4 images. L'invention décrite pour être utilisée par un procédé de codage comprenant une étape d'analyse temporelle basée ondelettes peut avantageusement s'appliquer à tout procédé de codage comprenant une étape d'analyse temporelle nécessitant la génération de champs de mouvement entre des images espacées d'une distance variable (par exemple entre des images espacées d'une distance Ti et entre d'autres images espacées d'une distance T2). Ainsi, l'invention peut avantageusement être utilisée par un procédé de codage basé sur la norme H.264 lorsque le procédé utilise la possibilité offerte par la norme d'utiliser plusieurs images de référence ( multiple reference frame en anglais). Dans ce cas, selon l'invention, une estimation du champ de mouvement entre l'image courante d'indice k et l'image précédente d'indice k-N est effectuée. Les champs de mouvement intermédiaires entre l'image courante et les images d'indice k-I avec I
L'invention concerne un dispositif de génération d'un champ de mouvement (1) entre une première image (B1) et une seconde image (A1) d'une séquence d'images espacées d'une première distance temporelle (T1). Le dispositif (1) comprend :- des premiers moyens (110) pour estimer un champ de mouvement entre la première image (B1) et une troisième image (D0) précédant la seconde image (A1), la troisième image (D0) étant espacée de la première image (B1) d'une deuxième distance temporelle (T2) supérieure ou égale à la première distance temporelle (T1); et- des seconds moyens (120) pour déduire un champ de mouvement entre la première image (B1) et la seconde image (A1) à partir du champ de mouvement estimé par les premiers moyens.
Revendications 1. Dispositif de génération d'un champ de mouvement (1) entre une première image (BI) et une seconde image (Al) d'une séquence d'images, lesdites première et seconde images étant espacées d'une première distance temporelle (T1), caractérisé en ce qu'il comprend: - des premiers moyens (110) pour estimer un champ de mouvement entre ladite première image (BI) et une troisième image (DO) précédant ladite seconde image (Al), ladite troisième image (DO) étant espacée de ladite première image (BI) d'une deuxième distance temporelle (T2) supérieure ou égale à ladite première distance temporelle (Ti); et - des seconds moyens (120) pour déduire un champ de mouvement entre ladite première image (BI) et ladite seconde image (Al) à partir du champ de mouvement estimé par lesdits premiers moyens. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens (110) sont un estimateur de mouvement adapté pour estimer un champ de mouvement entre deux images de ladite séquence espacées d'une distance temporelle prédéterminée et fixe égale à ladite deuxième distance temporelle (T2). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que ledit estimateur de mouvement est adapté pour opérer séquentiellement sur les images de ladite séquence. 4. Dispositif de codage (2) d'une séquence d'images caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de génération d'un champ de mouvement_(1) selon l'une des 1 à 3. 30 5. Procédé de génération d'un champ de mouvement entre une première image (BI) et une seconde image (Al) d'une séquence d'images, ladite seconde image (Al) précédant ladite première image (BI), lesdites première et seconde images étant espacées d'une première distance temporelle (T1) caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :25FR0652045 12 -estimer un champ de mouvement entre ladite première image (BI) et une troisième image (DO) précédant ladite seconde image (Al), ladite troisième image (DO) étant espacée de ladite première image (BI) d'une deuxième distance temporelle (T2) supérieure ou égale à ladite première distance temporelle (T1); et - en déduire un champ de mouvement entre ladite première image (B1) et ladite seconde image (Al). 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que ledit champ de 10 mouvement généré est utilisé par un procédé de codage pour coder ladite séquence d'images. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que ledit procédé de codage comprend une étape de filtrage temporel compensé en mouvement. 15
G,H
G06,H04
G06T,H04N
G06T 7,H04N 5,H04N 7,H04N 19
G06T 7/20,H04N 5/14,H04N 7/36,H04N 19/94
FR2888670
A1
ADAPTEUR D'IMPEDANCE AUTOMATIQUE COAXIAL
20,070,119
La présente invention se rapporte au domaine de l'électronique et des technologies de communication. La présente invention se rapporte plus particulièrement à un adaptateur d'impédance automatique coaxial. L'art antérieur connaît déjà, par le brevet américain US 3 792 385 ( RCA ), un tuner (adaptateur d'impédance) magnétique à sonde coaxial. Une sonde magnétique d'adaptation déplaçable couplée de façon capacitive au conducteur central et au conducteur extérieur d'une ligne de transmission électromagnétique est utilisée pour fournir une impédance de ligne de transmission en réponse à un champ magnétique appliqué. L'art antérieur connaît également, par le brevet américain US 6 297 649 ( Focus Microwaves ), un tuner (adaptateur d'impédance) coaxial capable de réaliser de la réjection d'harmoniques. Les deux principaux fabricants d'adaptateurs d'impédance: Maury Microwave Corporation et Focus Microwaves (marques déposées) utilisent un ou plusieurs plongeurs qui se déplacent indépendamment l'un par rapport à l'autre suivant l'axe Ox et Oy comme l'indique la figure 1. Le déplacement des plongeurs suivant les deux axes est réalisé par l'intermédiaire de moteurs pilotés. Pour le déplacement suivant l'axe Ox, tout le bloc (moteurs + plongeur) se déplace le long de la ligne coaxiale grâce à un axe de guidage. Un logiciel de commande 2888670 2 permet d'éviter les collisions entre les deux blocs puisqu'ils se déplacent sur le même axe de guidage. Pour le déplacement suivant l'axe Oy, le plongeur s'approche ou s'éloigne du conducteur central faisant varier localement la distance entre la ligne centrale et le plongeur, c'est-à-dire l'impédance caractéristique de la ligne. Lorsque le ou les plongeur(s) se trouve(nt) le plus éloigné(s) possible de la ligne centrale (plongeurs 10 sortis), le tuner présente une impédance égale à 50Q. Ces tuners coaxiaux automatiques présentent l'avantage majeur de pouvoir être étalonnés avant la mesure des composants. L'entrée et la sortie du tuner sont connectées à un analyseur de réseaux vectoriel. Pour plusieurs centaines de positions, un logiciel de commande de l'analyseur de réseaux vectoriel et du tuner permet de faire l'acquisition des quatre paramètres Sii du tuner à plusieurs fréquences. Le calibrage du tuner étant terminé, il est possible de caractériser très rapidement un composant en puissance et/ou en bruit aisément sans montage et démontage du système de mesure. Les tuners coaxiaux présentent d'excellentes performances mais ces dernières sont rapidement réduites par les pertes d'insertion du tuner liées à la transition entre le connecteur coaxial et le conducteur central. Plus les pertes au niveau de la transition sont importantes, plus le module du coefficient de réflexion de l'impédance de charge réalisée est faible. Par conséquent, il ne sera pas possible de synthétiser toutes les impédances de l'abaque de Smith. On pourra remarquer sur un abaque de Smith qu'il y a des zones mortes : la zone comprise entre le bord de l'abaque et le cercle d'impédance à une fréquence donnée est dite zone morte . Les impédances 2888670 3 présentes dans cette zone ne seront pas réalisables à la fréquence donnée. Les tuners coaxiaux présentent l'avantage d'être large bande et de permettre le passage des tensions continues mais les pertes d'insertions réduisent leurs performances à haute fréquence. Ces tuners sont également très volumineux et lourds ce qui présente un grand désavantage lorsque les composants sont mesurés directement sur wafer (galette) à l'aide de pointes hyperfréquences. Effectivement, étant donné la taille du tuner, ce dernier est relié au composant par un câble présentant des pertes. La distance séparant le tuner du composant est augmentée et les pertes d'insertion entre le tuner et le composant également. Dans ces conditions, la zone morte est alors plus importante. Afin de réduire cette zone, un système de préadaptation est placé entre la pointe et le tuner. Cependant ce dispositif ne permet pas de supprimer totalement la limitation précédemment citée. De plus, cette préadaptation est très rigide. Ceci augmente considérablement les vibrations, dans le plan des pointes hyperfréquence, induites par le déplacement des blocs. Ces tuners ont, comme nous l'avons déjà évoqué, un mouvement de translation des blocs suivant l'axe Ox. Le déplacement rapide de ces blocs (chariot + moteur + plongeur), dont la masse est importante, provoque des mouvements d'inertie importants et donc des vibrations. Or, en mesure sous pointes, ces vibrations dégradent rapidement la qualité des contacts entre les pointes et le composant et donc de la qualité de la mesure. Lorsque le composant est sous test, cet effet peut engendrer la destruction de celui-ci et des pointes surtout si le composant est polarisé à forte tension. 2888670 4 La présente invention entend remédier aux inconvénients de l'art antérieur en proposant un tuner coaxial à double slug (à double sondes). Ce nouvel adaptateur d'impédance répond au mieux à la caractérisation des transistors de puissance et de bruit. Ce tuner est prévu pour fonctionner pour des larges bandes de fréquence et ne présente qu'un mouvement de translation latéral suivant l'axe Ox. A cet effet, la présente invention concerne, dans son acception la plus générale, un adaptateur d'impédance coaxial caractérisé en ce qu'il comporte deux sondes ( slugs ) et ne présente qu'un mouvement de translation latéral suivant l'axe Ox. Avantageusement, ledit adaptateur d'impédance fonctionne dans la bande de fréquence s'étendant de 20 0.25 GHz à 240 GHz. De préférence, un diélectrique est déposé sur la ligne centrale de l'adaptateur d'impédance ou sur les slugs (diamètre extérieur et intérieur). Ceci afin de limiter les courts-circuits et d'améliorer les performances hyperfréquences. Avantageusement, les sondes ( slugs ) sont interchangeables. De préférence, les moteurs sont isolés du reste du système via des accouplements élastiques afin de 30 minimiser les vibrations. Selon un aspect, le principe du tuner double slugs est basé sur le déplacement de deux bouts de ligne d'impédance caractéristique différente de 50 Q à l'intérieur d'un cylindre fermé de part et d'autre par des connecteurs standard. 2888670 5 Selon un second aspect, le principe de ce tuner est basé sur le déplacement de deux slugs d'impédance caractéristique différente de 50 Q dans une ligne coaxiale 50 ohms. Avantageusement, le premier slug fait varier localement l'impédance de la ligne en changeant la valeur du diamètre D. De préférence, l'adaptateur d'impédance comporte des moteurs qui font tourner, chacun, une vis rectifiée de précision entraînant un chariot, chaque chariot étant monté sur une vis et entraînant le déplacement d'un slug. Avantageusement, lesdits moteurs sont optimisés afin de présenter des temps de déplacements faibles ainsi qu'un contrôle précis des profils d'accélérations et d'asservissements Selon un mode de réalisation, l'adaptateur d'impédance présente un coefficient de réflexion supérieur à 0,98 à 10 GHz. Les avantages du tuner automatique coaxial selon la présente invention sont les suivants: Des performances hyperfréquences nettement meilleures que les systèmes existants. En effet, selon la présente invention, Le système propose une très grande souplesse de synthèse d'impédance à fort coefficient de réflexion. La bande de fréquence pouvant être réalisée pour les tuners coaxiaux s'étend de 0.25 GHz à 240 GHz. Possibilité d'interchanger aisément les slugs pour des applications spécifiques afin d'adapter les 2888670 6 performances du tuner au regard des composants étudiés. - Le système proposé propose une très grande répétabilité à fort coefficient de réflexion un seul déplacement selon la ligne de transmission existe alors que dans les systèmes existants, il y a deux mouvements dont l'un d'entre eux est perpendiculaire à la ligne de transmission (avec des déplacements très proches de cette ligne). - Une très forte robustesse par rapport aux systèmes existants. Dans les systèmes classiques, la sonde mobile doit s'approcher de la ligne centrale suspendue (à quelques dizaines de pm) et cela sur une longue distance. Cela provoque une grande fragilité. Dans notre système, ce problème est totalement éludé. Le tuner peut même fonctionner sur un plan incliné sans pertes d'efficacité. De plus, le dépôt d'un diélectrique permet d'améliorer les performances et d'éviter les courts-circuits. Le système proposé est beaucoup plus stable (d'un point de vue vibratoire) que les systèmes classiques. En effet, les moteurs sont isolés du reste du système via des accouplements élastiques. Ceci est un point très important lors de mesures sous pointes. - Masse des slugs très faible n'induisant pas de problème de centre de gravité mobile. - Le système de maintien des slugs (remplaçant le système de plongeurs des systèmes classiques) permet un positionnement précis ainsi qu'une très bonne reproductibilité. - Les moteurs et l'électronique associé ont été optimisés afin de présenter des temps de déplacements faibles ainsi qu'un contrôle précis 2888670 7 des profils d'accélérations et d'asservissements (afin de minimiser les problèmes de vibrations). - Dans ces conditions, le coût de réalisation est nettement plus faible que les systèmes existants. - Il n'y a pas de modification du centre de gravité grâce à la position des moteurs isolés des slugs. - Le système selon l'invention permet une grande robustesse de la ligne centrale. En effet, celle-ci est maintenue à distance constante: il n'y a pas de ligne suspendue comme dans les tuners selon l'art antérieur. Le tuner selon l'invention ne pose pas de problème pour le transport. - Le tuner selon l'invention supporte de fortes tensions de polarisation grâce à la conception du tuner. On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description, faite ciaprès à titre purement explicatif, d'un mode de réalisation de l'invention, en référence aux figures annexées: la figure 1 illustre un exemple d'adaptateur d'impédance selon l'art antérieur; et la figure 2 illustre un exemple d'adaptateur d'impédance selon la présente invention. Le principe de ce tuner est basé sur le déplacement de deux slugs d'impédance caractéristique différente de 50 SZ dans une ligne coaxiale 50 ohms. Les impédances caractéristiques des slugs coaxiaux sont données par la relation (1). Cet adaptateur d'impédance est représenté Figure 2. 138, (d2 z = loglo Vr dl Où Er est la constante diélectrique du milieu. (1) 2888670 8 Le slug fait varier localement l'impédance de la ligne en changeant la valeur du diamètre D. Cette variation locale d'impédance modifie le coefficient de réflexion du tuner donc l'impédance de celui-ci. Si on coulisse le slug sur la ligne d'impédance Z,, l'impédance du tuner se déplace sur un cercle à TOS (taux d'onde stationnaire) constant centré sur Z,. Un déplacement de % (où ? représente la longueur d'onde de travail) permet de décrire l'ensemble du cercle sur l'abaque de Smith. Selon les caractéristiques du slug (diamètre intérieur et longueur), le rayon du cercle, sur l'abaque de Smith, varie. Il est alors impossible de couvrir l'ensemble de l'abaque avec un seul slug aux caractéristiques non paramétrables. On ajoute alors un deuxième slug devant le premier. Celuici va permettre d'effectuer une pré-adaptation ou prématching en déplaçant le centre du cercle décrit. L'impédance du tuner ne se déplace plus sur un cercle à TOS constant. Si on déplace le premier slug d'une distance Y le long du conducteur, on décrit le cercle entier sur l'abaque autour de l'impédance de préadaptation. Si on fait varier la position du second 25 slug, le centre du cercle décrit se déplace sur un cercle à TOS constant. Parcourir une distance de Y avec le deuxième slug, et pour chaque position de celui-ci balayer une distance de Y avec le premier permet de tracer une multitude de cercles qui permettent de couvrir l'abaque de 30 Smith dans sa globalité. 2888670 9 Les caractéristiques des cercles tracés (rayon, cercle à TOS constant sur lequel se déplace le centre) dépendent des caractéristiques des slugs utilisés. Ainsi, par exemple, une combinaison de slugs permettra d'avoir de nombreux points au bord de l'abaque tandis qu'une autre combinaison permettra une meilleure couverture de l'abaque. Ceci ajoute une souplesse supplémentaire d'utilisation. L'adaptateur réalisé a été automatisé en utilisant deux moteurs pas à pas de très grande précision associés à un système d'encodage pour réaliser le déplacement des slugs. Les moteurs font tourner, chacun, une vis rectifiée de précision qui entraîne un chariot. Chaque chariot monté sur une vis entraîne le déplacement d'un slug. Le tuner pourrait être placé au plus près du composant sous test, n'affectant pas ainsi la taille de la zone morte. Comme pour les tuners commerciaux, l'étalonnage automatique du tuner permet de caractériser un composant en quelques minutes et de façon précise. L'adaptateur d'impédance selon la présente invention tel que présenté Figure 1 comprend un connecteur coaxial standard (1), un axe de guidage des blocs (2), des plongeurs (3), un conducteur extérieur de diamètre d, (4) et un conducteur extérieur de diamètre d2 (5). L'adaptateur d'impédance selon la présente invention comporte également une ligne coaxiale (6) (Zc = 50 Q) fendue permettant le déplacement des plongeurs le long de la ligne. L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à 2888670 10 même de réaliser différentes variantes de l'invention sans pour autant sortir du cadre du brevet
La présente invention se rapporte à un adaptateur d'impédance coaxial caractérisé en ce qu'il comporte deux sondes (« slugs ») et ne présente qu'un mouvement de translation latéral suivant l'axe Ox.Le principe du tuner double slugs est basé sur le déplacement de deux bouts de ligne d'impédance caractéristique différente de 50 Omega à l'intérieur d'un cylindre fermé de part et d'autre par des connecteurs standard.
, 1. Adaptateur d'impédance coaxial caractérisé en ce qu'il comporte deux sondes ( slugs ) et ne présente 5 qu'un mouvement de translation latéral suivant l'axe Ox. 2. Adaptateur d'impédance coaxial selon la 1, caractérisé en ce qu'il fonctionne dans la bande de fréquence s'étendant de 0.25 GHz à 240 GHz. 3. Adaptateur d'impédance coaxial selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'un diélectrique est déposé. 4. Adaptateur d'impédance coaxiale selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que les sondes ( slugs ) sont aisément interchangeables. 5. Adaptateur d'impédance coaxial selon l'une au moins des 1 à 4, caractérisé en ce que des moteurs sont isolés du reste du système via des accouplements élastiques. 6. Adaptateur d'impédance coaxial selon l'une au moins des 1 à 5, caractérisé en ce que le principe de ce tuner est basé sur le déplacement de deux slugs d'impédance caractéristique différente de 50 Q dans une ligne coaxiale 50 ohms. 7. Adaptateur d'impédance coaxial selon l'une au moins des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte des moteurs qui font tourner, chacun, une vis rectifiée de précision entraînant un chariot, chaque chariot étant monté sur une vis et entraînant le déplacement d'un slug. 2888670 12 8. Adaptateur d'impédance coaxial selon la 7, caractérisé en ce que lesdits moteurs sont optimisés afin de présenter des temps de déplacements faibles ainsi qu'un contrôle précis des profils d'accélérations et d'asservissements 9. Adaptateur d'impédance coaxial selon l'une au moins des précédentes, caractérisé en ce qu'il présente un coefficient de réflexion supérieur à 0,98 à 10 GHz.
H
H01
H01P
H01P 5,H01P 1
H01P 5/04,H01P 1/00
FR2898364
A3
PAPIER DE FORMAT A4 A UTILISATION LASER OU JET D'ENCRE COMPORTANT UN FIL EN POLYESTER INTEGRE AU MOMENT DE SA FABRICATION
20,070,914
-1- 1 La présente invention concerne la fabrication d'un papier sécurisé de format final A4 pour utilisation bureautique, à destination de toute impression de documents sur imprimantes laser ou jets d'encre. L'idée à la source de l'invention provient des 20 ans d'expérience de l'inventeur dans la création,la production et la distribution de documents de sécurité (passeports, vignettes, cartes grises, ...) et de pré imprimés destines aux bulletins de salaire. Jusqu'à ce jour, la sécurisation de papiers vierges A4 destinés à recevoir une impression laser ou jet d'encre ne comportaient que des sécurités imprimables ou apposables sur du papier standard avec ou sans azurants optiques et/ou filigranes : guilloches, mot latent, encres spéciales, micro lettres, hologrammes, Etc ... Les progrès des outils informatiques, bureautiques et de reprographie rendent ces sécurités de plus en plus vulnérables. Le dispositif selon l'invention permet de pallier cette vulnérabilité en intégrant un fil au moment même de la fabrication du papier, celui-ci étant pris dans l'épaisseur du papier. Le dispositif consiste à inclure un fil en polyester thermocollant ou non de 0,5 à 3 mm de largeur et de 30 à 35 pm d'épaisseur. Le fil peut être imprimé en positif ou en négatif, de motifs ou de mentions en micro lettres, visibles ou non, réagissant aux UV ou non. Lors de la fabrication du papier, des réactifs chimiques (type CBS1) et/ou des microfibres peuvent être rajoutés afin de rendre le contenu imprimé infalsifiable et/ou de garantir l'intégrité du papier sur toute sa surface. Description d'un mode de réalisation : fabrication d'un papier A4 laser et jet d'encre bureautique sur table avec un fil de sécurité polyester thermocollant transparent de 1,25 0,05 mm et de 32 3 pm micro lettré et marqué comme le schéma N 1. Le fil est disposé tous les 21cm sur la largeur de la machine avec une première marge de 3,5 cm de façon à permettre la disposition du fil à volonté sur le papier A4 lors de sa découpe. Le papier sort de l'usine sous trois formes possibles : En format A4, en rouleaux, en feuilles (de 4 à 9 poses A4). Il est destiné à être distribué vierge en ramettes de 500 exemplaires pour une utilisation par le client final (rapports, factures, certificats, attestations, correspondances confidentielles), mais il peux être livré à un imprimeur afin d'être personnalisé, d'un logo par exemple
L'invention concerne un papier A4 pour impression laser et jet d'encre comprenant un fil de sécurité pour empêcher toute falsification. Ce fil est en polyester thermocollant et il peut être imprimé. D'autres éléments, comme des réactifs chimiques ou des azurants optiques, peuvent être incorporés dans le papier.
1 1) Papier A4 pour impression laser et jet d'encre caractérisé en ce qu'il comporte un fil de sécurité. 2) Papier A4 selon la 1 caractérisé en ce que le fil de sécurité est un fil de 0.5 à 3 mm de largeur, de 30 à 35 pm d'épaisseur, pouvant être en polyester, thermocollant et imprimé en micro lettres. 3) Papier A4 selon la 1 caractérisé en ce qu'il intègre des réactifs chimiques faisant apparaître toute tentative de falsification. 4) Papier A4 selon la 1 caractérisé en ce qu'il intègre des microfibres sur toute la surface de la feuille. 5) Papier A4 selon la 1 caractérisé en ce qu'il intègre des azurants optiques.
D
D21
D21H
D21H 21
D21H 21/42
FR2894671
A1
OUTIL POUR LA DETERMINATION DE FORME DE POINTE DE MICROSCOPE A FORCE ATOMIQUE
20,070,615
L'invention concerne un outil de caractérisation de pointes de microscopes à force atomique. Un microscope à force atomique utilise une très fine pointe d'exploration, par exemple en céramique ou en matériau semiconducteur, placée à l'extrémité d'une poutre élastique en porte à faux un peu à la manière des diamants d'électrophone du vingtième siècle. La pointe se déplace sur une surface à explorer et on enregistre les mouvements de déflexion de la poutre, engendrés par le relief de la surface explorée au fur et à mesure des déplacements. L'amplitude de la déflexion de la poutre est 1 o détectée en général par un système optique amplifiant considérablement la déflexion ; un tel système optique comprend typiquement une diode laser qui éclaire une surface réfléchissante de la poutre sous une incidence oblique, et un détecteur sensible à la position du faisceau réfléchi qu'il reçoit et donc capable de détecter les modifications d'orientation du faisceau dues aux 15 déflexions de la poutre. Un microscope à force atomique mesure typiquement des hauteurs de relief avec une résolution de 0,01 nanomètre en hauteur et environ 5 nanomètres dans le plan de la surface explorée. Classiquement, les pointes ont des formes coniques ou pyramidales comme l'étaient les diamants d'électrophones. Mais on 20 comprend que ce type de pointe ne permet d'explorer que des reliefs sans surplombs (tels que des formes en collines et vallées). Il ne permet pas d'explorer des reliefs présentant des surplombs. On a donc imaginé des pointes de formes complexes dites pointes AFM-3D permettant de mesurer des dimensions de reliefs complexes et 25 notamment de reliefs présentant des surplombs. La figure 1 représente à titre d'exemple simple à gauche (1 a) le principe de l'exploration d'un relief sans surplomb par une pointe simple conique ou pyramidale, au centre (1 b) la difficulté que pose l'exploration d'une forme avec cavités ou surplombs par cette pointe qui ne peut pas 30 toucher les zones au-dessous des surplombs, et à droite (1c) le principe de l'exploration d'un relief présentant des surplombs à l'aide d'une pointe AFM- 3D de forme plus complexe (forme en patte d'éléphant, suffisamment évasée pour venir toucher le relief sous le surplomb). Pour les pointes simples comme pour les pointes complexes, le problème qui se pose est la connaissance exacte de la forme et des dimensions réelles de la pointe. En effet, faute de cette connaissance, on ne peut pas déterminer exactement le relief qu'on observe à l'aide de la pointe. Typiquement, comme c'est illustré sur la figure 2 pour une pointe simple, si on suppose qu'une pointe conique rencontre un trou cylindrique à parois verticales et à fond plat (2a), l'observation des déplacements de la pointe io (courbe d'observation représentée en 2b) laisse croire que la forme du trou est tronconique et non cylindrique. En effet, la forme de la courbe observée n'est pas la forme du trou mais c'est une convolution de la forme de la pointe et de la forme du trou. Seule une déconvolution, utilisant la connaissance de la forme exacte de la pointe, permet de reconstituer réellement le relief (2c). 15 D'où l'importance de cette connaissance de la forme de la pointe. Le problème est encore plus crucial pour les pointes complexes, et la détermination de la forme et des dimensions de ces pointes est beaucoup plus difficile. Elle est pourtant cruciale pour la précision et la reproductibilité des mesures. 20 Pour la calibration des pointes complexes, on peut utiliser successivement deux structures de caractérisation distinctes en silicium, l'une permettant de déterminer le diamètre global de la pointe, l'autre permettant de déterminer la forme. La première structure de caractérisation, schématisée à la figure 3 est constituée simplement par un mur (ou ligne) de 25 silicium de largeur connue L1, à flancs verticaux relativement lisses, s'élevant au-dessus d'une surface de silicium. La pointe 10 de forme complexe, à deux pointes latérales en saillie 12 et 14, se déplace par rapport au mur 20 (figure 3a) en s'appuyant successivement sur le flanc gauche, sur le sommet, et sur le flanc droit.. Le contour de déplacement (figure 3b) suivi 30 par la pointe est un rectangle dont la largeur L n'est pas L1 mais L1+L2, si L2 est la largeur de la pointe c'est-à-dire la distance qui sépare les deux pointes latérales 12 et 14 l'une de l'autre. Ceci est tout simplement dû au fait que la pointe 14 droite s'appuie sur le flanc gauche du mur 20 mais c'est la pointe gauche 12 qui s'appuie sur le flanc droit. On mesure donc la largeur L du contour et on peut en déduire la largeur L2 = L û L1 dès lors qu'on connaît L1. On peut ensuite utiliser une deuxième structure de caractérisation, en forme de cavité, pour déterminer et quantifier plus précisément les formes de la pointe de chaque côté de celle-ci. La cavité (figure 4) est une cavité 30 qui est creusée dans une plaque de silicium (par exemple) et qui a des dimensions et formes connues. La forme de la cavité est telle que tous les points de la pointe 10 puissent être à un moment en contact en un seul point avec une paroi de la cavité. De là résulte la forme choisie pour la cavité, avec des surplombs 32 et 34 de forme légèrement remontants et amincis en haut pour présenter des rayons de courbure faibles, inférieurs à 10 nanomètres. Les points de contact entre la pointe et la structure peuvent alors être considérés comme quasi-ponctuels. Le contour suivi par la pointe dans son déplacement permet de remonter à la forme de la pointe (par déconvolution avec la forme de la cavité et de ses surplombs). La reconstitution de la forme se fait en déterminant une succession de coordonnées (x, z) des points de contact au fur et à mesure des déplacements de la pointe dans la cavité, et c'est la courbe de cette succession qui fait l'objet de la déconvolution. L'échantillonnage des prises de mesure du contour doit être suffisant (au moins un point par nanomètre) pour assurer une précision de reconstitution suffisante. L'inconvénient de ce procédé de caractérisation est qu'il nécessite deux structures de caractérisation différentes et que l'incertitude sur la mesure de forme est la somme des incertitudes liées à chacune des structures. Un autre inconvénient résulte du fait que la cavité de silicium n'est pas facile à réaliser, et en particulier les surplombs remontants qui peuvent difficilement être réalisés avec un rayon de courbure inférieur à 10 nanomètres alors qu'on a plutôt besoin de 1 nanomètre. Un rayon de courbure trop grand ne permet pas d'aboutir à une reconstitution exacte de la forme de la pointe lors de la déconvolution entre la forme du contour obtenu et la forme de la cavité. Enfin, les surplombs remontants s'usent au fur et à mesure de leur utilisation pour la caractérisation de pointes, et leurs rayons de courbure augmentent en conséquence sans que ce soit pris en compte lors de la caractérisation des pointes. L'augmentation du rayon de courbure est proportionnelle à l'usure et avec une pente d'autant grande que la pointe est plus pointue. Cela induit des erreurs supplémentaires qui ne sont pas négligeables par rapport aux grandeurs mesurées. L'invention a pour but de réaliser un outillage de caractérisation qui réduit ces inconvénients dans une large mesure, en permettant notamment une caractérisation complète par une seule structure. On propose à cet effet un outil pour la détermination de forme et dimensions de pointes de microscope à force atomique, qui comporte une plaque de support portant deux plots séparés surélevés par rapport à la plaque et reliés par une poutre mince suspendue dont la section a une forme et des dimensions connues. L'épaisseur de la poutre (dans le sens vertical) est petite par rapport aux dimensions de la pointe à mesurer, car elle définit la précision de la mesure. La hauteur de surélévation de la poutre est au moins égale à la longueur de la partie de pointe dont on veut déterminer la forme et les dimensions. La longueur de la poutre, c'est-à-dire en pratique la distance entre les plots, est suffisante pour laisser passer la pointe entre les plots. La largeur de la poutre doit être connue pour permettre la caractérisation de forme des deux côtés d'une pointe de forme complexe. La poutre a de préférence une section transversale rectangulaire et constante sur toute sa longueur entre les plots. , de dimensions petites par rapport aux dimensions de la pointe à mesurer. L'outil comporte de préférence une série de poutres parallèles espacées les unes des autres, réalisées simultanément, de sorte qu'une nouvelle poutre peut être utilisée lorsqu'une précédente poutre est usée ou cassée. L'outil est destiné à être utilisé - soit dans un microscope à force atomique destiné principalement à l'observation de reliefs et accessoirement à la caractérisation de pointes ; dans ce cas il est utilisé lors des opérations de caractérisation de pointes, à la place d'un objet dont le relief est à mesurer, - soit dans un appareil qui n'est destiné qu'à la caractérisation de pointes ; dans ce dernier cas, l'appareil qui utilise l'outil selon l'invention est tout à fait analogue à un microscope à force atomique mais il n'est utilisé que pour observer la poutre de forme connue à l'aide d'une pointe de forme inconnue : l'appareil comporte donc tous les moyens essentiels d'un microscope à force atomique, à savoir des moyens de déplacement horizontal de la pointe dans une direction de balayage imposée perpendiculaire à la longueur de la poutre, des moyens de suspension verticale de la pointe autorisant le déplacement vertical de celle-ci en réponse au contact entre la pointe et la poutre, et des moyens de détection et de mesure des déplacements verticaux effectués par la pointe au fur et à mesure des déplacements horizontaux. Les moyens de détection sont de préférence optiques. Les plots de l'outil sont de préférence des plots de silicium formés sur une plaque de silicium ou carbure de silicium. La poutre est de 15 préférence en silicium. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit et qui est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : 20 - la figure 1, déjà décrite, représente le principe de l'exploration d'un relief avec deux types de pointe, selon la nature du relief observé ; - la figure 2, déjà décrite, représente le principe de reconstitution d'une forme de relief par déconvolution entre une courbe de relief obtenue (2b) et la forme connue de la pointe d'observation . 25 - la figure 3, déjà décrite, représente la première étape de caractérisation d'une pointe complexe dans l'art antérieur ; - la figure 4, déjà décrite, représente la deuxième étape de caractérisation de la pointe complexe dans l'art antérieur ; - la figure 5 représente le principe de l'outil de détermination de 30 forme de pointe selon l'invention ; - la figure 6 représente des phases d'usure croissante de la poutre de la figure 5 ; - la figure 7 représente des exemples de pointes pouvant être caractérisées à l'aide de l'outil selon l'invention. 35 La figure 5 représente le principe général de l'outil d'aide à la détermination de forme de pointe de microscope à force atomique. L'outil se compose essentiellement - de deux plots surélevés 30A et 30B formés sur un substrat 40, ces plots étant séparés par un espace vide constituant une tranchée ayant une largeur L suffisante pour que la pointe à caractériser puisse passer entre les plots ; - d'une poutre rigide 50 de longueur L et d'épaisseur E, encastrée entre les plots, suspendue au-dessus du substrat, à une hauteur H suffisante pour que la totalité de la partie de pointe à caractériser puisse descendre au- dessous de la poutre sans que la pointe ne touche le substrat. L'outil de détermination est une structure mécanique micro-usinée par des procédés de microélectronique (dépôts, photolithographies, gravures, etc.). Les dimensions de cette structure sont très petites : la poutre notamment a une épaisseur E extrêmement faible, de préférence de l'ordre de 5 nanomètres. C'est en effet cette faible dimension qui peut garantir une bonne caractérisation des pointes. Le substrat peut être en silicium ou en carbure de silicium. Les plots également. La poutre est de préférence réalisée dans le même matériau que les plots (silicium ou carbure de silicium notamment) ou dans un matériau différent, de préférence un matériau couramment utilisé en microélectronique ou compatibles avec les procédés classiques de microélectronique tel que l'oxyde de silicium, le nitrure de silicium, le nitrure de titane, et également des métaux tels que l'aluminium ou des alliages de métaux tels que AICu. Pour réaliser l'outil de la figure 5, on peut utiliser des procédés très simples et très bien maîtrisés. Par exemple, on part d'un substrat de silicium monocristallin qui 30 peut être recouvert d'une fine couche d'oxyde de silicium (couche tampon d'arrêt de gravure). Etape 1 : on dépose par épitaxie une couche de silicium monocristallin uniforme d'une épaisseur au moins égale à H, qui servira à constituer l'essentiel des plots 30 A et 30B. On grave cette couche après une 35 étape de photolithographie réalisant un masque de gravure qui correspond à la forme désirée pour les plots et à leur espacement L qui sera la longueur de la poutre. La gravure s'arrête sur la couche tampon. On peut éliminer la couche tampon là où elle affleure sur le substrat, c'est-à-dire en dehors des plots. On obtient les deux plots sur le substrat, séparés par une tranchée longitudinale de largeur L le long de laquelle on pourra faire passer la pointe à caractériser. Etape 2 : on dépose alors une couche d'un matériau qui va combler l'espace entre les plots, de préférence de l'oxyde de silicium. L'oxyde se dépose dans cet espace et également au-dessus des plots. On enlève l'excédent d'oxyde qui se trouve sur les plots (étape de planarisation) pour obtenir une structure dans laquelle le sommet des plots affleure à la même hauteur que l'oxyde. Etape 3 : on dépose sur l'ensemble uniformément plan une couche mince de silicium, de préférence par croissance épitaxiale de manière que le silicium obtenu soit monocristallin ; l'épaisseur de cette couche est l'épaisseur désirée E de la poutre 50 à réaliser, par exemple 5 nanomètres. Cette épaisseur est un compromis pour que la poutre ait une résistance mécanique suffisante en utilisation, une poutre trop mince pouvant être trop fragile ; mais, tout en respectant cette condition, on comprendra qu'il est souhaitable que la poutre soit la moins épaisse possible car c'est une garantie de meilleure précision de mesure. La couche de silicium repose alors à la fois sur l'oxyde et sur les plots ; elle complète ces derniers puisqu'elle en est solidaire. Etape 4 : on grave la deuxième couche de silicium selon un motif qui comprend à la fois la poutre de petites dimensions reposant sur l'oxyde et une partie plus large située au-dessus de chacun des plots de silicium précédemment formés. La gravure s'arrête sur l'oxyde. On obtient un motif de poutre de silicium encastrée dans deux parties de silicium solidaires des plots précédemment formés, cette poutre reposant sur de l'oxyde de silicium. Etape 5 : on enlève par gravure humide au fluorure d'hydrogène (HF) la totalité de l'oxyde située au-dessus du substrat dans la tranchée entre les plots. La poutre reste suspendue à une hauteur H au-dessus du substrat, encastrée dans des plots qui sont constitués par la superposition du silicium déposé à l'étape 1 et du silicium déposé à l'étape 3. La structure est alors celle de la figure 5. Pour réaliser la caractérisation d'une pointe de microscope à force atomique à l'aide de l'outil de détermination ainsi décrit, on déplace la pointe à caractériser latéralement dans la tranchée de largeur L située entre les plots. Ce déplacement est fait dans la direction longitudinale de la tranchée qui sépare les plots, de manière à venir appliquer la pointe contre la poutre 50 (en un seul point de contact), et on exerce par ailleurs une force verticale sur la pointe (comme dans un microscope à force atomique) pour que la pointe soit appliquée avec une force calibrée sur la poutre. La pointe à calibrer est déplacée à la fois en hauteur et en largeur pour que tous les points de la surface de pointe à caractériser viennent s'appliquer successivement contre la poutre. L'appareil de caractérisation de pointes qui comprend l'outil de détermination de forme représenté à la figure 5 est donc lui-même un microscope à force atomique, ou en tous cas il en comporte tous les éléments essentiels, mais, au lieu que la pointe "observe" un relief à mesurer, elle "observe" la poutre en s'appuyant contre elle de toutes les manières possibles. Au cours de cette observation, on repère les positions successives de la pointe, en deux dimensions (déplacement horizontal de la pointe entre les plots, dans un sens perpendiculaire à la poutre, et déplacement correspondant en hauteur verticale entre les plots en fonction de la position du point de contact entre la pointe et la poutre) et on en déduit une courbe de déplacement qui, du fait que la pointe reste en permanence en contact avec la poutre, traduit la forme de la pointe. La forme exacte peut être obtenue par déconvolution entre la courbe de déplacement et la forme connue de la poutre. La forme connue de la poutre peut être assimilée d'un point de vue théorique à une simple plaquette d'épaisseur quasi-nulle et de largeur connue ; dans ce cas la déconvolution ne comporte que la prise en compte de la largeur de la poutre : il faut soustraire cette largeur de la courbe des déplacements obtenue lors de l'application de la pointe d'un côté puis de l'autre de la poutre, comme on l'a expliqué en référence à la figure 3. La largeur L de la tranchée est suffisante pour permettre le passage de la pointe entre les plots. La hauteur H est, comme on l'a dit, suffisante pour que les différentes parties de la pointe puissent venir toucher la poutre sans que l'extrémité inférieure de la poutre ne touche le substrat. On utilise cette structure d'outil pour la détermination complète de la taillé et la forme de la pointe, sans qu'il soit besoin d'utiliser deux outils différents. En effet, connaissant la largeur de la poutre, il est possible d'obtenir la taille de la pointe dès lors qu'on utilise les deux côtés de la poutre, le côté droit de la pointe s'appuyant contre le côté gauche de la poutre et réciproquement. L'épaisseur de la poutre (dimension en hauteur verticale entre les plots) est très faible et de préférence inférieure à 5 1 o nanomètres. La pointe pouvant se glisser sous la poutre si elle a une forme complexe, on peut déterminer sa forme complète. La poutre est parfaitement horizontale par rapport au substrat 40, en particulier si elle est réalisée comme indiqué précédemment par des étapes de superposition et gravure de couches dont les épaisseurs sont bien 15 maîtrisées dans les techniques de microélectronique. Au fur et à mesure de son usure, l'extrémité rectangulaire de la section de la poutre s'arrondit, ce qui ne fait qu'accroître la précision de la connaissance du point de contact entre la poutre et la pointe à caractériser, comme le montre la figure 6. Sur la figure 6 on voit trois états a, b, c d'usure croissante du bord actif de la poutre 20 qui est représentée en section transversale perpendiculaire à sa longueur. On comprend que la précision de connaissance du point de contact n'est pas détériorée par l'usure. Une fois que l'usure dépassera un seuil, la poutre se cassera de façon naturelle et deviendra inutilisable. L'outil pourra comporter une série de poutres adjacentes parallèles, séparées par des intervalles 25 suffisants pour pouvoir y passer des pointes à caractériser, et on utilisera alors une nouvelle poutre lorsque la précédente sera cassée. Avec l'outil selon l'invention, on peut déterminer la taille et la forme de toutes sortes de pointes simples (par exemple coniques) ou complexes (pointes évasées, pointes en pattes d'éléphant), ou encore des pointes qui 30 auraient été en partie détériorées. Des exemples de pointes qui peuvent être ainsi caractérisées sont représentées à la figure 7 : pointe simple détériorée en 7a, pointe complexe en 7b. Parmi les pointes complexes qu'on peut ainsi caractériser, il y a notamment les pointes au bout desquelles a été greffé un nanotube de carbone 60 de diamètre extrêmement faible disposé 35 obliquement par rapport à un axe vertical de la pointe (7c). Dans ce qui précède, on a fait l'hypothèse que la poutre ne se déforme pas lors de l'application d'une force de contact entre la pointe à caractériser et la poutre. Cependant, il est possible de prendre en compte cette déformation, qui est calculable dès lors qu'on connaît les dimensions de la poutre, le matériau qui la constitue et la valeur de la force de contact. La valeur de la force de contact est déterminable, du fait que les appareils de mesure du type microscope à force atomique, dans lesquels cet outil peut être utilisé, ont un fonctionnement qui repose sur l'application d'une force de contact connue, par des moyens en général piézoélectriques. Par ailleurs, la flèche de la poutre soumise à son propre poids est également connue et peut être prise en compte pour ne pas introduire d'erreur dans la position du point de contact entre la poutre et la pointe. En pratique cependant, le poids est très faible et peut être négligé par rapport à la force appliquée par la pointe. Globalement, l'expérience montre que la déformation de la poutre sous l'effet de la force d'application de la pointe reste très faible, surtout si la poutre est relativement large, et cette déformation n'a pas d'impact significatif sur la reproductibilité des mesures. Avantageusement, l'outil selon l'invention s'utilise en mode dit "tapping", c'est-à-dire un mode de force oscillante dans lequel la pointe oscille selon l'axe vertical à une fréquence donnée, en exerçant une force de l'ordre d'une dizaine de nanonewtons en chaque point de contact de la surface analysée, la pointe balayant la surafce horizontale. Le mode de tapping préféré est le mode CD ou mode de dimension critique (de l'anglais "critical dimension"), dans lequel la pointe oscille à une amplitude constante fixée par l'utilisateur dans l'axe horizontal. On trouvera plus de détails sur le mode tapping dans l'article "Tip Characterization and Surface Reconstruction of Complex Structures with Critical Dimension Atomic Force Microscopy" de G. Dahlen, M. Osborn, N. Okulan, W. Foreman, A. Chand et J. Foucher dans Journal of Vacuum Science & Technology B: Microelectronics and Nanometer Structures -- Novembre 2005 -- Volume 23, Issue 6, pp. 2297-2303
L'invention concerne un outil de caractérisation de pointes de microscopes à force atomique. Un microscope à force atomique utilise une très fine pointe d'exploration placée à l'extrémité d'une poutre élastique en porte à faux et un système optique d'exploration des déplacements de la poutre en contact avec un relief à explorer. On a besoin de connaître la forme de la pointe d'exploration, et pour cela on utilise un outil, placé dans un microscope à force atomique, dont les formes connues permettent de remonter à la forme de la pointe. L'outil selon l'invention comporte une poutre mince de silicium (50) placée entre deux plots (30A, 30B) écartés, formés sur une plaque de support (40). La pointe à mesurer se déplace entre les plots en restant en contact avec la poutre et la mesure de la position de la pointe au fur et à mesure des déplacements permet de retrouver la forme de la pointe. L'épaisseur très fine (inférieure à 5 nm) de la poutre permet une grande précision et une grande reproductibilité de la mesure.
1. Outil pour la détermination de forme et dimensions de pointes de microscope à force atomique, qui comporte une plaque de support (10) portant deux plots séparés (30A, 30B) surélevés par rapport à la plaque et reliés par une poutre mince (50) suspendue dont la section a une forme et des dimensions connues. 2. Outil selon la 1, caractérisé en ce que la poutre est de section transversale rectangulaire, et d'épaisseur petite par rapport aux dimensions de la pointe à mesurer. 3. Outil selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que le support est une plaque en silicium ou carbure de silicium. 4. Outil selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que 15 la poutre et les plots sont formées dans un même matériau. 5. Outil selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la poutre est en silicium. 20 6. Outil selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte une série de poutres adjacentes parallèles espacées les unes des autres. 7. Application de l'outil selon l'une des 1 à 6 en tant 25 qu'outil de caractérisation de pointes dans un microscope à force atomique. 8. Outil selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de déplacement horizontal de la pointe dans une direction de balayage imposée, perpendiculaire à la direction 30 longitudinale de la poutre, des moyens de suspension verticale de la pointe autorisant le déplacement vertical de celle-ci en réponse au contact entre la pointe et la poutre, et des moyens de détection et de mesure des10déplacements verticaux effectués par la pointe au fur et à mesure des déplacements horizontaux.
G
G01
G01Q
G01Q 30,G01Q 40
G01Q 30/00,G01Q 40/02
FR2896276
A1
TURBOMOTEUR A DOUBLE FLUX POURVU D'UN PREREFROIDISSEUR.
20,070,720
La présente invention concerne un . On sait que, à bord d'un aéronef, il est nécessaire d'avoir à disposition de l'air chaud afin de pouvoir réaliser certaines fonctions, telles que le conditionnement d'air de la cabine de pilotage et de la cabine des passagers ou le dégivrage de certains organes de l'aéronef. On sait de plus que cet air chaud provient des turbomoteurs de l'aéronef et doit subir un refroidissement important avant utilisation. Pour ce faire, on prévoit un échangeur de chaleur, généralement appelé prére- froidisseur (precooler en anglais aéronautique), dans lequel de l'air chaud prélevé sur le générateur central du turboréacteur est refroidi par de l'air froid prélevé dans le canal de soufflante, c'est-à-dire sur le flux froid du turbomoteur. Un tel prérefroidisseur est généralement logé dans ledit canal de soufflante, ce qui engendre des perturbations aérodynamiques dans ledit flux froid du turbomoteur. Par ailleurs, l'air froid prélevé sur le flux froid du turbomoteur et servant à refroidir l'air chaud prélevé sur le générateur central donne naissance à un courant d'air froid réchauffé, qui doit être rejeté à l'extérieur, du turbomoteur, ce qui augmente la traînée de l'aéronef. La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvénients de la technique antérieure. A cette fin, selon l'invention, le turbomoteur à double flux pour aéronef, comportant : ù une nacelle creuse à axe longitudinal pourvue, à l'avant, d'une entrée d'air et, à l'arrière, d'une sortie d'air ; 2 un générateur de flux chaud central, disposé axialement dans ladite na-celle ; une soufflante disposée axialement dans ladite nacelle, en avant dudit générateur central, et apte à engendrer le flux froid pour ledit turbomo- teur ; un carénage externe porté intérieurement par ladite nacelle et un carénage interne entourant ledit générateur central, lesdits carénages ex-terne et interne délimitant entre eux un canal de soufflante à section annulaire pour ledit flux froid et ledit carénage interne délimitant avec ledit générateur central une chambre intermédiaire à section annulaire entourant ledit générateur central et pourvue d'au moins un orifice arrière à la périphérie dudit flux chaud ; et un prérefroidisseur comportant une entrée pour un courant d'air chaud prélevé sur ledit générateur central et une sortie pour un courant d'air chaud refroidi engendré à l'aide dudit flux froid, est remarquable : en ce que ledit prérefroidisseur est disposé à l'intérieur de ladite chambre intermédiaire en contact thermique avec la partie arrière du carénage interne et en ménageant un passage intermédiaire entre ledit pré-refroidisseur et ledit générateur central ; et en ce que, en avant dudit prérefroidisseur, est prévue au moins une prise d'air, traversant ledit carénage interne et prélevant, sur ledit flux froid, un courant d'air de refroidissement apte à refroidir au moins en partie ledit courant d'air chaud entrant dans ledit prérefroidisseur. Ainsi, grâce à la présente invention, on évite les perturbations aé-rodynamiques dans le canal de soufflante dues au prérefroidisseur, puis-que celui-ci est maintenant logé dans la partie arrière dudit carénage in-terne. De plus, on évite les inconvénients dus au rejet d'air froid ré-chauffé, puisque ledit prérefroidisseur utilise, du côté externe, le flux froid 3 qui sort du canal de soufflante et qui souffle ladite partie arrière du carénage interne et,, du côté interne, ledit courant d'air de refroidissement prélevé sur ledit flux froid par ladite prise d'air, traversant ledit passage intermédiaire depuis ladite prise d'air jusqu'audit orifice arrière, et rejeté à travers ledit orifice arrière de la chambre intermédiaire. De préférence, ladite prise d'air est équipée d'un dispositif d'obturation commandable. Ainsi, lorsque les conditions de vol sont telles que la température désirée pour ledit courant d'air chaud refroidi peut être obtenue à l'aide du seul flux froid agissant du côté externe du prérefroidisseur, on ferme ladite prise d'air, de sorte qu'alors on ne prélève aucun courant d'air de refroidissement sur ledit flux froid. On pourrait prévoir une pluralité de prises d'air réparties à la périphérie du carénage interne. Cependant, de préférence, on utilise une uni-que prise d'air, à laquelle on associe des moyens pour mettre ledit courant d'air de refroidissement en rotation à l'intérieur de ladite chambre intermédiaire, autour dudit axe longitudinal. De préférence, afin d'obtenir des surfaces d'échange thermique satisfaisantes entre l'air chaud circulant dans ledit prérefroidisseur, le flux froid soufflant celui-ci extérieurement et le courant d'air de refroidisse- ment passant dans le passage intermédiaire, on prévoit que ledit prérefroidisseur et ledit passage intermédiaire présentent une forme à section annulaire et s'étendent sur toute la périphérie interne de ladite partie arrière du carénage interne, autour dudit axe longitudinal. Dans une forme de réalisation préférée de la présente invention, ledit carénage interne est, au moins dans sa partie arrière, à double paroi, c'est-à-dire qu'il comporte une paroi interne et une paroi externe séparées l'une de l'autre par un espace en forme de lame annulaire, et ledit prérefroidisseur est agencé dans ledit espace. A cet effet, ledit prérefroidisseur peut comporter : 4 une manche de distribution, reliée à ladite entrée du courant d'air chaud et apte à distribuer ledit air chaud sur au moins approximativement la totalité de la longueur (parallèlement à l'axe longitudinal de la nacelle) dudit espace annulaire ; et une manche de collecte, reliée à ladite sortie du courant d'air chaud refroidi et apte à collecter ledit air chaud refroidi sur au moins approximativement la totalité de la longueur dudit espace annulaire. De préférence, entre ladite manche de distribution et ladite manche de collecte (qui sont disposées à la périphérie interne de la partie ar- rière du carénage interne de façon optimale pour le refroidissement de l'air chaud), ledit prérefroidisseur comporte une pluralité de canaux courbes pour le guidage de l'air chaud, lesdits canaux étant transversaux à l'axe longitudinal de la nacelle et répartis sur la longueur dudit espace annulaire. De tels canaux peuvent être avantageusement formés par une ar- mature de renfort du carénage interne, solidaire desdites parois interne et externe de ce dernier. Avantageusement, afin de permettre une régulation encore plus fine et plus aisée de la température de l'air chaud refroidi, on prévoit une conduite, de préférence pourvue d'une vanne commandable, montée en parallèle sur ledit prérefroidisseur et reliant son entrée d'air chaud et sa sortie d'air chaud refroidi. Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables. La figure 1 illustre, en coupe axiale schématique, un turbomoteur à double flux connu. Les figures 2 et 3 illustrent, en vues semblables à la figure 1, deux variantes de réalisation du turbomoteur conforme à la présente invention. La figure 4 montre, en perspective partielle, la prise d'air froid sur le canal de soufflante. La figure 5 illustre, en demi-coupe longitudinale schématique, le carénage interne entourant le flux chaud des moteurs des figures 2 et 3. 5 Les figures 6 et 7 illustrent, à plus grande échelle, la structure du carénage de la figure 5. La figure 8 est une vue extérieure en perspective de l'arrière dudit carénage interne. La figure 9 est une vue extérieure de l'avant dudit carénage in- terne. Les figures 10 et 1 1 sont des coupes transversales partielles, respectivement selon les lignes X-X et XI-XI de la figure 8. Le turbomoteur à double flux, montré par chacune des figures 1, 2 et 3, comporte une nacelle creuse 1 d'axe longitudinal L-L pourvue, à l'avant, d'une entrée d'air 2 et, à l'arrière, d'une sortie d'air 3. Ladite na-celle creuse 1 porte intérieurement un carénage 4, de préférence revêtu au moins en partie de revêtements d'atténuation acoustique 5, destinés à atténuer les bruits internes dudit turbomoteur. A l'intérieur de la nacelle creuse 1, sont disposés : un générateur de flux chaud central 6, comprenant de façon connue des compresseurs à basse et haute pression, une chambre de combustion et des turbines à basse et haute pression, et engendrant le flux chaud axial 7 dudit turbomoteur ; - une soufflante 8 disposée axialement en avant dudit générateur central 6 et engendrant le flux froid 9 annulaire dudit turbomoteur ; et - un carénage interne 10 entourant ledit générateur central 6 en ména- geant avec le carter 11 de celui-ci une chambre intermédiaire 12 à sec- tion annulaire entourant ledit générateur, la partie arrière 10R dudit ca- rénage formant la paroi externe de la tuyère 16 dudit flux chaud 7. 6 Le carénage interne 10 et le carénage 4, qui lui est externe, for-ment entre eux un canal de soufflante 13 à section annulaire entourant le générateur central 6 et à travers lequel s'écoule le flux froid 9. Entre le carénage interne 10 et le générateur central 6 sont for- mées, à l'avant, une fente annulaire d'admission d'air 14 et, à l'arrière, une fente annulaire d'évacuation d'air 15. Ainsi, la chambre intermédiaire 12 peut être parcourue par un courant de ventilation f, prélevé sur le flux froid 9 au niveau de la fente avant 14 et rejeté à la frontière entre ledit flux chaud 7 et ledit flux froid 9, au niveau de la fente arrière 15, ce cou- 1 o rant de ventilation f permettant de réguler le générateur central 6 en tem- pérature. Par ailleurs, de façon usuelle, la nacelle 1 est supportée par une aile 17 de l'aéronef (partiellement représentée) par l'intermédiaire d'un mât de suspension 18. 15 Dans le turbomoteur connu, illustré sur la figure 1, on prévoit un prérefroidisseur 19, disposé dans la partie supérieure du canal de soufflante 13 dans le flux froid 9. Ce prérefroidisseur 19 est alimenté par un courant d'air chaud 20, à partir du générateur central 6, par l'intermédiaire d'une conduite 21 sur laquelle est prévue une vanne de régulation d'air 20 chaud 22. L'air chaud refroidi 23 engendré par le prérefroidisseur 19 est adressé aux équipements utilisateurs (non représentés) par une conduite 24 qui passe dans le mât de suspension 18 et qui peut être pourvue d'une vanne de régulation 25. Ainsi, dans cette disposition connue, une partie du flux froid est 25 prélevée par le prérefroidisseur 19 pour refroidir le courant d'air chaud 20 et engendrer le courant d'air chaud refroidi 23 et il en résulte de plus la formation, par ledit prérefroidisseur, d'un courant d'air froid réchauffé (non représenté) correspondant à ladite partie du flux froid prélevée. Ce courant d'air froid réchauffé est rejeté à l'extérieur, de toute manière 7 connue non représentée sur la figure 1, et est généralement la cause d'une augmentation de traînée. On comprend donc aisément que la présence du prérefroidisseur 19 dans le canal de soufflante 13 et le rejet d'air froid réchauffé sont préjudiciables aux performances du moteur connu illustré par la figure 1. Dans la nacelle 1.1, conforme à la présente invention et représentée sur la figure 2, on retrouve la totalité des éléments 2 à 18 et 20 à 25 décrits en regard de la figure 1. Cependant, dans cette nacelle 1.1, on a remplacé le prérefroidis- seur 19 par un prérefroidisseur 30 disposé à l'intérieur de la chambre intermédiaire 12 en contact thermique avec la partie arrière 10R du carénage 10. Le prérefroidisseur 30 présente une forme à section annulaire autour de l'axe L-L et s'étend sur toute la périphérie de cette partie arrière 10R. De plus, le prérefroidisseur 30 ménage un passage intermédiaire 26, à section annulaire autour de l'axe L-L, entre lui-même et le générateur central 6, ledit passage intermédiaire 26 débouchant à l'arrière par ladite fente annulaire d'évacuation d'air 15. Par ailleurs, dans la nacelle 1.1 de la figure 2, on a prévu, en avant du prérefroidisseur 30, une prise d'air 27, pourvue de moyens d'obturation 28 et traversant ledit carénage 10. Lorsqu'elle est ouverte, la prise d'air 27 est apte à prélever un courant d'air de refroidissement 29 sur ledit flux froid 9. Ainsi, du côté externe, le prérefroidisseur 30 est refroidi par le flux froid 9 sortant du canal de soufflante 13 et léchant la partie arrière 10R du carénage interne 10, alors que, du côté interne, lorsque la prise d'air 27 est ouverte, il est de plus refroidi par ledit courant d'air de refroidisse-ment 29, traversant le passage intermédiaire 26 et sortant par la fente 15. 8 Le prérefroidisseur 30 comporte une entrée 31, reliée à la conduite 21 d'amenée du courant d'air chaud 20, et une sortie 32, reliée à la conduite 24 véhiculant l'air chaud refroidi 23. Sur la figure 3, qui montre tous les éléments de la figure 2, on a de plus prévu, dans la nacelle 1.2 conforme à l'invention, une conduite de dérivation 33, montée en parallèle sur le prérefroidisseur 30 en reliant l'entrée 31 et la sortie 32 et pourvue d'une vanne 34. De cette façon, éventuellement, on peut faire passer de l'air chaud directement de l'entrée 31 à la sortie 32 en court-circuitant le prérefroidisseur 30. Sur la figure 4, on a représenté un mode de réalisation de la prise d'air 27, avec son obturateur 28 (mais sans les moyens d'actionnement de ce dernier). Dans la chambre 12, sur le carter 1 1 du générateur 6, sont disposées des ailettes 29A pour mettre le courant d'air de refroidissement 29 en rotation autour de l'axe L-L. L'exemple de réalisation du prérefroidisseur 30, illustré par les figures 5 à 1 1, est structurellement incorporé à ladite partie arrière 10R du carénage interne 10. Comme on peut le voir sur les figures 5 à 7, ladite partie arrière 10R comporte une paroi interne 35 et une paroi externe 36, parallèles et écartées l'une de l'autre d'un espace 37 en forme de lame annulaire. Dans cet espace est disposée une armature 38 (figure 6) ou 39 (figure 7), solidaire desdites parois interne et externe 35 et 36 et délimitant des canaux courbes 40 subdivisant l'espace 37. Les canaux 40 sont transversaux à l'axe L-L de la nacelle et sont répartis le long de ladite partie arrière 10R. Par ailleurs, ledit prérefroidisseur 30 comporte (voir la figure 8) : une manche de distribution 41, reliée à l'entrée d'air chaud 31 et apte à distribuer ledit air chaud (voir les flèches 42) à l'intérieur dudit espace 37 (et donc dans les canaux 40) tout le long de ladite partie arrière 10R et transversalement à celle-ci ; et 9 une manche de collecte 43, reliée à la sortie d'air chaud refroidi 32 et apte à collecter ledit air (voir les flèches 44) traversant ledit espace 37 à travers les canaux 40, tout le long de ladite partie arrière 10R. Comme illustré sur les figures 8 à 1 1, la section des manches 41 et 43 diminue de l'avant vers l'arrière, alors que c'est le contraire pour les orifices de distribution 45 et les orifices de collecte 46 dont elles sont res- pectivement pourvues
- Turbomoteur à double flux pourvu d'un prérefroidisseur.- Selon l'invention, le prérefroidisseur (30) présente une forme à section annulaire autour de l'axe (L-L) de la nacelle et est disposé à l'intérieur de la partie arrière (10R) du carénage interne (10) en contact externe avec le flux froid (9) sortant du canal de soufflante (13) et en contact interne avec un courant d'air de refroidissement (29) prélevé sur ledit flux froid (9).
1 . Turbomoteur à double flux pour aéronef, comportant : une nacelle creuse (1) à axe longitudinal (L-L) pourvue, à l'avant, d'une entrée d'air (2) et, à l'arrière, d'une sortie d'air (3) ; un générateur central (6) de flux chaud (7), disposé axialement dans ladite nacelle (1) ; une soufflante (8) disposée axialement dans ladite nacelle (1), en avant dudit générateur central (6), et apte à engendrer le flux froid (9) pour ledit turbomoteur ; 1 o un carénage externe (4) porté intérieurement par ladite nacelle (1) et un carénage interne (10) entourant ledit générateur central (6), lesdits carénages externe et interne délimitant entre eux un canal de soufflante (13) à section annulaire pour ledit flux froid (9) et ledit carénage interne (10) délimitant avec ledit générateur central (6) une chambre intermé- 15 diaire (12) à section annulaire entourant ledit générateur central (6) et pourvue d'au moins un orifice arrière (15) à la périphérie dudit flux chaud (7) ; et un prérefroidisseur comportant une entrée pour un courant d'air chaud (20) prélevé sur ledit générateur central (6) et une sortie pour un cou- 20 rant d'air chaud refroidi engendré à l'aide dudit flux froid (9), caractérisé : en ce que ledit prérefroidisseur (30) est disposé à l'intérieur de ladite chambre intermédiaire (12) en contact thermique avec la partie arrière (10R) du carénage interne (10), en ménageant un passage intermédiaire 25 (26) entre ledit prérefroidisseur (30) et ledit générateur central (6) ; et en ce que, en avant dudit prérefroidisseur (30), est prévue au moins une prise d'air (27), traversant ledit carénage interne (10) et prélevant, sur ledit flux froid (9), un courant d'air de refroidissement (29) apte à 11 refroidir au moins en partie ledit courant d'air chaud (20) entrant dans ledit prérefroidisseur (30). 2. Turbomoteur selon la 1, caractérisé en ce que ladite prise d'air (27) est équipée d'un dispositif d'obturation commandable (28). 3. Turbomoteur selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que, à l'intérieur de ladite chambre intermédiaire (12) et en arrière de ladite prise d'air (27) sont prévus des moyens pour mettre ledit courant d'air de refroidissement (29), prélevé sur ledit flux froid (9), en rotation autour dudit axe longitudinal. 4. Turbomoteur selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit prérefroidisseur (30) et ledit passage intermédiaire (26) présentent une forme à section annulaire et s'étendent sur toute la périphérie de ladite partie arrière (10R) du carénage interne (10), autour dudit axe longitudinal (L-L). 5. Turbomoteur selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que, au moins dans sa partie arrière (10R), ledit carénage interne (10) comporte une paroi interne (35) et une paroi externe (36), parallèles, séparées l'une de l'autre par un espace (37) en forme de lame annulaire et en ce que ledit refroidisseur (30) est agencé dans ledit espace (37). 6. Turbomoteur selon la 5, caractérisé en ce qu'il comporte : une manche de distribution (41), reliée à ladite entrée (31) du courant d'air chaud (20) et apte à distribuer ledit air chaud sur au moins approximativement la totalité de la longueur dudit espace annulaire (37) ; et ù une manche de collecte (43), reliée à ladite sortie (32) du courant d'air chaud refroidi (23) et apte à collecter ledit air chaud refroidi sur au 12 moins approximativement la totalité de la longueur dudit espace annulaire (37). 7. Turbomoteur selon la 6, caractérisé en ce que, entre ladite manche de distribution (41) et ladite manche de collecte (43), ledit prérefroidisseur (30) comporte une pluralité de canaux courbes (40) pour le guidage de l'air chaud, lesdits canaux étant transversaux à l'axe longitudinal (L-L) de la nacelle et répartis sur la longueur dudit espace annulaire (37). 8. Turbomoteur selon la 7, caractérisé en ce que lesdits canaux (40) sont formés par une armature (38, 39) renforçant ladite partie arrière (10R) du carénage interne (10) et solidaire desdites parois interne (35) et externe (36). 9. Turbomoteur selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte une conduite de dérivation (33) montée en parallèle sur ledit prérefroidisseur (30) en reliant ladite entrée (31) du courant de flux chaud (20) et ladite sortie (32) du courant de flux chaud refroidi (23). 10. Turbomoteur selon la 9, caractérisé en ce que ladite conduite de dérivation (33) est pourvue d'une vanne commandable (34).
F
F02,F01
F02K,F01D
F02K 3,F01D 25
F02K 3/06,F01D 25/14
FR2888770
A1
FABRICATION DE CAISSES EN BOIS
20,070,126
La présente invention vise la . Dans la demande de brevet français n 05.02002 déposée le 28 février 2005 au nom de Monsieur Claude BANCILHON et de Madame Annie GOBIN, on a décrit la fabrication d'une caisse parallélépipédique avec un fond rectangulaire et quatre parois latérales, le fond comportant à chaque angle une platine à partir de laquelle s'érige un profilé pourvu de deux rainures s'étendant dans deux plans perpendiculaires de manière à former, aux extrémités de chaque côté, des organes de guidage pour des éléments constituant les parois latérales. Une telle réalisation est particulièrement intéressante car on peut très rapidement et très facilement construire notamment des caisses. Un des inconvénients d'une telle réalisation est 20 que le stockage de telles caisses nécessite beaucoup de place. L'un des buts de l'invention est de perfectionner la fabrication de manière à remédier à cet inconvénient. 25 Les constructions, selon l'invention, sont du type comprenant un fond rectangulaire, quatre parois latérales, ledit fond comportant, à chaque angle, un profilé s'érigeant perpendiculairement audit fond, chaque profilé présentant deux rainures s'étendant dans deux plans perpendiculaires, lesdites rainures s'étendant de manière qu'une première rainure s'étende en regard d'une rainure d'un profilé voisin et la seconde rainure en regard de l'autre profilé voisin de manière à recevoir une série d'éléments s'insérant dans les rainures se faisant vis-à-vis pour former les parois latérales, lesdites constructions étant caractérisées en ce que le fond comporte, à chaque angle, un support constitué d'une platine destinée à être fixée sur ledit fond et d'un élément tubulaire destiné à recevoir une extrémité du profilé correspondant. Grâce à cette disposition, on peut livrer et stocker des caisses, par exemple, le fond comportant les supports, les éléments formant les parois latérales et les profilés ainsi qu'éventuellement un couvercle étant posés à plat sur le fond, de sorte qu'ainsi démontée la construction peut être stockée dans un faible encombrement. Suivant une caractéristique de détail, chaque profilé comporte, au voisinage de son extrémité supérieure, une barrette s'étendant latéralement du côté interne de la construction et percée de deux trous destinés à recevoir, chacun, l'une des extrémités d'une barre dont l'autre extrémité est destinée à coopérer avec un trou correspondant de la barrette correspondante d'un profilé voisin. Ainsi, on maintient un écartement constant entre les profilés sur toute leur hauteur ce qui facilite la pose des éléments et leur maintien dans les rainures. Suivant une caractéristique particulière, l'élément tubulaire a une section rectangulaire et est solidaire de la platine de manière que l'un de ses côtés s'étende le long d'un bord de la platine et le bord voisin le long du bord adjacent de ladite platine. Ainsi, lors de l'élaboration de la construction et de la fixation des supports sur le fond, on est assuré que ceux-ci seront toujours parfaitement orientés. Afin que l'élément destiné à être situé au voisinage du fond puisse être glissé dans les rainures jusqu'à venir contre le fond, ledit élément comporte des entailles à ses extrémités dans les parties destinées à être situées au droit des éléments tubulaires. L'invention va maintenant être décrite avec plus de détails en se référant à un mode de réalisation particulier donné à titre d'exemple seulement et représenté aux dessins annexés. Figure 1 montre en perspective éclatée un profilé et son support pour la réalisation d'une construction telle qu'une caisse. Figure 2 est une vue en perspective du support seul. Figure 3 montre en perspective une caisse en cours de montage. Figure 4 montre en perspective une caisse terminée. Aux figures, on a représenté une caisse palette, 30 mais bien entendu l'invention s'applique à des caisses simples. A la figure 1, on a représenté un profilé 1 ainsi que son support 2. Le profilé 1 comprend une première partie 3 à section en U avec deux ailes 4 et 5 et une âme 6 et une seconde partie 8 avec une âme 9 et deux ailes 10 et 11, l'aile 11 étant soudée sur la surface externe de l'âme 6. Ainsi, on réalise un profilé qui comprend deux 10 rainures s'étendant dans deux plans perpendiculaires. Le support 2 est constitué d'un élément tubulaire 14 à section rectangulaire dont une extrémité est solidaire d'une platine 15 percée de trous 16 pour le passage de vis de fixation. L'élément tubulaire 14 a des dimensions telles qu'il peut recevoir l'une des extrémités du profilé 1. Le profilé 3, au voisinage de son extrémité opposée à celle destinée à s'insérer dans le support 14, comporte sur la surface extérieure de son aile 5, soudée, une barrette 18 à section en U renversé dont l'âme 19 est percée de deux trous 20. A la figure 3, on a représenté une caisse en cours de montage, celle-ci comprenant un fond 21 de forme générale rectangulaire constitué d'une série de planches 22 fixées sur des madriers 23 reliés par des planches 24 pour former une caisse palette. A chaque angle du fond 21 est fixée, par des vis traversant les trous 16, une platine 15. Ainsi, chaque angle du fond comporte un support 2. On remarquera que les platines 15 sont disposées sur le fond 17 de telle manière que chaque élément tubulaire 14 est décalé angulairement de 90 par rapport à l'élément tubulaire 14 voisin. Le support 14 est disposé de manière que l'un des côtés de l'élément s'étende le long d'un bord de la platine et le côté voisin le long du bord adjacent de ladite platine. Une telle disposition permet de faciliter la pose des supports sur le fond et permet d'éviter toute erreur lors de cette pose. Les profilés 1 sont engagés dans les éléments tubulaires 14, ceux-ci étant obligatoirement orientés de manière que les rainures de deux profilés situés le long d'un même côté du fond se fassent vis-à-vis. Afin d'assurer un écartement constant entre les profilés 1, dans l'un des trous 20 est engagée une extrémité 31 d'une barre 30 dont l'autre extrémité s'insère dans le trou 20 d'un profilé voisin, tandis que dans l'autre trou 20 est engagée une extrémité 32 d'une barre 33 dont l'autre extrémité 34 est insérée dans le trou 20 de l'autre profilé voisin 1. La caisse est complétée par une série de planches 25 engagées dans les rainures des profilés; la planche 25 située en bas des côtés latéraux, étant pourvue d'entailles 28 pour passer le long des éléments tubulaires 14. La caisse peut être complétée par un couvercle 26 qui est encastré entre les planches 25 et repose sur les barres 30 et 33. On conçoit que pour le stockage ou le transport, la caisse pourra être livrée démontée, seule les supports 2 étant fixés sur le fond 21, tandis que les profilés 1, les planches 25, le couvercle 26 et les barres 30 et 33 seront empilés à plat sur le fond 21. Le montage pour l'utilisation de la caisse est très simple et très rapide puisqu'il suffit de monter les profilés 1 dans les supports 14, de poser les barres 30 et 33 dans les trous 20 et de glisser les planches dans les rainures et éventuellement de poser le couvercle. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit et représenté. On pourra y apporter de nombreuses modifications de détail sans sortir pour cela du cadre de l'invention
Fabrication de caisses en bois du type comprenant un fond rectangulaire (17) et quatre parois latérales, ledit fond (17) comportant, à chaque angle, un profilé (1) s'érigeant perpendiculairement audit fond, chaque profilé présentant deux rainures s'étendant dans deux plans perpendiculaires, lesdites rainures s'étendant de manière qu'une première rainure s'étende en regard d'une rainure d'un profilé voisin et la seconde rainure en regard de l'autre profilé voisin de manière à recevoir une série d'éléments (25) s'insérant dans les rainures se faisant vis-à-vis pour former les parois latérales, caractérisée en ce que le fond comporte, à chaque angle, un support (2) constitué d'une platine (15) destinée à être fixée sur ledit fond et d'un élément tubulaire (14) destiné à recevoir une extrémité du profilé correspondant (1).
1. Fabrication de caisses en bois du type comprenant un fond rectangulaire (17) et quatre parois latérales, ledit fond (17) comportant, à chaque angle, un profilé (1) s'érigeant perpendiculairement audit fond, chaque profilé présentant deux rainures s'étendant dans deux plans perpendiculaires, lesdites rainures s'étendant de manière qu'une première rainure s'étende en regard d'une rainure d'un profilé voisin et la seconde rainure en regard de l'autre profilé voisin de manière à recevoir une série d'éléments (25) s'insérant dans les rainures se faisant vis-à- vis pour former les parois latérales, caractérisée en ce que le fond comporte, à chaque angle, un support (2) constitué d'une platine (15) destinée à être fixée sur ledit fond (21) et d'un élément tubulaire (14) destiné à recevoir une extrémité du profilé correspondant (1). 2. Fabrication de caisses en bois, selon la 1, caractérisée en ce que chaque profilé (1) comporte, au voisinage de son extrémité supérieure une barrette (18) s'étendant latéralement du côté interne de la construction et percée de deux trous (20) destinés à recevoir, chacun, l'une des extrémités d'une barre (33, 30) dont l'autre extrémité est destinée à coopérer avec le trou (20) de la barrette correspondante (18) d'un profilé voisin (1). 3. Fabrication de caisses en bois, selon la 1, caractérisée en ce que l'élément tubulaire (14), a une section rectangulaire et est solidaire de la platine de manière que l'un de ses côtés s'étende le long d'un bord de la platine et le bord voisin le long du bord 8 adjacent de ladite platine (15). 4. Fabrication de caisses en bois, selon la 1, caractérisée en ce que l'un des éléments (25) destiné à s'insérer dans les rainures pour former les parois latérales et destiné à s'étendre au voisinage du fond (21) comporte, à ses extrémités, des entailles (28). 15 20 25
B
B27
B27M
B27M 3
B27M 3/34,B27M 3/36
FR2898281
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE POUR DETERMINER L'ELOIGNEMENT RELATIF DE DEUX BOULES PAR RAPPORT A UN COCHONNET
20,070,914
La présente invention concerne un dispositif et un procédé pour déterminer l'éloignement relatif de deux boules par rapport à un cochonnet. Dans les jeux de boules, l'objectif est généralement de placer sa ou ses boules le plus près possible du cochonnet ou du but. Afin de déterminer le vainqueur, il est donc indispensable de pouvoir indiquer quelle boule est la plus proche du cochonnet. A cet effet, différents moyens existent déjà, tels que le mètre, la ficelle, ou la tige télescopique. Toutefois, ces moyens sont peu précis. De plus, il existe un risque de déplacer le cochonnet ou les boules lors de la mesure comparative de la distance entre celles-ci et le cochonnet. Par ailleurs, la mesure est difficilement contrôlable par tous les joueurs, ce qui suscite souvent des contestations. L'invention vise à remédier à ces inconvénients, en fournissant un dispositif pour déterminer parmi une première et une deuxième boules laquelle 15 est la plus proche d'un cochonnet, le dispositif comprenant : - un mât destiné à être posé globalement verticalement au droit du cochonnet ; - un premier et un deuxième éléments agencés pour pouvoir être disposés sur la première boule, respectivement sur la deuxième boule, sans la 20 déplacer, afin d'entourer au moins partiellement ladite boule, lesdits éléments comportant chacun un moyen de repère situé sensiblement à une même distance du sol lorsque les éléments sont disposés sur les boules ; - un premier laser apte à émettre un faisceau linéaire de lumière, monté sur le mât afin de pouvoir pivoter autour d'un premier axe sensiblement 25 orthogonal au mât et non confondu avec le faisceau ; - des moyens d'indication prévus au moins en partie sur le mât, agencés pour permettre à un utilisateur ayant déplacé le mât d'une première position, dans laquelle le faisceau linéaire est dirigé vers la première boule, vers une deuxième position, dans laquelle le faisceau linéaire est dirigé vers la 30 deuxième boule sans que le premier laser ait pivoté, de s'assurer que l'inclinaison du mât par rapport à la verticale est sensiblement la même dans lesdites première et deuxième positions. Le procédé mettant en oeuvre ce dispositif comprend les étapes consistant à : 35 - disposer les éléments sur les boules ; - placer le mât globalement verticalement au droit du cochonnet et dans une première position, dans laquelle le faisceau linéaire émis par le premier laser est dirigé vers la première boule ; - incliner le premier laser autour de son axe de pivotement de 5 sorte que le faisceau linéaire de lumière qu'il émet soit dirigé vers le moyen de repère prévu sur l'élément disposé sur la première boule ; - sans faire pivoter le premier laser, et à l'aide des moyens d'indication, déplacer le mât vers une deuxième position, dans laquelle le faisceau linéaire est dirigé vers la deuxième boule, et l'inclinaison du mât par 10 rapport à la verticale est sensiblement la même que dans la première position ; - déterminer si la deuxième boule est plus ou moins près du cochonnet que la première, selon la position du point lumineux formé par le faisceau linéaire de lumière par rapport au moyen de repère prévu sur l'élément disposé sur la deuxième boule. 15 Ainsi, l'invention propose un dispositif précis pouvant être mis en oeuvre rapidement par tout joueur, sans que celui-ci soit particulièrement adroit. De plus, les autres joueurs peuvent en même temps contrôler que la détermination est effectuée correctement, par le point lumineux formé par le premier laser. Il est également à noter que le dispositif peut être utilisé par 20 faible éclairage, notamment la nuit. Les moyens d'indication peuvent comporter : - un deuxième laser monté sur le mât et apte à émettre un faisceau plan de lumière sensiblement parallèle à l'axe de pivotement du premier laser, les moyens de repère ménagés sur les éléments comportant une 25 ligne disposée sensiblement horizontalement lorsque les éléments sont disposés sur les boules ; - et/ou un niveau à bulles horizontal fixé sur le mât. En outre, le dispositif peut avantageusement comporter un moyen d'immobilisation du cochonnet destiné à être intercalé entre le cochonnet et le 30 mât. On décrit à présent, à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs modes de réalisation possibles de l'invention, en référence aux figures annexées : La figure 1 est une vue en perspective du mât du dispositif selon 35 l'invention ; La figure 2 est une vue en perspective d'un élément destiné à être disposé sur une boule ; La figure 3 représente l'élément de la figure 2 disposé sur une boule ; La figure 4 est une vue schématique en perspective illustrant le procédé selon l'invention ; La figure 6 est une vue de dessus d'un moyen d'immobilisation du cochonnet appartenant au dispositif selon l'invention, et La figure 7 est une vue de côté du moyen d'immobilisation placé 10 sur un cochonnet. Comme illustré sur la figure 1, le dispositif selon l'invention comprend un mât 1, dont l'axe 2 est destiné à être placé globalement verticalement. Le mât 1 est ici de section carrée et réalisé en métal. II peut être télescopique. 15 Dans la suite de la description, à fin de simplification, on se placera dans le cas où le mât est placé verticalement, dans la position de la figure 1. L'extrémité inférieure du mât 1 comporte une cavité 3 apte à coopérer avec un cochonnet. La cavité 3, qui peut être formée dans un embout cylindrique 4 fixé à l'extrémité inférieure du mât 1, permet de s'assurer d'un 20 bon centrage du mât 1 sur le cochonnet et d'un bon maintien. A son extrémité supérieure, le mât 1 comporte un niveau à bulle 5 horizontal. Sur le mât 1 est monté un premier laser 6, pouvant émettre un faisceau 7 linéaire de lumière lorsque l'interrupteur 8 correspondant est en position active. Le premier laser 6 est monté de façon pivotante autour d'un 25 premier axe 9 orthogonal au mât 1 (donc horizontal sur la figure 1), au moyen d'un organe à vis 10. Dans la réalisation représentée, le faisceau 7 linéaire est sensiblement orthogonal au premier axe 9. Par le pivotement du premier laser 6 autour de son axe 9, le faisceau 7 balaie donc un plan vertical. En variante, le premier laser 6 pourrait également émettre un faisceau plan de lumière 30 sensiblement parallèle au premier axe 9. Le premier laser 6 est de préférence monté en haut du mât 1, ce qui permet à un joueur de mettre en oeuvre le procédé selon l'invention même si des obstacles sont intercalés entre le cochonnet et les boules. Selon une réalisation possible, un rapporteur 11 est fixé sur le mât 35 1, de sorte à s'étendre sensiblement perpendiculairement au premier axe de pivotement 9 et que son centre soit situé sensiblement sur ce premier axe 9. Outre sa fonction de mesure, comme on le verra plus loin, le rapporteur 11 forme un moyen d'appui et de guidage du mouvement de pivotement du premier laser 6. Un deuxième laser 12 peut également être monté sur le mât 1. A cet effet, par exemple, le deuxième laser 12 comporte un aimant coopérant avec une partie métallique ménagée sur un support 13 fixé sur le mât 1. Lorsque l'interrupteur 14 correspondant est en position active, le deuxième laser 12 peut émettre un faisceau 15 plan de lumière, sensiblement parallèle au premier axe de pivotement 9. Selon une réalisation possible, mais non indispensable, le deuxième laser 12 est monté pivotant sur le mât 1 autour d'un deuxième axe 16 sensiblement parallèle à l'axe de pivotement 9 du premier laser 6. Dans la réalisation illustrée sur la figure 1, le deuxième laser 12 est placé sous le premier laser 6. Les lasers 6, 12 peuvent être tous les deux rouges, ou de couleurs 15 différentes. Le dispositif selon l'invention comprend également au moins deux éléments 17 destinés à être disposés chacun sur une boule. Les deux éléments 17 sont ici identiques. Dans la réalisation illustrée sur la figure 2, un élément 17 présente 20 la forme d'un manchon 18 sensiblement cylindrique comportant une fente 19 parallèle à l'axe 2.0 du cylindre et s'étendant sur toute la hauteur dudit manchon 18. Le manchon 18 est destiné à être mis en place autour d'une boule 21, comme illustré sur la figure 3, l'axe 20 étant sensiblement vertical et le manchon 18 reposant sur le sol. Le manchon 18 est diamétralement 25 élastiquement déformable. Ainsi, le manchon 18 peut être mis en place autour de n'importe quelle boule du marché, quel que soit le diamètre de celle-ci, la fente 19 s'élargissant plus ou moins, puis le manchon 18 peut se rétracter automatiquement pour enserrer la boule. L'élément 17 est ainsi très bien maintenu sur la boule et peut s'adapter à tout type de boule (de pétanque, 30 lyonnaise, etc.). Par exemple, le manchon 18 est réalisé en une fine feuille de métal, d'épaisseur comprise entre 0,2 et 0,3 mm. Le manchon 18 peut par exemple être réalisé à partir des boîtes de boisson (type soda), ce qui permet leur recyclage. Avantageusement, les coins 22 inférieurs du manchon 18 35 adjacents à la fente 19 peuvent être pliés vers l'extérieur du manchon 18. Un chanfrein est ainsi formé, qui permet de faciliter le centrage du manchon 18 par rapport à la boule 21 et sa mise en place sur la boule 21 par déplacement vertical vers le bas. En outre, l'élément peut comprendre une anse 23 solidaire du manchon 18, qui permet la mise en place verticalement et délicatement du 5 manchon 18 par son propre poids, sans faire bouger la boule 21. Sur le manchon 18 sont prévus des moyens de repère, de préférence réfléchissants ou fluorescents, pour que l'on puisse jouer de nuit ou par faible lumière. Les moyens de repère sont ici constitués d'une ligne ou d'une bande 24 circulaire formée sur le manchon 18, disposée sensiblement 10 horizontalement lorsque l'élément 17 est disposé sur la boule 21. La bande 24 est située sensiblement à une même distance du bord inférieur 25 du manchon 18 pour tous les éléments 17. La bande 24 est par exemple rouge, le reste du manchon 18 pouvant également être réfléchissant ou fluorescent, mais de couleur différente, par exemple blanche. 15 Le fonctionnement du dispositif est le suivant (voir figure 4). Tout d'abord, on place un élément 17 sur chacune des première et deuxième boules 21a, 21b litigieuses, en prenant soin de ne pas les déplacer. Le mât 1 est alors posé sur le cochonnet 26, ou sur le sol en recouvrant le cochonnet, globalement verticalement. 20 Le mât 1 est orienté de façon que le deuxième laser 12 éclaire l'élément 17 disposé autour de la première boule 21a et que la ligne formée par le faisceau plan 15 soit sensiblement confondue avec la bande 24. L'utilisateur fait alors pivoter le premier laser 6 pour que le point lumineux formé par le faisceau linéaire 7 soit situé sensiblement sur la bande 24. On a ainsi créé un 25 triangle virtuel, un angle a étant formé entre les faisceau 7, 15, au sommet S du triangle. L'utilisateur fait alors tourner le mât 1 autour de la verticale (soit ici autour de son axe 2) jusqu'à ce que le deuxième laser 12 éclaire l'élément 17 disposé autour de la deuxième boule 21b. II prend le soin de positionner le mât 30 1 de sorte que la ligne formée par le faisceau plan 15 soit sensiblement confondue avec la bande 24 de l'élément 17. De cette façon, l'utilisateur s'assure que le mât 1 a bien pivoté par rapport à la verticale. L'angle d'inclinaison du premier laser 6 autour du premier axe 9 est inchangé. Tout se passe comme si on avait fait tourner le triangle virtuel précité, le sommet S 35 s'étant déplacé vers le sommet S', l'angle a demeurant le même. La position du point lumineux 27 formé par le faisceau linéaire 7 par rapport à la bande 24 prévue sur l'élément 17 entourant la deuxième boule 21b indique si cette deuxième boule 21b est plus proche ou plus éloignée du cochonnet 26 que la première boule 21a. Sur la figure 4, le point lumineux 27 est situé en avant de l'élément 17. La deuxième boule 21b est donc plus loin du cochonnet 26 que la première boule 21a. De façon générale, un point lumineux 27 formé sur le sol en avant de l'élément 17 ou sur l'élément 17 mais sous la bande 24 indique que la deuxième boule 21b est plus éloignée du cochonnet 26. A l'inverse, un point lumineux 27 formé sur le sol en arrière de l'élément 17 ou sur l'élément 17 mais au-dessus de la bande 24 indique que la deuxième boule 21b est plus proche du cochonnet 26. II est possible que le mât 1 ne soit pas parfaitement vertical, pouvant même être incliné par rapport à la verticale d'un angle allant jusqu'à 30 ou 40 . L'important est que cette inclinaison soit inchangée entre les deux positions du mât 1, ceci étant assuré par la coïncidence entre la ligne lumineuse produite par le deuxième laser 12 et la bande 24 de l'élément 17. Toutefois, cette inclinaison du mât 1 n'est pas très pratique, et le pivotement du deuxième laser 12 autour de son axe 16 permet d'éviter d'avoir à trop incliner le mât 1. Par ailleurs, on peut se servir du rapporteur 11 pour mesurer l'inclinaison du premier laser 6 et donc l'inclinaison du faisceau linéaire 7 par rapport à l'horizontale, ce qui permet de déterminer laquelle des deux boules 21a, 21b est la plus éloignée du cochonnet 26. En variante, le deuxième laser 12 pourrait être omis. L'utilisateur placerait alors nécessairement le mât 1 verticalement dans la première position, en s'aidant du niveau à bulle 5, et ferait tourner le mât 1 vers la deuxième position où il s'assurerait à nouveau que le mât 1 est bien vertical. Ceci garantit que la position du point lumineux 27 par rapport à la bande 24 de l'élément placé autour de la deuxième boule 21b indique bien la position de la deuxième boule 21b par rapport au cochonnet 26 en comparaison à celle de la première boule 21a. Enfin, le dispositif selon l'invention peut comporter un moyen d'immobilisation 28 du cochonnet 26, comme illustré sur les figures 6 et 7. Ce moyen permet d'éviter de déplacer le cochonnet 26 par rapport au sol 29 lorsque l'on place le mât 1 sur le cochonnet 26. De la sorte, on évite les contestations, et il n'est pas nécessaire que le joueur manipulant le mât 1 possède une adresse particulière. Le moyen d'immobilisation 28 comprend un corps sensiblement plan comportant d'une part un anneau 29 dont l'ouverture est obturée par une membrane 30 tendue extensible et d'autre part un bras 31 prolongeant l'anneau 29 et formant une surface d'appui, notamment pour le pied. Le corps peut être réalisé en tout matériau approprié, par exemple en métal, tel que l'aluminium, en matière plastique, par exemple en PVC, en élastomère rigide, etc. La membrane 30 peut être réalisée en latex, en élastomère, en nylon, etc. Le bras 31 peut présenter, à son extrémité opposée à l'anneau 29, deux ailes 32 assurant la stabilisation latérale du moyen d'immobilisation 28. Il peut également être prévu une pièce 33 faisant saillie perpendiculairement du bras 31, servant de moyen de préhension pour un utilisateur. Un utilisateur tenant le moyen d'immobilisation 28 par la pièce 33 le pose sur le sol 29 en prenant soin que le cochonnet 26 soit situé en regard de l'ouverture de l'anneau 29. La membrane 29 se déforme légèrement et le moyen d'immobilisation 28 est alors dans la position illustrée sur la figure 7. Puis l'utilisateur appuie sur le bras 31, avec le pied, le genou ou tout autre poids, ce qui a pour effet d'amener le corps au contact du sol et de plaquer le cochonnet 26 contre le sol 29, sous l'action élastique de la membrane 29. Le mât 1 peut alors être placé sur le cochonnet 26 sans risque de déplacer ce dernier. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus à titre d'exemples mais qu'elle en embrasse au 25 contraire toutes les variantes de réalisation
Le dispositif comprend :- un mât (1 ) posé verticalement sur le cochonnet (26) ;- deux éléments (17) disposés autour des boules sans les déplacer, comportant un moyen de repère (24) situé à une même distance du sol ;- un premier laser (6) émettant un faisceau linéaire (7), monté pivotant sur le mât ;- des moyens d'indication (5, 12) prévus sur le mât pour permettre à un utilisateur ayant déplacé le mât d'une première position, dans laquelle le faisceau linéaire est dirigé vers la première boule (21 a), vers une deuxième position, dans laquelle le faisceau linéaire est dirigé vers la deuxième boule (21 b) sans que le premier laser ait pivoté, de s'assurer que l'inclinaison du mât par rapport à la verticale est sensiblement la même dans ces deux positions.
