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FR2893867
A1
PROCEDE DE GESTION DES CYLINDRES DANS UN ATELIER DE LAMINAGE ET INSTALLATION POUR SA MISE EN OEUVRE
20,070,601
L'invention a pour domaine celui des procédés et des installations de changement des cylindres d'un laminoir. Au cours du fonctionnement d'un laminoir le vieillissement des cylindres de travail, en contact avec le produit à laminer, ou le vieillissement des autres cylindres, tel que les cylindres intermédiaires ou, bien que moins rapide, celui des cylindres d'appui, risque de conduire à la production d'un produit laminé défectueux ou à l'endommagement des cylindres eux-mêmes. Par ailleurs, lors d'un changement du type de production, il peut être nécessaire de remplacer une paire de cylindres par une autre paire de cylindres ayant, par exemple, une rugosité différente ou une dureté différente. Ce sont les raisons pour lesquelles, de temps à autre, l'installation de laminage doit être stoppée pour un remplacement d'une ou de plusieurs paires de cylindres. D'une manière générale, dans ce qui suit, nous parlerons du remplacement des cylindres usés par des cylindres neufs, tout en gardant à l'esprit que le changement de cylindres peut être motivé par d'autres raisons que la seule usure. Selon l'art antérieur, un procédé de changement de cylindres comporte une succession d'opérations de manutention des cylindres effectuées par le personnel de maintenance. La séquence des opérations est généralement la suivante : û L'extraction d'au moins une paire de cylindres usés hors d'une cage du laminoir. Cette opération fait généralement appel à un dispositif couramment nommé chariot de démontage . Suivant la modernité de l'installation, l'accrochage des cylindres à l'organe des moyens de déplacement de cylindres dont est muni le chariot, est manuel ou automatique. û L'évacuation de la paire de cylindres usés vers une zone de maintenance dénommée atelier des cylindres. Cette opération fait appel à des moyens de manutention classiques tel qu'un pont roulant desservant la halle de laminage. Des opérateurs ont alors la charge d'arrimer des élingues aux cylindres. ù Une paire de cylindres neufs est apportée depuis la zone de maintenance jusqu'au chariot de démontage par le pont roulant. La paire de cylindres neufs est déposée sur le chariot de démontage. Dans des dispositions plus modernes, les cylindres neufs peuvent être pré-positionnés sur le chariot de démontage grâce à des dispositifs adaptés tels que ceux décrits dans le brevet US 2005/000263. Les cylindres neufs sont ensuite remontés dans la cage qui peut se remettre à laminer. Après leur extraction, les cylindres usés sont évacués vers l'atelier des cylindres. Des opérateurs de maintenance retirent les roulements et les paliers correspondant nommés empoises des tourillons de chaque cylindre. Puis la surface active des cylindres est remise en état par usinage sur une rectifieuse. Après une étape de contrôle de la qualité des surfaces rectifiées, les opérateurs de maintenance remontent les empoises sur les tourillons des cylindres qui sont alors disponibles pour être remontés dans le laminoir. Une telle succession d'opérations, qui se répète pour toutes les cages du laminoir, présente les inconvénients suivants. Il est tout d'abord nécessaire de disposer de jeux de cylindres équipés d'empoises et de roulements en quantité suffisante pour assurer la permutation des cylindres. Typiquement, pour un laminoir à 5 cages, 10 cylindres de travail sont en service et 10 sont en attente afin d'assurer le remplacement des cylindres en service. Ceci représente donc l'immobilisation de (10 + 10) x 2 = 40 roulements et empoises. A cela s'ajoute généralement un autre jeu de 10 cylindres de rechange, toujours équipés d'empoises et de roulements, permettant de changer rapidement des cylindres ayant subi un incident de laminage alors que ceux précédemment démontés sont en cours de ré-usinage par rectification à l'atelier des cylindres. La nombre total d'empoises et de roulements est ainsi généralement de 60. Par ailleurs, de nombreuses opérations nécessitent l'intervention d'opérateurs, particulièrement pour la manutention d'éléments mécaniques très lourds dans des zones de travail à risques. Enfin, le procédé de changement de cylindres dans son ensemble est relativement lent. En particulier, le passage obligé à l'atelier des cylindres peut priver l'exploitant de la possibilité de permuter rapidement des cylindres en cas de nécessité, par exemple pour adapter le laminoir à un changement du type de production. Ceci est particulièrement vrai dans certaines applications spéciales où les quantités laminées par campagne sont relativement faibles. Il y a donc un besoin pour un procédé de changement des cylindres d'un laminoir et une installation propre à mettre en oeuvre ce procédé visant à pallier, pour une très grande part, les inconvénients précités. De plus, l'installation de changement des cylindres pour mettre en oeuvre ce procédé devrait pouvoir être réalisée sur des installations de laminage existantes. Il faut donc que l'installation de changement des cylindres satisfasse à des contraintes d'encombrement compatibles avec les installations de laminage existantes. Bien évidemment, il y a également besoin d'une installation simple, de maintenance facile et réalisable avec un investissement limité. Le document JP 1317608 décrit l'utilisation d'un unique chariot de démontage et d'une unique navette pour le montage et le démontage des cylindres d'un laminoir. Après que des moyens de préhension ont saisi l'extrémité des cylindres, le chariot de démontage est reculé pour extraire latéralement les cylindres usés hors de la cage du laminoir. La navette, circulant le long de rails parallèles à la direction de laminage, est déplacée en dessous des cylindres extraits qui sont alors déposés sur la navette. La navette est ensuite déplacée de sorte que les cylindres neufs qu'elle transporte sont positionnés dans le plan principal de montage de la cage. Le chariot est alors déplacé vers la cage jusqu'à engagement des extrémités des cylindres par les moyens de préhension. Les cylindres sont alors soulevés de sorte que la navette puisse être dégagée à l'écart de la voie de déplacement du chariot. Le chariot poursuit son mouvement vers la cage pour insérer les cylindres neufs dans celle-ci. Puis, le chariot est placé, à l'écart de la cage qu'il a desservie, sur une table mobile qui est déplacée de sorte que le chariot est positionné dans le plan principal de montage d'une autre cage. Pendant ce temps, les cylindres usés sont retirés de la navette sur laquelle un nouvel ensemble de cylindres neufs est déposé. Certes cette installation permet de faciliter le remplacement des cylindres d'une cage de laminoir, mais en se fixant pour contrainte la minimisation des coûts d'une telle installation. Il s'ensuit que ce document décrit une installation qui, pour pouvoir fonctionner en n'utilisant qu'un unique chariot, est assez complexe. Le chariot doit être transporté au moyen d'une table mobile parallèlement à l'axe de laminage pour pouvoir desservir successivement les différentes cages. L'utilisation d'une telle installation n'est donc pas compatible avec des objectifs de réduction des temps morts de production. Par ailleurs, une telle installation de remplacement des cylindres est sans intérêt sur un laminoir déjà existant dans la mesure où la majorité des laminoirs multi-cages est déjà équipée d'un chariot de démontage pour chaque cage. De plus, le mouvement relatif des éléments de manipulation des cylindres n'est pas facile à mettre en oeuvre. Il nécessite en particulier de soulever les cylindres pendant le temps nécessaire au déplacement du plateau de la navette en dessous de ceux-ci. Enfin, on comprend que les cylindres usés équipés de leurs empoises sont transportés vers l'atelier des cylindres. Il est donc nécessaire de prévoir un cylindre neuf déjà équipé d'empoises lors de l'utilisation de l'installation décrite. Il y donc en permanence en circulation au moins deux paires d'empoises par cylindre équipant la cage du laminoir. Ce nombre élevé d'empoises représente un coût d'investissement important. Le document US-4771626 décrit une installation de changement de cylindres comportant, du côté opérateur d'un laminoir, un chariot équipé d'un châssis de changement d'un équipage de cylindres et de moyens de déplacement des cylindres dit "push-pull" pour charger et décharger du châssis de changement un équipage de cylindres. Le chariot se déplace à proximité de la cage qu'il dessert pour extraire et remonter un équipage de cylindres dans la cage correspondante, et à l'écart de la cage dans une position où il est apte à coopérer avec une navette. Selon ce document, la navette comporte un châssis d'échange similaire à celui du chariot. La navette se déplace dans une direction parallèle à la direction de laminage, entre une position de coopération avec le chariot, les châssis du chariot et de la navette étant alors alignés pour le transbordement des cylindres usés depuis le chariot vers la navette ou des cylindres neufs depuis la navette vers le chariot, et une position à l'écart de la zone de déplacement du chariot. L'installation de changement des cylindres selon ce document de l'état de la technique comporte également un râtelier situé à l'écart de la zone de déplacement des chariots, sur lequel la navette, également équipée de moyens de déplacement des cylindres, dépose des cylindres usés et charge des cylindres neufs, ainsi qu'une deuxième navette pour transférer des cylindres usés situés sur le râtelier vers l'atelier des cylindres et l'inverse dans le cas de cylindres neufs. Manifestement, ce document ne cherche pas à résoudre le problème lié au changement des empoises mentionné 30 précédemment. De plus, il est nécessaire de déplacer la première navette vide en alignement avec le chariot pour transborder les cylindres usés du chariot vers la navette, de déplacer la navette en face d'un logement vide du râtelier pour déposer les cylindres usés, 35 puis déplacer la navette en face d'un autre logement du râtelier pour charger des cylindres neufs, puis déplacer à nouveau la navette en alignement avec le chariot pour charger les cylindres neufs sur ce dernier, et enfin déplacer la navette à l'écart du chariot pour entraîner le déplacement du chariot vers la cage. L'invention a donc pour but de répondre aux besoins précités en évitant les inconvénients de l'art antérieur. Pour cela l'invention a pour objet une installation de remplacement en ligne d'au moins une paire de cylindres d'un laminoir comportant une pluralité de cages disposées en série le long d'un axe de laminage, l'installation comportant : - une pluralité de chariots de démontage, le nombre de chariot de démontage étant égal au nombre de cages de l'installation de laminage, chaque chariot de démontage desservant une cage associée et se déplaçant, le long de rails disposés perpendiculairement à l'axe de laminage, entre une position reculée et une position avancée relativement à la cage associée, chaque chariot étant équipé d'un châssis de remplacement pour recevoir un équipage de cylindres et de moyens de déplacement de cylindres permettant de faire coulisser des cylindres parallèlement à leurs axes respectifs sur une distance donnée hors et dans le châssis de remplacement ; - un dispositif navette apte à se déplacer le long de rails disposés parallèlement à l'axe de laminage ; Selon l'invention, l'installation se caractérise en ce qu'elle comporte au moins un dispositif d'extraction d'empoises permettant de coupler et de découpler les empoises sur les extrémités de cylindres alignés avec le dispositif d'extraction d'empoises, et en ce que ledit dispositif navette comporte des premier et deuxième châssis d'échange, le dispositif navette se déplaçant pour que l'un ou l'autre des premier et deuxième châssis d'échange soit alternativement en alignement avec le châssis de remplacement du chariot et avec le dispositif d'extraction d'empoises. De préférence, l'installation est entièrement automatique. Dans un mode de réalisation, le dispositif d'extraction d'empoises est disposé sur le dispositif navette, et en ce que le dispositif navette comporte un moyen de translation pour déplacer les premier et deuxième châssis d'échange relativement au dispositif d'extraction d'empoises. Dans un autre mode de réalisation, le dispositif d'extraction d'empoises est situé le long des rails de déplacement du dispositif navette, de part et d'autre de la voie de circulation du dispositif navette. Dans un mode de réalisation du dispositif navette, celui-ci comporte un nombre de châssis d'échange supérieur d'une unité au nombre de cages et de chariots du laminoir. Dans un autre mode de réalisation du dispositif navette, celui-ci comporte un nombre de châssis d'échange égal à deux 15 fois le nombre de cages et de chariots du laminoir. De préférence, le dispositif navette permet de transporter des cylindres depuis une zone de changement de cylindres à proximité du laminoir vers un atelier des cylindres, et inversement. 20 De préférence, la distance D de l'ordre de 10 m à 30 m sépare la position avancée du chariot de la position reculée du chariot pour permettre de dégager le côté opérateur du laminoir. L'invention a également pour objet un procédé de remplacement en ligne d'au moins une paire de cylindres d'une 25 cage de laminoir, caractérisé en ce qu'il consiste à : û avancer un chariot associé à la cage considérée vers une position avancée à proximité de la cage ; stopper le laminage ; actionner des moyens de déplacement de cylindres équipant 30 le chariot pour extraire de la cage, par coulissement le long de leurs axes respectifs, les cylindres usés équipés d'empoises pour les disposer sur un châssis de remplacement équipant le chariot ; û reculer le chariot vers une position reculée à l'écart de la cage ; ù déplacer un dispositif navette, muni d'un premier châssis d'échange vide et d'un deuxième châssis d'échange portant des cylindres neufs dépourvus d'empoises, vers une première position dans laquelle le premier châssis d'échange est aligné avec le châssis de remplacement du chariot ; ù actionner les moyens de déplacement de cylindres du chariot pour transborder les cylindres usés équipés d'empoises du châssis vers le premier châssis d'échange ; ù aligner le premier châssis d'échange du dispositif navette avec un dispositif d'extraction d'empoises ; ù faire fonctionner le dispositif d'extraction d'empoises pour découpler les empoises des extrémités des cylindres usés placés dans le premier châssis d'échange ; ù aligner le deuxième châssis d'échange du dispositif navette avec le dispositif d'extraction d'empoises ; ù faire fonctionner le dispositif d'extraction d'empoises pour coupler les empoises aux extrémités des cylindres neufs placés dans le deuxième châssis d'échange ; ù déplacer le dispositif navette vers une deuxième position dans laquelle le deuxième châssis d'échange est aligné avec le châssis de remplacement du chariot ; ù actionner les moyens de déplacement de cylindres pour faire coulisser les cylindres neufs équipés d'empoises depuis le deuxième châssis d'échange vers le châssis de remplacement ; avancer le chariot vers sa position avancée ; actionner les moyens de déplacement de cylindres pour insérer les cylindres neufs équipés d'empoises depuis le châssis de remplacement dans la cage associée ; et, redémarrer le laminage. Dans un premier mode de réalisation, le dispositif d'extraction d'empoises étant monté sur le dispositif navette, l'alignement du premier châssis d'échange ou du deuxième châssis d'échange avec le dispositif d'extraction d'empoises consiste à actionner un moyen de translation supportant les premier et deuxième châssis d'échange dont est muni le dispositif navette. Dans un autre mode de réalisation, le dispositif d'extraction d'empoises étant disposé de part et d'autre de la voie de circulation du dispositif navette, l'alignement du premier châssis d'échange ou du deuxième châssis d'échange avec le dispositif d'extraction des empoises consiste à déplacer le dispositif navette. De préférence, le dispositif navette est déplacé vers l'atelier des cylindres où le premier châssis d'échange est vidé des cylindres usés dépourvus d'empoises et le deuxième châssis d'échange est chargé de cylindres neufs dépourvus d'empoises, le dispositif navette étant à nouveau déplacé dans la zone de changement des cylindres dans une position d'attente en vue du cycle suivant de changement des cylindres. Alternativement, le chariot étant apte à être déplacé vers l'atelier des cylindres, le procédé comporte les étapes consistant, après avoir insérer les cylindres neufs équipés d'empoises dans la cage, à reculer le chariot vers la position reculée, à aligner le premier châssis d'échange du dispositif navette avec le châssis de remplacement du chariot, à actionner les moyens de remplacement des cylindres du chariot pour faire coulisser les cylindres usés du premier châssis d'échange dans le châssis de remplacement du chariot, à mettre en mouvement le chariot vers l'atelier des cylindres où le châssis de remplacement est vidé des cylindres usés dépourvus d'empoises puis chargé avec des cylindres neufs dépourvus d'empoises, à mettre ne mouvement le chariot vers la zone de changement des cylindres à proximité du laminoir dans sa position reculée, à aligner le deuxième châssis d'échange du dispositif navette avec le châssis de remplacement du chariot, à actionner les moyens de remplacement des cylindres pour faire coulisser les cylindres neufs dépourvus d'empoises depuis le châssis de remplacement vers le deuxième châssis d'échange en vue du cycle suivant de changement des cylindres. Avantageusement, le procédé consiste à assurer le changement des empoises portant les roulements durant l'opération de changement des cylindres, de sorte que le nombre d'empoises et de roulements associés est réduit. Pour le laminoir 5 cages déjà considéré, la quantité nécessaire est de 10 x 2 = 20 roulements et empoises auxquels s'ajoutent 2 à 3 jeux de secours, soit au maximum 20 + (3 x 4) = 32 roulements et empoises. Avantageusement, l'installation selon l'invention met à profit des dispositifs de couplage permettant de coupler facilement une empoise à l'extrémité d'un cylindre. En particulier, la demanderesse a mis au point des systèmes de verrouillage/déverrouillage rapide des empoises. De tels dispositifs de montage sont décrits, par exemple, dans le document FR-9209477. L'utilisation de tels dispositifs de couplage permet de supprimer totalement toute intervention humaine pour les opérations de montage et de démontage des empoises lors du changement des cylindres. Sachant qu'un tel changement a lieu à proximité immédiate du laminoir, l'installation entièrement automatisable selon l'invention est beaucoup plus sûre. Enfin, le procédé selon l'invention autorise une grande souplesse d'exploitation du laminoir en permettant de tenir prêt, à pied d'oeuvre, sur le dispositif navette, les cylindres les plus appropriés à la prochaine campagne de laminage, et de limiter au minium le temps d'arrêt du laminoir. D'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description d'un mode de réalisation particulier de l'invention donnée uniquement à titre illustratif et non limitatif en référence aux dessins annexés. Sur ces dessins : - la figure 1 est une vue de dessus d'un premier mode de réalisation de l'installation selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe de l'installation selon la ligne Il-II de la figure 1 ; et, -les figures 3A à 3J décrivent les différentes étapes du procédé selon l'invention, mises en oeuvre dans un deuxième mode de réalisation de l'installation selon l'invention. Sur les figures 1 et 2, on a représenté un mode de réalisation préférentiel de l'installation de changement de cylindres selon l'invention équipant un laminoir. En se référant à la figure 1, une bande de tôle M à laminer se déplace le long d'un axe de laminage A dans le sens de défilement indiqué par la flèche F1. La bande M entre dans le laminoir 2 sur la droite de la figure 1, en provenance par exemple d'une bobine disposée en amont du laminoir 2, et sort à l'épaisseur souhaitée, sur la gauche de la figure 1, où elle est enroulée, par exemple, sur une bobineuse à mandrin disposée en aval du laminoir 2. Dans l'exemple représenté, le laminoir 2 comporte trois cages 10a, 10b et 10c identiques les unes aux autres. Les trois cages 10 sont disposées en série le long de l'axe de laminage A, avec une périodicité e. Comme habituellement, chaque cage 10 comporte un cadre constitué de deux montants latéraux 11 et 12, entre lesquels passe la tôle M à laminer, réunis par une poutrelle de liaison 13. A l'intérieur de ce cadre, la cage 10 comporte plusieurs cylindres disposés horizontalement les uns audessus des autres, leurs axes respectifs étant placés parallèlement et reposent sensiblement dans un plan principal P perpendiculaire à l'axe de laminage A (plan de la figure 2). Les cylindres sont montés rotatifs dans des empoises supportées par des organes de guidage logés dans une fenêtre pratiquée dans chaque montant latéral 11 et 12. Les organes de guidage autorisent une certaine mobilité verticale aux cylindres, par coulissement des organes de guidage le long des parois verticales des fenêtres. Les différents cylindres de la cage 10 sont associés par paires, les cylindres d'une même paire étant disposés respectivement de part et d'autre de la tôle à laminer M. Les cages 10 équipant l'installation selon l'invention peuvent être de n'importe quel type connu, par exemple du type quarto ou sexto. Par exemple, si la cage 10 est du type quarto, elle comporte deux cylindres de travail de petit diamètre disposés de part et d'autre du produit à laminer et deux cylindres d'appui de plus grand diamètre disposés de part et d'autre de la paire de cylindres de travail. Si, comme c'est le cas du mode de réalisation représenté sur les figures 1 et 2, la cage 10 est du type sexto, elle comporte un cylindre d'appui inférieur 21' d'axe C'21, un cylindre intermédiaire 22' d'axe C'22, un cylindre de travail 23' d'axe C'23, puis, au-dessus du plan de laminage dans lequel défile la bande, un cylindre de travail 23 d'axe C23, un cylindre intermédiaire 22 d'axe C22 et un cylindre d'appui 21 d'axe C21. Dans ce qui suit, l'expression équipage de cylindres désigne l'ensemble des cylindres à remplacer en une opération, ensemble constitué des cylindres de travail et/ou des cylindres intermédiaires. En effet, le remplacement des cylindres d'appui étant bien moins fréquent, il n'est pas nécessaire de prévoir une procédure permettant le changement rapide de l'intégralité des paires de cylindres d'une cage. Si les cylindres d'appui doivent être changés, il est préférable de le faire selon une procédure et avec des moyens spécifiques. Avantageusement, la disposition des éléments constitutifs de l'installation de changement des cylindres est telle que la zone à proximité des cages, côté opérateur, est libre lorsque les chariots sont dans leur position à l'écart des cages. Par exemple, sur la figure 2, on a représenté à gauche de la cage 10 une paire de cylindres d'appui 21, 21' venant d'être extraite de la cage 10. Pour extraire les cylindres d'appui, il faut d'abord procéder à l'extraction des cylindres de travail et des cylindres intermédiaires, puis positionner un espaceur 25 permettant de maintenir en position relative le cylindre d'appui supérieur 21 par rapport au cylindre d'appui inférieur 21'. Puis en actionnant un vérin 26 permettant le déplacement en translation d'un tiroir 27 le long du rail 28 disposés perpendiculairement à l'axe de laminage A, la paire de cylindres d'appui, reposant sur le tiroir 27 est extraite latéralement de la cage 10. Les paires de cylindres de travail 23 et 23' et intermédiaires 22 et 22' sont entraînées en rotation par des moyens d'entraînement comportant un moteur 15, des moyens de réduction 16 et des allonges 17. Par conséquent, le côté moteur du laminoir est difficilement accessible pour les ouvriers en charge de la maintenance du laminoir. C'est la raison pour laquelle les moyens pour le changement des cylindres sont disposés dans une zone de travail, dénommée côté opérateur, située du côté de l'axe de laminage A opposé au côté moteur. Lors du laminage, les cylindres sont soumis à des déformations, à une détérioration de leur état de surface et à une usure. Il est donc nécessaire de changer les cylindres régulièrement de manière à conserver au produit à laminer une qualité standard en évitant une dégradation progressive. Les cylindres peuvent être remplacés individuellement, mais de préférence ils sont remplacés par paire. Et bien que les différentes paires de cylindres vieillissent de manière différente au cours de l'utilisation du laminoir, différentes paires de cylindres peuvent être remplacées au cours d'une même opération. C'est ce mode de réalisation préférentiel qui est représenté sur les figures. L'installation de changement des cylindres comporte une pluralité de chariots 100a, 100b et 100c identiques les uns aux autres. Chaque chariot est associé à une cage qu'il dessert. Le nombre de chariots correspond donc au nombre de cages du laminoir. Un chariot 100 comporte une plateforme rectangulaire 105 ayant une longueur L100 et une largeurs 1100. La plateforme 105 est munie, au niveau de son extrémité avant 103, d'un châssis de remplacement. Le châssis de remplacement 130 permet de recevoir un équipage de cylindres dans une position relative correspondant exactement à celle qu'ils auront une fois insérés dans la cage. Le châssis de remplacement comporte un système à glissières permettant le coulissement d'un équipage de cylindres dans le plan principal P. Les empoises des cylindres de l'équipage comportent des roulettes coopérant avec des glissières des montants de la cage et les glissières du châssis de remplacement de manière à ce que l'équipage puisse coulisser vers l'intérieur du châssis de remplacement lorsque l'on tire les cylindres sur le chariot de remplacement ou vers l'extérieur du châssis de remplacement lorsque l'on pousse les cylindres hors du chariot. Enfin la plateforme 105 est équipée d'un moyen de déplacement de cylindres permettant de déplacer l'équipage de cylindres en translation horizontale dans le plan principal P sur une distance prédéterminée V. Le moyen de déplacement de cylindres consiste essentiellement en un dispositif de préhension apte à accrocher au moins une des empoises côté opérateur de l'équipage à manipuler, et des moyens d'entraînement, tels que des vérins, aptes à tirer ou à pousser l'équipage de cylindres. La plateforme 105 est munie, au niveau de son extrémité arrière 102, de moyens de propulsion qui déplacent le chariot le long d'un axe horizontal situé dans le plan principal P de la cage associée. La plateforme 105 est munie de quatre roues 110 permettant son déplacement le long de rails 120. Le chariot 100 peut se déplacer entre deux positions extrêmes : - une position avancée à proximité de la cage 10, de sorte que le moyen de déplacement de cylindres puissent, soit pousser l'équipage de cylindres neufs dans la cage 10, soit tirer l'équipage de cylindres usés hors de la cage 10. Pour disposer les cylindres symétriquement par rapport à un plan vertical comportant l'axe de laminage A, il faut que, dans sa position à proximité de la cage, l'avant du chariot 100 soit à une distance H/2 de l'axe A, où H est la longueur des cylindres ; - une position reculée à l'écart de la cage 10, de sorte que les moyens dedéplacement de cylindres puissent pousser l'équipage de cylindres usés sur une navette 200, ou tirer l'équipage de cylindres neufs depuis la navette 200 sur le chariot 100. La position reculée de la cage 10 est définie géométriquement par le fait que l'avant du chariot 100 est alors à une distance D par rapport à la position qu'elle occupe dans la position avancée. II est à noter que la distance de recul D est choisie de manière à ce qu'elle ne soit pas, d'une part, trop grande afin de limiter le temps nécessaire pour exécuter la course de déplacement du chariot 100 et, d'autre part, trop petite afin de dégager le côté opérateur pour permettre la circulation des ouvriers et l'accès aux cages. L'installation selon l'invention comporte également une unique navette 200. La navette 200 est constituée d'une plateforme 205 essentiellement rectangulaire de longueur L200 et de largeur 1200. La plateforme 205 est montée sur quatre roues 210 permettant à la navette 200 de se déplacer le long de rails 220. La navette 200 se déplace le long d'un axe A', parallèle à l'axe de laminage A, le mouvement de la navette 200 se faisant donc perpendiculairement aux mouvements des chariots 100 a-c. Dans un mode de réalisation des figures, la plateforme 205 comporte des premier et un deuxième châssis d'échange 230, 231 disposés parallèlement l'un à l'autre dans la largeur de la navette 200. Ils sont décalés l'un de l'autre d'un pas k selon l'axe A'. Ces premier et deuxième châssis d'échange sont respectivement identiques au châssis de remplacement du chariot 100. Ils sont en particulier munis de glissières qui, lorsqu'elles sont alignées avec les glissières du châssis de remplacement, permettent le coulissement d'un équipage de cylindres. Le procédé selon l'invention, qui sera décrit plus en détail ci-après, consiste à transférer par coulissement un équipage de cylindres usés depuis le châssis de remplacement du chariot 100 vers le premier châssis d'échange 230 de la navette 200, et, réciproquement, un équipage de cylindres neufs depuis le deuxième châssis d'échange 231 de la navette 200 vers le châssis de remplacement 130 du chariot 100. Sachant que le moyen de déplacement du chariot 100 déplace un équipage de cylindres sur une portée V, et compte-tenu du fait que le transbordement des cylindres du chariot 100 vers la navette 200, ou réciproquement, se fait, dans ce mode de réalisation, lorsque le chariot 100 est dans sa position reculée, l'axe A' de déplacement de la navette 200 est situé à une distance de l'axe de laminage A sensiblement égale à la distance de recul D du chariot 100. La navette 200 peut occuper deux positions relatives de travail par rapport à chacun des chariots 100 a, b et c. Dans une première position, le plan vertical médian du premier châssis d'échange 230 coïncide avec le plan principal P de la cage 10 et donc du châssis de remplacement du chariot 100 correspondant. L'équipage de cylindres usés, porté par le chariot 100, peut être chargés sur la navette 200 par translation horizontale dans le plan P, les moyens de déplacement du chariot 200 fonctionnant alors en poussée. Puis, la navette 200 est mise en mouvement le long de l'axe A' d'une distance correspondant au pas k, de sorte que le plan médian du deuxième châssis d'échange 231 se trouve maintenant dans le plan principal P de la cage 10 et donc du châssis de remplacement du chariot 100 correspondant. L'équipage de cylindres neufs, présent sur la navette 200, est alors chargé sur le chariot 100 par translation horizontale dans le plan P, les moyens de déplacement de cylindres fonctionnant en traction. La navette 200 peut également occuper différentes positions à l'écart des chariots 100 a, b et c dans lesquelles elle ne gêne pas le mouvement de va-et-vient de ces derniers. Dans le mode de réalisation des figures 1 et 2, la navette 200 peut être écartée des chariots 100, pour être rapprochée d'un dispositif d'extraction des empoises 300. Dans le mode de réalisation décrit sur les figures 1 et 2, un dispositif d'extraction d'empoises 300 est situé à un emplacement fixe de l'installation de changement des cylindres, le long de la voie de circulation de la navette 200. De manière à automatiser au maximum l'ensemble des opérations de changement des cylindres, des empoises pouvant être couplées et découplées automatiquement des extrémités des cylindres sont utilisées. Le dispositif d'extraction des empoises 300 comporte deux séries d'extracteurs d'empoise 320 et 321 disposées en vis-à-vis l'une de l'autre et situées de part et d'autre des rails 220. Lorsque la navette 200 apporte un équipage de cylindres usés dont il faut retirer les empoises, la navette 200 est déplacée de sorte que le plan médian du premier châssis d'échange 230 portant cet équipage usé soit aligné avec les séries d'extracteurs d'empoise. Puis, l'extraction des empoises est réalisée. Chacun des extracteurs d'empoise emporte l'empoise qui vient d'être découplée du cylindre. La navette 200 est alors déplacée d'une distance correspondant au pas k, de sorte que le plan médian du deuxième châssis d'échange 231, comportant un équipage de cylindres neufs dépourvus d'empoises, soit dans l'alignement des séries d'extracteurs d'empoise. Les empoises apportées par chacun des extracteurs d'empoise sont alors couplées aux extrémités respectives des différents cylindres neufs. Cet équipage de cylindres neufs équipés d'empoises peut ensuite être monté dans une cage. Dans un autre mode de réalisation représenté sur les figures 3, le dispositif d'extraction d'empoises 300' est monté directement sur la navette 200'. Dans ce cas, pour faire coïncider le plan médian des châssis d'échange 230 et 231 avec les séries d'extracteurs d'empoise, la navette 200' comporte un plateau mobile 250, portant les premier et deuxième châssis d'échange 230, 231. L'actionnement de ce moyen de translation des châssis d'échange permet de déplacer ces derniers longitudinalement par rapport à la navette 200' et donc par rapport au dispositif d'extraction d'empoise 300'. Ce mode de réalisation est particulièrement adapté à un laminoir pour lequel il n'est pas nécessaire de procéder simultanément au changement de tous les équipages de cylindres, mais où les remplacements des équipages se font successivement. Lorsqu'il a été décidé du remplacement d'un équipage de cylindres, le procédé débute par une phase initiale de transfert des cylindres usés de la cage 10 sur le chariot 100 associé. Le chariot 100 est avancé le long des rails 120 vers sa position avancée à proximité de la cage 10. Les glissières du châssis de remplacement sont alors disposées en regard des glissières des montants. L'actionnement des moyens de déplacement de cylindres permet le chargement aisé de l'équipage de la cage vers le chariot par roulement des roulettes des empoises le long des glissières formant un ensemble continu. Une fois que l'équipage de cylindres usés a été chargé sur le chariot 100, celui-ci est reculé pour être positionné dans sa position reculée à une distance de recul D par rapport au montant latéral côté opérateur de la cage 10. Pour que le chariot 100 puisse atteindre cette position, compte tenu du croisement des rails 120 et des rails 220, la navette 200' est dans une position d'attente à l'écart de la voie de déplacement du chariot 100. Comme représenté sur la figure 3A, à cet instant du procédé, le deuxième châssis d'échange 231 comporte avantageusement un équipage de cylindres neufs dépourvu d'empoises. En se référant à la figure 3B, la navette 200' est approchée devant le chariot 100 et est mise dans une première position relative de telle sorte que le premier châssis d'échange 230 soit positionné dans le plan principal P en alignement avec le châssis de remplacement du chariot 100. Dans cette première position relative, les moyens de déplacement de cylindres du chariot 100 sont actionnés pour transborder l'équipage de cylindres usés du châssis de remplacement 100 dans le premier châssis d'échange (figure 3C). Une fois que l'équipage des cylindres usés a été chargé sur la navette 200', le pont mobile 250 de la navette 200' est translaté pour que le premier châssis d'échange 230 puisse coopérer avec le dispositif d'extraction des empoises placé sur la navette 200 (figure 3D). Plus particulièrement, l'axe de chacun des cylindres est positionné en alignement avec la paire d'extracteurs d'empoise du dispositif d'extraction d'empoises. Sur la figure 3E, on a représenté l'actionnement des séries d'extracteurs d'empoise 320 et 321. Un extracteur est avancé axialement vers l'empoise à extraire, saisit cette dernière en déverrouillant le système de couplage de l'empoise et de l'extrémité du cylindre, puis est ramené dans sa position d'origine en entraînant l'empoise avec lui. L'empoise est suffisamment écartée du cylindre pour que celui-ci puisse ensuite être déplacé relativement au dispositif d'extraction d'empoises selon l'axe A'. Sur la figure 3F, le plateau mobile 250 de la navette 200 est une nouvelle fois actionné en translation sur une distance correspondant au pas k pour que le deuxième châssis d'échange 231 se trouve dans une position de coopération avec l'extracteur d'empoises 300. L'axe de chacun des cylindres neufs présents dans le deuxième châssis d'échange 231 est en alignement avec une paire d'extracteurs. Puis, à l'étape représentée sur la figure 3G, les empoises, qui avaient été retirées des cylindres usés, sont couplées à chacune des extrémités des cylindres neufs. Le couplage des empoises sur les extrémités des cylindres est une opération essentiellement similaire à l'opération de découplage décrite précédemment. Sur la figure 3H, la navette 200 est déplacée le long de l'axe A' pour atteindre une position dans laquelle le deuxième châssis d'échange 231 portant l'équipage de cylindres neufs équipés d'empoises se trouve dans le plan principal P, en alignement avec le châssis le remplacement du chariot 100. A l'étape représentée sur la figure 31, l'actionnement des moyens de déplacement de cylindres du chariot 100 permet le transbordement de l'équipage de cylindres neufs équipés d'empoises de la navette 200' sur le chariot 100. Enfin, sur la figure 3J, la navette 200' est replacée dans une position écartée de manière à libérer la voie de circulation du chariot 100. A cet instant du procédé, la navette 200' porte l'équipage de cylindres usés dépourvus d' empoises. Puis, le chariot 100 est déplacé vers sa position avancée de sorte que l'actionnent des moyens de déplacement des cylindres permette l'insertion de l'équipage de cylindres équipés d'empoises dans la cage 10 correspondante. Dans le mode de réalisation des figures 1 et 2, c'est la navette 200 dans son ensemble qui est déplacée vers le dispositif d'extraction d'empoises 300. Dans un mode de réalisation particulier, la navette est apte à rejoindre l'atelier des cylindres, les rails 220 menant à cette zone de l'installation de laminage. Ainsi, l'équipage de cylindres usés dépourvus d'empoises est transporté vers l'atelier pour y être rectifié. La navette 200 peut alors être préchargée avec un équipage de cylindres neufs dépourvus d'empoises, puis être déplacée à nouveau dans la zone de changement des cylindres au pied du laminoir, dans une position d'attente en vue du prochain cycle de changement des cylindres. Ce mode de réalisation est avantageux en ce que l'acheminement des cylindres vers l'atelier peut se faire simultanément à l'étape d'insertion des cylindres dans la cage. Ceci présente un intérêt si plusieurs cycles de changement sont réalisés à la suite. En variante, c'est le chariot 100 qui permet de transporter les cylindres usés vers l'atelier. Alors, le procédé décrit ci-dessus se poursuit en transbordant les cylindres usés dépourvus d'empoises de la navette 200 vers le chariot 100. Puis le chariot 100 est déplacé vers l'atelier des cylindres où les cylindres usés sont déchargés et remplacés par des cylindres neufs. Le chariot 100 est déplacé à nouveau vers la zone de changement des cylindres. La navette 200 est ensuite déplacée pour que le deuxième châssis d'échange 231 se trouve dans le plan principal P du chariot considéré. Les cylindres neufs dépourvus d'empoises sont alors chargés sur la navette 200 qui est déplacée à l'écart dans une position d'attente en vue du prochain cycle de changement des cylindres. On notera que le prochain cycle de changement des cylindres peut concerner une des autres cages et utiliser un des autres chariots que le chariot considéré. Ce mode de réalisation est particulièrement adapté à un laminoir pour lequel il n'est pas nécessaire de procéder au remplacement simultané de tous les équipages de cylindres, mais où les remplacements se font successivement. Il est facile de constater que, selon le procédé de l'invention, le changement des cylindres est effectué très rapidement de sorte que le temps d'interruption de la chaîne de production est extrêmement court. Par ailleurs, les empoises des cylindres usés venant juste d'être extraits des cages ont été couplées aux cylindres neufs qui ont remplacé immédiatement ces cylindres usés. Il n'est donc pas nécessaire de disposer de paires d'empoises supplémentaires, excepté peut être des paires d'empoises de rechange en cas de casse de matériel. Pour un laminoir sexto 3 cages, alors qu'auparavant on se dotait par exemple de 3 jeux d'empoises par cage, soit 9 jeux d'empoises (56 empoises), avec l'installation selon l'invention, il suffit d'un jeu par cage, soit trois jeux d'empoises (24 empoises). Evidemment, une telle installation offre la possibilité d'utiliser un plus grand nombre de jeux d'empoises si l'on souhaite privilégier la durée de vie des empoises et de leurs roulements. Bien que l'invention ait été décrite en référence à un mode de réalisation particulier, elle n'est nullement limitée à ce mode de réalisation. Elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons qui entrent dans le cadre de l'invention. Sur les figures 3, il a été représenté un mode de réalisation dans lequel la navette 200 comporte un premier châssis d'échange pour recevoir des cylindres usés et un deuxième châssis d'échange pour recevoir des cylindres neufs. Mais en variante, le transbordement des équipages de cylindres neufs ou usés de plusieurs ou de tous les chariots 100 a-c pourrait être réalisé simultanément. Pour cela, la navette adaptée comportera N paires de châssis d'échange : les premier et deuxième châssis d'échange d'une même paire sont espacés l'un de l'autre du pas k ; et, les premiers châssis d'échange de deux paires successives sont espacés l'un de l'autre selon la longueur de la navette de l'intervalle e entre les plans principaux P des cages 10 a-c. Dans cette configuration, les transferts des N équipages de cylindres usés des chariots vers les premiers châssis d'échange de la navette peuvent être réalisés en même temps. Puis, la navette est déplacée du pas k selon l'axe A'. Les équipages de cylindres neufs sont chargés depuis les deuxièmes châssis d'échange de la navette sur les N chariots simultanément. La navette est ensuite écartée pour que les N chariots soient avancés près des cages associées pour insérer les équipages neufs en une seule opération. Dans encore une autre variante de réalisation du procédé selon l'invention et donc du dispositif navette, celui-ci comporte une série de N+1 châssis d'échange, où N est le nombre de cage et de chariot de l'installation de laminage. Dans ce mode de réalisation représenté sur la figure 1, les châssis d'échange sont espacés les uns des autres d'un pas k. Dans ce qui suit, l'adjectif "premier" qualifie par exemple l'élément d'une série située le plus à gauche sur la figure 1, les autres éléments de la série étant indiqués de manière croissante de gauche à droite. Au départ, la navette est placée le plus à gauche le long de l'axe A'. Les trois premiers châssis d'échange comportent des équipages de cylindres neufs équipés par exemple d'empoises, alors que le quatrième châssis d'échange est vide. Le quatrième châssis d'échange vide est positionné dans le plan principal du premier chariot 100 c. L'équipage de cylindres usés est déplacé du premier chariot 100c dans le quatrième châssis d'échange. La navette est ensuite décalée du pas k vers la droite, le long de l'axe A', de sorte que le troisième châssis d'échange est maintenant positionné dans le plan principal P du premier chariot 100c. Les cylindres neufs équipés d'empoises sont alors chargés sur le chariot 100 c, libérant de ce fait le troisième châssis d'échange de la navette. La navette est ensuite déplacée sur une distance e pour que le troisième châssis d'échange, maintenant vide, soit placé dans le plan principal du deuxième chariot 100 b. Les cylindres usés du deuxième chariot 100 b sont chargés dans le troisième châssis d'échange. La navette est déplacée du pas k de sorte que le deuxième châssis d'échange, comportant des cylindres neufs, soit placé dans le plan principal du deuxième chariot 100 b. Les cylindres neufs sont alors chargés sur le deuxième chariot 100 b. Le procédé se poursuit de proche en proche pour remplacer le chargement de chacun des N chariots. Finalement, une fois que l'ensemble des chariots porte des équipages de cylindres neufs équipés d'empoises, le premier châssis d'échange de la navette est vide alors que les autres châssis d'échange de la navette comportent des équipages de cylindres usés munis d'empoises. Bien évidemment, les étapes d'extraction des empoises des cylindres usés et leur couplage sur les cylindres neufs peuvent être insérés dans la séquence d'opérations qui vient d'être décrite. Ainsi, le procédé selon l'invention autorise un remplacement automatisé des cylindres sans intervention humaine. En particulier l'extraction des empoises ainsi que leur montage sur de nouveaux cylindres se fait en ligne, à proximité immédiate des cages de laminoir et, avantageusement, seuls les cylindres dépourvus d'empoises retournent vers l'atelier distant des cylindres
L'invention porte sur un procédé de remplacement en ligne des cylindres d'un laminoir consistant à avancer un chariot à proximité d'une cage ; actionner des moyens de déplacement équipant le chariot pour extraire les cylindres usés équipés d'empoises pour les disposer sur un châssis de remplacement du chariot ; reculer le chariot à l'écart de la cage ; déplacer un dispositif navette, muni d'un premier châssis d'échange vide et d'un deuxième châssis d'échange portant des cylindres neufs dépourvus d'empoises, vers une première position dans laquelle le premier châssis d'échange est aligné avec le châssis de remplacement du chariot ; actionner les moyens de déplacement du chariot pour transborder les cylindres usés équipés d'empoises du châssis de remplacement vers le premier châssis d'échange ; aligner le premier châssis d'échange du dispositif navette avec un dispositif d'extraction d'empoises pour découpler les empoises des cylindres usés ; aligner le deuxième châssis d'échange du dispositif navette avec le dispositif d'extraction d'empoises pour coupler les empoises aux cylindres neufs placés dans le deuxième châssis d'échange ; déplacer le dispositif navette vers une deuxième position dans laquelle le deuxième châssis d'échange est aligné avec le châssis de remplacement du chariot ; actionner les moyens de déplacement du chariot pour faire coulisser les cylindres neufs équipés depuis le deuxième châssis d'échange vers le châssis de remplacement ; avancer le chariot ; actionner les moyens de déplacement de cylindres pour insérer les cylindres neufs équipés depuis le châssis de remplacement dans la cage associée.
1. Installation de remplacement en ligne d'au moins une paire de cylindres d'un laminoir (2) comportant une pluralité de cages (10a-c) disposées en série le long d'un axe de laminage (A), l'installation comportant : une pluralité de chariots de démontage (100a-c), le nombre de chariot de démontage étant égal au nombre de cages de l'installation de laminage, chaque chariot de démontage desservant une cage associée et se déplaçant, le long de rails (120) disposés perpendiculairement à l'axe de laminage, entre une position reculée et une position avancée relativement à la cage associée, chaque chariot étant équipé d'un châssis de remplacement (130a-c) pour recevoir un équipage de cylindres et de moyens de déplacement de cylindres permettant de faire coulisser des cylindres parallèlement à leurs axes respectifs sur une distance donnée hors et dans le châssis de remplacement ; un dispositif navette (200, 200') apte à se déplacer le long de rails (220) disposés parallèlement à l'axe de laminage ; caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un dispositif d'extraction d'empoises (300, 300') permettant de coupler et de découpler les empoises sur les extrémités de cylindres alignés avec le dispositif d'extraction d'empoises, et en ce que ledit dispositif navette comporte des premier et deuxième châssis d'échange (230, 231), le dispositif navette se déplaçant pour que l'un ou l'autre des premier et deuxième châssis d'échange soit alternativement en alignement avec le châssis de remplacement du chariot et avec le dispositif d'extraction d'empoises. 2. Installation selon la 1, caractérisée en ce qu'elle est entièrement automatique. 3. Installation selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce que le dispositif d'extraction d'empoises (300') est disposé sur le dispositif navette (200'), et en ce que le dispositif navette comporte un moyen de translation pour déplacer les premier et deuxième châssis d'échange (230, 231) relativement au dispositif d'extraction d'empoises. 4. Installation selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce que le dispositif d'extraction d'empoises (300) est situé le long des rails (220) de déplacement du dispositif navette (200), de part et d'autre de la voie de circulation du dispositif navette. 5. Installation selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le dispositif navette (200) comporte un nombre de châssis d'échange supérieur d'une unité au nombre de cages et de chariots du laminoir. 6. Installation selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que le dispositif navette comporte un nombre de châssis d'échange égal à deux fois le nombre de cages et de chariots du laminoir. 7. Installation selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le dispositif navette permet de transporter des cylindres depuis une zone de changement de cylindres à proximité du laminoir vers un atelier des cylindres, et inversement. 8. Installation selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'une distance D de l'ordre de 10 m à 30 m sépare la position avancée du chariot de la position reculée du chariot pour permettre de dégager le côté opérateur du laminoir. 9. Procédé de remplacement en ligne d'au moins une paire de cylindres d'une cage (10a-c) de laminoir (2), caractérisé en ce qu'il consiste à : û avancer un chariot (100a-c) associé à la cage considérée vers une position avancée à proximité de la cage ; û stopper le laminage ; - actionner des moyens de déplacement de cylindres équipant le chariot pour extraire de la cage, par coulissement le long de leurs axes respectifs, les cylindres usés équipés d'empoises pour les disposer sur un châssis de remplacement (130) équipant le chariot ; û reculer le chariot vers une position reculée à l'écart de la cage ;ù déplacer un dispositif navette (200, 200'), muni d'un premier châssis d'échange (230) vide et d'un deuxième châssis d'échange (231) portant des cylindres neufs dépourvus d'empoises, vers une première position dans laquelle le premier châssis d'échange est aligné avec le châssis de remplacement du chariot ; ù actionner les moyens de déplacement de cylindres du chariot pour transborder les cylindres usés équipés d'empoises du châssis vers le premier châssis d'échange ; ù aligner le premier châssis d'échange du dispositif navette 10 avec un dispositif d'extraction d'empoises (300, 300'); ù faire fonctionner le dispositif d'extraction d'empoises pour découpler les empoises des extrémités des cylindres usés placés dans le premier châssis d'échange ; ù aligner le deuxième châssis d'échange du dispositif navette 15 avec le dispositif d'extraction d'empoises ; ù faire fonctionner le dispositif d'extraction d'empoises pour coupler les empoises aux extrémités des cylindres neufs placés dans le deuxième châssis d'échange ; ù déplacer le dispositif navette vers une deuxième position 20 dans laquelle le deuxième châssis d'échange est aligné avec le châssis de remplacement du chariot ; ù actionner les moyens de déplacement de cylindres pour faire coulisser les cylindres neufs équipés d'empoises depuis le deuxième châssis d'échange vers le châssis de remplacement ; 25 ù avancer le chariot vers sa position avancée ù actionner les moyens de déplacement de cylindres pour insérer les cylindres neufs équipés d'empoises depuis le châssis de remplacement dans la cage associée ; et, - redémarrer le laminage. 30 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que, le dispositif d'extraction d'empoises (300') étant monté sur le dispositif navette (200'), l'alignement du premier châssis d'échange (230) ou du deuxième châssis d'échange (231) avec le dispositif d'extraction d'empoises consiste à actionner un moyende translation supportant les premier et deuxième châssis d'échange dont est muni le dispositif navette. 11. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que, le dispositif d'extraction d'empoises (300) étant disposé de part et d'autre de la voie de circulation du dispositif navette, l'alignement du premier châssis d'échange (230) ou du deuxième châssis d'échange (231) avec le dispositif d'extraction des empoises consiste à déplacer le dispositif navette. 12. Procédé selon l'une des 9 à 1 1, caractérisé en ce que le dispositif navette est déplacé vers l'atelier des cylindres où le premier châssis d'échange est vidé des cylindres usés dépourvus d'empoises et le deuxième châssis d'échange est chargé de cylindres neufs dépourvus d'empoises, le dispositif navette étant à nouveau déplacé dans la zone de changement des cylindres dans une position d'attente en vue du cycle suivant de changement des cylindres. 13. Procédé selon l'une des 9 à 11, caractérisé en ce que le chariot étant apte à être déplacé vers l'atelier des cylindres, le procédé comporte les étapes consistant, après avoir insérer les cylindres neufs équipés d'empoises dans la cage, à reculer le chariot vers la position reculée, à aligner le premier châssis d'échange du dispositif navette avec le châssis de remplacement du chariot, à actionner les moyens de remplacement des cylindres du chariot pour faire coulisser les cylindres usés du premier châssis d'échange dans le châssis de remplacement du chariot, à mettre en mouvement le chariot vers l'atelier des cylindres où le châssis de remplacement est vidé des cylindres usés dépourvus d'empoises puis chargé avec des cylindres neufs dépourvus d'empoises, à mettre ne mouvement le chariot vers la zone de changement des cylindres à proximité du laminoir dans sa position reculée, à aligner le deuxième châssis d'échange du dispositif navette avec le châssis de remplacement du chariot, à actionner les moyens de remplacement des cylindres pour faire coulisser les cylindres neufs dépourvus d'empoisesdepuis le châssis de remplacement vers le deuxième châssis d'échange en vue du cycle suivant de changement des cylindres.
B
B21
B21B
B21B 31
B21B 31/10
FR2898766
A1
MACHINE DE MISE EN BALLE RONDE D'UNE NAPPE VEGETALE
20,070,928
La présente invention concerne la récolte de matières végétales, plus particulièrement le ramassage de ces matières répandues sur le champ et spécifiquement une machine de mise en balle ronde desdites matières se présentant sous la forme d'une nappe ou andain, s'agissant en particulier de tiges de lin alignées. La technique la plus ancienne consiste à presser les matières végétales en balle ronde parallélépipédique, la nappe végétale étant pliée et comprimée puis maintenue en forme grâce à des liens. Une telle technique est par exemple connue par le document FR-2.254.272. La technique la plus récente consiste à enrouler sous pression la nappe de fibre, sous forme d'une balle ronde. Pour les matières fraîches destinées à l'ensilage, dont la conservation est obtenue par la fermentation acide en milieu anaérobique, l'emballage étanche et la tenue de la balle sont réalisés par son enveloppement par un film étirable. Pour les matières sèches, la tenue de la balle est obtenue par liage, soit en utilisant une ficelle faisant un grand nombre de tours sur la périphérie de la balle, soit en utilisant un filet de matière synthétique s'accrochant sur lui-même après un tour et demi ou deux. C'est la même machine qui réalise le ramassage de la nappe végétale, son enroulement sous forme d'une balle ronde puis son enveloppement ou son liage et enfin son expulsion. Le temps consacré à l'enveloppement ou au liage, et à l'expulsion de la balle, constitue un temps mort pendant lequel la machine ne peut pas ramasser la matière et doit donc être arrêtée. En pratique, le temps de formation d'une balle est de l'ordre de 90 secondes et celui nécessité pour l'enveloppement ou le liage et l'expulsion est de l'ordre de 40 secondes. De plus il peut être parfois nécessaire que le conducteur de la machine effectue une manoeuvre supplémentaire pour déposer la balle à un endroit déterminé où elle n'est pas une gêne pour la circulation ultérieure de la machine. Le but de la présente invention est de proposer une machine de mise en balle ronde d'une nappe végétale qui pallie à l'inconvénient précité en réduisant considérablement voire en supprimant totalement le temps d'arrêt, l'opération d'enveloppement ou de liage étant réalisée en temps masqué. La machine en question est d'un type connu, notamment par les figures du document FR-2.383.598, en ce qu'elles comportent entre les deux parois verticales d'un châssis : une série de courroies, sans fin, montées sur une pluralité de rouleaux, certains étant fixes et d'autres déplaçables par rapport au châssis, lesdits rouleaux étant aptes à assurer la mise en tension et l'entraînement desdites courroies dans une direction donnée, une chambre de formation de la balle délimitée en partie par une zone de longueur variable desdites courroies s'étendant entre un rouleau amont et un rouleau aval, dite zone de formation, et un dispositif apte à faire varier la longueur des courroies dans ladite zone de formation en fonction du diamètre de la balle. De manière caractéristique, selon l'invention, la machine comporte un jeu d'au moins deux rouleaux aval équipés de moyens de déplacement permettant que chacun d'eux puisse alternativement faire office de rouleau aval pour la formation de balles successives. Dans les machines connues, lorsque la balle est terminée, c'est-à-dire qu'elle a atteint le diamètre souhaité, le rouleau aval doit s'escamoter et donc être déplacé d'une distance suffisante pour permettre le passage de la balle terminée et son évacuation de la chambre de formation. La formation de la balle suivante ne peut intervenir que lorsque le rouleau aval a été déplacé en sens inverse jusqu'à reprendre sa position initiale. Ce double déplacement aller et retour du rouleau aval prend un temps important. C'est ce constat qui a conduit à la conception de la présente invention. La présence d'un ou plusieurs rouleaux aval de substitution permet de recréer la zone de formation pendant l'escamotage du premier rouleau aval, immédiatement après l'évacuation de la balle terminée de la chambre de formation. Dans le présent texte, le terme courroie est utilisé de manière générale pouvant désigner des bandes de petite largeur, du type sangle, ou encore des chaînes reliées entre elles par des barreaux, à l'instar de ce qui est prévu dans le document FR-2.383.598. Par souci de simplification, on désigne sous le terme rouleau aval , tout rouleau destiné à être disposé en sortie de la zone de formation lors de la formation d'une balle, quant bien même ledit rouleau est temporairement dans une position escamotée. Selon une variante de réalisation, la machine de la présente invention comporte un jeu de deux rouleaux aval, à savoir un premier et un second rouleaux aval, agencés de telle sorte que, pendant la formation d'une première balle, le premier rouleau aval est actif et le second rouleau aval est escamoté et se déplace pour venir, en fin de formation de ladite première balle, prendre la place du premier rouleau aval en vue de la formation d'une seconde balle, le premier rouleau aval s'escamotant alors tout en accompagnant le déplacement de la première balle hors de la chambre de formation. Ainsi, selon cette configuration particulière, il n'y a que deux rouleaux aval, l'escamotage du premier rouleau aval étant réalisé progressivement de manière à permettre une libération contrôlée de la balle terminée, hors de la chambre de formation. Selon un mode de réalisation de cette variante, les moyens de déplacement des deux rouleaux aval sont des moyens de déplacement à pivotement, chacun des deux rouleaux aval étant monté sur deux bras latéraux aptes à pivoter autour d'un axe qui est disposé transversalement par rapport aux parois du châssis, les deux dits bras latéraux ayant entre eux un écartement supérieur à la largeur de la balle. Dans ce cas, l'escamotage du premier rouleau aval et le déplacement du second rouleau aval se font selon des arcs de cercle. Avantageusement, les deux rouleaux aval sont montés à pivotement autour du même axe théorique et à même distance de celui-ci. Chaque rouleau aval a donc la même séquence de déplacement, avec un pivotement angulaire de 360 , lui permettant de retrouver la même place, en aval de la zone de formation, tous les deux cycles de formation de balle. De préférence, les premiers bras latéraux supportant le premier rouleau aval et les seconds bras latéraux supportant le second rouleau aval sont montés à pivotement sur deux axes coaxiaux, indépendants, équipés de moyens d'entraînement dans les deux sens de rotation. Cette disposition de rendre totalement indépendantes les séquences de déplacement des deux rouleaux aval permet en particulier d'utiliser le rouleau aval, dans sa position escamotée, pour l'accompagnement de la balle terminée dans les opérations subséquentes, notamment de liage. Selon une variante de réalisation, la chambre de formation de la balle est délimitée également par un cylindre cannelé, entraînant la nappe végétale vers la zone de formation, et par un cylindre de renvoi de la nappe pour le lancement de la première spire de la balle, ledit cylindre cannelé et ledit rouleau de renvoi tournant tous deux dans la direction contraire à celle des courroies. Selon une variante de réalisation, la machine de la présente invention comporte une chambre de transfert de la balle terminée, délimitée par une zone des courroies de longueur variable, dite zone de transfert, s'étendant en aval de la zone de formation et par un dispositif d'entraînement. De manière caractéristique, le dispositif d'entraînement est monté oscillant entre une position de transfert dans laquelle il est incliné pour faciliter le transfert de la balle et une position de blocage dans laquelle il est sensiblement horizontal pour empêcher le retour de la balle dans la chambre de transfert. Etant donné que les courroies tournent dans une direction donnée, qui est inverse de celle des moyens complémentaires permettant la formation de la balle, notamment le cylindre cannelé et le rouleau de renvoi précisés ci-dessus, il est nécessaire de contraindre la balle de sortir de la chambre de formation lors de l'escamotage du rouleau aval. Ceci est obtenu grâce à l'inclinaison du dispositif d'entraînement. Lorsque la balle est sortie de la chambre de transfert, le dispositif d'entraînement, dans sa position sensiblement horizontale, permet de former une butée anti-retour. Au-delà de la chambre de transfert, la machine selon la présente invention comporte une chambre arrière délimitée par une zone des courroies s'étendant en aval de la zone de transfert, ainsi qu'un dispositif d'enveloppement ou de liage pour la tenue de la balle stationnée dans la chambre arrière. Dans ce cas, le passage dans la chambre de transfert n'est qu'une phase transitoire permettant de réaliser les opérations de finition à savoir d'enveloppement ou de liage dans la chambre arrière. De préférence, la machine selon la présente invention comporte un dispositif de poussée, déplaçable en sorte de s'appliquer sur la face intérieure des courroies, au niveau de la zone de formation, et de repousser lesdites courroies pour aider au déplacement de la balle terminée vers la chambre de transfert et/ou vers la chambre arrière. Ce dispositif vient s'opposer également à la tendance naturelle de la balle qui est de prendre la direction imposée par les courroies, direction qui est à l'inverse de celle nécessaire pour passer de la chambre de formation à la chambre de transfert puis à la chambre arrière. Par exemple, le dispositif de poussée comporte un rouleau monté entre deux bras latéraux, aptes à pivoter par rapport à un axe qui est disposé transversalement aux parois du châssis. Selon une variante de réalisation, la machine de la présente invention comporte une trappe d'évacuation de la balle terminée, enveloppée ou liée, donnant sur la chambre arrière et montée à pivotement entre une position fermée dans laquelle elle supporte ladite balle et une position ouverte dans laquelle elle permet l'évacuation de celle-ci. Ainsi, la balle terminée se trouve dans la chambre arrière, lors de son enveloppement ou de son liage, à l'aplomb de la trappe. Lors de l'ouverture de la trappe, par pivotement, la balle terminée, enveloppée ou liée tombe par gravité sur le sol. La chambre de formation et la chambre de transfert étant délimitées latéralement par deux plaques de maintien, notamment deux tôles métalliques, une ouverture annulaire est de préférence formée dans chacune desdites plaques pour permettre le passage des extrémités des deux rouleaux aval lors de leur pivotement angulaire. De plus, la portion circulaire de ladite plaque, qui est située à l'intérieur de l'ouverture annulaire, est montée en porte à faux sur l'un des arbres coaxiaux. Cette disposition permet d'éviter que les bras latéraux, supportant les rouleaux aval, ne se trouvent à l'intérieur des chambres de formation et de transfert et ne soient une gêne pour la formation de la balle. Dans ce mode de réalisation, il est souhaitable que l'ouverture annulaire soit obturée par des pièces d'obturation, configurées en arc de cercle et disposées entre les extrémités des deux rouleaux aval. Ces pièces d'obturation doivent être aptes à coulisser dans ladite ouverture annulaire sous la poussée desdites extrémités, lors du déplacement des rouleaux aval. Ainsi, on évite la perte ou le passage de matières végétales depuis la chambre de formation vers l'extérieur de cette chambre, dans la zone qui s'étend entre les plaques de maintien et les parois du châssis et où se trouvent les parties mécaniques de la machine. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui 10 va être faite d'un exemple de réalisation d'une machine de mise en balles rondes d'une nappe de lin, illustré par le dessin annexé dans lequel : La figure 1 est une représentation schématique, très simplifiée, vue de côté, de la machine. La figure 2 est une vue schématique, très simplifiée, en vue partielle de 15 dessus de l'intérieur de la machine de la figure 1 selon l'axe II-II et La figure 3 illustre, en dix représentations (3.1 à 3.10) la formation de la balle, son transfert jusqu'à la chambre arrière et son évacuation. La machine de mise en balles rondes d'une nappe végétale sera plus simplement dénommée enrouleuse 1 dans la suite du texte. Cette enrouleuse 1 20 est tractée ou autotractée. Elle a pour fonction de ramasser, en se déplaçant dans le sens de la flèche F0, les matières végétales se présentant sous la forme d'une nappe 3 qui sont disposées sur le sol 2 après la récolte. Il peut s'agir notamment de matières végétales fibreuses, telles que des tiges de lin, de chanvre ou de kénaf mais également de tous types de matières végétales connus pour pouvoir 25 être enroulés sous forme de balles rondes, par exemple de la paille, de la luzerne. L'enrouleuse 1 comporte, à sa partie avant, un dispositif d'alimentation 4, généralement dénommé pick-up, qui dans l'exemple illustré est constitué par un cylindre 5 muni de doigts rétractables 6, aptes à prélever la nappe 3 du sol 2 et la transporter vers la chambre de formation de la balle 7, laquelle chambre de 30 formation 7 est délimitée par un cylindre cannelé 8, un rouleau de renvoi 9 et une portion de courroies 10 qui s'étend entre un rouleau amont 11 et un rouleau aval 12, cette portion étant dénommée ci-après zone de formation 10a. Le cylindre cannelé 8 et le rouleau fixe 9 tournent tous les deux, autour de leur axe, dans le sens de la flèche F1, tandis que les courroies 10 se déplacent, à contresens, selon la flèche F2. L'enrouleuse 1 comporte un châssis 13 qui est constitué de deux tôles verticales en acier reliées par des entretoises, formant la structure de l'enrouleuse. C'est entre ces deux tôles que sont fixés tous les rouleaux, mobiles autour de leur axe de rotation, transversal aux deux tôles, qui supportent et entraînent les courroies 10. Certains de ces rouleaux ont un positionnement fixe par rapport au châssis, tandis que d'autres sont déplaçables. Les courroies 10 sont en l'occurrence constituées d'un jeu de quatre à six courroies, parallèles entre elles, réparties à égale distance l'une de l'autre sur la longueur des rouleaux. Un dispositif de tension 4 dont la trajectoire est linéaire comme dans l'exemple de la figure 1, mais qui peut également être en arc de cercle, assure une tension définie, constante et réglable sur les courroies 10. Dans le présent texte, les termes amont et aval sont pris en considération du sens de déplacement de la balle à l'intérieur de l'enrouleuse 1. Dans la chambre de formation 7, le rouleau de renvoi 9 se trouve en amont du cylindre cannelé 8, de même que le rouleau amont 11 se trouve en amont du rouleau aval 12. Le rouleau amont 11 est fixe, tandis que le rouleau aval 12 est déplaçable, étant monté pivotant à l'extrémité de deux bras latéraux 15, l'autre extrémité des deux dits bras latéraux étant pivotant autour d'un axe théorique de rotation 16. De plus il est prévu selon l'invention un second rouleau aval de substitution 17 qui est également monté à pivotement sur deux bras latéraux 18, ayant le même axe théorique de rotation 16 que les deux bras latéraux 15 supportant le prernier rouleau aval 12. En pratique, les deux jeux 15, 18 de bras latéraux sont montés sur deux arbres coaxiaux respectivement 19 pour les bras latéraux 15 et 20 pour les bras latéraux 18 (figure 2). Les deux arbres coaxiaux 19, 20 sont équipés de moyens de déplacement indépendants, s'agissant par exemple d'un entraînement par poulie 21, 22 et par chaîne 23, 24. Chacun des premier 12 et second 17 rouleaux aval peut donc être déplacé indépendamment de l'autre, dans le sens des aiguilles d'une montre ou à contresens. La chambre de formation 7 est délimitée latéralement par deux plaques de maintien 25, 26, partiellement visibles sur la figure 2. Ces deux plaques sont disposées entre les bras latéraux 18, les moins écartés, de manière à ce que lesdits bras ne soient pas une gêne pour la formation de la balle comme cela va être vu ci-après. C'est dans l'espace qui s'étend de part et d'autre des plaques de maintien 25, 26 jusqu'aux tôles du châssis 13 que se trouvent toutes les parties mécaniques de l'enrouleuse 1. Comme cela apparaît clairement à l'examen de la figure 2, les extrémités des deux rouleaux aval 12, 17 doivent nécessairement passer à travers les deux plaques de maintien 25, 26 lors de leur déplacement circulaire. Pour cela, les plaques de maintien 25, 26 sont percées de deux ouvertures annulaires 27 dont la largeur est déterminée pour permettre le passage ajusté des rouleaux 12, 17. La partie circulaire 25a, 26a des deux plaques 25, 26 qui s'étend sur l'intérieur de l'ouverture annulaire 27 est maintenue en position grâce à une entretoise 29 passant à travers les arbres coaxiaux 19, 20, ladite entretoise 29 étant fixée sur le châssis 13. Les portions circulaires 25a, 26a sont donc supportées en porte-à- faux par rapport audit châssis 13. Pour éviter que les matières végétales puissent passer à travers l'ouverture annulaire 27, ladite ouverture est obturée au moins partiellement par des pièces d' obturation non représentées, s'étendant entre les deux rouleaux aval 12, 17 et aptes à coulisser sous la poussée desdits rouleaux 12, 17 lors du déplacement de ceux-ci dans l'ouverture 27. Il s'agit de pièces d'obturation réalisées dans une matière dont le coefficient de frottement est faible, s'agissant notamment d'un plastique rigide, d'une pièce en bronze ou éventuellement d'une pièce en métal avec des moyens de graissage. L'enrouleuse 1 comporte également, en aval de la chambre de formation 7, une chambre de transfert 30 qui est délimitée par une portion 10b des courroies 10, dénommée zone de transfert, et un dispositif d'entraînement 31, qui est constitué par un tapis roulant ou une succession de rouleaux. Ce dispositif d'entraînement 31, qui s'étend sous la zone de transfert 10b, est monté oscillant autour d'un axe de rotation 30, entre une position de transfert, telle qu'illustrée à la figure 1, dans laquelle il présente une certaine inclinaison vers le bas, depuis l'amont vers l'aval, et une position de blocage dans laquelle il est sensiblement horizontal. L'enrouleuse 1 comporte également, en aval de la chambre de transfert 30, une chambre arrière 33 qui est délimitée par une portion 10c de la courroie 10 s'étendant au-delà de la chambre de transfert 30. Cette chambre arrière 33 sert notamment à l'enveloppement ou au liage de la balle terminée. C'est de cette chambre arrière 33 qu'est évacuée la balle une fois enveloppée, vers l'extérieur de l'enrouleuse 1. Pour cette évacuation, il est prévu une trappe 34, donnant sur la chambre arrière 33 et montée à pivotement, par exemple grâce à deux bras latéraux 35, autour d'un axe 36, transversal aux tôles verticales constituant le châssis 13. Cette trappe 34 peut adopter, lors de son pivotement autour de l'axe 36, une position fermée, comme illustrée à la figure 1, dans laquelle elle supporte la balle terminée et une position ouverte dans laquelle elle permet l'évacuation de celle-ci hors de l'enrouleuse 1, la balle tombant alors sur le sol 2. L'enrouleuse 1 comporte enfin un dispositif de poussée 37 qui est déplaçable en sorte de s'appliquer sur la face intérieure des courroies 10, au niveau de la zone de formation 10a, et de repousser lesdites courroies pour aider au déplacement de la balle terminée depuis la chambre de formation 7 vers la chambre de transfert 30 et éventuellement vers la chambre arrière 33. Ce dispositif de poussée 37, dans l'exemple illustré, comporte un rouleau 38, qui est monté entre deux bras latéraux 39 aptes à pivoter autour d'un axe 40 monté transversalement aux tôles verticales du châssis 13. Le fonctionnement de l'enrouleuse 1 va être décrit en relation avec les 25 figures, la figure 3.1 illustrant la disposition des différents éléments avant l'introduction de la nappe 3. La nappe végétale 3 qui est prélevée par le pick-up 4 pénètre dans la chambre de formation 7 (figure 1). Elle rencontre tout d'abord le cylindre cannelé 8 qui l'entraîne vers la zone de formation 10a des courroies 10. Ces courroies 10, 30 tournant en sens inverse du cylindre cannelé 8, repoussent la nappe 3 selon la flèche F2. Ladite nappe 3, remontant de l'aval vers l'amont la zone de formation 10a, rencontre le rouleau de renvoi 9 qui la repousse de nouveau, ce qui permet d'initier la première spire de la première balle. Les autres spires se forment spontanément autour de la première spire, dans la chambre de formation 7 (figure 3.2). Lors de l'accumulation des spires et donc du grossissement de la première balle 41 (figure 3.3), la longueur de la zone de formation 10a augmente, grâce au déplacement du dispositif de tension 14. Pendant la formation de la première balle 41, le second rouleau aval 17, qui était escamoté est amené à se déplacer dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à venir sur l'arrière de la zone de formation 10a à l'opposée du cylindre cannelé 8 (figure 3.4). Lorsque le diamètre de la première balle 41 atteint une valeur prédéterminée, la première balle terminée 41' va être évacuée de la chambre de formation 7 vers la chambre de transfert 30. Pour cela, les deux rouleaux aval 12, 17 se déplacent en même temps. Le premier rouleau aval 12, s'escamote en se déplaçant dans le sens des aiguilles d'une montre (figure 3.5), jusqu'à dégager un passage suffisant pour que la première balle terminée 41' puisse basculer sur le dispositif d'entraînement 31, passant dans la chambre de transfert 30 (figure 3.6). Dans le même temps, d'une part le second rouleau 17 aval poursuit son déplacement dans le même sens jusqu'à venir se placer dans la même position qu'avait le premier rouleau aval 12 pendant la formation de la première balle 41 et d'autre part le rouleau de poussée 38 se déplace jusqu'à venir en appui sur la face intérieure des courroies 10 dans la zone de transfert et repousser la première balle terminée 41' pour l'aider dans son basculement vers le dispositif d'entraînement (figure 3.6). Le dispositif d'entraînement 31 entraîne la première balle terminée vers la chambre arrière 33, par sa rotation (flèche F3) et son inclinaison, étant en cela aidé par le rouleau de poussée 38 qui poursuit son déplacement (figure 3.7), jusqu'à ce que la première balle terminée 41' soit en appui sur la trappe 34 (figure 3.8) qui est en position fermée. Le rouleau de poussée 38 retourne alors dans sa position initiale tandis que le premier rouleau aval 12 se déplace, de sa position escamotée (figure 3.6), en sens inverse pour prendre la place qu'avait le rouleau de poussée 38 (figure 3.9), repoussant la première balle terminée 41' pour éviter qu'elle ne revienne vers la chambre de transfert. Dans cette position (figure 3.9), la première balle terminée 41' est maintenue en place par le premier rouleau aval 12 et par l'extrémité aval 31a du dispositif d'entraînement 31, qui a pivoté vers le haut dès que la première balle terminée 41' est arrivée sur la trappe 34 (figure 3.8). C'est dans cette position que peut intervenir l'opération d'enveloppement ou de liage de la première balle terminée 41'. Bien sûr, dès que le second rouleau aval 17 a pris la place qu'avait le premier rouleau aval 12 dans la zone de formation, la seconde balle 42 a commencé à se former (figure 3.6) et à grossir (figure 3.9). Avant que la seconde balle 42 n'atteigne le diamètre requis, l'opération d'enveloppement ou de liage étant terminée, la première balle terminée enveloppée ou liée 41" est évacuée de la chambre arrière 33, grâce à l'ouverture de la trappe 34, qui bascule autour de son axe 36 (figure 3.10). Et le cycle peut reprendre (figure 3.4) pour le transfert de la seconde balle 42 terminée vers la chambre de transfert et la chambre arrière et pour la formation de la balle suivante, tous les éléments revenant dans leur position initiale (figure 3.1). On comprend que les chambres de formation, de transfert et arrière n'occupent pas un espace défini, mais un espace variable en fonction de la présence ou de l'absence de la balle, et en fonction de l'état de grossissement de celle-ci. La variation de cet espace est obtenue grâce à la variation de la longueur des courroies dans la zone délimitant cet espace. Tout le séquencement du cycle de fonctionnement qui a été décrit ci-dessus est réalisé grâce à un automatisme, programmé en conséquence, pour commander les déplacements des différents éléments de l'enrouleur 1. Grâce à la substitution très rapide du premier rouleau aval 12 par le second rouleau aval 17, lors de l'évacuation de la première balle terminée 41', il n'y a pas nécessité d'arrêter l'enrouleur 1 dans sa progression, la zone de formation 10a n'étant inactive que pendant un temps très court (figure 3.5). La présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui a été décrit à titre d'exemple non exhaustif. En particulier, il pourrait y avoir un nombre plus important de rouleaux aval de substitution, mais cela pourrait rendre la fabrication plus complexe. De plus le rouleau amont de la zone de formation pourrait être déplaçable et remplir également le rôle de rouleau aval de substitution
La machine (1) de mise en balle ronde d'une nappe végétale (3) comporte, entre les deux parois verticales d'un châssis (13) :- une série de courroies (10), sans fin, montées sur une pluralité de rouleaux, certains étant fixes et d'autres déplaçables par rapport au châssis, lesdits rouleaux étant aptes à assurer la mise en tension et l'entraînement desdites courroies dans une direction donnée,- une chambre de formation (7) de la balle délimitée en partie par une zone de longueur variable desdites courroies (10) s'étendant entre un rouleau amont et un rouleau aval, dite zone de formation (10a),- un dispositif (14) apte à faire varier la longueur des courroies dans ladite zone de formation (10a) en fonction du diamètre de la balle (41).Cette machine comporte un jeu d'au moins deux rouleaux aval (12, 17) équipés de moyens de déplacement, permettant que chacun d'eux puisse alternativement faire office de rouleau aval pour la formation de balles successives.
1. Machine (1) de mise en balle ronde d'une nappe végétale (3), comportant, entre les deux parois verticales d'un châssis (13) : une série de courroies (10), sans fin, montées sur une pluralité de rouleaux, certains étant fixes et d'autres déplaçables par rapport au châssis, lesdits rouleaux étant aptes à assurer la mise en tension et l'entraînement desdites courroies dans une direction donnée, une chambre de formation (7) de la balle délimitée en partie par une zone de longueur variable desdites courroies (10) s'étendant entre un rouleau amont et un rouleau aval, dite zone de formation (10a), un dispositif (14) apte à faire varier la longueur des courroies dans ladite zone de formation (l0a) en fonction du diamètre de la balle (41), caractérisée en ce qu'elle comporte un jeu d'au moins deux rouleaux aval (12,17) équipés de moyens de déplacement, permettant que chacun d'eux puisse alternativement faire office de rouleau aval pour la formation de balles successives. 2. Machine selon la 1 caractérisée en ce qu'elle comporte un jeu de deux rouleaux aval, à savoir un premier (12) et un second (17) rouleaux aval, agencés de telle sorte que, pendant la formation d'une première balle (41), le premier rouleau aval (12) est actif et le second rouleau aval (17) est escamoté et se déplace pour venir, en fin de formation de la première balle (41'), prendre la place du premier rouleau aval (12) en vue de la formation d'une seconde balle (42'), le premier rouleau aval (12) s'escamotant alors tout en accompagnant le déplacement de la première balle (41') hors de la zone de formation (l0a). 3. Machine selon la 2 caractérisée en ce les moyens de déplacement des deux rouleaux aval sont des moyens de déplacement à pivotement, chacun des deux rouleaux aval (12,17) étant monté sur deux bras latéraux (15,18) aptes à pivoter autour d'un axe transversal (16) aux parois du châssis (13) et ayant entre eux un écartement supérieur à la largeur de la balle (41). 4. Machine selon la 3 caractérisée en ce que les deux rouleaux aval (12,17) sont montés à pivotement autour du même axe théorique (16) et à mêmedistance de celui-ci, chaque rouleau aval faisant un pivotement de 360 autour dudit axe (16), pour retrouver sa place entre deux cycles de formation de balle. 5. Machine selon la 4 caractérisée en ce que les premiers bras latéraux (15) supportant le premier rouleau aval (12) et les seconds bras latéraux (18) supportant le second rouleau aval (17) sont montés à pivotement sur deux arbres coaxiaux (19,20), indépendants, équipés de moyens d'entraînement (21, 23, 22, 24) dans les deux sens de rotation. 6. Machine selon l'une des 1 à 5 caractérisée en ce que la chambre de formation (7) de la balle est délimitée également par un cylindre cannelé (8), entraînant la nappe végétale (3) vers la zone de formation (10a), et par un rouleau de renvoi (9) de la nappe (3) pour le lancement de la première spire de la balle, ledit cylindre cannelé (8) et ledit rouleau de renvoi (9) tournant tous deux dans la direction contraire (F1) à celle des courroies (F2). 7. Machine selon l'une des 1 à 6 caractérisée en ce qu'elle comporte une chambre de transfert (30) de la balle terminée (41') délimitée par une zone des courroies de longueur variable, dite zone de transfert (10b), s'étendant en aval de la zone de formation (10a) et par un dispositif d'entraînement (:31) et en ce que le dispositif d'entraînement (31) est monté oscillant entre une position de transfert dans laquelle il est incliné pour faciliter le transfert de la balle et une position de blocage dans laquelle il est sensiblement horizontal pour empêcher le retour de la balle dans la chambre de transfert (30). 8. Machine selon la 7 caractérisée en ce qu'elle comporte une chambre arrière (39) de la balle terminée (41') délimitée par une zone des courroies, s'étendant en aval de la zone de transfert (10b), et un dispositif d'enveloppement ou de liage de la balle stationnée dans ladite chambre arrière. 9. Machine selon l'une des 7 ou 8 caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif de poussée (37), déplaçable en sorte de s'appliquer sur la face intérieure des courroies (10) et de repousser lesdites courroies pour aider au déplacement de la balle terminée (41') vers la chambre de transfert (30) et/ou vers la chambre arrière (33). 10. Machine selon la 9 caractérisée en ce que le dispositif de poussée (37) comporte un rouleau (38) monté entre deux bras latéraux (39), aptes à pivoter par rapport à un axe (40) transversal aux parois du châssis (13). 11. Machine selon l'une des 8 à 10 caractérisée en ce qu'elle comporte une trappe (34) d'évacuation de la balle enveloppée ou liée (41"), donnant sur la chambre arrière (33), montée à pivotement entre une position fermée dans laquelle elle supporte ladite balle et une position ouverte dans laquelle elle permet l'évacuation de ladite balle. 12. Machine selon l'une des 7 à 11 caractérisée en ce que, la chambre de formation (7) de la balle et la chambre de transfert (30) étant délimitées latéralement par deux plaques (25,26), une ouverture annulaire (27) est formée dans chacune desdites plaques pour permettre le passage des extrémités des deux rouleaux aval (12, 17) lors de leur pivotement angulaire et en ce que la portion circulaire (25a, 26a) de ladite plaque (25, 26) située à l'intérieur de l'ouverture annulaire (27) est fixée au châssis (13) en porte-à-faux, par une entretoise (29) passant à travers les arbres coaxiaux (19, 20). 13. Machine selon la 12 caractérisée en ce que l'ouverture annulaire (27) est au moins partiellement obturée par des pièces d'obturation en arc de cercle disposées entre les extrémités des deux rouleaux aval (12, 17) et aptes à coulisser dans ladite ouverture (27) sous la poussée desdites extrémités.
A
A01
A01F
A01F 15
A01F 15/07
FR2895037
A1
DISPOSITIF A CLAPETS POUR COMPRESSEUR DE FLUIDE ET COMPRESSEUR DE FLUIDE
20,070,622
L'invention concerne un dispositif a clapets pour compresseur de fluide et un compresseur de fluide notamment de fluide frigorigene. Dans les compresseurs de fluides alternatifs connus, une plaque a clapets est prevue de fagon a permettre ('admission du fluide vers un systeme de compression proprement dit (cylindre et piston) et le refoulement du fluide comprime, ceci a travers des orifices de la plaque fermes respectivement par des clapets d'aspiration et de refoulement. Les clapets sont generalement fixes a la plaque a clapets. Le clapet d'aspiration est fixe sur une des faces de la plaque a clapets et le clapet de refoulement est fixe sur I'autre face de la plaque a clapets generalement par des moyens distincts. Les clapets sont par exemple formes de lames en acier a ressort venant ouvrir ou fermer Ies orifices de la plaque a clapets selon les phases d'un cycle de fonctionnement du systeme de compression. Le cycle de fonctionnement enchaine habituellement des phases d'aspiration, de compression et de refoulement. Par ailleurs, les compresseurs rayonnent une energie acoustique non negligeable du fait d'une part des vibrations mecaniques engendrees notamment par le choc des clapets sur la plaque a clapet et, d'autre part, du bruit genere par I'ecoulement du fluide, notamment le bruit d'aspiration. Cette energie acoustique est genante quelle que snit ('application domestique ou commerciale. Dans les systemes connus, on essaie de diminuer les nuisances sonores par diverses dispositions attenuant les vibrations et par des silencieux attenuant les bruits d'ecoulement des fluides. Ces silencieux peuvent par exemple etre constitues par des chambres par ou transite le fluide refrigerant a ('entree et a la sortie du compresseur. Ces chambres ont des volumes et des sections de conduit d'entree et de sortie determines pour obtenir une attenuation optimum sur des bandes de frequences choisies car pergues comme genantes. Les silencieux sont effectivement determines pour intervenir sur les bandes de frequences : • les plus influentes sur le niveau acoustique global, • les plus genantes pour l'homme, • intervenant de fawn critique par phenomene de resonance avec d'autre source acoustique d'une application frigorifique. Le compresseur comporte en outre une culasse composee de deux chambres distinctes et contigues coiffant la plaque a clapets. Par rapport a la culasse chaque circuit, aspiration et refoulement comporte un dispositif en amont de la chambre aspiration et en aval de la chambre refoulement ayant une fonction de silencieux. Dans cette disposition, avant compression, le fluide traverse le silencieux d'aspiration avant d'atteindre la chambre d'aspiration. La culasse est par ailleurs rechauffee par le fluide refoule dans la chambre de refoulement. Pour eviter ce rechauffement on a tente de disposer la sortie du silencieux d'aspiration directement en contact avec la face superieure de la plaque a clapet par I'intermediaire d'un joint pour assurer I'etancheite de I'ecoulement et on a realise le silencieux dans un materiau isolant par exemple plastique. Par reduction des echanges thermiques cette disposition evite le rechauffage du fluide avant de penetrer dans le cylindre et participe a I'obtention des performances frigorifiques. Cependant, la presence du clapet de refoulement sur la face superieure de la plaque a clapet gene la mise en place du silencieux d'aspiration. Dans les compresseurs de petite puissance et de faible encombrement, le clapet de refoulement a generalement la forme d'un fer a cheval dont les extremites sont fixees sur la plaque a clapet et dont Ia partie centrale recouvre les orifices de refoulement. Les extremites du clapet reduisent I'espace disponible pour la mise en place et le contact entre la sortie du silencieux et la plaque a clapet. L'invention vise a pallier les problemes cites plus haut en modifiant la forme du clapet de refoulement pour liberer au maximum I'espace de la plaque a clapet situe au-dessus du cylindre. A cet effet, I'invention a pour objet un dispositif a clapets pour compresseur de fluide, comprenant une plaque a clapets percee d'au moins un orifice de refoulement du fluide, un clapet de refoulement situe sur une face de la plaque a clapets, le clapet de refoulement permettant d'obturer le ou les orifices de refoulement, caracterise en ce que le clapet de refoulement comporte deux bras, les deux bras etant solidaires en une premiere extremite de chacun, le ou les orifices de refoulement etant obtures chacun par un bras au niveau des secondes extremites des bras, en ce que le clapet de refoulement est fixe a la plaque a clapets au niveau des premieres extremites et en ce que les deux bras peuvent se mouvoir librement Fun de I'autre pour ouvrir et fermer le ou les orifices de refoulement. Avantageusement, la plaque a clapets est percee de deux orifices de refoulement obture chacun par un des bras du clapet de refoulement. Neanmoins, on peut realiser un compresseur de petite cylindree dont la plaque a clapet ne comporte qu'un seul orifice de refoulement. Mais meme pour un tel compresseur, on utilisera de preference le clapet developpe pour un compresseur dont la plaque a clapet comporte deux orifices de refoulement. Cela permet de standardiser les approvisionnements. Un seul clapet peut titre utilise pour toute une gamme de compresseurs. Dans cette gamme on trouvera des compresseurs dont la plaque a clapet est percee d'un ou plusieurs orifices de refoulement. Cela permet egalement de standardiser le procede de fabrication de la gamme de compresseur. Par exemple, les moyens de fixation du clapet pourront titre mis en oeuvre sans changement dans les differents compresseurs de la gamme. L'invention a egalement pour objet un compresseur de fluide comprenant un dispositif a clapets tel que decrit plus haut et un silencieux d'aspiration par lequel le fluide est introduit dans un orifice d'aspiration de la plaque a clapet, caracterise en ce que le silencieux d'aspiration comporte une pipe en contact avec la plaque a clapet par I'intermediaire d'un joint de culasse, le fluide etant introduit dans ('orifice d'aspiration par la pipe. Un avantage de I'invention est lie au fait que les deux bras peuvent se mouvoir librement I'un de I'autre pour ouvrir et fermer le ou les orifices de refoulement. Cette liberte de mouvement permet a chaque bras de n'ouvrir ('orifice de refoulement qu'il recouvre que Iorsque la pression de fluide au niveau de ('orifice atteint une valeur donnee. La liberte de mouvement evite egalement tout lien entre les deux bras du clapet de refoulement. Un tel lien reduirait la place disponible sur la plaque a clapet pour la mise en place d'un silencieux d'aspiration. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaitront a la lecture de la description detaillee d'un mode de realisation donne a titre d'exemple, description illustree par le dessin joint dans lequel : Ia figure 1 represente en vue eclatee une partie d'un compresseur ; la figure 2 represente une vue eclatee d'un dispositif a clapet ; Ia figure 3 represente une vue eclatee d'un dispositif a clapet sur 5 lequel vient se monter un silencieux d'aspiration. Par souci de clarte, les memes elements porteront les memes reperes dans les differentes figures. La figure 1 represente un dispositif a clapet 1 destine a etre monte sur un systeme de compression comportant par exemple un piston se 10 deplarant dans un cylindre. Sur la figure 1, le systeme de compression n'est pas represents. Le dispositif a clapet 1 comporte une plaque a clapets 2 comportant par exemple deux orifices d'aspiration 3 et par exemple deux orifices de refoulement 4 permettant a un fluide de penetrer et de sortir du 15 cylindre. Un joint de plaque a clapet 5 assure I'etancheite entre la plaque a clapets 2 et une surface plane du systeme de compression. Le joint de plaque a clapet 5 comporte une ouverture 6 ayant sensiblement la forme d'une section plane du cylindre. Le dispositif 1 comporte en outre une culasse 7 coiffant la plaque 20 a clapets 2 et dans laquelle sont menagees des chambres d'aspiration et de refoulement. La chambre d'aspiration menagee dans la culasse 7 est occupee par la pipe 36 du silencieux 35 qui conduit le fluide a comprimer vers les orifices d'aspiration 3 et la chambre de refoulement evacue le fluide comprime sortant des orifices de refoulement 4 hors du systeme de 25 compression. Un joint de culasse 8 assure I'etancheite de la culasse 7 par rapport a une premiere face 9 de la plaque a clapets 2 et plus precisement I'etancheite de la chambre refoulement. Le joint de culasse 8 assure egalement I'etancheite entre un silencieux 35 et les orifices d'aspiration 3. 30 Le dispositif 1 comporte un clapet d'aspiration 10 situe sur une seconde face 11 de la plaque a clapets 2. La seconde face 11 est opposee a la premiere face 9. Le clapet d'aspiration 10 obture les orifices d'aspiration 3 lorsque la pression regnant dans le cylindre est superieure a la pression regnant dans le silencieux 35 au niveau d'une pipe d'aspiration 36 du 35 silencieux 35. Au contraire, le clapet d'aspiration 10 s'ouvre pour laisser le fluide penetrer dans le cylindre du systeme de compression non represents lorsque la pression qui y regne est inferieure a la pression regnant dans le silencieux 35 au niveau de la pipe d'aspiration 36. Le clapet d'aspiration 10 a la forme d'une lame plane sensiblement parallele a la seconde face 11 de la plaque a clapets 2. Le dispositif 1 comporte egalement un clapet de refoulement 15 situe sur la premiere face 9 de la plaque a clapets 2. Le clapet de refoulement 15 obture les orifices de refoulement 4 lorsque la pression regnant dans le cylindre est inferieure a la pression regnant dans la culasse, au niveau de la chambre de refoulement. Au contraire, le clapet de refoulement 15 s'ouvre pour laisser le fluide sortir du cylindre du systeme de compression non represents lorsque la pression qui y regne est superieure a la pression regnant dans la culasse 7 au niveau de la chambre de refoulement. Le clapet de refoulement 15 a la forme d'une lame plane sensiblement parallele a la premiere face 9 de la plaque a clapets. Avantageusement, pour limiter le deplacement du clapet de refoulement, le dispositif comporte une butee 16. Le dispositif 1 comporte des moyens 17 pour positionner et fixer le clapet de refoulement 15 sur la premiere face 9 de la plaque a clapets 2 ainsi que positionner le clapet d'aspiration 10 sur la seconde face 11 de la plaque a clapets 2. Les moyens 17 sont par exemple formes par des rivets. La figure 2 represente plus en detail les clapets 10 et 15 ainsi que la plaque a clapet 2. Le clapet de refoulement 15 a la forme d'une fourche et comporte deux bras 20 et 21 solidaires en une premiere extremite, respectivement 22 et 23, de chacun. Les orifices de refoulement 4 sont obtures chacun par un bras 20 ou 21 au niveau de secondes extremites, respectivement 24 et 25 des bras 20 et 21. Le clapet de refoulement 15 est fixe a la plaque a clapets 2 au niveau des premieres extremites 22 et 23 par les rivets 17 non representes sur la figure 2. Les deux bras 20 et 21 peuvent se mouvoir librement I'un de I'autre pour ouvrir et fermer les orifices de refoulement 4. Les deux bras sont uniquement relies par une partie 26 du clapet de refoulement 15. la partie 26 est situee entre les deux rivets 17 et reste immobile lors de I'ouverture et de la fermeture du clapet de refoulement 15. Les bras 20 et 21 forment les parties actives du clapet de refoulement 15 ayant par exemple la forme d'une lame recouvrant les orifices de refoulement 4 pour les obturer Iorsque la pression de fluide regnant dans le cylindre est inferieure a Ia pression regnant dans la culasse 7 au niveau de la chambre de refoulement. A I'inverse, Iorsque la pression regnant dans le cylindre est superieure a la pression regnant dans la culasse 7 au niveau de Ia chambre de refoulement, les bras 20 et 21 se deforment pour ouvrir Ies orifices de refoulement 4. Avantageusement, les bras 20 et 21 sont sensiblement rectilignes et ne s'etendent pas au-del& des orifices de refoulement 4. Cela permet d'optimiser la masse du clapet de refoulement 15 au juste necessaire. En effet, le fait de reduire la masse du clapet de refoulement 15 permet de reduire son inertie et, par le fait, le temps de reponse lors des mouvements (ouverture ou fermeture) du clapet de refoulement 15. La deformation des bras 20 et 21 est limitee par la butee 16. Cette butee 16 a sensiblement la meme forme que le clapet de refoulement 15 , a savoir celle d'une fourche. Les rivets 17 fixent egalement la butee 16 dans sa partie centrale 29. Comme le clapet de refoulement 15, la butee comporte deux bras 30 et 31 se developpant de part et d'autre de la partie centrale 29 et se plapant au-dessus des deux bras, respectivement 20 et 21, du clapet de refoulement 15. La butee 16 est realisee de fawn massive de maniere a ne sensiblement pas se deformer. L'extremite libre de chaque bras 30 et 31 de la butee 16 est Iegerement distante des bras 20 et 21 du clapet de refoulement 15 de fawn a permettre la deformation du clapet de refoulement 15 sous la pression du fluide dans les orifices de refoulement 4. L'ouverture maximum du clapet de refoulement 15 est obtenue Iorsque les bras 20 et 21 du clapet de refoulement viennent en contact avec les bras 30 et 31 de la butee 16. Dans la variante representee, chaque bras 20 et 21 recouvre un orifice de refoulement 4. Lorsqu'on realise un compresseur de plus petite cylindree, ii est possible de reutiliser le clapet de refoulement 15 et la butee 16 en ne redeveloppant que la plaque a clapet qui pourra ne comporter qu'un seul orifice de refoulement 4. Le deuxieme orifice 4 est simplement obture et Ie bras recouvrant I'orifice obture ne se souleve pas tors du fonctionnement du compresseur. Seul I'autre bras assure I'obturation de I'orifice existant. Le silencieux d'aspiration 35 comporte une pipe 36 en contact avec la plaque a clapet 2 uniquement par I'intermediaire du joint de culasse 8, le fluide etant introduit dans les orifices d'aspiration 3 par la pipe 36. Avantageusement, les orifices d'aspiration 3 sont sensiblement situes entre les orifices de refoulement 4. Les orifices d'aspiration 3 et de refoulement 4 doivent titre situes au-dessus du cylindre pour permettre au fluide d'y penetrer et d'en ressortir. Le cylindre a generalement une section circulaire. Ce qui impose pour les orifices 3 et 4 d'etre inscrit dans un cercle de la plaque a clapet 2. En mettant en oeuvre ('invention, dans sa configuration particuliere ou les orifices d'aspiration 3 sont situes entre les orifices de refoulement 4, on peut augmenter la section de passage du fluide au maximum possible dans la limite du cercle de la plaque a clapet 2. Une autre limite est neanmoins imposee par la presence du joint de culasse 8 assurant I'etancheite entre la pipe 36 et les orifices d'aspiration 3. Le joint de culasse 8 est plaque contre la face 9 de la plaque a clapet 2 par la culasse 7. Une partie 40 du joint de culasse 8 s'etend entre les orifices d'aspiration 3 et de refoulement 4. Avantageusement, le silencieux d'aspiration 35 est positionne directement sur la plaque a clapet 2 par I'intermediaire du joint de culasse 8.20
L'invention concerne un dispositif à clapets pour compresseur de fluide et un compresseur de fluide notamment de fluide frigorigène.Le dispositif à clapets pour compresseur de fluide, comprend une plaque à clapets (2) percée d'au moins un orifice de refoulement (4) du fluide, un clapet de refoulement (15) situé sur une face (9) de la plaque à clapets (2), le clapet de refoulement (15) permettant d'obturer le ou les orifices de refoulement (4). Le clapet de refoulement (15) comporte deux bras (20, 21), les deux bras (20, 21) étant solidaires en une première extrémité (22, 23) de chacun, les orifices de refoulement (4) étant obturés chacun par un bras (20, 21) au niveau des secondes extrémités (24, 25) des bras (20, 21). Le clapet de refoulement (15) est fixé à la plaque à clapets (2) au niveau des premières extrémités (22, 23). Les deux bras (20, 21) peuvent se mouvoir librement l'un de l'autre pour ouvrir et fermer le ou les orifices de refoulement (4).Le compresseur de fluide comprend un dispositif à clapets tel que décrit plus haut et un silencieux d'aspiration (35) par lequel le fluide est introduit dans un orifice d'aspiration (3) de la plaque à clapet (2). L'orifice d'aspiration (3) est sensiblement situé entre les orifices de refoulement (4), et le silencieux d'aspiration (35) comporte une pipe (36) en contact direct avec la plaque à clapet (2) par l'intermédiaire d'un joint de culasse (8), le fluide étant introduit dans l'orifice d'aspiration (3) par la pipe (36).
1. Dispositif a clapets pour compresseur de fluide, comprenant une plaque a clapets (2) percee d'au moins un orifice de refoulement (4) du fluide, un clapet de refoulement (15) situe sur une face (9) de la plaque a clapets (2), le clapet de refoulement (15) permettant d'obturer le ou Ies orifices de refoulement (4), caracterise en ce que le clapet de refoulement (15) comporte deux bras (20, 21), les deux bras (20, 21) etant solidaires en une premiere extremite (22, 23) de chacun, le ou les orifices de refoulement (4) etant obtures chacun par un bras (20, 21) au niveau des secondes extremites (24, 25) des bras (20, 21), en ce que le clapet de refoulement (15) est fixe a la plaque a clapets (2) au niveau des premieres extremites (22, 23) et en ce que les deux bras (20, 21) peuvent se mouvoir librement run de I'autre pour ouvrir et fermer le ou les orifices de refoulement (4). 2. Dispositif a clapets selon la 1, caracterise en ce 15 que la plaque a clapets (2) est percee de deux orifices de refoulement (4). 3. Dispositif a clapets selon selon la 2, caracterise en ce que la plaque a clapet (2) est percee d'au moins un orifice d'aspiration (3) sensiblement situe entre les orifices de refoulement (4). 20 4. Dispositif a clapets selon rune des precedentes, caracterise en ce qu'iI comporte une butee (16) permettant de limiter le deplacement du clapet de refoulement (15), et en ce que la butee (16) comporte deux bras (30, 31) sensiblement paralleles aux bras (20, 21) du 25 clapet de refoulement (15). 5. Dispositif a clapets selon rune des precedentes, caracterise en ce que les bras (20, 21) sont sensiblement rectilignes et ne s'etendent pas au-dela des orifices de refoulement (4). 6. Compresseur de fluide comprenant un dispositif a clapets selon rune des precedentes et un silencieux d'aspiration (35) par Iequel le fluide est introduit dans un orifice d'aspiration (3) de la plaque a clapet (2), caracterise en ce que le silencieux d'aspiration (35) comporte une 30pipe (36) en contact avec la plaque a clapet (2) par I'intermediaire d'un joint de culasse (8), le fluide etant introduit dans l'orifice d'aspiration (3) par la pipe (36). 7. Compresseur selon la 6, caracterise en ce que le silencieux d'aspiration (35) est positionne directement sur la plaque a clapet (2) par I'intermediaire d'un joint de culasse (8).
F
F04
F04B
F04B 53,F04B 39
F04B 53/10,F04B 39/00,F04B 39/12
FR2892390
A1
PROCEDE POUR ALIMENTER EN LIQUIDE UN DISPOSITIF DE NEBULISATION ET CARTOUCHE POUR UN TEL DISPOSITIF DE NEBULISATION
20,070,427
La présente invention concerne les dispositifs de nébulisation de liquide et notamment l'alimentation de tels dispositifs en liquide à nébuliser. Un dispositif de nébulisation de liquide est décrit dans la demande internationale WO 99/46126 (US 6,460,980). Bien qu'initialement destiné à la réalisation d'une tête d'impression à jet d'encre, un tel dispositif fait l'objet de diverses autres applications, notamment des applications à la nébulisation de liquides dans l'air, à des fins d'humidification ou de rafraîchissement de l'air, ou pour diffuser des produits assainissants, désodorisants, désinfectants, des parfums,... comme décrit par exemple dans la demande EP 0714709 ou la demande WO 00/78467. La figure 1 est le schéma de principe d'un dispositif de nébulisation classique du type précité. Le dispositif comprend une tête de nébulisation 30, un réservoir principal 1 contenant un liquide 36 à nébuliser, un réservoir intermédiaire 33 contenant également du liquide 36, une canalisation 31 reliant le réservoir 33 à la tête de nébulisation 30 et une canalisation 34 équipée d'une pompe électrique 35, reliant le réservoir 1 au réservoir 33. Les réservoirs 1 et 33 sont soumis à la pression atmosphérique Patm. La tête de nébulisation 30, sensiblement horizontale, comprend un tube capillaire 30-1 et une buse 30-2 d'éjection du liquide. La tête de nébulisation revêt généralement la forme d'une aiguille creuse d'un diamètre intérieur inférieur au millimètre et d'une longueur de quelques centimètres, dont le corps forme le tube capillaire 30-1 et dont l'extrémité distale, biseautée, forme la buse d'éjection 30-2. La tête de nébulisation 30 est couplée mécaniquement à un moyen vibrant, généralement un transducteur piézo-électrique TPE à résonateur. Le transducteur TPE est excité par un signal alternatif Sv fourni par un circuit EXCT. Le circuit EXCT est piloté par un circuit de contrôle CNTCT qui définit la durée de cycles de nébulisation. Le circuit CNTCT contrôle également la pompe 35 et ajuste le niveau de liquide dans le réservoir intermédiaire 33, qu'il surveille au moyen d'un détecteur de niveau 33a. Lorsque le signal d'excitation Sv est appliqué au transducteur TPE, la tête de nébulisation entre en résonance et des gouttelettes 32 de liquide 36 sont éjectées, formant une sorte de brouillard de gouttelettes ou "jet de nébulisation". Pendant la nébulisation, la tête de nébulisation 30 est alimentée en liquide par capillarité et par gravité, la pression à l'entrée du tube capillaire 30-1 étant fonction de la hauteur hl de la colonne de liquide entre le réservoir intermédiaire 33 et le tube capillaire 30-1. Dans le cadre d'une réalisation industrielle d'un tel dispositif de nébulisation, un objectif général de la présente invention est de prévoir un procédé permettant d'alimenter en liquide un tel dispositif de nébulisation, de façon aisée pour l'utilisateur et d'une manière commercialement valable pour le fabriquant. A cet effet, une idée de l'invention est d'alimenter le dispositif en liquide en utilisant en tant que réservoir principal 1 une cartouche amovible à usage unique. La réalisation d'une telle cartouche pose toutefois divers problèmes en raison de contraintes techniques et 35 économiques à respecter, notamment : 1) avant d'être mise en place dans le dispositif de nébulisation, la cartouche doit contenir le liquide de manière totalement étanche et doit être transportable, 2) la cartouche étant à usage unique, elle doit être réalisée avec le moins de matière possible, pour être d'un faible prix de revient, 3) la cartouche doit comprendre une interface, telle un moyen d'operculage pouvant être percé afin de mettre en communication de façon étanche l'intérieur de la cartouche avec la canalisation menant à la tête de nébulisation, 4) la cartouche doit être d'une mise en place simple et aisée dans le dispositif de nébulisation, sans risque de fuite accidentelle de liquide au moment de son installation, et 5) une fois la cartouche installée, le liquide à l'intérieur de la cartouche doit être maintenu au voisinage de la pression atmosphérique, pour que la cartouche puisse se vider progressivement sans qu'apparaisse une dépression qui limiterait le débit du liquide à l'entrée de la tête de nébulisation voire qui empêcherait le liquide de s'écouler dans la canalisation. Ainsi, la présente invention vise à satisfaire des exigences qui apparaissent contradictoires. Notamment, réaliser la cartouche avec un minimum de matière implique que la cartouche sera souple et donc difficile à manipuler, alors que le perçage d'un moyen d'operculage en caoutchouc nécessite d'exercer une pression assez importante sur la cartouche et nécessite ainsi une bonne rigidité de la cartouche. En résumé, la présente invention vise une cartouche à faible prix de revient qui puisse être facilement manipulée et installée dans un dispositif de nébulisation, sans risque d'écoulement intempestif de liquide à nébuliser en dehors du circuit de liquide du dispositif de nébulisation. Un autre objectif de l'invention est de réaliser un système d'alimentation en liquide de la tête de nébulisation qui soit simple et peu coûteux, et permette la réalisation d'un dispositif de nébulisation utilisable en tous lieux et dans des conditions difficiles, notamment en présence de chocs et de vibrations. Pour atteindre ces objectifs, la présente invention prévoit un procédé pour alimenter en liquide un dispositif de nébulisation de liquide, comprenant les étapes consistant à réaliser une cartouche comprenant des parois souples et déformables, au moins une première zone de renfort et un orifice d'écoulement de liquide, disposer du liquide à nébuliser dans la cartouche et obturer l'orifice avec une membrane, équiper le dispositif de nébulisation d'un boîtier comprenant un logement de réception de la cartouche et d'un moyen de perçage de la membrane agencé sous le logement, et engager la cartouche dans le logement en disposant la membrane au-dessus du moyen de perçage, puis appuyer sur la première zone de renfort pour percer la membrane. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend les étapes consistant à prévoir sur la cartouche une zone amincie destinée à être percée pour mettre le liquide à l'intérieur de la cartouche à la pression atmosphérique, ne remplir la cartouche que partiellement de liquide à nébuliser, de manière que la zone amincie s'étende au-dessus de la surface du liquide lorsque la cartouche est agencée dans le dispositif de nébulisation, et percer la zone amincie lorsque la cartouche est introduite dans le logement. Selon un mode de réalisation, la zone amincie est 35 formée sur une face arrière de la cartouche dans une région adjacente à une face supérieure de la cartouche, la cartouche étant remplie de liquide à nébuliser jusqu'à un niveau immédiatement en dessous de la zone amincie. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une étape consistant à prévoir dans une partie haute du logement un moyen de perçage de la partie amincie de la cartouche solidaire du boîtier. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend les étapes consistant à prévoir sur la cartouche au moins une seconde zone de renfort, et appuyer sur la seconde zone de renfort pour percer la partie amincie avec le moyen de perçage, après avoir engagé la cartouche dans le logement et avoir percé la membrane. Selon un mode de réalisation, la seconde zone de renfort est conformée de manière à ceinturer la cartouche de part et d'autre de la zone amincie. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend les étapes consistant à prévoir sur la cartouche un manchon s'étendant à partir d'une face inférieure de la cartouche, et présentant une extrémité distale formant l'orifice d'écoulement de liquide, conformer la cartouche de manière que celle-ci présente une hauteur sensiblement égale à la hauteur du logement sans tenir compte du manchon, conformer la cartouche de manière que celle-ci présente une face latérale comportant un décrochement permettant d'engager partiellement la cartouche dans le logement tout en plaçant le manchon au-dessus du moyen de perçage de la membrane, et, après perçage de la membrane, abaisser la cartouche et faire pivoter la cartouche autour du moyen de perçage, pour que le reste de la cartouche pénètre dans le logement. Selon un mode de réalisation, la première zone de renfort est conformée de manière à ceinturer la cartouche en passant au voisinage de l'orifice d'écoulement. Selon un mode de réalisation, la cartouche est conformée de manière à présenter une hauteur inférieure 5 à sa largeur. Selon un mode de réalisation, le dispositif de nébulisation de liquide comporte une tête de nébulisation vibrante comprenant un tube capillaire et une buse d'éjection de liquide, alimentée par le liquide 10 présent dans la cartouche, le procédé comprenant une étape consistant à prévoir dans le dispositif de nébulisation, une canalisation sans moyen de pompage et sans réservoir intermédiaire pour relier la cartouche à la tête de nébulisation, 15 alimentée en liquide hydrostatique due à une niveau de liquide dans nébulisation. Selon un mode de réalisation, le logement recevant 20 la cartouche est agencé au-dessus de la tête de nébulisation, à une hauteur suffisante pour exercer sur le liquide à l'entrée du tube capillaire, pendant des cycles de nébulisation, une pression hydrostatique supérieure à un premier seuil de pression au-delà duquel 25 le liquide coule à travers la tête de nébulisation quand celle-ci est à l'arrêt, mais inférieure à un second seuil de pression au-delà duquel le liquide coulerait à travers la tête de nébulisation lorsque celle-ci est entraînée en vibration. 30 L'invention concerne également une cartouche pour dispositif de nébulisation de liquide, contenant ou destinée à contenir un liquide à nébuliser et présentant un orifice d'écoulement du liquide. Selon l'invention, la cartouche comprend une 35 enveloppe comportant des parois souples et déformables la tête de nébulisation étant sous l'effet d'une pression différence de hauteur entre le la cartouche et la tête de et au moins une première zone de renfort servant de zone d'appui sur l'enveloppe pour percer une membrane obturant l'orifice d'écoulement lors de l'installation de la cartouche dans un dispositif de nébulisation. Selon un mode de réalisation, la cartouche contient du liquide et la membrane obture l'orifice d'écoulement. Selon un mode de réalisation, la cartouche est partiellement remplie de liquide et comprend une zone amincie destinée à être percée pour mettre le liquide à la pression atmosphérique, la zone amincie étant agencée au-dessus de la surface du liquide lorsque la cartouche est installée dans une position d'utilisation dans un dispositif de nébulisation. Selon un mode de réalisation, la zone amincie est formée sur une face arrière de l'enveloppe dans une région adjacente à une face supérieure de l'enveloppe, la cartouche étant remplie de liquide à nébuliser jusqu'à un niveau immédiatement en dessous de la zone amincie lorsqu'elle est dans la position d'utilisation. Selon un mode de réalisation, la cartouche comprend au moins une seconde zone de renfort servant de zone d'appui sur la cartouche pour percer la zone amincie lors de l'installation de la cartouche dans un dispositif de nébulisation. Selon un mode de réalisation, la seconde zone de renfort ceinture l'enveloppe de part et d'autre de la zone amincie. Selon un mode de réalisation, la zone amincie présente une épaisseur comprise entre 0,1 et 0,5 mm, et l'épaisseur de la seconde zone de renfort dans laquelle est formée la zone amincie est comprise entre 0,8 et 1,5 mm. Selon un mode de réalisation, l'orifice d'écoulement de liquide comprend un manchon s'étendant à 35 partir d'une face inférieure de l'enveloppe, l'enveloppe comprenant une face latérale présentant un décrochement permettant d'engager la cartouche dans un dispositif de nébulisation tout en plaçant le manchon au-dessus d'un moyen de percement de la membrane. Selon un mode de réalisation, la première zone de renfort ceinture l'enveloppe en passant par l'orifice d'écoulement ou au voisinage de celui-ci. Selon un mode de réalisation, l'enveloppe présente une épaisseur comprise entre 0,3 et 0,8 mm, et l'épaisseur de la première zone de renfort est comprise entre 0,8 et 1,5 mm. Selon un mode de réalisation, l'enveloppe est réalisée en polyéthylène haute densité. Ces objets, caractéristiques et avantages ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés plus en détail dans la description suivante du procédé de l'invention et d'un exemple de réalisation d'une cartouche et d'un dispositif de nébulisation selon l'invention, faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : - la figure 1 précédemment décrite représente schématiquement un dispositif de nébulisation classique ; - la figure 2 représente en perspective une cartouche selon l'invention ; - la figure 3 est une vue en perspective représentant un dispositif de nébulisation selon l'invention et illustrant l'installation de la cartouche dans le dispositif ; - la figure 4 est une vue latérale en coupe partielle de la cartouche et du dispositif de nébulisation ; - la figure 5 est une vue de dessus en coupe partielle du dispositif de nébulisation et de plusieurs positions successives de la cartouche durant l'installation de celle-ci ; et la figure 6 est une vue en perspective du dispositif de nébulisation une fois la cartouche installée dans le 5 dispositif. La figure 2 représente une cartouche selon l'invention comprenant une enveloppe 1 ayant une forme allongée sensiblement parallélépipédique aux arêtes arrondies. La cartouche présente une face supérieure la, 10 une face inférieure lb, une face latérale droite 1c, une face latérale gauche (non référencée), une face arrière ld (apparaissant ici comme une face avant car la cartouche est vue de dos) et une face avant le. La cartouche comprend également un manchon 2 s'étendant 15 perpendiculairement à la face inférieure lb de l'enveloppe. La cartouche présente une hauteur, une largeur et une profondeur. La hauteur de la cartouche est définie ici comme étant la distance entre la face supérieure la 20 et la face inférieure lb, la largeur de la cartouche comme étant la distance entre la face latérale droite le et la face latérale gauche, et la profondeur de la cartouche comme étant la distance entre les faces avant et arrière le, ld. 25 La face latérale droite le est ici moins haute que la face latérale gauche et la cartouche présente un décrochement horizontal 3 sensiblement parallèle aux faces la, lb, suivi d'une face latérale décalée 3a, sensiblement parallèle à la face latérale lc, rejoignant 30 la face supérieure la (le décrochement 3 et la face décalée 3a formant une sorte de "marche d'escalier"). Le manchon 2 est disposé sensiblement au droit de la face décalée 3a et son extrémité distale forme une ouverture utilisée pour le remplissage de la cartouche. 35 Une fois la cartouche remplie, l'extrémité distale du manchon est fermée par un septum 7. Le septum 7 est par exemple une membrane en caoutchouc fixée à l'extrémité distale du manchon par une couronne métallique. L'enveloppe 1 de la cartouche présente une hauteur assez faible, pour limiter les variations de la pression hydrostatique dans un circuit de distribution de liquide en fonction du niveau de remplissage de la cartouche. De préférence, la largeur de la cartouche est supérieure à sa hauteur pour que la cartouche présente un volume interne satisfaisant. Pour fixer les idées, la cartouche présente par exemple une hauteur de l'ordre de 5,3 cm, une largeur de l'ordre de 15,5 cm et une profondeur de l'ordre de 7,3 cm. L'enveloppe 1 de la cartouche est réalisée dans un matériau résistant à l'agressivité des liquides tels que les parfums et les huiles essentielles, et de préférence recyclable, par exemple un polymère tel que du polyéthylène haute densité. L'enveloppe 1 présente une faible épaisseur comprise entre 0,3 et 0,8 mm, de préférence de l'ordre de 0,4 mm, de manière à être réalisée avec une quantité minimum de matière et à moindre coût. Elle présente donc une certaine souplesse. L'enveloppe 1 présente également, selon l'invention, des zones de renfort 5a, 5b de plus forte épaisseur (délimitées par des lignes en traits interrompus) qui seront décrites plus loin de façon plus détaillée. Les figures 3 à 5 illustrent la mise en place de la cartouche 1 dans un dispositif de nébulisation selon l'invention. Le dispositif est équipé d'un boîtier 10 comprenant une base 11 refermée par un couvercle 12, la base étant destinée à être accrochée à une surface verticale (mur). La base 11 comprend un logement 15 prévu pour recevoir la cartouche 1 et un coffret 13 recevant la canalisation de liquide (31, 34, fig. 1) ainsi que les circuits électriques de contrôle et de commande du dispositif de nébulisation (circuits EXCT, CNTCT, fig. 1). La tête de nébulisation, non représentée dans un souci de simplicité, a son extrémité distale qui débouche par exemple sur la face avant du coffret 13, à travers une ouverture pratiquée à cet effet, une ouverture correspondante étant prévue sur la face avant du couvercle 12. Le logement 15 se trouve au-dessus du coffret 13 et 10 ce dernier comprend une ouverture supérieure 14 prévue pour recevoir le manchon 2. Sur la figure 4, il apparaît que l'ouverture 14 pratiquée dans le coffret 13 donne accès à l'entrée 18 du circuit de liquide du dispositif de nébulisation 15 (correspondant sur le schéma de principe de la figure 1 à la partie de la canalisation 34 débouchant dans le réservoir 1). L'entrée 18 de la canalisation est agencée pour recevoir le manchon 2 et comporte une aiguille creuse 19 prévue pour percer le septum 7 obturant 20 l'extrémité distale du manchon 2, et mettre ainsi en communication de façon étanche l'intérieur de la cartouche avec la canalisation ou circuit de liquide du dispositif de nébulisation. La cartouche est tout d'abord engagée 25 perpendiculairement dans le logement 15 du boîtier 10, la face latérale droite le de l'enveloppe 1 étant présentée en premier. A cet effet, la hauteur d entre la face supérieure la de l'enveloppe 1 et le décrochement horizontal 3 est sensiblement égale à la longueur du 30 manchon 2. La cartouche peut donc s'engager dans le logement 15 jusqu'à ce que le septum 7 soit en regard de l'aiguille 19. Lorsque cette position est atteinte, la cartouche 1 est déplacée vers le bas (suivant la direction indiquée par la flèche 16 sur la figure 3). Pour que l'aiguille 19 perce le septum 7, une pression doit être exercée sur la face supérieure la de l'enveloppe qui est souple et déformable. A cet effet, la zone de renfort 5a mentionnée plus haut ceinture l'enveloppe 1 et s'étend ainsi le long de la face supérieure la, de la face arrière ld, de la face inférieure lb et de la face avant le en passant au voisinage de la zone de jonction du manchon 2 avec l'enveloppe ou en s'étendant jusqu'à cette zone de jonction. Ainsi, la partie de la zone de renfort 5a située sur la face supérieure la sert de zone d'appui pour percer le septum 7, tout en empêchant une déformation sensible de l'enveloppe. Lorsque la face inférieure lb de la cartouche se trouve en appui sur le coffret 14, le septum 7 est percé et l'intérieur de la cartouche se trouve en communication avec le dispositif de nébulisation 10. Dans cette position, on fait pivoter la cartouche 1 (suivant la direction indiquée par la flèche 16b représentée sur la figure 3) autour de l'aiguille 19, qui sert de pivot, jusqu'à ce que la face arrière 1d de l'enveloppe 1 arrive en butée contre le fond de la base 11 du boîtier. La figure 5 représente en vue de dessus les positions initiale 1-1, intermédiaire 1-2 et finale 1-3 de la cartouche au cours du mouvement de pivotement de la cartouche. La face latérale ic de l'enveloppe 1 doit être suffisamment étroite et présenter des arêtes latérales suffisamment arrondies pour ne pas buter contre le fond de la base 11 durant le mouvement de pivotement de la cartouche 1, comme illustré par la position intermédiaire 1-2. Dans la position finale 1-3, la cartouche se trouve complètement engagée dans son logement 15 dans le boîtier 10, comme illustré par la figure 6. Avant d'atteindre la position finale 1-3, une pointe 17 (figure 3) vient au contact d'une zone amincie 4 de la cartouche, puis perce cette zone amincie en pratiquant ainsi dans l'enveloppe un orifice 4 permettant de mettre le liquide à la pression atmosphérique (l'orifice venant ici en lieu et place de la zone amincie 4, il est désigné par la même référence que la zone amincie). La pointe 17 est disposée dans le logement 15, perpendiculairement à la base 11 du boîtier, et est solidaire de la base 11. De préférence, la zone amincie 4 présente une épaisseur encore plus réduite que les parties de l'enveloppe s'étendant entre les zones de renfort 5a, 5b. La zone de renfort 5b mentionnée plus haut s'étend parallèlement à la zone de renfort 5a et comporte deux bandes ceinturant la cartouche 1 de part et d'autre de la zone amincie 4. La partie de la zone de renfort 5b s'étendant sur la face avant le, à l'opposé de la zone amincie 4, sert ainsi de zone d'appui pour percer l'enveloppe dans la zone amincie 4, tout en empêchant une déformation sensible de l'enveloppe. Les zones de renfort 5a, 5b présentent par exemple une épaisseur comprise entre 0,8 et 1,5 mm, de préférence de l'ordre de 1 mm, tandis que la zone 25 amincie 4 présente une épaisseur comprise entre 0,1 et 0,5 mm, de préférence de l'ordre de 0,2 mm. Avantageusement, la zone 4 est prévue dans un bossage 6 formé sur la face supérieure la de la cartouche dans une région d'arête entre la face 30 supérieure la et la face arrière ld. La cartouche est ainsi percée au plus près de sa face supérieure la. Il en résulte que la cartouche peut être presque totalement remplie jusqu'à un niveau situé juste en dessous de la zone amincie 4, et que le percement ultérieur de la zone amincie, pour former l'orifice 4, peut être effectué sans risque d'écoulement de liquide. Il est à noter que la souplesse de la cartouche est augmentée par le fait que celle-ci n'est pas totalement remplie. Sans les zones de renfort 5a, 5b, il serait difficile, voire impossible d'appuyer sur la cartouche pour obtenir le percement du septum 7 et de l'orifice 4. Par ailleurs, on peut remarquer sur la figure 6 que le volume du logement 15 est presque totalement occupé par la cartouche 1. Ce résultat est atteint grâce à la forme particulière de la cartouche et à la position du manchon 2 sur la face inférieure lb. Cette disposition permet d'obtenir un dispositif de nébulisation particulièrement compact ayant une autonomie relativement importante. La cartouche 1 peut être fabriquée extrusion et soufflage de matière fluidifiée dans un moule. De cette manière, l'épaisseur de la cartouche peut être contrôlée précisément pour former notamment les zones de renfort 5a, 5b et la zone amincie 4. Le manchon peut être fabriqué séparément et disposé dans le moule avant la fabrication de la cartouche. Comme indiqué plus haut, la faible hauteur de la cartouche offre l'avantage d'une faible variation de la hauteur de la colonne de liquide (entre le niveau de liquide dans la cartouche et la tête de nébulisation) au fur et à mesure que la cartouche se vide, et par conséquent une faible variation de la pression hydrostatique. Ainsi, dans un mode de réalisation du dispositif de nébulisation, le réservoir intermédiaire 33 représenté sur le schéma de principe de la figure 1 est purement et simplement supprimé. Dans ce cas, les canalisations 31 et 34 représentées en figure 1 ne forment qu'une seule canalisation et la pompe de remplissage 35 est remplacée par une vanne d'ouverture et de fermeture de la canalisation. De plus, selon un aspect optionnel mais avantageux de l'invention, la position de la cartouche (position du logement 15, figure 3) par rapport à la tête de nébulisation, et plus particulièrement la hauteur de la cartouche par rapport à la tête de nébulisation, est choisie de manière qu'apparaisse à l'entrée du tube capillaire, pendant des cycles de nébulisation (vanne ouverte), une pression hydrostatique déterminée. Selon l'invention, cette pression déterminée est supérieure à un premier seuil de pression au-delà duquel le liquide coule à travers la tête de nébulisation quand celle-ci est à l'arrêt, mais inférieure à un second seuil de pression au-delà duquel le liquide coule à travers la tête de nébulisation lorsque celle-ci est entraînée en vibration. Une telle pression, correspondant à une surpression par rapport à la pression atmosphérique qui s'exerce en sortie de la tête de nébulisation, permet d'augmenter sensiblement le débit de liquide nébulisé en régime vibratoire. La vanne qui remplace la pompe 35 représentée en figure 1, doit alors être refermée entre les cycles de nébulisation pour éviter les écoulements. Un autre avantage qu'offre la prévision d'une telle surpression est d'amoindrir la sensibilité du dispositif de nébulisation vis-à-vis des variations de niveau de liquide dans la cartouche (y compris en cas de choc ou de mouvement, par exemple lorsque le dispositif est agencé dans un train ou dans un autocar). 1l n'est donc plus nécessaire de surveiller le niveau de liquide au moyen d'un détecteur de niveau, la seule contrainte à respecter étant que le premier seuil de pression hydrostatique ne soit pas dépassé lorsque le niveau de liquide est maximal dans la cartouche. Il apparaîtra clairement à l'homme de l'art que la cartouche et le dispositif de nébulisation selon la présente invention sont susceptibles de diverses autres variantes de réalisation. Notamment, la zone amincie 4 permettant de pratiquer l'orifice 4 peut être agencée sur la face supérieure la de la cartouche, et être percée au moyen d'un outil externe à travers un œil prévu dans la partie supérieure du couvercle 12. L'orifice 4 peut également être pré-percé et être bouché par un opercule à arracher au moment de l'installation de la cartouche. De façon générale, la prévision d'un orifice de mise à la pression atmosphérique est une caractéristique optionnelle de l'invention. L'enveloppe de la cartouche peut par exemple être soumise à une force d'écrasement élastique permettant de maintenir une pression interne sensiblement constante au fur et à mesure que la cartouche se vide. Toutefois, cette solution est moins satisfaisante car il est difficile de réaliser une cartouche qui s'écrase totalement tout en ayant des zones de renfort. Il reste donc inévitablement dans la cartouche en fin d'utilisation un peu de liquide qui ne peut pas être nébulisé, à moins de prévoir un système de pompage onéreux
L'invention concerne un procédé pour alimenter en liquide un dispositif de nébulisation de liquide, comprenant l'utilisation d'une cartouche (1) comprenant des parois souples et déformables, au moins une première zone de renfort (5a) et un orifice (2) d'écoulement de liquide. Le dispositif de nébulisation comprend un boîtier comprenant un logement de réception de la cartouche et d'un moyen de perçage de la membrane agencé sous le logement. La première zone de renfort (5a) sert notamment de zone d'appui pour percer la membrane (7) lors de l'introduction de la cartouche dans le dispositif.
1. Cartouche (1) pour dispositif de nébulisation de liquide, contenant ou destinée à contenir un liquide à nébuliser et présentant un orifice (2) d'écoulement du liquide, caractérisée en ce qu'elle comprend une enveloppe (1) comportant des parois souples et déformables et au moins une première zone de renfort (5a) servant de zone d'appui sur l'enveloppe pour percer une membrane (7) obturant l'orifice d'écoulement (2) lors de l'installation de la cartouche dans un dispositif de nébulisation (10). 2. Cartouche selon la 1, contenant du liquide et dans laquelle ladite membrane (7) obture l'orifice d'écoulement (2). 3. Cartouche selon l'une des 1 et 2, partiellement remplie de liquide et comprenant une zone amincie (4) destinée à être percée pour mettre le liquide à la pression atmosphérique, la zone amincie étant agencée au-dessus de la surface du liquide lorsque la cartouche est installée dans une position d'utilisation dans un dispositif de nébulisation (10). 4. Cartouche selon la 3, dans laquelle la zone amincie (4) est formée sur une face arrière (ld) de l'enveloppe (1) dans une région adjacente à une face supérieure (la) de l'enveloppe, la cartouche étant remplie de liquide à nébuliser jusqu'à un niveau immédiatement en dessous de la zone amincie (4) lorsqu'elle est dans la position d'utilisation. 17 5. Cartouche selon l'une des 3 et 4, comprenant au moins une seconde zone de renfort (5b) servant de zone d'appui sur la cartouche pour percer la zone amincie (4) lors de l'installation de la cartouche dans un dispositif de nébulisation. 6. Cartouche selon la 5, dans laquelle la seconde zone de renfort (5b) ceinture l'enveloppe (1) de part et d'autre de la zone amincie (4). 7. Cartouche selon l'une des 5 et 6, dans laquelle la zone amincie (4) présente une épaisseur comprise entre 0,1 et 0,5 mm, et l'épaisseur de la seconde zone de renfort (5b) dans laquelle est formée la zone amincie est comprise entre 0,8 et 1,5 mm. 8. Cartouche selon l'une des 1 à 7, dans laquelle l'orifice d'écoulement de liquide comprend un manchon (2) s'étendant à partir d'une face inférieure (lb) de l'enveloppe (1), et dans laquelle l'enveloppe comprend une face latérale (lc) présentant un décrochement (3) permettant d'engager la cartouche dans un dispositif de nébulisation (10) tout en plaçant le manchon au-dessus d'un moyen (19) de percement de la membrane (7). 9. Cartouche selon l'une des 1 à 8, dans laquelle la première zone de renfort (5a) ceinture 30 l'enveloppe (1) en passant par l'orifice d'écoulement (2) ou au voisinage de celui-ci. 10. Cartouche selon l'une des 1 à 9, dans laquelle l'enveloppe (1) présente une épaisseur 35 comprise entre 0,3 et 0,8 mm, et l'épaisseur de lapremière zone de renfort (5a) est comprise entre 0,8 et 1,5 mm. 11. Cartouche selon l'une des 1 à 5 10, dans laquelle l'enveloppe (1) est réalisée en polyéthylène haute densité. 12. Procédé pour alimenter en liquide un dispositif de nébulisation de liquide (10), caractérisé en ce qu'il 10 comprend les étapes consistant à : - réaliser une cartouche (1) comprenant des parois souples et déformables, au moins une première zone de renfort (5a) et un orifice (2) d'écoulement de liquide, - disposer du liquide à nébuliser dans la cartouche (1) 15 et obturer l'orifice (2) avec une membrane (7), - équiper le dispositif de nébulisation (10) d'un boîtier (11, 12) comprenant un logement (15) de réception de la cartouche et d'un moyen (19) de perçage de la membrane (7) agencé sous le logement (15), et 20 - engager la cartouche dans le logement en disposant la membrane (7) au-dessus du moyen de perçage (19), puis appuyer sur la première zone de renfort (5a) pour percer la membrane (7). 25 13. Procédé selon la 12, comprenant les étapes consistant à : - prévoir sur la cartouche (1) une zone amincie (4) destinée à être percée pour mettre le liquide à l'intérieur de la cartouche à la pression atmosphérique, 30 - ne remplir la cartouche que partiellement de liquide à nébuliser, de manière que la zone amincie (4) s'étende au-dessus de la surface du liquide lorsque la cartouche est agencée dans le dispositif de nébulisation (10), et - percer la zone amincie lorsque la cartouche est 35 introduite dans le logement (15). 14. Procédé selon la 13, dans lequel la zone amincie (4) est formée sur une face arrière (ld) de la cartouche (1) dans une région adjacente à une face supérieure (la) de la cartouche, la cartouche étant remplie de liquide à nébuliser jusqu'à un niveau immédiatement en dessous de la zone amincie (4). 15. Procédé selon l'une des 13 et 14, comprenant une étape consistant à prévoir dans une partie haute du logement (15) un moyen (17) de perçage de la partie amincie (4) de la cartouche solidaire du boîtier. 16. Procédé selon la 15, comprenant les étapes consistant à : - prévoir sur la cartouche (1) au moins une seconde zone de renfort (5b), et - appuyer sur la seconde zone de renfort (5b) pour percer la partie amincie (4) avec le moyen de perçage, après avoir engagé la cartouche dans le logement (15) et avoir percé la membrane (7). 17. Procédé selon la 16, dans lequel la seconde zone de renfort (5b) est conformée de manière à ceinturer la cartouche (1) de part et d'autre de la zone amincie (4). 18. Procédé selon l'une des 12 à 17, 30 comprenant les étapes consistant à : - prévoir sur la cartouche (1) un manchon (2) s'étendant à partir d'une face inférieure (lb) de la cartouche, et présentant une extrémité distale formant l'orifice d'écoulement de liquide, - conformer la cartouche de manière que celle-ci présente une hauteur sensiblement égale à la hauteur du logement (15) sans tenir compte du manchon, - conformer la cartouche de manière que celle-ci présente une face latérale (lc) comportant un décrochement (3) permettant d'engager partiellement la cartouche dans le logement. (15) tout en plaçant le manchon au-dessus du moyen (19) de perçage de la membrane (7), et - après perçage de la membrane (7), abaisser la cartouche et faire pivoter la cartouche autour du moyen de perçage, pour que le reste de la cartouche pénètre dans le logement. 19. Procédé selon l'une des 12 à 18, dans lequel la première zone de renfort (5a) est conformée de manière à ceinturer la cartouche (1) en passant au voisinage de l'orifice d'écoulement (2). 20. Procédé selon l'une des 12 à 19, dans lequel la cartouche (1) est conformée de manière à présenter une hauteur inférieure à sa largeur. 21. Procédé selon l'une des 12 à 20, dans lequel le dispositif de nébulisation de liquide (10) comporte une tête de nébulisation vibrante (30) comprenant un tube capillaire (30-1) et une buse (30-2) d'éjection de liquide, alimentée par le liquide présent dans la cartouche (1), le procédé comprenant une étape consistant à prévoir dans le dispositif de nébulisation, une canalisation sans moyen de pompage et sans réservoir intermédiaire pour relier la cartouche à la tête de nébulisation, la tête de nébulisation étant alimentée en liquide sous l'effet d'une pression hydrostatique due à une différence de hauteur entre le niveau de liquide dans la cartouche et la tête de nébulisation. 22. Procédé selon la 21, dans lequel le logement (15) recevant la cartouche (1) est agencé au-dessus de la tête de nébulisation (30), à une hauteur suffisante pour exercer sur le liquide à l'entrée du tube capillaire (30-1), pendant des cycles de nébulisation, une pression hydrostatique supérieure à un premier seuil de pression au-delà duquel le liquide coule à travers la tête de nébulisation quand celle-ci est à l'arrêt, mais inférieure à un second seuil de pression au-delà duquel le liquide coulerait à travers la tête de nébulisation lorsque celle-ci est entraînée en vibration.
B
B65,B05
B65D,B05B
B65D 17,B05B 9,B05B 17
B65D 17/32,B05B 9/03,B05B 17/06
FR2894506
A3
COUTEAU COMPORTANT UNE LAME A CHARGEMENT AUTOMATIQUE
20,070,615
Le modèle d'utilité concerne un couteau universel. Généralement, les couteaux universels comprennent un porte-lame reçu par coulissement dans un manche afin de porter une lame de couteau. Toutefois, les lames de couteau peuvent ne pas être remplacées facilement par d'autres sans désassembler le manche. Le modèle d'utilité vise à proposer un couteau universel comprenant une structure de chargement de lame de couteau destinée à charger automatiquement les lames de couteau. L'invention va être décrite en référence à des dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple et dans lesquels : la figure 1 est une vue éclatée d'un couteau 15 universel selon l'invention ; la figure 2 est une vue en perspective du couteau universel de la figure 1; les figures 3, 4, 5 et 6 sont des vues latérales en plan du couteau universel de la figure 1; 20 les figures 7 et 8 sont des vues partielles en coupe transversale du porte-lame du couteau universel de la figure 1; la figure 9 est autre vue en perspective du couteau universel selon l'invention; 25 les figures 10 et 11 sont des vues en coupe transversale du porte-lame du couteau universel; les figures 12 et 13 sont des vues partielles éclatées du couteau universel ; et la figure 14 est une vue en coupe transversale du couteau universel. En référence aux figures 1 à 4, un couteau universel comprend un manche 10 comprenant deux éléments de manche 11, 12 fixés par des matériaux adhésifs, des éléments de fixation, ou par des soudures. L'un des éléments de manche 12 comprend une ou plusieurs saillies 13 mises en prise dans l'autre élément de manche 11. Le manche 10 comprend un passage 15 ayant un front avant 16 destiné à permettre à une lame de couteau 90 de s'étendre hors du manche 10 (figures 4, 9). Une enveloppe 14 est fixée à la partie inférieure du manche 10, et un coussinet 91 est disposé dans la partie avant et supérieure du manche 10. Le manche 10 comprend une rainure centrale 17 et un ou plusieurs creux 18 définis par des saillies 19 et communiquant avec le passage 15 du manche 10. Un porte-lame 20 est reçu par coulissement dans le passage 15 du manche 10 et comprend un espace 21 formé par une plaque de base 22, une bride inférieure 23, et une bride supérieure 24, afin de recevoir une lame de couteau 90 destinée à déplacer la lame de couteau 90 dans ou hors du manche 10, et comprend un bras élastique 26 s'étendant depuis la plaque de base 22 ou la bride supérieure 24 et comportant un taquet 27 destiné à venir en prise dans l'un ou l'autre des creux 18 du manche 10 et à positionner le porte-lame 20 sur le manche 10. Un bouton 28 est fixé sur le bras 26 et s'étend par coulissement en sortant à travers la rainure 17 du manche 10 afin de déplacer le porte-lame 20 par rapport au manche 10. Le porte-lame 20 comprend une ou plusieurs fentes 29 destinées à former un élément à ressort 30 qui peut venir en prise avec l'une ou l'autre des encoches 92 de la lame de couteau 90 (figures 6, 12) afin d'ancrer la lame de couteau 90 dans le porte-lame 20. L'élément à ressort 30 du porte-lame 20 comprend une patte 31 et un dispositif de verrouillage 33 s'étendant depuis l'élément à ressort 30 (figures 6, 10) afin de venir en prise dans l'une ou l'autre des encoches 92 de la lame de couteau 90, le porte-lame 20 comprenant une ou plusieurs protubérances 25 destinées à former l'espace 21 et à venir en prise avec la lame de couteau 90 sur le porte-lame 20 (figures 1 et 6 à 8). Les protubérances 25 du porte-lame 20 présentent une épaisseur égale ou légèrement inférieure à celle de l'une des lames de couteau 90 (figures 7, 8) et le dispositif de verrouillage 33 peut être mis en prise dans l'encoche 92 d'une seule des lames de couteau 90 afin de permettre à une seule des lames de couteau 90 d'être maintenue à l'intérieur de l'espace 21 du porte-lame 20 et de permettre à une seule lame de couteau 90 d'être déplacée dans et hors du manche 10 par le porte-lame 20 (figures 6, 8). Le manche 10 comprend un orifice 35 et une cavité 36 formée dans l'élément de manche 12 (figure 1) afin de recevoir le dispositif de verrouillage 33 (figures 10, 11) pour permettre au dispositif de verrouillage 33 d'être dégagé de la lame de couteau 90 (figure 11) et pour permettre à la lame de couteau 90 d'être dégagée du porte-lame 20 et du manche 10. Un dispositif d'actionnement 40 est mis en prise par coulissement à travers l'orifice 35 de l'élément de manche 12, et une bague de retenue 41 est fixée sur le dispositif d'actionnement 40 et peut venir en prise avec l'élément de manche 12 (figures 10, 11) afin d'ancrer le dispositif d'actionnement 40 sur le manche 10. Le dispositif d'actionnement 40 comprend un bouton d'extrémité 43 qui peut s'étendre hors du manche 10. Un ressort 44 est mis en prise sur le dispositif d'actionnement 40 et vient en prise entre le dispositif d'actionnement 40 et le manche 10 afin de pousser le dispositif d'actionnement 40 à distance de la patte 31 de l'élément à ressort 30 (figure 10). Le dispositif d'actionnement 40 est aligné avec la patte 31 de l'élément à ressort 30 (figure 10) et peut se déplacer dans le manche 10 contre le ressort 44 afin d'enfoncer la patte 31 et de pousser de force le dispositif de verrouillage 33 dans la cavité 36 du manche 10 (figure 11) et de dégager le dispositif de verrouillage 33 de la lame de couteau 90 et de dégager la lame de couteau 90 du porte-lame 20 et du manche 10. A ce moment, la lame de couteau 90 peut être dégagée du porte-lame 20 et du manche 10 (figure 12). Le manche 10 comprend une chambre 37 communiquant avec le passage 15 (figures 1, 13 et 14) afin de recevoir une ou plusieurs lames de couteau de rechange 93 et alignée avec l'espace 21 du porte-lame 20 lorsque le porte-lame 20 est déplacé dans le manche 10. Le manche 1C comprend un crochet 38 qui s'étend dans la chambre 37 et un élément à ressort incurvé 50 comporte une ouverture 51 formée dans une extrémité afin de recevoir le crochet 38 et de fixer l'élément à ressort 50 sur le manche 10 et de venir en prise avec les lames de couteau de rechange 93. En fonctionnement, la lame de couteau 90 peut être retirée du manche 10 en enfonçant le dispositif d'actionnement 40 dans le manche 10, l'espace 21 du porte-lame 20 étant ainsi dégagé. Lorsque le porte-lame 20 est déplacé dans le manche 10 et lorsque l'espace 21 du porte-lame 20 est aligné avec les lames de couteau de rechange 93, la lame de couteau de rechange 93 située le plus près du porte-lame 20 peut être poussée dans l'espace 21 du porte-lame 20 et fixée sur le porte-lame 20 à l'aide du dispositif de verrouillage 33 et/ou des protubérances 25. Comme cela est représenté sur les figures 1 à 13, le manche 10 comprend une ouverture 39 communiquant avec le passage 15 et la chambre 37, ainsi qu'un ou deux canaux 34 communiquant avec l'ouverture 39. Une ou plusieurs lames de couteau de rechange 93 peuvent être mises en prise dans l'ouverture 39 du manche 10 afin d'être mises en prise dans la chambre 37 du manche 10, puis d'attendre d'être poussées dans l'espace 21 du porte-lame 20 et fixées sur le porte-lame 20. Une enveloppe 60 est mise en prise par coulissement dans l'ouverture 39 du manche 10 et comprend une ou plusieurs nervures 61 mises en prise par coulissement dans les canaux 34 du manche 10 afin de fixer par coulissement l'enveloppe 60 sur le manche 10, l'enveloppe 60 comprenant une cloison 62 (figure 1) destinée à déplacer les lames de couteau de rechange 93 dans la chambre 37 du manche 10, et comportant un ou plusieurs évidements 63 destinés à recevoir les protubérances 25 et à permettre à la cloison 62 de déplacer les lames de couteau de rechange 93 dans la chambre 37 du manche 10. L'enveloppe 60 comprend une ou plusieurs saillies 64 (figure 1) destinées à venir en prise dans les creux 65 du manche 10 et à verrouiller ou à fixer de manière détachable l'enveloppe 60 sur le manche 10. L'une des lames de couteau de rechange 93 peut être automatiquement poussée dans l'espace 21 du porte-lame 20 lorsque le porte-lame 20 est déplacé dans le manche 10, sans démonter ou désassembler le manche 10. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention
Un couteau universel comprend un manche (10) comportant un passage (15) destiné à recevoir un porte-lame (20) qui comporte un espace (21) destiné à recevoir et à déplacer une lame de couteau (90) dans et hors du manche (10). Le porte-lame (20) comprend un élément à ressort (30) comportant un dispositif de verrouillage (33) destiné à venir en prise avec la lame de couteau (90) sur le porte-lame (20). Un dispositif d'actionnement (40) peut dégager le dispositif de verrouillage (33) de l'élément à ressort (30) de la lame de couteau (90) afin de dégager la lame de couteau (90) du porte-lame (20). Une ou plusieurs lames de rechange (93) peuvent être reçues dans le manche (10) et une lame de rechange (93) peut être poussée dans l'espace (21) du porte-lame (20) lorsque le porte-lame (20) est déplacé dans le manche (10) et lorsque l'espace (21) du porte-lame (20) est dégagé.
1. Couteau universel comprenant un manche (10) comportant un passage (15) ayant un front avant (16) et comprenant une chambre (37) communiquant avec le passage (15), un porte-lame (20) reçu dans le passage (15) du manche (10) et comprenant un espace (21) destiné à recevoir une lame de couteau (90) et comprenant un élément à ressort (30) ayant un dispositif de verrouillage (33) destiné à venir en prise avec la lame de couteau (90), caractérisé en ce que : un moyen de dégagement (40) est destiné à dégager de manière sélective le dispositif de verrouillage (33) de la lame de couteau (90), au moins une lame de rechange (93) est reçue dans la chambre (37) du manche (10) et est alignée avec l'espace (21) du porte-lame (20), et un moyen de sollicitation (50) est destiné à pousser la lame de rechange (93) dans l'espace (21) du porte-lame (20). 2. Couteau universel selon la 1, dans lequel le manche (10) comprend un crochet (38) et le moyen de sollicitation (50) comprend un élément à ressort (50) comportant une ouverture (51) destinée à recevoir un crochet (38). 3. Couteau universel selon la 1, dans lequel le manche (10) comprend une ouverture (39) communiquant avec le passage (15) et la chambre (37) afin de recevoir la lame de rechange (93). 4. Couteau universel selon la 3, dans lequel le manche (10) comprend une enveloppe (60) engagée dans l'ouverture (39) du manche (10). 5. Couteau universel selon la 1, dans lequel le moyen de dégagement (40) comprend un dispositif d'actionnement (40) engagé dans le manche (10) et pouvant venir en prise avec l'élément à ressort (30). 6. Couteau universel selon la 5, dans lequel l'élément à ressort (30) comprend une patte (31) alignée avec le dispositif d'actionnement (40). 7. Couteau universel selon la 1, dans lequel le manche (10) comprend une cavité (36) destinée à recevoir le dispositif de verrouillage (33). 8. Couteau universel selon la 1, dans lequel la lame de couteau (90) et la lame de rechange (93) comprennent chacune au moins une encoche (92) destinée à recevoir le dispositif de verrouillage (33) de l'élément à ressort (30). 9. Couteau universel selon la 1, dans lequel le manche (10) comprend au moins un creux (18) et le porte-lame (20) comprend un bras (26) comportant un taquet (27) destiné à s'engager dans le creux (18) du manche (10). 10. Couteau universel selon la 9, dans lequel le porte-lame (20) comprend un bouton (28) fixé sur le bras (26) et s'étendant par coulissement en sortant à travers le manche (10).
B
B26
B26B
B26B 1
B26B 1/08
FR2892896
A1
GILET DE PROTECTION, NOTAMMENT POUR LA PRATIQUE D'ACTIVITES DANS LE DOMAINE EQUIN
20,070,511
"" La présente invention concerne un gilet de protection contre les chocs. L'invention concerne notamment un gilet de protection destiné à être utilisé dans différents domaines d'activités à risques élevés et, par exemple, pour les activités dans le domaine équin afin d'équiper l'ensemble du personnel en contact avec les chevaux et qui sont susceptibles de subir des chocs, tels que par io exemples des coups de sabot, et aussi les cavaliers et cavalières. S'agissant des vêtements de protection, vestes de protection, gilets de protection, et protègeépaules pour cavalier, les exigences et les méthodes d'essai sont définies dans la norme NF EN 13.158 de mai 2000. 15 Cette norme concerne les vestes et les gilets de protection et protège-épaules qui sont portés par les cavaliers, enfants, adolescents et adultes des deux sexes, pour les protéger contre les chocs en cas de chute de cheval, ainsi que contre des coups de sabot. 20 Ces protections doivent aussi les protéger contre le piétinement ou l'écrasement. La norme prévoit que ces produits peuvent aussi convenir aux personnes s'occupant de chevaux et susceptibles d'être confrontées par exemple à des ruades. 25 Cette norme définit un gilet de protection comme étant un vêtement sans manche couvrant les surfaces définies du torse et du bas du dos, composé d'une ou plusieurs couches de matériau et conçu pour réduire les blessures dues à des chocs, des chutes brusques et des coups de pied ou sabot. 30 Outre les exigences relatives aux chocs, la norme définit des exigences ergonomiques selon lesquelles les vestes et gilets de protection peuvent être conçus de manière à réduire l'inconfort qu'ils occasionnent. 2 La présente invention concerne la conception d'un gilet de protection visant notamment à satisfaire à la norme mentionnée ci-dessus, mais dont l'utilisation n'est pas limitée à ce domaine d'activité. On connaît un exemple de conception d'un gilet de protection pour jockey commercialisé sous la référence Model 1005 (Racer jockey vest) par la Société Phoenix performance Products Inc., Ontario - Canada. Ce modèle de gilet est constitué par un ensemble de io panneaux de mousse qui s'adaptent à la forme des parties du torse à protéger. Tous les panneaux de mousse constituant cette structure de protection sont enfermés dans une enveloppe de tissu à deux couches entre lesquelles sont agencés les panneaux. 15 Les deux couches sont cousues à la périphérie du gilet. De plus, il existe une liaison entre les deux couches de tissu entre les panneaux et autour de chaque panneau de manière à positionner les panneaux les uns par rapport aux autres et à constituer une structure articulée. 20 Un tel gilet n'est pas entièrement satisfaisant, notamment s'agissant de l'ergonomie et du confort, et plus particulièrement en ce qui concerne sa souplesse globale telle qu'elle est perçue par son utilisateur ou son utilisatrice, ainsi qu'en ce qui concerne la ventilation ou aération globale qui est un facteur déterminant 25 du confort, notamment lorsqu'un tel gilet est porté de nombreuses heures par jour par son utilisateur ou son utilisatrice. De plus, la conception proposée ne permet pas une fabrication industrielle satisfaisante et aisée, notamment pour réaliser différentes tailles ou dimensions pour des adultes des 30 deux sexes. L'invention propose un gilet de protection des surfaces du buste, ou torse, du corps d'un utilisateur, notamment verticalement, du cou à la ceinture, du type comportant : 3 - une pluralité de panneaux de protection dont la conformation tridimensionnelle est adaptée à au moins une partie desdites surfaces à protéger ; - une enveloppe qui est constituée par l'assemblage d'une première couche interne orientée vers le corps de l'utilisateur et d'une seconde couche externe globalement parallèle à la première couche, et à l'intérieur de laquelle est reçue ladite pluralité de panneaux ; caractérisé en ce qu'au moins certains desdits panneaux de io protection sont reliés entre eux par une piqûre servant de couture, réalisée à la main ou à l'aide d'une machine à coudre, de manière à constituer une liaison articulée entre deux panneaux piqués pour constituer au moins un ensemble de panneaux de protection. 15 Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - au moins certains desdits panneaux de protection sont reliés entre eux par une piqûre servant de couture de manière à délimiter, entre deux panneaux piqués, une fente ou jeu pour le passage de l'air, et les deux couches de l'enveloppe sont 20 réalisées dans un matériau perméable à l'air ; - les deux couches de l'enveloppe sont réalisées en filet à mailles régulières ; - les panneaux de protection sont reliés entre eux par des piqûres servant de coutures pour constituer une structure 25 articulée de panneaux qui est perméable à l'air ; - que chaque panneau est réalisé par thermoformage d'une feuille de mousse de polyéthylène expansée ; - la feuille de mousse dans laquelle les panneaux sont réalisés par thermoformage est une feuille à deux sous-couches 30 superposées de structures différentes, et nomment de densités différentes, de manière que chaque panneau de protection présente des caractéristiques structurelles distinctes au niveau de sa face externe constituée par une plaque, et au niveau de sa 4 face interne constituée par au moins un pavé interne de protection ; - un panneau comporte au moins deux pavés de protection adjacents articulés l'un par rapport à l'autre ; - le dos du gilet comporte une découpe d'encolure s'étendant verticalement en dessous de la ligne d'épaules ; - le bord inférieur du gilet comporte deux découpes de hanches. D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront à la io lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un exemple de réalisation d'un gilet de protection selon l'invention is pour femme qui est illustré en position d'utilisation, fermé au moyen de sa fermeture à glissière sur le devant ; - la figure 2 est une vue schématique de détail illustrant la structure assemblée de protection du gilet de protection de la figure 1 qui est représentée à plat avant son insertion dans 20 l'enveloppe et du côté interne ou intérieur tourné vers le corps de l'utilisateur du gilet, avec les piqûres de liaison réalisées sur les panneaux de la moitié gauche ; - la figure 3 est une vue partielle analogue à celle de la figure 2 qui illustre le gilet après l'insertion de la structure de 25 protection dans l'enveloppe extérieure en filet et après réalisation des piqûres de fermeture ; - la figure 4 est une vue schématique de détail en section illustrant l'agencement d'un panneau de protection de la structure entre les deux couches en filet de l'enveloppe extérieure ; 30 - la figure 5 est une vue schématique en perspective et en section partielle d'un exemple de réalisation d'un panneau de protection appartenant à la structure articulée de protection du gilet selon l'invention ; - la figure 6 est une vue de détail de la figure 2 illustrant l'assemblage entre différents panneaux de protection adjacents ; - la figure 7 est une vue de détail analogue à celle de la figure 6 illustrant l'autre côté ou face de la structure assemblée s de protection orientée vers l'extérieur. Dans la description qui va suivre, des éléments identiques, analogues ou similaires seront désignés par les mêmes chiffres de référence. Le filet 10 de protection illustré aux figures présente une io symétrie générale de conception par rapport à un axe vertical médian AVM passant par le milieu du dos et des éléments identiques sont désignés par les mêmes références indicées "G" ou "D".Le filet 10 de protection illustré aux figures présente une symétrie générale de conception par rapport à un axe vertical 15 médian AVM passant par le milieu du dos et des éléments identiques sont désignés par les mêmes références indicées "G" ou "D". Le gilet de protection 10 illustré aux figures se présente globalement sous la forme d'un gilet unitaire qui s'enfile de 20 manière classique par deux emmanchures opposées 12G et 12D et qui est constitué essentiellement d'un dos 14 et de deux devants gauche 16G et droit 16D. Le gilet 10 se ferme sur le devant, ici au moyen d'une fermeture à glissière dite "Eclaire" (marque déposée) en deux 25 parties 18G, 18D. De chaque côté, l'épaule est constituée par deux pattes d'épaule opposées avant 20G, 20D et arrière 22G 22D qui se rejoignent au niveau de la ligne reliant le cou à l'épaule de l'utilisateur, et qui sont reliées et fixées l'une à l'autre par une 30 attache réglable comportant une bande d'épaule 24G, 24D qui s'étend depuis l'extrémité libre de la patte arrière 22G, 22D et qui chevauche la patte avant 20G, 20D, la bande 24G, 24D étant 6 fixée par une fixation 21G, 21 D du type à crochets et boucles multiples, aussi appelée attache "Velcro" (marque déposée). Le gilet 10 est constitué pour l'essentiel d'une enveloppe extérieure perméable à l'air et d'une structure intérieure articulée de protection proprement dite. L'enveloppe extérieure 26 est réalisée à partir de deux couches de "tissu", interne 28 et externe 30, sensiblement de mêmes forme et dimensions qui sont reliées entre elles tout le long de leurs bords périphériques en vis-à-vis, par exemple, par io couture. Le tissu utilisé ici pour chacune des deux couches 28, 30 constitutives de l'enveloppe se présente sous la forme d'un filet à mailles régulières. Le tissu utilisé comportant des mailles est tel que is l'ouverture de chaque maille, ou "mesh", est suffisante pour permettre une circulation quasiment libre de l'air à travers le tissu. Pour faciliter la représentation, les mailles sont de dimensions exagérées sur les figures. 20 Le tissu peut être réalisé de différentes manières, c'est-à- dire par tissage, par tricotage, par nouage, par moulage, etc... Le tissu ou textile utilisé est de préférence réalisé dans un matériau synthétique résistant notamment à l'usure et aux déchirures éventuelles, tout en présentant de grandes facilités 25 d'entretien. Les mailles les plus résistantes sont celles obtenues par tissage rectiligne. L'enveloppe 26 est réalisée par couture tout le long de son bord périphérique, le long des deux devants 16G, 16D au niveau 30 de chacune des deux parties complémentaires 18G, 18D de la fermeture à glissière, le long de l'encolure 17G, 17D, des deux emmanchures et de la découpe dorsale 15 au niveau du cou de 7 manière à constituer une enveloppe 26 qui, dans un premier temps, est ouverte vers le bas. Cette ouverture en bas et sur toute la longueur du gilet 10 permet d'y introduire, verticalement de bas en haut, la structure de protection 32 préalablement assemblée, puis ensuite, en réalisant une couture finale d'ourlet le long du bord inférieur sensiblement rectiligne 34, de fermer l'enveloppe 26. On réalise aussi une couture supplémentaire 36, à proximité de l'ourlet inférieur cousu 34, qui est une couture de io forme suivant le contour inférieur de la structure assemblée de protection 32 afin de positionner correctement celle-ci dans l'enveloppe 26 et d'éviter tout déplacement vertical de la structure assemblée 32 à l'intérieur de l'enveloppe 26. Le fait de réaliser l'enveloppe 26 préalablement à is l'insertion de la structure articulée 32 est particulièrement aisé et cela permet d'équiper l'enveloppe 26 de tous ses accessoires, et notamment de sa fermeture à glissière, et de ses bandes 24G, 24D et attaches "Velcro" 21G, 21 D. Pour améliorer la solidité de l'ensemble, il aussi possible 20 de coudre l'enveloppe 26, par des piqûres finales supplémentaires, sur certains des panneaux de la structure articulée de protection, notamment verticalement au droit de chaque partie 18G, 18D de la fermeture à glissière. La structure articulée de protection est constituée par un 25 assemblage d'une multiplicité ou pluralité de panneaux Pi de protection de formes et de dimensions différentes qui sont assemblés entre eux de manière à réaliser des articulations entre les panneaux adjacents globalement selon des axes verticaux et/ou horizontaux. 30 Le nombre de panneaux Pi, leurs dimensions et formes, et leurs points ou lignes d'articulation sont choisis de manière à conférer à l'ensemble 32 la plus grande souplesse possible et la plus grande adaptation possible aux formes du torse ou buste de 8 l'utilisateur, par exemple à la poitrine d'une utilisatrice, dans le cas d'un gilet pour femme. Conformément à l'invention, le mode de liaison entre les panneaux adjacents P est tel qu'il existe un jeu "j" entre deux bords adjacents B sensiblement parallèles de deux panneaux adjacents reliés entre eux. Chaque fente ou jeu "j" ainsi formé constitue un passage pour la circulation de l'air à travers la structure articulée de protection 32, et donc à travers le gilet 10. Afin de réaliser une articulation entre deux panneaux io adjacents P, tout en maîtrisant et garantissant la présence d'une fente ou jeu "j", l'assemblage est réalisé au moyen de coutures Ci entre les différents panneaux P. Les coutures C sont par exemple réalisées de préférence à la machine à coudre. Pour une taille et un modèle déterminé de gilet 10, la is structure de protection 32 est assemblée progressivement par piquage des différents panneaux P correspondant au modèle à réaliser, dans la taille souhaitée. Les piqûres ou coutures C sont ici réalisées globalement selon des directions horizontales parallèles et/ou verticales 20 parallèles, c'est-à-dire globalement perpendiculairement aux bords B des panneaux adjacents Pi que les piqûres relient entre eux. Chaque panneau de protection P comporte un ou plusieurs pavés de protection Pp assurant notamment une fonction 25 d'absorption des chocs. Chaque pavé Pp présente une forme globalement parallélépipédique rectangle avec un profil légèrement tronconique résultant de la technique de réalisation par moulage, par exemple par thermoformage des pavés Pp et dont chacun est 30 ainsi sensiblement en forme de tronc de pyramide à base rectangulaire. 9 La forme de certains panneaux P et pavés Pp est légèrement différente en fonction de la zone dans laquelle ils se situent. Les formes et dimensions des pavés Pp constituant chaque 5 panneau P sont adaptées aux formes et dimensions du panneau P correspondant. Plus précisément, chaque panneau P est constitué d'une plaque extérieure Pe à partir de laquelle les différents pavés Pp du panneau s'étendent transversalement vers l'intérieur. io La face plane Pi d'extrémité libre de chaque pavé Pp est parallèle au plan général de la face libre de la plaque externe Pe, et est orientée vers le corps de l'utilisateur du gilet 10. Chaque panneau P avec ses pavés de protection Pp est de préférence réalisé en une seule pièce par thermoformage à partir is d'une feuille de mousse de polyéthylène expansée. De préférence, et selon un aspect particulier de l'invention, la feuille de mousse dans laquelle les panneaux P sont réalisés par thermoformage est une feuille à deux sous-couches superposées de structures différentes, et nomment de densités 20 différentes. La feuille à mouler comporte ainsi une sous-couche externe SCe plus mince de forte densité et une sous-couche interne SCi plus épaisse de plus faible densité. Après thermoformage, la sous-couche externe SCe 25 constitue la plaque externe Pe du panneau P, tandis que les pavés Pp sont réalisés au moins en partie dans la sous-couche interne SCi la plus épaisse. On peut par exemple utiliser un moule pour la réalisation simultanée par thermoformage de tous les panneaux P 30 nécessaires à la réalisation d'un gilet 10 de modèle et de taille déterminés. Chaque panneau de protection P, et donc la structure articulée assemblée 32, présente donc ainsi des caractéristiques Io structurelles distinctes au niveau de sa face externe constituée par la plaque Pe, et au niveau de sa face interne constituée par les pavés internes adjacents de protection Pp. On obtient ainsi notamment une très grande résistance aux chocs de la face externe de la structure assemblée la plus dure, en combinaison avec une grande capacité d'absorption des chocs par les pavés de protection Pp qui, en utilisation, sont interposés entre la plaque extérieure Pe et les surfaces à protéger du buste ou torse de l'utilisateur. io Les pavés adjacents Pp d'un même panneau sont reliés entre eux par la plaque extérieure Pe et on obtient ainsi un effet de souplesse, par une articulation entre deux pavés adjacents Pp d'un même panneau, par déformation élastique de la plaque extérieure sensiblement au droit du raccordement entre deux is pavés adjacents. Le gilet 10 présente un contour extérieur qui, dans le mode de réalisation représenté ici, est plus particulièrement adapté à la pratique de l'équitation. A cet effet, le bord inférieur du dos 14 est sensiblement 20 horizontal et est situé à la même côte verticale que les bords inférieurs horizontaux des deux devants 16G, 16D, afin de faciliter la monte et de ne pas interférer avec la selle. De même, le bord supérieur du dos comporte une découpe importante d'encolure 15 pour s'adapter aisément à la position de 25 monte du cavalier sans interférence avec son cou, ni avec son casque ou sa bombe. La structure articulée de protection 32 présente une symétrie générale de conception par rapport à l'axe vertical médian AVM passant par le milieu du dos. 30 Plus précisément, dans le mode de réalisation représenté, chaque devant 14G, 14D est ici constitué d'une première zone Z1 constituée d'un premier panneau adjacent à la partie associée de la fermeture à glissière, qui est vertical, qui s'étend sur toute la hauteur du gilet et qui comporte deux séries verticales parallèles de pavés. La structure 32 comporte ensuite une deuxième zone Z2 d'orientation générale verticale comportant visuellement deux 5 séries verticales de pavés. Dans cette deuxième zone, immédiatement adjacente, deux pavés horizontaux adjacents appartiennent à un même panneau horizontal, cette zone étant ainsi constituée en partie basse un assemblage de six panneaux horizontaux superposés verticale-ment et comportant chacun deux pavés. En partie haute on trouve un seul panneau comportant une colonne verticale de six pavés. On trouve ensuite, verticalement au droit de l'emmanchure, une troisième zone Z3 constituée de deux panneaux verticaux parallèles comportant chacun une série ou colonne verticale de 15 pavés. Le dos est constitué par une quatrième zone Z4 constituée par deux panneaux d'orientation verticale comportant chacun une colonne verticale de six pavés adjacents. La cinquième zone Z5 centrale principale du dos 14 20 comporte un panneau inférieur profilé en "V" avec quatre pavés de formes spécifiques complémentaires, dont un pavé inférieur en pointe en "V". Au-dessus du panneau inférieur en "V", cette zone centrale 25 comporte deux panneaux en prolongement des branches du V 25 comportant chacune deux colonnes verticales adjacentes de huit pavés, et elle comporte enfin un panneau central en V de plus faible hauteur comportant deux pavés de forme spécifiques. Ainsi, le dos du gilet comporte une découpe d'encolure s'étendant verticalement en dessous de la ligne d'épaules dont le point le 30 plus bas correspond au bord supérieur dudit panneau central en V de plus faible hauteur. 12 La structure assemblée 32 présentant une symétrie générale de conception, l'autre moitié ne sera pas décrite plus en détail. Dans le cas d'un gilet pour femme qui vient d'être décrit, les panneaux et leur agencement sont tels qu'il existe de chaque côté, en bas du gilet, un décrochement ou découpe au droit de chaque hanche, correspondant à l'indication de la référence Z3 sur la figure 2. Dans le cas d'un gilet de protection pour homme, la lo découpe de hanche n'existe pas et, par ailleurs, en partie haute de chaque devant Z1-Z2, les panneaux et leur agencement sont aussi différents de ce qui est illustré aux figureS. Ainsi, les deux baguettes ou bretelles ou colonnes en partie haute constituée chacune par une colonne de pavés simples sont reliées entre 1s elles et réalisées par assemblage par couture de panneaux superposés horizontalement comportant chacun deux pavés adjacents horizontalement
L'invention propose un gilet de protection des surfaces du buste, ou torse, du corps d'un utilisateur, notamment verticalement, du cou à la ceinture, du type comportant une pluralité de panneaux de protection et une enveloppe à l'intérieur de laquelle est reçue ladite pluralité de panneaux, caractérisé en ce qu'au moins certains desdits panneaux de protection sont reliés entre eux par une piqûre (C) servant de couture, réalisée à la main ou à l'aide d'une machine à coudre, de manière à constituer une liaison articulée entre deux panneaux piqués pour constituer au moins un ensemble (32) de panneaux de protection.
1. Gilet (10) de protection des surfaces du buste, ou torse, du corps d'un utilisateur, notamment verticalement, du cou à la ceinture, du type comportant : - une pluralité de panneaux de protection (P) dont la conformation tridimensionnelle est adaptée à au moins une partie desdites surfaces à protéger ; - une enveloppe (26) qui est constituée par l'assemblage d'une première couche interne (28) orientée vers le corps de l'utilisateur et d'une seconde couche externe (30) globalement parallèle à la première couche, et à l'intérieur de laquelle est reçue ladite pluralité de panneaux (P) ; caractérisé en ce qu'au moins certains desdits panneaux de protection (P) sont reliés entre eux par une piqûre (C) servant de 1s couture, réalisée à la main ou à l'aide d'une machine à coudre, de manière à constituer une liaison articulée entre deux panneaux piqués pour constituer au moins un ensemble (32) de panneaux de protection (P). 2. Gilet de protection selon la précédente, 20 caractérisé en ce qu'au moins certains desdits panneaux de protection (P) sont reliés entre eux par une piqûre (C) servant de couture de manière à délimiter, entre deux panneaux piqués, une fente (j) pour le passage de l'air, et en ce que les deux couches de l'enveloppe sont réalisées dans un matériau perméable à l'air. 25 3. Gilet de protection selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que les deux couches (28, 30) de l'enveloppe (26) sont réalisées en filet à mailles régulières. 4. Gilet selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que tous les panneaux de protection (P) sont reliés entre 30 eux par des piqûres (C) servant de coutures pour constituer une structure articulée (32) de panneaux (P) qui est perméable à l'air. 5. Gilet de protection selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que chaque panneau (P) est réalisé par 14 thermoformage d'une feuille de mousse de polyéthylène expansée. 6. Gilet de protection selon la précédente, caractérisé en ce que la feuille de mousse dans laquelle les panneaux sont réalisés par thermoformage est une feuille à deux sous-couches (SCe, SCi) superposées de structures différentes, et nomment de densités différentes, de manière que chaque panneau (P) de protection présente des caractéristiques structurelles distinctes au niveau de sa face externe constituée par une plaque (Pe), et au niveau de sa face interne constituée par au moins un pavé interne de protection (Pp). 7. Gilet de protection selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'un panneau comporte au moins deux pavés de protection (Pp) adjacents articulés l'un par rapport à l'autre. 8. Gilet de protection selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le dos (14) du gilet (10) comporte une découpe d'encolure (25) s'étendant verticalement en dessous de la ligne d'épaules. 9. Gilet de protection selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le bord inférieur du gilet comporte deux découpes de hanches.
A,B
A41,A63,B32
A41D,A63B,B32B
A41D 13,A41D 31,A63B 71,B32B 3,B32B 5
A41D 13/015,A41D 13/00,A41D 31/00,A63B 71/12,B32B 3/20,B32B 5/18
FR2898033
A1
TOILETTES A PALIER ET TOURILLON MUNIS DE MOYENS D'ATTRACTION MAGNETIQUE
20,070,907
La présente invention est relative à des toilettes. Ces toilettes sont du genre dont la cuvette est pourvue d'au moins un palier à section droite ouverte et, de préférence, à paroi courbe, en particulier en forme générale de C , contre lequel est engagée à rotation, au moins une pièce formant tourillon, solidaire d'un élément mobile tel qu'un abattant formant couvercle,. une lunette ou un urinoir, ledit élément mobile pouvant être déplacé entre une position basse en appui sur la cuvette ou sensiblement parallèle au plan supérieur de la cuvette et une position relevée. On décrit dans le document WO-A-2005/055 i 92 des toilettes de ce 10 genre. A la figure 1 annexée est représentée une forme de réalisation possible de ces toilettes. La cuvette 1 des toilettes est ici surmontée, dans sa partie arrière, d'un casier 3 équipé d'une porte frontale 30. La base de cette porte est conformée en 15 languette 300 qui fait saillie vers l'avant. Conformément à l'invention décrite, la cuvette 1 est pourvue d'un palier 4, qui est prévu d'une seule pièce avec elle. Ce palier reçoit, à rotation, le tourillon 20 d'un élément mobile 2 tel qu'une lunette ou un abattant (couvercle). Ce palier est pourvu d'une aile avant 40 20 qui court, transversalement, sur toute la largeur de la cuvette. En raison de la présence de la languette 300 qui fait saillie, le tourillon est retenu dans le palier. Il ne peut donc en être extrait que si la porte 30 est ouverte, c'est à dire dès lors que la languette 300 "n'obture " plus le palier 4. Une telle structure donne entièrement satisfaction, en raison de sa 25 simplicité et de la facilité avec laquelle les différents éléments des toilettes peuvent être démontés en vue de leur nettoyage. Ce genre de toilettes est particulièrement bien adapté dans un environnement recevant du public, tel qu'un train, où, régulièrement, ce genre d'équipement subit des dégradations, voire des vols. 30 Ici, en raison de la présence d'un casier muni d'une porte qui peut être verrouillée, l'extraction et l'enlèvement de la lunette et du couvercle ne peuvent être effectué que si l'on possède la clé d'ouverture. La présente invention vise à proposer des toilettes de structure encore plus simple, qui sont plus particulièrement adaptées à un usage domestique, c'est à dire un environnement dans lequel les risques de dégradation et/ou de vol sont inexistants. Ainsi, la présente invention est relative à des toilettes dont la cuvette est pourvue d'au moins un palier à section droite ouverte et., de préférence à paroi courbe, en particulier en forme générale de C , contre lequel est engagée à rotation, au moins une pièce formant tourillon, solidaire d'un élément mobile tel qu'un abattant formant couvercle, une lunette ou un urinoir, caractérisées par le fait que ledit tourillon et ladite cuvette comportent chacun des moyens d'attraction magnétique mutuels agencés de telle sorte que ledit élément mobile peut être déplacé entre une position basse en appui sur la cuvette ou sensiblement parallèle au plan supérieur de la cuvette et une position relevée, alors que ledit tourillon est engagé dans ledit palier, et que ce tourillon peut être séparé dudit palier dès lors qu'on soumet ledit élément mobile à une traction suffisante pour vaincre la force d'attraction magnétique. Quand il est indiqué que la cuvette comporte des moyens d'attraction magnétique, cela signifie que la cuvette proprement dite, aussi bien que tout équipement qu'elle est susceptible de recevoir, peuvent être pourvus de tels moyens. Conformément à l'invention, la présence des moyens d'attraction magnétique permettent aux lunette et abattant de garder leur fonction initiale, tout en facilitant grandement leur extraction. De préférence, lesdits moyens d'attraction magnétique mutuels sont 20 du type aimant permanent/aimant permanent ou aimant permanent/matériau ferromagnétique. Ainsi, par exemple, un aimant ou une série d'aimants peut être intégré à la cuvette, tandis que la lunette est intégralement réalisée en matériau ferro-magnétique, avec un revêtement plastifié qui en améliore le confort et le 25 nettoyage. Par ailleurs, selon d'autres caractéristiques avantageuses mais non limitatives : -lorsque l'élément mobile consiste en une lunette, celle-ci comporte une lèvre apte à l'immobiliser latéralement par rapport à la cuvette, lorsqu'elle est en 30 appui sur celle-ci ; - ledit tourillon comporte une cavité dirigée longitudinalement, à section en arc de cercle, dans laquelle est placé un desdits moyens d'attraction magnétique, le déplacement à rotation de ce tourillon par rapport au palier s'effectuant par déplacement relatif de ladite cavité relativement audit moyen ; -lesdits moyens d'attraction magnétique sont conformés de manière à freiner le mouvement de l'élément mobile lors de son passage de la position relevée à la position basse ; - ledit moyen porté par ladite cuvette a une forme en arc de cercle et une section droite non uniforme ; - ledit moyen porté par ladite cuvette a une forme en arc de cercle et est séparé dudit palier d'une distance non uniforme ; - les extrémités opposées dudit palier sont calées entre des joues latérales et l'un desdits moyens d'attraction magnétique est placé dans ces joues ; - les toilettes comportent deux paliers décalés l'un par rapport à l'autre à la fois en hauteur et longitudinalement, le palier le plus bas coopérant avec le tourillon d'une lunette, tandis que le palier le plus haut coopère avec le tourillon d'un abattant ; - sont associés audit tourillon des moyens de déclenchement de chasse d'eau. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre de certains modes de réalisation. Cette description, donnée à titre non limitatif, sera faite en référence aux figures annexées dans lesquels - la figure 2 est une vue partielle et simplifiée de toilettes selon 25 l'invention, dont la lunette est montrée ici en position basse ; - la figure 3 est une vue analogue à la figure 2, la lunette étant représentée en position relevée ; - la figure 4 est une vue en perspective de tourillons contigus, solidaires respectivement d'une lunette et d'un abattant formant couvercle ; 30 - la figure 5 est une vue en perspective d'une forme particulière d'un palier de cuvette ; - la figure 6 est une vue analogue à la figure 2, montrant une autre forme de réalisation des moyens d'attraction magnétique ; - la figure 7 est une vue schématique et en perspective de toilettes 35 conformes à l'invention, le tourillon de l'abattant étant calé longitudinalement par des joues formant butée ; - la figure 8 est également une vue en perspective d'une forme particulière de réalisation d'un palier et d'un tourillon associé ; - la figure 9 est une vue éclatée de côté d'une pièce de couverture portée par la cuvette de toilette et d'une pièce d'ancrage constituant la base d'un 5 réservoir, cette figure étant destinée à montrer une autre implantation possible des moyens d'attraction magnétique ; - la figure 10 est une vue en bout d'un tourillon associé à une lunette ou à un abattant, des aimants de tailles différentes y étant implantés; - la figure 11 est une vue de dessus, partielle, du tourillon de la figure 10 10 et d'une joue d'extrémité par rapport à laquelle le tourillon est amené à se déplacer; - la figure 12 est une vue de face de ladite joue ; - les figures 13A et 13B sont des vues en coupe destinées à illustrer deux positionnements possibles de la lunette par rapport à la cuvette des toilettes ; 15 - la figure 14 est une vue en perspective d'une forme de réalisation possible d'un couvercle de toilettes ; - les figures 15 et 16 sont respectivement des vues de côté et de face d'une cuvette de toilettes dont la forme est prévue pour faciliter le soulèvement et l'enlèvement du couvercle et de la lunette ; 20 - la figure 17 est un schéma simplifié montrant, de côté, la partie supérieure de la cuvette destinée à recevoir les tourillons des lunette et couvercle ; - la figure 18 est une vue équivalente à la figure précédente, les couvercle et lunette y étant partiellement représentés ; - la figure 19 est une vue partielle, selon un plan de coupe vertical et 25 longitudinal, dudit couvercle ; - la figure 20 est également une vue partielle en coupe, selon un plan perpendiculaire au précédent passant par le centre du tourillon ; - la figure 21 est une vue analogue à la figure 19, montrant la lunette ; - la figure 22 est une vue en coupe transversale d'une extrémité d'un 30 tourillon ; - la figure 23 est une vue en coupe, mais cette fois-ci longitudinale de l'extrémité du tourillon de la figure précédente, et d'une pièce de commande que cette extrémité est destinée à recevoir ; - la figure 24 est une vue partielle, de dessus, de deux tourillons 35 contigus équipés de moyens permettant de conserver leur alignement ; - les figures 25 et 26 sont des vues partielles, en coupe, de tourillons pourvus de bouchons d'obturation ; - la figure 27 est une vue schématique de toilettes dont le couvercle peut être, au choix, déplacé par coulissement ou par rotation. En se reportant à la figure 2, on a représenté partiellement la cuvette 1 de toilettes, dans sa partie recevant un tourillon 20 solidaire d'une lunette 2. Cette partie constitue un palier 4 dont la section droite est ouverte et à paroi courbe. Plus précisément, ce palier comporte des surfaces 41 et 43 respectivement horizontale et verticale, reliées par une surface courbe intermédiaire 10 42, dont le rayon de courbure est identique à celui du tourillon 20. Ce palier court sur toute la largeur de la cuvette. Toutefois, dans une forme de réalisation non représentée, ce palier peut être formé de tronçons distincts et alignés, séparés par des zones intermédiaires en creux, qui ne constituent pas des surfaces d'appui pour le tourillon. 15 Dans le matériau de la cuvette, affleurant au niveau de la surface courbe 42, sensiblement dans sa région intermédiaire est prévu un moyen d'attraction magnétique 6. Il s'agit par exemple d'un aimant permanent constitué d'une barre d'un seul tenant, qui est logée dans une rainure prévue à cet effet dans le matériau 20 de la cuvette. Le tourillon 20, dont l'axe de rotation est référencé 200, comporte une cavité 201 dirigée longitudinalement, à section en arc de cercle, qui est centrée sur ledit axe 201. Dans cette cavité est placé un autre moyen d'attraction magnétique 5, 25 qui a la forme d'une tige à section circulaire. Son diamètre est légèrement inférieur, au jeu près, à la largeur de la cavité 201. Cette tige est par exemple constituée d'un aimant permanent ou d'un matériau ferro-magnétique. On comprend aisément que dès lors que le tourillon 20, avec sa tige associée 5, est approchée suffisamment près du palier 4, la tige 5 s'immobilise face 30 à l'aimant 6, par phénomène d'attraction magnétique. Cependant, la possibilité de déplacement à rotation du tourillon 20 par rapport au palier 4 est conservée, celle-ci s'effectuant par déplacement de la cavité 201 relativement à la tige 5. Autrement exprimé, lors du mouvement de rotation du tourillon 35 autour de son propre axe, c'est la cavité 201 qui se déplace relativement à la tige 5. On peut donc passer facilement de la position basse de la figure 2, dans laquelle la lunette 2 est en appui sur la cuvette 1, à la position relevée de la figure 3, par un mouvement de rotation d'au moins 90 autour de l'axe du tourillon, comme le montre la flèche f. Toutefois, dès lors que l'on soumet la lunette 2 à un mouvement de traction (flèche g des figures 2 et 3) suffisant pour vaincre la force d'attraction magnétique entre l'aimant 6 et la tige 5, il est alors possible de la séparer du palier. On accède alors ainsi à celui-ci, par exemple en vue de son nettoyage, ce dernier étant particulièrement aisé du fait de la présence d'une surface 10 courbe, sans recoin. Dans une forme de réalisation non représentée, l'aimant 6 n'est pas directement visible à la surface du palier. Il peut être caché de la vue par un revêtement protecteur par exemple. Dans encore une variante non représentée, l'aimant est intégré dans 15 un autre emplacement de la cuvette ou d'un de ses équipements, l'important étant que la force d'attraction magnétique soit suffisante vis à vis du moyen porté par le tourillon. Ainsi que cela est visible sur ces deux figures, la lunette 2 est pourvue d'une lèvre 21 qui a pour fonction d'assurer le calage latéral de cette lunette 20 par rapport à la cuvette 1. Pour plus d'explications, on pourra se reporter aux figures 13A et 13B dans lesquelles cette lèvre est référencée 22. A la figure 4 est représentée une forme de réalisation dans laquelle la lunette 2 est reliée à deux tourillons distincts 20, qui encadrent un tourillon analogue 20' solidaire d'un abattant formant couvercle 2'. 25 Il s'agit ici de cylindres évidés, dans lesquels la cavité précitée 201 est délimitée par une paroi supplémentaire. De préférence, une seule tige 5 est engagée dans la cavité de ces trois tourillons alignés et contigus. A la figure 5 est représentée une forme de réalisation du palier 4, 30 celui-ci étant délimité dans sa partie avant, c'est à dire en direction du bol de la cuvette 1, par deux ailes 40 qui lui confèrent une section droite en forme de "C". Dans une autre forme de réalisation, ces deux ailes pourraient se rejoindre pour constituer une protubérance unique et continue. La présence de ces ailes permet, en quelque sorte de "caler", le (ou 35 les) tourillons, notamment en empêchant tout extraction non désirée de la lunette ou du couvercle. De plus, une telle structure, quand on a affaire à plusieurs tourillons comme montrés à la figure 4, permet de les aligner parfaitement les uns par rapport aux autres. A la figure 6, on a affaire à une structure similaire à celle présentée à 5 la figure 2. Toutefois, ici, le tourillon 20 est dépourvu de cavité 201. Il y est malgré tout intégré un moyen d'attraction magnétique constitué par exemple d'un aimant 5 en forme de tige à section carrée. Dans la masse de la cuvette est prévue un autre moyen d'attraction 10 magnétique 6, par exemple également constitué d'un aimant. Comme le montre la figure, cet aimant a une forme en arc de cercle qui présente une courbure similaire à celle du palier 4. Cependant, l'aimant est conformé de manière à freiner le mouvement de la lunette 2 lors de son passage de la position relevée montrée sur cette figure, à 15 la position basse dans laquelle elle est en appui contre la cuvette. Ce "freinage" permet d'éviter tout passage brusque d'une position à l'autre, qui habituellement résulte d'un faux mouvement et qui génère du bruit. Pour ce faire, la section de l'aimant diminue progressivement de son extrémité supérieure 60 vers son extrémité inférieure 61, étant entendu que la 20 section au niveau de cette extrémité inférieure est à nouveau surdimensionnée. Ainsi, en position relevée de la lunette, l'aimant 5 est disposé à l'aplomb de l'extrémité 61. Au fur et à mesure qu'on imprime à la lunette un mouvement de descente vers le bas, l'aimant 5 se situe progressivement en regard d'une région de 25 l'aimant dont la section augmente progressivement et, par là même, la force d'attraction magnétique. Il est donc nécessaire de fournir un effort croissant pour abaisser la lunette. D'autres formes de réalisation permettant d'atteindre le même but 30 sont envisageables Ainsi, dans une variante non représentée, on peut avoir à faire à un aimant 6 en arc de cercle, de section constante, mais dont l'écartement par rapport au palier 20 varie. Là où l'écartement par rapport au palier est le plus grand, la force d'attraction magnétique est moindre. 35 Dans la forme de réalisation de la figure 7, le tourillon 20' du couvercle 2' est "emprisonné" entre deux joues 10 qui font partie de la cuvette. Cela empêche tout déplacement latéral du tourillon (c'est-à-dire selon l'axe longitudinal) par rapport à son palier associé. En référence à la figure 8, on a à nouveau affaire à des moyens empêchant tout déplacement latéral du tourillon 20' par rapport au palier 4. Les moyens utilisés ici consistent d'une part en un ergot 44 qui fait saillie de la surface du palier et, d'autre part en une rainure complémentaire 202' formée dans le corps du tourillon 20'. On comprend que dès lors que l'ergot 44 est engagé dans la rainure 202', tout mouvement latéral relatif des deux pièces est impossible. A la figure 9 est représentée une structure qui est par ailleurs décrite dans la demande de brevet français n 06 00022 du 2 janvier 2006, au nom du présent demandeur. On a donc ici affaire à une pièce 7 qualifiée de "pièce de couverture", qui est prévue pour venir se positionner sur un carter C masquant la cuvette des 15 toilettes. Cette pièce présente un palier 70 pour la réception du tourillon d'une lunette et/ou d'un couvercle. A cette pièce est associé une "pièce d'ancrage" 7' qui constitue ici la base d'un réservoir d'eau. Les flèches A, B et C montrent des implantations possibles des moyens d'attraction magnétiques 6, l'éloignement de ceux-ci par rapport au tourillon 20 nécessitant que cette force d'attraction soit d'autant plus importante que cet éloignement est grand. Aux figures IO et Il est représenté le tourillon 20 d'une lunette 2 dans les extrémités duquel sont prévus trois aimants à contour circulaire 5, 5' et 5", de diamètres différents. 25 Ce tourillon est destiné à être monté entre les joues 10 analogues à celles de la figure 7. Dans cellesci est intégré un autre aimant 6. Dans ces conditions, les joues ne contribuent pas seulement à immobiliser latéralement le tourillon 20. Elles assurent également "l'aimantation" de ce tourillon par rapport aux joues. 30 Le fait d'avoir trois aimants de taille différente permet de remplir la même fonction que celle qui a été décrite à la figure 6, en rapport à l'aimant 6. Aux figures 13A et 13B sont représentées partiellement deux formes de réalisation de la lunette 2 en appui sur le rebord supérieur de la cuvette 1. Afin de caler latéralement cette lunette par rapport à la cuvette, elle est pourvue d'une lèvre 35 22 qui se rattache à sa sous-face et qui est prévue pour venir se caler soit contre le rebord interne du bord de la cuvette (figure 13A), soit contre le rebord externe (figure 13B). Ainsi, lorsqu'une personne est assise sur la lunette, tout tentative de mouvement latéral est empêchée par la présence de cette lèvre qui "cale" la lunette relativement à la cuvette. Elle peut être prévue continue ou discontinue. A la figure 14 est représentée une variante d'un couvercle 2' dont le tourillon est non pas constitué à la manière d'un cylindre, mais d'un demi cylindre 20' coupé longitudinalement. Ce tourillon est par exemple réalisé en métal ferromagnétique et est fixé au corps du couvercle 2'. Pour des raisons de protection, d'esthétique et de facilité de nettoyage, l'ensemble peut être revêtu d'une "peau" plastifiée, non représentée. Au besoin, le tourillon peut être encadré par cieux joues d'extrémité, aptes à constituer des moyens de blocage du tourillon selon son axe longitudinal, relativement à la cuvette. Aux figures 15 et 16 est représentée partiellement une cuvette 1 selon l'invention dont le bol présente, au niveau de sa paroi avant et communiquant avec 15 son rebord supérieur, une petite cavité 11. La taille de cette cavité est suffisante pour y introduire quelques doigts de la main et pouvoir saisir ainsi la partie avant du couvercle 2' afin de le séparer de la cuvette. Aux figures 17 et 18 est représentée une forme de réalisation de la cuvette dans laquelle sont présents deux paliers 4 et 4', qui sont décalés l'un par 20 rapport à l'autre à la fois en hauteur et longitudinalement, le palier 4 le plus bas coopérant avec le tourillon d'une lunette 2, tandis que le palier 4' le plus haut coopère avec le tourillon d'un couvercle 2'. Comme le montre la figure 17, à chaque palier est associé un moyen d'attraction magnétique 6. Toutefois, dans une forme de réalisation non représentée, 25 on pourrait avoir affaire à un moyen d'attraction unique, placé judicieusement par rapport aux deux paliers. Un emplacement particulièrement adapté est celui qui est repéré par la flèche D sur cette figure. Aux figures 18 à 21 sont visibles les lunette 2 et couvercle 2' qui coopèrent avec ces paliers. 30 Les tourillons 20 et 20' qui les équipent comportent chacun un moyens d'attraction magnétique 5 et forme de demi cylindre. Le couvercle comporte, au niveau de sa sous face, une collerette périphérique 22' dirigée vers bas, qui est destinée à venir reposer et s'appuyer sur la lunette 2. Un tampon protecteur 23' est placé contre la collerette. Comme le montre la figure 21, la lunette est conformée de manière analogue, la collerette qu'elle comporte s'appuyant sur le pourtour du bol de la cuvette. Ainsi que cela est visible aux figures 18 et 19, le couvercle 2' 5 comporte une jupe périphérique 21' qui est dirigée vers le bas et qui est suffisamment basse pour masquer la lunette 2 lorsque toutes les deux sont en position basse (position de la figure 18). Le tourillon 20 montré à la figure 22 est compartimenté. Il comporte deux cavités en arc de cercle 201, qui délimitent par ailleurs une troisième cavité 10 centrale et cylindrique 202. Dans l'une des cavités 201 est placé un moyen d'attraction magnétique 5. Les deux cavités 201 sont fermées et s'interrompent en retrait de l'extrémité du tourillon, de sorte qu'on a affaire, longitudinalement, à un changement de section. 15 Cette extrémité ouverte reçoit une pièce de commande 7 représentée sur la partie droite de la figure 23. Elle comporte une partie centrale cylindrique 71 qui est conformée pour s'engager à coulissement dans la cavité centrale 202 du tourillon. Elle ouverte à une extrémité et fermée à l'autre 20 Ce cylindre central est entouré d'une jupe cylindrique 70 ouverte du même côté que le cylindre central. Dans cette jupe sont engagées, du fond vers l'ouverture, une pièce d'attraction magnétique 74, une pièce amagnétique 73 et une autre pièce d'attraction magnétique 72. 25 La pièce 7 est par ailleurs pourvue d'un organe de manoeuvre 75. Par coulissement, on engage la partie 71 dans la cavité centrale 202 du tourillon 20. Ce faisant, le moyen 5 attire la pièce 72 par attraction magnétique. Ainsi, la pièce 7 est parfaitement positionnée par rapport au tourillon. Ce faisant et en raison de la pièce 73, le moyen d'attraction magnétique 74 ne subit 30 pas l'influence des pièces 5 et 72. En manoeuvrant l'organe de manoeuvre 75, on peut faire subir à la pièce une rotation partielle autour de l'axe 200 du tourillon, de manière à amener la pièce 74 dans une position angulaire particulière. Cette position particulière permet par exemple de rendre opérationnel 35 un système de déclenchement de chasse d'eau, d'aspiration d'odeur, etc. l La pièce 7 n'est pas forcément retenue dans le tourillon par un système d'aimants. On peut par exemple utiliser des moyens de clipsage ou autre. Selon le même principe, la pièce 7 peut intégrer une radio, etc. A la figure 24 sont représentés deux tourillons contigus 20 et 20'. Afin de s'assurer de leur parfait alignement l'un par rapport à l'autre, le tourillon 20 présente un ergot d'ancrage 203 prévu pour s'enfiler dans une lumière du tourillon 20'. A la figure 25, le tourillon 20 est constitué d'un cylindre creux. Ses extrémité reçoivent (une seule est visible sur la figure) un bouchon d'obturation 8. 10 Son corps 80 présente des dimensions suffisantes pour être emmanché, au jeu près, dans le tourillon. Il y est intégré un moyen d'attraction magnétique 5. A ce corps est rattaché un disque 81 qui constitue, en quelque sorte, la tête du bouchon. Ce disque présente un diamètre supérieur au diamètre extérieur du tourillon 20. 15 Ainsi, lorsque le tourillon est positionné sur le palier correspondant, c'est la périphérie du disque 81 qui prend appui sur le palier, tandis que le tourillon peut être déplacé en rotation relativement au bouchon. On évite ainsi l'usure prématurée du tourillon. Dans la variante de la figure 26, le bouchon 8 est constitué d'un 20 disque 82 prolongé par une collerette 83 qui vient s'appliquer contre la surface extérieure du tourillon 20. Ici, c'est la surface périphérique de la collerette 83 qui vient en contact avec le palier. A la figure 27, la cuvette 1 est pourvue d'une lunette 2 et d'un couvercle 2' à paliers décalés. Le couvercle est prévu creux et le tourillon 20' qui 25 l'équipe est monté à l'intérieur, de sorte qu'ils peuvent être déplacés relativement l'un à l'autre. De cette manière, le couvercle peut être relevé vers le haut de manière traditionnelle. Mais il peut aussi être déplacé horizontalement, par coulissement, pour autant que l'on dispose de suffisamment de place pour le loger. Dans une variante non représentée, ce coulissement peut être réalisé 30 latéralement. 35
La présente invention se rapporte à des toilettes dont la cuvette (1) est pourvue d'au moins un palier (4) à section droite ouverte et, de préférence, à paroi courbe, en particulier en forme générale de « C », contre lequel est engagée à rotation, au moins une pièce formant tourillon (20), solidaire d'un élément mobile tel qu'un abattant formant couvercle, une lunette ou un urinoir, caractérisées par le fait que ledit tourillon (20) et ladite cuvette comportent chacun des moyens d'attraction magnétique mutuels (6) agencés de telle sorte que ledit élément mobile (2) peut être déplacé entre une position basse en appui sur la cuvette (1) ou sensiblement parallèle au plan supérieur de la cuvette et une position relevée, alors que ledit tourillon (20) est engagé dans ledit palier (4), et que ce tourillon (20) peut être séparé dudit palier (4) dès lors qu'on soumet ledit élément mobile (2) à une traction suffisante pour vaincre la force d'attraction magnétique.
1. Toilettes dont la cuvette (1) est pourvue d'au moins un palier (4, 4') à section droite ouverte et, de préférence, à paroi courbe, en particulier en forme générale de C , contre lequel est engagée à rotation, au moins une pièce formant tourillon (20, 20'), solidaire d'un élément mobile tel qu'un abattant formant couvercle (2'), une lunette (2) ou un urinoir, caractérisées par le fait que ledit tourillon (20, 20') et ladite cuvette comportent chacun des moyens d'attraction magnétique mutuels (5, 5', 5" ; 6) agencés de telle sorte que ledit élément mobile (2, 2') peut être déplacé entre une position basse en appui sur la cuvette (1) ou sensiblement parallèle au plan supérieur de la cuvette (1) et une position relevée, alors que ledit tourillon (20, 20') est engagé dans ledit palier (4, 4'), et que ce tourillon (20, 20') peut être séparé dudit palier (4, 4') dès lors qu'on soumet ledit élément mobile (2, 2') à une traction suffisante pour vaincre la force d'attraction magnétique. 2. Toilettes selon la 1, caractérisées par le fait que lesdits moyens d'attraction magnétique mutuels (5, 5', 5" ; 6) sont du type aimant permanent/aimant permanent ou aimant permanent/matériau ferromagnétique. 3. Toilettes selon la 1 ou 2, caractérisées par le fait que, lorsque l'élément mobile consiste en une lunette (2), celle-ci comporte une 20 lèvre (21,22) apte à l'immobiliser latéralement par rapport à la cuvette (1), lorsqu'elle est en appui sur celle-ci. 4. Toilettes selon l'une des 1 à 3, caractérisées par le fait que ledit tourillon (20) comporte une cavité (201) dirigée longitudinalement, à section en arc de cercle, dans laquelle est placé un (5) desdits moyens d'attraction 25 magnétique, le déplacement à rotation de ce tourillon (20) par rapport au palier (4) s'effectuant par déplacement relatif de ladite cavité relativement audit moyen (5). 5. Toilettes selon l'une des 1 à 3, caractérisées par le fait que lesdits moyens d'attraction magnétique (6) sont conformés de manière à freiner le mouvement de l'élément mobile (2, 2') lors de son passage de la position 30 relevée à la position basse. 6. Toilettes selon la 5, caractérisées par le fait que ledit moyen (6) porté par ladite cuvette (1) a une forme en arc de cercle et une section droite non uniforme. 7. Toilettes selon la 5, caractérisées par le fait que ledit moyen (6) porté par ladite cuvette (1) a une forme en arc de cercle et est séparé dudit palier d'une distance non uniforme. 8. Toilettes selon l'une des 1 à 3, caractérisées par le fait que les extrémités opposées dudit palier sont calées entre des joues latérales (10) et en ce que l'un desdits moyens d'attraction magnétique (6) est placé dans ces joues (10). 9. Toilettes selon l'une des précédentes, caractérisées par le fait qu'elles comportent deux paliers (4, 4') décalés l'un par rapport à l'autre à la fois en hauteur et longitudinalement, le palier (4) le plus bas coopérant avec le tourillon (20) d'une lunette (2), tandis que le palier le plus haut (4') coopère avec le tourillon d'un couvercle (2'). 10. Toilettes selon l'une des précédentes, caractérisées par le fait que sont associés audit tourillon (2) des moyens (7) de déclenchement de 15 chasse d'eau.
A,E
A47,E03
A47K,E03D
A47K 13,E03D 5
A47K 13/26,E03D 5/00
FR2900010
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE SECURISATION DE TRANSFERTS DE DONNEES
20,071,019
5 10 La présente invention concerne un procédé et un dispositif de sécurisation de transferts de données. Elle s'applique, en particulier, à la transmission de courriers, factures, documents juridiques ou comptables, avec avis de réception. On connaît des procédés hybrides, électronique et postaux, qui comportent une étape d'envoi d'un courrier électronique avec fourniture d'une adresse postale du 15 destinataire, l'organisme postal imprimant ce courrier et acheminant sa version imprimée par des moyens postaux traditionnels, avec remise en main propre et signature, par le destinataire, d'un avis de réception. On connaît aussi des procédés de transmission de courriers électroniques dits sécurisés, mettant en oeuvre, tant au niveau de l'émetteur qu'au niveau du destinataire, une 20 signature électronique, par exemple une signature électronique conforme à l'infrastructure à clés publiques PKII (acronyme de Public Key Infrastructure ). Ces procédés ne garantissent pas que le destinataire a été informé de l'arrivée d'un courrier électronique et ne possèdent de valeur légale qu'en cas de réception effective du courrier électronique par le destinataire. 25 Ces procédés et dispositifs présentent de nombreux autres inconvénients. Ils ne permettent pas l'envoi aisé d'une grande quantité de documents hétérogènes. Ils ne garantissent pas qu'un original est à la disposition de l'émetteur et qu'un original est à la disposition du destinataire, comme c'est l'usage pour les documents légaux. Ils ne permettent pas l'envoi de courriers à des destinataires ne disposant d'aucun 30 moyen d'identification préalable. Enfin, ils ne permettent pas d'évaluer la qualité de l'identification du destinataire, ni des chances de bonne réception du document par le destinataire. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. Selon un premier aspect, la présente invention vise un procédé de sécurisation de 35 transfert de données, caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape de tentative de transmission d'un document depuis un émetteur de document à destination d'au moins un destinataire de document, en mettant en oeuvre au moins un attribut de transmission et - pour au moins une étape de tentative de transmission, une étape d'évaluation de valeur d'au moins un attribut de transmission et - une étape de mise à disposition de l'émetteur, de l'évaluation de la valeur de l'attribut de transmission. Grâce à ces dispositions, l'émetteur peut estimer la qualité de service ou le risque pour la prochaine tentative de transmission audit destinataire. Par exemple, l'émetteur peut estimer la valeur d'une adresse électronique, la fiabilité du service de réception de documents du destinataire et décider de modifier la manière dont il transmettra de nouveaux documents à ce destinataire. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape d'évaluation, l'évaluation est fonction des anomalies de correspondance observées pour chaque tentative de transmission. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape d'évaluation, l'évaluation est, en outre, fonction des éléments fournis par le destinataire au cours d'une étape d'inscription à un service de transmission électronique de documents. Selon des caractéristiques particulières, le procédé comporte, en outre, une étape d'évaluation de l'identification de l'émetteur dudit document et, lors de l'accès au document par le destinataire, une étape de fourniture, au destinataire de l'évaluation de l'identification de l'émetteur. Selon des caractéristiques particulières, le procédé tel que succinctement exposé ci-dessus comporte : - une étape de mise en mémoire d'une copie du document dans une première mémoire accessible par l'émetteur du document mais pas accessible par un destinataire du document, - pour chaque destinataire du document, une étape de mise en mémoire d'une copie du document dans une deuxième mémoire accessible par ledit destinataire du document mais pas accessible par l'émetteur du document et - une étape de transmission à chaque destinataire du document, d'une information représentative de l'existence d'une copie du document à sa disposition dans une dite deuxième mémoire. Grâce à ces dispositions, chacun, de l'émetteur et du destinataire, dispose d'une mémoire où sont archivés les documents dont ils ont été, respectivement, émetteur et destinataire. Chacun d'eux dispose donc d'un original et peut le faire archiver en un lieu de son choix, sans risquer d'interférer avec l'autre original. Ainsi, s'il existe une rupture de correspondance entre deux prestations, ou à l'intérieur même d'une opération en partie double, l'erreur sera détectée et réparée. Selon des caractéristiques particulières, au cours de ladite étape d'authentification du destinataire, on constitue un accusé de réception et ledit procédé comporte une étape de mise en mémoire, clans chacune des première et deuxième mémoires, dudit accusé de réception en relation avec une copie dudit document. Grâce à ces dispositions, les deux parties à la correspondance peuvent vérifier la date de remise de la copie du document au destinataire et s'assurer de cette remise de copie. Selon des caractéristiques particulières, au cours d'une étape de création du document, on attribue audit document des attributs représentatifs de conditions d'authentification du destinataire. Grâce à ces dispositions, les conditions de remise d'une copie du document au destinataire du document sont associés et document et limitent un risque d'erreur de remise 15 sans l'authentification demandée par l'émetteur du document. Selon des caractéristiques particulières, le procédé tel que succinctement exposé ci-dessus comporte : - une étape de mémorisation du document et de l'identification de chaque destinataire, 20 - une étape de transmission électronique, à au moins une adresse électronique de chaque destinataire du document, d'une information représentative de l'existence du document à sa disposition, - pour au moins un destinataire du document, une étape de détermination si la durée écoulée depuis l'étape de transmission électronique et avant la réception 25 du document, par ledit destinataire du document, est supérieure à une durée prédéterminée et si, pour ledit destinataire du document, la durée écoulée depuis l'étape de transmission électronique et avant la réception du document, par ledit destinataire du document, est supérieure à une durée prédéterminée, une étape d'impression 30 dudit document et de transmission du document imprimé, à une adresse postale dudit destinataire. Grâce à ces dispositions, l'émetteur du document peut être assuré que le destinataire du document sera informé de l'existence du document à son intention, soit par l'intermédiaire d'une adresse électronique, soit par l'intermédiaire d'une adresse postale. Les risques de 35 non-transmission liés aux difficultés d'accès du destinataire aux messages transmis à une de ses adresses électroniques (par exemple boîte aux lettres électronique saturée, panne de l'hébergeur de cette adresse électronique, obsolescence de l'adresse électronique) sont ainsi réduits. Selon des caractéristiques particulières, le procédé tel que succinctement exposé ci-dessus comporte : une étape d'identification dite faible d'un utilisateur au cours de laquelle ledit utilisateur fournit une ou plusieurs adresses électroniques, - une étape de transmission de message depuis ledit utilisateur ou vers ledit utilisateur, en mettant en oeuvre ladite première identification, une étape d'identification dite forte d'un utilisateur, au cours de laquelle ledit utilisateur fournit une preuve de son identité et on lui attribut une paire de clés asymétriques et une étape de transmission de messages, depuis ledit utilisateur ou vers ledit utilisateur, en mettant en oeuvre ladite paire de clés asymétriques. Grâce à ces dispositions, un utilisateur peut s'accoutumer à l'utilisation d'une signature électronique et transmettre ou recevoir des messages confidentiels faiblement sécurisés, puis passer à un niveau d'authentification forte dans lequel son identité est garantie à ses interlocuteurs. Selon des caractéristiques particulières, le procédé tel que succinctement exposé ci-dessus comporte : - une étape d'affectation de valeurs d'attributs de confiances à un processus de transfert de données depuis un émetteur de document à un destinataire de document, - une étape d'édition d'un document, par un émetteur de document, au cours de laquelle l'émetteur de document définit au moins un destinataire et des valeurs d'attributs de confiance requises pour la transmission dudit document et - pour chaque destinataire pour lequel les valeurs d'attributs de confiances affectées au processus de transfert de données depuis l'émetteur à ce destinataire sont toutes supérieures aux valeurs requises, une étape de transmission, audit destinataire, dudit document. Grâce à ces dispositions, l'émetteur d'un document peut choisir le niveau de qualité de service qui doit être associé à la transmission d'un document à un destinataire. Par exemple, un document jugé très important ou très confidentiel ne sera transmis à un destinataire qu'avec une authentification forte de ce destinataire ou que pendant une durée prédéterminée alors qu'un document jugé de moindre importance ou de moindre confidentialité, par exemple une copie de document important transmis, pour information, à un tiers, sera remis à son destinataire avec une moins stricte authentification de ce destinataire ou pendant une durée plus longue. Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un dispositif de sécurisation de transfert de données, caractérisé en ce qu'il comporte : -un moyen pour effectuer une tentative de transmission d'un document depuis un émetteur de document à destination d'au moins un destinataire de document, en 5 mettant en oeuvre au moins un attribut de transmission et -pour au rnoins une étape de tentative de transmission, un moyen d'évaluation adapté à évaluer une valeur d'au moins un attribut de transmission et - un moyen de mise à disposition de l'émetteur, de l'évaluation de la valeur de l'attribut de transmission. 10 Les avantages, buts et caractéristiques de ce dispositif étant similaires à ceux du procédé tel que succinctement exposé ci-dessus, ils ne sont pas rappelés ici. D'autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre faite, dans un but explicatif et nullement limitatif, en regard des dessins annexés dans lesquels : 15 -la figure 1 représente, schématiquement, sous forme d'un schéma fonctionnel, un mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention, - les figures 2/ et 2B représentent, sous forme d'un logigramme, des étapes mises en oeuvre lors de l'inscription d'un utilisateur aux services offerts en mettant en oeuvre un mode particulier de réalisation de la présente invention, 20 les figures 3A et 3B représentent, sous forme d'un schéma fonctionnel, les fonctions mises en oeuvre pour une transmission de document électronique recommandé et - la figure 4 représente, sous forme d'un logigramme, des étapes mises en oeuvre pour l'évaluation de valeurs d'attributs de confiance personnels dynamiques. On observe, en figure 1, un service de sécurisation de transfert de données 100 25 comportant un service de composition de document 102, un service de conservation 104, un service de traçabilité 106, un service de communication 108, un service d'ampliation 110, un service de vérification 112, un service de planification 114 et un service d'exploitation 116. On observe aussi, en figure 1, un réseau 118 de tiers de confiance exploitant des bureaux d'enregistrement 120, un réseau 122 de tiers de confiance, un émetteur 124 connecté à un 30 bureau privé sécurisé 126, un destinataire 128 connecté à un bureau privé sécurisé 130, un tiers archiveur d'émetteur 132, un tiers archiveur de destinataire 134 et un tiers imprimeur 136. Le service de sécurisation de transfert de données 100 implémente chacun des aspects de la présente invention. Le service de composition de document 102 conserve des 35 modèles ou masques de documents munis d'attributs, génériques pour tous les utilisateurs ou spécifiques pour les utilisateurs ayant fourni de tels modèles de documents ainsi que leur attributs. Ces attributs peuvent être affectés aux modèles de document par l'intermédiaire d'une interface utilisateur graphique (non représentée) dans laquelle des menus et des aides contextuelles permettent à l'utilisateur de choisir les attributs du modèle selon leur signification et leurs effets. Ces attributs, dits de confiance , qui sont décrits plus bas, concernent, les identités des émetteurs et/ou destinataires de documents, les tâches ou ordonnancement des tâches, le contrôle et la validation des traitements effectués sur les documents issus de ces modèles et/ou le niveau de sécurité requis pour le document. Lors de la composition d'un document à partir d'un modèle, l'utilisateur émetteur sélectionne un modèle, fournit les données pour documenter le modèle, en particulier au moins une identification du destinataire, une adresse électronique et, préférentiellement, une adresse postale du destinataire, si ces éléments ne sont pas déjà présents dans le modèle de document, ainsi que le message à transmettre au destinataire, par exemple les éléments d'une facture, d'un contrat, d'une convocation. L'utilisateur émetteur peut aussi, lors de cette composition de document, modifier et compléter les attributs du modèle de document pour constituer des attributs du document à transmettre, par exemple sa date de remise au destinataire sous forme électronique, sa date de remise sous forme postale en cas d'échec de la remise sous forme électronique, sa date de fin de remise au destinataire sous forme électronique, le niveau d'authentification du destinataire nécessaire pour le document. On observe que la composition de document, un système automatique, par exemple un ordinateur de l'utilisateur émetteur peut fournir les éléments nécessaires à la composition, par exemple sous forme d'un fichier de tableur comportant ces éléments, de manière ordonnée. On observe que, lors d'une même session de composition de document, une pluralité de documents peuvent être composés manuellement ou automatiquement. Lorsque le document est prêt à être transmis, l'utilisateur émetteur valide sa transmission au destinataire. Le service de conservation 104 conserve tout document composé dans une mémoire non volatile dont l'accès est réservé à l'émetteur du document. Les conditions d'accès à cette mémoire sont définies avec l'utilisateur émetteur, selon des techniques connues, par exemple sous réserve de fourniture d'un nom d'utilisateur (en anglais login ) et d'un mot de passe, ou sous réserve d'une authentification électronique. On observe que l'utilisateur émetteur peut mandater un tiers archiveur 132 pour venir automatiquement copier chaque document qu'il a composé. Le service de conservation 104 affecte chaque document qu'il reçoit d'un horodatage sécurisé. Le service de traçabilité 106 garantit la traçabilité des différentes étapes effectuées sur un document. A cet effet, il calcule un certificat d'intégrité sur la base du document composé de telle manière que le certificat d'intégrité permette de détecter toute modification du document composé. Par exemple, le certificat d'intégrité est basé sur une fonction de hashage (en anglais hash ) qui fournit un condensât. Le certificat d'intégrité est, d'une part, associé, par le service de conservation 104, au document mis en mémoire et, d'autre part, associé à une identification du document composé, par exemple une identification de l'utilisateur émetteur, de l'utilisateur destinataire et de l'horodatage de la fin de la composition du document, ces éléments étant conservés par un tiers de confiance, par exemple un huissier de justice. Le service de communication 108 effectue une copie du document à transmettre au destinataire dans une mémoire non volatile uniquement accessible par ce destinataire, sous réserve du respect des conditions d'accès définies par les attributs de confiance du document, avec horodatage de la copie. Après l'accès par le destinataire, un tiers archiveur 134 mandaté par ce destinataire peut accéder à la copie du document et le copier. Le service d'ampliation 110 effectue le choix du canal de communication avec le destinataire (par exemple par courrier électronique, minimessage, télécopie ou courrier postal) et la communication au destinataire d'au moins un message l'avertissant de la présence d'un document à son attention. Cette communication s'effectue, préférentiellement, en plusieurs étapes dont l'ordonnancement est défini par les attributs du document à transmettre. Généralement, cette communication commence, à une date définie par l'émetteur et représentée par au moins un attribut du document, sous forme d'un message électronique envoyé à une adresse électronique du destinataire. Par exemple, ce message électronique prend la forme d'un courrier électronique envoyé à l'adresse de courrier électronique (dite adresse email ) ou d'un minimessage SMS (acronyme de Short Message System pour système à message court) envoyé à l'adresse téléphonique (c'est-à-dire au numéro de téléphone, généralement mobile) du destinataire. Les attributs du document peuvent prévoir qu'à défaut d'accès, par le destinataire, dans un délai défini par au moins un attribut du document, au document qui lui est destiné et qui est conservé par le service de communication 108, qui en avertit alors le service d'ampliation 108, au moins un autre message soit transmis au destinataire, par le service de communication 108. A défaut d'accès, par le destinataire, dans un deuxième délai défini par au moins un attribut du document qui lui est destiné ou dès la fin du deuxième délai, selon les consignes de l'utilisateur émetteur représentées par les attributs de ce document, le service d'ampliation 110 transmet le document au tiers imprimeur 136 en vue de la transmission du document sous forme de courrier postal avec ou sans demande d'avis, ou accusé, de réception. Le service de vérification 112 vérifie, lors de chaque communication entre deux services que l'ensemble des procédures nécessaires ont été correctement effectuées, et que l'ensemble des informations (modèle de document, information variable du document, attributs du document, horodatage, bonne réception par le service destinataire et accusé de réception transmis au service émetteur, par exemple) concernées par ces procédures sont suffisantes et ont bien été traitées. Chaque vérification effectuée par le service de vérification 112 donne lieu à un compte-rendu transmis au service de traçabilité 106, en vue de sa traçabilité. Le service de planification 114 ordonnance l'ensemble des tâches effectuées par les différents services, certaines de ces tâches étant, on l'a vu, paramétrées en fonction des attributs associés aux documents. Le service d'exploitation 116 ordonnance les opérations effectuées sur chaque document et, en particulier les appels aux services externes, par exemple les tiers archiveurs, d'authentification, de traçabilité, imprimeur, fournisseurs d'horodatage. Les réseaux 118 et 122 de tiers de confiance exploitant des bureaux d'enregistrement 120, ou non respectivement, fournissent les données nécessaires à la vérification de la validité de certificats d'authentification d'utilisateurs ou de tiers, selon des techniques connues en soi, notamment en relation avec l'infrastructure à clés publiques connue sous le nom de PKI (acronyme de public key infrastructure pour infrastructure à clés publique). Les bureaux d'enregistrement sont des organes du tiers de confiance. Ils assurent les relevés et l'actualisation des états civils avec les objets numériques personnels pour la composition, transmission et conservation légale des documents ou fichiers structurés. Chaque bureau d'enregistrement s'engage à protéger ces attributs de confiance ainsi que leur confidentialité. Avec son bureau d' enregistrement, le tiers de confiance assure ensuite l'authentification forte personnelle des utilisateurs et l'usage des objets numériques confiés pendant un instant, dit instant de production aux prestataires de services choisis par chaque utilisateur émetteur. II assure un contrôle du résultat de l'opération réalisée par le prestataire ou opérateur de gestion documentaire, et, à cette occasion, il vérifie la restitution des attributs ou des objets de confiance qui ne peuvent être conservés que par le tiers de confiance. L'utilisateur émetteur 124 et l'utilisateur destinataire 128 sont connectés à leur bureau privé sécurisé 126 et 130, respectivement, ces bureaux étant virtuels et mis en oeuvre, à distance avec des moyens d'accès sécurisés (par exemple, par saisie de nom d'utilisateur et de mot de passe, utilisation de clés transmises sur téléphone mobile ou authentification forte, selon les variantes ou les modes de fonctionnement choisis par les clients ou imposés par les procédures et les niveaux des attributs affectés aux documents). Le tiers imprimeur 136 effectue l'impression du document à transmettre par voie postale et sa mise sous pli ainsi que la remise aux services postaux, avec ou sans demande d'avis de réception (ce dernier étant directement retourné à l'utilisateur émetteur). Préférentiellement, lors de son inscription, un utilisateur fournit des éléments d'identification (nom, prénom, adresse électroniques, adresse téléphonique, adresse postale) et se voit attribuer un nom d'utilisateur (en anglais login ) et un mot de passe. Pour l'authentifier, on lui envoie, à son adresse téléphonique, un mot de passe, par exemple aléatoire ou dépendant des éléments qu'il a fournit, l'utilisateur devant saisir ce mot de passe sur son bureau virtuel privé pour confirmer son inscription, ce qui a pour effet que son adresse téléphonique est vérifiée. Puis l'utilisateur accepte une convention de preuve indiquant le niveau d'authentification qu'il souhaite avoir lors de ses accès à son bureau privé virtuel. Des exemples d'attributs de confiance pouvant être affectés à un document et pouvant être mis en oeuvre dans les différents services illustrés en figure 1 sont donnés ci-dessous. - l'identité numérique (aussi appelé login ), attribut d'identification, servant pour la composition, le mot de passe ou certificat d'authentification, attribut d'identification, servant pour la composition, - le formulaire et/ou fichier structuré, attribut de tâche ou d'ordonnancement, servant pour la composition, - la procédure interne et/ou les mentions complémentaires, attribut de contrôle et/ou 20 validation, servant pour la composition, - la procédure externe et/ou mention obligatoire, attribut de contrôle et/ou validation, servant pour la composition, la dématérialisation et la communication, -l'habilitation, attribut d'identification, servant pour la composition et la communication, le code secret et/ou la procuration , attribut d'identification, servant pour la 25 dématérialisation, - le fichier partenaire (destinataire) comportant les adresses d'un destinataire, attribut d'identification, servant pour la composition, la dématérialisation et l'ampliation, - le carnet d'adresses de notification comportant les adresses des destinataires, attribut d'identification, servant pour la composition, la communication et l'ampliation, 30 - le compte courant de correspondance, attribut d'identification, servant pour la dématérialisation, le numéro du coffre-fort électronique, attribut d'identification, servant pour la dématérialisation, - la notation de l'identité numérique en fonction de la déclaration en ligne et des 35 documents justificatifs ou des attestations papiers retournées au bureau d'enregistrement (carte d'identité, chèque barré...) avec la mention certifié conforme à l'original . La notation d'origine devient dynamique car elle varie en fonction de la constitution du dossier personnel, de son évolution, et de la qualité des échanges effectuées, comme exposé en regard de la figure 4. Les échecs à la correspondance, comme les retours n'habite pas à l'adresse indiquée , peuvent ainsi dégrader la crédibilité du domicile légal ou de la résidence principale retenue dans l'état civil et dans le carnet d'adresses ou fichier partenaires de l'utilisateur émetteur, l'autorité de certification publique, attributs d'identification, servant pour la dématérialisation, - l'horodatage, servant pour la composition, la dématérialisation, la communication et 10 l'ampliation et - le type de document, pouvant prendre l'une des significations suivantes : confidentiel, critique, recommandé avec avis de réception ou simple. Parmi les fiers dont les services ne sont pas représentés en figure 1, préférentiellement, ils comportent les trois types suivants, généralement en mode ASP 15 (acronyme de Application Service Provider pour fournisseur de service applicatifs) : - le CRM (acronyme de customer relationship management pour gestionnaire de relation client) qui fournit une évaluation de la confiance que l'on peut placer dans un utilisateur, le CPM (acronyme de commercial paper management pour gestionnaire de 20 documents commerciaux) qui effectue l'affacturage, le virement commercial ou la titrisation. - le TRM (acronyme de treasury relationship management pour gestionnaire de relations de trésorerie) qui assure les fonctions de bons à payer et peut être connecté à un serveur de proximité spécialisé dans les transferts sans mouvements 25 de fonds pour le règlement des factures et des avoirs entiers avec une notification aux trésoriers des personnes morales, des balances de leurs échanges. Les figures 2A et 2B illustrent des étapes suivies pour l'inscription d'utilisateurs aux services de communication sécurisée mettant en oeuvre les différents aspects de la présente invention. On observe, en figure 2A, une étape 202 au cours de laquelle un utilisateur non 30 encore adhérent accède à une information de description de l'offre de service, par exemple sur un site de la toile. S'il décide de devenir adhérent d'un des services proposés, il passe à l'étape 218. Pour des utilisateurs invités, au cours d'une étape 204, un utilisateur déjà adhérent fournit une identification d'un adhérent invité auquel il souhaite faire parvenir des documents 35 sécurisés. Cette identification comporte au moins une adresse électronique de l'adhérent invité. Au cours d'une étape 206, l'identification de l'adhérent invité est comparée aux identifications d'adhérents déjà répertoriés dans la base de données des adhérents pour vérifier qu'il n'est pas déjà adhérent. Au cours d'une étape 208, on détermine si l'adhérent invité est déjà référencé dans la base de données des utilisateurs. Si l'utilisateur invité est déjà adhérent, au cours d'une étape 210, on notifie cette état d'adhérent à l'utilisateur invitant et on notifie à l'utilisateur invité que l'invitant à souhaité l'inscrire. La phase d'inscription de l'utilisateur invité s'achève alors à l'étape 212. Si l'utilisateur invité n'est pas déjà adhérent, au cours d'une étape 214, son identification est ajoutée dans cette base de données et est affectée d'un statut de pré-inscrit et d'une notation minimale correspondant aux adhérents déclarés par des tiers. Puis, au cours d'une étape 216, un courrier électronique est adressé à l'adhérent invité pour lui indiquéquel adhérent l'invite à s'inscrire au service de communication sécurisé, que le service de réception de document est gratuit et à quelle adresse électronique, connue sous le nom d'URL (acronyme d ( universal resource locator pour localiseur universel de service) il doit se rendre, par exemple en cliquant sur un lien inséré dans le courrier électronique, pour s'inscrire gratuitement au service de communication sécurisé. Au cours d'une étape 218, le futur adhérent accède au site de la toile (en anglais web) correspondant à cette adresse électronique URL et, au cours d'une étape 220, procède à sa pré-inscription. A cet effet, au cours de l'étape 220, il fournit ou valide son nom, son prénom, sont adresse postale (professionnelle et/ou personnelle), son numéro de téléphone fixe, son numéro de télécopieur, son numéro de téléphone mobile. II accède, lors de la validation de ces informations, à son numéro d'adhérent et à un contrat d'adhésion, aux conditions générales du service de réception de documents et à son nom d'utilisateur, qu'il peut éventuellement modifier. L'étape 220 est horodatée et les renseignements fournis sont enregistrés dans la base de données d'utilisateurs, au cours d'une étape 222. Au cours d'une étape 224, le futur utilisateur choisit un mode de réception de son mot de passe, par exemple entre la réception par télécopie, par minimessage ou par courrier postal. Au cours d'une étape 226, un mot de passe est attribué à l'utilisateur, mis en mémoire dans la base de données d'utilisateurs et transmis à l'utilisateur selon le mode de réception qu'il a choisi avec une invitation à valider son inscription par accès à son bureau privé virtuel sécurisé. Lors de son accès à ce bureau, le nouvel utilisateur fournit son nom d'utilisateur et le mot de passe qui lui a été transmis, au cours de l'étape 228. Au cours d'une étape 230, l'utilisateur détermine s'il souhaite utiliser d'autres services proposés que la simple réception de documents. Si non, il passe à l'étape 240. S'il souhaite utiliser plus que le service de réception de document, l'utilisateur choisit, au cours d'une étape 232, les paramètres des services qu'il souhaite utiliser. En particulier, l'utilisateur fournit l'identité, les adresses postale et électronique(s) des personnes habilitées, au sein de son organisation, à émettre ou recevoir des documents, des pouvoirs pour ces personnes, les coordonnées du tiers archiveur éventuel qu'il souhaite voir prendre copie des documents émis ou reçus, les moyens de paiement des prestations qu'il souhaite utiliser, les éléments de signature personnelle et les niveaux de signature qu'il peut et souhaite mettre en oeuvre. Pour toutes ces prestations additionnelles, au cours d'une étape 234, un contrat de prestation écrit est transmis à l'utilisateur par voie électronique et postale, le retour, par voie postale, d'un exemplaire signé lui étant demandé. Au cours d'une étape 236, le retour de contrat, signé par l'utilisateur, est reçu, vérifié et enregistré et les prestations choisies par l'utilisateur lui deviennent accessibles, à partir d'une étape 238. Puis on passe à l'étape 240, au cours de laquelle le nouvel utilisateur décide s'il souhaite bénéficier d'une authentification forte. Si oui, au cours d'une étape 242 on procède à son authentification forte de manière connue en soi. Si non, ou à la fin de l'étape 242, on accède à l'étape 204 afin que le nouvel utilisateur puisse inviter de nouveaux adhérents. On observe, en figure 3A, qu'après s'être inscrit, au cours d'une étape 300 détaillée en figures 2A et 2B, l'utilisateur disposant des droits d'accès au service d'envoi de documents recommandés peut décider d'envoyer un document à un destinataire. Dans ce cas, après s'être identifié, au cours d'une étape 302, l'utilisateur émetteur d'un document recommandé fournit l'identification du destinataire du document. On note que si ce destinataire n'est pas référencé dans la base de données des utilisateurs du service, on le notifie à l'émetteur et on effectue une étape d'inscription détaillée à partir de l'étape 204, en figures 2A et 2B. Au cours d'une étape 304, on associe des attributs aux utilisateurs émetteurs et destinataire. Puis, au cours d'une étape 306, l'utilisateur émetteur peut constituer un modèle de document, étape 306, ou accéder à un modèle de document qui lui correspond, c'est-à-dire un modèle générique disponible pour tous les utilisateurs émetteurs ou un modèle qu'il a fourni et qui a été validé, étape 308. Dans chacun de ces cas, des attributs de document sont associés au modèle de document, au cours d'une étape 310, par défaut et/ou par choix de l'utilisateur. Au cours d'une étape 312, l'utilisateur émetteur compose le document à transmettre au destinataire, c'est-à-dire qu'il fournit des données additionnelles pour éditer un document. Ensuite, l'utilisateur émetteur choisit un niveau de sécurité requis pour la transmission du document au destinataire, au cours d'une étape 316. Ces données, documents, conditions de délivrance et coordonnées des utilisateurs émetteurs et destinataire sont affectées d'attributs de confiance attachés au modèle, à l'émetteur et/ou au destinataire, au cours d'une étape 318. Le document à transmettre est validé par l'utilisateur émetteur, au cours d'une tape 320 et la fin de la composition du document est horodatée, au cours d'une étape 322. Ensuite, le document est signé par l'utilisateur émetteur au cours d'une étape 324. Puis, le document composé et signé passe par une fonction de validation de son contenu, des procédures de composition et des attributs attachés, au cours d'une étape 326. Si cette vérification est négative, l'utilisateur émetteur est averti du problème et une alerte est transmise au gestionnaire des services. Si la vérification de la composition est positive, un numéro de pli et un code à barres, uniques sont affectés au document composé au cours de l'étape 326. Puis, au cours dune étape 328, le document composé, signé et vérifié est transmis, avec ses informations et attributs attachés, au coffre-fort électronique de l'émetteur, étape 330. Au cours d'une étape 332, les procédures suivies pendant la phase d'archivage et leurs résultats sont vérifiés. Au cours d'une étape 334, un dépôt légal du document et des pièces attachées est effectué auprès d'un tiers, par exemple un huissier, qui retourne un numéro de dépôt légal. Au cours d'une étape 336, une copie du document archivé dans le coffre-fort électronique de l'émetteur est archivée dans une mémoire à la seule disposition du destinataire, mémoire appelée compte courant . Un message est ensuite transmis au destinataire, immédiatement ou à la date choisie par l'émetteur, par le canal que le destinataire a choisi, pour l'avertir de la présence d'un document à son attention et un message est transmis par courrier électronique, à l'émetteur pour l'informer de la mise à disposition du document au destinataire, au cours d'une étape 338. Au cours d'une étape 340, on effectue la vérification de la procédure et des résultats de l'étape de communication. Si le destinataire tente d'accède au document, pendant un délai prédéterminé, étape 342, on authentifie le destinataire, étape 344. Si à la fin du délai prédéterminé le destinataire n'a pas tenté d'accéder au document ou si son authentification a échoué, on passe à une étape 358. En revanche, si, avant la fin du délai prédéterminé, le destinataire a tenté d'accéder au document et a été authentifié, au cours d'une étape 346, le destinataire accède au document et celui-ci est mis à disposition d'un tiers archiveur du choix du destinataire, étape 348. L'accès au document est horodaté au cours d'une étape 350 et mémorisé au cours d'une étape 352, la procédure de transmission du document s'achevant alors à l'étape 352. Au cours de l'étape 358, on horodate la fin du délai prédéterminé et, au cours d'une étape 360, on transmet le document à un imprimeur. L'imprimeur effectue l'impression, étape 362 et l'envoi sous pli postal 364, en tenant compte de l'éventuelle demande d'avis de réception exprimée par l'émetteur. Au cours d'une étape 366, on vérifie les procédures suivies et les résultats de la phase d'ampliation. Lors de la réception de l'avis de réception ou de la notification de non-délivrance du document par les services postaux, au cas où ceux-ci sont retournés au prestataire de services, cet événement est horodaté, étape 368 et mémorisé, étape 370, la procédure s'achevant alors à l'étape 372. Toutes les étapes de mémorisation exposées ci-dessus sont réalisées dans le coffre-fort de l'émetteur, dans le compte-courant du destinataire et auprès du tiers assurant la traçabilité des étapes de transmission du document. Préférentiellement, l'accusé de réception fait, lui aussi, l'objet d'un dépôt légal qui est notifié à la fois à l'émetteur et au destinataire. En variante, l'accusé de réception papier est directement retourné, par les services postaux, à l'émetteur du document. On observe, en figure 4 que, après l'étape de pré-inscription d'un utilisateur, étape 400, l'attribut représentant le niveau de confiance lié à cet utilisateur prend la valeur de 1, étape 402. Après l'étape d'inscription de l'utilisateur, étape 404, le niveau de confiance prend la valeur de 2, étape 406. A réception du contrat de service signé par l'utilisateur, étape 408, le niveau de confiance prend la valeur de 3, étape 410. On détermine alors si l'utilisateur effectue une étape de fourniture d'une authentification électronique forte, au cours d'une étape 412. Si oui, le niveau de confiance associé à l'utilisateur prend la valeur de 4 au cours d'une étape 414. Sinon ou à la fin de l'étape 414, au cours d'une étape 416, on détermine si une longue durée, par exemple supérieure à trois mois, s'est écoulée depuis la dernière utilisation des services par l'utilisateur. Si c'est le cas. au cours d'une étape 418, on décrémente de 1 le niveau de confiance associé à cet utilisateur, étant à noter que chaque nouvelle utilisation du service par l'utilisateur restaure son niveau de confiance antérieur. Sinon ou à la fin de l'étape 418, au cours d'une étape 420, on détermine si un courrier postal qui lui a été acheminé n'a pas été délivré au destinataire. Si c'est le cas, au 35 cours d'une étape 422, on décrémente de 1 le niveau de confiance associé à l'utilisateur. Sinon ou à la fin de l'étape 422, au cours d'une étape 424, on détermine si l'utilisateur a contesté la délivrance d'un document. Si oui, le niveau de confiance associé à l'utilisateur prend la valeur 0 . Sinon, ou à la fin de l'étape 426, on retourne à l'étape 412. Comme on le comprend en regard de la figure 4, chaque utilisateur se voit attribuer un niveau de confiance dynamique, qui évolue au cours du temps, selon les événements qui affectent ses relations avec les services proposés. Ce niveau de confiance associé à un destinataire potentiel d'un document est utilisé pour aider l'utilisateur émetteur ou le service automatique à choisir les conditions d'identification ou de délivrance d'un document au destinataire, par exemple le délai séparant la communication électronique d'une notification de présence d'un document à la disposition du destinataire et la transmission du document à un imprimeur ou le niveau d'authentification requis pour pouvoir accéder à un document. Ainsi, le dispositif objet de la présente invention et le procédé qu'il met en oeuvre garantissent l'intégralité des processus précités de manière à garantir qu'aucun trou de sécurité, de confidentialité, et d'authenticité n'existe tout au long les échanges et opérations réalisées entre réseau de tiers de confiance et le prestataire. De plus, toute anomalie peut être régularisée rétroactivement soit sur le même site informatique soit sur deux sites distants. Le mode de fonctionnement garantit l'interopérabilité dans l'hypothèse où les différentes opérations de la chaîne de valeur documentaire sont réalisées par plusieurs prestataires autour du réseau de tiers de confiance, par exemple, prestataire de facturation et prestataire d'archivage légal. La mise en oeuvre de la présente invention fourni ainsi, par son mode de fonctionnement : - une garantie de sécurité (certification, cryptage), - une garantie de confidentialité (chiffrements de contenu et contenant), - une garantie d'identité dynamique, - une garantie d'intégrité de fichier, - une garantie de conformité (procédures et mentions obligatoires), - une garantie de légalité (disposition légales ou fiscales EDI, XML, signature), - une garantie de valeur juridique probante (enregistrement tiers de confiance), - une garantie de traçabilité (journalisation des opérations), - une garantie d'appariement ou d'adossement de courrier (dossiers légaux), - une garantie d'interopérabilité (inter prestataires de services de confiance), Le serveur de vérification 112 enregistre les tâches réalisées (il fournit une liste récapitulative des tâches) par les quatre modules (service de composition de document 102, service de conservation 104, service de communication 108 et un service d'ampliation 110), quels que soient leurs lieux géographiques (centralisés ou délocalisés) avec les requêtes vis à vis du tiers de confiance pour vérifier : - l'identité du titulaire. -l'identité des fondés de pouvoirs, - les habilitations personnelles (tâches spécifiques), - les formulaires déposés, - les procédures des formulaires, - les login/password, - les fichiers partenaires ou contreparties, - le choix de signature (SEP, SEA, SEQ, expliquées plus loin) et - la procuration de chiffrement avec le code secret. Si les documents sont traités de manière dispersée et en différé avec les lots rompus, la consolidation des tâches permet de constater les anomalies, et de retrouver les documents en souffrance. La présente invention met en oeuvre la notion de période de valeur , ce qui veut dire que le délai, par exemple de douze heures, de validité d'un courrier à transmettre, à un assuré par exemple, pourra automatiquement périmer des tâches inachevées et déclencher une alerte auprès de l'émetteur du document. Les listes de tâches ou jobs lists sont transmises en mode très sécurisé par la technologie flowtrack , qui assure les contrôles de l'opérateur habilité à effectuer une tâche, du couple de machines en communication entre elles, de la tâche d'encryption et du blocage en cas de non conformité). Cette technologie perrnet d'ordonnancer les tâches avec les attributs de confiance nécessaires vis-à-vis de chaque opérateur et fonction d'opérateur avec un horodatage, une empreinte, par exemple de type sha1 , le couple de transmission (tiers de confiance/opérateur) et le nom oui la fonction de la machine ou du serveur adressé (composition, commutation, archivage, ampliation, communication). Toute anomalie dans l'ordonnancement sort une alerte ou un arrêt d'ordonnancement. Le traitement des flux d'ordonnancement est parallélisé pour gérer la scalabilité des traitements documentaires à valeur juridique probante. Préférentiellement, certaines informations ne sont, en aucun cas, enregistrées (par exemple celles de type nom d'utilisateur et mot de passe ou la procuration chiffrement/code secret) mais le système mémorise (en anglais log ) le résultat de l'opération ou du contrôle. Bien entendu ces informations sont horodatées. Les opérations les plus critiques peuvent être encadrées dans la mémoire de log : le début d'une opération, la fin d'une opération et le statut résultat. Ceci renforce la validité de l'information. Par exemple, pour l'horodatage d'une signature d'un document, on horodate le condensât, ou hash , du document (et on obtient une preuve de possession sûre) puis on signe le condensât et on horodate le résultat (et ainsi on obtient un intervalle de signature précis). On observe que si on utilise un mécanisme de type connu par l'homme du métier sous le nom de syslog , il est préférable : - de mettre en oeuvre un protocole de communication sécurisée (même si tout est dans la même salle blanche) avec contrôle de "l'identité" des machines concernées, - de "signer" les données mémorisées ou logs , par une procédure de signature symétrique, la clef de signature étant générée à intervalle régulier et échangée par un processus crypté, - de contre-signer les données mémorisées à intervalle de temps régulier avec une signature asymétrique. Les signatures, symétriques et contre-signatures, asymétriques peuvent être enregistrées dans une log spécifique ce qui permet de ne pas perturber le contenu de la log informations. Les logs centralisées doivent être enregistrées sur deux machines différentes en temps réel. Le fait de mémoriser en central n'autorise pas à rie pas mémoriser en local, sur la machine qui réalise l'opération. En revanche, les Iogs locales n'ont pas besoin d'être renforcées. Enfin toutes les machines participantes doivent être synchronisées en temps (en anglais time-synchrones ). Dans donne, dans toute la fin de la description, des informations complémentaires aux informations données ci-dessus, pour constituer des modes de réalisation particuliers ou des variantes des modes de réalisation exposés ci-dessus.. Le système de dématérialisation est un ensemble de sous-systèmes obéissant à une méthode de traitement des données informatiques garantissant : la création d'une multitude de documents différents : les formulaires, fichiers structurés, - la vérification des caractères sensibles discriminants : les attributs de confiance, règles, procédures, la commutation des informations de gestion : les échanges en partie double, la conservation symétrique des preuves : bilatéralité des originaux archivés et la distribution des services demandés : copies, partage des données. Dans le cas de mise en oeuvre d'une architecture centrée sur un serveur de la toile (en anglais web-centric ) avec des fonctions légales délocalisées, l'unicité de la plate- forme est assurée par deux agents agissant dans le mêrne centre de données (en anglais Data Center ) d,e manière à ne prendre aucun risque opérationnel sur le transfert d'informations. L'enregistrement des identités numériques et des règles de gestion par personne ou par entreprise est web-centric ou supra-nationale, au même titre que la composition de documents et la commutation de messages nécessaires à la gestion. Par contre, sur le plan légal ou contractuel, l'original électronique se référant aux dispositions juridiques nationales, et la copie papier imprimée à proximité du destinataire, se conforment à des mesures d'archivage et des contingences matérielles locales, ce qui justifie un réseau de correspondances transfrontalières spécialisé. Seules certaines fonctions de confiance peuvent être délocalisées sur un réseau de correspondants sécurisés sans interférer sur les modules opérationnels délocalisés. Ce sont notamment des fonctions liées à l'horodatage et à la certification des identités numériques se référant aux listes de révocation nationales. Préférentiellement, la symétrie des preuves d'archivage et la commutation des messages en partie double, c'est-à-dire en réalisant deux documents sur la base du document original, sont appliquées et garantissent l'authenticité de tous les documents originaux. Pour la combinaison des fonctions de dématérialisation réparties sur deux agents hébergés dans le même Data Center, l'un des agents est affecté au réseau tiers de confiance, dit RTC . Le principe de neutralité du tiers de confiance veut qu'il dispose des attributs de confiance des personnes agissant sans faire lui-même leurs opérations documentaires à vaieur juridique probante qui sont confiées au second agent. Ce premier agent RTC est avant tout un bureau d'enregistrement dépositaire des attributs de confiance intervenant dans les courriers ou dans les transactions dématérialisées. C'est aussi ce premier agent qui suit les listes de révocation des certificats d'identité numérique, ainsi que les marques de temps (horodatage par les horloges atomiques). Sur chaque processus de dématérialisation, et dans la séquence des missions réalisées par l'agent prestataire des services, il communique les attributs de confiance qui rentrent dans la configuration des opérations : composition, conservation-archivage, communication et arnpliation. En fonction des anomalies remontées dans ces circonstances par l'agent prestataire 30 de services, le premier agent peut modifier la notation de l'identité numérique ou réviser l'état de certaines procédures douteuses en vigueur (régulation systémique). Le second agent est affecté aux missions de confiance. II gère le processus de dématérialisation de bout en bout : la composition des fichiers structurés, 35 l'archivage des documents et des preuves d'échanges, - la commutation de messages ou d'images PDF et - la production de copies par tous les moyens. Entre ces quatre modules, qui participent à la dématérialisation des documents et des transactions électroniques, il existe une piste d'audit avec des contrôles de confiance et de conformité, et des relevés d'anomalies. Toutes ces mentions sont listées pour préserver la traçabilité de chaque original 5 entre ces modules et avec les correspondants locaux sollicités. Le procédé de dématérialisation ainsi décrit garantit efficacement que les trois dimensions du document juridique fondé sur un contenu structuré papier (écrit ou imprimé), des procédures d'échanges organisées et la signature manuscrite des parties, sont fidèlement transposées dans une version électronique à valeur juridique probante. 10 Les trois dimensions électroniques à valeur juridique probante sont réunies ainsi : - les personnes, par l'authentification forte électronique, - le document , par la certification du fichier structuré et les procédures, par traçabilité, signature et archivage. Pour chaque utilisateur, la dématérialisation s'opère simplement grâce à un bureau 15 privé de correspondance mis à sa disposition par le réseau de tiers de confiance. Chaque utilisateur est titulaire, pour la dématérialisation, des documents envoyés ou reçus d'un compte courant de correspondance pour la commutation de messages, et d'un coffre fort électronique pour l'archivage juridique des preuves de correspondance. En confiant à son tiers de confiance, à travers un réseau de communication 20 sécurisée, ses attributs de confiance, chaque utilisateur peut déléguer des pouvoirs sur l'ensemble des tâches de correspondance concernant la composition des documents, leur transmission, leur conservation et l'ampliation. L'originalité de cette architecture fonctionnelle permet également une gestion mobile et collaborative des documents dématérialisés en individualisant avec les 25 procédures internes et les signatures électroniques toutes les tâches de correspondance dématérialisée. Les tâches de correspondance sont effectuées en toute sécurité quel que soit le pays et ses contraintes réglementaires. On observe qu'il existe une réelle interopérabilité juridique et fonctionnelle dans la 30 dématérialisation des documents car la traçabilité peut être contrôlée de bout en bout, et l'archivage légal des preuves électroniques peut être délocalisé en fonction des mesures d'authentification et de conservation en vigueur sur le plan national. La dématérialisation est organisée sur deux structures indépendantes : un système de confiance dans les conventions d'échanges (systèmes de mesure et 35 de transmission) et un système de gestion des documents (création et services). Le système de confiance est fondé sur une technologie d'enregistrement des identités numériques, des attributs personnels, des listes de révocation, et des marques de temps. Le système de gestion comprend quatre modules opérationnels qui embarquent les codes génériques , c'est à dire les identités numériques et les attributs de confiance des parties prenantes à la transaction, que ce soit un courrier-fichier simple, ou un contrat-fichier structuré. La dématérialisation est effectuée, sur un plan opérationnel, par un prestataire de services répartis en quatre modules : composition des documents, conservation des originaux, commutation de messages, et ampliation des preuves. La gestion des documents exploite chaque module opérationnel en récapitulant toutes les tâches effectuées avec les attributs de confiance correspondants sur une piste d'audit. Cette traçabilité permet de contrôler systématiquement par une liste exhaustive les procédures internes, les règles externes et les mesures de légalité et de confiance. La chaîne de sécurité et de confiance existe ainsi par construction grâce à la combinaison des modules/tâches/attributs de confiance récapitulés sur chaque liste séquentielle, horodatée, déposée en coffre fort électronique, et séquestrée chez un huissier. En ce qui concerne l'adhésion d'un utilisateur invité par un autre utilisateur, adhérent inscrit au réseau tiers de confiance R.T.C., celui-ci confie au tiers de confiance son fichier partenaires ou fichier de correspondants , c'est-à-dire son le carnet d'adresses. Le tiers de confiance est mandaté par l'adhérent pour envoyer des invitations d'ouverture d'un compte courant de correspondance à toutes ses contreparties dans son carnet d'adresses. Cette proposition adressée au destinataire, ou invité, concerne l'usage d'un bureau privé de correspondance , gratuit pour le courrier entrant . Les invitations sont envoyées : - soit par courrier électronique ( e-mail ) sécurisé (si le carnet d'adresses l'indique), - soit par courrier postal via Posteasy : lettre simple avec un prospectus, - soit par SMS (si le carnet d'adresses indique le numéro mobile), - soit par une combinaison des trois. Si cette proposition convient au destinataire, il est invité à se connecter sur l'interface d'enregistrement et d'ouverture du compte courant de correspondance : l'URL est indiquée pour se connecter. Naturellement, en acceptant l'invitation et son bureau de correspondance, le destinataire d'une première lettre recommandée avec accusé de réception toute électronique peut instantanément lire son courrier et le télécharger. L'invitation est nominative. Elle contient un numéro d'invitation. Elle indique le nom de l'utilisateur invitant. La proposition d'ouverture du compte courant de correspondance comprend : A. des services gratuits : 1. Un bureau privé de correspondance pour réceptionner du courrier ou des documents sécurisés : - avec la notification instantanée des remises via e-mail ou SMS, - avec la fonction d'accusé de réception à valeur juridique probante, - avec la fonction de téléchargement PDF Image ou XML Pivot et - avec la piste d'audit pour chaque correspondance-courrier certifiée. 2. Un espace d'archivage des documents entrants conservés en Data Center (durée maximum gratuite 2 ans glissants) B. des services payants : avec une réduction de tarif 50% la première année 1. Envoi de courriers ou documents sortants 2. Archivage légal courriers ou documents sortants (3ans) 3. Partage des dossiers en mode collaboratif dans un Data Center 4. Gestion d' e-mails sécurisés et enregistrés en Data Center, ensuite horodatés et séquestrés chez un huissier de justice. Si l'invitation lui convient , l'invité s'inscrit en deux temps. Au cours d'une phase de pré-inscription, l'invité décline son identité sur le formulaire de pré-inscription : - nom, prénom, - adresse physique/postaleet - adresse téléphoniques : téléphone fixe , télécopie, télécopie électronique, mobile. Ensuite, le formulaire lui demande d'approuver les conditions générales de services (aussi nommées par leur acronyme CGS ) : on décrit les prestations-modèles de courrier dont le tiers de correspondance assure la transmission sécurisée à valeur juridique probante : - lettres simples ou documents hybrides, - lettres ou documents recommandés hybrides et - lettres ou documents recommandés dématérialisés. On lui demande ensuite de choisir un nom d'utilisateur ( Login ) personnel pour accéder à son bureau de correspondance et à son compte courant de correspondance. On précise à l'invité qu'il reçoit aussitôt un mot de passe par le moyen de communication de son choix : - par mobile, - par télécopie ou - par pli postal scellé. Puis, au cours d'une phase d'inscription, quand il est muni de son mot de passe , le titulaire peut terminer l'inscription à son bureau privé et à son compte courant de correspondance. On observe qu'il existe, sur ce bureau, des fonctions de gestion gratuites en options. Par exemple, ce bureau donne accès à une rubrique destinée à l'enregistrement des utilisateurs par le titulaire du compte de correspondance. Un accès à l'historique du compte courant de correspondance permet aussi de suivre tous les mouvements de courrier avec leurs statuts d'envoi ou de réception. Si la première session, de pré-inscription a été interrompue, l'invité doit se reconnecter avec son nom d'utilisateur et son mot de passe. Il complète, si nécessaire, l'état civil en donnant l'identité exacte de l'administrateur du compte courant de correspondance (c'est le titulaire). L'administrateur précise pour les opérations de réception concernant chaque prestation modèle (types de courrier) les personnes habilitées (les fondés de pouvoir) : nom, prénom, adresse, mobile, e-mail, télécopie. L'administrateur précise, pour chaque personne désignée les opérations autorisées, par exemple parmi l'émission de documents en lettre recommandée avec accusé de réception, la lecture de documents, le téléchargement de documents et la consultation historique. L'administrateur attribue, à chaque fondé de pouvoir, un nom d'utilisateur et un mot de passe personnel et se charge d'informer ces personnes de ces données d'accès personnelles. En variante, le bureau d'enregistrement peut transmettre séparément le nom d'utilisateur, avec les habilitations, par courrier sécurisé postal, et par ailleurs, un mot de passe, par exemple sur le mobile personnel du destinataire, sous forme de minimessage. L'administrateur précise éventuellement, pour les opérations payantes, les personnes habilitées : nom, prénom, adresse, mobile, e-mail, télécopie (même procédure d'habilitation et d'information sécurisée). Les opérations payantes sur les prestations modèles (par exemple, les types de courrier) concernent la composition/validation des documents, l'expédition par tous les moyens, et l'archivage fidèle et durable. Le titulaire du bureau et du compte de correspondance sécurisée choisit également l'un des moyens de paiement mis à sa disposition. L'administrateur coche sur l'onglet signature personnelle pour se faire délivrer un code secret : - soit par minimessage, - soit par télécopie, - soit par courrier postal. On observe que le code secret est une authentification forte pour l'accusé de 5 réception effectué par le destinataire vis à vis de son tiers de correspondance qui dispose de sa procuration pour chiffrer, horodater et archiver légalement ce récépissé. Pour terminer l'inscription, il est proposé au titulaire de consulter le contrat d'adhésion au réseau tiers de confiance, réseau qui fixe les règles d'échanges de courrier ou de documents électroniques à valeur juridique probante. 10 Pour valider son contrat d'adhérent au réseau tiers de confiance, il suffit qu'il active son code secret sur l'interface pour signer son bulletin d'adhésion. L'inscription se termine. Une copie conforme du contrat d'adhésion mentionnant le numéro d'adhérent et le numéro de compte courant de correspondance est envoyée en lettre recommandée avec accusé de réception à l'adresse postale déclarée. 15 Le tiers de confiance agissant en tant que bureau d'enregistrement confirmera l'identité numérique si : l'accusé de réception est retourné signé via la Poste et - la copie conforme papier (LRAR) est retournée signée par l'adhérent avec les justificatifs d'identité nationale ou d'état civil demandés, eux aussi signés à la main certifiés 20 conformes . Le tiers de confiance délivre, en fonction de la qualité de l'enregistrement obtenu, un certificat d'adhésion avec une notation d'identité numérique (IN) de 1 à 3+. L'interface d'inscription dans son bureau de correspondance précise que si l'adhérent a obtenu une notation pour son identité numérique égale ou supérieure à 3, il peut 25 demander, en plus, un certificat de signature électronique adhérent gratuit, ou bien un certificat de signature qualifiée payant car délivré par une autorité de certification publique. En ce qui concerne la confirmation de l'inscription, l'invitant est instantanément informé de son inscription. Son carnet d'adresses est cornplété avec le numéro d'adhérent 30 de l'invité. Il a connaissance de la notation d'identité numérique de sa contrepartie. Si les frais d'inscription sont à sa charge, ils sont débités sur son compte financier de correspondance. Le destinataire d'une lettre recommandée toute électronique, appelé LRAR, ou d'une lettre suivie, reçoit une notification lui expliquant qu'il peut accuser réception et lire son 35 document instantanément en s'inscrivant de suite. Dès que son inscription est terminée, il remplit l' accusé de réception figurant sur l'interface de son bureau : - il coche le numéro de document à ouvrir et - il inscrit son code secret. Aussitôt le document s'ouvre et il peut prendre connaissance de son contenu. Le tiers de correspondance archive dans un coffre fort électronique le document 5 recommandé avec son accusé de réception chiffré et horodaté. Si le destinataire n'a pas répondu à la notification de remise de courrier LRAR numérique, accompagnée d'une invitation personnelle, le document est automatiquement traité en courrier hybride avec une trace légale papier acheminée par la poste dès lors que le délai de réponse excède deux à trois jours. 10 La convention entre les parties (expéditeur/fournisseur et destinataire/client) prévoit de remplir les mentions suivantes : 1. L'identité des parties : - personne morale : statuts, imprimé Kbis, administrateur désigné, fondé de pouvoir, personnel habilité, adresses (courrier / facturation), coordonnées (téléphone, télécopie, 15 mobiles) - qualification des parties : - pour le courrier (émetteur et destinataire réciproquement), - pour la facture (fournisseur, client) et - pour les autres contrats (préciser). 20 - autres informations : - procuration : désigner la personne et sa fonction 2. La nature des Echanges : - modèles de courrier : fichiers (structurés ou non), - modèles de facturation : fichier (structuré ou non) et 25 - modèles de contrats : fichiers (structuré ou non). 3. La nature de la signature : - signature à l'émission : - courrier, - facture et 30 - autres contrats. - signature à la réception : - courrier, - facture et - autres contrats. 35 4. Le choix des prestataires de services de confiance : options de chaque partie Pour la dématérialisation par excellence , celle qui est reconnue par la meilleure notation délivrée par un cabinet d'audit et d'expertise indépendante (système d'évaluation métrique), il est indispensable que les trois systèmes de composition numérique, de communication électronique, et d'archivage légal soient intégrés chez le même tiers de confiance et dans le même Data Center. Le risque opérationnel et systémique est quasi nul dans ces conditions puisque la moindre erreur est corrigée par la plate-forme alors qu'entre plusieurs prestataires, l'analyse de l'erreur et le risque de litige diffère la solution de plusieurs heures ou journées entre les parties. En ce qui concerne la désignation des tiers de confiance, leurs mandats sont choisis par les parties avec leurs objets de gestion à distance. La dématérialisation des documents recommandés ou suivis est généralement opérée par un tiers de confiance neutre (conformément aux réglementations en vigueur) de manière à établir : - la valeur probante du document, -l'accusé de réception et l'archivage légal des preuves. Dans cette mission, le tiers de confiance intervient dans la correspondance entre les parties prenantes en trois phases : 1. La composition et/ou validation du document - authentification de l'émetteur et contrôle d'intégrité, -vérification du document ou du fichier structuré, - composition de l'original immatriculé et - validation et signature personnelle. 2. La transmission et réception du message - certification de messages signés, -commutation de messages (bilatéralité), - communications électroniques (notification, téléchargement) et - horodatage des messages enregistrés. 3. La conservation et la restitution des preuves - contrôle de légalité et de conformité, - dépôt légal en coffre fort électronique, - suivi d'activité et attestation de preuves et - séquestre Huissier de Justice et restitution. L'émetteur transmet au tiers de confiance soit un document signé soit un fichier structuré de données. Dans les deux cas, le tiers de confiance vérifie la conformité et 35 signale toutes anomalies. L'original du document est assorti d'un matricule ou d'un code barre avant d'être signé pour transmission au destinataire. Le destinataire est notifié, par minimessage, télécopie, télécopie électronique, ou e-Mail pour consulter le document sur son compte courant de correspondance sécurisée. Le document recommandé dématérialisé est conservé en dépôt légal dans deux coffres forts électroniques ( C.F.E. ) pour assurer un archivage fidèle et durable. Le document recommandé est ensuite transmis par commutation de message aux deux comptes courants de correspondance sécurisée. Le document recommandé , reçu par le destinataire, est subordonné, pour sa lecture, à la signature préalable d'un bordereau d' accusé de réception . Ce bordereau dématérialisé confirrne la réception avec les références du pli déposé (matricule, numéro d'enregistrement en compte courant de correspondance et numéro de dépôt légal en coffre fort électronique). En revanche, le document suivi fait seulement l'objet d'une notification et d'une remise en compte courant de correspondance et sa lecture requiert une authentification avec la signature personnelle du destinataire disposant de l'habilitation nécessaire. Pour la transmission des documents, l'expéditeur et le destinataire doivent être adhérents au réseau de correspondance sécurisée R.C.S.. Si destinataire n'est pas enregistré, il reçoit une invitation l'informant de la remise d'un document recormandé, et précisant la gratuité des services de réception . Les signatures électroniques dont la notation est de niveau 3 sont généralement destinées à l'expédition et à l'accusé de réception (notion de parapheur électronique). Dans des modes de réalisation particuliers, on met en oeuvre une signature électronique adhérent (SEA) avec un certificat privé et réservé aux échanges dans le réseau de correspondance sécurisé (fichier Partenaires). On propose ou reconnaît aussi l'existence d'une signature électronique qualifiée (SEA) qui est destinée à tous les échanges dans le domaine public et dans le réseau d'utilisateurs adhérents. Un adhérent peut soit utiliser une signature préexistante employée pour d'autres applications personnelles (déclarations fiscales par ex.), soit se faire octroyer une signature qualifiée émise par une autorité de certification à qui le dispositif objet de la présente invention a transmis le dossier d'enregistrement si la notation est 3+. Le RTC assure l'archivage légal et la restitution des documents dématérialisés sur les durées choisies par les adhérents (1 à 10 ans). La différence entre le document recommandé et le document suivi existe au niveau de la notification et de l'accusé de réception : - pour le recommandé , la notification comporte le numéro du dépôt légal en coffre fort électronique et le numéro d'enregistrement dans le compte courant de correspondance. Le destinataire authentifié et, figurant sur le fichier partenaires de son correspondant, doit remplir le formulaire dématérialisé de l' accusé de réception en indiquant le numéro du dépôt légal inscrit sur la notification, et en utilisant au choix sa signature personnelle (SEP), adhérent (SEA) ou qualifiée (SEQ). Le document recomrnandé ne peut être lu sans avoir rempli le bordereau dématérialisé accusé de réception . - la notification du ( document suivi ne possède qu'un numéro d'enregistrement. On décrit, ci-après, les procédures de dématérialisation pour les documents de correspondance à valeur probante, lettre suivie (LS) ou lettre recommandée (LR). La "correspondance organisée repose sur deux principes : la conformité et la légalité du courrier électronique, d'une part, et l'adhésion préalable à une convention ou un réseau de correspondance sécurisée (R.C.S). On peut se référer au modèle de contrat d'adhésion. Comme exposé plus haut, les modalités d'enregistrement au réseau de correspondance sécurisée envisagent soit la candidature spontanée, soit la procédure d'invitation. En ce qui concerne la conformité et la légalité du courrier électronique à valeur probante, ces notions s'appliquent sur le fichier structuré ou non structuré à partir duquel est composé le document courrier électronique préparé par l'expéditeur, ou émetteur. La correspondance de courrier concerne des lettres suivies (LS) ou des lettres recommandées (LR). Ces lettres peuvent être préparées soit sur le poste de travail de l'utilisateur, soit directement sur la plate-forme du tiers de confiance de correspondance, c'est à dire préparées dans un Data Center sur des modèles mis à la disposition des utilisateurs. Ces lettres sont créées soit en "texte libre", ce qu'on a l'habitude de qualifier "fichier non structuré", soit au contraire, ces lettres sont créées en "fichier structuré". L'intérêt du fichier structuré, c'est de respecter un formulaire contenant les données nécessaires qui sont situées avec des balises dans des champs particuliers ; certaines de ces données sont des mentions obligatoires telles que la dénomination sociale ou l'adresse du destinataire, et tous ces champs font l'objet de contrôles de cohérence. L'autre intérêt du fichier structuré, c'est de subordonner la création, la publication, la transmission, et l'archivage du document à des vérifications de conformité ou de légalité qui sont confiées au tiers de confiance dans l'intérêt des deux parties prenantes à la correspondance. Toutes ces contraintes sont naturellement répertoriées dans la convention d'échanges signée par les deux parties avant de commencer leur correspondance organisée . Le fichier structuré peut être créé et validé sur le poste de travail de l'expéditeur avant l'expédition du document confiée au tiers de confiance de correspondance. Dans l'autre hypothèse, les données sont préparées sur le poste de travail et communiquées au tiers de confiance qui les fusionne sur le modèle de document déposé chez lui. Dans ce cas, l'expéditeur prévenu de la composition effectuée par le tiers de confiance, peut valider à distance l'original du document avant son expédition à l'adresse du destinataire par les moyens de transmission choisis. [)ans ce cas précis, le tiers de confiance qui est dépositaire du formulaire et qui reçoit les données pour composer le document original, vérifie que les mentions obligatoires sont bien remplies avant de proposer l'expédition du document à la signature de l'émetteur. La convention de correspondance signée par chacune des parties, indépendamment l'une de l'autre, les fait adhérer au réseau de correspondance sécurisé R.C.S. Ils sont à ce titre membres adhérents au réseau RCS. A cette occasion, le contrat de prestations de services entre l'expéditeur et son tiers de confiance, indique précisément si chaque adhérent utilise pour le courrier sortant (envoi de documents dématérialisés) des formulaires structurés avec des mentions obligatoires, et si le prestataire de services est responsable de la composition des documents originaux, ou seulement responsable du contrôle de leur légalité ou de leur conformité. Généralement, la lettre est un courrier fondé sur un fichier non structuré. Mais la plupart des grandes entreprises s'organisent actuellement en fonction des règles métiers, des contraintes réglementaires, et des nouvelles dispositions des lois sur la sécurité financière, pour échanger avec leurs partenaires ou leurs contreparties régulières des formulaires intégrant des fichiers structurés et des contrôles. La composition et/ou la vérification de ces formulaires sont confiées à un tiers de confiance de correspondance qui garantit ainsi la légalité et ou la conformité des documents pour les deux parties. Pour les fichiers structurés, soit la composition est faite par l'émetteur et, dans ce cas, le tiers de confiance de correspondance limite sa prestation à vérifier l'existence des mentions obligatoires, soit le tiers de confiance intervient comme prestataire de composition du document et, dans ce cas, il fait la fusion des données reçues de l'émetteur sur le formulaire électronique dont il est dépositaire ; le résultat de sa composition est d'abord vérifié par le tiers de confiance et ensuite validé par l'émetteur afin d'effectuer l'expédition du document par tous les moyens et l'archivage des preuves de cette correspondance. La notion de contrôle de sécurité est relative à l'identification à distance des parties et à l'intégrité des données communiquées. En plus des examens (mentions obligatoires, fichier partenaires, adresses ou destinations finales du document) à faire sur la nature même du fichier informatique à partir duquel le document original est établi, le tiers de confiance doit contrôler à distance l'identité de l'émetteur en authentifiant sa signature électronique. II doit aussi vérifier l'intégrité de son message. Il doit enfin authentifier le destinataire et vérifier s'il a bien signé un accord préalable de correspondance électronique sécurisée avec sa contrepartie via le réseau RCS (adhésion au réseau de correspondance sécurisée). La remise du courrier dématérialisé au destinataire suppose en effet que les deux parties aient déjà défini et convenu à l'avance des modalités de "réception" des documents électroniques : la boite aux lettres électronique hébergée et gardée par un tiers de confiance dans son Data Center est la meilleure solution et sécurité. Sans boite aux lettres hébergée et sécurisée par un tiers de confiance, la preuve de réception ne peut être établie facilement et ni instantanément. Et les éventuelles anomalies de correspondance ne peuvent être décelées, notifiées, et corrigées efficacement. La dématérialisation des documents repose par définition sur la réduction des risques de litige et de recours devant les tribunaux ; la contestation même de la validité d'un document et d'une correspondance dématérialisée ruine la chaîne de confiance et son prestataire. La dématérialisation s'organise préventivement en s'assurant que tout le processus de gestion et de signature ne contient aucun trou de sécurité. En cas de dysfonctionnement, il est aussi prévu un système de détection des anomalies, et pour chacune d'entre elles, il est prévu un dispositif de correction instantané qui est mis en oeuvre dans le même Data Center . Autrement dit le dispositif de correction n'est assujetti à aucune autorité externe afin d'éviter les suspens et les délais incompatibles avec la sécurité qui doit protéger l'enchaînement des transactions électroniques. Le contrôle de sécurité et de légalité touche donc non seulement le contenu du message avec ses mentions obligatoires, mais aussi le contenant. Le contrôle porte aussi sur l'enveloppe de correspondance électronique à partir de laquelle le tiers de confiance va authentifier l'identité de l'émetteur, qui envoie, et du destinataire, qui reçoit ou accuse réception. L'adresse électronique sécurisée pour recevoir le courrier ou pour accuser réception doit bien être une adresse officielle, c'est à dire une adresse vérifiée et enregistrée par un tiers de confiance neutre. Chaque adresse est enregistrée dans le contrat d'adhésion pour l'émetteur et déclarée pour le destinataire dans le fichier partenaires qui initie par des invitations l'enregistrement des contreparties déclarées. Le fichier partenaires est conservé par le tiers de confiance neutre tel que le précise la réglementation en vigueur. Sans ce contrôle de légalité touchant l'identité des personnes, leur adresse de correspondance, leur signature et le contenu structuré de leurs messages (document courrier et document avis de réception ou coupon réponse), la valeur probante de chaque document électronique ne peut être établie sûrement et l'archivage sans contrôle de légalité expose les parties à des contestations le jour de sa restitution. L'adhésion préalable au réseau de correspondance sécurisée R.C.S. suppose la mise en place d'une convention de correspondance à valeur probante. En effet, la correspondance de lettres ou de courrier hybrides (papier et PDF image), et de documents totalement "dématérialisés" repose sur le principe d'une "convention de correspondance". La convention d'échanges organisés est basée sur la nécessité d'obtenir, de prime abord, l'adhésion des contreparties ou de ses correspondants réguliers ou professionnels. Cette adhésion aux règles d'échanges et de correspondance sécurisée se réfère souvent à une norme communautaire (EDI, XML, ...) et aux pratiques établies par le tiers de confiance de correspondance. Il est ainsi établi que la correspondance de courrier à valeur probante se fonde sur la nécessité de faire figurer chaque contrepartie ou destinataire sur son "fichier partenaires" et d'obtenir son consentement sur les règles d'échanges établies. Ces dispositions sont prioritaires avant de commencer tout mouvement de correspondance. Toute personne morale ou physique qui adresse un courrier à une contrepartie nouvelle, c'est à dire à une personne n'ayant pas encore souscrit au contrat d'adhésion (réseau de correspondance sécurisé), a généralement recours aux services de confiance de son tiers de correspondance pour soumettre ou proposer au nouveau destinataire ce contrat d'adhésion. De cette façon, les deux parties acceptent des règles d'échanges identiques ou symétriques chez le même tiers de confiance. Les deux parties bénéficient des mêmes droits et avantages pour administrer les preuves de correspondance électronique : chaque preuve constatée par le tiers de confiance de correspondance est établie et conservée de manière symétrique et bilatérale. Et la preuve ainsi enregistrée est horodatée et séquestrée chez un huissier de justice pour être opposable aux tiers. Le contrôle de légalité sur le fichier de correspondance et le contrat d'adhésion entre les parties prenantes à un courrier électronique sont des éléments fondamentaux pour établir la valeur probante d'un document "dématérialisé", c'est à dire sans recours à des preuves matérielles . Pour faciliter les contrôles de légalité et d'adhésion mutuelle, le recours au tiers de confiance de correspondance est pratique car il est organisé pour effectuer ces démarches et ces vérifications dans l'intérêt des deux parties. Vis à vis des compagnies d'assurances, ce modèle de sécurité et de réduction des risques opérationnels est de nature à limiter les primes de risques. Dans la mesure où les droits des personnes, leurs signatures et les structures de fichiers peuvent évoluer à tout moment, le recours au tiers de confiance est pratique car il s'engage à maîtriser ces évolutions. Le cahier de procédures pour les documents électroniques à valeur probante (lettres suivies ou recommandées) traite successivement chacune des contraintes de la dématérialisation dans l'ordre des facteurs mis en oeuvre pour garantir la légalité et la sécurité sur toute la < chaîne de correspondance : - préparation-composition : identification et fichier structuré, - transmission-réception : certification et identification et - archivage-restitution : validation et conservation. Le contrat d'adhésion à la convention de "correspondance dématérialisée" comporte : - l'inscription personnelle, - l'identification, - les attributs personnels, - la composition des documents, - les modèles de correspondance, - la signature électronique, - le fichier partenaires, -les prestations de services sécurisés (tiers de confiance, tiers de correspondance, tiers d'archivage) et - l'invitation des partenaires. En ce qui concerne la procédure de correspondance dématérialisée, elle comporte : - l'émission initiale, - l'originel : création du document, le dépôt légal, l'archivage : coffre-fort électronique (CFE), - la commutation de message : deux comptes courants correspondances (CCC), - la notification au destinataire, - l'accusé de réception (AR), - l'originel de l'AR, - l'archivage de l'AR, - la remise de l'AR en CCC, l'information à l'expéditeur, - la consultation, téléchargement, - la procédure d'échec : alternative document hybride, - les types de courrier : document recommandé ou suivi et - l'appariement : dossier recommandé électronique. Chaque personne morale ou physique s'inscrit au réseau de correspondance sécurisé R.C.S., avec son état civil, ses coordonnées téléphoniques et son adresse Internet. Le tiers de confiance tient l'annuaire de ses adhérents qui sont ainsi dans une communauté fermée et sécurisée. En ce qui concerne l'Identification à distance, l'inscription et l'enregistrement des identités personnelles intègrent éventuellement celles des utilisateurs ou employés à qui sont confiées certaines fonctions de correspondance. Les habilitations sont nominatives pour préparer les données, valider le document, transmettre, réceptionner, lire ou consulter, et télécharger. Les attributs personnels sont les caractères discriminants généralement utilisés pour établir l'état civil et pour qualifier la personne inscrite : identification de la personne morale ( Kbis ), carte d'identité, identifiant bancaire, fiscal ou social sont les justificatifs le plus souvent utilisés. Mais, pour une entreprise inscrite, c'est aussi la fonction individuelle et sociale qu'il convient de préciser : gérant, mandataire social, administrateur, directeur délégué. Le représentant de la société qui s'inscrit au réseau de correspondance sécurisée RCS pour utiliser un compte courant de correspondance, est qualifié d' administrateur de l'application et, à ce titre, il peut donner des habilitations pour les fonctions de correspondance. Tous ces caractères, déposés chez le tiers de confiance pour identifier les personnes et les authentifier ensuite à distance, sont dénommés attributs de confiance . Les attributs de confiance sont déposés chez le tiers de confiance pour lui permettre d'identifier la personne à distance à partir de son certificat ou de son code secret. Ces deux objets d'identification portent en effet certains attributs pour établir le lien entre les personnes et leursdroits dans l'application de correspondance et de gestion du compte courant de correspondance. On associe également aux attributs, certains objets personnels de correspondance tels que les formulaires avec leurs procédures de gestion particulières. En ce qui concerne la composition des documents, si ce sont des données qui sont reçues par le tiers de confiance, cela veut dire que l'adhérent a préalablement décidé avec son prestataire de lui confier la composition du document sur la base d'un fichier structuré dont le modèle a déjà été déposé chez lui. En tout état de cause, le tiers de confiance effectue le contrôle de légalité et de conformité en vérifiant l'identité de l'émetteur, l'intégrité des données reçues, l'existence du destinataire dans son fichier partenaire (adhérent existant avec des coordonnées sans anomalies) et il vérifie que toutes les mentions obligatoires existent dans le document. La composition du document consiste à fusionner les données sur le modèle déposé correspondant, en y intégrant, éventuellement, un code à barres et la notation de chaque partenaire ayant un compte courant de correspondance. La notation est un indice de sécurité qui indique la valeur ou la qualité de l'enregistrement de chaque personne ou titulaire d'un compte courant de correspondance. La notation de l'identité de chacune des parties permet de prévenir chaque partie des risques éventuels existant sur l'identité de la contrepartie, notamment si la procédure d'enregistrement est en cours ou si le rejet d'un courrier simple ou recommandé postal met en cause l'exactitude du domicile ou de la domiciliation administrative. Dans la mesure où le tiers de confiance traite des correspondances hybrides et dématérialisés, il peut détecter un certain nombre d'anomalies qui font varier la notation de l'identité personnelle, ce qu'on appelle l' identité dynamique (IDD). En ce qui concerne les modèles de correspondance, chaque adhérent peut déposer ses modèles de documents. Ce sont généralement des documents contractuels respectant un formalisme avec des règles métier, des mentions obligatoires ou complémentaires, et des contrôles de cohérence. Pour chaque formulaire, il est possible pour l'adhérent de désigner les personnes chargées de transférer les données, de valider la composition du document, et d'ordonner sa transmission avec une signature. Le tiers de confiance peut aussi recevoir des documents prêts à l'expédition , et dans ce cas son rôle se limitera à vérifier l'existence des identités/matricules/comptes de correspondance des parties prenantes avant d'effectuer l'expédition. Dans certains cas, si les documents originaux communiqués par l'expéditeur sont destinés à être archivés durablement chez le tiers de confiance archiveur , ce prestataire s'engage à refaire le contrôle de légalité et les tests de conformité sur la base définie dans la convention de correspondance dématérialisée. De cette manière, on évite d'archiver des documents nuls et non avenus. Dans d'autres cas, le tiers de confiance agit comme un prestataire de composition de document à part entière, et généralement, il intervient sur un modèle se référant à un fichier structuré dont il est chargé de remplir toutes les mentions obligatoires à partir des données communiquées par l'émetteur. Les lettres suivies ou recommandées sont généralement des documents ne faisant pas référence à un fichier structuré. Les contraintes légales et contractuelles amènent aujourd'hui les expéditeurs à confier de plus en plus souvent à leur tiers de confiance le soin de structurer leur courrier ou leurs documents dématérialisés pour éviter toute contestation ou litige juridique ultérieurement. De toutes les manières, les entreprises qui ne se conformeraient pas aux normes de la dématérialisation ne pourront pas se prévaloir d'une quelconque conformité au regard des lois de sécurité financière qui leur imposent de démontrer que les risques opérationnels dans le domaine administratif sont bien maîtrisés. Faute de certification dans ce domaine, les entreprises se rapprochent donc des prestataires tiers de confiance certifiés. (TAJ, etc...). En ce qui concerne la signature électronique, chaque adhérent a le choix entre trois signatures pour se faire authentifier à distance et pour assurer l'intégrité du document durablement. Dans la mesure où le tiers de confiance crée le document dans son "Data Center" sur la base des données transmises en toute sécurité, l'intégrité du document créé dans le "Data Center" n'est pas mise en cause. En effet, le mouvement de transmission se faisant dans le Data Center entre deux comptes courants de correspondance, il n'existe aucun risque de livraison (en anglais delivery risk ). De plus, comme la traçabilité des échanges est organisée sur une base bilatérale (gestion en partie double, c'est-à-dire avec copie du document originel dans le compte courant du destinataire), toute erreur ou dysfonctionnement interne seront immédiatement détectés et seront régularisés rétroactivement sans difficulté. Par contre l' intégrité du document original doit être assurée durablement par la conservation en archivage légal se référant à la norme, par exemple les normes AFNOR. Pour le document créé, transmis et archivé dans le même Data Center , l'authentification de l'émetteur à partir de sa signature est donc un élément essentiel. A ce titre, dans des modes de réalisation, on met en oeuvre un double dispositif d'authentification pour la signature d'un document. L'émetteur est authentifié une première fois par son mot de passe pour accéder à son compte courant de correspondance (CCC) ou pour accéder à ce qui lui tient lieu de bureau de correspondance : sur cette interface il peut valider, signer et ordonnancer l'expédition de son document. A ce niveau de signature, il peut activer un deuxième code secret pour s'authentifier et autoriser son tiers de confiance à chiffrer le document électronique avec son certificat de signature qui est qualifié ou sécurisé. L'authentification se trouve ainsi renforcée. L'authentification avec contrôle d'intégrité par l'intermédiaire d'un téléphone mobile et la signature déportée en salle blanche (signature du tiers de confiance) contribuent à renforcer l'authentification et l'intégrité dans un contexte de mobilité complète. Les signatures sont, ci-dessous, énumérées dans l'ordre de leur force probante : Pour la signature électronique personnelle SEP , l'adhérent dispose d'un code d'authentification personnelle (code pin ) et d'un code secret exclusivement réservé à l'exercice de la signature qualifiée qui est utilisée par le tiers de confiance pour signer par procuration et donc pour chiffrer les documents à expédier. De cette manière, l'intégrité du document original est assurée pendant l'archivage légal. La convention d'adhérent prévoit ce service de confiance et précise que toutes ces opérations de signature sont immatriculées, horodatées et confirmées à l'adhérent. Toutes les opérations de signature sont aussi consignées dans un journal de signatures qui est séquestré chaque jour chez un huissier de justice. Chaque session de transmission de document dématérialisé fait l'objet d'un rapport de traçabilité qui est intégré dans le compte courant de correspondance et apparié au document lui-même. Le rapport de traçabilité de chaque document original contient toutes les informations d'immatriculation et d'horodatage concernant les actes d'authentification et les actes de chiffrement en précisant chaque fois la nature de la signature électronique utilisée. Pour la signature électronique adhérent SEA , le réseau de correspondance sécurisée, distribue aux adhérents qui en font la demande dans leur bulletin d'inscription, un certificat privé de signature électronique exclusivement réservé aux mouvements de correspondance et d'archivage dans le réseau de tiers de confiance, ainsi qu'aux opérations intermédiaires gérées par les partenaires-adhérents. Chaque certificat électronique porte les attributs personnels de l'adhérent ou des personnes déléguées (fondés de pouvoir). Ces attributs ont donc été préalablement enregistrés et validés par le tiers de confiance, à partir de la déclaration d'état civil et de la réception des pièces justificatives certifiées conformes à l'original par le titulaire du compte courant de correspondance. Toutes les opérations faites avec ce certificat adhérent sont enregistrées et séquestrées chez l'huissier de justice. La liste de révocation ou de "suspension" d'un certificat est tenue sur un serveur isolé dans le même "Data Center", mais son exploitation a été confiée à un tiers indépendant de manière à ce que dans certaines situations le tiers de confiance ne soit pas juge et partie. Le certificat peut être téléchargé à distance pour être installé par l'utilisateur sur son poste de travail ou sur une clef USB. Comme la procédure d'adhésion prend plusieurs jours, le temps de rassembler les pièces du dossier, le certificat adhérent ne peut être délivré au jour de l'inscription, mais seulement après la date de délivrance de l'attestation d'adhésion. Pour cette raison, si l'inscrit ne possède pas déjà un certificat public qualifié tel qu'expliqué dans le paragraphe suivant, la personne ne peut signer son inscription électronique qu'avec la première signature dénommée signature électronique personnelle SEP. Pour la signature électronique qualifiée SEQ , l'adhérent peut acheter et utiliser un certificat de signature électronique qualifié qui est distribué en vis à vis par une autorité de certification qui émet des certificats et qui les personnalise en fonction des attributs personnels qui lui ont été remis par la personne elle-même ou par le tiers de confiance délégué qui est un bureau d'enregistrement. Dans ce cas, l'adhérent devra indiquer dans son bulletin d'adhésion l'existence de ce certificat de manière à prévenir le tiers de confiance des démarches qui l'oblige pour chaque signature opérée à consulter systématiquement la liste de révocation (certificat annulé ou suspendu) publiée par l'autorité de certification. Le tiers de correspondance est celui qui assure les communications électroniques, et ceci par commutation de messages entre les deux comptes courants de correspondance sécurisés, avec des options de routage (délivrance par la poste, e-mail ou télécopie électronique sécurisé). Pour chaque transmission, la certification des échanges et la notification du document au destinataire sont des services rendus par le tiers de correspondance (vérification de la validité des certificats de signature à l'origine de ces échanges). Le tiers d'archivage assure d'abord le contrôle de légalité du document qui est transmis et ensuite seulement, l'archivage fidèle et durable est effectué avec les preuves de correspondance. Le tiers d'archivage chiffre le document avec sa signature qualifiée pour préserver l'intégrité du document original, et ceci pour le déposer dans le coffre fort électronique de l'adhérent avec un numéro d'ordre et un horodatage. Il sait restituer ensuite chaque document à la demande de son propriétaire. L'invitation d'un partenaire peut aussi se faire spontanément au moment de la transmission d'un document à une personne non encore identifiée et enregistrée. Elle figure dans le répertoire du fichier partenaires chez l'émetteur mais jusqu'à présent aucune procédure d'invitation n'a abouti. Dans ce cas, la procédure d'invitation/adhésion est lancée simultanément, et le destinataire ne pourra prendre connaissance de son document, que lorsque les formalités d'enregistrement seront terminées. II peut donc se passer quelques jours sans que le document puisse être ouvert dans le compte courant de correspondance réservé à l'usage du destinataire. Si aucune adhésion n'a été enregistrée dans un délai de huit jours, le document électronique est re-matérialisé par le tiers de confiance, mis sous enveloppe, et acheminé par la poste. Mais le destinataire dont on garde la trace du document électronique dans son compte de correspondance temporaire, n'a pas accès à ce compte tant que l'adhésion n'est pas régularisée. Si le destinataire refuse l'invitation d'adhésion ou ne parvient pas à remplir son dossier dans les délais impartis (deux à huit jours calendaires), le document électronique est re-matérialisé, c'est-à-dire imprimé par le tiers imprimeur et envoyé par la poste. On accompagne le document papier d'une notice explicative sur le fonctionnement du réseau de correspondance sécurisé et sur les avantages du compte courant de correspondance réservé à son usage temporaire. Si son adhésion est régularisée dans un délai de trente jours, il garde l'avantage de la conservation du premier document électronique envoyé dans son compte courant de correspondance. Au delà d'un mois, si les formalités d'enregistrement ne sont pas terminées, on considère que la procédure a échoué et le compte courant de correspondance temporaire est fermé. Les services de réception, en lettre suivie ou recommandée toute électronique comportent la gestion des accusés de réception , la lecture des documents reçus, le téléchargement, et la conservation à court terme, par exemple un an. Les services d'expédition comportent de nombreuses options qui concernent la composition, la transmission, et l'archivage légal. Le titulaire du compte courant de correspondance indique si le tiers de confiance est choisi comme prestataire de documents structurés ou non. Dans le premier cas, il lui confie donc ses formulaires avec les règles de gestion de ses fichiers structurés (mentions , balises, procédures de validation et signature). Dans le cas contraire, si les documents sont déjà préparés, le tiers de confiance n'a que la charge de la transmission et de la conservation fidèle et durable. Eventuellement, l'expéditeur peut demander au tiers de confiance d'exercer un contrôle de légalité et de conformité avant d'expédier et d'archiver. La signature électronique personnelle est une signature simplifiée avec un code secret spécifique. La signature procède d'une authentification à partir de la combinaison entre le login , le Imot de passe et le code secret réservé au chiffrement du document signé. Le chiffrement du message est confié au tiers de confiance qui utilise son propre certificat qualifié (pour effectuer cette opération. Le titulaire du compte de correspondance accepte donc de donner une procuration au tiers de confiance uniquement pour chiffrer ses documents afin que leur intégrité soit assurée dans le Data Center, et pour la durée d'archivage et de restitution demandée. Le code confidentiel mis en oeuvre pour la signature à distance est un numéro à six chiffres. Il peut en prendre connaissance de différentes manières : - son numéro de téléphone mobile GSM (par minimessage SMS), -son numéro de télécopieur professionnel et - son adresse postale. Le code secret transmis pour activer la signature personnelle qui n'est pas signalé en réception dans un délai limité, devient inopérant. Ce délai dépend du canal de communication utilisé. Par exemple, ce délai est : -pour le réseau de téléphonie mobile : 5 minutes, - pour la télécopie : 10 minutes et - pour le courrier : 3 jours. II faut, en cas d'échec, reprendre la procédure au niveau du choix de la signature électronique. Au delà du délai limite, si le bénéficiaire du code secret n'a pas signalé la bonne réception par le canal choisi, l'interface lui indique qu'il doit reprendre la procédure au niveau du choix du média de communication utilisé pour recommencer ma transmission du code secret. La personne qui oublie son code secret de signature personnelle peut demander la création d'un nouveau code secret pour sa signature personnelle en rappelant l'indicatif de sa pré-inscription du dossier (exemple : 2005.12.18.21.32.Milou ) La seconde signature électronique est le certificat privé distribué par le tiers de confiance : signature électronique adhérent (SEA). Ce certificat n'est donné que lorsque les formalités d'inscription sont terminées, c'est à dire lorsque le tiers de confiance a reçu le ou les justificatifs-papier de l'inscription en ligne. Ces justificatifs doivent tous être certifiés conformes de la main de l'adhérent. Sa signature sera vérifiée est par comparaison avec l' accusé de réception que la poste lui a retourné. En fait, la signature électronique adhérent SEA peut être donnée au titulaire du compte courant de correspondance dès qu'il a reçu par e-mail son attestation d'adhérent RCS. La troisième signature électronique peut être choisie avec un certificat distribué par une autorité de certification (AC) publique. C'est la signature électronique qualifiée (SEQ). Soit la personne en dispose déjà sur son poste de travail, soit elle demande au tiers de confiance de lui en procurer une. Cette demande ne peut pas aboutir tant que le contrat d'adhésion et le retour des justificatifs ne sont par formellement validés par l'envoi d'une confirmation du bulletin d'adhésion. Dans ce dernier cas, le dossier d'enregistrement de son état civil instruit par le tiers de confiance, sera remis par lui à l'autorité de certification pour qu'elle personnalise le certificat de signature enregistré à son nom. Si la personne utilise déjà un certificat qualifié sur son poste de travail, elle indiquera le nom de l'autorité de certification de manière à ce que le tiers de confiance de correspondance puisse la consulter systématiquement pour vérifier sur sa liste de révocation Si le certificat est toujours valide et actif. Le contrat d'adhésion peut être signé par la première signature appelée signature électronique personnelle (SEP). Le contrat d'adhésion ne peut pas être signé encore avec la signature électronique adhérent (SEA) car elle n'est disponible qu'après avoir obtenu l' attestation d'adhésion . Or cette attestation n'est envoyée que si toutes les pièces du dossier sont réunies et validées par le tiers de confiance, ce qui prend un certain délai de courrier. Aucune signature électronique adhérent (SEA) ou signature électronique qualifiée ne peut être demandée sans disposer d'une notation de l'identité personnelle et d'adhésion inférieure à la qualification certifié (Niveau 3). Dans certaines conditions, le contrat d'adhésion peut être signé par la troisième signature disposant d'un certificat qualifié , c'est à dire celui qui est fourni par une autorité de certification (AC) : c'est uniquement lorsque ce certificat de signature est déjà installé sur le poste de travail de l'utilisateur au moment de l'inscription. Quand le contrat d'adhésion est finalement signé, il est enregistré dans le compte courant de correspondance du nouvel adhérent, c'est même le premier échange en courrier entrant qu'il peut ouvrir ou consulter. A ce stade, le contrat d'adhésion est enregistré avec la mention ou la notation : adhérent enregistré (ADE). C'est le deuxième niveau d'identification à distance (notation niveau 2 ). Le premier niveau d'identification reconnu par le tiers de confiance, c'est celui qui correspond à la pré-inscription : seul l'état civil restreint ou limité a été rempli soit par les informations communiquées par la personne invitante (adhérent confirmé), soit rempli par le nouvel adhérent en phase préparatoire. La phase préparatoire est celle précisant l'état civil avec l'approbation du contrat d'adhésion mais sans mention et choix d'une signature électronique. On qualifie ce niveau de adhérent déclaré (ou ADD ) : niveau 1 qui permet uniquement de retirer des lettres ou documents suivis. Il n'y a pas d'accusé de réception explicite avec une signature électronique mais l'adhérent a accepté le contrat d'adhésion. II peut poursuivre ultérieurement la procédure d'adhésion pour relever son niveau ou sa notation d'identification. L'attestation d'adhésion n'est formalisée et signée par le tiers de confiance que si les dernières formalités suivantes sont complètement respectées : L'adhérent est invité à envoyer les justificatifs-papier de son état civil : photocopies de KBIS, carte d'identité, Passeport, Relevé d'Identité Bancaire (RIB) ou chèque barré. Sur la photocopie de son état civil, on lui demande d'apposer sa signature manuscrite en écrivant certifié conforme à l'original , et ceci en mentionnant la date. Dès la réception des documents justificatifs par la poste, le tiers de confiance vérifie que ceux ci sont conformes aux déclarations inscrites dans le contrat d'adhésion électronique. Le tiers de confiance vérifie ensuite que la signature apposée sur le coupon d' accusé de réception de la lettre recommandée envoyée par le tiers de confiance est parfaitement identique à celle certifiant la conformité des photocopies de son état civil. Si cette vérification est positive, le tiers de confiance constitue le dossier électronique de l'adhérant en appariant les documents papiers (justiificatifs de l'état civil) qui seront scannés, avec les originaux électroniques existants, à savoir le contrat d'adhésion signé et la lettre recommandée hybride avec son AR (scanné). Le dossier électronique est archivé dans un coffre fort et toutes les preuves de correspondance sont séquestrées également chez un huissier de justice. A ce stade, le tiers de confiance délivre une attestation d'adhésion dont la mention est la suivante : - pour un dossier complet sans défaut, adhérent certifié ADC Niveau 3 et - pour un dossier incomplet, adhérent enregistré ADE Niveau 2. Sur un certain nombre de critères propres au tiers de confiance, il est possible d'atteindre une notation maximum Niveau 4. Cette notation est reconnue d'office à l'adhérent qui s'est présenté physiquement dans le bureau d'enregistrement de Posteasy tiers de confiance : c'est l' enregistrement en vis à vis . La qualification pour le niveau 4 est : adhérent certifié plus ou ADC+ . La notation des adhérents figure systématiquement dans chaque document de correspondance pour informer chaque contrepartie (transparence). II existe, à cet effet, une zone de sécurité dans chaque correspondance qui précise les références des deux signatures utilisées (SEP, SEA, SEQ) ainsi que la notation actuelle des deux parties adhérentes. La notation de l'identité est un des aspects de la présente invention. En fonction de la qualité du dossier d'inscription rempli, il est attribué une notation à l'identité du titulaire du compte courant de correspondance. Cette notation permet de repérer facilement d'éventuelles anomalies qui limitent la certification du tiers de confiance ou qui l'amène à certifier avec réserves. Le téléchargement de la signature adhérent : dès que le contrat d'inscription est validé et confirmé, le tiers de confiance invite l'adhérent à télécharger le certificat de signature (SEA ou SEQ) qu'il a demandé et qui lui a été réservé. Techniquement, il s'agit d'une simple appliquette (en anglais applet ) java (marque déposée) compatible avec la plupart des configurations informatiques du marché. Si certaines informations concernant la situation du partenaire ont changé, le tiers de confiance tient informé l'utilisateur invitant et son fichier partenaire est automatiquement mis à jour. En principe, la dématérialisation repose sur les services d'un tiers de confiance prestataire de documents, opérateur de communications électroniques sécurisées, et archiveur des preuves de correspondance. Ses services portent : - sur l'authentification forte des parties prenantes à la correspondance, - sur le chiffrement ou l'empreinte cryptée du document (Shal ou.sig), - sur le fichier structuré avec ses mentions obligatoires, - sur la commutation de message sécurisé et - sur l'archivage légal des preuves (1 à 4). L'émetteur envoie son flux de données par FTPS (protocole de communication sécurisé). En tant qu'adhérent, il est connu du tiers de confiance. Il a notamment déposé ou non des formulaires ou fichiers structurés. II est authentifié par son login et son mot de passe. Si c'est un serveur qui émet le flux de données, il y a souvent un certificat serveur niveau 4. La validation du pli, par l'expéditeur, pour transmission requiert une signature (code secret ou certificat). La signature électronique personnelle SEP suffit pour ce genre d'opération. L'authentification de l'émetteur est manifeste et le chiffrement peut être opéré sur la plate-forme en data center avec le certificat qualifié du tiers de confiance. Le tiers de confiance construit alors un fichier compressé ( ZIP ) comportant le document, la signature et la certification. Si l'émetteur n'a pas de certificat numérique, c'est le tiers de confiance qui chiffre par procuration. La signature du tiers de confiance sur la base d'une authentification forte apporte au document validé un chiffrement avec le certificat qualifié du tiers de confiance. Le fichier compressé est déposé au coffre fort électronique des deux parties. Le dépôt légal de l'original du document est horodaté et assorti d'un numéro de dépôt légal (numéro DL ) d'archivage. La commutation de message met en oeuvre les comptes courants de correspondance CCC symétriques des deux parties. La copie fidèle ou le duplicata du document original est remis en compte courant de correspondance. La base de données pli est renseignée : numéro de pli et numéro de dépôt légal avec l'horodatage. Le pli format, par exemple au format PDF (marque déposée) est mis dans le CCC de l'émetteur et il en est informé immédiatement par notification (e-mail, télécopie électronique ou téléphone mobile). La notification est un message notarisé et donc enregistré sous forme e-mail, télécopie électronique ou SMS. L'expéditeur peut ainsi constater que le pli a bien été envoyé. Le destinataire est avisé, par exemple par e-mail, de la remise d'un pli avec son numéro de dépôt légal : en aucun cas il ne peut le lire sans avoir donné son accusé de réception. Il lui est précisé que le document expédié est un pli/document suivi dématérialisé (DSD) ou un pli/document recommandé dématérialisé (DRD). L'accusé de réception est un document à part entière. Ce document est soit un coupon réponse établi au nom du destinataire, soit un document plus formalisé qui recours à la signature électronique pour renforcer la non-répudiation . Avec le numéro de dépôt, la personne habilitée (destinataire) se connecte sur l'interface. Avec son nom d'utilisateur ( Login ) et son mot de passe, le destinataire accède à son compte courant de correspondance (C.C.C.). Pour effectuer le retrait du document recommandé, on lui demande le numéro de dépôt légal (DL). Le destinataire utilise sa signature électronique personnelle pour signer l' accusé de réception AR. Sa signature électronique personnelle comporte un code secret pour renforcer son authentification à distance et pour activer le chiffrement de l' AR à partir du certificat qualifié de son tiers de confiance (procuration). Si le destinataire a téléchargé un certificat numérique adhérent ou qualifié (distribué par une autorité de certification, il peut directement et globalement signer son AR en chiffrant lui-même le message. En définitive, la signature électronique chiffre le document accusé de réception . Pour un destinataire qui vient de s'inscrire et qui maîtrise peu l'informatique, on recommande la procédure simplifiée de signature électronique SE : en signature personnelle SEP, le destinataire utilise son code secret d'activation. L'activation permet son authentificationforte et confie au tiers de confiance le chiffrement de l'AR (avec un horodatage). Cette procédure simplifiée se compare aux deux autres : - en signature adhérent, il donne son certificat privé et chiffre l'AR par lui-même, - en signature qualifiée, il donne son certificat public et chiffre l'AR par lui-même. Dans toutes les solutions de signature, la validité du certificat employé est vérifiée. Pour ne pas être juge et partie, les serveurs de signatures sont confiés à un tiers indépendant. Le tiers de confiance vérifie que le numéro de dépôt légal du document expédié figurant dans l'AR est correct. Le tiers de confiance vérifie ensuite pour la signature (.Sig) que le certificat utilisé par le destinataire pour accuser réception est bien valide. Si ces deux contrôles sont positifs. le tiers de confiance compose le document original de l'AR. II indique dans le journal des signatures pour cet original la nature du certificat utilisé avec un horodatage. Chaque signataire, en activant sa signature électronique reçoit un e-mail de confirmation avec les références du journal de signatures. Le journal de signature comprend : numéro de pli/document, numéro du dépôt légal/document, nurnéro du dépôt légal /AR, les deux numéro adhérents, Les deux références signatures avec leur horodatage. L'original de I' accusé de réception AR est archivé dans le coffre fort électronique. Suite à l'archivage du coupon ou du bordereau AR, le duplicata ou la copie conforme, par exemple au format PDF est remis en CCC. Les deux parties sont notifiées par email/SMS du coupon d'accusé de réception en CCC. Les personnes habilitées peuvent ensuite consulter et télécharger l'AR. Le destinataire peut ensuite lire et télécharger l'original du document recommandé . Sur chaque compte courant de correspondance, le document recommandé et l'accusé de réception sont rangés cote à cote (appariement, gestion de dossier électronique). La traçabilité des opérations est transmise et séquestrée par un huissier de justice en deux phases : -composition document, archivage, comptes courant de correspondance et -composition de l'accusé de réception, archivage, comptes courant de correspondance. Si des anomalies sont repérées par le tiers de confiance au moment de la saisie de I' Accusé de Réception , celles-ci sont notifiées au destinataire du document recommandé (liste des anomalies, horodatage, séquestre huissier avec horodatage). Si le destinataire du document recommandé n'a pas rempli son coupon accusé de réception dans un délai de deux à huit jours, le tiers de confiance le matérialise, par le biais du tiers imprimeur, par un document papier sous enveloppe et fait transmettre cette enveloppe par voie postale à l'adresse physique du destinataire. Le document recommandé en hybride consiste à remettre le courrier sous format papier via la poste au destinataire. Le destinataire prend connaissance du document après avoir signé le bordereau papier accusé de réception (AR). II peut ensuite consulter la copie conforme ou fidèle dans son compte de correspondance dès lors qu'il indique sur l'interface le nurnéro du bordereau de l'accusé de réception qu'il a reçu. Sinon, par ordre chronologique, il peut consulter tous ses plis entrants avec les AR papier clui ont été récupérées par le tiers de confiance et scannées. L'appariement permet de constituer un dossier recommandé par rapprochement entre les documents papier et numérique. Dès que le tiers de confiance a récupéré le bordereau d'accusé de réception signé sur le papier par le destinataire, celui-ci lui étant remis par la poste, il peut le scanner et le rapprocher du document électronique envoyé. Le tiers de confiance scanne aussi le document papier AR pour mémoriser dans les deux comptes courants de correspondance la signature manuscrite du destinataire et le code barre qui est associé à la lettre recommandée. En saisissant le numéro de bordereau AR, l'expéditeur et le destinataire peuvent ouvrir les fichiers, par exemple au format PDF , du dossier recommandé (le document et l'AR horodatés par la poste). La différence entre le document dématérialisé recommandé et suivi se situe au niveau de l'accusé de réception. Pour le document recommandé, le tiers de confiance fait composer par le destinataire un accusé de réception qui est un courrier à part entière. La dématérialisation du coupon réponse respecte donc le formalisme de la dématérialisation. Il existe un format structuré à remplir en ligne en mentionnant le numéro de dépôt légal et en utilisant l'une des trois signatures électroniques. Ce document est archivé légalement en coffre fort électronique avec un horodatage et son propre numéro de dépôt. Et aucune lecture du document recommandée ne peut être faite par le destinataire tant qu'il n'a pas signé l'accusé de réception. Pour la lettre suivie, il suffit de l'authentification simple du destinataire au moment où il se connecte à son compte pour lui laisser prendre connaissance du courrier. II n'existe pas de document à remplir pour respecter le formalisme légal de l'accusé de réception propre à la correspondance recommandée . Il existe uniquement un coupon réponse qui est facultatif. La preuve d'accusé de réception est administrée en produisant seulement les informations sur l'horodatage au moment de l'accès par le destinataire à son compte courant de correspondance, de même que l'horodatage relevant l'ouverture du fichier, par exemple au format PDF contenant le document entrant . Toutes les étapes de la procédure d'adhésion sont !horodatées : - soit au niveau des connections/communications avec le tiers de confiance, - soit aux niveaux de la composition , de la cornmutation et de l' archivage . Chaque document possède un numéro de pli, un numéro de dépôt légal et un numéro d'accusé de réception. Chaque signature est journalisée sur une piste d'audit appropriée. Les communications électroniques peuvent être traitées par téléphonie mobile, par télécopie électronique, par la poste (courrier hybride), ou par téléphone (serveur ou call center). Toutes les opérations figurant dans le schéma de traitement dématérialisé d'une adhésion, ou bien d'une correspondance dématérialisée (LRAR ou LS), sont enregistrées et horodatées pour alimenter la piste d'audit générale (PAG) séquestrée au jour le jour chez un huissier de justice. Les mouvements d'enregistrement de message sur les comptes courants de correspondance sont effectués en bilatéral avec un numéro d'ordre. Les mouvements d'archivage dans les coffres forts électroniques sont effectués en bilatéral avec un numéro de dépôt légal. Chaque horodatage est réalisé systématiquement en croisant deux horloges atomiques dont celle de Meudon. Pour l'horodatage, on utilise le protocole NTP (acronyme de net time protocol pour protocole de temps sur Internet) pour se synchroniser à l'horloge atomique de Meudon. Dans le réseau interne, les horloges des serveurs sont elles mêmes en synchronisation avec les horloges des deux passerelles. Dans le contrat d'adhésion au réseau de correspondance sécurisée chaque partie est prévenue et accepte que le service soit interrompu de minuit moins trente secondes à minuit plus trente secondes pour neutraliser tout effet de bord entre deux dates, la tolérance de synchronisation étant ici considérée égale à trente secondes
Le procédé de sécurisation de transfert de données comporte :- une étape de tentative de transmission d'un document depuis un émetteur de document à destination d'au moins un destinataire de document, en mettant en oeuvre au moins un attribut de transmission et- pour au moins une étape de tentative de transmission, une étape d'évaluation de valeur d'au moins un attribut de transmission et- une étape de mise à disposition de l'émetteur, de l'évaluation de la valeur de l'attribut de transmission.Préférentiellement, au cours de l'étape d'évaluation, l'évaluation est fonction des anomalies de correspondance observées pour chaque tentative de transmission.Préférentiellement, au cours de l'étape d'évaluation, l'évaluation est, en outre, fonction des éléments fournis par le destinataire au cours d'une étape d'inscription à un service de transmission électronique de documents.
1 - Procédé de sécurisation de transfert de données, caractérisé en ce qu'il comporte : une étape de tentative de transmission d'un document depuis un émetteur de document à destination d'au moins un destinataire de document, en mettant en oeuvre au moins un attribut de transmission et -pour au moins une étape de tentative de transmission, une étape d'évaluation de valeur d'au moins un attribut de transmission et - une étape de mise à disposition de l'émetteur, de l'évaluation de la valeur de l'attribut de transmission. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, au cours de l'étape d'évaluation, l'évaluation est fonction des anomalies de correspondance observées pour chaque tentative de transmission. 3 û Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que, au cours de l'étape d'évaluation, l'évaluation est, en outre, fonction des éléments fournis par le destinataire au cours d'une étape d'inscription à un service de transmission électronique de documents. 4 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, une étape d'évaluation de l'identification de l'émetteur dudit document et, lors de l'accès au document par le destinataire, une étape de fourniture, au destinataire de l'évaluation de l'identification de l'émetteur. 5 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape de mise en mémoire d'une copie clu document dans une première mémoire accessible par l'émetteur du document mais pas accessible par un destinataire du document, - pour chaque destinataire du document, une étape de mise en mémoire d'une copie du document dans une deuxième mémoire accessible par ledit destinataire du document mais pas accessible par l'émetteur du document et - une étape de transmission à chaque destinataire du document, d'une information représentative de l'existence d'une copie du document à sa disposition dans une dite deuxième mémoire. 6 û Procédé selon la 5, caractérisé en ce que, au cours de ladite étape d'authentification du destinataire, on constitue un accusé de réception et ledit procédé comporte une étape de mise en mémoire, dans chacune des première et deuxième mémoires, dudit accusé de réception en relation avec une copie dudit document.7 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que, au cours d'une étape de création du document, on attribue audit document des attributs représentatifs de conditions d'authentification du destinataire. 8 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape de mémorisation du document et de l'identification de chaque destinataire, - une étape de transmission électronique, à au moins une adresse électronique de chaque destinataire du document, d'une information représentative de l'existence du document à sa disposition, - pour au moins un destinataire du document, une étape de détermination si la durée écoulée depuis l'étape de transmission électronique et avant la réception du document, par ledit destinataire du document, est supérieure à une durée prédéterminée et - si, pour ledit destinataire du document, la durée écoulée depuis l'étape de transmission électronique et avant la réception du document, par ledit destinataire du document, est supérieure à une durée prédéterminée, une étape d'impression dudit document et de transmission du document imprimé, à une adresse postale dudit destinataire. 9 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte : une étape d'identification dite faible d'un utilisateur au cours de laquelle ledit utilisateur fournit une ou plusieurs adresses électroniques, - une étape de transmission de message depuis ledit utilisateur ou vers ledit utilisateur, en mettant en oeuvre ladite première identification, - une étape d'identification dite forte d'un utiliisateur, au cours de laquelle ledit utilisateur fournit une preuve de son identité et on lui attribut une paire de clés asymétriques et une étape de transmission de messages, depuis ledit utilisateur ou vers ledit utilisateur, en mettant en oeuvre ladite paire de clés asymétriques. 10 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte : une étape d'affectation de valeurs d'attributs cle confiances à un processus de transfert de données depuis un émetteur de document à un destinataire de document,une étape d'édition d'un document, par un émetteur de document, au cours de laquelle l'émetteur de document définit au moins un destinataire et des valeurs d'attributs de confiance requises pour la transmission dudit document et pour chaque destinataire pour lequel les valeurs d'attributs de confiances affectées au processus de transfert de données depuis l'émetteur à ce destinataire sont toutes supérieures aux valeurs requises, une étape de transmission, audit destinataire, dudit document. 11 - Dispositif de sécurisation de transfert de données, caractérisé en ce qu'il comporte : un moyen pour effectuer une tentative de transmission d'un document depuis un émetteur de document à destination d'au moins un destinataire de document, en mettant en oeuvre au moins un attribut de transmission et - pour au moins une étape de tentative de transmission, un moyen d'évaluation adapté à évaluer une valeur d'au moins un attribut de transmission et - un moyen de mise à disposition de l'émetteur, de l'évaluation de la valeur de l'attribut de transmission.
H
H04
H04L
H04L 9
H04L 9/28
FR2901217
A1
MECANISME D'ESSUYAGE COMPORTANT DES MOYENS DE BLOCAGE D'UN ARBRE D'ENTRAINEMENT DANS UNE POSITION ANGULAIRE
20,071,123
"" L'invention propose un mécanisme d'essuyage d'un panneau vitré d'un véhicule automobile qui est monté pivotant par rapport à la caisse du véhicule, entre une position d'ouverture et une position de fermeture. L'invention propose notamment un mécanisme d'essuyage pour un véhicule automobile comportant une panneau vitré qui est monté pivotant entre une position de fermeture et au moins une io position d'ouverture. Le mécanisme d'essuyage comporte : - une platine de guidage en rotation alternée d'un arbre d'entraînement autour d'un axe principal de rotation ; - un motoréducteur qui comporte un arbre moteur s'étendant coaxialement à l'arbre d'entraînement, et 15 - des moyens de blocage de l'arbre d'entraînement en rotation par rapport à la platine dans une position angulaire prédéfinie de l'arbre d'entraînement. L'invention propose plus particulièrement un mécanisme d'essuyage pour un véhicule automobile comportant un panneau 20 vitré qui est monté pivotant autour d'un axe transversal par rapport à un élément de structure de caisse du véhicule entre une position de fermeture dans laquelle le panneau vitré s'étend globalement dans un plan vertical et transversal, et au moins une position d'ouverture dans laquelle le panneau vitré est incliné par 25 rapport au dit plan vertical transversal, le mécanisme d'essuyage comportant, une platine de guidage en rotation alternée d'un arbre d'entraînement d'un bras d'essuyage par rapport au panneau vitré autour d'un axe principal de rotation, qui est fixée dans une ouverture du panneau vitré, de manière que l'axe 30 principal de rotation soit orienté longitudinalement lorsque le panneau vitré est en position de fermeture, un motoréducteur qui est fixé à l'élément de structure de caisse et qui comporte un arbre moteur s'étendant coaxialement à l'arbre d'entraînement 2 lorsque le panneau vitré est en position de fermeture, et qui est apte à être accouplé en rotation avec l'arbre d'entraînement lorsque le panneau vitré est en position de fermeture, et des moyens de blocage de l'arbre d'entraînement en rotation par rapport à la platine dans une position angulaire prédéfinie de l'arbre d'entraînement lorsque le panneau vitré est en position d'ouverture. Le panneau vitré est généralement monté à l'arrière du véhicule, et son articulation par rapport à un élément de structure io de caisse du véhicule permet de faire pivoter le panneau vitré par rapport à la caisse du véhicule de manière à permettre le dégagement d'une ouverture à l'arrière du véhicule, indépendamment du haillon arrière du véhicule, afin de permettre un accès au moins partiel au volume intérieur du véhicule. 15 Un mécanisme d'essuyage est généralement associé à ce panneau vitré, pour le nettoyage de sa face externe. Du fait de la mobilité du panneau vitré, il a été proposé de monter l'ensemble du mécanisme d'essuyage sur le panneau vitré, de manière que le mécanisme d'essuyage soit solidaire du 20 panneau vitré en pivotement par rapport à la caisse du véhicule. Cependant, le mécanisme d'essuyage comporte notamment un motoréducteur qui est un élément relativement volumineux et relativement lourd, ce qui peut gêner considérablement l'ouverture du panneau vitré. 25 Pour faire face à ce problème, il a été proposé de réaliser le mécanisme d'essuyage en plusieurs parties, à savoir, une première partie comportant le bras d'essuyage qui est monté pivotant sur le panneau vitré par l'intermédiaire d'une platine de guidage, et une deuxième partie comportant le motoréducteur 30 d'entraînement, qui est montée sur un élément de structure de caisse du véhicule. Le mécanisme d'essuyage comporte aussi des moyens qui permettent de réaliser l'accouplement du bras d'essuyage avec le mécanisme d'entraînement lorsque l'on ferme le panneau vitré, comme par exemple un manchon cylindrique d'accouplement. Le document FR-A-2.851.975 décrit un tel mécanisme d'essuyage qui comporte en outre des moyens pour bloquer le bras d'essuyage dans une position particulière par rapport au panneau vitré. Un tel blocage permet d'éviter tout décalage angulaire du bras d'essuyage par rapport à son mécanisme d'entraînement lorsqu'un utilisateur fait pivoter le panneau vitré. io Selon ce document, le blocage du bras d'entraînement est réalisé par l'intermédiaire d'un doigt radial qui est solidaire du manchon d'accouplement, et qui est apte à être reçu dans une gorge associée réalisée dans la platine de guidage en rotation du bras d'essuyage. is De plus, le manchon est monté coulissant axialement par rapport à la platine pour permettre la sortie du doigt de blocage hors de la gorge associée, pour permettre le pivotement du bras d'essuyage, lorsque le panneau vitré est en position de fermeture. Ainsi, pour permettre le coulissement axial du manchon 20 d'accouplement, la platine comporte un fût de guidage qui est de dimensions axiales relativement importante. Par conséquent, l'encombrement global de la platine est important, ce qui nuit à l'aspect esthétique global du véhicule. L'invention a pour but de proposer un mécanisme 25 d'essuyage comportant des moyens de blocage angulaire du bras d'entraînement pour lequel le manchon d'accouplement est immobile axialement par rapport à la platine, ce qui limite l'encombrement axial de la platine de support. Dans ce but, l'invention propose un mécanisme d'essuyage 30 du type décrit précédemment, caractérisé en ce que les moyens de blocage comportent un organe de blocage qui est monté mobile par rapport à la platine entre une position de blocage dans laquelle l'organe de blocage coopère avec l'arbre d'entraînement 4 pour bloquer l'arbre d'entraînement en rotation par rapport à la platine lorsque le panneau vitré est en position d'ouverture, et une position de déblocage dans laquelle l'organe de blocage ne coopère pas avec l'arbre d'entraînement, permettant la rotation de l'arbre d'entraînement par rapport à la platine lorsque le panneau vitré est en position de fermeture. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : -l'arbre d'entraînement porte un manchon d'accouplement de l'arbre d'entraînement avec l'arbre moteur en rotation par io rapport à la platine qui est solidaire de l'arbre d'entraînement lors du mouvement du panneau vitré par rapport à l'élément de structure de caisse du véhicule, et l'organe de blocage est apte à coopérer avec l'arbre d'entraînement par l'intermédiaire du manchon pour réaliser le blocage de l'arbre d'entraînement en 15 rotation par rapport à la platine ; - l'organe de blocage est monté mobile en coulissement par rapport à la platine selon une direction globalement parallèle à l'axe principal de l'arbre d'entraînement entre une position avant de blocage et une position arrière de déblocage 20 - le manchon comporte un doigt radial qui est apte à venir en butée contre une tige axiale associée l'organe de blocage ; - l'organe de blocage comporte une pince de blocage qui est mobile globalement radialement par rapport à l'axe principal de l'arbre d'entraînement et qui est apte à coopérer avec le 25 manchon pour le blocage de l'arbre d'entraînement - l'organe de blocage comporte un bras qui est monté pivotant par rapport à la platine autour d'un axe perpendiculaire à l'axe principal de l'arbre d'entraînement, et qui porte la pince de blocage ; 30 - la platine comporte des moyens élastiques de rappel de l'organe de blocage vers sa position de blocage, et en ce que l'organe de blocage est apte à coopérer avec un élément d'appui qui est monté sur l'élément de structure de caisse, de manière qu'un mouvement du panneau vitré vers sa position de fermeture provoque l'appui de l'organe de blocage contre l'élément d'appui, puis le déplacement de l'organe de blocage par rapport à la platine vers sa position de déblocage, à l'encontre de l'effort s élastique de rappel ; - l'élément d'appui est un composant du motoréducteur qui est fixé à l'élément de structure de caisse ; l'élément d'appui consiste en un disque coaxial à l'arbre moteur qui est solidaire de l'arbre moteur en rotation par rapport to à l'élément de structure de caisse ; - la position angulaire prédéfinie est une position angulaire extrême de l'arbre d'entraînement correspondant à une position de repos du mécanisme d'essuyage ; - l'arbre d'entraînement comporte un maneton et l'organe 15 de blocage comporte une butée mécanique qui est montée mobile en coulissement par rapport à la platine selon une direction globalement parallèle à l'axe principale de l'arbre d'entraînement entre une position de blocage, dans laquelle la butée mécanique est en contact avec le maneton pour réaliser le blocage en 20 rotation de l'arbre d'entraînement, et une position de déblocage ; et - la butée mécanique et le maneton ont des formes complémentaires. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention 25 apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux figures annexées parmi lesquelles : - la figure 1 est une représentation schématique en section suivant un plan longitudinal vertical de la partie arrière d'un 30 véhicule automobile, montrant un panneau vitré mobile en pivotement par rapport à la caisse du véhicule, et comportant un mécanisme d'essuyage du panneau vitré réalisé en deux parties, et des moyens d'accouplement d'une partie avec l'autre - la figure 2 est une représentation schématique en perspective et à plus grande échelle des moyens d'accouplement du mécanisme d'essuyage représenté à la figure 1, dans laquelle les moyens d'accouplement sont représentés dans une position de blocage de l'arbre d'entraînement lorsque le panneau vitré est dans une position d'ouverture ; - la figure 3 est une vue similaire à celle de la figure 2, dans laquelle les moyens d'accouplement sont représentés dans une position de déblocage de l'arbre d'entraînement lorsque le io panneau vitré est en position de fermeture ; - la figure 4 est une variante de réalisation de l'organe d'actionnement des moyens de blocage qui est monté sur l'arbre de sortie du motoréducteur ; - la figure 5 est une représentation schématique en ts perspective de la première partie du mécanisme d'essuyage, qui est montée sur le panneau vitré, montrant une variante de réalisation des moyens de blocage qui comportent un organe de blocage mobile qui est monté articulé par rapport à la platine de guidage, et dans laquelle les moyens de blocage sont représentés 20 en position de blocage de l'arbre d'entraînement lorsque le panneau vitré est dans une position d'ouverture ; - la figure 6 est une vue similaire à celle de la figure 5 dans laquelle les moyens de blocage sont représentés en position de déblocage de l'arbre d'entraînement, lorsque le panneau vitré 25 est en position de fermeture ; - la figure 7 est une représentation schématique en perspective d'une variante de réalisation. On a représenté à la figure 1, la partie arrière d'un véhicule automobile 10 qui comporte un panneau vitré 12 qui 30 obture une ouverture 14 réalisée dans une élément de structure de caisse 16 du véhicule 10. Le panneau vitré 12 est monté pivotant autour d'un axe transversal A par rapport à l'élément de structure de caisse 16, 7 entre une position basse de fermeture de l'ouverture 14, dans laquelle le panneau vitré 12 s'étend dans un plan globalement vertical transversal, et une position relevée d'ouverture représentée en traits pointillés, dans laquelle le panneau vitré 12 est incliné par rapport au plan vertical transversal de manière à permettre d'accéder au volume intérieur du véhicule 10. Le véhicule 10 comporte aussi un mécanisme d'essuyage 18 de la face externe arrière 12a du panneau vitré 12, qui est agencé ici au niveau du bord transversal d'extrémité inférieure 12i io du panneau vitré 12. Le mécanisme d'essuyage 18 comporte une platine 20 de guidage en rotation autour d'un axe principal de rotation B d'un arbre d'entraînement 22 d'un bras d'essuyage 24 dans un mouvement de balayage alterné autour de l'axe principal de 15 rotation B, et un motoréducteur 26 qui est monté sur l'élément de structure de caisse 16 du véhicule 10. Comme on peut le voir plus en détails aux figures 2 et 3, la platine de guidage 20 comporte un corps 28 de montage de la platine 20 sur le panneau vitré 12 et un fût 30 de guidage en 20 rotation de l'arbre d'entraînement 22, qui traverse un orifice complémentaire du panneau vitré 12, de manière que l'arbre d'entraînement 22 comporte une extrémité avant 22a qui s'étend en avant du panneau vitré 12, et une extrémité arrière 22b qui s'étend en arrière du panneau vitré 12. 25 La platine 20 est réalisée de manière que l'axe principal de rotation B soit orienté globalement longitudinalement lorsque le panneau vitré 12 est dans sa position de fermeture, comme on peut le voir notamment à la figure 1, c'est-à-dire globalement perpendiculairement au plan principal du panneau vitré 12. 30 Le motoréducteur 26 est de type connu et il comporte un moteur 32 et un réducteur 34 qui permet de transformer le mouvement de rotation continu de l'arbre de sortie du moteur 32 en un mouvement de rotation alterné d'un arbre moteur 36. Le motoréducteur 26 est fixé à l'élément de structure de caisse de manière que l'arbre moteur 36 soit orienté longitudinalement, et coaxialement à l'arbre d'entraînement 22, lorsque le panneau vitré 12 est en position de fermeture, comme on peut le voir à la figure 3. La platine 20 et l'arbre d'entraînement 22 sont solidaires du panneau vitré 12 en rotation autour de l'axe transversal A par rapport à l'élément de structure de caisse 16. Par conséquent, l'arbre d'entraînement 22 est apte à se io désolidariser de l'arbre moteur 36 lorsque le panneau vitré 12 n'est pas dans sa position de fermeture. Le mécanisme d'essuyage 18 comporte aussi un manchon 38 qui permet de réaliser un accouplement en rotation de l'arbre d'entraînement 22 avec l'arbre moteur 36 en rotation autour de is l'axe principal de rotation B, lorsque le panneau vitré 12 est en position de fermeture. Le manchon 38 est un élément globalement cylindrique qui s'étend coaxialement à l'arbre d'entraînement 22, dont une extrémité arrière 38a est reliée à l'arbre d'entraînement 22, et 20 dont une extrémité avant 38b est apte à être reliée à l'arbre moteur 36. Le manchon 38 délimite un logement interne de section non circulaire, ici oblongue, dans lequel l'extrémité axiale avant 22a de l'arbre d'entraînement 22 est reçue, et dans lequel 25 l'extrémité arrière 36a de l'arbre moteur 36 est reçue lorsque le panneau vitré 12 est dans sa position basse de fermeture. De plus, l'extrémité arrière 36a de l'arbre moteur 36 et l'extrémité avant 22a de l'arbre d'entraînement 22 sont de section complémentaire à la section du logement délimité par le manchon 30 38. L'arbre moteur 36 et l'arbre d'entraînement 32 sont ainsi reçus sans jeu dans le manchon 38, le mouvement de rotation alterné de l'arbre moteur 36 autour de l'axe principal de rotation B peut ainsi être transmis à l'arbre d'entraînement 22 sans vibration parasite. Le mécanisme d'essuyage 18 comporte aussi des moyens 40 de blocage de l'arbre d'entraînement 22 en rotation autour de 5 l'axe principal B par rapport à la platine 20, lorsque le panneau vitré 12 est en position d'ouverture, comme on l'a représenté à la figure 2. Conformément à l'invention, les moyens de blocage 40 comportent un organe de blocage 42 qui est monté mobile par io rapport à la platine 20, et qui est apte à coopérer avec le manchon 38, pour réaliser le blocage de l'arbre d'entraînement 22 en rotation. L'organe de blocage 42 est monté mobile par rapport à la platine 20 entre une position de verrouillage représentée à la 15 figure 2, dans laquelle il coopère avec le manchon 38, lorsque le panneau vitré 12 est dans une position d'ouverture, et une position de déverrouillage représentée à la figure 3 dans laquelle l'organe de blocage 42 ne coopère pas avec le manchon 38, lorsque le panneau vitré 12 est en position de fermeture. 20 L'organe de blocage 42 est réalisé de manière que lorsqu'il coopère avec le manchon 38, il empêche le manchon 38, et par conséquent l'arbre d'entraînement 22, de pivoter autour de l'axe principal B de rotation. Ainsi, le bras d'essuyage 24 est maintenu dans une même position par rapport au panneau vitré 12 lorsque 25 le panneau vitré 12 est dans une position d'ouverture. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, l'organe de blocage 42 est entraîné vers sa position de déverrouillage représentée à la figure 3 par l'intermédiaire d'un élément d'appui 44 qui est solidaire du motoréducteur 26, et il est 30 entraîné vers sa position de blocage représentée à la figure 2 par l'intermédiaire d'un élément élastique de rappel qui consiste ici en un ressort hélicoïdal 46. io Ainsi, lorsque le panneau vitré 12 est déplacé depuis une position d'ouverture vers sa position de fermeture, l'organe de blocage 42 vient en appui contre l'élément d'appui 44 lorsque le panneau vitré 12 est dans une position proche de sa position de fermeture. Ensuite, lorsque le panneau vitré 12 est déplacé depuis cette position intermédiaire vers sa position de fermeture représentée à la figure 3, l'organe de blocage 42 est entraîné par l'élément d'appui 44 en déplacement par rapport à la platine 20, io vers sa position de déblocage. On a représenté aux figures 2 à 4 un premier mode de réalisation de l'invention, selon lequel l'organe de blocage 42 est monté mobile en coulissement par rapport à la platine 20 selon une direction globalement parallèle à l'axe principal B de l'arbre is d'entraînement 22, entre une position avant représentée à la figure 2, correspondant à sa position de blocage, c'est-à-dire dans laquelle il coopère avec le manchon 38 et une position arrière représentée à la figure 3, correspondant à sa position de déblocage, c'est-à-dire dans laquelle il ne coopère pas avec le 20 manchon 38. Lorsque l'organe de blocage 42 est entraîné en déplacement par rapport à la platine 20 par l'élément d'appui 44, à l'encontre de l'effort de rappel exercé par le ressort 46, l'organe de blocage est alors immobile par rapport à l'élément d'appui 44, 25 et coulisse globalement longitudinalement vers l'arrière par rapport à la platine 20. L'organe de blocage 42 comporte une tige cylindrique 48 d'axe principal parallèle à l'axe principal B de rotation, qui est reçue dans un logement complémentaire 50 de la platine 20 pour 30 son guidage en coulissement, l'extrémité avant 48a de cette tige 48 est apte à venir en butée contre l'élément d'appui 44 du motoréducteur 26 et l'extrémité arrière 48b de la tige 48 est reliée au ressort 46 pour le rappel de l'organe de blocage 42 vers sa position de blocage. Le manchon 38 comporte un doigt radial 52 qui s'étend radialement vers l'extérieur depuis la face cylindrique externe 38e 5 du manchon 38, et qui est apte à coopérer avec l'organe de blocage 42 pour réaliser le blocage en rotation de l'arbre d'entraînement 22. Pour cela, l'organe de blocage 42 comporte une tige axiale de blocage 54 qui est décalée angulairement par rapport à la tige 10 48, autour de l'axe principal de rotation B, et qui est reliée à la tige 48 par l'intermédiaire d'un tronçon transversal 56 La tige axiale 54 est agencée longitudinalement par rapport à la tige 48 de manière que lorsque l'organe de blocage 42 est dans sa position avant de blocage, le doigt 52 du manchon 15 38 est reçu entre la tige 48 et la tige axiale 54. Enfin, la tige axiale 54 est positionnée axialement par rapport à la tige 48 de manière que lorsque l'organe de blocage 42 est dans sa position avant, l'extrémité axiale avant 54a de la tige axiale 54 est située longitudinalement en avant du doigt 52, 20 et lorsque l'organe de blocage 42 est dans sa position arrière représentée à la figure 3, l'extrémité axiale avant 54a de la tige axiale 54 est située axialement en arrière du doigt 52, permettant ainsi le déplacement du doigt 52 globalement transversalement. La tige axiale 54 est agencée transversalement, c'est-à-25 dire tangentiellement par rapport à l'axe B de rotation, de manière que le doigt 52 est apte à venir en butée tangentiellement vers la gauche, en se reportant à la figure 2, contre la tige axiale 54 lorsque l'organe de blocage 42 est en position de blocage. De plus, le logement 50 de la tige 48 est réalisé de manière que le 30 doigt 52 du manchon 38 est apte à venir en butée tangentiellement vers la droite, en se reportant à la figure 2, contre une face en vis-à-vis du logement 50. Ainsi, lorsque l'organe de blocage 42 est dans sa position de blocage, le doigt 52 du manchon 38 ne peut pas se déplacer tangentiellement par rapport à l'axe principal B de rotation. Par conséquent, le manchon 38 et l'arbre d'entraînement 22 ne peuvent pas pivoter autour de l'axe principal B de rotation. Par contre, lorsque l'organe de blocage 42 est dans sa position de déblocage, le doigt 52 du manchon 38 peut se déplacer tangentiellement vers la droite par rapport à l'axe principal B de rotation, comme on peut le voir à la figure 3. Par conséquent, le manchon 38 et l'arbre d'entraînement 22 sont libres en pivotement par rapport à l'axe principal B selon au moins un sens. Selon un mode de réalisation préféré, les moyens de blocage 40 sont réalisés de manière que l'arbre d'entraînement 22 est bloqué dans une position angulaire prédéfinie, qui consiste en une position autour de l'axe principal B de rotation, qui correspond de manière préférée à la position de repos du mécanisme d'essuyage 18. Ainsi, lorsque le doigt 52 du manchon 38 est en butée contre la face en vis-à-vis du logement 50, l'arbre d'entraînement 22 est dans une position angulaire correspondant à cette position de repos du mécanisme d'essuyage 18. On a représenté à la figure 4 une variante de réalisation de l'élément d'appui 44 qui consiste ici en un disque qui est monté sur l'arbre moteur 36 et dont le diamètre externe est déterminé de manière que lorsque le panneau vitré 12 est dans sa position de fermeture, l'extrémité avant 48a de la tige 48 soit en appui longitudinalement vers l'avant contre la face radiale arrière 44a de ce disque 44. On a représenté aux figures 5 et 6 une variante de réalisation de l'invention selon laquelle l'organe de blocage 42 est monté basculant par rapport à la platine 20 autour d'un axe C globalement transversal, c'est-à-dire perpendiculaire à l'axe principal B de rotation. De plus, ici, pour réaliser le blocage du manchon 38 en rotation autour de l'axe principal B, l'organe de blocage 42 5 comporte une pince mobile 58 qui comporte deux branches 60 entre lesquelles le manchon 38 est apte à être reçu lorsque l'organe de blocage 42 est dans sa position de blocage, comme on peut le voir à la figure 5. De plus, le manchon 38 comporte deux faces axiales 62, lo ou méplats, qui sont réalisées dans la face cylindrique externe 38e du manchon 38, qui sont opposées radialement par rapport à l'axe principal B de rotation, et sur lesquelles les branches 60 de la pince 58 sont aptes à s'appuyer pour bloquer le manchon 38 en rotation. 15 L'articulation de l'organe de blocage 42 par rapport à la platine 20 est réalisé par l'intermédiaire d'un socle 64 qui est fixé à la platine 20, et d'une portion d'articulation 66 associée de l'organe de blocage 42. L'organe de blocage 42 comporte un premier bras 68 qui 20 s'étend globalement radialement par rapport à l'axe C transversal depuis la portion d'articulation 66 de l'organe de blocage 42, et dont l'extrémité radiale libre 66a porte la pince 58 de blocage. L'organe de blocage 42 comporte aussi un deuxième bras 70 qui s'étend radialement par rapport à l'axe C transversal, 25 depuis la portion d'articulation 66, de manière que l'organe de blocage soit globalement en forme d'un "V" inversé dont chaque branche du "V" est formée par un bras 68, 70. L'extrémité libre 72 du deuxième bras 70 est repliée transversalement, c'est-à-dire parallèlement à l'axe transversal C, 30 et elle est apte à venir en appui contre l'élément d'appui 44 du motoréducteur 26 pour provoquer le déplacement de l'organe de blocage 42 vers sa position de déblocage, comme on peut le voir à la figure 6. 14 Enfin, les moyens de blocage 40 comportent un élément élastique de rappel (non représenté) de l'organe de blocage 42 depuis sa position de déblocage vers sa position de blocage représentée à la figure 5. Le fonctionnement des moyens de blocage 40 selon ce mode de réalisation de l'invention est similaire au fonctionnement des moyens de blocage selon le premier mode de réalisation de l'invention qui a été décrit précédemment. Ainsi, lorsque le panneau vitré 12 est en position relevée d'ouverture, l'extrémité libre 72 du deuxième bras 70 ne coopère pas avec l'élément d'appui 44, l'organe de blocage 42 est dans sa position de blocage représentée à la figure 5, c'est-à-dire que chaque branche 60 de la pince 58 coopère avec une face axiale 62 du manchon 38. Lors du déplacement du panneau vitré 12 depuis sa position d'ouverture vers la position de fermeture, l'extrémité libre 72 du deuxième bras 70 vient en contact avec l'élément d'appui 44 lorsque le panneau vitré 12 est dans une position intermédiaire, de manière qu'elle ne peut pas se déplacer longitudinalement vers l'avant au delà de cette position. Ensuite, lors du déplacement du panneau vitré 12 depuis cette position intermédiaire, vers sa position de fermeture, l'appui de l'extrémité libre 72 du deuxième bras 70 sur l'élément d'appui 44, simultanément au déplacement du panneau vitré provoque la rotation de l'organe de blocage 42 depuis sa position de blocage jusqu'à sa position de déblocage représentée à la figure 6. Ici, l'élément d'appui consiste en une tige longitudinale qui s'étend vers l'arrière depuis le motoréducteur 26. Cependant, il sera compris que l'invention n'est pas limitée à ce mode de réalisation, et que l'élément d'appui 44 peut avoir une autre forme, comme par exemple en un disque monté sur l'arbre moteur 36, comme on l'a décrit précédemment, en référence à la figure 4. 15 Selon le mode de réalisation représenté à la figure 7, l'arbre d'entraînement 22 du mécanisme d'essuyage comporte un maneton 75. L'organe de blocage 42 comporte une butée mécanique 76 qui est montée mobile en coulissement par rapport à la platine 20 selon une direction globalement parallèle à l'axe principale B de l'arbre d'entraînement 22 entre une position de blocage, dans laquelle la butée mécanique 76 est en contact avec le maneton 75 pour réaliser le blocage en rotation de l'arbre d'entraînement 22 et une position de déblocage. La butée mécanique 76 peut être guidée dans des moyens de guidage 77 formé sur la platine 20. Ces moyens de guidage 77 et la platine 20 peuvent être venus de matière. Les moyens de guidage 77 sont ici en forme des rainures. L'organe de blocage 42 comporte une tige cylindrique 48 d'axe principal parallèle à l'axe principal B de rotation, qui est reçue dans une logement complémentaire 50 de la platine 20 pour son guidage en coulissement. La butée mécanique 76 est montée sur la tige cylindrique 48 par une clip de maintien 79. Une extrémité du maneton 75 est liée de manière non séparable à l'arbre d'entraînement 22. L'autre extrémité comporte un doigt cliquet 78, destiné à être connecté à un plateau (non représenté), monté sur un arbre moteur d'un moteur d'essuyage. La connexion entre le doigt cliquet 78 et le plateau est décalée, mais globalement parallèle à l'axe principal B de l'arbre d'entraînement 22. La butée mécanique 76 et le maneton 75 ont des formescomplémentaires. En position de blocage, la butée mécanique 76 est en contact avec une extrémité du maneton 75. Les formes complémentaires de l'extrémité du maneton 75 et de la butée mécanique 76 évitent leur déconnexion. Pour des raisons de rigidité et de diminution de poids, la butée mécanique 76 est réalisée en aluminium ou en zamak. En position de blocage, l'arbre d'entraînement 22 est bloqué dans une position angulaire prédéfinie, qui consiste en une position autour de l'axe principal B de rotation, correspondant à la position de repos du mécanisme d'essuyage.5
L'invention propose un mécanisme d'essuyage (18) d'un panneau vitré (12) qui est pivotant par rapport caisse (16) du véhicule (10) entre une position de fermeture, et une position d'ouverture dans laquelle le panneau vitré (12), comportantun arbre d'entraînement (22) d'un bras d'essuyage (24) en rotation par rapport au panneau vitré (12) autour d'un axe (B) de rotation,un motoréducteur (26) comportant un arbre moteur (36) qui est apte à être accouplé en rotation avec l'arbre d'entraînement (22) lorsque le panneau vitré (12) est en position de fermeture, etdes moyens de blocage (40) de l'arbre d'entraînement (22) en rotation par rapport à la platine (20) dans une position angulaire prédéfinie,caractérisé en ce que les moyens de blocage (40) comportent un organe de blocage (42) qui est monté mobile par rapport à la platine (20) entre une position de blocage de l'arbre d'entraînement (22) en rotation par rapport à la platine (20), et une position de déblocage, permettant la rotation de l'arbre d'entraînement (22) par rapport à la platine (20).
1. Mécanisme d'essuyage (18) pour une véhicule automobile comportant une panneau vitré (12) qui est monté pivotant entre une position de fermeture et au moins une position d'ouverture ; le mécanisme d'essuyage (18) comportant : - une platine (20) de guidage en rotation alternée d'un arbre d'entraînement (22) autour d'un axe principal (B) de rotation ; - un motoréducteur (26) qui comporte un arbre moteur (36) io s'étendant coaxialement à l'arbre d'entraînement (22) ; et - des moyens de blocage (40) de l'arbre d'entraînement (22) en rotation par rapport à la platine (20) dans une position angulaire prédéfinie de l'arbre d'entraînement (22), caractérisé en ce que les moyens de blocage (40) comporte un is organe de blocage (42) qui est monté mobile par rapport à la platine (20) entre une position de blocage, dans la position d'ouverture du panneau vitré (12), dans laquelle l'organe de blocage (42) coopère avec l'arbre d'entraînement (22) en rotation par rapport à la platine (20), et une position de déblocage, dans 20 la position de fermeture du panneau vitré (12), dans laquelle l'organe de blocage (42) ne coopère pas avec l'arbre d'entraînement (22), permettant la rotation de l'arbre d'entraînement (22) par rapport à la platine (20). 25 2. Mécanisme d'essuyage (18) pour un véhicule automobile (10) comportant un panneau vitré (12) qui est monté pivotant autour d'un axe (A) transversal par rapport à un élément de structure de caisse (16) du véhicule (10) entre une position de fermeture dans laquelle le panneau vitré (12) s'étend globalement 30 dans un plan vertical et transversal, et au moins une position d'ouverture dans laquelle le panneau vitré (12) est incliné par rapport au dit plan vertical transversal, le mécanisme d'essuyage (18) comportant une platine (20) de guidage en rotation alternée d'un arbre d'entraînement (22) d'un bras d'essuyage (24) par rapport au panneau vitré (12) autour d'un axe principal (B) de rotation, qui est fixée dans une ouverture du panneau vitré (12), de manière que l'axe principal (B) de rotation soit orienté longitudinalement lorsque le panneau vitré (12) est en position de fermeture, un motoréducteur (26) qui est fixé à l'élément de structure de caisse (16) et qui comporte un arbre moteur (36) s'étendant coaxialement à l'arbre d'entraînement (22) lorsque le panneau io vitré (12) est en position de fermeture, et qui est apte à être accouplé en rotation avec l'arbre d'entraînement (22) lorsque le panneau vitré (12) est en position de fermeture, et des moyens de blocage (40) de l'arbre d'entraînement (22) en rotation par rapport à la platine (20) dans une position is angulaire prédéfinie de l'arbre d'entraînement (22) lorsque le panneau vitré (12) est en position d'ouverture, caractérisé en ce que les moyens de blocage (40) comportent un organe de blocage (42) qui est monté mobile par rapport à la platine (20) entre une position de blocage dans 20 laquelle l'organe de blocage (42) coopère avec l'arbre d'entraînement (22) pour bloquer l'arbre d'entraînement (22) en rotation par rapport à la platine (20) lorsque le panneau vitré (12) est en position d'ouverture, et une position de déblocage dans laquelle l'organe de blocage (42) ne coopère pas avec l'arbre 25 d'entraînement (22), permettant la rotation de l'arbre d'entraînement (22) par rapport à la platine (20) lorsque le panneau vitré (12) est en position de fermeture. 3. Mécanisme d'essuyage (18) selon la 30 précédente, caractérisé en ce que l'arbre d'entraînement (22) porte un manchon (38) d'accouplement de l'arbre d'entraînement (22) avec l'arbre moteur (36) en rotation par rapport à la platine (20) qui est solidaire de l'arbre d'entraînement (22) lors du mouvement du panneau vitré (12) par rapport à l'élément destructure de caisse (16) du véhicule (10), et en ce que l'organe de blocage (42) est apte à coopérer avec l'arbre d'entraînement (22) par l'intermédiaire du manchon (38) pour réaliser le blocage de l'arbre d'entraînement (22) en rotation par rapport à la platine s (20). 4. Mécanisme d'essuyage (18) selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que l'organe de blocage (42) est monté mobile en coulissement par rapport à la platine (20) selon une lo direction globalement parallèle à l'axe principal (B) de l'arbre d'entraînement (22) entre une position avant de blocage et une position arrière de déblocage. 5. Mécanisme d'essuyage (18) selon la 15 précédente, caractérisé en ce que le manchon (38) comporte un doigt radial (52) qui est apte à venir en butée contre une tige axiale (54) associée l'organe de blocage (42). 6. Mécanisme d'essuyage (18) selon la 2 ou 20 3, caractérisé en ce que l'organe de blocage (42) comporte une pince de blocage (58) qui est mobile globalement radialement par rapport à l'axe principal (B) de l'arbre d'entraînement (22) et qui est apte à coopérer avec le manchon (38) pour le blocage de l'arbre d'entraînement (22). 25 7. Mécanisme d'essuyage (18) selon la précédente, caractérisé en ce que l'organe de blocage (42) comporte un bras (68) qui est monté pivotant par rapport à la platine (20) autour d'un axe (C) perpendiculaire à l'axe principal 30 (B) de l'arbre d'entraînement (22), et qui porte la pince de blocage (58). 8. Mécanisme d'essuyage (18) selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce que la platine (20) comporte des moyens élastiques (46) de rappel de l'organe de blocage (42) vers sa position de blocage, et en ce que l'organe de blocage (42) est apte à coopérer avec un élément d'appui (44) qui est monté sur l'élément de structure de caisse, de manière qu'un mouvement du panneau vitré (12) vers sa position de fermeture provoque l'appui de l'organe de blocage (42) contre l'élément d'appui (44), puis le déplacement de l'organe de blocage (42) par rapport à la platine (20) vers sa position de déblocage, à l'encontre de l'effort élastique de rappel. 9. Mécanisme d'essuyage (18) selon la précédente, caractérisé en ce que l'élément d'appui (44) est un composant du motoréducteur (26) qui est fixé à l'élément de structure de caisse (16). 10. Mécanisme d'essuyage (18) selon la 8, caractérisé en ce que l'élément d'appui (44) consiste en un disque coaxial à l'arbre moteur (36) qui est solidaire de l'arbre moteur (36) en rotation par rapport à l'élément de structure de caisse. 20 11. Mécanisme d'essuyage (18) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la position angulaire prédéfinie est une position angulaire extrême de l'arbre d'entraînement (22) correspondant à une position de repos du 25 mécanisme d'essuyage (18). 12. Mécanisme d'essuyage (18) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'arbre d'entraînement (22) comporte un maneton (75) et en ce que l'organe (42) de blocage comporte une 30 butée mécanique (76) qui est montée mobile en coulissement par rapport à la platine (20) selon une direction globalement parallèle à l'axe principale (B) de l'arbre d'entraînement (22) entre une position de blocage, dans laquelle la butée mécanique est en15contact avec le maneton (75) pour réaliser le blocage en rotation de l'arbre d'entraînement (22) et une position de déblocage. 13. Mécanisme d'essuyage (18) selon la s précédente, caractérisé en ce que la butée mécanique (76) et le maneton (75) ont des formes complémentaires. io
B
B60
B60S
B60S 1
B60S 1/08,B60S 1/18
FR2902273
A1
CABLE ELECTRIQUE CHAUFFANT A FAIBLE COURANT DE DEMARRAGE
20,071,214
Câble électrique chauffant à faible courant de démarraqe La présente invention concerne un câble électrique chauffant, plus particulièrement présentant un faible courant de démarrage, ainsi qu'un dispositif chauffant incorporant un tel câble. Elle s'applique typiquement, mais non exclusivement, au dégel ou au déneigement des structures telles que des voies d'aéroports, des toits de maisons, des pipelines, et à la régulation thermique des conduits et des pipelines. Le document EP-0 880 302 propose un câble chauffant comprenant un élément central en polymère extrudé, deux conducteurs nus agencés dans des rainures dudit élément central et affleurant à la surface de ce dernier, une couche d'un polymère semi-conducteur en contact avec lesdits conducteurs et agencée sur ledit élément central. Lorsque les deux conducteurs sont connectés à une source de 15 courant, le courant passe de l'un à l'autre à travers la couche de polymère semi-conducteur. Ledit polymère semi-conducteur, polymère chargé avec une charge conductrice, a un coefficient de température positif (CTP). En cela, l'augmentation de la température dudit polymère est associée à une 20 augmentation de sa résistivité : le polymère tend à se dilater de manière beaucoup plus importante que les charges en présence, ce qui a pour effet de séparer les particules de la charge conductrice, réduisant ainsi la puissance de chauffe du câble chauffant. L'effet CTP permet ainsi une auto-régulation du câble et limite tout 25 problème de surchauffe en empêchant le passage du courant de part et d'autre des conducteurs. Cependant, ce type de câble auto-régulant n'est pas adapté pour une utilisation à des températures inférieures à -20 C ou à des longueurs de câbles dépassant les soixante mètres. 30 En effet, lors de leur mise en fonctionnement, ces câbles induisent une forte consommation électrique, plus particulièrement un courant de 2 démarrage élevé, d'autant plus que le câble est long et/ou que le câble est utilisé à des températures négatives. La composition à effet CTP se dilate sous l'effet du courant de démarrage et les charges conductrices la composant se réorganisent 5 entraînant une modification de son comportement CTP. Ledit courant de démarrage détériore ainsi les propriétés intrinsèques du câble, notamment ses propriétés mécaniques et de résistivité. L'invention vise à résoudre les problèmes de l'art antérieur en 10 proposant un câble électrique chauffant facile à mettre en oeuvre et présentant un faible courant de démarrage lors de l'utilisation dudit câble. A cet effet, l'invention a pour objet un câble électrique chauffant comprenant un noyau et une couche isolante entourant ledit noyau, ledit noyau comprenant un élément central en polymère, deux conducteurs 15 électriques agencés dans ledit élément central de sorte qu'une partie de leur surface conductrice affleure avec la surface extérieure de l'élément central, et une couche d'une composition de polymère à coefficient de température positif (CTP) entourant l'élément central et étant en contact avec lesdites surfaces conductrices, ledit élément central comprenant en outre un fil 20 résistant chauffant. Grâce à l'invention, le fil résistant chauffant permet de chauffer le câble autorégulant avant la mise en fonctionnement dudit câble. Le câble auto-régulant ne subit ainsi pas de courant de démarrage détériorant ses propriétés intrinsèques, et notamment évite toute sur-25 consommation de courant lors de sa mise sous tension. Dans un mode particulier de l'invention, chaque conducteur électrique est entouré individuellement d'une couche d'une composition de polymère à CTP. Ladite couche de polymère à effet CTP est sensiblement de la même 30 base polymère que celle de la gaine isolante afin de faciliter l'adhésion entre les couches CTP individuelles des deux conducteurs, la couche CTP entourant l'élément central et la gaine isolante. 3 Selon une caractéristique de l'invention, le câble comprend en outre une gaine de protection recouvrant ladite couche isolante. Cette gaine de protection permet de protéger le câble contre les phénomènes d'abrasion et les agressions chimiques et thermiques. Dans un exemple particulier, la gaine de protection est du type thermo-chrome, c'est-à-dire que ladite gaine change de couleur en fonction de la température du câble. Selon une autre caractéristique de l'invention, le câble comprend en outre un écran métallique positionné entre la couche isolante et la gaine de 10 protection. Cet écran permet de protéger mécaniquement le câble et peut être relié à la terre de protection pour augmenter la sécurité de l'utilisateur dudit câble. L'invention concerne également un dispositif électrique chauffant 15 comprenant un câble selon l'invention dont une première extrémité d'un premier conducteur électrique est reliée électriquement à une première extrémité du fil résistant chauffant, et dont la seconde extrémité du premier conducteur électrique est reliée à un conducteur neutre, le dispositif comprenant un système de contrôle destiné à établir une mise sous tension 20 soit de la deuxième extrémité du fil résistant chauffant, soit d'une extrémité du second conducteur électrique, ou soit de la deuxième extrémité du fil résistant chauffant et d'une extrémité du second conducteur électrique. Lorsque le système de contrôle du dispositif met sous tension uniquement la deuxième extrémité du fil résistant chauffant, le dispositif est 25 en mode résistif. Lorsque le système de contrôle du dispositif met sous tension uniquement l'extrémité du second conducteur électrique, le dispositif est en mode auto-régulant. L'invention concerne également un procédé de mise en oeuvre du 30 dispositif selon l'invention comprenant les étapes suivantes : mettre sous 4 tension uniquement la deuxième extrémité du fil résistant chauffant afin de préchauffer ledit câble à l'aide du système de contrôle, et lorsque la température du câble atteint une température suffisante pour éviter la détérioration du câble par un courant de démarrage trop important, mettre sous tension uniquement l'extrémité du second conducteur électrique à l'aide du système de contrôle, tout en déconnectant la deuxième extrémité du fil résistant chauffant de la tension. Grâce au procédé conformément à l'invention, les forts courants de démarrage sont évités dans le câble auto-régulant et ledit câble peut ainsi être utilisé à de très basses températures, notamment inférieures à -20 C et avec une longueur de câble pouvant nettement dépasser 60m. Dans un premier temps, le câble est réchauffé par le fil résistant chauffant, permettant d'amener le câble à une température suffisante de démarrage afin d'éviter la détérioration des compositions à effet CTP par le courant de démarrage, puis le câble bascule en mode auto-régulant à l'aide du système de contrôle. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lumière des exemples qui vont suivre en référence aux dessins annotés, lesdits exemples et dessins étant donnés à titre illustratif et nullement limitatif. La figure 1 représente une vue schématique en coupe d'un câble électrique chauffant selon l'invention. La figure 2 représente une vue schématique en coupe d'un mode de réalisation particulier d'un câble électrique chauffant selon l'invention. La figure 3 représente un dispositif électrique schématique en mode résistif d'un câble électrique chauffant selon l'invention. La figure 4 représente un dispositif électrique schématique en mode auto-régulant d'un câble électrique chauffant selon l'invention. La figure 5 représente une ligne schématique de production pour fabriquer un câble électrique chauffant selon l'invention. Comme représenté sur la figure 1, le câble 1 électrique chauffant, conformément à l'invention, présente une section sensiblement circulaire. 5 Avantageusement, la fabrication et l'installation du câble électrique chauffant, notamment dans des conduits cylindriques, sont facilitées par ladite section circulaire. Ledit câble 1 électrique chauffant comprend un noyau 2 entouré d'une couche isolante 3. Le noyau 2 comprend un élément central 4 en polymère extrudé, deux conducteurs électriques 5, 6 et un fil résistant chauffant 7. L'élément central 4, de bonne tenue thermique, est par exemple un polyéthylène réticulé, du Teflon ou un perfluoroacrylate. Les deux conducteurs électriques 5, 6, en cuivre, sont agencés 15 respectivement à l'intérieur de rainures 5', 6' prévues dans ledit élément central 4. Lesdits conducteurs 5, 6 sont installés dans ces rainures 5', 6' de sorte qu'une partie de leur surfaces conductrice affleure avec la surface extérieure de l'élément central 4. 20 Ces conducteurs 5, 6 sont diamétralement opposés dans l'élément central 4. Le fil résistant chauffant 7, en alliage résistif, se situe au centre de l'élément central 4. L'alliage résistif est par exemple un alliage soit de cuivre et de nickel, 25 soit de chrome et de nickel, soit de fer, de chrome et d'aluminium, ou soit de cuivre et de manganèse. 6 Les conducteurs électriques 5, 6 et le fil résistant chauffant 7 s'étendent à l'intérieur du câble 1 électrique chauffant parallèlement à l'axe longitudinal dudit câble. Le noyau 2 comprend en outre une couche 8 d'une composition de 5 polymère à CTP entourant l'élément central 4 et étant en contact avec les surfaces conductrices des conducteurs électriques 5,6. Les polymères CTP sont par exemple du type polyoléfine chargée, comme le polyéthylène, le polypropylène, les copolymères d'éthylène et d'acétate de vinyle ou les copolymères d'éthylène et de propylène. 10 Ces charges sont une ou plusieurs charges conductrices de type noir de carbone. La couche isolante 3, extrudée sur le noyau 2, est un polymère chargé bien connu de l'homme du métier, qui a une bonne conductivité thermique, comme par exemple le polyéthylène, chargé avec de l'alumine, 15 du nitrure de bore ou du nitrure d'aluminium. Selon un autre mode de réalisation, comme représenté sur la figure 2, chaque conducteur électrique 5, 6 est entouré individuellement d'une couche 8' de polymère à effet CTP. La gaine isolante 3 est entourée par un écran métallique 9 pour 20 renforcer mécaniquement le câble 1 électrique chauffant conforme à l'invention. Cet écran métallique 9 est par exemple du type ruban d'aluminium ou de cuivre et/ou tresse en fil de cuivre. Cet écran métallique 9 est entouré d'une gaine de protection 10 25 pouvant être à base de polyoléfine, avec une bonne conductivité thermique. La gaine de protection 10 peut être du type thermo-chrome. 7 La polyoléfine de base est par exemple chargée avec une charge inorganique telle que du VO2, Ag2Hgl4, Cu2Hgl4, des cristaux liquides ou des leuco-dérivés tels que la fuchsine ou le nitrobleu de tétrazolium. Les câbles électriques chauffants selon l'invention sont utilisés 5 principalement dans les dispositifs électriques chauffant et sont du type monophasé. Dans les systèmes monophasés, le câble comporte deux conducteurs électriques, dont un conducteur électrique est relié à une source de courant et l'autre conducteur électrique est relié à un conducteur neutre. 10 Lorsque les deux conducteurs sont connectés à une source de courant, le courant passe de l'un à l'autre à travers la couche de polymère semi-conducteur et génère de la chaleur dans le câble. La figure 3 représente un dispositif électrique incorporant un câble électrique chauffant conformément à l'invention, de type monophasé. 15 Les deux conducteurs électriques 5, 6 sont équivalents électriquement à une multitude de résistances 11 en parallèle, tandis que le fil résistant chauffant 7 est équivalent électriquement à une multitude de résistances 12 en série. Une première extrémité 5b d'un premier conducteur électrique 5 est 20 reliée électriquement par un fil conducteur 13 à une première extrémité 7b du fil résistant chauffant 7, la seconde extrémité 5a du premier conducteur électrique 5 étant reliée à un conducteur neutre 14. Un système de contrôle 15, du type interrupteur électrique ou thermostat, permet de mettre sous tension la deuxième extrémité 7a du fil 25 résistant chauffant 7. Le dispositif est alors en mode résistif. Lorsque le dispositif atteint une température suffisante pour permettre l'utilisation du câble en mode auto-régulant, le système de contrôle 15 met sous tension, non plus le fil résistant chauffant 7, l'extrémité 7a n'étant plus connectée au système de contrôle 15, mais le second 30 conducteur électrique 6 par son extrémité 6a, comme représenté sur la figure 4. 8 Les dispositifs, conformément à l'invention, permettent d'utiliser des disjoncteurs (non représenté) avec des ampérages plus faibles et garantissent ainsi une meilleure stabilité du réseau électrique ainsi qu'une sécurité optimisée et à moindre coût. Les différents constituants du câble électrique chauffant, selon la figure 1, sont assemblés sur une ligne de production comme représenté schématiquement sur la figure 5. La section sensiblement circulaire du câble conformément à l'invention permet une fabrication simple et rapide dudit câble par extrusion. La ligne de production comprend une série d'extrudeuses 16, 18, 19, placées les unes à la suite des autres et une filière 17. L'élément central 4 est d'abord extrudé sur le fil résistant chauffant 7 par l'intermédiaire de l'extrudeuse 16. Les deux conducteurs électriques 5, 6 sont fournis respectivement par deux bobines 20, 21 et passent à travers la filière 17, lesdits conducteurs électriques 5, 6 étant insérés dans les rainures 5', 6' prévues dans l'élément central 4. Une fois l'assemblage de l'élément central 4 avec d'une part le fil résistant chauffant 7 et d'autre part les deux conducteurs électriques 5, 6 effectué, la couche 8 de polymère à effet CTP est appliquée à l'aide de l'extrudeuse 18 suivante pour former le noyau 2. La couche isolante 3 est extrudée à l'aide de l'extrudeuse 19 pour être appliquée sur la couche 8 de polymère à effet CTP. Le câble 1 conformément à l'invention ainsi formé est enroulé sur 25 une bobine 22, en rotation dans le plan perpendiculaire à l'axe de la ligne de production afin de conférer à l'assemblage un effet de spirale. Avant application de la couche isolante 3, les matériaux de l'assemblage peuvent éventuellement être réticulés. Dans un autre exemple de fabrication, les extrudeuses 18, 19, 30 permettant l'application de la couche 8 de polymère à effet CTP et de la couche isolante 3, peuvent être remplacées par une extrudeuse bi-couches. 9 La production des câbles selon l'invention peut se faire de façon continue, comme décrit précédemment, ou de façon discontinue, avec toutes les combinaisons possibles entre les étapes d'extrusions et de filage. La présente invention n'est pas limitée à l'exemple de mise en oeuvre qui vient d'être décrit et porte dans sa généralité sur tous les câbles envisageables à partir des indications générales fournies dans l'exposé de l'invention. Notamment, les couches individuelles entourant les conducteurs électriques peuvent être en matériau semi-conducteur à très faible résistivité. Par ailleurs, le fil résistant chauffant peut également être en cuivre ou en aluminium
L'invention concerne un câble électrique chauffant comprenant un noyau et une couche isolante entourant ledit noyau, ledit noyau comprenant un élément central en polymère, deux conducteurs électriques agencés dans ledit élément central de sorte qu'une partie de leur surface conductrice affleure avec la surface extérieure de l'élément central, et une couche d'une composition de polymère à coefficient de température positif entourant l'élément central et étant en contact avec lesdites surfaces conductrices, ledit élément central comprenant en outre un fil résistant chauffant.
1. Câble (1) électrique chauffant comprenant un noyau (2) et une couche isolante (3) entourant ledit noyau (2), ledit noyau (2) comprenant : un élément central (4) en polymère, deux conducteurs électriques (5, 6) agencés dans ledit élément central (4) de sorte qu'une partie de leur surface conductrice affleure avec la surface extérieure de l'élément central (4), et une couche (8) d'une composition de polymère à coefficient de température positif (CTP) entourant l'élément central (4) et étant en contact avec lesdites surfaces conductrices, caractérisé en ce que ledit élément central (4) comprend en outre un fil résistant chauffant (7). 2. Câble selon la 1, caractérisé en ce que chaque conducteur électrique (5, 6) est entouré individuellement d'une couche (8') de la composition de polymère à CTP. 3. Câble selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le câble comprend en outre une gaine de protection (10) entourant la couche isolante (3). 4. Câble selon la 3, caractérisé en ce que la gaine de protection (10) est du type thermo-chrome. 5. Câble selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que le câble comprend en outre un écran métallique (9) positionné entre la couche isolante (3) et la gaine de protection (10). 6. Dispositif électrique chauffant comprenant un câble selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce que : 11 - une première extrémité (5b) d'un premier conducteur électrique (5) est reliée électriquement à une première extrémité (7b) du fil résistant chauffant (7), et - la seconde extrémité (5a) du premier conducteur électrique (5) est reliée à un conducteur neutre (14), le dispositif comprenant un système de contrôle (15) destiné à établir une mise sous tension : - soit de la deuxième extrémité (7a) du fil résistant chauffant (7), - soit d'une extrémité (6a) du second conducteur électrique (6), ou - soit de la deuxième extrémité (7a) du fil résistant chauffant (7) et d'une extrémité (6a) du second conducteur électrique (6). 7. Procédé de mise en oeuvre du dispositif électrique chauffant selon la 6, comprenant les étapes suivantes : - mettre sous tension uniquement la deuxième extrémité (7a) du fil résistant chauffant (7) afin de préchauffer ledit câble (1) à l'aide du système de contrôle (15), et -lorsque la température du câble (1) atteint une température suffisante pour éviter la détérioration du câble par un courant de démarrage trop important, mettre sous tension uniquement l'extrémité (6a) du second conducteur électrique (6) à l'aide du système de contrôle (15), tout en déconnectant la deuxième extrémité (7a) du fil résistant chauffant (7) de la tension.
H
H05
H05B
H05B 3
H05B 3/56,H05B 3/12
FR2888307
A1
RACCORD POUR ROBINETTERIE.
20,070,112
1 - L'invention concerne un raccord pour robinetterie pour le raccordement fixe d'un tuyau avec une robinetterie p. ex. manchon de tuyau, corps de vanne ou de clapet, raccords, etc. comprenant un adaptateur de tuyau et un adaptateur à collier raccordable à l'adaptateur de tuyau et un tuyau de raccordement logé dans les alésages débouchants de l'adaptateur de tuyau et de l'adaptateur à collier, saillant au-dessus de l'adaptateur à collier avec une extrémité pointue et avec au moins un joint d'étanchéité logé dans une zone de raccordement de l'adaptateur de tuyau avec l'adaptateur à collier. Dans l'état de l'art, on connaît des raccords de robinetterie pour un raccordement amovible de tuyaux en plastique avec robinetterie ou adaptateur, dont le tuyau à relier à l'aide d'un adaptateur est entouré d'un raccord à olive qui coopère avec une rainure annulaire dans l'adaptateur et, lors du vissage avec l'adaptateur, s'engage, en formant un bord circulaire coupant, dans la paroi du tuyau au moyen d'un écrouraccord entourant le tuyau ainsi que le raccord à olive, et fixe le tuyau dans l'adaptateur de manière étanche et en le protégeant contre une force d'arrachement. L'invention a pour objectif de réaliser un adaptateur de tuyau pour un raccordement fixe de tuyau avec une robinetterie qui assure un raccordement du tuyau à l'adaptateur, résistant à l'arrachement et étanche, à l'aide d'un montage simple. Cet objectif de l'invention est atteint en ce que le tuyau de raccordement dans la zone de raccordement de l'adaptateur de tuyau avec l'adaptateur à collier est pourvu d'un anneau de bride saillant à la périphérie extérieure du tuyau de raccordement et que dans l'adaptateur de tuyau et/ou l'adaptateur à collier est disposé un logement de réception annulaire recevant l'anneau de bride et le joint d'étanchéité. L'avantage inattendu est que le tuyau de raccordement avec l'anneau - 2 - de bride est pressé de manière sûre dans le logement de réception entre l'adaptateur de tuyau et l'adaptateur à collier et qu'une force de retenue élevée est opposée à une force d'arrachement possible, susceptible d'apparaître dans un segment de la conduite. Selon des réalisations avantageuses, l'invention peut également comprendre au moins une des caractéristiques suivantes: - une surface de butée annulaire du logement de réception faisant face à l'anneau de bride du tuyau de raccordement, constitue avec une surface de butée annulaire de l'anneau de bride, faisant face à celle-ci, une butée contre l'arrachement pour le tuyau de raccordement, ce qui permet d'obtenir un transfert axial exact de la force d'arrachement sur l'adaptateur à collier; - les surfaces de butée sont disposées dans un plan perpendiculaire à un axe médian longitudinal, ce qui autorise une géométrie simple des outils destinés à la fabrication, en particulier des outils d'injection; - les surfaces de butée sont conformées en surfaces d'assemblage coniques d'un cône tronqué avec un angle aigu compris entre 150 et 175 , ce qui permet de faire l'économie de toutes les douilles de maintien destinées à empêcher le retrait du tuyau de raccordement en présence d'une force d'arrachement; -l'adaptateur de tuyau est raccordé à l'adaptateur à collier à l'aide d'une soudure par friction, ce qui permet d'obtenir un raccordement durable avec une solidité élevée; - dans la zone de raccordement, l'adaptateur de tuyau et l'adaptateur à collier sont conformés en collerette; les surfaces frontales opposées forment un assemblage rainure-emboîtement mâle circulaire en forme d'anneau, et ainsi la surface de contact est agrandie dans la zone de raccordement de l'adaptateur de tuyau à l'aide de l'adaptateur à collier et l'on obtient ainsi une résistance élevée; - le logement de réception est disposé dans l'adaptateur à collier, et on obtient un positionnement préalable exact du tuyau de raccordement dans l'adaptateur à collier pour l'exécution de l'opération de raccordement; -une hauteur de l'anneau de bride saillant au-dessus de la périphérie extérieure du tuyau de raccordement est égale ou supérieure à une épaisseur de paroi du tuyau de raccordement, ce qui empêche d'une manière fiable un arrachement du tuyau de raccordement; une largeur du logement de réception est légèrement supérieure à une largeur de l'anneau de bride, et on obtient donc un jeu axial qui aboutit logiquement à une coopération entre les surfaces de raccordement de l'adaptateur de tuyau et de l'adaptateur à collier pour l'opération de raccordement; - le joint d'étanchéité est disposé sur le tuyau de raccordement en entourant l'anneau de bride sur la circonférence, et de ce fait on obtient une étanchéité fiable tant en direction radiale qu'axiale au moyen d'un joint d'étanchéité ; - le joint d'étanchéité est réalisé par un joint torique, donc des joints d'étanchéité standard sont utilisés; l'anneau de bride est doté à une périphérie, en l'entourant, d'une rainure de maintien pour le joint d'étanchéité, le montage étant simplifié par le positionnement préalable du joint d'étanchéité, et les erreurs de montage sont efficacement empêchées; - le tuyau de raccordement s'engage dans l'alésage débouchant de l'adaptateur de tuyau, et de ce fait les forces de cintrage s'exerçant sur le tuyau de raccordement sont considérablement réduites quant à leurs incidences sur le raccordement entre l'adaptateur de tuyau et l'adaptateur à collier; - 4 - une profondeur de pénétration du tuyau de raccordement dans l'adaptateur de tuyau est limitée par l'élément de butée saillant au- dessus d'un diamètre intérieur de l'alésage débouchant de l'adaptateur de tuyau, dans le sens de l'axe médian longitudinal; l'élément de butée est réalisé par une bague de butée; sur une périphérie extérieure de l'adaptateur de tuyau sont formées des surfaces de bossage pour un outil, et ainsi la cote de montage, c'est-à-dire une longueur totale du raccord pour robinetterie, a été définie avec précision; - une zone de la périphérie extérieure de l'adaptateur de tuyau est conformée en polygone, et de ce fait des outils standard peuvent être utilisés pour le montage du raccord pour robinetterie; - une zone terminale de l'adaptateur de tuyau est dotée d'un filetage; une zone terminale de l'adaptateur de tuyau est dotée d'un taraudage; l'adaptateur de tuyau est doté d'une collerette dans la zone terminale, ce qui autorise une mise en oeuvre universelle du raccord pour robinetterie dans diverses applications d'installation; - dans le tuyau de raccordement est logée une douille de maintien entraînée par friction, on obtient donc une protection supplémentaire contre les forces de cintrage dans le tuyau de raccordement et à l'aide de laquelle on peut satisfaire aux prescriptions de sécurité élevées existantes, en particulier en cas de mise en oeuvre d'une jonction de tube ou d'un raccord de tuyau dans une zone de canalisation de gaz; -l'adaptateur de tuyau est doté sur une surface frontale faisant face au logement de réception de l'adaptateur à collier, d'un anneau de serrage, ce qui permet d'obtenir un ajustage serré de protection du joint d'étanchéité dans le logement de réception; - entre l'anneau de bride du tuyau de raccordement et l'adaptateur à collier est prévu un dispositif de maintien pour une paroi du tuyau de raccordement; le dispositif de maintien est constitué d'une rainure en contre-dépouille dans une surface frontale de l'anneau de bride, opposée au logement de réception, et d'un anneau de maintien de l'adaptateur à collier, coopérant avec la rainure en contre-dépouille, et ainsi le retrait du tuyau de raccordement et ainsi le risque de perte d'étanchéité du raccord pour robinetterie sont empêchés efficacement. On peut, de ce fait, renoncer également dans de nombreux cas à l'utilisation d'une douille de maintien dans le tuyau de raccordement; -l'adaptateur de tuyau, le tuyau de raccordement et l'adaptateur à collier sont de préférence réalisés en plastique, ce qui permet une fabrication économique, en particulier appropriée à une fabrication de grande série; -le tuyau de raccordement est de préférence réalisé en polyéthylène, et de ce fait un matériau déjà apprécié avec des propriétés de soudage fiables peut être utilisé ; l'adaptateur de tuyau est conformé d'un seul tenant sur la robinetterie, p. ex. corps de vanne, collier de prise en charge, etc. On obtient déjà un raccordement direct, conforme à la réalisation selon l'invention, à des raccords préparés pour un installation de ce type, sans utilisation d'adaptateurs vissés, anneaux, etc. supplémentaires. L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant plusieurs modes de réalisation de l'invention et dans lesquels: - la fig. 1 un raccord pour robinetterie selon l'invention en vue de profil, en coupe; - la fig. 2 une vue détaillée du raccord pour robinetterie selon la fig. 1; - la fig. 3 une autre réalisation du raccord pour robinetterie sur un corps; - la fig. 4 une nouvelle réalisation du raccord pour robinetterie sur un corps; - la fig. 5 une autre réalisation du raccord pour robinetterie; - la fig. 6 une vue détaillée d'une zone de raccordement du raccord pour robinetterie; - la fig. 7 une autre réalisation du raccord pour robinetterie, en coupe; - la fig. 8 une autre réalisation du raccord pour robinetterie, en coupe. Signalons à titre préliminaire que dans les différentes formes de réalisation décrites, les parties identiques sont désignées par les mêmes références numériques ou les mêmes désignations de pièces, les exposés contenus dans l'ensemble de la description pouvant être transposés par analogie aux parties identiques portant des références numériques ou désignations de pièces identiques. De même, les indications relatives à la position, choisies dans la description, comme p. ex. en haut, en bas, latéralement, etc. se rapportent également à la figure directement décrite et représentée et doivent en cas de changement de position, être transposées par analogie à la nouvelle position. Des caractéristiques individuelles ou des combinaisons de caractéristiques ressortant des exemples de réalisation montrés et décrits peuvent en outre représenter des solutions propres, créatives ou selon l'invention. Sur les fig. 1 et 2 est montré un raccord pour robinetterie 1 à l'appui de l'exemple d'un raccordement d'une canalisation 2, en particulier d'un tuyau en plastique 3 à une robinetterie 4, p.ex. accessoire, corps, collier de prise en charge, etc. Le raccord pour robinetterie 1 est constitué d'un adaptateur de tuyau 5 pouvant être raccordé à la robinetterie 4, d'un - 7 - adaptateur à collier 6 relié à l'adaptateur de tuyau 5 et d'un tuyau de raccordement 9 logé dans les alésages débouchants 7,8 de l'adaptateur de tuyau 5 et de l'adaptateur à collier 6 et d'au moins un joint d'étanchéité 11, p. ex. un joint torique (12), logé dans une zone de raccordement 10. L'adaptateur de tuyau 5 est une pièce usinée cylindrique creuse qui selon la variante de réalisation montrée, est munie d'un filetage 14 dans une zone terminale 13. Une collerette est rapportée par formage dans une zone terminale opposée 15. La collerette 16 présente, sur une surface frontale 17 de forme annulaire faisant face à l'adaptateur à collier 6, un emboîtement mâle 18 faisant saillie sur celle-ci, circulaire en forme d'anneau, de section sensiblement trapézoïdale. Le corps annulaire 6 est également pourvu d'une collerette 19, opposée à la collerette 16. Dans une surface frontale annulaire 20 est disposée une rainure 21 logeant l'emboîtement mâle 18 de l'adaptateur de tuyau 5. Cette réalisation autorise un raccordement très solide et centré, entre l'adaptateur de tuyau 5 et l'adaptateur à collier 6. Les alésages débouchants 7,8 de l'adaptateur de tuyau 5 et de l'adaptateur à collier 6 présentent le même diamètre intérieur 22 et celui-ci correspond sensiblement au diamètre extérieur 23 du tuyau de raccordement 9 logé dans les alésages débouchant 7,8. Ledit tuyau de raccordement est saillant au-dessus d'une profondeur de pénétration 24 dans l'adaptateur de tuyau 5 et au-dessus de l'adaptateur à collier 6 dans une zone terminale opposée 25 et forme avec cette zone terminale 25 ce que l'on nomme une extrémité pointue 26 pour le raccordement de la canalisation 2. La profondeur de pénétration 24 est limitée par des éléments de butée 28 saillant au-dessus du diamètre intérieur 22 de l'adaptateur de tuyau 5 dans le sens d'un axe médian longitudinal 27, par exemple par des ergots usinés et répartis régulièrement sur la périphérie intérieure. Il est cependant également possible de réaliser l'élément de butée 28 sous forme annulaire, la saillie 29 surplombant le diamètre intérieur 22 dans le sens de l'axe médian longitudinal 27 n'étant de préférence pas supérieure à une épaisseur de paroi 30 du tuyau de raccordement 9. Pour une protection contre l'arrachement du tuyau de raccordement 9, ledit tuyau est doté d'un anneau de bride 31 dans la zone de l'adaptateur à collier 6 et l'adaptateur à collier 6 présente un logement de réception annulaire 32 pour recevoir l'anneau de bride 31 dans l'alésage débouchant 8. Un diamètre intérieur 33 correspond à peu près à un diamètre extérieur 34 de l'anneau de bride 31. Une hauteur 35 de l'anneau de bride 31 est sensiblement égale ou supérieure à l'épaisseur de paroi 30 du tuyau de raccordement 9. L'anneau de bride 31 s'appuie avec une surface de butée annulaire 36, sur une surface de butée 37 du logement de réception 32, opposée à ladite butée, une zone 38 constituée par les surfaces de butée 36, 37, selon la présente réalisation, étant dirigée verticalement par rapport à l'axe médian longitudinal 27. Ainsi, une force d'arrachement s'exerçant sensiblement sur le raccord pour robinetterie 1 - selon la flèche 39 - est absorbée par le raccord pour robinetterie 1. Côté périphérie, sur l'anneau de bride 31 est disposé le joint d'étanchéité 11 et grâce à un redans supplémentaire dans l'alésage débouchant 8 de l'adaptateur à collier 6 est prévue une rainure annulaire 40 destinée au joint d'étanchéité 11. Une section de la rainure 40 est légèrement plus petite que la dimension maximale de la section du joint d'étanchéité 11, permettant de réaliser un ajustage serré dans la rainure 40 en vue d'obtenir un effet d'étanchéité fiable. Le raccordement de l'adaptateur de tuyau 5 à l'adaptateur à collier 6, dans la zone de raccordement 10 présentant l'emboîtement mâle 18 et la rainure 21, est de préférence réalisé à l'aide d'une opération de soudage par friction. Toutefois, un collage est naturellement possible. Comme il ressort par ailleurs de la fig. 1, il est prévu de relier l'extrémité pointue 26 du tuyau de raccordement 9 à la canalisation 2 au moyen d'une opération de soudage bout à bout, en particulier par un soudage en bout par réflecteurs, connu pour cette application dans l'état de l'art. Comme le montrent aussi les lignes pointillées de la fig. 2, il est bien entendu également possible d'usiner dans la zone terminale 13 de l'adaptateur de tuyau 5, au lieu du filetage mâle 14, une collerette 41 pour le raccordement à la robinetterie 4, p. ex. corps de vanne, corps de clapet, collier de prise en charge, etc. Un type de fixation au raccord pour robinetterie 1 similaire pourrait consister à prévoir au lieu d'une collerette 41 entourant la zone terminale 13 cylindrique, plusieurs pattes de fixation réparties sur la périphérie. Les dernières réalisations décrites avec la collerette 41 ou avec des pattes de fixation sont cependant plus coûteuses par rapport à la réalisation avec un outil pour l'opération d'injection de l'adaptateur de tuyau 5 en matière plastique. La réalisation de la zone de raccordement 10 avec l'emboîtement mâle 18 sur l'adaptateur de tuyau 5 et la rainure 21 sur l'adaptateur à collier 6 est l'une des multiples autres possibilités d'agrandir les surfaces de contact entre elles pour obtenir une solidité élevée et simultanément, centrer les pièces entre elles, c'est-à-dire parvenir à un alignement exact des axes. D'autres réalisations des surfaces de contact sont naturellement aussi envisageables. Pour le mode de raccordement de soudage par friction , une réalisation à axe de - 10 - symétrie est cependant obligatoire, car ce type d'opération exige aussi bien une pression de soudage qu'un mouvement relatif entre les surfaces de raccordement et dans ce cas, cela s'effectue concrètement par un mouvement rotatif relatif des pièces entre elles. La fig. 3 montre à présent une autre réalisation du raccord pour robinetterie 1. Selon cette réalisation, l'adaptateur de tuyau 5 est usiné d'un seul tenant sur un corps 42, p. ex. un corps de vanne 43 d'un robinet d'arrêt. Ce type de réalisation autorise le raccordement direct de la canalisation 2 au moyen du tuyau de raccordement 9 et de son blocage entre l'adaptateur de tuyau 5 usiné sur le corps 42 et l'adaptateur à collier 6, à l'aide de l'anneau de bride 31 positionné dans le logement de réception 32 de l'adaptateur à collier 6. La réalisation de la zone de raccordement 10 avec le logement de réception 32 pour l'anneau de bride 31 et l'agencement du joint d'étanchéité 11 correspond aux exemples de réalisation déjà décrits dans les précédentes figures. Sur la fig. 4 est montrée à titre d'exemple, une autre réalisation du raccord pour robinetterie 1 dans laquelle l'adaptateur de tuyau 5 est directement usiné sur une partie du corps 44 d'un collier de prise en charge 45. Une réalisation de ce type convient plus particulièrement pour raccorder directement la canalisation 2 en posant la partie de corps 44 sur une conduite d'alimentation 46 dans la paroi du tuyau de laquelle est créé un passage. La réalisation suivante de l'adaptateur à collier 6, un tuyau de raccordement 9 avec anneau de bride et joint d'étanchéité, correspond aux exemples déjà précédemment décrits. Sur la fig. 5 est montrée une autre réalisation du raccord pour robinetterie 1. Selon cet exemple de réalisation, l'adaptateur de tuyau 5 présente dans la zone terminale 15, un tarauadage 47 pour le raccordement - 11 - à une robinetterie. Pour limiter la profondeur de pénétration 24 du tuyau de raccordement 9, l'élément de butée 28 a été réalisé sous forme de bague de butée 48, selon le présent exemple de réalisation. La réalisation de la zone de raccordement 10 entre l'adaptateur de tuyau 5 et l'adaptateur à collier 6 avec maintien du tuyau de raccordement 9 au moyen d'un anneau de bride 31 et d'un joint d'étanchéité 11 entourant l'anneau de bride 31, correspond aux réalisation décrites dans les exemples précédents. D'autre part, cet exemple de réalisation montre une possibilité de raccord soudé entre le tuyau de raccordement 9 et la canalisation 2, au moyen d'un manchon à souder 49 entourant l'extrémité pointue 26 et la canalisation 2, dans la zone d'un emplacement du joint 50. Le manchon à souder 49 est muni de fils de résistance 51 pouvant être alimentés en courant électrique. Grâce à la température pouvant ainsi être obtenue, on parvient à une fusion avec formation d'une couche de soudage 52 entre la paroi interne du manchon à souder 49 et la paroi externe du tuyau de raccordement 9 ou entre l'extrémité pointue 26 et la canalisation 2. La fig. 5 montre par ailleurs, que dans le tuyau de raccordement 9, est montée en saillie au-dessus de la zone de raccordement 10, une douille de maintien 53, en particulier une douille métallique à paroi mince. Grâce à cette dernière, le retrait radial du tuyau de raccordement 9 dans le sens de l'axe médian longitudinal 27 en présence d'une force d'arrachement - selon flèche 54 est efficacement empêchée, de ce fait, même en présence de forces d'arrachement supérieures - selon flèche 54-, l'anneau de bride 31 ne se détache pas du logement de réception 32 dans l'adaptateur à collier 6. Sur la fig. 6 est montrée une autre réalisation du raccord pour robinetterie 1, relative à la zone de raccordement 10 entre l'adaptateur de tuyau 5 et l'adaptateur à collier 6. - 12 - Ce perfectionnement concerne en particulier la réalisation de l'anneau de bride 31 du tuyau de raccordement 9 ainsi que du logement de réception 32 et l'agencement du joint d'étanchéité 11. Selon cette réalisation, les surfaces de butée 36, 37 sont disposées le long de l'anneau de bride 31 et du logement de réception 32, sous forme de surfaces d'assemblage coniques, concentriques par rapport à l'axe médian longitudinal 27, d'un cône tronqué, comportant des lignes de l'assemblage conique imaginaires sur l'axe médian longitudinal 27 au point d'intersection 55, ledit cône étant décalé par rapport à l'anneau de bride 31, dans le sens opposé au sens de la force d'arrachement exercée, selon -flèche 54 -. En présence de la force d'arrachement -selon flèche 54 -, il en résulte ainsi une composante de force s'exerçant dans une direction radiale selon - flèche 56 - sur l'anneau de bride 31, interdisant efficacement le retrait du tuyau de raccordement 9 dans le sens de l'axe médian longitudinal 27. Un angle aigu 57 du cône imaginaire mesure de préférence 150 à 170 environ. Comme il ressort de la fig. 6, l'anneau de bride 31 est doté sur sa circonférence d'une rainure de maintien 58 formée par un cavité circulaire pour le positionnement du joint torique 12. L'adaptateur à collier 6 présente une surface de joint 59 face au joint torique 12, correspondant sensiblement à la section circulaire du joint torique 12. Les cotes doivent toutefois être adaptées à un ajustage serré du joint torique 12, afin d'obtenir un effet d'étanchéité élevé du joint torique 12. Sur la fig. 7 est montrée une autre réalisation du raccord pour robinetterie 1 avec la zone de raccordement 10 entre l'adaptateur de tuyau 5 et l'adaptateur à collier 6 reliant de manière étanche le tuyau de raccordement 9 avec l'adaptateur de tuyau 5 au moyen d'un joint d'étanchéité 11. Le raccordement de l'adaptateur de - 13 - tuyau 5 avec l'adaptateur à collier 6 s'effectue de préférence, comme déjà décrit dans les précédentes figures, à l'aide d'un soudage par friction raccordant l'emboîtement mâle 18 de la collerette 16 de l'adaptateur de tuyau 5 à la rainure 19 de l'adaptateur à collier 6. Le tuyau de raccordement 9 est maintenu dans l'adaptateur à collier 6 au moyen de l'anneau de bride 31 dans le logement de réception 32, et comme déjà décrit dans la figure précédente, est protégé dans le sens radial, contre l'arrachement de la paroi du tuyau dans le sens de l'axe médian longitudinal 27, au moyen des surfaces de butée 36, 37 de forme conique tronquée, disposées du côté opposé, s'étendant sous l'angle aigu 57. Dans le logement de réception 32, le joint d'étanchéité 11 est pressé contre des surfaces frontales 60, 61 annulaires opposées entre elles de l'anneau de bride 31 et de l'adaptateur de tuyau 5, la surface frontale 61 de l'adaptateur de tuyau 5 étant munie, saillant au-dessus de ladite surface frontale dans le sens de la surface frontale 60 de l'anneau de bride 31, d'un anneau de serrage 62 qui exerce sur le joint d'étanchéité 11, une précontrainte pour une étanchéité sûre de la zone de raccordement 10. Sur la fig. 8 est montrée une autre réalisation de l'anneau de bride 31 du tuyau de raccordement 9 du raccord pour robinetterie 1, en vue d'obtenir un effet de maintien avant retrait de la paroi du tuyau dans le sens de l'axe médian longitudinal 27, la zone de raccordement 10 entre l'adaptateur de tuyau 5 et l'adaptateur à collier 6, ainsi que le logement de réception 32 et l'agencement du joint d'étanchéité 11 correspondant à la figure décrite précédemment. Dans cette réalisation d'un dispositif de maintien 63, pour obtenir un effet de maintien de la paroi du tuyau de raccordement 9, l'anneau de bride 31 est pourvu d'une rainure en contre-dépouille 65 sur une surface frontale 64 opposée au joint d'étanchéité 11. L'adaptateur à collier 6 présente un anneau de maintien - 14 - 66 coopérant avec la rainure en contre-dépouille 65 et s'engageant dans la rainure en contre-dépouille 65 après le raccordement de l'adaptateur de tuyau 5 et de l'adaptateur à collier 6. Un retrait de la paroi du tuyau de raccordement 9 - selon flèche 67 - est ainsi empêchée efficacement, même en présence de sollicitations de traction élevées, orientées dans le sens axial, entre l'adaptateur de tuyau 5 et le tuyau de raccordement 9. Mentionnons encore que le matériau approprié utilisé pour les éléments du raccord pour robinetterie 1 est le plastique et pour le tuyau de raccordement 9 de préférence le polyéthylène. Ces matériaux sont faciles à usiner, offrent une résistance élevée, sont utilisables dans une large plage de température et sont insensibles à diverses matières actives. Les exemples de réalisation montrent des variantes possibles de réalisation du raccord pour robinetterie 1, en notant toutefois ici que l'invention ne se limite pas aux variantes de réalisation spéciales présentées, mais qu'au contraire, il est possible de combiner entre elles les différentes variantes de réalisation et que cette possibilité de variante, résultant de l'apprentissage pratique de la technique sousjacente à la présente invention, est réservée au savoir-faire de l'homme de l'art exerçant dans ce secteur technique. Par conséquent, sont également incluses dans la protection, toutes les variantes de réalisation imaginables résultant de la combinaison de différents détails de la variante de réalisation représentée et décrite. Pour la bonne forme, mentionnons enfin que pour la meilleure compréhension de la conception du raccord pour robinetterie 1, ce dernier ainsi que ses constituants ont été représentés en partie à une autre échelle et/ou agrandis et/ou réduits. La tâche sous-jacente aux solutions créatives propres peut être déduite de la description. - 15 - En particulier, les différentes réalisations montrées dans les fig. 1, 2; 3; 4; 5; 6; 7, 8 peuvent faire l'objet de solutions propres, selon l'invention. Les tâches et solutions relatives aux dites solutions selon l'invention doivent être déduites des descriptions détaillées de ces figures. - 16 - Nomenclature des repères caractéristiques 1 Raccord pour 41 Collerette robinetterie 42 Corps 2 Canalisation 43 Corps de vanne 3 Tuyau en plastique 44 Partie de corps 4 Robinetterie 45 Collier de prise Adaptateur de tuyau 46 Conduite 6 Adaptateur à collier d'alimentation 7 Alésage débouchant 47 Filetage femelle 8 Alésage débouchant 48 Bague de butée 9 Tuyau de raccordement 49 Manchon à souder Zone de raccordement 50 Emplacement du joint 11 Joint d'étanchéité 51 Fils de résistance 12 Joint torique 52 Couche de soudage 13 Zone terminale 53 Douille de maintien 14 Filetage mâle 54 Flèche Zone terminale 55 Point d'intersection 16 Collerette 56 Flèche 17 Surface frontale 57 Angle aigu 18 Emboîtement mâle 58 Rainure de maintien 19 Collerette 59 Surface de joint Zone terminale 60 Surface frontale 21 Rainure 61 Surface frontale 22 Diamètre intérieur 62 Anneau deserrage 23 Diamètre extérieur 63 Dispositif de maintien 24 Profondeur de 64 Surface frontale pénétration 65 Rainure de Zone terminale contre-dépouille 26 Extrémité pointue 66 Anneau de maintien 27 Axe médian longitudinal 28 Elément de butée 29 Saillie Epaisseur de paroi 31 Anneau de bride 32 Logement de réception 33 Diamètre intérieur 34 Diamètreextérieur Hauteur 36 Surface de butée 37 Surface de butée 38 Zone 39 Flèche Rainure
L'invention concerne un raccord pour robinetterie.Le raccord pour robinetterie (1) est prévu pour le raccordement fixe d'un tuyau (2) avec une robinetterie (4) p. ex. manchon de tuyau, corps de vanne ou de clapet, raccords, etc. comprenant un adaptateur de tuyau (5) et un adaptateur à collier (6) raccordable à l'adaptateur (5) et un tuyau de raccordement (9) logé dans les alésages débouchants de l'adaptateur (5) et de l'adaptateur à collier (6), et d'un joint d'étanchéité (11) au moins logé dans une zone de raccordement (10) de l'adaptateur (5) avec l'adaptateur (6). Le tuyau de raccordement (9) est pourvu d'un anneau de bride (31) saillant à la périphérie extérieure du tuyau de raccordement (9), et dans l'adaptateur (5) et/ou l'adaptateur à collier (6) est disposé un logement de réception annulaire recevant l'anneau de bride (31) et le joint d'étanchéité (11).L'invention est applicable notamment dans le domaine de la robinetterie.
1. Raccord pour robinetterie (1) pour le raccordement fixe d'un tuyau (2) avec une robinetterie(4) p. ex. manchon de tuyau, corps de vanne ou de clapet, raccords, etc. comprenant un adaptateur de tuyau (5) et un adaptateur à collier (6) raccordable à l'adaptateur de tuyau (5) et un tuyau de raccordement (9) logé dans les alésages débouchants (7,8) de l'adaptateur de tuyau (5) et de l'adaptateur à collier (6), saillant audessus de l'adaptateur à collier (6) avec une extrémité pointue (26) et avec au moins un joint d'étanchéité (11) logé dans une zone de raccordement (10) de l'adaptateur de tuyau (5) avec l'adaptateur à collier (6), caractérisé en ce que le tuyau de raccordement (9) dans la zone de raccordement (10) de l'adaptateur de tuyau (5) avec l'adaptateur à collier (6) est pourvu d'un anneau de bride (31) saillant à la périphérie extérieure du tuyau de raccordement (9) et que dans l'adaptateur de tuyau (5) et/ou l'adaptateur à collier (6) est disposé un logement de réception annulaire (32) recevant l'anneau de bride (31) et le joint d'étanchéité (11). 2. Raccord pour robinetterie (1) selon la 1, caractérisé en ce qu'une surface de butée annulaire (37) du logement de réception (32), faisant face à l'anneau de bride (31) du tuyau de raccordement (9), constitue avec une surface de butée annulaire (36) de l'anneau de bride (31), faisant face à celle-ci (37), une butée contre l'arrachement pour le tuyau de raccordement (9). 3. Raccord pour robinetterie (1) selon la 2, caractérisé en ce que les surfaces de butée (36, 37) sont disposées dans un plan (38) perpendiculaire à un axe médian longitudinal (27). 4. Raccord pour robinetterie (1) selon la 2, caractérisé en ce que les surfaces de butée (36, 37) sont conformées en surfaces d'assemblage coniques d'un cône tronqué avec un angle aigu (57) compris entre 150 et 175 . 5. Raccord pour robinetterie (1) selon la 1, caractérisé en ce que l'adaptateur de tuyau (5) est raccordé à l'adaptateur à collier (6) à l'aide d'une soudure par friction. 6. Raccord pour robinetterie (1) selon la 1, caractérisé en ce que dans la zone de raccordement (10), l'adaptateur de tuyau (5) et l'adaptateur à collier (6) sont conformés en collerette. 7. Raccord pour robinetterie (1) selon la 6, caractérisé en ce que les surfaces frontales (20) opposées forment un assemblage rainureemboîtement mâle circulaire en forme d'anneau. 8. Raccord pour robinetterie (1) selon la 1, caractérisé en ce que le logement de réception (32) est disposé dans l'adaptateur à collier (6). 9. Raccord pour robinetterie (1) selon la 1, caractérisé en ce qu'une hauteur (35) de l'anneau de bride (31) saillant au-dessus de la périphérie extérieure du tuyau de raccordement (9) est égale ou supérieure à une épaisseur de paroi (30) du tuyau de raccordement (9). 10. Raccord pour robinetterie (1) selon l'une des 1 ou 8, caractérisé en ce qu'une largeur du logement de réception (32) est légèrement supérieure à une largeur de l'anneau de bride. 11. Raccord pour robinetterie (1) selon la 1, caractérisé en ce que le joint d'étanchéité (11) est disposé sur le tuyau de raccordement (9) en entourant l'anneau de bride (31) sur la circonférence. 12. Raccord pour robinetterie (1) selon la 11, caractérisé en ce que le joint d'étanchéité (11) est réalisé par un joint torique (12) . 13. Raccord pour robinetterie (1) selon l'une des 11 ou 12, caractérisé en ce que l'anneau de bride (31) est doté à une périphérie, en l'entourant, d'une rainure de maintien (58) pour le joint d'étanchéité (11). 14. Raccord pour robinetterie (1) selon la 1, caractérisé en ce que le tuyau de raccordement (9) s'engage dans l'alésage débouchant (7) de l'adaptateur de tuyau (5). 15. Raccord pour robinetterie (1) selon la 14, caractérisé en ce qu'une profondeur de pénétration (24) du tuyau de raccordement (9) dans l'adaptateur de tuyau (5) est limitée par l'élément de butée (28) saillant au-dessus d'un diamètre intérieur (22) de l'alésage débouchant (7) de l'adaptateur de tuyau (5), dans le sens de l'axe médian longitudinal (27). 16. Raccord pour robinetterie (1) selon la 15, caractérisé en ce que l'élément de butée (28) est réalisé par une bague de butée (48). 17. Raccord pour robinetterie (1) selon la 1, caractérisé en ce que sur une périphérie extérieure de l'adaptateur de tuyau (5) sont formées des surfaces de bossage pour un outil. 18. Raccord pour robinetterie (1) selon la 17, caractérisé en ce qu'une zone de la périphérie extérieure de l'adaptateur de tuyau (5) est conformée en polygone. 19. Raccord pour robinetterie (1) selon la 30 1, caractérisé en ce qu'une zone terminale (13) de l'adaptateur de tuyau (5) est dotée d'un filetage (14). 20. Raccord pour robinetterie (1) selon la 1, caractérisé en ce qu'une zone terminale (15) de l'adaptateur de tuyau (5) est dotée d'un taraudage. 21. Raccord pour robinetterie (1) selon la 1, caractérisé en ce que l'adaptateur de tuyau (5) est doté d'une collerette (41) dans la zone terminale (13). 22. Raccord pour robinetterie (1) selon la 1, caractérisé en ce que dans le tuyau de raccordement (9) est logée une douille de maintien (53) entraînée par friction. 23. Raccord pour robinetterie (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'adaptateur de tuyau (5) est doté sur une surface frontale (61) faisant face au logement de réception (32) de l'adaptateur à collier (6), d'un anneau de serrage (62). 24. Raccord pour robinetterie (1) selon la 1, caractérisé en ce qu'entre l'anneau de bride (31) du tuyau de raccordement (9) et l'adaptateur à collier (6) est prévu un dispositif de maintien (63) pour une paroi du tuyau de raccordement (9). 25. Raccord pour robinetterie (1) selon la 24, caractérisé en ce que le dispositif de maintien (63) est constitué d'une rainure en contre-dépouille (65) dans une surface frontale (64) de l'anneau de bride (31), opposée au logement de réception (32), et d'un anneau de maintien (66) de l'adaptateur à collier (6), coopérant avec la rainure en contredépouille (65). 26. Raccord pour robinetterie (1) selon la 1, caractérisé en ce que l'adaptateur de tuyau (5), le tuyau de raccordement (9) et l'adaptateur à collier (6) sont de préférence réalisés en plastique. 27. Raccord pour robinetterie (1) selon la 26, caractérisé en ce que le tuyau de raccordement (9) est de préférence réalisé en polyéthylène. 28. Raccord pour robinetterie (1) selon la 1, caractérisé en ce que l'adaptateur de tuyau est conformé d'un seul tenant sur la robinetterie, p. ex. corps de vanne, collier de prise en charge, etc.
F
F16
F16L
F16L 23,F16L 13
F16L 23/028,F16L 13/00
FR2899390
A1
DISPOSITIF DE COMPENSATION DE LA LENTILLE THERMIQUE DANS UNE CAVITE REGENERATIVE FEMTOSECONDE HAUTE CADENCE
20,071,005
La présente invention se rapporte à un dispositif de compensation de la lentille thermique dans une cavité régénérative femtoseconde à haute cadence. La réalisation de sources laser de type femtoseconde amplifiées à haute cadence (plusieurs kHz) et par exemple en technologie Ti :Sa, se heurte à l'aggravation du phénomène de la focale thermique lorsque le taux de répétition du laser augmente. Ceci est le cas en particulier dans les amplificateurs régénératifs qui constituent généralement le premier étage d'amplification de telles sources. L'une des techniques employées pour s'affranchir de ce problème est de refroidir le cristal de saphir-titane à très basse température. Ceci permet d'augmenter la conductivité thermique du cristal et de diminuer la variation d'indice avec la température, ces deux phénomènes ayant pour effet de diminuer l'effet de focale thermique. Cependant, cette technique est relativement coûteuse (utilisation de techniques cryogéniques) et elle augmente considérablement l'encombrement et la complexité du laser. Elle pose par ailleurs des problèmes d'isolation et de maintien du cristal. On va se référer aux schémas des exemples des figures 1 et 2 pour exposer les caractéristiques de cavités laser régénératives sur lesquelles porte la présente invention. Ces cavités sont généralement du type en V (Figure 1) ou en Z (figure 2). Les éléments similaires de ces deux figures sont affectés des mêmes références numériques. La cavité de la figure 1 comporte essentiellement un miroir plan 1, deux miroirs concaves 2 et 3, un milieu à gain 4, un système électro-optique 5 (une cellule de Pockels, par exemple) et un polariseur 6. Les miroirs 1 à 3 sont disposés de façon que l'axe 7 joignant les centres des miroirs 1 et 2 fasse un angle aigu avec l'axe 8 joignant les centres des miroirs 2 et 3. Les miroirs 1 et 3 sont dits miroirs de fond de cavité . Le système 5 et le dispositif 6 sont disposés sur l'axe 7, tandis que le cristal 4 est disposé sur l'axe 8, à proximité du col ( waist en anglais) du faisceau se propageant entre les deux miroirs concaves 2 et 3. Le cristal 4 est pompé longitudinalement à travers le miroir 3, de telle manière que le recouvrement entre la pompe et le mode de la cavité soit le meilleur possible. Le cristal est généralement taillé à l'angle de Brewster. La cavité de la figure 2 comporte essentiellement, outre le premier miroir plan 1 et deux miroirs concaves 2 et 3, un deuxième miroir plan 9, un milieu à gain 4, un système électro-optique 5 et un polariseur 6. Comme dans le cas de la figure 1, les miroirs 1 à 3 sont disposés de façon que l'axe 7 joignant les centres des miroirs 1 et 2 fasse un angle aigu avec l'axe 8 joignant les centres des miroirs 2 et 3. En outre, le miroir 9 est disposé de façon que l'axe 10 joignant son centre au centre du miroir 2 fasse un angle aigu avec l'axe 8. Dans cette configuration, le miroir 9 est le miroir de fond de cavité. Ainsi, les axes 7, 8 et 10 forment un Z . Les éléments 4, 5 et 6 sont disposés de la même façon qu'en figure 1. Le cristal 4 est également pompé longitudinalement à travers le miroir 3. Plusieurs critères gouvernent le fonctionnement d'une cavité régénérative : o Dans l'un des bras de la cavité, le faisceau est collimaté (axe 7) et d'assez grand diamètre. On y insère le ou les dispositifs électro-optiques (6) nécessaires à l'injection et à l'éjection de l'impulsion à amplifier dans la cavité. Le faisceau dans le bras de la cellule de Pockels (5) doit être faiblement divergent et assez large pour garantir sa bonne fonctionnalité. o L'énergie extraite de la cavité est directement reliée au volume de la zone de gain dans le cristal (4). Il importe donc que le mode sur le cristal soit aussi gros que possible. o Il doit y avoir le meilleur recouvrement possible entre le laser de pompe et le mode de la cavité à l'intérieur du cristal. Cette condition impose des contraintes fortes sur le choix du laser de pompe et en particulier de son facteur M2. Dans de telles cavités, il peut exister un phénomène parasite, c'est l'effet de lentille thermique. Lorsqu'il est pompé, le cristal s'échauffe de manière inhomogène et se comporte comme une lentille. En première approximation, la focale de la lentille thermique est donnée par la formule suivante [Thermal Lensing in Nd :YAG Rod, Koechner, Applied Optics, Nov 1970, Vol 9, N 11] : dans cette formule, r est le rayon de pompe, PT la puissance thermique dissipée dans le cristal, dn la variation d'indice en fonction de la température. La lentille dt thermique est d'autant plus forte (c'est-à-dire que sa focale est d'autant plus courte) que la puissance de pompage est forte ou que le rayon de pompage est faible. Ce phénomène est sensible à l'augmentation du taux de répétition du laser de pompe. Il est possible de reformuler l'expression précédente en introduisant la densité d'énergie de pompage Jp : P Jp17 P2 r dans cette formule, t est le taux de répétition du laser de pompe, Pp est l'énergie d'une impulsion de pompe, et 17 est le rendement entre l'énergie de pompe et l'énergie disponible pour l'amplification. La formule (1) devient alors : fah û dn Jpl dt lr Il apparaît ainsi qu'à densité d'énergie de pompe constante, c'est à dire à 15 gain constant, la focale thermique est inversement proportionnelle au taux de répétition du laser. Par exemple, pour avoir le même gain à 10 kHz qu'à 1 kHz, il faut soit multiplier la puissance moyenne par 10, soit réduire d'un facteur 10 la surface de pompage. Dans les deux cas, la focale thermique est réduite d'un facteur 10. A 10 20 kHz, cette dernière a une valeur inférieure à 10 cm dans les conditions de pompage optimales. De façon classique, on positionne toujours le cristal au waist de la cavité, mais il est possible dans certains cas de le déplacer pour obtenir un mode plus gros sur celui-ci. 222 " dn dt) 3 (1) (2) 22 (3) A l'aide d'un logiciel de calcul optique, il est possible de tracer la propagation du faisceau dans une cavité régénérative en V classique (telle que celle de la figure 1) composée d'un cristal soumis à un effet de lentille thermique. Ceci est illustré par les exemples des figures 3 à 7. Les cavités dont on a tracé le diagramme de propagation en figures 3 et 4 sont identiques, à la seule différence de la position du cristal par rapport au waist . Ces deux cavités identiques sont conçues pour être stables pour de longues focales thermiques. Le bras de gauche (à gauche du miroir M2) est prévu pour accueillir la cellule de Pockels. Dans le but de grossir le mode sur le cristal, on peut déplacer le cristal de quelques centimètres en dehors du waist de la cavité sans altérer la propagation du faisceau intra-cavité comme le montre la figure 4. Les cavités dont on a tracé le diagramme de propagation en figures 5 à 7 sont également identiques entre elles, à la seule différence de la position du cristal par rapport au waist et se rapportent au schéma de la figure 1. Elles sont conçues pour de courtes focales thermiques. En figure 5, le waist est seulement de 87 m. Si on effectue la même opération que dans la cavité de la figure 4, on augmente la taille du waist, mais la propagation du faisceau se dégrade très vite : on focalise soit sur le miroir de fond de cavité (figure 6), soit dans le bras qui contient la cellule de Pockels (figure 7). Les cavités régénératives classiques offrent donc très peu de souplesse. Pour des focales thermiques courtes, on ne peut pas augmenter la taille de mode sur le cristal sans altérer la propagation du faisceau à l'intérieur de la cavité. L'énergie que l'on peut extraire de ces cavités est donc limitée. Un autre paramètre important de ces cavités est leur stabilité. Dans la référence [V. Magni Resonators for solid-state lasers with large-aperture fundamental mode and high alignment stability . Applied Optics, 25:107-117,1986], il est montré qu'une cavité à deux miroirs contenant un barreau soumis à un effet de lentille thermique, possède deux zones de stabilité de même largeur et, que le volume du mode (au niveau du cristal) présente un point stationnaire insensible aux fluctuations de la focale thermique. A partir de ce calcul, il est possible d'étendre la démonstration à une cavité en V ou en Z. La courbe de la figure 8 représente l'évolution de la taille du mode fondamental sur le cristal (rayon du mode au niveau du cristal) en fonction de l'inverse de la focale thermique. Sur cette figure 8, on observe deux zones de stabilité symétriques de 5 largeur A appelées respectivement Zone 1 et Zone 2 ; wo est le point où la cavité est la moins sensible aux fluctuations de la focale thermique. En dehors des zones de stabilité de largeur A, l'effet laser en mode TEMoo ne peut pas exister (effet laser inexistant ou dégradé). De ces calculs, on peut également extraire une relation essentielle: la 10 largeur de la zone de stabilité A est inversement proportionnelle à wo2 : Plus wo est grand, plus le volume d'amplification est important, mais plus restreinte est la plage de stabilité. Il faut donc rechercher un compromis. Les cavités standard fonctionnent toutes dans la zone 1 et elles sont 15 construites de telle manière que la cavité peut être stable même sans focale thermique. La relation (4) implique alors une taille maximum du mode pour une focale thermique donnée. Dans la zone 2, la cavité n'est stable qu'en présence de la lentille thermique. Ceci permettrait en théorie d'envisager un mode plus gros, mais jusqu'à 20 présent, aucune réalisation n'a été présentée et aucune description d'une telle possibilité n'a été publiée. Un autre paramètre à prendre en compte pour des cavités du type précité est leur sensibilité à un désalignement. La sensibilité à un désalignement de la cavité est définie dans la référence sus-citée comme l'inverse de l'angle maximum 25 applicable sur l'orientation d'un miroir sans qu'il y ait décalage du mode en dehors de la zone de pompage. Elle se mesure en rad-I. On a représenté en figure 9 une courbe typique de la sensibilité d'un miroir de fond de cavité en fonction de l'inverse de la focale thermique. En zone 1, la sensibilité à un désalignement reste faible, tandis qu'en zone 2 la sensibilité tend A-f (4) rapidement vers l'infini. En pratique, il est donc difficile de travailler en zone 2. La présente invention a pour objet une cavité laser dans laquelle on puisse augmenter l'énergie extraite de façon conséquente d'un amplificateur régénératif de façon simple et peu onéreuse. La cavité laser conforme à l'invention est une cavité du type régénérative femtoseconde à haute cadence de pompage, comprenant un cristal laser et deux miroirs de fond de cavité, et elle est caractérisée en ce que son milieu à gain (12) est disposé au contact ou à proximité d'un de ses miroirs de fond de cavité (11), qui est un miroir convexe dont le rayon de courbure est fonction de la plage de stabilité désirée compatible avec la focale thermique du cristal. De préférence, elle est à architecture en V ou en Z . La cavité laser de l'invention permet d'obtenir un volume d'amplification important quelle que soit la valeur de la focale thermique mise en jeu, tout en conservant un faisceau TEMoo. Comme corollaire, cette technique permet de relâcher la contrainte sur le paramètre M2 du laser de pompe. Cette invention est applicable à des cavités munies de cristaux de divers types, en particulier, mais de façon non limitative Ti :Saphir ou Ytterbium. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation, pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par 20 le dessin annexé, sur lequel : les figures 1 et 2, décrites ci-dessus, sont des schémas simplifiés de cavités laser de l'art antérieur, à architecture en V et en Z , respectivement, les figures 3 à 7, également décrites ci-dessus, sont des diagrammes 25 de propagation de faisceaux laser dans des cavités de l'art antérieur, la figure 8, également décrite ci-dessus, est une courbe typique illustrant la stabilité d'une cavité régénérative et représente l'évolution du rayon du mode fondamental sur son cristal en fonction de l'inverse de la focale thermique, - la figure 9, également décrite ci-dessus, est une courbe typique illustrant la sensibilité au désalignement d'un miroir de fond de cavité, la figure 10 est un schéma d'un exemple de cavité laser conforme à l'invention, les figures 11 et 12 sont des diagrammes de propagation de faisceaux laser dans une cavité conforme à l'invention, la figure 13 est une courbe typique illustrant l'évolution de la plage de stabilité pour différents rayons de courbure du miroir convexe d'une cavité conforme à l'invention et donnant le rayon du mode TEMoo au niveau du cristal en fonction de l'inverse de la focale thermique, la figure 14 est une courbe relative à une cavité laser conforme à l'invention et donnant à la fois sa sensibilité à un désalignement de la cavité et le diamètre du mode TEMOO au niveau du cristal laser en fonction de l'inverse de sa focale thermique, et les figures 15 et 16 sont des schémas simplifiés d'exemples de cavités laser conformes à l'invention avec une architecture en Z et en V , respectivement. Le principe de l'invention est de positionner le cristal en fond de cavité, juste devant un miroir plan ou convexe. Le choix du rayon de courbure de ce miroir permet d'accorder la cavité en fonction de la focale thermique. Ce principe permet d'obtenir n'importe quelle taille de mode, quelle que soit la focale thermique, tout en conservant un mode large et collimaté dans le bras de la cellule de Pockels. En outre, le cristal est, par construction, toujours situé dans une zone de Rayleigh du mode, c'est-à-dire une zone dans laquelle le faisceau est collimaté. Enfin, la possibilité d'obtenir une cavité à large mode permet de relâcher la contrainte sur le paramètre M2 du laser de pompe et facilite sa réalisation. On a schématisé en figure 10 une cavité en V , conforme à l'invention. La cavité de la figure 10 est similaire à celle de la figure 1, la différence étant que le miroir concave 3 est remplacé par un miroir convexe 1 l et que le cristal 4 est remplacé par un cristal 12 en contact avec le miroir 11 ou proche de celui-ci. Pour exposer la conception de la cavité de l'invention, supposons tout d'abord que le miroir de fond de cavité 11 est plan, et que le cristal 12 est dépourvu d'effet de lentille thermique. On conçoit la cavité de telle manière qu'elle vérifie les critères décrits ci-dessus en référence aux figures 1 et 2 (collimation du faisceau dans le bras de la cellule de la Pockels et un gros mode sur le cristal). Puis on ajuste le rayon de courbure du miroir pour fixer la plage de stabilité voulue compatible avec la focale thermique du cristal. La valeur optimale du rayon de courbure est égale à la focale thermique du cristal : Roptimum = . th _cristal En premier, on impose le diamètre du mode fondamental au niveau du cristal à 300 m. Sachant que les deux miroirs de fond de la cavité en V sont plans par hypothèse (le miroir 1 est plan par construction, et le miroir 11 est d'abord supposé plan), les paramètres connus sont suffisants pour déterminer les distances ainsi que le rayon de courbure adapté du miroir concave 2. On a représenté en figure 11 le diagramme de propagation du faisceau laser dans la cavité de la figure 10. On dispose ensuite le cristal 12 devant le miroir plan 11, puis on considère que le miroir 11 est convexe, et adapte son rayon de courbure pour imposer la position de la plage de stabilité. Le diagramme de propagation du faisceau laser dans la cavité devient alors celui représenté en figure 12. Pour étudier la stabilité de la cavité ainsi obtenue, on va se référer au diagramme de la figure 13. Ce diagramme montre l'évolution de la zone de stabilité n 1 (telle que définie en référence à la figure 8) pour différents rayons de courbure. Ces rayons de courbure R sont respectivement égaux à 5, 10, 30 et infini. Ainsi, en jouant seulement sur le rayon de courbure du miroir de fond de cavité 11, on peut ajuster la zone de stabilité sans altérer le rayon de mode minimal wo (égal à 150 m dans l'exemple représenté) et la largeur A de la zone 1. De la même manière, on peut déterminer la sensibilité à un désalignement de la cavité, et à cet effet, on va se référer au diagramme de la figure 14. On peut diviser la courbe de sensibilité en deux parties : la première correspond à une zone (marquée Zone 1 sur la figure) où la sensibilité reste peu élevée et la seconde à une sensibilité qui augmente très rapidement. La première partie de la courbe de sensibilité, qui présente une sensibilité peu élevée, épouse à 90% la zone de stabilité du laser (telle que représentée en figure 13). L'invention permet donc à la cavité régénérative d'être réglée sans trop de difficultés. Dans le cadre des courtes focales thermiques, le diamètre du mode fondamental envisageable dans les cavités classiques est généralement inférieur à 200 m, alors que dans l'exemple décrit ici, on a un diamètre de 3001_tm (le rayon wo est de 154tm ). Le M2 maximum du laser de pompe sera donc 50% supérieur. Dans ce cas, on peut envisager d'utiliser un laser de pompe avec un M2 de 20 (au lieu de 13 dans le cas d'un pompage d'une cavité classique). On a représenté en figure 15 le schéma d'une variante d'architecture de cavité régénérative en Z conforme à l'invention. Cette cavité est semblable à celle de la figure 2, la différence résidant principalement dans le fait que le miroir plan (9) de la configuration de la figure 2 a été remplacé par un miroir convexe 13 et que le cristal (4) a été remplacé par un cristal 14, disposé entre les miroirs 3 et 13 et avantageusement plus grand que le cristal 4. En outre, le pompage est fait à travers le miroir 13. Cette configuration permet une plus grande souplesse dans le choix de la taille du mode sur le cristal en fonction des rayons de courbure des deux miroirs concaves 2 et 3. On a illustré en figure 16 un exemple de réalisation d'une cavité régénérative en V , pour faire ressortir les avantages de l'invention. La cavité de la figure 16 a la même configuration que celle de la figure 10, et les mêmes éléments sont affectés des mêmes références numériques. La fréquence de pompage du cristal 12 est ici de 5 kHz. A 5 kHz, la focale thermique du cristal est d'environ 20 cm. Le miroir concave 2 a un rayon de courbure de -100 cm, et d'un miroir de fond de cavité M3 convexe de rayon de courbure de 20 cm. Les distances sont les suivantes : miroir 1-miroir 2 = 80 cm, miroir 2-miroir 11 = 55 cm. Le cristal 12 a une longueur de 1,5 cm. Le diamètre de mode de cette cavité est de 4501m. La puissance extraite de cette cavité est de 4 W pour une puissance de pompe de 24 W. Le paramètre M2 minimum requis pour pomper cette cavité est de 40, ce qui correspond à une zone de Rayleigh égale à la moitié de la longueur du cristal. En conclusion, l'invention permet, sans utiliser de procédés cryogéniques, d'envisager des cavités régénératives de beaucoup plus fortes puissances qu'à l'heure actuelle, tout en permettant une plus grande flexibilité sur le paramètre M2 des lasers de pompe utilisés.10
La cavité laser conforme à l'invention est une cavité laser du type régénérative femtoseconde à haute cadence de pompage, comprenant un milieu à gain, tel un cristal Ti:Sa, et au moins deux miroirs de fond de cavité, et elle est caractérisée en ce que son milieu à gain (12) est disposé au contact ou à proximité d'un de ses miroirs de fond de cavité (11) , qui est un miroir convexe dont le rayon de courbure est fonction de la plage de stabilité désirée compatible avec focale thermique du cristal.
1. Cavité laser du type régénérative femtoseconde à haute cadence de pompage, comprenant un milieu à gain et deux miroirs de fond de cavité, caractérisée en ce que son milieu à gain (12) est disposé au contact ou à proximité d'un de ses miroirs de fond de cavité (11), qui est un miroir convexe dont le rayon de courbure est fonction de la plage de stabilité désirée compatible avec la focale thermique du cristal. 2. Cavité laser selon la 1, caractérisé en ce qu'elle a une architecture en V ou en Z . 3. Cavité laser selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le milieu à gain est du Ti :Sa.
H
H01
H01S
H01S 3
H01S 3/05
FR2900737
A1
COMPOSANT OPTIQUE DE MARQUAGE DE SECURITE, SYSTEME COMPRENANT UN TEL COMPOSANT ET LECTEUR POUR LE CONTROLE D'UN TEL COMPOSANT
20,071,109
La présente invention concerne un composant d'imagerie optique de sécurité visant à la réalisation de clés de contrôle optiques intégrables dans une DOVID (Diffractive Optical Variable Identification Device) et ne pouvant être authentifié que par l'instrument de lecture approprié. Ce composant optique de marquage est dédié à l'authentification d'un produit ou d'un document sur lequel ce composant optique de sécurité est apposé. Il concerne la famille générale des composants optiques formés par estampage de réseaux de diffraction dans une couche thermoformable supportée par un film transparent. En fonction de paramètres d'observation (orientation par rapport à l'axe d'observation, position et dimensions de la source lumineuse, ...), les effets optiques produits par le composant optique de sécurité prennent des configurations très caractéristiques et vérifiables. Le but général de ces composants optiques est de fournir des effets nouveaux et différenciés, à partir de configurations physiques du film difficilement reproductibles voire difficilement analysables. Parmi cette famille de composant optiques formés par estampage de films 20 transparents, l'état de la technique le plus proche est le brevet américain US6909547. Ce brevet décrit un élément de sécurité, obtenu à partir d'un stratifié plastique et présentant un motif en mosaïque constitué d'éléments de surface. Ce stratifié présente une structure de diffraction {B(x, y, T)}, produite à partir d'une 25 superposition : - d'une première structure à basse fréquence {G(x, y)} et - d'une structure en relief à haute fréquence {R(x, y)}. Le film présente deux zones produisant des effets optiques distincts. Dans un premier élément de surface, les vecteurs des 2 structures {G(x, y)} 30 et {R(x, y)} sont parallèles. Dans l'autre élément de surface, les 2 vecteurs présentent un angle sensiblement droit. Les vecteurs des structures {G(x, y)} sont également parallèles dans les deux éléments de surface. Un bord commun des deux éléments de surface n'est visible que sous une lumière polarisée linéairement. A la lumière du jour, ces deux éléments de surface présentent la même luminosité surfacique. L'observation de ce composant optique de sécurité selon l'art antérieur se traduit par deux aspects bien différenciés, avec une inversion de contraste en fonction de l'orientation d'un polariseur interposé entre l'oeil de l'observateur et le composant optique. En procédant à une rotation relative de 90 , l'élément graphique lumineux devient sombre, et inversement. L'inconvénient est qu'en l'absence de polariseur, l'observation du composant optique ne permet pas de déceler les structures à haute fréquence. Ainsi donc, une contrefaçon efficace serait aisément réalisée par l'utilisation d'un réseau basse fréquence sur toute la surface. Le but de la présente invention est de remédier à cet inconvénient en proposant un composant optique de sécurité vérifiable par l'interposition d'un polariseur, et présentant en outre une configuration discernable en lumière ambiante, non-polarisée. A cet effet, l'invention concerne selon son acception la plus générale un composant optique de marquage de sécurité produisant une première configuration visible lors d'une observation à travers un polariseur orienté selon une première orientation, et une deuxième configuration distincte de la première, visible lors d'une observation à travers un polariseur orienté selon une seconde orientation ; le composant optique comprenant un film estampé pour former au moins deux réseaux diffractants présentant des orientations distinctes, caractérisé en ce que chacun desdits réseaux présente un pas inférieur à 550 nm, et une modulation comprise entre 0,25 et 0,5 par rapport à un plan de référence. Avantageusement, chacun des réseaux est formé dans une configuration graphique prédéfinie, de dimensions visibles, les réseaux présentant des limites adjacentes. Selon une variante, les réseaux présentent des vecteurs principaux perpendiculaires. Selon un premier mode de réalisation, le composant comporte un film transparent estampé recouvert d'une couche réflective métallique. Selon un deuxième mode de réalisation, la couche réflective est constituée d'un matériau transparent à haut indice de réfraction. De préférence, la couche réflective est enduite d'un adhésif pour l'apposition sur un support à authentifier. Avantageusement, le film estampé est constitué d'un matériau biréfringent transparent. L'invention concerne également un système d'authentification comprenant un composant optique de marquage et un lecteur adapté caractérisé en ce que le composant optique de marquage de sécurité comprend un film estampé pour former au moins deux réseaux diffractants présentant des orientations distinctes, chacun présentant une période inférieure à 550 nm, et une modulation comprise entre 0,25 et 0,5 par rapport à un plan de référence, le lecteur comprenant un polariseur mobile en rotation relative par rapport à un composant optique à contrôler positionné dans le lecteur. L'invention concerne également un lecteur destiné au contrôle d'un composant optique de marquage comprenant un film estampé pour former au moins deux réseaux diffractants présentant des orientations distinctes, chacun présentant une période inférieure à 550 nm, et une modulation comprise entre 0,25 et 0,5 par rapport à un plan de référence caractérisé en ce qu'il comprend un polariseur mobile en rotation relative par rapport à un composant optique à contrôler positionné dans le lecteur. Selon une variante particulière, le lecteur selon l'invention comprend deux morceaux de polariseurs juxtaposés dont les axes principaux sont orientés perpendiculairement, l'orientation des axes de ces polariseurs étant adaptée aux orientations des vecteurs réseaux, lesdits polariseurs étant mobiles en translation pour faire apparaître successivement dans une fenêtre d'observation les configurations du composant optique à contrôler. Avantageusement, le lecteur comprend un élément diffusant placé entre les polariseurs et le composant à vérifier. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, concernant des exemples non-limitatifs de réalisation où : - la figure 1 représente une vue schématique d'un réseau diffractant mise 30 en oeuvre par l'invention ; -les figures 2 à 4 représentent le composant observé sous différentes configurations d'observation ; - la figure 5 représente une vue en coupe d'un composant selon l'invention ; - les figures 6 à 8 représentent des vues respectivement de dessus, de la partie mobile et en coupe d'un lecteur selon l'invention - les figures 9 et 10 représentent des vues du composant vu à travers le lecteur sous deux positions de la partie mobile ; - la figure 11 représente une vue en coupe d'une variante de l'invention. 5 Avantageusement, il sera utilisé des réseaux dont la période est inférieure à 300 nm pour la réalisation d'un composant optique de sécurité semi-caché. Ces réseaux sont caractérisés par le fait que la diffraction dans le domaine du visible est très limitée : l'ordre 1 est à peine visible en observation lumière rasante. 10 Ces réseaux présentent des caractéristiques optiques particulières non visibles à l'oeil nu, mais simplement contrôlables à l'aide d'un filtre polariseur. Les réseaux mis en oeuvre par l'invention présentent une période inférieure à la longueur d'onde (typiquement 550 nm pour le visible) et une forte modulation (comprise entre 0.25 et 0.5) de telle sorte que la lumière incidente est absorbée 15 dans sa quasi-totalité. Seule la lumière dont la direction de polarisation est perpendiculaire au vecteur réseau est diffractée. La lumière diffractée par ce type de réseaux est donc polarisée. La figure 1 représente une vue d'un tel réseau, présentant des alternances de bosses (1) et de creux (2) allongés pour former un réseau orienté selon un 20 vecteur (3). La lumière polarisée selon le mode TM est absorbée alors que la composante polarisée selon le mode TE est seule réfléchie. Seule la lumière diffractée à l'ordre zéro est polarisée, mais l'effet de 25 polarisation n'est pas observable sur les ordres supérieurs. Le réseau est formé par estampage dans un film polyester, destiné à la fabrication d'hologrammes, recouvert d'une couche de matériau estampable dans laquelle on vient transférer les nanostructures. La couche estampée est ensuite recouverte par exemple par évaporation sous-vide d'une couche réflective 30 métallique, puis enduite d'un adhésif adapté au produit à réaliser (adhésif à froid pour les étiquettes, adhésif à chaud pour les films de laminage ou de transfert à chaud). Ce composant comprend des réseaux pré-cités utilisés pour réaliser une clé de contrôle intégrée par juxtaposition ou insertion dans un DOVID (Diffractive Optical Variable Identification Device). Ces réseaux ne sont en aucun cas utilisés en superposition avec un des éléments diffractants du DOVID. Une légère trace est donc visible à la surface laissant deviner l'empreinte de la clé de contrôle. Le lecteur est constitué de filtres polariseurs permettant de révéler l'information. L'ensemble permet la mise en place d'un élément de sécurité au sein d'une image holographique. D'un point de vue graphique, les réseaux sub-longueur d'ondes seront utilisés par pairs s'imbriquant l'un dans l'autre pour dessiner des effets de positif/négatif, des effets de multiplexage ou tout autre effet approprié utilisant aussi bien des éléments de textes que des éléments graphiques. En particuliers les réseaux peuvent êtres utilisés pour inscrire des codes binaires lisibles en machine. Les figures 2 à 4 représentent un exemple de réalisation d'un composant selon l'invention. Le composant optique est une structure de type DOVID (11) avec une zone formant la clé de contrôle (10). Cette zone présente une première configuration (figure 2) lorsqu'elle est observée en lumière ambiante non-polarisée et deux configurations en contraste inversé (figures 3 et 4) lorsqu'elle est observée à travers un polariseur orienté respectivement selon une première orientation et une seconde orientation. La zone (12) présente un réseau de pas inférieur à 550 nanomètres avec un vecteur d'orientation selon une première direction. La forme de cette zone (12) désigne les caractères OK . La zone (13) présente un réseau de pas inférieur à 550 nanomètres avec un vecteur d'orientation perpendiculaire à la première direction. La forme de cette zone (12) désigne une surface complémentaire carrée aux caractères OK . En lumière ambiante, la forme des deux zones (12) et (13) reste visible et constitue un mode de reconnaissance additionnel. La figure 5 représente un schéma de coupe du composant réalisé sous la forme d'une étiquette destructible ou marquage à chaud. Le composant comprend : - une couche support (20) formé par un film en matière plastique. Cette couche est destinée au support du composant au moins jusqu'à son transfert sur le document ou sur le produit à authentifier avant son apposition sur un produit à authentifier - une couche de détachement (21), optionnelle, permettant de séparer le 5 composant de la couche support au moment de son apposition sur un produit dans le cas d'un produit de laminage ou de marquage à chaud - une couche holographique estampée (22) transparente - un revêtement (23) réfléchissant pouvant être métallique ou transparent à haut indice de réfraction 10 - une couche adhésive (24). La couche holographique estampée présente une déformation telle que : 0,25 20 Une partie de la couche holographique (23) peut être démetallisée, cette démetallisation pouvant se superposer avec la structure exposée. La couche réflective est une couche métallique (typiquement aluminium, cuivre, chrome). Il est également possible d'employer un matériau transparent à haut indice de réfraction tel que ZnS, TiO2. 25 Par combinaison avec la démetallisation, il est également possible d'obtenir des composants optiques présentant de multiples aspects (aluminium, Cuivre, Transparent, ...) sans créer de discontinuité de la clé de control. Dans un mode de réalisation particulier, les vecteurs réseaux sont alignés avec les axes neutres des matériaux biréfringents transparents utilisés comme 30 support de l'étiquette (type BOPP). Cet alignement permet d'optimiser l'efficacité de l'effet optique transféré sur le support. Les figures 6 à 10 représentent des vues d'un lecteur pour le contrôle d'un composant selon l'invention. Le lecteur fonctionne à partir des principes suivants : - observation de la lumière réfléchie par la surface de la clé de contrôle (réflexion directe ou ordre 0) - au travers d'un ou plusieurs filtres polarisants ou tout autre élément de nature biréfringente permettant de mettre en évidence la polarisation de la lumière réfléchie par la clé - mise en évidence d'une inversion de contraste entre les différents éléments d'image. Le lecteur le plus simple est constitué d'un simple polariseur. Placé devant la lumière réfléchie par le réseau, il ne laisse passer que la lumière dont la direction de polarisation est parallèle à son axe principal. Une simple rotation du document contrôlé ou du lecteur permet de révéler alternativement les deux zones d'images orientées perpendiculairement. Les figures 6 à 10 représentent un lecteur manuel optimisé (à translation). Il est constitué par un cadre (35) comportant une partie mobile (33) équipée de deux morceaux de polariseurs (30, 31) juxtaposés dont les axes principaux sont orientés perpendiculairement. L'orientation des axes de ces polariseurs est adaptée aux orientations des vecteurs réseaux. Le lecteur étant posé sur l'image de manière à observer la réflexion directe de la lumière incidente sur la clé de contrôle, un mouvement de translation permettra de visualiser une bascule entre les deux composants de l'image. Avantageusement, un élément dépoli (36) diffusant est placé entre les polariseurs et le composant (37) à vérifier de manière à : - réduire l'éblouissement provoqué par la source qui se réfléchit sur la clé de contrôle - simuler une source d'éclairage large -obliger la personne effectuant le contrôle à poser le lecteur sur la clé à vérifier (ergonomie/position unique /simplicité). Les figures 9 et 10 représentent la vue du composant placé dans le lecteur lorsque la partie mobile place dans la fenêtre respectivement le premier et le second polariseur. Une alternative de lecteur consiste en l'intégration des différents éléments dans un dispositif complètement automatisé Cette catégorie de lecteurs regroupe des lecteurs automatiques réalisés : - Soit par rotation automatique du filtre polariseur, - Soit par translation automatique d'un chariot constitué de 2 polariseurs croisés Une dernière catégorie de lecteurs rassemble les lecteurs exploitant des optiques biréfringentes : - Par exemple, par l'utilisation d'un cube de Wollaston qui réalise une séparation des polarisations. Un cube de Wollaston réalise une déviation d'environ 20 entre les deux polarisations. Dans ce cas, l'observation se fait selon une vue simultanée des deux modes, qui se trouvent décalés dans un même plan d'observation. Une autre réalisation représentée en figure 11 permet la lecture par transmission. Cette solution est adaptée pour des produits intégrés dans des films transparents tels que ceux qui sont utilisés pour la protection des mentions variables dans les documents d'identité. Tous les réseaux constituant l'image holographique sont alors recouverts d'une couche de matériau diélectrique transparent. La vérification de la clé se fera avantageusement en éclairant le document au travers du papier. Le papier remplace alors la structure diffusante du lecteur 5b. Une autre réalisation consiste à combiner (superposer) à l'image constituée des deux réseaux orientés perpendiculairement une structure de nature aléatoire et chaotique telles que celles qui sont utilisées pour la réalisation des effets blancs (mat ou brillant). Cette combinaison présente l'avantage d'améliorer le contraste et de modifier l'aspect de surface. Cette combinaison revient à intégrer une partie de l'outil de contrôle (ici le diffusant du lecteur) à la clé de contrôle ce qui permet par la suite de simplifier le lecteur
La présente invention concerne un composant optique de marquage de sécurité produisant une première configuration visible lors d'une observation à travers un polariseur orienté selon une première orientation, et une deuxième configuration distincte de la première, visible lors d'une observation à travers le polariseur orienté selon une seconde orientation, le composant optique comprenant un film estampé pour former au moins deux réseaux diffractants présentant des orientations distinctes, caractérisé en ce que chacun desdits réseaux présente une période inférieure à 550 nm, et une modulation comprise entre 0,25 et 0,5 par rapport à un plan de référence.
Revendications 1 ù Composant optique de marquage de sécurité produisant une première configuration visible lors d'une observation à travers un polariseur orienté selon une première orientation, et une deuxième configuration distincte de la première, visible lors d'une observation à travers le polariseur orienté selon une seconde orientation ; le composant optique comprenant un film estampé pour former au moins deux réseaux diffractants présentant des orientations distinctes, caractérisé en ce que chacun desdits présente une période inférieure à 550 nm, et une modulation comprise entre 0,25 et 0,5 par rapport à un plan de référence. 2 ù Composant optique de marquage selon la 1 caractérisé en ce que chacun des réseaux est formé dans une configuration graphique prédéfinie, de dimensions visibles, les réseaux présentant des limites adjacentes. 3 ù Composant optique de marquage selon la 1 caractérisé en ce que les réseaux présentent des vecteurs principaux perpendiculaires. 4 ù Composant optique de marquage selon l'une au moins des 20 précédentes caractérisé en ce qu'il comporte un film transparent estampé recouvert d'une couche réflective métallique. 5 ù Composant optique de marquage selon l'une au moins des 1 à 3 caractérisé en ce que la couche réflective est formée par un matériau 25 transparent à haut indice de réfraction. 6 ù Composant optique de marquage selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que la couche réflective est enduite d'un adhésif pour l'apposition sur un support à authentifier. 7 ù Composant optique de marquage selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que le film estampé est constitué par un matériau biréfringent transparent. 308 ù Composant optique de marquage selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce qu'il est partiellement démetallisé. 9 ù Composant optique de marquage selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte une structure de nature aléatoire et chaotique superposée aux deux réseaux orientés perpendiculairement. ù Système d'authentification comprenant un composant optique de marquage et un lecteur adapté caractérisé en ce que le composant optique de marquage de 10 sécurité comprend un film estampé pour former au moins deux réseaux diffractants présentant des orientations distinctes, chacun desdits réseaux présentant une période inférieure à 550 nm, et une modulation comprise entre 0,25 et 0,5 par rapport à un plan de référence, le lecteur comprenant des moyens pour observer le composant optique à contrôler sous deux directions de polarisation différentes. 11 ù Lecteur destiné au contrôle d'un composant optique de marquage comprenant un film estampé pour former au moins deux réseaux diffractants présentant des orientations distinctes, chacun desdits réseaux présentant une période inférieure à 550 nm, et une modulation comprise entre 0,25 et 0,5 par rapport à un plan de référence, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen pour contrôler le composant optique selon deux directions de polarisation distinctes. 12 ù Lecteur selon la précédente caractérisé en ce qu'il comprend un polariseur mobile en rotation relative par rapport à un composant optique à contrôler positionné dans le lecteur. 13 ù Lecteur selon la précédente caractérisé en ce qu'il comprend deux morceaux de polariseurs juxtaposés dont les axes principaux sont orientés perpendiculairement, l'orientation des axes de ces polariseurs étant adaptée aux orientations des vecteurs réseaux, lesdits polariseurs étant mobiles en translation pour faire apparaître successivement dans une fenêtre d'observation les différentes configurations du composant optique à contrôler.14 ù Lecteur selon la 11, 12 ou 13 caractérisé en ce qu'il comprend un élément diffusant placé entre les polariseurs et le composant à vérifier. 15 ù Lecteur selon la 12 caractérisé en ce qu'il comprend un cube 5 de Wollaston réalisant la séparation des deux modes du composant optique dans un plan d'observation.
G
G02,G03,G06
G02B,G03H,G06K
G02B 5,G03H 1,G06K 9
G02B 5/18,G02B 5/32,G03H 1/18,G03H 1/26,G06K 9/00
FR2895065
A1
DISPOSITIF DE CHAUFFAGE ET DE CLIMATISATION DE LOCAUX, NOTAMMENT A USAGE D'HABITATION
20,070,622
L'invention concerne plus particulierement les pompes a chaleur. Parmi les differentes pompes a chaleur connues, on peut citer celles qui sont branchees sur 1'air exterieur afin de restituer 1'energie soit au niveau de fair ambiant, soit au niveau d'un circuit d'eau, par plancher chauffant ou par radiateurs. On connait egalement les pompes a chaleur dites geothermiques qui captent 1'energie au moyen de capteurs, generalement en nappe, enterres dans le sol, a 1'exterieur du local a chauffer. Les capteurs enterres sont parcourus par du fluide frigorigene ou part de 1eau glycolee. Cette solution necessite une surface de captage tres importante, ce qui diminue, d'une maniere considerable, leur utilisation. En effet, it est necessaire d'avoir un terrain d'une superficie suffisante. Cette solution est egalement onereuse si Pon considere les coats du terrain et le travail de terrassement et de mise en place importants avec l'obligation de neutraliser la surface delimitee par les capteurs enterres. On a propose egalement d'utiliser une unite exterieure de climatisation reversible. Cette unite peut etre raccordee sur plusieurs climatiseurs interieurs, mais presente 1'inconvenient de chauffer le local considers par brassage de fair. On observe egalement un certain inconfort etant donne que, dans ce cas, le sol n'est pas chauffe et constitue une paroi froide avec laquelle on est en contact. En ce qui concerne les planchers chauffants, it est apparu que ceux dans lesquels circule de 1eau chauffee par 1'energie restituee par la pompe a chaleur branchee sur fair exterieur, sont d'un coin plus eleve que les planchers a fluide frigorigene. Toutefois, dans le cas de plancher chauffant utilisant un fluide frigorigene, ces derniers sont raccordes a un compresseur qui, selon 1'etat actuel de la technique, capte 1'energie a partir de capteurs enterres dans le sol avec les inconvenients rappeles ci-dessus. L'invention s'est fixee pour but de remedier a ces inconvenients d'une maniere simple, sure, efficace et rationnelle. A partir de cet etat de la technique, le probleme que se propose de resoudre l'invention est de proposer un dispositif peu couteux necessitant une place reduite a 1'exterieur et apte a restituer, d'une maniere tres efficace et tres performante, 1'energie necessaire a un plancher chauffant utilisant un fluide frigorigene. Pour resoudre un tel probleme, it a ete concu et mis au point un , comprenant au moins une pompe a chaleur a puissance variable connectee, par 1'intermediaire d'un circuit electronique et de vannes, a plusieurs zones que presente au moins un plancher chauffant a fluide frigorigene. Un autre probleme que se propose de resoudre l'invention est d'avoir la possibilite d'assurer une regulation zone par zone. Pour resoudre un tel probleme, la pompe a chaleur est equipee d'un compresseur a vitesse variable, ladite vitesse etant geree par des moyens electroniques en fonction du nombre de zones en service afin d'adapter la puissance calorifique. Des moyens pour reguler la temperature par zone sont prevus. Avantageusement, pour ameliorer la regulation, chaque zone est equipee de plusieurs circuits en parallele. Selon d'autres caracteristiques, le plancher chauffant est realise en tube de qualite frigorifique. Le plancher chauffant et pose sur un isolant. Compte tenu du probleme pose a resoudre, la pompe a chaleur comprend - le compresseur a vitesse variable ; - un evaporateur sur Fair exterieur ; -au moins un ventilateur pour le balayage de 1'evaporateur ; - au moins une vanne d'inversion du circuit frigorifique. Dans une autre forme de realisation, lorsqu'il y a une seule zone a chauffer ou un ensemble de zones devant etre portees a la meme temperature, la pompe a chaleur est a puissance fixe et raccordee sur un plancher chauffant formant condenseur. L'invention est exposee ci-apres plus en detail a 1'aide de l'unique figure des dessins annexes qui montre le principe du dispositif a la base de 1'invention. Selon une caracteristique a la base de l'invention, le dispositif comprend au moins une pompe a chaleur (1) a puissance variable connectee par 1'intermediaire d'un circuit electronique (2) et de vannes (3), a plusieurs zones (Z1), (Z2), (Z3), (Z4), ..., que presente au moins un plancher chauffant (4). On a represents, a la figure 1, un local designs dans son ensemble par (L) subdivise, a titre d'exemple indicatif nullement limitatif, selon 4 zones (Z1), (Z2), (Z3), (Z4) reparties sur un meme niveau. Bien evidemment, sans pour cela sortir du cadre de l'invention, le nombre de zones peut etre quelconque, lesdites zones pouvant etre reparties sur un ou plusieurs niveaux, chaque niveau ayant le meme nombre de zones ou un nombre de zones different. De meme, chaque zone peut delimiter une superficie quelconque. Le dispositif peut donc comporter un nombre de zones quelconque raccordes a une ou plusieurs pompes a chaleur de puissance adaptee. Selon une autre caracteristique, le plancher chauffant (4) est a fluide frigorigene. Par exemple, le plancher (4) est realise en tubes de cuivre de qualite frigorifique et avantageusement dispose sur un support en matiere isolante. La pompe a chaleur (1) comprend un compresseur a vitesse variable pour fournir, d'une maniere concomitante, une puissance frigorifique variable. Par exemple, le compresseur est assujetti a un variateur de frequence. Ainsi, en fonction du nombre de vannes ouvertes et fermees, et en fonction des besoins a 1'interieur de la partie du local presentant la ou les zones, le compresseur regule sa vitesse en combinaison avec le circuit electronique (2). Ces dispositions permettent donc d'adapter la puissance frigorifique aux besoins de la quantite de chaleur souhaitee, c'est-a-dire en fonction par exemple du nombre de pieces a chauffer. Par exemple, pour 3 zones, it est possible de reguler independamment 3 temperatures differentes, selon les besoins de l'utilisateur. Par exemple, la zone (Z1) peut constituer la partie jour, tandis que la zone (Z2) peut constituer la partie nuit, selon le meme niveau que la zone (Z1), tandis que la zone (Z3) peut constituer une autre partie nuit situee a un autre niveau. Dans tous les cas, chaque zone peut etre equipee de deux circuits en parallele, afin d'ameliorer la regulation. Des thermostats d'ambiance peuvent etre montes au niveau de chaque zone consideree. La pompe a chaleur (1) adapte par consequent sa puissance calorifique aux besoins de 1'utilisateur. En plus du compresseur a puissance frigorifique variable, la pompe a chaleur exterieure est equipee d'un evaporateur sur fair exterieur. De meme, un ou plusieurs ventilateurs assurent le balayage dudit evaporateur. On prevoit egalement une ou des vannes aptes a inverser le circuit frigorifique pour obtenir une fonction de degivrage en hiver et une fonction de climatisation en ete. Bien evidemment, la pompe a chaleur est equipee de tout organe et accessoires frigorifiques et electriques pour assurer le bon fonctionnement. Avantageusement, un echangeur est monte sur le circuit d'entree d' air neuf, de sorte qu'avant de retourner a la pompe a chaleur exterieure (1), le fluide frigorigene liquide sortant du plancher chauffant (4) formant condenseur, est dirige vers ledit echangeur, puis revient a ladite pompe a chaleur. On rappelle, lorsqu'il y a une seule zone a chauffer ou un ensemble de zones devant etre portees a la meme temperature, que la pompe a chaleur est a puissance fixe et raccordee sur un plancher chauffant formant condenseur. Les avantages ressortent bien de la description, en particulier on souligne et on rappelle : le faible encombrement ; le cout reduit ; la possibilite de restituer 1'energie necessaire, d'une maniere tres efficace et tres performante, a un plancher chauffant utilisant un fluide frigorigene ; la possibilite d'obtenir une regulation zone par zone ; l'utilisation d'une pompe a chaleur sur fair exterieur qui presente des moyens pour reguler automatiquement sa vitesse, afin de reguler la puissance frigorifique a la demande de l'utilisateur et en fonction des zones considerees
Le dispositif comprend au moins une pompe à chaleur (1) à puissance variable connecté, par l'intermédiaire d'un circuit électronique (2) et de vannes (3), à plusieurs zones (Z1), (Z2), (Z3), (Z4), ..., que présente au moins un plancher chauffant (4) à fluide frigorigène.
1- Dispositif de chauffage et de climatisation de locaux, notamment a usage d'habitation, caracterise en ce qu'il comprend au moins une pompe a chaleur (1) a puissance variable connecte, par 1'intermediaire d'un circuit electronique (2) et de vannes (3), a plusieurs zones (Z1), (Z2), (Z3), (Z4), que presente au moins un plancher chauffant (4) a fluide frigorigene. - 2- Dispositif selon la 1, caracterise en ce que la pompe a chaleur (1) est equipee d'un compresseur a vitesse variable, ladite vitesse etant geree par des moyens electroniques en fonction du nombre de zones en service afin d'adapter la puissance calorifique. - 3- Dispositif selon la 1, caracterise en ce qu'il presente des moyens pour reguler la temperature par zone. - 4- Dispositif selon la 1, caracterise en ce que chaque zone est equipee de plusieurs circuits en parallele. -5- Dispositif selon la 1, caracterise en ce que le plancher chauffant (4) est realise en tube de qualite frigorifique. - 6- Dispositif selon la 1, caracterise en ce que le plancher chauffant (4) est pose sur un isolant. - 7- Dispositif selon la 1, caracterise en ce que la pompe a chaleur comprend : - le compresseur a vitesse variable ; - un evaporateur sur Fair exterieur ;25- au moins un ventilateur pour le balayage de 1'evaporateur ; - au moins une vanne d'inversion du circuit frigorifique. - 8- Dispositif selon rune quelconque des 1 a 7, caracterise en ce qu'un echangeur est monte sur le circuit d'entree d'air neuf, de sorte qu'avant de retourner a la pompe a chaleur exterieure (1), le fluide frigorigene liquide sortant du plancher chauffant (4) formant condenseur, est dirige vers ledit echangeur, puis revient a ladite pompe a chaleur. -9- Dispositif selon la 1, caracterise en ce que lorsque les differentes zones doivent titre portees a la meme temperature ou lorsqu'il y a une seule zone, la pompe a chaleur est a puissance fixe.
F
F24,F25
F24D,F24F,F25B
F24D 3,F24D 19,F24F 5,F24F 11,F24F 13,F25B 30,F25B 49
F24D 3/18,F24D 3/12,F24D 19/10,F24F 5/00,F24F 11/00,F24F 13/30,F25B 30/02,F25B 49/02
FR2902549
A1
MACHINE DE PERSONNALISATION A HAUTE CADENCE
20,071,221
La présente invention concerne le domaine des machines de personnalisation pour objets portables tels que des cartes à puce comportant une mémoire et en particulier les cartes à puce dites "intelligentes" c'est-à- dire incorporant un microprocesseur. L'invention concerne plus particulièrement une machine de personnalisation à haute cadence d'objets portables tels que des cartes à puces. Un premier problème dans ce domaine concerne la vitesse de personnalisation des cartes à puce. En effet, l'enregistrement de données lo dans la mémoire des cartes à puce en cours de personnalisation peut prendre un temps trop long pour assurer une vitesse de production satisfaisante. Il est donc intéressant de proposer une machine permettant de personnaliser plusieurs cartes en même temps de façon à améliorer la cadence de production. 15 Un second problème dans ce domaine concerne l'enregistrement de données dans des cartes à puces par liaison sans contact. En effet, certaines cartes à puces possèdent une puce accessible par une liaison à contacts mais il existe également des puces accessibles par liaison sans contacts, c'est-à-dire via une antenne incorporée dans la carte. Certaines 20 cartes à puces sont donc dites sans contact , d'autres sont dites à contact et d'autres encore sont dites mixtes car elles intègrent les deux types de liaison possible. Il est donc intéressant de proposer une machine permettant de personnaliser des cartes sans contact , à contact et mixtes . 25 Un troisième problème dans ce domaine est lié au deux premiers et concerne l'incompatibilité qu'il existe entre la présence d'antennes nécessaires à la personnalisation de cartes sans contact et la multiplication des stations de personnalisation nécessaires aux machines de personnalisation à haute cadence. L'encombrement est également un 30 problème lié à cette incompatibilité et il est difficile de concilier la multiplicité des stations de personnalisation avec une compacité d'une machine de personnalisation sans risquer d'obtenir des interférences entre les antennes de personnalisation des cartes sans contact . Pourtant, il est intéressant de proposer une machine de personnalisation qui ne soit pas encombrante et dont la compacité permet de multiplier le nombre de stations permettant de personnaliser des cartes en même temps, tout en évitant des interférences entre les antennes des stations. Enfin, un quatrième problème concerne l'existence de différents types de programmation utilisés par les différents développeurs de cartes à puces, dits intégrateurs, et de différents circuits intégrés constituant l'interface nécessaire à cette personnalisation des cartes. En effet, les différents intégrateurs ont des cartes et des algorithmes de programmation spécifiques et il est difficile de les concilier dans une même machine de personnalisation. II est connu dans l'art antérieur divers types de machines de 15 personnalisation à haute cadence permettant éventuellement une personnalisation de cartes avec ou sans contacts, comme notamment dans le brevet européen EP 0 984 389 délivré au déposant de la présente invention. Cependant, les machines connues dans l'art antérieur ne permettent pas d'adapter la personnalisation des cartes à la fois en fonction 20 du type de liaison avec ou sans contact utilisé dans les cartes et des solutions choisies par les intégrateurs. De plus ces machines présentent l'inconvénient de ne permettre la personnalisation que d'un nombre limité de cartes à la fois, à cause de l'encombrement et des radiations dues aux antennes des machines communicant avec les antennes des cartes sans 25 contact. La présente invention a pour but de pallier les inconvénients exposés ci-dessus en proposant une machine de personnalisation assurant une personnalisation à haute cadence de cartes à puce de tout type qu'elles soient à contact, sans contact ou bien mixtes, sans interférences et quelque 3o soit le type de programmation utilisé pour les données à enregistrer dans les cartes. Ce but est atteint par une machine de personnalisation à haute cadence d'objets portables incorporant un circuit intégré comportant au moins une mémoire, la machine comportant un dispositif de transfert des objets portables à personnaliser et un barillet tournant compact comportant une pluralité de circuits électroniques d'interface, dits coupleurs, pour le traitement des données à enregistrer dans les objets portables, chacun de ces coupleurs étant relié à au moins une station de personnalisation comportant au moins un dispositif de liaison avec le circuit intégré d'un objet portable, les stations de personnalisation étant successivement amenées, to par le barillet tournant, en position de chargement d'un objet portable à personnaliser provenant du dispositif de transfert ou de déchargement d'un objet portable personnalisé vers le dispositif de transfert, caractérisée, d'une part, en ce que chacun des coupleurs est monté amovible pour pouvoir être adapté au type de programmation utilisé pour les données de is personnalisation à enregistrer dans les objets portables et, d'autre part, en ce que les stations de personnalisation sont également amovibles pour être adaptées aux coupleurs utilisés pour la personnalisation des objets portables et comportent des moyens de fixation coopérant avec des moyens de fixation complémentaires présents sur le barillet tournant. 20 Selon une autre particularité, le dispositif de liaison de chaque station de personnalisation avec le circuit intégré d'un objet portable comporte une tête de connexion à contact permettant une transmission, par contact, des données à enregistrer dans l'objet portable. Selon une autre particularité, le dispositif de liaison de chaque station 25 de personnalisation avec le circuit intégré d'un objet portable comporte une antenne d'émission et de réception permettant une transmission, sans contact, des données à enregistrer dans l'objet portable. Selon une autre particularité, le dispositif de liaison de chaque station de personnalisation avec le circuit intégré d'un objet portable est mixte, c'est- 30 à-dire incorpore une tête de connexion à contact et une antenne d'émission et de réception, pour permettre une transmission de données vers l'objet portable à la fois par contact et sans contact. Selon une autre particularité, les moyens de fixation de chaque station de personnalisation sont amovibles et coopèrent avec les moyens de fixation complémentaires présents sur le barillet tournant consistant en des secteurs de profilés rainurés comportant une pluralité de rainures permettant l'accrochage des stations de personnalisation, chacune des stations de personnalisation comprenant, d'une part, une platine fixe comportant une plaque supérieure destinée à être amenée à proximité du dispositif de transfert pour accueillir un objet portable et, d'autre part, un ensemble mobile guidé en rotation autour d'un axe de rotation monté sur la platine fixe et to sollicité en permanence par un dispositif presseur en direction de la platine fixe pour enserrer l'objet portable à personnaliser entre l'ensemble mobile et la platine fixe. Selon une autre particularité, que l'antenne d'émission et de réception est incorporée sous la plaque supérieure de la platine fixe et comporte un 15 blindage interne limitant les perturbations électromagnétiques dans la direction opposée à la plaque et, d'autre part, en ce que la platine fixe comporte, sous l'antenne, une plaque de ferrite et une plaque d'aluminium permettant d'empêcher toute interférence entre les antennes des stations de personnalisation. 20 Selon une autre particularité, la tête de connexion est incorporée dans l'ensemble mobile et comporte une pluralité d'aiguilles de connexion par contact montées sur des moyens élastiques et destinées à être mises en contact avec des plages de contact d'une puce de l'objet portable par la rotation de l'ensemble mobile sous l'effet du dispositif presseur. 25 Selon une autre particularité, le barillet tournant comporte des moyens d'entraînement consistant en une courroie crantée entraînée par un moteur et coopérant avec des crans situés sur une partie du pourtour du barillet pour amener successivement chaque station de personnalisation à un poste de chargement et/ou de déchargement sur le dispositif de transfert pour charger 30 les objets portables à personnaliser successivement amenés par le dispositif de transfert et décharger les objets portables personnalisés successivement évacués par le dispositif de transfert, le dispositif de transfert comportant, au niveau de ce poste de chargement et/ou de déchargement, un dispositif actionneur comportant une tige relevant l'ensemble mobile par rapport à la platine fixe pendant le déplacement du dispositif de transfert, de façon à permettre un déchargement d'un objet portable personnalisé et un s chargement d'un nouvel objet portable à personnaliser, au moins un système informatique contrôlant le séquencement et la synchronisation du dispositif actionneur, du dispositif de transfert, du moteur du barillet et de l'envoi des données de personnalisation vers les coupleurs. Selon une autre particularité, chaque coupleur comporte un io microprocesseur qui exécute un programme de personnalisation et un bus permettant au microprocesseur d'accéder aux stations de personnalisation associées pour en contrôler le(s) dispositif(s) de liaison avec le circuit intégré d'un objet portable, via une plage de connexion reliant chacun des coupleurs, par au moins une liaison souple, aux stations de personnalisation associées. is Selon une autre particularité, les coupleurs sont contrôlés par au moins un système informatique et transmettent passivement, vers les stations de personnalisation, les données générées par ce système informatique pour contrôler le(s) dispositif(s) de liaison avec le circuit intégré d'un objet portable, via une plage de connexion reliant chacun des coupleurs, 20 par au moins une liaison souple, aux stations de personnalisation associées. Selon une autre particularité, chaque coupleur est également relié par un connecteur à une carte sécuritaire pour la personnalisation de fonction sécuritaire. Selon une autre particularité, le barillet tournant comporte un fond de 25 panier consistant en une interface connectique reliant les coupleurs en réseau et comportant une pluralité de connecteurs d'interface, dits cartes connectiques, montés amovibles sur le fond de panier, ce dernier comportant au moins un connecteur d'interface le reliant, par au moins une liaison souple, à un connecteur tournant connecté à un système informatique gérant 30 l'ensemble des informations et des paramètres de personnalisation envoyés vers les coupleurs. Selon une autre particularité, chaque connecteur d'interface peut être adapté à plusieurs types de standards de coupleurs grâce au système informatique générant des données permettant à un circuit d'adressage de chaque connecteur d'interface de transmettre les données de personnalisation vers le coupleur associé. Selon une autre particularité, chaque connecteur d'interface peut être adapté à plusieurs types de standards de coupleurs grâce à une logique intégrée contrôlant un bus de l'interface connectique du fond de panier pour adresser les informations de personnalisation vers le bus de chacun des io coupleurs. Selon une autre particularité, chaque coupleur comporte des moyens d'aiguillage et une liaison souple pour communiquer les informations de personnalisation vers le dispositif de liaison adapté au type d'objet portable avec lequel la station de personnalisation doit entrer en liaison. 15 Selon une autre particularité, le barillet tournant compact comporte des moyens d'entraînement et de positionnement angulaire permettant d'arrêter chaque station de personnalisation à la hauteur des objets portables successivement amenés par le dispositif de transfert. Selon une autre particularité, la machine comporte des moyens de 20 commandes de l'avancement du dispositif de transfert d'un poste à un autre de la machine et d'arrêt d'un objet portable en vis à vis de la station de personnalisation amenée dans le chemin du dispositif de transfert par le barillet tournant compact. Selon une autre particularité, la machine comporte un dispositif 25 dépileur d'objet portable en entrée de machine, un dispositif empileur en sortie de machine. Selon une autre particularité, la machine comporte un module de test paramétrique des objets portables, formé par les stations de personnalisation pilotées par les coupleurs sous le contrôle d'un système informatique 3o permettant de réaliser au moins un test du fonctionnement de l'objet portable. Selon une autre particularité, la machine comporte un poste de test électrique entre le barillet tournant compact de personnalisation et le dispositif dépileur et un poste d'éjection avant le poste de chargement sur le barillet de personnalisation. Selon une autre particularité, la machine comporte des moyens de commande du séquencement et de la gestion de la personnalisation, contrôlant en outre la rotation du barillet tournant par rapport au déplacement du dispositif de transfert, en fonction des données à enregistrer dans les objets portables. Selon une autre particularité, les moyens de commande du séquencement déclenchent une séquence de substitution lorsque les to moyens de gestion de personnalisation signalent un défaut de personnalisation sur un objet portable, au moins une station de personnalisation disposée dans une position du barillet étant gardé en position de réserve et chargé avec un objet portable de réserve, les moyens de gestion de personnalisation déclenchant la personnalisation de l'objet 15 portable de cette position de réserve lorsque les moyens de gestion ont détecté un défaut de personnalisation sur un objet portable dit "défectueux" disposé dans une station de personnalisation ; les moyens de commande du séquencement assurant le déchargement des objets portables personnalisés positionnés antérieurement à l'objet portable défectueux puis le 20 déchargement de l'objet portable défectueux et un cycle de personnalisation sur l'objet portable de position de réserve déchargée en fin de cycle de personnalisation sur le dispositif de transfert puis le chargement d'un nouvel objet portable de réserve sur cette position avant de reprendre la position de réserve permettant le déchargement de l'objet portable disposé 25 immédiatement après l'objet portable défectueux. Selon une autre particularité, la machine comporte un second poste d'éjection en sortie du barillet. Selon une autre particularité, le second poste d'éjection est activé lorsqu'un objet portable dont la personnalisation a été défectueuse passe 30 devant ce poste. Selon une autre particularité, le barillet tournant comporte des moyens de fixations d'une rallonge permettant d'allonger la longueur du barillet lorsque des coupleurs de grande taille doivent y être intégrés. D'autres particularités et avantages de la présente invention s apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente une machine de personnalisation à haute cadence selon un mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 représente une vue en perspective d'un mode de ~o réalisation du barillet tournant vide mais muni de ses moyens d'entraînement, - les figures 3A et 3B représentent des vues en perspective de deux modes de réalisation du fond de panier du barillet tournant de la machine de personnalisation, 15 - la figure 4 représente une vue en perspective d'un mode de réalisation du barillet tournant, muni de coupleurs et de stations de personnalisation, de la machine de personnalisation avec une partie du dispositif de transfert, - les figures 5A à 5D représentent des vues en perspective de 20 différents modes de réalisation des stations de personnalisation de la machine, - la figure 6A représente une vue éclatée d'un mode de réalisation d'une station de personnalisation et la figure 6B représente une vue en perspective d'une tête de connexion par contact, 25 - la figure 7A représente une vue en perspective d'une partie du barillet tournant muni d'une station de personnalisation située au niveau du dispositif de transfert de la machine de personnalisation selon un mode de réalisation de l'invention et la figure 7B représente une vue en perspective d'un objet portable. 30 La machine de personnalisation selon l'invention est destinée à la personnalisation d'objets portables (4) tels que, par exemple, des cartes à puce. Les objets portables (4) personnalisables grâce à l'invention peuvent consister en des cartes (4) équipées d'un circuit intégré (41), ci-après appelées cartes à puce. Le circuit intégré (41) de certaines cartes à puce est relié au monde extérieur par des contacts (42) dont les plages de contact sont reliées chacune par un conducteur respectif (420 à 425) aux entrées du circuit intégré. La présente invention permet également la personnalisation de cartes (4) dont les entrées du circuit intégré (41) sont reliées au monde extérieur par une antenne (43) ou encore de cartes (4) mixtes telles que celle représentée sur la figure 7B comportant à la fois des contacts (42) et une antenne (43) pour relier les entrées du circuit intégré (41) au monde ~o extérieur. Dans différents modes de réalisation de l'invention, la machine de personnalisation pourra comporter plusieurs modules différents servant à personnaliser différents éléments des objets portables, tels que, par exemple un module de personnalisation du support des objets portables par marquage à encre ou par marquage laser et un module de personnalisation 15 des données enregistrées dans les objets portables. La machine selon l'invention comporte au moins un poste de personnalisation de cartes à puces par enregistrement de données dans une mémoire du circuit intégré (41). Dans un mode de réalisation de l'invention, la machine de personnalisation est constituée d'une table (1) montée sur des pieds (10) et 20 sur le plateau de laquelle est disposé un dispositif de transfert (3) formé par une courroie crantée continue circulant entre deux poulies d'extrémité dont l'une est entraînée par un moteur (30). Sur cette courroie sans fin (3) sont montés à intervalle régulier, par paires, des taquets (31) dont la distance entre deux taquets (31) consécutifs 25 correspond à la longueur d'un objet portable (4) de la taille d'une carte de crédit ci-après appelé carte à puce. Chaque paire de taquets (31) distants d'une longueur de carte à puce est adjacente de la paire suivante d'une longueur plus courte. Les taquets (31) permettent le maintien des objets portables (4) pendant le déplacement sur la partie aller du transfert (de 3o gauche à droite sur la figure 1) et l'entraînement des cartes à puce d'un poste vers un autre par la courroie crantée (3). Pour plus de détail sur les taquets (31) et le dispositif de transfert, on peut se référer à la demande de brevet européen 0 589 771 du même déposant. La table comporte un dispositif dépileur (11) qui, à partir d'un lot de cartes empilées, distribue les cartes et les insère une par une entre chaque s paire de taquets (31). Dans un mode de réalisation de l'invention, les cartes ainsi introduites dans le dispositif de transfert (3) pourront ensuite être amenées à un poste (12) de test électrique permettant, par un test électrique simple, d'éliminer les cartes défectueuses ou mauvaises. Dans un autre mode de réalisation, la machine comporte un module de test paramétrique 10 des objets portables, formé par les stations de personnalisation (22i) pilotées par les coupleurs (21i) sous le contrôle d'un système informatique permettant de réaliser au moins un test du fonctionnement de l'objet portable. En effet, les coupleurs (21i) servent à programmer les objets portables, mais peuvent également servir à faire des tests paramétriques sur des objets à contacts ou 15 sans contact, de façon garantir la qualité de la production. Ces tests peuvent être réalisés par mesures de tension/courant pour déterminer la qualité des connections avec la puce, l'impédance de l'antenne, le comportement de la puce (comportement par rapport à des perturbations électriques, comportement lorsque les timings des signaux sont en dehors des valeurs 20 nominales), etc. Le test paramétrique permet alors de rejeter les puces dont les paramètres sont en dehors des valeurs définies dans les spécifications des constructeurs, éventuellement même lorsqu'elles sont fonctionnelles. Le dépileur (11) comporte un double magasin d'entrée permettant l'approvisionnement sans arrêt de la machine, l'échange des magasins 25 s'effectuant en temps masqué. Chaque magasin est amovible avec une contenance, par exemple, de 500 cartes. Dans le mode de réalisation dans lequel la machine comporte un poste (12) de test électrique, les cartes (4) testées pourront ensuite être transférées à un poste d'éjection (13) qui permet d'éjecter les cartes défectueuses ou mauvaises, ramenant ainsi le 30 nombre de cartes défectueuses de 4 %o à 2 %oo, par exemple. Les cartes ayant franchi l'éventuel test électrique avec succès sont transférées ensuite du poste d'éjection (13) au poste de personnalisation spécifique de Il l'invention. Ce poste de personnalisation comporte un barillet tournant (20) compact ou tambour dont l'axe de rotation est horizontal et parallèle à l'axe de déplacement du dispositif de transfert (3) de la table (1), de façon à ce que le barillet (20) et les stations de personnalisation (22i) se présentent perpendiculairement au dispositif de transfert (3). Ce barillet tournant (20) possède des moyens (244) de fixation complémentaires de moyens (245) de fixation des stations de personnalisation (22i) et coopérant avec ces moyens (245) de fixation pour permettre le montage, par exemple amovible, des stations de personnalisation (22i) sur le tambour. Ces moyens (244) de lo fixation du barillet tournant pourront consister, par exemple sur le pourtour du tambour, en une pluralité de profils rainurés. Dans cet exemple, les stations de personnalisation (22i) comportent des moyens (245) de fixation amovible de dimensions adaptées pour être insérées dans les rainures (244) du barillet (20) et permettre l'accrochage amovible des stations de 15 personnalisation (22i) de telle façon que chaque station de personnalisation (22i) puissent venir s'intercaler dans le cheminement des cartes sur le dispositif de transfert (3). Chaque station de personnalisation (22i) comporte un plateau (227) fixe (ou platine fixe) monté amovible sur le barillet tournant (20) par les 20 moyens (245) de fixation amovible. Cette platine fixe (227) comporte une surface (2279), par exemple une surface supérieure, permettant d'accueillir les cartes (4) à personnaliser en s'intercalant dans le cheminement du dispositif de transfert (3). Chaque station de personnalisation (22i) comporte également un ensemble mobile (221) comportant des moyens de guidage 25 (2214, 2215) permettant de centrer, par rapport à la surface (2279) de la platine fixe (227), les cartes (4) successives amenées par le dispositif de transfert (3) sur les stations de personnalisation (22i) successives du barillet tournant (20). L'ensemble mobile (221) possède un axe (2210) de rotation monté sur la platine (227) fixe. L'ensemble mobile (221) est ainsi guidé en 30 rotation et un dispositif presseur (222), tel qu'un ressort par exemple, permet de le solliciter en permanence en direction de la platine (227) fixe pour enserrer l'objet portable (4) à personnaliser entre l'ensemble mobile (221) et la platine (227) fixe. Comme mentionné précédemment, la machine de personnalisation selon l'invention permet de personnaliser les données de cartes à puces comportant soit une puce à contacts (42) soit une puce à antenne (43), dite sans contact, soit une puce comportant à la fois des s contacts (42) et une antenne (43). Ainsi, les stations de personnalisation (22i) comportent, dans un mode de réalisation de l'invention, une antenne (27) pour communiquer avec les antennes (43) des cartes à puce (4) et une tête de connexion (224) par contact pour communiquer avec les contacts (42) des cartes à puce. Dans un mode de réalisation de l'invention io représenté sur la figure 6A, l'antenne (27) des stations de personnalisation (22i) se situe dans la platine fixe (227) et la tête de connexion (224) par contact se situe dans l'ensemble mobile (221) pour entrer en contact avec les plages de contact de la puce de la carte (4) lors de la rotation de l'ensemble mobile (221) sous l'effet du dispositif presseur (222). Chaque 1s platine fixe (227) comporte, comme particulièrement visible sur la figure 6A, une surface (2279) d'accueil pour accueillir une carte (4) à puce et sous laquelle est située une antenne (27) émettrice et réceptrice. Cette surface (2279) d'accueil consiste en une plaque en matériau non conducteur (en matière plastique par exemple) d'une épaisseur déterminée pour séparer 20 l'antenne (27) de la station (22i) d'une distance suffisante de l'antenne (43) de la carte (4) afin de faciliter les échanges de données par liaison sans fil entre ces deux antennes, par exemple par couplage inductif . Dans un mode de réalisation de la station (22i), l'antenne (27) comporte un blindage interne permettant de limiter les perturbations électromagnétiques entre les 25 antennes (27) des différentes stations (22i), en empêchant la transmission de ces perturbations dans la direction opposée à la surface d'accueil, c'est-à-dire en direction du dessous de la platine fixe (227). Sous l'antenne (27), une plaque de ferrite souple (28) et une plaque d'aluminium (29) pourront être ajoutées pour parfaire le blindage. Ces différents éléments de la platine fixe 30 (227) pourront être maintenues solidaires grâce à un collage des différentes couches entre elles. Dans un autre mode de réalisation, ces différents éléments pourront éventuellement être maintenues dans la platine fixe (227) U grâce à un couvercle en matériau non conducteur, par exemple une plaque de plastique emboîtée dans la platine fixe (227). Cet arrangement de la platine fixe offre une grande compacité à la station de personnalisation (22i) tout en assurant une bonne protection contre les perturbations. Ainsi, le barillet tournant (20) peut être équipé d'un grand nombre de stations (22i) de personnalisation tout en restant compact et sans risque d'interférences entre les antennes (27) de différentes stations (22i). Les stations pourront donc être éventuellement proches les unes des autres et nombreuses sans nécessiter de barillet (20) de dimensions excessives. Dans un mode de io réalisation de la station (22i), l'antenne (27) est reliée électriquement à un connecteur (2212), particulièrement visible sur la figure 5C, qui permet de relier l'antenne (27), par une liaison souple (par exemple une nappe de fil non représentée) à un autre connecteur (219i, figure 4) situé sur une carte électronique de personnalisation comportant des circuits électroniques 15 d'interface, ci-après appelée coupleur (21i) et permettant de piloter l'enregistrement de données dans les cartes (4) à puce. Dans un autre mode de réalisation de la station (22i), l'antenne (27) est reliée électriquement à un connecteur (2213), particulièrement visible sur la figure 5C, qui permet de relier l'antenne (27), par une liaison à câble co-axial (non représenté), au 20 connecteur (219i) d'un coupleur (21i). De même, dans un mode de réalisation de la station (22i), chaque tête de connexion (224) par contact comporte une pluralité d'aiguilles (225) par contact montées sur des moyens élastiques et reliées électriquement à un connecteur (2241) qui assure la connexionavec une liaison souple (par exemple une nappe de fil non 25 représentée) reliée au connecteur (219i) d'un coupleur (21i). A chaque station de personnalisation (22i) est donc associé un coupleur (21i) disposé dans un rack solidaire du barillet tournant (20). Les coupleurs (21i) sont capables de gérer plusieurs stations (22i) de personnalisation en même temps en permettant de piloter l'enregistrement de données dans les cartes 3o (4) à puce à partir des antennes (27) et/ou des têtes de connexion (224) et les connecteurs (219i) des coupleurs permettent de relier ces derniers aux stations (22i) qu'ils contrôlent. Dans un mode de réalisation, chaque coupleur (21i) comporte un microprocesseur qui exécute un programme de personnalisation chargé dans une mémoire du coupleur (21i). Cette mémoire peut éventuellement être intégrée au processeur du coupleur (21i) ou être reliée par au processeur par un bus (210). Le bus (210) permet au microprocesseur de chaque coupleur (21i) d'accéder aux stations (22i) de personnalisation qui lui sont associées pour en contrôler l'antenne (27) et/ou la tête de connexion (224) qui constituent des dispositifs de liaison avec le circuit intégré (41) d'un objet portable (4). Le coupleur (21i) pourra comporter un circuit d'interface d'antenne disposé entre le bus (210) et le connecteur (219i). Dans un autre mode de réalisation, les coupleurs (21i) sont contrôlés par le système informatique et transmettent passivement les données générées par ce système informatique vers les stations (22i) de personnalisation. Ces coupleurs (21i) passifs permettent ainsi au système informatique de contrôler le(s) dispositif(s) (224, 27) de liaison avec le circuit 1s intégré d'un objet portable (4). Dans ces deux modes de réalisation, chacun des coupleurs (21i) est relié par au moins une liaison souple aux stations de personnalisation (22i) associées, via une plage de connexion (219i). Dans un autre mode de réalisation, les coupleurs (21i) peuvent être reliés à une carte à puce sécuritaire dont la fonction est de fournir les informations sécuritaires 20 nécessaires à la personnalisation des applications sécuritaires. Le barillet tournant (20) comporte un fond de panier (241) consistant en une interface connectique reliant les coupleurs (21i) en réseau. Cette interface connectique du fond de panier (241) comporte une pluralité de connecteurs (246) d'interface, dits cartes connectiques, montés amovibles 25 sur le fond de panier (241) et sur lesquels plusieurs types de standards de coupleurs (21i) peuvent être adaptés. Le fond de panier (241) comporte au moins un connecteur d'interface (2421) le reliant, par au moins une liaison souple, à un connecteur tournant (242) connecté au système informatique gérant l'ensemble des informations et des paramètres de personnalisation 30 envoyés vers les coupleurs (21i). Dans un mode de réalisation, chaque connecteur (246) d'interface peut être adapté à plusieurs types de standards de coupleurs (21i) grâce au système informatique qui génère des données permettant à un circuit d'adressage de chaque connecteur (246) d'interface de transmettre les données de personnalisation vers le coupleur (21i) associé. Dans un autre mode de réalisation, chaque connecteur (246) d'interface peut être adapté à plusieurs types de standards de coupleurs (21i) grâce à une logique intégrée contrôlant un bus de l'interface connectique du fond de panier (241) pour adresser les informations de personnalisation vers le bus (210) de chacun des coupleurs (21i). Dans les modes de réalisation sur les figures 1 à 7, le barillet (20) comporte un fond de panier (241) possédant 9 connecteurs (246) d'interface sur lequels 9 lo coupleurs (21i) peuvent être connectés. Chacun des coupleurs (21i), selon le type de standard utilisé, peut gérer, par exemple, 2 dispositifs de liaison par antenne (27) et 2 dispositifs de liaison par contacts (224) ou 4 dispositifs de liaison par contacts (224). Le barillet tournant (20) pourra donc comporter, dans ce mode de réalisation cité à titre d'exemple non limitatif, 36 stations de 15 personnalisation (22i) qui permettront donc de personnaliser les données de 35 ou 36 cartes (4) à puce en même temps. En effet, le barillet tournant (20) comporte des moyens d'entraînement consistant en une courroie (25) crantée entraînée par un moteur (26) et coopérant avec des crans situés sur une partie du pourtour du barillet pour amener successivement chaque 20 station de personnalisation (22i) à un poste de chargement et/ou de déchargement sur le dispositif de transfert (3) pour charger les objets portables (4) à personnaliser successivement amenés par le dispositif de transfert (3) et décharger les objets portables (4) personnalisés successivement évacués par le dispositif de transfert (3). Le dispositif de 25 transfert (3) comporte, au niveau de ce poste de chargement et/ou de déchargement, un dispositif actionneur (230) comportant une tige (231) relevant l'ensemble mobile (221) par rapport à la platine (227) fixe pendant le déplacement du dispositif de transfert (3), de façon à permettre un déchargement d'un objet portable (4) personnalisé et un chargement d'un 3o nouvel objet portable (4) à personnaliser. Afin de gérer la personnalisation, au moins un système informatique est relié aux différents éléments de la machine selon l'invention pour contrôler le séquencement et la synchronisation du dispositif actionneur (230), du dispositif de transfert (3), du moteur (26) du barillet et de l'envoi des données de personnalisation vers les coupleurs (21i). Ainsi, la personnalisation des cartes à puces (4) chargées sur le barillet (20) a lieu pendant le chargement des cartes (4) à puces suivantes à personnaliser et le déchargement des cartes à puces précédentes déjà personnalisées. Les cartes personnalisées ou sortant du barillet sont transportées par le dispositif de transfert (3) vers un poste d'éjection (14). Ce poste d'éjection (14) permet d'éliminer les cartes dont la personnalisation a été incomplète ou défectueuse. Si la personnalisation a réussi, la carte est transférée à un éventuel poste (15) de retournement pour permettre ensuite son marquage sur son autre face par un poste de marquage (16). Selon différents modes de réalisation non spécifiques de l'invention, ce poste (16) de marquage pourra réaliser un marquage laser ou à l'encre et le poste de retournement (15) pourra faire partie intégrante de ce 1s poste de marquage (16). Enfin la carte est transportée vers un dispositif empileur (17) classique où elle est empilée dans un magasin double, fonctionnant selon le même principe que le dispositif dépileur (11) mais en sens inverse. Le barillet tournant (20) peut ainsi comporter un grand nombre de 20 stations de personnalisation (22i) associées chacune à un coupleur (21i) qui gère la personnalisation de la carte à puce (4) insérée par la courroie de transfert (3) dans la station de personnalisation (22i) auquel le coupleur (21i) est relié. Chacun des coupleurs est relié à au moins un système informatique de personnalisation qui, comme mentionné précédemment, pourra gérer le 25 fonctionnement des différents éléments de la machine. La liaison entre les coupleurs (21i) embarqués en rotation sur le barillet et l'installation fixe du reste de la machine (et notamment le système informatique) est assurée par un collecteur tournant (242). La connexion se fait par des contacts fixes solidaires de la partie fixe de la machine appuyant sur un ensemble de pistes 30 tournantes solidaires du barillet tournant (20). De même les alimentations, nécessaires au fonctionnement du matériel embarqué sur le barillet tournant s'effectuent, par des contacts fixes qui sont en appui sur des pistes d'alimentation dans le collecteur tournant (20). Le système informatique comporte un logiciel de gestion des personnalisations des cartes et permet de gérer également les postes de marquage, d'empilage dépilage etc... Le système informatique gère la commande séquentielle de la machine et reçoit des informations de différents dispositifs de positionnement tel qu'un codeur angulaire de position du barillet (20) permettant au système de suivre la position des différentes stations (22i) de personnalisation ou un détecteur de position des cartes au niveau du poste de chargement et/ou déchargement du barillet. Les positions des stations (22i) de personnalisation io pourront être suivies par un système de codage non représenté. Les différents dispositifs de détection des différents éléments de la machine permettent de s'assurer de la mise en place d'une carte (4) transportée par le dispositif de transfert (3) en vis à vis du poste adéquat. De plus, ces dispositifs de détection associés au système informatique gérant la ts commande séquentielle de la machine et donc le séquencement de la personnalisation par le barillet (20) permettent au système informatique de gérer toute sorte de séquences complexes de personnalisation, par exemple des séquences nécessitant des rotations du barillet (20) par pas de deux stations (22i) de personnalisation à la fois ou des séquences de 20 personnalisation nécessitant deux tours de barillet, par exemple pour personnaliser les objets portables via la liaison sans contact lors d'un premier tour puis via la liaison par contact lors d'un deuxième tour. En fonctionnement, le dispositif de transfert à courroie (3) extrait une carte (4) dont la personnalisation est terminée du barillet tournant (20) et 25 introduit une nouvelle carte à puce dans la station de personnalisation (22i) dont la position vient de se libérer. Après l'introduction de la carte, une rotation d'une position du barillet (20) est effectuée. La personnalisation dure un temps minimum qui peut, par exemple, correspondre à toute la durée de rotation d'un tour complet. Après un nombre de fraction de tour du barillet 3o (20) suffisant, la carte personnalisée vient se replacer, au niveau du poste de chargement et/ou déchargement, dans le chemin de transfert entre deux taquets libres (31) du dispositif de transfert (3). Puis cette carte est extraite s de la station de personnalisation (22i) par déplacement de la courroie de transfert (3) après relevage de l"ensemble mobile (221). Le programme de personnalisation connaît les types des cartes et dispose dans son algorithme des instructions nécessaires pour adresser à travers le bus (210) de chaque coupleur (21i), le connecteur respectif (219i) qui correspond au type de cartes à contact ou sans contact présent dans la station de personnalisation à laquelle les données de personnalisation sont adressées à travers le coupleur (21i). Dans le cas où les cartes sont " mixtes", le programme de personnalisation donnera accès à la carte (4) par la tête de connexion à ~o contact (224) pour la personnalisation de certaines parties dites "non sécuritaires" et accédera à la carte (4) par l'antenne (27), par exemple pour transmettre des informations sécuritaires. Ces informations sécuritaires seront extraites d'une carte sécuritaire lors de la personnalisation des fonctions ou applications dites "sécuritaires". Ainsi, le programme de is personnalisation comprendra des moyens d'adresser sélectivement et de commander sélectivement l'adressage des informations sur l'un ou l'autre des dispositifs de liaison. En production, on sait en général le type de cartes à personnaliser et un seul type de cartes est personnalisé à la fois. Cependant il est possible, 20 d'après l'invention, de prévoir un autre mode de réalisation de l'invention qui pourrait être constitué par un dispositif électronique d'aiguillage qui serait commandé par une information du programme de personnalisation, permettant de savoir à quel type de cartes on a à faire, cartes avec contact ou cartes sans contact ou carte mixte et, en fonction de l'opération en cours 25 dans la personnalisation, de valider la transmission des données vers les cartes, via l'accès du bus (210) de chaque coupleur (21i) à l'un des dispositifs de liaison (27, 224), par exemple. Un autre mode de réalisation de l'invention peut consister à prévoir dans le programme de personnalisation, des moyens de déterminer le type 30 de carte lors de la présentation de celle-ci devant la station (22i) de personnalisation associée au coupleur (21i). Ces moyens pourraient constituer dans ce cas, en une procédure consistant à envoyer un message sur le dispositif à contact et après une certaine temporisation à regarder si la carte a répondu. En l'absence de réponse, on en déduit que la carte est du type "sans contact". Le programme envoie sur l'antenne (27) d'émission une information, et après un certain temps, lit la réponse éventuelle transmise par la carte. Dans le cas où il y a une réponse, le programme sait qu'il a une carte sans contact à personnaliser. Dans le cas où il n'y a pas de réponse, le dispositif considère qu'une carte n'est pas présente. Dans le cas où le dispositif de liaison par contact (224) retransmet une réponse de la carte à puce à la station (22i) de personnalisation, le programme se poursuit quand même par une étape d'envoi d'un message à l'antenne (27) d'émission pour déterminer si la carte est du type "mixte". Dans le cas où la réponse est négative pour ce dernier test, le programme considère que le programme est du type "carte à contact". Le fait que chaque coupleur (21i) soit embarqué sur le barillet tournant (20), permet de personnaliser beaucoup plus rapidement les cartes (4) en raccourcissant les délais de transmission entre les équipements de personnalisation et les cartes (4) à puce à personnaliser. De même, le fait de n'avoir à transmettre que les paramètres de personnalisation et d'avoir sur chaque coupleur (21i) un microprocesseur avec un programme de personnalisation embarqué, ou d'avoir un système informatique générant des données agencées pour une transmission passive par les coupleurs (21i), améliore également le rendement de la machine. De plus, l'utilisation d'une carte sécuritaire délivrant les informations sécuritaires nécessaires aux opérations de personnalisation sécuritaires, améliore la fiabilité et la sécurité des opérations de personnalisation. Enfin, la compacité permise par la protection des stations (22i) de personnalisation contres les interférences entre leurs antennes (27) respectives permet d'augmenter la cadence de la personnalisation en multipliant les stations (22i) dont le nombre sur le barillet (20) est modulable et l'utilisation d'un fond de panier (241) possédant une 3o connectique adaptable aux coupleurs (21i) standards offrent une modularité supplémentaire à la machine de personnalisation selon l'invention. Certains coupleurs (21i) possèdent des dimensions supérieures à d'autres et la possibilité d'ajout d'une rallonge (249) fixable sur le barillet par des moyens (247, 248) de fixation amovible pour prolonger la longueur du barillet (c'est-à-dire la hauteur du cylindre) permet de renforcer cette modularité et cette adaptabilité de la machine selon l'invention. Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être io modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus
La présente invention concerne une machine de personnalisation à haute cadence d'objets portables incorporant un circuit intégré comportant au moins une mémoire, la machine comportant un dispositif de transfert (3) des objets portables à personnaliser et un barillet tournant (20) compact comportant une pluralité de circuits électroniques d'interface, dits coupleurs, chacun de ces coupleurs étant relié à au moins une station de personnalisation (22i) comportant au moins un dispositif de liaison avec le circuit intégré d'un objet portable, caractérisée, d'une part, en ce que chacun des coupleurs est monté amovible pour pouvoir être adapté au type de programmation utilisé pour les données de personnalisation et, d'autre part, en ce que les stations de personnalisation (22i) sont également amovibles pour être adaptées aux coupleurs utilisés, le barillet tournant (20) comportant des secteurs de profilés rainurés comportant une pluralité de rainures permettant l'accrochage des stations de personnalisation (22i).
1. Machine de personnalisation à haute cadence d'objets portables (4) incorporant un circuit intégré comportant au moins une mémoire, la machine comportant un dispositif de transfert (3) des objets portables (4) à personnaliser et un barillet tournant (20) compact comportant une pluralité de circuits électroniques d'interface (21i), dits coupleurs, pour le traitement des données à enregistrer dans les objets portables (4), chacun de ces coupleurs (21i) étant relié à au moins une station de personnalisation (22i) comportant au moins un dispositif (27, 224) de liaison avec le circuit intégré d'un objet portable (4), les stations de personnalisation (22i) étant successivement amenées, par le barillet tournant (20), en position de chargement d'un objet portable (4) à personnaliser provenant du dispositif de transfert (3) ou de déchargement d'un objet portable (4) personnalisé vers le dispositif de transfert (3), caractérisée, d'une part, en ce que chacun des coupleurs (21i) ts est monté amovible pour pouvoir être adapté au type de programmation utilisé pour les données de personnalisation à enregistrer dans les objets portables (4) et, d'autre part, en ce que les stations de personnalisation (22i) sont également amovibles pour être adaptées aux coupleurs (21i) utilisés pour la personnalisation des objets portables (4) et comportent des moyens 20 (245) de fixation coopérant avec des moyens (244) de fixation complémentaires présents sur le barillet tournant (20). 2. Machine selon la 1, caractérisée en ce que le dispositif de liaison de chaque station de personnalisation (22i) avec le circuit intégré d'un objet portable (4) comporte une tête (224) de connexion à 25 contact permettant une transmission, par contact, des données à enregistrer dans l'objet portable (4). 3. Machine selon la 1, caractérisée en ce que le dispositif de liaison de chaque station de personnalisation (22i) avec le circuit intégré d'un objet portable (4) comporte une antenne (27) d'émission et deréception permettant une transmission, sans contact, des données à enregistrer dans l'objet portable (4). 4. Machine selon la 1, caractérisée en ce que le dispositif de liaison de chaque station de personnalisation (22i) avec le circuit intégré d'un objet portable (4) est mixte, c'est-à-dire incorpore une tête (224) de connexion à contact et une antenne (27) d'émission et de réception, pour permettre une transmission de données vers l'objet portable (4) à la fois par contact et sans contact. 5. Machine selon une des 1 à 4, caractérisée en ce to que les moyens (245) de fixation de chaque station de personnalisation (22i) sont amovibles et coopèrent avec les moyens (244) de fixation complémentaires présents sur le barillet (20) tournant consistant en des secteurs de profilés rainurés comportant une pluralité de rainures (244) permettant l'accrochage des stations de personnalisation (22i), chacune des 15 stations de personnalisation (22i) comprenant, d'une part, une platine (227) fixe comportant une plaque (2279) supérieure destinée à être amenée à proximité du dispositif de transfert (3) pour accueillir un objet portable (4) et, d'autre part, un ensemble mobile (221) guidé en rotation autour d'un axe (2210) de rotation monté sur la platine (227) fixe et sollicité en permanence 20 par un dispositif presseur (222) en direction de la platine (227) fixe pour enserrer l'objet portable (4) à personnaliser entre l'ensemble mobile (221) et la platine (227) fixe. 6. Machine selon la 5, caractérisée, d'une part, en ce que l'antenne (27) d'émission et de réception est incorporée sous la plaque 25 (2279) supérieure de la platine (227) fixe et comporte un blindage interne limitant les perturbations dans la direction opposée à la plaque et, d'autre part, en ce que la platine (227) fixe comporte, sous l'antenne (27), une plaque de ferrite (28) et une plaque d'aluminium (29) permettant d'empêcher toute interférence entre les antennes (27) des stations (22i) de 30 personnalisation. 7. Machine selon une des 5 et 6, caractérisée en ce que la tête de connexion (224) est incorporée dans l'ensemble mobile (221) et comporte une pluralité d'aiguilles (225) de connexion par contact montées sur des moyens élastiques et destinées à être mises en contact avec des plages de contact d'une puce de l'objet portable (4) par la rotation de l'ensemble mobile (221) sous l'effet du dispositif presseur (222). 8. Machine selon une des 1 à 7, caractérisée en ce que le barillet tournant (20) comporte des moyens d'entraînement consistant en une courroie (25) crantée entraînée par un moteur (26) et coopérant avec ~o des crans situés sur une partie du pourtour du barillet pour amener successivement chaque station de personnalisation (22i) à un poste de chargement et/ou de déchargement sur le dispositif de transfert (3) pour charger les objets portables (4) à personnaliser successivement amenés par le dispositif de transfert (3) et décharger les objets portables (4) 1s personnalisés successivement évacués par le dispositif de transfert (3), le dispositif de transfert (3) comportant, au niveau de ce poste de chargement et/ou de déchargement, un dispositif actionneur (230) comportant une tige (231) relevant l'ensemble mobile (221) par rapport à la platine (227) fixe pendant le déplacement du dispositif de transfert (3), de façon à permettre un 20 déchargement d'un objet portable (4) personnalisé et un chargement d'un nouvel objet portable (4) à personnaliser, au moins un système informatique contrôlant le séquencement et la synchronisation du dispositif actionneur (230), du dispositif de transfert (3), du moteur (26) du barillet et de l'envoi des données de personnalisation vers les coupleurs (21i). 25 9. Machine selon une des 1 à 8, caractérisée en ce que chaque coupleur (21i) comporte un microprocesseur qui exécute un programme de personnalisation et un bus (210) permettant au microprocesseur d'accéder aux stations (22i) de personnalisation associées pour en contrôler le(s) dispositif(s) (224, 27) de liaison avec le circuit intégré 30 d'un objet portable (4), via une plage de connexion (219i) reliant chacun descoupleurs (21i), par au moins une liaison souple, aux stations de personnalisation (22i) associées. 10. Machine selon une des 1 à 8, caractérisée en ce que les coupleurs (21i) sont contrôlés par au moins un système informatique s et transmettent passivement, vers les stations (22i) de personnalisation, les données générées par ce système informatique pour contrôler le(s) dispositif(s) (224, 27) de liaison avec le circuit intégré d'un objet portable (4), via une plage de connexion (219i) reliant chacun des coupleurs (21i), par au moins une liaison souple, aux stations de personnalisation (22i) associées. io 11. Machine selon une des 8 et 9, caractérisée en ce que chaque coupleur (21i) est également relié par un connecteur (214) à une carte (4s) sécuritaire pour la personnalisation de fonction sécuritaire. 12. Machine selon une des 1 à 11, caractérisée en ce que le barillet tournant (20) comporte un fond de panier (241) consistant en 15 une interface connectique reliant les coupleurs (21i) en réseau et comportant une pluralité de connecteurs (246) d'interface, dits cartes connectiques, montés amovibles sur le fond de panier (241), ce dernier comportant au moins un connecteur d'interface (2421) le reliant, par au moins une liaison souple, à un connecteur tournant (242) connecté à un système informatique 20 gérant l'ensemble des informations et des paramètres de personnalisation envoyés vers les coupleurs (21i). 13. Machine selon la 12, caractérisée en ce chaque connecteur (246) d'interface peut être adapté à plusieurs types de standards de coupleurs (21i) grâce au système informatique générant des données 25 permettant à un circuit d'adressage de chaque connecteur (246) d'interface de transmettre les données de personnalisation vers le coupleur (21i) associé. 14. Machine selon la 12, caractérisée en ce chaque connecteur (246) d'interface peut être adapté à plusieurs types de standards 30 de coupleurs (21i) grâce à une logique intégrée contrôlant un bus del'interface connectique du fond de panier (241) pour adresser les informations de personnalisation vers le bus (210) de chacun des coupleurs (21i). 15. Machine selon une des 1 à 14, caractérisée en ce s que chaque coupleur (21i) comporte des moyens d'aiguillage et une liaison souple pour communiquer les informations de personnalisation vers le dispositif de liaison (224, 27) adapté au type d'objet portable (4) avec lequel la station de personnalisation (22i) doit entrer en liaison. 16. Machine selon une des 1 à 15, caractérisée en ce io que le barillet tournant (20) compact comporte des moyens (26) d'entraînement et de positionnement angulaire permettant d'arrêter chaque station de personnalisation (22i) à la hauteur des objets portables (4) successivement amenés par le dispositif de transfert (3). 17. Machine selon une des 1 à 16, caractérisée en ce 15 qu'elle comporte des moyens de commandes de l'avancement du dispositif de transfert (3) d'un poste à un autre de la machine et d'arrêt d'un objet portable (4) en vis à vis de la station de personnalisation (22i) amenée dans le chemin du dispositif de transfert par le barillet tournant (20) compact. 18. Machine selon une des 1 à 17, caractérisée en ce 20 qu'elle comporte un dispositif dépileur (11) d'objet portable (4) en entrée de machine, un dispositif empileur (17) en sortie de machine. 19. Machine selon une des 1 à 18, caractérisée en ce qu'elle comporte un module de test paramétrique des objets portables, formé par les stations de personnalisation (22i) pilotées par les coupleurs (21i) sous 25 le contrôle d'un système informatique permettant de réaliser au moins un test du fonctionnement de l'objet portable. 20. Machine selon une des 1 à 19, caractérisée en ce qu'elle comporte un poste de test électrique (12) entre le barillet tournant (20) compact et le dispositif dépileur (11) et un poste d'éjection (13) avant le 3o poste de chargement sur le barillet de personnalisation (20). 21. Machine selon une des 1 à 20, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de commande du séquencement et de la gestion de la personnalisation, contrôlant en outre la rotation du barillet tournant (20) par rapport au déplacement du dispositif de transfert (3), en fonction des données à enregistrer dans les objets portables (4). 22. Machine selon la 21, caractérisée en ce que les moyens de commande du séquencement déclenchent une séquence de substitution lorsque les moyens de gestion de personnalisation signalent un défaut de personnalisation sur un objet portable (4), au moins une station de io personnalisation (22i) disposée dans une position du barillet (20) étant gardé en position de réserve et chargé avec un objet portable (4) de réserve, les moyens de gestion de personnalisation déclenchant la personnalisation de l'objet portable (4) de cette position de réserve lorsque les moyens de gestion ont détecté un défaut de personnalisation sur un objet portable dit is "défectueux" disposé dans une station de personnalisation (22i); les moyens de commande du séquencement assurant le déchargement des objets portables (4) personnalisés positionnés antérieurement à l'objet portable défectueux puis le déchargement de l'objet portable défectueux et un cycle de personnalisation sur l'objet portable (4) de position de réserve déchargée 20 en fin de cycle de personnalisation sur le dispositif de transfert (3) puis le chargement d'un nouvel objet portable (4) de réserve sur cette position avant de reprendre la position de réserve permettant le déchargement de l'objet portable (4) disposé immédiatement après l'objet portable défectueux. 23. Machine selon la 22, caractérisée en ce que la 25 machine comporte un second poste d'éjection (14) en sortie du barillet (20). 24. Machine selon la 23, caractérisée en ce que le second poste d'éjection (14) est activé lorsqu'un objet portable (4) dont la personnalisation a été défectueuse passe devant ce poste. 25. Machine selon une des 1 à 24, caractérisée en ce 30 que le barillet tournant (20) comporte des moyens (247, 248) de fixationsd'une rallonge (249) permettant d'allonger la longueur du barillet lorsque des coupleurs (21i) de grande taille doivent y être intégrés.
G
G06
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G06K 17
G06K 17/00
FR2901069
A1
DISPOSITIF DE SEPARATION ET/OU DE RENFORT POUR CHEMIN DE CABLES EN FILS
20,071,116
La présente invention concerne un . De manière connue, des chemins de câbles en fils se présentent sous la forme d'un canal constitué d'un maillage de fils. Ce maillage comporte d'une part des fils longitudinaux, appelés habituellement fils de chaîne, et d'autre part des fils transversaux appelés fils de trame. Les fils de chaîne sont des fils rectilignes, ou sensiblement rectilignes, et sont soudés aux fils de trame. Ces derniers présentent généralement une forme globale en U et sont disposés avec un pas régulier le long des fils de chaîne. Ainsi, un chemin de câbles comporte globalement trois panneaux, à savoir un panneau de fond et deux panneaux latéraux. De tels chemins de câbles sont couramment utilisés pour assurer le logement, le soutien et la protection de conduites souples de diverses natures : conduites électriques (basse tension ou haute tension), câbles de transmission de données (téléphone, fibre optique, etc...), conduites de fluides, etc.... II est parfois souhaité de séparer dans un chemin de câbles les conduites de natures différentes. On utilise alors, de manière classique, des cornières qui sont boulonnées sur le panneau de fond du chemin de câbles. Ces cornières se présentent sous la forme d'un profilé à section transversale en L. Une aile de ce L est munie par exemple d'alésages pour permettre sa fixation à l'aide de boulons sur le panneau de fond d'un chemin de câbles en fils tandis que l'autre aile du profilé s'étend perpendiculairement à la première aile et réalise la séparation entre les diverses conduites. II existe des variantes de réalisation permettant une fixation sans boulons des cornières sur le panneau de fond d'un chemin de câbles en fils. Un autre problème qui se pose souvent avec des chemins de câbles destinés à recevoir des conduites de natures différentes est le poids de toutes les conduites prenant place dans le chemin de câbles. II est alors connu d'utiliser des renforts permettant de rigidifier un chemin de câbles en fils et de limiter ainsi son fléchissement entre deux supports. On utilise alors par exemple des longerons latéraux de renfort tels ceux révélés par le document FR-2 706 973 de la Société Acroba. Il est également connu de venir souder sur le panneau de fond d'un chemin de câbles en fils un plat s'étendant longitudinalement, parallèlement aux panneaux latéraux du chemin de câbles. Parmi les dispositifs de l'art antérieur discutés ci-dessus, seuls les plats soudés permettent de réaliser à la fois un renfort de chemin de câbles et une séparation de conduites à l'intérieur de ce chemin de câbles. Toutefois, les chemins de câbles équipés d'un tel plat soudé sont des produits spécifiques, à acheter finis. De ce fait, il convient de prévoir avant la réalisation d'un chantier le nombre de renforts et la position de ceux-ci. Aucune liberté n'est donc laissée au monteur posant le chemin de câbles sur le chantier. Les cornières de séparation ne permettent pas de réaliser un renfort sensible du chemin de câbles sur lequel elles sont montées. Les longerons latéraux de renfort ne permettent pas de réaliser quant à eux une séparation des conduites transportées par le chemin de câbles. La présente invention a alors pour but de fournir un dispositif permettant de réaliser le renfort d'un chemin de câbles et/ou la séparation des conduites qu'il contient. Ce dispositif pourra de préférence être monté rapidement, sans pièces annexes (boulons ou autres) et sans outils. Ce dispositif pourra également, avantageusement, être mis en place sur site en fonction des besoins. Pour résoudre ces problèmes, l'invention propose un dispositif de séparation et/ou de renfort, pour chemin de câbles en fils comportant d'une part des fils de chaîne longitudinaux et d'autre part des fils de trame transversaux, se présentant sous la forme d'une pièce profilée présentant une première aile dite aile horizontale et au moins une seconde aile dite aile verticale et s'étendant sensiblement perpendiculairement à ladite première aile d'un côté de celle-ci. Selon l'invention, ce dispositif présente en outre : - au moins un logement longitudinal destiné à recevoir un fil de chaîne réalisé sur la face inférieure de l'aile horizontale, c'est-à-dire la face opposée à la seconde aile, - des découpes transversales réalisées avec un pas prédéterminé correspondant au pas des fils de trame transversaux tout le long de l'aile horizontale, les découpes transversales s'étendant sur toute la largeur de l'aile horizontale et se prolongeant au niveau des ailes verticales, et - au moins une languette s'étendant longitudinalement depuis un premier bord transversal d'une découpe de manière à laisser subsister un espace entre l'extrémité libre de ladite languette et un second bord transversal opposé au 3 premier bord transversal. L'aile verticale de ce dispositif peut servir de renfort et/ou de paroi de séparation dans un chemin de câbles. L'aile horizontale est quant à elle utilisée pour la fixation du dispositif sur le chemin de câbles. Le logement longitudinal est destiné à recevoir un fil de chaîne et permet de créer un premier appui pour le dispositif de renfort et/ou de séparation sur le chemin de câbles correspondant. Les languettes peuvent quant à elles venir prendre place sous un fil de trame du chemin de câbles correspondant formant ainsi un second appui pour le dispositif selon l'invention. Ce dernier est alors bien maintenu sur le panneau de fond du chemin de câbles. Un tel dispositif présente avantageusement au niveau d'au moins une découpe transversale deux languettes s'étendant longitudinalement, une de chaque côté du logement longitudinal. De cette manière, au niveau du fil de trame correspondant, le dispositif est maintenu de manière à empêcher toute rotation autour du fil de chaîne disposé dans le logement longitudinal. Pour réaliser un encliquetage d'un dispositif selon l'invention sur un chemin de câbles, on peut prévoir qu'au moins une languette présente dans sa face supérieure, orientée vers l'aile verticale, une gouttière transversale destinée à recevoir un fil de trame. La gouttière transversale sert alors de logement au fil de trame correspondant lorsque le dispositif de séparation et/ou de renfort est correctement positionné sur le chemin de câbles. Pour permettre le verrouillage d'un dispositif de séparation et/ou de renfort sur un chemin de câbles, on peut prévoir qu'au moins une languette est une languette rabattable. Pour que cette languette rabattable puisse s'adapter automatiquement au diamètre du fil du chemin de câbles contre lequel elle vient se replier, cette languette présente avantageusement une zone de forme trapézoïdale. Lorsque le dispositif de séparation et/ou de renfort se présente sous la forme d'un profilé pouvant être coupé à la demande à la longueur souhaitée, il est préférable de prévoir sur chaque découpe transversale au moins une languette rabattable. Dans une variante de réalisation préférée d'un dispositif selon l'invention, le logement longitudinal est par exemple une gouttière longitudinale réalisée dans l'aile horizontale. Cette gouttière longitudinale peut présenter une forme sensiblement cylindrique circulaire. Cette forme de réalisation est adaptée à la forme habituelle des fils de chaîne des chemins de câbles. Dans une variante de réalisation d'un dispositif selon l'invention, celui-ci présente par exemple une section transversale en U et comporte ainsi deux ailes verticales. Dans une autre variante de réalisation, un dispositif selon l'invention peut être tel que l'aile horizontale présente deux gouttières longitudinales. Dans une forme de réalisation combinant ces deux variantes de réalisation, les gouttières longitudinales sont par exemple disposées à la jonction entre l'aile horizontale et les ailes verticales. Des détails et avantages de la présente invention ressortiront mieux de la description qui suit, faite en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels : La figure 1 représente un dispositif selon l'invention utilisé comme dispositif de séparation et de renfort monté dans un chemin de câbles en fils, La figure 2 représente deux dispositifs selon l'invention montés dans un chemin de câbles en fils et utilisés comme dispositifs de renfort, La figure 3 représente les deux dispositifs de la figure 1 utilisés également comme moyens d'éclissage, La figure 4 montre une variante de réalisation d'un dispositif de séparation et de renfort selon l'invention, La figure 5 est une vue schématique expliquant la coopération d'un dispositif selon l'invention avec un fil de trame d'un chemin de câbles en fils, La figure 6 est une vue correspondant à celle de la figure 5 avec une languette en position rabattue, La figure 7 est une vue correspondant à celle de la figure 5 dans une variante de réalisation, La figure 8 est une vue schématique de dessus correspondant aux trois figures 5 à 7, La figure 9 est une vue schématique montrant la coopération d'un dispositif selon l'invention avec un fil de chaîne d'un chemin de câbles en fils, La figure 10 correspond à une vue de dessus de la figure 9, Les figures 11 à 14 sont des exemples schématiques de la forme de la section transversale de dispositifs selon l'invention, et Les figures 15 à 17 illustrent les exemples d'utilisation de dispositifs de séparation et/ou renfort selon l'invention. Les figures 1 à 3 représentent une première forme de réalisation d'un dispositif de renfort et/ou de séparation selon l'invention. Ce dispositif se présente sous la forme d'une pièce profilée à section transversale en L comportant une première aile dite aile horizontale 2 et une seconde aile dite aile verticale 4. Les deux ailes s'étendent perpendiculairement l'une par rapport à l'autre. L'aile horizontale 2 présente d'une part une gouttière 6 et d'autre part des découpes 8. Dans la suite de la description, on considère que le dispositif de séparation et/ou de renfort est orienté de la manière suivante : l'aile horizontale 2 se trouve en position basse, inférieure, tandis que l'aile verticale 4 s'étend vers le haut depuis l'aile horizontale 2. La gouttière 6 est réalisée longitudinalement sur l'aile horizontale 2. La concavité de cette gouttière se trouve sur la face inférieure 10 de l'aile horizontale 2. Dans la forme de réalisation représentée, la gouttière 6 longitudinale est placée en position médiane par rapport à l'aile horizontale 2. Les découpes 8 réalisées dans l'aile horizontale 2 sont des découpes transversales qui s'étendent sur toute la largeur de l'aile horizontale 2 et se prolongent légèrement dans le bas de l'aile verticale 4. Ces découpes 8 sont disposées régulièrement le long de l'aile horizontale 2. Comme représenté sur les figures 5 à 8, au moins une découpe 8 présente une languette 12 s'étendant à partir d'un bord transversal 14 d'une découpe 8. Dans la forme de réalisation représentée, chaque découpe 8 comporte deux languettes 12 s'étendant chacune à partir d'un même bord transversal 14. Les deux languettes 12 d'une même découpe 8 sont disposées de part et d'autre de la gouttière 6. Dans une forme de réalisation, représentée sur les dessins, chaque découpe 8 présente une forme sensiblement rectangulaire. Dans la forme de réalisation de la figure 8, les languettes 12 sont également rectangulaires et s'étendent depuis un bord transversal 14 vers l'autre bord transversal opposé 16 de la découpe 8, sans toutefois atteindre ce bord transversal opposé 16. Un tel dispositif de renfort et/ou de séparation est destiné à être monté sur un tronçon de chemin de câbles 18. De manière classique, chacun des tronçons 18 est en forme de goulotte et comporte des fils longitudinaux appelés 6 fils de chaîne 20 et des fils transversaux appelés fils de trame 22. Les fils de chaîne 20 sont des fils rectilignes (sauf les fils de rive dans la forme de réalisation représentée qui sont toutefois sensiblement rectilignes). Les fils de trame 22 sont quant à eux en forme de U. Le tronçon de chemin de câbles 18 présente ainsi un panneau de fond 24 et deux panneaux latéraux 26. On suppose ici que le panneau de fond 24 est en position inférieure par rapport aux panneaux latéraux. Ce panneau de fond 24 est disposé dans un plan sensiblement horizontal tandis que les panneaux latéraux 26 s'étendent sensiblement verticalement. Une telle orientation est habituelle pour un tronçon de chemin de câbles. Toutefois, d'autres orientations peuvent être envisagées, avec par exemple le panneau de fond 24 disposé verticalement ou incliné. Un dispositif de séparation et/ou de renfort selon l'invention est destiné à prendre place dans un tronçon de chemin de câbles 18. L'aile horizontale 2 du dispositif selon I"invention se trouve alors au niveau du panneau de fond 24 du tronçon de chemin de câbles 18 tandis que l'aile verticale 4 de ce dispositif s'étend parallèlement aux panneaux latéraux 26 du tronçon de chemin de câbles 18. Comme on peut le remarquer sur les figures 1 à 3 et sur la figure 9, la gouttière 6 longitudinale est destinée à recevoir un fil de chaîne 20 du tronçon de chemin de câbles 18. Cette gouttière présente par exemple une forme en arc de cercle dont le rayon de courbure correspond au fil de chaîne devant prendre place à l'intérieur de la gouttière. Si des fils de chaîne de diamètres différents sont amenés à être logés dans la gouttière 6, cette dernière aura de préférence un rayon de courbure correspondant au rayon du fil de chaîne le plus grand. Les languettes 12 viennent prendre place sous les fils de trame 22 du 25 tronçon de chemin de câbles 18. Les dimensions du dispositif de séparation et/ou de renfort selon l'invention sont bien entendu adaptées aux dimensions du tronçon de chemin de câbles 18. On a déjà vu comment la gouttière 6 était adaptée au diamètre des fils de chaîne 20 du tronçon de chemin de câbles 18. Le pas entre deux découpes 8 30 successives correspond au pas séparant les fils de trame 22 du tronçon de chemin de câbles 18. L'espace libre entre l'extrémité libre d'une languette 12 et le bord transversal opposé 16 de la découpe 8 correspondante est suffisant pour permettre le passage d'un fil de trame 22. En outre, la hauteur de la découpe 8 dans le bas de l'aile horizontale 4 correspond sensiblement au diamètre maximal 7 du fil de trame destiné à venir prendre place dans la découpe 8. Pour la mise en place du dispositif de séparation et/ou de renfort selon l'invention dans un tronçon de chemin de câbles, l'aile horizontale 2 est posée sur un fil de chaîne 20 du panneau de fond 24 du tronçon de chemin de câbles 18. La gouttière 6 est disposée au-dessus du fil de chaîne 20 tandis que les découpes 8 prennent place au-dessus des fils de trame 22 de telle sorte que ces derniers se trouvent entre l'extrémité libre des languettes 12 et le bord transversal opposé 16. Le dispositif de séparation et/ou de renfort selon l'invention est alors coulissé longitudinalement de manière à venir glisser les languettes 12 sous les fils de trame 22. Au cours de ce mouvement, un guidage est réalisé grâce au fil de chaîne 20 coulissant dans la gouttière 6. Le dispositif de séparation et/ou de renfort selon l'invention est maintenu d'une part par l'appui de la gouttière 6 sur le fil de chaîne 20 et d'autre part par l'appui des languettes 12 sous les fils de trame 22. On peut prévoir ici d'avoir un léger serrage permettant ainsi le maintien du dispositif selon l'invention sur le tronçon de chemin de câbles 18. Ce dispositif est alors maintenu grâce à ce serrage sans avoir à utiliser aucun outil. Ce serrage est obtenu en adaptant la cote correspondant à la différence d'altitude entre la face supérieure des languettes 12 (sur lesquelles vient en appui un fil de trame) et le fond de la gouttière longitudinale 6 (dans laquelle vient se loger un fil de chaîne). En adaptant cette cote au chemin de câbles, on permet le montage du dispositif sur le chemin de câbles, et, le cas échéant, avec plus ou moins de serrage. Les figures 5 et 6 montrent une première forme de réalisation d'une languette 12. II s'agit ici d'une languette plane de forme rectangulaire s'étendant sensiblement dans le plan de l'aile horizontale 2. Pour venir bloquer le dispositif selon l'invention dans sa position montée, notamment lorsque ce dispositif est utilisé pour renforcer le tronçon de chemin de câbles 18, la languette 12 peut être rabattue autour du fil de trame correspondant 22 comme illustré sur la figure 6. Cette languette peut être facilement rabattue avec un tournevis venant prendre appui sur le bord transversal opposé 16 de la découpe 8 correspondante. La forme de réalisation de la figure 7 montre une forme de réalisation dans laquelle le dispositif selon l'invention peut venir s'encliqueter sur un tronçon de chemin de câbles. La languette 12 présente ici sur sa face supérieure un 8 bossage transversal 28 réalisé à distance du bord transversal 14 portant la languette 12. On réalise ainsi une gouttière transversale sur la languette 12, entre le bord transversal 14 et le bossage transversal 28. Lors du montage du dispositif selon l'invention sur un tronçon de chemin de câbles 18, le dispositif selon l'invention est coulissé le long du fil de chaîne 20 correspondant jusqu'à ce que les fils de trame 22 passent au-dessus des bossages transversaux 28, jusque dans la gouttière transversale. La figure 8 illustre une forme de réalisation préférée dans laquelle une languette 12 se trouve de chaque côté de la gouttière 6. Ainsi, le dispositif de séparation et/ou de renfort est parfaitement maintenu sur le panneau de fond 24 du tronçon de chemin de câbles 18. Grâce à cette position des languettes 12, l'aile horizontale 2 et donc le dispositif selon l'invention, ne peuvent pas pivoter autour du fil de chaîne 20. En variante de réalisation, on pourrait toutefois prévoir une seule languette 12 par découpe 8. On alternerait alors de préférence, d'une découpe à l'autre, la position de la languette 12 par rapport à la gouttière 6. L'effet anti-rotation serait alors obtenu avec deux languettes 12 de deux découpes 8 successives et non plus au niveau de chaque découpe. Les figures 9 et 10 illustrent une variante d'un moyen de verrouillage d'un dispositif selon l'invention sur un tronçon de chemin de câbles 18. La figure 9 est une coupe transversale sur laquelle on reconnaît donc la section d'un fil de chaîne 20. Sur la figure 10, une variante de réalisation d'une languette 12 est représentée. Par rapport à la forme de réalisation de la figure 8, la languette 12 est non plus rectangulaire mais présente une base 30, une zone trapézoïdale 32 et une tête 34. La base 30 est rectangulaire et est rattachée au bord transversal 14. La zone trapézoïdale 32 présente la forme d'un trapèze rectangle et est disposée de manière à élargir la languette 12 en s'éloignant du premier bord transversal 14. La tête 34 est destinée à faciliter le repliage de la languette 12. Alors que dans la forme de réalisation de la figure 6, la languette 12 était rabattue par pliage autour d'un axe transversal, la languette 12 des figures 9 et 10 est destinée à être repliée le long d'un axe longitudinal. La partie repliée de la tête 34 vient alors bloquer le fil de trame 22 en s'adaptant automatiquement au diamètre de celui-ci. Sur la figure 1, le dispositif de séparation et/ou renfort est fixé sur un tronçon de chemin de câbles comme décrit plus haut. II est fixé de telle sorte que 9 l'aile verticale 4 de ce dispositif se trouve à distance des deux panneaux latéraux 26 du tronçon de chemin de câbles 18. Le dispositif selon l'invention permet donc d'assurer une séparation des conduites prenant place dans le tronçon de chemin de câbles 18. En outre, ce dispositif assure également la rigidité du tronçon de chemin de câbles 18 de par sa bonne fixation sur le panneau de fond 24 de ce tronçon de chemin de câbles 18. Sur la figure 2, deux dispositifs selon l'invention sont utilisés pour renforcer le tronçon de chemin de câbles 18. Ces dispositifs sont alors fixés comme décrit plus haut dans le tronçon de chemin de câbles 18 de telle sorte que les ailes verticales 4 de ces deux dispositifs selon l'invention se trouvent sensiblement contre les panneaux latéraux 26 du tronçon de chemin de câbles 18. Dans cette forme de réalisation, les dispositifs selon l'invention ne réalisent qu'un renfort du tronçon de chemin de câbles. La figure 3 illustre comment un dispositif tel que décrit ci-dessus peut également servir à l'éclissage de deux tronçons de chemin de câbles 18. Un dispositif selon l'invention est monté à cheval entre deux tronçons de chemin de câbles 18. Alors qu'habituellement pour réaliser l'éclissage de tronçons de chemin de câbles, ces tronçons sont mis bout à bout, dans le cas présent, les tronçons sont disposés de telle sorte que la distance séparant deux fils de trame voisins reste constante, même en passant d'un tronçon de chemin de câbles à un autre. Un bon éclissage est obtenu avec deux dispositifs selon l'invention disposés à chaque fois de telle sorte que l'aile verticale 4 d'un dispositif se trouve sensiblement contre un panneau latéral 26 de chacun des tronçons de chemin de câbles 18. De préférence, les deux dispositifs selon l'invention utilisés pour réaliser un éclissage sont disposés avec un décalage longitudinal comme représenté sur la figure 3. On peut remarquer dans les formes de réalisation des figures 1 à 3 qu'il est possible de prévoir deux dispositifs selon l'invention pour assurer le renfort et/ou l'éclissage dans un chemin de câbles et de prévoir en outre un troisième (voire un quatrième) pour réaliser la séparation de conduites dans les tronçons de chemin de câbles. La figure 4 représente une variante de réalisation d'un dispositif selon l'invention dans lequel deux ailes verticales 4 sont prévues. En outre, ce dispositif selon l'invention est prévu pour être monté entre deux fils de chaîne 20. Les gouttières 6 sont disposées ici à chaque fois à l'intersection entre l'aile horizontale 2 et l'aile verticale 4 correspondante. Les découpes 8 s'étendent ici d'une aile verticale 4 à l'autre. On comprend ici qu'une seule languette 12 est nécessaire au niveau de chaque découpe 8. Pour un bon maintien du dispositif, on prévoit de préférence une languette de grande largeur. Les figures 11 à 14 illustrent à titre d'exemples non limitatifs des formes de sections transversales que peuvent prendre les profilés utilisés pour réaliser un dispositif selon l'invention. La forme de réalisation de la figure 11 prévoit deux ailes verticales 4 et deux gouttières 6 longitudinales réalisant ainsi un profilé en U. L'espacement entre les ailes verticales 4 est ici plus important que dans la forme de réalisation de la figure 4. Les gouttières 6 longitudinales sont ainsi disposées à distance des ailes verticales 4. D'autres formes en U peuvent être envisagées. On peut par exemple prévoir un profilé avec une unique gouttière longitudinale 6 dans son aile horizontale 2. Les formes de réalisation des figures 12 à 14 reprennent sensiblement la forme de réalisation des figures 1 à 3. Ici les extrémités libres des ailes verticales 4 sont conformées de différentes manières. On peut également prévoir des emboutis, notamment dans une aile verticale, pour renforcer la cornière. On peut également prévoir, notamment dans l'aile verticale 4, des lumières, non représentées, qui peuvent alors servir pour attacher les câbles, ou similaires, et les maintenir par exemple contre l'aile verticale correspondante. Bien entendu, de nombreux autres profilés peuvent être utilisés pour la réalisation d'un dispositif selon l'invention. Les figures 15 à 17 illustrent des exemples d'utilisation de dispositifs selon l'invention. La figure 15 illustre ainsi l'utilisation d'une goulotte 36 telle celle représentée sur la figure 11 pour séparer dans un tronçon de chemin de câbles 18 des câbles de trois natures différentes. La goulotte 36 est montée ici en position sensiblement centrale dans le tronçon de chemin de câbles 18. On peut supposer que le tronçon de chemin de câbles 18 représenté ici conduit d'un côté de la goulotte des câbles basse tension 38 de l'autre côté de la goulotte des câbles haute tension 40 et à l'intérieur de la goulotte 36 des câbles de données 42. La figure 16 correspond sensiblement en coupe transversale au mode de réalisation de la figure 1. Ici, une cornière de renfort et de séparation est utilisée dans un tronçon de chemin de câbles 18 pour séparer par exemple des câbles basse tension 38 de câbles de données 42. La figure 17 correspond quant à elle à la forme de réalisation de la figure 2 dans laquelle les cornières utilisées sont des cornières de renfort ne réalisant pas de séparation dans le tronçon de chemin de câbles entre des câbles basse tension 38 et des câbles haute tension 40. Toutefois, on peut, comme déjà mentionné plus haut, utiliser ici une troisième cornière, montée comme représentée sur la figure 16, pour réaliser la séparation entre les câbles basse tension 38 et les câbles haute tension 40. Les dispositifs décrits ci-dessus peuvent être considérés comme des profilés universels pouvant servir à la fois de renfort et de dispositif de séparation. Le montage de ces dispositifs est facile et peut se réaliser sans outil. Ces profilés peuvent être découpés à la demande sur site lors du montage d'un chemin de câbles puis mis en place sans aucune pièce annexe, de style boulon. Ces profilés peuvent être utilisés sur toute la longueur du chemin de câbles, pour réaliser par exemple la séparation entre les conduites acheminées par le chemin de câbles mais peuvent également être utilisés localement comme dispositifs de renfort et/ou d'éclissage. Un renfort local peut être bien utile lorsqu'il n'est pas possible de disposer des supports à intervalle souhaité ou bien lorsque les chemins de câbles doivent supporter localement une charge plus importante (par exemple montage d'un accessoire sur le chemin de câbles). Comme décrit plus haut, on remarque que ce dispositif est vraiment polyvalent puisqu'il permet également, tout en servant de renfort, de réaliser un éclissage de deux tronçons de chemin de câbles. Les dispositifs décrits ci-dessus présentent également l'avantage de pouvoir s'adapter à différents chemins de câbles en fils et peuvent être ainsi qualifiés d'universels. Un dispositif donné selon l'invention sera adapté à quasiment tous les chemins de câbles présentant un intervalle entre deux fils de trame successifs correspondant au pas des découpes du dispositif selon l'invention. Il peut également s'adapter à tous les diamètres de fils de chaîne et de fils de trame habituellement utilisés pour réaliser des chemins de câbles en fils. Bien entendu, pour les dispositifs s'adaptant sur deux fils de chaîne, il conviendra que l'écartement entre les fils de chaîne soit adapté à l'écartement des gouttières du dispositif. Même si un dispositif selon l'invention peut être réalisé en tôle pliée et découpée, il s'agit d'un dispositif présentant une bonne précision et offrant une grande rigidité. La présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites ci-dessus à titre d'exemples non limitatifs et aux variantes évoquées. Elle concerne également toutes les variantes à la portée de l'homme du métier dans le cadre des revendications ci-après
Ce dispositif pour chemin de câbles (18) en fils se présente sous la forme d'une pièce profilée comportant une première aile (2) dite aile horizontale et au moins une seconde aile (4) dite aile verticale et s'étendant sensiblement perpendiculairement à ladite première aile (2) d'un côté de celle-ci.II comporte :- au moins un logement longitudinal (6) destiné à recevoir un fil de chaîne (20) réalisé sur la face inférieure (10) de l'aile horizontale (2), c'est-à-dire la face opposée à la seconde aile,- des découpes transversales (8) réalisées avec un pas prédéterminé correspondant au pas des fils de trame (22) transversaux tout le long de l'aile horizontale (2), les découpes transversales (8) s'étendant sur toute la largeur de l'aile horizontale (2) et se prolongeant au niveau des ailes verticales (4), et- au moins une languette (12) s'étendant longitudinalement depuis un bord transversal (14) de chaque découpe (8) sur une partie de la largeur de la découpe.
1. Dispositif de séparation et/ou de renfort, pour chemin de câbles (18) en fils comportant d'une part des fils de chaîne (20) longitudinaux et d'autre part des fils de trame (22) transversaux, se présentant sous la forme d'une pièce profilée présentant une première aile (2) dite aile horizontale et au moins une seconde aile (4) dite aile verticale et s'étendant sensiblement perpendiculairement à ladite première aile (2) d'un côté de celle-ci, caractérisé en ce qu'il présente en outre : - au moins un logement longitudinal (6) destiné à recevoir un fil de chaîne (20) réalisé sur la face inférieure (10) de l'aile horizontale (2), c'est-à-dire la face opposée à la seconde aile, - des découpes transversales (8) réalisées avec un pas prédéterminé correspondant au pas des fils de trame (22) transversaux tout le long de l'aile horizontale (2), les découpes transversales (8) s'étendant sur toute la largeur de l'aile horizontale (2) et se prolongeant au niveau des ailes verticales (4), et - au moins une languette (12) s'étendant longitudinalement depuis un bord transversal (14) d'au moins une découpe (8) de manière à laisser subsister un espace entre l'extrémité libre de ladite languette et un second bord transversal (16) opposé au premier bord transversal (14). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il présente au niveau d'au moins une découpe transversale (8) deux languettes (12) s'étendant longitudinalement, une de chaque côté du logement longitudinal (6). 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au moins une languette (12) présente dans sa face supérieure, orientée vers l'aile verticale (4), une gouttière transversale destinée à recevoir un fil de trame (22). 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'au moins une languette (12) est une languette rabattable. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que la languette rabattable (12) présente une zone de forme trapézoïdale (32). 6. Dispositif selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que chaque découpe transversale (8) possède au moins une languette (12) rabattable. 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le logement longitudinal est une gouttière longitudinale (6) réalisée dans l'aile horizontale (2). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que la gouttière longitudinale (6) présente une forme sensiblement cylindrique circulaire. 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il présente une section transversale en U et comporte ainsi deux ailes verticales (4). 10. Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que l'aile horizontale (2) présente deux gouttières longitudinales (6). 11. Dispositif selon les 9 et 10, caractérisé en ce que les gouttières longitudinales (6) sont disposées à la jonction entre l'aile horizontale (2) et les ailes verticales (4).
H,F
H02,F16
H02G,F16L
H02G 3,F16L 3
H02G 3/04,F16L 3/26
FR2894030
A1
PROCEDE DE DETERMINATION D'UN SCORE REPRESENTATIF DU STRESS OXYDATIF D'UN PATIENT, SUR UNE ECHELLE DE 0 A 10
20,070,601
La présente invention a pour objet un procédé de détermination d'un score représentatif du stress oxydatif d'un patient sur une échelle de 0 à 10. Il est connu que l'oxygène est le carburant des cellules, et il existe dans la littérature de nombreuses publications à ce sujet. Toutefois, certaines formes d'oxygène, notamment les radicaux libres, peuvent être fortement toxiques pour l'organisme et les cellules dans la mesure où elles catalysent des réactions d'oxydation de nature à altérer au hasard les molécules biologiques. Il s'agit là du phénomène connu des spécialistes sous le nom de stress oxydatif. Ce phénomène est impliqué dans une large gamme de pathologies, en particulier les hépatites, le cancer, le sida, la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson... et correspond en outre au moteur essentiel du vieillissement. Or, le corps médical dispose aujourd'hui de moyens per-mettant d'intervenir sur le stress oxydatif tels qu'à titre d'exemple une amélioration de l'hygiène de vie, une prise en charge nutritionnelle (suivant les recommandations du Programme National Nutrition Santé) ou encore l'administration d'antioxydants naturels ou de synthèse. Il serait donc souhaitable de pouvoir évaluer le stress oxydatif dans chaque cas particulier afin de prédire un risque de développe-ment d'une pathologie et de prendre précocement, dès la détection d'une anomalie, toutes les mesures possibles pour y remédier. L'évaluation du stress oxydatif en médecine humaine ne correspond toutefois pas à un problème aujourd'hui résolu, ce même si différents laboratoires proposent d'explorer ce stress à partir des bilans essentiellement sanguins basés sur le dosage de certains marqueurs biologiques. Il s'agit toutefois là plus de démarches empiriques que de procédés d'évaluation réellement scientifiques, ce d'autant plus que les marqueurs utilisés varient largement d'un laboratoire à un autre. En conséquence ces bilans ne sont pas de nature à per-mettre une prise en charge du stress oxydatif en médecine courante et leur interprétation qui est particulièrement complexe est l'apanage de quelques spécialistes rodés au stress oxydatif depuis plusieurs années. La présente invention a pour objet de combler cette lacune en proposant au corps médical un outil scientifique permettant d'obtenir à partir de bilans sanguins et de dosages biologiques une évaluation du stress oxydatif d'un patient matérialisée par un score représentatif de ce stress, sur une échelle de 0 à 10 (du bilan le moins perturbé au bilan le plus perturbé). Un tel score est donc indicatif d'un bilan normal ou plus ou moins anormal. En présence d'un bilan anormal, le médecin doit ensuite faire un travail d'interprétation pour évaluer l'origine de cette anomalie et prescrire au patient les mesures nécessaires pour y remédier. La pertinence de ces mesures (conseils sur l'hygiène de vie, modification du régime alimentaire, en particulier par augmentation de l'apport en fruits et légumes ou encore supplémentation antioxydante) peut être contrôlée après quelques mois grâce à une nouvelle détermination du score représentatif du stress oxydatif. 1s Dans ce contexte, l'invention a donc pour objet un procédé de détermination d'un score représentatif du stress oxydatif d'un patient sur une échelle de 0 à 10, caractérisé par la succession des étapes suivantes : 20 dans une étape d'étalonnage initial : on choisit une série de marqueurs biologiques liés au stress oxydatif et on évalue ces marqueurs biologiques par dosage, en particulier à partir de prélèvements sanguins, chez un panel de personnes saines ou présentant éventuellement différents types de pathologies et 25 troubles cliniques connus de façon à obtenir une base de données, et - on effectue une analyse statistique de cette base de données en s'appuyant sur des relations connues dans le domaine médical et décrites dans la littérature de façon : 30 - à établir pour chacun des marqueurs biologiques une échelle de gravité associée aux écarts constatés par rapport à des valeurs de référence, à rassembler les marqueurs biologiques en un ensemble de groupes de marqueurs biologiques exprimant respectivement des in- 35 formations différentes pouvant être associées à des stades différents de développement du stress oxydatif, et 10 à attribuer un poids d'une part à chaque groupe de marqueurs biologiques, et d'autre part à chacun des marqueurs biologiques au sein de chaque groupe, puis on évalue plusieurs marqueurs biologiques du patient appartenant à plusieurs groupes de marqueurs biologiques, - on attribue à chacune des valeurs ainsi obtenues une note sur l'échelle de gravité, et on calcule un score de stress oxydatif Spatient spécifique au patient en utilisant la formule nh.groupe (nbmarque rrs E POZdSgroupe x E (Poidsmarqueurx note patient ) Spatient =10x g'-Pei \, marqueurl \ nb.groupes nb.nrarque rs E Poidsgraä pe x E (Poidsmarqueur x Maxmarqucur ) groupel marqueur4 dans laquelle Maxmarqueur représente la note maximum du marqueur biologique dans l'échelle de gravité. Le procédé conforme à l'invention a pu être conçu à l'origine, grâce à un travail pluridisciplinaire, médical et mathématique, 15 s'étant prolongé sur une période d'environ quatre ans. On a ainsi effectué environ 600 premiers bilans sanguins de stress oxydatif sur des patients sains ou présentant différents types de pathologies et troubles cliniques, en effectuant à chaque fois le dosage de dix à vingt marqueurs biologiques. 20 Dans un second temps on a effectué environ 120 bilans de contrôle sur des patients ayant été traités suite à un premier bilan s'étant révélé anormal. Ce travail a permis d'obtenir une base de données très complète qui figure en annexe 1 à titre d'exemple. 25 Les significations des abréviations des différents marqueurs biologiques, leurs unités et les normes sont précisées en annexe 2. Cette base de données a été complétée par des informations se rapportant aux caractéristiques descriptives de la population suivie : sexe, âge, habitat, activité professionnelle... et à l'anamnèse du dossier 30 médical des patients : état de santé, antécédents personnels médicaux, et chirurgicaux, antécédents de la fratrie directe, maladie évolutive, traitements, niveau de stress.... Cette base de données a été examinée par une équipe médicale pour identifier et éliminer d'éventuelles valeurs aberrantes puis sou-10 mise à une analyse statistique par une technique de modélisation de façon à pondérer les valeurs des différents marqueurs biologiques en fonction de paramètres tels que l'âge du patient et à valider celle-ci en s'appuyant sur la vérification de relations connues et évoquées dans la littérature médi-cale. On a ainsi vu apparaître des corrélations entre les différents marqueurs biologiques d'une part et entre certaines anomalies de ces marqueurs biologiques et certains éléments du dossier personnel et médical des patients d'autre part. Il est apparu que l'ensemble des marqueurs biologiques dosés ne permettait pas de reconnaître telle ou telle maladie mais que leurs anomalies renseignaient parfaitement sur l'état de santé globale des patients. Ainsi, deux groupes remarquables par leur phénotypes ex-15 trêmes (parfaite santé et très mauvaise santé) ont été individualisés et étudiés quant à leur absence ou haut niveau de stress oxydatif. L'étude des informations obtenues a conduit : à associer à chaque marqueur biologique une échelle de gravité en fonction des résultats obtenus sur l'ensemble des bilans, 20 à réunir les marqueurs biologiques testés en groupes de marqueurs biologiques exprimant des informations différentes, certains exprimant plus l'état de santé des patients et d'autres étant plus liés à un risque élevé de développer telle ou telle pathologie, et à évaluer une grille de pondération des différents groupes de mar- 25 queurs biologiques et des différents marqueurs biologiques au sein de chaque groupe. On a finalement conçu une échelle permettant par des algorithmes mathématiques qui tiennent compte de l'ensemble des éléments susmentionnés de calculer pour chaque patient un score de 0 à 10 repré- 30 sentatif de son propre niveau de stress oxydatif. Cette échelle a permis de retrouver sur l'ensemble de la base de données les patients en parfaite santé et ceux présentant un mauvais état de santé. Il est à noter que d'un point de vue purement statistique ces 35 travaux ont fait appel aux techniques et méthodes suivantes : Statistique descriptive : Test d'adéquation graphiques et numériques à des lois statistiques - Détermination d'estimateurs de niveau moyen et de dispersion, Tests graphiques et numériques de détection de valeurs aberrantes, Analyses d'écarts par étude des différences appariées et tests associés (paramétriques et non paramétriques), Analyses de corrélation et modélisation en Régression linéaire simple, 5 Analyse en Composantes Principales, Modélisation en Régression PLS (Partial Least Squares & Discriminant Analysis) avec validation croisée selon le principe des blocs dits splités . L'évaluation de l'échelle est actuellement réalisable de façon interactive grâce à un utilitaire développé sous Microsoft Excel dans sa version 2003 (Professionnelle) sous la forme d'une macro-commande acceptant les bilans incomplets du fait d'une pondération ajustée en fonction des dosages dont on dispose. Le logiciel de traitement statistique utilisé est le logiciel Jmp dans sa version 5.1.1 (A BUSINESS UNIT OF SAS - Copyright (D 1989 2004 SAS Institute Inc). Pour valider l'échelle ainsi conçue, on a confié un fichier aléatoire de 30 patients à trois observateurs indépendants A, B et C experts dans le domaine du stress oxydatif. Il leur a été demandé de noter le bilan de chacun de ces pa- 20 tients de 0 à 10 en fonction de la gravité du stress oxydatif qu'ils imaginaient spontanément ce, sans qu'ils aient accès au dossier personnel et médical. L'annexe 3 reproduit les diagnostics de chacun des experts, leur consensus, c'est-à-dire la moyenne des notes accordées par ces ex- 25 perts, le score Spatient obtenu suite à la mise en oeuvre du procédé con-forme à l'invention ainsi que l'écart entre ce consensus et ce score. Ces résultats prouvent que les trois experts ont fait des évaluations globalement équivalentes et superposables à la cotation obtenue par le procédé conforme à l'invention. 30 Selon une autre caractéristique de l'invention, on rassemble les marqueurs biologiques en au moins trois groupes de marqueurs biologiques d'importance croissante correspondant respectivement à des antioxydants exogènes, c'est-à-dire apportés par l'extérieur, à des antioxydants endogènes, c'est-à-dire liés à la synthèse cellulaire et à des 35 marqueurs de dégâts oxydatifs. Les deux premiers groupes de marqueurs biologiques renseignent sur l'état de santé des patients alors que le troisième groupe renseigne sur les risques qu'ils ont de développer certaines pathologies. 6 Selon l'invention, on peut avantageusement attribuer au premier groupe de marqueurs biologiques correspondant à des antioxydants exogènes un poids égal à 1, au second groupe de marqueurs biologiques correspondant à des antioxydants endogènes un poids égal à 5 et au troisième groupe de marqueurs biologiques correspondant à des marqueurs de dégâts biologiques un poids égal à 10. Le premier groupe de marqueurs biologiques renferme de préférence au moins sept marqueurs biologiques constitués par la vitamine C, la vitamine E, le cuivre, le zinc, le sélénium, et les rapports vita- m mine C/vitamine E et cuivre/zinc. Ce premier groupe peut bien entendu également renfermer d'autres marqueurs parmi lesquels on peut à titre d'exemple mentionner l'alpha tocophérol (ou vitamine E), le gamma tocophérol, le cholestérol, le rapport vitamine E/cholestérol ou encore le bêta carotène. 15 Le second groupe de marqueurs biologiques renferme quant à lui de préférence au moins quatre marqueurs biologiques constitués par le glutathion total GSH, le glutathion oxydé GSSG, les protéines thiols et le rapport GSH/GSSG. Ce second groupe peut lui aussi renfermer d'autres mar-20 queurs biologiques tels qu'à titre d'exemple la glutathion peroxydase ou encore l'acide urique. Enfin, le troisième groupe de marqueurs biologiques renferme au moins un marqueur biologique choisi parmi les lipides basse densité oxydés (LDL Oxyd.) et le rapport 8 hydroxy 2guanosine/créatinine, 25 ou ADN oxydé/créatinine. Ce troisième groupe peut également renfermer lui aussi d'autres marqueurs biologiques tels qu'à titre d'exemple les peroxydes lipidiques les anticorps contre les LDL Oxyd. ou l'ADN oxydé. Il est à noter que dans le cadre de l'invention on a obtenu 30 des résultats globalement satisfaisants en attribuant dans chaque groupe un même poids, en particulier égal à 1 à chacun des marqueurs biologiques principaux susmentionnés. Il est par ailleurs à noter que la note d'un marqueur biologique sur l'échelle de gravité peut selon les marqueurs varier entre de 0 à 35 2etde0à10. Le procédé conforme à l'invention permet donc de fournir au médecin un score compris entre 0 et 10 donnant une indication sur 7 l'état de stress oxydatif d'un patient, (stress oxydatif modéré ou important). Celui-ci peut ainsi, selon que ce score doive être ou non considéré comme normal, déterminer si le patient est en bonne ou en 5 mauvaise santé. Dans le cas d'un stress oxydatif anormal (modéré ou important) le procédé permet d'effectuer une interprétation qualitative du score obtenu en recherchant quel est dans ce score le poids relatif des différents groupes de marqueurs biologiques. 10 Cette interprétation permet au médecin de déterminer si le stress oxydatif anormal qui a été révélé par le score du patient est essentiellement lié, dans l'ordre d'importance : à une carence relative en antioxydants exogènes : vitamine C et/ ou vitamine E et/ou cuivre et/ou zinc et/ou sélénium..., 15 à une carence relative en antioxydants endogènes : glutathion, protéi- nes thiols..., ou à l'objectivation de dégâts oxydatifs déjà présents : LDL Oxyd., ADN oxydé..., A partir de cette constatation, le médecin peut décider de 20 compléter ce bilan par des dosages auxiliaires, vérifier les apports alimentaires en fruits et légumes et/ou prescrire au patient un traitement des carences avérées grâce en particulier à l'administration de composés antioxydants. Cette prescription sera bien entendu accompagnée d'un 25 contrôle du bilan au bout de quelques mois, après une prise en charge adaptée. 30 ANNEXE 1 Patient Sen N Date Naissance Vit C Vit E Alpha Vit E + Gamma Vit C/E Chai. Vit E/Chol pcaro GSH GSSG Ratio G/G GPX Prot Thiol Cap Cap Aci- Sel Cu Zn Cu/Zn PeroxLipid LUL Atcp/L 8ohdG/ ADN OX e bilan tocoph Alpha tocoph Hydro Lipo deUri- Oxyd DL creat Toco que Patient n I F 1 12-avr-05 1920 8,60 16,8 16,8 0,96 0,51 1,50 11,20 0,3 713,0 66,0 8,80 278,0 45,0 94,0 1,53 0,56 2,73 1000,0 Patient n I F 2 6-juin-05 1920 14,71 16,8 16,8 0,88 1,39 12,09 2,2 752,0 50,0 13,04 297,0 56,0 1186,0 Patient n 2 F I 12-avr-05 1943 12,66 24,4 24,4 0,61 0,52 2,07 11,79 0,3 745,0 47,0 13,85 68,0 123,0 0,93 0,76 122 340,0 Patient n 3 F I 12-mars-03 1952 17,07 18,0 18,0 0,95 2,30 7,83 34,4 1170,3 70,5 14,59 101,0 348,9 75,0 63,1 42,0 120,0 1,03 0,52 1,98 46,7 2194,1 1390 8,34 Patient n 4 F 1 21-sept-05 1948 4,07 10,9 10,9 0,56 0,37 2,12 5,14 0,3 917,0 134,0 4,84 354,0 65,0 607,0 Patient n 5 F 1 28-sept-04 1953 4,93 13,2 13,2 0,37 1,63 8,10 0,4 828,0 61,0 11,57 450,0 470,0 20,7 36,0 14,25 11,40 Patient n 6 F 1 10-déc-03 1942 11,36 18,5 18,5 0,61 2,84 6,51 [ 101,1 308,1 84,7 1,64 62,0 395,4 210,0 51,6 55,0 111,0 1,21 0,65 1,86 144,0 57,3 12,08 10,87 Patient n 6 F 2 31-mars-04 1942 12,32 20,3 20,3 0,61 3,03 6,70 1083,3 82,5 11,14 385,4 320,0 49,6 67,0 205,6 Patient n 7 F I 25-jan 05 1933 9,21 18,1 18,1 0,51 2,88 6,29 0,6 917,0 66,0 11,89 361,0 64,4 54,0 413,0 Patient n 7 F 2 28-juin-05 1933 13,52 13,5 13,5 0,98 1,00 2,45 5,51 1,2 931,0 155,0 4,01 342,0 63,0 486,0 Patient n 8 M I 9-juin-04 1951 8,60 11,1 11,1 0,77 1,99 5,58 0,1 983,0 19,0 49,74 369,0 420,0 26,2 7-1,3 Patient n 9 F 1 10-mai-04 1946 15,14 15,2 15,2 1,00 2,44 6,23 788,6 113,5 4,95 57,0 374,0 205,0 49,6 42,0 128,0 142,1 Patient n 10 M 1 12-mai-03 1925 7,76 12,3 12,3 0,63 0,97 12,68 15,3 1126,7 3,4 330,37 64,0 379,1 225,0 55,1 35,0 95,0 1,06 0,65 1,63 64,5 92,5 22,81 29,65 Patient n 1I F 1 10-nov-04 1948 13,29 14,3 14,3 0,93 2,17 6,59 0,3 684,0 6,0 112,00 346,0 575,0 59,0 53,0 282,0 Patient n t2 F 1 1-sept-04 1945 11,71 17,9 17,9 0,65 2,42 7,40 0,6 664,0 21,0 29,62 331,0 300,0 48,0 44,0 350 Patient n 13 F 2 9-mars-05 1945 12,31 17,9 17,9 1,53 0,69 2,29 7,82 0,6 856,0 21,0 38,76 271,0 Patient n I4 F I 28-sept-04 1941 10,53 14,4 14,4 0,73 1,67 8,62 1,2 837,0 17,0 47,24 362,0 650,0 32,0 44,5 Patient n 15 F 1 5-mai-04 1950 13,34 15,0 15,0 0,89 1,92 7,81 1028,4 52,1 17,74 42,0 402,4 250,0 26,0 51,0 183,0 170,2 Patient n 16 F I 28-avr-04 1957 12,44 16,6 16,6 0,75 2,83 5,87 1016,0 45,3 20,41 235,0 54,4 43,0 41,5 Patient n 17 F 1 26-mai-04 1965 - 10,82 11,5 11,5 0,94 1,55 7,42 1041,1 10,5 96,78 42,0 367,8 555,0 29,8 63,0 104,0 33,6 Patient n 18 M 1 27-avr-04 1955 11,12 13,9 13,9 0,80 1,51 9,21 495,5 17,3 26,57 451,5 620,0 50,0 53,0 244,7 â Patient n 19 F I 9-sept-03 1965 8,92 16,7 16,7 0,53 1,80 9,28 3,3 1039,9 136,2 5,63 52,0 215,7 59,1 39,0 117,0 1,24 0,69 1,80 282,9 176,4 7,98 4, 79 C Patient n 20 F -I 8-sept-04 1951 10,14 15,6 15,6 0,65 2,38 6,56 0,5 801,0 93,0 6,61 320,0 235,0 65,3 39,0 52,4 G C Patient n 21 F 1 2-nov-04 1950 4,80 19,0 19,0 0,25 2,96 6,42 0,6 965,0 60,0 14,08 319,0 600,0 71,0 45,0 6,00 10,00 Ce CD Patient n 22 F I 16-nov-04 1950 9,12 13,8 13,8 0,66 2,11 6,54 0,5 821,0 3,0 271,67 351,0 1090,0 41,0 84,0 197,0 Patient n 23 F I 15-janv-04 1933 12,92 17,4 17,4 0,74 2,72 6,40 0,5 1078,2 80,7 11,37 82,0 328,8 155,0 54,2 45,0 186,0 1,31 0,78 1,68 45,5 204,9 9,06 11,78 Patient n 24 F 1 25-mai-04 1938 9,95 28,5 28,5 0,70 2,29 12,45 0,7 1016,5 53,3 17,06 45,0 338,8 220,0 89,6 45,0 129,0 1,09 0,70 1,56 55,7 83,5 21, 33 6,40 Patient n 25 F 1 I-mars-05 1952 12,95 17,3 17,3 1,97 0,75 2,77 6,24 0,7 666,0 33,0 18,18 62,7 219,0 Patient n 26 M I 21-févr-05 1942 11,92 21,1 21,1 0,56 2,12 9,95 0,3 686,0 7,0 96,00 385,0 60,0 55,0 356,0 F I 9-mars-05 1938 15,47 15,3 15,3 1,01 2,07 7,39 1,1 774,0 30,0 23,80 48,0 722,0 Patient n 27 Patient n 27 F 2 26-juil-05 1938 4,06 16,8 16,8 0,84 1,71 9,82 2,6 1110,0 19,0 56,42 315,0 83,0 589,0 Patient n 28 M I 3-1 évr-03 1965 9,59 10,4 10,4 0,92 1,71 6,08 40,7 430,2 23,9 16,00 46,0 350,3 0,0 56,7 65,0 114,0 1,13 0,54 2,09 141,2 ..00.. 5,51 8,81 Patient n 28 M 2 14-oct-03 1965 4,00 10,6 10,6 0,38 1,86 5,70 979,9 157,8 4,21 401,5 170,0 24,2 63,0 83,8 Patient n 29 F I 9-sept-03 1932 12,74 13,9 13, 9 0,92 2,03 6,85 8,7 1119,5 112,9 7,92 45,0 382,3 61,1 52,0 85,0 0,92 0,81 1,14 334,2 572,2 6,29 8,81 Patient n 29 F 2 17-févr-04 1932 14,40 14,7 14,7 0,98 1,38 10,65 1309,0 44,5 27,40 357,6 425,0 42,2 41,0 110,2 Patient n 29 F 3 I6-févr-05 1932 16,76 11,2 11,2 2,43 1,50 1,83 6,12 0,6 1031,0 71,0 12,52 58,0 116,0 271,0 Patient n 30 M 1 12-juil-05 1953 3,41 9,7 9,7 1,11 0,35 2,06 4,71 0,6 890,0 82,0 8,85 410,0 52,0 223,0 Patient n 31 F I 18-mai-04 1964 9,50 7,6 7,6 1,25 1,53 4,97 852,0 88,4 7,64 75,0 326,5 225,0 12,7 27,0 100,0 48,0 Patient n 31 F 2 26-oct-04 1964 18,98 8,6 8,6 2,21 1,45 5,93 1,1 872,0 43,0 18,28 361,0 295,0 34,0 30,0 15,00 3,00 Patient n 32 M 1 12-mars-03 1957 13,67 17,4 17,4 0,79 2,13 8,17 13,1 1097,1 138,3 5,94 82,0 349,3 225,0 68,0 70,0 97,0 1,08 0,82 1,32 108,5 604,0 12,40 23,56 Patient n 33 F 1 3-févr-03 1961 12,62 17,2 17,2 0,73 2,25 7,64 71,6 994,7 1,1 919,02 65,0 408,8 130,0 66,0 39,0 98,0 1,07 0,73 1,47 488,1 66,0 592,6 10,27 16,-13 Patient n 34 F 1 14-avr-04 1961 9,66 12,0 12,0 0,80 2,08 5,86 827,6 31,5 24,30 401,0 145,0 28,2 45,0 106,8 Patient n 35 F I 5-mai-04 1952 13,37 14,4 14,4 0,93 1,97 7,31 1071,6 48,8 19,96 46,0 362,5 275,0 48,2 51,0 192,0 143,0 Patient n 36 M 1 21-juin-04 1929 15,09 15,0 15,0 1,01 0,60 815,0 52,0 13,67 36,0 382,0 355,0 13,6 59, 0 117,0 0,91 0,76 1,20 75,4 80,0 14,74 16,21 - Patient n 37 F I 22-oct-03 1963 22,52 13,8 13,8 1,63 2,12 6,51 32,2 1061,6 139,2 5,63 62,0 307,1 50, 0 45,8 34,0 89,0 1,01 0,67 1,51 349,0 485,0 2,50 0,50 Patient n 38 M I 12-juif-05 1957 13,48 20,3 20,3 1,42 0,66 1,94 10,46 0,8 687,0 51,0 11,47 37,0 492,0 76,0 51,0 147,0 0,68 0,72 0,94 96,0 52,0 97,0 6,00 5,60 Patient n 39 F 1 7-avr-04 1954 7,97 13,4 13,4 0,59 2,10 6,38 766,3 20,1 36,07 259,1 15,0 36,4 29,0 80,2 Patient n 39 F 2 9-nov-04 1954 10,82 13,0 13,0 0,83 1,74 1,7 754,0 20,0 35,70 359,0 410,0 52,0 29,0 5,00 2,00 n Patient n 40 F I 7-sept-04 1970 4,00 11,1 11,1 1,26 1,57 7,07 0,8 909,0 56,0 14, 23 288,0 330,0 44,0 45,0 145,0 1,16 0,72 1,61 30,9 Q CC Patient n 41 F I 4-mai-04 1951 10,34 12,5 12,5 0,83 1,94 6,44 1196,5 96,4 10,41 37,0 237,9 80,0 38,7 30,0 158,0 88,8 ^ - C Patient n 42 M I 17-nov-04 1933 6,81 14,1 14,1 0,48 1,86 7,58 0,4 748,0 2,0 372,00 262,0 42,0 77,0 646,0 0 C Patient n 43 F I 21-sept-04 938 15,08 14,0 14,0 1,08 1,62 8,64 1,5 1326,0 56,0 21,68 53,0 295,0 400,0 60,0 37,0 98,0 1,08 0,91 1,19 38,8 187,0 13,00 6, 58 Patient n 43 F 2 1-mars-05 938 10,76 20,6 20,6 1,04 0,52 2,23 3,1 873,0 61,0 12,31 57,0 436,0 Patient n 44 M I 21-sept-04 1939 8,08 25,6 25,6 0, 32 2,38 10,76 2,2 918,0 31,0 27,61 63,0 327,0 507,5 90,6 40,0 666 1,30 0,77 1,69 38,8 93,0 8,80 5,30 Patient n 44 M 2 I-mars-05 1939 7,96 14,4 14,4 0,69 0,55 2,03 1,7 831,0 31,0 24,81 52,0 251,0 Patient n 45 F 1 23-sept- 03 _ 977 5,28 17,5 17,5 0,30 1,80 9,72 19,4 991,8 26,7 35,10 63,0 319,3 20,0 52,9 49,0 84,0 1,48 0,55 2,69 67,8 1281,9 15,31 29,09 Patient n 46 F I 7-sept-04 1949 10,20 14,9 14,9 0,68 2,08 7,16 2,3 951,0 37,0 23,70 297,0 210,0 69,7 38,0 28,6 Patient n 47 F 1 12-mai-04 1931 13,89 6,5 16,5 0,84 2,54 6,50 786,6 99,2 5,93 39,0 369,7 325,0 70,2 39,0 129,0 211,0 Patient n 48 M I 14-févr-05 1962 12,31 10,8 10,8 1,05 1,14 1,20 0,2 1190,0 101,0 9,78 334,0 39,0 103,0 8,70 13,00 Patient n 49 F I 29-sept-04 1945 9,20 12,1 12,1 0,76 1,76 6,88 0,5 1000,0 109,0 7,17 417,0 515,0 39,0 42,0 414, 0 Patient n 50 M 1 29-sept-04 1946 8,08 13,8 13,8 0,59 2,14 6,45 0,5 861,0 40,0 19,53 50,0 381,0 610,0 50,0 44,0 133,0 0,90 0,73 1,23 53,0 1100,0 17,00 34,00 Patient n 5I F 1 6-oct-04 1941 12,09 18,0 18,0 0,67 2,33 7,68 0,9 782,0 55,0 12,22 49,0 317,0 482,0 75,0 40,0 111,0 0,93 0,64 1,45 44,0 786,0 13,00 9,00 Patient n 52 F 1 7-oct-03 928 6,74 7,6 17,6 0,38 1,97 8,93 26,4 755,3 92,4 6,18 310,2 25,0 48,2 34,0 00,0 ,80 0,61 2,95 178,8 105,5 1,00 0,50 Patient n 52 F 2 31-mars-04 928 10,06 17,0 17,0 0,59 2,17 7,93 683,4 47,0 12,54 302,9 110,0 43,1 40,0 169,6 Patient n 53 F I 24-févr-04 1952 8,88 16,3 16,3 0,54 2,27 7,18 855,0 45,6 16,74 402,0 185, 0 44,2 39,0 89,7 Patient n 54 F 1 23-sept-03 1947 7,81 18,5 18,5 0,42 2,07 8,94 89,4 772,8 81,6 7,47 63,0 413,3 20,0 55,1 48,0 107,0 0,84 0,59 1,42 99,5 394,6 1,49 Patient n 55 F I 6-sept-05 1921 17,3 17,3 1,37 0,00 2,38 7,27 0,3 824,0 3,0 272,67 383,0 54,0 220,0 Patient n 56 M 1 27-juif-04 1948 11,84 17,5 17,5 0,68 2,76 6,34 0,3 1001,0 50,0 18,02 377,0 585,0 35, 2 49,0 158,4 Patient n 57 M 1 12-oct-04 1945 10,67 11,8 11,8 0,90 2,09 5,65 0,3 782,0 19,0 39,16 344,0 565,0 32,0 63,0 218,0 Patient n 58 F I 13-sept-04 1970 9,56 10,2 10,2 0,94 1,38 7,39 0,3 858,0 30,0 26,60 292,0 375,0 52,0 46,0 30,0 Patient n 59 F I 22-sept-04 1970 12,15 10,9 10,9 1, 11 2,01 5,42 0,9 1011,0 23,0 41,96 345,0 317,5 50,0 32,0 51,3 Patient n 60 M I 23-sept-03 1948 4,54 27,4 27,4 0,17 2,03 13,50 55,8 803,4 60,6 11,27 666 385,2 25,0 63,6 53,0 143,0 0,71 0,59 1,20 96,6 232,8 11,91 15,48 Patient n 60 M 2 7-avr-04 1948 10,12 25,2 25,2 0,40 2,58 9,77 1582,4 79,8 17,82 356,7 450,0 59,3 75,0 9,44 33,98 Patient n 61 F I 14-mars-05 1951 9,16 12,2 12,2 1,63 0,75 2,00 0,6 649,0 50,0 10,98 78,0 323,0 41,0 100,0 0,85 0,79 1,08 318,0 47,0 450,0 6,80 8,80 Patient n 62 M 1 13-avr-04 1954 4,99 13,4 13,4 0,37 1,96 6,84 891,8 17,8 48,19 450,2 625,0 30,2 78,0 100,4 N Patient n 63 F 1 7-sept-04 1956 14,11 14,2 14,2 0,99 2,17 6,54 1,5 888,0 40,0 20,20 77,0 315,0 290,0 67,0 39,0 90,0 71,9 161,0 21,00 47,12 0 Patient n 64 M 1 23-avr-04 1921 7,05 8,1 18,1 0,39 2,34 7,73 0,9 918,0 130,1 5,06 69,0 310,9 470,0 40,2 71,0 33,0 ,05 0,62 1,69 52,0 209,1 8,29 9,12 -D C Patient n 65 M 1 26-févr-03 1951 11,32 16,1 16,1 0,70 2,37 7,13 46,3 835,0 70,3 9,87 54,0 331,5 140,0 56,7 59,0 108,0 1,32 0,76 1,74 356, 4 31,5 582,7 11,99 29,98 C Panent n 65 M 2 23-juin-03 1951 39,62 19,3 19,3 2,05 2,34 8,25 1065,6 34,3 29,08 385,4 235,0 65,8 52,0 271,8 255,0 Patient n 66 F 1 4-mai-04 949 14,05 12,9 12,9 1,09 2,41 5,35 1176,3 112,0 8,51 41,0 329,1 270,0 31,3 69,0 125,0 119,6 Patient n 67 F I 27-avr-05 1926 1,28 16,6 16,6 0,89 0,08 3,31 0,5 810,0 107,0 5,57 261,0 71,0 1,26 0,30 4,20 649,0 Patient n 68 F 1 12-mai-03 1963 9,06 12,9 12,9 0,70 1,58 8,17 16,1 696,8 1,6 425,45 73,0 384,3 65,0 55,1 27,0 05,0 1,86 0,69 2,70 912,0 49,7 509,9 185,00 5,55 Patient n 69 F 1 7-avr-04 1958 14,5 14,5 0,00 1,91 7,59 848,2 56,6 12,98 385,8 155,0 41,6 40,0 9,77 19,54 Patient n 69 F 2 4-nov-03 958 15,42 9,3 9,3 1,66 1,63 5,71 42,5 876,2 66,1 11,26 73,0 459, 4 150,0 34,9 35,0 81,0 1,71 0,54 3,17 125,3 208,5 13,70 30,14 Patient n 70 F 1 21-avr-04 1952 4,67 13,3 13,3 0,35 2,31 5,76 1055,3 6,2 167,13 442,1 160,0 32,7 38,0 7,22 18,78 Patient n 71 F 1 1-sept-04 934 6,62 27,0 27,0 0,25 2,38 11,34 0,9 702,0 8,0 85,75 272,0 567,5 47,0 61,0 97,0 1,07 0,61 1,75 44,4 Patient n 72 F I 9-nov-04 1919 3,58 21,1 21,1 0,17 3,34 6,32 0, 6 1193,0 76,0 13,70 355,0 620,0 76,0 48,0 .408,0 Patient n 73 F 1 8-sept-04 1954 8,04 16,0 16,0 0,50 2,27 7,05 0,7 721,0 10,0 70,10 344,0 360,0 56,4 58,0 39,6 Patient n 74 F 1 4-avr-05 1960 8,73 13,1 13,1 0,42 0,67 1,86 7,04 1,4 1125,0 5,0 223,00 43,0 587,0 Patient n 75 F 1 14-déc-04 1938 11,16 16,5 16,5 0,68 2,30 7,17 1,1 967,0 2,0 481,50 295,0 59,5 50,0 07,0 1,08 0,63 1,71 390,0 Patient n 76 M 1 27-janv-04 1950 7,72 13,5 13,5 0,57 2,20 6,14 0,2 1041,5 115,3 7,03 59,0 409,6 180,0 50,2 42,0 104,0 0,84 0, 66 1,27 97,4 287,1 9,14 28,34 Patient n 76 M 2 23-juin-04 1950 12,18 12,1 12,1 1,01 1,69 0,4 970,0 111,0 6,74 365,0 30,0 2,16 1,94 Patient n 77 F 1 7-déc-04 1922 14,04 16,2 16,2 0,87 2,51 6,45 0,9 909,0 2,0 452,50 334,0 24,2 62,0 316,0 Patient n 78 F 1 26-avr-05 1921 3,20 14,7 14,7 1,43 0,22 2,11 0,3 640,0 7,0 89,43 270,0 44,0 1,19 0,45 2,64 617,0 Patient n 79 F t 3-févr-04 1969 6,96 14,4 14,4 0,48 2,32 6,21 0,2 1187,0 77,0 13,42 59,0 428,0 190,0 43,3 37,0 103,0 0,95 0,76 1,25 47,1 231,7 12,50 33,74 Patient n 80 F t 6-juil-04 951 8,04 14,2 14,2 0,57 1,50 9,47 0,9 663,0 71,0 7,34 497,0 33,0 70,3 Patient n 80 F 2 14-févr-05 1951 2,51 13,5 13,5 0,19 0,94 14,36 2,3 844,0 125,0 4,75 352,0 41,0 28,0 208,0 Patient n 81 M 1 6-juil-04 947 4,12 10,4 10,4 0,40 2,12 4,91 0,5 905,0 163,0 3,55 431,0 35,0 69,3 Patient n 81 M 2 14-févr-05 947 9,35 10,0 10,0 0,94 0,82 12,20 1,2 902,0 132,0 4,83 317,0 37,8 15,0 136,0 Patient n 82 M 1 10-nov-04 1942 6,85 14,3 14,3 0,48 2,25 6,36 0,3 1085,0 55,0 17,73 269,0 360,0 56,0 49,0 273,0 Patient n 83 M I 27-sept-04 1945 6,70 12,6 12,6 0,53 1,77 7,12 0,3 759,0 27,0 26,11 363,0 790,0 28,6 59,0 62,3 Patient n 84 F 1 27-sept-04 _ 1944 15,07 14,0 14,0 1,08 2,05 6,83 1,1 822,0 101,0 6,14 370,0 505,0 55,0 26,0 9,50 3,80 Patient n"85 F I 12-mai-04 1951 12,06 14,3 14,3 0,84 1,97 7,26 749,7 71,3 8,51 54,0 404,0 450,0 38,9 66,0 141,0 1,02 0,82 1,46 271, 2 C 'O v Patient n 85 F 2 13-oct-04 1951 10,70 14,2 14,2 0,75 0,89 15,96 1, 3 663,0 22,0 28,14 342,0 880,0 47,0 23,0 142,0 1,10 0,73 1,51 54,0 C Patient n 86 F 1 16-juin-04 1957 10,38 9,4 9,4 1,10 1,63 5,77 1,2 922,0 62,0 12, 87 553,0 530,0 26,2 44,0 56,9 C Patientn 87 Al 1 10-mai-04 926 20,63 40,1 40,1 0,51 2,60 15,42 724,3 21,4 31,88 56,0 289,9 715,0 106,6 78,0 116,0 0,92 0,68 1,35 198,4 Patient n 87 M 2 I 12-oct-04 926 5,96 21,8 21,8 0,27 2,60 8,39 1,0 779,0 42,0 16,55 288,0 1065,0 73,0 83,0 86,0 Patient n 88 F 15-sept-04 977 8,45 11,9 11,9 0,71 1,66 7,17 0,2 782,0 11,0 69,09 284,0 275,0 40,0 33,0 -160 Patient n 89 M 1 6-sept-04 940 4,1112,9 12,9 0,32 2,10 6,14 0,7 1047,0 36,0 27,08 400,0 340,0 63,0 43,0 61,9 Patientn 90 F 1 I-sept-04 1945 1,14 14,2 14,2 0,08 1,94 7,32 0,9 840,0 14,0 5600 306,0 367,5 45,6 47,0 25,2 350,0 48,7 46,0 Patient n 9I M I 27-juil-04 1957 3, 85 15,7 15,7 0,25 2,37 6,62 0,4 712,0 44,0 14,18 334,0 603 Patient n 91 M 2 19-janv-05 1957 4,86 17,5 17,5 0,28 2,57 6,81 0,7 864,0 102,0 6,47 385,0 51,1 50,0 33,20 Patient n 92 FTM I 20-sept-04 1935 20,40 7,9 7,9 2,58 2, 20 3,59 0,3 265,0 44,0 4,02 315,0 660,0 64,0 58,0 19,70 Patiem n 93 F Patient n 94 Patient n 94 14-avr-04 1942 7,53 13,1 13,1 14,5 0,57 2,69 4,87 924,5 82,2 9,24 432,3 160,0 22,7 47,0 117,4 F 14-avr-04 1948 13,78 14,5 F 0,95 1,66 8,74 705,8 62,4 9,30 370,2 80,0 45,1 31,0 62,3 2 27-sept-04 1948 14,30 13,7 13,7 1,04 2,02 6,78 2,0 1043,0 54,0 17,31 379,0 320,0 30,0 22, 0 62,3 Patient n 95 F I 7-oct-03 1952 10,50 16,1 16,1 0,65 2,09 7,70 53,2 934,7 87,7 8,65 60,0 348,6 55,0 44,0 42,0 134,0 0,85 0,69 1,23 155,1 241, 9 2,50 0,50 Patient n 96 M 29-oct-03 1983 10,00 11,4 11,4 0,88 1,38 8,26 54,2 798,3 107,9 5,40 62,0 417,6 10,0 57,8 58,0 84,0 0,65 0,70 0,93 70,0 493,5 4,22 14,34 Patient n 97 M I 29-sept-04 1939 12,52 10,0 10,0 1,25 1,70 858,0 46,0 16,65 51,0 377,0 675,0 57,0 91,0 0,70 0,57 1,23 35,0 1100,0 11,50 23,00 Patientn 98 F IT 29-sept-04 1945 11,35 13,7 13,7 0,83 2,25 0,9 838,0 36,0 21,28 384,0 377,0 52,0 40,0 398,0 Patient n 99 M I 13-avr-04 1970 7,32 12,1 12,1 0,60 1,82 6,65 904,9 62,0 12,60 483,8 415,0 28,7 57,0 99,4 Patient n 100 M I 28-sept-04 1956 7,39 13,8 13,8 0,54 2,58 5,35 0,3 822,0 31,0 24,52 336,0 1060,0 • t 69,0 82,3 Patient n 101 F 1 28-sept-04 1932 6,69 8,4 8,4 0,80 1,12 7,50 0,3 487,0 67,0 5,27 292,0 635,0 34,0 37,0 34,0 Patient n 102 F 1 II-mai-04 1943 13,41 16,9 16,9 0, 79 1,83 9,24 1686,6 42,8 37,38 66,0 439,9 175,0 53,6 35,0 133,0 188,5 Patient n 103 F 1 26-mai-04 1968 11,43 14,5 14,5 0,79 1,71 8,48 859,3 55,0 13,62 42,0 404,7 335,0 45,1 49,0 85,0 1,12 0,65 1,72 35,3 Patient n 104 F 1 27-sept-05 1972 14,70 12,2 12,2 0,86 1,20 1,60 7,63 0,7 1036,0 49,0 19,14 372,0 52,0 481,0 Patient n I05 F 1 7-avr-03 1941 14,24 15,7 15,7 0,91 2, 04 7,70 116,3 965,0 16,9 55,17 43,0 379,8 125,0 59,5 29,0 135,0 1,05 0,70 1,50 313,3 97,9 827,0 Patientn I06 F I I8-mai-05 1936 13,49 13,8 13,8 0, 68 0,98 2,00 6,80 0,8 982,0 115,0 6,54 39,0 378,0 55,0 43,0 123,0 1,10 0,80 1,30 305,0 35,0 576,0 9,00 3,00 Patientn 107 F 1 9-mars-04 1949 13,61 16, 7 16,7 0,81 2,09 7,99 952,7 174,6 3,46 287,4 85,0 33,6 39,0 14,11 21,16 Patient n 108 M I 4-nov-03 957 13,62 15,6 15,6 0,87 1,94 8,04 14,7 1348,6 138,4 7,75 77,0 483,2 455,0 50,4 78,0 80,0 0,93 0,59 1,58 321,7 62,4 37, 85 41,64 C Q Patientn 109 F 1 2-déc-03 1958 7,42 17,1 17,1 0,43 2,25 7,60 82,1 1182,7 133,0 6,90 72,0 381,2 130,0 28,4 47,0 86,0 0,76 0,63 1,21 202,5 335,7 9,86 19,71 C Patient n 109 F 2 9-févr-05 1958 8,34 4,5 4,5 0,85 1,85 2,05 2,20 0,9 949,0 76,0 10,49 63,0 303,0 45,0 42,0 103,0 0,93 -0,71 1,31 18,0 880,0 0,40 C r) I OZ 0'19 9'65 0'00t, O'OZE L6'Z1, 0'8E 0'60L1 6'1 08`9 L6'1 6L'0 b'E1 Cf1 09'01 Sh61 h0-ldas-L Z W If 1.0 tua9ed D 000E 0'19 1'6Z O'Slb 4'116 SZ'II Z'PL 6`86 66'9 S8'1 LL'O 0`Z1 0Z1 bZ'6 5661 b0-t^e-IZ 1 W IÌ,u Iuu9ud t 0 8'99 O'LZ 9'8L 0,0 EL 0'I 00'6E 0L 0'691 6'0 58'11 68'1 (('0 J 6'ZZ b'ZZ 8Z'L Z561 1,O-ldas-E! _ I W 0EI,u IV09ed 00'Zh 00'1- 0'6(1 '9S 6Z'1 OL'O 06'0 O'bZ1 0'11, b'ZS 0'555 0`18Z 01,5 11,'ZS 0'LI 0SZ6 l'1 (6'9 5Z'Z 86'0 9'51 9'SI 8Z'61 861 60-ldas-E1 I d 6Z I,u Ina!led 6Z 'Z 51'II 005 SOI' 69'1 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55,0 Patientn 134 M I 22-oct-03 1938 8, 54 16,5 16,5 1,12 2,18 7,57 72,0 821,1 72,0 9,41 327,0 10,0 49,3 53,0 91,0 0,73 0,72 1,01 414,2 408,7 6,18 Patient n 134 Al 2 0,48 2,41 ii . 1938 7,34 15,4 15,4 7-avr-04 880,9 97,2 7,07 280,1 270,0 38,4 64,0 156,3 Patient n 135^F I 7-avr-03 1933 12,89 18,5 18,5 0,70 2,65 6,98 107,8 844, 1 8,9 92,42 50,0 351,8 235,0 65,1 57,0 95,0 0,95 0,57 1,67 152,7 467,5 6,84 1 Patient n 136 M 1 27-avr-04 1942 13,14 12,7 12,7 1,03 0,92 13,80 0,4 1078,5 40,3 5,68 394,0 295,0 48,7 40,0 255,0 Patient n 136 I M 2 0,54 1, 99 6,43 653,0 66,0 7,89 Patient n 137 F Patient n 138 I 19-oct-04 942 6,91 12,8 2,8 366,0 1080,0 34,0 65,0 43,0 I IB-juin-03 1971 9,10 18,0 18,0 0, 51 2,20 8,18 45,8 1118,7 106,1 8,55 68,0 448,8 185,0 69,1 39,0 88,0 1,07 0, 59 1,81 99,6 510,0 0,50 F 1 27-sept-04 1953 7,35 15,7 15,7 0,47 2,36 6,65 0, 3 897,0 112,0 6,01 440,0 535,0 40,6 40,0 43,0 Patient n 139 F l 2~ 4-avr-05 1938 15,31 19,3 19,3 0,79 2,44 7,91 1,1 729,0 23,0 29,70 385,0 6,00 I -Patient n 140 F I 10-ao0t-04 1960 6,68 10,1 10,1 0,66 1,76 5,74 0,6 1355,0 135,0 8,04 71,0 416,0 252,5 34,1 32,0 106,0 0,96 0,62 1,55 56,6 816,0 7,41 7,41 Patient n 141 F 1 4-nov-03 1971 17,11 11,7 11,7 1,46 1,98 5,91 31,7 1110,3 109,7 8,12 73,0 444,6 210,0 44,9 42,0 90,0 1,01 0,68 1, 48 216,5 257,9 15,27 9,16 Patientn 142 M I 14-sept-04 935 15,17 9,9 9,9 1,53 1,20 8,25 0,6 971,0 84,0 9,56 262,0 327,5 31,5 74,0 38,6 Patient n I43 F I 8-sept-04 1945 14,34 15,2 15,2 0,94 1,78 8,54 0,3 1124,0 29,0 36,76 317,0 510,0 52,4 55,0 27,5 2,11 1,32 5,76 74,3 Patient n 144 F 1 6-janv-04 1966 6,00 7,6 7,6 1097,0 98,7 9,11 54,0 353,4 115,0 27,1 29,0 78,0 0,82 0,72 1,14 33,7 74,4 10,44 8,35 Patientn 145 M I 28-avr-04 1937 11,84 17,0 17,0 0,70 2,34 7,27 877,3 67,2 11,05 302,4 305,0 49,1 72,0 41,9 Patient n 145 M 2 1 I-oct-04 1937 7,45 17,7 17,7 0,42 2,38 7,44 1,9 724,0 73,0 7,92 339,0 770,0 51,0 56,0 11,00 13,00 Patient n 146 F I 25-oct-04 1964 13,11 9,0 9, 0 1,46 2,00 4,50 0,4 1307,0 39,0 31,51 397,0 545,0 38,0 49,0 176,0 Patientn 147 F 1 25-oct-04 1939 10,28 11,5 11,5 0,89 2,22 5,18 0,2 849,0 52,0 14,33 354,0 520,0 43,0 48,0 340,0 Patient n 148 M Patient n 149 F Patient n 150 M Patient n 151 1 25-oct-04 1967 6,96 12,6 2,6 0,55 2,50 5,04 0,5 814,0 39,0 18,87 371,0 675,0 49,0 62,0 50,0 I 8-sept-04 1944 8, 30 14,2 14,2 0,58 2,33 6,09 0,8 995,0 67,0 12,85 324,0 330,0 54,6 41,0 37,7 I 23-mars-05 920 3,21 14,8 14,8 1,11 0,22 1,74 8,51 0,5 1120,0 21,0 51,33 276,0 34,0 0,77 0,53 1,45 134,0 C F 1 28-sept-04 1920 5,10 8,3 8,3 0,61 1,62 5,12 0,1 575,0 2,0 285,50 234,0 620,0 33,0 35,0 59,4 C Patient n 152 F I 25-oct-04 1938 14,65 19,9 9,9 0,74 2,43 8,19 0,6 661,0 34,0 17,44 375,0 695,0 60,0 40,0 1,23 2,63 780,0 41,00 33,00 C C Patient n 153 M 1 23-mars-05 1915 0,40 14,4 14,4 0,46 0,03 1,63 8,83 0,3 967,0 13,0 72,38 234,0 33,0 1,21 0,46 2,63 780,0 Patient n 154 F 1 9-nov-04 943 5,60 15,2 15,2 - 0,37 1,93 7,88 0,3 1063,0 2,0 529,50 338,0 615,0 63,0 48,0 381,0 Patient n 155 M I 21-févr-05 1970 7,24 12,0 12,0 0,53 0,60 1,85 6,49 0,1 878,0 24,0 34,58 409,0 37,0 265,0 Patient n 156 M I 13-sept-04 946 9,33 19,3 19,3 0,48 1,17 16,50 0,2 583,0 11,0 51,00 79,0 262,0 690,0 54,2 79,0 313,0 0,65 0,72 0,90 32,6 207,0 28,50 42,80 Patient n 157 M 1 17-févr-04 1921 5,81 18,6 18,6 0,31 1,72 10,81 1317,0 149,2 6,83 408,8 555,0 43,1 55,0 141,2 Patientn 158 M I 27-janv-04 1959 12,48 12,1 12,1 1,03 1,85 6, 54 0,3 1181,4 141,4 6,36 48,0 393,5 260,0 45,1 46,0 97,0 0,85 0,69 1,23 91,7 413,7 28,00 Patientn 158 M 2 13-juil-05 1959 6,95 10,5 10,5 0,66 1,60 6, 56 1,0 1119,0 114,0 7,82 371,0 31,3 47,0 1490 0,85 Patient n 159 F 1 9-mars-05 1949 11,78 11,3 11,3 0,64 1,04 2,00 5,65 0,3 799,0 9,0 86,78 34,0 371,0 12,00 Patientn 160 F 1 19-mai-04 938 10,78 16,0 16,0 0,67 2,04 7,84 0,4 916,2 30,0 28,52 86,0 236,5 130,0 49,3 31,0 111,0 1,17 0,70 1,67 39,0 629,2 Patient n 160 F 2 6-60-04 1938 12,56 17,0 17,0 0,74 2,27 7,49 0,9 738,0 24,0 28,75 335,0 600,0 72,0 39,0 11,00 0,00 Patientn 161 M I 22-sept-04 1936 8,19 12,8 12,8 0,64 1,62 7,90 0,7 1090,0 12,0 88,83 321,0 865,0 49,0 61,0 70,0 0,56 0,51 1,10 43,0 Patient n 162 F I 10-nov-04 1939 14,63 21,8 21,8 0,67 2,22 9,82 0,6 899,0 112,0 6,03 368,0 365,0 75,0 39,0 217,0 Patientn 163 F I 20-sept-05 1962 9,05 13,3 13,3 0,42 0,68 1,65 8,06 0,6 818,0 175,0 2,67 362,0 70,0 919,0 Patient n 164 M 1 22-oct-03 1943 25,38 14,2 14,2 1,79 1,46 9,73 14,1 858,1 65,4 11,13 73,0 374,9 160,0 49, 3 59,0 95,0 0,79 0,67 1,18 145,5 210,3 584,2 26,76 50,85 Patient n 165 M 1 1-mars-05 1973 11,20 14,2 14,2 1,43 0,79 1,73 8,21 1,3 955,0 87,0 8,98 56,0 205,0 3,90 Patientn 166 F 1 6-juif-04 1923 1,19 18,3 18,3 0,07 1,89 9,68 0,8 901,0 6,0 148,17 434,0 55,0 121,7 Patientn 167 F I 7-avr-04 978 6,30 11,1 11,1 0,57 181 6,13 985,5 15,4 62,03 299,6 55,0 29,1 32,0 77,7 Patientn 168 F I 26-avr-05 1920 2,61 9,9 9,9 0,79 0,26 1,46 0,2 862,0 19, 0 43,37 274,0 37,0 1,27 0,66 1,92 780,0 Patientn 169 F 1 27-sept-04 1951 5,66 12,8 12,8 0,44 1,68 7,62 0,9 737,0 15,0 47,13 65,0 370,0 500,0 37,0 44,0 99,0 0,87 0,59 1,48 34,9 157,0 9,40 17,00 Patient n 169 F 2 22-mars-05 1951 9,65 15,0 15,0 0,75 0,64 1,49 614,0 47,0 11,06 58,0 10,70 16,1)0 Patientn 170 M I 13-juil-04 1954 6,05 15,0 15,0 0,40 2,48 6,05 0,5 982,0 54,0 16,19 367,0 42,8 54,0 163,5 Patient n 170 M 2 8-févr-05 1954 8,59 15,8 15,8 0,54 2,64 5,98 1,3 1094,0 87,0 10,57 335,0 61,0 59,0 38,8 Patientn 171 F 1 7-juin-05 1968 8,46 13,8 13,8 1,44 0,61 1,90 7,26 0,5 874,0 119,0 5,34 420,0 49,0 160,0 1,15 0,77 1,49 271,0 - Patient n 172 F 1 12-oct-04 1947 6,18 15,8 15,8 0,39 2,45 6,45 3,6 1203,0 2,0 599,50 307,0 430,0 58,0 54,0 183,0 Patient n 173 M I 10-mai-05 1948 9,38 14,3 14,3 1, 38 0,66 1,87 7,65 0,3 945,0 56,0 14,88 295,0 43,5 19-1,0 Q Patient dl 7-1 F I 14-déc-04 1931 15,16 12,4 12,4 1,22 1,65 7,52 1,6 842,0 42,0 18,05 327,0 62,4 46,0 218,0 C Patientn 175 M 1 22-oct-03 1955 8,70 8,2 8,2 1,06 1,95 4,20 11,1 1047,2 15,8 64,19 44,0 486,3 365,0 35,8 71,0 80,0 0,92 0,66 1, 39 448,5 189,7 37,98( C Patient n 176 M t I4-avr-04 1953 10,58 16,5 16,5 0, 64 2,32 16,50 0,2 806,2 50,7 13,89 58,0 415,4 550,0 50,0 54,0 123,0 0,89 0, 69 1,29 039 101,9 11,62 33,71 Patient n I77 F 1 13-janv-03 1949 14,73 8,0 8, 0 1,84 1,66 4,82 55,1 807,5 55,2 12,63 89,0 264,2 4,8 27,1 37,0 102,0 0,72 0,58 1,24 290,3 121,0 90,5 10,61 Patient n 177 F 2 15-juil-03 1949 10,50 12,2 12,2 0,86 1,61 7,58 1150,4 7,2 158,01 332,4 110,0 44,2 30,0 15,7 Patient n 178 F I 12-mai-03 1918 0,65 15,9 15,9 0,04 2,52 6,31 24,5 1225, 1 2,9 420,43 67,0 396,8 195,0 64,2 54,0 117,0 1,70 0,69 2,46 647,7 02,9 918,2 13,05 Patient n"179 M 1 29-sept-04 1929 9,14 13,7 13,7 0,67 2,21 6,20 1,0 626,0 55,0 9,38 341,0 595,0 46,0 51,0 317,0 Patient n 179 M 2 28-juin-05 1929 7,83 15 ,6 15,6 0,63 0,50 0,90 17,33 1,8 597,0 47,0 10,70 272,0 63,0 198,0 Patient n 180 M I 25-août-03 1943 7,76 21,1 21,1 0,37 2,60 8,11 91,7 1025,8 159,2 4,44 51,0 453,0 210,0 58,9 60,0 1130 0,62 0, 63 0,98 279,0 164,1 -139 Patient n 180 M 2 3-oct-03 1943 0,12 29,5 29,5 0,00 3,58 8,24 1190,0 138,9 6,57 436,3 345,0 66,0 52,0 57,6 Patient n 180 M 3 23-juin-04 1943 4,78 24,2 24,2 0,20 2,98 8,12 0,6 780,0 46,0 14,96 366,0 58,0 81,9 Patient n"181 M I 17-févr-04 1941 2,22 15,0 15,0 0,15 1,56 9,61 0,1 1320,7 109,7 10,04 55,0 444,6 425,0 35,1 53,0 106,0 0,94 0,73 1,29 89,5 1-17,9 18,64 13,05 Patient n 182 M 1 9-juin-04 1939 12,79 11,2 11,2 1,14 1,89 5,93 0,5 988,0 5,0 195,60 370,0 345,0 13,8 79,7 Patient 0 183 F I 21-janv-04 1940 14,02 20,6 20,6 0,68 2,92 0,4 808,8 16,4 47,44 41,0 353,4 415,0 55,2 56,0 106,0 1,02 0,57 1,79 108,5 153,2 11,49 18,39 Patient n 184 F I 4-mai-04 1949 11,32 15,2 15,2 0,74 2,43 6,26 937,6 47,4 17,78 38,0 356,3 95,0 40,0 24,0 166,0 131,4 Patient n I84 F 2 10-nov-04 1949 7,27 15,1 15,1 0,48 2,20 6,86 3,2 940,0 67,0 12,03 345,0 495,0 53,0 30,0 43,0 Patient n 185 M 1 27-juil-04 1936 4,06 27,6 27,6 0,15 2,21 12,49 0,5 958,0 101,0 7,49 46,0 359,0 390,0 47,6 42,0 169,0 1,00 0,80 1,25 61,8 #### 6,79 7,47 Patient n I85 M 2 20-oc1-04 1936 10,99 13,0 13,0 0,85 1,67 7,78 1,3 1004,0 76,0 11,21 48,0 310,0 540,0 40,0 39,0 123,0 0,80 0,63 1,27 41, 0 90#0 12,00 23,00 Patient n 186 F 1 17-févr-04 1947 14,66 13,5 13,5 1,09 1,18 11,44 0,2 1001,1 65,8 13,23 64,0 303,0 320,0 37,6 36,0 72,0 0,92 0, 52 -1,00 47,7 #### 13,89 12,50 Patient n 187 F 1 27-juil-04 1937 7,62 15,4 15,4 0,49 2,39 6,44 0,7 803,0 38,0 19,13 49,0 377,0 525,0 30,1 63,0 79,0 0,77 0,52 1,48 72,4 9609 14,58 23,33 Patient n 188 F 1 25-mai-04 1956 9, 48 14,1 14,1 0,67 2,36 5,97 1074,3 47,7 20,51 65,0 399,4 225,0 34,7 43,0 103,0 56,2 18,33 29,33 Patient n 188 F 2 14-déc-04 1956 12,76 14,8 14,8 0,86 1,65 8,97 0,3 814,0 10,0 79,40 440,0 48,0 36,0 14,00 Patient n I89 M 1 I-sept-04 1944 7,41 12,4 12,4 0,60 2,00 6,20 0,8 766,0 15,0 49,07 337,0 480,0 47,4 66,0 32,4 Patient n 190 F I 23-mars-05 1921 1,20 16,4 16,4 0, 76 0,07 1,98 8,28 0,2 782,0 2,0 389,00 256,0 40,0 0,97 0,46 2,1 I 501,0 Patient n 191 F I 31-août-04 1950 6,50 13,2 13,2 0,49 1,86 7,10 1017,0 26,0 37,12 269,0 342,5 47,5 37,0 33,4 Patient n 192 M 1 S-mai-04 1947 7, 12 33,9 33,9 0,21 2,50 13,56 717,2 76,2 7,41 83,0 414,9 230,0 43,0 163,0 0, 99 0,76 1,30 404,1 Patient n 192 M 2 14-juin-05 1947 6,01 37,0 37,0 0,16 3, 08 12,01 0,3 369,0 30,0 10,30 432,0 66,0 81,0 00 Patient n"I93 F I 8-févr-05 1951 10,89 11,7 11,7 0,93 1,80 6,50 0,8 897,0 140,0 4,41 366,0 52,0 55,0 199,0 Patient n 194 F 1 9-févr-05 1939 11,57 20,3 20,3 1,11 0,57 2,44 8, 32 1,0 977,0 57,0 15,14 68,4 87,0 5,600 Patient n l94 F 2 5-juil-05 1939 10,51 19,4 19,4 0,54 2,34 8,29 2,7 897,0 16,0 54,06 347,0 70,0 341,0 Patient n 195 M I 9-mars-05 1967 8,01 10,9 10,9 0,58 0,73 1,76 6,19 0,1 966,0 17,0 54,82 34,0 114,0 Patient n I96 F I 23-nov-04 943 14,32 12,5 2, 5 1,15 2,09 5,98 0,4 1131,0 13,0 85,00 333,0 57,0 31,0 377,0 Patient n 197 M 1 11-janv-05 1964 9,15 16,0 16,0 0,57 1,41 11,35 0,7 813,0 28,0 27,04 47, 0 556,0 52,4 35,0 119,0 0,71 0,54 1,32 27,9 7,22 Patient n 198 M I 22-déc- 04 974 7,91 9,9 9,9 0,80 1,46 6,78 0,2 770,0 17,0 43,29 49,0 417,0 28,2 63,0 92,0 1,20 0,76 1,58 43,3 306,0 9,22 Patient n 199 F 1 12-mai-04 946 13,09 12,2 2,2 1,07 1,47 8,30 960,4 85,8 9,19 54,0 374,1 310,0 42,4 48,0 127,0 164,3 Patient n 200 M I 19-mai-04 946 9,72 12,6 12,6 0,77 1,78 7,08 913,1 9,2 97,57 49,0 364,3 200,0 29,8 49,0 118,0 47,4 Patient n 201 F 1 19-oct-04 1939 10,60 11,3 11,3 0,94 2,16 5,23 1,7 981,0 114,0 6,61 44,0 312,0 910,0 35,0 60,0 89,0 1,11 0,59 1,88 69,0 67,0 900 Patient n 201 F 2 29-mars-05 1939 9,64 15,6 5,6 0,97 0,62 1,96 0,8 1258,0 92,0 11,67 76,0 278,0 47,0 60,0 93,0 0,70 0,46 1,52 376,0 55,0 220,0 12,00 8,00 Patient n 202 F 1 27-oct-04 1948 16,30 13,2 13,2 1,23 2,26 5,84 0,4 925,0 52,0 15,79 357,0 315,0 48,0 32,0 529,0 Patient n 203 M I 9-juin-04 1950 6,74 15,6 15,6 0,43 2,34 6,67 0,2 931,0 10,0 91,10 360,0 615,0 20,7 120,2 Patient n 204 F 1 9-juin-04 1954 7,17 20,8 20,8 0,34 2,76 7,54 0,4 894,0 5,0 176,80 61,0 377,0 465,0 73,8 54,0 123,0 0,93 0,77 1,21 117,3 222,0 4,20 1,68 Patient n 205 F 1 6-déc-04 . 1931 12,70 15,6 15,6 0,81 1,86 8, 39 0,3 308,0 65,0 2,74 299,0 60,0 34,0 417,0 Patient n 206 M 1 4-janv-05 1931 7,90 15,0 15,0 0,53 1,87 8,02 0,2 1229,0 2,0 612,50 305,0 57,3 71,0 218,0 Patient n 207 M I 19-mai-04 1928 7,19 13,3 13,3 0,54 1,38 9,64 1429,5 108,5 11,17 56,0 351,7 325,0 31,8 45,0 101,0 51,1 Patient n 208 F I 27-avr-04 1954 8,72 19,6 19,6 0,44 1,77 11,07 0,3 840,4 140,0 4,00 67,0 449,7 215,0 74,4 29,0 138,0 0,97 0,85 1,14 325,2 143,0 19,76 59,29 Patient n 209 F 1 1 1 -oct-04 1952 9,36 13,1 13,1 0,71 2,23 5,87 1,5 760,0 26,0 27,23 371,0 330,0 33,0 8,00 12,00 Patient n 210 F 1 23-mars-05 1926 10,58 13,3 13,3 0,79 0,80 1,24 10,73 0,5 622,0 6,0 101,67 304,0 34,0 0,89 0,43 2,07 341,0 Patient n 211 F 1 6-juil-04 1989 10,38 14,4 4,4 0,72 2,33 6,18 0,5 810,0 100,0 6,10 69,0 468,0 46,0 103,0 0,91 0,65 1,40 84,4 827,0 11, 90 22,62 Patient n 2I2 F 2 21-déc-04 1989 12,28 17,6 17,6 0,70 2,14 8,22 1,8 891,0 9,0 97,00 277,0 37,1 52,0 6,70 Patient n 213 M 1 5-oct-04 947 8,78 16,3 16,3 0,54 2,02 8,07 0,6 868,0 57,0 13,23 45,0 329,0 990,0 58,0 40,0 140,0 0,97 0,86 1,13 64,0 17.1,0 15,30 23,00 Patient n 214 M I I2-nov-03 1950 10,61 8,6 8,6 1,23 1,60 5,38 61,9 1091,6 67,7 14,11 66,0 160,0 46,0 89,0 0,80 0,71 1,13 156,3 55,5 8,31 6,65 Patient n 2I4 M 2 I-juin-04 1950 8,23 10,8 10,8 0,76 1,69 6,39 1124,0 39,1 26,74 522,0 290,0 32,7 45,0 54, 3 Patient n 215 F 1 21-avr-04 1930 8,57 12,2 12,2 0,70 2,32 5,26 650,7 8,4 75,10 409,0 555,0 28,2 63,0 397,3 Patient n 2I5 F 2 7-sept-04 1930 12,72 13,0 13,0 0,98 2,19 5,90 0,9 999,0 34,0 27,38 257,0 475,0 66,0 66,0 54,7 0 Patient n 216 F 1 7-sept-04 1947 2,23 20,8 20,8 0,11 2,10 10,00 0,2 1109, 0 25,0 42,36 256,0 445,0 71,0 54,0 88,0 C Patient n 2I7 F 1 31-mars-04 1946 7,31 17,1 17,1 0,43 2,51 6,81 0,4 882,6 64,5 11,69 62,0 440,8 145,0 42,0 52,0 102,0 1,03 0,59 1,75 112,9 86,0 8,60 17,13 •' C t Patient n 217 F 2 13-srpt-04 946 6,53 17,8 17,8 0,37 2,15 8,28 0,6 685,0 22,0 29,14 395,0 435,0 66,2 45,0 0,63 51,5 Patient n 218 F 1 23-mai-03 944 9,78 10,5 10,5 0,93 1,71 6,14 44,9 1633,8 52,9 28,90 42,0 432,2 195,0 66,7 43,0 98, 0 1,29 0,70 1,84 138,0 338,4 Patient n 219 F I 18-mai-05 972 10,22 13,3 13, 3 0,68 0,77 1,69 7,90 1,3 863,0 132,0 4,54 389,0 40,0 394,0 Patient n 220 M 1 28-juin-05 1973 10,31 8,6 8,6 0,50 1,20 1,76 4,89 0,3 822,0 183,0 2,49 383,0 40,0 166,0 Patient n 221 F 1 15-sept-04 1943 11,78 17,5 17,5 0,67 2,02 8,66 1,4 735,0 54,0 11,61 50,0 278,0 322,5 69,3 41,0 73,0 0,75 0,64 1,17 26,5 398,0 19,00 11,35 Patient n 22I F 2 8-févr-05 943 12,65 15,1 15,1 0,84 2,02 7,47 1,9 954,0 103,0 7,26 373,0 54,0 47,0 0,50 Patient n 222 M 1 6-oct-04 1941 10,09 12,3 12,3 0,82 2,13 5,78 0,6 885,0 102,0 6,68 316,0 240,0 60,0 41,0 348,0 Patient n 222 M 2 22-mars-05 1941 9,68 14,7 14,7 0,97 0,66 1,89 7,78 1,6 773,0 8,0 94,63 36,0 367,0 Patient n 223 F 1 26-oct-04 1935 13,53 15,9 15,9 0,85 2,04 7,79 0,5 955,0 135,0 5,07 555,0 65,0 47,0 373,0 Patient n 224 M I 21-sept-04 1960 12,07 12,1 12,1 1,00 1,96 6,17 0,9 685,0 53,0 10,92 347,0 535,0 51,1 54,0 32,4 Patient n 225 F I 21-sept-04 1946 15,74 15,8 15,8 1,00 2,02 7,82 0,8 1138,0 67,0 14,99 324,0 270,0 65,7 40,0 122,0 0,99 0,82 1,21 35,4 Patient n 226 F I I-sept-04 1963 4,51 11,3 11,3 0,40 2,05 5,51 0,7 925,0 65,0 12,23 391,0 420,0 37,7 36,0 25,7 Patient n 227 M I 23-juin-03 1930 1,12 19,4 19,4 0, 06 2,42 8,02 82,8 1033,5 84,9 10,18 54,0 304,9 255,0 62,9 61,0 100,0 0,92 0,61 1,51 896,5 465,7 11,86 15,42 Patient n 228 M 1 14-sept-04 1943 7,37 12,5 12,5 0,59 1,70 7,35 0,5 778,0 44,0 15,68 278,0 382,5 40,8 54,0 28,3 Patient n 229 F 1 14-sept-04 1946 11,50 14,8 14,8 0,78 2,00 7,40 0,7 732, 0 23,0 29,83 308,0 492,5 64,9 28,0 40,7 Patient n 230 F 1 4-janv-05 1946 8,86 15,2 15,2 0,58 2,40 6,33 0,2 710,0 11,0 62,55 327,0 61,3 57,0 25,80 Patient n 231 M I 7-déc-04 1925 14,71 13,5 13,5 1,09 2,34 0,5 1038,0 2,0 517,00 338,0 29,3 43,0 90,0 1,07 0,63 1,70 429,0 Patient n 231 M 2 3-mai-05 1925 11,65 16,1 16,1 2,28 0,72 2,39 2,4 1123,0 111,0 8,12 68,0 281,0 Patient n 232 F I 27-avr-04 1964 3,42 8,9 8,9 0,38 1,54 5,78 1178,8 127,5 7,25 462,3 200,0 24,2 39,0 174,0 Patient n 233 M I 14-avr-04 1931 3,79 13,1 13,1 0,29 2,15 6,09 0,3 1029,0 95,3 8,80 32,0 316,3 605,0 30,4 50,0 98,0 0,92 0,68 1,35 99,6 454,3 11,10 9,99 Patient n 233 M 2 29-sept-04 1931 6,39 12,3 12,3 0,52 2,14 5,75 0,5 1239,0 84,0 12,75 341,0 900,0 49,0 43,0 85,0 Patient n 234 F 1 29-sept-04 1938 6,31 19,9 19,9 0, 32 2,99 6,66 0,5 769,0 122,0 4,30 385,0 790,0 75,0 64,0 419,0 Patient n 235 F 1 10-août-04 1943 9,54 15,4 15,4 0,62 2,15 7,16 0,4 895,0 64,0 11,98 76,0 376,0 452,5 45,0 49,0 129,0 1,42 0,82 1,73 106,1 185,0 9,25 6,48 Patient n 236 F I 26-mai-04 1963 9,41 12,1 12,1 0,78 2,43 4,98 1255,3 61,3 18,47 77,0 406,2 205,0 65,7 36,0 113,0 0,85 0,72 1,18 51,5 Patient n 236 F 2 I4-déc-04 1963 13,31 11,1 11,1 1,20 2,21 5,02 1,4 1045,0 22,0 45,50 395,0 47,0 40,0 265,0 00 Patient n 237 F 1 3-janv-03 1970 8,23 13,1 13,1 0,63 2,10 6,24 36,2 1275,5 86,3 12,78 60,0 430,7 3,4 46,7 39,0 113,0 0,82 0,55 1,49 217,8 100,9 9,53 11,44 Patient n 238 Al I 15-sept-04 1931 10,05 13,2 13,2 0,76 1,62 8,15 0,6 709,0 127,0 3,58 55,0 284,0 740,0 53,7 50,0 83,0 0,68 0,57 1,19 34,0 1112,0 14,60 13,17 - - o X) Patient n 238 M _ 9-lévr-05 1931 10,91 14,5 14,5 0,54 0,75 1,60 9,06 0,6 1145,0 123,0 7,31 46,0 - - - 84,0 Patient n 239 F 1 14-juin-05 1946 7,44 10,9 10,9 0,74 0, 68 1,93 5,65 0,5 649,0 12,0 52,08 328,0 36,0 425,0 Patient n 240 M I 5-juil-05 1947 10,53 17,8 17,8 0,53 0,59 1,93 9,22 0,8 815,0 54,0 13,09 35,0 380,0 59,0 84,0 170,0 1,05 0,66 1,59 291,0 43,0 105,0 3,00 5,00 Patient n 24I F 1 21-avr-04 1944 9,57 12,1 12,1 0,79 1,95 6,20 0,4 976,8 51,8 16,85 54,0 444,6 245,0 28,7 39,0 23,4 0,45 0,38 1,18 296,0 153,7 6, 78 4,07 Patient n 241 F 2 5-oct-04 1944 3,98 12,7 12,7 0,31 0,83 15,30 0,5 697,0 44,0 13,84 361,0 640,0 56,0 15,0 38,0 Patient n 242 M I 15-sept-04 1956 13,65 11,5 11,5 1,19 2,09 5,50 1,0 821,0 40,0 18,53 28,0 259,0 502,5 33,3 43,0 86,0 0,82 0,58 1,41 35,8 262,0 19,70 45,30 Patient n 243 M 1 27-avr-04 1939 11,56 17,3 17,3 0,67 1,98 8,74 899,1 91,7 7,81 384,6 780,0 66,7 76,0 368,9 Patient n 244 F 1 20-déc-03 1921 7,96 12,9 12,9 0,62 1,87 6,90 153,2 1027,7 13,8 72,53 47,0 475,6 8,8 52,0 55,0 73,0 1,18 0,62 1,90 34,8 171,5 11,71 26,93 Patient n 245 F 1 25-août-03 1950 8,03 14,4 14,4 0,56 1,66 8,68 38,0 811,8 111,5 5,28 42,0 431,5 211,0 50,0 40,0 78,0 1,05 0,47 2,23 79,4 586,9 4,47 5,81 Patient n 246 F 1 29-nov-04 1951 8,65 16,3 16,3 0,53 2,78 1,7 916,0 23,0 37,83 340,0 54,0 25,0 351,0 Patient n 246 F 2 17-mai-05 1951 10,30 19,4 19,4 0,53 2,48 7,82 2,2 912,0 56,0 14,29 372, 0 64,0 378,0 Patient n 247 M I 7-sept-04 1953 8,11 17,0 17,0 0,48 2,10 8,09 0,9 1349,0 58,0 21,26 326,0 330,0 56,0 50,0 79,8 Patient n 248 F 1 6-déc-04 1931 6,82 17,2 17,2 0,40 1,80 0,7 802,0 2,0 399,00 428,0 36,0 626,0 Patient n 249 M 1 5-oct-04 1931 14,23 39,6 39,6 0,36 2,36 16,78 0,7 779,0 29,0 24,86 49,0 289,0 1065,0 92,0 48,0 196,0 0,98 0,60 1,63 73,0 111,0 23,00 14,00 Patient n 250 F 1 5-oct-04 1953 11,91 16,0 16,0 0,74 1,94 16,00 0,9 795,0 58,0 11,71 350,0 385,0 70,0 19,0 289,0 Patient n 251 M I 22-mai-03 1957 9,27 12,9 12,9 0,72 2,21 5,84 156,5 1229,5 61,3 18,07 65,0 342,0 385,0 71,6 64,0 115,0 1,29 0,64 2,02 152,7 26,8 27,00 21,60 Patient n 251 M 2 14-oct-03 1957 11,96 14,6 14,6 0,82 1,74 8,39 737,8 112,5 4,56 400,7 300,0 39,8 77,0 183,6 48,83 171,03 Patient n 251 M 3 9-mars-04 1957 13,21 10,4 10,4 1,27 1,72 6,05 822,0 121,2 4,78 229,9 580, 0 16,7 65,0 87,5 28,50 39,92 Patient n 251 M 4 25-oct-04 1957 8,44 11,5 11, 5 0,73 1,79 6,43 1,2 1088,0 36,0 28,22 364,0 1240,0 45,0 93,0 36,00 71,00 Patient n 252 M I I-sept-04 1965 7,29 13,8 13,8 0,53 1,83 7,54 1,1 957,0 53,0 16,06 361,0 257,5 47,8 29,0 24,7 Patient n 253 F I I2-mai-03 1958 11,09 22,9 22,9 0,48 1,20 19,08 133,2 1059,4 2,5 415,10 60,0 438,4 160,0 72,0 19,0 129,0 1,60 0,61 2,62 584,3 67,9 863,3 16,53 4,96 Patient n 254 F I 13-avr-04 1958 9,58 14,0 14,0 0,68 1,79 7,93 940,4 138,2 4,81 477,3 55, 0 34,7 31,0 80,0 Patient n255 F I 21-sept-04 1940 7,10 21,8 21,8 0,33 1,47 14,83 0,9 757,0 75,0 8,09 307,0 375,0 26,0 26,0 15,00 12,28 Patient n 256 M I 6-oct-04 1946 6,46 15,2 15,2 0,43 2,16 7,04 0,1 757,0 10,0 73,70 31,0 344,0 1115,0 63,0 73,0 110,0 0,74 0,69 1,07 70,0 315,0 11,00 Patient n 257 F 1 25-juil-05 1946 13,71 15,0 15,0 0,94 0,91 1,39 10,79 1,1 651,0 32,0 18,34 301,0 63,0 222,0 Patient n 288 F I 10-mai-04 1929 11,49 19,1 19,1 0,60 2,40 7,96 1129,7 99,3 9,38 45,0 384,9 330,0 50,7 51,0 106,0 159,6 C Patient n 259 F 1 13-sept-04 1960 9,77 13,9 13,9 0,70 2,59 5,37 0,7 858,0 63,0 11,62 292,0 150,0 59,0 80,0 107,0 0,68 0,57 1,19 47,5 G C Patient n 260 F I 4-nov-03 1951 3,88 14,6 14,6 0,95 2,07 7,05 36,0 802,2 121,6 4,60 69,0 414,9 250,0 48,4 45,0 108,0 0,95 0,75 1,27 371,7 955,0 14,46 14,16 Patient n 260 F 2 7-avr-04 1951 0,06 16,4 16,4 0,61 2,05 8,00 914,7 89,2 8,25 269,5 515,0 47,1 48,0 101,6 Patient n 26I F 1 4-mai-04 1929 1, 71 19,8 19,8 0,59 2,57 7,70 866,9 19,0 43,55 32,0 282,9 255,0 64,7 37,0 133, 0 137,8 Patient n 262 F 1 18-juin-03 1941 0,86 10,5 10,5 1,03 1,49 7,05 1187,0 133,1 6,92 495,0 61,1 83,0 0,81 0,68 1,19 206,1 304,1 1179,2 Patient n 262 F 2 4-nov-03 1941 16,13 11,6 11,6 1,39 1,64 7,07 662,4 9,7 66,36 368,8 485,0 50,4 73,0 457,0 Patient n 262 F 3 19-mai-04 1941 10,03 18,5 18,5 0,54 1,44 12,85 906,0 12,1 72,81 80,0 332,2 605,0 55,3 55,0 134,0 85,9 Patient n 263 F t 26-1évr-03 1943 13,30 25,3 25,3 0,53 1,87 13,53 81,6 975,9 32,3 28,22 68,0 383,0 155,0 68,7 47,0 186,0 1,42 0,95 1,49 261,9 23,6 693,8 6,30 11,97 Patient n 264 F I 23-mars-05 1900 4,76 11,7 11,7 0,54 0,41 1,52 7,70 0,3 818,0 5,0 161,60 267,0 27,0 0,81 0,49 1,65 373,0 Patient n 265 F I l9-avr-05 1936 16,65 15,5 15,5 0,77 1,07 2, 17 7,14 0,2 944,0 35,0 24,97 30,0 91,0 0,95 0,61 1,56 421,0 Patient n 266 F 1 21-juin-05 1959 11,27 13,2 13,2 1,01 0,85 1,86 7,10 0,8 733,0 42,0 15,45 328,0 37,0 485,0 Patient n 267 F 1 12-mai-03 1955 12,45 18,1 18,1 0,69 2,21 8,19 1311,0 2,6 508,10 240,0 61,6 128,0 1,19 0,91 1,31 396,7 52,4 918,2 Patient n 268 M I I-mars-05 1946 5,07 10,6 10,6 1,19 0,48 1,41 7,52 0,2 759,0 16,0 45,44 94,0 389,0 Patient n 269 F I 6-sept-04 1937 19,15 12,0 12,0 1,60 2,03 5,91 1,1 1426,0 104,0 11,71 304,0 582,5 42,2 56,0 72, 6 Patient n 270 M 1 12-oct-04 1934 8,41 15,8 15,8 0,53 2,18 7,25 0,4 1035,0 88,0 9,76 358,0 1230,0 60,0 94,0 94,0 Patient n27! F 1 I3-avr-04 1937 9, 94 12,9 12,9 0,77 3,10 4,16 837,8 57,3 12,62 485,4 170,0 37,6 35,0 152,7 Patient n 272 M I 25-août-03 1971 11,5 11,5 0,00 2,26 5,09 9,9 1195,5 65, 1 16,37 17,0 217,5 440,0 42,4 78,0 53,0 1,02 0,56 1,82 192,7 71,5 26,44 37,02 Patient n273 F 1 25-août-03 1959 25,82 18,4 18,4 1,40 2,48 7,42 55, 6 1123,7 13,6 80,57 41,0 453,1 100,0 50,4 54,0 70,0 1,00 0,69 1,45 229,3 524,0 3,42 2,05 Patient n 274 F I20-sept-04 1950 13,81 16,7 16,7 0,83 2,35 7,11 1,1 639,0 20,0 29,95 63,0 292,0 510,0 64,0 41,0 132,0 1,29 0,62 2,08 49,3 309,0 9,20 4,60 Patient n 275 M 1 16-juin-04 1938 7,52 19,9 19, 9 0,38 2,08 9,57 0,3 655,0 57,0 9,49 340,0 825,0 44,4 88,0 55,2 Patient n 276 F 1 I6-juin-04 1945 6,74 19,1 19,1 0,35 2,62 7,29 0,8 848,0 26,0 30,62 501,0 245,0 43,1 40,0 76,9 Patient n 277 M I 6-déc-02 1955 7,96 7,7 7,7 1,03 1,81 4,25 1048,2 3,2 323,52 7,3 51,1 103,0 200,0 308,6 Patient n 277 M 2 12-mai-03 1955 7,41 11,9 11,9 0,62 1,49 7,99 1027,6 1,2 833,41 451,2 240,0 58,0 40,0 54,9 Patient n 278 F I 2-nov-04 1947 9,54 12,8 12,8 0,75 1,84 0,4 1117,0 112,0 7,97 322,0 400,0 51,0 34,0 858,0 Patient n 279 M 1 9-mars-05 1954 8,95 9,1 9,1 0,91 0,98 1,84 4,95 0,3 938,0 77,0 10,18 49,0 359,0 32,0 46,0 92,0 0,74 0,59 1,25 306,0 29,0 886,0 12_.0011~ Patient n'280 M 1 14-oct-03 1928 12,53 12,4 12,4 1,01 2,24 5,54 38,4 901, 2 116,3 5,75 62,0 421,3 110,0 39,3 52,0 63,0 1,27 0,64 198 243,0 115,9 12, 34 23,44 j V` Patient n 28I F I 6-janv-04 1956 17,73 22,9 22,9 0,77 2,69 8,51 82,3 952,2 115,4 6,25 44,0 288,5 220,0 51,1 38,0 116,0 1,35 0,94 144 612 259,5 12,00 27,60 C Patient n 282 F 1 I8-juin-03 1956 14,88 8,5 8,5 1,75 1,75 4,86 1058,5 4,5 233,75 210,0 59,8 39,0 151,0 649,8 G C Patient n 283 F I3-avr-04 925 8,08 18,4 18,4 0,44 2,43 7,57 962,4 62,4 13,43 402, 5 350,0 34,2 61,0 119,9 Patient n 284 F I 22-déc-04 1981 6,37 9,4 9,4 0,68 2,02 0,2 829,0 10,0 80,90 366,0 21,8 31,0 1122,0 Patient n 285 F 23-févr-05 956 14,63 14,3 4,3 0,65 1,02 1,61 0,4 686,0 2,0 341,00 55,1 565,0 Patient n 286 F 25-janv-05 1964 14,24 18,1 18,1 0,79 2,45 7,39 0,7 871,0 5,0 172,20 320,0 55,6 45,0 219,0 Patient n 287 F I 25-janv-05 934 11,76 14,4 14,4 0,82 2,30 6,26 0,7 810,0 127,0 4,38 322,0 60,4 38,0 200,0 Patient n 287 F 2 21-juin-05 934 11,32 15,4 15,4 1,16 0,74 2,43 6,34 0,8 744,0 84,0 6,86 310,0 52,0 345,0 Patient n 288 F 1 15-janv-04 1941 14,74 5,1 15,1 0,98 2,12 7,12 0,2 1058,4 43,2 22,49 69,0 390,9 185,0 46,7 43,0 87,0 0,85 0,86 0,99 73,6 176,6 7,17 0,75 Patient n 289 F I 12-mai-04 1961 13,13 13,7 13,7 0,96 1,53 8,95 719,9 86,1 6,36 41,0 401,4 215,0 32,9 29,0 114,0 101,2 Patient n 290 M 1 29-juin-04 1940 7,58 14,7 14,7 0,52 2,30 6,39 0,5 1000,0 96,0 8,42 60,0 409,0 55,0 84,0 0,87 0,59 1,48 98,2 1005,0 12,49 Patient n 291 F 1 15-sept-04 1949 1,67 7,9 7,9 0,21 1,54 5,13 0,4 792,0 10,0 77,20 353,0 395,0 28,4 38,0 32,0 Patient n 292 M 1 23-mars-05 1922 3,86 14,3 14,3 0,48 0,27 2,13 6,71 0,2 835,0 10 833,00 285,0 57,0 0,61 0,32 1,91 444,0 Patient n 293 F I 28-sept-04 1935 8,78 15,9 15,9 0, 55 2,42 6,57 1,8 828,0 40,0 18,70 397,0 665,0 52,0 43,0 57,4 Patient n 294 F 1 I 1-oct-04 1959 10,14 16,0 16,0 0,63 2,02 7,92 0,5 724,0 7,0 101,43 44, 0 340,0 305,0 26,0 99,0 0,96 0,65 1,48 55,0 24,00 Patient n 295 F 1 28-avr-04 1929 13,33 4,8 14,8 0,90 1,95 7,59 781,3 25,9 28,13 334,0 505,0 54,0 55,0 44,3 Patient n 295 F 2 I I-oct-04 1929 8,64 14,9 4,9 0,58 2,17 6,87 1,3 713,0 46,0 13,50 303,0 620,0 41,0 56,0 12,00 14,00 Patient n 296 F I 27-sept-04 1974 4,80 9,2 9,2 0,52 1,44 6,39 0,2 953,0 139,0 4,86 314, 0 260,0 38,0 8,80 6,20 Patient n 297 F I 11-mai-04 962 13,86 11,6 11,6 1,19 1,15 10,09 1056,9 50,1 19,11 36,0 446,9 130,0 35,3 27,0 132,0 165,5 Patient n 297 F 2 23-nov-04 1962 12,82 8,4 8,4 1,53 1,36 1,4 966,0 22,0 41,91 272,0 44,0 32,0 486,0 102,0 Patient n 298 M I 29-oct-03 1951 5,31 18,7 18,7 0,28 2,10 8,91 19,1 782,3 29,2 24,79 42,0 439,0 85,0 50,0 58,0 87,0 0,92 0,65 1,42 258,7 92,6 5,82 7,56 Patient n 299 F I 9-sept-03 957 10,74 26,7 26,7 0,40 2,43 10,99 12,0 887,0 193,0 2,59 68,0 440,4 150,0 64,9 72,0 111,0 L08 0,69 1,57 438,5 103,7 5,51 4,96 Patient n 300 F 1 2-mars-04 1968 15,70 18,4 8,4 0,85 2,43 7,57 949,3 68,6 11,84 266,1 260,0 39,6 39,0 291,2 Patient n 300 F 2 26-oct-04 1968 18,99 17,8 17,8 1,07 2, 46 7,24 1,2 1110,0 25,0 42,40 362,0 635,0 62,0 42,0 35,0 Patient n 30I F 1 15-juil-03 1935 10,46 16,9 16,9 0,62 1,35 12,52 1040,0 12,2 83,60 407,8 345,0 55,6 31,0 159,5 459,0 Patient n 302 F I 14-avr-04 1933 8,16 0,5 10, 5 0,78 1,47 7,14 660,9 43,8 13,08 391,3 440,0 23,3 65,0 40,1 Patient n 302 F 2 17-nov-04 1933 11,86 13,1 13,1 0,91 1,64 7,99 1,0 778,0 3,0 257,33 274, 0 870,0 42,0 61,0 690,0 C C Patient n 303 F I 27-juif-04 1948 13,40 8,5 8,5 1,58 1,37 6,20 0,3 760,0 53,0 12,34 405,0 440,0 35,0 57,0 65,0 4 C Patient n 304 F I 23-févr-05 1949 17,27 11,9 11,9 1,45 1,87 6,36 0,5 886,0 38,0 21,32 402,0 56,4 34,0 531,0 8,90 (, C Patient n 305 F 1 I-mars-05 975 12,21 11,3 11,3 1,20 1,08 1,84 6,14 1,9 797,0 6,0 130,83 1,3 773,0 Patient n 306 F I 14-avr-04 1943 7,46 18,8 18,8 0,40 2,98 6,31 1102,0 110,4 7,98 334,6 160,0 58,9 46,0 225,1 Patient n 307 F 1 21-déc-04 1981 11,57 12,6 12,6 0,92 1,70 7,41 0,5 1177,0 27,0 41,59 324,0 32,2 40,0 11,35 Patient n`308 F 1 13-avr-04 1941 6,80 21,5 21,5 0,32 2,77 7,76 1,1 771,1 66,3 9, 63 88,0 402,5 510,0 46,0 67,0 168,0 1,04 0,67 1,55 107,6 424,8 9,45 0,40 Patient n 708 F 2 5-oct-04 1941 6,74 18,1 18,1 0,37 1,25 14,48 2,0 827,0 74,0 9,18 295,0 1055,0 65,0 28,0 64,0 Patient n 309 M 1 31-aoùt-04 1937 11,08 14,4 14,4 0,77 1,88 7,66 1,1 968,0 50,0 17,36 403,0 267,5 47,6 47,0 108,0 0,77 0,68 1,13 24,0 Patient n 310 F 26-sept-05 1961 16,9 16,9 1,13 0,00 2,10 8,05 1,6 816,0 4,0 202,00 357,0 53,0 267,0 Patient n 311 F I 6-juif-04 1965 6,13 10,3 10,3 0,60 1,25 8,24 0,6 750,0 23,0 30,61 542,0 26,0 77,8 Patient n 312 61 ] 1 19-mai-04 1947 ' 2,58 13,8 13,8 0,19 2,35 5,87 0,3 1146,6 10,4 108,78 85,0 240,8 360,0 39,1 60,0 109,0 0,88 0,73 1,20 60,0 1295,0 1 Patient n 313 M I 21-févr-05 963 9,99 13,5 13,5 1,15 0,74 1,60 8,44 0,5 847,0 28,0 28,25 71,0 360,0 40,0 54,0 108,0 0,97 0,63 1,54 290,0 220 642,0 5,00 1 Patient n4314 1 13-avr-04 955 11,09 11,6 11,6 0,96 1,80 6,44 766,3 27,8 25,55 493,5 170,0 23,8 28,0 65,6 Patient n 315 F I 21-avr-04 1960 10,95 18,6 18,6 0,59 2,07 8,99 0,8 825,9 40,4 18,43 41 0 432,5 370,0 57,3 64,0 72,0 0,75 0,53 1,42 210,7 06611 8,60 7,74 Patient n 315 F 2 26-oct-04 1960 13,90 12,9 12,9 1,08 1,78 7,25 1,0 1302,0 99,0 11,15 347,0 840,0 54,0 65,0 32,0 Patient n 316 M I 21-avr-04 1952 7,90 13,5 13,5 0,59 2,24 6,03 1153,5 150,4 5,67 476,2 410,0 34,0 62,0 447,9 r Patient n 316 M 2 26-oct-04 1952 8,91 13,1 13,1 0,68 2,48 5,28 0,9 1317,0 6,0 217,50 359,0 905,0 51,0 67,0 55,0 Patient n 317 M 1 6-déc-04 1941 8, 10 19,9 19,9 0,41 2,27 0,1 754,0 12,0 60,83 43,0 353,0 34,7 77,0 146,0 0,86 0,69 1,25 61,1 0.0110 10,50 2,60 Patient n 317 M 2 24-mai-05 1941 6,51 12,9 12,9 0,50 1,50 8,54 0,2 826,0 87,0 7,49 344,0 357,0 6000 Patient n 318 F I 4-mai-04 1953 12,55 14,9 14,9 0,84 2,11 7,06 1020,4 108,3 7,42 33,0 365,9 215,0 40,0 40,0 201,0 149,7 Patient n 319 F t 12-janv-05 1949 7,40 15,9 15,9 0,47 2,23 7,13 0,5 796,0 55,0 12,47 49,0 404,0 58,7 38,0 126,0 1,08 0,70 1,54 37,6 6806 3,10 Patient n 320 M I 5-janv-05 1921 10, 70 12,1 12,1 0,88 2,10 5,76 1,9 1064,0 60,0 15,73 55,0 356,0 58,7 32,0 98,0 0,83 0,64 1,30 37,6 1013,0 3,11 Patient n 32I F I 19-mai-04 1939 6,98 12, 6 12,6 0,55 2,13 5,92 1,1 1268,8 18,5 66,55 67,0 337,6 370,0 35,6 43,0 102, 0 1,20 0,62 1,93 68,9 736,3 5,20 4,67 Patient n 321 F 2 12-avr-05 939 10,42 19,3 19,3 1,13 0,54 2,09 1,1 810,0 42,0 17,29 351,0 61,0 357,0 Patient n 322 M 1 1-juin-05 1950 11,18 12,5 12,5 0,63 0,89 2,27 5,51 0,5 789,0 50,0 13,78 45,0 302,0 55,0 138,0 0,89 0,65 1,37 167,0 52,0 282,0 2200 Patient n 323 M 1 9-mars-05 1929 13,73 16,6 16,6 0,99 0,83 1,90 8,74 2,1 984,0 78,0 10,62 45,0 405,0 0,00 Patient n 324 F I 28-avr-04 1970 11,89 10,7 10,7 1,11 2,03 5,27 963,3 82,3 9,71 430,4 165,0 24,0 31,0 27,0 00 Patient n 324 F 2 19-oct-04 1970 10,38 10,3 10,3 1,01 1,71 6,02 1,4 630,0 85,0 5,41 348,0 500,0 14,0 32,0 13,00 26,00 Patient n 325 M 1 6-sept-05 1940 9,10 19,1 19,1 1,20 0,48 2,46 7,76 0,3 958,0 54,0 15,74 386,0 63,0 116,0 ô Patient n 326 F 1 I-févr-05 1938 8,10 17,6 17,6 0,46 2,36 7,46 0, 5 834,0 73,0 9,42 358,0 51,1 45,0 831,0 Patient n 326 F 2 6-sept-05 1938 8,03 18,4 18,4 0,44 2,71 6,79 1,5 1040,0 60,0 15,33 336,0 60,0 412,0 Patient n 327 M I 23-mars-05 1914 2,68 12,2 12,2 0,44 0,22 1,73 7,05 0,2 838,0 0,0 81,80 278,0 37,0 1,07 0,45 2,38 466,0 Patient n 328 F 1 10-août-04 1952 5,78 1,4 11,4 0,51 1,76 6,48 0,7 1377,0 103,0 11,37 369,0 547,5 41,9 56,0 79,0 Patient n 328 F 2 31-mai-05 952 19,19 13,9 13,9 1,38 1,83 7,60 1,2 1132,0 3,0 375,33 287,0 53,0 347 0 Patient n 329 M 1 16-nov-04 947 7,71 20,6 20,6 0,37 2,67 7,71 0,2 1026,0 37,0 25,73 366,0 1085,0 43,0 51,0 293,0 Patient n 330 F 1 1-févr-05 980 4,33 9,2 9,2 0,47 1,84 5,00 0,2 1525,0 89,0 15,13 383,0 36,4 52,0 304,0 Patient n 331 F 1 6-juil-04 1966 8,22 11,2 11,2 0,73 1,81 6,19 0,8 743,0 38,0 17,55 48,0 448,0 28,0 122,0 0,88 0,59 1,49 119,7 107,0 7,77 13,20 Patient n 332 F 1 23-mars-05 1920 3,55 24,6 24,6 1,39 0,14 2,62 9,39 0,1 1192,0 15,0 77,47 234,0 55,0 0,77 0,38 2,03 435,0 Patient n 333 F 1 6-sept-05 1964 14,00 16,5 16,5 1,01 0,85 2,05 8,05 0,9 857,0 11,0 75,91 389,0 60,0 340,0 Patient n 334 F 1 17-mai-05 1931 13,69 14,9 14,9 0,92 2,00 7,45 0,3 761,0 117,0 4,50 311,0 63,0 454,0 9,00 15,00 Patient n 335 F I 8-févr-05 1967 17,63 8,4 8,4 2,10 2,00 4,20 0,2 757,0 23,0 4,15 54,0 311,0 30,0 52,0 69, 0 1,19 0,49 2,43 30,0 -140,0 0,70 Patient n 336 F I 30-nov-04 1944 10,20 11,0 11,0 0,93 1,87 5,88 0,6 1021,0 7,0 143,86 290,0 33,8 60,0 19,40 Patient n 337 F 1 25-mai-04 1954 12,00 5,9 15,9 0,75 2,13 7,46 0,7 1282,1 38,0 31,78 56,0 405,2 235,0 42,4 44,0 140,0 1,49 0,76 1,96 37,4 93,2 11, 98 13,18 Patient n 338 M I 24-févr-04 1950 8,39 16,3 16,3 0,51 2,30 7,09 1012,0 112,2 7,02 308,0 640,0 41,1 62,0 66,9 Patient n 339 F I 14-sept-04 1947 11,60 4,5 14,5 0,80 2,38 6,09 1,3 739,0 13,0 54,85 307,0 497,5 52,0 54,0 47,9 Patient n 340 F 1 12-juil-05 1980 15,85 7,8 7,8 0,55 2,03 1,32 5,91 0,5 695,0 19,0 34,58 42,0 352,0 40,0 41,0 88,0 1,06 0,61 1,74 625,0 27,0 386,0 3,00 1,20 Patient n 341 M I 28-avr-04 1955 5,50 14,1 14,1 0,39 2,46 5,73 807,2 57,3 12,10 535,0 37,1 79,0 107,1 Patient n 342 M I 26-avr-05 1914 4,28 20,8 20,8 1,73 0,21 3,07 0,3 933,0 54,0 4,06 307,0 82,0 1,18 0,58 2,03 497,0 Patient n 343 F I 6-juil-04 1968 10,00 14,5 14, 5 0,69 1,52 9,54 1,1 694,0 13,0 51,38 72,0 515,0 23,0 131,0 0,67 0,69 0,97 72,6 386,0 6,22 Patient n 344 F I 31-août-04 1942 9,73 14,1 14,1 0,69 2, 19 6,44 0,5 699,0 50,0 11,98 407,0 565,0 47,9 59,0 31,8 Patient n 345 M I 21-sept-04 1944 7,02 17,6 17,6 0,40 2,16 8,15 0,3 1254,0 130,0 7,65 303,0 435,0 63,0 61,8 Patient n 345 M 2 7-juin-05 1944 7,57 12,5 12,5 0,61 1,80 6,94 0,9 1111,0 189,0 3,88 363,0 48,0 45,0 Patient n 346 M I 31-août-04 1947 8,17 15,4 15,4 0,53 2,07 7,44 0,2 837,0 35,0 21,91 416,0 450,0 47,7 66,0 39,5 Patient n 347 F I I-sept-04 1939 10,02 13,1 13,1 0,76 2,20 5,95 1,7 964,0 15,0 62,27 298,0 90,0 47,0 18,0 39,0 y 0 Patient n 348 F I 8-sept-04 1943 8,53 17,4 17,4 0,49 1,97 8,83 0,7 819,0 121,0 4,77 320,0 417,5 51,5 42,0 41,5 -D C Patient n 349 F 1 14-avr-04 1956 11,86 14,4 14, 4 0,82 2,07 6,96 1009,8 183,2 3,51 407,0 135,0 43,6 42,0 68,2 G C Patient n 349 F 2 9-févr-05 1956 14,86 16,5 16,5 2,13 0,90 2,16 7,64 0,5 1055,0 26,0 38,58 57,3 292,0 Patient n 350 M I 2-mars-04 1955 8,38 16,1 16,1 0, 52 2,56 6,29 0,3 808,0 18,3 42,13 30,0 259,3 315,0 35,1 48,0 98,0 0,97 0,83 1,17 535,0 179,5 12,75 17,85 Patient n 351 F I 27-avr-04 1960 5,90 15,3 15,3 0,39 2,04 7,50 854,9 85,4 8,01 377,1 285,0 52,2 43,0 537,3 Patient n 351 F 2 18-janv-05 1960 10,56 15,6 15,6 0,68 2,24 6,96 1,9 822,0 6,0 135,00 394,0 52,2 46,0 32,1 Patient n 352 M 1 4-mai-04 1959 7,92 10,4 0,4 0,76 1,66 6,27 714,6 127,6 3,60 52,0 434,0 255,0 16,0 53,0 104,0 1,04 0, 75 1,39 126,5 Patient n 353 M 2 25-janv-05 1959 6,11 7,7 7,7 0,79 0,98 7,86 0,8 668,0 55,0 10,15 388,0 22,2 71,0 104,0 0,69 0,58 1,19 32,1 Patient n 354 F I 6-sept-04 1943 9,29 14,8 14,8 0,63 2,35 6,30 1,0 782,0 29,0 24,97 Patient n 355 Al 1 301,0 375,0 47,0 44,0 71,7 6-oct-04 1932 5,14 12,4 2,4 0,41 1,65 7,52 0,3 1156,0 71,0 14,28 337,0 1240,0 56,0 78,0 97,0 5,2 11,0 1 Patient n 356 F I 20-sept-04 1960 7,46 15,2 1 Patient n 357 Al I 7-sept-04 1961 12,76 11,0 0,49 2,14 7,10 0,5 549,0 15,0 34,60 281,0 370,0 68,4 32,0 50,2 I 1,16-- 180 6,11 1,4 I 1073,0 31,0 32,61 341,0 I 0,73 L 1,91 I 7,44 I 1,2 981,0 25,0 L 350,0 59,0 51,0 65,4 Patient n 358 F 1 6-sept-04 1950 10,42 14,2 14,2 37,24 303,0 430,0 44,2 49,0 47,0 Patient n 359 F I 28-avr-04 1954 15,20 16,3 6,3 0,93 2,16 7,55 894,5 133,2 4,72 160,0 55,6 34,0 33,8 Patient n 359 F 2 30-nov-04 1954 12,57 16,3 16,3 0, 77 2,16 7,55 934,0 24,0 36,92 346,0 57,3 34,0 9,70 Patient n 360 F 1 I5-janv-04 1934 6,25 15,0 15,0 0,42 2,07 7,34 0,4 1343,8 126,9 8,59 57,0 396,2 110,0 48,9 31,0 99,0 1,17 0,79 1,48 59,2 110,4 10,25 11,27 Patient n 361 F I 19-avr-05 1946 12,03 9,1 9,1 0,42 1,32 1,46 6,23 2,8 673,0 24,0 26,04 38,0 111,0 0,82 0,53 1,55 398,0 Patient n 362 F I 28-avr-04 1919 3,71 22,4 22,4 0,17 2,53 8,85 0,2 1063,6 86,5 10,30 55,0 451,5 285,0 48,7 48,0 119,0 1,07 0,73 1,47 35,7 703,7 28,60 14,30 Patient n 362 F 2 18-oct-04 1919 10,18 18,5 8,5 0,55 2,19 8,45 1,0 899,0 111,0 6,10 351,0 580,0 57,0 40,0 15,00 12,00 Patient n 363 F I 9-juin-04 1949 12,45 13,4 13,4 0,93 2,23 0,8 1262,0 73,0 15,29 44,0 414,0 265,0 46,0 29,0 130,0 1, 10 0,92 1,20 77,8 176,0 2,50 0,50 Patient n 363 F 2 21-déc-04 1949 7,37 14,4 14,4 0,51 1,99 0,9 1060,0 3,0 351,33 397,0 28,0 27,0 30,7 Patient n 364 M I 23-juin-04 1947 10,73 16,2 16,2 0,66 2,29 7,07 0,2 1161,0 63,0 16,43 44,0 356,0 64,0 121,0 1,02 0,78 1,31 48,0 226,0 1,76 Patient n 364 M 2 I3-déc-04 1947 8,98 20,8 20,8 0,43 2,01 10,35 0,3 992,0 18,0 53,11 388,0 64,0 48,0 428,0 Patient n 365 F 1 9-juin-04 1957 9,95 13,9 13,9 0,72 1,93 7,20 0,2 1088,0 17,0 62,00 39,0 504,0 325,0 30,7 36,0 97,0 1,19 0,62 1,92 63,2 370,0 7,30 10,95 Patient n 366 M I 28-avr-04 1978 12,73 9,4 9,4 1,35 2,00 4,70 940,0 66,5 12,13 41,0 426,5 95,0 18,0 20,0 89,0 1,74 0,71 2,45 30,9 1117,7 18,47 11,08 Patient n 367 M 1 28-avr-04 1918 4,19 13,0 13,0 0,32 1,87 7,06 0,2 970,4 82,7 9,73 61,0 386,6 385,0 35,8 58,0 129,0 1,02 0,73 1,40 46,1 157,2 12,60 12,60 Patient n 367 M 2 I8-oct-04 1918 10,68 13,2 13,2 0,81 1,77 7,46 1,5 825,0 40,0 18,63 315,0 915,0 52,0 53,0 14,00 18,00 Patient 6 367 M 3 2-mai-05 1918 5,58 7,1 7,1 0,07 0,79 1,28 5,55 0, 4 975,0 70,0 11,93 26,0 225,0 Patient n 368 M 1 31-mars-04 1919 10,43 14,7 14,7 0,71 1,84 7,99 0,4 694,8 58,7 9,84 55,0 369,5 290,0 40,4 65,0 68,0 1,07 0,58 1,85 77,5 218,6 14,75 10,33 Q o Patient n 369 F I 8-sept-04 1945 14,36 20,8 20,8 0,69 3,33 6,25 1,2 1158,0 6,0 191,00 332,0 447,0 67,5 57, 0 39,0 1,27 0,87 1,46 113,0 Patient n 369 F 2 4-avr-05 1945 19,63 21,1 21,1 0,93 2,03 10,39 0,4 1058,0 59,0 15,93 362,0 12,00 Patient n 370 F 1 18-mai-04 1935 7,97 14,0 14,0 0,57 2,54 5,51 1157,5 93,1 10,43 56,0 303,2 880,0 32,2 64,0 122,0 54,8 Patient n 371 F 1 4-nov-03 1954 21,47 12,3 12, 3 1,75 1,69 7,28 1067,8 141,0 5,57 392,2 270,0 43,6 40,0 234,8 Patient n 372 F 1 12-mai-04 947 15,26 14,9 14,9 1,02 1,99 7,49 1104,8 77,7 12,22 42,0 414,4 475,0 48,7 33,0 46,0 210,0 Patient n 373 F 1 6-sept-05 961 14,00 12,4 12,4 2,13 1,13 1,74 7,13 0,5 776,0 11,0 68,55 332,0 45,0 202,0 Patient n 374 F 1 9-nov-04 944 10,12 12,0 12,0 0,84 1,70 7,06 0,9 929,0 43,0 19,60 346,0 580,0 64,0 37,0 387,0 Patient n 375 F 1 4-janv-05 1951 18,14 13,2 13,2 1,37 1,50 8,80 0,1 783,0 42,0 16,64 46,0 329,0 51,6 41,0 112,0 0,97 0,57 1,70 20,1 119,0 108,08 Patient n 376 F 1 31-aoùt-04 1967 11,33 10,8 10,8 1,05 1,59 6,79 1,1 710,0 42,0 14,90 41,0 462,0 180,0 36,2 33,0 79,0 1,15 0,61 1,89 24,0 388,0 11,47 37,58 Patient 11 377 M 1 26-avr-05 1917 3,66 12,0 12,0 1,19 0,31 1,81 0,5 746,0 11,0 65,82 292,0 47,0 1,16 0,66 1,76 3860 Patient n 378 M 1 9-sept-03 1951 9,06 25,4 25,4 0,36 1,83 13,88 1,8 1179,8 99,9 9,82 49,0 460,7 nd 64,2 39,0 72,0 0,63 0,63 1,00 294,5 70,0 X PI Patient n 379 F 1 Il-mai-04 1940 4,34 16,0 16,0 0,27 2,21 7,24 542,5 36,9 12,70 40,0 421,6 260,0 23,6 72,0 108,0 89,7 Patient n 380 M I 11-mai-04 1941 6,40 11,0 11,0 0,58 1,88 5,96 828,4 69,2 9,97 54,0 412,2 425,0 36,2 59,0 24,0 258,5 Patient n 381 M 1 31-aoùt-04 1921 13,29 22,3 22,3 0,60 1,81 12,32 1,1 766,0 11,0 67,64 354,0 610,0 47, 9 67,0 32,4 Patient n 381 M 2 3-mai-05 1921 3,60 15,3 15,3 0,66 0,24 1,87 0,7 1183,0 66,0 15,92 48,0 134,0 Patient n 382 F 1 6-sept-04 957 11,45 10,7 0,7 1,07 1,75 6,11 0,3 926,0 25,0 35,04 57,0 332,0 610,0 47,9 61,0 83,0 1,13 0,60 1,88 60,8 1611,0 9,94 14,91 Patient n 383 F I 9-nov-04 1956 11,29 13,4 13,4 0,84 2,78 4,82 0,4 1215,0 125,0 7,72 69,0 372,0 720,0 67, 0 51,0 120,0 1,01 0,84 1,20 36,0 468,0 10,50 Patient n 384 F 1 6-sept-04 1943 10,96 18,3 18,3 0,60 2,45 7,47 0,6 1062,0 46,0 21,09 300,0 395,0 45, 7 61,0 100,8 Patient n 385 M 1 31-mars-04 954 9,34 18 ,9 8,9 0,49 2,72 6,95 0,1 1139,0 104,5 8,90 46,0 401,3 230,0 47,8 54,0 85,0 1,09 0,69 1,58 157, 5 200,0 8,24 23,90 Patient n 386 F I 27-avr-04 1938 7,56 17,1 17,1 0,44 2, 12 8,07 796,7 89,9 6,86 372,7 525,0 64,0 58,0 218,9 Patient n 386 F 2 5-oct-04 938 8,35 20,3 20,3 0,41 1,12 18,13 3,0 618,0 40,0 13,45 345,0 812,0 70,0 20,0 32,0 Patient n 387 M 1 2-nov-04 1937 4,60 16,4 16,4 0,28 1,99 8,24 0,3 1468,0 95,0 13,45 324,0 620,0 69,0 48,0 193,0 Patient n 387 M 2 25-mai-05 1937 8,00 13,3 13,3 0,60 1,91 7,00 0,1 882,0 126,0 5,00 306,0 300,0 Patient n 388 F I 29-oct-03 1961 13,28 15,1 15,1 0,88 2,19 6,90 38,1 860,2 128,9 4,67 55,0 469,9 20,0 48,7 39,0 103,0 0,90 0,68 1,32 116,5 99,9 6,53 196 Patient n 388 F 2 I-févr-05 1961 10,41 14,6 4,6 0,71 2,10 6,95 0,6 958,0 9,0 104,44 372,0 52,0 44,0 25,2 CC Patient n 389 M 1 13-avr-04 1932 8,95 17,3 17,3 0,52 2,18 7,94 715,4 47,5 13,07 423,5 610,0 39,1 67,0 66,9 C Patient n 389 M 2 5-oct-04 1932 10,07 13,9 13,9 0,72 0, 77 18,05 0,9 751,0 63,0 9,92 328,0 910,0 50,0 26,0 17,50 14,000 C Patient n 390 F I 9-mars-05 934 9,70 21,4 21,4 1,48 0,45 2,73 7,84 0,9 626,0 10,0 60,60 60,0 429,0 Patient n 391 F I 7-avr-03 964 17,55 16,3 16,3 1,08 1,55 10,52 193,3 1122,8 3,2 348,87 48,0 379,6 200,0 52,2 39,0 144,0 0,99 0,73 1,36 290,5 59,7 3984 12,94 16,82 Patient n 391 F 2 7-oct-03 964 12,78 13, 4 13,4 0,95 1,27 10,55 1141,7 176,9 4,45 288,8 75,0 35,8 35,0 75,0 Patient n 391 F 3 9-juin-04 1964 11,15 13,6 13,6 0,82 1,20 11,33 0,6 935,0 93,0 8,05 356,0 340,0 21,8 43,0 Patient n 392 M I 14-sept-04 1952 3,60 11,2 11,2 0,32 1,64 6,83 0,5 1040,0 100,0 8,40 322,0 430,0 31,1 51,0 1,28 0,87 1,47 36,2 Patient n 393 F I I4-févr-05 948 8,04 14,6 14,6 1,46 0,55 2,09 6,99 1,9 690,0 100,0 4,90 301,0 57,3 195,0 Patient n 394 M 1 7-oct-03 932 8,55 13,3 13,3 0,64 1,96 6,79 836,6 53,5 13,65 190,0 45,3 94,0 1,10 0,59 1,86 263,9 317,3 187,2 Patient n 394 M 2 17-mars-04 932 10,07 15,7 15,7 0,64 2,03 7,73 1082,0 18,1 57,71 287,1 430,0 37,3 66,0 38,3 Patient n 395 F I 23-sept-03 1933 5,95 24,7 24,7 0,24 2,29 10,79 193,3 861,2 39,2 19,97 35,0 389,9 56,9 39,0 124,0 1,45 0,62 2,34 164,1 550,0 17,26 Patient n 395 F 2 9-mars-04 1933 13,03 18,3 18,3 0,71 2,14 8,55 952,4 60,0 13,88 267,5 105,0 37,3 34,0 106,7 Patient n 395 - F 3 19-avr-05 1933 12,33 19,3 19,3 0,64 2,03 9,51 0,7 948,0 64,0 12,81 358,0 35,0 Patient n 396 F 1 10-août-04 1979 9,26 11,0 11,0 0,84 1,64 6,71 0,6 1484,0 63,0 21,56 405,0 580,0 37,0 46,0 34,2 Patient n 397 F I 6-juil-04 1983 8,94 13,1 13,1 0,68 1,17 11,20 1,1 891,0 93,0 7,58 472,0 39,0 83,5 Patient n 398 M I 17-févr-04 1949 12,47 15,8 15,8 0,79 1,55 10,19 0,8 1242,0 138,3 6,98 53, 0 409,8 330,0 37,6 45,0 87,0 0,79 0,61 1,30 65,2 302,8 22,16 31,03 Patient n 399 F I 29-juin-04 1955 9,72 12,4 12,4 0,78 1,88 6,60 0,5 880,0 82,0 8,73 459,0 37,0 63,5 Patient n"400 M 1 13-sept-04 1949 5,90 17,1 17,1 0, 35 2,12 8,07 0,2 845,0 34,0 22,85 320,0 455,0 67,1 64,0 49,0 Patient n 401 F 1 18-juin-03 1939 8,79 17,7 17,7 0,50 2,58 6,86 910,7 2,9 310,94 300,0 70,0 95,0 0,97 0,65 1,49 397,2 154,1 00011 Patient n 402 F 1 27-avr-05 1913 2,51 13,3 13,3 0,69 0,19 2,20 855,0 135,0 4,33 309,0 53,0 1,29 0,72 1,79 203,0 Patient n 403 M 1 I2-oct-04 1934 9,78 15,5 15,5 0,63 1,94 7,99 0,6 629,0 45,0 11,98 42,0 345,0 970,0 38,0 70,0 126,0 0,83 0,60 1,38 -18, 0 418,0 7,00 5,00 Patient n 404 M 1 23-juin-03 1963 2,74 16,9 16,9 0,16 2, 26 7,48 1148,0 104,2 9,02 420,1 240,0 57,8 51,0 337,7 Patient n 405 F I 4-mai-04 1951 14,92 17,0 17,0 0,88 2,50 6,88 904,2 75,2 10,03 58,0 390,4 370,0 52,4 57,0 105,0 187,5 Patient n 406 F I 25-oct-04 1948 11,99 17,6 17,6 0,68 2,40 7,33 1,2 915,0 7,0 128,71 309,0 750,0 65,0 52,0 245,0 Patient n 407 F 1 28-sept-04 1965 13,65 17,4 17,4 0,78 2,31 7,53 0,3 745, 0 4,0 184,25 500,0 715,0 74,0 41,0 50,5 Patient n 408 M 1 31-août-04 1958 10,40 22,2 22,2 0,47 2,04 10,88 0,5 1003,0 46,0 19,80 358,0 787,5 48,0 57,0 35,0 Patient n 409 M 1 I7-févr-04 1966 0,10 11,3 11,3 0,01 1,52 7,43 0,4 1345,7 88,6 13,19 49,0 406,5 245,0 34,9 48,0 82,0 0,75 0,79 0,95 55,4 297,4 9,23 19,38 Patient n 409 M 2 27-mai-04 1966 5,54 14,0 14,0 0,40 2, 13 6,57 0,4 1285,2 143,9 6,93 48,0 397,2 330,0 41,3 40,0 126,0 0,70 0,75 0, 93 54,5 949,6 12,61 3 5,32 Patient n 410 F I I8-nov-03 1951 8,45 10,9 10,9 0,78 1,87 5,83 1218,3 97,5 10,50 366,8 250,0 39,3 38,0 - 180,3 o Panent n 411 F I 24-déc-03 1955 16,51 14,1 14,1 1,17 2,53 5,57 573,1 47,2 10,15 60,0 335,3 370,0 41,3 55,0 141,0 1,09 0,60 1,82 18,0 201,4 14,49 14,49 Patient n 4I2 F 1 19-déc-02 1946 9,54 12,2 2,2 0,78 2,22 5,50 51,2 815,6 4,7 173,03 62,0 427,1 7,6 520 61,0 116,0 1,19 0,81 1,47 40,6 85,1 10,06 5,03 Patient n 413 F I 14-janv-03 1971 10,49 11,7 11,7 0,90 1,61 7,27 48, 5 2178,9 3,1 710,04 58,0 393,1 3,3 43,6 34,0 113,0 1,19 0,71 1,68 119,0 469,5 17,51 2100 Patient n 414 M 1 26-juil-05 1964 10,64 7,1 7,1 0,47 1, 50 1,02 6,96 0,3 539,0 30,0 15,97 50,0 268,0 43,0 57,0 73,0 1,15 0,50 2,30 524,0 28,0 299,0 21,00 25,00 Patient n 4I5 F I 5-avr-05 1971 10,91 14,6 4,6 0,76 0,75 1,79 8,16 0,3 948,0 103,0 7,20 48,0 99,0 0,68 0,61 1,11 290,0 Patient n 416 F I 10-août-04 1951 11,82 13,4 13,4 0,88 1,77 7,57 0, 5 1412,0 65,0 19,72 372,0 182,5 41,6 20,0 61,6 Patient n 416 F 2 25-janv-05 1951 24,77 18,4 18,4 1,35 2,07 8,89 1,4 868,0 113,0 5,68 349,0 63,5 21,0 243,0 Patient n 417 F 1 7-avr-03 1962 14,80 14,9 14,9 0,99 2,31 6,45 1132,7 115,0 7,85 366,2 120,0 57,1 25,0 77,3 460,3 Patient n 417 F 2 23-juin-04 1962 10,25 14,9 14,9 0,69 1,98 7,53 0,3 939,0 30,0 29,30 374,0 28,0 446 Patient n4I8 M I I3-janv-05 1961 12,05 19,4 9,4 0,62 1,97 9,85 0,6 1058,0 139,0 5,61 423,0 65,0 57,0 Patient n 419 F 1 22-sept-04 1975 8,75 9,0 9,0 0,97 1,61 5,59 0,1 706,0 52,0 11,58 325,0 600,0 52,0 52,0 44,0 Patient n 420 F I 12-nov-03 1944 12,69 16,9 16,9 0,75 2,61 6 ,47 25, 4 1363,4 49,5 25,55 82,0 349,0 240,0 52,9 55,0 166,0 1,07 0,63 1,70 4914 100,4 5,22 Patient n 421 M I 27-avr-04 1951 12,99 12,6 12,6 1,03 1,56 8, 08 933,8 101,8 7,17 397,9 395,0 38,4 47,0 387,3 Patient n 422 M 1 5-déc-02 1925 1,56 11,4 11,4 0,14 2,16 5,28 12,0 887,3 9,3 93,51 43,0 354,9 11,4 60,2 36,0 121,0 1,33 0,69 1,93 200,0 105,9 16,67 30,00 Patient n 422 M 2 7-avr-03 1925 5,57 14,9 14,9 0,37 1,85 8,05 987,0 0,9 1094,62 320,7 260,0 56,2 42,0 122,9 20,84 29,17 Patient n 423 F I 23-mars-05 1913 1,05 13,0 13,0 0,47 0,08 1,15 11,30 0,1 903,0 16,0 54,44 263,0 31,0 0,87 0,48 1,81 355,0 Patient n 424 F 1 19-oct-04 1950 7,46 12,6 12,6 0,59 2,01 6,27 1,3 610,0 113,0 3,40 316,0 640,0 25,0 42,0 504,0 Patient n 425 F 1 20-sept-04 1960 7,04 13,1 13,1 0,54 2,09 6,27 0,7 772,0 65,0 9,88 325,0 680,0 42,2 42,0 37,9 Patient n 426 F I 29-sept-04 1952 9,78 11,9 11,9 0,82 1,71 6,96 0,8 1004,0 49,0 18,49 432,0 455,0 33,0 12,60 29,00 Patient n 426 F 2 23-févr-05 1952 10,35 11,2 11,2 0,92 1,45 7,72 0,6 905,0 15,0 58,33 421,0 41,3 34,0 31,60 Patient n 427 F 1 21-sept-04 1952 2,79 17,6 17,6 0,16 2, 19 8,04 0,7 1031,0 117,0 6,81 349,0 457,5 32,8 59,0 42,9 Patient n 428 F 2 18-nov-03 1952 13,46 13,0 13,0 1,04 2,25 5,78 947,3 134,3 5,05 358,2 230, 0 51,3 42,0 112,8 Patient n 429 F 1 31-août-04 1932 9,61 13,6 13,6 0,71 2, 35 5,79 0,2 862,0 52,0 14,58 35,0 345,0 345,0 47,2 46,0 90,0 1,35 0,64 2,11 29,5 80,0 17,63 21,16 Patient n 430 F 2 I8-janv-05 1932 12,43 17,7 17,7 0,70 2,45 7,22 0,5 1040,0 104,0 8,00 337,0 45,8 46,0 19,21 Patient n 431 M I 18-juin-03 1954 6,46 8,9 8,9 0,73 1,79 4,97 924,4 106,9 6,64 331,1 325, 0 61,3 58,0 82,4 V"r Patient n 432 F 1 12-avr-05 1962 8,44 15,6 15,6 0,37 0,54 1,83 8,52 0,4 883,0 46,0 17,20 344,0 64,0 395,0 CC Patient n 433 M 1 18-mai-04 1928 8,61 13,3 13,3 0,65 1,44 9,24 1057,0 78,1 11,54 59,0 314,4 485,0 26,9 56,0 97,0 54,1 C Patient n 434 F 1 18-mai-04 939 1,13 16,0 16, 0 0,70 2,66 6,02 1179,1 19,4 58,75 269,6 405,0 45,1 40,0 148,0 1,11 0,69 1,61 68,3 Patient n 435 M I 26-févr-03 942 7,30 13,6 13,6 1,27 2,20 7,27 32,0 1181,2 116,5 8,14 77,0 344,0 400,0 60,0 68,0 113,0 1,20 0,94 1,28 26,2 26,4 79,9 9,01 Patient n 436 F 1 25-aoùt-03 1936 10,81 18,1 18,1 0, 60 2,47 7,33 118,5 954,9 26,8 33,58 68,0 412,1 105,0 52,4 56,0 83,0 1,00 0, 66 1,52 130,7 96,2 3,10 1,86 Patient n 437 F I 27-sept-04 966 8,21 12,8 2,8 0,64 1,83 6,99 1,0 922,0 25,0 34,88 339,0 377,5 54,5 31,0 82,0 0,85 0,51 1,67 58,0 Patient n 438 F I 13-avr-04 943 6,46 13,6 3,6 0,48 2,02 6,73 699,0 26,3 24,61 427,9 105,0 31,6 44,0 97,5 Patient n 439 F I 28-sept-04 968 0,08 11,1 11,1 0,91 1,45 7,66 0,3 890,0 25,0 33,60 464,0 720,0 25,0 46,0 8,90 16,00 Patient n 440 F I 13 -sept-04 1959 16,78 13,5 3,5 1,24 1,64 8,23 1,3 944,0 53,0 15,81 257,0 285,0 63,1 47 7 33,0 Patient n 441 F 1 27-avr-05 1920 4,63 11,2 11,2 0,85 0,41 1,64 0,2 824,0 141,0 3,84 290,0 49,0 1,12 0,63 1,78 412,0 Patient n 442 Al I 23-juin-03 963 0,69 21,9 21,9 0,03 2,50 8,76 1285,3 156,7 6,20 389,6 275,0 68,4 51,0 394,9 Patient n 443 F I 27-avr-04 950 14,24 15,9 15,9 0,90 2,31 6,88 880,8 75,3 9,69 389,6 235,0 52,9 36,0 412,0 Patient n 444 1 5-févr-03 1945 6,32 24,2 24,2 0,26 2,85 8,49 14,4 730,3 0,5 1402,35 47,0 419,3 225,0 73,3 59,0 140,0 1,03 0,77 1,34 229,0 196,3 231,9 7,44 9,67 Patient n 445 1 7-avr-03 1945 15,52 18,0 18,0 0,86 2,22 8,11 938,4 23,2 38,41 438,2 515,0 65,8 66, 0 109,8 172,9 [Patient n 446 F I 23-mars-05 1916 0,82 10,7 10,7 0,25 0,08 0,81 13,21 0,2 651,0 4,0 160,75 27,0 290,0 Patient n 447 M I 23-juin-04 1951 9,07 13,1 13,1 0,69 2,41 5,44 0,3 888,0 18,0 47,33 112,0 309,0 64,0 108,0 1,11 0,73 1,52 63,1 193,0 6,69 14,08 Patient n 448 F 1 I9-mai-04 1969 4,48 9,8 9,8 0,46 1,41 6,95 842,5 47,0 15,92 84,0 372,4 175,0 23,8 25,0 96,0 1,02 0,69 1,48 48,0 Patient n 449 F I II-mai-04 1966 13,45 15,1 15,1 0,89 2,02 7,47 1244,6 59,6 18,89 35,0 448,2 250,0 42,9 40,0 130,0 91,5 Patient n 450 F I 21-juin-05 955 9,25 13,3 13,3 1,45 0,70 2,27 5,86 0,9 926,0 63,0 12,70 257,0 50,0 142,0 Patient n 451 F I t-sept-04 1943 12,13 20,7 20,7 0,59 2,66 7,78 0,8 653,0 28,0 21,32 282,0 615,0 47,7 60,0 149,0 1,09 0,74 1,47 42,9 Patient n 452 F I 25-mai-04 951 10,40 28,8 28,8 0,36 2,39 12,05 763,5 31,4 22,28 56,0 430,2 240,0 IOI,1 41,0 225,0 68,6 Patient n 453 M I 22-déc-04 1972 5,06 8,5 8,5 0,60 1,43 5,94 0,2 902,0 3, 0 298,67 57,0 364,0 20,2 65,0 92,0 1,50 0,58 1,81 45,5 89,0 23,00 Patient n 454 M 1 27-avr-05 1914 2,15 13,6 13,6 1,49 0,16 1,92 0,3 1008,0 121,0 6,33 303,0 60,0 0,81 0,68 1,19 268,0 Patient n 455 M I 21-janv-04 1939 10,04 11,8 11,8 0,85 21,80 5,41 0,7 938,4 103,7 7,05 57,0 327,1 390,0 39, 1 61,0 87,0 0,58 0,57 1,02 65,4 47,1 10,78 25,87 Patient n 456 F I I-sept- 04 1954 14,53 12,0 12,0 1,21 1,82 6,59 1,5 883,0 33,0 24,76 272,0 152,5 46,0 26,0 7,00 15,30 Patient n 456 F 2 14-mars-05 954 7,52 14,1 14,1 1,12 1,24 2,03 6,95 1,2 837,0 99,0 6,45 44,0 227,0 19,00 Patient n 457 M 1 17-mars-04 1937 7,13 17,3 17,3 0,41 2,02 7,86 0,3 1179,0 51,8 20,77 48,0 362,7 440,0 22,7 49,0 84,0 0,82 0,72 1,14 47,7 64,1 11,11 23,340 Patient n 458 F I I4-sept-04 1951 11,66 16,1 16,1 0,72 1,67 9,64 0,4 1044,0 33,0 29,64 266,0 147,5 48,4 34,0 41,3 + C Patient n 459 M I 18-nov-03 1974 8, 19 16,7 16,7 0,49 2,29 7,29 31,0 999,1 108,8 7,18 31,0 229,9 260,0 48,2 50,0 90,0 0,81 0,78 1,04 302,4 222,7 7,29 9,48 G C Patient n 460 M 1 5-mai-04 925 4,49 15,1 15,1 0,30 2,26 6,68 0,5 1036,5 25,7 6,25 30,0 353,8 330,0 40,0 49,0 84,0 0,98 0,68 1,44 101,2 237,6 8,89 39,67 Patient n 460 M 2 9-nov-04 1925 6,07 14,9 4,9 0,41 2,23 6,68 1,3 989,0 1,0 87,91 317,0 920, 0 51,0 49,0 3-1,0 Patient n 461 F I 26-avr-05 1948 8,33 10,1 10,1 0,79 0,82 1,71 0,8 742,0 21,0 33,33 363,0 31,0 453,0 Patient n 462 F I 20-déc-04 1949 11,14 3,3 3,3 0,84 1,86 7,15 0,7 1019,0 22,0 44,32 402,0 34,4 33,0 317,0 Patient n 463 F I I9-mai-04 1950 6,28 16,7 16,7 0,38 2,55 6,55 1228,5 18,9 63,03 51,0 407,9 290,0 28,7 45,0 09,0 1,07 0,75 1,43 73,7 Patient n 463 F 2 26-oct-04 950 6,98 19,0 19,0 0,37 2,52 7,54 1,3 713,0 28,0 23,46 386,0 370,0 75,0 36,0 44,0 Patient n 464 M 1 5-juil-05 957 7, 24 14,6 14,6 0,34 0,50 1,51 9,67 0,6 843,0 43,0 17,60 54,0 403,0 58,0 44,0 134,0 0,80 0,82 0,98 214,0 20,0 NNBN 9,50 19,00 Patient n 465 F 1 24-déc-03 1951 11,67 8,0 8,0 0,65 2,14 8,41 157,3 503,016,9 27,71 56,0 406,0 335,0 40,3 56,0 133,0 1,20 0,79 1,52 27,0 38,5 6,93 11,85 Patient n 466 F 1 21-juin-05 984 7,50 11,9 11,9 0,53 0,63 2,14 5,56 0,2 687,0 20, 0 32,35 79,0 387,0 47,0 61,0 94,0 1,71 0,63 2,71 1007,0 66,0 194,0 0,00 23,00 Patient n 467 M 1 26-avr-05 1920 5,74 10,1 10,1 0,65 0,57 1,57 0,1 855,0 4,0 211,75 311,0 41,0 0,97 0,65 1,49 311,0 Patient n 468 F 1 8-sept-04 1940 11,60 11,3 11,3 1,03 2,01 5,62 1,0 1034,0 73,0 12,16 281,0 400,0 63,0 50,0 75,0 Patient n 469 F 1 18-oct-04 958 10,67 13,4 13,4 0,80 1,76 7,61 1,4 911,0 59,0 13,44 372,0 640,0 54,0 54,0 132,0 Patient n 470 M I 16-juin-04 1951 2,15 13,8 13,8 0,16 1,66 8,31 0,3 864,0 14,0 59,71 37,0 443,0 350,0 8,7 48,0 95,0 0,85 0,75 1,13 53,4 577,0 16,71 35,10 Patient n 471 F 1 II-mai-04 957 18,13 34,2 34,2 0,53 2,12 16,13 1295,4 60,8 19,29 50,0 386,9 270,0 106,2 45,0 67,0 263,8 1 Patient n 471 F 2 18-oct-04 1957 14,73 26,9 26,9 0,55 2,28 11,80 4,6 885,0 58,0 13,26 348,0 575,0 76,0 39, 0 61,0 Patient n 472 F I 18-janv-05 1957 22,37 11,3 11,3 1,98 1,62 6,97 0,8 1082,0 68,0 13,91 668 349,0 46,2 36,0 210,0 1,03 0,62 1,66 26,6 21,0 31, 41 Patient n 473 F I 7-avr-04 1966 0,00 11,6 11,6 0,00 1,60 7,25 0,4 1475,0 54,0 25,31 73,0 380,2 175,0 35,8 41,0 116,0 1,15 0,61 1,89 116,0 1/666 11,00 23,12 Patient n 474 F I 29-mars-05 1966 8,47 14,6 14,6 0,58 2,05 7,12 0,8 1114,0 140,0 5,96 41,0 358,0 Patient n 475 F 1 15-juin-04 940 16,15 7,7 17,7 0,91 2,84 6,23 1,1 752,0 39,0 17,28 387,0 385,0 26,2 42,0 107,8 Patient n 476 F I 20-sept-05 1989 7,26 10,0 10,0 0,42 0,72 1,69 6, 09 1,9 707,0 27,0 3,57 36,0 380,0 68,0 25,0 94,0 0,85 0,69 1,23 341,0 51,0 23,00 230 Patient n 477 F I 29-juin-04 1944 12,09 28,0 28,0 0,43 1,89 14,81 0,3 691,0 20,0 32,55 580,0 55,0 85,1 Patient n 478 F I I3-sept-04 1941 12,22 16,1 16,1 0,76 2,40 6,71 0,6 652,0 72,0 7,06 284,0 300,0 58,2 38,0 40,4 Patient n 479 M 1 13-sept-04 1937 6,53 16,3 16,3 0,40 1,96 8,32 0,8 848,0 49,0 15,31 308,0 515,0 50,0 58,0 66,4 Patient n 480 F 1 31-août-04 1934 8,83 19,3 19,3 0,46 3,14 6,15 1,0 788,0 46,0 15,13 419,0 607,5 48,0 58,0 44,3 Patient n 481 M I 31-ao11t-04 1925 7,56 15,9 15,9 0,48 2,52 6,31 0,3 657,0 64,0 8,27 67,0 233,0 790,0 48,0 125,0 1 , 3 1 0,59 2,22 62,4 66,0 2, I I N Patient n 482 F I 12-ect-04 1964 9,86 10,1 10,1 0,98 1,48 6,82 0,6 1086,0 66,0 14,45 389,0 280,0 29,0 34,0 8,30 10, 00 E Patient n 483 M 1 I-sept-04 1963 7,92 12,5 12,5 0,63 2,03 6,16 0,4 908, 0 41,0 20,15 337,0 505,0 44,4 560 33,8 Patient n 484 F 1 28-sept-04 1919 9,27 15,2 15,2 0,61 2,57 5,91 0,4 1034,0 37,0 25,95 307,0 360,0 31,0 14, 40 13,00 Patient n 485 F 1 - 23-11ov-04 1950 10,40 18,1 18,1 0,57 2,56 7,07 0,5 1024,0 14,0 71,14 54,0 318,0 56,0 44,0 118,0 1,20 0,66 1,82 168,3 392,0 8,69 Patient n 486 M I 25-oct-04 1944 12,68 10,3 10,3 1,23 1,61 6, 40 0,8 745,0 2,0 370,50 346,0 635,0 56,0 49,0 319,0 Patient n 487 F 1 I4-sept-04 1944 10,33 14,9 14,9 0,69 2,04 7,30 1,5 719,0 9,0 77,89 334,0 225,0 55,5 40,0 54,5 Patient n 487 F 2 I-févr-05 1944 8,38 16,4 16,4 0,51 2,51 6,53 1,7 912,0 79,0 9,54 367,0 55,6 37,0 649,0 Patient n"487 F 3 6-sept-05 1944 12,95 21,2 21,2 0,61 2,67 7,94 2,1 722,0 4,0 178,50 366,0 73,0 407,0 Patient n 488 M I 6-juif-04 979 10,84 9,3 9,3 1, 17 1,09 8,53 0,3 881,0 3,0 291,67 543,0 31,0 66,5 Patient n 489 M 1 6-juil- 04 1948 9,79 14,1 14,1 0,69 1,72 8,20 0,4 761,0 7,0 106,71 424,0 50,0 160,1 Patient n 489 Patient n 490 Patient n 490 M 2 19-janv-05 1948 9,14 12,5 15,4 15,4 0,59 2,15 7,16 1,3 649,0 28,0 21,18 373,0 I I 44,9 52,0 29,7 F I 6-juif-04- 953 9,12 11,6 12,5 0,73 1,52 8,22 0,5 859,0 168,0 3,11 F 2 17-janv-05 1953 10,27 11,6 0,89 1,60 7,25 0,9 906,0 26,0 1,0 796,0 115,0 479,0 42,0 99,0 1,05 0,62 1,69 65,6 697,0 18,31 32,85 4,92 361,0 39,6 39, 0 14,99 1 Patient n 491 F I 4-janv-05 1975 13,97 13,3 13,3 1,05 2,19 6,07 Patient n 492 F 44,0 350,0 47,1 41,0 98,0 0,94 0,68 1,38 23,3 591,0 8,19 I 13-sept-04 968 12,82 12,6 12,6 1,02 2,26 5,57 0,8 612,0 12,0 49,00 343,0 405,0 53,7 43,0 56,1 Patient n 493 M I 2-nov-04 1939 1,73 13,2 13,2 0,13 2,51 5,26 0,3 931,0 157,0 3,93 69,0 321,0 625,0 57,0 47,0 127,0 1,13 0,68 1,66 48,0 369,0 13,00 Patient n 494 F I 2-nov-04 1942 7,96 11,7 11,7 0,68 2,12 5,52 0,6 954,0 112,0 6,52 42,0 303,0 575,0 44,0 51,0 134,0 1,36 0,83 1,64 - 48,0 424,0 900 Patient n 495 F I 29-nov-04 1943 10,76 13,1 13,1 0,82 1,73 7,57 0,5 1104,0 26,0 40,46 290,0 27,5 55,0 371,0 Patient r l 496 M I 8-sept-04 958 7,70 17,4 17,4 0,44 2,36 7,37 0,5 916,0 35,0 24,17 333, 0 450,0 58,2 66,0 53,3 Patient n 497 F 1 I-juin-04 1955 7,77 10,8 10,8 0,72 1,38 7,83 0,9 972,7 120,8 6,05 43,0 412,0 325,0 36,0 41,0 93,0 0,88 0,59 1,49 79,1 104,0 26, IU Patient n 498 F I 19-oct-04 955 8,60 14,7 14,7 0, 59 2,67 0,4 779,0 34,0 20,91 67,0 364,0 700,0 30,0 44,0 85,0 1,10 0,71 1,55 61,0 634,0 6,00 3,50 Patient n 499 M I 9-sept-03 1965 4,64 15,0 15,0 0,31 2,35 6,38 212,8 1214,6 158,5 5,66 59,0 190,8 54,0 55,0 125,0 0,73 0,60 1,22 282,9 354,8 .1,83 3,86 Patient n 499 M 2 6-janv-04 1965 23,56 12,3 12,3 1,92 2,03 6,06 1207,0 83,5 12,45 328,8 240,0 32 9 49,0 41,0 Patient n 500 F I 27-avr-04 1954 13,91 14,7 14,7 0,95 2,09 7,03 751,2 32,6 21,02 421,8 635,0 41,3 64,0 526,9 Patient n 500 F 2 5-mai-04 1954 13,37 14,4 14,4 0,93 1,97 7,31 1071,6 48,8 19,96 46,0 362,5 275,0 48,2 51,0 192,0 143,0 Patient n 501 F I 25-ao6t-03 1954 21,42 23,5 23,5 0,91 2,72 8,64 70,7 823,5 44,6 16,47 48,0 429,3 185,0 55,6 60,0 139,0 1,12 0,71 1,58 474,2 397,7 7,65 6,12 Patient n 502 F I 5-mai-04 1964 12,15 15,2 15,2 0, 80 2,04 7,45 3,4 971,3 121,6 5,98 53,0 384,5 205,0 41,8 39,0 666 1,19 1,05 1,13 158,4 94199 7,00 0 Patient n 502 F 2 15-juil-04 1964 20,82 15,9 15,9 1,31 1,81 8,78 1149,1 87,3 11,17 357,1 360,0 50,4 42,0 180,6 1957,8 13,73 15,10 C Patient n 502 F 2 22-déc-04 1964 8,77 15,4 15,4 0,57 2,32 6,64 0, 7 759,0 3,0 251,00 67,0 403,0 36,2 47,0 100,0 1,02 0,72 1,42 61,8 6965 G C Q Patient n 503 F 1 I8-mars-03 1964 7,61 11,6 11,6 0,66 2,17 5,35 41,0 982, 7 18,0 52,63 60,0 408,8 80,0 55,8 37,0 84,0 0,94 0,81 1,16 73,6 1440,5 34, 42 Patient n 504 F 1 I6-sept-03 1932 9,21 18,6 18,6 0,50 2,55 7,29 60,2 1106,0 133,4 6,29 37,0 331,6 55,8 58,0 72,0 1,16 0,74 1,57 655,5 118,1 6,05 4,84 Patient n 504 F 2 31-mars-04 1932 7,13 17,0 17,0 0,42 2,31 7,45 757,2 23,6 30,10 360,2 270,0 45,3 49,0 126,0 Patient n 505 M 1 15-sept-04 1942 7,30 16,7 16,7 0,44 2,19 7,63 0,6 211,0 113,0 -0,13 53,0 297,0 627,5 72,4 62,0 141,0 1,47 0,70 2,10 70,1 165,0 35,00 Patient n 506 F 1 16-juin-04 1927 8,33 10,4 0,4 0,80 1,80 5,78 0,7 980,0 90,0 8,89 34,0 289,0 1140,0 369,1 51,0 68,0 0,93 0,56 1,66 43,5 15,10 16,61 Patient n 507 M I 3-févr-04 1955 10,24 14,7 14,7 0,70 2,16 6,81 0,3 882,1 82,1 8,74 47, 0 408,2 680,0 40,9 70,0 102,0 0,76 0,60 1,27 103,0 1`tty$ 9,05 15,39 Patient n 508 M I 29-mars-05 1951 8,79 11,5 11,5 0,63 0,76 1,87 6,15 0,6 951,0 78,0 10,19 40,0 404,0 Patient n 509 M 1 7-sept-04 1941 8,47 10,6 0,6 0,80 1,82 5,80 0,4 600,0 13,0 44,15 315,0 345,0 45,0 49,0 62,5 Patient n 509 M 2 2-mars-05 1941 10,99 12,1 12,1 0,68 0,91 1,83 0,2 535,0 15,0 33,67 48,0 213,0 Patient n 5 I0 F I 7-sept-04 1949 9,97 18,7 18,7 0,53 2,20 8,50 0,6 1014,0 17,0 57,65 324,0 260,0 83,5 32,0 56,5 Patient n 51 I F I 29-sept- 04 1947 8,62 16,2 16,2 0,53 2,57 6,30 1,2 1073,0 19,0 54,47 344,0 545,0 50,0 46,0 326,0 Patient n 5I2 M 1 29-sept-04 1941 8,96 14,4 14,4 0,62 0,2 924, 0 37,0 22,97 384,0 460,0 59,0 170,0 Patient n 513 F I 27-oct-04 1946 8,53 17,7 17,7 0,48 2,74 6,46 1,0 883,0 40,0 20,08 316,0 625,0 66,0 47,0 273,0 Patient n 514 F I 21-avr-04 1939 10,74 14,6 14,6 0,74 1,98 7,37 693,9 66, 3 8,46 473,6 210,0 46,4 45,0 378,2 Patient n 514 F 2 5-oct-04 939 14,88 13, 4 13,4 1,11 0,92 14,56 3,1 570,0 32,0 15,81 313,0 620,0 40,0 14,0 41,0 Patient n 515 F I 7-oct-03 1948 9,14 18,9 18,9 0,48 3,65 5,18 1039,0 164, 2 4,33 40,0 49,8 123,0 1,07 0,60 1,78 306,2 252,3 329,7 Patient n 516 M 1 25-nov-03 1943 10,14 27,8 27,8 0,36 2,52 11,03 27,1 1077,2 129,4 6,33 56, 0 105,2 605,0 41,1 83,0 121,0 0,83 0,69 1,20 384,2 334,4 9,04 11,75 Patient n 517 F 1 13-avr-05 952 14,41 23,5 23,5 0,52 0,61 2,09 2,1 535,0 35,0 13,29 72,4 139,0 0,92 0,56 1,64 358,0 Patient n 518 F 1 13-avr-05 1951 4,17 13,5 3,5 0,31 2,11 0,2 861,0 85,0 8,13 368,0 8,00 8,70 Patient n 519 F I 14-déc-04 1931 13,27 15,5 15,5 0,86 2,53 0,3 988,0 2,0 492,00 329,0 52,0 54,0 7,60 4,60 Patient n 520 F 1 16-nov-04 947 12,86 22,5 22,5 0,57 2,78 0,6 1044,0 12,0 85,00 345,0 875,0 43,0 72,0 669,0 Patient n 521 F 1 28-avr-04 1932 12,58 9,4 9,4 1,34 1,52 6,18 924,8 152,3 4,07 287,5 365,0 21,1 61,0 26,4 Patient n 822 M I 22-sept-04 965 9,11 13,5 13,5 0,67 2,32 5,82 0,7 987,0 152,0 4,49 347,0 780,0 65,0 55,0 41,0 Patient n 523 F I 10-déc-03 1960 16,42 15,7 15,7 1,05 1,79 8,77 125,5 801,5 54,9 12,59 77,0 387,4 190,0 44,2 52,0 98,0 0,75 0,62 1,21 184,0 60,9 10,54 18,98 Patient n 523 F 2 5-mai-04 1960 12,30 14,9 14,9 0,83 1,78 8,37 999,9 42,0 21,80 402,5 315,0 30,2 50,0 124,1 Ct Patient n 524 F I 13-déc-04 1958 13,14 12, 8 12,8 1,03 1,43 0,2 864,0 25,0 32,56 322,0 52,0 31,0 698,0 C Patient n 525 F 1 8-sept-04 1948 9,65 15,4 15,4 _ 2,70 5,70 0,7 1013,0 9,0 110,56 279,0 385,0 52,0 86,7 G 0,63 C Patient n 526 M 10-mai-04 1940 7,47 13,8 13,8 0,54 1,88 7,34 2064,4 51,8 37,82 117,0 207,1 Patient n 527 F 1 14-oct-03 1952 9,24 15,8 15,8 0,58 2,33 6,78 931,6 65,7 12,19 411,8 35,0 44,4 34,0 246,0 Patient n 528 M 10-nov-04 1965 23,75 18,9 18,9 1,26 1,71 11,05 1,4 1085,0 108,0 8,05 57,0 372,0 680,0 67,0 59,0 142,0 1,14 1,09 1,05 25,0 125,0 12,00 14,00 Patient n 529 F 30-mars-05 1955 6,12 15,0 15,0 0,59 0, 41 1,82 0,4 1040,0 26,0 38,00 41,0 95,0 31 1,0 Patient n 530 F I 10-mai-04 1941 8,03 10,9 10,9 0,74 1,42 7,68 1929,3 153,4 10,58 73,0 435,0 270,0 23,8 43,0 93,0 78,2 Patient n 531 F 8-juin-04 937 10,69 13,5 13,5 0,79 2,12 6,37 0,5 450,0 1,0 448,00 365,0 735,0 28,9 62,0 10-10 Patient n 532 F 1 3-oct-04 1928 10,36 17,4 17,4 0,60 2,56 1,0 884,0 76,0 9,63 314,0 630,0 63,0 35,0 315,0 Patient n 533 M 1 7-juin-05 946 4,23 22,4 22,4 1,16 0,19 2,76 8,12 0,5 948,0 113,0 6,39 300,0 55,0 133,0 0,91 0,73 1,25 118,0 Patient n 534 F 1 13-sept-04 1920 7,64 34,8 34,8 0,22 2,80 12,43 0,9 832, 0 81,0 R,27 280,0 490,0 83,1 55,0 70,3 Patient n 535 F I 6-oct-04 1947 12, 78 13,1 13,1 0,98 1,7 1035,0 72,0 12,38 525,0 57,0 237,0 Patient n 535 F 2 22-mars-05 1947 11,61 16,9 16,9 0,55 0,69 1,4 871,0 16,0 52,44 41,0 368,0 Patient n 536 F I 23-sept-03 937 5,62 20,9 20,9 0,27 2,18 9,59 36,9 954,2 96,9 7,85 34,0 383,1 58,9 38,0 143,0 0,87 0,60 1,45 198,7 67,5 9,59 Patient n 536 F 2 3-févr-04 1937 15,05 19,0 19,0 0,79 2,71 7,01 1049,5 117,0 6,97 395,4 160,0 45,8 40,0 131,3 Patient n 536 F 3 22-mars-05 1937 12,20 28,5 28,5 1,64 0,43 2,52 0,7 923,0 86,0 8,73 60,0 70,0 Patient n 537 M 1 13-avr-04 1967 7,59 18,4 18,4 0,41 2,52 7,30 722,0 35,5 18,33 443,4 600,0 28,9 72,0 145,0 Patient n 538 F 1 26-avr-05 1922 15,78 13,8 13,8 0,80 1,14 2,38 0,7 807,0 24,0 31,63 220,0 71,0 1,19 0,39 3,05 647,0 Patient n 539 F 1 20-sept-04 1931 7,53 19,4 19,4 0,39 1,78 0,1 1170,0 97, 0 10,06 253,0 660,0 34,6 48,0 48,9 Patient n 540 M 1 29-oct-03 1948 1,25 18,9 18,9 0,07 2,10 9,00 15,4 606,3 116,0 3,23 73,0 405,9 395,0 51,3 83,0 95,0 0,99 0,71 1,39 265,0 211,6 441,7 3,25 6,49 Patient n 540 M 2 31-mars-04 1948 10,26 20,4 20,4 0,50 2,03 10,05 729,3 11,1 63,76 361,0 945,0 50,4 85,0 110,4 Patient n 541 F 1 13-sept-04 1935 11,76 15,2 15,2 0,77 2,17 7,01 0,8 1080,0 101,0 8,69 252,0 355,0 51,0 39,0 71,7 Patient n 542 F 1 22-sept-04 1946 15,12 12,7 12,7 1,19 2,09 6,08 0,9 651,0 7,0 91,00 302,0 775,0 46,0 50,0 46,5 Patient n 543 F 1 14-févr-05 1948 9,41 18,4 18,4 0,51 1,84 1,6 855,0 140,0 4,11 332,0 57,0 26,0 41,0 0,76 1,07 Patient n 544 F I 26-mai-04 1930 12,20 20,7 20,7 0,59 2,41 8,59 1379,4 66,5 18,74 51,0 346,4 250,0 72,2 42,0 107,0 0,82 0,67 1,22 54,3 Patient n 545 F I 20-sept-04 1960 8,84 14,3 14,3 0,62 2,25 6,36 0,8 994,0 18,0 53,22 60,0 316,0 398,0 56,0 34,0 99,0 0,99 0,65 1,52 38,0 1120,0 8,70 16,50 Patient n 546 M 1 9-sept-03 1967 11,46 13,7 13,7 0,84 1,77 7,74 8,7 966,9 80,9 9,95 45,0 448,2 nd 56,2 42,0 88,0 0,80 0,61 1,31 368,1 204,6 4,98 1 -1.98 Patient n 547 M 1 20-sept-04 1934 1,00 12,6 12,6 0,08 1,72 1024,0 93,0 9,01 279,0 410,0 56,4 46,0 50,1 Patient n 548 M 1 20-sept-04 1952 3,31 17,3 17,3 0,19 2,08 0,3 805,0 35,0 21,00 333,0 645,0 78,2 57,0 63,5 C!J O Patient n 849 M 1 1-févr-05 1951 1,42 14,3 14,3 0,10 1,92 766, 0 20,0 36,30 73,0 381,0 43,1 71,0 96,0 0,56 0,70 0,80 34,6 991,0 0,09 0,15 Patient n 580 M 1 9-nov-04 1945 8,17 16,9 16,9 0,48 2,14 0,2 940,0 2,0 468,00 327,0 950,0 60,0 68,0 137,0 Patient n 551 M I 28-sept-04 1949 7,79 14,7 14,7 0,53 2,00 0,2 1043,0 41,0 23,44 38,0 393,0 800,0 55,0 53,0 78,0 0,71 0,51 1,39 40,0 11,0 8,60 0,40 Patient n 552 M 1 10-déc-03 1974 15,43 17,1 17,1 0,90 3,15 5,43 66,2 913,5 18,4 47,65 56,0 409,7 145,0 49,8 54,0 89,0 1,14 0,85 1,34 154,0 8,19 19,66 Patient n 552 M 2 13-juif-04 1974 10,96 11,7 11,7 0,94 1,97 0,4 979,0 155,0 4,32 407,0 38,6 57,0 204,8 Patient n 553 F 1 13-janv-04 1973 9,10 15,6 15,6 0,58 1,78 8,76 0,4 778,9 96,6 6,06 75,0 391,9 335,0 29,1 59,0 93,0 0,98 0,68 1,44 26,7 191,2 10,55 20,04 Patient n 554 F I 31-août-04 1967 11,88 14,8 14,8 0,80 2,08 7,11 0, 5 622,0 9,0 67,11 345,0 360,0 47,2 36,0 36,0 Patient n 555 F I 13-oct-04 1937 16,33 16,0 16,0 1,02 2,13 1,6 1116,0 144,0 5,75 39,0 277,0 710,0 60, 0 42,0 133,0 1,02 0,64 1,59 50,0 564,0 10,00 1,00 Patient n 556 F I 14-oct-03 1962 4,78 14,1 14,1 0,34 2,27 6,21 31,8 698,5 38,0 16,40 58,0 364,7 20,0 41,8 37,0 101,0 1,18 0,85 1,39 661,4 91,1 24,6 227 1,59 Patient n 557 M I 22-oct-03 1947 16,80 14,7 14,7 1,14 2,45 6,00 47,2 920,7 28,1 30,79 68,0 438,2 315,0 46,2 58,0 99,0 1,06 0,66 1,61 348,1 599,1 6,11 9, 56 Patient n 558 F 1 19-oct-04 1947 9,28 13,7 13,7 0,68 2,76 4,96 0,4 1007,0 73,0 11,79 307,0 760,0 40,0 39,0 101,0 1,30 0,81 1,61 11,25 9,00 Patient n 559 F 1 19-oct-04 1946 10,21 17,7 17,7 0,58 3,20 5,53 0,2 1166,0 122,0 7,56 302,0 515,0 58,0 38,0 107,0 1,00 0,63 1,59 711,0 Patient n 560 F 1 20-sept-04 1933 10,25 17,8 17,8 0,58 2,14 8,32 0,8 546,0 3,0 180,00 272,0 515,0 67,5 63,0 14,00 13,30 Patient n 561 M I 20-sept-04 1934 8,78 13,9 13,9 0,63 2,56 5,43 0,4 733,0 59,0 10,42 293,0 665,0 51,5 38,0 35,3 Patient n 562 M I 11-oct-04 1944 5,75 17,0 17,0 0,34 2,09 8,13 0,3 921,0 22,0 39,86 315,0 710,0 56,0 Patient n 563 F I 11-oct-04 1942 10,13 15,4 15,4 0,66 2,09 7,37 1,0 932,0 13,0 69,69 370,0 460,0 38,0 37,0 Patient n 564 M 1 23-juin-04 1956 10,18 11,6 11,6 0,88 1,51 0,4 923,0 102,0 7,05 371,0 45,0 73,3 Patient n 565 F I 21-déc-04 1988 15,61 9,7 9,7 1,61 1,08 0,4 715,0 26,0 25,50 426,0 26,4 41,0 20,0 Patient n 566 F 1 2-mars-05 1917 7,01 14,7 14,7 0,65 0,48 1,88 7,82 0,2 503,0 10,0 48,30 61,0 649,0 Patient n 567 F 1 29-oct-03 1978 0,16 11,7 11,7 0,01 1,81 6,46 13,7 1118,8 183,2 4,11 67,0 479,4 90,0 36,2 49,0 76,0 0,93 0,62 1,50 448,0 236,2 10,62 0,62 Patient n 568 M 1 12-mai-04 1941 15,12 16,7 16,7 0,91 2,07 8,07 983,8 96, 2 8,22 47,0 362,6 405,0 58,7 45,0 124,0 217,9 Patient n 569 M I 12-niai-03 1921 8,66 17,3 17,3 0,50 1,79 9,67 14,6 981,1 3,6 272,80 51,0 323,0 340,0 62,4 64,0 88,0 1,17 0,58 2,02 76,9 76,3 9,78 16,63 Patient n 570 F I 5-mai-04 1932 14,29 14,9 14,9 0,96 1,98 7,53 984,7 134,0 5,35 30,0 401,4 240,0 33,8 42,0 126,0 124,9 Patient n 570 F 2 18-oct-04 1932 11,70 14,2 14,2 0,82 2,21 6,43 1,6 871,0 10,0 85,10 324,0 930,0 56,0 64,0 77,0 Patient n 571 F 1 22-sept-04 1929 17,54 22,2 22,2 0,79 2,21 10,04 1,0 754,0 15,0 48,27 56,0 258,0 590,0 67,0 36,0 116,0 1,11 0,63 1,76 45,0 74, 0 10,30 6,20 Patient n 572 F I 7-sept-04 1936 11,42 16,2 16,2 0,70 2,35 6, 89 1,9 1113,0 22,0 48,59 245,0 480,0 56,0 51,0 66,9 + C Patient n 572 F 2 25-janv-05 1936 14,99 19,4 19,4 0,77 2,58 7,52 4,2 837,0 162,0 3,17 308,0 72,4 46,0 501,0 G C Patient n 573 F I 21-déc-04 1953 6,23 15,6 15,6 0,40 2,02 7,72 0,4 740,0 2,0 368,00 380,0 38,7 31,0 570,0 Patient n 574 M I 18-juin-03 938 10,94 14,2 4,2 0,77 1,66 8,55 29,3 917,3 7,0 129,61 76,0 334,7 700,0 64,0 67,0 63,0 0,83 0,58 1,43 423,1 307,53 6,77 6,09 Patient n 575 M 1 25-nov-03 964 1,67 2,3 2,3 0,14 1,20 7,59 46,1 574,5 77,5 5,41 97,0 329,9 185,0 4,9 57,0 88,0 0,83 0,67 1,24 36,0 1785,0 8,55 10,26 Patient n 576 M 1 5-mai-04 1949 7,33 5,0 15,0 0,49 2,23 6,73 1206,6 122,1 7,89 45,0 411,8 475,0 42,4 63,0 144,0 201,1 Patient n 577 F 1 25-janv-05 1951 10,85 14,3 4,3 0,76 2,27 6,30 0,8 906,0 52,0 15,42 49,3 41,0 1.1,70 Patient n 578 F 1 9-nov-04 939 1,86 5,6 15,6 0,12 1,77 8,81 0,3 829,0 20, 0 39,45 362,0 655,0 63,0 53,0 635,0 Patient n 578 F 2 4-avr-05 1939 13,27 18,1 18,1 0,73 1,60 11,31 0,2 907,0 34,0 24,68 339,0 291,0 Patient n 579 F I 26-oct-04 1933 13,79 15,4 15,4 0,90 2,50 1,0 902,0 119,0 5,58 307,0 540,0 62,0 60,0 332,0 Patient n 580 F I I5-sept-04 1952 11,46 20,1 20,1 0,57 1,88 10,69 0,9 775,0 84,0 7,23 - 299,0 317,5 74,6 36,0 41,5 Patient 11 58I F 1 18-mai-04 949 5,85 13,2 13,2 0,44 1,72 7,67 0,1 867,3 81,8 8, 60 57,0 395,4 350,0 33,1 43,0 90,0 1,38 0,74 1,86 ,49 ,4 1517,0 Patient n 582 F 1 I3-sept-04 1966 9,21 17,9 17,9 0,51 2,17 8,25 0,9 719,0 27,0 24,63 333,0 295,0 68,8 41,0 72,5 Patient n 583 F I 7-sept-04 1947 1,74 17,7 17, 7 0,10 2,27 7,80 0,3 1080,0 96,0 9,25 321,0 240,0 63,1 40,0 23,8 Patient n 584 F I 23-nov-04 1936 7,48 15,0 15,0 0,50 2,23 0,7 1214,0 56,0 19,68 315,0 55,0 48,0 360,0 Patient n 585 F 1 10-mai-04 1957 11,17 11,1 11,1 1,01 1,55 7,16 716,9 60,6 9,84 42,0 448,6 255,0 34,0 48,0 118,0 1,17 0,67 1,75 62,0 Patient n 586 F I 12-janv-05 1941 5,86 11,8 11,8 0,50 2,18 0,5 778,0 33,0 21,58 355,0 53,8 36,0 744,0 Patient n 587 F I 16-sept-03 1943 7,23 18,8 18,8 0,38 2,53 7,43 61,0 1008,4 103,8 7,71 46,0 365,3 58,7 67,0 106,0 1,05 0,69 1,52 770,4 218,4 4,81 Patient n 588 M I 4-mai-04 1975 8, 76 9,7 9,7 0,90 1,62 5,99 1193,5 226,7 3,26 51,0 415,7 305,0 21,3 53,0 93,0 310,9 Patient n 588 M 2 29-sept-04 1975 5,94 11,3 11,3 0,53 1,80 6,28 0,7 1279,0 41,0 29,20 356,0 635,0 44,0 55,0 246,0 Patient n 589 F 1 4-mai-04 1947 12,60 17,1 17,1 0,74 2,27 7,53 1066,6 93,7 9,39 65,0 344,9 350,0 52, 4 59,0 144,0 139,5 Patient n 590 F I 12-mars-03 1947 18,00 15,4 15,4 1,17 1,56 9,87 46,3 808,7 35,5 20,80 86,0 309,8 135,0 65,3 40,0 184,0 1,65 0, 71 2,32 614,0 57,5 137,7 1,36 Patient n 590 F 2 14-oct-03 1947 12,00 13,3 13,3 0,90 1,17 11,37 669,3 75,0 6,92 334,6 140,0 42,2 36,0 118,5 -1,53 1,36 Patient n991 F 1 5-avr-05 1960 9,76 16,1 16,1 0,59 0,61 203 1,5 840, 0 63,0 11,33 48,0 92,0 0,83 0,47 1,77 290,0 Patient n 592 F I 5-mai-04 1955 12,44 16,4 16,4 0,76 1,90 8,63 927,1 87,4 8,61 35,0 323,7 275,0 55,6 47,0 106,0 125,4 Patient n 593 M 1 4-mai-04 1932 10,71 17,3 17,3 0,62 1,88 9, 20 1345,6 164,6 6,18 66,0 429,6 280,0 51,8 56,0 152,0 0,83 0,92 0,90 66,5 Patient n 594 M I 22-sept-04 1923 5,40 22,6 22,6 0,24 2,00 11,30 0,3 963, 0 156,0 4,17 294,0 560,0 79,5 36,0 69,9 00 Patient n 895 M I 3-mai-05 1948 11,78 19,6 19,6 0,23 0,60 1,80 0,5 1052,0 179,0 3,88 68,0 174,0 76,0 33,0 76,00 E Patient n596 F 1 20-sept-04 1940 5,14 16,4 16,4 0,31 2,62 6,26 0, 7 602,0 16,0 35,63 281,0 470,0 72,4 44,0 26,1 o - A Patient n 597 F 1 5-avr-05 1969 4,81 11,3 11,3 0,26 0,43 1,76 0,1 744,0 29,0 23,66 38,0 89, 0 1,46 0,47 3,11 1000,0 7,50 12,70 Patient n 598 F I I-sept-04 1949 13,40 13,4 13,4 1,00 1,64 8,17 1,5 915,0 101,0 7,06 278,0 465,0 46,0 47,0 24,0 Patient n 599 M I 7-sept-04 1930 11,30 15,9 15,9 0,71 1,94 8,20 0,5 922,0 90,0 8,24 317,0 810,0 76,0 69,0 30,2 Patient n 600 F 1 14-sept-04 1932 11,74 21,2 21,2 0,55 2,80 7,57 1,4 898,0 40,0 20,45 259,0 367,5 68,8 51,0 1210 0,89 0,80 1,11 52,7 Patient n 601 F 1 21-sept-05 1924 11,99 15,8 15, 8 1,04 0,76 2,68 5,90 0,8 794,0 55,0 12,44 319,0 85,0 93,0 63,0 36 2894030 ANNEXE 2 Abréviation Désignation Unité Normes Vit C Vitamine C pg/ml 8 - 18 Vit E Vitamine E pg/ml 8 Alpha tocoph Alpha tocophérol pg/ml 8 -15 Gamma tocoph Gamma tocophérol pg/ml 0.28 - 2.42 Vit C/E Ratio Vitamine C / Vitamine E 0.53 - 1.19 Chol. Cholestérol g/l 1.40 - 2.00 Vit E/Chol Ratio Vitamine E / Cholestérol mg/g 4.4 - 7.0 pcaro Béta-carotène mg/l 0.08 - 0.36 GSH Glutathion mlol/I 717 1110 GSSG Glutathion oxydé mlol/I 1.17 - 5.32 Ratio G/G Ratio Glutathion/Glutathion oxydé 156 - 705 GPX Glutathion Péroxydase UI/g Hb 30 - 60 Prot Thiol Protéines Thiols enol/I 310 -523 Cap Hydro Capacité Antioxydante totale hydrophile nMol eq. aAAml 268 - 361 Cap Lipo Capacité Antioxydante totale lipophile nMol eq. Trol/ml 25 - 50 AcideUrique Acide urique mg/l 22 - 59 Sel Sélénium /~g/l 94 - 130 Cu Cuivre mg/l 0.7 - 1.4 Zn Zinc mg/l 0.7 - 1.2 Cu/Zn Ratio Cuivre/Zinc 1.00 - 1.17 Perox.Lipid Péroxydes lipidiques Nmol/I 48 - 400 LDL Oxyd Low Density Lipid Oxydés U/l 26 - 117 Atcp /LDL Anti-corps contre LDL oxydés U/l 200 - 600 8ohdG/ creat Ratio 8 Hydroxy-2 guanosine / créatinine Ng/g créatinine 0 - 20 ADN OX Acide Désoxyribonucléinque Oxydé Ng/I 0 - 26 ANNEXE 3 12 10 - 8 6 4 2 0 -2 -4 - û o o o X 0 0 0 o o o - --X--0- --- - . .i --O- ...i X X o 7 ti X -- -- ~4 - v o ILù471 m y Q .~ ti `~ r, r t Ecart X Diagnostic A o Diagnostic B • Diagnostic C '•"•' Consensus Invention5
Procédé de détermination d'un score représentatif du stress oxydatif d'un patient, caractérisé par la succession des étapes suivantes :- dans une étape d'étalonnage initial :- on choisit une série de marqueurs biologiques et on évalue ces marqueurs biologiques par dosage chez un panel de personnes de façon à obtenir une base de données, et- on effectue une analyse statistique de cette base de données de façon :- à établir pour chacun des marqueurs biologiques une échelle de gravité,- à rassembler les marqueurs biologiques en un ensemble de groupes de marqueurs biologiques, et- à attribuer un poids d'une part à chaque groupe de marqueurs biologiques, et d'autre part à chacun des marqueurs biologiques au sein de chaque groupe, puis- on évalue plusieurs marqueurs biologiques du patient,- on attribue à chacune des valeurs ainsi obtenues une note sur l'échelle de gravité, et- on calcule un score de stress oxydatif Spatient spécifique au patient en utilisant la formule
1 ) Procédé de détermination d'un score représentatif du stress oxydatif d'un patient, sur une échelle de 0 à 10, caractérisé par la succession des étapes suivantes : dans une étape d'étalonnage initial : on choisit une série de marqueurs biologiques liés au stress oxydatif et on évalue ces marqueurs biologiques par dosage, en particulier à partir de prélèvements sanguins, chez un panel de personnes saines ou présentant éventuellement différents types de pathologies et troubles cliniques connus de façon à obtenir une base de données, et on effectue une analyse statistique de cette base de données en s'appuyant sur des relations connues dans le domaine médical et 15 décrites dans la littérature de façon : à établir pour chacun des marqueurs biologiques une échelle de gravité associée aux écarts constatés par rapport à des valeurs de référence, à rassembler les marqueurs biologiques en un ensemble de grou- 20 pes de marqueurs biologiques exprimant respectivement des in- formations différentes pouvant être associées à des stades différents de développement du stress oxydatif, et à attribuer un poids d'une part à chaque groupe de marqueurs biologiques, et d'autre part à chacun des marqueurs biologiques 25 au sein de chaque groupe, puis on évalue plusieurs marqueurs biologiques du patient appartenant à plusieurs groupes de marqueurs biologiques, on attribue à chacune des valeurs ainsi obtenues une note sur l'échelle de gravité, et 30 on calcule un score de stress oxydatif Spatient spécifique au patient en utilisant la formule nbgroupe (nb.marque ers l\ E POIdsgroupe x E (Poidsmarqueurx note patient ) Spatient = 1 Ox groupel \, marqueur] nb.groupes nb.marque rs l E Poidsgroupe x E Poidsmarqueur x Maxmarqueur ) groupel \. marqueur 4 dans laquelle Maxmarqueur représente la note maximum du marqueur biologique dans l'échelle de gravité.2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on rassemble les marqueurs biologiques en au moins trois groupes de marqueurs biologiques correspondant respectivement à des antioxydants exogènes, à des antioxydants endogènes et à des marqueurs de dégâts oxydatifs. 3 ) Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu' on attribue au premier groupe de marqueurs biologique correspondant à des antioxydants exogènes un poids égal à 1, au second groupe de marqueurs biologiques correspondant à des antioxydants endogènes un poids étal à 5, et au troisième groupe de marqueurs biologiques correspondant à des marqueurs de dégâts biologiques un poids égal à 10. 4 ) Procédé selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé en ce que le premier groupe de marqueurs biologiques renferme au moins sept marqueurs biologiques constitués par la vitamine C, la vitamine E, le cuivre, 20 le zinc, le sélénium et les rapports vitamine C/vitamine E et cuivre/zinc. 5 ) Procédé selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que le second groupe de marqueurs biologiques renferme au moins quatre 25 marqueurs biologiques constitués par le glutathion total GSH, le glutathion oxydé GSSG, les protéines thiols et le rapport GSH/GSSG. 6 ) Procédé selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que 30 le troisième groupe de marqueurs biologiques renferme au moins un marqueur biologique choisi parmi les lipides basse densité oxydés LDL Oxyd. et le rapport 8 hydroxy 2guanosine/créatinine. 7 ) Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, 35 caractérisé en ce que la note d'un marqueur biologique sur l'échelle de gravité peut varier de 1 à 2 à de 1 à 10 selon les marqueurs.
G,A
G01,A61,G06
G01N,A61B,G06F
G01N 33,A61B 10,G06F 17
G01N 33/48,A61B 10/00,G06F 17/18
FR2901393
A1
CONSIGNEUR POUR CHARIOT DE TRANSPORT DE DENREES
20,071,123
pièce de monnaie emprisonnée entre les extrémités de réception rapprochées l'une de l'autre, tant que des moyens d'ancrage d'un autre chariot n'ont pas été réintroduits dans le boîtier afin de libérer la pièce de monnaie. Aussi, et à cette fin, le boîtier comprend en outre des moyens de verrouillage rappelés par un ressort qui permettent de maintenir les extrémités d'accrochage écartées l'une de l'autre lorsque les moyens d'ancrage quittent le boîtier. On pourra notamment se référer au document EP 286 460, lequel décrit un tel type de consigneur. io Un inconvénient des consigneurs de ce type réside essentiellement dans le nombre de pièces nécessaire pour les réaliser et surtout dans la précision et les difficultés de l'assemblage. En conséquence, ils sont relativement coûteux à fabriquer. Aussi, un problème qui se pose et que vise à résoudre la présente 15 invention, est de fournir un consigneur qui puisse être fabriqué à un coût plus avantageux sans pour autant que soient dégradées ses caractéristiques mécaniques et en particulier de résistance à l'effraction. Dans le but de résoudre ce problème posé, la présente invention propose un , ledit 20 consigneur comprenant un boîtier adapté à retenir des moyens d'ancrage, lesdits moyens d'ancrage étant adaptés à quitter ledit boîtier lorsque ledit boîtier reçoit un élément calibré, ledit boîtier comprenant deux crochets pivotants montés en regard l'un de l'autre, lesdits deux crochets présentant d'une part, deux extrémités d'accrochage adaptées à retenir 25 lesdits moyens d'ancrage entre elles lorsqu'elles sont rapprochées l'une de l'autre et d'autre part à l'opposé, deux extrémités de réception adaptées à recevoir ledit élément calibré pour écarter lesdites extrémités d'accrochage et libérer lesdits moyens d'ancrage, ledit boîtier comportant en outre des moyens de verrouillage adaptés à venir en prise entre 30 lesdites extrémités d'accrochage lorsque lesdits moyens d'ancrage quittent ledit boîtier de façon à maintenir lesdites extrémités d'accrochage écartées l'une de l'autre ; selon l'invention, lesdits moyens de verrouillage 3 2901393 comprennent une aile flexible élastiquement, ladite aile flexible présentant un bord de fixation en prise dans ledit boîtier et un bord libre opposé audit bord de fixation venant en prise entre lesdites extrémités d'accrochage ; et lesdits moyens d'ancrage sont adaptés à venir prendre appui contre 5 ladite aile flexible pour provoquer son fléchissement et écarter ledit bord libre desdites extrémités d'accrochage de manière à libérer lesdites extrémités d'accrochage. Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans la mise en oeuvre d'une aile flexible élastiquement qui forme à la fois des moyens de io verrouillage et des moyens élastiques aptes à venir s'étendre entre les deux extrémités d'accrochage lorsqu'elle s'étend dans une position d'équilibre. De la sorte, les deux extrémités d'accrochage sont maintenues écartées l'une de l'autre. Et dès que l'on vient insérer les moyens d'ancrage entre ces deux extrémités d'accrochage, on entraîne en 15 mouvement ces moyens d'ancrage contre l'aile flexible qui fléchit alors et s'écarte des deux extrémités d'accrochage pour les libérer. Ainsi qu'on l'expliquera ci-après, en poursuivant l'insertion des moyens d'ancrage dans le boîtier, les deux extrémités d'accrochage se rapprochent et viennent accrocher les moyens d'ancrage, tandis que les deux extrémités 20 de réception s'écartent en provoquant l'éjection de la pièce de monnaie du boîtier. Pour faciliter ce rapprochement des deux extrémités d'accrochage, ledit boîtier est avantageusement équipé de lames de rabattage flexibles élastiquement prenant appui contre lesdits crochets pour exercer des 25 efforts aptes à rapprocher lesdites extrémités d'accrochage l'une vers l'autre. Selon un mode de mise en oeuvre de l'invention particulièrement avantageux, ladite aile flexible élastiquement et lesdites lames de rabattage sont formées ensemble d'une seule pièce. Par exemple, l'aile 30 flexible et les lames de rabattage sont découpées puis formées dans une unique plaque métallique. De manière préférée, ledit boîtier comprend au surplus des lames d'éjection élastiquement flexibles s'étendant entre 4 2901393 lesdites extrémités de réception et qui permettent de faciliter l'éjection de la pièce de monnaie lorsqu'elle quitte le boîtier. En outre, ladite aile flexible élastiquement et lesdites lames d'éjection sont aussi avantageusement, formées ensemble d'une seule pièce. Par ailleurs, et 5 on comprend bien là l'intérêt économique, l'aile flexible, les lames de rabattage et les lames d'éjection sont susceptibles d'être découpées et formées dans une seule plaque métallique. Ainsi, la seule plaque métallique découpée et formée est adaptée à remplir trois fonctions du consigneur qui étaient procurées auparavant par une pluralité de pièces et io de moyens élastiques. Par conséquent, non seulement le nombre de pièces est réduit mais aussi le montage est simplifié ce qui permet d'abaisser plus encore les coûts de production de tels consigneurs. En outre, lesdits crochets définissant un plan moyen, ledit bord de fixation de ladite aile flexible est avantageusement situé d'un côté dudit is plan moyen au voisinage desdites extrémités de réception, tandis que ladite aile flexible s'étend en coupant ledit plan moyen entre lesdits crochets. De la sorte, l'aile flexible qui s'étend alors de manière inclinée par rapport au plan moyen et en grande partie entre les crochets en regard, présente son bord libre étendu vers l'entrée du boîtier et au 20 surplus est relativement peu encombrante à l'intérieur du boîtier. En effet, l'aile flexible s'étend dans un espace fonctionnel et nécessaire au fonctionnement du dispositif. De façon particulièrement avantageuse, ladite aile flexible présente un retour formant ledit bord libre opposé de manière à faciliter le guidage 25 de l'aile flexible contre les moyens d'ancrage qui sont entraînés en translation contre elle et qui provoquent alors son fléchissement en dehors de l'espace situé entre le deux extrémités d'accrochage. Le bord de fixation de l'aile flexible et le bord libre opposé sont alors situés tous les deux dudit un côté dudit plan moyen ; l'aile flexible étant alors 30 recourbée et en appui contre les moyens d'ancrage. Préférentiellement, ladite aile flexible présente une platine d'appui qui prolonge ledit retour en coupant ledit plan moyen de manière à offrir à 5 2901393 l'entrée du boîtier une surface de contact suffisamment importante pour recevoir les moyens d'ancrage et assurer un guidage de l'aile flexible selon une course identique à chaque insertion. Car en effet, il n'est pas exclu que l'alternance de fléchissement et de relâchement de l'aile flexible 5 provoque une légère déformation et un léger défaut de positionnement dudit bord libre opposé par rapport à l'entrée du boîtier. Grâce à la platine d'appui, cette imperfection du positionnement sera jugulée comme on l'expliquera plus en détail dans la suite de la description. En outre, ledit bord libre opposé présente avantageusement deux io portions de tranche opposées, contre lesquelles lesdites extrémités d'accrochage sont adaptées à venir prendre appui lorsque l'aile flexible s'étend librement entre les extrémités d'accrochage. De surcroît, ledit boîtier comprend un fond, un couvercle opposé et une entrée des moyens d'ancrage pratiquée entre ledit fond et ledit 15 couvercle et qui débouche entre lesdites extrémités d'accrochage, et ledit bord de fixation de ladite aile flexible est en prise dans ledit fond et vers lesdites extrémités de réception, tandis que ledit bord libre opposé s'étend vers ledit couvercle et vers ladite entrée des moyens d'ancrage. D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la 20 lecture de la description faite ci-après d'un mode de réalisation particulier de l'invention, donné à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : la Figure 1 est une vue schématique en perspective d'un élément de consigneur pour chariot conforme à l'invention ; 25 - la Figure 2 est une vue schématique de dessous en coupe d'un consigneur conforme à l'invention et dans une première position ; la Figure 3 est une vue schématique du consigneur illustré sur la Figure 2 selon un plan de coupe III-III perpendiculaire au plan de la Figure 2 ; 30 la Figure 4 est une vue schématique de dessous en coupe d'un consigneur conforme à l'invention et dans une seconde position ; et, 6 2901393 Fa Figure 5 est une vue schématique du consigneur illustré sur la Figure 4 selon un plan de coupe V-V perpendiculaire au plan de la Figure 4. La Figure 1 illustre un élément 10 découpé et formé par exemple 5 dans une plaque d'acier inox à ressort. On décrira tout d'abord en détail cet élément 10 avant d'en expliquer le fonctionnement dans un consigneur pour chariot. Cet élément 10 définit un premier plan moyen P et il comprend une aile flexible 12 rattachée à une embase 14, laquelle embase 14 présente deux portions latérales 16, 18. L'élément 10 présente une partie avant 20 et une partie arrière 22, l'aile flexible 12 s'étendant de manière inclinée de la partie arrière 22 vers la partie avant 20 et en saillie du premier plan moyen P. Par ailleurs, les deux portions latérales 16, 18 présentent respectivement un rebord 24, 26 et dans les rebords 24, 26 sont ménagées, d'une part une paire de languettes de rabattage 28, 30 qui s'étendent de l'arrière 22 vers l'avant 20 vers l'intérieur de l'élément 20 et en avant de l'aile flexible 12 et d'autre part, une paire de lames d'éjection 32, 34 qui, elles, sont repliées vers l'intérieur et vers l'arrière 22 de l'élément 10. En outre, les lames d'éjection 32, 34 aussi bien que les languettes de rabattage 28, 30, sont respectivement symétriques l'une de l'autre par rapport à un plan V perpendiculaire au premier plan moyen P qui vient aussi couper l'aile flexible 12 de manière symétrique. En outre, les lames d'éjection 32, 34 et les languettes de rabattage 28, 30 se terminent respectivement par une extrémité libre recourbée 35 25 sensiblement perpendiculairement au premier plan moyen P. L'aile flexible 12 présente à l'une de ses extrémités un retour 36 qui forme un bord libre et qui se prolonge par une platine d'appui 38 qui coupe de manière inclinée le premier plan moyen P et à l'autre de ses extrémités des lamelles 40, 42 dont les bords 44, 46 sont respectivement 30 en prise avec les portions latérales 18, 16. L'aile flexible 12 présente également deux portions de tranche latérales opposées 48, 50 au niveau 7 2901393 du retour 36. Aussi, ces portions de tranche 48, 50 définissent des logements en U dont on détaillera la fonction ci-après. Un tel élément 10 est relativement complexe mais constitué à partir d'une seule plaque métallique dont la nature, de l'acier inox ressort par 5 exemple, permet d'obtenir des parties découpées et pliées élastiquement flexibles. C'est notamment le cas de l'aile 12 qui est mobile selon une direction sensiblement perpendiculaire au premier plan moyen P, et des paires de languettes de rabattage 28, 30 et de lames d'éjection 32, 34, lesquelles sont mobiles dans des directions comprises dans des plans io parallèles au premier plan moyen P. On précisera dans la description qui va suivre la fonction des parties pliées précitées. On se référera maintenant aux Figures 3 puis 2 sur la première desquelles on retrouve, logé dans un boîtier 52, l'élément 10 vu en coupe selon le plan vertical représenté sur la Figure 1. Le boîtier 52 présente, un is fond 51 dans lequel est fixé l'élément 10, et un couvercle opposé 53. Le couvercle 53 est monté sur le chariot et orienté vers le bas, tandis que le fond est orienté vers le haut. Apparaissent ainsi sur ces Figures 3, 2, l'aile flexible 12 et son retour 36 prolongé par la platine d'appui 38 et aussi l'extrémité libre recourbée 20 35 de l'une des lames d'éjection 32. Par ailleurs, le boîtier 52 et les éléments qu'il incorpore définissent un second plan moyen M qui correspond au plan de la Figure 2. On retrouve sur cette Figure 2, le boîtier 52 qui présente une entrée 54 d'un élément calibré 55, des moyens d'ancrage 56 insérés à travers une entrée 58 des moyens d'ancrage qui est pratiquée dans le boîtier 52 à l'opposé de l'entrée de l'élément calibré 54. Les moyens d'ancrage 56 sont retenus à l'intérieur du boîtier 52 grâce à deux crochets 60, 62 en regard montés respectivement pivotants autour de deux pivots 64, 66. Les crochets 60, 62 présentent deux extrémités d'accrochage 68, 70 et à l'opposé deux extrémités de réception 72, 74. Les deux extrémités d'accrochage 68, 70 présentent respectivement un ergot 75, les deux ergots 75 étant en regard l'un de l'autre pour venir coopérer avec les 8 2901393 portions de tranche latérales 48, 50 en U comme on l'expliquera ci-après. Elles sont en outre ici rapprochées l'une de l'autre pour retenir les moyens d'ancrage 56 entre elles, tandis que les deux extrémités de réception 72, 74 sont, elles, éloignées l'une de l'autre. Ces deux extrémités de réception 5 72, 74 présentent des portions en arc qui définissent un logement 76 ; et lorsque l'élément calibré 55 est inséré entre ces portions en arc, il tend à provoquer le pivotement des crochets 60, 62 et partant, l'écartement des extrémités d'accrochage 68, 70 l'une de l'autre selon les flèches F et R. Avant de décrire les conséquences de l'écartement des extrémités io d'accrochage 68, 70, on remarquera sur cette Figure 2 les deux extrémités libres recourbées 35 des languettes de rabattage 28, 30 qui tendent précisément à maintenir élastiquement les extrémités d'accrochage 68, 70 rapprochées l'une de l'autre. Apparaissent également sur cette Figure 2 les lamelles 40, 42 de l'aile flexible 12 qui est 15 substantiellement cachée ici par les crochets 60, 62. Par ailleurs, et en se reportant à la Figure 3, on constate que le retour 36 de l'aile libre 12 est en appui contre les moyens d'ancrage 56. Dans cette position, l'aile libre 12 et en particulier les lamelles 40, 42 sont fléchies, de sorte que, le retour 36 exerce un effort sur les moyens 20 d'ancrage 56. Ainsi donc, lorsque l'élément calibré 55 est inséré à force dans le logement 76, il vient prendre appui contre les extrémités libres recourbées 35 des lames d'éjection 32, 34 qui fléchissent alors, et ensuite contre les portions en arc pour faire pivoter les crochets 60, 62 en sens inverse l'un 25 de l'autre en s'opposant aux forces de rappel imprimées par les deux extrémités libres recourbés 35 des languettes de rabattage 28, 30. De la sorte, les extrémités d'accrochage 68, 70 s'écartent l'une de l'autre pour libérer les moyens d'ancrage 56 et par-là même, emprisonner l'élément calibré 55 dans le logement 76 comme l'illustre les Figures 4 et 5 30 auxquelles on se reportera maintenant en comparaison des Figures précédentes. 9 2901393 Dès que les extrémités d'accrochage 68, 70 sont suffisamment écartées l'une de l'autre pour autoriser le passage des moyens d'ancrage 56, au fur et à mesure de l'extraction de ces moyens d'ancrage 56 du boîtier 52, l'aile libre 12 se libère en pivotant, de telle façon que son retour 5 36 traverse le second plan moyen M qui coupe les crochets 60, 62 et ce, avant que les moyens d'ancrage 56 n'aient totalement été retirés de l'entrée 58. En revanche, dès que les moyens d'ancrage 56 libèrent les extrémités d'accrochage 68,70, ces dernières tendent à se rapprocher l'une de l'autre sous l'effet des languettes de rabattage 28, 30 et par io l'intermédiaire de leur extrémité libre recourbée 35, alors que l'aile libre 12 est elle-même libérée sensiblement en travers du second plan moyen M, de telle sorte que les ergots 75 viennent s'engager respectivement dans le logement en U des portions de tranche latérale 48, 50. En outre, la tranche intérieure des extrémités d'accrochage 68, 70 vient en appui is contre les portions de tranche latérale 48, 50 de l'aile libre 12, et permettent ainsi de maintenir à distance les extrémités d'accrochage 68, 70 des crochets en regard 60, 62 et partant, de bloquer les deux extrémités de réception 72, 74 dans une position rapprochée et ainsi d'emprisonner l'élément calibré 55. 20 Par conséquent, l'élément calibré 55 ne pourrait être libéré qu'à la double condition que séquentiellement, les extrémités d'accrochage 68, 70 soient maintenues écartées l'une de l'autre afin que leur ergot 75 libère les portions de tranche latérale 48, 50 en U et que, l'aile flexible 12 soit fléchie pour ne plus être en prise en entre les extrémités d'accrochage 68, 25 70. Ainsi, il est malaisé de retirer l'élément calibré 55 sans disposer de moyens d'ancrage 56 dont les dimensions et la forme sont adaptées à réaliser cette opération séquentiellement lorsqu'ils sont introduits à travers l'entrée 58. Précisément, lorsque ces moyens d'ancrage 56 sont introduits à 30 travers l'entrée 58, leurs bords latéraux opposés, 80, 82, viennent écarter les extrémités d'accrochage 68, 70, tandis que leur extrémité frontale 84 vient prendre appui contre la platine d'appui 38. De la sorte, l'extrémité 10 2901393 frontale 34 coulisse contre la platine d'appui 38 et provoque le fléchissement de l'aile libre 12 qui traverse à nouveau le second plan moyen M et repasse en dessous du plan défini par les crochets en regard 60, 62 qui est lui-même confondu avec ce second plan moyen M, de telle 5 manière que les extrémités d'accrochage 68, 70 échappent à nouveau à la portée des portions de tranche latérale 48, 50 en U et qu'elles peuvent alors se rapprocher l'une de l'autre sous l'action des languettes de rabattage 28, 30 par l'intermédiaire des extrémités libres recourbées 35 et se refermer sur les moyens d'ancrage 56 qui sont alors une nouvelle fois 10 accrochés. Tout en pivotant, les crochets 60, 62 provoquent l'écartement des extrémités de réception 72, 74 et la libération de l'élément calibré 55 qui lui est éjecté grâce aux lames d'éjection 32, 34 qui étaient fléchies tant que l'élément calibré 55 était emprisonné. Ainsi, on retrouve les éléments 15 du consigneur dans l'état où ils sont représentés sur la Figure 2. 11
L'invention concerne un consigneur pour chariot de transport, ledit consigneur comprenant un boîtier (52) et des moyens d'ancrage (56) adaptés à quitter ledit boîtier (52) lorsque ledit boîtier reçoit un élément calibré (55), ledit boîtier comprenant deux crochets pivotants (60, 62) présentant deux extrémités d'accrochage (68, 70) et deux extrémités de réception (72, 74), ledit boîtier (52) comportant des moyens de verrouillage (12) qui comprennent une aile flexible élastiquement, ladite aile flexible présentant un bord de fixation en prise dans ledit boîtier (52) et un bord libre opposé (36) audit bord de fixation venant en prise entre lesdites extrémités d'accrochage (68, 70) et lesdits moyens d'ancrage (56) sont adaptés à venir prendre appui contre ladite aile flexible (12) pour provoquer son fléchissement et écarter ledit bord libre (36) desdites extrémités d'accrochage (68, 70) de manière à libérer lesdites extrémités d'accrochage.
1. Consigneur pour chariot de transport de denrées, ledit consigneur comprenant un boîtier (52) adapté à retenir des moyens d'ancrage (56), lesdits moyens d'ancrage étant adaptés à quitter ledit boîtier (52) lorsque ledit boîtier reçoit un élément calibré (55), ledit boîtier comprenant deux crochets pivotants (60, 62) montés en regard l'un de l'autre, lesdits deux crochets présentant d'une part, deux extrémités d'accrochage (68, 70) adaptées à retenir lesdits moyens d'ancrage (56) io entre elles lorsqu'elles sont rapprochées l'une de l'autre et d'autre part à l'opposé, deux extrémités de réception (72, 74) adaptées à recevoir ledit élément calibré (55) pour écarter lesdites extrémités d'accrochage (68, 70) et libérer lesdits moyens d'ancrage (56), ledit boîtier (52) comportant en outre des moyens de verrouillage (12) adaptés à venir en prise entre 15 lesdites extrémités d'accrochage (68, 70) lorsque lesdits moyens d'ancrage (56) quittent ledit boîtier de façon à maintenir lesdites extrémités d'accrochage (68, 70) écartées l'une de l'autre ; caractérisé en ce que lesdits moyens de verrouillage (12) comprennent une aile flexible élastiquement, ladite aile flexible présentant 20 un bord de fixation (44, 46) en prise dans ledit boîtier (52) et un bord libre opposé (36) audit bord de fixation venant en prise entre lesdites extrémités d'accrochage (68, 70) ; et en ce que lesdits moyens d'ancrage (56) sont adaptés à venir prendre appui contre ladite aile flexible (12) pour provoquer son 25 fléchissement et écarter ledit bord libre (36) desdites extrémités d'accrochage (68, 70) de manière à libérer lesdites extrémités d'accrochage. 2. Consigneur selon la 1, caractérisé en ce que ledit boîtier (52) est équipé de lames de rabattage (28, 30) flexibles 30 élastiquement prenant appui contre lesdits crochets (60, 62) pour exercer un effort apte à rapprocher lesdites extrémités d'accrochage (68, 70) l'une vers l'autre. 12 2901393 3. Consigneur selon la 2, caractérisé en ce que ladite aile flexible (12) élastiquement et lesdites lames de rabattage (28, 30) sont formées ensemble d'une seule pièce. 4. Consigneur selon l'une quelconque des 1 à 3, 5 caractérisé en ce que ledit boîtier (52) comprend des lames d'éjection (32, 34) élastiquement flexibles s'étendant entre lesdites extrémités de réception (72, 74). 5. Consigneur selon la 4, caractérisé en ce que ladite aile flexible (12) élastiquement et lesdites lames d'éjection (32, 34) io sont formées ensemble d'une seule pièce. 6. Consigneur selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que, lesdits crochets (60, 62) définissant un plan moyen (M), ledit bord de fixation (44, 46) de ladite aile flexible (12) est situé d'un côté dudit plan moyen (M) au voisinage desdites extrémités de réception 15 (72, 74), tandis que ladite aile flexible (12) s'étend en coupant ledit plan moyen (M) entre lesdits crochets (60, 62). 7. Consigneur selon la 6, caractérisé en ce que ladite aile flexible (12) présente un retour (36) formant ledit bord libre opposé. 20 8. Consigneur selon la 7, caractérisé en ce que ladite aile flexible (12) présente une platine d'appui (38) qui prolonge ledit retour en coupant ledit plan moyen (M). 9. Consigneur selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que ledit bord libre (36) opposé présente deux portions 25 de tranche opposées (48, 50), contre lesquelles lesdites extrémités d'accrochage (68, 70) sont adaptées à venir prendre appui. 10. Consigneur selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que ledit boîtier (52) comprenant un fond (51), un couvercle opposé (53) et une entrée (58) des moyens d'ancrage (56) 30 pratiquée entre ledit fond et ledit couvercle et qui débouche entre lesdites extrémités d'accrochage (68, 70), ledit bord de fixation (44, 46) de ladite aile flexible (12) est en prise dans ledit fond et vers lesdites extrémités de 13 2901393 réception (72, 74), tandis que ledit bord libre opposé (36) s'étend vers ledit couvercle et vers ladite entrée (58) des moyens d'ancrage (56). 5
G
G07
G07F
G07F 7,G07F 17
G07F 7/06,G07F 17/10
FR2888373
A1
PROCEDE POUR FACILITER LA VENTE D'ARTICLES DE TYPE VESTIMENTAIRE
20,070,112
La présente invention se rapporte à un procédé pour 5 faciliter la vente d'articles vestimentaires. L'art antérieur connaît déjà des bases de données comprenant des informations sur les utilisateurs dans le but de faciliter la vente. En particulier, la demande EP 1229478 décrit un système comprenant des informations relatives aux mensurations des utilisateurs. Ce système, comprenant une base d'utilisateur et une base d'articles, est relié à une unité, par exemple placée en magasin. Lorsque l'utilisateur utilise cette unité, il s'identifie, ce qui provoque un appel à la base de données de mensurations d'utilisateur pour récupérer ses mensurations. L'unité permet également de prendre en entrée un article de type vestimentaire, par exemple grâce à un code barres. L'unité compare alors les caractéristiques du vêtement et celles de l'utilisateur et affiche un message sur un écran d'affichage de l'unité en magasin indiquant la correspondance ou non entre le modèle et les mensurations et/ou les préférences de l'utilisateur. Cependant, cette comparaison nécessite l'enregistrement de toutes les caractéristiques des articles dans la base d'articles, et ce, article par article. Cette contrainte pose bien sûr le problème de la quantité de travail nécessaire pour le responsable d'une enseigne afin de référencer cette masse de caractéristiques. Ceci pose également le problème de la capacité de stockage et du temps de traitement lorsqu'il est nécessaire de récupérer rapidement des informations depuis la base. La présente invention entend donc faciliter le traitement des références des articles dans un système permettant l'affichage de messages correspondant à un 5 article privilégié. Pour ce faire, la présente invention réalise de façon avantageuse une correspondance entre les mensurations et les articles des enseignes au niveau d'une base de données unique, et ce par l'intermédiaire de catégories d'articles. Par ailleurs, lorsque le dispositif est fortement utilisé, l'unité en magasin subit un engorgement pouvant créer une longue attente des utilisateurs, ce qui réduit l'utilité du système de base de mensurations. Un des objectifs de la présente invention est également de fournir un système permettant un achat facilité d'articles en magasin quelle que soit la quantité d'utilisateurs en magasin. Pour ce faire, la présente invention est du type décrit ci-dessus et elle est remarquable, dans son acception la plus large, en ce qu'elle concerne un procédé pour faciliter l'achat par un utilisateur d'un article vestimentaire associé à une enseigne comprenant les étapes consistant à : pour l'utilisateur, enregistrer ses caractéristiques vestimentaires dans une première table 30 d'une première base de données; pour l'enseigne, entrer dans une seconde base de données (3a), les références des articles en vente; pour l'enseigne, entrer dans un module 2, les correspondances entre les mensurations des utilisateurs et les tailles enseigne des catégories d'articles vendus par l'enseigne; importer de ladite seconde base de données 3a vers ledit module 2 lesdites références de sorte à associer à chaque référence d'article, une catégorie d'article; exporter depuis ledit module 2 lesdites correspondances et lesdites références 12 dans une seconde table 11 de ladite première base de données 1; pour l'utilisateur, entrer un identifiant utilisateur et un identifiant d'un article au niveau d'une station comprenant un moyen d'accès à ladite première base de données; - afficher la taille enseigne de l'article associé à l'identifiant d'article correspondant aux mensurations de l'utilisateur identifié par l'identifiant d'utilisateur par l'intermédiaire desdites correspondances. Avantageusement, afin que le procédé soit utilisable même en présence d'un grand nombre d'utilisateurs, ladite étape d'entrée d'un identifiant utilisateur et d'un identifiant d'un article est réalisée par un terminal de communication sans fil, et ladite étape d'affichage est réalisée au niveau dudit terminal. Dans ce cas, le procédé peut comprendre en outre une étape d'acquisition dudit identifiant dudit article par lecture par ledit terminal de communication d'une puce RFID associée audit article. Selon un mode de réalisation, ladite étape d'entrée dudit identifiant utilisateur et un identifiant d'un article au niveau de ladite station est réalisée en scannant un code barres associé audit utilisateur et un code barres associé audit article. On comprendra mieux l'invention à l'aide de la 5 description, faite ciaprès à titre purement explicatif, d'un mode de réalisation de l'invention, en référence aux figures annexées où : la figure 1 illustre un schéma du procédé selon l'invention. - les figures 2a et 2b sont des exemples de tables d'utilisateurs selon l'invention. la figure 3 représente un exemple de système pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. la figure 4 est un exemple d'interface proposée à 15 l'utilisateur pour l'entrée de ses préférences sur les articles la figure 5 illustre la mise en oeuvre du procédé selon l'invention au niveau des magasins. Illustré figure 1, le système selon l'invention comprend une base de données 1 de type connu en soi, par exemple SQL Server, Oracle. Elle contient deux grandes tables: une première table 10 contenant l'ensemble des informations de mensurations saisies par les utilisateurs et une seconde table 11 contenant l'ensemble des données d'articles des enseignes clientes de notre système. Aux fins de la présente demande, une enseigne correspond à un magasin ou un ensemble de magasins ayant des informations d'articles communes. Ces enseignes peuvent correspondre à l'ensemble des magasins d'une marque, ou à un simple magasin vendant une pluralité de marques de vêtements. Les entrées de la table utilisateur comprennent par 5 exemple les informations suivantes pour chaque personne inscrite: - Age (ou date de naissance) - Sexe - Adresse e-mail - Pays - Département - Ville - Taille Poids - Date d'enregistrement - Enseignes de vêtements fréquentées et informations associées (dernières visites enregistrées, type d'articles demandés.) - Préférences selon le type d'articles - Mensurations Une table correspondant aux données utilisateurs est par exemple illustrée figure 2a. Il est possible qu'une même personne apparaisse plusieurs fois dans la base de données comme illustré figure 2b. Cette dernière aura jugé qu'entre son avant-dernier et son dernier enregistrement, ses mensurations, son poids et ses différentes caractéristiques ont changé significativement. Le système selon l'invention comprend également une table enseigne 11. À l'intérieur de cette table, sont compilées l'ensemble des informations sur les tailles de vêtements et les correspondances entre les tailles des vêtements des enseignes et les mensurations des utilisateurs Pour chacune des enseignes utilisant le système selon 5 l'invention, une sous-table spécifique sera créée et intégrée dans la table données articles de la base. Afin de générer la partie enseigne de la base de données 1, le système selon l'invention comprend également un module 2 d'import/export de données comme illustré figure 3. Ce module 2 est associé à une base de données 3b apte à stocker les références reçues de la base des références 3a. Cette base 3b est éventuellement intégrée au module 2 sous la forme d'une unité de stockage. Ce module 2 est mis à disposition de chacune des enseignes clientes utilisatrices du système. Il a trois fonctions principales: - création et paramétrage de catégories d'articles et de correspondances de tailles propres à l'enseigne, - importation de l'ensemble des références articles de l'enseigne, - exportation des données vers la base de données 1. On décrit maintenant le module 2 permettant d'exporter les données d'articles vers la base 1. Sur le module 2, des catégories d'articles sont définies par défaut (pantalons de sport, pantalons habillés, 30 chemises, sur-chemises...). Ces catégories sont les mêmes que celles à disposition des utilisateurs de la base de données 1. S'il le souhaite, le responsable de la base de données de l'enseigne peut ajouter des sous-catégories d'articles. Ces dernières permettent de prendre en considération la diversité des systèmes de tailles de vêtements de l'enseigne. Par exemple, une enseigne peut proposer deux types de pantalons habillés, les tailles disponibles pour le premier type étant 40, 42, 44, 46, 48, pour le second type de pantalons habillés elle peut proposer les tailles S, M, L, XL (pour le tour de taille) mais aussi les tailles 1, 2, 3 (pour la longueur de pantalon). Elle créera donc ici, à l'intérieur de la catégorie des pantalons habillés (définie par défaut), les sous-catégories pantalons habillés type 1 et pantalons habillés type 2 On notera que des sous- catégories par sexe et âge (enfants, femmes, hommes) peuvent être établies. Lors de la création d'une sous-catégorie de ce type, la mention sous-catégorie par sexe ou par âge devra être explicitement indiquée sur le module à l'endroit prévu à cet effet. Pour chacune des catégories (et sous-catégories éventuelles) d'articles qui viennent d'être définies, des correspondances de tailles sont alors créées. Le responsable de la base de données d'une enseigne 3, renseigne ici les informations relatives à une première catégorie d'articles. Il fournit par exemple une indication du type de clients susceptibles d'acheter un vêtement de cette catégorie ou sous-catégorie d'articles (Ce champ n'apparaîtra pas s'il s'agit d'une sous-catégorie d'articles par sexe ou âge). On notera qu'il n'est pas dans l'intérêt de l'enseigne concernée de trop restreindre ici le type de clients potentiels. Un homme peut très bien acheter pour lui un pull a priori destiné aux femmes et inversement. En revanche certains articles (ex. : soutien-gorge) ne peuvent être destinés qu'à un seul type de clients. On indique également les mensurations à prendre en compte pour cette catégorie d'articles. Par exemple, pour la catégorie pantalons habillés 15 type 1 , les mensurations à utiliser sont le tour de taille et la longueur de pantalon. On indique également, pour chacune des mensurations prises en compte, les tailles de vêtements proposées par 20 l'enseigne Exemple: tour de taille 40, 42, 44, 46, 48; longueur de pantalon: 1, 2, 3. On saisit les correspondances de tailles entre les mensurations réelles des utilisateurs et les tailles proposées par l'enseigne. Exemple: Tour de taille: taille enseigne 40 q mensuration utilisateur 76/80 taille enseigne 42 q mensuration utilisateur 80/84 taille enseigne 44 q mensuration utilisateur 84/88 Longueur: taille enseigne 1 b mensuration utilisateur 75/80 5 taille enseigne 2 mensuration utilisateur 80/85 taille enseigne 3 q mensuration utilisateur 85/90 Ces correspondances sont ainsi destinées à indiquer à l'utilisateur quelle taille choisir en fonction de la 10 catégorie d'article sélectionnée. On renseigne également le choix des préférences articles mises à disposition des clients pour cette catégorie d'articles. Exemple: normal, ajusté, baggy, large, tombant, près du corps (identiques à celles proposées aux utilisateurs Easy Size)... Pour les sous-catégories d'articles éventuellement définies, les préférences seront à choisir parmi les préférences disponibles pour les catégories d'articles auxquelles elles appartiennent. Ainsi, les préférences pour une sous-catégorie pulls d'hiver appartenant à la catégorie pulls seront nécessairement à choisir dans les préférences pulls définies par défaut sur le module. Il est bien sûr possible, pour l'enseigne, de modifier quand elle le souhaite l'ensemble des paramètres qui auront 30 été définis. Les catégories et sous-catégories d'articles définies et les correspondances de tailles établies, le module est pratiquement prêt à importer l'ensemble des références proposées par l'enseigne depuis la base de données de références 3a jusqu'au module 2 ou son unité de stockage 3b. Reste simplement à le paramétrer de telle sorte que l'import des données puisse s'effectuer correctement. Il s'agit donc ici d'indiquer, pour chacune des catégories et sous-catégories préalablement définies, le type de références articles devant y être classées. Exemple: 10 L'enseigne cliente a défini une sous-catégorie d'articles pulls hommes habillés type 1 . On sait par ailleurs, que tous les pulls de ce type proposés par l'enseigne en question ont une référence se terminant par 50. Le module 2 est alors paramétré de façon à permettre l'import de toutes les références de pulls hommes habillés type 1 dans la souscatégorie prévue à cet effet. On notera que seules les références des articles sont importées. Ceci allége considérablement le système notamment par rapport aux procédés nécessitant l'acquisition d'un ensemble de caractéristiques très précises pour chaque référence article. Le module 2 exporte alors les références des articles vers la base de données 1, ainsi que les correspondances entre les mensurations utilisateurs et les tailles enseigne. De la sorte, on comprend que l'on a réalisé au niveau de la table 11 de la base de données 1 une sous-table 12 contenant un certain nombre de tables de correspondance (catégories d'articles paramétrées) et contenant elles-mêmes l'ensemble des références articles placées dans les catégories d'articles préalablement définies par l'enseigne. L'ensemble permettant de convertir les mensurations utilisateurs de la table 10 en tailles vêtements proposées par l'enseigne. Tout cela évitant d'entrer de façon fastidieuse toutes les caractéristiques des articles. Pour cette partie import aussi, le paramétrage du module pourra être modifié à loisir par l'enseigne cliente. Il se peut très bien que, sans vouloir modifier les paramètres du module 2, une enseigne souhaite importer de nouvelles références dans des catégories déjà définies. Une option mettre à jour les références lui permettra d'importer les nouvelles références depuis sa base de données 3a. Elle n'aura ensuite qu'à effectuer un nouvel export vers la base 1. À ce stade, l'enseigne aura à la fois créé et paramétré les catégories et sous catégories d'articles. Elle aura également importé sur le module 2 l'ensemble des références articles depuis sa propre base de données 3a. On décrit maintenant la manière dont les informations utilisateurs sont transmises à la base de données 1. Pour ce faire, les utilisateurs se connectent à une application Internet 4 (développée selon un langage courant type ASP, .Net, PHP...) spécifiquement prévue à cet effet dont nous expliquons ici le fonctionnement. L'une des fonctions de l'application Internet 4 est de permettre à toute personne le souhaitant de rentrer les données nécessaires au bon fonctionnement de notre système. Il sera ainsi possible, pour chaque utilisateur de paramétrer l'application comme ceci est illustré figure 4. Il peut y entrer ses mensurations et ses préférences, pour chaque catégorie d'article. À partir de la base de données 1 renseignée conformément à l'invention, l'utilisateur peut maintenant accéder facilement aux données d'articles en magasin. Ceci est par exemple réalisé en plusieurs étapes décrites. Une étape préalable est l'obtention d'un identifiant, par exemple de type code barres, via une application Internet. - connexion à un serveur dédié par une application Internet, -entrée d'un identifiant personnel et d'un mot de passe, - récupération d'un code barres personnel, - impression du code barres personnel. Muni de ce code barres personnel l'utilisateur se rend en magasin et réalise les étapes suivantes: Il scanne 20 le code barres d'un article de son choix à une borne 5 située en magasin. Cette borne est apte à se connecter à un serveur associé à la base de données 1. À ce stade, l'enseigne cliente et le magasin sont identifiés, le barème de tailles relatif à cette catégorie d'articles est identifié dans la sous-table de l'enseigne concernée. L'affichage de la borne électronique invite alors à scanner son code barres personnel. L'utilisateur scanne ensuite 21 son code barres. Les données utilisateurs sont recherchées dans la table du même nom, les données utilisateurs nécessaires (selon l'enseigne elle-même) pour définir la taille à choisir dans cette catégorie d'articles sont extraites. Chacune des mensurations utilisées (ex. : tour de taille et entrejambe) est convertie conformément au barème de correspondances défini par l'enseigne. L'écran de la borne affiche alors 22 la taille à choisir. On notera que la borne de contrôle des tailles a aussi pour fonction d'identifier l'enseigne et le magasin dans lesquels la taille de l'article a été vérifiée . En effet, on peut envisager que l'on retrouve, un même code barres dans deux enseignes différentes, ces derniers renvoyant bien évidemment à des articles distincts. En identifiant l'enseigne dans laquelle la taille d'un article est vérifiée, la borne permettra d'éviter toute confusion de références. Par conséquent, il ne sera pas possible d'obtenir la taille d'un article d'une enseigne A depuis une borne placée dans une enseigne B (du fait des paramétrages de tailles différents opérés par chaque enseigne). Selon un mode de réalisation particulier, la borne 5 n'affiche pas les résultats de la correspondance et ceux-ci sont de préférence affichés directement sur un terminal mobile d'un utilisateur muni d'un lecteur de type RFID. Selon ce mode de réalisation, une personne se rend en magasin et souhaite connaître la taille à choisir pour un article quelconque L'article contenant une puce RFID est automatiquement reconnu par le téléphone mobile de l'utilisateur lui-même compatible RFID. Les caractéristiques articles recueillies par le téléphone ainsi que l'identifiant du client sont quasi instantanément transmis 20, 21 à la borne de contrôle tailles selon un système de transmission quelconque, par exemple de type Wi-fi ou Bluetooth. La borne 5 de contrôle des tailles reliée à la base de données de mensurations individuelles renvoie 22 directement et immédiatement sur le téléphone portable la taille à choisir pour l'article en question. Cette taille est alors affichée sur le terminal de l'utilisateur. On comprendra facilement que le fait que les identifiants soient sauvegardés sur le téléphone portable (ou autre système RFID équivalent) de l'utilisateur lui permet d'éviter l'étape d'impression des codes barres et facilite donc l'accès au système. On notera également que ce mode de réalisation est particulièrement avantageux dans le cas d'une utilisation massive de la borne 5 en magasin. Il permet de minimiser l'accès à la borne 5 en réalisant les connexions et l'affichage à distance, sans que les utilisateurs n'aient à se déplacer vers ladite borne 5. Selon un mode de mise en uvre particulier de l'invention, le système selon l'invention comprend également un dispositif d'acquisition automatique des mensurations, par exemple disposé au niveau des cabines d'essayage, afin que l'utilisateur qui n'a pas encore entré ses paramètres puisse le faire une fois pour toutes dans le magasin. Un tel dispositif est connu de l'homme du métier et est par exemple décrit dans le brevet FR2816821 B1. 10 Dans ce cas, le dispositif d'acquisition des mensurations est relié à la base de données 1 et les données utilisateurs sont transmises directement suite à l'acquisition. L'utilisateur reçoit également un identifiant qu'il pourra utiliser pour s'identifier à la borne 5 comme précédemment décrit. Selon un second mode de réalisation particulier de l'invention, l'applicatif Internet 4 fourni à l'utilisateur lui permet de gérer ses contacts et de recevoir les identifiants d'un certain nombre d'amis ou de proches. Ceci permet par exemple, de fournir les mensurations de ses proches et donc de savoir si les articles choisis 25 sont adaptés ou non. Il est également entendu que l'invention est utilisable pour des achats par correspondance. Pour cela, l'utilisateur peut entrer un code spécifique via un applicatif Internet, les références des articles étant elle- même identifiées par un code. En se connectant à la base de données 1, l'utilisateur peut donc également récupérer la taille enseigne adaptée à ses mensurations, pour un achat en ligne immédiat, ou un achat ultérieur, et ce, depuis sa station personnelle. L'invention est décrite dans ce qui précède à titre 5 d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de l'invention sans pour autant sortir du cadre du brevet
La présente invention concerne un procédé pour faciliter l'achat par un utilisateur d'un article vestimentaire associé à une enseigne comprenant les étapes consistant à :- pour l'utilisateur, enregistrer ses caractéristiques vestimentaires dans une première table d'une première base de données ;- pour l'enseigne, entrer dans une seconde base de données (3a), les références des articles en vente;- pour l'enseigne, entrer dans un module (2), les correspondances entre les mensurations des utilisateurs et les tailles enseigne des catégories d'articles vendus en magasin;- importer de ladite seconde base de données (3a) vers ledit module (2) lesdites références de sorte à associer à chaque référence d'article, une catégorie d'article;- exporter depuis ledit module (2) lesdites correspondances et lesdites références (12) dans une seconde table (11) de ladite première base de données (1);- pour l'utilisateur, entrer un identifiant utilisateur et un identifiant d'un article au niveau d'une station comprenant un moyen d'accès à ladite première base de données ;- afficher la taille enseigne de l'article associé à l'identifiant d'article correspondant aux mensurations de l'utilisateur identifié par l'identifiant d'utilisateur par l'intermédiaire desdites correspondances.
1. Procédé pour faciliter l'achat par un utilisateur d'un article vestimentaire associé à une enseigne comprenant 5 les étapes consistant à : - pour l'utilisateur, enregistrer ses caractéristiques vestimentaires dans une première table d'une première base de données; - pour l'enseigne, entrer dans une seconde base de données (3a), les références des articles en vente; pour l'enseigne, entrer dans un module (2), les correspondances entre les mensurations des utilisateurs et les tailles enseigne des catégories d'articles vendus par l'enseigne; - importer de ladite seconde base de données (3a) vers ledit module (2) lesdites références de sorte à associer à chaque référence d'article, une catégorie d'article; - exporter depuis ledit module (2) lesdites correspondances et lesdites références (12) dans une seconde table (11) de ladite première base de données (1) ; pour l'utilisateur, entrer un identifiant utilisateur et un identifiant d'un article au niveau d'une station comprenant un moyen d'accès à ladite première base de données; afficher la taille enseigne de l'article associé à l'identifiant d'article correspondant aux mensurations de l'utilisateur identifié par l'identifiant d'utilisateur par l'intermédiaire desdites correspondances. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite étape d'entrée d'un identifiant utilisateur et un identifiant d'un article est réalisée par un terminal de communication sans fil, et en ce que ladite étape d'affichage est réalisée au niveau dudit terminal. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape d'acquisition dudit identifiant dudit article par lecture par ledit terminal de 10 communication d'une puce RFID associée audit article. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite étape d'entrée dudit identifiant utilisateur et un identifiant d'un article au niveau de ladite station est réalisée en scannant un code barres associé audit utilisateur et un code barres associé audit article.
G
G06
G06Q
G06Q 30
G06Q 30/00
FR2899760
A1
DISPOSITIF DE COMMANDE A DISTANCE VIA UN TELEPHONE MOBILE D'UN VAPORISATEUR DE PARFUM; DISPOSITIF COMBINANT DANS UN SEUL ET MEME OBJET A LA FOIS UN TELEPHONE MOBILE ET UN VAPORISATEUR DE PARFUM
20,071,012
La présente invention concerne un dispositif combinant dans un seul et même objet à la fois un téléphone mobile et un vaporisateur de parfum; à ce dispositif, l'invention permet de donner diverses fonctionnalités, dont en particulier de prévoir la commande à distance via un autre téléphone mobile dudit vaporisateur de parfum. Antériorités : signalons la demande de brevet déposée en France le 5-4-2006 (INPI n 06/02970), elle-même précédée d'une Enveloppe Soleau horodatée à 16 heures le 23-03-2006 (INPI n 256284), portant sur la même invention. Or, ce dépôt couvrant imparfaitement certaines utilités additionnelles de l'invention, il est apparu utile de re-déposer pour étendre le descriptif de l'invention et de reformuler l'ensemble des revendications de manière à mieux cerner le champ d'application de l'invention. Dans la présente re-formulation, le descriptif réunira l'ensemble des deux descriptifs, celui de l'ancienne mentionnée ainsi que celui de la nouvelle, ici comprise. Les revendications de la présente demande sont une compilation des anciennes revendications avec les nouvelles ici présentées. L'abrégé a été reformulé, les dessins retouchés. Signalons aussi le brevet allemand DE-2001-1047276 du 26-09-2001, par Merlaku Kastriot. Ce brevet semble avoir fait l'objet d'une renonciation en date du 30-09-2004. Dix jours avant, ladite demande a été ré-introduite en Corée dans son intégralité et presque sans modifications dans une nouvelle demande "à l'identique" par MM. Cho, Lee, Won et Choi pour Samsung, KR-10-2004-0075080 du 20-09-2004 avec confirmation PCT aux USA le 20 septembre 2005 puis publication le 23 mars 2006 sous le n US-2006/0062409; il peut s'agir d'une cession de droits de Merlaku Kastriot à Samsung; la présente demande est une poursuite de nos propres efforts indépendamment des deux autres antériorités signalées, visant à apporter des améliorations à l'invention. La vaporisation de parfums s'opère traditioiuiellement par une ou plusieurs pression(s) du doigt sur un vaporisateur à pression, par la personne qui désire se parfumer, cette personne tenant alors son vaporisateur dans, la main en dirigeant le jet de celui-ci vers la région de son corps qu'elle désire parfumer. 1f-existe des dispositifs à commande électrique' de vaporisation no ou mufti-dose de produits liquides, dont l'utilisation pour des produits aromatiques ou parfums liquides est loisible. De tels vaporisateurs à commande électrique peuvent être utilisés pour permettre la commande à distance de la vaporisation de parfums via un téléphone mobile. Dans: le cas de la présente invention en effet, à priori ce n'est plus la personne visée par le parfum qui elle-même est susceptible de commander l'action de son vaporisateur, sinon une tierce personne, cette dernière opérant ledit vaporisateur par commande à distance via le téléphone mobile de la personne à parfumer, cette commande à distance selon le dispositif de la présente invention permettant d'actionner ledit vaporisateur de parfum supposé placé dans la proximité physiquement `immédiate de la personne à parfumer. L'utilité d'un tel dispositif prend source dans l'évolution actuelle dans le domaine de la communication par téléphonie mobile : les -appareils de téléphonie mobile permettent aujourd'hui de différencier les appels entrants selon l'identité de l'appelant, par le choix par exemple d'une sonnerie particulière affectée à chaque appelant ainsi que par L'apparition sur l'écran du combiné mobile de l'appelé d'une image particulière liée à l'identité de cet appelant, image qui est extraite par programmation d'une bibliothèque d'images ou photos stockée dans la Mémoire de l'appareil mobile de l'appelé ; dans le cas d'une liaison dite -multimédiatique entre appelant et appelé, on verra de préférence apparaître sur cet écran une image vidéo en temps réel de l'appelant, qui en retour reçoit aussi l'image vidéo en temps réel de l'appelé. Par ces biais, s'appuyant sur la technologie des liaisons hertziennes numériques à très haut débit, on vise à renforcer la suggestion de ,présence virtuelle mutuelle de l'appelé et de l'appelant l'un auprès de (autre, via la communication réciproque des images et des voix, cette présence virtuelle étant déjà annoncée par l'appelant à l'appelé ù au moment de l'appel ù par la musique de ladite sonnerie particulière qui permet d'anticiper sa présence virtuelle avant même d'établir la communication. Le dispositif selon la présente invention permet de pousser plus loin cette suggestion virtuelle de présence, en y ajoutant une vaporisation du parfum habituel de l'appelant dans la sphère olfactive de l'appelé au froment de l'appel. Pour cela, il suffit que le vaporisateur à commande électrique de parfum associé au téléphone mobile de l'appelé et commandé à distance par l'appel entrant ait été rempli préalablement du parfum habituel de l'appelant d'une part, et qu'il soit d'autre part placé physiquement dans l'enceinte de ladite sphère olfactive de l'appelé. Or, rien n'est mieux placé près du nez de l'appelé que la partie inférieure du combiné de son téléphone mobile : tenu en position d'écoute contre la joue, la partie inférieure de ce combiné est placée immédiatement en face du nez de l'appelé, de sorte que si le parfum jaillit au moment de la sonnerie de cette partie du combiné suite à l'action par une commande à distance du vaporisateur, le parfum vaporisé sera capté par ses récepteurs 1olfactifs, obtenant de cette manière l'effet désiré. Dans une réalisation de démonstration du dispositif de la présente invention, celui-ci comportera suivant le schéma de la Figure 1 un flacon de parfum (4) rempli de parfum liquide (3) muni à son sommet d'un dispositif de vaporisation mono- ou multi-dose à commande électrique basse-tension (5) permettant de vaporiser un jet de parfum (7) via l'orifice de sortie du vaporisateur (6) ; la commande de ce vaporisateur s'effectue via un câblage approprié (2) lié en parallèle aux bornes du dispositif de sonnerie du téléphone mobile (1), de sorte que lorsque le téléphone mobile sonne, en même temps parallèlement est actionné le vaporisateur de parfum. Ainsi, lorsque l'appelant place l'appel, l'appelé dont le nez sera placé à priori à ce moment-là près de la sortie du vaporisateur sentira le parfum de l'appelant, qui est celui qui préalablement aura été versé dans le flacon du vaporisateur, réalisant insi l'effet suggestif souhaité. Au besoin, selon la Figure 2, une source extérieure (8) peut être ajoutée au dispositif pour alimenter le circuit (10) du vaporisateur, dans lequel cas c'est un relais (9) qui sera commandé via le téléphone mobile, en lieu et place du vaporisateur (5), ceci pour apporter une puissance électrique suffisante à ce circuit (10). Cette description de l'invention est offerte simplement pour établir la réalité de l'invention ainsi que la pertinence fonctionnelle du dispositif de démonstration ici décrit : un dispositif de commande électrique à distance via téléphone mobile d'un vaporisateur de parfum a bien été inventé; cependant, dans une réalisation alternative du dispositif selon la Figure 3 û conceptuellement parfaitement comparable à cette première réalisation décrite ci-dessus mais visant la mise effective sur le marché de l'invention û le parfum sera non plus séparé du combiné téléphonique mais bien placé dans un container miniature de recharge lui-même placé A. l'intérieur du combiné du téléphone mobile (1) lequel sera muni en sa partie inférieure d'un orifice (6) de sortie du jet de vaporisation (7), ce qui suppose donc un téléphone mobile préalablement conçu ou modifié à çet effet selon la Figure 4 pour recevoir ladite recharge de parfum (3, 4) laquelle recharge à cet effet ou bien est équipée d'un dispositif miniature vaporisation (5) avec un conduit placé bien en correspondance avec l'orifice (6) du combiné ou bien s'adaptera dans un tel dispositif de vaporisation (5) + (6) + (7) faisant alors partie intégrante non plus de cette recharge mais de la structure du combiné mobile (1) lui-même modifié à cet effet. Dans une telle réalisation visant la mise effective sur le marché de l'invention, la programmation du téléphone mobile sera faite à priori de sorte à associer l'actionnement du vaporisateur de parfum à l'entrée d'un appel spécifique, en provenance d'un numéro particulier donné, et seulement de ce numéro, à l'exclusion de tout autre originaire de l'appel entrant. Dans une réalisation alternative desdits combinés de téléphone mobile modifiés pour intégrer la fonction vaporisateur de parfum , moyennant des protocoles numériques appropriés dans la communication entre appelant et appelé, l'appelant pourra actionner à distance le déclenchement de la vaporisation à tout instant du choix de l'appelant, pour renforcer la suggestion de sa présence virtuelle par une signature olfactive agissant sur les sens de l'appelé à des moments choisis de la conversation entre les deux, en fonction de l'inspiration, i.e. du contenu affectif de cette conversation. Dans une autre réalisation alternative de l'invention, la recharge de patelin et le dispositif de commande de la vaporisation seront placés dans l'oreillette d'écoute mains libres associée au téléphone mobile via un câble électrique ou optique ou via liaison hertzienne (bluetooth, infrarouge ...) ou en tout autre endroit voisin de la sphère olfactive de l'appelé, y compris dans sa voiture ou près de son lit dans sa maison, donc cette recharge et le système d'actionnement du vaporisateur ne feront alors plus partie du combiné de téléphone mobile à proprement parler ; cette autre réalisation peut être utile pour éviter un contact trop proche entre le téléphone mobile, d'une technicité très délicate, et les produits vecteurs de la vaporisation (alcool, éther ...) ou aromatiques (fragrances,...) formant le parfum liquide, peut-être d'action corrosive. Sans discrimination de la réalisation effective de l'invention, disons, pour illustrer sa fonctionnalité dans une application typique : l'appelant sera une jeune femme, qui au moment de l'entrée initiale en contact téléphonique avec l'appelé (lequel à priori est son petit ami, à qui elle aura pris soin auparavant d'offrir une recharge de son parfum habituel à elle, recharge que l'ami aura installé dans son téléphone mobile) déclenchera une première fois un jet de ce parfum, puis encore e fois au moment de se dire tu me manques , puis une dernière fois au moment de raccrocher avec bisous, je t'aime pour ainsi laisser flotter dans le sillage de la conversation sa propre signature olfactive, très féminine et subtilement suggestive pour l'amant qui ainsi respire le parfum de la femme qu'il aime tout en conversant avec elle. On utilisera pour la fabrication de tels nouveaux combinés de téléphone mobile d'une part et des recharges de parfums compatibles d'autre part des matériaux à même d'éviter la corrosion par les vecteurs de diffusion et les fragrances aromatiques du ou des parfums utilisés ; pour la conception et la réalisation du dispositif de commande du jet de vaporisation on fera appel à la miniaturisation extrême, dont à priori les nanotechnologies, aux fins d'obtenir une diffusion extrêmement fine du parfum, puisque quelques dizaines de milliers de molécules de parfum suffiront à chaque jet pour obtenir l'effet voulu. De cette manière la consommation d'énergie par le dispositif de vaporisation sera très réduite, et la recharge de parfum aura une durée suffisante ; on cherchera aussi à éviter de cette manière tout risque d'obturation du vaporisateur par le parfum. Ce dernier souci -l'obturation du système miniature de vaporisation de parfum - pourra mieux être évité si au moment de l'actionnement du vaporisateur le produit aromatique ou fragrance formant le parfum, avec son liquide vecteur (alcool, éther ...?), étaient excités en vibration par un système physique approprié, notamment par effet JAHN- l'ELLER utilisant un complexe icosahédral - dont par exemple les cristaux de C60 - pour lesquels la consommation électrique restera particulièrement faible ce qui est un élément technique appréciable dans le cadre des systèmes installés dans les téléphones mobiles alimentés d'une batterie. Le succès commercial de l'invention ici décrite, autrement dit une très large percée auprès des consommateurs de cette nouvelle dynamique du parfum dans le dialogue entre utilisateurs de téléphones mobiles, dépendra de l'adoption de nouvelles normes tant par l'industrie de la téléphonie mobile dans son ensemble que par l'industrie de la parfumerie, visant à créer des recharges de parfum et vaporisateurs miniatures compatibles et efficients, ainsi que de nouvelles fonctionnalités tant hardware que software au niveau des çombinés de téléphone mobile, le tout sans discrimination de marques, ainsi que de nouveaux protocoles de communication entre opérateurs de téléphonie mobile. Moyennant ces préambules auxquels on peut parvenir par des négociations entre les divers opérateurs industriels du marché, l'impact attendu de la présente invention peut être d'ampleur spectaculaire notamment s'il est adopté par l'industrie de la téléphonie mobile dans son ensemble, dont le marché se chiffre par centaines de millions de consommateurs ; une large adhésion au concept par les industriels de la parfumerie partout dans le monde permettra le développement de recharges miniature de parfums pour téléphones mobiles à des prix accessibles aux jeunes utilisateurs de ces mêmes téléphones mobiles, par exemple par la diffusion promotionnelle de ces recharges à l'occasion de la St. Valentin, proposées comme cadeaux entre les jeunes gens amoureux. L'adoption très tôt par ces jeunes consommateurs d'un réflexe- achat de parfum visant l'équipement de leurs combinés de téléphone mobile va permettre à l'industrie internationale de la parfumerie d'élargir -son marché ainsi que de stabiliser l'habitude de consommer du parfum chez les consommateurs, érigeant le dispositif de la présente invention en un véritable nouveau système très efficace de commercialisation de parfums. Pour l'industrie de la téléphonie mobile, l'intérêt se trouve essentiellement dans le développement commercial des nouvelles fonctionnalités avec un effet positif notamment sur la vente des nouveaux combinés équipés des nouvelles fonctionnalités vaporisateur de parfum en remplacement des anciens combinés devenus désuètes. Un marché tout particulièrement concerné par ces concepts est le marché du Japon, de la Corée, de Taiwan, de la Chine et du Sudest Asiatique dans son ensemble, où la téléphonie mobile a pris une ampleur culturelle extraordinaire, le combiné mobile s'élevant ici en objet d'image et prestige marquant le statut personnel à l'instar d'un bijou ou d'une marque de vêtement ou accessoire vestimentaire. Dans ces marchés, mais peut-être aussi ailleurs en Europe, aux Etats-Unis d'Amérique ou plus généralement partout dans le monde où se déploie avec succès la téléphonie mobile, c'est le caractère ou aspect ludique du téléphone mobile à vaporisateur de parfum qui, avec sa convivialité jointe à la suggestivité sensorielle, voir érotique, déjà bien connue des parfums et à la puissance d'évocation virtuelle de présence qu'ils représentent, feront du dispositif de la présente invention une innovation puissante dans le domaine des systèmes de vente tant de parfums d'une part que de téléphones mobiles d'autre part. Analysé comme Système de Marketing/Vente de Parfums, la 25 présente invention présente des utilités additionnelles, moyennant des réalisations techniques différentes de l'invention. En effet, la vente de parfum passe traditionnellement par la vente d'un vaporisateur à pression contenant ledit parfum. La présentation de ce vaporisateur, son emballage, son design, entrent pour beaucoup dans 30 l'acte d'achat du parfum, ce pourquoi ces éléments pèsent relativement lourd dans la ventilation du prix de vente d'un vaporisateur de parfums, à côté du prix de vente du parfum liquide qu'il contient proprement dit. Or, pour l'industriel de la parfumerie faisant de la vente de parfum son métier, pour obtenir du Consommateur qu'il ou elle consomme du 35 parfum, il convient d'envahir la sphère personnelle du consommateur avec son vaporisateur de parfum, la consommation ne pouvant avoir lieu techniquement que lorsque ce vaporisateur est à portée de ses mains... Or, un vaporisateur de parfum est souvent encombrant et lourd, impropre à être placé dans la poche d'un pantalon. Le plus souvent, le 40 vaporisateur de parfum est laissé dans la salle de bains, mais beaucoup de femmes l'emportent avec elles dans leur sac à main; cela n'est pas le cas pour les hommes, n'ayant que rarement un sac à main ou pas du tout. Pour l'industriel de la parfumerie, d'ailleurs, au-delà de la simple pénétration de leur sphère personnelle, le problème général de l'approche commerciale de la clientèle masculine, en partie réfractaire à l'idée même de consommer du parfum, assimilée par beaucoup d'hommes à un comportement efféminé, reste une difficulté. Pour convaincre l'homme de changer d'attitude face au produit "parfum", il peut être utile de parvenir à décharger psychologiquement sa conscience, par l'altération de la gestuelle du spray (l'utilisation du spray requiert un geste auto-conscient à connotation féminine) ainsi que par la soustraction de cette gestuelle à l'observation des tiers (se parfumer en public ne sied pas à l'image masculine que l'homme a de lui-même); il peut même être utile pour "libérer" la consommation masculine de parfum de permettre à l'homme à l'égard des tiers de déguiser cette gestuelle, consciemment ou non, en une démonstration de masculinité. Nous allons montrer qu'en effet, la présente invention va permettre de surmonter toutes ces difficultés, résolvant d'un seul et même coup ET toute la problématique de l'approche de la sphère personnelle ET la barrière éthique de la gestuelle. En effet, il est un fait qu'aujourd'hui, le Téléphone Mobile a déjà pénétré la sphère personnelle de l'être humain, étant analysable comme une extension technologique de son individualité. Le téléphone mobile se porte constamment dans la main ou bien est placé dans une poche de la veste ou du pantalon, ou dans le sac à main, et reste à tout moment immédiatement accessible, à l'homme comme à la femme. L'idée d'installer un Vaporisateur de Parfum à l'intérieur du Téléphone Mobile permet d'utiliser celui-ci comme un Cheval de Troie pour pénétrer la sphère personnelle de l'individu avec ledit Vaporisateur de Parfum : faisant maintenant partie intégrante du Téléphone Mobile, le Vaporisateur de Parfum devient immédiatement accessible à la personne, à tout moment, à l'instar du Téléphone Mobile lui-même. Ceci est une aubaine pour l'industriel de la parfumerie, qui va être ainsi placé en position d'atteindre son but. Cependant, pour obtenir de l'utilisateur du Téléphone Mobile/Vaporisateur de Parfum qu'il ou elle se mette désormais à consommer du parfum moyennant l'actionnement dudit vaporisateur nouvellement incorporé à son Téléphone Mobile en réalité il n'est pourtant point requis de faire doter ledit Vaporisateur de Parfum des fonctionnalités très spéciales qui ont été évoquées plus haut. En particulier, il n'est pas vraiment indispensable que l'actionne- ment du vaporisateur de parfum du Téléphone Mobile de l'appelé soit prévu spécialement et exclusivement par commande à distance par une tierce personne (l'appelant), via le Téléphone Mobile de ce dernier. Nous avons vu que cela visait à faire intensifier la perception virtuelle de présence de l'appelant auprès de l'appelé, moyennant l'addition du parfum habituel de l'appelant qui maintenant excite l'odorat de l'appelé, cette nouvelle expérience sensorielle s'ajoutant à la perception de l'image vidéo et la voix de l'appelant, déjà perçues dans une communication dite "multimédiatique" avec les téléphones mobiles modernes, de technologie type "3G". Bien au contraire, se limiter à une telle fonctionnalité seulement peut s'avérer être un frein à la libre utilisation du vaporisateur de parfum, étant donné que le but pour le fabricant de parfum reste simplement de favoriser la consommation de parfum. Prenons l'exemple d'une personne qui dans le présent n'a pas de liaison amoureuse. L'idée ne lui viendra pas dans cette hypothèse de porter dans son téléphone mobile un échantillon du parfum habituel d'une tierce personne, i.e. celui de son "ex". Par contre, l'idée lui viendra tout naturellement, sachant qu'un vaporisateur de parfum est incorporé à son téléphone, d'en faire usage pour son besoin personnel, dans lequel cas ladite recharge miniature de parfum dans son téléphone mobile devra logiquement contenir son propre parfum habituel Ici, le vaporisateur de parfum peut être ou non un vaporisateur à commande électrique ayant pour source la batterie de téléphone mobile; en effet, il suffirait, pour servir dans cette autre fonctionnalité ici expliquée de simple vaporisateur de parfum, que ledit vaporisateur soit un vaporisateur classique à pression du doigt, incorporé dans la structure du cadre ou boîtier du téléphone mobile, lequel devra donc toujours être modifié pour faire place dans son intérieur à ce nouveau vaporisateur de parfum. Alternativement le choix du fabricant pourra se porter plutôt sur un vaporisateur à commande électrique. Dans ce dernier cas, il convient de prévoir (par la programmation) un bouton de commande d'actionne- ment, lequel bouton (11) va commander le relais (9) qui alimente le circuit (2), cf Figure 4, ce qui reste une réalisation alternative technique-ment tout à fait aisée de l'invention qui a été décrite plus haut, sauf qu'en lieu d'avoir inventé un téléphone mobile à triple signature de présence virtuelle (par l'excitation de trois sens) nous avons inventé un dispositif combinant dans un seul et même objet ET un téléphone mobile classique (niveau 3G ou autre) ET un vaporisateur de parfum (lui aussi classique ou bien à commande électrique). L'invention alors est devenue un simple "téléphone mobile à vaporisateur de parfum" ou bien un "vaporisateur de parfum à téléphone mobile", ce qui est la même chose. Avec un ECV (Vaporisateur à Commande Electrique) installé, l'utilisateur du téléphone mobile pourra même passer d'une configuration à l'autre par la simple re- programmation de son mobile, avec bien entendu un changement de la cartouche miniature de recharge de parfum; il est loisible aussi de prévoir l'installation de plusieurs MPVS (Système Miniature de Vaporisation de Parfum) et autant de ECV distincts, chargés donc de plusieurs types de parfum distincts dans autant de recharges distinctes pour combiner les deux fonctionnalités ici décrites, dans un téléphone mobile à plusieurs parfums (nous nous approchons de l'Orgue à Parfum de Boris Vian). Tous les objectifs de l'industriel de la parfumerie sont atteints avec cette invention : la consommation de parfum est rendue extrêmement aisée et discrète; tenu en position d'écoute contre la joue (la conversation étant réelle ou simulée, peu nous importe), le téléphone mobile avec son vaporisateur de parfum incorporé permet dans la rue, dans une maison, dans un lieu public ... et à tout moment de consommer très discrètement du parfum, tant pour l'homme que pour la femme. En particulier pour l'homme, nous avons réussi à envahir sa sphère personnelle avec un vaporisateur de parfum, chose extraordinaire! Pour ajouter à la discrétion, personne ne sait exactement si le Téléphone Mobile d'un homme contient son propre parfum ou le parfum de sa maîtresse. Lui seul le sait. Il peut alors se parfumer lui-même en toute liberté en assurant à qui veut l'entendre qu'il l'a été par sa maîtresse. Il peut aller jusqu'au refoulement même du fait qu'il se parfume, lui permettant ainsi de résoudre un conflit entre son 'moi' et son 'sur-moi' s'il y en a... Avec cette nouvelle déclinaison de notre invention, nous avons toujours ET un système extrêmement efficace et innovateur de Marketing/Vente de Parfum, ET un système de Marketing/Vente de Téléphones Mobiles, car la nouvelle fonctionnalité "Vaporisateur de Parfum" non encore proposé sur le marché des téléphones mobiles est un incitateur à changer de téléphone mobile pour accéder à cette nouvelle fonctionnalité, remplaçant les anciens téléphones mobiles qui en sont dépourvus et qui par ce fait deviennent techniquement obsolètes, passant de mode
Téléphone mobile à vaporisateur de parfum, muni ou non d'un dispositif de commande à distance de ce vaporisateur de parfum via un téléphone tiers; le dispositif est constitué d'un téléphone mobile (1) muni d'une recharge (4) avec du parfum (3) et d'un vaporisateur (5) à commande électrique relié par câblage approprié (2) à la source (8) du téléphone mobile via un relais (9) actionnable soit à distance par une tierce personne appelant ledit téléphone mobile de son propre mobile, soit par le porteur du téléphone mobile lui-même, via un bouton interrupteur (11), laquelle action dans tous les cas fait jaillir un jet de parfum (7) par l'orifice (6) du vaporisateur, situé à la partie inférieure du téléphone mobile, près du nez de l'appelé lorsque le téléphone est placé contre la joue en position d'écoute. Le dispositif soit (a) intensifiera la suggestion de présence virtuelle de l'appelant auprès de l'appelé au moment de l'appel, ajoutant le parfum habituel de l'appelant à l'image de son visage et au son de sa voix, déjà perçus par l'appelé avec les téléphones mobiles modernes, soit (b) servira à son porteur aussi de vaporisateur de parfum propre, à commande électrique ou à pression.
1) Dispositif combinant dans un seul et même objet à la fois un téléphone mobile et un vaporisateur de parfum, caractérisé en ce que ledit dispositif associe d'une part un téléphone mobile (1) et d'autre part un système de vaporisation de parfum, ce dernier comportant un flacon ou recharge de parfum (4) contenant un parfum ou produit aromatique à priori liquide (3), un vaporisateur soit de type classique à pression du doigt soit préférentiellement à commande électrique (5), ce vaporisateur faisant partie intégrante soit de ladite recharge (4) soit de la structure où est logée ladite recharge de parfum, un orifice ou conduite fine (6) d'où jaillit le jet (7) de ce système de vaporisation; Q) dispositif selon la 1 caractérisé en ce que ce flacon ou cette recharge de parfum est physiquement placé à l'intérieur dudit appareil ou combiné de téléphone mobile (1) o'u bien est physiquement incorporé à l'oreillette mains libres ou autre type de périphérique associée à un téléphone mobile ; ' dispositif selon les 1 ou 2 précédentes caractérisé en ce que la commande de l'actionnement du vaporisateur de parfum est réalisée via ledit téléphone mobile auquel le vaporisateur est relié par câblage (2) électrique ou optique, ou par ondes hertziennes; 4) dispositif selon la 3 précédente caractérisé en ce que pour effectuer cette commande on appuiera sur un bouton interrupteur de commande prévu à cet effet parmi les touches (11) du téléphone mobile lequel bouton dans l'hypothèse préférentielle d'un vaporisateur à commande électrique ouvrira le circuit d'alimentation (2) du vaporisateur alimenté par la batterie (8) du téléphone mobile via un relais (9); 5) dispositif selon la 4 précédente caractérisé en ce que la commande de l'actionnement du vaporisateur de parfum est réalisée via le téléphone mobile d'une tierce personne, par commande à distance via le réseau d'ondes hertziennes, ladite commande à distance s'opérant moyennant appui sur un bouton interrupteur de commande prévu à cet effet parmi les touches du téléphone mobile de cette tierce personne, cet appui provocant moyennant des protocoles numériques appropriés via le faisceau d'ondes hertziennes et une programmation adéquate des deux téléphone concernés l'ouverture du circuit d'alimentation (2) du vaporisateur alimenté par la batterie (8) du téléphone mobile de l'appelé via un relais (9); 6) dispositif selon la 5 précédente caractérisé en ce que par pré-autorisation entre les deux téléphones mobiles impliqués,moyennant la programmation adéquate desdits téléphones mobiles, le téléphone mobile de l'appelé reconnaissant l'origine des appels entrants, autorisera seulement certaines tierces personnes bien pré-identifiés à commander à distance son vaporisateur de parfum, ces tierces personnes ayant à priori un lien affectif privilégié avec l'appelé. 7) disposition_ selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que pour éviter l'obturation de système miniature de vaporisation de parfum, un équipera celui-ci d'un générateur de vibrations, dont en particulier un système vibratoire à effet Jahn- Teller, dont ceux à base, par exemple, de cristaux de C60; 8) dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il constitue une innovation dans le domaine des systèmes de commercialisation de parfums, via l'exploitation commerciale de recharges miniature de parfum pour équiper de nouveaux téléphones mobiles modifiés pour intégrer la nouvelle fonctionnalité vaporisateur de parfum ici décrite ; 9) dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il constitue une innovation dans le domaine des systèmes de commercialisation de téléphones mobiles et/ou de périphériques de tels téléphones mobiles, via l'exploitation commerciale des modifications de conception de ces téléphones mobiles ou périphériques visant à intégrer la nouvelle fonctionnalité vaporisateur de parfum ici décrite, permettant d'accélérer le renouvellement des parcs de téléphones mobiles ou périphériques par la vente des nouveaux modèles;
H,A
H04,A61
H04Q,A61L,H04M
H04Q 7,A61L 9,H04M 11
H04Q 7/32,A61L 9/00,H04M 11/00
FR2890246
A1
APPAREIL DE CONNEXION DE BORNE.
20,070,302
Domaine de l'invention La présente invention concerne un appareil de connexion de borne pour connecter une borne à un conducteur d'un élément de circuit plat flexible, tel qu'un circuit imprimé flexible (CIF) ou un câble plat flexible (CPF). Description de l'Art Antérieur De nombreux dispositifs électroniques sont installés dans un véhicule, tel qu'une voiture. Un faisceau de câblage est installé dans le véhicule pour transmettre une alimentation électrique et des signaux de commande aux dispositifs électroniques. Le faisceau de câblage comprend une pluralité de fils électriques et une pluralité de connecteurs. Le fil électrique est un fil revêtu comprenant un fil d'âme conducteur et un revêtement isolant pour couvrir le fil d'âme. Le connecteur comprend un boîtier isolant qui s'ajuste dans un boîtier complémentaire d'un connecteur complémentaire, et une borne conductrice à recevoir dans le boîtier. La borne comprend une partie de connexion de fil, à relier à une extrémité du fil électrique pour se connecter électriquement au fil d'âme, à une première extrémité de la borne, et une partie de contact électrique à mettre en contact avec une borne complémentaire à une autre extrémité de la borne. Lorsqu'on accouple le boîtier de connecteur au boîtier de connecteur complémentaire, le faisceau de câblage transmet les signaux de commande aux dispositifs électroniques. 2890246 2 Depuis quelques années, le faisceau de câblage comprend un nombre croissant de fils, en proportion du nombre croissant de dispositifs électroniques installés dans le véhicule. Un élément de circuit plat, tel que CIF et CPF, qui est plus léger et plus mince que les fils ronds habituellement utilisés et qui peut être installé avec une densité élevée et dans un petit espace, est utilisé dans beaucoup de cas. Lorsqu'on relie la borne à l'élément de circuit plat, on utilise habituellement un appareil de connexion de borne 101 représenté sur la figure 8 (voir le document de brevet 1). L'appareil de connexion de borne 101 comprend une base de réception 106 pour y placer un élément de circuit plat, deux parois de guidage 111 recevant et positionnant une borne 134, qui a des griffes 138 pliées perpendiculairement sur les deux côtés de sa paroi de fond 137, et un élément de pression 113 pour faire pénétrer les griffes 138 à travers un conducteur 132 de l'élément de circuit plat 131 par pression sur la borne 134. Après agencement des extrémités avant des griffes 138 de la borne 134 en opposition vers l'élément de circuit plat 131, positionnement de (a borne 134 de façon à aligner les deux parois de guidage 111 le long des surfaces extérieures des griffes 138, et pression de la borne 134 vers l'élément de circuit plat 131 au moyen de l'élément de pression 113, l'appareil de connexion de borne 101 fait pénétrer les griffes 138 dans le conducteur 132 de l'élément de circuit plat 131. En outre, par pliage des griffes 138, qui pénètrent à travers le conducteur 132 et un revêtement isolant 133 de l'élément de circuit plat 131 vers l'intérieur et l'une vers l'autre en suivant une surface courbe d'un évidement formé dans la base de réception 106, l'appareil de connexion de borne 101 relie la borne 134 à l'élément de circuit plat 131. La borne 134 est reçue dans le boîtier de connecteur de sorte que l'élément de circuit plat 131 connecté à la borne 134 est assemblé comme faisceau de câblage. Le document de brevet 1 est le brevet japonais publié N 2002-246091. Résumé de l'Invention - Objets à résoudre Avec l'appareil de connexion de borne 101 ci-dessus, une largeur entre les deux parois de guidage 111 doit être plus grande qu'une largeur maximale de la borne 134 placée entre les deux parois de guidage 111, pour tenir compte des tolérances. Par suite, lorsque la largeur de la borne 134 est plus petite qu'une valeur nominale, il en résulte un grand intervalle entre la paroi de guidage 111 et la borne 134. Si on relie la borne 134, qui a basculé du fait du grand intervalle, à l'élément de circuit plat 131, la griffe 138 peut pénétrer à travers une partie autre que le conducteur 132 et/ou elle peut ne pas pénétrer perpendiculairement à travers le conducteur 132. Par suite, la fiabilité de la connexion de la borne et du conducteur est diminuée, ou bien des produits défectueux peuvent être obtenus, et la qualité du produit est largement variable. Afin de résoudre les problèmes ci-dessus, un objet de la présente invention est de procurer un appareil de connexion de borne qui permet d'améliorer la précision de la jonction d'une borne avec un élément de circuit plat et d'éviter une dispersion de la qualité du produit. - Comment atteindre l'objet de la présente invention Afin d'atteindre les objets de la présente invention, celle-ci procure un appareil de connexion de borne pour connecter un élément de circuit plat et une borne, celle-ci comportant des griffes pliées perpendiculairement sur les deux côtés de sa paroi de fond, et l'appareil comprend une base de réception pouvant recevoir l'élément de circuit plat sur sa surface; deux parois de guidage pour placer et positionner la borne entre les deux parois de guidage de manière à diriger les extrémités avant des griffes de la borne en opposition à l'élément de circuit plat; un élément de pression placé de façon coulissante entre les deux parois de guidage afin de se déplacer et de s'approcher de la base de réception de sorte que les griffes pénètrent à travers un conducteur de l'élément de circuit plat par pression sur la borne; un actionneur pour rapprocher / éloigner les deux parois de guidage de la base de réception afin de positionner la borne entre les deux parois de guidage par rapprochement des deux parois de guidage de la base de réception; et une saillie s'étendant à partir d'au moins une des surfaces mutuellement opposées des deux parois de guidage, la saillie glissant sur une surface extérieure de la griffe pour enlever une partie de cette surface extérieure lorsque les deux parois de guidage s'approchent de la base de réception. L'appareil de connexion de borne est en outre caractérisé, dans l'appareil de connexion de borne indiqué ci-dessus, en ce qu'un mécanisme de réglage permettant de modifier une longueur de projection de la saillie est en outre inclus. - Effets de l'invention Dans l'appareil de connexion de borne ci-dessus, les extrémités avant des saillies prévues sur les parois de guidage sont des pointes de contact contre la borne. Lorsque la largeur entre les deux parois de guidage est plus grande que celle de la borne, tandis qu'une largeur entre les pointes de contact est plus étroite que celle de la borne du fait des saillies, l'intervalle défini entre la borne et les parois de guidage peut être absorbé. Ainsi, la connexion de la borne peut être effectuée avec précision et on peut améliorer la dispersion de qualité du produit. Avec l'appareil de connexion de borne ci-dessus, les extrémités avant des saillies prévues sur les parois de guidage sont des pointes de contact contre la borne. Ainsi, la largeur entre les deux parois de guidage peut être prévue plus grande que la largeur de la borne, et une largeur de l'élément de pression coulissant entre les deux parois de guidage peut être prévue pour augmenter jusqu'à la largeur entre les deux parois de guidage. Dans l'appareil de connexion de borne pour connecter une borne de faible largeur, la largeur de l'élément de pression peut être maximale afin de conserver une résistance suffisante, de sorte qu'on peut éviter d'endommager l'élément de pression. Une partie de la griffe de la borne pénétrant à travers le conducteur de l'élément de circuit plat est éliminée par la saillie, de sorte qu'une surface neuve de la griffe est présentée et, par contact entre la surface neuve et une surface du conducteur brisée par la griffe pénétrant à travers le conducteur, on peut améliorer la conductivité entre ces surfaces. Puisque la partie de la griffe est enlevée par la saillie, la surface de contact de la borne et du conducteur est augmentée, de sorte que la conductivité entre ces parties peut être encore améliorée. Avec l'appareil de connexion de borne, la longueur de projection de la saillie peut être modifiée par le mécanisme de réglage, de sorte que diverses bornes ayant des dimensions différentes peuvent être appliquées au même appareil. Les objets et aspects ci-dessus de la présente invention, ainsi que d'autres, apparaîtront mieux à la lumière de la description ci-après, avec référence aux dessins annexés. Brève Description des Dessins La figure 1 est une vue de face d'un appareil de connexion de borne selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 2 est une vue en perspective d'un CPF et d'une borne à connecter ensemble par l'appareil de connexion de borne représenté sur la figure 1. La figure 3 est une vue partielle agrandie de l'appareil de connexion de borne représenté sur la figure 1. La figure 4 est une vue de face de l'appareil de connexion de borne représenté sur la figure 1, dans lequel le CPF et la borne sont introduits. La figure 5 est une vue de face de l'appareil de connexion de borne représenté sur la figure 4, dans lequel la borne est positionnée par deux parois de guidage. La figure 6 est une vue de face de l'appareil de connexion de borne représenté sur la figure 4, dans lequel la borne pressée par un élément de pression pénètre à travers le CPF. La figure 7 est une vue en perspective partielle de la borne connectée au CPF, représentée sur la figure 6. La figure 8 est une vue de face partielle d'un appareil de 10 connexion de borne de l'art antérieur. Description du Mode Préféré de Réalisation On décrit maintenant un appareil de connexion de borne selon un mode de réalisation de la présente invention, avec référence aux figures 1 à 6. Un élément de circuit plat décrit ci- après est un produit de câblage électrique sous forme de bande globalement plate obtenu par revêtement d'un conducteur plat avec une couverture isolante, tel qu'un circuit imprimé flexible (CIF) et un câble plat flexible (CPF). Un appareil de connexion de borne 1 représenté sur la figure 1 est destiné à relier une borne 34, représentée sur la figure 2, avec un CPF 31 comme élément de circuit plat représenté sur la figure 2. Le CPF 31 est un câble plat formé par agencement de conducteurs plats 32 en parallèle et revêtement des deux surfaces des conducteurs 32 avec une couverture isolante 33, par exemple un ruban adhésif en polyester. La borne 34 est constituée d'une feuille de métal qui est revêtue d'étain sur les surfaces d'un métal de base tel que du laiton. La borne 34 comprend une partie de contact électrique 35 pour connexion avec une borne complémentaire, et une partie de connexion de fil 36 à relier au CPF 31. La partie de connexion de fil 36 comprend une paroi de fond 37 et une pluralité de griffes 38 s'étendant perpendiculairement à partir des deux côtés de la paroi de fond 37. La pluralité de griffes 38 sont agencées dans la direction longitudinale de la borne 34 en opposition de façon alternée les unes aux autres de chaque côté de la paroi de fond 37. Les griffes 38 pénètrent à travers le conducteur 32 du CPF 31 et elles sont connectées électriquement au conducteur 32 par contact avec celui-ci. La borne 34 est fixée sur le CPF 31 par pliage des extrémités avant de la pluralité de griffes 38 pénétrant vers l'intérieur dans le CPF (dans des directions mutuellement opposées). L'appareil de connexion de borne 1 comprend un socle 2 installé sur un plancher d'une usine, une unité de sertissage 3, une unité de distribution de fil (non représentée) et une unité de distribution de bornes (non représentée). L'unité de distribution de fil fournit le CPF 31, coupé à une longueur requise, à l'unité de sertissage 3. L'unité de distribution de bornes fournit les bornes 34 à l'unité de sertissage 3. L'unité de sertissage 3 sert à connecter le CPF distribué 31 et la borne 34, et elle comprend un bras 4 s'étendant perpendiculairement à partir du socle 2, un corps principal 5 monté sur le bras 4 et une base de réception 6 montée sur le socle 2 en face du corps principal 5. La base de réception 6 sert à placer le CPF 31 sur sa surface et elle présente un évidement 61 de forme concave dans la surface. Les griffes 38 traversant le conducteur 32 du CPF 31 se logent dans l'évidement 61. Une surface intérieure de l'évidement 61 est courbe de manière à plier l'extrémité avant de la griffe 38 qui pénètre dans l'évidement 61. Le corps principal 5 comprend une plaque de montage 8 en continuité du bras 4, un vérin 9 fixé sur la plaque de montage 8 et un applicateur 10 supporté de façon coulissante par le vérin 9. Le vérin 9 comprend un corps principal de vérin 91, et une tige 92 reliant le corps principal de vérin 91 et un corps principal d'applicateur décrit plus loin 11 de l'applicateur 10. La tige 92 s'étend à partir du corps principal de vérin 91 et se rétracte dans celui-ci de façon à déplacer le corps principal d'applicateur 11 de l'applicateur 10 pour le rapprocher / l'éloigner de la base de réception 6. Le vérin 9 correspond à un actionneur dans la présente invention. L'applicateur 10 comprend le corps principal d'applicateur 11 connecté à la tige 92, un vérin 12 monté sur le corps 5 principal d'applicateur 11 et un élément de pression 13 supporté de façon coulissante par le vérin 12. Le corps principal d'applicateur 11 comprend une chambre 14 formée de façon concave à partir d'une surface 11A en face de la base de réception 6, une paire de parois de guidage 15 ayant respectivement une surface 14A mutuellement en opposition pour définir entre elles la chambre 14, des saillies 16 partant de la surface 14A, et un mécanisme de réglage 20 prévu pour modifier une longueur de la saillie 16 par rapport à la surface 14A. Une pluralité de saillies 16 sont agencées à intervalle les unes des autres sur la longueur de la borne 34, en correspondance de chaque griffe 34. Une largeur entre les deux parois de guidage 15, c'est- à-dire une largeur entre les surfaces 14A, est prévue plus grande qu'une largeur incluant la tolérance de dimension de la borne 34. Une largeur entre les saillies 16 à une position initiale en opposition mutuelle est prévue plus petite que la largeur incluant la tolérance (largeur minimale) de la borne 34. Les saillies 16 à la position initiale signifient que les saillies 16 sont dans une situation telle que les saillies 16 ne touchent pas la borne 34. On décrit maintenant en détail les structures de la saillie 16 et du mécanisme de réglage 20, avec référence à la figure 3. La saillie 16 présente une extrémité avant cylindrique 16a et une extrémité de base en forme de disque 16b qui se raccorde à l'extrémité avant 16a. Un diamètre extérieur de l'extrémité avant 16a est prévu plus petit que celui de l'extrémité de base 16b, et un bout de l'extrémité avant 16a, à l'opposé de l'extrémité de base 16b, est conique. Cette extrémité avant 16a bute sur les surfaces extérieures des griffes 38 de la borne 34 et glisse sur ces surfaces extérieures. Sur un côté de l'extrémité de base 16b, un ressort 18 et une vis 19 décrits plus loin sont disposés en série. Le mécanisme de réglage 20 comprend un trou de montage 17, le ressort 18 et la vis 19. Le trou de montage 17 est un trou à section transversale circulaire pénétrant horizontalement de l'extérieur de la paroi de guidage 15 vers la chambre 14. Le trou de montage 17 présente, sur un côté proche de la surface 14A, une partie de petit diamètre ayant un diamètre plus petit que celui de l'extrémité de base 16b, et une partie de grand diamètre, ayant un diamètre plus grand que celui de l'extrémité de base 16b, qui se raccorde à la partie de petit diamètre. Une extrémité de la partie de grand diamètre distante de la surface 14A comporte un filetage en prise avec la vis 19. Par vissage de la vis 19 à partir de l'extérieur de la paroi de guidage 15 vers la partie de grand diamètre, on monte la saillie 16 dans le trou de montage 17. La saillie précitée 16 est insérée par le côté de grand diamètre dans le trou de montage 17 de façon à ce que l'extrémité avant 16a dépasse de la surface 14A. L'extrémité de base 16b ne peut pas se déplacer au-delà de la partie de petit diamètre puisque le diamètre de l'extrémité de base 16b est plus grand que celui de la partie de petit diamètre. La largeur entre les saillies 16 en opposition mutuelle à assembler (largeur entre les saillies 16 à chaque position initiale) est plus petite que la largeur de la borne 34 placée entre les saillies 16. Lorsque la borne 34 est placée entre les saillies 16 de façon à repousser les saillies 16, des forces de poussée sont transmises respectivement par l'intermédiaire des saillies 16 aux ressorts 18, de sorte que les ressorts 18 se contractent et que les longueurs sortantes des saillies 16 par rapport à la surface 14A sont réduites. Les forces élastiques des ressorts 18 correspondant à la force de poussée ne sont pas assez grandes pour déformer la borne 34 au-delà d'une certaine limite, afin de ne pas endommager la borne 34, et elles sont assez grandes pour que la saillie 16 enlève une partie de la surface extérieure de la griffe. Puisque les longueurs sortantes des saillies 16 par rapport à la surface 14A sont ajustées par les ressorts 18 comme indiqué ci-dessus, les tolérances dimensionnelles des bornes 14 sont absorbées et on peut utiliser diverses bornes ayant des dimensions différentes. Puisque la saillie 16 peut être avancée et reculée dans le trou de montage 17 par vissage de la vis 19, la saillie 16 peut être remplacée par une nouvelle saillie lorsque l'extrémité avant 16a est usée. Le corps principal d'applicateur 11 s'approche de la base de réception 6 (dans une direction indiquée par une flèche K1 sur la figure 1) pour recevoir et positionner la borne 34, afin d'amener les extrémités avant des griffes 38 en opposition vers le CPF 31, dans la chambre 14, c'est-àdire entre les deux parois de guidage 15. Lorsque le corps principal d'applicateur 11 s'approche de la base de réception 6, les saillies 16 glissent sur les surfaces extérieures des griffes 38 de la borne 34 et enlèvent une partie des couches de placage formées sur les surfaces extérieures des griffes 38. Lorsque la tige 92 est en extension maximale, la surface 11A du corps principal d'applicateur 11 correspondant à la base de réception 6 bute sur le CPF 31 monté sur la base de réception 6 et presse le CPF 31 vers la base de réception 6. Le vérin 12 comprend un corps principal de vérin 121 et une tige 122 reliant le corps principal de vérin 121 et un élément de pression 13. La tige 122 s'étend à partir du corps principal de vérin 121 et se rétracte dans celui-ci, de sorte que l'élément de pression 13 est supporté de façon coulissante. L'élément de pression 13 relié à la tige 122 précitée est placé de façon coulissante entre les deux parois de guidage 15. Lorsque le vérin 12 est en extension, l'élément de pression 13 coulisse vers la base de réception 6 (dans une direction indiquée par une flèche K2 sur la figure 1) de façon à presser la borne 34, reçue entre les deux parois de guidage 15, vers le CPF 31 et à faire pénétrer les griffes 38 de la borne 34 à travers les conducteurs 32 du CPF 31. Pour relier la borne 34 au CPF 31 au moyen de l'appareil de connexion de borne 1 décrit ci-dessus, on rétracte d'abord les vérins 9, 12. Le CPF 31 amené par l'unité de distribution de fil (non représentée) est monté sur la base de réception 6, et la borne 34 fournie par l'unité de distribution de bornes (non représentée) est agencée de sorte que les extrémités avant des griffes 38 soient tournées en opposition vers le CPF 31, comme représenté sur la figure 4. Par extension du vérin 9, le corps principal d'applicateur 11 glisse vers la base de réception 6 et se rapproche progressivement de la borne 34. En premier, les saillies 16 butent sur les surfaces extérieures des côtés de base des griffes 38. Ensuite, les saillies 16, dont les longueurs saillantes sont ajustées à la borne 34 par le mécanisme de réglage 20, glissent sur les surfaces extérieures des griffes 38 à partir de leurs côtés de base vers leurs extrémités avant et enlèvent la partie de la couche de revêtement formée sur les surfaces extérieures des griffes 38. Lorsque le corps principal d'applicateur 11 est placé en butée sur le CPF 31, la borne 34 agencée entre les deux parois de guidage 15 est positionnée par les deux parois de guidage 15. Par extension du vérin 12, l'élément de pression 13 coulisse vers la base de réception 6 de façon à presser la paroi de fond 37 de la borne 34, comme représenté sur la figure 5. Les griffes 38, dont la partie de la couche de placage formée sur leur surface extérieure est enlevée, traversent (percent) le revêtement isolant 33 et le conducteur 32 du CPF 31 et arrivent dans l'évidement 61 de la base de réception 6. Les extrémités avant des griffes 38 arrivant dans l'évidement 61 sont pliées le long de la surface intérieure courbe 62 de l'évidement. Ainsi, les griffes 38 de la borne 34 pénètrent dans une région d'extrémité du CPF 31 et elles sont pliées de façon à pincer le CPF 31, de sorte que le CPF 31 et la borne 34 sont mutuellement connectés électriquement et mécaniquement. La borne 34 connectée au CPF 31 par l'appareil de connexion de borne 1 est représentée sur la figure 7. Des traces de glissement S, qui sont les parties des couches de placage enlevées par les saillies 16, sont créées sur les surfaces extérieures des griffes 38, comme représenté sur la figure 7. Avec l'appareil de connexion de borne de ce mode de réalisation de l'invention, puisque la partie de la couche de placage des griffes 38 des bornes 34 pénétrant dans le conducteur 32 du CPF 31 est enlevée par la saillie 16, les griffes 38 présentent une surface de placage neuve. Les griffes 38 présentant la surface de placage neuve touchent une surface brisée neuve du conducteur 32 pénétré par les griffes 38, de sorte que la conductivité entre ces surfaces peut être améliorée. Puisqu'une partie des griffes 38 est enlevée, la surface de contact entre les griffes 38 et le conducteur 32 augmente, de sorte que la conductivité entre ces éléments peut être encore améliorée. Dans l'appareil de connexion de borne 1, puisque la largeur entre les deux saillies 16 prévues sur les parois de guidage 15 est plus petite que celle de la borne 44, un intervalle entre la borne 34 et les parois de guidage 15 peut être absorbé. Ainsi, la borne 34 peut être connectée de façon précise au CPF 31 et la dispersion de qualité du produit peut être réduite. Avec l'appareil de connexion de borne 1, les extrémités avant des saillies 16 sont des pointes de contact avec la borne 34, de sorte que la largeur entre les surfaces 14A mutuellement opposées des deux parois de guidage 15 peut être prévue plus grande que la largeur de la borne 34. Par conséquent, la largeur de l'élément de pression 13 qui coulisse entre les deux parois de guidage 15 peut être prévue jusqu'à la largeur entre les surfaces 14A mutuellement opposées des deux parois de guidage 15. Dans l'appareil de connexion de borne 1 pour connexion d'une borne de faible largeur 34, la largeur de l'élément de pression 13 peut être maximale dans les limites de la largeur entre les surfaces 14A pour conserver une résistance suffisante, afin d'éviter d'endommager l'élément de pression 13. Avec l'appareil de connexion de borne 1, la longueur de projection des saillies 16 peut être modifiée par le mécanisme de réglage, de sorte que diverses bornes ayant des dimensions différentes peuvent être appliquées au même appareil. Dans le mode de réalisation ci-dessus, les saillies 16 sont prévues respectivement sur les deux parois de guidage 15. Selon la présente invention, les saillies 16 peuvent être prévues sur au moins une des deux parois de guidage 15. La saillie 16, dans le mode de réalisation ci-dessus, comporte une partie séparée, rétractable de la paroi de guidage 15. Conformément à la présente invention, les saillies 16 peuvent être formées solidairement avec la paroi de guidage 15. Autrement dit, le mécanisme de réglage 20 n'est pas toujours nécessaire. Dans le mode de réalisation ci-dessus, le mécanisme de réglage 20 comprend un ressort 18 monté sur la saillie 16. Le mécanisme de réglage 20 dans la présente invention n'a pas toujours besoin d'avoir un élément élastique tel que le ressort 18. La saillie 16 peut être reliée, à son extrémité de base 16b, directement avec la vis 19, ou bien la saillie 16 peut être vissée directement. Dans le mode de réalisation ci-dessus, l'appareil de connexion de borne 1 comprend la base de réception 6 ayant un évidement 61. L'appareil de connexion de borne 1 conforme à la présente invention peut comprendre la base de réception 6 ayant deux sortes d'évidements, dont l'un est utilisé pour faire pénétrer les griffes 38 à travers le CPF 31, et dont l'autre est utilisé pour plier les griffes 38 qui pénètrent à travers le CPF 31. Autrement dit, l'appareil de connexion de borne 1 peut comprendre toute base de réception 6 sans limitation de la forme de l'évidement 61 ou du nombre des évidements 61. Dans le mode de réalisation ci-dessus, la borne 34 est connectée au CPF 31 constituant l'élément de circuit plat. Dans la présente invention, la borne 34 peut être connectée à un CIF comme élément de circuit plat. Bien que le mode de réalisation décrit représente la forme préférée de la présente invention, il est entendu que la présente invention n'est pas ainsi limitée. Par conséquent, divers changements et modifications peuvent être apportés dans le cadre de la présente invention
Appareil de connexion de borne, pour améliorer la précision de connexion d'une borne (34) à un élément de circuit plat (31). Un corps principal d'applicateur (11) présente deux parois de guidage (15) pour placer et positionner une borne entre elles de façon à disposer les extrémités avant des griffes (38) de la borne vers un circuit plat flexible, et des saillies (16) s'étendant respectivement à partir des surfaces mutuellement opposées (14A) des deux parois de guidage. Lorsque le corps principal d'applicateur (11) s'approche de la borne (34) montée sur une base de réception (6), les saillies (16) glissent sur les surfaces extérieures des griffes (38) de la borne et enlèvent des parties de couches de revêtement formées sur les surfaces extérieures des griffes. Les surfaces neuves des griffes et les surfaces neuves du conducteur (32) brisées par les griffes qui les traversent sont électriquement connectées.
1. Appareil de connexion de borne (1) pour connecter un élément de circuit plat (31) et une borne (34) qui comprend des griffes (38) pliées perpendiculairement sur les deux côtés de sa paroi de fond (37), comprenant: une base de réception (6) pour positionner l'élément de circuit plat (31) sur sa surface; deux parois de guidage (15) pour placer et positionner la borne (34) entre les dites deux parois de guidage de façon à disposer les extrémités avant des griffes (38) de la borne vers l'élément de circuit plat (31) un élément de pression (13) placé de façon coulissante entre les deux parois de guidage (15) pour s'approcher de la base de réception (6) afin de faire pénétrer les griffes (38) à travers un conducteur (32) de l'élément de circuit plat (31) par pression sur la borne (34) ; un actionneur (9) pour rapprocher / éloigner les deux parois de guidage (15) de la base de réception (6) afin de positionner la borne (34) entre les deux parois de guidage, par rapprochement des deux parois de guidage vers la base de réception; et une saillie (16) s'étendant à partir d'au moins une des surfaces mutuellement opposées (14A) des deux parois de guidage (15) ; dans lequel la saillie (16) glisse sur une surface extérieure de la griffe (38) pour enlever une partie de la surface extérieure lorsque les deux parois de guidage (15) s'approchent de la base de réception (6). 2. Appareil de connexion de borne selon la 1, comprenant en outre un mécanisme de réglage (20) qui permet de modifier une longueur saillante de la dite saillie (16).