1. Dispositif pour déterminer parmi une première et une deuxième boules (21, 21a, 21b) laquelle est la plus proche d'un cochonnet (26), 5 caractérisé en ce qu'il comprend : - un mât (1) destiné à être posé globalement verticalement au droit du cochonnet (26) ; - un premier et un deuxième éléments (17) agencés pour pouvoir être disposés sur la première boule (21a), respectivement sur la 10 deuxième boule (21b), sans la déplacer, afin d'entourer au moins partiellement ladite boule, lesdits éléments (17) comportant chacun un moyen de repère (24) situé sensiblement à une même distance du sol lorsque les éléments sont disposés sur les boules ; - un premier laser (6) apte à émettre un faisceau linéaire (7) de 15 lumière, monté sur le mât (1) afin de pouvoir pivoter autour d'un premier axe (9) sensiblement orthogonal au mât (1) et non confondu avec le faisceau (7) ; - des moyens d'indication (5, 12) prévus au moins en partie sur le mât (1), agencés pour permettre à un utilisateur ayant déplacé le mât (1) d'une première position, dans laquelle le faisceau linéaire (7) est dirigé vers la 20 première boule (21a), vers une deuxième position, dans laquelle le faisceau linéaire (7) est dirigé vers la deuxième boule (21b) sans que le premier laser (6) ait pivoté, de s'assurer que l'inclinaison du mât (1) par rapport à la verticale est sensiblement la même dans lesdites première et deuxième positions. 25 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'indication comprennent un deuxième laser (12) monté sur le mât (1) et apte à émettre un faisceau plan (15) de lumière sensiblement parallèle à l'axe de pivotement (9) du premier laser (6), les moyens de repère ménagés sur les éléments comportant une ligne (24) disposée sensiblement 30 horizontalement lorsque les éléments (17) sont disposés sur les boules (21). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens d'indication comprennent un niveau à bulles (5) horizontal fixé sur le mât (1). 35 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'au moins un élément (17) présente la forme d'un manchon (18) sensiblement cylindrique comportant une fente (19) parallèle à l'axe (20) du cylindre et s'étendant sur toute la hauteur dudit manchon, ledit manchon (18) étant diamétralement élastiquement déformable. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les coins inférieurs (22) du manchon (18) adjacents à la fente (19) sont pliés vers l'extérieur du manchon (18). 6. Dispositif selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que l'élément (17) comprend en outre une anse (23) solidaire du manchon (18). 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en 15 ce que les moyens de repère (24) sont réfléchissants ou fluorescents. 8. Dispositif selon l'une des 2 à 7, caractérisé en ce que le deuxième laser (12) est monté pivotant sur le mât (1) autour d'un deuxième axe (16) sensiblement parallèle à l'axe de pivotement (9) du premier 20 laser (6). 9. Dispositif selon l'une des 2 à 8, caractérisé en ce que le deuxième laser (12) est placé sous le premier laser (6). 25 10. Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que le premier laser (6) est monté sur le mât (1) de sorte que le faisceau linéaire (7) qu'il émet soit sensiblement orthogonal à son axe de pivotement (9). 30 11. Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que l'extrémité inférieure du mât (1) comporte une cavité (3) apte à coopérer avec le cochonnet (26). 12. Dispositif selon l'une des 1 à 11, caractérisé en 35 ce qu'il comprend un rapporteur (11) fixé sur le mât (1), le rapporteur (11)10s'étendant sensiblement perpendiculairement au premier axe de pivotement (9) et son centre étant situé sensiblement sur le premier axe de pivotement (9). 13. Dispositif selon l'une des 1 à 11, caractérisé en 5 ce qu'il comprend un moyen d'immobilisation (28) du cochonnet (26) destiné à être intercalé entre le cochonnet (26) et le mât (1). 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que le moyen d'immobilisation (28) comprend un corps sensiblement plan comportant 10 un anneau (29) dont l'ouverture est obturée par une membrane (30) tendue extensible et un bras (31) prolongeant l'anneau (29) formant une surface d'appui, notamment pour le pied. 15. Procédé pour déterminer parmi une première et une deuxième 15 boules (21, 21a, 21b) laquelle est la plus proche d'un cochonnet (26), mettant en oeuvre un dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : - disposer les éléments (17) sur les boules (21) ; - placer le mât (1) globalement verticalement au droit du 20 cochonnet (26) et dans une première position, dans laquelle le faisceau linéaire (7) émis par le premier laser (6) est dirigé vers la première boule (21a) ; - incliner le premier laser (6) autour de son axe de pivotement (9) de sorte que le faisceau linéaire (7) de lumière qu'il émet soit dirigé vers le moyen de repère (24) prévu sur l'élément (17) disposé sur la première boule 25 (21a) ; - sans faire pivoter le premier laser (6), et à l'aide des moyens d'indication (5, 12), déplacer le mât (1) vers une deuxième position, dans laquelle le faisceau linéaire (7) est dirigé vers la deuxième boule (21b), et l'inclinaison du mât (1) par rapport à la verticale est sensiblement la même que 30 dans la première position ; - déterminer si la deuxième boule (21b) est plus ou moins près du cochonnet (26) que la première, selon la position du point lumineux (27) formé par le faisceau linéaire (7) de lumière par rapport au moyen de repère (24) prévu sur l'élément (17) disposé sur la deuxième boule (21 b)
A,G
A63,G01
A63D,A63B,G01C
A63D 5,A63B 67,G01C 3
A63D 5/00,A63B 67/06,G01C 3/02
FR2896010
A1
DISPOSITIF DE MANOEUVRE D'UN OUVRANT DE VEHICULE
20,070,713
MANîUVRE D'UN OUVRANT DE VEHICULE. L'invention se rapporte à un dispositif de manoeuvre d'un ouvrant tel le couvercle de coffre de voiture notamment du type à toit escamotable. Dans un véhicule du type à toit escamotable, le coffre dudit véhicule sert à loger le toit 5 lorsque le véhicule est découvert. Pour ce faire il est prévu que le couvercle de coffre puisse s'ouvrir de l'avant vers l'arrière en pivotant autour de son bord arrière. Il est également prévu qu'il puisse s'ouvrir de manière conventionnelle en pivotant autour de son bord avant. 10 On utilise donc des articulations libérables selon le besoin. Pour l'ouverture du couvercle, il est connu de le motoriser à l'aide d'un moyen moteur tel un vérin électrique ou un vérin hydraulique prenant appui sur la caisse et le couvercle. Il est également connu FR-A-2.834.487 d'ajouter au moyen moteur précité un vérin dit 15 d'équilibrage lesquels moyens moteurs et vérin d'équilibrage sont agencés pour que lorsque le moyen moteur est actif le vérin d'équilibrage est inactif et inversement de sorte à pouvoir manoeuvrer le couvercle en automatique avec les moyens moteurs et manuellement, en ayant simplement l'assistance du vérin équilibreur notamment pour l'accès aux bagages. 20 Le moyen moteur est articulé en un point bas sur la caisse du véhicule et en un point haut sur le couvercle. Un système du type articulation libérable permet de désaccoupler le point haut du moyen moteur avec le couvercle en sorte que seul le vérin équilibreur est actif. Le vérin équilibreur va chercher son appui bas sur le point haut du moyen moteur en 25 sorte que lorsque le vérin moteur est actif le vérin équilibreur est inactif Le vérin équilibreur est articulé, en bas sur le corps du moyen moteur et en haut sur le capot en un point d'articulation différent de celui du moyen moteur. L'invention vise à perfectionner un tel dispositif de manoeuvre en simplifiant son fonctionnement et en le rendant plus compact. 30 A cet effet l'invention a pour objet un dispositif de manoeuvre d'un ouvrant de voiture comprenant un ensemble composé d'un moyen moteur et d'un vérin d'équilibrage chacun de ces moyen moteur et vérin d'équilibrage prenant appui au moins indirectement sur la caisse du véhicule et sur l'ouvrant ainsi que des moyens pour sélectivement désaccoupler l'une des extrémités du moyen moteur afin que seul le vérin équilibreur agisse sur l'ouvrant, ce dispositif étant caractérisé en que les pieds du moyen moteur et du vérin d'équilibrage sont montés sur un socle commun articulé sur la caisse du véhicule et les têtes du moyen moteur et du vérin d'équilibrage exercent leurs forces sur une platine commune associée par une articulation sur l'ouvrant. L'invention sera bien comprise à l'aide de la description ci-après faite à titre d'exemple non limitatif en regard du dessin qui représente : FIG 1 : coupe d'un coffre et de son dispositif de manoeuvre selon l'invention FIG 2 : vue en gros plan de la partie supérieure du dispositif de manoeuvre FIG 3 : coupe selon III III de la figure 1 FIG 4 : Coupe selon IV IV de la figure 2 FIG 5 : Un ouvrant ouvert en mode motorisé FIG 6 : Un ouvrant ouvert en mode manuel. En se reportant au dessin, on voit un couvercle 1 de coffre 2 de voiture notamment du type à toit escamotable. Lorsque le toit est escamoté il est rangé dans le coffre et pour cela lors du rangement et de son extraction, le couvercle du coffre bascule de l'avant vers l'arrière en pivotant 20 autour du bord arrière 3 du coffre. Pour l'accès au bagage, le couvercle peut être manoeuvré conventionnellement c'est à dire qu'il pivote autour de son bord avant 4. Les bords avant et arrière sont donc reliés à la caisse du véhicule par des articulations 3A,4A dites libérables car pouvant faire office de moyens de verrouillage ou 25 d'articulation. La demanderesse a déjà déposé une demande de brevet FR 2 777 241 sur le fonctionnement de ces articulations libérables auquel il peut être fait référence.. Pour la manoeuvre de l'ouvrant, il est prévu un dispositif 5 de manoeuvre comprenant un ensemble 6 composé d'un moyen moteur 7 et d'un vérin 8 d'équilibrage chacun de 30 ces moyen moteur et vérin d'équilibrage prenant appui au moins indirectement sur la caisse 9 du véhicule et sur l'ouvrant 1 ainsi que des moyens 10 pour sélectivement désaccoupler l'une des extrémités du moyen moteur afin que seul le vérin d'équilibrage agisse sur l'ouvrant lorsque l'on actionne l'ouvrant manuellement. Lorsque l'on actionne automatiquement le couvercle, c'est le moyen moteur qui agit. Il peut s'agir d'un vérin hydraulique ou électrique 7. Au lieu et place d'un couvercle de coffre, il pourrait s'agir d'un capot avant. Le choix du mode motorisé ou manuel peut se faire par un bouton de commande ou bien en désaccouplant le moyen moteur à la fin d'un cycle automatique comme expliqué ci-dessous. Le vérin 8 d'équilibrage sert à compenser le poids du couvercle ou du capot. De manière remarquable, les pieds 7A ,8A du moyen moteur et du vérin d'équilibrage sont montés sur un socle 11 commun articulé sur la caisse du véhicule et les têtes 7B,8B du moyen moteur et du vérin d'équilibrage exercent leurs forces sur une platine 12 commune associée par une articulation 13 sur l'ouvrant 1. Une articulation 25 est prévue à la base du socle. La tête 7B du moyen moteur est accouplée à la platine lorsque l'on souhaite une manoeuvre automatique de l'ouvrant. L'effort produit par le moyen moteur est complété par le vérin d'équilibrage. Dans tous les cas de figure, la tête du vérin d'équilibrage est toujours accouplée à la platine. Il participe donc au mouvement automatique et permet donc de réduire la puissance nécessaire du moyen moteur. Comme on peut le voir, la platine 12 est associée au socle par un guide 14 télescopique tel une coulisse et son coulisseau. La platine forme la tête du coulisseau. Le corps du moyen moteur et le corps du vérin d'équilibrage sont logés dans une 25 enveloppe 15 solidaire du socle en sorte que les axes longitudinaux des tiges des vérins sont parallèles entre eux et parallèles au guide. Les vérins moteur et d'équilibrage sont montés de part et d'autre du guide 14. En variante, l'enveloppe 15 peut recevoir directement les pistons des vérins ce qui permet de réduire encore l'encombrement du dispositif. 30 Le moyen 10 pour sélectivement désaccoupler la tête du moyen moteur comprend une commande 21 et un moyen 22 de verrouillage. Comme moyen de verrouillage, on pourra utiliser un doigt ou une fourchette 22 dont le déplacement est provoqué par un électro-aimant ou une force prélevée par exemple sur une articulation libérable 3A,4A. Sur l'exemple représenté figure 1, un déverrouillage de l'articulation avant 4A commande par un câble 30 le verrouillage de la tête 7B du moyen moteur sur la platine 12 : un cycle de mouvement du toit peut alors être effectué après avoir ouvert le couvercle du toit de l'avant vers l'arrière autour de l'articulation 3A grâce au moyen moteur 7 assisté par le vérin d'équilibrage. Après fermeture du couvercle, le verrouillage de l'articulation avant 4A commande le déverrouillage de la tête 7B de la platine. Cette dernière caractéristique rend possible à tout moment l'ouverture manuelle du couvercle de l'arrière vers l'avant autour de l'articulation 4A pour accéder aux bagages. Dans le cas d'un véhicule du type à toit escamotable et d'un couvercle de coffre, l'articulation du socle portant le moyen moteur et le vérin d'équilibrage est implanté sensiblement au milieu du coffre de sorte que le couvercle puisse basculer soit vers l'avant soit vers l'arrière mais dans le cas d'une ouverture dans un seul sens, l'axe d'articulation du socle peut être plus proche de l'articulation de l'ouvrant
L'invention a pour objet un dispositif (5) de manoeuvre d'un ouvrant de voiture comprenant un ensemble (6) composé d'un moyen moteur (7) et d'un vérin (8) d'équilibrage caractérisé en ce que les pieds (7A ,8A) du moyen moteur et du vérin d'équilibrage sont montés sur un socle (11) commun articulé sur la caisse du véhicule et les têtes (7B,8B) du moyen moteur et du vérin d'équilibrage exercent leurs forces sur une platine (12) commune associée par une articulation (13) sur l'ouvrant (1).
1. Dispositif (5) de manoeuvre d'un ouvrant de voiture comprenant un ensemble (6) composé d'un moyen moteur (7) et d'un vérin (8) d'équilibrage chacun de ces moyen moteur et vérin d'équilibrage prenant appui au moins indirectement sur la caisse (9) du véhicule et sur l'ouvrant (1) ainsi que des moyens (10) pour sélectivement désaccoupler l'une des extrémités du moyen moteur, ce dispositif étant caractérisé en ce que les pieds (7A ,8A) du moyen moteur et du vérin d'équilibrage sont montés sur un socle (I1) commun articulé sur la caisse du véhicule et les têtes (7B,8B) du moyen moteur et du vérin d'équilibrage exercent leurs forces sur une platine (12) commune associée par une articulation (13) sur l'ouvrant (1). 2. Dispositif de manoeuvre selon la 1 caractérisé en ce que la tête du vérin d'équilibrage est toujours accouplée à la platine. 3. Dispositif d'équilibrage selon la 1 caractérisé en ce que la platine 15 est associée au socle par un guide (14) télescopique. 4. Dispositif de manoeuvre selon la 3 caractérisé en ce que le moyen moteur et le vérin d'équilibrage sont disposés de part et d'autre du guide télescopique. 5. Dispositif de manoeuvre selon l'une quelconque des précédentes 20 caractérisé en ce que le moyen moteur est un vérin et que le corps du vérin moteur et le corps du vérin d'équilibrage sont logés dans une enveloppe (15) solidaire du socle en sorte que les axes longitudinaux des tiges des vérins sont parallèles entre eux. 6. Dispositif de manoeuvre selon la 5 caractérisé en ce que 25 l'enveloppe (15) reçoit directement les pistons des vérins. 7. Dispositif de manoeuvre selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'ouvrant est un couvercle de coffre ou un capot avant. 8. Dispositif de manoeuvre selon la 7 caractérisé en ce que le couvercle de coffre est associé à une voiture du type à toit escamotable et il est 30 relié à la caisse du véhicule par des articulations libérables. 9. Dispositif de manoeuvre selon la 6 caractérisé en ce le moyen (10) pour sélectivement désaccoupler le moyen moteur comprend un moyen de verrouillage commandé. 10. Dispositif de manoeuvre selon la 9 caractérisé en ce que le moyen 5 de verrouillage est commandé par une force prélevée sur une articulation libérable du couvercle.
E,B
E05,B60,B62
E05F,B60J,B62D,E05D
E05F 15,B60J 7,B62D 25,E05D 15
E05F 15/00,B60J 7/00,B62D 25/10,E05D 15/50
FR2888833
A1
PROCEDE DE REALISATION D'ETALONS DE BRUIT DE FOND DIFFUS COMPORTANT DES NANO-STRUCTURES SUR UNE COUCHE MINCE ISOLANTE
20,070,126
L'invention concerne le domaine de la microélectronique et en particulier un procédé de réalisation d'étalons de bruit de fond diffus dotés respectivement d'une pluralité de nano-structures reposant sur une couche mince isolante. L'invention concerne également un procédé d'étalonnage, d'un appareil apte à mesurer et/ou exploiter une information de bruit de fond diffus, au moyen de tels étalons. ART ANTÉRIEUR Au cours du procédé de fabrication d'un dispositif microélectronique, tel qu'une puce ou un circuit intégré ou un MEMS (MEMS pour microelectromechanical system ou microsystème électromécanique), afin de garantir la qualité de ce dispositif, on effectue généralement une ou plusieurs étapes de contrôle de contamination particulaire ou/et de détection de défauts. Ces contrôles ou/et détections ont un caractère quasi-systématique et peuvent être mis en oeuvre à l'aide d'appareils aptes à effectuer un repérage et/ou un comptage optique par exemple à partir d'une image ou d'un signal d'un photo-multiplicateur, de défauts sur une couche mince. Pour vérifier la qualité d'une couche mince, de tels appareils peuvent également effectuer des mesures de paramètres caractéristiques de la surface de cette couche mince tels que par exemple sa rugosité quadratique ou sa longueur de corrélation. Pour effectuer l'analyse d'une couche mince, les appareils précités sont susceptibles de mettre en oeuvre un procédé consistant à : illuminer la couche mince par une ou plusieurs sources lumineuses, - effectuer une mesure de la lumière diffusée et diffractée par cette couche mince, et exploiter une information obtenue à partir d'une composante basse fréquence du signal lumineux diffusé ou diffracté, nommée bruit de fond diffus ou, selon la terminologie anglo-saxonne, Naze . La figure 1 illustre un signal de mesure 10 effectué par un équipement de mesure de contamination particulaire, obtenu par exemple à l'aide du canal DWO (Dark Field Wide Channel Oblique Incidence ou Incidence oblique de canal large en fond noir ) d'un équipement SPIDLS de la société KLA Tencor. Ce signal 10 comporte trois composantes: - des pics d'intensité 18 supérieurs à un seuil de détection 16. Ces pics sont dus à la diffraction de la lumière laser incidente sur des défauts de la couche mince tel que des particules, des défauts cristallins, des rayures, etc. - du bruit de mesure (variations quasi-aléatoires d'amplitude référencée 12) - une composante basse fréquence 14, nommée bruit de fond diffus ou Naze. Les appareils exploitant l'information de bruit de fond diffus pourraient être étalonnés à l'aide d'un ou plusieurs étalons sous forme de plaques ( wafer selon la terminologie anglo-saxonne) sur lesquelles des motifs de taille prédéterminée, destinés à reproduire ou imiter des défauts d'une couche mince, sont formés. Le document US 5 198 869 présente un dispositif étalon de bruit de fond diffus, destiné à être employé notamment pour étalonner des scanners optiques de systèmes d'inspection de couches minces. Cet étalon comprend une plaque sur laquelle un réseau de motifs sous forme de puits répartis de manière quasi-aléatoire a été réalisé. Le document US 5 599 464 présente quant à lui différents types d'étalons de bruit de fond diffus, réalisés par photo-lithographie, gravure ou attaque chimique. Ces étalons se présentent sous forme de plaques de silicium comportant des motifs de taille très faibles, par exemple de l'ordre de 10 Angstrom, en particulier sous formes de bosses ou de rainures, destinées à imiter les rugosités d'une plaque de silicium après polissage. Les étalons précités ne permettent généralement d'atteindre des gammes de niveaux de bruit de fond diffus que peu étendues et par exemple inférieures à 0,1 ppm pour un canal DWO d'un équipement SPIDLS Il se pose le problème de trouver de nouveaux étalons de bruit de fond diffus, permettant de couvrir la totalité de la dynamique des équipements de mesure de contamination particulaire et de détection de défauts ainsi qu'un procédé de réalisation de tels étalons. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention concerne un procédé de réalisation d'au moins un étalon de bruit de fond diffus doté d'au moins une couche mince isolante et d'une pluralité de nano-structures de formes de demi-sphères sur la couche mince isolante, comprenant les étapes de: a) formation sur au moins une couche isolante de germes d'un premier matériau semiconducteur par dépôt chimique à partir d'un premier gaz précurseur du premier matériau semi-conducteur, b) formation sur la couche isolante des nano-structures à base d'un deuxième matériau semi-conducteur et à partir de germes stables du premier matériau semi-conducteur, par dépôt chimique à partir d'un deuxième gaz précurseur du deuxième matériau semiconducteur. Un tel procédé peut permettre d'obtenir des étalons dotés respectivement de nano-structures régulièrement réparties sur une couche isolante. Un tel procédé peut également permettre d'obtenir des étalons comportant respectivement des nano-structures de tailles identiques ou homogènes sur une couche isolante. Un tel procédé peut également permettre d'obtenir une gamme importante d'étalons différents en terme de taille des nanostructures que ces étalons comportent respectivement, et d'accéder à l'aide de cette gamme importante, à une gamme étendue de niveau de bruit de fond diffus accessible ou mesurable. Selon une possibilité, l'étape a) peut être réalisée pendant une durée d'exposition au premier gaz précurseur, choisie en fonction d'une densité de germes prédéterminée, voulue sur la couche isolante. La densité des nano-structures peut être comprise par exemple entre 101 nano-structures/cm2 et 5*1011 nano-structures/cm2. Selon un mode de réalisation, l'étape b) peut être réalisée pendant une durée d'exposition au deuxième gaz précurseur choisie en fonction d'une taille ou d'une gamme de taille des nano-structures prédéterminée, voulue. Les nano-structures peuvent avoir une taille comprise entre 2 et 50 nanomètres. Selon une variante, le deuxième précurseur 20 peut être différent du premier précurseur. Selon une mise en oeuvre particulière, le premier matériau semiconducteur et le deuxième matériau semi-conducteur peuvent être identiques. Le premier étalon et le deuxième étalon peuvent avoir été exposés au deuxième gaz lors de l'étape b) respectivement, pendant une première durée et pendant deuxième durée, la première durée ayant été choisie en fonction d'au moins une première valeur prédéterminée de bruit de fond diffus ou d'au moins une première gamme prédéterminée de valeurs de bruit de fond diffus que le premier étalon est destiné à mesurer, la deuxième durée ayant été choisie en fonction d'au moins une deuxième valeur prédéterminée de bruit de fond diffus ou d'au moins une deuxième gamme prédéterminée de valeurs de bruit de fond diffus que le deuxième étalon est destiné à mesurer. L'invention concerne également un procédé de réalisation de plusieurs étalons de bruit de fond diffus comprenant: la réalisation d'au moins un premier étalon et d'au moins un deuxième étalon, le premier étalon et le deuxième étalon ayant des densités de nano-structures égales, le premier étalon comportant des nano-structures d'une première taille ou associées à une première gamme de taille, le deuxième étalon comportant des nanostructures d'une deuxième taille différente de la première taille ou associées à une deuxième gamme de tailles différente de la première gamme. Le premier étalon et le deuxième étalon peuvent avoir été placés lors de l'étape a), en même temps et pendant une même durée dans un même réacteur ou dans une même chambre de dépôt, le premier étalon et le deuxième étalon ayant été formés à l'étape b) respectivement, par exposition au deuxième gaz précurseur pendant une première durée et par exposition au deuxième gaz précurseur pendant une deuxième durée, différente de la première durée. L'invention concerne également un procédé d'étalonnage d'un appareil destiné à exploiter et/ou mesurer une valeur de bruit de fond diffus, au moyen d'étalons obtenus à l'aide d'un procédé de réalisation tel que décrit plus haut. L'invention concerne également un procédé d'étalonnage d'un appareil destiné à exploiter et/ou mesurer une valeur de bruit de fond diffus comprenant les étapes consistant à : - fournir au moins un étalon obtenu à l'aide du procédé de réalisation d'étalons tel que défini plus haut, émettre au moins un rayonnement lumineux en direction des nano-structures d'au moins étalon, mesurer, suite à l'émission, à partir d'au moins un rayon diffracté ou diffusé par l'étalon, au moins une valeur de bruit de fond diffus. L'invention concerne également un dispositif étalon de bruit de fond diffus comportant: au moins une couche mince isolante, une pluralité de nano-structures ayant une forme de demi-sphère ou de bosse, régulièrement réparties sur la couche isolante. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'exemples de réalisation donnés, à titre purement indicatif et nullement limitatif, en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 illustre un signal de mesure de bruit de fond diffus; les figures 2A 2E, illustrent différentes étapes d'un procédé, suivant l'invention, de réalisation d'un dispositif microélectronique étalon de bruit de fond diffus; - la figure 3 illustre un ensemble de plusieurs étalons de bruit de fond diffus comportant des nano-structures régulièrement réparties sur une couche isolante, les nano-stuctures ayant des tailles différentes d'un étalon à un autre étalon et des tailles identiques ou sensiblement identiques au sein d'un même étalon; la figure 4 illustre un procédé d'étalonnage à l'aide d'un étalon mis en oeuvre suivant l'invention, comportant des nano-structures régulièrement réparties sur une couche isolante; - la figure 5A, illustre une relation, pour des étalons de bruit de fond diffus formés à l'aide d'un procédé suivant l'invention, entre une durée qu'a eu la deuxième étape de dépôt ou phase de croissance respectivement pour ces étalons, et un niveau de bruit de fond diffus mesurable ou accessible respectivement à l'aide de ces étalons; - la figure 5B, illustre une relation, pour des étalons de bruit de fond diffus formés à l'aide d'un procédé suivant l'invention, entre une durée qu'a eu la deuxième étape de dépôt ou phase de croissance respectivement pour ces étalons, et un niveau rugosité quadratique mesurable ou accessible à l'aide respectivement de ces étalons; Des parties identiques, similaires ou équivalentes des différentes figures portent les mêmes références numériques de façon à faciliter le passage d'une figure à l'autre. Les différentes parties représentées sur les figures ne le sont pas nécessairement selon une échelle uniforme, pour rendre les figures plus lisibles. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Un exemple de procédé de réalisation d'un étalon de bruit de fond diffus suivant l'invention, va à présent être décrit en liaison avec les figures 2A-2E. Le matériau de départ du procédé peut être un support recouvert d'une couche mince isolante, par exemple une couche de diélectrique tunnel. Ce matériau de départ peut être formé à partir d'un substrat 100, qui peut être semi-conducteur, par exemple à base de silicium, et sur lequel on fait croître une épaisseur d'oxyde thermique par exemple comprise entre 1 et 10 nanomètres d'épaisseur, par exemple de l'ordre de 7 nanomètres d'épaisseur, afin de former la fine couche isolante 102 (Figure 2A). Le substrat 100 peut être par exemple du silicium <100> de résistivité comprise entre 7 et 10 S2.m et dopé P. Une étape de vérification de la rugosité du substrat 100 et/ou de la fine couche isolante 102 peut être éventuellement prévue. Cette vérification peut être mise en oeuvre à l'aide d'une mesure AFM (AFM pour Atomic Force Microscopy ou microscopie à force atomique). Le substrat 100 a de préférence une rugosité quadratique inférieure à 0,5 nanomètre. La fine couche isolante 102 a de préférence une rugosité quadratique inférieure à 0,5 nanomètre. Ensuite, une étape de nettoyage de la couche 102 pour éliminer ou/et empêcher la formation de contaminants organiques peut être effectuée. Cette étape peut être réalisée par exemple, à l'aide d'un nettoyage chimique au moyen d'un bain d'ozone aqueux suivi d'un rinçage à l'eau desionisée, ou par passage au four à une température par exemple de l'ordre 230 C pendant une durée par exemple de l'ordre de 4 minutes. Puis, on forme, en deux temps, ou en deux étapes distinctes, une pluralité de nano-structures sur la couche isolante 102. Par nano-structures on entend des éléments de taille inférieure à 50 nanomètres, par exemple de taille comprise entre 2 et 50 nanomètres. Les nano-structures peuvent avoir des formes de bosses ou de demi-sphères. Par taille des nano-structures, on entend le diamètre de la base desdites demi-sphères. Les nano-structures peuvent être formées par exemple à base d'au moins un matériau semi-conducteur. Les nanostructures peuvent être par exemple des éléments cristallins, et seront dans ce cas, appelés nana- cristaux. Le support ou substrat 100 recouvert de la fine couche isolante 102 peut être tout d'abord placé dans un réacteur LPCVD (LPCVD pour Low Pressure Chemical Vapor Deposition ou dépôt chimique en phase vapeur sous pression réduite ). On effectue, dans un premier temps, une première étape de dépôt chimique ou de CVD, que l'on appellera également phase de nucléation . A l'issue de cette phase de nucléation, on forme des germes stables d'un premier matériau semi-conducteur sous forme d'îlots reposant sur la couche isolante 102, et régulièrement répartis sur cette couche 102. Par germes stables on entend des germes qui ne sont pas en train de croître ou dont la croissance est stoppée. Pendant cette première étape, on envoie à l'intérieur du réacteur, sur le substrat 100 recouvert de la couche diélectrique 102, un premier gaz précurseur 104, qui va permettre la formation de germes 106, 107, sur la couche isolante 102. Les germes 106, 107, peuvent être à base d'un premier matériau semi- conducteur. Par germes on désigne des amas de quelques dizaines à quelques milliers d'atomes. Ces amas ont une taille très faible par rapport à celle des nano-structures finales que l'on souhaite obtenir. Le premier précurseur 104 est choisi de sorte que le matériau de la couche isolante 102 accepte la formation desdits germes 106, 107. Le premier précurseur 104 peut être par exemple du silane pour permettre de former des germes 106, 107, à base de silicium (figure 2B). Le premier précurseur 104 peut être éventuellement dilué dans un gaz vecteur. Préférentiellement, le matériau diélectrique de la couche 102 est choisi de manière à ce qu'il soit le plus réactif possible avec le premier précurseur 104 du premier matériau semi-conducteur, ceci afin de favoriser la formation des germes plutôt que la diffusion du précurseur à la surface du matériau diélectrique de la couche 102. Le matériau diélectrique peut être par exemple du SiO2. L'exposition de la couche diélectrique 102 au premier gaz précurseur 104 est réalisée à une température suffisante pour que le précurseur du silicium puisse se dissocier et engendrer la formation des germes cristallins 106, 107. La température du dépôt peut également être choisie la plus basse possible afin de limiter la vitesse de croissance des germes. Par exemple, dans le cas du silane comme précurseur du silicium, la formation des germes de silicium peut être faite à une température comprise entre 550 C et 650 C. La pression partielle du précurseur du silicium peut être choisie faible pour que la vitesse de croissance des germes 106, 107, soit lente. Dans le cas du silane comme précurseur du silicium, la pression partielle de silane peut être comprise entre 35 mTorr et 200 mTorr, par exemple entre 40 mTorr et 80 mTorr. Le temps de dépôt peut être choisi en fonction d'une densité de germes souhaitée pour le dispositif microélectronique étalon. Une croissance lente des germes 106, 107, peut être mise en oeuvre afin d'obtenir un contrôle amélioré de la taille des germes. Le temps d'exposition de la couche 102 au premier gaz précurseur peut être compris par exemple entre 40 secondes et 200 secondes. Le temps d'exposition au premier gaz précurseur peut être court par exemple compris entre 40 secondes et 80 secondes, de manière à obtenir une densité faible surfacique de germes. La densité des germes peut être également contrôlée par les propriétés chimiques de surface de la couche d'oxyde 102. La densité des germes formés pendant la première étape détermine la densité finale de nanostructures. Ainsi, lors de la première étape, on ajuste la densité spatiale finale de nano-structures que l'on souhaite obtenir sur la couche 102. Les conditions du premier dépôt peuvent être ajustées de manière à obtenir une densité surfacique de germes sur la couche 102 comprise entre 101 germes/cm2 et 5*1011 germes/cm2, par exemple de l'ordre de 5*101 germes/cm2. L'étape de formation de germes stables d'un premier matériau semiconducteur est réalisée pendant une durée ou un temps d'exposition choisi en fonction de la densité de germes souhaitée, de sorte que plus le temps d'exposition de la couche 102 au premier précurseur 104 est long, plus la densité de germes 106, 107 est élevée. A la fin de la première étape, on obtient des germes stables sur la couche isolante 102, répartis de manière régulière, et selon une densité choisie. Puis lors d'une deuxième étape distincte de la première étape, et que l'on appellera phase de croissance , on expose les germes 106, 107, à un deuxième gaz précurseur 110. Des nano-structures à base d'un deuxième matériau semi-conducteur vont croître sélectivement sur les germes 106, 107 formés pendant la première étape (figure 2C). Le premier matériau semi-conducteur et le deuxième semi-conducteur peuvent être identiques et par exemple à base de silicium. Le deuxième précurseur 110 est choisi pour engendrer un dépôt sélectif du deuxième matériau semi-conducteur uniquement sur lesdits germes 106, 107. Le deuxième gaz précurseur 110 est de préférence différent du premier gaz précurseur 104. Le fait d'utiliser deux gaz précurseurs 104 et 110 différents pour la première étape et pour la deuxième étape, peut permettre d'une part de maîtriser la densité des nano-structures et d'autre part, d'obtenir des nano-structures de taille uniforme. Le deuxième gaz précurseur 110 peut être par exemple du dichlorosilane ou Si2H2C12, notamment dans un cas où l'on souhaite former des nanostructures à base de silicium. Le temps de dépôt lors de la seconde étape est choisi en fonction de la taille des nano-structures que l'on souhaite obtenir. Lors de la deuxième étape, on peut contrôler la taille des nano-structures par les conditions de dépôt, notamment la pression, la température et la durée de cette deuxième étape de dépôt. On se place préférentiellement dans des conditions de procédé telles que la vitesse de croissance des nanostructures est faible, par exemple inférieure à 1,2 nanomètres/min, ceci afin de pouvoir contrôler avec une meilleure précision la taille desdites nano-structures. On se placera donc à une faible pression partielle du deuxième précurseur du premier matériau et à une température de dépôt basse mais permettant sa dissociation à la surface de la couche diélectrique 102. La température du second dépôt peut être comprise entre 550 C et 670 C, par exemple entre 630 C et 670 C. La pression partielle du deuxième précurseur peut être par exemple comprise entre 35 mTorr et 200 mTorr, ou par exemple entre 40 mTorr et 80 mTorr. La durée de la seconde étape peut être par exemple comprise entre 150 et 2000 secondes. A l'aide de ce procédé en deux étapes distinctes, on obtient un étalon comportant un support 100, ainsi qu'une couche diélectrique 102 présentant en surface des nano- structures 114, 116, de tailles identiques ou sensiblement identiques ou homogènes sur la couche diélectrique 102, et réparties de manière uniforme ou sensiblement uniforme (figure 2D). Du fait de la séparation des étapes de nucléation et de croissance du procédé en deux étapes de dépôt décrit ci-dessus: - la distribution des nano-structures 114, 116, obtenues par ce procédé est très régulière sur la couche isolante 102; - la dispersion en taille des nanostructures 114, 116, peut être faible, par exemple inférieure à 30%. En utilisant un premier précurseur à base de silane dans la première étape et un deuxième précurseur à base de dichlorosilane dans la deuxième étape, cette dispersion en taille peut être inférieure à 20%. La densité de nano-structures 114, 116, de l'étalon peut être comprise par exemple entre 101 nanostructures/cm2 et 5*1011 nano-structures/cm2, par exemple de l'ordre de 5*1010 nano-structures /cm2. Les nano- structures 114, 116, de l'étalon peuvent avoir une taille comprise par exemple entre 2 et 30 nanomètres. Une couche d'encapsulation 120 des nano-structures 114, 116, peut être également formée (figure 2E). La couche d'encapsulation 120 est de préférence formée à base d'un matériau transparent ou faiblement absorbant vis-à-vis de rayons lumineux. La couche d'encapsulation 120 est de préférence réalisée de manière à recouvrir entièrement les nanostructures 114, 116. La couche d'encapsulation 120 peut avoir une épaisseur comprise par exemple entre 3 et 50 nanomètres et être à base d'un matériau diélectrique tel que par exemple du SiO2 ou du Si3N4. La couche d'encapsulation 120 peut avoir un rôle de protection, et permettre de préserver les nano-structures 114 et 116 d'usure ou d'altérations. L'épaisseur de la couche d'encapsulation 120 et le ou les matériau(x) à partir duquel ou desquels cette couche 120 est formée, peuvent être choisis de manière à ce que cette couche 120 ait une faible contribution dans les mesures de Naze, et/ou puisse être nettoyée aisément. La couche d'encapsulation 120 peut permette de stabiliser la rugosité formée par des nano-structures enterrées. Un contrôle de la densité surfacique effective des nano-structures 114 et 116 par microscopie électronique à balayage peut permettre d'affiner les paramètres procédés de la première étape de dépôt. De même, un contrôle par microscopie électronique à balayage et/ou par microscopie électronique en transmission de la taille des nano cristaux permettra d'optimiser la durée de la seconde étape de dépôt. On peut, à l'aide d'un procédé tel que décrit précédemment, obtenir une gamme importante d'étalons différents. Ce procédé peut permettre d'obtenir un jeu ou un ensemble de plusieurs étalons comportant des densités respectives de nano-structures identiques et des tailles de nanostructures homogènes au sein de chaque étalon, et distinctes entre lesdits étalons. Un ensemble ou un jeu de plusieurs étalons El, E2, E3, E4, E5 de bruit de fond diffus, mis en oeuvre à l'aide d'un procédé tel que décrit précédemment, est illustré sur la figure 3. Ces étalons El, E2, E3, E4, E5 sont formés sur des supports différents et comportent respectivement des nana- structures 2141r 2142, 2143, 2144, 2145 de la forme de demisphères, reposant respectivement sur une première couche mince isolante 202 et enrobées ou encapsulées respectivement par une deuxième mince couche isolante 220. Les étalons El, E2, E3, E4, E5 ont entre eux des densités respectives de nano-structures identiques ou sensiblement identiques, et par exemple comprises entre 1*1010 nano-structures/cm2 et 5*1011 nano-structures/cm2, par exemple de l'ordre de 5*1010 nanostructures /cm2. Pour former les étalons El, E2, E3, E4, E5 comportant des densités respectives de nano-structures 2141r 2142, 2143, 2144, 2145 identiques, les conditions de dépôt de la phase de nucléation, et en particulier la durée de la phase de nucléation, peuvent avoir été choisis identiques pour tous les étalons El, E2, E3, E4, E5. Selon une possibilité, pour obtenir des densités respectives identiques de nano-structures entre les étalons El, E2, E3, E4, E5, ces derniers peuvent avoir été avantageusement formées lors d'une même phase de nucléation, dans un même réacteur ou dans une même chambre de déposition pendant une même durée d'exposition au premier gaz précurseur. Dans le jeu d'étalons, un premier étalon El comporte une première pluralité de nano-structures 2141r d'une première taille Dl ou associées à une première gamme de tailles. Un deuxième étalon E2 comporte une deuxième pluralité de nano-structures 2142, d'une deuxième taille D2 différente de la première taille Dl ou associées à une deuxième gamme de tailles différente de la première gamme. Un troisième étalon E3 comporte une troisième pluralité de nanostructures 2143r d'une troisième taille D3 différente de Dl et de D2, ou associées à une troisième gamme de tailles, différente de la première gamme et de la deuxième gamme. Un quatrième étalon E4 comporte une quatrième pluralité de nanostructures 2144, d'une quatrième taille D4 différente de Dl et de D2 et de D3, ou associées à une quatrième gamme de tailles différente de la première et de la deuxième gamme et de la troisième gamme. Un cinquième étalon E5 comporte une quatrième pluralité de nanostructures 2145 d'une cinquième taille D5 différente de Dl et de D2 et de D3 et de D4 ou associées à une cinquième gamme de tailles différente de la première et de la deuxième et de la troisième et de la quatrième gammes autour de la cinquième taille D5. Selon une possibilité, pour obtenir des tailles différentes de nanostructures entre les étalons El, E2, E3, E4, E5, lors de la phase de croissance, le premier étalon, le deuxième étalon, le troisième étalon, le quatrième étalon, le cinquième étalon, peuvent avoir été formées séparément et/ou avec des durées respectives différentes d'exposition au deuxième gaz précurseur. Un tel jeu d'étalons El, E2, E3, E4, E5 peut être utilisé lors d'un procédé d'étalonnage d'un appareil apte à mesurer du bruit de fond de fond diffus et à exploiter une information de bruit de fond diffus mesurée. De par l'étendue de la gamme de tailles de nano-structures qu'il comporte, un tel jeu d'étalons peut permettre d'étalonner ledit appareil sur une large dynamique ou une large gamme de bruit de fond diffus, par exemple entre 0,03 et 300 ppm pour un canal DWO d'un équipement SPIDLS. La figure 4 illustre un procédé d'étalonnage d'un appareil apte à mesurer et à exploiter au moins une information ou au moins une valeur de bruit de fond diffus, à l'aide d'un jeu d'étalons tel que décrit précédemment en liaison avec la figure 2. Au cours de ce procédé, un premier étalon El est placé sous un faisceau de rayons lumineux 302 émis par une source 300, par exemple une source laser. Les dimensions relatives du faisceau incident et des nano-structures sont telles que plusieurs nanostructures de l'étalon El sont illuminées par lefaisceau 302. L'étalon peut être mis en rotation sur lui-même par exemple à une vitesse de 4000 tours/min. Le faisceau illuminant l'étalon El peut quant à lui effectuer un mouvement suivant une trajectoire de spirale. Le faisceau 302 peut réaliser un angle non-nul, par exemple compris entre 0 et 85 , avec une normale au plan principal (le plan principal de la couche isolante 202 étant défini par une direction parallèle à un vecteur à [O;i;k] d'un repère orthogonal [0; i; j; k] sur la figure 3) de la couche isolante 202 sur laquelle sont disposées les nano-structures 2141. Un ou plusieurs rayons lumineux diffusés ou diffractés 304 par les nanostructures 2141 sont recueillis par au moins un détecteur 350. Du signal lumineux reçu par le détecteur 350, on extrait une composante basse fréquence correspondant à une mesure de bruit de fond diffus ou haze , comme cela est décrit dans le document Monitoring and qualification using comprehensive surface haze information , Holsteyns et al., IEEE International Symposium on Semiconductor Manufacturing, 2003, p 378-381. Le résultat de cette mesure est ensuite utilisé comme une première valeur de référence. On peut ensuite effectuer une pluralité de mesures en différents endroits ou sur différentes zones de l'échantillon. La dispersion de cette pluralité de mesures de bruit de fond diffus peut être inférieure ou égale à 30%. On peut ensuite réitérer le procédé, à l'aide du deuxième étalon E2, du troisième étalon E3, du quatrième étalon E4, du cinquième étalon E5, afin d'obtenir une deuxième, une troisième, une quatrième puis une cinquième valeur de référence. De telles mesures peuvent être utilisées pour effectuer le calibrage, suivre les dérives, comparer les performances de mesures, d'appareils exploitant des informations de bruit de fond diffus et/ou de rugosité, tels que les appareils de mesure de rugosité de couches minces, de détection de défauts réalisés sur des couches minces, les compteurs de particules, les microscopes à force atomique, les profilomètres mécaniques. De telles mesures peuvent être utilisées pour effectuer le calibrage, suivre les dérives, comparer les performances de mesures, d'équipements de détection de défauts tels que décrits dans le document US 6 201 601 et US 6 271 916 ou par exemple d'équipements SPIDLS fabriqués par la société KLA Tencor. Sur la figure 5A, la courbe 310 est représentative d'un niveau de bruit de fond diffus en fonction de la durée de la deuxième étape du procédé de fabrication d'étalons. Cette courbe 310 illustre en particulier une dépendance ou une relation pour chaque étalon de bruit de fond diffus, entre la durée qu'a eu la deuxième étape ou la phase de croissance pour cet étalon, et une valeur de bruit de fond mesurable ou accessible, à l'aide de cet étalon. Des points 311, 313, 315, 317, 319, de cette courbe 310 représentent respectivement: une valeur de bruit de fond diffus mesurable ou accessible par mesure à l'aide du premier étalon El, une valeur de bruit de fond diffus mesurable ou accessible par mesure à l'aide du deuxième étalon E2, une valeur de bruit de fond diffus mesurable ou accessible par mesure à l'aide du troisième étalon E3, une valeur de bruit de fond diffus mesurable ou accessible par mesure à l'aide du quatrième étalon E4, une valeur de bruit de fond diffus mesurable ou accessible par mesure à l'aide du cinquième étalon E5. Lors de la fabrication d'un échantillon donné parmi les échantillons El, E2, E3, E4, E5, la durée de la deuxième étape peut avoir été choisie en fonction d'une valeur de bruit de fond diffus ou d'une gamme de valeurs de bruit de fond diffus prédéterminée que cet échantillon est destiné à mesurer. La durée de la deuxième étape peut avoir été choisie en fonction d'une valeur de bruit de fond diffus ou d'une gamme de valeurs de bruit de fond diffus prédéterminée à laquelle on souhaite accéder par mesure à l'aide de cet échantillon donné. Sur la figure 5B, la courbe 320 est représentative d'une valeur de rugosité quadratique en fonction de la durée de la deuxième étape ou de la phase de croissance. Cette courbe 320 illustre une dépendance ou une relation pour chaque étalon de bruit de fond diffus entre la durée qu'a eu la deuxième étape de dépôt ou phase de croissance pour cet étalon, et une valeur de rugosité quadratique mesurable ou accessible par cet étalon. Des points 321, 323, 325, 327, 329, de cette courbe 320 représentent respectivement: une valeur de rugosité quadratique mesurable ou accessible à l'aide du premier étalon El, une valeur rugosité quadratique mesurable ou accessible à l'aide du le deuxième étalon E2, une valeur de rugosité quadratique mesurable ou accessible à l'aide du troisième étalon E3, une valeur de rugosité quadratique mesurable ou accessible à l'aide du quatrième étalon E4, une valeur de rugosité quadratique mesurable ou accessible à l'aide du cinquième étalon E5. Lors de la fabrication d'un échantillon donné parmi les échantillons El, E2, E3, E4, E5, la durée de la deuxième étape peut avoir été choisie en fonction d'une valeur de bruit de fond diffus ou d'une gamme de valeurs de rugosité quadratique prédéterminée que cet échantillon est destiné à mesurer. Les valeurs de bruit de fond diffus des courbes 310 et 320 peuvent avoir été obtenues à l'aide d'un équipement de détection de défauts, par exemple à l'aide d'un appareil SPI de la société KLA Tencor, et en particulier à l'aide du canal DWO (Dark Field Wide Channel Oblique Incidence ou Incidence oblique de canal large en fond noir )
L'invention concerne un procédé de réalisation d'étalons de bruit de fond diffus comprenant respectivement une couche mince isolante (102,202) et une pluralité de nano-structures (114,116,214,216) sur la couche isolante, les étalons étant réalisés respectivement par :- formation sur au moins une couche isolante (102,202) de germes (106,107) d'un premier matériau semi-conducteur par dépôt chimique à partir d'un premier gaz précurseur (104) du premier matériau semi-conducteur,- formation sur la couche isolante (102,202) de nano-structures (114, 116, 2141, 2142, 2143, 2144) à base d'un deuxième matériau semi-conducteur et sous formes de demi-sphères, à partir de germes stables du premier matériau semi-conducteur, par dépôt chimique à partir d'un deuxième gaz précurseur (110) du deuxième matériau semi-conducteur. L'invention concerne également un procédé d'étalonnage au moyen d'étalons obtenus à l'aide d'un tel procédé.
1. Dispositif étalon de bruit de fond diffus comportant: au moins une couche mince isolante, une pluralité de nano-structures ayant respectivement une forme de demi-sphère ou de bosse, les nanostructures étant régulièrement réparties sur la couche isolante. 2. Procédé de réalisation d'au moins un étalon de bruit de fond diffus comportant une couche isolante et une pluralité de nano-structures ayant respectivement une forme de demi-sphère ou de bosse et étant régulièrement réparties sur la couche isolante, comprenant les étapes de: a) formation sur au moins une couche isolante (102,202) de germes (106, 107) d'un premier matériau semi-conducteur par dépôt chimique à partir d'un premier gaz précurseur (104) du premier matériau semi-conducteur, b) formation sur la couche isolante (102,202) denano-structures (114,116, 2141,2142,2143,2144) à base d'un deuxième matériau semi-conducteur et à partir de germes stables du premier matériau semi- conducteur, par dépôt chimique à partir d'un deuxième gaz précurseur (110) du deuxième matériau semi-conducteur. 3. Procédé selon la 2, dans lequel l'étape a) est réalisée pendant une durée d'exposition au premier gaz précurseur choisie en fonction d'une densité de germes prédéterminée, voulue sur la couche isolante (102,202). 4. Procédé selon l'une des 2 ou 3, dans lequel l'étape b) est réalisée pendant une durée d'exposition au deuxième gaz précurseur choisie en fonction d'une taille ou d'une gamme de tailles des nano-structures prédéterminée, voulue. 5. Procédé selon l'une des 2 à 4, le deuxième précurseur étant différent du premier précurseur. 6. Procédé selon l'une des 15 2 à 5, le premier matériau semi-conducteur et le deuxième matériau semi-conducteur étant identiques. 7. Procédé selon l'une des 2 à 6, les nano-structures ayant une taille comprise 20 entre 2 et 50 nanomètres. 8. Procédé de réalisation de plusieurs étalons de bruit de fond diffus comprenant: la réalisation d'au moins un premier étalon et d'au moins un deuxième étalon, respectivement par un procédé selon l'une des 1 à 6, le premier étalon et le deuxième étalon ayant des densités de nano-structures égales, le premier étalon comportant des nanostructures d'une première taille ou associées à une première gamme de tailles, le deuxième étalon comportant des nano-structures d'une deuxième taille différente de ladite première taille, ou associées à une deuxième gamme de tailles différente de ladite première gamme. 9. Procédé selon la 8, le premier étalon et le deuxième étalon ayant été placés lors de l'étape a), en même temps et pendant une même durée dans un même réacteur ou dans une même chambre de dépôt, le premier étalon et le deuxième étalon ayant été formés à l'étape b) respectivement, par exposition au deuxième gaz précurseur pendant une première durée et par exposition au deuxième gaz précurseur pendant une deuxième durée, différente de la première durée. 10. Procédé selon la 8 ou 9, le premier étalon et le deuxième étalon ayant été exposés au deuxième gaz lors de l'étape b) respectivement, pendant une première durée et pendant deuxième durée, la première durée ayant été choisie en fonction d'au moins une première valeur prédéterminée de bruit de fond diffus ou d'au moins une première gamme prédéterminée de valeurs de bruit de fond diffus que le premier étalon est destiné à mesurer, la deuxième durée ayant été choisie en fonction d'au moins une deuxième valeur prédéterminée de bruit de fond diffus ou d'au moins une deuxième gamme prédéterminée de valeurs de bruit de fond diffus que le deuxième étalon est destiné à mesurer. 11. Procédé d'étalonnage d'un appareil destiné à exploiter et/ou mesurer au moins une valeur de bruit de fond diffus comprenant les étapes consistant à : - fournir au moins un étalon obtenu à l'aide d'un procédé selon l'une des 2 à 5 9, - émettre au moins un rayonnement lumineux en direction des nano-structures dudit étalon, - mesurer, suite à l'émission, à partir d'au moins un rayon diffracté ou diffusé par l'étalon, 10 au moins une une valeur de bruit de fond diffus.
B,G,H
B82,G01,H01
B82B,G01N,H01L
B82B 3,B82B 1,G01N 21,H01L 21
B82B 3/00,B82B 1/00,G01N 21/93,H01L 21/66
FR2899962
A1
ETAGE DE MUNITION A CORRECTION TERMINALE.
20,071,019
La présente invention concerne les étages de munition à correction terminale (EMCT) ; elle concerne plus particulièrement la manière dont ces dispositifs sont manoeuvrés au cours de leur descente. De manière connue, les étages de munition à correction terminale sont manoeuvrés vers une cible en faisant exploser des charges qui appliquent une impulsion dans une direction désirée de manoeuvre. Un EMCT porte généralement un capteur (d'ordinaire un capteur infra- rouge) utilisé pour la détection de cibles au cours de la descente et, jusqu'à présent, pour tenter d'obtenir la stabilité de vol qui autorise un fonctionnement satisfaisant du capteur, l'EMCT comportait des ailettes fixes qui le faisaient tourner, à la manière d'une girouette, en conservant une orientation verticale. Un problème lié à un dispositif de ce type est que le centre de gravité et le centre de poussée de l'EMCT sont distants l'un de l'autre, axialement le long du corps de l'engin, de sorte que l'explosion des charges provoque inévitablement un pivotement de l'EMCT par rapport à la verticale, perturbant ainsi le fonctionnement du capteur. Ceci peut s'avérer particulièrement néfaste dans la mesure où l'on constate fréquemment que l'EMCT se replace à la verticale seulement après un laps de temps qui représente une fraction bien trop grande de la durée totale d'auto-guidage. Un des buts de l'invention est de proposer une forme améliorée d'EMCT dans laquelle les problèmes précités, liés à la manoeuvre de l'engin, sont pratique-30 ment résolus. Selon l'invention, dans l', le centre de gravité et le centre de poussée coincident, et il est prévu un gyroscope pour maintenir l'étage avec une orientation choisie au cours de la descente. Dans un mode de réalisation préféré, le gyroscope peut être monté à l'intérieur du corps de l'EMCT, et l'axe du gyroscope peut être pratiquement confondu avec celui du corps de l'engin. Un capteur, sensible à une radiation électromagnétique, notamment une radiation infrarouge, peut être monté sur le corps, et on fait tourner celui-ci pour permettre un balayage du capteur. Une telle rotation peut être obtenue par une ou plusieurs ailettes disposées hélicoïdalement sur la surface extérieure du corps de l'engin. Pour une meilleure compréhension de l'invention, on décrira maintenant, à titre d'exemple, un mode de réalisation particulier de celle-ci, en référence aux dessins annexés sur lesquels : . la figure 1 est une vue schématique, en coupe et en élévation, d'un étage de munition à correction termi-20 nale selon l'invention, . la figure 2 est une vue latérale extérieure d'une partie du corps de l'EMCT et . la figure 3 est une coupe, vue d'extrémité, du corps de l'engin. 25 Dans l'exemple décrit ci-dessous, les ailettes utilisées pour obtenir l'effet de girouette dans les dispositifs précédemment réalisés sont absentes, et la stabilité au cours de la descente de l'EMCT est maintenue par des moyens gyroscopiques. Dans ces conditions, on a 30 trouvé qu'il était relativement simple de faire pratique-ment coïncider les centres de gravité et de poussée, la manoeuvre étant obtenue, sans aucune instabilité en pivotement, au moyen de charges explosives placées de 3 manière que leur direction de poussée passe par le centre commun de gravité et de poussée. Si l'on se réfère maintenant à la figure 1, l'EMCT a un corps à profil aérodynamique qui comporte un boîtier sensiblement cylindrique représenté schématique-ment en 10. Un capteur infrarouge et ses circuits électroniques associés 20 sont montés sur l'une des extrémités du boîtier, et le rayonnement infrarouge émis dans le champ de vision du capteur est transmis vers celui-ci par une fenêtre 21. Dans cet exemple, en plus du capteur infrarouge et des circuits 20, on peut également prévoir un système d'amorçage de proximité, de type connu, un signal de déclenchement étant transmis à un détonateur relié à la charge profilée 32 le long de lignes L et par l'intermédiaire d'une paire de bagues collectrices R. Le gyroscope utilisé pour maintenir la stabilité au cours de la descente et référencé 30 sur la figure 1, et comporte une roue à aubes ou, en variante, une roue pyrotechnique 31 montée sur un arbre 33 porté par deux ensembles de paliers 34, 35 permettant une rotation autour de l'axe longitudinal AA de l'EMCT. Pour minimiser le poids total de l'EMCT, dans cet exemple, le gyroscope inclut également la charge profilée 32, et un volant optionnel 36 peut également être prévu de manière à augmenter le poids total, dans une mesure compatible avec la vitesse de rotation souhaitée. Le volant 36 peut être relativement mince en pratique, notamment s'il est formé de matériaux relativement denses tels que le plomb ou l'uranium appauvri. On notera donc que, dans un dispositif de cette sorte, les seuls éléments de l'EMCT qui ne fassent pas partie du gyroscope sont le boîtier extérieur 10 et le détecteur infrarouge et ses circuits associés 20. 4 Dans cet exemple, l'axe du gyroscope est confondu avec l'axe AA de l'EMCT (bien que ce ne soit pas nécessaire), axe auquel l'on donne une orientation verticale au cours de la descente. On fait voler l'EMCT à un cap de manière à l'auto-diriger sur une cible en faisant exploser des charges choisies parmi une pluralité de charges, illustrées par exemple en 13, montées à la périphérie extérieure du boîtier 10. Comme décrit précédemment, ces charges sont positionnées de manière que, au moment de leur déclenchement, leur direction de poussée passe par le centre commun de gravité et de poussée de l'EMCT, pour produire un mouvement (latéral dans ce cas) de celui-ci autorisant son auto-guidage sur la cible, tout en étant certain qu'un mouvement de pivotement (par rapport à la verticale dans cet exemple) ne surviendra pas. Dans l'exemple illustré, les charges 13 sont placées de manière à agir seulement dans une direction perpendiculaire à l'axe AA de l'EMCT (comme indiqué par les flèches E). En pratique, le détecteur 20, qui a généralement un diagramme de réponse en forme de faisceau en pinceau étroit incliné par rapport à la verticale (AA), est soumis à un balayage en azimut de manière à former une trace spirale sur le sol au cours de la descente. Un tel balayage pourrait être réalisé électroniquement, mais dans cet exemple, en variante et plus économiquement, il est obtenu en faisant tourner sur lui-même l'EMCT. Ceci peut être facilement réalisé au moyen d'un certain nombre d'ailettes disposées hélicoïdalement sur la paroi extérieure du boîtier 10, et, si l'on prévoit une disposition à filets multiples, la rotation souhaitée, produite par le mouvement de l'EMCT dans l'air, peut être obtenue en utilisant seulement des ailettes relativement peu profondes. Les ailettes ne sont pas représentées figure 1, mais sont représentées en 14 sur la vue en élévation du boîtier 10 de la figure 2, et sur la vue en coupe BB de la figure 3. Dans cet exemple, une disposition 5 à filets multiples comportant huit filets 1 à 8 est utilisée. Les charges explosives 13 (huit en tout) utilisées pour maintenir le cap de l'EMCT au cours de la descente sont également représentées. En fonctionnement, un EMCT est généralement éjecté à partir de la tète d'un missile, que l'on fait se séparer du corps du missile pour déployer un para-chute (ou bien un parachute à effet rotatif ou analogue). Après un bref laps de temps, la tète aura pris une orientation verticale ou proche de la verticale, et, avant le déploiement, le gyroscope peut être alors accéléré jusqu'à sa vitesse maximale. Si, par exemple, le gyroscope comporte une roue à aubes (référencée 31 sur la figure 1) une telle accélération peut être obtenue en appliquant sur cette roue un jet gazeux obtenu soit par une bouteille de gaz placée "à bord" de l'EMCT, soit par une bouteille de gaz commune logée "hors bord" dans la tête du missile et utilisée pour alimenter un certain nombre d'EMCT. Si, en variante, le gyroscope est muni d'une roue pyrotechnique, alors on peut utiliser des moyens d'entraînement situés "à bord". Lorsque la pleine vitesse de rotation du gyroscope a été atteinte, l'EMCT est déployé, avec une orientation verticale, par éjection latérale hors de la tête, la direction de la poussée latérale étant telle qu'elle passe par le centre commun de gravité et de poussée de l'EMCT, pour éviter un pivotement par rapport à la verticale. On notera que, bien que, dans l'exemple précité, l'axe du gyroscope soit supposé confondu avec l'axe de l'EMCT, ceci n'est pas nécessaire, et l'axe du gyroscope peut être un axe distinct propre à maintenir au cours de la descente une orientation autre que verticale
Les centres (CG) de poussée et de gravité de cet étage sont confondus, et il est prévu un gyroscope (31) qui maintient l'étage avec une orientation stable au cours de la descente.Les charges explosives (13) sont montées tout autour du corps de l'étage de munition de manière que leur direction de poussée, lorsqu'elles sont déclenchées, passe par le centre commun de poussée et de gravité, pour diriger l'étage latéralement au cours de la descente.Cette disposition évite le recours à des ailettes formant girouette, utilisées dans les étages de munition précédemment proposés, et qui étaient la cause d'instabilité en rotation au cours des manoeuvres.
1. Etage de munition à guidage terminal, caractérisé en ce que le centre de gravité et le centre de poussée sont confondus (CG), et en ce qu'un gyroscope (30) est prévu pour maintenir l'étage de munition avec une orientation choisie au cours de la descente. 2. Etage selon la 1, caractérisé en ce que le gyroscope (30) est monté à l'intérieur du corps (10) de l'étage et en ce que l'axe du gyroscope est sensiblement confondu avec l'axe vertical (AA) du corps de l'étage. 3. Etage selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité de charges explosives (13) montées sur la surface extérieure du corps de l'étage de munition, de manière que leur direction de poussée, au moment de leur déclenchement passe par le centre commun de gravité et de poussée, pour manoeuvrer l'étage de munition latéralement au cours de la descente. 4. Etage selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le corps de l'étage de munition peut tourner autour de son axe vertical (AA) au cours de la descente, de manière à effectuer le balayage, dans un champ de vision sur le sol, d'un capteur (20) sensible à une radiation électromagnétique, monté sur le corps. 5. Etage selon la 4, caractérisé en ce que le corps comporte au moins une ailette (14) disposée hélicoïdalement autour de l'axe vertical du corps, de manière à faire tourner l'étage de munition au cours de la descente. 6. Etage selon la 5, caractérisé 30 en ce qu'il comporte une pluralité d'ailettes disposées en filets (1-8) multiples sur le corps. 7. Etage selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le gyroscope comprend une charge explosive (32) et des moyens (31) susceptibles d'être entraînés pour faire tourner le gyroscope par rapport au corps de l'étage de munition. 8. Etage selon la 7, caractérisé en ce qu'un élément (36) de matière relativement dense est monté sur la charge explosive (32).
F
F42
F42B
F42B 10,F42B 12
F42B 10/02,F42B 10/24,F42B 10/60,F42B 12/10,F42B 12/12,F42B 12/58
FR2890463
A1
DISPOSITIF DE REGULATION NUMERIQUE D'UN SYSTEME ELECTRIQUE ET SYSTEME ELECTRIQUE COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF.
20,070,309
La présente invention concerne un dispositif de régulation numérique d'un système électrique, ainsi qu'un système électrique comportant un tel dispositif de régulation. Dans le cadre de la présente invention, on entend par système électrique tout système comprenant des branchements et des appareils électriques, qui est utilisé notamment dans le domaine industriel, et pour lequel au moins un point de fonctionnement particulier doit être stabilisé. En d'autres termes, le point de fonctionnement considéré qui est relatif à un paramètre particulier, tel qu'une demande de consigne en courant, en tension ou en puissance par exemple, doit être maintenu constamment dans un domaine de valeurs très étroit, et ceci quelles que soient les variations d'autres paramètres du système (température, variation réseau, perturbation électromagnétique, ...), qui pourraient influer sur ce paramètre particulier. A titre d'illustration, un tel système électrique peut notamment correspondre à une alimentation à découpage de 500 kW, débitant, dans une inductance, un courant moyen de 510 A. On connaît des cartes de régulation de type analogique, qui sont équipées de transistors et d'amplificateurs opérationnels. De telles cartes présentent toutefois de nombreux inconvénients, et en particulier: une dérive en température; - aucune reproductibilité sur les valeurs de boucle du convertisseur; et - aucune précision sur le réglage du point de fonctionnement. On connaît également des cartes de régulation de type numérique en versions 8 bits ou 14 bits maximum. Toutefois, ces cartes usuelles ne sont pas assez précises pour la plupart des systèmes électriques. Aussi, on les utilise le plus souvent pour réguler des systèmes à longue cons- tante de temps, tels que des fours industriels par exemple. En outre, aucune des cartes de régulation connues ne permet une gestion globale du système auquel elle est associée. La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvé-nients. Elle concerne un dispositif de régulation numérique particulière-ment précis et compact, permettant de stabiliser au moins un point de fonctionnement d'un système électrique. 1 o A cet effet, ledit dispositif de régulation numérique comporte, selon l'invention: une carte d'échantillonnage: É qui est susceptible de recevoir des valeurs analogiques correspondant à des valeurs de paramètres mesurés sur ledit système; et ^ qui est formée de manière à convertir lesdites valeurs analogiques en valeurs numériques, à filtrer et mettre en forme ces valeurs numériques, et à les mémoriser; et une carte de régulation: É qui est reliée à ladite carte d'échantillonnage; É qui est susceptible de prendre connaissance des valeurs numériques mémorisées par ladite carte d'échantillonnage; É qui est formée de manière à engendrer, à partir d'au moins certaines desdites valeurs numériques, un ordre de régulation permettant de stabiliser au moins un point de fonctionnement particulier dudit sys- tème; É qui est formée de manière à réaliser une gestion automate complète dudit système et à engendrer des informations de gestion correspondantes; et É qui comporte des moyens de transmission permettant de transmettre ledit ordre de régulation et lesdites informations de gestion. Ces moyens de transmission sont intégrés dans un bus de terrain industriel normalisé. Ainsi, grâce à l'invention, on obtient un dispositif de régulation numérique qui permet de stabiliser de façon particulièrement efficace un point de fonctionnement particulier d'un système électrique du type précité. De plus, ce dispositif de régulation qui comporte simplement deux cartes (d'échantillonnage et de régulation) est particulièrement compact, ce qui permet d'obtenir un gain de place important. Par ailleurs, ledit dispositif de régulation est également en mesure d'engendrer des informations de gestion. De préférence, lesdites informations de gestion concernent au moins la gestion d'entrées/sorties du système, la gestion d'un mode local et la gestion d'un mode distant. Ainsi, le dispositif de régulation conforme à l'invention qui, en plus de permettre la stabilisation d'un point de fonctionnement du système, réalise également une gestion de nombreuses fonctions dudit système, est donc particulièrement complet. Dans un mode de réalisation préféré, ladite carte d'échantillonnage et ladite carte de régulation sont isolées électriquement, ce qui permet de maintenir un bon fonctionnement dudit dispositif de régulation. Avantageusement, lesdits moyens de transmission comportent au moins une fibre optique pour transmettre au moins ledit ordre de régulation. Ainsi, on obtient: une précision de la commande; et une isolation électrique entre l'électronique faible courant et la puissance. Dans un mode de réalisation particulier, ladite carte de régulation comporte deux unités de calcul à virgule flottante, destinées respectivement à corriger des variations en tension du système et à positionner une valeur en courant dudit système. Ces unités de calcul représentent le coeur du dispositif de régulation. Ils cadencent toute la chaîne de régula- tion. En outre, de façon avantageuse, ladite carte de régulation comporte un microcontrôleur muni d'un moyen de retard réglable. Par ailleurs, avantageusement, ladite carte d'échantillonnage et la- dite carte de régulation sont munies chacune d'une mémoire de sauve-garde effaçable. Ainsi, la carte d'échantillonnage et la carte de régulation sont en mesure de garder tous les paramètres importants, en particulier en cas de coupure de l'alimentation électrique, ce qui permet d'obtenir un dispositif de régulation particulièrement robuste. Dans un mode de réalisation particulier, ledit dispositif de régulation comporte, de plus, des indicateurs lumineux permettant d'informer un opérateur sur l'état d'une pluralité de fonctions de ladite carte d'échantillonnage et de ladite carte de régulation, telles que l'alimentation des car-tes ou la communication entre les cartes par exemple. La présente invention concerne également un système électrique, du type précité, pour lequel au moins un point de fonctionnement particulier doit être stabilisé. Selon l'invention, ledit système électrique est remarquable en ce qu'il comporte un dispositif de régulation du type précité, qui est destiné à stabiliser ledit point de fonctionnement. Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables. La figure 1 est le schéma synoptique d'un dispositif de régulation numérique conforme à l'invention, qui est associé à un système électrique, sur lequel il doit notamment stabiliser au moins un point de fonctionnement particulier. La figure 2 est le schéma synoptique d'une carte d'échantillonnage d'un dispositif de régulation numérique conforme à l'invention. La figure 3 est le schéma synoptique d'une carte de régulation d'un dispositif de régulation numérique conforme à l'invention. Le dispositif de régulation numérique 1 conforme à l'invention est destiné au moins à stabiliser un point de fonctionnement particulier d'un système électrique 2, auquel il est relié par des ensembles L et E de liai-sons, comme représenté sur la figure 1. Ledit système électrique 2 peut en particulier correspondre à tout type de convertisseur statique utilisé dans la transformation d'énergie en courant et/ou tension continu. Ce sys- tème électrique 2 peut, par exemple, entrer dans la classe des alimentations à découpage à thyristor, IGBT, MOSFET, ou simplement pour les ballasts à transistors. A titre d'illustration, il peut s'agir d'une alimentation à découpage de 500 kW, débitant, dans une inductance, un courant moyen de 510 A. Cette dernière pourra être stabilisée, par la présente in- vention, autour d'une plage de valeur ne dépassant pas 5,8 mA. Selon l'invention, ledit dispositif de régulation 1 comporte une carte d'échantillonnage 3 de type numérique, qui est reliée audit système 2 par ledit ensemble L de liaisons, et une carte de régulation 4 également de type numérique, qui est reliée audit système 2 par ledit ensemble E de liaisons. Lesdites cartes 3 et 4 sont, de plus, reliées ensemble par une liai-son 5. En outre, selon l'invention, ladite carte d'échantillonnage 3 qui est représentée schématiquement sur la figure 2, comporte: des moyens d'acquisition 7 et 8 qui sont reliés par des liaisons i1 et 2 (faisant partie dudit ensemble L de liaisons) audit système 2 et qui sont susceptibles de recevoir des valeurs analogiques qui correspondent à des valeurs de paramètres qui ont été mesurés sur ledit système 2. Il peut s'agir notamment de valeurs de température, de pression, de tension, de courant, ... ; et des moyens 9, 10, 11 et 12 précisés ci-dessous pour convertir lesdites valeurs analogiques en valeurs numériques, les filtrer, les mettre en forme et les mémoriser. Le traitement de mise en forme consiste essen- tiellement à rendre ces valeurs exploitables par la carte de régulation 4. En outre, selon l'invention, ladite carte de régulation 4 qui est représentée schématiquement sur la figure 3: est reliée par ladite liaison 5 à ladite carte d'échantillonnage 3 et est susceptible de prendre connaissance des valeurs numériques mémori- sées par cette carte d'échantillonnage 3; comporte des moyens 13 permettant d'engendrer, à partir d'au moins certaines desdites valeurs numériques reçues de ladite carte d'échantillonnage 3, un ordre de régulation permettant de stabiliser au moins un point de fonctionnement particulier dudit système 2; comporte des moyens 14, 15 et 16 permettant d'engendrer des informations de gestion précisées ci-dessous, relatives audit système 2; et comporte des moyens de transmission permettant de transmettre ledit ordre de régulation et lesdites informations de gestion, par I'intermé- diaire de liaisons el, e2, e3 et e4 (faisant partie dudit ensemble E de liaisons) audit système 2. Ainsi, le dispositif de régulation 1 conforme à l'invention est très complet, procure un gain de place, et permet une bonne intégration des différents éléments d'une chaîne de régulation. Il permet également d'interagir directement avec un standard de supervision. En outre, il fournit des résultats précis vis-à-vis de consignes demandées, et les paramètres se recopient entre cartes pour le même convertisseur. Comme précisé ci-dessous, la précision du dispositif de régulation 1 provient principalement de la résolution de convertisseurs analogiques/numériques utilisés. Le dispositif de régulation 1 conforme à l'invention fonctionne sous 18 bits, ce qui signifie 232 144 pas de mesure différents. De plus, les informations de régulation relatives audit système électrique 2 présentent une résolution de plus de 260 000 pas de commande différents. Conformément à un mode de réalisation préféré, le coeur même du traitement repose sur l'une des dernières générations de microcontrôleur "Infineon" (marque déposée) de type FLASH-Cl 66V2 sur une combinaison des architectures RISC, CISC et DSP. Ce composant présente la particula- rité de garder un traitement de calcul important, tout en restant optimal pour le reste des tâches à réaliser. Il présente notamment les caractéristiques suivantes: fréquence de travail: 36 864 MHz; deux sorties PWM par fibre optique indépendante; temps de calcul: 5,4,us; fréquence d'échantillonnage: 500 ksps; temps d'acquisition: 1,8,us; temps de transfert de données: 100 ns; THD: -91 dB; SNR: 87 dB; résolution: 4,2 ppm; non-linéarité : +/- 10 ppm; RS232 mode Hyper terminal ou accès par programme sécurisé alimentation unique et régulation en tension intégrée; et connexion informatique par SuB-D9. Le coeur du microcontrôleur possède la plupart des périphériques exploités. Sa structure basée sur une succession de registres de 16 bits, regroupe: un code instruction exécutable à 25 ns; une multiplication (16x16) à 25 ns; et 52 interruptions regroupées sur seize niveaux de priorité. Par ailleurs, comme représenté sur la figure 2, chacun des moyens d'acquisition de données analogiques 7 et 8 de la carte d'échantillonnage 3 est relié à un convertisseur analogique/numérique 9 et 10 et met en oeuvre un filtrage analogique de type usuel. Ces convertisseurs 9 et 10 sont des convertisseurs numériques 18 bits rapides. Chacun desdits convertisseurs 9 et 10 est piloté par une unité 17 comportant deux sources de tension très précises. Une première source fournit une tension de sortie de 2,048 V +1- 25 pV. La seconde source fournit une tension de sortie de 4,096 V +1- 30 pV. Ces deux sources de tension sont essentielles à la bonne stabilité du correcteur. En outre, ledit moyen 11 réalise un traitement numérique, un filtrage et une mise en forme du signal reçu. Ce premier traitement numéri- que permet d'augmenter la précision des mesures. Ainsi, chaque point de mesure est analysé, puis filtré par des méthodes de filtrage usuelles. Le travail du microcontrôleur consiste à traiter un maximum de points en temps réel. Les valeurs numériques obtenues ainsi sont enregistrées dans une mémoire 12, d'où elles sont accessibles pour la carte de régulation 4. Le transfert de données de la carte d'échantillonnage 3 vers la carte de régulation 4 est réalisé par l'intermédiaire de moyens de sortie usuels 18. Pour perdre le minimum de temps, la carte d'échantillonnage 3 est questionnée tous les 150 ps et il lui faut 120 ns pour répondre. Par ailleurs, la carte de régulation 4 qui est représentée sur la figure 3 a donc notamment pour but de stabiliser un point de fonctionne-ment particulier du système 2. A cet effet, elle récupère les valeurs numériques traitées et mémorisées par la carte d'échantillonnage 3, les analyse et les interprète en commandes d'ouvertures de MOS ou IGBT (c'està-dire en commandes à destination de convertisseurs à commutation MOS ou IGBT) Pour ce faire, ledit moyen 13 de la carte de régulation 4 comporte deux unités de calcul à virgule flottante, destinées respectivement à 1 o corriger des variations en tension du système 2 et à positionner une valeur en courant dudit système 2. Par virgule flottante, on entend une méthode usuelle de calcul numérique permettant de garder un maximum de chiffres après la virgule. Ces unités de calcul représentent le c ur du dispositif 1 et elles ont pour objet de cadencer toute la chaîne de régulation. Un utili- sateur ne valide que la consigne en courant du système 2, le reste de la chaîne étant autopositionné par ce correcteur numérique. Par ailleurs, ledit moyen 1 3 est muni d'un moyen de retard réglable. Ce moyen de retard est obtenu par un unique composant intégrant une pluralité de portes logiques en cascade. Chaque porte logique est ac- tivée par un mot binaire de 8 bits. Cette caractéristique a pour conséquence de multiplier par cent la résolution d'une commande 22 précisée ci-dessous. L'ensemble appelé "ligne de retard" est rafraîchi pour chaque nouvelle commande provenant du moyen 13. En outre, le moyen 14 de la carte de régulation 4 représente un gestionnaire qui est intégré au fonctionnement de régulation. Ce gestionnaire, qui est relié par des liaisons el et e5 audit système 2, est multiplexé au reste des fonctions. Il permet un contrôle distant, sans aucune carte supplémentaire. Les signaux de tension appropriés sont directement mis en forme. En outre, le moyen 15 de la carte de régulation 4 est un moyen de gestion de mode local et le moyen 16 un moyen de gestion des états. Lesdits moyens 15 et 16 reçoivent des informations dudit système 2 par l'intermédiaire de liaisons e6 et e7. Ainsi, le dispositif de régulation 1 conforme à l'invention est en mesure, en plus de stabiliser au moins un point de fonctionnement du système 2, de gérer la plupart des fonctions (ordres de marche, d'arrêt, de gestion des défauts de gestion à distance, ...) du convertisseur statique, ce qui permet d'obtenir un dispositif particulièrement complet. 1 o La carte de régulation 4 comporte, de plus, un moyen 19 du même type que le moyen 18, pour permettre la transmission de données entre les deux cartes 3 et 4, ainsi qu'un moyen 20 de lecture de défauts qui est relié par une liaison e8 audit système 2. De plus, des ordres de commande peuvent être transmis par l'intermédiaire d'un moyen 21 relié à la liaison e4. Dans un mode de réalisation préféré, la transmission des ordres de régulation est réalisée par une commande 22 par fibres optiques. Ainsi, on obtient: une précision de la commande; et une isolation électrique entre l'électronique faible courant et la puissance. On évite ainsi tout problème de contact électrique et de boucle électromagnétique. La carte de régulation 4 comporte également une mémoire de sauvegarde 23. Grâce auxdites mémoires 12 et 23 qui sont de préférence des mémoires de sauvegarde effaçables, la carte d'échantillonnage 3 et la carte de régulation 4 sont en mesure de garder tous les paramètres importants, en particulier en cas de coupure de l'alimentation électrique, ce qui permet d'obtenir un dispositif de régulation 1 particulièrement robuste. Les mémoires 12 et 23 sont rechargées au démarrage suivant. La carte d'échantillonnage 3 comporte également une sonde de température 24 permettant de donner un aperçu sur une éventuelle dérive thermique. Par ailleurs, ladite carte d'échantillonnage 3 comporte un ensemble 25 d'indicateurs lumineux et ladite carte de régulation 4 un ensemble 26 d'indicateurs lumineux. Ces différents indicateurs lumineux permettent d'informer un opérateur sur l'état d'une pluralité de fonctions desdites car-tes 3 et 4. A titre d'illustration, l'ensemble 25 d'indicateurs lumineux peut indiquer par exemple: l'état de l'alimentation de la carte d'échantillonnage 3; l'état de la communication entre les cartes 3 et 4; un éventuel défaut de communication; un éventuel défaut de tension; un éventuel défaut de courant; et l'état de disponibilité de la carte d'échantillonnage 3. En outre, à titre d'illustration, ledit ensemble 26 d'indicateurs lumineux peut indiquer: si un convertisseur est en régulation; si un convertisseur est prêt; et si un défaut a été détecté. En plus desdits ensembles 25 et 26 d'indicateurs lumineux, un utilisateur peut être informé de l'état du dispositif de régulation 1, par exemple: par une connexion (non représentée) en mode terminal; et/ou par un logiciel de contrôle local, également non représenté
- Dispositif de régulation numérique d'un système électrique et système électrique comportant un tel dispositif.- Le dispositif (1) comporte une carte d'échantillonnage (3) qui est susceptible de recevoir des valeurs analogiques correspondant à des paramètres mesurés sur le système (2) et qui est formée de manière à convertir ces valeurs analogiques en valeurs numériques, à les filtrer, les mettre en forme, et les mémoriser, et une carte de régulation (4) qui est reliée à la carte d'échantillonnage (3), qui est susceptible de prendre connaissance des valeurs numériques mémorisées par la carte d'échantillonnage (3), qui est formée de manière à engendrer, à partir de ces valeurs numériques, un ordre de régulation permettant de stabiliser au moins un point de fonctionnement particulier du système (2), ainsi qu'à engendrer des informations de gestion du système (2), et qui comporte des moyens permettant de transmettre l'ordre de régulation et les informations de gestion.