H
H01
H01R
H01R 43
H01R 43/058
FR2895676
A1
COMPOSITION COSMETIQUE CONTENANT DE LA GLAUCINE ET SON UTILISATION
20,070,706
La présente invention concerne le domaine de la cosmétologie et de la dermo-pharmacologie et a pour objet l'utilisation, en tant qu'actif, de la glaucine ou des extraits végétaux en contenant, ainsi qu'une composition contenant au moins un tel actif, pour des applications cosmétique, dermatologique ou pharmaceutique. La présente invention se rapporte également à une composition cosmétique et/ou dermopharmaceutique destinée à réguler la proportion de graisses dans les adipocytes et/ou à réguler la différenciation adipocytaire pour in fine prévenir et/ou réguler l'installation graisseuse. Le tissu adipeux, prépondérant dans la balance énergétique chez les mammifères, est constitué d'une matrice extracellulaire, d'un réseau capillaire dense et de cellules spécifiques : les adipocytes. Son développement se caractérise par des modifications de l'ensemble des composants du tissu hypodermique avec des répercussions au niveau des couches plus superficielles. Ainsi, on observe une augmentation de l'épaisseur au niveau du derme, probablement due à un engorgement liquidien et à une infiltration de lobules adipeux déformant la jonction derme / hypoderme. Cette adiposité se manifeste par une altération de la silhouette et l'apparition de bourrelets et capitons plus ou moins disgracieux avec parfois un aspect de peau d'orange . Le développement pondéral du tissu adipeux, reflet direct des réserves d'énergie lipidique, auquel participent de nombreux mécanismes, est notamment fonction de l'augmentation de la taille et du nombre des adipocytes. L'adipocyte mature est équipé pour constituer une réserve énergétique corporelle, étroitement contrôlée par de multiples systèmes, en particulier hormonaux. Cette cellule différenciée qui a perdu toute capacité de division peut, ou bien accroître sa faculté de stockage en augmentant la quantité des graisses stockées sous forme de triglycérides (lipogenèse), ou inversement mobiliser ces graisses stockées via un mécanisme conduisant à la libération d'acides gras et de glycérol et/ ou mono-, diesters de glycérol (lipolyse). En temps normal, il existe un équilibre entre la lipogenèse et la lipolyse afin d'assurer la stabilité de la masse grasse. Si, pour de multiples raisons, survient un déséquilibre entre ces deux mécanismes, les triglycérides s'accumulent dans les adipocytes. Des cellules précurseurs des adipocytes (les pré-adipocytes) présentes au niveau du tissu adipeux, peuvent sous l'effet de différents stimuli se multiplier et se différencier en adipocytes tout au long de la vie. On parle de différenciation ou conversion adipocytaire. Le pré-adipocyte qui est en phase de croissance active, doit échapper de ce cycle cellulaire et cet arrêt de croissance est nécessaire pour qu'il puisse s'engager dans le processus de conversion adipocytaire. Entre l'arrêt de la croissance et le début de la différenciation en adipocyte, il se produit malgré tout une seule et unique division supplémentaire, encore appelée expansion clonale qui augmente donc le pool des pré-adipocytes compétents pour la différenciation. Cette différenciation adipocytaire se caractérise principalement par une modification morphologique des cellules précurseurs, un changement phénotypique, et l'apparition des marqueurs spécifiques de l'adipocyte. Les gènes les plus activés lors de l'entrée en différenciation sont le C/EBP[3 et 8 en tout premier lieu puis le C/EBPa accompagné du PPARy (facteurs de transcription). Durant cette phase précoce, la cellule passe d'une forme fibroblastique allongée à une forme sphéroïde et de nombreux changements associés concernent les protéines du cytosquelette, ainsi que des composés de la matrice extracellulaire. On sait depuis quelques années que le changement de morphotype est indépendant de la formation des gouttelettes lipidiques car les pré-adipocytes 3T3L1 peuvent garder cette nouvelle conformation sphéroïde même si on inhibe la synthèse des triglycérides ou si l'on ajoute des lipolytiques. Enfin, pendant la phase terminale de différenciation, la lipogenèse est fortement activée et tous les enzymes impliquées dans la formation des triglycérides augmentent : acetyl-CoA, glycérol-3- phosphate déshydrogénase (GDPH), glycéraldéhyde-3-phosphate déshydrogénase (G-3-DPI-f), fatty acid synthase (FAS). Entre alors en lisse, l'expression des récepteurs spécifiques à l'insuline, les récepteurs adrénergiques et enfin, des protéines spécialisées telles que perilipine et vimentine (formation des gouttelettes lipides), et la sécrétion des agents favorisant le développement de la masse graisseuse (monobutyrin, facteurs angiogéniques, angiotensinogen II). Parmi les composés anti adipogéniques on peut notamment citer le TNFa décrit dans la littérature comme un inhibiteur de différenciation pour les adipocytes humains, de rat et de souris. Les travaux de Torti [Torti et al., 1989, Modulation of adipocyte differentiation by TNFa and TGF[3, J Cell Biol, 108, p1105-1113] montrent qu'en présence de TNFa, les adipocytes perdent l'activité des enzymes impliquées dans le métabolisme lipidique et présentent une diminution des gouttelettes lipidiques. De plus, les cellules perdent leur morphologie sphéroïde adipocytaire et retournent vers une apparence plus proche du pré-adipocyte, c'est-à-dire assez allongée avec des extensions cytoplasmiques. Les études de Xing [Xing et al., 1997, TNFa-Mediated Inhibition and Reversai of adipocyte differentiation is accompagnied by suppressed expression of PPARy without effect on Pref-1 Expression., Endocrinology, 138, p2776-2783] révèlent que la réversion adipocytaire obtenue très rapidement en quelques heures est associée à des évènements touchant à l'inactivation de transcription de l'ADN et qu'une diminution du PPARy peut être obtenue en phase précoce ou tardive de différenciation et a pour conséquence une moins bonne expression de gènes spécifiquement adipocytaires. L'obésité est en constante augmentation dans nos pays développés et sujet de grande préoccupation pour nos Instituts de Santé Publique. Par ailleurs, chacun aspire à maintenir une image de soi jeune et accorde de plus en plus d'importance à sa silhouette et à la qualité de sa peau. Signe extérieur de bonne santé, une silhouette bien galbée, sans excès localisé de graisse ou de cellulite, est le secret espoir de tout un chacun. Pour répondre à cette attente, il existe sur le marché des cosmétiques de nombreuses compositions amincissantes ciblées sur les adipocytes matures et favorisant la lipolyse et /ou inhibant la lipogenèse. On peut notamment citer l'utilisation d'actifs basés sur une activation directe de la lipolyse via l'inhibition de la phosphodiestérase (comme la caféine), de certains mimétiques du cholestérol et de leur aptitude à inhiber le stockage du matériel lipidique biochimique dans le tissu adipeux (Fr 98/14753 de SEDERMA), de diterpène (FR 2855057 de SEDERMA). Il subsiste néanmoins un besoin d'identification de molécules adaptées à une utilisation cosmétique capables non seulement d'inhiber l'expansion du tissu adipeux, mais aussi de réguler 15 son installation. Nous avons découvert de façon inattendue que la glaucine possédait non seulement des propriétés anti-lipogéniques mais également des propriétés anti-adipogéniques. En effet, nos recherches nous ont permis de mettre en évidence que la glaucine était d'une part capable d'inhiber la lipogénèse et de favoriser la lipolyse, et d'autre part que elle avait un effet antagoniste sur la différenciation 20 adipocytaire et qu'elle favorisait la réversion du morphotype adipocytaire. La glaucine est un alcaloïde connu pour ses propriétés anti-thrombotique, analgésique et anti-inflammatoire. Grace à son activité bronchodilatrice, cette molécule est souvent utilisée en pharmacologie en tant qu'antitussif. L'invention propose une solution pour un amincissement localisé basée sur : 25 • un contrôle des mécanismes de lipolyse/lipogénèse des adipocytes, • un contrôle en amont du renouvellement des adipocytes par le biais d'une diminution et/ou inhibition de la différenciation des préadipocytes en adipocytes mâtures, • et le remplacement du tissu adipeux par du tissu mésenchymateux pour in fine diminuer l'épaisseur de l'hypoderme et/ou prévenir son épaississement et raffermir la peau. 30 Ainsi, le principal objet de la présente invention consiste en une utilisation de la glaucine ou d'un extrait végétal en contenant, en tant qu'actif, seule ou en association avec au moins un autre actif habituellement utilisé en cosmétique ou dermopharmacie, pour la préparation d'une composition cosmétique ou dermopharmaceutique à usage topique pour la peau, les phanères et/ou les muqueuses. L'invention concerne plus particulièrement l'utilisation de la glaucine ou d'un extrait végétal en contenant pour la préparation d'une composition cosmétique ou dermopharmaceutique, la glaucine ou ladite composition étant destinée à contrôler le renouvellement et /ou le nombre des adipocytes au sein du tissu adipeux. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne une composition cosmétique amincissante comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un agent inhibant la différenciation adipocytaire et favorisant réversion adipocytaire, ledit agent étant la glaucine et/ou un extrait végétal en contenant. Selon un troisième aspect, l'invention concerne un procédé de traitement cosmétique destiné à diminuer l'expansion et /ou prévenir l'installation du tissu adipeux au sein de l'hypoderme, un procédé cosmétique destiné à prévenir et/ou lutter contre la cellulite ou la peau d'orange et/ou affiner la silhouette ou les contours du visage, et/ou lutter contre les capitons et les bourrelets, et/ou diminuer la rétention d'eau dans les capitons ; ainsi qu'un procédé cosmétique pour raffermir la peau , et/ou stimuler le lissage de la peau et/ou tendre la peau. Nous avons vu précédemment que l'augmentation du nombre des adipocytes, élément important dans le développement du tissu adipeux, est fonction de la différentiation adipocytaire. Un des aspects de la présente invention est donc de proposer l'utilisation de la glaucine ou d'un extrait végétal en contenant pour la préparation d'une composition cosmétique ou dermopharmaceutique, la glaucine ou ladite composition étant destinée à inhiber à la formation des adipocytes matures. Selon un autre aspect, l'invention a pour objet l'utilisation de la glaucine ou d'un extrait végétal en contenant pour la préparation d'une composition cosmétique ou dermopharmaceutique, la glaucine ou ladite composition étant destinée à stimuler la réversion adipocytaire. Dans le cadre de la présente invention, on entend par désigner par maturation adipocytaire , conversion adipocytaire , transformation adipocytaire ou encore différenciation adipocytaire , la formation d'adipocytes mâtures à partir de cellules précurseurs des adipocytes (telles les préadipocytes ou fibroblastes). On emploiera indistinctement les termes effet inhibiteur sur la formation des adipocytes et effet anti adipogénique . Parallèlement, on entend désigner dans le cadre de la présente invention par réversion 30 adipocytaire l'involution du morphotype des adipocytes mâtures vers un morphotype de cellules précurseurs d'adipocytes (pré adipocytes ou fibroblastes). Selon encore un autre aspect, l'invention a pour objet l'utilisation de la glaucine ou d'un extrait végétal en contenant pour la préparation d'une composition cosmétique ou dermopharmaceutique, la glaucine ou ladite composition étant destinée à réguler la proportion de graisses dans les 35 adipocytes. Par régulation de la proportion de graisses dans les adipocytes, on entend une modification de l'équilibre entre les mécanismes de lipolyse et de lipogenèse au sein des adipocytes, et plus particulièrement une stimulation de la lipolyse et/ou une inhibition de la lipogenèse. Un autre aspect de la présente invention est l'utilisation de la glaucine ou d'un extrait végétal en contenant pour la préparation d'une composition cosmétique ou dermopharmaceutique, la glaucine ou ladite composition étant destinée à diminuer l'épaisseur du tissu adipeux au sein de l'hypoderme et/ou à prévenir son épaississement Dans le cadre de la présente invention, on entend désigner par glaucine la glaucine, ses isomères optiques, stéréo-isomères, énantiomères, diastéréoisomères, tautomères ; sous leur forme 10 libre, ou sous la forme d'un sel avec un acide physiologiquement acceptable. Pour obtenir les effets décrits dans ce brevet, la glaucine utilisable dans les compositions cosmétiques et dermopharmaceutiques, peut être obtenue à partir de toute source d'approvisionnement, en particulier par voie d'hémi synthèse chimique, synthèse chimique, enzymatique, par l'une des nombreuses méthodologies de la biotechnologie, par extraction 15 végétale ou par tout autre moyen utilisable permettant son obtention à des coûts raisonnables dans le produit fini pour pouvoir être utilisée industriellement. Dans le cas d'une obtention d'origine végétale, il est évident que toute espèce végétale peut convenir à partir du moment où l'extrait, obtenu à partir d'une quelconque partie de l'organisme végétal, contient la glaucine. A titre d'exemples non limitatifs, on peut citer les extraits d'Annonaceae (Alphonsea ; Annona, 20 Polyalthia, Schefferomitra, Uvaria), Berberidaceae (Berberis, Mahonia), Euphorbiaceae (Croton), Fumariaceae (Corydalis, Dicentra), Lauraceae (Beilshmiedia, Ocotea, Litsea), Magnoliacea (Liriodendron, Magnolia), Menispermaceae (Chasmanthera), Papaveraceae (Glaucium, Papaver), Ranunculaceae (Thalictrum, Aconitum), Rhamnaceae (Colubrina), Monimiaceae (Hedycaria), Poaceae, Hordeum vulagareL., Mahonia repens, Annona squamosa L., Eschscholzia californica 25 subsp. Californica. L'extraction végétale peut être faite par les techniques usuelles, par exemple par extraction phénolique, à partir de toute partie de la plante telle que la graine, le fruit, la racine, le tubercule, la feuille, le péricarpe et de préférence le rhizome. Les solvants d'extraction peuvent être choisis parmi l'eau, le propylène glycol, le butylène glycol, la glycérine, le PEG-6 Caprylic/capric 30 glycerides, le polyéthylène glycol, les éthers méthyliques et/ou éthyliques des diglycols, les polyols cycliques, les diglycols éthoxylés ou propoxylés, les alcools (méthanol, éthanol, propanol, butanol), ou tout mélange de ces solvants. Par ailleurs, il est possible de réaliser des extraits végétaux de la présente invention par d'autres procédés comme, par exemple, la macération, la simple décoction, la lixiviation, l'extraction sous reflux, l'extraction supercritique, l'extraction au 35 moyen d'ultrasons ou de micro-ondes ou enfin au moyen de techniques à contre courant, sans que cette liste soit limitative La quantité de glaucine dans la composition selon l'invention peut varier dans une large mesure et sera de préférence comprise entre 0,00001 et 50%, de préférence entre 0,0001% et 20%, et plus préférentiellement entre 0,001% et 10% en poids par rapport au poids total de la composition. Tous les pourcentages et ratios utilisés ici sont par poids de la composition totale et toutes les 5 mesures sont faites à 25 C à moins que cela ne soit précisé autrement. De façon connue, il est possible d'intégrer dans la composition de la présente invention, des produits déjà connus comme présentant une activité dans le domaine amincissant. Ainsi, selon un mode de réalisation particulier, la composition de la présente invention peut en outre renfermer au moins un actif complémentaire choisi parmi les actifs lipolytiques et/ou inhibant la lipogenèse, les 10 actifs drainants ou agissant sur la microcirculation, les actifs amincissants, raffermissants et/ou anti-glycants ainsi que leurs mélanges. 1. Additifs Dans le cadre de la présente invention, le milieu dermatologiquement acceptable peut être une solution aqueuse ou hydroalcoolique, une émulsion eau-dans-huile, une émulsion huile-dans-eau, 15 une microémulsion, un gel aqueux, un gel anhydre, un sérum, une dispersion de vésicules. Les compositions selon l'invention peuvent inclure d'autre ingrédients variés et additionnels, conventionnels ou non. Bien sûr la décision d'inclure un ingrédient et le choix d'un actif spécifique et des ingrédients additionnels dépend de l'application spécifique et de la formulation du produit. La ligne de démarcation entre un ingrédient "actif" et un ingrédient "additionnel" est donc 20 artificielle et dépend de l'application spécifique et du type de produit. Une substance qui est un ingrédient "actif' dans une application ou un produit peut être un ingrédient "additionnel" ou "fonctionnel" dans une autre, et vice versa. Les compositions selon la présente invention peuvent inclure un ou plusieurs ingrédients actifs additionnels, variés, conventionnels ou non, qui apporteront un certain avantage à l'objet de 25 l'application de la composition. Ces ingrédients actifs peuvent inclure une ou plusieurs substances comme, sans limitation, des agents de nettoyage, agents de soin capillaire, agent de soin pour la peau, agent de coiffage, agent antipelliculaire, agent de repousse de cheveux, parfums, écrans et filtres solaires, pigments, hydratants, agents filmogènes, colorants capillaires, maquillages, détergents, agents pharmaceutiques, agents épaississants, émulsifiants, humectants, 30 émollients, agents antiseptiques, actifs déodorants et surfactants, propulseurs. Selon une combinaison préférée, pour laquelle la composition doit être en contact avec des tissus kératiniques humains, les ingrédients additionnels conviennent à l'application sur des tissus kératiniques, c'est-à-dire qu'une fois incorporés dans la composition ils conviennent à l'utilisation en contact avec des tissus kératiniques humains (cheveux, ongles, peau, lèvres) sans 35 induire de toxicité, d'incompatibilité, d'instabilité, de réponse allergique, et ainsi de suite dans le cadre d'une appréciation médicale. Le CTFA Cosmetic Ingredient Handbook, Tenth Edition (2004) décrit une grande variété, sans limitation, d'ingrédients cosmétiques et pharmaceutiques habituellement utilisés dans l'industrie du soin de la peau, qui conviennent pour être utilisés comme ingrédients additionnels dans les compositions selon la présente invention. Des exemples non limitatifs de ces classes d'ingrédients additionnels incluent : les agents cicatrisants, les agents anti-âge, anti-rides, anti-atrophie, hydratants, adoucissants, antibactériens, antiparasitaires, antifongiques, antimicrobiens, anti-inflammatoires, antiprurigineux, anesthésiques, antiviraux, kératolytiques, anti-radicaux libres, anti séborrhéiques, anti-pelliculaires, les agents modulant la différenciation, la prolifération ou la pigmentation cutanée, les agents accélérateurs de pénétration, les agents desquamants, les agents depigmentants ou propigmentants, les agents anti-glycation, les agents raffermissants, les agents stimulant la synthèse des macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, les agents stimulant la prolifération des fibroblastes et/ou des kératinocytes ou stimulant la différenciation des kératinocytes, les agents myorelaxants, les agents anti-pollution et/ou anti-radicalaires, les agents amincissants, les agents anti-cellulite, les agents agissant sur la microcirculation, les agents agissant sur le métabolisme des cellules, les agents nettoyants, les agents de coiffage du cheveu, les stimulants de la pousse des cheveux, les écrans solaires, les écrans totaux, les agents de maquillage, les détergents, les produits pharmaceutiques, les émulsifiants, les émollients (i.e. C 12-C 15alkyl benzoate), les agents antiseptiques, les actifs déodorants, les milieux dermatologiquement acceptables, les surfactants, les agents abrasifs, les absorbants, les composants esthétiques comme les parfums, les pigments, les teintures, colorants et colorants naturels, les huiles essentielles, les agents de toucher, les astringents cosmétiques, les agents anti-acné, les agents anti-coagulation, les agents anti-mousse, les antioxydants, les liguants, les additifs biologiques, les enzymes, les inhibiteurs enzymatiques, les inducteurs enzymatiques, les coenzymes, les extraits végétaux et dérivés de plantes, les céramides, les peptides, les tampons, les agents de volume, les agents chelatants, les additifs chimiques, les colorants, les biocides cosmétiques, les dénaturants, les astringents médicinaux, les analgésiques externes, les agents filmogènes, comme les polymères, pour exacerber les propriétés filmogènes et la substantivité de la composition, les dérivés quaternaires, les agents augmentant la substantivité, les agents opacifiants, les ajusteurs et régulateurs de pH (ex. triethanolamine), les propellants, les agents réducteurs, les séquestrants, les agents décolorants et/ou éclaircissant de la peau, les agents conditionnant de la peau (i.e., humectants, incluant miscellanées et occlusifs), les agents apaisants et/ou cicatrisants les agents traitant la peau, les épaississants (i.e. acide stéarique), les vitamines et leurs dérivés, les agents mouillants, les agents pelants, les agents calmants, les agents curatifs de la peau, les lignanes, les conservateurs (i.e.phoxyethanol et parabens), les anti UV, les agents cytotoxiques, anti néoplastiques, agents modifiant la viscosité, les solvants non volatiles, des agents perlants, les agents anti transpirant, les dépilatoires, vaccin, eau parfumée, agent restructurant la peau (i.e. extrait de Siegesbeckia orientalis) et leurs mélanges. De tels ingrédients additionnels peuvent être choisis dans le groupe comprenant : les sucres aminés, glucosamine, D-glucosamine, N-acetyl- glucosamine, N-acetyl-D-glucosamine, mannosamine, N-acetyl mannosamine, galactosamine, N-acetyl galactosamine, vitamine B3 et ses dérivés, le niacinamide, déhydro-acétate de sodium, l'acide déhydroacétique et ses sels, phytosterols, composés d'acide salicylique, hexamidines, composés d'hydroxyproline de dialkanoyl, extraits et dérivés de soja, equol, isoflavones, flavonoïdes, phytantriol, farnesol, géraniol, bisabolol, peptides et leurs dérivés, di -, tri -, tétra -, penta -, et hexapeptides et leurs dérivés, lys-thr-thr-lys-ser, palmitoyl-lys-thr-thr-lys-ser, carnosine, composés d'acide aminé N-acyl, retinoides, propionate de retinyl, rétinol, palmitate de retinyl, acétate de retinyl, rétinal, acide retinoïque, vitamines hydrosolubles, ascorbates, vitamine C, glucoside ascorbyl, palmitate ascorbyl, magnesium ascorbyl phosphate, sodium ascorbyl phosphate, vitamines et leurs sels et dérivés, provitamines et leurs sels et dérivés, ethyl panthenol, vitamine B et ses dérivés, vitamine B1, vitamine B2, vitamine B6, vitamine B12, vitamine K et ses dérivés, acide pantothénique et ses dérivés, éther éthylique de pantothenyl, panthenol et ses dérivés, panthenol ethylique, dexpanthenol, biotine, acides aminés et leurs sels et les dérivés, acides aminés hydrosolubles, asparagine, alanine, indol, acide glutamique, vitamines insolubles dans l'eau, vitamine A, vitamine E, vitamine F , vitamine D et ses composés, mono-, di -, et triterpénoïdes, bêta-ionol, cedrol, et leurs dérivés, acides aminés insolubles dans l'eau, tyrosine, tryptamine, matériaux particulaires, hydroxytoluène butylé, hydroxyanisole butylé, allantoine, nicotinate de tocophérol, tocophérol, esters de tocophérol, palmitoyl-gly-his-lys, phytostérol, hydroxy acides, acide glycolique, acide lactique, acide lactobionique, kétoacides, acide pyruvique, acide phytique, acide lysophosphatidique, stilbenes, cinnamates, resveratrol, kinétine, zeatin, dimethylaminoethanol, peptides naturels, les peptides de soja, sels de sucres acides, gluconate de manganèse, gluconate de zinc, olamine de piroctone, 3,4,4'-trichlorocarbanilide, triclocarban, pyrithione de zinc, hydroquinone, acide kojique, acide ascorbique, magnésium ascorbyl phosphate, ascorbyl glucoside, pyridoxine, l'aloe vera, les alcools de terpène, allantoine, bisabolol, glycyrrhizinate dipotassique, acide de glycérol, de sorbitol, de pentaerythritol, de pyrrolidone et ses sels, dihydroxyacetone, erythrulose, glycéraldéhyde, tartaraldehyde, l'essence de clou de girofle, le menthol, le camphre, l'essence d'eucalyptus, eugénol, le lactate de menthyle, le distillat d'hamamélis, copolymère d'eicosene et vinyl pyrrolidone, iodopropyl butylcarbamate, un polysaccharide, un acide gras essentiel, un salicylate, un acide glycyrrhetinique, des caroténoïdes, des céramides et des pseudo-céramides, un lipide complexe, les huiles en générale d'origine naturelle telles le beurre de karité, l'huile d'abricot, l'huile d'onagre, l'huile de pruneau, l'huile de palme, l'huile de manoï, hydroquinone, l'HEPES, la procystéine, l'O-octanoyl-6-D-maltose, le sel disodique d'acide méthyl glycine diacétique, les stéroïdes tels que la diosgénine et les dérivés de la DHEA, le N-éthylcarbonyl-4-para-aminophénol, les extraits de myrtille, les phytohormones, les extraits de levure Saccharomyces cerevisiae, les extraits d'algues, les extraits de soja, de lupin, de maïs et/ou de pois, l'alvérine et ses sels, en particulier le citrate d'alvérine, les extraits de petits houx et de marron d'inde et leurs combinaisons D'autres actifs de soin de la peau et capillaire qui sont particulièrement utiles en combinaison avec la composition peuvent être trouvés dans la documentation commerciale de SEDERMA SAS et sur le site www.sederma.fr. Dans toutes les combinaisons selon la présente invention, quoiqu'il en soit, les ingrédients additionnels peuvent être rangés par catégorie selon le bénéfice qu'ils procurent ou selon leur mode d'action envisagé. Quoiqu'il en soit, il faut comprendre que les ingrédients additionnels utiles ici peuvent parfois apporter plus d'un bénéfice ou opérer selon plus d'un mode d'action. Par conséquent les classifications présentées sont faites par convenance et ne sont pas destinées à limiter les ingrédients additionnels à une application particulière ou aux applications listées. 1) Les amines de sucre (sucres aminés) Les compositions de la présente invention peuvent comporter une amine de sucre, qui est également connue en tant que sucre aminé. Les composés d'amine de sucre utilisables dans la présente invention peuvent inclure ceux décrits la demande WO 02/076423 et dans le brevet Us No. 6,159,485. Selon un mode de réalisation particulier, la composition comporte environ de 0,01% à 15%, mieux environ de 0,1% à 10%, et de préférence de 0,5% à 5% en poids d'amine de sucre par rapport au poids de la composition. Les amines de sucre peuvent être d'origine synthétique ou naturelle et peuvent être employées en tant que composés purs ou mélanges de composés (e.g. extraits des sources naturelles ou mélanges de matériaux synthétiques). Par exemple, la glucosamine est généralement trouvée dans de nombreux mollusques et crustacés et peut également être d'origine fongique. Dans le cadre de la présente invention, l'amine de sucre" inclut les isomères, leurs tautomères et leurs sels (par exemple, sel de HC1) et est commercialisé par la société Sigma Chemical Co. Des exemples d'amines de sucre utilisables dans le cadre de la présente invention, comprennent la glucosamine, la N-acetyl glucosamine, la mannosamine, la N-acetyl mannosamine, la galactosamine, la N-acetyl galactosamine, leurs isomères (par exemple, stéréoisomères), et leurs sels (par exemple, sel de HCI). Sont préférées, dans le cadre de la présente invention, la glucosamine et la N-acetyl glucosamine en particulier la N-acetyl -D-glucosamine. 2) Les composés Vitamine B3 Les compositions de la présente invention peuvent contenir une quantité saine et efficace d'un composé de la vitamine B3. Les composés de la vitamine B3 sontparticulièrement utilisés pour réguler l'état de la peau comme décrit dans le brevet Us 5,939,082. Lorsqu'ils sont dans les compositions de la présente invention, les composés de la vitamine B3 sont présents à une concentration d'environ 0,001% à 50%, préférentiellement d'environ 0,001% à 20%, plus préférentiellement d'environ 0,05% à 10%, et plus préférentiellement d'environ 0,1% à 7%, toujours préférentiellement d'environ 0,5% à 5%, en poids par rapport au poids total de la composition. Dans le cadre de la présente invention, le "composé de la vitamine B3" signifie un composé ayant la formule: R N où R= -CONH2 (c.-à-d., niacinamide), -0OOH (c.-à-d., acide nicotinique) ou -CHOH (c.-à-d., alcool de nicotinyl); leurs dérivés et sels. Des exemples de dérivés de la vitamine B3 incluent des esters d'acide nicotinique, y compris des esters de non-vasodilatation d'acide nicotinique (par exemple, nicotinate de tocopheryl, myristyl nicotinate), des acides aminés de nicotinyl, des esters carboxyliques d'alcool nicotinique, l'oxyde N d'acide nicotique et l'oxyde N de niacinamide. Des esters appropriés d'acide nicotinique comprennent des esters nicotiniques d'alcools en Cl- C22, de préférence C 1-C 16, plus préférentiellement Cl-C6. Des esters de non vasodilatation de l'acide nicotinique comprennent le niconitate de tocophérol et l'inositol hexanicotinate, le niconitate de tocophérol étant préféré. D'autres dérivés de la vitamine B3 sont des dérivés de niacinamide résultant de la substitution d'un ou plusieurs hydrogenes du groupe amide. Des exemples spécifiques de tels dérivés comprennent l'acide nicotinurique (C8H8N2O3) et N-hydroxy-nicotinamide (C6H6N2O2). Des exemples d'esters d'alcool nicotinyl comprennent des esters carboxyliques d'alcool nicotinique, de l'acide salicylique, de l'acide acétique, de l'acide glycolique, de l'acide palmitique et semblables. D'autres exemples non limitatifs de composés de la vitamine B3 utilisables dans le cadre de la présente invention sont : 2-chloronicotinamide, 6- aminonicotinamide, 6-methylnicotinamide, n-methyl-nicotinamide, n,n-diethylnicotinamide, n-(hydroxymethyl)-nicotinamide, amide de l'acide quinolinique, nicotinanilide, nbenzylnicotinamide, n-ethylnicotinamide, nifenazone, nicotinaldehyde, acide isonicotinique, acide methyl isonicotinique, thionicotinamide, nialamide, 1-(3-pyridylmethyl) urée, acide 2-mercaptonicotinic, nicomol, et niaprazine. Les exemples des composés de la vitamine B3 appropriés sont bien connus et sont disponibles dans le commerce chez de nombreux fournisseurs, par exemple, Sigma Chemical Company; ICN Biomedicals, Inc. et Aldrich Chemical Company. Dans le cadre de la présente invention un ou plusieurs composés de la vitamine B3 peuvent être utilisés. Les composés préférés de la vitamine B3 sont le niconitate de tocophérol et la niacinamide, cette dernière étant préférée. Lorsqu'ils sont utilisés, les sels, les dérivés et les dérivés de sels de niacinamide ont de préférence la même efficacité que la niacinamide. Les sels de la vitamine B3 sont utilisables dans le cadre de la présente invention. A titre d'exemples non limitatifs, on peut citer : les sels organiques ou inorganiques, tels que les sels inorganiques avec des espèces inorganiques anioniques (e.g. chloride, bromide, iodide, carbonate, de préférence chloride), et les sels organiques (comprenant les sels de l'acide mono-, di- et tri- carboxylique C 1-C 18, e.g. acétate, salicylate, glycolate, lactate, malate, citrate, de préférence les sels de l'acide monocarboxylique tels l'acétate). Ces sels et autres sels de la vitamine B3 peuvent être facilement préparés par l'homme de l'art ("The Reaction of L-Ascorbic and D-Iosascorbic Acid with Nicotinic Acid and Its Amide", J. Organic Chemistry, Vol. 14, 22-26 (1949)). Les composés de vitamine B3 peuvent être inclus comme matériel essentiellement pur, ou comme extrait d'origine naturelle (par exemple les plantes) obtenu par une technique d'isolation appropriée physique et/ou chimique. Le composé est préférentiellement très pur, plus préférentiellement presque totalement pur. 3) Acide déhydroacétique (DHA) Les compositions de la présente invention peuvent contenir de l'acidedéhydroacétique, ayant la structure suivante : o o CH3 ou ses sels pharmaceutiquement acceptables, ses dérivés ou tautomères. Le nom technique de l'acide déhydroacétique est 3-Acetyl-6-methyl-2H-pyran-2,4(3H)-dione et commercialisé par Lonza. Les sels pharmaceutiquement acceptables comprennent les sels de métaux alcalins, tels sodium et potassium, sels de métaux alcalino-terreux, tels le calcium et le magnésium, les sels de métaux lourds non toxiques, les sels d'ammonium et de trialkylammonium tels que trimethylammonium et triethylammonium. Les sels de sodium, potassium, et ammonium de l'acide dehydroacetique sont préférés. Est particulièrement préféré le sodium dehydroacetate qui peut être acheté chez Tri-K, sous la dénomination Tristat SDHA. Les dérivés de l'acide dehydroacetique comprennent, sans que cette liste soit limitative, tous les composés dans lesquels les groupes CH3 sont remplacés individuellement ou collectivement par des amides, esters, groupes amino, alkyls, et esters d'alcool. Les tautomères de l'acide dehydroacetique peuvent être décrits comme ayant la formule chimique C8H804 et en général la structure chimique divulguée précédemment. Selon un mode de réalisation particulier, les compositions de la présente invention peuvent comprendre de 0.001% à 25%, de préférence de 0.01% à 10%, plus préférentiellement de 0.05% 5 à 5%, et encore plus préférentiellement de 0.1% à 1%, d'acide déhydroacétique ou de ses sels, dérivés ou tautomères. 4) Phytosterol Les compositions de la présente invention peuvent comprendre un phytostérol. Par exemple, un ou plusieurs phytosterols peut être choisi dans le groupe comprenant : (3-sitosterol, campesterol, 10 brassicasterol, 45-avennasterol, lupenol, a-spinasterol, stigmasterol, leurs dérivés, analogues et combinaisons. De préférence, le phytosterol est choisi dans le groupe comprenant [3-sitosterol, campesterol, brassicasterol, stigmasterol, leurs dérivés et leurs combinaisons. Plus préférentiellement le phytosterol est le stigmasterol. Les phystostérols peuvent être d'origine synthétique ou naturelle, utilisés comme composés 15 essentiellement purs ou un mélange de composés (e.g. extraits d'origine naturelle). On trouve les phytostérols dans la fraction non saponifiable des huiles et des graisses végétales, ils sont disponibles sous forme de stérols libres, de dérivés acétylés, d'esters de stérol, de dérivés ethoxylkés ou glycosidiques De préférence, les phytosterols sont des stérols libres. Dans le cadre de la présente invention le terme "phytosterol" comprend également leurs isomères et 20 tautomères et peut être disponible dans le commerce chez Aldrich Chemical Company, Sigma Chemical Company, et Cognis. Selon un mode de réalisation particulier, les compositions de la présente invention peuvent comprendre de 0,0001% à 25%, de préférence de 0,001% à 15%, préférentiellement de 0,01% à 10%, plus préférentiellement de 0,1% à 5%, et encore plus préférentiellement de 0,2% à 2% de 25 phytostérol par poids de la composition. 5) Composé Acide Salicylique Les compositions de la présente invention peuvent comprendre un composé acide salicylique, ses esters, sels ou leurs combinaisons. Selon un mode de réalisation particulier, les compositions de la présente invention peuvent comprendre de 0,0001% à 25%, de préférence de 0,001% à 30 15%, préférentiellement de 0,01% à 10%, plus préférentiellement de 0,1% à 5%, et encore plus préférentiellement de 0, 2% à 2%, d'acide salicylique, par poids de la composition. 6) Hexamidine Les compositions de la présente invention peuvent comprendre un composé hexamidine, ses sels et dérivés. Selon un mode de réalisation particulier, les compositions de la présente invention peuvent comprendre de 0,0001% à 25%, de préférence de 0,001% à 10%, préférentiellement de 0,01% à 5%, et plus préférentiellement de 0,02% à 2.5% d'hexamidine par poids de la composition. Dans le cadre de la présente invention le terme "hexamidine" regroupe également les isomères et tautomères des composés hexamidine comprenant, sans limitation, les acides organiques et minéraux, par exemple l'acide sulfonique, l'acide carboxylique, etc.... De préférence, les composés hexamidine incluent le diisethionate hexamidine, disponible dans le commerce en tant que Eleastab HP100 chez Laboratoires Serobiologiques. 7) Composés de structure dialcanoylhydroxyproline Les compositions de la présente invention peuvent comprendre un ou plusieurs composés d'hydroxyproline diacylée, leurs sels et dérivés. Selon un mode de réalisation particulier, les compositions de la présente invention peuvent comprendre de 0,01% à 10%, préférentiellement de 0,1% à 5%, et plus préférentiellement de 0,1 % à 2% de composés d'hydroxyproline diacylée, par poids de la composition. Les dérivés utilisables dans le cadre de la présente invention comprennent, sans que cette liste soit limitative, les esters, par exemple les esters gras tels que, entre autres, la tripalmitoylhydroxyproline et la dipalmitoylacétylhydroxyproline. Un composé particulièrement préféré est la dipalmitoylhydroxyproline. Dans le cadre de la présente invention, la dipalmitoylhydroxyproline comprend également tous les tautomères et isomères, et peut être disponible dans le commerce sous le nom Sepilift DPHP chez Seppic, Inc. De plus amples détails concernant la dipalmitoylhydroxyproline sont divulgués dans WO 93/23028. De préférence, la dipalmitoylhydroxyproline est le sel triethanolamine de dipalmitoyl hydroxyproline. 8) Flavonoïdes Les compositions selon la présente invention peuvent contenir un composé flavonoïde. Les flavonoïdes sont largement décrits dans les brevets Us. 5,686,082 et 5,686,367. Dans le cadre de la présente invention, on entend par flavonoïdes les flavonoïdes non substitués, les flavonoïdes substitués (mono-substitués, et/ou di-substitués, et/ou tri-substitués).A titre d'exemples, utilisables dans la présente invention, on peut citer une ou plusieurs flavones, une ou plusieurs flavanones, une ou plusieurs isoflavones, une ou plusieurs coumarines, une ou plusieurs chromones, une ou plusieurs dicoumarols, une ou plusieurs chromanones, un ou plusieurs chromanols, leurs isomères (i.e., isomères cis/trans); et leurs mélanges. Sont préférées, dans le cadre de la présent invention, les flavones et isoflavones, en particulier daidzeine (7,4'-dihydroxy isoflavone), genisteine (5,7,4'-trihydroxy isoflavone), equol (7,4'- dihydroxy isoflavan), 5,7-dihydroxy-4'-methoxy isoflavone, isoflavones de soja (un mélange d'extrait du soja), et autres sources naturelles de tels mélanges (e.g. trèfle violet) et leurs mélanges. Sont également préférées les flavanones telles que l'hesperitine, l'hesperidine, et leurs mélanges. Les flavonoïdes utilisables dans le cadre de la présente invention sont disponibles dans le commerce à partir de nombreux fournisseurs tels que Indofine Chemical Company, Inc., Steraloids, Inc., et Aldrich Chemical Company, Inc. Des flavonoïdes utilisables dans le cadre de la présente invention sont disponibles dans le commerce sous la dénomination Sterocare proposée par SEDERMA (WO 99/18927). Selon un mode de réalisation particulier, les compositions de la présente invention peuvent comprendre de 0,01% à 20%, préférentiellement de 0,1% à 10%, et plus préférentiellement de 10 0,5% à 5% de flavonoïde, par poids de la composition. 9) Composés de structure N-acyl-aminoacide Les compositions topiques de la présente peuvent contenir un ou plusieurs composés acides aminés N-acyl. Cet acide aminé peut être l'un de ceux connus par l'homme de l'art. Les composés N-acyl aminé de la présente invention peuvent correspondre à la formule : O H 11 1 R1 CNH 15 R dans laquelle R peut être un hydrogène, alkyl (substitué ou nonsubstitué, ramifié ou linéaire), ou une combinaison de groupes alkyl et aromatique. De préférence, l'acide aminé N-acyl est choisi dans le groupe comprenant: N-acyl Phenylalanine, N-acyl Tyrosine, leurs isomères, sels et dérivés. L'acide aminé peut être 20 l'isomère D ou L ou leur mélange. Au sein de la grande classe des dérivés de la N-acyl Phenylalanine est particulièrement préférée la N-undecylenoyl-L-phenylalanine disponible sous le nom commercial Sepiwhite chez SEPPIC. Selon un mode de réalisation particulier, les compositions de la présente invention peuvent 25 comprendre de 0,0001 % à 25%, préférentiellement de 0,001% à 10%, plus préférentiellement de 0,01% à 5%, et encore plus préférentiellement de 0,02% à 2,5% d'acide aminé N-acyl, par poids de la composition. 10) Rétinoïdes Les compositions de cette invention peuvent contenir une quantité saine et efficace de rétinoïde, 30 de façon à ce que la composition résultante soit saine et efficace pour réguler l'état du tissu kératinocyte, de préférence pour réguler des discontinuités visibles et/ou tactiles dans la peau (par exemple réguler les signes de vieillissement de la peau). Les compositions contiennent de préférence entre 0,0001% et 10%, préférentiellement entre 0,005% et 2%, plus C COOH préférentiellement entre 0,01% et 1%, encore plus préférentiellement entre 0,01% et 0,5% de rétinol (en poids par rapport au poids de la composition). La concentration optimale dans la composition sera fonction de la spécificité du rétinoïde choisi qui peut varier considérablement d'un composé à l'autre. Par "rétinoïde" on entend tous les analogues naturels et/ou synthétiques de vitamine A ou les composés rétinol-like qui possèdent l'activité biologique de la vitamine A au niveau de la peau, aussi bien que les isomères et les stéréoisomères géométriques de ces composés. Le rétinoïde est de préférence le rétinol, les esters de rétinol (par exemple, esters C2-C22 alkyliques du rétinol, y compris le palmitate de retinyl, l'acétate de retinyl, le propionate de retinyl), le rétinal, et/ou l'acide retinoïque (comprenant l'acide tout-trans rétinoïque et/ou l'acide 13-cis-retinoïque), ou leurs mélanges. De préférence les retinoïdes autres que l'acide retinoïque. Ces composés sont bien connus et sont disponibles dans le commerce par exemple chez Sigma Chemical Company et Boerhinger Mannheim. D'autres rétinoïdes utilisables dans la présente demande sont décrits dans les brevets Us 4.677.120, Us 4.885.311, Us 5.049.584, Us 5.124.356 et reissue Us 34.075. D'autres retinoïdes appropriés sont le tocopheryl-retinoate [ester de tocophérol d'acide retinoïque (trans ou cis -), adapalene {acide 6-[3-(I-adamantyl)-4-methoxyphenyl]-2-naphthoïque}, et tazarotene (éthyle 6-[2-(4,4-dimethylthiochroman-6-yl)-ethynyl]nicotinate). Les rétinoïdes préférés sont le rétinol, le palmitate de retinyl, l'acétate de retinyl, le propionate de retinyl, le rétinal et des combinaisons de ces composés. Le propionate rétinyl est préféré à une concentration de préférence entre 0,1% et 0,3%. Le rétinoïde peut être inclus comme matériel essentiellement pur, ou obtenu par isolation appropriée physique et/ou chimique à partir de sources naturelles (par exemple les plantes). Le composé est préférentiellement très pur, plus préférentiellement presque totalement pur. 11) Peptides Les compositions selon la présente invention peuvent comprendre des peptides, incluant, sans se limiter, les, di-, tri-, tetra-, penta- et hexapeptides et leurs dérivés. Selon un mode de réalisation particulier, la concentration du peptide additionnel, dans la composition, varie entre 1x10-7% et 20%, de préférence entre 1x10-6% et 10%, préférentiellement entre 1x10-5% et 5%, en poids. Dans le cadre de la présente invention, le terme peptide désigne les peptides contenant 10 ou moins acides aminés, leurs dérivés, isomères et complexes avec d'autres espèces telles qu'un ion métal (e.g. cuivre, zinc, manganèse, magnésium, et autres). Le terme "peptides" se réfère à la fois à des peptides naturels et à des peptides de synthèse. Il se réfère également à des compositions qui contiennent des peptides et qui se rencontrent dans la nature, et/ou qui sont commercialement disponibles. Des exemples non limitatifs de dipeptides utilisables dans le cadre de la présente invention, comprennent: Carnosine (beta-Ala-His), Tyr-Arg, Val-Trp (WO 0164178), Asn-Phe, Asp-Phe. Des exemples non limitatifs de tripeptides comprennent : Arg-Lys-Arg (Peptide CK), His-Gly- Gly, Gly-His-Lys, Gly-Gly-His, Gly-His-Gy, Lys-Phe-Lys. Des exemples non limitatifs de tetrapeptides sont : Peptide E, Arg-Ser-Arg-Lys, Gly-Gln-Pro-Arg. Des exemples non limitatifs de pentapeptides : Lys-Thr-Thr-Lys-Ser. Des exemples non limitatifs d'hexapeptides : Val-Gly-Val-Ala-Pro-Gly et ceux décrits dans les brevets Fr 2854897 et Us 2004/0120918. D'autres peptides utilisables dans le cadre de la présente invention peuvent être choisis parmi, sans que cette liste soit limitative : les dérivés lipophiles de peptides, de préférence les dérivés palmitoyl, et les complexes avec les ions métal mentionnés plus haut (e.g. complexe cuivre du tripeptide His-Gly-Gly). Les dipeptides préférés comprennent par exemple: N-Palmitoyl-beta-Ala-His, N-Acetyl-Tyr-Arg-hexadecylester (CALMOSENSINETM chez SEDERMA, France, WO 9807744, Us 6,372,717). Les tripeptides préférés comprennent notamment: N-Palmitoyl-Gly-Lys-His, (Pal-GKH chez SEDERMA, France, WO 0040611), le dérivé cuivre de His-Gly-Gly vendu sous le nom LaminTM chez Sigma, la lipospondin (N-Elaidoyl-Lys-Phe-Lys) et ses analogues de substitution conservative, N-Acetyl-Arg-Lys-Arg-NH2 (Peptide CK+), N-Biot-Gly-His-Lys (N-Biot-GHK chez SEDERMA, WO 0058347) et leurs dérivés. Des dérivés tetrapeptides utilisables dans le cadre de la présente invention comprennent , sans y être limités, N-palmitoyl-Gly-Gln-Pro-Arg (de SEDERMA), des dérivés pentapeptides utilisables sont, sans y être limités, : N-Palmitoyl-Lys-Thr-Thr-Lys-Ser (disponible sous le nom MATRIXYLTM chez SEDERMA, WO 0015188 et Us 6,620, 419) N-Palmitoyl-Tyr-Gly-Gly-Phe-X avec X étant Met ou Leu ou leur mélange. Des dérivés hexapeptides utilisables, comprennent sans y être limités : N-Palmitoyl-Val-Gly-Val-Ala-Pro-Gly et dérivés. Les compositions préférées disponibles dans le commerce contenant un tripeptide ou dérivé comprennent : Biopeptide-CLTM de SEDERMA (WO 0143701), MaxilipTM de SEDERMA (WO 0143701), BiobustylTM de SEDERMA. Les compositions préférées, disponibles dans le commerce, sources de tetrapeptides comprennent : RIGINTM (WO 0043417), EYELISSTM (WO 03068141), MATRIXYLTM RELOADED, et MATRIXYL 3000TM, qui contient entre 50 et 500 ppm de palmitoyl-Gly-Gln-Pro-Arg et un excipient, proposé par SEDERMA (Us 2004/0132667). 12) Ascorbate et autres vitamines Les compositions de la présente invention peuvent contenir une ou plusieurs vitamines, telles que les ascorbates (e.g., vitamine C, dérivés de la vitamine C, acide ascorbique, glucoside ascorbyl, palmitate ascorbyl, phosphate magnésium ascorbyl, phosphate sodium ascorbyl). De telles vitamines sont par exemple, sans que cette liste soit limitative, la vitamine K et ses dérivés, la vitamine H, la vitamine D et ses dérivés, la vitamine E et ses dérivés, et les provitamines telles que le panthenol, et leurs mélanges. Ces composés peuvent être incorporés comme matériel substantiellement pur, ou comme extrait obtenu par une technique appropriée d'isolation physique et/ou chimique à partir d'une source naturelle (e. g. , les plantes). Selon un mode de réalisation, lorsque les vitamines sont présentes dans la composition, leur concentration varie entre 0,0001% et 50%, de préférence entre 0,001% et 10%, préférentiellement entre 0,01% et 8%, et encore plus préférentiellement entre 0,1% et 5%, en poids par rapport au poids total de la composition. 13) Matériel particulaire Les compositions de la présente invention peuvent contenir un ou plusieurs matériels particulaires. Les exemples de matières particulaires utilisables dans la présente invention incluent, de manière non limitative, des pigments colorés et incolores, des pigments d'interférence, des poudres inorganiques et organiques, les poudres composites, les particules d'azurage optique et leurs combinaisons. Ces matériels particulaires peuvent, par exemple avoir une forme en plaquette, une forme sphérique, allongée ou en aiguille, une forme irrégulière, être traitées en surface ou non, être poreuses ou non poreuses, chargées ou non, et ajoutées à la présente composition sous forme de poudre ou de pré-dispersion. Selon un mode de réalisation, lorsque les matériels particulaires sont présents dans la composition, leur concentration varie entre 0,01% et 20%, de préférence entre 0,05% et 10%, et préférentiellement entre 0,1% et 5%, en poids par rapport au poids total de la composition. Il n'y pas de limitations spécifiques aux pigments, colorants, et poudres. Les matériaux particulaires utilisés dans la présente demande incluent: l'oxychlorure de bismuth, sericite, l'oxyde de fer, le mica, le mica traité avec du sulfate de baryum et TiO2 et autres matériaux, zéolite, kaolin, la silice, boron nitride, lauroyl lysine, le nylon, le polyéthylène, le talc, le styrène, le polypropylene, polystyrène, le copolymère acide acrylique/éthylène, l'oxyde d'aluminium, la résine de silicone, le sulfate de baryum, le carbonate de calcium, l'acétate de cellulose le dioxide de titane, PTFE, le méthacrylate de polymethyl, l'amidon, amidons modifiés tels que l'octénylsuccinate d'amidon et d'aluminium, la soie, le verre, et leurs mélanges. Les poudres/fillers comprennent, sans que cette liste soit limitée, les particules polymériques choisies parmi les microsphères de résine de méthylsilsesquioxane telles que, par exemple, celles vendues par Toshiba Silicone sous la dénomination Tospearl 145A, les microsphères de polymethylmethacrylates telles que celles vendues par Seppic sous la dénomination Micropearl M 100, les particules sphériques polydimethylsiloxanes réticulés, notamment celles vendues par Dow Corning Toray Silicone sous la dénomination Trefil E 506C ou Trefil E 505C, les particules sphériques de polyamide et particulièrement de Nylon 12, notamment celles vendues par Atochem sous la dénomination Orgasol 2002D Nat CO5, les microsphères de polystyrène comme celles vendues par Dyno Particles sous la dénomination commerciale Dynospheres, le copolymère éthylène acrylate vendu par Kobo sous la dénomination FloBead EA209, le PTFE, le polypropylène, l'octénylsuccinate d'amidon et d'aluminium tels que ceux vendus par National Starch sous la dénomination Dry Flo, les microsphères de polyéthylène comme celles vendues par Equistar sous la dénomination Microthene FN510-00, la résine de silicone, les polymères polymethylsilsesquioxane silicone, poudre de forme allongée faite de L-lauroyl lysine, et leurs mélanges. Sont également utilisables les pigments d'interférence. Les exemples les plus courants de pigments d'interférence sont des micas revêtus de films d'environ 50 à 300 nm de TiO2, Fe2O3, silice, d'oxyde stannique, et/ou Cr2O3. Des pigments d'interférence utilisables sont disponibles dans le commerce chez de nombreux fournisseurs, par exemple, Rona (TimironTM et DichronaTM ), Presperse (FlonacTM ), Englehard (DuochromeTM ), Kobo (SK-45-R et SK-45-G), BASF (Sicopearls) et Eckart (e.g. Prestige Silk Red). D'autres pigments utilisables dans le cadre de la présente invention peuvent fournir des couleurs principalement par l'absorption sélective de longueurs d'onde spécifiques de la lumière visible, et comprennent des pigments organiques, inorganiques et leurs combinaisons. Des exemples de tels pigments inorganiques utilisables dans le cadre de la présente invention comprennent les oxydes de fer, le ferrocyanure d'ammonium ferrique, le violet de manganèse, le bleu d'outremer, et l'oxyde de chrome. Les colorants organiques peuvent inclure les colorants naturels et les colorants monomériques et polymères synthétiques. Un exemple est le colorant bleu et vert de phtalocyanine. Sont également utilisables les laques, les laques primaires FD&C ou D&C et leurs mélanges. En outre sont utiles les colorants solubles ou insolubles encapsulés et d'autres colorants. Le blanc inorganique et les pigments non colorés utilisables dans le cadre de la présente invention, par exemple TiO2, ZnO, ou ZrO2, sont disponibles dans le commerce. Un exemple de matériel particulaire utilisable contient le matériel fourni par U.S. Cosmetics (TRONOX TiO2 series, SAT-T CR837, un rutile TiO2). Les pigments/poudres, peuvent dans le cadre de la présente invention, être traités pour apporter une stabilité supplémentaire à la couleur et/ou pour faciliter la formulation. Des exemples non limitatifs de matériels de revêtement comprennent les silicones, lécithine, les acides aminés, savons métalliques, polyethylene et collagène. Ces traitements de surface peuvent être hydrophiles ou hydrophobes, ces derniers étant préférés. 14) Les actifs écrans et filtres solaires Les compositions de la présente invention peuvent contenir un actif écran solaire. Un tel actif regroupe les écrans solaires et les filtres solaires. Les écrans solaires utilisables peuvent être organiques ou inorganiques. Une grande variété d'écrans solaires conventionnels organiques et inorganiques est utilisable dans le cadre de la présente invention. Selon un mode de réalisation, la composition comprend de 0,1% à 20%, de préférence de 0,5% à 10% en poids par rapport au poids de la composition, d'un actif écran solaire. La quantité exacte varie en fonction de l'écran solaire choisi et du facteur protection au soleil désiré (SPF). Comme exemples de filtres organiques actifs dans l'UV-A et/ou l'UV-B, on peut citer notamment, désignés ci-dessous par leur nom CTFA: - les dérivés de l'acide para-aminobenzoïque: PABA, Ethyl PABA, Ethyl Dihydroxypropyl PABA, Ethylhexyl Diméthyl PABA vendu notamment sous le nom "ESCALOL 507 " par ISP, Glyceryl PABA, PEG-25 PABA vendu sous le nom " UVINUL P25 " par BASF, - les dérivés salicyliques: Homosalate vendu sous le nom "EUSOLEX HMS" par RONA/EM INDUSTRIES, Ethylhexyl Salicylate vendu sous le nom NEO HELIOPAN OS par HAARMANN et REIMER, Dipropyleneglycol Salicylate vendu sous le nom DIPSAL par SCHER, TEA Salicylate vendu sous le nom NEO HELIOPAN TS par HAARMANN et REIMER, les dérivés du dibenzoylméthane: Butyl Methoxydibenzoylmethane vendu notamment sous le nom commercial PARSOL 1789 , par HOFFMANN LA ROCHE, Isopropyl Dibenzoylmethane, - les dérivés cinnamiques : : Ethylhexyl Methoxycinnamate vendu sous le nom commercial "PARSOL MCX" par HOFFMANN LA ROCHE Isopropyl Methoxy cinnamate, Isoamyl Methoxy cinnamate vendu sous le nom commercial NEO HELIOPAN E 1000 par HAARMANN et REIMER, Cinoxate, DEA Methoxycinnamate, Diisopropyl Methylcinnamate, Glyceryl Ethylhexanoate Dimethoxycinnamate, - les dérivés de (3(3'-diphénylacrylate: Octocrylene vendu notamment sous le nom commercial UVINUL N539 par BASF, Etocrylene, vendu notamment sous le nom commercial UVINUL N35 par BASF, - les dérivés de la benzophénone: Benzophenone-1 vendu sous le nom commercial "UVINUL 400 " par BASF, Benzophenone-2 vendu sous le nom commercial UVINUL D50 par BASF, Benzophenone-3 ou Oxybenzone, vendu sous le nom commercial UVINUL M40 par BASF, Benzophenone-4 vendu sous le nom commercial UVINUL MS40 par BASF, Benzophenone-5, Benzophenone-6 vendu sous le nom commercial HELISORB 11 par NORQUAY, Benzophenone-8 vendu sous le nom commercial " SPECTRA-SORB UV-24 " par AMERICAN CYANAMID, Benzophenone-9 vendu sous le nom commercial" UVINUL DS-49" par BASF, Benzophenone-12, - les dérivés du benzylidène camphre: 3-Benzylidene camphor, 4- Methylbenzylidene camphor vendu sous le nom EUSOLEX 6300 par MERCK, Benzylidene Camphor Sulfonic Acid, Camphor Benzalkonium Methosulfate, Acide terephthalylidene dicamphor sulfonique, Polyacrylamidomethyl Benzylidene Camphor, - les dérivés du phényl benzimidazole: Acide phenylbenzimidazole sulfonique vendu notamment sous le nom commercial " EUSOLEX 232 " par MERCK, Benzimidazilate vendu sous le nom commercial NEO HELIOPAN AP par HAARMANN et REIMER, - les dérivés de la triazine: Anisotriazine vendu sous le nom commercial TINOSORB S par CIBA GEIGY, Ethylhexyi triazone vendu notamment sous le nom commercial UVINUL T150 par BASF, Diethylhexyl Butamido Triazone vendu sous le nom commercial UVASORB HEB par SIGMA 3V, - les dérivés du phényl benzotriazole: Drometrizole Trisiloxane vendu sous le nom SILATRIZOLE par RHODIA CHIMIE, - les dérivés anthraniliques: Menthyl anthranilate vendu sous le nom commercial "NEO HELIOPAN MA " par HAARMANN et REIMER, les dérivés d'imidazolines: Ethylhexyl Dimethoxybenzylidene Dioxoimidazoline Propionate, - les dérivés du benzalmalonate: Polyorganosiloxane à fonctions benzalmalonate vendu sous la dénomination commerciale PARSOL SLX par HOFFMANN LA ROCHE, et leurs mélanges. -autres : les dérivés de l'acide dihydroxycinnamique (umbelliferone, methylumbelliferone, methylaceto-umbelliferone); les dérivés de l'acide trihydroxy-cinnamique (esculetin, methylesculetin, daphnetin, et les glucosides, esculin et daphnin); les hydrocarbones (diphenylbutadiene, stilbene); dibenzalacetone et benzalacetophenone; naphtholsulfonates (sels de sodium des acides 2-naphthol-3,6-disulfonique et 2-naphthol-6,8-disulfonique); l'acide dihydroxynaphthoique et ses sels; o-et p-hydroxybiphenyldisulfonates; les dérivés de coumarine (7-hydroxy, 7-methyl, 3-phenyl); les diazoles (2-acetyl-3-bromoindazole, phenyl benzoxazole, methyl naphthoxazole, aryl benzothiazoles variées); les sels de quinine (bisulfate, sulfate, chloride, oleate, et tannate); les dérivés de quinoline (sels de 8-hydroxyquinoline, 2- phenylquinoline); acides urique et violurique; acide tannique et ses dérivés (e.g., hexaethylether); (butyl carbotol) (6-propyl piperonyl) éther; hydroquinone. Les filtres UV organiques plus particulièrement préférés sont choisis parmi les composés suivants : Ethylhexyl Salicylate, Butyl Methoxydibenzoylmethane, Ethylhexyl Methoxycinnamate, Octocrylene, acide phenylbenzimidazole sulfonique, acide Terephthalylidene Dicamphor Sulfonique, Benzophenone-3, Benzophenone-4, Benzophenone-5, 4 Methylbenzylidene camphor, Benzimidazilate, Anisotriazine, Ethylhexyl triazone, Diethylhexyl Butamido Triazone, Methylene bis-Benzotriazolyl Tetramethylbutylphenol, Drometrizole Trisiloxane, et leurs mélanges. Sont également préférées les compositions décrites dans le brevet Us No. 6,190,645 et en 30 particulier les actifs écran solaires vendus sous la dénomination INCROQUAT-UV-283 par Croda, Inc. Les filtres inorganiques utilisables dans la composition selon l'invention sont en particulier les nanopigments (taille moyenne des particules primaires: généralement entre 5 nm et 100 nm, de préférence entre 10 nm et 50 nm) d'oxydes métalliques enrobés ou non comme par exemple des 35 nanopigments d'oxyde de titane (amorphe ou cristallisé sous forme rutile et/ou anatase), de fer, de zinc, de zirconium ou de cérium. Des agents d'enrobage sont par ailleurs l'alumine et/ou le stéarate d'aluminium. De tels nanopigments dioxydes métalliques, enrobés ou non enrobés, sont en particulier décrits dans les demandes de brevets EP-A-0518772 et EP-A-0518773. Lorsqu'ils sont présents dans la composition les écrans solaires inorganiques sont à une concentration entre 0,1% et 20%, de préférence entre 1% et 5% par rapport au poids de la composition. 15) Actifs Anti-Cellulite Les compositions de la présente invention peuvent également contenir une quantité saine et efficace d'actifs anti cellulite. Des actifs utilisables comprennent, sans être limités à cette liste, des composés de xanthine (par exemple, la caféine, la théophylline, la théobromine, et l'aminophylline). Lorsqu'ils sont présents dans la composition les actifs anti-cellulite sont à une concentration entre 0,0001% et 50%, de préférence entre 0,001% et 10%, préférentiellement entre 0,01% et 8%, et plus préférentiellement entre 0,1% et 5% par rapport au poids de la composition. Sont particulièrement utilisées les combinaisons avec les agents anti cellulite et d'amincissement appelés VexelTM (Fr 2 654 619), CoaxelTM (Fr 2 694 195), CyclolipaseTM (Fr 2 733 149), PleurimincylTM, LipocareTM (WO 98/43607) et UnislimTM (FR 0306063), proposées par SEDERMA. 16) Actifs amincissants, tonifiants ou drainants Les compositions de la présente invention peuvent contenir un, ou plusieurs, agent lipolytique choisi parmi : les inhibiteurs de phosphodieterase (e. g., dérivés de xanthine), les composés alpha -2 bloqueurs capables de bloquer les récepteurs alpha-2 à la surface des adipocytes, les agonistes et antagonistes bêta-adrénergiques (e.g. l'alvérine ou un sel organique ou inorganique d'alvérine tel que le citrate d'alvérine), les composés inhibant la synthèse des récepteurs aux LDL ou VLDL, les inhibiteurs des enzymes de la synthèse des acides gras, tels que l'acétyl CoA carboxylase ou la fatty acid synthetase ou la cérulénine, les composés stimulant les récepteurs beta et/ou les protéines G, les bloqueurs du transport du glucose, tels que la sérine ou la rutine, les antagonistes du neuropeptide Y (NPY) capables de bloquer les récepteurs NPY à la surface des adipocytes, l'AMPc et ses dérivés cosmétiquement acceptables, les agents activateurs de l'adenylate cyclase tels la forskoline, les agents modifiant le transport des acides gras, les peptides lipolytiques et les protéines lipolytiques, comme des peptides ou protéines tels que les peptides dérivés de l'hormone parathyroïdienne, décrits notamment dans les brevets FR 2788058 et FR 2781231. D'autres exemples d'agents lipolytiques utilisables dans le cadre de la présente invention comprennent, sans être limitatifs, des extraits d'origine végétale ou marine : - parmi les extraits végétaux, on peut notamment citer : l'extrait de lierre grimpant (Hedera Helix), de Bupleurum chinensis, d'arnica (Amica Montana L), de romarin (Rosmarinus officinalis N), de souci (Calendula officinalis), de sauge (Salvia officinalis L), de ginseng (Panax ginseng), de ginko biloba, de millepertuis (Hyperycum Perforatum), de fragon (Ruscus aculeatus L), d'ulmaire (Filipendula ulmaria L), d'orthosiphon (Orthosiphon Stamincus Benth), d'algues (Fucus Vesiculosus), de bouleau (Betula alba), de noix de cola (Cola Nipida), de thé vert, de marron d'inde, de bambou, de centella asiatica, de bruyère, de fucus, de saule, de piloselle, les extraits d'escine, les extraits de cangzhu, les extraits de chrysanthellum indicum, les extraits des plantes du genre Armeniacea, Atractylodis Platicodon, Sinommenum, Pharbitidis, Flemingia, les extraits de Coleus tels que C. Forskohlii, C. blumei, C. esquirolii, C. scutellaroides, C. xanthantus et C. Barbatus, tel que l'extrait de racine de Coleus Barbatus, les extraits de Ballote, les extraits de Guioa, de Davallia, de Terminalia, de Barringtonia, de Trema, d'Antirobia, de cécropia, d'arganier, de dioscorées riches en diosgénine dont Dioscorea opposita ou mexican ou villosa, - comme extraits d'origine marine on peut citer : les extraits d'algues ou de phytoplancton tels qu'un extrait de Laminaria digitata, le rhodysterol. La composition cosmétique selon l'invention peut également renfermer au moins un actif complémentaire choisi parmi: les actifs agissant sur la microcirculation (vasculoprotecteurs ou vasodilatateurs) tels que les flavonoides, les ruscogénines, les esculosides naturels ou de synthèse, lescine, les nicotinates, l'hépéridine méthyl chalcone, le petit houx, les huiles essentielles de lavande ou de romarin, les extraits d'Ammi visnaga; les actifs raffermissants et/ou anti-glycants tels que les extraits de Centella asiatica et de Siegesbeckia, le silicium, l'amadorine, I'ergothionéine et ses dérivés, les hydroxystilbènes et leurs dérivés, notamment le resvératrol, les extraits végétaux de la famille des Ericaceae, notamment les extraits de myrtille (Vaccinium angustifollium), la vitamine C et ses dérivés et le rétinol et ses dérivés La composition peut contenir un ou plusieurs de ces extraits. 17) Hydroxybutylène butylé (BHT) et Hydroxyanisole butylée (BHA) Les compositions de la présente invention peuvent contenir BHT ou BHA. Selon un mode de réalisation particulier, la concentration en BHT et/ou BHA, dans la composition, varie entre 0,0001% et 20%, de préférence entre 0,001% et 10%, préférentiellement entre 0,01% et 5%, et plus préférentiellement entre 0,1% et 0 ;5%, en poids par rapport au poids de la composition. 18) Les anestésiques topiques Les compositions de la présente invention peuvent également contenir une quantité saine et efficace d'anesthésiques topiques. A titre d'exemples de drogues anesthésiques topiques on peut citer la benzocaïne, la lidocaïne, la bupivacaïne, la chlorprocaïne, la dibucaïne, l'etidocaïne, la mepivacaïne, la tetracaïne, le dyclonine, l'hexylcaïne, la procaïne, la cocaïne, la ketamine, la pramoxine, le phénol, et leurs sels dermatologiquement acceptables. 19) Les actifs de desquamation/ actifs kératolytiques Les compositions de la présente invention peuvent contenir une quantité saine et efficace d'un actif de desquamation comprise entre 0,1% et 10%, de préférence entre 0,1% et 5%, préférentiellement entre 0,5% et 2%, en poids par rapport au poids de la composition. A titre d'exemples non limitatifs, on peut citer l'acide 2-hydroxyethanoïque (acide glycolique); 2-hydroxypropanoique acide (acide lactique); 2-methyl 2-hydroxypropanoique acide (acide methyllactique); 2-hydroxybutanoique acide; 2-hydroxypentanoique acide; 2hydroxyhexanoique acide; 2-hydroxyheptanoique acide; 2-hydroxyoctanoique acide; 2-hydroxynonanoïque acide; 2-hydroxydecanoïque acide; 2-hydroxyundecanoïque acide; 2-hydroxydodecanoïque acide (acide alpha-hydroxylaurique); 2-hydroxytetradecanoïque acide (acide alpha-hydroxymyristique); 2-hydroxyhexadecanoïque acide (acide alphahydroxypalmitique); 2-hydroxyoctadecanoïque acide (acide alpha-hydroxystearique); 2-hydroxyeicosanoïque acide (acide alpha-hydroxyarachidonique); 2-phenyl 2-hydroxyethanoïque acide (acide mandelique); 2,2-diphenyl 2-hydroxyethanoïque acide (acide benzilique); 3-phenyl 2-hydroxypropanoïque acide (acide phenyl lactique); 2-phenyl 2-methyl 2-hydroxyethanoïque acide (acide atrolactique); 2-(4'-hydroxyphenyl) 2-hydroxyethanoïque acide; 2-(4'-chlorophenyl 2-hydroxyethanoïque acide; 2-(3'-hydroxy-4'-methoxyphenyl) 2-hydroxyethanoïque acide; 2-(4'- hydroxy-3'-methoxyphenyi) 2-hydroxyethanoïque acide ;3'-(2-hydroxyphenyl) 2-hydroxypropanoïque acide; 3- (4'-hydroxyphenyl) 2-hydroxypropanoïque acide; 2- (3', 4'dihydroxyphenyl), et 2-hydroxyethanoïque acide, 5-n-octanoylsalicylique acide, 5-n- dodecanoylsalicylique acide, 5- n-decanoylsalicylique acide, 5-n-octylsalicylique acide, 5-nheptyloxysalicylique acide, 4-n-heptyloxysalicylique acide et 2-hydroxy-3-methylbenzoïque acide ou leurs derivés alkoxy , tels 2-hydroxy-3-methyoxybenzoïque acide. Les agents kératolytiques préférés sont choisis parmi le groupe comprenant acide glycolique, acide tartarique, acide salicylique, acide citrique, acide lactique, acide pyruvique, acide gluconique, acide glucuronique, acide malique, acide mandelique, acide oxalique, acide malonique, acide succinique, acide acetique, phenol, resorcine, acide retinoïque, adapalene, acide trichloroacetique, 5-fluoro uracil, acide azelaique. Les agents kératolytiques sont aussi des sels, esters, formes trans ou cis, les mélanges racémiques et/ou les formes relatives lévogyres ou dextrogyres des composés cités précédemment. De telles substances peuvent utilisées seules ou combinées entre elles. Un autre agent kératolytique utilisable dans le cadre de la présente invention peut comprendre un exfolient enzymatique basé sur une protéase proposée par Sederma sous la dénomination commerciale KeratolineTM Un système de desquamation utilisable dans le cadre de la présente invention comprend l'acide salicylique et des surfactants zwitterioniques comme décrits dans le brevet Us No. 5,652,228. Un autre système de desquamation qui convient pour l'usage ci-dessus contient les composés sulfhydryls et les tensio-actifs zwitterioniques tels que décrits dans le brevet Us 5.681.852. Un autre système de desquamation qui convient dans le cadre de la présente invention contient l'acide salicylique et les agents tensioactifs zwitterioniques tels que décrits dans le brevet Us 5.652,228. Les agents tensioactifs zwitterioniques tels que décrits dans ces demandes sont également utilisés en tant qu'agents desquamants, préférentiellement la bétaïne cétylique. 20) Les actifs Anti-Acné Les compositions selon la présente invention peuvent contenir un ou plusieurs actifs anti-acné. Des exemples d'actifs anti-acné incluent le résorcinol, le soufre, l'acide salicylique, le peroxyde de benzoyle, l'érythromycine, le zinc, l'acide dehydroacétique etc. D'autres exemples d'actifs anti-acné utilisables sont décrits en détails dans le brevet U.S. 5 607 980. Les combinaisons avec l'actif anti-acné ac.net (commercialisé par SEDERMA, W003/028692) sont particulièrement adaptées. Selon un mode de réalisation particulier, la concentration en composés anti acné, dans la composition, varie entre 0,0001% et 50%, de préférence entre 0,001% et 10%, préférentiellement entre 0,01% et 8%, et plus préférentiellement entre 0,1% et 5%, en poids par rapport au poids de la composition. 21) Les actifs anti rides, anti atrophie Les compositions selon la présente invention peuvent en outre contenir un ou plusieurs actifs anti-rides/anti-atrophie. Parmi les exemples d'actifs anti-rides/anti-atrophie utilisables dans les compositions selon la présente invention on peut citer les acides aminés D et L contenant du soufre, leurs sels et leurs dérivés, préférentiellement les dérivés N-acetylés, particulièrement la N-acetyl-L-cysteine; les thiols, par exemple l'éthane thiol; les hydroxy acides (i.e., alphahydroxy acides comme l'acide lactique et l'acide glycolique ou les beta-hydroxy acides comme l'acide salicylique et ses dérivés comme le dérivé octanoyle, l'acide lactobionique), l'acide cétone (i.e. acide pyruvique), l'acide phytique, l'acide lysophosphatidique, l'acide ascorbique (vitamine C), stilbenes, cinnamates, resveratrol, kinetine, zeatine, dimethylaminoethanol, peptides naturels (i.e. peptides de soja), et sels d'oses acides (e.g., Mn gluconate, Zn gluconate), l'acide lipoïque; les agents pelants (ou desquamants) (i.e., phenol et autres), les dérivés de la vitamine B3 et les retinoïdes, les autres composés de la vitamine B (e.g. thiamine (vitamine BI), l'acide pentothenique (vitamine B5), la riboflavine (vitamine B2), leurs dérivés et leurs sels (e.g. sels HCL, ou sels calcium). Des combinaisons spécialement utiles sont les combinaisons avec les agents anti-rides appelés DermolectineTM et SterocareTM proposés par SEDERMA, ce dernier étant décrit dans W099/18927. Selon un mode de réalisation particulier, la concentration en composés anti rides/anti atrophie, dans la composition, varie entre 0,0001% et 50%, de préférence entre 0,001% et 10%, préférentiellement entre 0,01% et 8%, et plus préférentiellement entre 0,1% et 5%, en poids par rapport au poids de la composition. 22) Agents anti-oxydant/piégeur de radicaux libres Les compositions de la présente invention peuvent contenir un anti-oxydant/piégeur de radicaux libres. Les compositions peuvent contenir entre 0,01% et 10%, de préférence entre 0,1% et 5% de composé anti-oxydant/piégeur de radicaux libres. Des anti-oxydants/piégeurs de radicaux comme l'acide ascorbique (vitamine C) et ses sels, les esters d'ascorbyl d'acides gras, les dérivés de l'acide ascorbique (i.e., magnesium ascorbyl phosphate, sodium ascorbyl phosphate, ascorbyl sorbate), le tocophérol (vitamine E), tocophérol sorbate, tocopherol acetate, d'autres esters du tocopherol, les acides hydroxy benzoïques butylés et leurs sels, les péroxydes incluant le peroxyde d'hydrogène, le perborate, les thioglycolates, les sels de persulfate, l'acide 6-hydroxy-2,5,7,8-tetramethylchroman-2-carboxylique (disponible commercialement sous le nom Trolox ), l'acide gallique et ses alkyl esters, spécialement le propyl gallate, l'acide urique, ses sels et ses alkyl esters, l'acide sorbique et ses sels; l'acide lipoïque, les amines (i.e., N,N-diéthylhydroxylamine, amino-guanidine), les composés sulfhydryl (i.e., glutathione), l'acide dihydroxy fumarique et ses sels, lycine pidolate, les acides aminés, silymarin, lysine, 1-methionine, proline, superoxide dismutase,les extraits d'olive, les extraits de thé, les polyphénols tels que proanthocyanidine de l'écorce de pin, les caroténoïdes, les composés curcumin tels le tetrahydrocurcumin, OCTA (acide L-2-oxo-4-thiazolidine carboxylique), glutathione, melanine, les extraits de romarin, les extraits de peau/grains de raisin peuvent être utilisés. De préférence les anti-oxydants/piégeurs de radicaux sont choisis parmi le sorbate de tocopherol et les autres esters de tocopherol, plus préférentiellement le sorbate de tocopherol (Us. 4,847,071). 23) Les agents humectants, hydratants et conditionnants Les compositions de la présente invention peuvent contenir une quantité saine et efficace d'un actif conditionnant choisi par exemple parmi les humectants, les hydratants et les conditionnants de la peau. Une grande variété de ces matériaux peut être utilisée. Dans un mode de réalisation, leur concentration varie entre 0,01% et 20%, de préférence entre 0,1% et 10%, et plus préférentiellement entre 0,5% et 7 %, en poids par rapport au poids total de la composition. Ces matériaux peuvent inclure, mais sans y être limités, la guanidine, urée, acide glycolique, sels de glucolate (par exemple ammonium et sels de terta-alkylamine), acide salicylique, acide lactique, sels de lactate (par exemple, ammonium et ammonium alkylique quaternaire), aloe vera sous n'importe quelle forme (par exemple, gel d'aloe vera), polyhydroxy alcools tels que le sorbitol, mannitol, xylitol, érythritol, glycérol, hexanetriol, butanetriol, propylène glycol, butylène glycol, hexylene glycol et semblables, polyéthylène glycols, sucres (par exemple, melibiose), amidons, des dérivés de sucre et d'amidon (par exemple, glucose,_fructose, glucosamine hydroxyalkylés), acide hyaluronique, lactamide monoéthanolamine, acétamide monoéthanolamine, panthenol, allantoin, pétrole et leurs mélanges. Sont également utilisables les glycols propoxylés décrits dans Us No. 4,976,953. Sont également utilisables les monoesters C1-C30 et polyesters de sucres et des matériaux relatifs. Ces esters sont dérivés d'un groupe sucre ou polyol et d'un ou plusieurs groupes acide carboxylique. De préférence, l'agent conditionnant est choisi parmi l'urée, la guanidine, le polyester de sucrose, 5 le panthenol, le dexpanthenol, l'allantoin, le glycérol, et leurs mélanges. Des agents mouillants peuvent être choisis dans le groupe des polyols, des polymères non ioniques hydrosolubles alkoxylés, et leurs mélanges. Les alcools polyhydriques (polyols) utilisables dans le cadre de la présente invention incluent les alcools polyhdroxy mentionnés ci-dessus, la glycérine, le hexylene glycol, le glucose éthoxylé, 1, 2-hexane diol, dipropylene 10 glycol, le trehalose, diglycerine, le maltitol, le maltose, le glucose, le fructose, sodium chondroitine sulfate, hyaluronate de sodium, sodium adenosine phosphate, sodium lactate, pyrrolidone carbonate, glucosamine, la cyclodextrine, et leurs mélanges. Les polymères non ioniques alkoxylés hydrosolubles utilisables incluent les polyéthylène glycols et les polypropylène glycols ayant un poids moléculaire jusqu'à 1000 tels que ceux ayant les 15 dénominations CTFA PEG-200, PEG-400, PEG-600, PEG-1000, et leurs mélanges. 24) Les chélatants Les compositions selon la présente invention peuvent aussi contenir un chélatant ou agent chélatant. Dans le cadre de la présente invention, "chélatant ou "agent chélatant" signifie capable de piéger un ion métal d'un système en formant un complexe de telle façon que l'ion 20 métal ne peut facilement participer ou catalyser des réactions chimiques. Une quantité saine et efficace d'agent chélatant peut être ajoutée aux compositions selon l'invention, préférentiellement de 0, 00001% à 10%, plus préférentiellement de 0,001% à 5%, par rapport au poids de la composition. Des exemples de chélatants sont donnés dans Us 5,487,884, dans WO 91/16035, et dans WO. 25 91/16034. Des exemples d'agents chélatants incluent le N-hydroxysuccinimide, EDTA, NTA, la déféroxamine, les acides hydroxamiques et leurs sels, l'acide phytique, le phytate, l'acide gluconique et ses sels, la transferrine, la lactoferrine, furildioxime et leurs dérivés. 25) Les actifs anti -inflammatoires Un agent anti-inflammatoire peut être ajouté aux compositions de la présente invention, de 30 préférence de 0,1% à 10%, préférentiellement de 0,5% à 5% en poids par rapport au poids total de la composition. La quantité exacte d'agent anti-inflammatoire à employer dans les compositions dépendra de l'agent anti-inflammatoire particulier utilisé puisque le potentiel anti inflammatoire est propre à chacun. Les anti-inflammatoires stéroïdiens peuvent comprendre, sans que cette liste soit limitative, les 35 corticostéroïdes tels l'hydrocortisone. En outre, les anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent être utilisables dans le cadre de la présente invention. Cette variété de composés est largement connue par l'homme de l'art. Des anti inflammatoires non stéroïdiens spécifiques utilisables dans le cadre de la présente invention comprennent sans que cette liste soit exhaustive, les oxicams, tels que le piroxicam, les salicylates, tels que l'aspirine, les dérivés d'acide acétique, tels que le felbinac, les fenamates, tels que l'etofenamate, les acides mefenamique, meclofenamique, flufenamique, les dérivés d'acide propionique, comme ibuprofen, naproxen, les pyrazoles, et leurs mélanges. Des mélanges de ces anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent être utilisés, de même que leurs sels et leurs esters dermatologiquement acceptables. En conclusion, les agents anti-inflammatoires qualifiés de "naturels" sont utilisables dans la présente invention. De tels agents peuvent être obtenus en tant qu'extrait à l'aide d'une technique d'isolement physique et/ou chimique appropriée à partir de sources naturelles (par exemple, les plantes, les champignons, les produits des micro-organismes) ou peuvent être préparés synthétiquement. Par exemple, on peut utiliser la cire de candelilla, le bisabolol (par exemple,l'alpha bisabolol), l'aloe vera, les stérols végétaux (par exemple, le phytostérol), le Manjistha (extrait à partir des plantes de genre Rubia, en particulier Rubia Cordifolia), et le Guggal (extrait à partir des plantes de genre Commiphora, en particulier Commiphora Mukul), les extraits de trèfle violet , de Kola, de camomille, l'extrait du piper methysticum (Kava KavaTM de SEDERMA, décrit dans FR 2 771 002 et WO99/25369), l'extrait de Bacopa monieri (Bacocalmine de SEDERMA, WO99/40897) et l'extrait de fouet de mer. Les agents anti-inflammatoires additionnels utilisables dans la présente invention comprennent également l'allantoïne, des composés de la famille de la réglisse (la plante de genre/espèce Glycyrrhiza glabra), y compris l'acide glycyrrhetique, l'acide glycyrrhizique, et leurs dérivés (par exemple, des sels et des esters). Les sels appropriés des composés antérieurs comprennent des sels métalliques et d'ammonium. Les esters appropriés comprennent les esters non saturés et saturés C2-C24, de préférence C10-C24 plus préférentiellement C16-C24. A titre d'exemples spécifiques, on peut citer l'extrait de réglisse soluble dans l'huile, les acides glycyrrhizique et glycyrrhetique, le monoammonium glycyrrhizinate, le monopotassium glycyrrhizinate, le dipotassium glycyrrhizinate, l'acide 1-beta-glycyrrhetique, le stearyl glycyrrhetinate, l'acide 3-stearyloxy-glycyrrhetinique, et le 3-succinyloxy-beta-glycyrrhetinate disodium. Le stearyl glycyrrhetinate est préféré. D'autres anti-inflammatoires utilisables dans le cadre de la présente invention incluent le diosgenol, les saponines, les sapogenines, les lignanes, les triterpenes, les saponosides et les genines. 26) Les actifs bronzants Les compositions de la présente invention peuvent contenir un actif bronzant. Dans ce cas, les compositions contiennent environ de 0,1% à 20%, préférentiellement de 2% à 7%, et plus préférentiellement de 3% à 6%, en poids par rapport au poids de la composition, d'un actif bronzant. La dihydroxyacetone, également connue comme DHA ou 1,3-dihydroxy-2-propanone, est préférée. Sont particulièrement utilisées les combinaisons avec les agents bronzants appelés Tyr- o1TM et Tyr-exelTM proposées par SEDERMA et décrits respectivement dans les brevets FR 2 702 766 et W003/017966 A2 . 27) Les agents blanchissant, éclaircissant la peau Les compositions selon la présente invention peuvent contenir un agent éclaircissant la peau. Dans ce cas, les compositions en contiennent de 0,01% à 10%, préférentiellement de 0,02% à 5%, et en particulier de 0,05% à 2% en poids par rapport au poids total de la composition. Les agents éclaircissants incluent ceux connus par l'homme de l'art, par exemple l'acide kojique, l'arbutine, hydroquinone, les dérivés aminophenol, N-cholesteryloxycarbonylpara-aminophenol et N-ethyloxycarbonyl-para-aminophenol; derives iminophenol, acide L-2-oxothiazolidine-4-carboxylique ouprocysteine, et ses sels et esters, l'acide tranexamique, l'acide ascorbique et ses dérivés (i.e., magnesium ascorbyl phosphate, sodium ascorbyl phosphate ou glucoside ascorbyl et semblables (i.e AA2G de Hayashibara)), et les extraits (i.e., extrait de mûre, extrait de placenta, de scutellaire , de broussonetia, huile soluble de réglisse (i.e proposée par Maruzen), extraits de glycyrrhiza, camomile (i.e proposée par Kao)), m-Tranexamic acide/vitamine C ethyl (proposé par Shiseido), adenosine monophosphate disodium (APM proposé apr Otsuka), acide ellagique (Lion), rucinol (Pola), ethyl ascorbyl ether). Les agents éclaircissant de la peau utilisables dans la présente invention incluent également ceux décrits dans WO 95/34280, PCT/Us 95/07432; Us 08/390,152 et PCT/Us 95/23780. Particulièrement utiles sont les combinaisons avec les agents éclaircissants appelés MelaclearTM, EtiolineTM, MelaslowTM et LumiskinTM proposés par SEDERMA et décrits respectivement dans FR 2 732 215, WO 98/05299, WO 02/15871 et PCT/FR 03/02400. D'autres agents blanchissants utilisables dans le cadre de la présente invention incluent Actiwhite (Cognis), Emblica (Rona), Azeloglicina (Sinerga), et le Sepiwhite (Seppic). Un 25 agent blanchissant préféré est l'ascorbyl glucoside. 28) Les actifs antimicrobiens, antibactériens, antifongiques Les compositions de la présente invention peuvent contenir un ou plusieurs actif antimicrobien ou antifongique. Une quantité saine et efficace d'un actif antimicrobien ou antifongique peut être ajoutée aux compositions de la présente invention, de préférence entre 0,001% et 10%, 30 préférentiellement entre 0,01% et 5%, et plus préférentiellement entre 0,05% et 2% en poids par rapport au poids de la composition. Des actifs utilisables incluent le goudron de houille, le soufre, la pommade de Whitfield, la solution de Castellani, le chlorure d'aluminium, le violet de gentiane, l'octopirox (piroctone olamine), 3,4,4'-trichlorocarbanilide (trichlosan), triclocarban, ciclopirox olamine, acide 35 undecylenique et ses sels metalliques, potassium permanganate, selenium sulphide, sodium thiosulfate, propylene glycol, huile d'orange amère, préparations d'urée, griséofulvine, 8- hydroxyquinoline ciloquinol, thiobendazole,thiocarbamates, haloprogin, polyenes, hydroxypyridone, morpholine, benzylamine, allylamines (tels que la terbinafine), l'huile de théier, l'huile essentielle de feuille de giroflier, coriandre, palmarose, berberine, thym rouge, essence de cannelle, aldéhyde cinnamique, acide citronellique, hinokitol, ichthyol pâle, Sensiva Sc-50, Elestab HP-100, acide azelaique, lyticase, iodopropynyl butylcarbamate (IPBC), isothiazalinones tels que l'octyl isothiazolinone et les azoles, ainsi que leurs combinaisons. Les antimicrobiens préférés incluent l'itraconazole, le ketoconazole, le sulfure de sélénium et le goudron de houille. Dans un mode de réalisation, un ou plusieurs actif antifongique ou antimicrobien est combiné avec un actif anti pelliculaire choisi parmi les sels polyvalents métalliques du pyrithione. a) Azotes Les antimicrobiens azotes incluent des imidazols tels que le benzimidazole, le benzothiazole, le bifonazole, butoconazole nitrate, le climbazole, le clotrimazole, le croconazole, l'eberconazole, l'econazole, l'elubiol, le fenticonazole, le fluconazole, le flutimazole, l'isoconazole, le ketoconazole, le lanoconazole, le metronidazole, le miconazole, le neticonazole, l'omoconazole, oxiconazole nitrate, le sertaconazole, le sulconazole nitrate, le tioconazole, le thiazole, et les triazoles tels que le terconazole et l'itraconazole, ainsi que leurs combinaisons. Lorsqu'il est présent dans la composition, l'actif antimicrobien azole est à une concentration entre 0,01% et 5%, de préférence entre 0,1% et 3%, et plus préférentiellement entre 0,3% et 2%, en poids de la composition. Sont particulièrement préférés le ketoconazole et le climbazole. b) Sélénium Sulfide Le sulfure de sélénium est un agent particulaire antipelliculaire approprié pour une utilisation dans les compositions de la présente invention, dont les concentrations efficaces s'échelonnent entre 0,1% et 4%, du poids de la composition, de préférence entre 0,3% et 2,5%, préférentiellement entre 0,5% et 1,5% c) Soufre Le soufre peut également être employé comme agent particulaire anti-microbien/antipelliculaires dans les compositions de la présente invention. Les concentrations efficaces du soufre particulaire sont classiquement entre 1% et 4%, du poids de la composition, de préférence entre 2% et 4%. d) Autres actifs Anti-microbiens Des actifs antimicrobiens additionnels de la présente invention peuvent inclure un ou plusieurs agents keratolytiques tels que l'acide salicylique, les extraits du melaleuca (théier) et le charbon de bois. La présente invention peut également comporter des combinaisons d'actifs antimicrobiens. De telles combinaisons peuvent inclure des combinaisons d'octopirox et de zinc pyrithione, des combinaisons de goudron de pin et de soufre, des combinaisons d'acide salicylique et de zinc pyrithione, des combinaisons d'octopirox et de climbasole, et des combinaisons d'acide salicylique et d'octopirox, ainsi leurs mélanges. Les exemples préférés des actifs utiles ici incluent ceux choisis parmi le benzoyl peroxide, l'acide 3-hydroxy benzoique, l'acide glycolique, l'acide lactique, l'acide 4-hydroxy benzoique, l'acide 2-hydroxybutanoique, l'acide 2-hydroxypentanoique, l'acide 2-hydroxyhexanoique, l'acide phytique, l'acide lipoique, l'acide azelaique, l'acide arachidonique, le benzoylperoxide, la tetracycline, l'ibuprofen, le naproxen, l'hydrocortisone, l'acetominophen, le resorcinol, le phenoxyethanol, le phenoxypropanol, le phenoxyisopropanol, le 2,4,4'-trichloro-2'-hydroxy diphenyl ether, le 3,4,4'-trichlorocarbanilide, l'octopirox, le ciclopirox, laclidocaine l'hydrochloride, le clotrimazole, le miconazole, le ketoconazole, neomycin sulfate, et leurs mélanges. Sont particulièrement appropriées les combinaisons avec la gamme d'ingrédients appelée OSMOCIDETM proposée par SEDERMA et décrite dans la demande W097/05856. 29) Les agents épaississants (épaississants et agents gélifiants) Les compositions de la présente invention peuvent contenir un ou plusieurs agents épaississants, à une concentration comprise entre 0,05% et 10%,de préférence entre 0,1% et 5%, et plus préférentiellement entre 0,25% et 4%, en poids par rapport au poids de la composition. Parmi les classes d'agents épaississants on peut citer, à titre non limitatif : a) Les polymères de l'acide carboxylique Ces polymères sont les composés réticulés contenant un ou plusieurs monomères dérivés de l'acide acrylique, des acides acryliques substitués, et des sels et des esters de ces acides acryliques et des acides acryliques substitués, où l'agent de réticulation contient deux ou plus de doubles liaisons carbone-carbone et est dérivé d'un alcool polyhydrique. Des polymères utilisables dans la présente invention sont plus amplement décrits dans les brevets Us 5.087.445, Us 4.509.949; Us 2.798.053; et dans le CTFA International Cosmetic Ingredient Dictionary , dixième édition, 2004. Les exemples des polymères d'acide carboxylique, disponibles dans le commerce, utilisables dans la présente demande comprennent les carbomeres, qui sont des homopolymères d'acide acrylique réticulés avec des éthers allyliques du sucrose ou du pentaerytritol. Les carbomeres sont disponibles comme Carbopol 900 séries de B.F Goodrich (par exemple, Carbopol 954). Parmi les agents polymères d'acide carboxylique appropriés on trouve aussi l'Ultrez 10 (B.f. Godrich) et les copolymères des acrylates C10-30 alkyliques avec un ou plusieurs monomères de l'acide acrylique, de l'acide méthacrylique, ou d'un de leurs esters à chaînes courte (c.-à-d., d'alcool C1-4) où l'agent de réticulation est un éther allylique de sucrose ou de pentaerytritol. Ces copolymères sont connus en tant que crosspolymères acrylates/ C10-C30 alkyl acrylates et sont disponibles dans le commerce comme Carbopol 1342, Carbopol 1382, Pemulen Tr-1, et Pemulen TR 2, de B.f. Goodrich. En d'autres termes, les exemples des épaississants polymères d'acide carboxylique utilisables dans la présente invention sont ceux choisis parmi des carbomers, crosspolymeres acrylates/C I0-C30alkyl acrylate et leurs mélanges. b) Les polymères réticulés de polyacrylate Les compositions de la présente invention peuvent éventuellement contenir des polymères réticulés de polyacrylate utilisés comme épaississants ou agents gélifiants comprenant à la fois des polymères cationiques et non ioniques, les cationiques étant généralement préférés. Des exemples des polymères réticulés de polyacrylate non ioniques utilisables et polymères réticulés de polyacrylate cationiques sont ceux décrits dans les brevets Us 5.100.660; Us 4.849.484; Us4.835.206, Us 4.628.078 ; Us 4.599.379 et EP228.868. c) Les polymères de polyacrylamide Les compositions de la présente invention peuvent éventuellement contenir des polymères de polyacrylamide, particulièrement des polymères non ioniques de polyacrylamide comprenant les polymères substitués ramifiés ou non ramifiés. Est particulièrement préféré parmi ces polymères de polyacrylamide, le polymère non ionique, de désignation CTFA, polyacrylamide, isoparaffin et laureth-7, disponible sous le nom commercial Sepigel 305 de Seppic Corporation. D'autres polymères de polyacrylamide utilisables dans la présente invention comprennent les hétéro-copolymères d'acrylamides et d'acrylamides substituées avec des acides acryliques et des acides acryliques substitués. Des exemples de ces hétéro-copolymères disponibles dans le commerce comprennent : Hypan SR150H, SS500V, SS500W, SSSA100H, de Lipo Chemicals, Inc. Les compositions peuvent également contenir des gels épaississants et de texturisation comme par exemple la gamme de produits appelée Lubrajel de United Guardian. Ces gels ont des propriétés d'hydratation, de viscosité, et de stabilisation et peuvent être employés dans des gammes de concentration entre 1 et 99%, le plus avantageusement entre 5 et 15%. d) Polysaccharides Une grande variété de polysaccharides est utilisable dans la présente invention. Les "polysaccharides" se rapportent aux agents gélifiants qui contiennent un squelette d'unités de sucre répétées (c.-à-d., hydrate de carbone). Des exemples non limitatifs d'agents gélifiants de polysaccharide incluent ceux choisis parmi la cellulose, l'hydroxyethylcellulose carboxyméthyl, l'acétate propionate carboxylate de cellulose, l'hydroxyethylcellulose, l'ethylcellulose hydroxyéthyl, l'hydroxypropylcellulose, la méthylcellulose hydroxypropyl, l'hydroxyethylcellulose méthyl, la cellulose microcristalline, le sulfate de sodium de cellulose, et leurs mélanges. En outre sont également utilisables les celluloses substituées alkyliques. Est préféré parmi les éthers d'alkylhydroxyalkylcellulose, le matériel identifiable par la désignation CTFA cétyl hydroxyethylcellulose, qui est l'éther de l'alcool cetyl et du hydroxyethylcellulose. Ce matériel est vendu sous le nom Natrosol CS Plus chez Aqualon Corporation. D'autres polysaccharides utilisables incluent les scleroglucanes comprenant une chaîne linéaire de (1-3) unités liées de glucose avec du glucose (1-6) chaque trois unités, un tel exemple disponible dans le commerce est le ClearogelTMCSI 1 de Michel Mercier Products Inc. e) Les gommes D'autres agents gélifiants et épaississants utilisables dans le cadre de la présente invention regroupent les matériaux qui sont principalement dérivés des sources naturelles. A titre d'exemples non limitatifs de ces gommes/agents gélifiants on peut citer la gomme arabique, l'agar, l'algine, l'acide alginique, l'alginate d'ammonium, l'amylopectine, l'alginate de calcium, le carraghénane de calcium, la carnitine, le carraghénane, la dextrine, la gélatine, la gomme gellane, la gomme de guar, le chlorure d'hydroxypropyltrimonium de guar, l'hectorite, l'acide hyaluronique, la silice hydratée, le chitosan hydroxypropyl, le guar hydroxypropyl, la gomme de karaya, le varech, la gomme de caroube, la gomme de natto, l'alginate de potassium, le carraghénane de potassium, l'alginate de glycol propylène, la gomme de sclerote, le dextrane de sodium carboxyméthyl, le carraghénane de sodium, la gomme de tragacanthe, la gomme de xanthane, et leurs mélanges. 30) Les actifs anti-perspirants Des actifs anti perspirants peuvent également être inclus dans les compositions de la présente invention. Les actifs anti perspirants appropriés incluent les sels métalliques astringents, particulièrement les sels inorganiques et organiques d'aluminium, de zirconium et de zinc, tout comme leurs mélanges. Sont particulièrement préférés les sels ou matériaux contenant de l'aluminium et/ou du zirconium tels que les halogénures d'aluminium, l'aluminium chlorohydrate, les aluminium hydroxyhalides, les zirconyl oxyhalides, les zirconyl hydroxyhalides et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation, les actifs antiperspirants sont présents dans les compositions de la présente invention à une concentration entre 0,01% et 50%, de préférence entre 0,1% et 40%, et préférentiellement entre 1% et 30%, en poids par rapport au poids de la composition. 31) Les surfactants détersifs Les compositions de la présente invention peuvent contenir une quantité de surfactants détersifs de 1% à 90%, de préférence de 5% à 10%. Les surfactants détersifs peuvent être incorporés pour fournir des propriétés nettoyantes (lavantes) à la présente composition. Les composants surfactants détersifs peuvent alternativement comprendre des surfactants (ou tensioactifs) détersifs anioniques, zwitterioniques ou amphotères, ou leurs combinaisons. De tels surfactants détersifs utilisables dans le cadre de la présente invention sont bien connus par le professionnel des compositions nettoyantes, des soins du cheveu et des autres soins personnels. La concentration du surfactant anionique, lorsqu'il est présent dans la composition, de préférence suffisante pour fournir les propriétés désirées lavantes et moussantes, varie en général entre 5% et 50%, de préférence entre 8% et 30%, préférentiellement entre 10% et 25%, et plus préférentiellement entre 12% et 22%. Des surfactants anioniques préférés utilisables dans le cadre de la présente invention sont les alkyls et les alkyl éthers sulfates. D'autres surfactants anioniques appropriés incluent les sels, hydrosolubles, produits organiques de réaction de l'acide sulfurique, alkoyl isethionates, sels de sodium ou de potassium (sels de sodium ou de potassium d'amides d'acides gras avec la méthyl taurine) olefin sulfonates, beta-alkyloxy alkane sulfonates. Les surfactants détersifs anioniques préférrés incluent laurilsulfate d'ammonium, laureth sulfate d'ammonium, laurilsulfate de triéthylamine, laureth sulfate de triéthylamine, laurilsulfate de triéthanolamine, laureth sulfate de triéthanolamine, laurilsulfate de monoéthanolamine, laureth sulfate de monoéthanolamine, laurilsulfate de diéthanolamine, laureth sulfate de diéthanolamine, sulfate laurique de monoglycéride et de sodium, laurilsulfate de sodium, laureth sulfate de sodium, laurilsulfate de potassium, laureth sulfate de potassium, laurilsarcosinate de sodium, lauroylsarcosinate de sodium, laurilsarcosine, cocoylsarcosine, cocoylsulfate d'ammonium, lauroylsulfate d'ammonium, cocoylsulfate de sodium, lauroylsulfate de sodium, cocoylsulfate de potassium, laurilsulfate de potassium, laurilsulfate de triéthanolamine, laurilsulfate de triéthanolamine, cocoylsulfate de monoéthanolamine, laurilsulfate de monoéthanolamine, sulfonate de tridécylbenzène et de sodium, sulfonate de dodécylbenzène et de sodium, cocoyliséthionate de sodium et leurs combinaisons. Les surfactants amphotères ou zwitterioniques utilisables dans le cadre de la présente invention sont bien connus par le professionnel des compositions nettoyantes, des soins du cheveu et des autres soins personnels. La concentration de tels surfactants amphotères varie en général entre 0,5% et 20%, de préférence entre 1% et 10%. Des exemples non limitatifs de surfactants zwitterioniques ou amphotères utilisables ici sont décrits dans les brevets Us 5,104,646 et Us 5,106,609. Les tensioactifs amphotères détersifs incluent les dérivés des amines secondaires et tertiaires aliphatiques. Les compositions de la présente invention peuvent comporter en outre des surfactants additionnels en combinaison avec les surfactants détersifs décrits précédemment. Les surfactants optionnels appropriés incluent les surfactants cationiques et nonioniques. De tels surfactants connus dans les produits capillaires ou de soins personnels peuvent être utilisés à condition qu'ils soient compatibles chimiquement et physiquement avec les composants essentiels des compositions de la présente invention, et à condition qu'ils n'altèrent pas l'efficacité, l'esthétique ou la stabilité du produit. La concentration dans la composition des surfactants additionnels optionnels peut varier avec la propriété nettoyante ou moussante désirée, le surfactant optionnel choisi, la concentration désirée du produit, la présence d'autres composants dans la composition et d'autres facteurs classiquement connus. Des exemples non limitatifs d'autres tensioactifs anioniques, zwitterioniques, amphotères ou optionnels utilisables dans le cadre de la présente invention inclus ceux décrits dans Emulsifiers and Detergents , McCutcheon, 1989 Annual, published by M. C. Publishing Co et dans les brevets Us Nos. 3,929,678, Us 2,658,072; Us 2,438,091 et Us 2,528,378. 32) Les polymères cationiques, anioniques et amphotères Les compositions de la présente invention peuvent contenir des polymères qui peuvent être des homopolymères, des copolymères, des terpolymeres, etc... Par convention, pour décrire les polymères dans le cadre de la présente invention, les unités monomériques présentes dans les polymères peuvent désignées sous le nom des monomères desquels elles peuvent être dérivées. Les monomères peuvent être ioniques (par exemple, anionique, cationique, amphotère, zwitterionique) ou non ioniques. Lorsqu'il est présent dans la composition, le polymère cationique peut être à une concentration entre 0,05% et 3%, de préférence entre 0,075% et 2,0%, et préférentiellement entre 0,1% et 1,0%. a) les polymères cationiques Les polymères cationiques utilisables dans le cadre de la présente invention comprennent des groupes cationiques contenant de l'azote tels que des groupes ammonium quaternaire ou des groupes aminés protonés cationiques. N'importe quel contre-ion anionique peut être utilisé en association avec les polymères cationiques, à condition que les polymères restent solubles dans l'eau, dans la composition, ou dans un coacervat de la composition, et que les contre-ions soient compatibles chimiquement et physiquement avec les composants essentiels des compositions de la présente invention, et à condition qu'ils n'altèrent pas l'efficacité, l'esthétique ou la stabilité du produit. Des exemples non limitatifs de tels contre-ions incluent les halogénures (e.g., chloride, fluoride, bromide, iodide), sulfate et methylsulfate. Des exemples non limitants de tels polymères sont décrits dans le CTFA. Des exemples non limitatifs de polymères cationiques appropriés incluent les copolymères de monomères vinyliques possédant des groupes ammonium quaternaire ou aminés protonés cationiques avec des monomères hydrosolubles d'espacement tels que 1' acrylamide, la methacrylamide, les alkyl et dialkyl acrylamides, les alkyl et dialkyl methacrylamides, l'alkyl acrylate, l'alkyl methacrylate, la vinyl caprolactone ou la vinyl pyrrolidone. Des exemples de monomères cationiques incluent les monomères dérivés de l'acide acrylique ou de l'acide méthacrylique et un produit épihalohydrine quaternarisée d'une trialkylamine possédant de 1 à 5 atomes de carbone dans le groupe alkyle, telle que le chlorure de (méth)acryloxypropyltriméthylammonium et le bromure de (méth)acryloxypropyltriéthylammonium; les dérivés aminés de l'acide méthacrylique ou les dérivés aminés du méthacrylamide dérivé de l'acide méthacrylique ou du méthacrylamide, et d'une dialkylalcanolamine ayant des groupes alkyls C1ûC6 tels que le dimethylaminoethyl (meth)acrylate, le diethylaminoethyl (meth)acrylate, le dimethylaminopropyl (meth)acrylate, ou le dimethylaminopropyl (meth)acrylamide. Les monomères possédant des groupes aminés protonés cationiques et ammonium quaternaire pouvant être inclus dans les polymères cationiques de la présente composition, incluent les composés vinyliques substitués par un acrylate de dialkylaminoalkyle, méthacrylate de dialkylaminoalkyle, acrylate de monoalkylaminoalkyle, méthacrylate de monoalkylaminoalkyle, sel de trialkylméthacryloxyalkylammonium, sel de trialkylacryloxyalkylammonium, sel de diallylammonium quaternaire et les monomères vinyliques possédant des groupes ammonium quaternaire ayant des cycles cationiques contenant de l'azote tels que le pyridinium, l'imidazolium et la pyrrolidone quaternisée, par exemple les sels d'alkylvinylimidazolium, d'alkylvinylpyridinium, d'alkylvinylpyrrolidone. D'autres polymères cationiques adaptés à une utilisation dans les compositions incluent les copolymères de 1-vinyl-2-pyrrolidone et de sel de 1-vinyl-3-méthylimidazolium (e.g., sel chloride), (référencé dans le "CTFA", en tant que Polyquaternium-16); copolymeres de 1-vinyl-2-pyrrolidone et dimethylaminoethyl methacrylate (référencé dans le "CTFA", en tant que Polyquaternium-11); les polymères cationiques contenant du diallylammonium quaternaire, incluant, par exemple, l'homopolymère de chlorure de diméthyldiallylammonium, les copolymères d'acrylamide et de chlorure de diméthyldiallylammonium (référencés respectivement dans le "CTFA", en tant que Polyquaternium 6 et Polyquaternium 7); les copolymers amphoteriques d'acide acrylique comprenant les copolymeres d'acide acrylique et de dimethyldiallylammonium chloride (référencé dans le "CTFA", en tant que Polyquaternium 22), et les terpolymères d'acide acrylique avec le chlorure de dimethyldiallylammonium et l'acrylamide (référencé dans le "CTFA", en tant que Polyquaternium 39) et les terpolymères d'acide acrylique avec le chlorure de méthacrylamidopropyltriméthylammonium et le méthylacrylate (référencé dans le "CTFA", en tant que Polyquaternium 47). Les monomers cationiques substitués préférés sont les dialkylaminoalkyl acrylamides cationiques substitutées, les dialkylaminoalkyl methacrylamides, et leurs combinaisons. Un exemple non limitatif est le polymethyacrylamidopropyl trimonium chloride, disponible sous le nom commercial Polycare 133, chez Rhone-Poulenc. D'autres polymères cationiques utilisables dans le cadre de la présente invention incluent les polymeres polysaccharides, tels que les dérivés cationiques de cellulose et les dérivés cationiques d'amidon. Les polymères préférés Les polymères cationiques de cellulose préférés sont les sels d'hydroxyéthylcellulose ayant réagi avec un époxyde substitué par le triméthylammonium, référencés dans le "CTFA", en tant que Polyquaternium 10 et disponibles dans le commerce auprès de Amerchol Corp. dans leurs séries de polymères Polymer LR, JR, et KG. D'autres types adaptés de cellulose cationique incluent les sels polymériques d'ammonium quaternaire d'hydroxyéthylcellulose ayant réagi avec un époxyde substitué par le lauryldiméthylammonium, référencé dans le "CTFA", en tant que Polyquaternium 24. Ces matériaux sont disponibles chez Amerchol Corp. sous le nom commercial Polymer LM-200. D'autres polymères cationiques adaptés englobent les dérivés cationiques de la gomme guar, tels que le chlorure de hydroxypropyltrimonium de guar, dont des exemples spécifiques sont les series Jaguar disponibles chez Rhone-Poulenc Incorporated et les séries N-Hance disponibles chez Aqualon Division of Hercules, Inc. D'autres polymères cationiques adaptés incluent les éthers de cellulose contenant de l'azote quaternaire, dont quelques exemples sont décrits dans le brevet Us. No. 3,962,418. D'autres exemples de polymères cationiques utilisables incluent les copolymères de cellulose estérifiée, de guar et d'amidon dont certains exemples sont décrits dans le brevet Us 3,958,581. Lorsqu'ils sont utilisés, les polymères cationiques selon la présente invention sont soit solubles dans la composition, soit solubles dans un coacervat complexe dans la composition formé par le polymère cationique et le composant tensioactif détersif anionique, amphotère et/ou zwitterionique décrits précédemment. Des coacervats complexes du polymère cationique peuvent également être formés avec les autres matériels chargés de la composition. b) les polymères anioniques Des exemples de polymères anioniques sont les copolymères d'acétate de vinyle et d'acide crotonique, les terpolymères d'acétate de vinyle, d'acide crotonique et d'un ester vinylique d'un acide monocarboxylique aliphatique saturé ramifié en alpha, tel que le vinyl neodecanoate et les copolymères d'éther méthylvinylique et d'anhydride maléique, les copolymères et terpolymères acryliques contenant l'acide acrylique ou l'acide méthacrylique. Des exemples de monomères anioniques incluent les monomères d'acide carboxylique insaturé tels que tels que l'acide acrylique, l'acide methacrylique, l'acide maleique, demi-ester d'acide maléique, l'acide itaconique, l'acide fumerique, et l'acide crotonique demi-esters d'un anhydride acide polybasique insaturé tel que tel que l'anhydride succinique, anhydride phtalique ou un composé analogue avec un acrylate et/ou méthacrylate contenant un groupe hydroxyle tels que l'hydroxyethyl acrylate et l'hydroxyethyl methacrylate, l'hydroxypropyl acrylate et autres; les monomeres ayant un groupe acide sulfonique tels que l'acide styrenesulfonique, le sulfoethyl acrylate et methacrylate, et semblables; et les monomeres ayant un groupe acide phosphorique tels que phospho acrylate et methacrylate d'ethyl, 3-chloro-2-acide phosphooxypropylacrylate et methacrylate et semblables c) Les monomères amphotères Des exemples de monomères amphotères incluent les dérivés zwitterioniques des dérivés aminés susmentionnés des acides (méth)acryliques ou les dérivés aminés du (méth)acrylamide tels que dimethylaminoethyl (meth)acrylate, diméthylaminopropyl(méth)acrylamide par un sel d'acide gras halogéné tel que potassium monochloroacetate, sodium monobromopropionate, sel aminométhylpropanol de l'acide monochloroacétique, les sels triethanolamine d'acide monochloroacetique et semblables et les dérivés amines de l'acide (meth)acrylique ou (meth)acrylamide, tels que mentionnés plus haut, modifié par la propanesultone. 33) Les polymères nonioniques Les compositions de la présente invention peuvent comprendre des polymères nonioniques. Par exemple les polyalkylene glycols ayant un poids moléculaire supérieur à 1000 peuvent être utilisés. Les polymeres polyethylene glycols préférés peuvent comprendre le PEG-2M (également connu en tant que Polyox WSR N-10, disponible chez Union Carbide et comme PEG-2,000); le PEG-5M (également connu comme Polyox WSR N-35 et Polyox WSR N- 80, disponibles chez Union Carbide et comme PEG-5,000 et Polyethylene Glycol 300,000); le PEG-7M (également connu comme Polyox WSR N-750 disponible chez Union Carbide); le PEG-9M (également connu comme Polyox WSR N-3333 disponible chez Union Carbide); et le PEG-14 M (également connu comme Polyox WSR N-3000 disponible chez Union Carbide). A titre d'exemples de monomères nonioniqes on peut citer : esters d'acide méthacrylique d'alcools en Cl à C24, tels que methanol, ethanol, 1-propanol, 2-propanol, 1-butanol, 2-methyl-I-propanol, 1-pentanol, 2-pentanol, 3-pentanol, 2-methyl-l-butanol, 1-methyl-l-butanol, 3-methyl-1 -butanol, 1-methyl-1 -pentanol, 2-methyl- 1 -pentanol, 3-methyl-1 -pentanol, t-butanol, cyclohexanol, 2-ethyl-l-butanol, 3-heptanol, benzyl alcool, 2-octanol, 6-methyl-l-heptanol, 2-ethyl-1-hexanol, 3,5-dimethyl-l-hexanol, 3,5,5-trimethyl-l-hexanol, I-decanol, 1-dodecanol, 1- hexadecanol, 1-octadecanol, styrene, chlorostyrene, les esters de vinyl tels que vinyl acetate, vinyl chloride, chlorure de vinylidène, acrylonitrile, alpha-methylstyrene, t-butylstyrene, butadiene, cyclohexadiene, ethylene, propylene, vinyl toluene, alkoxyalkyl (meth)acrylate, (méth)acrylate de méthoxyéthyle, butoxyethyl (meth)acrylate, allyl acrylate, allyl methacrylate, acrylate et méthacrylate de cyclohexyle, oleyl acrylate and methacrylate, benzyl acrylate and methacrylate, tetrahydrofurfuryl acrylate et methacrylate, di-acrylate et -méthacrylate d'éthylèneglycol, 1,3-butyleneglycol di-acrylate et -methacrylate, diacetonacrylamide, isobornyl (meth)acrylate, n-butyl methacrylate, isobutyl methacrylate, 2-ethylhexyl methacrylate, methyl methacrylate, t-butylacrylate, t-butylmethacrylate, et leurs mélanges 34) Les agents conditionnants Les agents conditionnants désignent tout matériel particulier utilisé pour donner un avantage de traitement particulier au tissu keratinique. Par exemple, dans les compositions capillaires, les agents conditionnants appropriés incluent ceux qui fournissent un ou plusieurs avantages concernant l'éclat, la douceur, la peignabilité, les propriétés antistatiques, la manipulation à l'état humide, les altérations, la maniabilité, la structure et le graissage des cheveux. Les agents conditionnants utiles dans les compositions de la présente invention peuvent comprendre un liquide insoluble dans l'eau, dispersible dans l'eau, non-volatile qui forme des particules liquides émulsionnées. Les agents conditionnants appropriés dans le cadre de la présente invention regroupent ces agents de traitement caractérisés généralement comme silicones (par exemple, huiles silicone, silicones cationiques, gommes de silicone, silicones hautement réfringents, et résines de silicone), les huiles conditionnantes organiques (par exemple, huiles d'hydrocarbure, polyoléfines, et esters gras) ou leurs combinaisons, ou ces agents conditionnants qui forment différemment les particules liquides et dispersées dans la matrice aqueuse d'agents tensioactifs décritsprécédemment. Lorsqu'il est présent dans la composition, la concentration de l'agent conditionnant peut être suffisante pour fournir les avantages souhaités, et sera évidente pour l'homme de l'art. Une telle concentration peut varier en fonction de l'agent conditionnant, des avantages souhaités, de la taille moyenne des particules de l'agent conditionnant, de la nature et de la concentration des autres composants ainsi que d'autres facteurs. a) Silicones L'agent conditionnant des compositions de la présente invention est de préférence un agent conditionnant à silicone insoluble. Les particules d'un agent conditionnant silicone peuvent comprendre du silicone volatil, du silicone non-volatil ou leurs mélanges. Sont préférés les silicones non volatils. Si les silicones volatils sont présents, cela sera typiquement lié à leur utilisation en tant que solvant ou vecteur pour des formes disponibles dans le commerce de composants siliconés non volatils, tels que les gommes et les résines de silicone. Les particules d'agent conditionnant à silicone peuvent comprendre un agent conditionnant de fluide siliconé et peuvent également comprendre d'autres composants, tels qu'une résine de silicone destinée à améliorer l'efficacité de dépôt du liquide de silicone ou accroître la brillance des cheveux. La concentration d'agent conditionnant à silicone s'échelonne typiquement entre 0,01% et 10%, de préférence entre 0,1% et 8%, préférentiellement entre 0,1% et 5%, et plus préférentiellement entre 0,2% et 3%. Des exemples non limitatifs d'agents conditionnants à silicone appropriés, et des agents de suspension facultatifs pour le silicone, sont décrits dans les brevets Us Reissue 34,584, U.S. No. 5,104,646, et U.S. No. 5,106,609. On trouvera des informations de base sur les silicones dans les sections traitant des fluides, des gommes, et des résines de silicone, ainsi que de la fabrication des silicones, dans Encyclopedia of Polymer Science and Engineering , vol. 15, 2eme ed., pp 204-308, de John Wiley & Sons, Inc. (1989). b) Les huiles silicone Les fluides siliconés comprennent les huiles silicone, qui sont des matières à base de silicone ayant une aptitude à l'écoulement, et une viscosité, mesurée à 25 C, inférieure à 1000000 csk, de préférence entre 5 csk et 1000000 csk, préférentiellement entre 100 csk et 60000 csk. Les huiles silicone utilisables dans les compositions de la présente invention comprennent les polyalkyl siloxanes, polyaryl siloxanes, polyalkylaryl siloxanes, polyether siloxane copolymères, et leurs mélanges. D'autres fluides siliconés insolubles, non volatiles ayant des propriétés de conditionnants pour cheveux peuvent également être utilisés. c) Les Silicones aminés et cationiques Les fluides siliconés cationiques utilisables dans le cadre de la présente invention comprennent, sans y être limités, le polymère connu comme "trimethylsilylamodimethicone". D'autres polymères siliconés cationiques pouvant être utilisés dans le cadre de la présente invention sont par exemple le UCARE SILICONE ALE 56TM, de chez Union Carbide. d) Les gommes siliconées D'autres fluides siliconés utilisables dans le cadre de la présente invention sont des gommes siliconées insolubles. Ces gommes sont des matériaux polyorganosiloxanes possédant une viscosité, mesurée à 25 C, supérieure ou égale à I000000csk. Les gommes siliconées sont décrites dans le brevet Us4,152,416, dans Chemistry and Technology of Silicones , de Noll et Walter, New York: Academic Press (1968) et dans les fiches techniques des produits Silicone Rubber SE 30, SE 33, SE 54 et SE 76 de General Electric. A titre d'exemples non limitatifs de gommes siliconées utilisables dans les compositions de la présente invention, on peut citer : polydiméthylsiloxane, copolymère (polydiméthylsiloxane) (méthylvinylsiloxane), copolymère poly(dimethylsiloxane) (diphenyl siloxane)(methylvinylsiloxane) et leurs mélanges. e) Silicones à indice de réfraction élevé Il existe d'autres fluides siliconés non volatils, insolubles qui peuvent être utilisés en tant qu'agents conditionnants dans les compositions de la présente invention et qui sont connus comme Silicones à indice de réfraction élevé ayant un indice de réfraction au moins égal à 1,46, de préférence à 1,48 préférentiellement à 1,52 et plus préférentiellement à 1,55. L'indice de réfraction d'un fluide polysiloxane sera en général inférieur à 1,70, et typiquement inférieur à 1,60. Dans ce contexte, le terme fluide de polysiloxane regroupe les huiles aussi bien que les gommes. Quand des silicones à indice de réfraction élevé sont utilisés dans les compositions de la présente invention, ils sont de préférence utilisés en solution avec un agent d'enduction, tel qu'une résine de silicone ou un tensioactif, pour diminuer suffisamment la tension de surface dans le but d'améliorer l'étalement et donc la brillance (après séchage) des cheveux traités avec la composition. Les fluides siliconés utilisables dans le cadre de la présente invention sont décrits dans les brevets Us.2,826,551, U.S.3,964,500, U.S.4,364,837, GB 849,433, et dans Silicon Compounds , Petrarch Systems, Inc. (1984). f) Les résines siliconées Les résines siliconées peuvent être comprises dans les agents conditionnants silicone des 35 compositions de la présente invention. Ces résines sont des systèmes à base de siloxane polymérique hautement réticulé. La réticulation est introduite par incorporation de silanes trifonctionnels et tétrafonctionnels avec les silanes monofontionnnels ou difonctionnels, ou les deux, lors de la fabrication de la résine de silicone. 35) Les huiles organiques de conditionnement Les compositions de la présente invention peuvent également comporter une huile organique conditionnante. Selon un mode de réalisation, une quantité de 0,05% à 20%, de préférence de 0,08% à 1,5%, et plus préférentiellement de 0,1% à 1%, d'au moins une huile organique conditionnante est utilisée en tant qu'agent conditionnant soit seule, soit combinée avec d'autres agents conditionnants tels que les silicones décrits précédemment. a) Huiles d'hydrocarbures Les huiles organiques utilisables en tant qu'agents conditionnants dans les compositions de la présente invention comprennent, sans que cette liste soit exhaustive, les huiles d'hydrocarbures ayant au minimum 10 atomes de carbone, tels que les hydrocarbures cycliques, hydrocarbures aliphatiques à chaîne droite (saturés ou insaturés), hydrocarbures aliphatiques à chaîne ramifiée (saturés ou insaturés), y compris les polymères et leurs mélanges. Les huiles d'hydrocarbures à chaîne droite sont de préférence de C12 à c 19. Les huiles d'hydrocarbures à chaîne ramifiée contiennent classiquement plus de 19 atomes de carbone. A titre d'exemples spécifiques non limitants, on peut citer les huiles de paraffine, les huiles minérales, le dodecane saturé ou insaturé, le tridecane saturé ou insaturé, le tertadecane saturé ou insaturé, le pentadecane saturé ou insaturé, l'hexadecane saturé ou insaturé, le , polybutene, polydecene, et leurs mélanges. Des isomères à chaîne ramifiée de ces composés, ainsi que des hydrocarbures à chaîne plus longue, peuvent également être utilisés; dont des exemples incluent les alcanes hautement ramifiés, saturés ou insaturés, tels que des isomères substitués par un groupe perméthyle, e.g. les isomères substitués par un groupe perméthyle de l'hexadécane et de l'éicosane, tels que : 2, 2, 4, 4, 6, 6, 8, 8-dimethyl-l0-methylundecane et 2, 2, 4, 4, 6, 6-dimethyl-8-methylnonane disponibles chez Permethyl Corporation, les polymeres hydrocarbures tels que le polybutene et le polydecene. Un exemple préféré de polymère hydrocarbure est le polybutène tel que le copolymère d'isobutylene et de butene. Un tel produit est disponible chez Amoco Chemical Corporation sous le nom L-14 polybutene. b) Polyolefines Les huiles organiques conditionnnantes utilisables dans le cadre de la présente invention comprennent également les polyoléfines liquides, de préférence les poly-a-oléfines liquides, préférentiellement les poly-a-oléfines liquides hydrogénées. Les polyoléfines utilisables ici sont préparées par polymérisation des monomères olefiniques C4 à C14, de préférence C6 à C12. A titre d'exemples préférés de monomères oléfiniques entrant dans la préparation des polyoléfines liquides on peut citer, sans que cette liste soit exhaustive, l'ethylene, le propylene, le 1-butene, le 1-pentene, le 1-hexene au 1-hexadecenes, le 1-octene, le 1-decene, le 1-dodecene, le 1-tetradecene, les isomères des chaînes ramifiées tels que 4-methyl-1-pentene, et leurs mélanges. Sont également appropriés pour la préparation des polyoléfines liquides, les produits d'alimentation ou effluents des raffineries contenant des oléfines. c) Les esters gras D'autres huiles de conditionnement organiques pouvant être utilisées en tant qu'agent conditionnant peuvent comprendre, sans que cette liste soit limitative, les esters gras ayant au moins 10 atomes de carbone. Ces esters gras comprennent les esters avec des chaînes hydrocarbonées dérivées des acides gras ou des alcools (par exemple monoesters, esters de polyols, et esters d'acide di- et tri-carboxylique). Les radicaux hydrocarbonés des esters gras, dans le cadre de la présente invention, peuvent inclure ou lier de manière covalente d'autres groupements fonctionnels compatibles, tels des amides ou des parties oxyalkylés (par exemple des liaisons ethoxy ou ether, etc..) A titre d'exemples spécifiques d'esters gras préférés, on peut citer, sans que cette liste soit exhaustive : isopropyl isostearate, hexyl laurate, isohexyl laurate, isohexyl palmitate, isopropyl palmitate, decyl oleate, isodecyl oleate, hexadecyl stearate, decyl stéarate, isopropyl isostearate, dihexyldecyl adipate, lauryl lactate, myristyl lactate, cetyl lactate, oleyl stearate, oleyl oleate, oleyl myristate, lauryl acetate, cetyl propionate, et oleyl adipate. D'autres esters gras utilisables dans le cadre de la présente invention sont les esters d'acide monocarboxylique de formule générale R'COOR, où R' et R sont des radicaux alkyl ou alcényl, et la somme des atomes de carbone entre R' et R est au moins égale à 10, de préférence au moins égale à 22. Sont également appropriés les esters saturés et insaturés d'acides di-,tri-carboxyliques alkoxylés, tels que les esters d'acides dicarboxyliques en C4 à C8 (e.g. esters Cl à C22, de préférence Cl à C6, de l'acide succinique, de l'acide glutarique et de l'acide adipique). Des exemples non limitatifs d'esters saturés et insaturés d'acides di-,tri-carboxyliques alkoxylés sont le stéaroyl stéarate d'isocétyl, l'adipate diisopropyle et le citrate tristéaryle. D'autres esters gras utilisables dans le cadre de la présente invention sont connus comme esters de polyols. De tels esters de polyols incluent les esters d'alkylèneglycol, tels que les mono- et diesters d'acide gras de l'éthylèneglycol, les mono- et diesters d'acide gras du diéthylèneglycol, les mono- et diesters d'acide gras du polyéthylèneglycol, les mono- et diesters d'acide gras du propylèneglycol, le monooléate de polypropylèneglycol, le monostéarate de polypropylèneglycol 2000, le monostéarate de propylèneglycol éthoxylé, les mono- et di-esters d'acide gras du glycéryle, les poly-esters d'acides gras du polyglycérol, le monostéarate de glycéryle éthoxylé, 1,3-butylene glycol monostearate, 1,3-butylene glycol distearate, l'ester d'acide gras du polyoxyéthylènepolyol, les esters d'acide gras du sorbitane et les esters d'acide gras du polyoxyéthylènesorbitane. D'autres exemples d'esters gras utilisables dans le cadre de la présente invention sont les glycérides, comprenant, sans y être limitées, les mono-, di- et tri-glycérides, de préférence les triglycérides. Pour une utilisation dans les compositions décrites ici, les glycérides sont préférentiellement les mono-, di-, tri-esters de glycérol et acides carboxyliques à longue chaîne, tels que les acides carboxyliques CIO à C22. Une grande variété de ce type de produits peut être obtenue à partir des graisses et huiles végétales et animales telles que l'huile de ricin, l'huile de carthame, l'huile de coton, l'huile de maïs, l'huile d'olive, l'huile de foie de morue, l'huile d'amande, l'huile d'avocat, l'huile de palme, l'huile de sésame, la lanoline et l'huile de soja. Les huiles synthétiques comprennent, sans y être limitées, la trioleine et le glycéryldilaurate de tristéarine. D'autres esters gras utilisables dans le cadre de la présente invention sont les esters gras synthétiques insolubles dans l'eau. On peut par exemple citer, sans que cette liste soit limitative, comme esters gras synthétiques : P-43 (C8-C10 triester de trimethylolpropane), MCP-684 (tetraester de 3,3 diethanol-1,5 pentadiol), MCP 121 (C8-C10 diester d'acide adipique), tous disponibles chez Mobil Chemical Company. 36) Les actifs anti pelliculaires Les compositions de la présente invention peuvent comprendre un agent anti pelliculaire. A titre d'exemples non limitatifs de substances particulaires anti pelliculaires on peut citer : les sels de pyridinethione, les azoles, selenium sulfide, le soufre particulaire et leurs mélanges. Les sels de pyridinethione préférés sont les sels de la 1-hydroxy-2-pyridinethione. La concentration de substances particulaires anti pelliculaire est classiquement comprise entre 0,1% et 4%, de préférence entre 0,1% et 3%, plus préférentiellement entre 0,3% et 2%, du poids de la composition. Les sels de pyridinethione préférés incluent ceux formés à partir de métaux lourds tels que le zinc, l'étain, le cadmium, le magnésium, l'aluminium et le zirconium, préférentiellement le zinc, plus préférentiellement le sel de zinc de la 1-hydroxy-2-pyridinethione (connu comme "zinc pyridinethione" ou "ZPT"). Les actifs anti pelliculaire pyridinethione sont décrits par exemple dans les brevets Us. 2,809,971; U.S. 3,236,733; U.S. 3,753,196; U.S. 3,761,418; U.S 4,345,080; U.S 4,323,683; U.S. 4,379,753; et U.S. 4,470,982. 37) Humectant Les compositions de la présente invention peuvent contenir un agent humectant. Les humectants peuvent être sélectionnés parmi le groupe comprenant : les polyols, les polymères non ioniques alkoxylés hydrosolubles et leurs mélanges. Lorsqu'ils sont présents, les humectants sont utilisés à des concentrations comprises entre 0,1% et 20%, de préférence entre 0,5% et 5%. Les polyols utilisables ici comprennent la glycérine, le sorbitol, le propylene glycol, le butylene glycol, l'hexylene glycol, le glucose ethoxylé, le 1, 2-hexane diol, l'hexanetriol, le dipropylene glycol, l'erythritol, le trehalose, la diglycerine, le xylitol, le maltitol, le maltose, le glucose, le fructose, le sodium chondroitine sulfate, le sodium hyaluronate, sodium adenosine phosphate, sodium lactate, pyrrolidone carbonate, glucosamine, cyclodextrine, et leurs mélanges. Les polymères non ioniques alkoxylés hydrosolubles utiles dans la présente incluent les polyéthylèneglycols et les polypropylèneglycols possédant un poids moléculaire pouvant atteindre 1000, tels que les PEG-200, PEG-400, PEG-600, PEG-1000 (dénomination CTFA) et leurs mélanges. 38) Les agents de suspension Les compositions de la présente invention peuvent également comporter un agent de suspension, de préférence aux concentrations efficaces pour la mise en suspension de matières insolubles dans l'eau sous forme dispersée dans les compositions ou pour modifier la viscosité de ces compositions. De telles concentrations peuvent de s'échelonner entre 0,1% et 10%, de préférence entre 0,3% et 5,0%. Les agents de suspension comprennent ici les polymères anioniques et les polymères non ioniques. Sont utilisables dans le cadre de la présente invention les polymères vinyliques tels que les polymères d'acide acrylique réticulés connus sous le nom CTFA Carbomer, et polymères de cellulose modifiée tels que la méthylcellulose, l'éthylcellulose, la nitrocellulose, la carboxyméthylcellulose de sodium, crystalline cellulose, poudre de cellulose, polyvinylpyrrolidone, polyvinyl alcool, gomme de guar, gomme de guar hydroxypropyl, la gomme arabique, galactan, gomme de caroube, pectine, graine de cognassier (Cydonia oblonga Mill), amidon (riz, mais, pomme de terre, blé), colloïdes d'algues (extrait d'algues), polymères microbiologiques tels que le dextrane, succinoglucane, le pullerane, polymères à base d'amidon tels que le carboxyméthylamidon, amidon methylhydroxypropyl, polymères à base d'acide alginique ,tels que sodium alginate, esters d'acide alginique de propylèneglycol ,les polymeres acrylate tels que le sodium polyacrylate, polyethylacrylate, polyacrylamide, polyethyleneimine et le matériel inorganique soluble dans l'eau comme le bentonite, aluminium magnesium silicate, laponite, hectonite, et l'acide silicique anhydride. Les actifs mentionnés précédemment en tant qu'actifs épaississants peuvent également être utilisés en tant qu'agents de suspension. Des agents modifiant la viscosité et disponibles commercialement comprennent : les Carbomers vendus sous les noms commerciaux Carbopol 934, Carbopol 940, Carbopol 950, Carbopol 980, et Carbopol 981, chez B. F. Goodrich Company, les copolymeres acrylates/steareth-20 methacrylate de nom commercial ACRYSOL 22 disponibles chez Rohm et Hass, nonoxynyl hydroxyethylcellulose de nom commercial AMERCELL POLYMER HM-1500 disponible chez Amerchol, methylcellulose de nom commercial BENECEL, hydroxyethyl cellulose de nom commercial NATROSOL, hydroxypropyl cellulose de nom commercial KLUCEL, cetyl hydroxyethyl cellulose de nom commercial POLYSURF 67, tous disponibles chez Hercules, les polymères à base d'ethylene oxyde et/ou propylene oxyde de nom commercial CARBOWAX PEGs, POLYOX WASRs, et UCON FLUIDS, disponibles chez Amerchol. D'autres agents de suspension optionnels comprennent les agents de suspension cristallins qui peuvent être classés comme dérivés acyles, oxydes d'amine à longue chaîne, dérivés acyles à longue chaîne et leurs mélanges. De tels agents de suspension sont décrits dans le brevet US 4,741,855. Les agents de suspension préférés comprennent les esters d'acides gras de l'éthylèneglycol, alcanolamides d'acides gras, esters à longue chaîne d'acides gras à longue chaîne (e.g., stearyl stearate, cetyl palmitate, etc.); esters à longue chaîne d'alcanolamides à longue chaîne (par ex., distérarate de stéaramide diéthanolamide, stéarate de stéaramide monoéthanolamide) et les glyceryl esters (e.g., glyceryl distearate, trihydroxystearin, tribehenin) dont le Thixin de chez Rheox, Inc est un exemple commercial. D'autres agents de suspension adaptés incluent les amines primaires possédant un groupe alkyle gras ayant au moins 16 atomes de carbone, par exemple la palmitamine ou la stearamine, et les amines secondaires possédant deux groupes alkyle gras ayant chacun au moins environ 12 atomes de carbone, les exemples incluant la dipalmitoylamine ou la di-amine de suif hydrogéné. D'autres agents de suspension adaptés incluent également le diamide de suif hydrogéné d'acide phatlique et le copolymère réticulé anhydride maléique-éther méthylvinylique. 39) Alcool de Terpene Les compositions de la présente invention peuvent comporter un alcool de terpène ou des combinaisons d'alcools de terpène. Dans le cadre de la présente invention, 1' "alcool de terpène" se rapporte aux composés organiques composés de deux ou plus unités isoprène 5 carbone [CH2=C(CH3)-CH=CH2] avec un groupe terminal hydroxyl. La composition peut comporter de 0,001% à 50%, de préférence de 0,01% à 20%, préférentiellement de 0,1% à 15%, plus préférentiellement de 0,1% à 10%, toujours plus préférentiellement de 0,5% à 5%, et encore plus préférentiellement de 1% environ à 5%, d"alcool de terpène par rapport au poids de la composition. Des exemples d'alcools de terpène utilisables dans le cadre de la présente invention comprennent : farnesol, dérivés de farnesol, isomères de farnesol, geraniol, dérivés de geraniol, isomères de geraniol, phytantriol, dérivés de phytantriol, isomères de phytantriol, et leurs mélanges. L'alcool de terpène préféré ici est le farnesol. a) Farnésol et dérivés du farnésol Le farnésol est une substance naturelle censée agir en tant que précurseur et/ou intermédiaire dans la biosynthèse du squalène et des stérols, particulièrement celle du cholestérol. Le farnésol est également impliqué dans la modification et la régulation des protéines (par exemple, la farnésylation des protéines), et il existe un récepteur nucléaire sensible au farnésol. Chimiquement, le farnésol est le [2E,6E] 3,7,11- trimethyldodeca-2,6,10-trienol. L'emploi du terme "farnésol" inclut ses isomères et tautomères. Le farnésol est commercialisé, par exemple, sous nom fanesol (un mélange des isomères de Dragoco) et trans-trans farnesol (Sigma Chemical Company). Un dérivé du farnésol utilisable ici est le farnesyl acetate disponible chez Aldrich Chemical Company. b) Geraniol et dérivés du géraniol Le géraniol est le nom commun du compose chimique 3,7-dimethyl-2,6-octadien-1-ol. Dans le cadre de la présente invention "geraniol" comprend aussi ses isomères et tautomères. Le geraniol est disponible chez Aldrich Chemical Company. Les dérivés du geraniol utilisables dans le cadre de la présente invention comprennent le geranyl acetate, le geranylgeraniol, le geranyl pyrophosphate, et le geranylgeranyl pyrophosphate, tous fournis par Sigma Chemical Company. Le geraniol est par exemple utilisé en tant qu' agent de réparation des angiomes araignée et de la couperose, agent de réparation des cernes et des yeux gonflés, agent anti jaunisse, agent de réparation du relâchement cutané, agent antidémangeaison,. agent épaississant de la peau, agent de réduction des pores, agent réduisant l'aspect gras et brillant de la peau, agent de réparation de l'hyperpigmentation post inflammatoire, agent traitant les blessures, agent anti-cellulite et en tant qu'agent régulant la texture de la peau telle les rides et ridules. c) Phytantriol et dérivés Le phytantriol est le nom commun pour le produit chimique connu sous le nom 3,7,11,15-tetramethyl-1,2,3-hexadecanetriol. Le phytantriol est commercialisé par BASF. Les compositions de la présente invention peuvent contenir une quantité saine et efficace de phytantriol. Le phytantriol est par exemple utilisé comme actif pour la réparation des vaisseaux en toile d'araignée (télangiectasie) et des tâches mouchetées (rosacée), comme actifs anti cernes et anti yeux gonflés, actif anti teint jaunâtre, actif anti fléchissement, actif anti démangeaison, agent épaississant de la peau, agent de réduction des pores, actif anti brillance, actif anti hyperpigmentation post-inflammatoire, agent pour traiter les blessures, actif anticellulite, et actif régulant la texture de la peau, y compris les rides et les ridules. II. Excipient Les compositions de la présente invention peuvent comprendre un excipient ou milieu oralement, dermatologiquement acceptable ou bien encore injectable, en fonction de la formulation désirée. A. Excipient dermatologiquement acceptable Les compositions topiques de la présente invention peuvent également comporter un excipient dermatologiquement acceptable. Selon un mode de réalisation particulier, l'excipient est présent entre 50% et 99,99%, de préférence entre 60% et 99,9%, préférentiellement entre 70% et 98%, et plus préférentiellement entre 80% et 95%, du poids de la composition. L'excipient peut exister sous une grande variété de formes. Des exemples non limitatifs comprennent de simples solutions (à base d'eau ou d'huile), des émulsions, et des formes solides (gels, sticks). Par exemple, les excipients d'émulsion peuvent inclure, sans que cette liste soit limitative, les émulsions huile-dans-eau, eau-dans-huile, eau-dans-silicone, eau-dans-huile-danseau et huile-dans-eau-dans-silicone. En fonction de la forme désirée, les excipients préférés peuvent comprendre une émulsion telle que les émulsions huile dans eau (e.g., silicone dans eau) et les émulsions eau dans huile (e.g., émulsions eau dans silicone). L'homme de l'art comprendra qu'un composant donné distribuera principalement dans la phase aqueuse ou dans la phase huileuse ou de silicone, en fonction du coefficient de solubilité/dispersion dudit composant. Des émulsions huile/eau sont particulièrement préférées. Dans le cadre de la présente invention, les émulsions peuvent comprendre une phase aqueuse et un lipide ou une huile. Les lipides et les huiles peuvent être obtenues à partir d'animaux, des plantes, ou du pétrole et peuvent être naturels ou synthétiques (c.-à-d., élaborés par la main de l'homme). Les émulsions préférées contiennent également un agent humectant, tel la glycérine. Les émulsions contiendront en outre de préférence de 0,01% à 10%, préférentiellement de 0,2% à 5%, d'un émulsifiant, par rapport au poids de la composition. Les émulsifiants peuvent être non-ioniques, anioniques ou cationiques. Des émulsifiants appropriés sont décrits dans, par exemple, les brevet Us3.755.560, Us 4.421.769 et dans Detergents and Emulsifiers de McCutcheon, Edition Nord-Américaine, pages 317-324 (1986). Les émulsions appropriées peuvent avoir un large panel de coefficient de viscosité, selon la forme désirée du produit Les compositions de la présente invention peuvent être sous forme de liquides versables (aux conditions ambiantes). Les compositions peuvent donc comporter un excipient aqueux, qui est en général présent entre 20% et 95%, de préférence entre 60% et 85%. L'excipient aqueux peut comporter de l'eau, ou un mélange miscible d'eau et de solvant organique, mais comporte de préférence de l'eau avec un solvant organique à des concentrations minimales ou non significatives, sauf incorporation fortuite dans la composition sous forme de composants mineurs d'autres constituants essentiels ou optionnels. L'émulsion peut également contenir un agent anti-mousse pour minimiser la formation de mousse suite à une application sur un tissu kératinique. Les agents anti-mousse incluent des silicones de haut poids moléculaire et d'autres matériaux bien connus par l'homme de l'art pour un tel usage. Les émulsions préférées eau dans silicone et huiles dans eau seront détaillées par la suite. 1) Les émulsions eau dans silicone Les émulsions eau-dans-silicone contiennent une phase continue de silicone et une phase aqueuse dispersée a) Phase continue Les émulsions préférées eau-dans-silicone de la présente invention contiennent environ de 1% à 60%, de préférence de 5% à 40%, préférentiellement de 10% à 20%, en poids d'une phase continue de silicone. La phase continue de silicone existe comme phase externe qui contient ou entoure la phase aqueuse discontinue décrite ci-après. La phase continue de silicone contient une huile de polyorganosiloxane. Un système préféré d'émulsion d'eau-dans-silicone est formulé pour fournir un excipient stable sur le plan oxydatif pour l'actif. La phase continue de silicone de ces émulsions préférées contient environ entre 50% et 99,9% en poids de l'huile d'organopolysiloxane et moins de 50% en poids d'une huile non-silicone. Dans un mode de réalisation particulièrement préféré, la phase continue de silicone contient au moins 50%, de préférence de 60%, à 99,9%, préférentiellement de 70% à 99,9%, et plus, préférentiellement de 80% à 99,9%, d'huile de polyorganosiloxane en poids de la phase continue de silicone, et jusqu'à 50% d'huiles de non silicone , de préférence moins de 40%, préférentiellement moins de 30%, plus préférentiellement moins de 10%, et encore plus préférentiellement moins de 2% par poids de la phase continue de silicone. L'huile d'organopolysiloxane utilisable dans la composition peut être volatile, non-volatile, ou un mélange de silicones volatils etnon-volatils. Le terme "non-volatile" tel qu'utilisé ici se rapporte aux silicones liquides aux conditions ambiantes et ayant un point d'eclair au-dessous de un atmosphère de pression ou supérieur à 100 C. Le terme "volatile" tel qu'utilisé ici se rapporte à toutes les autres huiles de silicone. Des organopolysiloxanes appropriés peuvent être choisis parmi une grande variété de silicones ayant une large gamme de volatilité et de viscosité. Des exemples d'huiles appropriées d'organopolysiloxane incluent des polyalkylsiloxanes, des polyalkylsiloxanes cycliques, et des polyalkylarylsiloxanes. Des polyalkylsiloxanes utilisables dans la composition ci-dessus incluent des polyalkylsiloxanes avec des coefficients de viscosité d'environ 0,5 à 1.000.000 centistokes à 25 C. Des polyalkylsiloxanes disponibles dans le commerce incluent les polydimethylsiloxanes, qui sont également connus comme dimethicones, par exemple les séries de Vicasil vendues par General Electric Company et les séries Dow Corning 200 vendues par Dow Corning Corporation. Des exemples spécifiques des polydimethylsiloxanes appropriés comprennent le Dow Corning 200 fluide, Dow Corning 225 fluide et Dow Corning 200 fluides. Des exemples de dimethicones d'alkyl substitués incluent le cétyl dimethicone et le lauryl dimethicone Les polyalkylsiloxanes cycliques appropriés pour une utilisation dans la composition incluent les cyclomethicones disponibles dans le commerce comme les Dow Corning 244 fluide, Dow Corning 344 fluide, Dow Corning 245 fluide et Dow Corning 345 fluide En outre sont également utilisables les matériaux tels que le trimethylsiloxysilicate. Un trimethylsiloxysilicate disponible dans le commerce est vendu, sous forme de mélange avec la diméthicone, sous le nom Dow Corning 593 fluide. Les diméthiconols sont également utilisables dans le cadre de la présente invention. Les dimethioconols sont classiquement vendus sous forme de mélanges avec la diméthicone ou la cyclométhicone (e.g. Dow Corning 1401, 1402, et1403 fluides). Les polyalkylaryl siloxanes sont également utilisables dans le cadre de la présente invention. Les polymethylphenyl siloxanes ayant des viscosités entre 15 et 65 centistokes à 25 C sont particulièrement utiles. Sont préférés dans le cadre de la présente invention, les organopolysiloxanes choisis parmi les polyalkylsiloxanes, diméthicones substituées par un groupe alkyle, cyclomethicones, trimethylsiloxysilicates, dimethiconols, polyalkylaryl siloxanes, et leurs mélanges. Sont particulièrement préférés les polyalkylsiloxanes et les cyclomethicones. Parmi les polyalkylsiloxanes sont préférés les dimethicones. Comme décrit précédemment, la phase continue de silicone peut contenir une ou plusieurs huiles non-siliconées. Les huiles appropriées non-siliconées ont un point de fusion de l'ordre des 25 C ou moins à une atmosphère de pression. Des exemples d'huiles non-siliconées appropriées pour une utilisation dans la phase continue de silicone sont connus dans l'industrie chimique pour les produits de soin personnels topiques sous forme d'émulsions eau-dans-huile, par exemple l'huile minérale, les huiles végétales, les huiles synthétiques, les huiles semi synthétiques, etc... b) Phase aqueuse dispersée Les compositions topiques de la présente invention peuvent comprendre de 30% à 90%, de préférence de 50% à 85%, et préférentiellement de 70% à 80% d'une phase aqueuse dispersée. En technologie d'émulsion, le terme "phase dispersée" est un terme bien connu de l'homme de l'art qui signifie que la phase existe en tant que de petites particules ou gouttelettes qui sont suspendues et entourées par une phase continue. La phase dispersée est également connue comme phase interne ou discontinue. La phase aqueuse dispersée est une dispersion de petites particules aqueuses ou gouttelettes suspendues et entourées par la phase continue de silicone décrite ci-dessus La phase aqueuse peut être de l'eau, ou une combinaison d'eau et d'un ou plusieurs ingrédients hydrosolubles ou dispersibles. Des exemples non limitatifs de tels ingrédients incluent des épaississants, des acides, des bases, des sels, des chélatants, des gommes, des alcools et polyols hydrosolubles ou dispersibles, des tampons, des conservateurs, des agents d'écran solaire, des colorants, et autres. Les compositions topiques de la présente invention contiendront typiquement de 25% environ à 90%, de préférence de 40% environ à 80%, préférentiellement de 60% à 80%, d'eau dans la phase aqueuse dispersée par rapport au poids de la composition. c) Emulsifiant pour disperser la phase aqueuse Les émulsions eau-dans-silicone de la présente invention contiennent de préférence un émulsifiant. Dans un mode de réalisation préféré, la composition contient de 0,1% à 10%, de préférence de 0,5% à 7,5%, préférentiellement de 1% à 5%, d'émulsifiant par rapport au poids de la composition. L'émulsifiant aide à disperser et suspendre la phase aqueuse dans la phase continue de silicone. Une grande variété d'agents émulsifiants peut être utilisée ici pour former l'émulsion préférée eau-dans-silicone. Des agents émulsifiants connus ou conventionnels peuvent être employés dans la composition, à condition que ledit agent choisi soit chimiquement et physiquement compatible avec des composants de la composition de la présente invention, et fournisse les caractéristiques désirées de dispersion. Les émulsifiants appropriés incluent des émulsifiants siliconés, des émulsifiants non siliconés, et leurs mélanges, connus par l'homme de l'art pour une utilisation dans les produits de soin personnels topiques. De préférence ces émulsifiants ont une valeur HLB égale à 14 ou moins, de préférence 2 à 14, et préférentiellement de 4 à 14. Des émulsifiants, ayant une valeur HLB en dehors de ces gammes, peuvent être employés en combinaison avec d'autres émulsifiants pour réaliser un HLB moyen pondéré efficace pour la combinaison compris dans ces marges. Des émulsifiants siliconés sont préférés. Une grande variété d'émulsifiants siliconés est utilisable ici. Ces émulsifiants de silicone sont en général les organopolysiloxanes organiquement modifiés, également connus par l'homme de l'art comme surfactants de silicone. Les émulsifiants à base de silicone utilisés incluent les diméthicone copolyols. Ces matières sont des polydiméthylsiloxanes ayant été modifiés pour inclure des chaînes latérales polyéther telles que des chaînes d'oxyde de polyéthylène, des chaînes d'oxyde de polypropylene, des mélanges de ces chaînes, et des chaînes polyéther contenant des groupes dérivés de l'oxyde d'éthylène et de l'oxyde de propylène. D'autres exemples incluent les diméthicone copolyols modifiés par un groupe alkyle, c.-à-d., des composés qui contiennent des chaînes latérales pendantes en C2 à C30. D'autres diméthicones copolyols utiles incluent également des matières possédant divers groupes pendants cationiques, anioniques, amphotères et zwitterioniques. A titre d'exemples, non limitants, de diméthicone copolyols et autres surfactants de silicone utilisables ici comme émulsifiants, on peut citer : copolymères polydiméthylsiloxane polyéther avec chaînes latérales pendantes d'oxyde de polyéthylène, copolymères polydiméthylsiloxane polyéther avec chaînes latérales pendantes d'oxyde de polypropylène, copolymères de polydiméthylsiloxane polyéther avec chaînes latérales mixtes d'oxyde de polyéthylène et d'oxyde de polypropylène, copolymères de polydiméthylsiloxane polyéther avec chaînes latérales pendantes mixtes d'oxyde de poly(éthylène)(propylène), copolymères de polydiméthylsiloxane polyéther avec chaînes latérales pendantes d'organobétaïne, copolymères de polydiméthylsiloxane polyéther avec chaînes latérales pendantes de carboxylate, copolymères de polydiméthylsiloxane polyéther avec chaînes latérales pendantes d'ammonium quaternaire; et également d'autres modifications des précédents copolymères contenant des groupes alkyles cycliques, ramifiés ou droits en C2 à C30. Des exemples des copolyols dimethicone utilisables et disponibles dans le commerce sont vendus par Dow Corning Corporation sous les noms Dow Corning 190, 193, Q2-5220, 2501 cire, le fluide 2-5324, et le 3225C (ce dernier matériel étant vendu comme mélange avec le cyclomethicone).Le cetyl dimethicone copolyol est disponible dans le commerce sous la forme d'un mélange avec l'isostéarate de polyglycéryle-4 (et) le laurate d'hexyle vendu sous le nom commercial ABIL WE-09 (chez Goldschmidt). Le cetyl dimethicone copolyol est également disponible sous la forme d'un mélange avec le laurate d'hexyle (et) l'oléate de polyglycéryle-3 (et) la cétyldiméthicone , vendu sous le nom commercial ABIL WS-08 (également chez Goldschmidt). D'autres exemples non limitants de diméthicone copolyols incluent également le diméthicone copolyol laurylique, l'acétate de diméthicone copolyol, l'adipate de diméthicone copolyol, la diméthicone copolyolamine, le béhénate de diméthicone copolyol, l'éther butylique de diméthicone copolyol, l'hydroxystéarate de diméthicone copolyol, l'isostéarate de diméthicone copolyol, le laurate de diméthicone copolyol, l'éther méthylique de diméthicone copolyol, le phosphate de diméthicone copolyol et le stéarate de diméthicone copolyol. Les emulsifiants à bas de dimethicone copolyol sont par exemple décrits dans les brevets Us 4,960,764, et EP 330,369. Parmi les émulsifiants ne contenant pas de silicone, utilisables dans le cadre de la présente invention, on retrouve de nombreux agents émulsifiants non ioniques et anioniques tels que esters et polyesters de sucre, esters et polyesters de sucre alkoxylés, esters d'acide gras en C 1 à C30 d'alcool gras en Cl à C30, dérivés alkoxylés d'esters d'acide gras en Cl à C30 d'alcools gras en Cl à C30, éthers alkoxylés d'alcools gras en Cl à C30, esters polyglycéryliques d'acides gras en Cl à C30, esters en C 1 à C30 de polyols, éthers en Cl à C30 de polyols, alkylphosphates, phosphates d'éther gras de polyoxyalkylène, amides d'acides gras, acyllactylates, savons et leurs mélanges. D'autres émulsifiants appropriés sont par exemple décrits dans Detergents and Emulsifiers de McCutcheon, North American Edition (1986), publié par Allured Publishing Corporation; les brevets Us. 5,011,681; U.S.4,421,769; et U.S. 3,755,560. Des exemples non limitants de ces émulsifiants en contenant pas de silicone comprennent : monolaurate de polyéthylèneglycol 20 sorbitane(Polysorbate 20), polyéthylèneglycol 5 stérol de soja, Steareth-20, Ceteareth-20, distéarate d'éther de méthylglucose PPG-2, Ceteth-10, Polysorbate 80, cétyl phosphate, cétylphosphate de potassium, cétylphosphate de diéthanolamine, Polysorbate 60, glyceryl stearate, PEG-100 stearate, trioléate de polyoxyéthylène 20 sorbitane(Polysorbate 85), monolaurate de sorbitane, laureth-4 stéarate de sodium, isostéarate de polyglycéryle-4, laurate d'hexyle, steareth-20, ceteareth-20, distéarate d'éther de méthylglucose PPG-2, ceteth-10, cétylphosphate de diéthanolamine, glyceryl stearate, PEG-100 stearate, et leurs mélanges. d) Élastomères de silicone Les compositions de la présente invention peuvent également contenir de 0,1% à 30% d'un élastomère de silicone (par rapport au poids de la composition). De préférence, les compositions contiennent entre 1% et 30%, préférentiellement entre 2% et 20%, par rapport au poids de la composition, d'un composant élastomère de silicone. Dans le cadre de la présente invention, sont utilisables les élastomères de silicone, pouvant être des élastomères de siloxane réticulés émulsifiants ou non émulsifiants et leurs mélanges. Aucune restriction spécifique n'existe quant au type de composition réticulable d'organopolysiloxane pouvant servir de matière de départ pour l'élastomère d'organopolysiloxane réticulé. Des exemples sont les compositions d'organopolysiloxane à réticulation par addition, dont la réticulation, catalysée par le platine, a lieu par réaction d'addition entre un diorganopolysiloxane contenant SiH et un organopolysiloxane possédant des groupes vinyliques liés au silicone ; des compositions d'organopolysiloxane à réticulation par condensation dont la réticulation a lieu, en présence d'un composé organoétain, par une réaction de déshydrogénation entre un diorganopolysiloxane à terminaison hydroxylique et un diorganopolysiloxane contenant Si H, et des compositions d'organopolysiloxane à réticulation par condensation dont la réticulation a lieu en présence d'un composé organoétain ou d'un ester de titanate. Les compositions d'organopolysiloxane à réticulation par addition sont préférées en raison de leur réticulation rapide et présentant une excellente uniformité. Un organopolysiloxane à réticulation par addition particulièrement préféré est préparé à partir : a) d'un organopolysiloxane possédant au moins deux groupes alcényles inférieurs dans chaque molécule ; b) d'un organopolysiloxane possédant au moins deux atomes d'hydrogène liés au silicone dans chaque molécule ; et c) un catalyseur de type platine. Les compositions de la présente invention peuvent inclure un élastomère d'organopolysiloxane réticulé émulsifiant, un élastomère d'organopolysiloxane réticulé non émulsifiant, ou un mélange. Le terme non émulsifiant tel qu'il est utilisé ici définit des élastomères d'organopolysiloxane réticulés dans lesquels les unités polyoxyalkylène sont absentes. Le terme émulsifiant tel qu'il est utilisé ici désigne des élastomères d'organopolysiloxane réticulés possédant au moins une unité polyoxyalkylène (par ex., polyoxyéthylène ou polyoxypropylène). Les élastomères émulsifiants préférés incluent les élastomères modifiés par un polyoxyalkylène formés à partir de composés divinyliques, en particulier les polymères de siloxane possédant au moins deux groupes vinyliques libres, réagissant avec les liaisons Si-H sur un squelette de polysiloxane. Préférentiellement, les élastomères sont des diméthylpolysiloxanes réticulés par les sites Si-H sur une résine MQ moléculairement sphérique. Les élastomères d'organopolysiloxane réticulés émulsifiants peuvent notamment être choisis parmi les polymères réticulés décrits dans les brevets Us 5,412,004, 5,837,793, et 5,811,487. De plus, un élastomère consistant en un polymère réticulé dimethicone copolyol et dimethicone est fourni par Shin Etsu sous le nom commercial KSG-21. Avantageusement, les élastomères non emulsifiants sont de polymères réticulés diméthicone/vinyldiméthicone. De tels polymères réticulés diméthicone/vinyldiméthicone sont fournis par de nombreux fournisseurs dont Dow Corning (DC 9040 et DC 9041), General Electric (SFE 839), Shin Etsu (KSG-15, 16, 18 [polymères réticulés diméthicone/vinyldiméthicone]), et Grant Industries (GRANSIL(TM) ligne d'élastomères). Les élastomères réticulés d'organopolysiloxane utilisables dans le cadre de la présente invention et leurs procédés de fabrication sont décrits dans les brevets U.S.4,970,252, U.S. 5,760,116, et U.S. 5,654,362. Les élastomères préférés disponibles dans le commerce sont les mélanges d'élastomères siliconés 9040 de chez Dow Corning et KSG-21 de chez Shin Etsu e) Excipient pour élastomère de silicone Les compositions topiques de la présente invention peuvent comprendre de 1% à 80%, par rapport au poids de la composition, d'un excipient pour le composant élastomère d'organopolysiloxane reticulé décrit précédemment. L'excipient, lorsqu'il est combiné avec les particules d'élastomère d'organopolysiloxane réticulé de la présente invention, sert à mettre en suspension et à gonfler les particules d'élastomère pour fournir un réseau ou une matrice élastique, de type gel. L'excipient de l'élastomère de siloxane réticulé est liquide dans des conditions ambiantes et possède préférentiellement une faible viscosité afin de permettre un étalement amélioré sur la peau. Les concentrations de l'excipient dans les compositions cosmétiques de la présente invention seront principalement fonction du type et de la quantité de l'excipient et de l'élastomère réticulé de siloxane utilisé. Les concentrations préférées de l'excipient sont de 5% à 50%, de préférence de 5% à 40%, par rapport au poids de la composition. L'excipient, ou vecteur, pour l'élastomère réticulé de siloxane comprend un ou plusieurs excipients liquides appropriés pour une application topique sur la peau humaine. Ces excipients liquides peuvent être organiques, contenir du silicone ou du fluor, être volatils ou non volatils, être polaires ou non polaires, à condition qu'ils forment une solution, une dispersion liquide ou un liquide homogène avec l'élastomère de siloxane réticulé choisi, pour une concentration donnée en élastomère de siloxane, entre 28 C et 250 C, de préférence entre 28 C et 100 C, plus préférentiellement entre 28 C et 78 C. Le terme volatile se réfère ici à tout matériel non volatil défini précédemment. La phrase relativement polaire signifie ici plus polaire qu'une autre matière en termes de paramètre de solubilité ; c.-à-d. que plus le paramètre de solubilité est élevé, plus le liquide est polaire. Le terme non-polaire désigne classiquement le matériel dont le paramètre de solubilité et inférieur à 6.5 (cal/cm3>)05 f) Les huiles non-polaires, volatiles Les compositions de la présente invention peuvent comprendre des huiles non-polaires, volatiles. L'huile volatile non polaire tend à conférer des propriétés esthétiques hautement désirées aux compositions de la présente invention. En conséquence, les huiles non polaires volatiles sont de préférence utilisées à un niveau assez élevé. Les huiles non polaires volatiles particulièrement utiles dans la présente invention sont des huiles de silicone; hydrocarbures; et leurs mélanges. De telles huiles non polaires volatiles sont par exemple décrites dans Cosmetics, Science, and Technology , Vol. 1, 27-104 édité par Balsam et Sagarin, 1972. A titre d'exemples préférés d'hydrocarbures volatils non polaires on peut citer l'isododecane et l'isodecane (e.g., Permethyl-99A disponible chez Presperse Inc.), les isoparaffines en C7-C8 à C12-C15 telles que les séries Isopar de chez Exxon Chemicals. Les silicones volatiles linéaires ont en général une viscosité inférieure à 5 centistokes à 25 C, alors que les silicones cycliques ont une viscosité inférieure à 10 centistokes à 25 C. Les exemples particulièrement préférés d'huiles siliconées volatiles comprennent les cyclomethicones de viscosité variable, par exemple Dow Corning 200, Dow Corning 244, Dow Corning 245, Dow Corning 344, et Dow Corning 345, (disponibles chez Dow Corning Corp.); SF-1204 et SF-1202 Silicone Fluids (disponibles chez G.E. Silicones), GE 7207 et 7158 (disponibles chez General Electric Co.); et SWS-03314 (disponibleschez SWS Silicones Corp.). g) Les huiles relativement polaires, non volatiles Les compositions de la présente invention peuvent comprendre des huiles relativement polaires, non volatiles. Une huile non volatile est relativement polaire comparée à une huile non polaire, volatile discutée précédemment. Ainsi, le coexcipient non volatil est plus polaire (c.-à-d. possède un paramètre de solubilité supérieur) qu'au moins l'une des huiles non polaires volatiles. Les huiles relativement polaires , non volatiles, utilisables dans le cadre de la présente invention, sont par exemple décrites dans Cosmetics, Science, and Technology , Vol. 1, 27- 104 édité Balsam et Sagarin, 1972; et les brevets U.S.. 4,202,879 et 4,816,261. Les huiles relativement polaires, non volatiles utilisables dans le cadre de la présente invention sont de préférence choisies parmi les huiles silicones, les huiles hydrocarbures, alcools gras, acides gras ; esters d'acides carboxyliques mono- et di-basiques avec alcools monoet polyhydriques, polyoxyethylenes; polyoxypropylenes; mélanges d'ethers polyoxyethylene et polyoxypropylene d'alcool gras; et leurs mélanges. h) Les huiles non-polaires, non-volatiles Outre les liquides décrits précédemment, l'excipient pour l'élastomère réticulé de siloxane, peut éventuellement contenir des huiles non-volatiles, non-polaires. Des émollients non-volatils, non polaires typiques sont par exemple décrits dans Cosmetics, Science, and Technology Vol. 1, 27-104 de Balsam et Sagarin, 1972; ainsi que dans les brevets U.S. 4,202,879 et 4,816,261. Les huiles non volatiles utilisables dans le cadre de la présente invention sont essentiellement des polysiloxanes non volatils, huiles d'hydrocarbures paraffiniques et leurs mélanges. 2) Émulsions Huile-dans-Eau D'autres excipients topiques préférés incluent des émulsions d'huile -dans- eau, ayant une phase aqueuse continue et une phase hydrophobe insoluble dans l'eau ("phase huileuse") dispersée. La "phase huileuse" peut contenir de l'huile, le silicone ou leurs mélanges, et comprend, sans y être limitée, les huiles et silicones décrits précédemment dans la partie émulsion eau-dans-silicone. La distinction entre une émulsion huile-dans-eau et une émulsion silicone-dans-eau est fonction de la composition principale en huile ou en silicone de la phase huileuse. La phase aqueuse de ces émulsions est principalement constituée d'eau, mais peut également contenir d'autre ingrédients variés comme ceux de la phase aqueuse des émulsions eau-dans-huile décrits précédemment. Les émulsions préférées huile-dans-eau comprennent entre 25% et 98%, de préférence entre 65% et 95%, préférentiellement entre 70% et 90% d'eau, par rapport au poids total de la composition. En plus d'une phase continue aqueuse et de la phase dispersée huileuse ou de silicone, ces compositions huile-dans-eau comportent également un émulsifiant pour stabiliser l'émulsion. Les émulsifiants utilisables ici sont bien connus, et incluent des émulsifiants non ioniques, anioniques, cationiques, et amphotères. Des exemples non limitatifs d'émulsifiants utilisables dans les émulsions huile-dans-eau sont donnés dans Detergents and Emulsifiers de McCutcheon, North American Edition (1986), et les brevets U.S. 5,011,681; U.S. 4,421,769; et U.S. 3,755,560. D'autres exemples d'excipients utilisables dans les émulsions huile-dans-eau sont décrits dans les brevets Us 5,073,371, et U.S. 5,073,372. Une émulsion particulièrement préférée huile-dans-eau, contenant un agent structurant, un surfactant hydrophile et de l'eau, est décrite en détails par la suite. a) l'agent structurant Une émulsion préférée huile dans eau contient un agent structurant pour aider à la formation d'une structure cristalline liquide de réseau de gel. Sans être limité par une théorie, on pense que l'agent structurant aide à fournir des caractéristiques rhéologiques à la composition, ce qui contribue à la stabilité de composition. L'agent structurant peut également fonctionner comme émulsifiant ou agent surfactant. Les compositions préférées de l'invention contiennent environ de 0,5% à 20%, préférentiellement de 1% à 10%, plus préférentiellement de 1% à 5%, d'un agent structurant par rapport au poids de la composition. Les agents structurants préférés de la présente invention sont choisis parmi l'acide stéarique, l'acide palmitique, l'alcool stéaryl l'alcool cétylique, l'alcool behenyl, l'éther polyéthylèneglycolique d'alcool stéarylique possédant une moyenne d'environ 1 à environ 21 unités d'oxyde d'éthylène, l'éther polyéthylèneglycolique d'alcool cétylique possédant une moyenne d'environ 1 à environ 5 unités d'oxyde d'éthylène et leurs mélanges. Les agents structurants encore plus préférés de la présente invention sont sélectionnés parmi l'alcool stéarylique, l'alcool cétylique, l'alcool béhénylique, l'éther polyéthylèneglycolique d'alcool stéarylique possédant une moyenne d'environ 2 unités d'oxyde d'éthylène (steareth-2), l'éther polyéthylèneglycolique d'alcool stéarylique possédant une moyenne d'environ 21 unités d'oxyde d'éthylène (steareth-21), l'éther polyéthylèneglycolique de l'alcool cétylique possédant une moyenne de 2 unités d'oxyde d'éthylène, et leurs mélanges. Particulièrement préférés, sont les agents structurants choisis parmi l'acide stéarique, l'acide palmitique, l'alcool stéaryl, l'alcool cétylique, l'alcool behenyl, le steareth-2, le steareth-21 et leurs mélanges. b) le surfactant hydrophile Les émulsions préférées huile dans eau contiennent de 0,05% à 10%, de préférence de 1% à 6%, et préférentiellement de 1% à 3% au moins d'un surfactant hydrophile qui peut disperser les matériaux hydrophobes dans la phase aqueuse (pourcentages par poids de l'excipient topique). Le surfactant, doit être, au minimum, assez hydrophile pour disperser dans l'eau. Les surfactants hydrophiles préférés sont choisis parmi les surfactants non ioniques. Parmi les surfactants non ioniques qui sont utilisables dans le cadre de la présente invention sont ceux pouvant être globalement définis comme des produits de condensation d'alcools à longue chaîne, par exemple d'alcools en C8 à C30, avec des polymères de sucre ou d'amidon, c.-à-d. des glycosides. Ces composés peuvent être représentés par la formule (S)nOR où S est une partie de sucre telle que le glucose, le fructose, le mannose, et le galactose; n est un nombre entier de 1 à 1000, et R est un groupe alkyl C8-C30. Des exemples d'alcools à longue chaîne d'où le groupe alkyle peut être dérivé incluent l'alcool décylique, l'alcool cétyl, l'alcool stéaryl, l'alcool lauryl, l'alcool myristique, l'alcool oleyl, et semblables. Des exemples préféres de ces surfactants comprennent ceux où S est une partie glucose, R est un groupe alkyl C8-C20 et n est un nombre entier de 1 à 9. Des exemples disponibles dans le commerce de ces surfactants incluent le polyglucoside decyl (disponible comme APG 325 CS chez Henkel) et le polyglucoside lauryl (disponible comme APG 600 CS et 625 CS chez Henkel). D'autres tensio-actifs non ioniques utiles incluent les produits de condensation des oxydes d'alkylène avec des acides gras (c.-à-d. esters d'oxyde d'alkylène d'acides gras), les produits de condensation des oxydes d'alkylène avec 2 moles d'acides gras (c.-à-d. diesters d'oxyde d'alkylène d'acides gras), les produits de condensation des oxydes d'alkylène avec des alcools gras (c.-à-d. éthers d'oxyde d'alkylène d'alcools gras), les produits de condensation des oxydes d'alkylène avec des acides gras et des alcools gras [c.-à-d. dans lesquels la fraction oxyde de polyalkylène est estérifiée à une extrémité avec un acide gras et éthérifiée (c.-à-d. reliée par une liaison éther) à l'autre extrémité avec un alcool gras]. A titre d'exemples non limitatifs de ces surfactants non ioniques dérivés des oxydes d'alkylène, on peut citer : ceteth-6, ceteth-10, ceteth-12, ceteareth-6, ceteareth-10, ceteareth-12, steareth-6, steareth-10, steareth-12, steareth-21, PEG-6 stearate, PEG-10 stearate, PEG-100 stearate, PEG-12 stearate, PEG-20 glyceryl stearate, PEG-80 glyceryl tallowate, PEG-l0 glyceryl stearate, PEG-30 glyceryl cocoate, PEG-80 glyceryl cocoate, PEG-200 glyceryl tallowate, PEG-8 dilaurate, PEG-10 distearate, et leurs mélanges. D'autres surfactants non ioniques comprennent les tensio-actifs polyhydroxyamide d'acide. Un surfactant particulièrement préféré correspondant à la structure mentionnée plus haut est le coconut alkyl N-methyl glucoside amide. Des procédés de fabrication de compositions contenant des amides d'acides gras polyhydroxylés sont par exemple décrits dans les brevets Us. 2,965,576, U.S. 2,703,798, et U.S. 1,985,424. Sont préférés parmi les surfactants non ioniques ceux choisis parmi steareth-21, ceteareth-20, ceteareth-12, cocoate de sucrose, steareth-100, PEG-100 stearate, et leurs mélanges. D'autres tensioactifs non ioniques utilisables dans le cadre de laprésente invention comprennent les esters et polyesters de sucre, les polyesters et esters de sucre alkoxylés, esters d'acide gras en Cl à C30 d'alcools gras en Cl à C30, dérivés alkoxylés d'esters d'acide gras en Cl à C30 d'alcools gras en Cl à C30, éthers alkoxylés d'alcools gras en Cl à C30, esters polyglycéryliques d'acides gras en Cl à C30, esters de polyols en C 1 à C30, éthers en Cl à C30 de polyols, alkylphosphates, phosphates d'éther gras de polyoxyalkylène, amides d'acide gras, acyl-lactylates, et leurs mélanges. A titre d'exemples non limitatifs de ces émulsifiants, on peut citer : monolaurate de polyéthylèneglycol 20 sorbitane (Polysorbate 20), polyéthylèneglycol 5 stérol de soja, Steareth-20, Ceteareth-20, distéarate d'éther de méthylglucose PPG-2, , Ceteth-10, Polysorbate 80, cétylphosphate, cétylphosphate de potassium, cétylphosphate de diéthanolamine, Polysorbate 60, glyceryl stearate, trioléate de polyoxyéthylène 20 sorbitane (Polysorbate 85), monolaurate de sorbitane, stéarate d'éther laurylique de sodium polyoxyéthylène 4, isostéarate de polyglycéryl-4, laurate d'hexyle, PPG-2 methyl glucose ether distearate, PEG-100 stearate et leurs mélanges. Un autre groupe de tensio-actifs non ioniques utiles dans la présente invention comprend les mélanges d'esters d'acides gras basés sur un mélange d'ester d'acide gras du sorbitane ou du sorbitol et d'ester d'acide gras du sucrose, l'acide gras étant dans chaque cas de préférence C8-C24, préférentiellement Cl 0-C20. L'émulsifiant ester d'acide gras préféré est un mélange d'ester d'acide gras en C16 à C20 du sorbitane ou du sorbitol et d'ester d'acide gras en C16 à C20 du sucrose, en particulier de stéarate de sorbitane et de cocoate de sucrose. Il est disponible auprès de ICI sous le nom commercial Arlatone 2121. D'autres surfactants appropriés utilisables ici incluent une grande variété de surfactants cationiques, anioniques, zwitterioniques, et amphotères tels que ceux connus et détaillés par la suite. Les surfactants hydrophiles utilisables peuvent contenir un surfactant unique, ou n'importe quelle combinaison de surfactants appropriés. Le surfactant exact (ou les surfactants) choisi dépendra du pH de la composition et des autres composants présents. Sont également utiles dans la présente invention les tensioactifs cationiques, en particuliers les composés d'ammonium quaternaire dialkylique tels que ceux décrits dans les brevets U.S. 5,151,209; U.S. 5,151,210; U.S. 5,120,532; U.S. 4,387,090; U.S. 3,155,591; U.S. 3,929,678; U.S. 3,959,461; ainsi que dans Detergents & Emulsifiers de McCutcheon (North American edition 1979) M.C. Publishing Co.; et Surface Active Agents, Their Chemistry and Technology de Schwartz, et al ,New York: Interscience Publishers, 1949. A titre d'exemples non limitatifs de ces émulsifiants actioniques, on peut citer : chlorure phosphate de stéaramidopropyl PG-dimonium, chlorure de béhénamidopropyl PG dimonium, éthosulfate de stéaramidopropyléthyldimonium, chlorure de stéaramidopropyldiméthyl (acétate de myristyle) ammonium, tosylate de stéaramidopropyldiméthylcétéarylammonium, chlorure de stéaramidopropyldiméthylammonium, lactate de stéaramidopropyldiméthylammonium et leurs mélanges. Le chlorure de béhénamidopropyl PG dimonium est particulièrement préféré. Des exemples, sans que cette liste soit exhaustive, de tensio-actifs cationiques sels d'ammonium quaternaire incluent ceux sélectionnés parmi le chlorure de cétylammonium, le bromure de cétylammonium, le chlorure de laurilammonium, le bromure de laurilammonium, le chlorure de stéarylammonium, le bromure de stéarylammonium, le chlorure de cétyldiméthylammonium, le bromure de cétyldiméthylammonium, le chlorure de lauryldiméthylammonium, le bromure de stéaryldiméthylcétyldi(alkyl de suif)diméthylammonium, le chlorure de dicétylammonium, le bromure de dicétylammonium, le chlorure de dilaurilammonium, le bromure de dilaurilammonium, le chlorure de distéarylammonium, le bromure de distéarylammonium, le chlorure de dicétylméthylammonium, le bromure de dicétylméthylammonium, le chlorure de dilaurilméthylammonium, le bromure de dilaurilméthylammonium, le chlorure de distéarylméthylammonium, le bromure de distéarylméthylammonium et leurs mélanges. D'autres sels d'ammonium quaternaire incluent ceux dans lesquels la chaîne alkylcarbonée en C12 à C30 est dérivée d'un acide gras de suif ou d'un acide gras de noix de coco. Le terme suif désigne un groupe alkyle dérivé d'acides gras de suif (généralement les acides gras de suif hydrogéné), qui possèdent généralement des mélanges de chaînes alkyliques dans la gamme C16 à c 18. Le terme noix de coco désigne un groupe alkyl dérivé d'acides gras de noix de coco, qui possèdent généralement des mélanges de chaînes alkyliques dans la gamme C12 à C14. Des exemples de sels d'ammonium quaternaire dérivés de ces sources que sont le suif et la noix de coco incluent le chlorure de di(alkyl de suif)diméthylammonium, le méthylsulfate de di(alkyl de suif)diméthylammonium, le chlorure de di(suif hydrogéné)diméthylammonium, l'acétate de di(suif hydrogéné)diméthylammonium, le phosphate de di(alkyl de suif)dipropylammonium, le nitrate de di(alkyl de suif)diméthylammonium, le chlorure de di(alkyl de noix de coco)diméthylammonium, le di(alkyl de noix de coco)diméthylammonium, chlorure de (alkyl de suif)ammonium, chlorure de (alkyl de noix de coco)ammonium et leurs mélanges. Un exemple de compose amine quaternaire possédant un groupe alkyle avec une liaison ester est le chlorure de di(alkyl de suif)oxyéthyldiméthylammonium. lauryldiméthylammonium, le chlorure de diméthylammonium, le bromure de stéaryldiméthylammonium, le chlorure de cétyltriméthylammonium, le bromure de cétyltriméthylammonium, le chlorure de lauriltriméthylammonium, le bromure de lauriltriméthylammonium, le chlorure de stéaryltriméthylammonium, le bromure de stéaryltriméthylammonium, le chlorure de laurildiméthylammonium, le chlorure de Sont préférés les surfactants cationiques choisis parmi : le chlorure de béhénamidopropyl PG dimonium, le chlorure de dilaurildiméthylammonium, le chlorure de distéaryldiméthylammonium, le chlorure de dimyristyldiméthylammonium, le chlorure de dipalmityldiméthylammonium, le chlorure de distéaryldiméthylammonium, le chlorure phosphate de stéaramidopropyl PG-dimonium, l'éthosulfate de stéaramidopropyléthyldiammonium, le chlorure de stéaramidopropyldiméthyl(acétate de myristyle)ammonium, le tosylate de stéaramidopropyldiméthylcétéarylammonium, le chlorure de stéaramidopropyldiméthylammonium, le lactate de stéaramidopropyldiméthylammonium, et leurs mélanges. Sont encore plus préférés les surfactants cationiques choisis parmi : le chlorure de béhénamidopropyl PG dimonium, le chlorure de dilaurildiméthylammonium, le chlorure de distéaryldiméthylammonium, le chlorure de dimyristyldiméthylammonium, le chlorure de dipalmityldiméthylammonium, et leurs mélanges. Une combinaison préférée de tensio-actif cationique et d'agent de structure est le chlorure de béhénamidopropyl PG dimonium et/ou alcool béhénylique, dans laquelle le rapport est préférentiellement optimisé pour maintenir/améliorer la stabilité physique et chimique, en particulier lorsqu'une telle combinaison contient des solvants ioniques et/ou hautement polaires. Une grande variété de surfactants anioniques peut également être utilisée dans le cadre de la présente invention. A titre d'exemples non limitatifs de tensio-actifs anioniques on peut citer : les alkoyliséthionates et les sulfates d'alkyle et d'éther alkylique. Les produits de réaction d'acides gras estérifiés par l'acide iséthianonique et neutralisés, c.-à-d. les alkoyliséthionates qui sont typiquement de formule générale RCOOCH2CH2SO3M où R est un groupe alkyl ou alkenyl de 10 à 30 atomes de carbone, M est un cation hydrosoluble tel que l'ammonium, le sodium, le potassium et la tri-éthanolamine.Par exemple, les acides gras sont dérivés de l'huile de noix de coco ou de palmiste. Des exemples non limitants de ces iséthianates comprennent les alkoyliséthionates choisis parmi cocoyliséthionate d'ammonium, cocoyliséthionate de sodium, lauroyliséthionate de sodium, stéaroyliséthionate de sodium, et leurs mélanges. Sont également utilisables les sels d'acides gras, amides de méthyltaurides. D'autres tensioactifs anioniques similaires sont décrits dans les brevets Us 2,486,921; Us 2,486,922 et Us 2,396,278. Les sulfates d'alkyl et sulfates d'éther alkylique ont respectivement pour formule générale ROSO3M et RO(C2H4O)xSO3M, où R est un groupe alkyl ou alkenyl de 10 à 30 atomes de carbone, x est un nombre entier de 1 à 10, et M est un cation hydrosoluble tel que l'ammonium, des alkanolamines comme la triethanolamine, des cations metalliques monovalent tels que le sodium et le potassium, et des cations metalliques polyvalents comme le magnésium et le calcium. De préférence R a de 8 à 18 atomes de carbone, préférentiellement de 10 à 16 atomes de carbone et encore plus préférentiellement de 12 à 14, à la fois dans les sulfates alkyl et sulfates d'éther alkylique Les sulfates d'éther alkylique sont typiquement obtenus sous forme de produits de condensation de l'oxyde d'éthylène et d'alcools monohydriques ayant entre 8 et 24 atomes de carbone. Les alcools peuvent être synthétiques ou peuvent être dérivés de graisses telles que l'huile de noix de coco, l'huile de palmiste, le suif. L'alcool lauryl et les alcools à chaîne droite dérivés de l'huile de noix de coco ou de l'huile de palmiste sont préférés. Des tels alcools sont mis en réaction avec environ 0 et environ 10, préférentiellement d'environ 2 à environ 5, plus préférentiellement environ 3, proportions molaires d'oxyde d'éthylène, et le mélange résultant d'espèces moléculaires ayant, par exemple, une moyenne de 3 moles d'oxyde d'éthylène par mole d'alcool, est sulfaté puis neutralisé. Une autre classe de tension actifs anioniques utilisables dans le cadre de la présente invention sont les sels hydrosolubles des produits de réaction d'acide organique et sulfurique de formule générale : R1-S03-M oùR, est choisi parmi le groupe comprenant une chaîne droite ou ramifiée, radical d'hydrocarbure aliphatique saturé ayant environ de 8 à 24, de préférence environ 10 à 16 atomes de carbone; et M est un cation tel que décrit précédemment. D'autres agents tensio-actifs synthétiques anioniques incluent également la classe des succinamates, sulfonates d'oléfine ayant environ 12 à 24 atomes de carbone, et les 13-alkyloxy alcanesulfonates. Des exemples de ces matériaux sont le laurilsulfate de sodium et le laurilsulfate d'ammonium. D'autres surfactants anioniques utilisables dans le cadre de la présente invention sont les succinates, par exemple N-octadécylsulfosuccinnate de disodium; laurilsulfosuccinate de disodium; laurilsulfosuccinate de diammonium; N-(1,2-dicarboxyéthyl)-N- octadécylsulfosuccinnate de tétrasodium; ester diamylique d'acide sulfosuccinique sodique; ester dihexylique d'acide sulfosuccinique sodique; et esters dioctyliques d'acide sulfosuccinique sodique. D'autres tensioactifs anioniques comprennent les oléfinesulfonates ayant de 10 à 24 atomes de carbone. Outre les alcènesulfonates vrais et une partie des hydroxyalcanesulfonates, les oléfinesulfonates peuvent contenir des quantités mineures d'autres matières, telles que des alcènedisulfonates, selon les conditions de la réaction, la proportion des réactifs, la nature des oléfines de départ et des impuretés du stock d'oléfine, et les réactions secondaires durant le processus de sulfonation. A titre d'exemple non restrictif, on peut citer un mélange d'alpha oléfinesulfonates décrit dans le brevet Us 3,332,880. Une autre catégorie de tensioactifs anioniques utilisables dans le cadre de la présente invention est la classe des beta alkyloxy alkane sulfonates. Ces surfactants sont conformes à la formule : OR2 H R1 SO3M H H RI est un groupe alkyle à chaîne droite possédant d'environ 6 à environ 20 atomes de carbone, R2 est un groupe alkyle inférieur possédant 1 à 3 atomes de carbone, de préférence 1 atome de carbone, et M est un cation hydrosoluble tel que décrit précédemment. D'autres matériaux anioniques utilisables dans le cadre de la présente invention sont les savons (c.-à-d. sels de métaux alcalins, par exemple sels de sodium ou de potassium) d'acides gras ayant typiquement entre 8 et 24 atomes de carbone, de préférence entre 10 et 20 atomes de carbone. Les acides gras utilisés pour faire les savons peuvent être obtenus à partir des sources naturelles comme, par exemple, les plantes ou des glycérides dérivés d'animaux (par exemple, huile de palmier, huile de noix de coco, huile de soja, huile de ricin, suif, saindoux, etc...). Les acides gras peuvent également être synthétiquement préparés. Des savons sont décrits en plus détail dans le brevet US 4.557.853 Les agents tensioactifs amphotères et zwitterioniques sont également utilisables. Les exemples des agents tensioactifs amphotères et zwitterioniques qui peuvent être employés dans les compositions de la présente invention sont ceux qui sont largement décrits comme dérivés d'amines secondaires et tertiaires aliphatiques dans lesquels le radical aliphatique peut être une chaîne droite ou ramifiée et dans lequel l'un des substituants aliphatiques contient d'environ 8 à environ 22 atomes de carbone (de préférence C8-C 18) et l'un des substituants aliphatiques contient un groupe anionique de solubilisation dans l'eau par exemple, carboxy, sulfonate, sulfate, phosphate, ou phosphonate. On peut par exemple citer les alkyliminoacétates, les iminodialcanoates et les aminoalcanoates de formule RN[CH2)mCO2M]2 et RNH(CH2)mCO2M où m est un nombre entre 1 et 4, R est un groupe alkyle ou alcényle en C8 à C22 et M est un hydrogène, un métal alcalin, métal alcalino-terreux, sel d'ammonium ou sel d'alcanolammonium. Les surfactants amphotériques préférés sont : cocoamphoacetate, cocoamphodiacetate, lauroamphoacetate, lauroamphodiacetate, et leurs mélanges. Ainsi que l'imidazolinium et les dérivés ammonium. A titre d'exemples spécifiques des surfactants amphotères, on peut citer: 3-dodécyl-aminopropionate de sodium, 3-dodécylaminopropanesulfonate de sodium, N-alkyltaurines telles que celles obtenues en faisant réagir la dodecylamine et l'isethionate de sodium comme décrit dans le brevet Us 2,658,072, acides N-(alkyl supérieur)aspartique tels que ceux décrits dans le brevet Us 2,438,091; et les produits vendus sous la dénomination commerciale "Miranol" et décrits dans le brevet U.S. 2,528,378. D'autres exemples appropriés pour une utilisation dans le cadre de la présente invention sont les phosphates, tels que chlorure phosphate de coamidopropyl PG-dimonium (disponible sous la dénomination commerciale Monaquat PTC, chez Mona Corp.). Les surfactants zwitterioniques utilisables dans le cadre de la présent invention sont bien connus par l'homme de l'art et comprennent les surfactants largement décrits comme dérivés de composés ammonium quaternaire, phosphonium et sulfonium aliphatiques, dans lesquels les radicaux aliphatiques peuvent être des chaînes droites ou ramifiées, et où l'un des substituants aliphatiques contient entre 8 et 18 atomes de carbone et un substituant contient un groupe anionique tel que les groupes carboxy, sulfonate, sulfate, phosphate ou phosphonate. Les surfactants zwitterioniques tels que les betaines sont préférés. A titre d'exemples de betaines, on peut citer : les (alkyl supérieur)bétaïnes, telles que la (alkyl de coco)diméthylcarboxyméthylbétaïne, la laurildiméthylcarboxyméthylbetaïne, la laurildiméthylalphacarboxyéthylbétaïne, la cétyldiméthylcarboxyméthylbétaïne, la cétyldiméthylbétaïne (vendu comme Lonzaine 16SP chez Lonza Corp.), la lauril-bis(2-hydroxyéthyl)carboxyméthylbétaïne, la stéaryl-bis(2-hydroxypropyl)carboxyméthylbétaïne, l'oléyldiméthyl-gammacarboxypropylbétaïne, la lauril-bis(2-hydroxypropyl)alpha- carboxyéthylbétaïne, la (alkyl de coco)diméthylsulfopropylbétaïne, la stéaryldiméthylsulfopropylbétaïne, la laurildiméthylsulfoéthylbétaïne, la lauril-bis(2-hydroxyéthyl)sulfopropylbétaïne, et les amidobétaïnes et amidosulfobétaïnes (où le radical RCONH(CH2)3 est attaché à l'atome d'azote de la betaine), l'olylbétaïne (disponible en tant que Velvetex amphotérique OLB-50ap chez Henkel) et la cocamidopropylbétaïne (disponible comme Velvetex BK-35 et BA-35 chez Henkel). D'autres tensioactifs amphotériques et zwitterioniques comprennent les sultaïnes et hydroxysultaïnes telles que la cocamidopropylhydroxysultaïne (vendu comme Mirataine CBS chez Rhone-Poulenc), et les alkanoyl sarcosinates correspondant à la formule RCON(CH3)CH2CH2CO2M où R est un groupe alkyl ou alkenyl de 101 à 20 atomes de carbone, et M est un cation hydrosoluble tel quel' ammonium, sodium, potassium et la trialkanolamine (e.g., triethanolamine), un exemple préféré est le lauroylsarcosinate de sodium. c) Eau Une émulsion huile-dans-eau préférée contient entre environ 25% et environ 98%, préférentiellement entre environ 65% et environ 95%, plus préférentiellement entre environ 70% et environ 90% d'eau par poids de l'excipient topique. La phase hydrophobe est dispersée dans la phase aqueuse. La phase hydrophobe peut contenir des matériaux insolubles dans l'eau ou partiellement solubles comme ceux connus dans le domaine des compositions, incluant, mais sans limitation, les silicones décrits précédemment dans la partie émulsions silicone-dans-eau, et les autres huiles et lipides tels décrits précédemment dans la partie émulsions. Les compositions topiques de l'invention, incluant mais ne se limitant pas aux lotions et crèmes, peuvent contenir un émollient dermatologiquement acceptable. Ces compositions contiennent préférentiellement entre 1% et 50% de l'émollient. Dans le contexte de la présente invention, "émollient" réfère à une substance utile pour la prévention ou le soulagement de la sècheresse, autant que pour la protection de la peau. Une grande variété d'émollients appropriés sont connus et peuvent être utilisés ici. L'ouvrage Cosmetics Science and Technology de Sagarin, 2nd Edition, Vol. 1, pp. 32-43 (1972), contient de nombreux exemples de substances utilisables en tant qu'émollients. Un emollient préféré est la glycérine. La glycérine est préférentiellement utilisée à une concentration entre 0,001 et 30%, plus préférentiellement entre 0,01 et 20%, encore plus préférentiellement entre 0,1 et 10%, e.g. 5%. Les lotions et des crèmes selon la présente invention contiennent généralement un système excipient de solution et un ou plusieurs émollients. Les lotions et des crèmes contiennent typiquement entre 1 % et 50 %, de préférence entre 1 % et 20 %, d'émollient; entre 50 % et 90%, de préférence entre 60 % et 80 % d'eau; le principe actif, le ou les actives additionnels pour le soin de peau étant aux concentrations détaillées précédemment.. Les crèmes sont généralement plus épaisses que les lotions du fait des quantités plus importantes d'émollients ou des quantités plus importantes d'épaississants. Les pommades peuvent contenir une base vecteur (excipient) simple constituée d'huile végétale ou animale ou d'hydrocarbure semi-solide (oléagineux) ; une base d'absorption de la pommade qui absorbe l'eau pour former une émulsion ; ou un vecteur hydrosoluble, par exemple un vecteur de solution hydrosoluble. Les onguents peuvent contenir en plus un agent épaississant comme décrit dans, Cosmetics, Science and Technology de Sagarin, 2nd Edition, Vol. 1, pp. 72-73 (1972), et/ou un émollient. Par exemple, un onguent peut contenir entre 2% et 10% d'un émollient; entre 0,1% et 2% d'un agent épaississant, ainsi que le principe actif et le ou les actifs additionnels dans les proportions décrites précédemment. Les compositions selon l'invention utiles pour nettoyer ("lavantes") sont formulées avec un excipient convenable, i.e., comme décrit ci dessus, et contiennent préférentiellement, en plus du principe actif de la présente invention et du ou des actifs additionnels dans les proportions décrites ci-dessus, entre 1% et 90%, plus préférentiellement entre 5% et 10%, d'un tensioactif dermatologiquement acceptable. Le tensioactif est convenablement choisi parmi les tensioactifs anioniques, nonioniques, zwitterioniques, amphotères et ampholytiques, ainsi que leurs mélanges. De tels tensioactifs sont bien connus de l'homme de l'art de la détergence. Des exemples non restrictifs de tensioactifs possibles sont isoceteth-20, méthylcocoyltaurate de sodium, méthyloléoyltaurate de sodium et laurilsulfate de sodium. Voir le brevet U.S.. 4,800.197, pour des exemples de tensio-actifs utilisables dans le cadre de la présente invention. Des exemples variés de tension-actifs additionnels utiles ici sont décrits dans Detergents and Emulsifiers de McCutcheon, North American Edition (1986), publié par Allured Publishing Corporation. Les compositions nettoyantes peuvent optionnellement contenir d'autres substances qui sont conventionnellement utilisées dans les compositions nettoyantes. Dans le cade de la présente invention, le terme "fond de teint" réfère à produit cosmétique pour la peau,liquide, semi-liquide, semi-solide, ou solide qui inclut, mais sans limitation, les lotions, crèmes, gels, pâtes, compactes, et ainsi de suite. Le fond de teint est typiquement utilisé sur une large surface de peau, comme la totalité du visage, pour apporter une apparence particulière. Les fonds de teint sont classiquement utilisés pour apporter une base adhérente à des produits cosmétiques colorés comme les rouges, blush, poudres etc.., et tendent à cacher les imperfections de la peau et apporter un lissage, même en apparence, de la peau. Les fonds de teint selon la présente invention comprennent un excipient dermatologiquement acceptable et peuvent comprendre des ingrédients conventionnels comme les huiles, colorants, pigments, émollients, parfums, cires, stabilisants etc... Des exemples d'excipients et d'autres ingrédients similaires utilisables dans le cadre de la présente invention sont décrits, par exemple, dans la demande PCT WO 96/33689, et le brevet GB 2274585. B. Excipient oralement acceptable La composition dans le cadre de la présente invention peut également comprendre un excipient oralement acceptable dans le cas où elle serait ingérée. N'importe quel excipient oralement ingestible peut être utilisé. A titre d'exemples non limitants, on peut citer des comprimés, pilules, capsules, boissons, breuvages, poudres, sirops, granules, poudres, vitamines, suppléments et compléments alimentaires, barres de santé, sucreries, gomme à mâcher, et gouttes. C. Liquides injectables Les compositions de la présente invention peuvent également comporter un liquide acceptable pour l'injection dans /ou sous la peau si la composition doit être injectée. III. Préparations des compositions Les compositions de la présente invention sont généralement préparées par des méthodes conventionnelles bien connues par l'homme de l'art de la fabrication des compositions topiques et orales et les compositions pour l'injection. De telles méthodes peuvent être en une ou plusieurs étapes, avec ou sans chauffage, refroidissement, etc.... La forme physique des compositions selon la présente invention n'est pas importante : elles peuvent se présenter sous toute forme galénique à savoir crèmes, lotions, onguents laits ou crèmes, gels, émulsions, dispersions, solutions, suspensions, nettoyants, fonds de teint, préparations anhydres (sticks, en particulier baume à lèvres, huiles pour le corps et le bain), gels pour la douche et le bain, shampooings et lotions de soin du cheveu, laits ou crèmes pour les soins de la peau ou des cheveux, lotions ou laits démaquillants, lotions, laits ou crèmes antisolaires, lotions, laits ou crèmes de bronzage artificiel, crèmes, mousses, gels ou lotions de pré rasage, de rasage, ou après-rasage, maquillage, rouges à lèvres, mascaras ou vernis à ongles, "essences" de peau, sérums, matériels adhésifs ou absorbants, patchs transdermiques, ou poudres, lotions, laits ou crèmes émollientes, sprays, huiles pour le corps et le bain, bases de fond de teint, pommade, émulsion, colloïde, suspension compacte ou solide, crayon, formulation pulvérisable, brossable, fard à joues, rouge, eyeliner, lipliner, gloss pour lèvres, poudre pour le visage ou le corps, mousses ou gels coiffants, conditionnant pour ongles, baumes à lèvres, conditionnants de peau, hydratants, laques, savons, exfoliants, astringents, produits dépilatoires solutions ondulantes permanentes, formulations anti-pelliculaires, compositions antitranspirantes ou antiperspirantes, désodorisants, pulvérisations pour nez et ainsi de suite. Ces compositions peuvent également se présenter sous la forme de bâtons pour les lèvres destinés soit à les colorer, soit à éviter les gerçures, ou de produits de maquillage pour les yeux ou des fards et fonds de teint pour le visage. Les compositions selon l'invention incluent des produits de beauté, des produits personnels de soin et des préparations pharmaceutiques. On peut également envisager une composition sous la forme d'une mousse ou encore sous forme de compositions pour aérosol comprenant également un agent propulseur sous pression. Les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent aussi être à usage bucco-dentaire, par exemple une pâte dentifrice. Dans ce cas, les compositions peuvent contenir des adjuvants et additifs usuels pour les compositions à usage buccal et notamment des agents tensioactifs, des agents épaississants, des agents humectants, des agents de polissage tels que la silice, divers ingrédients actifs comme les fluorures, en particulier le fluorure de sodium, et éventuellement des agents édulcorants somme le saccharinate de sodium. La composition dans le cadre de la présente invention peut être utilisée sous forme solution, de dispersion, d'émulsion, de pâte ou de poudre, individuellement ou en pré-mélange ou est véhiculée individuellement ou en pré-mélange par des vecteurs comme les macrocapsules, les microcapsules ou les nanocapsules, les macrosphères, les microsphères, ou les nanosphères, les liposomes, les oléosomes ou les chylomicrons, les macroparticules, les microparticules ou les nanoparticules, macroéponges, les microéponges ou les nanoéponges, ou adsorbé sur des polymères organiques poudreux, les talcs, bentonites et autres supports minéraux. La glaucine ou les extraits végétaux en contenant, ainsi que les compositions cosmétiques et dermopharmaceutiques de la présente invention, peuvent être utilisés sous n'importe quelle forme, dans une forme liée, incorporée ou adsorbée sur des macro -, micro -, et nanoparticles, ou sur macro -, micro -, et nanocapsules, pour le traitement des textiles, des fibres naturelles ou synthétiques, des laines, et tous matériaux destinées à entrer en contact avec la peau et qui peuvent être employés dans l'habillement, les sous-vêtements de jour ou de nuit, les mouchoirs, ou les tissus, afin d'exercer son effet cosmétique par l'intermédiaire de ce contact de peau/textile et permettre une délivrance topique continue. IV. Méthode de traitement cosmétique La présente invention a également pour objet un procédé de traitement cosmétique pour diminuer l'expansion et /ou prévenir l'installation du tissu adipeux au sein de l'hypoderme comprenant l'application topique sur la peau, sur les cheveux et/ou sur les muqueuses de la glaucine ou d'un extrait végétal en contenant, dans un milieu physiologiquement acceptable tel que défini ci-dessus, ou une composition contenant la glaucine telle que définie ci-dessus. La présente invention concerne également un procédé cosmétique pour contrôler le 35 renouvellement et /ou le nombre des adipocytes au sein du tissu adipeux,inhiber la différenciation adipocytaire et favoriser la reversion adipocytaire comprenant l'application topique sur la peau d'une composition contenant au moins la glaucine dans un milieu physiologiquement acceptable Par ailleurs, la présente invention a pour objet un procédé cosmétique pour prévenir et/ou lutter contre la cellulite ou la peau d'orange et/ou affiner la silhouette ou les contours du visage, et/ou lutter contre les capitons et les bourrelets, et/ou diminuer la rétention d'eau dans les capitons, comprenant l'application topique sur la peau, de la glaucine dans un milieu physiologiquement acceptable ou d'une composition cosmétique ou dermopharmaceutique conforme à la présente invention. Un autre aspect de la présente invention est un procédé cosmétique pour raffermir la peau, et/ou stimuler le lissage de la peau et/ou tendre la peau, comprenant l'application topique sur la peau, de la glaucine dans un milieu physiologiquement acceptable ou d'une composition cosmétique ou dermopharmaceutique conforme à la présente invention. Un des avantages supplémentaire de la présente invention est qu'elle peut être utilisée non seulement pour traiter entre autres un tissu adipeux déjà installé et un relâchement cutané déjà observé, mais également pour la prévention de l'expansion du tissu adipeux et/ou du relâchement cutané grâce à ses propriétés anti-adipogénique et fibro-raffermissante . La composition selon l'invention peut être appliquée localement sur les zones du visage ou du corps à affiner, en particulier sur les hanches, les fesses, les cuisses, le ventre, et l'ovale du visage. L'un des grands avantages de la présente invention réside dans la possibilité de pouvoir procéder, chaque fois que nécessaire ou souhaitable, à des traitements "doux" très localisés et sélectifs grâce au mode d'application par voie topique. La présente invention concerne également l'utilisation de la glaucine ou d'une composition conforme à l'invention pour la préparation d'un médicament capable de pour le traitement ou la prévention des surcharges pondérales (telles que le surpoids et l'obésité) et les pathologies impliquant un dysfonctionnement de la différenciation adipocytaire. La présente invention concerne les industries chimiques, médicales, cosmétiques, de soin de la peau. Comme illustration de l'invention, plusieurs formulations cosmétiques seront citées. Ces formules sont représentatives de l'invention, mais ne la restreignent pas. V. Exemples A. Exemples de formulation 1) Crème amincissante Ingrédients % en poids Phase A Eau déminéralisée gspl00 Carbopol Ultrez 10 0,40 Phase B Glycérine 10,00 Conservateurs qs Phase C Hydroxyethyl cellulose 0,20 Phase D Crillet 1 2,00 Crodamol OP 4,00 DC 200 3,00 Pemulen TR2 0,20 Phase E Sorbate de potassium 0,10 Phase F Eau déminéralisée 6,00 NaOH à 30% 0,60 Phase G Ethanol 3,00 Phase H Glaucine 0,0025 Phase I Parfum qs Methode : laisser gonfler l'Ultrez 10 dans l'eau 30 mn. Chauffer la phase B mélangée à 60 C jusqu'à dissolution. Rajouter la phase C dans la phase B et mélanger. Ajouter la phase B+C dans la phase A sous agitation. Laisser gonfler 1 heure. Rajouter la phase D sous agitation. Ajouter la phase E extemporanément, sous agitation. Neutraliser avec la phase F, puis bien homogénéiser. Rajouter la phase G et homogénéiser. Puis rajouter la phase H et enfin la phase I.Homogénéiser en final. 2) Crème amincissante raffermissante Ingrédients % en poids Phase A Eau déminéralisée qsp 100% Ultrez 10 0,40 Phase B Glycérine 5,00 Phenova 0,80 Phase C Crodamol OP 4,00 Crodacol CS90 0,50 Crodamol ML 0,30 Crillet 1 1,00 Phase D Pemulen TR2 0,20 DC 345 2,00 Phase E Sorbate de potassium 0,10 Phase F NaOH 38% 0,60 Eau déminéralisée 6,00 Phase G Glaucine 0,01 Phase H Matrixyl 3000 3,00 PhaseI Parfum qs Matrixyl 3000 est un produit commercialisé par SEDERMA (US 2004/013667) stimulant la néosynthèse des macromolécules impliquées dans la matrice extracellulaire. Methode: Phase A : disperser Ultrez 10 dans l'eau et laisser gonfler 20 minutes. Mélanger la Phase B et la chauffer à 60 C jusqu'à dissolution. Ajouter la Phase B à la Phase A en agitant. Chauffer la Phase (A+B). Peser la Phase C et la chauffer à 75 C. Ajouter la Phase C à la Phase (A+B) en agitant. Homogénéiser soigneusement, puis ajouter la Phase D. Ajouter la Phase E à environ 50 C ; neutraliser avec la Phase F. Ajouter les Phases G et H à 35 C environ ; puis ajouter la phase I. pH -6,30. 3) Gel amincissant anti peau d'orange Ingrédients % en poids Phase A Eau déminéralisée qsp 100% Ultrez 10 0,40 Phase B Butylène glycol 5,00 Phenova 0,80 Phase C Crill 3 1,20 Crillet 3 3,00 DC 200 2,00 Crodamol IPM 5,00 Crodamol W 0,30 CrodamolGTCC 5,00 Crodacol CS90 2,00 Phase D Carbopol 980 à 2% 10,00 DC 345 2,00 Phase E Sorbate de potassium 0,10 Phase F NaOH 38% 0,20 Eau déminéralisée 2,00 Phase G Lipocare 3,00 Phase H Glaucine 1,00 PhaseI Parfum qs Lipocare est un produit commercialisé par SEDERMA particulièrement utilisé pour le traitement de l'aspect peau d'orange . Méthode : Homogénéiser la Phase B et la verser dans la Phase A. Disperser Ultrez 10 dans l'eau et laisser gonfler 20 minutes. Mélanger la Phase B et la chauffer à 60 C jusqu'à dissolution. Ajouter la Phase B à la Phase A en agitant. Chauffer la Phase (A+B). Peser la Phase C et la chauffer à 75 C. Ajouter la Phase C à la Phase (A+B) en agitant. Homogénéiser soigneusement, puis ajouter la Phase D. Ajouter la Phase E à environ 50 C ; neutraliser avec la Phase F. Ajouter les Phases G et H à 35 C environ. Puis ajouter la phase I. 4) Lifting visage et cou Ingrédients % en poids Phase A Eau déminéralisée qsp 100% Ultrez 10 0,30 Phase B Glycérine 5,00 Phenova 0,80 Phase C Sorbate de potassium 0,10 Phase D Crodamol GTCC 4,00 Crodacol CS90 0,50 Crodamol ML 0,30 Crillet 1 1,00 Phase E Pemulen TR2 0,20 DC 345 2,00 Phase E NaOH 38% 0,50 Eau déminéralisée 5,00 Phase G Pleurymincyl 3,00 Phase H Glaucine 0,005 PhaseI Parfum qs Pleurymincyl est un produit commercialisé par SEDERMA qui permet de raffermir les tissus tout en hydratant la peau. Methode: Phase A : disperser Ultrez 10 dans l'eau et laisser gonfler 10 minutes. Mélanger. Ajouter la Phase B à la Phase A au bain marie à 75 C. Chauffer la phase D à 75 C, puis ajouter la phase E à la part D, puis et ajouter à la phase (A+B). Ajouter la phase C. Homogénéiser et ajouter la phase F. Ajouter la part G, puis la Phase H à 40 C. Ajouter la phase I. 5) Crème amincissante anti-vergetures Ingrédients % en poids Phase A Eau déminéralisée qsp 100% Ultrez 10 0,40 Phase B Glycérine 5,00 Phenova 0,80 Phase C Crodamol OP 4,00 Crodacol CS90 0,50 Crodamol ML 0,30 Crillet 1 1,00 Phase D Pemulen TR2 0,20 DC 345 2,00 Phase E Sorbate de potassium 0,10 Phase F NaOH 38% 0,60 Eau déminéralisée 6,00 Phase G Glaucine 0,50 Phase H Darutoside 3,00 Phase I Matrixyl 3000 3,00 Phase J Parfum qs Matrixyl 3000 est un produit commercialisé par SEDERMA (US 2004/013667) stimulant la néosynthèse des macromolécules impliquées dans la matrice extracellulaire. Darutoside est un produit commercialisé par SEDERMA (FR 2723314) particulièrement utilisé pour le traitement des vergetures. Methode: Phase A : disperser Ultrez 10 dans l'eau et laisser gonfler 20 minutes. Mélanger la Phase B et la chauffer à 60 C jusqu'à dissolution. Ajouter la Phase B à la Phase A en agitant. Chauffer la Phase (A+B). Peser la Phase C et la chauffer à 75 C. Ajouter la Phase C à la Phase (A+B) en agitant. Homogénéiser soigneusement, puis ajouter la Phase D. Ajouter la Phase E à environ 50 C ; neutraliser avec la Phase F. Ajouter les Phases G, H et I à 35 C environ ; pH --6,30.Ajouter la phase J. 6) Lait pour le corps tonifiant Ingrédients % en poids Phase A Eau déminéralisée qsp 100% Ultrez 10 0,40 Phase B Crodafos CS 20 acid 3,00 Crodamol AB 5,00 Crodamol GTCC 10,00 Phase C Glycérine 5,00 Mixed Parabens 0,20 Phase D Sorbate de potassium 0,10 Phase E NaOH 38% 0,50 Eau déminéralisée 3,00 Phase F Glaucine 0,50 Phase G Vexel 3,00 Phase H Parfum qs Vexel est un produit commercialisé par SEDERMA (Fr2654619) tonifiant et raffermissant. Methode: Phase A : disperser Ultrez 10 dans l'eau et laisser gonfler 15 minutes. Mélanger la Phase B et la chauffer à 75 C. Ajouter la Phase C à la Phase A en chauffant au bain marie. Verser la Phase (A+C) dans la Phase B sous agitation. Ajouter les Phase D et E autour de 50 C. Ajouter les Phases F et G vers 35 C. Homogénéiser soigneusement, puis ajouter la Phase H. 7) Tonique pour le corps raffermissant Ingrédients % en poids Phase A Eau déminéralisée qsp 100% Acide citrique 0,115 Citrate trisodique 0,60 Phase B Methyl paraben 0,20 Procetyl AWS 2,00 Phase C Ethanol 10,00 Parfum 0,30 PEG-60 Almond glycerid 1,00 Phase D Sève de bouleau TM 3,00 Phase E Glaucine 0,0001 Sève de bouleau 'M est un produit commercialisé par SEDERMA (Fr0111967) tonifiant et raffermissant. Methode: Phase A : peser et mélanger en agitant. Ajouter la Phase B à la Phase A. Ajouter la Phase C à la Phase (A+B) . Ajouter la Phase D puis la Phase E. Homogénéiser soigneusement. 5 8) Fluide pour le corps amincissant Ingrédients % en poids Phase A Eau déminéralisée qsp 100% Ultrez 10 0,40 Phase B Cril13 2,40 Crillet 3 2,00 DC 200 2,00 Crodamol GTCC 4,00 Phase C Butylene glycol 5,00 Methyl Paraben 0,20 Phase D Potassium sorbate 0,10 Phase E Osmocide 2,00 Phase F NaOH 30% 019 Eau déminéralisée 2,00 Phase G Lipocare TM 3,00 Phase H Glaucine 2,50 Phase I Parfum qs Osmocide est un produit commercialisé par SEDERMA (WO 97/47310) antibactérien ayant des propriétés osmotiques. Lipocare TM est un produit commercialisé par SEDERMA (WO 98/43607) ayant une activité lipolytique grâce à l'activation des protéines G. Methode: Phase A : disperser Ultrez 10 dans l'eau et laisser gonfler 30 minutes. Chauffer la Phase B à 75 C au bain marie. Chauffer la Phase A au bain marie à 75 C. Chauffer la Phase C à 60 C. Ajouter la Phase B à la Phase A sous agitation. Extemporanément ajouter les Phases C et D à la phase (A+B). Homogénéiser. Vers 40 C, ajouter les phases E puis F. Vers 35 C ; ajouter les phases G et H. Homogénéiser puis ajouter la Phase I. 9) Spray effet Flash lissant Ingrédients % en poids Phase A Eau déminéralisée Qs100 NaOH 30% 0,20 Sorbate de potassium 0,10 Phase B Volpo CS 20 3,00 Crodafos CS 20 acid 3,00 Crodamol GTCC 3,00 DC 345 2,00 Phase C Glycérine 5,00 Conservateurs 2,00 Phase D Sorbitol 60% 3,00 VEXEZ 3,00 Phase E Glaucine 0,30 Phase F Parfum qs Vexel est un produit commercialisé par SEDERMA (Fr2654619) tonifiant et raffermissant. Méthode: Chauffer la Phase B à 75 C. Faire fondre la Phase C jusqu'à dissolution, puis ajouter à la Phase A. Chauffer la Phase (A+C) à 75 C au bain marie. Mélanger. Ajouter la Phase B à la Phase (A+C) sous agitation. Ajouter les Phases D, E puis F vers 35 C. B. Tests in vitro: 1) Stimulation de la lipolyse L'effet lipolytique, c'est-à-dire la dégradation des triglycérides en glycérol et acides gras a été étudié sur une lignée cellulaire classique : les 3T3-L1. Ces cellules sont ensemencées (multiplication) puis différenciées de façon classique (cocktail de différenciation approprié, suivi par un milieu permettant la maturation) ; à ce stade les préadipocytes adoptent un morphotype adipocytaire présentant de nombreuses vésicules lipidiques. Lorsqu'elles sont différenciées, ces cellules sont incubées en présence de glaucine à différentes concentrations. Un contrôle positif d'essai est effectué en présence d'isoprotérénol à 1 M. Après une incubation de 3 h 30, la quantité de glycérol relargué dans le milieu est mesurée spectrophotométriquement (X= 340 nm) par méthode enzymatique et comparée aux valeurs des cellules témoins non traitées. Les pourcentages reportés dans le tableau 1 ont été établis par rapport aux cellules témoins non traitées et l'essai validé par comparaison à un contrôle positif en présence d'isoprotérénol. Tableau 1 : Variation du glycérol relargué par le 3T3-L 1 différenciés en adipocytes au contact de la glaucine. Concentration Glaucine ( M) % glycérol libéré Significativité vs.témoin 24 +25,33 p< 0,01 30 +35,8 p< 0,01 45 +65,2 p< 0,01 75 +86,5 p< 0,01 Contrôle positif (1P 1 M) +343 p< 0,01 Comme attendu, le témoin positif à l'isoprotérénol (1 M) montre une forte stimulation avec une valeur observée de +343%. En présence de glaucine, on observe une libération de glycérol, effet dose dépendant. A une concentration en glaucine de 24 M, le relargage du glycérol est faible (+25,3%) mais significatif; il s'amplifie pour atteindre, avec une concentration de 7511M en glaucine, une stimulation de lipolyse de +86,5% par rapport au témoin non traité. Au cours d'un test similaire effectué sur une lignée de pré-adipocytes humains (mise en culture, induction de la différenciation par un cocktail de différenciation puis incubation en présence de glaucine pendant 3 heures), on observe également une activité lipolytique de la glaucine par relargage du glycérol sur des adipocytes humains. 2) Inhibition de la différenciation adipocytaire Afin d'évaluer la capacité de la glaucine à inhiber la différenciation adipocytaire, et donc la formation des adipocytes matures, on mesure l'accumulation des lipides neutres en utilisant la coloration spécifique de Oil Red O. Des cellules 3T3-L1 ont été ensemencées et cultivées pendant 4 jours (multiplication). Suivent une phase de différenciation (incubation avec un cocktail de différenciation) en présence de glaucine à différentes concentrations, puis une phase de maturation toujours en présence de glaucine (cocktail de maturation). A la fin de cette période, les cellules sont lavées, fixées et colorées à l'huile rouge. Les tapis cellulaires sont photographiés et la coloration rouge est quantifiée par analyse d'image. Les pourcentages de surface occupée par l'huile rouge, reportés dans le tableau 2, ont été établis par rapport aux cellules témoins non traitées avec la glaucine et l'essai validé par comparaison à un contrôle positif d'anti-différenciation (1,2. 10-2%). Tableau 2 : Variation de la quantité de lipides accumulés dans les cellules 3T3-L1, en présence de glaucine. Concentration Glaucine (10-3%) % de variation de surface Significativité occupée par l'huile rouge vs.témoin 1 - 44 p< 0,01 1,5 - 65 p< 0,01 2,5 - 96 p< 0,01 Contrôle positif anti-differenciation - 88 p< 0,01 On observe une diminution de la coloration par l'huile rouge des lipides neutres des gouttelettes lipidiques. Les résultats montrent une baisse significative de la quantité de lipides (-44%) dès la concentration de glaucine à I o-'%. La glaucine restreint l'accumulation de lipides au sein des adipocytes et inhibe la formation des adipocytes matures de façon dose dépendante. 3) Reversion du morphoty ep adipocytaire a) Perte en adipocytes sur une culture de 3T3-L1 différenciés . Des cellules 3T3-Ll ont été ensemencées et différenciées de façon classique (multiplication, différenciation et maturation), puis incubées en présence glaucine à différentes concentrations pendant 6 jours. A l'issue de cette période d'incubation de 6 jours, les cellules sont lavées, fixées puis colorées par l'huile rouge. Les cellules sont photographiées numériquement, et la coloration par l'huile rouge quantifiée par analyse d'image. La quantification de l'incorporation de l'huile rouge dans les tapis cellulaires est reportée dans 5 le tableau 3, un contrôle est établi à l'aide de cellules témoins 3T3-L1 différenciés mais non traitées avec la glaucine. Tableau 3 : Quantification de l'huile rouge incorporée dans les tapis cellulaires Concentration Glaucine (10-3%) % de surface occupée par l'huile rouge 0 (contrôle) 37,46 1 32,24 1,5 19,56 2,5 6,06 On observe une diminution dose dépendante de l'incorporation de l'huile rouge dans les tapis. La glaucine est capable d'abaisser la proportion de cellules différenciées. 10 b) Evolution du morphotype de 3T3-L1 différenciés : observations au microscope. Des cellules 3T3-Ll ont été ensemencées et différenciées de façon classique (multiplication, différenciation et maturation), puis incubées ou non (contrôle) en présence glaucine (2,5 10-3%) Les cellules sont observées au microscope pendant 72 heures. Les images obtenues montrent que les adipocytes matures de la culture témoin continuent à 15 grossir et emmagasinent des lipides : d'apparence polyédrique avec un noyau central bien visible, la cellule se gonfle en vésicules de lipides. Le noyau devient invisible et la cellule acquiert une forme sphéroïde à 72 heures. En présence de glaucine les cellules sont encore bien chargées de lipides à 24h, puis se dégonflent progressivement puisqu'à 48h une rétractation très nette est observée et, à 72 heures seule une enveloppe cellulaire reste visible. Le reste du 20 tapis cellulaire présente des cellules devenues plates et peu visibles. 4) Involution du tissu adipeux et reconstruction du tissu mésenchymateux a) A..arition d'un tais basal fibroblasti.ue : observations au microscope. Des cellules 3T3-L1 ont été ensemencées et différenciées de façon classique (multiplication, différenciation et maturation), puis incubées ou non (contrôle) en présence glaucine à 25 différentes concentrations pendant 6 jours. Après 6 jours, le tapis cellulaire contrôle présente des adipocytes bien confluents, fortement différenciés et chargés en gouttelettes de lipides. Les tapis cellulaires formés en présence de glaucine montre un aspect différent avec des cellules de morphologie soit mixte adipocytes/fibroblastes (glaucine à 1,5 10-3%), soit de type complètement fibroblastique (glaucine à 2,5.10-3%). Ainsi, en présence de glaucine, on observe un changement complet du morphotype du tissu cellulaire : le tissu adipeux redevient un tissu de type mésenchyme qui n'a plus de fonction de stockage des lipides. b) Mise en évidence du phénotype fibroblastique du tissu néo formé en présence de glaucine Dans un test de contraction d'un radeau de collagène, des cellules de morphotype adipocytaire ne seront pas capables de générer les fibres de tension comme le ferait des cellules de morphotype fibroblastique, le support constitué d'un radeau de collagène ne sera pas déformé. Des cellules 3T3-L1 ont été ensemencées, mis en contact avec un cocktail de différenciation puis en contact avec un milieu permettant la maturation. La glaucine est mise au contact des cellules dans ces 2 dernières étapes. Les cellules sont ensuite trypsinisées, comptées et intégrées dans un gel de collagène. La contraction du gel est suivie macroscopiquement. La contraction des gels de collagène est reportée dans le tableau 4 suivant. Un contrôle est établi à l'aide de cellules témoins 3T3-Ll différenciés mais non traitées avec la glaucine Tableau 4 : Contraction des gels de collagène par les cellules 3T3-Ll différenciées traitées à la glaucine Concentration en glaucine xl0-3% % de contraction des gels de collagene 0 (contrôle) 0 2,25 27 2,5 30 Les tapis cellulaires issus de la culture contrôle ne présente aucune modification de la taille du radeau de collagène : Par contre, une contraction dose dépendante est obtenue avec la glaucine, l'effet étant maximum (-30%) avec une concentration de 2,5 .10-3%. Au cours de ces différents tests in vitro, nous avons mis en évidence les effets de la glaucine sur : 1' inhibition (mesurée et visualisée) de différenciation des pré-adipocytes en adipocytes matures, la lipolyse (mesurée et visualisée) accentuée dans le temps, s'accompagnant d'une réversion du phénotype adipocytaire et sur une pression de sélection (mesurée et visualisée) en faveur du remplacement du tissus adipeux par du tissu mésenchymateux dont les fibroblastes sont aptes à contracter un support de collagène. C. Tests in vivo 1) Test in vivo : effet anti capitons Ces tests cliniques ont été réalisés avec la formule de crème amincissante présentée dans l'exemple n 1. L'étude d'efficacité in vivo de PAl a été conduite sur un panel féminin de 17 sujets avec la technique dite de Topométrie par franges interférentielles, consistant en l'analyse d'une déformation optique de projection de franges sous illumination laser (FOITS). a) Principe Les cuisses des sujets sont pincées par un système de contention avec ressort appliquant toujours la même force. Une zone de mesure est précisément repérée pour le repositionnement à chaque temps de mesure. De cette façon le macro relief de la peau peut être apprécié visuellement par prise de photographie en lumière rasante et analysé quantitativement par une projection de franges (FOITS). La technique FOITS permet donc une exploration de la déformation de la surface cutanée sans contact direct avec le sujet. b) Protocole Critères d'inclusion : Age compris entre 18 et 50 ans, sujets caucasiens, présence de cellulite sur les cuisses, BMI entre 20 et 26 kg/m2, poids stable depuis au moins 3 mois, absence de régime amincissant dans les 3 mois précédant l'étude. Les 17 volontaires appliquent deux fois par jour, sur une seule cuisse le produit glaucine formulé dans une crème fluide (exemple n 1), pendant 56 jours. La cuisse traitée est soit la gauche, soit la droite, après randomisation. Chaque sujet est son propre témoin et l'on compare le côté traité versus le côté non traité. c) Résultats Le produit a été parfaitement toléré par l'ensemble des panélistes. Vingt volontaires ont participé à cette étude. La surface des capitons est explorée par deux paramètres : la rugosité moyenne (qui rend compte de toutes les déformations en creux et bosses sur la surface analysée) et l'amplitude maximum des capitons les plus marqués. A TO, Il n'y a pas de différence significative entre la cuisse droite et la cuisse gauche. Tableau 5 : variation de la rugosité moyenne après 28 et 56 jours Cuisse traitée avec la glaucine Cuisse non traitée JO J28 J56 JO J28 J56 Rugosité (x 10 '4) 1058** 1047** 874** 1032 1061 1048 Variation moyenne % -1,1 -17,4 +2,8 +1,5 Variation haute chez -11% -43% n=3 sujets Significativité / JO ns p< 0,01 ns ns (**) : n=17 Alors que la cuisse témoin montre une stabilité, voire une tendance à l'augmentation de la rugosité, la cuisse traitée présente au contraire une diminution très significative de celle-ci : l'amélioration est progressive et devient hautement significative après 56 jours (p< 0,01). La réduction de la rugosité, paramètre qui représente des creux et des bosses liés aux capitons, atteint en moyenne -17,4% après 56 jours. Pour certains sujets, la rugosité est diminuée de -11% après 28 jours pour atteindre -43% à 56 jours. Tableau 6 : Variation de l'amplitude maximum des capitons les plus marqués Cuisse traitée la glaucine Cuisse non traitée JO J28 J56 JO J28 J56 Amplitude (x 10 -4) 4265** 4145** 3659** 4194 4401 4263 Variation moyenne % -2,8 -14,2 +4,9 +1,6 Variation maximum -16 -35 Significativité / JO ns p< 0,01 ns ns (**) : n=15 Pour la cuisse non traitée, on observe une tendance à l'augmentation des capitons à 28 jours et 56 jours, mais non significative dans les 2 cas. La cuisse traitée avec la glaucine montre une diminution moyenne de 2,8% de l'amplitude des capitons à 28 jours et qui atteint -14,2% à 56 jours. Pour certains sujets, cette réduction est de - 16% à 28 jours et de -35% à 56 jours. 2) Test in vivo : diminution de la rétention d'eau a) Principe Parallèlement à l'étude utilisant la technique dite de Topométrie par franges interférentielles, une mesure de la rétention d'eau dans le tissu adipeux a été effectuée grâce à une double sonde travaillant à une fréquence de 300MHz (MoisterùMeter D). L'interaction entre la haute fréquence de 300MHz propulsée vers la peau et réémise et les tissus implique des molécules d'eau: la réflexion de l'onde de fréquence contient donc des informations sur la teneur en eau du tissu exploré. Avec 2 sondes de géométrie différentes, appliquées sur la surface cutanée, il est possible d'explorer de 2,5 jusqu'à 5mm de profondeur, donc dans la zone de l'hypoderme où se situent les logettes d'adipocytes, et d'aborder ainsi la notion de rétention d'eau dans les logettes de cellulite. L'appareil utilisé est un Moister-Meter D (Delfin Technologies). b) Résultats Tableau 7 : Diminution de la rétention d'eau dans les capitons après 28 jours de traitement Zone 2,5 mm (Derme) Zone 5 mm (Hypoderme) Témoin Traitée Témoin Traitée % de variation/ JO 0,2 +6,4 0,1 +7,5 Significativité n.s. p< 0,01 n.s. p< 0,01 Alors que la cuisse non traitée (témoin) ne montre pas de variation de la teneur en eau des tissus profonds ou moyennement profonds, on observe au contraire une augmentation en eau de +6,4% dans la partie basse du derme ainsi que +7,5% dans l'hypoderme, après traitement avec la glaucine. Cette augmentation doit s'interpréter comme une délocalisation et un drainage de l'eau captive dans les capitons. 3) Test in vivo : diminution de la rétention d'eau a) Principe Une étude de fermeté des cuisses a été effectuée sur un panel féminin de 13 sujets. Un cutomètre SEM 575R classiquement utilisé pour étudier les propriétés élastiques de la peau permet d'accéder aux paramètres d'extensibilité cutanée sous l'effet d'une aspiration verticale. La courbe de réponse cutanée à l'extension forcée est décomposée en 4 paramètres Uf : extension maximum Ue : extension immédiate élastique Uv : extension visco-elastique faisant intervenir les proteoglycannes du derme Ur : rétraction élastique immédiate après aspiration Ces 4 paramètres s'intriquent et rendent compte du statut de déformabilité de la peau. Pour un produit augmentant la fermeté cutanée, on s'attend à une diminution de l'extension maximum Uf, elle-même liée à une extension immédiate plus faible Ue, ainsi qu'à une augmentation de la composante visco-élastique qui fait diminuer le paramètre Uv. Le paramètre Ur de rétraction immédiate diminue si l'extension maximum diminue. b) Protocole Critères d'inclusion : Age compris entre 18 et 50 ans, sujets caucasiens, présence de cellulite sur les cuisses, BMI entre 20 et 26 kg/m2, poids stable depuis au moins 3 mois, absence de régime amincissant dans les 3 mois précédant l'étude. Les 13 volontaires appliquent deux fois par jour, sur une seule cuisse le produit glaucine formulé dans une crème fluide (exemple n 1), pendant 28 jours. La cuisse traitée est soit la gauche, soit la droite, après randomisation. Chaque sujet est son propre témoin et l'on compare le côté traité versus le côté non traité. c) Résultats Le produit a été parfaitement toléré par l'ensemble des panélistes. Les mesures sont effectuées sur la partie arrière de chacune des cuisses et sont localisées sur un site précisément repéré. La sonde utilisée est de 6mm de diamètre et la succion exercée par une dépression de 300mbar sur une durée de 2 secondes. Les mesures sont faites après un temps de repos de 20minutes dans une pièce ou la température est comprise entre 20 et 22 C et l'humidité relative comprise entre 45 et 55%. A To il n'y a pas de différence statistique entre cuisse gauche et cuisse droite. Tableau 8 : Paramètres de cutométrie obtenus après 28 jours de traitement VARIATION % versus tO Uf : Ue : Uv Ur T 14 jours -2.08 -2. 26 -1.30 -2.11 Cuisse traitée (Glaucine) T14 jours +0.04 -2.84 +12.18 +0.39 Cuisse contrôle Significativité àJ14 NS NS P<0.05 NS Glaucine/contrôle T 28 jours (Glaucine) -6.45 -4.44 -14.85 -6.13 T 28 joursCuisse contrôle +2.67 +3.71 -1.79 +3.45 Significativité à J28 P <0.05 P<0.05 P<0.05 P<0.01 Glaucine/contrôle Les 4 paramètres mesurés diminuent dès le 14eme jour d'application. Après 28 jours la tendance à la diminution est confirmée et progresse pour la cuisse traitée avec la galucine, alors que la cuisse témoin accentue très légèrement sa tendance inverse : la différence est très significative pour tous les paramètres àJ28. Ainsi dès le 14eme jour, la glaucine montre son efficacité sur l'extensibilité cutanée qui diminue par action conjointe sur l'étirement immédiat Ue et sur l'extensibilité visco-élastique Uv liée au tissu matriciel ( collagène ). Après 28 jours le gain est très significatif car pour certains sujets, la peau a gagné en fermeté en résistant mieux à l'étirement provoqué. Le paramètre Uv est le plus fortement modifié, signe d'un renforcement du derme et de son tissu conjonctif comme l'indique le tableau ci-dessous: Tableau 9: Variation des paramètres descripteurs de l'extensibilité cutanée après28 jours de de traitement Variation % vs.T0 Uf Ue Uv Ur 9 sujets -12 % -11% -16% -12% 1er quartile -19% -20% -17% - 20% On observe que le paramètre UV augmente pour la cuisse contrôle, signe d'une perte de fermeté. 15 A l'inverse ce paramètre diminue pour la cuisse traitée et démontre une augmentation de la composante visco-élastique de la peau, liée à un tissu conjonctif plus dense
La présente invention concerne l'utilisation de la glaucine ou d'un extrait végétal en contenant en tant qu'agent inhibant la différenciation adipocytaire et favorisant réversion adipocytaire, pour la préparation d'une composition cosmétique ou dermopharmaceutique.La présente invention a également pour objet une composition cosmétique amincissante comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un agent inhibant la différenciation adipocytaire et favorisant réversion adipocytaire, ledit agent étant la glaucine et/ou un extrait végétal en contenant.
1) Utilisation de la glaucine ou d'un extrait végétal en contenant, en tant qu'actif, seule ou en association avec au moins un autre actif habituellement utilisé en cosmétique ou dermopharmacie, pour la préparation d'une composition cosmétique ou dermopharmaceutique à usage topique pour la peau, les phanères et/ou les muqueuses. 2) Utilisation de la glaucine selon la 1 caractérisée en ce que la glaucine ou ladite composition est destinée à contrôler le renouvellement et /ou le nombre des adipocytes au sein du tissu adipeux. 3) Utilisation de la glaucine selon l'une quelconque des 1 ou 2 caractérisée en ce que la glaucine ou ladite composition est destinée à inhiber à la formation des adipocytes matures. 4) Utilisation de la glaucine selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisée en ce que la glaucine ou ladite composition est destinée à stimuler la reversion adipocytaire. 5) Utilisation de la glaucine selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisée en ce que la glaucine ou ladite composition est destinée à réguler la proportion de graisses dans les adipocytes. 6) Utilisation de la glaucine selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisée par le fait que la glaucine ou ladite composition est destinée à diminuer l'épaisseur du tissu adipeux au sein de l'hypoderme et/ou à prévenir son épaississement. 7) Composition cosmétique amincissante caractérisée en ce qu'elle comprend dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un agent inhibant la différenciation adipocytaire et favorisant reversion adipocytaire, ledit agent étant la glaucine et/ou un extrait végétal en contenant. 8) Composition selon la 7 caractérisée en ce qu'elle contient entre 0,00001 % et 50 %, de préférence entre 0,0001% et 20% et plus préférentiellement entre 0,001% et 10% de glaucine en poids par rapport au poids total de la composition. 9) Composition selon l'une quelconque des 7 à 8 caractérisée en ce qu'elle renferme en outre au moins un actif complémentaire choisi parmi les actifs lipolytiques et/ou inhibant la lipogenèse, les actifs drainants ou agissant sur la microcirculation, les actifs amincissants, raffermissants et/ou anti-glycants et leurs mélanges. 10) Composition selon l'une quelconque des 6 à 8 caractérisée en ce qu'au moins un des actifs est utilisé sous forme de solution, de dispersion, d'émulsion, de pâte ou de poudre, individuellement ou en pré-mélange ou est véhiculée individuellement ou en pré-mélange par des vecteurs comme les macrocapsules, les microcapsules ou les nanocapsules, les macrosphères, les microsphères, ou les nanosphères, les liposomes, les oléosomes ou les chylomicrons, les macroparticules, les microparticules ou les nanoparticules, macroéponges, les microéponges ou les nanoéponges, ou adsorbé sur des polymères organiques poudreux, les talcs, bentonites et autres supports minéraux. 11) Composition selon l'une quelconque des 6 à 9 caractérisée en ce qu'elle se présente sous toute forme galénique à savoir crèmes, lotions, onguents laits ou crèmes, gels, émulsions, dispersions, solutions, suspensions, nettoyants, fonds de teint, preparations anhydres (sticks, en particulier baume à lèvres, huiles pour le corps et le bain), gels pour la douche et le bain, shampooings et lotions de soin du cheveu, laits ou crèmes pour les soins de la peau ou des cheveux, lotions ou laits démaquillants, lotions, laits ou crèmes anti-solaires, lotions, laits ou crèmes de bronzage artificiel, crèmes ou mousses de rasage, lotions après-rasage, rouges à lèvres, mascaras ou vernis à ongles, "essences" de peau, sérums, matériels adhésifs ou absorbants, patchs transdermiques, ou poudres. 12) Procédé cosmétique amincissant pour diminuer l'expansion et /ou prévenir l'installation du tissu adipeux au sein de l'hypoderme comprenant l'application topique sur la peau d'une composition telle que définie dans l'une quelconque des 7 à 11. 13) Procédé cosmétique pour prévenir et/ou lutter contre la cellulite ou la peau d'orange et/ou affiner la silhouette ou les contours du visage, et/ou lutter contre les capitons et les bourrelets, et/ou diminuer la rétention d'eau dans les capitons,comprenant l'application topique d'une composition telle que définie dans l'une quelconque des 7 à 11. 14) Procédé cosmétique pour raffermir la peau, et/ou stimuler le lissage de la peau et/ou tendre la peau, comprenant l'application topique d'une composition telle que 5 définie dans l'une quelconque des 7 à 11. 15) Utilisation de la glaucine ou d'un extrait végétal en contenant pour la préparation d'un medicament pour le traitement ou la prévention des surcharges pondérales et les pathologies impliquant un dysfonctionnement de la différenciation adipocytaire. 10
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 19
A61K 8/97,A61Q 19/08
FR2897216
A1
PROTECTION D'UN ALGORITHME CRYPTOGRAPHIQUE
20,070,810
La présente invention concerne le domaine cryptographique et plus particulièrement la protection d'informations relatives aux calculs exécutés selon un algorithme cryptographique. Les algorithmes cryptographiques permettent notamment de crypter des données et/ou de décrypter des données. On peut également utiliser de tels algorithmes pour de nombreuses autres applications. En effet, ils peuvent également servir à signer, ou encore à authentifier certaines informations. Ils peuvent être utiles aussi dans le domaine de l'horodatage. De tels algorithmes comprennent généralement un enchaînement de plusieurs opérations, ou calculs, que l'on applique successivement sur une donnée à crypter afin d'obtenir une donnée cryptée ou encore sur une donnée cryptée afin d'obtenir une donnée décryptée. Parmi ces algorithmes, certains sont fondés sur une utilisation de clés secrètes alors que d'autres se basent sur une utilisation mixte de clés 15 publiques et de clés secrètes. Quelque soit le type d'algorithme cryptographique, afin de conserver le caractère confidentiel de l'algorithme, des clés et d'autres données secrètes, il est important que les calculs exécutés restent secrets. En effet, lorsqu'un attaquant est en mesure de déterminer les calculs 20 exécutés selon un algorithme cryptographique, il peut ensuite accéder à des informations secrètes et violer le caractère confidentiel des données selon cet algorithme. Dans certains algorithmes, la protection du caractère confidentiel repose sur le fait que les calculs sont exécutés dans un environnement protégé, qui 25 n'est pas accessible à de potentiels attaquants. Dans certains autres algorithmes, les calculs peuvent être exécutés dans un environnement accessible à de potentiels attaquants. II est alors requis pour de tels algorithmes qu'ils présentent une résistance à des tests dits test de 'Boite Blanche', ou en anglais 'White Box'. Ces tests visent à tenter de violer le caractère confidentiel de l'algorithme à partir des calculs exécutés au cours de la mise en oeuvre de l'algorithme. Le document 'A white-box DES implementation for DRM applications' de S. Chow, P. Eisen, H. Johnson, et P.C. van Oorschot propose une méthode permettant une protection contre les tests de 'boîte blanche', c'est-à-dire lorsque l'implémentation complète de l'algorithme est disponible à l'attaquant. La technique employée repose sur l'utilisation de tables permettant d'implémenter les opérations de l'algorithme, après que des encodages à l'aide de bijections aient été introduits entre différentes rondes de l'algorithme. Cependant, le document Attacking an obfuscated cipher by injecting faults de Matthias Jacob, Dan Boneh, et Edward W. Felten en 2003 expose une méthode permettant de retrouver les informations secrètes utilisées dans l'exécution de l'algorithme selon la méthode décrite dans le document cité précédemment. Le document White-Box Cryptography and an AES Implementation de S. Chow, P. Eisen, H. Johnson, et P.C. van Oorschot propose une autre implémentation basée sur des principes similaires à ceux que le document 'A white-box DES implementation for DRM applications' énonce. Mais, des encodages sont ajoutés à l'extérieur des rondes. Le document Cryptanalysis of a White-Box AES Implementation de Olivier Billet, Henri Gilbert, et Charaf Ech-Chatbi expose une attaque de cette autre implémentation. Ainsi, les méthodes de protection de ce type présentent des failles qui permettent de violer le caractère confidentiel de l'algorithme. La présente invention vise à augmenter le niveau d'une protection de la confidentialité d'un algorithme contre les tests de type 'boite blanche'. Un premier aspect de la présente invention propose un procédé d'exécution d"un calcul cryptographique dans un composant électronique, selon un algorithme cryptographique déterminé incluant au moins une première et une deuxième opération cryptographique. L'algorithme est adapté pour fournir un bloc de données crypté à partir d'un bloc de données initial. Le procédé comprend les étapes suivantes : /a/ appliquer un premier système opératoire sur le bloc de données initial et obtenir un premier bloc de données intermédiaire, ledit premier système opératoire correspondant à une combinaison d'au moins la première opération cryptographique, une première opération aléatoire qui fournit une valeur déterminée avec une valeur de probabilité définie, une seconde opération aléatoire, et une opération bijective ; /b/ appliquer un deuxième système opératoire sur le bloc de données intermédiaire fourni à l'étape précédente et obtenir un deuxième bloc de données intermédiaire, ledit deuxième système opératoire correspondant à une combinaison d'au moins l'opération inverse de l'opération bijective du système opératoire précédent, la deuxième opération cryptographique, et une opération qui fournit la valeur nulle pour une valeur associée à ladite valeur déterminée ; /c/ répéter les étapes /a/ et /b/ N fois, N étant un nombre entier déterminé en fonction de ladite valeur de probabilité définie ; et /d/ déterminer le bloc de données crypté à partir du ou des deuxièmes blocs de données intermédiaires, en fonction de la valeur de probabilité définie. Grâce à ces dispositions, les opérations cryptographiques à appliquer selon l'algorithme à protéger restent secrètes pour tout attaquant. En effet, elles sont appliquées aux données à crypter de manière combinée avec au moins deux opérations aléatoires, une de ces deux opérations fournissant avec une probabilité définie une valeur déterminée. L'effet de cette première opération aléatoire n'est avantageusement annulé qu'avec l'application de l'opération qui fournit la valeur zéro pour une valeur associée à ladite valeur déterminée. Ainsi, depuis l'application de la première opération aléatoire et jusqu'à l'application de l'opération qui fournit zéro pour une valeur associée à la valeur déterminée, les données qui sont manipulées au cours de la mise en oeuvre d'une telle exécution de calculs sont protégées contre les attaques. Lorsque le procédé correspond à l'application d'un premier et d'un second système opératoire uniquement, la valeur associée est égale à la valeur déterminée. Il convient de noter que les termes 'opération cryptographique' correspondent à une opération cryptographique dans le sens large, c'est-à-dire que ces termes désignent aussi une succession d'opérations cryptographiques. L'application du premier système opératoire peut correspondre à l'application de manière combinée de : la première opération cryptographique fournissant un premier résultat du premier système opératoire à partir du bloc de données initial ; la première opération aléatoire fournissant un deuxième résultat du premier système opératoire à partir du bloc de données initial ; la seconde opération aléatoire fournissant un troisième résultat du premier système opératoire à partir du bloc de données initial ; et l'opération bijective fournissant le premier bloc de données intermédiaire à partir des premier, deuxième et troisième résultats du premier système opératoire. L'application du deuxième système opératoire peut correspondre à l'application, de manière combinée, de : l'opération inverse de l'opération bijective du système opératoire précédent fournissant, à partir du bloc de données intermédiaire obtenu par le système opératoire précédent, lesdits premier et deuxième résultats du système opératoire précédent ; la deuxième opération cryptographique fournissant un premier résultat du deuxième système opératoire à partir du premier résultat du système opératoire précédent ; l'opération qui fournit la valeur nulle pour une valeur associée à la valeur déterminée à partir du deuxième résultat du système opératoire précédent, fournissant ainsi un deuxième résultat du deuxième système opératoire ; et une addition du premier et du deuxième résultat du deuxième système opératoire fournissant le deuxième bloc de données intermédiaire. Chaque donnée du premier et du deuxième bloc de données intermédiaire peut être obtenue sous forme polynomiale à partir respectivement des données du bloc de données initial et des données du premier bloc de données intermédiaire. Les premier et deuxième systèmes opératoires peuvent être appliqués sous forme de tables de valeurs respectivement au bloc de données initial et au premier bloc de données intermédiaire. La première opération aléatoire qui fournit une valeur déterminée avec une valeur de probabilité définie peut être effectuée dans un espace mathématique fini dans lequel elle fournit au plus un ensemble déterminé de valeurs ; et dans lequel l'opération qui fournit la valeur nulle pour une valeur associée à ladite valeur déterminée fournit la valeur nulle en outre pour les autres valeurs dudit ensemble. Ainsi, le nombre N correspondant au nombre d'itération des étapes pour déterminer le bloc de données cryptées peut avantageusement être égal à 1. Le procédé peut comprendre en outre entre l'étape /a/ et l'étape /b/, lorsque l'algorithme inclut un ensemble de K opération(s) cryptographique(s) supplémentaire(s) entre les première et deuxième opérations cryptographiques, K étant un entier positif, l'étape suivante : appliquer un nombre K de système(s) opératoire(s) supplémentaire(s) (108) successifs respectivement associés audit ensemble d'opération(s) cryptographique(s) supplémentaire(s), chaque système opératoire supplémentaire fournissant un bloc de données intermédiaire supplémentaire (114), à partir du bloc de données intermédiaire (107) fourni par le système opératoire précédent ; dans lequel chaque système opératoire supplémentaire correspond à une combinaison d'au moins l'opération inverse (109) de l'opération bijective du système opératoire précédent, l'opération cryptographique supplémentaire (110) associée audit système opératoire supplémentaire, une opération supplémentaire (111), une opération aléatoire (112) et une opération bijective (113). Dans ce cas, la valeur associée à la valeur déterminée pour laquelle la fonction s'annule correspond avantageusement à la valeur résultant de l'application de l'opération supplémentaire sur ladite valeur déterminée, ou encore des applications successives des opérations supplémentaires sur la valeur déterminée. Le système opératoire supplémentaire peut correspondre à l'application, de manière combinée, de : - l'opération inverse de l'opération bijective du système opératoire précédent, fournissant, à partir du bloc de données intermédiaire fourni par le système opératoire précédent, les premier, deuxième et troisième résultats du système opératoire précédent ; l'opération cryptographique supplémentaire fournissant un premier résultat du système opératoire supplémentaire à partir du premier résultat du système opératoire précédent ; l'opération supplémentaire fournissant un deuxième résultat du système opératoire supplémentaire à partir du deuxième résultat du système opératoire précédent ; - l'opération aléatoire fournissant un troisième résultat du système opératoire supplémentaire à partir d'au moins un parmi les premier, deuxième et troisième résultats du système opératoire précédent ; et une opération bijective fournissant le bloc de données intermédiaire supplémentaire à partir des premier, deuxième et troisième résultats du système opératoire supplémentaire. L'opération supplémentaire peut avantageusement correspondre à une opération d'identité et ainsi faciliter les calculs. Dans un tel cas, la valeur associée à la valeur déterminée, pour laquelle la seconde opération spécifique fournit une valeur nulle, est plus précisément égale à cette valeur déterminée. De même, les opérations bijectives peuvent avantageusement correspondre à des opérations bijectives linéaires et ainsi alléger les calculs. Un second aspect de la présente invention propose un composant électronique d'exécution d'un calcul cryptographique selon un algorithme cryptographique incluant au moins une première et une deuxième opération cryptographique, ce composant électronique étant adapté pour mettre en oeuvre un procédé d'exécution de calculs selon le premier aspect de la présente invention. L'une au moins parmi la première opération aléatoire, la seconde opération aléatoire et l'opération bijective peut différer à chaque répétition des premier et second systèmes opératoires. D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'un de ses modes de réalisation. L'invention sera également mieux comprise à l'aide des dessins, sur lesquels : la figure 1 illustre les différentes étapes d'un algorithme cryptographique comprenant une pluralité d'opérations cryptographiques ; et la figure 2 illustre les principales étapes d'un procédé d'exécution selon un mode de réalisation de la présente invention. Un objectif de la présente invention est d'améliorer la résistance aux attaques contre les algorithmes cryptographiques au cours de tests dits 'boite blanche', c'est-à-dire lorsque l'implémentation de l'algorithme cryptographique à protéger est accessible à des potentiels attaquants. A cet effet, les opérations cryptographiques à appliquer à un bloc de données selon l'algorithme déterminé à protéger sont modifiées. Ainsi, au lieu d'appliquer directement et successivement les opérations cryptographiques de l'algorithme à protéger, on applique successivement des systèmes opératoires respectifs de sorte que, d'une part, les données obtenues en sortie de ces systèmes opératoires diffèrent des données obtenues en sortie des opérations cryptographiques de l'algorithme à protéger et, d'autre part, les données en sortie des différents systèmes opératoires ne permettent pas de violer la confidentialité de l'algorithme cryptographique à protéger. Selon un mode de réalisation de la présente invention, chaque système opératoire est généré à partir de chaque opération cryptographique de l'algorithme respectivement. Plus précisément, dans chaque système opératoire correspondant à une opération cryptographique déterminée, des variables aléatoires sont introduites. Puis, au moins deux systèmes opératoires, parmi les systèmes opératoires ainsi générés à partir des différentes opérations cryptographiques de l'algorithme à protéger, comprennent en outre une première et une seconde opération spécifique respectivement. Outre l'aléa introduit par les opérations aléatoires introduites dans chaque système opératoire, ces deux opérations spécifiques permettent d'améliorer efficacement la protection de l'algorithme cryptographique, notamment par rapport aux opérations cryptographiques qui sont exécutées entre les deux opérations cryptographiques auxquelles correspondent les deux systèmes opératoires qui comprennent ces deux opérations spécifiques. En effet, les données de sortie de chaque système opératoire mis en oeuvre entre ces deux systèmes opératoires comprenant les deux opérations spécifiques, peuvent être captées par un potentiel attaquant sans que cela puisse menacer la confidentialité de la partie de l'algorithme à protéger qui est comprise entre les deux opérations cryptographiques de l'algorithme qui sont exécutées au sein de ces deux systèmes opératoires. Dans le but de protéger l'ensemble des opérations cryptographiques de l'algorithme, les deux opérations spécifiques peuvent avantageusement être introduites dans le premier système opératoire généré à partir de la première opération cryptographique de l'algorithme et dans le dernier système opératoire généré à partir de la dernière opération cryptographique de l'algorithme. La première opération spécifique correspond à une fonction aléatoire qui fournit de manière aléatoire une valeur de sortie, cette valeur de sortie prenant une valeur déterminée avec une probabilité définie. La seconde opération spécifique correspond à une fonction qui fournit la valeur nulle en valeur de sortie pour une valeur d'entrée correspondant à une valeur associée à la valeur déterminée. De manière générale, cette valeur associée correspond à la transformation que subit la valeur déterminée, le cas échéant, suite à l'application des opérations supplémentaires des systèmes opératoires supplémentaires mis en oeuvre entre le premier et le deuxième système opératoire selon un mode de réalisation de la présente invention. Par conséquent, dans un cas général, lorsqu'on réitère, un nombre de fois déterminé en fonction de la valeur de la probabilité définie, une application de premier et deuxième systèmes opératoires associés, telle que décrite ci-avant, on est en mesure d'annuler l'effet de la première opération spécifique par celui de la seconde opération spécifique qui lui est associée. On note que chaque ensemble de premier et deuxième systèmes opératoires associés peut avantageusement être construit avec des première et seconde opérations spécifiques associées différentes, des opérations aléatoires et des opérations bijectives différentes aussi. Tant que l'effet de la première opération spécifique n'est pas annulé, les informations accessibles à un attaquant, pendant l'exécution de l'algorithme selon un mode de réalisation de la présente invention, diffèrent largement des données qui sont obtenues à différentes étapes d'une exécution directe de l'algorithme à protéger. Les données susceptibles d'être captées par un attaquant en sortie de chacun des systèmes opératoires non seulement ne correspondent pas aux données qui seraient obtenues par application directe des opérations cryptographiques correspondantes, mais, en outre, elles présentent un caractère aléatoire par rapport aux données qui devraient être obtenues. Ainsi, les attaques potentielles lors de l'exécution d'un tel algorithme sont vaines. La présente invention est décrite dans son application à un algorithme comprenant une pluralité de rondes, chaque ronde pouvant correspondre à une pluralité d'opérations cryptographiques. Toutefois, il convient de noter qu'aucune limitation n'est attachée au type d'algorithme cryptographique. En effet, la présente invention peut être appliquée aisément à tout algorithme cryptographique comprenant au moins une première et une deuxième opération cryptographique. Dans un mode de réalisation de la présente invention, les deux opérations spécifiques sont introduites dans la première ronde et la dernière ronde. Toutefois, on peut prévoir d'introduire ces deux opérations spécifiques à n'importe quelle étape de l'algorithme à protéger. La figure 1 illustre les étapes d'un algorithme cryptographique comprenant une pluralité de rondes. A une étape 10, à un bloc de données X initial 101 à crypter, on applique une ronde de l'algorithme comprenant une ou plusieurs opérations cryptographiques. L'application des opérations cryptographiques de cette ronde est une ronde opératoire R1. Un bloc de données Y1 est alors obtenu à une étape 11. Il vérifie l'équation : Y1 = R1(X) Puis, à l'étape 12, à ce bloc Y1 sont appliquées les opérations de la deuxième ronde R2 de l'algorithme cryptographique. On obtient alors un bloc Y2 10 vérifiant l'équation suivante : Y2 = R2(Y1) Les différentes rondes Ri, pour i compris entre 1 et r, sont ainsi appliquées successivement. Une étape 14 représente le bloc de données Yr_1 obtenu ainsi en sortie de l'avant dernière ronde Rr-1. Ce bloc de données vérifie 15 l'équation suivante : Yr-1 = Rr-1(Yr-2) Puis, à l'étape 15, on applique à ce bloc Yr_1 les opérations de la dernière ronde Rr de l'algorithme considéré, et on obtient, à l'étape 16, le bloc de données crypté Yr vérifiant l'équation suivante : 20 Yr = Rr(Yr-1) La figure 2 décrit les étapes d'un procédé d'exécution de calculs cryptographiques selon un mode de réalisation de la présente invention appliqué à un algorithme correspondant à celui qui est décrit ci-avant en référence à la figure 1. 25 Dans un mode de réalisation de la présente invention, lorsqu'un système opératoire comprend une pluralité d'opérations cryptographiques à appliquer à un bloc de données initial X=(x1,..., xn) de sorte à fournir un bloc de données Z=(zl, ..., zn) résultant de la suite des opérations successives, chaque composante du bloc de données résultant est exprimée sous une forme 30 polynomiale en fonction des différentes composantes x1, ., xr, du bloc de données initial X...DTD: Plus précisément, lorsqu'un système opératoire S, à appliquer à un bloc de données X initial pour obtenir un bloc de données résultant Z, comprend une succession d'opérations, ce bloc de données X est décomposé en une pluralité de blocs de données de taille inférieure, xi, ..., x,,. Puis, chaque bloc de données zi composant le bloc de données Z peut être obtenu sous une forme polynomiale en fonction des différentes composantes xi du bloc de données initial. Ainsi, chaque composante du bloc de données résultant de l'application des opérations du système opératoire considéré est alors fournie en une seule transformation. Dans de telles conditions, la succession et la distinction des opérations composant le système opératoire appliqué est alors difficile d'accès à un potentiel attaquant. On peut donc écrire l'équation suivante : Z = S(X) [1] et pour i compris entre 1 et n, il existe un polynôme pi tel que : zi = pi(xl,...,xn) [2] Les sections suivantes utilisent l'application des différentes opérations cryptographiques sous la forme combinée exprimée ci-dessus. Dans une variante, on peut aussi prévoir d'obtenir les différentes composantes du bloc de données résultant des opérations cryptographiques du 20 système opératoire sous la forme de tables de valeurs. Quelque soit la méthode d'application utilisée, soit sous une forme polynomiale, soit encore sous une forme de tables de valeur, les opérations à appliquer selon un système opératoire sont de préférence appliquées de manière combinée, de sorte que chaque composante du bloc de données issu 25 du système opératoire est obtenue en une seule transformation. Dans un mode de réalisation de la présente invention, l'algorithme à protéger est mis en oeuvre en modifiant les rondes opératoires Ri, pour i compris entre 1 et r, telles que décrites ci-avant. Dans un mode de réalisation de la présente invention, au moins une ronde opératoire Ri de l'algorithme est 30 associée à un système opératoire Si qui est une combinaison d'au moins la ronde opératoire Ri de l'algorithme à protéger, une opération aléatoire Ai, et une opération aléatoire V qui fournit une valeur déterminée v avec une probabilité définie. Une exécution combinée des différentes opérations de tels systèmes opératoires Si permet avantageusement d'obtenir un bloc de données résultant en une seule transformation à partir du bloc de données initial. Ainsi, un potentiel attaquant ne peut pas distinguer les différentes opérations de manière séparée. II convient de noter que la présente invention trouve aussi une application aisée au cas où une ronde opératoire de l'algorithme R; correspond à une seule opération cryptographique. A une étape 102, un premier système opératoire S1 est appliqué au bloc de données initial 101. Plus précisément, dans un mode de réalisation de la présente invention, ce premier système opératoire correspond à appliquer de manière combinée au bloc de données initial 101 : - la première ronde opératoire R1 de l'algorithme à protéger ; -l'opération aléatoire Al ; et - la première opération aléatoire V ; puis à combiner les différents blocs de données résultant de ces trois opérations appliquées au bloc de données initial 101 de sorte à obtenir un premier bloc de données intermédiaire 107. Cette combinaison est obtenue par application aux résultats de ces trois opérations précitées, d'une application bijective. Ce système opératoire est mis en oeuvre sous la forme d'une seule transformation, permettant d'obtenir, composante par composante, à partir du bloc de données initial le premier bloc de données intermédiaire, comme décrit ci-avant. II peut être ainsi mis en oeuvre sous forme polynomiale ou encore sous forme de tables de valeurs. La section suivante détaille les opérations auxquelles correspond l'application du premier système opératoire S1 selon un mode de réalisation de la présente invention. On applique au bloc de données X initial 101, qui peut s'écrire sous la forme d'une suite de données x1, ., x,,, la ronde opératoire R1 de l'algorithme considéré. On obtient un premier résultat 103 du premier système opératoire, noté Y1,1, correspondant à un bloc de données qui vérifie l'équation suivante : Y1,1 = R1(X) On note que Y1,1 est égal à Y1 tel que défini ci-avant en référence à la figure 1. Mais, un tel résultat n'est pas accessible à un attaquant potentiel puisqu'au cours de l'exécution des opérations composant le système opératoire S1, cette étape est mixée aux autres opérations à appliquer décrites ci- dessous, sous forme polynomiale ou sous la forme de tables de valeurs. Puis, lorsqu'on applique la fonction V au bloc de données initial, on obtient un deuxième résultat 104 de ce premier système opératoire sous la forme d'un bloc de données vérifiant l'équation suivante : Y1,2 = V(X) En appliquant l'opération aléatoire Al sur le bloc de données initial X, on obtient un troisième résultat 105 du premier système opératoire sous la forme d'un bloc de données Y1,3 vérifiant l'équation suivante : Y1,3 = A1(X) De sorte à ne pas permettre une distinction des trois résultats décrits ci- dessus en sortie du premier système opératoire, une combinaison 106 de ces trois résultats est effectuée pour fournir le premier bloc de données intermédiaire 107 correspondant à l'exécution de la première ronde de l'algorithme selon un mode de réalisation de la présente invention. Ainsi, en sortie du premier système opératoire S1, on obtient le bloc de 20 données intermédiaire XI1 vérifiant l'équation suivante : XI1 = M1(Y1,1 ; Y1,2 ; Y1,3) où M1 est la combinaison bijective appliquée dans le premier système opératoire Si. Avantageusement, le bloc de données intermédiaire XI1 diffère du bloc 25 de données Y1 obtenu à l'issue de la première ronde selon l'algorithme cryptographique en référence à la figure 1. Une telle différence ne permet pas de retrouver, à partir du bloc de données XI1, le bloc de données Y1 qui est égal au bloc de données Y1,1. Puis, un deuxième système opératoire 108, correspondant à l'exécution 30 de la deuxième ronde de l'algorithme à protéger selon un mode de réalisation de la présente invention, est appliqué au premier bloc de données intermédiaire 107. Il correspond à l'application combinée d'une opération inverse de l'opération bijective du système opératoire précédent, de la deuxième ronde opératoire de l'algorithme à protéger R2, d'une opération aléatoire A2, d'une opération correspondant à l'identité 12 et d'une opération bijective M2...DTD: Ce deuxième système opératoire correspond à l'application des opérations qui sont décrites de manière séparée en détail dans les sections suivantes mais qui sont appliquées en une seule transformation, composante par composante, comme pour tous les systèmes opératoires décrits selon un mode de réalisation de la présente invention. Ce système opératoire correspond à l'application en premier lieu del'opération inverse M1-1 109 de l'opération M1 sur le bloc de données XI1 de sorte à obtenir de manière distincte les trois résultats décrits pour le premier système opératoire, Y1,1 ; Y1,2 et Y1,3. Puis, les opérations cryptographiques de la ronde R2 de l'algorithme cryptographique sont alors appliquées au premier résultat Y1,1 110 et on obtient alors un premier résultat Y2,1 du deuxième système opératoire S2, vérifiant l'équation suivante : Y2,1 = R2(Y1,1) Ensuite, l'opération 12 est appliquée au deuxième résultat du système opératoire précédent Y1,2 et on obtient un deuxième résultat 111 du deuxième système opératoire, vérifiant l'équation suivante : Y2,2 = Y1,2 Dans l'exemple décrit ci-après, l'opération identité est considérée. Mais, cette opération peut être différente d'une opération identité. De manière plus générale, cette opération peut être une opération quelconque. L'opération aléatoire A2 est appliquée au troisième résultat du système opératoire précédent Y1,3 pour obtenir un troisième résultat 112 du deuxième système opératoire, vérifiant l'équation suivante : Y2,3 = A2(Y1,1 ; Y1,2 ; Y1,3 ) Dans une variante, on peut prévoir que l'opération aléatoire prend en entrée un sous-ensemble quelconque de trois résultats Y1,1 ; Y1,2 ; Y1,3. Puis, référencée 113, une opération bijective M2 est alors appliquée aux premier, deuxième et troisième résultats du deuxième système opératoire pour obtenir un deuxième bloc de données intermédiaires 114 XI2. Ce bloc de données 114 vérifie l'équation suivante : X12 = M2(Y2,1 ; Y2,2 ; Y2,3) Dans un mode de réalisation de la présente invention, les systèmes opératoires Si, pour i compris entre 2 et r-1, correspondent à l'application d'opérations similaires à celles décrites en référence au deuxième système opératoire. Il est aisé de déduire de la description ci-dessus, des variantes de l'application de la présente invention dans lesquelles les opérations peuvent différer en fonction des systèmes opératoires. Ainsi, par exemple, on peut prévoir dans certains systèmes opératoires que la fonction I décrite ci-avant est une fonction identité alors que dans d'autres c'est une fonction quelconque différente de la fonction identité. Puis, le dernier système opératoire 116 Sr correspond à l'application combinée d'une opération correspondant à l'opération inverse 117 de l'opération bijective Mr_1 du système opératoire précédente, de la ronde opératoire R, de l'algorithme à protéger, et d'une opération Zä qui fournit la valeur nulle pour une valeur associée à la valeur déterminée v. Les sections suivantes détaillent l'application séparée de ces différentes opérations. II convient de noter que, comme dans chaque système opératoire Si, ces opérations sont appliquées de manière combinée. Le système opératoire précédent Sr_lfournit un r-1 ième bloc de données intermédiaire XIr_1, référencé 115. L'opération inverse 117 de l'opération bijective M0-1 fournit à partir du bloc de données intermédiaire Xlr_1, le premier et le deuxième résultat du système opératoire Sr_1. On applique la ronde opératoire Rr de l'algorithme à protéger sur le premier résultat Yr_1,1 et on obtient un premier résultat 118 du système opératoire Sr vérifiant l'équation suivante : Yr, 1 = Rr(Yr-1,1) On applique l'opération Zä au deuxième résultat du système opératoire précédent Yr-1,2, et on obtient un deuxième résultat 119 qui vérifie l'équation suivante : Yr,2 = Zv(Yr-1,2) Or, ce deuxième résultat Yr_1,2 correspond au deuxième résultat du premier système opératoire Y1,2. En effet, il n'a pas été transformé par les différents systèmes opératoires qui ont succédé le premier système opératoire, dans le cas où on considère les opérations 12, ..., Ir_1 comme étant l'opération identité. Ainsi, on peut écrire : Yr,2 = Zv(V(X)) Dans le cas où les opérations 12, ..., Ir_1 sont différentes de l'identité, cette dernière équation n'est plus vérifiée. Mais, dans ce cas, la fonction V est avantageusement choisie de sorte à fournir la valeur zéro pour la valeur associée à la valeur déterminée V(X), c'est-à-dire pour la valeur qui résulte des transformations de V(X) dans les différents systèmes opératoires supplémentaires. Puis, les premier et deuxième résultats sont enfin combinés pour fournir un rième bloc de données intermédiaire 120 Xlr. Ce dernier bloc de données intermédiaire vérifie l'équation suivante : Xlr = Yr,1 + Yr,2 Dans un cas général, on détermine un nombre de répétitions minimum de versions différentes de l'algorithme à protéger selon un mode de réalisation de la présente invention en fonction de la valeur de probabilité définie avec laquelle l'opération V fournit la valeur déterminée v. Ainsi, par exemple, si la valeur de probabilité définie est égale à 2/3, il convient de répéter au moins 3 fois l'application de l'ensemble des systèmes opératoires successifs respectivement associés à l'ensemble des opérations cryptographiques de l'algorithme, tels que définis ci-avant, de sorte à pouvoir déterminer après une exécution celui, parmi les derniers blocs de données intermédiaires obtenus, qui correspond au bloc de données crypté selon l'algorithme initial à protéger, c'est à dire celui qui correspond au bloc de données Yr. L'ensemble des systèmes opératoires successifs de chacune des applications vérifie les caractéristiques décrites selon un mode de réalisation de la présente invention, mais ces ensembles de systèmes opératoires peuvent être différents entre eux à chaque nouvelle application. Ils peuvent notamment être basés sur des opérations aléatoires différentes et des opérations bijectives différentes. Grâce aux dispositions décrites dans les sections précédentes, lorsque la fonction V est introduite dans le premier système opératoire et la fonction Zä est introduite dans le dernier système opératoire, aucune donnée accessible à un potentiel attaquant ne fournit d'informations sur les données de sortie intermédiaire correspondant à l'exécution directe de l'algorithme à protéger. Les sections suivantes décrivent un cas particulier d'application de la présente invention dans lequel le bloc de données crypté selon l'algorithme à protéger est déterminé en exécutant une seule fois le procédé d'exécution selon un mode de réalisation de la présente invention. Lorsqu'on se place dans le corps fini GF(2), tout polynôme P ne peut prendre que deux valeurs soit 0, soit 1. On peut choisir : V(X) = (P(X) + v~, ..., P(X) + vm) Ainsi, \/(X) ne peut prendre que deux valeurs différentes, soit : v = (vi, ..., vn) ; soit v' _ (v1+1, ..., vä+1) Dans un tel contexte, si la fonction Z, prend la valeur 0 en les valeurs v et v', alors une seule itération de l'exécution de l'algorithme à protéger selon un mode de réalisation de la présente invention est suffisante pour obtenir le bloc de données crypté selon ledit algorithme
Un algorithme inclut une première et une deuxième opération cryptographique. On applique un premier système opératoire (102) sur un bloc de données initial et on obtient un premier bloc de données intermédiaire, ledit premier système opératoire correspondant à une combinaison de la première opération cryptographique (103), une première opération aléatoire (104) qui fournit une valeur déterminée avec une valeur de probabilité définie, une seconde opération aléatoire (105), et une opération bijective (106). Puis, on applique un deuxième système opératoire (116) sur le bloc de données intermédiaire et on obtient un deuxième bloc de données intermédiaire, ledit deuxième système opératoire correspondant à une combinaison de l'opération inverse (117) de l'opération bijective du système opératoire précédent, la deuxième opération cryptographique (118), et une opération qui fournit la valeur nulle pour une valeur associée à ladite valeur déterminée (119). On répète l'application des premier et deuxième systèmes opératoires N fois, N étant déterminé en fonction de la valeur de probabilité, et on détermine le bloc de données crypté à partir du ou des deuxièmes blocs de données intermédiaires, en fonction de la valeur de probabilité.
1. Procédé d'exécution d'un calcul cryptographique dans un composant électronique, selon un algorithme cryptographique déterminé incluant au moins une première et une deuxième opération cryptographique, ledit algorithme étant adapté pour fournir un bloc de données crypté à partir d'un bloc de données initial ; ledit procédé comprenant les étapes suivantes : /a/ appliquer un premier système opératoire (102) sur le bloc de données initial et obtenir un premier bloc de données intermédiaire, ledit premier système opératoire correspondant à une combinaison d'au moins la première opération cryptographique (103), une première opération aléatoire (104) qui fournit une valeur déterminée avec une valeur de probabilité définie, une seconde opération aléatoire (105), et une opération bijective (106) ; /b/ appliquer un deuxième système opératoire (116) sur le bloc de données intermédiaire fourni à l'étape précédente et obtenir un deuxième bloc de données intermédiaire, ledit deuxième système opératoire correspondant à une combinaison d'au moins l'opération inverse (117) de l'opération bijective du système opératoire précédent, la deuxième opération cryptographique (118), et une opération qui fournit la valeur nulle pour une valeur associée à ladite valeur déterminée (119) ; /c/ répéter les étapes /a/ et /b/ N fois, N étant un nombre entier déterminé en fonction de ladite valeur de probabilité définie ; et /d/ déterminer le bloc de données crypté à partir du ou des deuxièmes blocs de données intermédiaires, en fonction de la valeur de probabilité définie. 2. Procédé d'exécution d'un calcul cryptographique selon la 1, dans lequel l'application du premier système opératoire correspond à l'application de manière combinée de : la première opération cryptographique fournissant un premier résultat (103) du premier système opératoire à partir du bloc de données initial ; la première opération aléatoire fournissant un deuxième résultat (104) du premier système opératoire à partir du bloc de données initial ; la seconde opération aléatoire fournissant un troisième résultat (105) du premier système opératoire à partir du bloc de données initial ; et l'opération bijective (106) fournissant le premier bloc de données intermédiaire (107) à partir des premier, deuxième et troisième résultats du premier système opératoire ; et dans lequel l'application du deuxième système opératoire correspond à l'application, de manière combinée, de : - l'opération inverse (117) de l'opération bijective du système opératoire précédent fournissant, à partir du bloc de données intermédiaire obtenu par le système opératoire précédent, lesdits premier et deuxième résultats du système opératoire précédent ; la deuxième opération cryptographique (118) fournissant un premier résultat du deuxième système opératoire à partir du premier résultat du système opératoire précédent ; l'opération qui fournit la valeur nulle pour une valeur associée à la valeur déterminée (119) à partir du deuxième résultat du système opératoire précédent, fournissant ainsi un deuxième résultat du deuxième système opératoire ; et une addition du premier et du deuxième résultat du deuxième système opératoire fournissant le deuxième bloc de données intermédiaire (120). 3. Procédé d'exécution d'un calcul cryptographique selon la 1 ou 2, dans lequel chaque donnée du premier et du deuxième bloc de données intermédiaire est obtenue sous forme polynomiale à partir respectivement des données du bloc de données initial et des données du bloc de données intermédiaire. 4. Procédé d'exécution d'un calcul cryptographique selon la 1 ou 2, dans lequel les premier et deuxième systèmes opératoires sont appliqués sous forme de tables de valeurs respectivement au bloc de données initial et au premier bloc de données intermédiaire. 5. Procédé d'exécution d'un calcul cryptographique selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la première opération aléatoire qui fournit une valeur déterminée avec une valeur de probabilité définie est effectuée dans un espace mathématique fini dans lequel elle fournit au plus un ensemble déterminé de valeurs ; et dans lequel l'opération qui fournit la valeur nulle pour une valeur associée à ladite valeur déterminée fournit la valeur nulle en outre pour les valeurs dudit ensemble qui sont différentes de ladite valeur déterminée. 6. Procédé d'exécution d'un calcul cryptographique selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre entre l'étape /a/ et l'étape /b/, lorsque l'algorithme inclut un ensemble de K opération(s) cryptographique(s) supplémentaire(s) entre les première et deuxième opérations cryptographiques, K étant un entier positif, l'étape suivante : - appliquer un nombre K de système(s) opératoire(s) supplémentaire(s) (108) successifs respectivement associés audit ensemble d'opération(s) cryptographique(s) supplémentaire(s), chaque système opératoire supplémentaire fournissant un bloc de données intermédiaire supplémentaire (114), à partir du bloc de données intermédiaire (107) fourni par le système opératoire précédent ; dans lequel chaque système opératoire supplémentaire correspond à une combinaison d'au moins l'opération inverse (109) de l'opération bijective du système opératoire précédent, l'opération cryptographique supplémentaire (110) associée audit système opératoire supplémentaire, une opération supplémentaire (111), une opération aléatoire (112) et une opération bijective (113). 7. Procédé d'exécution d'un calcul cryptographique selon la 6, dans lequel chaque système opératoire supplémentaire correspond à l'application, de manière combinée, de : l'opération inverse (109) de l'opération bijective du système opératoire précédent, fournissant, à partir du bloc de données intermédiaire fourni par le système opératoire précédent, les premier (131), deuxième (132) et troisième (133) résultats du système opératoire précédent ; l'opération cryptographique supplémentaire (110) fournissant un premier résultat (134) du système opératoire supplémentaire à partir du premier résultat du système opératoire précédent ; l'opération supplémentaire (111) fournissant un deuxième résultat du système opératoire supplémentaire à partir du deuxième résultat (132) du système opératoire précédent ; l'opération aléatoire (112) fournissant un troisième résultat (136) du système opératoire supplémentaire à partir d'au moins un parmi les premier, deuxième et troisième résultats du système opératoire précédent ; et une opération bijective (113) fournissant le bloc de données intermédiaire supplémentaire à partir des premier, deuxième et troisième résultats du système opératoire supplémentaire. 8. Procédé d'exécution d'un calcul cryptographique, dans lequel l'opération supplémentaire (111) est une opération d'identité et dans lequel la valeur associée à la valeur déterminée est égale à la valeur déterminée. 9. Composant électronique d'exécution d'un calcul cryptographique selon un algorithme cryptographique incluant au moins une première et une deuxième opération cryptographique, ledit algorithme étant adapté pour fournir un bloc de données crypté à partir d'un bloc de données initial ; ledit composant comprenant : des premiers moyens pour appliquer un premier système opératoire (102) sur le bloc de données initial et fournir un premier bloc de données intermédiaire, ledit premier système opératoire 'correspondant à une combinaison d'au moins la première opération cryptographique, une première opération aléatoire qui fournit une valeur déterminée avec une valeur de probabilité définie, une seconde opération aléatoire, et une opération bijective ; des deuxièmes moyens pour appliquer un deuxième système opératoire (116) sur le bloc de données intermédiaire fourni par les moyens précédents et fournir un deuxième bloc de données intermédiaire, ledit deuxième système opératoire correspondant à une combinaison d'au moins une opération inverse de l'opération bijective des moyens précédents, la deuxième opération cryptographique et une opération qui fournit la valeur nulle pour une valeur associée à ladite valeur déterminée ; des moyens pour répéter l'application des premier et second systèmes opératoires N fois, N étant un nombre entier déterminé en fonction de ladite valeur de probabilité définie ; et des moyens pour déterminer le bloc de données crypté à partir du ou des deuxièmes blocs de données intermédiaires, en fonction de la valeur de probabilité définie. 10. Composant électronique d'exécution d'un calcul cryptographique selon la 9, dans lequel l'une au moins parmi la première opération aléatoire, la seconde opération aléatoire, et l'opération bijective diffère à 30 chaque répétition des premier et second systèmes opératoires. 10 15 20 25
H
H04
H04L
H04L 9
H04L 9/28
FR2891543
A1
COMPOSES PHENYL-FURYL-METHYL-THIAZOLIDINE-2,4-DIONES OU PHENYL-THIENYL-METHYL-THIAZOLIDINE-2,4-DIONES ; UTILISATIONS POUR STIMULER OU INDUIRE LA POUSSE DES FIBRES KERATINIQUES ET/OU FREINER LEUR CHUTE ; COMPOSITIONS LE CONTENANT
20,070,406
Composés phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiényl- méthyl- thiazolidine-2,4-diones; utilisations pour stimuler ou induire la pousse des fibres kératiniques et/ou freiner leur chute; compositions le contenant DOMAINE DE L'INVENTION L'invention a pour objet de nouveaux composés phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-diones ou phényl-thiénylméthyl-thiazolidine-2,4-diones et leurs utilisations pour stimuler ou induire la pousse des fibres kératiniques et/ou freiner leur chute et/ou augmenter leur densité et/ou améliorer leur aspect L'invention a également pour objet une composition de soin ou de maquillage des fibres kératiniques contenant une quantité efficace d'un composé phényl-furylméthyl- thiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4dione de formule particulière, destinée à augmenter la densité de ces fibres et/ou améliorer leur aspect. Plus spécialement, l'invention a trait à une composition de soin ou de maquillage des cheveux ou des cils, destinée à induire et/ou stimuler leur croissance et/ou freiner leur 20 chute et/ou augmenter leur densité et/ou améliorer leur aspect Elle se rapporte, en outre, à un procédé de traitement cosmétique, destinés à stimuler la croissance des fibres kératiniques et en particulier des cheveux et/ou freiner leur chute. Les fibres kératiniques humaines auxquelles s'applique l'invention sont notamment les cheveux, les sourcils, les cils, les poils de barbe, de moustache. Plus spécialement, l'invention s'applique aux cheveux et/ou aux cils humains. En particulier l'invention a trait à une composition de soin et/ou de maquillage des cheveux ou des cils, à application topique, contenant un composé phényl-furyl-méthyl- thiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiénylméthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule particulière, destinée à augmenter leur densité et/ou leur aspect. ARRIÈRE PLAN DE L'INVENTION Les fibres kératiniques humaines auxquelles s'applique l'invention sont notamment les cheveux, les sourcils, les cils, les poils de barbe, de moustache et les poils pubiens. 40 Plus spécialement, l'invention s'applique aux cheveux et/ou aux cils humains. La croissance des cheveux et leur renouvellement sont principalement déterminés par l'activité des follicules pileux et de leur environnement matriciel. Leur activité est cyclique et comporte essentiellement trois phases à savoir la phase anagène, la phase catagène et la phase télogène. A la phase anagène (phase active ou de croissance), qui dure plusieurs années et au cours de laquelle les cheveux s'allongent, succède une phase catagène très courte et transitoire qui dure quelques semaines. Au cours de cette phase, le cheveu subit une évolution, le follicule s'atrophie et son implantation dermique apparaît de plus en plus haute. La phase terminale ou phase télogène, qui dure quelques mois, correspond à une phase de repos du follicule et le cheveu finit par tomber. A la fin de cette période de 55 repos, un nouveau follicule est régénéré, sur place, et un autre cycle recommence. La chevelure se renouvelle donc en permanence et sur les 150 000 cheveux environ que comporte une chevelure, 10% environ sont au repos et seront remplacés en quelques mois. La chute ou perte naturelle des cheveux peut être estimée, en moyenne, à quelques cent cheveux par jour pour un état physiologique normal. Ce processus de renouvellement physique permanent subit une évolution naturelle au cours du vieillissement, les cheveux deviennent plus fins et leurs cycles plus courts. En outre, différentes causes peuvent entraîner une perte importante, temporaire ou définitive, des cheveux. Il peut s'agir de chute et d'altération des cheveux au décours d'une grossesse (post partum), au cours d'états de dénutrition ou de déséquilibres alimentaires, lors d'un stress physiologique ou encore au cours d'états d'asthénie ou de dysfonctionnement hormonal comme cela peut être le cas au cours ou au décours de la ménopause. Il peut également s'agir de chute ou d'altérations des cheveux en relation avec des phénomènes saisonniers. Il peut s'agir également d'une alopécie, qui est essentiellement due à une perturbation du renouvellement capillaire entraînant dans un premier temps l'accélération de la fréquence des cycles au détriment de la qualité des cheveux, puis de leur quantité. Les cycles de croissance successifs aboutissent à des cheveux de plus en plus fins et de plus en plus courts, se transformant peu à peu en un duvet non pigmenté. Des zones sont touchées préférentiellement, notamment les golfes temporaux ou frontaux chez l'homme, et chez les femmes, on constate une alopécie diffuse du vertex. Le terme alopécie recouvre aussi toute une famille d'atteintes du follicule pileux ayant pour conséquence finale la perte définitive, partielle ou générale des cheveux. Il s'agit plus particulièrement de l'alopécie androgénique. Dans un nombre important de cas, la chute précoce des cheveux survient chez des sujets prédisposés génétiquement, il s'agit alors d'alopécie andro-chrono-génétique; cette forme d'alopécie concerne notamment les hommes. Dans certaines dermatoses du cuir chevelu à caractéristique inflammatoire, telles que par exemple le psoriasis ou les dermatites séborrhéiques, la chute des cheveux peut 35 être fortement accentuée ou entraîner des cycles des follicules fortement perturbés. On recherche depuis de nombreuses années, dans l'industrie cosmétique ou pharmaceutique, des compositions permettant de supprimer ou de réduire l'alopécie, et notamment d'induire ou de stimuler la croissance des cheveux ou de diminuer leur chute. Dans cette optique, on a déjà proposé un grand nombre de compositions comprenant des actifs très divers, comme par exemple le 2,4-diamino 6piperidinopyrimidine 3-oxyde ou "minoxidil" décrit dans les brevets US 4 139 619 et US 4 596 812 ou encore ses nombreux dérivés comme ceux décrits dans les documents EP 0353123, EP 0356271, EP 0408442, EP 0522964, EP 0420707, EP 0459890, EP 0519819. Des études cliniques ont démontré que des analogues de PGF2-a avaient la propriété de provoquer la croissance de poils et de cils chez l'homme et chez l'animal (Murray A. and Johnstone M.D., 1997. Am. J. Opht., 124(4), 544-547). Chez l'homme, des essais réalisés sur le cuir chevelu ont montré qu'un analogue de prostaglandine E2 (le viprostol) avait la propriété d'augmenter la densité capillaire (Roenigk H.H., 1988. Clinic Dermatol., 6(4), 119-121). Par ailleurs, le document WO 98/33497 décrit des compositions pharmaceutiques contenant des prostaglandines ou des dérivés de prostaglandines, destinées à lutter contre la chute des cheveux chez l'homme. Les prostaglandines du type A2, F2a et E2 sont mentionnées comme préférées. Cependant, les prostaglandines sont des molécules au temps de demi-vie biologique très court et agissant de façon autocrine ou paracrine, ceci traduisant le caractère local et labile du métabolisme des prostaglandines (Narumiya S. et al., 1999, Physiol. Rev., 79(4), 1193- 1226). Il apparaît donc comme important, pour maintenir et/ou augmenter la densité capillaire chez l'homme, de préserver les réserves endogènes de PGF2-a comme de PGE2 des différents compartiments du follicule pileux ou de son environnement cutané proche. Une solution donnant de bons résultats est l'administration de composés inhibiteurs de lipoxygénase et/ou inducteurs de la cyclo-oxygénase en vue de favoriser la croissance des cheveux; une hypothèse est que l'administration de tels composés oriente le métabolisme des acides gras vers la synthèse endogène de prostaglandines de préférence à d'autres voies. Toutefois, pour améliorer encore les résultats, il serait souhaitable de pouvoir prolonger l'activité des prostaglandines impliquées dans la croissance et le maintien du cheveu en vie. II est par ailleurs bien connu que les programmes de différenciation des kératinocytes de l'épiderme et du follicule pileux sont clairement différents. Ainsi, il est connu que les kératines de la tige pilaire représente une famille (Langbein et al., 2001, J. Biol. Chem. 276: 3512335132) distincte de celle exprimée dans l'épiderme, que les marqueurs de différenciation tels que les kératines K, et K,o ne sont pas exprimés dans le follicule pileux et en particulier dans la gaine externe (Lenoir et al., 1988, Dev. Biol. 130: 610-620), que la trichohyaline (O'Guin et al., 1992, J. Invest. Dermatol. 98: 24-32) et la kératine K6irs (Porter et al., 2001, Br. J. Dermatol. 145: 558-568) sont exprimées dans le follicule pileux en particulier dans la gaine interne mais pas dans l'épiderme, et que la cyclo-oxygénase de type 1, si elle est exprimée dans l'épiderme, ne l'est pas dans les kératinocytes du follicule pileux mais dans la papille dermique (Michelet. et al., 1997, J. Invest. Dermatol. 108: 205-209). Le demandeur a maintenant mis en évidence qu'une enzyme spécifiquement impliquée dans la dégradation de ces prostaglandines est présente dans la papille dermique du cheveu, qui est un compartiment déterminant pour la vie du cheveu. En effet, le demandeur a maintenant prouvé la présence de 15-hydroxy prostaglandine déshydrogénase (15-PGDH en abréviation) de type 1 à ce niveau. Il a en outre montré que l'inhibition de la 15-PGDH de type 1 a un effet bénéfique sur la croissance pilaire. C'est pourquoi la présente invention se rapporte à une composition de soin ou de traitement capillaire contenant au moins un inhibiteur particulier de la 15-hydroxy prostaglandine déshydrogénase de type 1 et un milieu physiologiquement acceptable. La 15-PGDH de type 1 est une enzyme clé dans la désactivation des prostaglandines, en particulier de la PGF2-a, et de la PGE2, qui sont des médiateurs importants de la croissance et la survie du cheveu. Elle répond à la classification EC 1.1.1.141 et est NAD+ dépendante. Elle a été isolée de rein de porc; on a notamment observé son inhibition par une hormone thyroïdienne, la tri-iodo thyronine, à des doses très supérieures aux doses physiologiques. La 15-PGDH de type 2 est quant à elle NADP dépendante. On connaît dans la demande de brevet WO 04/028441 des composés phénylfurannes, phényl-thiophènes, salifiés ou non ayant une activité inhibitrice de la 15-hydroxy prostaglandine déshydrogénase de type 1. Cependant, la demanderesse a constaté que ces composés présentaient l'inconvénient d'être colorés et donc avaient tendance à colorer les matières kératiniques et notamment les fibres kératiniques les cheveux, les sourcils, les cils, les poils de barbe, de moustache à l'application. EXPOSÉ DE L'INVENTION La demanderesse a trouvé que certains composés hétérocycliques et notamment certains composés phényl-furyl-méthylthiazolidine-2,4-diones ou phényl-thiénylméthyl-thiazolidine-2,4-diones, salifiés ou non sont d'une façon surprenante dotés d'une activité favorable à l'amélioration de la densité des fibres kératiniques humaines, notamment capillaire. Il a par ailleurs trouvé que ces composés sont des inhibiteurs de la 15-hydroxy prostaglandine déshydrogénase. Ces composés ne présentent pas les inconvénients des composés phényl-furannes, phénylthiophènes de l'art antérieur. La présente invention a donc pour objet de nouveaux composés phényl-furylméthylthiazolidine-2,4-diones ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4diones de formule (I) 20 que l'on définira en détail ci-après ainsi que leurs sels et/ou leurs solvates.. La présente invention a également pour objet l'utilisation d'une quantité efficace d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiényl-méthylthiazolidine-2,4-dione de formule (I) ainsi que leurs sels et/ou leurs solvates comme agent pour induire et/ou stimuler la croissance des fibres kératiniques notamment humaines et/ou freiner leur chute et/ou augmenter leur densité. Les composés phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-diones ou phénylthiényl-méthylthiazolidine-2,4-diones et leurs sels et/ou leurs solvates conformes à l'invention 30 répondent à la structure suivante: a) X désigne O ou S b) A, désigne: 1) un atome d'hydrogène; 2) un groupe alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes Z, ; c) les radicaux A2, A3, A4, A5, identiques ou différents, désignent: 40 1) un atome d'hydrogène; 2) un groupe alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes Z, ; 3) un cycle hydrocarboné de 3 à 7 atomes, saturé ou insaturé, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes Z, ; 4) un groupe Z, ; d) p est compris entre 0 et 5 inclus et dans le cas où n>1, les substituants A5 peuvent être identiques ou différents; e) Z, désigne 1) un halogène comme F, Cl, Br, 2) un groupe choisi parmi CF3, OCF3, CN, NO2, OZ2, OCOZ2, OCONZ2Z'2, SZ2, SCOZ2, SCONZ2Z'2, SCSOZ2, SCSNZ2Z'2, NZ2Z'2, NZ2C(=NZ'2) NZ"2Z'"2, NZ2SO2Z'2, COZ2, COOZ2, CONZ2Z'2, CSZ2, CSNZ2Z'2 SO3Z, SO2NZ2Z'2, SO2Z2, SiZ2Z'2Z"2, Si(OZ2)(OZ'2)OZ"2; 3) un groupe alkyle en C1-C20, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, 4) un cycle de 4 à 15 atomes, saturé ou insaturé, contenant éventuellement au moins un hétéroatome parmi O, N, S, éventuellement accolé à un autre cycle, ces cycles étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes OZ2, CF3, halogène, alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, ces cycles pouvant en outre comporter une fonction carbonyle ou thiocarbonyle; Lorsque A5 est CH2, Z2 et Z'2 sont différents de H et Me f) les radicaux Z2, Z'2, Z"2 et Z"'2 indépendamment désignent: 1) un atome d'hydrogène; 2) un groupe alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes Z3; 3) un cycle de 4 à 15 atomes, saturés ou insaturés, contenant éventuellement au moins un hétéroatome parmi O, N, S, éventuellement accolé à un autre cycle, ces cycles étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes Z3; ce cycle étant avantageusement un phényle; g) le radical Z3 représente: 1) un groupe Z4; 2) un groupe alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes Z4; 3) un cycle de 4 à 15 atomes, saturés ou insaturés, contenant éventuellement au moins un hétéroatome parmi O, N, S, éventuellement accolé à un autre cycle, ces cycles étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes Z4; h) Z4 représente: 1) un halogène comme F, Cl, Br, 2) un des groupes CF3, OCF3, CN, NO2, OZS, OCOZ5, OCONZ5Z'5, SZS, SCOZ5, SCONZ5Z'5, SCSOZ5, SCSNZ5Z'5, NZ5Z'5, NZ5COZ'5, NZSCONZ'SZ"5, NZSC(=NZ'S)NZ"5Z'"5, NZ5SO5Z'S, COZS, COOZS, CONZSZ'S,CSZS, CSNZSZ'S, SO3Z, SO2NZ5Z'S, SO2Z5, SiZ5Z'5Z"5, SI(OZ5)(OZ'5)OZ"5; i) les radicaux Z5, Z'5, Z"5 et Z"'5 indépendamment représentent 1) un atome d'hydrogène 2) un groupe alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, 3) un cycle de 4 à 15 atomes, saturés ou insaturés, contenant éventuellement au moins un hétéroatome parmi O, N, S, éventuellement accolé à un autre cycle, ces cycles étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes CF3, halogène, alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé. Par sels de composé de formule (I), on entend selon l'invention, les sels organiques ou inorganiques d'un composé de formule (I). Comme sels inorganiques utilisables selon l'invention on peut citer les sels de sodium ou de potassium ainsi que les sels d'ammonium, de zinc (Zn2+), de calcium (Ca2+), de cuivre (Cu2+), de fer (Fe2+ et Fei+), de strontium (Sr), de magnésium (Mg2+) et de manganèse (Mn2+) ; les hydroxydes, les halogénohydrates (chlorhydrates par exemple), les carbonates, les hydrogénocarbonates, les sulfates, les hydrogénophosphates, les phosphates. Les sels organiques utilisables selon l'invention sont par exemple les sels de triéthanolamine, mono-éthanolamine, éthanolamine, hexadécylamine et N,N,N',N'-tétrakis-(hydroxy-propyl-2) éthylène diamine ainsi que ceux des acides organiques comme les citrates, les lactates, les glycolates, les gluconates, les acétates, les propionates, les fumarates, les oxalates et les tartrates. Comme solvates possibles des composés de formule (I), on peut citer les hydrates, les alcoolates ou les hydroalcoolates. Selon l'invention, les composés de formule (I) sont sous forme isolée, c'est-à-dire non polymérique. "Au moins un" selon l'invention signifie un ou plusieurs (2, 3 ou plus). En particulier, la composition peut contenir un ou plusieurs composés de formule (I). Ce ou ces composés être sous forme tautomère. Ce ou ces composés peuvent être des énantiomères et/ou des diastéréoisomères ou un mélange de ces isomères, en particulier un mélange racémique. Par "radical alkyle" on entend au sens de l'invention un radical hydrocarboné qui peut être linéaire ou ramifié et saturé ou insaturé. En particulier, le radical alkyle comporte de 1 à 20 atomes de carbone, de préférence de 1 à 10. Comme exemple de radical alkyle utilisable dans l'invention, on peut citer les radicaux méthyle, éthyle, isopropyle, nbutyle, ter-butyle, n-hexyle, éthyle-2-hexyle, éthylène, propylène. Comme atome d'halogène utilisable dans l'invention, on peut citer les atomes de chlore, de fluor ou de brome, et mieux les atomes de chlore et de fluor. Comme cycles saturés utilisables dans l'invention on peut citer le radical cyclopropyle, cyclobutyle, cyclopentyle, cyclohexyle ou cycloheptyle, adamantyle.. Comme cycles insaturés, on peut citer le radical cyclohexényle ou phényle. Comme cycles hydrocarbonés accolés, utilisables dans l'invention, on peut citer le radical naphtyle, azulényle. Comme cycles accolés de nature différente utilisables dans l'invention, on peut citer les radicaux benzofuranne, dibenzofuranne, benzothiophène, benzothiazole, indole, benzimidazole, quinoline, isoquinoline, quinazoline, carboline, chromène, carbazole, fluorène. Comme exemple de cycle à fonction carbonyle ou thiocarbonyle utilisable dans 50 l'invention, on peut citer les cycles suivants: s o N o Comme exemple d'hétérocycles utilisables dans l'invention, on peut citer indépendamment les cycles azétidine, pyrrole, dihydropyrrole, pyrrolidine, furanne, dihydrofuranne, tétrahydrofuranne, thiophène, dihydrothiophène, tétrahydrothiophène, imidazole, dihydro-imidazole, imidazolidine, thiazole, dihydrothiazole, thiazolidine, pyrazole, dihydropyrazole, pyrazolidine, oxazole, dihydro-oxazole, oxazolidine, isoxazole, dihydroisoxazole, isoxazolidine, isothiazole, dihydro-isothiazole, isothiazolidine, triazole, dihydrotriazole, triazolidine, oxadiazole, dihydro-oxadiazole, oxadiazolidine, thiadiazole, dihydrothiadiazole, thiadiazolidine, tétrazole, pyridine, dihydropyridine, tétrahydropyridine, pipéridine, pyranne, dihydropyranne, tétrahydropyranne, pyrimidine, dihydropyrimidine, tétrahydro-pyrimidine, pipérazine, pyridazine, pyrazine, triazine, morpholine, azépine, diazépine ou encore éther couronne 15-C-5. De préférence, on utilise les cycles pyrrole, pyrrolidine, imidazole, furanne, thiophène, oxazole, thiazole, isoxazole, isothiazole, oxadiazole, pyrazole, tétrazole, pyridine, pyrimidine, triazole, pyrazine, pyridazine, pipéridine, pipérazine, morpholine. Les composés de formule (I) préférentiels conformes à l'invention sont ceux pour lesquels les conditions suivantes sont remplies (a) les radicaux A,, A2, A3, et A4 désignent simultanément hydrogène; (b) p vaut 0, 1 ou 2; (b) le ou les radicaux A5, identiques ou différents, désignent un alkyle en C,-C,o, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié éventuellement substitué par un groupe Z, ou un groupe Z, ; (c) Z, désigne un halogène, CN, NO2, CF3, OZ2, OCOZ2, COOZ2 ou un cycle phényle éventuellement accolé à un autre cycle et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes Z4 tels que définis précédemment; (d) Z2 désigne hydrogène ou un alkyle en C,-C,o, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié. Parmi les composés de formule (I) préférentiels, on peut citer les composés suivants ainsi que leurs sels et/ou leurs solvates: Composé Nom O H O s O acide 4- 5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5- (composé 1) yl)méthyl]-2furyl benzoïque COOH O H N s O 5-([5-[3-(trifluorométhyl)phényl]-2-furyl]- (composé 2) méthyl)-1,3thiazolidine-2,4-dione F3C O H O s O 5-{[5-(3-chlorophenyl)-2-furyl]methyl}-1,3- (composé 3) thiazolidine-2, 4-dione Cl O H O s 3-{5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5-yl)methyl]-2- O fury)}benzoate d'ethyl EtOOC (composé 4) Composé Nom O H O s \ (composé 5) 5-({5-[4-(trifluoromethyl)phenyl]thien-2-yl}methyl)-1,3thiazolidine-2,4-dione CF3 O H s HO \ O (composé 6) 5-([5-[3-(hydroxyméthyl)phényl]-2-furyl]- â méthyl)-1, 3-thiazolidine-2,4-dione O H s \ S 5-({5-[3-(hydroxymethyl)phenyl]-2-thienyl}methyl)-1,3-thiazolidine-2, 4-dione HO (composé 7) O H O s \ O 4- 5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5-yl)méthyl]- 2-furyl benzoate d'éthyle COOEt (composé 8) Composé Nom O H >O s \ yl)méthyl]-2-furyl 'benzoïque acide 3H 5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5(composé 9) COON O 2 Na 10 O NCO s i dise) de sodium de l'acide 4H 5-[(2,4-dioxo- (corn posé 10) 1,3thiazolidin-5-yl)méthyl]-2-furyl 'benzoïque IO O H N O s \ s 3-{5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5-yl)methyl]-2- (composé 11) thienyl} benzoate d'éthyle COOEt O H N O s \ s 5-[(5-phenyl-2-thienyl)methyl]-1,3- (composé 12) thiazolidine-2,4dione lo Composé Nom O H N >O s O (composé 13) 5-[(5-phenyl-2-furyl)methyl]-1,3-thiazolidine-2,4-dione Parmi ces composés, on utilisera plus particulièrement ceux choisis parmi: - l'acide 4-5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5-yl)méthyl]-2-furyl 'benzoïque de formule: O H N (composé 1) COOH - le dise) de sodium de l'acide 4-5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5-yl) méthyl]-2-furyl 'benzoïque de formule: ainsi que leurs sels et/ou leurs solvates. Les composés de formule (I) conformes à l'invention peuvent être obtenus par un procédé de réduction d'un composé correspondant à la structure suivante: dans laquelle A, et A5 et X et p ont les mêmes significations que dans la formule (I) définie ci-dessus et selon le schéma réactionnel suivant: 0) Les composés de formule (Il) sont décrits et synthétisés dans la demande de brevet WO 04/028441. L'invention se rapporte encore à l'utilisation notamment cosmétique d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phénylthiényl-méthylthiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates, tel que défini précédemment, comme agent pour induire et/ou stimuler la croissance des fibres kératiniques en particulier humaines et/ou freiner leur chute et/ou augmenter leur densité. Elle a aussi pour objet l'utilisation cosmétique d'au moins un composé phényl-furylméthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiényl-méthylthiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates dans une composition de soin ou de traitement des fibres kératiniques notamment humaines pour réduire leur chute et/ou augmenter leur densité. Cette composition permet, en outre, de maintenir en bon état les fibres kératiniques et/ou une amélioration de leur aspect. Elle a encore pour objet l'utilisation d'au moins un phényl-furyl-méthylthiazolidine-2,4-25 dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates pour la fabrication d'une composition de soin ou de traitement des fibres kératiniques notamment humaines, destinée à induire et/ou stimuler la croissance desdites fibres et/ou freiner leur chute et/ou augmenter leur densité. L'invention s'applique aussi aux fibres kératiniques des mammifères de l'espèce 5 animale (chien, cheval ou chat par exemple). Les fibres kératiniques humaines auxquelles s'applique l'invention sont notamment les cheveux, les sourcils, les cils, les poils de barbe, de moustache. Aussi, l'invention se rapporte encore a l'utilisation cosmétique d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phénylthiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates, dans une composition cosmétique de soin capillaire d'être humain pour réduire la chute des cheveux et/ou augmenter leur densité et/ou traiter l'alopécie, andro-chrono-génétique. Elle a encore pour objet l'utilisation d'au moins un compose phényl-furylméthylthiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates pour la préparation d'une composition capillaire pour être humain, destinée à induire et/ou stimuler la croissance des cheveux et/ou freiner leur chute et/ou augmenter leur densité et/ou traiter l'alopécie androgénique. L'invention se rapporte encore à l'utilisation cosmétique d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiénylméthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates, dans une composition cosmétique de soin capillaire d'être humain pour traiter l'alopécie d'origine naturelle et en particulier androgénique L'invention se rapporte encore à l'utilisation d'au moins un composé phényl-furylméthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiénylméthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates pour la préparation d'une composition de soin capillaire d'être humain, destinée à traiter l'alopécie d'origine naturelle et en particulier androgénique. Ainsi, cette composition permet de maintenir en bon état la chevelure et/ou lutter contre la chute naturelle des cheveux et plus spécialement celle des hommes. L'invention a encore pour objet l'utilisation cosmétique d'au moins un composé phénylfuryl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiénylméthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates, dans une composition cosmétique de soin et/ou de maquillage des cils d'être humain, pour induire et/ou stimuler la croissance des cils et/ou augmenter leur densité L'invention a encore pour objet l'utilisation d'au moins un composé phényl-furyl-méthylthiazolidine-2,4- dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates, pour la préparation d'une composition de soin ou de traitement des cils d'être humain, destinée à induire et/ou stimuler la croissance des cils et/ou augmenter leur densité. Cette composition permet ainsi de maintenir en bon état les cils et/ou améliorer leur état et/ou leur aspect. L'invention a encore pour objet l'utilisation d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl- thiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiényl-méthylthiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates comme inhibiteur de la 15-hydroxy prostaglandine déshydrogénase de type 1 notamment de la peau humaine. Elle a encore pour objet l'utilisation d'au moins un composé phényl-furylméthyl-55 thiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2, 4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates pour la fabrication d'une composition destinée à traiter les désordres liés à la présence de 15-hydroxy prostaglandine déshydrogénase de type 1 en particulier chez l'être humain. La présente invention a également pour objet un procédé de traitement cosmétique des fibres kératiniques humaines (cheveux ou cils notamment)et/ou de la peau d'où émergent lesdites fibres, y compris du cuir chevelu et des paupières, caractérisé par le fait qu'il consiste à appliquer sur lesdites fibres kératiniques et/ou ladite peau, une composition cosmétique comprenant au moins un composé phényl-furyl-méthyl- thiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates, à laisser celle-ci en contact avec les fibres kératiniques et/ou la peau d'où émergent lesdites fibres, et éventuellement à rincer lesdites fibres et/ou ladite peau. Ce procédé de traitement présente bien les caractéristiques d'un procédé cosmétique dans la mesure où il permet d'améliorer l'esthétique des fibres kératiniques humaines et notamment des cheveux et des cils en leur donnant une plus grande vigueur et un aspect amélioré. En outre, il peut être utilisé quotidiennement pendant plusieurs mois, sans prescription médicale. Plus spécialement, la présente invention a pour objet un procédé de soin cosmétique des cheveux et/ou du cuir chevelu humains, en vue d'améliorer leur état et/ou leur aspect, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur les cheveux et/ou le cuir chevelu, une composition cosmétique comprenant une quantité efficace d'au moins un composé phényl-furylméthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiényl-méthylthiazolidine-2,4dione ne de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates à laisser celle-ci en contact avec les cheveux et/ou le cuir chevelu, et éventuellement à rincer les cheveux et/ou le cuir chevelu. L'invention a encore pour objet un procédé de soin cosmétique et/ou de maquillage des cils humains, en vue d'améliorer leur état et/ou leur aspect, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur les cils et/ou les paupières une composition de mascara comprenant au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiényl-méthylthiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates et à laisser celle-ci au contact des cils et/ou les paupières. Cette composition de mascara peut être appliquée seule ou en sous-couche d'un mascara pigmenté classique et être éliminée comme un mascara pigmenté classique. L'invention a encore pour objet une composition de soin et/ou de mascara des cheveux ou des cils contenant un milieu cosmétiquement acceptable et à application topique et un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4dione ou phényl-thiényl-méthylthiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates. L'invention a encore pour objet une composition de soin et/ou de maquillage des fibres kératiniques, comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable, en particulier cosmétique, au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiénylméthyl-thiazolidine-2,4-dione ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates et au moins un actif additionnel favorisant la repousse des fibres kératiniques humaines et/ou limitant leur chute choisi parmi l'aminexil, les agonistes du récepteur FP, les prostaglandines et leurs dérivés, et les vasodilatateurs et plus spécialement choisi parmi l'aminexil, le minoxidil, le latanoprost, l'acide (5E)-7-{(1 R,2R,3R,5S)-3,5-dihydroxy-2[(3 R)-3-hydroxy-5-phényl pentyl]cyclopentyl}hept-5-énoique, le butaprost et le travoprost. L'invention a encore pour objet l'utilisation cosmétique d'un composé phényl-furylméthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiényl-méthylthiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates, comme agent pour préserver la quantité et/ou l'activité des prostaglandines au niveau du follicule pileux. L'invention a encore pour objet l'utilisation d'au moins un phényl-furylméthylthiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates pour la fabrication d'une composition destinée à préserver la quantité et/ou l'activité des prostaglandines au niveau du follicule pileux. DESCRIPTION DETAILLEE DES MODES DE REALISATION DE L'INVENTION Par inhibiteur de la 15-hydroxy prostaglandine déshydrogénase, on entend un composé de formule (I), capable d'inhiber ou de diminuer l'activité de l'enzyme 15-PGDH de type 1, notamment humaine, et/ou capable d'inhiber, diminuer ou ralentir la réaction catalysée par cette enzyme. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le composé de formule (I) ou (II) est un inhibiteur spécifique de la 15-PGDH; par inhibiteur spécifique on entend un actif qui est peu ou pas inhibiteur de la synthèse des prostaglandines, en particulier de la synthèse de PGF2-a ou de PGE2. Selon un mode particulier de mise en oeuvre de l'invention, l'inhibiteur de la 15-PGDH n'est peu ou pas inhibiteur de la synthèse des prostaglandines, notamment de la synthèse de PGF2-a ou de PGE2. En particulier, l'inhibiteur de 15-PGDH de type 1 n'est peu ou pas inhibiteur de la prostaglandine synthase (notée PGF synthase ou PGFS). En effet, le demandeur a maintenant trouvé, que la PGF synthase est également exprimée dans la papille dermique. Le maintien d'une quantité efficace de prostaglandines au site d'action résulte donc d'un équilibre biologique complexe entre la synthèse et la dégradation de ces molécules. L'apport exogène de composés inhibant le catabolisme sera donc moins efficace si cette activité est combinée à une inhibition de la synthèse de ces prostaglandines. Avantageusement, les composés de formule (I), sous forme salifiée ou non, solvatée ou non, présentent une activité inhibitrice de la 15-PGDH supérieure à l'activité d'inhibition de la PGF synthase. Ces composés sont appelés des inhibiteurs sélectifs de 15-PGDH par rapport à PGF synthase. En particulier, le rapport entre les activités inhibitrices respectivement de la PGF synthase et de la 15-PGDH pour une concentration donnée, déterminées notamment par la concentration inhibitrice de 50% de l'activité enzymatique de la PGF synthase (IC5ofs) par rapport à la concentration inhibitrice de 50% de l'activité enzymatique de la 15-PGDH (IC5odh), est au moins supérieur à 1, et notamment d'au moins 3:1, avantageusement supérieur ou égal à 5:1. Dans la suite du texte, et sauf mention exprès, l'emploi du terme composé de formule (I) doit être compris comme signifiant aussi bien le composé de formule (I), que l'un de ses sels, de ses solvates, en particulier hydrates ou l'un de ses sels solvatés (hydratés en particulier). La quantité efficace d'un composé de formule (I) (salifié ou non, solvaté ou non) correspond à la quantité nécessaire pour obtenir le résultat désiré (à savoir augmenter la densité des fibres kératiniques et notamment des cheveux et des cils ou favoriser leur pousse). L'homme du métier est donc en mesure d'évaluer cette quantité efficace qui dépend de la nature du composé utilisé, de la personne à laquelle on l'applique, et du temps de cette application. Dans la suite du texte, et sauf indication contraire, les quantités des différents ingrédients de la composition sont données en pourcentage en poids par rapport au poids total de la composition. Pour donner un ordre de grandeur, selon l'invention, le composé de formule (I) (salifié ou non, solvaté ou non) ou un mélange de composés de formule (I) et/ou de leurs sels peut être utilisé en une quantité représentant de 10-3 % à 10% du poids total de la composition et préférentiellement en une quantité représentant de 10-3 à 5 % et mieux de 10-2% à 2% du poids total de la composition, par exemple de 0,5 à 2 %. La composition de l'invention peut être à usage cosmétique ou pharmaceutique. Préférentiellement, la composition de l'invention est à usage cosmétique. Aussi, la composition doit contenir un milieu physiologiquement acceptable non toxique et susceptible d'être appliqué sur la peau, y compris le cuir chevelu et les paupières, et sur les fibres kératiniques d'êtres humains. Par "cosmétique", on entend au sens de l'invention une composition d'aspect, d'odeur et de toucher agréables. Le composé de formule (I), salifié ou non, solvaté ou non, peut être utilisé dans une 20 composition qui doit être ingérée, injectée ou appliquée sur la peau ou sur les fibres kératiniques (sur toute zone cutanée ou des fibres à traiter). Selon l'invention, le composé de formule (I) ou un mélange de composés de formule (I) peut être utilisé par la voie orale en une quantité de 0,1 à 300 mg par jour, notamment 25 de 5 à 10mg/j. Une composition préférée de l'invention est une composition à usage cosmétique et en particulier d'application topique sur la peau et les fibres kératiniques, et plus spécialement sur le cuir chevelu, les cheveux et les cils. Cette composition peut se présenter sous toutes formes galéniques connues adaptées au mode d'utilisation. Pour une application topique sur la peau ou les fibres kératiniques, la composition peut avoir la forme d'une solution ou suspension aqueuse, alcoolique ou hydro-alcoolique ou d'une suspension ou solution huileuse, d'une émulsion ou dispersion de consistance plus ou moins fluide et notamment liquide ou semi-liquide, obtenue par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), d'une émulsion ou dispersion solide (H/E) ou (E/H), d'un gel aqueux, hydro-alcoolique ou huileux plus ou moins fluide ou solide, d'une poudre libre ou compactée à utiliser telle quelle ou à incorporer dans un milieu physiologiquement acceptable, ou encore de microcapsules ou microparticules, de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique. On peut également envisager une composition sous forme de mousse ou encore sous forme de spray ou d'aérosol comprenant alors un agent propulseur sous pression. Elle peut ainsi se présenter sous forme d'une lotion, sérum, lait, crème H/E ou E/H, gel, onguent, pommade, poudre, baume, patch, tampon imbibé, pain, mousse. 50 En particulier la composition à application sur le cuir chevelu ou les cheveux peut se présenter sous forme d'une lotion de soin capillaire, par exemple d'application journalière ou bi-hebdomadaire, d'un shampooing ou d'un après-shampooing capillaire, en particulier d'application bi-hebdomadaire ou hebdomadaire, d'un savon liquide ou solide de nettoyage du cuir chevelu d'application journalière, d'un produit de mise en forme de la coiffure (laque, produit pour mise en pli, gel coiffant), d'un masque traitant, d'une crème ou d'un gel moussant de nettoyage des cheveux. Elle peut encore se présenter sous forme de teinture ou de mascara capillaire à appliquer au pinceau ou au peigne. Par ailleurs, pour une application sur les cils ou les poils, la composition à laquelle s'applique l'invention peut se présenter sous forme d'un mascara, pigmenté ou non, à appliquer à la brosse sur les cils ou encore sur les poils de barbe ou de moustache. to Pour une composition à usage par injection, la composition peut se présenter sous forme de lotion aqueuse ou de suspension huileuse. Pour un usage par voie orale, la composition peut se présenter sous forme de capsules, de granulés, de sirops buvables ou de comprimés. Selon un mode de réalisation particulier, la composition selon l'invention se présente sous forme de crème ou lotion capillaire, de shampooing ou d'après-shampooing capillaire, de mascara capillaire ou pour cils. Les quantités des différents constituants de la composition selon l'invention sont celles 20 généralement utilisées dans les domaines considérés. En outre, ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. Lorsque la composition est une émulsion, la proportion de la phase grasse peut aller de 2 % à 80 % en poids, et de préférence de 5 % à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. La phase aqueuse est ajustée en fonction de la teneur en phase grasse et en composé(s) (I) ainsi que de celle des éventuels ingrédients additionnels, pour obtenir 100% en poids. En pratique la phase aqueuse représente de 5 % à 99,9% en poids. La phase grasse peut contenir des composés gras ou huileux, liquides à température ambiante (25 C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg), généralement appelés huiles. Ces huiles peuvent être compatibles ou non entre elles et former une phase grasse liquide macroscopiquement homogène ou un système bi- ou triphasique. La phase grasse peut, en plus des huiles, contenir des cires, des gommes, des polymères lipophiles, des produits "pâteux" ou visqueux contenant des parties solides et des parties liquides. La phase aqueuse contient de l'eau et éventuellement un ingrédient miscible en toute proportion à l'eau comme les alcools inférieurs en C, à C8 tel que l'éthanol, l'isopropanol, les polyols comme le propylène glycol, le glycérol, le sorbitol ou encore l'acétone ou l'éther. Les émulsionnants et coémulsionnants utilisés pour l'obtention d'une composition sous forme d'émulsion sont généralement utilisés dans les domaines cosmétique et pharmaceutique. Leur nature est, en outre, fonction du sens de l'émulsion. En pratique, l'émulsionnant et éventuellement le coémulsionnant sont présents, dans la composition, en une proportion allant de 0,1 % à 30 % en poids, de préférence de 0,5 à 20 % en poids et mieux de 1 à 8%. L'émulsion peut, en outre, contenir des vésicules lipidiques et notamment des liposomes. Lorsque la composition est sous forme d'une solution ou d'un gel huileux, la phase grasse peut représenter plus de 90 % du poids total de la composition. Avantageusement, pour une application capillaire topique, la composition est une solution ou suspension aqueuse, alcoolique ou hydro-alcoolique et mieux une solution ou suspension eau/éthanol. La fraction alcoolique peut représenter de 5% à 99,9% et mieux de 8% à 80%. Pour une application mascara topique, la composition de l'invention est notamment sous forme d'une dispersion de cire-dans-eau ou de cire-danshuile, d'une huile gélifiée, d'un gel aqueux, pigmenté ou non. La composition de l'invention peut comprendre, en outre, d'autres ingrédients additionnels usuellement utilisés dans les domaines concernés, choisis parmi les solvants, les épaississants ou gélifiants de phase aqueuse ou de phase huileuse, les matières colorantes solubles dans le milieu de la composition, les particules solides du type charges ou pigments, les antioxydants, les conservateurs, les parfums, les électrolytes, les neutralisants, les polymères filmogènes, les agents bloqueurs d'U.V. comme les filtres solaires, les actifs cosmétiques et pharmaceutiques à action bénéfique pour la peau ou les fibres kératiniques, autres que les composés de formule (I), leurs mélanges. Ces additifs peuvent être présents dans la composition selon les quantités généralement utilisées dans le domaine cosmétique et dermatologique et notamment à raison de 0,01 à 50% du poids total de la composition et mieux de 0,1 à 20% et par exemple de 0,1 à 10 %. Ces additifs selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse, dans la phase aqueuse et/ou dans les vésicules lipidiques et notamment des liposomes. Bien entendu l'homme du métier veillera à choisir les éventuels ingrédients additionnels et/ou leur quantité de telle manière que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention, à savoir l'inhibition de la 15-PGDH de type 1 et notamment l'augmentation de la densité des fibres kératiniques, ne soient pas ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. Comme solvants utilisables dans l'invention, on peut citer les alcools inférieurs en C2 à C8 comme l'éthanol, l'isopropanol, le propylène glycol et certaines huiles cosmétiques légères comme les alcanes en C6 à C16. Comme huiles utilisables dans l'invention, on peut citer les huiles d'origine minérale (huile de vaseline, isoparaffine hydrogénée), les huiles d'origine végétale (fraction liquide du beurre de karité, huile de tournesol, d'abricot, alcool ou acide gras), les huiles d'origine animale (perhydrosqualène), les huiles de synthèse (ester d'acide gras, huile de Purcellin), les huiles siliconées (polydiméthylsiloxane linéaire ou cyclique, phényltriméthicone) et les huiles fluorées (perfluoropolyéthers) . Comme cires, on peut citer les cires siliconées, les cires d'abeille, de riz, de candellila, de carnauba ou paraffine, de polyéthylène. Comme émulsionnants utilisables dans l'invention, on peut citer par exemple le stéarate ou laurate de glycérol, les stéarates ou oléates de sorbitol, les alkyl diméthiconecopolyol (avec alkyle 8) et leurs mélanges pour une émulsion E/H. On peut aussi utiliser le monostéarate ou monolaurate de polyéthylène glycol, le stéarate ou oléate de sorbitol polyoxyéthyléné, les diméthiconecopolyols et leurs mélanges pour une émulsion H/E. Comme gélifiants hydrophiles utilisables dans l'invention, on peut citer les polymères carboxyvinyliques (carbomer), les copolymères acryliques tels que les copolymères d'acrylates/alkylacrylates, les polyacrylamides, les polysaccharides tels que l'hydroxypropylcellulose, les gommes naturelles et les argiles, et, comme gélifiants lipophiles, on peut citer les argiles modifiées comme les Bentones, les sels métalliques d'acides gras comme les stéarates d'aluminium, la silice traitée hydrophobe, l'éthylcellulose, leurs mélanges. Comme actif cosmétique ou pharmaceutique, autre que les composés de formule (I), utilisable dans l'invention, on peut citer les actifs hydrophiles comme les protéines ou les hydrolysats de protéine, les acides aminés, les polyols, l'urée, I'allantoïne, les sucres et les dérivés de sucre, les vitamines hydrosolubles, les extraits végétaux (ceux d'Iridacées ou de soja) et les hydroxy-acides comme les acides de fruits ou l'acide salicylique; et les actifs lipophiles, comme le rétinol (vitamine A) et ses dérivés notamment esters (palmitate de rétinol), le tocophérol (vitamine E) et ses dérivés notamment esters (acétate de tocophérol), les acides gras essentiels, les céramides, les huiles essentielles, les dérivés de l'acide salicylique comme I'octanoyl-5 salicylique, les esters des hydroxy-acides, les phospholipides comme la lécithine, leurs mélanges. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, on peut associer au composé de formule (I) ou de l'un de ses sels et/ou de ses solvates, des composés additionnels favorisant la repousse et/ou limitant la chute des fibres kératiniques (cheveux, cils). Ces composés additionnels sont notamment choisis parmi les inhibiteurs de lipoxygénase tels que décrits dans EP 648488, les inhibiteurs de bradykinine décrits notamment dans EP 845700, les prostaglandines et leurs dérivés notamment ceux décrits dans WO 98/33497, WO 95/11003, JP 97-100091, JP 96-134242, les agonistes ou antagonistes des récepteurs des prostaglandines, les analogues non prostanoïques de prostaglandines tels que décrits dans EP 1175891 et EP1175890, WO 01/74307, WO 01/74313, WO 01/74314, WO 01/74315 ou WO 01/72268, leurs mélanges. Comme autres composés actifs additionnels favorisant la pousse des fibres kératiniques et/ou limitant leur chute (notamment les cheveux ou les cils) pouvant être présents dans la composition selon l'invention on peut citer les vasodilatateurs, les antiandrogènes, les cyclosporines et leurs analogues, les antimicrobiens et antifongiques, les anti-inflammatoires, les rétinoïdes, seuls ou en mélange. Les vasodilatateurs utilisables sont notamment les agonistes des canaux potassium incluant le minoxidil ainsi que les composés décrits dans les brevets US 3 382247, 5 756092, 5 772990, 5 760043, 5 466694, 5 438058, 4 973474, la cromakalim, le nicorandil et le diaxozide, seuls ou en association. Les anti-androgènes utilisables incluent notamment les inhibiteurs stéroïdiens ou non stéroïdiens de 5a-réductase, comme le finastéride et les composés décrits dans US 5 516779, l'acétate de cyprostérone, l'acide azélaïque, ses sels et ses dérivés et les composés décrits dans US 5 480913, le flutamide, l'oxendolone, la spironolactone, le diéthylstilbestrol et les composés décrits dans les brevets US 5 411981, 5 565467 et 4 910226. Les composés antimicrobiens ou antifongiques peuvent être choisis parmi les dérivés du sélénium, l'octopirox, le triclocarban, le triclosan, le pyrithione zinc, l'itraconazole, l'acide asiatique, l'hinokitiol, la mipirocine, les tétracyclines, notamment l'érythromycine et les composés décrits dans EP 0680745, le chlorhydrate de clinycine, le peroxyde de benzoyle ou de benzyle, la minocycline et les composés appartenant à la classe des imidazoles tels que l'éconazole, le kétoconazole ou le miconazole ou leurs sels, les esters d'acide nicotinique, dont notamment le nicotinate de tocophérol, le nicotinate de benzyle et les nicotinates d'alkyles en C1-C6 comme les nicotinates de méthyle ou d'hexyle. Les anti-inflammatoires peuvent être choisis parmi les antiinflammatoires stéroïdiens 55 comme les glucocorticoïdes, les corticostéroïdes (par exemple: l'hydrocortisone) et les antiinflammatoires non stéroïdiens comme l'acide glycyrrhétinique et l'abisabolol, la benzydamine, l'acide salicylique et les composés décrits dans EP 0770399, WO 94/06434 et FR 2 268523. Les rétinoïdes peuvent être choisis parmi l'isotrétinoïne, l'acitrétine, le tazarotène, le rétinal et l'adapalène. Comme autres composés actifs additionnels pour favoriser la pousse et/ou limiter la chute des fibres kératiniques comme les cheveux et les cils, utilisables en association avec le composé de formule (I), salifié ou non, solvaté ou non, on peut citer l'aminexil, le 6-0-[(9Z,12Z)-octadéca-9,12diènoyl]hexapyranose, le chlorure de benzalkonium, le chlorure de benzéthonium, le phénol, I'cestradiol, le maléate de chlorphéniramine, les dérivés de chlorophylline, le cholestérol, la cystéine, la méthionine, le menthol, l'huile de menthe poivrée, le panthoténate de calcium, le panthénol, le résorcinol, les activateurs de la protéine kinase C, les inhibiteurs de la glycosidase, les inhibiteurs de glycosaminoglycanase, les esters d'acide pyroglutamique, les acides hexosaccharidiques ou acylhexosaccharique, les éthylènes aryl substitués, les amino-acides N-acylés, les flavonoïdes, les dérivés et analogues d'ascomycine, les antagonistes d'histamine, les saponines, les inhibiteurs de protéoglycanase, les agonistes et antagonistes d'estrogènes, les pseudotèrines, les cytokines et les promoteurs de facteurs de croissance, les inhibiteurs d'IL-1 ou d'IL-6, les promoteurs d'IL-10, les inhibiteurs de TNF, les benzophénones et I'hydantoïne, l'acide rétinoïque; les vitamines comme la vitamine D, les analogues de la vitamine B12, le panthoténol; les triterpènes comme l'acide ursolique et les composés décrits dans US 5529769, US 5468888, US 5631282; les agents antiprurigineux comme la thénaldine, la triméprazine ou la cyproheptadine; les antiparasitaires, en particulier le métronidazole, le crotamiton ou les pyréthrinoïdes; les agents antagonistes de calcium, comme la cinnarizine, le diltiazem, la nimodipine, vérapamil, I'alvérine et la nifédipine; les hormones telles que I'estriol ou ses analogues, la thyroxine et ses sels, la progestérone; les agonistes du récepteur FP (récepteur aux prostaglandines du type F) tels que le latanoprost, l'acide (5E)-7-{(1 R,2R,3R,5S)-3,5-dihydroxy-2[(3R)-3-hydroxy-5-phényl pentyl]cyclopentyl}hept-5-énoique, le bimatoprost, le travoprost, I'unoprostone et le butaprost; leurs mélanges. Avantageusement, la composition selon l'invention comprend au moins un inhibiteur de la 15-PGDH tel que défini précédemment et au moins une prostaglandine ou un dérivé de prostaglandine comme par exemple les prostaglandines de la série 2 dont notamment PGF2-a et PGE2 sous forme saline ou ester (exemple les isopropyl esters), leurs dérivés comme le 16, 16 diméthyl PGE2, le 17 phényl PGE2, le 16,16 diméthyl PGF2-a, le 17 phényl PGF2-a les prostaglandines de la série 1 comme le 11 déoxy prostaglandine El, le 1 déoxy prostaglandine El sous forme saline ou ester, leurs analogues notamment le latanoprost, l'acide (5E)-7-{(1 R,2R, 3R,5S)-3,5-dihydroxy-2-[(3R)-3-hydroxy-5-phénylpentyl]cyclopentyl} hept-5énoique, le viprostol, le bimatoprost, le cloprosténol le travoprost, le fluprosténol, le cloprosténol, le butaprost, l'unoprostone, le misoprostol, leurs sels ou leurs esters. De manière préférée, la composition contient au moins un agoniste non prostanoïque des récepteurs EP2 et/ou EP4 notamment tel que décrit dans EP 1175892. On peut également envisager que la composition comprenant au moins le composé de formule (I), salifié ou non, solvaté ou non, soit sous forme liposomée, telle que notamment décrite dans le document WO 94/22468. Ainsi, le composé encapsulé dans les liposomes peut être délivré sélectivement au niveau du follicule pileux. La composition selon l'invention peut être appliquée sur les zones alopéciques du cuir chevelu et sur les cheveux d'un individu, et éventuellement laissée en contact plusieurs heures et éventuellement rincée. On peut, par exemple, appliquer la composition contenant une quantité efficace d'un composé de formule (I), salifié ou non, solvaté ou non, le soir, garder celle-ci au contact toute la nuit et éventuellement effectuer un shampooing le matin. Ces applications peuvent être renouvelées quotidiennement pendant un ou plusieurs mois suivant les individus. Avantageusement, dans le procédé selon l'invention, on applique sur les zones à soigner ou traiter du cuir chevelu entre 5 et 500 pL d'une solution ou composition telle que définie précédemment, comprenant de 0, 001% à 5 % d'inhibiteur de la 15-PGDH. On va maintenant donner à titre d'illustration des exemples de réalisation de l'invention qui ne sauraient limiter en aucune façon sa portée. EXEMPLES Exemple 1: Synthèse de 5-f5-(3-trifluorométhvl-phénvl)-furan-2vlméthvllthiazolidine-2,4-dione (composé 2) Dans un tricol, sous flux d'argon, 500mg (1.47mmol, 1éq) de 5-[5-(3-trifluorométhylphényl)-furan-2ylméthylène]-thiazolidine-2,4-dione sont dissous dans 2mL de THF anhydre et 2mL de pyridine sur KOH sont ajoutés. L'addition de 1.71ml de borohydrure de lithium se fait très doucement (effervescence et augmentation de température). 14 Le milieu réactionnel est chauffé à 65 C pendant 3 heures. Le mélange est homogène. Le milieu est laissé à température ambiante puis il est versé lentement sur une solution d'acide chlorhydrique 1 N refroidi. Le milieu est alors extrait 2 fois par de l'acétate d'éthyle. Les phases organiques réunies sont lavées à l'eau, séchées avec du sulfate de sodium, filtrées et concentrées au maximum. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie sur gel de silice (éluant = dichlorométhane). On obtient le composé attendu sous forme de poudre. Résultats: Aspect: poudre beige clair Masse = 84mg Rendement= 17% Point de fusion = 138 C Masse moléculaire = 341 g.mol_, Analyses: Les spectres RMN et de masse sont conformes à la structure attendue. Exemple 2: Synthèse de 5-{F5-(3-chlorophenvl)-2-furvllmethvl}-1,3thiazolidine-5 2,4-dione (composé 3) Le mode opératoire est identique à celui de l'exemple 1. Le résidu est purifié par 10 chromatographie sur gel de silice (éluant dichlorométhane). On obtient le composé attendu sous forme de poudre. Résultats: Aspect: poudre Masse= 114mg Rendement= 6% Point de fusion = 104 C Masse moléculaire = 307g.mol-1 Analyses: Les spectres RMN et de masse sont conformes à la structure attendue. Analyses élémentaires: Théorie C H N O S Cl 54.60% 3.30% 4.60% 15.60% 10. 40% 11.50% Analyse C H N O S Cl 54.32% 3.17% 4.55% 16.13% 10.51 % 10.85%Exemple 3 de synthèse de 5-({5-f4-(trifluoromethvl)phenvllthien-2-vl} methyl)-1,3-thiazolidine-2, 4-dione (composé 5) Cl Le mode opératoire est identique à celui de l'exemple 1. Une purification sur gel de silice est réalisée (éluant: gradient heptane/ acétate d'éthyle: 80/20 jusque 50/50). On obtient le composé attendu sous forme de poudre. Résultats: to Aspect: poudre beige clair Masse= 79 mg Rendement= 15% Masse moléculaire = 357g.mo1_, Analyses: Les spectres RMN et de masse sont conformes à la structure attendue. Exemple 4 de synthèse du composé acide 4-{5-F(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-520 yl)methyll-2-furyl}benzoïque (composé 1) COOH Le mode opératoire est identique à celui de l'exemple 1. Analyses: Les spectres RMN et de masse sont conformes à la structure attendue. Exemple 5 de synthèse du composé disel de sodium de l'acide 4-5-[(2,4dioxo-1,3-thiazolidin-5-vl)méthyll-2-furvl benzoïque (composé 10) (composé 10) O O + 2 Na 2,12 g du composé 1 sont places dans 20 mL d'eau. 6,7 mL d'une solution de soude normale sont ajoutés. Le solide se dissout. Après 30 minutes d'agitation, la solution est versée sur de l'acétone. Un solide se forme, est filtré puis séché sous vide. Ce solide qui contient de l'acétone est mis en solution dans l'eau puis mis à sec. Le résidu est agité dans l'Ethanol pendant 16 h, puis filtré et séché. lo Aspect: poudre Masse= 1,68 g Rendement= 69% Masse moléculaire = 361 g. mol_, Analyses: Les spectres RMN et de masse sont conformes à la structure attendue. EXEMPLE 6: Mise en évidence des propriétés inhibitrices spécifiques de la 15-PGDH du composé 1: Test sur 15-PGDH de type 1: L'enzyme 15-PGDH est obtenue comme décrit dans la demande FR 02/05067 déposée au nom de L'Oréal, en suspension dans un milieu adapté à une concentration de 0,3 mg/mL puis bloquée à 80 C. Pour les besoins du test, cette suspension est décongelée et stockée dans de la glace. Par ailleurs on prépare un tampon Tris 100 mM, pH = 7,4, contenant 0,1 mM de dithiothréitol (D5545, Sigma-Aldrich, Lisle D'Abeau Chesne, BP 701, 38297, Saint Quentin Fallavier), 1,5 mM de [3-NAD (N6522, Sigma-Aldrich, Lisle D'Abeau Chesne, BP 701, 38297, Saint Quentin Fallavier), 50 pM de Prostaglandine E2 (P4172, Sigma-Aldrich, Lisle D'Abeau Chesne, BP 701, 38297, Saint Quentin Fallavier). Dans la cuve d'un spectrophotomètre (Perkin-Elmer, Lambda 2) thermostaté à 37 C, dont la longueur d'onde de mesure est réglée à 340 nm, sont introduits 0,965 ml de ce tampon (préalablement porté à 37 C). 0,035 mL de suspension enzymatique à 37 C sont introduits dans la cuve concomitamment à l'enregistrement (correspondant à une augmentation de la densité optique à 340 nm). La vitesse maximale de réaction est relevée. Les valeurs essais (contenant le composé 1)) sont comparées à la valeur témoin (sans composé 1) ; les résultats indiqués représentent soit le pourcentage d'inhibition de l'activité enzymatique de 15-PGDH pour une concentration donnée de composé de formule (I), soit la concentration à laquelle le composé 1 réduit de 50% l'activité enzymatique de 15-PGDH, à savoir IC5odhÉ Les résultats sont donnés dans le tableau ci-après. Composé IC50dh O H O s pM O (composé 1) COOH O N 8,2 pM O s F3C O (composé 2) O N 5,2 pM O s Cl O (composé 3) O N 4,6 pM O s EtOOC O (composé 4) Il ressort que les composés 1 à 4 selon l'invention sont des inhibiteurs de 15-PGDH de type 1. Les compositions ci-après sont obtenues par les techniques habituelles couramment utilisées dans le domaine cosmétique ou pharmaceutique. EXEMPLE 4: Lotion capillaire Composé 1 1,00 g Propylène glycol 30,00 g Alcool éthylique 40,00 g Eau qsp 100,00 g On applique cette lotion sur le cuir chevelu, une à deux fois par jour, à raison d'1 ml par application, en massant légèrement le cuir chevelu pour faire pénétrer l'actif. La chevelure est ensuite séchée à l'air libre. Cette lotion permet de diminuer la chute des cheveux et de favoriser leur repousse. Elle permet aussi d'améliorer l'aspect des cheveux. EXEMPLE 5: Lotion capillaire Composé 1 1,00 g Propylène glycol 30,00 g Alcool éthylique 40,00 g - Eau qsp 100,00 g On applique cette lotion sur le cuir chevelu, une à deux fois par jour, à raison d'l ml par application, en massant légèrement le cuir chevelu pour faire pénétrer l'actif. La chevelure est ensuite séchée à l'air libre. Cette lotion permet de diminuer la chute des cheveux et de favoriser leur repousse. Elle permet aussi d'améliorer l'aspect des cheveux. EXEMPLE 6: Mascara cire/eau Cire d'abeilles 6,00 % Cire de paraffine 13, 00 % Huile de jojoba hydrogénée 2,00 % Polymère filmogène hydrosoluble 3, 00 % Stéarate de triéthanolamine 8,00 % Composé 1 1,00 % Pigment noir 5, 00 % Conservateur qs 100,00% Eau qsp Ce mascara s'applique sur les cils comme un mascara classique avec une brosse à mascara. EXEMPLE 7: Lotion capillaire Composé 1 0,10 g Latanoprost 0,10 g Propylène glycol 30,00 g Alcool éthylique 40,00 g Eau qsp 100,00 g On applique cette lotion sur le cuir chevelu, une à deux fois par jour, à raison d'l ml par application, en massant légèrement le cuir chevelu pour faire pénétrer l'actif. La chevelure est ensuite séchée à l'air libre. Cette lotion permet de diminuer la chute des cheveux et de favoriser leur repousse. Elle permet aussi d'améliorer l'aspect des cheveux. EXEMPLE 8: Lotion capillaire Acide (5E)-7-{(1 R,2R,3R,5S)-3,5-dihydroxy-2[(3R)-3- 0,10 g hydroxy-5-phényl pentyl]cyclopentyl}hept-5-énoique Composé 1 0,10 g Propylène glycol 30,00 g Alcool éthylique 40,00 g Eau qsp 100,00 g On applique cette lotion sur le cuir chevelu, une à deux fois par jour, à raison d'l ml par application, en massant légèrement le cuir chevelu pour faire pénétrer l'actif. La chevelure est ensuite séchée à l'air libre. Cette lotion permet de diminuer la chute des cheveux et de favoriser leur repousse. Elle permet aussi d'améliorer l'aspect des cheveux. lo
L'invention a pour objet de nouveaux composés phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-diones ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-diones ainsi que leurs sels ou leurs solvates de formule suivante : et leurs utilisations pour stimuler ou induire la pousse des fibres kératiniques et/ou freiner leur chute et/ou augmenter leur densité et/ou améliorer leur aspect.L'invention a également pour objet une composition de soin ou de maquillage des fibres kératiniques, contenant une quantité efficace d'un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou bien l'un de ses sels ou de ses solvatesPlus spécialement, l'invention a trait à une composition de soin ou de maquillage des cheveux ou des cils, destinée à induire et/ou stimuler leur croissance et/ou freiner leur chute et/ou augmenter leur densité et/ou améliorer leur aspect.
1. Composés phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-diones ou phényl-thiénylméthyl-5 thiazolidine-2,4-diones et leurs sels et/ou leurs solvates répondant à la structure suivante: a) X désigne O ou S; b) A, désigne: 1) un atome d'hydrogène; 2) un groupe alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes Z, ; c) les radicaux A2, A3, A4, A5, identiques ou différents, désignent: 1) un atome d'hydrogène; 2) un groupe alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes Z, ; 3) un cycle hydrocarboné de 3 à 7 atomes, saturé ou insaturé, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes Z, ; 4) un groupe Z, ; d) p est compris entre 0 et 5 inclus et dans le cas où n>1, les substituants A5 peuvent 25 être identiques ou différents; e) Z, désigne 1) un halogène comme F, Cl, Br, 2) un groupe choisi parmi CF3, OCF3, CN, NO2, OZ2, OCOZ2, OCONZ2Z'2, SZ2, SCOZ2, SCONZ2Z'2, SCSOZ2, SCSNZ2Z'2, NZ2Z'2, NZ2C(=NZ'2)NZ"2Z"'2, NZ2SO2Z'2, COZ2, COOZ2, CONZ2Z'2, CSZ2, CSNZ2Z'2 SO3Z, SO2NZ2Z'2, SO2Z2, SiZ2Z'2Z"2, Si(OZ2)(OZ'2)OZ"2; 3) un groupe alkyle en C1-C20, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, 4) un cycle de 4 à 15 atomes, saturé ou insaturé, contenant éventuellement au moins un hétéroatome parmi O, N, S, éventuellement accolé à un autre cycle, ces cycles étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes OZ2, CF3, halogène, alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, ces cycles pouvant en outre comporter une fonction carbonyle ou thiocarbonyle; f) les radicaux Z2, Z'2, Z"2 et Z"'2 indépendamment désignent: 1) un atome d'hydrogène; 2) un groupe alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes Z3; 3) un cycle de 4 à 15 atomes, saturés ou insaturés, contenant éventuellement au moins un hétéroatome parmi O, N, S, éventuellement accolé à un autre cycle, ces cycles étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes Z3; ce cycle étant avantageusement un phényle; Lorsque A5 est CH2, Z2 et Z'2 sont différents de H et Me g) le radical Z3 représente: 1)ungroupeZ4; 2) un groupe alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes Z4; 3) un cycle de 4 à 15 atomes, saturés ou insaturés, contenant éventuellement au moins un hétéroatome parmi O, N, S, éventuellement accolé à un autre cycle, ces 15 cycles étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes Z4; h) Z4 représente: 1) un halogène comme F, Cl, Br, 2) un des groupes CF3, OCF3, CN, NO2, OZS, OCOZ5, OCONZ5Z'5, SZ5, SCOZ5, SCONZ5Z'5, SCSOZ5, SCSNZ5Z'5, NZ5Z'5, NZ5COZ'5, NZSCONZ'SZ"5, NZSC(=NZ'S)NZ"5Z"'S, NZ5SO5Z'S, COZS, COOZS, CONZSZ'S,CSZS, CSNZSZ'S, SO3Z, SO2NZ5Z'S, SO2Z5, SiZ5Z'5Z"5, SI(OZ5)(OZ'5)OZ"5; i) les radicaux Z5, Z'5, Z"5 et Z"'5 indépendamment représentent 1) un atome d'hydrogène 2) un groupe alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, 3) un cycle de 4 à 15 atomes, saturés ou insaturés, contenant éventuellement au moins un hétéroatome parmi O, N, S, éventuellement accolé à un autre cycle, ces cycles étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes CF3, halogène, alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé. 2. Composés selon la 1, pour lesquels les conditions suivantes sont 35 remplies: (a) les radicaux A,, A2, A3, et A4 désignent simultanément hydrogène; (b) p vaut 0, 1 ou 2; (b) le ou les radicaux A5, identiques ou différents, désignent un alkyle en C,-C,o, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié éventuellement substitué par un groupe Z, ou un 40 groupe Z, ; (c) Z, désigne un halogène, CN, NO2, CF3, OZ2, OCOZ2, COOZ2 ou un cycle phényle éventuellement accolé à un autre cycle et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes Z4 tels que définis dans la 4; (d) Z2 désigne hydrogène ou un alkyle en C,-C,o, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié. 3. Composés selon la 1 ou 2, choisis dans le groupe de composés suivants et/ou leurs sels et/ou leurs solvates: Composé Nom O H O S COOH acide 4- 5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5- O yl)méthyl]-2-furyl benzoïque (composé 1) O H O S F3C (composé 2) 5-([5-[3-(trifluorométhyl)phényl]-2-furyl]-méthyl)-1,3thiazolidine-2,4-dione O H Cl (composé 3) 5-{[5-(3-chlorophenyl)-2-furyl]methyl}-1,3-thiazolidine-2, 4-dione O H EtOOC (composé 4) 3-{5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5-yl)methyl]-2-fury)} benzoate d'ethyl Composé Nom O H O s \ (composé 5) 5-({5-[4-(trifluoromethyl)phenyl]thien-2-yl}methyl)-1,3thiazolidine-2,4-dione CF3 O H s HO \ O (composé 6) 5-([5-[3-(hydroxyméthyl)phényl]-2-furyl]- â méthyl)-1, 3-thiazolidine-2,4-dione O H s \ s 5-({5-[3-(hydroxymethyl)phenyl]-2-thienyl}methyl)-1,3-thiazolidine-2, 4-dione HO (composé 7) O H O s \ O 4- 5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5-yl)méthyl]- 2-furyl benzoate d'éthyle COOEt (composé 8) Composé Nom O H >O s \ yl)méthyl]-2-furyl 'benzoïque acide 3H 5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5(composé 9) COON O 2 Na 32 O NCO s i dise) de sodium de l'acide 4H 5-[(2,4-dioxo- (corn posé 10) 1,3thiazolidin-5-yl)méthyl]-2-furyl 'benzoïque IO O H N O s \ s 3-{5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5-yl)methyl]-2- (composé 11) thienyl} benzoate d'éthyle COOEt O H N O s \ s 5-[(5-phenyl-2-thienyl)methyl]-1,3- (composé 12) thiazolidine-2,4dione Composé Nom O H N >O s O (composé 13) 5-[(5-phenyl-2-furyl)methyl]-1,3-thiazolidine-2,4-dione 4. Composés choisis parmi - l'acide 4-5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5-yl) méthyl]-2-furyl 'benzoïque de formule: O H N (composé 1) 4- 5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5-yl)méthyl]-2-(composé 10) ainsi leurs sels et/ou leurs solvates 5. Utilisation d'une quantité efficace d'au moins un phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 4, comme agent pour induire et/ou stimuler la croissance des fibres kératiniques notamment humaines et/ou freiner leur chute et/ou augmenter leur densité. 6. Utilisation cosmétique d'au moins un composé phényl-furyl-méthylthiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 4, COOH - le dise) de sodium de l'acide furyl 'benzoïque de formule: dans une composition cosmétique de soin et/ou de maquillage des fibres kératiniques notamment humaines pour réduire leur chute et/ou augmenter leur densité. 7. Utilisation d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 4, pour la fabrication d'une composition de soin ou de traitement des fibres kératiniques notamment humaines, destinée à induire et/ou stimuler la croissance desdites fibres et/ou freiner leur chute et/ou augmenter leur densité. 8. Utilisation d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 4, comme agent inhibiteur de la 15hydroxy prostaglandine déshydrogénase de type 1, notamment humaine. 9. Utilisation d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 3, pour la fabrication d'une composition de soin ou de traitement des fibres kératiniques notamment humaines, destinée à traiter les désordres liés à la 15-hydroxy prostaglandine déshydrogénase de type 1, notamment humaine. 10. Utilisation selon l'une des 5 à 9, caractérisée en ce que les fibres 25 kératiniques humaines sont les cheveux, les sourcils, les cils, les poils de barbe, de moustache. 11. Utilisation d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2, 4-dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 3, dans une composition cosmétique de soin capillaire d'être humain pour réduire la chute des cheveux et/ou augmenter leur densité et/ou traiter l'alopécie andro-chrono-génétique et/ou traiter l'alopécie d'origine naturelle. 12. Utilisation d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2, 4-dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 3, pour la préparation d'une composition cosmétique capillaire d'être humain, destinée à induire et/ou stimuler la croissance des cheveux et/ou freiner leur chute et/ou augmenter leur densité et/ou traiter l'alopécie androgénique et/ou traiter l'alopécie d'origine naturelle. 13. Utilisation d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2, 4-dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 3, dans une composition cosmétique de soin et/ou de maquillage des cils humains pour induire et/ou stimuler leur croissance et/ou augmenter leur densité. 14. Utilisation d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2, 4-dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et et/ou de ses solvates tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 4, pour la préparation d'une composition de soin ou de traitement des cils humains, destinée à induire et/ou stimuler leur croissance et/ou augmenter leur densité. 15. Utilisation selon l'une quelconque des 5 à 14, caractérisée en ce 55 que le composé de formule (I) ou un mélange de composés de formule (I) est utilisé à une concentration allant de 10-3 à 10 %, de préférence de 10-2 à 2 %, par rapport au poids total de la composition. 16. Utilisation selon l'une des 5 à 15, caractérisée en que la 5 composition est une composition à application topique. 17. Composition de soin et/ou de maquillage des fibres kératiniques, contenant un milieu physiologiquement acceptable et une quantité efficace d'un composé phénylfuryl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiénylméthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 4 18. Composition selon la 17, caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme de crème ou lotion capillaire, de shampooing, d'après-shampooing, de mascara 15 capillaire ou pour cils. 19. Composition selon l'une des 17 ou 18, caractérisée en ce qu'elle est sous forme de solution ou suspension aqueuse, alcoolique ou hydro-alcoolique. 20. Composition selon l'une des 17 à 19, caractérisée en ce qu'elle contient d'autres ingrédients choisis parmi les solvants, les épaississants ou gélifiants de phase aqueuse ou de phase huileuse, les matières colorantes solubles dans le milieu de la composition, les charges, les pigments, les antioxydants, les conservateurs, les parfums, les électrolytes, les neutralisants, les polymères filmogènes, les agents bloqueurs d'U.V., les actifs cosmétiques et pharmaceutiques autres que les composé de formule (I), leurs mélanges. 21. Composition selon l'une des 17 à 20, caractérisée en ce qu'elle contient, en outre, au moins un actif choisi parmi les protéines ou les hydrolysats de protéine, les acides aminés, les polyols, l'urée, l'allantoïne, les sucres et les dérivés de sucre, les vitamines hydrosolubles, les extraits végétaux, les hydroxy-acides; le rétinol et ses dérivés, le tocophérol et ses dérivés, les acides gras essentiels, les céramides, les huiles essentielles, les dérivés de l'acide salicylique, les esters des hydroxy-acides, les phospholipides, leurs mélanges. 22. Composition selon l'une des 17 à 21, caractérisée en ce qu'elle contient au moins un composé actif additionnel favorisant la repousse et/ou limitant la chute des fibres kératiniques. 23. Composition selon la 22, caractérisée en ce que le composé actif additionnel est choisi parmi l'aminexil, le 6-0-(9Z,12Z)octadéca-9,12-diènoyl]hexapyranose, les inhibiteurs de lipoxygénase, les inhibiteurs de bradykinine, les prostaglandines et leurs dérivés, les agonistes ou antagonistes des récepteurs des prostaglandines, les analogues non prostanoïques de prostaglandines, les vasodilatateurs, les antiandrogènes, les cyclosporines et leurs analogues, les antimicrobiens, les anti-inflammatoires, les rétinoïdes, le chlorure de benzalkonium, le chlorure de benzéthonium, le phénol, l'cestradiol, le maléate de chlorphéniramine, les dérivés de chlorophylline, le cholestérol, la cystéine, la méthionine, le menthol, l'huile de menthe poivrée, le panthoténate de calcium, le panthénol, le résorcinol, les activateurs de la protéine kinase C, les inhibiteurs de la glycosidase, les inhibiteurs de glycosaminoglycanase, les esters d'acide pyroglutamique, les acides hexosaccharidiques ou acyl-hexosaccharique, les éthylènes aryl substitués, les amino-acides N-acylés, les flavonoïdes, les dérivés et analogues d'ascomycine, les antagonistes d'histamine, les saponines, les inhibiteurs de protéoglycanase, les agonistes et antagonistes d'estrogènes, les pseudotèrines, les cytokines et les promoteurs de facteurs de croissance, les inhibiteurs d'IL-1 ou d'IL-6, les promoteurs d'IL-10, les inhibiteurs de TNF, les vitamines, les benzophénones, l'hydantoïne, l'acide rétinoïque, les agents antiprurigineux, les antiparasitaires, les antifongiques, les agents antagonistes de calcium, les hormones, les triterpènes, les agents antiandrogènes, les inhibiteurs stéroïdiens ou non stéroïdiens des 5-a-réductases, les agonistes potassiques, les agonistes du récepteur FP, leurs mélanges. 24. Composition selon la 23, caractérisée en ce que le composé actif additionnel est choisi parmi l'aminexil, les agonistes du récepteur FP, les prostaglandines et leurs dérivés et les vasodilatateurs. 25. Composition selon l'une des 22 à 26, caractérisée en ce que le composé actif additionnel est choisi parmi l'aminexil, le minoxidil, le latanoprost, l'acide (5E)-7-{(1 R,2R,3R,5S)-3,5-dihydroxy-2[(3R)-3-hydroxy-5-phénylpentyl]cyclopentyl}-hept-5-énoique, le butaprost, le bimatoprost et le travoprost. 26. Procédé de traitement cosmétique des fibres kératiniques humaines et/ou de la peau d'où émergent lesdites fibres, en vue d'améliorer leur état et/ou leur aspect, caractérisé par le fait qu'il consiste à appliquer sur les fibres kératiniques et/ou la peau, une composition cosmétique comprenant au moins un composé de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 4, à laisser celle-ci en contact avec les fibres kératiniques et/ou la peau d'où émergent lesdites fibres, et éventuellement à rincer lesdites fibres et/ou ladite peau. 27. Procédé de traitement cosmétique des cheveux et/ou du cuir chevelu, caractérisé par le fait qu'il consiste à appliquer sur les cheveux et/ou le cuir chevelu, une composition cosmétique comprenant une quantité efficace d'au moins un composé de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 4, à laisser celle-ci en contact avec les cheveux et/ou le cuir chevelu, et éventuellement à rincer. 28. Procédé de soin cosmétique et/ou de maquillage des cils humains, en vue d'améliorer leur état et/ou leur aspect, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur les cils et/ou les paupières une composition de mascara comprenant au moins un composé de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 4 et à laisser celle-ci au contact des cils et/ou des paupières.
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61Q
C07D 417,A61K 8,A61Q 7,C07D 277,C07D 307,C07D 333
C07D 417/06,A61K 8/49,A61Q 7/02,C07D 277/34,C07D 307/54,C07D 333/14
FR2892628
A1
COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT AU MOINS UN POLYMERE FIXANT PARTICULIER ET AU MOINS UN POLYMERE SULFONE
20,070,504
La présente invention concerne une composition cosmétique pour le traitement des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant au moins un polymère fixant particulier et au moins un polymère sulfoné, une utilisation de cette composition pour la mise en forme et/ou le maintien de la coiffure ainsi qu'un procédé de traitement cosmétique la mettant en oeuvre. Dans le domaine du coiffage, en particulier parmi les produits capillaires destinés à la mise en forme et/ou au maintien de la coiffure, les compositions capillaires sont généralement constituées d'une solution le plus souvent alcoolique ou aqueuse et d'un ou de plusieurs polymères fixants en mélange avec divers adjuvants cosmétiques. Ces compositions peuvent se présenter sous forme de gels ou de mousses capillaires qui sont généralement appliquées sur des cheveux mouillées avant d'effectuer un brushing ou un séchage. En particulier, les gels capillaires sont notamment constitués d'un ou de plusieurs polymères épaississants ou agents gélifiants en association avec un ou plusieurs polymères fixants qui ont le plus souvent pour fonction de former un film à la surface des fibres kératiniques à fixer afin de réaliser des soudures entre celles-ci. Ces gels capillaires doivent de préférence présenter une texture glissante qui leur permet de s'étaler facilement sur la chevelure sans laisser une sensation collante ou de frein lors de l'application. Par ailleurs, ces gels capillaires doivent de préférence présenter également une texture fondante qui leur permet d'être plus facilement absorbé à la surface de la chevelure. Cependant, l'association de polymères fixants avec un ou plusieurs polymères épaississants ou agents gélifiants dans des gels capillaires donne lieu, plus ou moins rapidement, à la formation de résidus inesthétiques sur la chevelure issus de la dégradation partielle des soudures. Il existe donc un réel besoin de trouver des compositions cosmétiques, notamment pour le coiffage, qui permettent de minimiser la formation de résidus inesthétiques sur les cheveux, tout en leur conférant un niveau élevé de fixation pour obtenir une mise en forme et/ou un maintien de la coiffure satisfaisant. De manière surprenante et avantageuse, la Demanderesse vient de découvrir qu'en associant un polymère fixant particulier et un polymère sulfoné comportant au moins un motif dérivé d'un monomère à insaturation éthylénique à groupement sulfonique, il était possible de minimiser la formation des agrégats sur la chevelure et d'obtenir des propriétés cosmétiques satisfaisantes. Par ailleurs, une telle association permet également d'obtenir un gel de coiffage qui présente une texture satisfaisante, c'est-à-dire une texture fondante et glissante. La présente invention a donc notamment pour objet une composition cosmétique pour le traitement des fibres, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant une telle association. Un autre objet de la présente invention consiste en une utilisation de la composition selon l'invention pour la mise en forme et/ou le maintien de la coiffure. L'invention concerne également un dispositif aérosol comprenant une composition cosmétique selon l'invention. Un autre objet encore est un procédé de traitement cosmétique mettant en oeuvre la composition selon l'invention D'autres objets, caractéristiques, aspects et avantages de l'invention apparaîtront encore plus clairement à la lecture de la description et des exemples qui suivent. Selon l'invention, la composition cosmétique pour le traitement des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprend, dans un milieu cosmétiquement acceptable : - au moins un polymère fixant anionique comprenant au moins en tant que monomères un vinyl lactame, un acide carboxylique à insaturation éthylénique et un acrylate ou un méthacrylate d'alkyle, la portion alkyle comportant au moins 6 atomes de carbone, et - au moins un polymère sulfoné partiellement ou totalement neutralisé, comprenant au moins un motif dérivé d'un monomère à insaturation éthylénique à groupement sulfonique. Par polymère fixant, on entend tout polymère permettant de conférer une forme ou de maintenir une forme ou une coiffure donnée. L'acide carboxylique à insaturation éthylénique est choisi de préférence parmi l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide itaconique ou l'acide crotonique. De préférence l'acide carboxylique à insaturation éthylénique est l'acide acrylique ou méthacrylique. Encore plus préférentiellement, cet acide carboxylique à insaturation éthylénique est l'acide acrylique. Le vinyl lactame est en particulier la vinyl pyrrolidone. L'acrylate ou le méthacrylate d'alkyle comportant au moins 6 atomes de carbone, est de préférence un ester acrylique ou méthacrylique comprenant un radical alkyle comportant de 8 à 18 atomes de carbone. Les radicaux alkyle sont choisis de préférence parmi les radicaux 2-éthyl hexyle, octyle, lauryle et stéaryle. Ces polymères peuvent être éventuellement réticulés. Les polymères fixants anioniques utilisables dans la composition selon l'invention peuvent être préparés par exemple selon le procédé décrit dans le brevet US 5 015 708. Un polymère particulièrement préféré est le polymère commercialisé sous la dénomination Acrylidone LM par la société ISP qui est un terpolymère de vinylpyrrolidone (68% en poids) / d'acide acrylique (23% en poids) et de méthacrylate de lauryle (9% en poids). Le(s) polymère(s) fixant(s) anionique(s) à base de vinyl lactame, d'acide carboxylique à insaturation éthylénique et d'acrylate ou de méthacrylate d'alkyle est ou sont notamment présent(s) dans la composition à une concentration allant de 0,05 à 30% en poids, de préférence à une concentration allant de 0,1 à 20% en poids, et encore plus préférentiellement à une concentration allant de 0,5 à 10% en poids, par rapport au poids total de la composition. Par monomère à insaturation éthylénique à groupement sulfonique, on entend au sens de la présente invention un monomère possédant au moins une double liaison et porteur dans sa structure d'un groupement SO3X (avec X désignant un hydrogène ou des ions d'un métal alcalin, ou alcalino terreux ou des ions ammonium ou encore des ions issus d'une amine organique). Les monomères à insaturation éthylénique à groupement sulfonique sont choisis notamment parmi l'acide vinylsulfonique, l'acide styrènesulfonique, les acides (méth)acrylamido(C1-C22) alkylsulfoniques, les acides N-(C1-C22)alkyl(méth)acrylamido(Ci-C22) alkylsulfoniques comme l'acide undécyl-acrylamido-méthane- sulfonique ainsi que leurs formes partiellement ou totalement neutralisées. De préférence, les monomères à insaturation éthylénique sont choisis parmi les acides (méth)acrylamido(C1-C22) alkylsulfoniques tels que par exemple l'acide acrylamido-méthane-sulfonique, l'acide acrylamido-éthane-sulfonique, l'acide acrylamido-propane-sulfonique, l'acide 2-acrylamido-2-méthylpropane-sulfonique, l'acide méthacrylamido-2-méthylpropane-sulfonique, l'acide 2-acrylamido-n-butane-sulfonique, l'acide 2-acrylamido-2,4,4-triméthylpentanesulfonique, l'acide 2-méthacrylamido-dodécyl-sulfonique, l'acide 2-acrylamido-2,6-diméthyl-3-heptane-sulfonique ainsi que leurs formes partiellement ou totalement neutralisées. Avantageusement, on utilisera l'acide 2-acrylamido-2-méthylpropane-sulfonique (AMPS) ainsi que ses formes partiellement ou totalement neutralisées. Les polymères sulfonés selon l'invention peuvent être réticulés ou non-réticulés. De préférence, on choisit des polymères sulfonés réticulés. Par partiellement neutralisé, on entend au sens de la présente invention des groupes sulfoniques sous forme salifiée présents dans le polymère sulfoné à raison de 1 % à 99 %. De façon préférentielle, les polymères sulfonés conformes à l'invention sont neutralisés partiellement ou totalement par une base minérale (soude, potasse, ammoniaque) ou une base organique telle que la mono-, di- ou tri-éthanolamine, un aminométhylpropanediol, la N-méthyl-glucamine, les acides aminés basiques comme l'arginine et la lysine, et les mélanges de ces composés. Avantageusement, les polymères sulfonés sont neutralisés à au moins 90 % c'est-à-dire qu'ils comportent au moins 90 % de groupes sulfoniques sous forme salifié. De préférence, le ou les polymères sulfonés sont des polymères poly(acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique) réticulés et neutralisés à au moins 90 %. Les polymères poly(acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique) réticulés et neutralisés à au moins 90 % comprennent : (a) de 90 à 99,9 % en poids de motifs de formule générale (I) suivante ONHCH3 C ùCH2SO3 X+ CH3 (I) dans laquelle X+ est un proton, un cation de métal alcalin, un cation alcalino-terreux ou l'ion ammonium ; (b) de 0,01 à 10 % en poids de motifs réticulants provenant d'au moins un monomère ayant au moins deux doubles-liaisons oléfiniques ; les proportions en poids étant définis par rapport au poids total du polymère. De préférence, les polymères poly(acide 2-acrylamido 2- méthylpropane sulfonique) réticulés et neutralisés à au moins 90 % comprennent de 98 à 99,5 % en poids de motifs de formule (I) et de 0,2 à 2 % en poids de motifs réticulants. Plus particulièrement, 90 à 100 % mole des cations sont des cations NH4+ et 0 à 10 % mole sont des protons. Les monomères de réticulation ayant au moins deux doubles liaisons oléfiniques peuvent être choisis par exemple parmi le divinylbenzène, l'éther diallylique, le dipropylèneglycol-diallyléther, les polyglycol-diallyléthers, le triéthylèneglycol-divinyléther, 1'hydroquinone-diallyl-éther, le di(méth)acrylate de d'éthylèneglycol ou de tétraéthylèneglycol, le triméthylol propane triacrylate, le méthylène-bis-acrylamide, le méthylène-bis-méthacrylamide, la triallylamine, le triallylcyanurate, le diallylmaléate, la tétraallyléthylènediamine, le tétra-allyloxy-éthane, le triméthylolpropane-diallyléther, le (méth)acrylate d'allyle, les éthers allyliques d'alcools de la série des sucres, ou d'autres allyl- ou vinyléthers d'alcools polyfonctionnels, ainsi que les esters allyliques des dérivés de l'acide phosphorique et/ou vinylphosphonique, ou les mélanges de ces composés. On utilisera plus particulièrement le méthylène-bis-acrylamide, le méthacrylate d'allyle ou le triméthylol propane triacrylate (TMPTA). Les polymères poly(acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique) réticulés et neutralisés à au moins 90 % présentent une viscosité mesurée au viscosimètre Brookfield, mobile 4, à une vitesse de rotation de 100 tours/minutes, dans une solution d'eau à 2 % et à 25 C, supérieure ou égale à 1000cps. De préférence, les polymères poly(acide 2-acrylamido 2-méthyl propane sulfonique) réticulés présentent une viscosité mesurée au viscosimètre Brookfield, mobile 4, à une vitesse de rotation de 100 tours/minutes, dans une solution d'eau à 2 % et à 25 C, allant de 5000 à 40000cps et plus particulièrement de 6500à 35000 cps. Les polymères sulfonés utilisables dans la composition cosmétique conforme à l'invention peuvent être également choisis parmi les polymères amphiphiles statistiques d'AMPS modifiés par réaction avec une n-monoalkylamine ou une di-n-alkylamine en C6-C22, et tels que ceux décrits dans la demande de brevet W000/31154 (faisant partie intégrante du contenu de la description). Ces polymères peuvent également contenir en outre d'autres motifs dérivés de monomères hydrophiles à insaturation éthylénique ne comportant pas de chaîne grasse. Ces monomères à insaturation éthylénique ne comportant pas de chaîne grasse peuvent être choisis par exemple parmi les acides (méth)acryliques, leurs dérivés alkyl substitués en f3 ou leurs esters obtenus avec des monoalcools ou des mono- ou poly- alkylèneglycols, les (méth)acrylamides, la vinylpyrrolidone, l'anhydride maléique, l'acide itaconique ou l'acide maléique ou les mélanges de ces composés. Les polymères sulfonés peuvent être choisis parmi les copolymères amphiphiles d'AMPS et d'au moins un monomère hydrophobe à insaturation éthylénique comportant au moins une partie hydrophobe ayant de 6 à 50 atomes de carbone, plus préférentiellement de 6 à 22 atomes de carbone, plus préférentiellement encore de 6 à 18 atomes de carbone, plus particulièrement de 10 à 18 atomes de carbone et plus particulièrement encore de 12 à 18 atomes de carbone. Ces mêmes copolymères peuvent contenir en outre un ou plusieurs motifs dérivés de monomères éthyléniquement insaturés ne comportant pas de chaîne grasse tels que les acides (méth)acryliques, leurs dérivés alkyl substitués en f3 ou leurs esters obtenus avec des monoalcools ou des mono-ou poly- alkylèneglycols, les (méth)acrylamides, la vinylpyrrolidone, l'anhydride maléique, l'acide itaconique ou l'acide maléique ou les mélanges de ces composés. Ces copolymères sont décrits notamment dans la demande de brevet EP-A-750899, le brevet US 5089578 et dans les publications de Yotaro Morishima suivantes : Self-assembling amphiphilic polyelectrolytes and their nanostructures - Chinese Journal of Polymer Science Vol. 18, N 40, (2000), 323-336. Miscelle formation of random copolymers of sodium 2-(acrylamido)-2-methylpropanesulfonate and a non-ionic surfactant macromonomer in water as studied by fluorescence and dynamic light scattering - Macromolecules 2000, Vol. 33, N 10 - 3694-3704 ; Solution properties of miscelle networks formed by non-ionic moieties covalently bound to an polyelectrolyte : sait effects on rheological behavior - Langmuir, 2000, Vol.16, N 12, 5324-5332 ; Stimuli responsive amphiphilic copolymers of sodium 2-(acry1amido)-2-methyl propanesu1fonate and associative macromonomers -Polym. Preprint, Div. Polym. Chem. 1999, 40(2), 220-221 . Les monomères hydrophobes à insaturation éthylénique de ces copolymères particuliers sont choisis de préférence parmi les acrylates ou les acrylamides de formule (II) suivante : R1 ùCH2 C 0=C Y [ CH2ùCH(R3)ù01. R2 (Il) dans laquelle RI et R3, identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C6 (de préférence méthyle) ; Y désigne O ou NH ; R2 désigne un radical hydrocarboné hydrophobe comportant au moins de 6 à 50 atomes de carbone, plus préférentiellement de 6 à 22 atomes de carbone, plus préférentiellement encore de 6 à 18 atomes de carbone, plus particulièrement de 10 à 18 atomes de carbone et plus particulièrement encore de 12 à 18 atomes de carbone ; x désigne un nombre de moles d'oxyde d'alkylène et varie de 0 à 100. Le radical R2 est choisi de préférence parmi les radicaux alkyles en C6-C 18 linéaires (par exemple n-hexyle, n-octyle, n-décyle, n-hexadécyle, n-dodécyle), ramifiés ou cycliques (par exemple cyclododécane (C12) ou adamantane (C(o)) ; les radicaux alkylperfluorés en C6-C 18 (par exemple le groupement de formule ù (CH2)2-(CF2)9-CF3) ; le radical cholestéryle (C27) ou un reste d'ester de cholestérol comme le groupe oxyhexanoate de cholestéryle ; les groupes polycycliques aromatiques comme le naphtalène ou le pyrène. Parmi ces radicaux, on préfère plus particulièrement les radicaux alkyles linéaires et plus particulièrement le radical ndodécyle. Selon une forme particulièrement préférée de l'invention, le monomère de formule (II) comporte au moins un motif oxyde d'alkylène (x1) et de préférence une chaîne polyoxyalkylénée. La chaîne polyoxyalkylénée, de façon préférentielle, est constituée de motifs oxyde d'éthylène et/ou de motifs oxyde de propylène et encore plus particulièrement constituée de motifs oxyde d'éthylène. Le nombre de motifs oxyalkylénés varie en général de 3 à 100 et plus préférentiellement de 3 à 50 et encore plus préférentiellement de 7 à 25. Parmi ces polymères, on peut citer : - les copolymères réticulés ou non réticulés, neutralisés ou non, comportant de 15 à 60 % en poids de motifs AMPS et de 40 à 85% en poids de motifs (C8-C16)alkyl(méth)acrylamide ou de motifs (C8-C16)alkyl(méth)acrylate par rapport au polymère, tels que ceux décrits dans la demande EP-A750 899 ; -les terpolymères comportant de 10 à 90% en mole de motifs acrylamide, de 0,1 à 10% en mole de motifs AMPS et de 5 à 80% en mole de motifs n-(C6-C18)alkylacrylamide, tels que ceux décrits dans le brevet US-5089578. On peut également citer les copolymères non réticulés d'AMPS partiellement ou totalement neutralisé et de méthacrylate de dodécyle ainsi que les copolymères non-réticulés ou réticulés d'AMPS partiellement ou totalement neutralisé et de ndodécylméthacrylamide, tels que ceux décrits dans les articles de Morishima cités ci-dessus. On citera plus particulièrement les copolymères constitués de motifs acide 2-acrylamido-2-méthylpropane-sulfonique (AMPS) de formule (I) suivante : (I) dans laquelle X+ est un proton, un cation de métal alcalin, un cation alcalino-terreux ou l'ion ammonium, et de motifs de formule (III) suivante : R1 ùCH2 C 0=C O [CH2-CH2-O ] R4 x dans laquelle x désigne un nombre entier variant de 3 à 100, de préférence de 5 à 80 et plus préférentiellement de 7 à 25 ; RI a la même signification que celle indiquée ci-dessus dans la formule (I) et R4 désigne un alkyle linéaire ou ramifié en C6-C22 et plus préférentiellement en C,0-C22. Les polymères particulièrement préférés sont ceux pour lesquels x = 25 , RI désigne le méthyle et R4 représente le n-dodécyle ; ils sont décrits dans les articles de Morishima mentionnés ci-dessus. Les polymères pour lesquels X+ désigne le sodium ou l'ammonium sont plus particulièrement préférés. La concentration molaire en % des motifs de formule (I) et des motifs de formule (III) dans les polymères sulfonés utilisables NH CH3 C ùCH2SO3 X+ CH3 dans la composition cosmétique selon l'invention peut varier entre 0,1 et 99,9 % en moles. De préférence pour les polymères les plus hydrophobes, la proportion molaire en motifs de formule (II) ou (III) varie de 50,1 à 99,9 %, plus particulièrement de 70 à 95% et encore plus particulièrement de 80 à 90%. De préférence pour les polymères peu hydrophobes, la proportion molaire en motifs de formule (II) ou (III) varie de 0,1 à 50%, plus particulièrement de 5 à 25% et encore plus particulièrement de 10 à 20%. Les polymères sulfonés utilisables dans la composition cosmétique conforme à l'invention peuvent être obtenus selon les procédés classiques de polymérisation radicalaire en présence d'un ou plusieurs initiateurs tels que par exemple, l'azobisisobutyronitrile (AIBN), l'azobisdiméthylvaléronitrile, le ABAH (2,2-azobis-[2-amidinopropane] hydrochloride), les peroxydes organiques tels que le peroxyde de dilauryle, le peroxyde de benzoyle, l'hydroperoxyde de tert-butyle, etc..., des composés peroxydés minéraux tels que le persulfate de potassium ou d'ammonium, ou H2O2 éventuellement en présence de réducteurs. Ils sont notamment obtenus par polymérisation radicalaire en milieu tert-butanol dans lequel ils précipitent. Par ailleurs, en utilisant la polymérisation par précipitation dans le tert-butanol, il est possible d'obtenir une distribution de la taille des particules du polymère sulfoné particulièrement favorable pour ses utilisations. La distribution de la taille des particules du polymère peut être déterminée par exemple par diffraction laser ou analyse d'image. Une distribution intéressante pour ce type de polymère sulfoné et déterminée par analyse d'image est la suivante : 60,2% inférieur à 423 microns, 52, 0% inférieur à 212 microns, 26,6% inférieur à 106 microns, 2,6% inférieur à 45 microns et 26,6% supérieur à 850 microns. La réaction peut être conduite à une température comprise entre 10 et 150 C, soit à pression atmosphérique, soit sous pression réduite. Elle peut aussi être réalisée sous atmosphère inerte, et de préférence sous azote. Par exemple, les poly(acide 2-acrylamido 2-méthyl propane sulfonique) réticulés peuvent être obtenus selon un procédé de préparation comprenant les étapes suivantes : (a) on disperse ou on dissout le monomère acide 2-acrylamido 2-méthyl propane sulfonique sous forme libre dans une solution de tertio-butanol ou d'eau et de tertio-butanol ; (b) on neutralise la solution ou la dispersion de monomère acide 2-acrylamido 2-méthyl propane sulfonique obtenue au cours de l'étape (a) par une ou plusieurs bases minérales ou organiques, de préférence de l'ammoniaque NH3, dans une quantité permettant d'obtenir un taux de neutralisation des fonctions acides sulfoniques du polymère allant de 90 à 100 % ; (c) on ajoute à la solution ou dispersion en (b) le ou les monomères réticulants ; (d) on effectue une polymérisation radicalaire classique en la présence d'amorceurs de radicaux libres à une température allant de 10 à 150 C ; le polymère précipitant dans la solution ou la dispersion à base de tertio-butanol. De préférence, le polymère sulfoné ne contient pas de chaîne hydrophobe. Les polymères sulfonés conformes à l'invention sont de préférence présents en une quantité allant de 0,05 % à 20 % en poids, plus préférentiellement entre 0,1 % et 10 % en poids et encore plus préférentiellement de 0,5 % à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition de traitement capillaire. De préférence, le rapport pondéral entre le ou les polymères fixants anioniques de l'invention et le ou les polymères sulfonés de l'invention est supérieur à 1. La composition cosmétique selon l'invention peut comprendre en outre un ou plusieurs adjuvants cosmétiques choisis parmi les polymères fixants autre que ceux de l'invention, les silicones sous forme soluble, dispersées, micro ou nano-dispersées, les agents épaississants non polymériques, des polymères épaississants ou agents gélifiants non sulfonés, les agents tensioactifs cationiques, anioniques, amphotères, non ioniques, les agents conditionneurs de type esters, les agents anti-mousse, les agents hydratants, les agents émollients, les plastifiants, les filtres solaires hydrosolubles et liposolubles, siliconés ou non siliconés, les colorants permanents ou temporaires, les parfums, les peptisants, les conservateurs, les céramides, et pseudo-céramides, les vitamines et les provitamines dont le panthénol, les protéines, les agents séquestrants, les agents solubilisants, les agents alcanisants, les agents anti-corrosion, les corps gras tels que les huiles végétales, animales, minérales et synthétiques, les agents réducteurs ou antioxydants, les agents oxydants. L'homme du métier veillera à choisir les éventuels adjuvants et leur quantité de manière à ce qu'ils ne nuisent pas aux propriétés des compositions de la présente invention. De préférence, le ou les adjuvants cosmétiques sont présents à une concentration allant de 0,001 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. Par milieu cosmétiquement acceptable, on entend un milieu compatible avec les matières kératiniques et en particulier les cheveux. Le milieu cosmétiquement acceptable peut être un milieu alcoolique, aqueux ou hydroalcoolique. Ainsi le milieu peut notamment être constitué uniquement par de l'eau ou de l'alcool ou par un mélange d'eau et d'un ou de plusieurs solvants cosmétiquement acceptables tels que les alcools inférieurs en C1-C4, les polyols, les monoéthers de polyols et leurs mélanges. De préférence, l'alcool est l'éthanol. Les compositions conformes à l'invention peuvent être conditionnées dans un pot, dans un tube, un flacon pompe ou dans un dispositif aérosol usuel en cosmétique. Les agents propulseurs utilisés dans les systèmes aérosols selon l'invention peuvent être choisis parmi l'air, l'azote, le gaz carbonique, le diméthyléther, les alcanes en C3 à C5, le 1,1-difluoroéthane et leurs mélanges. La présente invention concerne également un dispositif aérosol comprenant la composition décrite ci-dessus et un moyen de distribution de cette composition. La présente invention concerne aussi un procédé de traitement cosmétique des cheveux, par exemple de coiffage, qui consiste à appliquer une quantité efficace d'une composition décrite ci-dessus, sur les cheveux secs ou humides, à rincer ou non après un éventuel temps de pose ou après un éventuel séchage. De préférence, la composition selon l'invention se présente sous forme d'un gel présentant une viscosité d'au moins 200 cps mesurée à 25 C avec un rhéomètre RS600 THERMOELECTRON à un taux de cisaillement de De manière générale, la composition cosmétique présente une viscosité comprise 200 et 100000 cps à 25 C, de préférence entre 500 et 50000 cps à 25 C, et encore plus préférentiellement entre 800 et 30000 cps à 25 C à un taux de cisaillement de ls-' pouvant être mesurée à l'aide du rhéomètre RS600 de THERMOELECTRON. La présente invention concerne également l'utilisation d'une composition cosmétique pour la mise en forme et/ou le maintien de la coiffure. L'exemple suivant est donné à titre illustratif et non limitatif de la présente invention. EXEMPLE On prépare le gel de coiffage selon l'invention à partir des composés suivants - Terpolymère vinylpyrrolidone/acide acrylique/ méthacrylate de lauryle, proposé par la société ISP sous la dénomination Acrylidone LM - Poly(acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique) réticulé et neutralisé par de l'ammoniaque, proposé la société CLARIANT sous la dénomination Hostacerin AMPS 1% 0,6 % Conservateurs 15 - Eau qs 100 % qsp 25 Les pourcentages de chacun des composés dans les gels de coiffage selon l'invention sont calculés en poids par rapport au poids total de la composition. On obtient un gel de coiffage ayant une viscosité de 1500 cps à 25 C à un taux de cisaillement de 1s-' qui présente, après séchage, une texture glissante et fondante qui est appliquée facilement sur la chevelure. On constate que la chevelure présente, après séchage, peu voire pas de résidus à la surface de la chevelure. 30
La présente invention concerne une composition cosmétique pour le traitement des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable :- au moins un polymère fixant comprenant au moins en tant que monomères un vinyl lactame, un acide carboxylique à insaturation éthylénique et un acrylate ou un méthacrylate d'alkyle, la portion alkyle comportant au moins 6 atomes de carbone, et- au moins un polymère sulfoné partiellement ou totalement neutralisé, comprenant au moins un motif dérivé d'un monomère à insaturation éthylénique à groupement sulfonique.
1. Composition cosmétique pour le traitement des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, caractérisée par le fait qu'elle comprend, dans un milieu cosmétiquement acceptable, - au moins un polymère fixant anionique comprenant au moins en tant que monomères un vinyl lactame, un acide carboxylique à insaturation éthylénique et un acrylate ou un méthacrylate d'alkyle, la portion alkyle comportant au moins 6 atomes de carbone, et - au moins un polymère sulfoné partiellement ou totalement neutralisé, comprenant au moins un motif dérivé d'un monomère à insaturation éthylénique à groupement sulfonique. 2. Composition cosmétique selon la 1, caractérisée par le fait que l'acide carboxylique insaturé est choisi parmi l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide itaconique ou l'acide crotonique. 3. Composition selon la 1 ou 2, caractérisée par le fait que l'acide carboxylique insaturé est l'acide acrylique. 4. Composition cosmétique selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée par le fait que le vinyl lactame est la vinylpyrrolidone. 5. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que les esters acrylique ou méthacrylique comportent un radical alkyle comportant de 8 à 18 atomes de carbone. 6. Composition cosmétique selon la 5, caractérisée par le fait que les radicaux alkyle des esters acrylique ou méthacrylique sont choisis parmi les radicaux 2-éthylhexyle, octyle, lauryle et stéaryle. 7. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que ledit polymère fixant anionique comprend en tant que monomères de la vinylpyrrolidone, de l'acide acrylique et du méthacrylate de lauryle. 8. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que ledit polymère fixant est présent à une concentration allant de 0,05 à 30 % en poids, de préférence à une concentration allant de 0,1 à 20 % en poids, et encore plus préférentiellement à une concentration allant de 0,5 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 9. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le monomère à insaturation éthylénique à groupement sulfonique est choisi parmi l'acide vinylsulfonique, l'acide styrène sulfonique, les acides (méth)acrylamido(Ci-C22)alkylsulfoniques, les acides N-(CIC22)alkyl(méth)acrylamido(C,-C22)alkylsulfoniques ainsi que leurs formes partiellement ou totalement neutralisées. 10. Composition cosmétique selon la 9, caractérisée par le fait que le monomère à insaturation éthylénique à groupement sulfonique est choisi parmi l'acide acrylamido-méthanesulfonique, l'acide acrylamido-éthane-sulfonique, l'acide acrylamido- propane-sulfonique, l'acide 2-acrylamido-2-méthylpropane- sulfonique , l'acide méthacrylamido-2-méthylpropane-sulfonique, l'acide 2-acryamido-n-butane-sulfonique, l'acide 2-acrylamido-2, 4, 4-triméthylpentane-sulfonique, l'acide 2-méthacrylamido-dodécylsulfonique, l'acide 2-acrylamido-2,6-diméthyl-3-heptane-sulfonique, ainsi que leurs formes partiellement ou totalement neutralisées. 11. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le monomère à insaturation éthylénique à groupement sulfonique est l'acide 2-acrylamido-2-méthylpropane-sulfonique (AMPS), ainsi que ses formes partiellement ou totalement neutralisées. 12. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le ou les polymères sulfonés sont réticulés. 13. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédente, caractérisée par le fait que le ou lespolymères sulfonés sont neutralisés partiellement ou totalement par une base minérale ou organique. 14. Composition cosmétique selon la 13, caractérisée par le fait que le ou les polymères sulfonés sont neutralisés à au moins 90 %. 15. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que ledit polymère sulfoné est un poly(acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique) réticulé et neutralisé à au moins 90 %. 16. Composition cosmétique selon la 15, caractérisée par le fait que le poly(acide 2-acrylamido 2-méthyl propane sulfonique) réticulé et neutralisé à au moins 90 % comprend : (a) de 90 à 99,9 % en poids de motifs de formule générale (I) suivante : (1) dans laquelle X+ est un proton, un cation de métal alcalin, un cation alcalino-terreux ou l'ion ammonium ; (b) de 0,01 à 10 % en poids de motifs réticulants provenant d'au moins un monomère ayant au moins deux doubles-liaisons 20 oléfiniques ; les proportions en poids étant définis par rapport au poids total du polymère. 17. Composition cosmétique selon la 15 ou 16, caractérisée par le fait que le poly(acide 2-acrylamido 2-méthyl propane sulfonique) réticulé comporte de 98 à 99,5 % en poids de 25 motifs de formule (I) et de 0,2 à 2 % en poids de motifs réticulants. 18. Composition cosmétique selon l'une quelconque des 15 à 17, caractérisée par le fait que dans la formule (I) le cation X+ est NH4+ CH3 ONH CùCH2SO3 X+ CH315 19. Composition cosmétique selon l'une quelconque des 15 à 18, caractérisée par le fait que le poly(acide 2-acrylamido 2-méthyl propane sulfonique) est réticulé par le triméthylol propane triacrylate. 20. Composition cosmétique selon l'une quelconque des 15 à 19, caractérisée par le fait que le poly(acide 2-acrylamido 2-méthyl propane sulfonique) réticulé présente une viscosité mesurée au viscosimètre Brookfield, mobile 4, à une vitesse de rotation de 100 tours/minutes, dans une solution d'eau à 2 % et à 25 C, supérieure ou égale à 1000cps. 21. Composition cosmétique selon l'une quelconque des 15 à 20, caractérisée par le fait que le poly(acide 2-acrylamido 2-méthyl propane sulfonique) réticulé présente une viscosité mesurée au viscosimètre Brookfield, mobile 4, à une vitesse de rotation de 100 tours/minutes, dans une solution d'eau à 2 % et à 25 C, allant de 5000 à 40000cps et plus particulièrement de 6500à 35000 cps. 22. Composition cosmétique selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisée par le fait que le ou les polymères sulfonés contiennent en outre au moins un motif dérivé d'un monomère à insaturation éthylénique ne comportant pas de chaîne grasse. 23. Composition cosmétique selon la 22, caractérisée par le fait que le monomère à insaturation éthylénique ne comportant pas de chaîne grasse est choisi parmi les acides (méth)acryliques et leurs dérivés alkyl substitués en B, et leurs esters obtenus avec des mono alcools ou des mono- ou polyalkylèneglycols, ou bien parmi les (méth)acrylamides, la vinylpyrrolidine, l'anhydre maléique, l'acide itaconique ou l'acide maléique, ou les mélanges de ces composés. 24. Composition cosmétique selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée par le fait que le ou les polymères sulfonés sont choisis parmi les copolymères amphiphiles d'AMPS et d'au moins un monomère hydrophobe à insaturation éthyléniquecomportant au moins une partie hydrophobe ayant de 6 à 50 atomes de carbone. 25. Composition cosmétique selon la 24, caractérisée par le fait que la partie hydrophobe comporte de 6 à 22 atomes de carbone, de préférence de 6 à 18 atomes de carbone, préférentiellement de 10 à 18 atomes de carbone et encore plus préférentiellement de 12 à 18 atomes de carbone. 26. Composition cosmétique selon la 25, caractérisée par le fait que le monomère hydrophobe à insaturation éthylénique est choisi parmi les acrylates ou les acrylamides de formule (II) suivante : R1 ùCH2 C 0=C CH2-CH(R3)-O 1 X R2 dans laquelle R1 et R3, identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C6 de préférence méthyle ; Y désigne O ou NH ; R2 désigne un radical hydrocarboné hydrophobe comportant au moins de 6 à 50 atomes de carbone, plus préférentiellement de 6 à 22 atomes de carbone, plus préférentiellement encore de 6 à 18 atomes de carbone, plus particulièrement de 10 à 18 atomes de carbone et encore plus particulièrement de 12 à 18 atomes de carbone ; x désigne un nombre de moles d'oxyde d'alkylène et varie de 0 à 100. 27. Composition cosmétique selon la 26, caractérisée par le fait que le radical hydrophobe R2 est choisi parmi les radicaux alkyles en C6-C18, linéaires, ramifiés ou cycliques ; les radicaux alkylperfluorés en C6-C I8 ; le radical cholestéryle ou un ester de cholestérol ; les groupes polycycliques aromatiques. 28. Composition cosmétique selon l'une quelconque des 26 ou 27, caractérisée par le fait que le monomère de formule (II) comporte en plus au moins un motif oxyde d'alkylène (x 1). 29 Composition cosmétique selon l'une quelconque des 26 à 28, caractérisée par le fait que le monomère de formule (II) comporte en plus au moins une chaîne polyoxyalkylénée. 30. Composition cosmétique selon la 29, caractérisée par le fait que la chaîne polyoxyalkylénée est constituée de motifs oxyde d'éthylène et/ou de motifs oxyde de propylène. 31. Composition cosmétique selon la 30, caractérisée par le fait que la chaîne polyoxyalkylénée est constituée uniquement de motifs oxyde d'éthylène. 32. Composition cosmétique selon l'une quelconque des 26 à 31, caractérisée par le fait que le nombre de motifs oxyalkylénés varie de 3 à 100, de préférence de 3 à 50 et encore plus préférentiellement de 7 à 25. 33. Composition cosmétique selon l'une quelconque des 24 à 27, caractérisée par le fait que le polymère sulfoné est choisi parmi : - les copolymères réticulés ou non réticulés comportant de 15 à 60% en poids de motifs AMPS et de 40 à 85% en poids de motifs (C8-C16)alkyl(méth)acrylamide ou de motifs (C8-CI 6)alkyl(meth)acrylate, par rapport au polymère ; - les terpolymères comportant de 10 à 90% en mole de motifs acrylamide, de 0,1 à 10% en mole de motifs AMPS et de 5 à 80% en mole de motifs n-(C6-C18)alkylacrylamide, par rapport au polymère. 34. Composition cosmétique selon l'une quelconque des 24 à 27, caractérisée par le fait que le polymère sulfoné est choisi parmi : - les copolymères non réticulés d'AMPS partiellement ou totalement neutralisé et de méthacrylate de n-dodécyle, -les copolymères réticulés ou non réticulés d'AMPS partiellement ou totalement neutralisé et de n-dodécylméthacrylamide.35. Composition cosmétique selon l'une quelconque des 24 à 32, caractérisée par le fait que le polymère sulfoné est choisi parmi les copolymères constitués de motifs acide 2-acrylamido-2-méthylpropane-sulfonique (AMPS) de formule (I) suivante : CH3 O NH C ùCH2SO3 X+ CH3 (I) dans laquelle X+ est un proton, un cation de métal alcalin, un cation alcalino-terreux ou l'ion ammonium, et de motifs de formule (III) suivante : ùCH2 C 0=C O [CH2-CH2-O R4 X (III) dans laquelle x désigne un nombre entier variant de 3 à 100, de préférence de 5 à 80 et plus préférentiellement de 7 à 25 ; RI a la même signification que celle indiquée ci-dessus dans la formule (III) et R4 désigne un alkyle linéaire ou ramifié en C6-C22 et plus préférentiellement en C,0-C22. 36. Composition cosmétique selon la 35, caractérisée par le fait que x = 25 , R, est méthyle et R4 est ndodécyle. 37. Composition cosmétique selon la 26 ou 35, caractérisée par le fait que la proportion molaire en % des motifs de formule (I) ou des motifs de formule (III) dans les polymères varie de 50,1 à 99,9%.38. Composition cosmétique selon la 26 ou 35, caractérisée par le fait que la proportion molaire en % des motifs de formule (I) ou des motifs de formule (III) dans les polymères varie de 0,1 à 50 %. 39. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le ou les polymères sulfonés sont présents à une concentration allant de 0,05 à 20 % en poids, de préférence de 0,1 à 10% en poids, et encore plus préférentiellement de 0,5 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. 40. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle présente une viscosité comprise entre 200 et 100000 cps à 25 C, de préférence entre 500 et 50000 cps à 25 C, et encore plus préférentiellement entre 800 et 30000 cps à 25 C à un taux de cisaillement de ls ~. 41. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le rapport pondéral entre le ou les polymères fixants anioniques et le ou les polymères sulfonés est supérieur à 1. 42. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre au moins un adjuvant cosmétique choisi parmi les polymères fixants autre que ceux de l'invention, les silicones sous forme soluble, dispersées, micro ou nano-dispersées, les agents épaississants non polymériques, des polymères épaississants ou agents gélifiants non sulfonés, les agents tensioactifs cationiques, anioniques, amphotères, non ioniques, les agents conditionneurs de type esters, les agents anti-mousse, les agents hydratants, les agents émollients, les plastifiants, les filtres solaires hydrosolubles et liposolubles, siliconés ou non siliconés, les colorants permanents ou temporaires, les parfums, les peptisants, les conservateurs, les céramides, et pseudo-céramides, les vitamines et les provitamines dont le panthénol, les protéines, les agents séquestrants, les agents solubilisants, les agents alcanisants, les agents anticorrosion, les corps gras tels que les huiles végétales, animales,minérales et synthétiques, les agents réducteurs ou antioxydants, les agents oxydants. 43. Composition cosmétique selon la 42, caractérisée par le fait que le ou les adjuvants cosmétiques sont présents à une concentration allant de 0,001 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. 44. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le milieu cosmétiquement acceptable est un milieu aqueux, alcoolique ou hydroalcoolique. 45. Composition cosmétique selon la 44, caractérisée par le fait que le milieu hydroalcoolique comprend les alcools inférieurs en C1-C4, les polyols, les monoéthers de polyols et leurs mélanges. 46. Composition cosmétique selon la 45, caractérisée par le fait que l'alcool est de l'éthanol. 47. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle est conditionnée dans un vaporisateur, un flacon pompe ou un dispositif aérosol. 48. Composition cosmétique selon la 47, caractérisée par le fait qu'elle est conditionnée dans un dispositif aérosol. 49. Composition cosmétique selon la 48, caractérisée par le fait qu'elle comprend un agent propulseur choisi parmi l'air, l'azote, le gaz carbonique, le diméthyléther, les alcanes en C3 à C5, le 1,1-difluoroéthane et leurs mélanges. 50. Dispositif aérosol formé par un récipient comprenant une composition selon l'une quelconque des précédentes ainsi qu'un moyen de distribution de la composition. 51. Procédé de traitement cosmétique caractérisée par le fait qu'il comprend l'application d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 49, en particulier sur les cheveux. 2. Procédé de traitement cosmétique selon la 51, caractérisée par le fait que l'application de ladite composition n'est pas suivie par un rinçage. 53. Utilisation d'une composition cosmétique selon l'une 5 quelconque des 1 à 49 pour la mise en forme et/ou le maintien de la coiffure.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/81,A61Q 5/06
FR2896116
A1
SYSTEME D'AUTOMATISATION DU ZAPPING ENTRE DES CHAINES NUMERIQUES ET DES CHAINES ANALOGIQUES CRYPTEES.
20,070,713
-1- La présente invention a pour objet un système d'automatisation du 5 zapping entre des chaînes numériques et des chaînes analogiques cryptées. Il concerne le domaine industriel et commercial de la fabrication et de la diffusion d'équipements pour récepteurs de télévision destinés en particulier aux appareils domestiques. 10 Aujourd'hui, les foyers sont largement équipés de systèmes de réception analogiques (téléviseurs comportant un tuner analogique) permettent de recevoir plusieurs chaînes en clair, mais également une chaîne cryptée à certains moments de la journée. Cette chaîne, désignée ci-après par le terme "CC" (pour 15 chaîne clair/cryptée), peut être décryptée à condition de disposer d'un adaptateur analogique appelé généralement décodeur, se raccordant le plus souvent à la prise péritel du téléviseur 1. Depuis quelques temps, le marché de la télévision numérique 20 terrestre ("TNT") a démarré, notamment en France, avec la possibilité de recevoir des chaînes numériques gratuites, grâce à un "adaptateur TNT" branché au téléviseur par prise péritel ou autre système de connexion et se pilotant à l'aide d'une télécommande fournie avec ledit adaptateur. La chaîne "CC" (tantôt en clair, tantôt cryptée en mode analogique) 25 est également disponible sur le réseau "TNT" mais seulement, à l'heure actuelle, pour les périodes diffusées en clair. Les utilisateurs équipés d'un adaptateur "TNT" utilisent aujourd'hui la télécommande de cet adaptateur pour zapper d'une chaîne à l'autre. S'ils zappent 30 sur la chaîne "CC" durant une période d'émission en clair, ils ont accès au programme de la chaîne en numérique. S'il s'agit d'une période cryptée et qu'ils sont équipés d'un décodeur, ils doivent alors "basculer" leur téléviseur sur ledit décodeur pour avoir accès à la chaîne "CC" décryptée en analogique. -2- La méthode de basculement dépend du type d'installation et nécessite actuellement, en fonction de l'équipement et du branchement : - soit de mettre l'adaptateur "TNT" en veille et de sélectionner la chaîne "CC" sur le téléviseur ou le magnétoscope ; - soit de passer en mode analogique et de sélectionner la chaîne "CC" sur le téléviseur. Pour repasser sur l'adaptateur TNT afin de pouvoir zapper de nouveau sur les chaînes numériques, l'utilisateur doit opérer la manipulation inverse. Par exemple, regarder successivement une chaîne numérique "B", la chaîne "CC" décryptée et une seconde chaîne numérique "D", nécessite une action sur deux télécommandes et les étapes suivantes : 1) visualisation de la chaîne "B" 2) zapping sur "CC" ; pas d'accès à "CC" 3) mise en veille de l'adaptateur "TNT" 4) visualisation de "CC" décryptée en mode analogique 5) réallumage de l'adaptateur "TNT" 6) zapping sur la chaîne "D" 7) visualisation de "D". La présente invention a pour objectif de remédier à cet état de choses. Elle permet en effet à l'utilisateur équipé d'un adaptateur "TNT" et d'un décodeur "CC", de n'utiliser que la télécommande de son adaptateur pour zapper les chaînes TNT et "CC", et de zapper entre toutes les chaînes sans avoir une manipulation particulière à effectuer pour regarder la chaîne "CC" lorsque ses programmes sont cryptés. Ce système apporte un confort à l'utilisateur équivalent à celui qu'il avait lorsqu'il ne zappait qu'entre des chaînes analogiques. Il est constitué d'un adaptateur "TNT" comportant des moyens électroniques ou logiciels permettant de déterminer si la chaîne "CC" émet en clair ou en mode crypté, ainsi qu'un routeur de signal permettant, en fonction du résultat, de sélectionner soit le signal audiovisuel provenant de l'adaptateur "TNT", soit celui provenant du décodeur analogique. Sur les dessins schématiques annexés, donnés à titre d'exemple non limitatif d'une forme de réalisation conforme à la présente demande : la figure 1 représente le système avec le téléviseur branché sur le décodeur numérique et la figure 2 montre le système avec le téléviseur branché sur le décodeur analogique lorsque la chaîne "CC" émet en mode crypté. Le système, figures 1 et 2, est constitué d'un téléviseur 1, d'un décodeur 2 analogique et d'un adaptateur "TNT" 3 pourvu d'une télécommande 4. L'adaptateur "TNT" 3 est équipé d'un module 5 spécifique agencé pour pouvoir déterminer si la chaîne que l'on désire visualiser est cryptée ou non. 15 Pour connaître cette information, le module 5 peut : a) soit observer le signal d'entrée 6 audiovisuel péritel de l'adaptateur "TNT" provenant du décodeur 2 : si la communication lente est requise, c'est que la chaîne "CC" est cryptée, b) soit observer le signal "TNT" 7 : quand la chaîne "CC" est aussi 20 cryptée en numérique, les tables transportées dans le signal numérique, voire le signal audio et vidéo, portent l'information qui dit que la période est cryptée (normalisée en normes "MPEG2" et "DVB" pour la télévision numérique). L'adaptateur "TNT" 3 comporte un routeur 8 de signal piloté par le 25 module 5 permettant de basculer automatiquement sur le téléviseur 1 le signal analogique 9 de la chaîne "CC" provenant du décodeur 2 lorsque celle-ci est cryptée, ou le signal numérique 10 de l'adaptateur "TNT" lorsqu'elle est émise en clair. 30 Le module 5 permettant la détection du mode d'émission de la chaîne "CC" et le basculement automatique peut être électronique ou logiciel. Le positionnement des divers éléments constitutifs donne à l'objet -4- de l'invention un maximum d'effets utiles qui n'avaient pas été, à ce jour, obtenus par des systèmes similaires
La présente invention a pour objet un système d'automatisation du zapping entre des chaînes numériques et des chaînes analogiques cryptées.Il est constitué d'un adaptateur "TNT" comportant des moyens électroniques ou logiciels permettant de déterminer si la chaîne "CC" émet en clair ou en mode crypté, ainsi qu'un routeur de signal permettant, en fonction du résultat, de sélectionner soit le signal audiovisuel provenant de l'adaptateur "TNT", soit celui provenant du décodeur analogique.L'invention concerne le domaine industriel et commercial de la fabrication et de la diffusion d'équipements pour récepteurs de télévision destinés en particulier aux appareils domestiques.
1 . Système d'automatisation du zapping entre des chaînes numériques et des chaînes analogiques cryptées, ayant pour objet l'équipement des récepteurs recevant la Télévision Numérique Terrestre ("TNT") et destiné en particulier aux appareil à usage domestique, caractérisé en ce qu'il est équipé d'un décodeur (2) analogique et d'un adaptateur "TNT" (3) comportant, d'une part, un module (5) spécifique apte à déterminer le mode d'émission d'une chaîne "CC" émettant à certains moments en clair sous forme numérique et à d'autres moments en mode crypté sous forme analogique et, d'autre part, un routeur de signal (8) permettant, en fonction du résultat, de sélectionner soit le signal audiovisuel (10) provenant de l'adaptateur "TNT", soit le signal analogique provenant du décodeur (2). 2 . Système selon la 1, se caractérisant par le fait que le module (5) est agencé pour déterminer le mode d'émission de la chaîne "CC" en détectant le code requérant la communication lente dans le signal d'entrée (6) audiovisuel péritel de l'adaptateur "TNT" provenant du décodeur (2). 3 . Système selon la 1, se caractérisant par le fait que le module (5) est agencé pour déterminer le mode d'émission de la chaîne "CC" en détectant l'information précisant que la période est cryptée dans le signal numérique 25 ou le signal audio et vidéo. 4 . Système selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que le module (5) spécifique permettant de déterminer le mode d'émission d'une chaîne "CC" est un module électronique. 5 . Système selon l'une quelconque des 1 à 3, se caractérisant par le fait que le module (5) spécifique permettant de déterminer le mode d'émission d'une chaîne "CC" est un module logiciel. -5- 30 -6- 6 . Système selon l'une quelconque des 1 à 3, se caractérisant par le fait que le module (5) spécifique permettant de déterminer le mode d'émission d'une chaîne "CC" est un module électronique et logiciel.5
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H04
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H04N 5
H04N 5/44
FR2898147
A1
DISPOSITIF DE RETENUE PROVISOIRE D'UNE ELEMENT OUVRANT SUR LA CARROSSERIE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,907
Dispositif de retenue provisoire d'un élément ouvrant sur la carrosserie d'un véhicule automobile L'invention concerne un dispositif de retenue provisoire d'un élément ouvrant sur la carrosserie d'un véhicule automobile. Lors de la peinture des carrosseries de véhicule automobile sur les chaînes de montage de ces véhicules, les éléments ouvrants, notamment les portes, sont déjà montées sur les carrosseries afin que tous les éléments soient peints en même io temps. Cependant ces éléments ouvrants ne sont pas encore munis de leurs moyens de fermeture, tels qu'une serrure, permettant de les fixer sur les carrosseries. Afin de retenir les éléments ouvrants sur la carrosserie lors des opérations de 15 peinture des carrosseries, il est connu d'utiliser des dispositifs de retenue provisoires de ces éléments sur la carrosserie. Le document FR-2 773 838 décrit par exemple un tel dispositif de retenue provisoire. Ce dispositif de retenue comprend des moyens de montage du 20 dispositif dans un logement destiné à fixer une gâche de la carrosserie, ainsi qu'un moyen de guidage destiné à coopérer avec un rebord d'un logement destiné à recevoir une serrure de l'élément ouvrant et un moyen de retenue de l'élément ouvrant destiné à coopérer avec un autre rebord de ce logement. Un tel dispositif permet donc de bloquer l'élément ouvrant contre la carrosserie lors des opérations 25 de peinture de carrosserie sur les chaînes de montage. Cependant, la fermeture de l'élément ouvrant sur la carrosserie se fait en claquant l'élément ouvrant sur la carrosserie de sorte que le dispositif de retenue s'engage derrière les rebords du logement de réception d'une serrure. La fermeture se fait 30 donc d'une façon assez violente et il est possible que l'élément ouvrant et/ou la carrosserie subissent des dommages au cours du choc de l'élément ouvrant contre la carrosserie. L'invention vise à pallier cet inconvénient en proposant un dispositif de retenue provisoire d'un élément ouvrant sur la carrosserie d'un véhicule automobile dont une partie est agencée pour amortir le choc provoqué par la fermeture de l'élément ouvrant sur la carrosserie du véhicule automobile. A cet effet, l'invention concerne un dispositif de retenue provisoire d'un élément ouvrant sur la carrosserie d'un véhicule automobile, ledit élément ouvrant comprenant un logement destiné à recevoir une serrure, ledit logement io comprenant un premier et un deuxième rebords, la carrosserie comprenant un logement de réception d'une gâche destinée à coopérer avec la serrure, le dispositif de retenue comprenant des moyens de fixation destinés à coopérer avec des moyens de fixation réciproques du logement de réception de la gâche, ledit dispositif comprenant une première partie destinée à s'engager derrière le premier 15 rebord et une deuxième partie destinée à s'engager derrière le deuxième rebord lors de la fermeture de l'élément ouvrant sur la carrosserie de sorte à retenir ledit élément ouvrant contre la carrosserie, la première et/ou la deuxième parties comprenant une partie extrême pourvue d'une patte déformable par le contact avec le premier et/ou le deuxième rebords de sorte à amortir l'élément ouvrant lors 20 de sa fermeture sur la carrosserie. Selon une réalisation, la patte de la première partie est biseautée et la patte de la deuxième partie comprend des bras latéraux d'épaisseur inférieure au reste de la deuxième partie, ce qui permet d'amortir le choc de l'élément ouvrant contre la 25 carrosserie par déformation des pattes lors de ce choc, permettant ainsi d'éviter la dégradation de l'élément ouvrant et/ou de la carrosserie lors de la fermeture de l'élément ouvrant. La forme particulière des pattes des premières et deuxièmes partie permettent en 30 outre d'assurer une fonction de rattrapage du défaut éventuel de ferrage de l'élément ouvrant, c'est-à-dire de permettre un alignement correct du logement destiné à recevoir la serrure. 15 25 La patte biseautée de la première partie forme notamment un parallélogramme selon la direction dans laquelle s'étend la partie extrême, ladite patte présentant une épaisseur inférieure à celle du reste de la partie extrême de sorte à être déformable du fait de la souplesse du matériau plastique. On assure ainsi une bonne déformation de la patte biseautée qui permet un amortissement efficace de l'élément ouvrant. io D'autres aspects et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux figures annexées. La figure 1 est une représentation schématique de côté d'un dispositif de retenue provisoire selon l'invention. La figure 2 est une représentation schématique de face du dispositif de retenue provisoire de la figure 1. La figure 3 est une représentation schématique du dessus du dispositif de retenue 20 provisoire de la figure 1. La figure 4 est une représentation schématique partielle en perspective de l'élément ouvrant avec lequel le dispositif de retenue de l'invention est destiné à coopérer. En référence aux figures, on décrit un dispositif de retenue provisoire 1 d'un élément ouvrant 13 sur une carrosserie de véhicule automobile. Le dispositif de retenue provisoire 1 est par exemple formé d'une seule pièce 2 en 30 matériau plastique. Le matériau employé est choisi de sorte à ne pas endommager l'élément ouvrant et ou la carrosserie lorsque le dispositif 1 est associé au véhicule automobile. La pièce 2 peut par exemple être injectée ou moulée. Le dispositif de retenue 1 peut être formé à partir d'un seul matériau plastique ou de plusieurs matériaux plastiques différents. Comme représenté sur la figure 4, l'élément ouvrant 13 est par exemple une porte de véhicule automobile et comprend un logement 14 destiné à recevoir une serrure. Au moment de l'utilisation du dispositif de retenue provisoire 1, le logement 14 ne reçoit pas encore de serrure. Ce logement 14 comprend un premier 15 et un deuxième 16 rebords. Ces rebords 15 et 16 sont espacés l'un de l'autre et s'étendent par exemple selon deux directions perpendiculaires l'une par io rapport à l'autre. Un espace est prévu entre les rebords 15 et 16 et la paroi de l'élément ouvrant 13 de sorte à permettre l'insertion de la serrure. La carrosserie comprend un logement de réception d'une gâche destinée à coopérer avec la serrure, ainsi lors de la fermeture de l'élément ouvrant, le 15 logement de réception de la gâche et le logement de réception d'une serrure se trouvent l'un en regard de l'autre. Classiquement, le logement est pourvu de moyens de réception de moyens de fixation de la gâche. Les moyens de réception sont par exemple formés d'au moins un orifice taraudé permettant la réception d'une vis et d'un orifice permettant la réception d'un pion par emboîtement. Selon 20 d'autres réalisations, le logement peut comprendre deux orifices taraudés, deux orifices de réception d'un pion ou plus d'orifices permettant de recevoir des moyens de fixation. Le dispositif de retenue 1 est destiné à être fixé à la carrosserie par l'intermédiaire 25 de moyens de fixation 3 destinés à coopérer avec des moyens de fixation réciproques formés par les moyens de réception prévus dans le logement de réception de la gâche. Ainsi, les moyens de fixation 3 comprennent par exemple une vis 4 et un pion 5, comme représenté sur les figures. Le pion 5 s'étend selon une direction sensiblement parallèle à celle de la vis 4. Selon d'autres réalisations, 30 les moyens de fixation 3 peuvent comprendre deux vis ou deux pions ou un plus grand nombre de vis et/ou de pion. Les moyens de fixation s'étendent à partir d'une plaque 6 et sont agencés de sorte à se trouver en regard des moyens de fixation réciproques de la carrosserie lorsque le dispositif de retenue 1 est associé au logement de réception de la gâche. La plaque 6 est pourvue d'un orifice 7 permettant le passage de la vis 4. Sur les figures, la vis 4 est représentée lorsqu'elle n'est pas encore introduite dans l'orifice 7. Le dispositif de retenue 1 comprend en outre une première partie 8 destinée à s'engager derrière le premier rebord 15 du logement 14 de réception d'une serrure io et une deuxième partie 9 destinée à s'engager derrière le deuxième rebord 16 du logement 14 de réception d'une serrure lors de la fermeture de l'élément ouvrant sur la carrosserie. La première 8 et la deuxième 9 parties sont destinées à s'engager dans l'espace prévu entre les rebords 15 et 16 et la paroi de l'élément ouvrant 13 et permettent de bloquer l'élément ouvrant 13 contre la carrosserie par 15 coopération de ces parties 8 et 9 avec les rebords 15 et 16 du logement 14. La première 8 et la deuxième 9 parties s'étendent selon des directions perpendiculaires l'une par rapport à l'autre. Selon la réalisation représentée sur les figures, les moyens de fixation 3, la plaque 20 6, la première 8 et la deuxième 9 partie s'étendent selon des directions sensiblement perpendiculaires. La première 8 et la deuxième 9 parties comprennent chacun une partie extrême, respectivement 10 et 17 pourvue d'une patte déformable respectivement 11 et 18. 25 Selon la réalisation représentée sur les figures 1 et 2, la patte 11 de la première partie 8 est biseautée. Par biseautée, on entend que la patte 11 présente une paroi inclinée par rapport à la direction dans laquelle s'étend la première partie 8. La partie biseauté de la patte 11 est celle qui entre en contact avec l'élément ouvrant 30 13, en particulier avec le rebord 15, lors de la fermeture de celui-ci. La patte 11, du fait de sa forme et de sa configuration, est agencée pour être déformable par le contact avec le premier rebord 15 de sorte à amortir l'élément ouvrant 13 lors de sa fermeture sur la carrosserie. Ainsi, la patte 11 forme par exemple un parallélogramme selon la direction dans laquelle s'étend la partie extrême 10, comme représenté sur la figure 1. La patte 11 présente une épaisseur inférieure à celle du reste de la partie extrême 10 de sorte à être déformable du fait de la souplesse du matériau plastique dans laquelle elle est réalisée. Selon une réalisation, on peut envisager de réaliser la patte 11 dans un matériau plastique différent de celui utilisé pour le reste du dispositif 1, ce matériau plastique différent présentant des caractéristiques de souplesse plus importantes que le matériau du reste du dispositif. i0 Selon la réalisation représentée sur la figure 3, la patte 18 de la deuxième partie 9 comprend des bras latéraux 19 d'épaisseur inférieure à celle du reste de la partie extrême 17 de sorte à se déformer lors du choc contre le deuxième rebord 16. Les bras latéraux peuvent également être réalisés dans un matériau plastique différent 15 de celui utilisé pour le reste du dispositif 1, ce matériau plastique différent présentant des caractéristiques de souplesse plus importantes que le matériau du reste du dispositif. Selon la réalisation représentée sur les figures, le dispositif 1 peut comprendre des 20 ailes de renforts 12 de la première 8 et/ou de la deuxième 9 parties, lesdites ailes s'étendant à partir de la plaque 6 et étant solidaires de la première 8 et/ou de la deuxième 9 parties. Les ailes de renfort 12 permettent de rigidifier la première et/ou la deuxième parties afin de les rendre plus résistantes aux chocs de l'élément ouvrant 13 contre la carrosserie
L'invention concerne un dispositif de retenue provisoire d'un élément ouvrant sur la carrosserie d'un véhicule automobile, ledit élément ouvrant comprenant un logement comprenant un premier et un deuxième rebords, la carrosserie comprenant un logement, le dispositif de retenue comprenant des moyens de fixation (3) destinés à coopérer avec des moyens de fixation réciproques du logement de la carrosserie, ledit dispositif comprenant une première partie (8) destinée à s'engager derrière le premier rebord et une deuxième partie (9) destinée à s'engager derrière le deuxième rebord lors de la fermeture de l'élément ouvrant sur la carrosserie, la première (8) et/ou la deuxième (9) parties comprenant une partie extrême (10, 17) pourvue d'une patte (11, 18) déformable par le contact avec le premier et/ou le deuxième rebords de sorte à amortir l'élément ouvrant lors de sa fermeture sur la carrosserie.
1. Dispositif de retenue provisoire d'un élément ouvrant (13) sur la carrosserie d'un véhicule automobile, ledit élément ouvrant comprenant un logement (14) destiné à recevoir une serrure, ledit logement comprenant un premier (15) et un deuxième (16) rebords, la carrosserie comprenant un logement de réception d'une gâche destinée à coopérer avec la serrure, le dispositif de retenue comprenant des moyens de fixation (3) destinés à coopérer avec des moyens de fixation réciproques du logement de réception de la gâche, ledit io dispositif comprenant une première partie (8) destinée à s'engager derrière le premier rebord (15) et une deuxième partie (9) destinée à s'engager derrière le deuxième rebord (16) lors de la fermeture de l'élément ouvrant (13) sur la carrosserie de sorte à retenir ledit élément ouvrant contre la carrosserie, ledit dispositif étant caractérisé en ce que la première (8) et/ou la deuxième (9) 15 parties comprennent une partie extrême (10, 17) pourvue d'une patte (11, 18) et déformable par le contact avec le premier (15) et/ou le deuxième (16) rebords de sorte à amortir l'élément ouvrant (13) lors de sa fermeture sur la carrosserie. 20 2. Dispositif de retenue selon la 1, caractérisé en ce qu'il est réalisé d'une seule pièce (2) en matériau plastique, les moyens de fixation (3), la première (8) et la deuxième (9) parties s'étendant selon des directions sensiblement perpendiculaires. 25 3. Dispositif de retenue selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la patte (11) de la première partie (8) est biseautée et forme un parallélogramme selon la direction dans laquelle s'étend la partie extrême (10), ladite patte présentant une épaisseur inférieure à celle du reste de la partie extrême (10) de sorte à être déformable du fait de la souplesse du matériau plastique. 30 4. Dispositif de retenue selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la patte (18) de la deuxième partie (9) comprend desbras latéraux (19) d'épaisseur inférieure à celle du reste de la partie extrême (17) de sorte à être déformable du fait de la souplesse du matériau plastique. 5. Dispositif de retenue selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de fixation (3) s'étendent à partir d'une plaque (6) s'étendant selon une direction sensiblement perpendiculaire à la première et à la deuxième parties. 6. Dispositif de retenue selon la 5, caractérisé en ce que les io moyens de fixation (3) comprennent au moins une vis (4) traversant un orifice (7) prévu dans la plaque (6), les moyens de fixation réciproques comprenant un orifice taraudé de réception de ladite vis. 7. Dispositif de retenue selon la 6, caractérisé en ce que les 15 moyens de fixation (3) comprennent en outre un pion de fixation (5) s'étendant parallèlement à la vis (4) à partir de la plaque (6), les moyens de fixation réciproques comprenant un orifice de réception dudit pion. 8. Dispositif de retenue selon l'une quelconque des 5 à 7, 20 caractérisé en ce qu'il comprend des ailes de renforts (12) de la première (8) et/ou de la deuxième (9) parties, lesdites ailes s'étendant à partir de la plaque (6) et étant solidaires de la première (8) et/ou de la deuxième (9) parties.
E,B
E05,B62
E05B,B62D,E05C
E05B 17,B62D 65,E05C 17
E05B 17/00,B62D 65/06,E05C 17/54
FR2891247
A1
ENSEMBLE POUR AERONEF COMPRENANT UN ELEMENT DE VOILURE AINSI QU'UN MAT D'ACCROCHAGE
20,070,330
La présente invention se rapporte de façon générale à un ensemble pour aéronef comprenant un 10 élément de voilure ainsi qu'un mât d'accrochage d'un moteur sous ledit élément de voilure. Un tel ensemble peut être utilisé sur tout type d'aéronef comportant par exemple des turbomoteurs suspendus à sa voilure, tels que des turboréacteurs ou des turbopropulseurs. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE Sur les aéronefs existants, les turbomoteurs sont suspendus en dessous de la voilure par des dispositifs d'accrochage complexes, également appelés EMS (de l'anglais Engine Mounting Structure ), ou encore mât d'accrochage. Dans le cas des turboréacteurs, les dispositifs d'accrochage habituellement employés présentent une structure rigide formant caisson, c'est-à-dire constituée par l'assemblage de longerons inférieurs et supérieurs raccordés entre eux par une pluralité de nervures transversales. De façon connue, ces mâts sont notamment conçus pour permettre la transmission à la voilure des 30 efforts statiques et dynamiques engendrés par les turbomoteurs, tels que le poids, la poussée, ou encore les différents efforts dynamiques. A ce titre, dans les mâts d'accrochage connus de l'art antérieur, la transmission des efforts 5 entre celui-ci et la voilure est classiquement assurée par une attache avant, une attache arrière, ainsi qu'une attache intermédiaire notamment destinée à reprendre les efforts de poussée générés par le turbomoteur associé. Pour ce faire, l'attache intermédiaire destinée à reprendre les efforts de poussée, également appelée attache spigot , est de façon générale matérialisée par une rotule fixée dans le longeron supérieur arrière de la structure rigide, entre l'attache avant et l'attache arrière. Cette attache spigot comprend aussi un axe ou pion de cisaillement fixé sous la voilure de l'aéronef par l'intermédiaire d'une ferrure d'encastrement, de façon à pouvoir se loger dans la rotule susmentionnée. Sur les turbomoteurs des aéronefs récents, l'important taux de dilution recherché conduit à obtenir un encombrement extrêmement élevé, puisqu'une augmentation du taux de dilution engendre inéluctablement une hausse du diamètre du moteur, et plus particulièrement une hausse du diamètre de son carter de soufflante. Ainsi, avec une garde au sol qui est naturellement fixée de manière à rester acceptable du point de vue sécuritaire, l'espace restant entre l'aile et le turbomoteur servant à loger le mât d'accrochage ainsi que les différentes attaches est de plus en plus restreint, alors que paradoxalement, les efforts à reprendre sont bien entendu de plus en plus élevés. Cette évolution des turbomoteurs a eu pour conséquence néfaste d'imposer une réduction des dimensions verticales du mât d'accrochage, notamment de manière à pouvoir conserver un espace suffisant pour placer la ferrure d'encastrement de l'attache intermédiaire, dont les grandes dimensions sont imposées par la nécessité de reprendre les efforts de poussée du turbomoteur, c'est-à-dire ceux orientés selon la direction longitudinale de ce turbomoteur, ainsi que ceux orientés selon la direction transversale de ce dernier. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention a donc pour but de proposer un ensemble pour aéronef remédiant aux problèmes d'encombrement et de réduction des dimensions du mât d'accrochage rencontrés dans les ensembles de l'art antérieur. Pour ce faire, l'invention a pour objet un ensemble pour aéronef comprenant un élément de voilure ainsi qu'un mât d'accrochage d'un moteur sous l'élément de voilure, le mât d'accrochage comportant une structure rigide formant un caisson pourvu d'un élément de fermeture arrière, et l'élément de voilure disposant d'un longeron avant s'étendant sensiblement parallèlement à un bord d'attaque de l'élément de voilure. Selon l'invention, le montage de la structure rigide sur l'élément de voilure est réalisé de sorte que l'élément de fermeture arrière soit en appui contre le longeron avant de l'élément de voilure. 2891247 4 On peut ainsi comprendre que la particularité de l'invention réside dans le fait que la structure rigide du mât d'accrochage pénètre partiellement dans l'élément de voilure, et plus particulièrement dans une partie formant bord d'attaque située en avant d'une partie principale formant caisson délimitée vers l'avant par le longeron avant, de manière à ce que l'élément de fermeture arrière du caisson puisse être monté fixement sur le longeron avant de l'élément de voilure contre lequel elle est en appui. Cela diffère donc totalement des réalisations de l'art antérieur dans lesquelles la structure rigide était située entièrement en dessous de l'élément de voilure, et où seules les attaches pénétraient dans cet élément. Par conséquent, pour un écartement donné entre un turbomoteur et son élément de voilure associé, la place allouée pour l'agencement du mât d'accrochage est sensiblement plus importante que celle rencontrée dans les ensembles de l'art antérieur, simplement en raison de la pénétration partielle et locale de la structure rigide à l'intérieur de l'élément de voilure. L'ensemble selon l'invention autorise par voie de conséquence l'augmentation des dimensions des mâts d'accrochage, permettant ainsi de les rendre mieux adaptés aux efforts importants qu'ils sont destinés à reprendre. Par ailleurs, il est précisé que cette solution ne fait plus appel a des attaches classiques telles que celles décrites dans la partie état de la technique antérieure, étant donné qu'il est préférentiellement recherché un agencement dans lequel l'intégralité de la structure rigide formant caisson est située au devant du longeron avant de l'élément de voilure. Les moyens d'accrochage assurant la fixation de la structure rigide sur l'élément de voilure peuvent alors être entièrement agencés au niveau de l'élément de fermeture, qui est habituellement vertical, et non plus en partie rapportés sur le longeron supérieur du caisson comme cela était le cas antérieurement avec l'attache intermédiaire du type spigot. Ainsi, la présence de ces moyens d'accrochage n'engendre aucun encombrement additionnel dans le direction verticale, ce qui permet d'augmenter encore davantage les dimensions du mât d'accrochage et/ou la garde au sol. De préférence, l'élément de fermeture arrière est au contact du longeron avant de l'élément de voilure, sur toute sa surface externe ou sur une partie seulement de cette même surface. Dans le cas où cet élément de fermeture 20 arrière s'étend vers le bas audelà du longeron avant de l'élément de voilure, on peut prévoir que cet élément de fermeture arrière est également en appui contre une ferrure de support située au dessous du longeron avant, et solidarisée à ce dernier. Dans un autre mode de réalisation préféré de la présente invention, l'élément de fermeture arrière est au contact d'une ferrure de support interposée entre le longeron avant et ce même élément de fermeture arrière de la structure rigide. Dans cette configuration, on peut aussi prévoir que cette ferrure de support se prolonge vers le bas au-delà du longeron avant. Préférentiellement, l'ensemble comporte des moyens d'accrochage de la structure rigide sur l'élément de voilure, ces moyens comprenant deux pions de cisaillement latéraux ainsi qu'une pluralité de boulons de traction. Cette solution permet avantageusement d'obtenir des moyens d'accrochage formant un système de montage isostatique, mais garantit surtout une interchangeabilité parfaite pour le mât d'accrochage. De plus, il est noté que l'élément de fermeture peut indifféremment être une cloison ou une nervure en forme de cadre, de préférence orientée sensiblement verticalement et parallèlement au bord d'attaque. Enfin, l'invention a également pour objet un aéronef comprenant au moins un ensemble tel que celui qui vient d'être décrit. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description détaillée non limitative ci-dessous. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Cette description sera faite au regard des dessins annexés parmi lesquels; - la figure 1 représente une vue de côté d'un ensemble pour aéronef selon un premier mode de réalisation préféré de la présente invention; - la figure 2 représente une vue partielle de dessus de l'ensemble montré sur la figure 1; - la figure 3 représente une vue en coupe prise le long de la ligne III-III de la figure 2; - la figure 4 représente une vue de côté d'un ensemble pour aéronef selon un second mode de réalisation préféré de la présente invention; et -la figure 5 représente une vue de côté d'un ensemble pour aéronef selon un troisième mode de réalisation préféré de la présente invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS En référence à la figure 1, on voit un ensemble 1 pour aéronef selon un premier mode de réalisation préféré de la présente invention. Globalement, cet ensemble 1 comprend un élément de voilure 2 tel qu'une aile, un mât d'accrochage 4 d'un moteur 10 tel qu'un turboréacteur, ainsi que des moyens d'accrochage 8 d'une structure rigide 6 formant caisson du mât 4, sur l'élément de voilure 2. Par ailleurs, sur cette figure 1, il est également représenté à titre indicatif des moyens d'accrochage 12 interposés entre la structure rigide 6 et le turbomoteur 10, ces moyens 12 étant constitués d'une ou plusieurs attaches moteur avant 14, une attache moteur arrière 16, et d'un dispositif de reprise des efforts de poussée 18 essentiellement muni de bielles latérales de reprise. Ces moyens d'accrochage 12 ne font pas partie de la présente invention, et ne seront par conséquent pas davantage décrits. Dans toute la description qui va suivre, par convention, on appelle X la direction longitudinale du mât 4 qui est également assimilable à la direction longitudinale du turboréacteur 10, cette direction X étant parallèle à un axe longitudinal 5 de ce turboréacteur 2. D'autre part, on appelle Y la direction orientée transversalement par rapport au mât 4 et également assimilable à la direction transversale du turboréacteur 2, et Z la direction verticale ou de la hauteur, ces trois directions X, Y et Z étant orthogonales entre-elles. D'autre part, les termes avant et arrière sont à considérer par rapport à une direction d'avancement de l'aéronef rencontrée suite à la poussée exercée par les turbomoteurs 10, cette direction étant représentée schématiquement par la flèche 7. Toujours en référence à la figure 1, on peut voir que seule la structure rigide formant caisson 6 du mât d'accrochage 4 a été représentée, accompagnée des moyens d'accrochage 8 de cette structure rigide sous l'élément de voilure 2. Les autres éléments constitutifs non-représentés de ce mât 4, du type structure secondaire assurant la ségrégation et le maintien des systèmes tout en supportant des carénages aérodynamiques, sont des éléments classiques identiques ou similaires à ceux rencontrés dans l'art antérieur, et connus de l'homme du métier. Par conséquent, il n'en sera fait aucune description détaillée. De la même manière, il est indiqué que la structure rigide 6 est similaire à celles rencontrées dans les dispositifs de l'art antérieur. Ainsi, elle est effectivement du type caisson , c'est-à-dire formée par l'assemblage de longerons supérieur 20 et inférieur 22 et de deux panneaux latéraux 24 (un seul étant visible en raison de la vue de côté), ces éléments 20, 22, 24 étant raccordés entre eux par l'intermédiaire de nervures transversales 26 qui sont habituellement orientées selon des plans parallèles YZ. Par ailleurs, à l'arrière de la structure rigide 6, celle-ci présente un élément de fermeture arrière 28 prenant indifféremment la forme d'une cloison, c'est-à-dire d'un élément du type plaque fermant intégralement le caisson, ou d'une nervure en forme de cadre, c'est-à-dire présentant une ouverture en son milieu et ne fermant donc que partiellement ce même caisson. Cet élément 28 est de préférence orienté sensiblement verticalement et solidarisé à chacun des éléments 20, 22, 24 du caisson 6. De préférence et contrairement aux autres nervures 26, cet élément de fermeture 28 est orienté parallèlement au bord d'attaque 30, à savoir parallèlement à une direction d'envergure 32 de l'aile 2 (représentée schématiquement sur la figure 2), cette direction 32 étant située dans un plan XY et inclinée par rapport à ces deux directions X et Y. La particularité de l'invention réside donc dans le fait que cet élément de fermeture 28 est en appui contre un longeron avant 34 de l'élément de voilure 2, ce longeron 34 s'étendant habituellement selon la direction d'envergure 32. Dans le premier mode de réalisation préféré montré sur les figures 1 à 3, l'élément 28 est non seulement en appui contre le longeron 34, mais également au contact de celui-ci. Sur la figure 1, on peut voir que la totalité ou quasi-totalité de la surface externe de l'élément de fermeture 28 se trouve au contact de la surface avant du longeron 34, impliquant que c'est l'ensemble de cet élément 28 qui est agencé dans le l'élément de voilure 2. Plus précisément, cet élément 28 se trouve agencé dans une partie dite partie formant bord d'attaque de l'élément de voilure, qui est délimitée vers l'arrière par le longeron 34 constituant également une limite avant d'une partie principale formant caisson de cet élément de voilure. Néanmoins, il serait également possible de prévoir que cette surface externe de l'élément 28 s'étende vers le bas au-delà du longeron 34 et donc sous l'intrados 36 de l'aile 2, sans sortir du cadre de l'invention et comme cela sera détaillé en référence aux second et troisième modes de réalisation préférés. Par ailleurs, dans le premier mode de réalisation préféré, la fixation de la structure rigide 6 sur l'aile 4 pourrait être consolidée avec des armatures ou éléments similaires appartenant à cette même structure 6 et étant raccordés à des moyens de support (non représentés) faisant saillie en dessous de l'intrados 36, et étant de préférence solidarisés au longeron avant 34. Cependant, dans la configuration représentée pour ce premier mode de réalisation, comme on peut l'apercevoir sur les figures 2 et 3, les seuls moyens d'accrochage prévus entre l'élément de fermeture 28 et le longeron avant 34 sont une pluralité de boulons de traction 38, ainsi que deux pions de cisaillement latéraux 40. Plus précisément, ces moyens d'accrochage 8 présentant de préférence une symétrie selon un plan vertical parallèle à une direction 42 orthogonale à la direction d'envergure 32 comprennent donc deux pions de cisaillement 40 disposés de part et d'autre de ce plan (non représenté), ces pions 40 étant également agencés selon cette direction 42 et pouvant donc chacun reprendre des efforts s'exerçant selon une première et une seconde directions orthogonales entre elles et également orthogonales à la direction 42. Il est d'autre part noté que le plan vertical précité constitue également préférentiellement un plan de symétrie pour l'élément de fermeture 28. Les moyens d'accrochage 8 comprennent aussi les boulons de traction 38 également agencés dans la direction 42 selon laquelle s'étendent une pluralité de nervures d'introduction d'effort 44 de l'aile 2, certains de ces boulons 38 étant d'ailleurs situés de manière à traverser non seulement l'élément 28 et le longeron 34, mais également une partie avant d'une nervure 44. Comme on le voit sur la figure 3, les boulons 38 sont de préférence agencés sur une partie périphérique de l'élément de fermeture 28, tout autour de ce dernier, et sont donc capables d'assurer la reprise des efforts s'exerçant selon la direction 42. Enfin, il est précisé que pour obtenir des moyens d'accrochage 8 formant un système de montage isostatique, les boulons 38 sont montés avec un jeu radial. Avec cet agencement, la reprise des efforts s'exerçant selon la première direction 48 (ici identique à la direction Z) ainsi que selon la seconde direction 50 (ici identique à la direction d'envergure 32) est assurée uniquement par les deux pions 40, tandis que la reprise des efforts s'exerçant selon la direction 42 est exclusivement assurée par la pluralité de boulons 38. En outre, la reprise du moment s'exerçant selon la direction 42 est assurée conjointement par les deux pions 40, et la reprise des moments s'exerçant selon les deux directions 48 et 50 est assurée conjointement par les boulons de traction 38. En référence à présent à la figure 4, on peut apercevoir un ensemble 1 pour aéronef selon un second mode de réalisation préféré de la présente invention. Il est précisé que sur les figures, les éléments portant les mêmes références numériques correspondent à des éléments identiques ou similaires. Ainsi, on peut voir que la différence avec le premier mode de réalisation consiste à prévoir que l'élément de fermeture arrière 28 est non seulement fixé sur le longeron avant 34, mais également sur une ferrure de support 52 située en dessous du longeron 34. En effet, cette ferrure 52, préférentiellement équipée de nervures de renfort 53, présente une surface de contact 54 située en dehors de l'aile 2 et dans le prolongement de la surface avant du longeron 34, cette surface 54 étant disposée de telle façon que l'élément 28 puisse également être en appui contre celle-ci. A titre indicatif, cette ferrure de support 52 est entièrement rapportée sous l'intrados 36 auquel elle peut être fixée par l'intermédiaire de moyens conventionnels de montage, permettant également l'assemblage de cette ferrure 52 sur une aile inférieure 56 du longeron avant. D'autre part, les moyens d'accrochage 8 identiques ou similaires à ceux décrits ci-dessus sont donc répartis sur le longeron avant 34 et sur la ferrure de support 52. Dans ce second mode de réalisation tout comme dans les autres modes décrits, l'ensemble de la structure rigide 6 du mât 4 se trouve donc préférentiellement entièrement en avant par rapport au longeron avant 34 de l'aile 2. En référence à la figure 5, on peut apercevoir un ensemble 1 pour aéronef selon un troisième mode de réalisation préféré de la présente invention. Dans ce mode, il est prévu une ferrure de support 152 préférentiellement équipée de nervures de renfort 153, et dont la partie inférieure située extérieurement par rapport à l'aile 2 est identique ou similaire à la ferrure de support 52 décrite dans le cadre du second mode de réalisation, et dont une partie supérieure située extérieurement par rapport à l'aile 2 est interposée entre le longeron avant 34 et l'élément de fermeture 28. Ainsi, ce dernier élément 28, qui reste toujours en appui contre le longeron 34 sans être directement au contact de celui-ci, est par conséquent entièrement au contact d'une surface d'appui 154 de la ferrure 152, cette surface 154 ainsi que l'élément 28 étant alors chacun situés partiellement à l'intérieur et partiellement à l'extérieur de l'aile 2. Dans cette configuration où la surface de contact 154 s'étend sur sensiblement toute la hauteur de la ferrure 152 réalisée de préférence d'un seul tenant et en titane, il est noté que cette surface est de préférence parallèle à la surface avant du longeron 34, c'est-à-dire orientée sensiblement verticalement et parallèlement au bord d'attaque. La partie inférieure de la ferrure 152 peut elle aussi être raccordée à l'intrados 36 et à l'aile inférieure 56 du longeron par l'intermédiaire des moyens conventionnels de montage, tandis que sa partie supérieure est quant à elle fixée à l'âme du longeron 34 à l'aide des moyens d'accrochage 8 les traversant, dans le but de coopérer avec cette même âme. Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme du métier aux ensembles 1 pour aéronef qui viennent d'être décrits, uniquement à titre d'exemples non limitatifs
L'invention se rapporte à un ensemble pour aéronef comprenant un élément de voilure (2) ainsi qu'un mât d'accrochage (4) d'un moteur (10) sous l'élément de voilure, le mât d'accrochage (4) comportant une structure rigide (6) formant un caisson pourvu d'un élément de fermeture arrière (28), et l'élément de voilure (2) disposant d'un longeron avant (34) s'étendant sensiblement parallèlement à un bord d'attaque (30) de l'élément de voilure. Selon l'invention, le montage de la structure rigide sur l'élément de voilure est réalisé de sorte que l'élément de fermeture arrière soit en appui contre le longeron avant (34).
1. Ensemble (1) pour aéronef comprenant un élément de voilure (2) ainsi qu'un mât d'accrochage (4) d'un moteur (10) sous ledit élément de voilure, le mât d'accrochage (4) comportant une structure rigide (6) formant un caisson pourvu d'un élément de fermeture arrière (28), et l'élément de voilure (2) disposant d'un longeron avant (34) s'étendant sensiblement parallèlement à un bord d'attaque (30) dudit élément de voilure, caractérisé en ce que le montage de ladite structure rigide (6) sur l'élément de voilure (2) est réalisé de sorte que l'élément de fermeture arrière (28) soit en appui contre ledit longeron avant (34) de l'élément de voilure. 2. Ensemble (1) pour aéronef selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de fermeture arrière (28) est au contact dudit longeron avant (34) de l'élément de voilure. 3. Ensemble (1) pour aéronef selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que l'élément de fermeture arrière (28) est également en appui contre une ferrure de support (52) située au dessous dudit longeron avant (34) et solidarisée à ce dernier. 4. Ensemble (1) pour aéronef selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de fermeture arrière (28) est au contact d'une ferrure de support (152) interposée entre le longeron avant (34) et ce même élément de fermeture arrière (28) de la structure rigide (6). 5. Ensemble (1) pour aéronef selon la 4, caractérisé en ce que ladite ferrure de support (152) se prolonge vers le bas au-delà du longeron avant (34). 6. Ensemble (1) pour aéronef selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'accrochage (8) de la structure rigide (6) sur l'élément de voilure (2), lesdits moyens d'accrochage (8) comprenant deux pions de cisaillement latéraux (40) ainsi qu'une pluralité de boulons de traction (38). 7. Ensemble (1) pour aéronef selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit élément de fermeture (28) est une cloison ou une nervure en forme de cadre. 8. Ensemble (1) pour aéronef selon la 7, caractérisé en ce que ledit élément de fermeture (28) est orienté sensiblement verticalement et parallèlement au bord d'attaque (30). 9. Aéronef caractérisé en ce qu'il comporte au moins un ensemble (1) selon l'une quelconque des précédentes.
B
B64
B64D
B64D 27
B64D 27/26
FR2900321
A1
MATELAS ERGONOMIQUE VISANT A PREVENIR ET A CORRIGER LES TROUBLES PERI-NATAUX
20,071,102
-1- . La présente invention concerne un matelas ergonomique, visant à prévenir et à corriger les troubles péri-nataux. Plus précisément, l'invention a pour objet une structure souple maintenant le bébé dans une position d'enroulement cranio-codal et transversal se rapprochant de la position foetale. Ce matelas ergonomique vise notamment à assurer : la prévention des troubles transitoires et avérés, chez les bébés prématurés et/ou à risque ; - plus généralement, le confort des bébés nés à terme, ainsi que la prévention des plagiocéphalies. la détente des bébés pendant un examen médical. De nombreuses études et expériences ont clairement établi qu'il est inconfortable, voire handicapant pour leur développement futur, d'installer les bébés sur des matelas ou pièces de literie analogues plates et fermes. Avant la naissance, le foetus se trouve dans un milieu fluide lui permettant de se développer aux niveaux osseux et musculaire sans avoir à supporter des contraintes inhibitives. Il est contenu "en douceur". A la naissance, l'enfant perd les protections fondamentales de son contenant, ce qui l'expose à des situations problématiques. Pendant les trois derniers mois de grossesse, le foetus se trouve en flexion contre des parois souples résistantes. Le nouveau-né à terme bien portant possède donc un tonus de flexion, car il a fait du renforcement musculaire contre résistance en position fléchie contrainte ; chaque fois qu'il tentait un mouvement, il rencontrait la paroi souple résistante. Chez l'enfant prématuré, les problèmes découlent essentiellement du fait qu'il se trouve privé trop tôt de son contenant original et de toutes ses propriétés -2- fondamentales. Il n'a donc pas eu le temps d'acquérir ce tonus musculaire de flexion et ce déficit va entraîner différents troubles fonctionnels, tels que : attitude dite "en batracien" ; instabilité de la position ; - manque de mouvements ; incapacité à bouger sa tête ; il paraît un peu perdu dans un univers trop grand pour lui ; "Le prématuré est un foetus en mauvaise posture" (Dr Grenier). Plus tard, lorsqu'il aura récupéré de la force, il "recrutera" toujours au niveau des extenseurs. Tout se passe comme s'il mettait sa force dans la position qu'on lui donne. Incapable de lutter de façon automatique et durable contre la pesanteur, il reste totalement dépendant du support. Etalé sur un plan horizontal, il annule sa courbure rachidienne, disloque ses membres en position extrême (en abduction et rotation externe). Sa tête repose latéralement avec impossibilité ou très grande difficulté à la tourner spontanément, ce qui va entraîner des plagiocéphalies et des ouvertures des champs visuels et attentionnels disharmoniques. Il y aura alors organisation d'un côté préférentiel plus performant. D'autre part, le développement d'une prédominance des extenseurs a pour conséquences:: une extension de la tête avec la langue collée au palais (créant une gêne pour l'introduction de la tétine) ; une déformation crânienne ; une position des pieds en équin avec extension des gros orteils ; - des reflux gastro-oesophagiens avec des risques de fausse route et des pneumopathies de déglutition ; - un risque d'hernie ombilicale ; une dysharmonie des champs visuels avec installation d'un côté préférentiel ; un regard qui plafonne ; - une difficulté de défécation, ce qui entraîne des coliques ; une surexcitation ; des troubles de la relation mère/enfant. Plus tard, au moment de la marche, on peut constater que l'enfant : n'a pas construit son axe corporel ; il n'unifie par son espace droit et to gauche ; il marche en équin, ce qui entraîne de fréquentes chutes aggravées par un déséquilibre des champs visuels attentionnels. A l'âge du cours préparatoire, on peut remarquer chez l'enfant : - des troubles de l'attention ; 15 - des difficultés d'expression graphique ; une dyspraxie visuo-spatiale ; une dyslexie avec confusion visuelle (surtout sur les lettres à symétrie verticale). -l'enfant se sert surtout de sa vision périphérique car il n'a pas acquis 20 l'expérience de la vision rapprochée. Les articles ou installations actuellement proposés en péri-natalité, sont constitués de divers boudins et cales indépendants nécessitant des manipulations, associations et réglage précis, pour placer et maintenir l'enfant en position neutre. Cette situation ressort, par exemple, des documents US- -3 -4- 5.371.909 et FR-2.774.270 (voir aussi www.psynem.necker.fr). Les articles que l'on trouve dans le commerce sont issus de cette conception. Les objectifs de l'invention sont de prévenir et de corriger ces troubles grâce à un dispositif ergonomique remarquable en ce qu'il est constitué par un matelas de mousse plastique souple moulée ou taillée, dont la surface supérieure d'accueil permet de contenir et de rassembler le nouveau-né ou le nourrisson en position d'enroulement (se rapprochant de la position foetale). Selon un mode d'exécution préféré, le matelas ergonomique est exécuté en mousse plastique souple présentant une densité comprise entre 26 g/I et 80 g/l, en fonction du poids du bébé, et, par exemple, une densité comprise entre 26 g/I et 37 g/l. Selon un mode d'exécution intéressant, le matelas ergonomique est exécuté en mousse de polyuréthanne. Selon un autre mode d'exécution, la surface d'accueil du cocon ergonomique est recouverte d'une peinture élastique imperméable, respirante et hypoallergénique, ce qui permet sa désinfection. Selon un autre mode d'exécution, le matelas ergonomique comprend une housse amovible et souple, par exemple réalisée en jersey de coton ou en éponge de coton élastique. Selon un mode d'exécution, le matelas ergonomique est moulé ou taillé d'une seule pièce. En complément, un tel matelas monobloc peut comprendre : des cales de correction amovibles permettant de modifier son inclinaison par rapport à une surface d'appui, et/ou ; un boudin réducteur souple amovible permettant de réduire la dimension de la cavité de réception du nouveau-né pour l'adapter à la taille du nouveau-né, si nécessaire. Selon un autre mode de réalisation intéressant, le matelas ergonomique est constitué par l'assemblage de deux éléments, soit : un boudin souple et un oreiller dans lequel sont ménagés deux passages parallèles ou approximativement parallèles permettant son montage et son coulissement sur les portions extrêmes dudit boudin souple replié en forme de U. Ce mode d'exécution permet une adaptation facile du matelas ergonomique aux variations de taille du nouveau-né. Afin de prévenir la survenue des troubles transitoires susmentionnés, le nouveau-né prématuré sera installé en position d'enroulement dans le matelas ergonomique ou "nid natal" selon l'invention, en moyenne jusqu'à quatre mois d'âge corrigé. 13ien évidemment, dans le cas de bébés à risque de pathologie avérée, l'installation de ceux-ci dans un matelas ergonomique ou "nid natal" selon l'invention est non seulement souhaitable en début de vie, mais elle devra être prolongée et adaptée en fonction des problèmes orthopédiques rencontrés. Dans l'application de l'invention aux bébés nés à terme, le matelas ergonomique aura pendant les deux ou trois premiers mois de vie, une fonction de "contenant rassurant" qui leur permettra de passer en douceur du "ventre maternel chaud et doux" à la vie extérieure. Il va replacer l'enfant né à terme en position d'enroulement, de rassemblement, ce qui facilitera sa motricité, améliorera son reflux gastrooesophagien (si fréquent dans la première année de vie) et facilitera son transit. Il préviendra aussi le risque fréquent de plagio-céphalies "conséquence" du décubitus dorsal strict (sans oreiller) recommandé dans le cadre de la prévention de la mort subite du nourisson. Au niveau comportemental, l'enfant placé en matelas ergonomique est plus calme, moins excitable. Son sommeil est amélioré en qualité et en durée. Le matelas ergonomique peut servir aussi à faciliter l'endormissement (les parents bercent leur enfant dans le matelas et le posent dans le lit sans que le bébé ne se réveille puisqu'il se sent toujours contenu "comme dans des bras"). -6 Cette position d'enroulement permet à l'enfant de regarder ses parents plutôt que le plafond, ce qui facilite donc la communication entre eux par le regard et/ou pair le langage. Dans le cas de pathologies avérées, l'enfant devra être installé en matelas ergonomique pendant toute sa période de croissance. Le matelas ergonomique de mousse moulée ou taillée sera donc adapté à la taille de l'enfant et à sa pathologie et permettra de prévenir et d'atténuer les nombreuses déformations qui s'installent inévitablement aussi bien dans le cadre de l'hypotonie que de l'hypertonie. Dans le cas de l'hypotonie, le matelas aura essentiellement un rôle de contenant. Dans le cas de l'hypertonie, il luttera contre les réponses en hopistotonos, responsables de déformations gravissimes (luxation de la hanche ; déviation en coup de vent ; scoliose ; déformation crânienne, .)...DTD: Dans l'application de l'invention à usage professionnel, son but est de favoriser la détente du bébé pendant un examen médical. L'enfant se sentira en sécurité dans le matelas ergonomique qui le contient et le rassure. Le contexte médical s'adoucit au bénéfice de l'enfant et de son soignant. La conception de ce matelas ergonomique permet l'examen des bébés depuis leur naissance jusqu'à environ quatorze mois. Un matelas ergonomique adaptable sur pèse-bébé sera aussi proposé. Il pourra être avantageusement utilisé par les pédiatres, les médecins généralistes, les ostéopathes, ... Dans l'application de l'invention au domaine de la puériculture, il sera proposé un matelas à langer qui rassurera l'enfant et la maman, car il permettra un "langeage" dans des conditions plus sécurisantes. -7- Le nouveau système ergonomique selon l'invention propose une installation de l'enfant en "position foetale" confortable et préventive, ne nécessitant aucune manipulation fastidieuse, voire néfaste, de cales, boudins ou coussins, et permettant aussi bien un positionnement en décubitus dorsal que latéral, "en enroulement". De plus, les matériaux utilisés, grâce à leur extrême souplesse élastique, préviennent les déformations crâniennes, et leur imperméabilité ;autorise une désinfection aisée. Les buts, caractéristiques et avantages ci-dessus, et d'autres encore, ressortiront mieux de la description qui suit et des dessins annexés dans 10 lesquels : La figure 1 est une vue en plan d'un exemple de conformation du matelas ou cocon ergonomique selon l'invention. La figure 2 est une vue de face de l'extrémité de tête du cocon ergonomique. 15 La figure 3 est une vue de face de l'extrémité de pied dudit cocon. La figure 4 est une vue latérale de la figure 1. La figure 5 est une vue en coupe longitudinale selon la ligne 5-5 de la figure 1. La figure 6 est une vue en coupe transversale suivant la ligne 6-6 de la 20 figure 5. La figure 7 est une vue en coupe transversale selon la ligne 7-7 de la figure 5. La figure 8 est une vue en perspective montrant un nouveau-né installé dans un matelas ergonomique selon l'invention. 25 La figure 9 est une vue en coupe longitudinale d'une variante de conformation du matelas ergonomique selon l'invention. - La figure 10 est une vue en perspective d'un autre mode d'exécution du matelas ergonomique selon l'invention. La figure 11 est une vue de dessus de ce matelas. On se reporte auxdits dessins pour décrire des exemples de réalisation intéressants, bien que nullement limitatif, du matelas ou cocon ergonomique selon l'invention. Selon le mode d'exécution illustré aux figures 1 à 9, le matelas ergonomique selon l'invention est constitué par un bloc de mousse plastique souple moulé ou taillé 1 et comportant une surface supérieure d'accueil 2 dont la conformation permet de contenir et de rassembler le nouveau-né, en position d'enroulement (posture se rapprochant de la position foetale). De manière préférée, ce matelas ergonomique est réalisé dans une mousse souple présentant une densité comprise entre 26 g/1 et 80 g/l, par exemple entre 26 g/1 et 37 g/l, cette densité pouvant être déterminée et choisie en fonction du poids, de l'âge et, le cas échéant, de la pathologie de l'enfant (hypertonie ou hypotonie). Il peut être formé d'une seule pièce en toute mousse plastique présentant les qualités requises d'élasticité, résistance à l'effritement, etc., et obtenu par moulage ou par façonnage manuel ou automatique, à l'aide de tout outil, appareil ou machine appropriés. Il peut aussi être constitué par l'assemblage de deux éléments conformés par moulage ou autrement, de façon à faciliter son adaptabilité à la taille du nouveau-né, comme exposé ci-après. Le matelas ergonomique peut, par exemple, être exécuté en mousse souple de polyuréthanne. Il peut présenter les dimensions suivantes : une longueur intérieure comprise entre 30 cm et 80 cm ; -9 une largeur intérieure comprise entre 20 cm et 45 cm ; une hauteur maximum comprise entre 6 cm et 15 cm ; ces dimensions étant fonction de la taille de l'enfant. En service de néonatologie, il semble suffisant de pouvoir présenter seulement deux tailles de matelas ergonomiques pour pouvoir installer confortablement l'ensemble des enfants passant par ce service, dans sa couveuse, puis dans son lit, la conception du matelas permettant une marge de croissance de la taille de l'enfant d'environ 15 cm. Selon le mode d'exécution des figures 1 à 8, la cavité réceptrice 3A destinée à recevoir le nouveau-né est délimitée par des surfaces d'accueil courbes symétriques de part et d'autre du plan longitudinal médian du matelas, ladite cavité étant délimitée par une bordure présentant un sommet arrondi 3a. Selon la variante de réalisation montrée à la figure 9, la cavité réceptrice 3A' comporte une surface plane ou sensiblement plane 3b dans sa portion de partie médiane destinée à recevoir la partie du corps du nouveau-né comprise entre les épaules et les cuisses approximativement. Le matelas ergonomique selon l'invention peut être complété : par une ou plusieurs cales de correction, de section avantageusement triangulaire et réalisée(s), de préférence, dans un matériau identique à celui dudit matelas, ces cales pouvant être placées au-dessous du matelas pour modifier l'inclinaison de celui-ci par rapport à la surface d'appui, par exemple dans le cas de plagiocéphalies, de champs visuels perturbés, ou de reflux gastro-oesophagien ; et/ou ; par un boudin-réducteur permettant une adaptation parfaite du matelas à la taille de l'enfant, ce boudin réducteur étant réalisé dans un matériau souple, préférentiellement identique à celui dudit matelas et muni de moyens tels que rubans auto-agrippants permettant de le fixer, de manière détachable, dans l'une des extrémités de la cavité réceptrice 3A ou 3A'. - 10L'enfant prématuré sortira du service avec un cocon adapté et devra continuer d'y être installé en position foetale jusqu'à environ quatre mois d'âge corrigé. L'enfant né à terme pourra bénéficier durant les deux ou trois premiers mois de sa vie, de cette installation en position d'enroulement, afin de permettre une adaptation en douceur à la vie extérieure et d'éviter les petits problèmes que l'enfant rencontre habituellement dans les premières semaines suivant sa naissance, tels que, par exemple, un grand nombre de ceux énoncés précédemment. Selon le mode d'exécution illustré aux figures 10 et 11, le matelas ergonomique 1 est constitué de deux éléments distincts 1A, 1B aptes à être assemblés avec une possibilité de mouvement l'un par rapport à l'autre, de façon à délimiter une concavité ou dépression réceptrice 3B de dimensions réglables et, également, une surface supérieure d'accueil 2', 2" de conformation adaptable à la taille du nouveau-né. De manière avantageuse, ce matelas comprend, d'une part, un boudin souple 1A de section arrondie (circulaire ou autre) et, d'autre part, un oreiller 1B muni d'une cavité d'accueil 2' et dans lequel sont ménagés deux passages 4 parallèles ou approximativement parallèles dans lesquels peuvent être engagées et coulisser les portions extrêmes 1A' dudit boudin 1A replié en forme de U. Les deux éléments 1A, 1B peuvent être réalisés dans un matériau identique à celui indiqué pour le mode d'exécution précédemment décrit. Les portions extrêmes 1A' du boudin souple 1A et les passages 4 ont des sections sensiblement identiques de sorte que lesdites portions extrêmes puissent glisser à frottement doux dans lesdits passages, en évitant toute possibilité de mouvement réciproque indésirable des deux éléments 1A et 1B. De manière avantageuse, la surface supérieure d'accueil 2 ou 2', 2" du matelas ergonomique peut être recouverte d'une peinture élastique respirante, imperméable et hypoallergénique, apte à supporter des traitements de désinfection sans altération de ses qualités. -11- D'autre part, le matelas ergonomique selon l'invention peut encore comprendre une housse amovible et souple (non représentée), par exemple exécutée en jersey de coton ou en éponge de coton élastique. L'installation du bébé sur le matelas ergonomique s'effectue de la manière 5 suivante : l'enfant est placé de façon à ce que ses creux poplités reposent sur le bord inférieur du matelas constituant l'extrémité de pied dudit matelas. A aucun moment, l'enfant ne doit pouvoir pousser avec ses pieds sur ce bord inférieur, car la position foetale ne serait alors plus respectée, 10 de sorte que les bénéfices tirés du matelas s'en trouveraient annulés. On conçoit que le cocon ergonomique ou nid natal de mousse souple selon l'invention présente l'avantage d'être déplaçable, transportable et installable par une seule personne, de sorte qu'il peut se placer sur un lit, sur un sommier, sur le sol, dans un landau, dans une nacelle de voiture. Il peut ainsi suivre le bébé 15 partout
Matelas ergonomique pour l'installation des nouveau-nés prématurés et des nourrissons, caractérisé en ce qu'il est constitué par un matelas de mousse plastique souple (1) dont la surface supérieure d'accueil (2, 2'-2'') est conformée pour permettre de contenir et de rassembler le nouveau-né ou le nourrisson en position d'enroulement se rapprochant de la position foetale.
1. Matelas ergonomique pour l'installation des nouveau-nés prématurés et des nourrissons, caractérisé en ce qu'il est constitué par un matelas de mousse plastique souple (1) dont la surface supérieure d'accueil (2, 21-2") est conformée pour permettre de contenir et de rassembler le nouveau-né ou le nourrisson en position d'enroulement se rapprochant de la position foetale. 2. Matelas ergonomique selon la 1, caractérisé en ce qu'il est exécuté en mousse plastique souple présentant une densité comprise entre 10 26 g/I et 80 g/I, et, par exemple, une densité comprise entre 26 g/I et 37 g/l. 3. Matelas ergonomique suivant l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il est exécuté en mousse de polyuréthanne. 4. Matelas ergonomique selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il est formé d'une seule pièce obtenue par moulage, ou 15 par façonnage manuel ou automatique. 5. Matelas ergonomique suivant l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il est constitué de deux éléments distincts (1A, 1 B) aptes à être assemblés avec une possibilité de mouvement l'un par rapport à l'autre, de façon à délimiter une concavité ou dépression réceptrice (3B) de 20 dimensions réglables et une surface d'accueil (2'-2") de conformation modifiable. 6. Matelas ergonomique selon la 5, caractérisé en ce qu'il comprend, d'une part, un boudin souple (1A) et, d'autre part, un oreiller (1B) muni d'une cavité d'accueil (2') et dans lequel sont ménagés deux passages 25 (4), de préférence parallèles ou approximativement parallèles, dans lesquels peuvent être engagées et coulisser les portions extrêmes (1A') dudit boudin (1A) replié en forme de U.-13- 7. Matelas ergonomique selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que sa surface d'accueil (2 ; 2'-2") est recouverte d'une peinture élastique, imperméable, respirante et hypoallergénique. 8. Matelas ergonomique suivant l'une quelconque des 1 à 7, 5 caractérisé en ce qu'il comprend une housse amovible et souple, par exemple exécutée en jersey de coton, ou en éponge de coton élastique. 9. Matelas ergonomique selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend un boudin-réducteur souple amovible muni de moyens permettant de le fixer, de manière détachable, dans l'une des 10 extrémités de la cavité réceptrice (3), de sorte à permettre une adaptation des dimensions de cette dernière et de la conformation de la surface d'accueil à la taille du nouveau-né. 10. Matelas ergonomique suivant l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte des cales triangulaires amovibles 15 positionnables au-dessous dudit matelas, pour modifier l'inclinaison de celui-ci par rapport à la surface d'appui.
A
A47
A47D
A47D 13
A47D 13/08,A47D 13/00
FR2900373
A1
ENTRAINEMENT ELECTRO-HYDROSTATIQUE
20,071,102
Domaine de l'invention La présente invention concerne un entraînement électrohydrostatique comportant un circuit hydraulique avec une pompe hydraulique et au moins un moteur hydraulique ainsi qu'un moteur élec-trique relié à un accumulateur d'énergie électrique qui fournit la puissance au moteur hydraulique. Etat de la technique Un entraînement du type défini ci-dessus est décrit dans le document DE-35 01 608-Al. Dans cet entraînement en forme d'entraînement de roulage, le circuit hydraulique comporte une ligne d'entraînement principale et une ligne d'entraînement auxiliaire. La ligne d'entraînement principale conçue pour la pleine puissance du véhicule se compose de la pompe hydraulique entraînée par le moteur à combustion interne et le moteur hydraulique relié à la pompe par des conduites de pression. Les conduites de pression de l'entraînement auxiliaire branchées en parallèle, et conçues pour une puissance plus faible du véhicule sont raccordées aux conduites de pression de la transmission principale ; cette transmission auxiliaire comporte une seconde pompe hydraulique entraînée par le moteur électrique. Le moteur électrique est alimenté en énergie électrique à partir d'un accumulateur d'énergie constitué par une batterie ; cette batterie se charge à l'aide d'un générateur couplé sur le moteur à combustion interne. Cela permet pour certains états de fonctionnement (par exemple lorsque le moteur est utilisé dans une halle fermée) de couper le moteur à combustion et d'entraîner le véhicule à vitesse réduite à l'aide du moteur électrique alimenté par la batterie. De plus à l'aide du moteur électrique on peut augmenter la vitesse du moteur hydraulique alimentant la pompe hydraulique de la transmission principale en lui fournissant de la puissance supplémentaire sous la forme d'un débit volumique hydraulique sous pression venant de la pompe hydraulique de la ligne de transmission auxiliaire. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un en-traînement électro-hydrostatique du type défini cidessus qui soit de construction plus simple et offre d'autres avantages. Exposé et avantages de l'invention A cet effet l'invention concerne un entraînement électrohydrostatique du type défini ci-dessus caractérisé en ce que le moteur électrique est relié au moteur hydraulique par une transmission méca- nique. Ainsi l'idée essentielle de l'invention consiste à fournir la puissance à injecter par le moteur électrique dans le moteur hydraulique non sous la forme de puissance hydraulique mais sous la forme de puissance mécanique. Par rapport à l'entraînement électrohydrostatique de l'état de la technique évoqué ci-dessus, on supprime ainsi la transmission auxiliaire hydraulique c'est-à-dire la seconde pompe hydraulique, les conduites de liaison et les branchements hydrauliques sur l'entraînement principal. L' selon l'invention 15 peut s'utiliser à la fois en mode purement hydraulique ou en mode purement électrique ou encore en mode combiné électro-hydraulique. On réalise des vitesse de rotation élevées (pour un couple relativement faible) de préférence par la seule puissance fournie par le moteur hydraulique permanent. Il est avantageux que les pertes dépen- 20 dant de la vitesse de rotation du moteur hydraulique relativement petit et du moteur électrique relié mécaniquement à celui-ci, soient globale-ment plus faibles que les pertes d'un grand moteur hydraulique. S'il faut un couple important que le seul moteur hydraulique ne peut fournir à partir de la puissance hydraulique à injecter, on 25 branche le moteur électrique alimenté à partir de l'accumulateur d'énergie. Dans ces conditions, il n'est pas nécessaire d'avoir une boîte de vitesses commutable pour augmenter le couple. L'entraînement électro-hydrostatique selon l'invention est particulièrement avantageux si le moteur électrique peut être surchargé 30 brièvement pour fournir un couple maximum. Dans cette plage transi- toire le moteur électrique n'a pas à être d'une fiabilité permanente. Dans l'entraînement électro-hydrostatique selon l'invention, on peut dimensionner à la fois le moteur hydraulique et le moteur électrique plus petit que dans un seul entraînement hydrostati- 35 que ou dans un seul entraînement électrique. Selon un développement préférentiel de l'invention, le moteur électrique peut fonctionner comme générateur et l'énergie électrique ainsi fournie est injectée dans l'accumulateur d'énergie. Contrairement à un entraînement exclusivement hydro- statique classique, cela permet de réinjecter de l'énergie du côté de l'utilisateur vers l'accumulateur d'énergie et par exemple les opérations de temporisation ou lors de l'abaissement de charge, suivant le cas selon le but de la mise en oeuvre de l'entraînement électro-hydrostatique selon l'invention. L'énergie ainsi réinjectée est ensuite disponible pour alimenter comme décrit ci-dessus, le moteur électrique ou l'utiliser en complément du moteur hydraulique. Comme accumulateur d'énergie on peut utiliser par exemple plusieurs batteries, condensateurs et/ou accumulateurs à volant d'inertie électrique isolément ou en combinaison. Le moteur électrique est installée de préférence coaxiale- ment sur le moteur hydraulique pour avoir une construction peut encombrante. Entre le moteur hydraulique et le moteur électrique on peut brancher une boîte de vitesses pour adapter la vitesse de rotation. Dans la mesure où le moteur électrique et/ou un module de puissance associé sont refroidis par du liquide notamment par de l'agent de pression venant du circuit hydraulique, on évite en sécurité toute surchauffe de ces composants avec une mise en oeuvre de moyens réduits et de plus on aura une densité de puissance plus élevée. En outre, la brève surcharge du moteur électrique est bien traitée thermi- quement. Selon le développement avantageux de l'invention, la pompe hydraulique est reliée à une machine électrique par une transmission mécanique. La machine hydraulique peut être alimentée à par-tir de l'accumulateur d'énergie lorsqu'elle fonctionne comme moteur et la pompe hydraulique sera entraînée seule ou (suivant un développe-ment préférentiel de l'invention) en liaison avec le moteur à combustion interne. L'entraînement électro-hydrostatique selon l'invention permet, par rapport à un entraînement classique purement hydrostati- que ou purement électrique, d'utiliser des moteurs à combustion in- terne plus petits ayant une puissance permanente plus faible et fonctionnant dans une plage de rendement optimal ce qui se traduit par une réduction de la consommation de carburant. La machine électrique reliée par une transmission mécanique à la pompe hydraulique peut fonctionner comme générateur et l'énergie électrique est alors fournie à l'accumulateur d'énergie. Pour cela on a deux possibilités : La machine électrique peut être entraînée par le moteur à combustion interne en même temps que la pompe hydraulique et ainsi fonctionner comme générateur pour fournir de l'énergie à l'accumulateur d'énergie. Ce mode de fonctionnement est par exemple intéressant si la partie hydrostatique ne demande pas de puissance ou qu'une faible puissance à l'entraînement. Mais on peut également fournir de l'énergie en retour dans l'accumulateur d'énergie à partir du côté utilisateur par exemple au freinage ou dans les descentes, le véhicule étant équipé d'un entraînement électro-hydrostatique selon l'invention réalisé comme entraînement de roulage. Le moteur hydraulique fonctionne alors comme pompe et entraîne la pompe hydraulique de sorte que la machine électrique reliée mécaniquement à la pompe passe en mode générateur et l'énergie récupérée est injectée dans l'accumulateur d'énergie. En parallèle, comme déjà décrit, on peut également faire fonctionner le moteur électrique relié mécaniquement au moteur hydraulique et chargé de l'accumulateur d'énergie. De façon avantageuse, le moteur à combustion interne, la pompe hydraulique et la liaison d'entraînement mécanique reliée à la pompe hydraulique ont des machines électriques installées coaxiale-ment les unes par rapport aux autres (disposition en ligne). La pompe hydraulique est installée de préférence axiale- ment entre le moteur à combustion interne et la machine électrique qui coopère dans le sens de l'entraînement mécanique avec la pompe hydraulique. Pour le fonctionnement en parallèle de la pompe hydraulique avec le moteur à combustion interne et la machine électrique fonctionnant en mode moteur, aux deux extrémités d'un arbre d'entraînement traversant la pompe hydraulique, on a relié solidairement de manière à transporter le couple, par rapport au moteur à combustion interne et à la machine électrique. Selon un développement de l'invention, un embrayage et/ou un dispositif à roue libre est prévu entre le moteur à combustion interne et la pompe hydraulique. Cela permet de couper de temps en temps le moteur à combustion interne ou de le faire fonctionner au ralenti pour faire fonctionner l'entraînement électro-hydrostatique dans un environnement ne permettant pas les émissions de gaz d'échappement ou seulement très peu. De façon analogue à un développement avantageux de l'invention décrit en liaison avec le moteur hydraulique, on peut égale-ment refroidir par du liquide la machine électrique reliée par une transmission mécanique à la pompe hydraulique et/ou refroidir par du liquide un module de puissance associé notamment par un agent sous pression venant du circuit hydraulique. L'entraînement électro-hydrostatique selon l'invention est utilisé de préférence comme entraînement de roulage notamment comme entraînement de déplacement d'une machine de travail de préférence d'un chariot transporteur (par exemple un chariot élévateur à fourche). Il est avantageux que l'entraînement de roulage comporte au moins deux entraînements de roue ayant chacun un moteur hydraulique et un moteur électrique relié par une transmission mécanique. Par une commande appropriée des deux on peut avoir une régulation anti-patinage avec une mise en oeuvre de moyens réduits pour chaque moteur électrique associé à un entraînement de roue. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation représenté dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre la partie de sortie d'un entraînement électrohydrostatique selon l'invention ; - la figure 2 montre la partie d'entrée de l'entraînement de la figure 1 ; - la figure 3 montre le diagramme de puissance de l'entraînement ; - la figure 4 montre l'entraînement appliqué à un entraînement de roulage ; - la figure 5 montre une variante de l'entraînement de roulage. L'entraînement électro-hydrostatique selon l'invention appliqué dans le présent exemple de réalisation comme entraînement de roulage, dispose du côté de sortie d'au moins un moteur hydraulique 1 par exemple d'un moteur hydrostatique à pistons axiaux à débit réglable, suivi d'une transmission 2, d'un entraînement d'essieu ou d'un en-traînement de roue. Le moteur hydraulique 1 du présent exemple de réalisation est branché dans le circuit d'une pompe hydraulique 3 (figure 2). Le moteur hydraulique 1 est également relié par une transmission mécanique à un moteur électrique 4 ; une boîte de vitesses 5 est interposée pour adapter les vitesses de rotation. La puissance fournie par le moteur électrique 4 est corn- mandée par un module de puissance, associé 6 relié à un accumulateur d'énergie électrique 7 par exemple à une batterie ou à un condensateur. La présente invention n'est pas limitée à la disposition en ligne du moteur hydraulique 1 et du moteur électrique 4 relié mécaniquement comme cela est représenté à la figure 1. On peut également prévoir d'autres dispositions par exemple un montage en parallèle du moteur hydraulique 1 et du moteur électrique 4. Le moteur hydraulique 1 peut être entraîné dans un premier mode de fonctionnement (plage B1 de la figure 3 qui sera décrite ci-après) exclusivement par la pompe hydraulique 3 et dans ce mode de fonctionnement, le moteur électrique 4 n'est pas alimenté et ainsi il tourne pratiquement en roue libre. On peut également envisager de découpler le moteur hydraulique 4 dans ce mode de fonctionnement dans la mesure où il y a un embrayage approprié. En branchant le moteur électrique 4 relié mécaniquement au moteur hydraulique 1 (plage B2 de la figure 3) en plus de la puissance mécanique d'origine électrique qui s'ajoute à la puissance hydraulique, cette puissance est injectée dans le moteur hydraulique 1 de façon que du côté de sortie on dispose d'un couple plus important. C'est pourquoi il n'est pas nécessaire de dimensionner le moteur hydraulique 1 de façon plus importante que pour le fonctionnement normal, pour répondre de brèves augmentations de couple. Enfin il est également possible de régler le moteur hydraulique 1 sur un débit nul ou de le couper hydrauliquement de la pompe hydraulique 3 de façon à ne pas fournir de puissance hydraulique au moteur hydraulique 1 mais uniquement de la puissance mécanique venant du moteur électrique 4. Le moteur hydraulique 1 est ainsi seulement entraîné et sert d'élément de transmission vers la sortie. En cas d'inversion de charge par exemple au freinage ou en descente, un véhicule équipé d'un entraînement selon l'invention comme entraînement de roulage, peut faire fonctionner le moteur électrique 4 comme générateur à partir du moteur hydraulique 1 et de sa liaison mécanique avec le moteur électrique pour récupérer de l'énergie fournie à l'accumulateur d'énergie 7. Côté entrée, la pompe hydraulique 3 par exemple une pompe à pistons axiaux à débit réglable et réversible, est entraînée par un moteur à combustion interne 8. Un embrayage 9 relie la pompe hydraulique 3 au moteur à combustion interne 8. La pompe hydraulique 3 est en outre reliée par une liaison de transmission mécanique à une machine électrique 10 qui dans le présent exemple de réalisation est installée coaxialement au moteur à combustion interne 8 et à la pompe hydraulique 3. La pompe hydraulique 3 est de préférence installée axialement entre le moteur à combustion interne 8 et la machine électrique 10 pour que l'arbre de transmission 3a de la pompe hydraulique 3 soit relié par une extrémité au moteur à combustion interne 8 et par l'extrémité opposée à la machine électrique 10 (montage en ligne). La machine électrique 10 est associée à un module de puissance 11 relié à l'accumulateur d'énergie 7. La machine électrique 10 peut fonctionner dans diffé- rents modes de fonctionnement : ainsi la liaison mécanique entre la machine électrique 10 et la pompe hydraulique 3 couplée au moteur à combustion interne 8 permet d'injecter par le moteur à combustion in-terne 8 de la puissance à la fois dans la pompe hydraulique 3 et dans la machine électrique 10 fonctionnant alors comme générateur et char- geant l'accumulateur d'énergie 7. Il est également possible inversement d'entraîner la pompe hydraulique 3 non pas uniquement par le moteur à combustion interne 8 mais en parallèle également par la machine électrique 10 fonctionnant comme moteur alimenté à partir de l'accumulateur d'énergie 7. Enfin la pompe hydraulique 3 peut être en-traînée uniquement par la machine électrique 10 fonctionnant comme moteur dans la mesure où l'embrayage 9 est ouvert ou qu'il y a à cet endroit un dispositif à roue libre permettant au moteur à combustion interne 8 d'être à l'arrêt ou au ralenti. On peut également envisager de supprimer le moteur à combustion interne dans la mesure où l'accumulateur d'énergie 7 peut être chargé de façon externe et qu'il dispose d'une densité d'énergie et d'une capacité d'accumulation suffisamment importante. On peut également envisager des variantes du mode de réalisation décrit de l'entraînement électro-hydrostatique selon l'invention ; dans ces variantes, il n'y a pas de machine électrique 10 reliée mécaniquement à la pompe hydraulique 3. L'accumulateur d'énergie 7 peut se charger à partir d'un générateur distinct du moteur à combustion interne 8 ; ce générateur peut également être réalisé comme générateur démarreur. Dans le diagramme de puissance présenté à la figure 3 de l'entraînement électro-hydrostatique selon l'invention, en abscisses on a représenté la vitesse de déplacement V et en ordonnées on a représenté la force de traction, chaque fois en pourcentage par rapport à la puissance maximale disponible comme celle installée de façon classique dans un entraînement exclusivement hydrostatique ou exclusivement électrique. La ligne en trait interrompu H représente l'hyperbole de la puissance d'un moteur à combustion interne approprié c'est-à-dire une courbe de puissance constante fournie en mode de roulage comme force de traction et/ou comme vitesse de déplacement. Le point d'extrémité El représente la force de traction maximale possible pour le moteur à combustion interne et le point d'extrémité E2 représente la vitesse de roulage ou de déplacement maximale possible. Un entraînement de roulage hydrostatique se règle en continu ; il est compact et fiable à la fois pour la pression maximale et la vitesse de rotation maximale. Il peut en outre fonctionner très lente- ment (possibilité de rouler lentement). De plus, le refroidissement par liquide est inhérent. L'entraînement de roulage électrique se règle en continu et est pratique avec un faible bruit et de faibles pertes. En outre un tel entraînement peut également être sollicité de façon excessive pendant un bref instant. Enfin il est possible de récupérer de l'énergie. Pour arriver d'une part à la force de traction la plus grande possible et d'autre part à une vitesse de déplacement aussi grande que possible, il faut que l'entraînement exclusivement hydrostatique ou exclusivement électrique soit conçu pour de telles situations extrêmes c'est-à-dire qu'il est compliqué et coûteux. Dans le cas de l'entraînement selon l'invention qui, comme décrit, est une combinaison d'unités d'entraînement hydrostatique, électrique, la surface qui se trouve sous l'hyperbole de puissance H 15 peut se diviser en trois zones B1, B2, B3. Dans la zone B1 on utilise uniquement l'entraînement hydraulique ; la force de traction est par exemple limitée à environ 50 % du niveau 1 alors que la vitesse de dé-placement n'est que légèrement en dessous de 100 % du niveau E2 avec toutefois une force de traction légèrement réduite. Dans la zone B1 le 20 moteur à combustion interne 8 ne doit pour cela, fournir qui une puissance disponible en permanence, légèrement plus faible qu'un moteur à combustion interne ayant une puissance comme celle donnée par l'hyperbole de puissance H. Dans la zone B2, on branche l'entraînement électrique. 25 La force de traction peut être augmentée significativement par rapport à la zone B1, au démarrage et à vitesse de déplacement plus lente elle peut pratiquement être doublée. Dans cette zone, l'alimentation en énergie de l'entraînement électro-hydrostatique est assurée par le moteur à combustion interne 8 et par l'accumulateur d'énergie 7. 30 Par une surcharge brève de l'entraînement électrique on peut augmenter la force de traction pour chaque vitesse de roulage : cette zone dans laquelle comme dans la zone B2 on a une alimentation en énergie à partir du moteur à combustion interne 8 et de l'accumulateur d'énergie 7 porte la référence B3. Ainsi comme repré- 35 senté on a différents degrés de surcharge possibles. Dans le cas ex- trême, l'entraînement électro-hydrostatique peut fournir une puissance correspondant à l'hyperbole de puissance ou même la dépasser en partie. Dans ce contexte il est avantageux que le ou les moteurs électriques et le ou les modules de puissance soient refroidis par du liquide de pré- férence par le liquide sous pression du circuit hydraulique. Il est avantageux dans l'entraînement électrohydrostatique selon l'invention, dans son application comme entraîne-ment de roulage, d'avoir une résistance à long terme des composants en général seulement en cas d'excès de vitesse (vitesse de déplacement élevée) et pour des opérations (force de traction élevée et faible vitesse de déplacement par exemple pour des machines agricoles telles que des tracteurs, etc...). Les composants hydrostatiques fonctionnant à des vitesses de déplacement élevées c'est-à-dire dans la zone B1 sont conçus pour être très résistantes en limite d'endurance ou de fatigue ou aux 15 efforts répétés. L'entraînement électrique appliqué en plus pour augmenter la force de traction au démarrage ou à des faibles vitesses de déplacement est également endurant ou résistant à la fatigue dans ce mode de fonctionnement (plage B2). Comme il ne faut une force de traction importante en dehors de la plage de déplacement lent que de 20 façon exceptionnelle, il suffit que l'entraînement électrique branché à ce moment ne soit résistant en durée que dans ce mode de fonctionnement (qui correspond également à la plage B3). Les figures 4 et 5 montrent deux variantes de l'entraînement électro-hydrostatique selon l'invention réalisé comme 25 entraînement de roulage. Dans la variante de la figure 4, l'entraînement de roulage se compose de quatre entraînements de roue séparés 12, 13, 14, 15 formés chaque fois d'un moteur hydraulique 1, d'un moteur électrique 4 et d'une transmission intermédiaire 5 ; tous les moteurs hydrauliques 1 sont reliés à une pompe hydraulique 3. Dans ce mon-30 tage, pour chaque essieu on réalise une régulation anti-patinage avec des moyens faibles. L'accumulateur d'énergie 7 relié aux moteurs électriques 4 et à la machine électrique 10 ne sont pas représentés dans la figure. Dans la variante de la figure 5, on a un entraînement 35 central pour deux essieux de roue 16, 17. Le moteur à combustion in- terne 8 est relié à une transmission distributrice 18 entraînant la pompe hydraulique 3 et la machine électrique 10 fonctionnant comme générateur. La pompe hydraulique 3 est bloquée sur le moteur hydraulique 1. La machine hydraulique 10 est bloquée sur le moteur électrique 4 et est reliée par transmission électrique à celui-ci. La transmission d'addition 19 réalise la liaison mécanique entre le moteur hydraulique 1 et le moteur électrique 4 ; en sortie, elle est reliée à une transmission d'extrémité 20 installée entre les essieux de roue 16, 17 ; les arbres à cardan 21, 22 relient cette transmission 20 aux essieux de roue 16, 17. La machine électrique 10 et le moteur électrique 4 sont reliés à l'accumulateur d'énergie électrique 7 non représenté dans cette figure.15
Entraînement électro-hydrostatique comportant un circuit hydraulique avec une pompe hydraulique et au moins un moteur hydraulique ainsi qu'un moteur électrique relié à un accumulateur d'énergie électrique et qui fournit la puissance au moteur hydraulique.Le moteur électrique (4) est relié au moteur hydraulique (1) par une transmission mécanique.
1 ) Entraînement électro-hydrostatique comportant un circuit hydraulique avec une pompe hydraulique et au moins un moteur hydraulique ainsi qu'un moteur électrique relié à un accumulateur d'énergie électri- que et qui fournit la puissance au moteur hydraulique, caractérisé en ce que le moteur électrique (4) est relié au moteur hydraulique (1) par une transmission mécanique. 2 ) Entraînement électro-hydrostatique selon la 1, caractérisé en ce que le moteur électrique (4) peut fonctionner comme générateur et l'énergie électrique ainsi générée se stocke dans l'accumulateur d'énergie (7). 3 ) Entraînement électro-hydrostatique selon la 1, caractérisé en ce que le moteur électrique (4) est installé coaxialement sur le moteur hydraulique (1). 4 ) Entraînement électro-hydrostatique selon la 1, caractérisé par une boîte de vitesses (5) entre le moteur hydraulique (1) et le moteur électrique (4). 5 ) Entraînement électro-hydrostatique selon la 1, caractérisé en ce que le moteur électrique (4) et/ou un module de puissance (6) associé sont refroidis par du liquide notamment par du liquide sous pression du circuit hydraulique. 6 ) Entraînement électro-hydrostatique selon la 1, caractérisé en ce que la pompe hydraulique (3) est reliée à une machine électrique (10) par une transmission mécanique.35 13 7 ) Entraînement électro-hydrostatique selon la 6, caractérisé en ce que la pompe hydraulique (3) est entraînée par un moteur à combustion interne (8). 8 ) Entraînement électro-hydrostatique selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que la machine électrique (10) reliée à la pompe hydraulique (3) par une transmission mécanique peut fonctionner comme générateur et l'énergie 10 électrique est fournie à l'accumulateur d'énergie (7). 9 ) Entraînement électro-hydrostatique selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que le moteur à 'combustion interne ( 8 ), la pompe hydraulique (3) et la ma-15 chine électrique (10) reliés par une transmission mécanique à la pompe hydraulique (3) sont installés coaxialement. 10 ) Entraînement électro-hydrostatique selon la 9, caractérisé en ce que 20 la pompe hydraulique (3) est installée axialement entre le moteur à combustion interne (8) et la machine électrique (10) reliée à la pompe hydraulique (3) par une transmission mécanique. 11 ) Entraînement électro-hydrostatique selon la 7, 25 caractérisé par un embrayage (9) et/ou une roue libre entre le moteur à combustion interne (8) et la pompe hydraulique (3). 12 ) Entraînement électro-hydrostatique selon la 6, 30 caractérisé en ce que la machine électrique (10) reliée par une transmission à la pompe hydraulique (3) et/ou à un module de puissance associé (11) peuvent être refroidis par du liquide notamment par du liquide sous pression venant du circuit hydraulique. 3513 ) Entraînement électro-hydrostatique selon la 1, caractérisé par son application comme entraînement de roulage notamment une ma-chine de travail. 14 ) Entraînement électro-hydrostatique selon la 13, caractérisé en ce que l'entraînement de roulage comporte au moins deux entraînements de roue (12, 13 ou 14, 15) ayant chacun un moteur hydraulique (1) et un 10 moteur électrique (4) relié à celui-ci par une transmission mécanique. 15
B
B60
B60K
B60K 6,B60K 11,B60K 17
B60K 6/46,B60K 11/02,B60K 17/04,B60K 17/06,B60K 17/26
FR2888738
A1
ENSEMBLE DE LITERIE COMPOSE D'UNE COUETTE MUNIE DE MOYENS D'ATTACHE ET/OU DE FIXATION, ET D'UNE HOUSSE COOPERANT AVEC LESDITS MOYENS
20,070,126
Ensemble de literie composé d'une couette munie de moyens d'attache et /ou de fixation, et d'une housse coopérant avec lesdits moyens. Secteur technique de l'invention: La présente invention concerne le secteur technique de la literie et plus particulièrement celui des couettes et housses de couettes. Art antérieur: Dans le commerce, il existe des couettes classiques munies de housses de couette. Ces couettes sont de tailles variables selon la largeur et la longueur du lit. Les couettes possèdent également des poids différents selon les applications souhaitées. On connaît des housses de couettes munies d'ouvertures latérales 15 permettant de glisser les mains dans la housse afin de tenir la couette par les coins à travers la housse. On connaît également des couettes décorées qui sont utilisées sans housse. Problème technique posé : L'inconvénient principal des couettes de type à housse utilisées est qu'elles sont notoirement très difficiles à mettre en place dans la housse (difficulté de maintenir les coins de la couette au niveau des coins de la housse, difficulté de glissement de la couette dans la housse, création de plis lors du déroulement de la housse autour de la couette, etc...). Cet inconvénient est d'autant plus important que la couette est grande (par exemple: couette pour lit double). Un placement rapide et aisé n'est possible, et encore, avec des difficultés, qu'avec deux personnes. Cet inconvénient est très marqué dans le secteur de l'hôtellerie. En effet, afin de gagner du temps et de limiter le personnel, on utilise très peu les couettes, en privilégiant les couvertures et les draps (mise en place sur le lit plus rapide et parfaite, y compris par une seule personne). Afin de résoudre ce problème, la meilleure solution à ce jour, est d'utiliser plusieurs personnes (2 ou 3) pour permettre de maintenir les coins de la housse et dérouler la housse autour de la couette. Les couettes décorées (pouvant s'utiliser sans housse) possèdent le grand désavantage de devoir être nettoyées à sec, et c'est principalement à cause de ceci qu'elles sont très peu utilisées. Les housses à ouvertures latérales citées précédemment ne permettent pas non plus de résoudre ce problème, puisque le seul apport de ces housses est de pourvoir maintenir un peu plus facilement la couette (car préhension directe et non plus à travers la housse). Subsiste donc une très grande partie du problème si l'on opère seul. De plus, l'ouverture latérale de la housse représente un sur-coût notable surtout en cas de grand nombre comme dans l'hôtellerie, les transports ferroviaires, maritimes, voire aériens. II existe donc un besoin réel de posséder un ensemble de literie qui puisse être facilement mis en place, sans nécessiter la présence d'une ou deux personnes supplémentaires. Résumé de l'invention: La présente invention concerne un ensemble de literie composé d'une couette et d'une housse de couette, cet ensemble permettant de pouvoir facilement et rapidement placer la couette dans la housse en éliminant les inconvénients mentionnés précédemment, et la mise en place de la couette pouvant être effectuée par une seule personne. Description détaillée de l'invention: La présente invention concerne donc un ensemble de literie (1) comprenant une couette (2) et une housse de couette (3). Ladite couette est munie d'au moins deux moyens (4) d'attache et / ou de fixation au niveau des extrémités supérieures de la couette (celles les plus proches de la tête-de-lit, c'est-à-dire les plus proches de la tête du dormeur). Ladite housse de couette (3) comporte des ouvertures adaptées pour coopérer avec lesdits moyens (4) d'attache et / ou de fixation au travers de la housse. La figure 1 est une vue de profil de l'ensemble de literie. La figure 2 est une vue de profil de l'ensemble de literie avant le déroulement de la housse autour de la couette. La figure 3 est une vue de dessus de l'ensemble de literie. Lesdits moyens (4) d'attache et / ou de fixation placés sur la couette traversent en coopération lesdites ouvertures de la housse. Lesdits moyens d'attache et / ou de fixation sont destinés à être attachés ou accrochés à un moyen d'attache lui-même fixé à la tête-de-lit (6), au sommier, ou au matelas (ci-après désigné ensemble de tête-de-lit ). Lesdits moyens d'attache et / ou de fixation peuvent être: des élastiques formant une boucle dont les deux extrémités sont fixées à l'extrémité de la housse, des anneaux, des lanières, des languettes, des liens souples, etc. Lesdits liens forment une boucle dont les deux extrémités sont fixées à l'extrémité de la housse. Selon un autre mode de réalisation, lesdits moyens (4) d'attache et / ou de fixation peuvent être des éléments en matériau plastique ou tissu, dont une extrémité extérieure est fixée à la housse (2) et l'autre extrémité comporte un orifice de fixation adapté à un moyen d'accrochage complémentaire sur la tête-de-lit (6). Lesdits moyens d'attache (4) et / ou de fixation peuvent être également des éléments de type bandes Velcro TM , coopérant avec des moyens d'attache similaires sur la tête-de-lit. Les moyens d'attache (4) et / ou de fixation peuvent être fixes ou détachables. S'il sont détachables, les moyens d'attache et / ou de fixation, sont choisis parmi le groupe composé des bouton-pressions, accroches de type Velcro TM , crochets, clips etc, coopérant avec des moyens d'attache similaires sur la tête-de-lit. La présente invention comprend des moyens d'attaches et / ou de fixation complémentaires (4') fixés au lit, au sommier ou au matelas pouvant être de tous types comme par exemple, des crochets fixés au niveau de la têtede-lit (6) (incorporés ou non dans la structure même du mobilier), des éléments de types boutons, de type bande VelcroTM , placés sur le drap recouvrant le matelas, ou directement fixés au sommier, etc... La présente invention concerne également un procédé de mise en place de la couette à housse sur un lit ou matelas ou sommier, comprenant les étapes suivantes: - on utilise un ensemble de literie composé de ladite couette et de ladite housse; - on positionne les coins supérieurs de ladite couette (2) au niveau des coins supérieurs de la housse (3) ; -on fait passer lesdits moyens d'attache et / ou de fixation de ladite couette au travers desdites ouvertures de la housse; 2888738 5 - on accroche lesdits moyens de fixations (4) attachés audits moyens d'attache et / ou de fixation complémentaires (4') fixés au lit ou matelas ou sommier; on tire la housse vers la partie inférieure de la couette permettant à la housse de se dérouler autour de ladite couette. L'ensemble de literie est obtenu en: - présentant la housse repliée, avec l'ouverture vers la couette, engageant la couette dans l'ouverture, faisant passer lesdits moyens dans l'ouverture de la housse, puis en tirant la housse autour de la couette en maintenant les extrémités supérieure de la couette fixés aux moyens de fixation et / ou d'attache. La présente invention dont il est sujet, peut être utilisée pour les literies dans les domaines de l'hôtellerie, le transport ferroviaire, le transport maritime, le transport aérien, les camping-cars , caravanes, et évidemment pour un usage privé. L'invention couvre également tous les modes de réalisation et toutes les applications qui seront directement accessibles à l'homme de métier à la lecture de la présente demande, et de ses connaissances propres
La présente invention concerne un ensemble de literie (1) comprenant une couette (2) et une housse de couette (3). Ladite couette est munie d'au moins deux moyens (4) d'attache et / ou de fixation au niveau des extrémités « supérieures » de la couette. Ladite housse de couette (3) comporte des ouvertures adaptées pour coopérer avec lesdits moyens (4) d'attache et / ou de fixation au travers de la housse. Lesdits moyens (4) d'attache et / ou de fixation placés sur la couette traversent en coopération lesdites ouvertures de la housse.
1 Ensemble de literie (1) comprenant une couette (2) et une housse (3) de couette, caractérisé en ce que la couette est munie d'au moins deux moyens d'attache et / ou de fixation (4) au niveau des extrémités supérieures de la couette (celles les plus proches de la tête-de-lit, c'est-à-dire les plus proches de la tête du dormeur), et en ce que la housse (3) de couette comporte des ouvertures (5) adaptées pour coopérer avec lesdits moyens d'attache et / ou de fixation au travers de la housse. 2 Ensemble de literie selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens d'attache et / ou de fixation (4) traversent lesdites ouvertures. 3 Ensemble de literie selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits moyens d'attache et / ou de fixation (4) sont des élastiques formant une boucle dont les deux extrémités sont fixées à l'extrémité de la housse. 4 Ensemble de literie selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits moyens d'attache et / ou de fixation (4) sont des anneaux, des lanières, des languettes, des liens souples, etc. 5 Ensemble de literie selon la 4, caractérisé en ce que lesdits liens forment une boucle dont les deux extrémités sont fixées à l'extrémité de la housse. 6 Ensemble de literie selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits moyens d'attache et / ou de fixation (4) sont des éléments en matériau plastique ou tissu, dont une extrémité extérieure est fixée à la housse et l'autre extrémité comporte un orifice de fixation. 7 Ensemble de literie selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits moyens d'attache et / ou de fixation (4) sont des éléments de type bandes Velcro TM 8 Ensemble de literie selon les 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens d'attache et / ou de fixation (4) sont fixes ou détachables. 9 Ensemble de literie selon la 8, caractérisé en ce que les moyens d'attache et / ou de fixation (4), lorsque détachables, sont choisis parmi le groupe composé des bouton-pressions, accroches de type Velcro TM , crochets, clips etc. 10 Ensemble de literie selon l'une quelque des 1 à 9, caractérisé en ce que il comporte des moyens d'attaches et / ou de fixation complémentaires (4') fixés au lit, au sommier ou au matelas pouvant être de tous types comme par exemple, des crochets fixés au niveau de la tête-de-lit (6) (incorporés ou non dans la structure même du mobilier), des éléments de types boutons, de type bande VelcroTM placés sur le drap recouvrant le matelas, ou directement fixés au sommier, etc... 11 Procédé de mise en place de la couette à housse sur un lit ou matelas ou sommier, caractérisé en ce que: - on utilise un ensemble de literie (1) selon l'une quelconque des 1 à 10; - on positionne les coins supérieurs de ladite couette (2) au niveau des coins supérieurs de ladite housse (3) on place lesdits moyens d'attache et / ou de fixation au travers desdites ouvertures de la housse; - on accroche lesdits moyens de fixations (4) attachés audits moyens d'attache et / ou de fixation complémentaires (4') fixés au lit ou matelas ou sommier; - on tire la housse (3) vers la partie inférieure de la couette permettant à la housse de se dérouler autour de ladite couette. 12 Procédé selon la 11, caractérisé en ce que l'ensemble de literie est obtenu en: - présentant la housse repliée, avec l'ouverture vers la couette, - engageant la couette dans l'ouverture, -faisant passer lesdits moyens dans l'ouverture de la housse, puis en tirant la housse autour de la couette en maintenant les extrémités supérieure de la couette fixés aux moyens de fixation et / ou d'attache. 13 Applications de l'ensemble de literie dans les domaines de l'hôtellerie, le transport ferroviaire, le transport maritime, le transport aérien, les camping-cars , caravanes, l'usage privé.
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FR2902673
A1
DISPOSITIF POUR DIFFUSER UN FLUIDE OU UN GAZ PAR LE FOND D'UN RESERVOIR
20,071,228
Dispositif pour diffuser un liquide ou un gaz par le fond d'un réservoir. La présente invention concerne un , pour des applications industrielles telles que pour l'oxydation de l'eau ou pour la réalisation d'émulsion gazeuse ou liquide ou pour des silos de stockage des céréales afin d'accélérer le séchage ou d'améliorer la conservation des produits. Actuellement, la dissolution de gaz dans un liquide se réalise à partir de diffuseurs poreux en céramique ou de membranes micro-perforées en (PVC). Ces diffuseurs ont l'inconvénient de présenter une surface d'échange assez faible et ont un prix de revient relativement élevé. Egalement, de nos jours, le procédé le plus communément utilisé, pour la ventilation des graines dans les silos, pour le séchage ou la conservation est généralement assuré par la réalisation de caniveaux concentriques ou transversaux, en béton, sur le fond de la dalle du réservoir de stockage, dans lesquels caniveaux sont placés des diffuseurs qui offrent une interface d'échange relativement minime. De plus, ce procédé implique un génie civil minutieux et coûteux. Le dispositif objet de la présente invention, permet de palier aux inconvénients susmentionnés, en ce qu'il procure une surface d'échange sensiblement égale à la surface du réservoir et autorise des grandes surfaces pour un coût bien moindre aux techniques actuelles. Le dispositif, objet des présentes, permet de diffuser : un fluide sous forme de microgouttelettes dans un autre liquide ou un gaz dans un liquide ou un gaz dans un autre gaz ou également, un fluide gazeux au travers d'un produit constitué d'éléments solides tels que riz, blé, ou graines de semence. Ce dispositif permet une réduction des coûts dans la mesure ou sa mise en oeuvre est largement mécanisée avec des moyens tout à fait conventionnels permettant des rendements élevés. En outre, ce dispositif exclu l'utilisation de matériaux onéreux et manufacturés du type céramique poreuse ou membrane poreuse en polyuréthane. Le dispositif objet des présentes comprend un réservoir approprié, dans lequel est placé un produit liquide à traiter, lequel réservoir a un fond plat et comporte en partie supérieure une bouche d'aspiration fixée à l'extrémité d'une conduite qui sort sur un plan horizontal à l'extérieur du réservoir, puis ladite conduite est orientée vers la base du réservoir de manière à revenir dans ledit réservoir au niveau du fond, créant un circuit fermé dont la partie extérieure de ladite conduite est équipée successivement, d'une pompe d'aspiration qui génère un flux circulaire du produit, puis un injecteur venturi qui associe par injection un fluide ou un gaz au produit du réservoir, donnant un mélange di-phasique qui chemine jusqu'à une nourrice pour desservir un réseau de drains placé en fond de réservoir, lequel réseau de drain est réparti de façon approprié sur tout le fond du réservoir, en ce que le réseau de drains est micro perforé et est recouvert de deux strates diffusantes qui recouvrent de manière uniforme toute la superficie du fond du réservoir, jusqu'à la limite des parois verticales. La première strate diffusante est composée de graves creuses concassées, non liées et uniformément régalées sur le réseau de drains et cette strate est surmontée d'une deuxième strate diffusante composée d'une dalle de béton poreux directement coulée et compactée à 0,2 bar environ. On entend par graves creuses, un matériau alluvionnaire dont le fuseau 25 granulométrique incomplet en début de courbe permet le passage des fluides à travers leur masse et participe à la diffusion desdits fluides. Le fluide gazeux dont la viscosité est différente du liquide à traiter, est stocké dans une cuve secondaire située à proximité du réservoir, laquelle cuve est 30 reliée à l'injecteur venturi au moyen d'une conduite appropriée. Les drains sont répartis et positionnés en fond de réservoir de manière que la diffusion du mélange, après avoir traversée la première strate de graves creuses puis la deuxième strate de béton poreux, soit uniformément répartie sur toute la surface en fond de réservoir, jusqu'au parois verticale. Pour prévenir de toutes obstructions des faces inférieures des deux strates, par des particules en suspension dans le liquide à traiter et pour assurer une bonne diffusion du mélange au travers desdites strates, un filtre approprié est positionné sur le circuit extérieur, entre la pompe d'aspiration et l'injecteur venturi, en parallèle à la conduite du circuit, lequel filtre est sollicité, si besoin est, par le truchement de vannes. Le contenant renfermant le produit à traiter et les appareils associés au contenant pour le traitement sont adaptés par tous moyens connus et appropriés aux caractéristiques physiques du contenu, qu'il soit liquide, gazeux ou composé de produit solide sous forme de granulés. Le contenant et les appareils associés sont placés à demeure sur le sol ou selon une variante de réalisation, l'ensemble du dispositif est positionné, de manière amovible sur un plateau de remorque de véhicule 20 L'invention est exposée ci-après plus en détail en relation avec les dessins permettant de comprendre plus aisément son fonctionnement, lesquels dessins représentent seulement des modes de réalisation à titre d'exemples non limitatifs. 25 La figure 1 représente schématiquement un réservoir en coupe verticale avec un circuit de conduites associé aux appareils pour le traitement du liquide contenu dans le réservoir. La figure 2 représente schématiquement en vue de dessus, un positionnement 30 des drains sur le fond du réservoir. La figure 3 représente schématiquement une première variante d'application du dispositif.15 La figure 4 représente schématiquement une autre variante d'application du dispositif. Tel que représenté en figure 1 et 2, ce dispositif comprend un réservoir 1 contenant un liquide 2 devant subir une transformation, lequel liquide 2 est capté en partie supérieure du réservoir 1 par une bouche d'aspiration 3 située à l'extrémité d'un conduit 4 qui est relié à une pompe 5 fonctionnant en circuit fermé. Cette pompe 5 transfère le liquide 2, de part l'extérieur dudit réservoir, vers le bas du réservoir 1 par le truchement d'un conduit 4' jusqu'à un injecteur venturi 6 qui est également en liaison par le biais d'un petit conduit 7, avec un réservoir secondaire 8 contenant un deuxième fluide 9. L'injecteur venturi 6 crée une dépression dans le conduit 4' de refoulement et de ce fait aspire le fluide 9 d'une viscosité différente du fluide 2. Les fluides 2 et 9 se mélangent sous l'impulsion de l'injecteur venturi et ledit mélange di-phasique est dirigé au moyen d'un conduit 10 vers la base du réservoir 1 pour alimenter une nourrice 11 qui dessert des drains 12 positionnés et répartis en fond de réservoir. Les drains 12 sont disposés sur un plan horizontal, en fond de réservoir et sont noyés dans une strate de graves creuses 13 et cette strate est recouverte d'une dalle de béton poreux 14 qui s'étant sur toute la superficie du fond dudit réservoir 1. Ces drains 12 comportent des perforations aux dimensions progressives, formant un réseau donnant un mode de diffusion homogène du mélange des deux fluides sur l'ensemble de la surface du réservoir et créent un mouvement vertical ascendant 15 des fluides dans ledit réservoir 1. Le béton poreux comprend des granulats concassés de granulométrie de 2/6 mm, lesquels granulats sont réunis avec un liant type ciment dosé entre 15 % et 20 % de la masse totale de béton. Ce béton est mis en oeuvre sans vibration pneumatique et une fois régalé sur la strate de graves creuses, un compactage dudit béton est réalisé par tout moyen approprié fournissant une pression voisine de 0,2 bar . La diffusion et les mélanges des deux fluides s'effectuent et augmentent au cours des quatre étapes suivantes, selon la mise en action du dispositif comme suit : 1ère étape, l'injecteur venturi 6 diffuse directement le fluide 9 dans le liquide 2 sous forme de micro gouttelettes. _ 2ème étape, le mélange des liquides est acheminé, vers le réseau de drains 12 micro perforés, qui provoque une progression de façon homogène du mélange dans les différents drains répartis sur toute la superficie du fond du réservoir 1. 3ème étape, à la sortie des drains, en fond de réservoir, le mélange des deux liquides traverse la strate de graves creuses 13, puis la dalle de béton poreux 14 et successivement ledit mélange subit une multiplicité de divisions lors de la traversée de ces deux éléments diffusants. _ 4ème étape, le mélange s'échappe de la dalle de béton poreux sous forme de gouttelettes lesquelles remontent selon un mouvement ascendant vertical 15 généré par la bouche d'aspiration 3 du liquide en surface du bassin. Au fil des cycles de pompage, dans le réservoir 1, le liquide 2 évolue vers une émulsion stabilisée où le fluide 9, du deuxième réservoir, est présent sous forme de microgouttelettes en suspension dans le fluide 2. Selon une première variante d'application fig. 3, un gaz est diffusé dans un liquide, par exemple en station d'épuration pour diffuser des gaz oxydants (ozone ou oxygène) pour traiter ou conserver des stocks d'eau. Cela peut être également une alternative plus simple et économique aux traditionnelles tours de contact ou d'ozonation largement répandues en station d'épuration. Pour cette variante d'application, le dispositif est sensiblement le même que dans le précédent cas, en effet est utilisé un réservoir 1 étanche à fond plat de n'importe quelle nature telle que cuve béton armé, acier, inox ou PVC, stockant un liquide 16 à traiter. En partie haute du réservoir, au niveau supérieur du liquide est noyée une tête d'aspiration 3 reliée à une pompe 5 qui génère un flux hydraulique vers un injecteur venturi 6 et ce dernier capte par tout moyen approprié, un fluide gazeux 17 stocké dans un réservoir secondaire 18 et l'injecte dans le liquide 16 à traiter. Le mélange liquide et gaz est acheminé avec la conduite 10 jusqu'à une nourrice 11 qui alimente un réseau de drains 12 micro perforés. Le réseau de drains est composé de tubes PVC diamètre 40 mm en fond de réservoir avec une répartition comprenant un maillage tous les 40 cm. Les drains sont micro-perforés de manière progressive comme dans le cas précédent. Lors du montage du dispositif dans le réservoir, une fois les drains 12 position-nés en fond de réservoir, est mis en oeuvre des graves concassées 13 creuses non liées type gravillon 2/6 mm, de manière à occuper l'espace entre lesdits drains et à les recouvrir sur une faible hauteur. Cette strate de graves creuses est ensuite uniformément régalée pour obtenir une épaisseur constante en fond de réservoir de 50 mm de hauteur. Ensuite est procédé au coulage d'une dalle de béton poreux 14 ayant les caractéristiques précédemment décrites. Suivant la turbidité des fluides et dans le cas où l'un d'entre eux comprendrait des particules en suspension supérieure à 1 mm, est installé sur le circuit entre la pompe 10 et l'injecteur venturi 6, un filtre 19 approprié pour retenir les particules en suspension, pour se prémunir de tous risques de colmatage du béton poreux. Dans cette hypothèse le liquide venant du réservoir 1 est orienté vers le filtre 19 au moyen de vannes positionnées sur la conduite 4. Selon une deuxième variante d'application du dispositif, sans se départir de l'invention, un gaz est diffusé dans un autre gaz, soit en l'injectant dans le conduit d'aspiration du l'injecteur venturi ou de manière plus directe, directement à l'entrée des réseaux des drains micro-perforés. Dans cette variante d'application, la pompe et l'injecteur venturi sont remplacés, sur le circuit extérieur de la conduite, par un générateur de gaz équipé d'un sur-presseur d'air et d'un générateur d'ozone. Pour cette application et de manière identique à la précédente, le réseau de drains positionné sur un plan horizontal, en fond de réservoir, est noyé dans une strate de graves creuses et est recouvert d'une dalle de béton poreux. Dans le cas d'une application avec le gaz, le béton poreux comprend, comme avec l'utilisation précédente, des granulats concassés de granulométrie de 2/6 mm, lesquels granulats sont réunis avec un liant type ciment dosé entre 15 % et 20 % de la masse totale de béton. Ce béton est mis en oeuvre sans vibration pneumatique et une fois régalé sur la strate de graves creuses, un compactage dudit béton est réalisé par tout moyen approprié fournissant une pression voisine de 0,2 bar . Selon une troisième variante d'application, ce procédé peut s'employer pour l'incorporation de microgouttelettes d'air dans des huiles végétales brutes pour améliorer leur indice de cétane et pour baisser la viscosité des huiles à basse températures ou encore pour produire un biocarburant dont les caractéristiques d'inflammabilité seront très proches de celle du gazole. Le dispositif sera identique au dispositif de base décrit antérieurement. Selon une quatrième variante d'application fig. 4, un gaz est diffusé par la base d'un silo renfermant un amoncellement de grains solides. Cette application consiste à ventiler un stock de grains 20 contenu dans une enceinte fermée ou partiellement fermée tel qu'un silo 21 pour refroidir la biomasse et maîtriser les phénomènes naturels de fermentations susceptibles de se produire par des températures très élevées. Selon cette dernière application, le silo 21 comporte un fond plat sur lequel fond sont formés avec des tubes PVC de diamètre 40 millimètres et un maillage tous les 40 centimètres, des drains 22 qui sont alimentés au moyen d'une nourrice centrale. Les drains sont ensuite recouverts de graves 23 concassées creuses et non liées de type gravillon 2/6 mm, formant une première strate diffusante. Cette première strate possède une épaisseur de 50 mm de haut et est uniformément régalée pour obtenir une épaisseur constante en fond de réservoir puis est coulée une dalle de béton poreux 24 qui s'étant sur toute la superficie du fond du silo 20, formant une deuxième strate diffusante comportant une épaisseur variant entre 80 mm et 120 mm de haut. Cette dalle de béton poreux répond aux caractéristiques précédemment décrites. A proximité du silo, sur le circuit extérieur est placé un injecteur venturi 25 qui est relié à un sur-presseur 26 pour fournir un flux d'air frais et sec qui va cheminer au moyen d'une conduite 27 jusqu'à la nourrice qui dessert les drains 22 en fond de silo. Le courant d'air chaud naturellement ascendant permet la ventilation des graines de façon homogène par l'air frais et sec injecté à la base du silo. Le venturi 25 peut éventuellement associer un gaz à l'air frais, stocké dans un réservoir annexe 28. Pour cette dernière application et compte tenu des ouvertures éventuellement existantes en partie supérieure des silos, pour ventilation, la bouche d'aspiration du dispositif au niveau supérieur n'est pas envisagée
Dispositif comportant un réservoir à fond plat comprenant en partie supérieure une bouche d'aspiration (3) fixée à l'extrémité d'une conduite (4) sortant sur l'extérieur du réservoir, laquelle conduite est orientée vers la base du réservoir (1) de manière à revenir dans ledit réservoir, au niveau du fond, dont la partie extérieure de ladite conduite est équipée d'une pompe (5) d'aspiration générant un flux circulaire au produit (2), puis d'un filtre (19) et d'un injecteur venturi (6) qui associe, par injection, un fluide (9) au produit (2) capté du réservoir , donnant un mélange di-phasique qui chemine jusqu'à une nourrice pour desservir un réseau de drains (12) micro-perforés placés en fond de réservoir (1), lesquels drains (12) sont recouverts de deux strates diffusantes (13 et 14) de manière uniforme.
1) Dispositif pour diffuser un liquide ou un gaz par le fond d'un réservoir, pour traiter le contenu dudit réservoir par oxydation, ou pour la réalisation d'émulsion gazeuse ou liquide, caractérisé en ce qu'un réservoir (1) à fond plat comporte en partie supérieure une bouche d'aspiration (3) fixée à l'extrémité d'une conduite (4) sortant sur l'extérieur du réservoir, laquelle conduite est orientée vers la base du réservoir (1) de manière à revenir dans ledit réservoir, au niveau du fond, créant un circuit fermé dont la partie extérieure de ladite conduite (5) est équipée successivement, d'une pompe d'aspiration (5) générant un flux circulaire de produit (2), puis d'un injecteur venturi (6) qui associe, par injection, un fluide (9) au produit (2) capté en partie supérieure du réservoir (1), donnant un mélange di-phasique qui chemine jusqu'à une nourrice (11) pour desservir un réseau de drains (12) micro perforés placés en fond de réservoir (1), en ce que le réseau de drains (12) est réparti sur tout le fond dudit réservoir et est recouvert de deux strates diffusantes (13,14) de manière uniforme, en ce qu'un filtre (19) est positionné sur le circuit extérieur, en parallèle à la conduite (4) du circuit, lequel filtre est sollicité par le truchement de vanne. 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la première strate diffusante formée avec des graves creuses (13) est recouverte d'une deuxième strate diffusante formée par une dalle de béton poreux (14). 3) Dispositif selon les 1 et 2, caractérisé en ce que les deux 25 strates diffusantes (13 et 14) recouvrent de manière uniforme toute la superficie du fond du réservoir (1) jusqu' à la limite des parois verticales. 4) Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la dalle de béton poreux (14) formant la deuxième strate diffusante, comprend des granulats 30 concassés qui sont réunis avec un liant du type ciment dosé entre 15 et 20 % de la masse totale de béton. 9 5) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que pour prévenir de toutes obstructions des faces inférieures des deux strates diffusantes (13 et 14), le filtre (19) est positionné, sur le circuit extérieur, entre la pompe d'aspiration et l'injecteur venturi, en parallèle à la conduite du circuit (4). 6) Dispositif selon l'une quelconque des 1, 2, 3, 4 et 5, caractérisé en ce que la mise en action du dispositif s'effectue comme suit : 1è' étape, l'injecteur venturi 6 diffuse directement le fluide (9) dans le liquide (2) sous forme de micro gouttelettes. - 2ème étape, le mélange est acheminé vers le réseau de drains (12) micro perforés, provoquant une progression de façon homogène du mélange, dans les drains répartis sur toute la superficie du fond du réservoir (1). 3ème étape, à la sortie des drains, en fond de réservoir, le mélange des deux liquides traverse la strate de graves creuses (13), puis la dalle de béton poreux (14) et ledit mélange subit une multiplicité de divisions. - 4ème étape, le mélange s'échappe de la dalle de béton poreux sous forme de gouttelettes lesquelles remontent selon un mouvement ascendant vertical (15) généré par la bouche d'aspiration (3) du liquide en surface.
B
B05,B32
B05B,B32B
B05B 1,B32B 13,B32B 33
B05B 1/02,B05B 1/20,B32B 13/04,B32B 33/00
FR2890186
A3
SYSTEME DE LENTILLE A FOCALE VARIABLE PAS A PAS
20,070,302
Domaine de l'invention La présente invention concerne un système de lentille à focale variable. Plus particulièrement, l'invention concerne un ayant une courte longueur totale et conçu pour des équipements électroniques relativement minces. 2. Technique apparentée Ces dernières années, les équipements électroniques relativement minces dotés d'une fonction photographique, tels que les appareils photos, les téléphones mobiles et assistants numériques personnels, se sont rapidement répandus sur le marché. Ces équipements électroniques compacts sont devenus tellement petits qu'il est nécessaire que les lentilles d'imagerie soient configurées de manière à avoir une longueur to-tale aussi courte que possible et une structure aussi simple que possible. Afin de réduire la longueur totale de la lentille d'imagerie, une solution est que la lentille soit conçue de manière à avoir une longueur focale fixe. Une telle lentille a été décrite dans la publication du brevet américain n 2003/0210475 de Shinohara, publiée le 13 novembre 2003. Cependant, la lentille à longueur focale fixe est incapable de faire varier la distance de vision lors de la prise de photos. Si un utilisateur souhaite prendre des vues depuis plusieurs distances, l'utilisateur doit se déplacer en avant et en arrière, ce qui est évidemment agaçant et pénible. Un système de lentille à longueur focale variable de façon continue pouvant ajuster sa longueur focale de façon continue pour prendre des vues depuis plusieurs distances peut surmonter le problème susmentionné, mais le système de lentille à focale variable doté d'une telle fonction est généralement composé d'une grande quantité de composants de lentille. La structure du système de lentille est trop compliquée. En outre, ce système de len- tille nécessite un mécanisme de commande précis et compliqué pour commander les différentes unités de lentille se déplaçant le long d'un axe optique pour faire varier de façon. continue la longueur focale. Plus on veut que la taille du système de lentille soit petite, plus la commande est difficile à atteindre. Par conséquent, le système de lentille à longueur focale variable continue n'est pas conçu pour être utilisé dans ces équipements relativement minces. RESUME DE L'INVENTION Un objet de la présente invention est de fournir un système de lentille à focale variable pas à pas ayant une courte longueur totale, une structure simple et compacte, et capable de faire varier pas à pas la longueur focale pour prendre des vues depuis plusieurs distances. Pour atteindre l'objet susmentionné, la présente invention prévoit un système de lentille à focale variable pas à pas. Le système de lentille à focale variable pas à pas inclut une première unité de lentille qui a une puissance de réfraction positive, une ouverture, une deuxième unité de lentille qui a une puissance de réfraction positive, une troisième unité de lentille qui a une puissance de réfraction négative. Chacune des première, deuxième et troisième unités de lentille est construite en un seul bloc. Les première et deuxième unités de lentille sont positionnées sélectivement dans une première position et dans une deuxième position, et on passe d'une position à l'autre en déplaçant les première et deuxième unités de lentille dans des directions opposées. Constitué de trois blocs uniques comme susmentionné, le système de lentille a une structure simple et compacte. Le système de lentille pas à pas fait varier la longueur focale en déplaçant les première et deuxième unités de lentille dans des directions opposées de la première position à la deuxième position ou de la deuxième position à la première position pour permettre aux utilisateurs de prendre des vues depuis deux distances différentes. Pour les mêmes raisons que celles évoquées précédemment, le système de lentille 100 a une courte longueur totale. Brève description des dessins La présente invention sera apparente pour les spécialistes de la technique à la lecture de la description suivante des modes de réalisation de celle-ci, en faisant référence aux dessins joints, dans les-quels: la figure 1 est une vue en coupe d'un système de lentille à focale variable pas à pas dans une première position selon un premier mode de réalisation de la présente invention; la figure 2 est une vue en coupe du système de lentille à focale variable pas à pas de la figure 1 dans une deuxième position; les figures 3A-3C montrent une aberration sphéri- que, un astigmatisme, et une distorsion, respective- ment, du système de lentille à focale variable pas à pas comme illustré par la figure 1; les figures 4A-4C montrent une aberration sphérique, un astigmatisme, et une distorsion, respective- 2890186 4 ment, du système de lentille à focale variable pas à pas comme illustré par la figure 2; la figure 5 est une vue en coupe d'un système de lentille à focale variable pas à pas dans une première position selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention; la figure 6 est une vue en coupe du système de lentille à focale variable pas à pas de la figure 6 dans une deuxième position; les figures 7A-7C montrent une aberration sphérique, un astigmatisme, et une distorsion, respective-ment, du système de lentille à focale variable pas à pas comme illustré par la figure 5; et les figures 8A-8C montrent une aberration sphéri- que, un astigmatisme, et une distorsion, respective-ment, du système de lentille à focale variable pas à pas comme illustré par la figure 6. Description détaillée des modes de réalisation préférés Les figures 1 et 2 montrent un premier mode de réalisation d'un système de lentille à focale variable pas à pas 100 selon la présente invention. Le système de lentille à focale variable pas à pas 100 utilisé pour créer une image d'une scène sur un capteur d'image 200 inclut, dans l'ordre à partir du côté d'un objet, une première unité de lentille 110 ayant une puissance de réfraction positive, une ouverture 120, une deuxième unité de lentille 130 ayant une puissance de réfraction positive et une troisième unité de lentille 140 ayant une puissance de réfraction négative. Chacune des unités de lentille 110, 130 et 140 est construite en un seul bloc. Le terme un seul bloc est défini comme (a) un élément de lentille unique ou (b) une lentille collée constituée de plusieurs éléments de lentille collés ensemble ou (c) une lentille hybride constituée d'un élément de lentille en verre et d'une couche de résine mince appliqués l'un contre l'autre. L'ouverture 120 sert à laisser passer la lu- mière. La première unité de lentille 110 est une lentille collée constituée d'une lentille biconvexe 111 et d'une lentille concave-convexe négative 112 adhérées l'une à l'autre. La première unité de lentille 110 est utilisée pour corriger la couleur latérale, la courbure de champ et l'aberration sphérique. Afin de réduire da-vantage au minimum l'aberration sphérique, la lentille biconvexe 111 est composée d'un verre en plateaux, et la lentille concave-convexe négative 112 est composée d'un verre extra blanc. Afin de réduire la courbure de champ, les rayons de courbure des surfaces de réfraction de la lentille collée satisfont la relation sui-vante: 6p+ 1:gr3 bp SD r 5r2 r3 h ço où h indique la hauteur d'image, çP indique le diamètre de la pupille de sortie, p indique la taille de pixel du capteur d'image 200, ri indique le rayon de courbure de la surface de réfraction de la lentille biconvexe 111 tournée du côté objet, r3 indique le rayon de courbure de la surface de réfraction de la lentille concave-convexe négative 112 30 tournée du côté image, et r2 indique le rayon de courbure de la surface collée de la lentille collée. La deuxième unité de lentille 130 est une lentille positive biconvexe 131 pour faire converger da- vantage la lumière ayant traversé la première unité de lentille 110. Afin de réduire autant que possible la longueur totale du système de lentille à focale variable pas à pas 100, la condition suivante doit de préférence être satisfaite: 1/3 < P2/P1 < 3 où P2 indique la puissance de réfraction de la deuxième unité de lentille 130, et Pl indique la puissance de réfraction de la pre- mière unité de lentille 110. En outre, afin de réduire l'aberration, la lentille biconvexe 131 est composée de verre en plateaux, et les deux surfaces de réfraction de la lentille biconvexe 131 sont asphériques. Chaque surface asphérique satisfait l'équation suivante: Z = cS _ + A4S4 + A6S6 + AaSR + Al S10 Equation (1) 1+V1-(K+1)c252 où c désigne une courbure du vertex asphérique, S désigne une distance à partir de l'axe optique, K désigne le coefficient conique, A4, A6, A8 et A10 désignent les quatrième, sixième, huitième et dixième coefficients asphériques, et Z désigne le fléchissement d'une ligne tirée à partir d'un point sur la surface de lentille asphérique à une distance S de l'axe optique au plan tangentiel du vertex de la surface asphérique. La troisième unité de lentille 140 est une lentille concave plate 141 qui est utilisée pour corriger la courbure de champ et réduire l'aberration chromatique. La lentille concave plate 141 a une surface plate tournée du côté de l'image sur laquelle un revêtement multiple, en tant que filtre de blocage des infra-rouges, peut être facilement placé. Le revêtement multiple peut couper des rayons infrarouges pour réduire l'influence des rayons infrarouges sur le capteur d'image 200 et améliorer l'exactitude des couleurs. En référence aux figures 1 et 2 de nouveau, le processus de zoom est décrit dans ce qui suit. Dans la présente invention, la troisième unité de lentille 140 ne se déplace pas par rapport au capteur d'image 200. Les première et deuxième unités de lentille 110, 130 sont uniquement disposées dans la première ou dans la deuxième position. Selon le présent mode de réalisation, la première position illustre la position grand-angulaire, et la deuxième position il- lustre la position en téléobjectif. Lorsque les première et deuxième unités de lentille 110, 130 sont placées dans la première position, comme le montre la figure 1, le système de lentille à focale variable pas à pas 100 a la longueur totale la plus courte. Lorsque les première et deuxième unités de lentille 110, 130 sont placées dans la deuxième position, comme le montre la figure 2, le système de lentille à focale variable pas à pas 100 a la longueur totale la plus longue. En déplaçant les première et deuxième unités de len- tille 110, 130 d'une position à l'autre, la longueur focale du système de lentille à focale variable pas à pas 100 est changée. Ce mode de zoom est différent du mode de zoom continu qui est mentionné dans l'art appa- renté. Ce mode est un mode de zoom pas à pas. De ce fait, le système de lentille est défini comme un système de lentille à focale variable pas à pas. Dans le processus de zoom de la description ci- dessus, les première et deuxième unités de lentille 110, 130 sont amenées à se déplacer le long de l'axe optique dans des directions opposées; c'est-à-dire, lorsque la première unité de lentille 110 est dé-placée vers le côté objet, la deuxième unité de len- tille 140 est déplacée vers le côté image, et vice ver-sa. Ce mode de déplacement peut augmenter la distance entre la première unité de lentille 110 et la deuxième unité de lentille 130 pour affaiblir la convergence de la lumière, de sorte qu'un rapport de zoom relativement grand est obtenu. Selon le présent mode de réalisation, le rapport de zoom est d'environ 2.0. L'ouverture 120 se positionne entre la première unité de lentille 110 et la deuxième unité de lentille 130. Lorsqu'on zoome, l'ouverture 120 se déplace également le long de l'axe optique. Lorsque les première et deuxième unités de lentille 110, 130 sont mi-ses dans la première position, l'ouverture 120 entre presque en contact avec la première unité de lentille 110. Lorsque les deux unités de lentille 110, 130 sont mises dans la deuxième position, l'ouverture 120 laisse une certaine distance entre les deux unités de lentille 110, 130. Constitué de trois blocs uniques comme susmentionné, le système de lentille 100 a une structure sim- ple et compacte. Le système de lentille pas à pas 100 fait varier la longueur focale en déplaçant les première et deuxième unités de lentille 110, 130 dans des directions opposées de la première position à la deuxième position ou de la deuxième position à la première position pour permettre aux utilisateurs de prendre des vues depuis deux distances différentes. Pour les mêmes raisons que celles évoquées précédemment, le système de lentille 100 peut être conçu avec une courte longueur totale. Le tableau 1 ci-dessous répertorie le numéro de la surface, dans l'ordre du côté objet, le rayon de courbure r (en mm) de chaque surface optique au niveau de l'axe optique, la distance dl (en mm) entre les ver-tex des surfaces optiques adjacentes lorsque les première et deuxième unités de lentille 110, 130 sont dis-posées dans la première position, la distance d2 (en mm) entre les vertex des surfaces optiques adjacentes lorsque les première et deuxième unités de lentille 110, 130 sont disposées dans la deuxième position, le numéro Abbe V et l'indice de réfraction n (au niveau de la ligne d de À = 587,6 nm) de chaque élément de lentille pour le premier mode de réalisation. Tableau 1 Surface R dl d2 n V 1 8, 176 1, 94 1, 94 1, 517 64, 2 2 -5, 919 0, 59 0, 59 1, 620 36, 4 3 -39, 920 0, 10 2, 91 4 2,70 7,04 Ouverture 6, 244 2, 02 2, 02 1, 530 55, 9 Asphérique 6 -6, 387 2, 26 0, 75 Asphérique 7 -4,193 1, 00 1,00 1,847 23,8 8 0, 75 0, 75 Le tableau 2 ci-dessous répertorie les valeurs des constantes K, A4, A6, A3, et Alo utilisées dans l'équation (1) ci-dessus pour chacune des surfaces de lentille asphérique du tableau 1. Tableau 2 Surface 6 K 2,604 -4,974 A4 0,001677 0,002898 A6 0,000302 0,000591 As 0, 000048 0,000093 Alo -0,000003 -0, 000005 Les figures 3A-3C et les figures 4A-4C montrent l'aberration sphérique, l'astigmatisme et la distor- sion, respectivement, du système de lentille à focale 10 variable pas à pas dans la première position et la deuxième position, respectivement, selon le premier mode de réalisation. PR dans les figures 3A et 4A indi- que le rayon pupillaire du système de lentille à focale variable pas à pas 100. MF dans les figures 3B-3C et 15 4B-4C indique le champ maximum du système de lentille à focale variable pas à pas 100. Dans les figures 3A-3C et 4A4C, d, F, et C indiquent la ligne d (À = 587,6 nm), la ligne F (À = 486,1 nm) et la ligne C (À = 656,3 nm) respectivement. La ligne S montre l'astigmatisme dans l'image sagittale, et la ligne T montre l'astigmatisme dans l'image tangentielle. Il est apparent à partir des schémas respectifs qu'une correc- tion excellente est effectuée pour les différentes aberrations et qu'une bonne qualité d'image est obte-25 nue, bien que le système de lentille à focale variable pas à pas ait une structure simple. Les figures 5 et 6 montrent un deuxième mode de réalisation. Le système de lentille à focale variable pas à pas selon le deuxième mode de réalisation est similaire à celui montré dans le premier mode de réalisa- tion, les différences entre eux étant que la lentille collée de la première unité de lentille 110 du deuxième mode de réalisation est constituée d'une lentille biconvexe 111 et d'une lentille biconcave 112',. et que la deuxième unité de lentille 130 du deuxième mode de réa- lisation est constituée d'une lentille concave-convexe 131'. Dans la mesure où le processus de zoom du système de lentille à focale variable pas à pas du deuxième mode de réalisation est identique à celui montré dans le premier mode de réalisation, une description dé-taillée de celui-ci est omise ci-après. Plusieurs valeurs du deuxième mode de réalisation sont répertoriées dans les tableaux 3 et 4, dans les-quels les symboles identiques à ceux du premier mode de réalisation ont les mêmes significations. Tableau 3 Surface R dl d2 n V 1 6, 760 1, 65 1, 65 1, 713 53, 8 2 - 0, 60 0, 60 1, 805 25, 4 3 35, 208 0, 20 1, 43 4 0,75 7,01 Ouverture -4, 789 1, 90 1, 90 1, 530 55, 9 Asphérique 6 -2, 557 4, 12 0, 52 Asphérique 7 -6, 451 1, 00 1, 00 1, 847 23, 8 8 0,80 0,80 Tableau 4 Surface 6 K 0 -10 A4 -0, 021025 -0, 059387 A6 0,011641 0,017530 A8 -0, 007690 -0, 003618 Alo -0, 000890 -0, 000233 Les figures 7A-7C et 8A-8C montrent l'aberration sphérique, l'astigmatisme, et la distorsion, respecti- vement, du système de lentille à focale variable pas à pas dans la première position et dans la deuxième position, respectivement, selon le deuxième mode de réalisation. Sur ces figures, les symboles identiques à ceux du premier mode de réalisation ont les mêmes significa- tions. Il est apparent à partir de ces schémas qu'une correction excellente est effectuée pour les différentes aberrations et qu'une bonne qualité d'image est obtenue. Comme le verront les spécialistes de la technique d'après la description précédente, plusieurs altérations et modifications, par exemple, la substitution de la lentille concave-convexe 112 ou de la lentille biconcave 112' par une lentille concave-plate, et la lentille biconvexe 131 ou le collage de la lentille con- cave-convexe 131' à la lentille négative dans la sur-face tournée du côté image, sont possibles dans la pratique de la présente invention sans s'éloigner de la portée de celleci. 2890186 13
Un système de lentille à focale variable pas à pas destiné à créer une image d'une scène sur un capteur d'image inclut une première unité de lentille 110 qui a une puissance de réfraction positive, une ouverture, une deuxième unité de lentille 130 qui a une puissance de réfraction positive, et une troisième unité de lentille 140 qui a une puissance de réfraction négative. Chacune des première, deuxième et troisième unités de lentille est construite en un seul bloc. La troisième unité de lentille est fixe. Les première et deuxième unités de lentille sont positionnées sélectivement dans une première position et dans une deuxième position, et on passe d'une position à l'autre en déplaçant les première et deuxième unités de lentille dans des directions opposées.
1. Système de lentille à focale variable pas à pas conçu pour créer une image d'une scène sur un cap- teur d'image comprenant, dans l'ordre à partir du côté objet: une première unité de lentille (110) ayant une puissance de réfraction positive; une ouverture (120) pour laisser passer la lu- mière; une deuxième unité de lentille (130) ayant une puissance de réfraction positive; et une troisième unité de lentille (140) ayant une puissance de réfraction négative; dans lequel lesdites première, deuxième et troisième unités de lentille sont construites en un seul bloc; ladite troisième unité de lentille est fixe; lesdites première et deuxième unité de lentille sont positionnées sélectivement dans une première position et dans une deuxième position, et on passe d'une position à l'autre en déplaçant lesdites première et deuxième unités de lentille dans des directions opposées. 2. Système de lentille à focale variable pas à pas selon la 1, dans lequel la première unité de lentille est une lentille collée constituée d'une lentille positive et d'une lentille négative adhérées l'une à l'autre, et les rayons de courbure des surfaces de réfractions des lentilles collées satisfont la relation suivante: 3 6p 1 1 1 3 6p 5 + 5+ h rp ri 5rz rl h ço où h indique la hauteur d'image, ç indique le diamètre de la pupille de sortie, p indique la taille de pixel du capteur d'image, ri indique le rayon de courbure de la surface de réfraction de la lentille positive tournée du côté ob- jet, r3 indique le rayon de courbure de la surface de réfraction de la lentille négative tournée du côté image, et r2 indique le rayon de courbure de la surface col- lée de la lentille collée. 3. Système de lentille à focale variable pas à pas selon la 2, dans lequel ladite lentille collée inclut une lentille biconvexe et une len- tille négative concave-convexe et ladite deuxième unité de lentille est constituée d'une lentille positive biconvexe. 4. Système de lentille à focale variable pas à pas selon la 3, dans lequel les surfaces de réfraction de ladite lentille positive biconvexe de la deuxième unité de lentille sont des surfaces asphériques. 5. Système de lentille à focale variable pas à pas selon la 2, dans lequel ladite len- tille collée inclut une lentille positive biconvexe et une lentille négative biconcave, et ladite deuxième unité de lentille est constituée d'une lentille positive concave-convexe. 6. Système de lentille à focale variable pas à pas selon la 5, dans lequel les surfaces de réfraction de ladite lentille concaveconvexe de la-dite deuxième unité de lentille sont des surfaces asphériques. 7. Système de lentille à focale variable pas à pas selon la 2, dans lequel ladite lentille collée inclut une lentille positive biconvexe et une lentille négative concave-plate, et ladite deuxième unité de lentille est une lentille collée. 8. Système de lentille à focale variable pas à pas selon la 7, dans lequel ladite lentille collée de la deuxième unité de lentille inclut une lentille positive biconvexe et une lentille néga-tive. 9. Système de lentille à focale variable pas à pas selon la 7, dans lequel ladite lentille collée de la deuxième unité de lentille inclut une lentille positive concave-convexe et une lentille négative. 10. Système de lentille à focale variable pas à pas selon la 1, dans lequel ladite troisième unité de lentille est constituée d'une lentille négative concave-plate. 11. Système de lentille à focale variable pas à pas selon la 10, dans lequel ladite lentille concave-plate de la troisième unité de lentille est recouverte d'un revêtement infrarouge multi-couches sur la surface tournée du côté image de celle-ci. 12. Système de lentille à focale variable pas à pas selon la 1, dans lequel la puissance réfractive de la première unité de lentille et de la deuxième unité de lentille satisfont la relation sui- vante: 1/3 < P2/Pl < 3 où P2 indique la puissance de réfraction de la deuxième unité de lentille, et P1 indique la puissance de réfraction de la première unité de lentille.
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FR2902907
A1
PROCEDE DE RECHERCHE D'INFORMATIONS SUR UN RESEAU INTRANET, EXTRANET, INTERNET OU TOUTE AUTRE SOURCE DE DIFFUSION D'INFORMATIONS NUMERIQUES ET MOTEUR DE RECHERCHE POUR LA MISE EN OEUVRE DUDIT PROCEDE
20,071,228
La présente invention concerne le domaine des moteurs de recherche d'informations dans au moins une source de diffusion d'informations numériques, tel que sur un réseau informatique intranet, extranet ou internet, lesdites informations consistant en des informations contenues dans des pages web d'un ou plusieurs sites internet par exemple. Dans le domaine de l'informatique, on connaît bien des réseaux d'ordinateurs sous la forme de réseaux intranet, extranet et internet. Ces réseaux permettent aux ordinateurs de communiquer entre eux des informations au moyen de protocoles de communication tels que TCP/IP ou bien encore HTTP selon les acronymes anglo-saxon Transmission Control Protocol/internet Protocol et respectivement Hypertext Transfer Protocol Internet est incontestablement le plus grand réseau d'ordinateurs qui permet un accès à un très grand nombre d'informations. Ces informations se présentent soit sous la forme de bases de données soit sous la forme de documents connus sous la forme de pages web ou d'une pluralité de pages regroupées sous la forme d'un site internet . Lesdites pages web et lesdits sites internet se trouvent sur des serveurs distants sur lesquels un ordinateur personnel dit PC peut se connecter au moyen d'un protocole de communication au travers d'une ligne téléphonique, d'un réseau cablé ou similaire. La consultation des pages web s'effectue au moyen d'un programme d'ordinateur dit navigateur ou browser qui possède une interface utilisateur graphique. Ces pages web comportent généralement des liens dits hyperliens qui permettent de créer des liens vers d'autres pages web que les utilisateurs peuvent consulter par les utilisateurs par des commandes simples, par exemple par pointage et par un clic de souris sur le lien dans le navigateur. Par ailleurs, ces pages web peuvent être construites avec des syntaxes très diverses telles que le langage à balises à hypertexte HTML selon l'acronyme anglo-saxon Hypertext Markup Language ou le langage à balises extensible XML selon l'acronyme anglo-saxon eXtensible Markup Language , et peuvent comprendre des informations sous la forme d'un texte, d'une image, d'une vidéo ou de sons. Afin de trouver des informations parmi le grand nombre d'informations disponibles sur Internet, on à mis au point des outils de recherche dits moteurs de recherche qui sont des algorithmes étudiant électroniquement le contenu des pages web et créant un index et une base de données en fonction de cette étude. Ces moteurs de recherche se présentent communément sous la forme d'une page web dans laquelle un ou plusieurs champs de recherche peuvent être remplis par l'utilisateur. La recherche peut être de type booléenne ou par langage naturelle. On entend par algorithme une séquence d'opérations, sous la forme d'un programme d'ordinateur, pour l'exécution d'une tâche. De manière habituelle, les bases de données sont crées par recherche dans Internet et par une copie locale de chaque page ou l'aspect d'une page dans une mémoire ou par la collecte des soumissions des fournisseurs de pages web . Certains aspects seulement des pages web peuvent être copiés tels que l'adresse URL selon l'acronyme anglo-saxon Uniform Resource Locator , le titre ou le texte. Chaque page résultante est généralement indexée pour permettre une consultation ultérieure. De cette manière, lorsqu'une requête est formulée sur un moteur de recherche, ce dernier recherche dans son propre index et sa base de données et non pas dans l'ensemble des pages web d'internet en temps réel. Les résultats de la recherche sont généralement présentés sous la forme de copies des pages web ou d'une page web comportant des hyperliens vers les pages trouvées lors de la recherche. La plupart des moteurs de recherche connus utilisent une technologie de recherche automatique pour indexer les résultats des recherchent qui mettent en oeuvre des descriptions invisibles des sites appelées méta-étiquettes dont les auteurs sont les éditeurs du site internet. Compte tenu du fait que les éditeurs des sites internet sont peuvent choisir librement l'énoncé de ces méta-étiquettes, de nombreuses pages internet comportent des méta-étiquettes identiques. Ainsi, il est difficile pour les moteurs de recherche de fournir des résultats pertinents. Afin de remédier à cet inconvénient, les moteurs de recherche comportent des algorithmes pour classer par catégorie les pages web . Toutefois, certains éditeurs de sites internet incorporent dans les méta-étiquettes de leurs sites internet des termes de recherche populaires qui n'ont aucun lien avec le contenu des pages web de leur site de sorte que les moteurs de recherche fournissent des résultats comportant de nombreuses pages web indésirables dites pages spam . On noter que ces pages sont appelées spam lorsqu'elles comprennent un moyen quelconque apte à prendre en faute les moteurs de recherche ou les algorithmes d'indexation. Par ailleurs, on connaît également des moteurs de recherche qui transmettent, à partir d'un même serveur, une même requête à plusieurs sites internet prédéterminés en utilisant un logiciel tel que le logiciel Cold Fusion (marque déposée) de la société américaine ALLAIRE par exemple. Les informations correspondant à la requête sont transmises au serveur puis traitées pour supprimer les faux amis et/ou les doublons. Toutefois, certains sites internet sont construits avec des syntaxes particulières de sorte que les informations ne peuvent pas être collectées 25 par cette méthode. L'un des buts de l'invention est donc de remédier à ces inconvénients en proposant un procédé de recherche d'informations sur un réseau intranet, extranet, internet ou analogue et un moteur de recherche pour la mise en oeuvre dudit procédé permettant de procurer des résultats 30 pertinents et avantageusement classés en fonction de leur pertinence notamment. Conformément à l'invention, il est proposé un procédé de recherche d'informations dans au moins une source de diffusion d'informations numériques, remarquable en ce qu'il consiste au moins dans les étapes suivantes de : - sélection d'au moins une source d'informations, -transmission d'instructions de collecte des informations à au moins un module satellite autonome depuis un module central, - collecte des informations à partir du ou des modules satellites, - transmission des informations collectées par le ou les satellites au module central, et -traitement des informations collectées. Selon une caractéristique essentielle du procédé suivant l'invention, le module central transmet à chaque module des instructions distinctes de collecte des informations et les instructions de collecte transmises à un module satellite concernent tout ou partie d'une unique source d'information. Par ailleurs, les informations collectées par les modules satellites sont traitées par au moins un module de traitement autonome apte à recevoir les informations collectées transmises par le module central. De plus, tout ou partie des informations collectées par les modules satellites et transmises au module central sont enregistrées dans au moins une base de données dite locale. Lesdites informations enregistrées dans la base de données locale sont enregistrées dans un fichier comportant au moins un marqueur. Ce marqueur est une donnée informatique générée par un algorithme en fonction de l'adresse de la source d'informations et/ou des informations collectées et/ou du contexte, c'est-à-dire de l'utilisation finale prévue des informations après traitement, et/ou de la question posée. Selon une autre caractéristique essentielle du procédé suivant l'invention, le traitement des informations collectées consiste en un traitement dit contextuel dépendant de la destination des informations par au moins un module de traitement autonome piloté par le module central et comporte au moins les étapes suivantes de : - détection d'une ou plusieurs informations dites cibles dans les informations collectées par les modules satellites, - corrélation entre lesdites informations cibles, - classement desdites informations cibles, - enregistrement desdites informations traitées sous la forme d'un fichier informatique dans une base de données locale. L'étape de corrélation consiste au moins dans les étapes suivantes de : - attribution d'au moins un coefficient dit de proximité à chaque information cible en fonction du contexte, - attribution d'un coefficient dit de valorisation à chaque information cible en fonction de la fiabilité de la source d'informations et/ou du contexte et/ou de la pertinence de l'information cible au regard du contexte et/ou de l'occurrence de l'information lors de l'étape de collecte ou de traitement des informations. Un autre objet de l'invention concerne un moteur de recherche d'informations dans au moins une source de diffusion d'informations numériques, pour la mise en oeuvre du procédé suivant l'invention ; ledit moteur de recherche est remarquable en ce qu'il comporte au moins un algorithme constituant un module dit satellite, autonome, pour collecter des informations sur une source d'informations à partir d'instructions de collecte transmise par un module central, au moins un algorithme constituant un module de traitement des informations collectées, au moins une base de données locale dans laquelle les informations collectées et/ou traitées sont enregistrées. De manière avantageuse, chaque module satellite comporte un navigateur internet intégré afin de communiquer avec des serveurs distants et/ou le module central. Chaque module de traitement comporte au moins un algorithme de détection d'une ou plusieurs informations dites cibles dans les informations collectées par les modules satellites, au moins un algorithme de corrélation entre lesdites informations cibles, et un algorithme de classement desdites informations cibles. Par ailleurs, il comporte des moyens de présentation des informations collectées et/ou traitées à la suite d'une requête d'un utilisateur D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre du procédé de recherche d'informations dans une source de diffusion d'informations numériques conforme à l'invention, à partir des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est un bloc diagramme des différentes étapes du procédé conforme à l'invention, - la figure 2 est un bloc diagramme des différentes étapes de traitement des informations collectées du procédé suivant l'invention, - la figure 3 est une représentation schématique des différents modules du moteur de recherche mettant en oeuvre le procédé suivant l'invention. En référence à la figure 1, le procédé de recherche d'informations suivant l'invention comporte une première étape 100 de sélection d'au moins une source d'informations. Ces sources d'information consistent en des sources d'information numériques sous forme de bases de données 110 cryptées ou non dans un format quelconque, tel que Oracle, MySQL, SQL Server, des pages internet dans un langage quelconque, tel qu'en langage html, java, XML, etc... Le procédé comporte ensuite une étape 200 de transmission d'instructions de collecte des informations numériques dans la ou les sources d'informations préalablement sélectionnées. Ces instructions de collecte sont transmises à au moins un module satellite autonome depuis un module central, lesdits modules satellites se connectant à la source d'informations qui lui est allouée puis générant des requêtes d'interrogation sur ladite source d'informations. Ces instructions de collecte dépendent notamment de la requête de recherche d'un utilisateur qui a remplit en langage naturel, ou qui a sélectionné des questions dans un menu déroulant, dans le champ d'un formulaire d'une interface graphique d'un site internet par exemple. Dans une étape 300, les informations correspondant aux requêtes sont collectées à partir du ou des modules satellites puis lesdites informations collectées sont transmises, dans une étape 400, par le ou les modules satellites au module central. Les informations collectées sont soit traitées, dans une étape 500, par au moins un module de traitement le module central soit enregistrées dans une première base de données pour une utilisation ultérieure. Tout ou partie des informations collectées par les modules satellites et transmises au module central sont alors enregistrées dans au moins une base de données dite locale. Les informations collectées sont enregistrées dans la base de données locale dans un fichier informatique comportant au moins un marqueur. Ledit marqueur est une donnée informatique générée par un algorithme en fonction de l'adresse de la source d'informations numériques et/ou des informations collectées et/ou du contexte, c'est-à-dire de l'utilisation finale prévue des informations traitées, et/ou de la question posée par l'utilisateur. On entend par algorithme une partie d'un programme d'ordinateur comportant un enchaînement d'actions nécessaires à l'accomplissement d'une tâche. Les informations traitées sont ensuite soit enregistrées dans une seconde base de donnée soit affichées sur un écran de visualisation, étape 600, tel qu'un écran d'ordinateur PC, un écran de téléphone mobile ou similaire. L'étape 500 de traitement des informations collectées, en référence à la figure 2, consiste en un traitement dit contextuel dépendant de la destination des informations par au moins un module de traitement autonome piloté par le module central et comporte une première étape 700 de détection d'une ou plusieurs informations dites cibles dans les informations collectées par le ou les modules satellites enregistrées ou non dans une base de données locale. L'étape de traitement des données comporte ensuite une étape 800 de corrélation entre lesdites informations cibles qui se décompose en une étape 810 d'attribution d'au moins un coefficient dit de proximité à chaque information cible en fonction du contexte et en une étape 820 d'attribution d'un coefficient dit de valorisation à chaque information cible en fonction de la fiabilité de la source d'informations et/ou du contexte et/ou de la pertinence de l'information cible au regard du contexte et/ou de l'occurrence de l'information lors de l'étape de collecte ou de traitement des informations. Lesdits coefficients de proximité et de valorisation sont enregistrées dans le fichier contenant chaque information cible, ce dernier étant enregistré soit dans une mémoire soit dans une base de donnée locale. Par ailleurs, on comprend bien que, entre deux requêtes de recherche d'informations, les coefficients de proximité et de valorisation d'une même information cible peuvent être modifiés en fonction notamment du contexte. L'étape de traitement 500 comporte ensuite une dernière étape 900 de classement des informations cibles à partir du coefficient de valorisation et/ou du coefficient de proximité attaché à chaque information cible. En référence à la figure 3, le moteur de recherche mettant en oeuvre le procédé suivant l'invention consiste en un programme d'ordinateur comportant plusieurs modules indépendants. Ce programme d'ordinateur pourra être rédigé dans n'importe quel langage informatique bien connu de l'Homme du Métier et être utilisé sur n'importe quel système d'exploitation d'un ordinateur portable, d'un téléphone mobile, d'un PDA ou similaire. Le moteur de recherche comporte au moins un premier algorithme constituant un module dit satellite 1, autonome, pour collecter des informations sur une source d'informations numériques 2 à partir d'instructions de collecte transmise par tout moyen de transmission approprié, tel que le réseau Internet, un réseau Extranet, Ethernet ou similaire , audit module satellite 1 par un second algorithme constituant un module central 3. De préférence, chaque module satellite 1 comporte un navigateur 30 interne intégré afin de communiquer avec des serveurs distants des sources d'informations numériques et/ou le module central 3. Lesdites informations numériques consistent en des données de texte, d'image, de vidéo, de son, etc... disponible sur un serveur sous la forme d'une base de données ou de pages internet. Par ailleurs, on entend par machine tout dispositif apte à exécuter un programme d'ordinateur tel qu'un ordinateur PC, un serveur, un PDA, un téléphone portable, un automate programmable, etc... L'algorithme constituant le module central est localisé sur une première machine, tel qu'un serveur, et le ou les algorithmes constituant le ou les modules satellites sont localisés respectivement sur des machines distinctes de la machine du module central, chaque module satellite ayant une identité propre et étant localisé sur une unique machine. Le module central 3 définit des instructions de collecte propres pour chaque module satellite 1, définit la distribution desdites instructions de collecte, puis transmet ces instructions à chacun desdits module satellites 1. Ces derniers communiquent continûment avec le module central 3 pour lui indiquer d'une part leurs identités respectives et d'autre part leurs disponibilités, c'est-à-dire leurs possibilité d'exécuter de nouvelles instructions de collecte. De plus, le module central 3 comprend un algorithme de gestion des disponibilités des modules satellites afin de définir de manière optimale la meilleure distribution des instructions de collecte aux modules satellites en fonction de leurs disponibilités. Lorsque les modules satellites 1 transmettent au module central 3 les informations collectées en exécution des instructions de collecte préalablement transmises par le module central 3, ledit module central 3 enregistre la fin de l'exécution des instructions de collecte par le module satellite identifié et attribue au module satellite identifié le statut de disponible. Une telle architecture du module central 3 et des modules satellites 1 permet notamment de réduire la durée de la recherche. Le moteur de recherche comporte, par ailleurs, au moins un algorithme constituant un module de traitement 4 des informations collectées, autonome et apte à communiquer avec ledit module central 3, et au moins une base de données locale 5 dans laquelle les informations collectées et/ou traitées sont enregistrées. Les informations collectées par les modules satellites 1 et les informations traitées antérieurement par les modules de traitement 4 peuvent être enregistrées par le module central 3 dans les bases de données locales 5 pour former des bases de connaissances Chaque module de traitement 4 comporte au moins un algorithme de détection d'une ou plusieurs informations dites cibles dans les informations collectées par les modules satellites 1 et/ou traitées antérieurement par les modules de traitement 4 et enregistrées dans les bases de données locales 5 en fonction des instructions envoyées par le module central, au moins un algorithme de corrélation entre lesdites informations cible et un algorithme de classement desdites informations cibles en regroupant avantageusement les informations traitées sous la forme d'ensemble et éventuellement de sous-ensemble. L'algorithme de corrélation comporte un algorithme secondaire d'attribution d'au moins un coefficient dit de proximité à chaque information cible en fonction du contexte et un deuxième algorithme secondaire d'attribution d'un coefficient dit de valorisation à chaque information cible en fonction de la fiabilité de la source d'informations et/ou du contexte et/ou de la pertinence de l'information cible au regard du contexte et/ou de l'occurrence de l'information lors de l'étape de collecte ou de traitement des informations. De plus, le module central comporte des moyens de génération d'une interface graphique 6 interactive, telle qu'une page html par exemple, apte à être consultée par un utilisateur sur un ordinateur PC, un téléphone mobile, etc..., comportant d'une part les informations traitées 7 classées en ensembles 8,8' et sous-ensemble 9 d'informations et d'autre part un formulaire de requête 10 permettant à l'utilisateur de saisir les critères de sa recherche. Le formulaire de requête peut, par exemple, consister dans des champs de formulaire d'interrogation en langage naturel et/ou dans des champs à menu déroulant. Cette interface graphique permet également à l'utilisateur de se connecter depuis un navigateur internet, communément appelé Browser, avec le module central 3, en mode ASP par exemple, pour paramétrer le moteur de recherche et plus particulièrement la sélection des sources d'informations numériques. Le moteur de recherche suivant l'invention pourra avantageusement être utilisé pour effectuer une veille ou une analyse économique dans le domaine de l'immobilier, de l'automobile, et plus particulièrement dans les domaines des annonces immobilières et automobiles. Toutefois, il est bien évident que le procédé et le moteur de recherche mettant en oeuvre le procédé suivant l'invention pourra être adapté à d'autres domaines d'application sans pour autant sortir du cadre de l'invention
La présente invention concerne un procédé de recherche d'informations dans au moins une source de diffusion d'informations numériques, remarquable en ce qu'il consiste au moins dans les étapes suivantes de :- sélection d'au moins une source d'informations,- transmission d'instructions de collecte des informations à au moins un module satellite autonome depuis un module central,- collecte des informations à partir du ou des modules satellites,- transmission des informations collectées par le ou les satellites au module central, et- traitement des informations collectées.Un autre objet de l'invention concerne un moteur de recherche mettant en oeuvre le procédé suivant l'invention.
1 û Procédé de recherche d'informations dans au moins une source de diffusion d'informations numériques, caractérisé en ce qu'il consiste au moins dans les étapes suivantes de : - sélection d'au moins une source d'informations, - transmission d'instructions de collecte des informations à au moins un module satellite autonome depuis un module central, -collecte des informations à partir du ou des modules satellites, -transmission des informations collectées par le ou les satellites au module central, et - traitement des informations collectées. 2 û Procédé suivant la précédente caractérisé en ce que le module central transmet à chaque module des instructions distinctes de collecte des informations. 3 û Procédé suivant l'une quelconque des 1 ou 2 caractérisé en ce que les instructions de collecte transmises à un module satellite concernent tout ou partie d'une unique source d'information. 4 û Procédé suivant l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce que les informations collectées par les modules satellites sont traitées par au moins un module de traitement autonome apte à recevoir les informations collectées transmises par le module central. 5 û Procédé suivant l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce que tout ou partie des informations collectées par les modules satellites et transmises au module central sont enregistrées dans au moins une base de données dite locale. 6 û Procédé suivant la 5 caractérisé en ce que les informations enregistrées dans la base de données locale sont enregistrées dans un fichier comportant au moins un marqueur. 7 û Procédé suivant la 6 caractérisé en ce que ledit marqueur est une donnée informatique générée par un algorithme en fonction de l'adresse de la source d'informations et/ou des informationscollectées et/ou du contexte, c'est-à-dire de l'utilisation finale prévue des informations après traitement, et/ou de la question posée. 8 û Procédé suivant l'une quelconque des 1 à 7 caractérisé en ce que le traitement des informations collectées consiste en un traitement dit contextuel dépendant de la destination des informations par au moins un module de traitement autonome piloté par le module central et comporte au moins les étapes suivantes de : - détection d'une ou plusieurs informations dites cibles dans les informations collectées par les modules satellites, - corrélation entre lesdites informations cibles, - classement desdites informations cibles, -enregistrement desdites informations traitées sous la forme d'un fichier informatique dans une base de données locale. 9 û Procédé suivant la 8 caractérisé en ce que l'étape de corrélation consiste au moins dans les étapes suivantes de : - attribution d'au moins un coefficient dit de proximité à chaque information cible en fonction du contexte, - attribution d'un coefficient dit de valorisation à chaque information cible en fonction de la fiabilité de la source d'informations et/ou du contexte et/ou de la pertinence de l'information cible au regard du contexte et/ou de l'occurrence de l'information lors de l'étape de collecte ou de traitement des informations. 10 û Moteur de recherche d'informations dans au moins une source de diffusion d'informations numériques, pour la mise en oeuvre du procédé suivant l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un algorithme constituant un module dit satellite (1), autonome, pour collecter des informations sur une source d'informations (2) à partir d'instructions de collecte transmise par un module central (3), au moins un algorithme constituant un module de traitement (5) des informations collectées, au moins une base de données locale (5) dans laquelle les informations collectées et/ou traitées sont enregistrées.11 ù Moteur de recherche suivant la 10 caractérisé en ce que chaque module satellite (1) comporte un navigateur internet intégré afin de communiquer avec des serveurs distants et/ou le module central (3). 12 ù Moteur de recherche suivant l'une quelconque des 10 ou 11 caractérisé en ce que chaque module de traitement (4) comporte au moins un algorithme de détection d'une ou plusieurs informations dites cibles dans les informations collectées par les modules satellites, au moins un algorithme de corrélation entre lesdites informations cibles, et un algorithme de classement desdites informations cibles. 13 ù Moteur de recherche suivant l'une quelconque des 10 à 12 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de présentation (6) des informations collectées et/ou traitées à la suite d'une requête d'un utilisateur.
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G06
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G06F 17/30
FR2890462
A1
DISPOSITIF HORAIRE AVEC MECANISME DE CALENDRIER INDIQUANT LA DATE AU MOYEN D'UNE PLURALITE D'INDICATEURS DE DATE.
20,070,309
Domaine de l'invention La présente invention concerne un dispositif horaire muni d'un mécanisme de calendrier indiquant une date à l'aide d'une pluralité d'indicateurs de date. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif horaire analogique muni d'un mécanisme de calendrier comprenant un premier indicateur de date et un deuxième indicateur de date pour indiquer une position de 1 d'une date et un troisième indicateur de date pour indiquer une position de 10 d'une date. Description de la technique antérieure (1) Signification de termes D'une manière générale, un corps de machine comprenant une partie d'entraînement d'un dispositif horaire est dénommé mouvement . Un état constitutif d'un produit fini par la fixation d'un cadran et d'une aiguille à un mouvement et par la mise en place du mouvement dans un boîtier de dispositif horaire est dit état complet d'un dispositif horaire. Des deux côtés d'une platine constituant une plaque de base d'un dispositif horaire, celui constituant un verre de boîtier de dispositif horaire, c'est-à-dire un côté correspondant à un cadran, est dénommé côté arrière ou côté verre ou encore côté cadran d'un mouvement. Des deux côtés d'une platine, celui constituant un dos de boîtier d'un boîtier de dispositif horaire, c'est-à-dire un côté opposé à un cadran est dénommé côté supérieur ou côté arrière de boîtier du mouvement. Un rouage intégré à un côté supérieur de mouvement est dénommé < rouage supérieur . Un rouage intégré à un côté arrière de mouvement est dénommé rouage arrière . D'une manière générale, un côté 12 heures indique un côté se rapportant à l'agencement d'une graduation correspondant à 12 heures d'un cadran de dispositif horaire de type analogique. La direction 12 heures indique une direction vers le côté 12 heures , à partir d'un centre de rotation d'un indicateur dans un dispositif horaire de type analogique. En outre, un côté 3 heures indique un côté se rapportant à l'agencement d'une graduation correspondant à 3 heures d'un cadran de dispositif horaire de type analogique. La direction 3 heures indique une direction vers le côté 3 heures , à partir d'un centre de rotation d'un indicateur. En outre, un côté 6 heures indique un côté se rapportant à l'agencement d'une graduation correspondant à 6 heures d'un cadran de dispositif horaire de type analogique. La direction 6 heures indique une direction vers le côté 6 heures , à partir d'un centre de rotation d'un indicateur dans un dispositif horaire de type analogique. En outre, un côté 9 heures indique un côté se rapportant à l'agencement d'une graduation correspondant à 9 heures d'un cadran. La direction 9 heures indique une direction vers le côté 9 heures , à partir d'un centre de rotation d'un indicateur dans un dispositif horaire de type analogique. Par ailleurs, il existe un cas consistant à indiquer un côté se rapportant à l'agencement d'une autre graduation d'un cadran, tel que dans une direction 2 heures , un côté 2 heures . (2) Dispositif horaire avec mécanisme de calendrier de la technique d'arrière-plan Il est donné une explication d'un dispositif horaire doté d'un mécanisme de calendrier propre à une technique d'arrière-plan et comprenant un premier indicateur de date indiquant une position de 1 d'une date, et un deuxième indicateur de date indiquant une position de 10 d'une date, de la manière suivante. (2.1) Dispositif horaire avec mécanisme de calendrier du 5 premier type de technique d'arrière-plan En référence à la figure 26, un dispositif horaire muni d'un mécanisme de calendrier d'un premier type d'une technique d'arrière-plan comprend deux indicateurs 822, 824 de date se chevauchant l'un l'autre au moins partiellement. Le premier indicateur 822 de date fournit une indication de date d'une position de 1 et le deuxième indicateur 824 de date fournit une indication de date d'une position de 10. Le premier indicateur 822 de date est muni de numéraux de 0 , 1 à 9 , c'est-à-dire de 10 éléments numéraux dans une direction circonférentielle. Le deuxième indicateur 824 de date est muni de deux ensembles de numéraux de 0 à 3 , c'est-à-dire de 8 éléments numéraux dans une direction circonférentielle. Un mécanisme d'entraînement comprend un indicateur 820 de 24 heures, effectuant une rotation par 24 heures, au moyen de la rotation d'une roue 816 des heures, un levier 844 de commande actionné par la rotation de l'indicateur 820 de 24 heures et une autre roue ou analogue pour la commande. Sous l'effet de l'actionnement du levier 844 de commande, une roue 850 de programme tourne, le premier indicateur 822 de date est mis en rotation par une roue 852 d'entraînement de premier indicateur de date et le deuxième indicateur 824 de date est mis en rotation par une roue 854 d'entraînement de deuxième indicateur de date. La rotation du premier indicateur 822 de date est rectifiée par un sautoir 862 de premier indicateur de date. La rotation du deuxième indicateur 824 de date est rectifiée par un sautoir 864 de deuxième indicateur de date (voir par exemple, la publication de la demande de brevet européen n 1070996 Al). (2.2) Dispositif horaire avec mécanisme de calendrier du deuxième type de technique d'arrière-plan En référence à la figure 27, un dispositif horaire muni d'un mécanisme de calendrier d'un deuxième type d'une technique d'arrière-plan comprend un disque 932 circulaire de position de 1 indiquant une position de 1 d'une date et un disque 931 circulaire de position de 10 indiquant une position de 10 d'une date. Un pignon 933 de position de 1 est fixé au disque 932 circulaire de position de 1. Un sautoir 936 de position de 1 maintient une position angulaire d'un pignon 933 de position de 1. Un pignon 934 de position de 10 est fixé au disque 931 circulaire de position de 10. Un sautoir 940 de position de 10 maintient une position angulaire du pignon 934 de position de 10. Le pignon 933 de position de 1 est mis en prise avec une moitié supérieure d'une rangée de dents d'une roue 908 dentée de date. Le disque 932 circulaire de position de 1 est muni de numéraux de 0 , 1 à 9 , c'est-à-dire de 10 éléments numéraux dans une direction circonférentielle. Le disque 931 circulaire de position de 10 est muni de deux ensembles de numéraux de 0 à 3 et de deux de 0 , c'est-à-dire de 10 éléments numéraux dans une direction circonférentielle. Des crochets respectifs d'un dispositif 906 d'entraînement sont mis en prise avec une rangée de dents de la roue 908 dentée de date, de sorte que des dents de la roue 908 dentée de date avancent d'un pas par jour. Le pignon 934 de position de 10 est entraîné d'un pas par un élément 937 mobile intermédiaire. L'élément 937 mobile intermédiaire est entraîné d'un pas par la roue 908 dentée de date, par le biais d'une roue 938 folle (voir par exemple, le document JP-A-2000-147148). Suivant un dispositif horaire doté d'un mécanisme de calendrier d'un premier type de la technique d'arrière- plan, un mécanisme d'entraînement pour entraîner le premier indicateur 822 de date et le deuxième indicateur 824 de date, comprend l'indicateur 820 de 24 heures, le levier 844 de commande et une autre roue de commande, ce qui pose donc un problème consistant en ce qu'une structure du mécanisme d'entraînement est compliquée et en ce qu'une surface occupée par le mécanisme d'entraînement est grande. En outre, suivant le dispositif horaire doté du mécanisme de calendrier du deuxième type de la technique d'arrière- plan, le pignon 934 de position de 10 est entraîné par la roue 908 dentée de date, par le biais de l'élément 937 mobile intermédiaire et de la roue 938 folle ce qui pose donc un problème consistant en ce qu'un mécanisme pour entraîner le disque 931 circulaire de position de 10 est compliqué et en ce qu'une surface occupée par le mécanisme d'entraînement est grande. Par ailleurs, un dispositif horaire doté d'un mécanisme de calendrier d'une technique d'arrière-plan pose un problème consistant en ce qu'un mécanisme d'entraînement est compliqué et en ce qu'une charge rotative du mécanisme d'entraînement est élevée. Suivant un dispositif horaire doté d'un mécanisme de calendrier d'une technique d'arrière-plan, 10 éléments numéraux indiquant des dates sont prévus dans une direction circonférentielle d'un indicateur de date et de ce fait, il est difficile d'accroître la taille de numéraux indiquant les dates. RÉSUMÉ DE L'INVENTION L'invention vise à configurer un dispositif horaire avec un mécanisme de calendrier pour inclure trois indicateurs de date comprenant deux indicateurs de date pour indiquer une position de 1 d'une date et un indicateur de date pour indiquer une position de 10 d'une date et constituer un mécanisme d'entraînement pour entraîner les trois indicateurs, à l'aide d'un mécanisme compact possédant une structure simple. En outre, l'invention vise à proposer un dispositif horaire doté d'un mécanisme de 2890462 6 calendrier comprenant un indicateur de date ayant un caractère de date qui est grand et facile à voir. Enfin, l'invention vise à proposer un dispositif horaire doté d'un mécanisme de calendrier dans lequel une charge rotative d'un mécanisme d'entraînement est faible. L'invention est configurée au moyen d'un dispositif horaire doté d'un mécanisme de calendrier pour indiquer une date à l'aide d'une pluralité d'indicateurs de date, le dispositif horaire étant caractérisé en ce qu'il comprend un mécanisme d'entraînement pour entraîner le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier, un indicateur d'heure pour indiquer des informations horaires en étant mis en rotation par l'actionnement du mécanisme d'entraînement, un premier indicateur de date pour indiquer une partie d'une position de 1 de la date, un deuxième indicateur de date pour indiquer une autre partie de la position de 1 de la date, un troisième indicateur de date pour indiquer une position de 10 de la date, et des roue et pignon de programme configurés pour être apte à faire tourner respectivement le premier indicateur de date, le deuxième indicateur de date et le troisième indicateur de date, de manière intermittente, sur la base d'un actionnement du mécanisme d'entraînement. Le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier est configuré de manière à ce que des informations se rapportant à la date puissent être indiquées par l'un des premiers caractères de date disposés au premier indicateur de date et par l'un des troisièmes caractères de date disposés au troisième indicateur de date, des parties périphériques du premier indicateur de date et du troisième indicateur de date étant positionnées pour être voisines les unes des autres, et de manière à ce qu'en outre, des informations se rapportant à la date puissent être indiquées par l'un de deuxièmes caractères de date disposés au deuxième indicateur de date et par l'un des troisièmes caractères de date disposés au troisième indicateur de date, des parties périphériques du deuxième indicateur de date et du troisième indicateur de date étant positionnées pour être voisines les unes des autres. Il est préférable de configurer le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier, de manière a ce qu'une ligne axiale du centre de rotation du premier indicateur de date et une ligne axiale du centre de rotation du deuxième indicateur de date soient configurées pour coïncider l'une avec l'autre. Au moyen de cette configuration, le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier dans lequel le mécanisme d'entraînement pour entraîner le premier indicateur de date, le deuxième indicateur de date et le troisième indicateur de date, est configuré de manière compacte et simple, peut être réalisé. De plus, au moyen de cette structure, le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier comprenant les indicateurs de date ayant des caractères de date qui sont grands et faciles à voir, peut être réalisé. Il est préférable de configurer le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention, de manière à ce qu'une ligne axiale du centre de rotation des roue et pignon de programme soit configurée pour coïncider avec une ligne axiale du centre de rotation de l'indicateur d'heure. En outre, suivant le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention, il est préférable que les roue et pignon de programme comprennent un indicateur de date de programme configuré pour tourner sur la base de l'actionnement du mécanisme d'entraînement, une première roue de programme configurée pour être apte à tourner de manière solidaire de l'indicateur de date de programme et pour être apte a faire tourner de manière intermittente le premier indicateur de date, une deuxième roue de programme configurée pour être apte à tourner de manière solidaire de l'indicateur de date de programme et pour être apte à faire tourner de manière intermittente le deuxième indicateur de date, et une troisième roue de 2890462 8 programme configurée pour être apte à tourner de manière solidaire de l'indicateur de date de programme et pour être apte à faire tourner de manière intermittente le troisième indicateur de date. Au moyen de cette structure, le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier configuré de manière compacte, peut être réalisé. Le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention peut être configuré de manière à ce que l'indicateur de date de programme comprenne 31 éléments formant parties de dents pour recevoir l'actionnement du mécanisme d'entraînement, à ce que la première roue de programme comprennent 18 éléments formant parties de dents pour faire tourner la première roue de date, à ce que la deuxième roue de programme comprenne 18 éléments formant parties de dents pour faire tourner le deuxième indicateur de date, à ce que le troisième indicateur de programme comprenne 4 éléments formant parties de dents pour faire tourner le troisième indicateur de date, à ce que le premier indicateur de date comprenne une face indicatrice de premier caractère de date comprenant 5 éléments numéraux, alignés dans une direction périphérique, suivant un ordre de 0 , 1 , 2 , 3 , 4 , à ce que le deuxième indicateur de date comprenne une face indicatrice de deuxième caractère de date comprenant 5 éléments numéraux, alignés dans une direction périphérique, suivant un ordre de 5 , 6 , 7 , 8 , 9 , et à ce que le troisième indicateur de date comprenne une face indicatrice de troisième caractère de 4 éléments numéraux, alignés dans périphérique, suivant un ordre de 0 3 ou 3 éléments numéraux, alignés périphérique, suivant un ordre de 1 , date comprenant une direction , 1 , 2 , dans la direction 2 , 3 . A la différence d'une structure de la technique d'arrière-plan, dans laquelle 10 éléments numéraux sont prévus dans une direction circonférentielle, suivant la structure de l'invention, une taille du numéral indiquant la date de 2890462 9 l'indicateur de date peut être rendue supérieure à celle propre à la technique d'arrière-plan. Par conséquent, suivant l'invention, le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier dans lequel l'indication de calendrier est grande et facile à voir, peut être réalisé. Suivant le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention, il est préférable d'inclure en en outre, une roue d'entraînement de date intermédiaire, configurée pour tourner sur la base de l'actionnement du mécanisme d'entraînement, et disposée pour chevaucher les roue et pignon de programme, une roue d'entraînement de date, configurée pour tourner sur la base de la rotation de la roue d'entraînement de date intermédiaire, et un doigt d'entraînement de date, configuré pour tourner sur la base de la rotation de la roue d'entraînement de date, la roue de date de programme étant configurée pour tourner sur la base de la rotation du doigt d'entraînement de date. Au moyen de cette structure, il est possible de réaliser le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier configuré de manière compacte. Suivant le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention, il est préférable d'inclure en en outre, un sautoir d'indicateur de date de programme pour corriger la rotation de l'indicateur de date de programme, un sautoir de premier indicateur de date pour corriger la rotation du premier indicateur de date, un sautoir de deuxième indicateur de date pour corriger la rotation du deuxième indicateur de date, et un sautoir de troisième indicateur de date pour corriger la rotation du troisième indicateur de date. Au moyen de cette structure, la rotation de la roue de date de programme, du premier indicateur de date, du deuxième indicateur de date et du troisième indicateur de date peut être rectifiée de manière simultanée et ferme. Le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention peut être configuré pour comprendre en outre, un mécanisme de correction de calendrier pouvant corriger un contenu d'affichage du premier indicateur de date, un contenu d'affichage du deuxième indicateur de date, un contenu d'affichage du troisième indicateur de date, en faisant tourner une tige de réglage d'aiguilles dans un état où la tige de réglage d'aiguilles est tirée vers une position de tige de réglage d'aiguilles propre à corriger un calendrier, le mécanisme de correction de calendrier comprenant une roue de correction de calendrier et étant configuré pour être apte à faire tourner la roue de programme en faisant tourner la roue de correction de calendrier, en fonction de la rotation de la tige de réglage d'aiguilles dans un état où la tige de réglage d'aiguilles est tirée vers la position de tige de réglage d'aiguilles propre à corriger le calendrier. Suivant le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention, il est possible de configurer un rouage constituant le mécanisme de calendrier de manière compacte et au moyen d'un petit nombre d'éléments et par conséquent, il est possible de réduire une charge rotative du mécanisme d'entraînement. DESCRIPTION BREVE DES DIFFERENTES VUES DES DESSINS Une forme préférée de la présente invention est illustrée dans les dessins annexés, parmi lesquels: la figure 1 est une vue en plan d'ensemble illustrant une relation d'agencements de trois indicateurs de date et d'une roue de programme, lorsqu'un mouvement est observé depuis un côté cadran, suivant un premier mode de réalisation d'un dispositif horaire muni d'un mécanisme de calendrier de l'invention; la figure 2 est une vue en plan d'ensemble illustrant une structure lorsque le mouvement est dans un état de démontage d'une deuxième platine, du côté cadran, suivant le premier mode de réalisation du mécanisme de calendrier du dispositif horaire de l'invention; la figure 3 est une vue en coupe partielle montrant des parties d'un premier indicateur de date, d'un deuxième indicateur de date et d'une roue de programme, suivant le premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention; la figure 4 est une vue en coupe partielle montrant des parties de la roue de programme, d'une roue et d'un pignon d'entraînement de date, suivant le premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention; la figure 5 est une vue en plan d'ensemble illustrant une structure lorsqu'un mouvement est vu depuis un côté arrière de boîtier, suivant le premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention; la figure 6 est une vue en plan d'ensemble illustrant une structure lorsque le mouvement dans un état de démontage d'un pont de balancier, d'un pont de rouage et d'un pont de rouage à remontage automatique, est vu depuis le côté arrière du boîtier, suivant le premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention; la figure 7A est une vue en plan montrant le premier indicateur de date suivant le premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention; et la figure 7B est une vue en plan montrant le deuxième indicateur de date; la figure 8 est une vue en plan montrant un troisième indicateur de date suivant le premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention; la figure 9 est une vue en plan montrant une troisième roue de programme suivant le premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention; la figure 10 est une vue en plan montrant une première roue de programme suivant le premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention; la figure 11 est une vue en plan montrant une deuxième roue de programme suivant le premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention; la figure 12 est un schéma synoptique sous forme de blocs représentant un mécanisme d'entraînement, un rouage supérieur, un mécanisme de calendrier et analogues, suivant le premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention; la figure 13 illustre des vues en plan partielles montrant un état d'indication du jour 29 , suivant le premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention; la figure 13A est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du premier indicateur de date et de la première roue de programme; la figure 13B est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du deuxième indicateur de date et de la deuxième roue de programme; la figure 13C est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du premier indicateur de date, du deuxième indicateur de date, de la première roue de programme et de la deuxième roue de programme; la figure 13D est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du troisième indicateur et de la troisième roue de programme; la figure 14 illustre des vues en plan partielles montrant un état d'indication du jour 30 , suivant le premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention; la figure 14A est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du premier indicateur de date et de la première roue de programme; la figure 14B est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du deuxième indicateur de date et de la deuxième roue de programme; la figure 14C est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du premier indicateur de date, du deuxième indicateur de date, de la première roue de programme et de la deuxième roue de programme; la figure 14D est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du troisième indicateur et de la troisième roue de programme; la figure 15 illustre des vues en plan partielles montrant un état d'indication du jour 31 , suivant le premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention; la figure 15A est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du premier indicateur de date et de la première roue de programme; la figure 15B est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du deuxième indicateur de date et de la deuxième roue de programme; la figure 15C est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du premier indicateur de date, du deuxième indicateur de date, de la première roue de programme et de la deuxième roue de programme; la figure 15D est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du troisième indicateur et de la troisième roue de programme; la figure 16 illustre des vues en plan partielles montrant un état d'indication du jour 1 , suivant le premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention; la figure 16A est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du premier indicateur de date et de la première roue de programme; la figure 16B est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du deuxième indicateur de date et de la deuxième roue de programme; la figure 16C est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du premier indicateur de date, du deuxième indicateur de date, de la première roue de programme et de la deuxième roue de programme; la figure 16D est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du troisième indicateur et de la troisième roue de programme; la figure 17 illustre des vues en plan partielles montrant un état d'indication du jour 4 , suivant le premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention; la figure 17A est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du premier indicateur de date et de la première roue de programme; la figure 17B est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du deuxième indicateur de date et de la deuxième roue de programme; la figure 17C est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du premier indicateur de date, du deuxième indicateur de date, de la première roue de programme et de la deuxième roue de programme; la figure 17D est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du troisième indicateur et de la troisième roue de programme; la figure 18 illustre des vues en plan partielles montrant un état d'indication du jour 5 , suivant le premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention; la figure 18A est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du premier indicateur de date et de la première roue de programme; la figure 18B est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du deuxième indicateur de date et de la deuxième roue de programme; la figure 18C est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du premier indicateur de date, du deuxième indicateur de date, de la première roue de programme et de la deuxième roue de programme; la figure 18D est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du troisième indicateur et de la troisième roue de programme; la figure 19 illustre des vues en plan partielles montrant un état d'indication du jour 6 , suivant le premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention; la figure 19A est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du premier indicateur de date et de la première roue de programme; la figure 19B est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du deuxième indicateur de date et de la deuxième roue de programme; la figure 19C est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du premier indicateur de date, du deuxième indicateur de date, de la première roue de programme et de la deuxième roue de programme; la figure 19D est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du troisième indicateur et de la troisième roue de programme; la figure 20 illustre des vues en plan partielles montrant un état d'indication du jour 9 , suivant le premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention; la figure 20A est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du premier indicateur de date et de la première roue de programme; la figure 20B est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du deuxième indicateur de date et de la deuxième roue de programme; la figure 20C est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du premierindicateur de date, du deuxième indicateur de date, de la première roue de programme et de la deuxième roue de programme; la figure 20D est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du troisième indicateur et de la troisième roue de programme; la figure 21 illustre des vues en plan partielles montrant un état d'indication du jour 10 , suivant le premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention; la figure 21A est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du premier indicateur de date et de la première roue de programme; la figure 21B est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du deuxième indicateur de date et de la deuxième roue de programme; la figure 21C est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du premier indicateur de date, du deuxième indicateur de date, de la première roue de programme et de la deuxième roue de programme; la figure 21D est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du troisième indicateur et de la troisième roue de programme; la figure 22 illustre des vues en plan partielles montrant un état d'indication du jour 11 , suivant le premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention; la figure 22A est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du premier indicateur de date et de la première roue de programme; la figure 22B est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du deuxième indicateur de date et de la deuxième roue de programme; la figure 22C est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du premier indicateur de date, du deuxième indicateur de date, de la première roue de programme et de la deuxième roue de programme; la figure 22D est une vue en plan partielle agrandie montrant des parties du troisième indicateur et de la troisième roue de programme; la figure 23 est une vue en plan montrant un boîtier complet dans un état d'indication du jour 30 dans une configuration consistant à agencer une fenêtre de date dans une direction de 12 heures d'un cadran, suivant le premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention; la figure 24 est une vue en plan d'ensemble illustrant une structure lorsqu'un mouvement est vu depuis un côté arrière de boîtier, suivant un deuxième mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention; la figure 25 est une vue en coupe partielle montrant un mécanisme d'entraînement, un rouage supérieur, un mécanisme de calendrier et analogues, suivant le deuxième mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention; la figure 26 est un schéma synoptique sous forme de blocs illustrant une structure d'un mécanisme de calendrier suivant un dispositif horaire muni d'un mécanisme de calendrier d'un premier type d'une technique d'arrière-plan; et la figure 27 est un schéma synoptique sous forme de blocs illustrant une structure d'un mécanisme de calendrier suivant un dispositif horaire muni d'un mécanisme de calendrier d'un deuxième type d'une technique d'arrière- plan. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS Un mode de réalisation d'un dispositif horaire muni d'un mécanisme de calendrier suivant l'invention, est expliqué en référence aux dessins, de la manière suivante. (1) Structure du premier mode de réalisation d'un dispositif horaire muni d'un mécanisme de calendrier suivant l'invention Tout d'abord, on explique un premier mode de réalisation d'un dispositif horaire muni d'un mécanisme de calendrier suivant l'invention. Le premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier suivant l'invention, est un mode de réalisation constituant le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier, au moyen d'un dispositif horaire à mécanisme de remontage automatique. (1.1) Structure de côté supérieur de mouvement On décrit une structure d'ensemble d'un côté supérieur (côté de platine opposé au cadran) d'un mouvement. En référence aux figures 3 à 6, dans un dispositif horaire muni d'un mécanisme de calendrier suivant l'invention, un mouvement 100 comprend une platine 102 constituant une plaque de base du mouvement 100. Une tige 310 de réglage d'aiguilles est insérée en rotation dans un trou de guidage de la tige de réglage d'aiguilles de la platine 102. Un cadran 104 (représenté sur la figure 3 et sur la figure 4 par une ligne imaginaire) est fixé au mouvement 100. En référence à la figure 5 et à la figure 6, un dispositif de commande d'échappement/vitesse comprenant un balancier 340 avec spiral, des roue et pignon330 d'échappement et une ancre 342, ainsi que le rouage supérieur comprenant des quatrièmes roue et pignon 328, des troisièmes roue et pignon 326, des deuxièmes roue et pignon325 et un barillet 320 complet sont disposés sur le côté supérieur du mouvement 100. Un dispositif de commutation comprenant une tirette, une bascule de pignon coulant, un ressort de bascule de pignon coulant, un support de bascule de pignon coulant sont disposés sur le côté arrière du mouvement 100. En outre, un pont 360 de barillet pour soutenir en rotation une partie d'arbre supérieure du barillet 320 complet et une partie d'arbre supérieure des deuxièmes roue et pignon 325, un pont 362 de rouage pour soutenir en rotation une partie d'arbre supérieure des troisièmes roue et pignon 326, une partie d'arbre supérieure des quatrièmes roue et pignon328 et une partie d'arbre supérieure des roue et pignon 330 d'échappement, un pont 364 d'ancre pour soutenir en rotation une partie d'arbre supérieure de l'ancre 342, et un pont 366 de balancier pour soutenir en rotation une partie d'arbre supérieure du balancier 340 avec spiral sont disposés sur le côté supérieur du mouvement 100. (1.2) Mécanisme de remontage automatique On décrit ensuite, une structure d'un mécanisme de remontage automatique. En référence aux figures 3 à 6, un mécanisme de remontage automatique comprend une masse 210 oscillante, des premiers roue et pignon 212 de transmission tournant sur la base de la rotation de la masse 210 oscillante, des deuxièmes roue et pignon 216 de transmission tournant sur la base de la rotation des premiers roue et pignon 212 de transmission, des roue et pignon 220 de transmission de commutation tournant dans une direction, sur la base de la rotation des premiers roue et pignon212 de transmission et des deuxièmes roue et pignon216 de transmission, des premiers roue et pignon 250 de réduction tournant sur la base des roue et pignon 220 de transmission de commutation, des deuxièmes roue et pignon 252 de réduction tournant sur la base de la rotation des premiers roue et pignon 250 de réduction, et des troisièmes roue et pignon254 de réduction tournant sur la base de la rotation des deuxièmes roue et pignon 252 de réduction. La masse 210 oscillante comprend une bague 210a intérieure fixée au pont 362 de rouage, une pluralité de billes 212b, une bague 210c extérieure, un pignon 210d oscillante extérieure, bague 210c oscillante bague 210c être mise intérieure, roue et pignon 212 de transmission comprennent une première roue de transmission et un premier pignon de transmission. Les premiers roue et pignon 212 de transmission sont montés rotatifs sur un axe de première roue de transmission, prévu sur la platine 102. Le pignon 210d de masse oscillante est configuré pour être mis en prise avec la première roue de transmission. Les deuxièmes roue et pignon216 de transmission comprennent une deuxième roue de transmission. La deuxième roue de transmission est configurée pour être mise en prise avec un premier pignon de transmission. Une partie d'arbre supérieure des deuxièmes roue et pignon216 de transmission et une partie d'arbre supérieure des roue et pignon220 de transmission de commutation sont montées rotatives sur le pont 362 de rouage. Une partie d'arbre inférieure des deuxièmes roue et pignon 216 de transmission et une partie d'arbre inférieure des roue et pignon 220 de transmission de commutation sont montées rotatives sur la de masse muni de manière solidaire de la bague 210c un élément 210e de masse oscillante fixé à la extérieure, et une partie 210f de masse fixée à l'élément 210e de masse oscillante. La extérieure est configurée de manière à pouvoir en rotation par rapport à la bague 210a par le biais de la bille 210b. Les premiers platine 102. Les premiers roue et pignon 250 de réduction comprennent une première roue de réduction et un premier pignon de réduction. Les deuxièmes roue et pignon252 de réduction comprennent une deuxième roue de réduction. Le premier pignon de réduction est configuré pour être mis en prise avec la deuxième roue de réduction. Les troisièmes roue et pignon 254 de réduction comprennent une troisième roue de réduction et un troisième pignon de réduction. La deuxième roue de réduction est configurée pour être mise en prise avec le premier pignon de réduction et la troisième roue de réduction. Une partie d'arbre supérieure des premiers roue et pignon 250 de réduction et une partie d'arbre supérieure des deuxièmes roue et pignon 252 de réduction sont montées rotatives au niveau d'un pont 270 de rouage automatique (pont de réduction). Une partie d'arbre inférieure des premiers roue et pignon 250 de réduction et une partie d'arbre inférieure des deuxièmes roue et pignon252 de réduction sont montées rotatives au niveau du pont 360 de barillet. Les troisièmes roue et pignon 254 de réduction sont montés rotatifs sur un axe de troisièmes roue et pignon de réduction, prévu sur le pont 360 de barillet. Le troisième pignon de réduction est configuré pour être mis en prise avec un rochet 316. Les roue et pignon 220 de transmission de commutation comprennent un pignon de transmission de commutation. Suivant le mécanisme de remontage automatique, indépendamment d'un sens de rotation de la masse 210 oscillante, un sens de rotation du pignon de transmission de commutation est constant et par conséquent, en fonction de la rotation du pignon de transmission de commutation, le rochet 316 ne peut tourner que dans un sens, par le biais de la rotation des premiers roue et pignon 250 de réduction, des deuxièmes roue et pignon 252 de réduction et des troisièmes roue et pignon 254 de réduction. En faisant tourner le rochet 316, il n'est possible de faire tourner un ressort moteur à l'intérieur du barillet 320 complet que dans un sens. (1.3) Dispositif de commande d'échappement/vitesse et rouage supérieur On décrit ensuite, une structure du dispositif de commande d'échappement/vitesse et du rouage supérieur. Une position dans une direction de ligne axiale de la tige 310 de réglage d'aiguilles est déterminée par un dispositif de commutation mentionné ultérieurement. Lorsque l'on fait tourner la tige 310 de réglage d'aiguilles dans un état où la tige 310 de réglage d'aiguilles est disposée à une première position de tige de réglage d'aiguilles (étage 0) sur un côté le plus proche d'un côté intérieur du mouvement 100, le long d'une direction de ligne axiale de rotation, un pignon 312 de remontoir tourne sous l'effet de la rotation d'une roue 311 d'embrayage (voir figure 2). Une roue 313 de couronne est configurée pour être mise en rotation par la rotation du pignon 312 de remontoir. Une roue 314 de transmission de couronne est configurée pour être mise en rotation par la rotation de la roue 313 de couronne. Une roue 315 de couronne pivotante est configurée pour être mise en rotation par la rotation de la roue 314 de transmission de couronne. Le rochet 316 est mis en rotation par la rotation de la roue 315 de couronne pivotante. Le barillet 320 complet comprend une roue 320d de barillet, une tige de barillet et le ressort moteur. Le ressort moteur contenu dans le barillet 320 complet est configuré pour s'enrouler sous l'effet de la rotation du rochet 316. Les deuxièmes roue et pignon 325 sont configurés pour être mis en rotation par la rotation du barillet 320 complet. Les deuxièmes roue et pignon 325 comprennent une deuxième roue 325a et un deuxième pignon. La roue 320d de barillet est configurée pour être mise en prise avec le deuxième pignon. Les troisièmes roue et pignon 326 sont configurés pour être mis en rotation par la rotation des deuxièmes roue et pignon 325. Les troisièmes roue et pignon 326 comprennent une troisième roue et un troisième pignon. Les quatrièmes roue et pignon 328 sont configurés pour effectuer une rotation par minute, sous l'effet de la rotation des troisièmes roue et pignon 326. Les quatrièmes roue et pignon 328 comprennent une quatrième roue et un quatrième pignon. La troisième roue est configurée pour être mise en prise avec le quatrième pignon. Les roue et pignon 330 d'échappement sont configurés pour être mis en rotation par la rotation des quatrièmes roue et pignon 328, tout en étant commandés par l'ancre 342. Les roue et pignon 330 d'échappement comprennent une roue d'échappement et un pignon d'échappement. La quatrième roue est configurée pour être mise en prise avec le pignon d'échappement. Le barillet 320 complet, les deuxièmes roue et pignon 325, les troisième roue et pignon 326 et les quatrièmes roue et pignon 328 constituent le rouage supérieur. Le dispositif de commande d'échappement/vitesse pour commander la rotation du rouage supérieur, comprend le balancier 340 muni du spiral, les roue et pignon 330 d'échappement et l'ancre 342. Plus précisément, les roue et pignon 330 d'échappement, l'ancre 342 et le balancier 340 muni du spiral constituent le dispositif de commande d'échappement/vitesse. Le balancier 340 muni du spiral comprend une tige de balancier, une roue 340b de balancier et un spiral 340c. Le spiral 340c est un ressort à lames minces d'un type à forme en spirale (forme hélicoïdale) ayant une pluralité de nombres de spires. Le balancier 340 muni du spiral est soutenu en rotation par la platine 102 et par le pont 366 de balancier. Le barillet 320 complet et les deuxièmes roue et pignon 325 sont soutenus en rotation par la platine 102 et par le pont 360 de barillet. Plus précisément, une partie d'arbre supérieure du barillet 320 complet est soutenue en rotation par le pont 360 de barillet, et une partie d'arbre supérieure des deuxièmes roue et pignon 325, ainsi qu'une partie d'arbre supérieure des roue et pignon 330 d'échappement sont soutenues en rotation par le pont 362 de rouage. En outre, une partie d'arbre inférieure du barillet 320 complet et une partie d'arbre inférieure des deuxièmes roue et pignon 325 sont soutenues en rotation par la platine 102. Les troisièmes roue et pignon 326, les quatrièmes roue et pignon 328 et les roue et pignon330 d'échappement sont soutenus en rotation par la platine 102 et par le pont 362 de rouage. Plus précisément, une partie d'arbre supérieure des troisièmes roue et pignon 326, une partie d'arbre supérieure des quatrième roue et pignon328 et une partie d'arbre supérieure des roue et pignon 330 d'échappement sont soutenues en rotation par le pont 362 de rouage. Une partie d'arbre inférieure des troisièmes roue et pignon 326 et une partie d'arbre inférieure des roue et pignon 330 d'échappement sont soutenues en rotation par la platine 102. Une partie d'arbre inférieure des quatrièmes roue et pignon 328 est soutenue en rotation à l'intérieur d'un trou central d'un tube 102j de centre fixé à la platine 102. L'ancre 342 est soutenue en rotation par la platine 102 et par le pont 364 d'ancre. Une partie supérieure d'arbre de l'ancre 342 est soutenue en rotation par le pont 364 d'ancre. Une partie inférieure d'arbre de l'ancre 342 est soutenue en rotation par la platine 102. Sous l'effet de la rotation des deuxièmes roue et pignon325, les quatrièmes roue et pignon 328 effectuent une rotation par minute, par le biais de la rotation des troisièmes roue et pignon 326. Une aiguille 358 des secondes, fixée aux quatrièmes roue et pignon 328, indique seconde , par le biais de la rotation des troisièmes roue et pignon 326. (1.4) Mécanisme de commutation, rouage arrière, mécanisme 35 de réglage des aiguilles On explique de la manière suivante, la structure d'un mécanisme de commutation et d'un mécanisme de réglage des aiguilles. En référence aux figures 2 et 3, un dispositif de commutation comprenant une tirette 370, une bascule 371 de pignon coulant et un support 372 de bascule de pignon coulant, est disposé sur le côté arrière du mouvement 100. Le dispositif de commutation peut également être disposé sur le côté supérieur du mouvement 100. La roue 311 d'embrayage est agencée pour comprendre une ligne axiale de rotation identique à la ligne axiale de rotation de la tige 310 de réglage d'aiguilles. Lorsque la tige 310 de réglage d'aiguilles est disposée à l'étage 0, à l'étage 1 et à l'étage 2, la roue 311 d'embrayage est configurée pour tourner en fonction de la rotation de la tige 310 de réglage d'aiguilles. Un renvoi 376 est monté rotatif par rapport à un levier 374 de rotation de renvoi. En référence aux figures 2 à 4, une deuxième platine 108 est disposée sur un côté du cadran 104 de la platine 102. Des roue et pignon 324 d'entraînement des minutes comprennent une roue 324a entraîneuse de minutes et une chaussée 324b. La roue 324a entraîneuse de minutes est configurée pour être mise en prise avec le troisième pignon. La roue 324a des minutes et la chaussée 324b sont configurées pour tourner de manière solidaire. La roue 324a entraîneuse de minutes est disposée entre la platine 102 et la deuxième platine 108. La chaussée 324b et la roue 324a entraîneuse de minutes sont munies d'un mécanisme de glissement configuré pour permettre à la chaussée 324b de glisser par rapport à la roue 324a entraîneuse de minutes. Des roue et pignon 348 des minutes sont configurés pour tourner sous l'effet de la rotation des troisièmes roue et pignon 326, par le biais de la rotation des roue et pignon 324 d'entraînement des minutes. Les roue et pignon 348 des minutes comprennent une roue 348a des minutes et un pignon 348b des minutes. Les roue et pignon 348 des minutes sont disposés entre la platine 102 et la deuxième platine 108. La chaussée 324b est configurée pour être mise platine 108. La chaussée 324b est configurée pour être mise en prise avec la roue 348a des minutes. Une roue 354 des heures est configurée pour être mise en prise avec le pignon 348b des minutes. Une partie de roue de la roue 354 des heures est disposée entre la platine 102 et la deuxième platine 108. La roue 354 des heures est configurée pour effectuer une rotation par 12 heures, sous l'effet de la rotation des roue et pignon 348 des minutes. Les roue et pignon 324 d'entraînement des minutes, les roue et pignon 348 des minutes et la roue 354 des heures constituent le rouage arrière. Les roue et pignon 324 d'entraînement des minutes effectuent une rotation par heure, sous l'effet de la rotation du barillet 320 complet, par le biais de la rotation des deuxièmes roue et pignon 325 et des troisièmes roue et pignon 326. Une aiguille 352 des minutes, fixée à la chaussée 324b des roue et pignon 324 d'entraînement des minutes, indique les minutes . En fonction de la rotation des roue et pignon 324 d'entraînement des minutes, la roue 354 des heures effectue une rotation par 12 heures, par le biais de la rotation des roue et pignon 348 des minutes. Une aiguille 356 des heures, fixée à la roue 354 des heures, indique l'heure . Lorsque la tige 310 de réglage d'aiguilles est tirée vers l'étage 2, le levier 374 de rotation de renvoi tourne, lorsque la tige 310 de réglage d'aiguilles est tournée dans un état où elle est disposée à une troisième position de tige de réglage d'aiguilles (étage 2), les roue et pignon 348 des minutes peuvent tourner sous l'effet de la rotation de la roue 311 d'embrayage et du renvoi 376. Dans un état où la tige 310 de réglage d'aiguilles est disposée à l'étage 2, lorsque les roue et pignon 348 des minutes tournent, la chaussée 324b et la roue 354 des heures peuvent tourner et dès lors, l'heure du dispositif horaire peut être corrigée. Dans cet état, il est possible de faire glisser la chaussée 324b par rapport à la roue 324a entraîneuse de minutes, au moyen du mécanisme de glissement, prévu au niveau de la chaussée 324b et de la roue 324a entraîneuse de minutes. (1.5) Structure du mécanisme d'entraînement d'indicateurs 5 de date On décrit de la manière suivante, un mécanisme d'entraînement d'indicateurs de date. En référence aux figures 1 à 4, un mécanisme d'entraînement d'indicateurs de date comprend des premiers roue et pignon 530 intermédiaires d'entraînement de date, des deuxièmes roue et pignon 531 intermédiaires d'entraînement de date, des roue et pignon 510 d'entraînement de date, un doigt 511 d'entraînement de date, des roue et pignon 540 de programme et un sautoir 534 de roue de date de programme. Les premiers roue et pignon 530 intermédiaires d'entraînement de date sont intégrés de manière à pouvoir tourner, à un axe de première roues intermédiaire d'entraînement de date, prévu sur la platine 102. Les deuxièmes roue et pignon 531 intermédiaires d'entraînement de date sont intégrés de manière à pouvoir tourner, à un axe de deuxième roue intermédiaire d'entraînement de date, prévu sur la platine 102. La roue 510 d'entraînement de date et le doigt 511 d'entraînement de date sont intégrés de manière à pouvoir tourner, à un axe prévu sur la platine 102. Une partie de roue de la roue 354 des heures est mise en prise avec une partie de roue des premiers roue et pignon 530 intermédiaires d'entraînement de date. La partie de roues des premiers roue et pignon 530 intermédiaires d'entraînement de date est mise en prise avec une partie de roue des deuxièmes roue et pignon 531 intermédiaires d'entraînement de date. Une partie de pignon des deuxièmes roue et pignon 531 intermédiaires d'entraînement de date est mise en prise avec une partie de roue d'une roue 510c entraîneuse de date. Par la rotation de la roue 354 des heures, les roue et pignon 510 d'entraînement de date sont configurés pour effectuer une rotation par 24 heures, par le biais de la rotation des premiers roue et pignon530 intermédiaires d'entraînement de date et des deuxièmes roue et pignon 531 intermédiaires d'entraînement de date. Un doigt 511 d'entraînement de date est configuré pour tourner en fonction de la rotation de la roue 510 d'entraînement de date. Les premiers roue et pignon 530 intermédiaires d'entraînement de date et les deuxièmes roue et pignon 531 intermédiaires d'entraînement de date sont disposés entre la platine 102 et la deuxième platine 108. Les roue et pignon 510 d'entraînement de date sont disposés entre la platine 102 et la deuxième platine 108. I1 est préférable de disposer un centre de rotation des roue et pignon 510 d'entraînement de date entre la direction 7 heures et la direction 8 heures du cadran. En référence aux figures 1 à 4 et à la figure 9, un trou 540h central des roue et pignon 540 de programme, est intégré de manière rotative à une périphérie extérieure d'une partie 108b d'arbre de guidage de roue de programme, prévue sur la deuxième platine 108. Un support 536 de roue de programme est disposé sur un côté du cadran 104 de la deuxième platine 108. Les roue et pignon 540 de programme sont disposés entre la deuxième platine 108 et le support 536 de roue de programme. Dans un état où la roue 354 des heures et les roue et pignon 324 d'entraînement des minutes constituant un indicateur horaire, peuvent tourner, les lignes axiales des centres de rotation de la roue 354 des heures et des roue et pignon324 d'entraînement des minutes constituant les roues indicatrices horaires, sont configurées pour être disposées sur un côté intérieur du trou 540h central des roue et pignon540 de programme. Il est préférable de configurer les lignes axiales des centres de rotation de la roue 354 des heures et des roue et pignon 324 d'entraînement des minutes constituant les roues indicatrices horaires pour qu'elles coïncident avec une ligne axiale de centre de rotation des roue et pignon 540 de programme. Au moyen de cette structure, dans le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier, il est possible de réduire une surface occupée par un mécanisme d'entraînement pour entraîner un premier indicateur 512 de date, un deuxième indicateur 522 de date et un troisième indicateur 532 de date. En référence aux figures 1 à 4 et aux figures 9 à 11, les roue et pignon 540 de programme comprennent un indicateur 542 de date de programme configuré pour tourner sous l'effet de la rotation du doigt 511 d'entraînement de date, une première roue 544 de programme configurée pour être apte à tourner de manière solidaire de l'indicateur 542 de date de programme et pour être apte à faire tourner le premier indicateur 512 de date de manière intermittente, une deuxième roue 546 de programme configurée pour être apte à tourner de manière solidaire de la roue 542 de date de programme et pour être apte à faire tourner le deuxième indicateur 522 de date de manière intermittente, et une troisième roue 548 de programme configurée pour être apte à tourner de manière solidaire de l'indicateur 542 de date de programme et pour être apte à faire tourner le troisième indicateur 532 de date de manière intermittente. La roue 542 de date de programme, la première roue 544 de programme, la deuxième roue 546 de programme et la troisième roue 548 de programme peuvent être constituées d'une structure stratifiée, de manière à ce que les lignes axiales de centres respectifs de celles-ci soient disposées à la même position. L'indicateur 542 de date de programme est disposé sur un côté le plus proche de la platine 102. La troisième roue 548 de programme est disposée sur un côté voisin de la platine 102, à proximité de la roue 542 de date de programme. La première roue 544 de programme est disposée sur un côté le plus proche du cadran 104. La deuxième roue 546 de programme est disposée sur un côté voisin du cadran 104, à proximité de la première roue 544 de programme. Plus précisément, l'indicateur 542 de date de programme, la troisième roue 548 de programme, la deuxième roue 546 de programme et la première roue 544 de programme sont agencés au moyen d'une structure stratifiée, dans cet ordre, du côté le plus proche de la platine 102 au cadran 104. En variante, un ordre de stratification de l'indicateur 542 de date de programme, de la troisième roue 548 de programme, de la deuxième roue 546 de programme et de la première roue 544 de programme, peut être modifié par rapport à l'ordre décrit ci- dessus. Dans les roue et pignon 540 de programme illustrés sur la figure 1, des parties de forme trapézoïdale, recouvertes de noir, indiquent des parties auxquelles des parties de dents sont présentes au niveau à la fois de la deuxième roue 546 de programme et de la troisième roue 548 de programme, et des parties de forme trapézoïdale qui ne sont par recouvertes de noir, indiquent des parties auxquelles des parties de dents sont présentes au niveau de la première roue 544 de programme et/ou de la deuxième roue 546 de programme. En référence aux figures 1 et 3, le premier indicateur 512 de date est intégré de manière à pouvoir tourner, à la deuxième platine 108. Le sautoir 514 de premier indicateur de date est intégré à la deuxième platine 108. Le sautoir 514 de premier indicateur de date pour corriger une position dans un sens de rotation du premier indicateur 512 de date, comprend une partie ressort et une partie de correction, prévue à une extrémité avant de la partie ressort. La partie de correction du sautoir 514 de premier indicateur de date est configurée pour corriger deuxéléments de parties 516 de dents du premier indicateur 512 de date. Le deuxième indicateur 522 de date est intégré de manière à pouvoir tourner, au premier indicateur 512 de date. Un sautoir 524 de deuxième indicateur de date pour corriger une position dans un sens de rotation du deuxième indicateur 522 de date, est intégré à la deuxième platine 108. Le sautoir 524 de deuxième indicateur de date comprend une partie ressort et une partie de correction prévue à une extrémité avant de la partie ressort. La partie de correction du sautoir 524 de deuxième indicateur est configurée pour corriger deux éléments de parties 526 de dents du deuxième indicateur 522 de date. Le sautoir 514 de premier indicateur de date et le sautoir 524 de deuxième indicateur de date peuvent être configurés en tant que parties d'un sautoir 518 de premier et deuxième indicateurs de date. En variante, le sautoir 514 de premier indicateur de date et le sautoir 524 de deuxième indicateur de date peuvent être configurés en tant qu'éléments séparés. Un troisième indicateur 532 de date est intégré de manière à pouvoir tourner, à la deuxième platine 108. Un sautoir 533 de troisième indicateur de date pour corriger une position dans un sens de rotation du troisième indicateur 532 de date, est intégré à la deuxième platine 108. Le sautoir 533 de troisième indicateur de date comprend une partie ressort et une partie de correction, prévue à une extrémité avant de la partie ressort. La partie de correction du sautoir 533 de troisième indicateur de date est configurée pour corriger deux éléments de parties 535 de dents du troisième indicateur 532 de date. En référence à la figure 1, il est préférable de disposer un centre de rotation du premier indicateur 512 de date et un centre de rotation du deuxième indicateur 522 de date, entre la direction 1 heure et la direction 2 heures du cadran. Il est préférable de disposer le centre de rotation du premier indicateur 512 de date et le centre de rotation du deuxième indicateur 522 de date à la même position. Il est préférable qu'une droite reliant le centre de rotation du premier indicateur 512 de date et un centre de rotation du troisième indicateur 532 de date, devienne parallèle à une ligne axiale de centre de la tige 310 de réglage d'aiguilles. Au moyen de cette structure, il est possible de réaliser un dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier, dans lequel une indication de calendrier est grande et facile à voir. Il est préférable de positionner une partie périphérique extérieure du premier indicateur 512 de date et une partie périphérique extérieure du deuxième indicateur 522 de date pour qu'elles soient voisines d'une partie périphérique extérieure du troisième indicateur 532 de date. Des parties périphériques du premier indicateur 512 de date et du troisième indicateur 532 de date sont positionnées pour être voisines l'une de l'autre, et des informations se rapportant à la date, sont configurées pour pouvoir être indiquées par l'un de premiers caractères de date prévus dans le premier indicateur 512 de date et par l'un de troisièmes caractères de date prévus dans le troisième indicateur 532 de date. En outre, les parties périphériques extérieures du deuxième indicateur 522 de date et du troisième indicateur 532 de date sont positionnées pour être voisines l'une de l'autre, et des informations se rapportant à la date peuvent être indiquées par l'un des premiers caractères de date prévus dans le premier indicateur 512 de date et par l'un des troisièmes caractères de date prévus dans le troisième indicateur 532 de date. En référence à la figure 9, la roue 542 de date de programme comprend 31 éléments de parties 542b de dents d'indicateur de date de programme, formés pour configurer des intervalles angulaires égaux. L'intervalle angulaire des parties 542b de dents d'indicateur de date de programme est égal à 360/31 degrés. Les lignes axiales des centres de rotation de la roue 354 des heures et des roues et pignon324 d'entraînement des minutes constituant les roues indicatrices horaires, sont configurées pour coïncider avec la ligne axiale du centre de rotation des roues et pignon540 de programme. Lorsqu'il est configuré de cette manière, l'indicateur 542 de date de programme est disposé au centre du mouvement 100, une dimension de diamètre extérieur de l'indicateur 542 de date de programme peut être augmentée et dès lors, un mécanisme de correction de calendrier peut être disposé librement, dans une certaine mesure. Suivant cette structure, un module d'une roue constituant le mécanisme de correction de calendrier peut être accru. Par conséquent, suivant le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention, un degré de liberté de conception du mécanisme de correction de calendrier est grand. En référence à la figure 10, la première roue 544 de programme comprend 18 éléments de parties 544b de dents de première roue de programme, formées suivant une forme identique. Les intervalles angulaires des parties 544b de dents de première roue de programme sont de 360/31 degrés, 360/31 degrés, 360/31 degrés, 360/31 degrés, 360/31 degrés, 5*360/31 degrés, 360/31 degrés, 360/31 degrés, 360/31 degrés, 360/31 degrés, 360/31 degrés, 5*360/31 degrés, 360/31 degrés, 360/31 degrés, 360/31 degrés, 2*360/31 degrés, 360/31 degrés, 5*360/31 degrés. En référence à la figure 11, la deuxième roue 546 de programme comprend 18 éléments de parties 546b de dents de deuxième roue de programme, formées suivant une forme identique. Les intervalles angulaires des parties 546b de dents de deuxième roue de programme sont de 360/31 degrés, 360/31 degrés, 360/31 degrés, 360/31 degrés, 360/31 degrés, 5*360/31 degrés, 360/31 degrés, 360/31 degrés, 360/31 degrés, 360/31 degrés, 360/31 degrés, 5*360/31 degrés, 360/31 degrés, 360/31 degrés, 360/31 degrés, 360/31 degrés, 360/31 degrés, 360/31 degrés, 5*360/31 degrés. En référence à la figure 9, la troisième roue 548 de programme comprend 4 éléments de parties 548b de dents de troisième roue de programme, formées suivant une forme identique. Les intervalles angulaires des parties 548b de dents de troisième roue de programme sont de 10*360/31 degrés, 9*360/31 degrés, 2*360/31 degrés, 10*360/31 degrés. En référence à la figure 7A, le premier indicateur 512 de date comprend une première plaque 512d de date et 6 éléments de parties 516 de dents de premier indicateur de date, constitués pour former des intervalles angulaires égaux. Une face 512f indicatrice de premiers caractères de date est prévue sur une face supérieure de la première plaque 512d de date. Des premiers caractères 512h de date comprenant 5 éléments numéraux sont prévus sur la face 512f indicatrice de premiers caractères de date. Les premiers caractères 512h de date comprennent des numéraux dans une direction circonférentielle, suivant un ordre de 0 , 1 , 2 , 3 et 4 . Plus précisément, les premiers caractères 512h de date sont prévus pour indiquer des parties d'une position de 1 d'une date, à savoir 0 , 1 , 2 , 3 et 4 . 5 éléments numéraux constituant les premiers caractères 512h de date sont disposés sur la face 512f indicatrice de premiers caractères de date, à intervalles angulaires égaux, c'est-à-dire à des intervalles de 360/6 degrés. Une partie 512k formant entaille est prévue entre 0 du premier caractère 512h de date et 4 du premier caractère 512h de date. La partie 512k formant entaille est formée dans une plage angulaire de 360/6 degrés pour correspondre à une plage pour fournir un caractère du premier caractère 512h de date. En référence à la figure 7B, le deuxième indicateur 522 de date comprend une deuxième plaque 522d de date et 6 éléments de parties 526 de dents de deuxième indicateur de date, constitués pour former des intervalles égaux. Une face 522f indicatrice de deuxièmes caractères de date est prévue sur une face supérieure d'une deuxième plaque 522d de date. Des deuxièmes caractères 522h de date comprenant 5 éléments numéraux et un élément 522g formant partie pleine sont prévus sur la face 522f indicatrice de deuxièmes caractères de date. Les deuxièmes caractères 522h de date sont disposés dans une direction circonférentielle, suivant un ordre de 5 , 6 , 7 , 8 et 9 . Plus précisément, les deuxièmes caractères 522h de date sont prévus pour indiquer d'autres parties de la position de 1 de la date, à savoir 5 , 6 , 7 , 8 et 9 . La partie 522g pleine est disposée entre 5 du deuxième caractère 522h de date et 9 du deuxième caractère 522h de date. 5 éléments numéraux constituant les deuxièmes caractères 522h de date sont disposés sur la face 522f indicatrice de deuxièmes caractères, à intervalles égaux, c'est- à-dire à des intervalles de 360/6 degrés. La partie 512g pleine est formée dans une plage angulaire de 360/6 degrés pour correspondre à une plage pour fournir un caractère du deuxième caractère 522h de date. En référence à la figure 8, le troisième indicateur 532 de date comprend une troisième plaque 532d de date et 4 éléments de parties de dents de troisième indicateur, constitués pour former des intervalles angulaires égaux. Une troisième face 532f indicatrice de troisièmes caractères de date est prévue sur une face supérieure de la troisième plaque 532d de date. Des troisièmes caractères 532h de date comprenant 4 éléments numéraux sont prévus sur une face 532f indicatrice de troisièmes caractères de date. Les troisièmes caractères 532h de date comprennent des numéraux dans une direction circonférentielle, suivant un ordre de 0 , 1 , 2 et 3 . Plus précisément, le troisième indicateur 532 de date est conçu pour indiquer une position de 10 de la date, à savoir 0 , 1 , 2 et 3 . 4 éléments numéraux constituant les troisièmes caractères 532h de date sont disposés sur la face 532f indicatrice de troisièmes caractères de date, à intervalles angulaires égaux, c'est-à-dire à des intervalles de 360/4 degrés. Les plaques de date respectives peuvent être constituées d'un métal tel que le laiton, l'aluminium ou analogue, ou d'une matière plastique telle que le polyacétal ou analogue. Les caractères de date respectifs peuvent être formés par impression ou analogue. Il est préférable de former un diamètre extérieur du premier indicateur 512 de date, à une dimension égale à un diamètre extérieur du deuxième indicateur 522 de date. En outre, il est également préférable de former le diamètre extérieur du premier indicateur 512 de date, le diamètre extérieur du deuxième indicateur 522 de date et un diamètre extérieur du troisième indicateur 532 de date à une dimension égale. Il est préférable de former une taille de caractères individuels des premiers caractères 512h de date, une taille de caractères individuels des deuxièmes caractères 522h de date et une taille de caractères individuels des troisièmes caractères 532h de date à une dimension égale. Au moyen de cette structure, il est possible de fabriquer le mécanisme de calendrier qui est grand et facile à voir. On se réfère à la figure 13 qui illustre un état d'indication de ce que la date est le jour 29 , en prévoyant une fenêtre de date à une position dans une direction de 12 heures du cadran 104, dans le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention, en indiquant 9 au moyen du deuxième indicateur 522 de date et en indiquant 2 au moyen du troisième indicateur 532 de date, à partir de la fenêtre de date. Dans un état illustré sur la figure 14, 0 du premier caractère 512h de date est disposé dans la fenêtre 104f de date prévue sur le cadran 104, lorsque l'indicateur 512 de date est tourné d'un pas, dans une direction indiquée par une flèche de repère, 1 des premiers caractères 512h de date est configuré pour être disposé dans la fenêtre 104f de date. Dans ce qui suit, de manière similaire, lorsque le premier indicateur 512 de date est tourné d'un pas dans la direction indiquée par la flèche de repère, l'un des premiers caractères 512h de date est disposé dans la fenêtre 104f de date, suivant un ordre de 2 , 3 et 4 , puis, la partie 512k formant entaille est configurée pour être disposée dans la fenêtre 104f de date. En outre, lorsque le premier indicateur 512 de date est tourné d'un pas, dans la direction indiquée par la flèche de repère, 0 du premier caractère 512h de date est configuré pour être disposé de nouveau dans la fenêtre 104f de date, prévue sur le cadran 104. Au moyen de cette structure, il est possible de fabriquer le dispositif horaire doté du mécanisme de calendrier, dans lequel l'indication de calendrier est grande et facile à voir. Dans l'état illustré sur la figure 14, le premier indicateur 512 de date est disposé sur le côté du cadran et de ce fait, le deuxième caractère 522h de date n'est pas visible depuis la fenêtre 104f de date. Lorsque le deuxième indicateur 522 de date est tourné d'un pas dans la direction indiquée par la flèche de repère, dans un état où la partie 512k formant entaille est disposée dans la fenêtre 104f de date, l'un des deuxièmes caractères 522h de date est disposé dans la fenêtre 104f de date, suivant un ordre de 5 , 6 , 7 , 8 et 9 , ensuite, la partie 522g pleine est configurée pour être disposée dans la fenêtre 104f de date. Au moyen de cette structure, il est possible de fabriquer le dispositif horaire doté du mécanisme de calendrier, dans lequel l'indication de calendrier est grande et facile à voir. Dans l'état illustré sur la figure 14, 3 des troisièmes caractères 532h de date est disposé dans la fenêtre 104f de date, lorsque le troisième indicateur 532 de date est tourné d'un pas dans la direction indiquée par la flèche de repère, 0 disposé à la suite de 3 dans les troisièmes caractères 532h de date, est configuré pour être disposé dans la fenêtre 104f de date. Par la suite, de manière similaire, lorsque le troisième indicateur 532 de date est tourné d'un pas dans la direction indiquée par la flèche de repère, l'un des troisièmes caractères 532h de date est configuré pour être disposé dans la fenêtre 104f de date, suivant un ordre de 1 , 2 , 3 et 0 . En variante, il est possible de concevoir une structure dans laquelle dans le troisième indicateur de date, au lieu de prévoir le numéral 0 , la position est configurée par une partie de papier en blanc (c'est-à-dire une partie solide qui est exempte de numéral). Au moyen de cette structure, il est possible de fabriquer un dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier, dans lequel l'indication de calendrier est grande et facile à voir. L'état illustré sur la figure 14 est un état, dans le mouvement 100, dans lequel 3 des troisièmes caractères 532h de date est disposé à une partie sur un côté gauche de la fenêtre 104f de date, en outre, 0 des premiers caractères 512h de date est disposé à une partie sur un côté gauche de la fenêtre 104f de date. Il est préférable de disposer la face 532f indicatrice de troisièmes caractères de date à une position plus proche du cadran 104 que la face 512f indicatrice de premiers caractères de date, à disposer en outre, à une position plus éloignée du cadran 104 que la face 522f indicatrice de deuxièmes caractères de date (voir figure 3). Au moyen de cette structure, à la fois une variation par paliers entre la face 532f indicatrice de troisièmes caractères de date et la face 512f indicatrice de premiers caractères de date et une variation par paliers entre la la face 532f indicatrice de troisièmes caractères de date et la face 522f indicatrice de deuxièmes caractères de date peuvent être rendues minimales. En référence à la figure 23, un état 500 complet du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier suivant l'invention, est obtenu avec la fenêtre 104f de date à la position de 12 heures du cadran 104. Dans le dispositif 500 horaire complet, la partie sur le côté gauche de la fenêtre 104f de date du cadran 104 est disposée avec le 3 des troisièmes caractères 532h de date du troisième indicateur 532 de date, et la partie sur le côté droit de la fenêtre 104f de date est disposée avec le 0 des premiers caractères 512h de date du premier indicateur 512 de date. Par conséquent, la figure 23 illustre un état dans lequel le dispositif 500 horaire complet indique le jour 30 , au moyen du troisième caractère 532h de date du troisième indicateur 532 de date et du premier caractère 512h de date du premier indicateur 512 de date. En référence aux figures 1 à 4 et à la figure 13, sous l'effet de la rotation de la roue 354 des heures, les roues et pignon510 d'entraînement de date tournent, par le biais de la rotation des premiers roues et pignon530 intermédiaires d'entraînement de date et des deuxièmes roues et pignon531 intermédiaires d'entraînement de date, le doigt 511 d'entraînement de date fait tourner les roues et pignon540 de programme d'une grandeur d'une dent, dans le sens horaire, une fois par jour. Sous l'effet de la rotation des roues et pignon540 de programme, la première roue 544 de programme fait tourner le premier indicateur 512 de date dans le sens antihoraire, d'une grandeur d'une dent et une partie de la face 512f indicatrice de premiers caractères de date du premier indicateur 512 de date, disposée dans la fenêtre 104f de date, peut passer de la partie 512k formant entaille au caractère de date 0 . La rotation du premier indicateur 512 de date d'une grandeur d'une dent est rectifiée par le sautoir 514 de premier indicateur de date. Simultanément à la mise en rotation du premier indicateur 512 de date par la première roue 544 de programme, la deuxième roue 546 de programme fait tourner le deuxième indicateur 522 de date dans le sens antihoraire, d'une grandeur d'une dent, et le caractère de date disposé sous de la fenêtre 104f de date du deuxième indicateur 522 de date peut passer de 9 à la partie 522g pleine . La rotation du deuxième indicateur 522 de date d'une grandeur d'une dent, est rectifiée par le sautoir 524 de deuxième indicateur de date. Par ailleurs, simultanément à la mise en rotation du premier indicateur 512 de date par la première roue 544 de programme, la troisième roue 548 de programme fait tourner le troisième indicateur 532 de date dans le sens antihoraire, d'une grandeur d'une dent, et le caractère de date disposé sous la fenêtre 104f de date du troisième indicateur 532 de date peut passer de 2 à 3 . La rotation du troisième indicateur 532 de date, d'une grandeur d'une dent, est rectifiée par le sautoir 533 de troisième indicateur de date. Ainsi qu'il est illustré sur la figure 14, par l'opération d'entraînement de date, le jour 30 peut être indiqué dans la fenêtre 104f de date, par le troisième indicateur 532 de date et le premier indicateur 512 de date, par indication de 3 au moyen du troisième caractère 532h de date du troisième indicateur 532 de date et par indication de 0 au moyen du premier caractère 512h de date du premier indicateur 512 de date. L'opération d'entraînement de date peut être configurée pour prendre fin lorsque l'aiguille 356 des heures et l'aiguille 352 des minutes indiquent 12 heures 0 minute. (1.6) Structure du mécanisme de correction de calendrier En référence aux figures 1 à 3, un mécanisme de correction de calendrier comprend un renvoi 590 de premier correcteur de calendrier, un renvoi 591 de deuxième correcteur de calendrier et un renvoi 592 de correcteur de calendrier. Le renvoi 592 de correcteur de calendrier est configuré pour être apte à pivoter le long d'un trou de guidage ménagé dans la platine 102. Lorsque la tige 310 de réglage d'aiguilles est tirée de l'étage 0 à l'étage 1, une partie de roue du renvoi 376 est configurée pour être apte à être mise en prise avec une partie de roue du renvoi 590 de premier correcteur de calendrier, par rotation du levier 374 d'entraînement de renvoi, en fonction de la rotation de la tirette 370. En outre, lorsque la tige 310 de réglage d'aiguilles est tirée de l'étage 0 à l'étage 1, un roue latérale intérieure de la roue 311 d'embrayage est configurée pour être apte à être mise en prise avec une partie de roue du renvoi 376, par rotation de la bascule 371 de pignon coulant, en fonction de la rotation de la tirette 370. Lorsque la tige 310 de réglage d'aiguilles est tournée dans une première direction, dans un état où la tige 310 de réglage d'aiguilles est tirée vers l'étage 1, la roue 311 d'embrayage tourne, le renvoi 591 de deuxième correcteur de calendrier est mis en rotation par la rotation du renvoi 376 et du renvoi 590 de premier correcteur de calendrier, le renvoi 592 de correcteur de calendrier pivote dans le sens antihoraire par rotation du renvoi 591 de deuxième correcteur de calendrier, une partie de roue du renvoi 592 de correcteur de calendrier tourne vers une position de mise en prise avec les parties de dents de l'indicateur 542 de date de programme pour s'arrêter de cette manière, et le renvoi 592 de correcteur de calendrier est configuré pour tourner dans la position de correction de calendrier. Lorsque le renvoi 592 de correcteur de calendrier tourne dans la position de correction de calendrier, le renvoi 592 de correcteur de calendrier est configuré pour être apte à faire tourner les roues et pignon540 de programme dans le sens horaire. Lorsque la tige 310 de réglage d'aiguilles est tournée dans une deuxième direction, opposée à la première direction, dans l'état où la tige 310 de réglage d'aiguilles est tirée vers l'étage 1, la roue 311 d'embrayage tourne, le renvoi 591 de deuxième correcteur de calendrier est mis en rotation par la rotation du renvoi 376 et du renvoi 590 de premier correcteur de calendrier, le renvoi 592 de correcteur de calendrier pivote dans le sens horaire par rotation du renvoi 591 de deuxième correcteur de calendrier et la partie de roue du renvoi 592 de correcteur de calendrier tourne vers une position où elle n'engrène pas avec les parties de dents de l'indicateur 542 de date de programme pour s'arrêter à une position de repos. Les roues et pignon 540 de programme sont configurés pour ne pas pouvoir entrer en rotation, même si le renvoi 592 de correcteur de calendrier tourne dans la position de repos. Lorsque la tige 310 de réglage d'aiguilles tourne dans la première direction, dans l'état où la tige 310 de réglage d'aiguilles est tirée vers l'étage 1, les roues et pignon 540 de programme sont mis en rotation dans le sens horaire, suivant une grandeur d'un dent, par la rotation du renvoi 592 de correcteur de calendrier, par le biais de la rotation de la roue 311 d'embrayage, du renvoi 376, du renvoi 590 de premier correcteur de calendrier et du renvoi 591 de deuxième correcteur de calendrier, la première roue 544 de programme peut faire tourner le premier indicateur 512 de date, la deuxième roue 546 de programme peut faire tourner le deuxième indicateur 522 de date, dans le sens antihoraire, suivant la grandeur d'une dent, au moyen de la partie de dents et la troisième roue 548 de programme est configurée pour être apte à faire tourner le troisième indicateur 532 de date dans le sens antihoraire, suivant la grandeur d'une dent, au moyen de la partie de dents. Le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier suivant l'invention est conçu de manière à indiquer le jour 1 au jour 31 de chaque mois et par conséquent, la correction de date en fin de mois n'est exécutée qu'en fin février, fin avril, fin juin, fin septembre et fin novembre. De ce fait, suivant le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention, une fréquence d'exécution de la correction de date en fin de mois peut être fixée à 5 fois par an. (1.7) Fonctionnement normal des aiguilles On explique ensuite, le fonctionnement normal d'une aiguille du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention. En référence aux figures 3 à 6 et à la figure 12, le ressort moteur (non illustré) intégré au barillet 320 complet, constitue une source d'énergie du dispositif horaire. Sous l'effet de l'enroulement (relâchement) du ressort moteur, la roue 320d du barillet 320 complet tourne dans une direction pour indiquer des informations horaires, au moyen d'indicateurs (aiguille des heures, aiguille des minutes, aiguille des secondes ou analogues), via la rotation du rouage supérieur et du rouage arrière. La rotation de la roue 320d de barillet mise en rotation par la puissance du ressort moteur, est commandée par un dispositif de commande de vitesse et un dispositif d'échappement. Le dispositif de commande de vitesse comprend le balancier 340 muni du spiral. Le dispositif d'échappement comprend l'ancre 342 et les roue et pignon 330 d'échappement. Les deuxièmes roue et pignon 325 sont mis en rotation par la rotation de la roue 320d de barillet. Sous l'effet de la rotation des deuxièmes roue et pignon 325, les troisième roue et pignon 326 sont mis en rotation. Sous l'effet de la rotation des troisièmes roue et pignon 326, les quatrièmes roue et pignon 328 effectuent une rotation par minute. Une vitesse de rotation des quatrièmes roue et pignon 328 est commandée par les roue et pignon 330 d'échappement. Le mouvement pivotant de l'ancre 342 est commandé par le balancier 340 muni du spiral. Sous l'effet de la rotation des troisièmes roue et pignon 326, les roue et pignon 324 d'entraînement des minutes effectuent une rotation par heure. L'aiguille 352 des minutes fixée aux roue et pignon 324 d'entraînement des minutes indique les minutes . L'aiguille 358 des secondes, fixée aux quatrièmes roue et pignon 328 indique seconde . Le centre de rotation des quatrièmes roue et pignon 328 et le centre de rotation des roue et pignon 324 d'entraînement des minutes sont configurés pour être placés à la même position. Sous l'effet de la rotation des roue et pignon 324 d'entraînement des minutes, les roue et pignon 348 des minutes entrent en rotation. Sous l'effet de la rotation des roue et pignon 348 des minutes, la roue 354 des heures est configurée pour effectuer une rotation par 12 heures. L'aiguille 356 des heures fixée à la roue 354 des heures indique l'heure . (1.8) Fonctionnement du remontage On décrit de la manière suivante un mécanisme de remontage manuel du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention. En référence aux figures 2, 5 et 6, le rochet 316 est soutenu pour tourner de manière solidaire de la tige du barillet 320 complet. Le rochet 316 ne peut tourner que dans un sens identique au sens de rotation du barillet 320 complet. Un cliquet 318 constituant un élément pour corriger la rotation du rochet, est prévu au niveau du pont 360 de barillet pour corriger la rotation du rochet 316 dans une seule direction. Au moyen du cliquet 318, le rochet 316 peut être mis dans l'impossibilité de tourner dans le sens inverse du sens de rotation du barillet 320 complet. Lorsque la roue 311 d'embrayage tourne dans un sens, dans un état où la tige 310 de réglage d'aiguilles est disposée à l'étage 0, le pignon 312 de remontoir tourne, sous l'effet de la rotation du pignon 312 de remontoir, le rochet 316 tourne dans le sens horaire, via la rotation de la roue 313 de couronne, d'une roue 314 de transmission de couronne et de la roue 315 de couronne pivotante. La rotation du rochet 316 permet d'enrouler le ressort moteur. Ensuite, on explique le fonctionnement d'un mécanisme de remontage automatique, dans le dispositif horaire muni du mécanisme de calendriersuivant l'invention. En référence aux figures 3 à 6, suivant le mécanisme de remontage automatique, les premiers roue et pignon 212 de transmission tournent en fonction de la rotation de la masse 210 oscillante. Les deuxièmes roue et pignon 216 de transmission tournent en fonction de la rotation des premiers roue et pignon 212 de transmission. Le pignon de transmission de commutation des roue et pignon 220 de transmission de commutation, ne tourne que dans un sens, en fonction de la rotation des premiers roue et pignon 212 de transmission et des deuxièmes roue et pignon 216 de transmission. Sur la base de la rotation du pignon de transmission de commutation, le rochet 316 ne peut être mis en rotation que dans un sens, par la rotation des premiers roue et pignon 250 de réduction, des deuxièmes roue et pignon 252 de réduction et des troisièmes roue et pignon 254 de réduction. Sous l'effet de la rotation du rochet 316, le ressort moteur à l'intérieur du barillet 320 complet ne peut s'enrouler que dans un sens. (1,9) Opération de réglage des aiguilles On explique ensuite, le fonctionnement lorsque le réglage des aiguilles est effectué, dans le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier suivant l'invention. Lorsque la tige 310 de réglage d'aiguilles est tirée pour sortir de l'état illustré sur la figure 2, la roue 311 d'embrayage tourne en fonction de la rotation de la tige 310 de réglage d'aiguilles. Plus précisément, lorsque la tige 310 de réglage d'aiguilles est tournée dans l'état où la tige 310 de réglage d'aiguilles est tirée vers l'étage 2, le renvoi 376 tourne en fonction de la rotation de la roue 311 d'embrayage. Les roue et pignon 348 des minutes tournent en fonction de la rotation de la roue 311 d'embrayage. Par conséquent, lorsque la tige 310 de réglage d'aiguilles est placée à l'étage 2, par rotation de la tige 310 de réglage d'aiguilles, il est possible d'effectuer le réglage des aiguilles . Plus précisément, lorsque la tige 310 de réglage d'aiguilles et placée au à l'étage 2, par rotation de la tige 310 de réglage d'aiguilles, on fait tourner la roue 354 des heures, un contenu indiquant l'heure indiqué par l'aiguille 356 des heures, fixée à la roue 354 des heures, est corrigé et dans le même temps, un contenu indiquant les minutes indiqué par l'aiguille 352 des minutes, fixée aux roues et pignon 324 d'entraînement des minutes, peut être corrigé par rotation des roues et pignon 324 d'entraînement des minutes. (1.10) Opération d'entraînement du calendrier On explique ensuite, une opération d'entraînement du calendrier du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier suivant l'invention. En référence à la figure 13, un état illustré sur la figure 13 est un état indiquant que la date est le jour 29 , en prévoyant la fenêtre de date à la position dans la direction de 12 heures du cadran 104, en indiquant 9 au moyen du deuxième indicateur 522 de date à partir de la fenêtre de date, et en indiquant 2 au moyen du troisième indicateur 532 de date. Par conséquent, l'état illustré sur la figure 13 est un état indiquant le jour 29 , à l'aide du troisième caractère 532h de date du troisième indicateur 532 de date et du deuxième caractère 522h de date du deuxième indicateur 522 de date dans le dispositif 500 horaire complet. En référence aux figures 1 à 4 et à la figure 13, sous l'effet de la rotation de la roue 354 des heures, les roues et pignon510 d'entraînement de date tournent, par le biais de la rotation des premiers roues et pignon530 intermédiaires d'entraînement de date et des deuxièmes roues et pignon531 intermédiaires d'entraînement de date, le doigt 511 d'entraînement de date fait tourner les roues et pignon540 de programme dans le sens horaire, suivant une grandeur d'une dent, une fois par jour. Sous l'effet de la rotation des roues et pignon540 de programme, la première roue 544 de programme fait tourner le premier indicateur 512 de date dans le sens antihoraire, d'une grandeur d'une dent et la partie de la face 512f indicatrice de premiers caractères de date du premier indicateur 512 de date, disposée dans la fenêtre 104f de date, passe de la partie 512k formant entaille au caractère de date 0 . La rotation du premier indicateur 512 de date suivant une grandeur d'une dent est rectifiée par le sautoir 514 de premier indicateur de date. Simultanément à la mise en rotation du premier indicateur 512 de date par la première roue 544 de programme, la deuxième roue 546 de programme fait tourner le deuxième indicateur 522 de date dans le sens antihoraire, d'une grandeur d'une dent, et le caractère de date du deuxième indicateur 522 de date disposé sous de la fenêtre 104f de date, passe de 9 à la partie 522g pleine . La rotation du deuxième indicateur 522 de date d'une grandeur d'une dent, est rectifiée par le sautoir 524 de deuxième indicateur de date. Simultanément à la mise en rotation du premier indicateur 512 de date par la première roue 544 de programme, la troisième roue 548 de programme fait tourner le troisième indicateur 532 de date dans le sens antihoraire, d'une grandeur d'une dent, et le caractère de date du troisième indicateur 532 de date, disposé sous la fenêtre 104f de date, passe de 2 à 3 . La rotation du troisième indicateur 532 de date, suivant une grandeur d'une dent, est rectifiée par le sautoir 533 de troisième indicateur de date. Ainsi qu'il est illustré sur la figure 14, par l'opération d'entraînement de date, le 3 peut être indiqué par le troisième caractère 532h de date du troisième indicateur 532 de date, le 0 peut être indiqué par le premier caractère 512h de date du premier indicateur 512 de date et le jour 30 0 peut être affiché dans la fenêtre 104f de date, par le troisième indicateur 532 de date et par le premier indicateur 512 de date. L'opération d'entraînement de date prend fin lorsque l'aiguille 356 des heures et l'aiguille 352 des minutes indiquent 12 heures 0 minute. Par ailleurs, en référence aux figures 1 à 4 et à la figure 14, sous l'effet de la rotation de la roue 354 des heures, les roue et pignon 510 d'entraînement de date tournent, par le biais de la rotation des premiers roue et pignon 530 intermédiaires d'entraînement de date et des deuxièmes roue et pignon 531 intermédiaires d'entraînement de date, le doigt 511 d'entraînement de date fait tourner les roue et pignon 540 de programme dans le sens horaire, suivant une grandeur d'une dent, une fois par jour. Sous l'effet de la rotation des roue et pignon 540 de programme, la première roue 544 de programme fait tourner le premier indicateur 512 de date dans le sens antihoraire, d'une grandeur d'une dent, et le caractère 0 du premier indicateur 512 de date, disposé dans la fenêtre 104f de date, passe à 1 . La rotation du premier indicateur 512 de date suivant une grandeur d'une dent, est rectifiée par le sautoir 514 de premier indicateur de date. Simultanément à la mise en rotation du premier indicateur 512 de date par la première roue 544 de programme, la deuxième roue 546 de programme fait tourner le deuxième indicateur 522 de date d'une grandeur d'une dent, dans le sens antihoraire, et la partie 522g solide du deuxième indicateur 522 de date, disposée sous la fenêtre 104f de date, passe au caractère de date 5 . La rotation du deuxième indicateur 522 de date d'une grandeur d'une dent, est rectifiée par le sautoir 524 de deuxième indicateur de date. Lorsque la première roue 544 de programme fait tourner le premier indicateur 512 de date, la troisième roue 548 de programme ne fait pas tourner le troisième indicateur 532 de date, mais le caractère de date du troisième indicateur 532 de date, disposé sous la fenêtre 104f de date demeure 3 . La rotation du troisième indicateur 532 de date est rectifiée par le sautoir 533 de troisième indicateur de date. Ainsi qu'il est illustré sur la figure 15, au moyen de l'opération d'entraînement de date, le 3 peut être indiqué par le troisième caractère 532h de date du troisième indicateur 532 de date, le 1 peut être indiqué par le premier caractère 512h de date du premier indicateur 512 de date et le jour 31 peut être indiqué par le troisième indicateur 532 de date et par le premier indicateur 512 de date. Par ailleurs, en référence aux figures 1 à 4 et à la figure 15, sous l'effet de la rotation de la roue 354 des heures, les roue et pignon 510 d'entraînement de date tournent, par le biais de la rotation des premiers roue et pignon 530 intermédiaires d'entraînement de date et des deuxièmes roue et pignon 531 intermédiaires d'entraînement de date, le doigt 511 d'entraînement de date fait tourner les roue et pignon 540 de programme dans le sens horaire, suivant une grandeur d'une dent, une fois par jour. Sous l'effet de la rotation des roue et pignon 540 de programme, la première roue 544 de programme ne fait pas tourner le premier indicateur 512 de date mais le caractère de date du premier indicateur 512 de date, disposé sous la fenêtre 104f de date, demeure 1 . La rotation du premier indicateur 512 de date est rectifiée par le sautoir 514 de premier indicateur de date. Sous l'effet de la rotation des roue et pignon 540 de programme, la deuxième roue 546 de programme ne fait pas tourner le deuxième indicateur 522 de date, mais le caractère de date du deuxième indicateur 522 de date, disposé sous la fenêtre 104f de date, demeure 5 . La rotation du deuxième indicateur 522 de date est rectifiée par le sautoir 524 de deuxième indicateur de date. Sous l'effet de la rotation des roue et pignon540 de programme, la troisième roue 548 de programme fait tourner le troisième indicateur 532 de date dans le sens antihoraire, d'une grandeur d'une dent, et le caractère de date du troisième indicateur 532 de date, disposé sous la fenêtre 104f de date, passe de 3 à 0 . La rotation du troisième indicateur 532 de date est rectifiée par le sautoir 533 de troisième indicateur de date. Ainsi qu'il est illustré sur la figure 16, au moyen de l'opération d'entraînement de date, le 0 peut être indiqué par le troisième caractère 532h de date du troisième indicateur 532 de date, le 1 peut être indiqué par le premier caractère 512h de date du premier indicateur 512 de date et le jour 01 (c'est-à-dire le jour 1 ) peut être indiqué par le troisième indicateur 532 de date et par le premier indicateur 512 de date, à partir de la fenêtre 104f de date. Par ailleurs, en référence aux figures 1 à 4 et à la figure 16, sous l'effet de la rotation de la roue 354 des heures, les roue et pignon 510 d'entraînement de date tournent, par le biais de la rotation des premiers roue et pignon 530 intermédiaires d'entraînement de date et des deuxièmes roue et pignon 531 intermédiaires d'entraînement de date, et le doigt 511 d'entraînement de date fait tourner les roue et pignon 540 de programme dans le sens horaire, de la grandeur d'une dent, une fois par jour. Sous l'effet de la rotation des roue et pignon 540 de programme, la première roue 544 de programme fait tourner le premier indicateur 512 de date dans le sens antihoraire, de la grandeur d'une dent, et le caractère de date du premier indicateur 512 de date, disposé dans la fenêtre 104f de date, passe de 1 à 2 . A cette occasion, la deuxième roue 546 de programme ne fait pas tourner le deuxième indicateur 522 de date, mais le caractère de date du deuxième indicateur 522 de date, disposé sous la fenêtre 104f de date demeure 5 , troisième roue 548 de programme ne fait pas tourner le troisième indicateur 532 de date mais le caractère de date du deuxième indicateur 522 de date, disposé sous la fenêtre 104f de date, demeure 0 . De manière similaire, sous l'effet de la rotation des roue et pignon 540 de programme, le caractère de date du premier indicateur 512 de date, disposé sous la fenêtre 104f de date, passe de 2 à 3 . En outre, sous l'effet de la rotation des roue et pignon 540 de programme, le caractère de date du premier indicateur 512 de date, disposé sous la fenêtre 104f de date, passe de 3 à 4 . Ainsi qu'il est illustré sur la figure 17, au moyen de l'opération d'entraînement de date, le 0 peut être indiqué par le troisième caractère 532h de date du troisième indicateur 532 de date, le 4 peut être indiqué par le premier caractère 512h de date du premier indicateur 512 de date et le jour 04 (c'est-à-dire le jour 4 ) peut être indiqué, à partir de la fenêtre 104f de date, par le troisième indicateur 532 de date et par le premier indicateur 512 de date. En référence aux figures 1 à 4 et à la figure 17, sous l'effet de la rotation de la roue 354 des heures, les roue et pignon 510 d'entraînement de date tournent, par le biais de la rotation des premiers roue et pignon 530 intermédiaires d'entraînement de date et des deuxièmes roue et pignon 531 intermédiaires d'entraînement de date, le doigt 511 d'entraînement de date fait tourner les roue et pignon 540 de programme dans le sens horaire, suivant une grandeur d'une dent, une fois par jour. Sous l'effet de la rotation des roue et pignon 540 de programme, la première roue 544 de programme fait tourner le premier indicateur 512 de date dans le sens antihoraire, d'une grandeur d'une dent, et la partie du premier indicateur 512 de date, disposée sous la fenêtre 104f de date, passe de 0 à la partie 512k formant entaille. La rotation du premier indicateur 512 de date, suivant une grandeur d'une dent, est rectifiée par le sautoir 514 de premier indicateur de date. A cette occasion, la deuxième roue 546 de programme ne fait pas tourner le deuxième indicateur 522 de date mais le caractère de date du deuxième indicateur 522 de date, disposé sous la fenêtre 104f de date, demeure 5 , la troisième roue 548 de programme ne fait pas tourner le troisième indicateur 532 de date mais le caractère de date du deuxième indicateur 522 de date, disposé sous la fenêtre 104f de date, demeure 0 . Ainsi qu'il est illustré sur la figure 18, au moyen de l'opération d'entraînement de date, le 0 peut être indiqué par le troisième caractère 532h de date du troisième indicateur 532 de date, le 5 peut être indiqué par le deuxième caractère 522h de date du deuxième indicateur 522 de date, et le jour 05 (c'est-à-dire le jour 5 ) peut être indiqué à partir de la fenêtre 104f de date du troisième indicateur 532 de date et du deuxième indicateur 522 de date. En référence aux figures 1 à 4 et à la figure 18, sous l'effet de la rotation de la roue 354 des heures, les roue et pignon 510 d'entraînement de date tournent, par le biais de la rotation des premiers roue et pignon 530 intermédiaires d'entraînement de date et des deuxièmes roue et pignon 531 intermédiaires d'entraînement de date, et le doigt 511 d'entraînement de date fait tourner les roue et pignon540 de programme dans le sens horaire, suivant une grandeur d'une dent, une fois par jour. Sous l'effet de la rotation des roue et pignon 540 de programme, la première roue 544 de programme ne fait pas tourner le premier indicateur 512 de date mais la partie du premier indicateur 512 de date, disposée sous la fenêtre 104f de date, demeure la partie 512k formant entaille. La rotation du premier indicateur 512 de date est rectifiée par le sautoir 514 de premier indicateur de date. Sous l'effet de la rotation des roue et pignon 540 de programme, la deuxième roue 546 de programme fait tourner le deuxième indicateur 522 de date dans le sens antihoraire, d'une grandeur d'une dent, et le caractère de date du deuxième indicateur 522 de date, disposé sous la fenêtre 104f de date, passe de 5 à 6 . A cette occasion, la troisième roue 548 de programme ne fait pas tourner le troisième indicateur 532 de date mais le caractère de date du deuxième indicateur 522 de date, disposé sous la fenêtre 104f de date, demeure 0 . Ainsi qu'il est illustré sur la figure 19, au moyen de l'opération d'entraînement de date, le 0 peut être indiqué par le troisième caractère 532h de date du troisième indicateur 532 de date, le 6 peut être indiqué par le deuxième caractère 522h de date du deuxième indicateur 522 de date, et le jour 06 (c'est-à-dire le jour 6 ) peut être indiqué à partir de la fenêtre 104f de date par le troisième indicateur 532 de date et le deuxième indicateur 522 de date. De manière similaire, en tournant les roue et pignon 540 de programme, le caractère de date du second indicateur 522 de date disposé sous la fenêtre 104f de date passe de "6" à "7". En outre, sous l'effet de la rotation des roue et pignon 540 de programme, le caractère de date du deuxième indicateur 522 de date, disposé sous la fenêtre 104f de date, passe de 7 à 8 . De plus, sous l'effet de la rotation des roue et pignon 540 de programme, le caractère de date du deuxième indicateur 522 de date, disposé sous la fenêtre 104f de date, passe de 8 à 9 . Ainsi qu'il est illustré sur la figure 20, au moyen de l'opération d'entraînement de date, le 0 peut être indiqué par le troisième caractère 532h de date du troisième indicateur 532 de date, le 9 peut être indiqué par le deuxième caractère 522h de date du deuxième indicateur 522 de date, et le jour 09 (c'est-à-dire le jour 9 ) peut être indiqué à partir de la fenêtre 104f de date par le troisième indicateur 532 de date et par le deuxième indicateur 522 de indicateur 522 de date. Par ailleurs, en référence aux figures 1 à 4 et à la figure 20, sous l'effet de la rotation de la roue 354 des heures, les roue et pignon 510 d'entraînement de date tournent, par le biais de la rotation des premiers roue et pignon530 intermédiaires d'entraînement de date et des deuxièmes roue et pignon 531 intermédiaires d'entraînement de date, et le doigt 511 d'entraînement de date fait tourner les roue et pignon 540 de programme dans le sens horaire, suivant une grandeur d'une dent, une fois par jour. Sous l'effet de la rotation des roue et nignon540 de programme, la première roue 544 de programme fait tourner le premier indicateur 512 de date dans le sens antihoraire, d'une grandeur d'une dent, et la partie du premier indicateur 512 de date, disposée sous la fenêtre 104f de date, passe de la partie 512k formant entaille au caractère de date 0 . La rotation du premier indicateur 512 de date suivant la grandeur d'une dent, est rectifiée par le sautoir 514 de premier indicateur de date. Simultanément à la mise en rotation du premier indicateur 512 de date par la première roue 544 de programme, la deuxième roue 546 de programme fait tourner le deuxième indicateur 522 de date dans le sens antihoraire, d'une grandeur d'une dent, et le caractère de date 9 du deuxième indicateur 522 de date, disposé sous la fenêtre 104f de date, passe à la partie 522g solide . La rotation du deuxième indicateur 522 de date suivant une grandeur d'une dent est rectifiée par le sautoir 524 de deuxième indicateur de date. Simultanément à la mise en rotation du premier indicateur 512 de date par la première roue 544 de programme, la deuxième roue 546 de programme fait tourner le troisième indicateur 532 de date dans le sens antihoraire, d'une grandeur d'une dent, et le caractère de date du troisième indicateur 532 de date disposé sous de la fenêtre 104f de date, passe de 0 à la 1 . La rotation du troisième indicateur 532 de date est rectifiée par le sautoir 533 de troisième indicateur de date. Ainsi qu'il est illustré sur la figure 21, au moyen de l'opération d'entraînement de date, le 1 peut être indiqué par le troisième caractère 532h de date du troisième indicateur 532 de date, le 0 peut être indiqué par le premier caractère 512h de date du premier indicateur 512 de date et le jour 10 peut être indiqué à partir de la fenêtre 104f de date, par le troisième indicateur 532 de date et par le premier indicateur 512 de date. Par ailleurs, en référence aux figures 1 à 4 et à la figure 21, sous l'effet de la rotation de la roue 354 des heures, les roue et pignon 510 d'entraînement de date tournent, par le biais de la rotation des premiers roue et pignon 530 intermédiaires d'entraînement de date et des deuxièmes roue et pignon 531 intermédiaires d'entraînement de date, et le doigt 511 d'entraînement de date fait tourner les roue et pignon 540 de programme dans le sens horaire, suivant une grandeur d'une dent, une fois par jour. Sous l'effet de la rotation des roue et pignon540 de programme, la première roue 544 de programme fait tourner le premier indicateur 512 de date dans le sens antihoraire, d'une grandeur d'une dent, et le caractère 0 du premier indicateur 512 de date, disposé dans la fenêtre 104f de date, passe à 1 . La rotation du premier indicateur 512 de date suivant une grandeur d'une dent est rectifiée par le sautoir 514 de premier indicateur de date. Simultanément à la mise en rotation du premier indicateur 512 de date par la première roue 544 de programme, la deuxième roue 546 de programme fait tourner le deuxième roue 522 de date dans le sens antihoraire, de la grandeur d'une dent, et la partie du deuxième indicateur 522 de date, disposée sous de la fenêtre 104f de date, passe de la partie 522g solide au caractère de date 5 . La rotation du deuxième indicateur 522 de date de la grandeur d'une dent, est rectifiée par le sautoir 524 de deuxième indicateur de date. A cette occasion, la troisième roue 548 de programme ne fait pas tourner le troisième indicateur 532 de date mais le caractère de date du troisième indicateur 532 de date, disposé sous la fenêtre 104f de date, demeure 1 . Ainsi qu'il est illustré sur la figure 22, au moyen de l'opération d'entraînement de date, le 1 peut être indiqué par le troisième caractère 532h de date du troisième indicateur 532 de date, le 1 peut être indiqué par le premier caractère 512h de date du premier indicateur 512 de date, et le jour 11 peut être indiqué à partir de la fenêtre 104f de date, par le troisième indicateur 532 de date et par le premier indicateur 512 de date. Le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention peut exécuter l'opération décrite ci-dessus, une fois par jour, la partie de la position de 1 de la date (c'est-à-dire 0 , 1 , 2 , 3 et 4 ) peut être indiquée par le premier indicateur 512 de date, l'autre partie de la position de 1 de la date (c'est-à-dire 5 , 6 , 7 , 8 et 9 ) peut être indiquée par le deuxième indicateur 522 de date, et la position de 10 de la date (c'est-à-dire 0 , 1 , 2 et 3 ) peut être indiquée par le troisième indicateur 532 de date et par conséquent, le jour 01 au jour 31 peuvent être indiqués à partir de la fenêtre 104f de date, par de gros caractères. (1.11) Opération de correction de date On donne ensuite une explication d'une opération où la date est corrigée dans le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier suivant l'invention. En référence aux figures 1 à 3, dans l'état où la tige 310 de réglage d'aiguilles est tirée vers l'étage 1, lorsque la tige 310 de réglage d'aiguilles est tournée dans la première direction, la roue 311 d'embrayage tourne, la roue 311 du la la le renvoi 592 de correcteur de calendrier tourne vers la position de correction de calendrier. Lorsque le renvoi 592 de correcteur de calendrier tourne vers la position de correction de calendrier, les roues et pignon 540 de programme peuvent être mis en rotation dans le sens horaire, par la rotation du renvoi 592 de correcteur de calendrier. En référence aux figures 1 à 3 et à la figure 12, dans l'état où la tige 310 de réglage d'aiguilles est tirée vers l'étage 1, lorsque la tige de réglage d'aiguilles tourne dans la première direction, les roues et pignon 540 de programme tournent dans le sens horaire, de la grandeur d'une dent, en faisant tourner le renvoi 592 de correcteur de calendrier, via la rotation de la roue 311 d'embrayage, du renvoi 376, du renvoi 590 de premier correcteur de calendrier et du renvoi 591 de deuxième correcteur de calendrier, la première roue 544 de programme fait tourner le premier indicateur 512 de date dans le sens antihoraire de la grandeur d'une dent, et le caractère de date indiqué à partir de la fenêtre 104f de date, peut passer de 9 à 0 au moyen du premier indicateur 512 de date. Simultanément à la mise en rotation du premier indicateur 512 de date par la première roue 544 de programme, la troisième roue 548 de programme fait tourner le troisième indicateur 532 de date dans le sens antihoraire, de la grandeur d'une dent, et le caractère de date indiqué à partir de la fenêtre 104f de date peut d'embrayage tourne, le renvoi 591 de deuxième correcteur de calendrier est mis en rotation par la rotation du renvoi 376 et du renvoi 590 de premier correcteur de calendrier, le renvoi 592 de correcteur de calendrier pivote dans le sens antihoraire par rotation du renvoi 591 de deuxième renvoi 592 position de correcteur de calendrier, la partie de roue de correcteur de calendrier tourne vers mise en prise avec les parties de dents de roue 542 de date de programme pour s'arrêter, et passer de 2 à 3 , au moyen du troisième indicateur 532 de date. Ainsi qu'il est illustré sur la figure 14, lorsque l'opération de correction s'effectue, le 3 peut être indiqué par le troisième caractère 532h de date du troisième indicateur 532 de date, le 0 peut être indiqué par le premier caractère 512h de date du premier indicateur 512 de date et le jour 30 peut être indiqué à partir de la fenêtre 104f de date, par le troisième indicateur 532 de date et par le premier indicateur 512 de date. (2) Deuxième mode de réalisation On explique ensuite, un deuxième mode de réalisation d'un dispositif horaire muni d'un mécanisme de calendrier suivant l'invention. Dans l'explication qui suit, on décrit principalement un point par lequel le deuxième mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention diffère du premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention. Par conséquent, l'explication donnée ci-dessus du premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention s'applique à une partie qui n'est pas décrite ci-dessous. Le deuxième mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier suivant l'invention est un dispositif horaire électronique analogique. (2.1) Structure entière du mouvement En référence aux figures 24 et 25, dans le deuxième mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier suivant l'invention, un mouvement 400 est configuré par un dispositif horaire électronique analogique. Le mouvement 400 comprend une platine 402 constituant une plaque de base du mouvement 400. Un cadran 404 est fixé au mouvement 400. Une tige 410 de réglage d'aiguilles est montée rotative sur la platine 402. Une roue 472 d'embrayage est disposée pour avoir une ligne axiale de rotation identique à une ligne axiale de rotation de la tige 410 de réglage d'aiguilles. Une pile 440 constituant une source d'énergie du dispositif horaire, est disposée sur un côté arrière du boîtier (côté supérieur) de la platine 402. Une unité 650 à quartz constituant une source d'oscillation du dispositif horaire, est disposée sur le côté arrière du boîtier de la platine 402. Par exemple, un oscillateur à quartz oscillant à 32 768 hertz est contenu dans l'unité 650 à quartz. Une partie oscillante (oscillateur) pour émettre en sortie un signal de référence, sur la base de l'oscillation de l'oscillateur à quartz, une partie de commande de division pour commander le fonctionnement d'unmoteur pas à pas en divisant un signal de sortie de la partie oscillante, et une partie d'attaque du moteur (circuit d'attaque) pour émettre en sortie un signal d'attaque du moteur pour attaquer le moteur pas à pas, sur la base d'un signal de sortie de la partie de commande de division, sont comprises dans un circuit 654 intégré (CI). Le circuit 654 intégré est configuré par exemple, par des transistors CMOS ou par un réseau logique programmable (PLA). Lorsque le circuit 654 intégré est configuré par des transistors CMOS, la partie oscillante, la partie de commande de division et la partie d'attaque du moteur sont comprises dans le circuit 654 intégré. Lorsque le circuit 654 intégré (CI) est configuré par un réseau PLA, la partie oscillante, la partie de commande de division et la partie d'attaque du moteur sont configurées pour être commandées par un programme mémorisé dans le réseau PLA. L'unité 650 à quartz et le circuit 654 intégré sont fixés à une carte 610 de circuit imprimé. La carte 610 de circuit imprimé, l'unité 650 à quartz et le circuit 654 intégré constituent un bloc 612 de circuits. Le bloc 612 de circuits est disposé sur le côté base du boîtier de la platine 402. Le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention peut utiliser des éléments fixés à l'extérieur, d'une résistance, d'un condensateur, d'une bobine, d'une diode et analogues, suivant la nécessité. Une borne 660 (-) de pile est prévue pour conduire un pôle négatif de la pile 440 et un motif négatif de la carte 610 de circuit imprimé. Une borne 662 (+) de pile et est prévue pour conduire un pôle positif de la pile 440 et un motif positif de la carte 610 de circuit imprimé. Un bloc 630 de bobine comprenant un fil de bobine enroulé autour d'un noyau magnétique, un stator 632 agencé pour être mis en contact avec les deux parties d'extrémité du noyau magnétique du bloc 630 de bobine, et un rotor 634 comprenant un aimant 634b de rotor disposé dans le trou 632c de rotor du stator 632, sont disposés sur le côté arrière de boîtier de la platine 402. Le bloc 630 de bobine, le stator 632 et le rotor 634 constituent le moteur pas à pas. Des cinquièmes roue et pignon 441 sont configurés pour être mis en rotation par la rotation du rotor 634. Des quatrième roue et pignon 442 sont configurés pour être mis en rotation par la rotation des cinquièmes roue et pignon 441. Des troisièmes roue et pignon 444 sont configurés pour être mis en rotation par la rotation des quatrièmes roue et pignon 442. Des deuxièmes roue et pignon 446 sont configurés pour être mis en rotation par la rotation des troisièmes roue et pignon 444. Des roue et pignon 448 des minutes sont configurés pour être mis en rotation par la rotation des deuxièmes roue et pignon 446. Une roue 480 des heures est configurée pour être mise en rotation par la rotation des roue et pignon 448 des minutes. Les quatrièmes roue et pignon 442 sont configurés pour effectuer une rotation par minute. Une aiguille 460 des secondes est fixée aux quatrièmes roue et pignon 442. Les deuxièmes roue et pignon 446 sont configurés pour effectuer une rotation par heure. Une aiguille 462 des minutes est fixée aux deuxièmes roue et pignon 446. Un mécanisme de glissement est fixé aux deuxièmes roue et pignon 446. Lorsque des aiguilles sont réglées par le mécanisme de glissement, par rotation de la tige 410 de réglage d'aiguilles vers un état d'arrêt de l'aiguille 460 des secondes, l'aiguille 462 des minutes et une aiguille 464 des heures peuvent être mises en rotation. Lorsque l'on règle les aiguilles, en tirant la tige 410 de réglage d'aiguilles vers l'étage 2, afin de mettre fin à la rotation de l'aiguille 460 des secondes, en rectifiant une partie de roue des cinquièmes roue et pignon 441, un levier 468 de rectification est prévu. Un tube 402c de centre est fixé à la platine 402. Le tube 402c de centre s'étend du côté arrière de boîtier de la platine 402 au côté cadran de la platine 402. Les deuxièmes roue et pignon 446 sont soutenus en rotation à l'intérieur d'une partie formant trou du tube 402c de centre. Une boule de boulier des quatrièmes roue et pignon 442 est soutenue en rotation à l'intérieur d'une partie formant trou des deuxièmes roue et pignon 446. Un pont 458 de rouage est disposé sur le côté arrière de boîtier de la platine 402. Une partie supérieure d'arbre du rotor 634, une partie supérieure d'arbre des cinquièmes roue et pignon 441, une partie supérieure d'arbre des quatrièmes roue et pignon 442, une partie supérieure d'arbre des troisièmes roue et pignon 444 et une partie supérieure d'arbre des roue et pignon 448 des minutes sont soutenues en rotation par le pont 458 de rouage. Une partie inférieure d'arbre du rotor 634, une partie inférieure d'arbre des cinquièmes roues et pigon 441, une partie inférieure d'arbre des troisièmes roue et pignon 444 et une partie inférieure d'arbre des roues et pigon 448 des minutes sont soutenues en rotation par la platine 402. La roue 480 des heures est configurée pour effectuer une rotation par 12 heures. L'aiguille 464 des heures est fixée à la roue 480 des heures. L'aiguille 464 des heures étant fixée à la roue 480 des heures, l'heure est indiquée par un système à 12 heures constituant 12 heures par tour. Les roue et pignon 448 des minutes sont agencés pour être mis en prise avec le renvoi 449. Le renvoi 449 est disposé entre la platine 402 et le pont 458 de rouage. Un pignon des minutes (non illustré) des roue et pignon 448 des minutes, est disposé sur le côté cadran de la platine 402 et est agencé pour être mis en prise avec une roue des heures de la roue 480 des heures. Une partie formant trou de la roue 480 des heures est soutenue en rotation par une partie périphérique extérieure d'une partie d'arbre du tube 402c de centre. (2.2) Fonctionnement du deuxième mode de réalisation On explique ensuite, le fonctionnement normal des aiguilles, dans le deuxième mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier suivant l'invention. En référence aux figures 24 et 25, la pile 440 constitue la source d'énergie du dispositif horaire. L'oscillateur à quartz contenu dans l'unité 650 à quartz oscille, par exemple, à 32 768 hertz. Sur la base de l'oscillation de l'oscillateur à quartz, une partie oscillante comprise dans le circuit 654 intégré émet en sortie le signal de référence, et la partie de commande de division divise le signal de sortie de la partie oscillante. La partie d'attaque du moteur émet en sortie le signal d'attaque du moteur pour attaquer le moteur pas à pas au niveau du bloc 630 de bobine, sur la base du signal de sortie de la partie de commande de division. Lorsque le bloc 630 de bobine reçoit le signal d'attaque du moteur, le stator 632 est aimanté pour faire tourner le rotor 634. Le rotor 634 tourne par exemple, de 180 degrés par seconde. Sur la base de la rotation du rotor 634, les quatrièmes roue et pignon 442 tournent sous l'effet de la rotation des cinquièmes roue et pignon 441. Les quatrièmes roue et pignon 442 effectuent une rotation par minute. L'aiguille 460 des secondes étant fixée aux quatrièmes roue et pignon 442, des informations horaires de secondes sont indiquées. Les troisièmes roue et pignon 444 sont mis en rotation, sur la base de la rotation des quatrièmes roue et pignon 442. Les deuxièmes roue et pignon 446 sont mis en rotation sur la base de la rotation des troisièmes roue et pignon 444. Des roue et pignon d'entraînement des minutes peuvent être utilisés à la place des deuxièmes roue et pignon 446. Les deuxièmes roue et pignon 446 effectuent une rotation par heure. L'aiguille 462 des minutes étant fixée aux deuxièmes roue et pignon 446, des informations horaires de minutes sont indiquées. Le mécanisme de glissement est fixé aux deuxième roue et pignon 446. Au moyen du mécanisme de glissement, lorsque des aiguilles sont réglées, dans un état d'arrêt de l'aiguille 460 des secondes, par rectification de la partie de roue des cinquièmes roue et pignon 441 au moyen du levier 468 de rectification, en tournant la tige 410 de réglage d'aiguilles, il est possible de faire tourner l'aiguille 462 des minutes et l'aiguille 464 des heures. Les roue et pignon 448 des minutes tournent sur la base de la rotation des deuxièmes roue et pignon 446. La roue 480 des heures tourne sur la base de la rotation des roue et pignon 448 des minutes. La roue 480 des heures effectue une rotation par 12 heures. L'aiguille 464 des heures étant fixée à la roue 480 des heures, des informations horaires d'heures sont indiquées. Suivant le deuxième mode de réalisation du dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention, l'opération d'entraînement du calendrier, l'opération de correction du calendrier ou analogues, sont similaires au fonctionnement du premier mode de réalisation du dispositif horaire muni du mecanisme de calendrier suivant l'invention. Plus précisément, sous l'effet de la rotation de la roue 480 des heures, les roue et pignon 510 d'entraînement de date tournent via la rotation des premiers roue et pignon 530 intermédiaires d'entraînement de date et des deuxièmes roue et pignon 531 intermédiaires d'entraînement de date et le doigt 511 d'entraînement de date fait tourner les roue et pignon 540 de programme, dans le sens horaire, de la grandeur d'une roue, une fois par jour. Sous l'effet de la rotation des roue et pignon 540 de programme, la première roue 544 de programme peut faire tourner le premier indicateur 512 de date, la deuxième roue 546 de programme peut faire tourner le deuxième indicateur 522 de date et la troisième roue 548 de programme peut faire tourner la troisième roue 532 de date. Suivant le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention, le mécanisme d'entraînement pour entraîner les trois indicateurs de date est simple et une surface occupée par le mécanisme d'entraînement est petite. Par conséquent, suivant le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention, grâce à la structure compacte, il est possible de favoriser simplement la facilité de reconnaissance de l'indication de date. En outre, le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier est doté d'une structure permettant d'indiquer la position de 1 de l'indication de date au moyen du premier indicateur de date et du deuxième indicateur de date, disposés sur deux étages et par conséquent, il est possible d'obtenir une grande indication de date. De plus, le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention peut être configuré pour rendre la charge rotative du mécanisme d'entraînement, faible. Par ailleurs, suivant le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention, une fréquence de correction de date en fin de mois peut être ramenée à 5 fois par an. Au moyen de l'invention, il est possible de fabriquer le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier, dans lequel le mécanisme d'entraînement pour entraîner l'indicateur de date, est simple, et une surface occupée par le mécanisme d'entraînement est petite. En outre, au moyen de l'invention, il est possible de fabriquer le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier favorisant la facilité de reconnaissance optique de l'indication de date, grâce à une structure compacte. En d'autres termes, au moyen de l'invention, dans le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier, il est possible d'obtenir une grande indication de date. Par ailleurs, suivant le dispositif horaire muni du mécan=isme de calendrier de l'invention, une charge de rotation du mécanisme d'entraînement est faible. LEGENDE DES FIGURES FIGURE 12 340 BALANCIER AVEC SPIRAL 342 ANCRE 330 ROUE ET PIGNOND'ECHAPPEMENT 328 QUATRIEMES ROUE ET PIGNON 358 AIGUILLE DES SECONDES 326 TROISIEMES ROUE ET PIGNON 324 ROUE ET PIGNOND'ENTRAINEMENT DES MINUTES 352 AIGUILLE DES MINUTES 320 BARILLET COMPLET 325 DEUXIEMES ROUE ET PIGNON 348 ROUE ET PIGNON DES MINUTES 354 ROUE DES HEURES 356 AIGUILLE DES HEURES 530 PREMIERS ROUE ET PIGNON INTERMEDIAIRES D'ENTRAINEMENT DE DATE 531 DEUXIEMES ROUE ET PIGNON INTERMEDIAIRES D'ENTRAINEMENT DE DATE 510 ROUE ET PIGNOND'ENTRAINEMENT DE DATE 511 DOIGT D'ENTRAINEMENT DE DATE 534 SAUTOIR D'INDICATEUR DE DATE DE PROGRAMME POSITION DE 1 (01234) 514 SAUTOIR DE PREMIER INDICATEUR DE DATE POSITION DE 1 (56789) 524 SAUTOIR DE DEUXIEME INDICATEUR DE DATE POSITION DE 10 (0123) 533 SAUTOIR DE TROISIEME INDICATEUR DE DATE 512 PREMIER INDICATEUR DE DATE 522 DEUXIEME INDICATEUR DE DATE 532 TROISIEME INDICATEUR DE DATE 542 ROUE 542 DE DATE DE PROGRAMME 544 PREMIERE ROUE 544 DE PROGRAMME 546 DEUXIEME ROUE DE PROGRAMME 548 TROISIEME ROUE DE PROGRAMME 540 ROUES ET PIGNONDE PROGRAMME FIGURE 26 816 ROUES ET PIGNON DES HEURES 820 ROUE DE 24 HEURES 844 LEVIER 844 DE COMMANDE 854 ROUE D'ENTRAINEMENT DE DEUXIEME INDICATEUR DE DATE 852 ROUE D'ENTRAINEMENT DE PREMIER INDICATEUR DE DATE 850 ROUES ET PIGNON DE PROGRAMME 864 SAUTOIR DE DEUXIEME INDICATEUR DE DATE 824 DEUXIEME INDICATEUR DE DATE (CARACTERE DE DATE A POSITION DE 10) 822 PREMIER INDICATEUR DE DATE - (CARACTERE DE DATE A POSITION DE 1) 862 SAUTOIR DE PREMIER INDICATEUR DE DATE FIGURE 27 906 DISPOSITIF D'ENTRAINEMENT 908 ROUE DE DATE 938 ROUE FOLLE 937 ELEMENT MOBILE INTERMEDIAIRE 940 SAUTOIR DE POSITION DE 10 934 PIGNON DE POSITION DE 10 931 DISQUE CIRCULAIRE DE POSITION DE 10 (CARACTERE DE DATE A POSITION DE 10) 932 DISQUE CIRCULAIRE DE POSITION DE 1 (CARACTERE DE DATE A POSITION DE 1) 933 PIGNON DE POSITION DE 1 936 SAUTOIR DE POSITION DE 1
Il est proposé un dispositif horaire muni d'un mécanisme de calendrier constituant de manière compacte un mécanisme d'entraînement pour entraîner une pluralité d'indicateurs de date et comprenant les indicateurs de date ayant des caractères de date qui sont grands et faciles à voir. Un dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier de l'invention comprend un premier indicateur (512) de date et un deuxième indicateur (522) de date pour indiquer une position de 1 d'une date, un troisième indicateur (532) de date pour indiquer une position de 10 de la date et des roues et pignon de programme aptes à faire tourner respectivement, le premier indicateur de date, le deuxième indicateur de date, le troisième indicateur de date, de manière intermittente, sur la base de l'actionnement d'un mécanisme d'entraînement. La date peut être indiquée par l' un de premiers caractères de date du premier indicateur de date et l'un de troisièmes caractères de date du troisième indicateur de date, et la date peut être indiquée par l'un de deuxièmes caractères de date du deuxième indicateur de date et l'un de troisièmes caractères de date du troisième indicateur de date.
1. Dispositif horaire muni d'un mécanisme de calendrier pour indiquer une date à l'aide d'une pluralité d'indicateurs (512, 522, 532) de date, caractérisé en ce qu'il comprend: un mécanisme d'entraînement pour entraîner le dispositif horaire muni du mécanisme de calendrier; un indicateur heure pour indiquer des informations horaires, en étant mis en rotation par l'actionnement du mécanisme d'entraînement; un premier indicateur (512) de date pour indiquer une partie d'une position de 1 de la date; un deuxième indicateur (522) de date pour indiquer une autre partie de la position de 1 de la date; un troisième indicateur (532) de date pour indiquer 20 une position de 10 de la date; et des roues et pignon de programme configurés pour être aptes à faire tourner respectivement, le premier indicateur de date, le deuxième indicateur de date et le troisième indicateur de date, de manière intermittente, sur la base d'un actionnement du mécanisme d'entraînement; dans lequel des informations se rapportant à la date peuvent être indiquées par l'un de premiers caractères de date disposés du premier indicateur de date et par l'un de troisièmes caractères disposés du troisième indicateur de date, des parties périphériques extérieures du premier indicateur de date et du troisième indicateur de date étant positionnées pour être voisines l'une de l'autre, en outre, des informations se rapportant à la date peuvent être indiquées par l'un de deuxièmes caractères disposés du deuxième indicateur de date et par l'un de troisièmes caractères de date disposés du troisième indicateur de date, des parties périphériques extérieures du deuxième indicateur et du troisième indicateur étant positionnées pour être voisines l'une de l'autre. 2. Dispositif horaire muni d'un mécanisme de calendrier suivant la 1, caractérisé en ce qu'une ligne axiale de centre de rotation du premier indicateur de date et une ligne axiale de centre de rotation du deuxième indicateur de date sont configurées pour coïncider l'une avec l'autre. 3. Dispositif horaire muni d'un mécanisme de calendrier, suivant la 1, caractérisé en ce qu'une une ligne axiale de centre de rotation des roues et pignon de programme est configurée pour coïncider avec une ligne axiale de centre de rotation de l'indicateur horaire. 4. Dispositif horaire muni d'un mécanisme de calendrier suivant la 1, caractérisé en ce que les roues et pignon de programme comprennent un indicateur (542) de date de programme, configuré pour tourner sur la base de l'actionnement du mécanisme d'entraînement, une première roue (544) de programme configurée pour être apte à tourner de manière solidaire de l'indicateur (542) de date de programme et pour être apte à faire tourner de manière intermittente le premier indicateur de date, une deuxième roue (546) de programme configurée pour être apte à tourner de manière solidaire de l'indicateur de date de programme et pour être apte à faire tourner de manière intermittente le deuxième indicateur de date, et une troisième roue (548) de programme configurée pour être apte à tourner de manière solidaire de l'indicateur de date de programme et pour être apte à faire tourner de manière intermittente le troisième indicateur de date. 5. Dispositif horaire muni d'un mécanisme de calendrier suivant la 4, caractérisé en ce que l'indicateur de date de programme comprend 31 éléments formant parties de dents pour recevoir l'actionnement du mécanisme d'entraînement, la première roue (544) de programme comprend 18 éléments formant parties de dents pour faire tourner la première roue de date, la deuxième roue (546) de programme comprend 18 éléments formant parties de dents pour faire tourner le deuxième indicateur (522) de date, le troisième indicateur de programme comprend 4 éléments formant parties de dents pour faire tourner le troisième indicateur (532) de date, le premier indicateur (512) de date comprend une face indicatrice de premiers caractères de date comprenant 5 éléments numéraux alignés dans une direction périphérique, suivant un ordre de 0 , 1 , 2 , 3 , 4 , le deuxième indicateur de date comprend une face indicatrice de deuxièmes caractères de date comprenant 5 éléments numéraux alignés dans une direction périphérique, suivant un ordre de 5 , 6 , 7 , 8 , 9 et le troisième indicateur (532) de date comprend une face indicatrice de troisièmes caractères de date comprenant 4 éléments numéraux alignés dans une direction périphérique, suivant un ordre de 0 , 1 , 2 , 3 ou 3 éléments numéraux alignés dans la direction périphérique, suivant un ordre de 1 , 2 , 3 . 6. Dispositif horaire muni d'un mécanisme de calendrier suivant la 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre: une roue d'entraînement de date intermédiaire, configurée pour tourner sur la base de l'actionnement du mécanisme d'entraînement et disposée pour chevaucher partiellement les roues et pignon de programme, une roue d'entraînement de date configurée pour tourner sur la base de la rotation de la roue d'entraînement de date intermédiaire, et un doigt d'entraînement de date configuré pour tourner sur la base de la rotation de la roue d'entraînement de date, dans lequel la roue de date de programme est configurée pour tourner sur la base de la rotation du doigt (511) d'entraînement de date. 7. Dispositif horaire muni d'un mécanisme de calendrier suivant la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre: un sautoir d'indicateur de date de programme pour rectifier la rotation de l'indicateur de date de programme, un sautoir (524) de premier indicateur de date pour rectifier la rotation du premier indicateur de date, un sautoir (524) de deuxième indicateur de date pour rectifier la rotation du deuxième indicateur de date, et un sautoir (533) de troisième indicateur de date pour rectifier la rotation du troisième indicateur de date. une tige (310) de réglage d'aiguilles est tirée vers une position de tige (310) de réglage d'aiguilles permettant de corriger un calendrier, le mécanisme de correction de calendrier comprenant une roue de correction de calendrier et étant configuré pour être apte à faire tourner les roues et pignonde programme, en faisant tourner la roue de correction de calendrier, sur la base de la rotation de la tige de réglage d'aiguilles dans un état où la tige de réglage d'aiguilles est tirée vers la position de tige de réglage d'aiguilles permettant de corriger le calendrier. 8. Dispositif horaire muni d'un mécanisme de calendrier suivant la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre, un mécanisme de correction de calendrier pouvant corriger premier indicateur de deuxième indicateur de troisième indicateur de de réglage d'aiguilles un contenu d'affichage du date, un contenu d'affichage du date, un contenu d'affichage du date, en faisant tourner dans un état où la tige
G
G04
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G04B 19
G04B 19/24
FR2900145
A1
PROCEDE D'EXTRACTION SANS SOLVANT DES POLLUANTS ORGANIQUES ET METALLIQUES
20,071,026
La présente invention se rapporte au domaine du traitement des eaux polluées chargées en composés organiques et métalliques, fondé sur les techniques d'extraction par séparation de phases. 10 Elle a pour objet un procédé de traitement d'effluents aqueux, faisant appel à une extraction liquide/liquide sans solvant organique, permettant d'extraire des composés organiques et métalliques grâce à leur solubilisation dans des micelles mixtes. Les activités industrielles génèrent des pollutions diverses, susceptibles de créer des 15 nuisances importantes à l'environnement. L'eau est un sujet d'attention particulier puisqu'elle intervient dans les chaînes de production de la majorité des activités industrielles, ce qui génère des quantités importantes d'effluents dont une partie est rejetée dans le milieu environnant après avoir contribué à la fabrication, au nettoyage, au transport ou encore au refroidissement dans différents procédés. Une réglementation de plus en plus sévère a été 20 adoptée au fil des ans, qui oblige les industriels à maîtriser leurs rejets quotidiens, mais aussi à traiter les déchets générés sur le site de production jusqu'au stade de déchets ultimes. On s'est aperçu au demeurant qu'il peut être économiquement intéressant de récupérer certains composés présents dans les effluents, qu'ils soient par ailleurs considérés ou pas comme des déchets et/ou ayant un caractère nuisible pour l'environnement. 25 Les polluants dangereux sont ceux qui présentent les caractères de toxicité, de bioaccumulation et de rémanence. Il s'agit principalement des polluants organiques et des métaux lourds. 30 La pollution organique, provenant des réactions biologiques naturelles et des activités agricoles, industrielles ou domestiques, se caractérise par son aspect insidieux et sa complexité. Elle est généralement sous forme dissoute, peut être plus ou moins biodégradable, et présente une grande diversité, incluant les dérivés phénoliques provenant notamment des industries chimique et pharmaceutique, les pesticides et les produits 35 apparentés tels que les plastifiants, lubrifiants, fluides hydrauliques, etc., ou encore les composés hydroxylés et aminés qui sont largement utilisés dans la fabrication des vernis, peintures, encres, ou dans l'industrie des parfums et arômes. Les phénomènes toxiques5 induits sont extrêmement variables d'une substance à l'autre et sont liés à la stabilité du produit, à sa faculté d'accumulation, etc. Les polluants métalliques, souvent appelés "métaux lourds", ou plus fréquemment maintenant "éléments traces", sont quant à eux présents dans l'eau sous forme d'électrolytes. Ils sont bien ciblés par la réglementation : ce sont essentiellement le mercure, le cadmium, le plomb, l'argent, le cuivre, le chrome, le nickel et le zinc, provenant des rejets d'activités industrielles diverses., telles que les traitements de surface, la galvanoplastie, l'hydrométallurgie, les industries minière, chimique, pétrochimique, pharmaceutique, etc. Ils sont particulièrement nocifs du fait qu'ils ne sont pas biodégradables et s'accumulent dans les tissus quand on s'élève dans la chaîne alimentaire. Leurs effets toxiques peuvent concerner notamment le système nerveux, le sang ou la moelle osseuse, et ils sont généralement cancérigènes. Pour le traitement des polluants organiques, il existe à l'heure actuelle un certain nombre de techniques telles que des traitements physico-chimiques de type floculation-décantationflottation, l'adsorption sur charbon actif, ainsi que des techniques oxydantes et des procédés électrochimiques. Toutes ces techniques présentent des inconvénients. Elles sont souvent coûteuses en énergie, nécessitent l'emploi de réactifs onéreux dont le recyclage soulève à son tour des difficultés, ces problèmes étant amplifiés par le fait que beaucoup de procédés industriels génèrent de grandes quantités d'eaux résiduelles. D'autres techniques reposent sur le principe de l'extraction liquide/liquide à l'aide d'un solvant. Elles sont de plus en plus employées à la place des techniques de précipitation et de filtration, notamment pour la récupération des acides organiques des effluents aqueux. Elles présentent l'avantage de s'appliquer à la séparation de composés organiques, souvent instables ou thermosensibles. Elles ne nécessitent pas d'apport d'énergie important et ont le mérite d'être peu onéreuses. Cependant si, à l'issue du traitement, l'effluent est débarrassé des composés organiques polluants, le problème de l'élimination du solvant reste entier. En effet les solvants organiques sont également considérés comme des polluants, du fait qu'ils sont pour la plupart inflammables et/ou toxiques. Les réglementations nationale et européenne imposent désormais d'en limiter l'utilisation à grande échelle. Or, l'extraction par solvant organique conduit à un facteur de dilution important, produisant des volumes de déchets dont le retraitement induit des coûts élevés. Plus récemment, une méthode alternative a été proposée permettant la séparation et la concentration des polluants organiques issus des rejets industriels aqueux, grâce à l'usage de tensioactifs non ioniques. Cette méthode met à profit d'une part les propriétés d'association des tensioactifs en agrégats (ou micelles) qui piègent des substances peu solubles dans le milieu et augmentent leur solubilité apparente (solubilisation), et d'autre part la faculté des tensioactifs non ioniques de former deux phases distinctes au-dessus d'une certaine température, appelée "point de trouble". L'une des phases a une concentration en tensioactif proche de la Concentration Micellaire Critique (c'est la phase diluée), tandis que l'autre phase a une concentration beaucoup plus élevée (c'est le coacervat) et joue le rôle d'un solvant d'extraction. L'augmentation de la température au-dessus du point de trouble de la solution permet donc la concentration dans le coacervat d'une substance hydrophobe ou amphiphile solubilisée par le tensioactif. La séparation en deux phases û l'extrait concentré et le raffinat û est réalisée par décantation. Le principe de l'extraction des composés organiques par coacervat est bien connu. Des travaux de laboratoire ont établi les diagrammes d'équilibre concentration / température de différents mélanges ternaires eau / composé organique / tensioactif non ionique (courbes de démixtion). En effet, on sait que la température de trouble de tels mélanges varie en fonction de la nature du tensioactif non ionique, de sa concentration, mais aussi d'autres caractéristiques physico-chimiques du mélange, notamment de la nature du composé organique à extraire. Les métaux lourds peuvent quant à eux être éliminés des effluents aqueux par des techniques de coagulation, de filtration sur sable, sur charbon actif ou sur échangeur d'ions, par électrodialyse, ou par osmose inverse. A l'heure actuelle le procédé le plus employé pour le traitement des effluents chargés en métaux lourds est, comme pour les polluants organiques, la séparation liquide / liquide à l'aide d'un solvant. Cependant, le plus souvent, le solvant doit être accompagné d['un agent complexant du métal à extraire, ce qui en augmente le coût. Bien entendu, comme pour l'extraction des organiques, le problème se pose du devenir ultérieur du solvant et du complexant, de leur recyclage ou de leur élimination. Dans certains cas, l'extraction des métaux est réalisée à l'aide d'un tensioactif non ionique par séparation de phases au point de trouble. Néanmoins, la solubilisation des métaux dans les micelles de tensioactif ne peut se faire qu'avec l'aide d'agents complexants lipophiles (tel le Lix , le Kelex ) dont le prix est extrêmement élevé et qui sont rarement recyclables. Ceci explique que cette technique est essentiellement utilisée pour la récupération de l'uranium et du plutonium dans les eaux de l'industrie nucléaire. Il est évidemment exclu de l'appliquer au traitement des grands volumes d'effluents produits par des activités industrielles plus ordinaires. La présente invention apporte une solution à ce problème en proposant un procédé de traitement d'effluents aqueux simple et bon marché, faisant appel à une extraction liquide/liquide sans solvant organique des polluants métalliques, grâce à leur solubilisation dans des micelles mixtes constituées de tensioactifs non ioniques et ioniques associés. Ces micelles mixtes formées de deux types de tensioactifs sont utilisées pour la première fois dans une application industrielle d'extraction de polluants métalliques. Elles remplissent plusieurs fonctions liées aux propriétés combinées des tensioactifs non ioniques et ioniques. Io Tout d'abord, on sait que les molécules de tensioactifs sont capables de s'auto-associer en agrégats (parmi lesquels les micelles), dans lesquels peuvent être piégées des molécules de polarité variable interagissant avec les sites de solubilisation hydrophiles ou hydrophobes desdits agrégats. 15 D'autre part, il est connu que les tensioactifs non ioniques ont la propriété de provoquer une séparation de leurs solutions aqueuses en deux phases, l'une de fraction volumique réduite contenant la majeure partie du tensioactif non ionique sous forme d'agrégats micellaires (phase concentrée ou coacervat), et l'autre diluée en tensioactif par rapport à la solution initiale. Ce phénomène se produit cependant sous certaines conditions de concentration en 20 tensioactif et de température, le milieu pouvant jouer également un rôle. Ainsi on appelle "température de trouble" ou "point de trouble", la température au-dessus de laquelle la séparation de phases se réalise. On peut caractériser le système ternaire consistant en un soluté en solution dans l'eau en présence d'un tensioactif non ionique à l'équilibre, par un diagramme de phases température / concentration. Le diagramme d'un système donné 25 présente une courbe de démixtion indiquant pour chaque composition, la température de trouble Tc correspondante. Lorsque des tensioactifs non ioniques et ioniques coexistent dans un milieu, ces deux espèces peuvent interagir, cette interaction se traduisant dans la plupart des cas par une association 30 spécifique et la formation de ces structures originales que sont les micelles mixtes (K. Ogino et M. Abe, 1993, Surf. Sci. Series, vol. 46, Marcel Dekker, New York). Il est apparu que les micelles mixtes présentaient d'excellentes capacités d'extraction des électrolytes en solution, le tensioactif ionique jouant le rôle de complexant des ions métalliques. 35 S'il est apparu possible d'éliminer les polluants métalliques des effluents aqueux à l'aide de micelles mixtes, les différents essais réalisés ont également montré de façon tout à fait surprenante, qu'on peut extraire par le procédé selon l'invention, de manière concomitante,5 les polluants métalliques et organiques des effluents aqueux. En particulier on a pu constater que la présence des molécules de tensioactif ionique dans les micelles mixtes n'altérait pas leurs propriétés vis-à-vis des composés organiques. Ainsi, non seulement les micelles mixtes présentent d'excellentes capacités d'extraction des électrolytes de la solution, mais encore elles sont aussi efficaces que les micelles non ioniques seules pour l'extraction simultanée des composés organiques. Aucune technique n'a jusqu'à présent permis d'atteindre un tel résultat malgré les développements récents de l'extraction liquide/liquide par solvant. Les travaux réalisés ont cherché à améliorer l'efficacité des traitements vis-à-vis des uns ou des autres sans jamais proposer une technique apte à éliminer par un traitement unique à la fois les composés organiques et les ions métalliques. Il était donc nécessaire de traiter les effluents en plusieurs étapes, chacune s'adressant à une famille de polluants différente, ce qui représente des coûts cumulés élevés, d'autant plus que les polluants sont nombreux et les volumes d'eau à traiter souvent énormes. C'est donc une caractéristique particulièrement avantageuse du procédé selon l'invention que d'offrir la possibilité d'extraire simultanément les polluants organiques et métalliques, par solubilisation simultanée dans des micelles mixtes. L'invention a ainsi pour objet un procédé de traitement d'effluents aqueux faisant appel à une extraction liquide/liquide sans solvant organique, pour extraire les polluants métalliques seuls ou simultanément avec les polluants organiques, grâce à leur solubilisation dans des micelles mixtes constituées de tensioactifs non ioniques et ioniques associés. Cette extraction permet d'éliminer les deux polluants à la fois, s'ils sont présents ensemble dans l'effluent. Bien entendu, elle peut être utilisée également si l'un des polluants (singulièrement un polluant métallique) est seul présent dans l'effluent. Le procédé selon l'invention présente de multiples avantages techniques et répond à un certain nombre de contraintes réglementaires et économiques actuelles. Les industriels concernés par le problème de l'élimination des rejets toxiques disposeront désormais d'une technique adaptée, performante et économique, applicable à grande échelle à la dépollution de leurs effluents aqueux, et leur permettant de respecter l'ensemble des textes réglementaires de plus en plus stricts. Le procédé selon l'invention s'applique à des mélanges aqueux contenant des polluants très divers. Il est ainsi adapté au traitement des eaux résiduelles issues d'activités industrielles variées, consistant en fluides aqueux homogènes ou chargés en gouttelettes de liquide immiscible et/ou en matière solide. Il peut donc être employé pour traiter des polluants dispersés et des polluants solubles présents dans des mélanges complexes de contaminants. Il est simple et rapide à mettre en oeuvre, l'extraction et la concentration étant réalisées simultanément. C'est un processus pratiquement instantané quand il est effectué à une température donnée. La température reste au demeurant généralement inférieure à 50 C durant toute l'opération, donc peu d'énergie est consommée. La réduction des volumes pollués sans production d'une nouvelle pollution est un résultat très intéressant du procédé revendiqué. La consommation d'eau est en effet minime, voire nulle, et le volume final n'est pas sensiblement augmenté. L'eau épurée représente en outre une fraction élevée du volume final, tandis qu'une faible fraction concentrée en polluants reste à retraiter. Comme seuls des composés tensioactifs sont ajoutés, aucun problème de retraitement de solvant ne se pose. La diversité des tensioactifs existants permet de choisir les moins toxiques et de préférence également biodégradables. Un autre avantage du procédé selon l'invention est de pouvoir, dans certains cas (quand le polluant a un caractère acide ou basique) régénérer les tensioactifs pour une utilisation ultérieure à partir des coacervats (de faibles volumes, concentrés en polluants), mais aussi de pouvoir récupérer les composés extraits qui peuvent être directement stockés comme déchets ultimes, ou mieux, valorisés dans d'autres utilisations si l'objectif est leur réutilisation. Enfin, un avantage décisif du procédé selon l'invention est qu'il est possible de le réaliser selon un processus continu, sur le site de production même, ce qui évite d'avoir à transporter les effluents. Il ne nécessite pas d'aménagement lourd et s'adapte facilement aux conditions particulières qui peuvent varier d'un site industriel à l'autre. On peut notamment choisir le tensioactif non ionique en fonction de la température initiale de l'effluent à traiter, de manière qu'aucun chauffage ne soit requis pour atteindre la température minimale nécessaire à la séparation des phases. Plus précisément, la présente invention a pour objet un procédé de traitement d'un effluent aqueux contenant des polluants métalliques seuls ou associés à des polluants organiques, comprenant essentiellement les étapes consistant à : a)- mettre en contact l"effluent avec une solution comprenant un au moins tensioactif non ionique et un tensioactif ionique, b)- agiter le mélange, c)- porter le mélange à une température supérieure d'au moins 1 C au point de trouble dudit mélange, d)- laisser décanter jusqu'à séparation en deux phases aqueuses, l'une étant la phase concentrée et l'autre la phase diluée. e)- récupérer séparément les deux phases. Lorsque l'effluent est relativement froid, il se peut que le mélange obtenu en b) ait une température inférieure à la température de trouble, auquel cas on obtient un mélange homogène, qu'il convient de chauffer conformément à l'étape c) pour atteindre le point de trouble et provoquer la séparation de phases. Selon une caractéristique préférée de l'invention, le mélange obtenu à l'étape b) a une température supérieure d'au moins 1 C à la température de trouble dudit mélange et est soumis directement à l'étape d) de décantation. En effet, aucun apport calorifique n'est nécessaire pour atteindre une température légèrement supérieure au point de trouble du mélange, celui-ci se divisant alors spontanément en deux phases. L'étape c) de chauffage à une température supérieure d'au moins 1 C au point de trouble dudit mélange est dans ce cas inutile. Cette situation avantageuse se rencontre lorsque les processus industriels conduisent au rejet d'effluents assez chauds (autrement dit, lorsque la température de trouble du mélange est inférieure à la température de l'effluent), puisque c'est la température de l'effluent qui contribue principalement à la température du mélange. En effet, comme il sera expliqué en détail plus loin, le volume d'effluent est généralement bien supérieur au volume de solution de tensioactifs entrant dans le mélange. Un autre moyen d'obtenir un mélange effluent / solution de tensioactifs à une température supérieure au point de trouble, même lorsque l'effluent à traiter est relativement froid, est de choisir un tensioactif non ionique ayant un point de trouble assez faible, c'est-à-dire de plusieurs degrés Celsius inférieur à la température de l'effluent. De la sorte, il confère au mélange une température de trouble plus basse que la température de travail à l'issue du mélange, évitant ici aussi d'avoir à le chauffer. De manière générale, l'ajout du tensioactif ionique augmentant le point de trouble, le choix du tensioactif non ionique conférant au mélange la température de trouble la plus basse possible permettra d'avoir une température opérationnelle pour l'extraction sans avoir à chauffer. La valeur du point de trouble mesuré dans les conditions standard (composé pur, à 1% dans l'eau) est une donnée disponible pour de nombreux tensioactifs connus. Néanmoins, du fait de la présence du soluté à extraire et du tensioactif ionique, la température de trouble du tensioactif non ionique en mélange avec un effluent industriel peut être nettement différente de sa valeur standard. Aussi, le choix du tensioactif non ionique doit-il tenir compte de ce décalage vers les températures en général supérieures. Les inventeurs ont établi que l'écart ATc entre ces deux valeurs est le plus souvent inférieur à 5 C, et peut aller jusqu'à 10 C dans certaines conditions particulières. Cette observation permet de définir rapidement les conditions spécifiques de mise en oeuvre du procédé selon l'invention pour un effluent donné. Ainsi, dans le procédé selon l'invention, le tensioactif non ionique peut être avantageusement choisi parmi les composés ayant un point de trouble, mesuré en solution à 1% dans l'eau, inférieur d'au moins 5 C, de préférence d'au moins 10 C, à la température initiale de l'effluent. Selon un mode particulier de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, le tensioactif non ionique est choisi en fonction de la température initiale de l'effluent, parmi les composés conférant au mélange obtenu à l'étape b) une température de trouble inférieure d'au moins 1 C à la température dudit mélange. En effet, lorsque l'on souhaite préciser davantage les conditions optimales du procédé, par exemple choisir des tensioactifs (ionique et non ionique) donnant un taux d'extraction maximal et avoir un point de trouble du mélange avec l'effluent qui autorise la mise en oeuvre du procédé sans apport calorifique, il peut être intéressant de se reporter non pas au point de trouble du tensioactif en conditions standard, mais de s'appuyer sur les valeurs réelles du point de trouble du mélange effluent / solution de tensioactifs obtenues avec une solution de tensioactifs de composition donnée et un effluent de composition et de température données. Dans ce cas, avant de mettre en oeuvre le procédé selon l'invention, il convient de réaliser des tests sur des échantillons, afin de déterminer la température de trouble réelle Tc(m) d'un mélange effluent / solution de tensioactifs. La température initiale T(e) de l'effluent étant connue, on peut également déterminer la température T(m) du mélange. On choisit alors le tensioactif non ionique de sorte que dans les conditions retenues, le point de trouble Tc(m) du mélange soit inférieur à la température T(m), ne serait-ce que d'un degré Celsius. En pratique, le point de trouble du mélange effluent à traiter / solution de tensioactifs est déterminé sur des mélanges tests de l'effluent et de solutions de tensioactifs. Puis les valeurs obtenues sont comparées à celles d'un diagramme d'équilibre modèle, établi à partir de mélanges ternaires eau / polluant / tensioactif. Il est bien entendu avantageux de disposer d'une banque de données comprenant les diagrammes de phases de nombreux mélanges ternaires eau / polluant / tensioactif. Ces diagrammes, lorsqu'ils ne sont pas disponibles, peuvent être réalisés par mesure sur quelques mélanges ternaires. A ce stade une remarque doit être faite concernant la possibilité d'utiliser deux (ou plusieurs) tensioactifs non ioniques dans la solution de tensioactifs (comprenant également le tensioactif ionique). Si l'on décide d'utiliser deux tensioactifs non ioniques, chacun d'eux est choisi comme indiqué dans la présente description. De manière générale la présente description du procédé selon l'invention est rédigée pour un tensioactif non ionique unique. Il est expressément précisé néanmoins que l'invention concerne aussi le cas où deux tensioactifs non ioniques sont employés dans la solution de tensioactifs, les caractéristiques préférées s'appliquant au mélange des deux composés, sachant que la température de trouble d'un mélange de tensioactifs non ioniques varie linéairement en fonction de sa composition. Le tensioactif non ionique est un composé possédant un, ou de préférence plusieurs groupements fonctionnels non chargés contenant des hétéroatomes tels que l'azote ou l'oxygène, par exemple des groupes alcool, éther, ester, amide. On peut citer notamment les polyéthers dans les tensioactifs alcoxylés et les polyols dans les tensioactifs dérivés de sucres. Selon une caractéristique de l'invention, le tensioactif non ionique est avantageusement choisi parmi les composés polyéthoxylés possédant une chaîne hydrocarbonée de longueur Clo à C16, de préférence parmi les alcools polyéthoxylés, purs ou en mélanges. Un nombre d'atomes de carbone compris entre 10 et 16 conduit à de bonnes propriétés de détergence, d'adsorption, de mouillage et de solubilisation. Lorsqu'on emploie un mélange d'alcools polyéthoxylés, les variations de structure des différents alcools au sein de ce mélange jouent soit sur la longueur de la chaîne hydrophobe, soit sur son degré de ramification, soit encore sur le degré d'éthoxylation de la partie hydrophile. De manière générale, les tensioactifs commerciaux, produits de synthèse non spécifiques, sont pratiquement toujours des mélanges de composés : les parties hydrophobes sont le plus souvent des chaînes hydrocarbonées de différentes longueurs. Dans le cas des tensioactifs polyéthoxylés, les parties hydrophiles présentent un nombre variable de motifs oxyde d'éthylène répartis selon une distribution gaussienne ou log-normale. Formule d'un alcool polyéthoxylé pur à chaîne linéaire: n-C,H2,+1(OCH2CH21OH , abrégé en n-C,EE, avec selon l'invention 10 < i < 16 et 3 5 j 5 10. Selon un mode de réalisation particulier du procédé selon l'invention, le tensioactif non ionique est un alcool éthoxylé obtenu par fixation de l'oxyde d'éthylène sur un alcool gras ou oxo en présence d'un catalyseur alcalin. Il est de préférence débarrassé des polyols résiduels par lavage. Un alcool oxo est obtenu par le procédé du même nom permettant l'hydroformylation des oléfines. Il fournit un mélange d'alcools linéaires et ramifiés. L'oxyde d'éthylène réagit avec les différents alcools, sans qu'il soit possible d'obtenir une molécule bien précise, pure. On obtient finalement des parties hydrophiles constituées de mélanges avec une distribution log Normale du nombre de motifs éthoxy, désignés par la formule de l'alcool médian. Formule d'un alcool polyéthoxylé oxo : oxo-C;H2,+i(OCH2CH2)JOH, abrégé en oxo-C;E;, avec selon l'invention l.0 < i 16 et 3 < j 10. On notera avec intérêt que les tensioactifs préférés, notamment les alcools polyéthoxylés, sont ceux de moindre toxicité, d'autant que leur concentration à l'issue de l'extraction est très faible (autour de la CMC, inférieure à 100 ppm). Ils sont en effet à la fois performants à petite dose et biodégradables, ils n'induisent pas d'effet cancérigène, mutagène ni tératogène (L. Ho Tan Tai, 1999, I)unod, Paris). De plus ils sont aussi bon marché. Outre le tensioactif non ionique, la solution de tensioactifs utilisée dans le présent procédé comprend également un tensioactif ionique. Celui-ci, utilisé seul, ne joue aucun rôle direct dans le processus de la séparation de phases, mais en mélange, il participe à la structure micellaire, en s'insérant entre les molécules du tensioactif non ionique, de sorte que les ions métalliques subissent une attraction suffisante pour être fixés et concentrés dans le coacervat. Sa présence induit également une modification du point de trouble du mélange. Il faut souligner que de telles micelles, appelées "micelles mixtes" n'ont jusqu'à présent jamais été utilisées pour l'extraction des métaux dissous dans les effluents. On peut noter à ce sujet que le présent procédé peut très bien être mis en oeuvre pour la dépollution de milieux ne contenant que des polluants métalliques. Dans ce cas, les tensioactifs ioniques jouent le rôle de complexants des ions métalliques, alors que les tensioactifs non ioniques permettent d'obtenir deux phases. Dans le procédé selon l'invention, le tensioactif ionique peut être un tensioactif anionique. Il est alors choisi de préférence parmi les alkylbenzènesulfonates, les alcanesulfonates secondaires, les alpha-oléfinesulfonates, les sulfonates de pétrole, ou les alkylsulfates. De manière avantageuse, le tensioactif ionique est le dodécylsulfate de sodium de formule C12H250S03- Na+, ou le dodécylbenzènesulfonate de sodium, mélange renfermant par exemple l'espèce de formule C9H19ûCH(C2H5)ûC6H4S03" Na+. L'emploi d'un tensioactif anionique va conduire à la formation de structures micellaires mixtes chargées négativement qui vont complexer les cations métalliques par interactions électrostatiques. Alternativement, le tensioactif ionique utilisé dans le procédé selonl'invention peut être un tensioactif cationique. Il est alors choisi de préférence parmi les halogénures d'alkyltriméthylammonium, les halogénures de benzéthonium et les dérivés cationiques des hétérocycles azotés. I)e manière avantageuse, le tensioactif cationique est le bromure d'hexadécyltriméthylammonium de formule brute CH3(CH2)15N+(CH3)3 Bi. L'emploi d'un tensioactif cationique va conduire à la formation de structures micellaires mixtes chargées positivement qui vont complexer les anions métalliques par interactions électrostatiques. Les deux types de tensioactifs (ionique et non ionique) sont utilisés ensemble, en solution dans l'eau ou même purs. C'est donc une solution mixte tensioactif non ionique / tensioactif ionique qui est introduite dans l'effluent. Les tensioactifs constituent des micelles mixtes, les molécules ioniques venant s'insérer dans la structure micellaire non ionique. Pour que les micelles se forment, la concentration en tensioactifs non ionique et ionique doit être supérieure à la Concentration Micellaire Critique (CMC) du mélange. D'autre part une certaine proportion de tensioactif ionique par rapport au tensioactif non ionique permettra la formation optimale de micelles mixtes. C'est pourquoi, de préférence, les deux types de tensioactifs doivent se trouver en concentrations telles que la solution de tensioactifs apporte au mélange, en masse par unité de 25 volume du mélange : - de 1% à 10%, de préférence de 2% à 5%, de tensioactif non ionique, et - de 0,1% à 1%, de préférence de 0,4% à 0,6%, de tensioactif ionique. De préférence encore, le tensioactif non ionique NI et le tensioactif ionique I sont dans un 30 rapport massique NUI compris entre 2 et 12. Comme déjà indiqué, un avantage du procédé selon l'invention réside dans l'accroissement minimal des volumes liquides. Selon un mode préféré de réalisation, l'effluent E et la solution de tensioactifs S sont mélangés dans un rapport volumique S/E le plus faible 35 possible, généralement compris entre 0,01 et 0,1. Selon un mode de réalisation particulier du procédé selon l'invention, les étapes a) à e) sont répétées au moins une fois pour traiter la phase diluée récupérée à l'étape e). La répartition des polluants se faisant selon le même coefficient de distribution lors de chaque cycle, on obtient des raffinats de plus en plus dilués en polluants. On peut donc reprendre la phase diluée (le raffinat) jusqu'à une réduction satisfaisante des substances polluantes. Connaissant la teneur des polluants dans l'effluent et le taux d'extraction par le système choisi lors de chaque cycle, on peut prévoir le nombre de cycles de traitement à réaliser pour abaisser la concentration d'un polluant donné au-dessous d'une certaine valeur, par exemple celle de la norme légale. Selon un autre mode particulier de réalisation du procédé, lorsqu'on répète l'étape a), on utilise une solution de tensioactifs différents. En effet, il peut être intéressant de traiter l'effluent par différents tensioactifs, ayant une affinité différente pour les diverses substances polluantes. C'est évidemment le cas pour les anions et cations métalliques, qui pourront être extraits dans des cycles de traitement successifs, grâce à l'emploi de tensioactifs cationiques et anioniques, respectivement. Que le raffinat obtenu à l'étape e) soit retraité ou pas, il est possible, dans certains cas, de procéder au recyclage des tensioactifs concentrés dans le coacervat, ce qui permet notamment de rentabiliser le procédé d'extraction selon l'invention, économiquement mais aussi écologiquement. En effèt, lorsque le polluant a un caractère acide ou basique, une méthode a été mise au point consistant en l'ajout d'un couple acide/base, ce qui permet de dissocier le polluant du coacervat, et ensuite de régénérer le tensioactif non ionique (le tensioactif ionique restant quant à lui complexé au métal extrait). Ce recyclage présente le double avantage d'assurer une dépollution plus poussée et de permettre le recyclage de composés utiles. Le terme polluant désignera donc ici tout aussi bien des composés dont il convient de débarrasser l'effluent pour les raisons écologiques, que des composés que l'on souhaite récupérer pour les valoriser, les deux buts pouvant être d'ailleurs parfois confondus. Dans un premier temps les tensioactifs et les composés polluants de la phase concentrée obtenue à l'étape e) sont séparés par désextraction acido-basique selon la démarche suivante. Le polluant acide faible (ou base faible) est déplacé par l'ajout d'une base forte (ou d'un acide fort). L'espèce dissociée n'ayant plus d'interaction avec la micelle, le complexe avec le tensioactif se rompt et le polluant se dissout préférentiellement dans l'eau. Après passage à une température supérieure au point de trouble du milieu, deux phases se forment, l'une renfermant le tensioactif concentré, l'autre contenant le polluant (ainsi que du tensioactif dilué). Le polluant peut alors être soit détruit soit récupéré. Dans un second temps, le tensioactif non ionique concentré dans le coacervat est régénéré par neutralisation-précipitation. En effet, à pH basique (ou acide), il contient des ions hydroxyles (ou hydroniums) en forte concentration qui sont inefficaces pour le traitement d'effluent. Pour lui rendre son efficacité, il est nécessaire de ramener le pH à une valeur neutre et aussi de faire précipiter la base ajoutée (ou l'acide) sous forme de sel pour l'éliminer. Le coacervat est ainsi régénéré et, si besoin est, constitue une solution de tensioactifs selon l'invention, active pour un nouveau cycle de traitement. Pour illustrer le principe de cette opération, on peut citer à titre d'exemple la désextraction du phénol qui est un acide faible. L'espèce non dissociée (PhOH) est plus facilement extraite que l'espèce ionique, puisqu'elle est moins hydrophile. C'est donc la forme moléculaire PhOH qui est préférentiellement retenue dans le coacervat. Le couple acide / base utilisé pour la désextraction peut être l'acide oxalique / l'hydroxyde de calcium. La désextraction consiste à dissocier le phénol du tensioactif non ionique. Puisque la forme ionique PhO" ne donne pas d'interaction avec la tête du tensioactif, une augmentation du pH par ajout d'une base au "complexe" tensioactif / PhOH sépare le tensioactif du phénolate. On ajoute l'hydroxyde de calcium (chaux éteinte), permettant d'élever suffisamment le pH (d'au moins deux unités au-dessus du pKa du phénol) pour relarguer l'ion phénolate qui se dissout majoritairement dans 1"eau. On obtient après chauffage au-dessus du point de trouble, un coacervat et une phase aqueuse diluée contenant le phénolate. Enfin on neutralise la phase diluée à l'aide d'acide oxalique pour précipiter son sel de calcium. A titre d'exemple, du phénol, solubilisé par le tensioactif connu sous la dénomination Triton X-114 , puis désextrait comme indiqué ci-dessus, a pu ainsi être récupéré avec un taux de 80% en phénol. Ainsi, selon un mode de réalisation avantageux du procédé selon l'invention, celui-ci comprend une étape f) de recyclage des tensioactifs dans laquelle : - i) les tensioactifs et les composés polluants de la phase concentrée obtenue à l'étape e) sont séparés par désextraction acido-basique, et - ii) les tensioactifs sont régénérés par neutralisation-précipitation. Selon une caractéristique intéressante, les tensioactifs régénérés à l'étape f) du procédé sont utilisés à l'étape a) d'un nouveau cycle de traitement. Le présent procédé peut être mis en ceuvre pour des volumes très divers d'effluents à traiter. L'effluent peut être stocké dans un réservoir, puis traité à l'aide d'une solution de tensioactifs comme décrit précédemment, à la suite de quoi les deux phases sont récupérées séparément. Selon un mode de réalisation particulièrement intéressant, le traitement est réalisé au fur et à mesure de la production d'effluent, les différentes étapes du processus se déroulant dans différentes cuves. Ainsi. selon un mode préféré de réalisation de l'invention, les étapes a) à d) sont réalisées dans des compartiments distincts, selon un processus continu. La présente invention a également pour objet un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé de traitement continu d'un effluent aqueux contenant des polluants organiques et métalliques tel que décrit ci-dessus, ledit dispositif comprenant essentiellement : - une cuve contenant un au moins tensioactif non ionique et un tensioactif ionique en solution, et une cuve contenant l'effluent à traiter, - une cuve de mélange recevant l'effluent et la solution de tensioactifs, dotée d'un agitateur, - une cuve de décantation des deux phases, - des moyens de transfert des fluides d'une cuve à l'autre, - des moyens de récupération séparée des deux phases. De manière idéale, le mélange est réalisé dans la cuve de mélange à une température suffisante pour provoquer la séparation de phases. Néanmoins, si le mélange effluent-tensioactifs n'a pas la température adéquate pour permettre la séparation de phases, la cuve de mélange peut être dotée d'un système de chauffage permettant d'élever la température au-dessus du point de trouble du mélange. Un autre montage peut prévoir que l'apport calorifique soit réalisé dans une autre cuve placée entre la cuve de mélange et la cuve de décantation. Ainsi, selon un mode particulier de réalisation, le dispositif selon l'invention comprend en outre une cuve équipée de moyens de chauffage thermostatés. permettant de porter le mélange provenant de la cuve de mélange à la température voulue, supérieure au point de trouble, afin de provoquer la séparation en deux phases. Comme il a été expliqué précédemment, le présent procédé est particulièrement conçu pour être appliqué à l'extraction des ions métalliques, seuls ou simultanément à des composés organiques contenus dans des effluents aqueux. De tels effluents peuvent être par exemple issus d'activités industrielles de fabrication, nettoyage, transport ou refroidissement, notamment des activités industrielles suivantes : métallurgie, mécanique, traitement de surface, sérigraphie, chimie fine, produits pharmaceutiques, textile, teinturerie, bois. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture des exemples suivants donnés à titre illustratif sans en limiter aucunement la portée. EXEMPLE 1 Extraction du phénol et du plomb par le tensioactif non ionique oxo-C10E3 et le SDS Une solution S1, contenant 2 g/1 de phénol et 1,5 g/1 de plomb a été traitée à l'aide d'une 5 solution de tensioactifs S(TA) selon le protocole suivant. • Solution de tensioactifs - Tensioactif ionique : dodécylsulfate de sodium (SDS), 288,38 g/mol (Sigma-Aldrich). Il 10 comporte dans sa chaîne hydrophobe 12 atomes de carbone. - Tensioactif non ionique : oxo-C10E3i Le tensioactif non ionique oxo-C10E3 utilisé ici (Simulsol T150CT, SEPPIC, Castres) est un alcool éthoxylé obtenu par fixation de l'oxyde d'éthylène sur un alcool oxo (mélange 15 linéaire-ramifié) en présence d'un catalyseur alcalin. La présence dans l'échantillon de polyols résiduels pouvant influer sur les propriétés du tensioactif, ce dernier en est de préférence débarrassé par lavage. Pour ce faire on mélange 25% d'eau et 75% du tensioactif à laver, puis on chauffe à 95 C. On obtient alors deux phases, l'une riche en tensioactif (de l'ordre de 98-99%) et l'autre riche en polyols. Le coacervat du tensioactif oxo-C10E3 est 20 utilisé directement pour l'extraction. Sa température de trouble standard, mesurée avant lavage selon la norme NFT 1890D (10% de tensioactif dans 75% eau + 25% butyldiglycol), est de 54-58 C. Ce tensioactif est quasiment insoluble dans l'eau à toutes températures. La solution de tensioactifs S(TA) est obtenue par mélange de 1 g de tensioactif oxo-C10E3 et 25 de 0,095 g de SDS, soit: une solution de rapport NI/I = 1/0,095 = 10,53. • Extraction La solution S(TA) est introduite dans 25 ml de solution S1 chargée en polluants, de sorte que le tensioactif oxo-C10E3 est apporté au mélange à raison de 4% massique et le SDS à raison 30 de 0,38% massique. On maintient ce mélange sous agitation à 800 rpm pendant 10 minutes. Sa température initiale est de 20 C (température ambiante). On chauffe alors le mélange à 45 C pendant au minimum 15 mn, ce qui permet une bonne séparation des phases. La fraction volumique du coacervat phase légère est de l'ordre de 0,18. 35 • Performance Un contrôle de l'efficacité de l'extraction a été réalisé. L'efficacité de l'extraction E% d'un soluté s'exprime par le pourcentage de soluté initialement dissous extrait par le coacervat.5 E% _ ( ms(f) - ms(D) / ms(IN x 100 avec ms(rN) et mS(D) représentant les masses de soluté respectivement dans la solution initiale et dans la phase diluée après extraction. Le plomb a été dosé dans la phase diluée par spectroscopie d'émission atomique avec plasma induit (ICP). On trouve un taux d'extraction du plomb de 81%. La teneur en phénol dans la phase diluée a été mesurée par chromatographie liquide haute performance à polarité de phases inversées (CLHP). On trouve un taux d'extraction du phénol de 72%. 10 EXEMPLE 2 Extraction du phénol et du plomb par le tensioactif non ionique oxo-C10E3 et le SDBS 15 La même solution S1 qu'à l'exemple 1, contenant 2 g/1 de phénol et 1,5 g/1 de plomb a été traitée à l'aide d'une solution de tensioactifs S'(TA) selon le protocole suivant. - Tensioactif ionique : dodécylbenzènesulfonate de sodium (SDBS), 348,25 g/mol (Rhodacal DS-10, Rhodia France),. 20 - Tensioactif non ionique : oxo-C10E3, comme à l'exemple 1. La solution de tensioactifs S'(TA) est obtenue par mélange de 1 g de tensioactif oxo-C10E3 et de 0,15 g de SDBS, soit une solution de rapport NUI = 1/0,15 = 6,67. 25 • Extraction Elle est introduite dans 25 ml de solution S1, de sorte que le tensioactif oxo-Ci0E3 est apporté au mélange à raison de 4% massique et le SDBS à raison de 0,6% massique. On procède comme à l'exemple 1. La température initiale de S1 est de 20 C. Le mélange est porté à 45 C pendant au minimum 15 mn ce qui permet une bonne séparation. La fraction volumique du 30 coacervat est de l'ordre de 0,15. • Performance Un contrôle de l'efficacité de l'extraction a été réalisé comme précédemment. On trouve un taux d'extraction du plomb de 80% et un taux d'extraction du phénol de 71,5%. 35 EXEMPLE 3 Extraction du plomb et de la 2,4-diméthylaniline par le tensioactif non ionique oxo-C1oE3 et le SDS. Une solution S2 contenant 1,3 g/l de 2,4-diméthylaniline (DMA) et 1,5 g/1 de plomb a été traitée à l'aide d'une solution de tensioactifs selon le protocole suivant. - Tensioactif non ionique : oxo-C1oE3 - Tensioactif ionique : dodécylsulfate de sodium (SDS). Le protocole opératoire précédent est répété avec 1 g d'oxo-C10E3 et 0,095g de SDS, soit une solution de rapport NUI = 1/0,095 = 10,53 %. Elle est introduite dans 25 ml de solution S1, de sorte que le tensioactif oxo-C10E3 est apporté au mélange à raison de 4% massique et le SDS à raison de 0,38% massique. • Extraction On procède comme à 1" exemple 1. La température initiale de S2 est de 20 C, le mélange est porté à 45 C pendant au minimum 15 mn, ce qui permet une bonne séparations des phases. La fraction volumique du coacervat est de l'ordre de 0,25. • Performance Un contrôle de l'efficacité de l'extraction a été réalisé comme précédemment. On trouve un taux d'extraction du plomb de 80,8% et un taux d'extraction de la DMA de 78,5%. EXEMPLE 4 Extraction des cations métalliques Pb2+, Cd2+, Ni2+, Cri+ Des solutions modèles de 25 ml contenant un cation métallique à raison de 1,5 g/1 ont été traitées par les couples de tensioactifs suivants. 1) TA non ionique : oxo-C 10E3, 0,5 g soit un apport au mélange de 2 %, et TA ionique : SDS 0,1 g soit un apport au mélange de 0,4 %, avec NI/I = 5 2) TA non ionique : oxo-C10E3 0,5 g soit un apport au mélange de 2 %, et TA ionique : SDBS 0,2 g soit un apport au mélange de 0,8 %, avec NI/I = 2,5. 35 On procède comme déjà indiqué. Pour chaque solution une extraction est réalisée à 45 C 10 avec chaque couple de tensioactifs. Les fractions volumiques de coacervat sont toutes comprises entre 0,1 et ,03. Les résultats obtenus quant au taux maximal d'extraction sont portés au tableau 1. TABLEAU 1 Taux d'extraction des ions métalliques à 45 C (%) TA ionique Pb2+ Cd2+ Nie+ Cri+ SDS 86,0 68,0 55,0 49,0 SDBS 90,0 70,0 59,0 51,0 D'après ces résultats, on voit que le procédé selon l'invention permet de réduire notablement 15 la teneur des principaux cations rencontrés dans les effluents. EXEMPLE 5 Extraction du molybdène sous forme de molybdate 20 Une solution contenant 1,5 g/1 de molybdène sous forme de molybdate (MoO42-) a été traitée par les deux couples de tensioactifs suivants : 1) TA non ionique : oxo-C 1 0E3 et TA cationique : Chlorure de benzéthonium. 25 2) TA non ionique : oxo-C10E3 et TA cationique : bromure d'hexadécyltriméthylammonium ou CTABr. Différents essais ont été réalisés avec des teneurs variables en tensioactifs cationiques. Le tensioactif non ionique est apporté dans tous les essais à raison de 0,625 g, soit 2,5% en 30 masse rapporté au volume de travail de 25 ml. Le protocole opératoire est identique à celui décrit à l'exemple 1. La température initiale de Sl est de 20 C. Le mélange est maintenu à 50 C pendant au minimum 15 mn. Les fractions volumiques et les taux d'extraction obtenus pour les deux couples de 35 tensioactifs 1) et 2) sont présentés dans les tableaux 2 et 3 respectivement. Les rapports tensioactif non ionique/tensioactif ionique (NUI) sont également indiqués. 15 20 25 TABLEAU 2 TA IONIQUE 1) Fraction % d'extraction quantité apport au NUI volumique à 50 C ajoutée mélange 0,0625 g 0,25 % 10,00 0,07 25,5 0,0750 g 0,30 % 8,33 0,10 31,7 0,1000 g 0,40 % 6,25 0,15 44,7 0,1125 g 0,45 % 5,56 0,23 52,6 TABLEAU 3 TA IONIQUE 2) Fraction % d'extraction quantité apport au NUI volumique à 50 C ajoutée mélange 0,0625 g 0,25 % 10,00 0,15 34,0 0,0750 g 0,3 % 8,33 0,27 47,0 EXEMPLE 6 Régénération du tensioactif éthoxylé (E)-propoxylé(P)modifié oxo-C 1 OE3P4E2 (Simulsol NW 342, SEPPIC, France) après extraction de la 2,4-diméthylaniline. 30 Un système d'extraction contenant 8% en masse de tensioactif et 0,13% en masse de soluté a été préparé. L'extraction a été réalisée à une température de 42 C. Lorsque l'équilibre est atteint, après la séparation des phases, le coacervat est soigneusement séparé de la phase diluée. Un échantillon de cette dernière a été prélevé et les concentrations en tensioactif et en 35 soluté déterminées. Comme attendu, la concentration en oxo-C10E3P4E2 est de l'ordre de la CMC (1,11.10-3M à 15 C). Par ailleurs le taux d'extraction de la 2,4-diméthylaniline est de 88%. 15 La désextraction a été conduite sur le coacervat comme suit. Le couple acide / base utilisé pour la désextraction est ici l'acide oxalique / l'hydroxyde de calcium. Le coacervat a été repris et l'acide oxalique ajouté jusqu'à pH 2, puis chauffé jusqu'à 50 C afin d'éliminer le maximum de molécules d'eau d'hydratation. On observe alors une nouvelle séparation en deux phases : l'une riche en soluté (nouvelle phase diluée), l'autre riche en tensioactif (nouveau coacervat acide). La quantité d'eau dans ce coacervat est très faible, ce qui évite la dissolution du soluté dissocié dans cette eau, qui réduirait la performance de la désextraction. On obtient ainsi un taux de désextraction de la 2,4-diméthylaniline de 86% en une seule étape. Pour recycler le tensioactif concentré dans le coacervat, on revient à un pH 7,0. Pour cela, de la chaux est ajoutée au coacervat jusqu'à formation d'un précipité d'oxalate de calcium (en faible quantité en raison de la faible quantité d'eau). EXEMPLE 7 Dispositif d'extraction continu Un dispositif de traitement à flux continu d'un effluent aqueux selon l'invention est 20 représenté Figure 1. La cuve 1 contient une solution 11 d'un au moins tensioactif non ionique et d'un tensioactif ionique, et la cuve 2 contient l'effluent aqueux industriel 12 à traiter. La cuve de mélange 3 recevant l'effluent 12 et la solution de tensioactifs 11, est dotée de l'agitateur 4 qui permet d'obtenir un mélange 13 macroscopiquement homogène. La cuve de décantation 5 est assez grande pour permettre que les deux phases 14, 15 y séjournent jusqu'à 25 atteindre l'équilibre. Le dispositif comprend des moyens de transfert des fluides d'une cuve à l'autre. Les deux cuves 1, 2 possèdent des moyens d'alimentation (non représentés) et les conduits 6, 7 pour le transfert de la solution et de l'effluent vers le mélangeur 3. Des pompes et des régulateurs de 30 débit sont utilisés, selon les règles de l'art. Le mélange 13 passe ensuite du mélangeur vers le décanteur 5. Un organe de stabilisation 8 est prévu afin de réduire l'agitation du fluide à l'entrée du décanteur 5. Les conduits de sortie 9, 10 permettent de récupérer les deux phases (lourde et légère) 35 séparément. Leur orifice est positionné à un niveau plus ou moins élevé de manière à recueillir la phase voulue. La Figure 2 présente une variante d'exécution dans laquelle un apport calorifique est réalisé. Le dispositif comprend les mêmes organes que ceux qui viennent d'être décrits ainsi que la cuve de chauffage 16, placée entre la cuve de mélange 3 et la cuve de décantation 5. La cuve 16 est thermorégulée. Par exemple le serpentin 17, dans lequel circule un liquide caloporteur, est plongé dans le fluide. Le procédé selon l'invention est mis en oeuvre à l'aide du dispositif décrit en réglant les paramètres de vitesse d'écoulement en fonction des cinétiques de séparation des phases. Par exemple, une solution 12 contenant 0,45% massique en phénol a été traitée par une solution de tensioactif 11 composée de Triton X114 (Dow Chemicals) à 12 % massique. La température d'entrée de la solution de tensioactif 11 et de la solution à traiter 12 est l'ordre de 17 C (température ambiante). Ces deux solutions 11 et 12 sont introduites dans le mélangeur 3 dans un rapport massique solution de TA / solution à traiter = 2/1. Le point de trouble est alors supérieur à la température ambiante, ce qui implique un apport thermique supplémentaire pour réaliser la séparation. La solution à traiter 12 et la solution de tensioactif 11 sont pompées à des débits de 7,17 ml/mn et 14,33 ml/mn, respectivement. Le pH est égal à 7. On règle l'agitation à 300 tours par minute. Le mélange 13 est ensuite transféré dans la cuve 16 à un débit de 21,5 ml/mn, où il est chauffé à 37,8 C, puis transféré vers le décanteur 5, le tout à la vitesse de 21,5 ml/mn. Le temps de séjour dans le décanteur 5 est de 23,6 mn, ce qui est plus que suffisant pour atteindre l'équilibre des phases avant la récupération par les conduits respectifs 9, 10. L'opération conduit à la séparation d'un raffinat 14 léger (dilué) à raison de 13,4 ml/mn et d'un extrait 15 lourd (coacervat) à raison de 8,1 ml/mn. Le taux d'extraction du phénol est de 0,888. Ainsi après un seul cycle de traitement, on arrive à une concentration résiduelle en phénol très faible dans la phase aqueuse, ainsi qu'à une très faible déperdition de tensioactifs. Environ 6,5 litres/jour d'effluent sont traités.30
La présente invention concerne un procédé de traitement d'effluents aqueux, faisant appel à une extraction liquide/liquide sans solvant organique, permettant d'extraire les polluants organiques et métalliques grâce à leur solubilisation dans des micelles mixtes. Ces micelles mixtes, formées de tensioactifs ionique et non ionique, sont capables d'extraire simultanément les polluants organiques et métalliques. Le procédé comprend essentiellement les étapes consistant à :a)- mettre en contact l'effluent avec une solution comprenant un au moins tensioactif non ionique et un tensioactif ionique,b)- agiter jusqu'à obtention d'un mélange homogène,c)- porter le mélange à une température supérieure d'au moins 1 degree C au point de trouble dudit mélange,d)- laisser décanter jusqu'à séparation en deux phases aqueuses, l'une étant la phase concentrée et l'autre la phase diluée.e)- récupérer séparément les deux phases.Le procédé selon l'invention est simple et rapide à mettre en oeuvre. La réduction des volumes pollués sans production d'une nouvelle pollution est un résultat très intéressant. Le procédé permet en outre la régénération des tensioactifs pour une utilisation ultérieure, ainsi que la récupération des composés extraits qui peuvent être directement stockés comme déchets ultimes ou valorisés dans d'autres utilisations. Il peut être réalisé selon un processus continu, sur le site même de production des effluents.
1- Procédé de traitement par extraction liquide/liquide d'un effluent aqueux contenant des polluants métalliques seuls ou associés à des polluants organiques caractérisé en ce qu'il comprend essentiellement les étapes consistant à : a)- mettre en contact l'effluent avec une solution comprenant un au moins tensioactif non ionique et un tensioactif ionique, b)- agiter le mélange, c)- porter le mélange à une température supérieure d'au moins 1 C au point de trouble dudit mélange, d)- laisser décanter jusqu'à séparation en deux phases aqueuses, l'une étant la phase concentrée et l'autre la phase diluée. e)- récupérer séparément les deux phases. 2- Procédé selon la 1 caractérisé en ce que le mélange obtenu à l'étape b) a une température supérieure d'au moins 1 C à la température de trouble dudit mélange, et est soumis directement à l'étape d) de décantation. 3- Procédé selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que le tensioactif non ionique est choisi parmi les composés ayant un point de trouble, mesuré en solution à 1% dans l'eau, inférieur d'au moins 5 C, de préférence d'au moins 10 C, à la température initiale de l'effluent. 4- Procédé selon la 2 caractérisé en ce que le tensioactif non ionique est choisi en fonction de la température initiale de l'effluent, parmi les composés conférant au mélange obtenu à l'étape b) une température de trouble inférieure d'au moins 1 C à la température dudit mélange. 5- Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le tensioactif non ionique est choisi parmi les composés polyéthoxylés possédant une chaîne hydrocarbonée de longueur Clo à C16, de préférence parmi les alcools polyéthoxylés, purs ou en mélanges. 6- Procédé selon la précédente caractérisé en ce que le tensioactif non ionique est un alcool éthoxylé obtenu par fixation de l'oxyde d'éthylène sur un alcool gras ou oxo en présence d'un catalyseur alcalin. 25 7- Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le tensioactif ionique est un tensioactif anionique choisi parmi les alkylbenzènesulfonates, les alcanesulfonates secondaires, les alpha-oléfinesulfonates, les sulfonates de pétrole ou les alkylsulfates. 8- Procédé selon la précédente caractérisé en ce que le tensioactif ionique est le dodécylsulfate de sodium ou le dodécylbenzènesulfonate de sodium. 9- Procédé selon l'une des 1 à 6 caractérisé en ce que le tensioactif l0 ionique est un tensioactif cationique choisi parmi les halogénures d'alkyltriméthylammonium, les halogénures de benzéthonium ou les dérivés cationiques des hétérocycles azotés. 10- Procédé selon la précédente caractérisé en ce que le tensioactif 15 ionique est le bromure d'hexadécyltriméthylammonium. 11- Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la solution de tensioactifs apporte au mélange, en masse par unité de volume : - de 1% à 10%, de préférence de 2% à 5%, de tensioactif non ionique, et 20 - de 0,1% à 1%, de préférence de 0,4% à 0,6%, de tensioactif ionique. 12- Procédé selon la précédente caractérisé en ce que le tensioactif non ionique NI et le tensioactif ionique I sont dans un rapport massique NUI compris entre 2 et 12. 13- Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que l'effluent (E) et la solution de tensioactifs (S) sont mélangés dans un rapport volumique S/E compris entre 0,01 et 0,1. 30 14- Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que les étapes a) à e) sont répétées au moins une fois pour traiter la phase diluée récupérée à l'étape e) 15- Procédé selon la précédente caractérisé en ce que lorsqu'on répète 35 l'étape a), on utilise une solution de tensioactifs différents. 16- Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce5qu'il comprend une étape f) de recyclage des tensioactifs dans laquelle : - i) les tensioactifs et les composés polluants de la phase concentrée obtenue à l'étape e) sont séparés par désextraction acido-basique, et - ii) les tensioactifs sont régénérés par neutralisation-précipitation. 17- Procédé selon la précédente caractérisé en ce que les tensioactifs régénérés à l'étape f) sont utilisés à l'étape a) d'un nouveau cycle de traitement. 18- Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que les 10 étapes a) à d) sont réalisées dans des compartiments distincts, selon un processus continu. 19- Procédé selon l'une des précédentes appliqué à l'extraction des ions métalliques seuls ou simultanément à des composés organiques, à partir des effluents aqueux issus des activités industrielles de fabrication, nettoyage, transport ou 15 refroidissement. 20- Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé de traitement continu d'un effluent aqueux contenant des polluants organiques et métalliques selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend essentiellement : 20 - une cuve (1) contenant une solution d'un au moins tensioactif non ionique et un tensioactif ionique, et une cuve (2) contenant l'effluent à traiter, - une cuve de mélange (3) recevant l'effluent et la solution de tensioactifs, dotée d'un agitateur (4), - une cuve de décantation (5) des deux phases, 25 - des moyens de transfert des fluides d'une cuve à l'autre, - des moyens de récupération séparée des deux phases. 21- Dispositif selon la précédente caractérisé en ce qu'il comprend en outre une cuve (16) the:rmorégulée. 30
C,B
C02,B01
C02F,B01D
C02F 1,B01D 11
C02F 1/26,B01D 11/04
FR2900589
A1
FEUTRE DE POLISSAGE ET PROCEDE DE POLISSAGE L'UTILISANT
20,071,109
La présente invention concerne généralement le domaine des feutres de polissage pour le polissage mécano-chimique. En particulier, la présente invention concerne un feutre de polissage mécano-chimique ayant une structure de polissage utile pour le polissage mécano-chimique de substrats magnétiques, optiques et semiconducteurs. Dans la fabrication des circuits intégrés et d'autres dispositifs électroniques, de multiples couches de matériaux conducteurs, semiconducteurs et diélectriques sont déposées sur et retirées d'une surface d'une plaquette semiconductrice. Des couches minces de matériaux conducteurs, semiconducteurs et diélectriques peuvent être déposées au moyen d'un certain nombre de techniques de dépôt. Les techniques de dépôt courantes dans le traitement moderne des plaquettes comprennent le dépôt physique en phase vapeur (PVD), connu également comme étant la pulvérisation cathodique, le dépôt chimique en phase vapeur (CVD), le dépôt chimique en phase valeur assisté par plasma (PECVD) et le plaquage électrochimique, parmi d'autres. Les techniques de retrait courantes incluent l'attaque ou gravure isotrope et anisotrope humide et sèche, parmi d'autres. Quand des couches de matériaux sont déposées successivement et retirées successivement, la surface supérieure de la plaquette devient non plane. Du fait que le traitement subséquent des semiconducteurs (par exemple métallisation) nécessite que la plaquette ait une surface plane, la plaquette doit être planarisée. La planarisation est utile pour retirer une topographie superficielle indésirable et des défauts superficiels indésirables, comme des surfaces rugueuses, des matériaux agglomérés, des défauts du réseau cristallin, des éraflures et des couches ou matériaux contaminés. La planarisation mécano-chimique, ou polissage mécanochimique (CMP), est une technique courante utilisée pour planariser ou polir des pièces comme des plaquettes semiconductrices. En CMP conventionnelle, un porte-plaquette, ou tête de polissage, est monté sur un ensemble support. La tête de polissage maintient la plaquette et positionne la plaquette en contact avec une couche de polissage d'un feutre de polissage qui est monté sur une table ou plateau dans un appareil de CMP. L'ensemble support applique une pression régulable 2 entre la plaquette et le feutre de polissage. Simultanément, une suspension ou un autre agent de polissage est distribué(e) sur le feutre de polissage et est introduit(e) dans l'interstice entre la plaquette et la couche de polissage. Pour réaliser le polissage, le feutre de polissage et la plaquette tournent typiquement l'un par rapport à l'autre. Quand le feutre de polissage tourne sous la plaquette, la plaquette balaie ou parcourt une piste de polissage, ou région de polissage, typiquement annulaire où la surface de la plaquette est directement en face de la couche de polissage. La surface de la plaquette est polie et rendue plane par l'action chimique et mécanique de la couche de polissage et de l'agent de polissage sur la surface. L'interaction entre les couches de polissage, les agents de polissage et les surfaces des plaquettes pendant la CMP a fait l'objet d'études, d'analyses et de modélisations numériques avancées croissantes au cours des 10 années passées dans un effort pour optimiser les conceptions des feutres de polissage. La plupart des développements des feutres de polissage depuis l'apparition de la CMP comme procédé de fabrication des semiconducteurs ont été de nature empirique, impliquant des essais de nombreux matériaux polymères poreux et non poreux différents. Une grande partie de la conception des surfaces ou couches de polissage s'est concentrée sur le fait de conférer à ces couches différentes microstructures ou configurations d'aires vides et d'aires pleines, et des macrostructures, ou agencements de perforations ou rainures superficielles, dont il est dit qu'elles augmentent la vitesse de polissage, améliorent l'uniformité du polissage ou réduisent les défauts de polissage (éraflures, piqûres, régions délaminées et autres détériorations de surface ou sub-surface). Au cours des années, quelques microstructures et macrostructures différentes ont été proposées pour améliorer les performances de la CMP. Pour les feutres de polissage conventionnels, le "conditionnement" ou "finissage" de la surface du feutre est critique pour maintenir une surface de polissage constante en vue de performances de polissage stables. Au cours du temps, la surface de polissage du feutre de polissage s'use, de sorte que la microtexture de la surface de polissage devient lisse, un phénomène appelé "lissage". L'origine du lissage est l'écoulement plastique du matériau polymère dû au chauffage par 3 frottement et au cisaillement au niveau des points de contact entre le feutre et la pièce. De plus, des débris provenant du processus de CMP peuvent colmater les vides de la surface ainsi que les microcanaux par lesquels la suspension s'écoule sur la surface de polissage. Quand ceci se produit, la vitesse de polissage du procédé CMP diminue, et ceci peut conduire à un polissage non uniforme entre les plaquettes ou sur une plaquette. Le conditionnement crée une nouvelle texture sur la surface de polissage utile pour maintenir la vitesse de polissage et l'uniformité de polissage souhaitées dans le procédé de CMP. Le conditionnement conventionnel des feutres de polissage est obtenu par abrasion de la surface de polissage mécaniquement avec un disque de conditionnement. Le disque de conditionnement a une surface de conditionnement rugueuse constituée typiquement par des pointes de diamant incluses. Le disque de conditionnement est mis en contact avec la surface de polissage pendant des arrêts intermittents du procédé de CMP quand le polissage est interrompu ("ex situ"), ou au cours du procédé de CMP ("in situ"). Typiquement, le disque de conditionnement est entraîné en rotation dans une position qui est fixée par rapport à l'axe de rotation du feutre de polissage, et balaie ou parcourt une région de conditionnement annulaire quand le feutre de polissage est entraîné en rotation. Le procédé de conditionnement tel qu'il est décrit creuse des sillons microscopiques dans la surface du feutre, à la fois en abrasant et creusant le matériau du feutre et en renouvelant la texture de polissage. Bien que les concepteurs de feutres aient produit différentes microstructures et configurations de texture de surface par le biais de la préparation des matériaux des feutres et du conditionnement de la surface, les textures de polissage de feutres de CMP existantes ne sont pas optimales sous deux aspects importants. Tout d'abord, l'aire de contact réelle entre un feutre de CMP conventionnel et une pièce typique sous les pressions appliquées mises en oeuvre dans la CMP est petite, habituellement seulement quelques pour-cent de l'aire de confrontation totale. Ceci est une conséquence directe de l'inexactitude du conditionnement de surface conventionnel qui représente une déchirure aléatoire des régions pleines de la structure en lambeaux, en laissant une population de caractéristiques, ou aspérités, de différentes formes et de différentes hauteurs parmi lesquelles seules les plus élevées entrent 4 réellement en contact avec la pièce. Deuxièmement, l'espace disponible pour que l'écoulement de suspension élimine les débris de polissage et la chaleur occupe une mince couche au niveau de la surface du feutre de sorte que des déchets de polissage restent à proximité immédiate de la pièce jusqu'à ce qu'ils soient totalement éliminés de dessous la pièce. L'écoulement de suspension entre le feutre et la pièce doit franchir la surface très irrégulière et contourner toutes les aspérités qui franchissent toute la distance verticale entre le feutre et la pièce. Ceci conduit à une grande probabilité que la pièce soit réexposée aux produits chimiques usés et au matériau préalablement retiré. Ainsi, les microstructures de feutres conventionnelles ne sont pas optimales car la mécanique de contact et la mécanique des fluides dans la texture de surface sont couplées : la distribution de hauteur des aspérités ne favorise ni un bon contact ni un écoulement et transport du fluide efficaces. La formation de défauts dans la CMP provient de deux inconvénients de la microstructure conventionnelle des feutres. Par exemple, Reinhardt et al. dans le brevet US n 5 578 362 décrivent l'utilisation de sphères polymères pour introduire une texture dans un feutre de polissage en polyuréthane. Bien que les mécanismes exacts de formation des défauts soient compris de manière incomplète, il est généralement clair que la réduction de la formation des défauts nécessite de minimiser les contraintes ponctuelles extrêmes sur la pièce. Sous une charge ou pression de polissage appliquée donnée, la pression de contact ponctuel réelle est inversement proportionnelle à l'aire de contact réelle. Un procédé de CMP fonctionnant à une pression de polissage de 20,7 kPa (3 psi) et ayant une aire de contact réelle de 2 % sur toutes les extrémités des aspérités soumet en réalité la pièce à des contraintes normales en moyenne de 1 MPa (150 psi). Les contraintes de cette ampleur sont suffisantes pour provoquer des détériorations de surface et sub-surface. Du fait que les aspérités des feutres de CMP conventionnels sont émoussées et de forme irrégulière, elles conduisent aussi à des configurations d'écoulement défavorables : les pressions localisées de fluide frappant les aspérités peuvent être significatives, et les régions d'écoulement stagnant ou séparé peuvent conduire à l'accumulation de débris de polissage et de chaleur ou créer un environnement pour l'agglomération de particules. En plus du fait qu'elle fournit des sources potentielles de formation de défauts, la microtexture conventionnelle des feutres de polissage n'est pas optimale car, typiquement, le conditionnement de la surface des feutres n'est pas exactement reproductible. Les diamants sur 5 un disque de conditionnement deviennent émoussés au cours de l'utilisation de sorte que le conditionneur doit être remplacé au bout d'un certain temps ; pendant sa durée de vie, l'efficacité du conditionneur change donc continuellement. Le conditionnement contribue également dans une large mesure à la vitesse d'usure d'un feutre de CMP. Il est courant qu'environ 95 % de l'usure d'un feutre proviennent de l'abrasion du conditionneur à diamant et que 5 % environ seulement proviennent du contact avec les pièces. Ainsi, en plus de la réduction des défauts, une microstructure améliorée des feutres pourrait éliminer la nécessité du conditionnement et permettre une durée de vie des feutres plus longue. La clé pour éliminer le conditionnement des feutres consiste à imaginer une surface de polissage qui est à auto-renouvellement, c'est-à-dire qui conserve la même géométrie essentielle et la même configuration essentielle quand elle s'use. Ainsi, pour être à auto-renouvellement, la surface de polissage doit être telle que l'usure ne refaçonne pas sensiblement les régions pleines. Ceci à son tour nécessite que les régions pleines ne soient pas soumises à un cisaillement et un chauffage continus suffisants pour provoquer un degré sensible d'écoulement plastique, ou que les régions pleines soient configurées de manière qu'elles réagissent au cisaillement ou au chauffage d'une manière qui distribue le cisaillement et le chauffage vers d'autres régions pleines. En plus de la faible défectivité, les structures de polissage des feutres de CMP doivent permettre d'obtenir une bonne efficacité de planarisation. Les matériaux de feutre conventionnels exigent un compromis entre ces deux métriques de performances car une plus faible défectivité est obtenue en rendant le matériau plus mou et plus conforme, toutefois les mêmes changements de propriété compromettent l'efficacité de la planarisation. Finalement, la planarisation exige un matériau plat rigide ; tandis qu'une faible défectivité exige un matériau conforme moins rigide. Il est donc difficile de surmonter le compromis essentiel entre ces métriques avec un seul matériau. Les structures conventionnelles des feutres traitent ce problème de différentes manières, incluant l'utilisation de matériaux composites ayant des couches dures et tendres liées mutuellement. Tandis que les composites permettent des améliorations par rapport aux structures monocouches, jusqu'à présent aucun matériau permettant d'obtenir simultanément une efficacité de planarisation idéale et la formation de zéro défaut n'a encore été développé. Par conséquent, tandis qu'il existe des microstructures et des moyens de conditionnement des feutres pour les applications de CMP contemporaines, il existe un besoin de conceptions de feutres de CMP permettant d'obtenir une plus grande aire de contact réel avec la pièce et des configurations d'écoulement de la suspension plus efficaces pour le retrait des débris de polissage, ainsi que pour réduire ou éliminer la nécessité d'une retexturation. De plus, il existe un besoin de structures de feutres de CMP qui combinent une structure rigide nécessaire pour une bonne efficacité de planarisation avec une structure conforme moins rigide nécessaire pour une faible défectivité. EXPOSÉ DE L'INVENTION Un aspect de l'invention fournit un feutre de polissage utile pour le polissage d'au moins un substrat parmi un substrat magnétique, un substrat optique et un substrat semiconducteur en présence d'un agent de polissage, le feutre de polissage comprenant : a) un réseau tridimensionnel de cellules unitaires interconnectées, les cellules unitaires interconnectées étant réticulées pour permettre l'écoulement du fluide et le retrait des débris de polissage ; lb) une pluralité d'éléments de polissage formant le réseau tridimensionnel de cellules unitaires interconnectées, les cellules unitaires interconnectées ayant une hauteur d'au moins trois cellules unitaires, les éléments de polissage ayant une première extrémité reliée à un premier élément de polissage adjacent au niveau d'une première jonction et une seconde extrémité reliée à un second élément de polissage adjacent au niveau d'une seconde jonction et ayant une aire en section transversale qui reste dans des limites de 30 % entre la première et la seconde jonction ; et c) une surface de polissage formée à partir de la pluralité d'éléments de polissage, la surface de polissage ayant une aire de surface, mesurée dans un plan parallèle à la surface de polissage, qui reste constante pendant de multiples opérations de polissage. 7 Un autre aspect de l'invention fournit un feutre de polissage utile pour polir au moins un substrat parmi un substrat magnétique, un substrat optique et un substrat semiconducteur en présence d'un agent de polissage, le feutre de polissage comprenant : a) un réseau tridimensionnel de cellules unitaires interconnectées, les cellules unitaires interconnectées ayant une hauteur d'au moins dix cellules unitaires, les cellules unitaires interconnectées étant formées avec des éléments de polissage linéaires et les cellules unitaires interconnectées étant réticulées pour permettre l'écoulement du fluide et le retrait des débris de polissage ; b) une pluralité des éléments de polissage linéaires formant le réseau tridimensionnel de cellules unitaires interconnectées, les éléments de polissage linéaires ayant une première extrémité reliée à un premier élément de polissage adjacent au niveau d'une première jonction et une seconde extrémité reliée à un second élément de polissage adjacent au niveau d'une seconde jonction et ayant une aire en section transversale qui reste dans des limites de 30 % entre la première et la seconde jonction ; et c) une surface de polissage formée à partir de la pluralité d'éléments de polissage, la surface de polissage ayant une aire de surface, mesurée dans un plan parallèle à la surface de polissage, qui reste constante pendant de multiples opérations de polissage. Un autre aspect de l'invention fournit un procédé de polissage d'au moins un substrat parmi un substrat magnétique, un substrat optique et un substrat semiconducteur avec un feutre de polissage en présence d'un agent de polissage, comprenant les étapes de : créer un contact dynamique entre le feutre de polissage et le substrat pour polir le substrat, le feutre de polissage comprenant : un réseau tridimensionnel de cellules unitaires interconnectées, les cellules unitaires interconnectées étant réticulées pour permettre l'écoulement du fluide et le retrait des débris de polissage ; une pluralité d'éléments de polissage formant le réseau tridimensionnel de cellules unitaires interconnectées, les cellules unitaires interconnectées ayant une hauteur d'au moins dix cellules unitaires, les éléments de polissage ayant une première extrémité reliée à un premier élément de polissage adjacent au niveau d'une première jonction et une seconde extrémité reliée à un second élément de polissage adjacent au niveau d'une seconde jonction et ayant une aire en section transversale qui reste dans des limites de 30 % entre la première et la 8 seconde jonction ; une surface de polissage formée à partir de la pluralité d'éléments de polissage, la surface de polissage ayant une aire de surface, mesurée dans un plan parallèle à la surface de polissage, qui reste constante pendant de multiples opérations de polissage ; et piéger les débris de polissage dans les éléments de polissage du réseau tridimensionnel. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est une vue en perspective d'une partie d'un 10 dispositif de polissage à deux axes qui convient pour être utilisé avec la présente invention ; la figure 2A est une vue en coupe transversale schématique très agrandie du feutre de polissage de la figure 1 ayant une structure de polissage selon la présente invention ; 15 la figure 2B est une vue de dessus schématique très agrandie du feutre de polissage de la figure 1 ayant une structure de polissage selon la présente invention ; la figure 3 est une vue en coupe transversale schématique très agrandie d'une autre structure de polissage de feutre de polissage de la 20 présente invention ; et la figure 4 est une vue en coupe transversale schématique très agrandie d'une autre structure de polissage de feutre de polissage de la présente invention. 25 DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION En se référant aux dessins, la figure 1 illustre généralement les caractéristiques primaires d'un dispositif de polissage 100 pour le polissage mécano-chimique (CMP) à deux axes qui convient pour être utilisé avec un feutre de polissage 104 de la présente invention. Le feutre 30 de polissage 104 inclut généralement une couche de polissage 108 ayant une surface de polissage 110 destinée à venir en face d'un article, comme une plaquette semiconductrice 112 (traitée ou non traitée) ou une autre pièce, par exemple un verre, un dispositif d'affichage à panneau plat ou un disque de stockage d'information magnétique, parmi d'autres, de 35 manière à réaliser le polissage de la surface polie 116 de la pièce en présence d'un agent de polissage 120. L'agent de polissage 120 se 9 déplace dans une rainure en spirale 124 facultative ayant une profondeur 128. Pour des raisons de commodité, le terme "plaquette" est utilisé ci-dessous sans perte de caractère général. De plus, tel qu'il est utilisé dans cette description, le terme "agent de polissage" inclut les solutions de polissage contenant des particules et les solutions de polissage ne contenant pas de particules, comme les solutions de polissage liquides sans abrasif et réactives. La présente invention inclut généralement le fait de conférer à la couche de polissage 108 une texture de polissage 200 (figure 2) ayant une grande fraction vide ou un grand pourcentage de volume ouvert par rapport au volume plein en formant la couche de polissage 108 à partir d'une série d'éléments effilés macroscopiques ou microscopiques similaires ou identiques, chaque élément étant contraint à une ou plusieurs extrémités, de sorte que l'espace total occupé par les éléments est petit par rapport à l'espace total disponible, l'espacement des éléments individuels est petit par rapport à la taille de la plaquette, et les éléments sont interconnectés dans trois dimensions pour rigidifier le réseau à l'égard du cisaillement et de la flexion. De préférence, les éléments ont des dimensions microscopiques pour créer une microtexture. On va montrer que ces caractéristiques procurent à la fois une plus grande aire de contact réelle entre le feutre et la plaquette et des configurations d'écoulement de la suspension plus favorables entre le feutre et la plaquette que ce qui est réalisé avec les feutres de polissage conventionnels, et fournissent une structure à auto-renouvellement qui élimine la nécessité d'un conditionnement des feutres. De plus, on va montrer que ces caractéristiques fonctionnent d'une manière qui confère une rigidité au feutre à l'échelle de longueur nécessaire pour une bonne efficacité de planarisation tout en permettant une conformité aux échelles de longueur plus courtes nécessaires pour une faible défectivité. Le dispositif de polissage 100 peut inclure le feutre de polissage 104 monté sur un plateau 130. Le plateau 130 peut tourner autour d'un axe de rotation 134 sous l'action d'un dispositif d'entraînement de plateau (non représenté). La plaquette 112 peut être supportée par un porte-plaquette 138 qui peut tourner autour d'un axe de rotation 142 parallèle à et écarté de l'axe de rotation 134 du plateau 130. Le porte-plaquette 138 peut présenter une liaison à la cardan (non représentée) qui permet à la 10 plaquette 112 de revêtir un aspect très légèrement non parallèle à la couche de polissage 108, auquel cas les axes de rotation 134, 142 peuvent être très légèrement obliques. La plaquette 112 inclut une surface polie 116 qui est située en face de la couche de polissage 108 et qui est planarisée pendant le polissage. Le porte-plaquette 138 peut être supporté par un ensemble support de porte-plaquette (non représenté) conçu pour faire tourner la plaquette 112 et appliquer une force descendante F pour presser la surface polie 116 contre la couche de polissage 108 de sorte qu'une pression souhaitée existe entre la surface polie et la couche de polissage pendant le polissage. Le dispositif de polissage 100 peut inclure aussi une entrée d'agent de polissage 146 pour fournir l'agent de polissage 120 à la couche de polissage 108. Ainsi que le comprendra l'homme du métier, le dispositif de polissage 100 peut inclure d'autres composants (non représentés) comme un dispositif de régulation du système, un système de stockage et de distribution de l'agent de polissage, un système de chauffage, un système de rinçage et différentes régulations pour réguler différents aspects du procédé de polissage, comme les suivants : (1) des dispositifs de régulation de vitesse et des sélecteurs de vitesse pour l'une ou l'autre ou les deux parmi les vitesses de rotation de la plaquette 112 et du feutre de polissage 104 ; (2) des dispositifs de régulation et des sélecteurs pour faire varier le débit et la position de délivrance de l'agent de polissage 120 au feutre ; (3) des dispositifs de régulation et des sélecteurs pour réguler l'amplitude de la force F appliquée entre la plaquette et le feutre de polissage, et (4) des dispositifs de régulation, des actionneurs et des sélecteurs pour réguler la position de l'axe de rotation 142 de la plaquette par rapport à l'axe de rotation 134 du feutre, parmi d'autres. L'homme du métier comprendra comment ces composants sont construits et réalisés, si bien qu'une explication détaillée de ceux-ci n'est pas nécessaire pour que l'homme du métier comprenne et mette en pratique la présente invention. Pendant le polissage, le feutre de polissage 104 et la plaquette 112 sont entraînés en rotation autour de leurs axes de rotation respectifs 134, 142 et l'agent de polissage 120 est distribué depuis l'entrée d'agent de polissage 146 sur le feutre de polissage qui tourne. L'agent de polissage 120 s'étale sur la couche de polissage 108, incluant l'interstice sous la plaquette 112 et le feutre de polissage 104. Le feutre de polissage 11 104 et la plaquette 112 sont typiquement, mais pas nécessairement, entraînés en rotation à des vitesses choisies de 0,1 à 150 tr/min. Typiquement, mais pas nécessairement, la force F est d'une amplitude choisie pour induire une pression souhaitée de 6,9 à 103 kPa (0,1 à 15 psi) entre la plaquette 112 et le feutre de polissage 104. Comme le comprendra l'homme du métier, il est possible de configurer le feutre de polissage dans un format de bande ou en des feutres de polissage ayant un diamètre inférieur au diamètre du substrat qui est poli. En se référant maintenant aux figures 2A-2B, des modes de réalisation du feutre de polissage 104 de la figure 1 vont être décrits de manière plus détaillée, en particulier concernant la texture 200 de polissage de la surface. Contrairement aux feutres de CMP de l'état de la technique dans lesquels la texture de la surface ou les aspérités sont le résidu d'un procédé de retrait de matériau ou de refaçonnage (c'est-à-dire conditionnement), la texture de polissage 200 est formée sous forme d'une série d'éléments de polissage identiques ou similaires 204 et 208 ayant une géométrie précise. A des fins d'illustration, la texture de polissage 200 est montrée comme consistant en éléments sensiblement verticaux 208 et en éléments sensiblement horizontaux 204, mais ceci n'est pas nécessairement le cas. La texture de polissage 200 est équivalente à une multitude de tels éléments de polissage 204 et 208 ayant chacun une largeur moyenne 210 et une aire en section transversale moyenne 222, les éléments étant espacés à un pas moyen 218. Tel qu'il est utilisé ici, le terme "moyen" désigne la moyenne arithmétique calculée sur tout le volume de l'élément ou de la structure. De plus, le réseau interconnecté d'éléments 204, 208 a une hauteur moyenne 214 et une demi-hauteur moyenne 215. La texture de polissage 200 est en fait une série de cellules unitaires hexaédriques, c'est-à-dire des unités spatiales dans lesquelles chaque face (parmi six) est un carré ou un rectangle et des membres pleins s'étendent le long des bords seulement de l'unité spatiale, en laissant le centre de chaque face et de l'unité spatiale vide dans l'ensemble. Le rapport de la hauteur moyenne 214 à la largeur moyenne 210 des éléments 208 est d'au moins 0,5. De préférence, le rapport de la hauteur moyenne 214 à la largeur moyenne 210 est d'au moins 0,75 et de manière particulièrement préférable d'au moins 1. Eventuellement, le 12 rapport de la hauteur moyenne 214 à la largeur moyenne 210 peut être d'au moins 5 ou d'au moins 10. Quand la hauteur moyenne augmente, le nombre d'éléments d'interconnexion 204 nécessaires pour rigidifier le réseau d'éléments de polissage 208 pendant le polissage augmente. En général, seules les extrémités non contraintes des éléments 208 qui font saillie au-delà des éléments d'interconnexion supérieurs 204 sont libres de fléchir sous les forces de cisaillernent pendant le polissage. Les hauteurs d'éléments 208 entre la couche de base 240 et l'élément d'interconnexion supérieur 204 sont hautement contraintes et les forces appliquées à l'un quelconque des éléments 208 sont supportés efficacement par de nombreux éléments adjacents 204 et 208, de manière similaire à une poutre de pont ou un contrefort externe. De cette manière, la texture de polissage 200 est rigide à l'échelle de longueur nécessaire pour une bonneplanarisation, mais elle est localement conforme à des échelles de longueur plus courtes du fait de la déformabilité et la flexibilité locales des extrémités sans contrefort des éléments 208. Les éléments d'interconnexion 204 et les éléments de polissage 208 se combinent pour former une cellule unitaire 225, la cellule unitaire ayant une largeur moyenne 227 et une longueur moyenne 229. Ces cellules unitaires ont une structure réticulée ou à cellules ouvertes qui se combinent pour former le réseau tridimensionnel. Les cellules unitaires interconnectées ont une hauteur d'au moins trois cellules unitaires et de préférence d'au moins 10 cellules unitaires. Généralement, l'augmentation de la hauteur du feutre de polissage entraîne une augmentation de la durée de vie du feutre de polissage et de sa rigidité globale, cette dernière contribuant à une planarisation améliorée. Eventuellement, la largeur moyenne 227 d'une cellule unitaire n'est pas égale à sa longueur moyenne 229. Par exemple, un rapport de la largeur moyenne à la longueur moyenne peut être d'au moins 2 ou d'au moins 4 pour améliorer encore les performances de polissage pour certaines applications de polissage. Par exemple, des cellules unitaires ayant une longueur horizontale étendue auront tendance à former des éléments de polissage plus rigides pour une planarisation améliorée ; et des cellules unitaires ayant une longueur verticale étendue auront tendance à avoir des membres de polissage plus flexibles pour des performances de défectivité améliorées. 13 Un avantage du grand rapport de la hauteur moyenne à la largeur moyenne des éléments 208 est que l'aire de surface de polissage totale de l'aire en section 222 reste constante pendant une durée prolongée. Comme le montre la figure 2A, en tout point de la vie de la couche de polissage 202, tandis que la plus grande partie de l'aire de contact de la texture de polissage 200 consiste en les sections transversales 222 d'éléments verticaux 208, tout ou partie de certains éléments d'interconnexion 204 subiront aussi le processus d'usure, et ceux-ci sont appelés en particulier éléments de contact 206. De préférence, les positions verticales des éléments d'interconnexion 204 sont décalées de sorte que l'usure qui survient parallèlement à la couche de base 240 rencontre seulement une petite fraction des éléments d'interconnexion 204 à un instant donné, et ces éléments de contact 206 constituent une petite fraction de l'aire de contact totale. Ceci permet le polissage de plusieurs substrats avec des caractéristiques de polissage similaires et réduit ou élimine la nécessité d'un finissage ou conditionnement périodique du feutre. Cette réduction du conditionnement prolonge la vie du feutre et réduit son coût de fonctionnement. De plus, les perforations dans le feutre, l'introduction de rainures à revêtement conducteur ou l'incorporation d'un conducteur, comme des fibres conductrices, un réseau conducteur, une grille métallique ou un fil métallique, peuvent transformer les feutres en feutres de polissage eCMP ("planarisation mécano-électrochimique). Cette structure en réseau tridimensionnel des feutres peut faciliter l'écoulement du fluide et maintenir une structure de surface constante pour des applications de eCMP exigeantes. L'écoulement du fluide accru améliore le retrait de l'électrolyte usé du procédé eCMP, ce qui peut améliorer l'uniformité du procédé eCMP. De préférence, il n'existe dans la texture de polissage 200 aucun matériau plein qui n'est pas contenu dans les éléments de polissage 204 et 208. Eventuellement, il est possible de fixer des particules ou fibres abrasives aux éléments de polissage 204 et 208. De manière correspondante, il n'existe aucun volume vide dans aucun élément individuel 204 ou 208 ; tout le volume vide dans la texture de polissage 200 existe de préférence entre les éléments de polissage 204 et 208 et nettement à l'extérieur de ceux-ci. Eventuellement, toutefois, les éléments 14 de polissage 204 et 208 peuvent avoir une structure creuse ou poreuse. Les éléments de polissage 208 sont fixés de manière rigide à une extrémité à une couche de base 240 qui maintient le pas 218 et maintient les éléments de polissage 208 dans une orientation sensiblement verticale. L'orientation des éléments 208 est maintenue en outre par les éléments d'interconnexion 204 au niveau des jonctions 209 qui relient les éléments de polissage 204 et 208 adjacents. Les jonctions 209 peuvent inclure une liaison adhésive ou chimique pour fixer les éléments 204 et 208. De préférence, les jonctions 209 représentent une interconnexion des mêmes matériaux et de manière particulièrement préférable une interconnexion des mêmes matériaux sans joint. On préfère que la largeur 210 et le pas 218 des éléments de polissage 208 soient uniformes, ou sensiblement uniformes, sur tous les éléments de polissage 208, d'une extrémité à une autre extrémité entre les jonctions 209, ou soient uniformes sur des sous-groupes d'éléments de polissage 208. Par exemple, de préférence les éléments de polissage 208 ont une largeur 210 et un pas 218 qui restent dans des limites de 50 % de la largeur moyenne ou du pas moyen, respectivement, dans la couche de polissage 202 entre le membre de contact 206 et la demi-hauteur 215. De préférence encore, les éléments de polissage 208 ont une largeur 210 et un pas 218 qui restent dans des limites de 20 % de la largeur moyenne ou du pas moyen, respectivement, dans la couche de polissage 202 entre le membre de contact 206 et Na demi-hauteur 215. De manière particulièrement préférable, les éléments de polissage 208 ont une largeur 210 et un pas 218 qui restent dans des limites de 10 % de la largeur moyenne ou du pas moyen, respectivement, dans la couche de polissage 202 entre le membre de contact 206 et la demi-hauteur 215. En particulier, le maintien de l'aire en section transversale des éléments de polissage 204 et 208 entre des jonctions 209 adjacentes dans des limites de 30 % facilite des performances de polissage constantes. De préférence, le feutre maintient une aire en section transversale dans des limites de 20 et de manière particulièrement préférable dans des limites de 10 fo entre des jonctions 209 adjacentes. De plus, les éléments de polissage 204 et 208 ont de préférence une forme linéaire pour faciliter encore un polissage constant. Une conséquence directe de ces caractéristiques est que l'aire en section transversale 222 des éléments de polissage 208 ne 15 varie pas considérablement dans la direction verticale. Ainsi, quand les éléments de polissage 208 sont usés pendant le polissage et quand la hauteur 214 diminue, il y a peu de changement dans l'aire 222 présentée à la plaquette. Cette constance de l'aire de surface 222 procure une texture de polissage 200 uniforme et permet un polissage constant pour des opérations de polissage répétées. Par exemple, la structure uniforme permet le polissage de multiples plaquettes configurées sans ajuster le réglage des outils. Aux fins de cette description, la surface de polissage ou la texture de polissage 200 représente l'aire de surface d'éléments de polissage 204 et 208 mesurée dans un plan parallèle à la surface de polissage. De préférence, l'aire en section transversale totale 222 des éléments de polissage 208 reste dans des limites de 25 % entre la surface de polissage initiale ou les éléments de contact 206 et la demi-hauteur 215 de la colonne verticale de cellules unitaires 225. De manière particulièrement préférable, l'aire en section transversale totale 222 d'éléments de polissage 208 reste dans des limites de 10 % entre la surface de polissage initiale et la demi-hauteur 215 de la colonne verticale de cellules unitaires 225. Ainsi qu'on l'a noté précédemment, il est préférable également que les positions verticales d'éléments d'interconnexion 204 soient décalées pour minimiser le changement de l'aire en section transversale totale quand les éléments s'usent. Eventuellement, il est possible de disposer des éléments de polissage 208 en groupes espacés de plusieurs éléments de polissage 208, par exemple, les éléments de polissage peuvent comprendre des groupes circulaires entourés par des aires dépourvues d'éléments de polissage. Dans chaque groupe, on préfère que des éléments d'interconnexion 204 soient présents pour maintenir l'espacement et la rigidité effective des groupes d'éléments 208. De plus, il est possible d'ajuster la densité des éléments de polissage 204 ou 208 dans différentes régions pour régler finement les vitesses de retrait et I"uniformité de polissage ou l'uniformité des plaquettes. De plus, il est possible d'agencer les éléments de polissage d'une manière qui forme des canaux ouverts, comme des canaux circulaires, des canaux X-Y, des canaux radiaux, des canaux incurvés-radiaux ou des canaux en spirale. L'introduction des canaux facultatifs facilite le retrait des grands débris et peut améliorer l'uniformité du polissage ou des plaquettes. 16 Il est préférable que la hauteur 214 des éléments de polissage 208 soit uniforme sur tous les éléments. On préfère que la hauteur 214 reste dans des limites de 20 % cle la hauteur moyenne, de préférence encore de 10 % de la hauteur moyenne, et de préférence encore de 1 Io de la hauteur moyenne dans la texture de polissage 200. Eventuellement, un dispositif de coupe, comme un couteau, une lame rotative à grande vitesse ou un laser peut couper périodiquement les éléments de polissage à une hauteur uniforme. De plus, le diamètre et la vitesse de la lame de coupe peuvent éventuellement couper les éléments de polissage à un certain angle pour modifier la surface de polissage. Par exemple, la coupe d'éléments de polissage ayant une section transversale circulaire à un certain angle produira une texture d'extrémités de polissage qui interagissent avec le substrat. L'uniformité de la hauteur garantit que tous les éléments de polissage 208 de la texture de polissage 200, ainsi que tous les éléments de contact 206 interconnectés dans le plan d'usure, ont la capacité d'entrer en contact avec la pièce. En fait, du fait que les outils de CMP industriels ont une machinerie pour appliquer une pression de polissage inégale à différents endroits sur la plaquette, et du fait que la pression de fluide générée sous la plaquette est suffisante pour amener la plaquette à s'écarter d'une position qui est précisément horizontale et parallèle au niveau moyen du feutre, il est possible que certains éléments de polissage 208 n'entrent pas en contact avec la plaquette. Toutefois, dans toutes les régions du feutre de polissage 104 où un contact se produit, il est souhaitable que le plus grand nombre possible d'éléments de polissage 208 soient de hauteur suffisante pour assurer un contact. De plus, comme les extrémités sans contrefort d'éléments de polissage 208 vont typiquement fléchir avec la mécanique de contact dynamique du polissage, une aire de surface de polissage initiale va typiquement s'user pour se conformer à l'angle de flexion. Par exemple, une surface supérieure circulaire initiale va s'user pour former une surface supérieure formant un angle et les changements de direction subis pendant le polissage vont créer de multiples configurations d'usure. Les dimensions et l'espacement d'éléments de polissage 204 et 208 sont choisis pour produire à la fois une aire de contact 222 importante entre le feutre et la plaquette et une aire d'écoulement ouverte adéquate 226 pour la suspension pour retirer les débris de polissage. Typiquement, 17 les éléments de polissage 204 et 208 constituent moins de 80 % du volume du feutre de polissage mesurés au-dessus de la couche de base 240. De préférence, les éléments de polissage 204 et 208 constituent moins de 75 % du volume du feutre de polissage mesuré au-dessus de la couche de base 240. Par exemple, typiquement, les éléments 204 et 208 occuperont 5 à 75 % du volume du feutre de polissage mesuré au dessus de la couche de base 240. Les feutres de polissage conçus pour une grande aire de contact occupent typiquement 40 à 80 % du volume du feutre de polissage mesuré au dessus de la couche de base 240. Il existe un compromis intrinsèque entre ces objectifs : l'addition d'un plus grand nombre d'éléments de polissage 204 et 208 dans l'espace disponible de la texture de polissage 200 augmente l'aire de contact totale 222 mais réduit l'aire d'écoulement 226 en créant clavantage d'obstacles à l'écoulement de la suspension 230 et au retrait des débris de polissage. Une caractéristique essentielle de la présente invention est que les éléments de polissage 204 et 208 soient suffisamment effilés et largement espacés pour permettre un équilibre favorable entre l'aire de contact et l'aire d'écoulement. Les éléments de polissage 208 ayant des sections transversales rectangulaires ou carrées sont avantageux pour une aire de contact accrue. Conformément à cet équilibre, le rapport du pas 218 des éléments de polissage 208 à la largeur 210 des éléments de polissage 208 peut éventuellement être d'au moins 2. Dans ces limites, l'aire de contact 222 de la texture de polissage 200 peut atteindre 75 % (c'est-à-dire le carré de un moins le rapport largeur/pas) ou plus et l'aire d'écoulement 226 est 50 % de l'aire disponible (c'est-à-dire un moins le rapport largeur/pas) ou plus. Typiquement, les éléments de polissage 208 agissent pour recueillir ou piéger les débris de polissage à un endroit en dessous de la surface du feutre. Cette caractéristique facilite une diminution de la défectivité en piégeant les débris nocifs à un endroit qui n'entrera pas en contact et n'éraflera pas la surface d'un article pendant le polissage. Il est possible aussi que le rapport de Na hauteur 214 à la largeur 210 des éléments de polissage 208 soit éventuellement d'au moins 4, pour maximiser l'aire d'écoulement 226 et permettre aux débris de polissage d'être transportés horizontalement parmi les éléments de polissage 204 et 208 tout en assurant encore une distance verticale entre ces débris transportés et la plaquette. 18 La texture de polissage 200 est optimisée en outre en choisissant la forme en section transversale des éléments de polissage 204 et 208 comme étant profilés par rapport à l'écoulement de suspension 230 qui survient principalement dans la direction horizontale. Le profilage de corps pour obtenir une traînée de fluide minimum est une discipline bien établie de l'ingénierie et fait partie de la science appliquée en routine dans la conception des avions, des navires, des automobiles, des projectiles et d'autres objets qui se déplacent dans ou par rapport à un gaz ou un liquide. Les équations de l'écoulement des fluides gouvernant ces derniers objets à l'échelle humaine s'appliquent d'une manière identique à l'échelle d'une macrostructure ou microstructure de feutre de CMP. En substance, le profilage consiste à choisir une section transversale progressivement incurvée dépourvue de transitions brusques de telle sorte qu'un écoulement de fluide externe peut contourner la section transversale sans se séparer de la surface et former des tourbillons recirculants qui consomment l'énergie du fluide. Conformément à cette considération, une section transversale circulaire 222 est préférée par rapport à une section transversale carrée ou rectangulaire pour les éléments de polissage 204 et 208. En outre, le profilage des formes des éléments de polissage 208 nécessite de connaître la direction locale de l'écoulement de suspension 230. Comme le feutre et la plaquette sont en rotation, l'écoulement de suspension 230 peut s'approcher des éléments de polissage 204 et 208 sous différents angles et le profilage correct pour un angle d'approche sera sous-optimal pour d'autres angles d'approche. La seule forme qui est profilée de manière identique pour toutes les directions d'approche de fluide est une section transversale circulaire, de sorte qu'elle est préférée dans le cas général. Si la direction d'écoulement dominante peut être déterminée, comme dans le cas d'un procédé CMP ayant un rapport de la vitesse du plateau à la vitesse du porte-plaquette très élevé, on préfère encore profiler la section transversale d'éléments de polissage 204 et 208 par rapport à cette direction. Comme le montre la figure 2A, le feutre de polissage 104 inclut une couche de polissage 202 et peut inclure en outre un sous-feutre 250. On note que le sous-feutre 250 n'est pas nécessaire et que la couche de polissage 202 peut être fixée directement, par le biais de la couche de base 240, à un plateau d'un dispositif de polissage, par exemple le plateau 19 130 de la figure 1. La couche de polissage 202 peut être fixée, par le biais de la couche de base 240, au sous-feutre 250 de toute manière appropriée, par exemple par liaison avec un adhésif, par exemple au moyen d'une couche d'adhésif sensible à la pression 245 ou d'un adhésif thermofusible, par liaison thermique, liaison chimique, liaison aux ultrasons, etc. La couche de base 240 ou le sous-feutre 250 peut servir de base de polissage pour la fixation des éléments de polissage 208. De préférence, une partie de base des éléments de polissage 208 s'étend dans la couche de base 240. Différents procédés de fabrication sont possibles pour la texture de polissage 200. Pour les réseaux à plus grande échelle, ceux-ci comprennent le micro-usinage, la gravure ou attaque laser ou à jet de fluide, et d'autres procédés de retrait de matériau d'une masse pleine initiale ; et la polymérisation à laser focalisée, le durcissement optique préférentiel, la croissance biologique, et d'autres procédés de construction de matériaux dans un volume initialement vide. Pour les réseaux à plus petite échelle, la cristallisation, la polymérisation à ensemencement, la lithographie ou d'autres techniques de dépôt de matériau préférentiel peuvent être employées, ainsi que l'électrophorèse, la nucléation de phase, ou d'autres procédés d'établissement d'une matrice en vue d'un auto-assemblage de matériau subséquent. Les éléments de polissage 204 et 208 et la couche de base 240 de la microstructure 200 peuvent être constitués par un matériau approprié quelconque, comme des polycarbonates, des polysulfones, des nylons, des polyéthers, des polyesters, des polystyrènes, des polymères acryliques, des poly(méthacrylates de méthyle), des poly(chlorures de vinyle), des poly(fluorures de vinyle), des polyéthylènes, des polypropylènes, des polybutadiènes, des polyéthylèneimines, des polyuréthanes, des polyéthersulfones, des polyamides, des polyétherimides, des polycétones, des époxydes, des silicones, leurs copolymères (comme des copolymères polyéther-polyester), et des mélanges de ceux-ci. Les éléments de polissage 204 et 208 et la couche de base 240 peuvent aussi être constitués par un matériau non polymère comme une céramique, un verre, un métal, une roche, le bois ou une phase solide d'un matériau simple comme la glace. Les éléments de polissage 204 et 208 et la couche de base 240 peuvent aussi être 20 constitués par un composite d'un polymère avec un ou plusieurs matériaux non polymères. En général, le choix d'un matériau pour les éléments de polissage 204 et 208 et la couche de base 240 est limité par son caractère approprié pour le polissage d'un article constitué par un matériau particulier d'une manière souhaitée. De manière similaire, le sous-feutre 250 peut être constitué par un matériau approprié quelconque, comme les matériaux mentionnés ci-dessus pour les éléments de polissage 204 et 208 et la couche de base 240. Le feutre de polissage 104 peut éventuellement inclure un élément de fixation pour fixer le feutre à un plateau, par exemple le plateau 130 de la figure 1, d'un dispositif de polissage. L'élément de fixation peut être par exemple une couche adhésive, comme une couche adhésive sensible à la pression 245, un adhésif thermofusible, un élément de fixation mécanique, comme la partie crochet ou boucle d'un élément de fixation à crochet et boucle. Il est également dans le cadre de l'invention de réaliser un ou plusieurs dispositifs à pointage final à fibre optique 270 ou des dispositifs de transmission similaires qui occupent un ou plusieurs des espaces vides de la texture de polissage 200. En se référant à la figure 3, un second mode de réalisatiôn de feutre de polissage 104 de la figure 1 en accord avec la présente invention est décrit en ce qui concerne une autre texture de polissage de surface 300, une vue en coupe transversale latérale de la figure 3 aurait une configuration asymétrique de cellules unitaires réticulées interconnectées dans la couche de polissage 302. De manière similaire au feutre de la figure 2A, la couche adhésive 345 fixe la couche de base 340 au sous-feutre facultatif 350 ; et inclut éventuellement un dispositif de pointage final 370. La texture de polissage 300 diffère de la texture de polissage 200 de la figure 2A sous trois aspects. Tout d'abord, les éléments 308 de la texture de polissage 300 ne sont pas strictement verticaux mais sont positionnés sous différents angles entre 45 et 90 par rapport à la couche de base 340 et au plan horizontal, et quelques-uns des éléments 308 sont incurvés au lieu d'être rectilignes. Egalement, les éléments d'interconnexion 304 ne sont pas tous horizontaux mais certains sont positionnés à des angles de 0 à 45 par rapport à la couche de base 340 et au plan horizontal. Ainsi, la texture de polissage 300 consiste en cellules 21 unitaires, mais les cellules varient en forme et en nombre de faces. Nonobstant ces caractéristiques, la hauteur 314 des éléments 308 ne varie pas sensiblement dans la texture de polissage 300 entre la couche de polissage ou l'élément de polissage 306 et la demi-hauteur 315 de la texture de polissage 300. Deuxièmement, il existe une plus grande variation en ce qui concerne la largeur 310, le pas 318 et l'aire en section transversale 322 parmi les éléments 304 et 308 que dans les attributs correspondants des éléments de polissage 208. Troisièmement, l'écoulement de suspension 330 à travers et parmi les éléments 304 et 308 suit des trajets plus irréguliers que l'écoulement 230 à travers les éléments de polissage 208. Néanmoins, la texture de polissage 300 concrétise les propriétés essentielles de la présente invention où les éléments 306 forment la surface de polissage. En particulier, les éléments 304 et 308 sont interconnectés au niveau des jonctions 309 pour former un réseau interconnecté en trois dimensions à un degré suffisant pour conférer une rigidité à la texture de polissage globalement, tandis que les extrémités sans contrefort des éléments 308 procurent une flexibilité locale pour se conformer à une pièce. De plus, les éléments 304 et 308 sont encore suffisamment effilés et largement espacés pour permettre un équilibre favorable entre l'aire de contact et l'aire d'écoulement ; le rapport du pas moyen 318 des éléments 308 à la largeur moyenne 310 des éléments 308 est d'au moins 2 et le rapport de la hauteur 314 à la largeur moyenne 310 des éléments 308 est d'au moins 4. Ainsi, l'aire de contact 322 de la texture de polissage 300 peut atteindre 25 % ou plus et l'aire d'écoulement 326, tout en étant plus irrégulière que l'aire d'écoulement 326 de la texture de polissage 300, est suffisamment grande pour permettre aux débris de polissage d'être transportés horizontalement parmi les éléments 304 et 308 tout en assurant encore la distance verticale entre les débris transportés et la plaquette. La texture de polissage 300 de la figure 3 illustre le fait que la présente invention englobe des réseaux interconnectés ouverts dans lesquels des éléments individuels sont positionnés sous tous les angles, de la position totalement horizontale à la position totalement verticale. Par extension, l'invention englobe des séries totalement aléatoires d'éléments effilés interconnectés où il n'y a pas de taille ou de forme répétée clairement par rapport aux espaces vides, ou dans lesquels de nombreux 22 éléments sont très incurvés, ramifiés ou entremêlés. Des images familières qui, comme microstructures de feutre de polissage, seraient incluses dans le cadre de l'invention sont les poudres de pont, les modèles de macromolécules de type bâtonnet, et les cellules nerveuses humaines interconnectées. Dans chaque cas, la structure doit posséder les mêmes caractéristiques critiques, c'est-à-dire qu'une interconnexion suffisante en trois dimensions est présente pour rigidifier le réseau global, qu'une usure du réseau dans un plan horizontal depuis la surface supérieure produit des éléments effilés ayant des extrémités localement sans contrefort qui procurent une conformité avec une pièce sur des échelles de courte longueur, et que l'espace vide ouvert et le rapport de la longueur à la largeur des éléments sont conformes aux limites géométriques données précédemment. Un mode de réalisation supplémentaire de l'invention est montré sur la figure 4 et consiste en une couche de polissage 402 ayant un réseau tétraédrique à espacernent régulier interconnecté. Tous les éléments 404 et 408 sont montrés comme étant de longueur identique et de largeur identique et se rejoignant au niveau des jonctions 409, bien que ceci ne soit pas nécessairement le cas. Dans le mode de réalisation représenté, la cellule unitaire est un tétraèdre régulier dans lequel chaque face (parmi quatre) est un triangle équilatéral, dont le côté est le pas 418 du réseau, et des membres pleins ayant une largeur 410 s'étendent seulement le long des quatre côtés de l'unité spatiale, en laissant le centre de chaque face triangulaire et de l'unité spatiale globalement vide. Du fait de la symétrie du réseau tétraédrique, une vue en coupe transversale latérale et de dessus de la figure 4 formerait la même configuration réticulée. Cette texture de polissage procure la plus grande rigidité possible du fait que les polyèdres à faces triangulaires ne sont pas déformables. Quand la structure s'use, des extrémités libres sont formées sur les éléments 408 qui procurent une déformabilité locale et une conformité avec la pièce. Dans le mode de réalisation montré sur la figure 4, le réseau tétraédrique est construit sur une couche de base 440 légèrement en forme de coin de sorte qu'aucun plan du réseau n'est positionné de manière exactement parallèlement au plan de contact avec la plaquette. A un instant donné, seul un sous-ensemble de membres 406 s'usent le long de leur plus grande dimension, tandis que la plus grande 23 partie de l'aire de contact est fournie par les aires en section transversale plus petites 422 d'éléments qui s'usent sur leur plus courte dimension. Ceci procure la caractéristique selon laquelle l'aire de contact reste essentiellement invariable sur la hauteur 414 entre la couche de polissage ou l'élément de polissage 406 et la demi-hauteur 415 de la texture de polissage 400. Sur la couche de base en forme de coin 440, l'aire moyenne 426 pour l'écoulement de suspension 430 varie légèrement. Pour minimiser cette variation, en pratique, la couche de base 440 est en gradins de sorte qu'une série répétée de sections en forme de coin supporte le réseau. La structure montrée sur la figure 4 est approximativement une unité répétée. De manière similaire au feutre de la figure 2A, la couche adhésive 445 fixe la couche de base 440 au sous-feutre éventuel 450 ; et inclut éventuellement un dispositif de pointage final 470. L'invention procure l'avantage de découpler la mécanique de contact de la mécanique des fluides. En particulier, elle permet un écoulement du fluide efficace dans le feutre pour retirer aisément les débris de polissage. Deplus, elle permet l'ajustement de la rigidité des éléments de polissage, de la hauteur et du pas des éléments de polissage pour réguler la mécanique de contact avec un substrat. De plus, la forme des éléments de polissage permet la réduction ou l'élimination du conditionnement en vue d'une durée de vie du feutre de polissage accrue. Finalement, l'aire en section transversale uniforme permet le polissage de multiples substrats, comme une série de plaquettes configurées avec des caractéristiques de polissage similaires
L'invention concerne un feutre de polissage utile pour polir au moins un substrat parmi un substrat magnétique, un substrat optique et un substrat semiconducteur en présence d'un agent de polissage, qui comprend un réseau tridimensionnel de cellules unitaires interconnectées (225) réticulées pour permettre l'écoulement du fluide et le retrait des débris de polissage. Une pluralité d'éléments de polissage (208) forme le réseau tridimensionnel de cellules unitaires interconnectées. Les éléments de polissage ont une première extrémité reliée à un premier élément de polissage adjacent au niveau d'une première jonction (209) et une seconde extrémité reliée à un second élément de polissage adjacent au niveau d'une seconde jonction (209) et ont une aire en section transversale (222) qui reste dans des limites de 30 % entre la première et la seconde jonction. La surface de polissage (200) formée à partir de la pluralité d'éléments de polissage reste constante pendant de multiples opérations de polissage. L'invention concerne aussi un procédé de polissage utilisant le feutre de polissage.
1. Feutre de polissage utile pour polir au moins un substrat parmi un substrat magnétique, un substrat optique et un substrat 5 semiconducteur en présence d'un agent de polissage, caractérisé en ce qu'il comprend : a) un réseau tridimensionnel de cellules unitaires interconnectées (225), les cellules unitaires interconnectées étant réticulées pour permettre l'écoulement du fluide et le retrait des débris de 10 polissage ; b) une pluralité d'éléments de polissage (208) formant le réseau tridimensionnel de cellules unitaires interconnectées, les cellules unitaires interconnectées ayant une hauteur d'au moins trois cellules unitaires, les éléments de polissage ayant une première extrémité reliée à 15 un premier élément de polissage adjacent au niveau d'une première jonction (209) et une seconde extrémité reliée à un second élément de polissage adjacent au niveau d'une seconde jonction (209) et ayant une aire en section transversale (222) qui reste dans des limites de 30 % entre la première et la seconde jonction ;; et 20 c) une surface de polissage (110) formée à partir de la pluralité d'éléments de polissage, la surface de polissage ayant une aire de surface, mesurée dans un plan parallèle à la surface de polissage, qui reste constante pendant de multiples opérations de polissage. 2. Feutre de polissage selon la 1, caractérisé en 25 ce que la pluralité d'éléments de polissage constitue 5 à 75 % du volume du feutre de polissage. 3. Feutre de polissage selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que l'aire en section transversale totale de la surface de polissage varie de moins de 25 % entre une aire en 30 section transversale totale initiale et une demi-hauteur des cellules unitaires interconnectées. 4. Feutre de polissage selon la 3, caractérisé en ce que l'aire en section transversale totale de la surface de polissage varie de moins de 10 % entre une aire en section transversale totale initiale et 35 une demi-hauteur des cellules unitaires interconnectées. 25 5. Feutre de polissage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les aires en section transversale de la pluralité d'éléments de polissage sont sensiblement rectangulaires. 6. Feutre de polissage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les aires en section transversale de la pluralité d'éléments de polissage sont profilées par rapport à l'écoulement du fluide dans un plan d'aire en section transversale de la pluralité des éléments de polissage. 7. Feutre de polissage utile pour polir au moins un substrat parmi un substrat magnétique, un substrat optique et un substrat semiconducteur en présence d'un agent de polissage, caractérisé en ce qu'il comprend : a) un réseau tridimensionnel de cellulaires unitaires interconnectées, les cellules unitaires interconnectées ayant une hauteur d'au moins dix cellules unitaires, les cellules unitaires interconnectées étant formées avec des éléments de polissage linéaires et les cellules unitaires interconnectées étant réticulées pour permettre l'écoulement du fluide et le retrait des débris de polissage ; b) une pluralité des éléments de polissage linaires formant le réseau tridimensionnel de cellules unitaires interconnectées, les éléments de polissage linéaires ayant une première extrémité reliée à un premier élément de polissage adjacent au niveau d'une première jonction et une seconde extrémité reliée à un second élément de polissage adjacent au niveau d'une seconde jonction et ayant une aire en section transversale qui reste dans des limites de 30 % entre la première et la seconde jonction ; et c) une surface de polissage formée à partir de la pluralité d'éléments de polissage, la surface de polissage ayant une aire de surface mesurée dans un plan parallèle à la surface de polissage qui reste constante pendant de multiples opérations de polissage. 8. Feutre de polissage selon la 7, caractérisé en ce que les éléments linéaires du réseau tridimensionnel subissent une flexion au niveau d'une couche de polissage du réseau tridimensionnel pendant le polissage. 26 9. Procédé de polissage d'au moins un substrat parmi un substrat magnétique, un substrat optique et un substrat semiconducteur avec un feutre de polissage en présence d'un agent de polissage, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : créer un contact dynamique entre le feutre de polissage (104) et le substrat pour polir le substrat, le feutre de polissage comprenant : un réseau tridimensionnel de cellules unitaires interconnectées (225), les cellules unitaires interconnectées étant réticulées pour permettre l'écoulement du fluide et le retrait de débris de polissage ; une pluralité d'éléments de polissage (208) formant le réseau tridimensionnel de cellules unitaires interconnectées, les cellules unitaires interconnectées ayant une hauteur d'au moins dix cellules unitaires, les éléments de polissage ayant une première extrémité reliée à un premier élément de polissage adjacent au niveau d'une première jonction et une seconde extrémité reliée à un second élérnent de polissage adjacent au niveau d'une seconde jonction et ayant une aire en section transversale qui reste dans des limites de 30 % entre la première et la seconde jonction ; une surface de polissage (110) formée à partir de la pluralité d'éléments de polissage, la surface de polissage ayant une aire de surface, mesurée dans un plan parallèle à la surface de polissage, qui reste constante pendant de multiples opérations de polissage ; et piéger les débris de polissage dans les éléments de polissage du réseau tridimensionnel. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que le 25 contact dynamique polit une série de plaquettes semiconductrices configurées.
B,H
B24,H01
B24D,B24B,H01L
B24D 3,B24B 37,H01L 21
B24D 3/10,B24B 37/04,B24B 37/24,B24B 37/26,B24D 3/34,H01L 21/306
FR2888988
A3
SUPPORT DE SUBSTRAT ELECTROSTATIQUE TRANSPORTABLE ET MOBILE CREE SUR UNE PLAQUETTE SEMI-CONDUCTRICE
20,070,126
1 DESCRIPTION Domaine technique de l'invention La présente invention concerne un support de substrat électrostatique pour plaquettes et plus spécialement les supports de substrat électrostatiques transportables (Transfer-ESC) mobiles où le support mobile maintient une plaquette mince électrostatiquement plaquée près chargement (en appliquant d'une tension électrique de plaquage) sans nécessiter une connexion permanente à une source d'énergie extérieure pour effectuer le transport ou les opérations de traitement ultérieures pendant plusieurs heures. Etat de la technique antérieure Les supports électrostatiques transportables (Transfer-ESC) mobiles sont utilisés comme supports mécaniques pour substrats minces. Cette technologie est appliquée pour la fabrication des circuits intégrés dans l'industrie des semi-conducteurs. C'est la tendance pour des circuits intégrés ou plaquettes de plus en plus minces comme pour les composants RFID, les circuits de puissance ou pour beaucoup d'autres applications. Ces supports de transport permettent une manipulation en toute sécurité de tranches minces ou fragiles dans les équipements de production car la taille et l'épaisseur du substrat plaqué sur le support électrostatique transportable et mobile est similaire en taille, épaisseur et forme à une tranche standard. Un avantage de ces supports de transport est que le plaquage du substrat est réversible en dehors des équipements de production. De plus, après chargement les supports électrostatiques transportables et mobiles, ne nécessitent pas de connexion additionnelle avec une source d'énergie extérieure pour une longue période de temps. Pour cette raison l'ensemble support électrostatique transportable mobile et tranche mince peuvent être manipulés comme une plaque d'épaisseur normale sans modification des équipements. Les équipements actuels de transport ou de production (Polissage, Gravure, Implantation, PVD, Métallisation ou CVD - voir DE 20311625 U1) ont une durée de vie augmentée. Lorsqu'une étape de procédé est terminée, la tranche fine ou les composants semi-conducteurs individuels peuvent être retirés du support électrostatique transportable mobile en désactivant le plaquage électrostatique ou rechargé à nouveau. Le support électrostatique transportable mobile est réutilisable. Des problèmes similaires sont rencontrés dans d'autres industries comme la médecine, les cellules solaires ou les écrans plats. Le terme tranche, utilisé dans cette description, couvre n'importe quel types de substrats compatibles avec le support électrostatique transportable mobile, incluant les tranches semi-conductrices, les plaques de verre ou de céramique, ou tous les types de substrat appropriés En l'état actuel de la technologie, pour les tranches minces de 150 m, un film de polymère de protection est utilisé pour une stabilisation mécanique. Cette technique semble applicable jusqu'à des tranches de 100 m. Le film de protection adhésif doit être pelé mécaniquement lors d'étapes procédé ultérieures. Ceci peut conduire à briser des tranches fragiles ou sensibles. Le désavantage de cette technique est que les films adhésifs ne sont pas réutilisables et ne sont pas résistants aux hautes températures. Leur utilisation est limitée à des températures inférieures à 150 C. Comme alternative le support électrostatique transportable mobile peut être utilisé comme support de stabilisation à la place des films adhésifs. Le plaquage de la tranche sur le support électrostatique transportable mobile est obtenu en appliquant une tension de plaquage (typiquement entre 300V et 3 000V). Un champ électrostatique sera créé entre la structure-électrodes du support électrostatique transportable mobile et la tranche. La force de plaquage résultante est similaire aux forces de Coulomb dans un condensateur à plaque. Après plaquage le support électrostatique transportable mobile avec la tranche appliquée, peut être transporté ou subir l'étape de fabrication ultérieure sans aucune connexion à une source de courant ou de tension. Apres une paire d'heures, un autre rechargement du support électrostatique transportable mobile est nécessaire, à cause des courants de fuite de la structure capacitive (typiquement < 5nA à la température ambiante), les forces de plaquage étant réduites. Ceci peut conduire à la perte de la tranche plaquée. Dans EP 1217655 Al la méthode de manipulation des tranches fines décrite utilise le terme Transfer-ESC pour la première fois pour des supports électrostatiques transportables. Dans US 2004/0037692 Al Landesberger et al. décrivent des électrodes organisées en matrice. Avec une structure en matrice, des circuits intégrés individuels peuvent être retirés un à un (pick en place) en inversant la polarité des électrodes correspondantes de la matrice. Al Landesberger et al. décrivent dans la Fig. 2 une structure circulaire, constituée par des électrodes constituées de segments-quart-de-cercle. Chaque deux segments-quart-de- cercle connectés deux à deux, lorsque activés ils sont au potentiel positif ou négatif. Pour extraire un circuit intégré (préalablement séparé des adjacents) la structure capacitive appropriée est désactivée en utilisant la structure matricielle et en inversant la polarité d'au moins deux segments-quart-de-cercle, le circuit intégré peut alors être extrait. En contradiction avec les supports électrostatiques transportables mobiles les supports électrostatiques stationnaires (ESC) sont utilisés pour plaquer les tranches semi- conductrices dans les équipements de production de l'industrie des circuits intégrés depuis des dizaines d'années. Les supports électrostatiques stationnaires (ESC) ainsi que les bras de transfert se différentient par le fait qu'ils sont en permanence connectés à une source d'énergie et ainsi ils ne sont pas mobiles. Pour cette raison les courants de fuite en relation avec une source d'énergie limitée sont de moindre intérêt. Ces supports électrostatiques stationnaires (ESC) sont modifiés pour obtenir une libération rapide de la tranche et limiter la durée cycle de libération. De plus, beaucoup de conceptions différentes des structures d'électrodes ont été développées. Quelques exemples pour structures unipolaires, bipolaires et multipolaires sont proposées dans US 4551192, US 4480284, US 4184188, US 4384918, US 4692836, US 4724510, US 5572398, US 5151845, US 6174583, EP 0692814, EP 0460955, EP 1070381. In EP 0880818 BI un support électrostatique basse tension est décrit. La force de plaquage n'est pas seulement dépendante de la tension appliquée mais aussi grandement influencée par la structure des électrodes. La formule pour calculer la valeur des forces de Coulomb pour les supports électrostatiques unipolaires ou bipolaires est déduite de considérations sur les condensateurs à plaque. En utilisant deux longs serpentins de largeur < 100 m et espacés de <100gm considérés comme électrodes de polarité différente, il est montré que les forces d'attraction étaient plus importantes qu'escomptées. Il est soutenu qu'ils ont créé des champs électriques non-uniformes. Ces champs électriques non-uniformes ont une composante de force additionnelle. Les objets diélectriques (tranches) peuvent être attirés par immersion de l'objet dans un champ électrique non-uniforme. Un champ électrique non-uniforme produit une force qui tend à attirer l'objet diélectrique dans la région du plus fort champ électrique. Pour cette raison la même force d'attraction était atteinte avec une tension de plaquage plus faible. En utilisant les techniques de fabrication des écrans plats (AMLCD), la plus petite largeur d'électrode était de 20 m et le diélectrique déposé avait une épaisseur de 5 m. La tension de plaquage nécessaire était inférieure à 1kV. La technologie actuelle les supports électrostatiques stationnaires (ESC) ont des largeurs d'électrodes d'environ 3mm et un espace entre électrodes d'environ 1mm.Typiquement ils fonctionnent avec des tensions de plaquage de 1kV à 3kV. L'épaisseur de la couche de diélectrique se situe entre 10 m et 500 m. Différentes technologies de couches épaisses sont utilisées pour produire un support électrostatique stationnaire (ESC). EP 805487 A2 présente l'utilisation de fusibles pour déconnecter électriquement une électrode défectueuse du connecteur d'alimentation. Cette application est relative à un support électrostatiques stationnaire (ESC) qui est en permanence connecté à une source d'énergie. Les fusibles sont fabriqués à partir de matériaux résistifs, comme le nickel-phosphore, nickel-chrome ou autres, avec une longueur jusqu'à 5mm. Le désavantage de ce type de fusibles est qu'ils ne sont intégrables en utilisant une technologie couches minces compatible. Les solutions proposées ne remplissent pas les requêtes techniques et commerciales pour les supports électrostatiques transportables et mobiles. Bien que le risque de casse de substrats minces (<150 m) et ultra minces (<50 m) est grandement réduite par l'utilisation supports électrostatiques transportables (Transfer-ESC) la puissance d'attraction est encore problèmatique pour quelques étapes de production. Ces étapes de procédés sont CVD, métallisation, et recuit, qui sont conduites à des températures jusqu'à 750 C. La force d'attraction des supports électrostatiques de Coulomb est proportionnelle au carré de la tension de plaquage (U), la constante diélectrique (Er) de la couche diélectrique et est inversement au carré de l'épaisseur de la couche diélectrique (d). Ainsi, une grande force électrostatique de maintient est obtenue avec une forte tension d'attraction (U > 1 000V) avec un matériau à forte constante diélectrique (Er comprise entre 3,5 et 9) et une très petite épaisseur de la couche isolante. La plupart des couches de matériaux diélectriques utilisés, comme décrit dans les brevets cités plus hauts, montrent une dégradation sensible de leur caractéristiques d'isolation à température élevée aux environs de 250 C. Ceci cause de forts courants de fuite qui ainsi réduisent la durée du temps de plaquage électrostatique. Un des principaux inconvénients est aussi qu'un simple défaut de la couche diélectrique peut causer un défaut désastreux du support électrostatique transportable. Résumé de l'invention Aux vues des imperfections décrites plus haut, l'objet de l'invention est de proposer un support électrostatique transportable (Transfer-ESC) mobile à un prix raisonnable qui fonctionne à température élevée avec de faibles courants de fuite, qui crée une grande force d'attraction renforcée et encore capable de fonctionner si il y a quelques défauts dans la couche diélectrique. Selon l'invention la solution de ce nouveau type de supports électrostatiques transportables et mobiles est décrite dans la revendication 1. Plusieurs cellules-électrodeunitaires, combinées en grappes, sont utilisées pour générer des composantes de force additionnelles par application de champs électriques non-uniformes. Chaque grappe de cellules-électrode-unitaires est connectée à au moins un fusible intégré qui peut déconnecter les grappes défectueuses. Selon ces caractéristiques les objectifs de l'invention sont atteints. Pour créer une grande quantité de cellules-électrode-unitaires bipolaires, les techniques des couches minces connues dans l'industrie des circuits intégrés sont appliquées. Chaque cellule unitaire, selon l'invention, consiste en une électrode-antenne interne, une couche isolante latérale, une électrode environnante et une couche isolante supérieure. Il est connu que le SiO2 a une tension de claquage qui peut aller jusqu'à 1 000V par m. De plus il est possible de créer des couches de SiO2 très pures et exemptes de défaut qui génèrent de très faibles courants de fuite à 300 C. Prenant en compte que des tensions de claquage de 200V à 2 000V sont requises, la largeur de la couche isolante latérale, qui sépare l'électrode-antenne de l'électrode environnante, est de 211m. Les formes carrées ou hexagonales des cellules-électrode-unitaires permettent la plus forte densité de cellules unitaires sur une surface. Actuellement des largeurs de ligne de 0,5 m et inférieures sont largement utilisées par l'industrie des circuits intégrés. Prenant en compte qu'une cellule-électrode-unitaire carrée aurait une électrode-antenne de 0,5 m par 0,5 m, la couche latérale d'isolation nécessite une largeur de 21am et la largeur de l'électrode environnante. est de 0,51tm. Utilisant ces dimensions, un maillage constant de 5 m de cellules-électrode-unitaires carrées; peut être calculé. Si, à titre d'exemple non limitatif, des cellules-électrode-unitaires sont combinées en une grappe, 6 par 6, chaque grappe pourra avoir aire de 30*30 m2. Chaque grappe est connectée à au moins un fusible. Ce fusible déconnectera la liaison électrique à cette grappe si la densité de courant est trop élevée. Ceci, par exemple, peut être généré par un défaut dans la couche isolante supérieure. La taille typique des défauts pendant la fabrication des circuits intégrés est de l'ordre de 1 m ou inférieure. Ce défaut peut générer un courant de fuite local, une surintensité bien supérieure au courant de fuite normal. Cette surintensité peut atteindre quelques mA et fondre le fusible parce que la densité de courant dans le matériau fusible est supérieure à sa densité critique pendant une courte période de temps. Ainsi la liaison à la grappe sera interrompue. Les supports électrostatiques de transfert et mobiles sont fabriqués à partir d'une multitude de ces grappes et pour cette raison la fonctionnalité du support électrostatique de transfert et mobile ne sera pas influencée sérieusement par ce défaut local. Les fusibles intégrés sont conçus convenablement, pour qu'il n'y ait pas d'impact sur les procédures de chargement ou déchargement du support électrostatique de transfert mobile. L'expérience montre qu'un défaut sera reconnu pendant les procédures de chargement du support électrostatique de transfert mobile. Le chargement du support électrostatique de transfert mobile est conduit en augmentant progressivement la tension d'attraction mais en limitant le courant entre 30 A et 3001.iA. Seul ce courant de charge, faible et précisément contrôlé, distribué par un système-bus à une multitude de fusibles intégrés (jusqu'à un million ou plus), permet une solution technique fiable pour l'utilisation de ces fusibles et anssi une complète intégration dans les procédés de fabrication connus de l'industrie des circuits intégrés. Si une grappe est détruite pendant la procédure de chargement, le support électrostatique de transfert mobile, composé d'un million de ces grappes, continue de conserver ses fonctions. Considérant qu'une cellule-électrode-unitaire est fabriquée sur la base d'une maille de 5 m, la densité de grappes est de 1 000 grappes par mm2. Adapté à un support électrostatique de transfert mobile de 150mm cela signifie qu'il y a plus de 500 000 000 cellules-électrodes-unitaires actives. Description des dessins qui illustrent l'invention en annexe La description des dessins ci-dessous énumère les caractéristiques privilégiées. Il doit être compris que chacune de ces caractéristiques peut être utilisée dans l'invention en général, non seulement dans le contexte de ces dessins particuliers, et l'invention comprend une combinaison de l'une ou deux ou plus de ces caractéristiques. La forme de réalisation non limitative de l'invention est décrite dans les dessins annexés. Fig. la et lb représentent en vue de dessus une cellule-électrodeunitaire carrée et une hexagonale. Fig. 2 représente en vue de dessus, une grappe de cellules-électrodeunitaires. Fig. 3 représente en vue de dessus, un circuit de fusible intégré, la position de la grappe est indiquée en lignes pointillées. Fig. 4 représente en vue dessus, une section du système bus. Fig. 5 représente en coupe, une cellule-électrode-unitaire avec un fusible intégré dans le second niveau comme partie intégrante du système bus. Fig. 6 représente en coupe, les condensateurs additionnels intégrés, inclus dans le matériau de base du support électrostatique de transfert mobile et la tranche procédé prête à être attirée. Les contacts face arrière pour charger et décharger les électrodes ainsi que les contacts séparés des condensateurs additionnels Description des réalisations préférées Fig. la représente une cellule-électrostatique-unitaire (10) carrée et Fig.1b représente une cellule-électrostatique-unitaire (10) hexagonale. Elles ont constituées d'une électrode-antenne (1), d'une couche d'isolant latérale (2), d'une électrode-environnante (3) et d'une couche diélectrique supérieure (8). Le matériau de choix pour l'électrodeantenne (1) et l'électrode-environnante (3) peut être un matériau conducteur comme le cuivre, l'aluminium ou le tungstène ou aussi le polysilicium ou le silicium amorphe hautement dopé. Les matériaux de choix pour les couches isolantes (2, 8) sont typiquement l'oxyde thermique, CVD (déposition chimique en phase vapeur) ou PECVD - 8- (déposition en phase gazeuse plasma), nitrures ou tout autre couche isolante convenable ou combinaisons de ces couches. En liant les cellules-électrostatiqueunitaires (10) entre elles, comme représenté Fig. 2, une couverture complète de la surface est réalisée. Dans ce cas une grappe (4) composée de 6*6 cellules-électrostatique-unitaires (10) comme 5 représentée. Comme dans les technologies de l'industrie des semi-conducteurs, beaucoup de niveaux, avec des fonctions différentes peuvent être superposés. Ainsi un fusible intégré (5) peut être positionné directement sous chaque grappe (4). Fig.3 représente un fusible intégré (5) en forme de serpentin (6). La ligne conductrice (6) est conçue pour avoir un rapport longueur sur largeur est de 300 sur 1. La résistance du fusible intégré (5) dans cette configuration atteint plus de 10 000 Ohm. Ceci obtenu avec des lignes en silicium amorphe ou du poly-silicium dopés convenablement. L'utilisation de fines couches de métaux est aussi possible. La Fig. 3 représente une ligne conductrice (6) de 125 m de long qui lorsqu'elle est fondue, en cas de surintensité, coupe le contact entre la grappe (4) et le système bus (7). Tous ces fusibles intégrés (5) seront connectés les uns aux autres par le système bus (7) comme représenté Fig. 4. Fig. 5 représente une cellule-électrostatique-unitaire (10) et son champ électrique. La vue en coupe de la cellule-électrostatique-unitaire (10) avec le fusible intégré (5), au second niveau, et une partie du système bus (7) sont représentés. Dans cette configuration le système bus (7) est lié électriquement par l'intermédiaire du fusible intégré (5) à la grappe (4) formée de 36 électrodes-antennes (1). Tous ces composants sont au même potentiel électrique, dans ce cas négatif (-). L'électrode- environnante (3) est au potentiel positif (+), comme représenté en Fig. 2. Dans le but de souligner la non-uniformité du champ électrique, des lignes avec une flèche du (+) vers (-) représentent les lignes de champ. Cette non-homogénéité, non-uniformité du champ électrique est très forte, spécialement près de la couche isolante supérieure (8) du support de substrat électrostatique mobile transportable. La forme spécifique de ce champ électrique non-uniforme est principalement créée par l'utilisation électrode-antenne (1). La densité des lignes de champ est plus importante près de l'électrode-antenne (1) que dans la zone de l'électrodeenvironnante (3). La surface de l'électrode-environnante (3) étant environ 10 fois plus supérieure à celle de l'électrode-antenne (1) -pour cette raison la probabilité d'avoir une couche isolante supérieure (8) défectueuse semble être plus importante - dans cette configuration le fusible intégré (5) connecte électriquement les électrodes-antennes (1) en série. Dans une autre configuration du fusible intégré (5) pourrait aussi connecter en série les électrodes-environnantes (3). Même à quelques dizaines de m de la surface de la couche isolante supérieure (8a), qui est en contact direct avec la plaquette attirée (12), les lignes de champ sont pratiquement parallèles à la surface et sont presque homogènes. C'est pourquoi un objet diélectrique - plaquette procédé (12) - peut être électrostatiquement fixée par immersion de l'objet dans un champ électrique non-uniforme, où la non-uniformité du champ électrique produit une force qui tend à attirer le dit objet dans la zone du plus grand champ électrique. Cet effet est seulement effectif à très proche proximité de la surface (8a) du support de substrat électrostatique mobile transportable. La Fig. 6 représente en coupe une vue plus générale que la Fig. 5 avec une structure d'éléments décrits ci-dessus, elle montre aussi le matériau de base (11) du support de substrat électrostatique mobile transportable et la plaquette procédé (12) fixée dessus. Le matériau de base (11) du support de substrat électrostatique mobile transportable est lui même une plaquette semi-conductrice, de préférence une tranche de silicium. Les contacts externes (13) pour charger et décharger électriquement les électrodes sont typiquement placés sur la face arrière du support de substrat électrostatique, comme décrit dans DE 102004041049 Al ou DE 102004030723 Al. Pour un stockage additionnel d'énergie (courant), des condensateurs (9) sont placés dans le matériau de base (11), perpendiculairement à la surface (8a). Ces condensateurs (9) peuvent être réalisés par les techniques de gravure profonde et permettent une durée plus importante de la force de plaquage sur le support de substrat électrostatique mobile en fournissant une énergie supplémentaire aux électrodes. Les détails des connexions des électrodes et des condensateurs (9) ne sont pas ici représentés car ils sont bien connus dans la fabrication et la conception des circuits intégrés. L'utilisation de plaquettes silicium donne l'opportunité d'intégrer les composants semiconducteurs standards, comme les unités de mesure ou de contrôle, les microprocesseurs ou les unités de stockage d'informations, - les cellulesélectrode-unitaires (10), le système bus (7) et les circuits intégrés (5) sont logés dans les niveaux au dessus du matériau de base (11). Les composants actifs et passifs comme transistors, diodes, ou résistances sont préférablement intégrés dans le matériau de base (11). Cependant la température d'utilisation de ces composants semiconducteurs est typiquement limitée à de plus faible températures (<120 C). La fourniture du courant et de la tension nécessaire à ces composants actifs et passifs est assurée en autosuffisance par l'utilisation de condensateurs autonomes (9), piles ou batteries. Cette source d'énergie autonome est seulement connectée aux électrodes pour effectuer les mesures ou le contrôle. Elle n'est pas connectée en permanente avec les électrodes du support de substrat électrostatique mobile. Ces condensateurs (9) dédiés ou batteries seront chargés en utilisant les contacts séparés (14) du support de substrat électrostatique mobile transportable. Les composants intégrés passifs et actifs peuvent être conçus pour stocker les paramètres de fonctionnement pertinents comme temps, température ou étapes de procédé pendant les opérations de fabrication de la plaquette (12) fixée électrostatiquement. Les paramètres stockés peuvent être extraits par l'intermédiaire de connecteurs spécifiques aussi utilisés pour la programmation. Ces connecteurs ne sont pas montrés en détail ici. En utilisant un microprocesseur intégré, il est possible de connecter ou déconnecter les électrodes du support de substrat électrostatique mobile transportable. Les transistors haute tension- DMOS, qui peuvent être complètement isolés diélectriquement, ou d'autres types appropriés de transistors bipolaires ou MOS fonctionnent comme des interrupteurs transistorisés et peuvent être déclenchés par le système-bus (7), commandés par une unité de contrôle intégrée. Une application pour ce genre contrôle des électrodes est l'extraction et le placement de circuits intégrés un à un (pick and place). Les électrodes peuvent être programmées pour être activées ou désactivées, ce qui peut influencer et réguler la force d'attraction pour certaines zones du support de substrat électrostatique mobile transportable sur la plaquette procédé fixée (12). La déconnexion d'électrodes dans le centre du support de substrat électrostatique mobile va relativement augmenter la force sur les bords. Combiné avec la tension d'attraction du support de substrat électrostatique mobile, les forces d'attraction peuvent être modifiées, ainsi des forces adaptées pour des plaquettes (12) concaves ou convexes peuvent être crées. Un exemple d'application pratique de cette variation controlée est la photo- lithographie. La planéité d'une plaquette procédé (12) a un très important impact sur la résolution des dimensions critiques. Un très grand nombre d'électrodes est nécessaire pour ajuster les imperfections locales de planéité de la plaquette procédé (12). En connectant un équipement de mesure de planéité avec retour du résultat des mesures à l'unité de contrôle du support de substrat électrostatique mobile, une boucle de contre réaction peut être crée pour mesurer, changer et contrôler la planéité d'une plaquette procédé (12) fixée sur le support de substrat électrostatique mobile. Les supports de substrats électrostatiques mobiles, réalisés à partir des technologies des films épais ne peuvent pas atteindre une planéité aussi parfaite. Les procédés d'impression génèrent de microscopiques petits pics ou petites vallées sur la couche diélectrique supérieure (8) dont la hauteur est environ de 3 à 30 m pour chaque. Ceci cause un espace additionnel entre la plaquette plate (12) et la surface du support de substrat électrostatique mobile (8a). Ainsi l'épaisseur effective de la couche diélectrique supérieure (8) sera augmentée. Mais avec une augmentation de l'épaisseur (d) de la couche diélectrique, la force d'attraction diminue fortement. Le support de substrat électrostatique mobile fabriqué à partir d'une plaquette silicium comme matériau de base (11) a la même planéité qu'une plaquette de production (12), pour cette raison c'est la meilleure solution pour cette application. Cette planéité est spécialement requise pour générer la composante de force additionnelle du champ électrique non-uniforme qui requière une étroite proximité entre la plaquette de production (12) et la surface du support de substrat électrostatique mobile (8a). L'avantage de l'invention est qu'un support de substrat électrostatique mobile avec un grand nombre de cellules-électrostatique-unitaires, ainsi que les composants semi-conducteurs intégrés peuvent être réalisés sur une tranche de silicium avec les procédés et technologies de l'industrie des circuits intégrés. L'utilisation d'électrodes-antenne permet de générer un champ électrique non-uniforme qui plaque efficacement les plaquette en étroite proximité. L'utilisation de matériaux très purs et de procédés sophistiqués permettent de créer des couches diélectriques pratiquement sans défaut avec une très bonne planéité de la surface. Les microscopiques imperfections, comme une surface rugueuse ou des particules, peuvent réduites ou éliminées en utilisant les technologies et les environnements de fabrication des circuits intégrés. L'intégration de fusibles, capables de conserver la fonctionnalité des électrodes si un défaut détruit quelques cellulesélectrode-unitaires, est aussi un important avantage.Grâce à cela, un très robuste support de substrat électrostatique pour plaquettes minces, convenant pour des températures au- delà de 300 C, très efficace, mobile, transportable, peut être fabriqué à partir d'une tranche semi-conducteur. L'utilisation d'une tranche de silicium comme matériau de base (ou tout autre matériau approprié, pour intégrer les composants semi-conducteurs) pour - 12 - produire un support de substrat électrostatique mobile, procure l'opportunité d'intégrer d'autres composants semi-conducteurs comme unités de mesures ou de contrôle, microprocesseurs ou unités de stockage d'informations à l'intérieur du support de substrat électrostatique mobile. Chaque électrode peut être activée ou désactivée en utilisant des interrupteurs transistorisés. L'utilisation du même matériau pour la plaquette procédé et pour le support de substrat électrostatique mobile réduit ou même élimine le stress mécanique, car les coefficients de dilatation sont les mêmes
Un support de substrat électrostatique transportable et mobile créé sur une plaquette semi-conductrice pour la manipulation des plaquettes minces (12), sans connexion permanente à une source d'énergie, est décrit. Le support mobile permet une manipulation sans danger des substrats fms dans les équipements de production et sans modification de ces derniers car la taille, l'épaisseur et la forme de l'ensemble substrat plus support électrostatique sont similaires à celles d'une plaquette standard (par exemple: plaquette de silicium dans l'industrie des semi-conducteurs). Le support mobile est fabriqué à partir d'une plaquette de silicium comme matériau de base (11) - wafer - en utilisant les techniques de fabrication de l'industrie des circuits intégrés.Des cellules-électrode-unitaires bipolaires (10), combinées en grappe (4) et connectées à un fusible intégré (5) créent un champ électrique non-uniforme générant des composantes de force additionnelles. Des électrodes-antenne (1) placées dans la région de la plus forte densité de ce champ créent ainsi un champ électrique tridimensionnel non-uniforme avec chaque électrode-environnante (3). Des cellules-électrode-unitaires (10) carrées ou hexagonales permettent la plus grande densité de cellules unitaires qui tendent à positionner fermement la plaquette (2) en intime proximité avec la surface (8a) du support à température élevée.
Un support de substrat électrostatique transportable et mobile caractérisé en ce qu'il comporte une première surface (8a) pour y plaquer électrostatiquement une plaque mince (12) en appliquant une tension électrique de plaquage, sans nécessiter une connexion permanente à une source d'énergie extérieure pour la transporter ou pour les autres opérations de procédé ultérieure, et où la taille, l'épaisseur du substrat maintenu et du support électrostatique sont de dimensions et de formes similaires à celles d'une plaquette standard comprenant: - le matériau de base (11) avec les électrodes à la partie supérieure, qui créent un champ électrique non-uniforme, chaque dite électrode est organisée en module de 10 plusieurs cellules- électrode-unitaires bipolaires (10) individuelles; - la cellule-électrode-unitaire (10) comportant une électrode-antenne(1) centrale, une couche isolante latérale (2), une électrode environnante (3) et une couche diélectrique supérieure (8) ; - les dites cellules-électrode-unitaires (10) sont combinées en grappe (4). 2) Le support de substrat électrostatique transportable et mobile selon 1, caractérisé en ce que chaque dite cellule-électrodeunitaire (10) a une longueur non supérieure à 5 m et une largeur non supérieure à 5 m. 3) Le support de substrat électrostatique transportable et mobile selon 1, caractérisé en ce que chaque dite grappe (4) est composée de 4 à 10 000 20 dites cellules-électrode-unitaires (10). 4) Le support de substrat électrostatique transportable et mobile selon 1, caractérisé en ce que chaque dite électrode peut être constituée d'au moins 2 ou plus dites grappes (4). 5) Le support de substrat électrostatique transportable et mobile selon 25 1,caractérisé en ce que chaque dite grappe (4) est connectée à un ou plusieurs fusible intégrés (5). - 14- 6) Le support de substrat électrostatique transportable et mobile selon 1, caractérisé en ce que des composants semi-conducteurs, comme unités de mesure ou de contrôle, microprocesseurs ou unités de stockage, sont intégrés dans le dit matériau de base semi-conducteur (11). 7) Le support de substrat électrostatique transportable et mobile selon 1, caractérisé en ce que des composants semi-conducteurs actifs et passifs soient autonomes en énergie, provenant des condensateurs, piles, ou batteries intégrés. 8) Le support de substrat électrostatique transportable et mobile selon 1, caractérisé en ce que les commutateurs semi-conducteurs comme les transistors haute tension DMOS, intégrés dans le dit matériau de base semi-conducteur (11), sont utilisés pour connecter ou déconnecter les dites électrodes.