1. Dispositif de régulation numérique d'un système électrique, caractérisé en ce qu'il comporte: une carte d'échantillonnage (3) : É qui est susceptible de recevoir des valeurs analogiques correspondant à des valeurs de paramètres mesurés sur ledit système (2) ; et É qui est formée de manière à convertir lesdites valeurs analogiques en valeurs numériques, à filtrer et mettre en forme ces valeurs nu- mériques, et à les mémoriser; et une carte de régulation (4) : É qui est reliée à ladite carte d'échantillonnage (3) ; É qui est susceptible de prendre connaissance des valeurs numériques mémorisées par ladite carte d'échantillonnage (3) ; É qui est formée de manière à engendrer, à partir d'au moins certaines desdites valeurs numériques, un ordre de régulation permettant de stabiliser au moins un point de fonctionnement particulier dudit système (2) ; É qui est formée de manière à réaliser une gestion automate complète dudit système (2) et à engendrer des informations de gestion correspondantes; et É qui comporte des moyens de transmission (el à e4) permettant de transmettre ledit ordre de régulation et lesdites informations de gestion. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite carte d'échantillonnage (3) et ladite carte de régulation (4) sont isolées électriquement. 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de transmission comportent au moins une fibre optique (e3) pour transmettre au moins ledit ordre de régulation. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite carte de régulation (4) comporte deux unités de calcul à virgule flottante, destinées respectivement à corriger des variations en tension du système (2) et à positionner une valeur en courant du- dit système (2). 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite carte de régulation (4) comporte un microcontrôleur muni d'un moyen de retard réglable. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite carte d'échantillonnage (3) et ladite carte de régulation (4) sont munies chacune d'une mémoire de sauvegarde effaçable (12, 23). 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdites informations de gestion engendrées par ladite carte de régulation (4) concernent au moins la gestion d'entrées/sorties du système (2), la gestion d'un mode local et la gestion d'un mode distant. 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte, de plus, des indicateurs lumineux (25, 26) permettant d'informer un opérateur sur l'état d'une pluralité de fonctions de ladite carte d'échantillonnage (3) et de ladite carte de régulation (4). 9. Système électrique, pour lequel au moins un point de fonctionnement particulier doit être stabilisé, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de régulation (1) du type de celui spécifié sous l'une quelconque des 1 à 8, pour stabiliser ledit point de fonctionnement.
G,H
G05,H05
G05B,H05K
G05B 11,G05B 19,H05K 3
G05B 11/32,G05B 19/042,H05K 3/36
FR2891616
A1
DISPOSITIF PERMETTANT DE MONTER UNE VISEE OPTIQUE SUR ARME DE CHASSE ET DE TIR.
20,070,406
La présente invention concerne un dispositif permettant la fixation de systèmes de visée optiques modernes sur arme de chasse 5 et de tir. La visée de ce type d'arme, traditionnellement mécanique est constituée par un alignement guidon/cran de mire ou par une bande de visée métallique ou plastique. Ces armes ne peuvent pas recevoir de système de visée optique sans que de lourdes modifications ne soient effectuées par un professionnel. La présente invention permet la fixation indifféremment de toute optique électronique ou optique traditionnelle sur la bande de visée ou sur le dispositif de visée d'origine, sans altération et sans modification de l'arme d'origine. - Le dispositif est une pièce intermédiaire fixée au canon de l'arme. - Le dispositif comporte en sa partie supérieure un rail compatible avec les optiques et leur mode de fixation usuel. (2) - Le dispositif comporte en sa partie inférieure une découpe longitudinale permettant son emboîtement sur le dispositif de visée 20 d'origine de l'arme. (1) - L'invention comporte dans ses flans un dispositif permettant sa fixation par pincement sur le dispositif de visée d'origine de 1'arme.(3) - L'invention peut se monter sans modification et son installation est a la portée de tous. Les dessins annexés illustrent l'invention. Le dessin numéro 1 représente vue de droite l'invention. Le dessin numéro 2 représente une vue de gauche de l'invention. Le dispositif peut être réalisé par usinage ou par moulage de matériaux métalliques ou synthétiques de type plastique
The adapter for fitting optical or opto-electronic sights on conventional rifles comprises a profiled rail whose upper section (2) corresponds to the shape of the sight mounting. Its lower section (3) has a longitudinal groove (1) which fits over the existing sight or sight rails on the rifle.
1) Dispositif destiné à permettre le montage d'une visée optique 5 ou optronique sur toute arme munie de bandes de visée ou de visée mécanique traditionnelle. 2) dispositif selon la 1 caractérisé en ce que comportant en sa partie supérieure, un rail support destine à recevoir une optique. (2) 3) dispositif selon la 1 caractérisé par l'ouverture de sa partie inférieure permettant un emboîtement et un mode de fixation par pincement sur l'arme d'origine. (1) 4) dispositif selon l'une quelconque des précédente caractérisé parce qu'il se monte sans aucune modification de l'arme 15 d'origine. 25 30 35
F
F41
F41G,F41C
F41G 1,F41C 27
F41G 1/387,F41C 27/00
FR2889794
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UN FROMAGE DE TYPE A PATE FRAICHE ET FROMAGE OBTENU PAR LE PROCEDE
20,070,223
La présente invention concerne un procédé de fabrication industrielle d'un fromage de type à pâte fraîche. Les fromages à pâte fraîche sont obtenus, à partir de matières premières laitières, par une technologie de fabrication qui repose sur la coagulation à prédominance lactique (maturation par des ferments lactiques). Ces fromages ont la particularité de ne pas subir d'opérations d'affinage. De manière classique, la fabrication d'un fromage à pâte fraîche est réalisée par pasteurisation des matières premières, par exemple entre 88 C et 95 C pendant un temps compris entre 5 et 9 minutes. Ensuite, le produit pasteurisé est transféré en cuve de maturation où il est ensemencé en ferments lactiques. Suite à la maturation, il subit des opérations de décaillage, traitement thermique et égouttage (par ultrafiltration, centrifugation ou filtres toiles). Après un passage en échangeur puis en homogénéisateur, on peut: -soit incorporer les ingrédients ou composants complémentaires choisis (notamment arômes), puis traiter le produit obtenu selon la texture souhaitée (lisse ou foisonnée), avant la phase de conditionnement en coupelles, pots, barquettes ou seaux, en vue de la consommation; - soit utiliser le mélange homogène obtenu à titre d'ingrédient pour la fabrication d'autres produits, par exemple un produit classiquement appelé cream cheese au sens technique du terme, qui est le composant principal dans la fabrication des cheesecakes . Du fait de leur conservation délicate, l'exportation de ces fromages à pâte fraîche est difficile, en particulier dans les pays chauds, sauf à considérer une durée de vie courte du produit fini sur place. En outre, la nécessité d'utiliser des matières premières de qualité, le savoir-faire indispensable pour mener à bien le process de fabrication, et les investissements importants nécessaires, rendent difficile la délocalisation de la technologie de fabrication de ce genre de produit. Le but de la présente invention est de permettre la fourniture à un site de réception (par exemple dans un pays lointain) d'une matière première de qualité, susceptible, au niveau de ce site de réception, et sans nécessiter d'investissement important, d'être adaptée en fonction des besoins, en vue de sa réutilisation et consommation, ou de son incorporation dans le process de fabrication d'un produit plus élaboré, par exemple de type cream cheese . Pour atteindre cet objectif la présente invention prévoit, à partir d'un mélange de babeurre ou de lait écrémé (à raison de 56 à 90 % en poids), avec de la crème (à raison de 5 à 40 % en poids), ce mélange étant standardisé par ajout de protéines sériques (1 à 3 % en poids) et de poudre de lait ou poudre de babeurre (1 à 3 % en poids), de mettre en oeuvre les premières étapes classiques de fabrication d'un fromage à pâte fraîche, puis, après une opération d'égouttage (par filtres toiles, ultrafiltration ou centrifugation) adaptée pour obtenir une base fromagère comportant de 20 à 45 % en poids d'extrait sec, dont 7 à 35 % en poids de matière grasse, de réaliser une rupture dans le procédé de fabrication par une étape de congélation (ou surgélation). Le produit congelé/surgelé correspondant, stable microbiologiquement et enzymatiquement, peut être stocké en l'état et éventuellement transporté. II constitue une base neutre qui, après décongélation différée dans le temps, peut subir les opérations finales de préparation adaptées aux besoins. De préférence, entre l'opération d'égouttage du caillé et l'opération de congélation, le produit subit un traitement thermique (pasteurisation). D'autre part, après la décongélation, il subit une opération de retexturation par traitement thermique. Le mélange particulier qui est mis en oeuvre permet de supporter sans problème les phases de congélation/décongélation. On notera que la faculté d'aromatisation du produit après la phase de décongélation permet l'obtention d'une variété de produits finis très large et originale, en terme de texture et de goût, avec une date limite d'utilisation optimale (DLUO) de 45 à 60 jours. Les fromages congelés/surgelés obtenus peuvent être préparés sur un site particulier disposant des installations et du savoir-faire nécessaires, puis être stockés et/ou transportés en l'état. On peut ensuite réaliser leur décongélation sur le site destinataire, puis procéder aux opérations nécessaires en vue de sa transformation en produit fini, ou en vue de son incorporation dans le process de fabrication d'un produit plus élaboré. Ces dernières opérations (à partir de la décongélation) nécessitent nettement moins de savoir-faire et d'investissements, tant humains que matériels, par rapport aux étapes de process amont. Elles peuvent sans difficultés particulières être mises en oeuvre de manière délocalisée par rapport au site initial de production du fromage congelé/surgelé, ou trouver une réutilisation différente sous une autre forme. Si ces opérations sont menées avec un minimum d'attention, on obtient un produit fini ayant la même texture et le même goût que le produit similaire n'ayant pas subi les phases de congélation/décongélation. D'autres particularités et caractéristiques apparaîtront à la lecture de la description suivante détaillant le procédé global conforme à l'invention pour la fabrication d'un fromage à pâte fraîche particulier. Le process en question comprend la succession d'étapes suivantes: préparation d'un mélange de babeurre ou de lait écrémé (56 à 90 % en poids), avec de la crème (5 à 40 % en poids), des protéines sériques (1 à 3 % en poids) et de la poudre de lait ou poudre de babeurre (1 à 3 % en poids). Les produits correspondants sont avantageusement issus de lait de vache. - traitement des matières premières par pasteurisation. - traitement en cuve de maturation (ensemencement par des ferments lactiques). - décaillage et abaissement de la température pour bloquer les ferments. - égouttage du caillé pour obtenir le fromage frais (utilisation d'une technique de centrifugation, d'ultrafiltration ou de filtration sur toiles) ; cette opération est adaptée de manière, à partir du mélange initial, à obtenir une base fromagère comportant de 20 à 45 % en poids d'extrait sec, dont 7 à 35 % en poids de matière grasse. - stockage éventuel du produit. - passage par un échangeur: traitement thermique de la base fromagère entre 70 et 80 C pendant 5 à 10 secondes. - passage par un homogénéisateur. - conditionnement à chaud du produit, en particulier dans des conditionnements de type seaux ou sacs ayant une capacité de plusieurs kilos. - opération d'abaissement de la température du produit pour atteindre une température à coeur d'au moins - 18 C (congélation ou surgélation). Cette opération de congélation/surgélation peut être menée de manière rapide 25 (par exemple entre 12 et 48 heures), ou de manière plus lente (entre 4 et 7 jours). - stockage et transport du produit congelé/surgelé (pouvant aller jusqu'à 6 mois), en respectant la chaîne du froid. - décongélation du fromage: - au moyen d'une cellule rapide par air pulsé, ou par micro-ondes, par exemple en un temps inférieur à 24 heures, ou - au moyen d'une chambre froide positive à une température comprise entre 0 et + 10 C, pendant 3 à 7 jours (par exemple passage de - 20 C à -3 C en 24 heures, puis de - 3 C à 0 C en 4 jours et de 0 C à + 3 C en 24 heures). - éventuelle conservation du produit à + 4/+ 6 C jusqu'à 30 jours dans le cas d'une utilisation différée. traitement thermique de retexturation: chauffage du produit décongelé entre 70 et 90 C, sous agitation, pendant 3 à 30 minutes, en cuve de type cuiseur/malaxeur (chauffage par eau ou vapeur en double paroi, ou par injection de vapeur). - incorporation des ingrédients et composants complémentaires: premier exemple: dans le cadre d'un produit consommable directement. Composition: É base (produit selon l'invention) : 87,8 à 99,5 % en poids É sel (0,5 à 1,5 % en poids) É arômes/mélanges aromatiques (0 à 10 % en poids) É colorants (0 à 0,7 % en poids) É conservateurs éventuels. L'ensemble (devant constituer 100 %) est mélangé puis lissé (par homogénéisation, par pompe de cisaillement à grande vitesse ou par tète de lissage), et/ou foisonné avec un gaz neutre. deuxième exemple: dans le cadre d'une réutilisation en tant que composant dans la recette d'un produit de type cream cheese . Composition: É base (produit selon l'invention) : 25 à 65 % en poids É eau:10à25%enpoids É matière grasse (animale et/ou végétale) : 15 à 25 % en poids É protéines laitières: 5 à 12 % en poids É épaississants: 0,5 à 1,5 % en poids É acidifiants: 0,2 à 0,5 % en poids É sel: 0,5 à 1,5 % en poids É sel de fonte: 0 à 3 % en poids L'ensemble (devant constituer 100 %) est mélangé et chauffé entre 80 et 100 C dans un cuiseur/malaxeur accompagné d'un cisaillement à grande vitesse durant un temps de 5 à 15 minutes, et à vitesse moyenne de 5 à 10 minutes. - conditionnement (à chaud, ou après passage dans une section de refroidissement). - si conditionnement à chaud: refroidissement en chambre froide à température positive entre 0 et + 6 C sans dépasser 48 heures pour atteindre une température à coeur égale à + 4 C
Le procédé de fabrication d'un fromage à pâte fraîche conforme à l'invention comprend la succession d'étapes suivantes :- préparation d'un mélange de babeurre ou de lait écrémé (à raison de 56 à 90 % en poids), avec de la crème (à raison de 5 à 40 % en poids), des protéines sériques (à raison de 1 à 3 % en poids) et de la poudre de lait ou poudre de babeurre (à raison de 1 à 3 % en poids),- pasteurisation,- mise en maturation par ensemencement en ferments lactiques,- décaillage,- égouttage pour obtenir une base fromagère comportant de 20 à 45 % en poids d'extrait sec, dont 7 à 35 % en poids de matière grasse,- traitement thermique,- conditionnement,- congélation/surgélation,- décongélation,- retexturation par traitement thermique.Le produit congelé/surgelé peut être stocké et/ou transféré, avec respect de la chaîne du froid, dans un autre site au sein duquel sa réutilisation en produit fini ou comme ingrédient de base d'un produit plus élaboré de type " cream cheese " va être réalisée après décongélation.
1.- Procédé de fabrication d'un fromage à pâte fraîche comprenant la succession d'étapes suivantes: - préparation d'un mélange de babeurre ou de lait écrémé à raison de 56 à 90 % en poids, avec de la crème à raison de 5 à 40 % en poids, des protéines sériques à raison de 1 à 3 % en poids, et de la poudre de lait ou poudre de babeurre, à raison de 1 à 3 % en poids. - pasteurisation de ce mélange, - homogénéisation - mise en maturation par ensemencement en ferments lactiques, - décaillage, -égouttage pour obtenir une base fromagère comportant de 20 à 45 % en poids d'extrait sec, dont 7 à 35 % en poids de matière grasse, - traitement de la base fromagère, conditionnement, - congélation ou surgélation du produit caillé égoutté obtenu, - stockage et/ou transport, -décongélation, - retexturation du produit par traitement thermique, le produit retexturé obtenu pouvant être soit proposé à la consommation sous forme de produit lisse ou foisonné, éventuellement aromatisé et associé à des ingrédients complémentaires de finition, soit réutilisé comme ingrédient dans une composition plus élaborée. 2.- Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste à transférer le produit congelé/surgelé, avec respect de la chaîne du froid, dans un autre site au sein duquel il est réutilisé, après décongélation, en produit fini ou comme ingrédient de base dans une composition plus élaborée. 3.- Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que le traitement thermique de la base fromagère est mené à une température comprise entre 70 et 80 C pendant 5 à 10 secondes. 4.- Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'opération de retexturation du produit congelé -décongelé est réalisée par chauffage entre 70 et 90 C, avec agitation, pendant un temps de 3 à 30 minutes. 5.- Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que après le traitement thermique de la base fromagère, celle-ci est homogénéisée et conditionnée à chaud avant d'être refroidie puis congelée/surgelée. 6.- Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il consiste, après décongélation, à incorporer à la base fromagère des ingrédients de fabrication pour obtenir la composition suivante: - base fromagère: de 87,8 à 99,5 % en poids, -sel:de0,5à1,5%en poids - arômes/mélanges aromatiques: de 0 à 10 % en poids - colorants: de 0 à 0,7 % en poids - conservateurs éventuels. 7.- Procédé selon la 6, caractérisé en ce qu'il consiste, après 10 mélange des différents composants, à mettre en oeuvre une opération de lissage du produit par homogénéisation, pompe de cisaillement à grande vitesse ou tête de lissage. 8.- Procédé selon la 6, caractérisé en ce qu'il consiste, après mélange des différents composants, à mettre en oeuvre une opération de foisonnement 15 par administration d'un gaz neutre. 9.- Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il consiste, dans le cadre d'une réutilisation en tant qu'ingrédient d'élaboration d'un produit de type cream cheese , à une incorporation de composants, après décongélation, pour obtenir la composition suivante: - base fromagère: 25 à 65 % en poids - eau: 10 à 25 % en poids - matière grasse (animale et/ou végétale) : 15 à 25 % en poids - protéines laitières: 5 à 12 % en poids - épaississants: 0,5 à 1,5 % en poids - acidifiants: 0,2 à 0,5 % en poids - sel: 0,5 à 1,5 % en poids sel de fonte: 0 à 3 % en poids 13.- Procédé selon la 9, caractérisé en ce qu'il consiste, après mélange des ingrédients, à mettre en oeuvre une opération de chauffage entre 80 et 100 C dans un cuiseur/malaxeur accompagné d'un cisaillement à grande vitesse pendant 5 à 15 minutes, puis à vitesse moyenne pendant 5 à 10 minutes. 14.- Fromage à pâte fraîche ou composition de type cream cheese obtenu par la mise en ceuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 10.
A
A23
A23C
A23C 19
A23C 19/076
FR2897707
A1
METHODE ET DISPOSITIF DE GESTION DE L'ENERGIE D'UN VEHICULE COMPORTANT UN EQUIPEMENT DE TRAVAIL AUXILIAIRE
20,070,824
Domaine de l'invention La présente invention a pour objet une méthode et un système permettant de distinguer la quantité de gazole professionnel utilisé à d'autres fins que pour la propulsion d'un véhicule. Elle s'applique aux véhicules utilitaires et industriels utilisant un outil de travail relevant de la position 87-05 du tarif des douanes françaises. On sait que l'utilisation de fioul domestique comme carburant dans les moteurs diesel au lieu du gazole carburant est formellement interdite. La règlementation réserve l'utilisation du gazole aux véhicules routiers à moteur diesel et celle du fioul domestique aux chaudières et engins particuliers. La coloration et le traçage différents de ces deux produits permettent de reconnaître rapidement si leur utilisation est conforme à la règlementation. Les services des douanes procèdent à des contrôles réguliers pour vérification et éventuellement sanction. L'utilisation de fioul domestique en substitution à du gazole peut être tentante en raison de leurs intervalles de distillation voisins. Cependant, leurs autres caractéristiques ont évolué au cours de ces dernières années de manière divergente, en particulier pour adapter le gazole aux nouveaux types de moteur diesel et de systèmes de post-traitement. La substitution du gazole par du fioul domestique n'est pas recommandable techniquement, notamment pour les moteurs diesel d'automobiles modernes, qui plus est, pour les moteurs à injection directe haute pression de type "rampe commune" ou "common rail". Les impacts se manifestent sur le fonctionnement du véhicule, principalement sur son moteur et sur ses émissions. D'après l'Institut Français du Pétrole, les principaux risques sont les suivants : • les caractéristiques à froid du fioul domestique nettement moins sévères que celles des gazoles peuvent être la cause de colmatage des filtres à gazole et donc d'arrêt des véhicules, en période hivernale, • la viscosité du fioul domestique susceptible d'être nettement plus élevée que celle du gazole conduit à des déréglages du système d'injection, • la teneur en sédiments du fioul domestique susceptible d'être nettement plus élevée, entraîne des conséquences néfastes sur le fonctionnement et l'endurance 1 des systèmes d'injection, phénomènes très importants sur les systèmes à rampe commune, • substituer du gazole par du fioul domestique conduit à une désactivation rapide du système de post-traitement (pot catalytique) et à un accroissement des rejets de particules. En effet, la teneur limite en soufre du fioul domestique est de 2000 ppm alors qu'elle est aujourd'hui limitée pour le gazole à 50 ppm pour atteindre 10 ppm au maximum à l'horizon 2009. Il est bien connu que le soufre réduit l'activité des catalyseurs, favorise la formation de sulfates sous forme de particules, accroît la périodicité des régénérations des filtres à particules et le cas échéant des pièges à NOx, • l'indice de cétane nettement plus faible du fioul domestique (>40 pour le fioul domestique, > 51 pour le gazole) conduit à un accroissement des niveaux sonores et des niveaux d'émissions de particules, • le fioul domestique peut avoir point final de distillation plus élevé, ce qui peut 15 conduire à la formation de dépôts et à un accroissement des niveaux de particules émises. On sait par ailleurs que la législation française prévoit un régime fiscal privilégié pour les carburants destinés au fonctionnement d'un moteur sans que le 'véhicule soit en mouvement et sous conditions d'emploi, par exemple dans le cas de l'utilisation 20 d'équipements de travail auxiliaires tels que les grues, les dépanneuses, les balayeuses, les hydrocureurs, les malaxeurs à béton, les pompes à béton, etc. Pour ces applications, l'administration autorise l'utilisation du fioul domestique dans les moteurs de véhicules industriels. Les véhicules autorisés sont alors équipés de dispositifs distributeurs permettant le basculement du carburant fioul au gazole, automatiquement. 25 Les solutions actuelles L'alternative proposée actuellement pour apporter une réponse au problème posé comprend plusieurs dispositifs proposés et agréés par l'administration douanière. Cependant, ces dispositifs ne présentent pas toutes les sécurités nécessaires visant à empêcher la fraude. 30 La différentiation des équipements proposés sur le marché et la multiplicité des intervenants rendent les contrôles très difficiles voir impossibles et compliquent la gestion administrative ainsi que le suivi des dossiers. Ces types d'installation présentent également l'inconvénient de transformations majeures des systèmes d'alimentation en carburant d'origine des moteurs de véhicules auxquelles ils sont destinés, ce qui n'est pas sans conséquences. La complexité de certains dispositifs liée au fait que les carburants ne doivent en 5 aucun cas se mélanger provoque également des disfonctionnements des moteurs dues entre autres à des surpressions internes et des températures de carburant trop élevées. Le fioul domestique utilisé comme carburant : Le fioul domestique se distingue du gazole par ses propres caractéristiques, sa teneur en soufre, sa viscosité et son indice de cétane. 10 Afin de répondre aux exigences environnementales imposées par l'UE, les constructeurs de véhicules utilitaires et industriels font appel à de nouvelles technologies incompatibles avec l'usage de carburant tel que le fioul domestique. Les conséquences : 1. Colmatage des filtres à gazole en hiver 15 2. Viscosité du fioul conduisant à des déréglages des systèmes d'injection 3. Teneur en sédiments entraînant des conséquences néfastes sur le fonctionnement des systèmes d'injection du type rampe commune. 4. Désactivation rapide du système post traitement (pot catalytique) et un accroissement des rejets de particules. 20 5. Indice de cétane plus faible conduisant à un accroissement des niveaux sonores et d'émissions de particules. 6. Point de distillation plus élevé, ce qui peut conduire à la formation de dépôts et un accroissement des niveaux de particules émises. Certains pays tel que le Canada ou l'Allemagne appliquent également ce régime 25 fiscal mais sous une forme différente. L'utilisateur achète son gazole au taux normal et fait ensuite une demande de remboursement du différentiel de taxes selon les conditions d'emploi. Ce système est déjà appliqué en France pour le remboursement d'une partie de la TIPP du gazole routier. Aucun équipement complémentaire, le principe est simplifié et s'appuie sur la seule bonne foi des utilisateurs qui établissent eux- mêmes leurs demandes de remboursement. Rappels technoloqiques Les nouvelles technologies utilisées dans le domaine de la gestion électronique des véhicules industriels permettent aujourd'hui d'obtenir des informations précises et sécurisées des véhicules. Une coopération entre les constructeurs de véhicules industriels européens a permis d'aboutir à un standard appelé FMS ("Fleet Management System"). Ce système de gestion utilise le protocole CAN pour transporter les données, destiné à plus de facilité d'utilisation et qui permet de normaliser des informations que l'on peut transmettre à des équipements complémentaires tels que des systèmes d'informatique de gestion embarqués. Le standard FMS normalise les informations que l'on peut transmettre à des 15 équipements extérieurs dans le cas par exemple de systèmes informatiques embarqués. Par ailleurs, le Multiplexage remplace le schéma électrique classique du fil reliant une ampoule par une communication entre boîtiers électroniques. Les informations ne transitent plus par un fil dédié, mais regroupées dans un seul fil après un traitement électronique. Plutôt que d'aller directement vers son organe à commander, un fil 20 électrique va donner son information à un boîtier de codage. Ce boîtier reçoit un ensemble d'informations, qu'il va traiter afin de les envoyer dans un seul fil. Un boîtier de décodage va ensuite redistribuer les informations à chaque composant. Cette transmission électronique s'appelle un "Bus". Le Multiplexage permet de réduire considérablement le nombre de câbles et de connexions nécessaires sur les véhicules. 25 Le Bus CAN ("Controller Area Network") a été développé par la société BOSCH et répond à une normalisation des protocoles de communication en Multiplexage. Une standardisation qui permet également aux constructeurs de limiter les coûts de développement. Résumé de l'invention 30 L'invention propose une solution informatique embarquée couplée à la connexion Bus CAN des véhicules selon le standard FMS permettant de gérer avec précision les consommations de carburant gazole sous conditions d'emploi tel que prévu par l'arrêté du 29 avril 1970. Ainsi, l'invention fournit une méthode et un système électronique embarqué permettant le calcul et la gestion de l'énergie d'un véhicule équipé d'un moteur alimenté au gazole pour la propulsion du véhicule et le fonctionnement d'au moins un équipement de travail auxiliaire. Elle fournit également une méthode et un système électronique pour la gestion du différentiel de taxes sur les produits pétroliers utilisés par les véhicules industriels munis d'équipements de travail auxiliaires. Ce système électronique contrôle toutes les opérations "moteur" et équipements auxiliaires des véhicules industriels hors propulsion. II permet notamment de collecter et d'enregistrer les temps de fonctionnement et la consommation en énergie d'un équipement de travail auxiliaire d'un véhicule industriel hors propulsion. Par la méthode et le dispositif de l'invention l'utilisation du fioul domestique comme 15 catégorie fiscale devient inutile. Description de la Figure La Figure 1 représente schématiquement un mode particulier de réalisation de la méthode et du système de l'invention. Description détaillée de l'invention 20 La méthode de calcul et de gestion est, selon l'invention définie par les opérations suivantes : a) on équipe le moteur de moyens de collecte et d'enregistrement de données ; b) on équipe le véhicule de capteurs permettant l'identification des conditions de fonctionnement du moteur (en propulsion ou en équipement de travail 25 auxiliaire) ; c) on équipe de moyens pour enregistrer des données de fonctionnement et de consommation du gazole. Par la méthode de l'invention, on gère le différentiel de taxes sur le gazole en fonction de l'emploi du moteur (en propulsion ou pour le fonctionnement de l'équipement 30 de travail auxiliaire). En particulier dans l'étape (b), on identifie par capteurs, au cours du temps, au moins le déplacement du véhicule, l'enclenchement de la motorisation vers l'équipement de travail auxiliaire et la consommation de carburant. On peut également enregistrer par capteur le régime moteur. Dans la méthode de l'invention, les moyens d'enregistrement de l'étape (c) peuvent encore comprendre un moyen de connexion pour une clé de téléchargement de données. L'invention concerne aussi le système électronique embarqué pour le calcul et la gestion de l'énergie d'un véhicule équipé d'un moteur alimenté au gazole pour la propulsion du véhicule et le fonctionnement d'au moins un équipement de Travail auxiliaire Ce système comprend au moins : a) des moyens de collecte et d'enregistrement de données ; b) des capteurs permettant d'identifier les conditions de fonctionnement du moteur (propulsion et auxiliaire) ; et c) des moyens pour enregistrer des données de fonctionnement et de consommation du gazole. On dispose au moins de capteurs permettant d'identifier, au cours du temps, le déplacement du véhicule, l'enclenchement de la motorisation vers l'équipement de travail auxiliaire et la consommation de carburant, ainsi, en général, que le régime moteur. Les données enregistrées comprennent en général les données FMS disponibles, à savoir le numéro de châssis, l'état "prise de force" (enclenchée ou déclenchée), le contacteur embrayage (embrayage ou débrayage), l'état "frein de parking" (serré ou desserré), le régime moteur, l'information "vitesse tachygraphe", la consommation de carburant et les heures de fonctionnement moteur. Au travers du FMS, qui utilise le protocole CAN, équipant l'ensemble des véhicules industriels de nouvelle génération, les données essentielles sont disponibles à condition que le boîtier FMS d'origine du véhicule soit paramétré par le constructeur. Pour autant, les véhicules de l'ancienne génération (antérieurs à 2004), qui ne disposent pas de la technologie FMS, sont susceptibles également d'être équipés du système de la présente invention. Dans ce cas, des capteurs nécessaires à la mise en oeuvre de l'invention devront être installés. Pour une meilleure traçabilité l'unité informatique embarquée selon l'invention sera identifiée et paramétrée par type de véhicule selon les applications relevant de la position 87-05 du tarif des douanes. Cette unité peut stocker les données collectées. Celles-ci sont ensuite 5 automatiquement traitées et converties par un calculateur intégré. La récupération de ces données pourra être effectuée par exemple une fois par an par exemple par un organisme certifié par la DRIRE, à l'aide d'une clé de téléchargement qui permettra ensuite de transporter ces informations collectées sur un espace "Extranet", privé et sécurisé. 10 L'accès réservé de cette plateforme "Extranet" devra permettre aux autorités compétentes de mieux maîtriser et contrôler en temps réel les informations nécessaires pour un meilleur suivi de cette mesure fiscale. La base du remboursement du différentiel de taxe pourrait se faire par exemple une fois par an à partir des données stockées et extraites de la plateforme "Extranet". 15 Sur la Figure 1, on a représenté le circuit du carburant gazole, qui comprend un circuit l'alimentation 2, et un circuit de retour 3. À partir du RESERVOIR GASOIL , SUr le circuit d'alimentation 2, le gazole passe successivement dans un préfiltre à carburant, une pompe à carburant, une pompe d'alimentation Haute Pression et un filtre gazole, et alimente la RAMPE COMMUNE D'INJECTION 20 Le système électronique comprend des capteurs de débit (par exemple de type Coriolis) à l'aspiration du gazole (Capteur Cl) et au retour du gazole (Capteur C2), dont l'information est envoyée à l' ENREGISTREUR DE DONNÉES EMBARQUÉ , comprenant le Bus CAN FMS. Celui-ci reçoit également les informations des capteurs C3 à c, à savoir : Capteur C3 : État prise de force ; 25 - Capteur C4 : Contacteur embrayage ; - Capteur C5 : État frein de parking ; - Capteur C6 : Régime moteur ; Capteur C7 : Info vitesse tachygraphe. Les données enregistrées sont transmises à l'enregistreur E_, muni d'une connexion P, permettant de les transférer à la plateforme "Extranet" (non représentée sur la figure), où elles seront traitées
On décrit une méthode et un dispositif pour la gestion de l'énergie d'un véhicule équipé d'un moteur alimenté au gazole servant à la propulsion et au fonctionnement d'au moins un équipement de travail auxiliaire caractérisé en ce quea) on équipe le moteur de moyens de collecte et d'enregistrement de données ;b) on équipe le véhicule de capteurs de manière que l'on puisse identifier les conditions de fonctionnement du moteur (propulsion et auxiliaire) ;c) on équipe des moyens pour fournir des données de fonctionnement et de consommation du gazole.
1. Méthode de calcul et de gestion de l'énergie d'un véhicule équipé d'un moteur alimenté au gazole pour la propulsion du véhicule et le fonctionnement d'au moins un équipement de travail auxiliaire caractérisé en ce que a) on équipe le moteur de moyens de collecte et d'enregistrement de données ; b) on équipe le véhicule de capteurs permettant l'identification des conditions de fonctionnement du moteur (en propulsion ou en équipement de travail auxiliaire) ; c) on équipe de moyens pour enregistrer des données de fonctionnement et de 10 consommation du gazole. 2. Méthode selon la 1 caractérisée en ce que, en (b), on identifie par capteurs, au cours du temps, au moins le déplacement du véhicule, l'enclenchement de la motorisation vers l'équipement de travail auxiliaire et la consommation de carburant. 15 3. Méthode selon la 1 ou 2 caractérisée en ce que, en (b), on enregistre par capteur le régime moteur. 4. Méthode selon l'une des 1 à 3 caractérisée en ce que, en (c), les moyens d'enregistrement comprennent un moyen de connexion d'une clé de téléchargement de données. 20 5. Méthode selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que l'on gère le différentiel de taxes sur le gazole en fonction de l'emploi du moteur (en propulsion ou en équipement de travail auxiliaire). 6. Système électronique embarqué pour le calcul et la gestion de l'énergie d'un véhicule équipé d'un moteur alimenté au gazole pour la propulsion du véhicule et 25 le fonctionnement d'au moins un équipement de travail auxiliaire comprenant au moins : a) des moyens de collecte et d'enregistrement de données ; b) des capteurs permettant d'identifier les conditions de fonctionnement du moteur (en propulsion ou en équipement de travail auxiliaire) ; etc) des moyens pour enregistrer des données de fonctionnement et de consommation du gazole. 7. Système selon la 6 caractérisé en ce que, en (b), on identifie par capteurs, au cours du temps, au moins le déplacement du véhicule, l'enclenchement de la motorisation vers l'équipement de travail auxiliaire et la consommation de carburant. 8. Système selon la 6 ou 7 caractérisé en ce que, en (b), on enregistre par capteur le régime moteur. 9. Système selon l'une des 6 à 8 caractérisé en ce que, en (c), les 10 moyens d'enregistrement comprennent un moyen de connexion d'une clé de téléchargement de données. 10. Système selon l'une des 6 à 9, caractérisé en ce que l'on gère le différentiel de taxes sur le gazole en fonction de l'emploi du moteur (en propulsion ou en équipement de travail auxiliaire).
G,B
G07,B60,G01,G06
G07C,B60K,G01M,G06F
G07C 5,B60K 28,G01M 15,G06F 17
G07C 5/02,B60K 28/00,G01M 15/00,G06F 17/00
FR2892506
A1
SYSTEME ET PROCEDE D'AIDE AUX VOYAGEURS POUR LA SELECTION D'UN ITINERAIRE DANS UN RESEAU DE TRANSPORT EN COMMUN
20,070,427
La présente invention concerne un système et un procédé d'aide aux voyageurs pour la sélection d'un itinéraire dans un réseau de transport en commun. Elle concerne également un programme d'ordinateur pour mettre en oeuvre le procédé. Un réseau de transport en commun se définit comme un ensemble de lignes de transport, chaque ligne utilisant un mode de transport particulier tel que le métro, le tramway ou le bus. Une ligne se définit par un itinéraire jalonné de stations fixes correspondant aux arrêts de montée/descente des voyageurs. Une station de correspondance correspond à une station où le voyageur peut changer de lignes avec un parcours pédestre court. En règle générale, et de façon nominale, les véhicules du réseau transitent à heure fixe aux stations selon des tables horaires. Ces tables sont, en général, éditées régulièrement et diffusées auprès des usagers du réseau. Depuis quelques années, les gestionnaires des réseaux de transport en commun s'équipent de systèmes automatiques de suivi des véhicules sur les lignes, appelés systèmes de gestion de trafic. Un système de gestion de trafic permet non seulement d'obtenir une photographie à tout instant de la position des véhicules dans le réseau, mais il permet également de fournir des temps de consigne à ces véhicules. Ces temps de consigne sont des temps fournis aux véhicules par le système indiquant pour chaque véhicule l'horaire de passage objectif de ce véhicule à une station donnée. Ils permettent au réseau, après un aléa tel qu'un retard, de retourner à la situation nominale. Bien entendu, en cas de fonctionnement nominal, les temps de consigne correspondent aux temps des tables horaires. Suivant l'ampleur de l'aléa, les temps de consigne sont calculés automatiquement par le système de gestion ou générés à partir de consignes fournies par les régulateurs, personnels chargés d'assurer le bon fonctionnement du réseau. Un aléa particulièrement important est une coupure de ligne correspondant, par exemple, à un incident empêchant les véhicules de la ligne d'effectuer le trajet prévu. Ces coupures de ligne sont particulièrement importantes pour les réseaux ferrés ou les lignes de tramway ou de métro. En effet, ces moyens de transport ne peuvent pas utiliser d'itinéraire de contournement d'un incident. Lorsqu'un incident se produit, soit la ligne est complètement arrêtée, soit les véhicules assurent un fonctionnement dégradé en faisant une noria de chaque côté de l'incident et en utilisant des aiguilles disposées régulièrement sur la ligne pour permettre le changement de côté, et de sens, des véhicules. En cas d'incident de longue durée, les régulateurs peuvent également décider de créer une ligne de bus temporaire permettant de doubler la ligne arrêtée. On connaît des systèmes d'aide aux voyageurs pour la sélection d'un itinéraire dans un réseau de transport en commun dans lesquels le voyageur saisit un point de départ et un point d'arrivée, un jour et une heure de départ ou d'arrivée souhaitée ainsi qu'un critère de pondération complémentaire tel que l'itinéraire le plus rapide ou l'itinéraire qui a le moins de correspondance . Basé sur ces données, sur une modélisation du réseau, ainsi que sur les tables horaires des véhicules de transport en commun, un algorithme du plus court chemin , ou algorithme de Dijkstra, est utilisé pour calculer un itinéraire correspondant. Outre l'itinéraire proprement dit, le système indique également les heures de départ et d'arrivée. Dans une version simplifiée, ces systèmes donnent l'itinéraire d'une station de départ à une station d'arrivée. Dans une version plus complète, ils incluent les temps de marche nécessaires pour se rendre de l'adresse de départ ou d'arrivée à la station la plus proche. A titre d'exemple, le site Web de la RATP propose à l'adresse www.ratp.fr l'utilisation d'un tel système pour déterminer un itinéraire en utilisant les réseaux de transport en commun de l'lle de France. II est important de souligner qu'un tel système se basant sur les tables 25 horaires de passage des véhicules, les itinéraires et les temps de parcours fournis reflètent un fonctionnement nominal du réseau : les incidents pouvant se produire sur le réseau ne sont pas pris en compte. Le brevet US 6,539,302 décrit un système de notification du trafic dans lequel un utilisateur définit préalablement les informations de voyage (points de 30 départ et d'arrivée, point de passage, heure de départ, .), puis le système définit un certain nombre d'itinéraires correspondant à ces informations. Juste avant l'heure de départ indiquée, et en fonction des conditions de circulation réelles, le système indique à l'utilisateur l'itinéraire le plus rapide parmi les itinéraires prédéfinis. 3 Ce système ayant préalablement définis une liste d'itinéraires possibles, le choix est limité et peut s'avérer totalement inopérationnel si, par exemple, tous les itinéraires passent par une section unique sur laquelle un incident de coupure intervient...DTD: Le but de l'invention est un procédé et un système d'aide à la sélection d'un itinéraire ayant une fiabilité accrue dans les résultats fournis. L'objet de l'invention est un système d'aide aux voyageurs pour la sélection d'un itinéraire optimal d'un réseau de transport en commun comportant - des moyens de communication avec un voyageur permettant d'acquérir le lieu de départ et le lieu d'arrivée de l'itinéraire, et de transmettre au voyageur l'itinéraire optimal, - des moyens de stockage du plan du réseau, - des moyens de connexion aux systèmes de gestion du trafic dudit réseau permettant d'acquérir des temps de consigne des moyens de transport du réseau, caractérisé en ce qu'il comporte en outre : - des moyens d'acquisition des coupures des lignes du réseau, et - des moyens de calcul de l'itinéraire optimal entre le lieu de départ et le lieu d'arrivée en fonction des temps de consigne et des coupures des lignes du réseau. D'autres caractéristiques de cet objet sont : - le plan du réseau, stocké par les moyens de stockage, comporte le temps de parcours pédestre entre deux stations du réseau. - les moyens de communication et les moyens de calcul sont adaptés pour transmettre l'itinéraire optimal systématiquement, à un voyageur, selon un cycle régulier définit par ledit utilisateur, et/ou à sa demande. Un autre objet est un procédé d'aide aux voyageurs pour la sélection d'un itinéraire optimal d'un réseau de transport en commun, comportant les étapes de : - acquisition du lieu de départ et du lieu d'arrivée de l'itinéraire par un 30 voyageur, - mise à jour des données de parcours des véhicules du réseau à partir des temps de consigne de ceux-ci, - acquisition des coupures de ligne, 4 - modélisation du réseau en fonction des données de parcours et des coupures de ligne, -recherche de l'itinéraire optimal entre le lieu de départ et le lieu d'arrivée acquis en fonction de la modélisation du réseau, - présentation de l'itinéraire optimal au voyageur. D'autres caractéristiques de cet objet sont : - la modélisation du réseau inclut le temps de parcours pédestre entre deux stations. - l'étape d'acquisition comporte une sous-étape de définition d'un cycle régulier de recherche de l'itinéraire optimal, de sorte que l'itinéraire optimal soit présenté au voyageur selon le cycle régulier défini. Un autre objet est un programme d'ordinateur comportant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, faite uniquement à titre d'exemple, et en relation avec les figures en annexe dans lesquelles : - la figure 1 est un schéma synoptique d'un système d'aide selon un mode de réalisation préféré de l'invention ; et - la figure 2 est un ordinogramme d'un procédé d'aide selon un mode de réalisation préféré de l'invention. En référence à la figure 1, un système d'aide 1 comporte un calculateur central 2 connecté à des serveurs 3 de communication avec les usagers d'un réseau de transport en commun. Ces serveurs 3 de communication utilisent différentes technologies de communication pour permettre aux usagers d'envoyer ou de recevoir des informations au calculateur central. Par exemple, un de ces serveurs est un serveur Web permettant à l'usager de communiquer par l'intermédiaire d'un ordinateur domestique équipé d'un navigateur internet. Un autre serveur est un serveur de message court SMS permettant à l'usager de communiquer via son téléphone mobile ou un ordinateur de poche avec liaison sans fil. Le calculateur central 2 est relié également par des moyens de communication 4 au système 5 de gestion du trafic du réseau de transport en commun. Le serveur central 2 comporte également des moyens 6 d'acquisition des coupures de ligne. Le calculateur central 2 comporte des moyens 7 de stockage du plan du réseau, c'est-à-dire les lignes, les stations et les correspondances. 5 Le calculateur central 2 comporte en outre des moyens 8 de calcul reliés aux différents moyens précités du système. Les moyens de calcul utilisent l'algorithme de Dijkstra pour calculer un itinéraire. Le fonctionnement de ce système va être explicité en relation avec la figure 2. En utilisant un des moyens 3 de communication mis à sa disposition, l'utilisateur de ce système introduit en 10 classiquement les données concernant le lieu de départ et le lieu d'arrivée pour l'itinéraire qui l'intéresse. L'information d'itinéraire qu'il recherche est une information en temps réel, c'est-à-dire qu'il souhaite connaître l'itinéraire et le temps de parcours pour un voyage débutant immédiatement. En parallèle, et de façon régulière, le système met à jour en 12 les données de parcours des différents véhicules en interrogeant le système de gestion du réseau afin de connaître les temps de consigne. L'objectif étant pour le système d'aide de connaître les temps de consigne actuels, l'homme du métier sait adapter les moyens 4 de communication entre le serveur central 2 et le système de gestion 5 pour que, soit le serveur central 2 interroge le système de gestion 5 régulièrement, soit le système de gestion 5 envoie systématiquement, de façon régulière ou lors d'un changement des temps de consigne, les informations au serveur central 2. Les moyens 6 d'acquisition permettent d'entrer en 14 les coupures de ligne dans le système, ainsi que leurs caractéristiques. Il est à noter que l'acquisition des coupures de lignes peut se faire de façon manuelle, c'est-à-dire qu'un administrateur saisit l'information grâce à un écran-clavier, ou de façon automatique. Le mode automatique est utilisable en particulier quand le système de gestion 5 de réseau gère ce type d'informations. Dans ce cas, il transfère l'information de coupure au serveur central 2 selon les modalités de transfert des temps de consigne. Avec les temps de consigne et les informations de coupure, le réseau est modélisé en 16 sous la forme d'un graphe dont chaque arc représente un 6 segment de ligne entre deux stations et dont les sommets représentent les stations. Chaque arc comporte une pondération correspondant au temps de parcours du segment de ligne correspondant. Par exemple, la pondération est égale au temps de parcours en minutes. Le temps de parcours est déduit directement des temps de consignes. En effet, les temps de consigne correspondent aux horaires de passage d'un véhicule du réseau à une station. Le temps de parcours entre deux stations, et donc la pondération de l'arc correspondant au trajet entre ces deux stations, est égal au temps de consigne de la station de destination moins le temps de consigne de la station de départ. Dans le cas d'une ligne du réseau pour laquelle le trajet aller est différent du trajet retour ou correspondant à une ligne circulaire, les arcs correspondant sont orientés selon le sens de la circulation. Une coupure de ligne crée une modification du réseau correspondant à une suppression de la ligne, à la création de deux lignes partielles ou à la modification de la ligne selon les variantes mises en place telles qu'explicitées précédemment. Les informations de coupure sont modélisées soit par la suppression du ou des arcs correspondant aux tronçons coupés, soit par une pondération infinie attachée à ces arcs. Le terme de pondération infinie est entendu par l'homme du métier comme correspondant à une valeur très supérieure aux pondérations normales. Basé sur cette modélisation de graphe pondéré, l'algorithme de plus court chemin ou de Dijkstra, est utilisé en 18 pour rechercher l'itinéraire demandé correspondant à l'itinéraire dont la somme des pondérations des arcs qui le composent est un optimum. Cet optimum correspond à un minimum dans le cas d'un critère de temps de parcours. Le résultat est fourni en 20 à l'utilisateur par l'intermédiaire des serveurs 3 de communication. Ainsi, ce système et ce procédé d'aide permettent avantageusement au voyageur de déterminer l'itinéraire le plus adapté, ou l'itinéraire optimal, en fonction des conditions réelles de fonctionnement du réseau et donc en tenant compte des aléas. Dans une variante, le temps de parcours pédestre entre les stations est inclus dans les paramètres de la modélisation du réseau. Cela a l'avantage 7 d'offrir, sous certaines conditions, des itinéraires plus efficaces. En effet, à titre d'exemple, deux stations proches géographiquement sont reliées, en temps normal, par une ligne de transport. Une coupure de ligne empêche le trafic sur cette ligne. L'organisation du réseau est telle que, pendant la coupure, rejoindre une station à partir de l'autre nécessite de prendre trois lignes différentes avec deux correspondances. Si le calcul du temps de parcours par l'intermédiaire du réseau est supérieur au temps de parcours pédestre, il est avantageux de proposer ce dernier à l'utilisateur. Pour un utilisateur régulier d'un itinéraire, tel que, par exemple, le trajet domicile-travail, il est avantageux de prévoir un mode de fonctionnement dans lequel cet utilisateur définit son lieu et son heure de départ ainsi que son lieu d'arrivée. Le système lui envoie systématiquement, selon un cycle régulier défini par l'utilisateur, avant l'heure de départ, l'itinéraire optimal en fonction des conditions de fonctionnement du réseau à cet instant
Système d'aide aux voyageurs pour la sélection d'un itinéraire optimal d'un réseau de transport en commun comportant :- des moyens (3) de communication avec un voyageur permettant d'acquérir le lieu de départ et le lieu d'arrivée de l'itinéraire, et de transmettre au voyageur l'itinéraire optimal,- des moyens (7) de stockage du plan du réseau,- des moyens (4) de connexion aux systèmes de gestion du trafic dudit réseau permettant d'acquérir des temps de consigne des moyens de transport du réseau, caractérisé en ce qu'il comporte en outre :- des moyens (6) d'acquisition des coupures des lignes du réseau, et- des moyens (8) de calcul de l'itinéraire optimal entre le lieu de départ et le lieu d'arrivée en fonction des temps de consigne et des coupures des lignes du réseau.
1. Système d'aide aux voyageurs pour la sélection d'un itinéraire optimal d'un réseau de transport en commun comportant : - des moyens (3) de communication avec un voyageur permettant d'acquérir le lieu de départ et le lieu d'arrivée de l'itinéraire, et de transmettre au voyageur l'itinéraire optimal, - des moyens (7) de stockage du plan du réseau, des moyens (4) de connexion aux systèmes de gestion du trafic dudit réseau permettant d'acquérir des temps de consigne des moyens de transport du réseau, caractérisé en ce qu'il comporte en outre : - des moyens (6) d'acquisition des coupures des lignes du réseau, et - des moyens (8) de calcul de l'itinéraire optimal entre le lieu de départ et le lieu d'arrivée en fonction des temps de consigne et des coupures des lignes du réseau. 2. Système d'aide selon la 1, caractérisé en ce que le plan du réseau, stocké par les moyens (7) de stockage, comporte le temps de parcours pédestre entre deux stations du réseau. 3. Système d'aide selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens (3) de communication et les moyens (8) de calcul sont adaptés pour transmettre l'itinéraire optimal systématiquement, à un voyageur, selon un cycle régulier définit par ledit utilisateur et/ou à sa demande. 4. Procédé d'aide aux voyageurs pour la sélection d'un itinéraire optimal d'un réseau de transport en commun, comportant les étapes de : -acquisition (10) du lieu de départ et du lieu d'arrivée de l'itinéraire par un voyageur, - mise à jour (12) des données de parcours des véhicules du réseau à partir des temps de consigne de ceux-ci, - acquisition (14) des coupures de ligne, - modélisation (16) du réseau en fonction des données de parcours et des coupures de ligne, - recherche (18) de l'itinéraire optimal entre le lieu de départ et le lieu d'arrivée acquis en fonction de la modélisation du réseau, - présentation (20) de l'itinéraire optimal au voyageur. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que la modélisation (16) du réseau inclut le temps de parcours pédestre entre deux stations. 6. Procédé d'aide selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que l'étape d'acquisition comporte une sous-étape de définition d'un cycle régulier de recherche de l'itinéraire optimal, de sorte que l'itinéraire optimal soit présenté au voyageur selon le cycle régulier défini. 7. Programme d'ordinateur comportant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé selon l'une quelconque des 4 à 6 lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur.
G
G01,G06
G01C,G06F
G01C 21,G06F 19
G01C 21/34,G06F 19/00
FR2898588
A1
ENVELOPPE EN MATIERE PLASTIQUE SOUPLE A OUVERTURE FACILE
20,070,921
La présente invention concerne le domaine technique de l'emballage au sens général et elle vise plus précisément une . Dans l'état de la technique, de nombreuses solutions techniques ont été proposées pour faciliter l'ouverture des enveloppes. Une première catégorie connue de solutions et illustrée notamment par le brevet FR 1 269 466 vise à intégrer à l'enveloppe, un cordon ou un ruban au niveau de l'un des bords de l'enveloppe. Une traction sur le cordon conduit au déchirage de l'enveloppe. Cette solution présente l'inconvénient de rajouter sur les enveloppes, un cordon ou un ruban qui, lors de l'ouverture, est à même de détériorer les objets placés à l'intérieur de l'enveloppe. Il est connu une autre catégorie de solutions visant à équiper l'un des bords de l'enveloppe, d'un bandeau de déchirage tel que décrit par le brevet US 2004/0217156 ou le brevet FR 2 783 805. Si cette solution permet d'ouvrir l'enveloppe sans abîmer les documents insérés dans l'enveloppe, ce type de solution nécessite d'intégrer dans le processus de fabrication, une opération visant à rapporter une bande de déchirage sur l'un des bords de l'enveloppe, ce qui conduit indubitablement à une complexité et un surcoût de fabrication. L'objet de l'invention vise donc à remédier aux inconvénients énoncés ci-dessus en proposant une enveloppe apte à être ouverte facilement sans risque de détérioration de l'objet contenu à l'intérieur, cette enveloppe pouvant être fabriquée facilement sans nécessiter l'ajout d'un système d'ouverture rapporté en vue de réduire son coût de fabrication. Un autre objet de l'invention est de proposer une enveloppe présentant un système permettant une ouverture propre, facile et sans utilisation d'outils et qui est à même de ne pas fragiliser l'enveloppe afin d'éviter son ouverture intempestive notamment lors de l'opération de remplissage par l'objet à placer à l'intérieur de l'enveloppe. Pour atteindre un tel objectif, l'objet de l'invention concerne une enveloppe en matière plastique souple pour au moins un objet, l'enveloppe comportant au moins deux feuilles superposées présentant des premier et deuxième bords latéraux soudés sensiblement parallèles et reliés par un fond pour délimiter un volume fermé pour l'objet accessible par une ouverture obturable s'étendant à l'opposé du fond, caractérisée en ce qu'elle comporte : - au moins une première soudure entre les deux feuilles, s'étendant à partir du fond, sensiblement parallèlement et à distance d'au moins le premier bord soudé latéral et sur au moins une partie de la longueur de ce bord soudé latéral afin de délimiter avec ce dernier, une zone de préhension, au moins une prédécoupe aménagée sur les deux feuilles, en s'étendant à partir du fond, à proximité de ladite soudure, sur au moins une partie de la longueur de la soudure en étant située entre ladite soudure et le deuxième bord latéral soudé, la longueur de la prédécoupe étant adaptée pour permettre le retrait de l'objet de l'enveloppe, après l'ouverture de l'enveloppe selon la prédécoupe consécutive à un effort de traction sur la zone de préhension. Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemple non limitatif, des formes de réalisation de l'objet de l'invention. La figure 1 est une vue en plan d'un exemple de réalisation d'une enveloppe conforme à l'invention. La figure 2 est une vue en coupe élévation prise sensiblement selon la ligne II-II de la figure 1. La figure 3 illustre une autre variante de réalisation d'une enveloppe conforme à l'invention. La figure 4 est une vue d'une enveloppe conforme à l'invention munie d'un soufflet de fond. La figure 5 est une vue en coupe élévation prise sensiblement selon la ligne V-V de la figure 4. Tel que cela ressort plus précisément des figures 1 et 2, l'objet de l'invention concerne une enveloppe 1 réalisée en matière plastique souple de manière à contenir au moins un objet au sens général, tels que des documents, des papiers, des billets, des échantillons, etc. L'enveloppe 1 comporte au moins deux feuilles superposées 2, 3, délimitant respectivement le recto et le verso de l'enveloppe. Il doit être compris que les feuilles 2 et 3 proviennent soit d'un même film en matière plastique repliée selon un bord de manière à être en vis-à-vis soit de deux films distincts en matière plastique souple disposés de manière superposée et assemblés ensemble. Dans l'exemple illustré, les deux feuilles superposées 2 et 3 proviennent d'un même film replié selon une ligne de pliage formant un fond 4. L'enveloppe 1 présente un premier bord latéral soudé 5 et un deuxième bord latéral soudé 6 s'étendant sensiblement parallèlement l'un à l'autre. Les bords 5 et 6 sont reliés à l'une de leurs extrémités par le fond 4 tandis que l'autre de leurs extrémités délimite une ouverture 7 permettant de donner accès au volume interne de l'enveloppe. L'ouverture 7 est destinée à être obturée par tout moyen connu. Dans l'exemple de réalisation illustré, l'ouverture obturable 7 est fermée par un rabat 8 prolongeant le verso 3 de l'enveloppe et équipée d'une bande adhésive 9 protégée par un film pelable. Bien entendu le volume de l'enveloppe peut être fermé par tout moyen différent de celui décrit ici à titre d'illustration. Conformément à l'invention, l'enveloppe 1 comporte au moins une première soudure 11 réalisée entre les deux feuilles 2 et 3 en s'étendant à partir du fond 4 sensiblement parallèlement et à distance d'un bord soudé latéral voisin à savoir 5 dans l'exemple illustré. Cette soudure 11 s'étend sur au moins une partie de la longueur du bord latéral voisin 5 afin de délimiter avec ce dernier une zone de préhension 12. Cette soudure 11 s'étend ainsi sur une partie ou sur toute la longueur d'un bord latéral soudé 5,6. Il doit être compris que l'objet destiné à être placé à l'intérieur de l'enveloppe ne peut pas être placé entre cette soudure 11 et le bord soudé latéral voisin 5. Selon une première variante de réalisation, la soudure 11 est distincte de la soudure réalisée au niveau du bord latéral voisin 5. Selon une autre variante de réalisation, il peut être envisagé que la soudure 11 s'étende jusqu'au bord latéral soudé voisin 5. Dans cette dernière variante de réalisation, il est ainsi réalisé une soudure large empiétant à partir du bord latéral 5 sur une partie de la largeur de l'enveloppe de manière à délimiter la zone de préhension 12. Selon une autre variante de réalisation, il peut être réalisé au niveau des bords latéraux 5,6 de l'enveloppe, une soudure 11 qui laisse subsister vers l'extérieur de l'enveloppe une partie de film non soudée constituant la zone de préhension 12. Cette soudure permet de réaliser à la fois la soudure des bords latéraux 5,6 et la soudure 11 délimitant la zone de préhension 12. Bien entendu, cette soudure 11 s'étend sur toute la longueur des bords soudés latéraux 5,6. Selon une caractéristique de l'objet de l'invention, l'enveloppe 1 comporte au moins une prédécoupe 15 aménagée sur les deux feuilles 2 et 3. Cette prédécoupe 15 s'étend à partir du fond 4 à proximité de la soudure 11 sur au moins une partie de la longueur de la soudure 11 en étant située entre cette soudure et l'autre bord latéral soudé, à savoir le bord latéral soudé 6 dans l'exemple illustré. En d'autres termes, la prédécoupe 15 est située en dehors de la zone de préhension 12. La prédécoupe 15 présente une longueur adaptée pour permettre le retrait de l'objet de l'enveloppe après l'ouverture de l'enveloppe. Tel que cela ressort de la description qui précède, l'ouverture de l'enveloppe 1 consiste ainsi à prendre l'enveloppe au niveau de la zone de préhension 12 de préférence à proximité du fond 4, de manière qu'une traction sur cette zone de préhension 12 conduise au déchirement de l'enveloppe au niveau de la prédécoupe 15. La mise en oeuvre de cette zone de préhension 12 permet d'éviter de pincer les documents lors de l'opération d'ouverture de sorte que l'ouverture peut être menée à bien sans détériorer l'objet tout en s'effectuant facilement et proprement tout le long de la prédécoupe 15. Par ailleurs, la réalisation de la prédécoupe 15 le long des bords soudés latéraux 5 et/ou 6 non situés à l'opposé de l'ouverture 7 permet d'éviter l'ouverture intempestive de l'enveloppe au cours de la mise en place de l'objet à l'intérieur de l'enveloppe. Avantageusement, la prédécoupe 15 s'étend sur une longueur limitée afin d'éviter de fragiliser l'enveloppe. Dans l'exemple illustré, la prédécoupe 15 et la soudure 11 s'étendent de manière rectiligne sensiblement parallèlement aux bords soudés 5,6. Bien entendu, il peut être envisagé que la prédécoupe 15 et/ou la soudure 11 présente une direction d'extension différente. Par exemple et tel que cela ressort plus précisément de la figure 3, il peut être prévu que la prédécoupe 15 présente avec le bord soudé latéral voisin 5, une largeur qui diminue à partir du fond 4, sur une longueur limitée de la prédécoupe. De même, il peut être prévu que la prédécoupe 15 s'étende à l'opposé du fond 4, au-delà de la soudure 11 jusqu'au bord soudé latéral voisin de manière à pouvoir détacher complètement de l'enveloppe, la zone de préhension 12. Dans l'exemple illustré aux figures 1 et 2, l'enveloppe 1 comporte une soudure 11 et une prédécoupe 15 s'étendant en relation du bord latéral soudé 5. Bien entendu, il peut être envisagé, comme illustré à la figure 3, que l'enveloppe comporte également au niveau de son autre bord latéral soudé à savoir 6 dans l'exemple considéré, une deuxième soudure 11 et une deuxième prédécoupe 15. La deuxième soudure 11 par exemple identique à la première soudure est réalisée entre les deux feuilles 2 et 3 en s'étendant à partir du fond 4 sensiblement parallèlement à distance du second bord soudé latéral 6. Cette seconde soudure 11 s'étend sur au moins une partie de la longueur de ce bord soudé latéral 6 afin de délimiter avec ce dernier une zone de préhension 12. La deuxième prédécoupe 15 est aménagée sur les deux feuilles 2,3 en s'étendant à partir du fond 4 à proximité de la deuxième soudure 15. Cette deuxième prédécoupe 15 s'étend sur au moins une partie de la longueur de la deuxième soudure 11 en étant située entre cette deuxième soudure 11 et le premier bord latéral soudé 5. La longueur de cette deuxième prédécoupe 15 est adaptée pour permettre le retrait de l'objet de l'enveloppe après l'ouverture de l'enveloppe selon la deuxième prédécoupe. L'objet de l'invention peut également s'appliquer à une enveloppe comportant un soufflet de fond 20. Telle qu'illustrée aux figures 4 et 5, l'enveloppe 1 selon l'invention est pourvue d'un soufflet de fond 20 aménagé à partir du fond 4 en s'étendant entre les deux bords latéraux soudés 5 et 6 sur une longueur limitée de l'enveloppe. Un tel soufflet de fond 20 présente deux parties de feuilles 201, 202 soudées avec les bords latéraux soudés 5,6. Un tel soufflet de fond 20 est réalisé par un pliage du film constitutif de l'enveloppe ou par une partie pliée d'un film rapporté. Selon cet exemple de réalisation, le soufflet de fond 20 est pourvu d'au moins une soudure 11 et d'au moins une prédécoupe 15 comme décrit ci-dessus. La soudure 11 est ainsi réalisée entre les feuilles 2,3, 201 et 202 tandis que la prédécoupe 15 est réalisée sur les feuilles 2,3, 201 et 202. De manière avantageuse, au moins le soufflet de fond 20 est pourvu d'une soudure renforcée au niveau des bords latéraux soudés afin de renforcer la soudure des feuilles 201 et 202 permettant ainsi d'ouvrir l'enveloppe au niveau du soufflet de fond 20. Bien entendu, une soudure renforcée peut être réalisée tout le long des bords latéraux 5,6
L'objet de l'invention concerne une enveloppe en matière plastique souple pour au moins un objet, présentant des premier (5) et deuxième (6) bords latéraux soudés reliés par un fond (4). L'enveloppe comporte :- au moins une première soudure (11) s'étendant à partir du fond (4), sensiblement parallèlement et à distance d'au moins le premier bord soudé latéral (5) et sur au moins une partie de la longueur de ce bord soudé latéral afin de délimiter avec ce dernier, une zone de préhension (12),- au moins une prédécoupe (15) s'étendant à partir du fond (4), à proximité de ladite soudure (11) et adaptée pour permettre l'ouverture de l'enveloppe.
1 - Enveloppe en matière plastique souple pour au moins un objet, l'enveloppe (1) comportant au moins deux feuilles superposées (2,3) présentant des premier (5) et deuxième (6) bords latéraux soudés sensiblement parallèles et reliés par un fond (4) pour délimiter un volume fermé pour l'objet accessible par une ouverture obturable (7) s'étendant à l'opposé du fond, caractérisée en ce qu'elle comporte : au moins une première soudure (11) entre les deux feuilles (2,3), s'étendant à partir du fond (4), sensiblement parallèlement et à distance d'au moins le premier bord soudé latéral (5) et sur au moins une partie de la longueur de ce bord soudé latéral afin de délimiter avec ce dernier, une zone de préhension (12), au moins une prédécoupe (15) aménagée sur les deux feuilles (2,3), en s'étendant à partir du fond (4), à proximité de ladite soudure (11), sur au moins une partie de la longueur de la soudure en étant située entre ladite soudure et le deuxième bord latéral soudé (6), la longueur de la prédécoupe (15) étant adaptée pour permettre le retrait de l'objet de l'enveloppe, après l'ouverture de l'enveloppe selon la prédécoupe consécutive à un effort de traction sur la zone de préhension (12). 2 - Enveloppe selon la 1 caractérisée en ce qu'elle comporte : une deuxième soudure (11) entre les deux feuilles (2,3), s'étendant à partir du fond (4), sensiblement parallèlement et à distance du second bord soudé latéral (6) et sur au moins une partie de la longueur de ce bord soudé latéral (6) afin de délimiter avec ce dernier une zone de préhension (12), et au moins une deuxième prédécoupe (15) aménagée sur les deux feuilles (2,3) s'étendant à partir du fond (4), à proximité de la deuxième soudure, sur au moins une partie de la longueur de ladite soudure en étant située entre ladite soudure (11) et le premier bord latéral soudé (5), la longueur de la deuxième prédécoupe (15) étant adaptée pour permettre le retrait de l'objetde l'enveloppe, après l'ouverture de l'enveloppe selon la prédécoupe consécutive à un effort de traction sur la zone de préhension (12). 3 - Enveloppe en matière plastique souple selon la 1 ou 2 caractérisée en ce qu'elle comporte à partir du fond (4) et à partir des deux bords latéraux soudés (5,6) selon une longueur limitée, au moins un soufflet de fond (20) pourvu d'au moins une soudure (11) et d'au moins une prédécoupe (15). 4 - Enveloppe en matière plastique souple selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que la prédécoupe (15) et/ou la soudure (11) présente avec le bord soudé latéral voisin (5,6), une largeur qui diminue à partir du fond (4), sur une longueur limitée du bord latéral soudé (5,6). 5 - Enveloppe en matière plastique souple selon l'un des 1 à 4 caractérisée en ce que la prédécoupe (15) s'étend à l'opposé du fond (4), au-delà de la soudure (11) jusqu'au bord soudé latéral voisin (5 ou 6) afin de détacher de l'enveloppe, la zone de préhension (12). 6 -Enveloppe en matière plastique souple selon la 3, 4 ou 5 caractérisée en ce qu'au moins le soufflet de fond (20) est pourvu d'une soudure renforcée au niveau des bords latéraux soudés. 7 - Enveloppe en matière plastique souple selon la 1 ou 2 caractérisée en ce qu'au moins une soudure (11) est distincte du bord latéral voisin. 8 - Enveloppe en matière plastique souple selon la 1 ou 2 caractérisée en ce qu'au moins une soudure (11) s'étend jusqu'au bord latéral soudé voisin (5,6). 9 - Enveloppe en matière plastique souple selon la 1 ou 2 caractérisée en ce qu'au moins une soudure (11) correspond à la soudure des bords latéraux soudés (5,6) laissant subsister vers l'extérieur de l'enveloppe, une partie de film non soudée constituant la zone de préhension (12), cette soudure (11) s'étendant sur toute la longueur des bords soudés latéraux (5,6).
B
B65
B65D
B65D 27
B65D 27/36,B65D 27/00
FR2898792
A1
DISPOSITIF DE LITERIE MAINTENANT LES PIEDS AU CHAUD
20,070,928
-1- La présente invention concerne un élément de literie destiné à tenir les pieds au chaud sans contrainte ni désagrément. De nombreuses personnes utilisent à l'heure actuelle une couette, certes confortable et légère mais qui a le défaut de mettre les pieds à l'extérieur, surtout lors de 5 retournements du corps dans le lit. Grâce à cette invention, les pieds restent toujours à l'intérieur d'une poche solidement maintenue au lit. Ainsi on évite une surchauffe de la chambre, ce qui est à l'heure actuelle un gain d'énergie et une contribution au respect de la planète. Ce dispositif, réalisé en tissu doux et chaud, tissu polaire , ou laine des 10 Pyrénées, ou courtelle, est constitué de plusieurs parties. La poche en elle-même est un tissu de 0,80 m x 1,20m plié en deux dans le sens de la largeur ; un pli d'aisance de 10 cm de large est confectionné sur le dessus du côté bout du lit à 8 cm du bord, sur toute la longueur, afin de donner de l'ampleur. Un élastique de 5 centimètres de long sur 2cm de large est cousu sur chaque 15 largeur côté tête de lit afin de maintenir ensemble le dessous et le dessus, tout en laissant de l'espace. Les deux côtés sont donc ouverts sur les côtés sur 50 centiimètres. Le dessous de la poche repose sur le lit ; une lanière de largeur 2 centimètres en coton blanc est cousue sur un bord de la largeur du dispositif, côté tête de lit. 20 Cette lanière passe sous le matelas, rejoint l'autre côté du dispositif et se tend grâce à une boucle de métal de largeur 3 centimètres cousue sur un morceau de lanière de 6 centimètres sur la largeur opposée. Ainsi, le dispositif est solidement maintenu contre le matelas et ne bouge pas. Ce dispositif peut être confectionné en largeur de 0, 80 m pour un lit simple 25 ou en 1,40m, 1,60m pour un lit double. Il ne gêne en aucune façon le changement de draps. II peut être installé aussi bien avec une couette qu'avec des draps et couvertures. Le dessin 1 annexé illustre l'invention, ainsi que le modèle en papier 2. En référence à ce dessin, le dispositif comporte un pli d'aisance piqué à la 30 machine (1), la partie dessous reposant sur le matelas (2), la lanière cousue sur le dessous qui passe sous le matelas (3), le dessus qui couvre les pieds (4), l'anneau pour resserrer la lanière (5), les élastiques qui maintiennent les deux parties ensemble (6)
Dispositif pour avoir toujours les pieds au chaud dans un lit.L'invention concerne un élément de literie, ou couvre pieds, conçu de façon à rester toujours solidement maintenu au matelas, tout en couvrant les pieds en leur laissant de l'aisance.Il est constitué d'un rectangle de tissu polaire ou en laine des Pyrénées plié en deux, dessous (2) et dessus (4).Le dessus est agrémenté d'un pli d'aisance (1) piqué à la machine donnant du volume à l'ensemble.Le dessous est maintenu au matelas par une lanière (3) cousue sur une largeur, qui passe sous le matelas et rejoint l'autre largeur grâce à une courte lanière sur laquelle est fixée une boucle de serrage (5).Cette boucle (5) permet de serrer la lanière à la largeur désirée afin de maintenir le dispositif bien tendu.Afin de relier le dessous et le dessus sans perdre l'ampleur nécessaire aux mouvements, deux élastiques sont cousus sur les largeurs.Le modèle selon l'invention est particulièrement destiné à maintenir les pieds au chaud dans un lit, quelle que soit la literie.
1) Dispositif pour tenir les pieds au chaud dans un lit, caractérisé en ce qu'il se compose d'un tissu plié en deux avec une partie de dessus (4) cousue à une partie de dessous (2) de façon à former une poche avec un espace entre les deux parties et comportant un pli d'aisance (1) donnant de l'ampleur au dispositif, la partie de dessous reposant sur le lit, la partie de dessus recouvrant les pieds, un élastique étant cousu sur chaque largeur afin de maintenir ensemble les parties de dessus et de dessous tout en laissant de l'espace entre ces deux parties. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'un élastique (6) est cousu côté tête de lit sur chaque côté afin de maintenir ensemble les parties de dessus et de dessous tout en laissant de l'espace entre ces deux parties. 3) Dispositif selon la 1 ou 2 caractérisé en ce qu'une lanière (3) est cousue, côté tête de lit, sur un bord de la largeur de la partie de dessous, passant sous le matelas (3) pour venir s'accrocher de l'autre côté du dispositif à une boucle (5) cousue sur un morceau de lanière lui-même cousu sur le bord opposé de la partie de dessous.