H
H01
H01L
H01L 21
H01L 21/683
FR2890190
A1
METHODE DE CENTRAGE D'UNE LENTILLE OPHTALMIQUE NON DETOUREE DONT LE POINT DE CENTRAGE EST DECALE PAR RAPPORT AU CENTRE GEOMETRIQUE
20,070,302
La présente invention concerne de manière générale le domaine de la lunetterie et plus précisément le montage des lentilles ophtalmiques d'une paire de lunettes correctrices sur une monture. Elle concerne plus particulièrement une méthode de centrage d'une lentille ophtalmique non détourée unifocale possédant un contour initial associé à un point de centrage et destinée à être détourée selon un contour final associé à un point pupillaire, comportant les étapes de superposition du point pupillaire du contour final sur le point de centrage de la lentille non détourée, et d'ajustement relatif du contour final à l'intérieur du contour initial de la lentille non détourée. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le centrage de lentilles de faible puissance. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE La partie technique du métier de l'opticien consiste à monter une paire de lentilles ophtalmiques sur la monture sélectionnée par le porteur. Ce montage se décompose en deux opérations principales: - le centrage de chaque lentille qui consiste à positionner et orienter convenablement la lentille en regard de l'oeil du futur porteur et, partant, par rapport à la monture, puis - le détourage de chaque lentille qui consiste à usiner ou découper son contour à la forme souhaitée, compte tenu des paramètres de centrage définis. Dans le cadre de la présente invention, on s'intéresse à la première opération dite de centrage. Il s'agit, concrètement, pour l'opticien, de définir la position que devra occuper le référentiel optique (typiquement, les marques usuelles ou le point de centrage) d'une lentille ophtalmique avant détourage par rapport au contour final qu'elle devra présenter après détourage, pour que la lentille soit convenablement positionnée en regard de l'oeil correspondant du porteur pour exercer au mieux la fonction optique pour laquelle elle a été conçue. Pour cela, dans un premier temps, l'opticien situe la position de la pupille de chaque oeil sur la lentille correspondante. Il détermine ainsi, principalement, deux paramètres liés à la morphologie du porteur, à savoir l'écart inter-pupillaire ou les deux demi-écarts définis comme les distances entre les pupilles des deux yeux et le nez du porteur, ainsi que les hauteurs des pupilles par rapport au contour final. Puis, dans un second temps, l'opticien reporte la hauteur ainsi mesurée sur la lentille non détourée, à partir de la position du point de centrage de cette lentille qu'il a préalablement repéré et qui doit être calé sur la pupille du porteur. Cette hauteur reportée, combinée au demi- écart pupillaire correspondant, permet alors de centrer la lentille, c'est-à-dire de la positionner convenablement sur la monture et, partant, de positionner le contour final sur la lentille. On constate cependant qu'il arrive que le contour final sorte du contour de la lentille non détourée, rendant l'opération de détourage suivant le contour prévu irréalisable. Afin de remédier à ce problème, l'opticien réalise actuellement un décalage manuel du point de centrage par rapport au point destiné à venir en regard de la pupille du porteur, appelé point pupillaire. Cette opération permet de faire rentrer l'ensemble du contour final dans le contour initial de la lentille non détourée mais elle réduit l'efficacité optique de la lentille ainsi que son confort visuel en générant des effets prismatiques incontrôlés. OBJET DE L'INVENTION Un but de la présente invention est de proposer une méthode de centrage permettant d'éviter ou tout au moins de réduire le décalage du point de centrage par rapport au point pupillaire. Plus particulièrement, on propose selon l'invention une méthode de centrage telle que définie dans l'introduction, dans laquelle il est prévu que l'étape d'ajustement du contour final à l'intérieur du contour initial comporte une orientation angulaire relative du contour initial par rapport au contour final autour du point de centrage selon une position angulaire d'ajustement pour éviter ou réduire le débordement du contour final au-delà du contour initial de la lentille. Ainsi, grâce à l'invention, le point de centrage et le point pupillaire restent, à l'issu de cette étape, confondus. Les caractéristiques optiques de la lentille sont donc préservées et le confort des lentilles demeure optimum pour le porteur. On tire ici parti du fait que, souvent, l'impossibilité initialement constatée du détourage de la lentille à la forme souhaitée survient lorsque le centre géométrique de la lentille non détourée est décalé par rapport à son point de centrage. On comprend que, du fait de ce décalage, le pivotement du contour final souhaité par rapport à la lentille non détourée autour du point de centrage devrait révéler une position angulaire dans laquelle le contour final est entièrement 2890190 3 compris dans le contour circulaire initial de la lentille non détourée. A défaut d'une telle position, on retiendra la meilleure position angulaire, dans laquelle la forme souhaitée déborde le moins possible de la lentille non détourée. Préférentiellement, la lentille non détourée comporte une puissance optique prismatique nulle ainsi qu'un centre géométrique distinct du point de centrage. Selon une première caractéristique avantageuse de la méthode conforme à l'invention, si le débordement du contour final au-delà du contour initial de la lentille non détourée ne peut être évité, l'orientation angulaire relative du contour final par rapport au contour initial est calculée pour minimiser le débordement du contour final au-delà du contour initial de la lentille. Ainsi, s'il n'existe aucune position angulaire dans laquelle le contour final est contenu dans le contour initial de la lentille non détourée, ce calcul permet de déduire la position angulaire du contour final dans laquelle ce dernier déborde le moins du contour initial de la lentille non détourée. Cette position angulaire du contour final peut alors être choisie comme position de départ pour décaler manuellement ou automatiquement ou de manière assistée le point pupillaire par rapport au point de centrage afin de forcer le contour final à entrer à l'intérieur du contour initial. En conséquence, la déduction de cette position angulaire du contour final permet de réduire le décalage manuel (ou automatique ou assisté) à sa valeur minimum. Avantageusement sinon, s'il existe une position dans laquelle le contour final est contenu dans le contour initial, l'orientation angulaire relative du contour final par rapport au contour initial est calculée pour maximiser ou rendre supérieure à un seuil prédéfini la plus petite distance séparant le contour final du contour initial. Ainsi, s'il existe plusieurs positions angulaires dans lesquelles le contour final est contenu dans le contour initial de la lentille non détourée, ce calcul permet de trouver la position angulaire du contour final dans laquelle on obtient la valeur la plus grande possible (ou supérieure à un seuil prédéfini) de l'écartement minimum du contour final de la lentille après détourage par rapport au contour initial de la lentille non détourée. Ceci confère à la configuration ainsi obtenue une marge de manoeuvre dans la perspective éventuelle de l'opportunité d'opérer un décalage ultérieur du contour final par rapport au contour initial (i.e. un décalage du point de centrage) en raison d'autres considérations. Il se peut en effet que la lentille présente un défaut ou un éclat à proximité du contour final de la lentille. On peut alors souhaiter réaliser un décalage du point de centrage par rapport au point pupillaire pour faire sortir le défaut ou éclat à l'extérieur du contour final, de sorte que la lentille se trouvera, une fois détourée, exempte de ce défaut ou éclat. La sortie du défaut ou éclat à l'extérieur du contour final peut également être obtenue par un pivotement relatif supplémentaire du contour final par rapport au contour initial (ou inversement), ce pivotement étant possible grâce à la préservation d'un écartement entre le contour final et le contour initial. Le décalage ultérieur du contour final par rapport au contour initial peut aussi être motivé par la recherche d'une identité de décalage des lentilles gauche et droite, dans le cas où l'autre lentille de la paire à laquelle appartient la lentille en cours de centrage doit subir un décalage de son point de centrage.Selon une autre caractéristique avantageuse de la méthode conforme à l'invention, la lentille non détourée présentant une puissance optique cylindrique non nulle, la position angulaire d'ajustement est choisie parmi les deux positions opposées à 180 degrés correspondant à la prescription cylindrique de la lentille non détourée. Ainsi, une telle lentille étant prescrite à un porteur avec une certaine orientation d'un de ses axes par rapport au plan horizontal, la méthode tire parti du fait que cette prescription permet de positionner la lentille selon deux positions dans lesquelles, d'une part, le point de centrage et le point pupillaire sont confondus, et d'autre part, la prescription de l'orientation d'un de ses axes est observée. La méthode explore donc ces deux solutions de positionnement du contour final sur la lentille non détourée afin de déterminer si, pour l'une d'entre elles, le contour final est ajusté à l'intérieur du contour initial de la lentille non détourée. Selon une autre caractéristique avantageuse de la méthode conforme à l'invention, la position angulaire d'ajustement du contour final est déterminée au moyen d'un pivotement d'ajustement du contour final autour du point de centrage. Avantageusement, la lentille non détourée présentant une puissance optique cylindrique nulle, le pivotement d'ajustement du contour final autour du point de centrage est incrémentai. 2890190 5 Ainsi, on exploite ici la caractéristique selon laquelle une lentille qui ne présente, pour seule puissance optique, qu'une puissance optique sphérique peut être positionnée selon n'importe quelle position angulaire autour de son point de centrage. En effet, tant que le point pupillaire et le point de centrage restent confondus, la variation de position angulaire d'une telle lentille autour de son point de centrage ne modifie pas ses caractéristiques réfractives. Avantageusement alors, I'incrémentation du pivotement d'ajustement du contour final est réalisée degré par degré. Selon une variante de réalisation de l'invention, la méthode comporte des étapes supplémentaires, préalables à l'étape d'ajustement du contour final à l'intérieur du contour initial: - de calcul, d'une part, du plus grand rayon entre le point de centrage et le contour initial, et, d'autre part, du plus grand rayon entre le point pupillaire et le contour final, - de comparaison des plus grands rayons, et - de déduction de la faisabilité de l'étape d'ajustement. Ainsi, ces étapes supplémentaires et successives permettent de déterminer s'il existe une position du contour final par rapport à la lentille non détourée dans laquelle, d'une part, le point pupillaire est confondu avec le point de centrage, et, d'autre part, le contour final est contenu dans le contour initial de la lentille non détourée. Selon une autre variante de réalisation de l'invention, la méthode comporte des étapes supplémentaires, préalables à l'étape d'ajustement du contour final à l'intérieur du contour initial:- de repérage, d'une part, de la position angulaire du plus grand rayon entre le point de centrage et le contour initial, et, d'autre part, de la position angulaire du plus grand rayon entre le point pupillaire et le contour final, et - de déduction de la position angulaire d'ajustement optimale du contour final sur la lentille non détourée. Avantageusement, la lentille non détourée présentant une puissance optique cylindrique non nulle, l'étape de superposition du point pupillaire sur le point de centrage s'accompagne d'une étape d'orientation cylindrique de la lentille pour orienter conformément à la prescription l'axe de sa puissance cylindrique, cette étape d'orientation cylindrique précédant et étant distincte de ladite étape d'ajustement. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés: les figures 1 et 2 sont des vues schématiques de face d'une lentille non détourée, de son contour final et de points caractéristiques de la méthode de centrage selon l'invention; et la figure 3 est une vue schématique de face d'une lentille non détourée, de son contour final et de points caractéristiques d'une variante de réalisation de la méthode de centrage. Pour la mise en oeuvre du dispositif, il faut disposer des moyens bien 15 connus en eux-mêmes de l'homme du métier. Ces moyens ne font pas en propre l'objet de l'invention décrite. Parmi ces moyens bien connus, il est possible d'utiliser un dispositif de détection automatique ou assistée de caractéristiques d'un verre ophtalmique tel que décrit dans le brevet FR2825466 ou commercialisé par Essilor International sous la marque Kappa ou sous la marque Kappa CT. Il est en outre possible d'utiliser un appareil de lecture de contours tel que décrit dans le brevet EP0750172 ou commercialisé par Essilor International sous la marque Kappa ou Kappa CT. La mise en oeuvre de la méthode trouve une application particulièrement avantageuse par l'implémentation, dans un logiciel intégré à une machine pourvue d'une unité de traitement et d'un écran de contrôle, d'un programme apte à exécuter les étapes de la méthode de centrage décrite. On définit le pouvoir de correction optique d'une lentille ophtalmique correctrice par ses propriétés de réfringence sphérique, cylindrique et prismatique. On comprend qu'une telle définition optique revêt une portée plus générale qu'une définition purement surfacique: elle définit dans sa globalité l'effet de réfringence de la lentille sur un rayon lumineux incident, résultant de la somme algébrique de la réfringence opérée successivement sur les faces avant et arrière de la lentille. On comprend qu'une telle définition optique englobe une pluralité, voire une infinité, de combinaisons de paires de surfaces produisant le même effet de réfringence optique global, comme exposé dans le document Theoritical aspects of concentric varifocal lenses de W.N. CHARMAN, dans Ophtal. Physiol. Opt. Vol.2 No.1 pages 75-86, 1982, publié par Pergamon Press pour le British College of Ophtalmic Opticians. Parmi ces propriétés de réfringence, on définit tout d'abord la puissance de réfringence sphérique d'une lentille pour un faisceau de rayons incident traversant cette lentille (également appelée puissance totale ou puissance réfringente ou puissance de focalisation ou puissance optique sphérique), comme la grandeur qui caractérise et quantifie le premier effet de réfringence sphérique (effet loupe ) de la lentille sur le faisceau de rayons considéré : si elle est positive, la lentille a un effet convergent sur le faisceau de rayons; si elle est négative, l'effet sur le faisceau de rayons est divergent. Le point de la lentille où l'effet loupe est nul (c'est-à-dire, dans le cas d'une lentille ayant une puissance optique exclusivement sphérique, le point où le rayon incident et le rayon transmis ont même axe) est appelé centre optique. On définit par ailleurs la puissance de réfringence cylindrique d'une lentille pour un rayon incident traversant cette lentille (également appelée puissance optique cylindrique) comme la grandeur qui caractérise et quantifie l'effet de réfringence cylindrique exercé par la lentille sur le rayon considéré, selon lequel il se forme non pas une seule mais deux aires focales, situées dans des plans différents, généralement perpendiculaires entre elles et appelées focales tangentielle et focale sagittale. Cette puissance cylindrique, également appelée puissance d'astigmatisme ou simplement astigmatisme , correspond à la différence des puissances sphériques suivant les deux aires focales. Les deux aires sont repérées par un axe passant par leur centre optique communément appelé axe de cylindre. On définit enfin la puissance de réfringence prismatique d'une lentille pour un rayon incident traversant cette lentille (également appelée puissance optique prismatique) comme la grandeur qui caractérise et quantifie l'effet de réfringence prismatique, ou plus simplement de déviation, exercé par la lentille sur le rayon considéré. Cette puissance prismatique, également appelée prisme , correspond à l'angle de déviation du rayon, c'est-à-dire l'angle formé entre les parties entrantes et sortantes du rayon. Le prisme se décompose en deux composantes: l'une horizontale, appelée prisme horizontal, correspondant à l'angle formé entre les projections des parties entrantes et sortantes du rayon dans le plan horizontal, l'autre verticale, appelée prisme vertical, correspondant à l'angle formé entre les projections des parties entrantes et sortantes du rayon dans le plan vertical. En pratique, l'opticien dispose d'une lentille non détourée 1 dont la géométrie des faces avant et arrière détermine ses puissances optiques qui permettent de corriger les défauts de l'oeil d'un porteur. Cette lentille non détourée 1 présente un contour initial 2 de forme connue et généralement circulaire, et un centre géométrique CG de position connue. Ici, la lentille non détourée 1 étant de forme circulaire, le centre géométrique CG correspond au centre du cercle décrit par la lentille. Cette lentille non détourée 1 présente une puissance optique prismatique prescrite (par exemple au point de centrage) qui est nulle. Elle est en outre unifocale. Son point de centrage CO et son centre optique sont par conséquent confondus. Enfin, la lentille non détourée 1 est repérée dans l'espace par son point de centrage CO et par une ligne de repérage virtuelle 4 permettant de repérer sa position angulaire autour de son point de centrage CO. La détection de la position de son point de centrage CO, généralement distinct de son centre géométrique CG, et de sa ligne de repérage virtuelle 4 peut être effectuée par diverses techniques fonction du matériel à la disposition de l'opticien. Par exemple, cette technique peut être de type déflectométrique, interférométrique ou encore traitement d'images. On peut pour cela utiliser un dispositif de détection automatique des caractéristiques d'un verre ophtalmique tel que décrit dans le brevet FR2825466. Un exemple d'un tel appareil est celui commercialisé par Essilor International sous la marque Kappa ou encore Kappa CT. La technique utilisée permet en outre de déterminer la valeur de ses puissances optiques et, dans le cas où sa puissance optique cylindrique est non nulle, l'orientation de son axe de cylindre par rapport à sa ligne de repérage virtuelle 4. Tout d'abord, l'opticien fait choisir au futur porteur de lunettes le contour final 3 que présenteront ses lentilles. Ce choix est réalisé parmi des lunettes de présentation que possède l'opticien. En variante, ce choix peut être réalisé dans un registre de base de données. Consécutivement à ce choix, l'opticien acquiert la géométrie du contour intérieur de chacun des cercles de la monture choisie au moyen d'un appareil de lecture de contour tel que décrit dans le brevet EP0750172. La position d'un trait d'horizon 5 de la monture est mémorisée avec la géométrie du contour intérieur des cercles de la monture pour permettre le repérage de son orientation. Un exemple d'un tel appareil est celui commercialisé par Essilor International sous la marque Kappa ou encore Kappa CT. La connaissance de cette géométrie lui permet de déterminer la géométrie du contour final 3 selon lequel la lentille ophtalmique devra être détourée. L'opticien doit repérer la position du point pupillaire par rapport au contour final 3 choisi de manière à ce que la lentille soit convenablement positionnée en regard de la pupille de l'oeil du porteur. Dans cette optique, l'opticien équipe le porteur des lunettes de présentation dont la monture est identique à celle que le porteur désire, puis il pointe manuellement sur chaque lentille le point pupillaire correspondant au point destiné à être positionné en regard de la pupille de l'oeil du porteur. L'opticien repère ainsi la position du point pupillaire par rapport au contour final 3. En variante, l'opticien peut réaliser cette opération à l'aide d'un logiciel d'acquisition et de reconnaissance d'images réalisant une identification du point pupillaire à partir d'une photo numérique du visage du porteur équipé des lunettes de présentation. Le logiciel acquiert ainsi directement la position du point pupillaire et du trait d'horizon 5 par rapport au contour final 3. A ce stade, le logiciel de traitement a en mémoire les caractéristiques de la lentille non détourée 1 (son contour initial 2, son point de centrage CO, éventuellement son centre géométrique CG et ses puissances optiques notamment sphériques et cylindrique ainsi que l'orientation angulaire de l'axe de la puissance cylindrique éventuelle) ainsi que les caractéristiques du contour final 3 (sa géométrie, la position du point pupillaire et celle du trait d'horizon 5). Le logiciel de traitement lance alors l'étape de superposition du point pupillaire et du point de centrage CO de la lentille non détourée 1 en positionnant virtuellement le contour final 3 sur le contour initial 2 de la lentille non détourée. Si la lentille non détourée 1 présente une puissance cylindrique nulle, ce positionnement est réalisé de sorte que le trait d'horizon 5 du contour final 3 soit parallèle au trait de repérage 4 de la lentille non détourée 1. En revanche, si la lentille non détourée 1 présente une puissance optique cylindrique non nulle, ce positionnement est réalisé de sorte que l'orientation de l'axe de cylindre de la lentille non détourée 1 par rapport au trait d'horizon 5 du contour final 3 corresponde à l'orientation prescrite pour le porteur. Comme le montrent les figures 1 et 2, une fois cette opération réalisée, le logiciel de traitement lance l'étape d'ajustement du contour final 3 à l'intérieur du contour initial 2 de la lentille non détourée 1. Pour cela, le logiciel cherche la présence éventuelle de points d'intersection P1, P2 entre le contour initial 2 de la lentille non détourée 1 et le contour final 3. Si le logiciel ne décèle aucun point d'intersection, la lentille non détourée 1 est directement détourée selon cette position angulaire initiale du contour final 3, qui constitue alors directement la position angulaire d'ajustement au sens de la présente invention. En revanche, s'il décèle l'existence de deux points d'intersection P1,P2, le logiciel réalise un pivotement d'ajustement du contour final 3 autour du point de centrage CO d'un angle d'ajustement A. Dans le cas où la lentille ophtalmique présente une puissance cylindrique nulle, le logiciel réalise un pivotement d'ajustement d'un angle d'ajustement A égal, par exemple, à un degré. Il tente alors à nouveau de déceler la présence des deux points d'intersection P1, P2. Tant que ces deux points P1, P2 sont présents, le logiciel réitère le pivotement d'ajustement du contour final 3 et la recherche des points d'intersection P1, P2 Lorsqu'il ne trouve plus de point d'intersection P1, P2, le logiciel de traitement fige le contour final 3 sur la lentille non détourée 1 dans la position angulaire ainsi définie pour son détourage. En variante, le logiciel peut ne pas s'arrêter à la première orientation angulaire qu'il rencontre, dans laquelle le contour final 3 rentre dans le contour initial 2, mais au contraire poursuivre sa scrutation sur une révolution complète pour déterminer l'orientation angulaire relative des contours final et initial pour laquelle la plus petite distance séparant le contour final du contour initial est, soit maximum, soit supérieure à un seuil prédéfini. Il peut aussi, dans le même but, réaliser une révolution complète du contour final 3 afin de déterminer la position angulaire du contour final 3 équidistante des deux positions angulaires dans lesquelles le contour final 3 et le contour initial 2 sont tangents. Pour cela, il repère, d'une part, la position angulaire du contour final 3 dans laquelle ce dernier entre pour la première fois à l'intérieur du contour initial 2, et, d'autre part, la position angulaire du contour final 3 dans laquelle ce dernier sort du contour initial 2, puis il calcule la position angulaire du contour final 3 équidistante de ces deux positions angulaires. En revanche, si, après une révolution complète du contour final 3, le logiciel ne détecte aucune position du contour final 3 pour laquelle il n'existe pas de point d'intersection P1,P2, le logiciel affiche sur l'écran de contrôle un message d'alerte à l'attention de l'opticien. Le positionnement du contour final 3 est alors modifié automatiquement ou manuellement, de manière connue en soi, en déplaçant la position du point de centrage CO par rapport à celle du point pupillaire pour forcer le contour final 3 à entrer à l'intérieur du contour initial 2. Si le débordement du contour final 3 au-delà du contour initial 2 de la lentille ne peut être évité, l'angle de positionnement angulaire d'ajustement du contour final 3 est calculé pour minimiser le débordement du contour final 3 au-delà du contour initial 2 de la lentille. Ce calcul est réalisé en comparant, après chaque pivotement d'ajustement, les positions des deux points d'intersection P1 et P2, et en repérant la position angulaire du contour final 3 dans laquelle les deux points P1 et P2 sont les plus proches l'un de l'autre. Cette position est en effet celle qui minimise le débordement du contour final 3 au-delà du contour initial 2. Dans le cas où la lentille ophtalmique présente une puissance cylindrique non nulle, le logiciel réalise un pivotement d'ajustement d'un angle d'ajustement A égal à 180 degrés. Il tente alors à nouveau de déceler la présence des deux points d'intersection P1,P2. Si il n'en détecte pas, le logiciel fige le contour final 3 sur la lentille non détourée 1 dans cette position pour son détourage. En revanche, s'il en détecte, un ajustement automatique (ou assisté ou encore manuel) du positionnement du contour final 3 par rapport au contour initial 2 est réalisé en décalant le point de centrage CO par rapport au point pupillaire afin de forcer le contour final 3 à entrer à l'intérieur du contour initial 2. Sur la figure 3, on a représenté une variante de réalisation de la méthode de centrage dans laquelle, préalablement à l'étape d'ajustement du contour final 3 à l'intérieur du contour initial 2, le logiciel calcule la valeur et repère la position angulaire, d'une part, du plus grand rayon R1 entre le point de centrage CO et le contour initial 2, et, d'autre part, du plus grand rayon R3 entre le point pupillaire et le contour final 3. Cette variante de réalisation est mise en oeuvre par le logiciel de traitement uniquement pour les lentilles ophtalmiques présentant des puissances prismatique et cylindrique nulles. A l'issue de ce calcul et de ce repérage, le logiciel compare les valeurs des deux plus grands rayons RI,R3. Si le plus grand rayon R1 présente une valeur inférieure à celle du plus grand rayon R3, le logiciel affiche sur l'écran de contrôle un message d'alerte informant l'opticien qu'il devra réaliser un ajustement manuel (ou par une autre méthode automatique ou assistée) du contour final 3 par rapport au contour initial 2 en décalant le point de centrage CO par rapport au point pupillaire. Consécutivement à cette comparaison et quel qu'en soit son résultat, le logiciel détermine l'orientation optimale du contour final 3 relativement au contour initial 2 pour que ce dernier soit le mieux ajusté par rapport au contour initial 2 de la lentille non détourée 1. Cette orientation optimale du contour final 3 correspond par exemple à la position angulaire du contour final 3 dans laquelle les deux plus grands rayons RI, R3 se superposent. Cette orientation optimale du contour final 3 est en effet la plus apte à faire entrer le contour final 3 à l'intérieur du contour initial 2. Lorsque le contour final 3 est ainsi positionné, le logiciel vérifie si l'ensemble du contour final 3 est disposé à l'intérieur du contour initial 2. Si c'est le cas, la lentille est détourée selon ce positionnement du contour final 3. Ce positionnement présente en effet l'avantage de maximiser la plus petite distance séparant le contour final 3 du contour initial 2. En revanche, si ce n'est pas le cas et que le contour final 3 déborde du contour initial 2, cette position du contour final 3 est prise comme position de départ par l'opticien en vue d'un décalage manuel ou automatique ou assisté du point de centrage CO par rapport au point pupillaire pour forcer le contour final 3 à entrer à l'intérieur du contour initial 2. Cette position présente en effet l'avantage de minimiser le débordement du contour final 3 au-delà du contour initial 2. Le décalage manuel nécessaire pour faire entrer le contour final 3 dans le contour initial 2 est alors réduit à sa valeur minimum. Selon une autre variante de réalisation de la méthode de centrage selon l'invention, après l'étape de superposition du point pupillaire sur le point de centrage CO, le logiciel positionne directement le contour final 3 sur la lentille ophtalmique 1 à la position la plus adaptée pour son détourage. Dans cette variante de réalisation, la lentille ophtalmique considérée présente ici également une puissance prismatique nulle. Pour commencer, le logiciel calcule la valeur et repère la position angulaire du plus grand rayon R3 entre le point pupillaire et le contour final 3. Puis, si la lentille présente une puissance optique cylindrique nulle, le logiciel calcule la valeur et repère la position angulaire du plus grand rayon R1 entre le point de centrage et le contour initial 2. Par contre, si la lentille présente une puissance optique cylindrique non nulle, le logiciel calcule la valeur et repère la position angulaire du plus grand rayon RI, confondu avec l'axe de cylindre, entre le point de centrage et le contour initial 2. A l'issue de ce calcul et de ce repérage, le logiciel compare les valeurs de ces deux plus grands rayons R1,R3. Si le plus grand rayon R1 présente une valeur inférieure ou trop proche de (par exemple les deux rayons présentent une différence de seulement quelques dixièmes de millimètres, typiquement 2 à 3 dixièmes de millimètres) celle du plus grand rayon R3, le logiciel affiche sur l'écran de contrôle un message informant l'opticien qu'il devra réaliser un ajustement manuel (ou par une autre méthode automatique ou assistée) du contour final 3 par rapport au contour initial 2 en décalant le point de centrage CO par rapport au point pupillaire. En revanche, si le plus grand rayon R1 présente une valeur supérieure à celle du plus grand rayon R3, de préférence augmenté d'une marge de quelques dixièmes de millimètres, alors le logiciel informe l'opticien que le positionnement du contour final 3 à l'intérieur du contour initial 2 est réalisable par la présente méthode de centrage. Puis, quel que soit le résultat de cette comparaison, le logiciel positionne directement le contour final 3 par rapport au contour initial 2 de telle sorte que le point pupillaire et le point de centrage de la lentille ophtalmique 1 soient confondus et que les deux plus grands rayons RI,R3 soient superposés. Le contour final 3 étant ainsi positionné selon cette position angulaire d'ajustement, le logiciel vérifie si le contour final 3 est à l'intérieur du contour initial 2. Si c'est le cas, la lentille est détourée selon ce positionnement du contour final 3. Ce positionnement présente en effet l'avantage de maximiser la plus petite distance séparant le contour final 3 du contour initial 2. En revanche, si ce n'est pas le cas et que le contour final 3 déborde du contour initial 2, cette position du contour final 3 est prise comme position de départ pour réaliser un pivotement d'ajustement du contour final 3 autour du point de centrage CO tel que celui décrit dans le premier mode de réalisation. Si, après une révolution complète du contour final 3, le logiciel ne détecte aucune position du contour final 3 dans laquelle ce dernier ne déborde pas du contour initial 2, le logiciel affiche sur l'écran de contrôle un message d'alerte informant l'opticien qu'il devra réaliser un ajustement manuel (ou par une autre méthode automatique ou assistée) du contour final 3 par rapport au contour initial 2 en décalant le point de centrage CO par rapport au point pupillaire. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation 15 décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit
L'invention concerne une méthode de centrage d'une lentille ophtalmique non détourée (1) unifocale possédant un contour initial (2) associé à un point de centrage (CO) et destinée à être détourée selon un contour final (3) associé à un point pupillaire, comportant des étapes :- de superposition du point pupillaire du contour final sur le point de centrage de la lentille non détourée, et- d'ajustement relatif du contour final à l'intérieur du contour initial de la lentille non détourée.L'étape d'ajustement du contour final à l'intérieur du contour initial comporte une orientation angulaire relative du contour initial par rapport au contour final autour du point de centrage selon une position angulaire d'ajustement pour éviter ou réduire le débordement du contour final au-delà du contour initial de la lentille.
1. Méthode de centrage d'une lentille ophtalmique non détourée (1) unifocale possédant un contour initial (2) associé à un point de centrage (CO) et destinée à être détourée selon un contour final (3) associé à un point pupillaire, comportant des étapes: - de superposition du point pupillaire du contour final (3) sur le point de centrage (CO) de la lentille non détourée (1), et - d'ajustement relatif du contour final (3) à l'intérieur du contour initial (2) de la lentille non détourée (1), caractérisée en ce que l'étape d'ajustement du contour final (3) à l'intérieur du contour initial (2) comporte une orientation angulaire relative du contour initial (2) par rapport au contour final (3) autour du point de centrage (CO) selon une position angulaire d'ajustement pour éviter ou réduire le débordement du contour final (3) au-delà du contour initial (2) de la lentille. 2. Méthode selon la précédente, dans laquelle la lentille non détourée (1) comporte une puissance optique prismatique nulle. 3. Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle la lentille non détourée (1) comporte un centre géométrique (CG) distinct du point de centrage (CO). 4. Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle, si le débordement du contour final (3) au-delà du contour initial (2) de la lentille non détourée (1) ne peut être évité, l'orientation angulaire relative du contour initial (2) par rapport au contour final (3) est calculée pour minimiser le débordement du contour final (3) au-delà du contour initial (2) de la lentille. 5. Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle, s'il existe une position dans laquelle le contour final (3) est contenu dans le contour initial (2), l'orientation angulaire relative du contour initial (2) par rapport au contour final (3) est calculée pour maximiser ou rendre supérieur à un seuil prédéfini la plus petite distance séparant le contour final (3) du contour initial (2). 6. Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle, la lentille non détourée (1) présentant une puissance optique cylindrique non nulle, la position angulaire d'ajustement est choisie parmi les deux positions opposées à degrés correspondant à la prescription cylindrique de la lentille non détourée (1). 7. Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle la position angulaire d'ajustement du contour final (3) est déterminée au moyen d'un pivotement d'ajustement du contour final (3) autour du point de centrage (CO). 8. Méthode selon la précédente, dans laquelle, la lentille non détourée (1) présentant une puissance optique cylindrique nulle, le pivotement d'ajustement du contour final (3) autour du point de centrage (CO) est incrémentai. 9. Méthode selon la précédente, dans laquelle l'incrémentation du pivotement d'ajustement du contour final (3) est réalisée degré par degré. 10. Méthode selon l'une des précédentes, comportant des étapes supplémentaires, préalables à l'étape d'ajustement du contour final (3) à l'intérieur du contour initial (2) : - de calcul, d'une part, du plus grand rayon (RI) entre le point de centrage (CO) et le contour initial (2), et, d'autre part, du plus grand rayon (R3) entre le point pupillaire et le contour final (3), - de comparaison des plus grands rayons (R1,R3), et - de déduction de la faisabilité de l'étape d'ajustement. 11. Méthode selon l'une des précédentes, comportant les étapes supplémentaires, préalables à l'étape d'ajustement du contour final (3) à l'intérieur du contour initial (2) : - de repérage, d'une part, de la position angulaire du plus grand rayon (R1) entre le point de centrage (CO) et le contour initial (2), et, d'autre part, de la position angulaire du plus grand rayon (R3) entre le point pupillaire et le contour final (3), et - de déduction de la position angulaire d'ajustement optimale du contour final (3) sur la lentille non détourée (1). 12. Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle, la lentille non détourée (1) présentant une puissance optique cylindrique non nulle, l'étape de superposition du point pupillaire sur le point de centrage (CO) s'accompagne d'une étape d'orientation cylindrique de la lentille pour orienter conformément à la prescription l'axe de sa puissance cylindrique, cette étape d'orientation cylindrique précédant et étant distincte de ladite étape d'ajustement.
G
G02
G02C
G02C 7,G02C 13
G02C 7/02,G02C 13/00
FR2893949
A1
FLUIDES DE TRANSFERT DE CHALEUR AVEC NANOCAPSULES DE CARBONE
20,070,601
Arrière-plan de l'invention Domaine de l'invention L'invention concerne des fluides de transfert de chaleur, et notamment des fluides de transfert de chaleur avec des nanocapsules de carbone. Description de la technique apparentée La consommation électrique résulte en la génération de chaleur lors du fonctionnement de dispositifs tels que des ordinateurs, équipements électroniques, ou appareils de communication. Dans la mesure où la durée de vie du dispositif est réduite avec des températures de fonctionnement élevées, la température de fonctionnement doit être maintenue dans une plage spécifique. L'efficacité et le côté pratique sont importants dans les produits électroniques caractérisés de préférence par un profil abaissé, des fonctions multiples et un fonctionnement très efficace. En ce qui concerne le secteur des semi-conducteurs et la conception des circuits intégrés (CI), bien qu'on ait atteint avec succès des améliorations considérables telles que la miniaturisation du profil, une intégration élevée et des fonctions multiples pour des éléments électroniques, un problème de fiabilité se pose cependant du fait de la production de chaleur lors du fonctionnement des éléments électroniques. Un dispositif de refroidissement classique ayant un dissipateur thermique et un petit ventilateur montés en association avec le dispositif électronique ne peut cependant pas répondre à l'exigence de dissipation efficace de la chaleur à l'extérieur du dispositif électrique. En @2 outre, un bruit est généré lors du fonctionnement du ventilateur. Récemment, grâce au développement et à l'application à grande échelle des produits électroniques, tels que les téléphones mobiles, PDA, et ordinateurs bloc-notes, on a assisté à une demande accrue de dispositifs électriques ayant un temps de marche plus long et occupant moins de place. Par conséquent, l'excédent de chaleur est accumulé et concentré, ce qui représente un défi pour la technologie de dissipation thermique. Une efficacité supérieure peut être obtenue grâce au refroidissement par fluide. Dans un système de refroidissement par fluide classique pour un ordinateur bloc-notes, l'eau douce sert de fluide de transfert thermique. Cependant, pour de nombreuses applications, la conductivité thermique de l'eau douce est trop faible, la vitesse de la transmission thermique étant donc lente, ce qui rend insatisfaisante l'efficacité de fonctionnement du caloduc. Par conséquent, il est avantageux de mettre au point un fluide de transfert thermique ayant une conductivité thermique élevée et une mobilité appropriée pour un dispositif électrique tel qu'un ordinateur bloc-notes. Bref résumé de l'invention L'invention fournit un fluide de transfert thermique ayant des nanocapsules de carbone servant de liquide de refroidissement pour un système de dissipation thermique tel qu'un échangeur thermique microfluidique. Le fluide de transfert thermique comprend un fluide et une pluralité de nanocapsules de carbone, dispersées uniformément dans le fluide, en une quantité de 0,05 à 10 parties en poids, davantage de préférence de 0,1 à 4 parties en poids, sur la base de 100 parties en poids du fluide de transfert thermique. Dans la mesure où les nanocapsules de carbone se dispersent dans le fluide et permettent d'obtenir une conductivité thermique supérieure, la conduction thermique du fluide est améliorée. En particulier, les nanocapsules de carbone sont modifiées pour se lier à au moins un type de groupe fonctionnel, ce qui améliore la dispersibilité dans le fluide. Une description détaillée est donnée dans les modes de réalisation suivants en faisant référence aux dessins joints. Brève description des dessins L'invention sera mieux comprise en lisant la description détaillée suivante et les exemples suivants qui font référence aux dessins joints, dans lesquels : la figure 1 est une photographie TEM (microscopie électronique par transmission) à haute résolution de nanocapsules de carbone creuses d'un mode de réalisation de l'invention ; la figure 2 est une photographie TEM (microscopie électronique par transmission) à haute résolution de nanocapsules de carbone remplies de terbium d'un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 3 est une photographie du fluide de transfert thermique d'un mode de réalisation de l'invention ; la figure 4 est une photographie illustrant les nanocapsules de carbone avec des groupes fonctionnels sur une autre bouteille par capillarité ; et la figure 5 est une photographie SEM (microscopie à balayage électronique) de nanocapsules de carbone avec des groupes fonctionnels dans un mode de réalisation de l'invention. Description détaillée de l'invention La description détaillée repose sur le mode de réalisation préféré de l'invention. Cette description sert à illustrer les principes généraux de l'invention et ne doit pas être considérée comme restrictive. La portée de l'invention est mieux déterminée en faisant référence aux revendications jointes. Le fluide de transfert thermique comprend un fluide et une pluralité de nanocapsules de carbone dispersées uniformément dans le fluide. Le fluide peut être de l'eau ou un solvant organique (tel que de l'alcool ou une huile pour moteur). Dans les modes de réalisation de l'invention, le fluide est de l'eau, du méthanol, de l'éthanol, du n-propanol, de l'iso-propanol, du n-butanol, de l'iso-butanol, du tbutanol, du t-pentanol, de l'éthylène glycol, un éther monométhylique d'éthylène glycol, un éther monoéthylique d'éthylène glycol, un éther monoéthylique de propylène glycol, du styrène, de l'acétate d'éthyle, du toluène, du xylène, de la méthyléthylcétone , de l'acétone, de l'huile pour moteur, ou une combinaison de ceux-ci. Dans l'invention, les nanocapsules de carbone sont des amas de carbone polyèdres avec des couches de graphite polyèdres terminées et fermées. La morphologie polyèdre des nanocapsules de carbone présente des couches de graphite plates excepté au niveau des coins où se situent les pentagones, avec l'ensemble des atomes sur l'orbitale hybride sp2 de la nanocapsule. De préférence, la nanocapsule est un polyèdre constituant plusieurs couches graphitiques ayant une structure de bille à l'intérieur d'une bille. La nanocapsule de carbone a une structure graphitique bien développée, avec une conductance thermique et électrique, une résistance mécanique élevée, une stabilité chimique, une teneur superficielle importante, une structure ferme et une protection contre les interférences électromagnétiques. Les couches graphitiques de nanocapsules comprennent des atomes de carbone. En outre, les couches graphitiques de nanocapsules peuvent être dopées aux hétéroatomes, ce qui augmente la dispersibilité dans le solvant, la capacité de liaison, et la conductibilité de celles-ci. De préférence, des couches graphitiques de la nanocapsule de carbone sont dopées aux atomes d'azote, de bore, de phosphore ou de soufre. La nanocapsule de carbone peut être creuse et comprendre une couche graphitique. En outre, la nanocapsule de carbone peut comprendre deux couches graphitiques et être remplie avec 0,1 à -80 % en poids de charges, telles que le métal, l'oxyde métallique, les carbures métalliques, le sulfure métallique, le nitrure métallique, le borate métallique, des alliages, en fonction du poids de la nanocapsule. Les métaux ou métallines appropriés peuvent comprendre, sans s'y limiter, le Sc, V, Cr, Fe, Co, Ni, Cu, Y, Zr, Mo, Ru, Rh, Pd, La, Ce, Pr, Nd, Gd, Tb, Dy, Ho, Er, Tm, Lu, Ta, Os, Ir, Pt, Au, Th, U, ou des combinaisons de ceux-ci. Le fluide de transfert thermique avec la nanocapsule de carbone remplie de filtres magnétiques présente une activité magnétique et peut être utilisé dans un caloduc avec un champ électrique ou magnétique appliqué. La figure 1 montre une photographie TEM (microscopie électronique par transmission) à haute résolution de nanocapsules de carbone creuses. La figure 2 montre une photographie TEM (microscopie électronique par transmission) à haute résolution de nanocapsules de carbone remplies de terbium. Dans la mesure où les nanocapsules de carbone ont une conductivité thermique supérieure (plus de 1 600 W/mK), une grande surface, et des caractéristiques de poids léger, le fluide de transfert thermique est plus efficace. En outre, dans la mesure où les nanocapsules de carbone ont des diamètres inférieurs à 100 nm et une stabilité thermique supérieure, le fluide de transfert thermique est approprié pour des systèmes de dissipation thermique employant un échangeur thermique microfluidique ayant un diamètre inférieur à 10 pm. Afin d'améliorer la dispersibilité des nanocapsules de carbone dans le fluide, les nanocapsules de carbone sont modifiées pour se lier avec au moins un type du groupe fonctionnel. Le groupe fonctionnel peut être le groupe hydroxyle, le groupe carbonyle, le groupe amino, le groupe carboxyle, le groupe sulfhydryle, le groupe nitro, le groupe alkyloxy, ou le groupe radical de ceux-ci, et réagit avec la double liaison insaturée des nanocapsules de carbone. Ainsi, les nanocapsules de carbone peuvent se disperser uniformément dans le fluide sans addition de tensioactif. Par exemple, le groupe fonctionnel lié sur les nanocapsules de carbone peut être Y1,Y2-amino, (Y1,Y2-alkyl)amino, Yl,Y2- ethylènediamino, (dihydroxyméthyl)alkylamino, (X1,X3- aryl)amino, ou Xl,X3-aryloxy ; chaque E2, indépendamment, est Y1,Y2-alcoxy, (Y1,Y2-amino)alcoxy, (Y1,Y2,Y3-aryl)oxy, (dihydroxyalkyl)aryloxy, (Y1,Y2,Y3-alkyl)amino, (Yl,Y2,Y3- aryl)amino, ou dihydroxyalkylamino ; chaque E3, indépendamment, est Y1,Y2,Y3-alcoxy, (trihydroxyalkyl)alcoxy, (trihydroxyalkyl)alkylamino, (dicarboxyalkyl)amino, (Y1,Y2,Y3- alkyl)thio, (Xl,X2-aryl)thio, (Y1,Y2-alkyl)thio, (dihydroxyalkyl)thio, Yl,Y2-dioxoalkyle ; chaque E4, indépendamment, est ((glycosidyl)oxohétéroaryl)amino, ((glycosidyl)oxoaryl)amino, (Xl,X2,X3-hétéroaryl)amino, (Xl- diarylcétone)amino, (X,Xl-oxoaryl)amino, (X,Xl-dioxoaryl) amino, (Y1-alkyl-, Y2-alkyldioxohétéroaryl)amino, (Yl-alkyl-, Y2-alkyldioxoaryl)amino, (di(Y1,Y2-méthyl)dioxohétéroaryl) amino, (di(Y1,Y2-méthyl)dioxoaryl)amino, ((glycosidyl) hétéroaryl)amino, ((glycosidyl)aryl)amino, ((carboxy- lacétylalkyl)oxohétéroaryl)amino, ((carboxylacétylalkyl) oxoaryl)amino, ((isopropylaminohydroxyalcoxy)aryl)amino, ou (X1,X2,X3-alkylaryl)amino ; chaque E5, indépendamment, est (X1,X2,X3-hétéroaryl)oxy, (isopropylaminohydroxyalkyl)aryloxy, (Xl,X2,X3-oxohétéroaryl)oxy, (X1,X2,X3-oxoaryl)oxy, (X1,Y1- oxohétéroaryl)oxy, (Xl-diarylcétone)oxy, (X,X1-oxoaryl)oxy, (X1,X2-dioxoaryl)oxy, (Y1,Y2,diaminodihydroxy)alkyle, (X1-X2- hétéroaryl)thio, ((tricarboxylalkyl)éthylènediamino)alcoxy, (X1,X2-oxoaryl)thio, (X1,X2-dioxoaryl)thio, (glycosidyl- hétéroaryl)thio, (glycosidylaryl)thio, Y1-alkyl(thiocarbonyl) thio, Y1,Y2-alkyl(thiocarbonyl)thio, Y1,Y2,Y3-alkyl (thiocarbonyl)thio, (Yl,Y2-aminothiocarbonyl)thio, (pyranosyl)thio, cystéinyle, tyrosinyle, (phénylalainyl)amino, (dicarboxyalkyl)thio, (aminoaryl)1-20 amino, ou (pyranosyl)amino ; chaque X, indépendamment, est un halogénure ; chacun de Xl et X2, indépendamment, est --H, --Y1, --O-Y1, --S--Yl, --NH- - Y1, --CO--O--Yl, --O--CO--Yl, --CO--NH--Y1, --CO--NY1Y2, --NH--CO--Yl, --SO2--Y1, --CHYlY2, ou --NY1Y2 ; chaque X3, indépendamment, est --Y1, --O--Y1, --S--Yl, --NH--Yl, --CO-- 0--Y1, --O--CO--Yl, --CO-NH--Y1, --CO--NY1Y2, --NH--CO--Yl, - -SO2--Y1, --CHY1Y2 ou --NY1Y2 ; chacun de Y1, Y2 et Y3, indépendamment, est --B--Z ; chaque B, indépendamment, est --Ra--O--[Si(CH3)2--O--]1-100, Cl-2000 alkyle, C6-40 aryle, C7-60 alkylaryle, C7-60 arylalkyle, (C1-30 alkyléther)1-100, (C6-40 aryléther)l-100, (C7-60 alkylaryl éther)1-100, (C7-60 arylalkyl éther)1-100, (C1-30 alkyl thioéther)1-100(C6-40 aryl thioéther)1-100, (C7-60 alkylaryl thioéther)l-100, (C7-60 arylalkyl thioéther)1-100, (C250 alkylester)1-100, (C7-60 arylester)1-100, (C8-70 alkylaryl ester)1-100, (C8-70 arylalkyl ester)1-100, --R--CO--O--(C1-30 alkyl éther)1-100, --R--CO--O--(C6-40 aryl éther)1-100, --R--0O--O--(07-60 alkylaryl éther)1-100, --R--CO--O--(C7-60 arylalkyl éther)1-100, (C4-50 alkyluréthane)1-100, (C14-60 aryluréthane)1-100, (C10-80 alkylaryl uréthane)1-100, (C10-80 arylalkyl uréthane)1-100, (C5-50 alkylurée)1-100, (C14-60 arylurée)1- 100(010-80 alkylaryl urée)1-100, (010-80 arylalkyl urée)1-100, (C2-50 alkylamide)1-100, (C7-60 arylamide)1-100, (C8-70 alkylaryl amide)1-100, (C8-70 arylalkyl amide)1-100, (03-30 alkyl anhydride)1-100, (C8-50 aryl anhydride)1-100, (C9-60 alkylaryl anhydride)1-100, (C9-60 arylalkyl anhydride)1-100, (C2-30 alkylcarbonate)1-100, (C7-50 arylcarbonate)1-100, (C8-60 alkylaryl carbonate)1-100, (C8-60 arylalkyl carbonate)1-100, --R1--O--CO--NH--(R2 ou Ar--R2--Ar)--NH--CO--0--(C1-30 alkyléther, C6-40 aryléther, C7-60 alkylaryl éther, ou C7-60 arylalkyl éther)1-100, --R1--O--CO--NH--(R2 ou Ar--R2--Ar)--NH--CO--O(C2-50 alkylester, C7-60 arylester, C8-70 alkylaryl ester, ou C8-70 arylalkyl ester)1-100, --R1- -C--CO--NH--(R2 ou Ar--R2--Ar)--NH--CO--0--(Cl-30 alkyléther, C6-40 aryléther, C7-60 alkylaryl éther, ou C7-60 arylalkyl éther)1-100, --CO--NH--(R2 ou Ar--R2--Ar)--NH--CO- -0--, --Rl--0--CO--NH--(R2 ou Ar--R2--Ar)--NH--CO--O--(C2-50 alkylester, C7-60 arylester, C8-70 alkylaryl ester, ou C8-70 arylalkyl ester)1-100, --R3--0--CO--NH--(R2 ou Ar--R2--Ar)--NH--CO--0--, --R1--NH--CO--NH--(R2 ou Ar--R2--Ar)--NH--CO--0--(C1-30 alkyl éther, C6-40 aryl éther, C7-60 alkylaryl éther, ou C7-60 arylalkyl éther)1-100, --R1--NH--CO--NH--(R2 ou Ar--R2--Ar)--NH--CO--0--(02-50 alkylester, (C7-60 arylester, C8-70 alkylaryl ester, ou C8-70 arylalkyl ester)1-100, --R1--NH--CO--NH--(R2 ou Ar--R2--Ar)--NH--CO--O--(C1-30 alkyl éther, C6-40 aryl éther, C7-60 alkylaryl éther, ou C7-60 arylalkyl éther)1-100, --CO--NH--(R2 ou Ar--R2--Ar)--NH--CO--O--, --R1--NH--CO--N--H--(R2 ou Ar--R2--Ar)--NH--CO--O--(C2-50 alkylester, C7-60 arylester, C8-70 alkylaryl ester, ou C8-70 arylalkyl ester)1-100, --R3--O-- CO--NH--(R2 ou Ar--R2--Ar)--NH--CO--O--, --R1--0--CO--NH--(R2 ou Ar--R2--Ar)--NH--CO--NH--(C2-50 alkylamide, C7-60 arylamide, C8-70 alkylaryl amide, ou C8-70 arylalkyl amide)1-100, ou --R1--NH--CO--NH--(R2 ou Ar--R2--Ar)NH--CO--NH--(C2-50 alkylamide, C7-60 arylamide, C8-70 alkylaryl amide, ou C8-70 arylalkyl amide)l-100 ; chaque Z indépendamment, est --C--D--, dans lequel chaque C, indépendamment, est --R--, --R--Ar--, --Ar--R--, ou --Ar-- ; et chaque D, indépendamment, est --OH, --SH, --NH2, --NHOH, --S03H, --OSO3H, --COOH, --CONH2, --CO--NH--NH2, --CH(NH2)-- COOH, --P(OH)3, --PO(OH)2, --O--PO(OH)2, --O--PO(OH)-O--PO(OH)2, --O--PO(0-)--O--CH2CH2NH3+, -glycoside, --OCH3, --O--CH2-(CHOH)4--CH24--CH, --O--CH2--(CHOH)2--CHOH, --C6 H3(OH)2, --NH3+, --N+HRbRc, ou N+HRbRcRd ; dans lequel chacun de R, R1, R2, R3, Ra, Rb, Rc, et Rd indépendamment est C1-30 alkyle, chaque Ar, indépendamment est l'aryle. Préparation de nanocapsules de carbone solubles dans l'eau On a chargé un flacon réactionnel avec des nanocapsules de carbone creuses (2, 0 g) dissoutes dans de l'acide sulfurique/acide nitrique (rapport pondéral = 1 : 1). On a agité le mélange grâce à un nettoyeur à ultrasons pendant 10 minutes, puis on l'a chauffé à environ 1400C et on l'a laissé refroidir pendant 3 heures. Par la suite, on l'a centrifugé pour séparer les nanocapsules de carbone de l'acide fort, en rinçant les nanocapsules de carbone minutieusement, puis en les soumettant à plusieurs opérations de centrifugation, jusqu'à ce que la valeur du pH des nanocapsules de carbone se rapproche de 7. Les nanocapsules de carbone obtenues étaient noires avec des groupes -OOOH liés sur celles-ci. Préparation du fluide de transfert thermique avec nanocapsules de carbone solubles dans l'eau On a ajouté respectivement 0,5 g et 2 g de nanocapsules de carbone avec des groupes -COOH liés sur celles-ci dans 100 g d'eau douce, et on a obtenu 0,5 % en poids et 2 % en poids de fluides de transfert de la chaleur comme le montre la figure 3. Propriétés du fluide de transfert thermique avec nanocapsules de carbone solubles dans l'eau En faisant référence à la figure 4, le fluide de transfert thermique ayant des nanocapsules de carbone avec des groupes -COOH liés sur celles-ci se déplaçait vers une autre bouteille par capillarité, du fait de la solubilité supérieure des nanocapsules de carbone solubles dans l'eau. En outre, on a revêtu et séché sur un substrat 0,1 ml de fluide de transfert thermique, puis on l'a observé au microscope à balayage électronique. En faisant référence à la figure 5, on a réparti uniformément sur le substrat les nanocapsules de carbone. Les résultats mesurés des propriétés pour les 0,5 % en poids et 2 % en poids de fluides de transfert de la chaleur susmentionnés apparaissent dans le tableau 1. Tableau 1 Eau 0,5 % en poids de 2 % en poids de douce fluide de transfert fluide de transfert thermique thermique Conductivité 2,1 76,4 270,5 électrique (en mV) Conductivité 0,64 2,92 8,12 thermique (en W/mk) ,11 Comme le décrit le tableau 1, dans la mesure où la conductivité thermique du fluide de transfert thermique est 4,5 à -12 fois celle de l'eau douce, l'addition de nanocapsules de carbone améliore la capacité de dissipation de la chaleur de l'eau. De façon classique, des nanotubes de carbone sont ajoutés dans un fluide de transfert thermique. Etant donné la longueur des nanotubes de carbone, le fluide de transfert thermique a une mobilité inférieure et peut bloquer le caloduc. Selon l'invention, dans la mesure où le diamètre des nanocapsules de carbone est compris entre 1 et 100 nm et le plus souvent entre 30 et 40 nm, le fluide de transfert thermique a une mobilité supérieure quand il est utilisé dans le caloduc. En outre, les composés métalliques, tels que l'oxyde de cuivre, l'or ou des particules d'argent, sont ajoutés dans le fluide de transfert thermique pour le système de dissipation classique. Afin d'améliorer la stabilité entre le composé métallique et le fluide, il est nécessaire d'ajouter un tensioactif dans le fluide de transfert thermique. Les résultats de la comparaison des fluides de transfert thermique entre l'invention et le procédé classique sont montrés dans le tableau 2. 30 35 Tableau 2 Conductivité Référence thermique relative (basée sur l'eau) 0,5 % en poids 478 % Mode de réalisation de des nanocapsules l'invention de carbone avec groupe -COOH (dans l'eau) 1 % vol d'Al203 102 % Lee S et al. (Lee S, Choi SUS, (dans l'eau) Li S, Eastman JA. 1999. Measuring thermal conductivity of fluids containing oxide nanoparticles. J. Heat Trans. (121 : 280) 0,4 % vol de CuO 155 % Eastman JA et al. (Eastman JA, (dans de Choi SUS, Li S, Yu W, Thompson l'éthylène glycol) U. 2001. Anomalously increased effective thermal conductivities of ethylene glycol-based nanofluids containing copper nanoparticles. Appl. Phys. Lett. 78 : 178-20) 0,011 % en poids 121 % Patel et al. (Patel HE, Das SK, de Au et de Ag Sundararajan T, Nair AS, George (dans du toluène) B, Pradeep T. 2003. Thermal conductivities of naked and monolayer protected metal nanoparticle based nanofluids : manifestation of anomalous enhancement and chemical effects. Appl. Phys. Lett. 83 : 2931-33) 0,16 % vol de 150 % Choi SUS et al. (Choi SUS, nanotube de Zhang ZG, Yu W, Lockwood FE, carbone (dans Grulke EA. 2001. Anomalous l'huile) thermal conductivity enhancement in nano-tube suspensions. Appl. Phys. Lett. 79 : 2252-54) Tandis que l'invention est décrite à titre d'exemple et en termes de mode de réalisation préféré, il faut comprendre qu'elle ne se limite pas à ceux-ci. Au contraire, elle vise à couvrir plusieurs modifications et agencements similaires (comme ceux qui apparaîtront évidents aux spécialistes de l'art). Par conséquent, la portée des revendications jointes doit être interprétée dans son sens le plus large de manière à englober toutes ces modifications et agencements similaires
Fluide de transfert thermique avec nanocapsules de carbone. Le fluide de transfert thermique comprend un fluide et une pluralité de nanocapsules de carbone, dispersées uniformément dans le fluide, en une quantité de 0,05 à 10 parties en poids, sur la base de 100 parties en poids du fluide de transfert thermique. En particulier, les nanocapsules de carbone sont modifiées pour se lier avec au moins un type de groupe fonctionnel, ce qui améliore la dispersibilité dans le fluide. Ainsi, dans la mesure où les nanocapsules de carbone sont capables de se disperser dans le fluide et ont une conductivité thermique supérieure, la capacité de conduction thermique du fluide de transfert thermique est améliorée.
1. Fluide de transfert thermique avec nanocapsules de carbone, comprenant : un fluide ; et une pluralité de nanocapsules de carbone dispersées uniformément dans le fluide, dans lequel les nanocapsules de carbone sont modifiées pour se lier avec au moins un type de groupe fonctionnel, ce qui améliore la dispersibilité dans le fluide. 2. Fluide de transfert thermique selon la 1, dans lequel les nanocapsules de carbone sont présentes en une quantité de 0,05 à 10 parties en poids, sur la base de 100 parties en poids du fluide de transfert thermique. 3. Fluide de transfert thermique selon la 1, dans lequel la nanocapsule de carbone est un amas de carbone polyèdre constituant plusieurs couches graphitiques ayant une structure de bille à l'intérieur d'une bille. 4. Fluide de transfert thermique selon la 3, dans lequel des couches graphitiques de la nanocapsule de carbone sont dopées aux atomes d'azote, de bore, de phosphore ou de soufre. 5. Fluide de transfert thermique selon la 1, dans lequel la nanocapsule de carbone est creuse. 6. Fluide de transfert thermique selon la 1, dans lequel la nanocapsule de carbone est une nanocapsule de carbone remplie de métaux, d'oxydes métalliques, de carbures métalliques, de sulfure métallique, de nitrure métallique, de borate métallique ou alliages.. 7. Fluide de transfert thermique selon la 1, dans lequel le diamètre de la nanocapsule de carbone est de 1 à 100 nm. 8. Fluide de transfert thermique selon la 1, dans lequel le groupe fonctionnel est le groupe hydroxyle, le groupe carbonyle, le groupe amino, le groupe carboxyle, le groupe sulfhydryle, le groupe nitro, le groupe alkyloxy, ou le groupe radical de ceux-ci. 9. Fluide de transfert thermique selon la 1, dans lequel le fluide est de l'eau, un solvant organique ou une combinaison de ceux-ci. 10. Fluide de transfert thermique selon la 1, dans lequel le fluide est de l'alcool. 11. Fluide de transfert thermique selon la 1, dans lequel le fluide est l'eau, le méthanol, l'éthanol, le n-propanol, l'iso-propanol, le n-butanol, l'iso-butanol, le t-butanol, le t-pentanol, l'éthylène glycol, l'éther monométhylique d'éthylène glycol, l'éther monoéthylique d'éthylène glycol, l'éther monoéthylique de propylène glycol, le styrène, l'acétate d'éthyle, le toluène, le xylène, la méthyléthylcétone, l'acétone, l'huile pour moteur, ou des combinaisons de ceux-ci.
C,H
C09,C01,H01,H05
C09K,C01B,H01L,H05K
C09K 5,C01B 31,H01L 23,H05K 7
C09K 5/14,C01B 31/00,H01L 23/473,H05K 7/20
FR2891828
A1
DERIVES DE LA 1-AMINO-PHTALAZINE SUBSTITUEE, LEUR PREPARATION ET LEUR APPLICATION EN THERAPEUTIQUE
20,070,413
1 DÉRIVÉS DE LA 1-AMINO-PHTALAZINE SUBSTITUEE, LEUR PRÉPARATION ET LEUR APPLICATION EN THÉRAPEUTIQUE La présente invention se rapporte à des dérivés de la 1-amino-phtalazine, à leur 5 préparation et à leur application en thérapeutique. La recherche d'antagonistes du récepteur 1 de la MCH (Melanin-Concentrating Hormone), le récepteur MCH1, suscite un intérêt de la part de nombreuses sociétés pharmaceutiques. Un certain nombre de demandes de brevet ont été déposées parmi lesquelles on peut citer WO01/21577 (Takeda), WO02/06245 (Synaptic), WO03/106452 10 (Millennium). Un certain nombre de publications sont parus parmi lesquelles Ma V.V. et al (Amgen) 224th Nat. Meeting ACS Boston. Poster MEDI 343 (21.08.2002). Durant ces dix dernières années, il a. été démontré que de nombreux neuropeptides sont impliqués dans les régulations centrales régissant le comportement alimentaire ainsi que la balance énergétique (Inui et al, TINS 1999 ; 22(2) : 62-67). La MCH fait partie de ces 15 neuropeptides. Deux récepteurs de la MCH ont été clonés récemment, le récepteur MCH, préalablement appelé récepteur SLC-1 ou GPR24 (Chambers et al, Nature 1999 ; 400 : 261-265), et le récepteur MCH2 préalablement appelé SLT (Mori et al, Biochem Biophys Res Commun 2001 ; 283: 1013-1018). 20 II existe donc un réel intérêt à trouver de nouveaux composés permettant de moduler l'activité du récepteur MCH1, le récepteur 1 de la MCH. Il a maintenant été trouvé que des composés, dérivés de la 1-amino-phtalazine, sont très affins et sélectifs vis-à-vis du récepteur MCH1. 25 La présente invention a pour objet des composés répondant à la formule générale (I) qui suit : (I) dans laquelle : • A représente un groupe C1_4-alkylène éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes R9 identiques ou différents l'un de l'autre ; • B représente un groupe C14-alkylène éventuellement substitué par un ou plusieurs 5 groupes R10 identiques ou différents l'un de l'autre ; • R9 et R10 représentent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, . ou bien R9 et R10 forment ensemble une liaison simple ou un groupe C1_4-alkylène ; 10 • L représente une liaison simple ou un groupe C1_2-alkylène, -CH=CH- ou ûC=C- ; les groupes C1_2-alkylène et -CH=CH- étant éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants C1_2-alkyle, . ou bien L représente un groupe cycloprop-1,2-diyle ; • R représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1.3-fluoroalkyle, C3_6-15 cycloalkyle, -C(0)C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-C3.6-cycloalkyle, -CH2-CECH , C2.4-alkylène-NRaRb, C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente O ou SO2 ; • R1 représente un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; 20 • R2 et R3 représentent indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ou C1_3-fluoroalkyle, . ou bien R2 et R3 forment ensemble, avec l'atome de carbone qui les porte, un groupe cycloprop-1,1-diyle ; • R4 représente : 25 . un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_5-cycloalkyle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle, . un groupe C1_3-alkylène-(OH), C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2, . un groupe hétérocycle ; ledit groupe hétérocycle étant éventuellement substitué 30 par un groupe C1_3-alkyle, -C(0)C1_3-alkyle, -C(0)C1_3-fluoroalkyle , C1_3-alkylène-C3_6- cycloalkyle, C1_3-alkylène-aryle, C1_3-alkylène-hétéroaryle ; les groupes C1_3-alkylène-aryle et C1_3-alkylène-hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre, . ou bien R4 représente un groupe C1_3-alkylène-NRaRb, aryle, C1_3-alkylène-aryle, 35 -0-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkylène-aryle, hétéroaryle ou C1_3-alkylène-hétéroaryle ; les groupes aryle, C1_3-alkylène-aryle, -0-aryle, C1_3-alkylène-O- aryle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkylène-aryle, hétéroaryle et C1_3-alkylène-hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R5 représente un atome d'hydrogène ou d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-5 fluoroalkyle, C1_5-alcoxy, C1_3-fluoroalcoxy, C1_3-alkylène-(OH), -CN, -X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2, . ou bien R5 représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, aryle, C1_3-alkylène-aryle, -0-aryle ou hétéroaryle ; les groupes aryle, C1_3-alkylène-aryle, -0-aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou 10 différents l'un de l'autre ; • R7 représente un atome d'hydrogène ou d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C1_5-alcoxy, -000H, -C(0)OC1_3-alkyle, C1_3-fluoroalcoxy, C1_3-alkylène-(OH), -CN, -X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2, . ou bien R7 représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, 15 -C(0)-C1_3-alkyle, aryle, -0-aryle ou hétéroaryle ; les groupes aryle, -0-aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • Z représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, un phényle, C1_5-alcoxy, C1_3-fluoroalcoxy, C1_3- 20 alkylène-O-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-(OH), NO2, -CN, -SO2NRaRb, -X-C1_3-alkyle, C1.3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2 , . ou bien Z représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, -C(0)-C1_3-alkyle, -C(0)O-C1_4-alkyle, -C(0)-C3_6-cycloalkyle, . ou bien Z représente un radical oxo, 25 ou bien Z représente un groupe -O-C1_5-alkylène-NRaRb, ou bien deux radicaux Z adjacents forment ensemble un groupe C1_3-alkylènedioxy ; • Ra et Rb représentent chacun, indépendamment de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ou -C(0)-C1_3-alkyle, 30 . ou bien Ra et Rb forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes C1_3-alkyle ou oxo ; étant entendu que lorsque R représente un atome d'hydrogène, alors au moins une des deux conditions ci-après est respectée : - R4 représente un groupe hétérocycle ; ledit hétérocycle étant éventuellement substitué, 35 - Z représente un groupe -SO2-NRaRb ou un groupe -O-C1_5-alkylène-NRaRb. Les composés de formule (I) peuvent comporter un ou plusieurs atomes de carbone asymétriques. Ils peuvent donc exister sous forme d'énantiomères ou de diastéréoisomères. Ces énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs mélanges, y compris les mélanges racémiques, font partie de l'invention. Les composés de formule (I) peuvent comporter un ou plusieurs cycles. Ils peuvent donc exister sous forme d'isomères axial/équatorial, ou endo/exo, ou cis/trans. Ces isomères ainsi que leurs mélanges, font partie de l'invention. Les composés de formule (I) peuvent comporter une ou plusieurs fonctions oléfiniques. Ils peuvent donc exister sous forme d'isomères Z/E. Ces isomères ainsi que leurs 10 mélanges, font partie de l'invention. Les composés de formule (I) peuvent exister à l'état de bases ou de sels d'addition à des acides. De tels sels d'addition font partie de l'invention. Ces sels sont avantageusement préparés avec des acides pharmaceutiquement 15 acceptables, mais les sels d'autres acides utiles, par exemple, pour la purification ou l'isolement des composés de formule (I) font également partie de l'invention. Les composés de formule (I) peuvent également exister sous forme d'hydrates et/ou de solvats, à savoir sous forme d'associations ou de combinaisons avec une ou plusieurs 20 molécules d'eau et/ou de solvant. De tels hydrates et solvats font également partie de l'invention. Dans le cadre de la présente invention, on entend par : - Ct_Z où t et z peuvent prendre les valeurs de 1 à 6, une chaîne ou un cycle 25 carboné pouvant avoir de t à z atomes de carbone, par exemple C1_3 peut caractériser une chaîne carbonée ayant de 1 à 3 atomes de carbone; un atome d'halogène : un fluor, un chlore, un brome ou un iode ; - un groupe alkyle : un groupe aliphatique monovalent saturé, linéaire ou ramifié. A titre d'exemples, on peut citer les groupes méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, 30 isobutyle, tertbutyle, pentyle, etc ; - un groupe alkylène : un groupe aliphatique divalent saturé, linéaire ou ramifié. A titre d'exemple un groupe C1_3-alkylène représente une chaîne carbonée divalente de 1 à 3 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, telle que un méthylènyle (-CH2-), un éthylènyle (-CH2CH2-), un 1-méthyléthylènyle (-CH(CH3)CH2-), un propylènyle 35 (-CH2CH2CH2-), etc ; - un groupe cycloalkyle : un groupe aliphatique cyclique saturé. A titre d'exemples, on peut citer les groupes cyclopropyle, méthylcyclopropyle, cyclobutyle, cyclopentyle, cyclohexyle, etc ; - un groupe alcoxy : un radical 0-alkyle où le groupe alkyle est tel que précédemment défini ; un groupe alkylènedioxy : un groupe ûO-alkylène-O-, où le groupe alkylène est tel que précédemment défini. A titre d'exemples, on peut citer les groupes méthylènedioxy, éthylènedioxy ou propylènedioxy ; - un groupe fluoroalkyle : un groupe alkyle dont un ou plusieurs atomes d'hydrogène ont été substitués par un atome de fluor. A titre d'exemples, on peut citer 10 les groupes -CF3, -CH2CF3 ; un groupe fluoroalcoxy : un groupe alcoxy dont un ou plusieurs atomes d'hydrogène ont été substitués par un atome de fluor. A titre d'exemples, on peut citer les groupes -OCF3, -OCHF2 ; un groupe hétérocycle : un groupe cyclique saturé de 5 à 7 chaînons comportant 15 un à plusieurs hétéroatomes tels que les atomes d'azote, d'oxygène ou de soufre. A titre d'exemples, on peut citer les groupes pyrrolidinyle, pipéridinyle, tétrahydropyranyle, pipéridonyle, morpholinyle, pipérazinyle, N-méthyl-pipérazinyle, etc ; un groupe aryle : système aromatique monocyclique ou polycyclique comprenant de 6 à 14 atomes de carbone, de préférence de 6 à 10 atomes de carbone. Lorsque le 20 système est polycyclique, au moins un des cycles est aromatique. A titre d'exemples, on peut citer les groupes phényle, naphtyle, tétrahydronaphtyle, indanyle, etc ; - un groupe hétéroaryle : système aromatique monocyclique ou polycyclique comprenant de 5 à 14 chaînons, de préférence de 5 à 10 chaînons et comprenant un à plusieurs hétéroatomes tels que les atomes d'azote, d'oxygène ou de soufre. Lorsque le 25 système est polycyclique, au moins un des cycles est aromatique. Les atomes d'azote peuvent être sous forme de N-oxydes. A titre d'exemples de groupes hétéroaryles monocycliques, on peut citer les groupes thiazolyle, thiadiazolyle, thiényle, imidazolyle, triazolyle, tétrazolyle, pyridyle, furanyle, oxazolyle, isoxazolyle, oxadiazolyle, pyrrolyle, pyrazolyle, pyrimidinyle, pyridazinyle. A titre d'exemples de groupes hétéroaryles 30 bicycliques, on peut citer les groupes indolyle, benzofuranyle, chromèn-2-on-yle, benzimidazolyle, benzothiényle, benzotriazolyle, benzothiazolyle, benzoxazolyle, quinolinyle, isoquinolinyle, indazolyle, indolizinyle, quinazolinyle, phtalazinyle, quinoxalinyle, naphtyridinyle, 2,3-dihydro-1H-indolyle, 2,3-dihydro-benzofuranyle, tétrahydroquinolinyle, tétrahydroisoquinolinyle. 35 Dans la formule générale (I), le cycle : peut représenter par exemple un groupe azétidinyle, pyrrolidinyle, pipéridinyle, azépanyle, 8-azabicyclo[3.2.1]octyle, 8-azabicyclo[3.3.1]nonanyle, 5 décahydroisoquinolinyle, 3-azabicyclo[3.1.0]hexanyle. Parmi les composés de formule (I) objets de l'invention, on peut citer un premier sous-groupe de composés qui se définissent comme suit : • A représente un groupe C1_4-alkylène éventuellement substitué par un ou plusieurs 10 groupes R9 identiques ou différents l'un de l'autre ; • B représente un groupe C1_4-alkylène éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes R10 identiques ou différents l'un de l'autre ; • R9 et R10 représentent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle et en particulier un méthyle, 15 . ou bien R9 et R10 forment ensemble un groupe C1.4-alkylène ; • L représente une liaison simple ou -CH=CH- ; • R représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3-6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle ; • R1 représente un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant 20 éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre , • R2 et R3 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ; • R4 représente : 25 . un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C3_6-cycloalkyle, C1.3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle, . un groupe C1_3-alkylène-(OH), . un groupe hétérocycle ; le dit groupe hétérocycle étant éventuellement substitué par un groupe C1_3-alkyle , -C(0)C1_3-alkyle, -C(0)C1_3-fluoroalkyle , C1_3-alkylène-C3_6-30 cycloalkyle, C1_3-alkylène-aryle ; le groupe C1_3-alkylène-aryle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre, . ou bien R4 représente un groupe C1_3-alkyléne-NRaRb, aryle, C1_3-alkylène-aryle, 6 B C1_3-alkylène-O-aryle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkylène-aryle, hétéroaryle ou C1_3-alkylène- hétéroaryle ; les groupes aryle, C1_3-alkylène-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle, C1_3-alkylène-O- C1_3-alkylène-aryle, hétéroaryle et C1_3-alkylène-hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R5 représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_5-alcoxy ou aryle ; le groupe aryle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R, représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle et en particulier un méthyle, C1_5-alcoxy et en particulier un méthoxy, CN, COOH ou -C(0)OC1_3-alkyle ; • Z représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, un phényle, C1_5-alcoxy, C1_3-fluoroalcoxy, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-(OH), NO2, -CN, -SO2NRaRb, -X-C1.3-alkyle, C1.3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2 , . ou bien Z représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, 15 -C(0)-C1_3-alkyle, -C(0)O-C1_4-alkyle, -C(0)-C3_6-cycloalkyle, . ou bien Z représente un radical oxo, ou bien Z représente un groupe -O-C1_5-alkylène-NRaRb, . ou bien deux radicaux Z adjacents forment ensemble un groupe C1_3-alkylènedioxy ; 20 • Ra et Rb représentent chacun, indépendamment de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ou -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Ra et Rb forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes C1_3-alkyle ou oxo ; étant entendu qu'au moins une des conditions précédemment énoncées est respectée. 25 Parmi les composés de formule (I) objets de l'invention, on peut citer un second sous-groupe de composés qui se définissent comme suit : • A représente un groupe C1_4-alkylène et en particulier un éthylène, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes R9 ; 30 • B représente un groupe C1_4-alkylène et en particulier un éthylène, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes R10 ; • R9 et R10 représentent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un méthyle, . ou bien R9 et R10 forment ensemble un groupe C1_4-alkylène ; 35 • L représente une liaison simple ou -CH=CH- ; • R représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle et en particulier un éthyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle ; • R1 représente un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R2 et R3 représentent indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle et en particulier un méthyle ; • R4 représente : . un atome d'hydrogène ou un groupe C1.5-alkyle, C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle et en particulier un méthylène-O-méthyle, 10 . un groupe C1.3-alkylène-(OH), . un groupe hétérocycle éventuellement substitué par un groupe C1_3-alkyle , - C(0)C1_3-alkyle, -C(0)C1.3-fluoroalkyle , C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-aryle et en particulier un méthylène-phényle ; le groupe C1_3-alkylène-aryle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de 15 l'autre, ou bien R4 représente un groupe C1_3-alkylène-NRaRb, aryle et en particulier un phényle, C1_3-alkylène-aryle et en particulier un C1_3-alkylène-phényle, C1_3-alkylène-O-aryle et en particulier un C1.3-alkylène-O-phényle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkylène-aryle et en particulier un C1_3-alkylène-O-C1_3-alkylène-phényle, hétéroaryle et en particulier un 20 thiényle ou un pyridinyle ; les groupes aryle, C1_3-alkylène-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle, C1_ 3-alkylène-O-C1.3-alkylène-aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R5 représente un atome d'hydrogène ; • R7 représente un atome d'halogène, un méthyle, un méthoxy, CN, COOH ou ùC(0)0-25 C1_3-alkyle ; • Z représente un atome d'halogène ou un groupe C1.5-alkyle, un phényle, C1_5-alcoxy et en particulier méthoxy, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-(OH), -CN, -SO2NRaRb , -X-C1.3-alkyle, C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2 ; . ou bien Z représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, 30 -C(0)-01.3-alkyle, . ou bien Z représente un radical oxo, ou bien Z représente un groupe -O-C1_5-alkylène-NRaRb, . ou bien deux radicaux Z adjacents forment ensemble un groupe C1_3-alkylènedioxy, et en particulier un méthylènedioxy ; 35 • Ra et Rb représentent chacun, indépendamment de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ou -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Ra et Rb forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes C1_3-alkyle ou oxo ; étant entendu qu'au moins une des conditions précédemment énoncées est respectée. Parmi les composés de formule (I) objets de l'invention, on peut citer un troisième sous-groupe de composés qui se définissent comme suit : • A représente un éthylène, éventuellement substituté par un ou plusieurs groupes R9 ; • B représente un éthylène, éventuellement substituté par un ou plusieurs groupes R10 ; • R9 et R10 représentent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un méthyle, • L représente une liaison simple ; • R représente un atome d'hydrogène, un groupe éthyle ou C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle; • R1 représente un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant 15 éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R2 et R3 représentent indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle ; • R4 représente : 20 . un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène- C3_6-cycloalkyle, un méthylène-O-méthyle, . un groupe C1_3-alkylène-(OH), . un groupe hétérocycle éventuellement substitué par un groupe C1_3-alkyle , -C(0)01_3-alkyle, -C(0)C1_3-fluoroalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, un méthylène- 25 phényle ; le groupe méthylène-phényle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre, . ou bien R4 représente un groupe C1_3-alkylène-NRaRb, un phényle, un C1_3-alkylène-phényle, un C1_3-alkylène-O-phényle, un C1_3-alkylène-O-C1_3-alkylène-phényle , un thiényle ou un pyridinyle; les groupes phényle, C1_3-alkylène-phényle, C1_3-alkylène-O- 30 phényle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkylène-phényle, thiényle et pyridinyle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R5 représente un atome d'hydrogène ; • R, représente un atome d'halogène, un méthyle, un méthoxy, CN ; 35 • Z représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, un phényle, un méthoxy, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-(OH), -ON, -SO2NRaRb ,-X-C1_3-alkyle, C1_3- alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2, . ou bien Z représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Z représente un radical oxo, . ou bien Z représente un groupe -O-C1_5-alkylène-NRaRb, . ou bien deux radicaux Z adjacents forment ensemble un groupe méthylènedioxy ; • Ra et Rb représentent chacun, indépendamment de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ou -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Ra et Rb forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes C1_3-alkyle ou oxo ; étant entendu qu'au moins une des conditions précédemment énoncées est respectée. Parmi les composés de formule (I) objets de l'invention, on peut notamment citer : • Trichlorhydrate de la N-[1-(1,3-benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-yl]-4(1-benzylpipéridin-4-yl)-7-méthoxy-phtalazin-1-amine (composé n 1), • Dichlorhydrate de la 7-méthoxy-4-(4-méthoxyphényl)-N-méthyl-N-[1-(2-naphtylméthyl) pipéridin-4-yl]phtalazin-1-amine (composé n 2), • Dichlorhydrate de la 7-éthoxy-N,4-diéthyl-N-[1-(2-naphtylméthyl)pipéridin-4-20 yl]phtalazin-1-amine (composé n 3), • Trichlorhydrate de la N-(1-{4-[3-(diméthylamino)propoxy]benzyl}pipéridin-4-yl)-7-méthoxy-4(4-méthoxyphényl)phtalazin-1-amine (composé n 4). Conformément à l'invention, on peut préparer les composés de formule générale (I), 25 selon le procédé illustré par le schéma 1 qui suit. Dans les schémas qui suivent, les composés de départ et les réactifs, quand leur mode de préparation n'est pas décrit, sont disponibles dans le commerce ou décrits dans la littérature, ou bien peuvent être préparés selon des méthodes qui y sont décrites ou qui 30 sont connues de l'homme du métier. Le composé de formule générale (I) peut être obtenu selon le schéma 1 qui suit. Schéma 1 (V) POC13 Y Cl Voie B (I) A O R RLz /PG Aù N /PG IAù N R, J B N5 Selon le schéma 1, le composé de formule générale (I) est préparé à partir d'un composé de formule générale (Ill), dans laquelle R4, R5 et R7 sont tels que définis dans la formule générale (I), selon la voie A, par substitution nucléophile du chlore par l'amine du composé de formule générale (II), dans laquelle R, R,, R2, R3, L, A et B sont tels que définis dans la formule générale (I). Cette réaction peut être réalisée par chauffage des composés de formules générales (II) et (Ill) dans un alcool tel que le n-butanol ou le npentanol en présence de chlorure d'ammonium selon la méthode décrite par Contreras et al (J. Med. Chem. 2001, 44, 2707-2718), ou bien peut être catalysée par un métal de transition tel que le palladium par exemple sous la forme tris(dibenzylidène-acétone)- dipalladium en présence d'un ligand tel que le BINAP (2,2'-bis(diphénylphosphino)-1,1'-binaphtyle) et d'une base telle que le tert-butylate de sodium selon la méthode décrite par Wolfe et al (J.A.C.S., 1996, 118, 7215-7216). Dans le cas où R3 est un atome d'hydrogène, le composé de formule générale (I) peut aussi être préparé, selon la voie B, à partir du composé de formule générale (lb), dans laquelle A, B, R, R4, R5, et R7 sont tels que définis dans la formule générale (I) et dans laquelle l'azote du cycle azoté n'est pas substitué, notamment par une réaction d'amination réductrice avec un aldéhyde ou une cétone de formule générale R1-LC(0)R2i dans laquelle L, R, et R2 sont tels que définis dans la formule générale (I). Cette réaction peut être par exemple effectuée en présence de triacétoxy-borohydrure de sodium dans un solvant comme le dichlorométhane ou le 1,2-dichloroéthane selon une des méthodes décrites dans Abdel-Magid et al (J. Org. Chem. 1996, 61, 3849-3862). Le composé de formule générale (lb) est obtenu par déprotection du composé de formule générale (la) qui possède sur l'azote du cycle azoté un groupement protecteur PG. Ce groupement protecteur peut être par exemple un benzyle ou un tert-butoxycarbonyle et la déprotection peut être effectuée selon les méthodes citées dans Protective Groups in Organic Synthesis 3eme édition John Wiley & Sons, New York 1999. Le composé de formule générale (la) est synthétisé en faisant réagir un composé de formule générale (Ill) tel que défini ci-dessus avec un composé de formule générale (Ila) selon les procédés déjà décrits précédemment pour le composé (I). L'amine de formule générale (IIa) où R représente un atome d'hydrogène, lorsqu'elle n'est pas commerciale, peut être préparée par analogie aux méthodes décrites dans la littérature (Mach et al, J. Med. Chem. 1993, 36, 3707-3720, Dostert et al, Eur. J. Med. Chem. Ther. 1984, 19(2), 105-110). L'amine de formule (II) où R représente un atome d'hydrogène, lorsqu'elle n'est pas commerciale peut être préparée par analogie aux méthodes précédemment citée pour (IIa) ainsi qu'aux méthodes décrites dans les publications suivantes: Moragues et al (Farmaco. Ed. Sci. 1980, 35(11), 951-964) et Shum et al (Nucleosides Nucleotides 2001, 20(4-7), 1067-1078). Les amines de formule (II) ou (IIa) pour lesquelles R représente un méthyle peuvent être préparées par réduction par l'hydrure de lithium aluminium (LiAIH4) du groupe tertbutoxycarbonyle préalablement introduit sur l'amine primaire selon la méthode de réduction employée par Gibson et al (Tetrahedron Asymmetry 1995, 6, 1553-1556). Les amines de formule (II) ou (Ila) pour lesquelles R représente un alkyle différent du méthyle, peuvent être préparées par réduction d'un amide (préalablement introduit sur l'amine primaire) par l'hydrure de lithium aluminium (LiAIH4) ou par le complexe boranetétrahydrofurane (BH3-THF). Par exemple lorsque R représente un groupe éthyle, l'amine primaire est acylée par le chlorure d'acétyle puis l'acétamide obtenu est réduit par l'hydrure de lithium aluminium. La 1-chlorophtalazine de formule générale (III) peut être obtenue par chauffage de la 2H-phtalazin-1-one de formule générale (IV) dans le chlorure de phosphoryle par exemple. La 2H-phtalazin-1-one de formule générale (IV) peut être préparée à partir d'un acide de type 2-acyl-benzoïque de formule générale (V) par chauffage dans un alcool comme l'éthanol, en présence d'hydrate d'hydrazine par exemple. 25 L'acide de type 2-acyl-benzoïque de formule générale (V) peut être synthétisé à partir d'un acide de type 2-bromo-benzoïque de formule générale (VII) par échange halogène-métal puis réaction avec un chlorure d'acide de formule générale (VI) ou avec un amide de Weinreb, de type N-méthoxy-N-méthylamide de formule (VI') : 30 L'échange halogène-métal peut être réalisé par du n-butyllithium dans le tétrahydrofurane à -78 C. Dans le cas où R4 représente un atome d'hydrogène, le chlorure d'acide de formule générale (VI) est remplacé par du diméthylformamide. Les composés de formule (VI') peuvent être obtenus à partir du composé de formule (VI) et de N-méthoxy-N-méthylamine, notamment selon la méthode décrite parWeinreb (Tetrahedron Letters, (1981), 22(39) : 3815-3818). L'acide de type 2-acyl-benzoïque de formule générale (V) peut être aussi obtenu par d'autres réactions comme par exemple la réaction de Friedel et Crafts sur un composé de formule générale (VIII) en présence d'un composé de formule générale (VI). Cette réaction est effectuée en présence de chlorure d'aluminium dans un solvant comme par exemple le dichlorométhane. Le composé de formule générale (I) peut également être obtenu selon le schéma 2 qui 15 suit. Schéma 2 Réduction N 1 N RX L R 20 Selon le schéma 2, le composé de formule générale (I) dans laquelle R est différent de l'atome d'hydrogène peut aussi être préparé à partir du composé de formule générale (Ic) dans laquelle R est un atome d'hydrogène, par alkylation avec un halogénure d'alkyle (RX) en présence d'une base comme par exemple l'hydrure de sodium dans un solvant comme le diméthylformamide, le tétrahydrofurane ou la N-méthyl-pyrrolidinone. Le composé de formule générale (Ic) peut également être acylé par un anhydride ou un chlorure d'acide de type R'C(0)Y pour former un amide de formule générale (Id). Cet amide peut être réduit par l'hydrure de lithium aluminium (LiAIH4) ou par le complexe borane-tétrahydrofurane (BH3-THF) pour obtenir un composé de formule générale (I) dans laquelle R représente un alkyle. Les composés de formule (I) sont très affins et sélectifs vis-à-vis du récepteur 1 de la Melanin-Concentrating Hormone (MCH), MCH1. Des essais in vitro ont démontré l'affinité des composés pour les récepteurs MCH et en particulier MCH1. La MCH étant un important régulateur de la prise alimentaire, de petites molécules non peptidiques capables d'antagoniser son action stimulante du récepteur MCH1 constituent une thérapie de choix pour traiter les problèmes métaboliques liés à l'obésité mais aussi à la boulimie. En effet, l'utilisation d'un antagoniste des récepteurs MCH1 tel que le SNAP-7941 (décrit par les Laboratoires Synaptic) confirme le rôle important de la MCH dans la régulation de la balance énergétique et le développement de l'obésité (Katsuura et al, Curr Med Chem 2003 ; 3 : 217-227). Les composés selon l'invention représentent donc une thérapie de choix pour le traitement de maladies présentant des troubles de la régulation de la balance énergétique ainsi que pour le traitement du développement de l'obésité. La MCH est un antagoniste fonctionnel du système mélanocortine, contrecarrant les effets de celui-ci sur la prise alimentaire et sur l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (Ludwig et al, Am J Physiol 1998 ; 274 : E627-E633). Elle est également impliquée dans la régulation de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien et dans la réponse au stress via la libération de CRF hypothalamique (Kennedy et al, J Neuroendocrinol 2003 ; 15(3) : 268- 272). L'utilisation d'un antagoniste du récepteur MCH, a récemment confirmé l'effet anxiogénique de la MCH. En effet, le SNAP-7941 présente un profil anxiolytique et/ou antidépresseur dans différents modèles animaux tels que le conflit social et la nage forcée chez le rat ainsi que la séparation maternelle chez le cobaye (Katsuura et al, Curr Med Chem 2003 ; 3 : 217-227). Des molécules antagonistes du récepteur MCH1 ont donc un intérêt thérapeutique dans la dépression et/ou l'anxiété. La MCH semble être impliqué d'autres systèmes de régulation. Par sa localisation testiculaire (Hervieu et al, Biology of Reproduction 1996 ; 5 : 1161-1172) et hypothalamique (oestrogène dépendante, Viale et al, Peptides 1999 ; 20 : 553-559) et par ses effets stimulants de l'activité sexuelle du rat mâle (Gonzales et al, Peptides 1996 ; 17 : 171-177) et de la sécrétion d'hormone lutéinisante (Chiocchio et al, Biology of Reproduction 2001 ; 64 : 1466-1472), la MCH semble donc jouer un rôle dans les fonctions reproductrices. il a également été observé que la MCH est impliquée dans des comportements liés aux fonctions cognitives en augmentant l'extinction de l'évitement passif chez le rat, suggérant qu'un antagoniste du récepteur MCH1 puisse être utile lors des troubles de mémoire (MacBride et al, Peptides 1994 ; 15(4) : 757-759). Ainsi, les composés selon l'invention peuvent constituer une thérapie de choix pour le traitement des troubles de mémoire. Enfin, il a également été montré que la MCH joue un rôle dans les désordres urinaires et notamment l'incontinence urinaire (US2004/0038855A1). Ainsi, les composés de l'invention trouvent leur emploi en thérapeutique, notamment dans le traitement de l'obésité, de la cellulite, de l'incontinence urinaire, de troubles métaboliques et de leurs pathologies associées telles que le diabète, les troubles cardiovasculaires, le syndrome X, dans le traitement de pathologies liées au stress telles que l'anxiété et la dépression, ainsi que dans le traitement de toutes autres maladies impliquant un dysfonctionnement lié au récepteur MCH1 que ce soit au niveau central et/ou périphérique. Ainsi, selon un autre de ses aspects, l'invention a pour objet des médicaments qui comprennent un composé de formule (I), ou un sel d'addition de ce dernier à un acide 30 pharmaceutiquement acceptable, ou encore un hydrate ou un solvat. Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne des compositions pharmaceutiques comprenant, en tant que principe actif, au moins un composé selon l'invention. Ces compositions pharmaceutiques comprennent une dose efficace d'au 35 moins un composé selon l'invention, ou un sel pharmaceutiquement acceptable, un hydrate ou solvat dudit composé, ainsi qu'au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. Lesdits excipients sont choisis selon la forme pharmaceutique et le mode d'administration souhaité, parmi les excipients habituels qui sont connus de l'homme du métier. Dans les compositions pharmaceutiques de la présente invention pour l'administration orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intra-veineuse, topique, locale, intratrachéale, intranasale, transdermique ou rectale, le principe actif de formule (I) ci-dessus, ou son sel, solvat ou hydrate éventuel, peut être administré sous forme unitaire d'administration, en mélange avec des excipients pharmaceutiques classiques, aux animaux et aux êtres humains pour la prophylaxie ou le traitement des troubles ou des maladies ci-dessus. Les formes unitaires d'administration appropriées comprennent les formes par voie orale telles que les comprimés, les gélules molles ou dures, les poudres, les granules et les solutions ou suspensions orales, les formes d'administration sublinguale, buccale, intratrachéale, intraoculaire, intranasale, par inhalation, les formes d'administration topique, transdermique, sous-cutanée, intramusculaire ou intraveineuse, les formes d'administration rectale et les implants. Pour l'application topique, on peut utiliser les composés selon l'invention dans des crèmes, gels, pommades ou lotions. Composé selon l'invention 50.0 mg Mannitol 223.75 mg Croscaramellose sodique 6.0 mg Amidon de maïs 15.0 mg Hydroxypropyl-méthylcellulose 2.25 mg Stéarate de magnésium 3.0 mg 30 Lesdites formes unitaires sont dosées pour permettre une administration journalière de 0.5 mg à 800 mg de principe actif par individu, plus particulièrement de 0.5 mg à 200 mg, selon la forme galénique. Il peut y avoir des cas où des dosages plus élevés ou plus faibles sont appropriés ; de 35 tels dosages ne sortent pas du cadre de l'invention. Selon la pratique habituelle, le dosage approprié à chaque patient est déterminé par le médecin selon le mode A titre d'exemple, une forme unitaire d'administration d'un composé selon l'invention sous forme de comprimé peut comprendre les composants suivants : 25 d'administration, le poids et la réponse dudit patient. La présente invention, selon un autre de ses aspects, concerne également une méthode de traitement des pathologies ci-dessus indiquées qui comprend l'administration, à un patient, d'une dose efficace d'un composé selon l'invention, ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables ou hydrates ou solvats. Les exemples suivants décrivent la préparation de composés conformes à l'invention. Ces exemples ne sont pas limitatifs et ne font qu'illustrer la présente invention. Les numéros des composés exemplifiés renvoient à ceux donnés dans le tableau I. Les abréviations et symboles utilisés pour la description des modes opératoire de synthèse et pour la description des composés sont les suivants: - DMF pour diméthylformamide, - THE pour tétrahydrofurane, - HCI pour acide chlorhydrique, - HBr pour acide bromhydrique, - NaOH pour soude, - Et pour éthyle, - Me pour méthyle. Les points de fusion (PF) sont exprimés en degré Celsius. Ils ont été mesurés soit avec un appareil de Kdffler (mention (K) dans ce qui suit), soit avec un appareil Mettler-Toledo FP62 (mention (M) dans ce qui suit), soit avec un appareil Büchi B540 (mention (B) dans ce qui suit). Les conditions d'analyse par chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse (LC/UV/MS) sont les suivantes: Pour la partie chromatographie liquide : - colonne symmetry C18 (2,1 x 50 mm) 3,5 pm. -Eluant A = H2O + 0,005 % TFA, pH = 3,14 ; - Eluant B = CH3CN + 0,005 % TFA. Gradient de 100 % de A à 90% de B en 10 minutes, puis élution par 90 % de B pendant 5 minutes. Débit 0,4mI/min - Injection de 2pL de solution à 0,5 mg/ml dans le méthanol - Les produits sont détectés en UV à 220 nm ou à 210 nm. Pour la partie spectrométrie de masse : - Mode d'ionisation: électrospray positif. - Balayage de 120 à 1500 uma Les caractéristiques analytiques LC/MS des produits sont le rapport m/z de l'ion MH+ et le 5 temps de rétention (tR) du pic correspondant, observé en UV et exprimé en minutes. Les spectres de résonnance magnétique nucléaire du proton (RMN 1H) ont été effectués à 250 MHz, 300 MHz ou 400 MHz sur des appareils Brüker. Les abréviations utilisées pour caractériser les signaux sont les suivantes: s = singulet, m = multiplet, d = doublet, t 10 = triplet, q = quadruplet. La quantification des sels et des solvats est déterminée à l'aide de l'analyse élémentaire, du dosage de l'eau par la technique de Karl-Fischer et de l'intégration des signaux caractéristiques des solvants en RMN1H. Les composés de l'invention ainsi que leurs caractéristiques analytiques (PF, LC/MS, sels et solvats) sont indiqués dans le tableau I. Exemple 1: 20 Trichlorhydrate de la N-[1-(1,3-benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-yl]-4(1-benzylpipéridin-4-yl)- 7-méthoxy-phtalazin-1-amine (composé n 1) 25 1.1 [1-(1,3-Benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-yl]carbamate de tertbutyle A une solution de 9,36 g (46,8 mmol) de (pipéridin-4-yl)carbamate de tert-butyle dans 170 mL de 1,2-dichloroéthane sont ajoutés 7,02 g (46,8 mmol) de pipéronal. Le mélange réactionnel est placé sous atmosphère d'azote et agité pendant 30 min à température ambiante. On introduit ensuite par petites fractions 13,9 g (63,5 mmol) de 30 triacétoxyborohydrure de sodium. Après agitation à température ambiante pendant une nuit, le mélange réactionnel est hydrolysé avec de l'eau et une solution de soude 2N puis 15 extrait au dichlorométhane. Les phases organiques réunies sont lavées à l'eau et à l'eau salée, puis séchées sur sulfate de sodium anhydre et évaporées sous pression réduite. On obtient 12,9 g d'un solide blanc. PF = 96 C (M) MH+ = 335 (tR = 5,16 minutes) RMN 1H (DMSO-d6, 250 MHz) 8 ppm: 1,35-1,45 (m, 2H); 1,38 (s, 9H); 1,65-1,75 (m, 2H); 1,85-2,0 (m, 2H); 2,65-2,8 (m, 2H); 3,1-3,3 (m, 1H); 3,33 (s, 2H); 5,99 (s, 2H); 6,7-6,8 (m, 1H); 6,8-6,9 (m, 2H). 1.2. 1-(1,3-benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-yl-amine Une suspension de 12,9 g (38,8 mmol) de [1-(1,3-benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-yl]carbamate de tert-butyle dans 130 mL d'acétate d'éthyle est additionnée de 130 mL d'une solution de HCI 2N dans l'éther diéthylique. Le mélange réactionnel est agité à température ambiante pendant 12 heures. Le précipité formé est filtré, rincé avec de l'acétate d'éthyle, puis séché à l'étuve (40 C) sous pression réduite. On obtient 12,7 g d'un solide blanc. Une partie est désalifiée: 312 mg sont agités avec 1,17 g (4 équivalents) de résine bicarbonate de (polystyrylméthyl)triméthylammonium (Novabiochem) dans 10 mL de dichlorométhane pendant 5 heures. Après filtration et rinçage de la résine au dichlorométhane, la phase organique est évaporée. On obtient 174 mg d'un solide blanc. PF = 69 C (M) RMN'H (DMSO-d6, 250 MHz) 8 ppm: 1,10-1,30 (m, 2H); 1,60-1,75 (m, 2H); 1,85-25 2,0 (m, 2H); 2,45-2,55 (m, 1H); 2,65-2,75 (m, 2H); 2,7-3,4 (m, 2H, NH2); 3,33 (s, 2H); 5,99 (s, 2H); 6,7-6,8 (m, 1H); 6,8-6,9 (m, 2H) . 1.3. Chlorhydrate de (pipéridin-4-yl)carboxylate de méthyle On ajoute lentement 5,0 g (38,7 mmol) d'acide isonipécotique à une solution de 30 9,3 mL de chlorure de thionyle (129 mmol) dans 50 mL de méthanol, en gardant la température inférieure à -10 C. Le mélange est agité à température ambiante pendant 22 heures. Le milieu réactionnel est évaporé sous pression réduite. On obtient 6,8 g du dérivé attendu sous forme de chlorhydrate. 35 RMN 1H (DMSO-d6, 250 MHz) 6 ppm: 1,7-1,85 (m, 2H); 1,9-2,05 (m, 2H); 2,6-2,75 (m, 1H); 2,8-3,0 (m, 2H); 3,15-3,3 (m, 2H); 3,64 (s, 3H); 8,9-9,3 (m, 2H, NH2+) 1.4. (1-Benzyl-pipéridin-4-yl)carboxylate de méthyle On ajoute lentement 4.80 mL de bromure de benzyle (37,9 mmol) à une solution de 6, 84 g (37,9 mmol) de chlorhydrate de (pipéridin-4-yl)carboxylate de méthyle dans 40 mL de dichlorométhane. Puis, on ajoute lentement 10,7 mL (76,9 mmol) de triéthylamine en maintenant la température à 10 C. Après agitation une nuit à température ambiante, le milieu réactionnel est hydrolysé par de l'eau et une solution saturée d'hydrogènocarbonate de sodium, puis est extrait au dichlorométhane. Les phases organiques réunies sont lavées à l'eau et à l'eau salée, puis séchées sur sulfate de sodium anhydre et évaporées sous pression réduite. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie sur colonne de gel de silice (éluant: dichlorométhane/méthanol de 100/0 à 95/5 (v/v)). On obtient 7,03 g de produit sous forme d'huile orange. MH+ = 234 (tR = 3,79 et 3,95 minutes) RMN 1H (DMSO-d6, 250 MHz) 5 ppm: 1,5-1,7 (m, 2H); 1,75-1,9 (m, 2H); 1,9-2,05 (m, 2H); 2,25-2,4 (m, 1H); 2,7-2,8 (m, 2H); 3,45 (s, 2H); 3,61 (s, 3H); 7,2-7,4 (m, 5H). 1.5. (1-Benzyl-pipéridin-4-yl)-N-méthoxy-N-méthyl-carboxamide: Une solution de 4,17 g (42,8 mmol) de chlorhydrate de N,O-diméthylhydroxylamine dans 195 mL de THF, est refroidie à -20 C, et est additionnée de 6,51 g (28 mmol) de (1-benzyl-pipéridin-4-yl)carboxylate de méthyle. Puis 85 mL d'une solution de bromure d'isopropyl-magnésium 1M dans le THF sont ajoutés pendant 20 minutes en gardant la température voisine de 5 C. Le mélange est agité à -10 C pendant 20 minutes. Le milieu réactionnel est hydrolysé par 40 mL d'une solution à 20 % de chlorure d'ammonium, puis est extrait à l'acétate d'éthyle. Les phases organiques réunies sont lavées à l'eau et à l'eau salée, puis séchées sur sulfate de sodium anhydre et évaporées sous pression réduite. On obtient 6,9 g de produit huileux. RMN 'H (DMSO-d6, 250 MHz) 5 ppm: 1,5-1,75 (m, 4H); 1,9-2,05 (m, 2H); 2,55-2,7 (m, 1H); 2,8-2,9 (m, 2H); 3,09 (s, 3H); 3,46 (s, 2H); 3,67 (s, 3H); 7,2-7,4 (m, 5H). 1.6. Acide 2-[(1-benzylpipéridin-4-yl)carbonyl]-5-méthoxybenzoïque Une solution d'acide 2-bromo-5-méthoxybenzoïque 0,9 g (3,89 mmol) dans 10 mL 35 de THF est agitée sous argon à -78 C, puis est additionnée goutte à goutte de 7, 4 mL (11,84 mmol) d'une solution de n-butyllithium 1,6 M dans l'hexane. Le mélange réactionnel est agité pendant 1 heure à -78 C, puis est additionné goutte à goutte d'une solution de 0,97 g (3,7 mmol) de (1-benzyl-pipéridin-4-yl)-N-méthoxy-N-méthylcarboxamide dans 5 mL de THF. Le mélange réactionnel est agité pendant 1 heure à ù 78 C, puis 18 heures à température ambiante. Le mélange est hydrolysé par 0,6 mL d'eau puis évaporé sous pression réduite. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie sur colonne de gel de .silice (solvant: dichlorométhane/méthanol de 100/0 à 85/15 (v/v)). On obtient 0,47 g de produit huileux. MH+= 354 (tR = 5,08 minutes) RMN 'H (DMSO-d6, 250 MHz) 8 ppm: 1,3-1,5 (m, 2H); 1,6-1,75 (m, 2H); 1,85-2,0 (m, 2H); 2,3-2,5 (m, 1H); 2,75-2,9 (m, 2H); 3,45 (s, 2H); 3,85 (s, 3H); 7,15-7,45 (m, 8H). 1.7. 4-(1-Benzylpipéridin-4-yl)-7-méthoxy-2H-phtalazin-1-one Une solution de 3,49 g (9,05 mmol) d'acide 2-[(1-benzylpipéridin-4-yl)carbonyl]-5-15 méthoxybenzoïque dans 45 mL d'éthanol est additionnée de 4,9 mL (45 mmol) d'hydrate d'hydrazine puis est agitée à reflux pendant 2 heures. Le milieu réactionnel est refroidi puis filtré. Le précipité obtenu est lavé à l'éthanol puis séché sous pression réduite à 40 C. On obtient 2 g de produit sous forme de solide blanc. 20 PF = 262 C (M) MH+= 350 (tR = 5,06 minutes) RMN'H (DMSO-d6, 250 MHz) 8 ppm: 1,7-1,9 (m, 4H); 2,1-2,25 (m, 2H); 2,9-3,0 (m, 2H); 3,1-3,25 (m, 1H); 3,53 (s, 2H); 3,94 (s, 3H); 7,2-7,4 (m, 5H); 7,5 (dd, J~ = 7,5 Hz, J2 = 2,5 Hz, 1H); 7,67 (d, J = 2,5 Hz,1H); 8,02 (d, J= 7,5 Hz,1 H); 12,40 (s, 1H, NH). 25 1.8. 4-(1-Benzylpipéridin-4-yl)-1-chloro-7-méthoxy-phtalazine On dissout 350 mg (1 mmol) de 4-(1-benzylpipéridin-4-yl)-7-méthoxy-2H-phtalazin-1-one dans 5 mL de chlorure de phosphoryle. La solution est chauffée pendant 3 heures à 80 C. Le milieu réactionnel est refroidi à température ambiante puis est versé 30 lentement dans 200 mL d'eau sous agitation. Le mélange est ensuite agité à 5 C et neutralisé par une solution de soude à 35 %. Le précipité formé est filtré, lavé à l'eau et séché à l'étuve. On obtient 370 mg de produit sous forme de poudre. MH+= 368 (tR = 5,57 minutes) 35 RMN 'H (DMSO-d6, 250 MHz) 8 ppm: 2,05-2,2 (m, 2H); 2,25-2,45 (m, 2H); 3,05-3,60 (m, 4H); 3,8-3,95 (m,1H); 4,04 (s, 3H); 4,35 (s, 2H); 7,45-7,6 (m, 4H); 7,6-7,7 (m, 2H); 7,75 (dd, J, = 8,5 Hz, J2 = 2,5 Hz, 1H); 8,45 (d, J = 8,5 Hz, 1H). 1.9. Trichlorhydrate de la N-[1-(1,3-benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-yl]-4(1-benzylpipéridin-4-yl)- 7-méthoxy-phtalazin-1-amine Une suspension de 370 mg (1 mmol) de 4-(1-benzylpipéridin-4-yl)-1-chloro-7-méthoxy-phtalazine, dans 5 mL de n-butanol est additionnée de 234 mg (1 mmol) de 1-(1,3-benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-yl-amine et de 53 mg (1 mmol) de chlorure d'ammonium. Le mélange est chauffé à 140 C durant 18 heures. Le milieu réactionnel est refroidi à température ambiante, hydrolysé par de l'eau, puis alcalinisé à pH 10 par de la soude 1 N. Le mélange est ensuite extrait à l'acétate d'éthyle. La phase organique est lavée à l'eau salée, séchée sur sulfate de sodium anhydre, puis évaporée sous pression réduite. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie sur colonne de gel de silice (solvant: dichlorométhane/méthanol de 100/0 à 85/15 (v/v)). On obtient 150 mg de produit huileux. MH+ = 566 (tR = 4,50 minutes) RMN 'H (DMSO-d6, 400 MHz) S ppm: 1,6-1,7 (m, 2H); 1,75-1,85 (m, 2H); 1,85- 2,15 (m, 6H); 2,15-2,3 (m, 2H); 2,85-3,0 (m, 2H); 3,2-3,45 (m, 3H); 3,45 (s, 2H); 3,55 (s, 2H); 3,94 (s, 3H ); 4,1-4,2 (m, 1H); 6,00 (s, 2H); 6,75-6,9 (m, 4H); 7,2-7,3 (m, 1H); 7,3-20 7,4 (m, 4H); 7,45 (dd, J, = 8,5 Hz, J2 = 2,5 Hz, 1H), 7,68 (d, J = 2.5 Hz, 1H); 8,0 (d, J = 8,5 Hz, 1H) Le trichlorhydrate est obtenu après traitement avec une solution d'acide chlorhydrique dans l'éther diéthylique. Après concentration et addition d'éther 25 diisopropylique, on obtient une suspension qui est filtrée. La poudre obtenue est séchée à 40 C sous pression réduite. Le produit est sous forme de trichlorhydrate solvaté par 2,4 molécules d'eau. PF = 291 C (M) 30 MH+= 566 (tR = 4,47 minutes) Exemple 2: Dichlorhydrate de la 7-méthoxy-4-(4-méthoxyphényl)-N-méthyl-N-[1-(2-naphtylméthyl) pipéridin-4-yl]phtalazin-1-amine (composé n 2) 2.1. [1-(2-naphtylméthyl)pipéridin-4-yl]carbamate de tert-butyle A une solution de 15 g (75 mmol) de (pipéridin-4-yl)carbamate de tert-butyle dans 300 mL de 1,2-dichloroéthane sont ajoutés 11,7 g (75 mmol) de 2-naphtaldéhyde. Le 10 mélange réactionnel est placé sous atmosphère d'azote et agité pendant 45 minutes à température ambiante. Puis 20,6 g (97 mmol) de triacétoxyborohydrure de sodium sont introduits par portions. Après agitation à température ambiante pendant une nuit, le mélange réactionnel est hydrolysé avec de l'eau et alcalinisé avec environ 150 mL d'une solution aqueuse de soude 1 N. Après extraction au dichlorométhane, les phases 15 organiques réunies sont lavées à l'eau et à l'eau salée, séchées sur sulfate de magnésium anhydre puis évaporées sous pression réduite. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie sur colonne de gel de silice (éluant: dichlorométhane/méthanol de 100/0 à 90/10 (v/v)). On obtient 22 g d'un solide blanc. 20 LC/MS: MH+ = 341 (tR = 5,90 minutes) RMN 1H (DMSO-d6, 300 MHz) 6 ppm: 1,39 (s, 9H); 1,3-1,45 (m, 2H); 1,6-1,7 (m, 2H); 1,9-2,05 (m, 2H); 2,75-2,85 (m, 2H); 3,15-3,3 (m, 1H); 3,58 (s, 2H); 6,70-6,75 (m, 1H, NH); 7,45-7,55 (m, 3H); 7,75 (m, 1H); 7,85-7,95 (m, 3H). 25 2.2. N-Méthyl-N-[1-(2-naphtylméthyl)pipéridin-4-yl]-amine Une solution de 1 g (2,94 mmol) de [1-(2-naphtylméthyl)pipéridin-4-yl]carbamate de tert-butyle dans 5 mL de THF est additionnée lentement sur une suspension de 223 mg (5,9 mmol) d'hydrure d'aluminium lithium dans 10 mL de THF à température ambiante. Le milieu réactionnel est chauffé au reflux pendant 3 heures. Il est ensuite 30 agité à 0 C et hydrolysé par 0,2 mL d'eau, 0, 2 mL de soude 1 N puis 0,6 mL d'eau. Le gel obtenu est filtré et rincé au dichlorométhane. Le filtrat est séché sur sulfate de sodium anhydre, puis évaporé sous pression réduite. On obtient 0,7 g d'huile.5 LC/MS: MH+= 255 (tR = 2,84 minutes) RMN 1H (DMSO-d6, 300 MHz) 8 ppm: 1,15-1,3 (m, 2H); 1,7-1,8 (m, 2H); 1,9-2,05 (m, 2H); 2,15-2,3 (m, 1H); 2,24 (s, 3H); 2,7-2, 8 (m, 2H); 3,3-3,4 (m, 1H); 3,58 (s, 2H); 5 7,4-7,55 (m, 3H); 7,75 (m, 1H); 7,85-7,95 (m, 3H). 2.3. N,4-Diméthoxy-N-méthylbenzamide Une solution de 25 g (147 mmol) de chlorure de l'acide 4-méthoxybenzo que dans 10 450 mL de dichlorométhane, agitée à 0-5 C sous azote, est additionnée par fractions de 14,7 g (151 mmol) de chlorhydrate de N,O-diméthylhydroxylamine. Le mélange agité à 0-5 C est ensuite additionné lentement de 51 mL (370 mmol) de triéthylamine. Le milieu réactionnel est agité à température ambiante pendant 3 heures. Le mélange est hydrolysé avec 250 mL d'eau, puis est extrait au dichlorométhane. La phase organique 15 est lavée avec 100 mL d'HCI IN, 150 mL de NaOH IN, puis à l'eau et à l'eau salée. Elle est séchée sur sulfate de sodium anhydre, filtrée et évaporée à sec. On obtient 26.9 g d'huile orange qui sont purifiés sur colonne de silice (éluant: dichlorométhane/méthanol de 100/0 à 95/5 (v/v)). On obtient 25,4 g d'huile jaune. 20 LC/MS: MH+= 196 (tR = 5,21 minutes) RMN'H (DMSO-d6, 250 MHz) 8 ppm: 3,26 (s, 3H); 3,56 (s, 3H); 3,82 (s, 3H); 7,00 (d, J = 8, 5 Hz, 2H); 7,63 (d, J = 8,5 Hz, 2H). 2.4. Acide 5-méthoxy-2-(4-méthoxybenzoyl)benzoïque 25 Une solution de 18,5 g (80 mmol) d'acide 2-bromo-5-méthoxybenzoïque dans 150 mL de THF est agitée sous azote à -78 C. 100 mL (160 mmol) d'une solution 1,6M de n-butyllithium dans l'hexane sont ajoutés goutte à goutte pendant environ 1 heure en veillant à ce que la température n'excède pas -70 C. Après l'addition, le mélange est 30 agité à -78 C pendant 1 heure, puis une solution de 15,9 g (80 mmol) de N,4-diméthoxy- N-méthylbenzamide dans 20 mL de THF est ajouté goutte à goutte. Le milieu réactionnel est agité à -78 C pendant 1 heure puis à température ambiante pendant 18 heures. Le mélange est hydrolysé avec 100 mL d'eau, basifié à pH = 12 à l'aide d'une solution de NaOH 2N et extrait avec du tert-butylméthyléther. La phase aqueuse 35 contenant le carboxylate est acidifiée par une solution de HCI 5 N et extraite au dichlorométhane. La phase dichlorométhane est lavée à l'eau salée, séchée sur sulfate de sodium anhydre, filtrée et évaporée. Le produit est cristallisé dans l'éther isopropylique; après filtration et séchage on obtient 14,6 g de cristaux blancs. PF = 170 C (M) LC/MS: MH+= 287 (tR = 7,07 minutes) RMN 'H (DMSO-d6, 250 MHz) 6 ppm: 3,85 (s, 3H); 3,90 (s, 3H); 7,03 (d, J = 8,5 Hz, 2H); 7,24 (dd, J, = 8,5 Hz, J2 = 2,5 Hz, 1H); 7,35 (d, J = 8,5 Hz, 1H); 7,42 (d, J = 2,5 Hz, 1H); 7,61 (d, J = 8,5 Hz, 2H); 13,1 (s, 1H, COOH). 2.5. 7-Méthoxy-4-(4-méthoxyphényl)-2H-phtalazin-1 -one Une solution de 21,6 g (75 mmol) d'acide 5-méthoxy-2-(4-méthoxybenzoyl)benzoïque dans 150 mL d'éthanol est additionnée de 18,5 mL (380 mmol) d'hydrate d'hydrazine et est portée à reflux pendant 2 heures. Le milieu réactionnel est refroidi puis filtré. Le précipité obtenu est lavé à l'éthanol puis séché sous pression réduite à 40 C. On obtient 19 g d'un solide blanc. PF = 245 C (M) LC/MS: MH+= 283 (tR = 6,98 minutes) RMN'H (DMSO-d6, 250 MHz) 6 ppm: 3,86 (s, 3H); 3,98 (s, 3H); 7,12 (d, J = 8,5 Hz, 2H); 7, 48 (dd, JI = 9 Hz, J2 = 2,7 Hz, 1H); 7,52 (d, J = 8,5 Hz, 2H); 7,67 (d, J = 9,0 20 Hz, 1H); 7,75 (d, J = 2,7 Hz, 1H); 12,72 (s, 1H, NH). 2.6. 1-Chloro-7-méthoxy-4-(4-méthoxyphényl)phtalazine On dissout 19 g (67 mmol) de 7-méthoxy-4-(4-méthoxyphényl)-2H-phtalazin-1-one dans 100 mL de chlorure de phosphoryle. La solution est chauffée pendant 2 heures 25 à 80 C. Le milieu réactionnel est refroidi à température ambiante puis est versé lentement dans 500 mL d'eau à 40-50 C sous agitation. Le mélange est ensuite agité à 5 C, neutralisé par addition d'une solution de soude à 35%, puis extrait au dichlorométhane. La phase organique est lavée à l'eau, puis à l'eau salée et séchée sur sulfate de sodium anhydre. Après filtration et évaporation sous pression réduite, on 30 obtient 19,3 g d'une poudre beige. PF = 173 C (M) LC/MS: MH+= 301 (tR = 8,52 minutes) RMN 'H (DMSO-d6, 250 MHz) 6 ppm: 3,90 (s, 3H); 4,07 (s, 3H); 7,19 (d, J = 35 8,5Hz, 2H); 7,60 (d, J = 2,5 Hz, 1H); 7,68 (d, J = 8,5 Hz, 2H); 7,72 (dd, J~ = 9,2 Hz, J2 = 2,5 Hz, 1H); 8,02 (d, J = 9,2 Hz, 1H). 2.7. Dichlorhydrate de la 7-méthoxy-4-(4-méthoxyphényl)-N-méthyl-N-[1-(2-naphtylméthyl) pipéridin-4-yl]phtalazin-1-amine Une suspension de 830 mg (2,96 mmol) de 1-chloro-7-méthoxy-4-(4-méthoxyphényl)- phtalazine dans 5 mL de 1-butanol est additionnée de 700 mg (2,75 mmol) de N-Méthyl-N-[1-(2-naphtylméthyl)pipéridin-4-yl]-amine et de 147 mg (2,8 mmol) de chlorure d'ammonium. Le mélange est chauffé au reflux (bain d'huile à 140 C) durant 27 heures. Le mélange réactionnel est hydrolysé puis alcalinisé par une solution de soude 1 N puis extrait au dichlorométhane. Les phases organiques réunies sont lavées à l'eau salée, séchées sur sulfate de sodium anhydre, puis évaporées sous pression réduite. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie sur colonne de gel de silice (éluant: dichlorométhane/méthanol de 100/0 à 90/10 (v/v)). On obtient 220 mg de produit huileux. Après traitement avec une solution d'acide chlorhydrique dans l'éther diéthylique, le dichlorhydrate dihydrate est obtenu. PF = 235 C (M) MH+= 519 (tR = 6,07 minutes) RMN 'H (DMSO-d6, 250 MHz) â ppm: 2,05-2,2 (m, 2H); 2,55-2,75 (m, 2H); 3,14 (s, 3H); 3,15-3,35 (m, 2H); 3,4-3,6 (m, 3H); 3,91 (s, 3H); 4,09 (s, 3H); 4,25-4,4 (m, 1H); 20 4,4-4,5 (m, 2H); 7,26 (d, J = 8,7 Hz, 2H); 7,5-7,8 (m, 5H); 7,85 (d, J = 7,5 Hz, 1H); 7,9- 8,1 (m, 5H); 8,15 (m, 1H); 11,5 (m,1 H) Exemple 3: Dichlorhydrate de la 7-éthoxy-N,4-diéthyl-N-[1-(2-naphtylméthyl)pipéridin-25 4-yl]phtalazin-1-amine (composé n 3) 3.1. Acide 5-méthoxy-2-propionyl-benzoïque Ce composé est synthétisé selon la méthode décrite en 2.4 en faisant réagir de 30 l'acide 2-bromo-5-méthoxybenzoïque préalablement traité avec du n-butyllithium avec leN-méthoxy-N-méthyl-propionamide. Il est utilisé brut dans la réaction suivante. 3.2. 4-Ethyl-7-méthoxy-2H-phtalazin-1-one Ce composé est obtenu selon le mode opératoire décrit en 2.5 par réaction de l'acide 5-méthoxy-2-propionyl-benzoïque non purifié avec de l'hydrate d'hydrazine. LC/MS: MH+= 205 (tR = 6,32 minutes) RMN'H (DMSO-d6i 250 MHz) 8 ppm: 1,25 (t, J = 7,5 Hz, 3H); 2,92 (q, J = 7,5 Hz, 2H); 3,94 (s, 3H); 7,50 (dd, J~ = 9 Hz, J2 = 2,7 Hz, 1H); 7,60 (d, J = 2,7 Hz, 1H); 7,94 (d, J = 9 Hz, 1H); 12,38 (s, 1H, NH). 3.3. 1-Chloro-4-éthyi-7-méthoxy-phtalazine Ce composé est obtenu selon le mode opératoire décrit en 2.6 par réaction de la 4-éthyl-7-méthoxy-2H-phtalazin-1-one avec le chlorure de phosphoryle. PF = 191 C (M) LC/MS: MH+= 223 (tR = 6,84 minutes) RMN'H (DMSO-d6, 250 MHz) 8 ppm: 1,36 (t, J = 7,5 Hz, 3H); 3,30 (q, J = 7,5 Hz, 2H); 4,04 (s, 3H); 7,50 (d, J = 2,7 Hz, 1H); 7,71 (dd, J, = 9 Hz, J2 = 2,7 Hz, 1H); 8, 30 (d, J = 9 Hz, 1H). 3.4. 4-Ethyl-7-méthoxy-N-[1-(2-naphtylméthyl)pipéridin-4-yl]phtalazin-1-amine Ce composé est obtenu selon le mode opératoire décrit en 2.7 par réaction de la 1-chloro-4-éthyl-7-méthoxyphtalazine avec la 1-(2-naphtylméthyl)pipéridin-4-yl)amine. PF = 106 C (M) LC/MS: MH+= 427 (tR = 5,10 minutes) RMN 1H (DMSO-d6, 250 MHz) 8 ppm: 1,28 (t, J = 7,5 Hz, 3H); 1,6-1,8 (m, 2H); 2,0-2,15 (m, 2H); 2,15-2,3 (m, 2H); 2,9-3,05 (m, 2H); 3,06 (q, J = 7,5 Hz, 2H); 3,71 (s, 2H); 3,96 (s, 3H); 4,1-4,3 (m, 1H); 6,8-6,9 (m, 1H); 7,45-7,6 (m, 4H); 7,75 (d, J = 2,5 Hz, 1H); 7,8-8,0 (m, 5H); . 3.5. 4-Ethyl-7-hydroxy-N-[1-(2-naphtylméthyl)pipéridin-4-yl] phtalazin-1-amine Une solution aqueuse d'acide bromhydrique à 47% (20 mL) est additionnée à une solution de 3,2 g (7,5 mmol) de 4-éthyl-7-méthoxy-N-[1-(2-naphtylméthyl)pipéridin-4- yl]phtalazin-1-amine dans 25 mL d'acide acétique. Le mélange réactionnel est chauffé à 110 C pendant 14 heures, et 20 mL de HBr 47% sont ajoutés et le chauffage est poursuivi pendant 15 heures. Puis 20 mL de HBr 47% sont additionnés et le mélange est chauffé à 120 C pendant 20 heures. Le milieu réactionnel est hydrolysé avec 60 mL d'eau puis évaporé sous pression réduite. Le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice (éluant: dichlorométhane/méthanol/ammoniaque 90/9/1 (v/v/v)). On obtient 2,5g de produit beige. MH+= 413 (tR = 4,92 minutes) RMN 'H (DMSO-d6, 250 MHz) 8 ppm: 1,27 (t, J = 7,5 Hz, 3H); 1,55-1,75 (m, 2H); 1,95-2,05 (m, 2H); 2,1-2,25 (m, 2H); 2,85-3,0 (m, 2H); 3,05 (q, J = 7,5 Hz, 2H); 3,67 (s, 2H); 4,0-4,2 (m, 1H); 6,5-6,6 (m, 1H,NH); 7,35 (dd, JI = 8 Hz, J2 = 2,5 Hz, 1H); 7,45-7,6 (m, 4H); 7,82 (d, J = 2,5 Hz, 1H); 7,85-7,95 (m, 4H); 10,5 (m, 1H, OH). 3.6. Dichlorhydrate de la 7-éthoxy-N,4-diéthyl-N-[1-(2-naphtylméthyl)pipéridin-4-yl] phtalazin-1-amine On dissout 368 mg (0,9 mmol) de 4-éthyl-7-hydroxy-N-[1-(2-naphtylméthyl)pipéridin-4-yl]phtalazin-1-amine dans 20 mL de DMF. Puis 135 mg (1 mmol) de carbonate de potassium et 142 pL (1,8 mmol) d'iodoéthane sont ajoutés. Le mélange est agité pendant 24 heures à température ambiante puis est hydrolysé avec 10 mL d'eau et extrait à l'acétate d'éthyle. Les phases organiques réunies sont lavées à l'eau salée, séchées sur sulfate de magnésium anhydre, filtrées et évaporées sous pression réduite. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie sur colonne de gel de silice (éluant: dichlorométhane/méthanol/ammoniaque 90/9/1 (v/v/v)). On obtient 107 mg de produit beige. MH+= 469 (tR = 5,56 minutes) RMN'H (DMSO-d6, 250 MHz) 8 ppm: 1,31 (t, J = 7,5 Hz, 3H); 1,45 (t, J = 7,5 Hz, 3H); 1,51 (t, J = 7,5 Hz, 3H); 1,70-2,0 (m, 2H); 2,0-2,15 (m, 2H); 2,95-3,25 (m, 2H); 3,3-3,55 (m, 4H); 3,75-4,15 (m, 3H); 4,37 (q, J = 7,5 Hz, 2H); 4,53 (q, J = 7,5 Hz, 2H); 7,5- 7,65 (m, 3H); 7,72 dd, J, = 7,5 Hz, J2 = 2,5 Hz, 1H); 7,8-8,0 (m, 4H); 8,1 (d, J = 2,5 Hz, 1H); 8,49 (d, J = 7,5 Hz, 1H). Le dichlorhydrate est obtenu après traitement avec une solution d'acide chlorhydrique dans l'éther diéthylique, le sel ainsi obtenu est hydraté par 4,5 molécules 35 d'eau. PF = 209 C (M) MH+= 469 (tR = 5,53 minutes). Exemple 4: Trichlorhydrate de la N-(1-{4-[3-(diméthylamino)propoxy]benzyl}pipéridin-4-yl)-7-méthoxy-4(4-méthoxyphényl)phtalazin-1-amine (composé n 4) 4.1. N-(1-Benzylpipéridin-4-yl)-7-méthoxy-4-(4-méthoxyphényl)phtalazin-1-amine Une suspension de 8 g (26,6 mmol) de 1-chloro-7-méthoxy-4-(4-méthoxyphényl)phtalazine (préparation voir paragraphe 2.6.) dans 50 mL de 1-butanol est additionnée de 10,1 g (53 mmol) de 4-amino-1-benzyl-pipéridine et de 1,44 g (27 mmol) de chlorure d'ammonium. Le mélange est chauffé au reflux durant 7 heures. Le milieu réactionnel est refroidi à température ambiante, hydrolysé par 50 mL d'une solution aqueuse saturée en hydrogénocarbonate de sodium puis extrait par l'acétate d'éthyle. La phase organique est lavée à l'eau salée, séchée sur sulfate de sodium anhydre, puis évaporée sous pression réduite. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie sur colonne de gel de silice (éluant: dichlorométhane/méthanol 95/5 (v/v)). L'huile jaune ainsi obtenue forme un solide par trituration dans l'éther isopropylique. Après filtration et séchage on obtient 10,5 g de poudre blanche. PF = 150 C (M) LC/MS: MH+= 455 (tR = 4,71 minutes) RMN'H (DMSO-d6, 250 MHz) 8 ppm: 1,7-1,8 (m, 2H); 2,0-2,2 (m, 4H); 2,90-3,0 (m, 2H); 3,54 (s, 2H); 3,86 (s, 3H); 4,0 (s, 3H ); 4,2-4,3 (m, 1H); 7,0 (d, J = 7,5 Hz,1H, NH); 7,10 (d, J = 8,5 Hz, 2H); 7,25-7,40 (m, 5H); 7,43 (dd; J, = 9,0 Hz ; J2 = 2,5 Hz, 1H); 7,53 (d, J = 8,5 Hz, 2H); 7,75-7,77 (m, 2H).30 4.2. 7-Méthoxy-4-(4-méthoxyphényl)-N-(pipéridin-4-yl)phtalazin-1-amine La manipulation s'effectue sous atmosphère inerte (azote). Dans un tricol de 500 mL sont introduits 1 g de palladium sur charbon à 10 % et 100 mL d'eau. A ce mélange agité à 85 C, est additionné goutte à goutte, pendant 1 heure une solution préalablement préparée de 13,3 g de N-(1-benzylpipéridin-4-yl)-7-méthoxy-4-(4-méthoxyphényl)phtalazin-1-amine dans 50 mL d'éthanol et 4,4 mL d'acide formique. Le mélange réactionnel est agité à reflux pendant 2 heures. Après retour à température ambiante, l'éthanol est évaporé sous pression réduite. Le mélange est ensuite alcalinisé à pH 12 par de la soude 2N, puis est extrait au dichlorométhane. La phase organique est lavée par de l'eau saturée en chlorure de sodium, séchée sur sulfate de sodium anhydre, puis évaporée sous pression réduite. L'huile jaune obtenue est triturée dans l'éther diisopropylique pour obtenir un solide blanc. Après filtration et séchage sous vide en présence d'anhydride phosphorique, on obtient 10,29 g produit. PF= 143 C (M) LC/MS: MH+= 365 (tR = 4,88 minutes) RMN 'H (DMSO-d6, 250 MHz) 5 ppm: 1,5-1,65 (m, 2H); 2,0-2,1 (m, 2H); 2,6-2,7 (m, 2H); 3,0-3,1 (m, 2H); 3,3 (s, 1H, NH); 3,85 (s, 3H); 3,98 (s, 3H); 4,2-4,3 (m, 1H); 7,0 (d, J = 7,5 Hz, 1H); 7,10 (d, J = 8,5 Hz, 2H); 7,42 (dd, J, = 9, 2 Hz, J2 = 2,5 Hz, 1H); 7,52 (d, J = 8,5 Hz, 2H); 7,75 (d, J = 9,2 Hz, 1H); 7,78 (d, J = 2,5 Hz, 1H). 4.3. Trichlorhydrate de la N-(1-{4-[3-(diméthylamino)propoxy]benzyl}pipéridin-4-yl)-7-méthoxy-4(4-méthoxyphényl)phtalazin-1-amine Une solution de 0,5 g (1,4 mmol) de 7-méthoxy-4-(4-méthoxyphényl)-N-(pipéridin-4-yl)phtalazin-1-amine dans 10 mL de 1,2-dichloroéthane est additionnée de 0,284 g (1,4 mmol) de [(4-diméthylamino)propoxy]benzaldéhyde. Le mélange est agité pendant 30 minutes sous azote, puis 0,38 g (1,8 mmol) de triacétoxyborohydrure de sodium sont additionnés. Le milieu réactionnel est agité pendant 48 heures à température ambiante puis hydrolysé avec de l'eau et de la soude 1 N. L'extrait à l'acétate d'éthyle est lavé par de l'eau saturée en chlorure de sodium, séché sur sulfate de sodium anhydre, puis évaporé sous pression réduite. Le résidu est purifié sur colonne de silice (éluant: dichlorométhane/méthanol de 100/0 à 98/2 (v/v)). On obtient 0,38 g de produit marron. LC/MS: MH+= 556 (tR = 4,50 minutes) RMN 'H (DMSO-d6, 250 MHz) 6 ppm: 1,6-1,65 (m, 2H); 1,7-1,9 (m, 2H); 2,0-2,2 (m, 4H); 2,15 (s, 6H); 2,35 (t, J = 5Hz, 2H); 2,85-2,95 (m, 2H); 3,45 (s, 2H); 3,85 (s, 3H); 3,95-4,05 (m, 2H); 3,98 (s, 3H); 4,2-4,35 (m, 1H); 6,89 (d, J = 8 Hz, 2H); 6,97 (d, J = 7,5 Hz, 1H); 7,08 (d, J = 8 Hz, 2H); 7,23 (d, J = 8 Hz, 2H); 7,42 (dd, J~ = 7,5 Hz, J2 = 2,5 Hz, 1H); 7,52 (d, J = 8 Hz, 2H); 7,7-7,75 (m, 2H); Le trichlorhydrate est obtenu après traitement avec une solution d'acide chlorhydrique dans l'éther diéthylique, le sel ainsi obtenu est hydraté par 4,2 molécules d'eau. PF = 190 C (K) 10 MH+= 556 (tR = 4,52 minutes). Tableau 1 R3. R2 AùN ~~ùR1 R\N J--B R7 (I) R5 R4 N ~ A N( B R3 R2 R R4 R5 R7 Sel et/ou PF ( C) LC/MS L Solvats (M+H)+. tR (minutes) 1 ~ H H OMe HCI 291 566 ; (3/1) (M) tR = 4,47 H20 (2,4/1) HCI 235 519 ; (2/1) 2 Me H OMe H20 (M) tR = 6,07 OMe (2/1) N ~ A ~ R3 Rz R R4 R5 R7 Sel et/ou PF ( C) LC/MS B L Solvats (M+H)+; tR (minutes) 3 Et Et H OEt HCI 209 469 ; (2/1) (M) tR = 5,53 H20 (4,5/1) Ni HCI 556 ; (3/1) tR = 4,52 4 H H OMe H20 190 N OMe (4.2/1) (K) Les composés selon l'invention ont fait l'objet d'essais pharmacologiques. Leur affinité vis-à-vis du récepteur 1 de la Melanin-Concentrating Hormone (MCH), MCH1, a été ainsi déterminée. Des essais ont consisté à mesurer l'activité in vitro des composés de l'invention sur les 5 récepteurs MCH1 de la MCH. Etudes de liaison : La mesure de l'affinité des composés de l'invention pour les récepteurs de la MCH a été réalisée par l'étude du déplacement de la liaison d'un dérivé radio-marqué de la MCH 10 aux récepteurs MCH1. Cette étude est effectuée sur des préparations membranaires de cerveau de rat et/ou souris selon le protocole décrit ci-après. En prévision des études de liaison, les cerveaux sont dilués dans du tampon HEPES 25 mM (pH : 7.4) contenant du MgCl2 5 mM, du CaCl2 1 mM, homogénéisés à l'aide d'un 15 Polytron 3 fois 20 secondes (vitesse 25), puis subissent pendant 30 minutes une ultracentrifugation à 22 000 RPM à +4 C. Le culot est repris par le même tampon et les membranes sont aliquotées et conservées congelées à -80 C jusqu'à leur utilisation. Les membranes sont ramenées à température ambiante puis sont incubées en présence des composés à tester, et de 50 pM d'une molécule radiomarquée dérivée de la MCH, le 20 [1251]-Tyr-S36057 (8-amino-3,6-dioxyoctanoyl MCH 6-17 commercialisé par Perkin-Elmer), dans du tampon HEPES 25 mM (pH : 7.4) contenant du MgCl2 5 mM, du CaCl2 mM, de la bacitracine 140 mg/L, de la phénantroline 1 mM, et 0.2 % d'albumine bovine sérique. L'incubation est réalisée à température ambiante pendant 30 minutes, puis arrêtée par addition rapide de tampon HEPES 25 mM (pH : 7.4) glacé, supplémenté par 25 0.2 % d'albumine bovine sérique, et par filtration sur filtres en fibre de verre GF/B pré-incubés pendant 2 heures dans une solution aqueuse de polyéthylèneimine à 0.1 %. La radioactivité retenue sur les filtres est mesurée à l'aide d'un compteur à scintillation Gamma. La liaison non spécifique est déterminée en présence de 1 pM de S36057 nonradiomarqué. La liaison spécifique est obtenue par différence entre la liaison totale et la 30 liaison non spécifique. L'activité inhibitrice des composés de l'invention est exprimée par la concentration qui inhibe 50% de la liaison spécifique (Cl5o). Dans le cadre de l'invention, les CI50 des composés sont généralement inférieures à 10pM. Les composés de formule (I) présentent avantageusement des CI50 inférieures à 1 pM, 35 plus avantageusement inférieures ou égales à 100nM et encore plus avantageusement inférieures ou égales à 10 nM. 25 A titre d'exemple : - le composé selon l'exemple 1 présente une CI50 de 0,5 nM chez le rat et de 0,2 nM chez la souris; - le composé selon l'exemple 3 présente une CI50 de 52 nM chez le rat et 38 nM chez la souris. Modèle pharmacoloqique de prise alimentaire : L'activité d'un antagoniste du récepteur 1 de la MCH peut être contrôlée 10 pharmacologiquement à l'aide d'un test pratiqué chez le rat (jeunes rats pesant de 80 à 150 g). Ce test consiste à induire un comportement de prise alimentaire par une injection i.c.v. (intra cérébro-ventriculaire) de MCH réalisée manuellement. L'injection i.c.v. du tampon de solubilisation du peptide (sans la MCH) dans un premier groupe témoin permet de 15 quantifier l'importance de l'effet dû à la MCH. Un composé selon l'invention est administré par voie orale 1 ou 2 heures avant le traitement i.c.v. L'effet d'un composé selon l'invention est mesuré par la réduction qu'il peut provoquer sur la prise de nourriture, au préalable induite par l'injection i.c.v. de MCH. 20 La spécificité d'action du produit peut être évaluée en utilisant un autre peptide orexigène comme par exemple le NPY, injecté également par i.c.v. Ainsi, un produit spécifique du récepteur MCH1 n'aura aucun effet sur la prise de nourriture induite par un autre peptide orexigène comme par exemple le NPY. Les composés selon l'invention peuvent être utilisés pour la préparation de médicaments, en particulier de médicaments antagonistes du récepteur MCH1 de la MCH
L'invention concerne des dérivés de la 1-amino-phtalazine, de formule générale (I) A, B = C1-4-alkylène éventuellement substitué ; L = liaison simple ou un C1-2-alkylène,-CH=CH- ou -C=C- ; les groupes C1-2-alkylène et -CH=CH- étant éventuellement substitués, ou bien L = cycloprop-1,2-diyle ; R = H ou C1-5-alkyle, C1-3-fluoroalkyle, C3-6-cycloalkyle, -C(O)C1-3-alkyle, C1-3-alkylène-C3-6-cycloalkyle, -CH2-C=CH, C1-3alkylène-NRaRb, C1-3-alkylène-X-C1-3-alkyle avec X= O, SO2; R1 = aryle ou un hétéroaryle, éventuellement substitués ; R2, R3 = H, C1-3-alkyle ou C1-3-fluoroalkyle, ou bien R2 et R3 forment ensemble un cycloprop-1,1-diyle; R4 = H ou un C1-5-alkyle, C1-3-fluoroalkyle, C3-6-cycloalkyle, C1-3-alkylène-C3-6-cycloalkyle, C1-3-alkylène-O-C1-3-alkyle, ou R4 = C1-3-alkylène-(OH), C1-3-alkylène-X-C1-3-alkyle où X = S, SO ou SO2, ou R4 = hétérocycle, groupe C1-3-alkylène-NRaRb, aryle, C1-3-alkylène-aryle, -O-aryle, C1-3-alkylène-O-aryle, C1- 3-alkylène-O-C1-3-alkylène-aryle, hétéroaryle ou C1-3-alkylène-hétéroaryle, éventuellement substitués ; R5 = H, halogène ou un C1-5-alkyle, C1-3-fluoroalkyle, C1-5-alcoxy, C1-3-fluoroalcoxy, C1-3-alkylène-(OH), -CN, -X-C1-3-alkyle où X = S, SO ou SO2, ou R5 =-NRaRb, C1-3-alkylène-NRaRb, aryle, C1-3-alkylène-aryle, -O-aryle ou hétéroaryle, éventuellement substitués ; R7 = H, halogène ou un C1-5-alkyle, C1-3-fluoroalkyle, C1-5-alcoxy, -COOH, -C(O)OC1-5-alkyle, C1-3-fluoroalcoxy, C1-3-alkylène-(OH), -CN, -X-C1-3-alkyle où X représente S, SO ou SO2, ou R7 = -NRaRb, C1-3-alkylène-NRaRb, -C(O)-NRaRb, -C(O)-C1-3-alkyle, aryle, -O-aryle ou hétéroaryle, éventuellement substitués ; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat. Procédé de préparation et application en thérapeutique.
1. Composé répondant à la formule générale (I) qui suit : dans laquelle : • A représente un groupe C1.4-alkylène éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes R9 identiques ou différents l'un de l'autre ; • B représente un groupe C1_4-alkylène éventuellement substitué par un ou plusieurs 10 groupes R10 identiques ou différents l'un de l'autre ; • R9 et R10 représentent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, . ou bien R9 et R10 forment ensemble une liaison simple ou un groupe C1_4-alkyléne ; 15 • L représente une liaison simple ou un groupe C1_2-alkylène, -CH=CH- ou ûC=C-; les groupes C1_2-alkylène et -CH=CH- étant éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants C1_2-alkyle, . ou bien L représente un groupe cycloprop-1,2-diyle ; • R représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3_6-20 cycloalkyle, -C(0)C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, -CH2-CECH , C2_3-alkylène-NRaRb, C1.3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente O ou SO2 ; • R1 représente un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; 25 • R2 et R3 représentent indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1.3-alkyle ou C1_3-fluoroalkyle, . ou bien R2 et R3 forment ensemble, avec l'atome de carbone qui les porte, un groupe cycloprop-1,1-diyle ; (I)• R4 représente : . un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle, . un groupe C1_3-alkylène-(OH), C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO 5 ou S02i . un groupe hétérocycle ; ledit groupe hétérocycle étant éventuellement substitué par un groupe C1_3-alkyle, -C(0)01_3-alkyle, -C(0)C1_3-fluoroalkyle , C1_3-alkylène-C3_6- cycloalkyle, C1_3-alkylène-aryle, C1_3-alkylène-hétéroaryle ; les groupes C1_3-alkylène-aryle et C1_3-alkylène-hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux 10 Z identiques ou différents l'un de l'autre, . ou bien R4 représente un groupe C1_3-alkylène-NRaRb, aryle, C1_3-alkylène-aryle, -0-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkylène-aryle, hétéroaryle ou C1_3-alkylène-hétéroaryle ; les groupes aryle, C1_3-alkylène-aryle, -0-aryle, C1.3-alkylène-O-aryle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkylène-aryle, hétéroaryle et C1_3-alkylène-hétéroaryle étant 15 éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R5 représente un atome d'hydrogène ou d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C1_5-alcoxy, C1_3-fluoroalcoxy, C1_3-alkylène-(OH), -CN, -X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2, 20 . ou bien R5 représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, aryle, C1_3-alkylène-aryle, -0-aryle ou hétéroaryle ; les groupes aryle, C1_3-alkylène-aryle, -0-aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R7 représente un atome d'hydrogène ou d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-25 fluoroalkyle, C1_5-alcoxy, -000H, -C(0)001_3-alkyle, C1.3-fluoroalcoxy, C1.3-alkylène-(OH), - CN, -X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2, . ou bien R7 représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, - C(0)-C1_3-alkyle, aryle, -0-aryle ou hétéroaryle ; les groupes aryle, -0-aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou 30 différents l'un de l'autre ; • Z représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, un phényle, C1_5-alcoxy, C1_3-fluoroalcoxy, C1.3-alkylène-O-C1.3-alkyle, C1_3-alkylène-(OH), NO2, -CN, -SO2NRaRb, -X-C1.3-alkyle, C1.3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2 , 35 . ou bien Z représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, -C(0)-C1_3-alkyle, -C(0)O-01.4-alkyle, -C(0)-C3_6-cycloalkyle,ou bien Z représente un radical oxo, ou bien Z représente un groupe -O-C1_5-alkylène-NRaRb, . ou bien deux radicaux Z adjacents forment ensemble un groupe C1_3-alkylènedioxy ; • Ra et Rb représentent chacun, indépendamment de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ou -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Ra et Rb forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes C1.3-alkyle ou oxo ; étant entendu que lorsque R représente un atome d'hydrogène, alors au moins une des deux conditions ci-après est respectée : - R4 représente un groupe hétérocycle ; ledit hétérocycle étant éventuellement substitué, Z représente un groupe -SO2-NRaRb ou un groupe -O-C1_5-alkylène-NRaRb; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat, ainsi que ses énantiomères, diastéréoisomères et leurs mélanges. 2. Composé de formule (I) selon la 1, caractérisé en ce que : • A représente un groupe C1_4-alkylène éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes R9 identiques ou différents l'un de l'autre ; • B représente un groupe C1_4-alkylène éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes R10 identiques ou différents l'un de l'autre ; • R9 et R10 représentent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, . ou bien R9 et R10 forment ensemble un groupe C1_4-alkylène ; • L représente une liaison simple ou -CH=CH- ; • R représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1.5-alkyle, C1.3-fluoroalkyle, C3.6-cycloalkyle, C1.3-alkylène-C3.6-cycloalkyle ; • R1 représente un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de 30 l'autre ; • R2 et R3 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ; • R4 représente : . un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-35 C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-O-C1.3-alkyle, . un groupe C1.3-alkylène-(OH),. un groupe hétérocycle ; le dit groupe hétérocycle étant éventuellement substitué par un groupe C1_3-alkyle , -C(0)C1_3-alkyle, -C(0)C1_3-fluoroalkyle , C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-aryle ; le groupe C1_3-alkylène-aryle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre, . ou bien R4 représente un groupe C1_3-alkylène-NRaRb, aryle, C1_3-alkylène-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle, C1_3-alkylène-0-C1_3-alkylène-aryle, hétéroaryle ou C1_3-alkylènehétéroaryle ; les groupes aryle, C1_3-alkylène-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle, C1_3-alkylène-O- C1_3-alkylène-aryle, hétéroaryle et C1_3-alkylène-hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R5 représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_5-alcoxy ou aryle ; le groupe aryle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R, représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_5-alcoxy, CN, COOH ou -C(0)OC1_3-alkyle ; • Z représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, un phényle, C1_5-alcoxy, C1_3-fluoroalcoxy, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-(OH), NO2, -CN, -SO2NRaRb, -X-C1.3-alkyle, C1.3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2 , . ou bien Z représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, 20 -C(0)-C1_3-alkyle, -C(0)O-C1_4-alkyle, -C(0)-C3_6-cycloalkyle, . ou bien Z représente un radical oxo, ou bien Z représente un groupe -O-C1_5-alkylène-NRaRb, ou bien deux radicaux Z adjacents forment ensemble un groupe C1_3-alkylènedioxy ; 25 • Ra et Rb représentent chacun, indépendamment de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ou -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Ra et Rb forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes C1_3-alkyle ou oxo ; étant entendu qu'au moins une des conditions selon la 1 est respectée ; 30 à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat, ainsi que ses énantiomères, diastéréoisomères et leurs mélanges. 3. Composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que: 35 • A représente un groupe C1_4-alkylène, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes R9 ;• B représente un groupe C1_4-alkylène, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes R10 ; • R9 et R10 représentent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un méthyle, . ou bien R9 et Rio forment ensemble un groupe C1_4-alkylène ; • L représente une liaison simple ou -CH=CH- ; • R représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-alkylène-C3.6-cycloalkyle ; • R1 représente un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant 10 éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R2 et R3 représentent indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ; • R4 représente : 15 . un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3.6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle, . un groupe C1_3-alkylène-(OH), . un groupe hétérocycle éventuellement substitué par un groupe C1_3-alkyle , -C(0)C1_3-alkyle, -C(0)C1_3-fluoroalkyle , C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-aryle ; 20 le groupe C1_3-alkylène-aryle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre, . ou bien R4 représente un groupe C1_3-alkylène-NRaRb, aryle, C1_3-alkylène-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkylène-aryle, hétéroaryle ; les groupes aryle, C1_3-alkylène-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle, C1.3-alkylène-O-C1_3-alkylène-aryle et 25 hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R5 représente un atome d'hydrogène ; • R7 représente un atome d'halogène, un méthyle, un méthoxy, CN, COOH ou -C(0)OC1.3-alkyle ; 30 • Z représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, un phényle, C1_5-alcoxy, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-(OH), -CN, -SO2NRaRb ,-X-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2 ; . ou bien Z représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, -C(0)-C1_3-alkyle, 35 . ou bien Z représente un radical oxo, ou bien Z représente un groupe -O-C1_5-alkylène-NRaRb,. ou bien deux radicaux Z adjacents forment ensemble un groupe C1_3-alkylènedioxy ; • Ra et Rb représentent chacun, indépendamment de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ou -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Ra et Rb forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes C1_3-alkyle ou oxo ; étant entendu qu'au moins une des conditions selon la 1 est respectée ; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat, ainsi que ses énantiomères, diastéréoisomères et leurs mélanges. 4. Composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que: • A représente un éthylène, éventuellement substituté par un ou plusieurs groupes R9 ; • B représente un éthylène, éventuellement substituté par un ou plusieurs groupes R10 ; • R9 et R10 représentent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un méthyle, • L représente une liaison simple ; • R représente un atome d'hydrogène, un groupe éthyle ou C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle; • R1 représente un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R2 et R3 représentent indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle ; • R4 représente : . un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, un méthylène-O-méthyle, . un groupe C1_3-alkylène-(OH), . un groupe hétérocycle éventuellement substitué par un groupe C1_3-alkyle , -C(0)C1_3-alkyle, -C(0)C1_3-fluoroalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, un méthylène-phényle ; le groupe méthylène-phényle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre, . ou bien R4 représente un groupe C1_3-alkylène-NRaRb, un phényle, un C1_3-alkylène-phényle, un C1_3-alkylène-O-phényle, un C1_3-alkylène-O-C1_3-alkylène-phényle , 35 un thiényle ou un pyridinyle; les groupes phényle, C1_3-alkylène-phényle, C1_3-alkylène-O- phényle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkylène-phényle, thiényle et pyridinyle étant 25éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R5 représente un atome d'hydrogène ; • R7 représente un atome d'halogène, un méthyle, un méthoxy, CN ; • Z représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, un phényle, un méthoxy, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-(OH), -CN, -SO2NRaRb ,-X-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2, . ou bien Z représente un groupe -NRaRb, C1.3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Z représente un radical oxo, ou bien Z représente un groupe -O-C1_5-alkylène-NRaRb, . ou bien deux radicaux Z adjacents forment ensemble un groupe méthylènedioxy ; • Ra et Rb représentent chacun, indépendamment de l'autre, un atome d'hydrogène ou 15 un groupe C1_3-alkyle ou -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Ra et Rb forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes C1_3-alkyle ou oxo ; étant entendu qu'au moins une des conditions selon la 1 est respectée ; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat, 20 ainsi que ses énantiomères, diastéréoisomères et leurs mélanges. 5. Procédé de préparation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'on fait réagir un composé de formule générale (III) CI (Ill) dans laquelle R4, R5 et R7 sont tels que définis dans la formule générale (I) selon la 1, avec un composé de formule générale (II) iR~ Lv dans laquelle R, R,, R2, R3, L, A et B sont tels que définis dans la formule générale (I) selon la 1. 6. Médicament, caractérisé en ce qu'il comprend un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 4, ou un sel d'addition de ce composé à un acide pharmaceutiquement acceptable, ou encore un hydrate ou un solvat du composé de formule (I). 7. Composition pharmaceutique, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 4, ou un sel pharmaceutiquement acceptable, un hydrate ou un solvat de ce composé, ainsi qu'au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. 8. Utilisation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 4, pour la préparation d'un médicament destiné au traitement de toutes maladies impliquant un dysfonctionnement lié au récepteur MCH1. 9. Utilisation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 4, pour la préparation d'un médicament destiné au traitement de l'obésité, de la cellulite, de l'incontinence urinaire, de troubles métaboliques et de leurs pathologies associées telles que le diabète, les troubles cardiovasculaires, le syndrome X, dans le traitement de pathologies liées au stress telles que l'anxiété et la dépression.
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P
C07D 237,A61K 31,A61P 3,C07D 211
C07D 237/32,A61K 31/498,A61P 3/00,C07D 211/58
FR2896427
A1
FIXATION DE SECURITE POUR CHAUSSURE DE SKI
20,070,727
La présente invention concerne un dispositif de fixation d'une chaussure sur un ski comportant un élément de retenue avant déclenchable et un élément de retenue arrière déclenchable, et comportant en outre des moyens d'ouverture supplémentaires de la fixation commandée électroniquement. Le document WO 95/12440 décrit un tel dispositif Dans ce document, le dispositif comprend un élément de retenue avant déclenchable, un élément de retenue arrière déclenchable et des moyens d'ouverture supplémentaires. Les éléments de retenue avant et arrière sont des éléments de fixation mécanique classique, butée avant et talonnière arrière, qui libèrent la chaussure lorsque celle-ci est soumise à des contraintes supérieures à un seuil donné. Le seuil de contrainte correspond à la valeur de précontrainte auxquels sont soumis des ressorts placés dans la butée et la talonnière. Les moyens d'ouverture supplémentaires sont constitués par un loquet commandé électroniquement qui libère la chaussure en permettant la libre translation de la talonnière arrière dans une glissière. Le loquet est animé d'un mouvement de translation vertical. En position normale de repos il est maintenu en position basse par la force d'un ressort tandis que la position haute est générée par la mise sous pression d'une chambre annulaire entourant ledit loquet. Lors de la pratique du ski, mais également dans d'autres conditions, les chocs auxquels sont soumis les engins de glisse, c'est-à-dire les skis et les fixations, peuvent être très importants, par exemple lors des réceptions de sauts, de passage dans les bosses, de chute de matériel alors qu'il est entreposé, voire de dépose de matériel au sol. Avec un moyen de déclenchement à translation, le risque existe que celui-ci bouge intempestivement et, dans certains cas génère une libération intempestive de la chaussure alors que celle-ci n'est pas souhaitable. L'invention a pour objet de fournir un dispositif de fixation d'une chaussure sur un ski comportant un élément de retenue avant déclenchable et un élément de retenue arrière déclenchable, et comportant en outre des moyens d'ouverture supplémentaires de la fixation commandé électroniquement, dont le fonctionnement est plus stable. L'objet de l'invention est atteint par la fourniture d'un ensemble de fixation d'une chaussure sur un ski comportant un élément de retenue avant déclenchable lorsque les efforts auxquels est soumis ledit élément de retenue avant sont supérieurs à la valeur de précontrainte d'un premier ressort, un élément de retenue arrière déclenchable lorsque les efforts auxquels est soumis ledit élément de retenue arrière sont supérieurs à la valeur de précontrainte d'un deuxième ressort, et un dispositif de déclenchement supplémentaire commandable électroniquement caractérisé en ce que ledit dispositif de déclenchement supplémentaire comprend un moyen d'actionnement rotatif. Un moyen d'actionnement rotatif est moins soumis qu'un moyen de déclenchement translatif au déclenchement intempestif 2 Dans un mode de réalisation préféré, ledit moyen d'actionnement rotatif est un moteur électrique. De préférence, ledit élément de retenue arrière, respectivement ledit élément de retenue avant, est monté sur une glissière et ledit dispositif de déclenchement supplémentaire comprend une tringle fixée sur ledit élément de retenue arrière, respectivement ledit élément de retenue avant et susceptible de se déplacer longitudinalement entre une position dite "ouverte" et une position dite "fermée" en réponse à l'actionnement dudit dispositif de déclenchement supplémentaire. Dans un mode de réalisation préféré, ledit dispositif de déclenchement supplémentaire comprend un déclencheur et ladite tringle comprend un pion susceptible d'être retenu dans ledit déclencheur. Dans un autre mode de réalisation préféré, ledit dispositif de déclenchement supplémentaire comprend une platine entraînée en rotation autour d'un premier axe par ledit moteur et une première biellette fixée d'une part sur ladite platine et d'autre part à ladite tringle. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit à laquelle est annexé le dessin dans lequel: La figure 1 est une vue en perspective d'un premier mode de réalisation de l'invention. La figure 2 est une vue en perspective partiellement coupée du dispositif de déclenchement supplémentaire selon le premier mode de réalisation de l'invention, lorsqu'il est en position "fermée". La figure 3 est une vue similaire à la figure 2, lorsque le dispositif de déclenchement supplémentaire est en position "ouverte". La figure 4 est une vue en perspective partiellement coupée du dispositif de déclenchement supplémentaire selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, lorsqu'il est en position "fermée". La figure 5 est une vue similaire à la figure 4, lorsque le dispositif de déclenchement supplémentaire est en position "ouverte". La figure 6 est une vue en perspective partiellement coupée du dispositif de déclenchement supplémentaire selon un troisième mode de réalisation de l'invention, lorsqu'il est en position "fermée". La figure 7 est une vue similaire à la figure 6, lorsque le dispositif de déclenchement supplémentaire est en position "ouverte". La figure 1 décrit un engin de glisse comprenant un ski 1, partiellement dessiné, un élément de retenue avant 2, un élément de retenue arrière 3 et un dispositif de déclenchement supplémentaire 4. L'élément de retenue avant 2 est constitué par une butée avant classique à déclenchement mécanique, c'est-à-dire que l'élément de retenue avant 2 se déclenche lorsque 3 les efforts auxquels il est soumis sont supérieurs à la valeur de précontrainte d'un premier ressort qui est placé dans l'élément de retenue avant 2. L'élément de retenue arrière 3 est constitué par une talonnière arrière classique à déclenchement mécanique, c'est-à-dire que l'élément de retenue arrière 3 se déclenche lorsque les efforts auxquels il est soumis sont supérieurs à la valeur de précontrainte d'un deuxième ressort qui y est placé. L'élément de retenue avant 2, respectivement l'élément de retenue arrière 3, est fixé sur un élément d'interface avant 5, respectivement un élément d'interface arrière 6, lequel est fixé sur le ski 1. Ces interfaces peuvent être supprimées. Dans la configuration décrite ici, lorsque la jambe du skieur est soumise à des efforts orientés dans le plan horizontal du ski, y compris des efforts de torsion autour d'un axe vertical, c'est l'élément de retenue avant 2 qui déclenche et libère la chaussure. Lorsque la jambe du skieur est soumise à des efforts orientés dans un plan vertical, c'est l'élément de retenue arrière qui déclenche. Bien entendu, cette configuration n'est pas limitative et toute configuration d'élément de retenue à déclenchement mécanique est envisageable. L'élément de retenue arrière 3 comprend une glissière 7 dans laquelle le corps de l'élément de retenue arrière 3 peut coulisser. Le dispositif de déclenchement supplémentaire 4 comprend un boîtier actionneur 8, un 20 boîtier de commande 9 et un capteur avant 11, respectivement arrière 12, placés dans l'élément d'interface avant 5, respectivement l'élément d'interface arrière 6. Le boîtier de commande 9 comprend un circuit électronique et un dispositif d'interface homme/machine incluant un afficheur. Le boîtier actionneur 8 est relié au corps de l'élément de retenue arrière par une tringle 25 10 susceptible de se déplacer longitudinalement en entraînant le corps de l'élément de retenue arrière 3, lequel coulisse dans la glissière 7. Lorsque les capteurs avant 11 ou arrière 12 mesurent un effort dépassant un certain seuil, le circuit électronique du boîtier de commande génère un ordre d'actionnement de la tringle 10, laquelle éloigne le corps de l'élément de retenue arrière de l'élément de retenue 30 avant 5, ce qui libère la chaussure. Les figures 2 et 3 décrivent le boîtier d'actionnement du dispositif d'actionnement en position "fermée" puis en position "ouverte". Celui-ci comprend un bloc 13 recevant les différentes pièces constituant le boîtier actionneur 8. Le bloc 13 comprend un logement longitudinal dans lequel la tringle 10 peut 35 pénétrer. A la fin de ce logement se trouve un puits vertical recevant un déclencheur 14. Le déclencheur 14 est un déclencheur rotatif. Sa partie supérieure comprend une encoche 15 et sa partie inférieure comprend une première roue dentée 16. 4 Le moyen d'actionnement du dispositif de déclenchement supplémentaire est constitué par un moteur électrique 17 rotatif, dont l'arbre de sortie porte une deuxième roue dentée 18. L'alimentation du moteur se fait grâce à une pile électrique 19. Un pion cylindrique 21 est fixé à l'extrémité de la tringle 10. En position fermée, ce 5 pion 21 est reçu dans l'encoche 15 du déclencheur 14. Le dispositif de déclenchement supplémentaire est représenté à la figure 2 en position "fermée". Dans cette position le déclencheur 14 a une position angulaire telle que le pion 21 ne peut s'échapper de l'encoche 15. Lorsqu'on se trouve dans cette disposition, la fixation de la chaussure sur le ski se comporte comme dans le cas d'une fixation classique. C'est-à-dire 10 que la chaussure sera libérée lorsque les contraintes auxquelles elle sera soumise dépasseront les valeurs de précontrainte des ressorts. Les capteurs avant 11, capteurs arrière 12 et le boîtier actionneur 8 sont reliés au boîtier de commande 9. A tout moment, les capteurs avant 11 et arrière 12 transmettent au boîtier de commande les contraintes auxquelles ils sont soumis. Le boîtier de commande 9 15 traite cette information et décide s'il y a lieu de relâcher la chaussure en ouvrant le dispositif de déclenchement supplémentaire 4. Dès que le boîtier de commande a décidé que la situation nécessite la libération de la chaussure, un ordre est passé au moteur 17, lequel se met en rotation. La rotation de la deuxième roue dentée 18 entraîne la rotation de la première roue dentée 16 avec laquelle elle 20 est en prise. Le déclencheur 14 tourne d'un quart de tour et se retrouve dans la position décrite à la figure 3, c'est-à-dire de telle façon que l'encoche soit ouverte en direction de l'élément de retenue arrière 3. Dans cette position, le pion 21 n'est plus retenu et peut sortir de l'encoche 15. L'élément de retenue arrière 3 est par conséquent libre de coulisser vers l'arrière sous l'effet des efforts s'exerçant sur la chaussure, ce qui la libère. 25 Pour pouvoir rechausser, l'utilisateur doit réarmer le dispositif de déclenchement supplémentaire. Pour ce faire, il fait coulisser l'élément de retenue arrière 3 en direction de l'élément de retenue avant 2. La tringle 10 est également translatée dans cette même direction jusqu'à ce que le pion 21 vienne se loger dans l'encoche 15. Au moment où le pion 21 est dans l'encoche 15, la tringle actionne un contacteur 22 qui se trouve placé latéralement. Le 30 contacteur 22 est à l'origine d'une nouvelle commande de mise en rotation du moteur électrique d'un quart de tour de telle façon que le déclencheur reprenne la position décrite à la figure 2, c'est-à-dire la position "fermée". Un interrupteur 20 est placé sur le bloc 13 pour pouvoir éteindre le dispositif et neutralise le dispositif' de déclenchement supplémentaire 35 Les figures 4 et 5 décrivent le boîtier d'actionnement 8 selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. Pour des raisons de simplicité, seules les pièces qui se distinguent du premier mode de réalisation seront décrites ici. Le boîtier d'actionnement 8 comprend un bloc 13 qui reçoit les différentes pièces, et notamment un chariot 23 coulissant dans une direction longitudinale. Une platine 24 est montée dans le chariot et peut tourner autour d'un axe principal 28 orienté verticalement. A la base de cette platine 24 se trouve une première roue dentée 16, non visible sur les figures 4 et 5 car elle est cachée par la platine 24 qui a un diamètre plus important. Un moteur électrique 17 est également fixé dans le chariot 23. Il comprend sur son 5 arbre de sortie, orienté verticalement, une deuxième roue dentée 18 en prise avec la première roue dentée 16. Le moteur constitue le moyen d'actionnement rotatif de la platine, et on le verra plus loin, du dispositif de déclenchement supplémentaire. Une première biellette 25 est fixée dans une entaille inférieure 26 ménagée dans la platine 24. Cette première biellette 25 est montée rotative par la première de ses extrémités autour d'un premier axe secondaire orienté verticalement 27. La deuxième extrémité de la première biellette 25 est fixée sur le bloc. Par la rotation de la platine 24, le point d'attache de la première extrémité de la biellette 25 se déplace autour de l'axe principal 28 d'une distance égale au double de la distance séparant l'axe principal et le premier axe secondaire 27. Cela a pour effet le coulissement du chariot 23 dans le bloc 13. La platine comprend également une entaille supérieure 29. La première extrémité d'une deuxième biellette 30 est montée rotative autour d'un deuxième axe secondaire 31 dans cette entaille supérieure 29. Le deuxième axe secondaire 31 est diamétralement opposé au premier axe secondaire 27 par rapport à l'axe principal. La deuxième extrémité de la deuxième biellette 30 est fixée à la tringle 10 (non représentée sur cette figure), laquelle est comme pour le mode de réalisation précédent reliée au corps de l'élément de retenue arrière. La rotation de la platine 24, générée par le moteur entraîne le déplacement de la première extrémité de la deuxième biellette d'une distance égale au double de la distance séparant l'axe principal 28 du deuxième axe secondaire 31. Le mécanisme représenté à la figure 4, l'est en position "fermée", c'est-à-dire lorsque l'élément de retenue arrière est contre la chaussure de ski. Dans cette position l'axe principal 28, le premier axe secondaire 27 et le deuxième axe secondaire 31 ne sont pas rigoureusement alignés. En effet le deuxième axe secondaire est légèrement au-delà de la position d'équilibre instable qu'il aurait si ces trois axes étaient alignés. Etant donné que l'élément de retenue arrière exerce au travers de la tringle 10 une force de traction sur la deuxième biellette, la platine 24 ne peut rester dans la disposition représentée à la figure 4 que dans la mesure où une butée 32, solidaire de la platine, stoppe la rotation de la platine 24 lorsque celle-ci est au contact de la deuxième biellette 30. Lorsqu'un ordre de déclenchement est fourni au boîtier d'actionnement par le boîtier de commande, le moyen d'actionnement rotatif du dispositif de déclenchement supplémentaire constitué par le moteur fait tourner la platine 24 suffisamment pour qu'elle dépasse le point d'équilibre instable constitué par l'alignement des trois axes 27, 28 et 31. La platine 24 est alors automatiquement entraînée en rotation par la traction qu'exerce sur elle l'élément de 6 retenue arrière via la tringle 10 et la deuxième biellette 30. A la fin de la rotation, le dispositif se trouve dans la disposition représentée à la figure 5. Dans cette disposition, les trois axes 27, 28 et 31 sont alignés. Grâce à un tel dispositif, la course de translation de l'élément de retenue arrière 3 est égale au double de la distance séparant l'axe principal du premier axe secondaire additionné du double de la distance séparant l'axe principal 28 du second axe secondaire 31. Les figures 6 et 7 représentent un troisième mode de réalisation de l'invention. Ce dernier diffère du mode de réalisation précédent par le fait que la platine 24 est entraînée en rotation par un moteur électrique 17 dont l'arbre de sortie supporte une vis sans fin 33. Le fonctionnement en est similaire à la différence qu'il n'est pas nécessaire de prévoir une butée pour arrêter la rotation de la platine. En effet, c'est la vis sans fin qui empêche la rotation. Le boîtier d'actionnement 8 comprend un bloc 13 qui reçoit les différentes pièces, et notamment un chariot 23 coulissant dans une direction longitudinale. Une platine 24 est montée dans le chariot et peut tourner autour d'un axe principal 28 orienté verticalement. A la base de cette platine 24 se trouve une première roue dentée 16. Un moteur électrique 17 est également fixé dans le chariot 23. Il comprend sur son arbre de sortie, orienté horizontalement, une vis sans fin 33 en prise avec la première roue dentée 16. Le moteur constitue le moyen d'actionnement rotatif de la platine, et on le verra plus loin, du dispositif de déclenchement supplémentaire. Une première biellette 25 est fixée dans une entaille inférieure 26 ménagée dans la platine 24. Cette première biellette 25 est montée rotative par la première de ses extrémités autour d'un premier axe secondaire orienté verticalement. La deuxième extrémité de la première biellette 25 est fixée sur le bloc. Par la rotation de la platine 24, le point d'attache de la première extrémité de la platine se déplace autour de l'axe principal 28 d'une distance égale au double de la distance séparant l'axe principal et le premier axe secondaire 27. Cela a pour effet le coulissement du chariot 23 dans le bloc 13. La platine comprend également une entaille supérieure 29. La première extrémité d'une deuxième biellette 30 est montée rotative autour d'un deuxième axe secondaire 31 dans cette entaille supérieure 29. Le deuxième axe secondaire 31 est diamétralement opposé au premier axe secondaire 27 par rapport à l'axe principal. La deuxième extrémité de la deuxième biellette 30 est fixée à la tringle 10 (non représentée sur cette figure), laquelle est comme pour le mode de réalisation précédent reliée au corps de l'élément de retenue arrière. La rotation de la platine 24, générée par le moteur entraîne le déplacement de la première extrémité de la deuxième biellette d'une distance égale au double de la distance séparant l'axe principal 28 du deuxième axe secondaire 31. Le mécanisme représenté à la figure 6, l'est en position "fermée", c'est-à-dire lorsque l'élément de retenue arrière est contre la chaussure de ski. Dans cette position l'axe principal 7 28, le premier axe secondaire 27 et le deuxième axe secondaire 31 sont dans la mesure du possible rigoureusement alignés. Etant donné que l'élément de retenue arrière exerce via la tringle 10 une force de traction sur la deuxième biellette 30, cette disposition particulière de l'alignement des trois axes est théoriquement instable. Cependant, elle est rendue stable par la liaison entre la vis sans fin 33 et la première roue dentée 16. Lorsqu'un ordre de déclenchement est fourni au boîtier d'actionnement par le boîtier de commande, le moyen d'actionnement rotatif du dispositif de déclenchement supplémentaire constitué par le moteur fait tourner la platine 24 suffisamment pour qu'elle sorte de la position d'équilibre constituée par l'alignement des trois axes 27, 28 et 31. La platine 24 est alors automatiquement entraînée en rotation par la traction qu'exerce sur elle l'élément de retenue arrière via la tringle 10 et la deuxième biellette 30. A la fin de la rotation, le dispositif se trouve dans la disposition représentée à la figure 5. Dans cette disposition, les trois axes 27, 28 et 31 sont à nouveau alignés, dans une autre configuration, qui est stable. Grâce à un tel dispositif, la course de translation de l'élément de retenue arrière 3 est égale au double de la distance séparant l'axe principal du premier axe secondaire additionné du double de la distance séparant l'axe principal 28 du second axe secondaire 31. L'invention ne se limite pas aux quelques modes de réalisations décrits ci-dessus à titre d'exemple. On pourra par exemple envisager que le dispositif de déclenchement supplémentaire n'agira non plus en translatant l'élément de retenue arrière, mais en le faisant pivoter; ou bien en translatant, ou en le faisant pivoter, l'élément de retenue avant; ou encore en agissant sur l'élément de retenue avant et sur l'élément de retenue arrière. NOMENCLATURE 1- ski 2- élément de retenue avant 3- élément de retenue arrière 4-dispositif de déclenchement supplémentaire 5- élément d'interface avant 6-élément d'interface arrière 7- glissière 8- boîtier actionneur 9boîtier de commande 10- tringle 11-capteur avant 12- capteur arrière 13bloc 14-déclencheur 15- encoche 16- première roue dentée 17- moteur électrique 18-deuxième roue dentée 19- pile électrique 20- interrupteur 21- pion 22-contacteur 23- chariot 24- platine 25- première biellette 26entaille inférieure 27- premier axe secondaire 28- axe principal 29entaille supérieure 30- deuxième biellette 31- deuxième axe secondaire 32butée 33- vis sans fin
Ensemble de fixation d'une chaussure sur un ski comportant un élément de retenue avant (2) déclenchable lorsque les efforts auxquels est soumis ledit élément de retenue avant (2) sont supérieurs à la valeur de précontrainte d'un premier ressort, un élément de retenue arrière (3) déclenchable lorsque les efforts auxquels est soumis ledit élément de retenue arrière (3) sont supérieurs à la valeur de précontrainte d'un deuxième ressort, ledit élément de retenue arrière (3) étant monté sur une glissière (7), et un dispositif de déclenchement supplémentaire (4) commandable électroniquement, ledit dispositif de déclenchement supplémentaire (4) comprend un moyen d'actionnement rotatif qui est un moteur électrique (17), ledit dispositif de déclenchement supplémentaire (4) comprend une tringle (10) fixée sur ledit élément de retenue arrière (3), respectivement ledit élément de retenue avant (2) et susceptible de se déplacer longitudinalement entre une position dite "ouverte" et une position dite "fermée" en réponse à l'actionnement dudit dispositif de déclenchement supplémentaire (4).
1- Ensemble de fixation d'une chaussure sur un ski comportant un élément de retenue avant (2) déclenchable lorsque les efforts auxquels est soumis ledit élément de retenue avant (2) sont supérieurs à la valeur de précontrainte d'un premier ressort, un élément de retenue arrière (3) déclenchable lorsque les efforts auxquels est soumis ledit élément de retenue arrière (3) sont supérieurs à la valeur de précontrainte d'un deuxième ressort, et un dispositif de déclenchement supplémentaire (4) commandable électroniquement, caractérisé en ce que ledit dispositif de déclenchement supplémentaire (4) comprend un moyen d'actionnement rotatif. 2- Ensemble de fixation d'une chaussure sur un ski selon la 1, caractérisé en ce que ledit moyen d'actionnement rotatif est un moteur électrique (17). 3- Ensemble de fixation d'une chaussure sur un ski selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que ledit élément de retenue arrière (3), respectivement ledit élément de retenue avant (2), est monté sur une glissière (7) et en ce que ledit dispositif de déclenchement supplémentaire (4) comprend une tringle (10) fixée sur ledit élément de retenue arrière (3), respectivement ledit élément de retenue avant (2) et susceptible de se déplacer longitudinalement entre une position dite "ouverte" et une position dite "fermée" en réponse à l'actionnement dudit dispositif de déclenchement supplémentaire (4). 4- Ensemble de fixation d'une chaussure sur un ski selon la 3, caractérisé en ce que ledit dispositif de déclenchement supplémentaire (4) comprend un déclencheur (14) et en ce que ladite tringle (10) comprend un pion (21) susceptible d'être retenu dans le déclencheur (14). 5- Ensemble de fixation d'une chaussure sur un ski selon la 3, caractérisé en ce que le dispositif de déclenchement supplémentaire (4) comprend des moyens de réarmement automatique du déclencheur (14). 6- Ensemble de fixation d'une chaussure sur un ski selon la 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de réarmement automatique du déclencheur (14) comprennent un contacteur (22) actionné par ladite tringle (10) lorsque celle-ci est en position fermée. 7- Ensemble de fixation d'une chaussure sur un ski selon la 3, caractérisé en ce que ledit dispositif de déclenchement supplémentaire (4) comprend une platine (24) entraînée en rotation autour d'un premier axe par ledit moteur et une première biellette fixée d'une part sur ladite platine (24) et d'autre part à ladite tringle (10).
A
A63
A63C
A63C 9
A63C 9/088
FR2899161
A1
SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE REPLIABLE
20,071,005
Sièqe de véhicule automobile repliable La présente invention se rapporte à un . Les véhicules automobiles comprennent des sièges adaptés à être ajustés pour le confort et repliés et escamotés pour y accéder plus aisément, notamment pour les véhicules à deux portes latérales. En effet, les véhicules de ce type présentent deux sièges avant io rabattables vers l'avant et généralement deux ouvertures latérales élargies qui permettent d'accéder plus aisément dans la partie arrière du véhicule après avoir rabattu les sièges vers l'avant. Aussi, le passage sera d'autant plus facilité, que le siège aura pu être rabattu vers l'avant. Toutefois, les véhicules automobiles présentent des planchers dont les 15 dimensions sont relativement standards et qui ne permettent pas de déplacer les sièges en dehors d'une certaine limite. Les sièges comprennent généralement une assise et un dossier monté articulé sur ladite assise, cette assise étant elle-même solidaire du plancher. Aussi, dans certains cas, non seulement le dossier est apte à 20 être rabattu vers l'avant mais aussi, l'assise est montée mobile sur le plancher pour qu'elle puisse également être entraînée en mouvement vers l'avant du véhicule et ainsi libérer de l'espace. En revanche, de tels sièges sont relativement complexes et la synchronisation des mouvements du dossier et de l'assise sont relativement malaisés à mettre 25 en oeuvre. On pourra notamment se référer au document FR 2 831 115, lequel décrit un tel dispositif de siège. Par conséquent, un problème qui se pose et que vise à résoudre la présente invention, est de fournir un siège de véhicule automobile qui 30 permette non seulement de libérer de l'espace dans l'ouverture latérale d'un véhicule mais aussi qui soit aisé à mettre en oeuvre. Dans ce but, la présente invention propose un siège de véhicule automobile, ledit siège étant adapté à être monté à l'intérieur d'un véhicule automobile, ledit véhicule automobile comportant un plancher, ledit siège comprenant un dossier et une assise montée sur ledit plancher, ledit dossier présentant une partie supérieure d'appui et une partie inférieure de iliaison montée articulée sur ladite assise et en arrière de ladite assise autour d'un axe de rotation, ledit siège comportant des moyens de blocage commandables pour bloquer ladite partie inférieure de liaison en rotation par rapport à ladite assise, lesdits moyens de blocage io commandables étant susceptibles d'être commandés pour autoriser le pivotement de ladite partie inférieure de liaison ; selon l'invention, ladite partie supérieure d'appui est montée à pivotement sur ladite partie inférieure de liaison ; et le pivotement de ladite partie supérieure d'appui par rapport à ladite partie inférieure de liaison et vers ladite assise, 15 commande lesdits moyens de blocage. Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans la mise en oeuvre d'un dossier en deux parties, une partie inférieure et une partie supérieure, l'entraînement en pivotement de la partie supérieure d'appui par rapport à la partie inférieure de liaison provoquant alors, à partir d'une 20 certaine inclinaison, le déblocage de la partie inférieure de liaison par rapport à l'assise et autorisant alors le pivotement de cette partie inférieure de liaison à son tour vers l'assise. De la sorte, le dossier est alors plus encore porté vers l'avant du véhicule et il dégage ainsi plus d'espace pour pénétrer à travers l'ouverture latérale et accéder à l'espace 25 arrière du véhicule. De plus, l'assise étant généralement inclinée légèrement vers l'arrière pour assurer un certain confort, grâce à la partie inférieure de liaison, le rabattement de la partie supérieure d'appui contre l'assise permet de former une surface d'appui sensiblement horizontale formant tablette avec le dos de la partie supérieure d'appui. En outre, 30 l'assise et la partie supérieure d'appui ainsi rabattue sont susceptibles d'être entraînées en coulissement sur le plancher vers l'avant du véhicule pour être escamotées sous une planche de bord dudit véhicule. Selon un mode de mise en oeuvre de l'invention particulièrement avantageux, lesdits moyens de blocage commandables comprennent au moins un disque d'accrochage solidaire de ladite assise et des moyens de verrouillage solidaires de ladite partie inférieure de liaison et adaptés à coopérer avec ledit disque d'accrochage. De la sorte, les moyens de verrouillage sont susceptibles d'être commandés pour libérer la partie inférieure de liaison par rapport au disque d'accrochage qui lui, est maintenu en position fixe par rapport à l'assise. Par ailleurs, ledit disque d'accrochage est situé dans ledit axe de to rotation et il présente une butée radiale et une encoche radiale, précisément pour bloquer en rotation la partie inférieure de liaison par rapport au disque d'accrochage. De préférence, ladite encoche radiale et ladite butée radiale sont sensiblement diamétralement opposées l'une de l'autre de manière à répartir les efforts qui s'exercent sur le disque 15 d'accrochage, tant au niveau de la butée que de l'encoche. En outre, lesdits moyens de verrouillage comprennent un téton d'arrêt et un crochet mobile, de façon que dans une position normale du siège, ledit téton d'arrêt soit adapté à venir en appui contre ladite butée radiale pour bloquer la partie inférieure de liaison dans un sens de 20 rotation, tandis que ledit crochet mobile vient s'engager dans ladite encoche radiale pour bloquer lui, la partie inférieure dans un sens de rotation opposé. De plus, lesdits moyens de blocage commandables comprennent en outre et avantageusement, un câble de commande, ledit câble de 25 commande présentant une première extrémité solidaire de ladite partie supérieure de dossier et une seconde extrémité solidaire dudit crochet mobile, ledit câble étant maintenu et guidé, écarté de l'axe de pivotement de la partie supérieure de dossier par rapport à la partie inférieure, il est alors adapté à entraîner ledit crochet en dehors de ladite encoche radiale 30 lorsque ladite partie supérieure d'appui est entraînée en pivotement. De surcroît, ladite assise présentant deux flasques d'assise opposés, ladite partie inférieure de liaison présente deux flaques intermédiaires opposés respectivement montés articulés sur lesdits flasques d'assise autour dudit axe de rotation, et chacun desdits flasques d'assise comporte un disque d'accrochage, tandis que chacun desdits flasques intermédiaires présente des moyens de verrouillage de manière à assurer un blocage optimal de la partie inférieure par rapport à l'assise. D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après de modes de réalisation particuliers de l'invention, donnés à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la Figure 1A est une vue schématique latérale d'un siège de véhicule automobile conforme à l'invention selon une première position ; - la figure 1B est une vue schématique de détails de l'ossature du siège automobile illustré sur la figure 1A ; - la Figure 2A est une vue schématique latérale du siège de véhicule illustré sur la figure 1A dans une position intermédiaire ; - la figure 2B est une vue schématique de détails de l'ossature illustrée sur la figure 1B correspondant à ladite position intermédiaire ; - la figure 3A est une vue schématique latérale du siège de véhicule illustré sur la figure 2A dans une position finale ; - la figure 3B est une vue schématique de détails de l'ossature illustrée sur la figure 3B correspondant à ladite position finale. La figure 1 illustre en vue latérale un siège de véhicule automobile 10 installé sur un plancher 12. Il présente une assise 14 légèrement inclinée vers un arrière 15 du véhicule par rapport au plancher 12 et montée sur une embase 16. L'arrière 15 du véhicule est opposé à un avant 17 par rapport à l'embase 16. Sur cette assise 14 est montée un dossier 18 qui présente une partie supérieure d'appui 20 et une partie inférieure de liaison 22. Par ailleurs, le dossier 18 est adapté à pivoter autour d'un premier axe A commun avec l'assise 14. On se reportera maintenant à la figure 1B sur laquelle est représentée l'ossature du siège 10 correspondant à la jonction entre le dossier 18 et l'assise 14 selon la vue illustrée sur la figure 1A. Ainsi, on retrouve le premier axe A commun à un flasque d'assise 24 et à un flasque intermédiaire 26 de la partie inférieure de liaison 22 illustrée sur la figure 1A. En outre, sur le flasque intermédiaire 26 est monté articulé autour d'un second axe O, un flasque supérieur 28 correspondant à la partie supérieure d'appui 20 représentée sur la figure 1A. L'ossature du siège 10 est ainsi constituée de deux flasques d'assise 24 en regard et espacés l'un de l'autre et reliés ensemble de façons rigides, surmontés de deux flasques intermédiaires 26 respectivement montés articulés sur les deux flasques d'assise 24 ; les deux flasques d'assise 24 étant eux-mêmes respectivement surmontés de deux flasques supérieurs 28. Aussi, les flasques intermédiaires 26 et les flasques supérieurs 28 sont respectivement deux à deux liés de façon rigide. Le flasque intermédiaire 26 est monté contre le flasque d'assise 24 et il est destiné à pivoter autour du premier axe A dans le sens 15 trigonométrique T par rapport à la figure. Par ailleurs, le premier axe A est défini par un arbre 30 solidaire du flasque d'assise 24 et auquel est relié de façon rigide un disque d'accrochage 32. En outre, le flasque intermédiaire 26 qui présente une première extrémité 34 et une seconde extrémité 35, est pris en sandwich entre le disque d'accrochage 32 et le 20 flasque d'assise 24 au niveau de cette première extrémité 34. Aussi, le flasque intermédiaire 26 est monté à rotation autour de l'arbre 30. Par ailleurs, le flasque intermédiaire 26 présente dans sa première extrémité 34 un téton d'arrêt 36 en saillie d'une bordure 38 ; le téton d'arrêt 36 traversant le plan moyen défini par le disque d'accrochage 32. En outre, le 25 flasque intermédiaire 26 présente un crochet mobile 40 situé à l'opposé du téton d'arrêt 36 par rapport au premier axe A. Le crochet mobile 40 et le téton d'arrêt 36 forment des moyens de verrouillage adaptés à coopérer avec le disque d'accrochage 32 pour bloquer en pivotement le flasque intermédiaire 26 par rapport au flasque d'assise 24. Pour ce faire, le 30 disque d'accrochage 32 qui lui, est solidaire du flasque d'assise 24, présente une butée radiale 42 contre laquelle le téton d'arrêt 36 est adapté à venir en appui, et diamétralement opposée, une encoche radiale 44 dans laquelle le crochet mobile 40 est apte à venir s'engager. Ainsi, comme l'illustre la figure 1B, le flasque intermédiaire 26 est bloqué en pivotement par rapport au flasque d'assise 24, dans le sens trigonométrique T grâce au crochet mobile 40 et dans le sens inverse au sens trigonométrique T par le téton d'arrêt 36 qui est en appui contre la butée radiale 42. Par ailleurs, le crochet mobile 40 est relié à un câble de commande 46 qui s'étend vers la seconde extrémité 35 et qui est maintenu dans un io patin 48 solidaire du flasque intermédiaire 26 et situé à distance du second axe O, pour se prolonger ensuite dans le flasque supérieur 28 auquel il est relié de façon élastique. De plus, le patin 48 est situé vers l'extérieur par rapport au sens de rotation trigonométrique T. On notera également que la liaison élastique du câble de commande 46 avec le 15 flasque supérieur 28 est réalisée au moyen d'un ressort compressible 50. On se référera maintenant à la figure 2B pour décrire les conséquences d'un premier pivotement dans le sens trigonométrique T du flasque supérieur 28 autour du premier axe O et qui correspond au pivotement de la partie supérieure d'appui 20 du dossier 18 illustré sur la 20 figure 2A. Sur la figure 2B le pivotement du flasque supérieur 28 a provoqué l'entraînement en traction du câble de commande 46 grâce au patin 48 qui a pivoté autour du premier axe O et qui s'est écarté du crochet mobile 40 pour finalement l'écarter par l'intermédiaire du câble de commande 46 de l'encoche radiale 44 du disque d'accrochage 32. On 25 notera par ailleurs, que le crochet mobile 40 n'est totalement dégagé de l'encoche radiale 44 que lorsque le flasque supérieur 28 a été pivoté d'un angle voisin de 80 . Aussi, dans cette position le flasque intermédiaire 26 est alors libre de pivoter dans le sens trigonométrique T en entraînant vers l'avant le flasque supérieur 28 pour prendre une position sensiblement 30 horizontale telle qu'illustrée sur la figure 3B. Ainsi que l'illustre cette figure 3B, le pivotement du flasque intermédiaire 26 a provoqué le déplacement du téton d'arrêt 36 par rapport à la butée radiale 42 et parallèlement le déplacement du crochet mobile 40 par rapport à l'encoche radiale 44. Aussi, le crochet mobile 40 et le téton d'arrêt 36 ont-ils été entraînés en rotation autour du disque d'accrochage 32. Par ailleurs, l'élongation du câble de commande 46 a été compensée par la compression du ressort et 50 et de la sorte il est préservé de la rupture. Selon un mode de mise en oeuvre de l'invention non représenté, les deux flasques intermédiaires 26 en regard de la partie inférieure de liaison 22, sont équipés de moyens de blocage commandables tels que décrit ci-dessus. Ainsi que l'illustre la figure 3A, la partie supérieure d'appui 20 du dossier 18 est alors sensiblement horizontal et en appui contre l'assise 14. Par ailleurs, la partie inférieure de liaison 22 dans laquelle s'étend les flasques intermédiaires 26 a été entraînée vers l'avant 17 et par là même, 15 a été écarté de l'arrière 15. Par conséquent, lorsqu'un tel siège est installé dans un véhicule automobile à deux ouvertures latérales, l'espace susceptible d'être libéré pour accéder à l'arrière du véhicule est plus important
L'invention concerne un siège (10) de véhicule automobile, ledit véhicule automobile comportant un plancher (12), ledit siège (10) comprenant un dossier (18) et une assise (14), ledit dossier (18) présentant une partie supérieure d'appui (20) et une partie inférieure de liaison (22) montée articulée sur ladite assise (14) et en arrière de ladite assise autour d'un axe de rotation (A), ledit siège (10) comportant des moyens de blocage commandables pour bloquer ladite partie inférieure de liaison (22) en rotation par rapport à ladite assise (14) ; selon l'invention ladite partie supérieure d'appui (20) est montée à pivotement sur ladite partie inférieure de liaison (22) ;et le pivotement de ladite partie supérieure d'appui (20) par rapport à ladite partie inférieure de liaison (22) et vers ladite assise (14), commande lesdits moyens de blocage.
1. Siège (10) de véhicule automobile, ledit siège étant adapté à être monté à l'intérieur d'un véhicule automobile, ledit véhicule automobile comportant un plancher (12), ledit siège (10) comprenant un dossier (18) et une assise (14) montée sur ledit plancher, ledit dossier (18) présentant une partie supérieure d'appui (20) et une partie inférieure de liaison (22) montée articulée sur ladite assise (14) et en arrière de ladite assise autour io d'un axe de rotation (A), ledit siège (10) comportant des moyens de blocage commandables (36, 42, 44, 40, 46) pour bloquer ladite partie inférieure de liaison (22) en rotation par rapport à ladite assise (14), lesdits moyens de blocage commandables étant susceptibles d'être commandés pour autoriser le pivotement de ladite partie inférieure de is liaison ; caractérisé en ce que ladite partie supérieure d'appui (20) est montée à pivotement sur ladite partie inférieure de liaison (22) ; et en ce que le pivotement de ladite partie supérieure d'appui (20) par rapport à ladite partie inférieure de liaison (22) et vers ladite assise 20 (14), commande lesdits moyens de blocage (36, 42, 44, 40, 46). 2. Siège de véhicule automobile selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de blocage commandables (36, 42, 44, 40, 46) comprennent au moins un disque d'accrochage (32) solidaire de ladite assise (14) et des moyens de verrouillage (36, 40) solidaires de 25 ladite partie inférieure de liaison (22) et adaptés à coopérer avec ledit disque d'accrochage (32). 3. Siège de véhicule automobile selon la 2, caractérisé en ce que ledit disque d'accrochage (32) est situé dans ledit axe de rotation (A) et en ce qu'il présente une butée radiale (42) et une 30 encoche radiale (44). 4. Siège de véhicule automobile selon la 3, caractérisé en ce que ladite encoche radiale (44) et ladite butée radiale (42) sont sensiblement diamétralement opposées l'une de l'autre. 5. Siège de véhicule automobile selon la 3 ou 4 caractérisé en ce que lesdits moyens de verrouillage comprennent un téton d'arrêt (36) et un crochet mobile (40), ledit téton d'arrêt étant adapté à venir en appui contre ladite butée radiale (42), tandis que ledit crochet mobile vient s'engager dans ladite encoche radiale (44). 6. Siège de véhicule automobile selon la 5, io caractérisé en ce que lesdits moyens de blocage commandables comprennent en outre câble de commande (46), ledit câble de commande présentant une première extrémité solidaire de ladite partie supérieure de dossier (28) et une seconde extrémité solidaire dudit crochet mobile (40), ledit câble (46) étant adapté à entraîner ledit crochet en dehors de ladite 15 encoche radiale (44) lorsque ladite partie supérieure d'appui (28) est entraînée en pivotement. 7. Siège de véhicule automobile selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que, ladite assise (14) présentant deux flasques d'assise (24) opposés, ladite partie inférieure de liaison 20 présente deux flaques intermédiaires (26) opposés respectivement montés articulés sur lesdits flasques d'assise autour dudit axe de rotation (A), et en ce que chacun desdits flasques d'assise (24) comporte un disque d'accrochage (32), tandis que chacun desdits flasques intermédiaires (26) présente des moyens de verrouillage (36, 40). 25
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/20
FR2889847
A1
DERIVES DE 5-PYRIDAZINYL-1-AZABICYCLO°3.2.1!OCTAVE, LEUR PREPARATION EN THERAPEUTIQUE.
20,070,223
5-PYRIDAZINYL-1-AZABICYCLO[3.2.1]OCTANE, LEUR PRÉPARATION ET LEUR APPLICATION EN THÉRAPEUTIQUE La présente invention se rapporte à des dérivés de 5-pyridazinyl-5 1-azabicyclo[3.2.1]octane, à leur préparation et à leur application en thérapeutique. La présente invention a pour objet les composés répondant à la formule générale (I) (I) dans laquelle: R représente soit un atome d'hydrogène ou d'halogène; soit un groupe phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs atomes d'halogène, par un ou plusieurs groupes choisis parmi les groupes (CI-C6)alkyle, (CI-C6)alcoxy, nitro, amino, di(C,-C3) alkylamino, trifluorométhyle, trifluorométhoxy, cyano, hydroxy, acétyle ou méthylènedioxy; soit un groupe choisi parmi un pyridinyle, pyrazolyle, imidazolyle, triazolyle, tétrazolyle, oxazolyle, thiazolyle, oxadiazolyle, thiadiazolyle, thiényle, furyle, isoxazolyle, isothiazolyle, pyrrolyle, naphtyle, ce groupe pouvant éventuellement être substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi les atomes d'halogènes, les groupes (C,C6)alkyle, (C,-C6)alcoxy, trifluorométhoxy, trifluorométhyle, nitro, cyano, hydroxy, amino, (C1-C6)alkylamino ou di(C,-C6)alkylamino. Par ailleurs, l'atome de carbone en position 5 du cycle azabicyclo[3.2.1] octane est asymétrique, de sorte que les composés de l'invention peuvent exister sous forme de deux énantiomères ou de mélange de ces derniers. Ces énantiomères ainsi que leurs mélanges, y compris les mélanges racémiques, font partie de l'invention. Les composés de formule (I) peuvent également exister à l'état de bases ou de sels d'addition à des acides. De tels sels d'addition font partie de l'invention. Ces sels peuvent être préparés avec des acides pharmaceutiquement acceptables, mais les sels d'autres acides utiles, par exemple pour la purification ou l'isolement des composés de formule (I), font également partie de l'invention. Les composés de formule (I) peuvent également exister sous forme d'hydrates ou de solvats, à savoir sous forme d'associations ou de combinaisons avec une ou plusieurs molécules d'eau ou avec un solvant. De tels hydrates et solvats font également partie de l'invention. Dans le cadre de la présente invention, on entend par: - un atome d'halogène: un atome de fluor, de chlore, de brome ou d'iode; - un groupe alkyle: un groupe aliphatique saturé linéaire ou ramifié. A titre d'exemples, on peut citer les groupes méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, tertbutyle, pentyle, etc; - un groupe alcoxy: un radical -0-alkyle dont le groupe alkyle est tel que précédemment défini. Parmi les composés de formule (I) objets de l'invention, un premier sousgroupe de composés est constitué par les composés pour lesquels: R représente soit un atome d'halogène, plus particulièrement un chlore; soit un groupe phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs atomes d'halogène, plus particulièrement de chlore ou de fluor, par un ou plusieurs groupes choisis parmi les groupes (C,-C6)alkyle, plus particulièrement méthyle, (C,-C6)alcoxy, plus particulièrement méthoxy; soit un groupe choisi parmi un pyridinyle, pyrazolyle, imidazolyle, triazolyle, tétrazolyle, oxazolyle, thiazolyle, oxadiazolyle, thiadiazolyle, thiényle, furyle, isoxazolyle, isothiazolyle, pyrrolyle, naphtyle, ce groupe pouvant éventuellement être substitué par un ou plusieurs groupes (C,-C6)alkyle, plus particulièrement méthyle. Parmi les composés de formule (I) objets de l'invention, un second sousgroupe de composés est constitué par les composés pour lesquels: R représente soit un atome d'halogène, plus particulièrement un chlore; soit un groupe phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs atomes d'halogène, plus particulièrement de chlore ou de fluor, par un ou plusieurs groupes choisis parmi les groupes (C,-C6)alkyle, plus particulièrement méthyle, (C,-C6)alcoxy, plus particulièrement méthoxy; soit un groupe choisi parmi un pyridinyle, pyrazolyle, imidazolyle, thiényle, furyle, pyrrolyle, ce groupe pouvant éventuellement être substitué par un ou plusieurs groupes (C,-C6)alkyle, plus particulièrement méthyle. Dans ce qui suit, on entend par groupe protecteur un groupe qui permet, d'une part, de protéger une fonction réactive telle qu'un hydroxy ou une amine pendant une synthèse et, d'autre part, de régénérer la fonction réactive intacte en fin de synthèse. Des exemples de groupes protecteurs ainsi que des méthodes de protection et de déprotection sont données dans Protective Groups in Organic Synthesis , Green et a/., 2nd Edition (John Wiley & Sons, inc., New York), 1991. On entend par groupe partant, dans ce qui suit, un groupe pouvant être facilement clivé d'une molécule par rupture d'une liaison hétérolytique, avec départ d'une paire électronique. Ce groupe peut ainsi être remplacé facilement par un autre groupe lors d'une réaction de substitution, par exemple. De tels groupes partants sont, par exemple, les halogènes ou un groupe hydroxy activé tel qu'un méthanesulfonate, benzènesulfonate, ptoluènesulfonate, triflate, acétate, etc. Des exemples de groupes partants ainsi que des références pour leur préparation sont donnés dans Advances in Organic Chemistry , J. March, 3rd Edition, Wiley Interscience, 1985, p. 310-316. Conformément à l'invention, on peut préparer les composés de formule générale (I) par un procédé illustré par le schéma 1 qui suit. On fait réagir le composé de formule (Il), dans laquelle PPh3 désigne un groupe triphénylphosphane, avec le glyoxylate d'éthyle pour obtenir un composé de formule (III). La réduction de la double liaison éthylénique fournit un composé de formule (IV) qu'on fait réagir avec l'hydrate d'hydrazine pour obtenir un composé de formule (V). On traite ce dernier par du brome dans l'acide acétique pour obtenir un composé de formule (VI) . Le traitement de ce composé par de l'oxychlorure de phosphore conduit au composé de formule (VII). Les composés de formule (I) peuvent ensuite être préparés à partir du composé de formule (VII) selon toutes méthodes connues, telles que par exemple: - avec un acide boronique de formule RB(OH)2 dans laquelle R est tel que défini dans la formule générale (I), en présence d'un catalyseur au palladium, par exemple le tétrakistriphénylphosphine palladium; - avec un composé de formule R-H dans laquelle R est tel que défini dans la formule générale (I), en présence d'une base forte, par exemple l'hydrure de sodium, dans un solvant, par exemple le diméthylformamide; - avec un dérivé stanneux de formule R-Sn[(CH2)3CH3)]3 dans laquelle R est tel que défini dans la formule générale (I), en présence d'un catalyseur au palladium, par exemple le bis(triphénylphosphino)dichloropalladium; - avec un composé de formule R-H dans laquelle R est tel que défini dans la formule générale (I), en présence de n-butyllithium, de chlorure de zinc et d'un catalyseur au palladium, par exemple le tétrakistriphénylphosphine palladium. Schéma 1 (v) (I) Le composé de formule (Il) est accessible par des méthodes décrites dans la littérature, comme par exemple dans J. Med. Chem. 1992, 2392. Dans le schéma 1, les composés de départ et les réactifs, quand leur mode de préparation n'est pas décrit, sont disponibles dans le commerce ou décrits dans la littérature, ou bien peuvent être préparés selon des méthodes qui y sont décrites ou qui sont connues de l'homme du métier. L'invention, selon un autre de ses aspects, a également pour objet les composés de 5 formules (II) à (VII). Ces composés sont utiles comme intermédiaires de synthèse des composés de formule générale (I). Les exemples suivants décrivent la préparation de certains composés conformes à l'invention. Ces exemples ne sont pas limitatifs et ne font qu'illustrer la présente invention. Les numéros des composés donnés entre parenthèses dans les titres renvoient à ceux donnés dans la première colonne du tableau ci-après, qui illustre les structures chimiques et les propriétés physiques de quelques composés selon l'invention. Exemple 1 (composé N 1) 5-(6-phénylpyridazin-3-yl)-1-azabicyclo[3.2.1] octane 1.1. (2E)-4-(1-azabicyclo[3.2.1]oct-5-yl)-4-oxobut-2-énoate d'éthyle Dans un ballon ballon tricol de 100 ml on introduit 5,00 g (12, 09 mmoles) de 1-(1-azabicyclo[3.2.1]oct-5-yl)-2-(triphénylphosphanylidène) éthanone en solution dans 20 ml de chloroforme et 20 ml de toluène. On ajoute 1,36 g (13,3 mmoles) de glyoxylate d'éthyle et on agite le milieu à température ambiante pendant 15 min. On élimine le solvant par évaporation sous pression réduite et on purifie le résidu obtenu par chromatographie sur colonne de gel de silice en éluant par un mélange de chloroforme, méthanol et ammoniaque dans les proportions 89/2/0,2. On obtient 1,44 g de produit sous forme de solide amorphe. 1.2. 4-(1-azabicyclo[3.2.1]oct-5-yl)-4-oxobutanoate d'éthyle Dans un flacon d'hydrogénation on introduit 2,95 g (12,43 mmoles) de (2E)-4-(1azabicyclo[3.2.1]oct-5-yl)-4-oxobut-2-énoate d'éthyle, tel que obtenu à l'étape 1.1, en solution dans 100 ml d'alcool éthylique, en présence de 0, 4 g de palladium à 5% adsorbé sur charbon. On agite le milieu sous environ 0,28 MPa d'hydrogène pendant 1 h à température ambiante puis on le filtre sur terre de diatomées et on élimine le solvant par évaporation sous pression réduite. On obtient 2,97 g de produit attendu sous forme de solide amorphe. 1.3. 6-(1 -azabicyclo[3.2.1]oct-5-yl)-4, 5-dihydropyridazin-3-ol Dans un ballon tricol de 250 ml on introduit 2,90 g (12,12 mmoles) de 4-(1azabicyclo[3.2.1]oct-5-yl)-4-oxobutanoate d'éthyle, obtenu à l'étape 1.2, en solution dans 50 ml d'alcool éthylique. On ajoute ensuite 1,94 g (60, 59 mmoles) d'hydrate d'hydrazine et on chauffe le milieu réactionnel au reflux pendant 15 h. On évapore le solvant à sec sous pression réduite et on purifie le résidu par chromatographie sur colonne de gel de silice en éluant par un mélange de chloroforme, méthanol et ammoniaque dans les proportions 90/10/1. On obtient 1,6 g de produit attendu sous forme de solide amorphe. 1.4. Bromhydrate (1: 1) de 6-(1-azabicyclo[3.2.1]oct-5-yl)pyridazin-3-ol Dans un ballon tricol de 50 ml on introduit 1,54 g (7,43 mmoles) de 6-(1azabicyclo[3.2.1]oct-5-yl)-4,5-dihydropyridazin-3-ol, obtenu à l'étape 1. 3, en solution dans 20 ml d'acide acétique. On chauffe le milieu à 70 C et on ajoute 1,31 g (8,17 mmoles) de brome. On agite pendant 15 min et on ajoute à nouveau 1,31 g (8,17 mmoles) de brome. On chauffe ensuite le milieu réactionnel à 100 C pendant 2 h. On élimine le solvant par filtration et on triture le résidu dans le méthanol. On collecte les cristaux obtenus par filtration sous pression réduite. On obtient 2 g de produit attendu. Point de fusion: 196-198 C 1.5. 5-(6-chloropyridazin-3-yl)-1-azabicyclo[3. 2.1]octane Dans un ballon tricol de 50 ml on introduit 2,1 g (7,34 mmoles) de bromhydrate (1: 1) de 6-(1-azabicyclo[3.2.1]oct-5-yl)pyridazin-3-ol, tel que obtenu à l'étape 1.4, en solution dans 15 ml d'oxychlorure de phosphore. On chauffe le milieu réactionnel à 130 C pendant 30 min puis on le verse sur 500 ml d'eau glacée. On alcalinise ensuite la phase aqueuse par addition d'une solution aqueuse à 30% d'hydroxyde de sodium et on l'extrait par du chloroforme. On sèche les phases organiques réunies sur sulfate de magnésium, on les filtre et on les concentre sous pression réduite. On obtient 1,56 g de produit sous forme de solide. Point de fusion: 139-141 C 1.6. (+) ou (-)-5-(6-chloropyridazin-3-yl)-1azabicyclo[3.2.1]octane Le mélange racémique du 5-(6-chloropyridazin-3-yl) -1-azabicyclo[3.2.1]octane, obtenu à l'étape 1.5, est dédoublé par chromatographie liquide sur support chiral de façon à obtenir les énantiomères dextrogyre et lévogyre, respectivement, le (+)-5-(6chloropyridazin-3-yl)-1-azabicyclo[3.2.1]octane et le (-)-5-(6chloropyridazin-3-yl)-1- azabicyclo[3.2.1]octane. (+)-5-(6-chloropyridazin-3-yl)-1-azabicyclo[3.2.1]octane: [aD] = + 30,9 (c = 1, CH3OH) (-)-5-(6-chloropyridazin-3-yl)-1-azabicyclo[3.2.1]octane: [aD ] = - 17 (c = 1, CH3OH) 1.7. 5-(6-phénylpyridazin-3-yl)-1azabicyclo[3.2.1]octane Dans un ballon tricol de 25 ml on introduit successivement 0,3 g (1,34 mmole) de 5-(6-chloropyridazin-3-yl)-1azabicyclo[3.2.1]octane, obtenu à l'étape 1.5, et 0,245 g (2,01 mmoles) d'acide phénylboronique en solution dans 8 ml de toluène. On ajoute ensuite 1,42 ml (2,84 mmoles) d'une solution aqueuse 2M de carbonate de sodium, 1,5 ml d'éthanol et 0,0465 g (0,04 mmole) de tétrakis(triphénylphosphino)palladium. On chauffe le mélange au reflux pendant 20 h, on le refroidit à température ambiante, et on le verse sur 20 ml d'eau. On extrait la phase aqueuse trois fois avec 30 ml de chloroforme, on sèche les phases organiques réunies sur sulfate de magnésium et on les concentre sous pression réduite. On purifie le résidu par chromatographie sur colonne de gel de silice en éluant par un mélange chloroforme, méthanol et ammoniaque dans les proportions 95/5/0,5. On obtient ainsi 0,32 g de produit attendu sous forme de cristaux. Point de fusion: 133-134 C. RMN 'H (CDCI3) S (ppm): 8.15 (2H, d); 7.85 (1H, d); 7.60-7.40 (4H, m); 3. 40-2.80 (6H, 20 m) ; 2.30 (2H, t) ; 2.15-1.85 (2H, m) ; 1.80 (1H, s) ; 1. 70-1.50 (1H, m). Les composés n 2, 3 et 14 ont été préparés selon la méthode décrite dans l'exemple 1. Exemple 2 (compose N 5) Chlorhydrate (1: 1) de 5-[6-(5-méthyl-2-thiényl) pyridazin-3-yl]-1-azabicyclo[3.2.1]octane On obtient ce composé selon la méthode décrite à l'étape 1.6 de l'exemple 1, à partir de 5-(6chloropyridazin-3-yl)-1-azabicyclo[3.2.1]octane, préparé selon l'étape 1. 5 de l'exemple 1, et d'acide 5-méthylsulfanyl-2-thiénylboronique. On en prépare le chlorhydrate par traitement de la base par une solution d'acide chlorhydrique dans le propan-2-ol et on collecte les cristaux obtenus par filtration et séchage sous vide. Point de fusion: 245-246 C. RMN 'H (DMSO) (ppm): 8.15 (1H, d); 7.75 (1H, d); 7.75 (1H, d); 6.95 (1H, d); 3.75-3.25 (6H, m) ; 2.45 (3H, s) ; 2.15-1.85 (6H, m). Les composés n 6 à 11 ont été préparés selon la méthode décrite dans l'exemple 2. Les composés n 12, 13, 16, 17, 22 et 23 ont été préparés selon la méthode décrite dans l'exemple 2, à partir de (+)-5-(6-chloropyridazin-3-yl)-1azabicyclo[3.2.1]octane, obtenu par dédoublement du mélange racémique (préparé à l'étape 1.5 de l'exemple 1) par chromatographie liquide sur support chiral. Les composés n 15, 20 et 21 ont été préparés selon la méthode décrite dans l'exemple 2, à partir de (-)-5-(6-chloropyridazin-3-yl)-1azabicyclo[3.2.1]octane, obtenu par dédoublement du mélange racémique (préparé à l'étape 1.5 de l'exemple 1) par chromatographie liquide sur support chiral. Exemple 3 (composé N 25) (+)-5-[6-(-1 H-imidazol-1-yl)pyridazin-3-yl]-1azabicyclo[3.2.1]octane Dans un ballon tricol de 10 ml on introduit 0,228 g (3,35 mmoles) d'imidazole en solution dans 4 ml de diméthylformamide. On ajoute ensuite 0,137 g (3,42 mmoles) d'hydrure de sodium en dispersion à 60% dans l'huile et on agite à température ambiante pendant 1 heure. Le mélange est alors additionné à une solution de (+)-5-(6-chloropyridazin-3yl)-1-azabicyclo[3.2.1]octane (obtenu par dédoublement du mélange racémique préparé à l'étape 1.5 de l'exemple 1 par chromatographie liquide sur support chiral) (0,15 g, 0,67 mmole) dans la diméthylformamide et le milieu réactionnel est chauffé à 90 C pendant 15 heures puis à 110 C pendant 3 heures et le solvant est évaporé sous pression réduite. Le résidu est repris dans 10 ml de chloroforme et 10 ml d'une solution aqueuse saturée de carbonate de sodium. La phase aqueuse est extraite à nouveau par 10 ml de chloroforme et les phases organiques réunies sont lavées par une solution aqueuse saturée de chlorure de sodium, séchées sur sulfate de sodium, filtrées et concentrées sous pression réduite. Le résidu est purifié par chromatographie sur plaque de gel de silice en éluant par un mélange de chloroforme, méthanol et ammoniaque dans les proportions 85/15/1,5. On obtient 0,111 g de produit attendu. Point de fusion: 177-179 C RMN 'H (DMSO) (ppm): 8.55 (1H, s); 8.10 (1H, d) ; 8.00 (1H, s); 7.85 (1H, d); 7.15 (1H, s); 3.15-2.70 (6H, m); 2.25-1.75 (5H, m); 1.60-1.35 (1H, t). Le composé n 26 a été préparé selon la méthode décrite dans l'exemple 3. Exemple 4 (composé N 19) Chlorhydrate (2: 1) de (+)-5-[6-(-1H-imidazol-4yl)pyridazin-3-yl]-1-azabicyclo[3.2.1]-octane 4.1. (+)-5-[6-(-1triphénylméthyl-imidazol-4-yl)pyridazin-3-yi]-1-azabicyclo[3. 2.1]octane Dans un ballon tricol de 10 ml on introduit successivement 0,14 g (0,63 mmole) de (+)-5-(6-chloropyridazin-3-yl)-1-azabicyclo[3.2.1]octane (obtenu par dédoublement du mélange racémique préparé à l'étape 1.5 de l'exemple 1 par chromatographie liquide sur support chiral) (0,15 g, 0,67 mmole) en solution dans 3 ml de tétrahydrofurane, 0,94g (1,56 mmole) de 1triphénylméthyl-4-tributylstannyl imidazole et 0,027 g (0,037 mmole) de bis(triphénylphosphino)dichloropalladium. Le mélange est alors chauffé à 100 C sous atmosphère d'argon pendant 15 heures puis dilué dans 10 ml de chloroforme et 10 ml d'une solution aqueuse saturée de carbonate de sodium. La phase aqueuse est extraite à nouveau par 10 ml de chloroforme et les phases organiques réunies sont lavées par une solution aqueuse saturée de chlorure de sodium, séchées sur sulfate de sodium, filtrées et concentrées sous pression réduite. Le résidu est purifié par chromatographie sur colonne de gel de silice en éluant par un mélange de chloroforme, méthanol et ammoniaque dans les proportions 96/4/0,4. On obtient le produit attendu, contaminé par l'excès de 1-triphénylméthyl-4tributylstannyl imidazole, sous forme de solide amorphe. 4.2. Chlorhydrate (2: 1) de (+)-5-[6-(-1 H-imidazol-4-yl)pyridazin-3-yl]1-azabicyclo-[3.2.1]octane Dans un ballon tricol de 10 ml on introduit le résidu de (+)-5-[6-(-1-triphénylméthylimidazol-4-yl)pyridazin-3-yl]-1azabicyclo[3. 2.1]octane, obtenu à l'étape 4.1, en solution dans 4 ml de méthanol. On ajoute ensuite 0,6 ml d'une solution d'acide chlorhydrique 6N dans l'alcool isopropylique et on chauffe le milieu réactionnel à 80 C pendant 3 heures. Le solvant est concentré sous pression réduite et le résidu est trituré dans l'éther diéthylique. Les cristaux obtenus sont collectés par filtration et séchés sous vide. On obtient 0,12 g de produit. Point de fusion: 269-271 C RMN 1H (DMSO) (ppm): 11.20 (1H, s); 9.10 (1H, s); 8.45 (1H, s); 8.35 (1H, d); 7.95 (1H, d); 3.70 (2H, s); 3.60-3.45 (2H, t); 3.30 (2H, d); 2.45-1.85 (6H, m). Le composé n 18 a été préparé selon la méthode décrite dans l'exemple 4, à partir de (-)-5-(6-chloropyridazin-3-yl)-1-azabicyclo[3.2.1]octane, obtenu par dédoublement du mélange racémique (préparé à l'étape 1.5 de l'exemple 1) par chromatographie liquide sur support chiral. Exemple 5 (composé N 24) Bromhydrate (2: 1) de (-)-5-[6-(-1H-imidazol-2yl)pyridazin-3-yl]-1-azabicyclo[3.2.1]-5 octane Dans un tricol de 25ml on introduit 0,39g (2,23 mmoles) de 1-(diméthylaminosulfonyl)imidazole en solution dans 10 ml de tétrahydrofurane. Le milieu réactionnel est refroidi à -78 C et on ajoute 1,4 ml d'une solution 1,6M de nbutyllithium dans I'hexane, goutte à goutte, en 20 minutes. On ajoute ensuite 0,31g (2,32 mmoles) de chlorure de zinc en solution dans 4 ml de tétrahydrofurane. On agite en laissant la température remonter jusqu'à 20 C, puis on ajoute successivement 0,48g (3,58 mmoles) de chlorure de zinc, 0,06g (0,05 mmole) de tetrakis(triphénylphosphino)palladium et 0,2g (0,89 mmole) de (-)-5-(6-chloropyridazin-3-yl)-1-azabicyclo[3.2.1]octane (obtenu par dédoublement du mélange racémique préparé à l'étape 1.5 de l'exemple 1 par chromatographie liquide sur support chiral) en solution dans 5 ml de tétrahydrofurane. Le mélange est alors chauffé au reflux pendant 24 heures puis refroidi à température ambiante. On ajoute 30 ml d'une solution aqueuse d'hydroxyde de sodium à 30% et 50 ml de chloroforme. La phase aqueuse est extraite par du chloroforme puis les phases organiques réunies sont lavées par une solution aqueuse saturée de chlorure de sodium, séchées sur sulfate de sodium, filtrées et concentrées sous pression réduite. Le résidu obtenu est mis en solution dans 10 ml de dioxane et 1,5 ml d'une solution aqueuse d'acide chlorhydrique 2N. Le milieu est agité à température ambiante pendant 2 heures puis le solvant est évaporé sous pression réduite. Le résidu est repris dans 30 ml de chloroforme et 30 ml d'une solution aqueuse saturée de carbonate de sodium. La phase aqueuse est extraite par du chloroforme et les phases organiques réunies sont séchées sur sulfate de sodium, filtrées et concentrées sous pression réduite. Le résidu est purifié par chromatographie sur colonne de gel de silice en éluant par un mélange de chloroforme, méthanol et ammoniaque dans les proportions 90/10/1. On obtient 0,033 g de produit attendu que l'on dissout dans 3 ml d'alcool isopropylique pour additionner 0,045 ml d'une solution d'acide bromhydrique 5,7N dans l'acide acétique. Les cristaux formés sont collectés par filtration et séchés sous vide. On obtient 0,027g de produit. Point de fusion: 290-292 C RMN 1H (DMSO) â (ppm): 10.15 (1H, s); 8.40 (1H, d); 8.05 (1H, d); 7.80 (2H, s); 3.80 35 (1H, s); 3.70-3.50 (2H, t); 3.35 (2H, d); 2.45-1.85 (6H, m). Le tableau 1 qui suit illustre les structures chimiques et les propriétés physiques de quelques exemples de composés selon l'invention. Dans ce tableau: - dans la colonne [aD] (CH3OH), la valeur indiquée représente le pouvoir rotatoire du composé, la concentration en g/100ml dans le méthanol à laquelle cette mesure a été 5 réalisée étant indiquée entre parenthèses; les composés sans mention dans cette colonne sont des racémates; - dans la colonne "Sel", "-" désigne un composé à l'état de base, "HBr" désigne un bromhydrate et "HCI" désigne un chlorhydrate. Les rapports molaires acide:base sont indiqués en regard. Tableau 1 N R Sel [aD 20] (CH3OH) PF ( C) (Point de fusion) 1 C6H5 - -133-134 2 3furyl - - 140-141 3 4-CH3-2-thiényl - - 139-140 4 Cl HCI 1:1 -234-235 5CH3-2-thiényl HCI 1:1 - 245-246 6 3,5-(CH3)2-C6H3 HCI 1:1 -182-184 7 4OCH3-C6H4 HCI 1:1 - 229-231 8 2-furyl HCI 1:1 - 274-275 9 3,4-(OCH3)2C6H3 HCI 1:1 - 224-226 3-F-C6H4 HCI 1:1.. 269-270 N R Sel [aD 20 PF ( C) ] (CH3OH) (Point de fusion) 11 3-CI-C6H4 HCI 1:1 - 231-232 12 3,5-(CH3)24-pyrazolyl HCI 1:1 n.d.* 260-261 Enantiomère (+) 13 2-pyrrolyl _ + 39,6 (c = 0,6) 207-209 14 3-pyridinyl - - 131-133 5-CH3-2-thiényl HCI 1:1 - 17 (c = 0,45) 270-272 16 3-furyl HCI 1:1 + 14,1 (c = 0,3) 226-228 17 5-CH3-2thiényl HCI 1:1 + 20,6 (c = 0,38) 269-271 18 4-imidazolyl HCI 2:1 - 18,2 (c = 1) 271-273 19 4-imidazolyl HCI 2:1 + 15,8 (c = 1) 269-271 4pyrazolyl HBr 2:1 - 17,1 (c = 1) 221-223 21 1-CH3-4-pyrazolyl HBr 2:1 -17 (c = 1) 273-275 22 4-pyrazolyl HBr 2:1 + 14,9 (c = 0,7) 295-297 23 1-CH34-pyrazolyl HBr 2:1 + 15,4 (c = 1) 279-281 24 2-imidazolyl HBr 2:1 -15, 3 (c = 0,65) 290-292 1-imidazolyl - + 63,6 177-179 (c = 0,2**) 26 1imidazolyl - - 49,5 (c = 0,4) 177-179 * n.d. = valeur non déterminée ** concentration en g/100ml dans le DMSO Les composés de l'invention ont fait l'objet d'essais pharmacologiques qui ont mis en 5 évidence leur intérêt comme substances actives de médicaments. Ainsi ils ont été étudiés quant à leur affinité vis-à-vis des récepteurs nicotiniques contenant la sous unité a,, selon les méthodes décrites par Mark et Collins dans J. Pharmacol. Exp. Ther. 1982, 22, 564 et par Marks et coll. dans Mol. Pharmacol. 1986, 30, 427. On décapite des rats mâles OFA de 150 à 200 g, on prélève rapidement la totalité du cerveau, on l'homogénéise à l'aide d'un broyeur PolytronTM dans 15 volumes d'une solution de sucrose à 0,32 M à 4 C, puis on le centrifuge à 1000 G pendant 10 min. On élimine le culot et on centrifuge le surnageant à 8000 G pendant 20 min à 4 C. On récupère le culot et on l'homogénéise à l'aide d'un broyeur PolytronTM dans 15 volumes d'eau bidistillée à 4 C, puis on le centrifuge à 8000 G pendant 20 min. On élimine le culot et on centrifuge le surnageant et la couche de peau ("buffy coat") à 40000 G pendant 20 min. On récupère le culot, on le remet en suspension avec 15 volumes d'eau bidistillée à 4 C et on le centrifuge encore une fois à 40000 G pendant 20 min avant de le conserver à -80 C. Le jour de l'expérience on décongèle lentement le tissu et on le met en suspension dans 5 volumes de tampon. On préincube 150 l de cette suspension membranaire à 37 C pendant 30 min, à l'obscurité, en présence ou en absence du composé à tester. Puis les membranes sont incubées pendant 60 min à 37 C, à l'obscurité, en présence de 50 l de [3H]-abungarotoxine à 1 nM dans un volume final de 250 l de tampon HEPES 20 mM, polyéthylènimine 0,05%. On arrête la réaction par filtration sur des filtres Whatman GF/CTM préalablement traités pendant 3 h avec de la polyéthylènimine à 0,05%. On rince les filtres avec deux fois 5 ml de tampon à 4 C et on mesure la radioactivité retenue sur chaque filtre par scintigraphie liquide. On détermine la liaison non spécifique en présence de a-bungarotoxine à 1 M finale; la liaison non spécifique représente environ 60 % de la liaison totale récupérée sur le filtre. Pour chaque concentration de composé étudié on détermine le pourcentage d'inhibition de la liaison spécifique de [3H]-a-bungarotoxine, puis on calcule la CI50i concentration de composé qui inhibe 50% de la liaison spécifique. Les CI50 des composés de l'invention les plus affins se situent entre 0, 001 et 1 M. Les composés de l'invention ont aussi été étudiés quant à leur affinité vis à vis des récepteurs nicotiniques contenant la sous-unité a4(32 selon les méthodes décrites par Anderson et Arneric dans Eur. J. Pharmacol. 1994, 253, 261 et par Hall et coll. dans Brain Res. 1993, 600, 127. On décapite des rats mâles Sprague Dawley de 150 à 200 g et on prélève rapidement la totalité du cerveau, on l'homogénéise dans 15 volumes d'une solution de sucrose à 0,32 M à 4 C, puis on le centrifuge à 1000 G pendant 10 min. On élimine le culot et centrifuge le surnageant à 20000 G pendant 20 min à 4 C. On récupère le culot et on l'homogénéise à l'aide d'un broyeur Polytron TM dans 15 volumes d'eau bidistillée à 4 C, puis on le centrifuge à 8000 G pendant 20 min. On élimine le culot et on centrifuge le surnageant et la couche de peau (buffy coat) à 40000 G pendant 20 min, on récupère le culot, on le remet en suspension dans 15 ml d'eau bidistillée et on le centrifuge encore une fois à 40000 G avant de le conserver à -80 C. Le jour de l'expérience on décongèle lentement le tissu et on le met en suspension dans 3 volumes de tampon. On fait incuber 150 l de cette suspension membranaire à 4 C pendant 120 min en présence de 100 l de [3H] -cytisine à 1 nM dans un volume final de 500 l de tampon, en présence ou en absence de composé à tester. On arrête la réaction par filtration sur des filtres Whatman GF/B TM préalablement traités avec de la polyéthylènimine, on rince les filtres avec deux fois 5 ml de tampon à 4 C, et on mesure la radioactivité retenue sur le filtre par scintigraphie liquide. On détermine la liaison non spécifique en présence de (-)-nicotine à 10 M; la liaison non spécifique représente 75 à 85% de la liaison totale récupérée sur le filtre. Pour chaque concentration de composé étudié on détermine le pourcentage d'inhibition de la liaison spécifique de [3H]-cytisine, à des doses de 1 M et 10 M. Pour les composés les plus affins de l'invention, on calcule la CI50, concentrationde composé qui inhibe 50% de la liaison spécifique. Les CI50 des composés de l'invention les plus affins se situent entre 0,2 et 10 M. Les données expérimentales de quelques composés spécifiques sont indiquées dans le tableau 2 qui suit. Composé N C150 a7 Pourcentage d'inhibition de la liaison spécifique de ( M) [3H]-cytisine à la dose de 1 M, pour la sous unité a4(32 (%) 3 0, 428 10 7 0,164 9 8 0,442 4 Les composés de l'invention ont également été étudiés quant à leur affinité vis-à-vis des récepteurs nicotiniques périphériques de type ganglionnaire selon la méthode décrite par 25 Houghtling et coll. dans Mol. Pharmacol. 1995, 48, 280. On décongèle des glandes surrénales de boeuf conservées à -80 C, et on les homogénéise à l'aide d'un broyeur Polytron TM dans 20 volumes de tampon Tris-HCI 50 mM à pH 7,4 et à 4 C, puis on les centrifuge à 35000 G pendant 10 min. On élimine le surnageant et on remet le culot en suspension dans 30 volumes de tampon Tris-HCI 50 mM à 4 C et on ré- homogénéise avant de re-centrifuger à 35000 G pendant 10 min. On reprend le dernier culot dans 10 volumes de tampon Tris-HCI à 4 C. On fait incuber 100 Tableau 2 pl de membrane soit 10 mg de tissu frais à 24 C pendant 3h en présence de 50 pl de [3H]-epibatidine 0,66 nM finale dans un volume final de 250 pl de tampon, en présence ou en absence de composé à tester. On arrête la réaction par dilution des échantillons avec du tampon Tris-HCI 50 pM pH 7, 4 à 4 C puis on filtre sur des filtres Whatman GF/CTM préalablement traités pendant 3 heures avec de la polyéthylènimine à 0,5%. On rince les filtres deux fois avec 5 ml de tampon et on mesure la radioactivité retenue sur le filtre par scintigraphie liquide. On détermine la liaison non spécifique en présence de (-)-nicotine 2 mM finale; la liaison non spécifique représente 30 à 40% de la liaison totale récupérée sur le filtre. Pour chaque concentration de produit étudié on détermine le pourcentage d'inhibition de la liaison spécifique de [3H]-epibatidine, puis on calcule la Cl50, concentration de composé qui inhibe 50% de la liaison spécifique. Les CI50 des composés de l'invention se situent entre 1 et 10 pM. Les résultats obtenus montrent que certains composés de l'invention sont des ligands 15 sélectifs pour la sous-unité a7 du récepteur nicotinique et que d'autres sont mixtes a432 et a,. Ces résultats suggèrent l'utilisation des composés dans le traitement ou la prévention des désordres liés à un dysfonctionnement des récepteurs nicotiniques, notamment au 20 niveau du système nerveux central. Ces désordres comprennent les altérations cognitives, plus spécifiquement mnésiques (acquisition, consolidation et rappel), mais également les atteintes des processus attentionnels, et les troubles des fonctions exécutives liées à la maladie d'Alzheimer, au vieillissement pathologique (Age Associated Memory Impairment,AAMI) ou normal (senile dementia), au syndrome Parkinsonien, à la trisomie 21 (Down's syndrome), aux pathologies psychiatriques (en particulier les troubles cognitifs associés à la schizophrénie), au syndrome alcoolique de Korsakoff, aux démences vasculaires (multi-infarct dementia, MDI), aux traumatismes crâniens. Les composés de l'invention pourraient également être utiles dans le traitement des troubles moteurs observés dans la maladie de Parkinson ou d'autres maladies neurologiques telles que la chorée de Huntington, le syndrome de Tourette, la dyskinésie tardive et l'hyperkinésie. Ils peuvent aussi présenter une activité thérapeutique neuro-protectrice vis à vis des atteintes anatomo-histo-pathologiques liées aux maladies neuro-dégénératives susnommées. Les composés de l'invention peuvent également constituer un traitement curatif ou symptomatique des accidents vasculaires cérébraux et des épisodes hypoxiques cérébraux. Ils peuvent être utilisés dans les cas de pathologies psychiatriques: schizophrénie (symptômes positifs et/ou négatifs), troubles bipolaires, dépression, anxiété, attaques de panique, troubles de l'attention avec hyperactivité, comportements compulsifs et obsessionnels. Ils peuvent prévenir les symptômes dus au sevrage au tabac, à l'alcool, aux différentes substances induisant une dépendance, telles que cocaïne, LSD, cannabis, benzodiazépines. Ils peuvent être utiles dans le traitement de la douleur d'origine diverse (y compris les douleurs chroniques, neuropathiques ou inflammatoires). Par ailleurs les composés de l'invention peuvent être utilisés pour le traitement de l'ischémie des membres inférieurs, de l'artérite oblitérante des membres inférieurs (PAD: peripheral arterial disease), de l'ischémie cardiaque (angor stable), de l'infarctus du myocarde, de l'insuffisance cardiaque, du déficit de cicatrisation cutanée des patients diabétiques, des ulcères variqueux de l'insuffisance veineuse. Les composés de l'invention peuvent aussi être utilisés pour le traitement des processus 25 inflammatoires d'origines diverses, en particulier les inflammations concernant le système nerveux central. Les composés selon l'invention peuvent donc être utilisés pour la préparation de médicaments, en particulier de médicaments utiles dans le traitement ou la prévention des désordres liés à un dysfonctionnement des récepteurs nicotiniques, notamment des désordres ci-dessus mentionnés. Ainsi, selon un autre de ses aspects, l'invention a pour objet des médicaments qui comprennent un composé de formule (I), ou un sel d'addition de ce dernier à un acide pharmaceutiquement acceptable, ou encore un hydrate ou un solvat du composé de formule (I). Ces médicaments trouvent leur emploi en thérapeutique, notamment dans le traitement ou la prévention des désordres liés à un dysfonctionnement des récepteurs nicotiniques, notamment des désordres ci-dessus mentionnés. Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne des compositions pharmaceutiques comprenant, en tant que principe actif, un composé selon l'invention. Ces compositions pharmaceutiques contiennent une dose efficace d'au moins un composé selon l'invention, ou un sel pharmaceutiquement acceptable, un hydrate ou solvat dudit composé, ainsi qu'au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. Lesdits excipients sont choisis selon la forme pharmaceutique et le mode d'administration souhaité, parmi les excipients habituels qui sont connus de l'homme du métier. Dans les compositions pharmaceutiques de la présente invention pour l'administration orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse, topique, locale, intratrachéale, intranasale, transdermique ou rectale, le principe actif de formule (I) ci-dessus, ou son sel, solvat ou hydrate éventuel, peut être administré sous forme unitaire d'administration, en mélange avec des excipients pharmaceutiques classiques, aux animaux et aux êtres humains pour la prophylaxie ou le traitement des troubles ou des maladies ci-dessus. Les formes unitaires d'administration appropriées comprennent les formes par voie orale telles que les comprimés, les gélules molles ou dures, les poudres, les granules et les solutions ou suspensions orales, les formes d'administration sublinguale, buccale, intratrachéale, intraoculaire, intranasale, par inhalation, les formes d'administration topique, transdermique, sous-cutanée, intramusculaire ou intraveineuse, les formes d'administration rectale et les implants. Pour l'application topique, on peut utiliser les composés selon l'invention dans des crèmes, gels, pommades ou lotions. A titre d'exemple, une forme unitaire d'administration d'un composé selon l'invention sous forme de comprimé peut comprendre les composants suivants: Composé selon l'invention 50,0 mg Mannitol 223,75 mg Croscaramellose sodique 6,0 mg Amidon de maïs 15,0 mg Hydroxypropylméthylcellulose 2,25 mg Stéarate de magnésium 3,0 mg Lesdites formes unitaires sont dosées pour permettre une administration journalière de 0, 01 à 20 mg de principe actif par kg de poids corporel, selon la forme galénique. II peut y avoir des cas particuliers où des dosages plus élevés ou plus faibles sont appropriés; de tels dosages ne sortent pas du cadre de l'invention. Selon la pratique habituelle, le dosage approprié à chaque patient est déterminé par le médecin selon le mode d'administration, le poids et la réponse dudit patient. La présente invention, selon un autre de ses aspects, concerne également une méthode de traitement des pathologies ci-dessus indiquées qui comprend l'administration, à un patient, d'une dose efficace d'un composé selon l'invention, ou un de ses sels pharmaceutiquement acceptables ou hydrates ou solvats
L'invention concerne les composés de formule générale (I) dans laquelle R représente soit un atome d'hydrogène ou d'halogène ; soit un groupe phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs atomes d'halogène, par un ou plusieurs groupes choisis parmi les groupes (C1-C6)alkyle, (C1-C6)alcoxy, nitro, amino, di(C1-C3)alkylamino, trifluorométhyle, trifluorométhoxy, cyano, hydroxy, acétyle ou méthylènedioxy ; soit un groupe choisi parmi un pyridinyle, pyrazolyle, imidazolyle, triazolyle, tétrazolyle, oxazolyle, thiazolyle, oxadiazolyle, thiadiazolyle, thiényle, furyle, isoxazolyle, isothiazolyle, pyrrolyle, naphtyle, ce groupe pouvant éventuellement être substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi les atomes d'halogènes, les groupes (C1-C6)alkyle, (C1-C6)alcoxy, trifluorométhoxy, trifluorométhyle, nitro, cyano, hydroxy, amino, (C1-C6)alkylamino ou di(C1-C6)alkylamino ; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat.Procédé de préparation et application en thérapeutique.
1. Composé répondant à la formule (I) dans laquelle: R représente soit un atome d'hydrogène ou d'halogène; soit un groupe phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs atomes d'halogène, par un ou plusieurs groupes choisis parmi les groupes (C,-C6)alkyle, (C,-C6)alcoxy, nitro, amino, di(C,-C3)alkylamino, trifluorométhyle, trifluorométhoxy, cyano, hydroxy, acétyle ou méthylènedioxy; soit un groupe choisi parmi un pyridinyle, pyrazolyle, imidazolyle, triazolyle, tétrazolyle, oxazolyle, thiazolyle, oxadiazolyle, thiadiazolyle, thiényle, furyle, isoxazolyle, isothiazolyle, pyrrolyle, naphtyle, ce groupe pouvant éventuellement être substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi les atomes d'halogènes, les groupes (C,-C6)alkyle, (C,-C6)alcoxy, trifluorométhoxy, trifluorométhyle, nitro, cyano, hydroxy, amino, (C,-C6)alkylamino ou di(C1-C6)alkylamino; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat. 2. Composé de formule (I) selon la 1, caractérisé en ce que R représente soit un atome d'halogène; soit un groupe phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs atomes d'halogène, par un ou plusieurs groupes choisis parmi les groupes (C,-C6)alkyle, (C,-C6)alcoxy; soit un groupe choisi parmi un pyridinyle, pyrazolyle, imidazolyle, triazolyle, tétrazolyle, oxazolyle, thiazolyle, oxadiazolyle, thiadiazolyle, thiényle, furyle, isoxazolyle, isothiazolyle, pyrrolyle, naphtyle, ce groupe pouvant éventuellement être substitué par un ou plusieurs groupes (C,-C6)alkyle; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat. 3. Composé de formule (I) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que R représente soit un atome d'halogène; soit un groupe phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs atomes d'halogène, par un ou plusieurs groupes choisis parmi les groupes (C,-C6)alkyle, (C,-C6)alcoxy; soit un groupe choisi parmi un pyridinyle, pyrazolyle, imidazolyle, thiényle, furyle, pyrrolyle, ce groupe pouvant éventuellement être substitué par un ou plusieurs groupes (C,-C6)alkyle; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat. 4. Procédé de préparation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'on fait réagir le composé de formule (VII) N,N -CI soit avec un acide boronique de formule R-B(OH)2 dans laquelle R est tel que défini dans 15 la formule générale (I), en présence d'un catalyseur au palladium; soit avec un composé de formule R-H dans laquelle R est tel que défini dans la formule générale (I), en présence d'une base forte dans un solvant; soit avec un dérivé stanneux de formule R-Sn[(CH2)3CH3)]3 dans laquelle R est tel que défini dans la formule générale (I), en présence d'un catalyseur au palladium; soit avec un composé de formule R-H dans laquelle R est tel que défini dans la formule générale (1), en présence de n-butyllithium, de chlorure de zinc et d'un catalyseur au palladium. 5. Médicament, caractérisé en ce qu'il comprend un composé de formule (I) selon l'une 25 quelconque des 1 à 3, ou un sel d'addition de ce composé à un acide pharmaceutiquement acceptable, ou encore un hydrate ou un solvat. 6. Composition pharmaceutique, caractérisée en ce qu'elle comprend un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 3, ou un sel pharmaceutiquement acceptable, un hydrate ou un solvat de ce composé, ainsi qu'au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. 7. Utilisation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 3 pour la préparation d'un médicament destiné au traitement et à la prévention des altérations cognitives; des atteintes des processus attentionnels; des troubles des fonctions exécutives liées à la maladie d'Alzheimer, au vieillissement pathologique ou normal, au syndrome Parkinsonien, à la trisomie 21, aux pathologies psychiatriques, au syndrome alcoolique de Korsakoff, aux démences vasculaires, aux traumatismes crâniens; des troubles moteurs observés dans la maladie de Parkinson ou d'autres maladies neurologiques ou des atteintes anatomohisto-pathologiques liées aux maladies neuro-dégénératives susnommées. 8. Utilisation d'un composé de formule (i) selon l'une quelconque des 1 à 3 pour la préparation d'un médicament destiné au traitement et à la prévention des accidents vasculaires cérébraux, des épisodes hypoxiques cérébraux, des pathologies psychiatriques. 9. Utilisation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 3 pour la préparation d'un médicament destiné à la prévention des symptômes dus au sevrage au tabac, à l'alcool, aux différentes substances induisant une dépendance. 10. Utilisation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 3 pour la préparation d'un médicament destiné au traitement de la douleur. 11. Utilisation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 3 pour la préparation d'un médicament destiné au traitement de l'ischémie des membres inférieurs, de l'artérite oblitérante des membres inférieurs, de l'ischémie cardiaque, de l'infarctus du myocarde, de l'insuffisance cardiaque, du déficit de cicatrisation cutanée des patients diabétiques, des ulcères variqueux de l'insuffisance veineuse. 12. Utilisation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 30 3 pour la préparation d'un médicament destiné au traitement des processus inflammatoires.
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P
C07D 471,A61K 31,A61P 9,A61P 25,C07D 207,C07D 211,C07D 223
C07D 471/18,A61K 31/46,A61P 9/00,A61P 25/00,C07D 207/09,C07D 211/26,C07D 223/00
FR2896403
A1
DISPOSITIF DE GUIDAGE D'OUTIL DE PERCAGE POUR LA MISE EN PLACE D'AU MOINS UN IMPLANT DENTAIRE
20,070,727
La présente invention concerne un . Ce type de dispositif de guidage est utilisé lorsque la denture d'un patient est fortement dégradée et nécessite le remplacement de dents manquantes par des prothèses dentaires. Ces prothèses dentaires sont solidarisées aux mâchoires du patient à l'aide d'implants dentaires cylindriques vissés ou impactés dans des logements ménagés dans l'os des maxillaires du patient. La mise en place de ces implants dentaires se révèle délicate pour le chirurgien puisque ce dernier doit impérativement tenir compte de l'anatomie du patient pour ménager, dans les maxillaires, les logements dastinés à recevoir les implants dentaires. En effet, le chirurgien doit orienter le:; outils de perçage des logements selon un axe très précis afin de ne pas léser des structures vasculaires, nerveuses ou des cavités anatomiques du patient et dans un volume osseux d'épaisseur convenable. Afin de faciliter la mise en place des implants dentaires, il ast connu notamment par le document EP 0 700 274 d'utiliser des dispositifs de guidage de foret de perçage. Ce document décrit un dispositif de guidage de foret de perçage comportant un guide tubulaire destiné à guider un outil de perçage, le guide tubulaire étant réalisé en matériau radio-opaque et monté pivotant sur un premier élément de support radio-transparent autour d'un axe orthogonal à l'axe du guide tubulaire afin de permettre le réglage de son inclinaison. Le premier élément de support est monté coulissant dans un second élément de support radio-transparant afin de permettre le réglage de la position du guide tubulaire, le second élément de support étant fixé dans une gouttière adaptée à l'arc dentaire du patient sensiblement au niveau de l'édenternent. Ce dispositif est utilisé de la manière suivante. Tout d'abord, le dentiste règle la position et l'inclinaison du guide tubulaire selon un axe de perçage estimé. Puis, un examen au scanner à rayon X de la mâchoire du patient équipé de la gouttière est réalisé par un radiologue. Après traitement numérique des coupes scanner, une image selon une coupe coronale oblique de la mâchoire montrant le guide tubulaire radio- opaque est reconstituée. A partir de cette image reconstituée, le dentiste détermine un axe idéal de perçage et déplace le guide tubulaire afin d'aligner l'axe du guide tubulaire avec l'axe idéal de perçage déterminé. Le guide tubulaire est ensuite bloqué en position à l'aide d'un matériau durcissable afin de permettre au dentiste de prendre appui sur ce dernier pour percer un logement dans la mâchoire du patient. Le dispositif de guidage décrit dans le document EP 0 700 274 5 présente plusieurs inconvénients. Un premier inconvénient réside en ce qu'avant le blocage du guide tubulaire avec le matériau durcissable, l'inclinaison de ce dernier est uniquement maintenue par friction entre le premier élément de support et le guide tubulaire. De ce fait, l'inclinaison du guide tubulaire peut être déréglée 10 durant le transport pour réaliser l'examen au scanner à rayon X et curant les manipulations au cabinet dentaire. Or, un tel déréglage aurait pour conséquence une imprécision dans le positionnement final du guide tubulaire et donc du logement ménagé dans le maxillaire. Un second inconvénient réside en ce que le réglage de lei position 15 du guide tubulaire est réalisé, selon un premier mode de réalisation, par coopération de rainures ménagées sur le premier élément de support avec des nervures ménagées sur le second élément de support. La précision d'un tel réglage est limitée à l'écartement entre deux nervures adjacentes, ce qui a pour conséquence de générer une imprécision significative lorsque l'on travaille 20 dans des volumes anatomiques réduits. Selon un second mode de réalisation, le réglage de la position du guide tubulaire est réalisé par friction entre les deux éléments de support, ce qui engendre les inconvénients décrits précédemment. En outre, par l'utilisation d'un dispositif de réglage de l'inclinaison du guide tubulaire tel que décrit dans ce document, une erreur de 25 positionnement angulaire est induite car l'axe de rotation du dispositif de réglage servant à positionner le guide tubulaire est situé en un point fixé de façon arbitraire, alors que ce dernier devrait pouvoir prendre plusieurs positions selon un segment de droite. Il est connu, notamment par le document EP 1 486 900, de réaliser 30 des dispositifs de guidage de foret de perçage permettant d'obtenir des résultats de qualité améliorée. Ce document décrit un dispositif de guidage comportant une gouttière destinée à être adaptée sur au moins les dents adjacentes à un édentement. La gouttière comporte des cylindres de guidage des forets de 35 perçage disposés respectivement de sorte que leur axe coïncide avec l'axe idéal de perçage de chaque logement. Le dispositif de guidage décrit dans ce document est réalisé par conception par ordinateur (C.A.0) en utilisant directement les données issues de l'examen scanner au rayon X. Bien que ce type de dispositif de guidage permette d'obtenir des résultats de qualité améliorée, le prix et la complexité de ces dispositifs de guidage en réserve l'utilisation uniquement aux pathologies les plus graves. En outre, l'utilisation de cylindre de guidage implique une insertion du foret de perçage selon un axe unique qui est celui de l'axe géométrique du cylindre de guidage. Ce faible débattement possible du foret représente fréquemment un inconvénient en cas d'ouverture buccale faible du patient, ou en cas d'utilisation de foret long dans la partie postérieure de la cavité buccale, les dents de l'arcade dentaire antagoniste faisant dans ce cas souven.: obstacle à l'introduction du foret dans le cylindre de guidage. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients Le problème technique à la base de l'invention est donc la réalisation d'un dispositif de guidage d'outil de perçage pour la mise en place d'au moins un implant dentaire qui soit de structure simple et peu onéreux, tout en permettant de positionner avec précision et fiabilité l'implant dentaire dans l'os du maxillaire. A cet effet, l'invention concerne un dispositif de guidage d'outil de 20 perçage pour la mise en place d'au moins un implant dentaire, caractérisé en ce qu'il comporte : - une gouttière destinée à être adaptée sur au moins 1 es dents adjacentes à un édentement ou sur la muqueuse buccale en cas d'édentement total, 25 - un insert de repérage au moins partiellement radio-opaque disposé dans la gouttière selon un axe de référence, l'insert comportant un logement débouchant dans la face de la gouttière opposée à la muqueuse buccale, - un guide de perçage comportant des première et seconde 30 portions reliées l'une à l'autre, la première portion étant destinée à être insérée dans le logement ménagé dans l'insert de repérage, la seconde portion comportant des moyens de guidage des outils de perçage selon un axe de perçage déterminé, et - des moyens de guidage et de blocage de la première portion dans 35 le logement de l'insert imposant une orientation relative de la première portion par rapport à l'insert dans un plan transversal à la direction d'insertion. On entend par outil de perçage un outil permettant de ménager des logements dans l'os des maxillaires d'un patient, par exernple des forets de perçage ou des ostéotomes. De part la présence des moyens de guidage et de blocage de la première portion dans le logement de l'insert, le guide de perçage est parfaitement maintenu en place dans l'insert. Il en résulte que le dentiste peut ménager un logement dans le maxillaire selon l'axe de perçage déterminé avec une grande précision à l'aide des moyens de guidage des outils de perçage. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de guidage comporte un plot en matériau radio-opaque destiné à être monté de manière amovible dans le logement ménagé dans l'insert de repérage. De ce fait, il est possible de monter un plot en matériau radio-opaque dans le logement de l'insert avant de réaliser une acquisition par radiographie d'images de la mâchoire d'un patient équipé de la gouttière. La combinaison du plot et de l'insert permet de réaliser les opérations suivantes : - la présence de l'insert partiellement radio-opaque permet au radiologue de s'assurer que l'acquisition est réalisée selon un plan comprenant l'axe géométrique de l'insert, en repérant par transparence lorsque les faces inférieure et supérieure de l'insert sont orthogonales au plan de vue, - le plot radio-opaque monté dans l'insert est visible sur les images de la mâchoire reconstituées à partir des vues radiographiques obtenues et matérialise l'axe de référence. Selon une variante de réalisation du dispositif de guidage, les moyens de guidage des outils de perçage comportent une rainure de section sensiblement semi-circulaire ménagée dans la seconde portion et d'axe coïncidant avec l'axe de perçage déterminé. Cette structure des moyens de guidage des outils de perçage facilite le perçage du maxillaire selon l'axe de perçage déterminé du lait qu'elle facilite l'insertion de l'outil de perçage dans les moyens de guidage. E:n effet, le dentiste peut incliner l'outil de perçage pour amener ce dernier au niveau de la rainure et ensuite basculer ce dernier de sorte qu'il vienne en contact de la rainure. Ainsi, en cas d'engagement d'un long foret dans la rainure avec une ouverture buccale faible, il est possible de contourner une dent do l'arcade dentaire antagoniste puis d'appliquer ensuite le foret contre la rainure, ce qui est impossible lorsque le guide de perçage est tubulaire. Selon une alternative de l'invention, les moyens de guidage des outils de perçage comportent un tube cylindrique principal d'axe coïncidant avec l'axe de perçage déterminé. II est à noter que cette alternative des moyens de guidage est utilisable uniquement lorsque l'ouverture bu zcale des patients est suffisante. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, les moyens de guidage comportent au moins un second tube cylindrique complémentaire du tube cylindrique principal et destiné à être engagé dans ce dernier, le second tube cylindrique comportant un diamètre intérieur correspondant au diamètre d'un outil de perçage utilisé. Avantageusement, les moyens de guidage comportent une série de tubes cylindriques de diamètres intérieurs correspondant aux diamètres des différents outils de perçage utilisés, les différents tubes pouvant être imbriqués les uns dans les autres. Selon une autre caractéristique de l'invention, le profil inférieur du logement ménagé dans l'insert est au moins partiellement complémentaire du profil extérieur de la première portion, les profils intérieur et extérieur formant les moyens de guidage et de blocage de la première portion. Avantageusement, les moyens de blocage et de guidage de la première portion comportent au moins une rainure ménagée sur le profil intérieur du logement ménagé dans l'insert ou sur le profil extérieur de la première portion destinée à coopérer avec une nervure de forme complémentaire ménagée respectivement sur le profil extérieur de la première portion ou sur le profil intérieur du logement ménagé dans l'insert. Selon une autre variante de réalisation du dispositif de guidage, l'axe de référence est orienté sensiblement selon l'axe géométrique supposé d'une dent manquante. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, l'insert de repérage est fixé dans un logement ménagé dans la gouttière selon l'axe de référence et débouchant dans la face de la gouttière opposée à la muqueuse buccale. Avantageusement, l'insert est cylindrique et le logement ménagé dans l'insert est coaxial avec l'axe de l'insert. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'insert comporte un évidement débouchant dans la surface extérieure de l'insert et dans le logement ménagé dans l'insert et s'étendant sur au moins une partie de l'épaisseur de l'insert sensiblement parallèlement à la direction d'insertion de la première portion dans le logement. La présente invention concerne également un prccédé de fabrication d'un dispositif de guidage d'outil de perçage pour la mise en place d'au moins un implant dentaire, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes consistant à : - réaliser une gouttière apte à être adaptée sur au moins les dents adjacentes à un édentement ou sur la muqueuse buccale en cas d'édentement total, -disposer un insert de repérage au moins partiellement radio- opaque dans la gouttière selon un axe de référence, l'insert comportant un logement débouchant dans la face de la gouttière opposée à la muqueuse buccale, -adapter la gouttière sur la mâchoire du patient, - obtenir une visualisation de type radiographique de la mâchoire du patient équipé de la gouttière, - déterminer à partir des vues radiographiques obtenues un axe de perçage pour positionner l'implant dentaire, - introduire un guide de perçage comportant des première et seconde portions reliées l'une à l'autre dans le logement ménagé dans l'insert de repérage, la première portion étant insérée et maintenue en position dans le logement ménagé dans l'insert de repérage, la seconde portion comportant des moyens de guidage des outils de perçage selon l'axe de perçage déterminé. Avantageusement, le procédé de fabrication comporte une étape consistant à monter de manière amovible un plot en matériau radio-opaque dans le logement ménagé dans l'insert de repérage. Avantageusement, l'étape consistant à déterminer un axe de perçage pour positionner l'implant dentaire à partir des vues radiographiques obtenues comprend plusieurs étapes consistant à : - reconstituer à partir des vues radiographiques obtenues une image de la mâchoire montrant l'insert de repérage partiellement radio-opaque, - déterminer et matérialiser sur l'image reconstituée un axe de perçage pour positionner l'implant dentaire, -déterminer l'orientation et la position relatives de l'axe de perçage 35 déterminé par rapport à l'axe géométrique de l'insert de repérage. Avantageusement, l'image de la mâchoire reconstituée est une image de la mâchoire selon une coupe coronale oblique. Selon une autre alternative, l'image de la mâchoire reconstituée est une image de la mâchoire en 3 dimensions. Selon une variante du procédé de fabrication, l'étape consistant à disposer l'insert de repérage dans la gouttière comporte plusieurs étapes consistant à : - ménager un logement dans la gouttière selon l'axe de référence, le logement débouchant dans la face de la gouttière opposée à la muqueuse 10 buccale, - fixer l'insert dans le logement ménagé dans la gouttière. Selon une variante du procédé de fabrication, la géométrie du guide de perçage est déterminée de sorte que l'orientation et la position relatives de l'axe géométrique de la première portion du guide de perçage par 15 rapport à l'axe géométrique de la seconde portion correspondent à l'orientation et la position relatives de l'axe géométrique de l'insert de repérage par rapport à l'axe de perçage déterminé. Selon une autre variante du procédé de fabrication, l'axe de référence du logement ménagé dans la gouttière est réalisé sensiblement 20 selon l'axe géométrique supposé d'une dent manquante. Avantageusement, le procédé de fabrication comporte une étape consistant à ménager un évidement dans l'insert débouchant dans la surface extérieure de l'insert et dans le logement ménagé dans l'insert, l'évidement s'étendant sur au moins une partie de l'épaisseur de l'insert sensiblement 25 parallèlement à la direction d'insertion de la première portion dans le logement. Selon une autre caractéristique de l'invention, le guide de perçage est choisi parmi un nombre défini de guides de perçage mis à la disposition du dentiste. Alternativement, le guide de perçage est réalisé ;sur mesure après 30 détermination de l'axe de perçage. De toute façon l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de ce dispositif de guidage. 35 Figure 1 est une vue perspective d'une gouttière adaptée sur la mâchoire d'un patient présentant une édentation partielle. Figure 2 est une vue en coupe de la gouttière de figure 1. Figure 3 est une vue en perspective de l'insert de repérage. Figures 4 et 5 sont des vues en perspective de deux guides de perçage selon une première variante de réalisation de l'invention e.: de deux inserts de repérage usinés pour recevoir le guide de perçage respectif. Figure 6 est une vue en perspective d'un guide de perçage selon une seconde variante de réalisation de l'invention et d'un insert de repérage usiné pour recevoir ce guide de perçage. Figure 7 est une vue schématique d'une coupe coronale oblique 10 issue de l'examen au scanner à rayon X de la mâchoire d'un patient équipé de la gouttière. Un procédé de fabrication d'un dispositif de guidage de foret de perçage pour la mise en place d'au moins un implant dentaire selon I invention comporte une première étape qui consiste à réaliser une gouttière en résine 15 transparente 2 (montrée aux figures 1 et 2) destinée à être adaptée sur les dents adjacentes 3 à un édentement 4 et comportant une réplique 5 cle la dent manquante. Le procédé comporte une seconde étape qui consiste à ménager un logement traversant 6 de section circulaire dans la gouttière sensiblement 20 selon l'axe géométrique supposé de la dent manquante. Le procédé comporte une troisième étape qui consiste à fixer par collage un insert de repérage cylindrique 7, montré plus particulièrement à la figure 3, dans le logement 6 ménagé dans la gouttière 2 de sorte que son extrémité tournée vers la muqueuse buccale affleure cette dernière lorsque la 25 gouttière est en place dans la bouche du patient. L'insert 7 est réalisé en matière synthétique partiellement radio-opaque et présente un diamètre extérieur correspondant au diamètre du logement 6 ménagé dans la gouttière. L'insert 7 comporte un logement axial traversant 8 de section circulaire et quatre rainures longitudinales 9 de section 30 semi-circulaire ménagées sur sa surface intérieure délimitant le logement, les quatre rainures étant régulièrement espacées. Avantageusement, en position fixée de l'insert dans la gouttière, deux rainures opposées sont orientées selon la direction vestiibo-linguale. Selon une variante de réalisation de l'invention, le diamètre 35 extérieur de l'insert de repérage est de 6 mm tandis que le diamètre de son logement est de 3 mm. Selon une autre variante de réalisation de l'invention, le logement ménagé dans l'insert est de section triangulaire ou carrée. Le procédé comporte une quatrième étape qui consiste à monter de manière amovible un plot cylindrique 22 en matériau radio-opaque dans le 5 logement ménagé dans l'insert de repérage, le plot étant de section circulaire et maintenu par friction dans le logement. Le procédé comporte une cinquième étape qui consiste à : - adapter la gouttière 2 sur la mâchoire du patient, obtenir une visualisation de type radiographique de la mâchoire 10 du patient équipé de la gouttière, et - déterminer à partir des vues radiographiques obtenues un axe de perçage pour positionner l'implant dentaire, l'axe étant déterminé par un logiciel de simulation implantaire. Il est à noter que l'étape consistant à déterminer un axe de perçage 15 pour positionner l'implant dentaire à partir des vues radiographiques obtenues comprend plusieurs étapes consistant à : - reconstituer à partir des vues radiographiques obtenues une image 10 (montrée à la figure 7) selon une coupe coronale oblique de la mâchoire 11 montrant le plot 22 radio-opaque, 20 - déterminer et matérialiser sur l'image reconstituée ur axe de perçage 12 pour positionner l'implant dentaire 13, - déterminer l'orientation et la position relatives de l'axe de perçage déterminé 12 par rapport à l'axe géométrique de l'insert de repérage 14. II est à signaler que l'obtention d'une visualisation de type 25 radiographique peut être obtenue en réalisant un examen au scanner à rayon X de la mâchoire du patient équipé de la gouttière et que lias vues radiographiques peuvent être constitués par des coupes scanner. Le procédé comporte une sixième étape qui consiste à réaliser sur mesure un guide de perçage métallique 15 (montré aux figures 4 et 5) 30 comportant des première et seconde portions 16, 17 reliées l'une à l'autre dont la géométrie est déterminée de sorte que l'orientation et la position relatives de l'axe géométrique de la première portion 16 du guide de perçage par rapport à l'axe géométrique de la seconde portion 17 du guide de perçage correspondent à l'orientation et la position relatives de l'axe de géométrique de l'insert de 35 repérage 14 par rapport à l'axe perçage déterminé 12. La première portion 16 est de forme générale cylindrique et est destinée à être insérée et maintenue en position dans le logement 8 ménagé dans l'insert de repérage 7. La première portion 16 présente un diamètre extérieur correspondant au diamètre intérieur du logement ménagé dans l'insert et comporte quatre nervures longitudinales 18 ménagées sur sa surface extérieure destinées à coopérer avec les rainures 9 ménagées sur l'insert. La première portion présente donc un profil extérieur complémentaire du profil intérieur du logement ménagé dans l'insert. Il est à noter que le dispositif de guidage comporte des moyens de guidage et de blocage de la première portion 16 dans le logement 8 de l'insert 7 imposant une orientation relative de la première portion par rapport à l'insert dans un plan transversal à la direction d'insertion, ces moyens de guidage et de blocage étant formés par le profil intérieur du logement 8 ménagé dans l'insert et le profil extérieur de la première portion 16. La seconde portion 17 est reliée à la première portion 16 par une partie de liaison 19 orientée selon la direction vestibo-linguale en position montée de guide de perçage. II est à noter que la seconde porticn 17 est directement reliée à la première portion 16 lorsque les différences entre les orientations et les positions relatives des première et seconde port ons sont minimes. La seconde portion 17 comporte une partie semi-cylindrique comprenant des moyens de guidage des forets de perçage selon l'axe de perçage déterminé, cet axe correspondant à l'axe idéal de perçage pour positionner l'implant dentaire. Les moyens de guidage du foret de perçage comportent une rainure 20 de section sensiblement semi-circulaire ménagée longitudinalement dans la partie semi-cylindrique et d'axe coïncidant avec l'axe de perçage déterminé 12. Le procédé comporte une septième étape consistant à, d'une part ménager dans l'insert un évidement 21 débouchant dans la surface extérieure de l'insert et dans le logement ménagé dans l'insert et s'étendant longitudinalement sur toute l'épaisseur de l'insert, et d'autre part ménager un évidement dans la gouttière afin de permettre l'insertion du guide de perçage dans l'insert. Le procédé comporte une huitième étape qui consiste à nsérer la première portion 16 du guide de perçage 15 dans le logement 8 de l'insert 7, à adapter la gouttière 2 sur la mâchoire 11 du patient et à réaliser à l'aide du guide de perçage 15 un logement dans la mâchoire du patient destiné à recevoir un implant dentaire. La figure 6 représente un guide de perçage 15 selon une seconde variante de réalisation de l'invention. Selon cette varainte de réalisation, les moyens de guidage des forets de perçage comportent un tube cjlindrique principal 23 d'axe coïncidant avec l'axe de perçage déterminé 12. Les moyens de guidage comportent également un seconcl 24 et un troisième 25 tubes cylindriques. Le second tube 24 est complémentaire du tube principal 23 et peut être engagé dans ce dernier tandis que le troisième tube 25 est complémentaire du second tube cylindrique 24 et peut être engagé dans ce dernier, ces différents tubes permettant le guidage de forets de perçage de différents diamètres. Comme représenté sur la figure 6, lorsque les tubes 24 et 25 sont 15 engagés dans le tube 23, le tube 25 permet le guidage d'un foret de perçage 26 de diamètre correspondant au diamètre intérieur du tube :25. Selon une variante du procédé de fabrication, le guide do perçage est obtenu en réalisant par stéréolythographie un guide de perçage intermédiaire en matériau calcinable puis en coulant un guide de perçage 20 métallique par la méthode de la cire perdue. Selon une autre variante du procédé de fabrication, l'étape consistant à réaliser un guide de perçage est remplacée par une étape consistant à choisir un guide de perçage parmi un nombre défini de guides de perçage mis à la disposition du dentiste. 25 Selon encore une autre variante du procédé de fabrication, l'axe de référence est orienté de manière arbitraire, sans tenir cornpte de I anatomie dentaire. Selon une autre variante du procédé de fabrication, deux rainures opposées ménagées dans l'insert sont orientées selon la direction mesio-30 distale. Selon encore une autre variante du procédé de fabrication, l'insert de repérage est surmoulé avec la gouttière ou la gouttière est réalisâe autour de l'insert. Comme il ressort de ce qui précède, l'invention apporte une grande 35 amélioration à la technique existante en fournissant un dispositif de guidage qui est de structure simple et peu onéreux, tout en permettant d'obtenir des résultats précis et fiables. Comme il va de soi l'invention ne se limite pas à la forme d'exécution de ce dispositif de guidage décrite ci-dessus à titre d'exemple, elle 5 embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation
Ce dispositif comporte :- une gouttière (2) destinée à être adaptée sur les dents adjacentes à un édentement ou sur la muqueuse buccale,- un insert de repérage (7) partiellement radio-opaque disposer dans la gouttière selon un axe de référence, l'insert comportant un logement (8) débouchant dans la face de la gouttière opposée à la muqueuse buccale,- un guide de perçage (15) comportant une première portion (16) destinée à être insérée dans le logement ménagé dans l'insert et une seconde portion (17) comportant des moyens de guidage (20) des outils de perçage selon un axe de perçage déterminé, et- des moyens de guidage et de blocage de la première portion dans le logement de l'insert imposant une orientation relative de la première portion par rapport à l'insert dans un plan transversal à la direction d'insertion.
1. Dispositif de guidage d'outil de perçage pour la mise en place d'au moins un implant dentaire, caractérisé en ce qu'il comporte : - une gouttière (2) destinée à être adaptée sur au moins les dents adjacentes (3) à un édentement (4) ou sur la muqueuse buccale en cas d'édentement total, - un insert de repérage (7) au moins partiellement radio-opaque disposer dans la gouttière (2) selon un axe de référence, l'insert comportant un logement (8) débouchant dans la face de la gouttière opposée à la muqueuse buccale, - un guide de perçage (15) comportant des première et seconde portions (16, 17) reliées l'une à l'autre, la première portion (16) étant destinée à être insérée dans le logement (8) ménagé dans l'insert de repérage, la seconde portion (17) comportant des moyens de guidage (20) des outils de perçage selon un axe de perçage déterminé (12), et - des moyens de guidage et de blocage de la première portion dans le logement de l'insert imposant une orientation relative de la première portion par rapport à l'insert dans un plan transversal à la direction d'insertion. 2. Dispositif de guidage selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un plot (22) en matériau radio-opaque destiné à être monté de manière amovible dans le logement (8) ménagé dans l'insert de repérage. 3. Dispositif de guidage selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que les moyens de guidage des outils de perçage comportent une rainure (20) de section sensiblement semi-circulaire ménagée dans la seconde portion (17) et d'axe coïncidant avec l'axe de perçage déterminé (12). 4. Dispositif de guidage selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que les moyens de guidage des outils de perçage comportent un tube cylindrique principal d'axe coïncidant avec l'axe de perçage déterminé (12). 5. Dispositif de guidage selon la 4, caractérisé en ce que les moyens de guidage comportent au moins un second tube cylindrique complémentaire du tube cylindrique principal et destiné à être engagé dans ce dernier, le second tube cylindrique comportant un diamètre intérieur correspondant au diamètre d'un outil de perçage utilisé. 6. Dispositif de guidage selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de guidage comportent une série de tubes cylindriques de diamètres intérieurs correspondant aux diamètres des différents outils de perçage utilisés, les différents tubes pouvant être imbriqués les uns dans les autres. 7. Dispositif de guidage selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le profil intérieur du logement (8) ménagé dans l'insert est au moins partiellement complémentaire du profil extérieur de la première portion (16), les profils intérieur et extérieur formant les moyens de guidage et de blocage de la première portion. 8. Dispositif de guidage selon la 7, caractérisé en ce que les moyens de blocage et de guidage de la première portion (16) comportent au moins une rainure (9) ménagée sur le profil intérieur du logement (8) ménagé dans l'insert ou sur le profil extérieur de la première portion destinée à coopérer avec une nervure (18) de forme complémentaire ménagée respectivement sur le profil extérieur de la première portion (16) ou sur le profil intérieur du logement ménagé dans l'insert. 9. Dispositif de guidage selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'insert de repérage (7) est fixé dans un logement (6) ménagé dans la gouttière (2) selon l'axe de référence et débouchant dans la face de la gouttière opposée à la muqueuse buccale. 10. Dispositif de guidage selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que l'axe de référence est orienté sensiblement selon l'axe géométrique supposé d'une dent manquante. 11. Dispositif de guidage selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que l'insert (7) est cylindrique et en ce que le logement (8) ménagé dans l'insert est coaxial avec l'axe de l'insert. 12. Dispositif de guidage selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que l'insert comporte un évidement (21) débouchant dans la surface extérieure de l'insert et dans le logement ménagé dans l'insert et s'étendant sur au moins une partie de l'épaisseur de l'insert sensiblement parallèlement à la direction d'insertion de la première portion dans le logement. 13. Procédé de fabrication d'un dispositif de guidage d'outil de perçage pour la mise en place d'au moins un implant dentaire, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes consistant à :- réaliser une gouttière (2) apte à être adaptée sur au moins les dents adjacentes (3) à un édentement (4) ou sur la muqueuse buccale en cas d'édentement total, - disposer un insert de repérage (7) au moins partiellement radio- opaque dans la gouttière selon un axe de référence, l'insert comportant un logement débouchant (8) dans la face de la gouttière opposée à la muqueuse buccale, - adapter la gouttière (2) sur la mâchoire du patient, - obtenir une visualisation de type radiographique de la mâchoire 10 du patient équipé de la gouttière, -déterminer à partir des vues radiographiques obtenues un axe de perçage (12) pour positionner l'implant dentaire, - introduire un guide de perçage (15) comportant des première et seconde portions (16, 17) reliées l'une à l'autre dans le logement (8) ménagé 15 dans l'insert de repérage, la première portion (16) étant insérée et maintenue en position dans le logement ménagé dans l'insert de repérage, la seconde portion (17) comportant des moyens de guidage des outils de perçage selon l'axe de perçage déterminé (12). 14. Procédé de fabrication selon la 13, caractérisé en 20 ce qu'il comporte une étape consistant à monter de manière amovible un plot (22) en matériau radio-opaque dans le logement (8) ménagé dans l'insert de repérage. 15. Procédé de fabrication selon l'une des 13 et 14, caractérisé en ce que l'étape consistant à déterminer un axe de perçage pour 25 positionner l'implant dentaire à partir des vues radiographiques obtenues comprend plusieurs étapes consistant à : - reconstituer à partir des vues radiographiques obtenues une image (10) de la mâchoire (11) montrant l'insert de repérage (7) partiellement radio-opaque, 30 -déterminer et matérialiser sur l'image reconstituée l'axe de perçage (12) pour positionner l'implant dentaire, - déterminer l'orientation et la position relatives de l'axe de perçage déterminé (12) par rapport à l'axe géométrique de l'insert de repérage (14). 16. Procédé de fabrication selon la 15, caractérisé en 35 ce que l'image de la mâchoire reconstituée est une image de la mâchoire selon une coupe coronale oblique. 17. Procédé de fabrication selon la 15, caractérisé en ce que l'image de la mâchoire reconstituée est une image de la mâchoire en 3 dimensions. 18. Procédé de fabrication selon l'une des 13 à 17, 5 caractérisé en ce que l'étape consistant à disposer l'insert de repérage dans la gouttière comporte plusieurs étapes consistant à : - ménager un logement (6) dans la gouttière (2) selon l'axe de référence, le logement débouchant dans la face de la gouttière opposée à la muqueuse buccale, 10 - fixer l'insert dans le logement (6) ménagé dans la gouttière. 19. Procédé de fabrication selon l'une des 13 à 18, caractérisé en ce que la géométrie du guide de perçage (15) est déterminée de sorte que l'orientation et la position relatives de l'axe géométrique de la première portion (16) du guide de perçage par rapport à l'axe géométrique de 15 la seconde portion (17) correspondent à l'orientation et la position relatives de l'axe géométrique de l'insert de repérage (14) par rapport à l'axe de perçage déterminé (12). 20. Procédé de fabrication selon l'une des 13 à 19, caractérisé en ce que l'axe de référence est réalisé sensiblement selon l'axe 20 géométrique supposé d'une dent manquante. 21. Procédé de fabrication selon l'une des 13 à 20, caractérisé en ce qu'il comporte une étape consistant à ménager un évidement (21) dans l'insert débouchant dans la surface extérieure de l'insert et dans le logement ménagé dans l'insert, l'évidement s'étendant sur au moins une partie 25 de l'épaisseur de l'insert sensiblement parallèlement à la direction d'insertion de la première portion dans le logement. 22. Procédé de fabrication selon l'une des 13 à 21, caractérisé en ce le guide de perçage est choisi parmi un nombre défini de guides de perçage mis à la disposition du dentiste. 30 23. Procédé de fabrication selon l'une des 13 à 21, caractérisé en ce le guide de perçage est réalisé sur mesure après détermination de l'axe de perçage (12).
A
A61
A61C
A61C 1,A61C 8
A61C 1/08,A61C 8/00
FR2902770
A1
CONDITIONNEMENT PERMETTANT LA CONSERVATION DE LA QUALITE DES BOISSONS GAZEUSES
20,071,228
La présente invention d'un conditionnement en plastique pour les boissons gazeuses concerne un système destiné à réduire, par déformation de la bouteille, la quantité d'air résiduelle entre le niveau du liquide et le bouchon. Le dispositif a pour vocation de se substituer aux bouteilles usuelles contenant de la boisson gazeuse et dont, lorsque la bouteille est ouverte et entamée, la quantité d'air résiduel provoque toujours une évaporation des gaz dissous dans la boisson gazeuse, rendant la boisson gazeuse moins dense en gaz dissous, donc moins pétillante. La réduction du volume d'air est obtenue par pression manuelle verticale avant de refermer le bouchon. Cette pression manuelle agissant sur des plis déformables en anneaux en accordéon sur le corps de la bouteille et dont la pression de pliage est supérieure à la pression des gaz dissout dans la boisson gazeuse. Le principe physique sur lequel est basé cette invention est celui de la loi de Mariotte sur l'équilibre des pressions entre la saturation en gaz dissous et la pression extérieure à la surface du liquide. Ce dispositif s'applique à tout conditionnement de boisson gazeuse à condition que celui-ci possède un bouchon hermétique utilisable après première ouverture. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente 3 états de la bouteille : A : état de la bouteille pleine aucun pli n'est comprimé B : état de la bouteille entamée, plusieurs plis sont comprimés C : état de la bouteille en position tous plis comprimés 5 10 15 En référence à ces dessins, le dispositif s'applique lorsqu'on soumet une pression manuelle verticale sur le goulot afin de comprimer les plis des anneaux de l'accordéon (1). La boisson gazeuse (2) contenue dans la bouteille pleine (A) contient des gaz en dissolution dont l'évaporation est fonction de la pression du volume (3). Lorsque la bouteille est entamée (B), la quantité de liquide est réduit (4), la déformation de l'accordéon (5) réduit le volume résiduel (6) à une quantité équivalente à ce qu'elle était lorsque la bouteille était pleine (A) de façon à conserver la même pression, évitant ainsi à la boisson gazeuse de perdre des gaz dissous. Le dernier état (C) montre l'intégralité des anneaux de l'accordéon pliés (7), la réduction du liquide contenu (8) n'affectant pas la pression du volume résiduel (9), la boisson conservera les mêmes qualités pétillantes qu'à l'ouverture initiale
The device has a neck on which a manual pressure is applied for compressing folds of rings of accordions (1). A carbonated soft drink (2) is contained in a full bottle and contains dissolved gas, whose evaporation is based on pressure of a volume (3). Liquid quantity (4) is reduced, and deformation of the accordions reduces a residual volume (6) to a quantity equivalent to that in a filled state of the bottle to maintain same pressure. The rings are folded such that the reduction of contained liquid (8) does not modify pressure of a residual volume (9). The device uses Boyle`s law.
1 Dispositif de conditionnement pour conserver le niveau de gaz en dissolution dans une boisson gazeuse. 2 Réalisation de la conservation de la quantité de gaz dissout par modification de la forme du conditionnement. 3 Modification de la forme du conditionnement afin de conserver un volume d'air résiduel dont la pression demeure inférieure à la pression nécessaire pour permettre l'évaporation des gaz en dissolution. 4 Modification de la forme du conditionnement par des 10 anneaux de plis en accordéon déformable par simple pression manuelle verticale sur le goulot. 5 Dispositif selon la 3 utilisant les principes et l'application de la loi de Mariotte quand à l'équilibre des pressions entre des gaz en dissolution dans un 15 liquide et la pression à la surface de ce liquide.
B
B65
B65D
B65D 21,B65D 1,B65D 81
B65D 21/08,B65D 1/02,B65D 81/24
FR2891160
A1
PROCEDE PSA A LIT D'ADSORPTION COMPOSITE FORME D'UN ADSORBANT ET D'AGGLOMERATS DE MCP A CONDUCTIVITE THERMIQUE ELEVEE
20,070,330
L'invention concerne un procédé thermocyclique à temps de cycle court, typiquement un temps de cycle inférieur à 30 minutes, notamment un procédé de type PSA (Pressure Swing Adsorption), utilisant des agglomérats contenant des matériaux à changement de phase (MCP), de manière à diminuer les effets thermiques que subit ledit procédé thermocyclique à chaque cycle. On appelle procédé thermocyclique tout procédé cyclique au cours duquel certaines étapes sont exothermiques, c'est-à-dire s'accompagnant d'un io dégagement de chaleur, alors que certaines autres étapes sont endothermiques, c'est-à-dire s'accompagnant d'une consommation de chaleur. Des exemples typiques de procédés thermocycliques pour lesquels l'invention peut être mise en ceuvre incluent: - les procédés de séparation de gaz par adsorption modulée en pression, comme le PSA (Pressure Swing Adsorption), le VSA (Vacuum Swing Adsorption), le VPSA (Vacuum Pressure Swing Adsorption) et le MPSA (Mixed Pressure Swing Adsorption), - tout procédé mettant en ceuvre une conversion chimique couplée à des cycles d'adsorption modulée en pression, tels que mentionnés ci-dessus, permettant de déplacer l'équilibre des réactions chimiques. Les procédés de séparatation par adsorption modulée en pression reposent sur le phénomène d'adsorption physique et permettent de séparer ou de purifier des gaz par cyclage en pression du gaz à traiter à travers un ou plusieurs lit d'adsorbant, tel un lit de zéolite, de charbon actif, d'alumine activée, de gel de silice, de tamis moléculaire ou analogues. Dans le cadre de la présente invention, on désigne, sauf stipulation autre, par les termes procédé PSA , tout procédé de séparation de gaz par adsorption modulée en pression, mettant en ceuvre une variation cyclique de la pression entre une pression haute, dite pression d'adsorption, et une pression basse, dite pression de régénération. Par conséquent, l'appellation générique procédé PSA est employée indifféremment pour désigner les procédés cylciques suivants: -les procédés VSA dans lesquels l'adsorption s'effectue sensiblement à la pression atmosphérique, dite pression haute , c'est-à-dire entre 1 bara et 1,6 bara, préférentiellement entre 1,1 et 1,5 bara, et la pression de désorption, dite pression basse , est inférieure à la pression atmosphérique, typiquement entre 30 et 800 mbara, de préférence entre 100 et 600 mbara. - les procédés VPSA ou MPSA dans lesquels l'adsorption s'effectue à une pression haute sensiblement supérieure à la pression atmosphérique, généralement entre 1,6 et 8 bara, préférentiellement entre 2 et 6 bara, et la pression basse est inférieure à la pression atmosphérique, typiquement entre 30 io et 800 mbara, de préférence entre 100 et 600 mbara. - les procédés PSA dans lesquels l'adsorption s'effectue à une pression haute nettement supérieure à la pression atmosphérique, typiquement entre 1,6 et 50 bara, préférentiellement entre 2 et 35 bara, et la pression basse est supérieure ou sensiblement égale à la pression atmosphérique, donc entre 1 et 9 bara, de préférence entre 1,2 et 2,5 bara. De même, dans le cadre de la présente demande, les pressions indiquées sont des pressions absolues, par exemple des bar absolus (bara). De manière générale, un procédé PSA permet de séparer une ou plusieurs molécules de gaz d'un mélange gazeux les contenant, en exploitant la différence d'affinité d'un adsorbant donné ou, le cas échéant, de plusieurs adsorbants pour ces différentes molécules de gaz. L'affinité d'un adsorbant pour une molécule gazeuse dépend de la structure et de la composition de l'adsorbant, ainsi que des propriétés de la molécule, notamment sa taille, sa structure électronique et ses moments multipolaires. Un adsorbant peut être par exemple une zéolite, un charbon actif, une alumine activée, un gel de silice, un tamis moléculaire carboné ou non, une structure métallo-organique, un ou des oxydes ou des hydroxydes de métaux alcalins ou alcalino-terreux, ou une structure poreuse contenant une substance capable de réagir réversiblement avec une ou plusieurs molécules de gaz, telle que amines, solvants physiques, complexants métalliques, oxydes ou hydroxydes métalliques par exemple L'adsorption est un phénomène exothermique, chaque couple molécule adsorbant étant caractérisé par une enthalpie isostérique d'adsorption ou une enthalpie de réaction en général. Symétriquement, la désorption est endothermique. Par ailleurs, un procédé PSA est un procédé cyclique, de temps de cycle rapide, c'est-à-dire en général inférieur à 30 minutes, comprenant plusieurs étapes séquentielles d'adsorption et de désorption. Par conséquent, certaines étapes du cycle d'un PSA sont exothermiques, notamment l'étape d'adsorption des molécules de gaz adsorbées sur l'adsorbant, io alors que d'autres étapes sont endothermiques, notamment l'étape de régénération ou désorption des molécules adsorbées sur l'adsorbant. Les effets thermiques qui résultent de l'enthalpie d'adsorption ou de l'enthalpie de réaction conduisent, d'une manière générale, à la propagation, à chaque cycle, d'une onde de chaleur à l'adsorption limitant les capacités d'adsorption et d'une onde de froid à la désorption limitant la désorption. Ce phénomène cyclique local de battements en température a un impact non négligeable sur les performances de séparation du procédé, telles que la productivité, le rendement de séparation et l'énergie spécifique de séparation, comme le rappelle le document EP-A-1188470. Ainsi, il a été montré que si les battements thermiques dus à l'enthalpie d'adsorption étaient totalement éradiqués, la productivité de certains PSA 02 industriels actuels serait améliorée de l'ordre de 50% et le rendement en oxygène serait amélioré de 10%. De même pour les autres types de PSA, l'atténuation des battements thermiques entraînerait une amélioration notable des performances de séparation. Ce phénomène négatif ayant été identifié, plusieurs solutions ont déjà été décrites pour tenter de le diminuer ou de le supprimer. Ainsi, il a est proposé d'augmenter la capacité calorifique du milieu adsorbant par addition de liant inerte, lors de la fabrication des particules, par dépôt du milieu adsorbant sur un noyau inerte, par adjonction de particules identiques à l'adsorbant mais inertes. Par exemple, dans le cas d'un procédé VSA 02, il a déjà été proposé de réaliser l'adsorption de l'azote contenu dans l'air sur un lit composite constitué de zéolites 5A et 3A ne se différentiant que par la taille de leurs pores: seuls ceux de la zéolite 5A permettent l'adsorption d'azote, puisque ceux de la zéolite 3A sont de dimension trop faible. Par ailleurs, il a été également décrit l'utilisation de moyens extérieurs de chauffage et/ou de refroidissement pour contre-balancer les effets thermiques de la désorption ou de l'adsorption, tels que l'utilisation d'échangeurs thermiques. Des couplages thermiques entre phase d'adsorption et phase de régénération ont également été proposés, l'adsorbant étant disposé dans les passages successifs d'un échangeur à plaques, la circulation des fluides étant io alors organisée de telle sorte que les passages soient alternativement en phase d'adsorption et de désorption. Une autre solution permettant de diminuer l'amplitude des battements thermiques consiste à ajouter dans le lit d'adsorbant un matériau à changement de phase (MCP), comme décrit par le document US-A-4,971,605. De cette manière, la chaleur d'adsorption et de désorption, ou une partie de cette chaleur, est absorbée sous forme de chaleur latente par le MCP, à la température, ou dans le domaine de températures, du changement de phase du MCP. Il est possible alors d'opérer l'unité PSA dans un mode plus proche de l'isotherme. Toutefois, la quantité de MCP à introduire dans un procédé PSA dépend de la chaleur latente du MCP, de l'enthalpie d'adsorption des systèmes gazadsorbant mis en jeu, des pressions haute et basse du cycle PSA, et d'un optimum entre la diminution des effets thermiques d'un côté et le fait que l'on remplace un certain volume d'adsorbants par des MCP (donc non adsorbants) d'un autre côté. Selon le procédé PSA considéré, le volume total de MCP à introduire dans un lit d'adsorbant doit être compris entre 0,5 et 50% du volume d'adsorbant, préférentiellement entre 3 et 20% du volume d'adsorbant. Cependant, bien que toutes ces solutions aient été décrites depuis plusieurs années, à ce jour, il n'existe pas ou peu d'unités industrielles mettant réellement en ceuvre des systèmes tendant à rendre plus isotherme le fonctionnement d'un PSA. Ceci est dû principalement aux coûts additionnels qui résulteraient de l'application de ces diverses technologies et qui dépasseraient généralement les gains attendus. Il reste donc toujours à trouver une solution industrielle au problème évoqué, à savoir de proposé un procédé thermocyclique amélioré à temps de cycle court, typiquement inférieur à 30 minutes, en particulier de type PSA (Pressure Swing Adsorption), de manière à diminuer les effets thermiques que subit ledit procédé thermocyclique à chaque cycle et d'améliorer ainsi les performances recherchées du procédé, en particulier la productivité, c'est-à-dire la quantité d'adsorbants à utiliser pour traiter un certain flux de gaz, le io rendement, c'est-à-dire la proportion de gaz produit récupéré par rapport à la quantité de ce gaz introduite en alimentation, l'énergie spécifique, c'est-à-dire l'énergie nécessaire à la séparation de 1 Nm3 de gaz produit, ou encore le nombre de d'adsorbeurs et en particulier le nombre d'équilibrages à effectuer durant le cycle de fonctionnement desdits adsorbeurs. La solution de l'invention est alors un procédé PSA de séparation et/ou de purification par adsorption d'un mélange gazeux à plusieurs constituants mettant en oeuvre un ou plusieurs adsorbeurs contenant chacun au moins un lit de particules d'adsorbant pour adsorber au moins l'un des constituants dudit mélange gazeux sur lesdites particules d'adsorbant, chaque adsorbeur étant soumis à des cycles d'adsorption/désorpton comprenant des étapes d'adsorption et de désorption, chaque cycle d'adsorption/désorpton ayant un temps de cycle inférieur à 30 minutes, ledit au moins un lit d'adsorbant contenu dans chaque adsorbeur comprend, en outre, des particules d'au moins un matériau à changement de phase (MCP), caractérisé en ce que: - lesdites particules de MCP se présentent sous forme d'agglomérats de plusieurs micro-capsules de MCP, - lesdits agglomérats sont mélangés aux particules d'adsorbants de manière à former un lit composite comprenant lesdites particules d'adsorbant et lesdits agglomérats de MCP micro-encapsulés, et - lesdits agglomérats de MCP ont une dimension caractéristique comprise entre 0,2 mm et 10 mm et une conductivité thermique supérieure à 0,5 W/m/K. En d'autres termes, l'invention porte sur une utilisation, en procédé thermocyclique à temps de cycle court, typiquement inférieur à 30 minutes, notamment de type PSA (Pressure Swing Adsorption), d'agglomérats contenant des matériaux à changement de phase (MCP), de manière à diminuer les effets thermiques que subit ledit procédé thermocyclique à chaque cycle, afin d'améliorer les performances du procédé, lesdits agglomérats de MCP ayant une dimension caractéristique et une conductivité thermique compatibles avec le temps de cycle du procédé thermocyclique, c'est-à-dire typiquement une dimension caractéristique comprise entre 0,2 mm et 10 mm, préférentiellement io entre 0,5 mm et 5 mm, et une conductivité thermique supérieure à 0,5 W/m/K, préférentiellement supérieure à 0,8 W/m/K. Selon le cas, le procédé de l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs caractéristiques suivantes: - les agglomérats de MCP ont une dimension caractéristique comprise entre 0,5 mm et 5 mm et une conductivité thermique supérieure à 0,8 W/m/K. - la quantité de MCP introduite dans chaque adsorbeur n'est pas homogène sur l'ensemble du volume de chaque adsorbeur. - les agglomérats de MCP ont une dimension de l'ordre de 0,5 à 2 mm, de préférence une dimension de 0,8 à 1,5 mm, préférentiellement encore de l'ordre 20 de 1 mm. - l'agglomérat de MCP comprend ou est formé de MCP microencapsulés métallisés. - l'agglomérat de MCP est fabriqué par imprégnation d'une matrice ayant une conductivité thermique supérieure à 10 W/m/K. - la matrice est une mousse, une structure alvéolaire de type nid d'abeille, une plaque, une feuille, une bille, un extrudé, une pastille ou un concassé. - la métallisation superficielle est continue ou discontinue, et/ou est réalisée sur plusieurs microcapsules de MCP. - le matériau conducteur de chaleur déposé est un métal choisi parmi Cu, Ag, Fe, Ni, Pd, Al, Au, ou un alliage incorporant au moins un de ces métaux. - le MCP est choisi parmi les paraffines, les acides gras, les composés azotés, les composés oxygénés (alcool ou acides), les phényles et les sels hydratés ou un mélange de ces composés. - les agglomérats de MCP comportent un liant représentant moins de 30% en volume desdits agglomérats de MCP, de préférence le liant est choisi parmi une argile, un liant hydraulique de type ciment, un polymère, une colle, une résine ou du graphite. - le procédé est choisi parmi les procédés PSA H2, PSA 02, PSA N2 et PSA CO2 et/ou on produit un gaz riche en H2, 02, N2 ou en CO2, de préférence un gaz io contenant au moins 80% en volume de H2, 02, N2 ou CO2. Les matériaux à changement de phase (MCP) agissent comme des puits thermiques à leur température de changement de phase, ou sur leur domaine de températures de changement de phase compris entre une température inférieure et une température supérieure de changement de phase. Les MCP peuvent être organiques, tels que les paraffines, les acides gras, les composés azotés, les composés oxygénés (alcool ou acides), les phényles et les silicones, ou inorganiques, tels que les sels hydratés et les alliages métalliques. On appellera MCP l'un de ces composés à l'état pur ou tout mélange contenant l'un de ces composés (comme par exemple les eutectiques). La capacité d'absorption de chaleur d'un MCP est d'autant plus grande que sa chaleur latente est élevée. Généralement, les MCP sont exploités pour leur changement de phase solide liquide. Pour pouvoir manipuler les MCP, qu'ils soient à l'état solide ou liquide, ils peuvent être microencapsulés dans une coquille solide micronique, préférentiellement à base de polymères (mélamine formaldéhyde, acrylique.. .). Les paraffines en particulier étant relativement faciles à microencapsuler, elles sont généralement des MCP de choix par rapport aux sels hydratés, même si les paraffines ont une chaleur latente généralement inférieure à celles des sels hydratés. De plus, les paraffines présentent d'autres avantages comme la réversiblité du changement de phase, la stabilité chimique, la température définie de changement de phase ou les températures inférieures et supérieures définies de changement de phase (c'est-à-dire qu'il n'y a pas d'effet d'hystérésis), un faible coût, la toxicité limitée et le large choix de températures de changement de phase selon le nombre d'atomes de carbone et la structure de la molécule. Les MCP paraffiniques microencapsulées se présentent sous la forme d'une poudre, chaque microcapsule constituant cette poudre faisant entre 50 nm et 100 pm de diamètre, préférentiellement entre 0,2 et 50 pm de diamètre. Chaque microcapsule a une conductivité thermique de l'ordre de 0,1 à 0,2 W/m/K, selon que la paraffine est à l'état solide ou liquide à l'intérieur de la microcapsule. io Les MCP microencapsulés, disponibles sous forme de poudre, ne peuvent pas être introduits tels quels dans un lit d'adsorbant car ils seraient entraînés par les flux de gaz circulant dans l'adsorbeur. De plus, il serait difficile de contrôler la répartition des MCP dans l'adsorbeur. Ils doivent donc être au préalable agglomérées sous forme d'une structure facile à manipuler et à introduire dans un adsorbeur. Un agglomérat selon l'invention peut être par exemple: - une bille: les billes contenant le MCP peuvent alors être introduites dans l'adsorbeur avec les adsorbants, - un extrudé : les extrudés contenant les MCP peuvent alors être introduits dans l'adsorbeur avec les adsorbants, -une pastille: les pastilles contenant les MCP peuvent alors être introduites dans l'adsorbeur avec les adsorbants, - un concassé : les concassés contenant les MCP, obtenus par fragmentation d'un bloc solide contenant des MCP, peuvent alors être introduits dans l'adsorbeur avec les adsorbants, - une plaque ou une feuille: les plaques ou les feuilles contenant les MCP peuvent être positionnées dans l'adsorbeur avant le remplissage avec les adsorbants, - une structure alvéolaire en nid d'abeille ou une mousse: les structure 30 de type nid d'abeille ou les mousses contenant les MCP peuvent être positionnés dans l'adsorbeur avant le remplissage avec les adsorbants, - un treillis ou une grille: les treillis ou les grilles contenant les MCP peuvent être positionnés dans l'adsorbeur avant le remplissage avec les adsorbants. Pour chaque agglomérat, on peut définir une dimension caractéristique qui va permettre de qualifier la conductivité thermique de cet agglomérat, par exemple le diamètre pour une bille ou un extrudé, le diamètre d'une sphère de même volume pour un concassé de forme irrégulière, l'épaisseur de paroi pour une feuille, une plaque, un nid d'abeille, une grille, un treillis ou une pastille, l'épaisseur d'un brin pour une mousse. io Typiquement, la dimension caractéristique de l'agglomérat selon l'invention est comprise entre 0,2 mm et 10 mm, préférentiellement entre 0,5mm et 5 mm. Etant donné une dimension caractéristique de l'agglomérat, la conductivité thermique de cet agglomérat doit être suffisamment élevée pour que la chaleur mise en jeu au cours d'un cycle rapide d'unité PSA, c'est-à-dire un cycle inférieur à 30 minutes, puisse être efficacement échangée entre le milieu adsorbant du procédé PSA, c'est-à-dire le lit d'adsorbant ou le gaz circulant, et les MCP contenus dans l'agglomérat. Plus précisément, les échanges de chaleur peuvent se faire soit par conduction entre les adsorbants et l'agglomérat de MCP, soit par conductoconvection entre le gaz circulant et l'agglomérat de MCP. Or, la conductivité thermique des MCP microencapsulés, généralement inférieure à 0,2 W/m/K, est insuffisante pour procurer à l'agglomérat une conductivité thermique compatible avec des cycles rapides de type PSA. Selon l'invention, la conductivité thermique de l'agglomérat de MCP est augmentée jusqu'à une valeur qui soit adaptée au temps de cycle du procédé PSA, étant donné la dimension caractéristique de l'agglomérat mis en oeuvre, donc elle est supérieure à 0,2 W/m/K, de préférence d'au moins 0,3 W/m/K. Par exemple, pour des agglomérats de MCP sous forme de plaque plane de quelques mm d'épaisseur, la conductivité thermique doit être supérieure à 0,5 W/m/K pour obtenir un temps caractéristique de conductivité thermique i0 compatible avec le temps de cycle rapide d'un procédé PSA, typiquement inférieur à 30 minutes. La conductivité thermique de l'agglomérat de MCP selon l'invention est mesurée à une température telle que à aucun moment au cours de ladite mesure le MCP ne soit en changement de phase. Généralement, un MCP change de phase dans une zone de températures comprise entre une température minimale et une température maximale de changement de phase. Selon l'invention, la conductivité thermique de l'agglomérat de MCP est mesurée à une température supérieure à la température maximale de io changement de phase, de préférence supérieure d'au moins 5 C à la température maximale de changement de phase et, de préférence, comprise entre 5 et 20 C au-dessus de la température maximale de changement de phase. De cette manière, on s'assure de ne jamais rencontrer de changement de phase lors de la détermination de la conductivité thermique de l'agglomérat, puisque une des méthodes possibles pour déterminer la conductivité thermique de l'agglomérat implique d'apporter de l'énergie à l'aggomérat, selon par exemple le protocole Hot Disk (disque chaud) décrit dans Gustafsson SE et al., J Phys D: Appl Phys 12, 1411 (1979) ou Gustafsson SE et al. J Phys D: Appl Phys 19, 727 (1986) ou SE-A-461,797, US-A-5,044,767 ou Gustafsson SE. Rev. Sci. ; Instrum. 62, 797 (1991). La méthode du disque chaud est une méthode possible, mais la conductivité thermique de l'agglomérat de MCP peut être déterminée par toute autre méthode connue de l'état de l'art. Il se peut que la géométrie de l'agglomérat tel quel puisse se prêter directement à ce type de caractérisation, par exemple si l'agglomérat est sous forme de plaques, de treillis, de feuilles, d'extrudés, de pastilles, ou au contraire que sa géométrie ne permette pas de le caractériser directement si par exemple l'agglomérat est une mousse ou une structure en nid d'abeille. Dans ce dernier cas, il est toujours possible de réaliser un échantillon de mêmes caractéristiques que l'agglomérat et dont la géométrie permette sa caractérisation, telle une réalisation par exemple d'extrudés ou de pastilles de formulation identique à celle de l'agglomérat. Il L'agglomérat de MCP, fabriqué à partir de MCP microencapsulés, doit donc être conçu de manière à avoir au final une conductivité thermique compatible avec des cycles rapides de type PSA, c'est-à-dire inférieurs à 30 minutes. Une première solution pour augmenter la conductivité de l'agglomérat de MCP est de combiner le MCP avec un matériau conducteur. Selon cette méthode, le MCP microencapsulé est mélangé avec des promoteurs à forte conductivité thermique (fibres, particules, bandes ou copeaux métalliques ou carbonés), de manière à former un composite à conductivité thermique io améliorée. L'ensemble est ensuite par exemple pressé de manière à obtenir soit des plaques, soit des pastilles par exemple, ayant un temps caractéristique de conduction compatible avec les temps de cycle rapides d'un PSA, c'est-à-dire inférieurs à 30 minutes. Une deuxième solution consiste à imprégner de MCP microencapsulés les pores d'une matrice continue à forte conductivité thermique, tels les nids d'abeille, mousses, treillis, grilles, grillages, tissus métalliques ou carbonés, ou encore fibres continues de carbone comme décrit par exemple dans le document US-A-6,399,149. Il est possible également d'imprégner une mousse polymérique, par exemple une mousse polyuréthanne expansée à distribution de pores contrôlée, avec des MCP microencapsulés métallisés ou non, puis de métalliser l'ensemble par les techniques de l'art. La matrice imprégnée de MCP peut alors par exemple être enserré dans des plaques de matériau conducteur puis par exemple découpé de manière à former un agglomérat que l'on peut placer dans un adsorbeur. Un autre moyen possible pour augmenter la conductivité de l'agglomérat de MCP consiste à procéder d'abord à la métallisation d'au moins une partie de la surface externe de la microcapsule du MCP microencapsulé par dépôt sur ladite surface d'au moins un matériau conducteur de la chaleur, puis à agglomérer les MCP ainsi métallisés. La métallisation de MCP est décrite par exemple dans FR 247 4660. La métallisation peut être opérée simultanément sur plusieurs microcapsules de MCP. De préférence, la microcapsule est au moins partiellement recouverte d'un métal choisi parmi Cu, Ag, Fe, Ni, Pd, Al, Au, ou un alliage incorporant au moins un de ces métaux. Pour augmenter la conductivité thermique de surface des microcapsules des MCP microencapsulés 2, on opère selon l'invention, comme visible en Figure 1, une métallisation 10 de la surface 11 de ces microsphères 2 contenant le MCP 12, de manière à former ensuite, par empilement et compactage de la poudre desdits MCP microencapsulés 2 à conductivité thermique améliorée, un réseau continu 13 et très serré de matériau conducteur permettant une conduction efficace de la chaleur d'une microsphère à l'autre au sein de l'agglomérat. Il est alors par exemple possible de placer, comme montré en Figure 2, cette poudre compacte conductrice de MCP dans des compartiments ou garnissages 1 fermés (épaisseur E de quelques millimètres), donc évitant tout contact direct entre le fluide 4 et les MCP 2, présentant une cinétique thermique compatible avec un cycle thermique donné, de préférence inférieur à 30 minutes. La couche 10 de métallisation de matériau conducteur peut faire moins de 100 nm d'épaisseur et elle n'est pas nécessairement continue. En effet, la conductivité thermique est une grandeur globale du matériau, et ne répond pas à des critères de seuil de percolation comme c'est le cas pour la conductivité électrique. Par exemple dans l'agglomérat de MCP selon l'invention, le diamètre des microcapsules de MCP est typiquement inférieur à 100 pm, préférentiellement inférieur à 50 m, par conséquent si une partie de la surface de ces microcapsules, ou si un nombre restreint de ces microcapsules, n'est pas métallisée au sein de l'agglomérat, ces parties non métallisées n'opposeront qu'une résistance thermique très faible à la conduction thermique globale de l'agglomérat. On peut donc envisager de ne déposer qu'une couche discontinue de matériau conducteur à la surface des microsphères, en fonction de la conductivité voulue, et on contrôle ainsi la cinétique thermique tout en économisant la consommation en matériau conducteur. La solution de l'invention présente un certain nombre d'avantages, en particulier: - on obtient une matrice de MCP conductrice tout en conservant les avantages de la microencapsulation, à savoir facilité de manipulation, de mise en oeuvre, MCP confinés; - on crée, après compactage de la poudre, un agglomérat doté d'un réseau de conduction continu et très serré dont la maille est égale au diamètre des microsphères c'est à dire 50 nm à 50 pm, de préférence 1 à 10 pm; - le matériau conducteur est intégré au système de MCP; - on valorise la coque en lui donnant un rôle de conducteur thermique, et on optimise ainsi l'enthalpie volumique de changement de phase du système par rapport à un système où le conducteur thermique serait rajouté aux MCP microencapsulés; - le degré de métallisation permet de contrôler la cinétique thermique du MCP et donc de l'adapter à une application donnée en fonction du temps de cycle, de la dimension caractéristique de l'agglomérat... Selon l'invention, on améliore donc la conductivité thermique de la coque polymérique grâce à une métallisation contrôlée. La métallisation peut se faire par différentes techniques, à savoir par projection thermique, par projection de métaux en fusion, par voie chimique, ou par application d'une peinture contenant des particules de métal. Certaines techniques de métallisation (métallisation par voie chimique, autocatalytique, sous vide) peuvent nécessiter un traitement préalable du substrat, par ultrasons par exemple. La réalisation de revêtements par projection thermique sur des substrats organiques est une voie possible pour incruster des particules à forteconductivité thermique dans la coque des particules de MCP. Pour cela, comme illustré en Figure 3, on peut entraîner des MCP 15 microencapsulés dans un flux de gaz chaud ( 100 C) contenant de la poudre de métal 14 par exemple. Le gaz chaud permet de faire fondre localement la surface de la coque, ce qui permet aux grains de métal de s'incruster (en 16) dans le plastique. On forme ainsi une couche de matériaux conducteurs en surface et on récupère des MCP microencapsulés métallisés 2 selon l'invention. Cette méthode nécessite l'utilisation de moyens de refroidissement efficaces afin de limiter l'apport de chaleur important provenant du jet plasma et du matériau projeté. Une voie très proche consiste à projeter sur les micro-capsules de MCP des métaux en fusion. La projection métallique des micro capsules de PCM consiste à recouvrir la micro capsule froide par la projection à une vitesse suffisante de particules fondues. Les particules se solidifient sur la surface du substrat en prenant la forme d'une crêpe. Le revêtement est obtenu par la superposition d'une multitude de ces crêpes. Les matériaux projetables comprennent tous les types et tous les métaux ou alliages, les microcapsules plastiques de PCM existant sous forme de poudres. Ceci fait que la projection thermique est une technique extrêmement souple. Les matériaux projetés sont en fusion. La chaleur nécessaire à cette fusion peut être fournie par la combustion d'un mélange gazeux ou par un arc électrique. Les températures de flamme varient de 3000 C à 20000 C Cette température influence les propriétés des couches obtenues. La vitesse de projection est également un paramètre influençant les caractéristiques des dépôts. L'obtention d'un dépôt répondant à des attentes spécifiques implique que les particules atteignant la surface du substrat doivent se trouver à l'état liquide ou au moins pâteux, leur vitesse doit être suffisante pour qu'elles s'étalent convenablement sur le substrat et pour finir, il faut qu'une forte adhérence entre les particules et le substrat s'établisse. Un procédé de métallisation par voie chimique usuellement utilisé consiste en une préparation de surface, suivie de la réduction d'un métal par catalyse avec un donneur d'électron présent dans la solution. Il dépend de trois phases essentielles: la rugosité contrôlée de la surface, l'activation engendrée, par exemple, par du palladium sous forme métallique, et le dégazage de l'hydrogène inhérent à la réaction chimique pendant la métallisation proprement dite. Une nouvelle voie de traitement utilisant l'agitation spécifique apportée par des ultrasons de puissance a été développée récemment. Il s'agit de soumettre les échantillons à une vibration acoustique de forte amplitude, ce qui provoque l'implosion asymétrique de bulles de cavitation directement à la surface du substrat à revêtir. Ainsi, sans modifier ni la nature du procédé, ni la séquence réactionnelle, un effet bénéfique est observé sous certaines conditions. Plusieurs paramètres ont d'abord été étudiés, et leurs effets mesurés en termes de vitesse de dépôts, d'adhérence et de taux de contraintes internes. Il s'agit de la séquence réactionnelle (choix du moment et de la durée de l'irradiation ultrasonore), de la puissance et de la fréquence des ultrasons. L'apport des ultrasons pendant la phase d'activation permet une meilleure dissolution des agglomérats de palladium colloïdaux en palladium métal et augmente de ce fait la densité de sites de nucléation sous vibration de haute fréquence et de forte puissance. On note une amélioration, de l'ordre de 30%, de l'adhérence du revêtement sur le substrat et une prolongation notable de sa durée de vie lorsque l'on impose une irradiation ultrasonore de 5 watts au début du cuivrage. Un meilleur ancrage mécanique de la première couche métallique apparaît lorsque les ultrasons sont employés et on observe la diminution du taux de contraintes résiduelles du revêtement. La métallisation electroless ou autocatalytique des matériaux isolants (polymères, verres, céramiques) est un autre procédé qui nécessite la mise en ceuvre de traitements de surface spécifiques visant à améliorer la réactivité de surface et l'aptitude des substrats à être revêtus, et ce, en vue d'améliorer la stabilité à long terme de l'interface métal / substrat. Dans le cadre de la présente invention, un accent particulier est porté sur le dépôt electroless de nickel ou de cuivre sur les micro capsules de MCP dont la coque est constituée de différents polymères techniques et sur le développement de nouveaux procédés conduisant, préalablement à la métallisation proprement dite, d'une part au greffage de fonctions azotées à la surface des substrats (via des traitements plasma RF en atmosphère NH3 ou N2) et d'autre part à la formation de sites catalytiques (via la chimisorption d'espèces palladiées par immersion des substrats fonctionnalisés dans une solution acide de PdCl2). Le dépôt de revêtements métalliques au moyen de techniques sous vide offre une alternative intéressante pour la métallisation des micro capsules de MCP. Ces techniques présentent l'avantage d'être assez simples, le pré traitement (traitement au plasma) et la déposition pouvant avoir lieu successivement dans une seule et même chambre sous vide. On évite ainsi une contamination des surfaces à recouvrir avant que la couche métallique ne soit déposée. En outre, grâce aux processus sous vide, il est possible de déposer de très fines couches (de l'ordre du nm), ce qui permet de réaliser une économie de matériaux considérable. Un autre point intéressant à trait au fait qu'outre des couches purement métalliques, des alliages (par ex. inox) peuvent également être déposés. Le dépôt réussi de couches de revêtement métalliques sur des matières plastiques à l'aide de techniques sous vide et la flexibilité du processus de déposition sous vide ouvrent de nouvelles perspectives pour la métallisation des MCP, où on recherche à contrôler précisément la couche déposée, d'autant plus qu'une couche continue n'est pas forcément nécessaire. Il existe deux types de dépôt par PVD (Physical Vapor Deposition) : l'évaporation et la pulvérisation cathodique. Ces deux procédés diffèrent par la manière de détacher les particules de la cible. La méthode PVD comporte de nombreux avantages. Parmi ceux-ci on peut citer la qualité constante des dépôts, l'automatisation facile du procédé, le respect de l'environnement. Une méthode simple de métallisation consiste à disperser les MCP microencapsulés dans une peinture contenant des particules de métal. Il existe commercialement des peintures contenant du cuivre (par ex. CuProCoteTM), du nickel (Super Shield), de l'argent (Silver Lining Paint) ou d'autres matériaux conducteurs. Les MCP microencapsulés sont dispersés dans une telle peinture sous agitation, puis l'excès de peinture est éliminé par filtrage sur milieu poreux (verre fritté par exemple), éventuellement sous vide. Les MCP métallisés ainsi obtenus sont mis à sécher sous vide et à une température permettant d'éliminer toute trace de solvant. L'épaisseur de la couche de peinture déposée peut être contrôlée par la vitesse d'agitation de la dispersion, la viscosité de la peinture, le temps de séjour dans la peinture, etc... L'excès de peinture récupéré peut être réutilisé pour métalliser d'autres MCP microencapsulés. Les agglomérats de MCP présentant une conductivité thermique élevée peuvent alors être placés dans le lit d'adsorbant d'un procédé PSA de manière à agir comme puits thermique permettant de diminuer les battements thermiques au cours du cycle PSA, et donc d'améliorer les performances de séparation. Ci- dessous sont décrits quelques procédés thermocycliques typiques pour lesquels les agglomérats de MCP à conductivité thermique élevée selon l'invention peuvent être utilisés. Dans ce qui suit, les termes entrée et sortie désignent les extrémités d'entrée et de sortie d'un adsorbeur pendant une étape d'adsorption et l'expression co-courant désigne le sens de circulation du gaz dans l'adsorbeur pendant cette étape d'adsorption alors que le terme contre-courant désigne le sens inverse de circulation du gaz Un premier exemple de procédé pour lequel l'invention peut être mise en ceuvre est le PSA H2. Le PSA H2 permet de purifier l'hydrogène d'un mélange io gazeux contenant, en plus de H2, au moins une molécule parmi CO, CO2, CH4, N2, H2O et des hydrocarbures. Ce mélange gazeux peut par exemple provenir d'au moins une source parmi les sources suivantes: un réformeur (réformeur à la vapeur ou réformeur autothermal par exemple), un réacteur d'oxydation partielle, un réacteur de type Fischer-Tropsch, une ligne de gaz naturel, toute ligne d'un réseau de gaz d'une installation pétrochimique ou d'une raffinerie. Une unité PSA H2 contient usuellement plusieurs adsorbeurs, typiquement entre 3 et 25 adsorbeurs (US 4 834 780, US 4 475 929), et peut produire de 5 Nm3/h, par exemple pour alimenter une pile à combustible (EP 1.243.048) à 300000 Nm3/h de H2. Il existe dans l'état de l'art des PSAH2 à vannes séquentielles et des PSAH2 dits rotatifs tels que par exemple développés par Questair (citer des brevets de PSA H2 rotatifs). Un cycle de PSA H2 contient au moins une étape d'adsorption au cours de laquelle le mélange à traiter est introduit à co-courant dans au moins un adsorbeur à une pression haute comprise entre 5 et 40 bar abs, préférentiellement entre 10 et 35 bar abs. Au cours de cette étape, les molécules plus lourdes que l'hydrogène sont adsorbées et l'hydrogène purifié est soutiré en sortie d'adsorbeur. Une autre étape au moins du cycle d'un PSAH2 est l'étape d'équilibrage pendant laquelle deux adsorbeurs se trouvant à des pressions initiales différentes sont mis en communication afin que le gaz circule de l'adsorbeur à plus haute pression vers l'adsorbeur à plus basse pression. Un des buts principaux d'un équilibrage est d'augmenter le rendement en H2. L'équilibrage peut être total (c'est-à-dire que les pressions sont sensiblement égales dans les deux adsorbeurs à la fin de l'étape) ou partiel (c'est-à-dire que les pressions sont sensiblement différentes dans les deux adsorbeurs à la fin de l'étape). Une autre étape encore du cycle d'un PSAH2 est l'étape de régénération pendant laquelle l'adsorbeur est décomprimé à contre-courant jusqu'à une pression basse de régénération. Généralement, la pression de régénération d'un PSA H2 est comprise entre 1 et 3 bar, mais il est possible, dans certains cas, que cette pression de régénération soit plus haute, typiquement comprise entre 3 et 9 bar, préférentiellement entre 5 et 7 bar. L'étape de régénération, qui consiste à désorber et à évacuer une partie des molécules de gaz encore adsorbées, a pour but de rétablir la capacité d'adsorption des adsorbants. Cette étape peut être io partiellement ou totalement couplée avec un balayage d'un gaz d'élution introduit en sortie de l'adsorbeur et circulant à contre-courant. Une autre étape encore du cycle PSA H2 est l'étape de recompression, pendant laquelle la pression de l'adsorbeur est remontée jusqu'à sensiblement la pression haute, de manière à pouvoir ensuite procéder de nouveau à l'étape d'adsorption et engager ainsi le cycle suivant. Une autre étape possible du cycle consiste à recycler une partie du gaz évacué lors d'une étape de régénération vers l'entrée du PSA H2. Le but de ce recyclage est d'améliorer le rendement en H2. Le temps de cycle d'un procédé PSA H2 est compris entre 1 minute et 30 minutes, préférentiellement entre 5 minutes et 15 minutes. Un deuxième exemple de procédé pour lequel l'invention peut être mise en ceuvre est le PSA 02. Le PSA 02 permet de produire, en sortie d'adsorbeur, de l'oxygène à une pureté comprise entre 70 et 99%, préférentiellement entre 80 et 95%, par adsorption sélective de l'azote présent dans l'air. Simultanément, un PSA 02 est capable également de produire de l'air enrichi en azote en entrée d'adsorbeur, lors des étapes de régénération. Les PSA 02 sont utilisés par exemple: - dans le milieu médical pour la production d'air respirable enrichi ou appauvri en oxygène, comme décrit par exemple dans WO2003090903, WO2005/028059, US 5,906,672 ou US 6,793,719. Dans le cas de PSA 02 médicaux délivrant de l'air enrichi en oxygène, les débits d'oxygène délivrés par unité sont typiquement compris entre 0,5 et 300 NL/min. Certains de ces PSA peuvent être portables comme décrit par exemple dans WO 2003064009, WO2004054493, EP 1.307.278 ou WO02/09848. - dans le domaine de l'aéronautique, comme PSA 02 embarqués, pour délivrer de l'air enrichi en oxygène à bord d'un appareil en vol. Ces PSA sont souvent appelés OBOGS (On Board Oxygen Generator Systems). De tels systèmes sont décrits par exemple dans WO02/04076, EP 1.400.275, EP 1.374. 972, EP 1.125.594, EP 0.806.234, ou EP 1.393.794. - dans l'industrie, par exemple dans la métallurgie, l'industrie du verre, la pisciculture ou le traitement des eaux. Une unité PSA 02 contient usuellement plusieurs adsorbeurs, typiquement entre 1 et 3 adsorbeurs, et peut produire de 0,03 Nm3/h (par exemple les PSA 02 médicaux) à 10000 Nm3/h de 02. Les PSA 02 fonctionnent généralement à l'aide de vannes séquentielles. Cependant, pour les PSA 02 de petite taille (typiquement par exemple les PSA 02 médicaux), des technologies de PSA 02 rotatifs ont également été développées, comme décrit par exemple dans EP 1.235.630, WO9828013, WO9901202, EP 1.355.717, US 6,488,747, US 6,311,719 ou WO05025722. Un cycle de PSA 02 contient au moins une étape d'adsorption au cours de laquelle l'air, qui peut être pré-traité pour éliminer différentes impuretés éventuelles (H2O, CO2, hydrocarbures, ...), est introduit à co-courant dans au moins un adsorbeur à une pression haute comprise entre 1 bar abs et 8 bar abs, préférentiellement entre 1,1 bar abs et 6 bar abs. Au cours de cette étape, l'azote est préférentiellement adsorbé et un gaz enrichi en oxygène est soutiré en sortie d'adsorbeur. Une autre étape possible du cycle d'un PSA 02 est l'étape d'équilibrage pendant laquelle deux adsorbeurs se trouvant à des pressions initiales différentes sont mis en communication afin que le gaz circule de l'adsorbeur à plus haute pression vers l'adsorbeur à plus basse pression. Un des buts principaux d'un équilibrage est d'augmenter le rendement en 02. L'équilibrage peut être total (c'est-à-dire que les pressions sont sensiblement égales dans les deux adsorbeurs à la fin de l'étape) ou partiel (c'est-à-dire que les pressions sont sensiblement différentes dans les deux adsorbeurs à la fin de l'étape). Une autre étape encore du cycle d'un PSA 02 est l'étape de régénération pendant laquelle l'adsorbeur est décomprimé à contre- courant jusqu'à une pression basse de régénération. Généralement, la pression de régénération d'un PSA 02 est comprise entre 200 mbar et 1,5 bar, selon la pression haute d'adsorption. L'étape de régénération, qui consiste à désorber et à évacuer une partie des molécules d'azote encore adsorbées, a pour but de rétablir la capacité d'adsorption d'azote des adsorbants. Cette étape peut être partiellement ou totalement couplée avec un balayage d'un gaz d'élution riche en oxygène introduit en sortie de l'adsorbeur et circulant à contre-courant, de manière à abaisser encore la pression partielle en azote. Une autre étape encore du cycle PSA 02 est l'étape de recompression, pendant laquelle la pression de io l'adsorbeur est remontée jusqu'à sensiblement la pression haute, de manière à pouvoir ensuite procéder de nouveau à l'étape d'adsorption et engager ainsi le cycle suivant. La recompression peut être réalisée avec l'air d'alimentation ou avec un gaz riche en oxygène. Le temps de cycle d'un procédé PSA 02 est compris entre 5 secondes et 5 minutes, préférentiellement entre 10 secondes et 2 minutes. Un troisième exemple de procédé pour lequel l'invention peut être mise en ceuvre est le PSA CO2. Le PSA CO2 permet de produire un gaz décarbonaté d'une part et un gaz enrichi en CO2 d'autre part à partir d'un gaz d'alimentation contenant du CO2. Le gaz décarbonaté contient entre 0,1 et 15% de CO2 résiduel, préférentiellement entre 1 et 8% de CO2 résiduel. Le gaz enrichi en CO2 contient entre 10 et 99% de CO2 (JP 2003-001061), préférentiellement entre 50 et 96% de CO2. Dans un procédé PSA CO2, le CO2 est adsorbé et récupéré lors de l'étape de régénération et le gaz décarbonaté, non adsorbé, est récupéré en sortie d'adsorbeur pendant l'étape d'adsorption. Il existe, dans l'état de l'art, des PSA CO2 rotatifs (US 6,500,236) pour lesquels l'invention peut également être appliquée. Les PSA CO2 peuvent être utilisés pour traiter des gaz contenant entre 400 ppm et 80% de CO2, préférentiellement entre 5% et 50% de CO2, et peuvent être appliqués par exemple dans l'industrie métallurgique, par exemple pour la décarbonatation de gaz issus de DRI, de Corex, de Midrex, de HYL, ou de haut-fourneaux (US 6,562,103, US 5,582, 029, US 5,858,057, US 5,676,732), dans l'industrie du papier, dans l'industrie de la chaux, dans l'industrie cimentière, dans les centrales électriques (JP 2003-001061), dans les IGCC (EP 1.142.623, US 5,582,029), dans le traitement du gaz naturel ou du bio gaz naturel, ou pour décarbonater un milieu confiné, par exemple dans les sous-marins ou en plongée. Une unité PSA CO2 contient usuellement plusieurs adsorbeurs, typiquement entre 1 et 15 adsorbeurs (JP 2000-354726). Un cycle de PSA CO2 contient au moins une étape d'adsorption au cours de laquelle le flux gazeux contenant du CO2, qui peut être pré-traité pour éliminer différentes impuretés éventuelles (H20, hydrocarbures, métaux, composés soufrés ou chlorés, poussières...), est introduit à co-courant dans au moins un adsorbeur à une pression haute comprise entre 1 bar abs et 50 bar abs, préférentiellement entre 1,1 bar abs et 10 bar abs. Au cours de cette étape, le CO2 est préférentiellement adsorbé et un gaz appauvri en CO2 est soutiré en sortie d'adsorbeur. Une autre étape possible du cycle d'un PSA CO2 est l'étape d'équilibrage pendant laquelle deux adsorbeurs se trouvant à des pressions initiales différentes sont mis en communication afin que le gaz circule de l'adsorbeur à plus haute pression vers l'adsorbeur à plus basse pression. Un des buts principaux d'un équilibrage est d'augmenter le rendement en gaz décarbonaté et d'améliorer la pureté du CO2 récupéré pendant l'étape de régénération. L'équilibrage peut être total (c'est-à-dire que les pressions sont sensiblement égales dans les deux adsorbeurs à la fin de l'étape) ou partiel (c'est-à-dire que les pressions sont sensiblement différentes dans les deux adsorbeurs à la fin de l'étape). Une autre étape encore du cycle d'un PSA CO2 est l'étape de régénération pendant laquelle l'adsorbeur est décomprimé à contre-courant jusqu'à une pression basse de régénération. Généralement, la pression de régénération d'un PSA CO2 est comprise entre 50 mbar et 2 bar, selon la pression haute d'adsorption. L'étape de régénération, qui consiste à désorber une partie des molécules de CO2 adsorbées précédemment, a pour but de rétablir la capacité d'adsorption de CO2 des adsorbants et de produire un flux enrichi en CO2. Cette étape peut être partiellement ou totalement couplée avec un balayage d'un gaz d'élution, moins riche en CO2 que le gaz désorbé. Une autre étape encore du cycle PSA CO2 est l'étape de recompression, pendant laquelle la pression de l'adsorbeur est remontée jusqu'à sensiblement la pression haute, de manière à pouvoir ensuite procéder de nouveau à l'étape d'adsorption et engager ainsi le cycle suivant. La recompression peut être réalisée avec le gaz d'alimentation ou avec un gaz produit au cours du cycle. Une autre étape possible du cycle consiste à recycler une partie du gaz enrichi en CO2, obtenu lors d'une étape de régénération, vers le PSA CO2. Le but de ce recyclage est d'améliorer le rendement en gaz décarbonaté et d'améliorer la pureté du CO2 récupéré au cours de l'étape de régénération. Une autre possibilité pour améliorer globalement les performances de séparation d'une installation utilisant un PSA CO2 consiste à coupler ce PSA CO2 avec une deuxième unité de séparation, par exemple un autre PSA ou une unité de séparation par io membranes ou une unité de séparation par cryogénie. Le temps de cycle d'un procédé PSA CO2 est compris entre 1 minute et 30 minutes, préférentiellement entre 2 minutes et 20 minutes. Un quatrième exemple de procédé pour lequel l'invention peut être mise en ceuvre est le PSA N2. Le PSA N2 permet de produire de l'azote à une pureté comprise entre 70 et 99%, préférentiellement entre 80 et 95%, en adsorbant préférentiellement l'oxygène présent dans l'air. Les PSA N2 utilisent généralement un tamis moléculaire carboné. Il existe aussi des PSA permettant de co-produire de l'oxygène et de l'azote (W02004054493, W02003086586). Un cinquième exemple de procédé pour lequel l'invention peut être mise en ceuvre est le PSA Ar, décrit entre autres dans US 6,544,318, US 6,432,170, US 5,395,427 ou US 6,527,831. Le PSA Ar permet de produire de l'oxygène à une pureté supérieure à 93%, en adsorbant préférentiellement soit l'argon, soit l'oxygène, présent dans un flux riche en 02 issu par exemple d'un PSA 02. Les PSA Ar utilisent généralement un tamis moléculaire carboné ou une zéolite échangée à l'argent (US 6,432,170). Un sixième exemple de procédé pour lequel l'invention peut être mise en ceuvre est le PSA He. Le PSA He permet de produire de l'helium en adsorbant préférentiellement les autres molécules présentes dans le flux d'alimentation. Un septième exemple de procédé pour lequel l'invention peut être mise en ceuvre est tout PSA permettant la séparation entre un alcène et un alcane, typiquement les PSA éthylène/éthane ou propylène/propane, par exemple. Ces séparations reposent sur une différence de cinétique d'adsorption des molécules sur un tamis moléculaire, carboné ou non. Un huitième exemple de procédé pour lequel l'invention peut être mise en ceuvre est tout PSA permettant de fractionner un gaz de synthèse. Un neuvième exemple de procédé pour lequel l'invention peut être mise en ceuvre est tout PSA permettant de séparer CH4 de N2. Un dixième exemple de procédé pour lequel l'invention peut être mise en ceuvre est le SERP (Sorption Enhanced Reaction Process) couplant les réactions de vaporéformage du méthane avec la capture in situ du CO2 par adsorption. Le io principe du SERP est décrit dans plusieurs documents (US 6,103,143, Hufton et al., Sorption enhanced reaction process (SERP) for the production of hydrogen , 1998). La réaction globale du vaporéformage du méthane consiste à faire réagir le méthane avec de la vapeur d'eau, de manière à produire de l'hydrogène et du CO2. En éliminant le CO2 par adsorption au cours du vaporéformage (sur un adsorbant, par exemple l'hydrotalcite), l'équilibre est déplacé vers la production de l'hydrogène et l'hydrogène est produit à une plus grande pureté. Les agglomérats de MCP peuvent être placés dans le lit d'adsorption du CO2 du SERP de manière à diminuer les effets thermiques dus à l'adsorption et donc à adsorber de plus grandes quantités de CO2. II n'est pas nécessaire d'avoir une répartition homogène du MCP sur tout le volume du lit d'adsorbant. Par exemple, pour un procédé PSA 02, il est plus intéressant de placer les agglomérats de MCP plutôt dans la première moitié du lit de zéolite. Plus généralement, dans un procédé PSA multi-lits, les agglomérats de MCP peuvent n'être introduits que dans un seul de ces lits, ou dans une partie seulement d'un de ces lits, ou dans certaines parties seulement de plusieurs de ces lits. De plus, dans une zone donnée, la répartition de l'agglomérat de MCP n'est pas exactement homogène mais peut suivre un certain écart-type
Procédé PSA de séparation et/ou de purification par adsorption d'un mélange gazeux à plusieurs constituants mettant en oeuvre un ou plusieurs adsorbeurs contenant chacun au moins un lit de particules d'adsorbant pour adsorber au moins l'un des constituants dudit mélange gazeux sur lesdites particules d'adsorbant, chaque adsorbeur étant soumis à des cycles d'adsorption/désorpton comprenant des étapes d'adsorption et de désorption, chaque cycle d'adsorption/désorpton ayant un temps de cycle inférieur à 30 minutes, ledit au moins un lit d'adsorbant contenu dans chaque adsorbeur comprend, en outre, des particules d'au moins un matériau à changement de phase (MCP), caractérisé en ce que lesdites particules de MCP se présentent sous forme d'agglomérats de plusieurs micro-capsules de MCP, lesdits agglomérats sont mélangés aux particules d'adsorbants de manière à former un lit composite comprenant lesdites particules d'adsorbant et lesdits agglomérats de MCP micro-encapsulés, et lesdits agglomérats de MCP ont une dimension caractéristique comprise entre 0,2 mm et 10 mm et une conductivité thermique supérieure à 0,5 W/m/K.
Revendications 1. Procédé PSA de séparation et/ou de purification par adsorption d'un mélange gazeux à plusieurs constituants mettant en oeuvre un ou plusieurs adsorbeurs contenant chacun au moins un lit de particules d'adsorbant pour adsorber au moins l'un des constituants dudit mélange gazeux sur lesdites particules d'adsorbant, chaque adsorbeur étant soumis à des cycles d'adsorption/désorpton comprenant des étapes d'adsorption et de désorption, chaque cycle d'adsorption/désorpton ayant un temps de cycle inférieur à 30 io minutes, ledit au moins un lit d'adsorbant contenu dans chaque adsorbeur comprend, en outre, des particules d'au moins un matériau à changement de phase (MCP), caractérisé en ce que: - lesdites particules de MCP se présentent sous forme d'agglomérats de plusieurs micro-capsules de MCP, - lesdits agglomérats sont mélangés aux particules d'adsorbants de manière à former un lit composite comprenant lesdites particules d'adsorbant et lesdits agglomérats de MCP micro-encapsulés, et - lesdits agglomérats de MCP ont une dimension caractéristique comprise entre 0,2 mm et 10 mm et une conductivité thermique supérieure à 0,5 W/m/K. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les agglomérats de MCP ont une dimension caractéristique comprise entre 0,5 mm et 5 mm et/ou une conductivité thermique supérieure à 0,8 W/m/K. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la quantité de MCP introduite dans chaque adsorbeur n'est pas homogène sur l'ensemble du volume de chaque adsorbeur. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que 30 l'agglomérat de MCP comprend ou est formé de MCP microencapsulés métallisés. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'agglomérat de MCP est fabriqué par imprégnation d'une matrice ayant une conductivité thermique supérieure à 10 W/m/K. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que la matrice est une mousse, une structure alvéolaire de type nid d'abeille, une plaque, une feuille, une bille, un extrudé, une pastille ou un concassé. 7. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que la métallisation io superficielle est continue ou discontinue, et/ou est réalisée sur plusieurs microcapsules de MCP. 8. Procédé selon l'une des 4 ou 7, caractérisé en ce que le matériau conducteur de chaleur déposé est un métal choisi parmi Cu, Ag, Fe, Ni, Pd, Al, Au, ou un alliage incorporant au moins un de ces métaux. 9. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le MCP est choisi parmi les paraffines, les acides gras, les composés azotés, les composés oxygénés (alcool ou acides), les phényles et les sels hydratés ou un mélange de ces composés. 10. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les agglomérats de MCP ont une dimension de l'ordre de 0,5 à 2 mm, de préférence une dimension de 0,8 à 1,5 mm, préférentiellement encore de l'ordre de 1 mm. 11. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que les agglomérats de MCP comportent un liant représentant moins de 30% en volume desdits agglomérats de MCP, de préférence le liant est choisi parmi une argile, un liant hydraulique de type ciment, un polymère, une colle, une résine ou du graphite. 12. Procédé selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il est choisi parmi les procédés PSA H2, PSA 02, PSA N2 et PSA 002 et/ou on produit un gaz riche en H2, 02, N2 ou en 002, de préférence un gaz contenant au moins 80% en volume de H2, 02, N2 ou 002.
B
B01
B01D,B01J
B01D 53,B01J 20
B01D 53/047,B01J 20/28
FR2902038
A1
ROBOT DE PONCAGE DE PLAFOND
20,071,214
L'invention concerne un dispositif de ponçage. Ce dispositif est notamment conçu pour le ponçage d'un plafond et, éventuellement d'un mur ou d'une jonction mur/plafond. Une application particulière du dispositif dans le domaine nucléaire est, pour une opération de démantèlement, de poncer sur une faible épaisseur un plafond contaminé, en évitant toute émanation de poussière. Ce ponçage est actuellement réalisé manuellement par plusieurs opérateurs humains au moyen de ponceuses à disque munies d'aspirateurs à poussière. L'environnement (zone radioactive) impose que ces opérateurs soient équipés de systèmes de protection exigeant une limitation de la durée d'intervention. Le poids et la conception des outils utilisés rendent cette tâche pénible (bras et tête levés). La hauteur de travail résultante et la diversité des conditions d'appui au sol nécessitent de nombreuses mises en station d'équipement type échafaudage qui diminuent de ce fait la cadence de réalisation. D'autres applications du dispositif, dans le domaine du bâtiment, sont d'améliorer la planéité de la sous-face d'un plafond en béton, ainsi que de traiter la jonction d'un mur avec un plafond. Le coulage en place des dalles de plancher de bâtiment fait appel à des systèmes de coffrages manutentionables à la main et de ce fait de taille réduite, conçus pour constituer le plancher avec des panneaux juxtaposés en sorte que la sous-face du plancher qui constitue le plafond du local sous-jacent peut présenter des désaffleures qu'il est nécessaire de traiter avant la réalisation des enduits de plafond. De la même façon qu'en démantèlement, ce traitement est réalisé au moyen de ponceuses, l'objectif étant de réduire à quelques mm les balèvres existantes, ce qui nécessite quelquefois d'insister longuement sur des points durs . Réalisée à l'air libre, et pilotée par un opérateur unique, cette tâche nécessite le port de protections contre les poussières du fait de la production de nombreux effluents qu'il serait souhaitable de contenir. Cette tâche est réalisée en parallèle des cycles de gros œuvre, et se réalise par logement et pièce par pièce dans des espaces restreints, ponctuellement encombrés et éventuellement en présence d'autres travailleurs. La présence d'équipements de chantiers, tels les étais de séchage, ou d'incorporations second œuvre demande une capacité d'évitement. La jonction des murs et des planchers (appelée cueillie) est également traitée lors de cette intervention en réalisant une empreinte dans les murs en positionnant la ponceuse de manière verticale. Dans le cas du ponçage d'un plafond de bâtiment, on a déjà proposé de faciliter la tâche de l'opérateur au moyen d'un dispositif dans lequel un outil de ponçage est placé à l'extrémité d'un bras porté par un support roulant. Dans ce dispositif connu, l'outil de ponçage est un disque rotatif entraîné en rotation par un moteur et le bras est un simple fléau monté à bascule autour d'un axe horizontal porté par un parallélogramme articulé monté à pivotement sur une colonne qui repose sur une embase roulante. L'extrémité libre du fléau peut être appréhendée par le manipulateur pour élever l'autre extrémité qui porte l'outil de ponçage, par basculement du fléau sur son axe, jusque dans une position où l'outil de ponçage est au contact du plafond. Il est également prévu de munir le dispositif d'un moyen d'aspiration qui permet de collecter à proximité de l'outil les poussières de ponçage. Ce dispositif élémentaire permet de se passer d'un échafaudage et soulage l'opérateur qui ne porte plus directement le poids du disque et de son moteur, qui se trouve à l'écart de la zone travaillée et qui est protégé des poussières. Un tel dispositif n'a aucune capacité de fonctionnement autonome. La présente invention vise à fournir un dispositif constituant un robot de ponçage, notamment pour permettre les applications précitées dans des conditions et avec des rendements très améliorés. On a conçu des robots pour exécuter des travaux les plus divers dans les domaines les plus variés mais aucun des robots connus n'est adapté au ponçage d'un plafond. On connaît par exemple un robot conçu pour poncer une surface optique, comme décrit dans la publication WO 90/14633. De fait, cette publication concerne essentiellement la commande du robot de polissage sans décrire la structure du robot lui-même. Le ponçage d'un plafond ou d'un mur n'offre aucune analogie avec le polissage d'une surface optique. On connaît d'autre part, dans le domaine du bâtiment, une grue robotisée, comme décrit par exemple dans la publication FR 2 653 761, et des robots de meulage auxquels on présente les objets à meuler. On connaît également des robots qui permettent de déplacer et d'amener en position des panneaux de cloison. Ces différents robots connus ne sont pas adaptés au ponçage d'un plafond ou d'un mur. Le dispositif de l'invention, conçu pour le ponçage d'un plafond et qui comprend un bras à une extrémité duquel est monté un outil de ponçage, ce bras étant porté par un support qui comprend une embase roulante, est caractérisé en ce que le bras est un bras manipulateur articulé compliant de type SCARA à compliance active, en ce que le support comprend un élévateur déployable verticalement qui repose sur l'embase roulante, et en ce que des moyens sont prévus pour commander le déploiement de l'élévateur et le fonctionnement du bras afin d'amener l'outil de ponçage en position de ponçage, en sorte que le dispositif constitue un robot de ponçage. Les bras manipulateurs de type SCARA (acronyme de SELECTIVE COMPLIANCE ASSEMBLY ROBOT ARM) sont, de façon connue en soi des bras articulés à plusieurs axes de rotation). La compliance est la faculté d'un robot à réagir en fonction des forces extérieures appliquées sur son outil. Il existe deux types de compliance : la compliance passive et la compliance active. En compliance passive, on utilise des systèmes mécaniques composés de ressorts, axes et articulations sans interaction entre l'ordinateur de contrôle du robot et le système compliant par lui-même. La compliance active utilise des capteurs de forces ou/et couples, le plus généralement des capteurs de force/couple à six degrés de liberté pour interagir avec le contrôleur du robot et commander ses mouvements en fonction des retours d'informations fournis par le capteur. Dans une réalisation préférée, le bras manipulateur comprend un premier bras qui peut pivoter autour d'un axe et un avant-bras qui peut pivoter sur le premier bras autour d'un axe, ces deux axes étant parallèles, l'avantbras portant à son extrémité libre l'outil de ponçage et des actionneurs étant prévus pour provoquer la rotation du bras et celle de l'avant-bras. L'outil de ponçage est de préférence une buse de grenaillage ou un disque rotatif. Dans le premier cas, la buse est alimentée par un dispositif qui de préférence est intégré au robot; dans le second cas, le disque rotatif est entraîné par un moteur électrique qui de préférence est monté à l'extrémité du bras pour entraîner directement le disque. Dans des solutions préférées, l'axe de rotation du disque de ponçage ou l'axe de projection de la buse est parallèle aux axes de pivotement du bras et de l'avant-bras. Dans les deux cas, le robot comporte des moyens qui aspirent les poussières résultant du ponçage, à proximité de la buse ou du disque. Le robot comprend avantageusement des moyens pour régler et contrôler la pression d'application du disque 30 de ponçage sur la surface à poncer. 6 L'élévateur en effet est normalement conçu pour amener le disque à faible distance ou en contact grossier avec cette surface et des moyens spécifiques sont ajoutés pour réaliser le contact qui convient en vue du travail à réaliser. Dans une solution préférée, ces moyens additionnels comprennent un vérin qui déplace le disque parallèlement à son axe de rotation. Un capteur d'effort est avantageusement disposé entre l'avant-bras et l'ensemble constitué par le disque et son moteur d'entraînement pour recueillir des informations sur l'effort de ponçage et permettre en conséquence une commande appropriée dudit vérin. Avantageusement le robot comporte également des moyens pour corriger l'orientation de l'outil par rapport au plafond lorsque le sol et le plafond ne sont pas parfaitement parallèles. Dans une solution préférée, relative au cas d'un disque de ponçage, ces moyens comprennent un ensemble constitué de deux plateaux reliés par une structure en treillis comprenant des biellettes. Cet ensemble étant interposé entre le disque de ponçage et son moteur d'entraînement ou entre ce moteur d'entraînement et le bras manipulateur. La publication FR 2 549 916 décrit un exemple d'un dispositif d'articulation actif utilisable dans un bras de robot constitué de deux plateaux reliés par une structure en treillis, où les billettes sont des vérins. Dans une solution préférée, pour augmenter la zone de travail pdtentielle de l'outil de ponçage, le bras manipulateur est monté à translation selon un axe horizontal sur une plate-forme fixée à la partie supérieure de l'élévateur. De préférence, cette translation est commandée par un système de vis à billes entraîné par un moteur. Si le robot est destiné aussi bien au ponçage d'un plafond qu'à celui d'un mur ou de la jonction d'un mur et d'un plafond, l'ensemble du bras manipulateur est monté à pivotement sur la plate-forme autour d'un axe horizontal. De préférence, l'élévateur est monté sur l'embase de façon à pouvoir être pivoté sur lui-même autour d'un axe vertical. Dans des réalisations préférées, l'élévateur comprend un mât télescopique ou une élévatrice à ciseaux. Des vérins ou des moteurs électriques commandés actionnent le mât ou l'élévatrice à ciseaux. L'embase roulante est montée sur roues ou sur chenilles actionnées par un ou des moteurs. Dans des réalisations préférées, l'embase peut se déplacer de façon autonome. De préférence, les actionneurs (moteurs ou vérins) qui provoquent les mouvements du robot (déplacement de l'embase, rotation de l'élévatrice, translation verticale de l'élévatrice, translation horizontale du bras et rotations du bras) sont électriques et alimentés par des accus portés par le robot ou par une source d'énergie indépendante. On décrira ci-après un exemple de réalisation préférée d'un robot de ponçage conforme à la présente invention, en référence aux figures du dessin joint, la description et les figures faisant apparaître les caractéristiques précitées et d'autres caractéristiques de la présente invention : - la figure 1 est un schéma de principe, en élévation, d'un local contaminé dont le plafond doit être poncé ; - la figure 2 est un schéma d'ensemble, en perspective, du robot selon l'invention ; - la figure 3 est un schéma du montage de l'outil de ponçage sur le bras manipulateur ; - la figure 4 est une perspective d'un capteur d'efforts ; - la figure 5 est une vue de principe du bras manipulateur ; - la figure 6 est une vue en perspective du bras manipulateur ; - la figure 7 est une vue de principe d'un dispositif d'embrayage monté sur l'articulation de l'avant-bras sur le bras ; - la figure 8 est un schéma d'une architecture de commande des actuateurs du robot les figures 9 à 13 représentent diverses configurations du robot, et - la figure 14 est un exemple d'un parcours de travail assigné à la ponceuse. On a schématisé sur la figure 1 un local (1) qui comporte un plafond contaminé (2) que l'on désire poncer au moyen d'un robot (3) conforme à l'invention. Ce robot n'est que très schématisé sur la figure 1 et est représenté de façon plus détaillée sur la figure 2. Il comprend : 9 une plateforme mobile (4) à deux chenilles (5) actionnées en rotation par deux moteurs sépares (non représentés), un élévateur à ciseaux (6) monté sur la plateforme de façon à pouvoir se déployer verticalement sous l'action de vérins (non représentés), et à tourner sur lui-même sous la commande d'un moteur (non représenté), une plateforme horizontale (7) fixée au sommet de l'élévateur et sur laquelle peut se déplacer longitudinalement une chape (8) sous l'action d'un moteur par l'intermédiaire d'une vis d'entraînement, un bras manipulateur (9) de type SCARA à compliance active monté sur la chape autour d'un axe de pivotement horizontal (10) qui permet de basculer le bras entre une position où l'axe de rotation du disque est vertical (ponçage d'un plafond) et une position où cet axe est horizontal (ponçage d'un mur) ou incliné (ponçage d'une transition plafond/mur, un disque de ponçage rotatif (11) et son moteur d'entraînement (12) portés à une extrémité du bras (9). Le disque est normalement entouré d'une chambre d'aspiration (non représentée) reliée à un aspirateur (non représenté) porté par le robot. L'effort du disque sur la surface à poncer est contrôlé (fig.3) par un vérin électrique (13) accouplé à un capteur d'effort (14). L'élévatrice (6) ne permet en effet que de placer grossièrement l'outil de ponçage à proximité ou au contact de la surface du plafond et le vérin électrique (13) constitue un actionneur qui permet un réglage plus fin grâce au capteur d'effort (14) qui donne une information sur la pression de l'outil sur le plafond. Des moyens sont prévus (non représentés) pour modifier l'assiette de l'outil afin de compenser un défaut éventuel de parallélisme entre le sol et le plafond. Une extrémité du vérin est fixée au bras et l'autre extrémité du vérin est fixée au moteur d'entraînement (12) de l'outil, lequel peut se déplacer à translation dans un guide vertical (15). Le bras manipulateur (9) est représenté dans son principe sur la figure 5 et en perspective sur la figure 6. Il est composé d'un bras (9a) et d'un avant-bras (9b). Le bras (9a) est monté à rotation autour d'un axe vertical (16) et entraîné en rotation par un actionneur (18) constitué par un moteur électrique. L'avant-bras (9b) est articulé sur le bras (9a) de façon à pouvoir pivoter autour d'un axe vertical (17) sous la commande d'un actionneur (19) porté par le bras et qui, dans l'exemple représenté, est déporté pour mieux répartir les charges et relié à l'avant-bras par une transmission. L'actionneur est un moteur électrique. Selon une caractéristique de cette réalisation, l'articulation de l'avant-bras sur le bras comporte un embrayage qui sert à suivre les obstacles lorsque le bras rentre en contact avec eux. Un capteur angulaire (non représenté) est prévu pour informer à tout moment sur la configuration du bras. L'embrayage peut être passif ou actif. Dans un exemple de réalisation représenté sur la 5 figure la figure 7, cet embrayage est passif et composé d'une bille (20) poussée par un ressort (21) dans un engrenage (22). La force du ressort doit être assez importante pour que le bras conserve sa position sous l'effet de son 10 propre poids. Les caractéristiques de ce ressort dépendront des diamètres de la bille et de l'engrenage. Les actionneurs sont commandés par des moyens informatiques connus en soi, en fonction de la 15 position désirée et du déplacement désiré du disque de ponçage, et des interactions désirées entre le robot et son opérateur. La figure 8 schématise pour l'exemple une architecture de commande. Les capteurs n'ont pas été 20 représentés sur cette figure : ils sont directement connectés sur les variateurs (V), sur les cartes de contrôle (C) ou sur l'ordinateur embarqué (0). Les commandes désirées entre le robot et son opérateur peuvent être très diverses : 25 • Commandes déportées ou manuelles Dans ce niveau d'autonomie le plus faible, le robot est considéré comme un simple outil manipulé par un humain. 30 Ce type d'interaction consomme beaucoup de ressources de l'homme et nécessite sa connaissance technique des tâches à accomplir. La fiabilité du résultat et la performance du système sont largement guidées par la richesse du flux d'information et sa vitesse de transmission. L'homme doit assurer à chaque instant la commande du robot et le robot doit attendre que l'opérateur lui indique les consignes. L'ergonomie de l'interface homme/machine est un facteur clé et doit tendre à améliorer la capacité 10 de l'opérateur à s'immerger dans l'environnement du robot et à le commander. • Contrôle supervisé Il s'agit d'une décomposition par l'opérateur 15 de la mission en une succession de tâches que le robot peut accomplir sans intervention de l'opérateur qui doit simplement surveiller le déroulement et éventuellement replanifier un nouvel enchaînement si un nouvel évènement survient. 20 Les commandes se font à un niveau plus élevé que dans le cas précédent. Il y a une relation forte de subordination entre le robot et l'opérateur qui conserve l'entière responsabilité des cycles de tâches, ce qui nécessite son attention concentrée. 25 • Comportements commandés Dans ce mode au lieu de définir un enchaînement de tâches, l'opérateur définit un enchaînement de comportements face à des estimations du robot. 30 L'opérateur peut activer, de manière simultanée, plusieurs comportements réactifs qui peuvent éventuellement être interactifs (évitement d'obstacles et suivi de trajectoire par exemple). L'opérateur reste responsable de l'enchaînement des comportements et de leur pertinence face à la mission globale. • Echange de contrôle Dans ce mode, le robot possède la capacité à décider d'enchaîner une action suite à la perception d'un environnement. Le robot exécute des tâches de manière autonome mais l'opérateur peut à tout moment intervenir. Il s'agit plus d'un partenariat robot- opérateur, l'homme exerce son expertise dans les cas requis (tâches trop complexes ou situation d'échec), il peut alors reprendre la main à un niveau bas ou commander l'exécution d'un tâche de haut niveau. La responsabilité temporaire de l'opérateur est alors totale envers le robot. La ressource opérateur est optimisée et utilisée uniquement dans les cas où elle est indispensable - son recours évite une trop grande sophistication du robot mais exige de celui-ci la prise en compte des interventions humaines pour compléter sa mission. • Contrôle partagé Dans ce mode, certaines fonctions sont laissées à la responsabilité du robot, l'opérateur ne commande qu'un partie des actions, il peut échanger son contrôle avec le robot sur quelques points sensibles soit localement soit temporellement, la suite de la mission pouvant être alors gérée par le robot (évitement d'obstacle laissé à la responsabilité du robot et déplacement piloté par le système et/ou par l'opérateur successivement). Le contrôle de l'opérateur n'est exercé que sur un nombre limité de mécanismes du robot. • Autonomie ajustable Dans ce mode d'interaction, le niveau d'autonomie du robot est apprécié en fonction de la situation par le robot, qui ajuste ce niveau (en fonction de l'apparition d'évènements critiques, ou de la charge de l'opérateur ou de ses compétences), permettant à l'opérateur de n'intervenir qu'au moment le plus approprié. La mission repose dans la capacité de l'opérateur et du robot à définir leur niveau optimum de coopération. Au fil de la mission le contrôle du robot peut être à la charge de l'homme ou de mécanismes automatiques. La programmation de la commande du robot tient compte du parcours du travail que l'on veut imposer à l'outil. La figure 14 est un exemple d'un parcours programmé pour poncer une surface ABCD. Le robot est renseigné sur les limites de cette surface, par exemple par la connaissance des coordonnées des points A,B,C,D, et programme les fonctionnements des actionneurs, selon les procédures connues de la robotique, pour que l'outil de ponçage effectue en continu un parcours adéquat pour couvrir la surface, par exemple le parcours représenté en traits interrompus sur la figure 14, l'embase roulante étant ou non à poste fixe et la profondeur de ponçage étant ou non constante au cours d'un parcours. Si nécessaire plusieurs passes sont réalisées pour obtenir la profondeur de ponçage voulue. L'invention n'est pas limitée aux réalisations qui ont été décrites. 20
L'invention concerne le ponçage d'un plafond et s'il y a lieu, d'un mur ou de la jonction d'un mur et d'un plafond.Le robot comprend une embase roulante (4), un bras manipulateur (9) articulé de type SCARA à compliance active qui porte l'outil de ponçage (11), un élévateur (6) déployable verticalement qui repose sur l'embase roulante, et des moyens de commande pour commander le déploiement de l'élévateur et le fonctionnement du bras afin d'amener l'outil en position de ponçage.L'invention s'applique notamment dans le domaine nucléaire et dans le domaine du bâtiment.
1. Dispositif de ponçage de plafond qui comprend un bras (9) à une extrémité duquel est porté un outil de ponçage (11), ce bras étant porté par un support qui comprend une embase roulante (4), caractérisé en ce que le bras (9) est un bras manipulateur articulé de type SCARA à compliance active, en ce que le support comporte un élévateur (6) déployable verticalement qui repose sur l'embase roulante, et en ce que des moyens de commande sont prévus pour commander le déploiement de l'élévateur et le fonctionnement du bras afin d'amener l'outil en position de ponçage, en sorte que le dispositif constitue un robot de ponçage. 2. Dispositif selon la 1 dont le bras manipulateur (9) comprend un premier bras qui peut pivoter autour d'un axe (16) et un avant-bras (9b) qui peut pivoter sur le premier bras (9a) autour d'un axe (17) et qui porté à son extrémité libre l'outil de ponçage (11), ces deux axes de pivotement (16,17) étant parallèles, et des actionneurs électriques (18,19) étant prévus pour provoquer les rotations du bras et de l'avant-bras. 3. Dispositif selon la 2 et dont l'articulation de l'avant-bras (9b) sur le bras (9a) comprend un embrayage. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3 et qui comporte des moyens pour corriger l'orientation de l'outil afin de compenser un défaut éventuel de parallélisme entre le sol et le plafond. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4 dont le bras manipulateur est monté à translation selon un axe horizontal sur une plateforme (7) fixée à la partie supérieure de l'élévateur. 6. Dispositif selon la 5 dans lequel ladite translation est provoquée par un système à vis et à billes entraîné par un actionneur électrique. 7. Dispositif selon la 5 ou 6 dont le bras manipulateur est monté à pivotement sur la plate- forme autour d'un axe horizontal (10). 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7 dont l'élévateur (6) est monté sur l'embase de façon à pouvoir être pivoté sur lui-même autour d'un axe vertical (10). 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8 dont l'élévateur comprend un mât télescopique. 10. Dispositif selon l'une des 1 à 8 dont l'élévateur comprend une élévatrice à ciseaux (6). 11. Dispositif selon l'une des 1 à 10 dont l'embase roulante est montée sur roues. 12. Dispositif selon l'une des 1 à 10 dont l'embase roulante (4) est montée sur chenilles (5). 13. Dispositif selon l'une des 1 à 12 dont les moyens de commande comprennent des actionneurs (moteurs ou vérins) qui commandent au choix les mouvements de l'élévateur, du bras, de l'outil et de l'embase. 14. Dispositif selon la 13 dont les actionneurs sont électriques et alimentés par des accus 30 portés par le robot ou par une source d'énergie extérieure. 15. Dispositif selon la 13 ou 14 et qui comprend un programmateur pour commander le fonctionnement des actionneurs. 16. Dispositif selon l'une des 1 à 15 dont l'outil de ponçage est une buse de grenaillage. 17. Dispositif selon l'une des 2 et 3 et la 16 dont la buse projette la grenaille selon un axe de projection parallèle aux axes de pivotement (16,17) du bras et de l'avant-bras. 18. Dispositif selon l'une des 1 à 15 dont l'outil de ponçage est un disque rotatif (11) entraîné par un moteur (12). 19. Dispositif selon la 2 ou 3 et la 18 dans lequel l'axe de rotation du disque de ponçage est parallèle aux axes de pivotement du bras et de l'avant-bras. 20. Dispositif selon l'une des 15, 18 et 19 et qui comprend des moyens (13,14) pour régler et contrôler la pression d'application de l'outil de ponçage sur la surface à poncer. 21. Dispositif selon la 20 dont lesdits moyens comprennent un vérin électrique (13) dont le piston déplace le disque de ponçage selon l'axe de rotation du disque. 22. Dispositif selon l'une des 18 à 21 et la 6 et qui comprend un capteur d'efforts (14) disposé entre l'avant-bras et l'ensemble constitué par le disque et son moteur d'entraînement pour recueillir des informations sur l'effort de ponçage et permettre en conséquence une commande appropriée dudit vérin. 23. Application d'un dispositif selon l'une des 1 à 22 au ponçage d'un plafond. 24. Application d'un dispositif selon l'une des 1 à 22 au ponçage d'un mur ou d'une jonction mur/plafond.
B
B25,B24
B25J,B24B
B25J 18,B24B 27,B25J 5
B25J 18/04,B24B 27/00,B25J 5/00
FR2902730
A1
DISPOSITIF DE LIAISON AUTOBLOQUANTE POUR LIER UNE PEDALE DE FREIN A UNE TIGE DE COMMANDE.
20,071,228
L'invention concerne un dispositif de liaison entre une extrémité de tige et une pièce plane, telles qu'une tige de commande d'amplificateur de frein et une pédale de frein de véhicule automobile. Le montage d'une commande de freinage de véhicule automobile est effectué par un opérateur qui positionne et fixe d'abord un pédalier sur lequel la pédale de frein est préalablement montée, à une partie correspondante du véhicule appelée tablier. La tige de commande est montée préalablement au montage du pédalier, et elle dépasse du tablier vers l'intérieur du véhicule. Après avoir fixé le pédalier au tablier, l'opérateur solidarise le bras de la pédale de frein à l'extrémité de la tige de commande, pour les lier en mouvement. La liaison qui relie la pédale de frein à l'extrémité de la tige de commande est très peu accessible une fois que le pédalier est fixé au tablier, ce qui rend l'opération d'accouplement compliquée et fastidieuse. Le but de l'invention est de remédier à cet 25 inconvénient en proposant une liaison pouvant être assemblée simplement. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de liaison autobloquante entre une extrémité de tige et une pièce plane, telles qu'une tige de commande 30 d'amplificateur de frein et une pédale de frein de véhicule automobile, ce dispositif comprenant une biellette mobile en rotation par rapport à la pièce plane, une première platine solidaire de l'extrémité de la tige et définissant une première surface d'appui 35 normale à la tige, une seconde platine solidaire d'une extrémité libre de la biellette et définissant une seconde surface d'appui normale à la biellette, une agrafe pourvue de moyens de fixation à l'une des platines et de pattes de fixation aptes à recevoir l'autre platine et à la retenir en appui sur la platine à laquelle l'agrafe est fixée. L'invention concerne également un dispositif tel que défini ci-dessus, dans lequel l'une des platines est pourvue d'une ouverture de centrage circulaire, et dans lequel l'autre platine comprend un téton apte à s'engager dans l'ouverture de centrage. L'invention concerne également un dispositif tel que défini ci-dessus, dans lequel le téton a une forme tronconique. L'invention concerne également un dispositif tel que défini ci-dessus, dans lequel les platines ont des 15 contours circulaires. L'invention concerne également un dispositif tel que défini ci-dessus, dans lequel l'une des platines comprend une rainure périphérique, et dans lequel l'agrafe est fabriquée en tôle découpée pour définir une 20 échancrure en U apte à s'engager sur cette platine, les bords opposés de l'échancrure en U s'engageant dans la rainure. L'invention concerne également un dispositif tel que défini ci-dessus, dans lequel l'agrafe comprend deux 25 pattes portées chacune par une branche délimitant l'échancrure en U, ces deux pattes s'étendant perpendiculairement à une partie plane dans laquelle est réalisée l'échancrure, chaque patte étant pourvue d'une lamelle de rétention de l'autre platine. 30 L'invention concerne également un dispositif tel que défini ci-dessus, dans lequel la biellette comprend une chape en étant fixée à la pièce plane grâce à un axe traversant la pièce plane et chaque branche de la chappe. L'invention sera maintenant décrite plus en détail, et en référence aux figures annexées. La figure 1 est une vue en perspective de la liaison selon l'invention en éclaté ; La figure 2 est une vue latérale de la liaison selon l'invention désassemblée ; La figure 3 est une vue en perspective de la liaison selon l'invention assemblée. Dans la figure 1, une pédale de frein repérée par 1 est destinée à être reliée à une tige de commande repérée par 2, par l'intermédiaire d'une biellette 3 montée rotative sur cette pédale. Cette pédale 1 comprend plus particulièrement un bras 4 sous forme d'une pièce de tôle épaisse découpée et sensiblement plane, et un manchon 6 traversant le bras 4 à son extrémité supérieure tout étant rigidement fixé à celui-ci Le manchon 6 qui s'étend perpendiculairement au plan du bras 4 est par exemple soudé à celui-ci, il permet de fixer rotativement le bras 4 à un pédalier non représenté. La biellette 3 est solidarisée au bras 4 par une liaison pivot, d'axe parallèle au manchon 6. Cette biellette 3 est pourvue à l'une de ses extrémités d'une chape 7 définissant deux branches s'étendant de part et d'autre du bras 4. Ces deux branches de la chape 7 ainsi que le bras 4 sont traversées par un axe 8 qui est par exemple serti sur les branches, et qui permet à la biellette de pivoter par rapport au bras 4. Comme le montre la figure 1, la tige de commande 2 comprend une extrémité 9 destinée à être engagée dans un amplificateur de frein non représenté, qui est sphérique de manière à former avec celui-ci une liaison rotule. L'autre extrémité de la tige de commande 2 est pourvue d'une platine 11 à contour circulaire s'étendant dans un plan normal à l'axe de révolution de cette tige de commande 2. Elle délimite une face d'appui plane, repérée par 12. De façon complémentaire, la biellette 3 est pourvue à son extrémité opposée à la chape 7 d'une autre platine 13 à contour circulaire, et définissant également une face d'appui plane, repérée par 14 dans la figure 2, et s'étendant selon un plan normal à l'axe de symétrie de cette biellette 3. La tige de commande 2 et la biellette 3 sont solidarisées l'une à l'autre par une agrafe 16 prévue pour maintenir les platines 11 et 13 en appui l'une contre l'autre au niveau de leurs faces d'appui respectives. Cette agrafe 16 est fabriquée à partir d'une tôle d'acier découpée et pliée. Elle comprend des moyens de fixation à la platine 11 de la tige de commande 2 qui se présentent sous forme d'une échancrure en U, repérée par 17 ; cette échancrure étant réalisée dans une partie 18 formant la base de cette agrafe 16. Cette base qui est plane comprend ainsi deux branches 19 et 21 parallèles l'une à l'autre, correspondant aux bords opposés de l'échancrure 17. Comme visible dans la figure 1, la platine 11 comprend une rainure circulaire 22, ou gorge, réalisée dans la surface cylindrique 23 que définit le bord circulaire de cette platine 11. L'échancrure 17 en forme de U a deux bords parallèles espacés l'un de l'autre d'une distance sensiblement inférieure au diamètre externe de la platine 11, cette distance correspondant au diamètre de la platine 11 au niveau du fond de la gorge 19. La solidarisation de l'agrafe 16 à la platine 11 consiste à placer la base plane 22 parallèlement à l'orientation de la platine 11, et à la déplacer transversalement par rapport à l'axe de révolution AX pour engager le bord de l'échancrure 17 dans la gorge 19. Après engagement complet de l'agrafe 16, les tranches des branches opposées 19 et 21 sont chacune en appui dans la gorge, et la base du U que définit l'échancrure 17 a également sa tranche en appui dans la gorge, notamment au niveau d'un ergot 25 prévu à cet effet, et dépassant légèrement du bord correspondant à la base de l'échancrure. Dans cette situation qui correspond notamment à celle représentée en figure 2, un effort appliqué à l'agrafe selon la direction AX ne permet pas de désolidariser cette agrafe 16 de la platine 11. L'agrafe 16 est aussi pourvue de deux pattes latérales, 24 et 26, parallèles l'une à l'autre, en s'étendant perpendiculairement au plan de la base 18. Ces pattes 24 et 26 sont portées respectivement par les branches 19 et 21 dont elles prolongent les bords opposés. Ces deux pattes sont symétriques l'une de l'autre par rapport à un plan de symétrie général de l'agrafe qui est un plan normal à la base 18 et passant au milieu de l'échancrure en U repérée par 17. Chaque patte 24, 26 comprend une ouverture centrale portant une lamelle de retenue, ces lamelles étant repérées respectivement par 28 et 27. Chaque lamelle de retenue prolonge un bord interne de l'ouverture de la patte qui la porte, ce bord interne étant le plus éloigné de la base 18, de telle sorte que chaque lamelle comprend une extrémité libre située à proximité de la base 18. D'un point de vue pratique, chaque lamelle est obtenue en réalisant une ouverture en U dans la patte qui la porte, la base de cette ouverture en U étant située à proximité de la jonction entre la base 18 et la patte. Comme indiqué plus haut, les pattes 24 et 26 s'étendent parallèlement l'une à l'autre tout en étant séparées l'une de l'autre par une distance qui est supérieure au diamètre de la platine 13 de la biellette 3. Mais les lamelles 27 et 28 sont inclinées par rapport aux pattes qui les portent, de telle sorte que les extrémités libres de ces lamelles sont séparées l'une de l'autre par une distance inférieure à celle séparant les pattes 24 et 26. Les lamelles inclinées 27 et 28 définissent ainsi un engorgeoir apte à guider la platine 13 de la biellette 3, lorsque cette platine 13 est rapprochée de la platine 11 portant l'agrafe 16. Dans cette situation, les lamelles 27 et 28 s'écartent progressivement l'une de l'autre pour laisser passer la platine 13 tout en la guidant. Une fois que la platine 13 est en appui sur la platine 11, les extrémités des lamelles de retenue 27 et 28 sont libres de se rapprocher l'une de l'autre, par élasticité, pour prendre une position dans laquelle elles bloquent la platine 13 en appui sur la surface d'appui 12 de la platine 11, ce qui correspond à la situation de la figure 3. Comme on l'aura compris, lorsque l'agrafe 16 est montée sur la platine 11, les extrémités libres des lamelles 24 et 26 sont séparées de la face d'appui 12 par une distance légèrement supérieure à l'épaisseur de la platine 13. Ainsi, le retour des lamelles dans leur position de repos, c'est à dire l'encliquetage de la liaison, après engagement complet de la platine 13 permet d'assurer son blocage en position en appui sur la surface d'appui 12, ce qui correspond à la situation de la figure 3. Comme visible sur les figures 2 et 3, la platine 11 portée par la tige de commande est pourvue d'une ouverture centrale de centrage, repérée par 29, qui est apte à recevoir un téton complémentaire, repéré par 31 et porté par la platine 13 faisant partie de la biellette 3. Ce téton 31 dépasse de la face d'appui 14 pour assurer un auto centrage précis des platines 11 et 13 l'une par rapport à l'autre lorsque la liaison est assemblée. Avantageusement, comme dans l'exemple des figures, le téton a une forme générale tronconique, son diamètre de base correspondant sensiblement à celui de l'ouverture centrale 29. L'invention apporte notamment les avantages suivants . La liaison peut être assemblée par simple abaissement de la pédale de frein, après montage du pédalier, l'agrafe 16 ayant été préalablement fixée. Dans ce cas, la platine 13 est guidée dans un premier temps par les lamelles 27 et 28, puis elle est ensuite guidée par le téton 31, ce qui permet d'assurer une coaxialité optimale entre les axes de la tige de commande et de la biellette. En fin d'abaissement de la pédale, le blocage de la liaison s'effectue par encliquetage de la platine de la biellette dans les pattes de l'agrafe, ce qui assure le maintien des faces 12 et 14 en appui l'une sur l'autre. Ainsi, les géométries des platines et de l'agrafe permettent un autoguidage lors du montage, le téton de guidage permettant d'assurer l'encliquetage de la liaison avec un positionnement géométrique des deux parties, sans intervention de l'opérateur
L'invention concerne un dispositif de liaison autobloquante entre une extrémité de tige (2) et une pièce plane (4), telles qu'une tige de commande (2) d'amplificateur de frein et une pédale (1) de frein de véhicule automobile.Le dispositif comprend une biellette (3) mobile en rotation par rapport à la pièce plane (4), une première platine (11) solidaire de l'extrémité de la tige (2) et définissant une première surface d'appui (12) normale à la tige (2), une seconde platine (13) solidaire d'une extrémité libre de la biellette (3) et définissant une seconde surface d'appui normale à la biellette (3), une agrafe (16) pourvue de moyens de fixation (17) à l'une des platines (11) et de pattes (24, 26) de fixation aptes à retenir l'autre platine (13) en appui sur la platine (11) à laquelle l'agrafe (16) est fixée.L'invention s'applique à l'assemblage des systèmes de freinage.
1. Dispositif de liaison autobloquante entre une extrémité de tige (2) et une pièce plane (4), telles qu'une tige de commande (2) d'amplificateur de frein et une pédale (1) de frein de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend une biellette (3) mobile en rotation par rapport à la pièce plane (4), une première platine (11) solidaire de l'extrémité de la tige (2) et définissant une première surface d'appui (12) normale à la tige (2), une seconde platine (13) solidaire d'une extrémité libre de la biellette (3) et définissant une seconde surface d'appui normale à la biellette (3), une agrafe (16) pourvue de moyens de fixation (17) à l'une des platines (11) et de pattes (24, 26) de fixation aptes à recevoir l'autre platine (13) et à la retenir en appui sur la platine {11) à laquelle l'agrafe (16) est fixée. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel l'une des platines (11) est pourvue d'une ouverture de centrage circulaire (29), et dans lequel l'autre platine (13) comprend un téton (31) apte à s'engager dans l'ouverture de centrage (29). 3. Dispositif selon la 2, dans lequel le téton (31) a une forme tronconique. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, dans lequel les platines (11, 13) ont des contours circulaires. 5. Dispositif selon la 4, dans lequel l'une des platines comprend une rainure périphérique (22), et dans lequel l'agrafe (16) est fabriquée en tôle découpée pour définir une échancrure en U (17) apte à s'engager sur cette platine (11), les bords opposés de l'échancrure en U s'engageant dans la rainure (22). 6. Dispositif selon la 5, dans lequel l'agrafe comprend deux pattes (24, 26) portées chacune par une branche (19, 21) délimitant l'échancrure en U, ces deux pattes (24, 26) s'étendant perpendiculairement àune partie plane dans laquelle est réalisée l'échancrure (17), chaque patte (24, 26) étant pourvue d'une lamelle (27, 28) de rétention de l'autre platine (13). 7. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel la biellette comprend une chape en étant fixée à la pièce plane grâce à un axe traversant la pièce plane et chaque branche de la chappe.
B
B60
B60T
B60T 7,B60T 13
B60T 7/06,B60T 13/00
FR2896506
A1
COMPOSITION POLYMERISABLE A BASE DE POLYURETHANE-UREE ET DE COPOLYMERES A BLOCS ET MATERIAU TRANSPARENT OBTENU A PARTIR DE CELLE-CI
20,070,727
5 DE CELLE-CI La présente invention concerne de nouvelles compositions polymérisables à base de polyols, de polyisocyanates, de diamines et de copolymères à blocs, des matériaux finis 10 transparents obtenus par réaction de ces compositions ainsi qu'un procédé de préparation des compositions polymérisables et des matériaux finis transparents. Ces matériaux sont particulièrement utiles pour la réalisation d'articles optiques et plus particulièrement d'articles ophtalmiques. Il existe deux types de substrats généralement utilisés pour la fabrication d'articles 15 d'optique, notamment de lentilles ophtalmiques, à savoir les substrats en verre minéral et les substrats en verre organique. Actuellement le marché se développe très largement en faveur des verres organiques qui présentent l'avantage d'être plus légers que les verres minéraux et de présenter une meilleure résistance aux chocs. Les substrats en verre organique les plus utilisés sont le polycarbonate thermoplastique et celui obtenu par 20 polymérisation de bis( allylcarbonate) de diéthylèneglycol. Dans le cadre de ses recherches visant à développer continuellement de nouveaux matériaux performants pour la fabrication de matériaux optiques, la Demanderesse a trouvé que les matériaux de type polyuréthanne-urée sont des candidats intéressants pour la fabrication de matériaux transparents susceptibles d'être utilisés par exemple pour la 25 fabrication de produits optiques, notamment de lentilles ophtalmiques. Les polyuréthanneurées sont des polymères obtenus par polycondensation de polyols, de polyisocyanates et de diamines. Par exemple, la réaction d'oligodiols avec des diisocyanates aboutit à la formation de chaînes polyuréthanne souples tandis que les diamines forment par réaction avec les diisocyanates des segments polyurée rigides. Lorsque la polycondensation de ces 30 réactifs est mise en œuvre dans des conditions permettant l'obtention d'une fraction importante de segments rigides, il se forme un matériau présentant un module de Young E élevé, constitué d'une matrice rigide dans laquelle sont dispersés des microdomaines -2 souples formés par les chaînes polyuréthanne. La combinaison des segments rigides de type polyurée et de chaînes souples de type polyuréthanne confère aux matériaux en question une excellent combinaison de propriétés chimiques et physiques particulièrement intéressante pour des applications optiques, et plus spécifiquement ophtalmiques. De tels matériaux sont connus de l'homme de l'art. Néanmoins la manipulation de ces produits sous forme liquide, état sous lequel ces composés existent, est contraignante. Cette contrainte est renforcée par le fait que les isocyanates sont des composés toxiques nécessitant des conditionnements spécifiques pour leur manipulation et leur stockage sous forme liquide. Enfin, ces produits à l'état liquide présentent généralement une réactivité élevée qui limite leur aptitude au stockage dans de bonnes conditions. La réaction entre une fonction isocyanate et une amine peut être très rapide, de l'ordre de la seconde, et la mise en oeuvre des polyuréthanne-urées nécessite par conséquent l'utilisation de procédés assez complexes tels que les moulages par injection-réaction (Reaction Injection Molding, RIM) ou par transfert de résine (Resin Transfer Molding, RTM). Il peut être intéressant de pouvoir mettre en oeuvre les polyuréthanneurées par des procédés plus simples tels que l'extrusion, l'injection ou la co-extrusion, ainsi que de pouvoir disposer de compositions permettant d'obtenir de tels polyuréthanne-urées sous une forme solide, beaucoup plus facile à stocker, à conditionner et à mettre en oeuvre. Une approche intéressante pour l'obtention de tels matériaux polyuréthane-urée est l'incorporation, dans ces matériaux, de copolymères à blocs. L'incorporation de tels copolymères à blocs dans des matrices époxydes est notamment décrite dans la demande internationale WO 01/92415. Les matériaux époxy modifiés par l'introduction de copolymères à blocs conservent leur transparence, voient leurs propriétés mécaniques améliorées et ne subissent qu'une faible chute de leur température de transition vitreuse Tg. Ainsi, la Demanderesse a formulé de nouvelles compositions polymérisables à base de polyols, de polyisocyanates, d'amines et de copolymères à blocs, répondant à cette demande. La présente invention a par conséquent pour objet une composition polymérisable comprenant : (a) un prépolymère de type polyuréthanne obtenu par polycondensation : 1) d'un ou plusieurs polyisocyanates choisis parmi le xylylène-diisocyanate (XDI), le méta-tétraméthyl-xylène-diisocyanate (TMXDI), les 3 diisocyanates cycloaliphatiques, le trimère de l'isophorone-diisocyanate, et le trimère de l'hexaméthylène-diisocyanate; et 2) d'un ou plusieurs polyols choisis parmi la famille des bisphénols A polypropoxylés comportant en moyenne de 1 à 10 motifs d'oxyde de propylène de part et d'autre du groupement central bisphénol A, la famille des bisphénols A polyéthoxylés comportant en moyenne de 1 à 15 motifs d'oxyde d'éthylène de part et d'autre du groupement central bisphénol A, et la famille des polycaprolactones-alcools difonctionnels, trifonctionnels et tétrafonctionnels; (b) une diamine aromatique choisie parmi la diéthyltoluène-diamine (DETDA) ou une amine de formule (I): R3 R3 (I) dans laquelle RI et R3, identiques ou différents, représentent chacun indépendamment l'un de l'autre un groupe choisi parmi méthyle, éthyle, n-propyle et isopropyle, et R2 représente un atome d'hydrogène ou un atome de chlore, en une quantité telle que le rapport du nombre de fonctions amine de la diamine sur le nombre de fonctions isocyanate du prépolymère (a) est compris entre 0,92 et 0,98; et (c) au moins 5 % en poids, rapporté à la masse totale de (a), (b) et (c), d'un copolymère à blocs polystyrène-bloc-polybutadiène-bloc-poly(méthacrylate de méthyle) (PS-b-PB-b-PMMA). Une telle composition, après réaction sous l'effet de la chaleur, donne lieu à un matériau de polyuréthanne-urée (PUU) ayant une transparence permettant son utilisation en tant que matériau optique, par exemple pour la fabrication de lentilles ophtalmiques. La présente invention a par conséquent en outre pour objet un matériau transparent obtenu par réaction sous l'effet de la chaleur de la composition polymérisable ci-dessus, 4 ainsi qu'un article optique, de préférence une lentille ophtalmique, comprenant un tel matériau. Dans la présente demande, les définitions de certains ternies doivent être comprises de la façon suivante : - par article optique on entend les lentilles optiques d'instrumentation et de visée, les visières et les lentilles ophtalmiques, ainsi que les films de qualité optique pouvant éventuellement être utilisé au sein d'une lentille optique, d'une visière ou d'une lentille ophtalmique; - par lentille ophtalmique, on entend les lentilles s'adaptant notamment à une monture de lunette, ayant pour fonction de protéger l'oeil et/ou de corriger la vue, ces lentilles étant choisies parmi les lentilles afocales, unifocales, bifocales, trifocales et progressives, La présente invention a également pour objet un procédé de préparation de la 15 composition polymérisable et un procédé de préparation du matériau polyuréthane-urée qui seront décrits plus en détail ci-après. Il est important pour la présente invention de préparer une composition polymérisable contenant un prépolymère de polyuréthanne synthétisé au préalable, c'est-à-dire avant réaction avec le réactif diaminé. En effet, la réactivité des fonctions isocyanate 20 vis-à-vis des fonctions amines est considérablement supérieure à celle des fonctions isocyanate vis-à-vis des fonctions alcool des polyols et la mise en contact simultanée des trois réactifs aboutirait à la formation très rapide de longues séquences rigides de type polyurée avec très peu, voire pas de séquences polyuréthane souples. Il est important d'utiliser pour la formation du prépolymère de polyuréthanne par 25 polycondensation un excès molaire de polyisocyanates par rapport aux polyols. On utilisera de préférence de 2 à 3 équivalents molaires de polyisocyanate par mole de polyol. Ce rapport molaire laissera subsister, à l'issue de la réaction complète des fonctions alcool, une fraction importante de fonctions isocyanate n'ayant pas réagi, lesquelles restent disponibles pour la réaction de polycondensation avec la diamine. 30 Selon une variante préférée, la composition polymérisable selon l'invention comprend: -5 (a) un prépolymère de type polyuréthanne-diisocyanate obtenu par polycondensation d'un diisocyanate cycloaliphatique et de bisphénol A polypropoxylé comportant en moyenne de 1 à 10 motifs d'oxyde de propylène (PO) de part et d'autre du groupement bisphénol A, (b) une diarnine aromatique de formule : RI R2 R2 R1 R3 R3 (I) dans laquelle Rl et R3 identiques ou différents, représentent chacun indépendamment l'un de l'autre un groupe choisi parmi méthyle, éthyle, n-propyle et isopropyle, et R2 représente un atome d'hydrogène ou un atome de chlore, en une quantité telle que le rapport du nombre de fonctions amine de la diamine de formule (I) au nombre de fonctions isocyanate du prépolymère (a) est compris entre 0,92 et 0,98, (c) de 5% à. 80 % en poids, rapporté à la masse totale de (a), (b) et (c), d'un copolymère à blocs polystyrène-bloc-polybutadiène-bloc-poly(méthacrylate de méthyle). 20 Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, i'isocyanate utilisé est un diisocyanate-cycloaliphatique. Le diisocyanate préféré pour la préparation des matériaux polyuréthanne-urée de la présente invention est 1'isophorone-diisocyanate (IPDI). Les diamines de formule (I) sont préférées dans le cadre de l'invention. La diamine de formule (I) particulièrement préférée est la 4,4'-méthylène-bis[3-25 chloro-2,6-diéthylaniline] (MCDEA). Dans la présente invention, on utilisera de préférence pour la préparation du prépolymère de polyuréthanne un ou plusieurs polyols choisis dans la famille des bisphénols A polypropoxylés comprenant en moyenne de 3,5 à 8 motifs d'oxyde de 30 propylène de part et d'autre du groupement central bisphénol A ou dans la famille des 15 -6- bisphénols A polyéthoxylés comprenant en moyenne de 3 à 6 motifs d'oxyde d'éthylène de part et d'autre du groupement central bisphénol A. D'une façon particulièrement avantageuse, on utilisera dans le cadre de l'invention un bisphénol A polypropoxylé comprenant en moyenne 3,5, 5,5 et 7,5 motifs d'oxyde de propylène de part et d'autre du groupement central bisphénol A, appelés ci-après respectivement BPA-PO3,5, BPA-PO5,5 et BPA-PO7,5. Il est en outre important d'utiliser dans la composition polymérisable de la présente invention un rapport molaire du nombre de fonctions amine au nombre de fonctions isocyanate proche de 1 mais légèrement inférieur à cette valeur. En effet, une presque stoechiométrie de ces deux types de fonctions assure un degré de polymérisation suffisant pour l'obtention d'un matériau de haute masse molaire à température de transition vitreuse élevée, utilisable notamment pour la fabrication de lentilles ophtalmiques. Le nombre de fonctions amine doit toutefois être inférieur au nombre de fonctions isocyanate pour assurer que le matériau final polymérisé soit exempt de fonctions amine libres qui entraîneraient un jaunissement progressif au cours du temps du matériau transparent polymérisé. Le rapport du nombre de fonctions amine de la diamine de formule (I) au nombre de fonctions isocyanate du prépolymère (a) est ainsi de préférence compris entre 0,93 et 0,97, plus préférentiellement entre 0,94 et 0,96 et en particulier d'environ 0,95. La composition polymérisable de la présente invention contient de préférence de 30 à 80 % en poids, rapporté à la masse totale de (a), (b) et (c), plus préférentiellement de 40 à 60 % en poids et en particulier environ 50 % en poids d'un copolymère à bloc polystyrène-bloc-polybutadiène-bloc-poly(méthacrylate de méthyle) (PS-b-PB-b-PMMA). Cette quantité minimale permet une amélioration des propriétés physiques et notamment mécaniques du matériau obtenu à partir de cette composition polymérisable. Les copolymères à blocs utilisables dans le cadre de l'invention sont notamment décrits dans les demandes de brevet WO 2005/073314 et WO 2005/014699. On se référera particulièrement à ces documents pour une description détaillée des parties PS, PB et PMMA de ces copolymères à blocs. -7 Enfin, il est important pour l'obtention de matériaux polyuréthane-urée transparents que le bloc poly(méthacrylate de méthyle) (PMMA) du polymère à blocs représente une fraction importante du copolymère à blocs. Selon une variante avantageuse de l'invention, le bloc de PMMA représente de préférence de 50 % à 80 % en poids, plus préférentiellement de 55 % à 75 % en poids, et en particulier de 60 à 70 % en poids de la masse moléculaire moyenne en poids du copolymère à blocs polystyrène-blocpolybutadiène-bloc-p oly(méthacrylate de méthyle). Pour des raisons similaires, la niasse moléculaire moyenne en poids dudit bloc poly(méthacrylate de méthyle) est de préférence comprise entre 10 000 et 100 000 g/mol, pour une masse molaire moyenne globale du copolymère à blocs de préférence comprise entre 15 000 et 200 000 g/mol. Dans le cadre de l'invention il est entendu que les copolymères à blocs utilisés peuvent être un mélange de copolymères triblocs et de copolymères diblocs de type polystyrène-bloc-polybutadiène. Ces copolymères sont notamment décrits dans la demande de brevet WO 2005/073314. Les matériaux polyuréthane-urée obtenus à partir des compositions polymérisables décrites ci-dessus présentent une transparence adaptée pour une utilisation dans le domaine de l'optique et en particulier dans le domaine ophtalmique. Cette transparence est liée à la nanostructuration du matériau par les copolymères à blocs conduisant à la formation de nanodomaines contenant au moins le bloc PMMA dudit copolymère triblocs. Ces nanodomaines présentent avantageusement une taille comprise entre 10 et 80 nm, en particulier entre 20 et 60 nm. La résistance à la propagation de fissures des matériaux polyuréthanne-urée se trouve significativement améliorée par rapport aux matériaux polyurethanne-urée correspondants exempts de copolymères à blocs. Ainsi, le facteur critique d'intensité de contrainte K1 (en MPa.m"2), mesuré selon les normes ASTM E399 ou ASTM E 1820 sur des éprouvettes normalisées préfissurées, est généralement supérieure d'au moins 10 % à celui du matériau PUU correspondant exempt de copolymère à blocs. Le facteur critique d'intensité de contrainte Kir, (en MPa.m12) des matériaux 30 polyurethanne-urée selon l'invention est généralement supérieur à 1,45 MPa.mU2, de préférence supérieur à 1,50 MPa.m'~2, et en particulier supérieur à 1,55 MPa.ml/2. -8 Pour améliorer certaines propriétés des produits d'optique fabriqués à partir des compositions polymérisables de la présente invention, par exemple la résistance aux chocs, la résistance à l'abrasion et aux rayures, le caractère anti-réfléchissant et la résistance aux salissures, il est possible de former sur au moins une des surfaces principales un ou plusieurs revêtements fonctionnels. Il est ainsi tout à fait possible de former successivement sur une face principale de l'article d'optique en polyuréthanne-urée selon l'invention un premier revêtement, appelé primaire anti-choc, dont la fonction est d'accroître la résistance aux chocs de l'article mais aussi l'adhésion au substrat de revêtements ultérieurs puis, sur ce revêtement de primaire anti-choc, un revêtement dur, généralement appelé revêtement anti-abrasion ou anti-rayures, dont le but est d'améliorer la capacité de la surface de l'article d'optique à résister aux endommagements dus à des agressions mécaniques. Il est aussi possible de superposer au revêtement anti-abrasion un revêtement anti-reflet, auquel se superpose éventuellement un revêtement anti-salissure dont le rôle est de modifier la tension interfaciale entre la couche anti-reflet et l'eau ou la graisse mais également d'obstruer les interstices afin d'empêcher la graisse de s'infiltrer et de subsister. L'article optique peut également comporter un revêtement antistatique. Comme indiqué précédemment, la présente invention a également pour objet un procédé de préparation d'une composition polymérisable telle que décrite ci-avant, 20 comprenant : 1. la préparation d'une première composante (A) par mélange: - d'un prépolymère de type polyuréthanne obtenu par polycondensation : 1) d'un ou plusieurs polyisocyanates choisis parmi le xylylène-diisocyanate (XDI), le méta-tétraméthyl-xylène-diisocyanate (TMXDI), les diisocyanates cycloaliphatiques, le trimère de l'isophorone-diisocyanate, et le trimère de l'hexaméthylène-diisocyanate; et 2) d'un ou plusieurs polyols choisis parmi la famille des bisphénols A polypropoxylés comportant en moyenne de 1 à 10 motifs d'oxyde de propylène de part et d'autre du groupement central bisphénol A, la famille des bisphénols A polyéthoxylés comportant en moyenne de 1 à 15 motifs d'oxyde d'éthylène de part et d'autre du groupement central 25 30 bisphénol A, et la famille des polycaprolactones-alcools difonctionnels , tifonctionnels et tétrafonctionnels; les fonctions isocyanate étant présentes en excès par rapport aux fonctions alcools; - avec un copolymère à blocs polystyrène-bloc-polybutadiène-bloc-poly(méthacrylate de méthyle), le rapport en poids du prépolymère au copolymère à blocs étant compris entre 95/5 et 20/80, 2. la préparation d'une deuxième composante (B) par mélange: - d'une diamine choisie parmi la diéthyltoluène diamine (DETDA) ou une amine de formule (I): R3 R3 (I) dans laquelle RI et R3, identiques ou différents, représentent chacun indépendamment l'un de l'autre un groupe choisi parmi méthyle, éthyle, n-propyle et isopropyle, et R2 représente un atome d'hydrogène ou un atome de chlore, - avec un copolymère à blocs polystyrène-bloc-polybutadiène-bloc-poly(méthacrylate de méthyle), le rapport en poids de l'amine au copolymère à blocs étant compris entre 95/5 et 20/80; (3) puis le mélange de la première composition (A) avec la deuxième composition (B) en des quantités respectives telles que le rapport du nombre de fonctions amine de la diamine au nombre de fonctions isocyanate du prépolymère (a) soit compris entre 0,92 et 0,98. Bien entendu l'ensemble des préférences indiquées ci-dessus à propos de la 25 composition polymérisable s'applique aux caractéristiques techniques du procédé de préparation de celle-ci. La préparation d'une telle composition polymérisable est particulièrement facilitée par ses possibilités de mise en oeuvre. Ainsi la préparation de la première composante -10- réactive (A) et la préparation de la deuxième composante réactive (B) par mélange de leurs composants respectifs se font de façon séparée et autonome, de préférence par extrusion dans une extrudeuse, de préférence une extrudeuse à double vis, à des températures maximales comprises entre 100 C et 150 C. Cette extrusion est suivie de préférence par la granulation des joncs extrudés en sortie de filière. Les granulés peuvent être stockés facilement. Grâce au procédé de mise en oeuvre de la composition polymérisable selon l'invention il est donc possible d'obtenir et de stocker dans des conditions de température ambiante les deux composantes précurseurs du matériau fini polyuréthanne-urée de façon indépendante et stable chimiquement. Les granulés ainsi obtenu peuvent ensuite être introduits en les proportions appropriées de (A) et (B) dans une extrudeuse, de préférence une extrudeuse double vis, à une température maximale comprise entre 120 et 140 C, de préférence à une température comprise entre 125 et 135 C. La composition polymérisable extrudée ainsi obtenue conduit alors à une composition polymérisable intermédiaire sous forme d'un mélange réactif. Le stockage à une température inférieure à la température ambiante de ce mélange réactif assure la stabilité des propriétés physico-chimiques et mécanique de celui-ci. Cette composition polymérisable intermédiaire peut ainsi être stockée sous formes de granulés ou bien de film selon la géométrie de la filière utilisée en sortie de l'extrudeuse. Dans une autre variante, les deux composantes (A) et (B) précurseurs du matériau fini polyuréthanne-urée obtenues sous forme de granulés indépendants tels que décrits précédemment peuvent être co-extrudées. Dans une telle configuration du procédé, on obtient une composition polymérisable intermédiaire sous forme de granulés ou de film ne présentant pas de mélange intime entre les fonctions réactives de la première composante (A) et les fonctions réactives de la seconde composante (B), niais uniquement une interface ou interphase entre ces deux entités. Une telle composition polymérisable est stable et peut être conservée aisément à température ambiante. Elle peut également être utilisée telle quelle notamment si elle se présente sous la forme d'un film. La composition polymérisable extrudée ou co-extrudée ainsi obtenue peut ensuite être mise en oeuvre, par exemple par moulage, injection-moulage ou thermoformage, et exposée à une température comprise entre 100 C et 170 C pendant une durée comprise -Il- entre 1 heure et 15 heures de manière à obtenir un matériau polyuréthanne-urée selon la présente invention. Selon une autre variante préférentielle de l'invention, la première composante (A) sous forme de granulés et la deuxième composante (B) sous forme de granulés, sont mélangées à stoechiométrie (ou quasi-stoechiométrie), versées dans la trémie d'une presse à injecter puis injectées dans un moule. La polymérisation thermique au sein du moule de la presse à injecter permet l'obtention d'un produit comprenant un matériau transparent polyuréthanne-urée à base d'une composition polymérisable selon l'invention. Le moule de la presse à injecter est avantageusement un insert de lentille ophtalmique permettant ainsi d'obtenir des lentilles ophtalmiques. L'invention est à présent illustrée à l'aide d'un exemple selon l'invention. 15 Exemple 1 Un prépolymère [IPDI/BPA-P07,5] (-NCO/-OH = 3/1) a été synthétisé en masse dans un réacteur double enveloppe en verre à 110 C pendant 12 heures sous atmosphère inerte (argon). Les quantités de chacun des monomères incorporées dans le réacteur sont 20 les suivantes : mii>DI = 563,8 g (37,5 %) maPA-PO7,5 = 939,5 g (62,5 %) La comparaison entre les valeurs théoriques et expérimentales obtenues par dosage 25 chimique des fonctions isocyanate confirme que la réaction de formation du prépolymère est complète après ce laps de temps. De plus, l'équivalent isocyanate n'évolue plus en fonction du temps après 12 h. EgNCO théorique (prépolymère)* = 2,24 mole de fonctions -NCO/kg de prépolymère 30 = EgNCO expérimental (prépolymère) = 2,18 ( 0,04) mole de fonctions -NCO/kg de prépolymère *L'équivalent NCO théorique est calculé à partir des masses molaires des produits (alcool et isocyanate) déterminées par dosage chimique (respectivement normes NF T52-112 et NF T52-132). - 12 - Le copolymère à blocs utilisé dans cet exemple est un PS-b-PB-b-PMMA de masse molaire moyenne en poids de 41 900 g/mol ayant une fraction massique de bloc PMMA supérieure à 50 %. Deux joncs prépolymère/PS-b-PB-b-PMMA et MCDEA/PS-b-PB-b-PMMA sont extrudés séparément puis granulés en sortie de filière. Les granulés prépolymère/PS-b-PB-b-PMMA et MCDEA/ PS-b-PB-b-PMMA ont été préparés en utilisant une extrudeuse bivis co-rotative Clextral BC21. La vitesse de vis a été fixée à 200 tours/min. Les PS-b-PB-b-PMMA et la MCDEA se présentant sous forme de poudre, les deux poudres sont mélangées à sec (drv blend) à hauteur de 50 % en masse de chacune. Le mélange de poudres est versé dans la trémie à un débit de 2 kg/h grâce à une pompe KTron EDDER de chez Division Instruments. L'extrusion se fait à une température maximale de 110 C. Le jonc obtenu en sortie de filière est ensuite granulé. Le prépolymère se présente sous forme d'un liquide visqueux à température ambiante. Il est versé dans la trémie directement sur la vis à 110 C grâce à une pompe péristaltique Pumpdrive 5001 (Heidolph) à un débit de 1 kg/h. Le PS-b-PB-b-PMMA est incorporé dans la trémie à un débit de 1 kg/h en utilisant la même pompe que précédemment, de manière à mettre en oeuvre des mélanges prépolymère/PS-b-PB-b-PMMA à hauteur de 50 % en masse de chacun des produits. Le jonc est également granulé en sortie de filière. Le dosage chimique des fonctions isocyanate dans les granulés prépolymère/SBM permet de vérifier l'homogénéité des débits des deux pompes. Les valeurs obtenues indiquent que les fonctions -NCO n'ont pas (ou très peu) été dégradées lors de l'extrusion et que le produit formé tout au long de l'opération est relativement homogène (peu de disparité dans les mesures réalisées sur des granulés prélevés à différents moments de l'opération). EgNCO expérimental (granulés prépolymère/ PS-b-PB-b-PMMA) = 1,05 ( 0,1) mole de fonctions NCO / kg de granulés. On obtient ainsi deux lots de granulés homogènes au niveau macroscopique 30 prépolymère/ PS-b-PB-b-PMMA et MCDEA/ PS-b-PB-b-PMMA. Les deux types de granulés sont mélangés sous forme solide au rapport -NH2/-NCO = 0,95, d'après l'équivalent isocyanate déterminé par dosage chimique des - 13 -granulés isocyanate/PS-b-PB-b-PMMA et l'équivalent amine calculé à partir de la masse molaire de la MCDEA (mélange MCDEA/PS-h-PB-h-PMMA 50/50). Les masses de granulés mélangés sont les suivantes : l granulés prépohvnère/PS-b-PB-b-PMMA = 1812,8 g mgrnnulès AACDEA/PS-b-PB-b-PMAIA = 687,1 g Le mélange est extrudé dans une extrudeuse double vis à une température maximale de 130 C. Le produit obtenu est parfaitement transparent et présente des propriétés mécaniques satisfaisantes (résistance aux chocs, résistance à la propagation de fissures) pour pouvoir être utilisé en tant que matériau d'optique, en particulier pour la fabrication de lentilles ophtalmiques.15
Composition polymérisable comprenant (a) un prépolymère de type polyuréthanne et (b) une diamine aromatique notamment de formule (I), en une quantité telle que le rapport du nombre de fonctions aminé de la diamine de formule (I) au nombre de fonctions isocyanate du prépolymère (a) est compris entre 0,92 et 0,98, et au moins 5 % en poids, rapporté à la masse totale de (a), (b) et (c), d'un copolymère à blocs polystyrène-bloc-polybutadiène-bloc-poly(méthacrylate de méthyle); procédé de préparation d'une telle composition et matériau optique transparent obtenu par traitement thermique de ladite composition.
1. Composition polymérisable comprenant : (a) un prépolymère de type polyuréthanne obtenu par polycondensation : 1) d'un ou plusieurs poly-isocyanates choisis parmi le xylylène-diisocyanate (XDI), le méta-tétraméthyl-xylène-diisocyanate ('TMXDI), les diisocyanates cycloaliphatiques, le trimère de l'isophorone-diisocyanate, et le trimère de l'hexaméthylène-diisocyanate; et 2) d'un ou plusieurs polyols choisis parmi la famille des bisphénols A polypropoxylés comportant en moyenne de 1 à 10 motifs d'oxyde de propylène de part et d'autre du groupement central bisphénol A, la famille des bisphénols A polyéthoxylés comportant en moyenne de 1 à 15 motifs d'oxyde d'éthylène de part et d'autre du groupement central bisphénol A, et la famille des polycaprolactones-alcools difonctionnels, tifonctionnels et tétrafonctionnels (b) une diamine aromatique choisie parmi la diéthyltoluène diamine (DETDA) ou une amine de formule (1) R3 R3 20 (I) dans laquelle R1 et R3, identiques ou différents, représentent chacun indépendamment l'un de l'autre un groupe chosi parmi méthyle, éthyle, n-propyle et isopropyle, et R2 représente un atome d'hydrogène ou un atome de chlore, en une quantité telle que le rapport du nombre de fonctions amine de la diamine au 25 nombre de fonctions isocyanate du prépolymère (a) est compris entre 0,92 et 0,98; et 10 15- 15 - (c) au moins 5 % en poids, rapporté à la masse totale de (a), (b) et (c), d'un copolymère à blocs polystyrène-bloc-polybutadiène-bloc-poly(méthacrylate de méthyle) (PS-b-PB-b-PMMA). 2. Composition polymérisable selon la 1, caractérisée par le fait qu'elle comprend un ou plusieurs polyols choisis parmi les bisphénol A polypropoxylés comprenant en moyenne de 3,5 à 8 motifs d'oxyde de propylène de part et d'autre du groupement central bisphénol A et la famille des bisphénols A polyéthoxylés comprenant en moyenne de 3 à 6 motifs d'oxyde d'éthylène de part et d'autre du groupement central bisphénol A. 3. Composition polymérisable selon la 1, caractérisée par le fait qu'elle comprend : (a) un prépolymère de type polyuréthanne-diisocyanate obtenu par polycondensation d'un diisocyanate cycloaliphatique et de bisphénol A polypropoxylé comportant en moyenne de 1 à 10 motifs d'oxyde de propylène (PO) de part et d'autre du groupement central bisphénol A, (b) une diamine aromatique de formule : R3 R3 (1) dans laquelle Rl et R3 identiques ou différents, représentent chacun indépendamment l'un de l'autre un groupe choisi parmi méthyle, éthyle, n-propyle et isopropyle, et R2 représente un atome d'hydrogène ou un atome de chlore, en une quantité telle que le rapport du nombre de fonctions amine de la diamine de formule (I) au nombre de fonctions isocyanate du prépolymère (a) est compris entre 0,92 et 0,98, R1 R2 R2 Rl -16- (c) de 5% à 80 % en poids, rapporté à la masse totale de (a), (b) et (c), d'un copolymère à blocs polystyrène-bloc-polybutadiène-bloc-poly(méthacrylate de méthyle). 4. Composition polymérisable selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend un bisphénol A polypropoxylé comprenant en moyenne 3,5, 5,5 et 7,5 motifs d'oxyde de propylène de part et d'autre du groupement central bisphénol A. 5. Composition polymérisable selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend de 2 à 3 équivalents molaires de polyisocyanate par mole de polyol. 6. Composition polymérisable selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le polyisocyanate est un diisocyanate cycloaliphatique. 7. Composition polymérisable selon la 6, caractérisée par le fait que le polyisocyanate est l'isophorone-diisocyanate (IPDI). 8. Composition polymérisable selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la diamine est une diamine de formule (I). 9. Composition polymérisable selon la 8, caractérisée par le fait que 25 la diamine est la 4,4'-méthylène-bis[3-chloro-2,6-diéthylaniline]. 10. Composition polymérisable selon l'une quelconque des 8 ou 9, caractérisée par le fait que le rapport du nombre de fonctions amine de la diamine de formule (I) au nombre de fonctions isocyanate du prépolymère (a) est compris entre 0,93 et 30 0,97, plus préférentiellement entre 0,94 et 0,96 et en particulier d'environ 0,95.20 -17- 11. Composition polymérisable selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend de 30 à 80 % en poids, rapporté à la masse totale de (a), (b) et (c), de préférence de 40 à 60 % en poids et en particulier environ 50 % en poids d'un copolymère à bloc polystyrène-bloc-polybutadiène-bloc- poly(méthacrylate de méthyle) (PS-h-PB-h-PMMA). 12. Composition polymérisable selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le bloc de PMMA représente de 50 % à 80 % en poids, de préférence de 55 % à 75 % en poids, et en particulier de 60 à 70 % en poids de la masse moléculaire moyenne en poids du copolymère à blocs polystyrène-blocpolybutadiène-bloc-poly(méthacrylate de méthyle). 13. Composition polymérisable selon la 12, caractérisée par le fait que la masse moléculaire moyenne en poids dudit bloc poly(méthacrylate de méthyle) est 15 de préférence comprise entre 10 000 et 100 000. 14. Composition polymérisable selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la structuration du matériau par les copolymères à blocs conduit à la formation de nanodomaines présentant une taille comprise entre 10 et 80 20 nm, en particulier entre 20 et 60 mn. 15. Matériau polymérisé transparent obtenu par durcissement thermique de la composition polymérisable selon l'une quelconque des précédentes. 25 16. Matériau polymérisé transparent selon la 15, caractérisé par le fait qu'il présente une résistance à la propagation de fissures, exprimée par le facteur critique d'intensité de contrainte K (en MPa.ml"2), supérieur à 1,45 MPa.m1'2, de préférence supérieur à 1,50 MPa.m'/2, et en particulier supérieur à 1,55 MPa.m'/2. 30 17. Article optique comprenant un matériau polymérisé transparent selon l'une des 15 et 16.-18- 18. Article optique selon la 17, caractérisé par le fait qu'il s'agit d'une lentille ophtalmique. 19. Procédé de préparation d'une composition polymérisable comprenant les étapes suivantes: 1. la préparation d'une première composante (A) par mélange: - d'un prépolymère de type polyuréthanne obtenu par polycondensation : - d'un ou plusieurs poly-isocyanates choisis parmi le xylylène diisocyanate (XDI), le piéta-tétraméthyl-xylène-diisocyanate (TMXDI), les diisocyanates cycloaliphatiques, le trimère de l'isophorone diisocyanate, et le trimère de l'hexaméthylène diisocyanate; et - d'un ou plusieurs polyols choisis parmi la famille des bisphénols A polypropoxylés comportant en moyenne de 1 à 10 motifs d'oxyde de propylène de part et d'autre du groupement central Bisphénol A, la famille des bisphénols A polyéthoxylés comportant en moyenne de 1 à 15 motifs d'oxyde d'éthylène de part et d'autre du groupement central bisphénol A, et la famille des polycaprolactonesalcools difonctionnels, tri fonctionnels et tétrafonctionnels; les fonctions isocyanate étant présentes en excès par rapport aux fonctions alcools; - avec un copolymère à blocs polystyrène-bloc-polybutadiène-bloc- poly(méthacrylate de méthyle), le rapport en poids du prépolymère au copolymère à blocs étant compris entre 95/5 et 20/80, 2. la préparation d'une deuxième composante (B) par mélange: d'une diamine choisie parmi la diéthyltoluène-diamine (DETDA) ou une amine de formule (I): R3 R3 R2 R1 H2N (1) -19- dans laquelle RI et R3, identiques ou différents, représentent chacun indépendamment l'un de l'autre un groupe choisi parmi méthyle, éthyle, n-propyle et isopropyle, et R2 représente un atome d'hydrogène ou un atome de chlore, - avec un copolymère à blocs polystyrène-bloc-polybutadiène-bloc-poly(méthacrylate de méthyle) le rapport en poids de l'amine au copolymère à blocs étant compris entre 95/5 et 20/80; 3. puis le mélange de la première composition (A) avec la deuxième composition (B) en des quantités respectives telles que le rapport du nombre de fonctions amine de la diamine au nombre de fonctions isocyanate du prépolymère (a) soit compris entre 0,92 et 0,98.
C,G
C08,G02
C08L,G02B,G02C
C08L 75,C08L 53,G02B 1,G02C 7
C08L 75/00,C08L 53/02,G02B 1/04,G02C 7/02
FR2893084
A1
PROCEDE DE DIAGNOSTIC D'UNE SONDE DE GAZ D'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,070,511
Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de diagnostic du fonctionnement d'une sonde de gaz d'échappement installée dans la con-duite des gaz d'échappement en aval d'une installation de nettoyage de gaz d'échappement, selon lequel on exploite dans un appareil de commande un signal de sortie de la sonde de gaz d'échappement comme réponse à une masse d'air fournie, et l'appareil de commande contient des données concernant la capacité d'absorption d'oxygène et/ou de la charge d'oxygène de l'installation de nettoyage des gaz d'échappement, Etat de la technique Dans le cadre des diagnostics embarqués pour les commandes de moteurs à combustion interne, le diagnostic européen embarqué EOBD exige le contrôle du fonctionnement (bon fonctionnement) de l'installation de nettoyage des gaz d'échappement en cours de fonction- nement. Pour cela, on installe une sonde à oxygène (sonde lambda) dans la conduite des gaz d'échappement, en aval du catalyseur. Il est en outre prescrit de vérifier également le fonctionnement de la sonde lambda. Selon l'état de la technique, on utilise à cet effet la réponse à variation brusque du signal de sonde pour les variations ou les com- mutations maigres/riches de la composition des gaz d'échappement. On exploite, d'une part, l'amplitude du signal qui doit être suffisamment importante. On exploite ensuite la vitesse de la réaction du signal de sonde en réponse à une variation de la teneur en oxygène. Dans le cas de véhicules neufs équipés de catalyseurs à forte capacité de stockage d'oxygène, il peut arriver que les masses d'air calculées et ainsi les masses d'oxygène ne soient pas suffisamment précises pour permettre un diagnostic correct. Cela peut se traduire par des enregistrements erronés dans le diagnostic de sonde et éventuellement au remplacement inutile de certains composants. La valeur de la quantité totale nécessaire au diagnostic pour l'intervalle de temps considéré pour la masse d'air traversant le moteur à combustion interne, c'est-à-dire l'intégrale mathématique de la masse d'air, se fait ainsi soit en intégrant la masse d'air mesurée en fonction du temps soit en utilisant d'autres données disponibles dans la corn- mande du moteur. Le document DE 33 19 432 décrit un procédé de diagnostic pour déterminer un état défectueux d'une sonde lambda. Selon ce procédé, on examine indirectement si la sonde contrôlée présente une tempé- rature suffisamment élevée pour permettre des mesures fiables du coefficient lambda. Cela permet de détecter une défaillance de l'installation de chauffage de la sonde lambda, mais non si le signal de sortie a une amplitude suffisamment élevée reproduisant correctement la masse d'air qui passe. Le document EP 0403 615 décrit un autre procédé de diagnostic selon lequel on mesure la tension fournie par la sonde lorsque le chauffage est coupé ; on branche le chauffage et on mesure de nouveau la tension de la sonde. Puis, si les valeurs de mesure indiquent que par rapport à des coefficients lambda chaque fois égaux, la tension, lorsque la sonde est branchée, est plus importante que lorsqu'elle est coupée, on émet un signal de défaut, le cas échéant comme signal de court-circuit ; le signal de défaut ou signal d'erreur et la tension de sonde sont ensuite traités. Selon ce procédé, on suppose qu'une cause fréquente de défaut est 15 un court-circuit entre le moyen de chauffage et le signal de sonde résultant d'une pénétration d'eau. Ce court-circuit détériore le signal de sonde aussi longtemps que le chauffage est branché. Ce procédé ne concerne qu'un aspect isolé d'une sonde à gaz d'échappement fonctionnant correctement. 20 Le document EP 0546 318 décrit un procédé d'exploitation de la caractéristique de conversion d'un catalyseur. Selon le procédé ainsi présenté, on module le signal de dosage de carburant pour certains états de fonctionnement et on décale la valeur moyenne de ce signal de dosage de carburant, modulée, jusqu'à ce que le signal de la seconde sonde des 25 gaz d'échappement ne dépasse plus un seuil prédéfini. L'importance du décalage nécessaire permet alors de conclure à la capacité de stockage d'oxygène par le catalyseur. Mais ce procédé ne permet pas d'évaluer le fonctionnement correct d'une sonde de gaz d'échappement installée dans la conduite des gaz d'échappement en aval du catalyseur. 30 But de l'invention La présente invention a pour but de développer un diagnostic de sonde de gaz d'échappement améliorant l'évaluation de sondes de gaz d'échappement fonctionnant correctement et de sondes de gaz d'échappement défectueuses. 35 Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un procédé du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que le signal de sortie de la sonde de gaz d'échappement et/ou l'intégrale de la masse d'air que l'on en déduit sont corrigés par la masse d'air fournie, par le signal déduit de la capacité d'accumulation d'oxygène et/ou de la charge d'oxygène de l'installation de nettoyage des gaz d'échappement. Ainsi, à la fois les installations de nettoyage de gaz d'échappement à forte capacité d'accumulation de stockage d'oxygène mais aussi les installations de nettoyage de gaz d'échappement déjà vieillies dont la capacité d'accumulation d'oxygène est réduite, permettent un diagnostic fiable de l'aptitude au fonctionnement de la sonde de gaz d'échappement installée dans la conduite des gaz d'échappement en aval de l'installation de nettoyage des gaz d'échappement. L'intégrale mathématique de la masse d'air peut se déterminer par la sommation des mesures de la masse d'air alimentant le moteur à combustion interne ou par le calcul avec d'autres caractéristiques du moteur, qui sont mesurées ou modélisées. A l'aide d'une valeur de gaz d'échappement dans un cycle d'essais on peut définir un seuil de l'intégrale de la masse d'air. Cela se fait de préférence avec un système vieilli composé d'un système de nettoyage des gaz d'échappement et d'une sonde de gaz d'échappement. Dans cette étape de procédé on utilise de préférence également un moteur à combustion interne déjà vieux et une conduite de gaz d'échappement cor-respondante. On pourra détecter par anticipation une sonde de gaz d'échappement vieillie sans augmenter le nombre de sondes de gaz d'échappement, considérées par erreur comme des sondes vieillies alors qu'elles fonctionnent correctement, en ce que l'on fait la relation entre l'amplitude et/ou l'évolution chronologique du signal de sortie de la sonde de gaz d'échappement, et une amplitude caractéristique de la masse d'air corrigée, fournie, et/ou de l'évolution chronologique du signal de sortie d'une sonde de gaz d'échappement fonctionnant correctement. Par rapport à une sonde neuve on peut utiliser à cet effet un signal de sortie retardé par rapport au signal de dosage de carburant et/ou une montée ralentie comme indiquant une sonde de gaz d'échappement défectueuse. Si l'on corrige le signal de sortie de la sonde de gaz d'échappement et/ou l'intégrale de la masse d'air que l'on en déduit en fonction de la masse d'air fournie avec le signal déduit de la capacité d'accumulation de l'oxygène et/ou de la charge en oxygène de l'installation de nettoyage des gaz d'échappement, on aura un diagnostic correct de sonde de gaz d'échappement défectueuse bien que la capacité d'accumulation en oxygène de l'installation de nettoyage de gaz d'échappement soit différente. On évite le cas de sondes de gaz d'échappement fonctionnant parfaitement et classées par erreur comme défectueuses. Un mode de réalisation particulièrement simple consiste à 5 corriger le seuil de l'intégrale de la masse d'air. La correction se fait par addition, multiplication ou en fonction d'un signal déduit de la capacité d'accumulation en oxygène et/ou de la charge en oxygène de l'installation de nettoyage des gaz d'échappement dans l'appareil de commande et/ ou dans un programme 10 de commande, ce qui permet d'appliquer le procédé selon l'invention sans nécessiter de dispositif complémentaire compliqué dans la commande de moteur. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus 15 détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un moteur à combustion interne équipé d'une installation de nettoyage des gaz d'échappement, - la figure 2a montre un appareil de commande équipé d'un moyen de 20 correction de la masse d'air, - la figure 2b montre un mode de réalisation d'un appareil de commande équipé d'un moyen de correction de la masse d'air, - la figure 3 montre une unité à seuil pour la mise en oeuvre du procédé de diagnostic selon l'invention, 25 - la figure 4 montre la forme d'un signal de sortie d'une sonde de gaz d'échappement. Description de modes de réalisation La figure 1 montre un moteur à combustion interne 10 équipé d'une installation de nettoyage des gaz d'échappement 21 et d'un 30 appareil de commande 15. Le moteur à combustion interne 10 reçoit de l'air comburant par une conduite d'admission 11 ; le débitmètre massique d'air 12 détermine la masse d'air et transmet le signal de masse d'air 14 à l'appareil de commande 15. A partir de la puissance motrice souhaitée par le conducteur ainsi que d'autres paramètres du moteur, l'appareil de 35 commande 15 dose le carburant par l'intermédiaire d'un dispositif de do- sage de carburant 13 dans l'air comburant. Le dosage par le dispositif de dosage de carburant 13 est également influencé par un signal d'une sonde de gaz d'échappement 20 installée en aval du moteur à combustion in- terne 10 selon le sens de circulation des gaz d'échappement ; le signal de sortie de cette sonde est traité par l'appareil de commande 15. Ce signal permet de régler le rapport entre l'air comburant et la quantité ou dose de carburant (coefficient lambda) et aussi d'assurer une augmentation du dosage du carburant pour un cycle de régénération de l'installation de nettoyage des gaz d'échappement 21. Le contrôle du fonctionnement de l'installation de nettoyage des gaz d'échappement 21 et la détermination de la nécessité d'un cycle de régénération sont assurés par une seconde sonde de gaz d'échappement 22 en aval de l'installation de nettoyage des gaz d'échappement 21 fournissant son signal de sortie 23 à l'appareil de commande 15. Dans le cadre d'un diagnostic embarqué, il est nécessaire de surveiller le fonctionnement correct de la sonde des gaz d'échappement 22. Le but du procédé est d'améliorer ce diagnostic pour reconnaître de façon fiable une sonde de gaz d'échappement 22, défectueuse, sans clas- ser une sonde de gaz d'échappement 22 fonctionnant correctement, à tort, comme étant défectueuse. La figure 2a montre l'appareil de commande 15 mettant en oeuvre le procédé de l'invention. Dans l'unité de correction 40 on corrige le signal massique d'air 14 à l'aide d'un signal de correction 41 fixé dans une courbe caractéristique de correction 42 ; le signal corrigé est fourni à une unité à seuil 30. L'unité à seuil 30 forme par sommation ou intégration à partir du signal massique d'air 14, corrigé, en fonction de la durée de la mesure, une intégrale 32 de la masse d'air. Cette intégrale est comparée à un seuil prédéfini 35. Lorsqu'on atteint le seuil 35, on lance un diagnostic de la sonde de gaz d'échappement 22 non représenté ici. Le seuil 35 peut également se présenter sous la forme d'une courbe. Selon un autre mode de réalisation du procédé de l'invention, on additionne ou on intègre tout d'abord le signal massique d'air 14 pour obtenir l'intégrale de la masse d'air 32 puis on corrige dans l'unité de correction 40 et on fournit le signal à l'unité à seuil 30. La figure 2b montre un second mode de réalisation du pro-cédé de l'invention ; selon ce procédé l'appareil de commande 15 reçoit le signal massique d'air 14 de l'unité à seuil 30 pour intégrer le signal et former l'intégrale 32 de la masse d'air pour comparer ce signal au seuil 35. Le seuil 35 est corrigé par le signal de correction 41 que l'on définit à partir de la courbe caractéristique de correction 42. La figure 3 montre schématiquement le fonctionnement de l'unité à seuil 30 qui traite le signal massique d'air 14. Le signal massique d'air 14 est intégré pour être représenté comme intégrale 32 suivant l'axe des temps 38 et l'axe des masses d'air 31. Lorsque l'intégrale 32 de la masse d'air atteint le seuil 35, on déclenche un diagnostic de la sonde de gaz d'échappement 22 non représentée ici. Le seuil est fixé à partir de la valeur des gaz d'échappement dans un cycle d'essais. De manière préférentielle, on utilise un système déjà vieilli composé d'une installation de nettoyage des gaz d'échappement 21 et d'une sonde de gaz d'échappement 22. La caractéristique de correction 42 se détermine et se fixe à partir de la comparaison des systèmes neufs et des systèmes vieux pour le déclenchement et le calcul du diagnostic de la sonde de gaz d'échappement 22. En outre, on détermine un coefficient de vieillissement pour la capacité d'accumulation en oxygène de l'installation de nettoyage des gaz d'échappement 22 et on l'enregistre dans la courbe caractéristique de cor-rection 42. Le seuil 35 peut être réalisé sous la forme d'une courbe dans 15 une extension du procédé. Si la sonde de gaz d'échappement 22 vieillit, le signal de masse d'air 14 est plus faible pour une même masse d'air. De façon correspondante, son intégrale est également plus petite, de sorte que la seconde intégrale 32 de la masse d'air est inférieure à l'intégrale initiale 32 20 de la masse d'air que l'on a dans l'unité à seuil 30. Si dans un système neuf on déclenche le diagnostic à l'instant 34, pour un système vieilli ce diagnostic ne serait déclenché qu'au second instant 36. La correction du seuil 35 abaissé à un second seuil 37 plus faible, fait que le diagnostic sera lancé à l'instant initial 34. 25 La figure 4 montre le signal de sortie 23 de la sonde de gaz d'échappement 22 fourni par une sonde neuve ; ce signal est représenté en fonction de l'axe des temps 25. Pour une variation brusque riche/maigre, définie, on aura une amplitude 24 du signal de sortie 23. La sonde de gaz d'échappement 22, vieillie, donne un signal de sortie 23a 30 d'amplitude 24a diminuée par rapport à l'amplitude 24. En plus, le signal de sortie 23a peut être déphasé par rapport au signal de sortie 23 et/ou avoir une fréquence diminuée du fait de la modification de la caractéristique de régulation du système. Ces différences peuvent servir au diagnostic d'une sonde de gaz d'échappement vieillie 22 et servir à déterminer le si- 35 gnal de correction 41. NOMENCLATURE 10 moteur à combustion interne 11 conduite d'admission 12 débitmètre massique d'air 13 dosage du carburant 14 signal massique d'air 15 appareil de commande 20 sonde de gaz d'échappement 21 installation de nettoyage des gaz d'échappement 22 sonde de gaz d'échappement 23 signal de sortie 23a signal de sortie 24 première amplitude 24a seconde amplitude 25 axe des temps 30 unité à seuil 31 axe de la masse d'air 32 intégrale de la masse d'air 33 seconde intégrale de la masse d'air 34 instant 35 seuil 36 second instant 37 second seuil 38 axe des temps 40 unité de correction 41 signal de correction 42 caractéristique de correction
Procédé de diagnostic du fonctionnement d'une sonde de gaz d'échappement (22) installée dans la conduite des gaz d'échappement en aval d'une installation de nettoyage de gaz d'échappement (21), en exploitant dans un appareil de commande (15) un signal de sortie (23) de la sonde de gaz d'échappement (22) comme réponse à une masse d'air fournie, l'appareil de commande (15) contenant des données concernant la capacité d'absorption d'oxygène et/ou la charge d'oxygène de l'installation de nettoyage des gaz d'échappement (21).Le signal de sortie (23) de la sonde de gaz d'échappement (22) et/ou l'intégrale de la masse d'air que l'on en déduit sont corrigés par la masse d'air fournie, par le signal déduit de la capacité d'accumulation d'oxygène et/ou de la charge d'oxygène de l'installation de nettoyage des gaz d'échappement (21).
1 ) Procédé de diagnostic du fonctionnement d'une sonde de gaz d'échappement (22) installée dans la conduite des gaz d'échappement en aval d'une installation de nettoyage de gaz d'échappement (21), selon le-quel on exploite dans un appareil de commande (15) un signal de sortie (23) de la sonde de gaz d'échappement (22) comme réponse à une masse d'air fournie, et l'appareil de commande (15) contient des données concernant la capacité 10 d'absorption d'oxygène et/ou de la charge d'oxygène de l'installation de nettoyage des gaz d'échappement (21), caractérisé en ce que le signal de sortie (23) de la sonde de gaz d'échappement (22) et/ou l'intégrale de la masse d'air que l'on en déduit sont corrigés par la masse 15 d'air fournie, par le signal déduit de la capacité d'accumulation d'oxygène et/ou de la charge d'oxygène de l'installation de nettoyage des gaz d'échappement (21). 2 ) Procédé selon la 1, 20 caractérisé en ce que l'amplitude et/ou l'évolution dans le temps du signal de sortie (23) de la sonde des gaz d'échappement (22) est reliée à une amplitude caractéristique de la masse d'air fournie, corrigée, et/ou de l'évolution dans le temps du signal de sortie (23) d'une sonde de gaz d'échappement (22) fonction- 25 nant correctement. 3 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on corrige un seuil de l'intégrale de la masse d'air. 30 4 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la correction est une addition, une multiplication ou une fonction du signal déduit de la capacité d'accumulation d'oxygène et/ou de la charge 35 d'oxygène dans l'installation de nettoyage des gaz d'échappement (21) dans l'appareil de commande (15) et/ou dans un programme de commande.
F
F01
F01N
F01N 11
F01N 11/00
FR2890660
A1
PROCEDE POUR L'ACCELERATION DES MUTATIONS SOMATIQUES ET SON APPLICATION EN PROTEOMIQUE
20,070,316
La présente invention concerne la biologie, et plus spécialement le domaine de l'adaptation par mutation dirigée, spécifique au monde vivant. Elle concerne plus particulièrement l'accélération de l'induction de mutations somatiques in vitro, et les applications que les perfectionnements d'une telle technique rendent désormais possibles. Dans une forme de réalisation particulière, l'invention concerne l'induction des mutations sur le lymphome de Burkitt BL2. Sous un autre aspect, l'invention concerne l'induction de mutations sur des cellules immortalisées productrices d'anticorps, à savoir des 15 hybridomes de souris ou des hybridomes humains ou des lignées B humaines immortalisées par le virus Epstein-Barr (EBV). ARRIÈRE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Pour simplifier, il est fait référence dans la suite au lymphome de 20 Burkitt BL2. Il faut cependant souligner que cela vise seulement à faciliter l'exposé de la technique concernée et du concept inventif revendiqué, sans pour autant limiter l'invention à cet égard. La lignée cellulaire du lymphome de Burkitt de type I BL2, présente les caractéristiques des cellules B centroblastiques. Cette lignée cellulaire est la plus proche contrepartie immortalisée des centroblastes des centres germinatifs. Son origine de centre germinatif a été confirmée par la présence de mutations somatiques dans les gènes VH d'immunoglobuline des lymphomes de Burkitt. L'homogénéité et la stabilité des cellules BL2 dans des cultures appropriées a été soulignée (Denépoux S. et al., Immunity, vol. 6, 35-46, 1997). Il a été proposé, en conformité avec le phénotype de centroblaste, de considérer que la BL2 résulte de la transformation d'un centroblaste de centre germinatif qui a subi plusieurs phases de mutations somatiques. On estime par ailleurs que les cellules B subissent une hypermutation au stade du centroblaste (Pascual V. et al., j. Exp. Med. 180, 329-339 (1994) . Le phénomène d'hypermutation des immunoglobulines a lieu dans les centres germinatifs, après stimulation d'une cellule B par un antigène Tdépendant. En particulier, Denépoux S. et al., (op. cité) ont établi que les cellules de lymphome, notamment les cellules BL2, peuvent enclencher un processus d'hypermutation après agrégation de leur récepteur de surface et co-culture avec une cellule T-auxiliaire ou amplificatrice, après une semaine de culture. Il a été conclu dans cet article que c'est par des activations répétées des cellules BL2 que l'on peut augmenter la fréquence de mutation. Egalement ces auteurs ont souligné que les mutations induites in vitro sur la BL2 n'affectent pas la région constante de 1'IgM et ne font pas apparaître une sélection dirigée par un antigène. Egalement, Yélamos J. et al., Nature, vol. 376, pp. 225-229 (1995) ont relaté des expériences tendant à montrer que le fragment de gène V de 15 l'immunoglobuline n'est pas indispensable pour une hypermutation et que la construction de substrats de mutation artificiels pourrait s'en trouver simplifiée. La lignée BL2, dérivée d'un lymphome de Burkitt, peut ainsi être utilisée comme outil de mutagenèse ciblée pour altérer un gène d'intérêt. Malgré ces développements de la technique antérieure, on ne disposait pas de moyens efficaces pour étudier ces phénomènes et pour en retirer des résultats pratiques, en particulier à des fins de diagnostic et/ou de suivi, ainsi que de traitement des processus tumoraux, dans des conditions de praticité et de rapidité satisfaisantes. Il y avait donc un besoin pour des moyens permettant de réaliser des tests d'hypermutation somatique rapides et fiables. Il existait plus particulièrement un besoin pour des moyens permettant de disposer d'un modèle d'induction de mutations somatiques, applicable aux gènes V, mais également aux autres gènes susceptibles d'être impliqués dans un processus tumoral, notamment chez les humains, comme par exemple les gènes Bd-6 et Fas Ligand (FasL). La présente demanderesse a précédemment montré que la mutation des gènes d'immunoglobulines peut être induite par des signaux qui imitent le déclenchement des processus d'hypermutation des gènes d'immunoglobulines: stimulation par un anticorps anti-IgM, plus co-culture avec des cellules T auxiliaires, ou stimulation avec des anticorps anti-CD19 et anti-CD21 plus les anticorps anti-IgM biotinylés, qui peuvent ensuite être agrégés à l'aide de billes magnétiques couplées à la streptavidine. Les présents inventeurs ont également montré antérieurement qu'il était possible d'effectuer la recombinaison homologue dans cette lignée, alors que la mise en oeuvre de cette technique est habituellement restreinte aux lignées de type ES ("embryonic stem cells") ou à la lignée issue d'un lymphome aviaire, la DT40. RÉSUMÉ DE L'INVENTION On a maintenant trouvé un procédé pour l'induction de mutations somatiques dans lequel on accélère les dites mutations, notamment dans la lignée BL2, dérivée d'un lymphome de Burkitt, en exprimant des ADNc exprimant eux-mêmes des versions modifiées du gène AID (l'abréviation AID désigne la "activation-induced cytidine déaminase" ou cytidine déaminase induite par activation). On a pour ce faire mis au point des ADNc AID-modifiés, spécialement adaptés, qui font également partie de la présente invention. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Fig. 1 représente la séquence codante nucléotidique naturelle de l'AID humaine et le peptide codé par ladite séquence. Fig. 2 est une représentation des proportions respectives de séquences VH de la lignée BL2 présentant un nombre donné de mutations, 25 respectivement dans des cellules transfectées avec 1'AID sauvage et dans des cellules transfectées avec l'AID mutant (SEQ ID NO.1 selon la présente invention). DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION Le gène AID (voir Fig. 1) est responsable de l'initiation du processus d'hypermutation par déamination des cytidines du gène V des immunoglobulines en uraciles, ce qui conduit à une réparation ou une réplication erronée de ces bases anormales dans l'ADN. L'AID est une protéine essentiellement cytoplasmique, qui doit être 35 ciblée dans le noyau d'une cellule pour y exercer son activité de déamination. Or, l'AID circule en permanence entre noyau et cytoplasme (voir, par exemple, S. Ito et al., PNAS, 17 février, 2004, vol. 101, No. 7, pp. 1975-1980), et sa localisation cytoplasmique résulte d'un export actif du noyau, effectué par la protéine CRM1 (voir, par exemple, K.M. McBride et al., J. Exp. Med., vol. 199, No. 9, 3 mai 2004, pp. 1235-1244). Celle-ci reconnaît un site consensus, présent dans la protéine AID. On a alors maintenant trouvé que l'on peut interrompre cet export et obtenir une localisation essentiellement nucléaire de la protéine AID en effectuant une mutagenèse de trois acides aminés hydrophobes de ce site consensus de la protéine AID, à savoir 1eu189, phe193 et 1eu196, en alanine. On a ainsi trouvé expérimentalement que la mutagenèse observée au locus des immunoglobulines est augmentée de 5 à 10 fois, de façon constitutive, par rapport au taux de mutation que l'on obtiendrait toutes choses égales par ailleurs avec les techniques connues rappelées plus haut. La séquence codante nucléotidique de l'AID humaine portant la mutation indiquée ci-dessus sur les positions appropriées est représentée, avec le peptide codé par ladite séquence, par la séquence SEQ ID NO.1, comportant les mutations des trois acides aminés 1eu189, phe193 et 1eu196 en alanine sur la séquence de l'AID. Cette mutagenèse, s'effectue selon des méthodes bien connues de l'homme du métier. L'effet procuré p4ar le procédé selon l'invention est attesté par les résultats d'expériences (effectuées de manière traditionnelle, conforme à la pratique connue de l'homme du métier) résumés dans les schémas des Figs 25 2A-B annexées. On a ainsi trouvé que les cellules de lymphome, notamment les cellules BL2, peuvent enclencher un processus d'hypermutation nettement accéléré sur leurs gènes d'immunoglobulines, contrairement aux données de la technique antérieure, selon lesquelles un processus comparable était long et fastidieux à mettre en oeuvre, ou nécessitant d'autres techniques pour atteindre une mutation quelque peu accélérée. Au surplus, le procédé selon l'invention procure une remarquable distribution du nombre des mutations obtenues (voir Fig. 2B). La fréquence de mutation (pour 100 paires de bases) s'est avérée être 35 de 0,22 % pour des cellules transfectées avec le gène d'AID mutant selon l'invention avec seulement les 3 acides aminés 189, 193 et 196 remplacés par l'alanine (soit SEQ ID NO.1), contre seulement 0,05 % pour des cellules transfectées avec l'AID humaine sauvage selon la séquence représentée sur la Fig. 1. Plus précisément, on a maintenant trouvé de manière inattendue que, avec pour modèle la cellule BL2, on peut réaliser in vitro dans des conditions de rapidité et d'efficacité très exceptionnelles, l'induction de mutations somatiques dans des cellules appropriées en transfectant les cellules à faire muter avec au moins un gène AID mutant tel que décrit plus haut et 10 représenté par SEQ ID NO.1, avec dans le listage des séquences SEQ ID NO.2 représentant le peptide codé par ladite séquence. L'invention a ainsi pour premier objet un procédé pour l'accélération de l'induction de mutations somatiques in vitro ou ex vivo, comportant (1) l'adjonction aux cellules à faire muter, dans des conditions de culture et dans un milieu appropriés aux dites cellules, d' un ADNc exprimant une version modifiée du gène AID, dans lequel on a remplacé les trois acides aminés hydrophobes 1eu189, phe193 et 1eu196 par mutation en alanine dans chaque cas. Selon une caractéristique, l'induction de mutations somatiques selon 20 l'invention est mise en oeuvre sur une durée d'au moins 7 jours, et plus préférablement sur une durée d'environ 8 jours. Selon une caractéristique avantageuse, le procédé selon l'invention ne comporte pas la mise en oeuvre de co-cultures avec des cellules d'un autre type cellulaire, notamment avec une cellule T. Selon une caractéristique particulière, le procédé selon l'invention est mis en oeuvre pour l'induction de mutations sur le lymphome de Burkitt BL2. L'invention a également pour objet l'utilisation de ce procédé d'induction de mutations somatiques pour la réalisation de tests in vitro d'hypermutagénicité au niveau protéique et/ou génique. Les modalités pratiques les plus appropriées pour l'utilisation du procédé d'accélération des mutations somatiques conformément à l'invention sont parfaitement connues de l'homme du métier, qui dispose à cet égard de moyens de routine et/ou d'essais pour l'ajustement des paramètres, en cas de besoin. Sous un premier aspect de l'invention, cette utilisation est appliquée aux lymphomes B, en particulier aux lymphomes B humains, plus particulièrement pour l'induction de mutations sur le lymphome de Burkitt BL2. Sous un autre aspect de l'invention, cette utilisation est appliquée à d'autres cellules immortalisées productrices d'anticorps, à savoir les hybridomes de souris ou les lignées B humaines immortalisées par le virus de l'Epstein-Barr (EBV). L'invention a ainsi également pour objet l'utilisation du procédé selon l'invention pour l'induction de mutations somatiques sur les gènes d'immunoglobulines de cellules immortalisées productrices d'anticorps, notamment celles choisies parmi les hybridomes de souris, les hybridomes humains et les lignées B humaines immortalisées par le virus Epstein-Barr. On utilise pour ce faire des techniques similaires à celles préconisées pour les lymphomes de Burkitt. Pour l'induction de mutations somatiques in vitro notamment sur la cellule BL2 conformément à l'invention, on procède en pratique par transfection de cellules, selon des techniques bien connues de l'homme du métier. L'invention a également pour objet un kit pour l'induction de mutations somatiques, caractérisé en ce qu'il comporte un système inducteur de mutations somatiques adcélérées tel que défini plus haut. Un autre objet de l'invention est l'utilisation de ce kit pour l'identification qualitative et/ou quantitative de composants du mutasome, 25 notamment par l'analyse des protéines. Dans une forme de réalisation, l'utilisation du kit selon l'invention comporte l'identification des modifications post-traductionnelles induites, en particulier par identification, isolement et analyse d'un composant du mutasome, notamment d'un composant protéinique, qui apparaît pendant ladite induction. Selon une caractéristique de mise en oeuvre préférée, cette utilisation comporte la fourniture d'au moins un gène, notamment un gène codant pour une protéine d'intérêt, sur lequel on souhaite induire des mutations, tandis que ledit gène est inclus dans une cassette contenant le promoteur et l'activateur ("enhancer" des gènes codant pour la chaîne lourde ou légère des IgG, et que ledit gène est transfecté dans des cellules de lymphome, notamment de lymphome de Burkitt BL2. Selon une forme de réalisation avantageuse, pour faire muter une séquence quelconque, on encadre la séquence à faire muter par le promoteur et l'activateur des Ig, de préférence dans une cassette de mutation. L'homme du métier est ainsi apte à concevoir, sur la base des indications ci-dessus et de ses connaissances propres, sans sortir du cadre de la présente invention, des systèmes de test analogues ou équivalents et des utilisations concrètes différentes, apparentées ou non à celles qui sont décrites ici. TABLEAU EXPLICITANT LA SÉQUENCE SEQ ID NO.: 1: 1/1 31/1.1 atg.gac 41c. etc t*tg atg aac pgg agg aa.g ttt ctt tac caa ttc aaa aat gtc cgc tgg,M 'D S L L _M N R R K F L Y Q F K N V R W 61/21 91/31 gct aaÉg ggt cgg. E5t gag. ïcc tac ctg tgc tac sgÉta gtg aag agg cgt'gac agt get aca A K G.R 1 2 H 1 ' Y L 'C Y FJ V K R R. D S A T 121/41 15 /51 tec ttt tca tg.g.q ttt ggt:tat ctt agé aat aag a,aç ggc tgc cap gtg gaâ ttg ctc S F S L E.F G Y L T N G C S V E L L 181/61 211/71 ttc ôta cgc.ta,e atcÉt 4ac.co.c aac ctc.tigt ctg.agg atc 'Etc acc gcg cgC etc tac ttc tgt gag gac cgc aag iT P 'N.L.H L R I F T. A R..L Y F C E D R K 361/12.1 391/131 get 447 C7cc gag ggg çtg agc;j bgg ctg c.ac o0c gcc ggg gtg caa ata gcc atc atg acc A E' P E G L ' lft 'R Z. .H R A G V Q I A I M T 421/141 451/15.1 ttc aaa gat tat ttt tac tgc tgg âat act ttt gta: gaa aac cac gaa aga act ttc aaa F K.D Y F Y C W N T F V E N ÉH E R T FÉ K 481/1. 511/171 gcc tgg gaa Éggg ct5 oâ.t'gaa 4at tca gtt c.gt ctc tcc aga c4g ctt cgg'cgc.atc -ctt A W É 'G L H E N S, V R L 'S.R Q L R R I L 541/181 ttg ccc ot.g tat gag gtt gat gac. L P L Y. E V.D 571/19a cga g.c gcâ 1t D A gça.Agot,A.gga ctt tga G L *Aç.gt act R T
L'invention concerne un procédé pour l'accélération de l'induction de mutations somatiques in vitro, comportant l'expression dans les cellules à faire muter, dans des conditions de culture et dans un milieu appropriés aux dites cellules, d'au moins un ADNc exprimant une version modifiée du gène AID, ladite version modifiée étant faite d'un gène AID dans lequel on a remplacé les trois acides aminés hydrophobes leu189, phe193 et leu196 par mutation en alanine dans chaque cas.Application à l'induction de mutations sur le lymphome de Burkitt BL2. Application à l'induction de mutations dans les gènes d'immunoglobulines de cellules immortalisées productrices d'anticorps, notamment les hybridomes de souris, les hybridomes humains ou les lignées B humaines immortalisées par le virus Epstein-Barr (EBV).
1. Procédé pour l'accélération de l'induction de mutations somatiques in vitro, caractérisé en ce qu'il comporte l'expression dans les cellules à faire muter, dans des conditions de culture et dans un milieu appropriés aux dites cellules, d'ADNc exprimant une version modifiée du gène AID, dans lequel on a remplacé les trois acides aminés hydrophobes 1eu189, phe193 et 1eu196 par mutation en alanine. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'on obtient une localisation essentiellement nucléaire de la protéine AID en effectuant une mutagenèse de trois acides aminés hydrophobes du site consensus de la protéine AID, à savoir 1eu189, phe193 et 1eu196, en alanine. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, pour la réalisation in vitro de l'induction de mutations somatiques dans des cellules appropriées, on transfecte les cellules à faire muter avec un gène AID mutant représenté par SEQ ID NO.1. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte (1) l'adjonction aux cellules à faire muter, dans des conditions de culture et dans un milieu appropriés aux dites cellules, d'un ADNc exprimant une version modifiée du gène AID, dans lequel on a remplacé les trois acides aminés hydrophobes leu189, phe193 et 1eu196 par mutation en alanine. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre sur une durée d'au moins 7 jours, de 30 préférence sur une durée d'environ 8 jours. 6. Séquence codante nucléotidique de l'AID humaine mutée, caractérisée en ce qu'elle est représentée, avec le peptide codé par ladite séquence, par la séquence SEQ ID NO.1. 2890660 9 7. Utilisation de la séquence SEQ ID NO. 1 selon la 6 pour l'induction in vitro de mutations somatiques dans des cellules appropriées, par transfection des cellules à faire muter avec un gène AID mutant représenté par SEQ ID NO.1. 8. Utilisation du procédé d'induction selon l'une quelconque des 1 à 5 pour la réalisation de tests in vitro d'hypermutagénicité au niveau protéique et/ou génique. 9. Utilisation selon la 7, caractérisée en ce qu'elle est appliquée aux lymphomes B, en particulier aux lymphomes B humains, plus particulièrement pour l'induction de mutations sur le lymphome de Burkitt BL2. 10. Utilisation du procédé selon l'une quelconque des 1-5 pour l'induction des mutations somatiques sur les gènes d'immunoglobulines de cellules immortalisées productrices d'anticorps, notamment celles choisies parmi les hybridomes de souris, les hybridomes humains et 11es lignées B humaines immortalisées par le virus Epstein- Barr (EBV). 11. Kit pour l'induction de mutations somatiques, caractérisé en ce qu'il comporte un système inducteur de mutations somatiques accélérées comprenant au moins une séquence selon la 6. 12. Kit selon la 11, caractérisé en ce qu'il est utile pour l'identification qualitative et/ou quantitative de composants du mutasome, notamment par l'analyse des protéines. 13. Utilisation du kit selon l'une des 11 ou 12, caractérisée en ce qu'elle comporte l'identification des modifications posttraductionnelles induites, en particulier par identification, isolement et analyse d'un composant du mutasome, notamment d'un composant protéinique, qui apparaît pendant ladite induction. 14. Utilisation selon la 13, caractérisée en ce qu'elle comporte la fourniture d'au moins un gène, notamment un gène codant pour une protéine d'intérêt, sur lequel on souhaite induire des mutations, tandis que ledit gène est inclus dans une cassette contenant 5 le promoteur et l'activateur des gènes codant pour la chaîne lourde ou légère des IgG, et que ledit gène est transfecté dans des cellules de lymphome, notamment de lymphome de Burkitt BL2. 15. Utilisation selon l'une des 13 ou 14, caractérisée en ce que, pour faire muter une séquence quelconque, on encadre la séquence à faire muter par le promoteur et l'activateur des Ig, de préférence dans une cassette de mutation. 16. ADNc, caractérisé en ce qu'il exprime un gène AID modifié dans 15 lequel on a remplacé les trois acides aminés hydrophobes 1eu189, phe193 et leu196 de l'AID humaine par mutation en alanine.
C,G
C12,G01
C12N,C12Q,G01N
C12N 15,C12Q 1,G01N 33
C12N 15/10,C12N 15/52,C12Q 1/68,G01N 33/53
FR2890592
A1
DISPOSITIF POUR LA REALISATION D'UNE LENTILLE OPTIQUE EN MATIERE SYNTHETIQUE POLYMERISABLE.
20,070,316
L'invention a trait à la réalisation des lentilles optiques, et plus particulièrement, mais non exclusivement, des lentilles ophtalmiques. On sait qu'il est possible de réaliser de telles lentilles en matière synthétique polymérisable, généralement appelée matière organique, initialement à l'état liquide et solidifiable par polymérisation, notamment par insolation (photopolymérisation) et/ou chauffage (thermopolymérisation). On connaît déjà, pour la réalisation d'une lentille optique dans une telle matière, divers dispositifs comportant un élément de fermeture apte à enserrer annulairement deux coquilles de moulage pour définir avec lesdites coquilles une cavité de moulage. Dans certains dispositifs, l'élément de fermeture est une sorte de ruban adhésif appliqué sur la tranche des deux coquilles de moulage. Dans d'autres dispositifs, il s'agit d'un joint annulaire en élastomère. Ainsi, la demande internationale WO 93/21010 décrit un dispositif dans lequel l'élément de fermeture est un joint annulaire flexible engagé autour de l'une des coquilles de moulage tandis qu'autour du joint flexible est fixée une bride rigide pour le renforcer. La deuxième coquille de moulage est ensuite amenée dans le joint flexible par un chariot qui la positionne à la distance voulue de la première coquille, le chariot étant ensuite verrouillé en position. Une source de matière à mouler est reliée à la cavité de moulage par une conduite flexible ayant une extrémité tronconique engagée dans un petit trou ménagé en partie basse du joint. La demande internationale WO 03/078144 décrit également un dispositif dans lequel l'élément de fermeture est un joint annulaire flexible présentant un trou pour le remplissage de la cavité de moulage, ce trou étant aménagé en partie haute du joint et recevant une buse d'introduction de la matière à mouler, et plus précisément un ensemble comportant la buse d'introduction de la matière polymérisable et une autre buse servant, à la fin du remplissage, à aspirer le trop-plein de matière polymérisable. On connaît également par le brevet européen 0 715 946, auquel correspond le brevet américain 5,547,618, un dispositif décrit ci-après à l'appui des figures 1 à 3 des dessins annexés, où : - la figure 1 est une vue en perspective de ce dispositif; 2890592 2 - les figures 2A, 2B, 2C et 2D sont des vues semblables à celle de la figure 1, mais en réduction, illustrant les opérations successives de mise en oeuvre de ce dispositif; et - la figure 3 est, à la même échelle que la figure 1, une vue en perspective illustrant le démoulage de la lentille optique obtenue à l'aide de ce dispositif. La lentille 10 illustrée (figure 3) a été obtenue avec le dispositif 11. II s'agit par exemple d'un palet pour verre de lunettes qui sera ensuite taillé périphériquement à la forme requise pour être installée dans une monture de lunettes. Ici, le contour général de la lentille ou palet 10 est circulaire. Le dispositif 11 comporte deux mors 12' et 12" qui, pour la constitution d'un moule 13, sont aptes à enserrer, de chant, conjointement, entre eux, deux coquilles de moulage 14A et 14B disposées sensiblement parallèlement l'une à l'autre, en formant à l'égard de ces coquilles de moulage 14A et 14B un élément de fermeture 12 définissant avec elles la cavité de moulage 15 recherchée. Ici, le mors 12' est fixe et le mors 12" est mobile. Les coquilles de moulage 14A et 14B présentent des surfaces internes (surfaces en regard l'une de l'autre lorsque le moule est assemblé) dont la géométrie correspond à celle qui est recherchée pour la lentille à réaliser. Soient EA et EB l'épaisseur de ces coquilles de moulage 14A et 14B le long de leur tranche 16, et soit Ec l'écartement à leur donner pour la constitution de la cavité de moulage 15. La surface intérieure 18 de chacun des mors 12' et 12" est globalement hémicylindrique, suivant le rayon du contour périphérique des coquilles de moulage 14A et 14B. Les mors 12' et 12" sont en prise avec un bâti 19 commun, formé ici par deux flasques latéraux 20 et une traverse 21 reliant l'un à l'autre les flasques latéraux 20 à l'une de leurs extrémités. Les flasques latéraux 20 s'étendent verticalement, parallèlement l'un à l'autre, et la traverse 21 s'étend horizontalement à leur extrémité supérieure. 2890592 3 Les deux mors 12' et 12" sont échelonnés verticalement sur le bâti 19, le long des flasques latéraux 20, l'axe de leurs surfaces intérieures 18 étant donc horizontal. Le moule que forment les mors 12' et 12" avec les coquilles 14A et 14B est donc lui aussi d'axe horizontal. Le mors 12' est fixé au bâti 19, ici par vissage, et le mors 12" est en prise à coulissement avec des rainures 22 ménagées à cet effet sur le bâti 19, et plus précisément sur la face interne des flasques latéraux 20. Chacun des mors 12' et 12" est formé par un bloc métallique massif. La surface intérieure 18 de chacun des mors 12' et 12" comporte un revêtement 23 en matière synthétique, lequel revêtement est fixé grâce à une bride 24 hémicirculaire prévue à chacune des extrémités incurvées des surfaces 18. La distance D séparant l'une de l'autre les deux brides 24 est plus grande que la somme des épaisseurs EA et EB des coquilles de moulage 14A et 14B et de l'écartement Ec les séparant l'une de l'autre. Le mors 12' inférieur est traversé de part en part par un perçage 25 formant à son débouché sur sa surface intérieure 18 une ouverture de coulée 26 pour la cavité de moulage 15. Le mors 12" supérieur est également traversé de part en part par un perçage 28 formant évent. Ici, l'ouverture de coulée 26 est au point le plus bas de la surface intérieure 18 du mors 12' inférieur tandis que le perçage 28 du mors 12" supérieur débouche au point le plus haut de la surface intérieure 18 de ce mors. Pour sa commande, le mors 12" est soumis à deux vérins à double effet 29, disposés parallèlement l'un à l'autre. Chaque vérin 29 est porté, par son corps 30, par la traverse 21 du bâti 19 tandis que, par sa tige de piston 31, ils sont attelés au mors 12" mobile. Sur le perçage 25 du mors fixe 12' est branchée une canalisation 32, pour le raccordement de la cavité de moulage 15 à une quelconque source d'alimentation en matière à mouler (non représentée). La mise en oeuvre du dispositif 11 va maintenant être décrite. Dans un premier temps, le moule 13 est assemblé. Pour ce faire, le mors 12" supérieur est placé à l'écart du mors 12' inférieur, les coquilles de moulage 14A et 14B sont mises en place sur le mors 12' inférieur, par simple emboîtement dans la surface intérieure 18 de ce mors, en les disposant de chant, à distance l'une de l'autre, parallèlement l'une à l'autre, à l'écartement Ec correspondant à celui souhaité pour la cavité de moulage 15 à former (figure 2A). Le seul emboîtement des coquilles de moulage 14A et 14B dans la surface inférieure 18 du mors 12' suffit à leur maintien. Le mors 12" est alors abaissé, à l'aide des vérins double effet 29, jusqu'à venir s'appliquer par sa surface intérieure 18 sur la tranche des coquilles de moulage 14A et 14B (figure 2B). Le moule 13 étant ainsi fermé, il est possible, par la canalisation 32, d'en assurer le remplissage, en y introduisant la quantité de matière à mouler nécessaire avec des moyens de pompage propres à assurer une alimentation continue, c'est-à-dire dépourvue d'à-coup, de la cavité de moulage 15 en matière à mouler. Pour I'initialisation de la polymérisation de la matière ainsi moulée, il est ensuite procédé par insolation. Pour ce faire, il est associé, au dispositif 11, une source de rayonnement 33, laquelle est présentée au droit de l'une des coquilles de moulage 14A et 14B, ici la coquille 14A (figure 2C). La source de rayonnement 33 est ici une source de rayonnement ultraviolet et la coquille de moulage 14A est ici en verre, au moins partiellement transparent au rayonnement ultraviolet. Lorsqu'est effectuée une polymérisation au moins initiale de la lentille optique 10 à obtenir, le moule 13 est ouvert en relevant le mors 12" supérieur à l'aide des vérins double effet 29, puis le bloc 34 que forme alors la lentille optique 10 et les coquilles 14A et 14B enserrant la lentille 10 est dégagé du mors 12' inférieur (figure 2D). Après achèvement, si nécessaire, de la polymérisation de la matière moulée, les coquilles de moulage 14A et 14B sont dégagées de la lentille optique 30 10 (figure 3). On connaît encore par les demandes de brevet européen 1 440 780 et 1 440 788, auxquelles correspondent les demandes de brevet américain 2004/0150125 et 2004/0262792, respectivement, un dispositif semblable au 10 15 dispositif 11 qui vient d'être décrit, mais où il est prévu, pour le raccordement de la cavité de moulage 15 à la source d'alimentation en matière à mouler, non pas un simple perçage 25 auquel est directement branchée la canalisation 32, mais un dispositif de remplissage comportant une vanne et une buse: la vanne est montée en dessous du mors tel que 12' et la buse est disposée dans le mors, la vanne présentant un canal d'écoulement de la matière à mouler dont l'orifice d'entrée communique avec la canalisation telle que 32 et dont l'orifice de sortie communique avec la buse, laquelle présente un canal intérieur jouant le rôle du perçage 25. On connaît enfin une machine conforme aux demandes de brevet européen 1 440 780 et 1 440 788 dont il vient d'être question, machine dans laquelle l'assemblage de la buse et du revêtement tel que 23 du mors tel que 12' s'effectue par collage, le revêtement tel que 23 étant découpé pour former une ouverture de coulée telle que 26 dans le prolongement du canal intérieur de la buse. L'invention vise à fournir un dispositif du même genre, c'est-à-dire un dispositif dont l'élément de fermeture présente un canal d'introduction de la matière polymérisable dans la cavité de moulage, qui soit particulièrement simple, commode et fiable tant à la fabrication qu'à l'utilisation. Elle propose à cet effet un , comportant un élément de fermeture apte à enserrer annulairement deux coquilles de moulage pour définir avec lesdites coquilles une cavité de moulage, ledit élément de fermeture comportant une paroi en matière synthétique pour entrer en contact avec lesdites coquilles de moulage, ledit élément de fermeture présentant un canal d'introduction de la matière à mouler débouchant dans la cavité de moulage par une ouverture de coulée; caractérisé en ce que ledit élément de fermeture comporte un joint formant ladite paroi de contact et formant ledit canal d'introduction, lequel joint est fait d'une matière élastomère et d'un insert rigide surmoulé au moins partiellement par ladite matière élastomère, ledit canal d'introduction étant interne audit insert. La synergie entre l'insert et la matière élastomère offerte par le surmoulage permet de conformer le canal d'introduction de façon particulièrement précise et reproductible, et ceci par une opération de fabrication (moulage) aisée et procurant au joint de bonnes performances en matière de fiabilité et de durabilité. Le joint selon l'invention est ainsi particulièrement avantageux vis-àvis d'un joint où le canal d'introduction n'est obtenu qu'à partir de la seule matière élastomère ou à partir de la juxtaposition, par collage, d'une paroi de contact en matière élastomère et d'une buse relativement rigide d'introduction de la matière à mouler. Selon des caractéristiques préférées, ladite ouverture de coulée est pratiquée dans ladite matière élastomère et vient de moulage. L'ouverture de coulée bénéficie ainsi des avantages susmentionnés, notamment en ce qui concerne la simplicité de fabrication et la précision ainsi que la reproductibilité de sa conformation, le fait que cette ouverture soit pratiquée dans la matière élastomère évitant toute discontinuité de la paroi de contact susceptible de nuire à la qualité des lentilles fabriquées ou d'introduire des limitations quant à l'épaisseur des bords des lentilles optiques à mouler. Selon d'autres caractéristiques préférées pour des raisons de simplicité, de commodité et de fiabilité tant à la fabrication qu'à l'utilisation: ladite ouverture de coulée est en forme de boutonnière; -ledit canal d'introduction comporte une portion convergeant vers ladite ouverture de coulée entièrement délimitée par de la matière élastomère; ledit canal d'introduction comporte à l'opposé de ladite ouverture de coulée, un renfoncement s'étendant jusqu'à une surface d'épaulement, et comporte une portion convergeant de ladite surface d'épaulement jusqu'à ladite ouverture de coulée; - ledit insert présente une surface interne entièrement surmoulée par de la matière élastomère; - ledit insert présente une surface interne surmoulée par une couche de matière élastomère d'épaisseur constante; - ledit joint comporte un corps formant ladite paroi de contact et un fût comportant ledit insert saillant d'une face dudit corps opposée à ladite cavité de moulage; - ledit insert forme au moins une portion de la surface latérale externe dudit fût; - ladite portion de la paroi latérale externe dudit fût formée par ledit corps présente un filetage; - ledit insert comporte un corps partiellement surmoulé par ladite matière élastomère et une tête entièrement surmoulée par ladite matière 5 élastomère; - ladite tête comporte une nervure annulaire disposée entre deux gorges; - ladite tête comporte une extrémité disposée à mi-épaisseur d'un corps formant ladite paroi de contact; -ledit joint comporte un corps en gouttière formant ladite paroi de contact et comporte des rebords longeant chacun une extrémité rectiligne respective dudit corps, en saillant radialement de la face opposée à ladite cavité de moulage; et/ou - chaque dit rebord comporte une face dans le prolongement d'une 15 tranche dudit corps, ladite face et ladite tranche formant ensemble une surface présentant une section en dents de scie. L'exposé de l'invention sera maintenant poursuivi par la description d'un exemple de réalisation, donnée ci-après à titre illustratif et non limitatif, à l'appui des figures 4 et suivantes des dessins annexés, où : - la figure 4 est une vue en plan d'un joint faisant partie d'un élément de fermeture d'un dispositif conforme à l'invention, cette vue étant prise du côté de la cavité de moulage; - la figure 5 est une autre vue en plan de ce joint, prise du côté opposé ; - les figures 6 et 7 sont les vues en coupe repérées respectivement par VI-VI et VII-VII sur la figure 4; et les figures 8 à 11 sont des vues de détail agrandies, repérées respectivement par VIII sur la figure 5, par IX sur la figure 6, par X sur la figure 7 et par XI sur la figure 6. Le joint 40 illustré sur les figures 4 à 11 fait partie d'un élément de fermeture semblable à l'élément de fermeture 12 du dispositif 11 décrit ci-dessus, et plus précisément d'un mors semblable au mors 12' mais équipé d'un dispositif 2890592 8 de remplissage (vanne et buse) tel que décrit par les demandes de brevet européen 1 440 780 et 1 440 788 susmentionnées. Le joint 40 est prévu pour être fixé au reste du mors dont il fait partie par collage, ce mors ne comportant pas de brides de fixation telles que les brides 24. Dans ce qui suit, on a employé pour les éléments similaires les mêmes références que pour le dispositif 11, mais additionnées du nombre 100. Le joint 40 comporte un corps 123, deux rebords 41 et un fût 42. Le joint 40 est fait d'une matière élastomère et d'un insert en matière relativement rigide 43, situé dans le fût 42, surmoulé par la matière élastomère. Le corps 123 est prévu pour servir de revêtement inteme au mors auquel appartient le joint 40 (mors semblable au mors 12'). Le corps 123 forme ainsi une paroi de contact pour les coquilles telles que 14A et 14B. Le corps 123 est en forme de gouttière, c'est-à-dire qu'il s'agit d'une paroi d'épaisseur à peu près constante à section en demi-cercle. Ici, le corps 123 présente une longueur d'environ trois-quarts de son diamètre. Les rebords 41 servent à revêtir les rebords du mors auquel appartient le joint 40 de la même façon que le corps 123 revêt la surface de ce mors semblable à la surface 18. Les rebords 41 longent chacun une extrémité rectiligne respective du corps 123 sur toute la longueur de celui-ci, en saillant radialement de la face convexe du corps 123 (face située du côté opposé à la cavité de moulage). Les rebords 41 ont à peu près la même épaisseur que la paroi qui forme le corps 123. La face supérieure de chaque rebord 41 et la tranche rectiligne correspondante du corps 123 sont dans le prolongement l'une de l'autre. Elles forment ensemble une surface présentant une section en dents de scie, comme on l'expliquera plus en détails ultérieurement à l'appui de la figure 11. Le fût 42 présente une forme globalement cylindrique. Il saille radialement du côté convexe du corps 123, c'est-à-dire du côté opposé à la cavité de moulage. Le fût 42 est disposé au centre du corps 123, c'est-à-dire qu'il est disposé à égale distance des extrémités incurvées et à égale distance des extrémités rectilignes du corps 123. Un canal 125 est ménagé à l'intérieur du fût 42 et au travers du corps 123, le canal 125 débouchant par une ouverture de coulée 126 sur la face concave du corps 123 (face située du côté de la cavité de moulage). L'ouverture de coulée 126 est en forme de boutonnière, c'est-à-dire qu'il s'agit d'une ouverture étroite et allongée. L'ouverture 126 est orientée suivant un plan transversal central du corps 123. Chacune des extrémités de l'ouverture 126 est arrondie. Ici, l'ouverture 126 présente une largeur qui est environ dix sept fois plus petite que sa longueur. Cette conformation et cette orientation de l'ouverture 126 permet à la distance Ec (figure 1) d'être particulièrement faible, ce qui permet de mouler une lentille optique à bords particulièrement minces. L'extrémité du canal 125 opposée à l'ouverture de coulée 126 est prévue pour être raccordée à des moyens d'alimentation en matière synthétique polymérisable, et plus précisément, ici, à une vanne de remplissage telle que décrite par la demande de brevet européen 1 440 780 susmentionnée. Pour ce faire, le canal 125 présente à l'extrémité opposée à l'ouverture 126, un renfoncement 44 dont la surface latérale 45 présente un contour oblong. La surface 45 s'étend de la tranche inférieure 46 du fût 42 jusqu'à une surface d'épaulement 47. La surface latérale 45 du renfoncement 44 est droite, c'est-à-dire parallèle à l'axe du canal 125. La tranche 46 et la surface d'épaulement 47 sont perpendiculaires à l'axe du canal 125, et sont donc perpendiculaires à la surface latérale 45. Le contour de la surface latérale 45 présente une largeur qui est d'environ 1,7 fois sa longueur, laquelle est d'environ 1,6 fois la longueur de l'ouverture 126. La surface d'épaulement 47 présente une largeur (distance entre son contour interne et son contour externe) constante, son contour interne étant oblong comme son contour externe, lequel correspond à celui de la paroi latérale 45. La largeur de la surface d'épaulement 47 est de l'ordre du huitième de la longueur (plus grande dimension) du renfoncement 44. Entre la surface d'épaulement 47 et l'ouverture de coulée 126, le canal 125 présente une portion convergente 48 dont la paroi latérale 49 s'étend de la surface d'épaulement 47 à la surface concave 50 du corps 123. La surface latérale 49 de la portion convergente 48 est régulière, c'està-dire que son intersection avec chaque plan de coupe contenant l'axe de la portion 48 est une ligne droite. Le renfoncement 44 est prévu pour la réception d'un nez de la vanne d'alimentation en matière à mouler, ce nez présentant une surface latérale conformée comme la surface 45 et une tranche, située entre la surface latérale et un orifice de sortie de la vanne, conformée comme la surface d'épaulement 47. Ainsi, la matière éjectée par l'orifice de sortie de la vanne est conduite par la portion convergente 48 vers l'orifice de coulée 126. On va maintenant décrire plus particulièrement l'insert 43. Comme indiqué ci-dessus, l'insert 43 est relativement rigide. Il est ici en matière thermoplastique moulée d'une seule pièce. L'insert 43 comporte un corps 51 et une tête 52. Le corps 51 s'étend de la tranche inférieure 46 du fût 42 jusqu'à la tête 52, laquelle tête s'étend du corps 51 jusqu'à une tranche supérieure 53 située à mi-épaisseur du corps 123. Le corps 51 est surmoulé par la matière élastomère uniquement du côté interne tandis que la tête 52 est entièrement surmoulée par la matière élastomère. La surface interne de l'insert 43 est conformée comme le canal 125, l'insert 43 étant surmoulé du côté interne par une couche 54 de matière élastomère d'épaisseur constante. Ici, la couche 54 est relativement fine, son épaisseur étant de l'ordre des trois-quarts de la largeur de l'ouverture de coulée 126. La couche 54 se poursuit jusqu'à la tranche inférieure 46 du fût 42, sur laquelle le corps 51 et la couche 54 sont à fleur l'un de l'autre. Le corps 51, sur toute sa longueur, soit de la tranche 46 jusqu'à la tête 52, forme la surface latérale externe du fût 42. Cette surface latérale externe est globalement cylindrique et présente, sur une certaine distance à partir de la tranche 46, un filetage 55. Le corps 51 comporte en outre une rainure 56 débouchant du côté de la tranche 46, s'étendant sur une longueur légèrement supérieure à celle du filetage 55 (voir les figures 7 et 10). La tête 52 comporte une nervure annulaire 57 de plus petit diamètre que le diamètre externe du corps 51, avec une gorge annulaire située entre le corps 51 et la nervure annulaire 57 et une gorge annulaire semblable entre la nervure 57 et un collet 58 s'étendant de cette gorge jusqu'à la tranche 53. La surface externe de la matière élastomère qui entoure la tête 52 est à fleur de la surface externe du corps 51 de l'insert 43. Le filetage 55 du fût 42, fourni par l'insert 43, est utile à la coopération du joint 40 avec le mors dont il fait partie et avec la vanne dont un nez est engagé dans le renfoncement 44. La couche de matière élastomère 54 qui délimite le renfoncement 44 permet de raccorder de manière étanche le fût 42 et la vanne dont le nez est reçu dans le renfoncement 44. Le fait que le canal 125 et l'ouverture 126 soient réalisés lors de l'opération de moulage de la matière élastomère permet d'en contrôler la géométrie et l'état de surface de façon particulièrement précise et reproductible, ce qui est favorable à la qualité des lentilles optiques moulées avec l'élément de fermeture dont fait partie le joint 40. L'assemblage entre l'insert 43 et le reste du joint 40 fait en matière élastomère est en outre particulièrement fiable et résistant y compris en matière de résistance à l'arrachement de l'insert 43, qui est solidement ancré dans la matière élastomère grâce notamment aux deux gorges annulaires qui entourent la nervure 57. Comme indiqué précédemment, la face supérieure de chaque rebord 41 et la tranche rectiligne correspondante du corps 123 forment ensemble une surface présentant une section en dents de scie, comme on le voit plus particulièrement sur la figure 11. Dans l'élément de fermeture dont fait partie le joint 40, le mors tel que 12" comporte un joint qui est globalement conformé comme l'image miroir du joint 40 (avec bien entendu en son centre des moyens d'évent et non des moyens d'alimentation en matière à mouler). En particulier, le joint faisant partie du mors tel que 12" présente un corps dont les extrémités rectilignes sont longées par des rebords semblables aux rebords 41 avec la face supérieure de chaque rebord et la tranche rectiligne correspondante du corps du joint qui forment ensemble une surface présentant une section en dents de scie capable de s'emboîter avec la surface opposée en dents de scie du joint 40. En d'autres termes, les nervures 60 (figure 11) du joint 40 sont reçues dans des gorges de même profil du joint opposé. L'existence des rebords 41 et la conformation des surfaces de contact 10 entre les deux joints avec une section en dents de scie fait que la valeur de surface de contact est particulièrement élevée, de sorte que l'on obtient d'excellentes performances en matière d'étanchéité. Dans des variantes non représentées, la conformation du canal d'introduction de la matière à mouler est différente, avec par exemple le renfoncement 44 qui est remplacé par un renfoncement à contour circulaire ou le renfoncement 44 qui est supprimé ; l'insert 43 est différent, par exemple dans une matière rigide autre qu'une matière thermoplastique, par exemple de l'acier usiné, et/ou sa conformation est différente par exemple plus long ou plus court, et/ou l'insert coopère de façon différente avec la matière élastomère, par exemple en étant entièrement surmoulé ou alors surmoulé sur une plus petite partie, en particulier surmoulé uniquement sur une portion de sa surface interne; le fût 42 est conformé différemment voire aucun fût en saillie n'est prévu; et/ou les rebords 41 sont conformés différemment, voire aucun rebord tel que 41 n'est prévu. Dans d'autres variantes non représentées, le joint tel que 40 fait partie d'un élément de fermeture prévu pour mouler des lentilles optiques dont le contours est autre que circulaire, par exemple globalement ovale; et/ou cet élément de fermeture n'est pas formé par deux mors tels que 12' et 12", dont l'un est fixe et l'autre mobile, mais par exemple par un joint annulaire tel que celui décrit dans la demande internationale WO 03/078144 susmentionnée. De nombreuses autres variantes sont possibles en fonction des circonstances, et l'on rappelle à cet égard que l'invention ne se limite pas aux exemples décrits et représentés
Il s'agit d'un dispositif pour la réalisation d'une lentille optique en matière synthétique polymérisable, comportant un élément de fermeture apte à enserrer annulairement deux coquilles de moulage pour définir avec lesdites coquilles une cavité de moulage, ledit élément de fermeture comportant une paroi (123) en matière synthétique pour entrer en contact avec lesdites coquilles de moulage, ledit élément de fermeture présentant un canal (125) d'introduction de la matière à mouler débouchant dans la cavité de moulage (15) par une ouverture de coulée (126) ; caractérisé en ce que ledit élément de fermeture (12) comporte un joint (40) formant ladite paroi de contact (123) et ledit canal d'introduction (125), fait d'une matière élastomère et d'un insert (43) rigide surmoulé au moins partiellement par ladite matière élastomère, ledit canal d'introduction (125) étant interne audit insert (43).
1. Dispositif pour la réalisation d'une lentille optique en matière synthétique polymérisable, comportant un élément de fermeture (12) apte à enserrer annulairement deux coquilles de moulage (14A, 14B) pour définir avec lesdites coquilles (14A, 14B) une cavité de moulage (15), ledit élément de fermeture (12) comportant une paroi (123) en matière synthétique pour entrer en contact avec lesdites coquilles de moulage (14A, 14B), ledit élément de fermeture (12) présentant un canal (125) d'introduction de la matière à mouler débouchant dans la cavité de moulage (15) par une ouverture de coulée (126) caractérisé en ce que ledit élément de fermeture (12) comporte un joint (40) formant ladite paroi de contact (123) et formant ledit canal d'introduction (125), lequel joint (40) est fait d'une matière élastomère et d'un insert (43) rigide surmoulé au moins partiellement par ladite matière élastomère, ledit canal d'introduction (125) étant interne audit insert (43). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite ouverture de coulée (126) est pratiquée dans ladite matière élastomère et vient de moulage. 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite ouverture de coulée (126) est en forme de 20 boutonnière. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que ledit canal d'introduction (125) comporte une portion (48) convergeant vers ladite ouverture de coulée (126) entièrement délimitée par de la matière élastomère. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit canal d'introduction (125) comporte à l'opposé de ladite ouverture de coulée (126), un renfoncement (44) s'étendant jusqu'à une surface d'épaulement (47), et comporte une portion (48) convergeant de ladite surface d'épaulement (47) jusqu'à ladite ouverture de coulée (126). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, 30 caractérisé en ce que ledit insert (43) présente une surface interne entièrement surmoulée par de la matière élastomère. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit insert présente une surface interne surmoulée par une couche (54) de matière élastomère d'épaisseur constante. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit joint (40) comporte un corps (123) formant ladite paroi de contact et un fût (42) comportant ledit insert (43) saillant d'une face dudit corps (123) opposée à ladite cavité de moulage (15). 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que ledit insert (43) forme au moins une portion de la surface latérale externe dudit fût (42). 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que ladite portion de la paroi latérale externe dudit fût (42) formée par ledit corps (51) présente un filetage (55). 11. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que ledit insert (43) comporte un corps (51) partiellement surmoulé par ladite matière élastomère et une tête (52) entièrement surmoulée par ladite matière élastomère. 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que ladite tête comporte une nervure annulaire (57) disposée entre deux gorges. 13. Dispositif selon l'une quelconque des 11 ou 12, caractérisé en ce que ladite tête (52) comporte une extrémité (53) disposée à mi-épaisseur d'un corps (123) formant ladite paroi de contact. 14. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que ledit joint comporte un corps (123) en gouttière formant ladite paroi de contact et comporte des rebords (41) longeant chacun une extrémité rectiligne respective dudit corps (123), en saillant radialement de la face opposée à ladite cavité de moulage (15). 15. Dispositif selon la 14, caractérisé en ce que chaque dit rebord (41) comporte une face dans le prolongement d'une tranche dudit corps (123), ladite face et ladite tranche formant ensemble une surface présentant une section en dents de scie.
B
B29
B29D,B29C
B29D 11,B29C 39
B29D 11/00,B29C 39/26
FR2902641
A1
DISPOSITIF DE CHARGEMENT DE PROTHESES
20,071,228
La présente invention concerne un dispositif de chargement d'une prothèse telle qu'une endoprothèse tubulaire semi-rigide, à l'intérieur d'un système de pose permettant de mettre ultérieurement en place la prothèse dans les bronches ou la trachée d'un patient dont l'état clinique justifie une telle intervention. Généralement réalisées en silicone biocompatible, les prothèses concernées présentent la forme soit d'un simple tube cylindrique, soit d'un "Y" constitué de trois branches tubulaires cylindriques communicantes, dont les surfaces externes comportent des tétons cylindriques saillants. La mise en place d'une telle prothèse dans les bronches d'un patient nécessite la mise en oeuvre d'un système de pose comprenant les éléments suivants : û un bronchoscope ayant la forme d'un instrument tubulaire rigide dont la partie distale est destinée à être introduite par les voies naturelles dans les bronches du patient, û un porte-prothèse ayant la forme d'un instrument tubulaire rigide destiné à être introduit dans le bronchoscope par l'extrémité proximale de celui-ci, et dont la partie distale est destinée à loger une prothèse repliée sur elle-même dans le sens longitudinal, û un pousse-prothèse en forme de mandrin cylindrique rigide destiné à être introduit dans le porte-prothèse par l'extrémité proximale de celui-ci, et dont le déplacement longitudinal permet d'expulser la prothèse 30 dans les bronches du patient. L'introduction dans la partie distale d'un porte-prothèse, d'une prothèse tubulaire de fort diamètre ou d'une prothèse en "Y" s'avère délicate. En effet, cette opération d'introduction nécessite l'usage d'un chargeur de prothèse comportant un logement cylindrique présentant une partie distale tronconique dont l'orifice distal de sortie présente une section plus petite que celle du logement cylindrique, et identique à celle du porte-prothèse. La prothèse repliée sur elle-même dans le sens longitudinal, est introduite dans le logement cylindrique du chargeur. Le déplacement longitudinal d'un mandrin de chargement préalablement introduit dans l'extrémité proximale du logement cylindrique permet d'expulser progressivement la prothèse de son logement afin de la faire glisser dans le porte-prothèse dont l'extrémité distale a été rendue mécaniquement solidaire de l'orifice distal de la partie tronconique. Durant ce mouvement, la prothèse subit une compression supplémentaire lorsqu'elle passe dans la partie tronconique. Le brevet FR2789889 déposé par la Demanderesse décrit un chargeur télescopique comprenant une partie tubulaire cylindrique proximale pouvant loger une prothèse préalablement repliée sur elle-même à la main dans le sens longitudinal, et une partie tubulaire cylindrique distale prévue pour recevoir un porte-prothèse et pouvant coulisser dans la partie proximale. Le chargement de la prothèse dans le porte-prothèse est effectué en enfonçant progressivement la partie proximale du chargeur autour de sa partie distale. Ce brevet n'envisage pas de dispositif de chargement de prothèse adapté notamment au pliage et au chargement d'une prothèse tubulaire de fort diamètre ou d'une prothèse en "Y" dans un porte-prothèse. Le brevet DE 102 49 927 décrit un chargeur dont le logement de prothèse est constitué de deux parties en forme de demi-tube cylindrique, articulées autour d'une charnière longitudinale, entre une position ouverte et une position fermée. Une tige cylindrique amovible axiale, est prévue avec un support pour plier la prothèse sur elle-même longitudinalement dans le logement, lorsque les deux parties articulées sont en position ouverte. Or un tel dispositif de chargement doit pouvoir être stérilisé plusieurs fois par jour dans un autoclave. Il s'avère qu'une charnière supporte mal de telles stérilisations fréquentes, en raison de la présence de plusieurs pièces pivotantes les unes dans les autres. La présente invention a pour objet un dispositif de chargement de prothèse dans un porte-prothèse qui soit simple à fabriquer et qui ne comporte pas de charnière, peu compatible avec des stérilisations fréquentes et répétées. Cet objectif est atteint par la prévision d'un dispositif de chargement d'une prothèse dans un porte-prothèse comprenant un canal axial susceptible de recevoir la prothèse sous une forme repliée sur elle-même longitudinalement. Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispositif de chargement comprend un canal axial comportant un orifice d'expulsion à une extrémité distale du canal axial, un orifice d'introduction d'un organe poussoir à une extrémité proximale du canal axial, et une ouverture longitudinale en forme de fente agencée pour permettre d'introduire dans le canal axial une prothèse sous une forme repliée sur elle-même longitudinalement, l'orifice d'expulsion présentant une section sensiblement identique ou plus petite que celle d'un orifice d'introduction du canal axial du porte-prothèse. Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispositif de chargement comprend un couvercle agencé pour obturer l'ouverture latérale. Selon un mode de réalisation de l'invention, le couvercle comporte des moyens de fixation agencés pour coopérer avec des moyens correspondants prévus sur le dispositif de chargement de prothèse. Selon un mode de réalisation de l'invention, le couvercle comprend une arête agencée pour s'engager dans l'ouverture longitudinale, jusqu'à ce que le sommet de l'arête soit dans le prolongement des parois intérieures du canal axial. Selon un mode de réalisation de l'invention, le sommet de l'arête présente une section en arc de cercle ayant un diamètre sensiblement identique à celui du canal axial du dispositif de chargement. Selon un mode de réalisation de l'invention, le canal axial comporte une partie tronconique agencée pour adapter progressivement les dimensions d'une section du canal axial à celles de l'orifice d'introduction du canal axial du porte-prothèse, à partir d'une partie du canal axial dans laquelle est introduite la prothèse. Selon un mode de réalisation de l'invention, le canal axial comprend une partie distale agencée pour recevoir une extrémité du porte-prothèse, la section du canal axial dans la partie distale correspondant sensiblement à la section de l'extrémité du porte-prothèse. L'invention concerne également un procédé de chargement d'une prothèse dans le canal axial d'un porte-prothèse susceptible de recevoir la prothèse sous une forme repliée sur elle-même longitudinalement. Selon un mode de réalisation de l'invention, le procédé comprend des étapes consistant à : - introduire la prothèse sous une forme repliée sur elle-même longitudinalement par une fente longitudinale dans 30 un canal axial d'un dispositif de chargement, - associer un orifice d'expulsion du canal axial du dispositif de chargement à un orifice d'introduction dans le canal axial du porte-prothèse, l'orifice d'expulsion présentant une section sensiblement identique ou plus petite que celle de l'orifice d'introduction du canal axial du porte-prothèse, - introduire par un orifice d'introduction du canal axial du dispositif de chargement un organe poussoir, et - enfoncer l'organe poussoir dans le canal axial du dispositif de chargement, pour faire glisser la prothèse par l'orifice d'expulsion dans le canal axial du porte-prothèse. Selon un mode de réalisation de l'invention, le 10 procédé comprend une étape de fermeture de la fente par un couvercle. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'étape de fermeture de la fente comprend l'introduction d'une arête solidaire du couvercle et agencée pour 15 s'engager dans l'ouverture longitudinale, jusqu'à ce que le sommet de l'arête soit dans le prolongement des parois intérieures du canal axial. Selon un mode de réalisation de l'invention, la prothèse est comprimée progressivement durant son 20 déplacement dans une partie tronconique du canal axial du dispositif de chargement, agencée pour adapter progressivement les dimensions d'une section du canal axial à celles de l'orifice d'introduction du canal axial du porte-prothèse, à partir d'une partie du canal axial 25 dans laquelle est introduite la prothèse. Selon un mode de réalisation de l'invention, le procédé comprend une étape d'insertion d'une extrémité du porte-prothèse dans une partie distale du canal axial du dispositif de chargement de prothèse, la section de la 30 partie distale du canal axial correspondant sensiblement à la section de l'extrémité du porte-prothèse. Ces objets, caractéristiques et avantages ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés plus en 35 détail dans la description suivante d'un mode de réalisation de l'invention, faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un dispositif classique de pose de prothèse, - la figure 2 est une vue en perspective éclatée d'un chargeur de prothèse selon la présente invention, - la figure 3 illustre en perspective le chargement d'une prothèse dans le chargeur de prothèse selon l'invention, dans une configuration ouverte, - la figure 4 est une vue en perspective du chargeur de prothèse selon l'invention, dans une configuration fermée, -les figures 5 et 6 illustrent le chargement d'une prothèse dans le dispositif de pose de prothèse au moyen du chargeur de prothèse selon l'invention, le chargeur de prothèse et le dispositif de pose de prothèse étant représentés en coupe longitudinale. La figure 1 représente la structure d'un dispositif de pose de prothèse. Sur la figure 1, le dispositif de pose de prothèse comprend un bronchoscope 1, un porte-prothèse 7 et un pousse-prothèse 12. Le bronchoscope 1 est un instrument tubulaire cylindrique rigide comprenant une canule distale 2 et une embase proximale 3 comportant une ouverture axiale proximale 6, une première ouverture latérale 5 permettant l'introduction d'instruments opératoires et une seconde ouverture latérale 4 destinée à la ventilation du patient. Le porte-prothèse 7 est un instrument tubulaire cylindrique rigide comportant un canal axial cylindrique 7a, une embase proximale 9 et une partie distale 8 pouvant coulisser dans le bronchoscope. L'extrémité distale du canal axial 7a du porte-prothèse 7 est agencée pour recevoir une prothèse 11 repliée sur elle-même dans le sens longitudinal. Le pousse-prothèse 12 comprend une poignée proximale 14 et un mandrin cylindrique distal rigide 13 agencé pour coulisser dans le porte-prothèse. Le mandrin 13 permet d'expulser la prothèse 11 à l'extérieur du bronchoscope, dans une bronche ou dans la trachée d'un patient. La figure 2 représente un chargeur de prothèse selon la présente invention. Le chargeur de prothèse comprend un noyau 15, un couvercle 30 et un mandrin de chargement 40. Le noyau 15 comprend un canal axial traversant 20 et présente une partie proximale 16, une partie centrale 17 et une partie distale 18. Le canal axial présente une partie proximale 22 cylindrique dans la partie proximale 16 du noyau, une partie centrale tronconique dans la partie centrale 17 du noyau et une partie distale cylindrique dans la partie distale 18 du noyau. La partie proximale 22 comporte un orifice proximal 22a d'insertion du mandrin de chargement 40. La partie distale 18 comporte un orifice distal 24a d'expulsion de la prothèse. La partie proximale 16 du noyau 15 présente une face longitudinale plane 19 dans l'axe de laquelle débouche une fente longitudinale 25 communiquant avec la partie proximale 22 du canal axial 20. La face 19 comprend des moyens de fixation du couvercle 30. Dans l'exemple de la figure 2, ces moyens de fixation comprennent quatre tétons 26 présentant chacun une base 27 de forme cylindrique surmontée d'une collerette circulaire 28 d'un diamètre supérieur à celui de la base. La partie centrale 17 du noyau 15 qui englobe la partie tronconique centrale du canal axial 20, présente une face plane 29a formant une surépaisseur par rapport à la face plane 19 de la partie proximale 16 du noyau, et une face proximale 29b présentant une hauteur sensiblement égale à celle des bases cylindriques 27 des tétons 26. La partie cylindrique distale 18 du noyau 15 qui englobe la partie cylindrique distale du canal axial 20, est agencée pour recevoir, lors de l'opération de chargement, l'extrémité distale 8 du porte-prothèse 7 décrit ci-dessus en référence à la figure 1. Le couvercle 30 du chargeur comprend une plaque 31, par exemple métallique, munie d'une poignée 32 sur sa face supérieure. La plaque 31 présente avantageusement une épaisseur sensiblement égale à la hauteur de la face proximale 29b de la partie centrale 17 du noyau. Le couvercle 30 comprend des moyens de fixation prévus pour coopérer avec les moyens de fixation du noyau. Dans l'exemple de la figure, les moyens de fixation du couvercle comprennent quatre orifices traversants 35 présentant chacun une partie circulaire distale 37 ayant un diamètre légèrement supérieur à celui des collerettes 28 des tétons 26 disposés sur la face plane 19, et une partie circulaire proximale 36 ayant un diamètre légèrement supérieur à celui des bases cylindriques 27 des tétons. La face inférieure du couvercle 30 comporte une arête centrale longitudinale 33. La largeur de l'arête 33 est légèrement inférieure à celle de la fente 25 de manière à ce que l'arête puisse pénétrer dans la fente lorsque le couvercle est en position fermée sur le noyau 15. La hauteur de l'arête est prévue pour que le sommet de l'arête soit dans le prolongement des parois de la partie proximale 22 du canal axial 20, le long de la fente, lorsque le couvercle est en position fermée sur le noyau. La face supérieure 34 de l'arête présente avantageusement un profil concave en forme d'arc de cercle dont le diamètre est sensiblement identique à celui de la partie proximale cylindrique 22 du canal axial 20. Le mandrin de chargement 40 comprend une embase proximale 45 et une tige distale 41 L'embase 45 comporte une face d'appui proximale 46 et une face distale 47 agencée pour venir en contact avec la face proximale 21 du noyau à la fin de l'opération de chargement. La tige 41 présente par ailleurs une partie cylindrique proximale 42 ayant un diamètre légèrement inférieur à celui de la partie proximale 22 du canal axial 20, une courte partie tronconique centrale 43 et une partie cylindrique distale 44 ayant un diamètre légèrement inférieure à celui de la partie distale 8 du porte-prothèse 7. Les figures 3 et 4 illustrent une phase 15 d'introduction manuelle d'une prothèse 11 dans le chargeur selon l'invention. Dans un premier temps illustré par la figure 3, l'utilisateur plie manuellement dans le sens longitudinal la prothèse 11 et introduit son extrémité proximale dans 20 la partie proximale de la fente longitudinale 25. Une pression manuelle verticale exercée sur la prothèse 11 suffit alors pour l'introduire par la fente 25, puis dans la partie cylindrique proximale 22 du canal axial 20, dans laquelle elle se déplie partiellement. 25 Dans un second temps illustré par la figure 4, l'utilisateur fixe le couvercle sur le noyau en introduisant les parties circulaires distales 37 des quatre orifices traversants 35 ménagés dans la plaque 31 autour des collerettes 28 des quatre tétons 26 disposés 30 sur la surface plane 19 du noyau 15. La face inférieure du couvercle 30 est alors en contact avec la face 19 du noyau 15 et l'arête longitudinale 33 formée sur la face inférieure du couvercle est engagée dans la fente longitudinale 25. Le verrouillage du couvercle 30 sur le 35 noyau 15 est effectué en faisant glisser le couvercle 30 vers la partie distale du noyau, de manière à ce que les bases cylindriques 27 des quatre tétons 26 disposés sur la surface plane 19 du noyau 15 viennent se loger dans les parties proximales 36 des quatre orifices traversants 35 ménagés dans la plaque 30. En position verrouillée, les faces internes des quatre collerettes 28 des tétons 26 viennent en appui sur la surface supérieure du couvercle 30, et l'extrémité distale de la plaque 31 du couvercle 30 vient en appui contre la face proximale 29b de la partie centrale 17 du noyau 15. Dans ces conditions, La prothèse 11 se trouve logée dans la partie proximale 22 du canal axial 20 qui est de forme cylindrique avec une section circulaire résultant de l'association de la partie proximale 22 du canal axial 20 et de la face supérieure concave 34 de l'arête longitudinale 33. Les figures 5 et 6 représentent des vues en coupe du chargeur selon l'invention, illustrant une phase de chargement d'une prothèse dans l'extrémité distale 8 d'un porte-prothèse 7. Dans un premier temps illustré par la figure 5, la prothèse 11 repliée sur elle-même dans le sens longitudinal, est logée dans la partie proximale cylindrique 22 du canal axial 20, refermée par le couvercle 30. L'utilisateur doit alors procéder aux opérations de chargement suivantes. Dans une première étape, l'extrémité distale 8 du porte-prothèse 7 est introduite dans la partie cylindrique distale 24 du canal axial 20 par l'ouverture d'expulsion 24a. A cet effet, la section de la partie distale 24 du canal axial 20 est légèrement plus grande que la section externe de la partie distale 8 du porte-prothèse 7. Dans une seconde étape, la partie distale 43 de la tige 41 du mandrin de chargement 40 est introduite dans la partie proximale 22 du canal axial 20. Dans une troisième étape, une pression longitudinale est appliquée manuellement sur la face proximale 45 du mandrin de chargement 40. La pression exercée par la face distale de la tige 41 du mandrin sur l'extrémité proximale de la prothèse 11 entraîne le glissement de la prothèse dans la partie proximale cylindrique 22 du canal axial 20, puis dans la partie centrale tronconique 23 du canal où la prothèse subit une compression supplémentaire, et enfin à l'intérieur de la partie distale 8 du porte-prothèse 7. Il est à noter que l'orifice circulaire 24a de communication entre la partie tronconique 23 et la partie distale 24 du canal axial 20, qui forme l'orifice d'expulsion de la prothèse du chargeur vers le porte-prothèse, présente une section sensiblement identique ou plus petite que celle de l'orifice distal du canal axial 7a du porte-prothèse 7. A la fin de l'opération de chargement de la prothèse 11 dans la partie distale 8 du porte-prothèse 7, la prothèse se trouve dans la position illustrée sur la figure 6. Le glissement de la prothèse dans le canal axial du chargeur, puis dans le canal axial du porte-prothèse peut être avantageusement facilité en y projetant un lubrifiant tel que de l'huile de silicone. Grâce à ces dispositions, le chargeur selon l'invention présente une structure très simple ne comportant pas d'articulations qui supportent mal les passages répétés en autoclave. Il apparaîtra clairement à l'homme de l'art que la présente invention est susceptible de diverses variantes 35 de réalisation. En particulier, il n'est pas indispensable de prévoir un couvercle. En effet, une fois que la prothèse est introduite par la fente 25 dans le canal axial 20, elle a tendance à se déployer en raison de son élasticité pour se plaquer contre les parois du canal axial et donc à ne pas ressortir par la fente. L'arête prévue sur le couvercle permet simplement de rendre plus aisée l'opération de chargement de la prothèse dans le porte-prothèse, en évitant tout risque que la prothèse ressorte partiellement par la fente durant cette opération. En outre, si cet événement se produit, l'utilisateur peut parfaitement renfoncer manuellement la prothèse dans le canal axial. Il n'est pas non plus indispensable de prévoir un chargeur de prothèse avec un canal axial comportant une partie tronconique 23. En effet, la section de la partie proximale 22 du canal axial peut être sensiblement identique à celle du canal axial du porte-prothèse. La prévision d'une telle partie tronconique permet simplement de faciliter le chargement de la prothèse dans le chargeur de prothèse. Il n'est pas non plus nécessaire que la tige 41 du mandrin 40 présente une partie tronconique. Cette disposition permet simplement de rendre la tige plus rigide en lui donnant un plus grand diamètre sur une grande partie de sa longueur. Par ailleurs, d'autres types d'interfaces peuvent être envisagés entre le chargeur de prothèse et le porte- prothèse. Au lieu de prévoir un chargeur dans lequel s'engage l'extrémité distale du porte-prothèse, le chargeur peut s'engager dans l'extrémité distale du porte-prothèse. On peut prévoir également une bague cylindrique dans laquelle on engage l'extrémité distale du chargeur et l'extrémité distale du porte-prothèse. Dans tous les cas, il importe qu'à l'interface entre le chargeur et le porte-prothèse, le canal axial 20 du
L'invention concerne un dispositif de chargement d'une prothèse dans un porte-prothèse comprenant un canal axial susceptible de recevoir la prothèse sous une forme repliée sur elle-même longitudinalement, le dispositif de chargement comprenant un canal axial (20) comportant un orifice d'expulsion (24a) à une extrémité distale du canal axial, un orifice d'introduction (22a) d'un organe poussoir (41) à une extrémité proximale du canal axial, et une fente longitudinale (25) agencée pour permettre d'introduire dans le canal axial une prothèse sous une forme repliée sur elle-même longitudinalement, l'orifice d'expulsion présentant une section sensiblement identique ou plus petite que celle d'un orifice d'introduction du canal axial du porte-prothèse.
1. Dispositif de chargement d'une prothèse (11) dans un porte-prothèse (7) comprenant un canal axial (7a) susceptible de recevoir la prothèse sous une forme repliée sur elle-même longitudinalement, caractérisé en ce qu'il comprend un canal axial (20) comportant un orifice d'expulsion (24a) à une extrémité distale du canal axial, un orifice d'introduction (22a) d'un organe poussoir (41) à une extrémité proximale du canal axial, et une ouverture longitudinale (25) en forme de fente agencée pour permettre d'introduire dans le canal axial une prothèse (11) sous une forme repliée sur elle-même longitudinalement, l'orifice d'expulsion présentant une section sensiblement identique ou plus petite que celle d'un orifice d'introduction du canal axial (7a) du porte-prothèse (7). 2. Dispositif selon la 1, comprenant un couvercle (30) agencé pour obturer l'ouverture latérale (25). 3. Dispositif selon la 2, dans lequel le couvercle (30) comporte des moyens de fixation (35) agencés pour coopérer avec des moyens correspondants (26) prévus sur le dispositif de chargement de prothèse (15). 4. Dispositif selon la 2 ou 3, dans lequel le couvercle (30) comprend une arête (33) agencée pour s'engager dans l'ouverture longitudinale (25), jusqu'à ce que le sommet (34) de l'arête soit dans le prolongement des parois intérieures du canal axial (20). 5. Dispositif selon la 4, dans lequel le sommet (34) de l'arête (33) présente une section en 14 arc de cercle ayant un diamètre sensiblement identique à celui du canal axial (20) du dispositif de chargement. 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, dans lequel le canal axial (20) comporte une partie tronconique (23) agencée pour adapter progressivement les dimensions d'une section du canal axial à celles de l'orifice d'introduction du canal axial (7a) du porte-prothèse (7), à partir d'une partie (22) du canal axial dans laquelle est introduite la prothèse. 7. Dispositif selon la 6, dans lequel le canal axial (20) comprend une partie distale (24) agencée pour recevoir une extrémité (8) du porte-prothèse (7), la section du canal axial dans la partie distale (24) correspondant sensiblement à la section de l'extrémité du porte-prothèse. 8. Procédé de chargement d'une prothèse dans le canal axial (7a) d'un porte-prothèse (7), susceptible de recevoir la prothèse (11) sous une forme repliée sur elle-même longitudinalement, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à : - introduire la prothèse sous une forme repliée sur elle-même longitudinalement par une fente longitudinale (25) dans un canal axial (20) d'un dispositif de chargement, - associer un orifice d'expulsion (24a) du canal axial du dispositif de chargement à un orifice d'introduction dans le canal axial (7a) du porte-prothèse (7), l'orifice d'expulsion présentant une section sensiblement identique ou plus petite que celle de l'orifice d'introduction du canal axial (7a) du porte-prothèse (7), - introduire par un orifice d'introduction (22a) du canal axial du dispositif de chargement un organe poussoir (40), et -enfoncer l'organe poussoir dans le canal axial du dispositif de chargement, pour faire glisser la prothèse par l'orifice d'expulsion dans le canal axial du porte-prothèse. 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, 10 comprenant une étape de fermeture de la fente (25) par un couvercle (30). 10. Procédé selon la 9, dans lequel l'étape de fermeture de la fente (25) comprend 15 l'introduction d'une arête (33) solidaire du couvercle (30) et agencée pour s'engager dans l'ouverture longitudinale (25), jusqu'à ce que le sommet (34) de l'arête soit dans le prolongement des parois intérieures du canal axial (20). 20 11. Procédé selon l'une des 8 à 10, dans lequel la prothèse (11) est comprimée progressivement durant son déplacement dans une partie tronconique (23) du canal axial (20) du dispositif de 25 chargement, agencée pour adapter progressivement les dimensions d'une section du canal axial à celles de l'orifice d'introduction du canal axial (7a) du porte-prothèse (7), à partir d'une partie (22) du canal axial dans laquelle est introduite la prothèse. 30 12. Procédé selon l'une des 8 à 11, comprenant une étape d'insertion d'une extrémité (8) du porte-prothèse (7) dans une partie distale (24) du canal axial (20) du dispositif de chargement de prothèse, la 35 section de la partie distale (24) du canal axialcorrespondant sensiblement à la section de l'extrémité du porte-prothèse.
A
A61
A61F
A61F 2
A61F 2/844,A61F 2/95
FR2891810
A1
STRUCTURE DE PROTECTION POUR CONTAINER
20,070,413
La présente invention concerne une muni de coins ISO, comprenant au moins deux ensembles chacun étant composé d'une traverse solidaire de moyens de fixation audit container. La présente invention entre dans le domaine des abris démontables, en particulier dans le domaine des structures démontables pour abriter un container. Le container envisagé est utilisé de façon répandue dans le transport de marchandises, en particulier dans le transport maritime, ferroviaire ou routier. Un tel container se présente généralement sous la forme d'un parallélépipède rectangle constitué d'une plate-forme équipée de deux cadres sur deux côtés opposés, lesdits cadres étant reliés par des traverses et au moins un desdits cadres comprenant une porte à double battant. Les parois latérales et le toit sont formés par des tôles métalliques qui rigidifient l'ensemble. Une particularité d'un tel container réside dans les coins des cadres, au nombre de huit, réalisés selon des normes internationales. Ces coins, dits coin ISO , se présentent sous la forme d'un cube en acier percé sur ses côtés. Ces coins permettent l'empilement et le maintient de plusieurs conteneurs superposés. En raison de leur grande résistance, ce genre de container peut être utilisé pour le transport de matériel, comme par exemple un groupe électrogène, une motopompe ou tout autre matériel, et le conteneur sert alors de protection pour ledit matériel. Toutefois, le personnel affecté à l'utilisation ou l'entretien du matériel se retrouve souvent exposé aux intempéries à l'extérieur, c'est pourquoi il a été imaginé des abris amovibles, destinés à être montés sur un container, et démontables. Ces abris se présentent sous la forme d'une structure métallique reliée en partie basse audit container et destinée à la tension d'une bâche ou de tôle en partie haute, de manière à offrir des moyens de couverture du containeur et de l'espace autour de ce dernier. Les abris existants comprennent des structures métalliques formant un cadre relié audit containeur par des montants et destiné à recevoir des tôles ou une bâche de couverture. Un inconvénient de tels abris réside dans la structure lourde et par conséquent, difficile à mettre en place. De plus, la conception de ces abris ne leur confère aucune flexibilité dans leur usage ni aucune modularité. L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique en proposant des éléments de structure pour abri de container légers et simple à monter et à démonter par une ou plusieurs personnes, tout en offrant une grande modularité dans leur montage et leur assujettissement auxdits container. De plus, les moyens de fixation sont aptes coopérer avec les coins ISO pour une meilleure compatibilité. Pour ce faire, la présente invention concerne une structure de protection pour container, muni de coins ISO, comprenant au moins deux ensembles chacun étant composé d'une traverse solidaire de moyens de fixation audit container, caractérisé par le fait que ladite traverse est apte à recevoir de manière amovible, à au moins une de ses extrémités, une panne sous forme d'au moins un profilé apte à assurer le maintient en position étendue de moyens de couverture. Selon d'autre caractéristiques, au moins un ensemble comprend au moins une traverse solidaire des moyens de fixation au travers d'au moins un montant de rehaussement des moyens de couverture. Avantageusement, lesdits moyens de fixation comprennent une plaque conformée de manière à être insérée dans un coin ISO et destinée à coopérer par vissage avec ladite traverse ou ledit montant. De préférence, lesdits moyens de fixation comprennent au moins un hauban maintenant ladite structure au travers d'une extrémité fixée à une traverse et de son extrémité opposée fixée à un montant. De plus, une extrémité dudit hauban est fixée à l'extrémité de la traverse d'un ensemble tandis que l'extrémité 35 opposée est fixée à un montant d'un autre ensemble. Avantageusement, chaque extrémité d'une traverse comprend des moyens de soutien par le dessous d'une panne. Selon un mode de réalisation, chaque extrémité de panne comprend des moyens de support d'au moins un longeron. De plus, ladite traverse ou les pannes sont constituées d'une ou plusieurs parties d'une longueur inférieure à la longueur du container que la structure protège. De préférence, ladite structure de protection d'un container comprend des moyens de liaison à une autre structure de protection d'un autre container, notamment au travers d'une goulotte ou d'un couvre-joint fixé aux traverses ou pannes de chaque structure. Avantageusement, elle comprend des moyens de liaison à une autre structure de protection d'un autre container, notamment au travers d'un couvrejoint fixé aux traverses, pannes ou longerons de chaque structure. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 représente une vue en perspective de plusieurs containers équipés d'une structure selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective de dessous de la structure selon l'invention montée sur un container ; - la figure 3 est une vue en perspective et éclatée d'un détail de la structure ; - la figure 4 est une vue en perspective et éclatée d'un autre détail de la structure ; - la figure 5 est une vue en perspective et éclatée d'un 30 détail de la structure ; - la figure 6 est une vue en perspective et éclatée d'un autre détail de la structure ; et -la figure 7 est une vue en perspective et éclatée d'un autre détail de la structure selon l'invention. 35 La présente invention est relative à une structure 1 de protection d'un container 2. Un tel containeur 2 est muni de coins ISO 3 sur lesquels ladite structure 1 est assujettie. Comme visible sur la figure 2, la structure 1 comprend deux ensembles 4A et 4B chacun étant composé d'une traverse 5A, respectivement 5B, solidaire de moyens de fixation 6 audit container 2. Une traverse 5A ou 5B se présente sous la forme d'un profilé métallique, de préférence creux, et de forme sensiblement parallélépipédique. Selon un mode de réalisation non représenté, chaque traverse 5A,5B peut être directement fixée sur le container 2. Cette fixation peut alors s'effectuer par vissage directement sur les coins 3 dudit container 2. Pour ce faire, tels que visibles sur la figure 4, les moyens de fixation 6 comprennent une plaque 7 conformée de manière à être insérée dans le coin 3 ISO, notamment au travers des trous 8 ménagés dans ce dernier. La plaque 7 est destinée coopérer par vissage avec ladite traverse 5A ou 5B. Selon le mode de réalisation préférentielle visible sur la figure 2, une traverse 5A ou 5B est solidaire des moyens de fixation 6 au travers d'au moins un montant 9 de rehaussement de moyens de couverture 10. Ce rehaussement permet de ménager un espace entre les moyens de couverture 10 et le dessus du container 2, notamment pour stocker ou entreposer du matériel. A ce propos, les moyens de couverture 10 peuvent être constitués de tôles métalliques, de plaque de matériau, mais de préférence d'une bâche ou toile plane ou à double courbure. Cette bâche ou toile peut être en tout matériau, par exemple en PVC. Un montant 9 est donc fixé à une extrémité 11 à une traverse 5A ou 5B, tandis que son autre extrémité 12 est fixée au coin 3 dudit container 2. Cette fixation s'opère alors au travers d'une patte 13 de liaison entre le coin 3 et l'extrémité 12 du montant 9. Au niveau de la traverse 5A ou 5B, le montant 9 est assujetti à la manière d'une potence, notamment au travers de plaques 14 de forme sensiblement trapézoïdale fixée de part et d'autre dudit montant et de ladite traverse 5A ou 5B. En particulier, un ensemble 4A peut être rehaussé à l'aide de montants 9 tandis que l'autre ensemble 4B de la structure 1 n'est pas rehaussé. De même, chaque montant 9 disposé d'un même côté des ensembles 4A et 4B peut être plus court de les montants 9 situés du côté opposé de manière à incliner les moyens de couverture 10, comme visible sur la figure 1, formant alors une toiture sous forme de demie ferme. De préférence, une traverse 5A,5B est apte à recevoir au niveau d'une extrémité, de manière amovible, la une panne 16. Une panne 16 peut se présenter sous la forme d'un profilé à gorge apte à assurer le maintient en position étendue des moyens de couverture 10. Selon un mode de réalisation non représenté, ce profilé peut aussi comporter d'autres moyens de fixation des moyens de couverture, tels des crochets, accroches, bande velcro ou tout autre moyen. La traverse 5A,5B comprend une pièce sur laquelle repose la panne 16, tel un étrier 17. Cette pièce étrier 17 se présente sous la forme d'une plaque fixée verticalement et possédant deux plis en partie inférieure formant un double retour pour soutenir par-dessous ladite panne 16. On notera que plusieurs conteneurs 2A et 2B équipés réciproquement de structure lA et 1B forment alors une toiture complète au travers de moyens de liaison 15, notamment une goulotte fixées aux pannes 16 de chaque structure 1A, 1B. Cette goulotte peut être réalisée en une pièce rigide ou être constituée d'une bâche enfilée sur des gorges des profilés constituant les pannes 16. En cas de pluie, cette goulotte assure l'étanchéité entre les structures de protection lA et 1B, jouant le rôle de gouttière. Chaque panne 16 comprend elle aussi des moyens 18 support d'au moins un longeron 19. Ces moyens support 18 se présentent à une extrémité sous la forme d'un étrier toutefois fixé latéralement à ladite panne 16, comme visible sur la figure 5. A l'autre extrémité, il s'agit d'une équerre 26, particulièrement visible sur la figure 6, qui enserre un longeron 19. Cette équerre 26 se présente sous la forme d'une plaque verticale dont les extrémités sont repliées à angle droit. Ainsi, lors du montage, il est possible de poser une extrémité du longeron 19 sur l'étrier pour le maintenir le temps de le fixer sur l'équerre, ou inversement. Dans ce dernier cas, l'équerre 26 peut être prévue articulée pour faciliter la pose du longeron 19. Cette articulation en pivotement est réalisée au travers d'une tige 27 montée en rotation sur un support 28 fixé à ladite panne 16. Cette articulation est prévue extérieure comme sur la figure 6, mai peut être réalisée à l'intérieur de la panne 16. Il convient de noter qu'une panne 16, une traverse 5A,5B, un montant ainsi que les pièces de fixations entre eux de ces matériaux, comprennent des orifices ménagés pour le passage d'élément de visserie, en particulier un écrou 20 destiné à coopérer avec une vis 21. En résumé, chaque traverse 5A,5B est montée, en rehaussement ou non au travers de montants 9, dans le plan vertical des parois du conteneur 2. Ces traverses 5A,5B peuvent posséder une longueur supérieure à la largeur dudit conteneur 2 de sorte que les moyens de couverture 10 s'étendent au-delà des bords du conteneur 2, protégeant ainsi une plus grand largeur que la simple largeur du conteneur 2. De plus, les pannes 16 peuvent posséder une longueur plus grande que la longueur du conteneur 2. Enfin, les longerons 19 fixés aux pannes 16 solidarisent la structure 1 et assujettissent les bords des moyens de couverture 10. A ce propos, les pannes 16 et longerons 19 se présentent sous la forme de profilés métalliques à gorge ou non. Cette gorge s'étend longitudinalement par rapport audit profilé sur toute ou partie de sa longueur, de façon continue ou non. Dans le cas de moyens de couverture 10 sous la forme d'une bâche, les bords de celle-ci sont prévus aptes à coopérer par insertion dans les gorge des profilés. De plus, dans la configuration de plusieurs containers 2A,2B juxtaposés de manière à ce que les structure 1A,1B les équipant forment une toiture, des moyens de protection du fait sont envisagés sous la forme d'au moins un couvrejoint 15A. Ce dernier lie les faîtes de chacune des structure lA et 1B. Pour ce faire, ce couvre-joint 15A peut être enfilé sur un profilé formant les pannes 16 ou les longerons 19 à la manière d'une goulotte. Selon un autre mode de réalisation, ce couvre-joint 15A peut être constitué d'un élément rigide ou souple, une toile dans ce dernier cas, qui vient se fixer les moyens de couverture 10, notamment sur le dessus de ces derniers, par exemple au travers d'attaches velcro ou analogue. Ce couvrejoint 15A peut aussi être réalisé en une ou plusieurs parties, sous forme d'une pièce en PVC ou en tout autre matériau. De plus, une traverse 5A,5B, une panne 16, un longeron 19 ou un montant 9 peuvent être constitués de plusieurs parties d'une longueur inférieure à la longueur du container 2 que la structure 1 protège. Ainsi, lors du démontage de la structure 1, ses éléments peuvent être rangés à l'intérieur du container 2 en vue de leur transport. La figure 3 montre un mode de réalisation dans lequel deux parties d'une panne 16 sont fixées ensembles. Pour ce faire, une pièce 22 vient s'emboîter à l'intérieur de chaque extrémité des parties de ladite panne 16. Les éléments et pièces composant la structure peuvent toute être réutilisées ultérieurement, sans déchet à l'exception de certaines pièces subissant une usure. De plus, l'emboîtement de chacune des pièces composant la structure 1 est réalisé sensiblement orthogonalement de manière à délimiter un plan de couverture parallèle ou incliné par rapport au toit du container 2. Pour améliorer la rigidité de la structure 1, les moyens de fixation 6 comprennent au moins un hauban 23 au travers d'une extrémité 24 fixée à une traverse 5A,5B et de son extrémité opposée fixée à un montant 9. Selon un mode particulier de réalisation, une extrémité 24 dudit hauban 23 est fixée à l'extrémité de la traverse 5A d'un ensemble 4A tandis que l'extrémité opposée 25 est fixée à un montant 9 d'un autre ensemble 4B. Pour faciliter la pause, les pièces constituant la structure 1 peuvent être réalisés en aluminium. Ainsi, au travers de la légèreté des pièces de la structure 1, de l'assujettissement entre elles supportant toujours une de leurs extrémités et la modularité de ladite structure 1, une personne seule est à même de monter et démonter un tel abri pour container 2. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention
Structure (1) de protection pour container (2) muni de coins ISO (3), comprenant au moins deux ensembles (4A,4B) chacun étant composé d'une traverse (5A,5B) solidaire de moyens (6) de fixation audit container (2), caractérisé par le fait que ladite traverse (4A ou 4B) est apte à recevoir de manière amovible, à au moins une de ses extrémités, une panne (16) sous forme d'au moins un profilé apte à assurer le maintient en position étendue de moyens de couverture (10).
1. Structure (1) de protection pour container (2) muni de coins ISO (3), comprenant au moins deux ensembles (4A,4B) chacun étant composé d'une traverse (5A,5B) solidaire de moyens (6) de fixation audit container (2), caractérisé par le fait que ladite traverse (4A ou 4B) est apte à recevoir de manière amovible, à au moins une de ses extrémités, une panne (16) sous forme d'au moins un profilé apte à assurer le maintient en position étendue de moyens de couverture (10). 2. Structure (1) selon la 1, caractérisé par le fait qu'au moins un ensemble (4A ou 4B) comprend au moins une traverse (5A ou 5B) solidaire des moyens de fixation (6) au travers d'au moins un montant (9) de rehaussement des moyens de couverture (10). 3. Structure (1) selon la 2, caractérisé par le fait que lesdits moyens de fixation (6) comprennent une plaque (7) conformée de manière à être insérée dans un coin ISO (3) et destinée à coopérer par vissage avec ladite traverse (5A ou 5B) ou ledit montant (9). 4. Structure (1) selon l'une quelconque des 2 ou 3, caractérisé par le fait que lesdits moyens de fixation (6) comprennent au moins un hauban (23) maintenant ladite structure (1) au travers d'une extrémité (24) fixée à une traverse (5A ou 5B) et de son extrémité opposée (25) fixée à un montant (9). 5. Structure (1) selon la 4, caractérisé par le fait que une extrémité (24) dudit hauban (23) est fixée à l'extrémité de la traverse (5A) d'un ensemble (4A) tandis que l'extrémité opposée (25) est fixée à un montant (9) d'un autre ensemble (4B). 6. Structure (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que chaque extrémité d'une traverse (5A ou 5B) comprend des moyens (17) de soutien par le dessous d'une panne (16). 9 7. Structure (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que chaque extrémité de panne (16) comprend des moyens (18) de support d'au moins un longeron (19). 8. Structure (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que ladite traverse (5A ou 5B) ou les pannes (16) sont constituées d'une ou plusieurs parties d'une longueur inférieure à la longueur du container (2) que la structure protège. 9. Structure (1) de protection d'un container (2A) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'elle comprend des moyens (15) de liaison à une autre structure (1) de protection d'un autre container (2B), au travers d'une goulotte (15) fixée aux traverses (5A ou 5B)) ou pannes (16) de chaque structure (1). 10. Structure (1) de protection d'un container (2A) selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé par le fait qu'elle comprend des moyens de liaison (15) à une autre structure (1) de protection d'un autre container (2B), au travers d'un couvre-joint (15A) fixé aux traverses (5A ou 5B), pannes (16) ou longerons (19) de chaque structure (1).
B
B65
B65D
B65D 90
B65D 90/20,B65D 90/22
FR2902124
A1
SYSTEME INTEGRE ALUMINIUM D'AGRAFAGE NON VISIBLE DE REVETEMENTS MURAUX
20,071,214
La présente invention concerne un système formé d'un profil à double gorge et d'agrafes en aluminium destiné la fixation invisible de panneaux bois, stratifiés haute pression ou tout autre éléments en plaque, pour le revêtement de façade de bâtiment sur une ossature primaire. Elle s'applique notamment, mais non exclusivement, dans le cas de fixations de panneaux stratifiés haute pression (HPL) rapportés sur un mur support dont seul les éléments de plancher en béton sont susceptibles d'assurer la reprise des charges du revêtement y rapporté par le truchement d'une ossature primaire. Afin de réaliser les travaux de revêtement de doublage d'un mur support, sur ossature primaire, au moyen de revêtement de panneaux HPL rapporté en fixation invisible, on procède soit par rainurage des panneaux et lisses entre chaque champ horizontal de plaques soit par agrafe avec au moins deux lisses horizontales au dos des panneaux. La recherche de moyen plus rapide de mise en oeuvre et d'économie de lisses horizontales de fixation sur l'ossature primaire a conduit à l'adoption de dessin d'agrafes et d'un profil de fixation qui présentent la particularité de pouvoir agrafer les panneaux avec un profil à chaque joint horizontal entre plaque, sans rainurage de celle ci. On obtient ainsi un gain de temps de mise en oeuvre et l'économie d'un profil par 20 panneaux mis en oeuvre. Le profil (0) a la particularité d'avoir deux gorges identiques (1) et (3) de logement pour les agrafes (4) et (5) situées au dos des plaques, permettant dans le cas de l'agrafe haute (5), de forme Z , la reprise du poids et la dilatation transversale du panneaux, et dans 25 le cas de l'agrafe basse (4), de forme h , la retenue et la dilatation longitudinale du panneaux. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente en coupe le profil horizontal à double gorge (0) de l'invention. La figure 2 représente une coupe des agrafes haute (5) et base (4) de l'invention. 30 La figure 3 représente une coupe de mise en oeuvre des éléments constituant l'invention. Les profils aluminium à double gorge (0) sont fixés sur l'ossature primaire par visserie inox (vis auto perceuse, boulonnerie ...) horizontalement, de manière que leur écartement et planéité permettent l'agrafage du panneau avec ses agrafes, en prévoyant 35 l'espacement horizontal entre plaques (11) et le jeu nécessaire à la dilation (8). Le panneau, avec les agrafes au nombre de 4 minimums (2 en tête (12) et 2 en pied (10) de la plaque), est rapporté sur les profils (0). Les agrafes (5) en tête de panneaux (12) s'insèrent en fond de gorge base (3) du profil situé au dessus du panneau. 40 Les agrafes (4) en pieds de panneaux (10) s'insèrent dans la gorge haute (1) du profil situé en dessous du panneau. Une fois l'altimétrie du panneau, le jeu entre plaques (8) et le jeu de dilatation réglé (11), on fixe les agrafes hautes (5), dans le trou de fixation (6), par vis auto perceuse ou rivet dans la partie centrale du profil (9) au dessus du panneau. 45
L'invention concerne un dispositif permettant la fixation non visible de panneaux de qui permet une mise en oeuvre simplifiée par utilisation d'un profil unique par joint de plaques.Le système est constitué d'agrafe haute de forme « Z » (5) et basse de forme « h » (4) fixées à l'arrière du panneau, et un profil à double gorge (0) fixé à l'horizontal sur l'ossature primaire.Une fois le panneau posé, les gorges du profil permettent la fixation, la retenue et la libre dilatation des panneaux adjacents.Le dispositif suivant l'invention est particulièrement destiné à l'habillage de mur de façade de bâtiment.
Revendications 1. Les inventeurs de l'invention revendiquent : 55 Dispositif permettant de rapporter un panneau de parement de façade, par fixation non visible, avec une lisse a chaque joint horizontal de panneaux caractérisé par un profil aluminium à double gorges (0) , dont la partie centrale (2) permet de fixer les agrafes des panneaux (9). 60 2. Dispositif suivant la 1 caractérisé par la gorge en partie haute du profil (1) qui est déterminée afin d'avoir un jeu (8) tel que la dilation du panneau n'est pas bloquée et la retenue du panneau assurée. 65 3. Dispositif suivant la 1 caractérisé par la gorge en partie basse (3) du profil qui est déterminée afin d'avoir l'appui de l'agrafe du panneau (5) sur la gorge permettant la reprise de la charge du poids propre du panneau. 70 4. Dispositif suivant la 1 et 3 caractérisé par la partie centrale (2) entre les gorges qui est déterminé afin de pouvoir fixée les agrafes en tête de panneau (12) sur le profil aluminium au dessus du joint supérieur du panneau (9). 3
E
E04
E04F
E04F 13
E04F 13/24
FR2889975
A1
CHARIOT A ROULETTES POUR LA FUSION DE LETTRES ET D'OBJETS DE GRAND FORMAT POUR PREPARER UNE TOURNEE UNIQUE DU FACTEUR
20,070,302
L'invention concerne un chariot à roulettes pour fusionner des lettres avec des objets postaux de grand format et/ou des objets postaux dits non mécanisables. La préparation d'une tournée du facteur avec des lettres et des objets de grand format, par exemple des journaux ou des magazines, et des objets plats non mécanisables, par exemple certaines lettres qui ne peuvent pas être triées en machine, fusionnés avec les lettres consiste à ordonner les lettres et les objets non mécanisables selon l'ordre des points de distribution de la tournée du facteur pour permettre au facteur d'effectuer une distribution avec une unique sacoche. Pour préparer une tournée unique du facteur contenant à la fois des lettres et des objets de grand format, on peut procéder de la manière suivante. On prépare d'abord une tournée du facteur avec les lettres uniquement sur une première machine de tri. Puis on prépare sur une seconde machine de tri la même tournée du facteur avec les objets de grand format uniquement. Les objets de grand format peuvent par ailleurs être triés manuellement et des objets non mécanisables peuvent subir le même traitement. On fusionne ensuite manuellement les deux tournées pour en faire une seule. Pour cela, on transfère les objets de grand format triés dans les sorties de tri de la seconde machine dans des bacs que l'on transporte jusqu'à un ensemble de casiers de tri et on répartit les objets de grand format dans les casiers de tri, chaque casier de tri correspondant à une section de la tournée du facteur. On transfère ensuite également les lettres triées dans les sorties de tri de la première machine dans des bacs que l'on transporte jusqu'à l'ensemble de casiers de tri et on répartit les lettres dans les casiers de tri en respectant une correspondance entre les points de distribution des lettres et des objets de grand format placés dans chaque casier de tri. On ordonne alors dans chaque casier de tri les lettres, et les objets de grand format en fonction de leurs points de distribution. Un opérateur doit prendre les lettres et les objets de grand format pour les transférer des sorties de tri aux bacs et des bacs aux casiers de tri, ce qui n'est pas une opération aisée lorsque l'on désire maintenir ces envois postaux sur chant et selon un ordre déterminé dans les bacs, du fait que deux mains sont nécessaires pour maintenir la pile des envois postaux et que les envois non maintenus ont alors tendance à s'affaisser dans les bacs. Par ailleurs, lorsque l'opérateur attrape un paquet d'envois postaux, certains envois postaux peuvent malencontreusement glisser de ses mains. Le reclassement correct de ces envois nécessite alors un temps non négligeable. Le transport des bacs de lettres jusqu'aux casiers de tri est également une opération laborieuse compte tenu du poids des bacs à plein. La préparation de cette tournée unique du facteur requiert donc actuellement beaucoup de manipulations qui augmentent le coût associé à la distribution qui représente actuellement environ les deux tiers du coût total de traitement d'un envoi postal. Le but de l'invention est donc de proposer un dispositif simple pour faciliter la préparation d'une tournée du facteur avec des lettres et des objets de grand format et/ou des objets non mécanisables fusionnés avec les lettres. A cet effet, l'invention a pour objet un chariot à roulettes pour fusionner des lettres et des objets plats de grand format, caractérisé en ce qu'il comporte un plateau supérieur rectangulaire agencé sur un châssis à roulettes s'étendant selon une certaine direction longitudinale de manière à coulisser transversalement à la direction longitudinale par rapport au châssis, le plateau supérieur comportant au moins une rallonge agencée de manière à se déployer selon la direction longitudinale dans le prolongement du plateau supérieur, deux rebords latéraux à chacune des extrémités latérales du plateau supérieur faisant saillies sur le dessus du plateau supérieur et une palette de maintien s'étendant parallèlement aux rebords latéraux agencée pour se déplacer selon la direction longitudinale sur le plateau supérieur. En utilisant le chariot selon l'invention, il n'est plus nécessaire de soulever les lettres pour les sortir de la machine de tri, il suffit de les faire glisser jusque sur le plateau supérieur. Les envois postaux sont maintenus en permanence sur chant par la palette de maintien et ne s'affaissent pas lorsque l'opérateur les lâche. L'utilisation d'un chariot à roulettes évite à l'opérateur de porter des bacs pleins de lettres pour les amener vers le lieu de la fusion des lettres et des objets de grand format. Du fait que le chariot comporte des rallonges qui augmentent à dessein la longueur de la table, le chariot est suffisamment long pour permettre l'insertion des objets de grand format entre les lettres directement sur le chariot. Cela permet d'éviter avantageusement une manipulation des lettres pour les introduire dans des casiers de tri. La tournée du facteur avec les lettres peut être fractionnée en groupes de lettres au moyen d'intercalaires introduits lors du tri en machine afin de faciliter l'insertion des objets de grand format entre ces lettres, par exemple avec l'assistance d'un système de reconnaissance vocale d'adresse permettant de repérer respectivement les groupes de lettres dans lesquels doivent être insérés les objets de grand format. Le chariot selon l'invention présente en outre les particularités suivantes: - le plateau supérieur comporte deux rallonges se déployant selon la direction longitudinale dans des directions opposées; -la palette de maintien subit une force de rappel tendant à la déplacer selon la direction longitudinale en direction d'un des rebords latéraux; - le plateau supérieur comporte en outre un rebord longitudinal faisant saillie sur le dessus du plateau supérieur; - des poignées sont agencées sur le rebord longitudinal; -le châssis à roulettes comprend en outre une poignée au niveau de chaque extrémité latérale. L'invention s'étend également à un procédé pour fusionner des lettres et des objets de grand format avec un chariot à roulettes tel que défini cidessus dans lequel on trie les lettres dans des sorties de tri d'une machine de tri et on insère les objets plats de grand format entre les lettres, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : amener le chariot roulant en face d'une sortie de tri de la machine, faire coulisser le plateau supérieur du chariot contre la sortie de tri, faire glisser les lettres contenues sur chant dans cette sortie de tri jusque sur le plateau supérieur, - déplacer le chariot le long des sorties de tri de la machine et vider une à une toutes les sorties de tri sur le plateau supérieur, - rétracter le plateau supérieur sur le châssis du chariot roulant, - amener le chariot roulant jusqu'à un endroit approprié pour l'insertion des 30 objets de grand format, - insérer les objets de grand format entre les lettres, - écarter les rallonges du plateau supérieur pour laisser suffisamment de place pour l'insertion des objets de grand format entre les lettres. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Cette description n'est donnée qu'à titre d'exemple indicatif et nullement limitatif de l'invention. La figure 1 est une vue en perspective du chariot selon l'invention. La figure 2 est une vue en perspective du chariot selon l'invention en position pour recevoir les lettres triées dans les sorties de tri de la machine de tri. La figure 3 est un synoptique illustrant les étapes mises en ceuvre dans le procédé selon l'invention. Sur la figure 1, on a représenté un chariot 1 selon l'invention. Ce chariot 1 se présente sous la forme d'une table rectangulaire s'étendant selon une certaine direction longitudinale notée D sur la figure 1 avec un châssis 2 à quatre pieds 4 montés chacun sur roulettes 5 et un plateau supérieur 3 rectangulaire monté sur le châssis 2. Le plateau supérieur 3 comporte deux rallonges 6a,6b pouvant être tirées de chaque coté du plateau supérieur 3 au delà du châssis 2 selon respectivement les directions longitudinales opposées représentées par les flèches 7a,7b pour allonger le plateau supérieur comme cela est montré par les lignes en pointillées 6a',6b'. Le plateau supérieur 3 comporte en outre deux rebords latéraux 8a,8b et un rebord longitudinal 9 s'étendant au dessus de la surface plane du plateau supérieur et servant de butées pour les envois postaux placés sur le plateau supérieur. Le plateau supérieur 3 est légèrement incliné vers le bas en direction du rebord longitudinal 9 afin d'assurer le maintien des lettres contre le rebord longitudinal 9 lors du déplacement du chariot. Les rebords latéraux 8a,8b sont solidaires des rallonges 8a,8b de sorte qu'ils bordent en permanence les extrémités longitudinales du plateau supérieur 3, quelque soit la position des rallonges 6a,6b. Comme visible sur la figure 1, les rebords longitudinaux ont des arêtes supérieures arrondies et sont perforés. Une palette 10 de maintien des envois postaux s'étendant perpendiculairement au rebord longitudinal 9 coulisse le long du bord longitudinal 9. Cette palette 10 de maintien des envois postaux coulisse par exemple le long d'un rail disposé dans le rebord longitudinal 9 et subit une force de rappel tendant à la déplacer selon la direction longitudinale D en direction d'un des rebords latéraux 8a,8b, permettant de maintenir les envois postaux sur chant entre cette palette et le rebord latéral. Cette force de rappel est exercée par un moyen élastique ou à ressort. Comme visible sur la figure 1, la palette 10 a une forme sensiblement ovoïde et comporte trois perforations. Le plateau supérieur 3 est agencé de manière à pouvoir coulisser dans son ensemble au delà du châssis 2 selon la direction latérale représentée par la flèche 11 pour se positionner à l'emplacement représenté par les lignes pointillées 3', c'est à dire à coulisser d'une position normale à une position décalée par rapport au châssis 2 fixe. Le plateau 3 coulisse du coté opposé au rebord longitudinal 9. Le plateau supérieur 3 coulisse par exemple sur des rails logés dans le châssis 2. Des poignées 12 orientées vers l'extérieur du plateau sont agencées sur le plateau supérieur 3, par exemple une poignée au niveau de chacune des extrémités latérales du rebord longitudinal 9, de manière à pouvoir déplacer aisément transversalement à la direction longitudinale D le plateau supérieur 3 par rapport au châssis 2. Par ailleurs, une poignée 13 est agencée à chaque extrémité latérale du chariot sur le châssis 2 pour faciliter la prise en main et le déplacement du chariot roulant. On a représenté sur la figure 2 le chariot selon l'invention avec le plateau supérieur en position décalée par rapport au châssis, pour recevoir des lettres 20 triées dans des sorties de tri 21 d'une machine de tri 22. L'invention est destinée plus particulièrement à la préparation de tournées de facteur dans laquelle le tri des lettres est réalisé dans une machine de tri avec des sorties de tri à tasseur dans lesquelles les lettres sont maintenues sur chant au moyen d'un tasseur. Dans une telle machine de tri, telle que la machine Mars de la société Solystic , un convoyeur d'alimentation 23 en lettres de la machine s'étend devant les sorties de tri 21, afin de pouvoir réintroduire facilement pour une nouvelle passe de tri les lettres pré- triées dans les sorties de tri. Le plateau supérieur 3 et le châssis 2 du chariot 1 sont conçus de manière à ce que le plateau supérieur 3 passe juste au dessus du convoyeur d'alimentation 23 lorsqu'il est poussé en position décalée. Le bord longitudinal sans rebord du plateau supérieur vient affleurer les sorties de tri 21. L'opérateur n'a qu'à faire glisser les lettres 20 disposées dans les sorties de tri 21 jusque sur le plateau supérieur 3 pour vider les sorties de tri de la machine à la fin du processus de tri des lettres. On voit sur la figure 2 que le châssis 2 du chariot 1 n'est pas fermé du coté opposé à la machine de tri, c'est à dire que les deux pieds 4 les plus éloignés de la machine de tri ne sont pas reliés directement, de sorte que l'opérateur peut passer à l'intérieur du châssis du chariot et ainsi se rapprocher des sorties de tri pour une manipulation commode des lettres. L'opérateur peut ramener le plateau supérieur au dessus du châssis en tirant sur les poignées 11. On a représenté sous forme d'organigramme sur la figure 3 les différentes étapes de la préparation d'une tournée du facteur avec des lettres et des objets de grand format en utilisant le chariot 1 selon l'invention. L'opérateur trie d'abord à l'étape 30 toutes les lettres 20 dans une machine de tri 1, plus particulièrement en deux passes de tri dans une machine de tri avec des sorties de tri 21 à tasseur. A la fin de ce processus de tri en machine, les lettres sont ordonnées dans les sorties de tri par points de distribution consécutifs dans des sorties de tri consécutives le long de la machine de tri. L'opérateur amène à l'étape 31 le chariot 1 devant la machine de tri 22, face à des sorties de tri 21, avec le bord longitudinal sans rebord du plateau supérieur contre la machine de tri. L'opérateur fait ensuite coulisser à l'étape 32 le plateau supérieur 3 au dessus du convoyeur d'alimentation 23. Le plateau supérieur 3 se trouve alors contre les sorties de tri 21 de la machine comme montré sur la figure 2 et l'opérateur peut se placer à l'intérieur du châssis 2 du chariot 1. A l'étape 33, il dégage les lettres du tasseur d'une sortie de tri 21 et fait glisser les lettres sur le plateau supérieur. Le rebord longitudinal 9 sert de butée pour disposer correctement les lettres et éviter qu'elles ne tombent du chariot. L'opérateur bloque les lettres sur le plateau supérieur entre la palette de maintien et un bord longitudinal 8a,8b du plateau supérieur afin de maintenir les lettres sur chant sans qu'elles s'affaissent. Il a alors les mains complètement libres pour effectuer d'autres opérations. L'opérateur répète cette opération de transfert des lettres des sorties de tri jusque sur le plateau supérieur pour toutes les sorties qui se trouvent en face du plateau supérieur, en respectant l'ordre des sorties de tri. Il avance ensuite à l'étape 34 le chariot 1 face à des sorties de tri subséquentes et fait glisser à l'étape 35 les lettres contenues dans ces sorties sur le plateau supérieur 3. L'opérateur répète ces étapes 34 et 35 jusqu'à ce que toutes les sorties de tri correspondantes à une tourné du facteur soient vides (étape 36) et que toutes les lettres 21 soient sur le plateau supérieur 3. L'opérateur rétracte alors à l'étape 37 le plateau supérieur 3 sur le châssis 2 en tirant sur les poignées 12. Il déplace ensuite le chariot 1 jusque sur le lieu de la fusion des lettres et des objets de grand format (étape 38). Parallèlement au tri des lettres, on trie à l'étape 39 des objets de grand format, en machine ou manuellement et on transporte (étape 40) ces objets de grand format jusque sur le lieu de la fusion des lettres et des objets de grand format, par exemple en utilisant un chariot. Les objets de grand format peuvent n'être que prétriés en une passe de tri. L'opérateur attrape alors un objet de grand format, lit l'adresse de destination de cet objet de grand format et insère ce dernier à l'étape 41 dans l'ensemble de lettres disposé sur le plateau supérieur 3 à l'endroit approprié selon l'ordre de la tournée du facteur. Les envois postaux, lettres et objets de grand format, sont maintenus sur chant grâce à la pression exercée par la palette de maintien 10. L'opérateur continue l'insertion successive des objets de grand format entre les lettres jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de place sur le plateau supérieur 3 pour recevoir d'autres objets de grand format (étape 42). Lorsqu'il n'y a plus de place sur le plateau supérieur 3 (étape 42) l'opérateur tire (étape 43) les rallonges 6a,6b pour allonger la table et permettre l'insertion d'autres objets de grand format qui recommence alors. Un rappel élastique vers le centre du plateau supérieur peut avantageusement être exercé sur les rallonges de manière à ce que les envois postaux soient maintenus fermement en permanence entre les deux rebords latéraux 8a,8b. Lorsque la fusion des lettres et des objets de grand format est terminée, le facteur transfert (étape 44) les envois fusionnés du plateau supérieur 3 jusque dans sa sacoche en les faisant glisser, en respectant l'ordre des envois de la pile formée sur le chariot. La fusion de la tournée du facteur avec les lettres et de la tournée du facteur avec les objets de grand format en une unique tournée du facteur est donc réalisée simplement sur ce chariot, réduisant le nombre de manipulations des envois postaux et la durée de la préparation de la tournée du facteur. L'allongement du plateau supérieur permet à ce plateau supérieur de recevoir le volume important des objets de grand format tout en ayant une taille appropriée pour le transfert des lettres, leur maintien sur chant et le déplacement du chariot. Ce chariot à roulettes ergonomique facilite grandement la tache de l'opérateur. Un dispositif d'assistance au tri manuel peut être utilisé pour faciliter l'insertion des objets de grand format entre les lettres. La tournée du facteur avec les lettres est par exemple fractionnée en groupes séparés au moyen d'intercalaires introduits lors du tri des lettres et un système de reconnaissance vocale d'adresse permet d'indiquer à l'opérateur le groupe dans lequel un objet de grand format doit être inséré, ce groupe étant facilement repérable grâce aux intercalaires. Le chariot selon l'invention peut tout particulièrement être utilisé pour mettre en ceuvre le procédé décrit dans la demande de brevet français N 05 51 726 dans lequel la tournée du facteur avec les lettres est fractionnée en groupes séparés au moyen d'intercalaires pour faciliter l'insertion des objets de grand format entre les lettres. Bien entendu, les objets de grand format peuvent être insérés entre les lettres sans être préalablement triés ou en étant seulement prétriés. Des objets non mécanisables peuvent être traités de la même manière que les objets de grand format pour être fusionnés avec des lettres triées en machine. Selon un autre mode de réalisation particulier, la palette de maintien 10 ne subit pas de force de rappel mais peut être simplement encliquetée sur plusieurs positions espacées le long du rebord longitudinal 9 pour restreindre la longueur de la pile d'envois sur le chariot et empêcher ainsi l'affaissement des envois
Un chariot (1 ) à roulettes pour fusionner des lettres et des objets de grand format comporte un plateau supérieur (3) rectangulaire agencé sur un châssis (2) à roulettes (5) s'étendant selon une certaine direction longitudinale de manière à coulisser transversalement à la direction longitudinale par rapport au châssis. Ce plateau supérieur comporte au moins une rallonge (6a,6b) agencée de manière à se déployer selon la direction longitudinale (7a,7b) dans le prolongement du plateau supérieur, deux rebords latéraux (8a,8b) à chacune des extrémités latérales du plateau supérieur faisant saillies sur le dessus du plateau supérieur et une palette (10) de maintien s'étendant parallèlement aux rebords latéraux agencée pour se déplacer selon la direction longitudinale sur le plateau supérieur.
1) Chariot (1) à roulettes pour fusionner des lettres (20) et des objets de grand format, caractérisé en ce qu'il comporte un plateau supérieur (3) rectangulaire agencé sur un châssis (2) à roulettes (5) s'étendant selon une certaine direction longitudinale de manière à coulisser (32) transversalement à la direction longitudinale par rapport au châssis, le plateau supérieur comportant au moins une rallonge (6a,6b) agencée de manière à se déployer selon la direction longitudinale (7a,7b) dans le prolongement du plateau supérieur, deux rebords latéraux (8a,8b) à chacune des extrémités latérales du plateau supérieur faisant saillies sur le dessus du plateau supérieur et une palette (10) de maintien s'étendant parallèlement aux rebords latéraux agencée pour se déplacer selon la direction longitudinale sur le plateau supérieur. 2) Chariot à roulettes selon la 1, dans lequel le plateau supérieur comporte deux rallonges (6a,6b) se déployant selon la direction longitudinale dans des directions opposées (7a,7b). 3) Chariot à roulettes selon l'une des 1 et 2, dans lequel la palette de maintien (10) subit une force de rappel tendant à la déplacer selon la direction longitudinale en direction d'un des rebords latéraux (8a,8b). 4) Chariot à roulettes selon l'une des précédentes, dans lequel le plateau supérieur comporte en outre un rebord longitudinal (9) faisant saillie sur le dessus du plateau supérieur. 5) Chariot à roulettes selon la 4, dans lequel des poignées (12) sont agencées sur le rebord longitudinal. 6) Chariot à roulettes selon l'une des précédentes, dans lequel le châssis à roulettes comprend en outre une poignée (13) au niveau de chaque extrémité latérale. 7) Procédé pour fusionner des lettres et des objets de grand format avec un chariot à roulettes selon l'une des précédentes dans lequel on trie (30) les lettres dans des sorties de tri (21) d'une machine de tri (22) et on insère les objets de grand format entre les lettres, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : - amener (31) le chariot roulant en face d'une sortie de tri de la machine, - faire coulisser (32) le plateau supérieur du chariot contre la sortie de tri, faire glisser (33) les lettres contenues sur chant dans cette sortie de tri jusque sur le plateau supérieur, - déplacer (34) le chariot le long des sorties de tri de la machine et vider (35) une à une toutes les sorties de tri sur le plateau supérieur, - rétracter (37) le plateau supérieur sur le châssis du chariot roulant, - amener (38) le chariot roulant jusqu'à un endroit approprié pour l'insertion des objets de grand format, - insérer (41) les objets de grand format entre les lettres, écarter (43) les rallonges du plateau supérieur pour laisser suffisamment de place pour l'insertion des objets de grand format entre les lettres. 8) Procédé selon la 7, dans lequel on fait glisser les lettres entre un rebord latéral et la palette de maintien pour les maintenir sur chant sur le plateau supérieur. 9) Procédé selon la 8, dans lequel une pression de rappel est exercée en permanence par la palette de maintien sur les lettres. 30
B
B07
B07C
B07C 7,B07C 3
B07C 7/00,B07C 3/02
FR2892209
A1
ALIMENTATION ELECTRIQUE REGULEE PAR UNE CHARGE DEPORTEE ET TECHNIQUE DE REGULATION
20,070,420
La présente invention concerne un procédé d'alimentation électrique appliqué sur un câble relié à une charge distante et régulé par contre réaction limitant la chute de tension sur la charge consécutive à la résistance du câble. Une boucle de contre réaction d'asservissement relie l'alimentation à la charge et impose une tension fixe sur cette charge. Cette boucle d'asservissement permet de connecter des dispositifs qui émettent et reçoivent un support de transmission dont le protocole des données permet la transmission d'informations numériques. De nombreux dispositifs informatique et de téléphonie sont organisés en réseaux de câblage au standard informatique. Ils disposent généralement d'alimentations électriques déportées pour alimenter leurs systèmes électroniques. Cette disposition est justifiée par la forte résistance ohmique des fils utilisés, qui interdit le transfert de courant d'alimentation élevé et qui provoque une chute de tension conséquente sur la charge. Les réseaux de câblage informatique sont organisés par paires torsadées conditionnées dans des câbles multi paires. Cette technique de câblage est devenue une offre alternative pour de nombreuses autres applications, comme l'audiovisuel et la domotique en optimisant la qualité des données transmises particulièrement sur de longues distances. La difficulté d'alimenter des dispositifs électroniques déportés par ce type de câble est un frein technologique pour de nombreuses autres applications. La présente invention est particulièrement adaptée à ces domaines techniques de câblage, mais vise bien d'autres applications qui nécessitent une alimentation électrique stabilisée sur une charge ne disposant pas d'alimentation électrique de proximité. La chute de tension provoquée par la résistance du câble d'alimentation ne peut être compensé simplement par une tension élevée appliquée sur la source d'alimentation, étant donné la prise en compte de trois paramètres variiables: la longueur du câble, le diamètre des fils et les courants circulant dans la charge. Il en résulte généralement, soit une tension de charge trop faible, soit une surtension provoquant une dissipation thermique excessive dans les circuits de régulation des appareils et pouvant entraîner leur destruction. Une technique de régulation à découpage est utilisée en téléphonie. Un régulateur de tension est disposé sur la charge de fin de ligne et absorbe les variations de tensions d'alimentation. Cette disposition nécessite cependant, d'appliquer au départ du câble une tension élevée, calculée pour compenser la perte estimée suivant la longueur du câble et l'amplitude du courant demandé. Ce procédé implique toutefois la connaissance du courant de charge globale pour ne pas dépasser le seuil technique de l'alimentation, car aucun lien d'asservissement n'existe entre la source d'alimentation et la charge. Ce type de régulateur à découpage a l'inconvénient majeur de maintenir une résistance de sortie de régulation élevée et de générer des parasites consécutifs aux courants induits aux fréquences de commutations élevées par la self de stockage du régulateur. Pour certaines applications, comme la transmission d'images analogiques sur une paire torsadée, ce procédé a l'inconvénient de générer des perturbations souvent visibles sur l'image. Ce problème est récurrent pour ce type d'alimentation à forte résistance de sortie qui rend difficile la maîtrise des courants de masse si plusieurs circuits électroniques utilisent la même alimentation. Le dispositif de régulation suivant l'invention dispose d'une faible résistance interne, est exempt d'interférences et limite la dissipation thermique du régulateur pour toutes les configurations de puissance. Par ailleurs, on dispose par ce procédé de régulation, outre des données concernant la qualité physique du câble, résistance et continuité d'un support de transmission numérique permettant un dialogue permanent de systèmes. La figure 1 permet de mieux comprendre le fonctionnement et l'intérêt technique de ce dispositif de régulation et de communication. Il comporte deux éléments distincts, un bloc régulateur d'alimentation asservie (1) ayant pour fonction de fournir une tension continue suffisante pour alimenter par un câble de longueur variable (5 et 6), un régulateur de tension fixe de fin de ligne (10) dédié à la charge (13), l'ensemble étant représentée par le bloc (2). Une alimentation électrique adaptée à la puissance générale du dispositif est appliquée à l'entrée positive (3) du régulateur primaire et (4) comme masse de référence. Le principe de régulation suivant l'invention utilise un fil pilote de boucle d'asservissement (7) supportant une information analogique de régulation. Ce fil est complémentaire à la paire des fils 2892209 -3 du câble d'alimentation. Il relie et contrôle le bloc de régulation de charge (1) en fonction des données d'asservissement mesurées au point (8) situé à l'entrée du régulateur déporté (10). La tension appliquée à l'entrée de ce régulateur est idéalement limitée à sa tension minimum de régulation 5 différentielle. Cette tension stabilisée par l'asservissement permet de limiter, pour des courants de charges variables, la dissipation thermique du régulateur. Par souci de simplification du calcul de compensation de charge de régulation et d'exploitation des données d'asservissement, le fil pilote sera avantageusement de même diamètre que les fils de la paire d'alimentation. 10 La boucle d'asservissement transmet une tension positive prélevée au point (8) et référencée à la masse de l'alimentation générale (14). Le dispositif d'asservissement corrige l'erreur de lecture de tension provoquée par la résistance du fil de la boucle d'asservissement (7) par un générateur à courant constant fixé par exemple à 10 milliampères qui charge la boucle 15 d'asservissement à travers les résistances de valeurs fixes (16 et 17). Ce courant constant détermine la résistance du fil pilote par une tension qui sera proportionnelle à sa longueur. La tension de lecture est prélevée du point (8) reportée au point (27) du générateur (15) qui détermine après traitement et compensation, le point d'asservissement du régulateur (9). La tension 20 prélevée au point (27) est mémorisée par l'intégrateur (18). Un comparateur analogique (19) est référencé à une tension de consigne fixe (20) définissant la valeur de consigne du point de régulation de la boucle et donc la tension régulée appliquée au point (8) à l'entrée du régulateur (10). Cette tension de référence (20) est comparée à la tension de l'intégrateur. Il en résulte une 25 tension analogique différentielle de pilotage oscillant autour de la tension de référence (20) et qui asservit le régulateur (9). La tension de sortie du régulateur (9) est directement reportée par le câble (6) sur le régulateur (10) pour imposer une tension d'entrée fixe. Cette tension est stabilisée quel que soit la charge imposée sur la sortie (13). Le fil pilote d'asservissement (7) doit 30 par ailleurs transmettre des informations numériques. La figure (2) précise le protocole de communication véhiculé par le fil pilote. Les paliers positifs (22) du signal numérique correspondent au seuil de tension analogique modulé par la tension d'asservissement prélevée et mémorisée par l'intégrateur (18). La mémoire de l'intégrateur est isolée de chaque impulsion négative justifiant 35 l'information numérique par une diode de blocage (11). Cette diode évite pour chaque incrément la décharge du 2892209 -4 condensateur d'intégration (18). La valeur analogique d'asservissement est donc préservée dans le message numérique pour être appliquée sur le comparateur analogique (19). Le bruit de commutation de la tension du seuil (22) est reporté sur l'intégrateur et sur l'alimentation pour être 5 lissé par le régulateur (10). Les entrées de commandes numériques concernent les entrées (25 et 26), et la réception des informations, les sorties (34 et 36). Les transistors (23 et 24) conduisent en temps partagé suivant un protocole de communication pour produire des impulsions négatives sur 10 le fil pilote par extraction de courant au travers des résistances de limitations (28 et 29). La forme numérique du signal est justifiée par des impulsions négatives (30 et 31) de la figure 2, de durée et d'amplitude variable suivant le protocole de codage. Le transistor de lecture (32) est polarisé sur sa base par les résistances (16 et 17) et 15 chargé par la résistance (33). Il conduit pour chaque impulsion négative sur l'émetteur produisant une tension de polarisation de base suffisante. Les impulsions numériques sont prélevées sur le collecteur (34) pour la lecture de toutes les informations véhiculées sur le fil pilote. Le filtre analogique (35) produit les mêmes informations 20 numériques prélevées au point (36) qui sont l'image des informations du point (34). Ce support d'information peut être mis à profit pour contrôler l'alimentation générale et être disponible pour des données concernant les appareils alimentés sur la charge (13). Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à 25 l'alimentation électrique d'une charge déportée par un câble et à compenser les chutes de tension constatées à ces bornes consécutives aux courants circulants
La présente invention concerne un procédé d'alimentation électrique régulant une alimentation générale appliquée en (4 et 3) sur un régulateur asservi (9) qui alimente un câble (6) relié à un régulateur distant à tension fixe (10), ayant une charge (13). Une boucle d'asservissement globale représentée par le fil (7) est chargée par un générateur à courant constant (15). Un comparateur de tension (19) asservi le régulateur (9). Il compare la tension de charge (8) reportée au point (27) à une tension de référence (20). Les blocs (25 et 26) émettent et reçoivent des informations numériques modulant le courant d'asservissement de la boucle (7).
1) Dispositif d'alimentation électrique régulée sur une charge déportée par un câble, caractérisé (figure 1) en ce qu'il comporte un régulateur d'alimentation primaire (9) à tension de sortie variable pour alimenter à travers un câble d'alimentation (5 et 6) un régulateur déporté (10) à tension de sortie fixe appliquée sur une charge (13) et dont la tension d'entrée (8) est stabilisée par une boucle d'asservissement analogique (7) qui pilote la tension de sortie du régulateur primaire (9) permettant ainsi de corriger par contre réaction de tension toute chute de tension induite dans le câble d'alimentation consécutif à sa résistance ohmique et aux courants circulants. 2) Dispositif suivant la (1) caractérisé en ce que la boucle d'asservissement (7) est constituée par un fil complémentaire au câble d'alimentation (5 et 6) chargé à travers les résistances séries (16 et 17) par un générateur à courant constant (15) ce qui à pour conséquence de reporter à ces bornes toutes les variations de tension mesuré sur la résistance (16) relié au point (8) situé à l'entrée du régulateur déporté (10). 3) Dispositif suivant l'une des quelconque précédentes caractérisé en ce que la boucle d'asservissement (7) est modulé en tension par les transistors (23 et 24) pour former des impulsions négatives (figure 2) de durées et d'amplitudes variables (30 et 31) justifiant un protocole de communication numérique exploitable entre les régulateurs primaire (9) et déporté (10) et que ce signal numérique est indépendant du dispositif régulation analogique défini par les seuils positifs (22) de ce signal. 4) Dispositif suivant l'une des quelconques précédentes caractérisé en ce que la boucle d'asservissement (7) transmet à un intégrateur (18) les crêtes positives (22) du signal numérique (30 et 31) prélevé au point (8) situé à l'entrée du régulateur déporté (10) intégrées à travers une diode de blocage (11) interdisant aux impulsions négatives de ce signal de décharger le condensateur d'intégration et que cette tension d'intégration est comparée par un comparateur analogique (19) à une tension de consigne fixe (20) défini comme point de régulation de la boucle d'asservissement imposant une tension de régulation suffisante à l'entrée du régulateur déporté (10).
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FR2895042
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DISPOSITIF DE LIAISON A ROTULE ENTRE DEUX ELEMENTS D'UNE TRANMISSION MECANIQUE
20,070,622
Dispositif de liaison a rotule entre deux elements d'une transmission mecanique L'invention concerne un dispositif de liaison a rotule entre deux elements d'une transmission mecar..ique. Ce dispositif est notamment destine a 1'industrie automobile pour constituer 1' embout d'un cable de commande a relier a une bielle. to On connait des dispositifs qui comprennent une tote spherique a fixer a 1'extremite de l'un des elements de transmission, une cage apte a recevoir la tEte en sorte que la tote soit maintenue par la cage en pouvant y tourner sur elle-meme, et un boitier a fixer a 1'autre element de 15 transmission par 1'intermediaire d'un filtre a vibrations, ce boitier determinant un logement qui s'etend selon un axe et qui presente deux ouvertures opposees selon cet axe, le logement et la cage etant conformes et dimensionnes en sorte que 1'une des ouvertures permette d'introduire clans 20 le logement la cage et un ressort, cette ouverture etant fermee par un couvercle fixe au boitier, en sorte que ladite cage soit mobile a translation clans le logement entre une position de service ou elle maintient la tote et vers laquelle elle est poussee par le ressort et une 25 position de relachement ou la tote peut titre introduite ou extraite de la cage, et en sorte que 1'autre ouverture permette d'introduire dans la cage ladite tote ou d'extraire la tote de la cage lorsque la cage est repoussee par la tote vers sa position de relachement. 30 Un exemple d'un tel dispositif est decrit clans la demande de brevet DE 102 06 085 de DURA AUTOMOTIVE SYSTEMS GmbH. Dans cette realisation, le ressort est constitue par un materiau elastomere injecte clans le couvercle. On connait d'autres realisations dans lesquelles le ressort est un ressort metallique a spires (cf. par exemple la publication EP 0 940 591). Il a egalement ete preconise (publication EP 0 875 682) d'enrober la cage et le couvercle par un element elastique qui fait office de ressort, mais clans cette realisation le couvercle, qui est rigide et interpose entre la cage et 1'element elastique, doit etre deplacable axialement sur le boitier pour transmettre a la cage la pression du ressort. Un but de 1'invention est de simplifier les dispositifs connus, de fagon a rendre le montage de la tete plus facile et son demontage plus difficile. Typiquement, 1'invention vise a fournir un dispositif 15 dont la valeur d'arrachement de la tete soit de 1' ordre de 30kg et puisse etre exercee manuellement. On y parvient selon 1'invention avec un dispositif caracterise en ce que le couvercle est fixe par rapport au boitier, et en ce que le filtre a vibrations et le ressort 20 sont constitues par une meme piece qui presente une partie de piece qui entoure le boitier pour constituer le filtre et une partie de piece qui penetre clans i.e logement pour constituer le ressort. Le couvercle peut etre fixe an boitier de fawn 25 permanente ou etre amovible. Dans des modes de realisation preferes, le dispositif presente encore une ou plusieurs des caracteristiques suivantes . • la cage est un tube cylindro-conique a paroi laterale 30 capable d'une deformation laterale et le logement du boitier est egalement cylindro-conique ; • la piece filtre/ressort est un tube en materiau elastomere qui presente un corps cylindrique place autour du boitier pour constituer ledit filtre, qui 35 presente a une extremite une couronne externe appliquee contre une couronne externe du boitier, et qui est ferme a son autre extremite par une paroi transversale dont une portion centrale est introduite clans le logement pour constituer ledit ressort et dont une portion annulaire est maintenue par le couvercle ; • le boitier est un tube cylindrique cuvert a chaque extremite, l'une des extremites de ce tube comportant une couronne externe ; • le couvercle est constitue par une bague cylindrique munie a une extremite d'une couronne ; • la paroi laterale du boitier est decoupee pour constituer des pattes terminees par des ergots et ladite portion annulaire de la piece filtre/ressort ainsi que ladite couronne du couvercle comportent des trous pour le passage de ces pattes en sorte que le couvercle soit clips sur le boitier par les ergots. On decrira ci-apres un exemple non limitatif de realisation d'un dispositif conforme a 1'invention, en reference aux figures du dessin joint sur lequel : • la figure 1 est une perspective explosee du dispositif ; • la figure 2 est une vue en perspective du dispositif coupe par un plan vertical passant par 1'axe du boitier ; • la figure 3 est une vue en perspective du dispositif coupe par un plan vertical qui passe par 1'axe du boitier et par deux pattes opposees. Le dispositif represents comprend un boitier (1), une cage (2), une piece (3) formant filtre a vibrations et ressort, et un couvercle de maintien (4). Le boitier (1) est un tube ouvert de bout en bout, a paroi laterale (la) cylindrique, 1'une des extremites du tube comportant une couronne externe (lb) et la paroi laterale du tube etant encochee pour determiner des pattes (5) terminees par des ergots (6). Le boitier determine un logement (10) qui presente une section inferieure (l0a) conique et une section superieure (10b) cylindrique. La cage (2) est un tube qui presente une section (2a) conique exterieurement et une section (2b) cylindrique exterieurement. Le tube est fendu (2c) pour avoir une capacite de deformation transversale. Lesdites sections de la cage correspondent aux sections du logement. La piece filtre/ressort (3) est un tube en materiau elastomere qui presente un corps cylindrique (3a), une couronne externe inferieure (3b) et une paroi transversale superieure (3c) traversee par des trous (7).. La paroi transversale superieure (3c) de la piece filtre-ressort presente une portion centrale introduite 15 Bans le logement pour constituer ledit ressort et une portion annulaire maintenue par le couvercle. Le couvercle (4) est une bague cylindrique (4a) munie a une extremite d'une couronne (4b) traversee par des trous (8). 20 Le montage s'effectue comme suit : a) on introduit la cage (2) Bans le boitier (1) ; b) on enfile la piece filtre/ressort (3) sur le boitier par le haut du boitier en sorte que les pattes (5) du boitier traversent les trous (7) de la paroi (3c) et 25 jusqu'a ce que la couronne (3b) de la piece repose sur la couronne (lb) du boitier ; c) on applique le couvercle (4) sur la paroi transversale superieure (3c) de la piece filtre/ressort en faisant passer les extremites des pattes (5) Bans les trous 30 (8). Le couvercle est ainsi retenu par clipage grace aux ergots (6). Dans une variante simplifiee, le dispositif ne comporterait ni pattes ni trous et le couvercle serait maintenu sur le boitier par d'autres moyens, par exemple 35 par soudure ultrasons comme dans la publication precitee. L'ensemble ainsi constitue est mis en place dans une bague (11) montse a 1'extremite de l'un des deux elements a relier. La tete spherique (13) fixee a 1'extremite de 1'autre element est poussee a force dans la cage. Dans 1'exemple represents, le boitier est fixe a une bielle et la tete spherique est fixee a un cable, par exemple un cable DURA. L'invention n'est pas limitee a la realisation qui a ete decrite. 15 20 25 30 35
Le dispositif comprend une tête sphérique (13), une cage (2), un boîtier (1), un couvercle (4), un filtre à vibrations et un ressort, et il est caractérisé en ce que le couvercle est fixe par rapport au boîtier et en ce que le filtre et le ressort sont constitués par une même pièce (3).L'invention s'applique notamment à la liaison d'un câble de commande, en particulier un câble DURA, et d'une bielle.
1. Dispositif de liaison a rotule entre deux elements d'une transmission mecanique qui comprend une tete spherique (3) a fixer a 1'extremite de l'un des elements, une cage (2) apte a recevoir ladite tete en sorte que la tete soit maintenue par la cage en pouvant y tourner sur elle-meme, et un boitier (1) a fixer a 1'extremite de 1'autre element par 1'intermediaire d'un filtre a vibrations, ce boitier determinant un logement (10) qui s'etend selon un axe et qui presente deux ouvertures opposees selon cet axe, le logement et la cage etant conformes et dimensionnes en sorte que l'une des ouvertures permette d'introduire clans le logement la cage et un ressort, cette ouverture etant fermee par un couvercle (4) fixe au boitier, en sorte que ladite cage soit mobile a translation dans le logement entre une position de service ou elle maintient la tete et vers laquelle elle est poussee par le ressort et une position de relachement ou la tete peut titre introduite ou extraite de la cage, at en sorte que 1'autre ouverture permette d'introduire clans la cage ladite tete ou d'extraire la tete de la cage lorsque la cage est repoussee par la tete vers sa position de relachement, caracterise en ce que le couvercle (4) est fixe par rapport au boitier (1), et en ce que le filtre a vibrations et le ressort sont constitues par une meme piece (3) qui presente une partie de piece qui entoure le boitier pour constituer le filtre et une partie de piece qui penetre clans le logement pour constituer le ressort. 2. Dispositif selon la 1 dans lequel la cage est un tube cylindro-conique a paroi laterale capable d'une deformation laterale et le logement du boitier est egalement cylindro-conique. 3. Dispositif selon la 1 ou 2 dont ladite piece est un tube en materiau elastomere qui presente un corps cylindrique (3a) place autour du boitier pourconstituer ledit filtre, qui presente a une extremite inferieure une couronne externe (3b) appliquee contre une couronne externe du boitier, et qui est ferme a son extremite superieure par une paroi transversale (3c) dont une portion centrale est introduite clans le logement pour constituer ledit ressort et dont une portion annulaire est maintenue par le couvercle. 4. Dispositif selon la 3 dont le boitier (1) est un tube cylindrique ouvert a chaque extremite, to 1'une des extremites de ce tube comportant une couronne externe (lb) et la paroi laterale du tube etant decoupee pour constituer des pattes (5) terminees par des ergots (6) en prise sur le couvercle. 5. Dispositif selon la 4 dont le couvercle 15 (4) est constitue par une bague cylindrique (4a) munie a une extremite d'une couronne (4b) traversee par des trous (8). 6. Dispositif selon les 4 et 5 Bans lequel ladite paroi transversale superieure (3c) du tube 20 filtre/ressort (3) ainsi que ladite couronne (lb) du couvercle comportent des trous (7, 8) pour le passage des pattes (5) du boitier en sorte que le couvercle soit clipe sur le boitier par les ergots (6). 7. Dispositif selon 1'une des 1 a 5 dont 25 ledit logement (10) determine par le boitier (1) presente une section inferieure (l0a) conique et une section superieure (10b) cylindrique et dont la cage (2) presente des sections correspondantes. 8. Dispositif selon 1'une des 1 a 7 et qui 30 comprend une bague (11) f ixee a une extremite de 1' un des elements et dans laquelle est tenue le boitier par 1'intermediaire de la piece filtre/ressort (3). 9. Application d'un dispositif selon 1'une des 1 8 a la liaison a rotule d'un cable de 35 commande et d'une bielle.
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FR2897464
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PROCEDE ET DISPOSITIF INTERACTIF, AUTOMATIQUE ET POLYVALENT DE SURVEILLANCE, D'ENTRETIEN ET DE PROTECTION GLOBALE D'UNE PROPRIETE, D'UN ENVIRONNEMENT DONNE OU D'UNE PERSONNE DONNEE PAR MODULE OPERATEUR INTELLIGENT
20,070,817
10 L'objet de la présente invention consiste à réaliser la surveillance, le contrôle et la protection globale optimisée et en temps réel d'une propriété, d'un environnement donné ou d'une personne donnée, grâce à un dispositif interactif, simple, astucieux et efficace. Actuellement, aucun dispositif simple ne permet de réaliser un système de sécurité 15 global et interactif assurant la protection à la fois contre le vol, les agressions, les incendies ou les situations d'urgence, avec possibilité de voir, de juger et d'agir en direct et en temps réel. Le principe de ce dispositif simple ,consiste dans la mise en place d'une manière 20 logique et prédéterminée autour et dans l'espace considéré ( fig 1 ), d'une série de MODULES OPERATEURS INTELLIGENTS ( MOI) , intégrés ou non au sein d'une EMBASE de protection spécifique (fig 2 ,3, 5 et 7 ), laquelle embase est positionnée sur, ou autour d'un SUPPORT vertical adapté, creux, décoratif, de hauteur appropriée au besoin et à l'environnement ( fig 2 et 3 ) 25 Ces Modules Opérateurs Intelligents , (MOI ), destinés dans un premier temps à détecter et signaler des anomalies, grâce à des OPERATEURS interactifs ( capteurs et détecteurs intégrés au sein de 1' EMBASE spécifique ) , sont capables, dans un deuxième temps de réagir , de communiquer et d'agir en direct , à distance et instantanément , en 30 interactivité, via Internet , un serveur spécifique et un téléphone portable , afin d'apporter les solutions adaptées aux problèmes observés, grâce à ces actionneurs interactifs, automatiques ou non ,.également intégrés. Ces MOI sont disposés , au sein de 1' EMBASE réceptrice de protection, qui est 35 destinée à les accueillir, les positionner, les protéger des intempéries, les dissimuler aux regards, les rendre opérationnels et esthétiques, de par leur intégration au sein de l'espace ainsi défini. Cette EMBASE est ensuite intégrée sur un Support Vertical, d'une hauteur de 2 à 5 40 mètres environ, selon les besoins, destinée à positionner les MOI à la hauteur adaptée à l'environnement. (fig. 2) Le Support vertical de cette EMBASE, réalisé en tubes creux, métalliques ou plastiques peut être constitué par la mise en place, par exemple d'un simple arbre artificiel, 45 un palmier ou autre. . Dans ce cas, le MOI serait positionné entre tronc et ramure (fig 4 ). Une variante pourrait aussi utiliser les fruits artificiels du palmier (fig 9 ) pour dissimuler les capteurs et opérateurs ( MOI ). Dans un autre cas, on pourra utiliser un lampadaire creux ( fig 7 ) comme support, et 50 les réflecteurs pourraient abriter les divers opérateurs et ainsi constituer les MOI D' autres variantes sont possibles pour réaliser les Supports, telles que, une sculpture monumentale 1 adaptée, un nichoir d'oiseaux, un poteau indicateur, une balançoire d' enfant, un portique sportif, une gloriette, un mur de clôture, une cheminée, un faîtage, un poteau d'encadrement de portail ou autre ... L'EMBASE peut être constituée tout simplement d'une plateforme mécanique (fig. 3), d'un élément sphérique ou demi sphérique, ( fig 5) à l'endroit, à l'envers , ou autre forme appropriée, intégrant les détecteurs et actionneurs, constituant ainsi un MOI. Les MOI, le cas échéant, peuvent être positionnés indépendamment, sur un mur, un 10 objet particulier ou installés dans un lieu bien adapté avec un support correspondant, ou bien les opérateurs peuvent être directement intégrés dans le SUPPORT. Les MOI sont disposés ,au moins en périphérie de la propriété concernée, et espacés de 20 mètres environ les uns des autres, de façon à assurer le contrôle continu de tout 15 incident pouvant survenir aux abords de la dite propriété. (agressions, vol, incendie...) Les MOI peuvent également être utilisés à l'intérieur d'un local ou d'un bâtiment, afin de le protéger en toute autonomie et interactivité . Dans ce cas, l'opérateur d'arrosage sera remplacé par un émetteur de gaz et/ ou de fumée non toxique, arme non létale, ou autre 20 commandés à distance. On pourra dans ce cas utiliser comme support un candélabre, une suspension, une sculpture, un porte manteau ou même positionner le MOI au-dessus d'un meuble haut. 25 A l'intérieur de ces SUPPORTS peuvent être intégrés : -une alimentation en eau sous pression -une alimentation en énergie électrique -une filerie d'alimentation autonome 30 -des réservoirs de produits de traitement -éventuellement un surpresseur Chaque module opérateur intelligent est relié aux autres modules et au réseau d'alimentation en eau sous pression ainsi qu'à la piscine ou tout autre source de liquide. 35 De même, l'énergie électrique et un câblage indépendant cheminent de module en module et relient les réseaux. . Les supports de modules peuvent contenir également des réservoirs destinés à recevoir des produits de traitement et des retardateurs d'incendie, éventuellement un sur presseur (voir fig 6 ). Ces supports de modules sont équipés, en 40 leur sommet d'arroseurs et sont disposés sur la périphérie de l'espace à protéger et, comme les MOI, espacés d'environ 20 mètres environ les uns des autres de façon à arroser tout le périmètre de l'espace considéré, en cas de besoin. Au sein des modules opérateurs intelligents sont positionnés des capteurs 45 thermiques, caméras, laser ou autre, ainsi que des actionneurs : - projecteurs - caméras - hauts parleurs 50 - fusées éclairantes -arroseurs - dissuadeurs 2 - des fumigènes - des armes non létales. Le module opérateur intelligent intégrant capteurs et actionneurs est structuré de 5 façon à être discret, esthétique et intégré à son support, tout en assurant l'efficacité maximum. Tous ces accessoires sont reliés aux réseaux correspondants et communiquent automatiquement entre eux et par Internet via l'ordinateur, le téléphone UMTS, en temps réel et en interactivité. Chaque Module Opérateur Intelligent ainsi positionné à bonne hauteur sur son SUPPORT, est ainsi capable à tout moment : -d'éclairer la propriété de manière automatique ou manuelle et de la sonoriser. 15 - de visualiser et d'observer automatiquement ou à la demande l'environnement périphérique concerné par un incident, ou un incendie, grâce à une ou des caméras orientables et zoomables à distance, capables de détecter un incendie dans son horizon proche, grace à une caméralasers , positionnée au sein du Module Opérateur Intelligent , 20 et reliée à un ordinateur et /ou un téléphone portable , par un réseau filaire,par wifi, par internet, par ULB ou autre. -de filmer si besoin est dès qu'un événement anormal est observé et ou à la demande. La caméra, équipée de détecteurs IR ou autre, se déclenche automatiquement à tout incident 25 et filme, enregistre les séquences, avertit le responsable par une sonnerie sur le téléphone, transmet les images en direct sur l'ordinateur et /ou le téléphone portable du responsable de sécurité via Internet, qui peut réagir instantanément et à distance grâce aux actionneurs. - de mesurer la température périphérique autour des arbres, et vers 1' horizon proche, 30 grâce à des capteurs et caméras thermiques (thermistance, IR, thermo- fusible, laser thermiques, ou autre). Ces capteurs sont reliés à l'ordinateur qui, automatiquement ou/et à la demande et à distance, commande une série d'électrovannes qui vont permettre d'arroser la périphérie de chaque Module Opérateur Intelligent ou autour du module concerné, tant que la température du capteur n'est pas revenu à la normale. 35 -de communiquer toute information anormale enregistrée à l'ordinateur qui à son tour informe le divers modules opérateurs intelligents, qui réagiront en fonction d'un programme pré-établi dans l'ordinateur de façon à assurer le maximum d'efficacité et de sécurité dans la lutte contre le vandalisme, le vol, les incendies, les agressions, en optimisant les informations 40 reçues et données -de s'autocontrôler par un circuit en boucle type multiplexage, qui périodiquement vient tester chaque fonction du Module Opérateur Intelligent pour assurer une meilleure efficacité ,selon que l'urgence se situe ici ou là. 45 -de communiquer via le serveur, par voie filaire hertzienne ou autre et par Internet avec un central, un ordinateur, un téléphone portable UMTS afin de recevoir des informations, et transmettre aux opérateurs, les directives à exécuter instantanément, pour assurer la sécurité, en particulier en cas de début d'incendie constaté, de prévenir en direct, 50 les pompiers ou la police. 10 3 - de recevoir du téléphone ou de l'ordinateur portable via Internet, ou autre, des informations et/ ou des directives permettant d'actionner les caméras, les arroseurs, les fusées éclairantes, les projecteurs, les dissuadeurs, armes non létales ainsi que des messages émis vocaux directement ou non depuis le clavier du décideur - de dissuader toute agression par vision directe des intrus sur l'écran du téléphone et interpellation amplifiée en retour, avec commande de la dissuasion choisie, en direct ou par le déclenchement automatique de messages d'avertissement synchronisé à l'éclairage périphérique, accompagné éventuellement de fusées éclairantes, de pétards inoffensifs, de fumigènes, d'émission de rayonnement non létales... etc... , de messages dissuasifs ou de projection d'eau sous haute pression. -de traiter la végétation périphérique par arrosage et mélange éventuel de produits phytosanitaires spécifiques ou retardateurs d'incendie contenus dans les réservoirs intégrés 15 dans les supports des modules. - de transmettre, via Internet, à un téléphone portable UMTS, tout appel émis à partir d'un émetteur positionné dans l'habitation, par une personne en détresse ou en danger ,afin d'assurer sa protection par une intervention extérieure ou autre, via le téléphone UMTS , ce 20 qui permet aux intervenants de visualiser les lieux en direct, de communiquer en direct et d'agir au mieux en conséquence. (Appel du médecin, des pompiers ou de la police). - d' arroser les arbres et la végétation périphérique grâce aux réservoirs intégrés qui contiennent des produits de traitement spécifique ou du retardant pour l'incendie par simple 25 ouverture d'une vanne. -d'assister un personne physique en danger ou souffrance, située dans le périmètre d'action du système grâce à l'interactivité, en prévenant en direct les pompiers, la police ou le médecin en fonction du besoin. - de surveiller en temps réel, une piscine , une aire de jeu ou autre, par l'installation aux abords, par exemple, d'un luminaire équipé d'un MOI. 35 40 45 50 30 4
Procédé et dispositif interactif, automatique et polyvalent, permettant d'assurer facilement et économiquement la surveillance, la maintenance, la protection globale optimisée et en temps réel contre dégradations, agressions, vols et incendies d'une propriété, d'un environnement ou d'une personne donnée.
10 1) Procédé polyvalent, automatique et interactif de protection optimisée d'un environnement déterminé, d'une propriété donnée et/ou d'un individu donné contre les agressions, les tentatives de vol, les dégradations et les incendies caractérisé : 15 - d'une part en ce qu'il consiste, essentiellement à implanter de manière prédéterminée ( selon plan joint fig. 1 ), au moins en périphérie de cet environnement ou propriété, une série de MODULES OPERATEURS INTELLIGENTS (MOI ) intégrés ou non, au sein d'une EMBASE de protection spécifique ( fig 2 à 9) ). Ces MOI sont positionnés, sur ou 20 autour d' un SUPPORT adapté , vertical ou non creux et décoratif, de hauteur correspondant au besoin , .Cette EMBASE est étudiée et dimensionnée 1 ) pour recevoir les OPERATEURS que sont : -Les capteurs interactifs (mécaniques, auditifs, thermiques ou visuels ou autre) -Les actionneurs interactifs (projecteurs, caméras orientables, hauts parleurs amplifiés, 25 fusées éclairantes, arroseurs, dissuadeurs..), 2 ) pour les loger et les protéger. Ils sont destinés d'abord à détecter tout événement anormal ( agressions extérieures, tentative de vol, attaque ou panique , début d' incendie, ou tout incident anormal...), et ensuite, à réagir à distance, en temps réel automatiquement ou non, via Internet et téléphone interactif UMTS intégré au système, contre 1' agression, le vol , 30 l'incendie... de manière appropriée, grâce aux actionneurs, permettant en direct, d' éclairer, de visualiser , d'intervenir, d' alerter, de dissuader, de menacer,d'attaqueer, de communiquer d'arroser, en temps réel, ... le tout commandé à distance, instantanément, manuellement ou automatiquement , de manière interactive, afin d' assurer les missions de protection et/ou de sécurité, le tout en direct.. 35 -et d'autre part, en ce que chaque MOI est alimenté en réseau d'eau, d'électricité, de fluides et accessoires utiles au bon fonctionnement du système, soit par réseau mécanique filaire ou multiplexage, ou autre, assurant ainsi l'autonomie du procédé. 40 2) Dispositif de mise en oeuvre du procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il est composé d'une série d < modules opérateurs intelligents , disposés, au moins en périphérie de la propriété, répartis environ tous les 20 mètres, environ de manière à assurer un contrôle continu de l'ensemble de celle-ci, ( barrière anti- feu , réponse adaptée aux agressions et aux dégradations ), implantés éventuellement sur des SUPPORTS 45 verticaux, en métal ou plastique creux ( fig 2 et 3 ) , , constitués de tubes creux, empilables en un ou plusieurs éléments, qui procurent un aspect extérieur exactement semblable à l'élément décoratif imité, et qui disposent en leur âme, de passages pour canalisations, câblages et réservoirs adaptés, reliant la base au sommet, fixés par des axes perpendiculaires servant également de guides aux divers fluides ( fig 6 ) 50 3) Dispositif selon les 1 et 2 caractérisé en ce que des caméras optiques reliées par Wifi ou autre à un ordinateur portable et /ou au téléphone portable sont 5 disposées au sein de modules opérateurs intelligents et contrôlent en filmant le périmètre concerné par l'agression, à la moindre activation volontaire ou automatique, grâce à des capteurs IR, laser, ou autre, permettant ainsi au propriétaire de visualiser les lieux concernés , en direct ,sur son écran d'ordinateur ou son téléphone portable UMTS, via Internet, au moment de chaque incident, agression, début d'incendie, afin d'assurer la protection et la sécurité des biens et des personnes, quelque soit 1' endroit ou il se trouve en intervenant en direct, par commande instantanée sur les divers actionneurs depuis son téléphone portable , dissuadant ainsi le vol, l'incendie, le vandalisme et les agressions quelconques, et pouvant contrôler la mise en marche du système de sécurité incendie en direct, ou confirmer une agression à la police. Tout incident observé par les caméras ou les capteurs (intrusion, attaque, incendie etc...) déclenche automatiquement une alarme sur l'ordinateur et/ou le téléphone du propriétaire, qui peut agir à distance de manière interactive ou automatique par vision et interpellation en direct ou non. 4) Dispositif selon les 1, 2, 3 caractérisé en ce qu'en cas d'élévation anormale de la température ambiante, ou lorsque les caméras videolaser détectent à l'horizon proche un incendie, les détecteurs thermiques , gérés par IR, par laser ou par vidéo thermie actionnent directement l'ordinateur et le téléphone portable UMTS par liaison hertzienne, filaire, wifi, ou autre, et ouvrent automatiquement les électrovannes reliées aux réseaux qui alimentent des jets d' eau rotatifs surpressés, situés au sommet des SUPPORTS de modules, de façon à arroser le périmètre de la propriété à protéger et ainsi éviter tout risque d' incendie ou sa propagation vers l'intérieur de la propriété, tout en prévenant automatiquement les pompiers par téléphone. 5) Dispositif selon les précédentes, caractérisé en ce que les supports esthétiques des modules opérateurs intelligents sont équipés en leur sommet, à une altitude adaptée, d'un arroseur automatique, intégré, alimenté par le réseau installé et surpréssé, relié au réseau public et à une réserve d'eau type piscine ou autre,et capables aussi de traiter la végétation grâce aux produits phytosanitaires contenus dans les réservoirs intégrés dans les supports ou d'arroser cette végétation en fonction du besoin, grâce à la possibilité d'arrosage partiel,total ou cyclique. 6) Dispositif selon les précédentes caractérisé en ce que l'habitation peut être équipée de caméras orientables et zoomables, thermiques et/ ou visuelles, ainsi que de boutons d'alarme portatifs ou non, permettant à la personne en danger, à travers le système, de communiquer directement en interactivité avec le centre de sécurité ou la personne responsable, par le téléphone, permettant ainsi de prévenir en instantané, le médecin, les pompiers, ou la police grâce à une commande spécialisée sur le téléphone portable. 7) Dispositif selon les précédentes, caractérisé en ce que les SUPPORTS peuvent être constitués de tubes emboîtés et verrouillés par des axes perpendiculaires au tronc, ( selon plan 6 ), permettant la solidarisation des éléments et le guidage des tubes et câbles d'alimentation. 6) Dispositif selon les précédentes caractérisé en ce que le multiplexage et l'optimisation électronique permettent de distribuer de manière rationnelle le débit d'eau destiné à assurer la protection anti-incendie en adaptant le débit et la répartition de l'arrosage en fonction de la localisation du danger et des besoins. 9) Dispositif selon les précédentes caractérisé en ce que les systèmes de détection ( capteurs, détecteurs IR ... ), et d'actionneurs (caméra, projecteurs, haut - parleurs, capteurs , fusées, arroseurs ...) communiquent entre eux et avec un centre de contrôle ou la personne responsable, via Internet et/ou avec un téléphone UMTS ou autre en interaction, de façon à optimiser et synchroniser l'action des capteurs et des actionneurs. Un MOI pourra aussi servir de sécurité piscine , aire de jeu ou autre. 10) Dispositif selon les précédentes, caractérisé en ce que l'ensemble des caractéristiques et protections précédentes peuvent être utilisées dans l'enceinte d'un local à protéger, comme par exemple, une usine ou une banque etc... Dans ce cas, l'arroseur pourra être remplacé par un émetteur de gaz ou/et de fumées commandés directement et à distance, après avoir visualisé les désordres,et décidé de l'actionneur à manoeuvrer pour assurer la sécurité. 11) Dispositif selon les précédentes, caractérisé en ce que les MODULES OPERATEURS INTELLIGENTS pourront être intégrés éventuellement dans l'axe d'un lampadaire, d'un arbre artificiel ou naturel, d'une structure artistique, dans un nichoir à oiseaux, une balançoire d'enfant, un portique sportif, une gloriette, un balcon, un mur de clôture, une cheminée, un poteau d'encadrement de portail, ou autre. Dans le cas du lampadaire, les détecteurs et actionneurs pourraient être dissimulés dans des réflecteurs à la place des ampoules électriques par exemple. (fig 7 ) Dans le cas d'un arbre artificiel, les capteurs et actionneurs peuvent être dissimulés au sein des fruits artificiels, disposés sur les branches de l'arbre ( fig 9 ) Enfin, ces opérateurs peuvent être disposés sur tout support à proximité selon les besoins et l'efficacité du système. 40 45 50 7
G
G08
G08B
G08B 23
G08B 23/00
FR2898266
A1
IMPLANT COTYLOIDIEN POUR CALOTTE DE RE-SURFACAGE DE TETE FEMORALE.
20,070,914
La présente invention est relative à un implant cotyloïdien pour calotte de resurfaçage de tête fémorale appartenant au demandeur, qui peut, mais de manière non obligatoire coopérer avec un implant pour prothèse fémorale. 10 L'implant cotyloïdien suivant la présente invention comporte un cotyle fémoral présentant une face interne de glissement et une face externe délimitées par un bord périphérique, destiné à être fixé dans une cavité cotyloïdienne, ledit cotyle fémoral comportant une paroi dont l'épaisseur (e, e') augmente progressivement entre le bord périphérique et le pôle P dudit cotyle. 15 L'implant cotyloïdien suivant la présente invention comporte un cotyle fémoral comprenant un profil en forme de croissant de lune de manière que la paroi soit d'une part au niveau du bord périphérique de faible épaisseur (e) et d'autre part au niveau du pôle P d'une épaisseur plus importante (e') que celle prévue au 20 niveau dudit bord périphérique. L'implant cotyloïdien suivant la présente invention comporte un cotyle fémoral comprenant une face externe dont le profil hémisphérique se prolonge en direction du bord périphérique par une face conique externe qui est inclinée par 25 rapport à un axe vertical d'un angle a. L'implant cotyloïdien suivant la présente invention comporte un cotyle fémoral comprenant au niveau de sa face conique externe une série de stries. 30 L'implant cotyloïdien suivant la présente invention comporte un cotyle fémoral comprenant au niveau de son bord périphérique un bord périphérique incliné. L'implant cotyloïdien suivant la présente invention comporte un bord périphérique qui est incliné d'un angle f3 par rapport au plan contenant le bord périphérique de 35 manière à réduire sur une partie du pourtour du cotyle fémoral la longueur de la face conique externe et le nombre de stries. L'implant cotyloïdien suivant la présente invention comporte un bord périphérique et un bord périphérique incliné qui présentent un profil arrondi ou émoussé. L'implant cotyloïdien suivant la présente invention comporte une paroi dont la variation de l'épaisseur permet d'éloigner progressivement la face interne de glissement de la face externe du cotyle fémoral. 45 La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer : 40 Figure 1 est une vue montrant un implant cotyloïdien pour prothèse fémorale suivant la présente invention. Figures 2 et 3 sont des vues représentant l'implant cotyloïdien suivant la présente invention. Figures 4 et 5 sont des vues illustrant l'implant cotyloïdien avant et après sa fixation dans une cavité cotyloïdienne d'un bassin. On a montré en figures 1 à 5 un implant cotyloïdien 1 suivant la présente invention comportant un cotyle fémoral 2 qui est destiné à être fixé dans une cavité cotyloïdienne 3 d'un bassin 4 et dont la surface articulaire de ce dernier est détériorée. L'implant cotyloïdien 1 est prévu pour coopérer avec un implant fémoral 5 comportant par exemple une calotte fémorale 6 qui est fixée sur la tête fémorale 7 d'un fémur 8. 20 L'implant cotyloïdien 1 est constitué d'un jeu ou d'une gamme de cotyle fémoral 2 pour pouvoir s'adapter aux dimensions de la cavité cotyloïdienne 3 à réparer. Le cotyle fémoral 2 est constitué d'une paroi 9 dont l'épaisseur varie entre le bord périphérique 10 et le pôle P dudit cotyle fémoral 2. 25 Le cotyle fémoral 2 présente une face interne de glissement 11 à profil sensiblement hémisphérique coopérant avec celle externe 12 de l'implant fémoral 5. Le cotyle fémoral 2 comporte une face externe 13 à profil partiellement hémisphérique destinée à coopérer avec la surface articulaire de la cavité 30 cotyloïdienne 3. Le cotyle fémoral 2 comporte un profil en forme de croissant de lune de manière que la paroi 9 soit d'une part au niveau du bord périphérique 10 de faible épaisseur e et d'autre part au niveau du pôle P d'une épaisseur plus importante 35 e' que celle prévue au niveau dudit bord périphérique. Ainsi, le cotyle fémoral 2 présente une paroi 9 dont l'épaisseur augmente progressivement entre le bord périphérique 10 et le pôle P. 40 La faible épaisseur e de la paroi 9 au niveau du bord périphérique 10 du cotyle fémoral 2 permet de sous dimensionner le diamètre de fraisage de la cavité cotyloïdienne 3 tout en respectant au maximum le capital osseux périphérique. La variation de l'épaisseur e, e' de la paroi 9 permet d'éloigner progressivement la 45 face interne de glissement 11 de la face externe 13 du cotyle fémoral 2. En effet le fraisage permet de calibrer la cavité cotyloïdienne 3 en abrasant le cartilage de la surface articulaire puis l'os spongieux, jusqu'à trouver un fond d'os dur dans le bassin 4. 15 Ce fraisage est obligatoire, mais n'est pas sans inconvénient puisqu'il approfondit la cavité cotyloïdienne 3 et décale vers l'intérieur du bassin 4 le centre de rotation articulaire de l'articulation fémorale. Dans ces conditions pour que l'articulation fémorale fonctionne correctement, il est nécessaire de pouvoir retrouver, après le fraisage de la cavité cotyloïdienne 3, le centre de rotation articulaire C de l'articulation fémorale. Pour cela, le cotyle férnoral 2 suivant la présente invention permet d'extérioriser le centre de rotation articulaire C par l'augmentation progressive de l'épaisseur de la paroi 9 afin que celle-ci soit au niveau du fond ou du pôle P d'une épaisseur e' la plus importante. D'autre part le cotyle fémoral 2 comporte une face externe 13 dont le profil hémisphérique se prolonge en direction du bord périphérique 10 par une face conique externe 14 qui est inclinée par rapport à un axe vertical d'un angle a. On note que la face interne de glissement 11 du cotyle fémoral 2 est décalée vers l'extérieur par rapport à la face externe 13 venant en appui contre le fond de la cavité cotyloïdienne 3. Le cotyle fémoral 2 comporte au niveau de sa face conique externe 14 une série de stries 15 qui sont destinées, lors de la fixation dudit cotyle fémoral 2, à pénétrer dans l'os périphérique de la cavité cotyloïdienne 3 préalablement calibrée. Le cotyle fémoral 2 comporte au niveau de son bord périphérique 10 un bord périphérique incliné 6 prolongeant ledit bord périphérique 10. Le bord périphérique 16 est incliné d'un angle f3 par rapport au plan contenant le bord périphérique 10. 30 Le bord périphérique 16 est incliné en direction de l'intérieur du cotyle fémoral 2 réduisant sur une partie du pourtour de ce dernier la longueur de la face conique externe 14 et le nombre de stries 15 et permettant le passage du muscle du psoas . 35 On note que le bord périphérique 10 et le bord périphérique incliné 16 du cotyle fémoral 2 présentent un profil arrondi ou émoussé. Ainsi le cotyle fémoral 2 présente un bord périphérique 10, 16 qui permet lors de son introduction dans la cavité cotyloïdienne 3 de ne pas être en contact avec le 40 muscle du psoas. On remarque que le cotyle fémoral 2 comporte une face interne de glissement hémisphérique 11 qui est présente un aspect de surface polie miroir, tandis que les faces externes 13, 14 et les stries 15 sont recouverts d'un substrat ostéo- 45 conducteur. Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tout autre équivalent. 50
L'implant cotyloïdien (1) suivant la présente invention comporte un cotyle fémoral (2) présentant une face interne de glissement (11) et une face externe (13) délimitées par un bord périphérique (10) destiné à être fixé dans une cavité cotyloïdienne (3), ledit cotyle fémoral (2) comportant une paroi (9) dont l'épaisseur (e, e') augmente progressivement entre le bord périphérique (10) et le pôle P dudit cotyle.
1. Implant cotyloïdien comportant un cotyle fémoral (2) présentant une face interne de glissement (11) et une face externe (13) délimitées par un bord périphérique (10) destiné à être fixé dans une cavité cotyloïdienne (3), caractérisé en ce que le cotyle fémoral (2) comporte une paroi (9) dont l'épaisseur (e, e') augmente progressivement entre le bord périphérique (10) et le pôle P dudit cotyle. 2. Implant cotyloïdien suivant la 1, caractérisé en ce que le cotyle fémoral (2) comporte un profil en forme de croissant de lune de manière que la paroi (9) soit d'une part au niveau du bord périphérique (10) de faible épaisseur (e) et d'autre part au niveau du pôle P d'une épaisseur plus importante (e') que celle prévue au niveau dudit bord périphérique. 3. Implant cotyloïdien suivant la 1, caractérisé en ce que le cotyle fémoral (2) comporte une face externe (13) dont le profil hémisphérique se prolonge en direction du bord périphérique (10) par une face conique externe (14) qui est inclinée par rapport à un axe vertical d'un angle a. 4. Implant cotyloïdien suivant la 3, caractérisé en ce que le cotyle fémoral (2) comporte au niveau de sa face conique externe (14) une série de stries (15). 5. Implant cotyloïdien suivant la 1, caractérisé en ce que le cotyle fémoral (2) comporte au niveau de son bord périphérique (10) un bord périphérique incliné (16) permettant la passage du muscle du psoas. 6. Implant cotyloïdien suivant la 5, caractérisé en ce que le bord périphérique (16) est incliné d'un angle (3 par rapport au plan contenant le bord périphérique (10) de manière à réduire, sur une partie du pourtour du cotyle fémoral (2), la longueur de la face conique externe (14) et le nombre de stries (15). 7. Implant cotyloïdien suivant la 5, caractérisé en ce que le bord périphérique (10) et le bord périphérique incliné (16) présentent un profil arrondi ou émoussé. 8. Implant cotyloïdien suivant la 1, caractérisé en ce que le cotyle fémoral (2) comporte un profil en forme de croissant de lune de manière que la paroi (9) soit d'une part au niveau du bord périphérique (10) de faible épaisseur (e) et d'autre part au niveau du pôle P d'une épaisseur plus importante (e') que celle prévue au niveau dudit bord périphérique de manière à ce que la variation de l'épaisseur (e, de la paroi (9) permette d'éloigner progressivement la face interne de glissement (11) de la face externe (13) du cotyle fémoral (2).
A
A61
A61F
A61F 2
A61F 2/34
FR2890720
A1
DISPOSITIF D'ECLAIRAGE POUR VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,316
L'invention concerne un dispositif d'éclairage et/ou de signalisation pour véhicule automobile, qui sera désigné par la suite pour plus de concision sous le nom de projecteur. L'invention s'intéresse plus particulièrement aux projecteurs équipés de modules optiques aptes à émettre plusieurs faisceaux lumineux de caractéristiques, de photométries, différentes. Différents types de faisceaux lumineux sont effectivement prévus et définis de façon réglementaire. Certains sont obligatoires, comme les 10 faisceaux de type route et les faisceaux de type code ou croisement. D'autres ne sont pas à ce jour obligatoires mais peuvent apporter au conducteur un confort de vision supplémentaire, comme les faisceaux de type anti brouillard, ou les faisceaux de vue diurne. On rappelle brièvement les caractéristiques des faisceaux les plus 15 courants: - des faisceaux de position, d'intensité et de portée faible, qui réalisent une fonction de signalisation, - des faisceaux de croisement, ou codes, d'intensité plus forte et de portée sur la route avoisinant 70 mètres, qui sont utilisés essentiellement la nuit et dont la répartition du faisceau lumineux, à coupure généralement en forme de V, est telle qu'elle permet de ne pas éblouir le conducteur d'un véhicule croisé ; - des faisceaux de route longue portée, et des feux de complément de type longue portée, dont la zone de vision sur la route avoisine 200 mètres, et qui doivent être éteints lorsque l'on croise un autre véhicule afin de ne pas éblouir son conducteur; ce sont des faisceaux sans coupure, - des faisceaux anti-brouillard, qui présentent une coupure de type plate. D'autres faisceaux ont été plus récemment réglementés, regroupés 30 sous le nom d'AFS (l'abréviation pour Advanced Frontlighting System en anglais). Il s'agit par exemple: - de la fonction dite Town Light en anglais, pour feu de ville. Cette fonction assure l'élargissement d'un faisceau de type feu de croisement tout en diminuant légèrement sa portée; - de la fonction dite Motorway Light en anglais, pour feu d'autoroute. Cette fonction assure une augmentation de la portée d'un feu de croisement; - de la fonction dite Overhead Light en anglais, pour feu surélevé. Cette fonction assure une modification d'un faisceau de feu de croisement de telle sorte que des portiques situés en hauteur sont éclairés de façon satisfaisante au moyen des feux de croisement; - une fonction dite AWL (Adverse Weather Light en anglais, pour feu de mauvais temps). Cette fonction assure une modification d'un faisceau de feu de croisement de telle sorte que les conducteurs des véhicules croisants ne soient pas éblouis par un reflet et que les performances en portée et visibilité à droite soient améliorées. L'invention s'intéresse plus particulièrement à la fonction AFS dite Motorway ou Autoroute , qui améliore le confort de conduite sur autoroute par rapport à un faisceau classique de type code par un apport de lumière supplémentaire à proximité de la coupure, avec notamment une augmentation de la valeur d'éclairement maximum autorisée, qui passe, en Europe, de 70 Lux à 120 Lux. Des solutions ont été envisagées pour obtenir un tel faisceau, en ayant recours par exemple à un module optique multi-fonction, comprenant une source lumineuse et un cache mobile occultant sélectivement le flux lumineux émis par la source: selon la géométrie du bord du cache et sa position par rapport à la source, on peut obtenir avec un même module différentes coupures. Cette solution est intéressante, car elle est très compacte: avec une seule source lumineuse, par exemple une lampe xenon, on peut avoir trois fonctions: code, route et motorway. Cependant, elle requiert une grande précision dans le suivi du mouvement du cache d'une position à une autre. Le but de l'invention est d'obtenir un faisceau de type autoroute amélioré, qui, notamment, respecte les réglementations, soit d'une mise en oeuvre plus aisée et qui soit d'un fonctionnement plus sûr. L'invention a tout d'abord pour objet un dispositif d'éclairage pour véhicule automobile comportant une pluralité de modules optiques comportant chacun au moins une source lumineuse, ledit dispositif comprenant: - un premier module optique apte à générer un premier faisceau à coupure sensiblement oblique, notamment un faisceau de type code, - un second module optique apte à générer un second faisceau à coupure au moins partiellement plate, tel que ledit dispositif est apte à émettre un faisceau de type autoroute dit motorway par: - décalage du faisceau émis par le premier module optique selon au moins une direction, - superposition du faisceau décalé avec le faisceau émis par le second module optique. On comprend par module optique un système optique comprenant au moins une source lumineuse éventuellement disposée dans un réflecteur, et éventuellement associée à un ou plusieurs éléments dioptriques du type lentille, par exemple une ou plusieurs diodes électroluminescentes regroupées, ou une lampe halogène ou xénon dans un réflecteur, et qui soit de préférence autonome, c'est-à-dire qui soit apte à être allumé ou éteint séparément des autres modules du projecteur. On comprend par faisceau décalé un faisceau dont la direction 25 principale du faisceau a été réorientée, mais sans modifier substantiellement la distribution angulaire/ la forme du faisceau en question. L'invention propose donc l'obtention d'un faisceau de type Motorway en ajoutant un module complémentaire à un module connu générant un faisceau de type code. Mais une simple superposition des deux faisceaux ne s'est pas avérée pleinement satisfaisante, dans la mesure où l'intersection des deux faisceaux se trouve décalée par rapport à l'axe du véhicule ou que peuvent apparaître deux lignes de contraste parallèles. L'invention propose donc de ne pas utiliser le faisceau de type code tel quel, mais de le réorienter d'abord de façon appropriée pour qu'il puisse être complété par un faisceau complémentaire de façon plus aisée. Le premier module remplit ainsi deux fonctions au moins: une fonction qu'il peut remplir à lui seul, la fonction code connue, et une fonction motorway, une fois réorienté et combiné à un second module optique. Par exemple, le premier module peut également être apte à émettre un faisceau sans coupure, notamment un faisceau de type route, en passant notamment d'une émission de faisceau sans coupure à une émission de faisceau avec coupure. Cela peut être obtenu, par exemple à l'aide d'un cache mobile interceptant une partie du flux lumineux émis par la source lumineuse dudit module. D'autres possibilités consistent à utiliser des sources lumineuses bi-filament de type code/route, ou encore de prévoir que le réflecteur puisse se déplacer par rapport à la source lumineuse. Avantageusement, le premier module est apte à émettre un faisceau à coupure oblique code en mode conduite à droite et un autre faisceau à coupure oblique inversé code en mode conduite à gauche. Diverses solutions techniques existent, notamment à l'aide d'un cache mobile. Le premier module peut aussi être conçu de manière à ce qu'il soit apte à émettre un faisceau à coupure oblique code en mode conduite à droite et un autre faisceau code à coupure plate en mode touriste conduite à gauche ou inversement. Dans ce cas, le projecteur peut émettre un faisceau code en mode touriste en superposant un faisceau de type code à coupure plate en mode touriste émis par le module et le faisceau émis par le second module: l'apport de lumière apporté par le second module améliore la visibilité d'un code de type touriste. Le projecteur selon l'invention peut aussi émettre un faisceau sans coupure de type route en superposant un faisceau de type route émis par le module, s'il est de type code/route, ou par un autre module et le faisceau émis par le second module. Le projecteur peut aussi être apte à émettre un faisceau de type AWL, comme explicité plus haut, en superposant plusieurs faisceaux dont le faisceau émis par le second module. On peut ainsi superposer au faisceau émis par le second module un faisceau de type code AWL tel que décrit dans le brevet EP 1 308 669: soit ce faisceau code AWL est émis par le premier module en suivant par exemple l'enseignement de ce brevet, soit il est émis par un autre module dédié AWL. Tous ces modes de réalisation montrent que ce second module est conçu pour compléter au mieux un faisceau de type code pour obtenir une fonction motorway , mais qu'il peut aussi être utilisé en complément à d'autres faisceaux (AWL, code à gauche, mode touriste) de façon très intéressante. Avantageusement, le décalage du faisceau avec coupure émis par le premier module optique s'effectue au moins latéralement. On choisit notamment de tourner légèrement vers la gauche le faisceau quand il s'agit d'un projecteur de type trafic à droite, ce qui permet d'obtenir, comme détaillé plus loin, une superposition des deux faisceaux qui gagne en confort et en performances. La modification d'orientation du faisceau peut être obtenue par mouvement d'au moins un des composants du module ou du module tout entier, et on peut utiliser pour ce faire le mécanisme de code tournant virage dit DBL (pour Dynamic bending Light en anglais) si le module en question en est équipé. Avantageusement, le décalage du faisceau avec coupure émis par le premier module optique s'effectue également substantiellement verticalement. Il s'est avéré que l'on obtenait un faisceau Motorway encore amélioré si l'on tournait légèrement le faisceau de type code vers le haut, se rapprochant ainsi d'une configuration dite code relevé . Pour modifier l'orientation du faisceau verticalement, on peut utiliser le mécanisme de correcteur (dynamique ou non) si le module en question en est équipé, ce qui est le cas notamment quand le module utilise une lampe de type xénon en Europe. On remarque ainsi que le mouvement de pièces pour réorienter le faisceau code en mode Motorway peut être actionné avec des mécanismes déjà présents dans le projecteur, donc sans avoir à rendre significativement plus complexe sa conception. Le second module optique n'est généralement, dans le contexte de l'invention, qu'un module complémentaire, allumé qu'en association avec le 5 premier module. Il peut être choisi compact, et participer au style du projecteur en ayant un aspect différent de celui du premier module. Selon un mode de réalisation, le premier module a au moins trois modes de fonctionnement: - éteint, - allumé en code en émettant un faisceau réglementaire de code à coupure oblique, - optionnellement allumé en route en émettant un faisceau réglementaire sans coupure, - allumé en fonction autoroute en émettant un faisceau à coupure oblique 15 décalé par rapport au faisceau code et destiné à être complété par le faisceau émis par le second module optique. Selon un mode de réalisation, le second module optique est apte à émettre un faisceau présentant une coupure plate de largeur angulaire d'environ + /- 1.5 à +/- 3 par rapport à la verticale. De préférence, cette coupure plate est susbtantiellement centrée, éventuellement avec un léger décentrage, par exemple d'au plus 20% ou d'au plus 5 ou 10%, par rapport à l'axe vertical. De préférence, cette coupure plate est localisée dans la zone centrale de vision et se prolonge au moins à l'une de ses extrémités, notamment chaque extrémité, par une portion de coupure oblique descendante. On peut par exemple avoir une coupure plate localisée dans la zone centrale de vision et se prolongeant à chaque extrémité par une portion de coupure oblique descendante, de façon à délimiter une zone de coupure substantiellement sous une forme trapézoïdale, symétrique ou non par rapport à la verticale. De préférence, en fonction autoroute , les faisceaux des deux modules se superposent de façon à ce que la coupure oblique du faisceau décalé du premier module et la coupure plate du faisceau du second module se croisent substantiellement en un point sur ou à proximité de l'axe vertical de la zone éclairée. On peut aussi prévoir qu'en fonction autoroute , les faisceaux se superposent, la coupure oblique du faisceau décalé et la coupure oblique prolongeant une des extrémités de la coupure plate du faisceau du second module se croisant en un point de façon à ce que la coupure résultante présente une rupture de pente. Comme mieux explicité à l'aide des figures détaillées plus loin, choisir des pentes différentes pour ces deux portions de coupure oblique appartenant à des faisceaux différents permet d'ajuster au mieux la transition entre les coupures des deux faisceaux, donc d'améliorer le confort de vision. Avantageusement, au moins un des modules optiques comporte une diode électroluminescente ou une pluralité de diodes électroluminescentes, ou au moins une lampe (xénon, halogène) disposée dans un réflecteur et/ou associée à un élément dioptrique, ce dernier cas étant notamment décrit dans le brevet FR 05 02549 déposé le 15 mars 2005. Selon un exemple de réalisation, le premier module optique comprend un réflecteur et au moins une lampe de type halogène ou xenon et est équipé d'une fonction code virage tournant, et le second module optique comprend au moins une diode électroluminescente, par exemple associée à un réflecteur et un élément dioptrique. L'invention a également pour objet le véhicule muni de tels projecteurs. Elle a également pour objet le procédé de mise en oeuvre des modules optiques précédemment décrits, où l'on obtient un faisceau lumineux de type autoroute en réorientant le faisceau code émis par le premier module optique et en allumant le second module optique, par une commande de préférence automatisée. L'invention sera détaillée ci-après, à l'aide des figures suivantes: fig. 1 et 2: des représentations schématiques du projecteur selon l'invention. fig. 3 à 6: des représentations schématiques de diagrammes de distributions de flux lumineux émis par les modules optiques M1 et M2 du 5 projecteur selon la figure 1. fig. 7 à 9: certaines des représentations schématique des figures 3 à 6 avec superposition de la distribution réellement mesurée. Les figures sont très schématiques, et ne respectent pas l'échelle pour plus de clarté. Les figures 1 et 2 montrent un projecteur P selon un exemple de réalisation non limitatif de l'invention comprenant deux modules optiques: - le module M1 est un module bi-fonction code/route de type elliptique, qui comporte, de façon connue, une source lumineuse SI sous forme d'une lampe xenon disposée dans un réflecteur RI et un cache occultant CO occultant mobile, apte à passer d'une position où il est inactif vis-à-vis de la lumière émise par SI (position route ) à une position où son bord supérieur délimite dans le flux lumineux émis par S1 et réfléchi par R1 une coupure oblique (position code ). Le module MI est en outre équipé d'un correcteur CO d'assiette dynamique et d'une fonctionnalité code virage DBL: l'orientation de son faisceau est donc susceptible d'être modifiée latéralement et de haut en bas. - le module M2 comprend une (ou une pluralité de) diodes électroluminescentes associée(s) à une lentille L et à une plieuse PL, comme notamment enseigné dans le brevet FR 04/06946 déposé le 24 juin 2004 et correspondant au brevet européen EP 05 291309.2. La figure 1 représente une face avant simplifiée d'un projecteur P, comprenant les modules M1 et M2, ainsi qu'un module optique indépendant M3 qui fournit la fonction indicateur de direction, et un masque de style MS. La figure 2 précise la conception des modules M1 et M2 à l'intérieur du projecteur: MI est un module de type elliptique, avec une lentille de Fresnel L, un réflecteur R1, une source lumineuse SI de type lampe xenon. On voit de M2 l'élément dioptrique décrit dans le brevet précité, la source n'étant pas représentée. La platine PT supporte les modules M1 et M2 de façon connue dans le projecteur P. La figure 2 représente également le un ajusteur pour le réglage horizontal A. Les flèches associées au module M1 montent la façon dont le module tourne latéralement par rapport à la platine PT pour assurer sa fonction DBL. La figure 3 représente dans un repère orthonormé (Oxy) la distribution du flux lumineux FI émis par MI avec le cache C en position code: c'est un 5 code conforme aux réglementations européennes en vigueur. La figure 4 représente dans le même repère la distribution du flux lumineux F2 émis par M2: c'est un faisceau dont la coupure comprend une zone de coupure Cl plate horizontale qui se trouve au centre du champ de vision symbolisée par le rectangle marqué en pointillés. Elle est centrée par rapport à l'axe vertical (Oy), et à chacune des extrémités de cette coupure Cl se trouvent deux zones de coupure descendante C2 et C2', qui se prolongent chacune par des zones horizontales. Dans cet exemple, Cl est centré verticalement, mais un léger décentrage, notamment un déplacement vers la gauche est aussi possible (dans le cas d'un projecteur adapté à la conduite à droite, sinon c'est l'inverse qui est préférable). Dans cet exemple encore, Cl, C2 et C2' forment une coupure en trapèze symétrique, mais ce n'est pas une obligation, et la pente de la coupure C2 peut être différente de celle de la coupure C2'. De préférence, la pente fait par rapport à un axe horizontal un angle compris entre 10 et 20 , notamment d'environ 12 à 16 dans le cas de la coupure se trouvant à gauche de la coupure plate quand on est en mode de conduite trafic à droite (et inversement) : cette pente-là est en effet la plus intéressante à ajuter au mieux pour le confort de vision.La coupure plate Cl se trouve à environ 0.23 sous l'axe horizontal (Ox), selon les conventions connues en optique. La figure 4 montre la superposition des faisceaux F1 et F2 si on allume simultanément les deux modules, avec MI en fonction code: on obtient une forme globale de coupure qui se rapproche d'une distribution de faisceau de type Motorway , mais qui n'est pas satisfaisante: la forme globale en V n'est plus respectée, ce qui se traduit par un manque de confort et de performances pour le conducteur. En outre, le V de la coupure n'est pas situé sur l'axe vertical (Oy), ce qui n'est pas conforme à la définition réglementaire européenne actuelle du faisceau Motorway . Comme illustré aux figures 5 et 6, l'invention propose donc d'associer au faisceau F2 un faisceau code F1' légèrement décalé vers la gauche (ce serait vers la droite en cas de projecteur adapté à la conduite à gauche), de façon à amener le V du faisceau sur l'axe vertical (Ox). Dans le cas où la coupure du faisceau code fait un angle de 15 avec l'horizontale, le décalage est d'environ 1.2 (par exemple compris entre 0.19 et 2 ), quand la coupure du faisceau résultant Motorway est situé à 0.23 sous l'axe horizontal (0x). La figure 4 montre la superposition des faisceaux F1' et F2, et la figure 5 la coupure Motorway qui en résulte. La coupure en pointillé rappelle la position initiale code du faisceau F1. Ce décalage est obtenu en utilisant le mécanisme d'orientation du faisceau prévu pour la fonction code virage. Même décalé en position Motorway, la fonctionnalité code tournant peut être maintenue. On voit que la configuration du faisceau F2 permet d'ajouter de la lumière au dessus de la coupure oblique du code décalé F1', dans la zone à gauche de l'axe vertical (Oy), sans créer de points d'éblouissement qui ne seraient pas conformes cependant. On remarque ici que FI' a non seulement été décalé vers la gauche par rapport à F1, mais qu'il a été un peu relevé dans un plan vertical, par le correcteur dynamique, ce qui peut-être avantageux mais reste optionnel. Pour obtenir F1', tout se passe donc comme si on déréglait volontairement la position au repos du faisceau code F1, à l'aide des fonctionnalités existantes du module (correcteur dynamique ou statique, code tournant dans les virages). Les figures 5 et 6 montrent que les coupures des faisceaux F1' et F2 se croisent au point P1, qui correspond au V de coupure et qui est bien, cette fois, sur l'axe vertical (Oy) conformément à la définition du Motorway réglementaire européenne actuelle. Elles se croisent aussi en un point P2, avec rupture de pente, ce qui permet une transition plus douce et confortable. Les deux zones plates, à gauche, des faisceaux FI' et F2 peuvent être à des niveaux de hauteur légèrement différents, comme représenté, ou être au même niveau. Les figures 7 à 9 représentent à nouveau les distributions respectivement des faisceaux FI', F2 et de la superposition des deux pour constituer un faisceau Motorway (lignes pointillées), mais en y ajoutant des lignes d'isolux réellement mesurées: on retrouve une bonne coïncidence entre les distributions théoriques des figures précédentes et les distributions réelles. Les avantages de l'invention sont nombreux: - le faisceau Motorway est compatible avec la réglementation européenne au moins, tout en ayant de bonnes performances optiques, - l'alignement des deux coupures qui se superposent n'est pas extrêmement critique: un éventuel léger décalage relatif sera peu visible sur route, sans incidence notable donc, ce qui autorise des tolérances très avantageuses sur le plan industriel, - le faisceau complémentaire F2 est compatible aussi bien avec les projecteurs adaptés à la conduite à droite qu'à la conduite à gauche: on peut conserver le même module M2 dans les deux cas. Si le module MI est équipé d'une fonctionnalité lui permettant de passer d'un code trafic à droite à un code trafic à gauche (notamment à l'aide d'un cache occultant multi positions), on peut conserver le même projecteur dans les deux cas, - on peut aussi adapter cette invention à des Motorway de type américain, en remplaçant le faisceau code FI à coupure oblique européen par un faisceau du type code américain (< Z beam ), - la coupure du faisceau F2 du module complémentaire M2 étant plate, le mouvement relatif du module M1 équipé de la fonctionnalité code virage a une influence peu élevée sur l'aspect global du faisceau Motorway. En conséquence, en conduite sur autoroute, où les rayons de courbure des virages sont généralement peu élevés, le module complémentaire M2 peut tout à fait rester fixe, alors que le code virage du faisceau FI' reste actif. On peut ainsi monter sur une platine commune les modules MI et M2, seul M2 étant conçu pour être mobile par rapport à la platine, M2 restant fixe par rapport à celle-ci. - le faisceau F2 peut aussi être exploité pour compléter des faisceaux de type AWL ou code touriste
L'invention concerne un dispositif d'éclairage pour véhicule automobile comportant une pluralité de modules optiques (M1,M2) comportant chacun au moins une source lumineuse, ledit dispositif comprenant :- un premier module optique (M1) apte à générer un premier faisceau à coupure sensiblement oblique, notamment un faisceau de type code,- un second module optique (M2) apte à générer un second faisceau à coupure au moins partiellement plate.Ce dispositif est apte à émettre un faisceau de type « autoroute » dit « motorway » par- décalage du faisceau émis par le premier module optique (M1) selon au moins une direction,- superposition du faisceau décalé avec le faisceau émis par le second module optique.
1- Dispositif d'éclairage pour véhicule automobile comportant une pluralité de modules optiques (M1,M2) comportant chacun au moins une source lumineuse 5 (SI,S2), ledit dispositif comprenant: - un premier module optique (Ml) apte à générer un premier faisceau (FI) à coupure sensiblement oblique, notamment un faisceau de type code, - un second module optique (M2) apte à générer un second faisceau (F2) à coupure au moins partiellement plate, caractérisé en ce que ledit dispositif est apte à émettre un faisceau de type autoroute dit motorway par décalage du faisceau (F1) émis par le premier module optique (Ml) selon au moins une direction, - superposition du faisceau décalé (F1') avec le faisceau (F2) émis par le 15 second module optique (M2). 2- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le premier module (Ml) est également apte à émettre un faisceau sans coupure, notamment un faisceau de type route (F3), en passant d'une émission de faisceau sans coupure à une émission de faisceau avec coupure, notamment soit à l'aide d'un cache mobile interceptant une partie du flux lumineux émis par la source lumineuse (SI) dudit module (M1) , soit à l'aide d'une lampe bi filament code/route, soit par déplacement du réflecteur du module par rapport à la source lumineuse. 3- Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le premier module (M1) est apte à émettre un faisceau à coupure oblique code en mode conduite à droite et un autre faisceau à coupure oblique inversé code en mode conduite à gauche. 4- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le premier module (Ml) est apte à émettre un faisceau à coupure oblique code en mode conduite à droite et un autre faisceau code à coupure plate en mode conduite à gauche ou inversement. 5- Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que ledit dispositif est apte à émettre un faisceau code en superposant un faisceau de type code à coupure plate émis par le module (M1) et le faisceau (F2) émis par le second module (M2). 6- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit dispositif est apte à émettre un faisceau sans coupure de type route en superposant un faisceau de type route émis par le module (Ml) s'il est de type code/route ou par un autre module et le faisceau (F2) émis par le second module (M2). 7- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit dispositif est apte à émettre un faisceau de type AWL en superposant plusieurs faisceaux dont le faisceau (F2) émis par le second module (M2). 8- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le décalage du faisceau avec coupure (FI') émis par le premier module optique (MI) s'effectue au moins latéralement, notamment par mouvement d'au moins un des composants du module (MI) ou du module tout entier à l'aide d'un mécanisme de code tournant virage dit DBL. 9- Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que le décalage du faisceau avec coupure (FI') émis par le premier module optique (Ml) s'effectue également substantiellement verticalement, notamment à l'aide d'un mécanisme de correcteur équipant ledit module (MI) . 10- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le décalage du faisceau avec coupure (FI') émis par le premier module optique (Ml) s'effectue au moins latéralement vers la gauche, et optionnellement verticalement vers le haut, pour une conduite en trafic à droite. 11- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le second module optique (M2) n'est qu'un module complémentaire, allumé qu'en association avec le premier module (MI). 12- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le premier module (M1) a au moins trois modes de fonctionnement: éteint, - allumé en code en émettant un faisceau réglementaire de code à coupure oblique (F1), - optionnellement allumé en route en émettant un faisceau réglementaire sans coupure (F3), - allumé en fonction autoroute en émettant un faisceau à coupure oblique (F1') décalé par rapport au faisceau code (F1) et destiné à être compléter par le faisceau émis par le second module optique (M2). 13- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le second module optique (M2) est apte à émettre un faisceau (F2) présentant une coupure plate de largeur angulaire d'environ +1- 1.5 à +13 par rapport à l'axe vertical (Oy). 14- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le second module optique (M2) est apte à émettre un faisceau (F2) présentant une coupure plate substantiellement centrée, ou décentré d'au plus 20%, par rapport à l'axe vertical (Oy). 15- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le second module optique (M2) est apte à émettre un faisceau (F2) présentant une coupure plate (Cl) localisée dans la zone centrale de vision et se prolongeant à au moins une extrémité, notamment à chaque extrémité, par une portion de coupure oblique descendante (C2,C2'). 16- Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que le second module optique (M2) est apte à émettre un faisceau (F2) présentant une coupure plate (Cl) localisée dans la zone centrale de vision et se prolongeant à chaque extrémité par une portion de coupure oblique descendante (C2,C2'), de façon à délimiter une zone de coupure substantiellement sous une forme trapézoïdale, symétrique ou non par rapport à la verticale. 17- Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que, en fonction autoroute , les faisceaux (F1') et (F2) se superposent de façon à ce que la coupure oblique du faisceau (F1') et la coupure plate du faisceau (F2) se croisent substantiellement en un point (P1) sur ou à proximité de l'axe vertical (Oy) de la zone éclairée. 18- Dispositif selon la 15, caractérisé en ce que, en fonction autoroute , les faisceaux (F1') et (F2) se superposent, la coupure oblique du faisceau (F1') et la coupure oblique prolongeant une des extrémités de la coupure plate du faisceau (F2) se croisant en un point (P2) de façon à ce que la coupure résultante présente une rupture de pente. 19- Dispositif ou ensemble selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un des modules optiques (M1,M2) comporte une diode électroluminescente ou une pluralité de diodes électroluminescentes, ou au moins une lampe disposée dans un réflecteur et/ou associée à au moins un élément dioptrique. 20- Dispositif ou ensemble selon la précédente, caractérisé en ce que le premier module optique (M1) comprend un réflecteur et au moins une lampe de type halogène ou xénon et est équipé d'une fonction code virage tournant, et en ce que le second module optique (M2) comprend au moins une diode électroluminescente associée à un réflecteur ou un élément dioptrique. 21- Procédé de mise en oeuvre du dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'on obtient un faisceau lumineux de type autoroute en réorientant le faisceau code émis par le premier module optique (Ml) et en allumant le second module optique (M2), par une commande automatisée.
F,B
F21,B60
F21S,B60Q,F21V,F21W,F21Y
F21S 8,B60Q 1,F21V 14,F21W 101,F21W 107,F21Y 101
F21S 8/10,B60Q 1/16,F21V 14/00,F21W 101/10,F21W 107/10,F21Y 101/00
FR2888718
A1
AUTOMATE D'ALIMENTATION ANIMALE
20,070,126
La présente invention se rapporte au domaine de l'alimentation animale, notamment aux machines pour alimenter une pluralité d'animaux, plus particulièrement à 05 un automate d'alimentation animale. On sait que l'alimentation des animaux dans une exploitation agricole est une activité très contraignante qui consomme beaucoup d'heures de travail, et qui demande aux éleveurs des exigences de présence et d'attention très élevées. C'est notamment le cas du gros bétail, de type bovin, équidé, mais également le cas du petit bétail de type ovin, porcin, caprin essentiellement, ou encore des élevages avicoles. L'alimentation animale peut requérir des exigences importantes en termes de sélectivité et de régularité dans le rythme de la distribution des aliments au cheptel d'une exploitation agricole, notamment d'un type de bétail à un autre. Les équidés, et plus particulièrement les chevaux, exigent une grande régularité de distribution, très contraignante pour l'éleveur, sous peine de voir rapidement apparaître diverses pathologies parmi les animaux, de type colique ou analogue. L'alimentation animale du gros et du petit bétail est actuellement assurée essentiellement par des opérateurs humains, avec les inconvénients liés à cette situation, et notamment risques d'irrégularités dans l'alimentation du cheptel, coût élevé de gestion de cette alimentation dans le sens du coût élevé de main d'oeuvre pour la distribution de l'alimentation, manque de flexibilité et d'adaptation à l'évolution d'un cheptel, etc... En outre, il est un état de fait que les exploitations agricoles sont souvent reprises par les successeurs de l'exploitant qui prend sa retraite à cette occasion. Malheureusement, l'élevage laitier par exemple entraîne de telles contraintes que la plupart du temps, l'exploitant ne peut réellement quitter l'exploitation et est obligé de rester pour aider son successeur à la tâche, lequel peut souvent être rebuté par le niveau d'exigences et de contraintes des élevages dans une exploitation agricole. La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients et d'apporter d'autres avantages. Plus précisément, elle consiste en un automate d'alimentation animale, permettant d'alimenter une pluralité d'animaux, caractérisé en ce qu'il comprend: - une pluralité de réceptacles mobiles respectivement apte à contenir au moins un volume prédéterminé d'au moins un aliment pour au moins un animal déterminé, des moyens de transport de ladite pluralité de réceptacles le long d'un chemin de circulation des réceptacles, - des moyens de remplissage d'au moins un desdits réceptacles, avec ledit au moins un volume prédéterminé d'au moins un aliment, en un premier point déterminé dudit chemin de circulation des réceptacles, - des moyens de vidage dudit au moins un aliment hors dudit au moins un desdits réceptacles, en un deuxième point déterminé dudit chemin de circulation où ledit au moins 40 un animal déterminé est destiné se trouver. La présente invention permet d'offrir une machine entièrement automatisée du fait de sa conception sous la forme de réceptacles mobiles aptes à distribuer de manière automatique des aliments le long d'un chemin de circulation des réceptacles, sur lequel se trouvent les animaux en élevage à alimenter. La conception de l'automate sous la forme de réceptacles mobiles permet d'envisager d'alimenter des animaux différents, se trouvant à des endroits différents, par une gestion appropriée automatisée de la distribution des aliments dans les mangeoires des animaux, c'est à dire du remplissage et du vidage des réceptacles. L'automate selon l'invention peut ainsi alimenter des animaux d'espèces différentes, avec des aliments différents selon des horaires différents, en remplissant les réceptacles de manière sélective par un ou plusieurs aliments déterminés en fonction des besoins, et par le vidage de ces réceptacles à l'endroit et à l'heure appropriés en fonction de leur contenu. L'automate selon l'invention offre une possibilité de distribution simultanée ou différée de types d'aliments différents. Selon une caractéristique avantageuse, un réceptacle mobile comprend deux demi-godets en vis à vis l'un de l'autre, lesdits deux demi-godets pouvant adopter au moins deux positions différentes: - une première position, dite de transport, dans laquelle les deux demi-godets sont placés l'un contre l'autre et définissent au moins un volume prédéterminée d'au moins un aliment pour au moins un animal déterminé, - une deuxième position, dite de vidage, dans laquelle les deux demi-godets sont écartés l'un de l'autre en sorte de permettre un vidage dudit volume prédéterminé d'au moins un 20 aliment hors du réceptacle. La structure en forme de demi-godets des réceptacles permet de fournir une solution techniquement efficace pour le vidage des réceptacles, et pratique pour d'autres aspects décrits ultérieurement, tout en proposant un coût de fabrication réduit. Selon une caractéristique avantageuse, les moyens de transport de ladite pluralité de réceptacles comprennent des moyens de liaison en chaîne desdits réceptacles entre eux, le long dudit chemin de circulation desdits réceptacles. La liaison en chaîne des réceptacles permet un transport aisé des réceptacles le long du chemin de distribution des aliments, et la détermination du chemin d'alimentation en fonction des besoins et/ou d'une structure d'exploitation agricole. Selon une caractéristique avantageuse, les moyens de liaison en chaîne desdits réceptacles entre eux, le long dudit chemin de circulation desdits réceptacles, définissent une boucle, et les moyens de transport comprennent au moins deux poulies définissant les deux extrémités dudit chemin de circulation. Selon une caractéristique avantageuse, les moyens de transport comprennent un 35 moteur d'entraînement d'au moins une des deux poulies définissant les deux extrémités du chemin de circulation. Selon une caractéristique avantageuse, l'automate selon l'invention comprend des moyens de lavage des réceptacles. Cette caractéristique permet d'assurer l'hygiène nécessaire de l'automate selon 40 l'invention et de permettre de laver les réceptacles en fonction des besoins, par exemple avantageusement avant chaque nouveau remplissage ou après chaque vidage. Selon une caractéristique avantageuse, les moyens de lavage des réceptacles comprennent des moyens d'injection d'eau sous pression à l'intérieur de ces derniers, disposés au moins en partie dans un axe creux de l'une au moins desdites deux poulies définissant les deux extrémités du chemin de circulation. Cette caractéristique pennet de localiser le lavage des réceptacles à un point déterminé de la chaîne d'alimentation, le plus approprié en fonction de sa structure, et de manière additionnelle par exemple en fonction de l'emplacement du ou des points de remplissage notamment en vue de permettre un séchage des réceptacles avant le remplissage. Selon une caractéristique avantageuse, l'automate selon l'invention comprend des moyens pour faire passer les demi-godets des réceptacles dans la deuxième position en vue de permettre leur nettoyage respectif, et des moyens pour faire revenir les demi-godets des réceptacles dans la première position en vue de permettre leur remplissage respectif. Cette caractéristique permet un nettoyage des réceptacles en position d'ouverture des demi-godets pour un meilleur nettoyage et une meilleure évacuation de l'eau de lavage. Selon une caractéristique avantageuse, les moyens pour faire passer les demi-godets des réceptacles dans la deuxième position en vue de permettre un nettoyage desdits réceptacles sont solidaires de l'une des poulies définissant les deux extrémités du chemin de circulation. Cette caractéristique permet de combiner plusieurs fonctions en un même point de la chaîne, comme par exemple le lavage et l'ouverture des réceptacles. Selon une caractéristique avantageuse, les moyens de vidage dudit au moins un aliment hors dudit au moins un desdits réceptacles, comprennent un poussoir mobile apte à faire passer les demi-godets d'un réceptacle de la première à la deuxième position en un deuxième point déterminé du chemin de circulation où ledit au moins un animal déterminé est destiné se trouver. Cette caractéristique permet le vidage des réceptacles en autant de points déterminés du chemin de circulation que l'on souhaite de points d'alimentation des animaux, par la présence d'un poussoir mobile en chaque point où un réceptacle doit être vidé, par exemple dans une mangeoire. Ainsi, en un point du chemin de circulation ou est présent un poussoir mobile, chacun des réceptacles de la pluralité des réceptacles pourrait être vidé par la commande du poussoir à chaque passage d'un réceptacle devant celui-ci. En pratique, les réceptacles pourront être en nombre suffisant pour permettre une alimentation de la totalité du cheptel en divers points du chemin de circulation. D'autres caractéristiques apparaîtront à la lecture qui suit d'un exemple de mode de réalisation d'un automate d'alimentation animale selon l'invention, exemple donné à titre illustratif non limitatif. La figure 1 représente de manière schématique et partielle une vue de face d'un exemple de mode de réalisation d'un automate d'alimentation animale selon l'invention, 40 permettant d'alimenter une pluralité d'animaux. La figure 2 représente de manière schématique et partielle une vue de bout de gauche, selon la direction F, de l'exemple selon la figure 1. Les figures 3A à 3D représentent plusieurs vues d'un premier détail agrandi de l'exemple selon la figure 1, soit une vue de face (figure 3A), une vue de bout de gauche (figure 3B), une vue de bout de droite (figure 3C), une vue de dessus (figure 3D). Les figures 4A à 4D représentent plusieurs vues d'un deuxième exemple de mode de réalisation du détail agrandi de l'exemple selon la figure 1, soit une vue de face (figure 4A), une vue de bout de gauche (figure 4B), une vue de bout de droite (figure 4C), une vue de dessus (figure 4D). Les figures 5A à 5D représentent plusieurs vues d'un deuxième détail agrandi de l'exemple selon la figure 1, soit une vue de face (figure 5A), une vue de bout de gauche (figure 5B), une vue de bout de droite (figure 5C), une vue de dessus (figure 5D). Les figures 6A à 6D représentent plusieurs vues d'un troisième détail agrandi de l'exemple selon la figure 1, soit une vue de face (figure 6A), une vue de bout de gauche (figure 6B), une vue de bout de droite (figure 6C), une vue de dessus (figure 6D). Les figures 7A à 7C représentent plusieurs vues d'un quatrième détail agrandi de l'exemple selon la figure 1, soit une vue de face (figure 7A), une vue de bout de gauche (figure 7B), une vue de dessus (figure 7C). Les figures 8A à 8C représentent plusieurs vues d'un cinquième détail agrandi de l'exemple selon la figure 1, soit une vue de face (figure 8A), une vue de bout de gauche (figure 8B), une vue de dessus (figure 8C). La figure 9 représente un sixième détail agrandi de l'exemple selon la figure 1. L'automate 1 pour alimenter une pluralité d'animaux (non représentés), représenté sur les figures 1 et 2 comprend: - une pluralité de réceptacles 2 mobiles respectivement apte à contenir au moins un volume prédéterminé d'au moins un aliment (non représenté) pour au moins un animal déterminé, - des moyens de transport 3 de la pluralité de réceptacles 2, le long d'un chemin 4 de circulation des réceptacles 2, comprenant avantageusement des moyens de liaison 11 en chaîne des réceptacles 2 entre eux, le long du chemin 4 de circulation des réceptacles 2, définissant par exemple une boucle, et au moins deux poulies 12, 13 définissant les deux extrémités 14, 15 du chemin de circulation, autour desquelles la boucle constituée par les moyens de liaison en chaîne 11 se meut, - des moyens de remplissage 5 d'au moins un des réceptacles, avec ledit au moins un volume prédéterminé d'au moins un aliment, en un premier point 6 déterminé du chemin 4 de circulation des réceptacles 2, - des moyens de vidage 7 dudit au moins un aliment hors dudit au moins un des 35 réceptacles 2, en un deuxième point 8 déterminé du chemin 4 de circulation où ledit au moins un animal déterminé est destiné se trouver. Un réceptacle mobile 2 comprend avantageusement deux demi-godets 9, 10 en vis à vis l'un de l'autre, les deux demi-godets 9 et 10 pouvant adopter au moins deux positions différentes: - une première position, dite de transport, dans laquelle les deux demi-godets 9, 10 sont placés l'un contre l'autre et définissent au moins un volume prédéterminée d'au moins un aliment pour au moins un animal déterminé, une telle position étant représentée en partie inférieure de la boucle des moyens de liaison 11 des réceptacles, sur la figure 1, - une deuxième position, dite de vidage, dans laquelle les deux demi-godets sont écartés l'un de l'autre en sorte de permettre un vidage dudit volume prédéterminé d'au moins un aliment hors du réceptacle, une telle position étant par exemple représentée en partie supérieure de la boucle des moyens de liaison 11 des réceptacles, sur la figure 1, ou encore de manière plus spécifique sur la figure 6 comme cela sera expliqué plus loin. Chaque demi-godet 9, 10 d'un réceptacle 2 peut être constitué, comme représenté sur la figure 2, de plusieurs éléments juxtaposés, par exemple deux éléments centraux 16 identiques tels que représentés sur les figures 3, et deux éléments de bout 17 identiques placés respectivement à chaque extrémité latérale des éléments centraux 16 afin de fermer la part de volume du réceptacle 2 définie par un demi-godet 9 ou 10. Chaque demigodet 9 ou 10 de l'automate représenté sur la figure 1 ou 2 comprend donc quatre éléments juxtaposés, ces derniers étant montés rotatifs sur les moyens de liaison 11 en chaîne à une extrémité 20 de chaque élément, et pouvant être associés entre eux selon tous moyens connus, par exemple par une tige filetée 18 traversant une nervure formée dans chacun des éléments mobiles associés 16, 17, comme représenté sur la figure 2. Les éléments 16, 17 constitutifs des demi-godets 9 et 10 comportent avantageusement des moyens d'emboîtement 19 destinés à assurer une fermeture correcte des réceptacles 2 en vue du transport des aliments à l'intérieur de ceux-ci, que ce soit des aliments sous la forme de farine ou autre, disposés sur la partie des éléments destinée à entrer en contact avec l'élément correspondant du demi-godet complémentaire, comme représenté sur les figures 3 ou 5 par exemple. Ces moyens d'emboîtement 19 seront réalisés avantageusement de manière symétrique par rapport à un plan 21 de symétrie passant entre les deux demi-godets d'un réceptacle, comme représenté sur la figure 6A, afin d'utiliser avantageusement les mêmes éléments constitutifs pour les deux demi-godets 9, 10 d'un réceptacle 2. Les demi-godets 9, 10 sont donc avantageusement modulables en ce qu'il peuvent être composés chacun d'éléments appropriés en fonction des besoin. Un demi-godet 9, 10 de réceptacle 2 peut comprendre par exemple un élément supplémentaire 22 comportant une paroi séparatrice 23 interne, tel que représenté sur les figures 4, qui serait inséré entre deux éléments centraux 16, une telle alternative n'étant pas représentée assemblée sur les figures. Le but d'une insertion d'un élément 22 est de constituer un réceptacle comportant deux volumes séparés distincts destiné chacun à transporter des aliments différents. Une telle alternative peut avoir son utilité pour distribuer deux aliments différents à un même animal et avec un même réceptacle, c'est à dire distribuer les deux aliments lors d'une seule opération de vidage du réceptacle, ces aliments étant destinés à se mélanger dans la mangeoire (non représentée) lors de leur chute dans cette dernière, mais ne devant pas se mélanger avant la distribution à l'animal. Il est possible d'obtenir un résultat similaire en juxtaposant deux réceptacles 2 comme représenté partiellement sur la figure 2 et en réunissant les deux réceptacles 2 juxtaposés par la tige filetée 18, afin que la commande d'ouverture ou de fermeture d'un réceptacle 2 entraîne l'ouverture ou la fermeture du réceptacle juxtaposé respectivement. Les éléments 16, 17, 22 constitutifs d'un demi-godet 9 ou 10 comporteront avantageusement sur les parties destinées à entrer en contact lors de l'assemblage d'un demi-godet, tout moyen d'emboîtement 24 destiné à assurer une bonne étanchéité du réceptacle à l'aliment qu'il est destiné à transporter. Ces moyens d'emboîtement 24 seront agencés de préférence en partie mâle et femelle en sorte de réduire le nombre éléments constitutifs d'un réceptacle. Dans l'exemple représenté, un réceptacle 2 comprend deux éléments différents seulement, à savoir un élément central 16 que l'on retrouve en quatre exemplaires dans un réceptacle 2, et un élément de bout 17 que l'on retrouve également en quatre exemplaires dans ledit réceptacle 2. Ainsi, les coûts de fabrication sont réduits par une réduction du nombre de pièces différentes dans l'automate 1, et la maintenance de cette dernière est facilitée. D'une manière générale, un demi-godet 9, 10 adopte une forme creuse définissant par exemple un volume parallélépipédique comme représenté sur les figures, mais d'autres formes peuvent être utilisées, notamment visant à garantir un vidage correct du réceptacle en fonction de l'aliment transporté. La forme creuse d'un demi-godet est conférée par les parois principales 26 des éléments centraux 16 dans l'exemple en forme d'équerre, et par les parois latérales 27 des éléments de bout 17. Les demi-godets 9, 10 comportent avantageusement respectivement des moyens, par exemple au moins une nervure 25 qui peut être formée sur l'un ou tous les éléments constitutifs d'un demi-godet 9, 10, par exemple adoptant la forme d'une nervure 25 triangulaire extérieure comme représenté sur les figures 3 à 5, aptes à rigidifier le demi-godet si nécessaire, et à : - contribuer au maintien de la fermeture du réceptacle 2, dans la première position dite de transport, sous l'effet de la gravité, durant le déplacement du réceptacle rempli d'aliment le 25 long du chemin 4 de circulation des réceptacles, - entraîner le pivotement du demi-godet 9, 10 autour de son axe d'articulation sur les moyens de liaison 11 en vue d'ouvrir ou de maintenir ouvert le réceptacle 2 vide sous l'effet de la gravité, - faire fonction de butée d'ouverture des demi-godets 9, 10, en position d'ouverture 30 maximale du réceptacle. Il est à noter que les exemples représentés des éléments 16, 17, 22 modulables constitutifs des, ou aptes à constituer les demi-godets sont réalisables de préférence en nylon, et peuvent être obtenus par moulage à partir d'un même moule, afin de réduire les coûts de fabrication. Un réceptacle 2 comportera avantageusement un moyen de verrouillage des demi-godets 9, 10 dans la première position dite de transport, par exemple un loquet 50 placé en partie inférieure du réceptacle comme représenté sur la figure 9, le loquet 50 pouvant adopter la forme d'une barre articulée à une de ses extrémités sur un des demi-godets 9 ou 10, et à l'autre extrémité comportant une échancrure 51 apte à se loger autour d'un pion 52 afin de verrouiller les deux demi-godets ensemble en position de fermeture du réceptacle. La gravité appliquée au poids du loquet 50 maintient avantageusement ce dernier en position de verrouillage, et un effort exercé sur le loquet 50 du bas vers le haut permet de dégager le loquet du pion, et ainsi permet l'ouverture du réceptacle comme cela sera expliqué plus loin. Il est à noter que sur la figure 1, les loquets n'ont pas été représentés. Les moyens de liaison 1 l en chaîne des réceptacles 2 entre eux comprennent par exemple une chaîne 28 à maillons articulés en sorte de permettre une rotation de cette chaîne 28 à maillons autour de poulies 12, 13, en vue de coopérer avec les demi-godets 9, 10 des réceptacles 2, pour leur ouverture et leur fermeture comme cela va être expliqué. La chaîne 28 de traction peut être une chaîne similaire aux chaînes utilisées pour les cycles et motocycles, mais le matériau utilisé sera de préférence du nylon pour ses qualités autolubrifiantes, permettant une minimisation des frottements sans recours à des lubrifiants. Ainsi, comme représenté sur la figure 1, la chaîne 28 comporte un nombre de maillons, avantageusement identiques, fonction du chemin 4 de circulation des réceptacles 2, un maillon 29 constitutif de la chaîne 28, par exemple comme représenté sur les figures 8A, 8B, et 8C, adoptant une longueur correspondant à la longueur d'un demi-godet 9, 10, en sorte qu'une articulation de demi-godet corresponde à une articulation de la chaîne 11, et qu'il existe une articulation de la chaîne dans le plan 21 de symétrie passant entre les deux demi-godets d'un réceptacle 2. Un maillon 29 de la chaîne 28 adopte ainsi une longueur égale à la longueur d'un demi-godet 9, 10 comme représenté sur la figure 1. L'emploi du nylon confère à la chaîne 28 une résistance mécanique élevée associée néanmoins à une faible masse, et permet un lavage sans risque d'oxydation ainsi qu'un faible coût de revient. Un maillon 28 peut adopter un corps 44 de forme allongée de section transversale rectangulaire, qui comprend à une de ses extrémités 40 une forme de chape 42, comportant deux joues 45 arrondies solidaires du corps 44, et à l'autre extrémité 41 une extension centrale 43 arrondie solidaire du corps 44 apte à se loger entre les joues du maillon suivant de la chaîne. La chape 42 est apte à loger l'extension centrale du maillon précédent dans la chaîne, permettant avantageusement de composer une chaîne dont tous les maillons sont identiques. La chaîne 28 circule le long du chemin 4 et est tendue entre deux poulies 12, 13 définissant les deux extrémités 14, 15 du chemin de circulation, chaque poulie 12, 13 adoptant une bande de contact polygonale pour la chaîne 28, dont un côté correspond à la longueur d'un maillon 29. Dans l'exemple représenté, plus particulièrement sur les figures 1 et 7, chaque poulie 12, 13 est hexagonale. Il est à noter que la chaîne peut comprendre plusieurs maillons juxtaposés en vue de lier tous les éléments constitutifs 16, 17 des réceptacles 2. A cette fin, il est possible de manière alternative de monter plusieurs chaînes 28 et plusieurs poulies en parallèle. La figure 7 montre une poulie 13 d'entraînement en prise sur la chaîne 28 entraînant par exemple un élément 16 de bout des réceptacles 2. La poulie 13 est par exemple entraînée en rotation par un moteur d'entraînement (non représenté) selon tout moyen connu, via un accouplement, une transmission à roue et vis sans fin, etc... Les demi-godets 9, 10 sont articulés dans les maillons de la chaîne 28 de préférence au moyen de barres métalliques 35 à section circulaire, de préférence en acier inoxydable, entraînées en rotation par deux poulies (non représentées) métalliques, par exemple en acier inoxydable, montées en parallèle des poulies 12, 13 d'entraînement de la chaîne 28, et solidaires de celles-ci respectivement. Les éléments 16, 17, 22 le cas échéant, des réceptacles 2, sont de préférence réalisés en matière plastique, par exemple en nylon, ainsi que les maillons de la chaîne 28. Le déplacement des réceptacles 2, et le mouvement des demi-godets 9, 10 fonctionnent de la manière suivante: - la chaîne 28 tourne autour des poulies 12, 13 entraînant le déplacement des réceptacles 2 le long du chemin de circulation 4 défini entre les deux poulies 12, 13, chaque demigodet 9, 10 d'un réceptacle donné étant articulé sur la chaîne à une 20 de ses extrémités, - comme représenté sur la figure 1, en partie inférieure de la chaîne 28, les réceptacles pendent au dessous de celle- ci et sont fermés, les deux demi-godets 9, 10 de chaque réceptacle étant dans la première position sous l'effet de la gravité appliquée aux éléments constitutifs 16, 17 des réceptacles 2 et additionnellement sous l'effet du loquet 50 situé en partie inférieure maintenant fermés les deux demi-godets d'un réceptacle l'un contre l'autre, - en autant de points de distribution des aliments le long du chemin 4, autant de poussoirs mobiles 30 aptes à faire passer en chaque point les demi-godets 9, 10 d'un réceptacle 2 de la chaîne, de la première à la deuxième position, c'est à dire de la position de transport à la position de vidage; sont installés en outre des moyens pour déverrouiller les loquets de fermeture des demi-godets, avant l'action du poussoir, par exemple un vérin électrique, installé à poste fixe, actionnant chaque loquet. - la chaîne 28 peut s'arrêter pour vider un réceptacle 2, et une fois le réceptacle 2 vidé, les demi-godets 9, 10 reviennent en première position pour le déplacement du réceptacle le long du chemin tant qu'ils se trouvent en partie inférieure de la chaîne 28; le loquet de fermeture toutefois, n'est pas verrouillé après le vidage d'un réceptacle, - lorsque les réceptacles 2 arrivent à la poulie d'extrémité 13, ils doivent avoir été vidés sur leurs parcours et sont ouverts lors de leur rotation autour de la poulie hexagonale de la manière suivante: - une pièce de positionnement 31 solidaire de chaque poulie 12, 13, tournant donc avec chacune d'elle, formée de deux paires de bras radiaux, les deux bras d'une paire s'étendant à partir de deux côtés adjacents de la poulie hexagonale 13 et perpendiculairement à ceux-ci respectivement, formant un angle de 60 entre eux, saisit à l'extrémité des bras d'une paire chaque demi-godet 9, 10 adjacent d'un réceptacle 2, par exemple par la tige filetée 18 de liaison des éléments des demi-godets, lorsque cette tige 18 passe devant l'extrémité du bras radial sous l'effet de la rotation de la poulie d'entraînement 13, - une fois saisi, le demi-godet est maintenu dans la direction du bras de la pièce de positionnement 31 qui l'accompagne durant le passage du demi-godet autour de la poulie 13, en sorte de maintenir ouverts les deux demi-godets 9, 10 d'un réceptacle 2, comme représenté sur la figure 1 ou 7A, - les demi-godets 9, 10, une fois passée la poulie 13, se désolidarisent alors de la pièce de positionnement 31 sous l'effet d'avancement de la chaîne 28, et se trouvent sur la partie supérieure de la chaîne 28 dans la deuxième position dite de vidage, - les demi-godets 9, 10 circulent le long du chemin 4 en partie supérieure de la chaîne en position ouverte et arrivent à la poulie 12 à l'autre extrémité de la chaîne dans cette position d'ouverture, - lors du franchissement de la poulie 12, les demi- godets sont accompagnés par une pièce de positionnement 31 identique à celle de la poulie 13, et se retrouvent en partie inférieure de la chaîne 28 en position de fermeture des réceptacles 2 sous l'effet de la gravité, position de fermeture maintenue par le verrouillage de loquets, un par réceptacle, - sur le parcours en partie inférieure de la chaîne 28, les réceptacles sont remplis avec les aliments selon les besoins grâce à des moyens de remplissage 5 par exemple alimentés par des trémies ou analogue, en un point 6 ou plusieurs points, déterminés du chemin 4 de circulation des réceptacles 2. Les moyens de vidage 7 des aliments hors de leur réceptacle, comprennent une pluralité de poussoirs 30 mobiles aptes respectivement à faire passer les demi-godets 9, 10 d'un réceptacle 2 de la première à la deuxièmeposition en un point déterminé du chemin 4 de circulation où un ou des animaux à qui le ou les aliments contenus dans un ou des réceptacles, est ou sont destinés se trouver. Le poussoir 30 sera monté mobile en translation verticalement, par exemple dans des parois glissières situées au droit d'ouvertures de trappes de plafond, afin d'entraîner l'ouverture d'un réceptacle 2 par rotation des deux demi-godets 9, 10 le composant, autour de leurs axes d'articulations respectifs sur la chaîne 28, lors d'une descente du poussoir 30. A cet effet d'ouverture d'un réceptacle, le poussoir 30 pourra agir sur les éléments 17 de bout de deux demi- godets 9, 10 complémentaires constituant un réceptacle 2, comme représenté sur la figure 6A. Le poussoir 30 pourra comporter deux pentes d'appui 32, 33 formant un V dont l'angle d'ouverture correspond à l'angle d'ouverture désiré des demi-godets 9 et 10 d'un réceptacle en position d'ouverture maximale, déterminé en sorte que le ou les aliments contenus dans le réceptacle 2 soient entièrement vidés hors du réceptacle de préférence sous le seul effet de la gravité. Les moyens de vidage comprendront tout moyen de déverrouillage du loquet à chaque poste de vidage de réceptacle, comme expliqué plus haut. De manière avantageuse, l'automate 1 représenté comprend des moyens de lavage 36 des réceptacles 2, de préférence comprenant des moyens d'injection d'eau sous pression (non représentés) à l'intérieur de ces derniers, disposés au moins en ce qui concerne la buse d'injection dans un axe creux (non représenté) de l'une des deux poulies 12, 13 définissant les deux extrémités 14, 15 du chemin 4 de circulation, de préférence dans la poulie 13 située à la fin du chemin de distribution des aliments. En effet, il est opportun de laver les réceptacles 2 après distribution des aliments afin qu'ils puissent sécher sur le trajet de retour en position ouverte, avant d'être réapprovisionnés en aliments. Les demi-godets 9, 10 sont avantageusement lavés à l'eau sous pression lorsqu'ils franchissent la poulie 13 en étant maintenus ouverts grâce à la pièce de positionnement 31 solidaire de la poulie 13, servant de moyens pour faire passer les demi- godets 9, 10 des réceptacles 2 dans la deuxième position en vue de peiinettre leur nettoyage respectif, afin que l'eau et les résidus de lavage s'écoulent hors des réceptacles. Les moyens pour faire revenir les demi-godets 9, 10 des réceptacles 2 dans la première position en vue de permettre leur remplissage respectif comprennent les nervures 25 des demi-godets décrits plus haut et la poulie 12 permettant un passage des demi-godets 9, 10 de la partie supérieure de la chaîne 28 à la partie inférieure de celle-ci comme expliqué plus haut. Les nervures 25 agissent de surcroît comme des contrepoids visant, sous l'effet de la gravité, à provoquer la fermeture des demi-godets, et à maintenir ses derniers en position de fermeture. L'automate comportera tout système d'étanchéité nécessaire à la séparation du l 0 système de lavage et des moyens d'entraînement en rotation de la chaîne. L'automate sera avantageusement doté de tout dispositif programmable (non représenté) en vue d'automatiser les opérations suivantes: - le remplissage des réceptacles 2 avec un ou des aliments appropriés, de manière sélective en fonction des besoins, dans chacun des réceptacles en fonction de leur destination sur le 15 chemin de circulation, - le vidage des réceptacles 2 en chaque point utile du chemin de circulation, par la commande d'un poussoir 30, coordonnée avec le mouvement ou l'arrêt de la chaîne 28 afin qu'un réceptacle se trouve en face du poussoir au moment de son mouvement, et la commande du déverrouillage du loquet de verrouillage des demi-godets d'un réceptacle, - le lavage des réceptacles 2 lors du franchissement de la poulie 13 munie des moyens de lavage, - la commande du verrouillage du loquet de fermeture des demi-godets d'un réceptacle. L'automate sera avantageusement programmé pour que les opérations soient accomplies selon des cycles appropriés à l'alimentation des animaux. L'automate selon l'invention offre une modularité et une adaptabilité aisées en cas d'évolution de l'élevage, ainsi que des critères d'hygiène grâce au système de lavage intégré et automatisable. En outre, l'automate selon l'invention offre des coûts d'entretien et d'utilisation réduits par un choix judicieux des matériaux constitutifs limitant l'usure, et une dépense énergétique minimale par l'utilisation de la gravité comme aide aux mouvements des demi-godets, et des coûts de revient minimisés par une conception de l'automate impliquant un nombre réduit de pièces différentes limitant en conséquence le stock de pièces de rechange. Application de l'automate selon l'invention à tout type d'élevages: bovins, équins, ovins, caprins, porcins, volailles, etc..., de toute dimension, et pour tout type d'aliments: 35 fourrage, grains, pâtes, farines, etc
Automate d'alimentation animale (1), permettant d'alimenter une pluralité d'animaux, caractérisé en ce qu'il comprend :- une pluralité de réceptacles (2) mobiles respectivement apte à contenir au moins un volume prédéterminé d'au moins un aliment pour au moins un animal déterminé,- des moyens de transport (3) de ladite pluralité de réceptacles le long d'un chemin (4) de circulation des réceptacles,- des moyens de remplissage (5) d'au moins un desdits réceptacles, avec ledit au moins un volume prédéterminé d'au moins un aliment, en un premier point (6) déterminé dudit chemin de circulation des réceptacles,- des moyens de vidage (7) dudit au moins un aliment hors dudit au moins un desdits réceptacles, en un deuxième point (8) déterminé dudit chemin de circulation où ledit au moins un animal déterminé est destiné se trouver,- des moyens de lavage (36) des réceptacles (2).
1. Automate d'alimentation animale (1), permettant d'alimenter une pluralité d'animaux, caractérisé en ce qu'il comprend: - une pluralité de réceptacles (2) mobiles respectivement apte à contenir au moins un volume prédéterminé d'au moins un aliment pour au moins un animal déterminé, des moyens de transport (3) de ladite pluralité de réceptacles le long d'un chemin (4) de circulation des réceptacles, - des moyens de remplissage (5) d'au moins un desdits réceptacles, avec ledit au moins 10 un volume prédéterminé d'au moins un aliment, en un premier point (6) déterminé dudit chemin de circulation des réceptacles, - des moyens de vidage (7) dudit au moins un aliment hors dudit au moins un desdits réceptacles, en un deuxième point (8) déterminé dudit chemin de circulation où ledit au moins un animal déterminé est destiné se trouver. 2. Automate suivant la 1, caractérisé en ce qu'un réceptacle (2) mobile comprend deux demi-godets (9, 10) en vis à vis l'un de l'autre, lesdits deux demi-godets pouvant adopter au moins deux positions différentes: - une première position, dite de transport, dans laquelle les deux demi-godets sont placés l'un contre l'autre et définissent au moins un volume prédéterminée d'au moins un 20 aliment pour au moins un animal déterminé, - une deuxième position, dite de vidage, dans laquelle les deux demi-godets sont écartés l'un de l'autre en sorte de permettre un vidage dudit volume prédéterminé d'au moins un aliment hors du réceptacle. 3. Automate suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de transport (3) de ladite pluralité de réceptacles (2) comprennent des moyens de liaison (11) en chaîne desdits réceptacles entre eux, le long dudit chemin (4) de circulation desdits réceptacles. 4. Automate suivant la 3, caractérisé en ce que les moyens de liaison (11) en chaîne desdits réceptacles (2) entre eux, le long dudit chemin (4) de circulation desdits réceptacles, définissent une boucle, et en ce que les moyens de transport (3) comprennent au moins deux poulies (12, 13) définissant les deux extrémités (14, 15) dudit chemin de circulation. 5. Automate suivant la 4, caractérisé en ce que les moyens de transport (3) comprennent un moteur d'entraînement d'au moins une des deux poulies 35 définissant les deux extrémités du chemin de circulation. 6. Automate suivant l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de lavage (36) des réceptacles (2). 7. Automate suivant la 6, caractérisé en ce que les moyens de lavage (36) des réceptacles comprennent des moyens d'injection d'eau sous pression à l'intérieur de ces derniers, disposés au moins en partie dans un axe creux de l'une au moins desdites deux poulies (12, 13) définissant les deux extrémités (14, 15) du chemin (4) de circulation. 8. Automate suivant la 2 et l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (31) pour faire passer les demi-godets (9, 10) des réceptacles (2) dans la deuxième position en vue de permettre leur nettoyage respectif, et des moyens (12) pour faire revenir les demi-godets des réceptacles dans la 05 première position en vue de permettre leur remplissage respectif. 9. Automate suivant la 8, caractérisé en ce que les moyens (31) pour faire passer les demi-godets (9, 10) des réceptacles (2) dans la deuxième position en vue de permettre un nettoyage desdits réceptacles sont solidaires de l'une des poulies (12, 13) définissant les deux extrémités (14, 15) du chemin (4) de circulation. 10. Automate suivant la 2 et l'une quelconque des 3 à 9, caractérisé en ce que les moyens de vidage (7) dudit au moins un aliment hors dudit au moins un desdits réceptacles (2), comprennent un poussoir (30) mobile apte à faire passer les demi-godets (9, 10) d'un réceptacle de la première à la deuxième position en un deuxième point (8) déterminé du chemin de circulation où ledit au moins un animal déterminé est destiné se trouver. 25 30 35
A
A01
A01K
A01K 5
A01K 5/02
FR2895538
A1
SYSTEME POUR LA PROTECTION DE PERIPHERIQUES CONNECTES PAR UN BUS A UN OU PLUSIEURS MICROPROCESSEURS
20,070,629
L'invention concerne un système pour la protection de périphériques d'un système informatique comportant au moins un bus reliant les périphériques à au moins un microprocesseur. D'une manière générale, on sait que les bus utilisés dans les appareils 15 électroniques (ordinateurs personnels, PDA, téléphones mobiles, set top box, etc.) servent à connecter les différentes unités fonctionnelles telles que les microprocesseurs et les périphériques. Certaines architectures matérielles nécessitent de filtrer les messages circulant 20 sur le bus afin de contrôler l'accès aux périphériques. Un filtre permet ainsi de configurer certains périphériques comme n'étant accessibles que sous certaines conditions définies par le filtre. A titre d'exemple, certaines architectures matérielles définissent des modes 25 d'exécution sécurisée, visant à exécuter du code dit sensible. Un mode sécurisé correspond à un état spécifique du microprocesseur qui permet au code exécuté d'accéder à des espaces de données réservés, seulement accessibles lorsque le mode sécurisé est actif. Ces espaces de données réservés peuvent correspondre à des zones mémoires protégées, à des périphériques ou 30 à des modes de fonctionnement particuliers des périphériques. Un cas de configuration typique est le partitionnement d'une mémoire externe en 1 -2 2895538 différentes zones accessibles en fonction du mode d'utilisation du processeur. Il est également possible d'autoriser ou non l'accès à des périphériques ou de n'autoriser l'accès qu'en lecture seule. De telles architectures nécessitent donc des composants contrôlant que l'accès à des zones mémoires ou à des Périphériques Protégés n'est autorisé que dans certains modes de fonctionnement du microprocesseur. Une solution consiste à placer un composant sur le bus de façon à valider ou refuser l'accès aux périphériques en fonction de règles prédéfinies. Les composants de protection existants agissent de façon active sur les bus de communication. Ils sont placés sur les bus entre un microprocesseur et un périphérique. Ils interceptent les communications du bus, les analysent et si un problème est détecté, ils agissent sur le bus, soit en supprimant le message, soit en émettant une erreur. Ces composants sont donc soumis à des exigences fortes en terme de performance car ils doivent être capables d'analyser le trafic du bus en temps réel sans dégrader le taux de transfert du bus. L'augmentation continue des taux de transfert des bus a pour conséquence de complexifier l'implémentation et donc le coût de tels composants qui nécessitent de plus en plus de portes logiques afin de paralléliser les traitements requis pour l'analyse des données. Des composants d'analyse de bus, tels que celui décrit par le document EP 0 994 418, permettent de capturer les signaux émis sur un bus ainsi que l'état des périphériques afin d'analyser le comportement du système. Un tel composant est placé entre un bus et un périphérique et contient de la mémoire pour stocker les signaux émis sur le bus ainsi que les changements d'états du périphérique. Ce composant peut être utilisé pour effectuer une mise au point ou un diagnostic d'un système par une analyse des données a posteriori. Néanmoins, un tel composant ne permet pas d'analyser dynamiquement les signaux ni d'agir sur le système afin de déclencher une contre-mesure. Ce composant a donc pour vocation unique la mise au point ou analyse de système et non la protection du système dans un mode opérationnel. L'invention a donc plus particulièrement pour but de supprimer ces inconvénients. Elle propose, à cet effet, un système de protection de périphériques, dits Périphériques Protégés , d'un système informatique comportant au moins un bus reliant lesdits périphériques à au moins un microprocesseur, ce système de protection comprenant un composant matériel dit "Composant de Protection" connecté à un bus relié aux périphériques, ce Composant de Protection comportant : des moyens d'écoute passive, sans perturbation, des signaux circulant sur le bus, des moyens d'évaluation d'un ensemble de contraintes relatives à ces signaux, - des moyens de déclenchement (immédiat ou différé) d'une opération 20 d'alerte dans le cas où certaines contraintes ne sont pas satisfaites. L'analyse des signaux circulant sur le bus pourra être effectuée par des filtres inclus dans le Composant de Protection, un filtre mettant en oeuvre un ensemble de contraintes à vérifier sur les signaux observés. Avantageusement : - les filtres logiques ainsi que la nature des alertes déclenchées en fonction des signaux émis peuvent être programmés par du code exécuté sur un 30 microprocesseur; les opérations d'alerte pourront comprendre : 25 - 4 • l'émission d'un message d'alerte sur le bus, • l'activation d'une interruption matérielle du microprocesseur, • le stockage d'une information d'alerte dans un registre interne du Composant de Protection, le Composant de Protection est connecté selon le cas : • à un bus externe entre le ou les boîtiers contenant les microprocesseurs et le ou les boîtiers contenant les Périphériques Protégés, • à un bus interne du SoC ("system-on-chip") entre le ou les microprocesseurs et les Périphériques Protégés situés sur le SoC, • à la sortie d'un bus externe du SoC utilisé pour accéder aux Périphériques Protégés situés à l'extérieur du SoC, • à un bus interne du SoC utilisé pour accéder aux Périphériques Protégés situés à l'extérieur du SoC. De même, ce Composant de Protection pourra être intégré dans le boîtier d'un Périphérique Protégé, sur le bus d'entrée de ce Périphérique Protégé. Des modes d'exécution de l'invention seront décrits ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, avec référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est un schéma synoptique d'un Composant de Protection selon l'invention ; Les figures 2 à 6 sont des représentations schématiques illustrant 25 différents types de montage du composant dans un réseau faisant intervenir un ou plusieurs microprocesseurs connectés par un bus à un ou plusieurs périphériques cibles. Dans l'exemple illustré sur la figure 1, le Composant de Protection 1 est 30 connecté de façon passive sur un bus 2 reliant un microprocesseur représenté schématiquement par un bloc 3 à un périphérique 4.20 Ce composant comprend un multiplexeur 5 dont l'entrée est connectée au bus 2 et dont les sorties (ici deux sorties) sont connectées à un réseau de filtrage logique matriciel 6 constitué ici de deux filtres logiques (filtre 1 - filtre 2) à deux étages (étage 1 - étage 2). Ce réseau de filtrage logique 6 est par ailleurs connecté à un analyseur/déclencheur d'alerte 7. Le Composant de Protection 1 effectue une écoute passive du trafic circulant sur le bus 2, sans modifier ni perturber les signaux émis. Il analyse en parallèle grâce au réseau de filtrage logique 6 la nature des signaux transitant sur le bus 2. Les filtres logiques sont chacun constitués par un ensemble de contraintes à vérifier sur le signaux observés. A titre d'exemple, un filtre pourra concerner toute tentative d'écriture dans une plage d'adresses donnée. Dans ce cas, la détection d'une telle tentative par le filtre sera prise en charge par l'analyseur/déclencheur d'alerte 7 qui pourra éventuellement émettre un signal d'alerte. La particularité de ce processus consiste en ce que si une contrainte n'est pas vérifiée, le Composant de Protection 1 déclenche une alerte 8 sans intervenir 20 sur les signaux ayant déclenché l'alerte. Les alertes 8 peuvent donc être générées a posteriori et la vérification des contraintes n'a donc pas besoin d'être effectuée à la vitesse de transaction du bus 2. 25 La principale caractéristique de ce Composant de Protection 1 est donc une écoute passive du bus 2, une analyse des données et un déclenchement d'alerte a posteriori, ne nécessitant aucune action directe sur les données circulant sur le bus 2. Cette caractéristique est essentielle car elle permet au Composant de 30 Protection 1 de s'affranchir des contraintes de performance requises par les solutions actuelles. Le déclenchement des alertes a posteriori ne permet pas de bloquer les signaux invalides mais constitue néanmoins un système de protection efficace dans de nombreux cas d'utilisation. Par exemple, lorsque le périphérique contrôlé est lent (c'est le cas des lecteurs de carte MMC par exemple), l'analyse et le déclenchement de l'alerte seront effectués avant que le périphérique n'ait pu répondre au microprocesseur. Il en va de même pour les périphériques ou plusieurs transactions de bus sont nécessaires avant d'obtenir une information protégée. De plus, même si la lenteur relative de la détection permet d'obtenir une fraction d'information avant que l'alerte ne soit lancée, la valeur de cette fraction de donnée peut être suffisamment faible pour rendre la protection efficace. C'est le cas, par exemple, d'un contenu multimédia. Dans une mise en oeuvre préférée de l'invention, le Composant de Protection 1 peut être programmé par du code exécuté sur un microprocesseur. Bien que cet accès pour programmation puisse utiliser le bus 2 observé par le composant 1, ces deux utilisations du bus 2 sont décorrélées. La nature de l'alerte peut également faire l'objet d'une programmation. Suivant les cas d'utilisation et les caractéristiques de l'architecture matérielle du système, différents types d'alertes peuvent être mis en oeuvre : ^ Le composant 1 peut générer directement un message d'alerte sur le bus 2. Dans ce cas un programme de détection d'erreur de bus doit prendre les contre-mesures. ^ Le composant 1 peut activer une interruption matérielle d'un microprocesseur 3. Dans ce cas, le programme de protection est activé par gestionnaire d'interruption. ^ Le composant 1 peut stocker l'alerte dans un registre interne du composant 1. Dans ce cas, un programme d'audit doit lire régulièrement les registres du composant 1. Le Composant de Protection précédemment décrit pourra prendre différentes formes en fonction de l'architecture matérielle du système. Ainsi, comme illustré sur la figure 2, ce composant pourra consister en un composant discret (bloc 11) placé sur un bus externe 12 entre le(ou les) boîtier(s) 13 contenant le(ou les) microprocesseur(s) 14 (boîtiers usuellement appelés SoC "System-on-chip") et le(ou les) boîtier(s) 15 contenant les périphériques cibles. En variante, comme illustré sur la figure 3, le Composant de Protection 16 pourra être intégré au boîtier SoC 17 et connecté à un bus interne 18 du SoC 17 entre le(ou les) microprocesseur(s) 19 et le(s) périphérique(s) cible(s) internes 20 du boîtier SoC 17. De même, le Composant de Protection 21 pourra être intégré sur le boîtier SoC 22 et connecté à la sortie d'un bus externe 23 du boîtier SoC 22 utilisé pour accéder aux périphériques cibles 24 externes au boîtier SoC 22 (figure 4). Dans cet exemple, le bus externe 23 est relié à un bus interne 26 du SoC 22 par l'intermédiaire d'une interface 25. Ce bus interne est lui-même connecté à un ou plusieurs microprocesseurs 27. Le Composant de Protection 31 pourra éventuellement être intégré sur le boîtier SoC 32 d'un microprocesseur 37 et connecté à un bus interne 33 du SoC 32 utilisé pour accéder aux périphériques cibles 34 externes au SoC 32 via une interface 35 et un bus externe 36 (figure 5). Comme illustré figure 6, le Composant de Protection 41 pourra être intégré dans le boîtier 42 d'un périphérique cible 43 sur le bus d'entrée 44 de ce périphérique 43 (figure 6). Ce bus d'entrée 44 est lui-même connecté au boîtier SoC 45 d'un microprocesseur 46
Le système selon l'invention comprend un composant dit « Composant de Protection » (1), connecté à un bus reliant les périphériques (4) du système informatique à au moins un microprocesseur (3). Le Composant de Protection comprend des moyens d'écoute passive des signaux circulant sur le bus, des moyens d'évaluation d'un ensemble de contraintes relatives à ces signaux et des moyens de déclenchement (7) d'une opération d'alerte (8) dans le cas où certaines contraintes ne sont pas satisfaites.
Revendications 1. Système de protection de périphériques (4), dits Périphériques Protégés , d'un système informatique comportant au moins un bus (2) reliant lesdits périphériques (4) à au moins un microprocesseur (3), ce système de protection comprenant un composant matériel dit "Composant de Protection (1)" connecté à un bus relié aux périphériques (4), caractérisé en ce que ledit Composant de Protection comprend : des moyens d'écoute passive, sans perturbation, des signaux circulant sur le bus (2), - des moyens d'évaluation d'un ensemble de contraintes relatives à ces signaux, - des moyens de déclenchement (7) (immédiat ou différé) d'une opération d'alerte (8) dans le cas où certaines contraintes ne sont pas satisfaites. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que la nature des alertes déclenchées en fonction des signaux émis est programmée par du code exécuté sur un microprocesseur (3) du 20 système informatique. 3. Système selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que les opérations d'alerte comprennent l'émission d'un message d'alerte sur le bus (2). 4. Système selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que les opérations d'alerte comprennent l'activation d'une interruption matérielle d'un microprocesseur (3). 8 25 5. Système selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que les opérations d'alerte comprennent le stockage d'une information d'alerte dans un registre interne du Composant de Protection (1). 6. Système selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le Composant de Protection (11) est connecté à un bus externe (12) entre le ou les boîtiers (13) contenant les microprocesseurs (14) et le ou les boîtiers contenant les Périphériques Protégés (15). 7. Système selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le Composant de Protection (16) est connecté à un bus interne (18) du SoC (17) ( System on Chip) ) entre le ou les microprocesseurs (19) et les Périphériques Protégés (20) situés sur le SoC (17). 8. Système selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le Composant de Protection (21) est placé à la sortie d'un bus externe (23) du SoC (22) utilisé pour accéder aux Périphériques Protégés (24) situés à l'extérieur du SoC (22). 9. Système selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le Composant de Protection (31) est connecté à un bus interne (33) du SoC (32) utilisé pour accéder aux Périphériques Protégés (34) situés à l'extérieur du SoC (32). 10. Système selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le Composant de Protection (41) est intégré dans le boîtier (42) d'un Périphérique Protégé (43) sur le bus d'entrée (44) de ce Périphérique Protégé (43). 25 30-10- 11. Système de protection de périphériques selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il s'exécute sur un appareil individuel (ordinateur personnel, téléphone portable, lecteur audio ou vidéo, PDA, décodeur de 5 télévision, etc.).
G
G06
G06F
G06F 13,G06F 11
G06F 13/10,G06F 11/22
FR2900813
A1
SYSTEME ET PROCEDE DE SURVEILLANCE D'UN PARAMETRE RELATIF A LA SANTE D'UN PATIENT
20,071,116
L'invention a trait à la surveillance de paramètres relatifs à la santé d'un patient ou à un équipement médical dédié à ce patient, dans le cadre d'un suivi médical prescrit pour ce patient par le personnel soignant (médical ou infirmier). Bien que non limitée à ce domaine, l'invention vise à s'appliquer au cas de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (couramment désignée par son acronyme BPCO), qui se caractérise par une diminution non réversible des débits expiratoires ayant son origine dans le rétrécissement permanent et progressif des bronches, en liaison avec un épaississement de leur paroi et une destruction du poumon. L'origine la plus courante (à plus de 80% semble-t-il) d'une telle pathologie est l'intoxication pulmonaire due au tabagisme. Parmi les symptômes de la BPCO, on compte un essoufflement à l'effort (dyspnée) et une toux grasse, principales manifestations d'une obstruction des bronches. La BPCO évolue fréquemment vers l'insuffisance respiratoire, laquelle se traduit par un taux insuffisant d'oxygène dans le sang (hypoxémie) pouvant, en l'absence de mesures cliniques, conduire à l'arrêt cardiaque. A ce jour la mesure la plus courante prise pour soulager le patient atteint de BPCO est l'assistance ventilatoire (AV), c'est-à-dire que le patient est placé sous respiration assistée enrichie en oxygène prélevé sur un circuit d'oxygène sous pression. L'AV a évolué au cours du temps : si, il y a quelques années, elle ne pouvait être réalisée qu'en milieu hospitalier, seul équipé en oxygène sous pression, ou à la rigueur au domicile du patient, à condition de l'équiper d'encombrantes bonbonnes d'oxygène, il est aujourd'hui possible de la prescrire en ambulatoire grâce aux progrès réalisés dans le conditionnement de l'oxygène sous pression : on trouve désormais celui-ci en bouteilles (couramment appelées respirateurs ) de faible encombrement (la société Air Liquide Santé International, par exemple, commercialise des bouteilles d'un poids de l'ordre du kilogramme, avec dispositif de délivrance intégré) que le patient peut porter sur lui sans effort. Leur mobilité ainsi accrue, de nombreux patients ont pris l'habitude d'effectuer eux-mêmes les gestes médicaux auparavant dispensés par le personnel soignant, tout en acceptant de se soumettre à un contrôle médical certes régulier mais ponctuel. Malgré leur éducation à certains gestes médicaux, les patients ne manquent pas de commettre des erreurs qui peuvent avoir des conséquences graves sur leur état de santé. Ainsi, on a pu constater de fréquentes dérives dans la régulation du débit d'oxygène, certains patients développant une dépendance à son inhalation et ayant de ce fait tendance à le surdoser (l'un des effets d'une surdose d'oxygène est la confusion mentale). II existe également un risque d'erreur dans l'interprétation par les patients des mesures effectuées par leur soin sur leur propre organisme (notamment la pression artérielle et la saturation en oxygène du sang). C'est pourquoi le besoin se fait ressentir de proposer aux patients un encadrement qui, tout en préservant leur mobilité en leur évitant de recourir à tout moment au personnel soignant, améliore notoirement leur sécurité. Des solutions ont été proposées permettre à un patient sous traitement médical de s'affranchir de visites quotidiennes de contrôle de son état de santé en milieu hospitalier. Citons à titre d'exemple les demandes de brevet américain N US 2005/0250995 (Quy) et US 2002/0082665 (Haller), qui proposent toutes deux d'effectuer des mesures sur le patient et de les transmettre, via un appareil communicant, à un terminal distant où le traitement des mesures par un personnel médical ou infirmier permet d'établir un diagnostic et, en retour, de formuler, maintenir ou corriger une prescription à destination du patient. Ces solutions sont, à première vue, satisfaisantes pour le patient qui conserve une certaine mobilité. Elles ne sont toutefois pas sans inconvénients. D'une part, ces solutions sont contraignantes pour le personnel médical ou infirmier, qui doit faire preuve d'une disponibilité quotidienne pour suivre le patient à distance. Elles nécessitent d'autre part l'utilisation fréquente d'un réseau téléphonique (classique ou satellitaire), ce qui est coûteux et contraignant, la mobilité du patient étant de fait réduite aux zones couvertes par le réseau ù sauf à le priver au moins momentanément de contact avec le personnel médical ou infirmier en charge de son suivi, ce qui peut être risqué. L'invention vise notamment à pallier ces inconvénients, en proposant une solution permettant d'accroître la mobilité du patient tout en allégeant la structure à mettre en place pour assurer son suivi médical ou infirmier. A cet effet, l'invention propose, suivant un premier aspect, un système de surveillance d'au moins un paramètre relatif à la santé d'un patient ou à un équipement médical dédié à un patient, ce système comprenant : au moins un capteur placé sur le patient ou sur l'équipement pour effectuer une mesure de la valeur du paramètre surveillé, un dispositif local de traitement qui comprend : des moyens d'acquisition de la valeur mesurée par le capteur, directement reliés à celui-ci ; des moyens pour comparer la valeur mesurée avec au moins une valeur théorique prédéfinie du paramètre surveillé, mémorisée au préalable dans le dispositif local de traitement ; des moyens pour déterminer le caractère alarmant de la valeur mesurée du paramètre surveillé, suivant que cette valeur est supérieure ou inférieure à une valeur théorique de ce paramètre ; et des moyens de communication pour transmettre à un terminal distant un message d'alarme si la valeur mesurée du paramètre est décrétée alarmante. L'invention propose, suivant un second aspect, un procédé de surveillance d'au moins un paramètre relatif à la santé d'un patient ou à un équipement médical dédié à un patient, ce procédé comprenant les étapes suivantes : mesure de la valeur du paramètre surveillé au moyen d'au moins un capteur placé sur le patient ou sur l'équipement, - acquisition de la valeur mesurée au sein d'un dispositif local de traitement, comparaison de la valeur mesurée avec au moins une valeur théorique du paramètre surveillé, mémorisée au préalable dans le dispositif local de traitement, détermination du caractère alarmant de la valeur mesurée du paramètre surveillé, suivant que cette valeur est supérieure ou inférieure à une valeur théorique de ce paramètre, communication d'un message d'alarme à un terminal distant si la 5 valeur mesurée du paramètre est décrétée alarmante. Le traitement des mesures étant effectué localement, le patient peut prendre de lui-même les mesures pour adapter son comportement en fonction de ce traitement. Seul le caractère alarmant d'un paramètre impose une communication à un terminal distant pour la prise de 10 mesures d'urgence : une telle situation étant supposée relativement rare, la mobilité du patient s'en trouve accrue et son confort amélioré. On peut surveiller au moins l'un des paramètres suivants : le son pulmonaire du patient (au moyen d'un stéthoscope), la pression artérielle (au moyen d'un tensiomètre), 15 - la saturation en oxygène du sang du patient (au moyen d'un oxymètre), la pression d'oxygène inhalé ou destiné à être inhalé par le patient, à la sortie d'un conteneur d'oxygène sous pression. Suivant un mode de réalisation, les moyens d'acquisition de la 20 valeur mesurée par le capteur comprennent des moyens de communication sans fil. De même, les moyens de communication du dispositif de traitement avec le terminal distant sont de préférence des moyens de communication sans fil. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la 25 lumière de la description faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est un schéma montrant de manière synthétique la structure d'un système de surveillance selon l'invention ; la figure 2 est un diagramme illustrant les principales étapes 30 d'un procédé de mise en oeuvre du système de la figure 1. Sur la figure 1 est représenté un système 1 de surveillance d'au moins un paramètre relatif à la santé d'un patient 2, ou relatif à un équipement médical 3 dédié à un patient. En l'occurrence, dans l'exemple illustré, le patient 2 est supposé 35 présenter les symptômes d'une BPCO, de sorte que l'on surveille au moins l'un des paramètres suivants : le son pulmonaire du patient, sa pression artérielle, la saturation en oxygène (SaO2) de son sang, la pression de l'oxygène inhalé par le patient (ou destiné à l'être), 5 en sortie d'un respirateur 3. Le système 1 comprend au moins un capteur 4, placé sur le patient 2 ou sur l'équipement 3 (en permanence ou régulièrement) pour effectuer une mesure (permanent ou périodique) de chaque paramètre surveillé. 10 Paramètres relatifs à l'état de santé du patient : a) Son pulmonaire 15 Comme nous l'avons vu en introduction, la BPCO se traduit par un encombrement des bronches qui s'accompagne de difficultés respiratoires. Le personnel soignant a pour habitude de surveiller l'évolution du son pulmonaires d'un patient souffrant de BPCO pour détecter toute 20 aggravation des difficultés respiratoires. Parmi les sons dont l'évolution doit être surveillée, citons pêle-mêle la crépitation, le stridor inspiratoire, le murmure vésiculaire, le frottement péricardique et le wheezing. Pour la mesure du son pulmonaire, le système 1 comprend un 25 stéthoscope 4.1, de préférence numérique, qui en détecte la fréquence et l'intensité. Pour les BPCO les plus avancées, le stéthoscope 4.1 peut être placé sur le patient 2 de manière permanente, la mesure du son pulmonaire étant effectuée en permanence ou à intervalles réguliers prédéfinis. Dans les autres cas, le stéthoscope 4.1 peut être mis en 30 place par le patient 2 à intervalles réguliers (par ses propres soins), et la mesure du son pulmonaire effectuée concomitamment. b) Pression artérielle 35 La BPCO peut également avoir des conséquences sur la pression artérielle. On note fréquemment chez le patient atteint une tendance à l'hypotension, la pression artérielle diastolique pouvant être inférieure à 60 mmHg. Rappelons qu'une pression artérielle diastolique inférieure à 50 mmHg est une situation à risque vital immédiat. Pour la mesure de la pression artérielle, le système 1 comprend par conséquent un tensiomètre 4.2, de préférence numérique. c) Saturation en oxygène (SaO2) On note par ailleurs chez le patient atteint une diminution de la saturation en oxygène de son sang (Sa02) : elle peut passer sous les 90% tandis que chez un sujet sain elle est normalement supérieure à 95%. Pour mesurer la saturation en oxygène dans le sang du patient, le système 1 comprend un oxymètre 4.3, de préférence un oxymètre de pouls (qui comprend classiquement un doigtier muni d'une diode électroluminescente û LED û et d'un photodétecteur). d) Acidité respiratoire Il peut également être opportun de mesurer l'acidité respiratoire au moyen d'un pH-mètre (non représenté), pour surveiller l'apparition de l'acidose respiratoire (pH inférieur ou égal à 7,3), éventuellement extrême (pH inférieur à 7,1). Paramètres relatifs à l'équipement médical a) pression d'oxygène du respirateur Il peut être opportun de surveiller la pression d'oxygène en sortie du respirateur 3 à disposition du patient 2 dans le cadre d'une assistance ventilatoire, qu'elle soit invasive (notamment par le biais d'une prothèse endotrachéale) ou non invasive (par exemple via un masque facial ou nasal). Une pression trop élevée (supérieure à 1,2 bar) peut témoigner d'un mauvais réglage de la part du patient, révélant notamment une dépendance de sa part à l'oxygène, tandis qu'une pression insuffisante (inférieure à 0,8 bar) peut témoigner d'une fuite au niveau du respirateur 3. A cet effet, le système 1 comprend, pour la mesure de la pression d'oxygène délivré par le respirateur 3, un manomètre 4.4 (de préférence numérique) relié à la sortie de celui-ci. b) autres paramètres Il peut être souhaitable de surveiller d'autres paramètres au niveau du respirateur 3, notamment lorsque celui- ci comprend un actionneur mécanique d'assistance à la ventilation : on pourra notamment surveiller les paramètres suivants : la fréquence respiratoire (FR), qui doit être plutôt basse (comprise entre 10 et 12 cycles par minutes), le volume courant d'oxygène (qui doit être maintenu inférieur à 8 ml/kg), le rapport des durées inspiratoire et expiratoire (I/E), qui doit être 15 compris entre 1/3 et 1/4. Le système 1 de surveillance comprend, outre le ou les capteurs 4 appropriés choisis parmi les capteurs évoqués ci-dessus (stéthoscope 4.1, tensiomètre 4.2, oxymètre 4.3, pH-mètre, manomètre 4.4), un 20 dispositif 5 local de traitement des mesures effectuées. Un tel dispositif 5 est qualifié de local du fait de sa proximité du patient 2, c'est-à-dire que le dispositif 5 se trouve au voisinage du patient 2, immédiat (le patient le porte par exemple sur lui, ou dans un bagage) ou proche (par exemple dans la même pièce, le même véhicule 25 ou le même bâtiment que la patient). Le dispositif 5 est de préférence mobile. Suivant un mode de réalisation, le dispositif est intégré à (ou se présente sous la forme de) un appareil mobile du type assistant personnel électronique ou PDA (Persona) Digital Assistant), comme illustré sur la figure 1. 30 Le dispositif 5 de traitement comprend, en premier lieu, des moyens 6 d'acquisition de la valeur mesurée par le (ou chaque) capteur 4. Ces moyens 6 d'acquisition comprennent par exemple une interface pour la connexion (par exemple sans fil, notamment Bluetooth ou WiFi) du capteur 4, et des moyens (par exemple logiciels) de traitement 35 du signal permettant de calculer une valeur numérique du paramètre mesurée à partir du signal reçu. Les moyens 6 d'acquisition sont reliés directement au capteur 4, c'est-à-dire sans interposition de moyens intermédiaires de communication à distance, avec ou sans fil. Le dispositif 5 de traitement comprend en second lieu des moyens 7 (par exemple logiciels, sous la forme d'un programme implémenté dans le processeur du PDA) pour comparer la valeur mesurée issue d'un capteur 4 avec au moins une valeur théorique prédéfinie du paramètre surveillé, mémorisée au préalable dans le dispositif 5 (par exemple dans un registre d'une mémoire interne ou externe, telle qu'une mémoire flash). Des valeurs théoriques prédéterminées (qui, selon les cas, constituent des valeurs minimales ou maximales admissibles) sont présentées dans les tableaux ci-dessous, pour certains des paramètres présentés ci-dessus. Paramètre mesuré sur le Valeur minimale Valeur maximale patient admissible admissible Pression artérielle (mmHg) 60 SaO2 (%) 90 Acidité respiratoire (pH) 7,3 Paramètre mesuré sur Valeur minimale Valeur maximale l'équipement admissible admissible Pression d'oxygène (bar) 0,8 1 ,2 Fréquence respiratoire 10 12 (cycles/min) Volume courant d'oxygène 8 (ml/kg) Rapport I/E 1 /4 1 /3 Si les valeurs minimales et maximales admissibles des paramètres listés dans le tableau ci-dessus sont couramment reconnues comme étant communes à la plupart des patients, le son pulmonaire est un paramètre plus complexe à mesurer, et nécessite généralement un traitement en fréquence (mesurée en Hertz, Hz) et en intensité (mesurée en décibels, dB). C'est la raison pour laquelle le choix des valeurs théoriques correspondantes est laissé à la libre appréciation du praticien. Le dispositif 5 de traitement comprend en troisième lieu des moyens (par exemple sous forme d'instructions supplémentaires dans le programme précédent) pour déterminer le caractère alarmant de la valeur mesurée du paramètre surveillé, suivant que cette valeur est supérieure ou inférieure à une valeur théorique correspondante. En d'autres termes, une valeur mesurée est décrétée alarmante si elle est inférieure à la valeur minimale admissible ou supérieure à la valeur maximale admissible (lorsqu'une telle valeur, minimale ou maximale admissible a été mémorisée). Par exemple, une pression artérielle mesurée à 55 mmHg est décrétée alarmante ; une saturation du sang en oxygène mesurée à 85% est décrétée alarmante. Le dispositif 5 de traitement comprend en quatrième lieu des moyens 8 de communication (par exemple sans fil, notamment via un réseau hertzien tel que GSM) pour transmettre à un terminal 9 distant (par exemple une centrale téléphonique d'assistance médicale ou les urgences hospitalières) un message d'alarme si la valeur mesurée d'un (ou de plusieurs) paramètre(s) est décrétée alarmante. Comme cela est illustré sur la figure 1, le dispositif 5 de traitement comprend en outre une interface utilisateur 10, par exemple sous la forme d'un écran et/ou d'un haut-parleur. Sur l'écran 10 peuvent être affichées les valeurs mesurées des paramètres surveillés ainsi qu'éventuellement d'autres informations utiles pour le suivi du patient 2, par exemple un historique des valeurs mesurées précédemment d'un même paramètre, des statistiques ayant trait à l'évolution de ce paramètre, un message d'acquiescement quant à la valeur mesurée, ou au contraire une alarme (pouvant être accompagnée d'un signal sonore, par exemple sous forme d'un bip ou d'un message vocal). La mise en oeuvre du système 1 qui vient d'être décrit permet de procéder à la surveillance d'au moins un paramètre relatif à la santé d'un patient 2 ou à un équipement médical 3 dédié à un patient, de la manière qui va à présent être décrite. On commence par sélectionner le ou les paramètres que l'on souhaite surveiller. Les valeurs théoriques correspondantes (minimales et/ou maximales admissibles) sont mémorisées dans le dispositif 5 de traitement. On place sur le patient 2 ou sur son équipement 3 (en l'occurrence sur son respirateur 3), de manière périodique ou permanente, le ou les capteurs 4 propres à effectuer la mesure du ou des paramètres sélectionnés. Le procédé de surveillance comprend une opération 100 de mesure de la valeur du (ou des) paramètre(s) sélectionné(s) à surveiller au moyen du (ou des) capteur(s) 4 placé(s) sur le patient 2 ou sur son équipement 3. Les opérations suivantes sont l'acquisition (110) de la valeur mesurée au sein du dispositif 5 de traitement, la comparaison (120) de la valeur mesurée avec la (ou les) valeur(s) théorique(s) mémorisée(s), et la détermination (130) du caractère alarmant de la valeur mesurée du paramètre surveillé, suivant que cette valeur est inférieure ou supérieure à une valeur théorique (respectivement minimale ou maximale admissible). Dans l'hypothèse où aucune des mesures ne sont décrétées alarmantes, le dispositif 5 de traitement peut être programmé : soit pour n'effectuer aucune opération particulière supplémentaire, jusqu'au prochain train de mesures, soit pour transmettre au patient 2 un message (visuel et/ou sonore) l'informant du caractère non alarmant des valeurs mesurées, éventuellement accompagné de conseils préprogrammés en fonction de l'évolution constatée de l'un ou de plusieurs des paramètres (par exemple dans l'hypothèse où une valeur mesurée tendrait à se rapprocher d'une valeur minimale ou maximale admissible, signe d'une évolution inquiétante), lui enjoignant de prendre certaines mesures (par exemple la régulation, à la hausse ou à la baisse, du débit du respirateur). A contrario, une valeur mesurée est décrétée alarmante si elle se révèle inférieure à une valeur minimale admissible, ou supérieure à une valeur maximale admissible. Dans ce cas, le dispositif 5 de traitement effectue immédiatement (ou après une ou plusieurs mesures supplémentaires de vérification) une opération 140 de communication d'un message d'alarme au terminal 9 distant où des mesures d'urgences peuvent être prises en fonction de la nature de l'alarme. Dans le cas d'une alarme concernant la pression artérielle, la saturation du sang en oxygène et l'acidité respiratoire par exemple, qui peuvent mettre en jeu le pronostic vital du patient, une mesure qui peut être prise est l'envoi des secours en vue de l'hospitalisation immédiate du patient. Le terminal 9 distant n'est pas forcément le centre hospitalier assurant le suivi habituel du patient. Il peut s'agir du centre hospitalier ou du centre d'appels d'urgence (pompiers, SAMU, police) le plus proche, suivant la localisation géographique du patient 2. Le dispositif 5 de traitement peut en effet être équipé d'un GPS (non représenté) lui indiquant le centre le plus proche ainsi que son numéro d'appel. Il peut être programmé pour générer un message automatique d'alarme propre à être pris en compte par ce centre, pour permettre au personnel de prendre les mesures d'urgence qui s'imposent. Le GPS peut alors servir en retour à la localisation du patient 2, dans l'hypothèse où il ne pourrait être joint, soit par suite d'une insuffisance du réseau téléphonique, soit par suite d'un trouble dont il est victime (perte de connaissance, arrêt cardiaque, etc.). Dans la mesure où le dispositif 5 de traitement effectue localement l'acquisition des mesures et leur traitement (notamment la comparaison avec les valeurs théoriques correspondantes préenregistrées) et ne communique avec le terminal 9 distant que pour lui transmettre un signal d'alarme, le système 1 qui vient d'être décrit ne requiert que sporadiquement (voire pas du tout) l'établissement d'une connexion avec un terminal 9 distant, ce qui accroît la mobilité (et donc l'autonomie) du patient et minimise l'utilisation des réseaux de communication. Dans l'idéal, c'est-à-dire dans le cas où le patient prend les bonnes mesures et effectue les bons gestes au vu des mesures effectuées, aucune communication entre le dispositif 5 de traitement et le terminal 9 distant n'est établie
Système (1) de surveillance d'au moins un paramètre relatif à la santé d'un patient (2) ou à un équipement (3) médical dédié à un patient, ce système comprenant :- au moins un capteur (4) placé sur le patient (2) ou sur l'équipement (3) pour effectuer une mesure de la valeur du paramètre surveillé,- un dispositif (5) local de traitement qui comprend :- des moyens (6) d'acquisition de la valeur mesurée par le capteur (4), directement reliés à celui-ci ;- des moyens (7) pour comparer la valeur mesurée avec au moins une valeur théorique prédéfinie du paramètre surveillé, mémorisée au préalable dans le dispositif (5) local de traitement ;- des moyens pour déterminer le caractère alarmant de la valeur mesurée du paramètre surveillé, suivant que cette valeur est supérieure ou inférieure à une valeur théorique de ce paramètre ; et- des moyens (8) de communication pour transmettre à un terminal (9) distant un message d'alarme si la valeur mesurée du paramètre est décrétée alarmante.
1. Système (1) de surveillance d'au moins un paramètre relatif à la santé d'un patient (2) ou à un équipement (3) médical dédié à un patient, ce système comprenant : au moins un capteur (4) placé sur le patient (2) ou sur l'équipement (3) pour effectuer une mesure de la valeur du paramètre surveillé, û un dispositif (5) local de traitement qui comprend : des moyens (6) d'acquisition de la valeur mesurée par le capteur (4), directement reliés à celui-ci ; û des moyens (7) pour comparer la valeur mesurée avec au moins une valeur théorique prédéfinie du paramètre surveillé, mémorisée au préalable dans le dispositif (5) local de traitement ; des moyens pour déterminer le caractère alarmant de la valeur mesurée du paramètre surveillé, suivant que cette valeur est supérieure ou inférieure à une valeur théorique de ce paramètre ; et des moyens (8) de communication pour transmettre à un terminal (9) distant un message d'alarme si la valeur mesurée du paramètre est décrétée alarmante. 2. Système (1) de surveillance selon la 1, qui comprend un stéthoscope (4.1) pour la mesure du son pulmonaire. 3. Système (1) de surveillance selon la 1 ou 2, qui comprend un tensiomètre (4.2) pour la mesure de la pression artérielle. 4. Système (1) de surveillance selon l'une des 1 à 3, qui comprend un oxymètre (4.3) pour la mesure de la saturation en oxygène (SaO2) du sang du patient. 5. Système (1) de surveillance selon l'une des 1 à 4, qui comprend un manomètre (4.4) pour la mesure de la pression d'oxygène inhalé ou destiné à être inhalé par le patient, à la sortie d'un conteneur (3) d'oxygène sous pression. 6. Système (1) de surveillance selon l'une des 1 à 4, dans lequel les moyens (6) d'acquisition de la valeur mesurée par le capteur (4) comprennent des moyens de communication sans fil. 7. Système (1) de surveillance selon l'une des 1 à 6, dans lequel les moyens (8) de communication avec le terminal (9) distant sont des moyens de communication sans fil. 8. Procédé de surveillance d'au moins un paramètre relatif à la santé d'un patient (2) ou à un équipement médical (3) dédié à un patient, ce procédé comprenant les étapes suivantes ù mesure de la valeur du paramètre surveillé au moyen d'au moins un capteur (4) placé sur le patient (2) ou sur l'équipement (3), acquisition de la valeur mesurée au sein d'un dispositif (5) local de traitement, comparaison de la valeur mesurée avec au moins une valeur théorique du paramètre surveillé, mémorisée au préalable dans le dispositif (5) de traitement, détermination du caractère alarmant de la valeur mesurée du paramètre surveillé, suivant que cette valeur est supérieure ou inférieure à une valeur théorique de ce paramètre, communication d'un message d'alarme à un terminal (9) distant si la valeur mesurée du paramètre est décrétée alarmante. 9. Procédé de surveillance selon la 8, dans lequel un paramètre surveillé est le son pulmonaire du patient. 10. Procédé de surveillance selon la 8 ou 9, dans lequel un paramètre surveillé est la pression artérielle. 11. Procédé de surveillance selon l'une des 8 à 10, dans lequel un paramètre surveillé est la saturation en oxygène du sang du patient. 12. Procédé de surveillance selon l'une des 8 à 11, dans lequel un paramètre surveillé est la pression d'oxygène inhalé ou destiné à être inhalé par le patient, à la sortie d'un conteneur (3) d'oxygène sous pression.35
A,G
A61,G06
A61B,G06F,G06Q
A61B 5,G06F 19,G06Q 50
A61B 5/00,G06F 19/00,G06Q 50/00
FR2899099
A1
NOUVEAU CONCENTRE TENSIOACTIF ISSU D'ALKYL POLYGLYCOSIDES, ET SON UTILISATION POUR PREPARER SANS CHAUFFAGE, DES FORMULATIONS COSMETIQUES ET/OU PHARMACEITIQUES
20,071,005
L'invention concerne la fourniture de nouveaux concentrés émulsionnants utilisables dans la préparation de formulations cosmétiques et/ou pharmaceutiques notamment à usage topique. Les agents émulsionnants dérivés de sucre ont été développés depuis plus d'une vingtaine d'année et leur succès commercial n'est plus à démontrer. Ces compositions commerciales constituées d'un mélange d'alkyl polyglycosides et d'alcools gras, se présentent sur le marché sous forme solide, qu'il s'agisse d'écailles, de poudre ou de perles. Ils doivent donc préalablement être fondus, avant d'être incorporés dans la formulation finale, ce qui dans certains cas constitue un frein à leur expansion commerciale. De tels agents émulsionnants sont décrits dans les demandes internationales publiées sous les numéros WO 92/06778, WO 95/13863 ou WO 96/37285. On a donc naturellement cherché à développer des mélanges d'alkyl polyglycosides et d'alcools gras qui soient liquides à température ordinaire, pour éviter cette opération de fusion lors de la préparation de la formulation finale. Pour cela, on a utilisé des alcools gras ramifiés ou insaturés pour conduire à de tels mélanges. De tels agents émulsionnants liquides sont décrits dans la demande internationale publiée sous le numéro WO 00/56438 ou encore dans la demande de brevet français publiée sous le numéro FR 2 830 464. De telles compositions liquides, à cause de leur caractère très lipophile, ne permettent pas la préparation d'émulsions huile - dans - eau suffisamment stables et/ou présentant un toucher suffisamment satisfaisant pour le client final. La demande internationale WO 92/06778 divulgue aussi par son exemple 1 une crème contenant 25% d'un mélange comprenant 87,2% d'alcool cétylstéarylique (C16-C18), 12,2% de cétéaryl glucosides et 0,6% de glucose et 75% d'eau, présentant une viscosité d'environ 25 000 mPa.s à 20 C ainsi qu'un lait contenant 5% d'un mélange comprenant 87,2% d'alcool cétyl stéarylique (C16-C18), 12,2% de cétéaryl glucosides et 0,6% de glucose et 95% d'eau, présentant une viscosité d'environ 3 200 mPa.s à 20 C, ladite crème et le dit lait ayant été préparé pour vérifier le caractère auto-émulsionnable du mélange alcool gras, alkyl polyoside mis en oeuvre. La demande internationale WO 95/13863 divulgue par son exemple 7 un mélange constitué de 70% d'eau et de 30% d'un mélange (M1) constitué de 0,1% en poids de décanol, de 0,1% en poids de dodécanol, de 1,4% en poids de tétradécanol, de 8,9% en poids d'hexadécanol, de 19,9% en poids d'octadécanol, de 8,2% en poids de décyl polyglucoside, de 6,8 % en poids de dodécyl polyglucoside, de 14,9% en poids de tétradécyl polyglucoside, de 21,6% en poids d'hexadécyl polyglucoside et de 18,1% en poids d'octadécyl polyglucoside. Ledit mélange est préparé et immédiatement utilisé pour préparer un savon liquide. Cette même demande de brevet divulgue par son exemple 4 divulgue trois dispersions aqueuses contenant 85% d'eau et : 15% dudit mélange M1 (dispersion 1), 15% d'un mélange M2 constitué de 33,5% d'alcool cétylique, de 33,5% d'alcool stéarylique, de 28,2% de décyl polyglucoside, de 2,4% de dodécyl polyglucoside, de 2,4% de tétradécyl polyglucoside (dispersion (2), et 15% d'un mélange M3 constitué de 25% d'hexadécanol, de 25% en poids d'octadécanol, de 25% de d'hexadécyl polyglucoside, et de 25% en poids d'octadécyl polyglucoside (dispersion 3). Ce même exemple 4 divulgue que la dispersion 1 est stable 1 mois, alors que la dispersion 2 n'est stable que 1 jour et que la dispersion 3 n'est stable que pendant 7 jours. Dans le cadre de leur recherches sur l'amélioration constante des agents émulsionnants pour préparer des émulsions "huile dans eau" qui soient dépourvus des inconvénients cités plus haut, les inventeurs ont mis au point un nouveau concentré émulsionnant. Selon un premier aspect, l'invention a pour objet une composition (C) comprenant pour 100% de sa masse : - de 70% massique à 98% massique et plus particulièrement, de 80% massique à 98% massique d'eau ou d'un solvant aqueux topiquement acceptable, - de 2% massique à 30% massique et plus particulièrement de 2% massique à 20% 25 massique d'un mélange (M) comprenant pour 100% de sa masse : - de 5% massique à 95% massique d'un alcool de formule (IA) : RA-OH (IA) dans laquelle le radical RA représente un radical hydrocarboné linéaire saturé comportant de 16 à 24 atomes de carbone ou d'un mélange de composés de 30 formules (IA) - éventuellement jusqu'à 47,5% massique d'un alcool de formule (IB), RB-OH (IB) dans laquelle le radical RB représente un radical hydrocarboné linéaire saturé comportant de 8 à 14 atomes de carbone, ou d'un mélange de composés de formules (IB) ; - de 5% massique à 95% massique d'un composés de formule (IIA) : RA-O-(G)xH (IIA) dans laquelle le radical RA représente un radical hydrocarboné linéaire saturé comportant de 16 à 24 atomes de carbone, G représente le reste d'un sucre réducteur et x représente un nombre décimal supérieur ou égal à 1 et inférieur ou égal à 10, ou d'un mélange de composés de formules (IIA), - éventuellement jusqu'à 47,5% massique d'un composé de formule (IIB), RB-O-(G)xH (IIB) dans laquelle le radical RB représente un radical hydrocarboné linéaire saturé comportant de 8 à 14 atomes de carbone, G représente le reste d'un sucre réducteur et x représente un nombre décimal supérieur ou égal à 1 et inférieur ou égal à 10, ou d'un mélange de composés de formules (IB) ; et dans lequel le rapport massique : Composés de formule (IA) / Composés de formule (IIA) est supérieur ou égal à 2,5 et plus particulièrement supérieur ou égal à 3 ; et si désiré ou si nécessaire : - jusqu'à 3% massique d'un agent conservateur topiquement acceptable ou d'un mélange 20 d'agents conservateurs topiquement acceptables ; étant entendu que la composition (C) n'est pas une composition (Co) contenant pour 100% de sa masse, 95% massique d'eau et 5% massique d'un mélange (Mo) comprenant pour 100% de sa masse, 87,2% massique d'alcool cétylstéarylique, 12,2% massique de cétéaryl glucoside et 0,6% de glucose. 25 Par solvant aqueux topiquement acceptable, on désigne dans la définition de la composition (C), les solvants classiquement utilisés en cosmétique et /ou en pharmacie, qu'il s'agisse par exemple de solutions aqueuses d'éthanol ou d'isopropanol, de solutions aqueuses de polyols comme par exemple les mélanges eau-glycol, eau-glycérol, eaudiglycérol, eau-sorbitol, eau-xylitol, eau-érythritol, eau-AQUAXYLTM (mélange de 30 xylitylglucoside, d'anhydroxylitol et de xylitol), eau-propylèneglycol, eaubutylèneglycol, eau pentylèneglycol, eau-hexylèneglycol. Par radical hydrocarboné linéaire saturé comportant de 16 à 24 atomes de carbone, on désigne notamment pour RA dans les formules (IA) et (IIA), un radical alkyle comportant de 16 à 24 atomes de carbone, et plus particulièrement un radical choisi parmi les radicaux hexadécyle, octadécyle, eicosyle ou docosyle Par radical hydrocarboné linéaire saturé comportant de 8 à 14 atomes, on désigne notamment pour RB dans les formules (IB) et (IIB), un radical alkyle comportant de 8 à 14 atomes de carbone, et plus particulièrement un radical choisi parmi les radicaux, octyle décyle, dodécyle ou tétradécyle. Par reste d'un sucre réducteur, on désigne notamment dans la définition des composés de formules (IIA) et (IIB), telle que définie précédemment, les restes du glucose, du saccharose, du fructose, de l'idose, du galactose, du maltose, du maltotriose, du lactose, du cellobiose, du mannose, du xylose, de l'arabinose, du ribose, du dextrane ou du tallose. Selon un autre aspect particulier de la présente invention, par reste d'un sucre, on désigne dans la définition des composés de formules (IIA) et (IIB), telle que définie précédemment, définie précédemment les restes du glucose, du xylose ou de l'arabinose. Dans la définition des formules (IIA) et (IIB) telle que définie précédemment, x est un nombre décimal qui représente le degré moyen de polymérisation du reste G. Lorsque x est un nombre entier, (G)X est le reste polymérique de rang x du reste G. Lorsque x est un nombre décimal, les formules (IIA) et (IIB) représentent respectivement un mélange de composés : al RA-O-G-H + a2 RA-O-(G)2-H + a3 RA-O-(G)3-H + ... + aq RA-O-(G)q-H avec q représentant un nombre entier compris entre 1 et 10 et dans les proportions molaires al, a2, a3,... aq telles que : q=1 Eaq=1;a1>0 q=10 et un mélange de composés : b1 RBO-G-H + b2 RBO-(G)2-H + b3 RBO-(G)3-H + ... + bq RBO-(G)q H avec q représentant un nombre entier compris entre 1 et 10 et dans les proportions molaires b1, b2, b3,... bq telles que :30 q=1 Ebq=1;b1>0 q=10 Selon un autre aspect particulier de la présente invention, dans la définition des composés de formules (IIA) et (IIB), x est compris entre 1,05 et 5, et plus particulièrement entre 1,05 et 2. Par agents conservateurs topiquement acceptables, on désigne dans la composition (C) telle que définie précédemment des agents habituellement utilisés dans les formulations cosmétiques et/ou pharmaceutiques topiques, par exemple l'acide benzoïque ses sels et ses esters, l'acide propionique et ses sels, l'acide salicylique et ses sels, l'acide sorbique et ses sels, le formaldehyde, les sulfites et bisulfites inorganiques, le chlorobutanol, les acides parahydroxybenzoïques leurs sels et esters, l'acide undecylénique et ses sels, le bromo 2 nitro2 propane diol 1-3, le diazolidinyl urée, le SEPICIDETM CI (Imidazolidinyl urée), le SEPICIDETM LD (Phenoxyethanol), le SEPICIDETM HB (mélange de Phénoxyethanol de Méthylparaben, d'éthylparaben de propylparaben et de butylparaben), le KATHONTM CG (mélange de méthylchloroisothiazolinone et de méthylisothiazolinone), L'EUXYLTM PE9010 (mélange de phenoxyéthanol et d'éthylhexylglycérine), le SEPICIDETM LD (Phenoxyethanol), le SEPICIDETM HB (mélange de Phénoxyethanol de Méthylparaben, d'éthylparaben de propylparaben et de butylparaben), le KATHONTM CG (mélange de méthylchloroisothiazolinone et de méthylisothiazolinone), L'EUXYLTM PE 9010 (mélange de phenoxyéthanol et d'éthylhexylglycérine), le SENSIVATM SC 50 (éthyl hexyl glycérine), le MONTALINETM C40 (cocamidopropyl betainamide mea chloride), Le PROTEOLTM APL (tensioactif dérivé d'acides aminés) le Quaternium 15, l'alcool benzylique, le methyl dibromoglutaronitrile, le digluconate de chlorhexidine, le glutaraldehyde, la chlorphenesine, le sodium hydroxyméthyl glycinate, le chlorure de benzthonium ou le iodopropynyl butyl carbamate. Selon un autre aspect particulier de la présente invention, celle-ci a pour objet une composition (C) telle que définie précédemment caractérisée en ce que lorsque ledit mélange (M) comprend une proportion non nulle de composé de formule (IB), le rapport massique : Composés de formule (IA) / Composés de formule (IB), est supérieur à 1 et plus particulièrement, supérieur ou égal à 5. 5 Selon un autre aspect particulier de la présente invention, celle-ci a pour objet une composition (C) telle que définie précédemment caractérisée en ce que lorsque ledit mélange (M) comprend une proportion non nulle de composé de formule (IIB), le rapport massique : Composés de formule (IIA) / Composés de formule (IIB), est supérieur ou égal à 0,75. Selon un autre aspect particulier de la présente invention, celle-ci a pour objet une composition (C) caractérisée en ce qu'elle comprend pour 100% de sa masse : - de 80% massique à 98% massique d'eau, - de 2% massique à 20% massique d'un mélange (M) comprenant pour 100% de sa masse : - de 5% massique à 95% massique d'un alcool de formule (IA) : RA-OH (IA) dans laquelle le radical RA représente un radical hydrocarboné linéaire saturé comportant de 16 à 24 atomes de carbone ou d'un mélange de composés de formules (IA) ; - de 5% massique à 95% massique d'un composé de formule (IIA) : RA-O-(G)xH (IIA) dans laquelle le radical RA représente un radical hydrocarboné linéaire saturé comportant de 16 à 24 atomes de carbone, G représente le reste d'un sucre réducteur et x représente un nombre décimal supérieur ou égal à 1 et inférieur ou égal à 10, ou d'un mélange de composés de formules (IIA) ; et si désiré ou si nécessaire : - jusqu'à 3% massique d'un agent conservateur topiquement acceptable ou d'un mélange d'agents conservateurs topiquement acceptables. Selon un autre aspect particulier, la composition (C) telle que définie précédemment, comprend pour 100% de sa masse : - de 85% massique à 95% massique d'eau, et de 5% massique à 15% massique dudit mélange (M) et tout particulièrement : - de 87,5% massique à 92,5% massique d'eau, et de 7,5% massique à 12,5% massique 30 dudit mélange (M). Selon un autre aspect, l'invention a pour objet une formulation cosmétique et/ ou pharmaceutique à usage topique, caractérisée en ce qu'elle comprend comme agent émulsionnant, de 2% à 30% massique d'une composition (C) telle que définie précédemment. Comme exemples d'une telle formulation, il y a par exemple les émulsions destinées à être imprégnées sur des lingettes, les produits d'hygiène tels que les bains-moussants ou les émulsions "huile dans eau". Les émulsions lingettes sont des émulsions très fluides destinées à imprégner des supports papier/textile. Le procédé de fabrication des lingettes est réalisé dans des unités industrielles spécifiques qui souvent sont éloignées des unités traditionnelles de préparation d'émulsions cosmétiques et ne comportent sur place que des cuves de mélanges équipées de mélangeurs simples et sans possibilité de chauffage. L'utilisation de la composition (C) telle que définie précédemment, permet de préparer dans ces cuves simples et non chauffées des émulsions par simple mélange avec l'eau et les autres additifs de l'émulsion comme la phase grasse, le parfum, le conservateur ou les actifs. Dans la fabrication de formulations moussantes (bains moussants, shampoings, gels-douche), la composition (C) telle que définie précédemment, est mise en oeuvre en l'absence de chauffage ce qui simplifie le procédé et augmente la productivité par rapport au procédé selon l'état de la technique. Comme émulsions huile dans eau, il y a les formules appelées gels-crème. Ces formules constituées par une phase grasse liquide et une phase aqueuse stabilisée grâce à la présence d'un polymère et sont donc en général dépourvues de cires. Les procédés de production sont réalisés sans chauffage, ce qui raccourcit les temps de fabrication et augmente la productivité. Par ailleurs, de tels procédés sont très intéressants pour formuler des actifs sensibles à la chaleur tels que la dihydroxyacétone, le magnésium ascorbyl phosphate, les tocophérols et leurs dérivés, l'eau oxygénée, les huiles essentielles, plus généralement toutes les molécules oxydables utilisées comme actif en cosmétique ou pharmacie à usage topique. La composition (C) telle que définie précédemment est introduite facilement dans les gels-crème pour apporter la contribution reconnue des alkyl polyglucosides, à savoir un meilleur toucher, sans néanmoins perdre les avantages du procédé des gels crèmes qui est un procédé sans chauffage. Selon un autre aspect, l'invention a pour objet un procédé de préparation d'une formulation cosmétique et / ou pharmaceutique à usage topique, caractérisé en ce que l'on y incorpore de 2% à 30% massique d'une composition (C) telle que définie précédemment. Dans le procédé tel que défini précédemment, la préparation de la formulation est réalisée par simple mélange à température ambiante, de l'ensemble de ses constituants. Selon un dernier aspect, l'invention a pour objet l'utilisation d'une composition 5 (C) telle que définie précédemment comme agent émulsionnant dans une formulation cosmétique et / ou pharmaceutique à usage topique. L'expression "à usage topique" utilisée dans les définitions de la formulation, du procédé et de l'utilisation tels que définis ci-dessus, signifie que ladite formulation est mise en oeuvre par application sur la peau, le cuir chevelu, les cheveux ou les 10 muqueuses, qu'il s'agisse d'une application directe dans le cas d'une composition cosmétique, dermocosmétique, dermo-pharmaceutique ou pharmaceutique ou d'une application indirecte par exemple dans le cas d'un produit d'hygiène corporelle sous forme de lingette en textile ou en papier ou de produits sanitaires destinés à être en contact avec la peau ou les muqueuses. 15 Les exemples suivants illustrent l'invention sans toutefois la limiter. Exem s le 1 : Pré s aration d'une com s osition C1 destinée à des formules d'imprégnation lingettes (a) - On prépare une composition (C1) comprenant pour 100% de sa masse : 1% massique de SEPICIDETM HB, 94% massique d'eau et 5% d'un mélange M1 comprenant 20 pour 100% de sa masse : de 30% massique à 40% massique d'eicosanol, de 30% massique à 40% massique de docosanol, de 7% massique à 8% massique de tétradécanol ; de 5,5% massique à 7,5% massique de composé de formule (IIA) dans laquelle 25 RA représente un radical eicosyle, G représente un reste de glucose et x est compris entre 1,05 et 2, de 5,5% massique à 7, 5% massique de composé de formule (IIA) dans laquelle RA représente un radical docosyle, G représente un reste de glucose et x est compris entre 1,05 et 2 ; de 2% massique à 4% massique de composé de formule (IIA) dans laquelle RA 30 représente un radical tétradécyle, G représente un reste de glucose et x est compris entre 1,05 et 2, et de 2% massique à 4% massique de composé de formule (IIA) dans laquelle RA représente un radical dodécyle, G représente un reste de glucose et x est compris entre 1,05 et 2, par simple mélange à chaud du mélange M1, de l'agent conservateur et de l'eau. Sa viscosité finale est de 15 000 mPas : Brookfield LV (Mobile : 4 ; V : 6 tours / minute). La composition (C1) est stable pendant 1 an à température ambiante et ne se sédimente pas après centrifugation pendant 30 minutes à 3000 tours minute 5 (centrifugeuse SigmaTM type 4- 15). (b) -On prépare une formule d'imprégnation lingettes à partir d'une composition (C1) (Pourcentages Formulation 1 Formulation 2 Formulation 3 massiques) (invention) (comparaison) (comparaison) Mélange M1 0% 0,5% 0, 5% Composition (C1) 10% 0% 0% Isononyl isononanoate 5% 5% 5% SEPICIDE HB 0, 9% 1% 1% SIMULGELTM NS 0,7% 0,7% 0,7% Eau QSP 100% QSP 100% QSP 100% procédé Mélange à froid Mélange à froid Mélange à 70 C des des constituants des constituants constituants Durée de préparation 20 minutes 20 minutes 40 minutes Aspect final Emulsion fluide Mélange fluide Emulsion fluide homogène hétérogène homogène (contient des particules insolubles de M1 Viscosité (Brookfield 300 mPa.s nd 280 mPa.s LV Mobile 2, Vitesse : 6 tours/minute) Stabilité Au moins une Au moins une semaine semaine à TA à TA SIMULGELTM NS est un latex inverse auto - inversible d'acryloyldiméthyl taurate de 10 sodium et d'hydroyxyéthylacrylate dans le squalane et comportant du polysorbate 60, commercialisé par la société SEPPIC. Ce tableau met en évidence que l'on peut préparer des formulations à froid avec la composition C1 ayant un caractère homogène du même ordre que celles préparés à chaud avec le mélange (M1), mais avec un temps de préparation deux fois plus court. On peut aussi noter que la formulation 1 présente comme caractéristiques, un meilleur toucher, une plus grande finesse, un meilleur effet démaquillant qu'une formulation identique sans C 1. Exem s le 2 : Pré s aration d'une com s osition C destinée à des • els-douches (a) - On prépare une composition (C2) comprenant pour 100% de sa masse : 0,08% massique de KATHONTM CG, 89,9% massique d'eau et 10% d'un mélange M2 comprenant pour 100% de sa masse, de 40% massique à 45% massique d'eicosanol, de 40% massique à 45% massique de docosanol, de 5% massique à 10% massique de composé de formule (IIA) dans laquelle RA représente un radical eicosyle, G représente un reste de glucose et x est compris entre 1,05 et 2, de 5% massique à 10% massique de composé de formule (IIA) dans laquelle RA représente un radical docosyle, G représente un reste de glucose et x est compris entre 1,05 et 2, par simple mélange à chaud du mélange M2, de l'agent conservateur et de l'eau. Sa viscosité finale est de 20 000 mPa s : Brookfield LV (Mobile : 4 ; Vitesse : 6 tours / minute). La composition (C2) est stable pendant 1 an à température ambiante et ne se sédimente pas après centrifugation pendant 30 minutes à 3000 tours minute (centrifugeuse SigmaTM type 4- 15). (b) On prépare un gel-douche à partir d'une composition (C2) : (Pourcentages Formulation 4 Formulation 5 Formulation 6 massiques) (invention) (comparaison) (comparaison) Solution de Lauryl 40% 40% 40% Ether Sulfate de sodium à 28% en Matière Active Cocamido propyl 8% 8% 8% bétaïne (30% MA) Glycérine 3% 3% 3% Eau qsp 100% qsp 100% qsp 100% Composition (C2) 8% 0% 0% M2 0% 0,8% 0,8% LYTRONTM 631 1% 1% 1% Chlorure de sodium 2% 2% 2% KATHONTMCG 0,08% 0,08% 0,08% Acide lactique qs pH5 qs pH5 qs pH5 Procédé Mélange à froid Mélange à froid des Mélange à 70 C des des constituants constituants constituants Durée de préparation 20 minutes 20 minutes 40 minutes Aspect de la Gel douche Gel opaque Gel douche opaque formulation finale opaque hétérogène (contient des particules insolubles de M2) Viscosité (Brookfield 5 000 mPa.s nd 5 100 mPa.s LV Mobile 3, Vitesse : 6 tours/minute) Stabilité Au moins une Au moins une semaine à TA semaine à TA LYTRONTM 631 : mélange contenant un copolymère d'acrylate de sodium et de styrène, du lauryl sulfate de sodium et du trideceth-7. KATHONTMCG : mélange de méthylchloroisothiazolinone et de méthylisothiazolinone commercialisé par la société ROHM & HAAS. Ce tableau met en évidence que l'on peut préparer des formulations à froid avec la composition C2 ayant un caractère homogène du même ordre que celles préparées à chaud avec le mélange (M2), mais avec un temps de préparation deux fois plus court. On peut noter par ailleurs que la formulation 4 présente comme caractéristiques un meilleur toucher de mousse et une meilleure tolérance qu'une formulation identique sans C2 Exem s le 3 : Pré s aration d'une com s osition C destinée à des soins cor s orels (a) - On prépare une composition (C3) comprenant pour 100% de sa masse : 1% massique d'EUXYLTM PE9010, 91% massique d'eau et 8% d'un mélange M3 comprenant pour 100% de sa masse : de 30% massique à 35% massique d'hexadécanol, de 30% massique à 35% massique d'octadécanol ; de 5% massique à 10% massique de composé de formule (IIA) dans laquelle RA représente un radical hexadécyle, G représente un reste de glucose et x est compris entre 1,05 et 2, de 5% massique à 10% massique (plutôt de 5% massique à 10% massique) de composé de formule (IIA) dans laquelle RA représente un radical octadécyle, G représente un reste de glucose et x est compris entre 1,05 et 2 ; de 10% massique à 15% massique de composé de formule (IIB) dans laquelle RA représente un radical dodécyle, G représente un reste de glucose et x est compris entre 1,05 et 2, et de 3% massique à 5% massique de composé de formule (IIB) dans laquelle RA représente un radical tétradécyle, G représente un reste de glucose et x est compris entre 1,05 et 2, par simple mélange à chaud du mélange M3, de l'agent conservateur et de l'eau. Sa viscosité finale est de 15 000 mPa s (Brookfield LV Mobile : 4 ; Volume : 6 tours / minute). La composition (C3) est stable pendant 1 an à température ambiante et ne se sédimente pas après centrifugation pendant 30 minutes à 3000 tours minute (centrifugeuse SigmaTM type 4- 15). (b) - On prépare un lait corporel à partir d'une composition (C3) (Pourcentages Formulation 7 Formulation 8 Formulation 9 massiques) (invention) (comparaison) (comparaison) Huile minérale 10% 5% 5% Myristate d'isopropyle 10% 1% 1% Glycérine 5% 5% 5% Eau qsp 100% qsp 100% qsp 100% Composition (C3) 20% 0% 0% M3 0% 1,6% 1,6% EUXYLTM PE9010 0,8% 1% 1% Parfum 0,2% 0,2% 0,2% SEPIPLUSTM 400 1% 1% 1% Procédé Mélange à froid Mélange à froid des Mélange à 70 C des des constituants constituants constituants Durée de préparation 20 minutes 20 minutes 40 minutes Aspect de la Lait épais Gel opaque Lait épais formulation finale hétérogène (contient des particules insolubles de M3) Viscosité (Brookfield 13 000 mPa.s nd 14 000 mPa.s LV Mobile 4 Vitesse : 6 tours/minute) Stabilité Au moins une Au moins une semaine à TA semaine à TA Le SEPIPLUSTM 400 est un latex inverse auto - inversible de polyacrylates dans le polyisobutene et comportant du polysorbate 20, commercialisé par la société SEPPIC. L'EUXYLTM PE 9010 est un agent conservateur contenant du phenoxyéthanol et de 1' éthylhexylglycérine. Ce tableau met en évidence que l'on peut préparer des formulations à froid avec la composition C3 ayant un caractère homogène du même ordre que celles préparées à chaud avec le mélange (M3), mais avec un temps de préparation deux fois plus court. On peut aussi noter que la formulation 7 présente comme caractéristiques un meilleur toucher et une plus grande finesse qu'une formulation identique sans C3. Exem i le 4 : Pré s aration d'une com s osition C4 destinée à une lotion s i ra able autobronzante (a) - On prépare une composition (C4) comprenant pour 100% de sa masse : 75% massique d'un mélange eau : butylène glycol 50 :50 et 25% d'un mélange M4 comprenant pour 100% de sa masse, de 35% massique à 40% massique d'hexadécanol, de 35% massique à 40% massique d'octadécanol, de 10% massique à 14% massique de composé de formule (IIA) dans laquelle RA représente un radical hexadécyle, G représente un reste de xylose et x est compris entre 1,05 et 2, de 10% massique à 14% massique de composé de formule (IIA) dans laquelle RA représente un radical octadécyle, G représente un reste de xylose et x est compris entre 1,05 et 2, par simple mélange à chaud du mélange M4 et de mélange eau :butylène glycol. Sa viscosité finale est d'environ 11 000 mPas : Brookfield LV (Mobile 3; Vitesse : 6 tours / minute). La composition (C4) est stable pendant 1 an à température ambiante et ne se sédimente pas après centrifugation pendant 30 minutes à 3000 tours minute (centrifugeuse SigmaTM type 4- 15). (b) - On prépare une formule de lotion vaporisable ("sprayable" en langue anglaise) auto-bronzante à partir d'une composition (C4)20 (Pourcentages Formulation 10 Formulation 11 Formulation 12 massiques) (invention) (comparaison) (comparaison) Mélange M4 0% 1.25% 1.25% Composition (C4) 5% 0% 0% Dihydroxy acétone 5% 5% 5% Butylène glycol 0% 3.75% 3.75% SEPICIDETM HB 0,5% 0.5% 0.5% SIMULGELTM FL 1.0% 1.0% 1.0% Eau QSP 100% QSP 100% QSP 100% procédé Mélange à froid Mélange à froid des Mélange à 70 C des des constituants constituants constituants Durée de préparation 20 minutes 20 minutes 40 minutes Aspect de la Dispersion fluide Mélange fluide Dispersion fluide formulation finale homogène hétérogène (contient homogène de des particules viscosité insolubles de M4) Viscosité (Brookfield 1 500 mPa.s nd 1 200 mPa.s LV Mobile 2 Vitesse : 6 tours/minute) Stabilité Au moins une Au moins une semaine à TA semaine à TA Le SIMULGELTM FL est un latex inverse auto - inversible d'acryloyldiméthyl taurate de sodium et d'hydroyxyéthylacrylate dans l'isohexadecane et comportant du 5 polysorbate 60, commercialisé par la société SEPPIC. Ce tableau met en évidence que l'on peut préparer des formulations à froid avec la composition C4 ayant un caractère homogène du même ordre que celles préparées à chaud avec le mélange (M4), mais avec un de temps de préparation deux fois plus court. On peut aussi noter que la formulation 10 présente comme caractéristique une parfaite 10 compatibilité avec la DHA. Exem i le 5 : Prés aration d'une com s osition C5 destinée à des sels-moussants visage (a) - On prépare une composition (C5) comprenant pour 100% de sa masse : 1,0% massique de MONTALINETM C40, 79,0% massique d'eau et 20% d'un mélange (M5) comprenant pour 100% de sa masse, de 35% massique à 40% massique d'octadécanol, de 35% massique à 40% massique d'hexadécanol, de 15% massique à 20% massique de composé de formule (IIB) dans laquelle RB représente un radical dodécyle, G représente un reste de glucose et x est compris entre 1,05 et 2, de 5% massique à 10% massique de composé de formule (IIB) dans laquelle RB représente un radical tetradécyle, G représente un reste de glucose et x est compris entre 1,05 et 2, par simple mélange à chaud du mélange M5, de l'agent pseudo-conservateur et de l'eau. Sa viscosité finale est d'environ 9 000 mPa s : Brookfield LV (Mobile : 4; V : 6 tours / minute). La composition (C5) est stable pendant 1 an à température ambiante et ne se sédimente pas après centrifugation pendant 30 minutes à 3000 tours minute (centrifugeuse SigmaTM type 4- 15). (b) - On prépare un gel moussant visage à partir d'une composition (C5) : (Pourcentages Formulation 13 Formulation 14 Formulation 15 massiques) (invention) (comparaison) (comparaison) Solution de Lauryl 15% 15% 15% Ether Sulfate de sodium à 28% en Matière Active MONTALINETM C40 0% 0,2% 0,2% PROTEOLTM APL 5% 5% 5% Gomme xanthane 0,2% 0,2% 0,2% SEPIPLUSTM 400 1,2% 1,2% 1,2% Eau qsp 100% qsp 100% qsp 100% Composition (C5) 5% 0% 0% M5 0% 1% 1% KATHONTM CG 0,08% 0,08% 0,08% Acide lactique qs pH 6 qs pH 6 qs pH 6 procédé Mélange à froid Mélange à froid des Mélange à 70 C des des constituants constituants constituants Durée de préparation 30 minutes 30 minutes 40 minutes Aspect de la Gel translucide Gel hétérogène Gel translucide formulation finale (contient des particules insolubles de M5) Viscosité (Brookfield 25 000 mPa.s nd 23 000 mPa.s LV Mobile 4 Vitesse : 6 tours/minute) Stabilité Au moins une Au moins une semaine à TA semaine à TA Le PROTEOLTM APL est un tensioactif dérivé d'acides aminés, Ce tableau met en évidence que l'on peut préparer des formulations à froid avec la composition C5 ayant un caractère homogène du même ordre que celles préparées à chaud avec le mélange (M5), mais avec un temps de préparation plus court d'un quart. On peut noter par ailleurs que la formulation 13 présente comme caractéristiques, un meilleur toucher de mousse et une meilleure tolérance qu'une formulation identique sans C5. Exem s le 6 : Prés aration d'une com s osition C6 destinée à des crèmes de soin (a) - On prépare une composition (C6) comprenant pour 100% de sa masse : 1% massique de phenoxyethanol, 84% massique d'un mélange eau - AQUAXYLTM (70 - 30) et 15% d'un mélange M6 comprenant pour 100% de sa masse, de 5% massique à 10% massique de docosanol, de 5% massique à 10% massique d'eicosanol, de 75% massique à 80% massique de composé de formule (IIA) dans laquelle RA représente un radical docosyle, G représente un reste de glucose et x est compris entre 1,05 et 2, de 5% massique à 10% massique de composé de formule (IIA) dans laquelle RA représente un radical eïcosyle, G représente un reste de glucose et x est compris entre 1,05 et 2, par simple mélange à chaud du mélange M6, de l'agent conservateur et de l'eau. Sa viscosité finale est d'environ 10 000 mPa s : Brookfield LV (Mobile 4 : ; V : 6 tours / minute). La composition (C6) est stable pendant 1 an à température ambiante et ne se sédimente pas après centrifugation pendant 30 minutes à 3000 tours minute (centrifugeuse SigmaTM type 4- 15). (b) On prépare une crème hydratante anti-âge à partir d'une composition (C6) (Pourcentages Formulation 16 Formulation 17 Formulation 18 massiques) (invention) (comparaison) (comparaison) Hexaoleate de 15% 15% 15% pentaerythrityle Dimethicone 350cps 5% 5% 5% Glycérine 2% 2% 2% Eau qsp 100% qsp 100% qsp 100% Composition (C6) 20% 0% 0% (M6) 0% 3% 3% Chlorphenesine 0,8% 1% 1% Phénoxy éthanol 0.5% 0.7% 0.7% Parfum 0,2% 0,2% 0,2% SEPINOVTM EMT10 2.5% 2.5% 2.5% Ascorbyl magnesium 2% 2% 2% phosphate Triethanolamine Qs pH7.5 Qs pH7.5 Qs pH7.5 Procédé Mélange à froid Mélange à froid des Mélange à 80 C des des constituants constituants constituants Durée de préparation 20 minutes 20 minutes 40 minutes Aspect de la Crème Emulsion hétérogène Crème formulation finale (contient des particules insolubles de M6) Viscosité (Brookfield 30 000 mPa.s nd 28 000 mPa.s LV Mobile 4 Vitesse : 6 tours/minute) Stabilité Au moins une Au moins une semaine à TA semaine à TA Le SEPINOVTM EMT10 est un polymère poudre à base d'acryloyldimethyl taurate, commercialisé par la société SEPPIC. Ce tableau met en évidence que l'on peut préparer des formulations à froid avec la composition C6 ayant un caractère homogène du même ordre que celles préparées à chaud avec le mélange (M6), mais avec un temps de préparation deux fois plus court. On peut noter qu'un tel procédé est particulièrement intéressant en présence d'actif facilement oxydable et altérable à la chaleur comme le magnésium ascorbyl phosphate
Composition (C) comprenant :- de 70% à 98% massique d'eau ou d'un solvant aqueux,- de 2% à 30% massique d'un mélange (M) comprenant :- de 5% à 95% massique d'un alcool de formule (IA) :RA-OHdans laquelle le radical RA représente un radical hydrocarboné linéaire saturé comportant de 16 à 24 atomes de carbone;- éventuellement jusqu'à 47,5% massique d'un alcool de formule (IB),RB-OHdans laquelle le radical RB représente un radical hydrocarboné linéaire saturé comportant de 8 à 14 atomes de carbone,;- de 5% à 95% massique d'un composé de formule (IIA) :RA-O-(G)XHdans laquelle le radical RA représente un radical hydrocarboné linéaire saturé comportant de 16 à 24 atomes de carbone, G représente le reste d'un sucre réducteur et x représente un nombre décimal supérieur ou égal à 1 et inférieur ou égal à 10 ;- éventuellement jusqu'à 47,5% massique d'un composé de formule (IIB),RB-O-(G)xHdans laquelle le radical RB représente un radical hydrocarboné linéaire saturé comportant de 8 à 14 atomes de carbone, G représente le reste d'un sucre réducteur et x représente un nombre décimal supérieur ou égal à 1 et inférieur ou égal à 10 ;et dans lequel le rapport massique : Composés de formule (IA) / Composés de formule (IIA), est supérieur ou égal à 2,5 ; et éventuellement- jusqu'à 3% massique d'un agent conservateur ; formulation à usage topique, en contenant et utilisation de la composition (C) comme agent émulsionnant.
1. Composition (C) comprenant pour 100% de sa masse : - de 70% massique à 98% massique d'eau ou d'un solvant aqueux topiquement acceptable, - de 2% massique à 30% massique d'un mélange (M) comprenant pour 100% de sa masse : - de 5% massique à 95% massique d'un alcool de formule (IA) : RA-OH (IA) dans laquelle le radical RA représente un radical hydrocarboné linéaire saturé comportant de 16 à 24 atomes de carbone ou d'un mélange de composés de formules (IA) - éventuellement jusqu'à 47,5% massique d'un alcool de formule (IB), RB-OH (IB) dans laquelle le radical RB représente un radical hydrocarboné linéaire saturé comportant de 8 à 14 atomes de carbone, ou d'un mélange de composés de formules (IB) ; - de 5% massique à 95% massique d'un composé de formule (IIA) : RA-O-(G)xH (IIA) dans laquelle le radical RA représente un radical hydrocarboné linéaire saturé comportant de 16 à 24 atomes de carbone, G représente le reste d'un sucre réducteur et x représente un nombre décimal supérieur ou égal à 1 et inférieur ou égal à 10, ou d'un mélange de composés de formules (IIA), - éventuellement jusqu'à 47,5% massique d'un composé de formule (IIB), RB-O-(G)xH (IIB) dans laquelle le radical RB représente un radical hydrocarboné linéaire saturé comportant de 8 à 14 atomes de carbone, G représente le reste d'un sucre réducteur et x représente un nombre décimal supérieur ou égal à 1 et inférieur ou égal à 10, ou d'un mélange de composés de formules (IB) ; et dans lequel le rapport massique : Composés de formule (IA) / Composés de formule (IIA), est supérieur ou égal à 2,5 ; et si désiré ou si nécessaire : - jusqu'à 3% massique d'un agent conservateur topiquement acceptable ou d'un mélange d'agents conservateurs topiquement acceptables ;étant entendu que la composition (C) n'est pas une composition (Co) contenant pour 100% de sa masse, 95% massique d'eau et 5% massique d'un mélange (Mo) comprenant pour 100% de sa masse, 87,2% massique d'alcool cétylstéarylique, 12,2% massique de cétéaryl glucoside et 0,6% de glucose. 2. Composition (C) telle que définie à la 1, comprenant pour 100% de sa masse : - de 80% massique à 98% massique d'eau, et - de 2% massique à 20% massique dudit mélange (M) 3. Composition (C) telle que définie à l'une des 1 ou 2, pour laquelle dans le mélange (M), le rapport massique : Composés de formule (IA) / Composés de formule (IIA), est supérieur ou égal à 3. 15 4. Composition (C) telle que définie à l'une des 1 à 3, pour laquelle, dans la définition des composés de formules (IIA) et (IIB), (G) représente le reste du glucose, du xylose ou de l'arabinose. 5. Composition (C) telle que définie à l'une des 1 à 4, pour laquelle, dans 20 la définition des composés de formules (IIA) et (IIB), x est compris entre 1,05 et 5 et plus particulièrement entre 1,05 et 2. 6. Composition (C) telle que définie à l'une des 1 à 5, caractérisée ne ce que lorsque ledit mélange (M) comprend une proportion non nulle de composé de 25 formule (IB), le rapport massique : Composés de formule (IA) / Composés de formule (IB), est supérieur à 1 et plus particulièrement, supérieur ou égal à 5. 7. Composition (C) telle que définie à l'une des 1 à 6, pour laquelle lorsque ledit mélange (M) comprend une proportion non nulle de composé de formule 30 (IIB), le rapport massique composé de formule (IIA) / composé de formule (IIB) est supérieur ou égal à 0,75. 10 8. Composition (C) telle que définie à l'une des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comprend pour 100% de sa masse : - de 80% massique à 98% massique d'eau, - de 2% massique à 20% massique d'un mélange (M) comprenant pour 100% de sa masse : - de 5% massique à 95% massique d'un alcool de formule (IA) : RA-OH (IA) dans laquelle le radical RA représente un radical hydrocarboné linéaire saturé comportant de 16 à 24 atomes de carbone ou d'un mélange de composés de formules (IA) ; - de 5% massique à 95% massique d'un composé de formule (IIA) : RA-O-(G)xH (IIA) dans laquelle le radical RA représente un radical hydrocarboné linéaire saturé comportant de 16 à 24 atomes de carbone, G représente le reste d'un sucre réducteur et x représente un nombre décimal supérieur ou égal à 1 et inférieur ou égal à 10, ou d'un mélange de composés de formules (IIA) ; et si désiré ou si nécessaire : - jusqu'à 3% massique d'un agent conservateur topiquement acceptable ou d'un mélange d'agents conservateurs topiquement acceptables. 9. Composition (C) telle que définie à l'une des 1 à 8, comprenant pour 100% de sa masse : - de 85% massique à 95% massique d'eau, et - de 5% massique à 15% massique dudit mélange (M). 10. Composition (C) telle que définie à la 9, comprenant pour 100% de sa masse : - de 87,5% massique à 92,5% massique d'eau, et -de 7,5% massique à 12,5% massique dudit mélange (M). 11. Formulation cosmétique et/ ou pharmaceutique à usage topique, caractérisée en ce qu'elle comprend comme agent émulsionnant, de 2% à 30% massique d'une composition (C) telle que définie à l'une des 1 à 10. 30 5 12. Préparation d'une formulation cosmétique et/ ou pharmaceutique à usage topique, caractérisé en ce que l'on y incorpore de 2% à 30% massique d'une composition (C) telle que définie à l'une des 1 à 10. 13. Utilisation d'une composition (C) telle que définie à l'une des 1 à 10, comme agent émulsionnant dans une formulation cosmétique et/ ou pharmaceutique à usage topique.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 19
A61K 8/34,A61Q 19/00
FR2896319
A1
THERMOSTAT DE REGULATION D'UN FLUIDE ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL THERMOSTAT
20,070,720
La présente invention concerne un thermostat de régulation d'un fluide, notamment d'un fluide de refroidissement d'un moteur à combustion interne, ainsi qu'un procédé de fabrication d'un tel thermostat. L'invention s'intéresse plus particulièrement aux thermostats combinant, d'une part, un élément thermostatique sollicité en température par le fluide à réguler, qui commande l'obturation d'un écoulement de fluide à travers le thermostat et qui est associé à un ressort de rappel, et, d'autre part, un corps à l'intérieur duquel sont agencés, cet élément thermcstatique et ce ressort. Le corps du thermostat doit répondre à des contraintes opposées : d'un côté, la structure doit être suffisamment rigide pour encaisser la pression du fluide régulé et les efforts mécaniques liés au travail de l'élément thermostatique et de son ressort de rappel et, d'un autre côté, cette structure doit être suffisamment ajourée pour délimiter une ou plusieurs voies de passage du fluide à travers le thermostat, avec des débits satisfaisants. Traditionnellement, le corps de ce type de thermostat est moulé en une matière plastique pour de nombreuses raisons, notamment la facilité et le coût de fabrication. Toutefois, l'utilisation de matière plastique implique des contraintes de conception significatives, liées à la tenue mécanique modérée de la matière plastique, notamment au fluage : au sein d'un circuit de refroidissement d'un moteur à combustion interne, le corps du thermostat est soumis à des vibrations et la température du fluide de refroidissement peut, pour certains régimes moteurs, atteindre des valeurs élevées. La prise en compte de ces contraintes mécaniques et thermiques oblige à dimensionner le corps du thermostat en matière plastique avec des épaisseurs de parois significatives, limitant le débit maximal admissible à travers le thermostat. Pour contourner en partie cet inconvénient, on a proposé, par le passé, de renforcer la structure du corps en matière plastique avec une ou plusieurs pièces métalliques rapportées. En particulier, une rondelle métallique est parfois prévue dans la zone du corps du thermostat, qui encaisse la réaction du ressort de rappel de l'élément thermostatique. Cependant, le recours à de telles pièces métalliques rapportées complique à la fois la conception du corps du thermostat, ce qui limite les possibilités d'implantation du thermostat en divers points d'un même circuit de refroidissement ou/et au sein de circuits différents, et la fabrication du thermostat, qui nécessite l'assemblage d'un grand nombre de pièces. Par le passé, on a également proposé d'intégrer le thermostat au sein d'un corps en deux parties distinctes en matière plastique, de formes généralement tubulaires, à rapporter l'une sur l'autre avec interposition d'un joint d'étanchéité. Ce corps, qui s'apparente à un boîtier, présente des risques de fuite importants et intègre généralement un étrier métallique interne de renfort, destiné à encaisser les efforts liés au travail de l'élément thermostatique, ce qui, de nouveau, complique la conception du thermostat et sa fabrication. Le but de la présente invention est de prcposer un thermostat, notamment pour un circuit de refroidissement d'un moteur à combustion interne, dont le corps présente une structure qui à la fois encaisse efficacement les efforts liés au travail de l'élément thermostatique intégré au thermostat et qui autorise un débit de fluide régulé substantiel, tout en étant facile à fabriquer et à assembler aux autres composants du thermostat. A cet effet, l'invention a pour objet un thermostat de régulation d'un fluide, notamment d'un fluide de refroidissement d'un moteur à combustion interne, comportant : - un élément thermostatique qui comprend, d'une part, une coupelle remplie d'une matière thermodilatable et adaptée pour obturer un écoulement de fluide à t:_avers le thermostat par contact contre un siège associé, et, d'autre part, un piston déplaçable par rapport à la coupelle le long d'un axe de l'élément sous l'effet de la matière thermodilatable lors d'une variation de température du fluide à réguler, - un ressort comprimé adapté pour rappeler la coupelle et le piston l'un vers l'autre, et - un corps de circulation du fluide à réguler, dans lequel sont agencés l'élément thermostatique et le ressort de manière que, en service, le piston est immobilisé par rapport au corps, le siège d'obturation associé à la coupelle est lié fixement au corps, et l'effort de décompression du ressort est encaissé par le corps, caractérisé en ce que le corps comprend ure pièce métallique monobloc, incluant successivement suivant l'axe de l'élément thermostatique : une patte d'appui fixe pour le piston, qui s'étend suivant une direction transversale à l'axe de l'élément, - une partie tubulaire qui est sensiblement centrée sur l'axe de l'élément et qui délimite le siège d'obturation, et - au moins un bras de support du ressort, qui s'étend en longueur globalement selon la direction axiale de l'élément et qui délimite, à une première de ses extrémités opposée à la partie tubulaire, une surface de contact avec le ressort contre laquelle le ressort comprimé est pressé. Le fait de réaliser le corps du thermostat selon l'invention avec une pièce métallique monobloc présente d'abord des avantages structurels inhérents à la nature métallique de cette pièce : la tenue aux températures élevées est améliorée, notamment par rapport à un corps en matière plastique, et l'épaisseur des parois de ce corps peut être modérée tout en atteignant des niveaux de résistance mécanique satisfaisants, cette épaisseur étant notamment moindre que celle de parois en matière plastique présentant un niveau de résistance analogue. Cette structure autorise ainsi de grandes sections d'écoulement de fluide à travers le thermostat et, par conséquent, des débits de régulation élevés. De plus, ce corps monobloc métallique peut être facilement obtenu en travaillant de manière appropriée une feuille métallique, en particulier par emboutissage. En outre, la tenue mécanique de ce corps, notamment vis-à-vis de l'élément thermostatique et de son ressort de rappel, tant lors de l'assemblage que du fonctionnement du thermostat, permet d'éviter de rapporter des pièces de rigidification du corps, ce qui facilite la conception de ce corps et le rend ainsi à même d'être aisément implanté en différents points d'un circuit de refroidissement. La géométrie extérieure du corps peut également être adaptée à volonté, par exemple pour que le corps puisse être mis en place à l'extrémité d'un tube en inox avant d'être coiffé par une durite, sans interposition d'un joint d'étanchéité, ou par exemple pour que la forme extérieure du corps s'apparente à celle d'une tubulure de thermostats préexistants. Avantageusement, la pièce métallique monobloc du corps du thermostat selon l'invention est prévue pour faciliter la fabrication du thermostat, en permettant un assemblage rapide et facile des autres composants du thermostat. A cet effet, à son extrémité tournée vers la partie tubulaire, le ou chaque bras est relié au reste de la pièce métallique monobloc de façon déformable entre une position de service, dans laquelle la surface de contact est disposée à l'aplomb d'une extrémité du ressort, suivant la direction de décompression du ressort, et une position d'assemblage, dans laquelle la surface de contact est écartée de la place qu'elle occupe lorsque le bras est en position de service, en s'éloignant de l'axe de l'élément thermostatique. Suivant d'autres caractéristiques avantageuses de ce thermostat, prises isolément ou suivant toutes les combinaisons techniquement possibles : le ou chaque bras est déplaçable entre ses positions d'assemblage et de service par basculement autour d'un axe sensiblement orthoradial à l'axe de L'élément thermostatique ; - la première extrémité du ou de chaque bras présente une forme de crochet dont l'évidement est adapté pour recevoir une spire d'extrémité du ressort, lei fond de cet évidement délimitant la surface de contact ; - deux bras diamétralement opposés par rapport à 25 l'axe de l'élément thermostatique sont prévus ; - la partie d'extrémité du piston opposée à la coupelle est étagée suivant l'axe de :L'élément thermostatique de manière que l'extrémité libre cu piston présente une dimension transversale maximale inférieure à 30 celle du reste de cette partie d'extrémité, un épaulement étant formé entre cette extrémité libre et le reste de la partie d'extrémité, tandis que la patte d'appui comprend une surface d'appui pour cet épaulement et un orifice de réception de cette extrémité libre, cet orifice traversant axialement de part en part une paroi correspondante de la patte et débouchant sur la surface d'appui ; - l'orifice de réception et l'extrémité libre du piston présentent des sections transversales sensiblement complémentaires l'une de l'autre ; il comporte en outre un obturateur rapporté fixement à la coupelle, adapté pour venir en contact étanche contre le siège pour fermer l'écoulement de fluide à travers le thermostat, et muni de moyens de glissement contre la face intérieure d'une paroi de la partie tubulaire, distincte du siège d'obturation ; - les moyens de glissement comportent plusieurs doigts distincts répartis de manière sensiblement uniforme suivant la périphérie de l'obturateur ; - la pièce métallique monobloc inclut en outre au moins une languette déformable adaptée pour mettre en prise élastiquement un orifice ou un renflement associé d'un tube lorsque cette pièce est au moins partiellement introduite dans ce tube ; - la ou chaque languette est intégrée au ou à l'un des bras. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un thermostat de régulation d'un fluide tel que défini ci-dessus, dans lequel on obtient la pièce métallique monobloc par emboutissage d'une tôle métallique de sorte que la patte d'appui, la partie tubulaire et le ou les bras sont venus d'emboutissage les uns avec les autres. Suivant une caractéristique avantageuse de ce procédé : on introduit, suivant l'axe de L'élément thermostatique, l'élément thermostatique et le ressort à l'intérieur d'au moins la partie tubulaire, - on comprime axialement le ressort, en direction de la partie tubulaire, au-delà du niveau axial de la première extrémité du ou de chaque bras, -tout en maintenant le ressort ainsi comprimé, on approche de l'axe la première extrémité du ou de chaque bras, en déformant son extrémité opposée, jusqu'à ce que la surface de contact soit disposée sensiblement à l'aplomb axial du ressort, et - on décomprime le ressort jusqu'à ce que ce 10 dernier vienne presser axialement la surface de contact du ou de chaque bras. Avantageusement, lors de son emboutissage, la pièce métallique monobloc est directement obtenue avec la première extrémité du ou de chaque bras à une distance 15 radiale de l'axe de l'élément thermostatique supérieure aux dimensions radiales correspondantes de cet élément et du ressort. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre 20 d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels : les figures 1 et 2 sont des coupes longitudinales d'un thermostat selon l'invention, selon des plans de coupe respectifs perpendiculaires l'un à l'autre, 25 les moitiés gauche de ces figures illustrant le t:ermostat en train d'être mis en place au sein d'une voie d'écoulement de fluide, tandis que les moitiés droites illustrent le thermostat une fois que cette mise en place est terminée ; 30 - la figure 3 est une vue en perspective du corps, considéré seul, du thermostat des figures 1 et 2, avant assemblage des autres composants du thermostat, les plans de coupe des figures 1 et 2 étant respectivement référencés I et II à la figure 3 ; - la figure 4 est une vue en perspective de l'obturateur, considéré seul, du thermosta= selon l'invention ; - la figure 5 est une coupe longitudinale partielle du thermostat des figures 1 et 2, dans un plan différent de ceux des figures 1 et 2, correspondanT au plan référencé V à la figure 3 ; et - la figure 6 est une coupe analogue à figure 2, illustrant l'assemblage, dans le corps de la figure 3, des autres composants du thermostat, les moitiés gauche et droite de la figure 6 étant respectivement associées à des étapes successives de cet assemblage. Sur les figures 1 et 2 est représenté un thermostat 1 destiné à réguler l'écoulement d'un fluide de refroidissement, circulant par exemple au sein d'un circuit de refroidissement d'un moteur à combustion interne. En service, ce thermostat est prévu pour être mis en place au niveau de la zone de raccordement entre un tube 2 de sortie d'un échangeur appartenant au circuit de refroidissement et une durite 3 d'acheminement du liquide en un point. aval de ce circuit. Le tube 2 est par exemple un tube métallique, correspondant à l'évacuation d'un échangeur associé à un système de recirculation des gaz d'échappement, couramment appelé système EGR (pour l'expression anglaise correspondante Exhaust Gas Recirculation ). Ce système EGR est un dispositif antipollution qui injecte une partie des gaz d'échappement dans la tubulure d'admission du moteur, pour réduire les crêtes de température de combustion et donc la formation de polluants tels que des oxydes d'azote. Comme indiqué par la flèche 4, le fluide de refroidissement sortant de l'échangeur de ce système EGR est admis à l'entrée du thermostat 1 qui, en fonct-on de la température de ce fluide, commande l'alimentaticn de la durite 3 par ce fluide, comme indiqué par la flèche 5. La mise en place du thermostat 1 au niveau de la zone de jonction entre le tube 2 et la durite 3 sera décrite plus loin. Par commodité, la suite de la description est orientée par rapport à l'écoulement de fluide à travers le thermostat 1 considéré sur les figures 1 et 2, de sorte que les termes haut et supérieur désignent une direction dirigée selon le sens des écoulements 4 et 5, c'est-à-dire dirigée vers les parties hautes des figures 1 à 6, tandis que les termes bas et inférieur désignent une direction de sens opposé. Ainsi, le Iluide de refroidissement balaye verticalement de bas en haut le thermostat 1 lorsque ce dernier est ouvert. Le thermostat 1 s'étend en longueur suivant une direction verticale sur les figures 1 et 2, autour d'un axe central X-X. Il comprend quatre composants distincts, assemblés les uns aux autres comme décrit plus loin, à savoir un corps externe 10, un élément thermostatique 20, un obturateur 30 et un ressort 40. Le corps 10, représenté seul à la figure 3, se présente sous la forme d'une pièce métallique monobloc 11 qui s'étend le long et autour de l'axe X-X et à l'intérieur de laquelle sont agencés les autres composants 2D, 30 et 40. L'élément thermostatique 20 comprend une coupelle inférieure 21 centrée sur l'axe X-X et contenant une matière thermodilatable telle qu'une cire. Cette coupelle baigne en permanence dans le fluide alimentant le thermostat 1 de sorte que l'élément 2C est thermiquement sollicité par le fluide. L'élément 20 comprend également un piston supérieur 22 centré sur l'axe X-X et déplacable par rapport à la coupelle 21 suivant un mouvement de translation selon l'axe X-X. Ce piston est déplaçable sous l'effet de la dilatation de la matière thermodilatable contenue dans la coupelle 21, le piston étant déployé à l'extérieur de la coupelle lorsque cette matière est échauffée. Le piston 22 comprend une partie d'extrémité supérieure 22A étagée suivant l'axe X-X : cette partie 22A inclut, à son extrémité libre, un pion extrême supérieur 22A1 venu de matière avec la tige 22A2 constituant le reste de la partie 22A et présentant un diamètre plus petit que cette tige. Un épaulement radial 22A3 est ainsi délimité entre le pion 22A1 et la tige 22A2. En service, le piston 22 est prévu pour être axialement immobile par rapport au corps 10. A cet effet, la partie d'extrémité 22A de ce piston prend axialement appui contre une paroi 12A de la pièce =11, centrée sur l'axe X-X et s'étendant globalement dans un plan sensiblement perpendiculaire à cet axe. Cette paroc 12A est traversée, de part en part, par un orifice cylindrique 12A1 d'axe X-X et présentant une section tra:zsversale sensiblement ajustée à celle du pion extrême supérieure 22A1 du piston 22. L'obturateur 30 comporte un corps principal annulaire 31 centré sur l'axe X-X et solidarisé à demeure à la coupelle 21, en étant par exemple emmanché en force autour d'une partie renflée 21A de cette coupelle. A son extrémité supérieure, le corps 31 est muni d'un rebord périphérique 32 s'étendant radialement en saillie vers l'extérieur du corps 31. Ce rebord 32 forme un clapet de fermeture de la circulation du fluide à travers le thermostat 1. A cet effet, le rebord 32 est adapté pour venir s'appuyer de maniere etanche contre un siège associe constitué par une paroi 13A de la pièce 11, de forme tronconique centrée sur l'axe X-X. En service, comme le piston 22 de l'élément 20 est immobilisé par rapport au corps 10, une augmentation de la température du fluide alimentant le thermostat provoque la translation, vers le bas et suivant l'axe X{, de la coupelle 21 et donc de l'obturateur qui y est lié, le rebord 32 s'écartant alors de la paroi de siège 13A pour laisser passer le fluide à travers le thermostat, vers la durite 3. Pour guider le mouvement de tran.slatior de la coupelle 21 et de l'obturateur 30 au sein du thermostat 1, l'obturateur est avantageusement muni de quatre doigts 33 répartis uniformément suivant la périphérie extérieure du corps 31. Comme représenté sur les figures 4 et 5, chaque doigt 33 s'étend radialement en saillie vers l'extérieur de la face extérieure du corps 31, en dessous du rebord 32 et sur une distance plus grande que celle du rebord 32. Chaque doigt 33 est ainsi dimensionné de sorte que la distance radiale entre l'axe X-X et le chant d'extrémité extérieure 33A du doigt soit sensiblement égale au rayon de la face intérieure 13B1 d'une paroi 13B de la pièce 11, de forme cylindrique à base circulaire d'axe X-X. De la sorte, lorsque la coupelle 21 est entraînée en translation et qu'elle entraîne de manière correspondante l'obturateur 30, les chants d'extrémité 33A des doigts 33 glissent contre la face intérieure 13B1 de la paroi 13B, comme indiqué par la flèche 33B à la figure 5. Comme les doigts 33 sont régulièrement répartis suivant la périphérie extérieure du corps 31, ils guident efficacement le mouvement de translation de l'obturateur par rapport à la paroi cylindrique 13B, en le centrant sur l'axe de cette paroi, c'est-à-dire l'axe X-X. On comprend que le diamètre intérieur de la paroi cylindrique 13B est supérieur au diamètre intérieur maximal de la paroi tronconique 13A. En pratique, la paroi 13A et la paroi 13B, située axialement juste au-dessous de la paroi 13A, sont venues de matière l'une avec l'autre, en étant raccordées l'une à l'autre par un épaulement radial 13C de la pièce 11. De la sorte, les parois 13$ et 13B forment, avec l'épaulement 13C, une partie 13 de la pièce 11, de forme tubulaire et à paroi pleine suivant sa périphérie, comme bien visible à la figure 3. Comme représenté sur les figures 1 à 3, la partie tubulaire 13 est, sur son côté supérieur, raccordée à la paroi 12A par deux branches 12B diamétralement oppàsées par rapport à l'axe X-X. Chaque branche 12B s'étend d'une zone restreinte de la périphérie supérieure de la paroi 13A jusqu'à la paroi 12A, suivant une direction globale inclinée par rapport à l'axe X-X. La paroi 12A et les deux branches 12B forment ainsi une patte 12 transversale à l'axe X-X et passant par cet axe, de part et d'autre de laquelle le fluide peut s'écouler librement vers La durite 3. Sur son côté inférieur, la partie tubulaire 13 est venue de matière avec deux bras 14 de la pièce 11, qui s'étendent globalement en longueur suivant la direction de l'axe X-X, en étant diamétralement opposés l'un à l'autre par rapport à cet axe, comme visible aux figures 2 et 3. L'extrémité inférieure 14A de chaque bras 14 se présente sous la forme d'un crochet dont l'évidement est dirigé vers le haut. Cet évidement est adapté pour recevoir la spire d'extrémité inférieure 41 du ressort 40, la forme en crochet assurant un calage transversal pour cette spire 41. A l'état assemblé du thermostat 1, le ressort 40 est interposé entre les extrémités 14A des bras 14 et l'obturateur 30, la spire d'extrémité supérieure 42 de ce ressort entourant la coupelle 21. Le ressort 40 est prévu pour rappeler la coupelle 21 en direction du piston 22 lorsque la matière thermodilatable contenue dans la coupelle se contracte, en particulier lors d'une baisse de la température du fluide dans lequel baigne la coupelle. En pratique, le ressort 40 est assemblé comprimé entre l'obturateur 30 et les bras 14, de manière à développer un effort de rappel suffisant lors du fonctionnement du thermostat 1. Dans ces conditions, on comprend que la spire 41 est en contact pressant vers le bas contre la s_lrface de fond 14A1 de l'évidement de l'extrémité en forme de crochet 14A de chaque bras. A son extrémité supérieure 14B, chaque bras 14 est venue de matière avec une zone restreinte de la p5riphérie inférieure de la paroi cylindrique 13B. Ainsi, la pièce métallique monobloc 11 constituant le corps 10 inclut, successivement suivant l'axe X-X, la patte 12, la partie tubulaire 13 et les bras 14. Cette pièce 11 est avantageusement obtenue pour l'essentiel par emboutissage d'une tôle mécanique prédécoupée, la patte 11 et les bras 14 étant respectivement venus d'emboutissage avec la partie tubulaire 13. Pour faciliter l'emboutissage de cette tôle, les bras 14 sont décalés angulairement, autour de l'axe X-X, d'environ 90 par rapport aux branches 12B de la patte 12, ce qui revient à dire que l'angle a formé entre les plans I et II indiqués à la figure 3 vaut environ 90 . L'orifice 12A1 est aisément obtenu par découpage ou poinçonnage de la paroi 12A, autrement dit par une opération de faible coût et facilement automatisable. L'assemblage du thermostat 1 consiste à agencer, à l'intérieur de la pièce 11, à la fois l'élément thermostatique 20, dont la coupelle 21 est préalablement munie de manière fixe de l'obturateur 30, et le ressort comprimé 40. Pour faciliter cet assemblage, l'extrémité supérieure 14B de chaque bras 14 est avantageusement déformable à la façon d'une charnière de manière que chaque bras est déplaçable par rapport au reste de la pièce 11 par basculement autour d'un axe 14B1 s'étendant au niveau de l'extrémité 14B, suivant une direction sensiblement orthoradiale à l'axe X-X, comme indiqué sur la figure 6. Plus précisément, si on considère la pièce 11 à la fin de sa phase de fabrication par emboutissage, les bras 14 ne s'étendent pas de manière rigoureusement parallèle à l'axe X-X, mais sont inclinés par rapport à cet axe, en s'éloignant de l'axe vers le bas, comme représenté sur la figure 3 et sur la partie gauche de la figure 6. En coupe longitudinale comme à la figure 6, l'angle 8 formé entre la direction longitudinale de chaque bras et l'axe X-X vaut ainsi quelques degrés, par exemple 5 environ. Autrement dit, la distance radiale, notée d14A dans la partie gauche de la figure 6, entre l'extrémité 14A de chaque bras et l'axe X-X est supérieure à la distance radiale entre l'extrémité 14B et l'axe. Dans cette position, les extrémités 14A sont chacune suffisamment distantes de l'axe X-X pour ne pas gêner l'introduction axiale, par le bas, des autres composants du thermostat 1 dans le corps 10. Autrement dit, la distance radiale précitée d14A est prévue supérieure aux dimensions radiales correspondantes d30 et d41 de l'obturateur 30 porté par l'élément thermostatique 20 et du ressort 40, comme représenté dans la partie gauche de la figure 6. L'élément thermostatique 20 est alors introduit entre les bras 14 puis à l'intérieur de la partie tubulaire 13, comme indiqué par la flèche A, jusqu'à ce que le pion extrême supérieur 22A1 du piston 22 soit reçu dans :L'orifice traversant 12A1 de la paroi 12A, permettant un centrage de l'élément 20 à l'intérieur de la pièce 11, le long de l'axe X-X. L'introduction de l'élément thermostatique ainsi centré se poursuit jusqu'à ce que l'épaulement 22A3 prenne axialement appui contre la surface inférieure 12A2 de la paroi 12A, comme sur la partie droite de la figure 6. Le pion 22A1 est alors bien visible depuis le haut du thermostat, à l'intérieur de l'orifice 12A1, ce qui permet de vérifier visuellement la bonne mise en place de l'élément 20, même si seulement une partie d'extrémité supérieure du corps 10 peut être librement observée. Comme l'obturateur 30 a préalablement été rapporté de manière fixe autour de la coupelle 21, l'introduction de l'élément thermostatique 20 permet la mise en place de l'obturateur 30 à l'intérieur de la partie tubulaire 13, avec les doigts 33 en appui glissant contre la face intérieure 13B1 de la paroi 13B. Pour éviter que les extrémités supérieures 14B des bras 14 ne gênent la mise en place de ces doigts 33 à l'intérieur de la paroi 13B, le positionnement angulaire autour de l'axe X-X entre l'obturateur 30 et la pièce 11 est avantageusement prévu pour que chaque doigt 33 soit décalé d'environ 45 par rapport au bras 14 suivant la périphérie de la paroi 13B, ce qui revient à dire que l'angle R formé entre ._es plans II et V indiqués à la figure 3 est sensiblement égal à 45 . Après avoir introduit l'élément thermostatique 20 dans la pièce 11, on introduit axialement le ressort 40 entre les bras 14 du bas vers le haut, c'est-à-dire suivant le même mouvement d'introduction A que l'élément 20. En variante, l'introduction du ressort peut être effectuée simultanément à celle de l'élément thermostatique. Une fois que la spire 42 est appuyée contre l'obturateur 30, le mouvement d'introduction vers le haut est poursuivi de manière à comprimer le ressort contre l'obturateur, jusqu'à ce que la spire 41 soit axialement disposé au-cessus du niveau axial des extrémités inférieures 14A des bras 14, comme représenté à la partie droite de la figue 6. En pratique, la compression du ressort peut être réalisée par un outillage s'étendant transversalement à l'axe X--X, entre les bras 14 suivant la périphérie de la pièce 11. Tout en maintenant le ressort dans cet état comprimé, les bras 14 sont alors basculés vers l'intérieur, c'est à dire en direction de l'axe X-X, autour de leur axe 14E1r comme indiqué par la flèche F14 sur la partie droite de la figure 6. Les extrémités 14A des bras sont ainsi chacune approchées de l'axe X-X, jusqu'à ce que ces extrémités soient disposés axialement à l'aplomb de la spire 41. Les bras s'étendent alors de manière sensiblement parallèle à l'axe X-X. L'outillage maintenant le ressort 40 à l'état comprimé est alors retiré, permettant une décompression partielle du ressort, jusqu'à ce que sa spire 41 vienne s'appuyer contre la face de fond 14A1 des extrémités 14A des bras 14. La spire 41 est calée dans les évidements délimités par la forme en crochet des extrémités 14A et empêche ces extrémités de s'écarter l'une de l'aute si les extrémités 14B tendent à se déformer spontanément pour faire retrouver aux bras 14 leur configuration initiale inclinée de fin d'emboutissage. Le thermostat est alors dans sa configuration assemblée des figures 1 et 2 et s'apparente ainsi à une cartouche d'un seul tenant., à même d'être ultérieurement implantée au sein d'un circuit de fluide. L'assemblage du thermostat 1 est particuLièrement rapide et facile, lesdeux étapes essentielles de cet assemblage, à savoir l'introduction de L'élément thermostatique 20 et du ressort 40 suivant le mouvement linéaire A et le basculement des bras autour des axes 14B1 suivant le mouvement F14r pouvant être facilement automatisées, notamment le long d'une chaîne d'assemblage. De plus, aucune pièce, notamment de rigidification, n'est à rapporter sur la pièce 11 équipée intérieurement de l'élément 20 et du ressort 40. Le thermostat 1 est par la suite mis en place au niveau de la zone de raccordement entre le tube 2 et la durite 3. A cet effet, comme représenté dans la partie gauche des figures 1 et 2, le corps 10 et le tube 2 sont rapprochés axialement l'un de l'autre, suivant la flèche B, de sorte que les bras 14 sont introduits en totalité à l'intérieur du tube 2. Avantageusement, le diamètre de la paroi 13B est prévu sensiblement égal au diamètre de l'extrémité du tube 2, tandis que la distance radiale séparant les faces extérieures des bras 14 est prévue inférieure au diamètre intérieur de cette extrémité du tube 2, un petit épaulement radial reliant ainsi chaque extrémité supérieure 14B des bras et deux zones restreintes diamétralement opposées de l'extrémité inférieure de la paroi 13B. De la sorte, la mise en place du thermostat 1 à l'extrémité du tube 2 consiste à introduire les bras 14 dans cette extrémité du tube, jusqu'à ce que le chant d'extrémité inférieure 13132 de la paroi 13B, libre entre les bras 14, vienne axialement s'appuyer contre le chant d'extrémité supérieure 2A du tube 2, comme visible dans le plan de la figure 1. Pour permettre le maintien du thermostat 1 à l'extrémité du tube 2, en particulier avant que la durite 3 ne soit mise en place, chaque bras 14 est muni, dans sa partie courante, d'une languette 15 venue de matière avec le reste du bras. Chaque languette est, par exemple, obtenue par découpage appropriée de la paroi constituant le bras 14, puis par cintrage de la languette ainsi découpée autour d'un axe 15B1 orthoradial à l'axe X-X. Chaque languette 15 comprend alors une extrémité inférieure 15B, venue de matière avec la partie courante du bras 14 et au niveau de laquelle s'étend l'axe 15B1, et une extrémité supérieure 15A libre, tandis que le corps de la Languette reliant les extrémités 15A et 15B prése:7te, en coupe longitudinale, un profil incurvé de concavité tournée vers le bas. Au repos, c'est-à-dire avant la mise en place du thermostat 1 à l'extrémité du tube 2, l'extrémité 15A de chaque languette s'étend audelà de la surface d'enveloppe extérieure du bras 14, en s'éloignant de l'axe X-X. Lorsque le corps 10 et le tube 2 sont rapprochés l'un de l'autre suivant la flèche B, le chant d'extrémité 2A du tube est appuyé contre la surface extérieure ccncave de chaque languette et glisse contre cette surface en provoquant le basculement des languettes vers l'ixtérieur, en direction de l'axe X-X, autour de l'axe 15B1r comme indiqué par la flèche 15B2 sur la partie gauche de la figure 2. Lorsque le chant d'extrémité 2A vient ensuite s'appuyer contre le chant d'extrémité 13B2 de la paroi 13B, chaque languette 15 bascule élastiquement en sens inverse pour retrouver sa position initiale, grâce à la présence d'un trou 2B qui traverse radialement de part en part la paroi d'extrémité supérieure du tube 2, comme indiqué par la flèche 15B3 dans la partie droite de la figure 2. ;autrement dit, chaque languette 15 met en prise l'orifice associé 2B du tube 2, empêchant le dégagement intempestif du thermostat 1 vis-à-vis de ce tube. Le désassemblage du thermostat par rapport au tube reste possible, en basculant simultanément les deux languettes 15 vers l'i:itérieur, moyennant l'utilisation d'outils appropriés avec des pointes pouvant être introduites, depuis l'extérieur, dans chaque orifice 2B. La durite 3 est ensuite rapportée autour de l'extrémité supérieure du tube 2, comme indiqué par la flèche C sur les figures 1 et 2. L'extrémité infé=rieure de la durite vient coiffer le thermostat 1 et la partie d'extrémité supérieure du tube 2, jusqu'à recouvrir axialement un bossage périphérique externe 2C du tube 2, comme représenté dans la partie droite des figures 1 et 2. L'immobilisation de la durite 3 autour du tube 2 est ensuite renforcée par un collier périphérique 6 ou analogue. Divers aménagements et variantes au thermostat 1 et à son procédé de fabrication sont par ailleurs envisageables. A titre d'exemples : - les languettes de retenue 15 peuvent être intégrées, au sein du corps 10, à d'autres endroits qu'au niveau de la partie courante des bras 14, notamment en fonction de la géométrie du tube 2 à l'extrémité duquel le thermostat est à mettre en place ; - la géométrie extérieure du corps 10 n'est pas limitée à celle représentée aux figures ; en particulier, la zone du corps 10 s'étendant axialement entre la paroi de siège 13A et la paroi 12A d'appui de l'élément thermostatique 20 peut inclure une paroi tubulaire centrée autour de l'axe X-X, de manière à conférer à cette zone de la pièce 11 une géométrie de tubulure telle qu'elle existe actuellement pour des thermostats standards, notamment avec la présence d'un pli périphérique venant d'emboutissage avec le reste de cette paroi tubulaire additionnelle, au niveau duquel est préférentiellement agencé un joint d'étanchéité vis-à-vis de l'extrémité de la durite ou d'un tube analogue, venant coiffer le thermostat ; - la présence de l'obturateur 30 rapporté autour de la coupelle 21 n'est pas indispensable si on prevoit que la partie renflée 21A de la coupelle fait directement office de moyen de fermeture pour le siège d'obturation délimité par la paroi 13A ; c'est pas exemple le cas lorsque de légères fuites de liquide à travers le thermostat fermé sont tolérées, le contact entre la coupelle métallique 21 et la paroi de siège 13A pouvant ne pas être rigoureusement étanche ; et/ou - pour éviter que les bras 14 tendent à retrouver leur configuration initiale inclinée une fois qu'ils sont rapprochés l'un de l'autre pour supporter le ressort comprimé 40, une variante du procédé de fabrication consiste à obtenir la pièce 11, en fin d'emboutissage, avec les bras dans une configuration géométrique sensiblement identique à celle des bras en service, c'est-à-c.ire avec les bras sensiblement parallèles à l'axe X-X ; dans ce cas, avant d'introduire l'élément 20 et le ressort 40 à l'intérieur de la pièce 11, il est nécessaire d'écarter radialement chaque bras de l'axe X-X, en détartrant leur extrémité 14B pour basculer les bras vers l'extérieur autour des axes 14B1r jusqu'à ce que la distance radiale di4A soit supérieure aux dimensions radiales d30 et d41 des composants du thermostat à introduire entre les bras
Ce thermostat (1) comporte un corps (10) qui, pour allier une grande résistance mécanique et thermique, un débit de fluide élevé à travers le thermostat et une fabrication simple, comprend une pièce métallique monobloc (11) incluant successivement suivant l'axe (X-X) d'un élément thermostatique (20) du thermostat :- une patte (12) d'appui pour le piston (22) de cet élément, qui s'étend transversalement à cet axe,- une partie tubulaire (13) centrée sur cet axe et délimitant un siège d'obturation (13A), et- des bras (14) de support d'un ressort (40) de rappel de cet élément, qui s'étendent en longueur globalement selon la direction axial de l'élément et qui délimitent chacun, à leur extrémité (14A) opposée à la partie tubulaire, une surface (14A1) de contact avec le ressort contre laquelle le ressort comprimé est pressé.
1. Thermostat (1) de régulation d'un fluide, notamment d'un fluide de refroidissement d'un moteur à 5 combustion interne, comportant : - un élément thermostatique (20) qui comprend, d'une part, une coupelle (21) remplie d'une matière thermodilatable et adaptée pour obturer un écoulement de fluide à travers le thermostat par contact contre un siège 10 associé (13A), et, d'autre part, un piston (22) déplaçable par rapport à la coupelle le long d'un axe (X-X) de l'élément sous l'effet de la matière thermodilatable lors d'une variation de température du fluide à réguler, - un ressort comprimé (40) adapté pour rappeler 15 la coupelle et le piston l'un vers l'autre, et un corps (10) de circulation du fluide à réguler, dans lequel sont agencés l'élément thermostatique et le ressort de manière que, en service, le piston est immobilisé par rapport au corps, le siège d'obturation 20 associé à la coupelle est lié fixement au corps, et l'effort de décompression du ressort est encaisse par le corps, caractérisé en ce que le corps (10) comprend une pièce métallique monobloc (11), incluant successivement suivant 25 l'axe (X-X) de l'élément thermostatique (20) . - une patte (12) d'appui fixe pour le piston (22), qui s'étend suivant une direction transversale à l'axe de l'élément, - une partie tubulaire (13) qui est sensiblement 30 centrée sur l'axe de l'élément et qui délimite le siège d'obturation (13A), et - au moins un bras (14) de support du ressort (40), qui s'étend en longueur globalement selon la direction axiale de l'élément et qui délimite, à unepremière (14A) de ses extrémités opposée à la partie tubulaire, une surface (14A1) de contact avec le ressort contre laquelle le ressort comprimé est pressé. 2. Thermostat suivant la 1, caractérisé en ce que, à sa seconde extrémité (14B) tournée vers la partie tubulaire (13), le ou chaque bras (14) est relié au reste de la pièce métallique monobloc (11) de façon déformable entre une position de service, dans laquelle la surface de contact (14A1) est disposée à l'aplcmb d'une extrémité (41) du ressort (40), suivant la dir{ction de décompression du ressort, et une position d'assemblage, dans laquelle la surface de contact est écartée de la place qu'elle occupe lorsque le bras est en position de service, en s'éloignant de l'axe (X-X) de l'élément thermostatique (20). 3. Thermostat suivant la 2, caractérisé en ce que le ou chaque bras (14) est déplaçable entre ses positions d'assemblage et de service par basculement autour d'un axe (14B1) sensiblement orthoradial à l'axe (X-X) de l'élément thermostatique (20). 4. Thermostat suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première extrémité (14A) du ou de chaque bras (14) présente une forme de crochet dont l'évidement est adapté pour recevoir une spire d'extrémité (41) du ressort (40), le fond de cet évidement délimitant la surface de contact (14A1). 5. Thermostat suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé par deux bras (14) diamétralement opposés par rapport à l'axe ;X-X) de l'élément thermostatique (20). 6. Thermostat suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la partie d'extrémité (22A) du piston (22) opposée à la coupelle (21)est étagée suivant l'axe (X-X) de l'élément thermostatique (20) de manière que l'extrémité libre (22A1) du piston présente une dimension transversale maximale inférieure à celle du reste (22A2) de cette partie d'extrémité (22A), un épaulement (22A3) étant formé entre cette extrémité libre et le reste de la partie d'extrémité, et en ce que la patte d'appui (12) comprend une surface (12A2) d'appui pour cet épaulement (22A3) et un orifice (12A1) de réception de cette extrémité libre (22A1), cet orifice traversant axia.Lement de part en part une paroi correspondante (12A) de la patte et débouchant sur la surface d'appui. 7. Thermostat suivant la 6, caractérisé en ce que l'orifice de réception (12A1) et l'extrémité libre (22A1) du piston (22) présentent des sections transversales 15 sensiblement complémentaires l'une de l'autre. 8. Thermostat suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un obturateur (30) rapporté fixenent à la coupelle (21), adapté pour venir en contact étanche contre 20 le siège (13A) pour fermer l'écoulement de fluide à travers le thermostat (1), et muni de moyens (33) de glissement contre la face intérieure (13B1) d'une paroi (133) de la partie tubulaire (13), distincte du siège d'obturation (13A). 25 9. Thermostat suivant la 8, caractérisé en ce que les moyens de glissement comportent plusieurs doigts distincts (33) répartis de manière sensiblement uniforme suivant la périphérie de l'obturateur (30). 10. Thermostat suivant l'une quelconque des 30 précédentes, caractérisé en ce que la pièce métallique monobloc (11) inclut en outre au mains une languette déformable (15) adaptée pour mettre sn prise élastiquement un orifice (2B) ou un renflement associé d'untube (2) lorsque cette pièce est au moins partiellement introduite dans ce tube. 11. Thermostat suivant la 10, caractérisé en ce que la ou chaque languette (15) est intégrée au ou à l'un des bras (14). 12. Procédé de fabrication d'un thermostat (1) de régulation d'un fluide conforme à l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on obtient la pièce métallique monobloc (11) par emboutissage d'une tôle métallique de sorte que la patte d'appui (12), la partie tubulaire (13) et le ou les bras (14) sont venus d'emboutissage les uns avec les autres. 13. Procédé suivant la 12, caractérisé en ce qu'il comporte des étapes successives suivant lesquelles : - on introduit, suivant l'axe (X-X) de L'élément thermostatique (20), l'élément thermostatique et le ressort (40) à l'intérieur d'au moins la partie tubulaire (13), - on comprime axialement le ressort (40), en direction de la partie tubulaire (13), au-delà chu niveau axial de la première extrémité (14A) du ou de chaque bras (14), - tout en maintenant le ressort (40) ainsi comprimé, on approche de l'axe (X-X) la première extrémité (14A) du ou de chaque bras (14), en déformant son Extrémité opposée (14B), jusqu'à ce que la surface de contact (14A1) soit disposée sensiblement à l'aplomb axial du ressort, et - on décomprime le ressort (40) jusqu'à ce que ce dernier vienne presser axialement la surface de contact (14A1) du ou de chaque bras (14). 14. Procédé suivant l'une des 12 ou 13, caractérisé en ce que, lors de son emboutissage, la pièce métallique monobloc (11) est directement obtenue avec la première extrémité (14A) du ou de chaque bras (:L4) à unedistance radiale (dl4A) de l'axe (X-X) de l'élément thermostatique (20) supérieure aux dimensions radiales correspondantes (d30, d41) de cet élément et du ressort (40).
G,F
G05,F01
G05D,F01P
G05D 23,F01P 7
G05D 23/02,F01P 7/16
FR2899537
A1
DISPOSITIF D'ABSORPTION ACOUSTIQUE SOUS SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE ET ANALOGUE.
20,071,012
ANALOGUE. La présente invention concerne un dispositif d'absorption acoustique sous siège de véhicule automobile et analogue. Elle s'applique également aux banquettes de véhicules automobiles, par exemple. Le bruit à l'intérieur d'un véhicule automobile n'est pas souhaitable. C'est par conséquent l'un des objectifs des concepteurs des habitacles automobiles de le réduire. Il existe différents procédés connus pour y parvenir. Ainsi, les matériaux poreux étant en général de bons produits d'absorption acoustique, les équipements intérieurs des véhicules automobiles sont souvent recouverts de tels matériaux pour amortir le bruit à l'intérieur de l'habitacle. On utilise des éléments de garnissage, tels que tapis, moquettes, garnissages textiles, mousses, etc., sur le plancher ou sous le toit de l'habitacle, ou dans la réalisation des sièges, et cet emploi offre l'avantage d'amortir le niveau de bruit. Cependant, dans les véhicules les plus modernes, plusieurs facteurs contribuent à contrecarrer cet amortissement du bruit par les nombreux garnissages. Ce sont par exemple, d'une part, l'apparition de toits en verre (donc sans garnissage pavillon), et, d'autre part, la diminution des épaisseurs de mousse des sièges causée par le procédé nouvellement employé de garnissage in situ du siège, lequel empêche l'utilisation de mousse à cellules ouvertes. Par conséquent, il importe de rechercher des moyens d'améliorer l'absorption acoustique des sièges. Selon le brevet des Etats-Unis d'Amérique n 5 962 107, il est connu un matériau cellulaire, de préférence un matériau de mousse à basse densité, ayant un coefficient d'absorption acoustique moyen initial dans une fourchette de fréquences donnée, qui est perforé pour augmenter ledit coefficient d'absorption. Cette augmentation est due aux profondeurs, diamètres, formes et motifs choisis des perforations, qui peuvent traverser ou non toute l'épaisseur du pain de mousse . Plus précisément, selon l'objet de ce brevet, les perforations ont un diamètre moyen qui n'est pas supérieur à environ 6 mm, le matériau cellulaire a une densité inférieure à environ 20 kg/m3, et ladite fourchette de fréquences donnée est la fourchette de 0 à 10 000 Hz. La réalisation des perforations a pour résultat également une diminution de la résistance d'écoulement d'air du matériau cellulaire. Dans les sièges automobiles actuels, les grilles ou nappes de suspension sont, de plus en plus souvent, réalisées avec des fils en matière plastique, jugés plus économiques. Toutefois, cette solution technique récente présente l'inconvénient d'introduire des marques de frottement de ces fils plastiques avec des pièces du dessous du siège. Pour pallier cet inconvénient, on a introduit une feuille en matière thermoformable, souvent en matière thermoplastique ou en tissu non-tissé plastique, entre les fils plastiques de la nappe de suspension et la mousse de siège et les autres pièces environnantes. L'objet de la demande de brevet US n 5 962 107 mentionnée ci-dessus, bien qu'il propose un matériau à absorption acoustique perfectionné, n'est pas applicable aux sièges ou banquettes automobiles dans lesquels il est prévu une telle feuille thermoformable. Le but de la présente invention est de réaliser un nouveau dispositif d'absorption acoustique sous un siège (ou une banquette) de véhicule automobile, le siège étant équipé d'une feuille de matériau thermoformable entre la nappe de suspension et la mousse du siège (ou de la banquette). Un autre but de la présente invention est de concevoir un tel nouveau dispositif d'absorption acoustique sous un siège (ou une banquette) de véhicule automobile, qui combine les caractéristiques de ladite feuille en matière thermoformable introduite et des modifications de forme dans cette feuille ou en vis-à-vis dans la mousse du siège (ou de la banquette). Un autre but encore de la présente invention est de concevoir un tel nouveau dispositif d'absorption acoustique sous un siège (ou une banquette) de véhicule automobile, qui soit efficace dans une fourchette de fréquences acoustiques plus basse que celle couramment admise pour les matériaux absorbants habituels. Pour atteindre ces buts, la présente invention réalise un nouveau dispositif d'absorption acoustique sous siège de véhicule automobile, lequel siège comprend un coussin sur une nappe de suspension, dans lequel il est prévu, entre la nappe et le coussin, une feuille de matériau acoustiquement poreux et des résonateurs acoustiques en nombre au voisinage du plan de liaison entre le coussin et la nappe de suspension. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, les résonateurs acoustiques sont créés par des formes en nombre de la feuille de matériau acoustiquement poreux. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, les 5 résonateurs acoustiques sont créés par des formes en creux en nombre du coussin. Selon un troisième mode de réalisation de l'invention combinant les deux modes précédents, les résonateurs acoustiques sont créés à la fois par des formes en nombre de la feuille de matériau 10 acoustiquement poreux, et par des formes en creux en nombre du coussin. De préférence, la nappe de suspension est constituée de fils de matière plastique. De préférence également, le coussin est un coussin de mousse en 15 matériau polymère, de mousse de polyuréthane élastique, par exemple. De manière préférentielle, la feuille de matériau acoustiquement poreux est une feuille de polyester. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, lesdites formes 20 de résonateurs acoustiques de la feuille thermoformée sont des formes diverses, parmi lesquelles des formes hémisphériques, des formes pyramidales, des formes parallélépipédiques. Et selon un mode préféré de réalisation également, les formes de résonateurs acoustiques du coussin sont des formes diverses 25 parmi lesquelles des formes quart d'onde, des formes dite en résonateur de Helmholtz. De préférence, les formes en creux en nombre du coussin sont réalisées in situ au cours de la fabrication du siège, et elles sont réalisées au moyen d'une contre forme en matériau rigide (métal ou matière plastique dure) et à état de surface lisse. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description qui suit d'un exemple de réalisation de l'invention, non limitatif de la portée de la présente invention, et accompagnée des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est un schéma de principe d'un premier mode de 10 réalisation de l'invention, - la figure 2 est un schéma de principe d'un deuxième mode de réalisation de l'invention, - la figure 3 est un schéma de principe d'une contre-forme utilisée dans le mode de réalisation de la figure 2, 15 - la figure 4 est un schéma de principe d'un troisième mode de réalisation de l'invention. Sur le dessin de la figure 1, on a représenté le schéma de principe de la présente invention selon un premier mode de réalisation. Le siège, ou la banquette, automobile est représenté par les fils 1 20 de la nappe de suspension. Sur la nappe se trouve le coussin en mousse 2 de l'assise du siège. De manière connue en soi, le coussin 2 est en mousse polyuréthane flexible moulée ou en mousse polyuréthane flexible en bloc. Les autres composants du siège automobile, le tissu et l'armature métallique, sont de type 25 connu en soi, et non décrits. Entre les fils 1 et la mousse 2 est disposée une feuille en matière thermoformable 3, c'est-à-dire en matière plastique pouvant être mise en forme par modification sous l'action de la chaleur d'une préforme (feuille ou plaque). Cette feuille est ainsi thermoformée pour obtenir des formes telles que les formes a, b, et c, données à titre d'exemples, à savoir des formes hémisphériques a, pyramidales b ou parallélépipédiques c. Ces formes a, b, et c, constituent des résonateurs acoustiques. La feuille 3 est, de préférence, en matériau de type thermoplastique, par exemple un matériau polymère polyester. Les formes constitutives des résonateurs acoustiques, c'est-à-dire les formes hémisphériques, pyramidales ou parallélépipédiques sont situées entre les fils 1 de la nappe de suspension d'assise du siège. Les formes ainsi situées peuvent alors apporter une aide au calage des fils 1 de la nappe de suspension. Le matériau constitutif de la feuille 3 est un matériau dit acoustiquement poreux de manière à ce que le coussin 2 de mousse d'assise conserve son rôle en absorption acoustique pour l'habitacle. L'absorption est la conséquence d'une perte d'énergie acoustique en surface ou à l'intérieur du matériau. Si l'onde sonore peut pénétrer à l'intérieur du matériau, elle y engendre des frottements, des déplacements de fibres, d'où transformation d'énergie. Le matériau a un coefficient d'absorption faible aux fréquences basses, qui augmente avec la fréquence, et fort aux fréquences élevées. L'absorption aux fréquences basses est d'autant plus importante que le matériau est épais et que ses pores ou cavités sont grandes. Les résonateurs acoustiques a, b, c, permettent de parvenir à une atténuation du bruit dans une fourchette de fréquences plus basses que la fourchette de fréquences dans laquelle se révèlent les effets d'absorption acoustique dus aux matériaux poreux. Un second mode de réalisation de l'invention est décrit ci-après. En se référant au dessin de la figure 2, la feuille poreuse acoustique thermoformée 3' est disposée sur les fils 1' de la nappe de suspension d'une assise de siège et sous un coussin de mousse 2'. Le coussin de mousse 2' est, sur sa face dirigée contre la feuille 2', perforé de cavités aux formes différentes a', b', c', qui sont autant de résonateurs acoustiques. Ainsi, selon ce second mode de réalisation de l'invention, on introduit des formes de résonateurs acoustiques a', b', c', dans la mousse 2' du siège par le dessous et on recouvre le tout d'une feuille thermoformée 3' en matériau thermoplastique poreux acoustiquement. De cette façon, l'effet acoustique de la mousse 2' d'assise est renforcé par les résonateurs acoustiques a', b', c', créés. Les résonateurs acoustiques a', b', c', sont de formes diverses (quart d'onde ou résonateur de Helmholtz). La porosité de la feuille 1' permet de conserver à la mousse 2' son effet d'absorption acoustique. Le réalisation des résonateurs acoustiques dans la mousse de siège se fait comme suit : On introduit dans le moule de formage du coussin à la limite de la face correspondant au dessous de l'assise une contre forme telle que la contre forme 4' de la figure 3. Cette contre forme 4' reproduit en plein, avec les formes en plein a ", b", c", les formes des cavités ou résonateurs a', b', c', de la partie inférieure de la mousse 2'. Cette contre forme 4' est en métal ou en matière plastique dite dure , elle est également de surface lisse pour ne pas adhérer à la mousse 2' lors de l'opération de moussage in situ. On retire en force la contre forme 4' lorsque la mousse est refroidie ou bien en phase terminale de l'opération de moussage. On joue sur l'élasticité de la mousse pour faire passer les sections plus larges des formes, et on obtient ainsi les formes souhaitées dans la mousse du siège. On ajoute par le dessous la feuille poreuse acoustique 3' entre la mousse 2' et les fils 1' de la nappe de suspension d'assise de siège. La feuille poreuse acoustique 3' peut être une feuille de matériau thermoplastique thermoformable, par exemple une feuille de polyester. En se référant au dessin de la figure 4, on a représenté schématiquement le principe d'un troisième mode de réalisation de l'invention. Ce mode de réalisation combine les deux modes de réalisation précédents. Sur les fils 1 de la nappe de suspension d'assise de siège est disposée une feuille 3 thermoformée de résonateurs acoustiques a, b, c, de la manière décrite en regard de la figure 1. Sur la feuille 3 se trouve le coussin de mousse 2' perforé de résonateurs acoustiques a', b', c', de la manière décrite en regard des figures 2 et 3. L'atténuation du bruit est renforcée par rapport aux modes de réalisation précédents, par la combinaison des effets d'atténuation de la feuille thermoformée 3 et de la mousse thermoformée 2' par contre forme. Bien que l'on ait utilisé le mot siège dans la présente description, l'invention s'applique aux sièges d'un seul tenant qui occupent la largeur du véhicule, ou banquettes. D'autres modes de réalisation que ceux décrits et représentés 5 précédemment peuvent être conçus par l'homme de métier sans sortir du cadre et de la portée de la présente invention
- le siège comprend un coussin de mousse (2) sur une nappe de suspension constituée de fils (1),- il est prévu, entre la nappe de fils (1) et le coussin (2), une feuille de matériau acoustiquement poreux thermoformée (3) pour constituer des résonateurs acoustiques (a, b, c) de formes diverses.- véhicules automobiles. Acoustique des habitacles des véhicules automobiles.
1. Dispositif d'absorption acoustique sous siège de véhicule automobile, lequel siège comprend un coussin (2 ; 2') sur une nappe de suspension, caractérisé en ce qu'il est prévu, entre la nappe et le coussin (2 ; 2'), une feuille de matériau acoustiquement poreux (3 ; 3') et des résonateurs acoustiques (a, b, c ; a', b', c') en nombre au voisinage du plan de liaison entre le coussin (2 ; 2') et la nappe de suspension. 2. Dispositif d'absorption acoustique selon la 1, caractérisé en ce que des résonateurs acoustiques (a, b, c) sont créés par des formes en nombre de la feuille de matériau acoustiquement poreux (3). 3. Dispositif d'absorption acoustique selon la 1, 15 caractérisé en ce que des résonateurs acoustiques (a', b', c') sont créés par des formes en creux en nombre du coussin (2 ; 2'). 4. Dispositif d'absorption acoustique selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la nappe de suspension est constituée de fils (1 ; 1') de matière plastique. 20 5. Dispositif d'absorption acoustique selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le coussin (2 ; 2') est un coussin de mousse en matériau polymère. 6. Dispositif d'absorption acoustique selon la 5, caractérisé en ce que le coussin (2 ; 2') est en mousse de 25 polyuréthane élastique. 7. Dispositif d'absorption acoustique selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la feuille de matériau (3, 3') acoustiquement poreux est une feuille de polyester. 8. Dispositif d'absorption acoustique selon la 2, caractérisé en ce que lesdites formes de résonateurs acoustiques (a, b, c) de la feuille thermoformée (3) sont des formes diverses parmi lesquelles des formes hémisphériques (a). 9. Dispositif d'absorption acoustique selon la 2, caractérisé en ce que lesdites formes de résonateurs acoustiques (a, b, c) de la feuille thermoformée (3) sont des formes diverses parmi lesquelles des formes pyramidales (b). 10. Dispositif d'absorption acoustique selon la 2, caractérisé en ce que lesdites formes de résonateurs acoustiques (a, b, c) de la feuille thermoformée (3) sont des formes diverses parmi lesquelles des formes parallélépipédiques (c). 11. Dispositif d'absorption acoustique selon la 3, caractérisé en ce que lesdites formes de résonateurs acoustiques (a', b', c') du coussin (2') sont des formes diverses parmi lesquelles des formes quart d'onde (b'). 12. Dispositif d'absorption acoustique selon la 3, caractérisé en ce que lesdites formes de résonateurs acoustiques (a', b', c') du coussin (2') sont des formes diverses parmi lesquelles des formes dites en résonateur de Helmholtz (a', c'). 13. Dispositif d'absorption acoustique selon les 1 et 3, caractérisé en ce que lesdites formes en creux (a', b', c') en nombre du coussin (2') sont réalisées in situ au cours de la fabrication du siège. 14. Dispositif d'absorption selon la 13, caractérisé en ce que lesdites formes en creux (a', b', c') en nombre du coussin (2') 5 sont réalisées au moyen d'une contre forme (4'). 15. Dispositif d'absorption selon la 14, caractérisé en __ ce que ladite contre forme (4') est en matériau rigide et en ce que son état de surface est lisse. 16. Dispositif d'absorption selon la 15, caractérisé en 1 Q ce que ladite contre forme (4') est en métal ou en matière plastique dure. 17. Dispositif d'absorption acoustique selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce que ledit siège est un siège d'un seul tenant occupant la largeur du véhicule, ou banquette.
B,G
B60,G10
B60R,G10K
B60R 13,G10K 11
B60R 13/08,G10K 11/172
FR2900746
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE DIAGNOSTIC D'UN MECANISME.
20,071,109
La présente invention est relative à un procédé de diagnostic d'un mécanisme, à un programme de diagnostic d'un mécanisme et à un dispositif susceptible d'exécuter ce programme pour mettre en oeuvre ce procédé. Le domaine technique de l'invention est celui des systèmes de surveillance de l'état de giravions. L'invention s'applique notamment au diagnostic d'un mécanisme de transmission inséré entre au moins un moteur et au moins un rotor d'un giravion. Un tel mécanisme comporte habituellement plusieurs arbres équipés d'engrenage (s) et permet de transmettre le couple du(cles) moteur(s) au(x) rotor(s) et accessoire(s) du giravion. La surveillance ou détection de l'apparition d'un défaut au sein d'un mécanisme a fait l'objet de nombreuses recherches ; on peut citer le brevet EP-0 838 048 relatif à la détection d'une défaillance d'un capteur. Certains aspects de la surveillance de l'état de moteurs ou turbine ont notamment été décrits dans les brevets US-6,301,572, US-2004/0176902 et US-2005/0096873. L'analyse de données de tendance de moteurs d'avion à des fins diagnostiques a été décrite dans le brevet EP-0 843 244. Le brevet EP-0 407 179 et le document Helicopter HUM/FDR benefits and developments , Brian D. Larder, American Helicopter Society 55th Annual Forum, Montréal, Quebec, 1999, donnent des informations concernant la surveillance de l'état d'un hélicoptère. Le document Vibration monitoring techniques investigated for the monitoring of a ch-47d swashplate bearing , Paul Grabill et al., American Helicopter Society 59th Annual Forum, Phoenix, AZ, 2003, décrit des techniques utilisées pour détecter des défauts de roulements à partir de données vibratoires. Le document Helicopter transmission diagnostics using constrained adaptive lifting , Paul Samuel et al., American Helicopter Society 59th Annual Forum, Phoenix, AZ, 2003, décrit l'utilisation d'un algorithme de diagnostic d'un mécanisme de transmission d'hélicoptère à l'aide d'ondelettes ; les ondelettes sont utilisées pour adapter l'algorithme pour un mécanisme défini ; elles sont déterminées à partir de données vibratoires d'une transmission en bon état et permettent de construire un modèle prédictif de la forme d'onde des signaux vibratoires. L'algorithme détermine une erreur de prédiction lors du fonctionnement de la transmission, dont l'amplitude donne une indication de l'existence de certains types de défauts d'un engrenage. La présente invention s'applique notamment au diagnostic d'un mécanisme de transmission de puissance d'un hélicoptère, par analyse des variations ù au cours du temps ù d'indicateurs déterminés à partir de mesures vibratoires effectuées sur l'hélicoptère, et/ou par analyse de ces mesures vibratoires. Pour pratiquer ces mesures, on équipe l'hélicoptère d'accéléromètres qui sont placés (fixés) sur le(s) moteur(s), sur le(s) carter(s) de boîte(s) de transmission, sur des paliers d'arbres, et/ou en d'autres points de la structure de l'hélicoptère. Pendant un vol, les signaux délivrés par ces capteurs sont convertis en données et le cas échéant synchronisés (grâce à des signaux délivrés par un capteur de rotation) et/ou moyennés , puis enregistrés à bord de l'hélicoptère. De retour au sol, les données enregistrées sont collationnées et analysées. L'interprétation de ces données est complexe : elle nécessite une intervention longue d'un expert. Les outils connus d'analyse automatique de ces données aux fins de diagnostiquer un défaut mécanique dans le mécanisme de transmission sont incomplets et imparfaits ; des défauts existants ne sont pas détectés, tandis que des indications injustifiées de défaut sont parfois générées par ces outils d'analyse. Un objectif de l'invention est de proposer un procédé d'analyse de telles données, un programme d'analyse et un dispositif incluant ce programme, qui permettent d'établir un diagnostic fiable, i.e. maximisant le pourcentage de défauts effectifs détectés et minimisant le pourcentage de défaut non avérés. Un objectif de l'invention est de proposer de tels procédés, programmes, et dispositifs, qui ne nécessitent pas un apprentissage préalable par un opérateur. Un objectif de l'invention est de proposer de tels procédés, programmes, et dispositifs, qui soient améliorés et/ou qui remédient, en partie au moins, aux lacunes ou inconvénients des procédés, programmes, et dispositifs connus. Selon un aspect de l'invention, il est proposé un procédé de diagnostic d'un mécanisme par analyse des mesures vibratoires pratiquées sur le mécanisme et/ou par analyse des variations d'un signal indicateur (i) du comportement du mécanisme, qui comporte les opérations successives suivantes : - normalisation (correction) des variations de l'indicateur par référence à des variations simultanées d'un paramètre (PA) de fonctionnement du mécanisme, en particulier par référence à des variations simultanées de la vitesse (ias) du giravion par rapport à l'air; -détermination de seuils ou valeurs de référence pour la vitesse de variation de l'indicateur (i) ou d'au moins une de ses composantes (w, b, s, c), à partir des variations de l'indicateur pendant une période de fonctionnement sans défaut du mécanisme ; puis - comparaison de la vitesse de variation de l'indicateur (i) ou d'au moins une de ses composantes (w, b, s, c,) avec les seuils ou valeurs de référence. L'opération de normalisation peut comporter un filtrage de données de variation de l'indicateur. Cette opération peut comporter une modélisation paramétrique de l'indicateur ou de mesures dont est extrait l'indicateur. Le mécanisme peut être un mécanisme de transmission d'un giravion, l'indicateur peut être dérivé de l'analyse synchrone de mesures vibratoires sur le giravion en vol, et le paramètre de fonctionnement (PA) peut être la vitesse (ias) du giravion par rapport à l'air. Selon un autre aspect de l'invention, il est proposé un procédé d'analyse des variations d'un indicateur (i) du comportement d'un mécanisme, qui comporte les opérations suivantes : (OP1, OP2) extraire le bruit (w) et d'éventuelles discontinuités (b, 20 s) de l'indicateur (i) pour obtenir une tendance (c) ; (OP8) comparer les variations de la tendance (c) à une ou plusieurs valeur(s) de référence; (OP10) signaler un défaut du mécanisme en fonction des résultats de la (des) comparaison(s) (OP8). 2.5 Selon des modes préférés de réalisation de l'invention : - pour extraire les éventuelles discontinuités, (OP1) on recherche et on soustrait les éventuelles données aberrantes (s) dans les données d'indicateur (i); et (OP2) on extrait d'éventuelles données de saut (b) des données (i-s) obtenues à l'issue de l'opération (OP1) ; pour rechercher la date des données aberrantes (s), on soustrait aux données d'indicateur (i) une valeur médiane mobile (mm(i)) des données d'indicateur, pour obtenir des données bruitées (i'); et on identifie la ou les date(s) pour laquelle (ou lesquelles) le rapport de l'amplitude des données bruitées (i') au niveau (wrms(i)) des données d'indicateur, est supérieur à un seuil (ts) ; -pour identifier la présence d'un saut (b) dans les données (i-s), on 10 analyse les variations de coefficients (d') d'échelle correspondants à une transformée en ondelettes des variations des données (i-s) ; - on identifie un possible saut (b) dans les données (i-s) lorsque le rapport bp d'une moyenne (abs(mean(d'))) des coefficients d'échelle à l'écart type (std(d')) des variations de ces coefficients (d'), dépasse une 15 première valeur déterminée tp , et lorsque le rapport b,,, de cette moyenne (abs(mean(d'))) des coefficients d'échelle au niveau (wrms(i-s)) des données (i,=i-s), dépasse une seconde valeur déterminée t,,, ; - pour comparer les variations de tendance à des valeurs de référence, (OP5) on calcule des données de variation d'échelles d'une 20 transformée en ondelettes des données de tendance (c) ; et (OP8) on compare les données de variation d'échelles de la transformée en ondelettes des données de tendance aux valeurs de référence ; - on effectue en outre les opérations suivantes (OP3) on calcule un niveau (wrms(w)) du bruit (w) ; (OP7) on compare les variations 25 du niveau (wrms(w)) du bruit à une ou plusieurs valeur(s) de référence; et (OP9) on signale un défaut du mécanisme en fonction des résultats de la (des) comparaison(s) (OP7) ; - pour comparer les variations du niveau (wrms) du bruit à des valeurs de référence, (OP4) on calcule des données de variation d'échelles d'une transformée en ondelette des variations du niveau (wrms(w)) du bruit; et (OP7) on compare les données de variation d'échelles de la transformée en ondelettes du niveau (wrms(w)) du bruit aux valeurs de référence ; -on utilise rondelette de Haar et la fonction d'échelle associée à rondelette de Haar ; - lorsqu'un saut est détecté, on compare la date du saut à des données d'historique de maintenance du mécanisme ; -on compare (OP9) l'amplitude des données (i-s) à au moins une troisième valeur de référence ; - on diagnostique un défaut du mécanisme en fonction des résultats des comparaisons. Selon encore un autre aspect de l'invention, il est proposé un dispositif de diagnostic d'un mécanisme en fonction de données (i) élaborées à partir de mesures vibratoires pratiquées sur le mécanisme, qui est programmé pour effectuer les opérations d'un procédé selon l'invention. Selon encore un autre aspect de l'invention, il est proposé un programme de diagnostic d'un mécanisme en fonction de données (i) élaborées à partir de mesures vibratoires pratiquées sur le mécanisme, caractérisé en ce qu'il est arrangé (structuré et organisé) pour effectuer les opérations d'un procédé selon l'invention. Le programme peut est arrangé pour effectuer les opérations suivantes (OP1) rechercher et séparer les éventuelles données aberrantes (s) dans les données (i); (0P2) extraire des données de bruit (w) et d'éventuelles données de saut (b) des données (i, = i-s) obtenues à l'issue de l'opération (-)P1), pour obtenir des données de tendance (c) ; (OP3) calculer des données de niveau de bruit (wrms(w)) à partir 5 des données de bruit ; (OP4) calculer des données de vitesse de variation temporelle des données de niveau de bruit ; (OP5) calculer des données de vitesse de variation temporelle des données de tendance ; 10 (OP6) élaborer une donnée de détection de saut, et le cas échéant calculer une date de saut à partir des données de saut, et comparer la date de saut à des données d'historique de maintenance du mécanisme; (OP7) comparer les données de vitesse de variation temporelle des données de niveau de bruit à des premières valeurs de référence; 15 (OP8) comparer les données de vitesse de variation temporelle des données de tendance à des secondes valeurs de référence; (OP9) comparer l'amplitude des données (i-s) obtenues à l'issue de l'opération (OP1) à au moins une troisième valeur de référence; (OP10) élaborer une donnée de détection de défaut du mécanisme 20 en fonction des résultats des comparaisons (0P6, OP7, OP8, OP9). Les données (i) élaborées à partir de mesures vibratoires pratiquées sur le mécanisme peuvent notamment correspondre aux variations, pendant une période d'utilisation du mécanisme du niveau (énergie) d'accélérations mesurées sur le 25 mécanisme à une fréquence de synchronisation (i.e. de rotation d'un élément du mécanisme), ou à un multiple de cette fréquence, ou - du niveau d'accélérations mesurées sur le mécanisme dans une bande de fréquence, ou - d'un indicateur du degré d'aplatissement d'un spectre des mesures vibratoires, tel qu'un kurtosis. D'autres aspects, caractéristiques, et avantages de l'invention apparaissent dans la description suivante, qui se réfère aux dessins annexés et qui illustre, sans aucun caractère limitatif, des modes préférés de réalisation de l'invention. La figure 1A est un graphe illustrant les variations d'un indicateur S2-71 d'un pignon d'une transmission de giravion, en fonction du temps. La figure 1B est un graphe illustrant d'une part les variations du même indicateur en fonction de la vitesse du giravion, et d'autre part un modèle polynomial de l'influence de la vitesse sur cet indicateur. La figure 2 est un graphe illustrant les variations en fonction du temps de l'indicateur des figures 1A et 1B, avant (courbe du haut) et après (courbe du bas) correction de l'influence de la vitesse sur cet indicateur, toujours en fonction de la vitesse (ias) du giravion. La figure 3 est un graphe illustrant des variations du niveau (DSP) d'un signal en fonction de la fréquence de rotation d'un arbre d'une transmission de giravion, et en fonction de la vitesse anémométrique du giravion (signal ou indicateur brut ). La figure 4 est un graphe illustrant les variations correspondantes d'un modèle H('" )(w) paramétrique des variations du signal illustré figure 3 en fonction de la fréquence de rotation co ; on applique ce modèle de simplification en fréquence pour obtenir une approximation permettant d'éliminer des dispersions ou irrégularités dues au bruit en fréquence. La figure 5 est un graphe illustrant les variations correspondantes d'un modèle H- (''''(w) en fréquence et en vitesse (ias) obtenu à partir du modèle H('a')(w), pour le signal de la figure 3. La figure 6 est un graphe illustrant les variations correspondantes du même signal filtré. La figure 7 est un graphe illustrant les variations de quatre facteurs d'échelle, d1 à d4, associés à une transformée en ondelettes d'un indicateur. La figure 8 est un graphe illustrant les variations d'un premier indicateur et les figures 9A à 9D sont quatre graphes illustrant respectivement, de gauche à droite et de haut en bas, les variations des quatre composantes (s), (w), (b), et (c) extraites de cet indicateur. La figure 10 est un graphe illustrant les variations d'un second indicateur et les figures 11A à 11D sont quatre graphes illustrant respectivement, de gauche à droite et de haut en bas, les variations des quatre composantes (s), (w), (b), et (c) extraites de cet indicateur. La figure 12 est un graphe illustrant à échelle agrandie les variations au cours du temps de la composante de tendance (c) du premier indicateur de la figure 9D, et la figure 13 est un graphe illustrant les variations respectives pendant la même période de quatre facteurs d'échelle, d3 à d6, associés à la composante de tendance (c) de cet indicateur et représentatifs de la vitesse de variation de cette composante. La figure 14 est un graphe illustrant les variations temporelles d'un indicateur d'un signal sans défaut. La figure 15 est un graphe illustrant les variations temporelles d'un indicateur d'un signal pendant une période comportant un acte de maintenance ayant provoqué un saut de l'indicateur. La figure 16 est un graphe illustrant les variations temporelles d'un indicateur d'un signal représentatif de l'apparition d'un défaut mécanique. La figure 17 est un schéma illustrant l'organisation des principaux modules d'un dispositif programmé pour réaliser les opérations d'un 5 procédé selon l'invention. La figure 18 est un schéma illustrant l'organisation d'un module de séparation de quatre composantes d'un indicateur à analyser, faisant partie du dispositif selon l'invention illustré figure 17. Par référence à la figure 17, le dispositif selon l'invention comporte 10 un module 20 de lecture de données dont la sortie est reliée à l'entrée d'un module 21 de correction des variations contextuelles auquel sont ainsi délivrées les données à analyser. Le signal ou indicateur corrigé (i) fourni en sortie du module 21 est dirigé vers un module 22 de séparation des composantes parasites (s), de 15 bruit (w), de saut (b), et de tendance (c), ainsi que vers un additionneur 23 qui soustrait les parasites (s) de l'indicateur. Les données de chacune des composantes (b) et (c) sont respectivement analysées par deux modules 26 et 27 de calcul de vitesse des variations des valeurs de ces composantes fournissant leurs résultats à 20 un module 30 d'analyse. Les niveaux respectifs de chacune des composantes (w) et (s) sont respectivement calculés par deux modules 24 et 25 de calcul de niveau, qui fournissent respectivement leurs résultats à un module de calcul 28 de vitesse de variation du niveau de bruit, ainsi qu'à un module 29 de calcul 25 de fréquence d'apparition des parasites ; selon un mode de réalisation simplifié, les modules 25 et 29 de traitement des parasites peuvent être omis. Ainsi, le module 22 réalise les opérations OP1 et OP2 détaillées figure 18, tandis que les modules 24, 27, et 28 réalisent respectivement les opérations OP3, OP5, et OP4. Le module 30 d'analyse compare û opérations OP6 à OP9 - les données fournies par les modules 26 à 29, à des seuils ; les résultats de ces comparaisons peuvent être délivrés à un humain par un dispositif 31 de visualisation et/ou d'alarme. Ces opérations sont détaillées ci après. Notations Conformément à un mode de réalisation de l'invention, des médianes mobiles sont utilisées pour éliminer ou extraire d'un signal, i.e. des données de variation temporelle d'un indicateur, par filtrage, une partie ou composante correspondant essentiellement aux données parasites ou aberrantes ( outlier ) . Le calcul de la médiane mobile s'apparente à un filtrage. On note mm(x, n, K) la médiane de K valeurs successives de la donnée x jusqu'à celle d'indice n : mm(x, n, K) = mediank'=n_K [x(k)] {équation 11 Une moyenne quadratique en fenêtre ( windowed RMS ) est employée pour estimer l'énergie d'une portion d'un signal correspondant à une suite ou fenêtre de données consécutives. Une moyenne quadratique en fenêtre de longueur K d'un signal de longueur N donne un :20 résultat de longueur M=N ù K. On note wrms (x, n, K) la moyenne quadratique de K valeurs successives de la donnée x jusqu'à celle d'indice n : n wrms(x, n, K) =-- 1(x(k) ù x)2 , x étant la moyenne de x {équation 2} K k=n-K Quelques principes et notations des transformées en ondelettes 25 sont brièvement rappelés ci après. Selon la théorie des ondelettes, un signal f(t) peut être représenté comme une somme pondérée de fonctions yl~k(t) (cf. équation 3). Les indices (entiers) j et k sont représentatifs de la mise à l'échelle (i.e. dilatation ou expansion) et de la translation d'une fonction yl~k(t) de base d'ondelette, ou ondelette de base (cf. équation 4). Le choix de yllk(t) dépend de l'application. Pour l'élimination du bruit et la compression, on peut choisir une ondelette qui confine le bruit et la partie significative du signal analysé dans différentes parties de la matrice des coefficients d i k (cf. équation 5). Pour la détection d'un événement, on peut choisir une ondelette qui donne à l'événement une signature facilement reconnaissable. ]0 f(t)=kyl~k(t) {équation 3} i,k v,k(t)=22yi(2't-k) {équation 4} d;,k = Kf (t), )) {équation 5} Pour un signal de longueur finie, on obtient une matrice de longueur finie dans la dimension de translation (k). Le nombre d'échelles 15 possibles (j) étant infini, la reconstruction du signal nécessiterait de calculer des coefficients pour un nombre infini d'échelles. La transformée en ondelette discrète DWT ( Discrete Wavelet Transform ) surmonte cette difficulté en dilatant avec seulement un nombre limité de fonctions/coefficients d'échelle, la partie restante du 20 signal f(t) formant un vecteur d'approximation ak . De cette façon, la matrice des coefficients di k et le vecteur d'approximation ak contiennent ensemble toute l'information nécessaire pour reconstruire le signal d'origine (cf. {équation 6}). Le nombre d'échelles doit être choisi de sorte qu'une séparation appropriée des caractéristiques du signal analysé 25 soit obtenue entre le vecteur d'approximation et les vecteurs d'échelle de la matrice des coefficients. f(t) = I akçb(t -- k) + I d k ), k{équation 6} La fonction d'ondelette y(t) et la fonction d'échelle (kt) associée doivent être orthogonales (cf. {équation 7}) : (W(t), t)) = o {équation 7} En conséquence, la transformée DWT peut seulement être calculée en utilisant des fonctions d'ondelette mère pour lesquelles une fonction d'échelle orthogonale existe. On peut utiliser en pratique une batterie de filtres (h, h,) dyadiques dérivés des fonctions d'ondelette et d'échelle (cf. équation 8 et équation 9) : O(t)=lh(n)h (21ùn) {équation 8} n yr(t) _ I h, (n) hh(2t ù n) {équation 9} Ceci forme un système d'équations récursives où le vecteur d'approximation initial est la fonction à transformer : a,ä=f(t) (cf. équation 10 et équation 11). L'entrée à une échelle quelconque a, est le résultat d'approximation précédent. {équation 10} a/k {équation 11} La reconstruction (équation 12) du signal commence par l'emploi d'un vecteur d'approximation et de la matrice de coefficients d1 k de plus bas niveau, pour reconstruire l'approximation de niveau supérieur. Un algorithme récursif permet d'obtenir les coefficients originaux agi,,. En conséquence, seuls le vecteur d'approximation de plus bas niveau ainsi que la matrice entière de coefficients sont nécessaires pour la reconstruction de l'entrée (signal) original(e). a,+I,k=h(kû2n)a1ä+>h,(kû2n)d,ä {équation 12} Le facteur de translation de 2k des filtres provient du facteur deux reliant les échelles (cf. {équation 4}). Ainsi, chaque fonction d'échelle a deux fois moins de coefficients que la précédente. En conséquence, le nombre total de coefficients sera égal au nombre d'échantillons d'entrée, indépendamment du nombre d'itérations. En conservant uniquement les coefficients de valeur élevée, une reconstruction de précision raisonnable peut être obtenue en utilisant seulement une partie des coefficients de départ. En ramenant les coefficients représentant le bruit à zéro, la reconstruction permet d'obtenir un signal (une entrée) débruité(e). Pour éliminer le bruit d'un signal (entrée), de meilleurs résultats sont souvent obtenus en utilisant une transformée en ondelettes stationnaire SWT ( Stationary Wavelet Transform ). Une transformée SWT diffère d'une transformée DWT par le fait que les coefficients de rang pair (2k) et les coefficients de rang impair (2k + 1) sont extraits et traités séparément. Ceci crée une redondance puisque chaque couche (j) û ou niveau de détail de la matrice des coefficients d. k - produit le même nombre de coefficients que le signal d'entrée. Il en résulte une meilleure précision temporelle (k) pour les coefficients d'échelle élevée correspondants aux valeurs élevées de l'indice j. Pendant la reconstruction, les contributions de chaque ensemble de coefficients redondants sont simplement ramenées à une moyenne. Afin de conserver une longueur (ou nombre de prises de mesure i) du signal en sortie de filtre qui soit identique à la longueur en entrée de filtre, et pour minimiser les transitoires, les prises de mesure des signaux peuvent être complétées au début et à la fin. Le complément peut se composer d'échantillons ayant la valeur moyenne d'un nombre déterminé des premiers/derniers échantillons du signal. Ceci peut fournir de meilleurs résultats que le remplissage périodique (convolution circulaire), notamment lorsque le début et la fin des signaux présentent des amplitudes différentes. Normalisation/correction des signaux ou données d'analyse Les acquisitions enregistrées pendant le fonctionnement d'un mécanisme, en particulier pendant le fonctionnement en vol d'un mécanisme de transrnission de puissance d'un hélicoptère, sont affectées par un certain nombre de facteurs de contribution (paramètres de fonctionnement et/ou d'environnement). D'une façon générale, un signal observé x de longueur finie enregistré pendant une période de temps allant de t à t+d peut être considéré comme le produit de modèles Mk dépendant chacun d'une combinaison (linéaire ou non) de paramètres p(Nk) (cf. équation 13). Lorsque les paramètres varient au cours de la période d d'enregistrement, certaines composantes au moins du signal peuvent varier en raison de la répercussion, en sortie de ces modèles, de variations de ces paramètres (de fonctionnement et/ou d'environnement). x(t) = {JMk(Pik),...,PN k {équation 13} Pour simplifier, on peut considérer que les paramètres ne changent pas de manière significative tout au long d'une période û unique - d'enregistrement. Cette hypothèse est valable dans la plupart des cas, pour des enregistrements de courte durée comme les acquisitions de niveaux vibratoires sur des roulements ou paliers. Pour les mesures de surveillance d'engrenage et d'arbre, qui sont ramenées à une moyenne sur au moins deux cents rotations d'arbre, la durée de la période d est longue et les paramètres peuvent dériver. Les acquisitions de surveillance d'engrenages et d'arbres peuvent faire l'objet d'une moyenne synchrone pour réduire le bruit aléatoire tout au long de la période d'acquisition. Ceci signifie que les signaux sont découpés selon des fenêtres représentant chacune une rotation d'arbre, échantillonnés à nouveau pour donner à chaque fenêtre la même longueur, puis ramenés à une moyenne. Si l'un des modèles dérive de manière significative pendant la période d'enregistrement, le signal x peut ne pas être périodique avec la rotation d'arbre et un calcul de convergence intégré à un algorithme de calcul de moyenne peut provoquer un rejet de l'acquisition. En conséquence, le signal x peut être considéré, avec une perte mineure de précision, comme le produit des modèles dépendant des paramètres enregistrés au début de l'acquisition. Cette expression peut être encore simplifiée en considérant seulement l'influence par l'état du composant associé Mc du mécanisme, 110 et les facteurs environnementaux Me (cf. équation 14). La détection de défaut consiste à estimer Mc, normalement après une phase d'apprentissage, en utilisant un état normal E, et en comparant au modèle des observations consécutives. x(t) = Mc(E(t))•MC(P,,...,PN ) {équation 14} 15 L'influence environnementale Me résulte de l'environnement au moment de l'acquisition. Chaque acquisition est accompagnée d'un ensemble de paramètres contextuels décrivant cet environnement. Ces paramètres peuvent être des données de vol telles que la vitesse anémométrique de l'hélicoptère, le couple transmis par le mécanisme de 20 transmission, ou la température d'huile de lubrification du mécanisme. Ainsi, Me dépend de ces paramètres contextuels p1 (t) à pN(t). Pour un ensemble de signaux xn(t) de longueur finie, où t représente la date (l'heure) de début d'acquisition et n représente le nombre d'échantillons de chaque acquisition résultant de mesures sur un 25 composant dont l'état E est stable pendant l'acquisition, la sortie du modèle Mc est constante. En conséquence, le seul facteur contribuant aux variations de xn(t) au cours du temps t est Me. La fonction Me peut être estimée à partir du signal xn(t) et des paramètres contextuels dont Me dépend, dès lors que les paramètres contextuels nécessaires ont été 30 enregistrés. Afin de supprimer l'effet des changements environnementaux, un environnement de référence doit être défini, et on doit corriger chaque observation afin qu'elle semble avoir été faite dans l'environnement de référence. Ainsi, une fonction de correction (cf. équation 15) fournit, pour une observation, le rapport de l'influence Me de l'environnement au moment de l'observation à l'influence Me de l'environnement de référence. En multipliant chaque observation par la fonction Ge de correction, on dé-corrèle ainsi Me et l'observation de sorte que l'observation semble avoir été faite dans l'environnement de référence. Ge(p,(t),...,pN(t))=Me(PI(ref),...,pN(ref)) {équation 15} Me (PI (t),..., P N (t)) Modélisation d'un indicateur Les indicateurs de type S2-kz sont généralement utilisés comme indicateurs de l'état d'un engrenage. Ce sont des pointeurs d'amplitude spectrale simples, où S2 est la fréquence de rotation de l'arbre portant l'engrenage, z est le nombre de dents de l'engrenage considéré, et k est un nombre entier supérieur à zéro. Le tiret signifie dans cette notation le signe de multiplication. Ces indicateurs représentent l'énergie du signal vibratoire à la fréquence (Qz) d'engrènement ou à des multiples (k) de cette fréquence, et sont corrélés avec l'état E de l'engrenage. De tels indicateurs peuvent être influencés par le couple transmis par l'engrenage, et indirectement par la vitesse anémométrique (ias) du giravion. La vitesse anémométrique est utilisée ci-après pour expliciter des variations de valeurs d'indicateur et de la signature vibratoire. Bien entendu, les méthodes décrites peuvent être employées avec d'autres paramètres de fonctionnement du mécanisme ou combinaisons de plusieurs paramètres de fonctionnement. Plusieurs indicateurs peuvent être calculés à partir d'un ensemble de signaux x de longueur finie. Si l'état E de l'engrenage associé est constant pour l'ensemble de données correspondant aux signaux, alors n'importe quelle variation de la valeur d'un indicateur au cours du temps t doit résulter de Me. La figure 1A illustre à titre d'exemple les variations d'un indicateur S2-71 associé à l'état d'un pignon conique (à 71 dents) d'un mécanisme de transmission d'hélicoptère au cours d'acquisitions successives, tandis que la figure 1B illustre les variations du même indicateur en fonction de la vitesse anémométrique au moment de l'acquisition. N'importe quelle tendance dans un graphe représentatif des variations de l'indicateur S2-71 (i.e. le signal x) en fonction du temps devrait signifier que l'état E du composant mécanique associé à cet indicateur évolue au cours du temps, i.e. que l'état du composant associé se dégrade. Le graphe de la figure 1A ne montre pas de tendance de variation, alors que le graphe de la figure 1B montre clairement une tendance de variation décroissante. Ceci montre qu'il existe une relation entre l'indicateur SZ-71 et la vitesse anémométrique ias, sans qu'il n'y ait de corrélation significative entre la vitesse anémométrique et le temps. La courbe en traits interrompus figure 1B représente une approximation polynôme de l'influence Me(ias) (cf. {équation 16}) de la vitesse ias sur l'indicateur 52-71. Une matrice P est formée à partir d'un vecteur colonne des mesures d'ias, où chaque colonne de P contient la même colonne d'ias à une puissance différente. Un modèle polynomial d'ordre quatre a été employé dans cet exemple P(ias) = [ias"(t), ias'(t), ias2(t), ias3(t), ias4(t)]. Le vecteur â de coefficients du modèle contient le poids de chaque puissance. La variable e est l'erreur du modèle, i.e. la différence entre le résultat donné par le modèle et les valeurs observées. L'estimation du modèle (cf. équation 16 et 17) est obtenue en inversant la matrice P et en multipliant avec les valeurs (i) de l'indicateur observé. Me (ias) = âP(ias) ù e â=(PP'P'i {équation 16} {équation 17} La fonction de correction d'indicateur est donnée ci- dessous (cf. 30 équation 18), et fournit le facteur de correction pour chaque observation d'indicateur. La multiplication de chaque valeur ou donnée d'indicateur avec le facteur de correction donné par sa vitesse anémométrique correspondante dé--corrèle les valeurs d'indicateur et la vitesse anémométrique, comme si tous les indicateurs résultaient de mesures faites dans l'environnement de référence choisi. G(ias)= M" (ref ) Me (ias) {équation 18} Modélisation d'un signal Certains indicateurs, comme ceux décrits dans le document Helicopter transmission diagnostics using constrained adaptive lifting susmentionné ou clans le document Nearest neighbor-time series analysis classification of faults in rotating machinery , Journal of Vibration, Acoustics, Stress and Reliability in Design, 105 :178-184, 1983, sont plus complexes que les indicateurs spectraux simples discutés ci-dessus. Ces méthodes utilisent une ondelette/filtre de référence en tant qu'approximation du signal, en calculant la distance entre chaque échantillon du signal et la référence. Une fois qu'une caractéristique scalaire est extraite, il n'est plus possible d'exécuter une correction. Dans ce cas, il est nécessaire de corriger le signal brut directement, et/ou de créer un modèle décrivant les incidences de l'environnement sur la forme d'onde du signal. Ceci peut être fait en évaluant la densité spectrale de puissance (DSP) du signal en fonction des facteurs environnementaux significatifs, par exemple en fonction de la vitesse anémométrique (cf. figure 3 sur laquelle la fréquence est rapportée à la vitesse de rotation d'un arbre). Ces données ont été acquises à bord d'un hélicoptère en vol de croisière. A partir des données vibratoires enregistrées, une DSP non paramétrique est obtenue par une transformée de Fourier discrète, les signaux ayant préalablement été ramenés à une moyenne dans le domaine temporel. L'amplitude et la phase de la DSP forment ainsi une représentation du signal dans le domaine temporel, sans perte d'information. Pour modéliser le comportement spectral en fonction de la vitesse anémométrique, il est nécessaire d'établir une approximation de la DSP du signal en utilisant un modèle paramétrique. Comme illustré figure 3, le graphe de la DSP des signaux de vibration d'engrenage comporte une région de niveau/énergie élevé(c) correspondant aux harmoniques d'engrènement et aux bandes latérales de modulation, au-dessus d'un bruit de fond. Une telle forme spectrale peut être valablement approximée par un modèle auto-régressif MAR (cf. équation 19). La fréquence correspondant à un pôle k du modèle MAR est notée wk, tandis que le niveau énergétique correspondant est noté rk, et le niveau global b,,. Tous les pôles complexes doivent avoir un conjugué complexe, sinon la sortie du modèle est complexe. bo H(a) = k=K-I 1 + n rk e K=0 Le niveau de la région du graphe d'énergie élevée varie avec la vitesse anémométrique alors que sa position sur l'axe des fréquences reste {équation 19} constante. Afin d'éviter distorsions sans énergie définit explicitement qu'un pôle ne soit mit à zéro ou H pour des significative à la fréquence d'engrènement, on wk pour chaque composant et on optimise seulement bä et rk. des coefficients de utilisés à cet effet. Des estimateurs paramétriques traditionnels tels que prédiction linéaire ( LPC ) ne peuvent pas être Les paramètres bä et rk du modèle sont alors modélisés par des paramètres contextuels. On définit un modèle MAR modifié (cf. équations 20 et 21) pour lequel chaque pôle a un conjugé complexe. Cette modification est possible, car aucune acquisition ne présente d'harmoniques de la fréquence d'engrènement, ni de bandes latérales de modulation à une fréquence de zéro ou H. bo(ia,) H(,ae(û) = k=Kù1 1+ Jz ias)eùj(Z*(ia%)eù/w k k k=0 ~(n) y (n)~ oe) k _ ù k Le nombre K de pôles complexes conjugés est choisi pour coïncider avec le nombre de régions d'énergie élevée, et les angles de pôle wk sont choisis pour correspondre à la fréquence de ces régions. Les paramètres bä et rk peuvent être estimés en utilisant un algorithme de région de confiance ( trust region ). Cette estimation peut également être effectuée en utilisant un algorithme évolutionnaire, ou d'autres méthodes d'estimation de filtres telles que celles basées sur un gradient. En estimant chaque signal X0") (w) dans l'ensemble de données, on obtient l'approximation correspondante H('a')(w), donnée par bä('a') et r (tas) 11'1 (cc)) = X(iasl (w) ù E("1')(w) {équation 22} La figure 4 illustre un exemple de l'amplitude du signal modélisé par H('a')(w). Les paramètres bä('a') et rk('a`) définissant un modèle, peuvent être eux-mêmes modélisés par un polynôme. En remplaçant les paramètres bä(ias) rk(ias) et w(ias) par leur approximation polynomialebo('a`), î',,(ia`) et Q)('"), on obtient un modèle H ('a')(w) de l'énergie du signal en fonction de la fréquence et de la vitesse anémométrique, qui est illustré figure 5 et correspond à l'équation 23 suivante : H(iae)(cl)) = k=Kù1 1+ 1jjIa.$)e_/w2;(Ia)e_Jm Afin de corriger les signaux, on choisit une vitesse anémométrique (ref) de référence. Le filtre G('a`)(w) de correction correspond au rapport {équation 20} {équation 21} {équation 23} b(iae) o entre le spectre de puissance de référence et le spectre de puissance correspondant à une vitesse anémométrique quelconque. En raison de la division de deux filtres autorégressifs, le filtre de correction est une moyenne mobile auto-régressive. H(ref )(co) Guas> (a)) H(ia, , (-D) k=K-1 rel)(1+ JJ2(ias)e j' . *(ias)~-far) U0 k k H(ias)(co) _ K=0 l k=K-1 1/a) (1+ [Z(reOe )e-l~a) 0 K=0 Lorsque l'on multiplie le modèle de correction G('")(w) par le modèle de vitesse anémométrique H (tas)(w) on obtient le spectre de puissance de référence pour toutes les valeurs de vitesse ias. Les 10 coefficients bk et ah du filtre dans le domaine temporel pour une vitesse ias donnée sont les coefficients correspondant aux polynômes du numérateur et du dénominateur de G 1'")(w). Le calcul d'un filtre de correction à partir de la vitesse anémométrique associée à chaque portion d'un signal, et le filtrage du signal avant sa transformation ultérieure, 15 permet d'éliminer en grande partie l'influence de la vitesse anémométrique sur le signal (cf. figure 6 illustrant un signal ainsi filtré). Cette méthode de décorrèlation de l'amplitude du spectre de puissance d'un signal et de la vitesse de déplacement de l'hélicoptère, ne prend pas en considération la phase du spectre de puissance : le filtre de 20 correction peut provoquer une déformation significative de la phase. Le cas échéant, les données peuvent être traitées par un égaliseur de phase corrigeant les déphasages causés par le correcteur d'amplitude du signal. Les méthodes de correction/normalisation proposées ci-avant contribuent à corriger l'influence de l'environnement sur des données de 25 vibration, de sorte que ces données acquises dans différentes conditions {équation 24} {équation 25} d'environnement sont plus facilement comparables, ce qui augmente la fiabilité globale du système. Séparation de sources (ou composantes) d'un signal Pour supprimer le bruit d'un ensemble de données, on suppose souvent que les valeurs observées i(n) sont la somme d'un processus déterministe d(n) et un processus aléatoire w(n). Conformément à un aspect de l'invention, un indicateur de surveillance i(n) est décomposé en quatre parties ou composantes : une composante s(n) de discontinuité, une composante w(n) de bruit aléatoire, une composante b(n) de saut/marche, une composante c(n) de tendance : i(n)=s(n)+w(n)+b(n)+c(n) {equation 27} Les valeurs de la composante de discontinuité, qui sont complètement en dehors de la plage de données normale, sont facilement identifiables. De telles discontinuités résultent typiquement de défauts de capteurs ou, dans le contexte de mesures en vol, d'un régime de vol inadapté pendant l'acquisition des signaux vibratoires. Une dégradation mécanique peut aussi causer dans certains cas une augmentation de la fréquence de mesures aberrantes. La composante de bruit aléatoire est une dispersion autour de la tendance générale de l'indicateur. Cette composante de bruit étant à large bande, il est plus difficile de l'isoler et de la supprimer. Une augmentation de l'énergie de bruit aléatoire peut résulter d'une dégradation mécanique. On introduit un saut ùou décalage-dans le signal pour que le point de départ de la composante c(n) dans l'équation 27 soit toujours égal à zéro. La valeur de ce décalage initial est la valeur initiale de l'indicateur, après que les composantes s(n) et w(n) aient été soustraites. Le décalage représente la valeur à l'état normal de l'ensemble de données, de sorte que n'importe quelle valeur non nulle de la composante c(n) corresponde à une déviation par rapport à l'état normal. Quand une opération importante d'entretien est effectuée sur le mécanisme analysé, la valeur de l'état normal de l'indicateur peut varier. 5 A cette variation correspond alors un saut (un échelon) dans l'ensemble des données. Dans ce cas, la valeur de b(n) doit également varier pour refléter le changement du niveau d'état normal. Les opérations OP1 et OP2 de séparation de quatre composantes (b, c, w, s) d'un indicateur (i) sont illustrées schématiquement figure 18 et 10 détaillées ci-après. Opération OPI : Séparation des données aberrantes La tendance du jeu de données (i) est supprimée en éliminant la médiane mobile des données avec une fenêtre de dimension L,s. La médiane mobile supprime la composante (s) et une partie de la 15 composante (w), tout en conservant intacte la majeure partie des composantes (c) et (b). L'ensemble de données modifiées (i') contient par conséquent la composante (s), une partie de la composante (w) et une faible partie des composantes (c) et (b) : i'(n)=iûmm(i,n,L.) {équation 28} 20 Les données modifiées contenant une faible contribution de tendance ou de saut, leur moyenne est sensiblement nulle. Une discontinuité est définie comme une de ces données (i') modifiées dont l'écart type dépasse la moyenne de l'ensemble des données. Une moyenne en fenêtre est employée, car la fluctuation du signal peut varier au cours 2.5 du temps : abs i' (n)] >t s(n = i n)( ) wrms[i, n, L, ] {équation 29} Avant de procéder à la séparation des composantes (w), (b) et (c), la composante discontinue s(n) correspondant aux données aberrantes est soustraite des données d'indicateur : i,(n)=i(n)ûs(n) {équation 30} Opération OP2 : Séparation de saut(s) Afin de détecter des sauts, la série de données d'indicateur i,(n) est dilatée (étendue) par l'ondelette de Haar (cf. équation 31) en utilisant l'équation (5) aux facteurs d'échelle - 1 à -J. v(t)=8(t)û8(tû1) {équation 31} Pour un échantillon de données en entrée de longueur N, dilaté par des facteurs (-1) à (-J), la transformée produit une matrice D de coefficients d ,,j, de dimension j x N. Les informations véhiculées par une matrice de coefficients d'ondelette dépendent du choix de l'ondelette. Pour l'ondelette de Haar, les coefficients correspondent à la dérivée numérique û i.e. la vitesse de variation - de l'ensemble de données à différentes échelles. Ainsi, le vecteur di contient la dérivée moyenne de l'ensemble de données à travers une fenêtre coulissante de 2' points. Les tendances correspondant à des évolutions lentes des phénomènes (signaux), sont isolées dans les couches d'indice j élevé de la matrice D. La présence du bruit aléatoire dans les échelles supérieures est négligeable comparée à l'énergie des tendances. La seule composante ayant un impact significatif à toutes les échelles est le saut. L'effet d'un saut d'amplitude unitaire à une échelle donnée est d; =2'/2. En conséquence, un saut peut être identifié en recherchant la signature de saut à travers les échelles (cf. figure 7). Une matrice modifiée de coefficients d'j n est calculée (cf. équation 32) pour déterminer l'amplitude d'un saut. Un saut d'amplitude A et de position p produit une matrice modifiée dont les coefficients vérifient : d', ,p = A pour toutes les valeurs de j. -1 d j n = 2 1 d I , n {équation32} En utilisant la définition ci-dessus, un saut est une position dans le temps n où d',,,, est égal pour toutes les valeurs de j. En raison de la présence des composantes (w) et (c), les valeurs à travers les échelles ne seront pas complètement identiques, et une métrique de signature de saut doit être définie, par exemple par la formule : abs(mean[d' (n)]) {équation 33} br (n) std [d' (n)] bp(n) représentant le degré de présence d'un saut au point n de l'axe de temps. Les fonctions moyenne mean et écart-type std sont calculées pour toutes les échelles j en chaque point n. Ainsi, un saut peut être défini comme un point (une donnée) correspondant à l'instant n où bn(n) est supérieur à un seuil 4. Ce procédé permet d'identifier / localiser toute transition brusque, même d'amplitude mineure, qui satisfait les critères ci-dessus. Un critère supplémentaire de sélection de saut parmi les transitions peut être utilisés pour ne retenir que les transitions de plus grande amplitude, par exemple en utilisant la formule : abs(mean[d' (n)]) bn, (n) = wrms[il ] Un saut est une transition qui dépasse distinctement le bruit de fond. L'équation ci-dessus normalise l'amplitude de saut par l'énergie de l'ensemble des données dans une fenêtre de position n et de taille 2!'a Un saut détecté correspond ainsi à une donnée à l'instant n qui satisfait aux critères de signature de saut et dont l'amplitude bm(n) est supérieure à un seuil tm, ce qui correspond aux deux équations suivantes : b,,,je(n)=(bp(n)>ti,)A(bn,(n)>t,,,) {équation 35} {équation 34} b' (n) = b' (n -1) + mean[d' (n)]b,räe (n) {équation 36} La valeur initiale de b' est nulle. Un ensemble de données modifiées i,(n) est obtenu par soustraction de la composante de saut : i,(n)=ii(n)ùb'(n) {équation 37} Opération OP3 : séparation du bruit aléatoire L'ensemble de données i2(n) est dilaté par rondelette de Haar en utilisant la transformée en ondelettes stationnaire (SWT) aux échelles (-1) à (-Jbruir) . La constante Jbru,, est choisie pour capturer la majeure partie de l'énergie de tendance dans al pour un ensemble de données réaliste. Indépendamment de la distribution de tendance entre D et a_I, le vecteur dl , ne contient pratiquement aucune contribution de (c). En conséquence, l'énergie dans du, est essentiellement le bruit (w). En supposant que (w) est un bruit blanc gaussien, le niveau d'énergie dans d, ,k est représentatif de la contribution de (w) pour toutes les échelles. Une évaluation de l'énergie de (w) en fonction du temps est obtenue par l5 une moyenne quadratique en fenêtre : w,,,(n)=wrms[d,,n,2''] {équation 38} On suppose que la composante (w) est formée par les coefficients dont la valeur absolue est inférieure à un seuil tir, le même seuil étant appliqué pour toutes les échelles : 20 dw J n =d. /,n ( Les valeurs des paramètres utilisés pour les calculs de séparation des composantes de l'indicateur sont les suivants : Jsaut ù J bruit t = 10 tm - 2; t =2 t,,=5; Analyse de la tendance Plutôt que de détecter le dépassement d'un seuil par un indicateur, il est possible de détecter le processus de changement graduel de la valeur prévue de l'indicateur. La dégradation des composants d'un mécanisme provoque des fluctuations détectables des valeurs d'indicateur au cours du temps. L'analyse de tendance est une paramétrisation des fluctuations d'indicateur, et constitue une paramétrisation de deuxième niveau des données de mesure acquises. Pour des données de mesures acquises pendant un vol à intervalles réguliers, l'espacement entre chaque valeur d'indicateur, en temps de vol, est sensiblement uniforme. Lorsque l'espacement n'est pas uniforme, par exemple en raison de données manquantes dues à une panne de capteur, la série de données d'indicateur peut être interpolée avec une fonction de lissage, puis ré-échantillonnée. Séparation des composantes d'un indicateur Comme décrit ci-avant, l'indicateur est décomposé en quatre composantes. Des bonds/sauts sont détectés en tant que discontinuités dans une suite de données d'indicateur, alors que le bruit blanc et les tendances sont séparés en utilisant des ondelettes, et des aberrations sont extraites du bruit. Analyse de tendance non paramétrique (opérations OP4 à OP6) L'analyse de tendance d'un signal x est réalisée par une transformée continue d'ondelettes (CW"1") employant rondelette de Haar. Ceci correspond à une régression linéaire d'une fenêtre glissante. La taille de la fenêtre est donnée par le coefficient j d'échelle, de sorte que la taille de la fenêtre dans laquelle la régression linéaire est exécutée est égale à 2' . En conséquence, une faible valeur de j capture des fluctuations rapides, alors qu'une valeur de j élevée permet de capturer des tendances plus lentes. Afin de détecter les tendances croissantes et décroissantes liées à une dégradation mécanique, il est nécessaire d'employer plusieurs valeurs 110 pour j. Ceci produit une matrice D/d,N(ä) de coefficients d'échelle de dimension N x J : d;x)(n) _ x(n)i(n) 1V(1) = 8(t) -â(' -1) {équation 49} {équation 50} yr(t) = 2 vr(2't) {équation 51 } 15 La figure 7 montre comment les échelles d'ondelettes dl à d4 permettent de détecter et de dater un saut dans les données d'entrée : l'amplitude de ces quatre coefficients est substantiellement supérieure à leur valeurs moyennes respectives pour une date commune (correspondant sensiblement figure 7 à 250 heures de vol). 20 La figure 13 montre comment les échelles d'ondelettes d3 à d6 réagissent à une variation lente ou rapide des données de tendance. Les coefficients dl et d2 ne sont pas utilisés ici, leur valeur étant sensiblement nulle pendant toute la période analysée. Chacune des courbes illustrées sur cette figure correspond à 25 l'évolution, au cours de la période d'analyse, de la vitesse de variation (dérivée) de la composante de tendance : d3 correspond à la variation locale de cette composante, dans une fenêtre de huit points successifs. A ce coefficient d3 correspond un filtre h,("=[-1,-1,-1,-1,1,1,1,1] ; d4 à d6 correspondent respectivement aux variations locales calculées avec des fenêtres de seize, trente-deux, et soixante quatre points successifs. On observe figure 13 une augmentation substantielle - en valeur absolue -des coefficients d4 à d6 en fin de la période analysée, aux environs de 640 heures de vol. Allure des variations temporelles d'un indicateur et de ses composantes Les figures 14 à 16 illustrent respectivement les variations normales d'un saut et d'une tendance (augmentation) d'exemples d'indicateurs. Détection de défaut Pour certaines pièces d'un mécanisme, tels que des moteurs, des arbres principaux, et des rotors, les valeurs (données) globales d'indicateur(s) peuvent directement donner de bons résultats de diagnostic, de préférence après soustraction préalable des données (s) parasites (cf. figure 17). Le résultat de cette soustraction peut alors être transmis directement à un système de classification, qui compare les observations à des seuils, qui peuvent être prédéterminés ou déterminés lors d'une phase d'apprentissage. Pour des composants d'un mécanisme qui ne sont pas adaptés à une comparaison avec des seuils fixes, des mesures de tendance sont employées. Ceci est fait en exécutant une analyse d'une vitesse de variation de la composante (c) de tendance de l'indicateur, comme illustré par la figure 16. Une augmentation ou une diminution progressive de la valeur d'un indicateur sera isolée dans cette composante (c). L'analyse de tendance pour cette composante indiquera ainsi si la valeur attendue pour l'indicateur est stationnaire ou fluctuante. Les mesures faite en vol ou au sol comportent un certain niveau de bruit aléatoire. Une augmentation régulière du niveau de bruit est cependant une indication d'une dégradation d'un composant mécanique ou de mesure. Pour estimer le niveau de bruit en chaque point d'un échantillon de données successives, on effectue une moyenne quadratique en fenêtre qui calcule (opération OP3) l'énergie d'un indicateur ou signal au point (à l'instant) n en utilisant une fenêtre. Une fois que le niveau d'énergie de bruit a été calculé, la vitesse de variation de ce niveau peut être examinée (opérations OP4 et OP7) de la même manière que pour la composante de tendance (c). Les sauts ou bonds dans les données de mesures ou d'indicateurs représentent typiquement des actions d'entretien. La présence des bonds rend difficile la détection de défaut par comparaison avec des seuils prédéterminés, car un nouvel apprentissage doit généralement être opéré après chaque occurrence d'un bond. Lors de la détection d'un saut, un opérateur/utilisateur du système de surveillance doit être alerté ou un contrôle automatisé de l'historique du mécanisme du giravion doit être effectué pour vérifier qu'une action d'entretien s'est réellement produite à la date (l'heure) du bond (opération OP6). Si aucune opération d'entretien n'a été enregistrée pour cette date, le saut doit être considéré comme révélateur d'une panne mécanique possible. L'analyse de tendance (opérations OP5 et OP8) permet de rapprocher un ensemble observé de fluctuations d'indicateur aux caractéristiques de divers types de défaut. Ceci permet une identification plus précise d'un type de défaut, mais également une prédiction en détectant l'état d'avancement reflété par les observations courantes par rapport à un processus de dégradation connu. Un essai a été effectué en utilisant des données d'apprentissage dérivées de mesures à bord d'hélicoptères AS332. Des historiques de données comportant des défauts constatés ont été collectés et on a isolé les périodes de propagation des défauts documentés. Des séries de données ont été choisies de façon aléatoire en dehors des périodes contenant des défauts connus pour constituer des historiques ûoucas û dénués de défaut ; chacun de ces repères de 1 à 21 dans le tableau ci-après résulte de mesures sur des hélicoptères différents. Les états défectueux (cas n 1 à 14) correspondent à un desserrage des boulons de fixation d'un pignon intermédiaire. Il est en général difficile de détecter un tel défaut, contrairement par exemple au défaut d'équilibrage d'un arbre, car la détérioration d'un pignon ne cause pas une augmentation significative d'énergie vibratoire. Les indicateurs préférés pour détecter ce type de défaut sont les bandes latérales de modulation et l'énergie résiduelle de pignon. Quand le pignon tourne d'une façon déséquilibrée, une modulation apparaît entre la fréquence de rotation de l'arbre et la fréquence d'engrènement des dents du pignon : des bandes latérales de modulation apparaissent de chaque côté de la fréquence d'engrènement, à une distance correspondant à la vitesse de rotation du pignon. À mesure que le déséquilibre augmente, l'énergie des bandes latérales de modulation augmente également. Un signal de vibration d'un pignon contient typiquement un niveau élevé aux harmoniques de la fréquence d'engrènement au-dessus d'un bruit de fond. L'indicateur résiduel d'énergie est l'énergie totale du signal, après que tous les harmoniques de la fréquence d'engrènement aient été enlevés, incluant de ce fait le bruit de fond. L'endommagement réparti du pignon provoqué par une rotation déséquilibrée de ce dernier, provoque une augmentation de cette énergie. Dans le tableau ci-après, la colonne durée contient la durée, en heures de vol de chaque cas analysé. Le cas défectueux numéro 6, présente une durée trop courte pour permettre une détection de tendance, car une durée significative est nécessaire pour permettre l'apprentissage de seuils de variation dynamique pour chaque indicateur. La colonne HUMS contient les résultats de détection de défaut par un système de surveillance connu utilisant des seuils obtenus par un apprentissage traditionnel. Quatre cas (n 1, 3, 12, 14) contenant un défaut n'ont pas été détectés par le système connu de diagnostic, et ont été découverts par des alarmes ou des inspections. Le cas n 7 a été découvert par l'opérateur contrôlant les indicateurs et les signaux. Les seuils associés aux vitesses de variation de la composante de tendance ont été déterminés à partir des enveloppes de fluctuation pour les cas 17 à 20 : les seuils maximum et minimum pour chaque facteur d'échelle d'indicateur ont été fixés à 120% de la valeur extrême correspondante rencontrée pour les cas 17 à 20. Les facteurs d'échelle d3 à d8 ont été choisis pour analyser ces fluctuations de tendance. La colonne intitulée tendance A donne les résultats de détection employant directement la transformée CWT, ce qui rend des niveaux de fluctuation sensibles à l'amplitude de l'indicateur. La colonne intitulée tendance B donne les résultats d'une détection à l'aide d'une transformée CWT, normalisés par l'énergie du bruit blanc (w) et des aberrations (s). Cette normalisation permet de décorréler la tendance et l'amplitude d'indicateur. Une tendance correspondant à une augmentation de 10% donne alors un résultat identique quelle que soit l'amplitude de l'indicateur, contrairement à la méthode conduisant aux résultats de la colonne tendance A . Cas Etat Durée HUMS Tendance Tendance A B 1 défectueux 86.03 Non Oui Oui 2 défectueux 372.80 Oui Oui Oui 3 défectueux 336,92 Non Oui Oui 4 défectueux 78,52 Oui Oui Oui défectueux 267,37 Oui Non Oui 6 défectueux 50,92 Oui Non Non 7 défectueux 194,47 n/a Oui Oui 8 défectueux 251,02 Oui Oui Oui 9 défectueux 336,88 Oui Oui Oui défectueux 232,45 Oui Oui Oui 11 défectueux 77,43 Oui Oui Oui 12 défectueux 49,44 Non Oui Non 13 défectueux 195,99 Oui Oui Oui 14 défectueux 36,53 Non Oui Oui sain 877,78 n/a Non Non 16 sain 2019,85 n/a Non Non 17 sain 1608,58 n/a Non Non 18 sain 1479,90 n/a Non Non 19 sain 1093,09 n/a Non Non 20 sain 218,50 n/a Non Non 21 sain 148,74 n/a Non non La combinaison par un opérateur OU des résultats des méthodes A et B d'analyse de tendance aboutit à la non détection d'un cas seulement : le cas n 6, ce qui peut s'expliquer par le manque de données : l'utilisation des échelles 3 à 8 signifie que des tendances sont évaluées avec des fenêtres comportant de 8 à 256 points, ce qui correspond environ au nombre de points disponibles ; la durée du signal disponible est trop courte dans ce cas pour pouvoir être analysée efficacement. Selon un autre mode de réalisation, les résultats de deux tels procédés d'analyse de tendance peuvent être présentés en entrée d'un classifieur tel qu'un réseau de neurones à fonctions radiales de base, pour améliorer, après apprentissage du réseau de neurones, l'efficacité de la détection de défauts à partir des calculs de transformée en ondelettes appliqués aux composantes des données analysées, en particulier à partir des calculs appliqués à la composante de tendance
La présente invention est relative à un procédé d'analyse des variations d'un indicateur (i) du comportement d'un mécanisme qui comporte les opérations suivantes :(OP1, OP2) extraire le bruit (w) et d'éventuelles discontinuités (b, s) de l'indicateur (i) pour obtenir une tendance (c) ;(OP8) comparer les variations de la tendance (c) à une ou plusieurs valeur(s) de référence;(OP10) signaler un défaut du mécanisme en fonction des résultats de la (des) comparaison(s) (OP8).