A
A47
A47G
A47G 9
A47G 9/04
FR2901841
A1
PROCEDE DE DIAGNOSTIC D'UNE FONCTION D'OXYDATION EN MELANGE PAUVRE
20,071,207
L'invention se rapporte au domaine du traitement des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne, et plus particulièrement à un procédé et un dispositif de l'état de fonctionnement d'un élément catalytique d'un moteur à combustion interne fonctionnant en mélange pauvre. Les moteurs à combustion interne produisent des gaz d'échappement qui contiennent des substances polluantes, telles que les oxydes d'azote (Nox), les hydrocarbures imbrûlés (HC), le monoxyde de carbone (CO), qu'il to est nécessaire de traiter avant de les évacuer vers l'atmosphère. Pour cela, les véhicules automobiles sont souvent pourvus d'un convertisseur catalytique dit d'oxydation disposé dans la ligne d'échappement du moteur, permettant d'oxyder les molécules réductrices que sont le monoxyde de carbone (CO), les hydrocarbures imbrûlés (HC) et 15 la partie organique des particules diesel (SOF). Les véhicules automobiles sont généralement pourvus d'un dispositif de contrôle de l'état de fonctionnement du convertisseur, apte, d'une part, à contrôler le bon fonctionnement du convertisseur et, d'autre part, à signaler tout dysfonctionnement au conducteur. 20 Parmi les causes de dysfonctionnement, le vieillissement du convertisseur engendre une baisse de l'efficacité de conversion des hydrocarbures imbrûlés, du monoxyde de carbone et des SOF, due entre autres à une diminution de la surface active de traitement des polluants au sein du convertisseur d'où une augmentation de la température d'amorçage 25 thermique des réactions d'oxydation produites au sein de ce dernier, c'est-à-dire la température à partir de laquelle l'efficacité de conversion est supérieure ou égale à 50%. II est connu par le brevet EP 1 323 905 un procédé et son dispositif permettant de déterminer l'état du convertisseur d'une ligne d'échappement 30 d'un moteur à combustion interne. Ce procédé consiste à contrôler l'état de fonctionnement du convertisseur par injection tardive de carburant dans la ligne d'échappement et la mesure de la valeur d'une variable représentative de la quantité de chaleur dégagée par une réaction d'oxydation au sein du convertisseur catalytique. Ainsi, pour contrôler l'état de fonctionnement du convertisseur, le dispositif contrôle la quantité de chaleur dégagée lors du fonctionnement du convertisseur à une température correspondant à l'amorçage thermique d'un convertisseur sain. Il est ainsi possible de détecter l'accroissement de la température d'amorçage thermique du convertisseur pour décider, si cet accroissement dépasse une valeur de seuil lo prédéterminée, que le convertisseur est défectueux. Pour effectuer ces mesures, le dispositif comporte au moins une sonde de température disposée en aval du convertisseur catalytique. Cette valeur de température est ensuite comparée avec la valeur de température correspondant à un convertisseur sain. La valeur de température correspondant à un 15 convertisseur sain est déterminée soit avec une sonde de température disposée en amont du convertisseur, soit à partir d'une courbe de référence réalisée sur un convertisseur sain. Un inconvénient de ce dispositif est qu'il ne permet pas de quantifier directement l'efficacité d'oxydation du convertisseur puisqu'il repose sur 20 l'impact d'une injection tardive. Un autre inconvénient de ce dispositif est qu'il n'est pas prévu pour suivre en continu la performance catalytique du convertisseur, notamment durant la vie du véhicule. La présente invention a donc pour objet de palier ces inconvénients 25 en proposant un procédé et son dispositif dont le but est de quantifier l'efficacité d'oxydation d'un élément catalytique, d'un moteur à combustion interne, pendant toute la durée de vie de l'élément catalytique en limitant la quantité de réducteurs et donc en limitant les émissions de polluants, la consommation de carburant et les émissions de gaz à effet de serre (CO2). 30 Dans ce but, l'invention propose un procédé de diagnostic de l'état de fonctionnement d'un élément catalytique d'une ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne caractérisé en ce qu'il consiste à comparer une valeur de référence émise par une première sonde à oxygène placée en amont d'un élément catalytique, à une valeur mesurée en continu lors du roulage du véhicule par une deuxième sonde à oxygène placée en aval de l'élément catalytique. Selon une autre caractéristique de l'invention le procédé comporte une étape d'évaluation d'un écart obtenu lors de la comparaison entre la valeur de référence et la valeur mesurée. Selon une autre caractéristique de l'invention la mesure du signal émis par la sonde à oxygène est obtenue en réalisant les étapes suivantes : io - mise sous tension et chauffage d'un capteur de température de la sonde, - arrêt du chauffage du capteur, tout en maintenant la valeur du courant de la tension, de façon à permettre une diminution de la température du capteur, 15 - mesure du signal émis par la sonde au fur et à mesure de la diminution de la température du capteur en fonction du temps par des moyens de mesure du calculateur du véhicule, - retraitement du signal par des moyens de retraitement du calculateur. 20 Selon une autre caractéristique de l'invention le chauffage de la sonde à oxygène est obtenu en établissant un courant de valeur supérieure à la valeur de courant habituelle, de façon à avoir un excès de réducteur dans la cavité de mesure de la sonde. Selon une autre caractéristique de l'invention le retraitement est 25 effectué en appliquant un modèle mathématique de retraitement de signaux sur au moins une valeur mesurée afin d'obtenir une valeur utilisable pour la comparaison avec la valeur de référence. Selon une autre caractéristique de l'invention le retraitement est effectué en appliquant un modèle mathématique de retraitement de signaux 30 sur deux valeurs mesurées afin d'obtenir des valeurs utilisables pour la comparaison avec la valeur de référence. Selon une autre caractéristique de l'invention la courbe de référence de la première sonde est obtenue à partir d'une courbe de référence établie préalablement. Selon une autre caractéristique de l'invention la courbe de référence est établie à partir d'une sonde à oxygène disposée en amont de l'élément catalytique à tester dont le signal émis est analysé de la même façon que celui de la sonde disposée en aval de l'élément catalytique à tester. Selon une autre caractéristique de l'invention la courbe de référence est établie au cours des premiers kilomètres de roulage du véhicule lorsque io l'efficacité de l'élément catalytique est maximale. Un autre but de l'invention est de proposer un dispositif permettant la mise en oeuvre du procédé. Ce but est atteint par le fait que le dispositif de diagnostic de l'état de fonctionnement d'un élément catalytique permettant de mettre en oeuvre le 15 procédé selon l'invention comprend au moins une sonde à oxygène disposée en aval de l'élément catalytique à tester permettant de mesurer la valeur à analyser, des moyens de mesure du signal émis par la sonde à oxygène et des moyens de retraitement du signal émis par la sonde à oxygène, les moyens de mesure et de retraitement étant situés dans le 20 calculateur du véhicule. Selon une autre caractéristique de l'invention le dispositif comporte au moins une sonde à oxygène disposée en amont de l'élément catalytique à tester permettant de déterminer les valeurs de référence auxquelles la valeur mesurée est comparée. 25 Selon une autre caractéristique de l'invention le dispositif comporte chaque sonde à oxygène comporte un capteur pouvant être chauffé. Selon une autre caractéristique de l'invention le dispositif comporte chaque sonde à oxygène comporte une cellule de mesure dans laquelle s'effectuent les réactions catalytiques permettant d'émettre le signal. 30 L'invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs dans lesquels : la figure 1 est une vue de profil du dispositif selon l'invention ; - la figure 2 est une représentation schématique de l'évolution de la teneur en oxygène à différent niveau du dispositif, en haut pendant le chauffage du capteur, en bas après arrêt du chauffage du capteur, pour fig. 2A : un élément catalytique neuf, fig. 2B : un élément catalytique dégradé, fig. 2C : un élément catalytique hors d'usage - la figure 3 est une représentation schématique de l'évolution du signal de la sonde à oxygène en fonction du temps ou de la température du capteur de la sonde, io - la figure 4 est une représentation schématique de différents exemples du signal de la sonde avant retraitement et après retraitement de deux mesures Vsi et Vsj avec fig. 4A : Vsi-Vsj, fig. 4B : fVsi di, fig. 4C : fVref-Vsi di. La figure 5 est une représentation schématique de différents 15 exemples du signal de la sonde avant retraitement et après retraitement d'une mesure avec fig. 5A : Vsi di, fig. 5B : dVsi/dt L'invention va à présent être décrite en référence aux figures 1 à 4. La figure 1 illustre le dispositif selon l'invention. Ce dispositif de diagnostic de l'état de fonctionnement d'un élément catalytique d'une ligne 20 d'échappement d'un moteur (1) à combustion interne est donc composé de l'élément catalytique (2) à tester disposé sur la ligne (32) d'échappement du moteur à combustion interne dans le sens d'évacuation (4) des gaz d'échappement Le dispositif comporte une première sonde (SI) à oxygène disposée 25 sur la ligne (31) d'échappement en amont de l'élément (2) catalytique à tester. Cette sonde (SI) détermine la quantité d'oxygène (Cl) dans l'air présent dans le conduit (31) d'échappement avant son passage dans l'élément catalytique (2). Les mesures effectuées avec cette première sonde (SI) servent de référence et permettent de définir la qualité d'oxydation de 30 l'élément catalytique en comparant les valeurs obtenues avec les sondes avant (SI) et après (S2) l'élément catalytique (2). Le dispositif comporte donc au moins une deuxième sonde (S2) à oxygène placée en aval de l'élément (2) catalytique. Cette sonde (S2) est disposée en sortie du moteur et est traversée par le conduit d'échappement. Cette sonde (S2) sert à déterminer la quantité d'oxygène (C2), et ainsi la quantité de réducteurs restant dans les gaz présents dans le conduit (32) d'échappement après leur passage dans l'élément catalytique (2). Les sondes à oxygène (S 1, S2) sont reliées (522, 521, 512, 511) à des moyens (52) de calcul et des moyens (51) de retraitement des données disposés dans le calculateur (5) du véhicule. Le calculateur comporte to également des moyens (53) de mémorisation qui serviront à mémoriser les valeurs de référence. Les sondes à oxygène SI et S2 comportent une cellule dans laquelle ont lieu les réactions catalytiques permettant de déterminer la concentration de réducteurs dans l'air d'échappement. Elles comportent également un 15 capteur (10, 20) dont la température peut varier lorsqu'on le fait chauffer. Dans leur principe de fonctionnement, les sondes à oxygène SI et S2, couramment dénommées UEGO, LSU, UHEGO, OSL selon les fournisseurs, agissent donc comme un catalyseur. Leur élément sensible, le capteur (10, 20) peut être chauffé à différentes températures, ce qui lui 20 confère le potentiel d'activer différentes réactions catalytiques, comme l'oxydation du monoxyde de carbone et des hydrocarbures. Ces réactions catalytiques transforment les composés en dioxyde de carbone et en eau. Ces composés réducteurs (CO et Hydrocarbures) présents dans les échappements, ont des formulations chimiques très variées qui leur 25 confèrent des réactivités catalytiques très différentes les unes des autres se traduisant par des besoins différents de température pour amorcer leur transformation (oxydation) en dioxyde de carbone et en eau. Lorsque les sondes SI et S2 sont chauffées à haute température (la valeur nominale ou standard dans ces conditions de fonctionnement est de l'ordre de 750 à 30 800 C), elles ont le potentiel d'oxyder la totalité des réducteurs (hydrocarbures...) présents dans le mélange gazeux, indépendamment de leur nature et/ou affiliation chimique. Si la température du capteur (10, 20) est baissée jusqu'à environ 300 C, alors les molécules d'hydrocarbures les moins réactives sont de moins en moins oxydées, telles que le méthane et d'une manière plus générale les chaînes carbonées courtes et les hydrocarbures insaturés. Le signal électrique délivré par les sondes (SI, S2) est conditionné par la quantité d'oxygène qui reste dans les gaz après l'ensemble des réactions catalytiques, donc par la quantité de réducteur non oxydé, celle-ci dépendant comme précisé ci dessus, de la température de la sonde à chaque instant. Le procédé consiste alors à analyser l'évolution des signaux de la io sonde (ou des sondes) en fonction de l'évolution de la température du capteur. Pour cela dans une première étape, la tension aux bornes de la sonde (S2), habituellement asservie à 450 mV sera volontairement asservie à un niveau de tension supérieur (par exemple 750 mV) afin d'obtenir une grande 15 richesse en réducteur dans la cavité de mesure interne au capteur. L'objectif est d'avoir un excès de réducteur (Hydrocarbures..) dans la cavité de mesure. Cet état d'asservissement permet de fixer le courant qui sera maintenu dans la suite du procédé. Dans une seconde étape, avec le courant précédemment cité 20 maintenu fixe (cela signifie l'absence d'asservissement de la tension aux bornes de la cellule de mesure), on procède à l'arrêt du chauffage du capteur afin d'obtenir une décroissance de sa température en fonction du temps. L'évolution du signal électrique aux bornes de la cellule de mesure initialement à 750 mV va décroître, à mesure que la température baisse. Le 25 profil de décroissance sera fonction de la concentration d'oxygène restant consécutivement aux réactions catalytiques s'étant déroulées dans le catalyseur dans une première étape et dans la cavité de mesure de la sonde dans une seconde étape. La figure 2 permet de bien visualiser l'évolution de la teneur en 30 oxygène au niveau des trois lieux essentiels du principe de fonctionnement du procédé qui sont la sortie moteur (SM), après l'élément catalytique (AC) et dans la cellule de mesure (CM) de la sonde à oxygène. Cette figure est décomposée en deux entités dans sa structure verticale. La partie supérieure s'intéressant aux événements associés à la première étape (tension aux bornes de la sonde asservie à une valeur proche de 750 mV), alors que la partie inférieurs permet de visualiser les teneurs en oxygène lors de la seconde étape du procède (courant maintenu et arrêt du chauffage de la sonde). La figure est scindée en trois parties, se consacrant consécutivement aux réponses qu'il est possible de prévoir avec un catalyseur neuf (figure 2A), un catalyseur appelé dégradé (figure 2B), mais qui offrirait encore des io propriétés catalytiques suffisantes pour le respect de la législation en vigueur, et enfin, un catalyseur hors d'usage (figure 2C), qui nécessiterait un remplacement. Les valeurs VO1, V01 n, d et h et VO2, VO2n, d et h se consacrent respectivement à la teneur en oxygène dans la ligne d'échappement en amont de l'élément catalytique et en aval de l'élément 15 catalytique à diagnostiquer pour l'étape 1 et l'étape 2, alors que les valeurs indiquées par les sigles Xi, Yj ou E désignent des teneurs qu'on pourrait mesurer au niveau du capteur de la sonde. E représente la teneur en oxygène dans la cellule de mesure de la sonde à oxygène pour un élément catalytique neuf ou performant, X1 représente la teneur en oxygène dans la 20 cellule de mesure de la sonde à oxygène pour un élément catalytique dégradé au cours de l'étape 1, X2 représente la teneur en oxygène dans la cellule de mesure de la sonde à oxygène pour un élément catalytique hors d'usage au cours de l'étape 2, Y1 représente la teneur en oxygène dans la cellule de mesure de la sonde à oxygène au cours de l'étape 1, Y2 25 représente la teneur en oxygène dans la cellule de mesure de la sonde à oxygène pour un élément catalytique hors d'usage au cours de l'étape 2. On s'intéresse donc à la concentration en oxygène en sortie du moteur, à celle que l'on pourrait mesurer derrière le catalyseur, et enfin, à celle présente dans la cellule de mesure de la sonde à oxygène. 30 Dans tous les cas, on peut considérer constante la concentration en oxygène en sortie du moteur (VO1, VO2), celle-ci ne dépendant que du point de fonctionnement du moteur, conséquence de la vitesse du véhicule et des conditions environnementales (température, altitude, montée/descente, charge du véhicule etc. ...). La teneur en oxygène derrière le catalyseur est totalement conditionnée par l'efficacité de ce dernier. Un élément neuf (En) ou très performant va être à même de pouvoir traiter des quantités très importantes de réducteurs (CO, HC, H2), en utilisant les molécules d'oxygène pour générer les réactions d'oxydation. Celles-ci peuvent s'écrire de façon synthétique par [Red] + 02 -> CO2 + H2O. (équation 1). Le catalyseur neuf ou très performant va donc consommer une quantité importante de la io quantité d'oxygène émise par le moteur. La quantité d'oxygène derrière le catalyseur va donc baisser de façon importante. On la notera VO2n. Cette quantité d'oxygène va donc d'autant plus baisser que le catalyseur sera efficace. Un catalyseur dégradé (Ed) sera par contre moins à même de pouvoir 15 activer les réactions d'oxydation des réducteurs de l'équation 1. Dans cette configuration, une certaine quantité d'oxygène émis par le moteur sera néanmoins consommée, mais dans des proportions plus faibles que dans le cas précédent. La concentration en oxygène après le catalyseur dégradé, dénommée VO2d sera donc inférieure à celle mesurée en sortie moteur VO2 20 mais supérieure à celle mesurée avec un catalyseur neuf VO2n. Enfin, dans le cas d'un catalyseur hors service (Eh), la même situation se passera, mais l'aptitude du catalyseur à initier les réactions d'oxydation sera considérablement réduite, voire totalement anéantie. De ce fait, les concentrations en oxygène en amont et en aval du catalyseur seront très 25 proches et dans le même temps les quantités en réducteurs seront très importantes ou au même niveau que celle que l'on avait en sortie moteur. On aura donc VO2n= i. Dans le cas où i=j, cela revient à s'intéresser à un unique moment temporel, et à la valeur de la sonde (Vs) correspondante. 15 La figure 4 représente les résultats possibles pour deux mesures du signal émis par la sonde à différents temps ou différentes températures. La figure 4A illustre le retraitement avec Vsi-Vsj, la figure 4b: fVsi di, la figure 4C avec : J Vref-Vsi di. La figure 5 représente les résultats possibles pour i et j confondus, 20 c'est-à-dire Vsi=Vsj. La figure 5A avec Vsi di, la figure 5B avec dVsi/dt. Pour chacun des exemples illustrés sur les figures 4 et 5 sont représentés les retraitements prévisionnels des signaux pour 4 états de vieillissement du catalyseur: - l'élément catalytique est dans un état qualifié neuf (En), 25 correspondant à un très faible kilométrage du véhicule, n'ayant pas permis au catalyseur d'être exposé à des hautes températures de gaz d'échappement. Concrètement, cette situation peut se présenter lors de la vérification de la conformité de production du véhicule lors des tests effectués en fin de chaîne dans les usines d'assemblage. 30 - l'élément catalytique est dégradé (Ed) mais ses performances d'oxydation sont encore suffisantes pour assurer les niveaux d'émission échappement requis par la législation. A ce stade, le catalyseur a été exposé à des températures élevées, mais le profil d'utilisation par le client a été raisonnable d'un point de vue des températures échappement. Une telle situation pourrait se décliner en une information transmise au système de contrôle moteur, indiquant qu'une évolution supérieure de la dégradation du catalyseur pourrait être néfaste. - l'élément catalytique est dégradé (Eg) et ses performances ne sont plus suffisantes vis-à-vis de la législation. Une telle situation doit engager une opération corrective dans le réseau d'entretien du véhicule. Toutefois, bien que la législation stricte ne soit pas respectée, l'élément catalytique est encore suffisamment efficace pour respecter les seuils OBD (seuil d'ON BOARD DIAGNOSTIC), nécessitant l'allumage d'un voyant de diagnostic au tableau de bord. - l'élément catalytique (Eh) est totalement hors d'usage, notamment vis-à-vis des seuils OBD, qui sont alors dépassé et induisent l'allumage du voyant au tableau de bord. Il convient de noter à ce stade que ces différents exemples sont donnés à titre d'étalonnage, permettant d'établir des abaques empiriques établissant une loi entre les valeurs des signaux sondes et l'efficacité du catalyseur et particulièrement son positionnement vis-à-vis des seuils législatifs. A partir du retraitement du signal de la sonde il est alors possible de déterminer l'état de fonctionnent de l'élément catalytique. Pour cela comme expliqué précédemment la valeur mesurée est comparée à la valeur de référence. Lors du roulage du véhicule par le client, il sera alors possible de comparer les valeurs mesurées avec ces différentes voies de retraitement des signaux, avec celles issues de processus de calibration ou d'un abaque, ou bien encore, comme mentionnée précédemment, avec une sonde localisée en amont du système de post-traitement diagnostiquer. On pourra ainsi en continu être en mesure d'appréhender l'état de dégradation ou d'activation de l'élément catalytique, et de suivre son évolution en cours du roulage du véhicule. Les courbes de référence auront des profils identiques à celles représentées sur les figures 4 et 5. Incidemment, il sera alors possible de définir différents seuils d'information, basé sur les valeurs quantitatives que le processus de retraitement des signaux permet d'obtenir, à destination du conducteur, ou bien du système de contrôle moteur, ou bien les mémoriser dans une banque de données, celle-ci aisément accessible par les outils de diagnostic utilisé dans le réseau après-vente. II ne peut non plus être occulté la possibilité d'engager aussi des actions correctives, sans se limiter à un niveau d'information (mode refuge ou protection ou mode dégradé de fonctionnement du véhicule afin de forcer le conducteur à revenir dans le réseau afin d'effectuer l'échange de la pièce défaillante.). II doit être évident pour l'homme du métier que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiquée. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus.20
Procédé et dispositif de diagnostic de l'état de fonctionnement d'un élément catalytique (2) d'une ligne d'échappement d'un moteur (1) à combustion interne caractérisé en ce qu'il consiste à comparer une valeur de référence émise par une première sonde à oxygène (S1) placée en amont d'un élément catalytique, à une valeur mesurée en continu lors du roulage du véhicule par une deuxième sonde (S2) à oxygène placée en aval de l'élément catalytique. Le procédé comportant une étape d'évaluation d'un écart obtenu lors de la comparaison entre la valeur de référence et la valeur mesurée.
1. Procédé de diagnostic de l'état de fonctionnement d'un élément catalytique (2) d'une ligne d'échappement d'un moteur (1) à combustion interne caractérisé en ce qu'il consiste à comparer une valeur de référence émise par s une première sonde à oxygène (SI) placée en amont d'un élément catalytique, à une valeur mesurée en continu lors du roulage du véhicule par une deuxième sonde (S2) à oxygène placée en aval de l'élément catalytique. 2. Procédé de diagnostic selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'évaluation d'un écart obtenu lors de la comparaison 10 entre la valeur de référence et la valeur mesurée. 3. Procédé de diagnostic selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que la mesure du signal émis par la sonde (S2) à oxygène est obtenue en réalisant les étapes suivantes : - mise sous tension et chauffage d'un capteur de température de la 15 sonde, - arrêt du chauffage du capteur, tout en maintenant la valeur du courant de la tension, de façon à permettre une diminution de la température du capteur, mesure du signal émis par la sonde au fur et à mesure de la 20 diminution de la température du capteur en fonction du temps par des moyens (52) de mesure du calculateur du véhicule ; - retraitement du signal par des moyens (51) de retraitement du calculateur. 6. Procédé de diagnostic selon la 3, caractérisé en ce que 25 le chauffage de la sonde à oxygène est obtenu en établissant un courant de valeur supérieure à la valeur de courant habituelle, de façon à avoir un excès de réducteur dans la cavité de mesure de la sonde. 7. Procédé de diagnostic selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que le retraitement est effectué en appliquant un modèle mathématique deretraitement de signaux sur au moins une valeur mesurée afin d'obtenir une valeur utilisable pour la comparaison avec la valeur de référence. 6. Procédé de diagnostic selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que le retraitement est effectué en appliquant un modèle mathématique de retraitement de signaux sur deux valeurs mesurées afin d'obtenir des valeurs utilisables pour la comparaison avec la valeur de référence. 7. Procédé de diagnostic selon une des 1 à 6 caractérisé en ce que la courbe de référence de la première sonde (SI) est obtenue à partir d'une courbe de référence établie préalablement. io 8. Procédé de diagnostic selon la 7 caractérisé en ce que la courbe de référence est établie à partir d'une sonde (SI) à oxygène disposée en amont de l'élément catalytique à tester dont le signal émis est analysé de la même façon que celui de la sonde (S2) disposée en aval de l'élément catalytique à tester. 15 9. Procédé de diagnostic selon la 7 ou 8 caractérisé en ce que la courbe de référence est établie au cours des premiers kilomètres de roulage du véhicule lorsque l'efficacité de l'élément (2) catalytique est maximale. 10.Dispositif de diagnostic de l'état de fonctionnement d'un élément 20 catalytique (2) permettant de mettre en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 1 à 9 caractérisé en ce qu'il comprend au moins une sonde (S2) à oxygène disposée en aval de l'élément catalytique (2) à tester permettant de mesurer la valeur à analyser, des moyens (52) de mesure du signal émis par la sonde à oxygène et des moyens (51) de retraitement du 25 signal émis par la sonde à oxygène, les moyens de mesure(52) et de retraitement (51) étant situés dans le calculateur (5) du véhicule. 11.Dispositif de diagnostic de l'état de fonctionnement d'un élément catalytique (2) selon la 10 caractérisé en ce qu'il comporte au moins une sonde (SI) à oxygène disposée en amont de l'élément catalytique(2) à tester permettant de déterminer les valeurs de référence auxquelles la valeur mesurée est comparée. 12.Dispositif de diagnostic de l'état de fonctionnement d'un élément catalytique selon une des 10 à 11 caractérisé en ce que chaque 5 sonde (Si, S2) à oxygène comporte un capteur (10, 20) pouvant être chauffé. 13.Dispositif de diagnostic de l'état de fonctionnement d'un élément catalytique selon une des 10 à 12 caractérisé en ce que chaque sonde (Si, S2) à oxygène comporte une cellule de mesure dans laquelle s'effectuent les réactions catalytiques permettant d'émettre le signal. 10
F
F01
F01N
F01N 11,F01N 3
F01N 11/00,F01N 3/20
FR2889450
A1
DISPOSITIF DE DIFFUSION SOUS FORME VOLATILE D'UN PRODUIT ACTIF
20,070,209
La présente invention concerne un dispositif de diffusion d'un produit actif au dos sous forme volatile, comportant un boîtier renfermant un produit actif. L'invention peut généralement servir à éloigner n'importe quel être vivant, parasite, dangereux ou indésirable, en particulier certains insectes. Une application privilégiée, mais non exclusive, d'une telle invention, est la répulsion des insectes volants, tels que les mouches, les taons, les moustiques et les moucherons. Dans le cas des moustiques, la présente invention peut bien entendu être mise en oeuvre pour éloigner des moustiques vecteurs de maladies parasitaires. En particulier, la présente invention peut servir à éloigner les moustiques tels que l'anophèle, vecteur du paludisme, ou la stégomyie, responsable de la transmission de la dengue et de la fièvre jaune. Par ailleurs, la présente invention peut s'avérer particulièrement utile pour éloigner des parasites vivants sur la peau ou dans les phanères de l'homme et des animaux, tels que les tiques. Encore d'autres insectes, tels que les cafards, blatte, mites, puces, fourmis, guêpes, abeilles, etc peuvent être traités avec le dispositif de diffusion de la présente invention. Des applications utiles peuvent également être trouvées dans les domaines de la pharmacie, la parapharmacie, des désodorisants et parfums d'ambiance. La présente invention touche donc tous les domaines où un produit actif est diffusé dans l'air ou un autre environnement gazeux. Il est à noter que la présente invention peut être utilisée à l'intérieur d'une habitation (maison, écurie, box, tente), mais se destine également à une utilisation en extérieur. Dans l'art antérieur, les dispositifs de diffusion de produit actif sous forme volatile, tel que les dispositifs de distribution d'agent répulsif ou encore d'insecticide sont nombreux et variés. Un premier type de dispositif consiste par exemple en un emballage en plastique flexible ou rigide, renfermant un gel solide contenant le produit actif. Dans le cas d'un emballage flexible, l'utilisateur doit alors déplier ou déchirer cet emballage, afin que le produit actif se diffuse dans l'air ambiant. Cependant, un inconvénient lié à ce type de dispositif est que le maniement de l'emballage entraîne bien souvent le contact des doigts de l'utilisateur avec le gel solide, et donc avec le produit actif. Ainsi, un tel contact peut éventuellement être à l'origine de problèmes d'allergie vis-à-vis d'un des constituants de ce produit actif ou peut s'avérer dangereux si l'utilisateur, notamment un enfant, porte les doigts à sa bouche en ayant oublié de se laver préalablement les mains. Dans le cas d'un emballage rigide, le produit actif est généralement maintenu prisonnier à l'intérieur de cet emballage et vient reposer par gravité contre une paroi interne de cet emballage. Des trous d'aération sont alors prévus au niveau du boîtier afin que le produit volatile s'échappe de l'intérieur du boîtier vers l'extérieur. Cependant, la diffusion du produit au travers d'un tel emballage rigide s'avère peu efficace. En effet, le gel solide reste bien souvent statique contre la paroi interne de cet emballage, réduisant ainsi sa surface en contact avec l'air et occasionnant ainsi une diffusion faible de produit au travers des trous d'aération. Et dans le cas où le produit actif (ou gel) n'est pas fixé dans son emballage, il peut se déplacer à l'intérieur, ce qui cause des bruits indésirables qui peuvent être gênants, notamment pour un animal, tel qu'un cheval ou un âne. D'autres dispositifs comprennent un récipient contenant un produit actif sous forme liquide. Le produit actif peut alors simplement être contenu dans le récipient et diffusé suite à un simple retrait d'un bouchon servant initialement à obturer ce récipient. Une mèche imprégnée de produit actif, par exemple solidarisée au bouchon du récipient, peut également être utilisée. Dans ce cas, la diffusion de produit actif nécessite un retrait au moins partiel de cette mèche relativement au récipient pour que le produit diffuse dans l'atmosphère. Ces dispositifs à simple bouchon ou à mèche nécessitent donc un retrait partiel ou total du dispositif d'obturation du récipient pour aboutir à une libre diffusion du produit actif dans l'atmosphère. Ainsi, si le récipient est renversé par inadvertance, le produit s'écoulera nécessairement hors de ce dernier, et sera donc perdu. Ce dispositif est adapté à une utilisation statique. Dans un domaine voisin, on connaît également des produits actifs, tels que des répulsifs, qui sont conditionnés en vaporisateur. Ce type de conditionnement ne garantie pas que l'utilisateur va rester hors de contact du produit actif, et notamment de ses mains. En effet, ce type de conditionnement impose que le produit actif est pulvérisé sur une cible, qui peut être la peau ou les vêtements de l'utilisateur, ou encore le pelage d'un animal (cheval, âne). De plus, le bruit généré par la pulvérisation et le nuage de produit actif en suspension peuvent effrayer certains chevaux. Il existe également des crèmes répulsives dont l'application se fait presque obligatoirement à l'aide des mains, ce qui rend l'opération salissante et fastidieuse. La présente invention a donc pour but de fournir un dispositif de diffusion 10 de produit actif sous forme volatile qui ne reproduit pas les inconvénients susmentionnés de l'art antérieur. La présente invention a notamment pour but de fournir un dispositif assurant une diffusion régulière et homogène de produit actif dans l'atmosphère, et cela de façon totalement autonome. La présente invention a également pour but de fournir un dispositif simple et peu coûteux à fabriquer et à assembler. La présente invention a encore pour but de fournir un dispositif facilement transportable et/ou aisément positionnable, permettant ainsi de se protéger en tout lieu et à tout moment contre des insectes et des parasites. La présente invention a donc pour but de fournir un dispositif de distribution assurant une protection permanente et efficace de l'utilisateur ou du porteur contre ces insectes ou parasites. La présente invention a donc pour objet un , notamment un agent répulsif destiné à éloigner des insectes et des parasites, le dispositif comportant un boîtier comprenant une paroi interne, le produit actif étant logé dans ledit boîtier, ledit produit actif étant disposé à l'intérieur dudit boîtier en étant positionné en majeure partie en éloignement de ladite paroi interne du boîtier. De par cet éloignement, le produit actif peut être libéré plus aisément, plus régulièrement et de manière plus homogène de l'intérieur du boîtier vers l'air atmosphérique extérieur. Avantageusement, ledit produit actif est entièrement hors de contact de la paroi interne du boîtier. Ainsi, la diffusion est maximale. Avantageusement, ladite paroi interne du boîtier définit un espace interne, ledit produit actif occupant un emplacement relativement central à l'intérieur de cet espace interne. Lorsque le boîtier présente une configuration générale sensiblement cylindrique définissant un axe longitudinal (génératrice), le produit actif peut s'étendre le long de cet axe. Avantageusement, ledit produit actif est maintenu en place dans ledit boîtier par des moyens de positionnement aptes à le maintenir en éloignement de 10 la paroi interne du boîtier. Avantageusement, lesdits moyens de positionnement sont formés par le produit actif. Avantageusement, les moyens de positionnement comprennent au moins une tige de support montée à l'intérieur du boîtier et reliant le produit actif à la 15 paroi interne. Avantageusement, la tige de support définit un axe de rotation, de sorte que le produit actif monté dessus peut tourner sur lui-même. Avantageusement, le boîtier comprend deux parties déplaçables l'une relativement à l'autre entre une position ouverte et une position fermée, chaque partie définissant un bord de jonction, les deux bords de jonction venant en contact l'un de l'autre en position fermée, les moyens de positionnement étant reçus sur le boîtier à proximité des bords de jonction. Les moyens de positionnement peuvent par exemple être encliquetés dans des logements d'encliquetage formés par le boîtier. Avantageusement, les bords de jonction définissent ensemble des logements de réception pour les moyens de positionnement, les logements étant formés en position fermée. Ainsi, il est possible de remplacer très aisément le produit actif, une fois épuisé. C'est la fermeture du boîtier qui va fermer les logements de réception sur les moyens de positionnement. Avantageusement, ledit boîtier comporte des moyens de visualisation, telle qu'une fenêtre de visualisation, permettant d'observer la consommation en produit actif au cours du temps. La consommation peut être décelée de diverses manières: la masse de produit actif peut diminuer dans le temps du fait qu'il se sublime. Une autre possibilité est que le produit actif change de couleur, de nuance de couleur ou d'aspect dans le temps. Avantageusement, ledit boîtier comporte des trous de diffusion permettant une circulation d'air entre l'atmosphère extérieure et l'intérieur du boîtier, de manière à assurer une diffusion continue du produit actif au travers de ces trous, les trous étant avantageusement disposés à des extrémités opposées du boîtier. Avantageusement, l'espace interne du boîtier comprend des moyens de ventilation, tels qu'une hélice rotative, pour favoriser la diffusion du produit actif au travers des trous d'éventation et/ou pour favoriser la rotation de ladite tige de support relativement au boîtier. Avantageusement, ledit boîtier comporte des moyens d'attache, tels que des moyens adhésifs de type scratch, permettant au dispositif d'être librement 15 transportable avec une liberté de mouvement totale du porteur. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement au cours de la description détaillée suivante de plusieurs modes de réalisation de celle-ci, faite en référence aux dessins joints, donnés à titre d'exemple non limitatif, et sur lesquels: -la figure la est une vue en perspective schématique d'un dispositif de diffusion de produit fluide sous forme volatile en position d'utilisation selon un mode de réalisation de la présente invention, - la figure lb est une vue en perspective schématique du dispositif représenté sur la figure la en position d'ouverture, - la figure 2 est une vue en section transversale schématique d'un dispositif de diffusion de produit fluide, cette vue montrant quelques variantes de réalisation par rapport au dispositif représenté aux figures la et lb, - la figure 3a est une vue en perspective schématique d'une partie du dispositif de diffusion de produit fluide, cette vue représentant une variante de 30 réalisation apportée à cette partie du dispositif, - la figure 3b est une vue en perspective schématique d'une partie du dispositif de diffusion de produit fluide, cette vue représentant une variante de réalisation apportée à cette partie du dispositif, - la figure 4a est une vue en perspective schématique d'un dispositif de diffusion de produit fluide en position d'ouverture, cette vue montrant des variantes de réalisation apportées à ce dispositif, - la figure 4b est une vue en section transversale d'une partie du dispositif représenté sur la figure 4a. En se référant tout d'abord aux figures la et lb, ces figures représentent un dispositif de diffusion de produit actif 4 sous forme volatile. Le terme diffusion doit être compris dans la présente invention comme une distribution passive de produit actif, au contact de l'air qui circule sur lui. On peut cependant prévoir des moyens pour créer une circulation d'air forcée: ces moyens peuvent éventuellement être alimentés en électricité, par exemple par pile ou panneau solaire. Ce dispositif comporte un boîtier 1, représenté en position d'utilisation ou de fermeture sur la figure la et en position de recharge ou d'ouverture sur la figure lb. Selon cet exemple de réalisation, ce boîtier 1 comporte deux parties 2, 3 articulées autour d'une charnière 23, permettant la rotation d'une partie relativement à l'autre pour passer de la position d'utilisation à la position de recharge et inversement. Ces parties 2, 3 peuvent être assimilées dans le cas présent à deux coques de configuration identique. Ces coques comprennent chacune un corps hémicylindrique respectivement 20, 30 pourvus chacun de deux extrémités opposées arrondies, respectivement 21, 22 et 31, 32. Les coques 2, 3 présentent toutes deux un bord de jonction, venant en contact l'une contre l'autre en position de fermeture. Dans cette position de fermeture, verrouillable par un système de fermeture désengageable 25 quelconque, le boîtier 1 peut alors être défini comme un corps cylindrique muni de deux extrémités opposées de forme hémisphérique. Cependant, il est à noter qu'une telle configuration n'est pas limitative pour la mise en oeuvre de la présente invention, de sorte que d'autres formes peuvent être envisagées pour le boîtier, par exemple parallélépipédique, sphérique, oblong, polygonal, etc. Tel qu'illustré sur les figures la, lb, 2, 4a et 4b, le boîtier 1 comporte avantageusement une multitude de trous O. Ces trous ont pour fonction d'assurer une connexion entre l'intérieur du boîtier 1 et l'air extérieur ambiant. Tel qu'il sera expliqué par la suite, ces trous fournissent ainsi un passage pour le produit actif, s'échappant de l'intérieur du boîtier vers l'extérieur sous forme volatile. De tels trous 0 peuvent donc être qualifiés de trous de diffusion. Tel que visible sur la figure lb, ces trous 0 peuvent être prévus sur chaque extrémité opposée arrondie 21, 22, 32, 32 des parties 2, 3 constitutives du boîtier 1. Ainsi, en position de fermeture du boîtier 1, les différents trous seront répartis sur les extrémités opposées hémisphériques du boîtier 1, comme le montre la figure la. Autrement, tel que représenté sur la figure 4a, de tels trous 0 peuvent être ménagés sur le corps hémicylindrique de chaque partie 2, 3 constitutives du boîtier 1. Ces trous peuvent par exemple être arrangés de manière linéaire sous les bords de jonction, par exemple de façon parallèle à ces bords de jonction. Ainsi, en position de fermeture du boîtier 1, ces trous s'étendront sur le corps cylindrique du boîtier de part et d'autre des bords de jonction. Bien entendu, ces modes de réalisation ne sont pas limitatifs pour la présente invention, le boîtier 1 pouvant être pourvu de trous à la fois ménagés sur le corps cylindrique et sur les extrémités hémisphériques et peuvent être arrangées selon tout motif désiré. En outre, bien que les figures montrent des trous circulaires, il est bien entendu possible de réaliser des trous présentant d'autres formes, tels que des formes triangulaires, carrées, ovoïdales, etc. Les parties 2, 3 formant le boîtier 1 comprennent une paroi interne respectivement 2i, 3i définissant en position de fermeture du boîtier un espace interne. Cet espace interne est destiné à loger le produit actif 4. Le produit actif 4 est prévu à l'état solide. Ce produit actif peut présenter toutes formes appropriées et notamment, tel que représenté sur la figure lb, peut être prévu sous forme de rouleau 41. Une autre forme de réalisation, représentée sur la figure 3b, montre le produit actif 4 sous forme de rouleau torsadé 41. Un tel rouleau torsadé présente alors une alternance de projections 411 et de creux. La fonction de telles projections 411 sera évoquée dans la suite de cette description. Selon l'invention, le produit actif 4 est disposé à l'intérieur du boîtier 1 en étant positionné en majeure partie en éloignement de la paroi interne 2i, 3i de ce boîtier. De façon avantageuse, le produit actif est totalement hors de contact de la paroi interne 2i, 3i du boîtier. Pour ce faire, le produit actif peut être avantageusement maintenu à distance de cette paroi interne 2i, 3i par des io moyens de positionnement. Ces moyens de positionnement peuvent être formés par le produit actif lui même ou par un élément de support indépendant. Cet élément de support peut par exemple comprendre au moins une tige de support 42, 43 montée à l'intérieur du boîtier 1 de manière à s'étendre à partir de la paroi interne de ce boîtier. Dans ce cas, cette tige de support peut s'étendre de manière axiale 42 (figure lb) ou transversale 43 (figure 4a) relativement au boîtier 1. Pour solidariser ces tiges de support 42, 43 à la paroi interne du boîtier, des logements de réception peuvent être prévus. Ces logements de réception peuvent être prévus sur une seule partie constitutive du boîtier ou peuvent être définis ensemble par les deux parties constitutives du boîtier. Le mode de réalisation illustré en figure lb illustre ce dernier cas. En effet, dans cet exemple, les extrémités arrondies opposées 21, 22, 31, 32 des parties 2, 3 comportent chacune un évidement 24, 34 ménagé à hauteur du bord de jonction. Ainsi, en position fermée du boîtier, les évidements 24 de la partie 2 se placent en vis-à-vis des évidement 34 de la partie 3 de manière à former des logements de réception pour la tige de support axial 42. Un tel positionnement de la tige permet d'une part de maintenir le produit actif à un emplacement relativement central à l'intérieur de l'espace interne défini par le boîtier 1 (car dans le cas présent, les deux parties 2, 3 constitutives du boîtier sont de configuration identique) et en outre permet de recharger facilement le dispositif en produit actif 4, l'utilisateur pouvant extraire très aisément l'ensemble tige de support rouleau en position d'ouverture du boîtier 1. De façon avantageuse, cette tige de support 42 définit un axe de rotation, de sorte que le produit actif 4 monté dessus peut tourner sur lui même. Cette rotation du produit actif assure alors une bonne propulsion du produit actif 4 de l'intérieur du boîtier 1 vers l'extérieur au travers des trous de diffusion 0. Une telle rotation peut être facilitée avec un rouleau de forme torsadée tel que précédemment décrit. En effet, l'alternance des projections 411 et de creux au niveau d'un tel rouleau offre à l'air ambiant une prise plus grande et favorise ainsi la rotation du rouleau relativement au boîtier. Dans une forme de réalisation particulière, il est également possible de prévoir que la rotation de la tige relativement au boîtier 1 ne se fait que de façon unilatérale. Le positionnement du produit actif 4 à distance de la paroi interne du boîtier peut également être obtenu en utilisant comme moyen de positionnement une ou plusieurs tiges de support 43, par exemple au nombre de deux tel qu'illustré sur les figures 4a et 4b, s'étendant de façon transversale relativement au boîtier 1. Ces tiges peuvent alors être solidarisées à la paroi interne du boîtier 1 en étant maintenues par encliquetage dans des logements de réception 26, par exemple prévus sur une des parties constitutives du boîtier 1 tel qu'illustré sur les figures. En effet, ces figures montrent quatre logements d'encliquetage formés par une seule partie du boîtier 1. Ces logements sont, dans cet exemple de réalisation, disposés par paire avec un logement constitutif d'une paire placée en vis-à-vis de l'autre logement constitutif de cette paire. Dans ce mode de réalisation ces logements de réception 26 sont précisément formés au niveau du corps hémicylindrique 20 de la partie 2 du boîtier, à proximité du bord de jonction 24. Chaque paire de logement accueille une tige de support 43 par encliquetage. Ainsi, les figures 4a et 4b montrent deux tiges de support encliquetées à la paroi interne du boîtier et s'étendant de façon parallèle l'une par rapport à l'autre et de façon transversale relativement à ce boîtier. Les tiges de support 42, 43 peuvent être également pourvues de moyens de retenue 421 favorisant la solidarisation du produit actif avec ces tiges de support. Ces moyens de retenue peuvent se présenter sous la forme d'épines ou de barbes présentant un bout acéré apte à s'ancrer dans le produit actif à l'état solide. Selon une autre caractéristique avantageuse, le boîtier 1 peut renfermer des moyens de ventilation 44. Tel qu'illustré sur la figure 3a, ces moyens de ventilation peuvent comprendre une hélice rotative montée sur la tige de support 42. Une telle hélice a alors pour intérêt de favoriser la diffusion du produit actif 4 au travers des trous de diffusion 0 et/ou de favoriser la rotation de la tige 42 relativement au boîtier. Selon un mode de réalisation avantageux, une partie constitutive du boîtier 1 peut comprendre des moyens de visualisation 33 pour permettre d'observer la consommation en produit actif 4 au cours du temps. Comme représenté sur les figures la et lb, de tels moyens peuvent comprendre une fenêtre de visualisation ménagée au niveau du corps hémicylindrique 30 de la partie 3 du boîtier 1. Selon une autre caractéristique avantageuse, le boîtier peut comporter des moyens d'attache 5, permettant de fixer le dispositif sur un vêtement ou une partie corporelle de l'utilisateur. De tels moyens d'attache permettent alors au dispositif d'être aisément transportable avec une liberté de mouvement totale du porteur. Ces moyens d'attache peuvent être prévus sous la forme d'une sangle ou d'un brassard pourvus de moyens adhésifs de type scratch ou velcro, tel qu'illustré sur la figure la, permettant par exemple à l'utilisateur d'attacher le dispositif à l'un de ses poignets. Selon une variante de réalisation illustrée sur la figure 2, les moyens d'attache peuvent comprendre un crochet que l'utilisateur peut par exemple accrocher sur un de ses vêtements. Les moyens d'attache peuvent également être adaptés à s'accrocher sur n'importe quel type de support, et notamment un harnachement, tel qu'un sac à dos, un baudrier, un harnachement de cheval. On peut par exemple fixer le boîtier à la têtière d'un harnais
Dispositif de diffusion sous forme volatile d'un produit actif (4), notamment un agent répulsif destiné à éloigner des insectes et des parasites, le dispositif comportant un boîtier (1) comprenant une paroi interne (2i ; 3i), le produit actif (4) étant logé dans ledit boîtier (1), caractérisé en ce que ledit produit actif (4) est disposé à l'intérieur dudit boîtier (1) en étant positionné en majeure partie en éloignement de ladite paroi interne (2i ; 3i) du boîtier (1).
Revendications 1.- Dispositif de diffusion sous forme volatile d'un produit actif (4), notamment un agent répulsif destiné à éloigner des insectes et des parasites, le dispositif comportant un boîtier (1) comprenant une paroi interne (2i; 3i), le produit actif (4) étant logé dans ledit boîtier (1), caractérisé en ce que ledit produit actif (4) est disposé à l'intérieur dudit boîtier (1) en étant positionné en majeure partie en éloignement de ladite paroi interne (2i; 3i) du boîtier (1). 2.- Dispositif selon la 1, dans lequel ledit produit actif (4) est 10 entièrement hors de contact de la paroi interne du boîtier (2i; 3i). 3.- Dispositif selon la 1 ou 2, dans lequel ladite paroi interne (2i; 3i) du boîtier (1) définit un espace interne, ledit produit actif occupant un emplacement relativement central à l'intérieur de cet espace interne. 4.- Dispositif selon la 1, 2 ou 3, dans lequel ledit produit actif est maintenu en place dans ledit boîtier (1) par des moyens de positionnement aptes à le maintenir en éloignement de la paroi interne du boîtier. 5.- Dispositif selon la 4, dans lequel lesdits moyens de positionnement sont formés par le produit actif. 6.- Dispositif selon la 4, dans lequel les moyens de positionnement comprennent au moins une tige de support (42; 43) montée à 25 l'intérieur du boîtier (1) et reliant le produit actif (4) à la paroi interne (2i). 7.- Dispositif selon la 6, dans lequel la tige de support (42) définit un axe de rotation, de sorte que le produit actif (4) monté dessus peut tourner sur lui-même. 8.- Dispositif selon la 7, dans lequel la rotation de la tige (42) relativement au boîtier (1) se fait uniquement de façon unilatérale. 9.- Dispositif selon l'une quelconque des 4 à 8, dans lequel le boîtier (1) comprend deux parties déplaçables (2, 3) l'une relativement à l'autre entre une position ouverte et une position fermée, chaque partie définissant un bord de jonction (24, 34), les deux bords de jonction (24, 34) venant en contact l'un de l'autre en position fermée, les moyens de positionnement (42) étant reçus io sur le boîtier à proximité des bords de jonction (24, 34). 10.- Dispositif selon la 9, dans lequel les bords de jonction (24, 34) définissent ensemble des logements de réception pour les moyens de positionnement, les logements étant formés en position fermée. 11.- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit boîtier (1) comporte des moyens de visualisation (33), telle qu'une fenêtre de visualisation, permettant d'observer la consommation en produit actif (4) au cours du temps. 12.- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit boîtier comporte des trous de diffusion (0) permettant une circulation d'air entre l'atmosphère extérieure et l'intérieur du boîtier (1), de manière à assurer une diffusion continue du produit actif (4) au travers de ces trous, les trous étant avantageusement disposés à des extrémités opposées du boîtier. 13.- Dispositif selon la 12, dans lequel l'espace interne du boîtier comprend des moyens de ventilation (44), tels qu'une hélice rotative, pour favoriser la diffusion du produit actif (4) au travers des trous d'éventation (0) et/ou pour favoriser la rotation de ladite tige de support (42) relativement au boîtier. 14.- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit boîtier comporte des moyens d'attache (5), tels que des moyens adhésifs de type scratch, permettant au dispositif d'être librement transportable 5 avec une liberté de mouvement totale du porteur.
A
A61
A61L
A61L 9
A61L 9/12
FR2897761
A1
DISTRIBUTEUR APPLICATEUR D'UN PRODUIT COSMETIQUE
20,070,831
5 DOMAINE DE L'INVENTION L'invention concerne le domaine du conditionnement des produits cosmétiques fluides ou pâteux. Elle concerne plus spécialement les distributeurs, tels les flacons de mascara, qui comprennent un récipient fermé par un capuchon formant un applicateur. ETAT DE LA TECHNIQUE Les récipients tels que les flacons de mascara sont dotés d'un essoreur fixé au goulot 15 dudit récipient. L'essoreur constitue un élément fondamental du distributeur et ses fonctions essentielles sont tout à fait critiques pour assurer un bon fonctionnement du distributeur, un bon résultat de maquillage et une durée de vie correcte du produit contenu dans le corps du distributeur formant réservoir. 20 En effet, l'essoreur peut former un joint pour le distributeur de manière à éviter toute fuite et perte de produit cosmétique, et à éviter tout séchage du produit cosmétique due à l'évaporation de ses composants liquides et volatils. La fonction première de l'essoreur est de réguler la quantité de produit restant sur l'applicateur après extraction de ce dernier : le dosage de la quantité approprié se fait par 25 la diamètre de l'orifice de l'essoreur. Il est important que l'applicateur ne porte qu'une quantité prédéterminée de produit cosmétique pour obtenir l'effet désiré, typiquement un effet de maquillage. L'essoreur est typiquement assemblé au goulot du corps formant un récipient ou une bouteille pour le produit à conditionner. 10 Afin d'obtenir l'étanchéité requise, le matériau formant l'essoreur doit être apte à se déformer quand le distributeur est fermé, une partie de l'essoreur formant un joint apte à être comprimé entre le goulot et le capuchon, qui tous deux forment des pièces rigides. On connaît déjà de nombreux distributeurs, typiquement des distributeurs de mascara, qui comprennent un essoreur, cet essoreur pouvant assurer en outre une fonction d'étanchéité pour le réservoir. Ces essoreurs comprennent une jupe tubulaire présentant un diamètre extérieur voisin à légèrement inférieur au diamètre intérieur dudit goulot Di, de manière à ce que ledit essoreur puisse être placé dans ledit goulot. Ladite jupe tubulaire comprend ou forme une partie intérieure rétreinte de diamètre réduit destinée à assurer l'essorage proprement dit. Afin de solidariser ledit essoreur audit goulot, ledit essoreur comprend d'une part une collerette supérieure, de diamètre supérieur à Di et venant typiquement en butée axiale contre tout ou partie du buvant ou d'un épaulement dudit goulot, de manière à former une butée axiale supérieure afin que ledit essoreur soit en position stable et fixe par rapport audit goulot et qu'il ne puisse pas pénétrer à l'intérieur dudit goulot, et d'autre part, un moyen de solidarisation complémentaire visant à ce que ledit essoreur, une fois encliqueté dans ledit goulot, ne soit pas entraîné vers l'extérieur et séparé dudit goulot par un déplacement axial, notamment lorsque l'applicateur est extrait du récipient. Ce moyen de solidarisation peut former une butée inférieure prenant appui sur l'extrémité inférieure du goulot, et notamment sur sa partie évasée ou épaulement de diamètre supérieur à Di, comme cela apparaît dans les brevets FR 2 826 246 selon toutes les figures lA à 5b, FR 2 504 788 selon toutes les figures 1 à 6, DE 296 13 996 U1 selon toutes les figures 1 à 3c, US 5,884,634 selon toutes les figures 1 à 8, US 5,875,791 selon ses figures 1 à 10, GB2 063 823 selon les figures 1 et 2. Ce moyen de solidarisation peut aussi être formé par coopération de portions en creux ou rainures annulaires avec des portions en relief ou nervures annulaires, les portions en creux ou en relief portées par la surface intérieure dudit goulot coopérant respectivement avec les portions en relief ou en creux portées par la surface extérieure de ladite jupe tubulaire, comme cela apparaît sur les brevets FR 2 668 903 selon les figures 1 à 4, FR 2 3 562 773 selon les figures 1 à 8, GB 1 545 627 selon les figures 1 à 3, GB 2 312 617 selon les figures 1 à 3, US 6,505,631 selon ses figures 1 à 3, US 5,190,389 selon ses figures 1 à 4, US 6,502,584 selon les figures 4, 7 et 8, US 5,597,254 selon les figures 1 à 11. Ce moyen de solidarisation peut également être formé par emmanchement à force, l'essoreur étant en un matériau résilient, comme divulgué dans le brevet GB 2 063 823 selon la figure 4. to PROBLEMES POSES D'une part, les distributeurs applicateurs connus par l'état de la technique comprennent des essoreurs qui sont typiquement adaptés en vue de l'essorage d'une brosse à mascara chargée en mascara selon une formulation traditionnelle de thixotropie relativement 15 élevée. Or, les formulations de mascara évoluant sans cesse, leurs propriétés rhéologiques évoluent également, de sorte qu'il est nécessaire d'avoir des essoreurs adaptés à la rhéologie des mascaras, en particulier des essoreurs adaptés à des mascaras plus fluides que les mascaras traditionnels. 20 D'autre part, il importe que ladite brosse prélève une quantité à la fois importante et prédéterminée de mascara, et que la brosse soit correctement essorée à chaque passage de la brosse dans l'essoreur lorsque ledit applicateur est retiré du corps formant réservoir de mascara, et cela, quelle que soit la viscosité du mascara. Enfin, dans le domaine des distributeurs applicateurs, il y a une demande permanente de 25 renouvellement du contenu et/ou du contenant, afin d'offrir à la vente des produits aux fonctions nouvelles et avantageuses pour les personnes utilisatrices. DESCRIPTION DE L'INVENTION 30 Selon l'invention, le distributeur applicateur d'un produit cosmétique fluide ou pâteux, typiquement d'un mascara, présente une direction axiale et comprend un corps formant un réservoir pour ledit produit, ledit corps comprenant un goulot typiquement fileté doté d'un essoreur, et un applicateur comprenant un capuchon typiquement fileté destiné à coopérer avec ledit goulot par vissage en vue de l'obturer, une tige axiale solidaire dudit capuchon à son extrémité supérieure et d'un moyen d'application dudit produit à son extrémité inférieure, par exemple une brosse comprenant une pluralité de poils radiaux solidarisés à un support, ledit essoreur comprenant une collerette supérieure, de diamètre supérieur à Dg, diamètre intérieur dudit goulot, venant typiquement en butée axiale contre ledit goulot, et une jupe tubulaire présentant un diamètre intérieur Dj et un diamètre extérieur voisin à légèrement inférieur au diamètre intérieur Dg dudit goulot, de manière à ce que ledit essoreur puisse être placé dans ledit goulot, ladite jupe tubulaire comprenant ou formant une partie intérieure rétreinte de diamètre réduit Dr < Dj destinée à assurer l'essorage proprement dit dudit moyen d'application de diamètre Db > Dr, ledit essoreur étant destiné à coopérer avec ledit moyen d'application à chaque passage dudit moyen d'application, chaque fois que ledit applicateur est retiré et séparé dudit corps de manière à enlever dudit moyen d'application tout excédent dudit produit cosmétique. Le distributeur applicateur est caractérisé en ce que : a) ladite partie intérieure rétreinte forme une couronne de largeur radiale égale à Dj-Dr, avec un bord extérieur de diamètre Dj correspondant typiquement à celui de ladite jupe tubulaire, et un bord intérieur, de diamètre Dr < Db, Db étant le diamètre dudit moyen d'application, avec Db < Dj, de manière à assurer l'essorage dudit moyen d'application lors de son passage dans l'essoreur, un excédent dudit produit cosmétique s'accumulant sous ladite couronne, b) ladite couronne comprend au moins un orifice axial, de manière à ce que, lors du passage dudit moyen d'application dans l'essoreur, une fraction dudit excédent accumulé s'écoule, au travers dudit orifice axial, au-dessus de ladite couronne et se dépose sur ledit moyen d'application en formant un dépôt axial sous la forme d'un cordon axial présentant une section sensiblement égale à celle dudit orifice axial. Le distributeur applicateur selon l'invention résout les problèmes posés. En effet, son essoreur spécifique est tout à fait adapté aux mascaras plus fluides que les mascaras traditionnels. En outre, il permet de prélever sur la brosse une quantité à la fois importante et prédéterminée de mascara, tout en assurant un essorage correct à chaque passage de la brosse dans l'essoreur lorsque ledit applicateur est retiré du corps formant réservoir de mascara, et cela, quelle que soit la viscosité du mascara. Enfin, il permet de renouveler l'offre distributeurs applicateurs nouveaux, tout en offrant à la vente des produits aux fonctions nouvelles et avantageuses pour les personnes 1 o utilisatrices. DESCRIPTION DES FIGURES 15 Les figures la à 2d sont relatives à une même modalité d'essoreur (3) selon l'invention. La figure la est une vue en perspective d'une coupe axiale d'un essoreur (3) selon sa direction axiale (10). La figure lb est une vue composite en coupe axiale représentant un essoreur (3) en coupe axiale, assemblé au goulot (20) d'un corps (2) formant récipient pour le mascara, 20 lors du passage d'une brosse (42) formant le moyen d'application (41) dudit applicateur (4). Ladite brosse (42), qui comprend une pluralité de poils (420) et une torsade métallique comme support (421), a été représentée de manière incomplète, avec une portion inférieure de ladite pluralité de poils disposée, avant essorage, au-dessous de ladite partie intérieure rétreinte (32) dudit essoreur, et avec une portion supérieure de 25 ladite pluralité de poils disposée, après essorage, au-dessus de ladite partie intérieure rétreinte (32), un cordon axial (51) dudit produit cosmétique s'étant déposé sur la brosse (42) par passage de l'excédent (50) de produit cosmétique dans chacun des orifices axiaux (332). 30 La figure le est une vue en perspective partielle d'un applicateur (4) en sortie d'essoreur dont la brosse (42) comprend à sa surface 4 cordons axiaux orientés à 90 l'un par rapport à l'autre. Sur cette figure, une portion de la tige axiale (40) a été représentée en traits pointillés. Les figures 2a à 2d sont relatives à l'essoreur (3) lui-même, l'essoreur (3) formant une 5 pièce moulée monobloc (3'). La figure 2a est une vue de côté. La figure 2b est une vue en coupe axiale. La figure 2c est une vue de dessus. La figure 2d est une vue de dessous. 10 La figure 3a est une demi-section axiale de l'essoreur (3, 3'), en vue agrandie, avec une portion de brosse (42) placée au-dessous de la partie intérieure rétreinte (32) de l'essoreur (3). Sur la figure 3a, la couronne (33) formant ladite partie intérieure rétreinte (32) de 15 l'essoreur (3, 3') est une couronne tronconique (33') en forme d'entonnoir dont le centre forme l'orifice central (35). Sur les figures 3b et 3c, n'ont été représentées que des couronnes (33) présentant une orientation différente de celle (33') de la figure 3a. Sur la figure 3b, la couronne (33) est une couronne plane (33"). 20 Sur la figure 3c, la couronne (33) est une couronne tronconique (33') mais en forme d'entonnoir renversé. La figure 4a représente en coupe axiale un applicateur (4) comprenant un capuchon fileté intérieurement (43), une tige axiale (40) et un moyen d'application (41) sous la 25 forme d'une brosse (42). La figure 4b représente un distributeur applicateur (1) comprenant l'applicateur selon la figure 4a vissé à un corps (2) comprenant dont le goulot fileté (20) comprend l'essoreur (3, 3') selon l'invention. 30 DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Comme illustré sur la figure 3a, ledit orifice axial (332) peut être localisé à l'intérieur d'un premier cercle (333) centré par rapport à ladite direction axiale (10) et de diamètre Doe allant de 0,9.Db à 1,1.Db, et typiquement égal à Db, de manière à ce que ledit cordon axial (51) ne soit pas déposé sur la surface extérieure de ladite brosse (42) et mais puisse pénétrer directement dans ladite pluralité de poils radiaux (420) en sortie dudit orifice axial. Ledit orifice axial (332) peut être localisé à l'extérieur d'un second cercle (334) centré par rapport à ladite direction axiale (10) et de diamètre Doi allant de Dr à 1,5.Dr. Comme illustré sur la figure 2d, ledit orifice axial (332) peut être compris dans un secteur angulaire d'angle a allant de 10 à 45 . Selon l'invention, ladite couronne (33) peut comprendre N orifices axiaux (332), avec N allant de 2 à 8, et typiquement égal à 4, comme illustré sur les figures. Lesdits N orifices axiaux (332) peuvent être régulièrement espacés par rapport à ladite direction axiale (10), d'un angle égal à 360 /N. Comme illustré sur les figures la et 3a, ladite couronne (33) peut être une couronne tronconique (33'), ledit bord extérieur (330) de diamètre Dj et ledit bord intérieur (331) de diamètre Dr n'étant pas tous deux dans un même plan transversal perpendiculaire à ladite direction axiale (10). Comme illustré sur la figure 3a, ledit bord extérieur (330) de diamètre Dj peut être situé au-dessus dudit bord intérieur (331) de diamètre Dr. Comme illustré sur la figure 3c, ledit bord extérieur (330) de diamètre Dj peut être situé au-dessous dudit bord intérieur (331) de diamètre Dr. Comme illustré sur la figure 3b, ladite couronne (33) peut être une couronne plane (33"), ledit bord extérieur (330) de diamètre Dj et ledit bord intérieur (331) de diamètre Dr étant tous deux dans un même plan transversal perpendiculaire à ladite direction axiale (10). Comme illustré sur la figure 3a, ladite couronne (33) peut se raccorder à ladite jupe tubulaire (31) au niveau dudit bord extérieur (330) de ladite couronne (33), à une hauteur Hc considérée par rapport à une extrémité inférieure (310) de ladite jupe tubulaire (31) que ladite hauteur Hc soit comprise entre 0,2.Hj et 0,7.Hj, Hj étant la hauteur de ladite jupe tubulaire (31). Comme illustré sur les figures la, 2a, 2b et 3a, ladite jupe tubulaire (31) peut comprendre une partie inférieure (34) située au-dessous de ladite couronne (33). Comme illustré sur la figure lb, ladite partie inférieure (34) de ladite jupe tubulaire (31) peut comprendre à sa périphérie une projection radiale extérieure (340), typiquement une projection annulaire extérieure (340'), de manière à pouvoir fixer ledit essoreur (3) dans ledit goulot (20) par un encliquetage axial, ladite projection radiale extérieure (340, 340') venant former une butée d'arrêt coopérant avec ledit goulot (20) formant un épaulement (200), pour empêcher tout risque d'extraction ou séparation ultérieure dudit essoreur (3) par rapport audit goulot, notamment lors de chaque passage dudit moyen d'application (41, 42) dans ledit essoreur (3). Ladite partie inférieure (34) de ladite jupe tubulaire (31) peut comprendre, à sa partie inférieure, une partie rétreinte (341) de diamètre intérieur Dp inférieur à celui de ladite projection annulaire extérieure et supérieur au diamètre Db dudit moyen d'application (41, 42), de manière à favoriser ladite accumulation dudit excédent (50) de produit cosmétique sous ladite couronne (33, 33', 33"). Selon l'invention, ledit essoreur (3) peut former une pièce moulée monobloc en matière plastique (3'). Ladite matière plastique peut être choisie parmi : PE, PP, PU, élastomère. EXEMPLES DE REALISATION On a fabriqué par moulage par injection des essoreurs (3), en PE, en PP et en élastomère, selon les figures de l'invention, de 14,5 mm de hauteur et de 11,18 mm de diamètre, comme représenté sur la figure 2a. Ces essoreurs (3) ont été assemblés par encliquetage à des corps (2) formant des récipients destinés à contenir un mascara, comme illustré sur la figure lb. L'essoreur (3) présente généralement une collerette supérieure (30) venant en appui contre le rebord supérieur du goulot (20) et coopère avec le goulot (20) par un encliquetage axial comprenant typiquement la coopération de la partie inférieure (34) comprenant une projection radiale extérieure (340) sous la forme d'une projection 1 o annulaire extérieure (340') venant s'encliqueter sous l'épaulement (200) du corps (2), et comprenant éventuellement, comme illustré sur les figures la et lb, la coopération d'une nervure circulaire (311) formée sur la jupe tubulaire (31) de l'essoreur (3) avec une rainure circulaire formée sur la paroi intérieure du goulot (20). 15 Les essais réalisés avec différentes formulations de mascara, y compris des formulations relativement fluides, ont montré que les essoreurs selon l'invention permettaient de résoudre les problèmes posés et d'obtenir en particulier des cordons axiaux (51) de mascara sur la brosse (42). 20 LISTE DES REPERES Distributeur applicateur 1 Direction axiale 10 Corps 2 25 Goulot de 2 20 Epaulement de 20 200 Essoreur 3 Pièce moulée monobloc 3' Collerette supérieure 30 30 Jupe tubulaire 31 Extrémité inférieure de 31 310 lo Nervure circulaire d'encliquetage 311 Partie intérieure rétreinte 32 Couronne (32) 33 Couronne tronconique 33' Couronne plane 33" Bord extérieur 330 Bord intérieur 33 1 Orifice axial 332 Premier cercle 333 Io Second cercle 334 Partie inférieure de 31 34 Projection radiale extérieure 340 Projection annulaire extérieure 340' Partie rétreinte 341 15 Orifice central 35 Orifice inférieur 36 Applicateur 4 Tige axiale 40 Moyen d'application 41 20 Brosse 42 Pluralité de poils radiaux 420 Support, torsade métallique 421 Capuchon 43 Produit cosmétique 5 25 Excédent de 5 sous la couronne 32' 50 Cordon axial 51
Le distributeur applicateur (1) comprend un corps (2) comprenant un goulot (20) doté d'un essoreur (3), et un applicateur (4) comprenant un capuchon (43), une tige axiale (40) et un moyen d'application (41), par exemple une brosse (42), ledit essoreur (3) comprenant une collerette supérieure (30) et une jupe tubulaire (31) comprenant une partie intérieure rétreinte (32) destinée à assurer l'essorage dudit moyen d'application (41,42).Il est caractérisé en ce que :a) ladite partie intérieure rétreinte (32) forme une couronne (33) assurant l'essorage dudit moyen d'application (42, 43)b) ladite couronne (33) comprend au moins un orifice axial (332), de manière à ce que, lors du passage dudit moyen d'application (42) dans l'essoreur (3), une fraction du produit cosmétique s'écoule, au travers dudit orifice axial (332), au-dessus de ladite couronne (33) et se dépose sur ledit moyen d'application (41,42) en formant un cordon axial (51) présentant une section sensiblement égale à celle dudit orifice axial (332).
1. Distributeur applicateur (1) d'un produit cosmétique fluide ou pâteux (5), typiquement d'un mascara, présentant une direction axiale (10) et comprenant un corps (2) formant un réservoir pour ledit produit (5), ledit corps (2) comprenant un goulot (20) typiquement fileté doté d'un essoreur (3), et un applicateur (4) comprenant un capuchon (43) typiquement fileté destiné à coopérer avec ledit goulot (20) par vissage en vue de l'obturer, une tige axiale (40) solidaire dudit capuchon (43) à son extrémité supérieure et d'un moyen d'application (41) dudit produit à son extrémité inférieure, par exemple une brosse (42) comprenant une pluralité de poils radiaux (420) solidarisés à un support (421), ledit essoreur (3) comprenant une collerette supérieure (30), de diamètre supérieur à Dg, diamètre intérieur dudit goulot, venant typiquement en butée axiale contre ledit goulot (20), et une jupe tubulaire (31) présentant un diamètre intérieur Dj et un diamètre extérieur voisin à légèrement inférieur au diamètre intérieur Dg dudit goulot, de manière à ce que ledit essoreur (3) puisse être placé dans ledit goulot (20), ladite jupe tubulaire (31) comprenant ou formant une partie intérieure rétreinte (32) de diamètre réduit Dr < Dj destinée à assurer l'essorage proprement dit dudit moyen d'application (41, 42) de diamètre Db > Dr, ledit essoreur (3) étant destiné à coopérer avec ledit moyen d'application (41, 42) à chaque passage dudit moyen d'application (41, 42), chaque fois que ledit applicateur (4) est retiré et séparé dudit corps (2) de manière à enlever dudit moyen d'application (41) tout excédent dudit produit cosmétique (5), caractérisé en ce que : a) ladite partie intérieure rétreinte (32) forme une couronne (33) de largeur radiale égale à Dj-Dr, avec un bord extérieur (330) de diamètre Dj correspondant typiquement à celui de ladite jupe tubulaire (31), et un bord intérieur (331), de diamètre Dr < Db, Db étant le diamètre dudit moyen d'application (41, 42), avec Db < Dj, de manière à assurer l'essorage dudit moyen d'application (42, 43) lors de son passage dans l'essoreur (3), un excédent (50) dudit produit cosmétique (5) s'accumulant sous ladite couronne (33), b) ladite couronne (33) comprend au moins un orifice axial (332), de manière à ce que, lors du passage dudit moyen d'application (42) dans l'essoreur (3), une fraction dudit excédent (50) accumulé s'écoule, au travers dudit orifice axial (332), au-dessus de laditecouronne (33) et se dépose sur ledit moyen d'application (41, 42) en formant un dépôt axial sous la forme d'un cordon axial (51) présentant une section sensiblement égale à celle dudit orifice axial (332). 2. Distributeur selon la 1 dans lequel ledit orifice axial (332) est localisé à l'intérieur d'un premier cercle (333) centré par rapport à ladite direction axiale (10) et de diamètre Doe allant de 0,9.Db à 1,1.Db, et typiquement égal à Db, de manière à ce que ledit cordon axial (51) ne soit pas déposé sur la surface extérieure de ladite brosse (42) et mais puisse pénétrer directement dans ladite pluralité de poils radiaux (420) en sortie dudit orifice axial. 3. Distributeur selon une quelconque des 1 à 2 dans lequel ledit orifice axial (332) est localisé à l'extérieur d'un second cercle (334) centré par rapport à ladite direction axiale (10) et de diamètre Doi allant de Dr à 1,5.Dr. 4. Distributeur selon une quelconque des 1 à 3 dans lequel ledit orifice axial (332) est compris dans un secteur angulaire d'angle a allant de 10 à 45 . 5. Distributeur selon une quelconque des 1 à 4 dans lequel ladite 20 couronne (33) comprend N orifices axiaux (332), avec N allant de 2 à 8, et typiquement égal à 4. 6. Distributeur selon la 5 dans lequel lesdits N orifices axiaux (332) sont régulièrement espacés par rapport à ladite direction axiale (10), d'un angle égal à 25 360 /N. 7. Distributeur selon une quelconque des 1 à 6 dans lequel ladite couronne (33) est une couronne tronconique (33'), ledit bord extérieur (330) de diamètre Dj et ledit bord intérieur (331) de diamètre Dr n'étant pas tous deux dans un même plan 30 transversal perpendiculaire à ladite direction axiale (10).15 8. Distributeur selon la 7 dans lequel ledit bord extérieur (330) de diamètre Dj est situé au-dessus dudit bord intérieur (331) de diamètre Dr. 9. Distributeur selon la 7 dans lequel ledit bord extérieur (330) de diamètre Dj est situé au-dessous dudit bord intérieur (331) de diamètre Dr. 10. Distributeur selon une quelconque des 1 à 6 dans lequel ladite couronne (33) est une couronne plane (33"), ledit bord extérieur (330) de diamètre Dj et ledit bord intérieur (331) de diamètre Dr étant tous deux dans un même plan transversal perpendiculaire à ladite direction axiale (10). 11. Distributeur selon une quelconque des 1 à 10 dans lequel ladite couronne (33) se raccorde à ladite jupe tubulaire (31) au niveau dudit bord extérieur (330) de ladite couronne (33), à une hauteur Hc considérée par rapport à une extrémité inférieure (310) de ladite jupe tubulaire (31) que ladite hauteur Hc soit comprise entre 0,2.Hj et 0,7.Hj, Hj étant la hauteur de ladite jupe tubulaire (31). 12. Distributeur selon une quelconque des 1 à 11 dans lequel ladite jupe tubulaire (31) comprend une partie inférieure (34) située au-dessous de ladite couronne (33). 13. Distributeur selon la 12 dans lequel ladite partie inférieure (34) de ladite jupe tubulaire (31) comprend à sa périphérie une projection radiale extérieure (340), typiquement une projection annulaire extérieure (340'), de manière à pouvoir fixer ledit essoreur (3) dans ledit goulot (20) par un encliquetage axial, ladite projection radiale extérieure (340, 340') venant former une butée d'arrêt coopérant avec ledit goulot (20) formant un épaulement (200), pour empêcher tout risque d'extraction ou séparation ultérieure dudit essoreur (3) par rapport audit goulot, notamment lors de chaque passage dudit moyen d'application (41, 42) dans ledit essoreur (3). 10 14. Distributeur selon une quelconque des 12 à 13 dans lequel ladite partie inférieure (34) de ladite jupe tubulaire (31) comprend, à sa partie inférieure, une partie rétreinte (341) de diamètre intérieur Dp inférieur à celui de ladite projection annulaire extérieure et supérieur au diamètre Db dudit moyen d'application (41, 42), de manière à favoriser ladite accumulation dudit excédent (50) de produit cosmétique sous ladite couronne (33, 33', 33"). - , 15. Distributeur selon une quelconque des 1 à 14 dans lequel ledit essoreur (3) forme une pièce moulée monobloc en matière plastique (3'). 16. Distributeur selon la 15 dans lequel ladite matière plastique est choisie parmi : PE, PP, PU, élastomère.
A
A45
A45D
A45D 40
A45D 40/26
FR2902006
A1
COMPOSITION COSMETIQUE POUR LES LEVRES ASSOCIANT UN TENSIOACTIF PHOSPHATE ET UN POLYMERE SILICONE
20,071,214
La présente invention se rapporte à une composition cosmétique pour les lèvres comprenant au moins un tensioactif phosphaté et un polymère siliconé. Dans les produits cosmétiques ou dermatologiques, il est courant de trouver une phase liquide structurée, à savoir gélifiée et/ou rigidifiée. Ceci est notamment le cas dans les compositions solides, en particulier les compositions coulées solides, les baumes et les rouges à lèvres, les fards à paupières, les produits anti-cernes et les fonds de teint coulés. Cette structuration est classiquement obtenue à l'aide de cires ou de charges ou plus récemment à partir de gélifiants spécifiques. Ainsi, dans les documents WO-A-97/36573, US-A-5 874 069, US-A-5 919 441, US-A-6 051 216, WO-A-02/17870, WO-A-02/17871, EP-A-1 177 784, WO-A-99/06473, et US-A-6 353 076 qui est une division du US-A-6 051 216, sont proposées des compositions cosmétiques telles que des sticks ou des gels de déodorant, comprenant une phase huileuse siliconée gélifiée par un polymère siliconé de type polysiloxane/polyamide. L'utilisation de polymères siliconés permet d'accéder à une texture solide originale de composition cosmétique, à savoir dotée d'une rigidité relativement faible et d'une élasticité élevée. Cette texture ne correspond ni à celle d'un stick conventionnel doté d'une rigidité assez élevée, ni à celle d'un gel classique dont la consistance est liquide ou pâteuse. Conjointement à cet ajustement de texture, les inventeurs ont cherché à accéder à une formulation de composition qui soit en outre dotée de bonnes qualités de déformabilité pour une application aisée et agréable et qui puisse donner également, si besoin est, satisfaction en terme de brillance. De manière inattendue, les inventeurs ont constaté que l'utilisation d'un 25 tensioactif phosphaté en association avec un tel polymère siliconé permettait d'obtenir des compositions donnant satisfaction en ces termes. En conséquence, la présente invention concerne selon un premier aspect, une composition cosmétique pour les lèvres comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins : 30 - un tensioactif phosphaté, et - un polymère siliconé comportant au moins un motif comprenant : (1) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés dans la chaîne du polymère, et/ou (2) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés sur des greffons ou ramifications. Plus particulièrement, les compositions selon l'invention sont à l'état solide. L'invention permet d'obtenir des compositions ayant un glissant amélioré et leur application est agréable. Le dépôt sur les lèvres est homogène. La présente invention a également pour objet un procédé de maquillage des lèvres dans lequel on applique sur les lèvres une composition telle que définie précédemment. Elle concerne de même selon un autre de ses aspects, l'utilisation d'un polymère siliconé en association avec un tensioactif phosphaté pour préparer une composition cosmétique pour les lèvres, apte à procurer un film de brillance améliorée. Selon un autre de ses aspects, elle concerne l'utilisation d'un polymère siliconé en association avec un tensioactif phosphaté pour assurer une dispersion homogène et stabilisée de particules solides, telles que par exemple des pigments, dans une composition cosmétique pour les lèvres. Bien qu'également compatible avec une formulation solide, à l'image d'un stick, ou fluide comme un gloss, les compositions selon l'invention s'avèrent particulièrement utiles pour accéder à une formulation dotée simultanément de propriétés souples et élastiques. De manière inattendue, les compositions selon l'invention s'avèrent ainsi dotées d'une texture qui peut être associée à une gestuelle d'application particulière. Par exemple, les textures solides souples et élastiques obtenues selon l'invention peuvent être compatibles avec une application directe, sur les lèvres sans requérir l'utilisation d'applicateur comme dans le cas de textures fluides. Les compositions selon l'invention manifestent en outre lors de leur application, une souplesse, une douceur et une très bonne élasticité préservant ainsi le produit pour une prochaine application. Le produit peut ne pas se déformer de façon définitive et reprendre sa forme initiale après application. Sous la forme d'un dôme, les compositions conformes à l'invention manifestent avantageusement le comportement d'un solide élastique déformable et souple, conférant à 5 l'application une douceur remarquable. Outre les avantages précités, l'association considérée de l'invention, à savoir tensioactif phosphaté et polymère siliconé, s'avère particulièrement avantageuse pour disperser de manière homogène des particules et notamment des pigments au sein des compositions cosmétiques les contenant. De plus, les compositions selon l'invention sont 10 également préservées des phénomènes d'exsudation bien entendu indésirables. Caractérisation de l'élasticité et de la dureté Avantageusement, les compositions selon l'invention possèdent une dureté variant de 10 à 250 g et/ou une élasticité supérieure à 80 %. 15 La dureté et l'élasticité de la composition selon l'invention peuvent être mesurées à l'aide d'un texturomètre qui permet d'obtenir la variation de la résistance à la déformation de la composition en fonction du déplacement d'un mobile dans un échantillon de ladite composition. Le texturomètre mesure la force de résistance à la déformation de la 20 composition dès que le mobile entre en contact avec l'échantillon. Après avoir atteint une profondeur maximale programmée LO dans l'échantillon, le mobile retourne au point initial. La dureté (exprimée en gramme ou en Newton) est égale à la valeur de résistance de la composition lorsque le mobile est en bout de course, et l'élasticité 25 (exprimée en pourcentage) est égale au rapport de i) la distance L à laquelle se produit la rupture de contact entre le mobile et l'échantillon au cours du retrait du mobile et ii) de la distance LO. La rupture de contact se traduit par l'annulation de la force de résistance de la composition sur le mobile. L'élasticité est proportionnelle à la distance sur laquelle le système va 30 accompagner la remontée du mobile ; plus elle est importante, plus le système est élastique. Le texturomètre utilisé peut notamment être un texturomètre Stable Micro System TAX-T2i équipé du logiciel d'exploitation type Texture Expert Exceed muni d'un mobile plastique hémisphérique P/0.5 HS Rheo's. Les paramètres appliqués sont avantageusement les suivants : - vitesse avant contact : 0,1 mm.s-1, - vitesse de déplacement dans l'échantillon : 0,1 mm.s-1, - vitesse de retrait : 0,1 mm.s-1, - profondeur maximale LO : 1 mm. On prépare les échantillons de composition en coulant à chaud une quantité suffisante de la composition à tester, par exemple dans une boite de Pétri 100 x 15 mm préalablement tarée, pour obtenir un échantillon d'environ 1 cm d'épaisseur. L'intérêt du choix de ce conditionnement est sa largeur suffisante pour s'affranchir de tout effet de bord. On prépare ainsi deux boîtes de Pétri, qui sont laissées au repos un minimum de 24 h à 20 C avant caractérisation. Au minimum trois mesures sont réalisées sur chaque échantillon: une, au centre et d'autres, sur des points situés à équidistance du centre et du bord de celle-ci. La dureté et l'élasticité sont égales à la moyenne des mesures effectuées, au nombre minimum de six. La dureté de la composition selon l'invention est telle que la composition est autoportée et peut se déliter aisément pour former un dépôt satisfaisant sur la peau et les lèvres. En outre, avec cette dureté, la composition de l'invention résiste bien aux chocs. Plus particulièrement, la dureté peut varier de 30 g à 200 g, notamment de 50 g à 190 g, voire de 70 à 175 g et plus particulièrement de 100 g à 150 g. Les compositions selon l'invention possèdent avantageusement une élasticité 25 supérieure à 90 % et en particulier proche de 95 %. Polymère siliconé Comme indiqué précédemment, les compositions selon l'invention comprennent au moins un polymère siliconé. 30 Les polymères siliconés de la composition sont de préférence solides à la température ambiante (25 C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg). Par polymère, on entend au sens de l'invention un composé ayant au moins 2 motifs de répétition, de préférence au moins 3 motifs de répétition et mieux encore 10 motifs de répétition. Les polymères siliconés de la composition de l'invention sont des polymères du 5 type polyorganosiloxane comme par exemple ceux décrits dans les documents US-A-5 874 069, US-A-5,919,441, US-A-6,051,216 et US-A-5,981,680. Selon l'invention, les polymères siliconés peuvent appartenir aux deux familles suivantes : (1) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables 10 d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés dans la chaîne du polymère, et/ou (2) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés sur des greffons ou ramifications. 15 Les groupes capables d'établir des interactions hydrogène peuvent être choisis parmi les groupes ester, amide, sulfonamide, carbamate, thiocarbamate, urée, uréthane, thiourée, oxamido, guanidino, biguanidino et leurs combinaisons. A) Selon une première variante, les polymères siliconés sont des 20 polyorganosiloxane tels que définis ci-dessus et dont les motifs capables d'établir des interactions hydrogènes sont disposés dans la chaîne du polymère. Les polymères siliconés peuvent plus particulièrement être des polymères comprenant au moins un motif répondant à la formule générale I : R4 Si O R6 R5 SiûX G Y G X R' n 25 m (I) dans laquelle : 1) R4, R5, R6 et R7, identiques ou différents, représentent un groupe choisi parmi : - les groupes hydrocarbonés, linéaires, ramifiés ou cycliques, en C1 à C4o, saturés ou insaturés, pouvant contenir dans leur chaîne un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre et/ou d'azote, et pouvant être substitués en partie ou totalement par des atomes de fluor, - les groupes aryles en C6 à C10, éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes alkyle en C1 à C4, - les chaînes polyorganosiloxanes contenant ou non un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre et/ou d'azote, 2) les X, identiques ou différents, représentent un groupe alkylène di-yle, linéaire ou ramifié en C1 à Cao, pouvant contenir dans sa chaîne un ou plusieurs atomes d'oxygène et/ou d'azote, 3) Y est un groupe divalent alkyléne linéaire ou ramifié, arylène, cycloalkylène, alkylaryléne ou arylalkylène, saturé ou insaturé, en C1 à C50, pouvant comporter un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre et/ou d'azote, et/ou porter comme substituant l'un des atomes ou groupes d'atomes suivants : fluor, hydroxy, cycloalkyle en C3 à C8, alkyle en C1 à C4 , aryle en C5 à C10, phényle éventuellement substitué par 1 à 3 groupes alkyle en C1 à C3, hydroxyalkyle en C1 à C3 et amino alkyle en C1 à C6, ou 4) Y représente un groupe répondant à la formule : dans laquelle - T représente un groupe hydrocarboné trivalent ou tétravalent, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, en C3 à C24 éventuellement substitué par une chaîne polyorganosiloxane, et pouvant contenir un ou plusieurs atomes choisis parmi O, N et S, ou T représente un atome trivalent choisi parmi N, P et Al, et - R8 représente un groupe alkyle en C1 à C50, linéaire ou ramifié, ou une chaîne polyorganosiloxane, pouvant comporter un ou plusieurs groupes ester, amide, uréthane, thiocarbamate, urée, thiourée et/ou sulfonamide qui peut être lié ou non à une autre chaîne du polymère, 5 10 5) les G, identiques ou différents, représentent les groupes divalents choisis parmi : C O O C N(R9) C O O O C N(R9) N(R9) S02 S02 N(R9) O N(R9) C O O C N(R9) N(R9) C O O O S O C N(R9) N(R9) C N(R9) S o N(R9) C N(R9) N(R9) C C N(R9) ; NH C NH . et O O NH NH C NH C NH NH NH où R9 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, en C1 à C20, à condition qu'au moins 50 % des R9 du polymère représente un atome d'hydrogène et qu'au moins deux des groupes G du polymère soient un autre groupe que : O C et C O li li 6) n est un nombre entier allant de 2 à 500, de préférence de 2 à 200, et m est un nombre entier allant de 1 à 1000, de préférence de 1 à 700 et mieux encore de 6 à 200. Selon l'invention, 80 % des R4, R5, R6 et R7, du polymère sont choisis de préférence parmi les groupes méthyle, éthyle, phényle et 3,3,3-trifluoropropyle. 15 10 15 Selon l'invention, Y peut représenter divers groupes divalents, comportant éventuellement de plus une ou deux valences libres pour établir des liaisons avec d'autres motifs du polymère ou copolymère. De préférence, Y représente un groupe choisi parmi : a) les groupes alkylène linéaires en C 1 à C2o, de préférence en C 1 à C i o, b) les groupes alkylène ramifiés pouvant comporter des cycles et des insaturations non conjuguées, en C30 à C56, c) les groupes cycloalkylène en C5-C6, d) les groupes phénylène éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes alkyle en C1 à C4o, e) les groupes alkylène en C1 à Czo, comportant de 1 à 5 groupes amides, f) les groupes alkylène en C1 à Czo, comportant un ou plusieurs substituants, choisis parmi les groupes hydroxyle, cycloalcane en C3 à C8, hydroxyalkyle en C1 à C3 et alkylamines en C1 à C6, g) les chaînes polyorganosiloxane de formule : R5 R4 R4 Si O Si O R7 R6 m ou R5 ù R4 Si O Si O R7 R6 m 20 dans laquelle R4, R5, R6, R7, T et m sont tels que définis ci-dessus. B) Selon la seconde variante, les polyorganosiloxanes peuvent être des polymères comprenant au moins un motif répondant à la formule (II) : R4 Si O R6 miRùn Si O R' m2 (II) dans laquelle - R4 et R6, identiques ou différents, sont tels que définis ci-dessus pour la formule (I), - R10 représente un groupe tel que défini ci-dessus pour R4 et R6, ou représente le groupe de formule -X-G-R12 dans laquelle X et G sont tels que définis ci-dessus pour la formule (I) et R12 représente un atome d'hydrogène ou un groupe hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, en C, à C5 comportant éventuellement dans sa chaîne un ou plusieurs atomes choisis parmi O, S et N, éventuellement substitué par un ou plusieurs atomes de fluor et/ou un ou plusieurs groupes hydroxyle, ou un groupe phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C, à C4, - Rn représente le groupe de formule -X-G-R12 dans laquelle X, G et R12 sont tels que définis ci-dessus, - ml est un nombre entier allant de 1 à 998, et - m2 est un nombre entier allant de 2 à 500. Selon l'invention, le polymère siliconé peut être un homopolymère, c'est-à-dire un polymère comportant plusieurs motifs identiques, en particulier des motifs de formule (I) ou de formule (II). Selon l'invention, on peut aussi utiliser un polymère constitué par un copolymère comportant plusieurs motifs de formule (I) différents, c'est-à-dire un polymère dans lequel l'un au moins des R4, R5, R6, R7, X, G, Y, m et n est différent dans l'un des motifs. Le copolymère peut être aussi formé de plusieurs motifs de formule (II), dans lequel l'un au moins des R4, R6, Rio, Rn, mi et m2 est différent dans l'un au moins des motifs. On peut encore utiliser un polymère comportant au moins un motif de formule (I) et au moins un motif de formule (II), les motifs de formule (I) et les motifs de formule (II) pouvant être identiques ou différents les uns des autres. Selon une variante de l'invention, on peut encore utiliser un polymère comprenant de plus au moins un motif hydrocarboné comportant deux groupes capables d'établir des interactions hydrogènes choisis parmi les groupes ester, amide, sulfonamide, carbamate, thiocarbamate, urée, uréthane, thiourée, oxamido, guanidino, biguanidino et leurs combinaisons. Ces copolymères peuvent être des polymères blocs, des polymères séquencés ou des polymères greffés. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, les groupes capables d'établir des interactions hydrogènes sont des groupes amides de formule ùC(0)NH- et ù 15 HN-C(0)-. Dans ce cas, le polymère siliconé peut être un polymère comprenant au moins un motif de formule (III) ou (IV) : Rù4 R5 C X SiO Si X C NH Y NH O R6 mR' O n 20 ou R4 R5 NH X SiO Si X NH C Y C R6 R' O O m n dans lesquelles R4, R5, R6, R7, X, Y, m et n sont tels que définis ci-dessus. Un tel motif peut être obtenu : - soit par une réaction de condensation entre un silicone à extrémités a, 5 co-acides carboxyliques et une ou plusieurs diamines, selon le schéma réactionnel suivant : R4 R5 HOOC X SiO Si X COOH + H2N Y NH2 . -R4 - m R7 R5 R6 C X i0 Si X CO NH Y NH - o R6 m R7n - soit par réaction de deux molécules d'acide carboxylique a-insaturé avec 10 une diamine selon le schéma réactionnel suivant : CH2=CH-X I-COOH+H2N-Y-NH2 CH2=CH-X I-CO-NH-Y-NH-CO-X I-CH=CH2 suivie de l'addition d'un siloxane sur les insaturations éthyléniques, selon le schéma suivant : CH2=CH-X I-CO-NH-Y-NH-CO-X I-CH=CH2 - R4 - R5 + H SiO SiH R6 m R7 - R4 - R5 Co x i0 X CO NH Y NH _n R6 R7 15 m dans lesquels X'-(CH2)2- correspond au X défini ci-dessus et Y, R4, R5, R6, R7 et m sont tels que définis ci-dessus, - soit par réaction d'un silicone à extrémités a, co-NH2 et d'un diacide de 5 formule HOOC-Y-COOH selon le schéma réactionnel suivant : H2N X R5 Si X NH2+HOOC-Y-COOH _R6 -m R7 R R5 HN X io X NH C Y C _n R6 R7 o o m Dans ces polyamides de formule (III) ou (IV), m va de 1 à 700, en particulier 10 de 15 à 500 et notamment de 50 à 200 et n va particulier de 1 à 500, de préférence de 1 à 100 et mieux encore de 4 à 25, - X est de préférence une chaîne alkylène linéaire ou ramifiée ayant de 1 à 30 atomes de carbone, en particulier 1 à 20 atomes de carbone, notamment de 5 à 15 atomes de carbone et plus particulièrement de 10 atomes de carbone, et 15 - Y est de préférence une chaîne alkylène linéaire ou ramifiée ou pouvant comporter des cycles et/ou des insaturations, ayant de 1 à 40 atomes de carbone, en particulier de 1 à 20 atomes de carbone, et mieux encore de 2 à 6 atomes de carbone, en particulier de 6 atomes de carbone. 20 Dans les formules (III) et (IV), le groupe alkylène représentant X ou Y peut éventuellement contenir dans sa partie alkylène au moins l'un des éléments suivants : 1) 1 à 5 groupes amides, urée, uréthane, ou carbamate, 2) un groupe cycloalkyle en C5 ou C6, et 3) un groupe phénylène éventuellement substitué par 1 à 3 groupes alkyles 25 identiques ou différents en Ci à C3. 13 (CH2), (CH2)22902006 Dans les formules (III) et (IV), les groupes alkylénes peuvent aussi être substitués par au moins un élément choisi dans le groupe constitué de : -un groupe hydroxy, - un groupe cycloalkyle en C3 à Cg, - un à trois groupes alkyles en C, à C4o, - un groupe phényle éventuellement substitué par un à trois groupes alkyles en C, à C3, - un groupe hydroxyalkyle en C, à C3, et - un groupe aminoalkyle en C, à G. Dans ces formules (III) et (IV), Y peut aussi représenter : R8 T où R8 représente une chaîne polyorganosiloxane, et T représente un groupe de formule : Ria (CH2)a C (CH2)bou (CH2)a N (CH2)b ù dans lesquelles a, b et c sont indépendamment des nombres entiers allant de 1 à 10, et R13 est un atome d'hydrogène ou un groupe tel que ceux définis pour R4, R5, R6 et R7. Dans les formules (III) et (IV), R4, R5, R6 et R7 représentent de préférence, indépendamment, un groupe alkyle en C, à C4o, linéaire ou ramifié, de préférence un 20 groupe CH3, C2H5, n-C3H7 ou isopropyle, une chaîne polyorganosiloxane ou un groupe phényle éventuellement substitué par un à trois groupes méthyle ou éthyle. Comme on l'a vu précédemment, le polymère peut comprendre des motifs de formule (III) ou (IV) identiques ou différents. Ainsi, le polymère peut être un polyamide contenant plusieurs motifs de formule (III) ou (IV) de longueurs différentes, soit un polyamide répondant à la formule (V) : R4 R5 SiO Si x C(0) NH Y NH R6 m1R7 R4 - R5 SiO Si X C(0) NH Y NH R6 m2R7 C(0)ùX P C(0)-X n (V) dans laquelle X, Y, n, R4 à R7 ont les significations données ci-dessus, mi et m2 qui sont différents, sont choisis dans la gamme allant de 1 à 1000, et p est un nombre entier allant de 2 à 300. Dans cette formule, les motifs peuvent être structurés pour former soit un 10 copolymère bloc, soit un copolymère aléatoire, soit un copolymère alterné. Dans ce copolymère, les motifs peuvent être non seulement de longueurs différentes mais aussi de structures chimiques différentes, par exemple ayant des Y différents. Dans ce cas, le polymère peut répondre à la formule VI: R4 R5 SiO Si x C(0) NH Y NH R6 m1R7 R4 R5 SiO Si X C(0) NH Y' NH R6 m 7 (o) ùx P C(0) X n 15 dans laquelle R4 à R7, X, Y, mi, m2, n et p ont les significations données ci-dessus et Yi est différent de Y mais choisi parmi les groupes définis pour Y. Comme précédemment, les différents motifs peuvent être structurés pour former soit un copolymère bloc, soit un 20 copolymère aléatoire, soit un copolymère alterné. Dans ce premier mode de réalisation de l'invention, le polymère siliconé peut être aussi constitué par un copolymère greffé. Ainsi, le polyamide à unités silicone peut être greffé et éventuellement réticulé par des chaînes silicones à groupes amides. De tels polymères peuvent être synthétisés avec des amines trifonctionnelles. 25 Dans ce cas, le polymère peut comprendre au moins un motif de formule (VII) : 15 R'4 R'5 CO X' SiO Si X' CO NH T NH R'6 R" ml n NH Y NH CO X2 R Zo SiO '8 R NH p (VII) dans laquelle X' et X2 qui sont identiques ou différents, ont la signification donnée pour X dans la formule (I), n est tel que défini dans la formule (I), Y et T sont tels que définis dans la formule (I), R14 à R2' sont des groupes choisis dans le même groupe que les R4 à R7, mi et m2 sont des nombres situés dans la gamme allant de 1 à 1 000, et p est un nombre entier allant de 2 à 500. Dans la formule (VII), on préfère que : - p varie de 1 à 25, mieux encore de 1 à 7, - R14 à R2' soient des groupes méthyle, - T réponde à l'une des formules suivantes : R22 R23 R24 R23 N R24 P R24 R25 R25 R25 R23 Al R24 R25 dans lesquelles R22 est un atome d'hydrogène ou un groupe choisi parmi les groupes définis ci-dessus pour R4 à et R23, R24 et R25 sont indépendamment des groupes alkylène, linéaires ou ramifiés, de préférence encore, à la formule : en particulier avec R23, R24 et R25 représentant -CH2-CH2-, - mi et m2 vont de 15 à 500, et mieux encore de 15 à 45, - Xi et X2 représentent -(CH2)10-, et 10 - Y représente -CH2-. Ces polyamides à motif silicone greffé de formule (VII) peuvent être copolymérisés avec des polyamides-silicones de formule (II) pour former des copolymères blocs, des copolymères alternés ou des copolymères aléatoires. Le pourcentage en poids de motifs silicone greffé (VII) dans le copolymère peut aller de 0,5 à 30 % en poids. 15 Selon l'invention, comme on l'a vu précédemment, les unités siloxanes peuvent être dans la chaîne principale ou squelette du polymère, mais elles peuvent également être présentes dans des chaînes greffées ou pendantes. Dans la chaîne principale, les unités siloxanes peuvent être sous forme de segments comme décrits ci-dessus. Dans les chaînes pendantes ou greffées, les unités siloxanes peuvent apparaître individuellement ou en 20 segments. Selon une variante de réalisation de l'invention, on peut utiliser un copolymère de polyamide silicone et de polyamide hydrocarboné, soit un copolymère comportant des motifs de formule (III) ou (IV) et des motifs polyamide hydrocarboné. Dans ce cas, les motifs polyamide-silicone peuvent être disposés aux extrémités du polyamide 25 hydrocarboné. Avantageusement, la composition selon l'invention comprend au moins un polymère bloc polydiméthylsiloxane de formule générale (I) possédant un indice m de5 valeur supérieure à 50, en particulier supérieure à 75, mieux supérieure à 100 et notamment d'environ 120. Selon un mode de réalisation particulier, la composition comprend au moins un polymère bloc polydiméthylsiloxane de formule générale (I) possédant un indice m de valeur environ 15. En particulier, la composition selon l'invention comprend : - au moins un premier polymère comprenant au moins un motif de formule générale (I) où m varie de 50 à 600, en particulier de 60 à 400, notamment de 75 à 200 et plus particulièrement est de l'ordre de 120 et - au moins un second polymère comprenant au moins un motif de formule générale (I) où m va de 5 à 100, en particulier de 10 à 75 et plus particulièrement est de l'ordre de 15. De préférence encore, la composition selon l'invention comprend : - au moins un premier polymère comprenant au moins un motif de formule (III) où m varie de 50 à 600, en particulier de 60 à 400, notamment de 75 à 200 et plus particulièrement est de l'ordre de 120 et - au moins un second polymère comprenant au moins un motif de formule (III) où m va de 5 à 100, en particulier de 10 à 75 et plus particulièrement est de l'ordre de 15. Ainsi, l'invention a également pour objet une composition cosmétique pour les lèvres comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins un premier polymère siliconé et au moins un second polymère siliconé comprenant chacun indépendamment au moins un motif de formule (III) telle que définie plus haut dans laquelle : - m varie de 50 à 600, en particulier de 60 à 400, notamment de 75 à 200 et plus particulièrement est de l'ordre de 120 pour le premier polymère et - m va de 5 à 100, en particulier de 10 à 75 et plus particulièrement est de 30 l'ordre de 15 pour le second polymère. De préférence, ces premier et second polymères répondent à la formule (III) dans laquelle R4, R5, R6 et R7 représentent indépendamment, un groupe alkyle en C1 à C40, linéaire ou ramifié, de préférence un groupe CH3, C2H5, n-C3H7 ou isopropyle. De préférence encore, X et Y représentent indépendamment un groupe choisi parmi les groupes alkylène linéaires en C1 à C2o, de préférence en C1 à C10. De préférence le premier polymère a une masse moléculaire moyenne en poids comprise entre de 1 000 et 500 000 g/mol, notamment entre 10 000 et 300 000 g/mol et le second polymère a de préférence une masse moléculaire moyenne en poids allant de 50 000 à 500 000 g/mol. Avantageusement, le rapport entre le premier polymère et le deuxième polymère va de 5/95 à 95/5, de préférence de 70/30 à 30/70. A titre d'exemples de premier polymère utilisable, on peut citer un des polyamides siliconés, obtenus conformément aux exemples 1 à 3 du document US-A-5 981 680. Selon une variante de réalisation de l'invention, le polymère est constitué par un homopolymère ou copolymère comportant des groupes uréthane ou urée. Ces polymères sont décrits en détail dans la demande WO 2003/106614. Comme précédemment, un tel polymère peut comporter des motifs polyorganosiloxanes contenant deux ou plusieurs groupes uréthanes et/ou urées, soit dans le squelette du polymère, soit sur des chaînes latérales ou comme groupes pendants. Les polymères comportant au moins deux groupes uréthanes et/ou urées dans le squelette peuvent être des polymères comprenant au moins un motif répondant à la formule suivante (VIII) : -R4 - R5 ùSi-O iùXùUùCùNHùYùNHùCCIùUùX 1 0 n R6 m R' O (VIII) dans laquelle les R4, R5, R6, R7, X, Y, m et n ont les significations données ci-dessuspour la formule (I), et U représente -O- ou ùNH-, afin que : U C NH corresponde à un groupe uréthane ou urée. Dans cette formule (VIII), Y peut être un groupe alkylène, en C, à C4 , linéaire 5 ou ramifié, substitué éventuellement par un groupe alkyle en C, à C15 ou un groupe aryle en C5 à C1o. De préférence, on utilise un groupe -(CH2)6-. Y peut aussi représenter un groupe cycloaliphatique ou aromatique en C5 à C12 pouvant être substitué par un groupe alkyle en Ci à Cis ou un groupe aryle en C5 à Cio, par exemple un radical choisi parmi le radical méthylène-4-4-biscyclohexyle, le radical dérivé 10 de l'isophorone diisocyanate, les 2,4 et 2,6-tolylènes, le 1,5-naphtylène, le p-phénylène et le 4,4'-biphénylène méthane. Généralement, on préfère que Y représente un radical alkylène en C1 à C40, linéaire ou ramifié, ou un radical cycloalkylène en C4 à C12. Y peut aussi représenter une séquence polyuréthane ou polyurée correspondant à la condensation de plusieurs molécules de diisocyanate avec une ou plusieurs molécules 15 de coupleurs du type diol ou diamine. Dans ce cas, Y comprend plusieurs groupes uréthane ou urée dans la chaîne alkylène. Il peut répondre à la formule (IX) : B' NH C U B U NH B' O d (IX) dans laquelle B1 est un groupe choisi parmi les groupes donnés ci-dessus pour Y, U est -O-20 ou -NH-, et B2 est choisi parmi : • les groupes alkylène en Ci à C4o, linéaires ou ramifiés, • les groupes cycloalkylène en C5 à Ciz, éventuellement porteurs de substituants alkyle, par exemple un à trois groupes méthyle ou éthyle, ou alkylène, par exemple le radical du diol : cyclohexane diméthanol, • les groupes phénylène pouvant éventuellement être porteurs de substituants alkyles en C1 à C3, et • les groupes de formule : R8 T dans laquelle T est un radical trivalent hydrocarboné pouvant contenir un ou plusieurs hétéroatomes tels que l'oxygène, le soufre et l'azote et R8 est une chaîne polyorganosiloxane ou une chaîne alkyle en C1 à CSo, linéaire ou ramifiée. T peut représenter par exemple : (CH2 CH CH2 ou (CH2), O CH CH2 avec w étant un nombre entier allant de 1 à 10 et R8 étant une chaîne polyorganosiloxane. 15 Lorsque Y est un groupe alkylène, en C1 en C40 linéaire ou ramifié, on préfère les groupes -(CH2)2- et -(CH2)6-. Dans la formule donnée ci-dessus pour Y, d peut être un entier allant de 0 à 5, de préférence de 0 à 3, de préférence encore égal à 1 ou 2. De préférence B2 est un groupe alkyléne en C1 à C40, linéaire ou ramifié, en 20 particulier û(CH2)2- ou û(CH2)6-, ou le groupe : / T R8 avec R8 étant une chaîne polyorganosiloxane. Comme précédemment, le polymère constituant le polymère siliconé peut être 25 formé de motifs silicone uréthane et/ou silicone-urée de longueur et/ou de constitution10 différentes, et se présenter sous la forme de copolymères blocs, séquencés ou statistiques (aléatoires). Les polymères de formule (VIII) comportant des groupes urées ou uréthanes dans la chaîne du polymère siliconé peuvent être obtenus par réaction entre un silicone à 5 groupes terminaux î,c-NH2 ou ùOH, de formule : R4 5 R H2N X Si R6 NH2 Si X dans laquelle m, R4, R5, R6, R7 et X sont tels que définis pour la formule (I), et un 10 diisocyanate OCN-Y-NCO où Y a la signification donnée dans la formule (I) ; et éventuellement un coupleur diol ou diamine de formule H2N-B2-NH2 ou HO-B2-OH, où B2 est tel que défini dans la formule (IX). Suivant les proportions stoechiométriques entre les deux réactifs, diisocyanate et coupleur, on pourra avoir pour Y la formule (IX) avec d égale 0 où d égale 1 à 5. 15 Comme dans le cas des polyamides silicones de formule (IV), (II) ou (III), on peut utiliser dans l'invention des polyuréthanes ou des polyurées silicones ayant des motifs de longueur et de structure différentes, en particulier des motifs de longueurs différentes par le nombre d'unités silicones. Dans ce cas, le copolymère peut répondre par exemple à la formule : 20 O (Xii) dans laquelle R4, R5, R6, R7, X, Y et U sont tels que définis pour la formule (VIII) et mi, m2, n et p sont tels que définis pour la formule (V). 25 Selon l'invention, le silicone peut aussi comporter les groupes uréthane et/ou urée non plus dans le squelette mais en ramifications latérales. R5 Si-X-U-C-NH-Y NH m R7 O R4 Si-O R6 n C uùx R5 Si-X-U-C-NH-Y-NH m2 O R4 Si-O R6 P Dans ce cas, le polymère peut comprendre au moins un motif de formule : mi R4 Si O R6 R5 Si O R26 (X) m2 CH 2 U O C NH R 27 dans laquelle R4, R6, R5, mi et m2 ont les significations données ci-dessus pour la formule (II), et R5 pour la formule (I), - U représente O ou NH, - R26 représente un groupe alkylène en Ci à C40, comportant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O et N, ou un groupe phénylène, et - R27 est choisi parmi les groupes alkyle en Ci à C50, linéaires, ramifiés ou cycliques, saturés ou insaturés, et les groupes phényle éventuellement substitués par un à trois groupes alkyles en Ci à C3. Les polymères comportant au moins un motif de formule (X) contiennent des unités siloxanes et des groupes urées ou uréthanes, et ils peuvent être utilisés comme polymère siliconé dans les compositions de l'invention. Les polymères siloxanes peuvent avoir un seul groupe urée ou uréthane par ramification ou peuvent avoir des ramifications à deux groupes urée ou uréthane, ou encore contenir un mélange de ramifications à un groupe urée ou uréthane et de ramifications à deux groupes urée ou uréthane. Ils peuvent être obtenus à partir de polysiloxanes ramifiés, comportant un ou deux groupes amino par ramification, en faisant réagir ces polysiloxanes avec des 20 monoisocyanates. A titre d'exemples de polymères de départ de ce type ayant des ramifications amino et diamino, on peut citer les polymères répondant aux formules suivantes : CH3 CH3 CH3 Si OJ 01- CH3 Y x CH3 CH2(CH2)2NH2 y=57;x=3 CH3 CH3 CH3 Si OJ /-[ Si O CH3 Y x CH3 R NH y=56 ; x = 4 (CH2)2NH2 Dans ces formules, le symbole "/" indique que les segments peuvent être de longueurs différentes et dans un ordre aléatoire, et R représente un groupe aliphatique linéaire ayant de préférence 1 à 6 atomes de carbone et mieux encore 1 à 3 atomes de carbone. De tels polymères à ramification peuvent être formés en faisant réagir un polymère siloxane, ayant au moins trois groupes amino par molécule de polymère, avec un composé ayant un seul groupe monofonctionnel (par exemple un acide, un isocyanate ou isothiocyanate) pour faire réagir ce groupe mono fonctionnel avec l'un des groupes amino et former les groupes capables d'établir des interactions hydrogène. Les groupes amino peuvent être sur des chaînes latérales s'étendant de la chaîne principale du polymère siloxane de sorte que les groupes capables d'établir des interactions hydrogène sont formés sur ces chaînes latérales, ou bien les groupes amino peuvent être aux extrémités de la chaîne principale de sorte que les groupes capables d'interaction hydrogène seront des groupes terminaux du polymère. Comme mode opératoire pour former un polymère contenant des unités siloxanes et des groupes capables d'établir des interactions hydrogène, on peut citer la réaction d'une siloxane diamine et d'un diisocyanate dans un solvant siliconé de façon à fournir directement un gel. La réaction peut être exécutée dans un fluide siliconé, le produit résultant étant dissous dans le fluide siliconé, à température élevée, la température du système étant ensuite diminuée pour former le gel. Les polymères préférés pour l'incorporation dans les compositions selon la présente invention, sont des copolymères siloxanes-urées qui sont linéaires et qui contiennent des groupes urées comme groupes capables d'établir des interactions hydrogène dans le squelette du polymère. A titre d'illustration d'un polysiloxane terminé par quatre groupes urées, on peut citer le polymère de formule : CH CH 1 3 I 3 H3C ~ i o [ i Î3H6 CH3 HN(Ph)-C(0) HN-C2H4 C(0)N(Ph)HCH 1 3 OSi CH3 è3H6 /N- C2H4 -NHC(0)N(Ph)H C(0)N(Ph)H (XI) où Ph est un groupe phényle et n est un nombre de 0 à 300, en particulier de 0 à 100, par exemple de 50. Ce polymère est obtenu par réaction du polysiloxane à groupes amino suivant : CH3 CH3 r H3C Si O H Si o Si CH3 C3H6 CH3 H2r1- C2Hq NH NIL C2H4 NH3 dans lequel n est défini tel que pour la formule (XI), avec l'isocyanate de phényle. On peut obtenir également des polyuréthanes ou polyurées silicones ramifiés en utilisant à la place du diisocyanate OCN-Y-NCO, un triisocyanate de formule : o OCNY N/ CN /Y NCO YNCO On obtient ainsi une polyuréthane ou polyurée silicone ayant des ramifications comportant une chaîne organosiloxane avec des groupes capables d'établir des interactions 5 hydrogène. Un tel polymère comprend par exemple un motif répondant à la formule : - R 14 - R15 coùU---x1 SiO SiùX i UùCOùNHùTùNH 25 R 16 m1 R 17 ù R 19 NHùYùNHùCOùU X2 SiO SiùX~ UùCO NH Rzo Rz1 m2 P (XIII) dans laquelle X' et X2 qui sont identiques ou différents, ont la signification donnée pour X dans la formule (I), n est tel que défini dans la formule (I), Y et T sont tels que définis dans 10 la formule (I), R14 à R21 sont des groupes choisis dans le même groupe que les R4 à R7, mi et m2 sont des nombres situés dans la gamme allant de 1 à 1 000, et p est un nombre entier allant de 2 à 500. Comme dans le cas des polyamides, ce copolymère peut comporter aussi des motifs polyuréthanes silicones sans ramification. Les polyurées et les polyuréthanes à base de siloxanes préférés sont : - les polymères de formule (VIII) où m varie de 50 à 600, en particulier de 60 à 400, notamment de 75 à 200 et plus particulièrement de l'ordre de 100 ; - des mélanges de polymères de formule (VIII) combinant : 1) 80 à 99 % en poids d'un polymère de formule (VIII) où m varie de 50 à 600, en particulier de 60 à 400, notamment de 75 à 200 et plus particulièrement de l'ordre de 100, et 2) 1 à 20 % d'un polymère de formule (VIII) où m est dans la gamme de 5 à 100, en particulier de 10 à 75 et plus particulièrement est de l'ordre de 15; - des mélanges de polymères de formule (VIII) combinant : 1) 80 à 99 % en poids de polymères de formule (VIII) où n est égal à 2 à 10, en particulier 3 à 6, et 2) 1 à 20 % de polymères de formule (VIII) où n est dans la gamme de 5 à 500, en particulier de 30 à 100 ; - des mélanges de polymères de formule (VIII) combinant : 1) 1 à 20 % en poids de polymères de formule (VIII), où n est égal à 2 à 10, en particulier 3 à 6, et 2) 80 à 99 % de polymères de formule (VIII), où n est dans la gamme de 30 à 500, en particulier de 30 à 100 ; - des polymères de formule (VIII) où X représente un radical alkyle en C3 à C15 en particulier en C5 à C12 et notamment en C 10 et - des polymères de formule (VIII) où Y représente un radical alkyle en C3 à 25 C10 en particulier en C4 à C8 et notamment en C6. Comme dans le cas des polyamides, on peut utiliser dans l'invention des copolymères de polyuréthane -ou de polyurée- silicone et de polyuréthane ou polyurée hydrocarboné en réalisant la réaction de synthèse du polymère en présence d'une séquence a, co-difonctionnelle de nature non silicone, par exemple un polyester, un polyéther ou une 30 polyoléfine. Comme on l'a vu précédemment, les polymères siliconés de l'invention peuvent avoir des motifs siloxanes dans la chaîne principale du polymère et des groupes capables d'établir des interactions hydrogène, soit dans la chaîne principale du polymère ou aux extrémités de celle-ci, soit sur des chaînes latérales ou ramifications de la chaîne principale. Ceci peut correspondre aux cinq dispositions suivantes : 1 (1) 1 II (2) (4) (3) ly [ 1 lx L-J dans lesquelles, la ligne continue est la chaîne principale du polymère siloxane et les carrés représentent les groupes capables d'établir des interactions hydrogène. Dans le cas (1), les groupes capables d'établir des interactions hydrogène sont disposés aux extrémités de la chaîne principale. Dans le cas (2), deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, sont disposés à chacune des extrémités de la chaîne principale. (5) Dans le cas (3), les groupes capables d'établir des interactions hydrogène sont disposés à l'intérieur de la chaîne principale dans des motifs répétitifs. Dans les cas (4) et (5), il s'agit de copolymères dans lesquels les groupes capables d'établir des interactions hydrogène sont disposés sur des ramifications de la chaîne principale d'une première série de motifs qui sont copolymérisés avec des motifs ne comportant pas de groupes capables d'établir des interactions hydrogène. Les polymères et copolymères utilisés dans la composition de l'invention ont avantageusement une température de transition de l'état solide à l'état liquide allant de 45 C à 190 C. De préférence, ils présentent une température de transition de l'état solide à l'état liquide allant de 70 à 130 C et mieux de 80 C à 105 C. Le ou les polymères siliconés peuvent être présents dans la composition selon l'invention en une teneur totale allant de 0,5 % à 70 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 5 % à 50 % en poids, et mieux allant de 10 % à 45 % en poids. Tensioactif phosphaté La composition selon l'invention comprend au moins un tensioactif phosphaté. Par tensioactif phosphaté, on entend un tensioactif dont la partie polaire comprend au moins un groupement phosphate. Le tensioactif phosphaté peut être choisi parmi les composés suivants et leurs mélanges. Le tensioactif phosphaté peut notamment être de formule (XIV) : /R, O=P\-RZ R3 (XIV) avec RI, R2 et R3 identiques ou différents et pouvant être choisis parmi : - un groupement 0M avec M représentant un métal alcalin, tel que Na, Li, K, de préférence Na ou K, - un groupe OR4, dans lequel R4 représente un groupe alkyle en Cs-C40 30 linéaire, ramifié, cyclique ou aromatique, - un groupement OH, et - un groupe oxyéthyléné (OCH2CH2)n(OCH2CHCH3)mOR avec R représentant un atome hydrogène ou un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, en C1 à C2o, en particulier en C5 à C18, voire en C12 à C15, et n et m étant des nombres entiers avec n variant de 1 à 50, voire étant égal à 10, et m variant de 0 à 50 voire étant égal à 0. Selon un premier mode de réalisation, Ri, R2 et R3 peuvent être identiques. Selon un autre mode de réalisation, au moins un, notamment deux, voire l'ensemble des radicaux Ri, R2 et R3 figure(nt), un groupement OR4, dans lequel R4 représente un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, en Cio à C30, en particulier en C15 à C21, voire en C18. Ri, R2 et R3 peuvent être identiques ou différents. A titre illustratif et non limitatif de ces composés de formule (XIV), on peut notamment citer le phosphate de trioleyle tel que le NIKKOL TDP commercialisé par la société NIKKO CHEMICALS, le mélange de triesters d'acide phosphorique et d'ether d'ethylène glycol et d'alcools gras en C12-C15 (environ 10 0E) (nom INCI TRI-C12-15 PARETH-10 PHOSPHATE) tel que le NIKKOL TDP-10 commercialisé par la société NIKKO CHEMICALS et le cetyl phosphate de potassium tel que l'AMPHISOL K commercialisé par la société DSM Nutricionnal Products ou 1'ARLATONE MAP 160 K de Uniquema. La composition peut également comprendre à titre de tensioactif phosphaté au 20 moins un glycérophospholipide, le cas échéant en mélange avec un composé de formule (XIV). Au sens de la présente invention, on entend désigner par glycérophospholipide, un ester obtenu par réaction du glycérol avec au moins un acide gras saturé ou insaturé et l'acide phosphorique, ledit acide phosphorique étant substitué par un composé choisi parmi 25 les alcools portant une fonction amine, notamment un bêta-amino alcool. Le bêta-amino alcool peut être choisi, par exemple, parmi la choline, l'éthanolamine et/ou la sérine. Le glycérophospholipide peut notamment être défini selon la formule générale (XV) suivante : 29 R, OO R ,O ,P, OùX RZ dans laquelle : - RI et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un acide gras comprenant de 4 à 24 atomes de carbone, saturé ou insaturé, le cas échéant ramifié, et susceptible d'être substitué par une ou plusieurs fonctions hydroxy et/ou amines, et - X représente un substituant de formule générale R3R4R5N±CH(R6)-CH2-dans lequel R3, R4, R5 et R6 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un hydrogène, des groupes alkyles comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, et/ou une fonction carboxy. Notamment, X peut être choisi parmi la choline, la sérine ou l'éthanolamine. Selon une variante de réalisation, RI et R2, indépendamment l'un de l'autre, sont avantageusement choisis parmi l'acide butyrique, l'acide caproïque, l'acide caprylique, l'acide caprique, l'acide caproléïque, l'acide laurique, l'acide lauroléïque, l'acide myristique, l'acide myristoléique, l'acide palmitique, l'acide palmitoléique, l'acide stéarique, l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique, l'acide arachidique, l'acide isostéarique, l'acide dihydroxystéarique et l'acide ricinoléique. Le glycérophospholipide peut être également un mélange de composés de formule générale (XV). Le glycérophospho lipide convenant à la mise en oeuvre de l'invention peut notamment comprendre de la phosphatidylcholine, de la phosphatidyléthanolamine et/ou de la phosphatidylsérine. Selon un mode de réalisation, le glycérophospholipide comprend avantageusement un ester de glycérol, d'acide gras insaturé, d'acide phosphorique et de choline, également dénommé phosphatidylcholine (PC). Le glycérophospho lipide convenant à la mise en oeuvre de l'invention peut 25 provenir d'une lécithine. Notamment, la lécithine peut comprendre, majoritairement, en tant que glycérophospho lipide, de la phosphatidylcholine. 30 (XV) La phosphatidylcholine (PC) convenant à la mise en oeuvre des compositions conformes à l'invention peut être d'origine naturelle ou synthétique . La PC dite naturelle peut être obtenue par extraction à partir de sources animales ou végétales, comme le soja, le tournesol, ou les oeufs. La phosphatidylcholine non hydrogénée obtenue naturellement, comme par exemple à partir de soja, contient généralement comme acide gras estérifiant le glycérol, de l'acide palmitique, de l'acide stéarique, de l'acide palmitoléique, de l'acide oléique, de l'acide linoléique, de l'acide lino lénique, et éventuellement des acides gras en C20 à C22. Par phosphatidylcholine synthétique , on entend désigner au sens de la 10 présente invention, de la phosphatidylcholine comportant au moins un acide gras distinct de ceux susceptibles d'être présents dans les PC dites naturelles. Par PC synthétique , on entend également désigner de la PC dite naturelle soumise à des modifications, telles que l'hydrogénation partielle, c'est-à-dire que seule une fraction des doubles liaisons présentes sur les acides gras insaturés est maintenue. 15 Parmi les sources de phosphatidylcholine plus ou moins purifiée convenant à la mise en oeuvre des compositions cosmétiques conformes à la présente invention, il peut être fait mention de EMULMETIK 930 commercialisée par la société LUCAS MEYER. Le glycérophospho lipide convenant à la mise en oeuvre de la présente invention peut être introduit dans la composition sous la forme d'une lécithine. Celle-ci est 20 généralement obtenue par extraction lipidique au moyen de solvants apolaires, à partir de matières grasses végétales ou animales. Cette fraction lipidique comprend, habituellement, majoritairement, des glycérophospholipides, dont la phosphatidylcholine ou la phosphatidyléthanolamine. Les lécithines convenant à la mise en oeuvre de la présente invention peuvent 25 être des lécithines issues du soja, du tournesol, de l'oeuf et/ou leurs mélanges. Les lécithines sont habituellement fournies sous forme dissoutes dans des acides gras, des triglycérides ou d'autres solvants, ou sous forme de poudres ou de pains. Ce sont usuellement des mélanges de lécithines, dont la teneur en glycérophospholipides, dans les produits tels que commercialisés, varie de manière 30 générale d'environ au moins 15 % à environ au moins 95 %. De manière avantageuse, la lécithine utilisée comme matière première pour la préparation de la composition selon l'invention comprend au moins 45 % en poids, en particulier au moins 65 % en poids, en particulier au moins 75 % en poids, en particulier au moins 85 % en poids, et plus particulièrement au moins 95 % en poids de glycérophospholipide par rapport au poids total de la lécithine. Parmi les lécithines pouvant convenir à la mise en oeuvre des compositions cosmétiques conformes à la présente invention, il peut être fait mention des lécithines commercialisées sous les références NATTERMANN PHOSPHOLIPID , PHOSPHOLIPON 80 et PHOSALE 75 par la société AMERICAN LECITHIN COMPANY, EPIKURON 145V, TOPCITHIN 300, EMULMETIK 930 et OVOTHIN 200 commercialisées par la société LUCAS MEYER. Le glycérophospholipide peut en particulier être un glycérophospholipide non hydrogéné, c'est-à-dire un ester obtenu par réaction du glycérol avec au moins un acide gras insaturé et l'acide phosphorique, ledit acide phosphorique étant substitué par un composé choisi parmi les alcools portant une fonction amine, notamment un beta-amino alcool. Par insaturé ou insaturation , on entend désigner la présence d'au moins une, voire de plusieurs, doubles ou triples liaisons entre deux atomes de carbone. Le glycérophospholipide peut en particulier être de phosphatidylcholine ou de la lécithine. Le tensioactif phosphaté peut être choisi parmi le phosphate de trioléyle, le mélange de triesters d'acide phosphorique et d'éther d'ethylène glycol et d'alcools gras en C12-C15 (environ 10 0E), le cetyl phosphate de potassium, le cetyl phosphate, la lécithine et leurs mélanges. Le tensioactif phosphaté est avantageusement un tensioactif non ionique tel que le phosphate de trioléyle, le mélange de triesters d'acide phosphorique et d'éther d'ethylène glycol et d'alcools gras en C12-C15 (environ 10 0E). Le tensioactif phosphaté peut être présent dans la composition selon l'invention à une teneur comprise entre 0,1 et 30 % notamment entre 0,1 et 10 % voire entre 0,5 et 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. Selon une première variante, la composition selon l'invention peut associer au moins du phosphate de trioléyle et un polyamide/polydiméthylsiloxane. Selon une deuxième variante, la composition selon l'invention associe au moins du phosphate de trioléyle et un polymère siliconé, comprenant au moins un motif de formule (III) telle que défini précédemment. Selon une troisième variante, la composition selon l'invention associe au moins de la lécithine et un polyamide/polydiméthylsiloxane. Selon une quatrième variante, la composition selon l'invention associe au moins de la lécithine et un polymère siliconé, comprenant au moins un motif de formule (III) telle que défini précédemment. Actifs La composition selon l'invention peut comprendre en outre au moins un actif. Par actif , on entend un composé ayant un effet cosmétique et/ou dermatologique sur les lèvres via un mécanisme physiologique. Cet actif peut être hydrophile ou hydrophobe. L'actif peut être hydrosoluble. Ainsi, l'actif présent dans la composition selon l'invention peut être indépendamment choisi parmi : - les agents dermorelaxants, - les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, - les agents anti-glycation, - les agents anti-irritants, - les agents hydratants, - les agents desquamants - les agents modifiant la pigmentation, - les inhibiteurs de la NO-synthase, -les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocyles et/ou la différentiation des kératinocytes, - les agents anti-pollution ou anti-radicalaire, - les agents apaisants, - les agents agissant sur la microcirculation, - les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules, - les agents cicatrisants, et - leurs mélanges. Actifs dermorelaxants La composition selon l'invention peut comprendre un actif hydrophile et/ou un 5 actif lipophile choisis parmi les agents dermorelaxants. Les agents dermorelaxants utilisables dans la composition selon l'invention comprennent notamment l'alvérine et ses sels, les chlorures ou les gluconates de magnésium ou de manganèse, le Diazepam, l'hexapeptide Argireline R commercialisé par la société LIPOTEC, les amines secondaires et tertiaires carbonylées telles que décrites 10 dans la demande EP-A-1405633 (notament la 3-(éthyl-(3-hydroxy-3-pentyl-octyl)-amino) propiophénone), l'adénosine, ainsi que les sapogénines et les extraits naturels, en particulier de Wild Yam, en contenant, ainsi que l'acide 3-0-acétyl 11-céto boswellique et les extraits végétaux en contenant tel que l'extrait de Boswellia serrata, comme décrit dans la demande EP-A-1442736; et leurs mélanges. 15 De préférence, les agents dermorelaxants sont choisis parmi le gluconate de magnésium, le gluconate de manganèse, les sapogénines extraites de Wild Yam, l'extrait de de Boswellia serrata ; et leurs mélanges. 20 Les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation La composition selon l'invention peut comprendre un actif hydrophile et/ou un actif lipophile stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou 25 empêchant leur dégradation. De préférence, les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation sont choisis parmi les extraits de Centella asiatica, l'acide ascorbique et ses dérivés, les peptides extraits de végétaux, tels que l'hydrolysat de soja commercialisé par la société COLETICA sous la dénomination 30 commerciale Phytokine , l'extrait de Saccharomyces Cerivisiae commercialisé par la société LSN sous la dénomination commerciale Cytovitin ; l'extrait d'algue brune Padina pavonica commercialisé par la société ALBAN MULLER sous la dénomination commerciale HSP3 ; les rétinoïdes et dérivés ; les extraits de romarin ; l'extrait peptidique 34 de graines de légumineuse (Pisum sativum) commercialisé par la société LSN sous la dénomination commerciale Parelastyl ; l'acide {2-[acétyl-(3-trifluorométhyl-phényl)-amino]-3-méthyl-butyrylamino} acétique ; l'extrait de lupin ; et leurs mélanges. Les agents anti-glycation La composition selon l'invention peut comprendre un actif hydrophile ou un actif lipophile choisi parmi les agents anti-glycation. Par agent anti-glycation , on entend un composé prévenant et/ou diminuant la glycation des protéines de la peau, en particulier des protéines du derme telles que le collagène. Des exemples d'agents anti-glycation sont les extraits végétaux de la famille des Ericaceae, tels qu'un extrait de myrtille (Vaccinium angusfifollium) , par exemple celui vendu sous la dénomination BLUEBERRY HERBASOL EXTRACT PG par la société COSMETOCHEM; I'ergothionéine et ses dérivés ; et les hydroxystilbènes et leurs dérivés, tels que le resvératrol et le 3,3', 5,5'-tétrahydroxystilbène. Ces agents anti-glycation sont décrits dans les demandes FR 2 802 425, FR 2 810 548, FR 2 796 278 et FR 2 802 420, respectivement. On peut également citer les polypeptides d'arginine et de lysine tels que celui vendu sous la dénomination AMADORINE par la société SOLABIA ; et leurs mélanges. On peut utiliser comme agent anti-glycation l'extrait de myrtille. La composition selon l'invention comprenant un agent anti-glycation tel que défini ci-dessus peut avantageusement être utilisée pour prévenir ou traiter les signes du vieillissement de la peau liés à la glycation, enparticulier pour prévenir ou traiter la perte de tonicité des lèvres et du contour des lèvres due à l'âge. Les agents anti-irritants La composition selon l'invention peut comprendre un actif hydrophile ou un actif lipophile choisi parmi les agents anti-irritants. On entend par agent anti-irritant un actif modulant les manifestations d'irritation des lèvres ou du contour des lèvres, tels que les picotements, les tiraillements, et la sensation de chaleur. Plus précisément, on utilise selon l'invention comme agents anti-irritants : -des agents bloqueurs de canaux sodiques, et/ou - des agents qui interagissent spécifiquement avec les récepteurs des neuromédiateurs ou des neurohormones, choisis parmi les antagonistes de la substance P, les antagonistes du CGRP, et les antagonistes de la bradykinine. A titre d'exemples, sont utilisables dans l'invention les inhibiteurs de canaux sodiques comme: l'Amiloride, la Quinidine, la Quinidine sulfate, l'Apamine, la Cyproheptadine, la Loperamide et la N-acétylprocaïnamide. Des exemples d'antagonistes de substances P utilisables dans l'invention sont notamment : les sels de strontium ; les eaux thermales et en particulier l'eau thermale du bassin de Vichy et l'eau thermale de La Roche Posay ; les extraits bactériens et en particulier l'extrait de bactéries filamenteuses non photosynthétiques décrit dans la demande de brevet EP-0 761 204, préparé de préférence à partir de bactéries appartenant à l'ordre des Beggiatoales, et plus particulièrement aux genres Beggiatoa, Vitreoscilla, Flexithrix ou Leucothrix. Préférentiellement, on utilise selon l'invention une souche de Vitreoscilla filiformis. Un exemple non limitatif d'antagoniste de CGRP utilisable dans la présente invention est constitué par un extrait de cellules (de préférence indifférenciées) d'au moins un végétal de la famille des Iridacées, obtenu par culture in vitro. L'Iridacée appartient de préférence à l'un des genres suivants : Romulea, Crocus, Iris, Gladiolus, Sisyrinchium et Hermodactylus. Pour une utilisation dans la présente invention, on préfère utiliser un extrait de matériel végétal provenant d'Iris, mieux, d'Iris pallida, comme décrit dans la demande EP-0 765 668, Un exemple non limitatif d'antagoniste de bradykinine utilisable dans la présente invention est constitué par un extrait d'au moins un végétal de la famille des Rosacées, de préférence cultivé in vivo. L'extrait de Rosacée peut appartenir préférentiellement aux genres suivants : Agrimonia, Amygdalus, Armeniaca, Cerasus, Malus, Mespilus, Persica, Pirus, Prunus, Rosa, Rubus. Préférentiellement, on utilise selon l'invention un végétal appartenant au genre Rosa, avantageusement préparé à partir de matériel issu d'au moins un végétal appartenant à une espèce choisie parmi Rosa alba, Rosa alpina, Rosa canina, Rosa cinnamonea, Rosa gallica, Rosa repens, Rosa rubrifolia, Rosa rubiginosa, Rosa sempervirens, Rosa spinosissima, Rosa stylosa, Rosa tomentosa, Rosa villosa. Mieux, le végétal appartient à l'espèce Rosa gallica comme décrit dans la demande de brevet EP-0 909 556. L'agent anti-irritant utilisé selon l'invention peut être d'origine naturelle ou synthétique. Par origine naturelle, on entend un inhibiteur à l'état pur ou en solution quelle qu'en soit sa concentration dans ladite solution, obtenu par différents procédés à partir d'un élément naturel. Par origine synthétique, on entend un agent anti-irritant à l'état pur ou en solution, quelle qu'en soit sa concentration dans ladite solution, obtenue par synthèse chimique. L'agent anti-irritant peut être également choisi parmi les sels de la mer morte, les extraits de pivoine, notamment de racine de Paeonia suffruticosa, par exemple commercialisé sous la dénomination BOTANPI LIQUID B par la société ICHIMARU PHARCOS, la dermocalmine de chez Silab ou les extraits de graines de lin, tel que celui vendu sous la dénomination SENSILINE par la société Silab. Les agents desquamants La composition selon l'invention peut contenir un actif hydrophile ou un actif lipophile choisi parmi les agents desquamants. Par agent desquamant , on entend tout composé capable d'agir : - soit directement sur la desquamation en favorisant l'exfoliation, tel que les 13-hydroxyacides, en particulier l'acide salicylique et ses dérivés (dont l'acide n-octanoyl 5-salicylique) ; les a-hydroxyacides, tels que les acides glycolique, citrique, lactique, tartrique, malique ou mandélique ; l'urée ; l'acide gentisique ; les oligofucoses ; l'acide cinnamique ; l'extrait de Saphora japonica ; le resvératrol et certains dérivés d'acide j aumonique ; - soit sur les enzymes impliquées dans la desquamation ou la dégradation des cornéodesmosomes, les glycosidases, la stratum corneum chymotryptic enzym (SCCE) voire d'autres protéases (trypsine, chymotrypsine-like). On peut citer les agents chélatant des sels minéraux : 1'EDTA ; l'acide N-acyl-N,N',N' éthylène diaminetriacétique ; les composés aminosulfoniques et en particulier l'acide (N-2 hydroxyéthylpiperazine-N-2-éthane) sulfonique (HEPES) ; les dérivés de l'acide 2-oxothiazolidine-4-carboxylique (procystéine) ; les dérivés d'acides alpha aminés de type glycine (tels que décrits dans EP- 0 852 949, ainsi que le méthyl glycine diacétate de sodium commercialisé par BASF sous la dénomination commerciale TRILON M) ; le miel ; les dérivés de sucre tels que l'O-octanoyl-6-D-maltose et la N-acétyl glucosamine. Les agents hydratants La composition selon l'invention peut contenir un actif hydrophile ou un actif lipophile choisi parmi les agents hydratants. Par agent hydratant , on entend : - soit un composé agissant sur la fonction barrière, en vue de maintenir l'hydratation du stratum corneum, ou un composé occlusif. On peut citer les céramides, les composés à base sphingoïde, le cholestérol et ses dérivés, les phytostérols (stigmastérol, 13-sitostérol, campestérol), les acides gras essentiels, le 1-2 diacylglycérol, la 4-chromanone, les triterpènes pentacycliques tels que l'acide ursolique, la vaseline et la lanoline ; - soit un composé augmentant directement la teneur en eau du stratum corneum, tel que le thréalose et ses dérivés, l'acide hyaluronique et ses dérivés, la glycérine, le pentanediol, le pidolate de sodium, la sérine, le xylitol, le lactate de sodium, le polyacrylate de glycérol, l'ectoïne et ses dérivés, le chitosane, les oligo- et polysaccharides comme le produit commercialisé sous la référence Pentavitin, le miel, les alginates (notamment le produit Sobalg PH 154 commercialisé par la société Grindsted), les carbonates cycliques, l'acide N-lauroyl pyrrolidone carboxylique ou ses sels, notamment le sel de sodium commercialisé sous la référence Nalidone, et la N-a-benzoyl-L-arginine ; - soit un composé activant les glandes sébacées tel que les dérivés stéroïdiens (dont la DHEA, ses dérivés 7-oxydés et/ou 17-alkylés et les sapogénines), le dihydrojasmonate de méthyle, et la vitamine D et ses dérivés. L'agent dépigmentant, anti-pigmentant ou pro-pigmentant La composition selon l'invention peut contenir un actif hydrophile ou un actif lipophile choisis parmi les agents dépigmentants, anti-pigmentants ou pro-pigmentants. Les agents dépigmentants ou anti-pigmentants susceptibles d'être incorporés dans la composition selon la présente invention comprennent par exemple les composés suivants : l'acide kojique ; l'acide ellagique ; l'arbutine et ses dérivés tels que ceux décrits dans les demandes EP-895 779 et EP-524 109 ; l'hydroquinone ; les dérivés d'aminophénol tels que ceux décrits dans les demandes WO 99/10318 et WO 99/32077, et en particulier le N-cholestéryloxycarbonyl-para-aminophénol et le N-éthyloxycarbonyl-para-aminophénol ; les dérivés d'iminophénol, en particulier ceux décrits dans la demande WO 99/22707 ; l'acide L-2-oxothiazolidine-4-carboxylique ou procystéine, ainsi que ses sels et esters ; le D-panthétéine sulfonate de calcium, l'acide ascorbique et ses dérivés, notamment le glucoside d'ascorbyle ; et les extraits de plantes, en particulier de réglisse, de mûrier, de scutellaire et de Bacopa monnieri, sans que cette liste soit limitative. Comme agent pro-pigmentant, on peut citer l'extrait de pimprenelle 5 (Sanguisorba officinalis) commercialisé par la société MARUZEN et les extraits de chrysanthème (Chrysanthemum morifolium). Les inhibiteur de NO-synthase Des exemples d'inhibiteurs de NO-synthase convenant à une utilisation dans la 10 présente invention comprennent notamment un extrait de végétal de l'espèce Vitis vinifera qui est notamment commercialisé par la société Euromed sous la dénomination Leucocyanidines de raisins extra, ou encore par la société Indena sous la dénomination Leucoselect , ou enfin par la société Hansen sous la dénomination Extrait de marc de raisin ; un extrait de végétal de l'espèce Olea europaea qui est de préférence obtenu à partir 15 de feuilles d'olivier et est notamment commercialisé par la société VINYALS sous forme d'extrait sec, ou par la société Biologia & Technologia sous la dénomination commerciale Eurol BT ; et un extrait d'un végétal de l'espèce Gingko biloba qui est de préférence un extrait aqueux sec de ce végétal vendu par la société Beaufour sous le nom commercial Ginkgo biloba extrait standard. 20 Agent stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes Les agents hydrophiles ou lipophiles stimulant la prolifération des fibroblastes utilisables dans la composition selon l'invention peuvent par exemple être choisis parmi les 25 protéines ou polypeptides végétaux, extraits notamment du soja (par exemple un extrait de soja commercialisé par la société LSN sous la dénomination Eleseryl SH-VEG 8 ou commercialisé par la société SILAB sous la dénomination commerciale Raffermine ) ; et les hormones végétales telles que les giberrellines et les cytokinines. Les agents stimulant la prolifération des kératinocytes, utilisables dans la 30 composition selon l'invention, comprennent notamment les rétinoïdes tels que le rétinol et ses esters, dont le palmitate de rétinyle ; l'adénosine ; le phloroglucinol ; les extraits de tourteaux de noix commercialisés par la société GATTEFOSSE ; et les extraits de Solanum tuberosum commercialisés par la société SEDERMA. Les agents stimulant la différenciation des kératinocytes comprennent par exemple les minéraux tels que le calcium ; l'extrait de lupin commercialisé par la société SILAB sous la dénomination commerciale Photopréventine ; le beta-sitosteryl sulfate de sodium commercialisé par la société SEPORGA sous la dénomination commerciale Phytocohésine ; et l'extrait de maïs commercialisé par la société SOLABIA sous la dénomination commerciale Phytovityl ; et les lignanes tels que le sécoisolaricirésinol. Agent anti-pollution ou anti-radicalaire La composition selon la présente invention peut contenir un actif hydrophile ou un actif lipophile choisi parmi les agents anti-pollution. Par l'expression agent antipollution , on entend tout composé capable de piéger l'ozone, les composés aromatiques mono- ou polycycliques tels que le benzopyrène et/ou les métaux lourds tels que le cobalt, le mercure, le cadmium et/ou le nickel. Par agent anti-radicalaire , on entend tout composé capable de piéger les radicaux libres. Comme agents piégeurs d'ozone utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer en particulier la vitamine C et ses dérivés dont le glucoside d'ascorbyle ; les phénols et polyphénols, en particulier les tannins, l'acide ellagique et l'acide tannique ; l'épigallocatéchine et les extraits naturels en contenant ; les extraits de feuille d'olivier ; les extraits de thé, en particulier de thé vert ; les anthocyanes ; les extraits de romarin ; les acides phénols, en particulier l'acide chorogénique ; les stilbènes, en particulier le resvératrol ; les dérivés d'acides aminés soufrés, en particulier la S-carboxyméthylcystéine ; l'ergothionéine ; la N-acétylcystéine ; des chélatants comme la N,N'-bis-(3,4,5-triméthoxybenzyl)éthylènediamine ou l'un de ses sels, complexes métalliques ou esters ; des caroténoïdes tels que la crocétine ; et des matières premières diverses comme le mélange d'arginine, ribonucléate d'histidine, mannitol, adénosinetriphosphate, pyridoxine, phénylalanine, tyrosine et ARN hydrolysé commercialisé par les Laboratoires Sérobiologiques sous la dénomination commerciale CPP LS 2633-12F , la fraction hydrosoluble de maïs commercialisée par la société SOLABIA sous la dénomination commerciale Phytovityl , le mélange d'extrait de fumeterre et d'extrait de citron commercialisé sous la dénomination Unicotrozon C-49 par la société Induchem, et le mélange d'extraits de ginseng, de pomme, de pêche, de blé et d'orge vendu par la société PROVITAL sous la dénomination commerciale Pronalen Bioprotect . Comme agents piégeurs de composés aromatiques mono- ou polycycliques utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer en particulier les tannins tels que l'acide ellagique ; les dérivés indo les, en particulier l'indol-3-carbinol ; les extraits de thé en particulier de thé vert, les extraits de Jacinthe d'eau ou eichornia crassipes ; et la fraction hydrosoluble de maïs commercialisée par la société SOLABIA sous la dénomination commerciale Phytovityl . Enfin, comme agents piégeurs de métaux lourds utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer en particulier les agents chélatants tels que 1'EDTA, le sel pentasodique d'éthylènediamine tétraméthylène phosphonique, et la N,N'-bis-(3,4,5-triméthoxybenzyl)éthylènediamine ou l'un de ses sels, complexes métalliques ou esters ; l'acide phytique ; les dérivés de chitosan ; les extraits de thé, en particulier de thé vert ; les tannins tels que l'acide ellagique ; les acides aminés soufrés tels que la cystéine ; les extraits de Jacinthe d'eau (Eichornia crassipes) ; et la fraction hydrosoluble de maïs commercialisée par la société SOLABIA sous la dénomination commerciale Phytovityl . Les agents anti-radicalaires utilisables dans la composition selon l'invention comprennent, outre certains agents anti-pollution mentionnés précédemment, la vitamine E et ses dérivés tels que l'acétate de tocophéryle ; les bioflavonoïdes ; le co-enzyme Q10 ou ubiquinone ; certaines enzymes comme la catalase, le superoxyde dismutase et les extraits de germes de blé en contenant, la lactoperoxydase, le glutathion peroxydase et les quinones réductases ; le glutathion ; le benzylidène camphre ; les benzylcyclanones ; les naphtalénones substituées ; les pidolates ; le phytantriol ; le gamma-oryzanol ; la guanosine ; les lignanes ; et la mélatonine. Agents apaisants Comme agents apaisants utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer : les triterpènes pentacycliques et les extraits de plantes (ex : Glycyrrhiza glabra) en contenant comme l'acide (3-glycyrrhétinique et ses sels et/ou ses dérivés (l'acide glycyrrhétinique monoglucuronide, le stearyl glycyrrhetinate, l'acide 3-stéaroyloxy glycyrrhetique), l'acide ursolique et ses sels, l'acide oléanolique et ses sels, l'acide bétulinique et ses sels, les extraits de plantes telles que Paeonia suffruticosa et / ou lactiflora, Laminaria saccharina, Boswellia serrata, Centipeda cunnighami, Helianthus annuus, Linum usitatissimum, Cola nitida, Epilobium Angustifolium, Aloe vexa, Bacopa monieri, les sels de l'acide salicylique et en particulier le salicylate de zinc, l'huile de Canola, le bisabolol et les extraits de camomille, l'allantoïne, le Sépivital EPC (diesterphosphorique de vitamine E et C) de Seppic, les huiles insaturées en oméga 3 telles que les huiles de rosier muscat, de cassis, d'ecchium, ou de poisson, des extraits de plancton, la capryloyl glycine, le Seppicalm VG (sodium palmitoylproline et nymphea alba) de Seppic, les tocotrienols, le piperonal, un extrait de clou de girofle, les phytostérols, la cortisone, l'hydrocortisone, l'indométhacine et la beta méthasone. Agents agissant sur la microcirculation Les actifs agissant sur la microcirculation (vasoprotecteur ou vasodilatateur) peuvent être choisis parmi les flavonoïdes, les ruscogénines, les esculosides, l'escine extraite du marron d'Inde, les nicotinates, l'héperidine méthyl chalcone, les huiles essentielles de lavande ou de romarin, les extraits de Ammi Visnaga. Agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules Les actifs concernés sont ceux qui agissent sur le métabolisme énergétique cutané tel que, par exemple, et de façon non limitative, la synthèse d'ATP, ceux qui sont interviennent sur la chaine respiratoire de la cellule ou sur les réserves énergétiques. On peut citer le Coenzyme Q10 (ubiquinone), le cytochrome C, la créatine ou encore la phosphocréatine. Agents cicatrisants Des exemples d'agents cicatrisants sont notamment l'extrait de feuilles de fougère commercialisé sous la référence Mamaku Vital Essence par Lucas Meyer, les peptides de riz obtenus par hydrolyse de protéines de riz commercialisés sous la dénomination Nutripeptide par Silab. Parmi les actifs hydrophiles et les actifs lipophiles pouvant entrer dans la composition selon l'invention on peut encore citer les actifs choisis parmi les caroténoides (l'alpha-carotène, le bêta-carotène,; la zéaxanthine ; la lutéine ; l'ataxanthine, la bixine), la canthaxantine, la crypthoxanthine, les rétinoïdes (le rétinol, le rétinal , l'acide rétinoïque 13-cis, l'acide rétinoïque all-trans), les flavanones (naringénine et hespérétine, le glycosyle hespérétine), les flavonols (Kaempférol, quercétol), les isoflavones (isoflavone, daidzéine, génistéine), les coumarines (1'esculoside, la visnadine , l'esculetol ,le 4-methylesculetol , le PERMETHOL de SYPHETAL tel que le sel de sodium de l'acétate de méthylesculétin), les lignanes (le silymarine, l'acide nordihydroguaïarétique , le sécoisolaricinésino1), les stilbenoides (le resvératrol et ses dérivés alcoxylés et glycosylés), les sapogénines (1'héderagénine, la diosgénine, l'hécogénine, la smilagénine), les acides triterpéniques pentacycliques (l'acide glycyrrhétinique, l'acide glycyrrhizique, l'acide ursolique, l'acide bétulinique, l'acide oléanique, l'acide asiatique, l'acide madécassique), les stérols ( tels que le cholestérol, le fucostérol), les hydroxyphéols et leur derivés (l'hydroquinone, l'arbutine, l'acide homogentisique, l'acide gentisique, le catéchol, le guaïacol, le résorcinol, le lucinol, le méquino1), les acides phénoliques (l'acide cinnamique, l'acide coumarinique, l'acide cafféique, l'acide rosmarinique, l'acide ferrulique, l'acide chlorogénique), les monomères précurseurs des tanins (l'acide gallique, l'acide élagique, les extraits d'hamamélis), les aminosucres (la N-acétyl ûglucosamine, la N-acétyl û galactosamine), les vitamines choisie parmi la vitamine A, la vitamine C, la vitamine E, la vitamine B3, la vitamine B5, la vitamine D, la vitamine F, et leurs dérivés, analogues et précurseurs, et leurs mélanges. La quantité d'actif(s) va par exemple de 0,001 à 30 % en poids et de préférence de 0,01 à 20 % en poids de matière active par rapport au poids total de la composition. 20 Milieu Physiologiquement acceptable La composition de l'invention doit être cosmétiquement ou dermatologiquement acceptable, à savoir contenir un milieu physiologiquement acceptable non toxique et susceptible d'être appliqué sur les lèvres d'êtres humains. Par 25 cosmétiquement acceptable, on entend au sens de l'invention une composition d'aspect, d'odeur et de toucher agréables. Phase crasse Le milieu physiologiquement acceptable comprend avantageusement une phase 30 grasse. La phase grasse de la composition selon l'invention est en particulier une phase grasse liquide à base d'au moins une huile. Phase crasse liquide L'huile peut être une huile siliconée, une huile ester ou une huile non siliconée. a. Huile siliconée Selon une variante de l'invention, la phase grasse liquide comprend au moins une huile siliconée volatile. Au sens de l'invention, une huile volatile présente à température ambiante (25 C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg) une pression de vapeur allant de 0,02 mm à 300 mm de Hg (2,66 Pa à 40 000 Pa) et mieux allant de 0,1 à 90 mm de Hg (13 Pa à 12 000 Pa). Les huiles non volatiles correspondent alors à une pression de vapeur inférieure à 0,02 mm de Hg (2,66 Pa). L'huile siliconée volatile peut être choisie parmi les huiles siliconées linéaires ou cycliques telles que les polydiméthylsiloxanes (PDMS) linéaires ou cycliques ayant de 3 à 7 atomes de silicium. A titre d'exemple de telles huiles, on peut citer l'octyltriméthicone, l'hexyltriméthicone, la décaméthylcyclopentasiloxane (cyclopentasiloxane ou D5), l' octaméthylcyclotétrasiloxane (cyclotétradiméthylsiloxane ou D4), la dodécaméthylcyclohexasiloxane (D6), la décaméthyltétrasiloxane (L4), KF 96 A de Shin Etsu, les polydiméthysiloxanes telles que celles commercialisées sous la référence DC 200 (1,5 cSt), DC 200 (5 cSt), DC 200 (3 cSt) par Dow Corning. Les huiles siliconées non volatiles peuvent être des polydiméthylsiloxanes, des polyalkylméthylsiloxanes, des diméthicone copolyols, des alkylméthicone copolyols, la cétyldiméthicone, des silicones à groupes alkylglycéryl éthers, des silicones à groupes amines latéraux et le dilauroyltriméthylol propane siloxysilicate. Les groupements alkyle de ces huiles ont notamment de 2 à 24 atomes de carbone. Les huiles siliconées non volatiles utilisables dans la phase grasse liquide peuvent être en particulier les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatils, linéaires, liquides à température ambiante ; les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendants et/ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone ; les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates, les silicones fluorées à groupement(s) pendant(s) ou en bout de chaîne ayant de 1 à 12 atomes de carbone dont tout ou partie des atomes d'hydrogène est substitué par des atomes de fluor, les diméthiconols et leurs mélanges. Les huiles siliconées ont une viscosité choisie avantageusement dans la gamme allant de 5 à 800 000 cSt à 25 C, de préférence de 10 à 500 000 cSt, et mieux de 10 à 5 000 cSt. La phase grasse liquide contient avantageusement de 0,1 à 60 %, par exemple de 5 à 50 % en poids d'huile(s) siliconée(s). b. Huile ester Selon une variante de l'invention, au moins une des huiles de la phase grasse liquide est une huile, dite huile ester , qui est choisie parmi les esters des acides monocarboxyliques avec les monoalcools et polyalcools. Avantageusement, ledit ester répond à la formule suivante : RI-CO-O-R2 où RI représente un radical alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 40 atomes de carbone, de préférence de 7 à 19 atomes de carbone, comprenant éventuellement une ou plusieurs double liaisons éthyléniques, et éventuellement substitué. R2 représente un radical alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 40 atomes de carbone, de préférence de 3 à 30 atomes de carbone et mieux de 3 à 20 atomes de carbone, comprenant éventuellement une ou plusieurs double liaisons éthyléniques, et éventuellement substitué. Par éventuellement substitué , on entend que RI et ou R2 peuvent porter un ou plusieurs substituants choisis, par exemple, parmi les groupements comprenant un ou plusieurs hétéroatomes choisi parmi O, N et S, tels que amino, amine, alcoxy, hydroxyle. De préférence, le nombre total d'atomes de carbone de RI + R2 est > 9. RI peut représenter le reste d'un acide gras, de préférence supérieur, linéaire ou de préférence ramifié comprenant de 1 à 40 et mieux de 7 à 19 atomes de carbone et R2 peut représenter une chaîne hydrocarbonée linéaire ou de préférence ramifiée contenant de 1 à 40, de préférence de 3 à 30 et mieux de 3 à 20, (19 à 28, 8 à 27, 7 à 26 C) atomes de carbone. De nouveau, de préférence, le nombre d'atomes de carbone de RI + R2 > 9. Des exemples des groupes RI sont ceux dérivés des acides gras choisis dans le groupe constitué des acides acétique, propionique, butyrique, caproïque, caprylique, pélargonique, caprique, undécanoïque, laurique, myristique, palmitique, stéarique, isostéarique, arachidique, béhénique, oléique, lino lénique, lino léïque, oléostéarique, arachidonique, érucique, et de leurs mélanges. Des exemples d'esters utilisables dans les phases grasses des compositions de l'invention sont, par exemple, l'huile de purcellin (octanoate de cétostéaryle), l'isononanoate d'isononyle, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-hexyle, le stéarate d'octyl 2-dodécyle, l'érucate d'octyl 2-dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle, et les heptanoates, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools, par exemple d'alcools gras. Avantageusement, les esters sont choisis parmi les composés de la formule (I) ci-dessus, dans laquelle RI représente un groupe alkyle linéaire ou ramifié non substitué, comprenant éventuellement une ou plusieurs double liaisons éthyléniques, de 1 à 40 atomes de carbone, de préférence de 7 à 19 atomes de carbone, et R2 représente un groupe alkyle linéaire ou ramifié non substitué, comprenant éventuellement une ou plusieurs double liaisons éthyléniques, de 1 à 40 atomes de carbone, de préférence de 3 à 30 atomes de carbone, et mieux de 3 à 20 atomes de carbone. De préférence, RI est un groupe alkyle ramifié non substitué de 4 à 14 atomes de carbone, de préférence de 8 à 10 atomes de carbone et R2 est un groupe alkyle ramifié non substitué de 5 à 15 atomes de carbone, de préférence de 9 à 11 atomes de carbone. De préférence dans la formule (I), RI-CO- et R2 ont le même nombre d'atomes de carbone et dérivent du même radical, de préférence alkyle ramifié non substitué, par exemple isononyle, c'est-à-dire que avantageusement la molécule d'huile ester est symétrique. L'huile ester sera choisie, de préférence, parmi les composés suivants : -l'isononanoate d'isononyle, - l'octanoate de cétostéaryle, - le myristate d'isopropyle, - le palmitate d'éthyl-2-hexyle, - le stéarate d'octyl 2-dodécyle, - l'érucate d'octyl 2-dodécyle, - l'isostéarate d'isostéaryle. L'ester préféré entre tous est l'isononanoate d'isononyle. Selon un mode de réalisation, la composition comprend moins de 10 % d'huile ester volatile, de préférence moins de 5 % d'huile ester volatile, mieux moins de 3 % d'huile ester volatile, voire est exempte d'huile ester volatile. Avantageusement, la phase grasse liquide comprend de 0,1 à 60 % en poids de l'huile ou des huiles esters, de préférence de 5 à 50 % en poids. c. Huile non siliconée La phase grasse liquide des compositions selon l'invention peut contenir en outre une ou plusieurs huiles non siliconées volatiles ou non. Les huiles non siliconées volatiles peuvent être choisies dans le groupe des huiles hydrocarbonées et des esters et éthers volatils tels que les hydrocarbures volatils comme l'isododécane et l'isohexadécane, les isoparaffines en C8-C16. L'huile non siliconée volatile peut aussi être choisie parmi les huiles fluorées telles que les perfluoropolyéthers, les perfluoroalcanes comme la perfluorodécaline, les perfluorodamantanes, les monoesters, diesters et triesters de perfluoroalkylphosphates et les huiles esters fluorés. A titre d'exemple d'huiles non siliconées volatiles utilisables dans la composition de l'invention, on peut citer l'isododécane, l'isohexadécane, le nbutyléther de propylène glycol, le 3-éthoxypropionate d'éthyle, l'acétatede méthyléther de propylène glycol, les isoparaffines C11-C13 telle que l'Isopar L ou les isoparaffines en C11-C12 telles que Isopar H . Lorsque la phase grasse comprend une huile volatile non siliconée, celle-ci représente avantageusement de 0,1 à 60 %, et mieux de 5 à 20 %, du poids total de la composition. La phase grasse liquide peut aussi contenir d'autres huiles non siliconées, par exemple des huiles polaires telles que : - les huiles végétales hydrocarbonées à forte teneur en triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles sont notamment les huiles de germe de blé, de maïs, de tournesol, de karité, de ricin, d'amandes douces, de macadamia, d'abricot, de soja, de colza, de coton, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, d'avocat, de noisette, de pépins de raisin ou de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, d'olive, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearines Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone, - les alcools gras en Cg à C26 comme l'alcool oléique ou l'octyldodécanol, - les acides gras comme l'acide oléique, linoléique ou linolénique, et - leurs mélanges. La phase grasse liquide peut encore contenir des huiles apolaires telles que les hydrocarbures ou fluorocarbures, linéaires ou ramifiés, d'origine synthétique ou minérale, volatils ou non, comme les huiles de paraffine volatiles (telles que les isoparaffines, l'isododécane) ou non volatiles et ses dérivés, la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam, le squalane, et leurs mélanges. La ou les huiles peuvent être présentes dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,1 % à 90 % en poids, de préférence de 5 % à 80 % en poids par rapport au poids total de la composition. Agent structurant La composition selon l'invention peut comprendre, outre le ou les polymère(s) siliconé(s) décrits plus haut, un agent structurant choisi parmi les cires, les polymères semi-cristallin, les gélifiants lipophiles et leur mélanges. Il est entendu que la quantité en ces composés annexes peut être ajustée par l'homme du métier de manière à ne pas porter préjudice à l'effet recherché dans le cadre de la présente invention. Cire(s) La cire considérée dans le cadre de la présente invention est d'une manière générale un composé lipophile, solide à température ambiante (25 C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 30 C pouvant aller jusqu'à 200 C et notamment jusqu'à 120 C. En portant la cire à l'état liquide (fusion), il est possible de la rendre miscible aux huiles et de former un mélange homogène microscopiquement, mais en ramenant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une recristallisation de la cire dans les huiles du mélange. En particulier, les cires convenant à l'invention peuvent présenter un point de fusion supérieur ou égal à 45 C, et en particulier supérieur ou égal à 55 C. Au sens de l'invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination MDSC 2920 par la société TA Instruments. Le protocole de mesure est le suivant : Un échantillon de 5 mg de cire disposé dans un creuset est soumis à une première montée en température allant de -20 C à 100 C, à la vitesse de chauffe de 10 C/minute, puis est refroidi de 100 C à -20 C à une vitesse de refroidissement de 10 C/minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -20 C à 100 C à une vitesse de chauffe de 5 C/minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l'échantillon de cire en fonction de la température. Le point de fusion du composé est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température. Les cires susceptibles d'être utilisées dans les compositions selon l'invention sont choisies parmi les cires, solides, à température ambiante d'origine animale, végétale, 25 minérale ou de synthèse et leurs mélanges. Les cires pouvant être utilisées dans les compositions selon l'invention présentent généralement une dureté allant de 0,01 MPa à 15 MPa, notamment supérieure à 0,05 MPa et en particulier supérieure à 0,1 MPa. A titre illustratif des cires convenant à l'invention, on peut notamment citer les 30 cires hydrocarbonées comme la cire d'abeille, la cire de lanoline, et les cires d'insectes de Chine; la cire de son de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d'Ouricury, la cire d'Alfa, la cire de berry, la cire de shellac, la cire du Japon et la cire de sumac; la cire de montan, les cires d'orange et de citron, les cires microcristallines, les paraffines et l'ozokérite; les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fisher-Tropsch et les copolymères cireux ainsi que leurs esters. On peut aussi citer des cires obtenues par hydrogénation catalytique d'huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8-C32. Parmi celles-ci, on peut notamment citer l'huile de jojoba isomérisée telle que l'huile de jojoba partiellement hydrogénée isomérisée trans fabriquée ou commercialisée par la société DESERT WHALE sous la référence commerciale Iso-Jojoba-50 , l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée, l'huile de lanoline hydrogénée, et le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) vendu sous la dénomination de Hest 2T-4S par la société HETERENE. On peut encore citer les cires de silicone (C30-45 ALKYL DIMETHICONE), les cires fluorées. On peut également utiliser les cires obtenues par hydrogénation d'huile de ricin estérifiée avec l'alcool cétylique vendues sous les dénominations de Phytowax ricin 16L64 et 22L73 par la société SOPHIM. De telles cires sont décrites dans la demande FR-A- 2792190. Comme cire, on peut utiliser un (hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40 (le groupe alkyle comprenant de 20 à 40 atomes de carbone), seul ou en mélange. Une telle cire est notamment vendue sous les dénominations Kester Wax K 82 P , Hydroxypolyester K 82 P et Kester Wax K 80 P par la société KOSTER KEUNEN. Comme micro cires pouvant être utilisées dans les compositions selon l'invention, on peut citer notamment les micro cires de carnauba telles que celle commercialisée sous la dénomination de MicroCare 350 par la société MICRO POWDERS, les micro cires de cire synthétique telles que celle commercialisée sous la dénomination de MicroEase 114S par la société MICRO POWDERS, les micro cires constituées d'un mélange de cire de carnauba et de cire de polyéthylène telles que celles commercialisées sous les dénominations de Micro Care 300 et 310 par la société MICRO POWDERS, les micro cires constituées d'un mélange de cire de carnauba et de cire synthétique telles que celle commercialisée sous la dénomination Micro Care 325 par la société MICRO POWDERS, les micro cires de polyéthylène telles que celles commercialisées sous les dénominations de Micropoly 200 , 220 , 220L et 250S par la société MICRO POWDERS et les micro cires de polytétrafluoroéthylène telles que celles commercialisées sous les dénominations de Microslip 519 et 519 L par la société MICRO POWDERS. La composition selon l'invention peut comprendre une teneur en cires allant de 0,1 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition, en particulier elle peut en contenir de 0,5 à 15 %, plus particulièrement de 1 à 10 %. Composés pâteux La composition selon l'invention peut comprendre en outre un composé pâteux qui peut être avantageusement choisi parmi : - la lanoline et ses dérivés - les composés siliconés polymères ou non - les composés fluorés polymères ou non - les polymères vinyliques, notamment : • les homopolymères d'oléfines • les copolymères d'oléfines • les homopolymères et copolymères de diènes hydrogénés • les oligomères linéaires ou ramifiés, homo ou copolymères de (méth)acrylates d'alkyles ayant de préférence un groupement alkyle en Cg-C30 • les oligomères homo et copolymères d'esters vinyliques ayant des groupements alkyles en Cg-C30 • les oligomères homo et copolymères de vinyléthers ayant des groupements alkyles en Cg-C30, - les polyéthers liposolubles résultant de la polyéthérification entre un ou plusieurs diols en C2-C100, de préférence en C2-050, - les esters, - et leurs mélanges. Parmi les esters, on préfère notamment : - les esters d'un glycérol oligomère, notamment les esters de diglycérol, en 25 30 particulier les condensats d'acide adipique et de glycérol, pour lesquels une partie des groupes hydroxyles des glycérols ont réagi avec un mélange d'acides gras tels que l'acide stéarique, l'acide caprique, l'acide stéarique et l'acide isostéarique et l'acide 12-hydroxystéarique, à l'image notamment de ceux commercialisé sous la marque Softisan 649 par la société Sasol, - le propionate d'arachidyle commercialisé sous la marque Waxenol 801 par Alzo, - les esters de phytostérol, - les triglycérides d'acides gras et leurs dérivés, - les esters de pentaérythritol, - les polyesters non réticulés résultant de la polycondensation entre un acide dicarboxylique ou un polyacide carboxylique linéaire ou ramifié en C4-050 et un diol ou un polyol en C2-050, - les esters aliphatiques d'ester résultant de l'estérification d'un ester d'acide 15 hydroxycarboxylique aliphatique par un acide carboxylique aliphatique, - les polyesters résultant de l'estérification, par un acide polycarboxylique, d'un ester d'acide hydroxy carboxylique aliphatique, ledit ester comprenant au moins deux groupes hydroxyle tels que les produits Risocast DA-H , et Risocast DA-L - et leurs mélanges. 