1. Procédé d'analyse des variations d'un indicateur (i) du comportement d'un mécanisme, l'indicateur étant dérivé de mesures sur le mécanisme, caractérisé en ce qu'il comporte les opérations suivantes : (OPI) rechercher et soustraire les éventuelles données aberrantes (s) dans les données d'indicateur (i); (OP2) extraire des données de bruit (w) et d'éventuelles données de saut (b) des données (i-s) obtenues à l'issue de l'opération (OPI), pour obtenir des données de tendance (c) ; l0 (OP5) calculer des données de variation d'échelles d'une transformée en ondelette des données de tendance (c) ; (0P8) comparer les données de variation d'échelles de la transformée en ondelettes des données de tendance à une ou plusieurs valeur(s) de référence, pour comparer les variations de la tendance (c) à 15 une ou plusieurs valeur(s) de référence; pH 0) signaler un défaut du mécanisme en fonction des résultats de la (des) comparaison(s) (OP8). 2. Procédé selon la 1 dans lequel, pour rechercher la date des données aberrantes (s) : 20 on soustrait aux données d'indicateur (i) une valeur médiane mobile (mm(i)) des données d'indicateur, pour obtenir des données bruitées (i'); et on identifie la ou les date(s) pour laquelle (ou lesquelles) le rapport de l'amplitude des données bruitées (i') au niveau (wrms(i)) des 25 données d'indicateur, est supérieur à un seuil (ts). 3. Procédé selon la 1 ou 2 dans lequel, pour identifier la présence d'un saut (b) dans les données (i-s), on analyse les variations de coefficients (d') d'échelle correspondants à une transformée en ondelettes des variations des données (i-s). 4. Procédé selon la 3 dans lequel on identifie un possible saut (b) dans les données (i-s) lorsque le rapport bp d'une moyenne (abs(mean(d'))) des coefficients d'échelle à l'écart type (std(d')) des variations de ces coefficients (d'), dépasse une première valeur déterminée tp , et lorsque le rapport b,,, de cette moyenne (abs(mean(d'))) des coefficients d'échelle au niveau (wrms(i-s)) des données (i,=i-s), dépasse une seconde valeur déterminée t,,,. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4 dans lequel, en outre : ()P3) on calcule un niveau (wrms(w)) du bruit (w) ; (OP7) on compare les variations du niveau (wrms(w)) du bruit une ou plusieurs valeur(s) de référence; et (OP9) on signale un défaut du mécanisme en fonction des résultats de la (des) comparaison(s) (OP7). 6. Procédé selon la 5 dans lequel, pour comparer les 20 variations du niveau (wrms) du bruit à des valeurs de référence : (OP4) on calcule des données de variation d'échelles d'une transformée en ondelette des variations du niveau (wrms(w)) du bruit; et (OP7) on compare les données de variation d'échelles de la transformée en ondelettes du niveau (wrms(w)) du bruit aux valeurs de 2:5 référence. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6 dans lequel on utilise l'ondelette de Haar et la fonction d'échelle associée à l'ondelette de Haar. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7 dans lequel, lorsqu'un saut est détecté, on compare la date du saut à des données d'historique de maintenance du mécanisme. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8 dans 5 lequel on compare (0P9) l'amplitude des données (i-s) à au moins une troisième valeur de référence. 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9 dans lequel on diagnostique un défaut du mécanisme en fonction des résultats des comparaisons. 10 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, qui comporte en outre les opérations préalables successives suivantes : - normalisation des variations de l'indicateur par référence à des variations simultanées d'un paramètre (PA) de fonctionnement du mécanisme, puis 15 -détermination de seuils ou valeurs de référence pour la vitesse de variation d'au moins une composante (w, b, s, c) de l'indicateur (i), à partir des variations de l'indicateur pendant une période de fonctionnement sans défaut du mécanisme. 12. Procédé selon la 11 dans lequel l'opération de 20 normalisation comporte une modélisation paramétrique de l'indicateur ou de mesures dont est extrait l'indicateur. 13. Procédé selon la 11 ou 12 dans lequel l'opération de normalisation comporte un filtrage de données de variation de l'indicateur. 25 14. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 13 dans lequel le mécanisme est un mécanisme de transmission d'un giravion, l'indicateur est dérivé de mesures vibratoires sur le giravion en vol, et leparamètre de fonctionnement (ias) est la vitesse du giravion par rapport à l'air. 15. Dispositif de diagnostic d'un mécanisme en fonction de données (i) élaborées à partir de mesures vibratoires pratiquées sur le mécanisme, caractérisé en ce qu'il est programmé pour effectuer les opérations d'un procédé selon l'une quelconque des 1 à 14. 16. Programme de diagnostic d'un mécanisme en fonction de données (i) élaborées à partir de mesures vibratoires pratiquées sur le mécanisme, caractérisé en ce qu'il est arrangé (structuré et organisé) pour effectuer les opérations d'un procédé selon l'une quelconque des 1 à 14. 17. Programme selon la 16 qui est arrangé pour effectuer les opérations suivantes : (OP1) rechercher et séparer les éventuelles données aberrantes (s) dans les données (i); (OP2) extraire des données de bruit (w) et d'éventuelles données de saut (b) des données (i-s) obtenues à l'issue de l'opération (OP1), pour obtenir des données de tendance (c) ; 2.0 (OP3) calculer des données de niveau de bruit (wrms(w)) à partir des données de bruit ; (OP4) calculer des données de vitesse de variation temporelle des données de niveau de bruit ; (OP5) calculer des données (d3 à d8) de vitesse de variation 25 temporelle des données de tendance ; (OP6) élaborer une donnée de détection de saut, et le cas échéant calculer une date de saut à partir des données de saut, et comparer la date de saut à des données d'historique de maintenance du mécanisme;(OP7) comparer les données de vitesse de variation temporelle des données de niveau de bruit à des premières valeurs de référence; (OP8) comparer les données de vitesse de variation temporelle des données de tendance à des secondes valeurs de référence; (OP9) comparer l'amplitude des données (i-s) obtenues à l'issue de l'opération (OPI) à au moins une troisième valeur de référence; (OP10) élaborer une donnée de détection de défaut du mécanisme en fonction des résultats des comparaisons (OP6, OP7, OP8, OP9). 18. Programme selon la 16 ou 17 dans lequel les données d'indicateur (i) élaborées à partir de mesures vibratoires pratiquées sur le mécanisme correspondent aux variations, pendant une période d'utilisation du mécanisme : - du niveau (énergie) d'accélérations mesurees sur le mécanisme à une fréquence de synchronisation (i.e. de rotation d'un 15 élément du mécanisme), ou à un multiple de cette fréquence, ou - du niveau d'accélérations mesurées sur le mécanisme dans une bande de fréquence, ou - d'un indicateur du degré d'aplatissement d'un spectre des mesures vibratoires, tel qu'un kurtosis. 2.0
G
G05,G06
G05B,G06F
G05B 23,G06F 17
G05B 23/00,G06F 17/10
FR2896118
A1
CODAGE ET DECODAGE ADAPTATIFS
20,070,713
La présente invention concerne les techniques de codage d'images. Beaucoup de codeurs d'images supportent un mode de codage inter images ( inter-frame coding , ci-après codage en Inter), dans lequel le mouvement entre les images d'une séquence est estimé afin que l'image la plus récente soit codée relativement à une ou plusieurs images précédentes. Chaque image de la séquence peut aussi être codée sans référence aux autres. C'est ce qu'on appelle le codage en Intra ( intra-frame coding ). Ce mode de codage exploite les corrélations spatiales au sein d'une image. Pour un débit de transmission donné du codeur vers le décodeur, il procure une moins bonne qualité vidéo que le codage en Inter puisqu'il ne tire pas parti des corrélations temporelles entre les images de la séquence. Couramment, une séquence a sa première image codée en Intra puis les images suivantes codées en Inter. Des informations incluses dans le flux de sortie du codeur indiquent les images codées en Intra et en Inter et, dans ce dernier cas, la ou les image(s) de référence à employer. Plusieurs procédés de codage existants permettent de coder une portion d'image courante par la détermination d'informations représentatives appelées descripteurs. Ces descripteurs sont par exemple des informations relatives aux pixels, telles que la luminance et la chrominance, ou encore des vecteurs de mouvements ou des informations de choix du mode de codage. Certains de ces descripteurs, notamment les vecteurs de mouvement, sont prédictibles. Il est alors possible d'analyser les portions d'images afin d'obtenir des descripteurs prédits qui sont ensuite comparés aux descripteurs courants pour extraire un résidu représentant la différence entre descripteurs prédits et courants. Seul ce résidu doit être transmis vers un décodeur. En effet, les procédés de décodage correspondants sont adaptés pour déterminer localement les descripteurs prédits, tels que les vecteurs de mouvement prédits, et les combiner avec le résidu reçu du codeur, pour obtenir les descripteurs courants et donc la portion d'image courante. Ainsi, dans un tel codage, le flux entre le codeur et le décodeur contient uniquement le résidu et éventuellement, la référence des portions d'images à utiliser. Cependant, dans certains cas, la fonction de prédiction utilisée n'est pas optimale. Pour pallier ce problème, il peut être fait usage de groupes de fonctions de prédiction utilisables au niveau du codeur et du décodeur. Chacune des fonctions utilisables est testée au niveau du codeur avant qu'il en soit sélectionné une, en général, celle qui permet d'obtenir un résidu minimal. En particulier, parmi les descripteurs, les vecteurs de mouvements requièrent une bande passante importante, du fait notamment de leur précision et sont donc susceptibles d'être transmis par l'utilisation d'un résidu. Il est alors nécessaire d'inclure dans le flux de sortie du codeur un identifiant de la fonction de prédiction utilisée pour permettre au décodeur d'appliquer la bonne fonction de prédiction. La bande passante allouée à l'identifiant de la fonction de prédiction n'est pas négligeable et augmente avec la taille du groupe dont la fonction est issue. Ce problème est abordé dans la publication IEEE Transactions on image processing, Vol. 8, n 8, d'août 1999, de Sung Deuk Kim et Jong Beom Ra, qui propose un système de codage particulier pour l'identifiant de la fonction de prédiction utilisée pour les vecteurs de mouvement. Ainsi, une augmentation de la taille du groupe de fonctions de prédiction utilisables améliore la qualité de la prédiction mais requiert l'allocation d'une bande passante plus importante pour l'identifiant. Le but de la présente invention est de résoudre ce problème en proposant un procédé de codage et un procédé de décodage correspondant permettant une prédiction optimale en limitant la réduction de la bande passante. A cet effet, la présente invention a pour objet un procédé de transmission comprenant les étapes suivantes : - la détermination d'au moins un descripteur courant de la portion d'image courante ; l'analyse d'un contexte de codage ; l'adaptation d'au moins un paramètre de prédiction pour le codage en fonction de l'analyse du contexte de codage ; - la formation d'un premier descripteur prédit de la portion d'image 5 courante à partir d'au moins une autre portion d'image et des paramètres de prédiction pour le codage ; - la détermination d'un résidu représentant la différence entre le premier descripteur prédit et le descripteur courant ; et l'intégration du résidu dans un flux de données, 10 le procédé comporte en outre une phase de décodage comprenant, pour ladite portion d'image courante, les étapes suivantes : - la réception du flux de données contenant le résidu ; l'analyse d'un contexte de décodage ; - l'adaptation d'au moins un paramètre de prédiction pour le 15 décodage en fonction de l'analyse du contexte de décodage ; - la formation d'un second descripteur prédit de la portion d'image courante à partir d'au moins une autre portion d'image et des paramètres de prédiction pour le décodage ; et - la combinaison du second descripteur prédit et du résidu reçu pour 20 délivrer une version décodée du descripteur courant. Ainsi, l'invention a pour objet un procédé de codage d'images, le codage d'au moins une portion d'image courante comprenant les étapes suivantes : - la détermination d'au moins un descripteur courant de la portion 25 d'image courante ; - la formation d'un descripteur prédit de la portion d'image courante à partir d'au moins une autre portion d'image et de paramètres de prédiction ; - la détermination d'un résidu représentant une différence entre le descripteur prédit et le descripteur courant ; et 30 - l'intégration du résidu dans un flux de sortie destiné à un décodeur; caractérisé en ce que le procédé comprend en outre une étape d'analyse d'un contexte de codage et une étape d'adaptation d'au moins un paramètre de prédiction en fonction de l'analyse du contexte de codage et en ce que certains au moins des paramètres adaptés ne sont pas intégrés dans un flux de sortie destiné au décodeur. De manière correspondante, la présente invention a également pour objet un procédé de décodage d'images, le décodage d'au moins une portion d'image courante comprenant les étapes suivantes : la réception d'un flux de données comprenant un résidu ; - la formation d'un descripteur prédit de la portion d'image courant à partir d'au moins une autre portion d'image et de paramètres de prédiction ; et -la combinaison du descripteur prédit et du résidu pour délivrer un descripteur courant de la portion d'image courante, caractérisé en ce que le procédé comprend en outre une étape d'analyse du contexte de décodage et une étape d'adaptation d'au moins un paramètre de prédiction en fonction de l'analyse du contexte de décodage. Ainsi, les adaptations permettant d'optimiser la prédiction ne sont pas transmises mais sont déterminées de manière autonome au niveau du codeur et au niveau du décodeur. En conséquence, il est possible d'optimiser la prédiction par l'adaptation de paramètres sans impact sur la bande passante puisque certaines de ces adaptations ne sont pas transmises. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention : - la formation d'un descripteur prédit comprend l'application d'au moins une fonction de prédiction paramétrable, et l'adaptation comprend la modification d'au moins un des paramètres de la fonction de prédiction ; ainsi, il est possible d'optimiser les paramètres d'une fonction de prédiction sans qu'il soit nécessaire de transmettre les paramètres adaptés de cette fonction ; - l'étape de formation d'un descripteur prédit comprend la sélection d'une fonction de prédiction dans un groupe paramétrable de fonctions utilisables et l'adaptation comprend la modification d'au moins un paramètre du groupe de fonctions utilisables ; ainsi, il est possible de faire varier la taille et le contenu du groupe de fonctions utilisables de manière autonome au niveau du codeur et au niveau du décodeur - le procédé comprend l'intégration, dans le flux de sortie, d'un identifiant de la fonction sélectionnée, exprimé par rapport au groupe de fonctions utilisables et qui varie en fonction de l'adaptation des paramètres du groupe de fonctions utilisables ; ainsi, la taille de l'identifiant est limitée par le contrôle de la taille du groupe ; - ladite sélection comprend le test de chacune des fonctions du groupe de fonctions utilisables et la sélection d'une fonction particulière par rapport à ces tests de sorte que les fonctions de prédictions sont mises en compétition entre elles ; - le descripteur courant et le descripteur prédit sont des vecteurs de mouvement ; ce mode de réalisation est particulièrement avantageux de part la bande passante nécessaire pour transmettre avec précision les vecteurs de mouvement. Par ailleurs, la présente invention a également pour objet des programmes mettant en oeuvre les procédés tels que décrits précédemment ainsi que des codeurs et décodeurs correspondants. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description faite ci-après à titre non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels : -la figure 1 est un schéma montrant deux stations en communication pourvues de codeurs-décodeurs vidéo ; - la figure 2 est un schéma synoptique d'une partie d'un codeur vidéo selon l'invention ; et - la figure 3 est un schéma synoptique d'une partie d'un décodeur vidéo selon l'invention, apte à restituer des images codées par le codeur de la figure 2. L'invention est applicable à tout type de codage d'images tel que, par exemple, le codage d'une séquence vidéo d'un flux de télévision numérique entre un émetteur 2 contenant un codeur vidéo 4 et une station de réception 6 contenant un décodeur 8. Par exemple, l'émetteur 2 comporte une antenne émettant sur un canal hertzien de télévision numérique selon un format tel que le format dit DVB et la station 6 est un ordinateur personnel. En référence à la figure 2, on va maintenant décrire en détail une partie du codeur 4 qui reçoit en entrée un flux F d'images d'une séquence vidéo à transmettre. Le terme image désigne généralement un élément de la séquence vidéo. En fonction du standard utilisé, il peut indifféremment être remplacé par le terme trame. Dans le codeur 4, le flux F est tout d'abord mémorisé dans une mémoire tampon 10 et une unité de contrôle 12 détermine, pour chaque portion d'image courante de la mémoire tampon, des descripteurs parmi lesquels, des informations de pixel, c'est-à-dire de luminance et de chrominance, un vecteur de mouvement et un mode de codage tel que inter ou intra. Dans la suite, on décrit uniquement le traitement d'un vecteur de mouvement noté V, codé en inter, c'est-à-dire par rapport à des portions des images précédant l'image courante dans la séquence vidéo. L'invention peut cependant être appliquée à d'autres types de descripteurs et notamment au descripteur du mode de codage. L'unité de contrôle 12 est reliée à une chaîne de codage 16 qui comprend des moyens 20 de prédiction d'un vecteur de mouvement prédit pour la portion d'image courante à partir d'une ou plusieurs portions d'images précédentes et de paramètres de prédiction pour le codage. Plus précisément, le vecteur de mouvement prédit pour la portion d'image courante est obtenu par l'application d'une fonction de prédiction à un ou plusieurs vecteurs de mouvement d'autres portions d'images. Ces vecteurs de mouvement résultent de l'analyse de ces autres portions d'images. Les moyens 20 comportent une base de données 22 comprenant une pluralité de fonctions de prédiction de vecteurs de mouvement. Certaines de ces fonctions sont extraites de la base 22 afin de former une table 24 de fonctions de prédiction utilisables. Par exemple, cette table 24 se présente sous la forme du tableau suivant : TYPE REFERENCE DETAILS Fonctions 0 Codage par rapport à la valeur Spatiales fixe 0 GMs Codage par rapport au mouvement global évalué spatialement sur les images déjà codées Valeur Codage par rapport à la valeur sur ce fragment Median Codage par rapport au médian Moyenne Codage par rapport à la moyenne Fonctions Median Codage par rapport au médian Temporelles temporel Collocated Codage par rapport au vecteur collocated Moyenne Codage par rapport à la moyenne temporelle GMt Codage par rapport au mouvement global évalué temporellement Fonctions Median Codage par rapport à un Spatio- médian spatio-temporel temporelles Autres Inter composante Prédiction entre les 2 composantes x et y Dans le mode de réalisation décrit, cette table 24 est paramétrable et peut varier notamment en taille et en contenu comme cela sera décrit plus loin, de sorte que les paramètres de prédiction pour le codage comprennent les paramètres de la table 24. La table 24 est reliée à une unité 26 de sélection qui est adaptée pour tester chacune des fonctions de prédiction utilisables de la table 24 pour le codage du vecteur de mouvement de la portion d'image courante. Plus précisément, l'unité 26 applique tour à tour chacune des fonctions de prédiction à une ou plusieurs portions d'images précédant la portion courante dans la séquence vidéo, c'est-à-dire à un ou plusieurs vecteurs de mouvement résultants de l'analyse de ces portions d'images précédentes. En fonction de ces tests, une fonction de prédiction particulière est 15 retenue de manière à former un descripteur prédit, c'est-à-dire un vecteur de 7 mouvement prédit noté P. Cette sélection constitue une mise en compétition des fonctions de prédiction de manière à sélectionner, par exemple, la fonction permettant d'obtenir le résidu le plus petit possible. La fonction de prédiction sélectionnée est identifiée par un identifiant noté Id exprimé par rapport à la table et correspondant, dans l'exemple décrit, au numéro de la fonction dans la table 24. Le vecteur de mouvement prédit P est transmis à une unité 30 de combinaison qui reçoit également le vecteur courant V, de manière à déterminer un résidu noté E, représentant une différence entre le descripteur prédit P et le descripteur courant V. Le codeur 4 comporte également une unité 32 de génération d'un flux de données de sortie (D, recevant en entrée le résidu e ainsi que d'autres éléments d'information classiques tels que, par exemple, les identifiants des portions d'images sur lesquelles doit être appliquée la fonction de prédiction. Dans l'exemple décrit, l'unité de sélection 26 transmet également à l'unité 32 l'identifiant Id de la fonction de prédiction utilisée. La taille de cet identifiant dépend directement de la taille de la table 24, de sorte que la bande passante réservée à cet identifiant Id dans le flux de sortie cD varie en fonction de la taille de la table 24. Par ailleurs, la chaîne de codage 16 comprend également des moyens 40 de modification de paramètres de prédiction en fonction du contexte de codage et qui comportent à cet effet une unité 42 d'analyse du contexte de codage. Par analyse du contexte de codage, on entend analyse de différents 25 indicateurs définissant le cadre général dans lequel le codage est réalisé. Ces indicateurs sont notamment : - des indicateurs statistiques liés à l'étape de prédiction, tels que des pourcentages d'utilisation des fonctions de prédiction ou des écarts constatés entre des fonctions de prédiction ; 30 - des indicateurs décrivant les variations des images, tels que des gradients directionnels entre les images, le mouvement global d'une zone, l'activité, la quantité d'images ou de fragments d'images codés en intra, en inter ou encore qui sont inchangés; et - des indicateurs décrivant les conditions de transmission, tels que des allocations de bande passante en fonction des conditions de transmission 5 ou de choix de résolution d'image. En fonction de cette analyse du contexte de codage, une unité 44 adapte certains des paramètres de prédiction. Plus particulièrement, cette unité 44 modifie les paramètres de la table 24 de fonctions de prédiction utilisables en enlevant ou en rajoutant des fonctions de cette table 24. 10 Dans l'exemple décrit, des règles prédéterminées régissent l'adaptation de la table 24. Des exemples de telles règles sont exposés ci-après. Selon une première règle, dans une situation où les caractéristiques locales de l'image indiquent que le mouvement global est régulier sur la zone à 15 coder et que la zone à coder contient de fortes discontinuités, les fonctions de prédiction de type temporel sont privilégiées. Le mouvement global est calculé en étudiant les valeurs des vecteurs de mouvement sélectionnés précédemment pour le codage d'images ou de portions d'images. Les discontinuités sont calculées en sommant les valeurs absolues après un 20 filtrage de type détection de contours. On privilégie les fonctions de type temporel soit en rajoutant, dans la table 24 de fonctions de prédiction utilisables, des fonctions de type temporel, soit en supprimant des fonctions de type spatial ou autre. Dans une autre situation, si la séquence d'images est déterminée 25 comme étant statique, c'est-à-dire que le nombre de vecteurs de mouvements égaux à o est supérieur à un seuil déterminé et que le nombre d'images ou de portions d'image inchangées est élevé, ou encore si les statistiques d'utilisation des fonctions de prédiction temporelle sont faibles, les adaptations favorisent les fonctions de prédiction de type spatial dans la table 24 au dépend des 30 fonctions de type temporel. Par ailleurs, si deux fonctions de prédiction de la table 24 de fonctions utilisables sont proches en terme de distance, c'est-à-dire que la somme des différences entre les prédictions obtenues par chacune de ces fonctions est faible, leur présence commune n'est plus nécessaire et l'une de ces fonctions de prédiction est supprimée. S'il est constaté qu'une fonction de prédiction est très rarement choisie, elle peut également être supprimée. Selon encore une autre règle, lorsqu'un changement de plan est détecté entre des images successives, la table 24 de fonctions de prédiction utilisables est réinitialisée. Enfin, selon encore une autre règle, la taille de la table est déterminée en partie en fonction de la bande passante disponible pour la transmission, une taille plus importante étant autorisée lorsqu'une fraction importante de la bande passante est disponible. De manière similaire, des limites supérieures ou inférieures de la taille de table peuvent être établies en fonction de la qualité d'image requise et/ou de la bande passante disponible. Ainsi, les paramètres de taille et de contenu de la table 24 sont adaptés au contexte de codage de manière à ne retenir que les fonctions de prédiction les plus pertinentes tout en conservant à la table 24, et donc à l'identifiant Id, une taille aussi réduite que possible. Certains des paramètres de prédiction adaptés ne sont pas intégrés dans le flux de sortie (P. Plus précisément, dans l'exemple décrit, aucune des adaptations apportées à la table 24 n'est décrite ou référencée dans le flux de sortie. En effet, ces adaptations résultent de l'analyse du contexte de codage, de sorte qu'elles peuvent être reproduites de manière autonome au niveau du codeur et du décodeur, c'est-à-dire sans qu'il soit nécessaire de les transmettre. Il est ainsi possible d'obtenir un codage amélioré des descripteurs de la portion d'image courante et notamment des vecteurs de mouvement, à l'aide d'une fonction de prédiction adaptée et sans impact sur la bande passante allouée à la transmission de l'identifiant Id de la fonction de prédiction utilisée. Ceci résulte de la limitation de la taille de cette identifiant par le contrôle des paramètres de la table 24. En référence à la figure 3, on va maintenant décrire en détails une partie du décodeur 8 qui reçoit le flux (D émis par le codeur 4. Ce décodeur 8 comporte une mémoire tampon 50 qui reçoit le flux l et une unité de contrôle 52 qui analyse les données du flux et notamment les informations de type de codage. La sortie de l'unité de contrôle 52 est transmise à une chaîne de décodage 56. Comme dans le cas du codeur, la chaîne de décodage 56 va être décrite uniquement par rapport à un descripteur particulier qui est un vecteur de mouvement codé en inter. La chaîne de décodage 56 comporte des moyens 60 de prédiction de descripteurs de la portion d'image courante, adaptés pour délivrer un vecteur de mouvement prédit P* à partir d'autres portions d'images et de paramètres de prédiction pour le décodage. Comme pour le codeur, ces moyens 60 sont aptes à appliquer une fonction de prédiction à un ou plusieurs vecteurs de mouvement résultants de l'analyse d'autres portions d'images. Les moyens 60 comprennent une base de données 62 de fonctions de prédiction qui contient les mêmes fonctions de prédiction que la base de données 22 du codeur 4. Les moyens 60 comportent également une table 64 de fonctions de prédiction utilisables et une unité 66 d'application d'une fonction. Cette unité 66 extrait de la table 64 une fonction particulière à utiliser et de la mémoire tampon 50, là où les portions images sur lesquelles la fonction de prédiction doit être appliquée pour délivrer le vecteur de mouvement prédit P*. Dans le mode de réalisation décrit, la table 64 est paramétrable notamment quant à sa taille et à son contenu, de sorte que les paramètres de prédiction comprennent les paramètres de la table 64. La chaîne de décodage 56 comporte également une unité 70 de combinaison recevant en entrée le vecteur de mouvement prédit P* et le résidu c reçu dans le flux cD, et délivrant en sortie un vecteur de mouvement courant V* correspondant au vecteur V dans sa version décodée. Ce vecteur V* doit être appliqué pour obtenir la portion d'image courante dans sa version décodée. Par ailleurs, la chaîne de décodage 56 comporte des moyens 80 de modification de paramètres de prédiction, en fonction du contexte de décodage, aptes à fonctionner de manière autonome, c'est-à-dire sans instructions provenant du codeur. Plus précisément, les moyens 80 comportent une unité 82 d'analyse du contexte de décodage, similaire à l'unité 42 décrite précédemment, et une unité 84 d'adaptation de certains paramètres de prédiction pour le décodage, similaire à l'unité 44. L'unité 82 d'adaptation est apte à modifier de manière autonome la table 64 de fonctions de prédiction utilisables. Ces adaptations sont réalisées selon les mêmes règles et les mêmes critères que les adaptations mises en oeuvre par l'unité 42 au niveau du codeur 4. En conséquence, ces adaptations sont identiques, de sorte que les tables 64 et 24 de fonctions de prédiction utilisables sont modifiées de la même manière respectivement au niveau du codeur et au niveau du décodeur, sans qu'il soit nécessaire de transmettre d'informations descriptives de ces adaptations. L'identifiant Id de la fonction de prédiction, correspondant au numéro de la fonction utilisée dans la table 24 ou 64, suffit au décodeur pour sélectionner et appliquer la même fonction de prédiction que celle utilisée au niveau du codeur. Cette fonction est la fonction de prédiction optimale par rapport à toutes les fonctions de prédiction utilisables du fait des adaptations apportée aux tables 24 et 64. Ces codeurs et décodeurs permettent ainsi de mettre en oeuvre respectivement des procédés de codage et de décodage spécifiques. Ainsi, pour le codage d'une portion d'image courante, le codage comprend d'abord la détermination du vecteur de mouvement courant V ainsi que l'analyse du contexte de codage qui conduit à une adaptation de paramètres de la table 24. Dans l'exemple, cette optimisation comprend la modification des fonctions présentes dans la table 24 pour ne retenir que les fonctions les plus pertinentes en fonction du contexte de codage. L'unité de sélection 26 teste ensuite chacune des fonctions utilisables pour aboutir à l'application d'une fonction de prédiction particulière délivrant le vecteur de mouvement prédit P. Cette fonction est référencée par son numéro dans la table 24, notée Id. Le vecteur prédit P et le vecteur courant V sont combinés par l'unité 30 pour obtenir le résidu s qui est intégré dans le flux de sortie (D avec l'identifiant Id. Aucune information descriptive des adaptations apportées à la table 24 n'est intégrée dans le flux de sortie. Le décodage de cette portion d'image courante comprend, de manière correspondante, la réception du flux (1), puis l'analyse du contexte de décodage et l'adaptation de paramètres de la table 64. Comme au niveau du codage, cette adaptation comprend la modification des fonctions présentes dans la table 64. Une fois que cette table est adaptée, l'identifiant Id est utilisé pour sélectionner une fonction de prédiction particulière dans la table 64 et l'appliquer afin d'obtenir le vecteur de mouvement prédit P*. Ce vecteur P* est ensuite combiné par l'unité 70 avec le résidu c reçu 20 pour obtenir le vecteur de mouvement courant V* qui permettra d'aboutir à la portion d'image courante dans sa version décodée. L'ensemble des procédés de codage et de décodage forme un procédé de transmission d'images comprenant, au niveau du codeur et du décodeur, des étapes autonomes d'analyse du contexte respectivement de codage et de 25 décodage et d'adaptation des paramètres de prédiction. Bien entendu, d'autres modes de réalisation de l'invention peuvent également être envisagés. Dans une variante, les moyens de prédiction utilisés dans la chaîne de codage et dans la chaîne de décodage comportent une ou plusieurs fonctions 30 de prédiction paramétrables. Par exemple, une fonction de prédiction de type temporel, telle qu'une fonction de médian, peut être appliquée sur des surfaces de référence plus ou moins grandes, la taille de la surface formant un paramètre de prédiction. De la même manière, une fonction de prédiction temporelle peut utiliser un paramètre de multiplication déterminé en fonction du mouvement constaté sur les images. Les paramètres de cette ou ces fonctions forment alors des paramètres de prédiction. L'utilisation et l'adaptation de tels paramètres permettent d'optimiser la fonction de prédiction et notamment de réduire le résidu c à transmettre. Comme précédemment, ces paramètres sont modifiés de manière autonome au niveau du codeur et du décodeur de sorte qu'il n'est pas nécessaire de transmettre d'information descriptive de certaines adaptations des paramètres des fonctions de prédiction entre le codeur et le décodeur. Bien entendu, dans le cas où une seule fonction de prédiction est utilisable, comme par exemple dans le cas où il n'est pas prévu de compétition entre des fonctions de prédiction mais l'utilisation d'une unique fonction paramétrable, il n'est pas nécessaire de transmettre un identifiant de la fonction entre le codeur et le décodeur. Le flux de données comprend alors uniquement le résidu et la référence de la ou des images précédentes à utiliser. Dans encore une autre variante, les portions d'images sont codées en intra, c'est-à-dire qu'elles sont codées les unes par rapport aux autres au sein d'une même image. Dans ce cas, il est également possible d'utiliser des descripteurs prédictibles, comme par exemple un vecteur de mouvement appliqué à une portion déjà décodée de l'image pour obtenir la portion d'image courante. Tant au niveau du codeur que du décodeur, l'implémentation de l'invention peut reposer sur des programmes adaptés pour inclure les particularités décrites précédemment. Bien entendu, il est également possible d'utiliser des processeursspécialisés ou des circuits spécifiques
L'invention porte sur un procédé de transmission d'images, qui comprend pour une portion d'image, dans une phase de codage :- la détermination d'un descripteur courant ;- l'analyse d'un contexte de codage ;- l'adaptation d'au moins un paramètre de prédiction pour le codage ;- la formation d'un premier descripteur prédit ;- la détermination d'un résidu (epsilon) représentant la différence entre le premier descripteur prédit et le descripteur courant ; et- l'intégration du résidu dans un flux de données (Phi).Le procédé comporte en outre une phase de décodage comprenant :- la réception du flux (Phi) de données contenant le résidu (epsilon) ;- l'analyse d'un contexte de décodage ;- l'adaptation d'un paramètre de prédiction pour le décodage ;- la formation d'un second descripteur prédit (P*) ; et- la combinaison du second descripteur prédit et du résidu reçu pour délivrer une version décodée (V*) du descripteur courant.
1. Procédé de transmission d'images, caractérisé en ce que, pour au moins une portion d'image courante, il comprend une phase de codage comprenant les étapes suivantes : - la détermination d'au moins un descripteur courant (V) de la portion d'image courante ; - l'analyse d'un contexte de codage ; - l'adaptation d'au moins un paramètre de prédiction pour le codage en fonction de l'analyse du contexte de codage ; - la formation d'un premier descripteur prédit (P) de la portion d'image courante à partir d'au moins une autre portion d'image et des paramètres de prédiction pour le codage ; - la détermination d'un résidu (E) représentant la différence entre le premier descripteur prédit et le descripteur courant ; et - l'intégration du résidu dans un flux de données (0), le procédé comporte en outre une phase de décodage comprenant, pour ladite portion d'image courante, les étapes suivantes : - la réception du flux (0) de données contenant le résidu (E) ; - l'analyse d'un contexte de décodage ; - l'adaptation d'au moins un paramètre de prédiction pour le décodage en fonction de l'analyse du contexte de décodage ; - la formation d'un second descripteur prédit (P*) de la portion d'image courante à partir d'au moins une autre portion d'image et des paramètres de prédiction pour le décodage ; et - la combinaison du second descripteur prédit et du résidu reçu pour délivrer une version décodée du descripteur courant (V*). 2. Procédé de codage d'images, le codage d'au moins une portion d'image courante comprenant les étapes suivantes : - la détermination d'au moins un descripteur courant (V) de la portion d'image courante ;- la formation d'un descripteur prédit (P) de la portion d'image courante à partir d'au moins une autre portion d'image et de paramètres de prédiction ; - la détermination d'un résidu (c) représentant une différence entre le descripteur prédit et le descripteur courant ; et - l'intégration du résidu dans un flux de sortie ((D) destiné à un décodeur (8) ; caractérisé en ce que le procédé comprend en outre une étape d'analyse d'un contexte de codage et une étape d'adaptation d'au moins un paramètre de prédiction en fonction de l'analyse du contexte de codage et en ce que certains au moins des paramètres adaptés ne sont pas intégrés dans un flux de sortie destiné au décodeur. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la formation d'un descripteur prédit comprend l'application d'au moins une fonction de prédiction paramétrable, et en ce que l'étape d'adaptation comprend la modification d'au moins un des paramètres de la fonction de prédiction. 4. Procédé selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé en ce que l'étape de formation d'un descripteur prédit comprend la sélection d'une fonction de prédiction dans un groupe (24) paramétrable de fonctions utilisables et en ce que l'étape d'adaptation comprend la modification d'au moins un paramètre du groupe de fonctions utilisables. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend l'intégration, dans le flux de sortie (1)), d'un identifiant (Id) de la fonction sélectionnée, exprimé par rapport au groupe de fonctions utilisables et en ce que ledit identifiant varie en fonction de l'adaptation des paramètres du groupe de fonctions utilisables.30 6. Procédé selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisé en ce que ladite étape de sélection comprend le test de chacune des fonctions du groupe (24) de fonctions utilisables et la sélection d'une fonction particulière par rapport à ces tests. 7. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que le descripteur courant et le descripteur prédit sont des vecteurs de mouvement. 10 8. Programme d'ordinateur à installer dans un appareil de traitement vidéo (4) comprenant des instructions pour mettre en oeuvre les étapes d'un procédé de codage vidéo selon l'une quelconque des 2 à 7 lors d'une exécution du programme par une unité de calcul dudit appareil. 15 9. Codeur d'images comprenant : - des moyens (12) de détermination d'au moins un descripteur courant (V) pour une portion d'image courante ; - des moyens (20) de prédiction aptes à former un descripteur prédit (P) de la portion d'image courante à partir d'au moins une autre 20 portion d'image et de paramètres de prédiction ; - des moyens (30) de détermination d'un résidu (E) représentant une différence entre le descripteur prédit et le descripteur courant ; et - des moyens (32) d'intégration de ce résidu dans un flux de sortie (cl)) destiné à un décodeur (8), 25 caractérisé en ce que le codeur comprend en outre des moyens (42) d'analyse du contexte de codage et des moyens (44) d'adaptation d'au moins un paramètre de prédiction en fonction de l'analyse du contexte de codage, certains au moins des paramètres adaptés n'étant pas intégrés dans un flux de sortie destiné au décodeur. 30 10. Codeur selon la 9, caractérisé en ce que lesdits moyens (20) de prédiction comprennent une unité d'application d'au moins une fonction de prédiction paramétrable et en ce que les moyens d'adaptation sont aptes à modifier au moins un des paramètres de la fonction de prédiction. 11. Codeur selon l'une quelconque des 9 et 10, caractérisé en ce que les moyens (20) de prédiction comprennent une unité (26) de sélection d'une fonction de prédiction dans un groupe paramétrable de fonctions utilisables (24) et en ce que les moyens d'adaptation sont aptes à modifier au moins un paramètre du groupe de fonctions utilisables. 12. Procédé de décodage d'images, le décodage d'au moins une portion d'image courante comprenant les étapes suivantes : - la réception d'un flux de données (0) comprenant un résidu (E) ; - la formation d'un descripteur prédit (P*) de la portion d'image courante à partir d'au moins une autre portion d'image et de paramètres de prédiction ; et - la combinaison du descripteur prédit et du résidu pour délivrer un descripteur courant (V*) de la portion d'image courante, caractérisé en ce que le procédé comprend en outre une étape d'analyse du contexte de décodage et une étape d'adaptation d'au moins un paramètre de prédiction en fonction de l'analyse du contexte de décodage. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que l'étape de formation du descripteur prédit comprend l'application d'au moins une fonction de prédiction paramétrable et l'étape d'adaptation comprend la modification d'au moins un des paramètres de la fonction de prédiction. 14. Procédé selon l'une quelconque des 12 et 13, 30 caractérisé en ce que l'étape de formation du descripteur prédit comprend la sélection d'une fonction de prédiction dans un groupe paramétrable (64) defonctions utilisables et en ce que l'étape d'adaptation comprend la modification d'au moins un paramètre du groupe de fonctions utilisables. 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce qu'il comprend 5 une étape de réception d'un identifiant (Id) d'une fonction de prédiction à utiliser dans le groupe de fonctions utilisables. 16. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 15, caractérisé en ce que le descripteur courant et le descripteur prédit sont des 10 vecteurs de mouvement. 17. Programme d'ordinateur à installer dans un appareil de traitement vidéo, comprenant des instructions pour mettre en oeuvre les étapes d'un procédé de décodage selon l'une quelconque des 12 à 16, lors 15 d'une exécution du programme par une unité de calcul dudit appareil. 18. Décodeur d'images (8) comprenant : des moyens (50) de réception d'un flux de données ((D) contenant un résidu () ; des moyens (60) de prédiction aptes à former un descripteur prédit (P*) d'une portion d'image courante à partir d'au moins une autre portion d'image et de paramètres de prédiction ; et des moyens (70) de combinaison du descripteur prédit et du résidu pour délivrer un descripteur courant (V*) de la portion d'image courante, caractérisé en ce que le décodeur comprend en outre des moyens (82) d'analyse du contexte de décodage et des moyens (84) d'adaptation d'au moins un paramètre de prédiction en fonction de l'analyse du contexte de décodage. 20 25 30 19. Décodeur selon la 18, caractérisé en ce que les moyens de prédiction comprennent une unité d'application d'au moins une fonction de prédiction paramétrable et en ce que lesdits moyens d'adaptation sont aptes à modifier au moins un des paramètres de la fonction de prédiction. 20. Décodeur selon l'une quelconque des 18 et 19, caractérisé en ce que les moyens (60) de prédiction comprennent une unité (64) de sélection d'une fonction de prédiction particulière dans un groupe paramétrable (64) de fonctions de prédiction utilisables et en ce que les moyens d'adaptation sont aptes à modifier au moins un paramètre de ce groupe de fonctions utilisables.
H
H04
H04N
H04N 7,H04N 5
H04N 7/26,H04N 5/44,H04N 7/32
FR2887829
A1
SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE EQUIPE D'UN COUSSIN GONFLABLE
20,070,105
L'invention concerne un siège équipé d'un coussin gonflable pour la protection des occupants du véhicule en cas de choc. Plus précisément, l'invention concerne un siège de véhicule automobile comprenant un dossier comportant une armature et présentant un logement, et un module de coussin gonflable lié à l'armature du dossier et disposé dans ledit logement. L'invention vise à proposer une solution esthétique, présentant une belle finition, intégrant de manière harmonieuse le module de coussin gonflable au dossier, tout en proposant une excellente protection des passagers pour un coût modéré. Pour ce faire, conformément à l'invention, le siège comprend en outre une trappe obturant ledit logement et recouvrant le module de coussin gonflable, ladite trappe présentant une zone marginale de fixation liée à l'armature du dossier et une zone marginale de retenue engagée (noyée) dans une fente. Ainsi, la fente permet d'une part de retenir la zone marginale de retenue de la trappe par rapport à l'armature et d'autre part de la dissimuler de manière à éviter les problèmes d'accostages disgracieux dus à des dispersions dans la réalisation des pièces. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, la trappe comprend en outre à proximité de la zone marginale de fixation une portion formant charnière s'étendant suivant une direction de pivotement et séparant la trappe en une partie fixe comprenant la zone marginale de fixation et une partie mobile comprenant la zone marginale de retenue. Ainsi, l'ouverture de la trappe lors du déploiement du coussin gonflable est facilitée, ce qui améliore l'efficacité du coussin gonflable. Selon une caractéristique complémentaire conforme à 5 l'invention, la zone marginale de retenue est engagée sensiblement suivant une direction radiale par rapport à la direction de pivotement s'étendant vers l'intérieur de la fente. Ainsi, la retenue de la trappe à l'intérieur de la fente avant déploiement du coussin gonflable est améliorée. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, la trappe comprend en outre une portion mécaniquement affaiblie s'étendant à proximité de la zone marginale de retenue suivant une direction d'articulation et séparant la partie mobile en une partie principale et une partie secondaire, la partie secondaire intégrant la zone marginale de retenue. L'ouverture de la trappe lors du déploiement du coussin gonflable est ainsi encore facilitée. Selon une caractéristique complémentaire conforme à l'invention, la direction d'articulation est sensiblement parallèle à la direction de pivotement. La retenue de la trappe à l'intérieur de la fente avant déploiement du coussin gonflable est ainsi améliorée et son ouverture lors du déploiement du coussin gonflable est facilitée. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, la trappe se présente sous forme d'une plaque sensiblement plane dont la zone marginale de retenue présente une largeur suivant une direction transversale s'étendant dans le plan de la plaque et perpendiculaire à la direction d'articulation, et ladite largeur est sensiblement constante. Ainsi, à retenue constante avant déploiement du coussin gonflable, la trappe s'extrait plus rapidement de la fente lors du déploiement du coussin gonflable. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, le siège comprend en outre une assise, le dossier présente une extrémité inférieure s'étendant à proximité de l'assise et, la trappe et le logement s'étendent jusqu'à l'extrémité inférieure du dossier. Ainsi, l'accostage entre la trappe et le logement en partie inférieure est dissimulée par l'assise. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, le siège présente les caractéristiques suivantes. - le dossier présente une face avant destinée à 15 recevoir le dos d'un passager et une face arrière opposée à la face avant, - le siège comprend en outre une coque maintenue sur l'armature et s'étendant sur la face arrière du dossier, - la zone marginale de fixation de la trappe est fixée sur la coque et la trappe s'étend dans la continuité de la coque. Ainsi, l'intégration esthétique de la trappe au siège est améliorée et sa liaison avec l'armature est 25 facilitée. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, le dossier du siège comprend une matelassure recouverte d'une coiffe et la coiffe est maintenue sur la matelassure par un crochet noyé dans la fente. Ainsi, les moyens maintenant la coiffe sont aisément dissimulés. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, le siège comprend en outre un support fixé à l'armature, intégrant la fente et sur lequel le module de coussin gonflable est fixé. Ainsi, l'assemblage du siège est facilité. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après de l'exemple de réalisation non limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue de côté d'un siège conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue en coupe suivant la ligne repérée II-II à la figure 1. Les figures illustrent un siège 1 comprenant essentiellement une assise 4 et un dossier 2 s'étendant jusqu'à une extrémité inférieure 3 où il vient sensiblement au contact de l'assise 4. Le dossier 2 présente une face avant 2a destinée à recevoir le dos d'un passager du véhicule et une face arrière 2b le long de laquelle s'étend une coque rigide 36. Le dossier 2 présente par ailleurs une armature 6 sur laquelle est fixée la coque 36 par l'intermédiaire de crochets 52. Le dossier 2 présente un logement 8 dans lequel est reçu un module de coussin gonflable 10. Le module de coussin gonflable 10 est porté par un support 46 fixé sur une armature 6 du siège 2. Le module de coussin gonflable 10 s'étend sensiblement à mi-hauteur du dossier 2 pour protéger le thorax du passager et est dissimulé derrière une trappe 12 s'étendant en regard du module de coussin gonflable 10 et se prolongeant à l'écart du module de coussin gonflable 10 jusqu'à l'extrémité inférieure 3 du dossier 2. La trappe 12 se présente sous la forme d'une plaque sensiblement plane et d'épaisseur sensiblement constante. La trappe 12 est maintenue sur la coque 36 par l'intermédiaire de bouterolle 50 dans une zone marginale de fixation 14. La trappe 12 présente une portion 22 formant charnière s'étendant suivant une direction de pivotement 20, sensiblement verticale, sur toute la hauteur de la trappe 12. Cette portion charnière 22 est constituée par un affaiblissement mécanique de la trappe 12 et plus précisément par une réduction localisée de l'épaisseur de la trappe 12. Elle sépare la trappe 12 en une partie fixe 24 comprenant la zone marginale de fixation 14 et une partie mobile 26. La trappe 12 est renforcée pour ne pas se rompre lorsque la partie mobile 26 pivote par rapport à la partie fixe 24 suivant la direction de pivotement 20 par une plaque de renfort 48 s'étendant dans la portion charnière 22 et se prolongeant légèrement de part et d'autre de celle-ci. La plaque de renfort 48 présente une découpe discontinue s'étendant en regard de la portion charnière 22 afin que la trappe 12 présente dans cette zone une résistance moindre à la rotation de la partie mobile 26 par rapport à la partie fixe 24 suivant la direction de pivotement 20. La trappe 12 présente, le long d'un bord opposé à la zone marginale de fixation 14, une zone marginale de retenue 16 s'insérant dans une fente 18. Cette fente 18 est réalisée dans une pièce liée à l'armature 6 du siège et plus précisément ici dans le support 46, afin de maintenir la plaque 12 par rapport à l'armature 6 du dossier 2 et en particulier d'éviter la rotation inopinée de la partie mobile 26 par rapport à la partie fixe 24. Une portion mécaniquement affaiblie 28 s'étend suivant une direction d'articulation 30, sensiblement parallèle à la direction de pivotement 20, à proximité de la zone marginale de retenue 16 et sur toute la hauteur de la trappe 12. Cette portion 28 mécaniquement affaiblie est constituée par une réduction localisée de l'épaisseur de la trappe 12. Elle divise la portion mobile 26 de la trappe 12 en une partie principale 32 et une partie secondaire 34 comprenant la zone marginale de retenue 16. La zone marginale de retenue 16 s'engage vers le fond de la fente 18 suivant une direction transversale 40 sensiblement radiale par rapport à la direction de pivotement 20. La direction transversale 40 correspond à la profondeur de la fente 18. La zone marginale de retenue 16 présente suivant la direction transversale 40 sensiblement perpendiculaire à la direction d'articulation 30 une largeur 1 sensiblement constante sur toute sa hauteur le long de la direction d'articulation 30. Le dossier 2 comprend en outre sur la face avant 2a une matelassure 38 recouverte d'une coiffe 42. Cette coiffe 42 est avantageusement constituée d'un tissu d'aspect recouvrant la matelassure 38 en mousse. Elle est maintenue sur la matelassure 38 tendue par des crochets 44 noyés dans la fente 18 pour y être dissimulée et venant se fixer sur le support 46 au fond de la fente 18. En cas de choc du véhicule, un générateur de gaz contenu dans le module de coussin gonflable provoque le gonflement du coussin gonflable, lequel exerce une pression sur la partie principale 32 de la trappe 12. Sous cette pression, la partie mobile 26 de la trappe 12 pivote par rapport à la partie fixe 24 suivant la portion de charnière 22 en pliant la plaque de renfort 48 et la partie secondaire 34 pivote par rapport à la partie principale 32 autour de la direction d'articulation 30 suivant la portion mécaniquement affaiblie 28. En conséquence, la zone marginale de retenue 16 s'échappe de la fente 18, de sorte que la partie mobile 26 n'est alors plus retenue sur l'armature 6 que par la partie fixe 24 par rapport à laquelle elle peut pivoter le long de la portion charnière 22. Le coussin gonflable peut alors se déployer entre la trappe 12 et la coiffe 42 de la matelassure 38 pour venir protéger les flancs du thorax du passager
Siège (1) de véhicule automobile comprenant :- un dossier (2) comportant une armature (6) et présentant un logement (8),- un module de coussin gonflable (10) lié à l'armature (6) du dossier (2) et disposé dans ledit logement (8),- une trappe (12) obturant ledit logement (8) et recouvrant le module de coussin gonflable (10), ladite trappe (12) présentant une zone marginale de fixation (14) liée à l'armature (6) du dossier et une zone marginale de retenue (16) engagée dans une fente (18).
1. Siège (1) de véhicule automobile comprenant: un dossier (2) comportant une armature (6) et présentant un logement (8), un module de coussin gonflable (10) lié à l'armature (6) du dossier (2) et disposé dans ledit logement (8), une trappe (12) obturant ledit logement (8) et recouvrant le module de coussin gonflable (10), ladite trappe (12) présentant une zone marginale de fixation (14) liée à l'armature (6) du dossier et une zone marginale de retenue (16) engagée dans une fente (18). 2. Siège selon la 1, caractérisé en ce que la trappe (12) comprend en outre à proximité de la zone marginale de fixation (14) une portion (22) formant charnière s'étendant suivant une direction de pivotement (20) et séparant la trappe en une partie fixe (24) comprenant la zone marginale de fixation (14) et une partie mobile (26) comprenant la zone marginale de retenue (16). 3. Siège selon la 2, caractérisé en ce que la zone marginale de retenue (16) est engagée sensiblement suivant une direction (40) radiale par rapport à la direction de pivotement (20) s'étendant vers l'intérieur de la fente (18). 4. Siège selon, la 2 ou 3, caractérisé en ce que la trappe (12) comprend en outre une portion mécaniquement affaiblie (28) s'étendant à proximité de la zone marginale de retenue (16) suivant une direction d'articulation (30) et séparant la partie mobile (26) en une partie principale (32) et une partie secondaire (34), la partie secondaire (34) intégrant la zone marginale de retenue (16). 5. Siège selon la 4, caractérisé en ce que la direction d'articulation (30) est sensiblement parallèle à la direction de pivotement (20). 6. Siège selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que la trappe (12) se présente sous forme d'une plaque sensiblement plane dont la zone marginale de retenue (16) présente une largeur (1) suivant une direction transversale (40) s'étendant dans le plan de la plaque et perpendiculaire à la direction d'articulation (30), et ladite largeur est sensiblement constante. 7. Siège selon l'une quelconque des , caractérisé en ce que le siège comprend en outre une assise (4), le dossier (2) présente une extrémité inférieure (3) s'étendant à proximité de l'assise (4) et, la trappe (12) et le logement (8) s'étendent jusqu'à l'extrémité inférieure (3) du dossier (2). 8. Siège selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que: le dossier (2) présente une face avant (2a) 20 destinée à recevoir le dos d'un passager et une face arrière (2b) opposée à la face avant (2a), le siège comprend en outre une coque (36) maintenue sur l'armature (6) et s'étendant sur la face arrière (2b) du dossier (2), la zone marginale de fixation (14) de la trappe (12) est fixée sur la coque (36) et la trappe (12) s'étend dans la continuité de la coque (36). 11. Siège selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dossier (2) comprend une matelassure (38) recouverte d'une coiffe (42) et la coiffe est maintenue sur la matelassure (38) par un crochet (44) noyé dans la fente (18). 12. Siège selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un support (46) fixé à l'armature (6), intégrant la fente (18) et sur lequel le module de coussin gonflable (10) est fixé.
B
B60
B60N,B60R
B60N 2,B60R 21
B60N 2/64,B60R 21/215
FR2899448
A1
DISPOSITIF VIBRANT DE TRAITEMENT COSMETIQUE OU DE SOIN ESTHETIQUE ET APPAREIL DE STOCKAGE OU D'APPLICATION D'UN PRODUIT COSMETIQUE OU DE SOIN POURVU D'UN TEL DISPOSITIF
20,071,012
La présente invention concerne le massage de tissus d'une partie à traiter de l'épiderme d'un utilisateur ou d'une utilisatrice. La présente invention concerne également l'application d'une formule de maquillage liquide tel qu'un gloss, un mascara, un fard ou une poudre ou l'application d'une formule de soin, ou autre. Plus particulièrement, l'invention se rapporte à un dispositif vibrant de traitement cosmétique ou de soin esthétique pour le massage de l'épiderme d'un utilisateur ou d'une utilisatrice, ou pour l'application d'un maquillage liquide, ou d'une formule de soin. Une première application intéressante du dispositif concerne donc l'application d'une formule de maquillage liquide contre une surface d'application. Une seconde application intéressante du dispositif concerne le massage de l'épiderme d'un utilisateur ou d'une utilisatrice en vue d'obtenir une sensation de bien-être au niveau de la zone massée. Toutefois, dans cette application, le dispositif selon l'invention peut également être utilisé dans d'autres buts, par exemple pour réaliser l'abrasion de tissus de l'épiderme, de manière à enlever une couche superficielle marquée par des ridules et rendre ainsi l'épiderme plus lisse. De tels dispositifs comportent généralement un corps, un organe de massage en saillie relativement au corps, qui est apte à se déplacer par rapport au corps afin d'obtenir un massage de la partie de l'épiderme contre laquelle l'organe de massage est appliquée. 2 A cet égard, les dispositifs connus comprennent classiquement un générateur de vibrations monté à l'intérieur du corps de façon à transmettre à l'organe de massage les vibrations émises. Un tel générateur de vibrations peut être constitué par un moteur électrique pourvu, sur son arbre, d'une masse dont le centre d'inertie est excentré par rapport audit arbre de manière à produire les vibrations souhaitées. Afin de faire varier la fréquence et l'intensité des vibrations, le générateur comporte en outre un organe de réglage de la vitesse de rotation du moteur. Pour plus de détails, on pourra par exemple se référer au dispositif décrit dans la demande de brevet GB-A-2 374 045. De par sa conception, ce dispositif présente l'inconvénient de transmettre les vibrations émises à l'ensemble des éléments le constituant, et notamment au corps. Ainsi, lors d'une utilisation, les vibrations sont transmises, via le corps, à la main de l'utilisateur ou de l'utilisatrice. En fonctionnement, la préhension du corps peut donc être particulièrement désagréable pour l'utilisateur ou l'utilisatrice et provoquer une appréciation négative du dispositif. En outre, les vibrations peuvent également être nuisibles à la fiabilité des éléments montés à l'intérieur du corps, ce qui peut provoquer un dysfonctionnement du dispositif. Par ailleurs, dans le cas où l'on prévoit de distribuer simultanément à l'action de massage une composition traitante contenue dans un réservoir logé à l'intérieur du corps, le réservoir ainsi que l'ensemble des éléments permettant la distribution de la composition seraient également soumis aux vibrations générées. On conçoit aisément que ces vibrations peuvent donc nuire à l'homogénéité de la formulation chimique de la composition traitante 3 contenue dans le réservoir, ainsi qu'à la fiabilité des éléments permettant la distribution de la composition traitante. Dans ces conditions, le produit restant dans le récipient peut devenir inutilisable. En effet, soit le produit distribué peut être devenu impropre à une utilisation du fait de l'hétérogénéité ainsi obtenue de la formulation chimique de la composition traitante, soit sa distribution peut être rendue impossible. Ceci peut encore accroître l'appréciation négative d'un tel dispositif de la part d'un utilisateur ou d'une utilisatrice. On pourra également se référer à la demande de brevet WO2006/090343 (L'Oréal) qui décrit un dispositif comportant un boîtier comprenant un réservoir contenant une composition à appliquer. Un applicateur poreux, tel qu'une mousse, est protégé par un couvercle vissé sur le boîtier. Une source de vibrations est fixée au boîtier. L'utilisateur applique la composition en manoeuvrant le boîtier. Cela provoque un désagrément lors de l'utilisation et une appréciation négative du dispositif. Un tel agencement présente également des inconvénients majeurs, notamment relatifs au fait qu'à l'usage, les vibrations sont transmises, via le corps, à la main de l'utilisateur ou de l'utilisatrice. Dans le but d'éviter de tels désagréments d'utilisation et d'accroître la sensation de confort d'un utilisateur ou d'une utilisatrice du dispositif, il est souhaitable de prévoir d'amortir les vibrations pouvant être générées lors de son utilisation. A cet égard, le document FR-A-1 223 254 qui décrit un dispositif pour l'application d'une formule de maquillage liquide, prévoit d'interposer un élément amortisseur entre le générateur de vibrations et le corps du dispositif. 4 Plus précisément, le dispositif comporte un porte-applicateur monté à l'intérieur du corps et présentant une forme générale en U. Le générateur de vibrations est fixé sur l'une des branches du U du côté intérieur, l'élément amortisseur étant rapporté sur ladite branche du côté extérieur. Toutefois, de par l'agencement relatif du générateur de vibrations et de l'élément amortisseur, ce dispositif ne permet pas d'obtenir un amortissement particulièrement efficace des vibrations émises. La présente invention a donc pour but de remédier à cet inconvénient. L'invention a pour objet un dispositif vibrant de traitement cosmétique ou de soin esthétique pourvu d'un corps, d'un élément vibrant, d'un générateur de vibrations monté sur l'élément vibrant, et d'un élément amortisseur disposé entre le corps et l'élément vibrant et apte à amortir les vibrations transmises au corps. Selon un aspect de l'invention, l'élément amortisseur est disposé axialement à distance non nulle du générateur de vibrations. En d'autres termes, l'élément amortisseur est entièrement décalé axialement relativement au générateur de vibrations, en considérant l'élément vibrant. Avec un tel dispositif, il devient dès lors possible d'obtenir un dispositif vibrant de traitement cosmétique qui soit particulièrement agréable à utiliser. En effet, la demanderesse a déterminé qu'une disposition du générateur de vibrations disposé axialement à distance de l'élément amortisseur permet de réduire sensiblement les vibrations pouvant être transmises au niveau du corps et ainsi ressenties par un utilisateur ou une utilisatrice. En d'autres termes, pour accroître l'efficacité de l'amortissement des vibrations émises, le générateur de vibrations est monté sur l'élément vibrant au niveau d'une portion distincte de celle sur laquelle est monté l'élément amortisseur. 5 Avantageusement, l'élément amortisseur comprend un bloc réalisé en matière élastique. De préférence, l'élément vibrant laisse subsister un jeu radial de fonctionnement entre lui et le corps. Dans un mode de réalisation préféré, le générateur de vibrations est monté à l'intérieur de l'élément vibrant. Avantageusement, ledit générateur est fixé contre une paroi interne de l'élément vibrant. L'élément amortisseur peut également être disposé à l'extrémité inférieure de l'élément vibrant, et/ou monté contre une surface radiale du corps. L'élément vibrant comprend avantageusement une surface extérieure sensiblement lisse. En variante, la surface extérieure peut également être pourvue d'aspérités. Dans un autre mode de réalisation, l'élément vibrant comprend en outre un embout amovible pourvu d'une tête d'application. Avantageusement, l'élément vibrant comprend une portion de fixation annulaire pour le montage du générateur de vibrations. L'élément amortisseur est disposé radialement entre le corps et l'élément vibrant. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de vibration est de type inertiel, l'élément vibrant étant raccordé au corps, en une zone de raccordement, par l'intermédiaire de l'élément amortisseur. Le générateur de type inertiel permet d'exercer des efforts alternatifs sur l'élément vibrant sans prendre appuis sur le corps. Les 6 seules vibrations transmises au corps du dispositif le sont à travers l'élément amortisseur qui constitue un lien élastique s'opposant aux déplacements de l'élément vibrant. L'effort exercé sur l'élément vibrant est égal à l'effort exercé par le générateur diminué de l'effort de résistance de l'élément amortisseur. Plus l'élément amortisseur est souple, plus les vibrations de l'élément vibrant sont fortes et plus efficace est l'amortissement des vibrations transmises au corps pouvant être saisi par l'utilisateur ou l'utilisatrice. Selon une autre caractéristique, l'élément vibrant comprend un plateau support sur lequel est monté le générateur de vibrations, la zone de raccordement étant située à distance dudit plateau. Par exemple, la zone de raccordement est formée par une gorge annulaire dans laquelle s'engage une extrémité libre du corps. Avantageusement, l'élément vibrant comprend une jupe rigide fixée au plateau support, s'étendant parallèlement à l'axe du générateur de vibration. L'élément amortisseur est fixé à la jupe à distance de la zone de raccordement. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'élément amortisseur comprend un logement cylindrique axial dans le fond duquel sont placés l'élément vibrant et le générateur de vibrations, le fond du logement étant situé axialement à distance de la zone de raccordement. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, l'élément amortisseur est recouvert d'un revêtement qui constitue une surface d'application d'un produit de traitement cosmétique ou de soin. Par exemple, le revêtement forme une houppe. On conçoit qu'un tel dispositif présente à la fois l'avantage de répartir le produit de manière homogène grâce aux vibrations de la 7 houppe, sans présenter le désagrément d'un corps vibrant servant à la préhension du dispositif. L'invention a également pour objet, selon un autre aspect, un appareil de stockage et d'application d'un produit cosmétique ou de soin esthétique, comprenant un réservoir apte à recevoir le produit et un dispositif vibrant pour prélever et appliquer le produit, caractérisé en ce que le dispositif vibrant est un dispositif tel que défini ci-dessus. Selon une autre caractéristique de cet appareil, le réservoir comprend un tamis apte à maintenir le produit dans le réservoir et à assurer une distribution du produit. Par exemple, le réservoir comprend des moyens de montage destinés à coopérer avec des moyens de montage complémentaires adaptés pour monter l'élément vibrant contre le tamis en position de stockage, pour prélever le produit. Avantageusement, l'appareil comprend en outre un couvercle amovible qui vient coiffer le dispositif vibrant et dans lequel sont pratiqués lesdits moyens de montage complémentaires. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée de modes de réalisation pris à titre d'exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés, sur lesquels les figures 1 à 4 illustrent respectivement un dispositif vibrant de traitement cosmétique selon des premier, second, troisième et quatrième modes de réalisation de l'invention. Sur la figure 1, on a représenté un dispositif vibrant de traitement cosmétique désigné par la référence numérique générale 10. I1 est destiné à être utilisé pour le massage de tissus de l'épiderme du visage d'un utilisateur ou d'une utilisatrice. Toutefois, on conçoit aisément que le dispositif 10 peut être également utilisé pour le massage d'autres parties du corps. 8 Le dispositif 10 est pourvu d'un corps de base 12, de forme générale tubulaire, d'axe général 14, et d'un élément vibrant 16 qui est monté à l'intérieur du corps 12 par l'intermédiaire d'un élément amortisseur 18. Le corps 12 est avantageusement réalisé par moulage d'une matière thermoplastique. I1 comprend une extrémité inférieure ouverte qui est obturée par un capot 20 de fermeture agencé pour s'encliqueter, ou se monter par tout autre moyen approprié, sur le corps 12. Le corps 12 comprend également une extrémité opposée supérieure ouverte formant col pour permettre le passage de l'élément vibrant 16, de manière que celui-ci soit en saillie axiale par rapport à l'extrémité supérieure du corps 12. Le col présente une forme générale effilée. Afin de réaliser le positionnement relatif de l'élément amortisseur 18 et de l'élément vibrant 16 par rapport au corps 12, celui-ci comprend également un alésage 22 étagé ménageant une surface d'appui 24 radiale pour une surface supérieure de l'élément amortisseur 18. L'élément amortisseur 18 comprend un bloc réalisé en matière élastique. I1 comprend également un alésage 18a de petit diamètre, par exemple de l'ordre du millimètre. L'élément amortisseur 18 présente donc une forme général annulaire. I1 peut être fixé contre l'alésage 22 et la surface d'appui 24 du corps 12 par collage. Bien entendu, il est également envisageable de prévoir d'autres types de fixation appropriés, par exemple un adhésivage. Comme cela sera décrit en détail par la suite, l'élément amortisseur 18 permet d'absorber en fonctionnement les vibrations de 9 l'élément vibrant 16 qui est relié au corps 12 par l'intermédiaire dudit élément amortisseur 18. L'élément vibrant 16 est avantageusement réalisé en matière métallique. I1 présente une forme ogivale creuse. L'extrémité inférieure de l'élément vibrant 16 est ouverte et fixée au niveau de la surface supérieure de l'élément amortisseur 18 venant en appui contre la surface radiale 24. L'élément vibrant 16 peut être rapporté sur l'élément amortisseur 18, par exemple par collage. Bien entendu, il est également envisageable de prévoir d'autres types de fixation appropriés. L'élément vibrant 16 laisse subsister un léger jeu radial 26 de fonctionnement entre sa surface extérieure et le col formé par le corps 12. De manière à permettre un massage par vibrations via l'élément vibrant 16, le dispositif 10 comprend également un générateur de vibrations 28 fixé contre une paroi interne de l'élément vibrant 16. Le générateur de vibrations 28 est disposé axialement à l'intérieur du corps 12, à proximité de son col. I1 est disposé au voisinage de l'élément amortisseur 18, tout en étant décalé axialement vers le haut. Ainsi, le générateur de vibrations 28 est rapporté contre la paroi interne de l'élément vibrant 16, qui est lui-même relié au corps 12 par l'élément amortisseur 18 fixé à l'extrémité inférieure de l'élément vibrant 16. En d'autres termes, le générateur de vibrations 28 est monté sur l'élément vibrant 16 au niveau d'une portion distincte de celle sur laquelle est monté l'élément amortisseur 18. En effet, la demanderesse a déterminé que cette disposition permet d'amortir la majeure partie des vibrations émises par le générateur de vibrations 28 et d'obtenir 10 ainsi un agrément de confort pour un utilisateur ou une utilisatrice. Dans ces conditions, l'efficacité de l'élément amortisseur 18 est accrue. Comme cela est connu en soi, le générateur de vibrations 28 comprend un moteur électrique 30 et une masselotte 32 fixée sur un arbre dudit moteur en étant excentrée par rapport à un axe dudit arbre. L'arbre du moteur 30 est ici légèrement décalé par rapport à l'axe 14 du corps 12 de base. Ainsi, lors de l'alimentation du générateur de vibrations 28, les vibrations provoquées par la rotation de la masselotte 32 excentrée sont transmises directement à l'élément vibrant 16 de manière à obtenir un massage de la zone à traiter de l'épiderme. Pour permettre l'alimentation du générateur de vibrations 28, le dispositif 10 comprend encore des moyens de production d'énergie électrique, qui sont ici constitués par des piles 34 et 36, commandés via un interrupteur 38 monté au niveau d'une paroi latérale extérieure du corps 12. Les piles 34 et 36 sont alignées verticalement à l'intérieur du corps 12. De façon conventionnelle, l'interrupteur 38 est relié à la pile 36 inférieure par l'intermédiaire d'un premier fil électrique 40 venant en contact contre une plaque 42 métallique qui est fixée sur le capot 20 La plaque 42 vient en contact avec une borne inférieure de la pile 36. L'interrupteur 38 est également relié au moteur électrique 30 du générateur de vibrations 28 par l'intermédiaire d'un second fil électrique 44 passant à travers l'alésage 18a de l'élément amortisseur 18. En ce qui concerne la pile 34 supérieure, celle-ci est connectée au moteur électrique 30 par l'intermédiaire d'un troisième fil 11 électrique 44 relié à sa borne supérieure par l'intermédiaire d'une plaque 46 assujettie sur l'alésage 22 du corps 12. Le fil électrique 44 passe également à travers l'alésage 18a de l'élément amortisseur 18. Comme mentionné précédemment, le dispositif 10 est destiné à être utilisé pour le massage d'une partie du corps d'un utilisateur ou d'une utilisatrice. A cet effet, l'élément vibrant 16 peut comprendre une surface extérieure sensiblement lisse ou encore une surface pourvue d'aspérités, telles que des sculptures en relief, si le massage est effectué en vue d'une abrasion des tissus de l'épiderme. L'élément vibrant 16 constitue donc une tête ou un doigt de massage. Bien que le dispositif décrit dans ce mode de réalisation permette le massage de la peau d'un utilisateur ou d'une utilisatrice directement par contact entre l'élément vibrant 16 et la zone de l'épiderme à traiter, on conçoit aisément que le dispositif 10 peut également être configuré pour obtenir un massage à l'aide d'une composition cosmétique, par exemple une composition hydratante. A cet égard, le dispositif 10 est pourvu d'un récipient monté à l'intérieur du corps 12 et contenant la composition traitante, et d'éléments classiquement utilisés pour permettre la distribution de la composition traitante au niveau d'un orifice de sortie pouvant être ménagé à l'extrémité supérieure de l'élément vibrant 16. Dans ces conditions, le massage de la zone de l'épiderme à traiter est obtenu par les vibrations de l'élément vibrant 16 combinées à une application de la crème hydratante. En variante, de manière à accroître l'ergonomie du dispositif 10, il est également envisageable de prévoir un corps 12 qui présente une forme générale courbe. Le mode de réalisation illustré à la figure 2 diffère du mode de réalisation précédemment décrit, uniquement en ce que l'élément 12 vibrant 16 comprend à une extrémité supérieure une portion courbée 50 dirigée vers l'extérieur. La portion courbée 50 présente ainsi la forme d'une phalange d'un doigt dans une position légèrement pliée. Dans ces conditions, le massage de certaines parties de l'épiderme d'un utilisateur ou d'une utilisatrice peut être particulièrement simplifié, par exemple le massage de zones péri-oculaires. Le mode de réalisation illustré à la figure 3, sur lequel les éléments identiques à ceux du mode de réalisation de la figure 1 portent les mêmes références numériques, diffère notamment en ce que le dispositif 60 vibrant de traitement cosmétique est destiné à l'application d'une formule cosmétique tel qu'un gloss, un mascara, ... A cet égard, le dispositif 60 comprend un porte-applicateur 62, et un embout 64 monté sur le porte-applicateur 62, par exemple par encliquetage, pour l'application de la formule cosmétique. Dans ce but, l'embout 64 comprend une tête d'application 65, qui est réalisée sous la forme d'un peigne, d'une brosse, ou encore d'un pinceau, l'application se faisant alors en faisant glisser l'applicateur, chargé de produit, contre une surface d'application. Le dispositif 60 comprend également un corps 66 de base réalisé par moulage d'une matière thermoplastique et à l'intérieur duquel est monté en partie le porte-applicateur 62. Le corps 66, d'axe général 68, présente une forme générale tubulaire. I1 comprend une extrémité inférieure ouverte qui est obturée par un capot 70 de fermeture agencé pour s'encliqueter, ou se monter par tout autre moyen approprié, sur le corps 66. Pour permettre le passage du porte-applicateur 62, le corps 66 comprend en outre une extrémité opposée ouverte et dimensionnée de manière à laisser 13 subsister un léger jeu radial de fonctionnement entre le corps 66 et le porte-applicateur 62. Le porte-applicateur 62 est en saillie axiale par rapport à l'extrémité supérieure du corps 66, en s'étendant sensiblement le long de l'axe 68. I1 comprend un support 72, de forme générale sensiblement cylindrique, et une tige 73 emmanchée dans le support 72. A cet égard, celui-ci comprend, à une extrémité supérieure, un évidement en U orienté vers le haut. Bien que le porte-applicateur 62 soit ici réalisé en deux parties, on conçoit aisément qu'il puisse être conçu de façon monobloc. Pour permettre le montage du générateur de vibrations 28 sur le porte-applicateur 62, le support 72 comprend, à une extrémité axiale opposée audit évidement, une portion 74 annulaire s'étendant axialement en direction du capot 70, i.e. vers le bas. La portion 74 est configurée de manière à former un logement pour le moteur 30 du générateur de vibrations 28. Celui-ci peut par exemple être assujetti sur la portion 74 par tout moyen approprié. La portion 74 du support 72 constitue ainsi une portion de fixation du générateur de vibrations 28. De manière à assurer le positionnement d'un élément amortisseur 78 à l'intérieur du corps 66, le support 72 comprend encore un bourrelet 76 annulaire, qui s'étend radialement vers l'extérieur à partir d'une extrémité supérieure de la portion de fixation 74. Une extrémité inférieure de l'élément amortisseur 78 vient en appui contre le bourrelet 76. L'élément amortisseur 78 comprend un bloc réalisé en matière élastique. I1 est fixé, par exemple par collage, contre la paroi interne du corps 66 et la surface extérieure du support 14 72. L'élément amortisseur 78 est donc interposé radialement entre le porte-applicateur 62 et le corps 66. En fonctionnement, les vibrations émises par le générateur de vibrations 28 sont transmises à la tige 73 et l'embout 64 qui constituent ainsi un élément vibrant pour l'application de la formule cosmétique. En ce qui concerne l'élément amortisseur 78, celui-ci permet d'absorber les vibrations émises par le générateur de vibration 28 d'une manière particulièrement efficace. En effet, d'une manière analogue aux modes de réalisations illustrés sur les figures 1 et 2, l'élément amortisseur 78 est décalé axialement par rapport au générateur de vibration 28. Ainsi, ces deux éléments sont rapportés sur des portions distinctes du support 72 du porte-applicateur 62, ce qui permet d'obtenir l'amortissement d'une majeure partie des vibrations émises par le générateur de vibrations 28. Pour le fonctionnement du générateur de vibrations 28, le dispositif 10 comprend encore des moyens de production d'énergie électrique, qui sont constitués ici par une unique pile 80 commandée via un interrupteur 82. L'interrupteur 82 est monté au niveau d'une paroi latérale extérieure du corps 66. De manière analogue aux modes de réalisation précédents, l'interrupteur 82 est connecté à la borne inférieure borne de la pile 80 et au moteur 30 du générateur de vibrations 28 par des premier et second fils électriques 84 et 86, respectivement. Un troisième fil électrique 88 est également prévu pour relier électriquement le moteur 30 et la pile 80. A cet égard, une plaque 90 métallique en forme de U est fixée à l'intérieur du corps 66 de manière à venir en appui contre la borne supérieure de la pile, ledit troisième 15 fil électrique 88 étant connecté à la plaque 90. La plaque 90 permet simultanément le positionnement de la pile 80 à l'intérieur du corps 66. On va maintenant décrire en référence à la figure 4, un autre mode de réalisation d'un dispositif vibrant selon un autre aspect de l'invention. Sur cette figure 4, on a représenté un appareil de conditionnement et d'application d'une substance cosmétique ou de soin pourvu d'un tel dispositif vibrant. Un tel appareil est particulièrement adapté pour permettre l'application d'une substance cosmétique ou non sur l'épiderme d'un utilisateur, l'application de la substance étant facilitée par les vibrations du dispositif. Des utilisations particulièrement intéressantes de ce mode de réalisation concernent par exemple l'application d'une poudre, ou d'un fard à paupières, ou encore d'une formule de soin sur l'épiderme. Comme cela sera décrit en détails par la suite, dans cet exemple de réalisation, le dispositif vibrant de l'appareil de conditionnement et d'application comporte, comme dans les exemples de réalisation décrits précédemment en référence aux figures 1 à 3 un élément vibrant, un générateur de vibrations monté sur l'élément vibrant et un élément amortisseur de type inertiel intercalé entre le corps du dispositif et l'élément vibrant en étant axialement espacé du générateur de vibrations. Comme illustré sur la figure 4, l'appareil comprend ici un pot 100 destiné à contenir une substance à appliquer, un couvercle 101 et un dispositif vibrant 102 comprenant un corps de préhension 103 et une surface d'application 104. 16 L'appareil est de forme générale cylindrique et comporte un axe général 113 situé dans une position supposée verticale. Le pot 100 est muni d'un filetage 105 externe destiné à coopérer avec un filetage 106 interne pratiqué dans le couvercle 101. Le pot comprend également un réservoir 107 contenant le produit 108 de traitement cosmétique ou de soin esthétique à appliquer, tel que de la poudre ou du fard. Le pot 100 comprend encore un tamis 109 recouvrant le réservoir 107 et comprenant des ouvertures 110. La consistance du produit 108 et la taille des ouvertures 110 sont telles que le produit 108 est maintenu à l'intérieur du réservoir 107 par le tamis 109 tant que l'on n'exerce pas de pression ou d'action mécanique sur le tamis 109. En revanche, lorsque le dispositif vibrant est appliqué et pressé contre le tamis, une quantité de produit est transférée vers le dispositif pour être, par la suite, appliquée sur la peau d'un utilisateur ou d'une utilisatrice. Le dispositif vibrant d'application 102 comprend essentiellement un élément amortisseur monobloc 117, un élément vibrant 118 et un générateur de vibrations 119. Le générateur de vibrations 119 de type inertiel. I1 comprend un moteur électrique 120 muni d'une masselotte 121 excentrée par rapport à un axe 122 du générateur et un accumulateur électrique 129 placé dans un logement pratiqué dans le corps 103. Des fils de raccordement 130 permettent d'alimenter le moteur électrique 120 sous le contrôle d'un bouton de commande 116. Lorsque le moteur électrique 120 tourne, la masselotte excentrée 121 en mouvement génère des efforts alternatifs radiaux par rapport à l'axe du générateur 122. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 4, l'axe du générateur 122 est concentrique à l'axe général 113 du 17 dispositif. L'axe 122 pourrait cependant également être parallèle àl'axe général 113. L'élément vibrant 118 comprend un plateau support 123 s'étendant perpendiculairement à l'axe général 113 et sur lequel est fixé le générateur de vibrations, et en particulier le moteur électrique 120. L'élément vibrant 118 est par exemple réalisé en matériau rigide tel que du plastique ou du métal. I1 comprend également une jupe 124 s'étendant axialement en périphérie du plateau support 123. La jupe 124 et le plateau 123 délimitent conjointement un logement de réception du moteur 120. Enfin, l'élément amortisseur 117 comprend un bloc amortisseur réalisé en matériau élastiquement déformable et compressible tel que de la mousse en élastomère. On peut utiliser par exemple du silicone ou une résine élastomère apte à l'injection thermoplastique ou au moulage dont la dureté est inférieure à 50 shore. I1 est par exemple réalisé par surmoulage sur l'élément vibrant qui comporte à cet effet, des éléments en saillie à partir de la jupe 124. I1 comporte un revêtement externe 128 qui constitue une surface d'application de la substance prélevée à partir du réservoir 107. Cette surface d'application constitue, conjointement avec la portion de l'élément amortisseur 117 sur laquelle elle est placée, une houppe souple. L'élément amortisseur comprend en outre un logement cylindrique axial dans lequel sont placés l'élément vibrant 118 et le générateur de vibrations 119 qu'il porte. L'élément amortisseur comprend encore une gorge périphérique annulaire 126 s'étendant radialement dans laquelle s'engage une zone 18 d'extrémité du corps pour le montage de l'élément amortisseur sur le corps. Cette gorge est axialement décalée vers le haut par rapport au fond du logement dans lequel est monté l'élément vibrant. Ainsi, la zone de raccordement 126 du corps est à distance de la jupe 124 à la fois selon la direction axiale de l'axe 122 du générateur 119 et selon la direction radiale perpendiculaire à cet axe 122. La houppe 104 est capable de recevoir du produit 108. Le revêtement 128 confère à la houppe 104 sa cohésion mécanique, sa résistance au déchirement et à l'abrasion. On notera que l'élément amortisseur 117 est la partie compressible de la houppe 104. Grâce à la souplesse de l'élément amortisseur 117, les efforts exercés par le générateur de vibration 119 sur l'élément vibrant 118 sont peu freinés par l'élément amortisseur 117 et l'ensemble de la houppe 104 est animé d'un mouvement de translation autour de l'axe général 113 du dispositif. Les vibrations générées sont en outre peu transmises au corps de préhension 103. En particulier, en fonctionnement, une portion 125 généralement annulaire de l'élément amortisseur située entre le logement de réception du générateur de vibrations et la gorge 126 assure une partie de l'amortissement, en empêchant que les vibrations ne se propagent vers le corps, tandis qu'une deuxième portion 127 de cet élément amortisseur sur laquelle est placé le revêtement 128 permet à la houppe 104 de s'adapter à la forme et au contour de la partie corporelle sur lequel l'utilisateur dépose du produit 108. Lorsque l'utilisateur approche la houppe vibrante 104 contenant du produit 108 de la zone corporelle à traiter, le produit 108 19 s'étale de manière plus homogène sur ladite surface corporelle, grâce à la vibration de la houppe 104. On notera que le dispositif vibrant 102 peut être pris en main par l'utilisateur ou l'utilisatrice soit par une portion cylindrique 114 du corps de préhension 103, soit par une excroissance axiale 115 de forme générale parallélépipédique, visible de face sur la figure 4 et comprenant un bouton électrique 116 sur l'un de ses côtés. On notera également que l'ensemble du dispositif vibrant 102 est destiné à être logé entre le tamis 109 du pot 100 et le couvercle 101 lorsque celui-ci est vissé sur le pot grâce aux filetages 105 et 106. En position fermée, non représentée, la partie compressible 127 de la houppe 104 se déforme de manière à épouser la forme du tamis 109. La pression exercée sur le tamis et éventuellement l'effet de vibration aident à ce que du produit 108 passe du réservoir 107 à la houppe 104, à travers le tamis 109. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 4, la jupe 124 est à distance axiale de la zone de raccordement 126 de sorte que l'élément amortisseur 125 se déforme en flexion/cisaillement sous l'effet des efforts du générateur 119. Dans une variante du quatrième mode de réalisation, la jupe 124 s'étend axialement jusqu'au niveau de la zone de raccordement 126. Dans cette variante, le fait que la jupe 124 soit à distance radiale et axiale de la zone de raccordement 126 permet à l'élément amortisseur 117 de se comprimer et de se détendre sous l'effet de l'effort généré par le générateur 119. Grâce à la souplesse intrinsèque du matériau de l'élément amortisseur 117, les vibrations sont peu transmises au corps de préhension 103. Dans une autre variante, non illustrée sur la figure 4, l'axe du générateur 122 est perpendiculaire à l'axe général 113. Les efforts de 20 vibration font alors que la houppe est animée à la fois d'un mouvement de pompage axial et d'un mouvement de glissement latéral. Une telle combinaison de mouvements contribue à la fois à ce que du produit 108 se détache de la houppe 104 pour être déposé sur la surface à traiter tout en facilitant la répartition latérale du produit 108 sur ladite surface. Selon une telle disposition, l'élément amortisseur 117 est soumis principalement à des efforts de cisaillement axiaux et latéraux ainsi qu'à des efforts de flexion. Quelle que soit la position de la jupe 124 par rapport à la zone de raccordement 126, la souplesse intrinsèque du matériau de l'élément amortisseur 117 permet d'éviter que ces vibrations soient transmises au corps de préhension 103
Le dispositif vibrant de traitement cosmétique ou de soin esthétique est pourvu d'un corps (12), d'un élément vibrant (16), d'un générateur de vibrations (28) monté sur l'élément vibrant, et d'un élément amortisseur (18) disposé entre le corps et l'élément vibrant et apte à amortir les vibrations transmises au corps. L'élément amortisseur (18) est disposé axialement à distance non nulle du générateur de vibrations.
1-Dispositif vibrant de traitement cosmétique ou de soin esthétique pourvu d'un corps (12 ; 66 ; 103), d'un élément vibrant (16 ; 64 ; 73 ; 118), d'un générateur de vibrations (28 ; 119) monté sur l'élément vibrant, et d'un élément amortisseur (18 ; 78 ; 117) disposé entre le corps et l'élément vibrant et apte à amortir les vibrations transmises au corps, caractérisé en ce que l'élément amortisseur est disposé axialement à distance non nulle du générateur de vibrations. 2-Dispositif selon la 1, dans lequel l'élément amortisseur (18 ; 78 ; 117) comprend un bloc réalisé en matière élastique. 3-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le générateur de vibrations (28 ; 119) est monté à l'intérieur de l'élément vibrant (16). 4-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'élément vibrant (16) laisse subsister un jeu radial (26) de fonctionnement entre ledit élément vibrant et le corps. 5-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'élément amortisseur (18) est disposé à une extrémité inférieure de l'élément vibrant. 6-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'élément amortisseur (18) est monté contre une surface radiale (24) du corps. 7-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'élément vibrant (16) comprend une surface extérieure sensiblement lisse. 22 8-Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel l'élément vibrant (16) comprend une surface extérieure pourvue d'aspérités. 9-Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel l'élément vibrant (64 ; 73) comprend en outre un embout (64) amovible pourvu d'une tête d'application (65). 10-Dispositif selon la 9, dans lequel l'élément vibrant (64 ; 73) comprend une portion de fixation (71) annulaire pour le montage du générateur de vibrations (26). 11-Dispositif selon la 9 ou 10, dépendant de la 4, dans lequel l'élément amortisseur (78) est disposé radialement entre le corps et l'élément vibrant. 12-Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel le générateur de vibration (119) est de type inertiel, l'élément vibrant (118) étant raccordé au corps (103), en une zone de raccordement (126), par l'intermédiaire de l'élément amortisseur (117). 13-Dispositif selon la 12, dans lequel l'élément vibrant comprend un plateau (123) sur lequel est monté le générateur de vibrations (119), la zone de raccordement (126) étant située axialement à distance dudit plateau. 14- Dispositif selon la 13, dans lequel la zone de raccordement est formée par une gorge annulaire (126) dans laquelle s'engage une extrémité libre du corps (114). 15- Dispositif selon l'une des 13 et 14, dans lequel l'élément vibrant (118) comprend une jupe (124) rigide s'étendant à partir du plateau support (123) parallèlement à l'axe (122) du générateur de vibration (119), l'élément amortisseur (117) étant fixé à la jupe à distance de la zone de raccordement (126). 16- Dispositif selon l'une quelconque des 13 à 15, dans lequel l'élément amortisseur comprend un logement cylindrique axial dans le fond duquel sont placés l'élément vibrant et le générateur de vibrations (119), le fond du logement étant situé axialement à distance de la zone de raccordement. 17- Dispositif selon l'une quelconque des 12 à 16, dans lequel l'élément amortisseur (117) est recouvert d'un revêtement (128) qui constitue une surface d'application d'un produit de traitement cosmétique ou de soin. 18- Dispositif selon la 17, dans lequel le revêtement forme une houppe. 19-Appareil de stockage et d'application d'un produit cosmétique ou de soin esthétique, comprenant un réservoir (107) apte à recevoir le produit et un dispositif vibrant (102) pour prélever et appliquer le produit, caractérisé en ce que le dispositif vibrant est un dispositif selon l'une quelconque des 12 à 16. 20-Appareil selon la 19, dans lequel le réservoir (107) comprend un tamis (109) apte à maintenir le produit (108) dans le réservoir (107) et à assurer une distribution du produit. 21-Appareil selon la 20, dans lequel le réservoir (107) comprend des moyens de montage (105) destinés à coopérer avec des moyens de montage complémentaires (106) adaptés pour monter l'élément vibrant contre le tamis en position de stockage, pour prélever du produit. 22-Appareil selon l'une des 20 et 21, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un couvercle amovible qui vient coiffer le dispositif vibrant et dans lequel sont pratiqués lesdits moyens de montage complémentaires (106).
A
A45,A61
A45D,A61H
A45D 40,A45D 34,A61H 23
A45D 40/26,A45D 34/04,A61H 23/00
FR2897994
A1
PROCEDE D'EMISSION D'UN SIGNAL METTANT EN OEUVRE UNE ALLOCATION DE PUISSANCE ET UNE FORMATION DE VOIES, DISPOSITIF D'EMISSION ET PRODUIT PROGRAMME D'ORDINATEUR CORRESPONDANTS.
20,070,831
1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui des communications numériques sans fil. Plus précisément, l'invention concerne la transmission de signaux par voie hertzienne dans un système multi-antennes comprenant au moins deux antennes d'émission et au moins une antenne de réception. L'invention concerne notamment l'allocation de puissance et la formation de voies en émission dans un système MISO (en anglais Multiple Input, Single Output , en français entrées multiples, sortie unique ) ou MIMO (en anglais Multiple Input, Multiple Output , en français entrées multiples, sorties multiples ). 2. Art antérieur Dans un système de transmission multi-antennes, on cherche classiquement à optimiser le débit de transmission en répartissant un flux de données à émettre entre les différentes antennes d'émission. On cherche ainsi à construire un signal numérique permettant d'obtenir un débit de transmission optimal, c'est-à-dire le plus grand débit moyen total sur une durée prédéfinie, en réception. On rappelle ci-après le principe général de la construction et l'émission d'un signal numérique dans un système multi-antennes comprenant au moins deux antennes d'émission. Pour plus de clarté, on utilise dans toute la suite de la description une notation en gras pour désigner un vecteur ou une matrice, et une notation fine (non gras) pour désigner un scalaire, complexe ou réel. On considère par exemple, en relation avec la figure 1, un système de transmission mettant en oeuvre quatre antennes d'émission 111, 112, 113, et 114. Le flux de données à émettre comprend par exemple quatre symboles source à émettre S1, S2, S3, et S4, formant un vecteur source S = [S1 S2 S3 S4] en entrée. On note x = [X1 X2 X3 X4] un vecteur du signal émis, formé de quatre symboles émis X1, X2, X3, et X4 obtenus par pondération et combinaison des symboles source à émettre, ces quatre symboles émis étant répartis sur les quatre antennes d'émission 111, 112, 113, et 114. Par exemple, certaines techniques de l'art antérieur cherchent à maximiser le débit de transmission dans un système multi-antennes sans fil en mettant en oeuvre deux étapes principales : une étape d'allocation de puissance, consistant à modifier les puissances respectives d'un certain nombre de sous-flux de données indépendants, centrés et de même puissance, en les pondérant par des coefficients pertinents (positifs ou nuls) ; et une étape de formation de voies, consistant à attribuer à chacun de ces sous-flux un nouveau jeu de coefficients pondérateurs, avant de les affecter à chaque antenne d'émission, de les sommer, et enfin de les émettre. Ainsi, en relation avec la figure 1, l'étape d'allocation de puissance 12 consiste à multiplier indépendamment chacun des symboles source à émettre S1, S2, S3, et S4, correspondant à quatre sous-flux de données indépendants, centrés et de même puissance, par un coefficient de puissance pondérateur, respectivement P1, P2, P3 et P4. Autrement dit, l'étape d'allocation de puissance consiste à attribuer une puissance différente à chacun des sous-flux de données. L'étape de formation de voies 13 consiste à concentrer les rayonnements émis par les antennes d'émission dans certaines directions privilégiées, appelées voies , pour atteindre, par exemple, certains récepteurs particuliers, comme un téléphone mobile, un ordinateur portable, un PDA, etc. Pour ce faire, un nouveau jeu de coefficients pondérateurs, correspondant à un vecteur d'affectation, est affecté à chaque sous-flux de données. Par exemple, les coefficients U11, U21, U31 et U41, formant un premier vecteur d'affectation, sont affectés au symbole source à émettre S1, les coefficients U12, U22, U32 et U42 , formant un deuxième vecteur d'affectation, sont affectés au symbole source à émettre S2, etc. Chacun des sous-flux de données ainsi pondérés est ensuite distribué sur une antenne d'émission : par exemple, comme illustré en relation avec la figure 1, le premier sous-flux portant le symbole source à émettre S1 pondéré par le coefficient U11, le deuxième sous-flux portant le symbole source à émettre S2 pondéré par le coefficient U12 , le troisième sous-flux portant le symbole source à émettre S3 pondéré par le coefficient U13, et le quatrième sous-flux portant le symbole source à émettre S4 pondéré par le coefficient U14, sont affectés à l'antenne 111 au cours d'une étape 131, puis sommés au cours d'une étape 132. On peut ainsi écrire x = UPs, avec P une matrice de puissance diagonale permettant d'effectuer l'étape d'allocation de puissance 12, les coefficients diagonaux de la matrice de puissance P correspondant aux puissances à allouer, et U une matrice d'affectation orthonormale permettant d'effectuer l'étape de formation de voies 13, les colonnes de la matrice d'affectation U représentant les différents vecteurs d'affectation à appliquer à chacun des sous-flux. Ainsi, selon l'équation x = UPs, la construction d'un signal numérique peut être vue comme un pré-filtrage du vecteur source s comprenant les symboles source à émettre des différents sous-flux (indépendants, centrés et de même puissance symbole Ps). Mathématiquement, l'information portée par l'ensemble des coefficients pondérateurs permettant à la fois de mettre en oeuvre l'étape d'allocation de puissance et l'étape de formation de voies, peut s'exprimer sous la forme d'une matrice de covariance Q, dont les racines carrées des valeurs propres fournissent le jeu de puissances à allouer, c'est-à-dire la matrice de puissance P, et les vecteurs propres fournissent les coefficients permettant d'effectuer la formation de voies, c'est-à-dire la matrice d'affectation U. Ainsi, ces matrices de puissance P et d'affectation U sont telles que, dans l'exemple décrit en relation avec la figure 1 : ( P1 0 0 O l ( U11 U12 U13 U14 0 P2 0 0 et u = U21 U22 U23 U24 0 0 P3 0 U31 U32 U33 U34 ' 0 0 0 P4 U41 U42 U43 U44 et peuvent notamment être représentées par une matrice de covariance Q, telle que Q = UP2UH, où H dénote l'opérateur transposé conjugué. On considère classiquement la matrice Q comme une matrice de 5 covariance puisque dans les conditions définies ci-dessus, on a E [xx"] = P sQ, où la notation E[ x] désigne l'espérance de la grandeur x. Ainsi, dans le document Capacity of multi-antenna Gaussian Channels (European Transactions on Telecommunications, Vol. 10, No. 6, pages 585-596, Nov-Déc 1999), I. Emre Telatar propose une première technique d'optimisation 10 du débit de transmission dans un système multi-antennes, basée sur la détermination d'une matrice de covariance Q, dans le cadre d'une transmission dans un milieu de propagation (encore appelé canal de transmission) supposé parfaitement connu. Ce document de l'art antérieur décrit notamment une technique dite de 15 Waterfilling (soit chutes d'eau en français) permettant de définir la matrice de covariance Q, mise en oeuvre à partir d'une matrice de canal parfaitement connue. On rappelle brièvement en Annexe A, qui fait partie intégrante de la présente description, le principe général de la technique de Waterfilling. Le lecteur pourra également se référer au document Capacity of multi-antenna 20 Gaussian Channels précité pour un exposé plus détaillé de cette technique. On rappelle également, en relation avec la figure 2, qu'une matrice de canal permet de définir les atténuations subies par un signal de données entre les différentes antennes d'émission et de réception. Ainsi, si on considère une liaison point-à-point entre chacune de NT 25 antennes d'émission et NR antennes de réception, on a en tout NT x NR trajets. Chacun de ces trajets peut notamment être décrit par un coefficient aléatoire, dont la moyenne correspond à une éventuelle liaison directe (correspondant par P= exemple à une situation de trajet direct, encore appelée line-of-sight ) et la partie centrée (de moyenne nulle) correspond au caractère diffusif du trajet. On peut ainsi regrouper ces coefficients descriptifs des différents trajets dans une matrice H représentative du canal de transmission, de taille NR x NT, appelée matrice de canal. Autrement dit, dans un système de transmission tel que présenté en relation avec la figure 2, comprenant trois antennes d'émission 211, 212, 213, et deux antennes de réception 221, 222, le canal de transmission entre les antennes d'émission et de réception peut être décrit par une matrice de canal H, telle que : H = h11 h21 h31 h12 h22 h32 avec hu les coefficients correspondant aux atténuations complexes entre chaque couple constitué d'une antenne d'émission et d'une antenne de réception (soit i E{1,2,3} et j E{1,2} selon cet exemple). On peut ainsi définir le signal reçu en réception comme y = Hx+ b , où y représente un vecteur du signal reçu, de taille NR x 1, x un vecteur du signal émis, de taille NT x 1, et b un vecteur correspondant à un bruit additif blanc gaussien de covariance G21, de taille NR x 1. Cependant, un inconvénient majeur de cette technique de détermination d'une matrice de covariance Q de l'art antérieur est qu'elle nécessite une connaissance parfaite de la matrice de canal H à chaque instant. Cette technique suppose donc une estimation parfaite du canal de transmission, ainsi qu'une absence de variation de ce canal durant le temps de traitement des informations, c'est-à-dire durant le temps de détermination de la matrice de covariance Q. Ainsi, la technique présentée dans le document Capacity of multiantenna Gaussian Channels permet d'optimiser le débit instantané du système de transmission, et n'est pas adaptée lorsque le canal de transmission varie. D'autres techniques d'optimisation du débit moyen sur une durée prédéterminée d' un système de transmission ont ensuite été proposées. On considère pour ce faire une matrice de covariance Q fixée pour une durée prédéterminée, côté émetteur du système de transmission. Ces techniques permettent notamment d'obtenir un débit moyen meilleur que celui obtenu à partir de la technique du document Capacity of multi-antenna Gaussian Channels , avec en plus une réalisation pratique plus réaliste puisqu'elle ne se limite pas à une connaissance parfaite du canal de transmission. On peut ainsi citer la technique proposée par A. Tulino et S. Verdù dans le document Random Matrix Theory and Wireless Communications (in Fondations and Trends in Communications and Information Theory, Vol. 1, Now Publishers, Delft 2004), permettant d'obtenir la matrice de covariance Q pour une durée prédéterminée, et s'intéressant à un système de transmission présentant des trajets corrélés en émission et en réception. Cependant, un inconvénient majeur de cette technique est qu'elle n'est pas adaptée aux systèmes de transmission présentant des trajets directs entre les antennes d'émission et réception, ce qui correspond pourtant à une situation fréquente de transmission. A l'inverse, la technique proposée par D. Hoesli, Y. H. Kim, et A. Lapidoth dans le document Monotonicity Results for Coherent Single-User and Multiple-Access MIMO Rician Channels (IEEE Transactions on Information Theory, Octobre 2005) s'intéresse à un système de transmission présentant des trajets directs entre les antennes d'émission et de réception, mais ne prenant pas en compte la corrélation entre ces antennes. Ainsi, cette technique n'est pas adaptée aux systèmes de transmission présentant des trajets corrélés en émission et en réception. Finalement, L. W. Hanlen et A. J. Grant proposent dans le document Optimal Transmit Covariance for ergodic MIMO Channels (IEEE Transactions on Information Theory, Octobre 2005), une technique adaptée aux systèmes de transmission présentant un canal où règnent à la fois des trajets directs et des trajets corrélés. Malheureusement, cette technique nécessite de déterminer des espérances de grandeurs aléatoires difficiles à évaluer, qui sont généralement sensibles aux erreurs d'estimation, et qu'il faut ensuite comparer à d'autres grandeurs préalablement déterminées pour pouvoir évaluer la matrice de covariance Q. Le choix de la matrice de covariance Q est donc effectué parmi une liste de grandeurs possibles qu'il est nécessaire de préétablir. Ainsi, rien n'assure que la matrice Q choisie correspondra à la matrice de covariance permettant d'optimiser réellement le débit moyen du système de transmission. 3. Exposé de l'invention L'invention propose une solution qui ne présente pas ces inconvénients de l'art antérieur, sous la forme d'un procédé d'émission d'un signal numérique mettant en oeuvre NT antennes d'émission, avec NT supérieur ou égal à deux, comprenant : une étape d'obtention de vecteurs source, comprenant chacun au moins un symbole source à émettre ; - une étape d'allocation de puissance, consistant à pondérer indépendamment chaque symbole source à émettre d'un des vecteurs source par un coefficient de puissance, délivrant un symbole pondéré, l'ensemble des coefficients de puissance étant représenté par une matrice de puissance P ; - une étape de formation de voies, consistant à multiplier chaque symbole pondéré par un vecteur d'affectation des symboles pondérés à chacune des antennes d'émission, l'ensemble des vecteurs d'affectation étant représenté par une matrice d'affectation U ; les matrices de puissance P et d'affectation U étant représentées par une matrice 25 de covariance Q telle que Q = UP2UH, où H dénote l'opérateur transposé conjugué. Selon l'invention, un tel procédé comprend une étape de détermination d'une matrice déterministe M représentative de la matrice de covariance Q et tenant compte d'au moins les informations statistiques suivantes, représentatives 30 d'un canal de transmission entre les NT antennes d'émission et NR antennes de réception, avec NR supérieur ou égal à un : un premier paramètre statistique A représentatif d'une moyenne du canal de transmission ; un deuxième paramètre statistique R représentatif d'une covariance du canal de transmission ; et un troisième paramètre statistique a2 représentatif d'un niveau de bruit blanc affectant les antennes de réception. Ainsi, l'invention repose sur une approche tout à fait nouvelle et inventive de la détermination d'une matrice de covariance Q, en fonction d'une matrice déterministe M renvoyant suffisamment d'informations sur le milieu de propagation. La matrice de covariance Q ainsi déterminée permet de résoudre le problème de l'optimisation du débit de transmission dans un système multiantennes, en déterminant conjointement l'allocation de puissance et la formation de voies à effectuer en émission, quel que soit le canal de transmission, et que l'on dispose d'une connaissance a priori de ce canal ou non. L'invention propose ainsi, selon un mode de réalisation particulier, un algorithme rapide pour établir, à partir de données déterministes formées d'informations statistiques du canal de transmission, la matrice de covariance Q à appliquer pour obtenir le plus grand débit moyen total entre deux actualisations de ces paramètres statistiques. Ces informations statistiques sont notamment obtenues par estimation de paramètres courants, simples, et/ou relativement stables, tels que la moyenne du canal de transmission, sa covariance, ou la puissance du bruit gaussien ambiant. On peut ainsi noter que selon l'invention, ces informations statistiques interviennent directement dans la détermination de la matrice déterministe M, représentative de la matrice de covariance Q. Ainsi, on utilise des estimations précises pour déterminer la matrice de covariance Q, et non une approximation de celles-ci. Par conséquent, il n'est pas nécessaire selon l'invention d'avoir recours à des valeurs tabulées ou pré-calculées. La matrice de covariance Q n'est donc pas obtenue à partir d'une liste non exhaustive préétablie. Selon une caractéristique particulière de l'invention, ce procédé d'émission comprend une étape de détermination de la matrice de covariance Q à partir de la matrice déterministe M mettant en oeuvre une technique dite de Waterfilling. La matrice de covariance Q est ainsi directement déterminée à partir d'une matrice déterministe : la matrice M. Plus précisément, la mise en oeuvre d'une technique de Waterfilling, telle 10 qu'exposée en Annexe A, permet de déterminer des quantités permettant d'optimiser la capacité instantanée d'un système multi-antennes. Selon un mode de réalisation particulier, l'étape de détermination de la matrice déterministe M met en oeuvre un algorithme itératif, comprenant : une étape d'initialisation d'une matrice représentative des valeurs propres 15 de la matrice de covariance Q, dite matrice de valeurs propres, et d'une matrice représentative des vecteurs propres de la matrice de covariance Q, dite matrice de vecteurs propres ; et au moins une itération d'amélioration des matrices de valeurs propres et de vecteurs propres, en fonction d'une estimation de la matrice 20 déterministe M, appelée Mn , où n correspond au rang de l'itération. Notamment, chacune des itérations peut mettre en oeuvre une résolution d'un système d'équations permettant d'extraire un jeu d'au moins deux coefficients correcteurs des matrices de valeurs propres et de vecteurs propres. Ces matrices de valeurs propres et de vecteurs propres sont ainsi corrigées 25 à chaque itération, jusqu'à la vérification d'un critère d'arrêt, correspondant par exemple à un seuil de convergence. Selon un aspect particulier de l'invention, la matrice déterministe M est définie, à chaque itération, par Mn , où : Mn = Sn INT + 1 An (INR + 8n D2 YI An a 30 avec : INT une matrice identité de taille NT ; INR une matrice identité de taille NR ; Sn et Sn le jeu d'au moins deux coefficients correcteurs, tel que : (a2 i -1 8n = N Tr D2[INR+6 D2]+AnQn/i[INT+8nQn-1] Q_1 An T 1 -1 Sn = N Tr Qn-1 C 6-2 [INT + 8n Qn-1 ] + Qn 1 An [INR + 8n D2 ] An Qn 1 T où Tr dénote l'opérateur trace ; V une matrice orthonormale et D2 une matrice diagonale portant les valeurs propres du deuxième paramètre statistique R, telles que R = VD2VH ; A = VH A et An = AUn, avec A le premier paramètre statistique ; Qn la matrice de valeurs propres au rang n, avec n un entier positif ; et Un la matrice de vecteurs propres au rang n. En particulier, l'étape de détermination de la matrice de covariance Q peut mettre en oeuvre les étapes suivantes : décomposition de la matrice déterministe M en valeurs propres de Mn , selon l'équation Mn = Un+1 Dn 0 +1, avec Un+1 la matrice de vecteurs propres au rang n+ 1, et Dn une matrice diagonale portant les valeurs propres de l'estimation Mn de la matrice déterministe M ; application de la technique dite de Waterfilling à la matrice diagonale Dn , délivrant la matrice de valeurs propres au rang n Qn ; - détermination de la matrice de covariance Q selon l'équation H Q=Un+1QnUn+1• Ainsi, lors de l'étape d'allocation de puissance, la matrice de puissance P est égale à la matrice de valeurs propres au rang n à la puissance 1/2 : P = Qn1/2 ; et lors de l'étape de formation de voies, la matrice d'affectation U est égale à la 25 matrice de vecteurs propres au rang n+l : U = Un+1 Selon un aspect particulier de l'invention, la matrice de covariance Q est mise à jour uniquement lorsque les informations statistiques sont mises à jour. Ainsi, lorsque le canal de transmission ne varie pas ou peu, il n'est pas nécessaire d'actualiser les informations statistiques représentatives du canal, et il n'est donc pas nécessaire de mettre à jour les matrices déterministe M et de covariance Q. On optimise ainsi la gestion des ressources du système de transmission. A l'inverse, lorsque le canal varie beaucoup, il est souhaitable d'actualiser régulièrement les informations statistiques représentatives du canal de transmission, de façon à optimiser à chaque instant les matrices déterministe M et de covariance Q, et donc d'optimiser le débit de transmission. Un autre aspect de l'invention concerne également un produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou enregistré sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un processeur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé d'émission décrit précédemment, lorsque le programme est exécuté sur un ordinateur. Dans un autre mode de réalisation, l'invention concerne un dispositif d'émission d'un signal numérique mettant en oeuvre NT antennes d'émission, avec NT supérieur ou égal à deux, comprenant : des moyens d'obtention de vecteurs source, comprenant chacun au moins un symbole source à émettre ; - des moyens d'allocation de puissance, pondérant indépendamment chaque symbole source à émettre d'un des vecteurs source par un coefficient de puissance, délivrant un symbole pondéré, l'ensemble des coefficients de puissance étant représenté par une matrice de puissance P ; des moyens de formation de voies, multipliant chaque symbole pondéré par un vecteur d'affectation des symboles pondérés à chacune des antennes d'émission, l'ensemble des vecteurs d'affectation étant représenté par une matrice d'affectation U ; les matrices de puissance P et d'affectation U étant représentées par une matrice de covariance Q telle que Q = UP2UH, où H dénote l'opérateur transposé conjugué. Ce dispositif comprend des moyens de détermination d'une matrice déterministe M représentative de la matrice de covariance Q et tenant compte d'au moins les informations statistiques suivantes, représentatives d'un canal de transmission entre les NT antennes d'émission et NR antennes de réception, avec NR supérieur ou égal à un : un premier paramètre statistique A représentatif d'une moyenne dudit canal de transmission ; un deuxième paramètre statistique R représentatif d'une covariance dudit canal de transmission ; et - un troisième paramètre statistique Q2 représentatif d'un niveau de bruit blanc affectant lesdites antennes de réception. Un tel dispositif d'émission est notamment adapté à mettre en oeuvre le procédé d'émission décrit précédemment. 4. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation particulier, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : la figure 1, décrite en relation avec l'art antérieur, présente le principe général de l'allocation de puissance et de la formation de voies pour la construction d'un signal numérique dans un système multi-antennes comprenant quatre antennes d'émission ; la figure 2, également décrite en relation avec l'art antérieur, illustre notamment un canal de transmission dans un système multi-antennes présentant trois antennes d'émission et deux antennes de réception ; la figure 3 illustre le principe général de l'allocation de puissance et de la formation de voies selon l'invention ; la figure 4 présente la structure d'un dispositif d'émission mettant en oeuvre une technique d'allocation de puissance et de formation de voies 30 selon un mode de réalisation particulier de l'invention. 5. Description d'un mode de réalisation de l'invention 5.1 Principe général Comme illustré en relation avec la figure 3, le principe général de l'invention repose sur la détermination 31 d'une matrice déterministe M à partir d'au moins certaines statistiques du milieu de propagation, dans un système de transmission mettant en oeuvre NT antennes d'émission et NR antennes de réception, avec NT supérieur ou égal à deux et NR supérieur ou égal à un. Plus précisément, cette matrice M déterministe est représentative d'une matrice de covariance Q, permettant de définir une matrice de puissance P, prise en compte lors d'une étape d'allocation de puissance 12, et une matrice d'affectation U, prise en compte lors d'une étape de formation de voies 13, selon la relation Q = UP2UH, de façon à construire un signal numérique permettant de maximiser le débit moyen disponible en réception. La technique proposée selon l'invention permet ainsi de résoudre de façon originale et conjointe à la fois le problème de la formation de voies et le problème de l'allocation de puissance, grâce à un algorithme rapide basé sur la détermination de la matrice déterministe M. L'invention permet ainsi d'établir, à partir d'informations statistiques représentatives du canal de transmission entre les antennes d'émission et de réception, obtenues par estimation de paramètres courants, la matrice de covariance Q à appliquer pour obtenir le plus grand débit moyen total entre deux actualisations de ces informations statistiques, en déterminant à la fois l'allocation de puissance et la formation de voies à effectuer en émission. Ainsi, comme illustré en relation avec la figure 3, ces informations statistiques comprennent au moins un premier paramètre statistique A représentatif d'une moyenne du canal, un deuxième paramètre statistique R représentatif d'une covariance du canal, et un troisième paramètre statistique a2 représentatif d'un niveau de bruit blanc affectant les antennes de réception. 5.2 Description d'un mode de réalisation On présente ci-après un mode de réalisation particulier de l'invention, permettant de déterminer la matrice déterministe M représentative de la matrice de covariance Q, la matrice de covariance Q permettant de définir les matrices de puissance P et d'affectation U mises en oeuvre lors de l'étape d'allocation de puissance 12 et lors de l'étape de formation de voies 13 pour la construction d'un signal numérique. On peut ainsi décomposer en trois étapes principales la construction et l'émission d'un signal numérique selon ce mode de réalisation particulier de l'invention : estimation de trois informations statistiques utiles ; -utilisation d'un algorithme itératif pour la détermination de la matrice déterministe M représentative de la matrice de covariance Q ; mise en application de cette matrice de covariance Q pour l'allocation de puissance et la formation de voies lors de l'émission d'un signal numérique. A Estimation de trois informations statistiques utiles Cette première étape d'estimation des informations statistiques utiles consiste à déterminer des statistiques représentatives du canal de transmission entre les NT antennes d'émission et les NR antennes de réception, à partir de la matrice de canal H. Lors de cette étape, on estime ainsi, selon le mode de réalisation particulier décrit : la moyenne de la matrice de canal H, notée A, permettant de caractériser le comportement déterministe du canal de transmission, c'est-à-dire notamment les trajets directs : A = E[H] ; - la covariance de la matrice de canal H, notée R, permettant de caractériser le comportement aléatoire du canal de transmission, ainsi que les corrélations régnant dans le milieu de propagation : R=E[(HùA)(HùA)HJ ; le niveau de bruit blanc par antenne de réception du système de transmission, noté a2, permettant de caractériser le comportement aléatoire plus ou moins marqué du canal de transmission, comparativement à son caractère déterministe. On rappelle que ce paramètre est classiquement évalué en réception, par exemple lors de la mise en oeuvre d'un récepteur minimisant l'erreur quadratique moyenne (récepteur de type MMSE, de l'anglais Minimum Mean Square Error ). B Détermination de la matrice de covariance Q à partir de la matrice déterministe M A partir des statistiques A, R et Q2 définies à l'étape précédente, ce mode de réalisation particulier del'invention permet de déterminer une matrice déterministe originale M, représentative de la matrice de covariance Q. Cette matrice de covariance Q peut ainsi être recalculée au rythme des actualisations des informations statistiques d'entrée. Plus précisément, cette étape de détermination de la matrice déterministe M met en oeuvre un algorithme itératif comprenant une étape d'initialisation d'une matrice de valeurs propres, représentative des valeurs propres de la matrice de covariance Q, et d'une matrice de vecteurs propres, représentative des vecteurs propres de la matrice de covariance Q, et au moins une itération d'amélioration des matrices de valeurs propres et de vecteurs propres, en fonction d'une estimation Mn de la matrice déterministe M à un rang n de l'algorithme itératif. On présente ci-après les principales étapes de cet algorithme itératif : 1 Initialisation de l'algorithme : A l'initialisation de l'algorithme, on détermine trois paramètres V, D2 et A en fonction des informations statistiques d'entrée. Ces paramètres ne sont donc recalculés que lorsque qu'une actualisation des informations statistiques d'entrée 25 est effectuée. Plus précisément, le deuxième paramètre statistique R représentatif de la covariance de la matrice de canal H est décomposé en valeurs propres selon l'équation R = VD2VH, délivrant une matrice V orthonormale et une matrice D2 diagonale portant les valeurs propres du deuxième paramètre statistique R. 30 On pose également A = VH A, où A est le premier paramètre statistique représentatif de la moyenne de la matrice de canal. Lors de 1'initialisation de l'algorithme, on initialise également une matrice de valeurs propres et une matrice de vecteurs propres, en affectant une matrice identité INT de taille NT aux matrices de valeurs propres et de vecteurs propres, telles que : Q0 = INT , avec Q0 la matrice de valeurs propres au rang 0, et U 1 = INT , avec U1 la matrice de vecteurs propres au rang 1. 2 Description de l'algorithme au rang n : Lors du parcours de l'algorithme itératif, on définit à chaque itération une matrice An à partir des informations statistiques, telle que An = A Uä . Ce mode de réalisation particulier propose ensuite de résoudre un système d'équations permettant d'extraire un jeu d'au moins deux coefficients (Sn et Sn ) correcteurs des matrices de valeurs propres et de vecteurs propres, tel que : Sn = N Tr D2 (a2 [INR + SD] + AQ[INT + Q1Q/2 An \ J JJ J -1 Sn = N Tr Qn-1 (a2 [INT + Sn Qn-1 ] + tel An [INR+flD2 J1 An Qn l) T où Tr[A] = Trace[A] et INR est une matrice identité de taille NR. A partir de ce jeu de coefficients correcteurs, et des informations statistiques, on détermine selon l'algorithme itératif une matrice Mn correspondant à une estimation de la matrice déterministe M à l'itération de rang n. Ainsi, la matrice Mn au rang n est telle que : 1 Mn = Sn INT + 12 An (INR + 8n D21 An . a L'algorithme itératif met ensuite en oeuvre une décomposition en valeurs propres de la matrice Mn au rang n, telle que Mn = Un+l Dn Un 1, avec Un+1 la 25 matrice de vecteurs propres au rang n+ 1, et Dn une matrice diagonale portant les valeurs propres de l'estimation Mn de la matrice déterministe M. On applique ensuite la technique dite de Waterfilling, déjà présentée en relation avec l'art antérieur et rappelée en Annexe A, à la matrice diagonale Dn, délivrant la matrice de valeurs propres Qä au rang n. 3 Fin de l'algorithme : Selon ce mode de réalisation particulier, cet algorithme est réitéré jusqu'à la vérification d'un critère d'arrêt, tenant par exemple compte d'un nombre maximal d'itérations, d'un seuil de convergence, etc. Par exemple, on arrête l'algorithme itératif lorsque : Un+1 Qn Un++lû Un Qn-1 U1 5 Seuil où IIAL représente l'élément de plus grande norme de la matrice A. Ainsi, lorsque le critère d'arrêt est vérifié, on peut définir la matrice de covariance Q telle que : Q=Un+1Qn UnH+1 On peut notamment remarquer que l'algorithme itératif proposé selon ce mode de réalisation particulier converge en un nombre faible d'itérations. Par exemple, pour un seuil de convergence (noté Seuil dans l'équation ci-dessus) égal à 10-2, une dizaine d'itérations sont suffisantes pour assurer la convergence de l'algorithme. C Mise en application de la matrice de covariance Q Une fois la matrice de covariance Q déterminée, on utilise cette matrice pour déterminer la matrice de puissance P mise en oeuvre lors de l'étape d'allocation de puissance, et pour déterminer la matrice d'affectation U mise en oeuvre lors la formation de voies, avant l'émission du signal numérique. Plus précisément, lorsque l'algorithme converge au rang n, l'allocation de puissance consiste à appliquer comme jeu de coefficients de puissance la racine carrée des éléments diagonaux de la matrice de valeurs propres Qn, et la formation de voies consiste à appliquer les jeux de coefficients proposés par les colonnes (encore appelés vecteurs d'affectations) de la matrice de vecteurs propres Un+1 Ainsi, lors de l'étape d'allocation de puissance, la matrice de puissance P est égale à la matrice de valeurs propres au rang n à la puissance 1/2, et lors de l'étape de formation de voies, la matrice d'affectation U est égale à la matrice de vecteurs propres au rang n+l : P = Qnl/2 et U = Un+ l 5.3 Exemple de mise en oeuvre On présente ci-après un exemple de mise en oeuvre du mode de réalisation particulier décrit, en reprenant le système de transmission comprenant trois antennes d'émission 211, 212, 213, et deux antennes de réception 221, 222 décrit en relation avec la figure 2, et en considérant les informations statistiques suivantes représentatives du canal de transmission : 0,5657 -0,2828 1,13140 moyenne de la matrice de canal H : A = 0 0,4525 0,3394 - covariance de la matrice de canal H : R = E [(Hù A)(Hù A)H ] 0,1005 2 1 0,2 (0,9949 ù ( 0,2 1 R ù 0,1005 0,9949) Plus précisément on présente trois exemples de mise en oeuvre pour trois valeurs différentes du niveau de bruit blanc Q2 : une première situation où le bruit est faible : Q-2 = -10dB ; - une deuxième situation où le bruit est d'un niveau intermédiaire : a2 = 0dB ; et une troisième situation où le bruit est fort : Q-2 = 10dB . Lors de l'initialisation de l'algorithme, on détermine les paramètres V, D2 , A , Q0 et Ul tels que décrits précédemment, tels que : R VD2V (1,2 H -0, 7071 -0,7071) 0 1(ù0, 7071 -0,7071 1 - = -0,7071 0,7071 0 0, 8/lIi /I -0,7071 0,7071 (0, 7071 -0,7071) 2 1, 2 0 soit : V = et D , -0,7071 0,7071 = (1,2 0 0,8) H 0,4 -0,12 -1,04 A = V A= (ù0,4 0,52 -0,56) (1 0 0) (1 0 0) Qp = 0 1 0 et U 1= 0 1 0. 0 0 1 0 0 1 Lors du parcours de l'algorithme, on cherche à corriger les matrices de valeurs propres Qn et de vecteurs propres Un+1 Par souci de simplification, on détaille ci-après uniquement la première itération : Al = A. Ainsi, en résolvant le système de deux équations à deux inconnues présenté précédemment : 2 2 2 1/2 1 1/2 H 1 (SI = 3Tr 1)2 (G2 [12+ 81 D2 j + Al Qo [13+ b1 Q0 ] Q0 Al ) â AI Q1/02) 1 on obtient un jeu de coefficients correcteurs des matrices de valeurs propres et des matrices de vecteurs propres, tel que : pour cr2 = -10dB, bl = 0,7106 et bl = 4,0750 ; pour ci2 = 0dB , b1 = 0,2887 et b1 = 0,6301 ; pour a2 = 10dB, bl = 0,0561 et bl = 0,0899. Ainsi, pour Q-2 = -10dB, on a : M1 = (5113+ 12 AH (I2+ b1 D2 /1 Al = U2 D1 U2 ; (-0, 4371 0,1608 -0,8849 (4,0212 0 0 1 soit : M1 = 0,2221 -0,9341 -0,2794 0 1,2789 0 1_12 . -0,8716 -0,3187 0,3726 0 0 0,7106 En appliquant la technique dite de Waterfilling à D1, on obtient : (1,5639 0 0 Q1 = 0 1,0307 0 0 0 0,4054 On peut ensuite évaluer la variation relative entre les nouvelles grandeurs 20 QI et U2, et celles déterminées à l'itération précédente Q0 et U1, pour déterminer si on arrête l'algorithme itératif. IlUn+1Q ni n U,141- UnQn-1Un Par exemple, si H s 10-2, on considère que IUn Qn-1 Un II l'algorithme a convergé. Autrement dit, cela signifie que la quantité Un Qn 1 Un I ne diffère pas de plus de 1% (soit 10-2 en valeur relative), d'une itération à une autre. Par exemple, en considérant toujours a2 = -10dB, on obtient à la fin de la IIU2 Q1 U2 ù U1 Q0 UH I première itération = 0,3489 . U1Q0UH Pour atteindre le seuil de convergence fixé à 10-2, il faut réaliser 9 itérations de l'algorithme décrit. On obtient finalement, après 9 itérations Q = UP2 UH = U10 Q9 U p , soit encore : ( 1,1909 Q = 0,2365 -0,1784 (ù0,6392 Q = -0,3533 0,68310,2365 -0,1784) 0,5947 -0,2533 -0,2533 1,2144 0,7303 -0,2409(1,5123 0 0 -0,0006 0,9355 0 1,0239 0 0,6831 0,2584 0 0 0,4638 On obtient ainsi un jeu de trois coefficients de puissance J1,5123 , 1,0239 et 0,4638 , correspondant aux coefficients diagonaux de la matrice de puissance P, utilisée lors de l'étape d'allocation de puissance, et trois vecteurs d'affectation de trois coefficients (ù0,6392 -0,3533 0,6831), (0,7303 -0,0006 0,6831) et (ù0,2409 0,9355 0,2584), correspondant aux colonnes de la matrice d'affectation U, utilisée lors de l'étape de formation de voies. Si on se place dans la deuxième situation où le bruit est d'un niveau intermédiaire (= 0dB ), on obtient en mettant en oeuvre les étapes précédentes : (ù0, 4302 0,1786 -0, 8849(1, 3265 0 0 M1 = 0,1836 -0,9424 -0,2795 0 0,4610 0 UH, soit : -0,8839 -0,2827 0,3726 0 0 0,2888 (2, 2077 0 0l Ql = 0 0,7923 0 0 0 0 A la fin de la première itération, on obtient : IIU2 Q1 U2 - U1 Qp UH = 0,7881. IU1QoUHII Ainsi, pour atteindre un seuil de convergence fixé à 10 2, il faut réaliser 55 itérations de l'algorithme décrit. On obtient finalement, après 55 itérations, Q = UP2 UH tel que : (-0, 0227 0,1189 0,9927 ( 2,0932 0 0l Q = -0,8705 0,4859 -0,0781 0 0,9068 0 U H . -0,4916 -0,8659 0,0924 0 0 0 Finalement, en se plaçant dans la troisième situation où le bruit est fort ( r2 = 10dB ), on obtient en mettant en oeuvre les étapes précédentes : (-0, 4250 0,1906 -0,8849 ( 0,2137 0 0 M1 = 0,1570 -0,9472 -0,2795 0 0, 0813 0 1J2 , soit : -0,8915 -0,2577 0,3726 0 0 0,0561 (3 0 0l Q1= 0 0 0 0 0 0 A la fin de la première itération, on obtient : IU2Q1U2 -U1QOU1 = 1,3842 . U1 Q0UHII Pour atteindre un seuil de convergence fixé à 10-2, il faut réaliser 15 itérations de l'algorithme décrit. On obtient finalement, après 15 itérations, la matrice de covariance Q=UP2UH telle que: (-0, 4977 0,7247 -0,4765 (3 0 0 Q = -0, 8254 -0,5646 0,0035 0 0 0 U H. -0,2665 0, 3950 0,8792 0 0 0 5.4 Structure du dispositif d'émission On présente désormais, en relation avec la figure 4, la structure simplifiée d'un dispositif d'émission mettant en oeuvre une technique d'allocation de puissance et de formation de voies selon le mode de réalisation particulier décrit ci-dessus. Un tel dispositif d'émission comprend une mémoire 41, une unité de traitement 42, équipée par exemple d'un microprocesseur P, et pilotée par le programme d'ordinateur 43, mettant en oeuvre le procédé d'émission selon l'invention. A l'initialisation, les instructions de code du programme d'ordinateur 43 sont par exemple chargées dans une mémoire RAM avant d'être exécutées par le processeur de l'unité de traitement 42. L'unité de traitement 42 reçoit en entrée au moins un vecteur source s 44 et des informations statistiques 45 représentatives du canal de transmission (par exemple A, R et cr2 , selon le mode de réalisation particulier décrit). Le microprocesseur de l'unité de traitement 42 met en oeuvre les étapes du procédé d'émission décrit précédemment, et notamment l'algorithme itératif de détermination de la matrice déterministe M, pour déterminer la matrice de covariance Q, selon les instructions du programme d'ordinateur 43. L'unité de traitement 42 délivre en sortie un signal numérique x 46, construit en mettant en oeuvre les étapes d'allocation de puissance et de formation de voies décrites précédemment. 5.5 Variantes de réalisation Finalement, on peut noter que la technique selon l'invention est en particulier adaptée aux transmissions dans un système présentant une bande fréquentielle étroite, ou assimilables, tel que par exemple un système de type OFDM. Toutefois, il est bien entendu que la technique exposée est également applicable aux systèmes présentant une large bande. De même, cette technique peut être mise en oeuvre pour des systèmes présentant des entrées décorrélées physiquement, ce qui est par exemple le cas si les antennes d'émission sont suffisamment éloignées (soit un ordre de grandeur d'une à quelques longueurs d'onde de porteuse). Par ailleurs, on peut remarquer que la période durant laquelle les informations statistiques représentatives du canal de transmission sont estimées peut être choisie par l'utilisateur de la technique d'émission selon l'invention, et redéfinie à volonté. Selon cette variante, l'usager peut ainsi décider lui-même de la fréquence d'actualisation des informations statistiques. En particulier, la matrice de covariance Q obtenue à partir de la matrice déterministe M selon l'algorithme itératif décrit précédemment permet de déterminer conjointement et de manière optimale l'allocation de puissance et la formation de voies, à partir des informations statistiques estimées. Ainsi, si la situation d'utilisation est un milieu de propagation relativement bien connu et stable, il peut être préférable de réaliser l'estimation des informations statistiques sur une longue période, permettant d'obtenir des estimations très précises, et donc une matrice de covariance Q d'autant mieux déterminée. En revanche, si la situation d'utilisation est un milieu variable, il peut être intéressant d'actualiser régulièrement ces informations statistiques, afin de prendre en compte de façon plus fidèle un nouvel environnement de propagation dans lequel un récepteur mobile s'est déplacé par exemple. ANNEXE A Principe général de la technique dite de Waterfilling Le principe général de la technique dite de Waterfilling repose sur l'association, à une liste de grandeurs positives ai représentant les valeurs propres d'une matrice définie positive AAH de taille R x R (où H dénote l'opérateur transposé conjugué, et R un entier positif), d'une liste de grandeurs bi également positives, de somme S, correspondant aux éléments situés sur la diagonale d'une matrice B, et permettant de maximiser la quantité C définie par : C = log I + 1 ABAH Q où : I est une matrice identité de taille R x R, C est la capacité instantanée d'un système multi-antennes, dans le cadre d'une transmission dans un canal représenté par la matrice A ; 14 dénote le déterminant de la matrice Z, si celui-ci a un sens. La somme S correspond à une puissance globale maximale à répartir, que l'on peut, sans perte de généralité, fixer arbitrairement à 1. L'algorithme de Waterfilling correspond en fait à l'expression mathématique permettant de déterminer les grandeurs bi, à partir de la détermination d'une constante annexe  satisfaisant l'équation suivante : S=-- ) , avec (a)+ = Max(a,0). a. i-1 + Plus précisément, l'algorithme de détermination de cette constante annexe A. met en oeuvre les étapes suivantes : 1. On suppose que les grandeurs ai sont classées par ordre décroissant. A défaut, on réordonne ces grandeurs. 2. Au rang n, on suppose que seules les n premières grandeurs ai sont telles que ( - 1 ) > 0 . De ce fait, on a : ai ) S= (i1ùil =E( ù i) =ù-' 1 i=1 \ ai ! i=1 ai i=1 ai 5 soit : s (il n 7 11 4 1 = 1, 7 . ) 3. On calcule alors la quantité ( a ù 1 an+l) si cette quantité est positive, cela signifie que l'hypothèse réalisée lors de l'étape précédente (étape 2) est erronée. Il faut donc prendre au moins les n+l premières grandeurs ai telles que \ 1  j > O. ail On repart donc à l'étape 2, au rang n+l ; dans le cas contraire, on a déterminé la bonne valeur de  . On peut passer à l'étape suivante (étape 4) ; 10 4. Pour i > n , les grandeurs bi sont nulles. Sinon, les grandeurs bi sont égales à bi =  ù 1 . La dernière étape consiste alors à réorganiser correctement les ai grandeurs bi si les grandeurs ai étaient désordonnées au départ. 25
L'invention concerne un procédé d'émission d'un signal mettant en oeuvre au moins deux antennes d'émission, comprenant des étapes de :- obtention de vecteurs source, comprenant chacun au moins un symbole source à émettre ;- allocation de puissance (12), consistant à pondérer chaque symbole source à émettre par un coefficient de puissance, délivrant un symbole pondéré, les coefficients de puissance étant représentés par une matrice de puissance P;- formation de voies (13), consistant à multiplier chaque symbole pondéré par un vecteur d'affectation, les vecteurs d'affectation étant représentés par une matrice d'affectation U ;les matrices P et U étant représentées par une matrice de covariance Q.Selon l'invention, ce procédé comprend une étape de détermination d'une matrice déterministe M représentative de la matrice Q et tenant compte d'au moins certaines informations statistiques représentatives d'un canal de transmission entre les antennes d'émission et de réception.
1. Procédé d'émission d'un signal numérique mettant en oeuvre NT antennes d'émission, avec NT supérieur ou égal à 2, comprenant : une étape d'obtention de vecteurs source, comprenant chacun au moins un symbole source à émettre ; une étape d'allocation de puissance (12), consistant à pondérer indépendamment chaque symbole source à émettre d'un desdits vecteurs source par un coefficient de puissance, délivrant un symbole pondéré, l'ensemble desdits coefficients de puissance étant représenté par une matrice de puissance P ; une étape de formation de voies (13), consistant à multiplier chaque symbole pondéré par un vecteur d'affectation desdits symboles pondérés à chacune desdites antennes d'émission, l'ensemble desdits vecteurs d'affectation étant représenté par une matrice d'affectation U ; lesdites matrices de puissance P et d'affectation U étant représentées par une matrice de covariance Q telle que Q = UP2UH, où H dénote l'opérateur transposé conjugué ; caractérisé en ce qu'il comprend une étape de détermination (31) d'une matrice déterministe M représentative de ladite matrice de covariance Q et tenant compte d'au moins les informations statistiques suivantes, représentatives d'un canal de transmission entre lesdites NT antennes d'émission et NR antennes de réception, avec NR supérieur ou égal à 1 : un premier paramètre statistique A représentatif d'une moyenne dudit canal de transmission ; - un deuxième paramètre statistique R représentatif d'une covariance dudit canal de transmission ; et un troisième paramètre statistique cr2 représentatif d'un niveau de bruit blanc affectant lesdites antennes de réception. 2. Procédé d'émission selon la 1, caractérisé en ce qu'il 30 comprend une étape de détermination de ladite matrice de covariance Q à partir deladite matrice déterministe M en mettant en oeuvre une technique dite de Waterfilling. 3. Procédé d'émission selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que ladite étape de détermination de ladite matrice déterministe 5 M met en oeuvre un algorithme itératif, comprenant : une étape d'initialisation d'une matrice représentative des valeurs propres de ladite matrice de covariance Q, dite matrice de valeurs propres, et d'une matrice représentative des vecteurs propres de ladite matrice de covariance Q, dite matrice de vecteurs propres ; et 10 - au moins une itération d'amélioration desdites matrices de valeurs propres et de vecteurs propres, en fonction d'une estimation de ladite matrice déterministe M, appelée Mn , où n correspond au rang de l'itération. 4. Procédé d'émission selon la 3, caractérisé en ce que chacune desdites itérations met en oeuvre une résolution d'un système d'équations 15 permettant d'extraire un jeu d'au moins deux coefficients correcteurs desdites matrices de valeurs propres et de vecteurs propres. 5. Procédé d'émission selon l'une quelconque des 3 et 4, caractérisé en ce que ladite matrice déterministe M est définie, à chaque itération, par Mn , où : 20 Mn = Sn INT + 12 An (INR + Sn D2)-1 An 0 avec : INT une matrice identité de taille NT ; INR une matrice identité de taille NR ; Sn et Sn ledit jeu d'au moins deux coefficients correcteurs, tel que : / 1 25 Sn = N Tr D2 f Q2 [INR+6flD2] + AQ' [INT + Sn Qn1 ]-1 Qn~ An 1\ J Sn = 1 Tr Qn-1(0 2 [INT + Sn Qn-1 ] + Qn l An [INR + Sn D21- 1 An Qn 1) NT où Tr dénote l'opérateur trace ; -1V une matrice orthonormale et D2 une matrice diagonale portant les valeurs propres dudit deuxième paramètre statistique R, telles que R = VD2VH ; A = VH A et An = AUn, avec A ledit premier paramètre statistique ; Qn ladite matrice de valeurs propres au rang n, avec n un entier positif ; et Un ladite matrice de vecteurs propres au rang n. 6. Procédé d'émission selon la 2 et l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que ladite étape de détermination de ladite matrice de covariance Q met en oeuvre les étapes suivantes : décomposition de ladite matrice déterministe M en valeurs propres de Mn , selon l'équation Mn = Un+1 Dn 0 +1, avec Un+1 ladite matrice de vecteurs propres au rang n+l, et Dn une matrice diagonale portant les valeurs propres de l'estimation Mn de ladite matrice déterministe M ; application de la technique dite de Waterfilling à ladite matrice diagonale Dn , délivrant ladite matrice de valeurs propres au rang n Qn ; - détermination de ladite matrice de covariance Q selon l'équation H Q=Un+1Qn Un+1• 7. Procédé d'émission la 6, caractérisé en ce que, lors de ladite étape d'allocation de puissance, ladite matrice de puissance P est égale à ladite matrice de valeurs propres au rang n à la puissance 1/2 : P = Qn1/2 ; et en ce que lors de ladite étape de formation de voies, ladite matrice d'affectation U est égale à ladite matrice de vecteurs propres au rang n+l : U = Un+1 8. Procédé d'émission selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ladite matrice de covariance Q est mise à jour uniquement lorsque lesdites informations statistiques sont mises à jour. 9. Produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou enregistré sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un processeur caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé d'émission d'au moins une des 1 à 8, lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. 10. Dispositif d'émission d'un signal numérique mettant en oeuvre NT antennes d'émission, avec NT supérieur ou égal à 2, comprenant : des moyens d'obtention de vecteurs source, comprenant chacun au moins un symbole source à émettre ; des moyens d'allocation de puissance (12), pondérant indépendamment chaque symbole source à émettre d'un desdits vecteurs source par un coefficient de puissance, délivrant un symbole pondéré, l'ensemble desdits coefficients de puissance étant représenté par une matrice de puissance P ; des moyens de formation de voies (13), multipliant chaque symbole pondéré par un vecteur d'affectation desdits symboles pondérés à chacune desdites antennes d'émission, l'ensemble desdits vecteurs d'affectation étant représenté par une matrice d'affectation U ; lesdites matrices de puissance P et d'affectation U étant représentées par une matrice de covariance Q telle que Q = UP2UH, où H dénote l'opérateur transposé conjugué ; caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de détermination (31) d'une matrice déterministe M représentative de ladite matrice de covariance Q et tenant compte d'au moins les informations statistiques suivantes, représentatives d'un canal de transmission entre lesdites NT antennes d'émission et NR antennes de réception, avec NR supérieur ou égal à 1 : - un premier paramètre statistique A représentatif d'une moyenne dudit canal de transmission ; un deuxième paramètre statistique R représentatif d'une covariance dudit canal de transmission ; et - un troisième paramètre statistique a2 représentatif d'un niveau de bruit blanc affectant lesdites antennes de réception.
H,G
H04,G06
H04B,G06F,H04L
H04B 7,G06F 17,H04L 27
H04B 7/06,G06F 17/16,H04L 27/01
FR2889542
A1
TOLE EN ALUMINIUM-CUIVRE-LITHIUM A HAUTE TENACITE POUR FUSELAGE D'AVION
20,070,209
Domaine de l'invention La présente invention concerne en général des produits en alliages d'aluminium et, en particulier, de tels produits utiles dans l'industrie aérospatiale et appropriés pour une utilisation dans des applications 5 de fuselage. Etat de la technique Dans l'industrie aéronautique civile d'aujourd'hui et, en particulier, pour des applications de fuselage, il existe une forte motivation pour réduire tant le poids que le coût. Le fuselage d'un avion de transport commercial est soumis à un ensemble complexe de contraintes, dépendant de la phase de fonctionnement (décollage, croisière, manoeuvre, atterrissage...) et des conditions environnementales (rafales de vent, vents de face,...). De plus, les différentes parties du fuselage sont soumises à des contraintes différentes. En dépit de cette complexité, il est possible de distinguer des lignes directrices majeures de conception qui déterminent le poids de la structure, certaines ayant un impact sur le poids total plus important que d'autres. A titre d'exemple, la résistance à la compression et au cisaillement en compression est une ligne directrice de conception extrêmement importante, puisque les caissons de fuselage les plus lourds subissent ce type de contrainte. Afin qu'un nouveau matériau puisse permettre une réduction du poids de ces caissons contraints en compression, il doit avoir un module d'élasticité élevé, une limite d'élasticité à 0,2 % élevée (pour résister au flambage) et une faible masse volumique. La deuxième ligne directrice majeure est la résistance résiduelle de caissons longitudinalement fissurés. Les règlements de certification aéronautiques obligent la prise en compte de la tolérance aux dommages dans la conception, ainsi il est habituel d'envisager de grandes fissures longitudinales ou circonférentielles dans les caissons de fuselage, pour prouver qu'un certain niveau de contrainte peut être appliqué sans rupture catastrophique. Une propriété connue des matériaux gouvernant la conception est ici la ténacité sous contrainte plane. Tous les facteurs connus d'intensité de contrainte critique ne confèrent toutefois qu'une vue limitée de la ténacité. L'essai de courbe R est un moyen largement reconnu pour caractériser les propriétés de ténacité. La courbe R représente l'évolution du facteur d'intensité de contrainte effective critique pour la propagation de fissure en fonction de l'extension de fissure effective, sous une contrainte monotone. Elle permet la détermination de la charge critique pour une rupture instable pour toute configuration pertinente à des structures d'aéronef fissurées. Les valeurs du facteur d'intensité de contrainte effective et de l'extension de fissure effective sont des valeurs réelles telles que définies dans la norme ASTM E561. La longueur de la courbe R - à savoir l'extension de fissure maximale de la courbe - est un paramètre en lui-même important pour la conception de fuselage. L'analyse classique, généralement utilisée, des essais réalisés sur des panneaux à fissure centrale donne un facteur d'intensité de contrainte apparent à la rupture (Kapp) Cette valeur ne varie pas significativement en fonction de la longueur de la courbe R, spécialement lorsque la pente de la courbe R est proche de la pente de la courbe liée au facteur d'intensité de contrainte appliqué à la longueur de fissure (courbe appliquée). Toutefois, dans une structure d'élément structural réel tel qu'un panneau comportant des raidisseurs fixés, lorsqu'une fissure progresse sous un raidisseur non rompu, la courbe appliquée chute en raison de l'effet de pontage du raidisseur. Dans ce cas, un minimum local de la courbe appliquée peut se produire pour une longueur de fissure plus grande que la somme de la longueur de fissure initiale et de l'extension de fissure sous une charge monotone. Dans ce cas, de plus grandes contraintes avant rupture instable sont permises pour de longues courbes R. Il est ainsi intéressant d'avoir une plus longue courbe R, même pour des facteurs d'intensité de contrainte critiques identiques, tels qu'ils sont déterminés classiquement. Pour des produits ayant des propriétés mécaniques identiques, une masse volumique inférieure est clairement bénéfique pour le poids d'un élément structural. Une troisième ligne directrice majeure est ainsi la masse volumique du matériau. De plus, de grandes parties du fuselage ne sont pas aussi lourdement chargées et le poids de la conception est limité par une certaine limite généralement appelée épaisseur minimale . Le concept d'épaisseur minimale correspond à la plus faible épaisseur utilisable pour la fabrication (en particulier la manipulation des panneaux) et la réparation (rivetage de rapiécetage). La seule manière de réduire le poids dans ce cas consiste à utiliser un matériau de plus faible masse volumique. D'autres lignes directrices importantes sont la propagation de fissures en fatigue, soit sous contrainte à amplitude constante, soit avec une amplitude variable (en raison de manoeuvres et de rafales de vent, spécialement dans la direction longitudinale, mais également autour de l'aile, dans toutes les directions). Aujourd'hui, les fuselages des avions civils sont, pour la majeure partie, constitués de tôle en alliage 2024, 2056, 6156 ou 7475, plaquée sur chaque face avec un alliage d'aluminium peu chargé en éléments d'alliage, un alliage 1050 ou 1070 par exemple. Le but de l'alliage de revêtement est de conférer une résistance à la corrosion suffisante. Une corrosion légèrement généralisée ou par piqûre est tolérable mais elle ne doit pas être pénétrante de façon à ne pas attaquer l'alliage de coeur. Il existe une tendance à essayer d'utiliser des matériaux non-plaqués pour la conception de fuselage, à de façon à réduire le coût. La résistance à la corrosion, et en particulier la corrosion intergranulaire et la corrosion sous contrainte, du panneau de fuselage est ainsi un aspect important de ses propriétés. Comme énoncé ci-dessus, la seule manière de réduire le poids consiste, dans certains cas, à réduire la masse volumique des matériaux utilisés pour la construction aéronautique. Les alliages en aluminium-lithium ont depuis longtemps été reconnus comme une solution efficace pour réduire le poids en raison de la faible masse volumique de ces alliages. Toutefois, les différentes exigences citées ci-dessus: module d'élasticité élevé, tolérance aux dommages élevée et résistance à la corrosion élevée, n'ont pas été satisfaites simultanément par les alliages aluminium-lithium de l'art antérieur. Obtenir une ténacité élevée avec ces alliages s'est en particulier révélé être un problème difficile à résoudre. Prasad et al, par exemple, ont établi récemment (dans Sadhana, vol. 28, parties 1 & 2, février/avril 2003 pages 209 à 246) que des alliages Al-Li sont des matériaux candidats de premier ordre pour remplacer les alliages en Al traditionnellement utilisés. En dépit de leurs nombreux avantages de propriétés, une faible ductilité en tension et une ténacité inadéquate, spécialement dans les directions à travers l'épaisseur, militent contre leur acceptabilité . Aujourd'hui, les alliages en Al-Li ont été limités à des applications très spécifiques telles que les matériaux ayant une résistance élevée à haute température pour des aéronefs Mach 2, les matériaux ayant une ténacité améliorée à des températures cryogénique pour des applications aérospatiales, et dans certaines parties d'hélicoptères. Le brevet US 5 032 359 (Martin Marietta) décrit une famille d'alliages basée sur des alliages aluminium-cuivre-magnésium-argent auxquels du lithium a été ajouté, dans des gammes spécifiques et qui présentent une résistance élevée à température ambiante et à haute température, une ductilité élevée à températures ambiante et à haute température, une aptitude à l'extrusion, une forgeabilité, et de bonnes propriétés de soudabilité et de réponse au vieillissement naturel. Les exemples décrivent des produits extrudés. Aucune information n'est fournie quant à la ténacité, au comportement en fatigue ou à la résistance à la corrosion. Dans un mode de réalisation préféré, l'alliage consiste essentiellement en un métal à base d'aluminium, de 3,0 à 6,5 % de cuivre, de 0,05 à 2,0 % de magnésium, de 0,05 à 1,2 % d'argent, de 0,2 à 3,1 % de lithium, de 0, 05 à 0,5 % d'un élément choisi parmi le zirconium, le chrome, le manganèse, le titane, le bore, l'hafnium, le vanadium, le diborure de titane et les mélanges de ces derniers. Le document US 5 122 339 (Martin Marietta) est une continuation de la demande précédente. Il est décrit en outre une utilisation d'alliages similaire en tant qu'alliages de soudage ou en tant qu'alliages soudés. Le document US 5 211 910 (Martin Marietta) décrit les alliages à base d'aluminium contenant du Cu, du Li, du Zn, du Mg et de l'Ag qui possèdent des propriétés favorables, comme une masse volumique relativement faible, un module élevé, des combinaisons résistance mécanique/ductilité élevées, une forte réponse au vieillissement naturel avec et sans écrouissage antérieur, et un module élevé après revenu avec ou sans écrouissage antérieur. Les alliages comprennent de 1 à 7% de Cu, de 0,1 à 4% de Li, de 0,01 à 4% de Zn, de 0,05 à 3% de Mg, de 0,01 à 2 % d'Ag, de 0,01 à 2 % d'un élément choisi parmi Zr, Cr, Mn, Ti, Hf, V, Nb, B et TiB2, le reste étant de l'Al conjointement avec ses impuretés inévitables. Cette invention décrit comment des additions de Zn peuvent être utilisées pour réduire la teneur en Ag présents dans les alliages enseignés dans le document US 5 032 359 de façon à de réduire le coût. Le document US 5 455 003 (Martin Marietta) décrit un procédé de production d'alliages aluminium-cuivrelithium qui présentent une résistance mécanique et une ténacité améliorées à des températures cryogéniques. Les propriétés cryogéniques améliorées sont atteintes en régulant la composition de l'alliage, conjointement avec les paramètres de traitement tels que la quantité d'écrouissage et le revenu. Le produit est utilisé pour des réservoirs cryogéniques dans des véhicules de lancement spatial. Le document US 5 389 165 (Reynolds) décrit un alliage à base d'aluminium utile dans des structures d'aéronef et aérospatiales qui a une faible masse volumique, une résistance mécanique élevée et une haute ténacité et qui consiste essentiellement en la formule suivante: CuaLibMgcAgdZreAlbal dans laquelle a, b, c, d, e et bal indiquent la quantité en % en poids de composants d'alliage, et dans laquelle 2,8 < a < 3,8, 0,80 < b < 1,3, 0,20 < c < 1,00, 0,20 < d < 1,00 et 0,08 < e < 0,40. De préférence, les composants cuivre et lithium sont régulés de sorte que la teneur combinée en cuivre et en lithium est maintenue en dessous de la limite de solubilité afin d'éviter une perte de la ténacité pendant une exposition à une température élevée. La relation entre les teneurs en cuivre et en lithium doit également satisfaire la relation suivante: Cu (% en poids) + 1,5 Li (% en poids) < 5,4. Des conditions spéciales de traction contrôlée, entre 5 et 11 %, sont appliquées. Les exemples sont limités à une épaisseur de 19 mm et une teneur en zirconium supérieure ou égale à 0,13 % en poids. Il existe un besoin d'un alliage en Al-Li de résistance mécanique élevée, de haute ténacité et en particulier d'extension de fissure élevée avant une rupture instable, de résistance à la corrosion élevée, pour des applications aéronautiques et en particulier pour des applications de tôle de fuselage. Objet de l'invention Pour ces raisons et d'autres, les présents inventeurs sont parvenus à la présente invention concernant un alliage aluminium-lithium-magnésiumargent, qui présente une résistance mécanique élevée, une haute ténacité et spécifiquement une extension de fissure élevée avant une rupture instable de panneaux larges pré-fissurés, et une haute résistance à la corrosion. Un objet de la présente invention est un procédé de fabrication d'une tôle à base d'alliage d'aluminium ayant une ténacité et une résistance mécanique élevées, dans lequel: a) on élabore un bain de métal liquide comprenant 2,7 à 3,4 % en poids de Cu, 0,8 à 1,4 % en poids de Li, o, l à 0,8 % en poids d' Ag, 0,2 à 0,6 % en poids de Mg et au moins un élément choisi parmi Zr, Mn, Cr, Sc, Hf et Ti, la quantité dudit élément, s'il est choisi, étant de 0,05 à 0,13 % en poids pour Zr, 0,05 à 0,8 % en poids pour Mn, 0,05 à 0,3 % en poids pour Cr et pour Sc, 0,05 à 0,5 % en poids pour Hf et de 0,05 à 0,15 % en poids pour Ti, le reste étant de l'aluminium et des impuretés 15 inévitables, avec la condition supplémentaire que la quantité de Cu et de Li soit telle que Cu (% en poids) + 5/3 Li (% en poids) < 5,2; b) on coule une plaque à partir dudit bain de 20 métal liquide c) on homogénéise:Ladite plaque à une température comprise entre 490 à 530 C pendant une durée de 5 à 60 heures; d) on lamine ladite plaque en une tôle ayant une 25 épaisseur finale comprise entre 2 et 12 mm; e) on met en solution et on trempe ladite tôle; f) on tractionne de façon contrôlée ladite tôle avec une déformation permanente de 1 à 5 % ; g) on réalise un revenu de ladite tôle par 30 chauffage à 140 à 170 C pendant 5 à 30 heures. Un autre objet de l'invention est un produit laminé, extrudé et/ou forgé en alliage d'aluminium comprenant 2,7 à 3,4 % en poids de Cu, 0,8 à 1,4 % en poids de Li, 0,1 à 0,8 % en poids d' Ag, 0,2 à 0,6 % en poids de Mg et au moins un élément choisi parmi Zr, Mn, Cr, Sc, Hf et Ti, la quantité dudit élément, s'il est choisi, étant de 0,05 à 0,13 % en poids pour Zr, 0,05 à 0,8 % en poids pour Mn, 0,05 à 0,3 % en poids pour Cr et pour Sc, 0,05 à 0,5 % en poids pour Hf et de 0,05 à 0,15 % en poids pour Ti, le reste étant de l'aluminium et des impuretés inévitables, avec la condition supplémentaire que la quantité de Cu et de Li soit telle que Cu (% en poids) + 5/3 Li (% en poids) < 5,2. 15 Encore d'autres objets de l'invention sont des éléments de structures, raidisseurs et panneaux de fuselage obtenus à partir desdits produits laminés, extrudés et/ou forgés. Description des figures Figure 1: Courbe R dans le sens T-L (éprouvette CCT760. Figure 2: Courbe R dans le sens L-T(éprouvette 25 CCT760). Figure 3: évolution de la vitesse de fissuration dans le sens T-L lorsque l'amplitude du facteur d'intensité de contrainte varie. Figure 4: évolution de la vitesse de fissuration 30 dans le sens L-T lorsque l'amplitude du facteur d'intensité de contrainte varie. Description détaillée de l'invention Sauf mention contraire, toutes les indications concernant la composition chimique des alliages sont exprimées comme un pourcentage en poids basé sur le poids total de l'alliage. La désignation des alliages se fait en conformité avec les règlements de The Aluminium Association, connus de l'homme du métier. Les définitions des états métallurgiques sont indiquées dans la norme européenne EN 515. Sauf mention contraire, les caractéristiques mécaniques statiques, en d'autres termes la résistance à la rupture Rm, la limite d'élasticité conventionnelle à 0,2% d'allongement Rpo,2 et l'allongement à la rupture A, sont déterminées par un essai de traction selon la norme EN 10002-1, le prélèvement et le sens de l'essai étant définis par la norme EN-485-1. La vitesse de fissuration (da/dN) est déterminée selon la norme ASTM E 647. Une courbe de l'intensité de contrainte en fonction de l'extension de fissure, connue comme la courbe R, est déterminée selon la norme ASTM E 561. Le facteur d'intensité de contrainte critique Kc, en d'autres termes le facteur d'intensité qui rend la fissure instable, est calculé à partir de la courbe R. Le facteur d'intensité de contrainte Kco est également calculé en attribuant la longueur de fissure initiale à la charge critique, au commencement de la charge monotone. Ces deux valeurs sont calculées pour une éprouvette de la forme requise. Kapp représente le facteur Kco correspondant à l'éprouvette qui a été utilisée pour effectuer l'essai de courbe R. Keff représente le facteur Kc correspondant à l'éprouvette qui a été utilisée pour effectuer l'essai de courbe R. Aaeff(max) représente l'extension de fissure du dernier point valide de la courbe R. Sauf mention contraire, la taille de fissure à la fin du stade de pré-fissurage par fatigue est W/3 pour des éprouvettes du type M(T), dans laquelle W est la largeur de l'éprouvette telle que définie dans la norme ASTM E561. Il faut remarquer que la largeur de l'éprouvette utilisée dans un essai de ténacité peut avoir une influence substantielle sur l'intensité de contrainte mesurée dans l'essai. Les tôles de fuselage étant de grands panneaux, seuls les résultats de ténacité obtenus sur échantillons suffisamment larges, tels que des échantillons ayant une largeur supérieure ou égale à 400 mm, sont jugés significatifs pour l'évaluation de la ténacité. Pour cette raison, seuls les échantillons d'essai CCT760, qui avaient une largeur de 760 mm, ont été utilisés pour l'évaluation de la ténacité. La longueur de fissure initiale 2ao = 253 mm. Par tôle , on veut dire ici un produit laminé n'excédant pas 12 mm d'épaisseur. Telles qu'utilisées ici, les expressions résistance mécanique élevée, haute ténacité et extension de fissure élevée avant une rupture instable de larges panneaux pré-fissurés, et résistance à la corrosion élevée se réfèrent à des produits affichant une ou plusieurs des propriétés suivantes: - la limite d'élasticité conventionnelle RP0,2 est 30 de préférence d'au moins 450 MPa ou même 460 MPa. 2889542 13 - La résistance à la rupture Rm est de préférence d'au moins 470 MPa ou même 480 MPa. - Les propriétés de ténacité utilisant des éprouvettes CCT760 (2ao = 253 mm) sont telles que: Kapp dans la direction T-L est de préférence d'au moins 110 MPa -Fn et préférentiellement d'au moins MPa; Kapp dans la direction L-T est d'au moins MPa V et préférentiellement d'au moins 170 MPa / ; Keff dans la direction T-L est d'au moins MPa J et préférentiellement d'au moins 150 MPa,I; Keff dans la direction L-T est d'au moins MPa / et préférentiellement d'au moins 230 MPa,J; Aaeff(max), l'extension de fissure du dernier point valide de la courbe R dans la direction T-L est de préférence d'au moins 30 mm et préférentiellement d'au moins 40 mm; Aaeff(max), l'extension de fissure du dernier point valide de la courbe R dans la direction L-T, est de 20 préférence d'au moins 50 mm. L'alliage aluminium-lithium-argent-magnésium selon un mode de réalisation de l'invention a de manière avantageuse la composition suivante: Tableau 1: Gammes de composition d'alliages (% en poids, le reste étant du Al) Cu Li Ag Mg Large 2,7 à 3,4 0,8 à 1,4 0,1 à 0,8 0,2 à 0,6 Préférée 3,0 à 3,4 0, 8 à 1,2 0,2 à 0,5 0,2 à 0,6 Afin d'obtenir des résultats souhaités en termes de ténacité selon un mode de réalisation, il peut être avantageux d'obtenir une dissolution parfaite pendant un traitement thermique de mise en solution et également de minimiser la détérioration en particulier de la ténacité pendant la trempe. Les inventeurs ont déterminé que ceci peut être obtenu, par exemple, en limitant la quantité totale de Cu et de Li, selon la relation suivante entre le cuivre et le lithium Cu (% en poids) + 5/3 Li (% en poids) < 5,2 et plus préférentiellement Cu (% en poids) + 5/3 Li (% en poids) < 5. Un élément tel que Zr, Mn, Cr, Sc, Hf, Ti ou une combinaison de ceux-ci est de préférence inclus de façon à affiner le grain. Les additions dépendent de l'élément: de 0,05 à 0,13 % en poids (de préférence de 0,09 à 0,13 % en poids) pour Zr, de 0,05 à 0,8 % en poids pour Mn, de 0,05 à 0, 3 % en poids pour Cr et Sc, de 0,05 à 0,5 % en poids pour Hf et de 0,05 à 0,15 % en poids pour Ti. Lorsque plusieurs de ces éléments antirecristallisants sont ajoutés, la somme peut être limitée par l'apparition de phases primaires. Fe et Si affectent généralement les propriétés de ténacité. La quantité de Fe devrait de préférence être limitée à 0,1 % en poids et la quantité de Si devrait de préférence être limitée à 0,1 % en poids (de préférence à 0,05 % en poids). Tous les autres éléments devraient également de préférence être limités à o, l % en poids (de préférence à 0,05 % en poids). Les inventeurs ont trouvé que si la teneur en cuivre est supérieure à 3,4 % en poids, les propriétés de ténacité peuvent dans certains cas chuter rapidement. Les présents inventeurs ont observé que les teneurs en Zr supérieures à 0, 13 % en poids peuvent, dans certains cas, conduire à une performance de ténacité inférieure. Quelle que soit la raison de cette chute de la ténacité, les inventeurs ont trouvé que la teneur en Zr supérieure conduisait à une formation de phases primaires A13Zr. Dans ce cas, une température de coulée élevée (telle que définie ici) peut être utilisée afin d'éviter la formation des phases primaires, mais ceci peut conduire à une plus faible qualité du métal liquide, en termes d'inclusion et de teneur en gaz. C'est pourquoi les présents inventeurs considèrent que le Zr devrait avantageusement ne pas excéder 0,13 % en poids dans certains modes de réalisation. Le bain de métal liquide ayant une composition selon l'invention est ensuite coulé. La présente invention permet d'obtenir un produit laminé, extrudé et/ou forgé dont l'épaisseur est, d'une façon avantageuse, comprise entre 2 et 12 mm. Selon un mode de réalisation avantageux de la présente invention, un alliage ayant des quantités régulées d'éléments d'alliage est coulé sous forme de plaque. La plaque est ensuite homogénéisée à 490 à 530 C pendant 5 à 60 heures. Les inventeurs ont observé que les températures d'homogénéisation supérieures à 530 C peuvent tendre à réduire la performance de ténacité dans certains cas. Avant le laminage à chaud, les plaques sont rechauffées à 490 à 530 0C pendant 5 à 30 h. Un laminage à chaud est réalisé pour obtenir une épaisseur comprise entre 4 et 12 mm. Pour une épaisseur d'approximativement 4 mm ou moins, une étape de laminage à froid peut être ajoutée, si nécessaire. La tôle obtenue a une épaisseur comprise entre 2 et 12 mm, et l'invention est plus avantageuse pour des tôles de 2 à 9 mm d'épaisseur. Les tôles sont ensuite mises en solution, par exemple par traitement entre 490 et 530 C pendant 15 min à 2 h, puis trempées avec de l'eau à température ambiante. Le produit subit ensuite une traction contrôlée de 1 à 5 % et préférentiellement de 2,5 à 4 %. Si la traction est supérieure à 5 %, les propriétés mécaniques peuvent ne pas être suffisamment améliorées et.on peut rencontrer des difficultés industrielles telles qu'une mise en oeuvre élevée, ce qui augmenterait le coût du produit. Un revenu est réalisé à une température comprise entre 140 et 170 C pendant 5 à 30 h et, plus préférentiellement, entre 140 et 155 C pendant 10 à 30 h. Des températures de mise en solution inférieures favorisent généralement une haute ténacité. Dans un mode de réalisation de la présente invention, l'étape de revenu est divisée en deux étapes: une étape de pré-revenu antérieure à une opération de soudage, et un traitement thermique final d'un élément structural soudé. Dans le cadre de la présente invention, un soudage par friction-agitation est une technique de soudage préférée. Les caractéristiques des tôles obtenues selon ce mode de réalisation sont les suivantes: - La limite d'élasticité conventionnelle Rpo,2 est de préférence d'au moins 450 MPa ou même 460 MPa. - La résistance à la rupture Rm est de préférence d'au moins 470 MPa ou même 480 MPa. - Les propriétés de ténacité utilisant des éprouvettes CCT760 (avec 2ao = 253 mm) sont telles que: Kapp dans la direction T-L est de préférence d'au moins 110 MPa et préférentiellement d'au moins MPa J; Kapp dans la direction L-T est d'au moins MPa et préférentiellement d'au moins 170 MPa; Keff dans la direction T-L est d'au moins 130 MPa I et préférentiellement d'au moins 150 MPa J; Keff dans la direction L-T est d'au moins MPar-n et préférentiellement d'au moins 230 MPa v; Daeff(max) , l'extension de fissure du dernier point valide de la courbe R dans la direction T-L est de préférence d'au moins 30 mm et préférentiellement d'au moins 40 mm; Aaeff(max), l'extension de fissure du dernier point valide de la courbe R dans la direction L-T, est de préférence d'au moins 50 mm. La mise en forme de la tôle de l'invention peut avantageusement être effectuée par emboutissage profond, pressage, fluotournage, laminage de profil ou pliage, ces techniques étant connues de l'homme du métier. Dans l'assemblage de pièces structurales, toutes les techniques connues et possibles de rivetage et de soudage appropriées pour des alliages en aluminium peuvent être utilisées, si souhaité. Ladite tôle peut être fixée à des raidisseurs ou des cadres, par exemple par rivetage ou soudage. Les inventeurs ont trouvé que si le soudage est choisi, il peut être préférable d'utiliser des techniques de soudage à basse température, qui aident à assurer que la zone affectée thermiquement soit aussi petite que possible. A cet égard, le soudage au laser et le soudage par frictionagitation donnent souvent des résultas particulièrement satisfaisants. La tôle de l'invention, avant ou après mise en forme, peut avantageusement être soumise à un revenu pour conférer des propriétés mécaniques statiques améliorées. Ce revenu peut également être conduit de manière avantageuse sur un élément structural assemblée si souhaité. Un élément structural, formé d'une tôle selon l'invention et de raidisseurs ou de cadres, ces raidisseurs ou cadres étant de préférence constitués de profils extrudés, peut être utilisée en particulier pour la fabrication de fuselage aéronautique de même que toute autre utilisation où les présentes propriétés pourraient être avantageuses. Selon l'invention, des éléments de structures, des raidisseurs, et/ou des panneaux de fuselage, peuvent être fabriqués à partir des produits laminés, extrudés, et/ou forgés obtenus. Les inventeurs ont trouvé que la tôle de l'invention a des propriétés mécaniques statiques particulièrement favorables et une haute ténacité. Pour des produits connus, les tôles à haute ténacité ont généralement de faibles limites d'élasticité et résistance à la rupture. Pour la tôle de l'invention, les propriétés mécaniques élevées favorisent une application industrielle pour des parties structurales d'aéronef, la limite d'élasticité et la résistance à la rupture de ladite tôle étant des caractéristiques qui sont directement prises en compte pour le calcul du dimerisionnement non structural. Des calculs de panneaux de fuselage, d'éléments de structure et de raidisseurs selon l'invention ont montré une possibilité de réduction de poids comparé à des panneaux de fuselage, des éléments de structure et des raidisseurs avec une tôle de l'art antérieur en alliage 2024, 2056, 2098, 7475 ou 6156. De telles réductions de poids peuvent dans certains modes de réalisation aller de 1 à 10 % et, dans certains cas, des réductions de poids même supérieures peuvent être atteintes. La tôle de l'invention n'induit généralement aucun problème particulierpendant des opérations ultérieures de traitement de surface classiquement utilisées en construction aéronautique, en particulier pour un polissage mécanique ou chimique, ou des traitements destinés à améliorer l'adhérence des revêtements de polymère. La résistance à la corrosion intergranulaire de la tôle de l'invention est généralement élevée; à titre d'exemple, on ne détecte en général que des piqûres lorsque le métal est soumis à un essai de corrosion. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la tôle de l'invention peut être utilisée sans placage avec un alliage peu chargé en éléments d'alliage. Ces aspects, ainsi que d'autres de l'invention sont expliqués plus en détail à l'aide de l'exemple illustratif et non limitant suivant. Exemple En relation avec la présente invention, plusieurs matériaux connus sont présentés à des fins de comparaison (références A à E). Ils comprennent les alliages 2024, 2056, 2098, 7475 et 6156. Les exemples de l'invention sont marqués F à I. La composition chimique des divers alliages testés est fournie dans le tableau 2. Tableau 2: Composition chimique (% en poids) Référence Si Fe Cu Mn Mg Cr Zn Zr Li Ag Ti de coulée A (2024) 0,12 0,15 4,2 0,5 1,4 0,05 0,2 0,02 - - 0,02 B (2056) 0,06 0,09 4,0 0,4 1,3 - 0,6 - - - 0,02 C (7475) 0,04 0,07 1,6 0,01 2,2 0,2 5,8 0,02 - - 0,02 D (6156) 0,78 0,07 0,9 0,45 0,75 0,01 0,14 0,02 - - 0,02 E (2098) 0,03 0,04 3,6 0,01 0,32 0,01 0,01 0,14 1,00 0,33 0,02 F 0,02 0,04 3,3 0,01 0,31 0,01 0,01 0,12 0,96 0,32 0,02 G 0,05 0,06 3,2 0, 01 0,31 0,01 0,01 0,11 0,93 0,32 0,03 H 0,05 0,06 3,3 0,02 0,31 0,01 0,06 0,11 0,96 0,34 0,02 I 0,05 0,06 3,2 0,01 0,31 0,01 0,01 0,11 0,94 0,33 0, 03 La masse volumique des différents alliages testés est présentée dans le tableau 3. Les échantillons F à I présentent la plus faible masse volumique des 20 différents matériaux testés. Tableau 3: Masse volumique des alliages testés Référence Masse volumique (g/cm3) A (2024) 2,78 B (2056) 2,78 C (7475) 2,81 D (6156) 2,72 E (2098) 2,70 F 2, 69 G 2,69 H 2,69 I 2,69 Le procédé utilisé pour la fabrication des échantillons de référence A à D est le procédé industriel classique. Les états métallurgiques finaux pour A, B, C et D étaient, respectivement, T3, T3, T76 et T6. Le procédé utilisé pour fabriquer les échantillons E et F est présenté dans le tableau 4. A des fins de comparaison, les échantillons E (2098) n'ont pas été transformés avec leurs conditions les plus habituelles, qui comprennent une opération de traction contrôlée avec un allongement entre 5 et 10 Tableau 4: Conditions des étapes consécutives de transformation Référence E Références F et G Revenu T8 T8 Relaxation des Oui Oui contraintes par chauffage Homogénéisation 8 h à 500 C 8 h à 500 C + 36 h à 526 C + 36 h à 526 C Préchauffage avant laminage à 20 h à 520 C 20 h à 520 C chaud Laminage à chaud Epaisseur > 4 mm Epaisseur > 4 mm Laminage à froid Epaisseur < 4 mm Epaisseur < 4 mm Mise en solution 2 h à 521 C 1 h à 517 C Trempe Eau à Eau à température température ambiante ambiante Traction 1 à 5 % de 1 à 5% de contrôlée déformation déformation permanente permanente Revenu 14 h à 155 C 14 h à 155 C Après revenu, on a coupé les échantillons aux 5 dimensions souhaitées. Le tableau 5 fournit la référence des différents échantillons et de leurs dimensions. Tableau 5: Dimensions finales des échantillons Echantillon Epaisseur Largeur Longueur [mm] [mm] [mm] A 6,0 2 000 3 000 B 6,0 2 000 3 000 C 6,3 1 900 4 000 D 4,6 2 500 4 500 E#1 2 1 000 2 500 E#2 3,2 1 000 2 500 E#3 4, 5 1 250 2 500 E#4 6,7 1 250 2 500 F#1 3 1 000 2 500 F42 5 1 250 2 500 F#3 6,7 1 250 2 500 G#1 4 2 450 9 600 G42 5 2 450 9 600 G#3 5 1 500 3 000 La structure granulaire des échantillons a été caractérisée à partir de l'observation microscopique des sections transversales après oxydation anodique, sous lumière polarisée ou après une attaque chromique. On a déterminé un taux de recristallisation. Le taux de recristallisation est défini comme la fraction de surface occupée par des grains recristallisés. Les résultats sont fournis dans le tableau 6. Tableau 6: Etat de recristallisation des échantillons Echantillon Epaisseur [mm] Taux de recristallisation A 6,0 100 % B 6,0 100 % C 6,3 80 à 100 % D 4,6 100 % E#1 2, 100 % E#2 3,2 100 % F#1 3 100 % Les échantillons ont été testés pour déterminer leurs propriétés mécaniques statiques de même que leur résistance à la propagation de fissures. La limite d'élasticité Rpo, 2r la résistance à la rupture Rm, et l'allongement à la rupture (A) sont fournis dans le tableau 7. Tableau 7: Propriétés mécaniques des échantillons Sens L Sens LT Echantillon Epaisseur Rm( Rpo,2 A Rm Rpo,2 A MF.a) (MPa) (%) (MPa) (MPa) (%) A 6,0 454 367 19 448 323 19,3 B 6,0 460 367 20 450 325 21 C 6,3 510 450 14 506 460 11,5 D 4,6 374 356 12 375 339 12 E#4 6,7 560 540 12 557 531 11,7 F#1 3 490 469 13,0 512 467 12,5 F#2 5 498 470 12,2 502 453 11,1 F#3 6,7 514 481 12,2 509 468 11,6 Les propriétés mécaniques statiques des échantillons selon l'invention sont très élevées comparés à l'alliage classique de la gamme 2XXX tolérant aux dommages, et du même ordre de grandeur que l'échantillon 7475 T76 référencé C. La résistance mécanique des échantillons selon l'invention est légèrement inférieure à la résistance mécanique de l'alliage de référence E (2098). Les inventeurs considèrent que la teneur en cuivre inférieure et la teneur en zirconium inférieure des échantillons selon l'invention influençent légèrement la résistance mécanique des échantillons selon l'invention. Les courbes R des échantillons E#3, F#2 et F#3 sont fournies sur les figures 2 et 3, pour les directions T-L et L-T, respectivement. La figure 2 montre clairement que l'extension de fissure du dernier point valide de la courbe R (Aaeff(max)) est beaucoup plus grande pour les échantillons de l'invention que pour l'échantillon E#3. Ce paramètre est au moins aussi critique que les valeurs Kapp du fait que, comme expliqué dans la description de l'art antérieur, la longueur de la courbe R est un paramètre important pour la conception du fuselage. La figure 3 montre la même tendance, mais la différence est plus faible car la direction L-T donne intrinsèquement un meilleur résultat. La courbe R de l'échantillon F#3 n'a pas pu être mesurée dans la direction L-T car la charge maximale de la machine a été atteinte. Le tableau 8 résume les résultats des essais de ténacité. Tableau 8: Résultats des essais de ténacité T-L L-T (éprouvette de (éprouvette de largeur 760 mm) largeur 760 mm) Echantillon Epaisseur Kapp Keff Kappa Keffl [mm] (M1?aym) (MPaym) (MPa-lm) (MPa=,lm) A 6,0 114 160 130 180 B 6,0 140 220 150 236 C 6,3 110 135 150 206 D 4,6 125 178 147 214 E#1 2 95 108 114 131 E#2 3,1 104 114 160 200 E#3 4,5 154, 0 174,1 148,2 188,4 E#4 6,7 103 112 123 143 F#2 5 140,6 171,1 178,6 236,6 F#3 6,7 139,7 170,8 155,2 172 Les résultats issus de la courbe R sont regroupés dans le tableau 9. L'extension de fissure du dernier point valide de la courbe R est supérieure pour l'échantillon F#2 de l'invention que pour l'échantillon E#3 de référence. Les inventeurs considèrent que plusieurs raisons peuvent être proposées pour expliquer cette performance, comme la plus faible teneur en Cu, et:ou la plus faible teneur en Zr. Tableau 9: Données de résumé de la courbe R Aa [mm] 10 20 30 40 50 Kr E#3 125 161 - - (Direction T-L) (MPa= ) F#2 113 141 159 170 178 Kr E43 115 141 159 174 185 (Direction L-T) (MPa= ) F#2 122 159 185 206 225 Les figures 3 et 4 montrent l'évolution de la vitesse de fissuration da/dN (en mm/cycle) dans l'orientation T-L et L-T, respectivement, lorsque pour différents niveaux de facteur d'intensité de contrainte(AK). La largeur de l'échantillon était de 400 mm (éprouvette CCT 400) et R = 0,1. On n'observe pas de différence majeure entre les échantillons E et F. La vitesse de fissuration de l'échantillon F est dans la même gamme que dans celle typiquement obtenue pour les alliages 6156 et 2056. La résistance à la corrosion intergranulaire des échantillons E#2, F#2 et F#3 a été testée selon la norme ASTM G110. Pour tous les échantillons, on n'a détecté aucune corrosion intergranulaire. Pour l'échantillon B (pour lequel on avait enlevé le placage), on a observé une corrosion intergranulaire avec une profondeur moyenne de 120 pm et pour l'échantillon D (pour lequel on avait enlevé le placage), on a observé une corrosion intergranulaire avec une profondeur moyenne de 180 pm. La résistance à la corrosion intergranulaire était ainsi forte pour les échantillons selon l'invention. L'invention dans ses plus larges aspects n'est pas limitée aux détails spécifiques, et aux dispositifs représentatifs, montrés et décrits ici. Par conséquent, diverses modifications peuvent être effectuées sans sortir de l'esprit ou de la portée du concept inventif général tel que défini par les revendications annexées et leurs équivalents. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention
Un alliage à base d'aluminium de faible masse volumique utile dans une structure d'aéronef pour les applications de tôle de fuselage qui a une résistance mécanique élevée, une haute ténacité et une haute résistance à la corrosion, comprenant en % en poids, 2,7 à 3,4 de Cu, 0,8 à 1,4 de Li, 0,1 à 0, 8 de Ag, 0, 2 à 0,6 de Mg et un élément tel que Zr, Mn, Cr, Sc, Hf, Ti ou une combinaison de ceux-ci, dont la quantité, en % en poids, est de 0,05 à 0,13 pour Zr, 0,05 à 0,8 pour Mn, 0,05 à 0,3 pour Cr et Sc, 0,05 à 0,5 pour Hf et 0,05 à 0,15 pour Ti. La quantité de Cu et de Li est déterminée selon la formuleCu (% en poids) + 5/3 Li (% en poids) < 5,2.
1. Procédé de fabrication d'une tôle à base d'alliage d'aluminium ayant une ténacité et une résistance mécanique élevées, dans lequel: a) on élabore un bain de métal liquide comprenant 2,7 à 3,4 % en poids de Cu, 0, 8 à 1,4 % en poids de Li, o, l à 0,8 % en poids d' Ag, 0,2 à 0,6 % en poids de Mg et au moins un élément choisi parmi Zr, Mn, Cr, Sc, Hf et Ti, la quantité dudit élément, s'il est choisi, étant de 0,05 à 0,13 % en poids pour Zr, 0,05 à 0,8 % en poids pour Mn, 0,05 à 0,3 % en poids pour Cr et pour Sc, 0,05 à 0,5 % en poids pour Hf et de 0,05 à 0,15 % en poids pour Ti, le reste étant de l'aluminium et des impuretés inévitables, avec la condition supplémentaire que la quantité de Cu et de Li soit telle que Cu (% en poids) + 5/3 Li (% en poids) < 5,2; b) on coule une plaque à partir dudit bain de métal liquide c) on homogénéise ladite plaque à une température comprise entre 490 à 530 C pendant une durée de 5 à 60 heures; d) on lamine ladite plaque en une tôle ayant une épaisseur finale comprise entre 2 et 12 mm; e) on met en solution et on trempe ladite tôle; f) on tractionne de façon contrôlée ladite tôle avec une déformation permanente de 1 à 5 % ; g) on réalise un revenu de ladite tôle par chauffage à 140 à 170 C pendant 5 à 30 heures. 2. Procédé de fabrication d'une tôle selon la 1, dans lequel: a) on élabore un bain de métal liquide comprenant 3,0 à 3,4 % en poids de Cu, 0,8 à 1,2 % en poids de Li, 0,2 à 0,5 % en poids de Ag, 0,2 à 0,6 % en poids de Mg et au moins un élément choisi dans parmi Zr, Mn Cr, Sc, Hf et Ti, la quantité dudit élément, s'il est choisi, étant de 0,09 à 0,13 % en poids pour Zr, 0,05 à 0,8 % en poids pour Mn, 0,05 à 0,3 % en poids pour Cr et pour Sc, 0,05 à 0,5 % en poids pour Hf et 0,05 à 0,15 % en poids pour Ti, le reste étant de l'aluminium et des impuretés inévitables, avec la condition supplémentaire que la quantité de Cu et de Li soit telle que Cu (% en poids) + 5/3 Li (% en poids) < 5,0; b) on coule une plaque à partir dudit bain de métal liquide c) on homogénéise ladite plaque à une température comprise entre 490 à 530 C pendant une durée de 5 à 60 heures; d) on lamine ladite plaque en une tôle ayant une épaisseur finale comprise entre 2 et 9 mm; e) on met en solution en solution ladite tôle à une température comprise entre 490 et 530 C pendant une durée de 15 mn à 2 heures, et on trempe ladite tôle; f) on tractionne de façon contrôlée ladite tôle avec une déformation permanente de 2,5 à 4 % ; g) on réalise un revenu de ladite tôle par chauffage à 140 à 155 C pendant 10 à 30 heures. 3. Produit laminé, extrudé et/ou forgé en alliage en aluminium comprenant 2,7 à 3,4 % en poids de Cu, 0,8 à 1,4 % en poids de Li, 0,1 à 0,8 % en poids de Ag, 0,2 à 0,6 % en poids de Mg et au moins un élément choisi parmi Zr, Mn, Cr, Sc, Hf et Ti, la quantité dudit élément, s'il est choisi, étant de 0,05 à 0,13 % en poids pour Zr, 0,05 à 0,8 % en poids pour Mn, 0,05 à 0,3 % en poids pour Cr et pour Sc, 0,05 à 0,5 % en poids pour Hf et 0,05 à 0,15 % en poids pour Ti, le reste étant de l'aluminium et des impuretés inévitables, avec la condition supplémentaire que la quantité de Cu et de Li soit telle que Cu (% en poids) + 5/3 Li (% en poids) < 5,2. 4. Produit laminé, extrudé et/ou forgé selon la 3, ayant une épaisseur comprise entre 2 et 12 mm. 5. Tôle en alliage d'aluminium produite par le procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que: (a) sa limite d'élasticité conventionnelle mesurée à 0,2% d'allongement est d'au moins 450 MPa, et (b) sa ténacité Kapp, mesurée sur des éprouvettes de type CCT760 (avec 2ao = 253 mm), est d'au moins MPa / dans le sens T-L, (c) son extension de fissure Aaeff(max) du dernier 30 point valide de la courbe R dans la direction T-L est d'au moins 30 mm. 6. Tôle en alliage d'aluminium produite par le procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que: (a) sa limite d'élasticité conventionnelle testée à 0,2% d'allongement d'au moins 460 MPa, et (b) sa ténacité Kapp, mesurée sur des éprouvettes de type CCT760 (avec 2ao = 253 mm), est d'au moins MPa dans le sens T-L, et (c) son extension de fissure Aaeff(max) du dernier 10 point valide de la courbe R dans la direction TL est d'au moins 40 mm. 7. Panneau de fuselage d'aéronef comprenant au moins une tôle en alliage d'aluminium selon la 5 ou 6. 8. Element de structure produit à partir d'une tôle en alliage d'aluminium selon la 5 ou 6. 9. Raidisseur comprenant au moins un produit selon la 5 ou 6. 10. Panneau de fuselage selon la 7, dont le poids est de 1 à 10 % inférieur au poids d'un panneau de fuselage de propriété comparable dans un alliage sélectionné dans le groupe formé par les alliages 2024, 2056, 2098, 7475 et 6156. 11. Raidisseur selon la 9, dont le poids est de 1 à 10 % inférieur au poids d'un raidisseur de propriété comparable dans un alliage sélectionné dans le groupe formé par les alliages 2024, 2056, 2098, 7475 et 6156. 12. Element de structure selon la 8, dont le poids est de 1 à 10 % inférieur au poids d'un élément de structure de propriété comparable dans un alliage sélectionné dans le groupe formé par les alliages 2024, 2056, 2098, 7475 et 6156.
C,B
C22,B64
C22C,B64C,C22F
C22C 21,B64C 1,C22F 1
C22C 21/18,B64C 1/06,C22F 1/057
FR2898113
A1
BOITE METALLIQUE POUR BOISSONS MUNIE D'UN BOUCHON D'OBTURATION
20,070,907
La présente invention concerne une . Les boîtes métalliques pour boissons, en acier ou en aluminium, connaissent un développement commercial croissant pour des boissons gazeuses ou plates, du fait de leurs qualités de conservation des boissons qu'elles contiennent et de leurs commodités de stockage, de transport et d'utilisation. Le développement d'opercules d'ouverture ménagés dans la face supérieure de la boîte, qui sont arrachables ou, plus récemment, enfonçables, a renforcé ce succès en permettant en particulier une consommation directe en portant la boîte à la bouche. Ces boîtes métalliques connues présentent cependant des inconvénients. Alors que les boîtes sont emplies et fermées en atmosphère stérile, leur stockage et leur transport se font dans des conditions de protection restreinte, par exemple par enveloppement d'un ensemble de boîtes dans un film thermo-rétractable, en général sur une palette. Cette protection sommaire disparaît lorsque les boîtes sont placées individuellement, ou sous emballage carton de plusieurs boîtes, dans les rayons de vente. En conséquence, la consommation de la boisson directement à la boîte expose le consommateur à une pollution qui peut être dangereuse pour sa santé. Un autre inconvénient des boîtes connues réside en la difficulté de conserver le reste de boisson d'une boîte dont une partie a été bue, ce liquide restant ayant tendance à se répandre à l'extérieur et, pour les boissons gazeuses, à perdre rapidement le gaz contenu. Pour tenter de pallier tout ou partie de ces inconvénients, on a proposé de munir la boîte d'un couvercle rapporté sur la face supérieure (voir par exemple WO-98154 061) qui protège le bord supérieur de la boîte pendant le stockage et le transport et qui est enlevé pour ouvrir la boîte et consommer la boisson qu'elle contient. Ce couvercle, remis en place après consommation partielle, peut empêcher l'écoulement du liquide et, dans certains cas, limiter la fuite de gaz. Ces couvercles, généralement en matière plastique, peuvent être reliés à la boîte par une bague fixée sur celle-ci, le couvercle étant relié à cette bague par une languette. La fabrication et le montage de cet ensemble sont compliqués et onéreux, même lorsque le couvercle, la languette et la bague sont d'une seule pièce et ce montage sur des boîtes remplies et scellées entraîne de nouveau des problèmes d'hygiène. Un inconvénient majeur de ces couvercles connus est leur constitution en une matière synthétique qui oblige à un recyclage séparé, donc très coûteux, de celui de la boîte métallique. to Pour pallier cet inconvénient, on a proposé de réaliser le couvercle et la languette dans le même métal ou alliage métallique que la boîte. Si cette nouvelle boîte apporte une solution satisfaisante aux problèmes posés, elle conduit à un coût accru par rapport à une boîte traditionnelle, ce qui peut être un frein à son développement. 15 Les inventeurs ont en conséquence recherché une forme nouvelle pour une boîte métallique pour boisson qui assure, à moindre coût, une hygiène totale, une capacité de refermer la boîte après consommation partielle de son contenu sans risque de fuite de liquide et de gaz, tout en étant recyclable sans problème. 20 A cet effet, la présente invention a pour objet une boîte métallique pour boissons du type comprenant un corps cylindrique fermé par une face supérieure sertie sur le corps, caractérisée par le fait que la face supérieure comporte un tronc de tube ouvert vers l'extérieur de la boîte et fermé par un bouchon séparable dans le même métal ou alliage métallique que le corps et la 25 face supérieure de la boîte. Du fait de la communauté de constitution de la boîte et de son bouchon, le recyclage des boîtes vides avec ce bouchon ne pose plus aucun problème et permet ainsi de réduire le coût global du système. Le tube ouvert de la face supérieure de la boîte constitue une sorte de goulot qui permet de boire 30 commodément et qui a été mis à l'abri de toute contamination lors du processus classique de remplissage de la boîte suivi du sertissage de la face supérieure, le tout en atmosphère stérile. Le processus de fabrication est donc totalement inchangé, ce qui permet d'utiliser les installations industrielles très performantes qui existent. Le seul investissement nouveau à réaliser est celui nécessaire à la fabrication de la nouvelle face supérieure de la boîte selon l'invention. Cette nouvelle face supérieure est par ailleurs d'un prix de revient comparable à celui d'une face supérieure traditionnelle munie d'un opercule pouvant être arraché ou enfoncé au moyen d'un levier rapporté. De préférence, le bouchon est relié à la boîte par un lien souple d'une seule pièce avec le bouchon, de telle sorte que le bouchon reste lié à la boîte après io consommation du contenu. Dans une forme de réalisation de l'invention, le tronc de tube comporte un filetage et le bouchon est taraudé, ou inversement, pour pouvoir être vissé et dévissé. Dans ce cas, le lien souple est avantageusement terminé par une bague montée libre en rotation autour de la base du tronc de tube. Pour 15 constituer une garantie d'absence d'ouverture de la boîte, on peut prévoir que la bague est reliée au bouchon par une amorce de rupture. La bague peut être fixée en translation par rapport au tronc de tube par des saillies radiales élastiquement déformables, par exemple des languettes découpées, du tronc de tube logées dans une rainure séparant le bouchon de la bague et dont le 20 fond comporte l'amorce de rupture. On peut prévoir en variante ou en plus qu'une gaine arrachable, de préférence dans le même métal ou alliage métallique, solidarise le bouchon et le tronc de tube. Dans une variante de réalisation de l'invention, le bouchon est enfoncé de manière étanche dans le tronc de tube. Dans cette forme de réalisation, le lien 25 souple est avantageusement d'une seule pièce avec le bouchon et son extrémité opposée au bouchon est fixée à la boîte, de préférence à la surface supérieure de la boîte, par soudage, collage ou, avantageusement, au moyen d'un rivet conformé dans la face supérieure et écrasé. Une garantie d'absence d'ouverture peut ici aussi être réalisée par une gaine arrachable. 30 Une caractéristique importante de l'invention est que la face supérieure de la boîte est d'une seule pièce avec le tronc de tube et que le bouchon est mis en place sur cette face supérieure, avec éventuellement la gaine de garantie, et que l'ensemble ainsi prémonté est amené à la phase de fabrication de la boîte pour être serti sur le corps après son remplissage, exactement comme dans le processus traditionnel et en utilisant les mêmes moyens. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation en référence au dessin annexé dans lequel : la figure 1 est une vue schématique en perspective éclatée d'une boîte selon une première forme de réalisation de l'invention, en phase finale de fabrication, la figure 2 est une vue schématique en coupe diamétrale de l'ensemble préassemblé de la face supérieure de la boîte de la figure 1, to la figure 3 est un schéma illustrant la capacité de gerbage de la boîte de la figure 1, la figure 4 est analogue à la figure 1, pour une variante de la boîte selon l'invention, la figure 5 est analogue à la figure 2, pour la boîte de la figure 4, et 15 la figure 6 est analogue à la figure 3, pour la boîte de la figure 4. La boîte selon l'invention est constituée d'un corps 1 fermé par une face supérieure 2 qui est sertie sur le corps 1 après remplissage de la boîte 1,2. Conformément à l'invention, la face supérieure 2 de la boîte comporte un tronc de tube 3 ouvert vers l'extérieur et fermé par un bouchon 4 dans le même 20 métal ou alliage métallique que la boîte 1,2. Dans la forme de réalisation des figures 1 à 3, le tronc de tube 3 comporte un filetage 5 et le bouchon 4 est muni d'un taraudage 6 de sorte que le bouchon 4 peut être vissé et dévissé sur le tronc de tube 3. De préférence, le bouchon est relié à la boîte 1,2 par un lien souple 7, d'une seule pièce avec le bouchon et 25 donc également dans le même métal ou alliage métallique que la boîte et le bouchon. On peut prévoir que le bouchon 4 est solidaire d'une bague 8, avec interposition d'une amorce de rupture 9 (figure 2), la bague 8 étant montée fixe en translation sur la base cylindrique 10 du tronc de tube 3, mais libre en rotation sur cette base 10, de manière à pivoter avec le lien souple 7 lors du 30 vissage et du dévissage du bouchon 4. A cet effet, la base cylindrique 10 peut être munie de saillies radiales (non représentées) élastiquement déformables, par exemple des languettes découpées, qui s'effacent pour laisser passer la bague 8 lors du vissage initial du bouchon 4 et reviennent élastiquement se loger dans une rainure séparant la bague 8 du bouchon 4, le fond de cette rainure comportant l'amorce de rupture 9. Ainsi, l'ensemble bouchon 4 ù bague 8 forme une garantie de non ouverture de la boîte. Pour ouvrir la boîte, il suffit de dévisser le bouchon 4, ce qui provoque la rupture de l'amorce de rupture 9. Avantageusement, le fond du bouchon 4 est muni d'un joint d'étanchéité, par exemple sous forme d'une couche mince d'élastomère (non représentée) qui n'apporte qu'une pollution insignifiante lors du recyclage de la boîte vide de laquelle restent solidaires le bouchon 4 et le lien souple 7 avec la bague 8. io Il est également envisageable d'utiliser un bouchon taraudé se vissant et se dévissant sur un filetage du tronc de tube. Dans la variante de réalisation des figures 4 à 6, le bouchon 4 est lisse et s'enfonce dans l'intérieur, également lisse, du tronc de tube 3, de préférence encore avec interposition d'un joint d'étanchéité (non représenté). Dans ce cas, 15 le lien souple 7 a une extrémité libre 11 fixée sur la face supérieure 2, par collage, soudage ou avantageusement au moyen d'un rivet conformé dans la boîte et écrasé. On pourrait également prévoir que le bouchon est muni d'une collerette permettant de le clipser sur le bord supérieur, conformé à cet effet, du tronc de tube. 20 La face supérieure 2 avec le tronc de tube 3, le bouchon 4 avec le lien souple 7, peuvent être fabriqués en grande série par découpage et formage dans une feuille de métal ou d'alliage métallique, puis dépôt éventuel d'un joint d'étanchéité sur le bouchon, et le bouchon et le lien souple sont ensuite montés sur la face supérieure. Ensuite, la face supérieure équipée est amenée en 25 regard du corps de boîte rempli et est sertie sur le bord supérieur du corps de manière traditionnelle. En variante, le tronc de tube peut être rapporté sur la face supérieure munie d'un orifice approprié. II est possible de compléter ou de réaliser une garantie de non ouverture par tous moyens connus tels qu'une gaine arrachable, de préférence dans le 30 même métal ou alliage métallique, sertie entre le bouchon et le tronc de tube. On peut également obturer l'extrémité du tronc de tube 3, de manière classique, par un opercule 12 scellé
A case has a cylindrical body (1) closed by an upper side (2) which is locked on the body after the case is filled, where the case is made of steel or aluminum. The side has a tube trunk (3) that opens towards exterior of the case and closed by a separable cap (4) made of same metal or metallic alloy as that of the body and the upper side of the case. The cap is provided with a sealing joint and has a flange arranged to clip on an upper edge of the tube trunk.
Revendications 1. Boîte métallique (1, 2) pour boissons du type comprenant un corps cylindrique (1) fermé par une face supérieure sertie sur le corps (1), caractérisée par le fait que la face supérieure (2) comporte un tronc de tube (3) io ouvert vers l'extérieur de la boîte (1,2) et fermé par un bouchon (4) séparable dans le même métal ou alliage métallique que le corps (1) et la face supérieure (2) de la boîte (1, 2). 2. Boîte métallique selon la 1, 15 caractérisée par le fait que le bouchon (4) est relié à la boîte (1,2) par un lien souple (7) d'une seule pièce avec le bouchon (4). 3. Boîte métallique selon l'une des 1 et 2, caractérisée par le fait que le tronc de tube (3) est fileté et le bouchon (4) est 20 taraudé. 4. Boîte métallique selon l'une des 1 et 2, caractérisée par le fait que le bouchon (4) est fileté et le tronc de tube (3) est taraudé. 25 5. Boîte métallique selon la 3, caractérisée par le fait que le lien souple (7) est terminé par une bague (8) montée libre en rotation autour de la base du tronc de tube (3). 6. Boîte métallique selon la 5, 30 caractérisée par le fait que la bague (8) est reliée au bouchon (4) par une amorce de rupture (9). i0 15 20 7. Boîte métallique selon la 6, caractérisée par le fait que la bague (8) est fixée en translation par rapport au tronc de tube (3) par des saillies radiales élastiquement déformables, par exemple des languettes découpées, du tronc de tube (3) logées dans une s rainure séparant le bouchon (4) de la bague (8) et dont le fond comporte l'amorce de rupture (9). 8. Boîte selon l'une des 1 et 2, caractérisée par le fait que le bouchon (4) est enfoncé dans le tronc de tube (3). 9. Boîte métallique selon la 8, caractérisée par le fait que le bouchon (4) comporte une collerette agencée pour se clipser sur le bord supérieur, conformé à cet effet, du tronc de tube (3). 10. Boîte métallique selon l'une des 8 et 9, caractérisée par le fait que l'extrémité libre (11) du lien souple est fixée à la face supérieure (2) par collage ou soudage ou au moyen d'un rivet conformé dans la boîte et écrasé. 11. Boîte métallique selon l'une des 1 à 10, caractérisée par le fait qu'une gaine arrachable, de préférence dans le même métal ou alliage métallique, solidarise le bouchon et le tronc de tube. 25 12. Boîte métallique selon l'une des 1 à 11, caractérisée par le fait qu'un opercule (12) de garantie est scellé sur l'extrémité du tronc de tube (3). 13. Boîte métallique selon l'une des 1 à 12, 30 caractérisée par le fait que le tronc de tube (3) est conformé dans la face supérieure (2). 14. Boîte métallique selon l'une des 1 à 13, caractérisée par le fait que le bouchon est muni d'un joint d'étanchéité. i0 15 20 25 30
B
B65
B65D
B65D 47,B65D 51
B65D 47/14,B65D 51/10
FR2892770
A1
DISPOSITIF DE RECIRCULATION CONTROLEE DES GAZ BRULES D'UN CIRCUIT EGR A HAUTE PRESSION
20,070,504
Dispositif de recirculation contrôlée des qaz brûlés d'un circuit EGR à haute pression DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne, dans le domaine des moteurs à 5 combustion interne, des systèmes de contrôle de la combustion utilisant une recirculation des gaz brûlés EGR (Exhaust Gas Recirculation). L'invention concerne plus particulièrement un dispositif de recirculation contrôlée des gaz brûlés dans un circuit EGR à haute pression (moteurs suralimentés) permettant un nettoyage du circuit EGR afin de lutter io contre son encrassement, à la fois par une action mécanique (décollage des poussières par un souffle chaud des gaz d'échappement sous pression) et par une action thermique (pyrolyse ou oxydation des suies et des hydrocarbures adhésifs) qui ne nécessitent aucune consommation électrique supplémentaire. 15 ARRIEREPLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Les contraintes dues aux normes relatives aux niveaux des émissions polluantes liées au fonctionnement des moteurs à combustion interne, notamment Diesel, deviennent de plus en plus sévères, notamment en ce qui concerne les émissions d'oxyde d'azote, NO II est connu que les 20 NO, sont formés à partir du diazote, N2, et du dioxygène, 02, de l'air lorsque la température de combustion dépasse un certain seuil. De manière connue, pour réduire le niveau des émissions polluantes, la température de combustion est alors abaissée à l'aide de la recirculation à l'admission du moteur des gaz brûlés (EGR). Le principe de la recirculation 25 des gaz brûlés réside dans l'introduction via un conduit EGR d'une quantité donnée de gaz d'échappement prélevée à la sortie des gaz du moteur à l'aide d'une vanne de recirculation de gaz brûlés dite vanne EGR, en emplacement d'une partie de l'air frais à l'admission du moteur. Le gaz d'échappement occupe une partie de l'espace de la chambre de combustion. 30 La température des gaz brûlés au moment de leur introduction dans la chambre de combustion reste bien inférieure à la température de combustion proprement dite. La capacité calorifique des gaz brûlés est supérieure à celle de l'air. En d'autres termes, la quantité de chaleur qu'il faut fournir pour élever d'un degré la température d'un volume unitaire des gaz brûlés est supérieure à la quantité de chaleur qu'il faut fournir pour élever d'un degré la température d'un volume unitaire de l'air. Ainsi la présence dans une partie de l'espace de la chambre de combustion des gaz brûlés à la place de l'air frais fait abaisser la température de combustion. Ce principe permet de limiter les émissions NOx (d'autant plus que la fraction de gaz recyclés est to grande) mais réduit les performances du moteur. Pour ce type de solution, il faut distinguer deux voies : la recirculation à haute pression et la recirculation à basse pression. Tandis que la recirculation à haute pression (moteurs suralimentés) consiste à prélever des gaz en amont de la turbine pour les réinjecter en aval du compresseur, la 15 recirculation à basse pression consiste au contraire à prélever des gaz après la turbine pour les réinjecter avant le compresseur d'air de suralimentation (les gaz peuvent parfois aussi être réinjectés en amont du refroidisseur d'air de suralimentation qui suit le compresseur). La recirculation à basse pression présente donc l'inconvénient, par rapport à la recirculation à haute pression, 20 de requérir un circuit plus long. Cette voie nécessite également la mise en place d'un filtre à particules en amont du prélèvement, pour éviter une usure prématurée du compresseur et assurer un recyclage de gaz exempts de particules. La présente invention concerne notamment un circuit EGR à haute 25 pression. De manière connue, un circuit EGR classique dispose, outre le conduit EGR et la vanne de recirculation, des moyens de commande de l'ouverture et de la fermeture de la vanne EGR pour réguler le flux des gaz brûlés à recycler par le conduit EGR dans le moteur. Ces moyens de 30 commande sont éventuellement activables par un moyen de contrôle. Le montage des moyens de refroidissement, par exemple, d'un échangeur de chaleur quelconque, par exemple, de type gaz/eau ou gaz/air, dans le conduit EGR permet de refroidir d'avantage les gaz brûlés recyclés et d'améliorer le rendement du moteur. II en résulte une baisse supplémentaire des émissions des oxydes d'azote NO,. Avec des objectifs d'émissions de NO, de plus en plus faibles, les 5 taux d'EGR, c'est-à-dire les quantités de gaz brûlés recirculées à l'admission du moteur, sont de plus en plus importants. Or, les gaz brûlés ou, autrement dit, les gaz d'échappement ou les gaz EGR, sont chimiquement agressifs et contiennent des imbrûlés (hydrocarbures HC, carburant imbrûlé ou partiellement brûlé), des particules io de suies plus ou moins grasses (IOF, Insoluble Organic Fraction, et SOF, Soluble Organic Fraction), et des vapeurs d'huile. La composition des gaz d'échappement entraîne donc un encrassement du circuit EGR. L'augmentation des quantités de gaz brûlés recirculées à l'admission d'une part, et leur refroidissement dans un échangeur de chaleur provoquant la 15 condensation sur les parois du circuit d'autre part, accentuent ce processus d'encrassement du circuit EGR. Ce processus provoque de plus en plus fréquemment des pertes de charge élevées, voire une obstruction du conduit EGR, et devient alors problématique. On connaît déjà dans l'état de la technique, des solutions traitant le 20 problème d'encrassement du circuit EGR en tant que tel, à l'aide de systèmes d'injection de solvant pour nettoyer le conduit EGR et enlever les dépôts (WO 00/47344 et WO 00/51751). II s'agit cependant de dispositifs externes au véhicule utilisés essentiellement lors des révisions. Or, les normes, actuelles et futures, exigent que les émissions de NOX restent au- 25 dessous d'un certain seuil durant plusieurs milliers d'heures de fonctionnement du moteur, le véhicule devant pouvoir parcourir plusieurs milliers, voire plusieurs dizaines de milliers de kilomètres entre deux révisions. Pour répondre à ce besoin, il faut pouvoir décrasser le circuit EGR 30 régulièrement au cours du fonctionnement de moteur. Pour réaliser cet objectif, des solutions connues de l'état de la technique portent sur les outils embarqués au bord des véhicules qui permettent d'enlever les dépôts. La première solution (JP 3-222808) porte sur un piège à particules disposé dans le conduit EGR, associé à une résistance pour éliminer les suies par pyrolyse. Cette solution n'est pas satisfaisante car la résistance électrique consomme beaucoup d'énergie électrique en contribuant ainsi à la surconsommation du carburant. En outre, le problème de décrassage du conduit EGR dans sa totalité et, notamment de l'échangeur de chaleur, n'est pas traité. La deuxième solution (FR 2 833 653) prévoit une recirculation des gaz EGR sur des points prédéterminés pour éliminer les dépôts par pyrolyse io lorsque le moteur se trouve dans une zone de fonctionnement prédéterminée. Le problème de surconsommation électrique évoqué précédemment ne se pose plus : on utilise la forte thermique des gaz d'échappement introduit dans le circuit EGR lorsque leur température est suffisamment élevée, c'est-à-dire supérieure à un seuil prédéterminé. Par 15 ailleurs, cette approche permet de nettoyer par pyrolyse l'ensemble des points prédéterminés du circuit EGR et, notamment, l'échangeur de chaleur. Cependant, ce dispositif a plusieurs inconvénients comme ceux ci-après, donnés à titre d'exemple : • Le circuit EGR étant réalisé en boucle fermée entre la sortie et 20 l'entrée des gaz du moteur, il est impossible d'évacuer les particules résiduelles des dépôts nettoyés autrement que par l'admission du moteur. Il en résulte l'interaction entre ces particules résiduelles et la combustion dans les cylindres. Les performances du moteur sont donc altérées. En outre, les substances corrosives et abrasives 25 contenues dans les particules résiduelles interagissent avec les pièces du moteur en réduisant leur longévité. • Le circuit EGR en boucle fermée ne permet pas de traiter les problèmes de surpression en amont de la turbine (les ondes de pression circulant dans la canalisation de sortie des gaz 30 d'échappement) qui peuvent se produire pendant, par exemple, le fonctionnement lancé du moteur. La troisième solution pour traiter le problème de décrassage du circuit EGR (JP 11-93781 et GB 2 303 176) consiste en un passage forcé de l'air frais sous pression sur des points prédéterminés du circuit EGR et, notamment l'échangeur de chaleur. Pour fournir l'air frais sous pression on peut, par exemple, utiliser l'air de suralimentation puisé après le refroidisseur d'air d'aspiration en aval du compresseur. L'air frais sous pression peut également provenir du réseau de bord de l'air comprimé d'un véhicule automobile, notamment utilitaire. Ce passage de l'air frais comprimé s'opère à des moments prédéterminés, par exemple, pendant les transitions entre le io fonctionnement du moteur avec EGR et sans EGR. Le problème des pertes électriques propre au piège à particules de la première solution mentionné ci-dessus, ne se pose donc plus. Le nettoyage du circuit EGR s'effectue par un décollage des saletés, des substances corrosives et d'un éventuel condensat à l'aide d'un puissant jet 15 d'air circulant soit dans le même sens que la direction d'écoulement des gaz brûlés dans le circuit EGR, soit en sens opposé. Au moins un mode de fonctionnement du dispositif selon GB 2 303 176 prévoit qu'une fois l'échangeur de chaleur traversé par l'écoulement d'air en sens opposé par rapport à celui des gaz brûlés, le jet est dévié vers la ligne d'échappement en 20 contournant la turbine. Les particules résiduelles des dépôts nettoyés évitent sur leur passage non seulement l'admission du moteur mais également les aubes de la turbine. Ainsi, les substances corrosives et abrasives contenues dans les particules résiduelles n'interagissent pas avec les pièces du moteur, ni de la turbine, en préservant leur longévité. 25 L'inconvénient majeur de la solution proposé par JP 11-93781 et GB 2 303 176 réside dans le fait que l'action de nettoyage reste essentiellement mécanique et, donc, incomplète. La température de l'air frais est en effet insuffisante pour produire un impact thermique sur des suies et des hydrocarbures, collants par nature et qui adhèrent fortement au conduit EGR. 30 25 30 DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION La présente invention a pour but de pallier un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif de recirculation contrôlée des gaz brûlés dans un circuit EGR à haute pression. A cet effet, le dispositif de recirculation contrôlée des gaz brûlés dans un circuit EGR à haute pression pour moteur à combustion interne, comportant un conduit EGR pour acheminer les gaz brûlés entre la sortie et l'entrée des gaz du moteur à l'admission, raccordé en dérivation à l'admission du moteur par l'intermédiaire d'une vanne d'admission disposée to sur le conduit EGR à proximité du point de raccordement à l'admission du moteur et, de l'autre côté, sur la canalisation des gaz d'échappement de la sortie du moteur en amont de la turbine de turbocompresseur, des moyens de commande de l'ouverture et de la fermeture de la vanne d'admission pour réguler le flux des gaz brûlés dans le conduit EGR, éventuellement 15 activables par un moyen de contrôle, un moyen de refroidissement des gaz brûlés coopérant avec le conduit EGR en amont de la vanne d'admission en sens de la direction d'écoulement des gaz brûlés dans le conduit EGR, est caractérisé en ce que le conduit EGR comporte un conduit de retour raccordé en dérivation entre la vanne d'admission et le moyen de 20 refroidissement au conduit EGR par l'intermédiaire d'une vanne de retour disposée sur le conduit de retour et, de l'autre côté, à la ligne d'échappement en aval de la turbine de turbocompresseur, les moyens de commande étant agencés pour activer : • l'ouverture de la vanne d'admission et la fermeture de la vanne de retour lors des phases de dépollution, et • l'ouverture de la vanne de retour et la fermeture de la vanne d'admission lors des phases de décrassage du circuit EGR, et • la fermeture de la vanne d'admission et de la vanne de retour si le circuit EGR est désactivé. Selon une autre particularité, les moyens de commande sont agencés pour activer la fermeture de la vanne d'admission et l'ouverture de la vanne de retour lors des phases de décharge ( waste gate ) au moment prédéterminé quand la pression en amont de la turbine devient trop importante par rapport au besoin du turbocompresseur. Selon une autre particularité, les moyens de commande sont agencés pour activer la fermeture progressive de la vanne de retour lors de la phase de décrassage dès que la demande en pression en amont de la turbine augmente au-dessus d'un seuil prédéterminé pour satisfaire le besoin io du turbocompresseur. Selon une autre particularité, les moyens de commande sont agencés pour réguler : • le flux des gaz brûlés recyclés dans le moteur à l'aide de la vanne d'admission lors des phases de dépollution en fonction 15 de besoins du moteur pour maintenir la stabilité de combustion dans les cylindres, et • le flux des gaz brûlés vers la ligne d'échappement en aval de la turbine de turbocompresseur à l'aide de la vanne de retour lors des phases de décrassage. 20 Selon une autre particularité, les moyens de commande sont agencés pour réguler le flux des gaz brûlés recyclés dans le moteur lors des phases de dépollution par le débit de fuite contrôlé via la vanne de retour vers la ligne d'échappement en aval de la turbine de turbocompresseur, la vanne d'admission restant ouverte. 25 Selon une autre particularité, les moyens de commande sont agencés pour réguler respectivement le taux de fermeture de la vanne d'admission en coopération avec le taux d'ouverture de la vanne de retour lors des phases de décrassage, de manière à réguler le flux des gaz dans le circuit EGR à l'aide de débits de fuites contrôlés via la vanne d'admission et 30 la vanne de retour respectivement vers l'admission du moteur et vers la ligne d'échappement en aval de la turbine. Selon une autre particularité, le moyen de contrôle est agencé pour : • couper la circulation du liquide de refroidissement du moteur dans le moyen de refroidissement du conduit EGR lors des phases de dépollution dès que la température du liquide de refroidissement atteigne une valeur prédéterminée. • couper la circulation du liquide de refroidissement du moteur dans le moyen de refroidissement du conduit EGR lors des phases de décrassage dès que la température du liquide de refroidissement atteigne une valeur prédéterminée. Selon une autre particularité, le moyen de contrôle comprend des io moyens de mesure des données représentatives de l'état de fonctionnement du moteur choisis parmi un ou plusieurs des éléments suivants : (a) moyens de mesure de température de fonctionnement de moteur ; (b) moyens de mesure de température des gaz en amont du moyen de refroidissement du conduit EGR ; (c) moyens de mesure de température des gaz en aval du 15 moyen de refroidissement du conduit EGR ; (d) moyens de mesure de pression en amont de la turbine de turbocompresseur ; (e) moyens de mesure de perte de charge dans le circuit EGR ; (f) moyens de mesure relatifs au régime du moteur ; (g) moyens de mesure relatifs à la charge du moteur ; (h) moyens de mesure relatifs aux conditions de roulage du 20 véhicule ; (i) moyens de mesure de la qualité du carburant ; (j) moyens analyseur des gaz à l'admission du moteur ; (k) moyens analyseur des gaz brûlés à la sortie du moteur. Selon une autre particularité, le conduit EGR comporte une vanne de décharge disposée entre la canalisation des gaz d'échappement de la sortie 25 du moteur et le moyen de refroidissement du conduit EGR, les moyens de commande étant agencés pour assurer la coopération de la vanne de décharge avec la vanne d'admission et la vanne de retour en produisant : • l'ouverture de la vanne de retour et de la vanne de décharge lors des phases de décrassage et lors des phases de 30 décharge ( waste gate ), et • la fermeture de la vanne de retour et d'au moins une vanne parmi la vanne d'admission et la vanne de décharge si le circuit EGR est désactivé, et • l'ouverture de la vanne d'admission et de la vanne de décharge lors des phases de dépollution. Selon une autre particularité, quand le conduit EGR comporte une vanne de décharge disposée entre la canalisation des gaz d'échappement de la sortie du moteur et le moyen de refroidissement du conduit EGR, les moyens de commande sont agencés pour assurer la coopération de la vanne io de décharge avec la vanne d'admission en produisant • la régulation du flux des gaz brûlés recyclés à l'admission souhaitée par le moteur pour maintenir la stabilité de combustion par l'intermédiaire de la vanne de décharge lors des phases de dépollution, la vanne d'admission restant 15 ouverte, et • la régulation du flux des gaz brûlés vers la ligne d'échappement en aval de la turbine de turbocompresseur à l'aide de la vanne de décharge lors des phases de décrassage, la vanne de retour restant ouverte, et 20 • la fermeture progressive de la vanne de décharge lors de la phase de décrassage dès que la demande en pression en amont de la turbine augmente au-dessus d'un seuil prédéterminé pour satisfaire le besoin du turbocompresseur, la vanne de retour restant ouverte. 25 L'invention avec ses caractéristiques et avantages ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence au dessin annexé dans lequel : la figure 1 représente schématiquement un dispositif selon l'invention assurant une recirculation contrôlée des gaz brûlés dans un circuit EGR à 30 haute pression permettant un nettoyage du circuit EGR afin de lutter contre son encrassement, à la fois par une action mécanique et par une action i0 thermique qui ne nécessitent aucune consommation électrique supplémentaire. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION La recirculation des gaz d'échappement (EGR) à l'admission du moteur permet, en abaissant les températures de combustion par dilution de la charge, de limiter la formation des oxydes d'azote NON. C'est un moyen couramment utilisé sur les véhicules, notamment les véhicules industriels et utilitaires, qui restent compatibles avec le maintien des objectifs de to consommation et de durabilité des moteurs à combustion interne. L'invention propose un dispositif assurant une recirculation contrôlée des gaz brûlés dans un circuit EGR à haute pression (moteurs suralimentés). En référence à la figure 1, le dispositif selon l'invention comporte, de manière classique, un conduit EGR (5) pour acheminer les gaz brûlés entre 15 la sortie (S) et l'entrée (E) des gaz du moteur (M) à l'admission (A). Ce conduit EGR (5) est raccordé en dérivation, d'une part, à l'admission (A) du moteur (M) et, d'autre part, sur une canalisation (7) des gaz d'échappement de la sortie (S) du moteur (M) en amont de la turbine (T) de turbocompresseur (TC). Ainsi, les gaz brûlés prélevés en amont de la turbine 20 (T) sont réinjectés en aval du compresseur (C) à l'admission (A) du moteur (M). Une vanne d'admission (V1) est disposée sur le conduit EGR (5) à proximité du point de raccordement avec l'admission (A) du moteur (M). Cette vanne d'admission (VI) permet de réguler le flux des gaz recyclés 25 traversant le conduit EGR (5) à l'admission (A) du moteur (M). L'admission (A) peut comporter différents équipements connus de l'art antérieur tels que, par exemple, des moyens de mesures (capteur de pression, capteur de température de gaz en entrée du moteur, analyseur de gaz...), des moyens de refroidissement d'air de suralimentation (échangeur 30 de chaleur) munis des moyens de court-circuitage de ceux-ci, etc. De même, la sortie (S) des gaz du moteur (M) peut être munie des différents équipements connus, comme, par exemple, un capteur de pression, capteur 2892770 Il de température des gaz en sortie du moteur, analyseur de gaz, filtre à particule etc. Un moyen de refroidissement (4), par exemple, un échangeur de chaleur quelconque du type gaz/eau ou gaz/air, est installé dans le conduit 5 EGR (5). Son emplacement dans le conduit EGR (5) est agencé de sorte que la vanne d'admission (V1) se trouve entre les moyens d'admission (A) et le moyen de refroidissement (4). L'échangeur de chaleur (4) peut être muni des différents équipements connus, comme, par exemple, un capteur de pression, capteur de température des gaz à son entrée et à sa sortie etc. io L'échangeur de chaleur (4) permet de réduire d'avantage la température des gaz brûlés recyclés et, par conséquent, la température de combustion. Il en résulte une baisse supplémentaire des émissions des oxydes d'azote NON. Le dispositif selon l'invention est doté avantageusement d'un conduit de retour (6) de type by-pass vers la ligne d'échappement (G). Le conduit 15 de retour (6) est raccordé en dérivation, d'une part, au conduit EGR (5) entre la vanne d'admission (V1) et le moyen de refroidissement (4) et, d'autre part, à la ligne d'échappement (G) en aval de la turbine (T) de turbocompresseur (TC). Le conduit de retour (6) contourne donc avantageusement la turbine (T). 20 Une vanne de retour (V2) est disposée sur le conduit de retour (6), à proximité du point de raccordement avec le conduit EGR (5). La vanne de retour (V2) permet de réguler le débit des gaz recyclés traversant le conduit EGR (5) et court-circuitant l'admission (A) du moteur (M) via le conduit de retour (6) lors du passage vers la ligne d'échappement (G) en aval de la 25 turbine (T). Dans un mode de réalisation de l'invention, le conduit EGR (5) comporte une vanne de décharge (V3) disposée sur le conduit EGR (5) à proximité du point de raccordement avec la canalisation (7) des gaz d'échappement de la sortie (S) du moteur (M). La vanne de décharge (V3) se 30 trouve donc dans le conduit EGR (5) entre le moyen de refroidissement (4) et la canalisation (7) des gaz d'échappement de la sortie (S) du moteur (M). La vanne de décharge (V3) coopérant avec la vanne d'admission (V1) et la vanne de retour (V2), permet de réguler le flux des gaz recyclés traversant le conduit EGR (5) en direction de l'admission (A) du moteur (M) et de la ligne d'échappement (G). Ces moyens de commande comprennent, par exemple, tout calculateur approprié, pour contrôler le flux des gaz dans le circuit EGR. Ces moyens de commande des vannes (VI, V2, V3) peuvent éventuellement être couplés avec et/ou activables par un moyen de contrôle Chacune des vannes (VI, V2, V3) et, notamment, leur ouverture et leur fermeture, s'opèrent par l'intermédiaire des moyens de commande non représentés sur la figure 1. non représenté sur la figure 1. Il s'agit, par exemple, d'un calculateur supplémentaire ou de tout autre équipement ou outil, comme ceux mentionnés ci-dessus, présents à l'admission (A) et/ou à la sortie (S) et/ou l'entrée (E) des gaz du moteur (M) et qui peuvent transmettre des ordres correspondants aux moyens de commande des vannes (V1, V2, V3) lorsque le moteur se trouve dans une zone de fonctionnement prédéterminée. Il s'agit, à titre d'exemple, du fonctionnement après le démarrage, à froid, à pleine charge, en phase de décrassage, en phase de décharge etc. Dans un mode de réalisation de l'invention, le moyen de contrôle peut avantageusement consister en un calculateur doté d'une unité de traitement CPU (Computer Processing Unit), recevant via des différents analyseurs des gaz à l'admission (A) et à la sortie (S) du moteur (M), capteurs des données de température, pression, couple (vitesse de rotation), kilométrage parcouru par le véhicule depuis sa mise en circulation, kilométrage parcouru par le véhicule depuis sa dernière révision, temps passé dans une zone déterminée de vitesse de véhicule, de régime et de charge du moteur, qualité du carburant, présence des additifs et autres paramètres permettant d'estimer s'il est nécessaire de nettoyer le circuit EGR, de faire varier la température du liquide de refroidissement et/ou la pression en amont de la turbine (T) et, le cas échéant, de donner des ordres correspondants aux moyens de commande des vannes (VI, V2, V3). Les moyens de contrôle et/ou de commande sont également pourvus, en fonction de la configuration de chaque circuit EGR donné, pour faire varier le débit des gaz brûlés via les conduits EGR, notamment au cours de la phase de décrassage, voire arrêter le recyclage des gaz d'échappement au terme d'un certain laps de temps prédéterminé ou non. Le fonctionnement du dispositif selon l'invention est décrit ci-après. Le fonctionnement du dispositif commence par une identification de la phase d'activation du circuit EGR. Cette identification est réalisée par l'intermédiaire d'un moyen de contrôle qui détecte un dépassement de certaines valeurs seuils prédéterminées évoquées précédemment, concernant par exemple, la perte de charge, le kilométrage parcouru par le véhicule, le nombre d'heures de fonctionnement du moteur etc. Une fois ces informations traitées et comparées avec d'autres paramètres pertinents délivrés par les moyens de mesures, disposés par exemple, à l'entrée (E) et à la sortie (S) des gaz du moteur (M), pour optimiser le moment de l'activation du circuit EGR, l'étape d'identification prend fin. Les ordres sont alors émis par le moyen de contrôle aux moyens de commandes des vannes du circuit EGR afin de piloter leurs ouverture et fermeture respectives en fonction des besoins du moteur (M). Plusieurs situations sont alors envisageables. Mode de fonctionnement avec un circuit EGR désactivé Dans ce mode de fonctionnement, l'identification de la phase d'activation du circuit EGR aboutit au maintien de la vanne d'admission (V1) et de la vanne de retour (V2) en position fermée . Les gaz brûlés ne peuvent pas recirculer dans le circuit EGR. Dans une autre variante de l'invention, quand le conduit EGR (5) est muni d'une vanne de décharge (V3), cette dernière coopère avec la vanne d'admission (V1) de manière à maintenir le circuit EGR désactivé. La coopération entre ces deux vannes (V1, V3) s'effectue par les moyens de commandes et/ou le moyen de contrôle. Ainsi, par exemple, la vanne de décharge (V3) peut rester fermée lorsque la vanne d'admission (V1) est ouverte et vis versa. De même, les deux vannes (VI, V3) peuvent rester fermées. Mode de fonctionnement avec un circuit EGR activé lors de la phase de dépollution Dans ce mode de fonctionnement, l'identification de la phase d'activation du circuit EGR aboutit à l'ouverture par les moyens de commande de la vanne d'admission (V1). La vanne de retour (V2) est maintenue fermée. II en résulte que le conduit EGR (5) achemine les gaz brûlés recyclés entre la sortie (S) et l'entrée (E) des gaz du moteur (M). Le conduit de retour (6) est isolé du conduit EGR (5) par la vanne de retour (V2) en position fermée . La vanne (VI) en position ouverte permet aux gaz EGR d'être réaspirés à l'admission (A) pour diminuer les émissions de NON. Dans une autre variante de l'invention, la régulation du taux de gaz EGR souhaité à l'admission (A) du moteur (M) s'opère par le moyen de contrôle et/ou les moyens de commandes à l'aide de la vanne d'admission (V1) qui joue alors le rôle de la vanne de recirculation dite vanne EGR classique. Dans une autre variante de l'invention, la vanne d'admission (VI) reste constamment ouverte et la régulation du flux dans le circuit EGR comprenant le conduit EGR (5) et le conduit de retour (6) s'opère par le moyen de contrôle et/oules moyens de commandes à l'aide de la vanne de retour (V2). Cela permet de réguler la quantité des gaz brûlés à l'admission (A) par le débit de fuite contrôlé via la vanne de retour (V2) vers la ligne d'échappement (G) en aval de la turbine (T). Cette variante est particulièrement avantageuse par exemple lorsque le moteur se trouve dans une zone de fonctionnement prédéterminée qui ne nécessite pas une suralimentation, c'est-à-dire, une pression en amont de la turbine (T) importante (fonctionnement à froid ou après démarrage). Cette configuration permet notamment de faire transiter la quasi-totalité des gaz d'échappement via le conduit EGR (5). Une partie de ces gaz fuit ensuite via la vanne de retour (V2) et le conduit de retour (6) vers la ligne d'échappement en aval de la turbine (T). La quantité de gaz d'échappement arrivant à l'admission (A) du moteur (M) ne varie donc pas. Le transit de la quasi-totalité des gaz d'échappement via le conduit EGR (5) reste donc sans conséquences pour le taux des gaz EGR recyclés dans le moteur (M) et, notamment pour la stabilité de combustion dans les cylindres. Le transit de la quasi-totalité des gaz d'échappement via le conduit EGR (5) réduit les pertes thermiques du moteur (M) en produisant avantageusement un rapide et important apport en calories à l'échangeur de chaleur (4) du conduit EGR (5). Un liquide de refroidissement circulant à travers l'échangeur de chaleur (4) du conduit EGR (5) achemine ces calories au moteur (M). Par conséquent, la température de fonctionnement du moteur (M) augmente rapidement. Cela contribue avantageusement à la réduction des émissions polluantes du moteur (M). Dans une autre variante de l'invention, quand le conduit EGR (5) est muni d'une vanne de décharge (V3), cette dernière coopère avec la vanne d'admission (V1) et la vanne de retour (V2) de façon à maintenir la phase de dépollution. La coopération entre les trois vannes (V1, V2, V3) s'effectue par les moyens de commandes et/ou le moyen de contrôle. Ainsi, par exemple, la vanne d'admission (V1) peut rester constamment ouverte lorsque la vanne de décharge (V3) régule le taux de gaz EGR souhaité à l'admission (A) du moteur (M) et vis versa. La vanne de retour (V2) peut rester soit fermée, soit participer à la régulation du flux de gaz EGR à l'admission (A) du moteur par le débit de fuite via la vanne de retour (V2) vers la ligne d'échappement (G) en aval de la turbine (T). Mode de fonctionnement avec un circuit EGR activé lors de la phase 25 de décrassaqe Dans ce mode de fonctionnement, l'identification de la phase d'activation du circuit EGR aboutit à la fermeture de la vanne d'admission (V1) pour empêcher toute recirculation des gaz EGR à l'admission (A) du moteur (M), et par l'ouverture de la vanne (V2) pour diriger le flux des gaz 30 passant par le conduit EGR (5) directement vers la ligne d'échappement (G) via le conduit de retour (6) en aval de la turbine (T). Cela permet de nettoyer le conduit EGR (5) au plus vite et le plus efficacement possible lorsque le turbocompresseur (TC) n'a pas besoin d'une pression importante en amont de la turbine (T). Dès que la demande en pression en amont de la turbine (T) augmente, la vanne de retour (V2) se ferme progressivement pour satisfaire le besoin du turbocompresseur (TC). Dans une autre variante de l'invention, le moyen de contrôle et/ou les moyens de commande régulent respectivement le taux de fermeture de la vanne d'admission (VI) en coopération avec le taux d'ouverture de la vanne de retour (V2) de manière à permettre un recyclage total ou partiel des gaz d'échappement dans les cylindres du moteur (M) lors de la phase de décrassage. La régulation du flux de gaz dans le circuit EGR s'opère à l'aide de débits de fuites contrôlés via la vanne d'admission (V1) et la vanne de retour (V2) respectivement vers l'admission (A) du moteur (M) et vers la ligne d'échappement (G) en aval de la turbine (T). Ce régime intermédiaire du fonctionnement peut être avantageux, par exemple, lors de la transition de la phase de dépollution vers la phase de décrassage pour éviter une brusque contrainte du système d'échappement par les gaz EGR sous pression. Dans une autre variante de l'invention, quand le conduit EGR (5) est muni d'une vanne de décharge (V3), cette dernière coopère avec la vanne d'admission (V1) et la vanne de retour (V2) de manière à maintenir la phase de décrassage. La coopération entre les trois vannes (V1, V2, V3) s'effectue par les moyens de commandes et/ou le moyen de contrôle. Ainsi, par exemple, le moyen de contrôle déclenche avec la fermeture de la vanne d'admission (V1) une ouverture de la vanne de décharge (V3). Cela permet de nettoyer le conduit EGR (5) au plus vite et le plus efficacement possible lorsque le turbocompresseur (TC) n'a pas besoin d'une pression importante en amont de la turbine (T). La régulation du flux des gaz brûlés vers la ligne d'échappement (G) en aval de la turbine (T) s'opère à l'aide de la vanne de décharge (V3), la vanne de retour (V2) restant constamment ouverte. Lorsque la demande en pression en amont de la turbine (T) augmente, la vanne de décharge (V3) se ferme progressivement pour satisfaire le besoin du turbocompresseur (TC), la vanne de retour (V2) restant constamment ouverte. Mode de fonctionnement avec un circuit EGR activé lors de la phase de décharge ( waste gate ) Ce mode de fonctionnement se produit lorsque les moyens de mesure détectent la pression en amont de la turbine (T) trop importante par rapport au besoin du turbocompresseur (TC). Pour palier à cet inconvénient, le moyen de contrôle déclenche l'ouverture de la vanne de retour (V2) rejetant une partie des gaz d'échappement puisés en amont de la turbine (T) via le conduit EGR (5) et le conduit de retour (6) vers la ligne d'échappement (G) en aval de la turbine (T). Le dispositif selon l'invention permet ainsi io d'utiliser la vanne de retour (V2) comme une soupape de sécurité ou waste gate . Dans une autre variante de l'invention, quand le conduit EGR (5) est muni d'une vanne de décharge (V3), la vanne de décharge (V3) coopère avec la vanne de retour (V2) de manière à permettre leurs ouvertures 15 respectives. Dans cette configuration, ce sont donc ces deux vannes coopérantes (V2, V3) qui jouent ensemble le rôle d'une soupape de sécurité ou de waste gate en rejetant une partie des gaz d'échappement puisés en amont de la turbine (T) via le conduit EGR (5) et le conduit de retour (6) vers la ligne d'échappement (G) en aval de la turbine (T). 20 Les modes de réalisation décrits ci-dessus peuvent réaliser le ou plusieurs des avantages suivants : • Le décrassage du dispositif selon l'invention est possible lors du fonctionnement de moteur (M). • Ce décrassage concerne le circuit EGR dans sa totalité et notamment 25 l'échangeur de chaleur (4). • Son décrassage se fait à la fois par une action mécanique (décollage des poussières par un souffle chaud des gaz d'échappement sous pression) et par une action thermique (pyrolyse ou oxydation des suies et des hydrocarbures adhésifs par la thermique propre aux gaz 30 d'échappement sortant des cylindres en quantités importantes) qui ne nécessitent aucune consommation électrique supplémentaire. • L'évacuation des dépôts nettoyés directement vers la ligne d'échappement (G) en aval de la turbine (T), sans les faire transiter nécessairement par l'admission (A) du moteur (M), est permise. La stabilité de combustion n'est donc pas nécessairement perturbée lors de la phase de décrassage. • L'évacuation des dépôts nettoyés via l'admission (A) du moteur (5) reste néanmoins permise. • La présence d'au moins deux vannes, à savoir la vanne d'admission (V1) et la vanne de retour (V2), dans le circuit EGR rend la gestion du flux des gaz brûlés plus souple. Par exemple, la vanne de retour (V2) peut être utilisée comme une soupape de sécurité ou waste gate pour rejeter une partie des gaz d'échappement puisés en amont de la turbine (T) via le conduit EGR (5) et le conduit de retour (6) vers la ligne d'échappement (G) en aval de la turbine (T). De même, en régulant un débit de fuite via la vanne de retour (V2) vers la ligne d'échappement, il est possible de faire transiter une quasi-totalité des gaz d'échappement via le conduit EGR (5) muni d'un échangeur de chaleur (4), sans que cela perturbe la combustion dans les cylindres. Cela réduit les pertes thermiques du moteur (M) lors du fonctionnement à froid ou après démarrage en produisant un rapide et important apport en calories au liquide de refroidissement du moteur (M) circulant dans l'échangeur de chaleur (4) du conduit EGR (5). L'augmentation rapide de la température de fonctionnement du moteur (M) qui en résulte, contribue à la réduction des émissions polluantes. Ces exemples montrent que le dispositif selon l'invention permet d'activer le circuit EGR avec des objectifs de fonctionnement qui ne se limitent pas à la seule fonction de dépollution (réduction des émissions des oxydes d'azote NOx) ou de décrassage par pyrolyse ou oxydation. Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus. Notamment, le moyen de contrôle, les moyens de commande, le moteur (M) et le dispositif de recirculation EGR selon l'invention, sont naturellement implantables dans un véhicule motorisé et permettent d'optimiser les performances du moteur (M) lors de différentes phases de fonctionnement du moteur (M). De même, des moyens complémentaires, tels que par exemple, des moyens de traitement des gaz brûlés comprenant notamment un piège à particules catalysé ou non, un catalyseur etc. peuvent être disposés dans n'importe quel endroit du circuit EGR (5, 6). De même, le vannage du conduit EGR (5) ainsi que du conduit de retour (6), réalisé et décrit ici par deux vannes, à savoir, la vanne d'admission (V1) et la vanne de retour (V2) respectivement, peut être réalisé dans une autre variante de l'invention en une seule et même vanne "3 voies". Cette dernière permet de faire passer et d'orienter les flux des gaz brûlés vers l'admission (A) du moteur ou vers le conduit de retour (6). La vanne 3 voies peut être du type pilotable par les moyens de commande et/ou le moyen de contrôle. Enfin, le moyen de contrôle est agencé de manière à pouvoir couper ou rétablir la circulation du liquide de refroidissement à travers l'échangeur de chaleur (4) du conduit EGR (5) en fonction des besoins du moteur (M). Cela permet d'optimiser la gestion du flux de chaleur de l'échangeur de chaleur (4) vers le moteur (M). Par exemple, le maintien de la circulation du liquide de refroidissement du moteur (M) dans l'échangeur de chaleur (4) du conduit EGR (5) pendant la phase de dépollution du circuit EGR lors du fonctionnement à froid ou après démarrage, permet d'augmenter plus rapidement la température du liquide de refroidissement du moteur (M), ce qui contribue à la réduction des émissions polluantes. La coupure de la circulation du liquide de refroidissement du moteur (M) dans l'échangeur de chaleur (4) du conduit EGR (5) pendant les phases de décrassage permet, à la fois, d'éviter une montée en température excessive du liquide de refroidissement lors des phases de pleine charge, et d'utiliser au mieux la thermique des gaz brûlés produisant la pyrolyse ou oxydation du circuit EGR plus rapidement. i0 15 20 25 30
Le dispositif est caractérisé en ce que le conduit EGR (5) comporte un conduit de retour (6) raccordé en dérivation entre la vanne d'admission (V1) et le moyen de refroidissement (4) au conduit EGR par l'intermédiaire d'une vanne de retour (V2) disposée sur le conduit de retour à proximité du point de raccordement et, de l'autre côté, à la ligne d'échappement (G) en aval de la turbine (T), les moyens de commande étant agencés pour activer :● l'ouverture de la vanne d'admission et la fermeture de la vanne de retour lors des phases de dépollution,● l'ouverture de la vanne de retour et la fermeture de la vanne d'admission lors des phases de décrassage,● la fermeture de la vanne d'admission et de la vanne de retour si le circuit EGR est désactivé.
1. Dispositif de recirculation contrôlé des gaz brûlés dans un circuit EGR (Exhaust Gas Recirculation) à haute pression pour moteur (M) à combustion interne, comportant un conduit EGR (5) pour acheminer les gaz brûlés entre la sortie (S) et l'entrée (E) des gaz du moteur (M) à l'admission (A), raccordé en dérivation à l'admission (A) du moteur (M) par l'intermédiaire d'une vanne d'admission (V1) disposée sur le conduit EGR (5) à proximité du point de raccordement à l'admission (A) du moteur (M) et, de l'autre côté, sur la canalisation (7) des gaz d'échappement de la sortie (S) du moteur (M) en amont de la turbine (T) de turbocompresseur (TC), des moyens de commande de l'ouverture et de la fermeture de la vanne d'admission (V1) pour réguler le flux des gaz brûlés dans le conduit EGR (5), éventuellement activables par un moyen de contrôle, un moyen de refroidissement (4) des gaz brûlés coopérant avec le conduit EGR (5) en amont de la vanne d'admission (VI) en sens de la direction d'écoulement des gaz brûlés dans le conduit EGR (5), caractérisé en ce que le conduit EGR (5) comporte un conduit de retour (6) raccordé en dérivation entre la vanne d'admission (VI) et le moyen de refroidissement (4) au conduit EGR (5) par l'intermédiaire d'une vanne de retour (V2) disposée sur le conduit de retour (6) et, de l'autre côté, à la ligne d'échappement (G) en aval de la turbine (T) de turbocompresseur (TC), les moyens de commande étant agencés pour activer : • l'ouverture de la vanne d'admission (VI) et la fermeture de la vanne de retour (V2) lors des phases de dépollution, et • l'ouverture de la vanne de retour (V2) et la fermeture de la vanne d'admission (V1) lors des phases de décrassage du circuit EGR, et • la fermeture de la vanne d'admission (V1) et de la vanne de retour (V2) si le circuit EGR est désactivé. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de commande sont agencés pour activer la fermeture de la vanne d'admission (V1) et l'ouverture de la vanne de retour (V2) lors des phases de décharge ( waste gate ) au moment prédéterminé quand la pression en amont de la turbine (T) devient trop importante par rapport au besoin du turbocompresseur (TC). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de commande sont agencés pour activer la fermeture progressive de la vanne de retour (V2) lors de la phase de décrassage dès que la io demande en pression en amont de la turbine (T) augmente au-dessus d'un seuil prédéterminé pour satisfaire le besoin du turbocompresseur (TC). 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de commande sont agencés pour réguler : • le flux des gaz brûlés recyclés dans le moteur (M) à l'aide de la vanne d'admission (V1) lors des phases de dépollution en fonction de besoins du moteur (M) pour maintenir la stabilité de combustion dans les cylindres, et • le flux des gaz brûlés vers la ligne d'échappement (G) en aval de la turbine (T) de turbocompresseur (TC) à l'aide de la vanne de retour (V2) lors des phases de décrassage. 7. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de commande sont agencés pour réguler le flux des gaz brûlés recyclés dans le moteur (M) lors des phases de dépollution par le débit de fuite contrôlé via la vanne de retour (V2) vers la ligne 25 d'échappement (G) en aval de la turbine (T) de turbocompresseur (TC), la vanne d'admission (V1) restant ouverte. 8. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les moyens de commande sont agencés pour réguler respectivement le taux de fermeture de la vanne d'admission (V1) en coopération avec le taux 30 d'ouverture de la vanne de retour (V2) lors des phases de décrassage, de 15 20manière à réguler le flux des gaz dans le circuit EGR à l'aide de débits de fuites contrôlés via la vanne d'admission (VI) et la vanne de retour (V2) respectivement vers l'admission (A) du moteur (M) et vers la ligne d'échappement (G) en aval de la turbine (T). s 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le moyen de contrôle est agencé pour : • couper la circulation du liquide de refroidissement du moteur (M) dans le moyen de refroidissement (4) du conduit EGR (5) lors des phases de dépollution dès que la température du 10 liquide de refroidissement atteint une valeur prédéterminée. • couper la circulation du liquide de refroidissement du moteur (M) dans le moyen de refroidissement (4) du conduit EGR (5) lors des phases de décrassage dès que la température du liquide de refroidissement atteint une valeur prédéterminée. 15 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le moyen de contrôle comprend des moyens de mesure des données représentatives de l'état de fonctionnement du moteur (M) choisis parmi un ou plusieurs des éléments suivants : (a) moyens de mesure de température de fonctionnement de moteur (M) ; (b) moyens de mesure de température 20 des gaz en amont du moyen de refroidissement (4) du conduit EGR (5) ; (c) moyens de mesure de température des gaz en aval du moyen de refroidissement (4) du conduit EGR (5) ; (d) moyens de mesure de pression en amont de la turbine (T) de turbocompresseur (TC) ; (e) moyens de mesure de perte de charge dans le circuit EGR ; (f) moyens de mesure 25 relatifs au régime du moteur (M) ; (g) moyens de mesure relatifs à la charge du moteur (M) ; (h) moyens de mesure relatifs aux conditions de roulage du véhicule ; (i) moyens de mesure de la qualité du carburant ; (j) moyens analyseur des gaz à l'admission (A) du moteur (M) ; (k) moyens analyseur des gaz brûlés à la sortie (S) du moteur (M). 30 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le conduit EGR (5) comporte une vanne de décharge (V3) disposée 20 25 30entre la canalisation (7) des gaz d'échappement de la sortie (S) du moteur (M) et le moyen de refroidissement (4) du conduit EGR (5), les moyens de commande étant agencés pour assurer la coopération de la vanne de décharge (V3) avec la vanne d'admission (VI) et la vanne de retour (V2) en produisant : • l'ouverture de la vanne de retour (V2) et de la vanne de décharge (V3) lors des phases de décrassage et lors des phases de décharge ( waste gate ), et • la fermeture de la vanne de retour (V2) et d'au moins, une i0 vanne parmi la vanne d'admission (V1) et la vanne de décharge (V3) si le circuit EGR est désactivé, et • l'ouverture de la vanne d'admission (V1) et de la vanne de décharge (V3) lors des phases de dépollution. 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que les 15 moyens de commande sont agencés pour assurer la coopération de la vanne de décharge (V3) avec la vanne d'admission (V1) en produisant • la régulation du flux des gaz brûlés recyclés à l'admission (A) souhaité par le moteur (M) pour maintenir la stabilité de combustion par l'intermédiaire de la vanne de décharge (V3) lors des phases de dépollution, la vanne d'admission (V1) restant ouverte, et • la régulation du flux des gaz brûlés vers la ligne d'échappement (G) en aval de la turbine (T) de turbocompresseur (TC) à l'aide de la vanne de décharge (V3) lors des phases de décrassage, la vanne de retour (V2) restant ouverte, et • la fermeture progressive de la vanne de décharge (V3) lors de la phase de décrassage dès que la demande en pression en amont de la turbine (T) augmente au-dessus d'un seuil prédéterminé pour satisfaire le besoin du turbocompresseur, la vanne de retour (V2) restant ouverte.
F
F02
F02D
F02D 21,F02D 23
F02D 21/08,F02D 23/00
FR2894988
A1
PROCEDE PERMETTANT D'ENLEVER LES RESTES D'ANODES ACCROCHES AUX ANODES USEES PROVENANT DES SERIES D'ELECTROLYSE IGNEE
20,070,622
s L'invention concerne la production d'aluminium par electrolyse ignee. Elie concerne plus particulierement un procede permettant d'enlever les blocs carbones et les douilles metalliques accroches aux tiges des anodes en vue de reutiliser les tiges et pieds d'anodes ainsi nettoyes et de recycler les materiaux 10 enleves. Ce procede concerne essentiellement I'enlevement des restes d'anodes des anodes usees mais iI peut egalement concerner le devetissement d'anodes neuves defectueuses. ETAT DE LA TECHNIQUE 15 L'aluminium est produit industriellement par electrolyse ignee, c'est-a-dire par electrolyse de I'alumine en solution dans un bain de cryolithe fondue, appele bain d'electrolyte, selon le procede Hall-Heroult. Le bain d'electrolyte est 20 contenu dans des cuves d'electrolyse qui comprennent un caisson en acier revetu interieurement de materiaux refractaires et/ou isolants et un ensemble cathodique situe au fond de la cuve. Des anodes, typiquement en materiau carbone, sont fixees a une superstructure pourvue de moyens qui permettent de les deplacer verticalement, lesdites anodes etant consommees 25 progressivement au cours du processus d'electrolyse. L'ensemble forme par une cuve d'electrolyse, ses anodes et le bain d'electrolyte est appele cellule d'electrolyse. Les anodes comprennent une tige en metal conducteur, associee a un dispositif d'accrochage sur ladite superstructure et a un dispositif de connexion electrique, et un bloc en materiau carbone qui constitue le 30 corps de ('anode et qui est introduit a I'interieur du bain d'electrolyte. La liaison entre la tige d'anode et le corps en materiau carbone se fait par I'intermediaire d'un pied, typiquement en acier, solidaire de la base de la tige of qui a en general une forme de candelabre retourne, chaque branche du candelabre efant associee a une extremite cylindrique dont I'axe est parallele a la tige et que lion appelle "rondin". En general, ces rondins sont introduits a I'interieur d'evidements realises sur la face superieure du bloc en materiau carbone et les interstices existant entre les rondins et les alesages sont combles en coulant un metal en fusion, typiquement de la fonte. Les douilles metalliques ainsi realisees - appelees egalement (( timbales )> -permettent d'assurer un bon accrochage mecanique et une bonne liaison electrique entre la tige et le bloc en materiau carbone. En fonctionnement, une usine d'electrolyse necessite le remplacement regulier des anodes qui sont consommees tout au long de la production d'aluminium. La regeneration d'une anode usee est une operation economique imperative is qui consiste a enlever le bain d'electrolyte refroidi reste colle sur le megot d'anode (bloc de carbone residuel), a enlever ensuite le megot et les timbales pour les recycler, et enfin a nettoyer, et redresser si necessaire, I'ensemble constitue par la tige et le pied d'anode en vue de I'associer a un nouveau bloc en materiau carbone et obtenir ainsi une nouvelle anode. D'autre part, 20 certaines anodes nouvelles (typiquement 1 a 2 % d'entre elles) peuvent presenter des defauts, par exemple un bloc de carbone fissure, tels qu'elles doivent etre mises de cote pour efre directement retournees et recyclees avec les anodes usees, sans avoir ete introduites dans les cellules d'electrolyse. 25 Jusqu'a present, les timbales et les megots etaient, en regle generale, enleves a I'aide de devetisseurs agissant de haut en bas, I'anode etant maintenue en position verticale. Les pieds d'anode etaient plus ou moins directement soumis aux efforts du devetisseur et leur duree de vie etait tres courte. 30 En general, les devetisseurs etaient specialises, les uns pour n'enlever que le bloc de carbone ("degrafeuses"), les autres pour n'enlever que les timbales - ("defonteuses"). Par exemple, la demande de brevet allemand DE 41 28 522 decrit une degrafeuse dans laquelle le devetisseur et un dispositif d'appui sont introduits entre le reste d'anode et les branches transversales du pied d'anode, le dispositif d'appui etant place au contact de la face inferieure desdites branches transversales et protegeant celles-ci lorsque le devetisseur est actionne vers le bas pour fragmenter le megot d'anode. La degrafeuse decrite par la demande DE 41 28 522 comprend egalement un dispositif en forme de couteau qui est actionne du bas vers le haut en fin de degrafage pour fragmenter et enlever les derniers morceaux du reste d'anode encore accroches aux rondins. La demande internationale W001/57291 decrit une defonteuse dans laquelle le devetisseur se presente sous la forme d'un ensemble de poingons elances, places sous les rondins et dons leur alignement, de diametre inferieur a celui des rondins et agissant vers le haut, la face superieure des timbales etant bloquee par une paroi de butee de sorte que, lors de la remontee des poingons, les timbales se deforment et se detachent des rondins, tout en restant piegees par les poingons elances. La demande de brevet GB 1 269 809 decrit un systeme comportant un devetisseur hydraulique agissant vers le bas et des dispositifs de serrage lateral hydrauliques. Ce systeme presente I'avantage de proposer I'enlevement des blocs de carbone (degrafage) et celui des timbales (defontage) en une seule operation avec la meme machine. Le devetisseur particulier de cette demande consiste en un belier qui frappe le megot pour le fragmenter, !edit belier etant muni d'un racloir qui, passant au voisinage du rondin, permet de deformer et detacher les timbales. La demande de brevet WO96/25536 reprend I'idee du degrafage et du defontage effectues avec la meme machine proposee dans GB 1 269 809 et celle du mouvement de I'outillage d'attaque du bloc carbone du bas vers le haut deja propose dans DE 41 28 522. Place entre une plaque fixe et I'outillage d'attaque, le reste d'anode est soumis a des contraintes telles quill se fragmente puis se detache du pied d'anode. Mais les fragments de megot et les timbales sont evacues en vrac et it faut effectuer un tri ulterieur des dechets. De plus, la plaque fixe joue un role de butte inegalement repartie suivant les rondins, et, en particulier lors de I'enlevement des timbales, it se cree des efforts Iateraux importants susceptibles d'endommager gravement les pieds, voire les tiges d'anodes. La demande de brevet allemand DE 44 10 599 reprend egalement I'idee du ~o degrafage et du defontage effectues avec la meme machine. Elie propose, pour chaque rondin concerne, un dispositif de butte qui entoure au moins partiellement ledit rondin et un poingon de devetissement, le dispositif de butte et le poingon etant mobiles par rapport au rondin et pouvant se deplacer run vers I'autre au moyen d'un actionneur. Grace a un evidement qui 15 est menage dans le dispositif de butte et qui entoure le rondin avec un diametre superieur a celui de la timbale, le poingon fragmente d'abord le megot, evacue les fragments de megot puis deforme et detache les timbales. Ce dernier procede presente I'avantage de realiser avec une seule machine 20 les etapes degrafage et de defontage tout en recuperant separement les blocs fragmentes de megot et les timbales. II presente toutefois deux inconvenients: a) it faut autant de dispositifs de ce type que de rondins et ceci pose un reel probleme d'encombrement, en particulier avec le systeme revendique oO le 25 dispositif de butte et le poingon sont places aux extremites de bras porte-outils substantiellement horizontaux et pivotant run vers I'autre autour d'un axe horizontal commun, tels les bras d'une enorme pince; b) au cours du degrafage, les efforts sont tels que de gros blocs de materiau carbone peuvent se detacher en entrainant avec eux des timbales, si bien 30 que, les dispositifs de broyage utilises pour le recyclage du materiau carbone etant fragiles, it est quand meme necessaire d'effectuer un controle sur les fragments de megot recuperes, de reconnoitre et isoler les gros blocs contenant des timbales, de les extraire du lot pour reprendre leur fragmentation et recuperer la ou les timbales. s L'invention a pour but de definir un procede de degrafage et de defontage des anodes usees (ou neuves rebutees) qui utilise un dispositif unique mais ne presente pas les inconvenients pr&sent&s ci-dessus, en particulier qui permet de faire un tri efficace des dechets pour &viter I'emploi d'&quipements lourds et coOteux tels que des broyeurs specifiques et/ou des deferreurs magnetiques. 10 DESCRIPTION DE L'INVENTION Un premier objet selon ('invention est un procede permettant d'extraire le megot d'anode et les timbales accroches a une anode usee, cornprenant les ~s &tapes suivantes: a) mise en place du megot de ('anode usee entre un dispositif de but&e et un dispositif d'attaque, !edit dispositif d'attaque pouvant etre deplace a ['aide d'un actionneur en direction dudit dispositif de but&e, !edit dispositif de butee entourant, au moins partiellement, chaque rondin du pied de la tige 20 d'anode et presentant une premiere butee bloquant I'avance du megot, !edit dispositif de but&e &tant pourvu, autour de chaque rondin, d'un &videment presentant une deuxieme but&e qui bloque I'avance desdites timbales; b) deplacement de ('anode usee jusqu'a ce que le megot soit bloque par la 25 premiere butee; c) deplacement du dispositif d'attaque en direction du dispositif de butee de sorte qu'il arrive en contact avec !edit megot d'anode et impose sur !edit megot des efforts tels que ce dernier se fragmente et que les fragments se detachent du megot; 30 d) evacuation des fragments de megot; -6 e) poursuite du deplacement du dispositif d'attaque de sorte que les timbales sont bloquees par la deuxieme butee et sont detachees des rondins; f) arret et retrait du dispositif d'attaque; ledit procede etant caracterise en ce que la distance axiale entre ladite 5 premiere butee et ladite deuxieme butee est superieure ou substantiellement egale a la hauteur desdites timbales. Lorsque le megot est suffisamment fragments et ne peut plus titre retenu par la premiere paroi, les rondins avancent sous I'effet de I'avancee du dispositif Jo d'attaque a I'interieur desdits evidements en entrainant des portions de megot encore accrochees aux timbales. Ainsi, en fin de degrafage, les timbales peuvent se deplacer de la premiere butee a la deuxieme butee, recouvertes par une sorte de manchon en matiere carbonee. Pendant toute cette remontee, d'autant plus longue que la hauteur de I'evidement est grande, la 7s timbale est peu sollicitee mecaniquement alors que les derniers fragments de carbone tombent. Ceci permet de separer aisement les deux phase de devetissement et facilite ainsi la reception separee des fragments carbones et des timbales. 20 De preference, I'evidement a une forme generale qui s'appuie sur un cylindre coaxial au rondin. Son diametre excede typiquement celui de la timbale d'une vingtaine de millimetres. La paroi later-ale de I'evidement peut presenter un etat de surface tel qu'elle peut retenir le materiau carbons (reliefs menages dans I'alesage, tels que stries, bourrelets, typiquement en forme d'helices, 25 etc...) et generer ainsi un cisaillement susceptible de terminer la fragmentation des bouts du megot encore accroches sur le rondin. De preference egalement, le dispositif d'attaque est muni de moyens d'attaque qui comprennent au moins des protuberances axiales qui, lorsque le 30 megot n'est plus retenu par la premiere butee - c'est-a-dire en fin de degrafage et au cours du defontage - se presentent substantiellement dons I'alignement de chaque rondin. De la sorte, les efforts engendres par le dispositif d'attaque sont substantiellement axiaux et les timbales risquent moins de se detacher des rondins, tant qu'elles ne sont pas bloquees par la deuxieme butee. .5 Le procede selon ('invention est mis en oeuvre apres un premier nettoyage de ('anode usee qui consiste a enlever le bain d'electrolyte qui reste accroche sur le megot. On dirige ensuite I'anode usee vers la machine de degrafage et de defontage ou I'on place le megot entre un dispositif de butee et un dispositif d'attaque. to Le dispositif d'attaque peut titre deplace a ('aide d'au moins un actionneur, typiquement un verin hydraulique. Le deplacement peut titre, comme clans WO96/25536, une simple translation ou, comme clans DE 44 10 599, une rotation autour d'un axe horizontal. En fait, le deplacement s'effectue suivant une ~s direction quelconque substantiellement constante, globalement definie par le couple forme par la position relative du dispositif d'attaque par rapport au dispositif de butee, I'attaque devant titre effectuee de fagon substantiellement frontale. Par la suite, les deplacements effectues dans cette direction seront nommes "axiaux". Dons la pratique, on choisit la direction verticale, ce qui 20 permet d'eviter ('installation d'un dispositif supplementaire de manutention des anodes. En effet, ('anode usee est transportee en general a ('aide d'un convoyeur aerien, a la verticale, c'est-a-dire accrochee au convoyeur par I'extremite superieure de sa tige. Une foil placee dons ladite machine, sa tige est maintenue par des moyens de maintien, typiquement des pinces de 25 centrage, qui autorisent un deplacement axial de la tige, le pied de tige devant avoir la possibilite de se deplacer clans cette direction lorsqu'il est atteint par le dispositif d'attaque. De facon a permettre ledit deplacement axial, les moyens de maintien sont avantageusement munis, au contact avec Ia tige, de patins a faible coefficient de frottement. Le choix dune direction 30 verticale permet d'autre part d'utiliser la gravite pour recuperer les dechets. Dons ce cos, le dispositif d'attaque est avantageusement actionne par un -8 ensemble de verins situes en dehors de la zone de chute et de reception des dechets. Le dispositif d'attaque possede avantageusement des protuberances axiales s qui, au moins en fin de degrafage et au cours du defontage, se presentent substantiellement dans I'alignement de chaque rondin. De preference, le dispositif d'attaque selon I'invention sera muni de deux moyens differents: a) des protuberance pointues, typiquement en forme de pyramides ou de couteaux, qui ne sont pas placees dans I'axe des rondins de fawn a attaquer 10 en debut de degrafage le megot dans les zones eloignees des rondins et b) des poingons qui finissent le degrafage en ce sens quills achevent la fragmentation des restes de megot accroches au voisinage des rondins et servent ensuite au defontage. Avantageusement, lesdits poincons presentent une extremite arrondie avec un diametre inferieur a celui des rondins. Its sont ~s places dans I'axe desdits rondins au moment ou its arrivent a leur contact. De preference, ils sont tronconiques et de faible etancement. De preference, les protuberances pointues, ou couteaux, sont agencees suivant un ou plusieurs plans de symetrie de la configuration geometrique 20 constituee par la disposition des rondins, ce qui permet une attaque du megot bien repartie spatialement et evite ainsi la formation d'efforts lateraux susceptibles de deformer le pied de tige. De preference, les poinpons sont en forme de tronc de cone et presentent un faible etancement (rapport hauteur/diametre moyen typiquement inferieur a 1). De la sorte, its sont plus 25 robustes et ne piegent pas les timbales une fois que celles-ci sont detachees des rondins. La conicite de la paroi laterale permet de faire "eclater" les timbales au fur et a mesure de I'avancee du poingon vers la seconde butee. Cet eclatement peut egalement etre favorise en equipant cette paroi laterale tronconique d'aretes vives en saillie radiate qui favorisent la fracturation. 30 -9 Ledit dispositif de butee entoure les rondins au moins partiellement avec un jeu: en particulier sous I'effet du deplacement du dispositif d'attaque, it est imperatif que la tige, le pied de tige et les rondins puissent se deplacer axialement alors que le megot et/ou les timbales sont bloques. Ledit dispositif de butee entoure au moins partiellement chaque rondin; it presente une premiere butee agencee de telle sorte qu'elle bloque I'avance axiale du megot et une deuxieme butee decalee axialement de la premiere et agencee de telle sorte qu'elle bloque I'avance axiale des timbales. En general, la premiere et deuxieme butee n'entourent que partiellement les rondins, de fagon a ce que io le dispositif de butee puisse laisser passer librement les branches transversales du pied de la tige d'anode en forme de candelabre inverse. Toutefois, les efforts engendres au cours du defontage etant tres eleves, it est avantageux de realiser un dispositif qui, tout en laissant passer librement les branches transversales du pied de la tige d'anode, se volt muni, au moins pendant le is defontage, dune deuxieme butee qui entoure completement le rondin. Le dispositif decrit clans I'exemple ci-apres est muni dune deuxieme butee qui entoure cornpletement le rondin des le debut du degrafage. Le dispositif de butee selon !'invention peut titre realise en une seule piece, 20 comme la plaque decrite dans DE 41 28 522 et qui comprend autant d'echancrures qu'il y a de rondins. Autrement dit, ce peut titre une plaque epaisse dont une face, correspondant a la premiere butee, est munie d'evidements entourant les rondins et dont le fond correspond a la deuxieme butee. Toutefois, une telle plaque serait, selon !'invention, tres epaisse puisque, 25 a elle seule, la difference des niveaux entre la premiere et la deuxieme butee est sensiblement egale a la hauteur des timbales, qui est typiquement de I'ordre de 130 mm. On peut avantageusement utiliser une plaque de moindre epaisseur mais suffisamment solide pour resister aux efforts engendres par le devetissement, cette plaque offrant une face faisant office de deuxieme 30 butee et sur laquelle sont fixeees, autour des encoches reservees aux rondins, et entourant au moins partiellement lesdits rondins, des parois axiales, typiquement en forme de cylindre ou de prisme, dont la hauteur est sensiblement egale a la hauteur des timbales et dont I'extremite libre fait office de premiere butee. - 10sensiblement egale a la hauteur des timbales et dont I'extremite libre fait office de premiere butee. Mais le dispositif de butee peut egalement etre constitue, comme dans DE 44 10 599, de dispositifs individualises, ou unites, qui assurent un appui specifique et independant autour de chaque rondin, car de tels ensembles engendrent moins d'efforts lateraux dommageables pour le pied d'anode. Le dispositif presente clans I'exemple detaille ci-apres est constitue de dispositifs individualises, moins encombrants que ceux de DE 44 10 599. II presente egalement la particularite d'avoir une premiere butee constituee en fait d'un ensemble de facettes disposees regulierement autour de chacun des rondins. Dans I'exemple qui suit, ces facettes, de tres faible superficie, sont placees aux extremites d'ergots disposes regulierement autour d'une couronne, la face superieure de la base de cette couronne servant egalement de butee axiale is intermediaire. Lesdits ergots n'etant pas alignes avec les moyens du dispositif d'attaque, des efforts de flexion sont geeneres dans le bloc carbone, ce qui facilite la fragmentation du megot. Dans I'exemple expose ci-apres, ladite unite comprend un manchon externe et 20 un manchon interne qui peut se deplacer a I'interieur dudit manchon externe, I'extremite superieure dudit manchon externe etant solidaire du chassis de la machine, I'extremite inferieure dudit manchon externe entourant partiellement le rondin associe et presentant une face jouant le role de premiere but-6e, ledit manchon interne possedant une paroi d'extremite qui, lorsque ledit manchon 25 interne arrive en butee axiale contre une paroi solidaire du chassis de la machine, joue le role de ladite seconde butee. De plus, I'extremite inferieure du manchon externe est munie d'ergots axiaux dont la face d'extremite joue le role de premiere butee. D'autre part, ledit manchon interne est constitue d'un couple de machoires que I'on peut ouvrir pour laisser passer les bras 30 transversaux du pied d'anode. -11- L'anode usee (ou I'anode neuve rebutee) est deplacee, soit par le dispositif d'attaque, soit par un actionneur specifique, jusqu'a ce que le megot arrive en butee axiale contre la premiere butee. Le dispositif d'attaque impose un deplacement a la partie inferieure du megot d'anode alors que sa partie superieure est bloquee. Ceci engendre sur !edit megot des efforts tels que ce dernier se fragmente et que les fragments se detachent les uns apres les autres du megot. Comme indique plus haut, cette premiere phase de fragmentation du megot est avantageusement assuree avec des moyens particuliers, typiquement des couteaux, qui sont par exemple disposes dans un ou plusieurs io plans de symetrie de la configuration spatiale des rondins. Pour faciliter la fragmentation du megot dons une zone eloignee du rondin, le dispositif de butee est avantageusement muni d'ergots axiaux orientes vers le bas et disposes regulierement autour des rondins. La face d'extremite de ces ~s ergots peut constituer ladite premiere butee. -12-Lorsque I'essentiel du megot est fragments et detache, i1 reste des portions encore accrochees a proximite des rondins qui, de ce fait, ne sont pas immobilisees par la premiere butee. Le dispositif d'attaque continuant a s avancer, les protuberances axiales finissent par arriver au contact du megot residuel et, agissant dans I'axe des rondins, imposent a ceux-ci un deplacement axial. Tant que les timbales ne sont pas immobilisees par la deuxieme butee, le megot residuel est soumis a des efforts de cisaillement essentiellement dus au frottement contre la paroi Iaterale de I'evidement. On acheve ainsi la io fragmentation des restes de megot accroches au voisinage du rondin. On peut remarquer a ce stade du procede I'avantage d'un decalage axial important entre la premiere butee et la deuxieme butee qui permet que la finition du degrafage se realise sans risque de detachement des timbales. Selon ('invention, on choisit un decalage axial qui est superieur ou substantiellement ~s egal a la hauteur des timbales, c'est-a-dire typiquement superieur a la moitie de la hauteur desdites timbales et de preference au moins egal a ladite hauteur. Ce decalage permet egalement de definir un laps de temps au cours duquel 20 on peut decider d'arreter I'avance et meme effectuer un Ieger recul, typiquement sur une distance de I'ordre de la moitie de la hauteur des timbales, pour faciliter le detachement et permettre la reception des derniers fragments de megot ainsi que leur evacuation vers les dispositifs de broyage et ('installation de fabrication des blocs en matiere carbonee. Une fois ces 25 dechets evacues de la zone de reception, le dispositif d'attaque est a nouveau mis en mouvemeht: it poursuit son deplacement axial de sorte que les timbales finissent par etre bloquees par la deuxieme butee. Lorsque la timbale est immobilisee par la deuxieme paroi, la protuberance 30 axiale du dispositif d'attaque continuant a avancer, it se produit un effort de cisaillement important agissant directement a la frontiere entre rondin et - 13- timbale et ladite timbale finit par se detacher du rondin. La protuberance axiale etant conque pour ne pas retenir la timbale, celle-ci tombe vers la zone de reception qui vient d'etre debarrassee des fragments de megots et ii suffit d'evacuer lesdites timbales qui sont fragmentees, grenaiilees puis dirigees vers s les fours de fusion. Ainsi, avec le decalage axial entre la premiere butee et la deuxieme butee, on finit le degrafage en imposant des cisaillements faibles et on evite tout risque de detachement intempestif des timbales. On separe ainsi plus facilement 10 I'etape de fragmentation du megot d'anode et I'etape d'arrachage des timbales, en etant plus sOr de ne recuperer que des fragment de carbone lors de la premiere etape. De plus, un decalage axial important entre les deux butees permet d'eviter I'emploi de poinpons elances, donc fragiles, ou de dispositifs supplementaires, de type electro-aimants pour retenir les timbales. ~s Avec le procede selon ('invention, it nest pas besoin d'utiliser d'autre moyen que la gravite pour eloigner les dechets lorsqu'ils se detachent du reste d'anode. La separation des dechets est effectuee d'office par la separation temporelle effective entre les deux operations: degrafage puis defontage. II est alors possible de concevoir un dispositif de tri peu coOteux, et simple de 20 conception: on peut soft diriger les dechets au cours de leur chute vers une destination specifique a la nature des dechets en train de tomber, soit utiliser une zone de reception commune et lui associer au moins un moyen d'evacuation qui dirige lesdits dechets vers une destination specifique a la nature des dechets receptionnes. 25 On peut par exemple placer sous le reste d'anode, de preference sous le dispositif d'attaque, une paroi oblique qui Barre la chute des dechets carbones et les fait rebondir dons une direction donnee. Lorsque la premiere operation (degrafage) est terminee, on fait pivoter ladite paroi oblique de sorte que les 30 timbales sont projetees dans une direction differente, de preference opposee. -14- Une modalite preferee de ('invention presente un dispositif de degrafage et de defontage avec un dispositif de tri integre comprenant une sole de reception commune qui permet de collecter les dechets carbones et les timbales et sur laquelle on fait circuler un racleur en va-et-vient qui suit le cycle suivant: s a) apres la premiere operation (degrafage), le racleur est anime d'un mouvement transversal pour pousser les dechets carbones vers une premiere zone de transfert qui se trouve en dehors de la zone de reception des dechets et ou les fragments de megot sont amenes vers ('atelier de preparation des blocs de carbone, typiquement via un convoyeur a bande circulant a ~o proximite, par exemple le long dune face laterale de la machine; b) pendant la deuxieme operation (defontage), le racleur reste immobile dans cette premiere zone de transfert c) apt-6s la deuxieme operation, le racleur est anime d'un mouvement transversal oppose au precedent pour franchir a nouveau la zone de reception 15 des dechets et pousser les timbales vers une deuxieme zone de transfert, qui se trouve en dehors de la zone de reception des dechets et ou les timbales sont emportees vers les fours de fusion, typiquement via un convoyeur a bande circulant a proximite, par exemple le long de I'autre face laterale de la machine; 20 d) le racleur reste immobile dans cette deuxieme zone de transfert pendant la premiere operation (degrafage) du cycle suivant. Avantageusement, la table de reception est constituee d'un chassis ancre dans le sol, Iequel regoit sur sa partie superieure une table robuste. Ces deux 25 parties sont fixees rune a I'autre par I'intermediaire de moyens de liaison elastique, typiquement des plots amortisseurs en caoutchouc, qui permettent ('absorption des chocs lors de la chute des dechets. De preference egalement, I'ensemble du dispositif est muni d'un reseau de depoussierage, en particulier la zone de devetissement des anodes, la zone de reception des dechets et les 30 zones de chute sur les convoyeurs d'evacuation qui sont entierement capotees et connectees audit reseau de depoussierage. -15- Un autre objet de !'invention est une machine de degrafage et de defontage permettant de mettre en oeuvre le procede selon !'invention decrite supra, apte a devetir autant les anodes usees que les anodes neuves rebutees, s comprenant un dispositif de butee et un dispositif d'attaque, ledit dispositif d'attaque pouvant titre deplace a !'aide d'un actionneur en direction dudit dispositif de butee, ledit dispositif de but-6e entourant, au moms partiellement, chaque rondin du pied de la tige d'anode et presentant une premiere butee bloquant I'avance du megot, ledit dispositif de butee etant pourvu, autour de io chaque rondin, d'un evidement presentant une deuxieme butee qui bloque I'avance desdites timbales, ladite machine etant caracterisee en ce que la distance axiale entre ladite premiere butee et ladite deuxieme butee est superieure ou substantiellement egale a la hauteur desdites timbales. Cette machine peut presenter les caracteristiques supplementaires ou les variantes decrites ci-dessus et dans I'exemple ci-apres, en particulier le dispositif de butee comprenant des unites composees d'un manchon externe et d'un manchon interne coulissant dons le manchon externe, le dispositif d'attaque possedant des couteaux disposes dons au moins un plan de symetrie des 20 rondins et des poingons disposes dons I'alignement des rondins, le dispositif d'attaque mu par un ensemble d'actionneurs non situes dons la zone de reception des dechets et le dispositif de tri integre a ladite machine, comprenant un racleur actionne en va-et-vient. 25 FIGURES La figure 1 represente schematiquement, en une perspective de contreplongee, I'interieur dune machine particuliere permettant de mettre en oeuvre 30 le procede selon !'invention, illustre au moment ou !'anode usee - ou !'anode - 16- neuve rebutee (illustree id) - est mise en place dans la machine, entre le dispositif d'attaque et le dispositif de butee. La figure 2 detaille schematiquement, en une perspective de plongee, une s unite du dispositif de butee de la machine illustree en figure 1. La tige et le pied d'anode font I'objet dune representation filaire, sauf le rondin associe a ladite unite. Deux etapes differentes du procede sont representees: (2a) la phase de demarrage, avant que I'anode usee arrive en butee axiale contre la premiere butee et io (2b) le debut de la phase de defontage, lorsque les timbales arrivent en butee axiale contre la deuxieme butee. La figure 3 illustre schematiquement, en une perspective de contre-plongee, le meme dispositif a une phase anterieure a celle de la figure 2b), le dispositif 1s d'attaque etant cette fois-ci represente. Cette phase anterieure correspond au debut de la montee des rondins munis de leur manchon ou "gangue" de materiau carbone (non represente) a I'interieur des evidements du dispositif de butee. 20 La figure 4 illustre en vue de face un dispositif integre a la precedente machine qui permet, a I'aide d'un racleur, d'evacuer separement les fragments de megot et les timbales. 25 Exemple (Figures 1 a 4) Le procede selon ('invention est decrit ici en s'appuyant sur une machine particuliere, illustree figures 1 a 4, utilisee pour le mettre en oeuvre. 30 L'anode usee 100 comprend une tige 120 en metal conducteur et un megot 110 en materiau carbone. La liaison entre la tige et le corps en materiau -17- carbone se fait par I'intermediaire d'un pied 121 en acier, solidaire de la base de la tige et qui est en general en forme de candelabre retourne, chaque branche 123 du candelabre etant associee a un rondin 122. Dans le cas particulier de cet exemple, le corps carbone est fixe a la tige par I'intermediaire s de 4 rondins 122. La liaison mecanique et electrique entre le corps carbone et chaque rondin est assuree par une timbale en fonte 130. L'anode usee 100 est introduite en position verticale dans la machine de degrafage et de defontage. Le megot 110 et le pied d'anode 120 sont ,o introduits entre un dispositif de butee 200 et un dispositif d'attaque 300. Le dispositif d'attaque 300 est anime par un ensemble de verins (non representes) agissant verticalement. Pour eviter d'encombrer la table de reception, les verins sont decales et agissent sur une epaisse poutre 310 dont la 15 longueur est superieure a celle du megot 110. Cette poutre 310 est actionnee par deux verins agissant a chaque extremite de ladite poutre (non illustres), menageant ainsi un espace libre et sans obstacle sous ladite poutre, apte a recueillir les dechets qui ont ete detaches du reste d'anode et sont tombes. 20 Le dispositif d'attaque possede des poincons 320 qui se presentent substantiellement dans I'alignement de chaque rondin 122. II y a ici deux moyens d'attaque differents: des protuberances pointues et des couteaux 330 qui ne sont pas placees dans I'axe des rondins et lesdits poincons 320 qui se presentent sous la forme de troncs de cone peu stances, avec une extremite 25 arrondie 321 qui a un diametre d'attaque inferieur a celui des rondins 122. Lorsque le megot est suffisamment fragments, ces poingons arrivent au voisinage de la base des rondins, dans I'alignement de ces derniers. Its font remonter les rondins et leurs gangues residuelles de materiau carbone dans I'alesage menage dons les manchons externes 210 du dispositif de butee. Les 30 manchons internes 220 sont entraines par les rondins, via les timbales, jusqu'a ce qu'ils soient immobilises par une paroi fixe 400, associee au chassis de la -18- machine. La paroi inferieure 221 des manchons internes fait alors office de seconde butee 225. Les protuberances pointues sont agencees suivant un plan de symetrie de la configuration geometrique constituee par la disposition des quatre rondins 122, ce qui permet une attaque regulierement repartie du megot et evite la formation d'efforts lateraux susceptibles de deformer le pied de tige 121, voire Ia tige d'anode 120. Le dispositif de butee 200 est ici un ensemble de quatre unites individualisees (200.1, 200.2, 200.3, 200.4), chacune d'entre elles entourant partiellement un rondin 122 de telle sorte que ledit rondin et le bras transversal 123 du pied de tige qui lui est associe puissent se deplacer librement suivant la direction verticale. Chaque unite est, composee d'un manchon externe 210 dont I'extremite superieure est solidaire du chassis de la machine et dont I'extremite inferieure 216 est en forme de couronne entourant partiellement le rondin 122 associe. Cette extremite inferieure est munie d'ergots 215 dont la face inferieure constitue une partie de la premiere butee 211 qui bloque I'avance du megot 110. Typiquement, ('ensemble des faces inferieures des ergots occupent une surface qui represente entre 10 et 20% de la surface de I'extremite inferieure 216. Une echancrure axiale menagee sur le manchon externe 210 et s'etendant jusqu'a ladite premiere butee permet au bras transversal 123 du pied d'anode de se deplacer librement dans le sens vertical. Chaque unite comprend egalement un manchon interne 220, constitue d'un couple de machoires 2201 et 2202. Le manchon interne 220 peut se deplacer a I'interieur du manchon externe 210 sur une distance H au moins egale a la hauteur des timbales. Lorsque le manchon interne 220 arrive en butee axiale contre la paroi 400, la paroi d'extremite 221 joue le role de seconde butee 225. -19- Dans cette derniere configuration geometrique, I'interieur du manchon externe 210 constitue un evidement 230 qui presente une seconde butee 225. Lors de la mise en place du megot d'anode 110 entre le dispositif d'attaque 300 s et le dispositif de butee 200 (figure 2a), les machoires 2201 et 2202 sont ouvertes de fagon a laisser passer les bras transversaux 123 du pied d'anode. Lorsque les machoires 2201 et 2202 se referment, elles forment un deuxieme manchon ou manchon interne 220, dont le diametre interne est legerement superieur a celui du rondin 122. Ce manchon interne 220 possede egalement une echancrure io axiale 223 qui permet a la branche transversale 123 du pied d'anode de se deplacer librement. Mais, ici, les machoires 2201 et 2202 voient leurs extremites basses reunies, formant une paroi inferieure 221 qui entoure completement le rondin 122 et qui presente un alesage dont le diametre interne, voisin de celui du diametre des rondins, est nettement inferieur au diametre externe des 1s timbales. De la sorte, les timbales entrainent le manchon interne 220 au cours de leur remontee. Les machoires 2201 et 2202 pivotent autour d'axes horizontaux Al et A2, solidaires dune tige 410 qui pent coulisser avec un jeu substantiel a I'interieur de la paroi 400. L'ensemble des machoires 2201 et 2202 et de la tige 410 constitue un assemblage souple qui permet le centrage 20 individualise et I'alignement du manchon interne 220 dons I'axe de chaque rondin 122. Lorsque le manchon interne finit par etre bloque par la paroi 400, la paroi inferieure 221 du manchon interne 220 joue le role de seconde butee 225, en 25 immobilisant les timbales 130. Le poingon 320 continue a entrainer le rondin 122 vers le haut. L'interface timbale/rondin est alors fortement sollicitee en cisaillement. Avec cet ensemble d'unites de butee independantes (200.1, 200.2, 200.3, 30 200.4), i1 y a moins de risque de creation d'efforts transversaux dus au fait que les faces inferieures des rondins ne se trouvent pas exactement au meme - 20 - niveau. De plus, dons un tel cas, les rondins associes aux timbales qui ne sont pas encore immobilisees axialement, sont encore libres de se deplacer axialement vers la deuxieme butee mais ils sont proteges par le manchon interne 220 qui leur est associe et qui les empeche de pivoter ou de se cisailler s sous I'effet desdits efforts lateraux. La resistance du manchon interne 220 aux efforts de defontage est encore amelioree si on empeche I'ouverture radiale des machoires 2201 et 2202. Pour cela, la paroi exterieure desdites machoires est munie de plots 229 qui arrivent to en butee radiale contre des ergots 219 places sur la paroi interne du manchon externe 210 (voir la zone entouree Z en figure 2b). Sur la figure 1, on ne constate pas un decalage axial significatif entre la premiere butee 211 et la paroi inferieure 221, car le manchon interne 220 se ~s trouve dons cette configuration en partie passe. La paroi inferieure 221 ne joue alors pas le role d'une butee. Le manchon interne 220 est lui-meme libre de se deplacer a I'interieur du manchon externe 210 sur une hauteur H, jusqu'a ce que son extremite superieure 222 rencontre la paroi fixe 400, solidaire du chassis de la machine. Lorsque ladite extremite superieure 222 rencontre la paroi fixe 20 400, le decalage axial entre la premiere butee 211 et la deuxieme butee 225 est legerement superieur a la hauteur de la timbale 130 (130 mm en ('occurrence). Ces unites individualisees, constituees d'un manchon interne coulissant a 25 I'interieur d'un manchon externe solidaire du chassis de la machine permettent une reaction axiale adaptee aux efforts imposes au voisinage du rondin qui leur est associe. Ceci presente I'avantage d'engendrer moins d'efforts lateraux dommageables pour la tige et le pied d'anode. L'ensemble de ces unites permet d'avoir un dispositif de butee peu encombrant. 30 Le devetissement se produit de la maniere suivante: - 21 -I'anode usee (ou I'anode neuve rebutee) est deplacee verticalement par un actionneur independant qui agit directement sur la tige d'anode jusqu'a ce que le megot 110 arrive en butee axiale contre la premiere butee 211; les machoires 2201 et 2202 sont ouvertes pour laisser passer s les bras transversaux 123 des pieds d'anode puis elles sont refermees; - le dispositif d'attaque 300 impose un deplacement a la partie inferieure du megot 110 alors que sa partie superieure est bloquee. Ceci engendre sur !edit megot des efforts tels que ce dernier se fragmente et que les fragments se detachent les uns aprees les autres du megot; to - la premiere phase de fragmentation du megot est assuree par les couteaux 330; pour faciliter la fragmentation du megot, I'extremite inferieure 216 du manchon externe 210 est avantageusement munie d'ergots axiaux 215 orientes vers le bas et regulierement repartis. La premiere butee 211 est constituee de ('ensemble des faces inferieures is des ergots 215, qui presentent une faible superficie. Lesdits ergots ne sont pas alignes avec les moyens d'attaque 330 et 320 et des efforts de flexion sont generes dans le bloc carbons, ce qui facilite la fragmentation du megot; -I'extremite inferieure 216 du manchon externe 210 peut servir egalement 20 de butee axiale intermediaire au cours de la fragmentation du megot; -lorsque I'essentiel du megot est fragments et detachs, II reste des portions encore accrochees a proximite des rondins 122 qui, de ce fait, ne sont pas immobilisees par la premiere butee; - le dispositif d'attaque continuant a avancer, les poincons 320 finissent 25 par arriver au contact du megot residuel et, agissant dans ('axe des rondins, forcent ceux-ci a s'introduire dans I'evidement constitue par I'alesage du manchon externe 210 et a entrainer avec eux le manchon interne 220. Tant que les timbales ne sont pas immobilisees, le megot residuel est soumis a des efforts de cisaillement qui continuent a le 30 fragmenter mais ces efforts, essentiellement dus au frottement contre I'alesage du manchon externe 210, sont relativement peu incenses et le - 22 - risque d'arrachage des timbales est faible. On acheve ainsi la fragmentation des restes de megot accroches au voisinage du rondin. - on arrete I'avance du dispositif d'attaque 300 approximativement au moment ou le manchon interne 220 arrive en butee axiale contre la s paroi fixe 400 et ou, par consequent, les timbales 130 finissent par etre bloquees par la paroi inferieure 221 qui joue alors le role de deuxieme butee 225. Typiquement, I'arret est commando lorsque, a I'aide d'un capteur de deplacement, on constate que I'extremite superieure 222 du manchon interne 220 est a quelques millimetres de la butee 400. On 10 effectue un leger recul pour permettre le detachement et la reception des derniers fragments de megot; ('ensemble des dechets carbones est evacue; - le dispositif d'attaque est a nouveau mis en mouvement; it se produit un effort de cisaillement important agissant directement a la frontiere entre 15 le rondin 122 et la timbale 130; la timbale se deforme, se dechire et finit par se detacher du rondin et tombe vers la zone de reception qui vient d'etre debarrassee des fragments de megots; - on evacue les timbales vers les fours de fusion. 20 La machine utilisee dans le cadre de ce procede presente egalement un dispositif 500 de tri intogre comprenant une sole de reception 510 permettant de collecter les dechets et sur laquelle on fait circuler un racleur 520 en va-etvient dans une direction perpendiculaire la poutre d'attaque 310: a) apres la premiere operation (degrafage), le racleur 520 est anime d'un 25 mouvement transversal pour pousser les dechets carbones vers une premiere zone de transfert 530 (Du les fragments de megot sont deposes sur un convoyeur a bande 531 place le long dune face laterale de la machine; b) pendant la deuxieme operation (defontage), le racleur reste immobile dons cette premiere zone de transfert 530; 30 c) apres la deuxieme operation, le racleur 520 est anime d'un mouvement transversal oppose au precedent pour franchir a nouveau la zone de la sole de - 23 -reception 510 des dechets et pousser les timbales vers une deuxieme zone de transfert 540, ou les timbales sont versees sur un convoyeur a bande 541 place le long de I'autre face later-ale de la machine; d) le racleur 520 reste immobile dans cette deuxieme zone de transfert 540 s pendant la premiere operation (degrafage) du cycle suivant. La table de reception est constituee d'un chassis 511 ancre dans le sol, lequel recoit sur sa partie superieure une table robuste. Ces deux parties sont fixees rune a I'autre par I'intermediaire des plots amortisseurs 513 en caoutchouc. 10 L'ensemble du dispositif est muni d'un reseau de depoussierage 550. En particulier la zone de devetissement des anodes, la zone de reception des dechets et les zones de chute sur les convoyeurs d'evacuation sont entierement capotees et connectees au reseau de depoussierage. Is Le racleur 520 est guide par deux fois deux galets roulant dans deux fers en U situes de part et d'autre du racleur. II glisse sur la surface superieure de la sole de reception et est anime par un systeme cabestan a deux chaines, actionnees par un moto-reducteur installe a une extremite du chassis fixe de la table. 20
Procédé permettant d'extraire le mégot d'anode (110) et les timbales (130) accrochés à une anode usée ou à une anode neuve rebutée, comprenant les étapes suivantes:a) mise en place du mégot (110) entre un dispositif de butée (200) et un dispositif d'attaque (300, ledit dispositif de butée présentant une première butée (211) bloquant le mégot, ledit dispositif d'attaque étant pourvu, autour de chaque rondin, d'un évidement présentant une deuxième butée (225) qui bloque lesdites timbales, la distance axiale entre les butées étant égale ou supérieure à la hauteur des timbales;b) déplacement du mégot pour qu'il arrive contre la première butée;c) déplacement du dispositif d'attaque: le mégot se fragmente;d) évacuation des fragments de mégot;e) poursuite du déplacement du dispositif d'attaque: les timbales sont détachées des rondins;f) arrêt et retrait du dispositif d'attaque.En deux étapes successives bien séparées, les fragments de mégots et les timbales se détachent, tombent et peuvent être directement orientés vers un atelier de recyclage spécifique.
1. Procede permettant d'extraire le megot d'anode (110) et les timbales (130) accroches a une anode usee, comprenant les etapes suivantes: s a) mise en place du megot (110) entre un dispositif de butee (200) et un dispositif d'attaque (300), ledit dispositif d'attaque pouvant etre deplace a ('aide d'un actionneur en direction dudit dispositif de butee, ledit dispositif de butee entourant, au moins partiellement, chaque rondin (122) du pied (121) de la tige d'anode et presentant une premiere butee to (211) bloquant I'avance du megot, ledit dispositif de butee etant pourvu, autour de chaque rondin, d'un evidement (230) presentant une deuxieme butee (225) qui bloque I'avance desdites timbales; b) deplacement de I'anode usee jusqu'a ce que le megot soit bloque par ladite premiere butee; )s c) deplacement dudit dispositif d'attaque en direction du dispositif de butee de sorte qu'il arrive en contact avec ledit megot d'anode et impose sur ledit megot des efforts tels que ce dernier se fragmente et que les fragments se detachent du megot; d) evacuation des fragments de megot; 20 e) poursuite du deplacement dudit dispositif d'attaque de sorte que les timbales sont bloquees par ladite deuxieme butee et sont detachees des rondins; f) arret et retrait dudit dispositif d'attaque; ledit procede etant caracterise en ce que la distance axiale entre ladite 25 premiere butee et ladite deuxieme butee est superieure ou substantiellement egale a la hauteur desdites timbales. 2) Procede selon la 1 caracterise en ce que ledit evidement a une forme generate qui s'appuie substantiellement sur un cylindre coaxial 30 audit rondin.- 25 - 3) Procede selon la 1 ou 2 dans lequel edit dispositif d'attaque est muni de moyens d'attaque (320, 330) qui comprennent des protuberances axiales (320) qui, au moins en fin d'etape c) (degrafage) et au cours de 1'61-ape e) (defontage), se presentent substantiellement dans I'alignement de chaque rondin (122). 4) Procede selon rune quelconque des 1 a 3 dans lequel ledit dispositif d'attaque est muni de moyens d'attaque (320, 330) qui comprennent des protuberance axiales pointues (320), typiquement pyramidales, non placees dans I'alignement des rondins et des poingons (320) qui se presentent substantiellement dans I'alignement de chaque rondin (122), avec une extremite arrondie (321) ayant un diametre inferieur a celui des rondins. ~s 5) Procede selon rune quelconque des 1 a 4 dans lequel lesdits poingons sont en forme de tronc de cone et presentent un faible elancement, avec un rapport hauteur/diametre moyen typiquement infer-lour b 1. 20 6) Procede selon rune quelconque des 1 a 5 dons lequel edit dispositif de butee est une plaque epaisse dont une face, correspondant a la premiere butee, est munie d'evidements entourant les rondins et dont le fond correspond a la deuxieme butee. 25 7) Procede selon rune quelconque des 1 a 6 dons lequel edit dispositif de butee est une plaque offrant une face faisant office de deuxieme butee sur laquelle sont fixees, autour des encoches reservees aux rondins et entourant au moins partiellement lesdits rondins, des parois axiales, typiquement en forme de cylindre ou de prisme, dont la hauteur est 30 sensiblement egale a la hauteur des timbales et dont I'extremite libre fait office de premiere butee. 5- 26 - 8) Procede selon rune quelconque des 1 a 7 dans lequel ledit dispositif de butee est constitue d'unites qui assurent un appui specifique et independant autour de chaque rondin. 9) Procede selon rune quelconque des 1 a 8 dans lequel ladite premiere butee est constituee d'un ensemble de facetfes (211) disposees regulierement autour de chacun des rondins. w 10) Procede selon la 8 dans lequel ladite unite comprend un manchon externe (210) et un manchon interne (220) qui peut se deplacer a I'interieur dudit manchon externe, I'extremite superieure dudit manchon externe etant solidaire du chassis de la machine, I'extremite inferieure (216) dudit manchon externe entourant partiellement le rondin (122) associe et is presentant une face jouant le role de premiere butee (211), ledit manchon interne possedant une paroi d'extremite (221) qui, lorsque ledit manchon interne arrive en but-6e axiale contre une paroi (400) solidaire du chassis de la machine, joue le role de ladite seconde butee (225). 20 11) Procede selon la 10 dans lequel I'extremite inferieure (216) dudit manchon externe est munie d'ergots axiaux (215) dont la face d'extremite joue le role de premiere butee (211). 12) Procede selon rune quelconque des 1 a 11 dans lequel on 25 arrete I'avance du dispositif d'attaque a la fin de I'etape c) et on lui fait effectuer un Ieger recul, typiquement sur une distance de I'ordre de la moitie de la hauteur des timbales, pour faciliter le detachement et la reception des fragments de megot ainsi que leur evacuation. 30 13) Procede selon rune quelconque des 1 a 12 dans lequel ('ensemble des dechets se detachent et tombent par gravite et sont diriges- 27 - au cours de leur chute vers une destination specifique a la nature des dechets en train de Comber. 14) Procede selon rune quelconque des 1 a 12 dons lequel ('ensemble des dechets se detachent et tombent par gravite dans une zone de reception commune (510) parcourue par un moyen d'evacuation (520) qui dirige lesdits dechets vers une destination specifique (530, 540) a la nature des dechets receptionnes. 15) Procede selon la 14 dons lequel on place sous le reste d'anode une paroi oblique qui Barre la chute des dechets carbones et les fait rebondir clans une direction donnee et que I'on fait pivoter lorsque I'etape c) est terminee, de sorte que les timbales sont projetees dans une direction differente de celle prise par les fragments de megots. 16) Procede selon la 14 dons lequel on utilise un dispositif de tri comprenant une sole de reception (510) qui permet de collecter les dechets carbones et les timbales et sur laquelle on fait circuler un racleur (520) en vaet-vient selon le cycle suivant: a) apres la premiere operation (degrafage), le racleur est anime d'un mouvement transversal pour pousser les dechets carbones vers une premiere zone de transfert (530) qui se trouve en dehors de la zone (510) de reception des dechets et oO Ies fragments de megot sont amenes vers ('atelier de preparation des blocs de carbone, typiquement via un convoyeur a bande (531); b) pendant la deuxieme operation (defontage), le racleur reste immobile dons cette premiere zone de transfert c) apres la deuxieme operation, le racleur est anime d'un mouvement transversal oppose au precedent pour franchir a nouveau la zone de 30 reception des dechets (510) et pousser les timbales vers une deuxieme-28- zone de transfert (540), qui se trouve en dehors de la zone de reception des dechets et ou les timbales sont emportees vers les fours de fusion, typiquement via un convoyeur a bande (541); d) le racleur reste immobile dans cette deuxieme zone de transfert pendant s la premiere operation (degrafage) du cycle suivant. 17) Machine permettant d'extraire le bloc carbone dune anode (110) et les timbales (130) accroches a une anode comprenant un dispositif de butee (200) et un dispositif d'attaque (300), ledit dispositif d'attaque pouvant etre to deplace a I'aide d'un actionneur en direction dudit dispositif de butee, ledit dispositif de butee entourant, au moins partiellement, chaque rondin (122) du pied (121) de la tige d'anode et presentant une premiere butee (211) bloquant I'avance du megot, ledit dispositif de butee etant pourvu, autour de chaque rondin, d'un evidement (230) presentant une deuxieme butee 15 (225) qui bloque I'avance desdites timbales, ladite machine etant caracterisee en ce que la distance axiale entre ladite premiere butee et ladite deuxieme butee est superieure ou substantiellement egale a la hauteur desdites timbales. 20 18) Machine selon la 17 caracterisee en ce que ledit evidement a une forme generate qui s'appuie substantiellement sur un cylindre coaxial audit rondin. 19) Machine selon la 17 ou 18 dans laquelle la paroi Iaterale 25 dudit evidement presente des stries et/ou des bourrelets, typiquement en forme d'helice. 20) Machine selon rune quelconque des 17 a 19 dans laquelle ledit dispositif d'attaque est muni de protuberances axiales (320) qui se 30 presentent substantiellement dans I'alignement de chaque rondin (122).-29 - 21) Machine selon rune quelconque des 17 a 20 dans laquelle le dispositif d'attaque est actionne par un ensemble de verins situes en dehors de la zone de chute et de reception des dechets. 22) Machine selon rune quelconque des 17 a 21 dans laquelle !edit dispositif d'attaque est muni de moyens d'attaque (320, 330) qui comprennent des protuberance axiales pointues (320), typiquement pyramidales, non placees dans I'alignement des rondins et des poingons (320) qui se presentent substantiellement dans I'alignement de chaque io rondin (122), avec une extremite arrondie (321) ayant un diametre inferieur a celui des rondins. 23) Machine selon rune quelconque des 17 a 22 dans laquelle lesdits poingons sont en forme de tronc de cone et presentent un faible 15 elancement, avec un rapport hauteur/diametre moyen typiquement inferieur a 1. 24) Machine selon rune quelconque des 17 a 23 dans laquelle !edit dispositif de butee est consfitue d'unites (200.1, 200.2, 200.3, 200.4) qui 20 assurent un appui specifique et independant autour de chaque rondin. 25) Machine selon rune quelconque des 17 a 24 dans laquelle ladite premiere butee est constituee d'un ensemble de facettes (211) disposes regulierement autour de chacun des rondins. 25 26) Machine selon la 24 dans laquelle ladite unite comprend un manchon externe (210) et un manchon interne (220) qui peut se deplacer a I'interieur dudit manchon externe, I'extremite superieure dudit manchon externe etant solidaire du chassis de la machine, I'extremite inferieure (216) 30 dudit manchon externe entourant partiellement le rondin (122) associe et presentant une face jouant le role de premiere butee (211), !edit manchon-30- interne possedant une paroi d'extremite (221) qui, lorsque ledit manchon interne arrive en butee axiale contre une paroi (400) solidaire du chassis de la machine, joue le role de ladite seconde butee (225). s 27) Machine selon la 26 dans laquelle I'extremite inferieure (216) dudit manchon externe est munie d'ergots axiaux (215) dont la face d'extremite joue le role de premiere butee (211). 28) Machine selon la 26 ou 27 dans laquelle ledit manchon 10 interne est constitue d'un couple de machoires (2201 et 2202) que I'on peut ouvrir pour laisser passer les bras transversaux (123) du pied d'anode. 29) Machine selon rune quelconque des 17 a 28 dans laquelle ledit dispositif d'attaque est actionne par un ensemble de verins situes en ~s dehors de la zone de chute et de reception des dechets. 30) Machine selon rune quelconque des 17 a 29 caracterisee en ce qu'elle comprend egalement un dispositif de tri comprenant une sole de reception (510) qui permet de collecter les dechets carbones et les 20 timbales et sur laquelle on fait circuler un racleur (520) en va-et-vient de telle sorte que les dechets carbones sont racles dans une direction donnee et les timbales sont raclees dans la direction opposee.
C
C25
C25C
C25C 3
C25C 3/12,C25C 3/06
FR2899241
A1
PROCEDES DE TRAITEMENT THERMIQUES ET DE FABRICATION D'UNE PIECE THERMOMECANIQUE REALISEE DANS UN ALLIAGE DE TITANE, ET PIECE THERMOMECANIQUE RESULTANT DE CES PROCEDES
20,071,005
L'invention concerne un procédé de traitement thermique d'une pièce thermomécanique réalisée dans un alliage de titane, un procédé de fabrication comportant un tel procédé de traitement thermique et une pièce thermomécanique résultant de ces procédés. L'invention s'applique tout particulièrement, mais non limitativement aux pièces tournantes de turbomachines, telles que les disques, tourillons et rouets, et en particulier aux disques de compresseurs haute pression. Actuellement, selon la technique utilisée par la demanderesse, les disques de compresseur haute pression sont obtenus par matriçage dans le domaine bêta de l'alliage de titane. En particulier, on utilise préférentiellement un alliage dénommé 6242 qui comporte environ 6 Io d'aluminium, 2 % d'étain, 4 0/0 de zirconium et 2 0/0 de molybdène. Il s'agit plus précisément de l'alliage TA6Zr4DE selon la nomenclature métallurgique. Ce matriçage est réalisé environ à 1030 C. Cette étape de matriçage est suivie d'un procédé de traitement thermique comprenant une étape de mise en solution dans le domaine alpha/bêta de l'alliage à la température de 970 C, correspondant à la température de bêta transus -30 'C, pendant une heure. Cette étape de mise en solution est suivie d'une étape de trempe à l'huile ou dans un mélange eau-polymère. Ensuite on réalise un traitement de revenu à 595 C pendant huit heures puis enfin on réalise un refroidissement à l'air. Dans le cas de la mise en oeuvre de ce procédé de traitement thermique, on aboutit à un alliage présentant une microstructure grossière qui n'est pas favorable à une bonne tenue de l'alliage de titane, notamment selon un essai de fluage sous une contrainte imposée maintenue pendant un certain temps de maintien, notamment pour une gamme de température d'utilisation comprise entre -50 C et +250 C. Il s'agit du dwell effect , à savoir à un fluage à température peu élevée (inférieure à 200 C) qui conduit à un endommagement qui, couplé avec la fatigue oligocyclique, provoque une ruine prématurée de la pièce. En particulier, l'application dans le domaine aéronautique, et en particulier pour un disque de compresseur haute pression est très propice à ce phénomène de dwell effect du fait que pendant les phases de décollage et d'atterrissage, les moteurs sont soumis à des conditions de fonctionnement dans le ne de 'ratures et de -tes correspondant à ce phénomène. Ce phénomène peut conduire à des amorçages de criques de fatigue prématurées, voire à la rupture de la pièce. Ce phénomène de dwell effect est très bien identifié par les constructeurs de turbomachines et il fait l'objet de nombreuses études ; de plus, il concerne tous les alliages de titane stabilisés en température : alliages de titane des classes bêta, alpha/bêta, presque alpha et alpha. La présente invention a pour objectif de fournir un procédé de traitement thermique d'une pièce thermomécanique réalisée dans un alliage de titane qui peut être mis en oeuvre de façon industrielle et permettant de surmonter les inconvénients de l'art antérieur et en particulier offrant la possibilité de limiter l'étendue du phénomène de dwell effect . On cherche donc à améliorer le traitement thermique pour 15 obtenir des pièces dont la durée de vie est augmentée, malgré les sollicitations cycliques subies à basse température. A cet effet, selon la présente invention, le procédé de traitement thermique est caractérisé en ce qu'on réalise une étape de mise en solution à une température maximale de [3 transus - 10 C 20 pendant une durée supérieure à 3 heures. Cette condition de température correspond à une température maximale de 990 C environ. De préférence, cette étape de mise en solution à une température maximale de (3 transus - 10 C est réalisée au moins pendant une durée de 4 heures, et en général pendant 4 à 8 25 heures, selon la taille de la pièce. L'idée à la base de la présente invention correspond au fait qu'il a été constaté qu'il existe au sein du matériau des zones ou colonies, propices au phénomène de dwell effect . On constate que de telles colonies sont formées de grains allongés de phase alpha, de type aiguilles, 30 relativement gros et jointifs entre eux. Généralement, de tels grains pi-&ent une lonçjde pH ll~ =tua sur une de lord. - de 200 à 30:: mieromètreei ors constituE _2s emplacements au niveau desquels, lorsque des contraintes sont accumulées, il se produit une concentration importante de dislocations qui, 35 lorsqu'elles s'activent, sans effet thermique particulier, peuvent provoquer de- entre les grains, ce qui peut - de; tires. La présente invention se propose de mettre en oeuvre un traitement thermique permettant d'affiner la microstructure, en particulier la taille des aiguilles précitées, afin de minimiser les effets du dwell effect , et ceci en diminuant l'étendue de libre circulation des dislocations, afin de minimiser leur accumulation et, de cette façon, le risque de rupture de la pièce. C'est pour cette raison que de façon caractéristique, selon la présente invention, on réalise l'étape de mise en solution pendant une durée beaucoup plus longue que celle habituellement pratiquée. En effet, cette façon, on permet à la pièce de se rapprocher, voire d'atteindre, son équilibre microstructurale, ce qui permet de diminuer la taille, en longueur et en épaisseur, des aiguilles des colonies susceptibles de provoquer le dwell effect . Ce traitement permet d'obtenir une microstructure plus fine que celle de l'art antérieur, et donc de minimiser les conséquences du dwell effect . De façon étonnante, cette augmentation de la durée de la mise en solution n'a pas pour conséquence, contrairement aux préjugés en vigueur dans ce domaine de la métallurgie, d'affecter les propriétés thermomécaniques du matériau. En effet, de façon tout à fait surprenante, les inventeurs ont, dans le cadre de l'invention présentée ici, mis en oeuvre un procédé de traitement thermique dont l'étape de mise en solution a été réalisée pendant une durée beaucoup plus importante que celle pratiquée habituellement, sans pour autant que le matériau résultant de l'ensemble du procédé de traitement thermique ne présente des caractéristiques thermomécaniques, et en particulier des propriétés de tenue en fatigue sous contrainte imposée, plus faibles que celles des matériaux résultants du procédé de traitement thermique de l'art antérieur. En outre, la présente invention se propose de réaliser cette étape de mise en solution à une température relativement proche de la température de transition bêta, tlut en restant strictement inférieure à cette dernière, et ceci afin d tir une microstructure de la pièce dans les classes des alpha/bêta, presque alpha et alpha. De cette manière, on comprend que par le simple allongement du temps de l'étape de mise en solution, il est possible d'obtenir des pièces thern pour comprit haute pression, ayant d'une part des durées de vie supérieure à celle des pièces obtenues selon les techniques précédemment mises en oeuvre, mais en outre présentant des caractéristiques thermomécaniques (traction, fluage, fatigue sous contrainte imposée pendant un temps de maintien...) au moins aussi bonnes, tout en minimisant les risques de rupture par fatigue. De préférence, on réalise l'étape de mise en solution à une température comprise entre 13 transus - 20 C et 13 transus - 15 C, à savoir environ entre entre 980 et 985 C. Cet écart par rapport à la température de p transus est une marge de sécurité, qui est liée à l'écart possible entre la température mesurée et la température réelle de l'alliage, permettant de garantir que l'on reste en dessous de la température de transition bêta. Avantageusement, ce procédé conforme à l'invention comporte en outre une étape selon laquelle on réalise, après l'étape de mise en solution, une étape de trempe de la pièce à une vitesse de refroidissement supérieure à 200 C / min, et de préférence comprise entre 300 et 450 C. De préférence, cette vitesse de refroidissement est la plus importante possible et de préférence supérieure à ou de l'ordre de 400 C / min. Ainsi, grâce à ce refroidissement rapide, on fige l'état de la microstructure dans sa situation à la fin de l'étape longue de mise en solution et on évite une nouvelle évolution de cette microstructure avec un grossissement des aiguilles des colonies de phase alpha propices au phénomène de dwell effect . Aussi, ce choix de vitesse de trempe élevée permet de favoriser la transformation de type martensitique (qui aboutit à une microstructure plutôt fine) de la phase bêta en phase alpha par rapport au phénomène de type germination/croissance (qui aboutit à une microstructure plutôt grossière). Egalement, de préférence, à la fin du procédé de traitement 30 thermique conforme à l'invention, le procédé comporte en outre les étapes suivantes : - on réalise, après l'étape de trempe une de re une température de l'ordre de 595 C pe dne duré, de l'ordre d 8h, puis - on réalise une étape de refroidissement à l'air. 35 Outre le procédé de traitement thermique qui vient d'être présenté, la présente ment sur un procédé de fabrication d'une pièce thermomécanique réalisée dans un alliage de titane, par matriçage dans le domaine f3, comprenant un tel procédé de traitement thermique. Egalement, la présente invention porte sur une pièce thermomécanique réalisée dans un alliage de titane dont le procédé de fabrication comporte le procédé de traitement thermique précité ou résultant du procédé de fabrication qui vient d'être présenté. De préférence, cette pièce thermomécanique en titane forme une pièce tournante d'une turbomachine, et en particulier un disque de 10 compresseur, notamment de compresseur haute pression. Enfin, la présente invention se rapporte également à une turbomachine équipée d'une pièce thermomécanique selon l'une des définitions données ci-dessus. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront 15 à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple et en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre la microstructure obtenue selon le procédé de traitement thermique classique de l'art antérieur ; - la figure 2 montre la microstructure obtenue selon le procédé 20 de traitement thermique classique de l'art antérieur modifié par une vitesse de trempe plus rapide ; - la figure 3 montre la microstructure obtenue selon le procédé de traitement thermique selon la présente invention ; - la figure 4 montre la microstructure obtenue selon le procédé 25 de traitement thermique selon la présente invention avec une vitesse de trempe plus rapide ; et, - la figure 5 montre les résultats d'un test de fluage sous charge cyclique avec un temps de maintien en charge, pour une pièce résultant du procédé de l'art antérieur et pour une pièce obtenue par le 30 procédé conforme à l'invention. On rappelle que la présente invention concerne tous les types titane ttabsés en tenir di: : alliages de titane des classes bd: alpha/bêta, presque alpha et alpha (on parle ici de la structure de la pièce finie). 35 On rappelle en quoi consiste le traitement thermique classique de l'art ai ,eur utilisé notamment par la demanderessi de compresseur haute pression réalisés dans un alliage dénommé 6242 cité en introduction. Ces disques sont obtenus par forgeage par matriçage à chaud dans le domaine bêta de l'alliage de titane. Cette étape de matriçage est suivie d'un procédé de traitement thermique comprenant une étape de mise en solution dans le domaine alpha/bêta de l'alliage à la température de 970 C, correspondant à la température de bêta transus -30 C, pendant une heure. Cette étape de mise en solution est suivie d'une étape de trempe à l'huile ou dans un mélange eau-polymère (vitesse de refroidissement de l'ordre de 200 C/min et compris entre 130 et 250 C/min). Ensuite on réalise un traitement de revenu à 595 C pendant huit heures puis enfin on réalise un refroidissement à l'air. On obtient un matériau présentant la microstructure visible sur la figure 1, présentant des colonies constituées d'aiguilles de phase bêta parallèles entre elles. Ces aiguilles présentent une section de forme allongée visible sur la figure s'étendant souvent sur plusieurs centaines de micromètres. Sur la figure 2, la microstructure visible correspond à celle d'un alliage de titane identique à celui de la figure 1, ayant subi le traitement thermique précité aux deux différences suivantes près : - la température de mise en solution est de bêta transus -20 C (environ 980 C), au lieu de bêta transus -30 C, et - la vitesse de trempe utilisée lors du procédé de traitement thermique est nettement plus rapide : 400 C /min au lieu de 200 C /min, en utilisant par exemple une trempe à l'eau au lieu d'une trempe à l'huile, et en ayant pris soin d'éviter les surépaisseurs de matières par un usinage éventuel préalable des zones les plus épaisses. Dans ce cas, les colonies d'aiguilles parallèles comporte des aiguilles plus dissemblables en tailles et en particulier il y a moins de grandes aiguilles. Néanmoins, même en mois- grand i--)mbre, -i eau s'attendre à ce que ces grandes aiguilles se: ii, >ni t 3 en nom 'e pour que le phénomène de dwell effect entra ne des ::cumulations de dislocations susceptibles d'engendrer des risques de rupturei Si on se rapporte maintenant à la figure 3 ou à la figure 4, il s'agit des microstructures obtenues selon le procédé conforme à la présente invention. Plus précisément, par rapport au procédé de traitement thermique classique exposé précédemment en relation avec la figure 1, le traitement mis en oeuvre pour aboutir à la microstructure de la figure 3, on réalise : - une mise en solution à la température de bêta transus -20 C (environ 980 C), au lieu de bêta transus -30 C, et - cette mise en solution est effectuée pendant 8 heures au lieu d'l heure. Dans ce cas, comme il ressort de la figure 3, les aiguilles sont toutes de taille plus petite en section, leur longueur restant inférieure à 100 micromètres, et généralement de l'ordre de 50 micromètres. Ainsi, on comprend que la diminution de la taille des aiguilles s'accompagne d'une diminution de leur volume et des surfaces jointives entre aiguilles, ce qui freine l'aptitude au déplacement des défauts tels que les dislocations ou les lacunes, qui parcourent ainsi des distances plus faibles et présentent moins de possibilités de s'accumuler. Dans le cas de la figure 4, par rapport au traitement thermique de l'alliage visible à la figure 3, on a en outre réalisé une trempe à une vitesse plus importante, de 400 C /min au lieu de 200 C /min. On recherchera donc à augmenter la vitesse de trempe au dessus de la valeur de 200 C /min, en approchant si possible 400 C /min. Il faut cependant éviter une vitesse de refroidissement trop importante, risquant l'apparition de tapures de trempe. Notamment, au-delà de 450 C/min, on risque d'induire des contraintes rédhibitoires à tout usinage ultérieur, voire on risque de casser la pièce. En terme de microstructure, comme on le voit sur la figure 4, le résultat est similaire à celui de la figure 3. Ainsi, il apparaît que l'augmentation de la vitesse de trempe et/ou l'allongement de la due de l'étape de mise en etiution permet de diminue er dommage s iu matériau entraînés Li .e sollicitation cyclique, qui est un autre facteur de ruine du matériau, venant classiquement s'ajouter à l'endommagement par fluagei Plus précisément, par ces modifications de traitements, on fige 's microstructures -"le 'Ars petite ,s qui génèrent les endommagements du matériau. Ainsi, on évite l'accumulation d'aiguilles ou grains, sous la forme de paquets d'aiguilles parallèles de taille importante qui, à la façon d'un grain unique, concentrent les défauts, au bord de leur interface. Ainsi, en diminuant à la fois la taille des colonies formées de paquets d'aiguilles parallèles et la taille des aiguilles elles-mêmes, on créé pour les défauts, et en particulier pour les lacunes, davantage d'obstacles dans leur progression avant leur possible regroupement. Des échantillons provenant, d'une part, de matériaux obtenus selon le procédé de traitement thermique de l'art antérieur et conformes à la microstructure de la figure 1, et d'autre part, de matériaux obtenus selon le procédé de traitement thermique de la présente invention et conformes à la microstructure de la figure 3, ont été testés en fluage. Plus précisément, on a réalisé un test sous chargement cyclique avec temps de maintien en charge, de type cycle en forme de trapèze : montée en charge pendant 1s, palier de maintien en charge de 120s à 868 MPa, puis descente à charge nulle pendant 1s. Les résultats de ce test sont visibles sur la figure 5 qui est un graphique indiquant le rapport déformation sur allongement sous chargement cyclique avec temps de maintien en fonction du nombre de cycles, jusqu'à la rupture. La courbe A représente le résultat de cet essai pour des matériaux obtenus selon le procédé de traitement thermique de l'art antérieur et conformes à la microstructure de la figure 1 La courbe B représente le résultat de cet essai pour des matériaux obtenus selon le procédé de traitement thermique de la présente invention et conformes à la microstructure de la figure 4. Cet essai normalisé montre donc que le procédé de traitement thermique de la présente invention permet de pratiquement doubler le nombre de cycles avant rupture puisqu'on passe de 5500 cycles à 10000 cycles. Ainsi, la présente invention de façon surprenante, notamment grâce au rallongement de h durée de l'étape de mise en solution, d'améliorer notablement la durée de vie en test de tenue à la fatigue avec t emps de maintieni Ceci est principalement dû au fait que cet allongeme st d'affiner la microstructure et notarr t de diminuer la taille des aiguilles de phase alpha formant les colonies sensibles au phénomène de dwell effect . En pratique, pour des grosses pièces qui n'autorisent pas des vitesses de trempe importantes, on choisit des temps de mise en solution plus long (par exemple 8 heures) et pour des pièces plus fines pour lesquelles la vitesse de trempe de 400 C/min peut être atteinte, des temps de mise en solution plus courts (par exemple 3 ou 4 heures) peuvent être appliqués. D'autre part, on sait que l'augmentation de la température de mise en solution favorise la mise en solution de la phase alpha primaire grossière pour la transformer en phase bêta. Toutefois, puisqu'il est fondamental de ne pas dépasser la température transus bêta de l'alliage, on choisira une température qui ne dépasse pas la température transus bêta -10 C. Cette limite haute de la température de mise en solution est choisie suivant la précision de la connaissance la température de transus bêta et la classe des fours de traitement. De plus, dans le cas d'un forgeage sub transus, c'est à dire au-dessus de la température de transition bêta, on choisira bien entendu une température de mise en solution supérieure à la température de forgeage. D'autres essais (traction, fluage, fatigue avec temps de maintien sous contrainte maximale...) mesurant la tenue mécanique des matériaux obtenus par, le procédé conforme à l'invention ont confirmés qu'ils ont globalement conservé leurs propriétés mécaniques par rapport aux alliages de titane obtenus par le procédé classique, c'est-à-dire que ces résultats restent dans la moyenne des statistiques des résultats obtenus pour des pièces analogues pour lesquelles le traitement thermique n'a pas été modifié conformément à la présente invention
L'invention concerne un procédé de traitement thermique d'une pièce thermomécanique réalisée dans un alliage de titane.De façon caractéristique, on réalise une étape de mise en solution à une température maximale de beta transus -10 degree C pendant une durée supérieure à 3 heures.Application à la fabrication de disques de compresseur haute pression.
1. Procédé de traitement thermique d'une pièce thermomécanique réalisée dans un alliage de titane, caractérisé en ce qu'on réalise une étape de mise en solution à une température maximale de transus - 10 C pendant une durée supérieure à 3 heures. 2. Procédé de traitement thermique selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de mise en solution est réalisée pendant une durée de 4 à 8 heures. 3. Procédé de traitement thermique selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'étape de mise en solution est réalisée à une température comprise entre f3 transus - 20 C et 13 transus - 15 C. 4. Procédé de traitement thermique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre l'étape suivante : - on réalise, après l'étape de mise en solution, une étape de trempe de la pièce à une vitesse de refroidissement supérieure à 200 C / min. 5. Procédé de traitement thermique selon la 4, caractérisé en ce que la vitesse de refroidissement, lors de l'étape de trempe de la pièce est comprise entre 300 et 450 C. 6. Procédé de traitement thermique selon la 4 ou 5, caractérisé en ce qu'il comporte en outre les étapes suivantes : - on réalise, après l'étape de trempe, une étape de revenu à une température de l'ordre de 595 C pendant une durée de l'ordre de 8h, puis - on réalise une étape de refroidissement à l'air. 7. Procédé de fabrication d'une pièce thermomécanique réalisée dans un alliage de titane, par matriçage dans le domaine 13, comprenant un procédé de traitement thermique selon l'une quelconque des précédentes. Pièce thermomécanique réalisée dans alliage de titane dont le procédé de fabrication comporte le procédé de traitement thermique selon l'une quelconque des 1 à 6 ou résultant du procédé de fabrication selon la 28992419. Pièce thermomécanique selon la 8 caractérisée en ce qu'elle forme une pièce tournante d'une turbomachine. 10. Pièce thermomécanique selon la 8 ou 9, caractérisée en ce qu'elle forme un disque de compresseur haute pression. 11. Turbomachine comprenant une pièce thermomécanique selon l'une quelconque des 7 à 10.
C,F
C22,F04
C22F,F04D
C22F 1,F04D 29
C22F 1/16,F04D 29/32
FR2901638
A1
PROCEDE DE TRAITEMENT D'UNE SURFACE RAYEE, NOTAMMENT UNE PLAQUE DE VERRE D'UN WAFER DE SEMI-CONDUCTEUR
20,071,130
solidaires du bloc 3, un filtre infrarouge 5 et un support 6. Une microplaquette de semi-conducteur 100 intégrant un imageur CMOS 10 est disposée sur le support 6 et reçoit la lumière passant à travers les lentilles et le filtre infrarouge. L'imageur CMOS 10 comprend des photosites formant chacun un pixel (non visibles sur la figure 1). Chaque pixel comprend une photodiode et un circuit de contrôle et d'interconnexion de la photodiode. Les pixels sont agencés de façon matricielle et une mosaïque de filtres rouges, verts, bleus est répartie au-dessus de la matrice de pixels, généralement selon l'architecture de Bayer. La figure 2 est une vue en coupe schématique de la microplaquette 100 et de l'imageur CMOS 10 dans une région correspondant à trois pixels PIX1, PIX2, PIX3. On distingue un substrat semi-conducteur 15 dans lequel l'imageur 10 est implanté, et une plaquette de verre 20 fixée sur l'imageur par l'intermédiaire d'une couche de colle 19, par exemple une couche en époxy, uréthane, silicone... En allant du bas vers le haut, l'imageur 10 comprend des couches 10-1, 10-2, 10-3, 10-4, 10-5 et des microlentilles LO (LO-1, LO-2, LO-3). La couche 10-1 représente la partie active de l'imageur et comprend des photodiodes et leurs circuits de contrôle et d'interconnexion associés (non détaillés). La couche 10-2 est un matériau diélectrique qui recouvre entièrement le substrat 15. La couche 10-3 est une couche de passivation déposée sur l'imageur en fin de processus de fabrication. La couche 10-4 est formée par des résines colorées et comprend des secteurs R, G, B de couleur rouge, verte ou bleue formant les filtres de couleur primaire susmentionnés, à raison d'un filtre de couleur par pixel. La couche 10-5 est une couche de résine intermédiaire formant un support pour les microlentilles LO et offrant une bonne planéité (couche de "planarisation"). Les microlentilles LO sont agencées en une matrice "MLA" (Microlens Array) à raison d'une microlentille par pixel, et sont recouvertes par la couche de colle 19 et par la plaquette de verre 20. Des étapes d'un procédé de fabrication de la microplaquette 100 sont représentées sur les figures 3A à 3C. Le procédé comprend tout d'abord la fabrication collective d'une pluralité d'imageurs 10i sur un wafer de silicium 15', comme représenté sur la figure 3A. A l'étape illustrée en figure 3B, une grande plaque de verre 20' est fixée sur la face avant du wafer par l'intermédiaire d'une couche de colle 19' recouvrant tout le wafer. A l'étape de la figure 3C et au cours d'étapes suivantes non représentées ici, le wafer 15' est renversé et est posé à l'envers sur la plaque de verre 20', sa face avant orientée vers le haut, pour effectuer un traitement de sa face arrière. Ce traitement en face arrière comprend au moins une étape d'amincissement du wafer par abrasion mécanique (backlapping) de sa face arrière et une étape de sciage du wafer pour obtenir une pluralité de microplaquettes d'imageur comme la microplaquette 100. Le traitement en face arrière peut également comprendre la formation de sillons de prédécoupe, la formation de plages conductrices, la formation de bourrelets conducteurs (bumps), etc. Au cours de ces diverses étapes où le wafer est posé sur la plaque de verre 20', celle-ci peut subir des frottements qui provoquent des rayures 21 représentées en coupe en figure 3D avec un fort grossissement. Ces rayures peuvent être provoquées par la surface sur laquelle le wafer est posé (chuck). Elles peuvent également être provoquées par des robots (machines de manutention dites de "handling") qui transportent différents équipements intervenant dans le procédé de fabrication, lors du déplacement du panier de wafer vers la "chambre de process". Ces rayures ne peuvent être acceptées car elles influent directement sur les performances des imageurs. Ainsi une microplaquette d'imageur 100 telle que représentée en figure 2 et dont la face supérieure en verre serait rayée, fournirait des images dans lesquelles les rayures seraient visibles. Pour pallier cet inconvénient, les solutions 10 généralement retenues sont les suivantes : - recouvrir la face extérieure de la plaque de verre 20' du wafer d'une couche protectrice en résine avant d'engager la phase de traitement de la face arrière, 15 - recouvrir les supports et plans de travail avec un matériau protecteur, - vérifier régulièrement le réglage des robots de manutention, pour éviter les risques de dérèglement qui conduisent ces machines à abîmer les wafers, 20 - faire en sorte que la face supérieure de la plaque de verre se trouve le plus loin possible du plan focal des lentilles du bloc optique de l'imageur, de manière que les rayures n'apparaissent pas dans les images. 25 De telles précautions sont généralement combinées et sont donc cumulatives. Toutefois, la solution consistant à déposer une couche protectrice sur la plaque de verre complexifie le processus de fabrication et grève le prix de revient des wafers. De plus, en raison de la 30 fragilité de la couche de protection, cette solution introduit une contrainte supplémentaire en ce qu'elle limite la température utilisable pour le traitement de la face arrière du wafer. Elle limite également le choix des produits chimiques utilisés lors des différentes étapes 35 de traitement (acides, produits corrosifs, etc.). Enfin, la couche protectrice doit être nécessairement retirée avant découpe du wafer, ce qui nécessite une étape de retrait en sus de l'étape de dépôt de cette couche. La présente invention vise ainsi une alternative à cette solution classique. La présente invention vise notamment un procédé permettant d'éviter le dépôt et le retrait d'une couche protectrice sur la plaque de verre d'un wafer. A cet effet, la présente invention se fonde sur une approche du problème technique à résoudre qui constitue en quelque sorte l'antithèse de la solution que l'on veut éviter : au lieu de prévenir l'apparition de rayures en déposant systématiquement une couche protectrice sur chaque wafer en production, la présente invention propose de réparer un wafer abîmé en déposant une couche réparatrice sur sa plaque de verre rayée. En effet, tous les wafers ne sont pas systématiquement abîmés au cours du processus de fabrication et seul un petit nombre de wafers est concerné. Dans ces conditions, il est moins coûteux de réparer un wafer rayé que de faire en sorte qu'aucun wafer ne soit rayé. Par ailleurs, l'invention propose d'effacer les rayures d'un wafer par colmatage, en déposant sur la surface rayée une couche polymère réparatrice ayant le même indice optique que le verre rayé. Cette solution est simple à mettre en oeuvre et ne nécessite pas d'opération longue et coûteuse comme le serait par exemple une étape d'effacement de rayures par polissage. La présente invention prévoit ainsi un procédé de traitement d'une surface rayée devant laisser passer un rayonnement électromagnétique, comprenant une étape de dépôt sur la surface rayée d'au moins une couche d'un matériau polymère ayant sensiblement le même indice optique que le matériau constituant la surface rayée, de façon à colmater les rayures, et une étape de polymérisation du matériau polymère. Dans une application du procédé, la surface rayée est en verre. Selon un mode de réalisation, la couche de matériau polymère est déposée par enduction centrifuge. Selon un mode de réalisation, le matériau polymère est choisi dans le groupe comprenant les résines photosensibles ou planarisantes et les colles. Selon un mode de réalisation, la surface rayée est en un matériau transparent recouvrant un wafer de semi-conducteur. L'invention concerne également un procédé de fabrication de microplaquettes de semi-conducteur comprenant chacune un composant implanté dans le semi-conducteur, le procédé comprenant une étape d'implantation collective de composants sur une face avant d'un wafer de semi-conducteur, une étape de fixation d'une plaque d'un matériau transparent sur la face avant du wafer, des étapes de traitement du wafer après montage de la plaque de matériau transparent, une étape de découpe du wafer en microplaquettes individuelles et, après les étapes de traitement du wafer et avant sa découpe en microplaquettes, une étape de dépôt d'au moins une couche d'un matériau polymère sur la face externe de la plaque de matériau transparent, le matériau polymère présentant sensiblement le même indice optique que le matériau transparent. Selon un mode de réalisation, le matériau transparent est du verre. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une étape de contrôle de la face externe de la plaque de matériau transparent, et dans lequel l'étape de dépôt de la couche de matériau polymère n'est conduite que si la face externe de la plaque de matériau transparent présente des rayures. Selon un mode de réalisation, les étapes de traitement du wafer après montage de la plaque de matériau transparent comprennent une étape d'amincissement du wafer par abrasion de sa face arrière. Selon un mode de réalisation, les étapes de traitement du wafer après montage de la plaque de matériau transparent comprennent des étapes de manipulation du wafer au moyen de machines automatisées. Selon un mode de réalisation, l'étape d'implantation de composants sur une face du wafer comprend l'implantation d'imageurs destinés à capter des images par l'intermédiaire de la plaque de matériau transparent. Selon un mode de réalisation, le matériau polymère est choisi dans le groupe comprenant les résines photosensibles ou planarisantes et les colles. Selon un mode de réalisation, le matériau polymère 20 est une colle utilisée pour fixer la plaque de matériau transparent sur la face avant du wafer. L'invention concerne également un imageur implanté sur une microplaquette de semi-conducteur, comprenant une plaquette de matériau transparent solidaire de la 25 microplaquette de semi-conducteur par l'intermédiaire de laquelle l'imageur reçoit des images à capter, la face externe de la microplaquette de matériau transparent étant recouvert d'au moins une couche d'un matériau polymère présentant sensiblement le même indice optique 30 que le matériau transparent. Selon un mode de réalisation, la microplaquette de matériau transparent est en verre. Selon un mode de réalisation, le matériau polymère appartient au groupe comprenant les résines 35 photosensibles ou planarisantes et les colles. L'invention concerne également un appareil portatif comprenant un module photographique équipé d'un imageur selon l'invention. Ces objets, caractéristiques et avantages ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés plus en détail dans la description suivante du procédé selon l'invention, faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : - la figure 1 précédemment décrite représente un module 10 de capture d'image pour appareil portatif, - la figure 2 précédemment décrite est une vue en coupe schématique d'une microplaquette d'imageur, - les figures 3A à 3C précédemment décrites représentent des étapes d'un procédé de fabrication collective 15 d'imageurs sur un wafer de silicium, et la figure 3D montre un wafer présentant des rayures, - les figures 4A à 4E représentent des étapes d'un procédé de fabrication collective d'imageurs sur un wafer de silicium comprenant une étape de traitement de rayures 20 selon l'invention, - la figure 5 représente une microplaquette d'imageur selon l'invention obtenue après découpe du wafer, et - la figure 6 représente une variante de réalisation de l'étape de traitement de rayures selon l'invention. 25 Un exemple de mise en oeuvre du procédé de l'invention sera décrit ici dans le cadre d'un procédé de fabrication d'imageurs sur un wafer de semi-conducteur. La figure 4A est identique à la figure 3C et montre le wafer 15' précédemment décrit sur lequel une pluralité 30 d'imageurs loi a été implantée, la face avant du wafer étant recouverte par la plaque de verre 20', fixée au moyen de la couche de colle 19'. Le wafer est posé à l'envers sur une surface de travail (non représentée) pour procéder à des étapes de traitement illustrée en 35 figures 4B et 4C. L'étape représentée en figure 4B consiste en un meulage et un polissage (backlapping) de la face arrière du wafer afin de réduire son épaisseur, initialement de l'ordre de quelques centaines de micromètres et de l'ordre de quelques dizaines ou d'une centaine de micromètres en fin de processus. L'étape représentée en figure 4C consiste à pratiquer des rainures ou sillons 25 (grooves) sur la face arrière du wafer. Ces sillons peuvent être prévus pour diverses raisons, par exemple pour faciliter la découpe ultérieure du wafer ou pour réaliser des contacts sur la face arrière. Les sillons 25 sont généralement réalisés par gravure chimique ou gravure au plasma. Selon l'invention, aucune couche de protection n'est déposée sur la face externe de la plaque de verre 20', qui se trouve donc exposée à un risque de rayures pendant l'étape de la figure 4B ou pendant l'étape de la figure 4C, ou encore pendant des étapes de manutention intervenant avant ou après chacune de ces étapes. Selon l'invention, une inspection visuelle du wafer est effectuée au terme de l'étape de la figure 4C, ou après une étape de manutention du wafer intervenant après l'étape de la figure 4C, avant que le wafer ne soit scié pour obtenir des microplaquettes d'imageur. Si la plaque de verre présente des rayures, comme cela est représenté ici sur les figures 4B et 4C, une couche réparatrice en matériau polymère durcissable ayant sensiblement le même indice optique que le verre est déposée sur la plaque de verre pour effacer les rayures. Afin d'obtenir une couche uniforme, le dépôt est de préférence effectué par enduction centrifuge (spin coating). Le matériau déposé peut être liquide ou gélatineux. Il est ensuite polymérisé suivant les conditions requises (polymérisation aux UV ou polymérisation thermique). Ainsi, à l'étape représentée en figure 4D, une petite quantité de matériau polymère 30, de l'ordre de quelques millilitres, est déposée sur la plaque de verre 20', de préférence au centre du wafer. A l'étape représentée en figure 4E, le matériau 30 est étalé sur toute la surface de la plaque de verre 20' par centrifugation. La vitesse de rotation du wafer est assez faible, par exemple 1500 tr/min. Une forte accélération, par exemple jusqu'à 20000 tr/min est ensuite appliquée au wafer pour favoriser la formation d'une couche uniforme 31' sur toute la surface de la plaque de verre tout en éliminant le surplus de matériau polymère. La vitesse de rotation est ensuite stabilisée à une valeur plus basse, par exemple de l'ordre de 2000 à 7000 tr/mn, afin de définir l'épaisseur de la couche de matériau polymère étalée. La rotation est encore maintenue un certain temps pour permettre l'évaporation du solvant. L'évaporation du solvant diminue sensiblement la viscosité du matériau polymère dont dépend directement l'épaisseur du film. L'évaporation étant rapide, il est nécessaire de veiller à ce que le délai d'étalement du matériau polymère soit court. Durant la rotation à grande vitesse, la plus grande partie du solvant contenu dans le matériau s'évapore pour finir par produire un film solide. Une étape de cuisson est conduite après l'étape de centrifugation. Cette étape assure l'élimination rapide des solvants résiduels et la polymérisation de la couche réparatrice 31' et est fonction du matériau utilisée. Il s'ensuit une contraction (retrait volumique) du matériau polymère, qui engendre une perte d'épaisseur de l'ordre de la fraction de pourcent à quelques pourcents, selon le matériau utilisé. Le wafer est par exemple chauffé au moyen de plaques chauffantes portées à une température de l'ordre de la centaine à quelques centaines de degrés (100-300 C en général). La durée du cycle de chauffage est ajustée pour atteindre le taux de solvant désiré, et peut être de quelques minutes à plus d'une heure. La cuisson est suivie d'une étape de refroidissement du wafer, par exemple au moyen de plaques à température ambiante. Comme alternative, et selon le matériau retenu, l'étape de polymérisation peut également être conduite en exposant le wafer à un rayonnement UV. La polymérisation aux W est généralement plus courte de la polymérisation thermique et ne dure de quelques minutes au maximum. L'homme de l'art notera que l'invention peut être mise en oeuvre avec tout type de matériau polymère pouvant être déposé sous forme liquide, puis durci, notamment les résines photosensibles (par exemple les résines "CT" utilisées pour la fabrication des microlentilles des imageurs), les résines "planarisantes" (utilisées pour former des surfaces planes en microélectronique), les résines de couleur, etc. Des essais à la portée de l'homme de l'art permettent de sélectionner :Les matériaux les plus appropriés en fonction de la nature et des propriétés optiques du verre utilisé. Des colles peuvent également être utilisées, et de façon générale toute colle pouvant être polymérisée en présence d'un rayonnement UV ou en présence de chaleur. Le matériau est choisi en fonction de ses caractéristiques optiques et doit présenter sensiblement le même indice optique que le matériau rayé pour neutraliser l'apparition d'un dioptre d'interface là où se trouvent les rayures. Selon un aspect avantageux de l'invention, le matériau utilisé pour réparer les rayures est identique à celui utilisé pour coller la plaque de verre sur le wafer. La colle commercialisée sous la référence OGR150THTG par la société Ablestick est un exemple de colle pouvant être utilisée à cet effet. Dans ce cas, un même équipement permet à la fois de conduire l'étape de collage de la plaque de verre et l'étape de réparation des rayures. Le coût de mise en oeuvre du procédé selon l'invention est alors minimal. Comme représenté sur la figure 5, une microplaquette d'imageur 101 selon l'invention, obtenue par découpe du wafer, se distingue de la microplaquette classique 100 représentée en figure 2 par la présence d'une couche réparatrice 31 sur la face externe de sa plaquette de verre 20. Il apparaîtra clairement à l'homme de l'art que le procédé selon l'invention est susceptible de diverses applications et variantes de réalisation. Comme montré sur la figure 6, au moins une seconde couche réparatrice 32' peut être déposée sur le wafer après dépôt de la première couche réparatrice 31'. Le procédé selon l'invention est applicable à tous dispositifs optiques actifs ou passifs et notamment aux capteurs d'images numériques embarqués dans des appareils portatifs comprenant un module photographique du type représenté en figure 1, notamment les téléphones mobiles, les appareils photographiques et les caméras vidéo. De plus, bien que le procédé selon l'invention ait été décrit dans ce qui précède en relation avec la fabrication d'un wafer de semi-conducteur comprenant une plaque de verre, l'invention est applicable à tout matériau transparent, notamment du plexiglas, susceptible de remplacer le verre. Le procédé selon l'invention est également applicable au traitement de tous types de surfaces rayées destinées à laisser passer un rayonnement électromagnétique, soit dans le visible comme dans l'exemple décrit plus haut, soit dans l'infrarouge ou dans l'ultraviolet (voire au-delà), y compris des surfaces filtrantes ne laissant passer qu'un rayonnement électromagnétique ayant certaines longueurs d'ondes
La présente invention concerne un procédé de traitement d'une surface rayée (20') devant laisser passer un rayonnement électromagnétique. Selon l'invention, le procédé comprend une étape de dépôt sur la surface rayée d'au moins une couche (31') d'un matériau polymère (30) ayant sensiblement le même indice optique que le matériau constituant la surface rayée, de façon à colmater les rayures, et une étape polymérisation du matériau polymère. Application notamment à la fabrication de wafers de semi-conducteur comprenant des imageurs.
1. Procédé de traitement d'une surface rayée (20') devant laisser passer un rayonnement électromagnétique, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de dépôt sur la surface rayée d'au moins une couche (31') d'un matériau polymère (30) ayant sensiblement le même indice optique que le matériau constituant la surface rayée, de façon à colmater les rayures, et une étape de polymérisation du matériau polymère. 2. Procédé selon la 1, dans lequel la surface rayée est en verre. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, dans lequel la couche de matériau polymère est déposée 15 par enduction centrifuge. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel le matériau polymère est choisi dans le groupe comprenant les résines photosensibles ou 20 planarisantes et les colles. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel la surface rayée est en un matériau transparent recouvrant un wafer de semi-conducteur. 25 6. Procédé de fabrication de microplaquettes de semi-conducteur (100) comprenant chacune un composant (10) implanté dans le semi-conducteur, comprenant : - une étape d'implantation collective de composants (10i) 30 sur une face avant d'un wafer de semi-conducteur (15'), - une étape de fixation d'une plaque d'un matériau transparent (20') sur la face avant du wafer, 14 - des étapes de traitement du wafer après montage de la plaque de matériau transparent (fig. 4B, 4C), et - une étape de découpe du wafer en microplaquettes individuelles, caractérisé en ce qu'il comprend, après les étapes de traitement du wafer et avant sa découpe en microplaquettes, une étape de dépôt d'au moins une couche (31 ') d'un matériau polymère (30) sur la face externe de la plaque de matériau transparent (20), le matériau polymère présentant sensiblement le même indice optique que le matériau transparent. 7. Procédé selon la 6, dans lequel le matériau transparent est du verre. 8. Procédé selon l'une des 6 et 7, comprenant une étape de contrôle de la face externe de la plaque de matériau transparent (20'), et dans lequel l'étape de dépôt de la couche de matériau polymère n'est conduite que si la face externe de la plaque de matériau transparent présente des rayures (21). 9. Procédé selon l'une des 6 à 8, dans lequel les étapes de traitement du wafer après montage de la plaque de matériau transparent (20') comprennent une étape d'amincissement du wafer par abrasion de sa face arrière (fig. 4B). 10. Procédé selon l'une des 6 à 9, 30 dans lequel les étapes de traitement du wafer après montage de la plaque de matériau transparent (20') comprennent des étapes de manipulation du wafer au moyen de machines automatisées. 11. Procédé selon l'une des 6 à 10, dans lequel l'étape d'implantation de composants sur une face du wafer comprend l'implantation d'imageurs (loi) destinés à capter des images par l'intermédiaire de la plaque de matériau transparent (20'). 12. Procédé selon l'une des 6 à 11, dans lequel le matériau polymère est choisi dans le groupe comprenant les résines photosensibles ou planarisantes et les colles. 13. Procédé selon l'une des 6 à 12, dans lequel le matériau polymère est une colle utilisée pour fixer la plaque de matériau transparent (20') sur la face avant du wafer. 14. Imageur (101) implanté sur une microplaquette de semi-conducteur, comprenant une plaquette de matériau transparent (20) solidaire de la microplaquette de semi- conducteur par l'intermédiaire de laquelle l'imageur reçoit des images à capter, caractérisé en ce que la face externe de la microplaquette de matériau transparent (20) est recouvert d'au moins une couche (31) d'un matériau polymère présentant sensiblement le même indice optique que le matériau transparent. 15. Imageur selon la 14, dans lequel la microplaquette de matériau transparent est en verre. 16. Imageur selon l'un des 14 et 15, dans lequel le matériau polymère appartient au groupe comprenant les résines photosensibles ou planarisantes et les colles. 17. Appareil portatif, caractérisé en ce qu'il comprend un module photographique équipé d'un imageur selon l'une des 14 à 16.
H
H01
H01L
H01L 31,H01L 27
H01L 31/18,H01L 27/146,H01L 31/0216
FR2895505
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF POUR DETERMINER UN SIGNAL DE SORTIE D'UN CAPTEUR D'ANGLE MAGNETO-RESISTANT
20,070,629
Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé pour déterminer un signal de sortie d'un capteur d'angle magnéto- résistant ainsi qu'un dispositif pour sa mise en oeuvre, un programme d'ordinateur et un produit de programme d'ordinateur. Etat de la technique Les capteurs d'angle de direction de la troisième, quatrième et cinquième génération utilisent le principe de l'effet magnéto-résistant anisotropique AMR et l'effet magnéto-résistant géant GMR. Selon cette technique, une composante d'erreur importante provient d'un défaut d'anisotropie des éléments AMR et GMR correspondants dans les capteurs d'angle de direction. Cette composante d'erreur est perceptible sous la forme d'une composante d'erreur non négligeable des signaux de sortie pour l'angle et la vitesse angulaire des capteurs d'angle de direction. Le document DE-103 06 127-Al décrit un procédé et un circuit pour déterminer la direction d'un champ magnétique. Selon ce document, on constate qu'une influence des défauts d'anisotropie des capteurs GMR peut être éliminée par une exploitation à 360 à l'aide de moyens appropriés notamment par un développement approprié d'une fonction de transfert. Le document EP-1 308 696-A2 concerne un capteur d'angle à compensation de décalage et un procédé de compensation d'une dérive de décalage du capteur d'angle. L'angle à mesurer est défi- ni en s'appuyant sur un signal sinus et un signal cosinus correspondant. Pour la compensation du décalage on détermine tout d'abord l'amplitude du signal cosinus et/ou sinus, et on définit une valeur de décalage correspondante en s'appuyant sur la valeur d'amplitude obtenue. Cela permet de corriger les signaux sinus et cosinus générés par le capteur d'angle et ainsi de corriger la valeur de mesure de l'angle. Exposé de l'invention La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients et concerne à cet effet un procédé pour déterminer un signal de sortie d'un capteur d'angle magnéto-résistant, caractérisé en ce qu'on détermine une composante périodique d'erreur d'au moins un si- gnal brut, la période de ce signal brut correspondant à un multiple entier de la période de la composante d'erreur périodique et on compense cette composante périodique d'erreur par l'exploitation du signal pour au moins le signal brut. L'invention concerne également un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé, dispositif pour déterminer un signal de sortie d'un capteur d'angle magnéto-résistant comportant au moins un élément de compensation pour corriger une composante périodique d'erreur pour au moins un signal brut selon lequel, la période du signal brut correspond à un multiple entier de la période de la composante d'erreur périodique. L'invention concerne également un capteur d'angle magnéto-résistant utilisant un tel dispositif ainsi qu'un programme d'ordinateur mettant en oeuvre le procédé ou un produit comme pro- gramme d'ordinateur. Avantages de l'invention Le procédé selon l'invention de détermination d'un signal de sortie d'un capteur d'angle magnéto-résistant détermine une composante d'erreur périodique pour au moins un signal brut. La période du signal brut correspond à un multiple entier de la période de la composante périodique d'erreur. Cette composante périodique d'erreur est compensée par l'exploitation du signal au moins du signal brut. Le dispositif selon l'invention pour déterminer un signal de sortie d'un capteur d'angle magnéto-résistant comporte un élément de compensation pour corriger la composante d'erreur périodique d'un signal brut ; la période du signal brut correspond à un multiple entier de la période de la composante d'erreur périodique. De façon avantageuse, le dispositif comporte une installation pour enregistrer des données représentant la composante pério- dique d'erreur à compenser dans le signal brut. Ces données peuvent être mesurée notamment après la fabrication du capteur d'angle et le cas échéant être modifiées par le calcul à l'aide des informations de l'installation de mémoire du dispositif. Le capteur d'angle magnéto-résistant selon l'invention comporte au moins un dispositif du type défini ci-dessus. L'invention concerne également un programme d'ordinateur avec des moyens de codes de programmes pour exécuter toutes les étapes du procédé de l'invention comme programme d'ordinateur exécuté sur un ordinateur ou une unité de calcul corres- pondante notamment dans un dispositif selon l'invention. L'invention concerne en outre un produit de programme d'ordinateur avec des moyens de codes de programmes enregistrés sur un support de données visibles par un ordinateur pour effectuer toutes les étapes d'un procédé selon l'invention lorsque le programme est exécuté par un ordinateur ou une unité de calcul notamment dans un dis-positif selon l'invention. Le procédé selon l'invention permet une compensation poussée d'une erreur ou défaut d'anisotropie du capteur d'angle magnéto-résistant ou d'un capteur d'angle de direction correspondant et 15 ainsi également d'un élément AMR (élément magnéto-résistant anisotropique) ou d'un élément GMR (élément magnéto-résistant géant). Par la compensation de l'erreur ou du défaut d'anisotropie, on améliore la précision des capteurs d'angle et de leurs signaux de sortie tels que l'angle et la vitesse angulaire. 20 L'erreur d'anisotropie des éléments GMR résulte principalement d'une composante d'erreur à 120 dans les signaux bruts pour le sinus et le cosinus. Une telle composante d'erreur à 120 représente une composante d'erreur périodique et se répétant tous les 120 c'est-à-dire que lorsqu'on se rapporte à une rotation complète de 360 25 d'un élément GMR on aura trois périodes pour cette composante d'erreur à 120 . Dans le cas d'un élément AMR, l'erreur d'anisotropie se produit principalement sous la forme d'un défaut à 60 dans les signaux bruts pour le sinus et le cosinus. Comme toutefois l'élément 30 GMR a une plage de mesure double de celle de l'élément AMR, vis à vis du signal brut, on sera à égalité car déjà après 180 le signal utile aura une période complète. Pour cette raison, pour les autres considérations, il suffit d'utiliser l'élément GMR sur une plage de mesure de 360 . Les composantes spectrales des signaux bruts d'un élé- 35 ment GMR données à titre d'exemple ont été déterminées par des mesu- 4 res et consignées dans le tableau 1 suivant. Les composantes spectrales du signal brut de l'élément GMR sont normalisées suivant un signal utile respectif, ici une courbe spectrale de 360 . Tableau 1 Analyse spectrale des signaux bruts Ligne spectrale Signal brut sinus Signal brut cosinus 360 1 1 180 0,0138 0,0138 120 0,0672 0,0579 90 0,0004 0,0008 72 0,0025 0,0026 60 0,0006 0,0002 51,4 0,0004 0,0003 45 0,0002 0,0003 40 0,0004 0,0005 36 0,0002 0,0002 Comme le montre clairement le tableau 1, la composante d'erreur à 120 domine. Dans cet exemple une amplitude de la composante d'erreur à 120 correspond pour un signal brut sinus à 6,72 % de l'amplitude du signal utile. Dans le cas du signal brut cosinus cela correspond à une valeur de 5,79 % de l'amplitude du signal utile. A l'aide d'un élément de compensation supplémentaire dans un algorithme d'une exploitation de signal actuel on peut compenser très largement les composantes d'erreur à 120 des signaux bruts respectifs. Dans une nouvelle exploitation de signal, étendu, on traite les composantes d'erreur périodique dans les algorithmes présentés ci- après pour le signal brut sinus (1) et pour le signal brut cosinus (2) : X2=X1-Cx(4X13+3X1 (1) Dans cette formule X2 correspond à une valeur de sinus dont l'anisotropie a été corrigée ; X1 représente une valeur sinus corrigée en décalage pour le signal brut sinus mesuré à l'origine ; Cx repré- sente le coefficient de correction de la composante d'erreur périodique du signal brut sinus ; Y2=Y1-CY(4Y13+3Y1) (2) 5 Dans cette formule Y2 correspond à une valeur cosinus dont l'anisotropie a été corrigée ; Y1 correspond à une valeur cosinus dont le décalage a été corrigé pour le signal brut cosinus mesuré initialement ; Cy représente le coefficient de correction de la composante 10 d'erreur périodique du signal brut cosinus. Cx et Cy sont des constantes que l'on détermine par exemple sur un banc d'essai à la sortie de la chaîne de fabrication c'est-à-dire juste après la fabrication du capteur d'angle et on enregistre ces informations dan le dispositif selon l'invention pour l'exploitation du 15 signal du capteur d'angle notamment dans l'unité de calcul équipant le capteur d'angle. Ces deux constantes ont des valeurs dans la plage de l'amplitude normalisée de la composante d'erreur à 120 respective. Pour déterminer les constantes Cx et Cy sur un banc d'essai en sortie de chaîne de fabrication ou dans le cadre d'un contrôle final correspon- 20 dant, il est recommandé d'utiliser un moyen d'évaluation LS c'est-à-dire un moyen d'évaluation fonctionnant selon le procédé des moindres car-rés permettant de minimiser l'erreur d'angle globale. La présente invention s'applique selon un développement préférentiel à tous les produits c'est-à-dire à tous les capteurs d'angle 25 magnéto-résistants ou des capteurs d'angle de direction correspondants dont les signaux bruts ont une composante d'erreur supplémentaire qui correspond à une période d'un tiers de la période du signal utile. Dans le cas de capteurs d'angle de direction de la troisième et de la quatrième génération, le signal utile est un signal à 180 du fait de la technique 30 AMR utilisée. C'est pourquoi la présente invention permet de compenser une composante d'erreur à 60 dans le signal brut. Dans le cas de capteurs d'angle de direction de la cinquième génération, le signal utile est un signal à 360 du fait de la technique GMR utilisée. L'invention per-met ainsi de compenser une composante d'erreur à 120 dans le signal 35 brut. Les erreurs d'anisotropie non compensées jusqu'alors des élé- ments AMR et GMR peuvent maintenant être très largement compensées ce qui augmente la précision des capteurs d'angle de direction vis à vis des signaux de sortie correspondant à l'angle et à la vitesse angulaire. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation représenté schématiquement dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre un ordinogramme d'une exploitation de signal se- lon l'état de la technique ; - la figure 2 est une vue développée du signal d'angle de sortie sans linéarité ; - la figure 3 montre un ordinogramme d'une exploitation de signal étendue selon un procédé de l'invention correspondant à un mode de réalisation préférentiel ; - la figure 4 est un diagramme de comparaison des défauts d'angle pour des angles déterminés selon un procédé de l'état de la technique et selon un mode de réalisation préférentiel du procédé de l'invention. L'ordinogramme de la figure 1 correspond à une exploitation de signal selon l'état de la technique ; le signal brut sinus 2 et le signal brut cosinus 4 sont soumis à une correction de décalage dans un élément de décalage 6. Pour de tels signaux bruts corrigés en décalage, on effectue ensuite une correction en amplitude et une correction de phase dans un composant 8. Puis dans un composant 10 on forme la fonction arc tangente (arc-tg) qui fournit un angle 12 comme signal de sortie du procédé. La figure 2 montre en ordonnée 14 le signal de sortie 18 repéré par rapport à une mesure de référence portée en abscisse 16. Le signal de sortie 18 a été obtenu à l'aide du procédé présenté à la figure 1 ; il en résulte les défauts de linéarité qui apparaissent clairement dans le signal de sortie 18. De plus, on a une valeur d'angle supplémentaire dans la vitesse angulaire déduite du signal de sortie 18. La figure 3 montre un ordinogramme d'un mode de réali- sation préférentiel d'une exploitation de signal étendue selon le procédé de l'invention. On soumet un signal brut sinus 20 à un élément de cor-rection de décalage 24 pour lui appliquer une correction de décalage ; on obtient ainsi une valeur de sinus 26 dont le décalage a été corrigé pour le signal brut sinus 20. De façon correspondante on soumet un signal brut cosinus 22 à une correction de décalage dans un élément de correction de décalage 26 ce qui donne une valeur cosinus 28 corrigée en décalage pour le signal brut cosinus 22. Les deux valeurs 26, 28 corrigées en décalage ont chaque fois une composante d'erreur supplémentaire à 120 qui représente environ 5 % de l'amplitude du signal utile respectif. Ensuite selon une exploitation étendue du signal (figure 3) pour la valeur sinus 26 dont le décalage est corrigé dans un élément de compensation 30, on applique une correction d'anisotropie ou cor-rection à 120 ; la valeur cosinus 28 corrigée en décalage est également 15 soumise à une correction d'anisotropie ou correction à 120 dans un élément de compensation 32. Les constantes Cx et Cy utilisées pour ces corrections 120 30, 32, se déterminent à l'aide d'un évaluateur LS (évaluateur appliquant la règle des moindres carrés) et ces constantes sont appliquées à un élément de compensation pour la poursuite de 20 l'exploitation du signal. Les deux constantes Cx et Cy de cet exemple de réalisation sont identiques car les deux signaux bruts 20, 22 ont la même composante d'erreur à 120 qui correspond environ à 5 %. Lors de l'exécution des corrections 30, 32 à 120 dans le cadre du procédé de l'invention, on fournit une valeur sinus 34, corrigée 25 en anisotropie et une valeur cosinus 36 corrigée en anisotropie. Dans une étape suivante on soumet la valeur sinus 34, corrigée en anisotropie et la valeur cosinus 36 corrigée en anisotropie à une composante 38 d'une correction d'amplitude et de phase. Ainsi on obtient un signal utile sinus 40 et un signal utile cosinus 42. En appliquant la fonction 30 arc tangente à l'aide d'une composante 44 sur la base de ces signaux utiles 40, 42, on obtient un signal de sortie 46 pour un angle. Dans le diagramme de la figure 4 on a représenté en or-données à gauche 48 et en abscisses 50 pour l'angle, une erreur d'angle 52 résultant de l'exploitation actuelle du signal. Selon les ordonnées 54 35 à droite on a représenté en fonction de l'abscisse 50, pour l'angle un défaut d'angle 56 qui résulte de l'exploitation étendue du signal selon l'invention. La comparaison de ce défaut ou erreur d'angle 52 et de l'erreur d'angle 56 montre que la composante d'erreur à 120 des signaux bruts conduit par l'exploitation actuelle du signal a une compo- sante d'erreur à 90 dans l'erreur d'angle 52. Une raison de la transformation vers une autre composante spectrale est la caractéristique non linéaire de la fonction arc tangente. L'exploitation étendue du signal se traduit en revanche par une composante d'erreur à 120 , transformée dans les signaux bruts pour obtenir une composante d'erreur à 45 dans l'erreur d'angle 56. L'exploitation de signal, étendue est avantageuse comme le montre l'examen des amplitudes des défauts angulaires 52 et 56. La figure 4 montre qu'avec l'exploitation actuelle du signal, il subsiste une erreur d'angle 52 allant jusqu'à 2,866 (ordonnée à gauche 48). L'exploitation étendue du signal réduit l'erreur d'angle à une amplitude de seulement 0,0215 (ordonnée à droite 54). Cela signifie que l'erreur d'angle 52 de l'exploitation actuelle du signal est supérieure d'un coefficient 133 à l'erreur d'angle 56 correspondant à l'exploitation étendue du signal selon l'invention. L'erreur d'angle 52 peut ainsi être réduite fortement. La grandeur déduite de l'angle à savoir la vitesse angulaire est améliorée considérablement en précision grâce au procédé de l'invention.25
Procédé pour déterminer un signal de sortie (46) d'un capteur d'angle magnéto-résistant.On détermine une composante périodique d'erreur d'au moins un signal brut (20, 22), la période de ce signal brut (20, 22) correspondant à un multiple entier de la période de la composante d'erreur périodique et on compense cette composante périodique d'erreur par l'exploitation du signal pour au moins le signal brut (20, 22).
1 ) Procédé pour déterminer un signal de sortie (46) d'un capteur d'angle magnéto-résistant, caractérisé en ce qu' on détermine une composante périodique d'erreur d'au moins un signal brut (20, 22), la période de ce signal brut (20, 22) correspondant à un multiple entier de la période de la composante d'erreur périodique et on compense cette composante périodique d'erreur par l'exploitation du signal pour au moins le signal brut (20, 22). 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on compense la composante d'erreur période dont la période corres- pond à un tiers de la période du signal brut (20, 22). 3 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on compense la composante d'erreur par un élément de compensation lors de l'exploitation du signal. 4 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que lors de l'exploitation du signal on détermine une valeur de sinus X2 (34) à correction anisotropique selon l'algorithme suivant : X2 = X1 - Cx (4 X13 + 3 Xi), X1 étant la valeur de sinus (26) dont le décalage est corrigé et qui correspond à un signal brut de sinus (20) mesuré initialement et Cx est un coefficient de correction pour la composante d'erreur périodique du si- gnal brut sinus (20), et selon lequel lors de l'exploitation du signal on détermine une valeur de cosinus Y2 (36) à correction anisotropique selon l'algorithme suivant : Y2 =Y1-CY(4Y13+3Y1), dans laquelle Y1 représente une valeur de cosinus (28) corrigée en dé- calage d'un signal cosinus brut (22) mesuré initialement et Cy repré- 30sente un coefficient de correction pour la composante d'erreur périodique du signal cosinus brut (22). 5 ) Procédé selon la 4, caractérisé en ce que pour au moins une composante d'erreur périodique pour Cx et Cy on utilise chaque fois une valeur constante. 6 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on mesure une valeur de la composante d'erreur à la fin de la fabrication du capteur d'angle. 7 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on détermine la composante d'erreur à l'aide d'un évaluateur LS qui minimise l'erreur angulaire globale. 8 ) Dispositif pour déterminer un signal de sortie (46) d'un capteur d'angle magnéto-résistant comportant au moins un élément de compensation (30, 32) pour corriger une composante périodique d'erreur pour au moins un signal brut (20, 22) selon lequel, la période du signal brut (20, 22) correspond à un multiple entier de la période de la composante d'erreur périodique. 9 ) Dispositif selon la 8, caractérisé en ce qu' il comporte une installation pour enregistrer des données représentant une partie de l'erreur périodique du signal brut. 10 ) Capteur d'angle magnéto-résistant, caractérisé en ce qu' il est équipé d'un dispositif selon les 8 ou 9. 35
G
G01
G01D
G01D 5
G01D 5/12
FR2889304
A1
CAPTEUR CAPACITIF PERMETTANT UNE DISCRIMINATION MORPHOLOGIQUE D'UN OCCUPANT DANS UN SIEGE AUTOMOBILE
20,070,202
La présente invention concerne le domaine des capteurs. Plus précisément la présente invention concerne le domaine des capteurs capacitifs. Plus précisément encore, la présente invention concerne un 5 capteur capacitif adapter pour permettre de faire une discrimination morphologique d'un passager dans un siège automobile. La présente invention trouve notamment, mais non exclusivement, application dans la commande de déclenchement de coussins gonflables ou airbags selon la terminologie anglosaxonne, 10 dans un véhicule automobile. D'une manière générale, jusqu'à ces dernières années, un coussin gonflable de véhicule automobile était déclenché en cas de choc, par un accéléromètre. Ce déclenchement basique ne tenait pas compte de la morphologie de l'occupant (enfant, adulte de petite corpulence ou de forte corpulence). Il est à remarquer que le coussin gonflable était déclenché même si le siège était vide ou occupé par un siège enfant. Ce dernier cas, très grave, est la cause de nombreux décès. C'est pour cette raison que certains véhicules sont désormais équipés d'un interrupteur permettant de désactiver à la demande le coussin gonflable lorsqu'un siège enfant est monté dans le siège automobile. Cet interrupteur est généralement associé à un voyant lumineux sur le tableau de bord permettant de visualiser l'état, actif ou non actif, du coussin gonflable. Depuis 2003 une réglementation beaucoup plus contraignante est sortie aux Etats-Unis (la FMV SS 208) imposant pour au moins un tiers des véhicules, à partir de l'année 2005, d'être équipé de systèmes de détection de présence passager permettant de détecter si le siège est vide ou occupé. Le coussin gonflable ne doit pas être déclenché si le siège est vide. Il est à remarquer que dans ce contexte la notion de siège vide englobe 1) le cas d'un siège inoccupé ou occupé par un siège enfant (avec ou sans enfant) et 2) le cas d'un siège occupé par un enfant de moins de 6 ans. Indépendamment des législations qui vont s'imposer, des contraintes commerciales tant aux Etats-Unis, que dans le reste du monde, imposent aujourd'hui un déclenchement intelligent du coussin gonflable, à savoir: 1) non déclenchement du coussin gonflable en cas de siège vide, 2) non déclenchement du coussin gonflable en cas de siège occupé par un siège enfant (occupé ou pas), 3) non déclenchement du coussin gonflable pour un siège occupé par un enfant de moins de 6 ans et 4) déclenchement du coussin gonflable avec puissance contrôlée selon la morphologie de l'occupant. Trois grandes classes de morphologie sont définies pour les adultes selon des distributions statistiques à savoir: les 5èmes percentiles (46-53 kg/1,4-1,65 m) correspondant principalement aux femmes et aux personnes de petite corpulence, les 50èmes percentiles (68-73 kg/1,7-1,8 m) correspondant à la majorité de la population et les 95èmes percentiles (94-98 kg/1,83-1,93 m) englobant les personnes de forte corpulence. Plusieurs technologies permettent de détecter la présence et la morphologie d'un passager dans un siège automobile. On connaît en particulier dans l'état de la technique a) des structures à base de jauges de contraintes placées sur les points de fixation de siège, b) des nappes de pression placées dans un siège, sous la coiffe, et c) des capteurs capacitifs placées dans un siège, sous la coiffe. Dans cette dernière technologie, on peut distinguer deux grandes familles: 1) celle qui détecte la présence d'un individu par compression d'une mousse placée entre deux électrodes conductrices faisant office de condensateur variable et 2) celle à champ électrique variable ou à champ fixe. Dans ce dernier cas, le capteur comprend généralement des électrodes coplanaires placées en dessous de la coiffe du siège. La présence d'un individu dans un siège automobile modifie la permittivité environnante modifiant ainsi la valeur de la capacité du capteur. Le brevet WO-A-00/25098 décrit un exemple d'un tel capteur couplé à un système de détection de charges. Les moyens décrits dans ce document permettent de détecter la présence ou la position d'un passager dans un siège. Ce type de capteur donne généralement satisfaction. Cependant il présente certains inconvénients en présence d'élément humide posé sur le siège ou lorsque la mousse du siège s'est imprégnée de vapeur d'eau. Dans ces conditions, la permittivité environnante est modifiée par la présence de l'eau conduisant dans certaines conditions à faire des erreurs de classification et même à détecter la présence d'un passager alors que le siège est vide. En conclusion les différentes solutions jusqu'ici proposées pour la commande contrôlée de déclenchement de coussins gonflables pour véhicules automobiles ne donnent pas totalement satisfaction. La présente invention a pour objectif principal de proposer un nouveau dispositif de détection qui permette une détection plus fiable de la morphologie d'un individu ou d'un objet placé sur un siège de véhicule automobile. Ce but est atteint dans le cadre de la présente invention grâce à un ensemble de détection comprenant en combinaison d'une part un capteur comportant trois électrodes: deux électrodes principales couvrant des zones différentes de l'espace et la troisième électrode, auxiliaire, entourant quasi-totalement les deux électrodes principales, et d'autre part des moyens de traitement reliés aux électrodes pour alimenter cellesci sous des niveaux de tension contrôlés, exploiter les signaux prélevés sur celles-ci sous forme de rapports entre deux signaux et délivrer pour une part des informations binaires représentatives du recouvrement ou du non recouvrement d'une électrode principale par comparaison du signal prélevé sur celle-ci avec un seuil prédéterminé et pour une autre part des informations analogiques représentatives du pourcentage de recouvrement d'au moins une électrode. Comme on l'explicitera plus en détail par la suite, l'exploitation de rapports entre deux signaux permet de s'affranchir de possibles dérives en fonction de la température ou du taux d'humidité de l'environnement. La présente invention concerne également les sièges équipés 5 d'ensembles de détection précités ainsi que les capteurs en eux-mêmes intervenant dans ces ensembles. D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, et en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs et sur lesquels: - la figure 1 représente schématiquement la modélisation d'un corps humain par projection géométrique, - les figures 2a et 2b représentent une distribution statistique de population, - la figure 3 représente une vue en plan d'un capteur conforme à un premier mode de réalisation de la présente invention, - la figure 4 représente une vue en plan d'un capteur conforme à un deuxième mode de réalisation de la présente invention. - les figures 5 et 6 représentent schématiquement l'implantation de 20 capteurs sur la base ou assise et sur le dossier d'un siège de véhicule automobile, - la figure 7 représente les courbes de réponse obtenues en sortie de capteurs conformes à la présente invention pour différentes configurations d'alimentation ou d'exploitation, et - la figure 8 représente un tableau résumant la séquence d'alimentation et d'exploitation de signaux selon une mise en oeuvre préférentielle de la présente invention. La démarche qui a conduit les inventeurs à concevoir la présente invention est la suivante. La dérive d'un capteur capacitif est proportionnelle à la valeur de la capacité à vide dite capacité d'offset . Par conséquent, il est souhaitable, pour minimiser les dérives de capteur, de raccourcir la longueur des électrodes de sondes capacitives. Par ailleurs il est souhaitable de disposer de capteur élémentaire de taille suffisamment petite, pour être considéré comme un pixel élémentaire de façon à obtenir une information de détection binaire: présence ou non d'un passager recouvrant le capteur élémentaire. Pour pouvoir mesurer la morphologie d'un occupant dans un siège, il est nécessaire de connaître les critères déterminants. Pour ce faire les inventeurs ont modélisé le corps humain, tel que schématisé sur la figure 1, par des projections géométriques et à partir de bases de données diverses, en particulier des bases de données de constructeurs automobiles de différents pays reflétant la distribution statistique des populations comme par exemple: 1) celle émise par la Highway safety research of Michigan intitulée Highway safety research of Michigan on 1977 including infants, children and youths to age 18 , 2) celle émise par le groupe PSA, plus précisément le Laboratoire de physiologie et de biomécanique de l'association Peugeot-Renault, et 3) celle émise par la SAE appelée Caesar qui concerne la population américaine de 18 à 79 ans. Des courbes de distribution statistique de population ainsi retenues sont illustrées sur les figures 2a et 2b. Un examen de ces courbes montre que s'il est assez facile de distinguer une population d'enfants d'une population d'adultes, en revanche il es_ assez difficile de discriminer les adultes entre eux sur la base de critères morphologiques. Cependant l'analyse qui précède a conduit les inventeurs à retenir principalement comme critères déterminants pour distinguer entre elles différentes sous populations d'individus, en particulier les enfants et les adultes d'une part, et les adultes entre eux (sème et 95ème percentile) d'autre part, quant à leur morphologie, la largeur des cuisses et du fessier, pour l'assise du siège et la largeur des épaules et la hauteur fessier-épaules pour le dossier. Ces considérations conduisent par conséquent à positionner des capteurs sur les zones correspondantes de l'assise du siège et du dossier, comme schématisé sur les figures 5 et 6, lesquelles seront décrites plus en détail par la suite. Plus précisément l'on peut souligner dès à présent que sur les bases qui précèdent, les inventeurs ont déterminé comme essentiel de positionner des capteurs dits pixels , c'est-à-dire des capteurs permettant une détection de présence tout ou rien, sur les parties latérales des sièges, après les coutures. Ces parties latérales, tant de l'assise que du dossier sont généralement dénommées bolster par les spécialistes. En théorie la démarche qui précède exige un grand nombre de capteurs sur le siège, pour pouvoir discriminer correctement les 10 différentes morphologies et entraîne des coûts prohibitifs. Cependant la présente invention permet de minimiser le nombre de capteurs requis et par conséquent pallie à ces inconvénients. La présente invention permet également de minimiser les dérives de capacités parasites d'offset. On a illustré sur la figure 3 annexée un exemple de capteur conforme à la présente invention. On aperçoit sur la figure 3 un capteur 100 comportant trois électrodes 110, 120 et 130. En pratique cependant la présente invention n'est pas limitée à des capteurs comprenant trois électrodes. La présente invention peut s'appliquer à des capteurs comprenant un nombre supérieur d'électrodes. Les électrodes 110 et 120 qui seront dénommées principales, sont destinées essentiellement à opérer une pixellisation, c'est-à-dire une détection tout ou rien de présence ou d'absence, à leur niveau. L'électrode 130 qui sera dénommée auxiliaire, est destinée essentiellement à opérer une détection de type analogique, c'est-à-dire fournir une information représentative du pourcentage de son recouvrement par un individu ou un objet. Chacune des électrodes principales 110 et 120 comprend selon la figure 3, un brin principal rectiligne 112, 122. Les brins 112 et 122 sont alignés. En variante cependant les brins principaux 112 et 122 pourraient avoir une géométrie différente, par exemple une géométrie sinusoïdale, trapézoïdale, etc... A leurs extrémités adjacentes, les brins principaux 112, 122 sont munis de tronçons de liaison 114, 124. Ceux-ci sont globalement orthogonaux aux brins principaux 112, 122. Les électrodes 110 et 120 ont ainsi chacune globalement une géométrie en L . Les deux électrodes 110 et 120 présentent une symétrie par rapport à un plan médian référencé A sur la figure 3. Ce plan A est 10 perpendiculaire aux brins principaux 112, 122 et parallèle aux tronçons de liaison 114, 124. L'électrode auxiliaire 130 a la forme générale d'une boucle ouverte 132 qui entoure quasi totalement les électrodes principales 110, 120. La boucle ouverte 132 est elle-même munie à l'une de ses extrémités d'un tronçon de liaison 134, parallèle aux tronçons précités 114 et 124. L'électrode auxiliaire 130 a ainsi la forme générale d'un T dont le pied est composé du tronçon de liaison 134 tandis que la tête est composée de la boucle ouverte 132. Plus précisément la boucle 132 est composée de trois tronçons rectilignes 1320, 1322, 1323 reliés entre eux, deux à deux, par des tronçons courbes 1321 et 1324. Les tronçons 1320 et 1323 ont des longueurs sensiblement identiques aux brins principaux 112, 122 des électrodes principales 110, 120. Le tronçon 1322 a une longueur sensiblement égale au double de celle des brins principaux 112, 122. Le capteur composé des trois électrodes 110, 120 et 130 présente ainsi une symétrie générale par rapport à un plan B, parallèle au plan A précité, et passant par le tronçon médian de liaison 124 associé à l'électrode 120. Il est important que les électrodes 110, 120 et 130 soient dans 30 des rapports respectifs de surface connus. Pour ce faire de préférence les trois électrodes 110, 120 et 130 possèdent des largeurs identiques e, les brins principaux 112 et 122 ont des longueurs identiques L et les distances séparant les différents éléments d'électrodes 112, 122, 132, et 114, 124 et 134 sont identiques et constantes. Les dispositions qui précèdent conduisent à définir des électrodes principales 110 et 120 de même surface et des électrodes principales 5 110, 120 qui ont une surface égale au quart de celle de l'électrode auxiliaire 130. D'autres géométries d'électrodes 110, 120 et 130 peuvent cependant être retenues dans le cadre de la présente invention. On peut par exemple utiliser des électrodes 110 et 120 possédant des surfaces identiques, mais des largeur et longueur différentes, par exemple une électrode 110 ayant une largeur double de celle de l'électrode 120, mais un longueur deux fois plus faible. On peut encore utiliser des électrodes 110 et 120 de surfaces différentes, selon un rapport connu, par exemple une électrode 110 15 ayant une surface double de l'électrode 120. A titre d'exemple non limitatif, dans le cadr..: de la présente invention, les brins principaux 112, 122 des électrodes principales 110, peuvent avoir des longueurs de l'ordre de 35 mm à 150 mm. Le capteur 100 illustré sur la figure 3 et précédemment décrit 20 comporte ainsi 3 entrées 114, 124 et 134 reliées respectivement à 3 électrodes 110, 120 et 130. Par commodité par la suite on appellera ces trois électrodes respectivement pour l'électrode 110 pixel Cl , pour l'électrode 120 pixel C2 et pour l'électrode 130 électrode U . Les tronçons de liaison 114, 124 et 134 sont utilisés pour 25 connecter les électrodes 110, 120 et 130 à des moyens d'alimentation et de traitement schématisés sous la référence 200 sur la figure 3. Ces moyens 200 comprennent de préférence des moyens d'alimentation et de prélèvement de charges conformes à l'enseignement du document WO-A00/25098. Ainsi de préférence les moyens 200 comprennent des moyens d'alimentation électrique aptes à délivrer une tension électrique continue d'amplitude contrôlée, un étage intégrateur comprenant un système à commutation de capacité et des moyens de commande adaptés pour définir cycliquement, à une fréquence contrôlée, une suite de deux séquences: -une première séquence Ti au cours de laquelle les moyens d'alimentation électrique sont reliés à l'une des électrodes 110, 120, 130 5 pour appliquer un champ électrique sur celle-ci et accumuler des charges électriques sur cette électrode, - puis une seconde séquence T2 au cours de laquelle les moyens d'alimentation électrique sont déconnectés de l'électrode précitée formant sonde de mesure et celle-ci est reliée à un point de sommation de l'étage intégrateur pour transférer des charges dans l'étage intégrateur et obtenir en sortie de celui-ci un signal représentatif de la permittivité existant entre l'électrode ou la sonde de mesure et la masse. Le capteur 100 peut être réalisé à l'aide de toute technologie 15 appropriée. De préférence dans le cadre de la présente invention, les électrodes 110, 120 et 130 sont déposées par sérigraphie sur un substrat souple et mince en matériau thermoplastique adapté pour être intégré dans un siège de véhicule automobile. Avantageusement le substrat souple précité est formé de polyéthylènetéréphtalate (PET) ou de tout autre support similaire présentant une constante diélectrique relativement faible, typiquement E < 4 et stable en température et en humidité, ainsi qu'une très faible porosité pour éviter les absorptions d'eau. L'étanchéité du capteur peut être assurée par tous moyens appropriés, par exemple en déposant un film étanche sur toute la surface du capteur, ou encore en l'enrobant dans un matériau ou une mousse étanche comme par exemple du polyéthylène (PE) qui présente une constante diélectrique relativement faible E < 4 et stable en température et en humidité. Les moyens 200 définissent une séquence d'étapes d'alimentation des électrodes 110, 120 et 130 et de prélèvement de signaux sur ces électrodes, adaptée pour permettre d'obtenir des informations de pixellisation élémentaires ou combinées et/ou des informations analogiques. Chaque étape de la séquence comprend l'application d'un champ électrique sur une ou plusieurs des électrodes Cl, C2 et U, en appliquant un potentiel de masse ou une tension de niveau contrôlé, typiquement égal à celui de l'électrode objet de la mesure, sur une ou plusieurs autres électrodes, puis la mesure des charges sur l'électrode en question. Pour la suite de la description, on donnera à chaque mesure 10 respective le nom de l'électrode sur laquelle on procède à la mesure de charges. Comme illustré sur la première partie du tableau de la figure 8, dans le cadre de la présente invention, les moyens 200 définissent ainsi un séquence de mesure comprenant des étapes dénommées Cl, C2, U, C1U, C2U, UC1, UC2, UC1C2 et C1+C2. L'information Cl du premier pixel est obtenue en appliquant un champ électrique entre Cl et U, soit entre les électrodes 110 et 130, et en mesurant les charges électriques sur Cl (électrode 110) par rapport à u (électrode 130), le pixel C2 (électrode 120) étant connecté à la masse. L'information C2 du deuxième pixel est obtenue en appliquant un champ électrique entre C2 et U, soit entre les électrodes 120 et 130, et en mesurant les charges électriques sur C2 (électrode 120) par rapport à u (électrode 130), le pixel Cl (électrode 110) étant connecté à la masse. L'information analogique U est obtenue en appliquant un champ électrique sur l'électrode U, soit l'électrode 130, par rapport aux électrodes Cl et C2, soit les électrodes 110 et 120, connectées à la masse et en mesurant les charges électriques sur U (électrode 130). L'information de pixel C1U est obtenue en appliquant un champ électrique entre Cl et U, soit entre les électrodes 110 et 130, et en mesurant les charges électriques sur Cl (électrode 110) par rapport à u (électrode 130) , le pixel C2 (électrode 120) étant connecté au champ électrique pour neutraliser son influence. L'information de pixel C2U est obtenue en appliquant un champ électrique entre C2 et U, soit entre les électrodes 120 et 130, et en mesurant les charges électriques sur C2 (électrode 120) par rapport à u (électrode 130) , le pixel Cl (électrode 110) étant connecté au champ électrique pour neutraliser son influence. L'information analogique UC1 est obtenue en appliquant un champ électrique sur l'électrode U, soit 130, par rapport à Cl, soit 110, et en mesurant les charges électriques sur U (électrode 130), le pixel C2 (électrode 120) étant connecté au champ électrique pour neutraliser son influence. L'information analogique UC2 est obtenue en appliquant un champ électrique sur l'électrode U, soit 130, par rapport à C2, soit 120, et en mesurant les charges électriques sur U (électrode 130), le pixel Cl (électrode 110) étant connecté au champ électrique pour neutraliser son influence. L'information analogique UC1C2 est obtenue en appliquant un champ électrique sur les électrodes U, Cl et C2, soit 130, 110 et 120, et en mesurant les charges électriques sur U (électrode 130). Cette mesure reflète directement la capacité entre l'électrode U et une cible (par exemple un passager). En additionnant les informations C1U et C2U dans les moyens 200, on obtient un troisième pixel correspondant à la longueur Cl + C2. Cette information redondante est utilisée pour augmenter la fiabilité et la finesse de la détection conforme à la présente invention. L'homme de l'art comprendra que le capteur conforme à la présente invention permet d'obtenir soit des informations dites de pixellisation, tout ou rien, de présence ou d'absence d'individu ou d'objet à la verticale des électrodes Cl, C2 concernées soit des mesures analogiques représentatives du pourcentage de recouvrement des électrodes. Par ailleurs le capteur conforme à la présente invention permet d'obtenir avec seulement trois entrées 114, 124 et 134, 5 informations de pixellisation Cl, C2, C1U, C2U, C1+C2 et 4 informations analogiques U, UC1, UC2 et UC1C2, voire plusieurs informations dérivées. Ces différentes réponses sont combinées entre elles sous forme de rapports afin de minimiser les dérives dues à la température et à l'humidité. Les surfaces des électrodes 110, 120 et 130 étant proportionnelles entre elles à un coefficient Kn près connu, en combinant certains rapports comme par exemple C1/U, C2/U ou (C1+C2)/U, on minimise les dérives dues aux capacités parasites naturelles entre Cn et U car les dérives apparaissant simultanément au numérateur et au dénominateur, se compensent. Les réponses ainsi obtenues permettent ensuite aux moyens 200 de discriminer morphologiquement certaines classes de passagers. En effet la combinaison des informations ainsi obtenues à partir des différents capteurs placés sur un siège (et dont une configuration préférentielle sera décrite par la suite en regard des figures 5 et 6) permet de déterminer notamment la position du passager (et le cas échéant corriger les mesures brutes obtenues si un positionnement latéral décalé du passager est décalé) et un ordre de grandeur de la largeur des cuisses et du fessier, de la largeur des épaules et de la hauteur fessier-épaule, paramètres déterminants comme indiqués précédemment pour opérer une discrimination. Les différentes réponses obtenues à l'aide du capteur précédemment décrit conforme à la présente invention sont simulées sur la figure 7 annexée. Les courbes illustrées sur la figure 7 correspondent aux réponses obtenues pour les différentes étapes de la séquence précédemment décrite, en recouvrant progressivement les électrodes à l'aide d'un objet de longueur égale à la longueur totale du capteur et venant de la gauche. Comme on le voit sur les figures 5 et 6 annexées, de préférence l'assise du siège, ainsi que le cas échéant le dossier de celui-ci, sont équipés de plusieurs capteurs conformes à la présente invention. On va décrire ultérieurement une implantation préférentielle de ces différents capteurs. De préférence dans le cadre de la présente invention, les moyens 200 sont adaptés pour réitérer une séquence additionnelle de mesures, dénommée globale , comprenant des étapes similaires aux étapes précédemment décrites Cl, C2, U, C1U, C2U, UC1, UC2, UC1C2 et Cl+C2 (dénommées séquences normale ), respectivement sur chacun de ces capteurs, en portant cependant les autres capteurs simultanément non pas à la masse, mais au potentiel de mesure. La séquence d'étapes ainsi réalisées est schématisée sur le bas de la figure 8. Ces étapes sont référencées Clg, C2g, Ug, C1Ug, C2Ug, UC1g, UC2g, UC1C2g et Clg+C2g. La mise en oeuvre d'une telle séquence globale a plusieurs conséquences. En premier lieu, elle permet de neutraliser l'influence des capteurs autres que celui sur lequel est opérée la mesure. En second lieu, elle permet de déterminer si le passager touche une partie métallique du véhicule. En effet dans ce cas, son potentiel est imposé à la masse et il n'y a alors aucune différence entre les valeurs obtenues pour la séquence dite normale et la séquence dite globale. Au contraire si le passager ne touche pas à une partie métallique du véhicule, la séquence dite globale permet de forcer son potentiel qui est dit flottant et dans ces conditions les valeurs obtenues avec la séquence normale et avec la séquence globale sont différentes. Cette caractéristique très importante permet de lever l'ambiguïté entre l'état passager flottant et l'état passager à potentiel fixe et de détecter également la présence d'un obstacle humide par la variation de la flottabilité. Comme on l'a indiqué précédemment dans le cadre de la présente invention, les informations prélevées sur les électrodes 110, 120 et 130 sont des charges électriques converties en tension par les moyens 200, de préférence à l'aide de moyens conformes aux dispositions définies dans le document WO-A-00/25098. On va maintenant décrire la variante de capteur 100 illustrée sur la figure 4. On retrouve sur cette figure un capteur 100 comprenant deux électrodes principales 110, 120, et une électrode auxiliaire 130. La géométrie des électrodes représentées sur la figure 4 est adaptée de sorte que ce capteur 100 présente une parfaite symétrie par rapport à un plan C passant par le tronçon de liaison 134 de l'électrode auxiliaire 130. Cette électrode 130 qui a la forme générale d'un T comprend un pied composé du tronçon de liaison rectiligne 134 et d'une tête composée de deux boucles ouvertes 132a, 132b symétriques par rapport au plan C. Chacune des boucles 132a, 132b est composée de deux tronçons rectilignes 1320a, 1320b, 1322a, 1322b, perpendiculaires au plan de symétrie C, connectés par des tronçons incurvés 1321a, 1321b. Les électrodes principales 110, 120 ont chacune une forme en L. Elles sont symétriques par rapport au plan C. Chaque électrode principale 110, 120 comprend un tronçon principal 112, 122, de préférence rectiligne (bien qu'une forme en sinusoïde, trapèze ou autres soit possible), et un tronçon de liaison orthogonal 114, 124. Les brins principaux 112, 122, sont de préférence alignés entre eux, orthogonaux au plan C et s'étendent dans des directions opposées à partir de celui-ci. Ils sont par ailleurs entourés respectivement par l'une des boucles 132a, 132b. Les tronçons de liaison 114, 124 sont parallèles au plan de symétrie C et aux tronçons de liaison 134. On va maintenant décrire une implantation préférentielle des capteurs conformes à la présente invention sur un siège de véhicule automobile, en regard des figures 5 et 6. On a représenté sur la figure 5, l'assise 200 d'un siège de véhicule 30 automobile comportant une partie centrale 210 et des parties latérales 220, 222, séparées de la partie centrale 210 par des coutures 221, 223. Les parties latérales 220, 222 sont généralement dénommées bolster . Comme on le voit sur la figure 5, selon l'invention, l'assise 200 du siège est de préférence équipée: de capteurs 10051, 10056, sur chacune des deux parties latérales 220, 222, perpendiculairement aux coutures 221, 223 et dans l'axe 5 médian du siège intermédiaire entre l'avant et l'arrière, de capteurs 10052, 10055, placés sur la partie centrale 210, de l'autre côté des coutures 221, 223, soit vers le centre de l'assise; les capteurs 10052 et 10055 sont décalés vers l'avant respectivement par rapport aux capteurs 10051 et 10056, - un capteur 10053 de longueur égale à la largeur de la partie centrale 210 comprise entre les coutures 221, 223 et placé vers l'arrière de l'assise au 2/3 de la longueur de celle-ci prise entre l'avant et l'arrière, et - un capteur 10054 de longueur égale à la largeur de la partie centrale 210 comprise entre les coutures 221, 223 et placé vers l'avant de l'assise au 1/3 de la longueur de celle-ci prise entre l'avant et l'arrière. Dans le cadre de l'invention, on peut envisager de n'équiper que l'assise du siège comme illustré sur la figure 5. Cependant, de préférence, le dossier du siège est également équipé de capteurs. Qui plus est de préférence, l'implantation des capteurs sur le dossier est identique à l'implantation sur l'assise. On aperçoit ainsi sur la figure 6, un dossier 250 de siège comprenant une partie centrale 260 et des parties latérales 270, 272, séparées de la partie centrale 260 par des coutures 271, 273. Les parties latérales 270, 272 sont généralement dénommées bolster . Ce dossier 250 est équipé : - de capteurs 10051, 10056, sur chacune des deux parties latérales 270, 272, perpendiculairement aux coutures 271, 273, sensiblement 2/3 du dossier vers le haut, - de capteurs 10052, 10055, placés sur la partie centrale 260, de l'autre côté des coutures 271, 273, soit vers le centre du dossier; les capteurs 10052 et 10055 sont décales vers le bas respectivement par rapport aux capteurs 10051 et 10056, soit sensiblement dans l'axe médian de la hauteur du dossier 250, - un capteur 10053 de longueur égale à la largeur de la partie centrale 260 comprise entre les coutures 271, 273 et placé vers le bas du dossier sensiblement au 1/3 de la hauteur de celu-ci, et - un capteur 10054 de longueur égale à la largeur de la partie centrale 260 comprise entre les coutures 271, 273 et placé vers le haut du dossier sensiblement 2/3 de celui-ci. Chacun des capteurs 10051, 10052, 10053, 10054, 10055, 10056, comprend trois électrodes 110, 120, 130 conforment aux dispositions précédemment décrites. De préférence tous les capteurs 10051, 10052, 10053, 10054, 10055, 10056, sont reliés à des moyens de traitement 200 commun. Les moyens 200 peuvent aisément déterminer la morphologie type de l'individu détecté sur le siège en comparant les informations pixels et analogiques obtenues sur la base du traitement des signaux prélevés sur les électrodes 110, 120 et 130 avec des informations contenues dans un fichier de référence, pour commander en conséquence un coussin gonflable ou airbag. L'homme de l'art comprendra que la présente invention permet une détection précise autorisant une discrimination quant à la morphologie de différents passagers, avec un faible nombre de capteurs et par conséquent un coût réduit. Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux modes de 25 réalisation particuliers qui viennent d'être décrits, mais s'étend à toute variante conforme à son esprit
La présente invention concerne un ensemble de détection comprenant en combinaison d'une part un capteur (100) comportant trois électrodes : deux électrodes principales (110, 120) couvrant des zones différentes de l'espace et la troisième électrode (130), auxiliaire, entourant quasi-totalement les deux électrodes principales (110, 120), et d'autre part des moyens de traitement (200) reliés aux électrodes (110, 120, 130) pour alimenter celles-ci sous des niveaux de tension contrôlés, exploiter les signaux prélevés sur celles-ci sous forme de rapports entre deux signaux et délivrer pour une part des informations binaires représentatives du recouvrement ou du non recouvrement d'une électrode principale (110, 120) par comparaison du signal prélevé sur celle-ci avec un seuil prédéterminé et pour une autre part des informations analogiques représentatives du pourcentage de recouvrement d'au moins une électrode.