20 Parmi les composés pâteux d'origine végétale, on choisira de préférence un mélange de stérols de soja et de pentaérythritol oxyéthyléné (5OE) oxypropyléné (5 OP), commercialisé sous la référence Lanolide par la société VEVY. Selon un mode de réalisation, la composition comprend moins de 10 % en poids, de préférence moins de 7 %, mieux moins de 5 %, et encore mieux moins de 3 % en 25 poids de cire par rapport au poids total de la composition. De préférence encore, la composition est totalement exempte de cire. Gélifiants lipophiles Les gélifiants utilisables dans les compositions selon l'invention peuvent être 30 des gélifiants lipophiles organiques ou minéraux, polymériques ou moléculaires. Comme gélifiant lipophile minéral, on peut citer les argiles éventuellement modifiées comme les hectorites modifiées par un chlorure d'ammonium d'acide gras en C10 à C22, comme l'hectorite modifiée par du chlorure de di-stéaryl di-méthyl ammonium telle que, par exemple, celle commercialisée sous la dénomination de Bentone 38V par la société ELEMENTIS. On peut également citer la silice pyrogénée éventuellement traitée hydrophobe en surface dont la taille des particules est inférieure à 1 m. Il est en effet possible de modifier chimiquement la surface de la silice, par réaction chimique générant une diminution du nombre de groupes silanol présents à la surface de la silice. On peut notamment substituer des groupes silanol par des groupements hydrophobes : on obtient alors une silice hydrophobe. Les groupements hydrophobes peuvent être : - des groupements triméthylsiloxyle, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de l'hexaméthyldisilazane. Des silices ainsi traitées sont dénommées Silica silylate selon le CTFA (6ème édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références Aerosil R812 par la société DEGUSSA, CAB-O-SIL TS-530 par la société CABOT, des groupements diméthylsilyloxyle ou polydiméthylsiloxane, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de polydiméthylsiloxane ou du diméthyldichlorosilane. Des silices ainsi traitées sont dénommées Silica diméthyl silylate selon le CTFA (hème édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références Aerosil R972 , et Aerosil R974 par la société DEGUSSA, CAB-O-SIL TS-610 et CAB-O-SIL TS-720 par la société CABOT. La silice pyrogénée hydrophobe présente en particulier une taille de particules pouvant être nanométrique à micrométrique, par exemple allant d'environ de 5 à 200 nm. Les gélifiants lipophiles organiques polymériques sont par exemple les organopolysiloxanes élastomériques partiellement ou totalement réticulés, de structure tridimensionnelle, comme ceux commercialisés sous les dénominations de KSG6 , KSG16 et de KSG18 par la société SHIN-ETSU, de Trefil E-505C et Trefil E-506C par la société DOW-CORNING, de Gransil SR-CYC , SR DMF10 , SR-DC556 , SR 5CYC gel , SR DMF 10 gel et de SR DC 556 gel par la société GRANT INDUSTRIES, de SF 1204 et de JK 113 par la société GENERAL ELECTRIC ; l'éthylcellulose comme celle vendue sous la dénomination Ethocel par la société DOW CHEMICAL ; les polycondensats de type polyamide résultant de la condensation entre (a) au moins un acide choisi parmi les acides dicarboxyliques comprenant au moins 32 atomes de carbone tels que les acides gras dimères et (13) un alkylène diamine et en particulier l'éthylène diamine, dans lequel le polymère polyamide comprend au moins un groupe acide carboxylique terminal estérifié ou amidifié avec au moins un mono alcool ou une mono amine comprenant de 12 à 30 atomes de carbone linéaires et saturés, et en particulier, les copolymères d'éthylène diamine/dilinoléate de stéaryle tel que celui commercialisé sous la dénomination Uniclear 100 VG par la société ARIZONA CHEMICAL ; les galactommananes comportant de un à six, et en particulier de deux à quatre, groupes hydroxyle par ose, substitués par une chaîne alkyle saturée ou non, comme la gomme de guar alkylée par des chaînes alkyle en C1 à C6, et en particulier en C1 à C3 et leurs mélanges. Les copolymères séquencés de type dibloc , tribloc ou radial du type polystyrène/polyisoprène, polystyrène/polybutadiène tels que ceux commercialisés sous la dénomination Luvitol HSB par la société BASF, du type polystyrène/copoly(éthylènepropylène) tels que ceux commercialisés sous la dénomination de Kratori par la société SHELL CHEMICAL CO ou encore du type polystyrène/copoly(éthylène-butylène), les mélanges de copolymères tribloc et radial (en étoile) dans l'isododécane tels que ceux commercialisé par la société PENRECO sous la dénomination Versagel comme par exemple le mélange de copolymère tribloc butylène/éthylène/styrène et de copolymère étoile éthylène/propylène/styrène dans l'isododécane (Versagel M 5960). Parmi les gélifiants lipophiles pouvant être utilisés dans les compositions selon l'invention, on peut encore citer les esters de dextrine et d'acide gras, tels que les palmitates de dextrine, notamment tels que ceux commercialisés sous les dénominations Rheopearl TL ou Rheopearl KL par la société CHIBA FLOUR. Phase aqueuse Le milieu physiologiquement acceptable de la composition selon l'invention peut comprendre un milieu aqueux, constituant une phase aqueuse, qui peut former la phase continue de la composition. La phase aqueuse peut être constituée essentiellement d'eau ; elle peut également comprendre un mélange d'eau et de solvant miscible à l'eau (miscibilité dans l'eau supérieure à 50 % en poids à 25 C) comme les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l'éthanol, l'isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que le propylène glycol, l'éthylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le dipropylène glycol, les cétones en C3-C4, les aldéhydes en C2-C4 et leur mélanges. La phase aqueuse (eau et éventuellement le solvant miscible à l'eau) peut être présente, en une teneur allant de 1 % à 95 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 2 % à 80 % en poids, et préférentiellement allant de 3 % à 60 % en poids. La composition selon l'invention peut également contenir moins de 10 % en poids voire moins de 4 % en poids de phase aqueuse ou d'eau. Selon un mode de réalisation préféré, la composition est anhydre. Système émulsionnant Outre le tensioactif phosphaté, les compositions selon l'invention peuvent en outre contenir un ou plusieurs tensioactifs. Selon une variante de l'invention, elles comprennent au moins un tensioactif siliconé. Le ou les tensio-actifs siliconé(s) peut être présent dans la composition en une teneur allant de 0,1 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition, en particulier allant de 0,1 % à 40 % en poids, plus particulièrement allant de 0,5 % à 30 % en poids, en particulier allant de 0,5 % à 20 % en poids, et encore plus particulièrement allant de 1 % à 10 % en poids. Parmi les agents tensioactifs utilisables dans les compositions cosmétiques conformes à la présente invention, on peut mentionner plus particulièrement les organopolysiloxanes hydrophiles différents du polymère siliconé décrit précédemment. Le radical hydrophile peut répondre à la formule : (C470ù( C2H4q q 1C3H6O I r X dans laquelle - p varie de 0 à 5, q varie de 0 à 100, r varie de 0 à 50, avec p ou q étant différent de zéro, - les unités (C2H4 O) et (C3 H6 O) peuvent être réparties aléatoirement ou par blocs, et - X est un hydrogène ou un radical alkyle en C1-C10 le cas échéant substitué par un ou plusieurs fonctions de type hydroxyle, thiol, amine, carboxylique, carboxylate, amide, phosphate, sulfate et sulfonate. En particulier, p peut varier de 1 à 5, q de 1 à 100 et v de 1 à 50. X peut plus particulièrement figurer un atome d'hydrogène. En particulier, l'organopolysiloxane, selon l'invention, peut comprendre à titre de radical hydrophile au moins un radical hydroxy-polyalkylèneoxy et notamment un radical hydroxy-polyéthylèneoxy. Notamment, l'organopolysiloxane selon l'invention peut répondre à la formule : R2 1 RùSiùO R3 - R4 dans laquelle - RI, R2, R3, R4, R5, R6 R7, R8, R9 et R10 représentent indépendamment l'un de l'autre un radical alkyle en C, à C6, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou non, - HP est un radical portant au moins un groupement hydrophile tel que défini précédemment, - LP est un radical lipophile, et - x varie de 1 à 5000 ; y de 0 à 5000 ; z de 0 à 5000. En ce qui concerne le radical LP, il peut notamment être choisi parmi des alkyles en C, à C4 ramifiés, cycliques ou linéaires, des groupements organosiloxanes, des atomes de fluors, des radicaux aryles, aryloxy, des acyles d'hydrocarbyles en C, à C4 et des hydroxypropylénoxy. Selon une variante particulière de l'invention, l'organopolysiloxane appartient à la famille des diméthicones copolyol, en particulier la cétyldiméthicone copolyol et leurs dérivés. L'organopolysiloxane hydrophile selon la présente invention peut être le produit commercialisé sous la marque Abil WE09 ou Abil EM90 par la société Degussa-Goldschmidt. L'organopolysiloxane hydrophile selon la présente invention peut être également le produit commercialisé sous la référence KF-6017 par la société Shin-Etsu. Le composé organopolysiloxane peut être en tout ou partie fluoré. En particulier, les groupements di-alkyles inférieurs siloxy peuvent être substitués par un ou plusieurs atomes de fluor. Selon un mode particulier de réalisation, l'agent tensioactif siliconé utilisable dans les compositions cosmétiques conformes à la présente invention est choisi parmi la diméthicone copolyol, la diméthicone copolyol benzoate, les diméthicones copolyols phosphates, les élastomères de silicone polyoxyalkylénés, le mélange cyclométhicone/diméthicone et leurs mélanges. Conviennent également selon l'invention les élastomères de silicones polyoxyalkylénés tels que ceux décrits dans les brevets US5236986, US5412004, US5837793, US5811487 dont le contenu est incorporé par référence. Comme élastomère de silicone polyoxyalkyléné, on peut utiliser ceux commercialisés sous les dénominations KSG-21 , KSG-20 , KSG-30 , KSG-31 , KSG-32 , KSG-33 , KSG-210 , KSG-310 , KSG-320 , KSG-330 , KSG-340 , X-226146 par la société SHIN ETSU, DC9010 , DC9011 par la société DOW CORNING. Il est entendu que les compositions selon l'invention peuvent en outre comprendre des agents tensioactifs non siliconés anioniques et/ou non ioniques. Pour le choix de ces agents tensioactifs, on peut se reporter au document Encyclopedia of Chemical Technology, KIRK-OTHMER , volume 22, p.333-432, 3ème édition, 1979, WILEY, pour la définition des propriétés et des fonctions (émulsionnant) des tensioactifs, en particulier p.347-377 de cette référence, pour les tensioactifs anioniques et non-ioniques. Les tensioactifs pouvant être plus particulièrement utilisés dans la composition selon l'invention sont choisis : - parmi les tensioactifs non-ioniques : les acides gras, les alcools gras, les alcools gras polyéthoxylés ou polyglycérolés tels que des alcools stéarylique ou cétylstéarylique polyéthoxylés, les esters d'acide gras et de saccharose, les esters d'alkyl glucose, en particulier les esters gras de C1-C6 alkyl glucose polyoxyéthylénés, et leurs mélanges, - parmi les tensioactifs anioniques : les acides gras en C16- C30 neutralisés par les amines, l'ammoniaque ou les sels alcalins, et leurs mélanges.30 Polymère filmogène La composition selon l'invention peut comprendre selon un mode de réalisation particulier au moins un polymère filmogène. Le polymère filmogène peut être présent dans la composition selon l'invention en une teneur en matières sèches (ou matières actives) allant de 0,1 % à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,5 % à 20 % en poids, et mieux de 1 % à 15 % en poids. Dans la présente invention, on entend par polymère filmogène , un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film macroscopiquement continu par exemple lorsque ledit film est réalisé par coulage sur une surface antiadhérente comme une surface téflonnée ou siliconnée. Parmi les polymères filmogènes utilisables dans la composition de la présente invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle, et leurs mélanges. Par polymère filmogène radicalaire, on entend un polymère obtenu par polymérisation de monomères à insaturation notamment éthylénique, chaque monomère étant susceptible de s'homopolymériser (à l'inverse des polycondensats). Les polymères filmogènes de type radicalaire peuvent être notamment des polymères, ou des copolymères, vinyliques, notamment des polymères acryliques. Les polymères filmogènes vinyliques peuvent résulter de la polymérisation de monomères à insaturation éthylénique ayant au moins un groupement acide et/ou des esters de ces monomères acides et/ou des amides de ces monomères acides. Comme monomère porteur de groupement acide, on peut utiliser des acides carboxyliques insaturés a,(3-éthyléniques tels que l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide crotonique, l'acide maléique, l'acide itaconique. On utilise de préférence l'acide (méth)acrylique et l'acide crotonique, et plus préférentiellement l'acide (méth)acrylique. Les esters de monomères acides sont avantageusement choisis parmi les esters de l'acide (méth)acrylique (encore appelé les (méth)acrylates), notamment des (méth)acrylates d'alkyle, en particulier d'alkyle en C1-C30, de préférence en C1-C20, des (méth)acrylates d'aryle, en particulier d'aryle en C6-C1o, des (méth)acrylates d'hydroxyalkyle, en particulier d'hydroxyalkyle en C2-C6 . Parmi les (méth)acrylates d'alkyle, on peut citer le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, le méthacrylate de butyle, le méthacrylate d'isobutyle, le méthacrylate d'éthyl-2 hexyle, le méthacrylate de lauryle, le méthacrylate de cyclohexyle. Parmi les (méth)acrylates d'hydroxyalkyle, on peut citer l'acrylate d'hydroxyéthyle, l'acrylate de 2-hydroxypropyle, le méthacrylate d'hydroxyéthyle, le méthacrylate de 2-hydroxypropyle. Parmi les (méth)acrylates d'aryle, on peut citer l'acrylate de benzyle et l'acrylate de phényle. Les esters de l'acide (méth)acrylique particulièrement préférés sont les (méth) acrylates d'alkyle. Selon la présente invention, le groupement alkyle des esters peut être soit fluoré, soit perfluoré, c'est-à-dire qu'une partie ou la totalité des atomes d'hydrogène du groupement alkyle sont substitués par des atomes de fluor. Comme amides des monomères acides, on peut par exemple citer les (méth)acrylamides, et notamment les N-alkyl (méth)acrylamides, en particulier d'alkyl en C2-C12. Parmi les N-alkyl (méth)acrylamides, on peut citer le N-éthyl acrylamide, le N-tbutyl acrylamide, le N-t-octyl acrylamide et le N-undécylacrylamide. Les polymères filmogènes vinyliques peuvent également résulter de l'homopolymérisation ou de la copolymérisation de monomères choisis parmi les esters vinyliques et les monomères styrèniques. En particulier, ces monomères peuvent être polymérisés avec des monomères acides et/ou leurs esters et/ou leurs amides, tels que ceux mentionnés précédemment. Comme exemple d'esters vinyliques, on peut citer l'acétate de vinyle, le néodécanoate de vinyle, le pivalate de vinyle, le benzoate de vinyle et le t-butyl benzoate de vinyle. Comme monomères styrèniques, on peut citer le styrène et l'alpha-méthyl styrène. Parmi les polycondensats filmogènes, on peut citer les polyuréthanes, les polyesters, les polyesters amides, les polyamides, et les résines époxyesters, les polyurées. Les polyuréthanes peuvent être choisis parmi les polyuréthanes anioniques, cationiques, non-ioniques ou amphotères, les polyuréthanes-acryliques, les po ly-uréthanes- polyvinylpirrolidones, les polyester-polyuréthanes, les polyéther-polyuréthanes, les polyurées, les polyurée-polyuréthanes, et leurs mélanges. Les polyesters peuvent être obtenus, de façon connue, par polycondensation d'acides dicarboxyliques avec des polyols, notamment des diols. L'acide dicarboxylique peut être aliphatique, alicyclique ou aromatique. On peut citer comme exemple de tels acides : l'acide oxalique, l'acide malonique, l'acide diméthylmalonique, l'acide succinique, l'acide glutarique, l'acide adipique, l'acide pimélique, l'acide 2,2-diméthylglutarique, l'acide azélaïque, l'acide subérique, l'acide sébacique, l'acide fumarique, l'acide maléique, l'acide itaconique, l'acide phtalique, l'acide dodécanedioïque, l'acide 1,3-cyclohexanedicarboxylique, l'acide 1,4-cyclohexanedicarboxylique, l'acide isophtalique, l'acide téréphtalique, l'acide 2,5-norbornane dicarboxylique, l'acide diglycolique, l'acide thiodipropionique, l'acide 2,5-naphtalènedicarboxylique, l'acide 2,6-naphtalènedicarboxylique. Ces monomères acide dicarboxylique peuvent être utilisés seuls ou en combinaison d'au moins deux monomères acide dicarboxylique. Parmi cesmonomères, on choisit préférentiellement l'acide phtalique, l'acide isophtalique, l'acide téréphtalique. Le diol peut être choisi parmi les diols aliphatiques, alicycliques, aromatiques. On utilise de préférence un diol choisi parmi : l'éthylène glycol, le diéthylène glycol, le triéthylène glycol, le 1,3-propanediol, le cyclohexane diméthanol, le 4-butanediol. Comme autres polyols, on peut utiliser le glycérol, le pentaérythritol, le sorbitol, le triméthylol propane. Les polyesters amides peuvent être obtenus de manière analogue aux polyesters, par polycondensation de diacides avec des diamines ou des amino alcools. Comme diamine, on peut utiliser l'éthylènediamine, l'hexaméthylènediamine, la méta- ou para-phénylènediamine. Comme aminoalcool, on peut utiliser la monoéthanolamine. Le polyester peut en outre comprendre au moins un monomère portant au moins un groupement -SO3M, avec M représentant un atome d'hydrogène, un ion ammonium NH4+ ou un ion métallique, comme par exemple un ion Na+, Li+, K+, Mg2+, Cap+, Cui+, Fei+, Fei+. On peut utiliser notamment un monomère aromatique bifonctionnel comportant un tel groupement -SO3M. Le noyau aromatique du monomère aromatique bifonctionnel portant en outre un groupement -SO3M tel que décrit ci-dessus peut être choisi par exemple parmi les noyaux benzène, naphtalène, anthracène, diphényl, oxydiphényl, sulfonyldiphényl, méthylènediphényl. On peut citer comme exemple de monomère aromatique bifonctionnel portant en outre un groupement -SO3M : l'acide sulfoisophtalique, l'acide sulfotéréphtalique, l'acide sulfophtalique, l'acide 4-sulfonaphtalène-2,7-dicarboxylique. On préfère utiliser des copolymères à base d'isophtalate/sulfoisophtalate, et plus particulièrement des copolymères obtenus par condensation de di-éthylèneglycol, cyclohexane di-méthanol, acide isophtalique, acide sulfoisophtalique. Les polymères d'origine naturelle, éventuellement modifiés, peuvent être choisis parmi la résine shellac, la gomme de sandaraque, les dammars, les élémis, les copals, les polymères cellulosiques, et leurs mélanges. Selon un premier mode de réalisation de la composition selon l'invention, le polymère filmogène peut être un polymère hydrosoluble et peut être présent dans une phase aqueuse de la composition ; le polymère est donc solubilisé dans la phase aqueuse de la composition. Selon une autre variante de réalisation de la composition selon l'invention, le polymère filmogène peut être un polymère solubilisé dans une phase grasse liquide comprenant des huiles ou solvants organiques tels que ceux décrits précédemment (on dit alors que le polymère filmogène est un polymère liposoluble). De préférence, la phase grasse liquide comprend une huile volatile, éventuellement en mélange avec une huile non volatile, les huiles pouvant être choisies parmi les huiles citées précédemment. A titre d'exemple de polymère liposoluble, on peut citer les copolymères d'ester vinylique (le groupe vinylique étant directement relié à l'atome d'oxygène du groupe ester et l'ester vinylique ayant un radical hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, de 1 à 19 atomes de carbone, lié au carbonyle du groupe ester) et d'au moins un autre monomère qui peut être un ester vinylique (différent de l'ester vinylique déjà présent), une a-oléfine (ayant de 8 à 28 atomes de carbone), un alkylvinyléther (dont le groupe alkyl comporte de 2 à 18 atomes de carbone), ou un ester allylique ou méthallylique (ayant un radical hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, de 1 à 19 atomes de carbone, lié au carbonyle du groupe ester). Ces copolymères peuvent être réticulés à l'aide de réticulants qui peuvent être soit du type vinylique, soit du type allylique ou méthallylique, tels que le tétraallyloxyéthane, le divinylbenzène, l'octanedioate de divinyle, le dodécanedioate de divinyle, et l'octadécanedioate de divinyle. Comme exemples de ces copolymères, on peut citer les copolymères : acétate de vinyle/stéarate d'allyle, l'acétate de vinyle/laurate de vinyle, acétate de vinyle/stéarate de vinyle, acétate de vinyle/octadécène, acétate de vinyle/octadécylvinyléther, propionate de vinyle/laurate d'allyle, propionate de vinyle/laurate de vinyle, stéarate de vinyle/octadécéne-1, acétate de vinyle/dodécène-1, stéarate de vinyle/éthylvinyléther, propionate de vinyle/cétyl vinyle éther, stéarate de vinyle/acétate d'allyle, diméthyl-2, 2 octanoate de vinyle/laurate de vinyle, diméthyl-2, 2 pentanoate d'allyle/laurate de vinyle, diméthyl propionate de vinyle/stéarate de vinyle, diméthyl propionate d'allyle/stéarate de vinyle, propionate de vinyle/stéarate de vinyle, réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène, diméthyl propionate de vinyle/laurate de vinyle, réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène, acétate de vinyle/octadécyl vinyl éther, réticulé avec 0,2 % de tétraallyloxyéthane, acétate de vinyle/stéarate d'allyle, réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène, acétate de vinyle/octadécéne-1 réticulé avec 0, 2 % de divinyl benzène et propionate d'allyle/stéarate d'allyle réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène. Comme polymères filmogènes liposolubles, on peut également citer les copolymères liposolubles, et en particulier ceux résultant de copolymérisation d'esters vinyliques ayant de 9 à 22 atomes de carbone ou d'acrylates ou de méthacrylates d'alkyle, les radicaux alkyles ayant de 10 à 20 atomes de carbone. De tels copolymères liposolubles peuvent être choisis parmi les copolymères de polystéarate de vinyle, de polystéarate de vinyle réticulé à l'aide de divinylbenzène, de diallyléther ou de phtalate de diallyle, les copolymères de poly(méth)acrylate de stéaryle, de polylaurate de vinyle, de poly(méth)acrylate de lauryle, ces poly(méth)acrylates pouvant être réticulés à l'aide de diméthacrylate de l'éthylène glycol ou de tétraéthylène glycol. Les copolymères liposolubles définis précédemment sont connus et notamment décrits dans la demande FR-A-2232303 ; ils peuvent avoir un poids moléculaire moyen en poids allant de 2 000 à 500 000 et de préférence de 4 000 à 200 000. Comme polymères filmogènes liposolubles utilisables dans l'invention, on peut également citer les polyalkylènes et notamment les copolymères d'alcènes en C2-C20, comme le polybutène, les alkylcelluloses avec un radical alkyle linéaire ou ramifié, saturé ou non en C1 à C8 comme l'éthylcellulose et la propylcellulose, les copolymères de la vinylpyrolidone (VP) et notamment les copolymères de la vinylpyrrolidone et d'alcène en C2 à C40 et mieux en C3 à C20. A titre d'exemple de copolymère de VP utilisable dans l'invention, on peut citer le copolymère de VP/acétate vinyle, VP/méthacrylate d'éthyle, la polyvinylpyrolidone (PVP) butylée, VP/méthacrylate d'éthyle/acide méthacrylique, VP/eicosène, VP/hexadécène, VP/triacontène, VP/styrène, VP/acide acrylique/méthacrylate de lauryle. On peut également citer les résines de silicone, généralement solubles ou gonflables dans les huiles de silicone, qui sont des polymères de polyorganosiloxanes réticulés. La nomenclature des résines de silicone est connue sous le nom de MDTQ , la résine étant décrite en fonction des différentes unités monomèriques siloxane qu'elle comprend, chacune des lettres MDTQ caractérisant un type d'unité. A titre d'exemples de résines po lymethylsilsesquioxanes commercialement disponibles, on peut citer celles qui sont commercialisés : - par la société Wacker sous la référence Resin MK tels que la Belsil PMS MK, et - par la société SHIN-ETSU sous les références KR-220L. Comme résines siloxysilicates, on peut citer les résines trimethylsiloxysilicate (TMS) telles que celle commercialisées sous la référence SR1000 par la société General Electric ou sous la référence TMS 803 par la société Wacker. On peut encore citer les résines timéthylsiloxysilicate commercialisées dans un solvant tel que la cyclomethicone, vendues sous la dénomination KF-7312J par la société Shin-Etsu, DC 749 , DC 593 par la société Dow Corning. On peut aussi citer des copolymères de résines de silicone telles que celles citées ci-dessus avec des polydiméthylsiloxanes, comme les copolymères adhésifs sensibles à la pression commercialisés par la société Dow Corning sous la référence BIO-PSA et décrits dans le document US 5 162 410 ou encore les copolymères siliconés issus de la réaction d'un résine de silicone, telle que celles décrite plus haut, et d'un diorganosiloxane tels que décrits dans le document WO 2004/073626. Selon un mode de réalisation de l'invention, le polymère filmogène est un polymère éthylénique séquencé linéaire filmogène, qui comprend de préférence au moins une première séquence et au moins une deuxième séquence ayant des températures de transition vitreuse (Tg) différentes, lesdites première et deuxième séquences étant reliées entre elles par une séquence intermédiaire comprenant au moins un monomère constitutif de la première séquence et au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence. Avantageusement, les première et deuxième séquences et du polymère séquencé sont incompatibles l'une avec l'autre. De tels polymères sont décrits par exemple dans les documents EP 1 411 069 ou WO 04/028488. Le polymère filmogène peut être également présent dans la composition sous la forme de particules en dispersion dans une phase aqueuse ou dans une phase solvant non aqueuse, connue généralement sous le nom de latex ou pseudolatex. Les techniques de préparation de ces dispersions sont bien connues de l'homme du métier. Comme dispersion aqueuse de polymère filmogène, on peut utiliser les dispersions acryliques vendues sous les dénominations Neocryl XK-90 , Neocryl A- 1070 , Neocryl A-1090 , Neocryl BT-62 , Neocryl A-1079 et Neocryl A-523 par la société AVECIA-NEORESINS, Dow Latex 432 par la société DOW CHEMICAL, Daitosol 5000 AD ou Daitosol 5000 SJ par la société DAITO KASEY KOGYO; Syntran 5760 par la société Interpolymer, Allianz OPT par la société ROHM & HAAS, les dispersions aqueuses de polymères acryliques ou styrène/acrylique vendues sous le nom de marque JONCRYL par la société JOHNSON POLYMER ou encore les dispersions aqueuses de polyuréthane vendues sous les dénominations Neorez R-981 et Neorez R-974 par la société AVECIA-NEORESINS, les Avalure UR-405 , Avalure UR-410 , Avalure UR-425 , Avalure UR-450 , Sancure 875 , Sancure 861 , Sancure 878 et Sancure 2060 par la société GOODRICH, Impranil 85 par la société BAYER, Aquamere H-1511 par la société HYDROMER ; les sulfopolyesters vendus sous le nom de marque Eastman AQ par la société Eastman Chemical Products, les dispersions vinyliques comme le Mexomère PAM de la société CHIMEX et leurs mélanges. Comme exemples de dispersions non aqueuses de polymère filmogène, on peut citer les dispersions acryliques dans l'isododécane comme le Mexomère PAP de la société CHIMEX, les dispersions de particules d'un polymère éthylénique greffé, de préférence acrylique, dans une phase grasse liquide, le polymère éthylénique étant avantageusement dispersé en l'absence de stabilisant additionnel en surface des particules telles que décrite notamment dans le document WO 04/055081. La composition selon l'invention peut comprendre un agent plastifiant favorisant la formation d'un film avec le polymère filmogène. Un tel agent plastifiant peut être choisi parmi tous les composés connus de l'homme du métier comme étant susceptibles de remplir la fonction recherchée. Matières colorantes Selon un mode de réalisation, la composition selon l'invention peut contenir en 10 outre au moins une matière colorante, organique ou inorganique, notamment de type pigments ou nacres. Selon un autre mode de réalisation, la composition selon l'invention peut contenir en outre au moins une matière colorante choisie parmi les colorants lipophiles, les colorants hydrophiles, les pigments, les nacres, les matériaux à effet optique spécifique, et 15 leurs mélanges. Cette matière colorante peut être présente à raison de 0,01 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition, en particulier de 0,5 à 40 % et plus particulièrement de 5 à 25 %, et notamment de 0,01 à 20 %, et en particulier de 0,1 à 10 %, voire de 2 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. 20 Par pigments , il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans une solution aqueuse, destinées à colorer et/ou opacifier le film résultant. Les pigments peuvent être présents à raison de 0,01 à 20 % en poids, notamment de 0,01 à 5 % en poids, et en particulier de 0,02 à 7 % en poids, par rapport au 25 poids total de la composition cosmétique. Comme pigments minéraux utilisables dans l'invention, on peut citer les oxydes de titane, de zirconium ou de cérium ainsi que les oxydes de zinc, de fer ou de chrome, le bleu ferrique, le violet de manganèse, le bleu outremer et l'hydrate de chrome. Il peut également s'agir de pigment ayant une structure qui peut être par 30 exemple de type séricite/oxyde de fer brun/dioxyde de titane/silice. Un tel pigment est commercialisé par exemple sous la référence COVERLEAF NS ou JS par la société CHEMICALS AND CATALYSTS et présente un rapport de contraste voisin de 30. La matière colorante peut encore comporter un pigment ayant une structure qui peut être par exemple de type microsphères de silice contenant de l'oxyde de fer. Un exemple de pigment présentant cette structure est celui commercialisé par la société MIYOSHI sous la référence PC BALL PC-LL-100 P, ce pigment étant constitué de microsphères de silice contenant de l'oxyde de fer jaune. Parmi les pigments organiques utilisables dans l'invention, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium ou encore les dicéto pyrrolopyrrole (DPP) décrits dans les documents EP-A-542669, EP-A-787730, EP-A-787731 et WO-A- 96/08537. Par nacres , il faut comprendre des particules colorées de toute forme, irisées ou non, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées et qui présentent un effet de couleur par interférence optique. Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés tels que le mica titane recouvert avec un oxyde de fer, le mica recouvert d'oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert avec de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un colorant organique ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Il peut également s'agir de particules de mica à la surface desquelles sont superposées au moins deux couches successives d'oxydes métalliques et/ou de matières colorantes organiques. On peut également citer, à titre d'exemple de nacres, le mica naturel recouvert d'oxyde de titane, d'oxyde de fer, de pigment naturel ou d'oxychlorure de bismuth. Parmi les nacres disponibles sur le marché, on peut citer les nacres TIMICA , FLAMENCO et DUOCHROME (sur base de mica) commercialisées par la société ENGELHARD, les nacres TIMIRON commercialisées par la société MERCK, les nacres sur base de mica PRESTIGE commercialisées par la société ECKART et les nacres sur base de mica synthétique SUNSHINE commercialisées par la société SUN CHEMICAL. Les nacres peuvent plus particulièrement posséder une couleur ou un reflet jaune, rose, rouge, bronze, orangé, brun, or et/ou cuivré. Les pigments peuvent être ou non enrobés superficiellement, en particulier traités en surface par des silicones, des acides aminés, des dérivés fluorés ou toute autre substance favorisant la dispersion et la compatibilité du pigment dans la composition. Avantageusement, les pigments utilisés dans les compositions conformes à l'invention peuvent également être enrobés superficiellement par un revêtement de lécithine. Ce revêtement peut être obtenu par mise en contact d'une solution de pigment avec une solution de lécithine, en présence de sels de métaux di-ou trivalents. Pour obtenir ce revêtement, de la lécithine hydrogénée ou non hydrogénée peut être utilisée. La composition cosmétique selon l'invention peut comporter également des colorants hydrosolubles ou liposolubles en une teneur allant de 0,01 à 10 % en poids, notamment allant de 0,01 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition cosmétique. Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le DC Red 17, le DC Green 6, le [3-carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le DC Yellow 11, le DC Violet 2, le DC orange 5, le jaune quinoléine. Lorsque les compositions cosmétiques selon l'invention comportent un colorant hydrosoluble, ce dernier peut être présent dans la composition à l'état dispersé. La composition cosmétique selon l'invention peut également contenir au moins un matériau à effet optique spécifique. Cet effet est différent d'un simple effet de teinte conventionnel, c'est-à-dire unifié et stabilisé tel que produit par les matières colorantes classiques comme par exemple les pigments monochromatiques. Au sens de l'invention, stabilisé signifie dénué d'effet de variabilité de la couleur avec l'angle d'observation ou encore en réponse à un changement de température. Par exemple, ce matériau peut être choisi parmi les particules à reflet métallique, les agents de coloration goniochromatiques, les pigments diffractants, les agents thermochromes, les agents azurants optiques, ainsi que les fibres, notamment interférentielles. Bien entendu, ces différents matériaux peuvent être associés de manière à procurer la manifestation simultanée de deux effets, voire d'un nouvel effet conforme à l'invention. Les particules à reflet métallique utilisables dans l'invention sont en particulier choisies parmi : - les particules d'au moins un métal et/ou d'au moins un dérivé métallique, - les particules comportant un substrat, organique ou minéral, monomatière ou multimatériaux, recouvert au moins partiellement par au moins une couche à reflet métallique comprenant au moins un métal et/ou au moins un dérivé métallique, et - les mélanges desdites particules. Parmi les métaux pouvant être présents dans lesdites particules, on peut citer par exemple Ag, Au, Cu, Al, Ni, Sn, Mg, Cr, Mo, Ti, Zr, Pt, Va, Rb, W, Zn, Ge, Te, Se et leurs mélanges ou alliages. Ag, Au, Cu, Al, Zn, Ni, Mo, Cr, et leurs mélanges ou alliages (par exemple les bronzes et les laitons) sont des métaux préférés. Par dérivés métalliques , on entend désigner des composés dérivés de métaux notamment des oxydes, des fluorures, des chlorures et des sulfures A titre illustratif de ces particules, on peut citer des particules d'aluminium, telles que celles commercialisées sous les dénominations STARBRITE 1200 EAC par la société SIBERLINE et METALURE par la société ECKART. On peut également citer les poudres métalliques de cuivre ou des mélanges d'alliage telles les références 2844 commercialisées par la société RADIUM BRONZE, les pigments métalliques comme l'aluminium ou le bronze, telles que celles commercialisées sous les dénominations ROTOSAFE 700 de la société ECKART, les particules d'aluminium enrobé de silice commercialisées sous la dénomination VISIONAIRE BRIGHT SILVER de la société ECKART et les particules d'alliage métallique comme des poudres de bronze (alliage cuivre et zinc) enrobé de silice commercialisées sous la dénomination de VISIONAIRE BRIGHT NATURAL GOLD de la société ECKART. Il peut encore s'agir de particules comportant un substrat de verre comme celles commercialisées par la société NIPPON SHEET GLASS sous les dénominations MICROGLASS METASHINE . L'agent de coloration goniochromatique peut être choisi par exemple parmi les structures multicouches interférentielles et les agents de coloration à cristaux liquides. Des exemples de structures multicouche interférentielles symétriques utilisables dans des compositions réalisées conformément à l'invention sont par exemple les structures suivantes : Al/SiO2/Al/SiO2/Al, des pigments ayant cette structure étant commercialisés par la société DUPONT DE NEMOURS ; Cr/MgF2/Al/MgF2/Cr, des pigments ayant cette structure étant commercialisés sous la dénomination CHROMAFLAIR par la société FLEX ; MoS2/SiO2/Al/SiO2/MoS2 Fe2O3/SiO2/Al/SiO2/Fe2O3, et Fe2O3/SiO2/Fe2O3/SiO2/Fe2O3, des pigments ayant ces structures étant commercialisés sous la dénomination SICOPEARL par la société BASF MoSz/SiO2/mica-oxyde/SiO2/MoSz ; Fe2O3/SiO2/mica-oxyde/SiO2/Fe2O3 ; TiO2/SiO2/TiO2 et TiO2/Al2O3/TiO2 ; SnO/TiO2/SiO2/TiO2/SnO ; Fe2O3/SiO2/Fe2O3 SnO/mica/TiO2/SiO2/TiO2/mica/SnO, des pigments ayant ces structures étant commercialisés sous la dénomination XIRONA par la société MERCK (Darmstadt). A titre d'exemple, ces pigments peuvent être les pigments de structure silice/oxyde de titane/oxyde d'étain commercialisés sous le nom XIRONA MAGIC par la société MERCK, les pigments de structure silice/oxyde de fer brun commercialisés sous le nom XIRONA INDIAN SUMMER par la société MERCK et les pigments de structure silice/oxyde de titane/mica/oxyde d'étain commercialisés sous le nom XIRONA CARRIBEAN BLUE par la société MERCK. On peut encore citer les pigments INFINITE COLORS de la société SHISEIDO. Selon l'épaisseur et la nature des différentes couches, on obtient différents effets. Ainsi, avec la structure Fe2O3/SiO2/Al/ SiO2/Fe2O3 on passe du doré-vert au gris-rouge pour des couches de SiO2 de 320 à 350 nm ; du rouge au doré pour des couches de SiO2 de 380 à 400 nm ; du violet au vert pour des couches de SiO2 de 410 à 420 nm ; du cuivre au rouge pour des couches de SiO2 de 430 à 440 nm. On peut citer, à titre d'exemple de pigments à structure multicouche polymérique, ceux commercialisés par la société 3M sous la dénomination COLOR GLITTER. Comme particules goniochromatiques à cristaux liquides, on peut utiliser par exemple celles vendues par la société CHENIX ainsi que celle commercialisées sous la 20 dénomination HELICONE HC par la société WACKER. La composition de l'invention peut comprendre, en outre, tout ingrédient usuellement utilisé dans le domaine concerné. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir les éventuels ingrédients complémentaires et/ou leur quantité de telle manière que les propriétés avantageuses de la 25 composition selon l'invention ne soient pas ou substantiellement pas altérées par l'adjonction envisagée. La composition de l'invention peut se présenter sous la forme d'un produit coloré de maquillage des lèvres comme un rouge à lèvres, un brillant à lèvres ou un crayon, présentant éventuellement des propriétés de soin ou de traitement. Elle peut se présenter 30 sous la forme d'un stick anhydre. La composition selon l'invention peut être fabriquée par les procédés connus, généralement utilisés dans le domaine cosmétique ou dermatologique. Par exemple, elle peut être fabriquée par le procédé suivant. Dans un premier temps, les charges et les pigments peuvent être broyés dans une partie de la phase huileuse. Le reste des ingrédients liposolubles et le ou les tensioactif(s) phosphaté(s) 5 peuvent être ensuite mélangés à une température de l'ordre de 100 C. Le broyat ou les actifs pré-dispersés peuvent alors être ajoutés dans la phase huileuse. Les éventuels actifs hydrophiles peuvent ensuite être dispersés à l'aide d'un agitateur mécanique. Enfin, la composition peut être coulée dans un moule apte à lui procurer la 10 forme de dôme et le tout peut être laissé refroidir à température ambiante. Selon un autre aspect, l'invention concerne également un ensemble cosmétique comprenant : i) un récipient délimitant un compartiment, ledit récipient étant fermé par un 15 élément de fermeture ; et une composition conforme à l'invention disposée à l'intérieur dudit compartiment. Le récipient peut être sous toute forme adéquate. Il peut être notamment sous forme d'un flacon, d'un tube, d'un pot, d'un étui, d'une boite, d'un sachet ou d'un boîtier. 20 L'élément de fermeture peut être sous forme d'un bouchon amovible, d'un couvercle, d'un opercule, d'une bande déchirable, ou d'une capsule, notamment du type comportant un corps fixé au récipient et une casquette articulée sur le corps. Il peut être également sous forme d'un élément assurant la fermeture sélective du récipient, notamment une pompe, une valve, tel qu'un clapet par exemple. 25 Les exemples suivants sont donnés à titre illustratif et non limitatif de la présente invention. Exemples 1 à 3 de rouges à lèvres Les compositions des exemples 1 à 3 sont obtenues selon le protocole suivant. 30 Dans un premier temps, les charges et les pigments sont broyés dans une partie de la phase huileuse. Le reste des ingrédients liposolubles et le tensioactif (cetyl PEG/PGG-10/1 diméthicone, phosphate de trioleyle ou lécithine de soja) sont ensuite mélangés à une température de l'ordre de 100 C. Le broyat ou les actifs pré-dispersés sont alors ajoutés dans la phase huileuse. Les actifs hydrophiles sont ensuite dispersés à l'aide d'un agitateur Moritz. Enfin, la composition est coulée dans un moule pour lui donner la forme de dôme et le tout est laissé refroidir à température ambiante. Exemple 1 Exemple 2 Exemple 3 (comparatif Nom concentration concentration concentration (% massique) (% massique) (% massique) Polyamide/polydiméthysiloxane' 25 25 25 Polyamide/polydiméthysiloxane2 1, 2 1,2 1,2 Phosphate de trioleyle3 3 Cethyl PEG/PGG-10/1 3 Dimethicone4 Lécithine de soja5 - - 3 Phenyltrimethicone6 37,9 37,9 37,9 Polydimethylsiloxane' 11,58 11,58 11,58 octyldodécanol 0,5 0,5 0,5 Isoparaffine (6-8 moles 15,68 15,68 15,68 d'isobutylène) hydrogénée8 Oxyde de titane 0,57 0,57 0,57 D&C RED 7 1,1 1,1 1,1 Oxyde de fer noir 0,47 0,47 0,47 Oxydes de fer brun, jaune 1 1 1 Lauroyl Lysine 2 2 2 DC 2-8179 de Dow Corning 2 DC 2-8178 de Dow Corning 3 NIKKOL TOP-OV de NIKKO 4 ABIL EM 90 de GOLDSCHMIDT s TOPCITHIN 300 de DEGUSSA 6 DC 556 de Dow Corning ' DC 200 Fluid (lOCst) de Dow Corning 8 Parléam de NOF Comparaison de l'évaluation sensorielle et de l'évaluation instrumentale des compositions des exemples 1 à 3 Pour l'évaluation sensorielle, chaque composition est appliquée sur le dos de la main de cinq sujets. Les sujets évaluent alors les caractéristiques d'application et les caractéristiques du résultat du maquillage selon une échelle de 0 à 10, avec 0 représentant l'absence de la caractéristique et 10 l'évaluation maximale. La valeur du paramètre attribué à chaque caractéristique correspond à la moyenne des valeurs données pour chacun des cinq sujets. Pour l'évaluation instrumentale, les mesures sont réalisées au TA-XT2i selon 10 les méthodes de mesure décrites précédemment. Exemple 1 Exemple 2 Exemple 3 (comparatif) EVALUATION SENSORIELLE A L'APPLICATION Glissant 2,6 6,6 4,6 Collant 7,0 3,2 4,0 Douceur 3,6 6,0 6,0 Elasticité 3,8 6,0 5,6 RESULTAT MAQUILLAGE Homogénéité du film 3,4 6,8 6,4 Brillance 4,2 7,0 7,0 Couvrance 3,6 5,2 6,0 EVALUATION INSTRUMENTALE Dureté (en g) 166 193 151 Elasticité (en %) 97 96 95 On constate que les compositions selon l'invention des exemples 2 et 3 présentent des qualités d'application et un résultat de maquillage améliorés par rapport à 15 l'exemple comparatif 1 tout en conservant une dureté et une élasticité comparable ou supérieure à celle de l'exemple 1. Exemple 4 : Composition de soin pour les lèvres Concentration % massique Polyamide/po lydiméthysiloxane' 25 Polyamide/po lydiméthysiloxane2 1,2 Phenyltrimethicone3 34,72 Isoparaffine (6-8 moles d'isobutylène) 14,46 hydrogénée4 Phosphate de trioleyles 3 Glycérine 7,5 Lauryol lysine 2 Polydimethylsiloxane (10cst)6 12,12 ' DC 2-8179 de Dow Corning 2 DC 2-8178 de Dow Corning 3 DC 556 de Dow Corning 4 Parléam de NOF 5 NIKKOL TOP-0V deNIKKO 6 DC 200 de Dow Corning Cette composition peut aussi être pigmentée et contenir du saccharinate de sodium. Cette composition conduit après application sur les lèvres à un dépôt brillant et homogène. L'application est agréable. La dureté de cette composition est de 189 g et 15 l'élasticité de 95 %.10
La présente invention concerne une composition cosmétique pour les lèvres comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins :- un tensioactif phosphaté, et- un polymère siliconé comportant au moins un motif comprenant :(1) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés dans la chaîne du polymère, et/ou(2) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés sur des greffons ou ramifications.
1. Composition cosmétique pour les lèvres comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins : - un tensioactif phosphaté, et -un polymère siliconé comportant au moins un motif comprenant : (1) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés dans la chaîne du polymère, et/ou (2) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés sur des greffons ou ramifications. 2. Composition selon la précédente à l'état solide. 3. Composition selon la 1 ou 2 présentant une dureté variant de 15 10 à 250 g et/ou une élasticité supérieure à 80 %. 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes ayant une dureté variant de 10 à 250 g, voire de 30 à 200 g, notamment de 50 à 190 g. 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes ayant une élasticité supérieure à 80 %, voire supérieure à 90 % et en particulier proche de 95 %. 20 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, ayant une teneur totale en polymères siliconés représentant de 0,5 à 70 %, de préférence de 5 à 50 % et mieux encore de 10 à 45 % du poids total de la composition. 7. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle lesdits motifs capables d'établir des interactions hydrogène sont choisis parmi les groupes 25 ester, amide, sulfonamide, carbamate, thiocarbamate, urée, uréthane, thiourée, oxamido, guanidino, biguanidino et leurs combinaisons. 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le polymère siliconé comprend au moins un motif répondant à la formule générale I: 10R4 R6 Si O R5 SiûX G Y G X R' m n (1) dans laquelle : R4, R5, R6 et R7, identiques ou différents, représentent un groupe choisi parmi : - les groupes hydrocarbonés, linéaires, ramifiés ou cycliques, en C1 à C4o, saturés ou insaturés, pouvant contenir dans leur chaîne un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre et/ou d'azote, et pouvant être substitués en partie ou totalement par des atomes de fluor, -les groupes aryles en C6 à C1 , éventuellement substitués par un ou 10 plusieurs groupes alkyle en C1 à C4, - les chaînes polyorganosiloxanes contenant ou non un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre et/ou d'azote, 2) les X, identiques ou différents, représentent un groupe alkylène di-yle, linéaire ou ramifié en C1 à Cao, pouvant contenir dans sa chaîne un ou plusieurs atomes 15 d'oxygène et/ou d'azote, 3) Y est un groupe divalent alkyléne linéaire ou ramifié, arylène, cycloalkylène, alkylaryléne ou arylalkylène, saturé ou insaturé, en C1 à C5o, pouvant comporter un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre et/ou d'azote, et/ou porter comme substituant l'un des atomes ou groupes d'atomes suivants : fluor, hydroxy, cycloalkyle en 20 C3 à C8, alkyle en C1 à C4o, aryle en C5 à C1 , phényle éventuellement substitué par 1 à 3 groupes alkyle en C1 à C3, hydroxyalkyle en C1 à C3 et amino alkyle en C1 à C6, ou 4) Y représente un groupe répondant à la formule : 25 dans laquelle- T représente un groupe hydrocarboné trivalent ou tétravalent, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, en C3 à C24 éventuellement substitué par une chaîne polyorganosiloxane, et pouvant contenir un ou plusieurs atomes choisis parmi O, N et S, ou T représente un atome trivalent choisi parmi N, P et Al, et - R8 représente un groupe alkyle en C1 à C50, linéaire ou ramifié, ou une chaîne polyorganosiloxane, pouvant comporter un ou plusieurs groupes ester, amide, uréthane, thiocarbamate, urée, thiourée et/ou sulfonamide qui peut être lié ou non à une autre chaîne du polymère, 5) les G, identiques ou différents, représentent les groupes divalents choisis parmi : C O O C N(R9) C O O O C N(R9) N(R9) S02 S02 N(R9) O N(R9) C O O C N(R9) N(R9) C O O O S O C N(R9) N(R9) C N(R9) S o N(R9) C N(R9) N(R9) C C N(R9) ; NH C NH . et O O NH NH C NH C NH NH NH où R9 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, en C1 à 15 C20, à condition qu'au moins 50 % des R9 du polymère représente un atome d'hydrogène et qu'au moins deux des groupes G du polymère soient un autre groupe que : 10 15 20 77 O C et C O O O 6) n est un nombre entier allant de 2 à 500, de préférence de 2 à 200, et m est un nombre entier allant de 1 à 1000, de préférence de 1 à 700 et mieux encore de 6 à 5 200. 9. Composition selon la précédente, dans laquelle Y représente un groupe choisi parmi : (a) les groupes alkylène linéaires en C1 à C20, de préférence en C1 à Cio, (b) les groupes alkylène ramifiés pouvant comporter des cycles et des insaturations non conjuguées, en C30 à C56, (c) les groupes cycloalkylène en C5-C6, (d) les groupes phénylène éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes alkyle en C1 à C40, (e) les groupes alkylène en C1 à C20, comportant de 1 à 5 groupes amides, (f) les groupes alkylène en C1 à C20, comportant un ou plusieurs substituants, choisis parmi les groupes hydroxyle, cycloalcane en C3 à C8, hydroxyalkyle en C1 à C3 et alkylamines en C1 à C6, et (g) les chaînes polyorganosiloxane de formule : S2902006 R5 R7 m R5 ou nSi O Si O R7 R6 R5 ù R4 m dans laquelle R4, R5, R6, R7, T et m sont tels que définis dans la 6. 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le polymère comprend au moins un motif de formule (III) ou (IV) : Rù4 R C X SiO Si X C NH Y NH O R6 R7 O m 5 (III) ou R4 R5 NH X SiO Si X NH C Y C R6 R7 O O m n (IV) dans lesquelles R4, R5, R6, R7, X, Y, m et n sont tels que définis dans la 6. 11. Composition selon la précédente, dans laquelle X et/ou Y représentent un groupe alkylène contenant dans sa partie alkylène au moins l'un des éléments suivants : 1) 1 à 5 groupes amides, urée, uréthane, ou carbamate, 2) un groupe cycloalkyle en C5 ou C6, et 3) un groupe phénylène éventuellement substitué par 1 à 3 groupes alkyles identiques ou différents en C1 à C3, 5 10 79 et/ou substitué par au moins un élément choisi dans le groupe constitué de : - un groupe hydroxy, - un groupe cycloalkyle en C3 à Cg, - un à trois groupes alkyles en C, à C4o, - un groupe phényle éventuellement substitué par un à trois groupes alkyles en C, à C3, - un groupe hydroxyalkyle en C, à C3, et - un groupe aminoalkyle en C, à G. 12. Composition selon la 10 ou 11, dans laquelle Y représente : (CH2), (CH2)22902006 R8 T où R8 représente une chaîne polyorganosiloxane, et T représente un groupe de formule : Ria (CH2)a C (CH2)bou (CH2)a N (CH2)b ù 15 dans lesquelles a, b et c sont indépendamment des nombres entiers allant de 1 à 10, et R13 est un atome d'hydrogène ou un groupe tel que ceux définis pour R4, R5, R6 et R7, dans la 6. 13. Composition selon l'une quelconque des 10 à 12, dans laquelle R4, R5, R6 et R7 représentent, indépendamment, un groupe alkyle en C, à C40, linéaire ou ramifié, de préférence un groupe CH3, C2H5, n-C3H7 ou isopropyle, une chaîne polyorganosiloxane ou un groupe phényle éventuellement substitué par un à trois groupes méthyle ou éthyle. 14. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans 25 laquelle le polymère comprend au moins un motif de formule (VII) : 80R'4 R'5 CO X' SiO Si X' CO NH T NH R'6 R 17 ml n NH Y NH CO X2 R 20 SiO 18 R NH P (VII) dans laquelle X' et X2 qui sont identiques ou différents, ont la signification donnée pour X dans la 6, n, Y et T sont tels que définis dans la 6, R14 à R21 sont des groupes choisis dans le même groupe que les R4 à R7 de la 6, mi et m2 sont des nombres situés dans la gamme allant de 1 à 1 000, et p est un nombre entier allant de 2 à 500. 15. Composition selon la précédente dans laquelle : - p va de 1 à 25, mieux encore de 1 à 7, - R14 à R21 sont des groupes méthyle, -T répond à l'une des formules suivantes : R23 C R24 R23 N R24 R23 P R24 R25 R25 R25 R23 Al R24 R25dans lesquelles R22 est un atome d'hydrogène ou un groupe choisi parmi les groupes définis pour R4 à R7, en 6, et R23, R24 et R25 sont indépendamment des groupes alkylène, linéaires ou ramifiés, de préférence encore, à la formule : R23 N R24 R25 en particulier avec R23, R24 et R25 représentant -CH2-CH2-, - mi et m2 vont de 15 à 500, et mieux encore de 15 à 45, - Xi et X2 représentent -(CH2)10-, et - Y représente -CH2-. 16. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le polymère siliconé comprend au moins un motif répondant à la formule suivante (VIII) : R5 NH Y NH C U X n (VIII) dans laquelle les R4, R5, R6, R7, X, Y, m et n ont les significations données pour la formule 15 (I) dans la 6 U représente -O- ou -NH-, afin que : U C NH 20 corresponde à un groupe uréthane ou urée, ou Y représente un groupe cycloaliphatique ou aromatique en C5 à C12 pouvant être substitué par un groupe alkyle en Ci à C15 ou un groupe aryle en C5 à Cio, parexemple un radical choisi parmi le radical méthylène-4-4-biscyclohexyle, le radical dérivé de l'isophorone diisocyanate, les 2,4 et 2,6-tolylènes, le 1,5-naphtylène, le p-phénylène et le 4,4'-biphénylène méthane, ou Y représente un radical alkylène en C, à C4 , linéaire ou ramifié, ou un radical cycloalkylène en C4 à Cil, ou Y représente une séquence polyuréthane ou polyurée correspondant à la condensation de plusieurs molécules de diisocyanate avec une ou plusieurs molécules de couplage du type diol ou diamine, répondant à la formule (IX) : Bi NH C U BAU C NH B d (IX) dans laquelle Bi est un groupe choisi parmi les groupes donnés ci-dessus pour Y, U est -O-10 ou -NH-, et B2 est choisi parmi : • les groupes alkylène en Ci à C4o, linéaires ou ramifiés, • les groupes cycloalkylène en C5 à Ciz, éventuellement porteurs de substituants alkyle, • les groupes phénylène pouvant éventuellement être porteurs de 15 substituants alkyles en Ci à C3, et • les groupes de formule : R8 T dans laquelle T est un radical trivalent hydrocarboné pouvant contenir un ou plusieurs 20 hétéroatomes tels que l'oxygène, le soufre et l'azote et R8 est une chaîne polyorganosiloxane ou une chaîne alkyle en Ci à Cso, linéaire ou ramifiée. 17. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le polymère siliconé est choisi parmi les polymères comprenant au moins un motif répondant à la formule (II) :R4 Si O R6 miRùn Si O R' m2 (II) dans laquelle R4 et R6, identiques ou différents, sont tels que définis ci-dessus pour la formule (I) en 6, R10 représente un groupe tel que défini ci-dessus pour R4 et R6, ou représente le groupe de formule -X-G-R12 dans laquelle X et G sont tels que définis en 6 et R12 représente un atome d'hydrogène ou un groupe hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, en C, à Cg comportant éventuellement dans sa chaîne un ou plusieurs atomes choisis parmi O, S et N, éventuellement substitué par un ou plusieurs atomes de fluor et/ou un ou plusieurs groupes hydroxyle, ou un groupe phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C, à C4, Rl l représente le groupe de formule -X-G-R12ans laquelle X, G et R12 sont tels que définis ci-dessus, ml est un nombre entier allant de 1 à 998, et m2 est un nombre entier allant de 2 à 500. 18. Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant au moins un polymère bloc polydiméthylsiloxane de formule générale (I) telle que définie en 8 et possédant un indice m de valeur supérieure à 50, en particulier supérieure à 75, mieux supérieure à 100 et notamment d'environ 120. 19. Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant au moins un premier polymère et au moins un second polymère comprenant chacun indépendamment au moins un motif de formule (III) telle que définie en 10 dans laquelle : - m varie de 50 à 600, en particulier de 60 à 400, notamment de 75 à 200 et plus particulièrement est de l'ordre de 120 pour le premier polymère et - m va de 5 à 100, en particulier de 10 à 75 et plus particulièrement est de l'ordre de 15 pour le second polymère. 20. Composition selon la précédente, dans laquelle le premier polymère a une masse moléculaire moyenne en poids comprise entre de 1 000 et 500 000 g/mol, notamment entre 10 000 et 300 000 g/mol. 21. Composition selon la 19 ou 20, dans laquelle le deuxième 5 polymère a de préférence une masse moléculaire moyenne en poids allant de 50 000 à 500 000 g/mol. 22. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le tensioactif phosphaté est choisi parmi : (1) les composés de formule (XIV) : 10 R3 (XIV) avec R1, R2 et R3 identiques ou différents choisis parmi : - un groupe 0M avec M représentant un métal alcalin, tel que Na, Li, K, - un groupe OR4, dans lequel R4 représente un groupe alkyle en C5-C40 linéaire, ramifié, cyclique ou aromatique, 15 - un groupement OH et - un groupe oxyéthyléné (OCH2CH2)n(OCH2CHCH3)mOR avec R représentant un atome hydrogène ou un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, en C1 à C2o et n et m étant des nombres entiers, avec n variant de 1 à 50 et m variant de 0 à 50, (2) les glycérophospholipides, et 20 (3) leurs mélanges. 26. Composition selon la précédente dans laquelle R1, R2 et R3 sont identiques. 27. Composition selon la 22 ou 23 dans laquelle au moins un, notamment deux, voire l'ensemble des radicaux R1, R2 et/ou R3 figure(nt) un groupement 25 alkyle linéaire ou ramifié, en Cio à Cao, voire en C18. 28. Composition selon l'une quelconque des 22 à 24, dans laquelle R est un radical alkyle en C12 à C15. 29. Composition selon l'une quelconque des 22 à 25, dans laquelle n = 10 et/ou m = 0.27. Composition selon l'une quelconque des 22 à 26, dans laquelle le tensioactif phosphaté comprend du phosphate de trioléyle, du tri-C12 15 pareth-10 phosphate, ou du cetyl phosphate de potassium. 28. Composition selon les 22 à 27, dans laquelle le tensioactif 5 phosphaté comprend du phosphate de trioléyle. 29. Composition selon l'une quelconque des 22 à 28, dans laquelle le glycérophospholipide est défini selon la formule générale (XV) suivante : R, R2 (XV) O/O dans laquelle : 10 - RI et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un acide gras comprenant de 4 à 24 atomes de carbone, saturé ou insaturé, le cas échéant ramifié, et susceptible d'être substitué par une ou plusieurs fonctions hydroxy et/ou amines, et - X représente un substituant de formule générale R3R4R5N±CH(R6)-CH2- dans lequel R3, R4, R5 et R6 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un hydrogène, 15 des groupes alkyles comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, et/ou une fonction carboxy. 30. Composition selon la précédente, dans laquelle RI et R2, indépendamment l'un de l'autre, sont choisis parmi l'acide butyrique, l'acide caproïque, l'acide caprylique, l'acide caprique, l'acide caproléïque, l'acide laurique, l'acide lauroléïque, l'acide myristique, l'acide myristoléique, l'acide palmitique, l'acide palmitoléique, l'acide 20 stéarique, l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique, l'acide arachidique, l'acide isostéarique, l'acide dihydroxystéarique et l'acide ricinoléique. 31. Composition selon la 29 ou 30, dans laquelle X est choisi parmi la choline, la sérine et/ou l'éthanolamine. 32. Composition selon l'une quelconque des 29 à 31, dans 25 laquelle le glycérophospholipide comprend de la phosphatidylcholine, de la phosphatidyléthanolamine et/ou de la phosphatidylsérine.33. Composition selon la précédente, dans laquelle le glycérophospholipide est de la lécithine. 34. Composition selon l'une quelconque des 22 à 33, dans laquelle le glycérophospholipide est un glycérophospholipide non hydrogéné. 35. Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant un tensioactif phosphaté non ionique. 36. Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant de 0,1 et 30 % notamment entre 0,1 et 10 % voire entre 0,5 et 5 % en poids de tensioactif phosphaté par rapport au poids total de la composition. 37. Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant, à titre de tensioactif phosphaté, du phosphate de trioleyle et/ou de la lécithine et un polyamide/polydiméthylsiloxane et/ou un polymère siliconé comprenant au moins un motif de formule (III) telle que définie en 8. 38. Composition selon l'une quelconque des précédentes, 15 comprenant une phase grasse. 39. Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une huile siliconée. 40. Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une huile hydrocarbonée. 20 41. Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant moins de 10 %, voire moins de 4 % d'eau, en particulier étant anhydre. 42. Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre un actif choisi parmi : - les agents dermorelaxants, - les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, - les agents anti-glycation, - les agents anti-irritants, - les agents hydratants, - les agents desquamants - les agents dépigmentant, anti-pigmentant ou pro-pigmentant, - les inhibiteurs de la NO-synthase, 25 30- les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocyles et/ou la différentiation des kératinocytes, - les agents anti-pollution ou anti-radicalaire, - les agents apaisants, - les agents agissant sur la microcirculation, - les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules, - les agents cicatrisants, et - leurs mélanges. 43. Composition selon la précédente, comprenant de la glycérine. 44. Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant un polymère filmogène. 45. Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une matière colorante. 46. Procédé de maquillage des lèvres, dans lequel on applique sur les lèvres, une composition telle que définie selon l'une quelconque des précédentes. 47. Utilisation d'un polymère siliconé tel que défini en 2 à 21 en association avec un tensioactif phosphaté tel que défini en 22 à 34 pour préparer une composition cosmétique pour les lèvres et apte à procurer un film de brillance améliorée. 48. Utilisation d'un polymère siliconé tel que défini en 2 à 21 en association avec un tensioactif phosphaté tel que défini en 22 à 34 pour assurer une dispersion homogène et stabilisée de particules solides telles que par exemple des pigments dans une composition cosmétique pour les lèvres.25
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 1
A61K 8/89,A61Q 1/04
FR2901313
A1
DISPOSITIF DE DEGAZAGE POUR UNE TURBOMACHINE
20,071,123
L'invention a notamment pour but d'apporter une solution simple, efficace et économique à ces problèmes de la technique antérieure. Elle propose à cet effet un , comprenant un tube monté à l'intérieur d'un arbre creux de turbine et des moyens de centrage du tube dans cet arbre creux, caractérisé en ce que les moyens de centrage sont formés par des bagues cylindriques montées coulissantes sur le tube et immobilisées sur le tube à distance les unes des autres et des extrémités du tube. Le dispositif de dégazage selon l'invention comporte un unique tube au lieu de trois tronçons de tube dans la technique antérieure, ce qui permet de simplifier et d'accélérer la réalisation du dispositif de dégazage. De plus, une seule référence de tube est nécessaire dans l'invention contre trois références différentes de tronçon de tube dans la technique antérieure, ce qui permet de faciliter la gestion et l'approvisionnement des pièces pour la réalisation du dispositif. Les bagues cylindriques portées par le tube comprennent chacune une rainure annulaire externe de logement d'un joint torique destiné à coopérer avec des moyens de centrage du tube dans l'arbre de turbine. L'alignement des bagues sur l'axe du tube se fait automatiquement lors de l'engagement des bagues sur le tube. II n'est donc plus nécessaire de prévoir une opération de réglage de l'alignement des pièces après leur assemblage. Les bagues peuvent avoir une dimension axiale plus faible que les manchons de la technique antérieure et ne comprennent pas de surépaisseur à leurs extrémités ce qui permet de réduire notablement la masse du dispositif de dégazage. Le dispositif de dégazage selon l'invention peut porter trois bagues cylindriques dont une est immobilisée à une des extrémités du tube. Un embout cylindrique est par exemple fixé par soudage à l'autre des extrémités du tube, coaxialement à celui-ci, pour la fixation du tube dans l'arbre creux de turbine. Le dispositif de dégazage est alors formé de cinq 3 pièces (un tube, trois bagues et un embout) contre sept pièces dans la technique antérieure. Chaque bague est préférentiellement fixée sur le tube par soudage, par exemple à l'arc TIG (Tungsten Inert Gas). Chaque bague est avantageusement fixée par quelques points de soudure formés entre le tube et chaque extrémité de la bague et régulièrement répartis autour de l'axe du tube. Les points de soudure situés à une extrémité de la bague sont par exemple au nombre de trois et avantageusement disposés en quinconce par rapport aux points de soudure situés à l'autre extrémité de la bague pour mieux répartir les contraintes mécanique autour de l'axe du tube. En variante, chaque bague est fixée sur le tube par brasage, frettage ou collage. L'invention concerne également un tube cylindrique pour un 15 dispositif de dégazage de turbomachine, caractérisé en ce qu'il a une longueur comprise entre 140 et 160cm environ. Ce tube peut être formé d'une plaque métallique fine et allongée qui est roulée-soudée. Il a par exemple un diamètre extérieur compris entre 40 et 60mm environ et une épaisseur comprise entre 1 et 2mm environ. II peut 20 être en titane. L'invention concerne encore une bague cylindrique pour un dispositif de dégazage de turbomachine, caractérisée en ce qu'elle a une dimension axiale comprise entre 1 et 4cm environ. Le diamètre interne de chaque bague est légèrement supérieur au diamètre externe du tube. 25 L'invention concerne enfin une turbomachine, telle qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de dégazage tel que décrit ci-dessus, monté à l'intérieur d'un arbre creux de turbine. L'invention sera mieux comprise et d'autres détails, caractéristiques 30 et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple non limitatif et en référence aux 4 dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique partielle en coupe axiale d'une turbomachine ; - la figure 2 est une vue schématique en coupe axiale d'un tube de dégazage selon la technique antérieure ; - la figure 3 est une vue schématique en coupe axiale d'un tube de dégazage selon l'invention. La turbomachine représentée partiellement en figure 1 comprend un arbre creux 10 qui est entraîné en rotation autour de son axe 12 par une turbine (non représentée), et qui entraîne à son extrémité amont une pluralité d'aubes de soufflante 16 dont les extrémités radialement internes sont fixées de façon classique sur la périphérie d'une partie tronconique d'arbre qui est centrée et guidée en rotation par un palier 14 porté par un carter. Le palier 14 est lubrifié en continu et est logé dans une enceinte 18 qui contient un mélange d'air et d'huile évacué de l'enceinte 18 à travers des trous radiaux 20 formés à l'extrémité amont de l'arbre 10 et débouchant à l'intérieur de celui-ci (flèches 22). Un tube de dégazage 24 est monté à l'intérieur de l'arbre 10 et est fixé dans celui-ci par des douilles cylindriques 26, 28 emboîtées axialement aux extrémités amont et aval du tube, respectivement. La douille amont 26 est fixée à son extrémité amont sur l'arbre 10 et comporte des orifices radiaux 30 débouchant à l'intérieur de l'arbre 10 pour le passage du mélange de gaz et d'huile provenant de l'enceinte 18 dans le tube 24. Le mélange d'air et d'huile s'écoule dans le tube de dégazage jusqu'à la douille aval 28 qui comporte de façon connue des fentes radiales 32 de récupération de l'huile par centrifugation. Le tube de dégazage 24 représenté plus en détail en figure 2 est d'un type connu et comprend à son extrémité amont un manchon cylindrique 34 engagé radialement à l'intérieur de l'extrémité aval de la douille 26, et à son extrémité aval un embout cylindrique 36 engagé radialement à l'extérieur de l'extrémité amont de la douille 28. Le manchon 34 et l'embout 36 présentent chacun une surface cylindrique extérieure sur laquelle est formée une rainure annulaire externe 38, 40 de logement d'un joint torique d'étanchéité qui coopère respectivement avec la surface cylindrique intérieure de la douille amont 26 et la surface cylindrique intérieure de l'extrémité aval de l'arbre 10 pour éviter le passage et la circulation d'huile entre le tube 24 et l'arbre 10. Le tube proprement dit est formé par trois tronçons de tube 42, 44, 46 qui sont alignés les uns avec les autres et reliés entre eux par deux autres manchons cylindriques 48, 50 coaxiaux. Les tronçons 42, 44, 46 peuvent avoir des longueurs différentes (figure 1). Les manchons 48, 50 comportent chacun une partie médiane épaisse sur la surface cylindrique extérieure de laquelle est formée une rainure annulaire externe 52, 54, respectivement, de logement d'un joint torique destiné à coopérer avec des moyens de centrage montés autour du tube, à l'intérieur de l'arbre 10, pour assurer l'alignement de l'axe du tube sur l'axe 12 de l'arbre et pour limiter le balourd et les vibrations du tube en fonctionnement (figure 1). Les différentes pièces du tube (trois tronçons de tube 42, 44, 46, 20 trois manchons 34, 48, 50, et un embout 36) sont assemblées de la manière suivante : Chaque manchon 48, 50 comporte à ses extrémités un rebord périphérique usinée destiné à être engagé axialement sur l'extrémité d'un tronçon de tube 42, 44, 46 et à être fondu par l'énergie apportée par une 25 torche de soudage pour former un cordon de soudure annulaire entre le manchon et le tronçon de tube. Les tronçons de tube 42, 44, 46 sont ainsi assemblés par les manchons 48, 50, puis le manchon 34 et l'embout 36 sont fixés de la même manière aux extrémités des tronçons 42 et 46. Cette technique présente les inconvénients décrits plus haut et 30 nécessite une opération complémentaire de réglage de l'alignement des différentes pièces entre elles, par martelage des cordons de soudure entre les manchons 34, 48, 50 et les tronçons 42, 44, 46 et entre l'embout 36 et le tronçon 46 Le tube de dégazage 60 selon l'invention, représenté en figure 3, comprend un unique tube cylindrique 62 sur lequel sont montées coulissantes et immobilisées en position des bagues cylindriques 64, 66, 74 comportant chacune une rainure annulaire externe 68, 70, 72. Les bagues 64, 66 ont une dimension axiale beaucoup plus faible que celle des manchons 48, 50 du tube 24, et ont un diamètre intérieur légèrement supérieur au diamètre extérieur du tube 62. Le diamètre extérieur des bagues 64, 66 est sensiblement égal au diamètre extérieur de la surface cylindrique des manchons 48, 50 sur laquelle était formée la rainure annulaire 38, 40 dans la technique antérieure. Les bagues sont fixées par soudage sur le tube à distance les unes des autres et des extrémités du tube, en des endroits permettant aux joints toriques montés dans les rainures 68, 70 des bagues de coopérer avec les moyens de centrage précités. Chaque bague 64, 66 est fixée sur le tube par quelques points de soudure formés entre les bords périphériques amont et aval de la bague et le tube et régulièrement répartis autour de l'axe du tube. Dans l'exemple représenté, les bords périphériques des bagues 64, 66 sont arrondis. Les points de soudure réalisés à une extrémité de la bague sont disposés en quinconce par rapport aux points de soudure réalisés à l'autre extrémité de la bague. Trois points de soudure sont par exemple formés à chaque extrémité de la bague 64, 66. En variante, les bagues 64, 66 peuvent être fixées sur le tube par frettage, brasage ou collage. Une troisième bague 74 est engagée et fixée à l'extrémité amont du tube 62 de la même manière que les bagues 64 et 66. La rainure annulaire externe 72 de cette bague est destinée à recevoir un joint torique d'étanchéité. La dimension axiale de cette bague est inférieure à celle du manchon 34 de la technique antérieure et son diamètre intérieur est 7 légèrement supérieur au diamètre extérieur du tube 62. L'embout aval 36 est engagé à son extrémité amont sur l'extrémité du tube 62 et est fixé sur celui-ci par exemple par quelques points de soudure régulièrement répartis autour de l'axe du tube ou par un cordon de soudure comme dans la technique antérieure. Le tube 62 est par exemple réalisé en titane et a une longueur comprise entre 140 et 160cm environ, une diamètre extérieur compris entre 40 et 60cm environ, et une épaisseur de 1 à 2mm environ. Les bagues 64 et 66 ont par exemple une dimension axiale d'environ 2cm et son environ deux fois moins longues que les manchons de la technique antérieure. La durée des opérations d'assemblage du dispositif de dégazage est réduite d'environ 60%.15
Dispositif de dégazage (60) pour une turbomachine, comprenant un tube monté à l'intérieur d'un arbre creux de turbine et des moyens de centrage dans cet arbre creux, formés par des bagues cylindriques (64, 66) montées coulissantes sur le tube (62) et immobilisées en position sur le tube par des points de soudure.
1. Dispositif de dégazage (60) pour une turbomachine, comprenant un tube monté à l'intérieur d'un arbre creux (10) de turbine et des moyens de centrage du tube dans cet arbre creux, caractérisé en ce que les moyens de centrage sont formés par des bagues cylindriques (64, 66) montées coulissantes sur le tube (62) et immobilisées sur le tube à distance les unes des autres et des extrémités du tube. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que chaque bague (64, 66) est fixée sur le tube (62) par soudage, par exemple à l'arc TIG. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que chaque bague (64, 66) est fixée par des points de soudure formés entre le tube (62) et le bord périphérique de chaque extrémité de la bague et régulièrement répartis autour de l'axe du tube. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que les points de soudure situés à une extrémité de la bague sont disposés en quinconce par rapport aux points de soudure situés à l'autre extrémité de la bague. 5. Dispositif selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que chaque bague (64, 66) est fixée par trois points de soudure à chacune de ses extrémités. 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque bague (64, 66) comporte une rainure annulaire externe (68, 70). 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le tube (62) est formé d'une plaque métallique fine et allongée qui est roulée-soudée. 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'un embout cylindrique (36) est soudé à une des extrémités du tube (62), coaxialement à celui-ci. 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une bague cylindrique (74) engagée et fixée sur une extrémité du tube. 10. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé 5 en ce que le tube a une longueur comprise entre 140 et 160cm environ, et chaque bague a une dimension axiale d'environ 2cm. 11. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le tube est en titane. 12. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé 10 en ce que les bagues (64, 66) ont un diamètre interne légèrement supérieur au diamètre externe du tube (62). 13. Turbomachine, telle qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de dégazage (60) selon l'une des précédentes. 15 14. Tube cylindrique (62) pour un dispositif de dégazage de turbomachine selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que sa longueur est comprise entre 140 et 160cm environ. 15. Tube selon la 14, caractérisé en ce qu'il a un diamètre extérieur compris entre 40 et 60cm environ, et une épaisseur de 1 20 à 2mm environ. 16. Bague cylindrique (64, 66) pour un dispositif de dégazage de turbomachine selon l'une des 1 à 12, caractérisée en ce qu'elle a un diamètre légèrement supérieur au diamètre extérieur du tube 17. Bague selon la 16, caractérisée en ce que sa 25 dimension axiale est d'environ 2cm.
F
F02
F02C
F02C 7
F02C 7/06,F02C 7/00,F02C 7/28
FR2899003
A1
DISPOSITIF DE COMPTAGE ET DE DETERMINATION DU SENS DE PASSAGE D'ETRES VIVANTS
20,070,928
La présente invention concerne un . Elle trouve son application dans le domaine du comptage et de la détermination du sens de passage des personnes sur les chemins ou dans les bâtiments. Mais elle peut également s'appliquer au comptage et à la détermination du sens de passage d'animaux sur les chemins. La Fig. 1 représente un dispositif de détermination du sens de passage 100 d'un être vivant 114 de l'état de la technique, qui comprend une cellule pyroélectrique 102 et une unité de traitement (non représentée). La cellule pyroélectrique 102 est du type comprenant une première fenêtre de détection 104 et une deuxième fenêtre de détection 106 disposées, horizontalement, l'une à côté de l'autre. La cellule pyroélectrique 102 et, en particulier, la première fenêtre de détection 104 et la deuxième fenêtre de détection 106 sont sensibles aux rayonnements infrarouges, et la cellule pyroélectrique 102 délivre un signal électrique 200 représentatif du passage de l'être vivant 114 devant les fenêtres de détection 104 et 106. Le signal électrique 200 est représenté à la Fig. 2a. L'unité de traitement est connectée à la cellule pyroélectrique 102 et reçoit le signal électrique 200 ainsi délivré, et, de l'analyse de ce signal électrique 200, elle détermine le sens du passage de l'être vivant 114 devant le dispositif de détermination du sens de passage 100. Les parallélépipèdes 110 et 112 de la Fig. 1 représentent les zones d'influence des fenêtres de détection 104 et 106. C'est-à-dire qu'un rayonnement infrarouge émis à l'intérieur de la première zone d'influence 110 est perçu par la première fenêtre de détection 104, et un rayonnement infrarouge émis à l'intérieur de la deuxième zone d'influence 112 est perçu par la deuxième fenêtre de détection 106. La flèche 116 représente le sens de passage de l'être vivant 114. Le signal électrique 200 représente le signal électrique délivré par la cellule pyroélectrique 102 lors du passage de l'être vivant 114 devant la cellule pyroélectrique 102. La flèche 210a représente le sens de passage de l'être vivant 114. Dans l'exemple de la Fig. 2a, la flèche 210a reprend la direction de la flèche 116 de la Fig. 1. Le maximum 202 représente la détection par la première fenêtre de détection 104 du passage de l'être vivant 114 et le minimum 204 représente la détection par la deuxième fenêtre de détection 106 du passage de l'être vivant 114. Le minimum secondaire 206 et: le maximum secondaire 208 sont représentatifs de l'amortissement 2 du signal et dépendent des éléments constituant la cellule pyroélectrique 102 et l'unité de traitement. Si l'être vivant 114 se déplace dans une direction inverse de celle de la flèche 116, le signal électrique 200 est inversé, c'est-à-dire que le signal passe d'abord par le minimum 204 représentatif du passage de l'être vivant 114 devant la deuxième fenêtre de détection 106, puis par un maximum 202 représentatif du passage de l'être vivant 114 devant la première fenêtre de détection 104. Un tel signal électrique est représenté en Fig. 2b. Le sens de passage de l'être vivant 114 est alors représenté par la flèche 210b. La détermination du sens de passage de l'être vivant 114 devant le dispositif de détermination du sens de passage 100 semble donc pouvoir se faire par analyse du signal électrique 200. En fait, cette détermination est exacte uniquement si la température de l'être vivant 114 est supérieure à celle du dispositif de détermination du sens de passage 100. En effet, si la température de l'être vivant 114 est inférieure à celle du dispositif de détermination du sens de passage 100, les courbes des Figs. 2a et 2b sont inversées et il y a alors une indétermination du sens de passage de l'être vivant 114. Ainsi, du fait de l'inversion de la différence de température entre l'être vivant 114 et le dispositif de détermination du sens de passage 100, naît une incertitude quant au sens de passage de l'être vivant 114 devant le dispositif de détermination du sens de passage 100. Une telle inversion de la différence de température peut exister lorsque le dispositif de détermination du sens de passage 100 est placé dans un corridor chauffé, et que l'être vivant 114 vient d'un endroit où la température est inférieure, par exemple de dehors, et que ses vêtements sont froids. En outre, un tel dispositif de détermination du sens de passage 100 ne permet pas de comptabiliser le nombre d'êtres vivants 114 qui passent devant lui. Un objet de la présente invention est donc de proposer un dispositif de comptage et de détermination du sens de passage d'êtres vivants qui ne présente pas les inconvénients de l'état de la technique, en permettant un comptage des êtres vivants ainsi qu'une détermination exacte du sens de passage des êtres vivants. A cet effet, est proposé un dispositif de comptage et de détermination du sens de passage d'êtres vivants comprenant : - une première cellule adaptée à délivrer un signal électrique d'un premier type représentatif du passage d'un être vivant devant ladite première cellule ; 3 - une deuxième cellule pyroélectrique du type comprenant une première fenêtre de détection et une deuxième fenêtre de détection, et adaptée à délivrer un signal électrique d'un deuxième type représentatif du sens de passage de l'être vivant devant ladite deuxième cellule pyroélectrique ; et - une unité de traitement adaptée à déterminer, d'une part, le nombre d'êtres vivants passant devant ledit dispositif, par analyse du signal électrique du premier type et, d'autre part, le sens de passage des êtres vivants passant devant ledit dispositif, par analyse du signal électrique du premier type et du signal électrique du deuxième type. Selon un mode de réalisation particulier, la première cellule est un capteur 1 o pyroélectrique du type comprenant une première fenêtre de détection et une deuxième fenêtre de détection occultée. Selon un mode de réalisation particulier, la détermination du sens de passage des êtres vivants passant devant ledit dispositif consiste à analyser le niveau du signal électrique du deuxième type au moment où l'être vivant sort du cône d'influence de la 15 première fenêtre de détection de la première cellule. Selon un mode de réalisation particulier, la première cellule et la deuxième cellule pyroélectrique sont l'une au-dessus de l'autre. Avantageusement, le dispositif de comptage et de détermination du sens de passage comprend une lentille de Fresnel cylindrique disposée devant chaque cellule. 20 Avantageusement, pour chaque cellule, la position du foyer de la lentille de Fresnel est telle que les rayonnements infrarouges émis par chaque être vivant se focalisent sensiblement entre les deux fenêtres de détection de la cellule considérée. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de 25 réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels : la Fig. 1 représente un dispositif de détermination du sens de passage d'un être vivant de l'état de la technique ; la Fig. 2a et la Fig. 2b représentent des courbes représentatives du signal en 30 sortie de la cellule pyroélectrique de l'état de la technique ; la Fig. 3 représente un dispositif de comptage et de détermination du sens de passage d'un être vivant selon l'invention ; 4 la Fig. 4a, la Fig. 4b, la Fig. 4c et la Fig. 4d sont les différentes courbes représentatives du signal en sortie de la deuxième cellule pyroélectrique du dispositif de comptage et de détermination du sens de passage d'un être vivant selon l'invention; la Fig. 5a et la Fig. 5b représentent les courbes représentatives du signal en sortie de la première cellule du dispositif de comptage et de détermination du sens de passage d'un être vivant selon l'invention ; et les Fig. 6a, 6b, 6c et 6d représentent la combinaison des courbes représentatives du signal en sortie de la deuxième cellule pyroélectrique et des courbes représentatives du signal en sortie de la première cellule du dispositif de comptage et de détermination (lu sens de passage d'un être vivant, selon un mode de réalisation particulier de l'invention. La Fig. 3 représente un dispositif de comptage et de détermination du sens de passage 500 d'un être vivant 114 selon l'invention. Les éléments identiques au dispositif de détermination du sens de passage 100 de l'état de la technique portent les mêmes références. Ainsi, le dispositif de comptage et de détermination du sens de passage 500, selon l'invention, comprend : - une première cellule 502 adaptée à délivrer un signal électrique d'un premier type représentatif du passage d'un être vivant 114 devant la première cellule 502 ; - une deuxième cellule pyroélectrique 102 du type comprenant une première fenêtre de détection 104 et une deuxième fenêtre de détection 106 et adaptée à délivrer un signal électrique d'un deuxième type représentatif du sens de passage de l'être vivant 114 devant la deuxième cellule pyroélectrique 102 ; et - une unité de traitement adaptée à déterminer, d'une part, le nombre d'êtres vivants passant devant le dispositif 500 par analyse du signal électrique du premier type et, d'autre part, le sens de passage des êtres vivants 114 passant devant le dispositif 500, par analyse du signal électrique du premier type et du signal électrique du deuxième type. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention représenté à la Fig. 3, la première cellule 502 est un capteur pyroélectrique 502 du type comprenant une première fenêtre de détection 504 et une deuxième fenêtre de détection occultée. Sur la Fig. 3, la première cellule 502 et la deuxième cellule 102 sont disposées proches l'une de l'autre, et de préférence l'une au-dessus de l'autre. Les fenêtres de détection 104, 106 et 504 sont orientées verticalement, et les fenêtres de détection 104 et 106 de la deuxième cellule 102 sont disposées, horizontalement, l'une à côté de l'autre. Afin que l'angle de vision de chaque cellule 102, 502 ne soit pas trop étendu et 5 donc que chaque cellule 102, 502 soit uniquement influencé par un unique être vivant 114 passant devant le dispositif 500, celui-ci comprend, pour chaque cellule 102, 502, une lentille de Fresnel cylindrique 508 disposée devant chaque cellule 102, 502. Avantageusement, pour chaque cellule 102, 502, la position du foyer de la lentille de Fresnel 508 est telle que les rayonnements infrarouges émis par l'être vivant 114 se focalisent sensiblement entre les deux fenêtres de détection 104, 106, 504 de la cellule 102, 502 considérée. Le cône 506 représente le cône d'influence de la première cellule 502 et, en particulier, de la première fenêtre de détection 504 de la première cellule 502, c'est-à- dire que tout être vivant 114 entrant dans ce cône 506 est vu par la première cellule 502. Le cône 510 représente le cône d'influence de la deuxième cellule 102, c'est-à-dire que tout être vivant 114 entrant dans ce cône 510 est vu par la deuxième cellule 102 et, en particulier, par la première fenêtre de détection 104 et la deuxième fenêtre de détection 106. Pour permettre une meilleure détection de chaque être vivant 114 passant le dispositif 500, et éviter que le passage d'une pluralité d'êtres vivants 114 soit analysé comme le passage d'un seul être vivant 114, l'angle de chaque cône d'influence 506, 510 est réduit au maximum. En outre, le fait que la première cellule 502 et la deuxième cellule 102 sont disposées l'une au-dessus de l'autre, permet d'aligner verticalement le cône 506 et le cône 510. Ainsi, un unique être vivant 114 influence simultanément la première cellule 502 et la deuxième cellule 102, et lorsque l'être vivant 114 quitte l'un des cônes 506 ou 510, il quitte également l'autre cône 510 ou 506. Ainsi, lorsque l'être vivant 114 n'influence plus l'une des cellules 502 ou 102, il n'influence plus l'autre cellule 102 ou 502, respectivement, ce qui évite un mauvais comptage ou une mauvaise détermination du sens de passage. Cette disposition particulière permet également d'obtenir un dispositif de comptage et de détermination du sens de passage 500 compact. 6 La Fig. 5a et la Fig. 5b représentent les courbes représentatives du signal en sortie de la première cellule 502 du dispositif de comptage et de détermination du sens de passage 500, c'est-à-dire du signal électrique du premier type. La Fig. 5a représente la courbe 602 lorsque les surfaces extérieures de l'être vivant 114 sont à une température inférieure à celle du dispositif 500. La courbe 602 présente un maximum qui correspond au passage de l'être vivant 114 dans le cône d'influence 506, puis une variation brutale (ici, une chute) correspondant au fait que l'être vivant 114 sort du cône d'influence 506, puis un retour au niveau initial. La Fig. 5b représente la courbe 604 lorsque les surfaces extérieures de l'être vivant 114 sont à une température supérieure à celle du dispositif 500. La courbe 604 présente un minimum qui correspond au passage de l'être vivant 114 dans le cône d'influence 506, puis une variation brutale (ici, une montée) correspondant au fait que l'être vivant 114 sort du cône d'influence 506, puis un retour au niveau initial. L'unité de traitement peut, ainsi, par analyse du signal reçu depuis la première cellule 502, comptabiliser le nombre d'êtres vivants 114 passant devant le dispositif 500 par incrémentation d'un compteur. En fait, pour comptabiliser un être vivant 114, ]l'unité de traitement analyse le signal électrique du premier type et incrémente le compteur lorsqu'elle détecte une première variation (montée 602 ou descente 604) à partir du niveau initial, puis une deuxième variation dans un sens inverse de la première variation (descente ou montée). A partir de l'analyse du signal reçu de la première cellule 502, l'unité de traitement peut ainsi déterminer si la température de l'être vivant 114 est inférieure ou supérieure à celle du dispositif 500. La première cellule 502 joue donc un rôle de cellule de comptage et éventuellement de capteur de température qui délivre un signal électrique représentatif de la différence de températures entre le dispositif 500 et l'être vivant 114. Les Figs. 4a, 4b, 4c et 4d sont les courbes 310a, 310b, 410a et 410b représentatives du signal en sortie de la deuxième cellule pyroélectrique 102 du dispositif de comptage et de détermination du sens de passage d'un être vivant 500, c'est-à-dire du signal électrique du deuxième type. Ces courbes 310a, 310b, 410a et 410b ont un profil moins net que les courbes 602 et 604 du fait qu'elles proviennent d'une combinaison des signaux électriques provenant de la première fenêtre de détection 104 et de la deuxième fenêtre de détection 106 de la deuxième cellule 102. 7 En particulier, la zone de retour à la valeur initiale de chacune de ces courbes 310a, 310b, 410a et 410b, est perturbée. La courbe 310a représente le passage d'un être vivant 114 dont la température est inférieure à celle du dispositif 500 dans un premier sens représenté par la flèche 5 300a. La courbe 310b représente le passage d'un être vivant 114 dont la température est inférieure à celle du dispositif 500 dans un deuxième sens représenté par la flèche 300a. La courbe 410a représente le passage d'un être vivant 114 dont la température 10 est supérieure à celle du dispositif 500 dans le premier sens représenté par la flèche 400a qui est identique au sens de la flèche 300a. La courbe 410b représente le passage d'un être vivant 114 dont la température est supérieure à celle du dispositif 500 dans le deuxième sens représenté par la flèche 400b qui est identique au sens de la flèche 300b. 15 L'analyse, par l'unité de traitement, du signal du premier type et du signal du deuxième type, permet ainsi de déterminer le sens de passage de l'être vivant 114 devant le dispositif 500. La courbe 310a présente un maximum 302 qui correspond au passage de l'être vivant 114 devant la première fenêtre de détection 104, puis une chute brutale et un 20 minimum 304 qui correspond au passage de l'être vivant 114 devant la deuxième fenêtre de détection 106, puis une montée brutale qui correspond au fait que l'être vivant 114 sort du cône d'influence 510, puis un retour au niveau initial. La courbe 310b présente une disposition inversée par rapport à la courbe 310a, c'est-à-dire qu'elle présente le minimum 304 qui correspond au passage de l'être vivant 25 114 devant la deuxième fenêtre de détection 106, puis une montée brutale et le maximum 302 qui correspond au passage de l'être vivant 114 devant la première fenêtre de détection 104, puis une chute brutale qui correspond au fait que l'être vivant 114 sort du cône d'influence 510, puis un retour au niveau initial. La courbe 410a présente un minimum 402 qui correspond au passage de l'être 30 vivant 114 devant la première fenêtre de détection 104, puis une montée brutale et un maximum 404 qui correspond au passage de l'être vivant 114 devant la deuxième fenêtre de détection 106, puis une chute brutale qui correspond au fait que l'être vivant 114 sort du cône d'influence 510, puis un retour au niveau initial. 8 La courbe 410b présente une disposition inversée par rapport à la courbe 410a, c'est-à-dire qu'elle présente le maximum 404 qui correspond au passage de l'être vivant 114 devant la deuxième fenêtre de détection 106, puis une chute brutale et le minimum 402 qui correspond au passage de l'être vivant 114 devant la première fenêtre de détection 104, puis une montée brutale qui correspond au fait que l'être vivant 114 sort du cône d'influence 510, puis un retour au niveau initial. Comme cela est décrit ci-dessus, outre le signal électrique du deuxième type délivré par la deuxième cellule pyroélectrique 102 et représentatif du sens de passage de l'être vivant 114 devant les fenêtres de détection 104 et 106, l'unité de traitement reçoit le signal électrique du premier type délivré par la première cellule 502 et représentatif du passage de l'être vivant 114 devant la fenêtre de détection 504. Ainsi, l'unité de traitement reçoit à la fois l'un des signaux électriques du premier type, représentés aux Figs. 5a ou 5b, et l'un des signaux électriques du deuxième type, représentés aux Figs. 4a, 4b, 4c ou 4d. Après analyse du signal électrique du premier type (Fig. 5a, Fig. 5b), reçu de la première cellule 502, l'unité de traitement détermine si la température de l'être vivant 114 est supérieure ou inférieure à celle du dispositif de comptage et de détermination du sens de passage 500. L'analyse du signal électrique du deuxième type permet alors de déterminer le sens de passage de l'être vivant 114. En effet, la détermination de la température de l'être vivant 114 par rapport à celle du dispositif de comptage et de détermination du sens de passage 500 limite l'analyse à deux des quatre courbes représentées aux Figs. 4a, 4b, 4c et 4d. Si la température de l'être vivant 114 est inférieure à celle du dispositif de comptage et de détermination du sens de passage 500, le sens de passage de l'être vivant 114 est donné par la flèche 300a de la Fig. 4a, ou par la flèche 300b de la Fig. 4b. Si le signal du deuxième type est similaire à la courbe de la Fig. 4a, c'est-à-dire que la courbe passe d'abord par le maximum 302 puis par le minimum 304, alors le sens de passage est donné par la flèche 300a. Si le signal du deuxième type est similaire à la courbe de la Fig. 4b, c'est-à-dire que la courbe passe d'abord par le minimum 304 puis par le maximum 302, alors le sens de passage est donné par la flèche 300b. Si la température de l'être vivant 114 est supérieure à celle du dispositif de comptage et de détermination du sens de passage 500, le sens de passage de l'être 9 vivant 114 est donné par la flèche 400a de la Fig. 4c, ou par la flèche 400b de la Fig. 4d. Si le signal du deuxième type est similaire à la courbe de la Fig. 4c, c'est-à-dire que la courbe passe d'abord par le minimum 402 puis par le maximum 404, alors le sens de passage est donné par la flèche 400a. Si le signal du deuxième type est similaire à la courbe de la Fig. 4d, c'est-à-dire que la courbe passe d'abord par le maximum 404 puis par le minimum 402, alors le sens de passage est donné par la flèche 400b. Les différentes combinaisons entre le signal du deuxième type en sortie de la deuxième cellule pyroélectrique 102 et le signal du premier type en sortie de la première cellule 502 du dispositif de comptage et de détermination du sens de passage d'un être vivant 500, sont représentées par les courbes des Figs. 6a, 6b, 6c et 6d. Ainsi, la connaissance de la température de l'être vivant 114, par rapport à celle du dispositif de comptage et de détermination du sens de passage 500, permet de déterminer précisément le sens de passage de l'être vivant 114. Comme cela est décrit ci-dessus, l'unité de traitement est adaptée à comptabiliser le nombre d'êtres vivants 114 qui sont passés devant le dispositif 500. Selon un mode de réalisation particulier, l'unité de traitement comptabilise, dans un premier registre, le nombre d'êtres vivants 114 qui sont passés dans le sens des flèches 300a et 400a et, dans un deuxième registre, le nombre d'êtres vivants 114 qui sont passés dans le sens des flèches 300b et 400b. Pour les Figs. 6a, 6b, 6c et 6d, la première cellule 502 et la deuxième cellule 102 sont disposées l'une au-dessus de l'autre, et la première fenêtre de détection 504 de la première cellule 502 est disposée sensiblement sur le même axe vertical que la première fenêtre de détection 104 de la deuxième cellule 102. La Fig. 6a représente le passage d'un être vivant 114 dont la température extérieure est inférieure à celle du dispositif de comptage et de détermination du sens de passage 500, et qui passe devant ledit dispositif 500 dans le sens représenté par la flèche 300a. L'être vivant 114 passe ainsi, d'abord, devant la première fenêtre de détection 504, 104 de chaque cellule 502, 102, générant un premier maximum 702 sur la courbe 602, et le deuxième maximum 302 sur la courbe 310a. Au cours de l'avancée de l'être vivant 114, l'influence de celui-ci se fait ressentir au niveau de la deuxième fenêtre de détection 106 de la deuxième cellule 102, représentée ici par la chute entre le maximum 302 et le minimum 304. Le minimum 304 représente alors le moment où l'être vivant 114 influence principalement la deuxième fenêtre de détection 106 de la deuxième cellule 102. Lors de ce passage du maximum 302 au minimum 304, l'être vivant 114 quitte le cône d'influence 506 de la première fenêtre de détection 504, ce qui génère une variation rapide (ici, une chute) du signal délivré par la première cellule 502. A la fin de la variation rapide, la courbe 310a, représentant le signal du deuxième type, est au niveau du minimum 304, c'est-à-dire que l'être vivant 114 se situe devant la deuxième fenêtre de détection 106 de la deuxième cellule 102. Ainsi, la détermination du sens de passage de l'être vivant 114 passant devant le dispositif 500, peut être déterminé par l'analyse du niveau du signal électrique du deuxième type, au moment où l'être vivant 114 sort du cône de d'influence 506 de la première fenêtre de détection 504 de la première cellule 502. La Fig. 6b représente le passage d'un être vivant 114 dont la température extérieure est inférieure à celle du dispositif de comptage et de détermination du sens de passage 500, et qui passe devant ledit dispositif 500 dans le sens représenté par la flèche 300b. La Fig. 6c représente le passage d'un être vivant 114 dont la température extérieure est supérieure à celle du dispositif de comptage et de détermination du sens de passage 500, et qui passe devant ledit dispositif 500 dans le sens représenté par la flèche 400a. La Fig. 6d représente le passage d'un être vivant 114 dont la température extérieure est supérieure à celle du dispositif de comptage et de détermination du sens de passage 500, et qui passe devant ledit dispositif 500 dans le sens représenté par la flèche 400b. Les Figs. 6b, 6c et 6d sont équivalente à la Fig. 6a, et chacune montre les variations du signal électrique du deuxième type qui sont coordonnées avec celles du signal électrique du premier type. En particulier, lorsque l'être vivant 114 quitte le cône d'influence 506 de la première fenêtre de détection 504, cela génère une variation rapide (une chute ou une montée) du signal délivré par la première cellule 502 et, à la fin de cette variation rapide, la courbe représentative du signal électrique du deuxième type 310b, 310c et 310d est au niveau du minimum 402 ou du maximum 302, 404, c'est-à-dire que l"être vivant 114 se situe devant la deuxième fenêtre de détection 106 de la deuxième cellule 102 ou devant la première fenêtre de détection 104 de la deuxième cellule 102. 11 Ainsi, d'une manière générale, la détermination du sens de passage de l'être vivant 114 passant devant le dispositif 500, consiste à analyser le niveau du signal électrique du deuxième type au moment où l'être vivant 114 sort du cône de d'influence 506 de la première fenêtre de détection 504 de la première cellule 502. En d'autres termes, lorsque la masse thermique représentée par l'être vivant 114 quitte le cône d'influence 506 de la première fenêtre de détection 504 de la première cellule 502, le signal du premier type et, également, sa courbe représentative 602 ou 604, présentent un front montant ou descendant qui est net et très court temporellement. Cet instant représente alors un évènement remarquable. L'analyse du signal du deuxième type à cet instant permet de déterminer le sens de passage de l'être vivant 114. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée à l'exemple et au mode de réalisation décrits et représentés, mais elle est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme de l'art. Par exemple, les différentes courbes peuvent être différentes selon les caractéristiques des cellules utilisées et les caractéristiques des composants électroniques constituant l'unité de traitement. En particulier, les sens de variation peuvent être inversés. Les courbes peuvent être également différentes si la première fenêtre de détection de la première cellule est alignée verticalement avec la deuxième fenêtre de détection de la deuxième cellule. Mais il existe toujours une correspondance entre le moment où l'être vivant 114 n'influence plus la première fenêtre de détection de la première cellule et le niveau du signal électrique du deuxième type. Bien que l'invention soit plus particulièrement décrite dans le cas où la première fenêtre de détection 504 de la première cellule 502 est verticale, l'invention peut également fonctionner dans le cas où cette fenêtre de détection 504 est orientée horizontalement
L'invention concerne un dispositif de comptage et de détermination du sens de passage (500) d'êtres vivants (114), comprenant :- une première cellule (502) adaptée à délivrer un signal électrique d'un premier type représentatif du passage d'un être vivant (114) devant ladite première cellule (502) ;- une deuxième cellule pyroélectrique (102) du type comprenant une première fenêtre de détection (104) et une deuxième fenêtre de détection (106) et adaptée à délivrer un signal électrique d'un deuxième type représentatif du sens de passage de l'être vivant (114) devant ladite deuxième cellule pyroélectrique (102) ; et- une unité de traitement adaptée à déterminer, d'une part, le nombre d'êtres vivants passant devant ledit dispositif (500), par analyse du signal électrique du premier type et, d'autre part, le sens de passage des êtres vivants (114) passant devant ledit dispositif (500), par analyse du signal électrique du premier type et du signal électrique du deuxième type.
1) Dispositif de comptage et de détermination du sens de passage (500) d'êtres vivants (114), comprenant : - une première cellule (502) adaptée à délivrer un signal électrique d'un premier type représentatif du passage d'un être vivant (114) devant ladite première cellule (502) ; - une deuxième cellule pyroélectrique (102) du type comprenant une première fenêtre de détection (104) et une deuxième fenêtre de détection (106), et adaptée à délivrer un signal électrique d'un deuxième type représentatif du sens de passage de l'être vivant (114) devant ladite deuxième cellule pyroélectrique (102) ; et - une unité de traitement adaptée à déterminer, d'une part, le nombre d'êtres vivants passant devant ledit dispositif (500), par analyse du signal électrique du premier type et, d'autre part, le sens de passage des êtres vivants (114) passant devant ledit dispositif (500), par analyse du signal électrique du premier type et du signal électrique du deuxième type. 2) Dispositif de comptage et de détermination du sens de passage (500) selon la 1, caractérisé en ce que la première cellule (502) est un capteur pyroélectrique (502) du type comprenant une première fenêtre de détection (504) et une deuxième fenêtre de détection occultée. 3) Dispositif de comptage et de détermination du sens de passage (500) selon la 2, caractérisé en ce que la détermination du sens de passage des êtres vivants (114) passant devant ledit dispositif (500), consiste à analyser le niveau du signal électrique du deuxième type au moment où l'être vivant (114) sort du cône de d'influence (506) de la première fenêtre de détection (504) de la première cellule (502). 4) Dispositif de comptage et de détermination du sens de passage (500) selon une des précédentes, caractérisé en ce que la première cellule (502) et la deuxième cellule pyroélectrique (102) sont l'une au-dessus de l'autre. 13 5) Dispositif de comptage et de détermination du sens de passage (500) selon une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une lentille de Fresnel cylindrique (508) disposée devant chaque cellule (102, 502). 6) Dispositif de comptage et de détermination du sens de passage (500) selon la 5, caractérisé en ce que, pour chaque cellule (102, 502), la position du foyer de la lentille de Fresnel (508) est telle que les rayonnements infrarouges émis par chaque être vivant (114) se focalisent sensiblement entre les deux fenêtres de détection (104, 106, 504) de la cellule (102, 502) considérée.
G
G07
G07C
G07C 9
G07C 9/00
FR2898433
A1
PROCEDE DE PREPARATION D'UN SEMI-CONDUCTEUR.
20,070,914
La présente invention concerne un , qui trouvera notamment son application dans l'industrie électronique ou optoélectronique. Plus particulièrement, l'invention concerne un procédé de préparation d'un semi-conducteur III-V de formule chimique générale Al Gai_xN, qui trouvera son utilisation dans des diodes. La production de diodes électroluminescentes (LED : abréviation de l'expression anglaise Light Emitting Diode) est actuellement en plein essor et de nombreuses innovations ont été apportées depuis l'apparition des diodes dans les années 60. En effet, une croissance quasi exponentielle, selon la loi de Craford, a été observée dans l'efficacité lumineuse et a permis d'augmenter la valeur qui était inférieure à 0,2 Im/W lors de l'apparition sur le marché jusqu'à plus de 20 Im/W aujourd'hui, dépassant ainsi l'efficacité des lampes à incandescence non filtrées. La technologie à la base des diodes LED repose sur les propriétés des semi-conducteurs. Typiquement, une LED est constituée d'un semi-conducteur possédant des régions de conductivité différente : une première région riche en électrons, dite de type n, et une seconde riche en lacunes électroniques, dite de type p. Les LED les plus récentes, bien que fonctionnant sur le même principe, peuvent faire coexister différents semi-conducteurs (LED à hétérojonction), le principe général restant toutefois le même. Le mouvement des porteurs de charges, nommé communément porteur , électrons ou trous, au sein de la LED permet par recombinaison de produire des photons. Les propriétés lumineuses d'un matériau semi-conducteur reposent souvent sur les défauts et les impuretés présentes en son sein. L'utilisation de dopants permet d'apporter des qualités particulières au matériau dont ils modifient la composition, ainsi il est notamment possible d'enrichir le matériau en espèces étrangères afin de lui donner un caractère n ou p plus prononcé. Le dopage n'est toutefois pas aisé et reste lié à différents facteurs. Il est reconnu notamment que, pour la famille des semi-conducteurs nitrures III-V, et contrairement au dopage de type n, le dopage de type p est souvent difficile à effectuer. La solubilité du dopant, qui correspond à la concentration maximale que peut atteindre une impureté dans un matériau à l'équilibre thermodynamique, est fortement liée à la température et demeure un facteur limitant important. Le site occupé par le dopant au sein du matériau n'est pas sans conséquence et influe notamment sur son énergie ainsi que sur les propriétés électriques du matériau. L'apparition de défauts, tels que des lacunes, des atomes autointerstitiels ou des antisites dans la structure du matériau complexifie les possibilités de positionnement pour le dopant et concomitamment les variations de propriétés. Enfin, l'énergie d'ionisation du dopant, qui permet de déterminer la fraction de dopant qui pourra jouer un rôle de porteur, est, elle aussi, liée à la température et influe considérablement sur les propriétés. Les semi-conducteurs de type III-V contenant de l'azote ont été largement étudiés et semblent être les mieux adaptés pour l'émission de lumière à des longueur d'ondes verte, bleue et ultraviolet (UV) qui n'étaient pas accessibles à des émetteurs de lumières solides. Le dopage de type p des alliages de nitrure de gallium GaN, nitrure d'aluminium AIN et nitrure d'aluminium gallium AIxGa1_xN, lorsque x varie entre 0 et 1, est assez difficile dû au fait que les potentiels des dopants utilisés sont fortement accepteurs (Fischer et al-1995): Mg (220-250 meV), Zn (340 meV), Cd (550 meV), C (230 meV). Ceci provoque un taux d'activation très bas et, par conséquent, un niveau de dopage relativement bas (moins de 1018 cm" 3) Par exemple, le magnésium Mg, qui est utilisé d'une façon universelle pour le dopage type p des alliages de GaN et AIxGa1_xN, se trouve à 220 meV au dessus de la bande de valence de GaN, ce qui conduit à un taux 30 d'activation typique de 1% à température ambiante. Des calculs théoriques ont montré que le béryllium Be pourrait être un accepteur efficace, avec une énergie d'activation autour de 60 meV (Bernardini et al-1997). Cela étant, certaines expériences ont montré que l'énergie de liaison du Be est plutôt 240 meV (Nakano et al-2003), ce qui fait du Be un élément peu intéressant en tant que dopant potentiel. La situation est encore plus dramatique dans le cas de AIGaN car il est connu que l'énergie de certains accepteurs, en particulier de Mg, devient de plus en plus profonde dans des alliages avec une teneur de Al croissante, faisant de ces alliages des composés difficiles à doper. Ceci conduit naturellement à une limitation de leur utilisation pour la production des diodes électroluminescentes type UV. Une approche pour surmonter les difficultés de dopage de type p consiste à codoper le Mg avec l'oxygène O, le zinc Zn ou avec tout autre élément, tel que décrit, par exemple, par Korotkov et al-2001, Kipshidze et al-2002, Kim et al-2000) ou encore par Van de Walle et al-2004. Même si une diminution dans l'énergie de liaison a été effectivement observée lorsque le Mg a été codopé avec O, en pratique ceci n'a pas permis d'atteindre les niveaux de dopage désirés. Par ailleurs, on doit attirer l'attention sur le fait que le codopage est difficile à contrôler puisque le rapport entre les différents codopants doit être précis. Par exemple, on mentionne le fait que l'oxygène est un donneur dans GaN et qu'un contrôle insuffisant dans le co-dopage et dans la teneur en oxygène peut très facilement conduire à un dopage indésirable de type n du produit. Au vu de ce qui a été décrit ci-dessus, il apparaît qu'un dopage efficace de type p des alliages de GaN, AIN and Al Ga1_XN est d'actualité. Le but de la présente invention est de proposer un procédé de préparation d'un semi-conducteur III-V qui pallie les inconvénients précités, notamment en ce qui concerne leur dopage. Un autre but de la présente invention est de proposer en 30 particulier un procédé de dopage de type p des semi-conducteurs de la famille Al Ga1_XN. Un autre but de la présente invention est de proposer des semi-conducteurs aptes à être utilisés dans la production des diodes, notamment des diodes électroluminescentes dans la zone de l'ultraviolet UV. Un autre but de la présente invention est de proposer des semi- conducteurs aptes à être utilisés dans l'industrie électronique ou optoélectrique. D'autres buts et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, qui n'est donnée qu'à titre indicatif et qui n'a pas pour but de la limiter. L'invention concerne un procédé de préparation d'un semi-conducteur III-V. Selon l'invention, ledit procédé comprend au moins une étape de dopage d'un semi-conducteur de formule générale Al Ga1_XN, dans laquelle la valeur indice atomique x représente un nombre compris entre 0 et 1, avec un dopant de type p, accepteur d'électrons, ainsi qu'une étape de codopage avec un codopant susceptible de modifier la structure de la bande de valence. L'invention concerne en outre un semi-conducteur obtenu par le procédé décrit dans la présente invention. L'invention concerne également l'utilisation d'un tel semi-conducteur dans l'industrie électronique ou optoélectronique. L'invention concerne par ailleurs un dispositif électronique mettant en oeuvre un semi-conducteur selon l'invention ainsi qu'un dispositif électronique contenant une hétérostructure de semi-conducteurs III-N comprenant: - un substrat, - une zone dopée n, - une zone active, - une zone dopée p, et - des contacts électriques, l'un sur la zone n l'autre sur la zone p, chacun de ces contacts étant connecté aux bornes d'une source de courant 30 ou de tension, caractérisé en ce que la zone dopée p est un semi-conducteur obtenu par le procédé précité selon l'invention. L'invention concerne aussi une diode électroluminescente contenant une hétérostructure telle que décrite dans la présente invention. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante accompagnée des dessins en annexe parmi lesquels : - les figures la et lb représentent schématiquement un dispositif optoélectronique. - la figure 2 représente schématiquement une LED selon l'invention. La présente invention concerne un procédé de préparation d'un semi-conducteur III-V. Plus précisément, selon l'invention, ledit procédé comprend au moins une étape de dopage d'un semi-conducteur de formule générale AIxGa1_ xN, dans laquelle la valeur indice atomique x représente un nombre compris entre 0 e 1, avec un dopant de type p, accepteur d'électrons, ainsi qu'une étape de codopage avec un codopant susceptible de modifier la structure de la bande de valence. Typiquement la densité atomique, correspondant à un nombre d'atomes par unité de volume, sera de l'ordre de 1022 atomes.cm-3 des espèces concernées. Les semi-conducteurs préférés sont ceux pour lesquels x est supérieur ou égal à 0,2 et de préférence à 0,25. Au delà de cette valeur les méthodes conventionnelles de dopage, tel que le dopage simple avec du Mg, commencent à être moins efficaces. Selon un autre mode de réalisation, l'étape de codopage est effectuée avec un codopant notamment choisi parmi les impuretés isoélectroniques du semi-conducteur de formule générale AIxGa1_xN. Les semi-conducteurs III-V particulièrement concernés sont les solutions solides constituées après dopage d'au moins 90% d'un mélange de AIN et de GaN dans toute la gamme de composition, de préférence la proportion sera supérieure ou égale à 98%. Au sens de l'invention, un dopant ou un codopant sont des espèces chimiques différentes de celles constitutives du semi-conducteur non dopé et représentant moins de 10% de la quantité d'atomes présents dans le semi-conducteur dopé, de préférence moins de 2%. Typiquement, la densité atomique de ces espèces au sein d'un semi-conducteur dopé est toujours de l'ordre de 101' à 1020 atomes.cm"3. Selon l'invention tout dopant de type p, c'est à dire tout dopant accepteur d'électrons, comme le zinc Zn, le béryllium Be ou encore le carbone C, peut être utilisé. L'utilisation de magnésium Mg ou de manganèse Mn est particulièrement avantageuse. Le codopant sera choisi de préférence parmi les impuretés isoélectroniques du semi-conducteur à doper. Au sens de l'invention, une impureté isoélectronique correspond à tout élément susceptible de modifier la structure de bande de valence de telle sorte que la modification de l'énergie de la bande de valence conduise à l'abaissement relatif de l'énergie du dopant de type p dans la bande d'énergie interdite. Selon les inventeurs, les éléments appartenant à la colonne V du tableau périodique sont particulièrement adaptés. Parmi les éléments de la colonne V, on peut citer l'arsenic As, qui est l'impureté isoélectronique préférée. La concentration du codopant dans le semi-conducteur dopé est de préférence inférieure à 10 %, avantageusement inférieure à 6 %. Afin de déterminer la variation de structure de la bande, des mesures d'absorption optique peuvent être effectuées. La proportion optimale du codopant, tel que l'As, est celle correspondant à la limite de solubilité dans le semi-conducteur, de l'ordre de 5% dans le semi-conducteur dopé, afin d'assurer une incorporation en site substitutionnel. Selon un premier mode de réalisation, le dopage et le codopage sont réalisés simultanément durant la croissance du semi-conducteur. Les techniques de croissances employées dans le domaine et connues de l'homme 30 du métier sont utilisables selon l'invention. Il est souhaitable d'intégrer le dopant et le codopant dans le flux d'éléments en sus des éléments employés pour la croissance du semi-conducteur de formule générale AlxGa1_xN. De façon plus précise, le procédé d'épitaxie par jets moléculaires (MBE : de l'anglais Molecular Beam Epitaxy) consiste en la synthèse d'un matériau dont les flux des différents composants, chacun produit par une cellule spécifique, sont envoyés indépendamment les uns des autres sur un substrat adapté. Ces différentes cellules sont installées dans une chambre où règnent des conditions d'ultravide, typiquement quelques 10"9 torr, en l'absence de croissance, la pression en cours de croissance dépendant du matériau et variant entre 10-8 et 10-4 torrs. Un procédé MBE de croissance de semi-conducteurs comporte ainsi usuellement des sources solides, typiquement des cellules de gallium Ga, d'aluminium Al, d'indium In, de silicium Si (pour le dopage de type n), de magnésium Mg ou de manganèse Mn (pour le dopage de type p), ainsi qu'une cellule pour la production d'azote atomique par dissociation de l'azote gazeux ou par celle de l'ammoniac. Bien entendu, d'autres sources solides peuvent être prévues pour le dopage ou le codopage et la liste ci-dessus n'est pas exhaustive. Lors de la croissance, le substrat est porté à une température élevée. Cependant il faut noter que cette température est bien inférieure à celle de l'équilibre thermodynamique du matériau : la croissance par MBE a lieu très loin de l'équilibre thermodynamique. Selon un second mode de réalisation, le dopage est réalisé, généralement par implantation, après la croissance du semi-conducteur de formule générale AIxGa1_xN. L'étape de codopage peut dans ce cas être réalisée de manière simultanée à l'étape de dopage ou alors durant la croissance du semi-conducteur et dans ce cas l'étape de dopage sera réalisée après l'étape de codopage. Cette dernière méthode est particulièrement adaptée car elle présente l'avantage d'un excellent contrôle de la dose et, dans une certaine mesure, permet une certaine sélectivité spatiale du dopage. En revanche, le dopage par implantation est considéré comme une source de défauts. Ces défauts d'implantation sont avantageusement éliminés en effectuant un recuit à une température inférieure à celle de la décomposition du matériau déposé, c'est à dire inférieure à celle de sa fusion ou à celle de sa sublimation, selon les cas. Le dépôt d'organo-métalliques en phase vapeur (MOCVD : abréviation de l'expression anglaise Metalorganic Chemical Vapour Deposition) est similaire au procédé MBE dans ses résultats mais diffère sensiblement sous l'angle technique : la chambre n'est pas maintenue sous ultravide, les sources des éléments chimiques individuels sont ù comme le nom l'indique - des composés organométalliques. Un procédé MOCVD comporte ainsi autant de lignes de gaz que de composés nécessaires à la croissance, y compris les dopants et codopants. Il comporte également une ou plusieurs lignes de gaz porteur , soit l'hydrogène H, ou l'azote N, qui ne contribue pas directement à la croissance mais sert au transport des gaz réactifs. La température lors de la croissance est plus élevée que dans le procédé MBE mais reste inférieure à celle de l'équilibre thermodynamique. La quantité de dopant de type p introduite dans le semi- conducteur est adaptée à l'application à laquelle celui-ci est destiné. Ainsi, par 20 exemple, pour une diode LED, elle est typiquement de l'ordre de 1019 à 1020 atomes.cm"3. De manière générale la quantité de dopant présente dans le semi- conducteur dopé représente environ 1% des atomes. La quantité de codopant est limitée par la solubilité du codopant dans le matériau semi-conducteur, par ailleurs il est préférable qu'elle soit 25 supérieure à celle du dopant. Ainsi, dans le cas de l'As, la quantité présente dans le semi-conducteur dopé représente moins de 5% des atomes et avantageusement moins de 2%. Typiquement, elle est de l'ordre de 5.1020 atomes/cm3. L'épaisseur du semi-conducteur dopé est généralement de 30 l'ordre du micron pour la plupart des applications, en particulier dans le cas des diodes LED où elle n'excède typiquement pas les 5 microns. Le présent procédé a notamment comme effet de diminuer l'énergie d'ionisation du dopant, qui est l'un des facteurs clef dans la maîtrise des propriétés des semi-conducteurs, et permet ainsi d'augmenter considérablement le nombre de porteurs disponibles au sein du matériau. Le procédé, tel que décrit dans la présente invention, comporte de préférence une étape de croissance du semi-conducteur de formule générale AlxGa1_xN à partir d'un substrat de départ habituellement utilisé dans le domaine et choisi avantageusement parmi l'oxyde d'aluminium AI2O3, le silicium Si, le carbure de silicium SiC, l'oxyde de zinc ZnO, l'arséniure de gallium GaAs ou d'autres substrats permettant une croissance cohérente de nitrure de gallium GaN ou d'AIxGa1_xN monocristallin. A noter que ces substrats peuvent présenter des orientations cristallographiques variées permettant la croissance de GaN également suivant des orientations variées. Un empilement de différentes couches minces de semi-conducteurs peut être déposé sur le substrat, principalement par dépôt d'organo métalliques en phase vapeur (MOCVD) ou par épitaxie par jets moléculaires (MBE). Une couche de AIxGa1_xN étant nécessairement incluse à l'ensemble, les couches peuvent successivement être empilées quelle que soit la méthode employée, leur épaisseur demeure également sous contrôle de l'utilisateur en fonction de son objectif propre. Différents échantillons de GaN sont préparés sur un substrat de GaAs, de saphir (AI2O3) ou de SiC, par la même technique MBE ou de MOCVD. Un dopage, par implantation après le dépôt de GaN ou alors simultanément, est réalisé sur une partie des échantillons avec du Mn tel que sa concentration soit inférieure à 5%, un recuit permet de faire disparaître d'éventuels défauts dans le cas d'un dopage par implantation. L'énergie d'absorption optique des échantillons, dopés ou non, élaborés à partir d'un substrat de SiC ou de saphir est similaire à celle du gap. Il apparaît cependant que le niveau de dopage p du GaN dopé Mn déposé sur GaAs est supérieur à 101$ atomes.cm-3 à température ambiante et que l'énergie d'activation de l'accepteur est de l'ordre de 45 à 60 meV (Edmonds et coll., Appl. Phys. Lett, 86, 152114, 2005), ce qui est significativement plus faible que les 1000 meV observés généralement. L'analyse de l'échantillon montre que l'arsenic diffuse passivement dans la couche de GaN à partir du substrat GaAs. Il apparaît donc que la présence simultanée de As et de Mn permet seule d'atteindre le fort niveau de dopage observé. La variation de l'efficacité du dopage est liée à la présence d'As qui modifie localement la structure électronique du GaN ou des alliages AIGaN, comme le prouvent les résultats d'absorption optique et la mise en évidence d'états en dessous du gap. La mise en oeuvre d'un codopage Mn/As, et plus généralement d'un dopant de type p et d'une impureté isoélectronique, dans la préparation des semi-conducteurs de formule générale AIxGai_xN permet de résoudre les difficultés reconnues du dopage p. Un protocole identique peut être mis en oeuvre pour ce qui concerne les autres dopants p des nitrures : le Mg essentiellement mais également le Zn, le Be, le C par exemple. Le codopage peut être réalisé indépendamment par le procédé MBE ou par MOCVD, connu de l'homme du métier, avant ou pendant le dopage. La quantité de codopant introduite est typiquement supérieure à celle du dopant et la valeur maximale est égale à la solubilité du codopant dans le semi-conducteur de formule générale AIxGa1_xN. Une diode, telle que représentée sur la figure 2, peut ainsi être fabriquée à partir d'un empilement de différentes couches de semi-conducteurs, dopées ou non. Le substrat de croissance est un semi-conducteur avantageusement transparent comme AI203, l'épaisseur du substrat est de l'ordre de quelques centaines de microns. La croissance du semi-conducteur dopé est réalisée indépendamment par le procédé MBE ou MCOVD, de telle sorte que le semi-conducteur soit constitué de 94% d'un mélange de AIN et de GaN, de 5 % d'As et de 1% environ de Mg, de Mn ou de tout autre dopant de type p. Pour assurer une extraction optimale de la lumière la diode est retournée par rapport au substrat et transférée sur un support (submount) permettant la prise de contact du côté p et du côté n avec des électrodes métalliques. Les photons émis dans la zone active (la ligne pointillée) sont soit émis directement vers le haut à travers le substrat d'AI2O3, soit réfléchis à l'interface avec l'électrode métallique servant au contact et renvoyés vers le haut. L'objet de la présente invention s'étend également aux semi-conducteurs obtenus par l'un quelconque des procédés exposés ci-dessus et à leur utilisation dans tout type d'industrie, plus particulièrement dans le domaine de l'électronique et de l'optoélectronique et, notamment, dans l'industrie automobile, la signalisation routière, l'éclairage domestique et les lasers à base de semi-conducteurs nitrures. Plus particulièrement, l'objet de la présente invention concerne un semi-conducteur dopé contenant au moins 90 % d'un mélange de AIN et de 15 GaN. En outre, la présente invention concerne un semi conducteur dopé contenant au moins 98 % d'un mélange de AIN et de GaN. En outre, la présente invention concerne un semi-conducteur caractérisé par le fait que le dopant de type p est notamment choisi parmi le Zn, 20 Be, C, Mg ou Mn. Par ailleurs, la présente invention concerne un semi-conducteur dopé caractérisé par le fait qu'il est codopé par une impureté isoélectronique d'un des atomes constituant le semi-conducteur non dopé. La présente invention concerne également un semi-conducteur 25 dopé qui est codopé par une impureté isoélectronique correspondant à un élément de la colonne V du tableau périodique et, avantageusement, l'As. L'invention correspond aussi aux dispositifs électroniques et optoélectroniques mettant en oeuvre les semi-conducteurs dopés présentés ci-dessus. Un dispositif électronique selon l'invention, et tel que montré aux 30 figures la et 1b, contient notamment une hétérostructure de semi-conducteurs III-N, ladite hétérostructure comprenant: un substrat 1, - une zone dopée n 2, constituée notamment de n-GaN et de n-AIGaN), une zone active 3, - une zone dopée p 4, constituée d'un semi-conducteur dopé tel que défini ci-dessus, notamment de p-GaN et p-AIGaN, codopée avec une impureté isoélectronique comme de l'As, et - des contacts électriques 5, l'un sur la zone n l'autre sur la zone p, chacun de ces contacts étant connecté aux bornes d'une source de courant ou de tension qui peut notamment être une simple pile. La zone dopée p est un semi-conducteur obtenu par le procédé décrit ci-dessus. L'invention concerne également une diode électroluminescente (LED), comme montrée à la figure 2, contenant une hétérostructure telle que décrite précédemment. Naturellement, d'autres modes de mise en oeuvre, à la portée de l'Homme de l'Art, peuvent être envisagés sans pour autant sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne un procédé de préparation d'un semi-conducteur III-V.Selon l'invention, ledit procédé comprend au moins une étape de dopage d'un semi-conducteur de formule générale AlxGa1-xN, dans laquelle la valeur indice atomique x représente le nombre compris entre 0 et 1 avec un dopant de type p, accepteur d'électrons, ainsi qu'une étape de codopage avec un codopant susceptible de modifier la structure de la bande de valence.L'invention concerne également un semi-conducteur ainsi que son utilisation dans l'industrie électronique ou optoélectronique.L'invention concerne en outre un dispositif ainsi qu'un diode mettant en oeuvre un tel semi-conducteur.
1. Procédé de préparation d'un semi-conducteur III-V caractérisé en ce que ledit procédé comprend au moins une étape de dopage d'un semi-conducteur de formule générale AIxGa1_xN, dans laquelle la valeur indice atomique x représente un nombre compris entre 0 et 1, avec un dopant de type p, accepteur d'électrons, ainsi qu'une étape de codopage avec un codopant susceptible de modifier la structure de la bande de valence. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la valeur indice atomique x est supérieur ou égal à 0,2. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit codopant est choisi parmi les impuretés isoélectroniques du semi-conducteur de formule générale AIxGa1_xN. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le semi-conducteur contient au moins 90% d'un mélange de AIN et de GaN. 5. Procédé selon la 1, caractérisé en en ce que le semi-conducteur contient au moins 98% d'un mélange de AIN et de GaN. 6. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le dopant de type p est choisi parmi le Zn, Be, C, Mg ou Mn. 7. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que 20 l'impureté isoélectronique est un élément de la colonne V du tableau périodique. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que l'impureté isoélectronique est l'As. 9. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la 25 concentration du codopant utilisé dans l'étape de codopage est inférieure à 10%. 10. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la concentration du codopant utilisé dans l'étape de codopage correspond à sa limite de solubilité dans le semi-conducteur. 30 11. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les étapes de dopage et de codopage sont réalisées simultanément. 12. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de dopage est réalisée après l'étape de codopage. 13. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape de croissance du semi-conducteur à partir d'un substrat choisi parmi AI2O3, Si, SiC, ZnO, GaAs. 14. Semi-conducteur obtenu par le procédé selon l'une quelconque des précédentes. 15. Semi-conducteur selon la 14, caractérisé en ce qu'il contient au moins 90 % d'un mélange de AIN et de GaN. 16. Semi-conducteur selon la 14, caractérisé en ce qu'il contient au moins 98 % d'un mélange de AIN et de GaN. 17. Semi-conducteur selon la 14, caractérisé en ce que le dopant de type p est choisi parmi le Zn, Be, C, Mg ou Mn. 18. Semi-conducteur selon la 14, caractérisé en ce que l'impureté isoélectronique est un élément de la colonne V du tableau périodique. 19. Semi-conducteur selon la 14, caractérisé en ce que l'impureté isoélectronique est l'As. 20. Utilisation d'un semi-conducteur selon la 14 dans l'industrie électronique ou optoélectronique. 21. Dispositif électronique mettant en oeuvre un semi-conducteur selon la 14. 22. Dispositif électronique contenant une hétérostructure de semi-conducteurs III-N, ladite hétérostructure comprenant: - un substrat (1), - une zone dopée n (2), - une zone active (3), - une zone dopée p (4), et - des contacts électriques (5), l'un sur la zone n l'autre sur la 30 zone p, chacun de ces contacts étant connecté aux bornes d'une source de courant ou de tension, caractérisé en ce que la zone dopée p est un semi-conducteur obtenu par le procédé selon l'une quelconque des 1 à 13. 23. Diode électroluminescente contenant une hétérostructure selon la 22.5
H
H01
H01L
H01L 29,H01L 21,H01L 33
H01L 29/207,H01L 21/265,H01L 33/32
FR2899790
A1
COMPOSANT GLENOIDIEN POUR PROTHESE TOTALE D'EPAULE, JEU DE TELS COMPOSANTS, ET PROTHESE TOTALE D'EPAULE COMPRENANT UN TEL COMPOSANT
20,071,019
La présente invention concerne un composant glénoïdien de prothèse totale d'épaule, un jeu de tels composants glénoïdiens, ainsi qu'une prothèse totale d'épaule comprenant un tel composant. Dans le domaine des prothèses d'épaule il est connu, par exemple de FR-A-2 859 099, d'utiliser un composant glénoïdien, qui comporte tout d'abord une base propre à venir en appui contre la glène du patient. A cet effet, cette base est associée à un organe d'ancrage, destiné à pénétrer profondément dans cette glène, afin de solidariser fermement cette dernière au composant précité. Dans l'agencement de ce document, cet organe d'ancrage présente une forme de quille, à savoir qu'il possède un axe longitudinal principal. La base présente une surface concave opposée à cette quille, qui est propre à coopérer avec une tête globalement hémisphérique d'un composant huméral de la prothèse d'épaule. On connaît également, par US-A-2005/0261775, une solution alternative dans laquelle l'organe d'ancrage précité est formé par un plot massif. Cependant, un tel plot présente des inconvénients, notamment en ce qu'il se révèle relativement invasif à l'égard du patient. En effet, son utilisation nécessite d'enlever une partie importante du stock osseux du patient, ce qui est désavantageux notamment en cas de révision de l'implant. Ceci étant précisé, l'invention vise à améliorer les composants glénoï.diens, dont l'organe d'ancrage est formé par une quille présentant un axe longitudinal principal. Elle vise en particulier à proposer un tel composant glénoïdien, dont la résistance mécanique et la stabilité, une fois implanté, sont plus satisfaisants que dans les solutions de l'art antérieur. A cet effet, elle a pour objet un composant glénoïdien pour prothèse totale d'épaule, comprenant une base propre à 2 prendre appui, par une première face, sur la glène d'une épaule, cette base étant propre à coopérer, par une autre face, avec un composant huméral de ladite prothèse d'épaule, ce composant glénoïdien comprenant également une quille d'ancrage dans la glène, qui s'étend à partir de ladite base et qui présente un axe longitudinal principal, caractérisé en ce que ce composant glénoïdien comprend également au moins un aileron transversal, en référence audit axe longitudinal principal, le ou chaque aileron transversal s'étendant latéralement à partir de la quille. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - le ou chaque aileron transversal forme, avec l'axe longitudinal principal de la quille, un angle compris entre 30 et 150 , de préférence entre 45 et 135 ; notamment égal à 90 ; - le ou chaque aileron transversal est raccordé à la base ; - le ou chaque aileron transversal s'étend sur à peu près la moitié de l'épaisseur de la quille ; - ce composant est pourvu de deux ailerons transversaux, s'étendant de façon symétrique par rapport audit axe longitudinal principal ; - le ou chaque aileron transversal s'étend à partir d'une région médiane de la quille, en référence audit axe 25 longitudinal principal ; le ou chaque aileron transversal s'étend à partir d'une région d'extrémité de la quille, en référence audit axe longitudinal principal ; - le ou chaque aileron transversal s'étend à partir 30 d'une région intermédiaire de la quille, en référence audit axe longitudinal principal. L'invention a également pour objet un jeu de plusieurs composants glénoïdiens tels que définis ci-dessus, dans lequel la position du ou de chaque aileron par 3 rapport à la quille est variable, cette position étant en prise en référence à la direction longitudinale principale de la quille. L'invention a enfin pour objet une prothèse totale d'épaule comportant un composant glénoïdien tel que défini ci-dessus, ainsi qu'un composant huméral propre à coopérer avec ce composant glénoïdien. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique de principe d'une prothèse conforme à l'invention, 15 implantée sur un patient ; - la figure 2 est une vue en perspective du composant glénoïdien appartenant à la prothèse de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de dessous, illustrant 20 le composant glénoïdien de la figure 2 ; et - les figures 4 et 5 sont des vues en perspective analogues à la figure 2, illustrant deux variantes de réalisation d'un composant glénoïdien selon l'invention. La prothèse totale d'épaule, représentée sur la 25 figure 1, comprend tout d'abord un composant glénoïdien 2, solidarisé à la glène G d'une épaule, ainsi qu'un composant huméral 4, solidarisé à l'humérus H correspondant. Ce composant huméral 4 comprend, de façon connue en soi, une tige 6 destinée à être ancrée dans le canal médullaire de 30 l'humérus H, ainsi qu'une tête hémisphérique 8 définissant une surface convexe en forme de tronçon de sphère. Le composant glénoïdien 2, qui est réalisé en métal, en matière plastique ou en tout autre matériau biocompatible adapté, comprend tout d'abord une base 10, 4 qui présente une face dite externe 101, opposée à la glène. Cette face externe 101r de profil concave, est destinée à coopérer de manière habituelle avec la tête 8 du composant huméral 4. Sur sa face opposée, dite interne 102, la base 10 prend appui contre la glène G de l'épaule. A cet effet, cette face interne 102 est pourvue de stries 103, facilitant l'implantation de la base 10. Cette dernière se prolonge par une quille d'ancrage 12, qui présente une dimension longitudinale, ou longueur, nettement supérieure à sa dimension transversale, ou largeur. A cet effet, on note X-X l'axe principal longitudinal de cette quille 12. On peut affecter à cette quille 12 deux axes supplémentaires, à savoir respectivement Y-Y correspondant à la largeur de la quille, ainsi que Z-Z correspondant à son épaisseur. Cette quille 12 est creusée d'un trou transversal 14, permettant de façon connue en soi de créer un pont de ciment pour l'ancrage du composant, dans le cas où celui-ci est cimenté. Dans le cas où le composant n'est pas cimenté, ce trou est susceptible de permettre la création d'un pont osseux. Sur chacune des faces latérales de cette quille 12, il est prévu des entailles 16, qui s'étendent à partir des parois du trou 14, en définissant à peu près une forme de T. La fonction de ces entailles est d'assurer une accroche satisfaisante du composant 2 par rapport à la glène G. Deux ailerons 20 s'étendent à partir de la quille 12, de façon latérale, en formant un angle a par rapport à l'axe longitudinal X-X, comme le montre notamment la figure 3. Dans l'exemple illustré, cet angle a est voisin de 90 mais, à titre de variante, on peut prévoir qu'il est compris entre 30 et 150 , notamment entre 45 et 135 . Par ailleurs, dans l'exemple illustré, on retrouve deux ailerons 20, s'étendant de façon symétrique par rapport à l'axe principal précité X-X. Cependant, à titre de variante, on peut prévoir de faire appel à un unique 5 aileron. A titre de variante supplémentaire, on peut faire appel, sur au moins un des deux côtés du composant, à un nombre d'ailerons supérieur à un. Enfin les dimensions, en particulier les longueurs, des différents ailerons peuvent être différentes les unes des autres de sorte que, en référence à la figure 3, le composant n'est pas symétrique par rapport à l'axe X-X. En revenant en particulier à la figure 2, chaque aileron 20 se raccorde à la face interne 102 de la base 10, ainsi qu'aux parois du trou médian 14. Ainsi, cet aileron s'étend, selon l'axe Z-Z, à peu près sur la moitié de l'épaisseur de la quille 12. Cependant, à titre de variante, l'épaisseur de l'aileron peut être plus importante. Dans cette optique, ce dernier s'étend par exemple jusqu'au bord inférieur de la quille, en présentant une forme effilée en direction de ce bord inférieur, notamment de type pyramidale, de manière à épouser la forme interne de la glène anatomique. Par ailleurs, chaque aileron 20 fait saillie, par rapport à la quille, à partir d'une région médiane 121 de cette dernière. Cette région médiane 121 est définie en référence à l'axe principal longitudinal X-X de la quille 12, auquel il est fait référence ci-dessus. A titre de variante non représentée, on notera que chaque aileron peut être creusé d'un trou transversal, analogue à celui 14 ménagé dans la quille, de manière à permettre la création d'un pont de ciment ou d'un pont osseux. Les figures 4 et. 5 illustrent deux variantes de réalisation de l'invention, qui concernent la position relative des ailerons et de la quille. 6 Sur la figure 4, les éléments mécaniques analogues à ceux des figures 1 à 3 y sont affectés des mêmes numéros de référence, augmentés de 100. La différence entre le composant 102 de cette figure 4 et celui 2 des figures 1 à 3, réside dans le fait que les ailerons 120 font saillie par rapport à la quille 112, à partir d'une région d'extrémité 1122 de celle-ci. Cette région d'extrémité est définie, comme ci-dessus pour la région médiane, en référence à l'axe longitudinal principal X-X de la quille 112. On notera que, dans cette première variante de réalisation, l'angle formé par les ailerons avec cet axe principal X-X est également voisin de 90 . Sur la figure 5, les éléments mécaniques analogues à ceux des figures 1 à 3 y sont affectés des mêmes numéros de référence, augmentés de 200. La différence entre le composant glénoïdien 202 de cette figure 5 et celui 2 des figures 1 à 3, réside dans le fait que les ailerons 220 font saillie par rapport à la quille 212, à partir d'une région intermédiaire 2123 de celle-ci. Comme dans ce qui précède, cette région intermédiaire est définie en faisant référence à l'axe longitudinal principal X-X de la quille 212. En d'autres termes, cette région intermédiaire 2123 est située entre les régions respectivement médiane et d'extrémité, définies ci-dessus. De façon analogue aux deux premiers modes de réalisation, les deux ailerons 220 forment sensiblement un angle droit, par rapport à l'axe principal X-X de la qui=lle 212. Comme on l'a vu dans ce qui précède, la position relative des ailerons et de la quille est variable, à savoir que ces ailerons peuvent s'étendre à partir de différents emplacements, le long de la quille. Dans ces conditions, l'invention permet également de fournir un jeu 7 de composants glénoïdiens, dont les ailerons présentent des positions différentes les uns par rapport aux autres. Dans cette optique, un tel jeu comprend par exemple au moins un composant dit médian 2, au moins un composant dit d'extrémité 102, ainsi qu'au moins un composant dit intermédiaire 202. En fonction de l'anatomie du patient, le chirurgien est ainsi à même d'implanter le composant glénoïdien approprié 2, 102 ou 202 lors de l'opération. On peut également envisager d'utiliser d'autres composants, non représentés sur les figures, pour lesquels le ou chaque aileron présente une position et/ou une orientation angulaire et/ou des dimensions différentes de celles décrites ci-dessus. L'invention permet de réaliser les objectifs précédemment mentionnés. En effet, la présence d'au moins un aileron transversal confère plusieurs avantages au composant glénoïdien qui en est équipé. Ainsi, grâce à l'invention, la tenue en bascule du composant glénoïdien est améliorée. Ceci permet en particulier d'éviter, dans une large mesure, tout déscellement de ce composant par rapport à la glène. Par ailleurs, la rigidité de la base du composant est augmentée, par rapport aux solutions de l'art antérieur. Ceci permet d'éviter que ne se produisent des micro-mouvements, du fait de l'amélioration de la tenue primaire de l'ensemble du composant. Enfin, grâce à la présence du ou de chaque aileron, l'implant présente une résistance au cisaillement qui est 30 plus importante que dans l'état de la technique connu
Ce composant (2) comprend une base (10) propre à prendre appui contre la glène d'une épaule et à coopérer avec un composant huméral de la prothèse d'épaule.Ce composant: glénoïdien comprend également une quille (12) d'ancrage dans la glène, qui présente un axe longitudinal principal (X-X), ainsi qu'au moins un aileron transversal (20), s'étendant latéralement à partir de la quille (12).
1. Composant glénoïdien (2 ; 102 ; 202) pour prothèse totale d'épaule, comprenant une base (10 ; 110 ; 210) propre à prendre appui, par une première face (102 ; 1102 ; 2102), sur la glène (G) d'une épaule, cette base étant propre à coopérer, par une autre face (101 ; 1101 ; 2101), avec un composant huméral (4) de ladite prothèse d'épaule, ce composant glénoïdien comprenant également une quille (12 ; 112 ; 212) d'ancrage dans la glène (G), qui s'étend à partir de ladite base et qui présente un axe longitudinal principal (X-X), caractérisé en ce que ce composant glénoïdien comprend également au moins un aileron transversal (20 ; 120 ; 220), en référence audit axe longitudinal principal (X-X), le ou chaque aileron transversal s'étendant latéralement à partir de la quille (12 ; 112 ; 212). 2. Composant glénoïdien selon la 1, caractérisé en ce que le ou chaque aileron transversal (20 ; 120 ; 220) forme, avec l'axe longitudinal principal (X-X) de la quille (12 ; 112 ; 212), un angle a compris entre 30 et 150 , de préférence entre 45 et 135 ; notamment égal à 90 . 3. Composant glénoïdien selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le ou chaque aileron transversal (20 ; 120 ; 220) est raccordé à la base (10 ; 110 ; 210). 4. Composant glénoïdien selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou chaque aileron transversal (20 ; 120 ; 220) s'étend sur à peu près la moitié de l'épaisseur de la quille (12 ; 112 ; 212). 5. Composant glénoïdien selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ce 9 composant est pourvu de deux ailerons transversaux (20 ; 120 ; 220), s'étendant de façon symétrique par rapport audit axe longitudinal principal (X-X). 6. Composant glénoïdien selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le ou chaque aileron transversal (20) s'étend à partir d'une région médiane (121) de la quille (12), en référence audit axe longitudinal principal. 7. Composant glénoïdien selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le ou chaque aileron transversal (120) s'étend à partir d'une région d'extrémité (1122) de la quille (112), en référence audit axe longitudinal principal. 8. Composant glénoïdien selon. l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le ou chaque aileron transversal (20) s'étend à partir d'une région intermédiaire (2123) de la quille (212), en référence audit axe longitudinal principal. 9. Jeu de plusieurs composants glénoïdiens selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la position du ou de chaque aileron (20 ; 120 ; 220) par rapport à la quille (12 ; 112 ; 212) est variable, cette position étant en prise en référence à la direction longitudinale principale de la quille. 10. Jeu selon la 9, caractérisé en ce que ce jeu comprend au moins un composant glénoïdien (2) selon la 6, au moins un composant glénoïdien (102) selon la 7 et au moins un moins un composant glénoïdien (202) selon la 8. 11. Prothèse totale d'épaule, comprenant un composant glénoïdien (2 ; 102 ; 202) suivant l'une quelconque des 1 à 8, ainsi qu'un composant huméral (4) propre à coopérer avec ledit composant glénoïdien.
A
A61
A61F
A61F 2
A61F 2/40
FR2895587
A3
ENSEMBLE FORMANT ROTOR DE MOTEUR SANS BALAI
20,070,629
Comme illustré sur les figures 5 à 7, le mécanisme de rotation d'un moteur sans balai conventionnel contient principalement un rotor rigide 20 habituellement fabriqué en oxyde de fer, un noyau rigide 21 entouré coaxialement par le rotor 20, et un axe 22 traversant le noyau 21 au niveau de l'axe de celui-ci. Sous les forces d'attraction et de répulsion produites entre les pôles électromagnétiques (non illustrés) du rotor 20 et des aimants permanents (non numérotés) disposés autour du rotor 20, le rotor 20, le noyau 21, et l'axe 22 tournent autour de l'axe 22. Lorsqu'ils tournent, le bruit résultant de la vibration du rotor 20 et du noyau 21 est transmis à l'extérieur du moteur sans balai par l'intermédiaire de l'axe 22. En outre, lorsque le moteur sans balai vibre également lui-même à cause de la vibration du rotor 20 et du noyau 21, un bruit très fort se produit quand la fréquence de vibration du moteur sans balai entre en résonance avec la fréquence de vibration du rotor 20 et du noyau 21. Lorsque le moteur sans balai est actionné pour subir des changements continus de vitesse de rotation, le volume du bruit varie lorsque la résonance se produit périodiquement. Pour surmonter le bruit fort et d'intensité variable, la vitesse de rotation d'un moteur sans balai conventionnel est habituellement réglée afin d'empêcher la résonance périodique. Cependant, la possibilité pour le moteur sans balai d'avoir une vitesse de rotation arbitraire est compromise par une telle limitation. RÉSUMÉ DE L'INVENTION En conséquence de ce qui précède, la présente invention fournit un nouvel ensemble formant rotor pour obvier au problème gênant résultant du bruit que produit un moteur sans balai conventionnel. L'ensemble formant rotor comprend un axe, un rotor entourant l'axe coaxialement, et une structure stratifiée joignant étroitement le rotor et l'axe l'un à l'autre. La structure stratifiée comprend un revêtement interne, un organe en plastique, et un revêtement externe, disposés coaxialement, dans cet ordre, autour de l'axe. L'organe en plastique, du fait de sa flexibilité, fonctionne comme un coussin entre le rotor et l'axe pour absorber le bruit et la vibration du rotor. Par ces dispositions, la présente invention permet l'obtention d'un moteur sans balai silencieux sans imposer aucune contrainte en ce qui concerne la vitesse de rotation. 2 BREVE DESCRIPTION DES FIGURES La figure 1 est une vue en perspective montrant l'ensemble formant rotor selon une mode de réalisation de la présente invention. La figure 2 est une vue en coupe montrant l'ensemble formant rotor selon la figure 1. La figure 3 est une vue en perspective montrant l'ensemble formant rotor selon la figure 1 logé à l'intérieur d'un moteur sans balai. La figure 4 est une vue en coupe montrant l'ensemble formant rotor selon la figure 1. La figure 5 est une vue en perspective montrant un ensemble formant rotor conventionnel. La figure 6 est une vue en coupe montrant l'ensemble formant rotor conventionnel selon la figure 5. La figure 7 est une vue en perspective montrant l'ensemble formant rotor conventionnel selon la figure 5 logé à l'interne d'un moteur sans balai. La figure 8 est un graphique comparant le bruit produit par un ensemble formant rotor conventionnel et la présente invention à diverses vitesses de rotation. La figure 9 est un graphique comparant la vibration produite par un ensemble formant rotor conventionnel et la présente invention à diverses vitesses de rotation. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉES Comme montré sur les figures 1 à 3, l'ensemble formant rotor selon un mode de réalisation de la présente invention contient un axe 11 et un rotor 10 entourant l'axe 11 coaxialement, de la même manière que dans un moteur sans balai conventionnel. L'ensemble formant rotor contient en outre une structure stratifiée, joignant étroitement le rotor 10 et l'axe 11 l'un à l'autre. La structure stratifiée comprend un revêtement interne 13, un organe en plastique 14, et un revêtement externe 12, disposés coaxialement, dans cet ordre, autour de l'axe 11. Alternativement, un certain nombre de nervures 15 sont aménagées axialement respectivement autour de la paroi intérieure du revêtement externe 12 et autour de la paroi extérieure du revêtement interne 13, et les nervures 15 sur le revêtement externe 12 et celles sur le revêtement 3 interne 13 sont intercalées, comme illustré sur la figure 4. Il doit être noté que, au lieu de nervures saillantes, des creux dentelés pourraient également être employés. Par ces dispositions, dans le processus de fabrication de l'ensemble formant rotor, la cohésion de l'ensemble formant rotor est augmentée du fait que l'organe en plastique 14 remplit l'espace entre les revêtements interne et externe 13 et 12 moulés par injection. La caractéristique principale de la présente invention est que l'organe en plastique 14, du fait de sa flexibilité, fonctionne comme un coussin entre le rotor 10 et l'axe 11 pour absorber le bruit et la vibration du rotor 10. Du fait que la majeure partie des vibrations de l'ensemble formant rotor est enlevée par l'organe en plastique 14, l'entrée en résonance du moteur sans balai se produit rarement, ou est entièrement évitée. En outre, en tant que tel, le bruit déjà moins fort de la présente invention n'est pas renforcé par la résonance des fréquences de vibration, et l'effet global est que la présente invention permet de réaliser un moteur sans balai silencieux sans imposer aucune contrainte en ce qui concerne la vitesse de rotation. Pour illustrer l'amélioration fournie par la présente invention, le bruit et la vibration produits par un ensemble formant rotor conventionnel et ceux produits par l'ensemble formant rotor selon la présente invention à diverses vitesses de rotation sont comparés respectivement sur les figures 8 et 9. Comme illustré sur la figure 9, la quantité de vibration est sensiblement réduite quand le moteur sans balai fonctionne à des vitesses élevées. D'autre part, le moteur selon la présente invention produit toujours moins de bruit quand il fonctionne, tant à des vitesses élevées qu'à des vitesses basses
Selon l'invention, cet ensemble formant rotor d'un moteur sans balai comporte un axe (11), un rotor (10) disposé coaxialement et entourant ledit axe (11) et une structure stratifiée placée entre eux joignant étroitement ledit rotor (10) et ledit axe (11) l'un à l'autre. Ladite structure stratifiée comporte un revêtement interne (13), un organe en plastique (14) et un revêtement externe (12), disposés coaxialement, dans cet ordre, autour dudit axe (11).L'organe en plastique (14), du fait de sa flexibilité, fonctionne comme un coussin entre le rotor (10) et l'axe (11) afin d'absorber le bruit et la vibration du rotor (10). Par ces dispositions, la présente invention permet d'obtenir un moteur sans balai silencieux sans imposer de limitation en ce qui concerne la vitesse de rotation du moteur.
1. Ensemble formant rotor d'un moteur sans balai, caractérisé en ce qu'il comporte : un axe (11); un rotor (10) disposé coaxialement et entourant ledit axe (11) ; et une structure stratifiée joignant étroitement ledit rotor (10) et ledit axe (11) l'un à l'autre, ladite structure stratifiée comportant un revêtement interne (13), un organe en plastique (14), et un revêtement externe (12), disposés coaxialement, dans cet ordre, autour dudit axe. 2. Ensemble formant rotor selon la 1, caractérisé en ce qu'une pluralité de nervures (15) sont aménagées axialement respectivement autour de la paroi intérieure dudit revêtement externe (12) et autour de la paroi extérieure dudit revêtement interne (13), et en ce que lesdites nervures (15) sur ledit revêtement externe (12) et celles sur ledit revêtement interne (13) sont intercalées. 3. Ensemble formant rotor selon la 1, caractérisé en ce qu'une pluralité de creux sont aménagés axialement respectivement autour de la paroi interne dudit revêtement externe et autour de la paroi externe dudit revêtement interne, et en ce que lesdits creux sur ledit revêtement externe et ceux sur ledit revêtement interne sont intercalés.
H
H02
H02K
H02K 1,H02K 5
H02K 1/27,H02K 5/24
FR2901989
A1
CAPTEUR DE SIGNAUX ELECTROPHYSIOLOGIQUES
20,071,214
La présente invention concerne le domaine médical et plus particulièrement des équipements utilisés dans le domaine des investigations par imagerie par résonance magnétique et par détection de signaux électroneurophysiologiques, notamment en vue de l'établissement de diagnostics relatifs au fonctionnement d'organes tels que le cerveau, par exemple, et a pour objet un capteur de signaux électrophysiologiques utilisé en relation avec les enregistrements d'imagerie par résonance magnétique ou IRM, morphologiques et fonctionnels pourvu d'un moyen de localisation compatible avec et repérable à l'IRM. A cet effet, à titre d'exemple, on prendra en considération l'application médicale concernant la localisation du foyer épileptogène, dans le cadre des bilans pré-chirurgicaux des épilepsies partielles pharmaco-résistantes. Dans 30% des cas, les épilepsies partielles sont résistantes à un traitement médicamenteux et seul un traitement chirurgical, par exérèse de la zone épileptogène peut être envisagé, à condition que cette zone pathologique soit unique et soit située dans une région non fonctionnelle du cerveau. La localisation anatomique des activités pathologiques recueillies en surface devient, de ce fait, fondamentale dans la perspective d'une chirurgie de l'épilepsie. A cet effet, l'exploration pré- chirurgicale sera destinée à déterminer la localisation précise de la zone épileptogène, qui est à l'origine des crises d'épilepsie. L'électroencéphalographie numérisée mise en oeuvre depuis quelques années, utilise notamment une fréquence d'échantillonnage élevée, une modification du filtrage et de l'amplitude, a révolutionné la neurophysiologie et a permis une analyse plus fine des signaux recueillis à la surface du cuir chevelu. Ainsi, l'enregistrement de l'activité bioélectrique cérébrale permet la localisation des générateurs intra-cérébraux à l'origine de courants électriques recueillis en surface grâce à un procédé de localisation de source qui nécessite au préalable un repérage tridimensionnel des capteurs électroencéphalographiques. Pour la modélisation du volume cérébral des patients, ainsi que des générateurs intra-cérébraux responsables des crises d'épilepsie, des modèles biophysiques et mathématiques ont été proposés, afin de -2- déterminer de façon la plus précise possible la localisation anatomique de la zone épileptogène. L'imagerie par résonance magnétique est un examen non invasif qui permet d'obtenir des images anatomiques fines et contrastées du cerveau. Grâce à cette imagerie, il est possible, d'une part, de reconstruire virtuellement un modèle biophysique des courants de propagation électroneurophysiologique et, d'autre part, aussi d'effectuer, après traitement mathématique, un recalage des données fonctionnelles (EEG) dans l'espace anatomique du patient. Le recalage des deux modalités, à savoir fonctionnel avec l'électroencéphalographie et morphologique avec l'imagerie par résonance magnétique, permet ainsi de définir de façon non invasive et très précise la position de la zone à opérer, afin d'aboutir à un traitement efficace de l'épilepsie. Actuellement, pour réaliser une telle mesure, appelée électroencéphalographie haute résolution, il est nécessaire d'utiliser un casque munis d'électrodes puis de les repérer, en position, par une numérisation électromagnétique. Un tel procédé fournit les coordonnées cartésiennes de chacune des électrodes, de sorte que le problème inverse lié aux études de localisation de source peut être résolu. A ce jour, le déroulement d'un électroencéphalogramme haute résolution s'effectue par un positionnement préalable du casque sur le cuir chevelu du sujet, par un enregistrement de l'électroencéphalogramme numérisé suivi d'une sélection des événements paroxystiques. Il est alors procédé à un repérage tridimensionnel des électrodes électroencéphalographiques positionnées sur le cuir chevelu par l'intermédiaire d'un dispositif de numérisation électromagnétique, puis de manière différée à une acquisition d'imagerie par résonance magnétique anatomique ou IRM. On procède ensuite à une modélisation du volume de propagation des courants électroneurophysiologiques (volume conducteur), puis à un recalage de l'électroencéphalogramme par exploitation des coordonnées des capteurs dans le volume modélisé et, enfin, on met en oeuvre une méthode mathématique de modélisation dipolaire. Le positionnement préalable des électrodes sur le cuir chevelu du sujet s'effectue selon une nomenclature internationale définie appelée système 10/20 ou par extension système 10/10. Pour définir le plus précisément possible la zone épileptogène, il est nécessaire d'augmenter -3- l'échantillonnage spatial c'est-à-dire le nombre de capteurs à la surface du cuir chevelu ou scalp, à savoir 64 voire 128, et d'enregistrer le signal avec une fréquence d'échantillonnage élevée, par exemple de 1024 Hz. Le recalage de l'activité électrique cérébrale dans l'espace anatomique du patient, tel que défini par l'imagerie par résonance magnétique, nécessite un repérage spatial des électrodes électroencéphalographiques, par numérisation électromagnétique ou par des méthodes de mesures manuelles. Toutefois, ces procédés de repérage spatial présentent de nombreux inconvénients limitant fortement la précision, la fiabilité et la simplicité d'utilisation. En effet, ce repérage est une étape limitante de la localisation des générateurs intra-cérébraux, du fait que les mesures enregistrées ne sont pas reproductibles et précises à cause de l'influence de l'environnement sur le champ électromagnétique utilisé, ainsi que du fait de la numérisation manuelle effectuée par l'utilisateur. En outre, l'utilisation d'un tel appareillage exige une étape supplémentaire au procédé de localisation de source, qui nécessite déjà l'enregistrement de l'activité électrique cérébrale et l'enregistrement d'imagerie par résonance magnétique anatomique du patient. Il a également été proposé dans ce type d'étude de mettre en oeuvre des capteurs qui restent en place sur le scalp pendant la réalisation de l'imagerie par résonance magnétique et permettant simultanément l'enregistrement des signaux électroencéphalographiques. Toutefois, même si de tels capteurs permettent une interpolation des données de l'imagerie avec celles des signaux, leur positionnement spatial ne peut pas être directement vérifié, du fait qu'ils ne sont pas détectables. En outre, comme ces capteurs fonctionnent simultanément à la réalisation de l'imagerie par résonance magnétique, ils sont reliés par des fils conducteurs au dispositif d'enregistrement et/ou de traitement des données et ils induisent un risque de brûlures de l'épiderme du patient par induction. Par ailleurs, dans un tel cas, la qualité des images IRM et des données EEG obtenues est également affectée par la présence des conducteurs électriques dans le champ magnétique de l'IRM. La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant un capteur de signaux électrophysiologiques utilisé en relation avec les enregistrements d'imagerie par résonance magnétique morphologiques et fonctionnels, permettant l'obtention des images -4- anatomiques en vue du recalage de l'activité électrique dans l'espace anatomique du patient et le repérage spatial des capteurs électrophysiologiques. A cet effet, le capteur de signaux électrophysiologiques utilisé en relation avec les enregistrements d'imagerie par résonance magnétique morphologiques et fonctionnels, est caractérisé en ce qu'il est pourvu d'un moyen de localisation compatible avec et repérable à l'IRM. L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci-après, qui se rapporte à un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, et expliqué avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue en élévation latérale d'un capteur équipé du moyen conforme à l'invention ; la figure 2 est une vue de dessus du capteur selon la figure 1 ; 15 la figure 3 est une vue de dessous du capteur ; la figure 4 est une vue en élévation latérale de la cellule électrophysiologique seule, et la figure 5 est une vue de dessus, en perspective, du corps du capteur. 20 Les figures 1 à 3 des dessins annexés représentent, à titre d'exemple, un capteur de signaux électrophysiologiques essentiellement constitué par une électrode électrophysiologique, en particulier une électrode électroencéphalographique 1, munie d'une connexion électrique 2 à un câble de liaison à un appareil de d'enregistrement et/ou de traitement 25 des signaux et d'un orifice 3 d'introduction de gel de conduction. De manière connue, l'électrode 1 est réalisée sous forme d'une cupule concave en argent/argent chloruré, impolarisable, à laquelle est soudée la connexion électrique 2 (figure 4). Le câble de liaison à un appareil de d'enregistrement et/ou de traitement des signaux est relié à la connexion électrique 2 par un 30 connecteur de type microfiche. Conformément à l'invention, ce capteur est pourvu, en outre, d'un moyen de localisation 4 compatible avec et repérable à l'IRM. De préférence, l'électrode électrophysiologique, en particulier l'électrode électroencéphalographique 1, est montée dans un support 5 logeant 35 simultanément le moyen de localisation 4 (figures 1 et 2). Ce support 5 présente, à cet effet, une partie inférieure ou base 5' de logement et de maintien de l'électrode électrophysiologique, en particulier l'électrode -5- électroencéphalographique 1, et une partie supérieure 5" de fixation et de maintien du moyen de localisation 4 (figure 1 à 3 et 5). Le moyen de localisation 4, compatible avec et repérable à l'IRM, consiste en une substance détectable en IRM, à titre d'exemple un produit de contraste à l'IRM, de préférence intégré dans un volume en matière synthétique, tel qu'une bille, un cylindre, un cube, etc. Le produit de contraste à l'IRM est avantageusement constitué par du gadolinium. Le support 5, logeant simultanément l'électrode électrophysiologique, en particulier l'électrode électroencéphalographique 1, et le moyen de localisation 4, est avantageusement réalisé en une matière synthétique et l'électrode électrophysiologique, en particulier l'électrode électroencéphalographique 1, est maintenue dans la base 5' du support 5 par encastrage, collage ou moulage, alors que le moyen de localisation 4 est maintenu dans la partie supérieure 5" dudit support 5 par enclenchement à déformation élastique. Ainsi, l'ensemble du capteur est parfaitement homogène et les différentes pièces constitutives sont solidement reliées entre elles, un démontage facile du moyen de localisation 4 restant possible. Le capteur conforme à l'invention permet, à titre d'exemple, la mise en oeuvre d'un procédé de réalisation d'une électroencéphalographie haute résolution consistant à positionner des capteurs sur le scalp ou cuir chevelu d'un patient, à réaliser un enregistrement de l'électroencéphalogramme numérisé, puis à acquérir l'IRM anatomique et la localisation spatiale des capteurs et, enfin, à modéliser le modèle de propagation des courants électroneurophysiologiques (volume conducteur) et à appliquer une méthode mathématique de modélisation dipolaire. Ainsi, le procédé est simplifié par rapport aux procédés mis en oeuvre jusqu'à ce jour, tout en permettant, par maintien des capteurs en place pendant l'IRM, ce sans effets perturbateurs sur la réalisation de l'imagerie par résonance magnétique, une amélioration du traitement des données aboutissant à une meilleure précision de la localisation desdits capteurs. Le capteur conforme à l'invention permet donc, contrairement aux capteurs existant à ce jour, un repérage spatial précis, reproductible et simple, du fait qu'il est compatible avec et repérable à l'IRM. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de 35 réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers -6- éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention
La présente invention concerne un capteur de signaux électrophysiologiques, essentiellement constitué par une électrode électrophysiologique munie d'une connexion électrique (2) à un câble de liaison à un appareil d'enregistrement et/ou de traitement des signaux et d'un orifice d'introduction de gel de conduction.Capteur caractérisé en ce qu'il est pourvu, en outre, d'un moyen de localisation (4) compatible avec et repérable à l'IRM.L'invention est plus particulièrement applicable dans le domaine médical et notamment des équipements utilisés dans le domaine des investigations par imagerie par résonance magnétique et par détection de signaux électroneurophysiologiques, notamment en vue de l'établissement de diagnostics relatifs au fonctionnement du cerveau.
1. Capteur de signaux électrophysiologiques, essentiellement constitué par une électrode électrophysiologique (1) munie d'une connexion électrique (2) à un câble de liaison à un appareil de d'enregistrement et/ou de traitement des signaux et d'un orifice (3) d'introduction de gel de conduction, caractérisé en ce qu'il est pourvu, en outre, d'un moyen de localisation (4) compatible avec et repérable à l'IRM. 2. Capteur, suivant la 1, caractérisé en ce que l'électrode électrophysiologique (1) est montée dans un support (5) logeant simultanément le moyen de localisation (4). 3. Capteur, suivant la 2, caractérisé en ce que le support (5) présente une partie inférieure ou base (5') de logement et de maintien de l'électrode électrophysiologique (1) et une partie supérieure (5") de fixation et de maintien du moyen de localisation (4). 4. Capteur, suivant la 1, caractérisé en ce que le moyen de localisation (4), compatible avec et repérable à l'IRM, consiste en une substance visible en IRM, par exemple un produit de contraste, intégré dans un volume en matière synthétique, tel qu'une bille, un cylindre, un cube, etc. 5. Capteur, suivant la 4, caractérisé en ce que la 20 substance visible en IRM est constituée par du gadolinium. 6. Capteur, suivant la 1, caractérisé en ce que le support (5), logeant simultanément l'électrode électrophysiologique (1) et le moyen de localisation (4), est réalisé en une matière synthétique et l'électrode électrophysiologique (1) est maintenue dans la base (5') du 25 support (5) par encastrage, collage ou moulage, alors que le moyen de localisation (4) est maintenu dans la partie supérieure (5") dudit support (5) par enclenchement à déformation élastique. 7. Procédé de réalisation d'une électroencéphalographie haute résolution mis en oeuvre au moyen d'un capteur suivant l'une quelconque 30 des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il consiste à positionner des capteurs sur le scalp ou cuir chevelu d'un patient, à réaliser un enregistrement de l'électroencéphalogramme numérisé, puis à acquérir l'IRM anatomique et la localisation spatiale des capteurs et, enfin, à modéliser le modèle de propagation des courants-8- électroneurophysiologiques (volume conducteur) et à appliquer une méthode mathématique de modélisation dipolaire pour localiser le ou les générateurs de l'activité cérébrale.
A
A61
A61B
A61B 5
A61B 5/055,A61B 5/0478
FR2900421
A1
PROCEDE D'OPTIMISATION DU CYCLE DE FONCTIONNEMENT D'UNE MACHINE A LAVER ET MACHINE A LAVER UTILISANT LEDIT PROCEDE
20,071,102
-1- La présente invention concerne d'une part un procédé de lavage du linge dans une machine à laver le linge de manière à optimiser le cycle de lavage de vêtements peu sales et à éviter le froissage de ces vêtements, et d'autre part, une machine adaptée à mettre en oeuvre le procédé de lavage conforme à l'invention. De manière générale, l'invention concerne les machines à laver le linge, et plus particulièrement les machines à usage domestique. Actuellement, les programmes disponibles sur les machines à laver le linge utilisés pour des textiles peu sales ne sont pas adaptés pour optimiser le cycle de lavage et limiter le froissage des vêtements. Les machines à laver le linge disponibles sur le marché comprennent un touche anti-froissage ou repassage facile permettant de limiter la corvée de repassage. Ces cycles sont destinés à laver des charges de linge classiques d'un poids de 3,5kg en moyenne. Les programmes associés à ces cycles de lavage sont adaptés en conséquence et nécessitent des durées de programme et des temps d'essorage relativement conséquents. La nature des taches à traiter est également variée et nécessite une action mécanique et une température de bain élevées lors des cycles de lavage. La température du bain de lavage est généralement de l'ordre de 60 C. Ces machines à laver le linge comprenant l'option anti-froissage proposées pour les programmes classiques tels que par exemple les programmes coton et mixte ne peut pas agir correctement sur le résultat de froissage des vêtements sans dégrader d'autres performances attendues sur ce type de programme au niveau du lavage et du rinçage en particulier. C'est pourquoi l'invention propose de mettre en oeuvre un procédé de lavage en optimisant les paramètres de température, de quantité d'eau, de taux de marche, des vitesses de rotation du tambour, des accélérations du tambour pour obtenir un produit à laver conforme aux attentes de l'utilisateur. L'intérêt d'adapter les paramètres du programme de lavage en fonction du type de linge chargé dans le tambour de la machine à laver le linge permet d'optimiser les consommations énergétiques en eau et en électricité. Plus précisément, l'invention a pour objet un procédé de lavage du linge présentant des salissures corporelles dans une machine à laver le linge comprenant une cuve remplie en liquide à partir d'une prise d'arrivée en eau, un tambour rotatif de chargement du linge, des moyens de commande d'un programme de lavage du linge. Ce procédé comprend au moins les étapes suivantes exécutées en continu et dans l'ordre mentionné : - une phase de prélavage sans utilisation de détergent ; - une phase de lavage ayant une température de lavage inférieure ou égale à -2- un seuil Tmax de 40 C dont le niveau d'eau atteint au moins un premier seuil Net au moins une première phase d'essorage intermédiaire comportant une montée en vitesse de rotation du tambour ayant des paliers pour expulser l'eau du linge et suivie d'un pic, la vitesse de rotation étant inférieure ou égale à un seuil V, de 250 tours par minute ; au moins deux phases de rinçage dont le niveau d'eau est supérieur à un second seuil Ne2 ; au moins une seconde phase d'essorage intermédiaire comportant une montée en vitesse de rotation du tambour suivant une rampe progressive et la vitesse de rotation est inférieure ou égale à un seuil V2 de 450 tours par minute ; et une phase d'essorage final comportant une montée en vitesse de rotation du tambour suivant une rampe progressive et la vitesse de rotation du tambour est inférieure ou égale à un seuil V3 de 800 tours par minute. Le procédé de lavage proposé est ciblé sur des pièces de linge très spécifiques qui correspondent aux pièces de linge les plus contraignantes à repasser. Lesdites pièces de linge les plus contraignantes à repasser sont par exemple des chemises, des sous-vêtements ou encore des T-shirts. Ces pièces de linge présentent deux caractéristiques principales. Les vêtements portés près du corps tels que les sous-vêtements présentent des salissures corporelles provoquant des odeurs désagréables. Et les vêtements tels que des chemises et chemisiers doivent être faciles à repasser. Ainsi, le procédé de lavage permet de laver le linge de la semaine en limitant au maximum le froissage et en assurant un lavage parfait de ce type de vêtements en un minimum de temps. Les familles de taches que l'on retrouve sur ce type de vêtements sont beaucoup plus réduites que pour une charge de linge courante. Les taches ciblées se limitent au sébum et sécrétions humaines tels que par exemple la transpiration. L'ajout d'une phase de prélavage automatique sans l'utilisation de lessive avant la phase de lavage permet une amélioration nette de la performance de lavage du sébum et de la transpiration. La durée du cycle de lavage, l'action mécanique et la température peuvent alors être réduites lors de la phase de lavage car le sébum et la transpiration n'y sont pas trop sensibles et la phase de prélavage permet de compenser cette perte d'action en phase de lavage. Les phases d'essorages peuvent être limitées en durée et en vitesse atteintes car la charge maximale autorisée pour ce type de programme est de l'ordre de 2kg, et préférentiellement de 1,5kg (soit l'équivalent de 6 chemises environ) et permet ainsi de limiter le froissage des pièces de linge. -3- Compte tenu des caractéristiques ci-dessus, le procédé de lavage selon l'invention permet de laver du linge peu sale, dont les taches sont constituées essentiellement de sébum et de sécrétions humaines, suivant des paramètres associés au cycle de lavage, de rincer et d'essorer le linge suivant des profils de rinçage et d'essorage spécifiques et des vitesses de rotation du tambour limitées. Le programme de lavage comprenant cette succession d'étapes permet d'améliorer la performance de lavage, et ainsi d'éviter le froissage des étoffes. Cette succession d'étapes permet de réduire le temps de cycle du programme de lavage. La phase de prélavage est systématique pour l'accomplissement dudit programme de lavage. Ladite phase de prélavage permet d'obtenir une meilleure performance de lavage des taches de sébum et de sécrétions humaines. Ladite au moins une phase d'essorage intermédiaire suivant la phase de lavage, où la température du bain est suffisante, est adaptée à limiter la formation de plis sur les pièces de linge. Ladite au moins une phase d'essorage intermédiaire suit une montée en vitesse de rotation du tambour progressive et sans à-coups. En outre, ce procédé de lavage permet de limiter l'usure des pièces de linge. La limitation des vitesses de rotation V, et V2 du tambour lors desdites au moins deux phases d'essorage intermédiaires et de la vitesse de rotation V3 lors de la phase d'essorage final permet de limiter le froissage des pièces de linge. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le procédé de lavage du linge comprend une étape de refroidissement du bain de fin de lavage précédant ladite au moins une première phase d'essorage intermédiaire et lesdites au moins deux phases de rinçage mise en oeuvre par introduction d'eau froide dans le tambour. Cette étape permet de limiter le froissage du linge en évitant les chocs thermiques entre les pièces de linge et l'eau du bain. Selon une caractéristique préférée de l'invention, le niveau Net dans le tambour au cours de la phase de lavage s'étend dans une plage entre 50 et 90mm. Selon une autre caractéristique préférée de l'invention, le niveau Na dans le tambour au cours desdites au moins deux phases de rinçage est supérieur à 100mm. Selon une autre caractéristique préférée de l'invention, le niveau Net dans le tambour au cours d'une seconde phase de rinçage s'étend dans une plage comprise entre 100mm et 140mm, et préférentiellement de l'ordre de 115mm. Les niveaux d'eau déterminés pour chaque étape du procédé de lavage permettent aux pièces de linge d'être en suspension dans le tambour et éviter ainsi de se froisser. De cette manière, les pièces de linge ne subissent pas de contrainte de poids. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le procédé de lavage du linge comprend une étape de mesure du niveau de salissures déterminé lors de la phase -4- de prélavage. Selon une autre caractéristique préférée de l'invention, l'étape de mesure du niveau de salissures est mise en oeuvre après introduction d'eau dans le tambour. Selon une autre caractéristique préférée de l'invention, la mesure permettant de déterminer le niveau de salissures est une mesure de conductivité. Selon une autre caractéristique préférée de l'invention, les paramètres des phases du procédé de lavage sont asservis en fonction du niveau de salissures. Ainsi, le procédé de lavage du linge permet de déterminer le niveau de salissures du linge et peut adapter les paramètres tels que par exemple les durées des phases et les consommations d'eau. De cette manière, le linge peut être protégé contre l'usure. La présente invention vise également selon un second aspect à fournir une machine à laver et / ou sécher le linge équipée d'une cuve remplie en liquide à partir d'une prise d'arrivée en eau, d'un tambour rotatif de chargement du linge et de moyens de commande d'un programme de lavage du linge mettant en oeuvre le procédé de lavage. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre non limitatif, faite en référence aux figures annexées, sur lesquelles : la figure 1 représente une vue schématique et partielle d'un lave-linge ; -la figure 2 illustre un profil d'essorage intermédiaire d'un lave-linge conforme à un mode de réalisation de l'invention ; et - la figure 3 illustre un profil d'essorage final d'un lave-linge conforme à un mode de réalisation de l'invention. L'invention va être décrite dans le cadre d'un lave-linge 1 à chargement par le dessus illustré à la figure 1, mais peut tout aussi bien être appliquée dans le cas d'un lave-linge 1 à chargement frontal où le même type de problème est rencontré. De manière générale un appareil électroménager 1 tel qu'un lave-linge, schématisé en figure 1, comprend une carrosserie 2, une cuve 3 remplie en liquide à partir d'une prise d'arrivée en eau, dans laquelle est montée un tambour 4 rotatif de chargement du linge, des moyens de commande d'un programme de lavage du linge 5 et un dispositif de régulation de niveau d'eau (non représenté). Ce dispositif de régulation d'eau peut être, de manière connue, constitué d'un pressostat à air dont la chambre de compression, en cloche, est disposée dans la cuve 3 de l'appareil électroménager 1. La membrane du pressostat qui se déplace sous l'effet des variations de pression relative à l'atmosphère agit avec un contact électrique qui donne le signal de niveau atteint, à l'automatisme. Ce niveau atteint n'est d'ailleurs pas choisi nécessairement pour correspondre à un volume d'eau disponible en fond de cuve suffisant pour faire fonctionner l'appareil 1 de façon normale (ou nominale). Une variante de l'invention, est -5- de faire coïncider le niveau atteint avec le volume d'eau en fond de cuve 3 juste nécessaire, et suffisant, à un bon fonctionnement de l'appareil 1. Le dispositif de régulation du niveau d'eau permet ainsi d'obtenir un niveau bien déterminé nécessaire pour protéger le linge de l'action mécanique et d'optimiser la consommation d'eau. Le lave-linge 1 comporte par ailleurs une pompe de vidange permettant de renouveler le liquide au fond de cuve 3. La partie inférieure de la cuve 3 comporte une pompe de recyclage munie d'une canalisation de guidage d'eau refoulée par le palier du tambour 4 et une pompe de vidange reliée à une conduite d'évacuation. Des filtres et micro - filtres permettent de recycler l'eau propre pour alimenter en circuit fermé le tambour 4 de manière à économiser le volume d'eau introduit depuis l'extérieur. De manière générale, les cycles de lavage et de rinçage sont séquencés en bains par des opérations de vidange durant lesquelles seule la pompe de vidange est actionnée. Le procédé de lavage comprend au moins les étapes suivantes exécutées en continu et dans l'ordre mentionné : une phase de prélavage sans utilisation de détergent ; une phase de lavage ayant une température de lavage inférieure ou égale à un seuil Tmax de 40 C dont le niveau d'eau atteint au moins un premier seuil Net , au moins une première phase d'essorage intermédiaire comportant une montée en vitesse de rotation du tambour 4 ayant des paliers pour expulser l'eau du linge et suivie d'un pic, la vitesse de rotation étant inférieure ou égale à un seuil V, de 250 tours par minute ; au moins deux phases de rinçage dont le niveau d'eau est supérieur à un second seuil Net ; au moins une seconde phase d'essorage intermédiaire comportant une montée en vitesse de rotation du tambour 4 suivant une rampe progressive et la vitesse de rotation est inférieure ou égale à un seuil V2 de 450 tours par minute ; et une phase d'essorage final comportant une montée en vitesse de rotation du tambour 4 suivant une rampe progressive et la vitesse de rotation du tambour 4 est inférieure ou égale à un seuil V3 de 800 tours par minute. Ainsi, le procédé de lavage permet de laver les pièces de linge comportant des salissures corporelles, tels que par exemple du sébum et des sécrétions humaines, en limitant leur froissage et en assurant des performances de lavage correctes. Ce procédé de lavage est particulièrement adapté pour une charge de linge dont la masse varie entre 500g et 2kg. -6- Ladite au moins une première phase d'essorage intermédiaire permet d'éviter le froissage du linge et notamment la formation de plis du linge à chaud étant donné que ladite phase suit la phase de lavage où l'eau du bain est chauffée. Au début du cycle de fonctionnement de la machine à laver et / ou sécher le linge 5 1, une quantité d'eau définie et fixe est introduite dans le tambour 4 sans l'apport de détergent. Les salissures corporelles constituées de sébum et de sécrétions humaines des pièces de linge sont diffusées dans l'eau. Ainsi, le procédé de lavage du linge peut comprendre une étape de mesure du niveau de salissures déterminé lors de la phase de prélavage. Cette étape permet de 10 déterminer le niveau de salissures des pièces de linge. L'étape de mesure du niveau de salissures est mise en oeuvre après introduction d'eau dans le tambour 4. La mesure permettant de déterminer le niveau de salissures peut être une mesure de conductivité. 15 La mesure de conductivité du bain permet de déterminer au moins deux niveaux de salissures des pièces de linge. Un premier niveau de salissures correspond à des pièces de linge pas ou peu sales. Le premier niveau de salissures peut correspondre à des vêtements portés au cours de la semaine de travail, notamment pour des vêtements portés lors d'une activité professionnelle sédentaire. Et un second niveau de salissures 20 correspond à des pièces de linge sales ou très sales. Le second niveau de salissures peut correspondre à des vêtements portés lors d'une activité sportive. La détection du niveau de salissures des pièces de linge par une mesure de conductivité peut être établie à partir de deux minutes suite à l'introduction d'eau dans le tambour 4. 25 La détection du niveau de salissures s'effectue en particulier au cours du brassage du linge lors de la phase de prélavage. Les paramètres des phases du procédé de lavage sont asservis en fonction du niveau de salissures. L'optimisation du programme de lavage du linge permet d'asservir notamment les paramètres tels que par exemple les durées des phases du procédé de 30 lavage et les consommations d'eau. Ainsi, le procédé de lavage permet de consommer l'énergie strictement nécessaire pour obtenir des performances de lavage souhaitées. En outre, cette adaptation du programme de lavage permet de protéger le linge de l'usure. Dans un mode de réalisation perfectionné, la reconnaissance du niveau de salissures des pièces de linge peut être liée à la reconnaissance de charge de linge. 35 En outre, le procédé de lavage peut comprendre une étape de mesure du niveau de salissures mise en oeuvre au cours desdites au moins deux phases de rinçage. Le procédé de lavage peut comprendre également une étape de comparaison de -7- la mesure du niveau de salissures de l'eau de rinçage par rapport au niveau de salissures de l'eau du réseau. Les étapes de mesure et de traitement du niveau de salissures lors desdites phases de rinçage permettent d'adapter la durée et la consommation d'eau au cours de celles-ci. L'étape de mesure du niveau de salissures mise en oeuvre au cours desdites au moins deux phases de rinçage peut être réalisée par avec une sonde de conductivité (non représentée). Les paramètres influents sur le froissage des pièces de linge pendant un cycle de fonctionnement d'une machine à laver et / ou sécher le linge sont les suivants : le niveau de remplissage du tambour 4 ; l'action mécanique au cours du cycle, l'action mécanique est caractérisée par la durée de la phase de lavage et la cadence de rotation du tambour 4 ; les phases d'essorage intermédiaires et final ; et la température du bain de lavage. De manière à limiter le froissage des pièces de linge, le procédé de lavage peut comprendre une étape de refroidissement du bain de fin de lavage précédant ladite au moins une première phase d'essorage intermédiaire et lesdites au moins deux phases de rinçage mise en oeuvre par introduction d'eau froide dans le tambour 4. Ainsi, le procédé de lavage permet d'éviter un choc thermique entre les pièces de linge et l'eau du bain. En outre, le procédé de lavage permet de limiter les vitesses de rotation V,, V2 et V3 du tambour 4 lors des phases d'essorage intermédiaires et final. La vitesse de rotation V, du tambour 4 est inférieure ou égale à 250 tours par minute lors de la première phase d'essorage intermédiaire. La vitesse de rotation V2 du tambour 4 est inférieure ou égale à 450 tours par minute lors de la seconde phase d'essorage intermédiaire. La vitesse de rotation V3 du tambour 4 est inférieure ou égale à 800 tours par minute lors de la phase d'essorage final. Ce procédé de lavage permet de limiter la vitesse de rotation maximale du tambour 4 et les durées des paliers à vitesse intermédiaire ou maximale. Lors de ladite au moins une première phase d'essorage intermédiaire comportant un pic de montée en vitesse de rotation du tambour, ledit pic comprend une montée et une descente instantanées en vitesse de rotation du tambour 4. La durée de la montée du pic est courte et s'étendant dans une plage comprise entre 2 et 10 secondes. La descente est également de durée courte et s'étendant dans une plage de durée équivalente. La vitesse de rotation du tambour 4 lors du pic est inférieure ou égale à 250 tours par minute. -8- Ladite au moins une première phase d'essorage intermédiaire comportant un pic de montée en vitesse de rotation du tambour 4 est réalisée à la suite de la montée en vitesse de rotation du tambour 4 suivant des paliers. La montée en vitesse de rotation du tambour 4 pour le pic est réalisée alors que le linge est déjà satellisé sur la paroi périphérique intérieure du tambour 4. De cette manière, le linge n'est ni abîmé ni froissé par cette action mécanique. Ladite au moins une seconde phase d'essorage intermédiaire et la phase d'essorage final comprennent une montée de la vitesse de rotation du tambour 4 progressive. La montée en vitesse de rotation du tambour 4 est de l'ordre de 8 tours par minute par seconde pendant l'étape d'essorage final. Cette montée en vitesse de rotation du tambour 4 est suivie d'un palier à une vitesse de rotation sensiblement égale à 800tr/min pendant une durée de l'ordre 32 secondes. Le profil d'essorage final est illustré à la figure 3. La rampe progressive de la montée en vitesse de rotation du tambour 4 lors de la phase d'essorage final est définie par une accélération comprise entre 6 et 20 tours par minute par seconde sur une durée de l'ordre de 50 à 100 secondes, et préférentiellement de l'ordre de 70 secondes. La rampe progressive de la montée en vitesse de rotation du tambour 4 s'effectue sur une plage de l'ordre de 590 tours par minutes. Préférentiellement, la montée en vitesse de rotation du tambour 4 est de l'ordre de 8 tours par minute par seconde pendant l'étape d'essorage final. Cette montée en vitesse de rotation du tambour 4 est suivie d'un palier à une vitesse de rotation sensiblement égale à 800tr/min pendant une durée de l'ordre 32 secondes. Le profil d'essorage final est illustré à la figure 3 avec en abscisse le temps t en secondes et en ordonnée la vitesse V de rotation du tambour 4 en tours par minute. La progressivité de la rampe de montée en vitesse de rotation du tambour 4 permet d'éviter le froissage du linge. Au cours desdites phases d'essorage intermédiaires et final, le linge est satellisé sur la paroi périphérique intérieure du tambour 4 avec souplesse. Ainsi, ces phases d'essorage intermédiaires et final évitent le froissage. En outre, la progressivité de la rampe de mo ntée en vitesse de rotation du tambour 4 permet d'éviter des vibrations de l'ensemble suspendu comprenant le tambour 4 et la cuve de lavage 3 ainsi que de la carrosserie 2. Cette rampe de montée en vitesse de rotation du tambour 4 permet de passer les régimes transitoires en limitant les vibrations, où l'ensemble suspendu a généralement une tendance à provoquer une forte amplitude de vibrations. Les régimes transitoires sont généralement entre 100 et 200 tours par minute. Ainsi, l'ensemble suspendu se déplace peu à l'intérieur de la carrosserie 2. Et la carrosserie 2 est peu mise en vibrations. Par conséquent, l'utilisateur n'est pas -9- gêné par le bruit provoqué par la machine lors desdites étapes d'essorage intermédiaires. Par ailleurs, la progressivité de la rampe de montée en vitesse de rotation du tambour 4 permet de protéger efficacement les textiles contre l'usure liée au frottement avec ledit tambour 4. Au cours desdites phases d'essorage intermédiaires, le linge est plaqué contre la paroi périphérique intérieure du tambour 4 sans mouvement l'un par rapport à l'autre. Le linge est entraîné en rotation avec le tambour 4 par au moins un moyen d'entraînement du linge disposé sur la paroi périphérique intérieure du tambour 4. Ce moyen d'entraînement du linge est communément appelé baratte ou oméga. Par ailleurs, le procédé de lavage utilise une action mécanique plus faible que pour un programme classique de manière à réaliser un brassage du linge en souplesse. Ainsi, le procédé de lavage permet également de limiter le froissage des pièces de linge. Au cours des différentes phases du procédé de lavage, les cadences de rotation du tambour 4 lors de brassage du linge sont adaptées à éviter que les pièces de linge ne retombent sur lui-même. Ainsi, la vitesse de rotation du tambour 4 reste constante et s'étend dans une plage comprise entre 40 et 70tr/min, et préférentiellement de l'ordre de 50tr/min. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, la température maximum Tmax est de 40 C lors de la phase de lavage. La machine à laver et / ou sécher le linge 1 comprend un dispositif de régulation d'eau (non représenté) et un moyen d'alimentation dudit liquide de lavage (non représenté). Le niveau d'eau Net nécessaire au bon fonctionnement du programme spécifique pour le textile comportant des salissures corporelles, tels que par exemple du sébum et des sécrétions humaines, est plus important que pour un programme classique. L'augmentation du niveau d'eau est de l'ordre de 50% pour chaque phase de rinçage permettant aux pièces de linge d'être immergées correctement dans le bain lessiviel. Lors des essais menés par la Demanderesse, la quantité d'eau nécessaire au bon fonctionnement dudit procédé de lavage est de 11 litres pour la phase de lavage et d'au moins 13 litres pour lesdites phases de rinçage. Cette augmentation des niveaux d'eau Net et Ne2 permet d'assurer au linge un mouvement amorti dans le tambour 4 et d'éviter que les pièces de linge ne frottent directement entre elles et contre le tambour 4. En outre, l'effet d'abrasion entre les pièces de linge est réduit au cours des phases de brassage. De même, l'effet de la contrainte mécanique à la retombée des pièces de linge dans le tambour 4 au cours desdites phases de brassage est évité et permet d'éviter le froissage. L'augmentation des niveaux d'eau Net et Ne2 permet d'avoir une action mécanique plus élevée par rapport à un programme traditionnel. L'action mécanique correspond aux 2900421 -10- phases du cycle de lavage où le tambour 4 entraîne le linge en rotation et le fait tomber du haut du tambour 4 par des barattes en provoquant ainsi un mouvement aux pièces de textile. Par conséquent, les performances de lavage sont meilleures tout en évitant de froisser les pièces de linge. 5 Le niveau Net dans le tambour 4 au cours de la phase de lavage s'étend dans une plage entre 50 et 90mm. Le niveau Ne2 dans le tambour 4 au cours desdites au moins deux phases de rinçage est supérieur à 100mm. Le niveau Net dans le tambour 4 au cours d'une seconde phase de rinçage 10 s'étend dans une plage comprise entre 100mm et 140mm, et préférentiellement de l'ordre de 115mm. Le niveau d'eau Net dans le tambour 4 permet d'éviter le froissage des pièces de linge. Afin d'obtenir la quantité d'eau nécessaire lors de l'étape de lavage du linge, le 15 remplissage de liquide de lavage déclenche le niveau haut du pressostat. Puis, un remplissage complémentaire pendant une durée déterminée adapté à chaque phase de remplissage est effectué. La durée de remplissage complémentaire est fonction du débit de l'électrovanne disposée sur le circuit hydraulique. Dans le mode de réalisation décrit, le débit de l'électrovanne est de 8 litres par minute. 20 Ce procédé de lavage permet de réduire le temps du cycle de fonctionnement de la machine à laver et / ou sécher de l'ordre de 60% par rapport à un programme coton classique, de 44% par rapport à un programme classique comprenant une fonction antifroissage et de 24% par rapport à un programme court classique. Dans le mode de réalisation décrit, le temps de cycle du procédé de lavage est de 25 l'ordre de 37 minutes. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, une étape de défoulage du linge est mise en oeuvre suite à la phase d'essorage final jusqu'à ce que l'utilisateur demande l'arrêt en rotation du tambour 4 pour ouvrir la porte du tambour. Ladite étape de défoulage permet d'éviter le froissage des pièces de linge suite à la fin du programme de 30 lavage. La cadence de rotation du tambour 4 est du type pendulaire pour éviter le tassement du linge. Dans un mode de réalisation perfectionné de l'invention, des ajouts de vapeur d'eau sont introduits dans le tambour 4 au cours d'au moins une étape du procédé. Ces ajouts de vapeur d'eau permettent de limiter avantageusement le froissage 35 des pièces de linge. Le procédé de lavage du linge dans une machine à laver le linge décrit dans la présente invention permet d'améliorer la performance de lavage du linge ayant des -11- salissures constituées de sébum et de sécrétions humaines et surtout de diminuer le froissage et l'usure du linge. Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais englobe, bien au contraire, toute variante à portée de l'homme du métier et entre autre, l'utilisation d'un tel procédé dans tout appareil de lavage
Un procédé de lavage du linge présentant des salissures corporelles dans une machine à laver le linge comprend une cuve (3) remplie en liquide à partir d'une prise d'arrivée en eau, un tambour (4) rotatif de chargement du linge, des moyens de commande d'un programme de lavage du linge (5).Ce procédé de lavage du linge comprend les étapes suivantes exécutées en continu et dans l'ordre mentionné : une phase de prélavage sans utilisation de détergent ; une phase de lavage ayant une température de lavage inférieure ou égale à un seuil (Tmax) de 40 degree C dont le niveau d'eau atteint au moins un premier seuil (Ne1) ; au moins une première phase d'essorage intermédiaire comportant une montée en vitesse de rotation du tambour (4) ayant des paliers pour expulser l'eau du linge et suivie d'un pic, la vitesse de rotation étant inférieure ou égale à un seuil (V1) de 250 tours par minute ; au moins deux phases de rinçage dont le niveau d'eau est supérieur à un second seuil (Ne2) ; au moins une seconde phase d'essorage intermédiaire comportant une montée en vitesse de rotation du tambour (4) suivant une rampe progressive et la vitesse de rotation est inférieure ou égale à un seuil (V2) de 450 tours par minute ; et une phase d'essorage final comportant une montée en vitesse de rotation du tambour (4) suivant une rampe progressive et la vitesse de rotation du tambour (4) est inférieure ou égale à un seuil (V3) de 800 tours par minute.Utilisation notamment dans une machine à laver le linge à chargement par le dessus.
1- Procédé de lavage du linge présentant des salissures corporelles dans une machine à laver le linge comprenant une cuve (3) remplie en liquide à partir d'une prise d'arrivée en eau, un tambour (4) rotatif de chargement du linge, des moyens de commande d'un programme de lavage du linge (5), caractérisé en ce qu'il comprend au moins les étapes suivantes exécutées en continu et dans l'ordre mentionné : - une phase de prélavage sans utilisation de détergent ; - une phase de lavage ayant une température de lavage inférieure ou égale à un seuil (Tmax) de 40 C dont le niveau d'eau atteint au moins un premier seuil (Ne1) ; - au moins une première phase d'essorage intermédiaire comportant une montée en vitesse de rotation du tambour (4) ayant des paliers pour expulser l'eau du linge et suivie d'un pic, la vitesse de rotation étant inférieure ou égale à un seuil (V,) de 250 tours par minute ; - au moins deux phases de rinçage dont le niveau d'eau est supérieur à un second seuil (Ne2) ; - au moins une seconde phase d'essorage intermédiaire comportant une montée en vitesse de rotation du tambour (4) suivant une rampe progressive et la vitesse de rotation est inférieure ou égale à un seuil (V2) de 450 tours par minute ; et - une phase d'essorage final comportant une montée en vitesse de rotation du tambour (4) suivant une rampe progressive et la vitesse de rotation du tambour (4) est inférieure ou égale à un seuil (V3) de 800 tours par minute. 2- Procédé de lavage du linge dans une machine à laver et / ou sécher le linge selon la 1, caractérisé en ce que le niveau (Ne,) dans le tambour (4) au cours de la phase de lavage s'étend dans une plage entre 50 et 90mm. 3- Procédé de lavage du linge dans une machine à laver et / ou sécher le linge selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le niveau (Ne2) dans le tambour (4) au cours desdites au moins deux phases de rinçage est supérieur à 100mm. 4- Procédé de lavage du linge dans une machine à laver et / ou sécher le linge selon la 3, caractérisé en ce que le niveau (Ne2) dans le tambour (4) au cours d'une seconde phase de rinçage s'étend dans une plage comprise entre 100mm et 140mm, et préférentiellement de l'ordre de 115mm. 5- Procédé de lavage du linge dans une machine à laver et / ou sécher le linge selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la montée en vitesse de rotation du tambour (4) est de l'ordre de 8 tours par minute -13- par seconde pendant l'étape d'essorage final. 6- Procédé de lavage du linge dans une machine à laver et / ou sécher le linge selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de refroidissement du bain de fin de lavage précédant ladite au moins une première phase d'essorage intermédiaire et lesdites au moins deux phases de rinçage mise en oeuvre par introduction d'eau froide dans le tambour (4). 7- Procédé de lavage du linge dans une machine à laver et / ou sécher le linge selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que des ajouts de vapeur d'eau sont introduits dans le tambour (4) au cours d'au moins une étape du procédé. 8- Procédé de lavage du linge dans une machine à laver et / ou sécher le linge selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de mesure du niveau de salissures déterminé lors de la phase de prélavage. 9- Procédé de lavage du linge dans une machine à laver et / ou sécher le linge selon la 8, caractérisé en ce que l'étape de mesure du niveau de salissures est mise en oeuvre après introduction d'eau dans le tambour (4). 10- Procédé de lavage du linge dans une machine à laver et / ou sécher le linge selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que la mesure permettant de déterminer le niveau de salissures est une mesure de conductivité. 11- Procédé de lavage du linge dans une machine à laver et / ou sécher le linge selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisé en ce que les paramètres des phases du procédé de lavage sont asservis en fonction du niveau de salissures. 12- Procédé de lavage du linge dans une machine à laver et / ou sécher le linge selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de mesure du niveau de salissures mise en oeuvre au cours desdites au moins deux phases de rinçage. 13- Procédé de lavage du linge dans une machine à laver et / ou sécher le linge selon la 12, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de comparaison de la mesure du niveau de salissures de l'eau de rinçage par rapport au niveau de salissures de l'eau du réseau. 14-Machine à laver et / ou sécher le linge comprenant une cuve remplie en liquide à partir d'une prise d'arrivée en eau, un tambour rotatif (4) de chargement du linge, des moyens de commande d'un programme de lavage du linge, caractérisée en ce que le lavage du linge est réalisé selon le procédé de lavage conforme à l'une-14-quelconque des précédentes.
D
D06
D06F
D06F 39,D06F 33
D06F 39/00,D06F 33/00
FR2893900
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE DETECTION DE DEFAUTS DE CIRCULARITE DE ROUES DE MATERIEL FERROVIAIRE ET SYSTEME COMPRENANT UN TEL DISPOSITIF
20,070,601
L'invention concerne un procédé et un dispositif de détection de défauts de circularité de roues de matériel ferroviaire. Elle concerne également un système comprenant un tel dispositif. Dans le cadre de la présente invention, le terme "matériel s ferroviaire" doit être compris dans son acceptation la plus générale : voitures de transport de passagers ou wagons de fret pour les chemins de fer, tramway, etc. De même, le terme "roues" englobe les roues proprement dites, mais aussi tout organe similaire en contact avec un rail et roulant sur celui-ci, par exemple un galet cylindrique. w Pour fixer les idées, l'invention trouvant une application particulièrement avantageuse, bien que non exhaustive, pour la détection de défauts de circularité des roues d'une rame de train du type dit "TGV" en France (sigle dérivée de "Train à Grande Vitesse", marque déposée appartenant à la SNCF), ou de celles d'un matériel similaire dans d'autres 15 pays, on se placera dans ce qui suit dans le cadre de cette application préférée. Dans le cadre des applications rappelées et notamment de l'application préférée, il est bien connu que les roues, au fil du temps, finissent par présenter des défauts de circularité de différentes natures et 20 d'importances plus ou moins marquées. Les raisons en sont multiples : chocs, freinages d'urgence, etc., qui entraînent des usures inégalement réparties sur la circonférence des roues. Les défauts précités se répartissent en deux catégories principales : défauts localisés (écaillages, apports de matière, méplats dus 25 à des freinages d'urgence, notamment pour le matériel de transport de fret, etc.) ou au contraire défauts généralisés. Dans ce dernier cas, la roue n'est alors plus ronde et on assiste à un phénomène dit de "polygonisation" de la roue. Ces défauts engendrent des vibrations dans l'ensemble des 30 organes de roulement. Ces vibrations sont notamment responsables d'un vieillissement prématuré des organes de roulement. De façon classique, pour remédier à ces défauts, les exploitants sont obligés de ramener le matériel ferroviaire en atelier, de l'inspecter, puis de meuler les roues. A titre d'exemple, dans le cas de l'application préférée rappelée s ci-dessus, pour effectuer la maintenance précitée, il est nécessaire de ramener les rames de "TGV" concernées en atelier pour meuler les roues, ce qui suppose, outre l'immobilisation de ces rames, de les soulever et de recourir à une main d'oeuvre qualifiée. Ces procédures entraînent donc des immobilisations de trains ainsi que des meulages de roues qui sont 10 quelques fois non justifiés ou, au contraire, dans certains cas trop tardifs. En effet, plus le défaut est détecté tôt, plus la quantité de matière enlevée est faible. Cette maintenance est basée sur des critères, soit de durée maximale de service du matériel roulant, soit de kilométrage maximum 15 prédéterminé effectué par celui-ci. Dans tous les cas cette opération de maintenance quasi-systématique est coûteuse. En outre, la durée de vie des roues décroît fortement, du fait des meulages répétés, dont certains, comme il vient d'être rappelé, ne se justifient pas, ce qui renchérit le processus. 20 Le besoin se fait donc sentir de disposer d'informations permettant d'éviter des rectifications inutiles en effectuant une détection automatique des défauts in situ, c'est-à-dire en temps réel lors du passage des trains, de façon plus générale du matériel ferroviaire, sur une portion de voie prédéterminée. De façon préférentielle, ce tronçon dédié à la 25 détection des défauts est situé sur un trajet "de routine", les mesures effectuées n'ayant aucune incidence sur la conduite du train. Pour ce faire, on pourrait penser pouvoir utiliser les vibrations qui sont produites par le passage des rames lors du passage des trains et qui se propageant dans les rails. On sait en effet, depuis que les transports par 30 chemin de fer existent, que l'on peut détecter à grande distance l'arrivée d'un train en détectant l'apparition de vibrations transmises par les rails, ne serait-ce qu'en posant son oreille sur celles-ci. En effet, d'un point de vue mécanique, un rail peut être modélisé, en première approximation, par une poutre de longueur infinie. Cette propriété impliquant une propagation des vibrations indéfinie et sans réflexion, cela impliquerait donc que le moindre choc, causé par une roue non parfaitement circulaire, c'est-à-dire présentant l'un des défauts signalés, génère des vibrations qui se propageront très loin et très longtemps. En utilisant des capteurs appropriés, on pourrait penser pouvoir isoler les seules vibrations associées aux défauts à détecter, ce qui io permettrait de mettre en évidence des roues défectueuses et seulement ces roues. Cependant, il est difficile de différencier, lors du passage d'une rame, a fortiori d'un train comprenant plusieurs rames, les roues défectueuses des roues "saines". L'expérience a montré que les vibrations produites par les défauts de circularité de roue sont confuses et, par 15 conséquent, difficilement exploitables. En outre, on constate que même les roues sans défaut produisent des chocs latéraux sur les rails, que l'on peut qualifier de normaux mais qui sont de nature à perturber les mesures effectuées. On a proposé, dans l'Art connu, un certain nombre de procédés 20 et dispositifs basés sur la détection sélective et en temps réel des efforts ou des vibrations générés au passage des rames de train. On peut citer, à titre d'exemples non limitatifs, des capteurs à base de jauges de contraintes collées sur les rails ou mettant en oeuvre des lasers détectant les vibrations des rails. Cependant, ces capteurs se sont révélés d'un usage peu fiable. 25 En outre, ils sont de mise en oeuvre complexe et ils sont coûteux et/ou peu robustes. Le Titulaire de la présente demande de brevet a pu déterminer que la modélisation des rails de chemins de fer ou installations similaires, telle qu'elle vient d'être rappelée, ne constituait en réalité qu'une 30 approximation valable dans une gamme de fréquences limitée. Lorsque l'on s'intéresse à certaines gammes de fréquences particulières, il a été déterminé, de façon surprenante, que les rails ne se comportent plus comme des "poutres infinies", mais qu'ils peuvent être modélisés par des combinaisons de type "masses-ressorts-amortisseurs". Pour ces fréquences, l'énergie produite par les vibrations, pour l'essentiel, est transmise aux traverses ou organes similaires supportant les rails et elle est absorbée localement par celles-ci. Elles ne se propagent donc plus sur de longues distances. En outre, les voies de chemin de fer présentent un comportement vibratoire différent des unes aux autres, qui dépend de nombreux critères physiques, notamment de la forme (section) du rail, de la composition de l'acier les constituant, et du mode de pose de la voie (traverse, semelle, ballast, etc.). io L'invention tire parti de ces caractéristiques comme il va l'être montré ci-après. L'invention vise à satisfaire les besoins qui se font sentir en matière de détection en temps réel de défauts de circularité de roues de matériel ferroviaire ou similaire, tout en palliant les inconvénients des is procédés et dispositifs de l'Art connu, et dont certains viennent d'être rappelés. Elle se fixe pour but de proposer un procédé et un dispositif de détection de défauts de circularité de roues en temps réel, c'est-à-dire lors du passage d'un matériel ferroviaire sur un tronçon de voie dit instrumenté, qui est équipé de ce dispositif. Elle se fixe encore comme but de proposer 20 un système comprenant un tel dispositif. Pour ce faire, lors d'une phase initiale, selon une première caractéristique importante du procédé selon l'invention, connaissant ou mesurant le taux de décroissance, en fonction de la fréquence, de l'amplitude de vibrations produites par un matériel ferroviaire déterminé, 25 dans des rails sur lesquels circule un matériel roulant déterminé, on sélectionne une bande de fréquences de ces vibrations présentant une atténuation maximale. Lors d'étapes ultérieures, séquentielles et/ou combinatoires, dans une phase du procédé dite "opérationnelle", les amplitudes des 30 vibrations produites par le passage d'un matériel roulant sur un tronçon de voie instrumenté sont mesurées par acquisition de signaux analogiques représentatifs de ces vibrations. On procède également à l'acquisition de signaux analogiques de synchronisation et à une numérisation synchrone des deux séries de signaux analogiques, de façon à obtenir des mesures de vibration corrélées avec le passage des roues. Les signaux analogiques vibratoires acquis et numérisés sont filtrés à l'aide d'un filtre passe-bande pour ne retenir que ceux subsistant dans la bande de fréquences à atténuation maximale, de façon à détecter sélectivement la présence éventuelle d'une ou plusieurs roues présentant des défauts de circularité et à identifier ces roues sans ambiguïté. En effet, les vibrations présentant des caractéristiques particulières dans cette bande de fréquences par comparaison à des valeurs pré-établies sont caractéristiques de la présence de défauts de circularité sur une roue et leur mise en évidence permet de distinguer la roue en question des roues "saines". Un filtrage optimisé permet d'éviter qu'un défaut présenté par une roue donnée interfère avec la détection d'un ls défaut sur une autre roue. Le dispositif de mise en oeuvre du procédé comporte un nombre déterminé de capteurs, préférentiellement à base d'accéléromètres piézo-électriques, pour l'acquisition de premiers signaux analogiques représentatifs des amplitudes des vibrations dans ladite bande de 20 fréquences d'atténuation maximale, chaque capteur étant disposé entre deux traverses successives ou organes similaires de la voie de roulement. Le nombre de capteurs est en corrélation directe d'une part avec la longueur du tronçon instrumentalisé, et donc avec le nombre de traverses qu'il comporte, et d'autre part avec la longueur du développement 25 circonférentiel des roues. Il est ainsi choisi de façon à pouvoir diviser ces roues en secteurs contigus et à associer au moins un capteur à chacun de ces secteurs. Dans un mode de réalisation préféré suivant l'invention, on prévoit un organe d'assujettissement des capteurs aux rails qui ne 30 nécessite aucune modification significative des voies, notamment aucune intervention (perçage, soudure, etc.) sur les rails. Dans un mode de réalisation préféré toujours, la mesure desdites vibrations est obtenue en fixant lesdits accéléromètres sous les rails de la voie de roulement et en mesurant les accélérations suivant un axe de symétrie vertical. Selon encore une autre caractéristique importante dans la mise en oeuvre de l'invention, pour réaliser ladite synchronisation, on prévoit un dispositif de génération d'un top de synchronisation de début de détection, au passage d'une roue donnée, et de mesure de la vitesse du matériel roulant sur la voie, préférentiellement à base de deux capteurs inductifs pour l'acquisition de signaux analogiques de synchronisation. Ces capteurs sont placés de part et d'autre du tronçon de voie dédié à la détection de io défauts de circularité, c'est-à-dire de part et d'autre de la série de capteurs d'accélération. On prévoit également un dispositif de numérisation synchrone des signaux vibratoires et de synchronisation. Selon une autre caractéristique encore de l'invention, ledit 15 filtrage est obtenu à l'aide d'un filtre numérique passe-bande, avantageusement du type dit à caractéristiques elliptiques. Selon une autre caractéristique de l'invention, on détermine un premier indicateur en calculant la valeur maximale des niveaux d'énergie vibratoire mesurés par l'ensemble des capteurs. Cet indicateur est 20 représentatif de l'amplitude des défauts de circularité, ci-après dénommée "déformation totale dt". Selon une autre caractéristique encore, on détermine un second indicateur en calculant la valeur maximale et la valeur minimale des niveaux d'énergie vibratoire mesurés ainsi que la différence de ces deux valeurs et 25 en divisant cette différence par la valeur maximale des niveaux d'énergies mesurés. Cet indicateur est représentatif de la nature des défauts pour un matériel roulant déterminé. Le procédé et le dispositif de détection de défauts de circularité de roues suivant l'invention, opérant in situ, c'est-à-dire en temps réel lors 3o du passage d'un matériel ferroviaire, présente de nombreux avantages. Outre ceux déjà rappelés, on peut citer notamment ; pour un exploitant, les avantages suivants : - baisse des coûts de maintenance préventive ; -baisse des coûts de maintenance curative ; - baisse des coûts d'indisponibilité du matériel roulant ; - optimisation du parc de rechange des roues. L'invention a donc pour objet principal un procédé de détection de défaut de circularité de roue au passage d'un matériel ferroviaire circulant avec une vitesse déterminée sur une voie ferrée comprenant au io moins un rail reposant sur des traverses supports, ledit matériel ferroviaire comprenant au moins une roue en contact avec ledit rail et induisant dans ce rail des vibrations lors dudit passage, lesdites vibrations étant substantiellement absorbées par lesdites traverses dans un spectre de fréquences déterminé, is caractérisé en ce qu'il comprend : - une phase initiale pendant laquelle le comportement vibratoire d'un tronçon de la voie dit instrumenté est déterminé et une bande de fréquences de vibration présentant une atténuation maximale desdites vibrations est sélectionnée ; 20 - une phase subséquente, dite opérationnelle, comprenant au moins les étapes suivantes : - une étape d'acquisition d'une première série de signaux analogiques représentant l'amplitude desdites vibrations induites par chaque roue, à l'aide de premiers capteurs répartis le long dudit tronçon de voie 25 instrumenté ; - une étape d'acquisition d'une seconde série de signaux analogiques à l'aide de seconds capteurs, de manière à générer des signaux de synchronisation au passage de chaque roue en un endroit prédéterminé dudit tronçon de voie instrumenté ; 30 - une étape de numérisation synchrone desdites deux séries de signaux analogiques, de manière à déterminer à chaque instant la position de chaque roue par rapport à chacun desdits premiers capteurs ; - une étape de filtrage de ladite première série de signaux après numérisation à l'aide d'un filtre passe-bande numérique, de manière à ne retenir que les signaux associés à des vibrations de fréquences comprises dans ladite bande d'atténuation maximale ; et une étape de traitement desdits signaux représentant des vibrations, acquis, numérisés et filtrés, de manière à déterminer la présence desdits défauts de circularité de roue par comparaison avec des valeurs préétablies d'amplitudes de vibration. L'invention a aussi pour objet un dispositif pour la mise en oeuvre io du procédé ainsi défini, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens propres à la mise en oeuvre automatique de chacune des étapes de ce procédé. L'invention a encore pour objet un système de mesure informatisé comprenant au moins un tel dispositif. is L'invention va maintenant être décrite de façon plus détaillée en se référant aux dessins annexés, parmi lesquels : - la figure 1 est une courbe illustrant schématiquement un exemple typique d'atténuation de l'amplitude de vibration se propageant dans des rails de chemin de fer en fonction de la fréquence et mettant en évidence 20 une bande de fréquences d'atténuation maximale ; - la figure 2A illustre schématiquement la génération de fenêtres de temps en corrélation avec le passage de roues sur un rail, effectuée en recourant à des capteurs inductifs, selon une des caractéristiques du procédé de l'invention ; 25 - la figure 2B illustre très schématiquement les signaux temporels générés en sortie de capteurs d'accélération disposés entre des traverses supportant le rail, suite à l'apparition de vibrations produites par le passage des roues sur ce rail ; - la figure 2C illustre très schématiquement les signaux associés à 30 chacune des roues ; - la figure 3 illustre schématiquement un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon un mode de réalisation préféré de l'invention ; - la figure 4A illustre schématiquement le mouvement d'une roue effectuant sur un rail un tour complet autour de son axe et la figure 4B illustre la division de cette roue en secteurs, en fonction du développement de cette roue et du nombre desdits capteurs d'accélération ; - la figure 5 illustre un exemple de réalisation pratique d'un capteur d'accélération utilisé dans le dispositif de la figure 3 et de son support, selon un mode de réalisation préféré de l'invention ; - la figure 6 illustre schématiquement un exemple de réalisation d'un dispositif complet de détection de défauts de circularité de roues io appliqué aux trains de type dit "TGV" (marque déposée) ; - la figure 7 illustre schématiquement un système informatisé comprenant au moins un dispositif conforme aux figures 3 ou 6 ; - et la figure 8 représente une courbe illustrant un exemple de dérive en fonction du temps de la déformation totale de circularité d'une 15 roue donnée jusqu'à un seuil d'intervention pour maintenance. Dans ce qui suit, sans en limiter en quoi que ce soit la portée, on se placera dans le cadre de l'application préférée de l'invention, sauf mention contraire, c'est-à-dire dans le cas de la détection de défauts de circularité de roues de matériel ferroviaire, et plus spécifiquement des 20 roues de rames de trains de type dit "TGV". Dans les figures, les éléments communs portent les mêmes références et ils ne seront re-décrits qu'en tant que de besoin. Comme il a été précédemment rappelé, les voies de chemin de fer présentent un comportement vibratoire différent entre les unes et les 25 autres, qui dépend de nombreux critères physiques, notamment la forme (section) du rail, la composition de l'acier les constituant, et le mode de pose de voie (traverse, semelle, ballast, etc.). Dans un but de simplification, dans ce qui suit on n'utilisera, de façon générique, que le terme de "traverse". Comme il a été rappelé également, l'essentiel de l'énergie so vibratoire dans une gamme particulière de fréquences est absorbé localement par ces traverses. On comprend aisément que le comportement vibratoire des rails dépend aussi de la matière constituant les traverses : bois, béton, métal, etc. Il est donc important de connaître ce comportement vibratoire et, plus précisément, selon une des caractéristiques importantes du procédé de l'invention, de connaître l'atténuation des vibrations en fonction de la fréquence. L'atténuation vibratoire dans un rail peut être connue a priori (par exemple par le calcul au moment de la conception de la voie) ou mesurée de façon expérimentale sur le site d'implantation par une campagne expérimentale, du type dit "d'essais au marteau", opérations qui consistent à frapper le rail à l'aide d'un engin approprié pour mesurer la force injectée dans le rail, les caractéristiques fréquentielles et l'amplitude des vibrations qui se propagent à l'aide d'appareils de mesure classiques. Sur la figure 1 on a représenté une courbe illustrant schématiquement un exemple typique de l'atténuation de l'amplitude At (en dB/m) de vibration se propageant dans un rail de chemin de fer (par exemple 20, figure 3) en fonction de la fréquence f exprimée en Hz. Cette courbe, par exemple en forme de cloche, met en évidence une bande de fréquences d'atténuation maximale BP, se situant dans l'exemple décrit autour de la fréquence 500 Hz pour une valeur d'atténuation At sensiblement égale à 10 dB/m, ces données n'ayant toutefois qu'une valeur purement illustrative. L'obtention d'une courbe du type de celle de la figure 1 et, notamment, des caractéristiques de la bande d'atténuation maximale (amplitude de cette atténuation At en fonction de la fréquence, largeur de bande BP et position dans le spectre de fréquences de cette bande BP), constitue une première phase du procédé selon l'invention, que l'on qualifiera de phase initiale. Il est à noter que, a priori, cette phase n'est réalisée qu'une seule fois, pour le moins très rarement. En effet, la courbe de la figure 1 dépend essentiellement de caractéristiques mécaniques locales des organes composant le tronçon de voie instrumenté (rails, traverses, etc.). Ces caractéristiques sont peu sujettes à variation. Il est généralement suffisant d'effectuer des contrôles à des intervalles de temps importants, ce qui permet de détecter d'éventuelles dérives temporelles. On va maintenant illustrer les étapes ultérieures du procédé selon l'invention, lors d'une phase que l'on qualifiera d'opérationnelle, en décrivant un exemple de dispositif 1 de mise oeuvre de ce procédé tel que représenté schématiquement sur la figure 3. Sur la figure 3, on a représenté une roue R; d'un train non représenté, qui est animée d'une vitesse linéaire V parallèlement à la voie de roulement 2, plus précisément parallèlement au rail 20 avec lequel elle est en contact. Selon des caractéristiques importantes de l'invention, le dispositif 1 de détection de défauts de circularité d'une roue R; se présente sous la forme d'un tronçon instrumenté de la voie 2. On doit bien comprendre, qu'à l'exception des instruments de mesure (capteurs, etc.) disposés de la façon qui va être explicitée ci-après, il s'agit, de façon préférentielle, d'une voie tout à fait standard, destinée au trafic normal des trains. Le dispositif conforme à l'invention ne nécessite en effet aucune modification significative des organes constituant la voie de chemin de fer 2. Cette particularité constitue d'ailleurs un des avantages substantiels de l'invention. La voie 2 comprend des rails, représentés sous la référence unique 20, qui sont soutenus par une série de traverses 3, dont six ont été représentées en 30 à 35. Le pas inter-traverses est p et leur largeur est f Pour détecter l'apparition des vibrations induites par le passage d'un train, par exemple celles dues à la roue R;, selon des caractéristiques importantes de l'invention toujours, on dispose sur la voie une pluralité de capteurs de mesure de vibration 4, un entre chaque paires de traverses, à savoir cinq dans l'exemple illustré, 41 à 45. De façon préférentielle, les 3o capteurs sont des accéléromètres piézo-électriques. Sauf pour certaines applications, quelques types de réseaux de tramway, par exemple, qui ne comprennent qu'un rail de guidage sur lequel roule un galet dont on cherche à détecter les défauts éventuels de circularité, les voies comprennent le plus souvent deux rails. On doit bien comprendre que, pour ces applications, il y a lieu d'associer des capteurs de mesure de vibration à chacune des files de rails, même si une seule série a été représentée sur la figure 3 pour simplifier le dessin. La figure 4A illustre le chemin parcouru par la roue (position initiale R; au temps arbitraire t = to) lorsqu'elle effectue un tour complet t0 autour de son axe de roulement (position finale R'; au temps t = to+ At, représentant le temps nécessaire pour atteindre la position finale, compte tenu de la vitesse et du développement de la roue, c'est-à-dire la longueur de la circonférence LC). Le nombre de capteurs, 41 à 45, est directement déterminé, d'une 15 part par les caractéristiques de la roue R;, c'est-à-dire son développement circonférentiel, d'autre part, par le pas inter-traverses p et leur largeur t valeurs qui déterminent le nombre de traverses sur le tronçon de voie instrumenté. La longueur de ce tronçon de voie doit être au moins égale au développement circonférentiel LC de la roue Ri. 20 De ce fait, en fonction du nombre d'accéléromètres piézo-électriques, 41 à 45 (figure 3), chaque roue R; va être divisée en bandes ou secteurs virtuels, par exemple cinq secteurs, S, à S5, comme illustré schématiquement par la figure 4B. Les signaux analogiques délivrés par ces accéléromètres, 41 à 25 45, sont transmis à des circuits d'acquisition et de traitement (non représentés), notamment pour être numérisés et filtrés. II est également utile de connaître l'instant exact des passages de roues, par exemple de la roue R; au-dessus des accélérateurs piézo-électriques, 41 à 45, pour effectuer une corrélation temporelle entre les 3o mesures acquises et lesdits passages. Selon une autre caractéristique de l'invention, on dispose des capteurs supplémentaires pour générer des tops de synchronisation. On met en oeuvre de façon préférentielle des capteurs inductifs 5, et dans un mode de réalisation préféré, une paire de capteurs, 51 et 52, disposés de part et d'autre de la série d'accéléromètres piézo-électriques, 41 à 45, plus précisément avant et après les première et dernière traverses, 30 et 35. Cette caractéristique permet à la fois de générer des tops de synchronisation détectant l'arrivée et le passage de la roue R; et de calculer la vitesse linéaire de cette roue R; connaissant la distance séparant les io deux capteurs, 51 et 52. Les signaux analogiques délivrés par les capteurs inductifs, 51 et 52, sont également numérisés, ce en synchronisme avec les signaux des accéléromètres, 41 à 45. Comme illustré schématiquement par courbe de la figure 2A, 15 l'obtention de tops de synchronisation et la connaissance de la vitesse linéaire des roues permettent de générer, à l'aide de circuits électroniques classiques de type bascules ou similaires, une suite de fenêtres de temps, FI et F2, associées à des roues successives, par exemple deux roues, "roue 1" et "roue 2". Dans la réalité, le nombre de roues d'un train, voire d'une 20 rame, est généralement beaucoup plus important. Chaque accéléromètre, 41 à 45 (figure 3), délivre sur sa sortie des signaux Sc du type de ceux représentés très schématiquement sur la figure 2B. On applique à ces signaux Sc les fenêtres de temps, FI et F2, et 25 on obtient des séries de signaux, SR1 et SR2, illustrés très schématiquement par la figure 2C, qui sont associées chacune à une roue particulière, par exemple les roues "roue 1" ou "roue 2". Selon une caractéristique importante supplémentaire de l'invention, après numérisation les signaux détectés et mesurés sont 3o appliqués à un filtre numérique passe-bande optimisé (non représenté), préférentiellement de type dit "elliptique", de façon à ne retenir que ceux présents à l'intérieur des bandes de fréquence d'atténuation maximale BP (figure 1). La réalisation et l'optimisation d'un tel filtre sont bien connues de l'Homme de métier et il est inutile de la détailler plus avant. Comme il a été indiqué, ce filtre passe-bande, en sélectionnant les fréquences pour lesquelles l'atténuation vibratoire dans le rail est maximale, permet d'éviter qu'un défaut présent sur une roue donnée, par exemple la roue "roue 1", "pollue" la détection d'un défaut éventuellement présent sur une autre roue de la rame ou du train, par exemple la roue "roue 2". En résumé, la numérisation synchrone des signaux vibratoires lo générés par les accéléromètres, 41 à 45, et des signaux issus des capteurs inductifs, 51 et 52, permet donc de déterminer à chaque instant la position d'une roue donnée par rapport à chaque accéléromètre. Le traitement consiste alors à calculer pour chaque accéléromètre, 41 à 45, le niveau d'accélération dans la bande de 15 fréquence définie préalablement BP, lors du passage d'une roue sur le pas inter-traverses correspondant à un accéléromètre. Le passage d'une roue, par exemple la "roue 1", est alors caractérisé par N niveaux vibratoires, N étant le nombre d'accéléromètres par file de rail, soit cinq niveaux vibratoires dans l'exemple de la figure 3 : 20 LA 1 à LA5. Deux indicateurs caractérisant les défauts de circularité de la roue sont alors calculés à partir de ces N niveaux vibratoires. Un premier indicateur Inde correspond au niveau vibratoire maximal mesuré. Cet indicateur est directement lié à l'amplitude totale dt du 25 défaut de circularité de roue, et donc donné par la relation suivante : Indy = Max(LA;) (1), avec 1 i 5 dans l'exemple décrit, et de façon générale 1 < i La présence effective d'un défaut de roue, pour un matériel ferroviaire de caractéristiques données, est déterminée par la comparaison des niveaux vibratoires mesurés avec des niveaux prédéterminés, qui sont par exemple obtenus par le calcul ou par expérimentation lors de la s conception de ce matériel. Il peut également s'agir de valeurs dérivées de mesures précédemment effectuées sur le même matériel ferroviaire (historique). Des données correspondantes peuvent être stockées dans des bases de données d'un système informatisé, accessibles par le dispositif de l'invention comme il sera montré ci-après par référence aux figures 7 et 8. io Un second indicateur Ind2 correspond à la différence entre le niveau maximal et le niveau minimal normé par le niveau maximal. Cet indicateur renseigne sur la nature du défaut de circularité sur le tour d'une roue. Il est donc donné par la relation suivante : Inde = Max(LA,)ûMin(LA, Max(LA, 15 Si cette valeur tend vers l'unité, cela signifie que le défaut est très localisé sur le tour de roue (écaillage, trou,...) ; si elle tend vers zéro, cela signifie que le défaut est homogène sur le tour de roue (polygonisation, etc.). On va maintenant décrire, en regard de la figure 5 (vue en coupe 20 transversale), un exemple de réalisation pratique d'un capteur à accéléromètre, par exemple le capteur 41, et de son châssis de protection et de fixation à un rail 20 (figure 3). Bien que le capteur 41 puisse être disposé contre les parois du rail 20 à des endroits divers, dans un mode de réalisation préféré 25 représenté sur la figure 5, on le dispose sous la semelle 200 du rail 20, de façon plus précise de telle sorte qu'il mesure des accélérations verticales, suivant un axe de symétrie vertical A passant par le centre de la semelle 200. Cette disposition optimise la qualité et la fiabilité des mesures effectuées. 3o Le châssis comprend une platine support 400 plaquée contre la partie inférieure de la semelle 200. Cette platine 400 est assujettie sur la semelle 200 par un jeu de brides latérales, 401 et 402 respectivement, munies de vis et d'écrous permettant le montage/démontage de l'ensemble. Cette caractéristique avantageuse permet de fixer l'ensemble sans intervention de type perçage ou soudage. Le rail 20 ne nécessite donc aucune modification. L'accéléromètre 41 est préalablement monté et fixé sur le support 400 et c'est l'ensemble qui est ensuite monté sur le rail 20 ou démonté du rail 20. La pose et la dépose en voie sont donc facilitées et rapides. Le capteur 41 est maintenu assujetti à la platine 200 par tout i0 organe de fixation approprié 403. Il n'est toutefois pas en contact direct avec la semelle 200. On prévoit avantageusement un organe d'interface 410 entre la semelle 200 et le capteur 41. A titre d'exemple non limitatif, il peut s'agir d'une pastille bombée en céramique. Ces dispositions assurent une liaison mécanique suffisamment raide pour permettre une transmission is des vibrations sans atténuation sensible tout en garantissant l'isolation électrique du capteur 41 par rapport au rail 20. Enfin, on prévoit un capot de protection 404, avantageusement démontable, formant boîtier pour le capteur 41. On va maintenant décrire, par référence à la figure 6, un 20 exemple de réalisation d'un dispositif 1' de détection de défauts de circularité de roues plus particulièrement adapté à l'application principale visée par l'invention, à savoir la détection de défauts de circularité de roues de rames de train de type "TGV" ou similaires. Plus précisément, sur la figure 6, on a représenté deux voies 2a 25 et 2b pour la circulation dans les deux sens des trains (figurés par des flèches), comportant chacune deux rails, 2a - 2b et 2a - 2b respectivement. De façon générale, les organes des première et seconde voies de circulation sont associés aux lettres "a" et "b" respectivement. On retrouve les organes déjà décrits sur la figure 3 pour chacune des voies, en nombre 3() identique, cinq capteurs d'accélération étant typique de cette application, compte tenu du développement circonférentiel des roues des rames (non représenté) et des caractéristiques physiques des voies propres à ce type de train. Le mode de fonctionnement est tout à fait similaire, sinon identique à celui qui a été décrit en regard de la figure 3, et il n'y a pas lieu de le redécrire plus avant. De façon pratique, les différents signaux générés sur les sorties des accéléromètres, 4a et 4b, et des capteurs inductifs, 50a à 52b, sont transmis à un système d'acquisition et de traitement de données (non représenté sur la figure 6), par l'intermédiaire d'une pluralité de liaisons électriques 6. Les liaisons individuelles, 600a et 600b, connectées aux sorties de chacun des capteurs, sont réunies localement en deux faisceaux 60a et 60b, un pour chaque voie, 2a et 2b, puis en un faisceau unique io 60ab. Il s'agit généralement d'un câble protégé transportant les signaux précités jusqu'au système d'acquisition et de traitement de données, généralement situé en bord de voie. On va maintenant décrire, par référence à la figure 7, un exemple de réalisation d'un système informatique complet comprenant un ou 15 plusieurs dispositif de détection de défauts de circularité de roues conformes à l'invention, par exemple le dispositif 1 décrit sur la figure 3. Le système informatique SI comprend un système d'acquisition et de traitement de donnés 7 recevant les signaux générés par les capteurs 4, 51 et 52, disposés sur le tronçon de voie instrumenté 2, via les liaisons 6. 20 Le système 7 comprend des circuits électroniques d'acquisition proprement dits 70, munis de ports appropriés à la nature des signaux reçus. Bien qu'ils aient été représentés séparés, ces circuits 70 peuvent être incorporés dans un système de traitement automatique de données numériques à programme enregistré 71, muni d'un microprocesseur standard ou d'un 25 processeur de traitement de signal spécialisé. Il peut s'agir en effet de circuits dits d'entrée/sortie de ce système 71. Généralement le système 7 est un système "local", c'est-à-dire qu'il est disposé dans un abri en bord de la voie, car il est difficile de transmettre sur une longue distance les signaux analogiques acquis par les 3o capteurs 4, 51 et 52, sans un traitement préalable et leur conversion sous une forme appropriée pour de telles transmissions. Les étapes de numérisation et de filtrage, ainsi que les autres étapes du procédé qui ont été précédemment décrites, sont réalisées dans les circuits d'acquisition 70 et/ou de traitement de données numériques 71. La numérisation et/ou le filtrage passe-bande peuvent être s effectués par des circuits électroniques matériels, mais aussi, en variante, par logiciel. Le système 71 comprend naturellement, outre un processeur, tous les circuits nécessaires à son bon fonctionnement, notamment des circuits de mémoire centrale, fixe et volatile, pour l'enregistrement de io programmes et l'enregistrement temporaire de données, ainsi que des moyens de stockage (disque dur, etc.) et des organes de saisie de données (clavier, etc.) et d'affichage. Le système 71 est relié par l'intermédiaire de circuits de transmission à distance (modem, etc.) et de liaisons spécialisées 15 bidirectionnelles LSP, à un système distant 8 associé à une base de données, par exemple constitué par un système de traitement automatique de données à programme enregistré muni de moyens de stockage de données (disque dur, etc.). Dans cette base de données, on enregistre les caractéristiques 20 des différents matériels ferroviaires susceptibles de circuler sur le ou les tronçon(s) de voie instrumenté(s), par exemple le tronçon de voie 1 de la figure 7, notamment les caractéristiques vibratoires de ces matériels ferroviaires. On enregistre également le comportement vibratoire de ce ou ces tronçons de voie acquis lors de la phase initiale du procédé selon 25 l'invention, notamment les courbes d'atténuation (figure 1) et les bandes de fréquences d'atténuation maximale BP. On enregistre enfin des données statistiques et d'historique comme explicité ci-après. A partir de ces données et des données dérivées des mesures effectuées au passage d'un train, le système 71 réalise les comparaisons et 3o calculs nécessaires pour déterminer la présence éventuelle de défauts de circularité de roue, et dans l'affirmative, il identifie sans ambiguïté la ou les roues présentant de tels défauts les distinguant des autres roues, ainsi que la nature de ces défauts, et si un seuil préétabli est dépassé, il génère des signaux d'alarme. Pour ce faire, le système 71 calcule notamment les deux indicateurs précités lnd1 et lnd2 (relations (1) et (2) respectivement). Les données élaborées par le système 71 sont transmises au système de traitement automatique de données à programme enregistré 8 et elles sont stockées dans la base de données de manière à enrichir son contenu progressivement. Il est notamment possible d'élaborer des statistiques et de suivre les dérives temporelles des caractéristiques vibratoires d'un matériel ferroviaire donné (données d'historique). io A titre d'exemple, la figure 8 est une courbe représentant très schématiquement l'évolution de la valeur d'amplitude maximale d'un défaut de circularité dti d'une roue donnée Ri en fonction du temps t. Comme rappelé ci-dessus, cette valeur peut être obtenue à partir de l'indice Inde. Les différentes valeurs de dti de la courbe de la figure 8 sont acquises is progressivement lors de chaque passage du matériel ferroviaire concerné sur le tronçon de voie instrumenté 2 (figure 7) et stockées dans la base de données du système 8. A l'instant tM, la valeur dti atteint une valeur de seuil dtimax correspondant à une valeur maximale admissible pour la roue en question Ri du matériel ferroviaire concerné. Le dépassement de ce seuil 20 entraîne la génération par le système 71 (figure 7) d'un signal d'alarme qui est transmis au système informatique 8 et enregistré dans la base de données, notamment à des fins statistiques et/ou d'historique. Ce signal d'alarme entraîne à son tour une intervention pour maintenance de la rame concernée. 25 A cette fin, le système 8 est également relié par des bus de transmission de données appropriés à un ou plusieurs systèmes de traitement automatique de données à programme enregistré supplémentaires dont sont équipés des ateliers de maintenance, trois dans l'exemple décrit sur la figure 7 : AT1 à AT3. On a également supposé que 3o les ateliers comprenaient des dispositifs d'alarme figurés par des avertisseurs sonores, Alarme à Alarma. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, on prévoit une possibilité de télé-intervention, qui rend possible ce qui sera appelé en termes de métier "maintien en condition opérationnelle" des capteurs ou "MCO". Pour ce faire on prévoit une ligne externe de transmission de données LT, avantageusement une ligne téléphonique classique, entre un s système de traitement automatique de données à programme enregistré distant de télé-intervention 9 et le système 7, via des circuits spécialisés du système 71 (modem, etc.). Il doit être bien compris que tout autre type de liaison peut être mis en oeuvre : fibre optique, radio-transmission, technologie dite "ADSL" pour des liaisons via le réseau Internet ou un io réseau intranet, etc. Le système 9 est sous la responsabilité d'un exploitant ou du fournisseur du matériel et des systèmes de détection de défauts de circularité de roues. Grâce à la ligne téléphonique externe LT, il est possible de 15 visualiser dans des locaux distants les données acquises, traitées et générées par le système 7. On peut également transmettre des commandes à ce système 7 et/ou télécharger des programmes dans le système 71, par exemple des mises à jour. On peut également par ce biais détecter des dysfonctionnements 20 et prévenir l'exploitant du matériel ferroviaire. Par exemple, en cas de défaillance d'un ou plusieurs accéléromètres, il est aussi possible de basculer sur des modes de fonctionnement dits "dégradés" (détection sur un nombre plus faible d'accéléromètres, etc ...) dans l'attente de l'intervention du personnel qualifié de l'exploitant ferroviaire. L'analyse à 25 distance des mesures sur le système 9 permet de préciser au personnel de l'exploitant ferroviaire la nature des interventions à réaliser. La réussite de l'intervention peut également être validée en temps réel. Enfin, le retour d'expérience acquis grâce à la télé-intervention facilite l'évolution des outils logiciels, que ce soit ceux nécessaires au bon 30 fonctionnement du système 7, notamment pour réaliser toutes les étapes plus spécifiques au procédé selon l'invention, notamment la numérisation, le filtrage, et le calcul des deux indicateurs précités, ou encore les programmes nécessaires à l'élaboration de la base de données du système 8. On peut d'ailleurs prévoir de dupliquer tout ou partie des données de cette base, sous une forme identique ou modifiée pour des besoins spécifiques, dans une base de données supplémentaire (non représentée) associée au système 9, par exemple en vue de mettre à jour, en tant que de besoin, les outils logiciels précités. A la lecture qui précède, on constate aisément que l'invention atteint bien les buts qu'elle s'est fixée. Elle présente de nombreux avantages qui ont été indiqués dans la présente description, et il est inutile io de les rappeler ici. II doit être clair cependant que l'invention n'est pas limitée aux seuls exemples de réalisations explicitement décrits, notamment en relation avec les figures 1 à 8. En particulier les valeurs numériques et les exemples de matériaux n'ont été donnés que pour mieux illustrer les caractéristiques is principales de l'invention. Ils ne procèdent que d'un choix technologique qui est à la portée de l'Homme de métier. L'invention n'est pas limitée non plus aux seules applications explicitement décrites
L'invention concerne un procédé et un dispositif (1) de détection de défauts de circularité de roues d'un matériel ferroviaire ou similaire au passage de celui-ci sur une voie (2) comprenant des rails supportés par des traverses (3). Un tronçon de cette voie (2) est muni d'accéléromètres piézo-électriques (4) mesurant l'amplitude des accélérations verticales des vibrations induites par les roues. Les accéléromètres (4) sont disposés entre les traverses (3) et leur nombre est déterminé par le développement circonférentiel des roues et le nombre de traverses sur le tronçon, la longueur du tronçon étant au moins égale au développement. Deux capteurs inductifs (51, 52), placés aux extrémités du tronçon de voie (12), permettent de générer des tops de synchronisation et de calculer la vitesse de déplacement linéaire des roues. Les signaux sont numérisés et filtrés dans une bande d'atténuation maximale des vibrations, de façon à pouvoir déterminer la présence de défauts par comparaison avec des valeurs d'amplitudes de vibration prédéterminées, leur nature et identifier la ou les roues présentant ces défauts parmi toutes les autres.
1. Procédé de détection de défauts de circularité de roues au passage d'un matériel ferroviaire circulant avec une vitesse déterminée sur une voie ferrée comprenant au moins un rail reposant sur des traverses supports, ledit matériel ferroviaire comprenant au moins une roue en contact avec ledit rail et induisant dans ce rail des vibrations lors dudit passage, lesdites vibrations étant substantiellement absorbées par lesdites traverses dans un spectre de fréquences déterminé, caractérisé en ce qu'il comprend : io - une phase initiale pendant laquelle le comportement vibratoire d'un tronçon de la voie (2) dit instrumenté est déterminé et une bande de fréquences de vibration (BP) présentant une atténuation maximale desdites vibrations est sélectionnée ; - une phase subséquente, dite opérationnelle, comprenant au moins 15 les étapes suivantes : - une étape d'acquisition d'une première série de signaux analogiques (Sc) représentant l'amplitude desdites vibrations induites par chaque roue, à l'aide de premiers capteurs (4) répartis le long dudit tronçon de voie instrumenté (2) ; 20 - une étape d'acquisition d'une seconde série de signaux analogiques à l'aide de seconds capteurs (5), de manière à générer des signaux de synchronisation au passage de chaque roue (R;) en un endroit prédéterminé dudit tronçon de voie instrumenté (2) - une étape de numérisation synchrone desdites deux séries de signaux 25 analogiques, de manière à déterminer à chaque instant la position de chaque roue (R;) par rapport à chacun desdits premiers capteurs (4) - une étape de filtrage de ladite première série de signaux (Sc) après numérisation à l'aide d'un filtre passe-bande numérique, de manière à ne retenir que les signaux associés à des vibrations de fréquences comprises 3o dans ladite bande d'atténuation maximale (BP) ; et - une étape de traitement desdits signaux représentant des vibrations, acquis, numérisés et filtrés, de manière à déterminer la présencedesdits défauts de circularité de roue par comparaison avec des valeurs préétablies d'amplitudes de vibration. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite détermination du comportement vibratoire dudit tronçon de voie instrumenté (20) et la sélection de ladite bande de fréquences d'atténuation maximale (BP) lors de ladite phase initiale sont obtenues par une expérimentation in situ à la suite d'une campagne d'essais dits "au marteau", ou par calcul lors de la conception initiale de ladite voie ferrée (2) en fonction des caractéristiques physiques des organes io composant ledit tronçon de voie instrumenté. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite phase opérationnelle comprend une étape supplémentaire de calcul de ladite vitesse (V) déterminée à l'aide desdits signaux de synchronisation. 4. Procédé selon l'une des 1, 2, ou 3, caractérisé en ce ls que chaque roue (Ri) ayant un développement circonférentiel déterminé (LC), la longueur dudit tronçon de voie instrumenté (2) est au moins égal audit développement de roue (LC), et en ce que chacun desdits premiers capteurs (4) est disposé entre deux traverses consécutives (3), le nombre total N de ces capteurs (4) étant déterminé par le nombre de traverses 20 contenues dans ledit tronçon de voie instrumenté. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que, lors de ladite étape de traitement de signaux représentant des vibrations, un premier indicateur Ind1, correspondant à une amplitude de défaut de circularité détecté sur une roue (Ri), dite totale dt, est 25 déterminée par le calcul de la relation : Indy = Max(LA;), avec 1 < i 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que, lesdits défauts de circularité de roue pouvant être de natures physiquementdistinctes, lors de ladite étape de traitement de signaux représentant des vibrations, un second indicateur lnd2, renseignant sur ladite nature de défaut, est déterminé par le calcul de la relation : Inde = Max(LA,)-Min(LA.) avec 1 i N, Max(LA, N étant le nombre desdits premiers capteurs (4) et LA; étant l'amplitude des signaux de vibration mesurés par un capteur de rang i dans ladite bande de fréquences de vibration présentant une atténuation maximale (BP). 7. Dispositif de détection de défauts de circularité de roue comportant io des moyens appropriés pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes, parmi lesquels des premiers capteurs (4) répartis le long d'un tronçon de voie ferrée instrumenté pour acquérir une première série de signaux analogiques représentant l'amplitude de vibrations induites par chaque roue circulant 15 sur ledit tronçon, des seconds capteurs (5) pour acquérir une seconde série de signaux analogiques et générer des signaux de synchronisation au passage de chaque roue en un endroit prédéterminé dudit tronçon et déterminer ainsi à chaque instant la position de chaque roue par rapport à chacun desdits premiers capteurs, et des moyens de filtrage des 20 signaux de ladite première série qui sont associés à des vibrations de fréquences comprises dans une bande (BP) de fréquences de vibration préalablement sélectionnée comme correspondant à une atténuation maximale des vibrations sur ledit tronçon de voie, ainsi que des moyens de traitement desdits signaux représentatifs de vibrations de manière à 25 déterminer la présence de défauts de circularité de roue par comparaison avec des valeurs pré-établies d'amplitudes de vibration. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que lesdits premiers capteurs (4) sont des accéléromètres piézo-électriques mesurant l'amplitude desdites vibrations, chaque capteur (4) étant 3o disposé entre deux traverses successives (3) dudit tronçon de voie instrumenté (20). 9. Dispositif selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que, chaque rail (20) comprenant une semelle (200) reposant sur lesdites traversessupports (3), lesdits accéléromètres (41) sont disposés sous ladite semelle (200), de telle sorte que chacun mesure des accélérations verticales, suivant un axe vertical (A) passant par le centre de cette semelle (200). 10. Dispositif selon la 7, 8, ou 9, caractérisé en ce que chaque accéléromètre (41) est disposé dans un châssis comprenant une platine support (400) assujettie à ladite semelle (200) par un jeu de brides latérales (401, 402) munies d'organes permettant des opérations de montage/démontage dudit châssis sans modification dudit rail (20), io ainsi que des moyens de fixation (403) dudit accéléromètre sur ladite semelle (400), qu'un organe d'interface (410) isolant électriquement celui-ci dudit rail (20), tout en transmettant lesdites vibrations sans atténuation sensible, et qu'un capot de protection (404) formant boîtier. 11. Dispositif selon l'une quelconque des 7 à 10, ls caractérisé en ce que lesdits seconds capteurs (5) sont des capteurs inductifs, en ce que ces capteurs sont au nombre de deux (51, 52) pour ledit tronçon de voie instrumenté (2), en ce qu'un premier capteur inductif (51) est disposé à un première extrémité de ce tronçon pour détecter l'arrivée et le passage d'une roue (R;) et générer un signal de 20 synchronisation, et en ce qu'un un second capteur (52) est disposé à l'autre extrémité dudit tronçon, à une distance prédéterminée du premier capteur inductif, de manière à autoriser un calcul de vitesse (V) à partir de cette distance prédéterminée et du développement circonférentiel de chaque roue (LC). 25 12. Système informatisé pour la détection de défauts de circularité des roues d'un matériel ferroviaire circulant sur une voie ferrée, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de détection de défauts de circularité de roue selon l'une quelconque des 7 à 11, en combinaison avec des moyens d'acquisition et de traitement de données 3o (7) recevant lesdites première et seconde séries de signaux analogiques générés en sortie desdits premiers (4) et seconds (5) capteurs respectivement, lesdits moyens d'acquisition de données (7) comprenant des moyens de numérisation synchrone desdites première et seconde séries de signaux analogiques, des moyens de filtrage numériques despremiers signaux numérisés de ladite première série, pour ne retenir que ceux présents dans ladite bande d'atténuation maximale de fréquences (BP), et des moyens de calcul (71), opérant sous la commande de programmes enregistrés pour détecter à partir desdits signaux numérisés s et filtrés, après comparaison avec des valeurs prédéterminées, la présence de défauts de circularité de roue et identifier une ou plusieurs roues (Ri) présentant ces défauts. 13. Système informatisé selon la 12, caractérisé en ce que ledit système d'acquisition et de traitement de données (7) est un micro-ordinateur comprenant un processeur pour effectuer lesdits calculs, des moyens de mémorisation desdits programmes et desdites données numériques, des moyens d'acquisition de données de type clavier ou souris, des moyens de visualisation et des moyens de télécommunication pour des connexions avec des systèmes distants. is 14. Système informatisé selon la 13, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un système de traitement automatique de données .à programme enregistré (8) associé une base de données, en ce que ledit système d'acquisition de données (7) est connecté à ladite base de données à l'aide d'une liaison bidirectionnelle spécialisée (LSP) et 20 desdits moyens de télécommunication, en ce que ladite base de données enregistre les résultats des calculs effectués par ledit système d'acquisition de données (7) et transmet à ce dernier des données enregistrées caractérisant ledit matériel ferroviaire et leurs dérives temporelles, de façon à permettre la détection de défauts de circularité 25 de roue, en amplitude et en nature, à partir de ces données enregistrées et desdits signaux acquis, numérisés et filtrés. 15. Système informatisé selon la 14, caractérisé en ce que ledit système de traitement automatique de données à programme enregistré (8) associé une base de données est connecté, via des bus de 3o transmission de données (Bd), à au moins un atelier de maintenance (ATI -AT3) dudit matériel muni d'un système de traitement automatique de données à programme enregistré supplémentaire et associé à des moyens d'alarme (Alarm1 - Alarm3), en ce que ledit système d'acquisition de données (7) génère des signaux d'alarme lorsqu'un défaut decircularité détecté sur une roue (R;) d'un matériel ferroviaire présente des caractéristique d'amplitude et/ou de nature dépassant un seuil prédéterminé, et en ce que ces signaux d'alarme sont transmis, via ledit système de traitement automatique de données à programme enregistré (8) associé, à l'un desdits ateliers (A Ti - AT3) et à son moyen d'alarme associé (A/arme - Alarm3), de manière à déclencher une intervention de maintenance sur ledit matériel ferroviaire présentant ledit défaut. 16. Système informatisé selon l'une quelconque des 12 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un système distant de télé-intervention (9), en ce que ce système distant (9) communique avec ledit système d'acquisition et de traitement de données (7) par l'intermédiaire de moyens de télécommunication et d'une ligne de transmission (LT), de façon à surveiller et à télécommander les opérations effectuées par ledit système d'acquisition et de traitement de données (7), ladite ligne de 15 transmission (LT) étant notamment une ligne téléphonique. 17. Système informatisé suivant la 16, caractérisé en ce que ledit système distant de télé-intervention (9) comprend des moyens pour détecter à distance des dysfonctionnements dudit dispositif de détection de défauts de circularité de roue (1) dus à la défaillance d'au moins un 20 desdits accéléromètres (4), et pour transmettre des ordres, via ledit système d'acquisition et de traitement de données (7), pour initier un fonctionnement en mode dit dégradé mettant en oeuvre seulement une partie desdits accéléromètres (4).
B,G
B61,G01
B61K,G01B
B61K 9,G01B 17
B61K 9/12,G01B 17/08