1. Ensemble de détection comprenant en combinaison d'une part un capteur (100) comportant trois électrodes: deux électrodes principales (110, 120) couvrant des zones différentes de l'espace et la troisième électrode (130) , auxiliaire, entourant quasi-totalement les deux électrodes principales (110, 120), et d'autre part des moyens de traitement (200) reliés aux électrodes (110, 120, 130) pour alimenter celles-ci sous des niveaux de tension contrôlés, exploiter les signaux prélevés sur celles-ci sous forme de rapports entre deux signaux et délivrer pour une part des informations binaires représentatives du recouvrement ou du non recouvrement d'une électrode principale (110, 120) par comparaison du signal prélevé sur celle-ci avec un seuil prédéterminé et pour une autre part des informations analogiques représentatives du pourcentage de recouvrement d'au moins une électrode. 2. Ensemble selon la 1, caractérisé par le fait que les deux électrodes principales (110, 120) comprennent des brins principaux (112, 122) qui s'étendent dans des directions opposées par rapport à un plan général de symétrie. 3. Ensemble selon l'une des 1 ou 2, caractérisé par le fait que les électrodes principales (110, 120) ont chacune une forme en L et l'électrode auxiliaire (130) est en forme de T comprenant un pied (134) et une tête (132) formée d'une boucle ouverte qui entoure des brins principaux (112, 122) des électrodes principales (110, 120). 4. Ensemble selon l'une des 1 ou 2, caractérisé par le fait que les électrodes principales (110, 120) ont chacune une forme en L et l'électrode auxiliaire (130) est en forme de T comprenant un pied (134) et une tête (132) formée de deux boucles ouvertes (132a, 132b) qui entourent respectivement des brins principaux (112, 122) des électrodes principales (110, 120). 5. Ensemble selon l'un des 1 à 4, caractérisé par le fait que les électrodes principales (110,120) comprennent des brins principaux (112, 122) rectilignes et alignés entre eux. 6. Ensemble selon l'un des 1 à 4, caractérisé par 5 le fait que les électrodes principales (110,120) comprennent des brins principaux (112, 122) non rectilignes. 7. Ensemble selon l'une des 1 à 6, caractérisé par le fait que les électrodes (110, 120, 130) sont placées sur un support souple. 8. Ensemble selon l'une des 1 à 7, caractérisé par le fait que les électrodes (110, 120, 130) sont placées sur un support en matériau thermoplastique. 9. Ensemble selon l'une des 1 à 8, caractérisé par le fait que les électrodes (110, 120, 130) sont placées sur un support en 15 un matériau stable en température et en humidité. 10. Ensemble selon l'une des 1 à 9, caractérisé par le fait que les électrodes (110, 120, 130) sont placées sur un support présentant une permittivité E < 4. 11. Ensemble selon l'une des 1 à 10, caractérisé 20 par le fait que le capteur (100) est revêtu d'un film étanche, stable en température et en humidité et de faible permittivité. 12. Ensemble selon l'une des 1 à 10, caractérisé par le fait que les moyens de traitement (200) sont adaptés pour appliquer un champ électrique sur une ou plusieurs des électrodes (110, 120, 130; Cl, C2 et U), en appliquant un potentiel de masse ou une tension de niveau contrôlé, typiquement égal à celui de l'électrode objet de la mesure, sur une ou plusieurs autres électrodes (110, 120, 130), puis la mesure des charges sur l'électrode en question. 13. Ensemble selon l'une des 1 à 12, caractérisé 30 par le fait que les moyens de traitement sont adaptés pour obtenir une information (Cl) d'un premier pixel en appliquant un champ électrique entre une électrode principale (Cl, 110) et l'électrode auxiliaire (U, 130), et en mesurant les charges électriques sur l'électrode principale (Cl, 110) par rapport à l'électrode auxiliaire (U, 130), le pixel de la seconde électrode principale (C2, 120) étant connecté à la masse, une information (C2) d'un deuxième pixel en appliquant un champ électrique entre la deuxième électrode principale (C2, 120) et l'électrode auxiliaire (U, 130), et en mesurant les charges électriques sur cette deuxième électrode principale (C2, 120) par rapport à l'électrode auxiliaire (U, 130), le pixel de la première électrode principale (Cl, 110) étant connecté à la masse, une information analogique (U) en appliquant un champ 10 électrique sur l'électrode auxiliaire (U, 130), par rapport aux électrodes principales (Cl, C2; 110, 120), connectées à la masse et en mesurant les charges électriques sur l'électrode auxiliaire (U, 130), une information de pixel (C1U) en appliquant un champ électrique entre une première électrode principale (Cl) et l'électrode auxiliaire (U), et en mesurant les charges électriques sur la première électrode principale (Cl, 110) par rapport à l'électrode auxiliaire (U, 130), la seconde électrode principale (120) étant connectée au champ électrique pour neutraliser son influence, une information de pixel (C2U) en appliquant un champ électrique entre une deuxième électrode principale (C2) et l'électrode auxiliaire (U), et en mesurant les charges électriques sur la deuxième électrode principale (C2, 120) par rapport à l'électrode auxiliaire (U, 130), la première électrode principale (110) étant connectée au champ électrique pour neutraliser son influence, 25. une information analogique (UC1) en appliquant un champ électrique sur l'électrode auxiliaire (U, 130), par rapport à une première électrode principale (Cl, 110), et en mesurant les charges électriques sur l'électrode auxiliaire (U, 130), la deuxième électrode principale (120) étant connectée au champ électrique pour neutraliser son influence, 30. une information analogique (UC2) en appliquant un champ électrique sur l'électrode auxiliaire (U, 130), par rapport à la deuxième électrode principale (C2, 120), et en mesurant les charges électriques sur l'électrode auxiliaire (U, 130), la première électrode principale (110) étant connectée au champ électrique pour neutraliser son influence, une information analogique (UC1C2) en appliquant un champ électrique sur les électrodes principales et auxiliaire (U, Cl, C2; 130, 110 et 120), et en mesurant les charges électriques sur l'électrode auxiliaire (U, 130). 14. Ensemble selon l'une des 1 à 13, caractérisé par le fait que les moyens de traitement sont adapté' pour procéder à des additions d'informations (C1U et C2U). 15. Ensemble selon l'une des 12 à 14, caractérisé par le fait qu'il comprend plusieurs capteurs (100) et que les moyens de traitement (200) sont adaptés pour réitérer une séquence de mesure successivement sur chaque capteur (100) en portant les autres capteurs à un potentiel de mesure. 16. Ensemble selon l'une des 1 à 15, caractérisé par le fait que les moyens de traitement (200) sont adaptés pour opérer une mesure de pixellisation à l'aide d'électrodes principales (110, 120) globalement rectilignes. 17. Ensemble selon l'une des 1 à 16, caractérisé par le fait que les moyens de traitement (200) sont adaptés pour opérer une mesure analogique à l'aide de l'électrode auxiliaire (130). 18. Capteur caractérisé par le fait qu'il comprend trois électrodes: deux électrodes principales (110, 1220) couvrant des zones différentes de l'espace et la troisième électrode (130), auxiliaire, entourant quasitotalement les deux électrodes principales (110, 120), pour la réalisation d'un ensemble conforme à l'une des 1 à 17. 19. Siège de véhicule automobile caractérisé par le fait qu'il comprend au moins un ensemble conforme à l'une des 1 30 à 17. 20. Siège selon la 19, caractérisé par le fait qu'il comprend un ensemble conforme à l'une des 1 à 17 comprenant plusieurs capteurs (100). 21. Siège selon la 20, caractérisé par le fait que les capteurs (100) sont reliés à des moyens de traitement (200) commun. 22. Siège selon l'une des 19 à 21, caractérisé par le fait qu'il comprend des capteurs (100) sur l'assise (200). 23. Siège selon l'une des 19 à 22, caractérisé par le fait qu'il comprend des capteurs (100) sur le dossier (250). 24. Siège selon l'une des 19 à 23, caractérisé par le fait qu'il comprend des capteurs (100) sur les parties latérales (220, 222; 270, 272) de l'assise (200) et/ou du dossier (250). 25. Siège selon la 24, caractérisé par le fait qu'il comprend des capteurs (100) sur la partie centrale (210, 260) de l'assise (200) et/ou du dossier (250). 26. Siège selon l'une des 19 à 23, caractérisé par le fait que l'assise (200) du siège est équipée: - de capteurs (10051, 10056), sur chacune des deux parties latérales (220, 222), perpendiculairement aux coutures (221, 223) et dans l'axe médian du siège intermédiaire entre l'avant et l'arrière, - de capteurs (10052, 10055), placés sur la partie centrale (210), de l'autre côté des coutures (221, 223), soit vers le centre de l'assise; les capteurs (10052 et 10055) étant décalés vers l'avant respectivement par rapport aux capteurs (10051 et 10056), - un capteur (10053) de longueur égale à la largeur de la partie centrale (210) comprise entre les coutures (221, 223) et placé vers l'arrière de l'assise au 2/3 de la longueur de celle-ci prise entre l'avant et l'arrière, et un capteur (10054) de longueur égale à la largeur de la partie centrale (210) comprise entre les coutures (221, 223) et placé vers l'avant de l'assise au 1/3 de la longueur de celle-ci prise entre l'avant et l'arrière. 27. Siège selon l'une des 19 à 26, caractérisé par le fait que le dossier (250) est équipé : de capteurs (100S1, 100S6), sur chacune des deux parties latérales (270, 272), perpendiculairement aux coutures (271, 273), sensiblement 2/3 du dossier vers le haut, - de capteurs (10052, 100S5), placés sur la partie centrale (260), de l'autre côté des coutures (271, 273), soit vers le centre du dossier; les capteurs (100S2 et 100S5) étant décalés vers le bas respectivement par rapport aux capteurs (100S1 et 100S6), soit sensiblement dans l'axe médian de la hauteur du dossier (250), - un capteur (100S3) de longueur égale à la largeur de la partie centrale (260) comprise entre les coutures (271, 273) et placé vers le bas du dossier sensiblement au 1/3 de la hauteur de celu-ci, et - un capteur (100S4) de longueur égale à la largeur de la partie centrale (260) comprise entre les coutures (271, 273) et placé vers le haut du dossier sensiblement 2/3 de celui-ci. 28. Siège selon l'une des 19 à 27, caractérisé par le fait qu'il comprend des capteurs (100) positionnés pour mesurer la largeur des cuisses et du fessier d'un passager. 29. Siège selon l'une des 19 à 28, caractérisé par le fait qu'il comprend des capteurs (100) positionnés pour mesurer la 20 largeur des épaules et la hauteur fessier-épaule d'un passager.
B,G
B60,G01
B60N,G01D,B60R
B60N 2,G01D 5,B60R 21
B60N 2/90,B60N 2/42,G01D 5/24,B60R 21/01
FR2895780
A1
STRUCTURE LUMINEUSE A GUIDE PLAN ET A SOURCE QUASI PONCTUELLE ET SES APPLICATIONS
20,070,706
La présente invention est relative à une structure lumineu3e et plus particulièrement relative à une structure lumineuse à guide plan et à au moins une source quasi ponctuelle. Les structures connues à injection de lumière dans la tranche d'un guide optique sont largement utilisées pour des affichages lumineux, notamment pour les enseignes ou pour de la signalétique, ou pour des terminaux d'affichage d'ordinateurs et d'appareils électroniques similaires. De la lumière produite par une source est introduite dans le guide par une (ou plusieurs) de ses bords latéraux formant la tranche, la lumière sortait du guide par une (ou deux) de ses deux faces principales généralement para lèles entre elles. Le guide est généralement en forme de plaque mince, généralement plan, constitué d'un matériau translucide ou transparent, de verre ou de plastique. On connaît en particulier des structures lumineuses à éclairage par la tranche qui comportent comme sources de lumière quasi ponctuelles uie pluralité de diodes électroluminescentes (dites couramment DEL ou LED en anglais) disposées en regard et/ou le long de la tranche du guide de lumière. La demanderesse a constaté que de telles structures à diodes électroluminescentes ne sont pas optimisées en termes de couplage (cm injection) et/ou d'extraction. En effet, une partie de la lumière ne rentre pas dan$; la tranche et/ou la majorité de la lumière se propage dans l'épaisseur du guide sans jamais rencontrer la ou les faces extractrices, cette lumière étant ainsi inexploitée. La présente invention a pour premier objet de proposer un structure lumineuse à guide plan et à source(s) quasi ponctuelle(s) améliorée en termes de couplage et/ou d'extraction. La demanderesse a constaté en outre que les dispositifs de l'art E ntérieur ne sont pas suffisamment robustes et/ou sont encombrants et/ou les diodes électroluminescentes sont agencées de manière complexe. Un autre objectif de l'invention est donc de proposer une structure lumineuse à guide plan et à source(s) quasi ponctuelle(s) simple, fiable et de préférence la plus compacte possible. A cet effet, la présente invention propose d'abord une structure lumineuse qui comporte: - un guide plan pour un rayonnement visible ou ultraviolet Joté d'une tranche et de deux faces principales dont l'une au moins est extractrice 5 d'au moins une partie dudit rayonnement, - au moins une source quasi ponctuelle dudit rayonnement, telle qu'une diode électroluminescente, couplée au guide pour une propagation dudit rayonnement à l'intérieur du guide, ladite source présentant au moins une direction principale d'émission du 10 rayonnement et étant agencée de sorte que, après réfraction sur le guide, la direction principale d'émission a une incidence par rapport à au moins la première face principale rencontrée supérieure à l'incidence de réflexion totale Or donnée par la relation Br =Aresin(1) avec ni défini comme l'indice optique de réfraction du nl guide pour ledit rayonnement. 15 La source quasi ponctuelle ainsi agencée assure à la fois une meilleure injection et une meilleure extraction. Naturellement avec deux faces principales parallèles, l'incidence par rapport à la face principale rencontrée en deuxième est également supérieure à l'incidence de réflexion totale 6r. Dans la présente invention, les symboles9, O ou 9 sont équivalents. 20 La première face peut être lisse et/ou être revêtue partiellement ou totalement. Le rayonnement peut se propager à l'intérieur du guide par réflexions totales successives. Dans une autre configuration, il n'y a pas de zone(s) de réflexion totale. 25 Plus précisément, sur la première face rencontrée, la réflexion de la direction principale, peut être totale ou partielle, même avec une incidence supérieure à l'incidence de réflexion totale. La réflexion totale ou partielle peut intervenir sensiblement sur toute la première face ou par zone(s). La première face peut comprendre par exemple une 30 zone extractrice par exemple pour former un éclairage (décoratif, architectural etc) uniforme sensiblement sur toute la surface principale, ou des zones extractrices par exemple pour former des bandes lumineuses. L'extraction peut s'obtenir par exemple par texturation (sLivant une géométrie régulière ou par une rugosité aléatoire adéquate) ou en rapportant un système tel qu'une couche diffusante sur la première face. Toute zone extractrice peut extraire de l'intérieur du guide une partie du rayon principal et/cu d'autres rayons lumineux émis par la source, alors stoppés dans leur propagation. Dans le cas d'une injection par la tranche, on peut prévoir par exemple que sur une bande périphérique de la première face, par exemple large de quelques mm ou plus, la réflexion soit totale. Cette bande peut par exemple être une zone de masquage de la source par exemple par une couche en émail et/ou une zone avec un élément d'assemblage de la source. Le guide peut être parallélépipédique, avec des faces principales rectangulaires, carrées ou même de toute autre forme (ronde, ovale, polygonale...). De manière avantageuse, pour un meilleur couplage, la direction principale du rayonnement est perpendiculaire à la surface d'entrée du guide (tranche ou face principale...) afin de limiter des pertes par réflexion. Dans un mode de réalisation avantageux, la majorité des rayons; lumineux émis par la source, et de préférence l'ensemble des rayons lumineux a, après réfraction sur le guide, une incidence par rapport à la première face supérieure à ladite incidence de réflexion totale. Cela permet de mieux exploiter le rayonnement utile pour l'extraction en limitant le rayonnement inexploité. Cela permet aussi de contrôler l'extraction en évitant que de rayons ne sortent dans une zone lisse ou nue de la première face, zone non choisie comme extractrice. De manière générale, la source peut être notamment jusqu'à 10 mm de la face d'entrée ou de réfraction du guide. Dans un mode de réalisation particulier, ladite source présentant une autre direction principale d'émission du rayonnement, la source est agencée de sorte que l'autre direction principale d'émission, a, après réfraction sur le g Jide, une incidence par rapport au moins à la face d'abord rencontrée (ladite première face ou l'autre face principale) supérieure à ladite incidence de réflexion totale. La tranche peut présenter au moins une partie biseautée, préférentiellement polie pour éviter les pertes par diffusion, cette partie laissant une zone évidée. Dans une première configuration, la partie biseautée peut former un angle a avec la première face rencontrée et choisi pour que la majorité des rayons lumineux émis par la source, et de préférence l'ensemble des rayons lumineux a, après réflexion ou réfraction sur la partie biseautée, une incidence (par rapport à la face principale d'abord rencontrée) supérieure à ladite incidence de réflexion totale. Cette première configuration est particulièrement intéressante pour une source collimatée car tous les rayons sont injectés dans le guide sont piégés ou exploités pour l'extraction (aux pertes d'absorption près). Dans l'hypothèse où la source est couplée par la tranche et la direction principale est perpendiculaire à la partie biseautée, on peut choisir a > 8r + Aresin(sin(9') x ), où 8max correspond au demi angle au sommet du cône nl d'émission de la source, pour que même l'incidence du rayon lumineux Extrême du cône soit supérieure à ladite incidence de réflexion totale. Plus largement, lorsque la face ou la zone de réfraction du gu de (sur la tranche ou sur l'une des faces principales) est plane et inclinée d'un angle y par rapport à la première face principale rencontrée et que la direction principale d'émission est perpendiculaire à cette zone de réfraction, on peut choisir cet angle en reprenant la formule donnée ci-dessus pour l'angle a. Dans l'hypothèse où la source est couplée par l'une des faces principales, où la direction principale est perpendiculaire à la face émettrice de la source et cette face émettrice forme un angle 13 avec la face d'abord rencontrée du guide, on peut choisir a> f 2`9' pour que l'incidence de la direction principale soit supérieure à ladite incidence de réflexion totale. On choisit encore plus préférentiellement + +8 a > /j 2 "tex où umax correspond au demi angle au sommet du cône D'émission 25 de la source pour que même l'incidence du rayon lumineux extrême du cône soit supérieure à ladite incidence de réflexion totale. En particulier, dans l'hypothèse où la source est couplée par l'une des faces principales, est parallèle à cette face (donc /6 est égal à 0) et la direction principale est perpendiculaire à ladite face principale, on choisit a > 2` et distinct de 45 . Inversement, pour un angle a donné, on peut aussi choisir une source quasi ponctuelle appropriée ainsi que l'agencement approprié. La partie biseautée peut être réfléchissante (par exemple un mircir plan), et la source peut être logée dans un trou formé en périphérie de la première face (notamment une rainure) et positionnée pour permettre une réflexion sur la partie biseautée donnant ladite incidence pour au moins la direction principale et de préférence donnant ladite incidence pour la majorité des rayons lumineux. La source peut en outre être avantageusement masquée d'un côté par la partie biseautée réfléchissante, par exemple sous forme d'une couche métallique (argent notamment). Dans certains cas, il peut être plus facile de faire un trou dans la face de montage (ou déjà assemblée) que de coupler la source à la tranche. Toutefois, la source peut aussi être disposée dans une zone évidée de la tranche qui n'est pas un trou et qui est de préférence une zone complémentaire d'un biseau et/ou d'une surface convexe. La zone évidée peut être obtenue directement lors de la fabrication du guide ou par façonnage d'un guide par exemple à bord droit. Cette zone évidée de préférence peut comprendre un réflecteur, encore plus préférentiellement de type miroir parabolique ou (a)sphérique, ce réflecteur étant apte à orienter parallèlement à la direction principale la majorité des rayons lumineux émis par la source et réfléchis par la tranche. Ce réflecteur assure un recyclage optimal des rayons lumineux et peut aussi servir comme support et/ou élément de protection et/ou élément de masquage de la source. La tranche peut présenter une face pour la réfraction qui est nen plane et aménagée dans la partie biseautée, et, la source présentant un cône émission donné, la face pour la réfraction peut être de préférence plus large crie le cône d'émission et être choisie parmi une face concave, convexe, sphérique, hyperbolique et asphérique. Ainsi, cela peut permettre de rediriger de la direction principale d'émission et/ou une collimation. La source, disposée dans la zone évidée et de préférence collirratée, peut être collée sur la tranche, tranche en biseau ou convexe. Pour limiter les réflexions, on choisit en particulier une colle avec un indice optique de réfraction intermédiaire entre l'indice du guide et celui du milieu externe ou le cas échéant de la lentille. La source peut être dans un moyen de protection et/ou de maintien de la source qui est à l'intérieur de la zone évidée, notamment un profilé en L, et/ou qui occupe la majorité de la zone évidée. Ce moyen peut être fixé à la tranche de couplage par collage, encliquetage, par des boulons etc... Ce moyen de protection et/ou de maintien peut être métallique (en inox par exemple) et peut éventuellement participer à l'évacuation de chaleur (surtout pour des hautes puissances) par contact direct ou indirect avec le guide choisi en verre. Ce moyen de maintien et/ou de protection peut présenter en outre l'une ou les caractéristiques suivantes : - s'étendre tout le long du bord de la tranche, notamment lorsque le trou est une rainure, et être mince, - être opaque, pour dissimuler la source et/ou une lumière directe sortante, - être réfléchissant (en aluminium par exemple) ou avoir au moins une face interne réfléchissante (argent, aluminium) pour recycler des rayons, être une pièce monolithique ou en plusieurs parties, - porter directement la ou les sources ou être porteur d'une embase supportant la ou les sources. De manière générale, la source peut être logée dans un trou du guide disposé sur la tranche ou sur l'une des deux faces principales (en bordure ou non). Le trou de préférence peut former une rainure le long du guide, pour loger une pluralité de sources, rainure non débouchante ou débouchante sur au moins un côté notamment pour faciliter un montage par le côté. Le fond du trou peut être plan ou être concave, convexe, sphérique, hyperbolique ou asphérique. Dans un mode de réalisation, la source et une autre source quasi ponctuelle sont logées dans ledit trou avec deux faces pour la réfraction en forme de V. Les faces pour la réfraction forment par exemple un angle sensiblement de 9') . Chaque face de réfraction peut former un angle choisi de la même manière que l'angle a d'une partie biseautée. L'une des faces principales et/ou au moins un bord de la tranche non couplé à la source pour injecter ledit rayonnement peut présenter en outre de préférence au moins une partie réfléchissante, et de préférence une couche réfléchissante couvre sensiblement ladite face et/ou ledit bord. Cette partie réfléchissante peut couvrir des irrégularités de surface et avoir une fonction de miroir par exemple pour une lampe plane. Par ailleurs le trou peut présenter un profil de rétention (autrement une section de rétention) pour faciliter la fixation de la source. La présente invention propose aussi une structure lumineuse qui comporte: - un guide plan pour un rayonnement visible ou ultraviolet doté d'une tranche de deux faces principales dont l'une au moins est extractrice d'au moins une partie dudit rayonnement, au moins une source quasi ponctuelle dudit rayonnement, telle qu'une diode électroluminescente, couplée au guide pour une propagation dudit rayonnement à l'intérieur du guide, ladite source étant logée dans un trou aménagé dans le guide et présentant un profil de rétention. Ce trou peut être disposé sur la tranche ou sur l'une des faces Drincipales. Le trou peut être une rainure latérale, le long de la tranche, éventuellement 20 débouchante sur au moins un côté pour faciliter le montage. Le profil de rétention peut être tronconique, courbe, facetté, concave tourné vers l'intérieur notamment en coupelle, en forme de T, de trou de serrure. La forme en coupelle permet de mieux répartir les efforts en cas de fixations de la structure par des éléments de liaison. 25 Le profil de rétention peut être aussi sensiblement en forme de losange ou de carré ou schématiquement en forme < > c'est-à-dire avec deux V tourné à 90 de la face principale de couplage ou de la tranche de couplage. Le fond du trou est éventuellement facetté. Dans une première configuration, la source peut être montée dans un insert 30 comportant une paroi latérale de forme sensiblement complémentaire au trou (formant éventuellement une rainure) et un fond porteur de la source. De cette façon, l'insert étant bloqué dans le trou, la source est maintenue fermement avec la bonne orientation. La face interne de l'insert peut comprendre des contacts électriques sous forme de couches et être en liaison électrique avec la source. Dans une deuxième configuration, un insert, avec une paroi latérale de forme sensiblement complémentaire au trou et un fond creux ou perd, est logé dans le trou, l'insert étant apte à coopérer avec un élément de liaison pour assurer un autoblocage de l'insert dans le trou, une extrémité dudit élément de liaison étant porteur de ladite source et pouvant être porteur d'organes d'amenée de courant. Dans ces deux configurations, l'insert peut être métallique, venu de moulage dans une matière plastique et est préférentiellement en matériau déformable. L'insert peut être saillant, notamment bicomposite, par exemp e avec un organe de préhension métallique, permanent ou provisoire. Ceci permet de faciliter le (dé)montage, sans utiliser d'élément de liaison. Dans un mode de réalisation, la source est couplée par l'un des bords latéraux de la tranche, dit bord de couplage pour l'injection du rayonnement, et est disposée dans un moyen de maintien et/ou de protection de la source comprenant trois tronçons plans (d'un seul tenant ou assemblés): - deux tronçons principaux en regard des faces principales, voire de préférence en contact avec les faces principales, - et un tronçon latéral, en regard du bord de couplage, voire de préférence en contact avec le bord de couplage, ledit moyen de maintien et/ou de protection étant apte à pincer le gL ide ou les deux tronçons principaux étant munis de pattes s'engageant dans de$; encoches pratiquées sur les faces principales du guide. L'un ou les tronçons peuvent présenter en outre l'une ou les caractéristiques suivantes : - s'étendre tout le long du bord de couplage (ou de la face associée), notamment lorsque le trou est une rainure, et être mince - être opaque, pour dissimuler la source et/ou une lumière directe sortante, - être réfléchissant (en aluminium par exemple) ou avoir au moins une face interne réfléchissante (argent, aluminium) pour recycler des rayons. Le tronçon latéral peut porter directement la ou les sources ou être porteur d'une embase supportant la ou les sources. Ce moyen de protection et/ou de maintien peut être métallique (en inox par exemple) et peut éventuellement participer à l'évacuation de chaleur (surtout pour des hautes puissances) par contact direct ou indirect avec le guide choisi en verre, Lorsque la tranche est biseautée, l'un des tronçon principaux peut être plus long pour atteindre la face principale associée, l'autre restant die préférence le plus court possible. De manière avantageuse, la structure selon l'invention peut comporter une pluralité de sources, notamment dans une répartition régulière le long d'un bord ou d'une pluralité de bords de la tranche (opposés ou non) et/ou dans une répartition régulière le long d'au moins l'une des faces principales, dans une zone périphérique ou non de cette face. Dans un mode de réalisation préféré, une pluralité de sources sort couplées à des moyens de pilotage permettant d'émettre de la lumière soit en permanence, soit par intermittence, avec différentes intensités, soit d'une couleur donnée, soit de différentes couleurs. Cela confère une modularité (en intensité et/ou en couleurs) et/ou donne lieu à des économies d'énergie ou le cas échéant à une meilleure lisibilité d'un élément signalétique. La source peut aussi émettre un rayonnement UV excitateur d'un émetteur dans le visible, par exemple un rayonnement dans l'UVC (entre 200 et 281) nm). Le guide plan peut être en un matériau transmettant le rayonnement UV choisi de préférence parmi le quartz, la silice, le fluorure de magnésium (MgF2) ou de calcium (CaF2), un verre borosilicate, un verre avec moins de 0,05% de Fe2O3. A titre d'exemples, pour des épaisseurs de 3 mm : - les fluorures de magnésium ou de calcium transmettent à plus de 80% voire 90% sur toute la gamme des UVs (VUV, UVC, UVB, UVA), - le quartz et certaines silices haute pureté transmettent à plus de 80% voire 90% sur toute la gamme des UVs. La source peut aussi émettre un rayonnement excitateur UV ou broche UV c'est-à-dire entre 360 et 400 nm. Les verres borosilicates comme le borofloat de Schott transmet.:ent à plus de 70% sur toute la gamme des UVA (pour 3 mm d'épaisseur). Les verres silicosodocalciques avec moins de 0,05% de Fe III ou de Fe2O3, notamment le verre Diamant de Saint-Gobain, le verre Optiwhite de Pilkington, le verre B270 de Schott, transmettent à plus de 70% voire 80% sur toute la gamme des UVA (pour 3 mm d'épaisseur). Le guide plan peut être très mince ou relativement épais, pair exemple jusqu'à 20 mm notamment pour du verre. En outre, la structure lumineuse selon l'invention peut comporter des moyens pour convertir le rayonnement choisi UV en rayonnement visible, de préférence sous forme d'une couche, notamment de luminophore(s), sur la ou les faces extractrices. La source de type diode peut être encapsulée c'est-à-dire comprendre une puce semi-conductrice et une enveloppe, par exemple en résine type époxy ou PMMA, encapsulant la puce. Les fonctions de cette enveloppe peuvent être multiples : protection de l'oxydation et de l'humidité, élément diffusant ou de collimation, conversion de longueur d'onde ... La diode peut être par exemple une puce semi-conductrice sans lentille de collimation par exemple de taille de l'ordre de la centaine de pm ou du mm ; et éventuellement avec une encapsulation minime par exemple de protection. Ainsi, la diode peut être choisie notamment parmi au moins l'une des diodes électroluminescentes suivantes : - une diode dont la direction principale d'émission est perpendiculaire ou oblique par rapport la surface émettrice de la diode, une diode présentant deux directions principales d'émission obliques par rapport la surface émettrice de la diode donnant une forme d'aile de chauve souris ( batwing en anglais), les deux directions étant par exemple centrées sur des angles entre 20 et 40 et entre -20 et -40 avec des demi angles au sommet de l'ordre de 10 à 20 , - une diode présentant (uniquement) une ou deux directions principales d'émission obliques par rapport la surface émettrice de la dioce, les deux directions étant centrées sur des angles par exemple entre 60 et 85 et entre -60 et -85 avec des demi angles au sommet de l'ordre de 10 à 30 , - une diode de faible puissance pour fonction décorative ou une diode de puissance. Le diagramme d'émission d'une source peut être lambert:ien. Typiquement, une diode collimatée peut présenter un demi angle au sommet pouvant descendre jusqu'à 2 ou 3 . La source peut être de haute puissance c'est-à-dire supérieure à 0,2 W ou de luminosité supérieure à 5 lumens. Le guide peut être transparent ou translucide. De préférence, le facteur de transmission (perpendiculairement aux faces principales) autour du pic du rayonnement est supérieur ou égal à 50%, encore plus préférentiellement: supérieur ou égal à 70%, et même supérieur ou égal à 80%. Le guide peut être en plastique (par exemple polycartonate ou polyméthacrylate de méthyle PMMA). De préférence le guide peut être minéral, et notamment un verre. Le verre peut être faiblement teinté dans la masse. On choisit préférentiellement parmi un verre transmettant ledit rayonnement UV, un verre silico-sodo-calcique, un verre clair et un verre extraclair. L'élément diélectrique peut ainsi présenter une transmission lumineuse TL supérieure ou égale à 90 % et préférentiellement supérieure ou égale à 91,5% (verre appelé extraclair).On peut se référer à la demande W004/0253:34 pour la composition d'un verre extraclair. On peut choisir en particulier un verre silicosodocalcique avec moins de 0,05% de Fe III ou de Fe203. On peut choisir le verre Diamant de Saint-Gobain, le verre Albarino de Saint-Gobain (texturé ou lisse), le verre Optiwhite de Pilkington, le verre B270 de Schott. Le verre a éventuellement subi un traitement chimique ou thermique du type durcissement, recuit ou trempe. Le guide peut faire partie d'un vitrage multiple, notamment un vi.:rage sous vide ou avec lame d'air ou autre gaz ou un vitrage feuilleté. Comme intercalaire de feuilletage usuel, on peut citer le polyuréthane (PU) utilisé souple, un thermoplastique sans plastifiant tel que le copolymère éthylène/acétate de vinyle (EVA), le polyvinyl butyral (PVB). Ces plastiques ont par exemple avec une épaisseur entre 0,2 mm et 1,1 mm, notamment 0,38 et 0,76 mrn. La structure peut aussi être monolithique pour gagner en compacité et/ou en légèreté. La structure peut former un panneau éclairant, décoratif, architectural, de signalisation, panneau d'affichage - par exemple du type dessin, logo, signalisation alphanumérique disposés aussi bien en extérieur qu'en intérieur - un d spositif de rétroéclairage d'un écran à cristaux liquides. Le vitrage peut être destiné au bâtiment, formant ainsi une façade éclairante ou une fenêtre éclairante, à un vitrage destiné à un véhicule de transport, tel qu'une lunette arrière, une vitre latérale ou un toit d'automobile, ou à tout autre véhicule terrestre, aquatique ou aérien, à l'éclairage routier o J urbain, à un vitrage destiné au mobilier urbain tel qu'un abribus, à un présentoir, à un étalage de bijouterie, à une vitrine, un élément d'étagère, à un aquarium, à une serre, à un vitrage destiné à l'ameublement intérieur, notamment à l'éclairage d'une paroi de salle de bains ou d'un plan de travail de cuisine, à un miroir, à un meuble, à un vitrage électrocommandable. La structure peut par ailleurs intégrer toutes fonctionnalisations connues dans le domaine du vitrage, de préférence sur une face non extractrice. Parmi les fonctionnalisations on peut citer : couche hydrophobe/oléophobe, hydrophile/oléophile, photocatalytique antisalissure, empilement réfléchissant le rayonnement thermique (contrôle solaire) ou infra rouge (bas-émissif), aitireflet. D'autres détails et caractéristiques avantageuses de l'invention apparaissent à la lecture des exemples de structures lumineuses selon l'invention illustrées par les figures suivantes : ^ Les figures 1 à 7 représentent schématiquement des vues de coupe de structures lumineuses à guidage par la tranche et à DEL dans différents modes de réalisation de l'invention ; • Les figures 8 et 9 représentent schématiquement des inserts et éléments de liaison utilisés pour le mode de réalisation décrit en figure 7, ^ Les figures 10 à 17 représentent schématiquement des vues de coupe de structures lumineuses à guidage par la tranche et à DEL dans différents modes de réalisation de l'invention. On précise que par un souci de clarté les différents éléments des objets (y compris les angles) représentés ne sont pas nécessairement reproduits à l'échelle. En outre, sur les figures, les rayons lumineux ne suivent pas nécessairement rigoureusement les lois de l'optique. La figure 1 représente schématiquement une vue partielle en coupe longitudinale d'une structure lumineuse 100 à guide plan et à diodes électroluminescentes dites DEL, dans un premier mode de réalisation de l'invention. Cette structure lumineuse 100 comprend un guide plan, par exemple parallélépipédique, de préférence une feuille 1 en verre, par exemple épaisse de 4 ou 6 mm, et préférentiellement d'absorption très faible pour un rayonnement monochromatique dans le visible ou même de plusieurs rayonnements dans le visible. On préfère ainsi un verre avec un coefficient d'absorption linéique inférieur ou égal à 1,8 10-3 mm-1 dans le visible. On ainsi choisit de préférence un verre sodocalcique extraclair, tel que le verre de la gamme Albarino de Saint Goobain. Le guide 1 est doté de première et deuxième faces principales pa -allèles 11, 12 et d'une tranche 13a. Des DEL 2 sont couplées au guide par la tranche 13a pour une propagation du rayonnement émis par les DEL dans l'intérieur du guide. Ces DEL présentent une seule direction principale du rayonnement (symbolisé par la double flèche) et un cône d'émission de demi angle au sommet umax. Les DEL 2 peuvent être collimatées ou être de simples puces semi-conductrices avec ou sans encapsulation de protection et sans lentille. Chaque diode 2 est agencée de sorte que, après réfraction sur la tranche13a, la direction principale d'émission a une incidence 8o par rapport à la première face rencontrée 12 supérieure à l'incidence de réflexion totale Sr. La direction principale d'émission est perpendiculaire à la tranche 13a, qui pour favoriser l'injection, est biseautée et polie sur toute l'épaisseur et: forme un 30 angle a avec la deuxième face 12. On choisit a pour que l'ensemble des rayons lumineux aient, après réfraction sur la tranche, une incidence par rapport à la face d'abord rencontrée 12 supérieure à l'incidence de réflexion totale 9r. Ainsi, a est donné par la relation suivante : a >+ Arc sin( Sln(gmax )) nl Par exemple pour du verre dont l'indice est de l'ordre de 1,52 dans le visible et le demi angle au sommet 9max est de 20 , cela donne un angle a>55 . On choisit par exemple a égal à 56 . Ainsi, même l'incidence 9" du rayon lumineux extrême (symboli;;é par une simple flèche), après réfraction, est supérieure à l'incidence de réflexion totale. Inversement, pour un angle a donné, on peut choisir une diode avec un demi angle au sommet 9max rendant possible l'incidence de réflexion totale. 9max est une donnée intrinsèque de DEL. On suppose que les DEL sont dans l'air. Si on choisit de placer les DEL (par exemple des puces nues) dar s un autre milieu (résine d'indice, liquide d'indice) d'indice n0, on peut définir un demi angle au sommet effectif 9maxeff, demi angle alors défini dans ce milieu. La relation devient : nOsin(9 f~) sin(9 X ) a > + Arc sin( (t9 e, ) c'est-à-dire a > + Arc sin( ) nl nl La relation à satisfaire est donc inchangée. On choisit de préférence n0 inférieur à l'indice du guide nl et si la DEL est collimatée avec un indice n3 de la lentille on choisit de préférence n3 n0 < ni pour limiter les réflexions. La tranche biseautée 13a laisse une zone évidée complémentaire où les DEL 2 sont disposées, dans une répartition régulière le long de cette tranche. La tranche peut être biseautée sur une longueur limitée (et non pas sur toute l'épaisseur du guide), longueur suffisante pour recevoir directement tous les rayons lumineux des DEL. Le bord latéral droit (non représenté) et opposé à cette tranche biseautée 13a porte une couche miroir pour recycler les rayons. Dans une variante, ce bord opposé est biseauté et d'autres DEL, similaires ou non, sont agencées pour l'incidence de réflexion totale. Par ailleurs, les DEL 2 sont préférentiellement protégées et masquées par un cadre métallique 3, de préférence réfléchissant par exemple en aluminium, formé de trois tronçons plans (d'un seul tenant ou assemblés) dont : - deux tronçons principaux 31, 33 respectivement en contact avec les des deux faces principales, tronçons de longueurs distinctes et de préférence les plus courts possibles, - et un tronçon latéral 32 en regard de la tranche 13a, et perpendiculaire aux tronçons principaux. Les deux tronçons principaux 31, 33 sont munis de pattes s'engageant dans des encoches pratiquées sur les faces principales 11, 12. Le cadre 3 peut être formé par pliures. Plus précisément, les DEL 2 sont fixées sur un coin du cadre 3, sur une pièce 34 rapportée sur le cadre, ou en variante sur une surépaisseur du cadre. Les DEL sont couplées à des moyens de pilotage (non représentés) permettant d'émettre de la lumière soit en permanence, soit par intermittence, et soit d'une couleur donnée, soit de différentes couleurs. La deuxième face 12 porte par exemple un miroir plan 120, par exemple une couche d'argent ou d'aluminium qui peut masquer des défauts. Pour certaines applications (dalles éclairantes, lampes planes décoratives ou architecturales notamment panneau mural, plafonnier, cloison séparatrice, élément de salle de bains...), seule la première face 11 est extractrice et porte par exemple des zones diffusantes, par exemple des prismes. Pour d'autres applications, (notamment fenêtres éclairantes, larnpe planes pour aménagement intérieur) la deuxième face 12 est aussi extractrice et porte par 25 exemple au moins une ou des zones extractrices. En variante, les DEL émettent dans l'UV, par exemple le proche UV. La ou les zones d'extraction de la face 11 voire de la face 12 comprennen.: alors des moyens pour convertir le(s) rayonnement(s) UV en rayonnement(s) visible(s), de préférence sous forme de couche(s) de luminophore(s). 30 On peut aussi bien choisir des DEL à émission oblique que l'on positionne sur le tronçon 32, par exemple au milieu. La figure 2 représente schématiquement une vue partielle en coupe longitudinale d'une structure lumineuse 200 à guide plan et à DE_ dans un deuxième mode de réalisation de l'invention. La structure lumineuse 200 diffère de la structure 100 de la façon suivante : - chaque DEL est portée (par collage ou tout autre moyen) par un réflecteur 4 parabolique ce qui permet d'augmenter la quantité de lumière introduite dans le guide 1 en orientant parallèlement à la direction principale la majorité des rayons lumineux émis par les DEL et réfléchis par la tranche biseautée 13a, - le cadre est omis. Le réflecteur parabolique 4 est individuel ou commun à plusieurs voire toutes les DEL, est d'un seul tenant ou en variante en deux arcs de cercle assemblés. Ce réflecteur peut être fixé à la tranche par tout moyen. De préférence, le réflecteur 4 s'intègre dans la zone évidée. On peut aussi bien choisir des DEL à émission oblique ou à ailes de chauve souris ou même à diagramme à émission lambertienne. La deuxième face principale 12 ne comprend pas de miroir :'.20 et par exemple comprend une ou plusieurs zones extractrices. En gardant l'angle a tel que défini pour la figure 1, l'incidence de l'ensemble 20 des rayons lumineux (ceux directement réfractés, comme ceux récupérés grâce au réflecteur) est supérieure à l'incidence de réflexion totale. La figure 3 représente schématiquement une vue partielle en coupe longitudinale d'une structure lumineuse 120 à guide plan et à DEL dans un 25 troisième mode de réalisation de l'invention. La structure lumineuse 120 diffère de la structure 100 sur plusieurs points. En premier lieu, le cadre 3' à trois segments plans 31', 32', 33' vient pincer le guide et porte les DEL directement. En second lieu, la tranche biseautée 13a comprend une partie ccinvexe 13b 30 de largeur plus grande que le diagramme d'émission des DEL et dE rayon de courbure Rc, de quelques mm, permettant de collimater même es rayons extrêmes. On ajuste, la distance de la DEL, Rc et le point C pour une incidence supérieure à celle de réflexion totale pour la majorité voire l'ensemble des rayons lumineux réfractés. Enfin, la deuxième face principale 11 ne comprend pas de miroir. Par ailleurs, les DEL 2 peuvent notamment être de simples puces semi- conductrices 20 avec ou sans encapsulation de protection et sans lentille. La figure 4 représente schématiquement une vue partielle en coupe longitudinale d'une structure lumineuse 200 à guide plan et à DEL dans un quatrième mode de réalisation de l'invention. La structure lumineuse 200 diffère de la structure 100 sur plusieurs points. La tranche 13' n'est pas biseautée mais convexe sur toute son épaisseur 1, laissant encore une zone évidée où les DEL sont agencées. Au lieu du cadre 3, les DEL 2 sont logés dans un profilé 3" en U longeant la tranche et fixée à cette tranche 13' par tout moyen connu, cadre de préférence intégré dans la zone évidée et par exemple opaque et/ou réfléchissant par exemple en aluminium. Comme pour le troisième mode de réalisation, on ajuste de pnférence la courbure pour l'obtention d'une incidence supérieure à celle de réflexion totale pour la majorité voire l'ensemble des rayons lumineux réfractés. La figure 5 représente schématiquement une vue partielle en coupe longitudinale d'une structure lumineuse 130 à guide plan et à DEL dans un cinquième mode de réalisation de l'invention. La structure lumineuse 130 diffère de la structure 100 sur plusieurs points. D'abord, la tranche 13a biseautée comporte des trous où les DEL sont agencées ou en variante au moins une rainure non débouchante ou débouchante sur l'un ou les côtés. Chaque DEL comprend une lentille de collimation 21 typiquement convexe de forme complémentaire à celle du trou. On choisit un angle a > S,. pour une incidence 0o supérieure à celle de réflexion totale pour la direction principale. On choisit plus préférentiellement un angle a > 9, +9'n,ax pour une incidence supérieure à celle de réflexion totale pour l'ensemble des rayon.; lumineux réfractés, avec ~'max correspond à l'angle entre le rayon extrême et la direction principale de rayonnement, après réfraction. Chaque DEL est par exemple collée sur le guide 1 avec une colle transparente. Le cadre 3a a trois tronçons opaques et/ou métalliques 31, 32a, 33, par exemple en inox. Le tronçon latéral 32a longe et est en contact avec le biseau 13a. Le tronçon latéral 32a, en contact avec le verre participe en outre à l'évacuation de chaleur. Les tronçons principaux 31, 33 sont quant à eux éventuellement de même taille. La figure 6 représente schématiquement une vue partielle en coupe longitudinale d'une structure lumineuse 300 à guide plan et à DEL dans un sixième mode de réalisation de l'invention. La structure lumineuse 300 diffère de la structure 100 sur plusieurs points. D'abord, la tranche 13c n'est pas biseautée et comporte des trous où les DEL 2' sont agencées - ou en variante au moins une rainure non débouchante ou débouchante sur l'un ou les côtés du guide -. Les trous ont chacun un profil de rétention, la paroi latérale 5b de chaque trou étant élargie jusqu'au fond. Le profil comprend donc une partie inférieure en < > ou en V à 90 par rapport à la tranche 13c. Les trous peuvent: aussi être simplement à profil tronconique. Chaque DEL 2' est agencée sur le fond d'un insert 65 de forme sensiblement complémentaire au trou (ou à la rainure en variante). Chaque DEL peut aussi être agencée sur une partie trouée de l'insert par exemple de façon à y affleu -er. L'insert 65 est logé entièrement ou partiellement dans le trou par montage en force et/ou par montage par le côté du guide 1. L'insert 65 peut être (en partie) métallique pour participer à l'évacuation de chaleur par contact latéral avec le verre 1. Les DEL 2' sont parallèles au fond plat du trou et ont (uniquernent) deux directions principales de rayonnement obliques (une seule étant représentée pour plus de clarté) avec, après réfraction, ont une incidence 0o supérieure à celle de réflexion totale. Chaque direction principale forme un angle 0s avec la normale à la face de la puce (tout comme dans la configuration illustrée avec la face principale 12). Pour 0o>Or on choisit :Os < Aresin(n, cos0r) Encore plus préférentiellement, on choisit es < Aresin(n, cos0r) - 0max pour que tous les rayons aient une incidence supérieure à l'incidence de réflexion totale Or. Os et 9max sont des données intrinsèques de DEL. On suppose que les DEL sont dans l'air. Si on choisit de placer les DEL (par exemple des puces nues) dans un autre milieu (résine d'indice, liquide d'indice) d'indice n0, on peut définir dans ce milieu un demi angle au sommet effectif 9maxeff et un angle effectif eseff. Toutefois, les relations ci-dessus à satisfaire sont inchangées. On choisit de préférence n0 inférieur à l'indice du guide n1 et si la DEL est collimatée avec un indice n3 de la lentille on choisit de préférence n3 < n0 < n1 pour limiter les réflexions. Le cadre 3b avec des tronçons principaux de même taille et un tronçon latéral 32b du cadre longeant la tranche, sert pour protéger et masquer es DEL, et supporte l'insert 65. Ce cadre n'est pas nécessairement métallique et/ou réflecteur. On peut omettre ce cadre. Cette structure 300 convient particulièrement dans les applications où il est nécessaire que les DEL soient dans un système de fixation. Il s'agit par exemple d'une porte éclairante. La figure 7 représente schématiquement une vue partielle en coupe longitudinale d'une structure lumineuse 310 à guide plan et à DEL. dans un septième mode de réalisation de l'invention. La structure lumineuse 310 diffère de la structure 300 sur plusieurs points : - la tranche 13c de couplage est biseautée, la direction principale de chaque DEL est perpendiculaire à la face émettrice et au fond du trou, - la parois latérale 5c et le fond du trou forment une coupelle, - le cadre est omis. Chaque DEL 2 est agencée sur le fond d'un insert 6 de forme complémentaire au trou et couplé à un élément de fixation. L'incidence 00 de la direction principale est supérieure à l'incidence de réflexion totale Or. Dans une variante, le trou est tronconique. L'angle entre le fon i plat et la face principale peut être notamment choisi supérieur à 9r +Aresin(sin0` ) Y) , pour nl que tous les rayons réfractés soient en incidence supérieure à celle ce réflexion totale. Cette structure 310 convient particulièrement dans les applications où il est nécessaire que les DEL soient dans un système de fixation. Il s'agit par exemple d'une porte éclairante. L'insert 6 et l'élément de fixation sont montrés plus en détail en figure 8 dans une vue partielle éclatée et en coupe transversale dans un plan diarnétral. L'insert 6 comporte une paroi périphérique 6b raccordée à un fond métallique 6a. Cet insert est déformable élastiquement, voire plastiquement de manière à permettre son introduction dans le trou. La face externe de la paroi 6b est raccordée au fond 6a par une région cintrée dont la forme lui permet de venir épouser celle de la région coicave 5 du trou 5c. La région cintrée se prolonge par une paroi cylindrique de faible hauteur, qui est destinée à venir en appui contre la région cylindrique délimitant le trou, pour se terminer, après un décrochement vers l'intérieur, par une autre région cylindrique. La face interne de la paroi 6b comporte, au voisinage du fond 6a, une échancrure périphérique, le reste de la face interne de ladite paroi 6a comportant un taraudage. Par ailleurs, la paroi 6b comporte, à partir de sa bordure supérieure plate - laquelle est destinée à venir en position de montage, dans le plan de la tranche biseautée 13a, quatre entailles radiales régulièrement espacées et relativement profondes, s'étendant jusqu'au voisinage du fond 6a. Par ces entailles, la paroi latérale 6b se trouve ainsi divisée en quatre pétales , lesquels, en combinaison avec l'échancrure, donnent à l'irsert 6 une flexibilité, les pétales pouvant ainsi fléchir vers l'intérieur pour permettre l'introduction par déformation élastique, voire plastique, de l'insert dans un trou; une fois l'insert 6 introduit, les pétales reviennent à leur position initiale, épousant les régions délimitant le trou. Une fois en place, l'insert 6 reçoit un élément de liaison 60 du guide 1 sur un support. Cet élément de liaison 60 permet d'assurer I'autoblocage de l'insert. On peut voir sur le dessin uniquement la partie de l'élément de liaison 60 oui coopère avec l'insert 6 et qui est constituée par une tige dont la région d'extrémité comporte un filetage permettant de fixer l'élément 60 au guide 1 par vissage. L'extrémité opposée de la tige (qui n'est donc pas représentée) est agencée pour permettre la liaison sur le support choisi. Cette tige est en outre métallique est percée pour accueillir des organes d'amenée de courant 61 débouchant sur des contacts électriques 62 formés sur le fond de la tige et en liaison électrique avec le fond 6a après vissage. La longueur de la tige peut être limitée pour rester dans la zone évidée de la tranche. Dans une variante présentée en figure 9 chaque DEL 2 est placée sur le fond de la tige 60' et le fond 6'a de l'insert 6' est creux pour amener la DEL 2 près du fond du trou. La figure 10 représente schématiquement une vue partielle en coupe longitudinale d'une structure lumineuse 320 à guide plan et à DEL dans u l huitième mode de réalisation de l'invention. La structure lumineuse 320 diffère de la structure 300 sur plusieurs points : la tranche 13c est biseautée, - chaque DEL a une seule direction principale, perpendiculaire à la face émettrice de la puce et à la face du trou, - le trou 5'c est une rainure débouchante sur un côté (côté non 30 représenté), est à profil tronconique - l'insert 6" est commun à un groupe de DEL voire à toutes les DEL. L'insert 6" est par exemple métallique et opaque, et est déformable. Il est affleurant ou saillant par rapport à la tranche 13a en fonction du type de montage choisi (par le côté de la rainure ou par la tranche biseautée). L'ensemble des rayons réfractés ont une incidence supérieure à l'incidence de réflexion totale. Cette structure 320 convient particulièrement dans les applicatiois où il est nécessaire que les DEL soient dans un système de fixation. Il s'agit par exemple d'une porte éclairante. La figure 11 représente schématiquement une vue partielle en coupe longitudinale d'une structure lumineuse 400 à guide plan et à DEI_ dans un neuvième mode de réalisation de l'invention. La structure lumineuse 400 diffère de la structure 300 sur plusieurs points : - chaque DEL 2' est logée dans une rainure sans profil de rétention, non débouchante, avec un fond 5d en forme de V dont la pointe est orientée vers l'intérieur du guide, donnant ainsi deux faces pour la réfraction, - l'insert 65 est remplacé par une embase 65' de forme simple par exemple parallélépipédique, - chacune des deux directions principales est perpendiculaire à la face de réfraction associée. Chaque direction principale forme un angle 05 avec la normale 2 la surface de la puce et, qui dans la configuration illustrée, est parallèle avec la face principale 12. Pour que 80 (respectivement 8'0) soit supérieur à 0r on choisit 0S<90-0r. Pour n1=1,52 on obtient 05<48,8 . L'angle y, formé par chaque segment du fond en V avec une parallèle à la face principale 12, 11, est égal à 05. Si on choisit de placer les DEL (par exemple des puces nues) dans un autre milieu (résine d'indice, liquide d'indice) d'indice nO, on peut définir dans ce milieu un demi angle au sommet effectif maxeff et un angle effectif Aseff• La relation ci-dessus devient 0seff<90-0r avec nOsin(Oseff)= 0s• On choisit de préférence nO inférieur à l'indice du guide n1 et si la DEL est collimatée avec un indice n3 de la lentille on choisit de préférence n3 < nO < nl pour limiter les réflexions. Plus largement, si chaque direction principale n'est pas perpendiculaire à la face de réfraction associée (seule différence par rapport à ce neuvième mode) on choisit y (et/ou Os) tel que : r cos(y+Os) y - Or + Arc sin > 0 nl Par exemple, pour Os = 80 et nl=1,52 on obtient y>79,2 . Si la DEL est dans le milieu d'indice nO la relation devient : "nOcos(y+OSef)" y ù O, + Arc sin >0 nl Encore plus préférentiellement pour que la direction extrême d'émission soit aussi en incidence supérieure à Or, on choisit y (et/ou Os) tel que : coS(y+Os +Omax \ ) yùOr +Aresin >0 nl Par exemple, pour Os = 80 , Omax=5 et nl=1,52 on obtient y>80,8 . Si la DEL est dans le milieu d'indice nO la relation devient : "nOCOS(y+Oseff +Omaxeff) >0 nl En outre, sinOs = nOsin(OSeff) et sin(Os+Omax) = nOsin(Oseff+Omaxeff) La figure 12 représente schématiquement une vue partielle en coupe longitudinale d'une structure lumineuse 500 à guide plan et à DEL dans un dixième mode de réalisation de l'invention. Cette structure lumineuse diffère de la structure 400 en ce que la rainure 5e est entièrement en V et en ce que le tronçon latéral 32c a une surépaisseur pour porter les DEL au lieu d'une embase rapportée. La figure 13 représente schématiquement une vue partielle en coupe longitudinale d'une structure lumineuse 210 à guide plan et à DEL dans un onzième mode de réalisation de l'invention. yù Or +Arc sin Cette structure lumineuse 210 diffère de la structure 100 en ce que : - les DEL 2 sont de simples puces 20, et sont collées à la tranche biseautée, - le cadre 35, plein - ou en variante creux -, occupe la zone évidée en entourant les DEL, et est fixé par tout moyen connu à la tranche, - le miroir 120 est omis. La figure 14 représente schématiquement une vue partielle en coupe longitudinale d'une structure lumineuse 600 à guide plan et à DEL dans un douzième mode de réalisation de l'invention. Cette structure lumineuse 600 comprend un guide plan par exemple similaire au guide du premier mode de réalisation de l'invention, décrit en relation avec la figure 1. Comme pour le premier mode de réalisation, la tranche 13'a est biseautée, polie et forme un angle a avec la deuxième face 12. En outre cette tranche 13'a est recouverte d'une couche réfléchissante. Des DEL 2, choisies avec des lentilles de collimation, sont logées dans une rainure 50 à profil hémisphérique et par exemple débouchante, rainure pratiquée dans la deuxième face principale 12. Chaque DEL 2 présente une seule direction principale du rayonnement (symbolisé par la double flèche) perpendiculaire à sa face émettrice. gmax correspond au demi angle au sommet du cône d'émission de la DEL. Cette face émettrice de la DEL forme un angle (3 avec la face 12 d'abord rencontrée. On choisit a> 2`9' pour que l'incidence de la direction principale 90 soit supérieure à ladite incidence de réflexion totale Sr. Par exemple pour le verre d'indice de l'ordre de 1,52 et [3 égal à 10 , a est supérieur à 25,6 . Si R est nul, on choisit en outre l'angle distinct de 45 . On choisit encore plus préférentiellement a> r2 ,aX - pour que même l'incidence du rayon lumineux extrême du cône soit supérieure à ladite incidence de réflexion totale. Par exemple pour le verre d'indice de l'ordre de 1,52, le demi angle au sommet umax de 20 et I3 égal à 10 , a est supérieur à 35,6 . Si [3 est nul, on choisit en outre l'angle distinct de 45 . En variante, le trou présente un profil de rétention, ou tout autre profil. Si on choisit de placer les DEL (par exemple des puces nues) dans un autre milieu (résine d'indice, liquide d'indice) d'indice n0, les relations ci-dessus à satisfaire sont inchangées car tous les rayons sont perpendiculaires à la face de réfraction 50. La figure 15 représente schématiquement une vue partielle en coupe longitudinale d'une structure lumineuse 700 à guide plan et à DEL dans un douzième mode de réalisation de l'invention. Cette structure lumineuse 700 diffère de la structure lumineuse 600 par les caractéristiques suivantes : - la tranche 13 est droite et (éventuellement) sans miroir plan, la DEL est logée dans un trou 50a de la première face 11 (à profil hémisphérique), de façon à ce que la direction principale frappe, après réfraction, directement la deuxième face principale 12 suivant une incidence supérieure à celle de réflexion totale. La figure 16 représente schématiquement une vue partielle en coupe longitudinale d'une structure lumineuse 800 à guide plan et à DEL dans un treizième mode de réalisation de l'invention. Cette structure lumineuse 800 diffère de la structure lumineuse 700 par la forme du trou (qui n'est pas une rainure) avec une paroi latérale droite et une paroi latérale oblique formant face de réfraction 50b. L'angle formé par la face de réfraction 50b avec la face principale rencontrée 12 peut être choisi supérieur à 9 + Aresin(sin(9 tex)), pour q Je tous les nl rayons réfractés soient en incidence supérieure à celle de réflexion totale &r. 30 La figure 17 représente schématiquement une vue partielle en coupe longitudinale d'une structure lumineuse 900 à guide plan et à DE_ dans un quatorzième mode de réalisation de l'invention. Cette structure lumineuse 900 comprend un guide plan par exemple similaire au guide décrit en relation avec la figure 1. Deux séries de DEL 2 sont logées dans une rainure 50c, pratiquée, par exemple au milieu, dans la première face principale 11. La rainure a une section en V de pointe orientée vers le guide, donnant deux faces de réfraction, par exemple à angle droit. La rainure est débouchante ou non. Ces séries de DEL présentent chacune une seule direction pr ncipale du rayonnement (symbolisés par des doubles flèches) perpendiculaire à la face de réfraction associée 50c et, après réfraction, en incidence 90 supérieure à l'incidence de réflexion totale 9r. L'angle formé par chaque face de réfraction 50c avec la face principale ) rencontrée 12 peut être choisi supérieur à 9r +Aresin(sin(9`ax), pour que tous les nl rayons réfractés soient en incidence supérieure à celle de réflexion totale 9r. Ces DEL sont par un cadre 35' opaque et/ou métallique, fixé de part et d'autre de la face 11. Les DEL sont masquées côté face 12 par une bande 120' opaque et/ou décorative
La présente invention concerne une structure lumineuse (100,) qui comporte:un guide plan (1) pour un rayonnement visible ou ultraviolet doté d'une tranche (13a) et de deux faces principales (11, 12) dont l'une au moins est extractrice d'au moins une partie dudit rayonnement, au moins une source quasi ponctuelle (2) dudit rayonnement, telle qu'une diode électroluminescente, couplée au guide pour une propagation dudit rayonnement à l'intérieur du guide, ladite source (2) présentant au moins une direction principale d'émission du rayonnement et étant agencée de sorte que, après réfraction sur le guide, la direction principale d'émission a une incidence (ϑ0) par rapport à au moins la première face principale rencontrée (12) supérieure à l'incidence de réflexion totale ϑrho donnée par la relation thetar = Arcsin(1/n1) avec n1 défini comme l'indice optique de réfraction du guide.
1. Structure lumineuse (100, 110, 120, 130, 200, 210, 300, 310, 320, 400, 500, 600, 700, 800, 900) caractérisée en ce qu'elle comporte: - un guide plan (1) pour un rayonnement visible ou ultraviolet doté d'une tranche (13, 13a, 13'a, 13b, 13c) et de deux faces principales (11, 12) dont l'une au moins est extractrice d'au moins une partie dudit rayonnement, - au moins une source quasi ponctuelle (2, 2') dudit rayonnement, telle qu'une diode électroluminescente, couplée au guide pour une propagation dudit rayonnement à l'intérieur du guide, ladite source (2, 2') présentant au moins une direction principale d'émission du rayonnement et étant agencée de sorte que, après réfraction sur le guide, la direction principale d'émission a une incidence (9), 9'0) par rapport à au moins la première face principale rencontrée (11, 12) supérieure à l'incidence de réflexion totale &r donnée par la relation Br = Aresin(1) avec nl défini comme l'indice nl optique de réfraction du guide. 2. Structure lumineuse (100, 110, 120, 130, 200, 210, 310, 320, 400, 500, 600, 700, 800, 900) selon la 1 caractérisée en ce que la direction principale du rayonnement est perpendiculaire à la surface d'entrée (11, 12, 13) du guide (1). 3. Structure lumineuse (100, 110, 120, 130, 200, 210, 300, 310, 320, 400, 500, 600, 700, 800, 900) selon l'une des 1 ou 2 caractérisée en ce que la majorité des rayons lumineux émis par la source (2), et de préférence l'ensemble des rayons lumineux a, après réfraction sur le guide, une incidence (90, 9'0) par rapport à la première face supérieure à ladite incidence de réflexion totale. 4. Structure lumineuse (300, 400, 500) selon l'une des précédentes caractérisée en ce que ladite source (2') présentant une autre direction principale d'émission du rayonnement, la source est agencée de sorte que l'autre direction principale d'émission, a, après réfraction sur le guide, une incidence (90, 9'0) par rapport au moins à la face d'abord rencontrée supérieure à ladite incidence de réflexion totale. 27 5. Structure lumineuse (100, 110, 120, 130, 200, 210, 310, 320, 500, 600) selon l'une des précédentes caractérisée en ce que la tranche présente au moins une partie biseautée (13a, 13'a, 5e), de préférence polie, cette partie laissant une zone évidée. 6. Structure lumineuse (100, 110, 120, 130, 200, 210, 310, 320, 600) selon la 5 caractérisée en ce que la partie biseautée (13a, 13'a -forme un angle a avec la première face rencontrée choisi pour que la majorité des rayons lumineux émis par la source (2, 2'), et de préférence l'ensemble des rayons lumineux a, après réflexion ou réfraction sur la partie biseautée (13a, 13'a), une incidence (a) supérieure à ladite incidence de réflexion totale. 7. Structure lumineuse (600) selon l'une des 5 ou 6 en ce que la partie biseautée (13'a) est réfléchissante et en ce que la source (2; est logée dans un trou formé en périphérie de la première face et positionnée pour permettre une réflexion sur la partie biseautée donnant ladite incider ce pour la direction principale et de préférence donnant ladite incidence pour la majorité des rayons lumineux. 8. Structure lumineuse (100, 110, 120, 200, 210) selon l'une des 1 à 6 caractérisée en ce que la source (2) est disposée dans une zone évidée de la tranche (13', 13a, 13b) distincte d'un trou. 9. Structure lumineuse (110) selon la 8 caractérisée en ce que la zone évidée comprend un réflecteur (4), de préférence de type miroir parabolique ou sphérique, le réflecteur étant apte à orienter parallèlement à la direction principale la majorité des rayons lumineux émis par la soL rce (2) et réfléchis par la tranche. 10. Structure lumineuse (120) selon l'une des 8 ou 9 caractérisée en ce que la tranche présente une face (13b) pour la réfraction qui est non plane et aménagée dans la partie biseautée (13a), et en ce que, la source (2) présentant un cône émission donné, la face pour la réfraction est de Dréférence plus large que le cône d'émission et est choisie parmi une face concave, convexe, sphérique, hyperbolique et asphérique. 11. Structure lumineuse (210) selon l'une des 8 à 10 caractérisée en ce que la source (2, 20) est collée sur la tranche (13a). 12. Structure lumineuse (200, 210) selon l'une des 8 à 11 caractérisée en ce que la source (2) est disposée dans un rnoyen de protection et/ou de maintien de la source (3", 35) qui est agencé à l'intérieur la zone évidée, notamment en U et/ou qui occupe la majorité de la zone évidé=-. 13. Structure lumineuse (130, 300, 310, 320, 400, 500, 600, 700, 800, 900) selon l'une des 1 à 8 caractérisée en ce que la source (2, 2') est logée dans un trou (5a à 5d, 5'c, 50, 50a à 50c) du guide (1) disposé sur la tranche ou sur l'une des deux faces principales, et de préférence le trou forme une rainure le long du guide. 14. Structure lumineuse (900) selon la 13 caractérisée en ce que la source (2) et une autre source quasi ponctuelle sont logées clans ledit trou (50c) avec deux faces pour la réfraction en forme de V. 15. Structure lumineuse (100, 600) selon l'une des 1 à 14 caractérisée en ce que l'une des faces principales (11) et/ou au moins l'un des bords latéraux (13'a) de la tranche, non couplé à la source (2) pour injecter ledit rayonnement, présente au moins une partie réfléchissante, de préférence une couche réfléchissante (120) couvrant sensiblement ladite face (11) et/ou ledit bord (13'a). 16. Structure lumineuse (300, 310, 320) caractérisée en ce qu'elle comporte: - un guide plan (1) pour un rayonnement visible ou ultraviolet doté d'une tranche (13, 13'a) de deux faces principales (11, 12) dont l'une au moins est extractrice d'au moins une partie dudit rayonnement, -au moins une source quasi ponctuelle dudit rayonnement, telle qu'une diode électroluminescente (2, 2'), couplée au guide pour une propagEtion dudit rayonnement à l'intérieur du guide, ladite source étant logée dans un trou (5a à 5'c) aménagé dans la guide et présentant un profil de rétention. 17. Structure lumineuse (300, 310, 320) selon la 16 caractérisée en ce que le profil de rétention est tronconique, facetté (5b), courbe, concave tourné vers l'intérieur (50) notamment de type coupelle, en forme de T, de trou de serrure. 18. Structure lumineuse (300, 310, 320) selon l'une des 16 ou 17 caractérisée en ce que la source (2) est montée dans un insert (6) comportantune paroi latérale (6b) de forme sensiblement complémentaire au trou et un fond (6a) porteur de la source. 19. Structure lumineuse (300, 310, 320) selon l'une des 16 ou 17 caractérisée en ce qu'un insert (60') avec une paroi latérale (6'b) de forme sensiblement complémentaire au trou et un fond creux est logé dans le trou, et en ce q'une extrémité d'un élément de liaison est porteur de ladite source (2), et l'insert est apte à coopérer avec l'élément de liaison (60') pour assurer un autoblocage de l'insert dans le trou. 20. Structure lumineuse (100, 120, 130, 300, 400, 500) selon l'une des 1 à 11 et 13 à 19 caractérisée en ce que la source (2) East couplée par l'un des bords latéraux de la tranche, dit bord de couplage, et est disposée dans un moyen de protection et/ou de maintien de la source (3, 3', 3b, 3c) comprenant trois tronçons sensiblement plans : - deux tronçons principaux (31, 33) en regard des faces principales, - et un tronçon latéral (32, 32a, 32') en regard du bord de couplage, ledit moyen de protection et/ou de maintien de la source étant apte à pincer le guide ou les deux tronçons principaux étant munis de pattes s'engageant dans des encoches pratiquées sur les faces principales du guide. 21. Structure lumineuse (100, 110, 120, 130, 200, 210, 300, 310, 320, 400, 500, 600, 700, 800, 900) selon l'une des précédentes caractérisée en ce qu'elle comporte une pluralité de sources (2, 2') couplées à des rnoyens de pilotage permettant d'émettre de la lumière soit en permanence, soit par intermittence, avec différentes intensités, soit d'une couleur donnée, soit de différentes couleurs. 22. Structure lumineuse (100, 110, 120, 130, 200, 210, 300, 310, 320, 400, 500, 600, 700, 800, 900) selon l'une des précédentes caractérisée en ce que la source (2, 2') est une diode électroluminescente qui comprend une puce semiconductrice (20) et est choisie parmi au moins l'une ces diodes électroluminescentes suivantes : une diode avec ou sans moyen de cDIlimation, une diode dont la direction principale d'émission est perpendiculaire ou oblique par rapport la surface émettrice de la diode, une diode présentant une pluralité de directions principales d'émission, une diode décorative et une diode de puissance. 23. Structure lumineuse (100, 110, 120, 130, 200, 210, 300, :310, 320, 400, 500, 600, 700, 800, 900)selon l'une des précédentes caractérisée en ce que le guide est choisi parmi l'un ou les verres suivants : un verre silico-sodocalcique, un verre extraclair et un verre transmettant ledit rayonnement UV. 24. Structure lumineuse (100, 110, 120, 130, 200, 210, 300, :310, 320, 400, 500, 600, 700, 800, 900) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle forme un panneau éclairant, un panneau décoratif, un panneau architectural, un panneau de signalisation ou d'affichage, ou un dispositif de rétroéclairage d'un écran à cristaux liquides. 25. Application de la structure lumineuse (100, 110, 120, 130, 200, 210, 300, 310, 320, 400, 500, 600, 700, 800, 900) selon l'une des précédentes à un vitrage destiné au bâtiment, comme une façade, une fenêtre éclairante, à un vitrage destiné à un véhicule de transport, comme une lunette arrière, une vitre latérale ou un toit d'automobile, ou à tout autre véhicule terrestre, aquatique ou aérien, à l'éclairage routier ou urbain, à un vitrage destiné au mobilier urbain, comme un vitrage abribus, à un présentoir, une vitrine, à un étalage de bijouterie, à un élément d'étagère, à un aquarium, une serre, à un vitrage destiné à l'ameublement intérieur, notarnment à l'éclairage d'une paroi de salle de bains ou d'un plan de travail de cuisine, à un miroir, à un meuble, à un vitrage électrocommandable.
F,G
F21,G09
F21V,F21Y,G09F
F21V 8,F21V 19,F21Y 101,G09F 13
F21V 8/00,F21V 19/00,F21Y 101/02,G09F 13/18,G09F 13/22
FR2896133
A1
DOUBLURE DE CASQUE
20,070,720
L'invention concerne des doublures de casques. Elle concerne plus particulièrement une doublure amovible de sécurité et de confort ayant une configuration réglable à l'infini. On connaît dans l'art antérieur diverses formes de jeux de coussins pour des casques de protection. Ces jeux de coussins sont conçus pour procurer du confort tout en maintenant la stabilité de la coque du casque et en ajoutant une protection supplémentaire aux chocs à une compression donnée. Pour répondre à ces diverses exigences, on peut "ajuster" des casques en choisissant des coussins pour une gamme particulière d'individus ou de tailles. Pour équiper des casques d'un jeu de coussins, on doit tenir en inventaire divers types différents de coussins. Du fait de la taille relativement petite des coussins individuels, ils peuvent être aisément perdus sur le terrain. D'autres approches proposent une en une seule pièce. On peut voir certains exemples dans les brevets des E.U.A. n 5 687 426, n 5 946 734 et n 6 453 476. Pour atteindre un niveau de confort élevé, certaines doublures en une seule pièce sont ajustées individuellement à la tête de l'utilisateur. Le brevet des E.U.A. n 4 432 099 décrit une doublure formée de couches de feuilles thermoplastiques qui sont chauffées de façon à se déformer pendant une procédure d'ajustement. Il serait souhaitable de disposer d'une doublure de sécurité de casque en une seule pièce qui soit ajustée de façon simple par l'utilisateur sans nécessiter des outils ou de l'aide et qui offre de la souplesse pour un ajustement supplémentaire à tout moment. Un aspect de l'invention est donc de procurer une doublure de casque de sécurité ajustable par l'utilisateur dans le domaine du confort. Un autre objet de l'invention est de proposer une 35 doublure d'une seule pièce ventilée qui est traitée avec des agents antimicrobiens. Un autre objet de l'invention est de proposer une doublure pourvue de couches de mousse associées par paire, pouvant être sélectionnées. Ces objets ainsi que d'autres objets associés conformes à l'invention sont procurés par une doublure de casque de sécurité qui comprend un côté supérieur s'appliquant contre le casque et un côté inférieur s'appliquant contre la tête. Deux découpures de forme ovale définissent une bande avant d'amortissement pour le front. Deux découpures en forme de J définissent une bande arrière d'amortissement pour la nuque. Une bande d'amortissement positionnée centralement pour le sommet de la tête est formée entre les découpures de forme ovale et les découpures en forme de J. Deux paires de sangles sont reliées à des extrémités opposées de la bande d'amortissement pour le front et de la bande d'amortissement arrière, les sangles étant reliées de façon libérable aux extrémités de la bande d'amortissement pour le sommet de la tête. En variante, une paire de sangles est reliée à la bande d'amortissement pour le sommet de la tête et est reliée de façon libérable aux extrémités de la bande d'amortissement pour le front et de la bande d'amortissement arrière. La bande d'amortissement arrière est en forme de C et comporte des extrémités qui s'accrochent avec les découpures en forme de J. Le côté inférieur de la doublure, s'appliquant contre la tête, comprend une fibre, un élément, un traitement ou un agent antimicrobien pour empêcher la croissance de bactéries et de champignons dans le casque et dans la doublure du casque. Le côté supérieur de la doublure, s'appliquant contre le casque, comporte en outre une surface texturée à boucles pour l'utilisation dans un dispositif de fixation à crochets et boucles. Les sangles comprennent une structure analogue à des crochets pour les faire adhérer de façon réglable à la surface texturée à boucles. Pendant l'ajustement, les sangles sont positionnées de façon réglable sur les extrémités de la bande d'amortissement pour le sommet de la tête. Le positionnement réglable des sangles permet de régler à l'infini la doublure sur la tête d'un utilisateur. En variante, pendant l'ajustement, les sangles sont positionnées de façon réglable sur les extrémités des bandes d'amortissement pour le front et la nuque. Le positionnement réglable des sangles permet de régler à l'infini la doublure sur la tête d'un utilisateur. A l'intérieur de l'enveloppe en étoffe, la doublure contient une couche de mousse viscoélastique et une couche de mousse de support liée à la couche viscoélastique. La couche de mousse viscoélastique est disposée sur le côté inférieur de la doublure s'appliquant contre la tête. L'épaisseur des couches de mousse peut être modifiée pour donner à au moins l'une des bandes d'amortissement une épaisseur supérieure à celle de l'autre des bandes d'amortissement. Pour améliorer le champ de vision offert par les casques, ou décaler vers l'arrière le centre de gravité, la bande d'amortissement arrière est plus épaisse que la bande d'amortissement pour le front. La bande arrière peut également être plus épaisse que la bande pour le sommet de la tête. Un déplacement du centre de gravité vers l'arrière peut être souhaitable si du matériel lourd, tel que des lunettes pour la vision de nuit, est installé sur la partie avant du casque. En variante, la présente doublure de casque est décrite comme ayant une enveloppe extérieure en étoffe et une bande d'amortissement pour le front. Une bande d'amortissement pour le sommet de la tête est reliée de façon articulée à la bande d'amortissement pour le front. Une bande d'amortissement arrière est reliée de façon articulée à la bande d'amortissement pour le sommet de la tête. Un jeu de sangles est relié à l'une des bandes d'amortissement. Les sangles relient de façon libérable la bande d'amortissement pour le front et la bande d'amortissement arrière aux extrémités de la bande d'amortissement pour le sommet de la tête. Les sangles permettent à la bande d'amortissement pour le front et à la bande d'amortissement arrière d'entourer le front et la partie arrière de la tête de l'utilisateur à des circonférences réglables et de régler la doublure en fonction de la taille de la tête de l'utilisateur. Une première paire d'espaces formés de façon intégrée se trouve entre la bande d'amortissement pour le front et la bande d'amortissement pour le sommet de la tête. Une seconde paire d'espaces formés de façon intégrée se trouve entre la bande d'amortissement pour le sommet de la tête et la bande d'amortissement arrière. La première paire d'espaces formés de façon intégrée comprend des découpures ovales opposées disposées entre la bande d'amortissement pour le front et la bande d'amortissement pour le sommet de la tête. La seconde paire d'espaces formés de façon intégrée comprend des découpures opposées en forme de J disposées entre la bande d'amortissement pour le sommet de la tête et la bande d'amortissement arrière. Le côté inférieur de la doublure s'appliquant contre la tête comprend une fibre, un élément, un traitement ou un agent antimicrobien pour empêcher la croissance de bactéries et de champignons dans le casque et dans la doublure du casque. A l'intérieur de l'enveloppe extérieure en étoffe, la doublure comprend une couche de mousse viscoélastique et une couche de mousse de support liée à la couche viscoélastique. La couche viscoélastique est disposée sur le côté inférieur de la doublure s'appliquant contre la tête. L'invention sera décrite plus en détail au regard des dessins annexés à titre d'exemples nullement limitatifs et sur lesquels, les mêmes références numériques désignant les mêmes pièces sur les multiples vues : la figure 1 est une vue de dessus de la doublure de casque selon un aspect de l'invention ; la figure 2A est une vue de dessous de la doublure de 35 casque selon un aspect de l'invention ; la figure 2B est une vue de dessous de la doublure de casque selon un autre aspect de l'invention ; la figure 3 est une vue de dessus de la doublure de casque selon un aspect de l'invention ; les figures 4 et 5 sont des représentations schématiques montrant l'aptitude au réglage de la doublure de casque représentée sur la figure 2A ; les figures 6 et 7 sont des représentations schématiques montrant l'aptitude au réglage de la doublure de casque 10 représentée sur la figure 2A ; les figures 8 et 9 sont des représentations schématiques montrant l'aptitude au réglage de la doublure de casque représentée sur la figure 2B ; la figure 10A est une vue en coupe de la doublure de 15 casque suivant la ligne X-X de la figure 3, selon un aspect de l'invention ; la figure 10B est une vue en coupe de la doublure de casque suivant la ligne X-X de la figure 3, selon un autre aspect de l'invention ; 20 la figure 11 est une vue en coupe transversale schématique montrant comment la doublure de casque est ajustée de façon réglable à la tête de n'importe quel utilisateur ; et la figure 12 est une autre vue en coupe transversale 25 schématique montrant le fonctionnement de la doublure réglable de casque selon un aspect de l'invention. En référence à la figure 1, il est montré une vue de dessus de la doublure 10 selon un aspect de l'invention. La doublure 10 comprend une bande 18 d'amortissement pour le 30 front, formant un bandeau, ayant des parties 20A et 20B de gauche et de droite, respectivement. La bande 18 pour le front, formant un bandeau, est reliée à une bande 12 d'amortissement pour le dessus de la tête par l'intermédiaire d'une liaison centrale 15 formant charnière. Des découpures ovales 35 opposées 16A et 16B définissent la patte/liaison 15 formant charnière entre le bandeau 18 pour le front et la bande d'amortissement 12 pour le sommet de la tête. Ces découpures ovales opposées 16A et 16B permettent à la bande 18 d'amortissement pour le front d'être enroulée autour du front d'un utilisateur à divers diamètres. La bande 12 d'amortissement pour le sommet de la tête comprend des parties 14A et 14B de gauche et de droite, respectivement. La bande 12 d'amortissement pour le sommet de la tête est reliée à la bande 18 d'amortissement formant bandeau à la partie avant et a une liaison similaire 29 formant charnière avec une bande d'amortissement arrière 30. Deux découpures opposées 26A et 26B en forme de J, symétriques l'une par rapport à l'autre, définissent entre elles la patte/liaison arrière 29 formant charnière. Les découpures 26A et 26B en forme de J aident à former une bande d'amortissement arrière 30 en forme de C ayant des prolongements 27A et 27B analogues à des bulbes à chaque extrémité de la forme du C (voir la figure 3). Les découpures 26A et 26B en forme de J s'imbriquent ou s'enclenchent avec la bande d'amortissement arrière 30 en forme de C lorsque la doublure 10 est posée à plat comme montré sur les figures 1 à 3. Le côté supérieur 102 de la doublure 10, s'appliquant contre le casque, est formé d'une étoffe qui comprend avantageusement une structure à petites boucles pour la faire adhérer à l'intérieur d'un casque et recevant les sangles de réglage, en un dispositif de fixation du type à crochets et boucles. D'autres types appropriés et connus d'étoffes peuvent également être mis en œuvre pour le côté supérieur de la doublure 10 sans sortir du cadre de l'invention. La figure 2A montre le côté inférieur de la doublure 10, ou côté s'appliquant contre la tête, selon un aspect de l'invention. Le côté inférieur de la doublure peut être en n'importe quelle matière convenable et n'est pas nécessairement constitué de la même étoffe que celle du côté supérieur s'appliquant contre le casque. Etant donné que le côté inférieur de la doublure 10 sera en contact avec la tête de l'utilisateur, il est possible que la chaleur et l'humidité dégagées par la tête de l'utilisateur puissent favoriser la croissance bactérienne à l'intérieur du casque, et en particulier sur la doublure 10. Il est donc envisagé de traiter et/ou fabriquer le côté inférieur de la doublure 10 avec un agent ou une matière biocide qui empêchera la croissance de bactéries, de moisissures et/ou de champignons. L'agent biocide ou autre matière antimicrobienne peut être de n'importe quel type connu et approprié. Par exemple, une matière antimicrobienne telle que X-STATIC , fabriquée par Noble Fiber Technologies, Inc., peut être incorporée dans l'étoffe du côté inférieur de la doublure 10 pour empêcher la croissance bactérienne. Dans un autre exemple, une résine iodée synthétique qui peut être utilisée pour l'éradication de micro-organismes est commercialisée sous la marque commerciale déposée TRIOSYN , par l'entreprise canadienne Triosyn Corporation. Cette résine est un agent à libération à la demande qui délivre de l'iode germicide à des micro-organismes nuisibles. D'autres matières et/ou éléments antimicrobiens et/ou biocides peuvent également être incorporés dans le côté de la doublure 10 s'appliquant contre la tête sans sortir du cadre de l'invention. Conformément à un aspect de l'invention, la doublure 10 est fabriquée en une seule pièce pourvue de branches et d'espaces (c'est-à-dire les découpures ovales opposées 16A et 16B et les découpures 26A et 26B en forme de J), qui, conjointement avec les sangles 22A, 22B, 34A et 34B, respectivement, permettent le réglage à l'infini de la doublure 10. Comme on l'expliquera plus en détail en référence aux formes de réalisation des figures 4 à 7, le positionnement judicieux des sangles 22A, 22B, 34A et 34B sur les extrémités respectives de la doublure coopère avec les espaces intégrés pour procurer la possibilité de réglage à l'infini, sur le terrain, de la doublure 10 conforme à l'invention. Les sangles 22A et 22B sont positionnées (et reliées en 21A et 21B) sur les extrémités respectives 20A et 20B de la bande d'amortissement 18 pour le front, formant bandeau, de façon que le positionnement particulier des sangles sur les parties 14A et 14B de droite et de gauche pour le sommet de la tête ait, conjointement avec les formes des espaces formés de façon intégrée/découpures ovales 16A et 16B, un effet important sur l'aptitude à régler la doublure pour l'ajuster à la tête de l'utilisateur. Les figures 4 à 7 montrent les possibilités de réglage de tailles variables de la doublure 10 selon l'invention. Comme cela ressortira de façon évidente de la description suivante, les angles 01 et 02 varient suivant la taille de la tête de l'utilisateur. Plus les angles 01 et 02 sont petits, plus la tête de l'utilisateur est grosse, et vice versa Dans l'exemple montré sur les figures 4 et 6, la bande d'amortissement 18, ou bandeau d'amortissement, pour le front est fixée en utilisant des sangles 22A (non représentées) et 22B. La sangle 22B est reliée en un point 21B sur une extrémité 20B de manière que, lorsque la sangle est tirée en arrière vers la partie arrière dans une direction qui est sensiblement parallèle à l'extrémité inférieure 14B de la partie de droite pour le sommet de la tête, un espace soit maintenu entre les extrémités 20B et 14B, tandis que l'espace 16B, formé de façon intégrée, est légèrement déformé pour s'adapter à la "traction vers l'arrière" de la partie extrême 20B de la bande 18 d'amortissement pour le front. En référence aux figures 4 à 7, il apparaît que l'angle sous lequel la sangle 22B est "tirée en arrière" par rapport à l'extrémité I4B a un effet direct sur la taille physique de l'espace 16B formé de façon intégrée (c'est-à-dire la découpure ovale) et, par conséquent, sur la taille de la doublure 10 sur la tête de l'utilisateur. Ce même concept s'applique à toutes les sangles 22A, 22B, 34A et 34B. La figure 7 montre par des lignes tiretées comment le changement d'orientation angulaire de la sangle 22B par rapport à l'extrémité de la partie 14B de la partie 12 d'amortissement pour le sommet de la tête aboutit à une capacité de réglage à l'infini de celle-ci. Lorsque la sangle 22 est "tirée vers l'arrière" sous un angle orienté vers le haut par rapport à la partie extrême 14B, la découpure ovale 16B se rétracte pendant que l'extrémité 20B de la bande 18 d'amortissement pour le front se rapproche de l'extrémité 14B de la bande 12 d'amortissement pour le sommet de la tête. La sangle 34B est positionnée/reliée en 33B sur l'extrémité 32B de manière que, lorsqu'elle "tirée vers l'avant" d'une manière sensiblement parallèle à l'extrémité 14B et qu'elle est amenée à adhérer à celle-ci, les deux extrémités 32B et 14B peuvent être rapprochées pour ajuster la partie arrière 30 de la doublure 10 à la tête de l'utilisateur. Le fait simplement de "tirer vers l'avant" les sangles 34A et 34B de façon droite, ou sous un angle orienté vers le haut, par rapport à l'extrémité 14B aboutit à ce que les parties arrondies 27A et 27B en forme de bulbes de la bande arrière 18 d'amortissement en forme de C s'enroulent dans la partie inférieure des découpures 26A et 26B en forme de J, respectivement, pendant que les découpures en forme de J se resserrent en une configuration hémisphérique sur la tête de l'utilisateur. Les formes arrondies 28A et 28B de l'intérieur des espaces 26A et 26B en forme de J, en plus de la courbure des parties de bulbes 27A et 27B, sont conçues de manière que, lorsque la doublure 10 est disposée sur des têtes de différentes tailles, la bande d'amortissement arrière 30 puisse être totalement adaptée pour s'ajuster à l'utilisateur, sans agencements ou configurations d'ajustement complexes quelconques. En outre, les figures montrent que, dans la totalité de l'intervalle des ajustements de taille, les découpures 16A, 16B, 26A et 26B procurent une série d'ouvertures de ventilation à travers la doublure. Ces ouvertures de ventilation sont bien espacées, par rapport au sommet de la tête de l'utilisateur. Dans certaines configurations d'ajustement, les ouvertures de ventilation forment des canaux qui 10 s'étendent vers le bas jusqu'au bord inférieur de la doublure. La géométrie de la doublure est donc conçue pour un confort extrême en assurant une possibilité de réglage à l'infini et une ventilation. Les ouvertures de ventilation restent bien espacées même lorsque la doublure est resserrée à sa taille d'ajustement la plus petite. Comme montré sur les figures 4 et 6, la doublure 10 est disposée sur la tête d'un utilisateur qui est typiquement plus grosse qu'une tête moyenne. Les figures 5 et 7 montrent la doublure 10 disposée sur une tête d'utilisateur plus petite que dans le cas des figures 4 et 6. Il apparaît que, lorsque la doublure 10 est disposée sur une tête plus grosse (figures 4 et 6), l'angle 01 est d'environ 65 et l'angle 02 d'environ 50 , en comparaison avec les formes de réalisation pour une tête plus petite des figures 5 et 7, où 01 est d'environ 70 et 02 d'environ 60 . Les figures 2B et 8 et 9 montrent une autre forme de réalisation de la doublure 10 selon l'invention. Dans cette forme de réalisation, des sangles de réglage 22 et 34 sont positionnées sensiblement parallèlement avec les extrémités 14 de la bande 12 d'amortissement pour le sommet de la tête et en font saillie vers l'extérieur en direction des bandes d'amortissement avant et arrière 18 et 30, respectivement. Comme montré sur les figures 8 et 9, l'extrémité avant 20B de la bande d'amortissement avant 18 est tirée vers l'arrière en direction de l'extrémité 14B de la bande d'amortissement 14 pour le sommet de la tête, et la sangle 22B entre en prise avec la surface de l'étoffe du côté supérieur de l'extrémité 20B. Un ajustement similaire est réalisé pour la bande d'amortissement arrière 18, où l'extrémité 32B de la bande d'amortissement 30 est déplacée vers l'avant en direction de l'extrémité 14B et, lors de l'ajustement à la tête de l'utilisateur, la sangle 34B est appliquée en prise et assure la relation d'espace d'ajustement entre la bande 12 d'amortissement pour le sommet de la tête et les bandes d'amortissement avant et arrière 18 et 30, respectivement. La forme de réalisation des figures 2B et 8 et 9 est un montage beaucoup plus simple des sangles 22 et 34 sur la doublure et permet une application plus rapide en disposant les deux sangles avant 22 et arrière 34 sur la même partie de la doublure (c'est-à-dire la bande d'amortissement 14 pour le sommet de la tête). Les figures 10A et 11 et 12 montrent la section transversale de la doublure 10 selon une forme de réalisation de l'invention. En particulier, la figure 10A montre la doublure 10 ayant de multiples configurations à coussins internes en mousse. A titre d'exemple, la bande d'amortissement avant 18 (figures 10A et 10B) comprend une couche inférieure 10A de mousse s'appliquant contre la tête et une couche supérieure 10B de mousse s'appliquant contre le casque. La couche inférieure 10A de mousse (s'appliquant contre la tête) est sélectionnée pour le confort et est formée avantageusement d'une mousse viscoélastique ou de toute autre mousse de type approprié à "mémoire". Des exemples de tels produits sont décrits dans les brevets des E.U.A. n 5 919 395, n 6 051 624 et n 6 391 935. Ces trois brevets sont incorporés ici à titre de référence pour procurer un support pour la composition et les caractéristiques de certaines mousses. La couche supérieure 10B de mousse est avantageusement formée d'une mousse de support telle que, par exemple, une mousse d'uréthanne. En utilisant une mousse d'uréthanne 10B de support sur le côté s'appliquant contre le casque, non seulement la doublure procure un meilleur support pour l'utilisateur, mais la mousse d'uréthanne fonctionne aussi pour assurer la stabilité de la couche 10A de mousse à mémoire qui est plus souple. Un exemple de mousse d'uréthanne pouvant être utilisée pour cette application est la mousse SENSIFOAM distribuée par Creative Foam Corporation, du Michigan, E.U.A. D'autres mousses d'uréthanne connues et appropriées peuvent également être utilisées sans sortir du cadre de l'invention. Dans une forme de réalisation pratique, chaque couche de mousse 10A et 10B a une épaisseur inférieure à 2,5 cm. Les couches supérieure et inférieure 10A et 10B de mousse peuvent être liées entre elles et disposées à l'intérieur d'une enveloppe 100 de tissu/étoffe, ayant certaines caractéristiques, décrites ici. En plus d'associer par paires les mousses pour établir un équilibre entre le confort, la stabilité et la protection, on sélectionne les mousses pour leur aptitude à fonctionner dans de larges plages de température. Ceci signifie que la mousse ne durcira pas par un froid extrême et qu'elle ne ramollira pas sous une chaleur extrême. En d'autres termes, la dureté et la souplesse de la mousse sont sensiblement insensibles à la température dans la plage de température à laquelle les mousses seront exposées. Le comportement prévisible et la sensation procurée par la mousse sous différentes conditions ambiantes contribuent au confort de l'utilisateur. La figure 11 montre l'extrémité 14B de la partie d'amortissement 12 pour le sommet de la tête telle qu'elle serait positionnée à l'intérieur d'un casque. La figure 12 montre la configuration des parties avant 20A et arrière 32A des parties d'amortissement respectives. Pour obtenir une aptitude au réglage à l'infini de la doublure 10, les découpures ovales opposées 16A et 16B et les découpures 26A et 26B en forme de J, conjointement avec la bande d'amortissement arrière 30 en forme de C, fonctionnent avec le positionnement des sangles 22 et 34 par rapport à la partie correspondante 14 de la doublure 10. Comme montré dans une configuration en traits tiretés, les positions des sangles 22 et 34 par rapport aux parties extrêmes 14 pour le sommet de la tête changent la forme des espaces 16 et 26 formés de façon intégrée pour s'adapter de façon infinie à la taille de la tête de n'importe quel utilisateur. Dans l'exemple représenté, l'extrémité bulbeuse 27A de la bande d'amortissement arrière 30 est tirée vers le haut dans la découpure 26A en forme de J lorsque la sangle 34A est tirée vers le haut en formant un angle par rapport à la partie 14B. Ce positionnement de la sangle 34A amène en outre la forme de C de l'extrémité 27A à s'imbriquer davantage avec la découpure 26A en forme de J, et rend la découpure en forme de J plus petite pour s'adapter à une tête d'utilisateur plus petite. La position de la partie avant 20A de la bande d'amortissement 18 pour le front dépend aussi de la position de la sangle 22A par rapport à l'extrémité 14A de la bande 12 d'amortissement pour le sommet de la tête. Comme représenté dans la configuration en traits tiretés, lorsque la sangle 22A est tirée sous un angle vers le haut par rapport à la partie 14A, la découpure ovale 16A se referme (c'est-à-dire se rétracte) pour s'adapter à l'extrémité 20A et lui permettre d'être fixée contre la tête de l'utilisateur. En d'autres termes, pendant l'ajustement, les pattes de liaison 15 et 29 formant des charnières fléchissent dans la même direction vers le bas pour transformer la doublure plate 10 en une forme semi-circulaire, comme si la doublure était tendue sur un cylindre. Ensuite, sur le côté du front, les parties 20A et 20B ainsi que les parties 14A et 14B pour le sommet de la tête plient vers l'intérieur l'une vers l'autre et créent la moitié avant de la forme hémisphérique devant s'ajuster sur la tête de l'utilisateur. Ce deuxième degré de mouvement amène les découpures ovales 16A et 16B à se rétracter pendant que les parties latérales et de sommet se réunissent, amenant ainsi la doublure 10 à prendre une forme hémisphérique autour de la tête de forme sphérique de l'utilisateur. Sur le côté arrière, les bulbes 27A et 27B se plient aussi vers l'intérieur en direction des parties de sommet 14A et 14B, formant ainsi la moitié arrière de la forme hémisphérique. Cet autre degré de mouvement amène les découpures 29A et 29B en forme de J à se resserrer en espaces plus petits, de forme arrondie. La figure 10B montre une autre configuration de coussins. La figure montre schématiquement une partie avant (sourcil) 18, une partie centrale (sommet) 12 et une partie arrière 30. Un jeu de coussins distinct est disposé à l'intérieur de chacune des trois parties représentées. Au voisinage de sections 15 et 29 formant charnières, les jeux de coussins avant, médian et arrière sont effilés de façon à faciliter la mise en conformité des couches plates avec la forme d'une tête sans retroussement. La configuration en coussins segmentés se prête d'elle-même à l'adaptation sur mesure du type, du nombre et de l'épaisseur de chaque couche de coussins. Dans un exemple d'épaisseur adaptée, on montre le jeu de coussins dans la partie arrière 30 qui est plus épais que dans les deux autres parties. Les coussins peuvent être cousus à une enveloppe 100 d'étoffe pour être maintenus en place. Des jeux de coussins distincts peuvent également être disposés dans des parties 14A et 14B de sommet de la tête. Ceci donnerait un total de 4 jeux de coussins entourant le jeu de coussins central de la partie 12. Ces extrémités effilées peuvent être prévues en n'importe quel emplacement où deux jeux de coussins distincts se rejoignent. L'expérience du terrain montre que l'augmentation de l'épaisseur de la bande/partie 30 d'amortissement arrière non seulement procure une configuration de dimensionnement intermédiaire pour une meilleure optimisation des ajustements individuels mais, surtout, sert à solliciter la tête de l'utilisateur vers l'avant dans le casque, ce qui a pour effet avantageux d'améliorer/optimiser le champ de vision que l'utilisateur a du monde extérieur depuis le casque. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à la doublure de casque décrite et représentée sans sortir de cadre de l'invention
L'invention concerne une doublure de casque permettant un réglage à l'infini par l'utilisateur, sur le terrain. Elle comprend des parties d'amortissement avant (18), arrière (30) et centrale (12) entre lesquelles sont formés des espaces (16A, 16B), et (26A, 26B) qui offrent à la doublure (10) la possibilité de fléchir et d'être courbée de façon indépendante pour s'adapter ainsi à la forme hémisphérique de la tête d'un utilisateur.Domaine d'application : Casques, notamment militaires, etc.
1. Doublure de casque, caractérisée en ce qu'elle comporte : un côté supérieur (102) s'appliquant contre le casque et un côté inférieur s'appliquant contre la tête ; une paire de découpures (16A, 16B) de forme ovale définissant une bande (18) d'amortissement pour le front ; une paire de découpures (26A, 26B) en forme de J définissant une bande d'amortissement arrière (30) ; et une bande (12) d'amortissement pour le sommet de la tête, positionnée centralement et formée entre les découpures de forme ovale et les découpures en forme de J. 2. Doublure de casque selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre des sangles (22A, 22B, 34A, 34B) reliées à des extrémités opposées de la bande d'amortissement pour le front et de la bande d'amortissement arrière, les sangles étant reliées de façon libérable à des extrémités de la bande d'amortissement pour le sommet de la tête. 3. Doublure de casque selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre des sangles (22A, 22B, 34A, 34B) reliées à la bande d'amortissement pour le sommet de la tête, les sangles étant reliées de façon libérable aux extrémités de la bande d'amortissement pour le front et de la bande d'amortissement arrière. 4. Doublure de casque selon la 1, caractérisée en ce que la bande d'amortissement arrière a la forme d'un C et comporte des extrémités qui s'imbriquent avec les découpures en forme de J. 5. Doublure de casque selon la 1, caractérisée en ce que le côté inférieur s'appliquant contre la tête comporte en outre un élément antimicrobien destiné à empêcher la croissance de bactéries et de champignons dans le casque et dans la doublure du casque. 6. Doublure de casque selon la 1, caractérisée en ce que le côté supérieur s'appliquant contre tile casque de la doublure comporte en outre une surface texturée à boucles destinée à être utilisée dans un dispositif de fixation à crochets et boucles. 7. Doublure de casque selon la 1, 5 caractérisée en ce qu'elle comporte en outre : une couche (10A) de mousse viscoélastique ; et une couche (10B) de mousse de support liée à la couche viscoélastique. 8. Doublure de casque selon la 7, 10 caractérisée en ce que la couche de mousse viscoélastique est disposée sur le côté inférieur de la doublure s'appliquant contre la tête. 9. Doublure de casque selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisée en ce que le côté 15 supérieur de la doublure s'appliquant contre le casque, comporte en outre une surface texturée à boucles pour l'utilisation dans un dispositif de fixation à crochets et boucles, et en ce que les sangles comprennent une structure analogue à des crochets pour les faire adhérer de façon 20 réglable à la surface texturée à boucles. 10. Doublure de casque selon la 2, caractérisée en ce que, pendant l'ajustement, les sangles sont positionnées de façon réglable sur les extrémités de la bande d'amortissement pour le sommet de la tête, le 25 positionnement réglable des sangles offrant une possibilité de réglage à l'infini de la doublure sur la tête d'un utilisateur. 11. Doublure de casque selon la 3, caractérisée en ce que, pendant l'ajustement, les sangles 30 sont positionnées de façon réglable sur les extrémités des bandes d'amortissement pour le front et d'amortissement arrière, le positionnement réglable des sangles offrant une possibilité de réglage à l'infini de la doublure sur la tête d'un utilisateur. 35 12. Doublure de casque selon la 1, caractérisée en ce qu'au moins l'une des bandes d'amortissement a une épaisseur supérieure à celle des autres bandes d'amortissement. 13. Doublure de casque selon la 12, caractérisée en ce que la bande d'amortissement arrière est plus épaisse que la bande d'amortissement pour le sommet de la tête et que la bande d'amortissement pour le front. 14. Doublure de casque ayant une enveloppe extérieure (100) en étoffe et caractérisée en ce qu'elle comporte : une bande d'amortissement (18) pour le front ; une bande d'amortissement (12) pour le sommet de la tête reliée par charnière à la bande d'amortissement pour le front ; une bande d'amortissement arrière (30) reliée par charnière à la bande d'amortissement pour le sommet de la 15 tête ; et des moyens à sangles reliés à l'une des bandes d'amortissement, les moyens à sangles reliant de façon libérable la bande d'amortissement pour le front et la bande d'amortissement arrière à des extrémités de la bande 20 d'amortissement pour le sommet de la tête. 15. Doublure de casque selon la 14, caractérisée en ce que les moyens à sangles permettent à la bande d'amortissement pour le front et à la bande d'amortissement arrière d'entourer le front et la partie arrière de la tête 25 d'un utilisateur à des circonférences ajustables et de les fixer conformément à la taille de la tête de l'utilisateur. 16. Doublure de casque selon la 14, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une première paire d'espaces (16A, 16B) formés de 30 façon intégrée entre la bande d'amortissement pour le front et la bande d'amortissement pour le sommet de la tête ; et une seconde paire d'espaces (26A, 26B) formés de façon intégrée entre la bande d'amortissement pour le sommet de la tête et la bande d'amortissement arrière. 35 17. Doublure de casque selon la 16, caractérisée en ce que la première paire d'espaces formésde façon intégrée comprend en outre des découpures ovales opposées (16A, 16B) disposées entre la bande d'amortissement pour le front et la bande d'amortissement pour le sommet de la tête. 18. Doublure de casque selon la 16, caractérisée en ce que la seconde paire d'espaces formés de façon intégrée comprend en outre des découpures opposées (26A, 26B) en forme de J disposées entre la bande d'amortissement pour le sommet de la tête et la bande d'amortissement arrière. 19. Doublure de casque selon la 16, caractérisée en ce que le côté inférieur s'appliquant contre la tête comporte en outre un élément antimicrobien destiné à empêcher la croissance de bactéries et de champignons dans le casque et dans la doublure du casque. 20. Doublure de casque selon la 14, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre : une couche (10A) de mousse viscoélastique ; et une couche (10B) de mousse de support liée à la couche viscoélastique. 21. Doublure de casque selon la 20, caractérisée en ce que la couche viscoélastique est disposée sur le côté inférieur de la doublure s'appliquant contre la tête.
A
A42
A42B
A42B 3
A42B 3/12
FR2902669
A1
PROCEDE ET INSTALLATION DE FOURNITURE D'UN FLUIDE SOUS PRESSION UTILISABLE NOTAMMENT POUR LE TRAITEMENT DE L'EAU
20,071,228
La présente invention concerne le domaine technique des procédés de traitement de fluides faisant intervenir l'injection d'un fluide sous pression dans une unité de traitement à la sortie de laquelle une partie au moins du fluide injecté est rejetée sous pression. Parmi de tels procédés, il est possible de citer le traitement d'eau de mer ou d'eaux saumâtres par filtration et/ou osmose inverse qui constitue un domaine préféré mais non exclusif de mise en oeuvre de l'invention. Une installation de traitement de l'eau par filtration et/ou osmose inverse comprend généralement une ou plusieurs unités de traitement pourvues chacune d'une entrée d'eau à traiter sous pression et d'une sortie d'eau rejetée sous pression ainsi que d'une sortie d'eau filtrée ou traitée. L'entrée d'eau à traiter est alors raccordée à la sortie d'une pompe susceptible de fournir l'eau à traiter à une pression adaptée au traitement effectué, soit une pression supérieure ou égale à 25 bars par exemple comprise entre 30 bars et 100 bars et de préférence entre 60 bars et 80 bars pour un traitement par osmose inverse ou une pression de l'ordre de 10 bars pour un traitement par nanofiltration. L'eau rejetée au niveau de la sortie de l'installation se trouve alors à une pression inférieure de quelques bars à la pression d'alimentation, de sorte qu'il est nécessaire de la détendre avant de la rejeter. Cette détente peut être effectuée par un détendeur mécanique, ce qui induit une perte de l'énergie résiduelle de l'eau rejetée et induit un très mauvais rendement de l'installation de filtration. Afin d'améliorer le rendement, un brevet US 4 883 305 a proposé de mettre en oeuvre à la sortie de l'unité de traitement une turbine entraînée par l'eau rejetée assurant ainsi sa détente et la récupération de l'énergie résiduelle. La turbine de récupération est elle-même couplée directement, à la manière d'un turbocompresseur de véhicules, à une turbine de pompage placée sur le circuit d'alimentation en eau à traiter en amont ou en aval de la pompe d'alimentation. Un tel mode de réalisation permet effectivement une récupération d'une partie de l'énergie résiduelle de l'eau rejetée, améliorant ainsi le rendement de l'installation. Toutefois, la mise en oeuvre de turbines ne permet pas 2 d'optimiser le rendement dans la mesure où les turbines, tant de récupération que de pompage, présentent elles-mêmes un faible rendement. Il est donc apparu le besoin d'offrir un nouveau système de fourniture de fluide sous pression avec récupération de l'énergie résiduelle du fluide rejeté qui permette d'optimiser les fonctionnements afin d'augmenter encore le rendement global de l'installation mettant en oeuvre ce système de fourniture de fluide sous pression. Afin d'atteindre cet objectif, l'invention concerne un procédé de fourniture d'un fluide à traiter sous pression à l'entrée d'une installation de traitement comprenant une sortie de fluide sous pression, procédé comprenant une étape de mise sous pression du fluide à traiter avec au moins une pompe volumétrique et une étape de détente et de récupération de l'énergie mécanique du fluide de sortie avec au moins un moteur volumétrique. Selon l'invention, le procédé de fourniture d'un fluide à traiter sous pression est caractérisé en ce que pour l'étape de détente et récupération d'énergie, il est mis en oeuvre au moins un moteur volumétrique rotatif, et en ce que pour l'étape de mise sous pression, il est mis en oeuvre au moins une pompe volumétrique rotative entraînée par le moteur volumétrique rotatif et par un moteur d'entraînement et de compensation des pertes couplé mécaniquement à l'arbre d'entraînement de la pompe volumétrique rotative. L'invention concerne également une installation de fourniture d'un fluide sous pression à une canalisation d'entrée d'une installation de traitement comprenant une canalisation de sortie de fluide sous pression, installation de fourniture comprenant : • au moins une canalisation d'alimentation raccordée à l'entrée d'au moins une pompe volumétrique dont la sortie est destinée à être raccordée à la canalisation d'entrée de l'installation, • au moins un moteur volumétrique dont l'entrée est destinée à être 30 raccordée à la canalisation de sortie de l'installation et la sortie est raccordée à une canalisation de refoulement, les moyens d'entraînement de la pompe volumétrique étant raccordés au moteur volumétrique. Selon l'invention, l'installation de fourniture de fluide sous pression est caractérisée en ce que la pompe volumétrique est une pompe volumétrique rotative et le moteur volumétrique est un moteur volumétrique rotatif dont l'arbre de sortie est relié, par une transmission mécanique, ou lié en rotation à l'arbre d'entraînement de la pompe volumétrique rotative et qui est associé, pour l'entraînement de la pompe volumétrique rotative, à un moteur rotatif d'entraînement et de compensation des pertes dont l'arbre d'entraînement est couplé ou lié en rotation à l'arbre d'entraînement de la pompe volumétrique rotative. Le procédé et l'installation selon l'invention présentent tous deux l'avantage de mettre en oeuvre une pompe volumétrique rotative et un moteur volumétrique rotatif qui présentent tous deux des rendements très nettement supérieurs à ceux des pompes centrifuges et des turbines. En effet, une pompe volumétrique rotative présente généralement un rendement compris entre 70 % et 95 % et le plus souvent compris entre 90 % et 95 %, tandis qu'une pompe centrifuge présente un rendement généralement compris entre 60 % et 70 %. De la même manière, un moteur volumétrique rotatif présente généralement un rendement compris entre 80 0/0 et 95 % tandis qu'une turbine présente un rendement généralement compris entre 60 % et 70 %. De plus, selon l'invention il n'est pas mis en oeuvre d'autre pompe que la pompe volumétrique rotative qui est directement couplée au moteur d'entraînement, ce qui induit une réduction des pertes mécaniques et donc une augmentation du rendement par rapport à une installation mettant en oeuvre une pompe d'alimentation entraînée par un moteur et un système de turbine associée à une pompe Booster comme cela est par exemple décrit dans le brevet US 4 983 305. Dans le cas d'une mise en oeuvre du procédé ou de l'installation de fourniture d'un fluide sous pression en association avec un traitement induisant un débit de rejet de fluide inférieur au débit d'alimentation en fluide à traiter, le débit par tour du moteur volumétrique rotatif sera choisi pour être inférieur au débit par tour de la pompe volumétrique rotative. De manière préférée mais non exclusive, le rapport entre le débit par tour du moteur volumétrique et le débit par tour de la pompe volumétrique sera choisi pour être égal au rapport entre le débit de fluide de sortie et le débit de fluide à traiter. Toujours dans le cas d'une mise en oeuvre du procédé ou de l'installation de fourniture d'un fluide sous pression en association avec un traitement induisant un débit de rejet de fluide inférieur au débit d'alimentation, mais cette fois-ci sans agir sur les débits propres du moteur ou de la pompe volumétriques rotatifs, il est mis en oeuvre des moyens de compensation de la différence entre les débits d'entrée et de sortie de l'installation de traitement. De tels moyens de compensation pourront par exemple être constitués par une transmission ou un réducteur mécanique permettant de compenser les différences de vitesse de rotation entre l'arbre d'entraînement de la pompe volumétrique rotative et l'arbre de sortie du moteur volumétrique rotatif. Les moyens de compensation pourront également être une boîte de vitesse permettant de modifier les rapports de compensation en fonction du régime de fonctionnement de l'unité de traitement alimentée. Ainsi, la liaison en rotation entre les arbres d'entraînement de la pompe et du moteur volumétrique rotatif sera adaptée pour assurer une compensation entre les débits d'entrées et de sortie de l'installation ou l'unité de traitement. Selon l'invention, différents types de pompes volumétriques rotatives peuvent être utilisés et de manière préférée la ou les pompes volumétriques rotatives seront choisies parmi : les pompes à palettes libres, les pompes à engrenages, les pompes à vis, les pompes à pistons et les quasiturbines. De la même manière, différents types de moteurs volumétriques rotatifs peuvent être utilisés et de manière préférée, le ou les moteurs volumétriques rotatifs seront choisis parmi : les moteurs à palettes libres, les moteurs à engrenages, les moteurs à pistons et les quasiturbines. En ce qui concerne les quasiturbines, il est possible de se reporter aux 30 documents US 6 899 075, EP 1 592 866, CA 2 192 714. Dans une application préférée, l'invention concerne également un procédé de traitement d'eau salée ou saumâtre par filtration et/ou osmose inverse pour obtenir une eau potable et/ou une eau d'irrigation caractérisée en ce que l'eau à traiter est fournie sous pression à un dispositif de filtration conformément au procédé de fourniture d'un fluide sous pression selon l'invention. De la même manière, l'invention concerne aussi une installation de 5 traitement d'eau salée ou saumâtre par filtration et/ou osmose inverse pour obtenir une eau potable et/ou une eau d'irrigation caractérisée en ce qu'elle comprend : • une unité de traitement par filtration et/ou osmose inverse comportant une entrée d'eau à traiter et une sortie d'eau sous pression, ^ et une installation de fourniture de fluide sous pression selon l'invention dont l'entrée de la pompe est raccordée à une source d'eau à traiter, la sortie de la pompe volumétrique rotative est raccordée à l'entrée de l'unité de traitement et dont l'entrée du moteur volumétrique rotatif est raccordée à la sortie d'eau sous pression de l'unité de traitement. Bien entendu, les différentes caractéristiques de l'invention évoquées ci-dessus peuvent être mises en oeuvre les unes avec les autres selon différentes combinaisons lorsqu'elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres. Par ailleurs, diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description faite ci-dessous en référence à l'unique figure annexée qui montre, à titre d'exemple non limitatif, un schéma de principe d'une installation de fourniture de fluide sous pression conforme à l'invention utilisée pour alimenter une unité de traitement d'eau. Une installation de fourniture d'un fluide sous pression selon l'invention, telle qu'illustrée à la fig. 1 et désignée dans son ensemble par la référence 1, est destinée à alimenter tout procédé de traitement du fluide faisant intervenir le rejet d'une partie au moins du fluide à une pression suffisamment élevée pour rendre possible la récupération d'une partie au moins de l'énergie résiduelle du fluide rejeté. Selon l'exemple illustré, l'installation de fourniture de fluide sous pression 1 est raccordée à une installation ou unité de traitement d'eau U telle que par exemple une unité de traitement d'eau de mer par osmose inverse ou encore de traitement d'eau saumâtre par nanofiltration. L'unité de traitement d'eau U comprend alors une entrée d'eau sous pression E , une sortie R de l'eau rejetée sous pression pouvant également être appelée sortie du concentrat ou du rétentat et enfin une sortie S de l'eau douce ou filtrée pouvant également être appelée sortie du filtrat ou perméat. Dans le cas d'une unité de traitement par osmose inverse d'eau de mer, l'eau à traiter est fournie à l'entrée E à une pression Pe supérieure ou égale à 25 bars et pouvant être comprise entre 30 bars et 100 bars et, de préférence, comprise entre 60 bars et 80 bars. La pression Pr de l'eau au niveau de la sortie R est alors à une pression inférieure de quelques bars à la pression d'entrée Pe et en général inférieure de un à cinq bars à la pression d'entrée Pe. Dans le cas d'une unité de traitement d'eau saumâtre par nanofiltration, l'eau à traiter est fournie à l'entrée E à une pression Pe de l'ordre de 10 bars. La pression Pr de l'eau au niveau de la sortie R est alors à une pression inférieure de quelques bars à la pression d'entrée Pe et en général de l'ordre de 4 à 8 bars. Conformément à l'invention, l'eau sous pression est fournie à l'unité de traitement U par une pompe volumétrique rotative 2 dont la sortie est raccordée à une canalisation d'entrée 3 de l'installation de traitement U. L'entrée de la pompe volumétrique rotative 2 est par ailleurs raccordée par une canalisation d'alimentation 4 à une source ou réserve d'eau à traiter 5 qui peut être un réservoir tampon tel qu'un réservoir de décantation ou encore directement la source d'eau à traiter, cette eau pouvant être transférée par une pompe vers l'installation de mise sous pression 1. La pompe volumétrique rotative 2 est entraînée par un moteur rotatif 6, tel que par exemple un moteur électrique ou un moteur à explosion. L'arbre 7 d'entraînement du moteur 6 étant alors couplé mécaniquement soit directement soit par l'intermédiaire d'un réducteur, d'une boîte de vitesse ou encore d'un système d'engrenages, à l'arbre d'entraînement 8 de la pompe volumétrique rotative 2. La pompe volumétrique rotative 2 sera de préférence choisie parmi les pompes volumétriques rotatives telles que les pompes à vis, les pompes à engrenages, les pompes à palettes, les pompes hydrauliques rotatives à pistons ou encore les quasiturbines avec une préférence pour les pompes à engrenages ou les quasiturbines qui permettent de réduire les risques de coups de bélier dans les canalisations de l'installation. Les pompes volumétriques rotatives pourront être à débit fixe ou variable avec une préférence pour les pompes volumétriques rotatives à débit fixe en raison de leur plus grande simplicité et robustesse. Afin d'assurer la récupération de l'énergie de l'eau rejetée au niveau de la sortie R, l'installation de fourniture de fluide sous pression 1 conforme à l'invention, comprend en outre un moteur volumétrique rotatif 9 dont l'entrée est raccordée à une canalisation de sortie 10 de l'installation de traitement U. La sortie du moteur volumétrique rotatif 9 est alors accordée à une canalisation d'évacuation 11 de l'eau rejetée connectée ou non à la source d'eau à traiter 5. L'arbre d'entraînement 12 du moteur volumétrique rotatif 9 est alors couplé ou relié mécaniquement à l'arbre d'entraînement 8 de la pompe volumétrique rotative 2 soit directement soit par l'intermédiaire d'un réducteur, d'un train d'engrenages ou d'une boîte de vitesse 13 symbolisée en traits mixtes. Ainsi, conformément à une caractéristique essentielle de l'invention, les arbres d'entraînement 8, 9 de la pompe 2 et du moteur volumétrique rotatif 9 sont liés en rotation à l'arbre d'entraînement 7 du moteur 6 qui assure une fonction d'entraînement et de compensation des pertes. Il n'est alors pas nécessaire de mettre en oeuvre, sur la canalisation d'alimentation 3, une pompe auxiliaire entraînée par un autre moteur pour assurer la mise en pression du fluide à traiter à destination de l'installation de traitement U. Le moteur volumétrique rotatif 9 sera de préférence choisi parmi les moteurs volumétriques rotatifs tels que les moteurs à engrenages, les moteurs à palettes, les moteurs hydrauliques rotatifs à pistons ou encore les quasiturbines avec une préférence pour les moteurs à engrenages ou les quasiturbines qui permettent de réduire les risques de coups de bélier dans les canalisations de l'installation. Les moteurs volumétriques rotatifs pourront être à débit fixe ou variable avec une préférence pour les moteurs volumétriques rotatifs à débit fixe en raison de leur plus grande simplicité et robustesse. 8 Dans la mesure où un certain débit Qs de fluide traité est récupéré au niveau de la sortie S, le débit Qe au niveau de l'entrée E de l'installation de traitement est supérieur au débit Qr de fluide rejeté au niveau de la sortie R et vérifie la relation Qe = Qr + Qs. Le débit au niveau de la pompe 2 sera alors supérieur au débit au niveau du moteur volumétrique rotatif 9. La pompe volumétrique rotative 2 et le moteur volumétrique rotatif 9 pourront alors être choisis pour que leurs débits respectifs par tour correspondent à Qe et Qr de manière à permettre un accouplement direct de leurs arbres d'entraînement 8 et 9 sans qu'il soit nécessaire de mettre en oeuvre des moyens de compensation d'une quelconque différence de vitesse de rotation entre les arbres d'entraînement 8 et 9. Toutefois, selon l'invention, la correction entre les vitesses de rotation des arbres 8 et 9 peut être effectuée par des moyens de compensation telle que la boîte de vitesse 13 ou encore un système de réducteur. Selon l'exemple illustré et décrit précédemment, il n'est couplé mécaniquement qu'une seule pompe volumétrique rotative à un seul moteur volumétrique rotatif en association avec un seul moteur d'entraînement et de compensation des pertes. Toutefois, selon l'invention, il pourrait être couplé mécaniquement par leurs arbres d'entraînement une ou plusieurs pompes volumétriques rotatives à un ou plusieurs moteurs volumétriques rotatifs avec un ou plusieurs moteurs d'entraînement et de compensation en fonction des débits recherchés. En effet, un intérêt de l'invention réside dans la liaison en rotation de l'ensemble des arbres d'entraînement de la ou des pompes et du ou des moteurs volumétriques rotatifs ainsi que du ou des moteurs d'entraînement et de compensation des pertes hydrauliques. Ainsi, la ou les pompes volumétriques rotatives, le ou les moteurs volumétriques rotatifs et le ou les moteurs d'entraînement sont couplés à une transmission mécanique commune. Un tel montage permet de réduire les pertes mécaniques et donc d'assurer une augmentation du rendement. Cette augmentation du rendement accentue le bénéfice retiré de l'utilisation de pompes et de moteurs volumétriques rotatifs présentant par eux-mêmes de très bons rendements de conversion de l'énergie mécanique en énergie hydraulique et réciproquement. De même, le procédé et l'installation de fourniture de fluide sous pression 1 conforme à l'invention ont été décrits en relation avec une unité de traitement d'eau. Toutefois, l'installation et le procédé selon l'invention peuvent être utilisés pour tous types de fluide liquide ou gazeux. Bien entendu, diverses autres modifications peuvent être apportées à l'installation et au procédé sans sortir du cadre de la présente invention
Procédé et installation de fourniture d'un fluide à traiter sous pression à l'entrée (E) d'une installation de traitement (U) comprenant une sortie (R) de fluide sous pression, procédé comprenant une étape de mise sous pression du fluide à traiter avec au moins une pompe volumétrique et une étape de détente et de récupération de l'énergie mécanique du fluide de sortie avec au moins un moteur volumétrique,caractérisé en ce que pour l'étape de détente et récupération d'énergie, il est mis en oeuvre au moins un moteur volumétrique rotatif (9), et en ce que pour l'étape de mise sous pression, il est mis en oeuvre au moins une pompe volumétrique rotative (2) entraînée par le moteur volumétrique rotatif (9) et par un moteur (6) d'entraînement et de compensation des pertes couplé mécaniquement à l'arbre d'entraînement (8) de la pompe volumétrique rotative (2).
1 - Procédé de fourniture d'un fluide à traiter sous pression à l'entrée (E) d'une installation de traitement (U) comprenant une sortie (R) de fluide sous pression, procédé comprenant une étape de mise sous pression du fluide à traiter avec au moins une pompe volumétrique et une étape de détente et de récupération de l'énergie mécanique du fluide de sortie avec au moins un moteur volumétrique, caractérisé en ce que pour l'étape de détente et récupération d'énergie, il est mis en oeuvre au moins un moteur volumétrique rotatif (9), et en ce que pour l'étape de mise sous pression, il est mis en oeuvre au moins une pompe volumétrique rotative (2) entraînée par le moteur volumétrique rotatif (9) et par un moteur (6) d'entraînement et de compensation des pertes couplé mécaniquement à l'arbre d'entraînement (8) de la pompe volumétrique rotative (2). 2 - Procédé de fourniture d'un fluide sous pression selon la 1, caractérisé en ce que le débit par tour du moteur volumétrique rotatif (9) est inférieur au débit par tour de la pompe volumétrique rotative (2). 3 - Procédé de fourniture d'un fluide sous pression selon la 2, caractérisé en ce que le rapport entre le débit par tour du moteur volumétrique (9) et le débit par tour de la pompe volumétrique (2) est égal au rapport entre le débit (Qr) de fluide de sortie et le débit (Qe) de fluide à traiter. 4 - Procédé de fourniture d'un fluide sous pression selon la 1, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre des moyens (13) de compensation de la différence entre les débits d'entrée et de sortie de l'installation de traitement. 5 - Procédé de fourniture d'un fluide sous pression selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que : • la pompe volumétrique rotative (2) est choisie parmi : les pompes à 30 palettes libres, les pompes à engrenages, les pompes à vis, les pompes à pistons et les quasiturbines,• et le moteur volumétrique rotatif (9) est choisi parmi : les moteurs à palettes libres, les moteurs à engrenages, les moteurs à pistons et les quasiturbines. 6 - Procédé de traitement d'eau salée ou saumâtre par filtration et/ou osmose inverse pour obtenir une eau potable et/ou une eau d'irrigation caractérisé en ce que l'eau à traiter est fournie sous pression à un dispositif de filtration et/ou d'osmose inverse (U) conformément au procédé de fourniture d'un fluide sous pression selon l'une des 1 à 5. 7 - Installation de fourniture d'un fluide sous pression à une canalisation d'entrée (3) d'une installation de traitement comprenant une canalisation de sortie (10) de fluide sous pression, installation de fourniture comprenant : • au moins une canalisation d'alimentation (4) raccordée à l'entrée d'au moins une pompe volumétrique (2) dont la sortie est destinée à être raccordée à la canalisation d'entrée (3) de l'installation, au moins un moteur volumétrique (9) dont l'entrée est destinée à être raccordée à la canalisation de sortie (10) de l'installation et la sortie est raccordée à une canalisation de refoulement, les moyens d'entraînement de la pompe volumétrique étant raccordés au moteur volumétrique, caractérisé en ce que la pompe volumétrique est une pompe volumétrique rotative (2) et le moteur volumétrique est un moteur volumétrique rotatif (9) dont l'arbre de sortie (12) est lié en rotation à l'arbre d'entraînement (8) de la pompe volumétrique rotative (2) et qui est associé, pour l'entraînement de la pompe volumétrique rotative, à un moteur rotatif (6) d'entraînement et de compensation des pertes dont l'arbre d'entraînement (12) est lié en rotation à l'arbre d'entraînement (8) de la pompe volumétrique rotative (2). 8 - Installation de fourniture d'un fluide sous pression selon la 7, caractérisée en ce que le rapport entre le débit par tour du moteur volumétrique (9) et le débit par tour de la pompe volumétrique (2) est égal au rapport entre le débit de fluide de sortie et le débit de fluide à traiter. 9 - Installation de fourniture d'un fluide sous pression selon la 8, caractérisée en ce que la liaison mécanique entre les arbres d'entraînement (7, 8,12) est adaptée pour compenser la différence entre ledébit d'entrée (Qe) et le débit de sortie (Qr) de l'installation de traitement (U). 10 - Installation de fourniture d'un fluide sous pression selon l'une des 7 à 9, caractérisée en ce que : ^ la pompe volumétrique rotative (2) est choisie parmi : les pompes à palettes, les pompes à vis, les pompes à engrenages, les pompes à pistons et les quasiturbines • et le moteur volumétrique rotatif est choisi parmi : les moteurs à palettes, les moteurs à engrenages, les moteurs à pistons et les quasiturbines. 11 - Installation de fourniture d'un fluide sous pression selon l'une des 7 à 10, caractérisé en ce que le moteur rotatif (6) d'entraînement et de compensation des pertes est un moteur électrique. 12 - Installation de traitement d'eau salée ou saumâtre par filtration et/ou osmose inverse pour obtenir une eau potable et/ou une eau d'irrigation caractérisée en ce qu'elle comprend : • une unité ou installation (U) de traitement par filtration et/ou osmose inverse comportant une entrée (E) d'eau à traiter et une sortie (R) d'eau sous pression, et une installation (1) de fourniture de fluide sous pression selon l'une des 7 à 11 dont l'entrée de la pompe volumétrique rotative (2) est raccordée à une source d'eau à traiter (5), la sortie de la pompe volumétrique rotative (2) est raccordée à l'entrée (E) de l'unité de traitement et dont l'entrée du moteur volumétrique rotatif est raccordée à la sortie (R) d'eau sous pression de l'unité de traitement (U).25
B,C
B01,C02
B01D,C02F
B01D 61,C02F 1,C02F 103
B01D 61/06,B01D 61/12,C02F 1/44,C02F 103/08
FR2900436
A1
SYSTEME DE COUPLAGE PAR INDUCTION.
20,071,102
1 - Système de couplage par induction Lors du forage d'un puits, un foreur souhaite souvent dévier un trou de forage ou ajuster sa direction vers un point donné à l'intérieur d'un gisement de production. Cette opération est connue sous le nom de forage directionnel. Un exemple en est un forage pour un puits d'injection d'eau dans un champ pétrolifère qui est généralement positionné aux bords du champ et à un point bas dans ce champ (ou gisement). Pour dévier un trou de forage vers la gauche ou la droite, le foreur peut choisir parmi une série d'outils spécifiques de fond de puits tels que les moteurs de fond, appelés "raccords coudés", et les moteurs orientables. Un raccord coudé est un court moteur tubulaire qui a un léger coude vers un côté, est raccordé au train de tiges de forage, suivi d'un instrument de surveillance, dont un outil de mesures en cours de forage (MWD) est un type générique, puis d'un moteur de fond raccordé au trépan. Le trépan est descendu dans le trou de forage et mis en rotation jusqu'à ce qu'un outil MWD indique que le bord d'attaque du trépan est dirigé vers la direction souhaitée. Une masse est appliquée sur le trépan par l'intermédiaire de masses-tiges et, lors du - 2 - pompage d'un fluide de forage à travers le train de tiges de forage, le moteur de fond fait tourner le trépan. Les outils de fond de puits communiquent avec les appareils et les systèmes de commande situés sur la surface au moyen de tout type approprié de système de télémesure/récepteur qui peut à 1a fois envoyer et recevoir des données. Le système de télémesure/récepteur peut être incorporé à l'outil MWD ou être un système autonome. Des exemples de tels systèmes de télémesure/récepteur comprennent les systèmes filaires, les systèmes d'outils de pilotage, les systèmes électromagnétiques, les systèmes Eline pour tube ou tube d'intervention enroulé, les systèmes acoustiques, les systèmes dits "à tiges câblées" dans lesquels des canaux électriques sont placés dans la paroi ou des parties de la paroi du train de tiges de forage, un cuvelage ou un doublage chemisé, tel que INTELLIPIPE de GRANT PRIDECOTm, ou un tuyau composite câblé tel que ANACONDA de HALLIBURTONTM, et les systèmes de pulsations de boue dans lesquels la pression du fluide dans le forage est modulée pour transmettre et recevoir des données. En plus d'ajuster la direction de forage nécessaire, la formation à travers laquelle un trou de forage est percé exerce une force variable sur le train de tiges de forage à tous moments. Cela, conjointement avec la configuration particulière de l'outil de forage, peut entraîner le trépan à dévier vers le haut, le bas, la droite ou la gauche. Le terme industriel donné à cet effet est "bit-walk". L'effet de bit-walk dans un trou vertical peut être maîtrisé, en faisant varier la masse sur le trépan du train de tiges lors du forage d'un trou vertical. Toutefois, dans un puits fortement incliné ou horizontal, le bit-walk devient un problème important. Un problème de délai d'informations existe également. Les outils de fond de puits utilisés pour ajuster la direction de forage peuvent comprendre les instruments de - 3 surveillance raccordés à une certaine distance du trépan lui-même, parfois d'une distance allant jusqu'à trente ou quarante pieds. Ainsi, au moment où les instruments de surveillance reçoivent le point dans le trou de forage où le trépan a commencé à changer de direction, le trépan est à une trentaine ou une quarantaine de pieds plus loin et peut avoir changé encore plus de direction. Ainsi, il y a un problème constant d'informations par nature périmées. Si des changements dans les forces qui provoquent l'effet de bit-walk se produisent au cours d'un forage, certains outils doivent être retirés pour corriger la direction du trou de forage. La condition requise absolue pour le retrait d'un outil implique la réalisation d'une manœuvre complète du train de tiges. Cela entraîne un compromis de sécurité et une grande dépense de temps et d'argent. Un type de système d'outil de forage est un outil rotatif orientable (RST) qui ajuste sélectivement la direction d'un trou de forage mais ne nécessite généralement pas de retrait sur une gamme beaucoup plus large de changements des forces qui autrement affecteraient l'orientation du forage du trou de forage avec un crochetage rotatif normal des assemblages de fond ou BHA. Un exemple d'outil RST illustré sur la figure 1 comprend un mandrin tournant autour d'un axe de rotation. Le mandrin rotatif est utilisé pour transférer le mouvement de rotation de la tige de forage au trépan et joue le rôle de conduit de prolongement de la tige de forage pour tous les fluides de forage descendant dans la tige de forage jusque sur le trépan. Ce système comprend également un dispositif de commande de direction comprenant au moins un logement externe et un manchon interne séparé le long du mandrin. Le logement externe et le manchon interne exercent une force sur le mandrin avec une composante perpendiculaire à l'axe de rotation qui - 4 dépend de la position de rotation relative de la gaine externe et du manchon interne par rapport au mandrin. Le logement a un alésage longitudinal excentré qui forme un côté pondéré qui tourne librement sous l'effet de la gravité. Le manchon interne peut également comprendre un alésage longitudinal excentré. L'appareil comprend également un mécanisme d'entraînement pour faire varier sélectivement l'angle de la force par rapport au côté pondéré du logement autour de l'axe de rotation en déplaçant le logement externe et le manchon interne indépendamment l'un de l'autre. En conditions de fonctionnement, le mécanisme d'entraînement modifie la direction de la force par rapport au logement externe. Un moyen instruit le mécanisme d'entraînement de déplacer la position de la direction d'application de la force sur le mandrin. En conséquence, le système peut en outre comprendre un moyen logique permettant de déterminer le moment où la direction de la force appliquée par le dispositif de commande de direction doit être modifiée. Ce moyen logique peut être situé dans le logement externe et peut être conçu pour envoyer et/ou recevoir des données à partir de la surface. Pour communiquer avec la surface, le moyen logique peut communiquer avec un système de télémesure qui fait partie de l'assemblage de fond de forage (BHA) qui, à son tour, communique avec la surface. La liaison de télécommunications doit permettre la rotation relative entre le logement externe, le manchon interne et le mandrin rotatif. Au cours de l'assemblage de l'outil RST illustré sur la figure 1, une sonde doit être reprise et guidée pour être connectée avec l'outil RST pour une communication. Le BHA peut être long et avoir du mal à obtenir les mesures de distance précises généralement nécessaires à une connexion électrique classique à travers un raccord de tige. Par exemple, des débris dans la réduction de - 5 tige suspendue peuvent créer une distance annulaire dans les distances attendues lorsque le tube d'écoulement arrive sur les débris à la place de l'épaulement souhaité. En outre, la connexion électrique peut être inondée de fluide lorsque la sonde est descendue ou montée à partir de sa position dans la masse-tige, créant des possibilités de rupture par court-circuit électrique. Brève description des dessins Pour une description plus détaillée des formes de réalisation, référence sera à présent faite aux dessins annexés suivants : - la figure 1 est une coupe droite d'un exemple d'outil RST ; -la figure 2 est une coupe droite du système de couplage par induction la figure 3 est une coupe droite de la pièce de couplage par induction du mandrin du système de couplage par induction - la figure 4 est une coupe droite de la pièce de couplage par induction du logement du système de couplage par induction - la figure 5 est un modèle de diagramme de système d'un système électronique donné à titre d'exemple du 25 système de couplage par induction ; - la figure 6 est un organigramme illustrant l'algorithme fonctionnel du système électronique donné à titre d'exemple ; - la figure 7 est un organigramme du signal de la 30 carte interface du système de couplage pour le système électronique donné à titre d'exemple ; - la figure 8 est une coupe droite d'une autre forme de réalisation d'un système de couplage par induction ; et - 6 - la figure 9 est une coupe droite d'une deuxième autre forme de réalisation d'un système de couplage par induction. Description détaillée des formes de réalisation Sur les dessins et la description qui suit, des parties analogues sont respectivement marquées tout le long de la description et sur les figures avec les mêmes numéros de référence. Les figures des dessins ne sont pas nécessairement à l'échelle. Certaines particularités de la présente invention peuvent être illustrées de manière exagérée en terme d'échelle ou sous une forme assez schématique et certains détails des éléments classiques peuvent ne pas être représentés à des fins de clarté et de concision. La présente invention. peut donner lieu à différentes formes de réalisation. Des formes de réalisation spécifiques sont décrites en détail et sont illustrées sur les dessins, étant entendu que la présente description est destinée à être considérée comme un exemple des principes de la présente invention et n'est pas censée limiter la présente invention aux exemples illustrés et décrits dans la présente demande. Il convient de reconnaître pleinement que les différents enseignements des formes de réalisation décrites ci- dessous peuvent être employés séparément ou en toute combinaison appropriée pour obtenir les résultats souhaités. Toute utilisation de n'importe quelle forme des termes "connecter", "se coupler avec", "coupler", "fixer", ou tout autre terme décrivant une interaction entre des éléments n'est pas destinée à limiter cette interaction à une interaction directe entre les éléments et peut également comprendre une interaction indirecte entre les éléments décrits. Les diverses caractéristiques susmentionnées, ainsi que d'autres particularités et caractéristiques décrites de manière plus détaillée ci-dessous, apparaîtront clairement à l'homme du métier à la - 7 lecture de la description détaillée suivante des formes de réalisation, et en référence aux dessins annexés. Les figures 2, 3 et 4 illustrent un système de couplage par induction électromagnétique 10 pour un mandrin 14 qui a une paroi et un alésage interne. Par exemple, comme illustré dans cette forme de réalisation, le mandrin 14 peut faire partie du système RST décrit en référence à la figure 1. Le système de couplage par induction 10 comprend également un manchon interne 22 et un logement externe 12. Comme illustré, le mandrin 14 est sous la forme d'une portion d'un train de tiges de forage utilisé dans un trou de forage, et peut lui-même comprendre plusieurs sections de tige. À ce titre, un trépan est fixé à l'extrémité inférieure du mandrin 14 pour le forage d'une formation géologique. Toutefois, d'autres mises en oeuvre pour des mandrins rotatifs sont dans la portée de ce système. Situé à l'intérieur de l'alésage interne du mandrin 14 se trouve un système électronique de mandrin 16. Le système électronique de mandrin 16 peut être n'importe quel système électronique, par exemple un dispositif de télécommunications et/ou une source d'énergie ou une charge. Le système électronique de mandrin 16 peut également comprendre un système de télémesure/récepteur qui peut soit être un système autonome soit être incorporé à un système de mesures en cours de forage (MWD). Des exemples de tels systèmes de télémesure/récepteur comprennent, sans s'y limiter, les systèmes filaires, les systèmes d'outils de pilotage, les systèmes électromagnétiques, les systèmes Eline pour tube ou tube d'intervention enroulé, les systèmes acoustiques, les systèmes dits "à tiges câblées" dans lesquels des canaux électriques sont placés dans la paroi ou des parties de la paroi du train de tiges de forage, un cuvelage ou un doublage chemisé, tel que INTELLIPIPE de GRANT PRIDECO'm, ou un tuyau composite câblé tel que ANACONDÂ de H.ALLIBURTONTM, et les systèmes de pulsations -8 de boue dans lesquels la pression de fluide dans le forage est modulée pour transmettre et recevoir des données. Le système électronique de mandrin 16 comprend en outre des orifices 17 permettant l'écoulement de fluide de forage dans l'alésage interne du mandrin 14 à travers le système électronique de mandrin 16. Si le système électronique de mandrin 16 est incorporé à un système MWD, le système MWD peut comprendre tous outils appropriés pour mesurer diverses données en cours de forage. Des exemples comprennent les sondes permettant de mesurer la porosité et la résistivité de la formation en cours de forage. D'autres sondes peuvent mesurer l'état du mandrin 14 ou les opérations de performance du procédé de forage. Le système électronique de mandrin 16 comprend également un accès de télécommunications 18 s'étendant dans l'alésage interne du mandrin 14. Le système de couplage par induction 10 comprend également une sonde de communication 20 s'étendant à partir de la paroi du mandrin 14 à l'intérieur de l'alésage interne du mandrin. Comme illustré, la sonde de communication 20 est séparée du mandrin 14 et fixée par tout moyen approprié tel qu'un raccord fileté. Toutefois, la sonde de communication 20 peut également être conçue d'un seul tenant avec le mandrin 14. Comme illustré sur la figure 4, le système de couplage par induction 10 comprend également un manchon interne 22 comprenant un alésage entourant au moins une partie du mandrin 14. Le manchon interne 22 est rotatif par rapport au mandrin 14. A titre d'exemple, le manchon interne 22 peut tourner sur des paliers compris entre le mandrin 14 et le manchon interne 22. En variante, l'alésage du manchon interne peut être positionné de manière excentrée par rapport à l'axe de rotation du mandrin 14. Toutefois, il convient également de comprendre que le manchon interne 22 ne tourne pas nécessairement par rapport au mandrin 14 au cours du - 9 fonctionnement du système de couplage par induction 10. Comme illustré sur la figure 4, il y a un espace situé entre le manchon interne 22 et le mandrin 14. Cet espace peut être occupé par des fluides conducteurs ou non conducteurs, un gaz ou un vide constitué pratiquement d'espace vide. Le système de couplage par induction 10 comprend également un logement externe 12 qui comprend un alésage entourant au moins une partie du manchon interne 22. Le logement externe 12 est rotatif par rapport au manchon interne 22 et donc également par rapport au mandrin 14. À titre d'exemple, le logement externe 12 peut tourner sur des paliers entre le logement externe 12 et le manchon interne 22. En variante, l'alésage du logement externe peut être excentré par rapport à l'axe de rotation du mandrin 14. Tl convient également de comprendre, toutefois, que le logement externe 12 ne tourne pas nécessairement par rapport au mandrin 14 au cours du fonctionnement du système de couplage par induction 10. Comme illustré sur la figure 4, il y a un espace situé entre le logement externe 12 et le manchon interne 22. Cet espace peut être occupé par des fluides conducteurs ou non conducteurs, un gaz ou un vide constitué pratiquement d'espace vide. Le système de couplage par induction 10 comprend également une pièce de couplage par induction du logement 24 et une pièce de couplage par induction du mandrin 26. La pièce de couplage par induction du logement 24 comprend une bobine externe de logement 28 qui est une bobine inductrice enroulée en solénoïde située dans et se déplaçant avec le logement externe 12. La bobine externe de logement 28 est en communication électrique avec le système électronique du logement 36. La pièce de couplage par induction du logement 24 comprend également une bobine interne de logement 30 qui est une bobine inductrice enroulée en solénoïde située - 10 - dans et se déplaçant avec le mandrin 14. Comme illustré sur les figures 1 et 3, le manchon interne 22 se trouve entre la bobine interne de logement 30 et la bobine externe de logement 28. Le manchon interne 22 peut être composé de toute matière appropriée qui permet la communication électromagnétique entre la bobine externe de logement 28 et la bobine interne de logement 30. Par exemple, le manchon interne 22 peut être formé de métal, même si une certaine atténuation du champ électromagnétique communiqué entre la bobine externe de logement 28 et la bobine interne de logement 30 peut survenir. Le manchon interne 22 peut également être non conducteur, tel que composé d'une gaine composite ou de diverses matières plastiques. En outre, l'un ou l'autre du manchon interne 22 et du logement externe 12, ou les deux, peuvent avoir des alésages excentrés par rapport au mandrin 14. Le cas échéant, la distance radiale qui sépare la bobine externe de logement 28 et la bobine interne de logement 30 dans un plan variera en fonction de l'orientation de rotation du manchon interne 22 et du logement externe 12 par rapport au mandrin. En outre, la bobine externe de logement 28 est en communication électrique avec un système électronique du logement 36 situé dans la paroi du logement externe 12 par l'intermédiaire de canaux électriques appropriés traversant la paroi du logement externe 12. Par exemple, les canaux peuvent être des fils électriques qui peuvent être isolés ou enrobés pour être protégés. En outre, le système électronique du logement 36 peut également être ensuite connecté à d'autres systèmes électroniques ou sondes dans d'autres parties du mandrin 14. En outre, les bobines inductrices peuvent être situées dans des manchons séparés du mandrin 14 et du logement externe 12. La pièce de couplage par induction du mandrin 26 comprend une bobine de mandrin 32 qui est une bobine inductrice enroulée en solénoïde située dans l'accès de -11 - télécommunications 18 du système électronique de mandrin 16. La bobine du mandrin 32 est en communication électrique avec le système électronique de mandrin 16 par l'intermédiaire de canaux électriques appropriés traversant l'accès de télécommunications 18. La pièce de couplage par induction du mandrin 26 comprend également une bobine-sonde 34 qui est une bobine inductrice enroulée en solénoïde située dans la sonde de communication 20. En outre, la bobine-sonde 34 est en communication électrique avec la bobine interne de logement 30 par l'intermédiaire de canaux électriques appropriés qui traversent la sonde de communication 18 et la paroi du mandrin 14. L'accès de télécommunications 18 et la sonde de communication 20 peuvent être faits de toute matière appropriée. Toutefois, pour augmenter l'intensité ou la puissance de la communication à travers la pièce de couplage par induction du mandrin 26, l'un des accès de télécommunications 18 et de la sonde de communication 20 ou les deux peuvent: être composés d'une matière ferreuse. La pièce de couplage par induction du mandrin 26 peut également être conçue autrement:. Comme illustré sur la figure 2, la bobine du mandrin 32 est plus longue que la bobine-sonde 34. Cela permet une communication par induction à travers la pièce de couplage par induction du mandrin 26 sans avoir besoin d'un appariement précis de l'emplacement de la bobine du mandrin 32 par rapport à la bobine-sonde 34 lors de l'assemblage du système de couplage par induction 10 en insérant la sonde de communication 20 dans l'accès de télécommunications 18. Toutefois, il convient également de comprendre que la bobine-sonde 34 peut être plus longue que la bobine du mandrin 32. Il convient également de comprendre que la bobine du mandrin 32 et la bobine-sonde 34 peuvent être d'égale longueur. Il convient également de noter que même si la bobine du mandrin 32 et la bobine-sonde 34 sont - 12 - d'égale longueur, elles n'ont pas besoin de s'ajuster exactement lors de l'assemblage complet pour permettre au système de couplage par induction 10 de fonctionner. Ainsi, un certain "jeu" est permis pour les perturbations d'alimentation et les tolérances des rubans de mesurage. Bien que la figure 2 illustre l'accès de télécommunications 18 comme étant un raccord à extrémité ouverte ou "femelle", et la sonde de communication 20 comme étant un raccord fermé ou "mâle", il faut comprendre, toutefois, que la communication mâle/femelle peut être inversée de sorte que la sonde de communication 20 soit le raccord "femelle" et l'accès de télécommunications 18 soit le raccord "mâle". Les figures 2, 3 et 4 illustrent le mandrin 14 sous la forme d'une seule pièce unitaire. Toutefois, il faut comprendre que le mandrin peut également être constitué par plusieurs pièces de sorte que la pièce de couplage par induction du logement 24 se trouve dans une pièce différente de la pièce de couplage par induction du mandrin 26. Un exemple d'assemblage du système de couplage par induction 10 peut consister à avoir le mandrin 14 composé de plus d'une section de tiges, comme illustré sur la figure 2. La sonde de communication 20 doit initialement être séparée de l'accès de télécommunications 18 et du système électronique de mandrin 16 avant que les sections de tige soient raccordées. La partie "inférieure" du mandrin 14 doit reposer dans des coins de retenue sur le plancher de forage de l'appareil de forage. Les divers 3C) éléments individuels ou les diverses combinaisons d'éléments du BHA qui vont entre une réduction de tige suspendue ou une masse-tige suspendue peuvent ensuite être décrochés et vissés sur le BHA et être introduits à l'intérieur du trou successivement pour former le BHA. 35 Lorsque la réduction de tige suspendue ou la masse-tige suspendue est décrochée, la partie du système - 13 électronique de mandrin du mandrin 14 qui comprend le système électronique de mandrin 16 et l'accès de télécommunications 18 situés tout au "fond" est prête à être saisie. Cette section du mandrin du système électronique de mandrin 16 est descendue dans la masse-tige de sorte que la longueur du système électronique de mandrin 16 et la longueur des masses-tiges permettent à l'accès de télécommunications 18 de chevaucher la sonde de communication 20 pour permettre un couplage par induction électromagnétique entre elles deux. L'accès de télécommunications 18 peut également se comporter comme une connexion en milieu humide autonome qui peut être utilisé sur d'autres outils qui pourraient avoir une sonde de communication 20 tels que les outils installés de façon permanente dans les puits où l'on fait passer un câble de forage en bas du puits avec l'accès de télécommunications 18 pour communiquer avec et/ou alimenter les sondes et actionner des dispositifs tels que des vannes. Il faut comprendre que l'une des extrémités "mâle" ou "femelle" peut être installée dans un trou de forage et être utilisée avec l'autre moitié de couplage pour réaliser la connexion. La sonde de communication 20 et l'accès de télécommunications 18 facilitent ainsi la communication à travers le raccord d'outil et ne sont pas solidaires du raccord de tige lui-même au moyen d'une connexion pouvant être effectuée en milieu humide. La sonde de communication 20 et l'accès de télécommunications 18 sont également découplées des forces de forage nécessaires pour forer le puits, permettant au raccord d'outil d'être conçue sans écart par rapport aux critères et caractéristiques de conception préférés et sans modifications spécifiques et potentiellement onéreuses qui peuvent rendre le raccord d'outil incompatible avec les normes industrielles. Cette connexion est également étanche à un court-circuit en raison de la présence de - 14 fluides conducteurs, à savoir, elle peut être réalisée même si elle est immergée dans des fluides. Avoir une connexion fiable dans un environnement humide permet de changer les réductions de tige suspendues ou d'autres éléments de BHA sans avoir à les ajuster pour quelques pouces de variation. Le fonctionnement du système de couplage par induction 10 consiste en la communication d'un signal électrique entre le système électronique de mandrin 16 et le système électronique du logement 36 par l'intermédiaire de la pièce de couplage par induction du mandrin 26 et la pièce de couplage par induction du logement 24. Le signal électrique peut être utilisé pour transmettre des données et/ou une énergie dans les deux directions entre les composants. Un signal électrique peut être émis et reçu à la fois par le système électronique de mandrin 16 et le système électronique du logement 36, ce qui permet une communication en alternat (dans l'une ou l'autre direction), en semi-duplex ou en duplex intégral. Par exemple, des commandes de fonctionnement pour le système RST peuvent être télémétriques à partir de la surface et reçues par le système électronique de mandrin 16. Ces commandes peuvent ensuite être envoyées depuis le système électronique de mandrin 16 vers le système électronique du logement 36 pour le fonctionnement du système RST. En outre ou en variante aux commandes de fonctionnement, des données sur les conditions de fonctionnement du forage telles que la profondeur du trou, la vitesse de pénétration, les données d'étude sur la formation, ainsi que d'autres données sur les conditions de fonctionnement, peuvent être envoyées au système électronique du logement 36. Le système électronique du logement 36 peut également transférer les données télémétriques provenant du système RST vers le système électronique de mandrin 16, et de là vers la surface, au moyen du système de télémesure. Il - 15 - faut comprendre que d'autres types de données et/ou source de télémesure/réception peuvent être traités. Il convient également de comprendre que le système de couplage par induction peut être utilisé pour d'autres mises en oeuvre que le système RST décrit. L'exemple décrit ci-dessous se référera à la transmission de données à partir du système électronique 36 vers le système électronique de mandrin 16. En cours de fonctionnement, le système électronique 36 recueille des données à partir de diverses sondes en ce qui concerne l'état du logement externe 12, les valeurs relevées par les sondes sur la formation, les mesures sur l'orientation du forage et d'autres mesures de fond de puits. Le système électronique 36 convertit ensuite ces données en un signal électrique et transmet ce signal électrique à la bobine du logement externe 28. Le courant dans la bobine externe 28 provenant du signal électrique crée un rayonnement électromagnétique qui se propage à travers le manchon interne 22 et vers la bobine interne de logement 30 sur le mandrin 14. La bobine interne de logement 30 joue le rôle d'une antenne de réception et convertit le rayonnement électromagnétique en un signal électrique sur la sortie de la bobine interne de logement 30 de la pièce de couplage par induction du logement 24. A partir de la bobine interne de logement 30, le signal électrique quitte la bobine interne de logement 30 et se propage jusqu'au canal électrique approprié à travers la sonde de communication 20 jusqu'à la bobine-sonde 34. La bobine-sonde 34 émet à nouveau le signal électromagnétique, qui est couplé par induction dans la bobine du mandrin 32 de la pièce de couplage par induction du mandrin 26. Le signal électrique quitte la bobine du mandrin 32 et se propage par le canal électrique approprié à travers l'accès de - 16 - télécommunications 18 jusqu'au système électronique de mandrin 16. Au niveau du système électronique de mandrin 16, le signal électrique peut être transforméet/ou, si nécessaire, télétransféré vers la surface au moyen du système de télémesure du système électronique de mandrin 16. A la surface, les données télémétriques sont reçues et, si nécessaire, reconverties en signaux électriques qui sont à nouveau convertis en données significatives à utiliser ultérieurement par le personnel travaillant à la surface. De même, le système de couplage par induction 10 travaille en sens inverse à la transmission de données, de commandes et/ou d'énergie à partir de tous composants électroniques capables de communiquer sur la voie de transmission, tel qu'un module électronique, une sonde, un dispositif de télémesure, un répéteur de télémesure et/ou l'ordinateur de surface, vers le logement externe 12. Les commandes envoyées vers le RST sur la voie de transmission peuvent comprendre un réglage de la face d'attaque de l'outil souhaitée, un réglage de l'inclinaison cible, un réglage de l'azimut cible, une valeur de sondage géophysique cible, des informations sur la position du trou de forage de l'outil telles que la profondeur, la profondeur verticale totale et sa position à l'intérieur de la formation, des requêtes de données telles que l'inclinaison actuelle de la face d'attaque, l'azimut, les valeurs de sondage géophysiques, des informations diagnostiques, le temps et/ou le temps relatif. Le système de couplage par induction 10 peut être utilisé pour transmettre ou recevoir tout type approprié d'informations. Par exemple, le système de couplage par induction peut être utilisé pour transmettre et/ou recevoir les informations suivantes : (1) des données sur l'inclinaison du trépan ou des données de mesure d'inclinaison ; (2) des facteurs de qualité des sondes tels que la moyenne géométrique des 2 et/ou 3 détecteurs - 17 -accélérométriques (Gtotal) ; (3) l'état du RST - erreur d'arbre du moteur, mode programmé de forage, erreur de batterie, réinitialisation de l'alimentation et roulement du logement ; (4) la position réelle de la face d'attaque ; et/ou (5) la position cible de la face d'attaque. D'autres données peuvent également être transmises et/ou reçues au moyen du système de couplage par induction 10. Par exemple, des données de détection sur la formation comprenant la résistivité, le rayonnement gamma naturel, la densité, les mesures de propagation des ondes acoustiques, les mesures sismiques. Des données sur les performances du forage peuvent également être envoyées et/ou reçues au moyen de la ligne de transmission telles que la pression annulaire et/ou la pression du train de tige, le nombre de tours par minute de l'arbre, la vitesse de roulement du logement, la mesure de la direction azimutale du puits de forage, les mesures de vibration et de température. Le signal électrique peut également comprendre un courant alternatif, une alimentation électrique ou un courant unipolaire. Le signal électrique peut également être transmis sous toute forme appropriée. Par exemple, le signal électrique peut être sous la forme d'au moins un élément parmi une onde carrée, une onde sinusoïdale, une onde trapézoïdale, une onde en dents de scie, une onde triangulaire et/ou toute combinaison de deux formes d'ondes de fréquences ou plus, en admettant que zéro Hz est considérée comme une fréquence dans cette description. Le signal électrique peut également être modulé au moyen de tout schéma approprié. Par exemple, la modulation peut être une modulation de fréquence, une modulation d'amplitude, une modulation de phase, une transmission par déplacement de fréquence, une modulation de fréquence d'impulsion et/ou l'introduction directe du signal binaire sur la voie de transmission. - 18 - Ce qui suit est un exemple du dispositif électronique qui peut être approprié au fonctionnement du système de couplage par induction 10. Il faut comprendre que d'autres dispositifs électroniques peuvent également être utilisés. Le système électronique du logement 36 peut comprendre une carte processeur électronique RST et un point d'extrémité de communication inférieur, autrement appelé une carte de couplage inférieure. Au-dessus de la pièce de couplage par induction du mandrin 26, il peut également y avoir un point d'extrémité de communications supérieur, autrement appelé carte de couplage supérieure. Il peut également y avoir une carte de traduction, un bus de communications MWD et une carte processeur MWD - PCD (Pressure Case Directional). Les points d'extrémité dans le chemin d'échange de données électronique sont la carte processeur du logement RST et la carte processeur PCD MWD. Le système serait ainsi conçu pour un fonctionnement en semi-duplex. Toutefois, avec certains changements secondaires, il peut être converti en un système en duplex intégral par l'homme du métier. On peut facilement mettre en oeuvre un système en duplex intégral en utilisant plusieurs techniques bidirectionnelles consistant à diviser le spectre de fréquence de bande passante disponible en au moins 2 canaux un canal allant jusqu'à l'outil RST, qui pourrait être d'une largeur de bande inférieure, et un canal s'étendant du RST au DWD, qui pourrait être d'une largeur de bande plus importante pour permettre à davantage de données de remonter plutôt que de descendre, ce qui est généralement nécessaire, par exemple. Il apparaît clairement que toute combinaison de canaux de largeur de bande différentes est possible et qu'un certain nombre de canaux est possible. Comme indiqué dans cette mise en oeuvre, seul 1 canal est utilisé en semi-duplex pour les deux directions. - 19 - En référence à présent aux figures 5 et 6, un organigramme de base du système du modèle électrique du système de transmission est illustré. En commençant par l'outil RST en bas de la figure, le RST contient une carte processeur qui est située dans une sonde hermétique dans le logement externe 12. Le processeur arbitre entre le canal de télécommunications externe normal (émetteur/récepteur A) et le canal de télécommunications interne menant à un dispositif de couplage intra-outil (émetteur/récepteur B). Le processeur configure d'abord l'émetteur/récepteur asynchrone universel ("UART") pour qu'il contienne de manière appropriée les paramètres de télécommunications de sortie pour le canal de télécommunications qui sort de l'outil par l'intermédiaire d'une borne électrique hermétique à la pression. De l'intérieur, un minuteur configurable par un utilisateur traite et à expiration, reconfigure les paramètres de l'UART pour qu'il reçoive une communication avec la carte de couplage par l'intermédiaire d'un autre canal de télécommunications qui est relié à la carte de couplage inférieure. Le choix du canal de sortie est commandé par une logique interne programmée à l'intérieur du processeur. Elle envoie le nombre de binaires nécessaires sous un format RS232 de niveau logique puis revient vers le canal et les paramètres précédents. Cela permet à l'utilisateur de réaliser le moins d'interruption possible lors d'une communication normale avec l'outil pendant une configuration à la surface et le téléchargement des données tout en continuant à fournir des données au moment opportun au système MWD. Les cartes de couplage supérieure et inférieure sont électriquement identiques et toutes les deux servent d'émetteur/récepteur de communication par l'intermédiaire de la ligne de transmission. La carte de couplage convertit le signal RS232 en un signal à modulation d'impulsions en amplitude (MIA) signifiant que les -données binaires sont représentées par la présence ou l'absence d'une seule fréquence porteuse. Dans ce cas, la logique 1 correspond à une fréquence porteuse de 3 kHz et la logique 0 à l'absence de fréquence porteuse. Cela fonctionnerait également avec la logique 0 correspondant à la présence de la fréquence porteuse et la logique 1 à l'absence de fréquence porteuse. En outre, d'autres formes de modulation qui fonctionneraient comprennent la transmission par déplacement de fréquence où les deux nombres logiques 1 et 0 ont chacun une fréquence différente qu'ils transmettent. Enfin, il y a de nombreux autres procédés de modulation de transmission qui sont bien connus de l'homme du métier tels que la modulation d'amplitude, la transmission par déplacement de phase, l'encodage en treillis, etc. Après avoir quitté la carte de couplage inférieure, le signal MIA atteint la bobine externe de logement 28. Le courant alternatif dans la bobine externe de logement 28 provenant du signal MIA crée un rayonnement électromagnétique qui se propage à travers le manchon interne 22 et vers la bobine interne de logement 30 sur le mandrin 14. Dans la présente demande, la bobine interne de logement 30 joue le rôle d'antenne de réception et convertit le rayonnement électromagnétique en un signal électrique sur la sortie de la bobine interne de logement 30 de la pièce de couplage par induction du logement 24. De là, le signal MIA quitte la bobine interne de logement 30 et se propage par le canal électrique approprié jusqu'à la bobine-sonde 34 de la pièce de couplage par induction du mandrin 26. La bobine-sonde 34 émet à nouveau le signal électromagnétique qui est couplé par induction dans la bobine du mandrin 32. Le signal électrique quitte la bobine du mandrin 32 et se propage par le canal électrique approprié à travers l'accès de télécommunications 18 jusqu'à la carte de couplage - 21 - supérieure où le signal MIA est démodulé et dont la fréquence est abaissée pour donner un signal RS232. A ce stade, le signal RS232 est introduit. dans un UART sur la carte de conversion (traduction) qui convertit le signal RS232 en un signal Manchester 1553 pour une communication avec le système électronique de mandrin 16. Dans ce cas, le système électronique de mandrin 16 sonde la carte de traduction avec des commandes de requêtes de données sur la voie de télécommunications 1553 périodiquement pour de nouvelles données et envoie ces données au système de télémesure pour une transmission jusqu'à la surface, dans ce cas, à un système de télémesure à pulsations de boue. Dans cette mise en oeuvre, la carte de traduction comprend un processeur et une mémoire pour faciliter son fonctionnement. La carte de traduction joue également le rôle d'unité maître pour le bus de télécommunications entre le RST et elle-même, en renvoyant les commandes de requêtes de données sur la ligne de transmission dans la voie exactement opposée à celle par laquelle les signaux passent pour l'atteindre. En d'autres termes, la circulation des signaux à travers la ligne de couplage/transmission fonctionne dans les deux directions. A la surface, les pulsations de boue sont converties en signaux électriques qui sont à nouveau convertis en données significatives destinées à une utilisation ultérieure par le personnel travaillant à la surface. La figure 7 explique de manière plus détaillée le fonctionnement de la carte de couplage. En commençant par le côté d'entrée (TX), un signal RS232 est appliqué à une ligne d'un générateur de fréquence. Cela produit un signal d'amplitude pulsatoire tant que le niveau logique du signal RS232 TX reste bas. A partir de là, le signal est transmis à un amplificateur différentiel qui augmente sensiblement la puissance du signal qui est appliqué à la ligne de transmission, représentée ici par un - 22 - transformateur. Non représenté mais situé de l'autre côté du transformateur se trouve exactement le même circuit, mais en miroir, destiné à s'adapter à la fonction de celui-ci. Lorsqu'un signal entre dans cette carte de couplage inférieure par l'intermédiaire de la ligne de transmission, le coupleur inférieur ne doit pas être en train de transmettre ou il interférera avec le signal d'entrée parce qu'il est conçu pour une communication en semi-duplex. Lorsque le signal d'entrée arrive, il est acheminé vers un amplificateur différentiel destiné à augmenter l'intensité du signal, puis dans un filtre passe-bande. Le signal à la sortie du filtre passe-bande est appliqué à un comparateur. Lorsque la tension du signal dépasse la tension de référence, le comparateur passe à l'état haut, produisant un signal de sortie d'onde carrée au fur et à mesure que le signal analogique le plus faible passe au-dessus et descend en dessous du niveau de la tension de comparaison. Ce signal de sortie d'onde carrée est transmis à un temporisateur redéclenchable. Le temporisateur est réglé à une valeur connue qui vaut 1,5 à 3 fois la largeur de la période de la fréquence porteuse. Cela signifie que la fréquence porteuse réinitialise le temporisateur à chaque cycle. Pendant le compte à rebours du temporisateur, le signal de sortie du temporisateur représentera une valeur logique 0 dans RS232. Dans le cas d'une absence de la fréquence porteuse à la sortie du comparateur, le temporisateur suspendra le retour à une logique 1 après 1,5 à 3 fois la largeur de la période de l'onde porteuse. Alors qu'une valeur valant 1,5 à 3 fois la période de l'onde porteuse a été choisie, toute valeur supérieure ou égale à la moitié de cette période fonctionnera tant qu'elle ne s'attarde pas à l'extérieur des marges de tolérance de la largeur du binaire RS232 que le UART peut traiter. - 23 - La figure 8 illustre une autre forme de réalisation d'un système de couplage par induction électromagnétique 110 pour un mandrin 114 qui comprend une paroi et un alésage interne. Par exemple, comme illustré dans cette forme de réalisation, le mandrin 114 peut être une partie d'un train de tiges de forage. Comme illustré, le mandrin 114 est sous la forme d'une partie d'un train de tiges de forage utilisé dans un puits de forage, et peut luimême comprendre plusieurs sections de tige. À ce titre, lié à l'extrémité inférieure du mandrin 114, il peut y avoir un trépan pour le forage d'une formation. Toutefois, d'autres mises en oeuvre pour des mandrins rotatifs sont dans la portée de ce système. Situé à l'intérieur de l'alésage interne du mandrin 114 se trouve un premier système électronique de mandrin 116. Ce premier système électronique de mandrin 116 peut être tout système électronique, par exemple un dispositif de télécommunications et/ou une source d'énergie ou une charge. Le premier système électronique de mandrin 116 2C) peut également comprendre un système de télémesure/récepteur qui peut être soit un système autonome soit être incorporé à un système MWD. Des exemples de tels systèmes de télémesure/récepteur comprennent, sans s'y limiter, les systèmes filaires, les 25 systèmes d'outils de pilotage, les systèmes électromagnétiques, les systèmes E-line pour tube ou tube d'intervention enroulé, les systèmes acoustiques, les systèmes dits "à tiges câblées" dans lesquels des canaux électriques sont placés dans la paroi ou des parties de 30 la paroi du train de tiges de forage, un cuvelage ou un doublage chemisé, tel que INTELLIPIPE de GRANT PRIDECOTm, et les systèmes à pulsations de boue dans lesquels la pression du fluide dans le forage est modulée pour transmettre et recevoir des données. Le premier système 35 électronique de mandrin 116 comprend en outre des orifices 117 permettant l'écoulement de fluide de forage - 24 - dans l'alésage interne du mandrin 114 à travers le premier système électronique de mandrin 116. Si le premier système électronique de mandrin 116 est incorporé à un système MWD, le système MWD peut comprendre tous outils appropriés pour mesurer diverses données en cours de forage. Des exemples comprennent les sondes permettant de mesurer la porosité et la résistivité de la formation en cours de forage. D'autres sondes peuvent mesurer l'état du mandrin 114 ou les opérations de performance du procédé de forage. Le premier système électronique de mandrin 116 comprend également un accès de télécommunications 118 s'étendant dans l'alésage interne du mandrin 114. Le système de couplage par induction 110 comprend également une sonde de communication 120 s'étendant à partir de la paroi du mandrin 114 à l'intérieur de l'alésage interne du mandrin. Comme illustré, la sonde de communication 120 est séparée du mandrin 114 et fixée par tout moyen approprié tel qu'un raccord fileté. Toutefois, la sonde de communication 120 peut également être conçue d'un seul tenant avec le mandrin 114. Le système de couplage par induction 10 comprend en outre un deuxième système électronique de mandrin 136. Ce deuxième système électronique de mandrin 136 peut être tout système électronique, par exemple un dispositif de télécommunications et/ou une source d'énergie ou une charge. Par exemple, le deuxième système électronique de mandrin peut être une carte processeur pour traiter des données reçues provenant de diverses sondes de fond de puits. Le système de couplage par induction 110 comprend également une pièce de couplage par induction du mandrin 126. La pièce de couplage par induction du mandrin 126 comprend une bobine de mandrin 132 qui est une bobine inductrice enroulée en solénoïde située dans l'accès de télécommunications 118 du premier système -électronique de mandrin 116. La bobine du mandrin 132 est en communication électrique avec le premier système électronique de mandrin 116 par l'intermédiaire de canaux électriques appropriés traversant l'accès de télécommunications 118. La pièce de couplage par induction du mandrin 126 comprend également une bobine-sonde 134 qui est une bobine inductrice enroulée en solénoïde située dans la sonde de communication 120. En outre, la bobine-sonde 134 est en communication électrique avec le deuxième système électronique de mandrin 136 par l'intermédiaire de canaux électriques appropriés qui traversent la sonde de communication 118 et la paroi du mandrin 114. L'accès de télécommunications 118 et la sonde de communication 120 peuvent être faits de toute matière appropriée. Toutefois, pour augmenter l'intensité ou la puissance de la communication à travers la pièce de couplage par induction du mandrin 126, l'une de l'accès de télécommunications 118 et de la sonde de communication 120 ou les deux peuvent être faites d'une matière ferreuse. La pièce de couplage par induction du mandrin 126 peut également être conçue autrement. Comme illustré sur la figure 8, la bobine du mandrin 132 est plus longue que la bobine-sonde 134. Cela permet une communication par induction à travers la pièce de couplage par induction du mandrin 126 sans avoir besoin d'un appariement précis de l'emplacement de la bobine du mandrin 132 par rapport à la bobine-sonde 134 lors de l'assemblage du système de couplage par induction 110 en insérant la sonde de communication 120 dans l'accès de télécommunications 118. Toutefois, il convient également de comprendre que la bobine-sonde 134 peut être plus longue que la bobine du mandrin 132. Il convient également de comprendre que la bobine du mandrin 132 et la bobine-sonde 134 peuvent être d'égale longueur. Il convient également de noter que même - 26 - si la bobine du mandrin 132 et la bobine-sonde 134 sont d'égale longueur, elles n'ont pas besoin de s'ajuster exactement lors de l'assemblage complet pour permettre au système de couplage par induction 110 de fonctionner. Ainsi, un certain "jeu" est permis pour les perturbations d'alimentation et les tolérances des rubans de mesurage. Bien que la figure 8 illustre l'accès de télécommunications 118 comme étant un raccord à extrémité ouverte ou "femelle", et la sonde de communication 120 comme étant un raccord fermé ou "mâle", toutefois il faut comprendre, que la communication mâle/femelle peut être inversée de sorte que la sonde de communication 120 soit le raccord "femelle" et l'accès de télécommunications 118 soit le raccord "mâle". La figure 8 illustre le mandrin 14 comme étant constitué de plusieurs sections avec le premier système électronique de mandrin 116 situé dans une section différente du deuxième système électronique de mandrin 136. Toutefois, il faut comprendre que le mandrin 114 peut également être composé d'une seule pièce unitaire, ou que le premier système électronique de mandrin 116 peut être situé dans la même section que le deuxième système électronique de mandrin 136. Un exemple d'assemblage du système de couplage par induction 110 peut consister à avoir le mandrin 114 composé de plus d'une section de tiges, comme illustré sur la figure 8. La sonde de communication 120 doit initialement être séparée de l'accès de télécommunications 118 et du premier système électronique de mandrin 116 avant que les sections de tige soient raccordées. La partie "inférieure" du mandrin 114 doit reposer dans des coins de retenue sur le plancher de forage de l'appareil de forage. Les divers éléments individuels ou les diverses combinaisons d'éléments du BHA qui vont entre une réduction de tige suspendue ou une masse-tige suspendue peuvent ensuite être décrochés et - 27 - vissés sur le BHA et être introduits à l'intérieur du trou successivement pour former le BHA. Lorsque la réduction de tige suspendue ou la masse-tige suspendue est décrochée, la partie du premier système électronique de mandrin du mandrin 114 qui comprend le premier système électronique de mandrin 116 et l'accès de télécommunications 118 situés tout au "fond" est prête à être saisie. Cette section du mandrin du premier système électronique de mandrin 116 est descendue dans la masse-tige de sorte que la longueur du premier système électronique de mandrin 116 et la longueur des masses-tiges permettent à l'accès de télécommunications 118 de chevaucher la sonde de communication 120 pour permettre un couplage par induction électromagnétique entre elles deux. L'accès de télécommunications 118 peut également se comporter comme une connexion en milieu humide autonome qui peut être utilisé sur d'autres outils qui pourraient avoir une sonde de communication 120 tels que les outils installés de façon permanente dans les puits où l'on fait passer un câble de forage en bas du puits avec l'accès de télécommunications 118 pour communiquer avec et/ou alimenter les détecteurs et actionner des dispositifs tels que des vannes. Il faut comprendre que l'une des extrémités "mâle" ou "femelle" peut être installée dans un trou de forage et être utilisée avec l'autre moitié de couplage pour réaliser la connexion. La sonde de communication 120 et l'accès de télécommunications 118 facilitent ainsi la communication à travers le raccord de tige et ne sont pas solidaires du raccord de tige lui-même au moyen d'une connexion pouvant être effectuée en milieu humide. La sonde de communication 120 et l'accès de télécommunications 118 sont également découplées des forces de forage nécessaires pour forer le puits, permettant au raccord de tige d'être conçue sans écart par rapport aux critères et - 28 -caractéristiques de conception préférés et sans modifications spécifiques et potentiellement onéreuses qui peuvent rendre le raccord de tige incompatible avec les normes industrielles. Cette connexion est également étanche à un court-circuit en raison de la présence de fluides conducteurs, à savoir, elle peut être réalisée même si elle est immergée dans des fluides. Avoir une connexion fiable dans un environnement humide permet de changer les réductions de tige suspendues ou d'autres éléments de BHA sans avoir à les ajuster pour quelques pouces de variation. Le fonctionnement du système de couplage par induction 110 consiste en la communication d'un signal électrique entre le premier système électronique de mandrin 116 et le deuxième système électronique de mandrin 136 par l'intermédiaire de la pièce de couplage par induction du mandrin 126. Le signal électrique peut être utilisé pour transmettre des données et/ou une énergie dans les deux directions entre les composants. Un signal électrique peut être émis et :reçu à la fois par le premier système électronique de mandrin 116 et le deuxième système électronique 136, ce qui permet une communication en alternat (dans une direction), en semiduplex ou en duplex intégral. Par exemple, des données peuvent être télétransférées à partir de la surface et reçues par le premier système électronique de mandrin 116. Ces données peuvent ensuite être envoyées à partir du premier système électronique de mandrin 116 au deuxième système électronique de mandrin 136 par l'intermédiaire de la pièce de couplage par induction du mandrin 126. A titre d'exemples, les données peuvent comprendre des données sur les conditions de fonctionnement du forage telles que la profondeur du trou, la vitesse de pénétration, les données d'étude sur le gisement, ainsi que d'autres données sur les conditions de fonctionnement ou des commandes à n'importe - 29 - quels outils de fond de puits. Le deuxième système électronique du logement 136 peut également transférer les données télémétriques vers le premier système électronique de mandrin 116, et de là vers la surface, au moyen du système de télémesure. Il faut comprendre que d'autres types de données et/ou source de télémesure/réception peuvent être traités. Il convient également de comprendre que le système de couplage par induction 110 peut être utilisé pour d'autres mises en oeuvre que le système décrit. L'exemple décrit ci-dessous se référera à la transmission de données à partir du deuxième système électronique de mandrin 36 vers le premier système électronique de mandrin 116. En cours de fonctionnement, le deuxième système électronique de mandrin 36 recueille des données à partir de diverses sondes en ce qui concerne l'état du mandrin 114, les valeurs relevées par les sondes sur la formation, les mesures d'orientation du forage et d'autres mesures de fond de puits. Le deuxième système électronique de mandrin 36 convertit ensuite ces données en un signal électrique et: transmet ce signal électrique à la bobine-sonde 134 à travers la sonde de communications 120. La bobine- sonde 134 émet à nouveau le signal électromagnétique, qui est couplé par induction dans la bobine du mandrin 132 de la pièce de couplage par induction du mandrin 126. Le signal électrique quitte la bobine du mandrin 132 et se propage par le canal électrique approprié à travers l'accès de télécommunications 118 jusqu'au premier système électronique de mandrin 116. Au niveau du premier système électronique de mandrin 116, le signal électrique peut être transformé et/ou, si nécessaire, télétransféré vers la surface au moyen du système de télémesure du premier système électronique de mandrin 116. A la surface, les données télémétriques sont reçues et, si nécessaire, reconverties en signaux électriques qui sont à nouveau - 30 - convertis en données significatives à utiliser ultérieurement par le personnel travaillant à la surface. De même, le système de couplage par induction 110 travaille en sens inverse à la transmission de données, de commandes et/ou d'énergie à partir de tous composants électroniques capables de communiquer sur la voie de transmission, tel qu'un module électronique, une sonde, un dispositif de télémesure, un répéteur de télémesure et/ou l'ordinateur de surface, vers le deuxième système électronique de mandrin 136. Les commandes envoyées sur la voie de transmission peuvent comprendre un réglage de la face d'attaque de l'outil souhaitée, un réglage de l'inclinaison cible, un réglage de l'azimut cible, une valeur de sondage géophysique cible, des informations sur la position du trou de forage de l'outil telles que la profondeur, la profondeur verticale totale et sa position à l'intérieur de la formation, des requêtes de données telles que l'inclinaison actuelle de la face d'attaque, l'azimut, les valeurs de sondage géophysiques, des informations diagnostiques, le temps et/ou le temps relatif. Le système decouplage par induction 110 peut être utilisé pour transmettre ou recevoir tout type approprié d'informations. Par exemple, le système de couplage par induction 110 peut être utilisé pour transmettre et/ou recevoir les informations suivantes : (1) des données sur l'inclinaison du trépan ou des données de mesure d'inclinaison ; (2) des facteurs de qualité des sondes tels que la moyenne géométrique des 2 et/ou 3 détecteurs accélérométriques (Gtotai) ; (3) l'état du RST - erreur d'arbre du moteur, mode programmé de forage, erreur de batterie, réinitialisation de l'alimentation et roulement du logement ; (4) la position réelle de la face d'attaque ; et/ou (5) la position cible de la face d'attaque. D'autres données peuvent également être transmises et/ou reçues au moyen du système de couplage - 31 - par induction 110. Par exemple, des données de détection sur la formation comprenant la résistivité, le rayonnement gamma naturel, la densité, les mesures de propagation des ondes acoustiques, les mesures sismiques. Des données sur les performances du forage peuvent également être envoyées et/ou reçues au moyen de la ligne de transmission telles que la pression annulaire et/ou la pression de la tige de forage, le nombre de tours par minute de l'arbre, la mesure de la direction azimutale du puits de forage, les mesures de vibration et de température. Le signal électrique peut également comprendre un courant alternatif, une alimentation électrique ou un courant unipolaire. Le signal électrique peut également être émis sous toute forme appropriée. Par exemple, le signal électrique peut être sous la forme d'au moins un élément parmi une onde carrée, une onde sinusoïdale, une onde trapézoïdale, une onde en dents de scie, une onde triangulaire et/ou toute combinaison de deux formes d'ondes de fréquences ou plus, en admettant que zéro Hz est considérée comme une fréquence dans cette description. Le signal électrique peut également être modulé au moyen de tout schéma approprié. Par exemple, la modulation peut être une modulation de fréquence, une modulation d'amplitude, une modulation de phase, une transmission par déplacement de fréquence, une modulation de fréquence d'impulsion et/ou l'introduction directe du signal binaire sur la voie de transmission. La figure 9 illustre une autre forme de réalisation d'un système de couplage par induction 3C) électromagnétique 210 pour un mandrin 214 qui comprend une paroi et un alésage interne. Par exemple, comme illustré dans cette forme de réalisation, le mandrin 214 peut faire partie du système RST décrit en référence à la figure 1. Le système de couplage par induction 210 35 comprend également un manchon interne 222 et un logement externe 212. Comme illustré, le mandrin 214 est sous la - 32 - forme d'une partie d'un train de tiges de forage utilisé dans un puits de forage, et peut lui-même comprendre plusieurs sections de tige. À ce titre, un trépan est fixé à l'extrémité inférieure du mandrin 214 pour le forage d'une formation. Toutefois, d'autres mises en oeuvre pour des mandrins rotatifs sont dans la portée de ce système. Situé à l'intérieur du mandrin 214 se trouve un système électronique de mandrin 216. Le système électronique de mandrin 216 peut être n'importe quel système électronique, par exemple un dispositif de télécommunications et/ou une source d'énergie ou une charge. Le système électronique de mandrin 216 peut également comprendre un système de télémesure/récepteur qui peut soit être un système autonome soit être incorporé à un système MWD. Des exemples de tels systèmes de télémesure/récepteur comprennent, sans s'y limiter, les systèmes filaires, les systèmes d'outils de pilotage, les systèmes électromagnétiques, les systèmes E-fine pour tube ou tube d'intervention enroulé, les systèmes acoustiques, les systèmes dits "à tiges câblées" dans lesquels des canaux électriques sont placés dans la paroi ou des parties de la paroi du train de tiges de forage, un cuvelage ou un doublage chemisé, tel que INTELLIPIPE de GRANT PRIDECOTm, ou un tuyau composite câblé tel que ANACONDA de HALLIBURTONTM, et les systèmes à pulsations de boue dans lesquels la pression de fluide dans le forage est modulée pour transmettre et recevoir des données. Si le système électronique de mandrin 216 est incorporé à un système MWD, le système MWD peut comprendre tous outils appropriés pour mesurer diverses données en cours de forage. Des exemples comprennent les sondes permettant de mesurer la porosité et la résistivité de la formation en cours de forage. D'autres sondes peuvent mesurer l'état du mandrin 214 ou les opérations de performance du procédé de forage. - 33 - Comme illustré sur la figure 9, le système de couplage par induction 210 comprend également un manchon interne 222 comprenant un alésage entourant au moins une partie du mandrin 214. La figure 9 illustre le mandrin 214 comme étant constitué d'une seule pièce unitaire. Toutefois, il faut comprendre que le mandrin 214 peut également être constitué par plusieurs sections. Le manchon interne 222 peut tourner par rapport au mandrin 214. A titre d'exemple, le manchon interne 222 peut tourner sur des paliers entre le mandrin 214 et le manchon interne 222. En variante, :L'alésage du manchon interne peut être positionné de manière excentrée par rapport à l'axe de rotation du mandrin 214. Toutefois, il convient également de comprendre que le manchon interne 222 ne tourne pas nécessairement par rapport au mandrin 214 au cours du fonctionnement du système de couplage par induction 210. Comme illustré sur la figure 9, il y a un espace situé entre le manchon interne 222 et le mandrin 214. Cet espace peut être occupé par des fluides conducteurs ou non conducteurs, un gaz ou un vide constitué pratiquement d'espace vide. Le système de couplage par induction 210 comprend également un logement externe 212 qui comprend un alésage entourant au moins une partie du manchon interne 222. Le logement externe 212 peut tourner par rapport au manchon interne 222 et donc également par rapport au mandrin 214. À titre d'exemple, le logement externe 212 peut tourner sur des paliers entre le logement externe 212 et le manchon interne 222. En variante, l'alésage du logement externe peut être excentré par rapport à l'axe de rotation du mandrin 214. Toutefois, il convient également de comprendre que le logement externe 212 ne tourne pas nécessairement par rapport au mandrin 214 au cours du fonctionnement du système de couplage par induction 10. Comme illustré sur la figure 9, il y a un espace situé entre le logement externe 212 et le manchon interne 222. - 34 - Cet espace peut être occupé par des fluides conducteurs ou non conducteurs, un gaz ou un vide constitué pratiquement d'espace vide. Le système de couplage par induction 210 comprend également une pièce de couplage par induction du mandrin 224. La pièce de couplage par induction du logement 224 comprend une bobine externe de logement 228 qui est une bobine inductrice enroulée en solénoïde située dans et se déplaçant avec le :Logement externe 212. La bobine externe de logement 228 est en communication électrique avec le système électronique du logement 236. La pièce de couplage par induction du logement 224 comprend également une bobine interne de logement 230 qui est une bobine inductrice enroulée en solénoïde située dans et se déplaçant avec le mandrin 214. La bobine externe de logement 230 est en communication électrique avec le système électronique du logement 216. Comme illustré sur la figure 9, le manchon interne 222 se trouve entre la bobine interne de logement 230 et la bobine externe de logement 228. Le manchon interne 222 peut être composé de toute matière appropriée qui permet la communication électromagnétique entre la bobine externe de logement 228 et la bobine interne de logement 230. Par exemple, le manchon interne 222 peut être formé de métal, même si une certaine atténuation du champ électromagnétique communiqué entre la bobine externe de logement 228 et la bobine interne de logement 230 peut survenir. Le manchon interne 222 peut également être non conducteur, tel que composé d'une gaine composite ou de diverses matières plastiques. En outre, l'un ou l'autre du manchon interne 222 et du logement externe 212, ou les deux, peuvent avoir des alésages excentrés par rapport au mandrin 214. Le cas échéant, la distance radiale qui sépare la bobine externe de logement 228 et la bobine interne de logement 230 dans un plan variera en fonction de l'orientation de rotation - 35 - du manchon interne 222 et du logement externe 212 par rapport au mandrin. En outre, la. bobine externe de logement 228 est en communication électrique avec un système électronique du logement 236 situé dans la paroi du logement externe 212 par l'intermédiaire de canaux électriques appropriés traversant la paroi du logement externe 212. Par exemple, les canaux peuvent être des fils électriques qui peuvent être isolés ou enrobés pour être protégés. En outre, le système électronique du logement 236 peut également être ensuite connecté à d'autres systèmes électroniques ou sondes dans d'autres parties du mandrin 214. En outre, les bobines inductrices peuvent être situées dans des manchons séparés du mandrin 214 et du logement externe 212. Le fonctionnement du système de couplage par induction 210 consiste en la communication d'un signal électrique entre le système électronique de mandrin 216 et le système électronique du logement 236 par l'intermédiaire de la pièce de couplage par induction du mandrin 224. Le signal électrique peut être utilisé pour transmettre des données et/ou une énergie dans deux directions entre les composants. Un signal électrique peut être émis et reçu à la fois par le système électronique de mandrin 216 et le système électronique du logement 236, ce qui permet une communication en alternat (dans l'une ou l'autre direction), en semi-duplex ou en duplex intégral. Par exemple, des commandes de fonctionnement pour le système RST peuvent être télémétriques à partir de la surface et reçues par le système électronique de mandrin 216. Ces commandes peuvent ensuite être envoyées depuis le système électronique de mandrin 216 vers le système électronique du logement 236 pour le fonctionnement du système RST. En outre ou en variante aux commandes de fonctionnement, des données sur les conditions de fonctionnement du forage telles que la profondeur du trou, la vitesse de - 36 - pénétration, les données d'étude sur la formation, ainsi que d'autres données sur les conditions de fonctionnement, peuvent être envoyées au système électronique du logement 236. Le système électronique du logement 236 peut également transférer les données télémétriques provenant du système RST vers le système électronique du mandrin 216, et de là vers la surface, au moyen du système de télémesure. Il faut comprendre que d'autres types de données et/ou source de télémesure/réception peuvent être traités. Il convient également de comprendre que le système de couplage par induction peut être utilisé pour d'autres mises en oeuvre que le système RST décrit. L'exemple décrit ci-dessous se référera à la transmission de données à partir du système électronique du logement 236 vers le système électronique du mandrin 216. En cours de fonctionnement, le système électronique du logement 236 recueille des données à partir de diverses sondes en ce qui concerne l'état du logement externe 212, les valeurs relevées par les sondes sur la formation, les mesures sur l'orientation du forage et d'autres mesures de fond de puits. Le système électronique du logement 236 convertit ensuite ces données en un signal électrique et transmet ce signal électrique à la bobine du logement externe 228. Le courant dans la bobine externe 228 provenant du signal électrique crée un rayonnement électromagnétique qui se propage à travers le manchon interne 222 et vers la bobine interne de logement 230 sur le mandrin 214. La bobine interne de logement 230 joue le rôle d'une antenne de réception et convertit le rayonnement électromagnétique en un signal électrique sur la sortie de la bobine interne de logement 230 de la pièce de couplage par induction du logement 224. A partir de la bobine interne de logement 230, le signal électrique quitte la bobine interne de - 37 - logement 230 et se propage jusqu'au canal électrique approprié à travers la sonde de communication 20 jusqu'à la bobine-sonde 34. La bobine-sonde 34 émet à nouveau le signal électromagnétique, qui est couplé par induction dans la bobine du mandrin 32 de la pièce de couplage par induction du mandrin 26. Le signal électrique quitte la bobine du mandrin 32 et se propage par le canal électrique approprié à travers l'accès de télécommunications 18 jusqu'au système électronique du mandrin 216. Au niveau du système électronique du mandrin 216, le signal électrique peut être transformé et/ou, si nécessaire, télémesuré vers la surface au moyen d'un système de télémesure. A la surface, les données télémétriques sont reçues et, si nécessaire, reconverties en signaux électriques qui sont à nouveau convertis en données significatives à utiliser ultérieurement par le personnel travaillant à la surface. De même, le système de couplage par induction 210 travaille en sens inverse à la transmission de données, de commandes et/ou d'énergie à partir de tous composants électroniques capables de communiquer sur la voie de transmission, tel qu'un module électronique, une sonde, un dispositif de télémesure, un répéteur de télémesure et/ou l'ordinateur de surface, vers le logement externe 212. Les commandes envoyées vers le RST sur la voie de transmission peuvent comprendre un réglage de la face d'attaque de l'outil souhaitée, un réglage de l'inclinaison cible, un réglage de l'azimut cible, une valeur de sondage géophysique cible, des informations sur la position de l'alésage de l'outil telles que la profondeur, la profondeur verticale totale et sa position à l'intérieur de la formation, des requêtes de données telles que l'inclinaison actuelle de la face d'attaque, l'azimut, les valeurs de sondage géophysiques, des informations diagnostiques, le temps et/ou le temps relatif. - 38 - Le système de couplage par induction 210 peut être utilisé pour transmettre ou recevoir tout type approprié d'informations. Par exemple, le système de couplage par induction peut être utilisé pour transmettre et/ou recevoir les informations suivantes : (1) des données sur l'inclinaison du trépan ou des données de mesure d'inclinaison ; (2) des facteurs de qualité des sondes tels que la moyenne géométrique des 2 et/ou 3 détecteurs accélérométriques (Gtotal) ; (3) l'état du RST - erreur d'arbre du moteur, mode programmé de forage, erreur de batterie, réinitialisation de l'alimentation et roulement du logement ; (4) la position réelle de la face d'attaque ; et/ou (5) la position cible de la face d'attaque. D'autres données peuvent également être transmises et/ou reçues au moyen du système de couplage par induction 10. Par exemple, des données de détection sur la formation comprenant la résistivité, le rayonnement gamma naturel, la densité, les mesures de propagation des ondes acoustiques, les mesures sismiques. Des données sur les performances du forage peuvent également être envoyées et/ou reçues au moyen de la ligne de transmission telles que la pression annulaire et/ou la pression de la tige de forage, le nombre de tours par minute de l'arbre, la vitesse de roulement du logement, la mesure de la direction azimutale du puits de forage, les mesures de vibration et de température. Le signal électrique peut également comprendre un courant alternatif, une alimentation électrique ou un courant unipolaire. Le signal électrique peut également être émis sous toute forme appropriée. Par exemple, le signal électrique peut être sous la forme d'au moins un élément parmi une onde carrée, une onde sinusoïdale, une onde trapézoïdale, une onde en dents de scie, une onde triangulaire et/ou toute combinaison de deux formes d'ondes de fréquences ou plus, en admettant que zéro Hz est considérée comme une fréquence dans cette - 39 - description. Le signal électrique peut également être modulé au moyen de tout schéma approprié. Par exemple, la modulation peut être une modulation de fréquence, une modulation d'amplitude, une modulation de phase, une transmission par déplacement de fréquence, une modulation de fréquence d'impulsion et/ou l'introduction directe du signal binaire sur la voie de transmission. Bien que des formes de réalisation spécifiques aient été présentées et décrites, des modifications peuvent être apportées par l'homme du métier sans s'écarter de l'esprit ou de l'enseignement de la présente invention. Ces formes de réalisation telles que décrites sont données uniquement à titre d'exemples et ne sont pas limitatives. De nombreuses variations et modifications sont possibles et sont dans la portée de la présente invention. En conséquence, l'étendue de sa protection ne se limite pas aux formes de réalisation décrites, mais n'est limitée que par les revendications jointes, dont la portée doit comprendre l'ensemble des équivalents du sujet des revendications
Système de couplage par induction (10) comprenant un mandrin (14), un manchon interne (22) et un logement externe (12) qui entourent et tournent par rapport au mandrin (14). Ce système comprend également un système électronique de mandrin (16) et un système électronique de logement qui communiquent par voie électronique au moyen d'une pièce de couplage par induction du mandrin (26) et une pièce de couplage par induction du logement (24). Le système électronique du mandrin (16) peut également communiquer avec l'équipement situé à la surface. En variante, ce système peut comprendre un mandrin (14), un premier et un deuxième systèmes électroniques de mandrin dans différentes sections du mandrin. Les premier et deuxième systèmes électroniques de mandrin communiquent par voie électronique au moyen d'une pièce de couplage par induction du mandrin. De même, en variante, le système peut comprendre un mandrin (14), un manchon interne (22) et un logement externe (12) qui entourent et tournent par rapport au mandrin (14). Ce système comprend également un système électronique de mandrin (16) et un système électronique de logement qui communiquent par voie électronique au moyen d'une pièce de couplage par induction du logement.
1. Système de couplage par induction (10) comprenant : - un mandrin (14) comprenant un alésage interne ; - un manchon interne (22) comprenant un alésage entourant au moins une partie du mandrin (14), le manchon interne (22) étant rotatif par rapport au mandrin (14) ; - un logement externe comprenant un alésage entourant au moins une partie du manchon interne (22), le logement externe (12) étant rotatif par rapport au manchon interne (22) ; - un système électronique de mandrin (16) comprenant un accès de télécommunications (18) situé dans 15 l'alésage interne du mandrin (14) ; - un système électronique de logement (36) situé dans le logement externe (12) ; - une sonde de communication (20) s'étendant à partir de la paroi du mandrin (14) dans l'alésage interne 20 du mandrin ; - une pièce de couplage par induction de logement (24) comprenant une bobine externe de logement (28) située dans et se déplaçant avec le logement externe (12) et une bobine interne de logement (30) située 25 dans et se déplaçant avec le mandrin (14), le manchon interne (22) étant situé entre la bobine interne de logement (30) et :La bobine externe de logement (28), la bobine externe de logement étant en communication électrique avec le système 30 électronique de logement (36) ; et - une pièce de couplage par induction du mandrin (26)comprenant une bobine de mandrin (32) située dans l'accès de télécommunications (18) et une bobine-sonde (34) située dans la sonde de 35 communication (20), la bobine du mandrin (32) étant en communication électrique avec le système- 41 -électronique du mandrin (16) et la bobine-sonde (34)étant en communication électrique avec la bobine interne de logement (30) par l'intermédiaire de la sonde de communication (20). 2. Système de couplage par induction (10) selon la 1 dans lequel le mandrin est un train de tiges de forage. 10 3. Système de couplage par induction (10) selon la 1, dans lequel la bobine du mandrin (32) est plus longue que la bobine-sonde (34). 4. Système de couplage par induction (10) selon la 15 1, dans lequel la sonde de communication (20) s'adapte à l'intérieur de l'accès de télécommunications (18). 5. Système de couplage par induction (10) selon la 20 1, dans lequel la distance radiale qui sépare la bobine externe de logement (28) et la bobine interne de logement (30) dans un plan varie en fonction de l'orientation de rotation du manchon interne (22) et du logement externe (12) par rapport au mandrin (14). 25 6. Système de couplage par induction (10) selon la 1, dans lequel la bobine externe de logement (28) et la bobine interne de logement (30) communiquent par l'intermédiaire du manchon interne (22). 30 7. Système de couplage par induction (10) selon la 1, dans lequel le système électronique du mandrin (16) comprend un système de télémesure/récepteur choisi dans le groupe constitué par un système à câble, 35 un système à outils de pilotage, un système électromagnétique, un système à transversale électrique,5- 42 - un système acoustique, un système à tiges câblées et un système à pulsations de la boue. 8. Système de couplage par induction (10) selon la 5 1, dans lequel le manchon interne (22) est en métal. 9. Système de couplage par induction (10) selon la 1, dans lequel : 10 - le mandrin (14) est en plusieurs sections ; et - la pièce de couplage par induction du mandrin (26) est dans une seule section du mandrin et la pièce de couplage du logement (24) est dans une autre section. 15 10. Procédé de télécommunications comprenant : - la fourniture d'un mandrin (14) comprenant un alésage interne et une sonde de communication (20) s'étendant à partir de la paroi du mandrin dans 20 l'alésage interne du mandrin ; - la fourniture d'un manchon interne (22) comprenant un alésage entourant au moins une partie du mandrin (14), le manchon interne (22) étant rotatif par rapport au mandrin (14) ; 25 - la fourniture d'un logement externe (12) comprenant un alésage entourant au moins une partie du manchon interne (14), le logement externe (12) étant rotatif par rapport au manchon interne (14) ; - la fourniture d'un système électronique de mandrin 30 (16) comprenant un accès de télécommunications (18) situé dans l'alésage interne du mandrin (14) ; - la fourniture d'un système électronique de logement (36) situé dans le logement externe (12) ; - l'établissement d'une communication entre le système 35 électronique de logement (36) et une bobine externe 2900436 - 43 - de logement (28) située dans et se déplaçant avec le logement externe (12) ; -l'établissement d'une communication électromagnétique entre la bobine externe de logement (28) et une bobine interne de logement (30) située dans et se déplaçant avec le mandrin, le manchon interne (22) étant situé entre la bobine externe de logement (28) et une bobine interne de logement (30) ; - l'établissement d'une communication entre la bobine interne de logement (30) et une bobine-sonde (34) située dans la sonde de communication (20) ; - l'établissement d'une communication électromagnétique entre la bobine-sonde (34) et une bobine du mandrin (32) située dans l'accès de télécommunications (18) ; et - l'établissement d'une communication entre la bobine du mandrin (32) et le système électronique du mandrin (16). 11. Procédé selon la 10, dans lequel le mandrin est un train de tiges de forage. 12. Procédé selon la 11, consistant en 25 outre à forer un puits. 13. Procédé selon la 10, dans lequel la bobine du mandrin (32) est plus longue que la bobine-sonde (34). 14. Procédé selon la 10, dans lequel la sonde de communication {20) s'ajuste à l'intérieur de l'accès de télécommunications (18). 30 2900436 - 44 - 15. Procédé selon la 10, dans lequel la distance radiale qui sépare la bobine externe de logement (28) et la bobine interne de logement (30) dans un plan 5 varie en fonction de l'orientation de rotation du manchon interne (22) et du logement externe (12) par rapport au mandrin (14). 16. Procédé selon la 10, dans lequel la 10 communication électromagnétique entre la bobine externe de logement (28) et une bobine interne de logement (30) comprend en outre à établir une communication par voie électromagnétique à travers le manchon interne (22). 15 17. Procédé selon la 10, comprenant en outre l'établissement d'une communication à la fois à partir du système électronique du mandrin (16) vers le système électronique de logement (36) et à partir du système électronique de logement (36) vers le système 20 électronique du mandrin (16). 18. Procédé selon la 10, dans lequel la communication et la communication par voie électromagnétique consiste en outre à communiquer un signal électrique dans une forme choisie dans le groupe constitué par au moins un élément parmi un signal de zéro Hertz, une onde carrée, une onde sinusoïdale, une onde trapézoïdale, une onde en dents de scie et une onde triangulaire. 19. Procédé selon la 10, dans lequel la communication et la communication par voie électromagnétique consiste en outre à moduler un signal électrique au moyen d'un schéma de modulation choisi dans le groupe constitué par une modulation de fréquence, une modulation d'amplitude, une modulation de phase, une- 45 - transmission par déplacement de fréquence, une modulation de fréquence d'impulsion, et à diriger directement le signal binaire sur le circuit de transmission. 20. Procédé selon la 10, dans lequel la communication et la communication par voie électromagnétique consiste en outre à communiquer des données choisies dans le groupe constitué par les données d'inclinaison du trépan, les données de mesure d'inclinaison, les défauts d'outillage, les erreurs, l'orientation, les réglages, les conditions, les états, les données de sonde, les facteurs de qualité des sondes, l'état de l'outil RST, la position réelle de la face d'attaque, la position cible de la face d'attaque, les données d'étude sur la formation géologique et les données de performance du forage. 21. Procédé selon la 10, dans lequel la communication et la communication par voie électromagnétique consiste en outre à moduler un signal électrique pour transmettre un courant alternatif, une alimentation électrique entre le système électronique du mandrin et le système électronique du logement. 22. Système de couplage par induction (10) comprenant : - un mandrin (14) comprenant plusieurs sections reliées ensemble et formant un alésage interne ; - un premier système électronique de mandrin (16) situé dans l'alésage interne du mandrin (14) d'une 30 première section du mandrin ; -un deuxième système électronique du mandrin situé dans une deuxième section du mandrin ; - un accès de télécommunications en communication électrique avec le premier système électronique du 35 mandrin ;- 46 - -une sonde de communication (20) s'étendant à partir de la paroi de la deuxième section du mandrin et dans l'alésage interne du mandrin, la sonde de communication étant en communication électrique avec le deuxième système électronique du mandrin ; - une pièce de couplage par induction du mandrin (26) comprenant une bobine de mandrin (32) située dans l'accès de télécommunications (18) et une bobine-sonde (34) située dans la sonde de communication (20), la bobine du mandrin (32) étant en communication électrique avec le premier système électronique du mandrin et la bobine-sonde (34) étant en communication électrique avec le deuxième système électronique du mandrin par l'intermédiaire de la sonde de communication (20). 23. Système de couplage par induction (10) selon la 22, dans lequel les sections du mandrin forment un train de tiges de forage. 24. Système de couplage par induction (10) selon la 22, dans lequel la bobine de mandrin (32) est plus longue que la bobine-sonde (34). 25 25. Système de couplage par induction (10) selon la 22, dans lequel la sonde de communication s'ajuste à l'intérieur de l'accès de télécommunications (18). 30 26. Système de couplage par induction (10) selon la 1, dans lequel le système électronique du mandrin (16) comprend un système de télémesure/récepteur choisi dans le groupe constitué par un système filaire, un système d'outil de pilotage, un système 35 électromagnétique, un système à transversale électrique,20- 47 - un système acoustique, un système à tiges câblées et un système de pulsations de boue. 27. Système de couplage par induction (10) comprenant : 5 - un mandrin (14) ; - un manchon interne (22) comprenant un alésage entourant au moins une partie du mandrin (14), le manchon interne (22) étant rotatif par rapport au mandrin (14) ; 10 - un logement externe (12) comprenant un alésage entourant au moins une partie du manchon interne (22), le logement externe (12) étant rotatif par rapport au manchon interne (22) ; - un système électronique du mandrin (16) situé dans 15 le mandrin (14) ; - un système électronique de logement (36) situé dans le logement externe (12) ; - une pièce de couplage par induction de logement (24)comprenant une bobine externe de logement située 20 (30) dans et se déplaçant avec le logement externe (12) et une bobine interne de logement (30) située dans et se déplaçant avec le mandrin (14), le manchon interne (22) étant situé entre la bobine interne de logement (30) et la bobine externe de 25 logement (30), la bobine externe de logement étant en communication électrique avec le système électronique de logement (36) et la bobine interne de logement (30) étant en communication électrique avec le système électronique du. mandrin (16). 30 28. Système de couplage par induction (10) selon la 27, dans lequel le mandrin (14) est un train de tiges de forage. 35 29. Système de couplage par induction (10) selon la 27, dans lequel la distance radiale qui- 48 - sépare la bobine externe de logement (28) et la bobine interne de logement (30) dans un plan varie en fonction de l'orientation de rotation du manchon interne (22) et du logement externe (12) par rapport au mandrin (14). 30. Système de couplage par induction (10) selon la 27, dans lequel la bobine externe de logement (28) et la bobine interne de logement (30) communiquent par l'intermédiaire du manchon interne (22). 10 31. Système de couplage par induction (10) selon la 27, dans lequel le système électronique du mandrin (16) comprend un système de télémesure/récepteur choisi dans le groupe constitué par un système filaire, 15 un système d'outil de pilotage, un système électromagnétique, un système à transversale électrique, un système acoustique, un système à tiges câblées et un système de pulsations de boue. 20 32. Système de couplage par induction (10) selon la 27, dans lequel le manchon interne (22) est en métal.5
E
E21
E21B
E21B 47
E21B 47/00
FR2902519
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE CALIBRATION EN TEMPS REEL DE CAPTEUR(S)DE PRESSION IMPLANTE(S)DANS UN EQUIPEMENT
20,071,221
L'invention concerne le domaine des capteurs de pression, et plus précisément les capteurs de pression qui sont implantés dans un équipement tel qu'un moteur à combustion interne. Certains moteurs à combustion interne font l'objet d'une calibration sur un banc de test, avant leur implantation, par exemple dans un véhicule automobile, ou bien lors de révisions ou de maintenances. Ce type de calibration repose sur l'acquisition de mesures de grandeurs physiques, et notamment les mesures de la pression qui règne à l'intérieur d'une partie du moteur, comme par exemple la partie supérieure d'un cylindre. Pour obtenir ces mesures de pression, on utilise un capteur de pression de (très) haute stabilité, c'est-à-dire dont les paramètres physiques, comme par exemple le gain et le décalage de tension (ou offset ), varient peu ou pas en fonction de la température. Il est en effet rappelé que le cycle de fonctionnement d'un moteur à combustion interne est constitué d'au moins deux temps (par exemple admission, compression, combustion (ou explosion) et échappement) au cours desquels la température varie fortement, en particulier dans la culasse où se trouve généralement placé le capteur de pression. Il a été récemment proposé d'implanter en permanence dans certains moteurs (par exemple dans au moins une bougie de préchauffage) un capteur de pression afin de fournir en temps réel au calculateur (ou électronique de bord ) associé des mesures de pression destinées à lui permettre de déterminer certains paramètres de fonctionnement du moteur. L'idéal serait d'utiliser des capteurs de pression du type de ceux utilisés sur les bancs de test, c'est-à-dire dont les paramètres physiques varient peu en fonction de la température. Mais, ces capteurs de pression à haute stabilité sont très onéreux, si bien qu'ils ne peuvent pas être utilisés en grande série, notamment dans le secteur automobile. On utilise donc des capteurs de pression moins onéreux, comme par exemple ceux comprenant un matériau piézoélectrique délivrant une tension électrique représentative de la pression dans son voisinage immédiat. Mais, du fait de leur faible ou moyenne stabilité, certains paramètres physiques de ces capteurs varient en fonction de la température, si bien qu'ils délivrent des mesures qui sont entachées d'une erreur qui varie d'un cycle à l'autre lorsque les conditions de fonctionnement du moteur varient brusquement. L'invention a donc pour but d'améliorer la situation, et plus précisément de permettre la poursuite de l'utilisation de capteurs de pression à faible ou moyenne stabilité. Elle propose à cet effet un dispositif dédié à la calibration d'au moins un capteur de pression d'un moteur à combustion interne, ledit capteur étant chargé de délivrer des mesures représentatives de la pression présente en un endroit choisi du moteur. Ce dispositif se caractérise par le fait qu'il comprend des moyens de traitement qui 2 sont synchronisés sur le cycle de fonctionnement du moteur et chargés de déterminer, pour des cycles choisis (éventuellement tous) et avant au moins un temps de cycle choisi, une calibration du capteur à partir des mesures qu'il délivre avant ce temps de cycle choisi et d'un modèle d'évolution de pression, de manière à permettre la correction des mesures en fonction de cette calibration pendant au moins le temps de cycle choisi de chaque cycle choisi. Le dispositif selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : ses moyens de traitement peuvent être chargés d'estimer la valeur d'au moins un paramètre physique du capteur par minimisation de l'erreur quadratique entre certaines au moins des mesures et des valeurs du modèle d'évolution de pression qui correspondent à ces mesures ; - ses moyens de traitement peuvent être chargés de corriger les mesures pendant au moins le temps de cycle choisi de chaque cycle choisi en fonction de chaque paramètre physique estimé, de manière à délivrer des mesures corrigées ; - les paramètres physiques estimés sont par exemple choisis parmi le gain et le décalage de tension (ou offset ) ; en présence d'un moteur à quatre temps, ses moyens de traitement peuvent être chargés de déterminer la calibration avant le troisième temps dit de combustion de chaque 20 cycle choisi ; - ses moyens de traitement peuvent être chargés de déterminer la calibration pendant le deuxième temps dit de compression de chaque cycle choisi. L'invention propose également un système dédié au contrôle d'un moteur à combustion interne et comprenant des moyens de contrôle chargés de déterminer et délivrer 25 des valeurs de paramètres de réglage du moteur, en fonction de commandes et de mesures de capteurs, et un dispositif de calibration du type de celui présenté ci-avant et destiné à alimenter en mesures de pression corrigées les moyens de contrôle. L'invention propose en outre un procédé dédié à la calibration d'au moins un capteur de pression d'un moteur à combustion interne et consistant : 30 - à acquérir au moyen du capteur des mesures représentatives de la pression présente en un endroit choisi du moteur, à déterminer pour des cycles choisis et avant au moins un temps de cycle choisi une calibration du capteur à partir des mesures acquises avant le temps de cycle choisi et d'un modèle d'évolution de pression, et 35 à corriger en fonction de cette calibration les mesures acquises pendant au moins le temps de cycle choisi de chaque cycle choisi afin de délivrer des mesures de pression corrigées. 3 Par exemple, on peut estimer la valeur de l'un au moins des paramètres physiques du capteur en minimisant l'erreur quadratique entre certaines des mesures qu'il délivre et des valeurs du modèle d'évolution de pression qui correspondent à ces mesures. Puis, on peut corriger les mesures pendant au moins le temps de cycle choisi de chaque cycle choisi en fonction de chaque paramètre physique estimé, afin de délivrer des mesures corrigées. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et du dessin annexé, sur lequel l'unique figure illustre de façon très schématique et fonctionnelle une partie d'un moteur à combustion interne couplé à un système de contrôle équipé d'un exemple de réalisation d'un dispositif de calibration selon l'invention. Le dessin annexé pourra non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour objet de permettre la calibration en temps réel d'au moins un capteur de pression CP implanté dans un moteur à combustion interne MR. Dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple non limitatif que le moteur à combustion interne MR présente des cycles de fonctionnement comprenant quatre temps (un premier dit d'admission, un deuxième dit de compression, un troisième dit de combustion (ou d'explosion) et un quatrième dit d'échappement). Mais, l'invention n'est pas limitée aux moteurs à quatre temps. Elle concerne en effet tous les moteurs à combustion interne dont les cycles de fonctionnement comprennent au moins deux temps. Un tel moteur peut par exemple faire partie d'un véhicule automobile. Par ailleurs, et comme illustré sur l'unique figure, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le capteur de pression CP objet de la calibration fait partie d'une bougie de préchauffage B qui est implantée dans la culasse du moteur MR. II est donc chargé de mesurer la pression dans la partie supérieure d'un cylindre CY du moteur MR, dans laquelle se déplace un piston PN connecté à un vilebrequin. Mais cela n'est pas obligatoire. L'invention propose un dispositif D et un procédé de calibration. Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple illustratif et non limitatif, que le dispositif D (comme le procédé correspondant) n'est destiné qu'à calibrer un unique capteur de pression CP. Mais, un tel dispositif D peut être agencé pour calibrer plusieurs (au moins deux) capteurs de pression d'un même moteur MR (ou de moteurs différents). Un tel dispositif D peut, comme illustré, faire partie d'un système de contrôle (ou électronique de bord) SC, destiné à déterminer et délivrer des valeurs de paramètres de réglage (ou de fonctionnement) du moteur MR en fonction de commandes (ou instructions) et de mesures de capteurs (notamment le(s) capteur(s) de pression CP). Mais cela n'est pas obligatoire. Le dispositif D pourrait être également couplé (par voie filaire ou par voie d'ondes) au système de contrôle SC, afin de l'alimenter en mesures de pression corrigées. 4 Le dispositif D comprend principalement un module de traitement MT synchronisé sur le cycle de fonctionnement du moteur MR. Ce module de traitement MT est alimenté en mesures de pression MI délivrées (ou acquises) par le capteur de pression CP. On notera que le dispositif D peut être couplé (par voie filaire ou par voie d'ondes) au capteur de pression CP afin de recevoir directement de ce dernier les mesures MI. Mais, cela n'est pas obligatoire. On peut en effet envisager que le capteur de pression CP transmette ses mesures M1 à un module auxiliaire (faisant éventuellement partie du système de contrôle SC), par exemple via un bus, et que ce soit ce module auxiliaire qui retransmette les mesures M1 au dispositif D. Le module de traitement MT est chargé de déterminer, pour des cycles choisis et avant un temps de cycle choisi, une calibration du capteur de pression CP à partir d'un modèle d'évolution de pression et des mesures M1 que le capteur de pression CP délivre avant que ne commence le temps de cycle choisi. En d'autres termes, plutôt que d'utiliser en grande série des capteurs de pression de grande stabilité (très onéreux), on peut utiliser des capteurs de pression de faible ou moyenne stabilité et calibrer ces derniers en temps réel, c'est-à-dire lors des cycles choisis, afin que leurs mesures ne soient pas ou presque pas entachées d'erreurs. Le capteur de pression CP peut donc, par exemple, comprendre un matériau piézoélectrique de type piézo-céramique. Bien entendu, l'invention peut être également mise en oeuvre dans le cas de capteurs de pression de grande stabilité, lorsqu'une très grande précision de mesure est requise. Cette détermination peut par exemple se faire lors de chaque cycle, ou bien seulement lors de certains cycles choisis, comme par exemple un cycle sur N (avec N supérieur ou égal à deux, par exemple N = 5 ou 10). On peut également envisager que la calibration soit effectuée à la requête du module de contrôle MC du système de contrôle SC, qui est chargé de déterminer et délivrer les valeurs des paramètres de réglage du moteur MR en fonction des commandes et des mesures délivrées par les capteurs. Le dispositif D peut, comme illustré, comporter une mémoire MY dans laquelle est stocké le modèle d'évolution de pression qui est utilisé par le module de traitement MT pour effectuer chaque calibration. Mais, cela n'est pas obligatoire. On peut en effet envisager que le modèle d'évolution de pression soit stocké dans le module de traitement MT (par exemple codé en dur). Ce modèle représente par exemple l'évolution de la pression mesurée dans la partie supérieure du cylindre CY en fonction de l'angle du vilebrequin, qui varie de façon connue (généralement entre environ -100 et environ +100 ) pendant les différents temps de chaque cycle de fonctionnement. Il est déterminé préalablement de façon expérimentale par exemple au moyen d'un capteur de pression à haute stabilité. Le module de traitement MT peut par exemple estimer la valeur d'au moins un paramètre physique du capteur de pression CP en minimisant l'erreur quadratique entre certaines au moins des mesures M1 qu'il délivre et des valeurs du modèle d'évolution de 5 pression qui correspondent à ces mesures M1. Pour ce faire, il peut par exemple déterminer pour plusieurs mesures M1 correspondant à plusieurs valeurs d'angle différentes, par exemple trois ou quatre, les écarts qui séparent leurs valeurs de celles des points du modèle pour ces mêmes angles. La correspondance entre une mesure M1 et un point du modèle se fait grâce à la synchronisation du module de traitement MT sur le cycle de fonctionnement du moteur MR. Plus précisément, chaque fois que le module de traitement MT reçoit une mesure M1, il date son instant de réception et associe à cette mesure M1 l'angle de vilebrequin correspondant. Puis, le module de traitement MT détermine une erreur quadratique à partir de ces écarts, et finalement estime la valeur en cours d'au moins un paramètre physique à partir 15 d'une minimisation de cette erreur quadratique déterminée. Par exemple, le module de traitement MT peut estimer le gain et/ou le décalage de tension (ou offset ) du capteur de pression CP avant le temps choisi de chaque cycle de fonctionnement choisi. Il est alors en mesure de corriger les mesures M1 qui sont délivrées par le capteur de pression CP pendant au moins le temps choisi de chaque cycle choisi en 20 fonction de chaque paramètre physique estimé, de manière à délivrer des mesures corrigées M2. Mais, cette correction n'est pas obligatoirement faite par le module de traitement MT. On peut en effet envisager qu'elle soit effectuée par le module de contrôle MC. Dans ce cas, le dispositif D transmet les valeurs de chaque paramètre physique estimé au module de 25 contrôle MC, de sorte que ce dernier corrige lui-même les mesures M1 afin de n'utiliser que des mesures corrigées M2 pour déterminer et délivrer les valeurs des paramètres de réglage du moteur MR. Lorsque le moteur MR est à quatre temps, le module de traitement MT détermine préférentiellement la calibration avant le troisième temps (de combustion) de chaque cycle 30 choisi. II est ainsi possible de corriger les mesures M1 effectuées pendant la durée du troisième temps. C'est en effet pendant ce troisième temps que l'on utilise généralement les mesures de pression (cylindre) pour détecter des phénomènes anormaux, comme par exemple des cliquetis. Dans cette application aux moteurs à quatre temps, il est également avantageux 35 que la calibration du capteur de pression CP soit effectuée pendant un intervalle de temps qui est le plus près possible du troisième temps. Pour ce faire, le module de traitement MT peut par exemple déterminer la calibration pendant le deuxième temps (de compression) de 6 chaque cycle choisi. Dans ce cas, le modèle d'évolution de pression qui est utilisé n'a pas besoin de concerner les quatre temps d'un cycle. II suffit qu'il modélise l'évolution de la pression dans l'intervalle d'angles que prend le vilebrequin pendant le deuxième temps (généralement entre -50 et -20 ). Mais, d'autres modes de fonctionnement peuvent être envisagés selon l'application. Ainsi, on pourrait envisager de déterminer la calibration pendant chaque temps afin d'utiliser une calibration obtenue lors d'un temps donné pendant le temps suivant (dans ce cas, il faut utiliser un modèle qui modélise l'évolution de la pression sur tous les angles pris par le vilebrequin pendant les quatre temps d'un cycle). En variante, on pourrait envisager de déterminer la calibration pendant un temps choisi afin de l'utiliser pendant plusieurs temps suivants du même cycle. Le module de traitement MT et l'éventuelle mémoire MY du dispositif D selon l'invention peuvent être réalisés sous la forme de modules logiciels (ou informatiques), ou de circuits électroniques, ou encore d'une combinaison de circuits et de logiciels. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de calibration, de système de contrôle et de procédé de calibration décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après
Un dispositif (D) est dédié à la calibration d'au moins un capteur de pression (CP) d'un moteur (MR) à combustion interne, ledit capteur (CP) étant chargé de délivrer des mesures (M1) représentatives de la pression présente en un endroit choisi du moteur (MR). Ce dispositif (D) comprend des moyens de traitement (MT) synchronisés sur le cycle de fonctionnement du moteur (MR) et chargés de déterminer, pour des cycles choisis et avant au moins un temps de cycle choisi, une calibration du capteur (CP) à partir des mesures (M1) qu'il délivre avant ledit temps de cycle choisi et d'un modèle d'évolution de pression, de manière à permettre la correction des mesures (M1) en fonction de la calibration pendant au moins le temps de cycle choisi de chaque cycle choisi.
1. Dispositif de calibration (D) d'au moins un capteur de pression (CP) d'un moteur (MR) à combustion interne, ledit capteur (CP) étant agencé pour délivrer des mesures (MI) représentatives de la pression présente en un endroit choisi dudit moteur (MR), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de traitement (MT) synchronisés sur le cycle de fonctionnement dudit moteur (MR) et agencés pour déterminer, pour des cycles choisis et avant au moins un temps de cycle choisi, une calibration dudit capteur (CP) à partir desdites mesures (Ml) qu'il délivre avant ledit temps de cycle choisi et d'un modèle d'évolution de pression, de manière à permettre la correction desdites mesures (M1) en fonction de ladite calibration pendant au moins le temps de cycle choisi de chaque cycle choisi. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour estimer la valeur d'au moins un paramètre physique dudit capteur (CP) par minimisation de l'erreur quadratique entre certaines desdites mesures (M1) et des valeurs correspondantes dudit modèle d'évolution de pression. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour corriger lesdites mesures (Ml) pendant au moins le temps de cycle choisi de chaque cycle choisi en fonction de chaque paramètre physique estimé, de manière à délivrer des mesures corrigées (M2). 4. Dispositif selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que lesdits paramètres physiques estimés sont choisis dans un groupe comprenant au moins un gain et 20 un décalage de tension. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'en présence d'un moteur (MR) dit à quatre temps , lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour déterminer ladite calibration avant un troisième temps dit de combustion de chaque cycle choisi. 25 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour déterminer ladite calibration pendant un deuxième temps dit de compression de chaque cycle choisi. 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour déterminer ladite calibration à chaque cycle. 30 8. Système (SC) de contrôle d'un moteur à combustion interne (MR), ledit système (SC) comprenant des moyens de contrôle (MC) agencés pour déterminer et délivrer des valeurs de paramètres de réglage dudit moteur (MR), en fonction de commandes et de mesures de capteurs (CP), caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de calibration (D) selon l'une des 1 à 7 propre à alimenter en mesures de pression corrigées 35 (M2) lesdits moyens de contrôle (MC). 9. Procédé de calibration d'au moins un capteur de pression (CP) d'un moteur (MR) 8 à combustion interne, caractérisé en ce qu'il consiste i) à acquérir au moyen dudit capteur (CP) des mesures (Ml) représentatives de la pression présente en un endroit choisi dudit moteur (MR), ii) à déterminer pour des cycles choisis et avant au moins un temps de cycle choisi une calibration dudit capteur (CP) à partir desdites mesures acquises avant ledit temps de cycle choisi et d'un modèle d'évolution de pression, et iii) à corriger en fonction de ladite calibration les mesures acquises pendant au moins le temps de cycle choisi de chaque cycle choisi de manière à délivrer des mesures de pression corrigées. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'on estime la valeur d'au moins un paramètre physique dudit capteur (CP) par minimisation de l'erreur quadratique entre certaines desdites mesures (M1) et des valeurs correspondantes dudit modèle d'évolution de pression, et en ce que l'on corrige les mesures (M1) pendant au moins le temps de cycle choisi de chaque cycle choisi en fonction de chaque paramètre physique estimé, de manière à délivrer des mesures corrigées (M2).
G
G01
G01L
G01L 27,G01L 23
G01L 27/02,G01L 23/00
FR2894033
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF D'ESTIMATION DE LA VITESSE LONGITUDINALE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE.
20,070,601
La présente invention concerne un procédé et un dispositif d'estimation de la vitesse longitudinale d'un véhicule automobile, utilisée dans des lois de commande destinées à améliorer le comportement du véhicule, et donc la sécurité du conducteur et des passagers, en vérifiant l'état de chaque roue. Actuellement, il existe un procédé pour estimer la vitesse longitudinale d'un véhicule automobile, décrit dans la demande de brevet US 5 579 230 déposée au nom de General Motors, qui est activé lors d'une action de freinage et qui, d'une part, calcule la moyenne des vitesses des roues de l'essieu arrière et d'autre part utilise l'accélération longitudinale. Ce procédé n'est applicable qu'en mode de freinage du véhicule et non pendant tous modes de conduite. Le but de l'invention est de pallier cet inconvénient en estimant la vitesse du véhicule pour tous les modes de conduite possibles, en roulage normal, en traction comme en propulsion, en freinage, et pour tout type de véhicule, à traction, à propulsion, à moteur hybride, à quatre roues motrices, et en particulier pour un véhicule à quatre roues motrices pouvant fonctionner dans de nouveaux modes avec par exemple traction sur l'essieu avant et freinage sur l'essieu arrière. Un tel véhicule est de type hybride, avec un moteur électrique sur l'essieu arrière. En effet, ces nouveaux modes peuvent résulter de l'application : - d'un couple positif sur l'essieu avant en même temps que d'un couple négatif sur l'essieu arrière, d'un couple nul sur l'essieu avant en même temps que d'un couple négatif sur l'essieu arrière, d'un couple positif sur l'essieu avant en même temps que d'un couple positif sur l'essieu arrière tels que ces deux couples ne soient pas proportionnels. Un premier objet de l'invention est un procédé d'estimation de la vitesse longitudinale d'un véhicule automobile à partir de la vitesse de rotation des roues, 35 caractérisé en ce qu'il comporte les phases suivantes : 30 -une première phase de calcul de la vitesse longitudinale du véhicule à partir des mesures des vitesses de rotation des roues délivrées par des capteurs, pour différents modes de conduite du véhicule, une deuxième phase d'appréciation de la fiabilité des mesures des vitesses de rotation des roues par rapport à leur état de rotation, en cas de blocage ou de patinage en particulier, une troisième phase de vérification de la cohérence de l'accélération longitudinale du véhicule obtenue à partir de la vitesse longitudinale calculée dans la première phase avec celle délivrée par un accéléromètre, une quatrième phase de choix du calcul de la vitesse longitudinale du véhicule à partir des vitesses de rotation des roues ou de l'accéléromètre. Selon une autre caractéristique du procédé, la première phase de calcul de la vitesse longitudinale Väeh d'un véhicule à partir des mesures des vitesses de rotation w; de ses quatre roues, comprend les étapes suivantes : - une première étape de centrage des roues, tenant compte de la vitesse de lacet y/ du véhicule pour corriger les mesures et les ramener à des valeurs correspondant à une ligne droite, de sorte que la vitesse de rotation des roues est la somme de la valeur mesurée w; et de la valeur de la vitesse de lacet çjr rapportée au centre de l'essieu, soit :COQ; = wr E * *1 2 R E étant l'empattement du véhicule et R le rayon de la roue, - une deuxième étape de détermination de l'état de chaque roue à partir du couple moteur et du couple de freinage appliqués à chacune, pour connaître si leur rotation est normale ou bien si une roue est bloquée ou patine, - une troisième étape de modification de la vitesse de rotation w'; calculée précédemment pour chaque roue en fonction de son état de rotation, - une quatrième étape de calcul de la vitesse longitudinale en fonction d'une part des valeurs corrigées des vitesses de rotation des roues et d'autre part du mode de conduite du véhicule. Selon une autre caractéristique du procédé, dans la quatrième étape de la première phase de calcul, la vitesse longitudinale théorique VVeh du véhicule est établie . seulement en fonction des vitesses de rotation des roues et de la phase de conduite du véhicule, selon la stratégie suivante :35 en cas de roulage normal, la vitesse du véhicule VVeh est égale à la moyenne des vitesses de rotation des roues : =R* V veh 4 en cas de traction, elle est égale à la valeur maximale des vitesses de rotation w3 et w4 des roues de l'essieu arrière : Vveh R * max(0)3, C04) en cas de propulsion, elle est égale à la valeur maximale des vitesses de rotation w1 et w2 des roues avant : V@eh = R * max6,' 0)2) en cas de lever de pied, elle est égale à la plus grande des quatre vitesses de rotation des quatre roues : V veh = R * max(col ' CO2' CO3' w4) en cas de freinage, elle est égale à la plus faible des vitesses de rotation des roues arrière : VVeh = R * min(CV3' COa) 20 en cas de quatre roues motrices, elle est égale à la moyenne entre la plus petite vitesse w, et w2 des roues avant et la plus petite des vitesses w3 et w4 des roues arrière : 25 - en cas de quatre roues motrices, mais en mode spécifique régénératif hybride avec un couple à l'avant positif et un couple à l'arrière négatif, elle est égale à la moyenne entre la plus petite des vitesses w, et w2 des roues avant et la plus grande des vitesses w3 et w4 des roues arrière : min(0)1, (D2)+ max(0)3, 0)4) V =R* veh 2 Un second objet de l'invention est un dispositif de mise en oeuvre du procédé, caractérisé en ce qu'il comprend : 15 min(wi, W2)+ min( (3, Cva) * R Vveh 2 30 - des moyens de centrage des roues, recevant en entrées les mesures de vitesse de rotation des roues fournies par quatre capteurs, pour délivrer des valeurs de vitesse de roue calculées en tenant compte de la rotation du véhicule représentée par sa vitesse de lacet, - des moyens de détermination de l'état des roues, qui reçoivent ces vitesses de roue w'; calculées ainsi que, de la part de premiers capteurs le couple moteur appliqué à chaque roue et de seconds capteurs le couple de freinage appliqué également à chaque roue et qui délivrent un signal Si par roue, i entier variant de 1 à 4, - des moyens de modification de la vitesse de chaque roue, précédemment calculée, en fonction de son état respectif déterminé par les moyens précédents, - des moyens de détermination du mode de conduite du véhicule lors de cette estimation, à partir des couples appliqués à la roue, des couples et/ou pressions de freinage qui y sont appliqués et de l'accélération longitudinale délivrée par un accéléromètre, - des moyens de calcul de la vitesse du véhicule, qui reçoivent lesdites vitesses de rotation calculées ainsi qu'une information sur la phase de conduite en provenance desdits moyens de détermination, pour délivrer la vitesse longitudinale théorique du véhicule, établie seulement en fonction des vitesses de rotation des roues et du mode de conduite du véhicule. Selon une autre caractéristique, le procédé est tel que la première phase de calcul de la vitesse longitudinale Vveh d'un véhicule à partir des mesures des vitesses de rotation w; de ses quatre roues, comprend les étapes suivantes : - une première étape de centrage des roues, tenant compte de la vitesse de lacet tjr du véhicule pour corriger les mesures et les ramener à des valeurs correspondant à une ligne droite, de sorte que la vitesse de rotation des roues est la somme de la valeur mesurée w; et de la valeur de la vitesse de lacet ijr rapportée au centre de l'essieu, soit : co 'i = ~ + C E 1 * y, * 2 R E étant l'empattement du véhicule et R le rayon de la roue, - une deuxième étape de détermination de l'état de chaque roue à partir du couple moteur Cm; et du couple de freinage Cf appliqués à chacune, pour connaître si leur rotation est normale ou bien si une roue est bloquée ou patine, - une troisième étape de modification de la vitesse de rotation w'; calculée précédemment pour chaque roue en fonction de son état de rotation, V = R * veh 2 min(C01, Cê2) + min(CO3, C04) - une quatrième étape de calcul de la vitesse longitudinale en fonction d'une part des valeurs corrigées w"; des vitesses de rotation des roues et d'autre part du mode de conduite du véhicule. Selon une autre caractéristique, le procédé est tel que dans la quatrième étape de la première phase de calcul, la vitesse longitudinale théorique V1eh du véhicule est établie seulement en fonction des vitesses de rotation des roues et de la phase de conduite du véhicule, selon la stratégie suivante : en cas de roulage normal, la vitesse du véhicule VVeh est égale à la moyenne des vitesses de rotation des roues : E CO, ' Vveh=R* 4 en cas de traction, elle est égale à la valeur maximale des vitesses de rotation w3 et w4 des roues de l'essieu arrière : Vveh =R*max((03,C04) en cas de propulsion, elle est égale à la valeur maximale des vitesses de rotation w, et w2 des roues avant : Vveh =R*max((01,CO2) en cas de lever de pied, elle est égale à la plus grande des quatre vitesses de rotation des quatre roues : Vveh = R* max(CV1' CO2' CO3' C04) 25 en cas de freinage, elle est égale à la plus faible des vitesses de rotation des roues arrière : V veh = R* min(C)3, Cv4) en cas de quatre roues motrices, elle est égale à la moyenne entre la plus 30 petite vitesse w, et w2 des roues avant et la plus petite des vitesses w3 et w4 des roues arrière : 20 en cas de quatre roues motrices, mais mode spécifique régénératif hybride avec un couple à l'avant positif et un couple à l'arrière négatif, elle est égale à la moyenne entre la plus petite des vitesses w, et w2 des roues avant et la plus grande des vitesses w3 et w4 des roues arrière : min(wl, W2) + max(0)3, 0)4) V =R* veh 2 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif, illustrée par les 10 figures suivantes qui sont : - la figure 1 : un schéma fonctionnel du procédé d'estimation de la vitesse d'un véhicule selon l'invention, - la figure 2: un schéma détaillé des différents moyens constitutifs du dispositif de mise en oeuvre du procédé selon l'invention. 15 Le procédé d'estimation selon l'invention consiste, comme le montre la figure 1, tout d'abord à délivrer, dans une première phase (pl , un premier calcul de la vitesse longitudinale VVeh d'un véhicule à partir des mesures des vitesses de rotation w;, i entier variant de 1 à 4, de ses quatre roues délivrées par des capteurs C;, lors de différentes 20 modes de conduite, comme le roulage normal, la traction, la propulsion, le lever de pied ou le freinage par exemple. De plus, le procédé apprécie, dans une deuxième phase (P2 , la fiabilité des mesures de vitesse des roues en fonction de leur état, en particulier de leur niveau de glissement en cas de blocage ou de patinage, et vérifie, dans une troisième phase (p3, la cohérence de l'accélération longitudinale du véhicule 25 obtenue à partir de la vitesse VVeh longitudinale calculée dans la première phase avec celle délivrée par un accéléromètre A. Si les deux conditions de fiabilité et de cohérence ne sont pas vérifiées, la vitesse du véhicule est obtenue par intégration de l'accélération fournie par l'accéléromètre, sinon elle est obtenue à partir des vitesses de rotation des quatre roues, dans une quatrième phase (P4 de calcul. 30 Pour effectuer, en première phase (pl, le calcul de la vitesse longitudinale d'un véhicule à partir des mesures des vitesses de rotation de ses quatre roues, le procédé effectue tout d'abord une première étape de centrage des roues, c'est-à-dire qu'en cas de virage, il tient compte de la vitesse de lacet ç du véhicule pour corriger les 35 mesures et les ramener à des valeurs correspondant à une ligne droite. En virage à gauche, respectivement à droite, la roue droite d'un essieu tourne moins vite,5 respectivement plus vite, que la roue gauche et la vitesse de lacet est positive, respectivement négative, de sorte que la vitesse de rotation de la roue droite est supérieure, respectivement inférieure, à la valeur mesurée w; de la valeur de la vitesse de lacet yr rapportée au centre de l'essieu, soit : t'E v 1 CO,-CO;+2 *w,*R E étant l'empattement du véhicule et R le rayon de la roue. De même, la vitesse de rotation de la roue gauche est la suivante : E 1 CO,-CO;-(2 *~*R Puis, le procédé comprend une deuxième étape de détermination de l'état de chaque roue à partir du couple moteur Cm; et du couple de freinage Cf appliqués à chacune, pour connaître si leur rotation est normale ou bien si une roue est bloquée ou patine. A partir de cette détermination, le procédé comporte une troisième étape de modification de la vitesse de rotation w'; calculée précédemment pour chaque roue en fonction de son état de rotation, selon la stratégie de correction suivante : si les deux roues d'un même essieu sont dans un état de blocage ou de patinage, leurs vitesses de rotation corrigées w"; sont les deux dernières mesures valables calculées alors qu'elles étaient dans un état normal, si une seule des deux roues de l'essieu est dans un état de mesure incorrecte pour cause de blocage ou de patinage, la valeur de sa vitesse corrigée est la vitesse de rotation de l'autre roue qui est en état normal, - si les deux roues d'un même essieu sont dans un état normal, les vitesses de rotation des roues calculées sont considérées comme valables. La première phase de calcul comporte enfin une quatrième étape de calcul de la vitesse longitudinale en fonction d'une part des valeurs corrigées w"; des vitesses de rotation des roues et d'autre part du mode de conduite du véhicule. La vitesse longitudinale théorique Vveh du véhicule est établie seulement en fonction des vitesses de rotation des roues et du mode de conduite du véhicule, selon la stratégie de calcul suivante : en cas de roulage normal, la vitesse du véhicule Vveh est égale à la moyenne des vitesses des roues :35 E wi Vveh=R* ' 4 en cas de traction, elle est égale à la valeur maximale des vitesses de rotation w3 et w4 des roues de l'essieu arrière : Vveh = R * max(w3, w4) en cas de propulsion, elle est égale à la valeur maximale des vitesses de rotation w1 et w2 des roues avant : Vveh=R*max(w1'w) en cas de lever de pied, elle est égale à la plus grande des quatre vitesses de rotation des quatre roues : Vveh = R * max(wl' w2' w3' w4) en cas de freinage, elle est égale à la plus faible des vitesses de rotation des roues arrière : Vveh =R*min(w3'w4) en cas de quatre roues motrices, elle est égale à la moyenne entre la plus petite des vitesses w, et w2 des roues avant et la plus petite des vitesses w3 et w4 des roues arrière : =R*min(wl, w2)+ min(w3 , w4) veh - en cas de quatre roues motrices, mais mode spécifique régénératif hybride avec un couple à l'avant positif et un couple à l'arrière négatif, elle est égale 25 à la moyenne entre la plus petite des vitesses w, et w2 des roues avant et la plus grande des vitesses w3 et w4 des roues arrière : Vveh =R* 2 Les vitesses utilisées sont rapportées au centre des roues car en virage les 30 vitesses des roues intérieures et extérieures ne sont pas les mêmes. Pour remplir cette première phase, le dispositif de mise en oeuvre du procédé, comme le montre la figure 2, comprend des moyens 1 de centrage des roues, recevant 2 min(wl, (D2) + max(w3, w4/ 9 en entrées les mesures de vitesse de rotation w; des roues fournies par quatre capteurs C; , pour délivrer des valeurs de vitesse de roue w'; calculées en tenant compte de la rotation du véhicule représentée par sa vitesse de lacet tjr . Ces vitesses de roue w'; calculées sont envoyées dans des moyens 2 de détermination de l'état des roues, qui reçoivent également, de la part de premiers capteurs C,m le couple moteur Cm; appliqué à chaque roue et de seconds capteurs C2f le couple de freinage Cf appliqué également à chaque roue. Ces moyens déterminent ainsi l'état de blocage ou de patinage des roues en comparant ces valeurs de couple à des seuils prédéfinis et délivrent un signal Si par roue, i entier variant de 1 à 4, ce signal pouvant être binaire, égal à 0 si la roue concernée ne tourne pas normalement et égal à 1 dans le cas contraire. Ces quatre signaux Si sont utilisés dans des moyens 3 de modification de la vitesse de chaque roue en fonction de son état respectif. Pour cela, ces moyens 3 considèrent la vitesse de rotation w';, calculée dans les moyens 1, pour les deux roues de chaque essieu ainsi que leur état déterminé par les moyens 2, pour appliquer la stratégie de modification précédemment décrite et délivrer des valeurs corrigées w"; des vitesses de rotation. Simultanément, des moyens 7 déterminent le mode de conduite Ec du véhicule lors de cette estimation, à partir des couples à la roue dont les valeurs sont délivrées par les capteurs C,m et C2f précédemment cités, des couples et/ou pressions de freinage qui y sont appliqués et de l'accélération longitudinale yL délivrée par un accéléromètre A. Dans le cas d'un véhicule à quatre roues motrices hybride avec un moteur électrique sur l'essieu arrière, de nouvelles combinaisons de couples existent : un couple positif sur l'essieu avant en même temps que d'un couple négatif sur l'essieu arrière, un couple nul sur l'essieu avant en même temps que d'un couple négatif sur l'essieu arrière, un couple positif sur l'essieu avant en même temps que d'un couple positif sur l'essieu arrière tels que ces deux couples ne soient pas proportionnels. Ainsi, l'invention doit tenir compte, pour tout type de véhicule, des modes de conduite suivants : - le roulage normal, défini lorsque la vitesse du véhicule est sensiblement constante, sans freinage et que tous les couples moteur à la roue sont inférieurs à un premier seuil déterminé, la traction, définie lorsqu'une des roues avant a un couple moteur supérieur audit seuil précédent, la propulsion, définie lorsqu'une des roues arrière a un couple moteur supérieur au seuil précédent, le freinage, défini quand le couple de freinage sur les 4 roues est supérieur à un second seuil fixé, le lever de pied, défini quand le couple moteur chute provoquant un freinage moteur, - le mode hybride 4x4 à quatre roues motrices et moteur électrique sur l'essieu arrière, défini quand les roues avant ou arrière ont un couple moteur, le mode récupérateur d'énergie en phase de freinage pour un véhicule hybride 4x4 à quatre roues motrices et moteur électrique sur l'essieu arrière, défini quand une des roues avant a un couple positif et une des roues arrière a un couple négatif. Dans certaines conditions, on peut envisager de définir les phases de conduite par rapport à un niveau de glissement par essieu plutôt que par rapport à des consignes de couple conducteur. Les vitesses de rotation calculées w"; sont envoyées en entrée de moyens 4 de calcul de la vitesse du véhicule, qui reçoivent par ailleurs une information Ec sur le mode de conduite en provenance des moyens 7. Ces moyens 4 délivrent la vitesse longitudinale théorique Vveh du véhicule, établie seulement en fonction des vitesses de rotation des roues et du mode de conduite du véhicule, selon la stratégie de calcul précédemment développée. Pour adoucir les passages entre les états de conduite, et donc les transitions de vitesse, la sortie des moyens 4 est filtrée. Pour apprécier, lors de la deuxième phase (P2, la fiabilité des mesures de vitesse de rotation w'; des roues qu'il doit d'analyser en fonction du mode de conduite concerné, le procédé récupère l'état des roues Si tout en considérant ledit mode de conduite Ec du véhicule pour analyser précisément les roues nécessaires au calcul de la vitesse. Pour cela, des moyens 5 reçoivent les quatre signaux Si issus des moyens 2 de détermination de leur état, tout en considérant le mode de conduite Ec du véhicule pour analyser précisément les roues nécessaires au calcul de la vitesse. Par les signaux Si , le procédé connaît l'état des roues, en particulier les cas de blocage ou de patinage. Ces moyens 5 sont par exemple une porte logique NAND, et sont destinés à fournir un signal d'information Sv sur la validité du calcul de la vitesse théorique du véhicule, signal qui peut être binaire, égal à 1 si la mesure est mauvaise et à 0 si elle est bonne. Le procédé selon l'invention vérifie, dans une troisième phase (p3i la cohérence de l'accélération longitudinale du véhicule obtenue par dérivation de la vitesse théorique Vveh, calculée à partir de la vitesse des roues, avec celle délivrée par un accéléromètre A équipant le véhicule. La vitesse théorique précédemment calculée à partir de la rotation des roues est considérée comme valable lorsque l'accélération obtenue par sa dérivation est très proche de celle donnée par l'accéléromètre. Si l'accélération obtenue à partir de la vitesse calculée est trop faible ou si la mesure est trop bruitée, la vitesse théorique du véhicule n'est pas valable. Dans ce cas, on utilisera un accéléromètre pour le calcul de la vitesse de référence Vref Pour cela, le dispositif de mise en oeuvre du procédé comprend de plus des moyens 6 de vérification de la cohérence de l'accélération obtenue à partir de la vitesse théorique VVen avec l'accélération yL, qui délivrent un signal SA égal à 1 quand elle n'est pas valable et égal à 0 dans le cas contraire. Finalement, le procédé délivre une estimation de la vitesse longitudinale du véhicule à condition que les mesures de vitesses de rotation soient cohérentes d'une part et que l'accélération longitudinale du véhicule obtenue à partir de cette estimation soit cohérente avec celle délivrée par un accéléromètre. Des moyens logiques 8 de calcul reçoivent en entrée la valeur théorique VVen de la vitesse du véhicule calculée à partir de la rotation des quatre roues, le signal Sv d'information sur la validité de ce calcul, l'accélération longitudinale yL ainsi que le signal SA de cohérence de l'accélération longitudinale du véhicule obtenue à partir de la vitesse des roues. En fonction de toutes ces données d'entrée, les moyens 8, de type porte logique ET par exemple, délivrent comme valeur de vitesse de référence Vv pour le véhicule, soit la vitesse obtenue par intégration de l'accélération délivrée par l'accéléromètre équipant le véhicule si les deux signaux SA et Sv sont tous les deux égaux à 1 indiquant que la vitesse obtenue à partir des vitesses des roues n'est pas fiable, soit la vitesse théorique établie à partir des vitesses de rotation des roues dans tous les autres cas
L'invention concerne un procédé d'estimation de la vitesse longitudinale d'un véhicule automobile à partir de la vitesse de rotation des roues, comportant les phases suivantes :- une première phase (ϕ1) de calcul de la vitesse longitudinale (Vveh) du véhicule à partir des mesures des vitesses de rotation (omegai) des roues délivrées par des capteurs, pour différents modes de conduite du véhicule,- une deuxième phase (ϕ2) d'appréciation de la fiabilité des mesures des vitesses de rotation des roues par rapport à leur état de rotation,- une troisième phase (ϕ3) de vérification de la cohérence de l'accélération longitudinale du véhicule obtenue à partir de la vitesse longitudinale calculée dans la première phase avec celle délivrée par un accéléromètre,- une quatrième phase (ϕ4) de choix du calcul de la vitesse longitudinale (Vveh) du véhicule à partir des vitesses de rotation des roues ou de l'accéléromètre.
1. Procédé d'estimation de la vitesse longitudinale d'un véhicule automobile à partir de la vitesse de rotation des roues, caractérisé en ce qu'il comporte les phases suivantes : une première phase (cpi) de calcul de la vitesse longitudinale (Vveh) du véhicule à partir des mesures des vitesses de rotation (w;) des roues délivrées par des capteurs, pour différents modes de conduite du véhicule, une deuxième phase ((P2) d'appréciation de la fiabilité des mesures des vitesses de rotation des roues par rapport à leur état de rotation, une troisième phase ((p3) de vérification de la cohérence de l'accélération longitudinale du véhicule obtenue à partir de la vitesse longitudinale calculée dans la première phase avec celle délivrée par un accéléromètre, une quatrième phase ((p4) de choix du calcul de la vitesse longitudinale (VVeh) du véhicule à partir des vitesses de rotation des roues ou de l'accéléromètre. 2. Procédé d'estimation selon la 1, caractérisé en ce que la première phase de calcul de la vitesse longitudinale (V1eh) d'un véhicule à partir des mesures des vitesses de rotation (w;) de ses quatre roues, comprend les étapes suivantes : - une première étape de centrage des roues, tenant compte de la vitesse de lacet ((rr) du véhicule pour corriger les mesures et les ramener à des valeurs correspondant à une ligne droite, de sorte que la vitesse de rotation des roues est la somme de la valeur mesurée (w;) et de la valeur de la vitesse de lacet (jr) rapportée au centre de l'essieu, soit : Cd, = A., .1 2 ) R E étant l'empattement du véhicule. - une deuxième étape de détermination de l'état de chaque roue à partir du couple moteur (Cm;) et du couple de freinage (Cfi) appliqués à chacune, pour connaître si leur rotation est normale ou bien si une roue est bloquée ou patine, - une troisième étape de modification de la vitesse de rotation (w';) calculée précédemment pour chaque roue en fonction de son état de rotation, - une quatrième étape de calcul de la vitesse longitudinale en fonction d'une part des valeurs corrigées (w";) des vitesses de rotation des roues et d'autre part du mode de conduite du véhicule. 514 3. Procédé d'estimation selon la 2, caractérisé en ce que, dans la quatrième étape de la première phase de calcul, la vitesse longitudinale théorique Vveh du véhicule est établie seulement en fonction des vitesses de rotation des roues et de la phase de conduite du véhicule, selon la stratégie suivante : en cas de roulage normal, la vitesse du véhicule (VVen) est égale à la moyenne des vitesses de rotation des roues : V veh = R E COi 4 10 en cas de traction, elle est égale à la valeur maximale des vitesses de rotation (w3 et w4) des roues de l'essieu arrière : Vveh=R*max(C)3'C04) en cas de propulsion, elle est égale à la valeur maximale des vitesses de 15 rotation (col et w2) des roues avant : VVeh = R* max(COl' (2) en cas de lever de pied, elle est égale à la plus grande des quatre vitesses de rotation des quatre roues : Vveh = R * max((,' CO2' CO3' C04) en cas de freinage, elle est égale à la plus faible des vitesses de rotation des roues arrière : Vveh=R*min(CO3'C04) en cas de traction par quatre roues motrices, elle est égale à la moyenne entre la plus petite des vitesses (w, et w2) des roues avant et la plus petite des vitesses (w3 et w4) des roues arrière : - en cas de quatre roues motrices, mais mode spécifique régénératif hybride avec un couple à l'avant positif et un couple à l'arrière négatif, elle est égale à la moyenne entre la plus petite des vitesses w, et w2 des roues avant et la plus grande des vitesses w3 et w4 des roues arrière : 20 25 30 min(Wl' Wz)+ min\W3' W4/ * R Vveh 2min(W1, W2)+ max(W3,W4) V =R* veh 2 4. Procédé d'estimation selon la 1, caractérisé en ce que, dans la troisième étape, la modification de la vitesse de rotation (w';) calculée précédemment pour chaque roue en fonction de son état de rotation, est réalisée selon la stratégie suivante : si les deux roues d'un même essieu sont dans un état de blocage ou de patinage, leurs vitesses de rotation corrigées (w" i) sont les deux dernières mesures valables calculées alors qu'elles étaient dans un état normal, si une seule des deux roues de l'essieu est dans un état de mesure incorrecte pour cause de blocage ou de patinage, la valeur de sa vitesse corrigée est la vitesse de rotation de l'autre roue qui est en état normal, si les deux roues d'un même essieu sont dans un état normal, les vitesses de rotation des roues calculées sont considérées comme valables. 5. Procédé d'estimation selon la 1, caractérisé en ce que, pour apprécier, lors de la deuxième phase (P2), la fiabilité des mesures de vitesse de rotation (w';) des roues qu'il doit d'analyser en fonction du mode de conduite concerné, il récupère l'état des roues tout en considérant ledit mode de conduite du véhicule pour analyser précisément les roues nécessaires au calcul de la vitesse. 6. Procédé d'estimation selon la 1, caractérisé en ce qu'il vérifie, dans la troisième phase 43), la cohérence de l'accélération longitudinale du véhicule obtenue par dérivation de la vitesse théorique (Väeh), calculée à partir de la vitesse de rotation des roues (w;) des roues, avec celle délivrée par un accéléromètre équipant le véhicule, la vitesse théorique précédemment calculée à partir de la rotation des roues étant considérée comme valable lorsque l'accélération obtenue par sa dérivation est très proche de celle donnée par l'accéléromètre. 7. Procédé d'estimation selon les 1 à 6, caractérisé en ce que les modes de conduite du véhicule sont déterminés à partir des couples à la roue dont les valeurs sont déterminées par des capteurs, à partir des couples et/ou pressions de freinage qui y sont appliqués et de l'accélération (yL) délivrée par un accéléromètre pour tout type de véhicule et en particulier à quatre roues motrices et moteur hybride sur l'essieu arrière, et en ce qu'ils sont qualifiés notamment de : roulage normal, traction, propulsion, freinage lever de pied, mode récupérateur d'énergie en phase de freinage pour un véhicule hybride à quatre roues motrices. 8. Dispositif de mise en oeuvre du procédé selon les 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend, pour réaliser la première phase : - des moyens (1) de centrage des roues, recevant en entrées les mesures de vitesse de rotation (w;) des roues fournies par quatre capteurs (C;), pour délivrer des valeurs de vitesse de roue (w';) calculées en tenant compte de la rotation du véhicule représentée par sa vitesse de lacet (r ), -des moyens (2) de détermination de l'état des roues, qui reçoivent ces vitesses de roue (w';) calculées ainsi que, de la part de premiers capteurs (Cim) le couple moteur (Cmi) appliqué à chaque roue, et de seconds capteurs (C2f) le couple de freinage (CO appliqué également à chaque roue, et qui délivrent un signal (Si) par roue, i entier variant de 1 à 4, - des moyens (3) de modification de la vitesse de rotation de chaque roue, calculée précédemment, en fonction de son état respectif déterminé par les moyens (2), - des moyens (7) de détermination du mode de conduite du véhicule lors de cette estimation, à partir des valeurs des couples à la roue délivrées par desdits capteurs (Cim et C2f), des couples et/ou pressions de freinage qui y sont appliqués et de l'accélération longitudinale (yL) délivrée par un accéléromètre, - des moyens (4) de calcul de la vitesse du véhicule, qui reçoivent lesdites vitesses de rotation calculées (w";) ainsi qu'une information (Ec) sur le mode de conduite en provenance desdits moyens (7), pour délivrer la vitesse longitudinale théorique (VVeh) du véhicule, établie seulement en fonction des vitesses de rotation des roues et de la phase de conduite du véhicule. 9. Dispositif de mise en oeuvre du procédé selon la 8, caractérisé en ce que les moyens 2 de détermination de l'état des roues déterminent l'état de blocage ou de patinage des roues en comparant les valeurs de couple appliqués aux roues à des seuils prédéfinis et délivrent un signal (Si) par roue, i entier variant de 1 à 4, ce signal pouvant être binaire, égal à 0 si la roue concernée ne tourne pas normalement et égal à 1 dans le cas contraire. 10. Dispositif de mise en oeuvre du procédé selon l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce qu'il comprend de plus : - des moyens (5) d'appréciation de la fiabilité des mesures de vitesse de rotation (w';) des roues, qui reçoivent en entrée les quatre signaux (Si) desdits moyens (2) de détermination de l'état des roues et un signal d'informations (Ec) sur le mode de conduite du véhicule, pour délivrer un signal (Sr) d'informations sur la validité du calcul de la vitesse théorique (VVeh) du véhicule ; - des moyens (6) de vérification de la cohérence de l'accélération théorique calculée à partir des vitesses de rotation des roues avec la valeur de l'accélération délivrée par l'accéléromètre (A). 11. Dispositif de mise en oeuvre selon l'une des 8 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend de plus des moyens logiques (8) de calcul, recevant la vitesse (VVeh) longitudinale du véhicule calculée à partir des vitesses de rotation des roues, le signal (Sä) d'informations sur la fiabilité de ce calcul et le signal (SA) de cohérence de l'accélération longitudinale du véhicule, et l'accélération (yL) délivrée par l'accéléromètre (A), pour délivrer comme valeur de vitesse véhicule la vitesse obtenue par intégration de l'accélération obtenue par l'accéléromètre équipant le véhicule si les deux signaux (SA et Sv) sont tous les deux égaux à 1, et la vitesse théorique établie à partir des vitesses des roues dans tous les autres cas.
G
G01
G01P
G01P 3
G01P 3/00
FR2895927
A1
MACHINE DE PREPARATION AU MONTAGE D'UNE LENTILLE SUR UNE MONTURE ADAPTEE A LA MISE EN SECURITE DE LA MACHINE ET DE LA LENTILLE
20,070,713
La présente invention concerne de manière générale le montage de lentilles ophtalmiques d'une paire de lunettes correctrices sur une monture et vise plus particulièrement une machine automatisée de préparation des lentilles d'une paire de lunettes en vue de leur montage sur la monture choisie par le porteur. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE La partie technique du métier de l'opticien consiste à monter une paire de lentilles ophtalmiques dans ou sur la monture sélectionnée par la porteur, de telle sorte que chaque lentille soit convenablement positionnée en regard de l'oeil correspondant du porteur pour exercer au mieux la fonction optique pour laquelle elle a été conçue. Pour ce faire, il est nécessaire de réaliser un certain nombre d'opérations. Après le choix de la monture, l'opticien doit tout d'abord situer la position de la pupille de chaque oeil dans le repère de la monture. II détermine ainsi, principalement, deux paramètres liés à la morphologie du porteur, à savoir l'écart inter-pupillaire ainsi que la hauteur de la pupille par rapport à la monture. En ce qui concerne la monture elle-même, il convient d'identifier sa forme, ce qui est réalisé généralement à l'aide d'un gabarit ou d'un appareil spécialement conçu pour lire le contour interne du "cercle" (c'est-à-dira le cadre de la lentille) de la monture, ou encore d'un fichier électroniique préenregistré ou fourni par le fabriquant. A partir de ces données d'entrée géométriques, il faut Procéder au détourage de chaque lentille. Le détourage d'une lentille en vue de ;;on montage dans ou sur la monture choisie par le futur porteur consiste à modifier le contour de la lentille pour l'adapter à cette monture et/ou à la forme de lentille voulue. Le détourage comporte le débordage pour la mise en forme de la périphérie de la lentille et, selon que la monture est de type à cercles ou sans cercles avec pincement ponctuel au travers d'un perçage de fixation ménagé dans la lentille, le biseautage et/ou le perçage approprié de la lentille. Le débordage, (ou détourage proprement dit) consiste à éliminer la partie périphérique superflue de la lentille ophtalmique concernée, pour en ramener le contour, qui est le r'lus souvent initialement circulaire, à celui quelconque du cercle ou entourage de la monture de lunettes concerné ou tout simplement à la forme esthétique souhaitée lorsque la monture est du type sans cercles. Cette opération de débordage est usuellement suivie d'une opération de chanfreinage qui consiste à abattre ou chanfreiner les deux arêtes vives du bord de la lentille débordée. Le plus souvent, ces opérations de débordage, chanfreinage et biseautage sont successivement conduites sur un même dispositif de détourage qui est en général constitué par una machine à meuler, appelée meuleuse, équipée d'un train de meules appropriées. Lorsque la monture est du type sans cercle, le détourage de la lentille et, éventuellement, l'abattement des arrêtes vives (chanfreinage) scnt suivis du perçage approprié des lentilles pour permettre la fixation des branches et du pontet nasal de la monture sans cercle. Le perçage peut être effectué sur la meuleuse ou sur une machine de perçage distincte. Pour réaliser le perçage sur la machine intégrant les moyens de détourage, cette machine est alors pourvue, en plus des moyens de détourage, de moyens spécifiques au perçage. On peut optimiser le processus énoncé ci-dessus en automatisant en partie les phases de mesure et de positionnement de la lentille ophtalmique, ce qui permet de déterminer les caractéristiques optiques de la lentille et de contrôler l'étape de transport de cette lentille vers le poste de détourage et l'étape de détourage proprement dite. Le dispositif comprend alors des moyens de mesure de caractéristiques de repérage de ladite lentille et des moyens de détourage de ladite lentille permettant de ramener le contour de la lentille à la forme souhaitée. Tout d'abord des moyens d'accueil et de transfert de la lentille sont agencés pour transférer la lentille ophtalmique suivant deux transferts entre trois positions, avec un transfert entre une position de mesure, dans laquelle la lentille ophtalmique est présentée en regard des moyens de mesure, et une position intermédiaire distincte de la position de mesure, puis un transfert entre ladite position intermédiaire et une position de détourage distincte des positions intermédiaires et de mesure. Enfin, le transfert de la lentille depuis sa position intermédiaire vers les moyens de détourage est assuré par des moyens de troisième transfert (un bras manipulateur) comportent une paire de nez de préhension et de blocage mobiles en translation relativement l'un par rapport à l'autre et en regard l'un de l'autre. Cependant, lors d'une coupure d'alimentation alors que des opérations de travail (le détourage, le perçage et d'autres opérations) sont en cours, la machine s'arrête. Si au moment de la coupure d'alimentation on procédait par exemple au perçage, le foret du dispositif de perçage risque de rester bloquer dans la lentille. Le foret du dispositif perçage étant bloqué dans le troc de perçage de la lentille, il risque d'être grippé et de ne pouvoir être retiré sans endommager la lentille. De manière générale, la réduction progressive dle la vitesse de coupe lors de tout usinage de la lentille risque de l'endommager. De même, si la lentille était en train d'être manipulée au moyen du bras manipulateur, la position du bras manipulateur est effacée de la mémoire de la machine au moment de la coupure d'alimentation. Lors de la reprise de la préparation de la lentille, la machine procède alors à la réinitialisation du bras manipulateur en pilotant son déplacement jusqu'à une position initiale connue. C'est justement lors de ce déplacement que le bras manipulateur risque d'être détérioré par des interférences mécaniques puisque la machine qui le commande n'a pas en mémoire sa position. OBJET DE L'INVENTION Le but de la présente invention est lors d'une coupure de l'alimentation d'assurer la mise en sécurité de la machine de préparation et de la lertille. À cet effet, on propose selon l'invention une machine de préparation au montage d'une lentille ophtalmique sur une monture comportant une alimentation électrique principale, un ou plusieurs dispositifs de préparation propres au travail et/ou à la mesure et/ou au palpage et/ou à la manipulation de ladite lentille alimentés par ladite alimentation électrique principale, un système ce traitement électronique programmé pour piloter chaque dispositif de préparation selon une séquence d'instructions principales, et qui comporte, d'une part, des; moyens de détection aptes à détecter une coupure de l'alimentation électrique principale et à délivrer au système de traitement électronique un signal représentatif de la détection d'une telle coupure et, d'autre part, une alimentation électrique auxiliaire apte à alimenter les dispositifs de préparation pendant une durée I mitée après coupure de l'alimentation électrique principale, et ledit système d traitement électronique est programmé pour, après détection d'une coupure d'alimentation par lesdits moyens de détection, piloter au moins un des dispositifs da, préparation selon une séquence d'instructions auxiliaire comprenant des instructions dépendant de ladite détection de coupure d'alimentation. Grâce à la source d'énergie éphémère fournie par l'alimentation électrique auxiliaire la machine de préparation peut continuer à être pilotée selon une séquence d'instructions spécifique destinée à mettre en sécurité les composants de cette machine ainsi que la lentille avant l'arrêt total de la machine de préparation. En outre, il n'est pas nécessaire pour reprendre la préparation de la lentille qu'une personne réinitialise ou repositionne manuellement les différents éléments de la machine de préparation puisque l'arrêt de la machine est maîtrisé. Selon une première caractéristique avantageuse de la machine selon l'invention, parmi lesdits dispositifs de préparation, on distingue un dispositif de travail de ladite lentille comportant au moins un outil d'usinage rotatif propre à usiner la périphérie de la lentille, ledit outil d'usinage étant entraîné en rotation par un moteur électrique piloté par le système de traitement électronique pour faire tourner ledit outil d'usinage pendant la séquence principale, ledit moteur électrique étant, lorsque l'alimentation électrique principale est coupée, entraîne en rotation par l'inertie de l'outil d'usinage pour fonctionner en génératrice et constituer ou participer à l'alimentation électrique auxiliaire. On fait tourner l'outil d'usinage, spécialement pour emmagasiner de l'énergie à la faveur de l'inertie de l'outil d'usinage, de manière à disposer d'une source d'énergie auxiliaire éphémère en cas de coupure de l'alimentation électrique principale. Selon une autre caractéristique avantageuse de la machine selon l'invention, après la coupure de l'alimentation électrique principale, le moteur électrique est entraîné en rotation par l'inertie de l'outil d'usinage qui constitue l'unique source d'alimentation des dispositifs de préparation. La source d'énergie auxiliaire que constitue l'outil d'usinage en rotation après coupure de l'alimentation électrique principale suffit à elle seule à alimenter pendant un temps limité les dispositifs de préparation de manière à assurer leur mise en sécurité ainsi que celle de la lentille. Il n'est donc pas nécessaire de prévoir d'autres sources d'alimentation supplémentaires qui augmenteraient les coûts de production de la machine de préparation. Selon une autre caractéristique avantageuse de la machine selon l'invention, parmi lesdits dispositifs de préparation, on distingue un iispositif de travail comprenant un outil de travail de la lentille ayant, en cours d'usinage, une mobilité d'avance par rapport à la lentille et dans laquelle lei séquence d'instructions auxiliaire est apte au désengagement du contact de travail dudit outil de travail avec la lentille avec respect de l'intégrité de ladite lentille. Ainsi, la source d'énergie auxiliaire fournie par l'outil d'usinage en rotation permet lors du travail de la lentille dans le dispositif de travai de procéder à la mise en sécurité de la lentille et de l'outil de travail en les désengageant l'un de l'autre. Selon une autre caractéristique avantageuse de la machine selon l'invention, l'outil de travail est une perceuse pourvue d'un foret et la séquence d'instructions auxiliaire est apte au retrait du foret de la lentille avec respect de l'intégrité de ladite lentille. Ainsi, le foret ne reste pas bloqué dans la lentille lors de l'arrêt de la machine et le module de perçage peut être rangé dans un endroit sécarisé. Selon une autre caractéristique avantageuse de la machine selon l'invention, ledit système de traitement électronique est programmé pour, après détection d'une coupure d'alimentation par lesdits moyens de détection, piloter au moins un des dispositifs de préparation propres à la mesure et/ou au palpage et/ou à la manipulation. Dans le cadre des étapes de mesure et/ou de palpage et/ou de manipulation de la lentille qui ne nécessitent pas en soi, en fonctionnement normal de la machine, l'utilisation d'un outil d'usinage entraîné en rotation, on entraîne quand même l'outil d'usinage en rotation de manière à emmagasiner de l'énergie à la faveur de l'inertie de l'outil d'usinage, pour disposer d'une source d'énergie auxiliaire éphémère en cas de coupure de l'alimentation. Le système de traitement électronique peut alors exécuter une séquence d'instruction auxiliaire apte à la mise en sécurité de la lentille et des dispositifs de préparation propres à la mesure et/ou au palpage et/ou à la manipulation. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de la machine de préparation selon l'invention sont les suivantes : elle comprend des moyens de freinage pour, après la détection de la coupure de l'alimentation électrique principale, freiner l'outil d'usinage en rotation ; - elle comprend des moyens de stockage d'énergie électrique ag ancés pour, après la durée d'alimentation des dispositifs de préparation par l'alimentation électrique auxiliaire, prendre le relais de l'alimentation d'au moins un des dispositifs de préparation pendant une durée limitée ; - l'alimentation électrique principale comprend, d'une part, un premier circuit électrique pourvu d'un redresseur de courant en série avec un pont de puissance destiné à l'alimentation du moteur, et, d'autre part, un deuxième circuit monté en parallèle du premier circuit entre le redresseur de courant et le pont de puissance et pourvu d'un limiteur de tension destiné à l'alimentation d'au moins un des dispositifs de préparation, et en ce que le;; moyens de stockage d'énergie électrique sont situés entre le pont de puissance et le limiteur de tension ; après la détection de la coupure de l'alimentation électrique principale, le système de traitement électronique est programmé pour calculer un temps d'achèvement total ou partiel des instructions de la séquence d'instructions principale en cours nécessaire pour qu'au moins un des dispositifs de préparation et la lentille parviennent à une configuration connue et sécurisée, et: si le temps d'achèvement total ou partiel des instructions de la séquence d'instructions principale est inférieur à la durée d'alirnentatior fournie par l'alimentation électrique auxiliaire, on attend que l'exécution de:, instructions en cours soit achevée et on annule les instructions restantes ; e1:, si le temps d'achèvement total ou partiel des instructions de la séquence d'instructions principale est supérieur au temps donné restant, on arrête l'exécution desdites instructions et on applique la séquence d'instruction auxiliaire ; - la séquence d'instruction auxiliaire de pilotage d'au moins un des dispositifs de préparation pour laquelle est programmé le système de traitement électronique, est conçue pour permettre la mise en sécurité d'au rnoins un des dispositifs de préparation et/ou de la lentille. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés de plusieurs modes de réalisation, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue en élévation de la machine de préparation automatique ; - la figure 2 est une vue en élévation de la machine de préparation automatique, avec coupe partielle des moyens de palpage, de préhension et de troisième transfert ; - la figure 3 est une vue en perspective d'un dispositif cle détourage équipée d'un module de perçage ; - la figure 4 est une vue partielle en perspective du dispositif de détourage et de perçage de la figure 4 montrant, sous un autre angle et à plus 5 grande échelle, le module de perçage ; - la figure 5 est une vue schématique de l'alimentation électrique principale de la machine de préparation selon un premier mode de réalisation ; - la figure 6 est une vue schématique de l'alimentation électrique principale de la machine de préparation selon un deuxième mode de réalisation ; 10 - la figure 7 est un diagramme représentant l'évolution de lEI tension aux bornes d'un pont de puissance d'un moteur d'entraînement en rotation d'un train de meules du dispositif de détourage et de perçage en fonction du temps ; - la figure 8 est un diagramme représentant l'évolution de la vitesse de rotation du moteur en fonction du temps ; et 15 - la figure 9 est un diagramme représentant l'évolution de la charge d'une batterie en fonction du temps. Composants de la machine de préparation automatique Comme le montre plus particulièrement la figure 1, la machine de préparation au montage 1 selon la présente invention comprend plusieurs sousensembles, ou dispositifs de préparation, montés sur un châssis commun : -un dispositif de mesure 5 servant à la mesure automatique de diverses caractéristiques des lentilles L1 et L2 (qui peuvent être par exemple unifocales, multifocales à pastille(s) de vision de près ou intermédiaire avec discontinuité de puissance, ou encore multifocales à addition progressive de pL issance) et 25 notamment à la mesure de puissances ophtalmiques locales en des points remarquables tels que le centre optique d'une lentille unifocale ou les points de référence pour la vision de près et pour la vision de loin, et à la mesure d'au moins une caractéristique de repérage, telle qu'une caractéristique de centrage, d'axage, de localisation des points de référence pour la vision de loin et la vision de près, 30 de la lentille ; - un dispositif de détourage et de perçage 6 des lentilles ophtalmiques, encore appelé dispositif de travail ; - des moyens combinés d'accueil et de premier et second transferts 2 conçus et agencés pour réceptionner une ou plusieurs paires de lentilles ophtalmiques, dont par exemple une paire de deux lentilles L1 et L2, et pour les faire circuler entre une position de chargement et de déchargement, une position de mesure dans laquelle la lentille ophtalmique est présentée en regard du dispositif de mesure 5 pour la mesure de ses caractéristiques de repérage et une position intermédiaire pour sa prise en charge par les moyens de pe lpage, saisie et troisième transfert prévus ci-dessous ; - des moyens de palpage, de saisie et de troisième transfert 7 conçus et agencés pour d'une part palper chaque lentille ophtalmique en préparation et d'autre part saisir cette lentille en vue de son transfert depuis les moyens d'accueil et de premier et second transferts 2 vers le dispositif de détourage 6 ; - un système électronique et informatique 100 conçu pour l'exécution d'un procédé de traitement automatisé selon l'invention ; - un capotage renfermant l'ensemble pour sa protection et possédant une porte d'accès restreint (non représentée). Dispositif de mesure Le dispositif de mesure 5 de la présente invention exerce plusieurs fonctions de mesure de diverses caractéristiques de la lentille. Parmi ces diverses fonctions, on distingue deux fonctions principales qui consistent, pour l'une, à mesurer des puissances optiques locales de la lentille en des points remarquables de celle-ci, et, pour l'autre, à détecter et localiser des caractéristiques de centrage ou repérage de la lentille afin d'établir ou positionner convenablement la lentille dans un référentiel global connu du dispositif. Dans l'exercice de sa première fonction, le dispositif de mesure 5 opère sans contact, par imagerie cartographique d'ensemble, mais est complété par les moyens de palpage 7 qui réalisent un palpage de la lentille pour fournir une information géométrique combinée aux informations optiques délivrées par le dispositif de mesure 5. Ce palpage opère, dans l'exemple décrit ci-après, par contact avec la lentille. Mais il va de soi que l'homme du métier pourra lui substituer un palpage sans contact opérant de façon équivalente un relevé géométrique de position. Au-delà du mode réalisation présenté ci-après, le dispositif de mesure peut être de tout type suivant lequel la lentille est présentée entre les moyens d'éclairement et les moyens d'analyse pour obtenir une mesure globale d'une ou plusieurs de ses caractéristiques optiques en une pluralité de peints sur la majeure partie de son étendue. La mesure optique globale peut être obtenue par déflectrométrie (du type Hartmann, moiré, etc.), par interférométrie, par propagation d'ondes, etc. L'interface utilisateur peut alors afficher non seulement le centre optique ou de référence, mais aussi des cartes de puissances et/ou des puissances et/ou axage en un ou plusieurs points remarquables de la lentille. On pourra par exemple utiliser un dispositif de mesure du .:ype de ceux commercialisés par la demanderesse sous la marque Kappa CT ou décrits dans le document FR2866719 ou dans le document FR2825466 (ou son équivalent US6888626). On peut également utiliser un dispositif de mesure décrit dans le document EP1061329. Dispositif de détouraqe La fonction de détourage du dispositif de détourage et de perçage 6 peut être réalisée sous la forme de toute machine de découpage ou d'enlèvement de matière adaptée à modifier le contour de la lentille ophtalmique poL r l'adapter à celui du cadre ou "cercle" d'une monture sélectionnée. Une telle machine peut consister par exemple en une meuleuse, une machine de découpage au laser ou par jet d'eau, etc. Comme le montre la figure 3, le dispositif de détourage comporte, de manière connue en soi, une meuleuse 610 automatique, communément dite numérique. Cette meuleuse comporte, en l'espèce, une bascule 611, qui est montée librement pivotante autour d'un premier axe Al, en pratique un axe horizontal, sur un châssis. Pour l'immobilisation et l'entraînement en rotation d'une lentille ophtalmique telle que L1 à usiner, la meuleuse est équipée de moyens support aptes à serrer et à entraîner en rotation une lentille ophtalmique. Ces moyens support comprennent deux arbres de serrage et d'entraînement en rotation 612, 613. Ces deux arbres 612, 613 sont alignés l'un avec l'autre suivant un deuxième axe A2, appelé axe de blocage, parallèle au premier axe Al. Les deux arbres 612, 613 sont entraînés en rotation de façon synchrone par un moteur (non représenté), via un mécanisme d'entraînement commun (non représenté) embarqué sur la bascule 611. Ce mécanisme commun d'entraînement synchrone en rotation est de type courant, connu en lui-même. En variante, on pourra aussi prévoir d'entraîner les deux arbres par deux moteurs distincts synchronisés mécaniquement ou électroniquement. La rotation ROT des arbres 612, 613 est pilotée par un système électronique et informatique central (non représenté) tel qu'un mic:roordinateur intégré ou un ensemble de circuits intégrés dédiés. Comme le montre la figure 3, chacun des arbres 612, 613 Dossède une extrémité libre qui fait face à l'autre et qui est équipée d'un nez de blocage 101. Ces nez de blocage 101 ne sont pas toujours fixés sur les arbres 612, 613. Ils sont en effet au préalable utilisés par les moyens de palpage, de saisie et de troisième transfert 7 avant d'être transférés au présent dispositif de détourage et de perçage 6 en restant en contact avec la lentille transférée. L'arbre 613 est mobile en translation suivant l'axe de blocage A2, en regard de l'autre arbre 612, pour réaliser le serrage en compression axiale de la lentille LI entre les deux nez de blocage 101. L'arbre 613 est commandé pour cette translation axiale par un moteur d'entraînement via un mécanisme d'actionnement (non représentés) piloté par le système électronique et informatique central. L'autre arbre 612 est fixe en translation suivant l'axe de blocage A2. Le dispositif de détourage et de perçage 6 comporte, d'ajtre part, un outil d'usinage, ici un train d'au moins une meule 614, qui est calé en rotation sur un troisième axe A3 parallèle au premier axe Al, et qui est elle aussi dûment entraînée en rotation par un moteur non représenté. En pratique, la meuleuse 610 comporte un train de plusieurs; meules 614 montées coaxialement sur le troisième axe A3, pour un ébauchage et une finition du débordage de la lentille ophtalmique L1 à usiner. Ces différentes meules sont adaptées chacune au matériau de la lentille détourée et au type d'opération effectuée (ébauche, finition, matériau minéral ou synthétique, etc.). Le train de meule est rapporté sur un arbre commun d'axe A3 assurant leur entraînement en rotation lors de l'opération de débordage. Cet arbre commun, qui n'est pas visible sur les figures présentées, est commandé en rotation par un moteur électrique 620 piloté par le système électronique et informatique. Le train de meules 614 est en outre mobile en translation suivant l'axe A3 et est commandé dans cette translation par une motorisa:ion pilotée. Concrètement, l'ensemble du train de meules 614, de son arbre et de son moteur est porté par un chariot 621 qui est lui-même monté sur des gl ssières 622 solidaires du bâti pour coulisser suivant le troisième axe A3. Le mouvement de translation du chariot porte-meules 621 est appelé transfert et est noté TRA sur la figure 3. Ce transfert est commandé par un mécanisme d'entraînement motorisé (non représenté), tel qu'un système à vis et écrou ou crémaillère, piloté par le système électronique et informatique central. Pour permettre un réglage dynamique de l'entraxe entre l'axe A3 des meules 614 et l'axe A2 de la lentille lors du débordage, on utilise lei capacité de pivotement de la bascule 611 autour de l'axe Al. Ce pivotement prov Dque en effet un déplacement, ici sensiblement vertical, de la lentille LI enserrée entre les arbres 612, 613 qui rapproche ou éloigne la lentille des meuler 614. Cette mobilité, qui permet de restituer la forme de débordage voulue et programmée dans de système électronique et informatique, est appelée restitution et est notée RES sur les figures. Cette mobilité de restitution RES est pilotée pe r le système électronique et informatique central. Pour l'usinage de la lentille ophtalmique L1 suivant un contour donné, il faut déplacer en conséquence une noix 617 le long du cinquième axe A5, sous le contrôle du moteur 619, pour commander le mouvement de restitution et, d'autre part, faire pivoter conjointement les arbres de support 612, 613 autour du deuxième axe A2, en pratique sous le contrôle du moteur qui les commande. Le mouvement de restitution transversale RES de la bascule 611 et le mouvement de rotation ROT des arbres 612, 613 de la lentille sont pilotés en coordination par un système électronique et informatique (non représenté), dûment programmé à cet effet, pour que tous les points du contour de la lentille ophtalmique L1 soient successivement ramenés au bon diamètre. La meuleuse illustrée par la figure 3 comporte de plus un module de finition 625 qui embarque des meulettes de chanfreinage et rainage 630, 631 montées sur un axe commun 632 et qui est mobile selon un degré de mobilité, suivant une direction sensiblement transversale à l'axe A2 des arbres 612, 613 de maintien de la lentille ainsi qu'à l'axe A5 de la restitution RES. Ce degré de mobilité est appelé escamotage et est noté ESC sur les figures. En l'espèce, cet escamotage consiste en un pivotement dia module de finition 625 autour de l'axe A3. Concrètement, le module 625 est porté par un levier 626 solidaire d'un manchon tubulaire 627 monté sur le chariot 621 pour pivoter autour de l'axe A3. Pour la commande de son pivotement, le manchon 627 est pourvu, à son extrémité opposée au levier 626, d'une roue dentée 628 qui engrène avec un pignon (non visible aux figures) équipant l'arbre d'un moteur électrique 629 solidaire du chariot 621. On observe, en résumé, que les degrés de mobilité dispon bles sur une telle meuleuse de détourage sont : - la rotation de la lentille permettant de faire tourner la lentille autour de son axe de maintien, qui est globalement normal au plan général de la lentille, - la restitution, consistant en une mobilité relative transversale de la lentille (c'est-à-dire dans le plan général de la lentille) par rapport aux meules, permettant de reproduire les différents rayons décrivant le contour de la forme souhaitée de la lentille, - le transfert, consistant en une mobilité relative axiale de la lentille (c'est-à-dire perpendiculairement au plan général de la lentille) par rapport aux meules, permettant de positionner en vis-à-vis la lentille et la meule de détourage choisie. - l'escamotage, consistant en une mobilité relative transversale, suivant une directiondistincte de celle de la restitution, du module de finition par rapport à la lentille, permettant de mettre en position d'utilisation et de ranger le module de finition. Moyens de perçage En qui concerne la fonction de perçage le module 625 est pourvu d'une 20 perceuse 635 dont la broche est équipée d'un mandrin de fixation d'un foret 637 selon un axe de perçage A6. La perceuse 635 est montée sur le module 625 pour pivoter autour d'un axe d'orientation A7 sensiblement transversal à l'axe A3 des meules 614 ainsi qu'à l'axe A5 de restitution et, partant, sensiblement parallèle à la direction 25 d'escamotage ESC du module 625. L'axe de perçage A6 est ain;;i orientable autour de l'axe d'orientation A7, c'est-à-dire dans un plan proche de la verticale. Ce pivotement d'orientation de la perceuse 635 est noté PIV sur les figures 3 et 4. Il s'agit du seul degré de mobilité dédié au perçage. L'intégration de la fonction de perçage au sein d'une machine de 30 débordage implique que l'outil de perçage soit convenablement positionné en regard de la position du trou à percer sur la lentille. Ce positionnemert est réalisé au moyen de deux degrés de mobilité préexistants, indépendamment de la fonction de perçage, qui sont l'escamotage ESC d'une part et le transfert TRA d'autre part. Ces deux degrés de mobilité, d'escamotage et de transfert sont de surcroît utilisés pour réaliser une orientation de l'axe de perçage A6 de la perceuse 635. C'est ainsi que, pour la mise en oeuvre de sa fonction de perçage, le module 625 est commandé en pivotement autour de l'axe A3 (escamotage ESC) pour adopter plusieurs positions angulaires principales, dont : - une position de rangement (non illustrée) dans laquelle il est le plus éloigné des arbres 612,613 de maintien de la lentille et dans laquelle il est rangé sous un capotage de protection (non représenté) lorsqu'il n'est pas utilisé, libérant alors l'espace nécessaire à l'usinage de la lentille sur les meules 614 sans risque de conflit, - une plage de positions de réglage d'orientation de la perceuse 635, dans lesquelles il est procédé au réglage de l'orientation de l'axe de perçage A6 du foret 637 autour de l'axe A7, - une position de perçage identique d'une lentille à l'autre, clans laquelle le foret 637 de la perceuse 35 se trouve positionnée entre les arbres 612, 613 de maintien de la lentille et les meules 614, sensiblement à la verticale de l'axe A2 ou, plus généralement, sur ou à proximité de la trajectoire (en l'espèce cylindrique) de l'axe A2 de la lentille dans sa course utile de restitution RES lors du perçage. Le réglage de l'orientation de l'axe de perçage A6 de la ,perceuse 35 autour de l'axe A7 s'effectue avec les moyens et de la façon décrits c -dessous en référence plus particulièrement aux figures 3 et 4. Pour son montage pivotant sur le module 625, le corps 634 de la perceuse 635 possède un manche cylindrique d'axe A7 qui est reçu à pivotement dans un alésage correspondant de même axe A7 ménagé dans le corps du module 625. La perceuse 635 peut ainsi pivoter autour de l'axe d'orientation A7 sur une plage de positions angulaires correspondant à autant d'inclinaison de l'axe de perçage A6 par rapport à la lentille à percer lorsque le module 625 viendra en position de perçage. Cette plage de positions angulaires est délimitée physiquement par deux butées angulaires solidaires du corps du module 625. Dans l'exemple illustré, les moyens de réglage comportent, d'une part, un doigt 638 solidaire du corps 634 de la perceuse 635 et pourvu d'une extrémité sphérique 639 et, d'autre part, une platine 650 portant un chemin de ,rame 651 et solidaire du bâti 601 de la meuleuse. La platine 650 présente une face utile plane 658 qui est sensiblement perpendiculaire à la direction de transfert TRA, ou autrement dit, dans l'exemple illustré, aux axes A2 et A3. Comme les axes A2 et A3 sont ici horizontaux, la face utile 858 de la platine 650 est verticale. Lorsque le module 625 se trouve dans sa plage angulaire de réglage, la face utile 658 de la platine 650 est située en regard de l'extrémité 639 du doigt 638 de la perceuse 635. Le chemin dei came de la platine 650 est constitué par une tranchée 651 ménagée en renfoncement de la face utile 658 de la platine 650. Quoi qu'il en soit, en service, le réglage de l'inclinaison de l'axe de perçage A6 autour de l'axe d'orientation A7 s'effectue de façon automatique, sous le pilotage du système électronique et informatique, en exploitant les mobilités de transfert TRA et d'escamotage ESC du module pour faire coopérer le doigt 638 de la perceuse avec la platine à came 650. Moyens combinés d'accueil et de premier et second transferts Les moyens d'accueil et de premier et second transferts 2 prennent la forme d'un carrousel (figure 1) et qui comprend : - un plateau de chargement et déchargement 30 monté sur le châssis commun pour tourner, sous la commande de moyens de commande (en l'espèce un moteur électrique non représenté) pilotés par le système électronique et informatique 100, autour d'un axe de rotation passant sensiblement par son centre et perpendiculaire au plan de ce plateau ; - un bâti support solidaire du châssis commun ; - des sièges de réception 34, 35 sur lesquels les lentilles L1 et L2 sont destinées à reposer lorsqu'elles sont chargées sur le plateau 30. - sur le plateau de chargement et déchargement 30, au moins trois places de chargement 36 à 38 et au moins quatre places de déchargement 41 à 44. - des moyens d'immobilisation 48 des lentilles L1 et L2 chargées sur le plateau 30 aux places de chargement 36 à 38. De manière préférée, le dispositif de mesure 5 et les moyens de palpage, de préhension et de troisième transfert 7 sont situés côte à côte et de manière diamétralement opposée à la porte d'accès. Le dispositif de mesure 5 est au moins en partie situé à l'aplomb du chemin parcouru par les places de chargement 36 à 38 et déchargement 41 à 44 de sorte que les lentilles L1, L2 restent portées par le plateau de chargement et déchargement 30 lors de la détermination de leurs caractéristiques. En outre, le dispositif de détourage 6 est placé de manière adjacente au plateau de chargement et déchargement 30, et les moyens de palpage, de préhension et de second transfert 7 sont interposés entre le dispositif de mesure 5 et ce dispositif de détourage 6. Moyens combinés de palpaqe, de préhension et de troisième transfert Après la détermination de certaines caractéristiques de la lentille L1 au moyen du dispositif de mesure 5, le plateau de chargement et déchargement 30 est à nouveau entraîné en rotation pour amener, dans un second transfert, la lentille L1 en regard des moyens de palpage, de préhension et de troisième transfert 7, encore appelés moyens de palpage est de manipulation. La lentille L1 est alors en position dite intermédiaire. Comme représenté sur la figure 2, les moyens de palpage, de préhension et de troisième transfert 7 prennent la forme d'un organe ou bras assurant d'une part le palpage des lentilles L1 et L2 et d'autre part la manipulation de ces lentilles en vue de leur transfert (troisième transfert) vers le dispositif de détourage 6. A cet effet, le bras de palpage, de préhension et de troisièrre transfert 7 possède un poignet 81 mobile par rapport au châssis commun selon cinq axes commandés, avec, une translation horizontale suivant l'axe X, une translation verticale suivant l'axe Z, trois rotations autour des axes X, Y, Z. La commande de ces axes de mobilité est réalisée en l'espèce par des moyens électriques motorisés. Mais l'homme du métier pourra prévo r la mise en oeuvre d'autres moyens de commande tels que des moyens pneumatiques ou autres. Quelle qu'en soit la nature, la commande de ces cinq axes de mobilité est pilotée par le système électronique et informatique 100. Pour permettre les fonctions distinctes de palpage d'une part et de préhension d'autre part, le poignet 81 du bras 7 est pourvu de moyen:; de palpage 85 et de moyens de préhension 86 qui sont distincts et indépendants les uns des autres. Les moyens de palpage 85 sont agencés pour palper indépendamment ou conjointement les deux faces principales (avant ou convexe 8 et arrière ou concave 9) des lentilles L1, L2. À cet effet, ces moyens de Dalpage 85 comprennent deux branches 90 et 91 qui sont sensiblement rectilignes et qui se terminent chacune par une extrémité libre coudée formant un bec dei palpage 92, 93. Les deux becs 92, 93 des deux branches 90, 91 pointent l'un vers l'autre de manière à être amenés en contact des faces avant 8 et arrière 9 respectivement. Sur chacun des deux becs 92 et 93 sont montés des palpeurs mécaniques connus en eux-mêmes, opérant par simple contact mécanique. L'une et/ou l'autre des deux branches 90 et 91, en l'espace les deux branches 90 et 91 sont mobiles en translation sur le poignet 81. Cet:e translation permet d'écarter ou de rapprocher les deux becs 92, 93. Les moyens de préhension 86 prennent la forme d'une pince de blocage qui est constituée d'une mâchoire supérieure 95 et d'une mâchoire inférieure 96 mobile en translation ou pivotement en regard l'une de l'autre. Dans l'exemple illustré, la mâchoire inférieure 96 est montée mobile sur le poignet 81 pour coulisser sur un rail 87 suivant la même direction de translation que la branche de palpage 90 et est par exemple entraînée en translation par l'intermédiaire d'un mécanisme à vis-écrou 99 entraîné par un moteur encodeur intégré au boîtier du poignet 81. La mâchoire supérieure 95 est quant à elle montée fixe sur le poignet 81. Les nez 101, 102 sont transférés sur les moyens de détourage avec la 20 lentille qu'ils saisissent et réalisent alors sans autre repositionnement de la lentille son blocage sur les moyens de détourage. Les nez 101, 102 exercent une double fonction. Ils servent tout d'abord à réaliser la préhension de la lentille à partir de son emplacement de chargement sur le plateau 30 du carrousel de premier et second transferts 2, lorsque ces 25 derniers présentent la lentille en position intermédiaire. Puis, la lentille étant ainsi saisie, au moyen des nez 101, 102, par le bras de palpage, de préhension et de troisième transfert 7 ce dernier opère le troisième transfert de la lentille vers les moyens de détourage 6. Lorsque la lentille est prise en charge par ces moyens de détourage (passage de relais), les nez conservent un rôle de maintien par serrage 30 de la lentille et exercent alors une seconde fonction, dérivée de la première, qui consiste à réaliser le blocage de la lentille en vue de son usinage en coopération avec les arbres de serrage et d'entraînement en rotation des moyens de détourage 6. Les nez constituent alors des butées d'entraînement faisant partie intégrante des moyens de détourage 6. Ces différentes étapes du procédé de préparation seront exposées plus en détail ultérieurement. Système électronique et informatique de pilotaqe La machine de préparation 1 comprend un système, Du unité de traitement, électronique et informatique 100 de pilotage consistant ici en une carte électronique conçue pour piloter en coordination les moyens de mesure, le dispositif de détourage, les moyens d'accueil et de premier et second transferts et les moyens de palpage, de préhension et de troisième transfert pour le traitement automatique d'une lentille, conformément au procédé de traitement automatisé qui sera exposé ultérieurement. Le système électronique et informatique 100 comprend par exemple de façon classique une carte mère, un microprocesseur, une mémoire vive et une mémoire de masse permanente. La mémoire de masse contient un programme d'exécution du procédé automatisé de préparation au montage qui sera décrit plus loin. Cette mémoire de masse est de préférence réinscriptible et est avantageusement amovible pour permettre son remplacement rapide ou sa programmation sur un ordinateur distant via une interface de norme standard. Le système de traitement électronique 100 est programmé pour piloter chaque dispositif de préparation selon une séquence d'instructions principales. Cette séquence d'instruction principale est constituée d'instructions pour piloter les dispositifs de préparation dans le cadre d'un fonctionnement normal de la machine de préparation, c'est-à-dire en l'absence de coupures d'alimentation électrique. Ces instructions pilotent le dispositif de mesure 5, les moyens de palpage et de manipulation 7 de la lentille et le dispositif de détourage et de perçage 6 de la lentille à partir des données géométriques et optiques de la lentille et de la monture que l'opérateur a rentrées dans la machine de préparation 1. Alimentation électrique du dispositif de préparation Les composants de la machine de préparation 1 sont a imentés au moyen d'une alimentation électrique 10 principale reliée au secteur d'EDF qui délivre un courant alternatif de 230V. L'alimentation électrique principale 10 comprend, d'une part. un premier circuit électrique pourvu d'un redresseur 11 de courant (un pont de diodes) en série avec un pont de puissance 12 et, d'autre part, un deuxième circL it électrique qui est monté en parallèle du premier circuit électrique entre le redresseur 11 de courant et le pont de puissance 12, et qui est pourvu d'un limiteur de tension 13. Le pont de puissance 12 délivre une tension U1 de 400 V et est relié en sortie au moteur 620 triphasé. Le pont de puissance permet de transformer le signal de courant continu obtenu avec le redresseur 11 en trois signaux sinusoïdaux permettant de faire fonctionner le moteur triphasé. Comme expliqué ci-dessus le moteur triphasé 620 entraîne en rotation le train de meules 614 autour de son axe de rotation A3. Du fait du montage en parallèle du deuxième circuit électrique, la tension en entrée du deuxième circuit électrique est également la tension U l. Le limiteur de tension 13 fournit en sortie une tension U2 de 32 V à partir d'une tension U1 supérieure en entrée. Ce limiteur de tension 13 est relié en sortie à une carte électronique 30 qui alimente en courant les mobilités décrites ci-dessus des différents composants, ou dispositifs de préparation, de la machine de préparation 1 tels que le dispositif de détourage et de perçage 6, le dispositif de mesure 5 et les moyens de préhension et de troisième transfert 7. Cette carte électronique 30 permet aussi d'alimenter des différents organes des composants de la machine de préparation 1 tels que des capteurs de position par exemple ainsi que l'unité de traitement électronique 100. Plus généralement, cette carte électronique 30 est apte à alimenter tout composant électrique de la machine de préparation 1. Un dispositif dissipatif 70 est monté en parallèle entre le moteur 620 et le redresseur 11 de courant pour éliminer les surtensions, c'est-à-dire pour ramener la tension aux bornes d'entrée du pont de puissance 12 à une valeur qui ne soit pas dangereuse pour le fonctionnement de l'alimentation électrique priicipale 10. Le dispositif dissipatif 70 est ici constitué d'une résistance 71 d'une valeur de l'ordre de 47 Ohm et d'un interrupteur 72 dont la fréquence de fermeture et d'ouverture est pilotée par un module de pilotage 16 de telle Norte que la quantité d'énergie dissipée permette d'obtenir une tension U1 de l'ordre de 400 V ne mettant pas en danger le fonctionnement de l'alimentation. Bien entendu, lorsque la tension U1 est sensiblement égale à 400 V, le système dissipatif est désactivé, c'est-à-dire que l'interrupteur est ouvert. Le module de pilotage 16 pilote également le pont de puissance 12 du moteur 620 de manière à contrôler la vitesse de rotation du moteur 620. Ce module de pilotage 16 est aussi en liaison avec l'unité de traitement électronique 100 de manière à pouvoir exécuter des instructions émises par ladite unité de traitement électronique. Ce module de pilotage 16 peut être alimenté par le deuxième circuit électrique. La machine de préparation comprend également des moyens de détection (non représentés) aptes à détecter une coupure de l'alimentation électrique principale et à délivrer au système de traitement électronique 100 un signal représentatif de la détection d'une telle coupure. Le système de traitement électronique est programmé pour, après détection d'une coupure d'alimentation par lesdits moyens de détection, piloter au moins un des dispositifs de préparation 6, 5, 7 selon une séquence d'instructions auxiliaire comprenant des instructions dépendant de ladite détectior de coupure d'alimentation. En particulier, la séquence d'instructions auxiliaire est constituée de nouvelles instructions de pilotage des mobilités décrites ci-dessus des dispositifs de préparation de la machine de préparation. Ces nouvelle:; instructions permettent, dans le temps imparti fourni par la source d'alimentation ,auxiliaire, de mettre les dispositifs de préparation 6, 5, 7 de la machine de préparation 1 dans une configuration sécurisée, c'est-à-dire sans danger pour l'intégrité de la lentille et les composants des dispositifs de préparation. Ainsi, après avoir exécuté cette séquence d'instructions auxiliaire, la reprise de la préparation de la lentille, suite à la remise en marche de l'alimentation électrique principale, ne nécessite pas une réinitialisation des dispositifs de préparation ni l'intervention d'un opérateur. Mise en sécurité des dispositifs de préparation et de la lentille Le train de meules est entraîné en rotation tout au long de la séquence principale, même en dehors de l'étape d'usinage de la périphérie de la lentille pour laquelle le train de meule 614 est utilisé comme outil de travail. Autrement dit, le train de meules est spécialement entraîné en rotation dès le début des étapes de préparation au montage de la lentille. Dans le cadre d'une coupure de l'alimentation électrique principale 10, celle-ci est détectée et un signal est émis à l'unité de traitement électronique. L'unité de traitement électronique 100 exécute alors le jeu d'instructiDn auxiliaire réalisable dans le temps imparti et permettant d'assurer l'intégrité des différents éléments de la machine 1 et de la lentille. Le moteur électrique 620 est entraîné en rotation par l'inertie du train de meules 614. Le moteur électrique 620, via l'inertie des meules en rotation, joue alors le rôle de générateur de courant dans le deuxième circuit électrique qui alimente notamment les dispositifs de préparation 6, 5, 7, c'est-à-dire le dispositif de détourage et de perçage 6, le dispositif de mesure 5 et les moyens de palpage et de manipulation 7. Le train de meules 614 en rotation constitue alors ici une u tique source d'alimentation électrique auxiliaire des dispositifs de préparation 6, 5, 7. Cette source d'alimentation électrique auxiliaire est apte à alimenter les dispositifs de préparation 6, 5, 7 pendant une durée limitée après la coupure de l'alimentation électrique principale 10. Après la détection de la coupure de l'alimentation électrique principale, le système de traitement électronique 100 est programmé pour calcu er un temps d'achèvement total ou partiel des instructions de la séquence c'instructions principale en cours nécessaire pour que le ou les dispositifs de préparation 6, 5, 7 (c'est-à-dire le ou les dispositifs concernés par l'étape de préparat on en cours lorsque se produit la coupure d'alimentation principale), et la lentille parviennent à une configuration connue et sécurisée. L'étape de test suivante est alors réalisée. Si le temps d'achèvement total ou partiel des instructions de la séquence d'instructions principale est inférieur à la durée d'alimentation fournie par l'alimentation électrique auxiliaire, on attend que l'exécution des instructions en cours soit achevée et on annule les instructions restantes. Par contre, si le temps d'achèvement total ou partiel des instructions de la séquence d'instructions principale est supérieur au temps donné restant, on arrête l'exécution desdites instructions et on applique la séquence d'instruction auxiliaire. La séquence d'instruction auxiliaire de pilotage des dispositifs de préparation 6, 5, 7 pour laquelle est programmé le système de traitement électronique 100, est conçue pour permettre la mise en sécurité des dispositifs de préparation 6, 5, 7 et/ou de la lentille. La séquence d'instructions auxiliaires est adaptée à la mise en sécurité des dispositifs de préparation 6, 5, 7 et de la lentille, notamment clans les cas suivant de fonctionnement de la machine de préparation 1. Si au moment de la coupure de l'alimentation principale, la périphérie de la lentille était en train d'être usinée dans le dispositif de détourage et de perçage au moyen du train de meules 614 ou des meulettes de chanfreinage et rainage 630, 631, la séquence d'instructions auxiliaire commande le désengagement du contact du train de meules 614 ou des meulettes de chanfreinage et rainage 630, 631 avec la lentille. La séquence d'instructions auxiliaire qui gère ce désengagement est programmée pour réaliser ce désengagement avec respect de l'intégrité de ladite lentille. Ainsi, la séquence d'instruction auxiliaire peut comprendre l'instruction de pivotement des arbres d'entraînement en rotation 612, 613 autour de leur de pivotement Al, grâce la mobilité de restitution disponible, dans le sens qui permet d'éloigner la lentille du train de meules 614 ou des meulettes de chanfreinage et de rainage 630, 631. En particulier cas d'usinage avec les meulettes de chanfreinage et de rainage 630, 631, la séquence d'instructions auxiliaire peut aussi comprendre des instructions de p lotage de la mobilité d'escamotage ESC du module de finition 25 dans le sens qui permet d'éloigner les meulettes de chanfreinage et de rainage 630, 631 de la lentille. Par ailleurs, si au moment de la coupure de l'alimentation principale, la lentille était en train d'être percée au moyen du foret 637 de la perceuse 635, la séquence d'instructions auxiliaire commande le retrait du foret 637 de la lentille avec respect de l'intégrité de ladite lentille. Pour ce faire, la séquence d'instruction peut comprendre en même temps que l'entraînement en rotation ,1u foret, un déplacement du foret en translation dans la même direction que celle utilisée au moment de la coupure pour le perçage, mais en sens inverse. A cet effet, le système de traitement électronique 100 pilote en coordination appropriée les mobilités de transfert TRA du module de finition 625 portant le module de perçage, de restitution RES des arbres de serrage et d'entraînement en rotation 612, 613 et éventuellement de rotation ROT de la lentille. La séquence d'instructions auxiliaire peut aussi comprendre des instructions de pilotage des mobilités du module de perçage pour le mettre dans 30 une configuration assurant sa sécurité. De même que précédemment, si la coupure d'alimentation intervient au moment où la lentille est manipulée ou palpée par le bras manipL lateur 7, la séquence d'instructions auxiliaire commande le retour du bras manip.rlateur à sa position initiale tout en assurant l'intégrité de la lentille. Pour ce faire, la séquence d'instructions auxiliaire pilote les différentes mobilités du bras manipulateur 7 exposées ci-dessus. Enfin, si la coupure d'alimentation électrique principale intervient lorsque des mesures sont réalisées sur la lentille dans le dispositif mesure 5, la séquence d'instruction auxiliaire peut commander l'enregistrement des résultats des mesures effectuées et la mise en sécurité des résultats de ces mesures de manière à anticiper la coupure d'alimentation de la source d'énergie auxiliaire. Pour des raisons de sécurité, il est également prévu des moyens de freinage pour, après la détection de la coupure de l'alimentation électrique principale, freiner le train de meules 614 en rotation. Ce freinage e:st contrôlé à l'aide du module de pilotage 16 qui contrôle aussi en parallèle la fréquence d'ouverture et de fermeture de l'interrupteur du dispositif dissipatif 70 comme expliqué ci-dessous. Ici, on associe la vitesse de rotation V du train de meules 614 à la vitesse de rotation du moteur 620. La vitesse de rotation V réelle du moteur est représentée en fonction du temps par la courbe Cl sur la figure 8, tandis que la vitesse de rotation théorique du moteur imposées par les instructions du module de pilotage 16 est représentée en fonction du temps par la courbe C2. Comme représenté sur les figures 7 et 8 lorsque le train de meules est initialement entraîné en rotation par le moteur, celui-ci présente un certain temps de montée pour atteindre son régime de croisière en rotation, plus important que le temps de montée T1-T1' imposé par les instructions de mise en rotation du moteur émises par le module de pilotage, ce qui augmente momentanément la consommation en énergie du moteur. On peut ainsi observer sur la ligure 7, que cette étape de montée provoque une légère baisse de tension momentanée avant d'atteindre le régime de croisière en vitesse de rotation pour lequel la tension U1 reste stabilisée à 400 V. Par contre, au temps T2, lorsque le moteur est freiné, celuiûci est soumis à la contrainte de l'instruction de freinage du module de pilotage. Comme représenté sur la figure 8, à partir du temps T2 où commence le freinage du train de meules, la vitesse de rotation réelle du moteur (courbe Cl) diminue moins vite que la vitesse de rotation théorique (courbe C2) du moteur imposées par les instructions de freinage du module de pilotage. Il en résulte une surtension aux bornes d'entrée du pont de puissance du moteur, la tension U1 dépasse alors les 400 V. Le dispositif dissipatif 70 est monté en parallèle entre le moteur et le redresseur 11 pour éliminer cette surtension, c'est-à-dire pour ramener la tension U1 à une valeur qui ne soit pas dangereuse pour l'intégrité des composants de l'alimentation électrique principale 10. On observe ainsi sur la figure 7, entre le temps T2 et le temps T3 d'arrêt du moteur, grâce au dispositif dissipatif 70, des oscillations de tension autour de la valeur nominale de U1 qui permettent d'éviter une surtension trop importante dans l'alimentation électrique principale. Pour passer de sa vitesse de rotation de croisière à une vitesse sensiblement nulle, le moteur, soumis à une instruction de freinage adaptée, fonctionne encore pendant un temps limité d'environ cinq secondes. En effet, en régime de croisière, le train de meule tourne à 75 Hertz. La décélération de la meule est ici réalisée à la vitesse de 15 Hertz par seconde. Il faut donc cinq secondes pour que la meule s'arrête ce qui permet d'alimenter le deuxième circuit électronique pendant approximativement 5 secondes également. Selon un deuxième mode de réalisation représentée sur la figure 6 qui est une variante du premier mode de réalisation représentée sur la figure 5, l'alimentation électrique principale comprend des moyens de stockage d'énergie électrique 15, par exemple une batterie. Les moyens de stockage d'énergie électrique 15 sont situés entre le pont de puissance 12 et le limiteur de tension 13. Ainsi, comme représenté sur la figure 9 ces moyens de stockage d'énergie électrique prennent le relais, au temps T3 à partir duquel le moteur 620 est sensiblement arrêté, de l'alimentation électrique auxiliaire d'au moins un des dispositifs de préparation 6, 5, 7 pendant une durée limitée supplémentaire fonction de la charge Q de la batterie, permettant ainsi de s'assurer de la mise en sécurité des dispositifs de préparation et de la lentille. Plus généralement, la source d'énergie auxiliaire qu'est le train de meules en rotation permet de piloter suivant une séquence d'instructions adaptée toute mobilité de la machine de préparation de manière à anticiper l'arrêt total de la machine et ses conséquences néfastes. En variante on peut prévoir que l'unité de traitement électror igue puisse contrôler l'alimentation des dispositifs de préparation de la machine pour n'alimenter que les dispositifs qui nécessitent, selon l'opération de préparation en cours au moment de la coupure de courant, d'être mis en sécurité conjointement avec la lentille. Ici, l'outil d'usinage qui est entraîné en rotation pour emmagasiner par son inertie de l'énergie est constitué des meules du train de meules. En variante, on pourrait, à la place d'une ou plusieurs meules, utiliser une ou plusieurs fraises, ou encore un ou plusieurs outils dits à couteau tel que proposé dans es machines commercialisées par National Optronics, Charlottesville Etats-Unis d'Amérique, et décrit dans le brevet US 5158422
La machine comporte une alimentation électrique principale (10), un ou plusieurs dispositifs de préparation propres au travail (6) et/ou à la mesure (5) et/ou au palpage et/ou à la manipulation (7) de ladite lentillle alimentés par ladite alimentation électrique principale (10), un système de traitement électronique programmé pour piloter chaque dispositif de préparation selon une séquence d'instructions principales, des moyens de détection aptes à détecter une coupure de l'alimentation électrique principale et à délivrer au système de traitement électronique un signal représentatif de la détection d'une telle coupure et, une alimentation électrique auxiliaire apte à alimenter les dispositifs de préparation pendant une durée limitée après coupure de l'alimentation électrique principale. ledit système de traitement électronique est programmé pour, après détection d'une coupure d'alimentation par lesdits moyens de détection, piloter au moins un des dispositifs de préparation selon une séquence d'instructions auxiliaire comprenant des instructions dépendant de ladite détection de coupure d'alimentation.
1. Machine de préparation (1) au montage d'une lentille ophtalmique sur une monture comportant : - une alimentation électrique principale (10), -un ou plusieurs dispositifs de préparation propres au travail (6) et/ou à la mesure (5) et/ou au palpage et/ou à la manipulation (7) de ladite lentille alimentés par ladite alimentation électrique principale (10), -un système de traitement électronique (100) programmé pour piloter chaque dispositif de préparation (6, 5, 7) selon une séquence d instructions principales, caractérisée en ce qu'elle comporte, d'une part, des moyens de détection aptes à détecter une coupure de l'alimentation électrique principale et à délivrer au système de traitement électronique un signal représentatif de la détection d'une telle coupure et, d'autre part, une alimentation électrique auxiliaire apte à alimenter les dispositifs de préparation (6, 5, 7) pendant une durée limitée après coupure de l'alimentation électrique principale (10), et en ce que ledit système ce traitement électronique est programmé pour, après détection d'une coupure d'alimentation par lesdits moyens de détection, piloter au moins un des dispositifs de préparation (6, 5, 7) selon une séquence d'instructions auxiliaire comprenant dei instructions dépendant de ladite détection de coupure d'alimentation. 2. Machine de préparation (1) selon la précédente, dans laquelle, parmi lesdits dispositifs de préparation, on distingue un dispositif de travail (6) de ladite lentille comportant au moins un outil d'usinage (614) rotatif propre à usiner la périphérie de la lentille, ledit outil d'usinage (614) étant entraîné en rotation par un moteur électrique (620) piloté par le système de traitement électronique (100) pour faire tourner ledit outil d'usinage (614) pendant la séquence principale, ledit moteur électrique (620) étant, lorsque l'alimentation électrique principale (10) est coupée, entraîné en rotation par l'inertie dudit outil d'usinage (614) pour fonctionner en génératrice et constituer ou participer à l'alimentation électrique auxiliaire. 3. Machine de préparation (1) selon la précédente, caractérisée en ce que, après la coupure de l'alimentation électrique Principale, le moteur électrique (620) est entraîné en rotation par l'inertie de l'outil d'usinage(614) qui constitue l'unique source d'alimentation des dispositifs de préparation (6, 5, 7). 4. Machine de préparation (1) selon l'une des précédentes, dans laquelle, parmi lesdits dispositifs de préparation, on distingue un dispositif de travail comprenant un outil de travail (614 ; 635) de la lentille ayant, en cours d'usinage, une mobilité d'avance par rapport à la lentille et dan: laquelle la séquence d'instructions auxiliaire est apte au désengagement du contact de travail dudit outil de travail (614 ; 635) avec la lentille avec respect de l'intégrité de ladite lentille. 5. Machine de préparation (1) selon la précédente, dans laquelle l'outil de travail (614 ; 635) est une perceuse (635) pourvue d'un foret (637) et la séquence d'instructions auxiliaire est apte au retrait du foret (637) de la lentille avec respect de l'intégrité de ladite lentille. 6. Machine de préparation (1) selon l'une des 2 et 3, dans laquelle ledit système de traitement électronique est programmé pour, après détection d'une coupure d'alimentation par lesdits moyens de détection, piloter au moins un des dispositifs de préparation propres à la mesure (5) et/ou au palpage et/ou à la manipulation (7). 7. Machine de préparation (1) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de freinage pour, après la détection de la coupure de l'alimentation électrique principale, .'reiner l'outil d'usinage (614) en rotation. 8. Machine de préparation (1) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de stockage d'énerçiie électrique (15) agencés pour, après la durée d'alimentation des dispositifs de préparation (6, 5, 7) par l'alimentation électrique auxiliaire, prendre le relais de l'alimentation d'au moins un des dispositifs de préparation (6, 5, 7) pendant une durée limitée. 9. Machine de préparation (1) selon l'une des 2 à 8, caractérisée en ce que l'alimentation électrique principale (10) comprend, d'une part, un premier circuit électrique pourvu d'un redresseur (11) de cou-ant en série avec un pont de puissance (12) destiné à l'alimentation du moteur (620), et, d'autre part, un deuxième circuit monté en parallèle du premier circuit entre le redresseur (11) de courant et le pont de puissance (12) et pourvu d'un limiteur de tension (13) destiné à l'alimentation d'au moins un des dispositifs de préparation(6, 5, 7), et en ce que les moyens de stockage d'énergie électrique (15) sont situés entre le pont de puissance (12) et le limiteur de tension (13). 10. Machine de préparation (1) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que, après la détection de la coupure de l'alimentation électrique principale, le système de traitement électronique (100) est: programmé pour calculer un temps d'achèvement total ou partiel des instru,:,lions de la séquence d'instructions principale en cours nécessaire pour qu'au moins un des dispositifs de préparation (6, 5, 7) et la lentille parviennent à une configuration connue et sécurisée, et en ce que : - si le temps d'achèvement total ou partiel des instructions de la séquence d'instructions principale est inférieur à la durée d'alimentation fournie par l'alimentation électrique auxiliaire, on attend que l'exécution des instructions en cours soit achevée et on annule les instructions restantes ; si le temps d'achèvement total ou partiel des instructions de la séquence d'instructions principale est supérieur au temps donné restant, on arrête l'exécution desdites instructions et on applique la séquence D'instruction auxiliaire. 11. Machine de préparation (1) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la séquence d'instruction auxiliaire de pilotage d'au moins un des dispositifs de préparation (6, 5, 7) pour laquelle est programme le système de traitement électronique (100), est conçue pour permettre la mise en sécurité d'au moins un des dispositifs de préparation (6, 5, 7) et/ou de la lentille.
B,G
B24,G02
B24B,G02C
B24B 9,G02C 13
B24B 9/14,G02C 13/00
FR2895963
A1
VEHICULE AUTOMOBILE DU TYPE DECOUVRABLE COMPRENANT AU MOINS UN ARCEAU DE SECURITE ACTIF UTILISE COMME BATTEUR.
20,070,713
La présente invention est relative à l'amortissement des vibrations de la caisse des véhicules automobiles de type découvrable. Les véhicules automobiles de type découvrable, par exemple cabriolet ou coupé cabriolet, du fait même de leur architecture, sont moins rigides que 5 la plupart des autres véhicules. Il en résulte en particulier des vibrations importantes de la caisse, notamment en torsion autour de l'axe longitudinal du véhicule. Ces vibrations dont la fréquence peut être relativement basse, puisqu'elle peut être de l'ordre de 20Hz et parfois de l'ordre de 15Hz, sont gênantes et doivent être amorties. 10 Afin d'amortir ces vibrations du véhicule, on utilise des batteurs constitués de masses suspendues par des moyens élastiques ou viscoélastiques, de telle sorte que la fréquence propre de vibration de ces masses suspendues soit sensiblement égale à la fréquence propre d'un mode de vibration du véhicule que l'on souhaite amortir. Ces masses vibrantes sont 15 par exemple disposées sous la caisse du véhicule. Cette technique, qui est relativement efficace, présente cependant l'inconvénient de nécessiter l'ajout de masse sous le véhicule, ce qui d'une part augment le poids du véhicule, et d'autre part peut augmenter l'encombrement sous le véhicule. 20 Il a également été proposé d'utiliser la batterie du véhicule comme masse vibrante. Mais, ces accessoires ont des masses insuffisantes et ne sont pas toujours disposées de façon optimale sur le véhicule. Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients en proposant un moyen pour amortir les vibrations de la caisse d'un véhicule 25 et en particulier d'un véhicule découvrable susceptible de vibrer en torsion, qui ne nécessite pas l'ajout de masses supplémentaires et qui ne prenne pas de place sous la caisse du véhicule, tout en ayant une bonne efficacité. A cet effet, l'invention a pour objet un véhicule automobile du type découvrable qui comprend au moins un arceau de sécurité de type actif 30 monté sur le véhicule par l'intermédiaire de moyens de liaison souples et élastiques dont la raideur est adaptée pour que la fréquence propre de vibration de l'arceau de sécurité soit sensiblement égale à une fréquence propre d'un mode de vibration de la caisse du véhicule en torsion autour d'un axe longitudinal du véhicule. De préférence, au moins un moyen de liaison souple et élastique est amortissant. Au moins un moyen de liaison souple et élastique peut être constitué d'un anneau souple et élastique, disposé autour d'une vis de fixation de l'arceau à la caisse du véhicule, dans un trou de l'arceau de sécurité traversé par la vis de fixation. Le véhicule automobile peut comporter un moyen de liaison souple et élastique constitué d'au moins une cale élastique disposée sous la face inférieure du boîtier de l'arceau de sécurité actif. Le moyen de liaison souple et élastique constitué d'au moins une cale peut être parallélépipédique, en appui sur une surface parallèle à la face inférieure du boîtier de l'arceau de sécurité actif. Le moyen de liaison souple et élastique constitué d'au moins une cale en matériau élastomère peut être de section triangulaire et en appui sur une surface formant un coin avec la face inférieure du boîtier de l'arceau de sécurité actif. Le boîtier de l'arceau de sécurité actif peut être disposé dans un logement comportant un fond, une plaque de fermeture supérieure et au moins deux faces latérales, et les moyens de liaison souple et élastique peuvent comprendre au moins une cale élastique disposée entre la face inférieure du boîtier de l'arceau de sécurité et le fond du logement, et au moins une cale élastique disposée entre la face supérieure du boîtier de l'arceau de sécurité et la plaque de fermeture supérieure du logement. En outre, au moins une vis de sécurité solidaire des faces latérales du logement peut traverser un trou laissant un jeu suffisant pour permettre la vibration de l'arceau de sécurité.30 Au moins une cale élastique est, par exemple, constituée d'un matériau polymère, tel qu'une mousse, un matériau élastomère, un matériau de type silicone ou un matériau de type butyl. De préférence, le véhicule comporte au moins deux arceaux de 5 sécurité du type actif monté sur des moyens de liaison souple et élastique, les arceaux étant disposés de part et d'autre du plan médian longitudinal du véhicule. L'invention va maintenant être décrite, de façon plus précise mais non limitative, en regard des figures annexées dans lesquelles : 10 - la figure 1 représente de façon simplifiée un panneau arrière de véhicule de type découvrable, équipé de deux arceaux de sécurité; - la figure 2 est un schéma représentant l'implantation d'un arceau de sécurité monté sur un support élastique ou visco-élastique; - la figure 3 est une représentation schématique d'un deuxième mode 15 de réalisation d'un arceau de sécurité monté sur un support élastique ou visco-élastique; - la figure 4 est une représentation schématique d'un troisième mode de réalisation d'un arceau de sécurité monté sur un support élastique ou visco-élastique; 20 - la figure 5 est une vue en coupe d'un boîtier d'un arceau de sécurité, montrant un moyen de liaison élastique ou visco-élastique de l'arceau de sécurité au boîtier de l'arceau de sécurité; - la figure 6 est une vue en coupe de côté d'un arceau de sécurité monté de façon élastique ou visco-élastique dans un boîtier. 25 Dans ces figures, les éléments identiques des différents modes de réalisation porteront les mêmes repères. Le panneau arrière d'habitacle, repéré généralement par 1, à la figure 1, comprend de façon classique une traverse inférieure 2 et une traverse supérieure 3 qui supporte une cloison supérieure d'habitacle 4 et une 30 garniture de cloison arrière d'habitacle 5. La cloison supérieure d'habitacle 4 est disposée entre deux cloisons latérales d'habitacle 6, 6' et deux panneaux de côté 7, 7'. Le panneau arrière d'habitacle 1 comporte en outre des logements renforcés 9, 9' pour des arceaux de sécurité 8, 8' dont on ne voit que les barres mobiles 18, 18' qui s'étendent au-dessus de la traverse supérieure 3. Un arceau de sécurité actif est un dispositif connu en lui-même qui comporte une barre mobile .et un boîtier, équipé notamment de moyens pyrotechniques qui permettent à la barre mobile de se déployer lors d'un choc de façon à créer une protection pour éviter que les passagers du véhicule soient écrasés entre le véhicule et le sol. Ces arceaux de sécurité sont commandés par des moyens électriques qui pénètrent par exemple dans la traverse inférieure 2 par un trou de connection 10. De façon classique, deux arceaux de sécurité sont disposés derrière les sièges arrière de part et d'autre du plan médian longitudinal du véhicule. 15 Ils sont en particulier montés sur les véhicules du type découvrable, tels que des cabriolets ou des coupés-cabriolets. Les arceaux de sécurité, constitués d'une barre déployable et d'un boîtier, qui ont chacun une masse significative, peuvent être utilisés comme masses oscillantes pour des batteurs destinés à amortir les vibrations en 20 torsion de la caisse du véhicule. Ces arceaux de sécurité ont l'avantage d'être disposés de part et d'autre du plan médian longitudinal du véhicule. Ils permettent ainsi de réaliser deux batteurs disposés symétriquement par rapport à l'axe longitudinal du véhicule, bien adaptés à l'amortissement de vibration en torsion de la caisse du véhicule. 25 Comme représenté à la figure 2, pour assurer le fonctionnement en batteur, le boîtier 19 de l'arceau de sécurité est monté de façon à reposer sur la traverse inférieure 2 par l'intermédiaire d'une cale élastique ou viscoélastique 20 de forme parallélépipédique en un matériau de type mousse, ou de type élastomère, ou de type silicone, ou de type butyle. De tels matériaux 30 sont connus en eux-mêmes. Par ailleurs, le boîtier 19 est monté dans le logement 9 destiné à le recevoir, de façon qu'il puisse vibrer librement. Par exemple, au moins une vis de fixation 191 traverse le boîtier 19 à travers un trou 190 de diamètre suffisant pour permettre un certain débattement du boîtier, tout en le fixant aux montants latéraux 9A et 9B du logement renforcé 9. En cas de retournement de véhicule, les vis assurent une fixation suffisante de l'arceau de sécurité pour qu'il puisse remplir sa fonction de protection. Comme représenté à la figure 5, la vis 191 peut être maintenue à l'intérieur du trou 190 par un anneau élastique ou viscoélastique 192, qui contribue à la suspension élastique ou viscoélastique de l'arceau de sécurité. Dans une variante, représenté à la figure 6, la vis n'est pas maintenue par un anneau élastique ou viscoélastique, si bien que le déplacement du boîtier 19 est libre tant que l'amplitude du mouvement reste suffisamment faible. Dans le mode de réalisation dans lequel l'arceau de sécurité n'est supporté que par une cale élastique ou viscoélastique, la cale doit avoir une raideur adaptée pour que la fréquence propre de vibration d'arceau de sécurité soit égale à la fréquence propre du mode de vibration de la caisse que l'on souhaite amortir. Dans le cas où l'arceau est supporté en outre, par un ou plusieurs anneaux élastiques ou viscoélastiques disposés autour d'un ou de plusieurs vis, la raideur de l'ensemble des moyens de suspension doit être adaptée pour que la fréquence propre de vibration de l'arceau de sécurité soit égale à la fréquence souhaitée. Dans un deuxième mode de réalisation, représenté à la figure 3, la cale élastique 21 disposée en dessous ou à la partie inférieure de l'arceau de sécurité, repéré généralement par 8, est contenu dans un logement 31 qui repose lui-même sur la traverse 2. Dans cette disposition, la cale élastique ou viscoélastique 21 peut s'étendre sur les côtés de l'arceau de sécurité et être maintenue par le logement 31, ce qui permet d'assurer un contrôle des vibrations non seulement dans le sens vertical mais également légèrement dans le sens horizontal. Dans ce mode de réalisation, l'arceau de sécurité peut être maintenu par des vis de fixation selon les deux modes de réalisation qui viennent 5 d'être décrits précédemment. Dans un troisième mode de réalisation, représenté à la figure 4, l'arceau de sécurité repéré généralement par 8, repose sur une cale élastique ou viscoélastique 22 de section triangulaire contenue dans un logement 32 en appui sur la traverse 2. Dans ce mode de réalisation, 10 l'arceau de sécurité 8 peut vibrer non seulement verticalement mais en rotation de droite et de gauche. Cette disposition permet de mieux amortir certaines vibrations de type torsion. En outre, le coin peut être orienté préférentiellement de façon à favoriser une rotation de l'axe de sécurité vers l'extérieur du véhicule. 15 Dans le mode de réalisation également, l'arceau de sécurité peut être maintenu par des vis de fixation selon les deux modes de réalisation décrits précédemment. Dans un quatrième mode de réalisation, représenté à la figure 6, le boîtier 19 de l'arceau de sécurité est contenu dans un logement 9 20 comportant deux faces latérales 9A et 9B reposant sur la traverse inférieure 2. Ce logement 9, est fermé à sa partie supérieure par une plaque de fermeture 31B. L'arceau de sécurité 19 repose, à sa la partie inférieure, par l'intermédiaire d'une cale viscoélastique 21A le fond 31A du logement 25 reposant sur la traverse 2, et il coopère verticalement par l'intermédiaire d'une cale élastique ou viscoélastique 21B avec la plaque de fermeture 31B. En outre, le boîtier 19 est maintenu par l'intermédiaire d'une ou plusieurs vis de fixation 191 passant à travers un ou plusieurs trous 190, de diamètre sensiblement supérieur au diamètre des vis 191, de façon à 30 permettre un mouvement relatif du boîtier 19 par rapport aux vis 191 solidaires des montants latéraux 9A et 9B du logement 9 du boîtier 19 de l'arceau de sécurité actif (sur la figure, on ne voit qu'une seule vis). Dans ce mode de réalisation, comme dans les précédents, les cales élastiques ou viscoélastiques 21A et 21B, ont des raideurs adaptées de façon à ce que, compte tenu de la masse de l'arceau de sécurité, celui-ci ait une fréquence propre de vibration sensiblement égale à la fréquence propre du mode de vibration en torsion de la caisse du véhicule que l'on souhaite amortir. Dans tous ces modes de réalisation, les moyens de support des arceaux de sécurité, ainsi que les moyens de fixation, permettent à ces arceaux de sécurité de vibrer de façon à amortir les vibrations. Cependant, ils maintiennent suffisamment les arceaux de sécurité de façon à ce qu'ils puissent remplir leurs fonctions en cas par exemple de retournement du véhicule, c'est-à-dire qu'en cas de retournement du véhicule, les arceaux de sécurité ont un mouvement très limité, et sont fermement maintenus sur la caisse du véhicule. Les arceaux de sécurité, tels qu'ils viennent d'être décrits, sont montés sur des cales élastiques ou viscoélastiques en matériaux polymères, mais ils peuvent aussi être montés de façon élastique ou viscoélastique sur des ressorts avec éventuellement des amortisseurs
Véhicule automobile du type découvrable, comprenant au moins un arceau de sécurité (8) de type actif, monté sur le véhicule, par l'intermédiaire de moyens de liaison souples et élastiques (20) dont la raideur est adaptée pour que la fréquence propre de vibration de l'arceau de sécurité soit sensiblement égale à une fréquence propre d'un mode de vibration de la caisse du véhicule en torsion autour d'un axe longitudinal du véhicule.
1. Véhicule automobile du type découvrable, comprenant au moins un arceau de sécurité (8) de type actif, caractérisé en ce que l'arceau de sécurité (8) est monté sur le véhicule, par l'intermédiaire de moyens de liaison souples et élastiques (20, 21, 21A, 21B, 22, 192) dont la raideur est adaptée pour que la fréquence propre de vibration de l'arceau de sécurité soit sensiblement égale à une fréquence propre d'un mode de vibration de la caisse du véhicule en torsion autour d'un axe longitudinal du véhicule. 2. Véhicule automobile selon la 1, caractérisé en ce que, en outre, au moins un moyen de liaison souple et élastique est amortissant. 3. Véhicule automobile selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que au moins un moyen de liaison souple et élastique est constitué d'un anneau souple et élastique (192), disposé autour d'une vis (191) de fixation de l'arceau à la caisse du véhicule, dans un trou (190) de l'arceau de sécurité traversé par la vis de fixation. 4. Véhicule automobile selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de liaison souple et élastique constitué d'au moins une cale élastique (20, 21, 21A, 22) disposée sous la face inférieure du boîtier de l'arceau de sécurité actif. 5. Véhicule automobile selon la 4, caractérisé en ce que le moyen de liaison souple et élastique constitué d'au moins une cale (20, 21, 21A) est parallélépipédique et en appui sur une surface parallèle à la face inférieure du boîtier (19) de l'arceau de sécurité actif. 6. Véhicule automobile selon la 4, caractérisé en ce que le moyen de liaison souple et élastique constitué d'au moins une cale (22) enmatériau élastomère est en appui sur une surface formant un coin avec la face inférieure du boîtier (19) de l'arceau de sécurité actif. 7. Véhicule automobile selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que le boîtier (19) de l'arceau de sécurité actif (8) est disposé dans un logement (9) comportant un fond (31A), une plaque de fermeture supérieure (31B) et au moins deux faces latérales (9A, 9B), et en ce que les moyens de liaison souple et élastique comprennent au moins une cale élastique (21A) disposée entre la face inférieure du boîtier (19) de l'arceau de sécurité et le fond (21A) du logement (9), et au moins une cale élastique (21B) disposée entre la face supérieure du boîtier (19) de l'arceau de sécurité et la plaque de fermeture supérieure (31B) du logement (9). 8. Véhicule automobile selon la 7, caractérisé en ce qu'en outre, au moins une vis de sécurité (191) solidaire des faces latérales (9A, 9B) du logement (9) traverse un trou (190) laissant un jeu suffisant pour permettre la vibration de l'arceau de sécurité. 9. Véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 20 8, caractérisé en ce que au moins une cale élastique (20, 21, 21A, 21B, 22, 192) est constituée d'un matériau polymère, tel qu'une mousse, un matériau élastomère, un matériau de type silicone ou un matériau de type butyl. 10. Véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 25 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux arceaux de sécurité (8, 8') du type actif monté sur des moyens de liaison souple et élastique, les arceaux étant disposés de part et d'autre du plan médian longitudinal du véhicule.
B
B62,B60
B62D,B60R
B62D 37,B60R 21
B62D 37/04,B60R 21/13
FR2895752
A1
REVETEMENT DE SURFACE VEGETALISE COMPORTANT UNE MATRICE POREUSE ET PROCEDE DE REALISATION
20,070,706
La présente invention concerne un revêtement de surface végétalisé comportant une matrice poreuse notamment sous forme d'un béton poreux bitumineux, végétal ou de ciment ainsi qu'un procédé de réalisation. Elle a des applications dans le domaine de la construction et des travaux publics ou privés. On connaît déjà des revêtements de sols végétalisés destinés à réaliser des parterres engazonnés et/ou fleuris. Ils se présentent généralement sous forme de tapis/moquette ou plaques/pots PVC ou béton que l'on peut étaler sur un sol. S'ils permettent une mise en oeuvre rapide, le sol doit généralement être en terre ou équivalent afin de permettre aux végétaux de s'ancrer et de se nourrir. Le sol ne présente généralement donc pas des qualités de portance très élevées sauf à être retravaillé ou remanié de manière importante et peut et se déformer notamment sous l'effet de diverses contraintes. Or il peut être utile de disposer d'un revêtement végétalisé qui présente de bonnes qualités de portance et de cohésion, par exemple pour réalisation d'une piste de roulement de véhicule de golf dans un golf. L'invention propose donc un revêtement de surface végétalisé comportant une matrice poreuse notamment sous forme d'un béton bitumineux, végétal ou de ciment qui permet à la fois de disposer d'une végétation et d'être un support à forte portance et grande cohésion. Cette dernière qualité permet en outre de réaliser un revêtement qui peut présenter des propriétés d'ancrage intéressantes sur un sol, notamment un sol en pente et dans ce dernier cas, des ancrages peuvent être mis en oeuvre (grillage ancré au sol pris dans le béton, piquets pris dans le béton...). Une grande régularité de surface peut également être obtenue, ce qui pourra faciliter l'entretien de la végétation (notamment surface plane facilitant la coupe du gazon). Par ailleurs, des formes de surfaces autres que purement planes (rigoles de drainage/collecte des eaux par exemple) peuvent être réalisées, ces formes résistant bien au temps et aux contraintes grâce à la cohésion du revêtement. L'invention permet enfin la réalisation d'un nouveau type de surface de tennis qui mêle à la fois le gazon et le dur. Ainsi, l'invention concerne un revêtement de surface comportant une matrice poreuse. Selon l'invention, la matrice poreuse présente des ouvertures entre ses constituants avec une valeur de pourcentage de vide supérieure à 20% et le revêtement de surface comporte en outre un coulis végétal ensemencé de graines. Dans divers modes de mise en oeuvre de l'invention, les 10 moyens suivants pouvant être utilisés seuls ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles, sont employés : - la valeur maximale de pourcentage de vide est au plus égale à 40%, - le pourcentage de vide est compris entre 20% et 40%, 15 - le pourcentage de vide est au minimum de 25% et de préférence au minimum de 35%, - la matrice poreuse est sous forme d'un béton poreux bitumineux, - le béton poreux bitumineux comporte un liant bitumineux, 20 - la matrice poreuse est sous forme d'un béton poreux végétal, - le béton poreux végétal comporte un liant végétal, - la matrice poreuse est sous forme d'un béton poreux de ciment, (les termes béton poreux de ciment couvrent aussi bien un béton poreux de ciment proprement dit qu'un béton poreux réalisé 25 à partir de tout liant hydraulique permettant la réalisation d'une matrice poreuse) - le béton poreux de ciment comporte un liant hydraulique, - le béton poreux comporte au moins des granulats et un liant, 30 - les granulats sont choisis parmi les gammes : 0/6, 0/10, 6/10, 0/14, 10/14, 0/20, - le béton poreux bitumineux comporte des granulats, un filler et un liant bitumineux, - le béton poreux bitumineux est préparé à froid, 35 - le béton poreux bitumineux est préparé à chaud, - le béton poreux bitumineux est mis en oeuvre (répandu pour former une couche) à froid, - le béton poreux bitumineux est mis en oeuvre (répandu pour former une couche) à chaud, le liant bitumineux est choisi parmi un ou plusieurs des éléments suivants : du bitume pur, du bitume modifié, du bitume de synthèse, du bitume basse température, une émulsion de bitume pur, une émulsion de bitume modifié, une émulsion de bitume de synthèse, - le béton poreux bitumineux comporte approximativement 59,5% de granulats 10/14, 38% de granulats 6/10, 2,5% de filler et 4,1% ppc de bitume 50/70, - le béton poreux végétal comporte des granulats, un filler et un liant végétal ou une émulsion de liant végétal, - le béton poreux de ciment comporte des granulats, un filler et un liant hydraulique, - le béton poreux de ciment comporte en outre un ou plusieurs des éléments suivants : fibres, agents plastifiants, entraîneurs d'air ou autres éléments utiles, - la dimension (de préférence moyenne) des graines est inférieure à la dimension moyenne des ouvertures, - la dimension (de préférence moyenne) des graines est inférieure à la dimension maximale des ouvertures, - les graines sont des graines de graminées, - les graines sont des graines de gazon, - les graines sont des graines de fleurs, - les graines sont des graines d'arbustes, - le coulis végétal comporte au moins de la terre végétale, du sable, (les graines sont contenues initialement dans le coulis ou, sinon ou en complément, apportées/répandues ultérieurement sur le revêtement réalisé) - le coulis végétal comporte au moins de la terre végétale, du sable et des graines, - le coulis végétal comporte initialement approximativement 20 à 45% de terre végétale, 50 à 75% de sable 0/1, 7 à 10% d'engrais, 15 à 30% d'eau et 3 à 5% de graines pour un total de 100%. L'invention concerne également un procédé de réalisation d'un revêtement de surface végétalisé comportant une matrice poreuse, dans lequel le revêtement est selon l'une ou plusieurs des caractéristiques précédemment listées, et dans lequel préalablement, d'une part, on prépare un béton poreux bitumineux ou végétal ou de ciment et, d'autre part, on prépare le coulis végétal (comportant ou non des graines), et lors de la réalisation du revêtement, dans un premier temps, on répand en couche d'une épaisseur déterminée le béton poreux sur une surface, dans un second temps, on répand le coulis végétal sur la couche de béton poreux selon un dosage surfacique déterminé et on assure la percolation dudit coulis végétal dans la couche de béton bitumineux par mise en oeuvre d'un matériel de compactage. Dans divers modes de mise en oeuvre du procédé de l'invention, les moyens suivants pouvant être utilisés seuls ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles, sont employés : - le matériel de compactage est choisi parmi une plaque vibrante, un compacteur double bille ou autres, - l'épaisseur de la couche de béton bitumineux est d'environ 4cm, - le dosage surfacique du coulis est compris approximativement 25 entre 20 et 25 litres/m2, - le coulis végétal répandu ne comporte pas de graines et on répand des graines à la surface du coulis répandu avant d'assurer la percolation, - le coulis végétal répandu ne comporte pas de graines et on 30 répand des graines à la surface du coulis répandu après percolation, - on incorpore avant répandage les graines dans le coulis, (en pratique au dernier moment ou tout au moins à un moment qui évite que le coulis végétal avec les graines ne soit stocké trop longtemps avant mise en oeuvre, les graines pouvant germer pendant un stockage trop prolongé) - le coulis végétal répandu comporte des graines et on répand de nouvelles graines à la surface du coulis répandu avant d'assurer la 5 percolation, - le coulis végétal répandu comporte des graines et on répand de nouvelles graines à la surface du coulis répandu après percolation, - le coulis végétal répandu comporte des graines et on répand de nouvelles graines à la surface du coulis répandu après percolation, 10 - après mise en oeuvre du matériel de compactage on dépose en outre une couche de terreau sur le revêtement et on comprime ledit terreau par passage d'un rouleau, - le terreau végétal est un terreau universel, - on arrose la couche de terreau végétal, 15 -l'épaisseur de terreau végétal est d'environ 0,5cm, - il est possible d'appliquer sur le revêtement une moquette végétale pré-engazonnée. (afin d'avoir un aspect végétal immédiat) L'invention concerne enfin un revêtement de surface végétalisé obtenu par le procédé selon l'une ou plusieurs des 20 caractéristiques précédentes. Parmi les avantages de l'invention, le revêtement peut être réalisé d'une manière très rapide avec une vitesse de pose du béton poreux (enrobé) d'environ 13m2 par minute et une vitesse d'ensemencement d'environ 1000m2 par jour, soit trois fois plus 25 vite que la plus rapide des techniques actuelles (blocs préfabriqués en béton ou matière PVC). D'autre part, les vides communicants de l'enrobé/béton bitumineux permettent de constituer une réserve d'eau mobilisable immédiatement par le gazon qui garde ainsi une hydratation constante, lui conférant une grande homogénéité de 30 couleur, de même qu'une longévité accrue. De plus, la planimétrie exceptionnelle de l'enrobé ainsi que sa rigidité assure un confort à la tonte inégalé, il en est de même pour le confort de circulation piétonne avec une absence d'aspérités et une propreté constante même l'hiver, l'ensemble associé à tout l'agrément que procure le 35 gazon. La présente invention, sans qu'elle en soit pour autant limitée, va maintenant être exemplifiée avec la description qui suit en relation avec la figure suivante: la Figure 1 qui représente, non à l'échelle, une coupe schématique 5 d'un revêtement de surface selon l'invention. L'invention s'applique par exemple à un béton poreux bitumineux, fabriqué à chaud ou à froid, de granulométrie 0/6, 0/10 ou 0/14 ou 0/20 présentant un pourcentage de vide au maximum de 40%, ces vides recevant ensuite un coulis végétal de graines de 10 gazon. Cet ensemble est par exemple destiné à la réalisation de surfaces diverses telles que des parcs de stationnement, des pistes de course ( jogging ), des chemins de golf, des chemins de randonnées, des aires d'héliport, des voies de pompiers ainsi que l'engazonnement entre rails de tramway. 15 Un exemple de formulation d'enrobé, en l'espèce un béton poreux bitumineux, est le suivant (les valeurs sont approximatives) : granulats 10/14 = 59,5% ; granulats 6/10 = 38% ; filler = 2,5% et 4,1% ppc de bitume 50/70. La fabrication de l'enrobé peut être effectuée avec des liants 20 de natures différentes : - un bitume pur, bitume modifié, ou bitume de synthèse, bitume basse température, (dans le cas d'un béton poreux bitumineux) - un liant végétal, (dans le cas d'un béton poreux végétal) - une émulsion de bitume pur, de bitume modifié, ou de bitume de 25 synthèse, (dans le cas d'un béton poreux bitumineux) - une émulsion de liant végétal, (dans le cas d'un béton poreux végétal) - un autre type de liant compatible. Un exemple de formulation d'un coulis végétal est le suivant 30 (les valeurs sont approximatives) : terre végétale = 20 à 45% ; sable 0/1 = 50 à 75% ; engrais spécial = 7 à 10% ; eau rajoutée = 15 à 30% ; graines de gazon = 3 à 5%. L'enrobé est mis en oeuvre au finisseur ou à la main suivant les règles de l'art sur une épaisseur d'environ 4cm. Après 35 refroidissement de l'enrobé, il est procédé au répandage du coulis végétal préalablement fabriqué dans une bétonnière ou tout autre dispositif permettant un malaxage des constituants du coulis. Le dosage de ce coulis est compris généralement en entre 20 et 251/m2 (litres par m2). La percolation du coulis est effectuée à l'aide d'un matériel de compactage : plaque vibrante, compacteur double bille... Eventuellement, un ensemencement supplémentaire (ou non, les graines n'ayant pas été mises initialement dans le coulis) peut être effectué sur ce premier coulis végétal. Finalement, une fine couche de terreau végétal universel (0,5cm ou plus) peut-être répandue ensuite sur l'ensemble précédent afin de le protéger d'une dessiccation trop rapide. Dans ce cas, la mise en oeuvre se terminera par le passage d'un rouleau de jardin, ceci afin de bien ancrer la couche de terreau. En dehors des périodes d'ensemencement du gazon et si le client souhaite un effet gazon immédiat, il est possible de dérouler une moquette pré engazonnée sur le complexe, moquette qui viendra s'enraciner dans le coulis végétal contenu dans les vides de l'enrobé. De façon optionnelle, il est possible d'incorporer dans la structure de l'enrobé, un automatique de l'eau afin de faciliter l'arrosage en période estivale. Sur la Figure 1 on a du bas vers le haut, un sol 1, travaillé préalablement ou non à l'installation du revêtement végétalisé, une sous-couche 2 optionnelle (par exemple empierrage, géotextile...), un béton poreux bitumineux 3 avec un pourcentage de vide déterminé et sur lequel un coulis végétal a été répandu et dont on a réalisé la percolation dans l'enrobé, et, enfin, une couche optionnelle d'un terreau végétal 4 (ou artificiel). Pour des raisons de simplification on n'a représenté que quelques graines de gazon qui ont germées avec leurs parties foliaires/aériennes 5 et leurs racines 6 dans la couche de terreau 4 et dans les espaces vides/percolés par le coulis de l'enrobé 3. On comprend que d'autres alternatives de réalisation sont 35 possibles pour parvenir au revêtement végétalisé et, cela, sans sortir du cadre général de l'invention. En particulier, le revêtement peut être coloré dans la masse, renforcé par un treillis, disposé sur une sous-couche, incorporer des équipements/câblages électriques et/ou électroniques (éclairage, comptage...).5
L'invention concerne un revêtement de surface végétalisé comportant une matrice poreuse, notamment de béton poreux bitumineux, végétal ou de ciment, lequel béton poreux (3) présente des ouvertures entre ses constituants avec une valeur de pourcentage de vide d'au moins 20% et le revêtement de surface comporte en outre un coulis végétal ensemencé de graines. Un procédé de réalisation complète l'invention.
1. Revêtement de surface végétalisé comportant une matrice poreuse, caractérisé en ce que la matrice poreuse (3) présente des ouvertures entre ses constituants avec une valeur de pourcentage de vide supérieure à 20% et le revêtement de surface comporte en outre un coulis végétal ensemencé de graines. 2. Revêtement selon la 1, caractérisé en ce que le pourcentage de vide est compris entre 20% et 40%. 3. Revêtement selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la matrice poreuse est sous forme d'un béton poreux bitumineux, végétal ou de ciment comportant respectivement un liant bitumineux, un liant végétal ou un liant hydraulique, ainsi que des granulats. 4. Revêtement selon la 3, caractérisé en ce que les granulats sont choisis parmi les gammes : 0/6, 0/10, 6/10, 0/14, 10/14, 0/20. 5. Revêtement selon la 3, caractérisé en ce que la matrice poreuse est un béton poreux bitumineux qui comporte approximativement 59,5% de granulats 10/14, 38% de granulats 6/10, 2,5% de filler et 4,1% ppc de bitume 50/70. 6. Revêtement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les graines sont des graines de gazon. 7. Revêtement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le coulis végétal du revêtement comporte au moins de la terre végétale, du sable et des graines. 8. Revêtement selon la 7, caractérisé en ce que le coulis végétal comporte approximativement 20 à 45% de terre végétale, 50 à 75% de sable 0/1, 7 à 10% d'engrais, 15 à 30% d'eau et 3 à 5% de graines pour un total de 100%. 9. Procédé de réalisation d'un revêtement de surface végétalisé comportant une matrice poreuse, caractérisé en ce que 35 pour le revêtement de l'une quelconque des précédentes, d'une part, on prépare un béton poreux bitumineux ou végétal ou de ciment et, d'autre part, on prépare le coulis végétal, et lors de la réalisation du revêtement, dans un premier temps, on répand en couche (3) d'une épaisseur déterminée le béton poreux sur une surface, dans un second temps, on répand le coulis végétal sur la couche de béton poreux selon un dosage surfacique déterminé et on assure la percolation dudit coulis végétal dans la couche de béton bitumineux par mise en oeuvre d'un matériel de compactage. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que le coulis végétal répandu sur la couche de béton poreux ne comporte pas de graines et que l'on répand des graines sur le coulis répandu avant la percolation. 11. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que le coulis végétal répandu comporte des graines et on répand de nouvelles graines à la surface du coulis répandu après percolation. 12. Procédé selon la 9, 10 ou 11, caractérisé en ce qu'après mise en oeuvre du matériel de compactage on dépose en outre une couche de terreau (4) sur le revêtement et que l'on comprime ledit terreau par passage d'un rouleau.
E
E01
E01C
E01C 7,E01C 13
E01C 7/26,E01C 13/06
FR2893840
A1
PROTECTION POUR TETINE
20,070,601
Tétine safe 2893840 1 La présente invention concerne un système et la réalisation d'une protection pour une tétine ou sucette d'enfant. L'enfant utilise une tétine fixée sur un biberon pour boire différents liquides nutritifs. Il utilise aussi une tétine dite sucette généralement attachée par un cordon pour calmer son besoin de téter. Lors de l'usage normal de ces tétines et sucettes celles-ci sont exposées à des salissures, différents germes et microbes. En effet, elles sont humides, baveuses, en traînant au bout d'un cordon sur le sol ou un vêtement, les sucettes agglomèrent des salissures. quand le biberon tombe ou frotte par exemple les draps du lit, les salissures se fixent sur la tétine. De fait, cela expose l'enfant à différents germes et microbes, 20 vecteurs de maladies ou infections. Afin de protéger la tétine, il existe des couvercles ou capuchons pour biberon, et sucettes, qui sont efficaces pour le transport par exemple mais le bébé ne parvient pas seul à enlever 25 ce couvercle ou capuchon pour la mise en bouche de la tétine. II existe aussi une sucette dont la protection rigide se ferme automatiquement par l'action d'un ressort, dès que la sucette sort de la bouche de l'enfant. Elle est alors protégée quand elle tombe 30 au sol. Malheureusement l'enfant ou le bébé ne parvient pas seul à rouvrir cette protection. Selon l'invention la protection de la tétine ou de la sucette s'efface pour laisser l'enfant accéder à la tétine ou la sucette par le 35 geste naturel de mise en bouche. Tétine safe 2893840 2 Selon l'invention, la tétine et ou la sucette est protégée dès qu'elle est relâchée par l'enfant. Selon l'invention la protection isole la tétine et la sucette des 5 salissures, mais permet à celle-ci de sécher afin de tuer les microbes et les germes prospérant en milieu humide. Selon un exemple de réalisation de l'invention la protection est amovible pour un nettoyage et un séchage ultérieur La figure 1 décrit un premier exemple de réalisation de l'invention hors usage et en usage mis en bouche. Elle consiste en une protection amovible 11 qui s'adapte à 15 une sucette 14 au niveau de la garde 13. Selon l'invention la protection amovible est réalisée dans un matériau plastique souple et alimentaire tel que du silicone ou du latex. Selon l'invention cette protection se rétracte quand l'enfant met la sucette en bouche, et la recouvre dés que l'enfant la relâche. Selon l'invention la sucette est accessible après compression de la protection souple dans l'axe de la tétine. La figure 2 décrit un second exemple de réalisation de l'invention. Elle consiste en une protection amovible en forme de pétales souples qui entourent la sucette. Selon l'invention la protection amovible est réalisée dans un matériau souple et alimentaire tel que du silicone ou du latex. Selon l'invention les pétales souples s'écartent quand l'enfant met la sucette en bouche. Les pétales se referment quand l'enfant 35 la relâche. 10 Tétine safe 2893840 15 3 Selon une autre version de l'invention, la tétine et la protection ou la sucette et la protection forment une entité unique, réalisée dans un matériau souple, par exemple du silicone ou du latex. Enfin selon une dernière version de l'invention, Figure 3 la protection 31 est adaptée à la bague de fermeture 33 du biberon 32. 10 Ainsi, la tétine est protégée des salissures pendant l'usage normal du biberon. Si la protection est amovible elle peut comporter par exemple une forme permettant sa fixation sur la couronne vissée du biberon. Ainsi cette protection est rendue compatible avec les tétines et les biberons existants. De manière générale la protection a une longueur supérieure 20 à la longueur de la tétine ou sucette à protéger. Dans le premier exemple de réalisation illustré par la figure 1 le moyen de protection (11) a une structure en accordéon. 5 25 Tétine safe
L'invention concerne un dispositif pour protéger la tétine d'un biberon ou la sucette d'un enfant caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de protection, (11,21,31)- réalisé dans un matériau souple et alimentaire,- ayant une longueur supérieure à la longueur de la tétine ou sucette à protéger- entourant la tétine ou la sucette (14,22) en position de repos, mais susceptible de s'effacer automatiquement lorsque l'enfant met la tétine ou la sucette en bouche.
Revendications 1) Dispositif pour protéger la tétine d'un biberon ou la sucette d'un enfant caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de protection, (11,21,31) réalisé dans un matériau souple et alimentaire, ayant une longueur supérieure à la longueur de la tétine ou sucette à protéger entourant la tétine ou la sucette (14,22) en position de repos, mais susceptible de s'effacer automatiquement lorsque l'enfant met la tétine ou la sucette en bouche. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le moyen de protection est amovible par rapport à la tétine ou à la sucette. 3) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le moyen de protection et la tétine ou la sucette réalise une entité unique. 4) Dispositif selon la 2 caractérisée en ce que le moyen de protection (31) entoure et est adapté à la bague de fermeture (33) d'un biberon (32). 5) Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le moyen de protection, (11,31) a une structure en accordéon. 30 6) Dispositif selon l'une des 1 à 4 caractérisé en ce que le moyen de protection (21,31) a une structure en pétale 7) Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le matériau souple est du silicone ou du 35 latex. 25
A
A61
A61J
A61J 11,A61J 17
A61J 11/00,A61J 17/00
FR2888633
A1
FOUR A CHAMBRES AVEC DES JOINTS DE DILATATION AMELIORES ET BRIQUES DESTINEES A SA REALISATION
20,070,119
Domaine de l'invention L'invention concerne le domaine des fours à chambres dit à feu tournant ( ring furnace en anglais) pour la cuisson de blocs carbonés, et notamment les fours à chambre de type ouvert. L'invention concerne plus particulièrement les cloisons de ces fours (notamment les cloisons creuses et les murs transversaux) et les briques utilisées dans ces cloisons. Etat de la technique Les fours à feu tournant à chambres de type ouvert sont bien connus en eux-mêmes et décrits notamment dans les demandes de brevets français FR 2 600 152 (correspondant au brevet américain US 4 859 175) et FR 2 535 834 (correspondant à la demande britannique GB 2 129 918) . Un four à feu tournant comprend une succession de chambres alignées, chaque chambre étant délimitée par des murs transversaux et comprenant une pluralité d'alvéoles de forme allongée séparées par des cloisons chauffantes creuses. Les cloisons de chambre sont formées de briques réfractaires, telles que celles décrites dans les demandes internationales WO 95/22666 et WO 97/35150. La montée en température des chambres lors des cycles de cuisson de blocs carbonés provoque une dilatation des cloisons, qui peut les endommager ou les déformer ou encore déformer le cuvelage du four. Afin d'éviter cette difficulté, il est connu de laisser certaines briques libres de glisser les unes sur les autres et d'aménager un petit espace, appelé "joint de dilatation", entre certaines briques. Ces joints absorbent les dilatations des cloisons. Certains joints sont en outre remplis d'un matériau réfractaire compressible afin de les rendre étanche et d'empêcher le passage du matériau de remplissage (appelé "poussier") contenu dans les alvéoles lors de la cuisson des blocs carbonés. Ce type de joint étanche est notamment utilisé à la jonction entre les cloisons creuses et les murs transversaux. Toutefois, les joints de dilatation ne fonctionnent plus de manière satisfaisante lorsque les fours atteignent de très grandes dimensions car les mouvements relatifs entre certaines briques deviennent suffisamment important pour affecter' la cohésion de la cloison et dégrader l'étanchéité des joints de dilatation étanches. Dans ce dernier cas, du poussier peut s'introduire dans les cloisons par les joints de dilatation, ce qui peut conduire à une obturation du passage des fumées, et entre les cloisons creuses et les murs transversaux, ce qui limite encore davantage le mouvement de dilation de ces cloisons. Ces difficultés freinent l'augmentation de capacité des fours à feu tournant, l'amélioration de leur performance énergétique et l'abaissement des coûts d'investissement. La demanderesse a donc recherché des moyens pour résoudre ces inconvénients de l'art antérieur. Description de l'invention L'invention a pour objet un four à feu tournant comportant une pluralité de cloisons intérieures formant une série de chambres de cuisson distinctes et des alvéoles à l'intérieur de ces chambres, lesdites cloisons comportant des murs transversaux pour séparer lesdites chambres et des cloisons creuses pour séparer les alvéoles, au moins une desdites cloisons intérieures étant formée d'une pluralité de briques en matériau réfractaire incluant au moins une première, une deuxième et une troisième briques, comportant chacune au moins deux faces latérales opposées, disposées parallèlement au sens long L de la cloison, deux faces d'extrémités opposées et deux faces d'assemblage opposées et comprenant chacune au moins une surface plane, la première et la deuxième briques étant situées au-dessus ou au-dessous de la troisième brique et placées de manière à ce que leur face d'extrémité en regard l'une de l'autre soient séparées d'un espace de largeur J, caractérisé en ce que la première brique comporte au moins un premier évidement sur sa face d'assemblage en regard de la troisième brique, ledit évidement ayant une dimension E dans le sens long L de la cloison, en ce que la troisième brique comporte au moins un premier bossage sur sa face d'assemblage en regard de la première brique, ledit premier bossage ayant une dimension B dans le sens long L de la cloison et étant engagé dans ledit évidement, en ce que, de manière à permettre des déplacements relatifs entre la première et la troisième brique dans le sens long de la cloison en cours d'utilisation du four, ladite dimension E dudit évidement est plus grande que ladite dimension B dudit premier bossage, et en ce que, de manière à former une butée pour ledit bossage du côté dudit espace, ledit évidement est espacé d'une distance déterminée Se de la face d'extrémité adjacente audit espace. Ledit espace de largeur J forme un joint de dilatation, qui absorbe les déplacements relatifs entre la première brique et la troisième brique dans le sens long de la paroi, qui se produisent lorsque les briques se dilatent ou se contractent sous l'effet des variations de température du four en cours d'utilisation, et évite ainsi la mise sous contrainte de la cloison. Les déplacements relatifs étant limités par la butée du côté du joint, la cohésion et la solidité de la cloison sont maintenues lors des mouvements provoqués par la dilatation et la contraction des briques. Le bossage et l'évidement selon l'invention agissent comme des éléments de verrouillage souple des briques. L'invention a également pour objet une brique en matériau réfractaire, susceptible d'être utilisée dans des cloisons intérieures d'un four à feu tournant, comportant au moins deux faces latérales opposées, une première face d'extrémité, une deuxième face d'extrémité opposée à la première face d'extrémité, une première face d'assemblage comprenant au moins une surface plane et au moins un premier bossage et une deuxième face d'assemblage opposée à la première face d'assemblage et comprenant au moins une surface plane et au moins un premier évidement, ledit bossage ayant une dimension B dans une direction parallèle aux dites faces latérales, ledit évidement ayant une dimension E dans une direction parallèle aux dites faces latérales, caractérisé en ce que la dimension E est plus grande que la dimension B, et en ce que ledit évidement est espacé d'une distance déterminée Se de la première face d'extrémité. Le premier évidement est typiquement sensiblement en regard dudit premier bossage. Ledit premier bossage est typiquement espacé d'une distance déterminée Sb de la première face d'extrémité. De préférence, le centre dudit premier évidement est décalé d'une distance Cp par rapport au centre dudit premier bossage. Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, ledit premier bossage est un premier cordon droit, qui est disposé perpendiculairement aux dites faces latérales et dont la largeur est égale à ladite dimension B, et ledit premier évidement est une première gorge droite, qui est disposée perpendiculairement aux dites faces latérales et dont la largeur est égale à ladite dimension E. Selon une variante de ce mode de réalisation, la brique comporte en outre une deuxième gorge droite, disposée perpendiculairement aux dites faces latérales, et la largeur E' de cette deuxième gorge est plus petite que ladite dimension E. Cette variante permet d'associer la brique selon l'invention à une ou plusieurs briques standards dans une cloison. Selon une variante alternative de l'invention, la brique comporte en outre une deuxième gorge droite, disposée perpendiculairement aux dites faces latérales, et la largeur E' de cette deuxième gorge est sensiblement égale à ladite dimension E. Cette variante permet d'obtenir un verrouillage souple selon l'invention aux deux extrémités de la brique. Dans ces variantes, la deuxième gorge est typiquement sur la même face d'assemblage que la première gorge droite, mais peut éventuellement se situer sur la face d'assemblage opposée. La deuxième gorge droite est typiquement espacée d'une distance déterminée Se' de la deuxième face d'extrémité. La brique selon ces variantes comporte typiquement, en outre, un deuxième cordon, disposé perpendiculairement aux dites faces latérales et situé sur la même face d'assemblage que le premier cordon. La largeur B' de ce deuxième cordon est typiquement sensiblement égale à ladite dimension B. Le deuxième cordon droit est typiquement espacé d'une distance déterminée Sb' de la deuxième face d'extrémité. L'invention a encore pour objet l'utilisation d'un four à feu tournant selon l'invention pour la cuisson de blocs carbonés. L'invention a encore pour objet un procédé de fabrication de blocs carbonés dans lequel: - on introduit des blocs carbonés crus dans un four selon l'invention; - on effectue un cycle de cuisson déterminé ; - on retire les blocs carbonés cuits du four. L'invention est décrite en détail ci-après à l'aide des figures annexées. La figure 1 illustre une vue en perspective, partiellement éclatée, d'un four à feu 10 tournant à chambres ouvertes. La figure 2 illustre, vue du dessus, une travée de four à feu tournant. La figure 3 illustre un assemblage de briques selon un mode de réalisation de 15 l'invention. La figure 4 illustre un mode de réalisation avantageux des bossages et évidements de briques réfractaires selon l'invention. La figure 5 illustre la structure d'un mur transversal d'un four selon l'invention vue en perspective. Les figures 6 et 7 illustrent des briques réfractaires selon un mode de réalisation de l'invention, vues dans différentes directions. Tel qu'illustré aux figures 1 et 2, un four à feu tournant comprend une succession de chambres (10, 11, 12,...) disposées en série. Chaque chambre comprend une alternance, dans le sens transversale (axe Y), d'alvéoles (2) de forme allongée et de cloisons creuses (3) disposées dans le sens longitudinal (axe X). A titre d'illustration, la ligne pointillée (1) de la figure 2 délimite une des chambres et montre qu'elle comprend plusieurs alvéoles (2) disposées en parallèle et séparées par des cloisons creuses (3). Les murs transversaux (4) séparent les chambres les unes des autres. Les alvéoles (2) sont délimitées par des cloisons creuses (3), des piliers (5) de murs transversaux (4) et un plancher (25). Les cloisons creuses (3) et les piliers (5) de murs transversaux (4) forment des parois sensiblement verticales; le plancher (25) forme un fond sensiblement horizontal. Les cloisons creuses (3) comprennent des parois latérales (9) minces généralement séparées par des entretoises (7) et des chicanes (8). Les extrémités des cloisons creuses (3) sont encastrées dans des échancrures (5') des murs transversaux (4). Les échancrures (5') sont munies d'ouvertures ou "fenêtres" (6) afin de permettre le passage des gaz circulant dans les cloisons creuses (3) d'une chambre à la suivante. Les cloisons creuses (3) sont munies de moyens d'accès (20) appelés ouvreaux qui servent notamment à introduire des moyens de chauffage (tels que des injecteurs de brûleurs) (non illustrés) ou des ajutages d'aspiration (23) liés à une pipe (21) et raccordé à un conduit principal (22) longeant le four. Les fours à feu tournant comportent donc une pluralité de cloisons intérieures (3, 4) qui forment une série de chambres de cuisson distinctes et des alvéoles à l'intérieur de ces chambres. Ces cloisons intérieures (3, 4) sont généralement essentiellement constituées de briques réfractaires (15, 16, 17). Les briques peuvent être directement en contact (montage "à sec") ou un matériau de scellement peut être interposé entre les deux briques. Plusieurs de ces briques comportent des bossages et des évidements de formes sensiblement complémentaires qui s'emboîtent les uns dans les autres, assurant ainsi un blocage des briques et une stabilisation de la cloison. Les chambres forment une longue travée dans le sens F du feu. Un four à feu tournant comprend typiquement deux travées parallèles, chacune ayant une longueur de l'ordre d'une centaine de mètres. Les travées sont généralement délimitées par des murs latéraux (24). Lors des opérations de cuisson, un flux gazeux constitué d'air, de gaz de chauffage, de vapeurs dégagées par les blocs carbonés ou de gaz de combustion (ou, le plus souvent, d'un mélange de ceux-ci) circule, dans le sens long du four (axe X), dans une succession de cloisons chauffantes creuses (3) qui communiquent entre elles. Ce flux gazeux est soufflé en amont des chambres actives et est aspiré en aval de celles-ci. La chaleur produite par la combustion des gaz est transmise aux blocs carbonés (31) contenus dans les alvéoles (2), ce qui entraîne leur cuisson. Un cycle de cuisson de blocs carbonés, pour une chambre donnée, comprend typiquement le chargement des alvéoles de cette chambre en blocs carbonés crus, le chauffage de cette chambre jusqu'à la température de cuisson des blocs carbonés (typiquement de 1100 à 1200 C), le refroidissement de la chambre jusqu'à une température qui permette d'enlever les blocs carbonés cuits et le refroidissement de la chambre jusqu'à la température ambiante. Le principe du feu tournant consiste à effectuer successivement le cycle de chauffage sur les chambres du four par un déplacement des moyens de chauffage (tels que des rampes de brûleurs) et des moyens d'aspiration. Ainsi, une chambre donnée passe successivement par des périodes de préchauffage, de cuisson et de refroidissement. La figure 1 montre un empilement typique de blocs carbonés (31) dans une alvéole (2), avec une poudre d'enrobage ou "poussier" (32), lors d'une opération de cuisson de ceux-ci. La montée en température du four lors d'un cycle de cuisson provoque la dilatation des cloisons intérieures (3, 4) du four. Afin d'éviter l'endommagement du four lors de cette dilatation, les cloisons creuses (3) sont typiquement encastrées dans les échancrures (5') des murs transversaux (4) de façon à pouvoir se déplacer sans entrave significative dans les échancrures lors des montées et descentes en température du four. Par exemple, on peut laisser un espace, appelé "joint de dilatation", entre les cloisons creuses (3) et les parois des échancrures (5'). Cet espace contient généralement un matériau réfractaire compressible, tel qu'une fibre céramique réfractaire, afin de le rendre étanche et d'éviter l'introduction de poussier entre les cloisons creuses (3) et le mur transversal (4). Dans le même but, on peut aménager dans les murs transversaux (4) des joints de dilatation (13, 14) formés par un espacement vide entre certaines briques. Les briques (15, 15', 15") utilisées pour la réalisation des joints de dilatation (13, 14) comportent typiquement au moins: - deux faces latérales (151) opposées, typiquement planes et généralement parallèles, qui sont destinées à être placées dans le sens long L d'une cloison; deux faces d'extrémité (152, 152') opposées, qui sont typiquement perpendiculaires aux faces latérales (151), et destinées à être disposées chacune en regard d'une face d'extrémité de briques adjacentes dans ladite cloison; - une première face d'assemblage (153) comprenant au moins une surface plane (154) et au moins un bossage (155) de forme déterminée; -une deuxième face d'assemblage (156), opposée à la première face d'assemblage et comprenant au moins une surface plane (157) et au moins un évidement (158) de forme déterminée. La surface plane (154) de la première face d'assemblage (153) est parallèle à la surface plane (157) de la deuxième face d'assemblage (156). Ces briques ont une longueur L1 (définie comme étant la distance entre les deux faces d'extrémité opposées (152, 152')), une largeur L2 (définie comme étant la distance entre les deux faces latérales (151)) et une épaisseur L3 (définie comme étant la distance entre les surfaces planes (154, 157) des deux faces d'assemblage opposées (153, 156)). A titre d'exemple, les dimensions typiques des briques selon l'invention sont les suivantes: Li de 200 à 400 mm, L2 de 200 à 300 mm et L3 de 80 à 150 mm lorsque les briques sont destinées à des murs transversaux (4) ; L1 de 200 à 400 mm, L2 de 80 à 150 mm et L3 de 80 à 150 mm lorsqu'elles sont destinées à des cloisons creuses (3). Dans la cloison, les bossages (155) d'une brique sont insérés dans des évidements (158) correspondants d'une autre brique, située au-dessus ou au-dessous dans la cloison, ce qui permet de consolider la cloison. Chacun des bossages (155) a une dimension B dans une direction parallèle aux faces latérales (151) de la brique. La dimension B peut être différente pour chaque bossage. De façon similaire, chacun des évidements déterminés (158) a une dimension E dans une direction parallèle aux faces latérales (151) de la brique. La dimension E peut être différente pour chaque bossage. Lorsque la brique est placée dans une cloison, les dimensions B et E sont dans le sens long L de celle-ci. Selon l'invention, pour certaines briques, comme le montre notamment la figure 3, la dimension E ou E' d'au moins un desdits évidements (158d, 158'd) est supérieure à la dimension B ou B' correspondante du bossage correspondant (155d, 155'd) d'une brique adjacente, placée généralement en dessous de celle-ci, et le bord du ou de chaque évidement (158d, 158'd) est espacé d'une distance déterminée Se ou Se' (respectivement) d'au moins une des dites faces d'extrémité (152, 152'), à savoir au moins la face d'extrémité située du côté dudit espace (13, 14), de façon à former une butée. Les distances déterminées Se et Se' sont typiquement comprises entre 10 et 30 % de la longueur L1 des briques correspondantes (15a, 15b). Le jeu entre l'évidement (158d, 158d') et le bossage (155d, 155'd) correspondant, c'est-à-dire le supplément dimensionnel de l'évidement par rapport au bossage, permet des déplacements relatifs de la première brique par rapport à la troisième brique dans le sens long de la paroi lorsque les briques de la cloison se dilatent ou se contractent sous l'effet des variations de température du four en cours d'utilisation. Ces déplacements font varier la largeur du joint de dilatation, qui absorbe ainsi les variations de dimension des briques de la cloison. Le ou chaque bossage correspondant (155d, 155'd) peut également être espacé d'une distance déterminée Sb ou Sb' (respectivement) de la face d'extrémité correspondante (152, 152'), qui est destinée à être adjacente audit espace (13, 14). Les distances déterminées Sb et Sb' sont typiquement comprises entre 10 et 30 % de la longueur L1 des dites briques (15a, 15b). Dans le mode de réalisation de l'invention illustré à la figure 3, ledit évidement (158d, 158'd) ne s'étend pas jusqu'à la face d'extrémité opposée au joint, c'est-à-dire qu'il ne débouche pas sur cette face d'extrémité. Lesdites dimensions E et E' sont de préférence inférieures à environ 20 % de la longueur L1 des briques, et typiquement inférieures à 15 % de L1 environ, afin d'éviter de les fragiliser. Dans les figures 3 et 5, les briques 15a, 15b et 15c correspondent respectivement aux dites première, deuxième et troisième briques. Le joint de dilatation (13, 14) correspond à l'espacement, de largeur J, entre la face d'extrémité de la première brique (15a) et la face d'extrémité de la deuxième brique (15b) en regard de celle-ci. Le joint de dilatation (13, 14) est de préférence situé sensiblement au centre de la troisième brique (15c) afin de simplifier la réalisation de l'assemblage. Une cloison comporte typiquement une pluralité de joints de dilatations (13, 14), de préférence au moins un joint de dilatation par rangée de briques continue. L'utilisation de plusieurs joints de dilatation pour une même rangée de briques permet de répartir la compensation des dilatations et d'éviter ainsi une grande ouverture entre les deux briques qui délimitent le joint, ce qui pourrait fragiliser la cloison. En pratique, comme le montre la figure 5, il est suffisant de n'aménager des joints de dilatation que dans les rangées de briques qui ne sont pas interrompues par une ouverture (6) (rangées C 1 à C4 dans la figure 5). Les joints de dilatation d'une cloison peuvent être de différentes largeurs J. Par exemple, la cloison illustrée à la figure 5 comprend des joints de dilatation de deux largeurs différentes, à savoir les joints 13 ayant une première largeur J1 et les joints 14 ayant une deuxième largeur J2. Afin d'obtenir le même degré de liberté pour absorber la dilatation des briques dans ce cas particulier, la première largeur J1 des joints 13 est égale à environ la moitié de la deuxième largeur J2 des joints 14 car les rangées Cl et C3 comportent un nombre de joints de dilatation (13) égal au double du nombre de joints de dilatation (14) des rangées intermédiaires C2 et C4. La largeur J des joints de dilatation est de préférence faible par rapport à la longueur L1 des briques afin de ne pas affecter sensiblement la solidité de la cloison. La largeur J est typiquement 5 mm à 20 mm. Dans le cas illustré à la figure 5 où les joints ont deux épaisseurs différentes, la première largeur J1 est typiquement comprise entre 10 à 20 mm et la deuxième largeur J2 est typiquement comprise entre 5 et 10 mm. Selon l'invention, lesdites première, deuxième et troisième briques ne sont pas scellées rigidement l'une à l'autre afin de permettre leur déplacement relatif lors de l'utilisation du four. En particulier, il est préférable de ne pas introduire de matériau de scellement entre ces briques. Un matériau réfractaire non-scellant peut avantageusement être interposé entre ces briques pour faciliter leurs déplacements relatifs, pour ajuster le niveau et/ou pour augmenter l'étanchéité. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la deuxième brique (15b) comporte également au moins un évidement (158'd) sur sa face d'assemblage en regard de la troisième brique (15c), ledit évidement (158'd) ayant une dimension E' dans le sens long L de la cloison, la troisième brique (15c) comporte au moins un deuxième bossage (155'd) sur sa face d'assemblage en regard de la deuxième brique (15b), ledit deuxième bossage (155'd) ayant une dimension B' dans le sens long L de la cloison et étant engagé dans ledit évidement, la dimension E' dudit évidement (158'd) est plus grande que la dimension B' dudit deuxième bossage (155'd), et ledit évidement (158'd) est espacé d'une distance déterminée Se' de la face d'extrémité (152') adjacente audit espace (13, 14). Cette configuration préférentielle permet de simplifier sensiblement la conception et la réalisation de la cloison. La figure 3 illustre un mode de réalisation dans lequel chacune des deux briques qui délimitent le joint de dilatation (13, 14), c'est-à-dire lesdites première (15a) et deuxième (15b) briques, possède un élément de verrouillage selon l'invention, à savoir un évidement (158d, 158'd) plus large que le bossage correspondant (155d, 155'd) sur ladite troisième brique (15c) et espacé d'une distance déterminée (Se, Se') de l'espace (13, 14) formant le joint de dilatation. Dans ce mode de réalisation, les dimensions (E et E', B et B') et les distances (Se et Se', Sb et Sb') sont typiquement sensiblement égales, respectivement. La différence D ou D' entre ladite dimension E ou E' et ladite dimension B ou B', respectivement, est de préférence supérieure à 10 mm, de préférence encore supérieure à 12 mm, et typiquement comprise entre 14 et 20 mm. Une différence inférieure à 10 mm ne permet pas d'assurer une marge de déplacement relatif desdites briques suffisante pour compenser la dilatation de la cloison. Dans les figures 3 et 5, ladite première brique (15a) se situe au-dessus de ladite troisième brique (15c), ledit évidement (158d) est tourné vers le bas et se situe sur ladite première brique (15a) et ledit premier bossage correspondant (155d) est tourné vers le haut et se situe sur ladite troisième brique (15c). La configuration est de préférence la même dans la variante de l'invention selon laquelle la deuxième brique (15b) comporte un évidement (158'd) et la troisième brique (15c) comporte un deuxième bossage (155'd). Avantageusement, les briques peuvent être superposées de manière à ce que, à froid (au moment du montage de la cloison), le centre dudit premier et/ou deuxième bossage (155d, 155'd) soit décalé d'une distance déterminée C ou C', respectivement, par rapport au centre de l'évidement correspondant (158d, 158'd). Par exemple, comme illustré aux figures 3 et 5, le centre de l'évidement (158d, 158'd) est plus éloigné du joint de dilatation (13, 14) que le centre du bossage (155d, 155'd) ; l'espace entre la surface intérieure du bossage (155d, 155'd) et la surface intérieure de l'évidement correspondant (158d, 158'd) est alors plus faible du côté du joint de dilatation (et donc dudit espace (13, 14)) que du côté opposé. Cette disposition permet de limiter efficacement l'ouverture du joint de dilatation en cours d'utilisation du four. Afin de limiter les échanges gazeux à travers la cloison, lesdits bossages (155d, 155'd) et lesdits premier et deuxième évidements (158d, 158'd) peuvent ne pas s'étendre jusqu'à au moins une desdites faces latérales (151), c'est-à-dire qu'ils peuvent ne pas déboucher sur au moins une des faces latérales (151). Les bossages (155) et les évidements (158) peuvent prendre différentes formes. Tels qu'illustrés aux figures 3 à 7, les bossages (155) prennent typiquement la forme de cordons et les évidements (158) prennent la forme de gorges. Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, ledit premier bossage (155d) est un premier cordon droit, disposé perpendiculairement aux faces latérales de la brique (et donc perpendiculairement au sens long L de la paroi), et ledit premier évidement (158d) est une première gorge droite, disposée perpendiculairement aux faces latérales de la brique (et donc perpendiculairement au sens long L de la paroi). La largeur du premier cordon droit correspond à ladite dimension B et la largeur de la première gorge droite correspond à ladite dimension E. De façon similaire, le cas échéant, ledit deuxième bossage (155'd) est avantageusement un deuxième cordon droit, disposé perpendiculairement aux faces latérales de la brique (et donc perpendiculairement au sens long L de la paroi), et ledit évidement correspondant (158'd) est avantageusement une gorge droite, disposée perpendiculairement aux faces latérales de la brique (et donc perpendiculairement au sens long L de la paroi). La largeur du deuxième cordon droit correspond à ladite dimension B' et la largeur de la gorge droite correspondante correspond à ladite dimension E'. De manière avantageuse, lesdites première (15a) et deuxième (15b) briques comportent en outre au moins une gorge droite (158a, 158b) disposée parallèlement aux faces latérales (151) (et donc parallèlement au sens long de la paroi) et ladite troisième brique (15c) comporte au moins un cordon droit (155a, 155b) également disposé parallèlement aux faces latérales (151) (et donc parallèlement au sens long de la paroi) et correspondant au dit cordon droit. Ces cordons et ces gorges peuvent ainsi guider le déplacement des briques les unes par rapport aux autres lors des dilatations thermiques et maintenir la cohésion de la cloison. Afin de simplifier leur réalisation et leur utilisation, les briques selon cette variante de l'invention comportent avantageusement au moins un cordon droit (155a, 155b) disposé parallèlement aux faces latérales (151) sur une face d'assemblage (typiquement sur la première face d'assemblage (153)) etau moins une gorge droite (158a, 158b), correspondant au dit cordon droit (et en regard de celui-ci), également disposée parallèlement aux faces latérales (151) sur la face d'assemblage opposée (typiquement sur la deuxième face d'assemblage (156)). Afin d'obtenir de manière simple le supplément dimensionnel selon l'invention, la ou chaque gorge droite (158d, 158'd) peut posséder un fond sensiblement plat de largeur déterminée P ou P', cette largeur étant typiquement au moins égale à ladite différence D ou D', respectivement. Dans l'exemple de réalisation illustré à la figure 4, le centre de l'évidement destiné à être situé du côté dudit espace (13, 14) est alors à une distance Sc (typiquement égale à d2 + P/2) de la face d'extrémité (152) correspondante. La distance Sc est typiquement comprise entre 15 et 30 % de la longueur L1 de la brique. Comme illustré dans l'exemple de la figure 4, le centre dudit bossage (155d) peut être décalé d'une distance déterminée Cp par rapport au centre de l'évidement correspondant (158d). La distance de décalage Cp est faible par rapport à la longueur L1 de la brique; elle est typiquement comprise entre 5 et 12 mm. Dans cet exemple, le décalage Cp est sensiblement égal à la moitié de la largeur P du fond plat des gorges correspondantes et correspond typiquement à moitié de ladite différence D. L'invention s'applique avantageusement aux cas où ladite cloison est l'un des murs transversaux (4) dudit four car ces murs ont généralement une grande longueur. L'invention est particulièrement avantageuse dans les cas où lesdits murs (4) comportent des échancrures (5') dans lesquelles sont encastrées des cloisons creuses (3) car la limitation des déplacements relatifs des briques permet de limiter les variations de largeur de l'échancrure (5') et de préserver l'étanchéité des joints de dilatation étanches entre les cloisons creuses (3) et le bord des échancrures (5'). Dans cette application, le mur comporte typiquement des briques selon l'invention (15', 15") et des briques connues (16, 17). Les briques (15', 15") selon l'invention, et plus précisément lesdites première (15a), deuxième (15b) et troisième (15c) briques, sont placées en tout ou partie dans les échancrures (5'). Les figures 5 à 7 concernent plus spécifiquement cette application avantageuse de l'invention. La figure 5(A) montre une disposition des briques d'un mur transversal (4) selon l'invention, représenté en vue partielle et en perspective. La figure 5(B) illustre l'emboîtement desdites première (15a), deuxième (15b) et troisième (15c) briques. Dans cet exemple, la brique 15c est une brique "à double joint" (15'), comme celle illustrée à la figure 6, et les briques 15a et 15b sont des briques "mixtes" ou "à joint unique" (15") , comme celle illustrée à la figure 7. Dans les figures 6 et 7, la figure (A) correspond à une face latérale (151) de la brique, la figure (B) correspond à une face d'assemblage (153 ou 156), la figure (C) correspond à une face d'extrémité (152) et la figure (D) correspond à la face d'assemblage opposée à celle de la figure (B). Les briques (15') situées au centre des échancrures (5'), et représentées à la figure 6, possèdent, sur une face d'assemblage (153), deux cordons (155a, 155b) droits parallèles aux faces latérales (151) et disposés à la même distance dl des faces latérales (151), et, sur la face d'assemblage opposée (156), deux gorges (158a, 158b) droites, parallèles aux faces latérales (151), sensiblement en regard des cordons correspondants (155a, 155b) et sensiblement complémentaires à ceux-ci. Ces briques (15') possèdent également, sur une face d'assemblage (153), deux cordons (155d, 155'd) droits perpendiculaires aux faces latérales (151) et disposés à une même distance d2 des faces d'extrémité (152, 152'), et, sur la face d'assemblage opposée (156), deux gorges (158d, 158'd) droites, perpendiculaires aux faces latérales (151), sensiblement en regard des cordons correspondants (155c, 155d) et sensiblement complémentaires à ceux-ci. La largeur E et E' de ces deux dernières gorges (158d, 158'd) a un supplément P et P' par rapport à la largeur B et B' des deux cordons (155d, 155'd) correspondants. Les briques (15") situées sur le côté des échancrures (5'), et représentées à la figure 7, possèdent, sur une face d'assemblage (153), un premier cordon (155d) droit, perpendiculaire aux faces latérales (151) et disposé à une distance d2 d'une première face d'extrémité (152), et, sur la face d'assemblage opposée (156), une première gorge (158d) droite, perpendiculaire aux faces latérales (151), sensiblement en regard du cordon correspondant (155d) et sensiblement complémentaire à celui-ci. La largeur E de cette première gorge (158d) a un supplément de largeur P par rapport à la largeur B du premier cordon (155d) correspondant. Ces briques (15") possèdent également, sur la même face d'assemblage (153) que le premier cordon, un deuxième cordon (155c) droit, perpendiculaire aux faces latérales (151) et disposé à une même distance d2 de la face d'extrémité (152') opposée à la première face d'extrémité (152), et, sur la face d'assemblage opposée (156), une deuxième gorge (158c) droite, perpendiculaire aux faces latérales (151), sensiblement en regard du cordon correspondant (155c) et sensiblement complémentaire à celui-ci. La largeur E' de la deuxième gorge (158c) est plus petite que ladite dimension E. La largeur B' du deuxième cordon (155c) est sensiblement égale à ladite dimension B. La configuration des cordons 155a, 155b et 155c et des gorges 158a, 158b et 158c les rend compatibles avec les briques (16) utilisées pour la construction des autres éléments du mur (4) . Ces briques (15") possèdent en outre, sur une face d'assemblage (153), deux cordons (155a, 155b) droits, parallèles aux faces latérales (151) et disposés à la même distance dl des faces latérales (151), et, sur la face d'assemblage opposée (156), deux gorges (158a, 158b) droites, parallèles aux faces latérales (151), sensiblement en regard des cordons correspondants (155a, 155b) et sensiblement complémentaires à ceux-ci. Les briques (15') et (15") possèdent entre outre des surfaces planes (154, 157) entre les cordons et les gorges qui servent de surface de glissement (19) des briques les unes sur les autres (voir la figure 3). Tels qu'illustrés aux figures 5 à 7, les briques selon l'invention, y compris leurs bossages et évidements, peuvent être symétriques par rapport à un plan parallèle aux faces latérales (151) afin de simplifier leur utilisation. Les briques selon l'invention possèdent typiquement une forme sensiblement hexaédrique, et en particulier une forme sensiblement parallélépipédique. Lesdits bossages et évidements ont typiquement une forme arrondie. Par exemple, tel qu'illustré à la figure 4, cette forme arrondie peut être définie en tout ou partie par des rayons de courbures R1, R2, R3 et R4, dont le centre peut se situer dans le plan de la surface plane de la face d'assemblage ou être décalé d'une distance X par rapport à cette surface. Le four à feu tournant selon l'invention est destiné à la cuisson de blocs carbonés, notamment les anodes de cellule d'électrolyse ignée destinées à la production d'aluminium
L'invention concerne les fours à feu tournant dont au moins une des cloisons intérieures est formée d'une pluralité de briques en matériau réfractaire incluant au moins une première (15a) et une deuxième (15b) placées au-dessus ou au-dessous d'une troisième brique (15c) et séparées l'une de l'autre d'un espace (13, 14) de largeur J, dans lesquels la première brique (15a) comporte au moins un évidement (158d, 158'd) sur sa face d'assemblage en regard de la troisième brique (15c), la troisième brique (15c) comporte au moins un bossage (155d, 155'd) sur sa face d'assemblage en regard de la première brique (15a), le bossage étant engagé dans l'évidement, la dimension E dudit évidement (158d) dans le sens long de la cloison est plus grande que la dimension B dudit premier bossage (155d) dans le même sens, et ledit évidement (158d) est espacé d'une distance déterminée Se de la face d'extrémité (152) adjacente audit espace (13, 14). L'invention permet à certaines briques de glisser les unes sur les autres, tout en maintenant la cohésion et la solidité de la cloison, lors des mouvements provoqués par la dilatation et la contraction des briques.
1. Four à feu tournant comportant une pluralité de cloisons intérieures (3, 4) formant une série de chambres (1) de cuisson distinctes et des alvéoles (2) à l'intérieur de ces chambres, lesdites cloisons (3, 4) comportant des murs transversaux (4) pour séparer lesdites chambres et des cloisons creuses (3) pour séparer les alvéoles (2), au moins une desdites cloisons intérieures (3, 4) étant formée d'une pluralité de briques (15, 16, 17) en matériau réfractaire incluant au moins une première (15a), une deuxième (15b) et une troisième (15c) briques, comportant chacune au moins deux faces latérales (151) opposées, disposées parallèlement au sens long L de la cloison, deux faces d'extrémité (152, 152') opposées et deux faces d'assemblage (153, 156) opposées et comprenant chacune au moins une surface plane (154, 157), la première (15a) et la deuxième (15b) briques étant situées au-dessus ou au- dessous de la troisième brique (15c) et placées de manière à ce que leur face d'extrémité en regard l'une de l'autre soient séparées d'un espace (13, 14) de largeur J, caractérisé en ce que la première brique (15a) comporte au moins un premier évidement (158d) sur sa face d'assemblage en regard de la troisième brique (15c), ledit évidement (158d) ayant une dimension E dans le sens long L de la cloison, en ce que la troisième brique (15c) comporte au moins un premier bossage (155d) sur sa face d'assemblage en regard de la première brique (15a), ledit premier bossage ayant une dimension B dans le sens long L de la cloison et étant engagé dans ledit évidement, en ce que, de manière à permettre des déplacements relatifs entre la première et la troisième brique dans le sens long de la cloison en cours d'utilisation du four, ladite dimension E dudit évidement (158d) est plus grande que ladite dimension B dudit premier bossage (155d), et en ce que, de manière à former une butée pour ledit bossage du côté dudit espace, ledit évidement (158d) est espacé d'une distance déterminée Se de la face d'extrémité (152) adjacente audit espace (13, 14). 2. Four selon la 1, caractérisé en ce que le centre dudit premier bossage (155d) est décalé d'une distance déterminée C par rapport au centre dudit évidement (158d). 3. Four selon la 2, caractérisé en ce que le décalage est tel que l'espace entre la surface intérieure du bossage (155d) et la surface intérieure de l'évidement (158d) est plus faible du côté dudit espace (13, 14) que du côté opposé. 4. Four selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la distance déterminée Se est comprise entre 10 et 30 % de la longueur L1 de la première brique (15a). 5. Four selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit premier bossage (155d) est espacé d'une distance déterminée Sb de la face d'extrémité (152) adjacente audit espace (13, 14). 6. Four selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit premier bossage (155d) est un premier cordon droit, disposé perpendiculairement au sens long L de la paroi et ledit premier évidement (158d) est une première gorge droite, disposée perpendiculairement au sens long L de la paroi. 7. Four selon la 6, caractérisé en ce que ladite gorge droite (158d) possède un fond sensiblement plat de largeur P au moins égale à la différence D entre ladite dimension E et ladite dimension B. 8. Four selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la différence D entre ladite dimension E et ladite dimension B est supérieure à 10 mm. 9. Four selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la deuxième brique (15b) comporte également au moins un évidement (158'd) sur sa face d'assemblage en regard de la troisième brique (15c), ledit évidement (158'd) ayant une dimension E' dans le sens long L de la cloison, en ce que la troisième brique (15c) comporte au moins un deuxième bossage (155'd) sur sa face d'assemblage en regard de la deuxième brique (15b), ledit deuxième bossage ayant une dimension B' dans le sens long L de la cloison et étant engagé dans ledit évidement, en ce que la dimension E' dudit évidement (158'd) est plus grande que la dimension B' dudit deuxième bossage (155'd), et en ce que ledit évidement (158'd) est espacé d'une distance déterminée Se' de la face d'extrémité (152') adjacente audit espace (13, 14). 10. Four selon la 9, caractérisé en ce que le centre dudit deuxième bossage (155'd) est décalé d'une distance déterminée C' par rapport au centre de l'évidement correspondant (158'd). 11. Four selon l'une quelconque des 9 ou 10, caractérisé en ce que le décalage est tel que l'espace entre la surface intérieure du deuxième bossage (155'd) et la surface intérieure de l'évidement correspondant (158'd) est plus faible du côté dudit espace (13, 14) que du côté opposé. 12. Four selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisé en ce que la distance déterminée Se' est comprise entre 10 et 30 % de la longueur LI de la deuxième brique (15b). 13. Four selon l'une quelconque des 9 à 12, caractérisé en ce que ledit deuxième bossage (155'd) est espacé d'une distance déterminée Sb' de la face d'extrémité (152') adjacente audit espace (13, 14). 14. Four selon l'une quelconque des 9 à 13, caractérisé en ce que ledit deuxième bossage (155'd) est un deuxième cordon droit, disposé perpendiculairement au sens long L de la paroi et ledit évidement correspondant (158'd) est une gorge droite, disposée perpendiculairement au sens long L de la paroi. 15. Four selon la 14, caractérisé en ce que ladite gorge (158'd) possède un fond sensiblement plat de largeur P' au moins égale à la différence D' entre ladite dimension E' et ladite dimension B'. 16. Four selon l'une quelconque des 9 à 15, caractérisé en ce que la différence D' entre ladite dimension E' et ladite dimension B' est supérieure à 10 mm. 17. Four selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce que lesdites première (15a) et deuxième (15b) briques comportent en outre au moins une gorge droite (158a, 158b) disposée parallèlement aux dites faces latérales (151) et en ce que ladite troisième brique (15c) comporte au moins un cordon droit (155a, 155b) également disposé parallèlement aux dites faces latérales (151) et correspondant à ladite gorge. 18. Four selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que ladite cloison est l'un des murs transversaux (4) dudit four. 19. Four selon la 18, caractérisé en ce que ledit mur transversal (4) comporte des échancrures (5') dans lesquelles sont encastrées des cloisons creuses (3), et en ce que lesdites première (15a), deuxième (15b) et troisième (15c) briques sont placées en tout ou partie dans les échancrures (5'). 20. Brique (15, 15', 15") en matériau réfractaire, susceptible d'être utilisée dans des cloisons intérieures (3, 4) d'un four à feu tournant, comportant au moins deux faces latérales opposées (151), une première face d'extrémité (152), une deuxième face d'extrémité (152') opposée à la première face d'extrémité (152), une première face d'assemblage (153) comprenant au moins une surface plane (154) et au moins un premier bossage (155d) et une deuxième face d'assemblage (156) opposée à la première face d'assemblage et comprenant au moins une surface plane (157) et au moins un premier évidement (158d), ledit bossage (155d) ayant une dimension B dans une direction parallèle aux dites faces latérales (151), ledit évidement (158d) ayant une dimension E dans une direction parallèle aux dites faces latérales (151), caractérisé en ce que la dimension E est plus grande que la dimension B, et en ce que ledit évidement (158d) est espacé d'une distance déterminée Se de la première face d'extrémité (152). 21. Brique selon la 20, caractérisée en ce que le centre dudit premier évidement (158d) est décalé d'une distance Cp par rapport au centre dudit premier bossage (155d). 22. Brique selon l'une quelconque des 20 ou 21, caractérisée en ce que la distance de décalage Cp est comprise entre 5 et 12 mm. 23. Brique selon l'une quelconque des 20 à 22, caractérisée en ce que la différence D entre ladite dimension E et ladite dimension B est supérieure à 10 mm. 24. Brique selon l'une quelconque des 20 à 23, caractérisée en ce que la distance déterminée Se est comprise entre 10 et 30 % de la longueur L1 de la brique. 25. Brique selon l'une quelconque des 20 à 24, caractérisée en ce que 25 ledit premier bossage (155d) est également espacé d'une distance déterminée Sb de la première face d'extrémité (152). 26. Brique selon l'une quelconque des 20 à 25, caractérisée en ce que ledit premier bossage (155d) est un premier cordon droit, qui est disposé perpendiculairement aux dites faces latérales (151) et dont la largeur est égale à ladite dimension B, et en ce que ledit premier évidement (158d) est une première gorge droite, qui est disposée perpendiculairement aux dites faces latérales (151) et dont la largeur est égale à ladite dimension E. 27. Brique selon la 26, caractérisée en ce que ladite gorge (158d) possède un fond sensiblement plat de largeur déterminée P. 28. Brique selon l'une quelconque des 26 ou 27, caractérisée en ce qu'elle comporte une deuxième gorge droite (158c), disposée perpendiculairement aux dites faces latérales (151), et en ce que la largeur E' de cette deuxième gorge est plus petite que ladite dimension E. 29. Brique selon l'une quelconque des 26 ou 27, caractérisée en ce qu'elle comporte une deuxième gorge droite (158'd), disposée perpendiculairement aux dites faces latérales (151), et en ce que la largeur E' de cette deuxième gorge est sensiblement égale à ladite dimension E. 30. Brique selon l'une quelconque des 28 ou 29, caractérisée en ce que la deuxième gorge droite est espacée d'une distance déterminée Se' de la deuxième face d'extrémité (152'). 31. Brique selon la 30, caractérisée en ce que la distance déterminée Se' est comprise entre 10 et 30 % de la longueur L1 de la brique. 32. Brique selon l'une quelconque des 20 à 31, caractérisée en ce 25 qu'elle comporte un deuxième cordon droit espacé d'une distance déterminée Sb' de la deuxième face d'extrémité (152'). 33. Brique selon l'une quelconque des 28 à 32, caractérisée en ce que la deuxième gorge droite est située sur la même face d'assemblage (153) que la 30 première gorge droite. 34. Brique selon l'une quelconque des 20 à 33, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un cordon droit (155a, 155b) disposé parallèlement aux faces latérales (151) sur une face d'assemblage et au moins une gorge droite (158a, 158b), correspondant au dit cordon droit, également disposée parallèlement aux faces latérales (151) sur la face d'assemblage opposée. 35. Procédé de fabrication de blocs carbonés (31) dans lequel: -on introduit des blocs carbonés crus dans un four selon l'une quelconque des 1 à 19; - on effectue un cycle de cuisson déterminé ; -on retire les blocs carbonés cuits du four. 36. Procédé de fabrication selon la 35, dans lequel les blocs carbonés sont des anodes de cellule d'électrolyse destinée à la fabrication d'aluminium. 37. Utilisation d'un four selon l'une quelconque des 1 à 19 pour la cuisson de blocs carbonés.
F
F27
F27B,F27D
F27B 13,F27D 1
F27B 13/02,F27D 1/04
FR2888321
A1
INSTALLATION DE REMPLISSAGE PONDERAL DE RECIPIENTS AVEC ENGAGEMENT DES BECS DE REMPLISSAGE DANS LES RECIPIENTS
20,070,112
La présente invention concerne une installation de remplissage pondéral de récipients, plus particulière-ment destinée au remplissage de produits visqueux. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION Une installation de remplissage comprend généralement un bâti fixe sur lequel est montée pour pivoter une plateforme dont sont solidaires des becs de remplis-sage et des supports de récipients à l'aplomb des becs de remplissage. Lors du remplissage d'un récipient par un produit visqueux, au début de l'écoulement du produit visqueux, il tend à se former à la sortie du bec de rem-plissage une accumulation de produit sous la forme d'une poire de dimensions transversales souvent supérieures à celles du goulot du récipient. Il existe alors un risque que du produit s'écoule hors du récipient. Pour remédier à cet inconvénient, il est connu des installations de remplissage volumétrique dans les-quelles les organes supports sont mobiles par rapport aux becs de remplissage entre une position haute, pour le remplissage, dans laquelle les becs de remplissage sont engagés dans les récipients et une position basse, pour le chargement et le déchargement des récipients, dans laquelle les becs de remplissage sont dégagés des récipients. Les organes supports sont déplacés entre les positions haute et basse et maintenus dans celles-ci par une came solidaire du bâti. Une telle solution n'est toutefois pas possible dans les installations de remplissage pondéral dans les-quels les organes supports font partie de dispositifs de pesage et sont reliés à des organes de pesage. Les organes supports doivent reporter sur l'organe de pesage l'effort qu'exercent sur eux les récipients à mesure qu'ils se remplissent. Pour pouvoir exercer cette fonction, les organes support ne doivent pas être bloqués en position comme dans les installations de remplissage vo- 2888321 2 lumétrique où la came reprend l'effort exercé sur l'organe support par le récipient. OBJET DE L'INVENTION Il serait donc intéressant de disposer d'une installation de remplissage pondéral permettant l'engagement des becs de remplissage dans les récipients à remplir. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION A cet effet, on prévoit, selon l'invention, une installation de remplissage pondéral de récipients, com- prenant une plate-forme dont sont solidaires un bec de remplissage et un dispositif de pesage qui est à l'aplomb du bec de remplissage et qui comporte un organe support de récipients associé à un organe de pesage. L'installation se distingue en ce que, entre l'organe support et l'organe de pesage, le dispositif de pesage comprend un organe de liaison permettant un déplacement de l'organe support par rapport à l'organe de pesage, entre une position haute dans laquelle le bec de remplissage est engagé dans le récipient et une position basse dans laquelle le bec de remplissage est dégagé du récipient, et en ce que le dispositif de pesage comprend un organe de verrouillage de l'organe de liaison en position haute de l'organe support. Ainsi, l'organe support est mobile par rapport à l'organe de pesage et donc par rapport au bec de remplis-sage et l'organe de verrouillage permet, en bloquant l'organe de liaison, d'établir une liaison rigide entre l'organe support et l'organe de pesage de manière à ce que l'organe de pesage soit soumis au poids du récipient porté par l'organe support. Avantageusement, l'organe de liaison est agencé pour former une liaison à arc-boutement entre l'organe de pesage et l'organe support. L'organe de liaison assure alors son verrouillage et possède ainsi une structure particulièrement simple. 2888321 3 De préférence, la plate-forme étant montée pivotante sur un bâti fixe, l'organe de liaison comprend une genouillère ayant une première extrémité reliée à l'organe de pesage et une deuxième extrémité reliée à l'or- gane support, la première extrémité étant solidaire d'un axe pourvu d'un maneton excentré destiné à coopérer avec des cames fixes agencées pour faire basculer le maneton entre des première et deuxième positions correspondant respectivement aux positions haute et basse de l'organe support. La commande du déplacement de l'organe support est de la sorte réalisée de manière simple et fiable. Avantageusement alors, la came provoquant le dé-placement du maneton de sa première vers sa deuxième po- sition comprend une surface supérieure de guidage et une surface inférieure de guidage sensiblement parallèles l'une à l'autre pour recevoir entre elles le maneton, la surface supérieure étant agencée pour amorcer le bascule-ment du maneton vers sa deuxième position et la surface inférieure étant agencée pour ralentir progressivement le maneton au voisinage de sa deuxième position. Une descente brutale de l'organe support vers sa position basse est ainsi évitée, ce qui aurait pu provoquer des éclaboussures. Avantageusement encore, les cames sont mobiles entre une position active dans laquelle elles se trouvent sur une trajectoire du maneton et une position inactive dans laquelle les cames sont dégagées de la trajectoire du maneton. L'installation peut ainsi être utilisée également sans déplacement vertical de l'organe support pour le remplissage de récipients par des produits ne nécessitant pas l'engagement du bec de remplissage dans le goulot. En outre, ceci permet d'éviter de monter un récipient dont le goulot serait difforme et ne permettrait pas l'inser- 2888321 4 tion du bec de remplissage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation particulier non limitatif de l'invention. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux dessins annexés, parmi lesquels: - la figure 1 est une vue partielle en perspec- tive d'une installation conforme à l'invention, l'organe support étant en position haute, - la figure 2 est une vue en coupe selon le plan II de la figure 1 de cette installation, la figure 3 est une vue analogue à celle de la figure 2, l'organe support étant en position basse, - la figure 4 est une vue partielle, en élévation, de l'installation, - la figure 5 est une vue de face d'une portion de l'installation figurant dans la zone identifiée V sur la figure 4. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence à la figure 1, l'installation con-forme à l'invention est destinée au remplissage de récipients 100 comportant un goulot 101. En référence également aux figures 2 à 5, l'installation comprend un bâti 1, fixe, sur lequel une plate-forme 2 est montée pour pivoter de façon connue en ellememe. La plate-forme 2 est pourvue de becs de remplis- sage 3 (un seul étant visible sur la figure 1) reliés à un réservoir de produit de remplissage non représenté sur les figures. Chaque bec de remplissage 3 incorpore de façon connue en elle-même un clapet actionné par un moyen non représenté entre une position d'écoulement et une po- sition d'arrêt de l'écoulement du bec de remplissage. Un dispositif de pesage, généralement désigné en 4, est monté sur la plate-forme 2 à l'aplomb de chaque bec de remplissage 3 et est relié au moyen d'actionnement du clapet pour permettre une commande de l'actionnement du clapet en fonction du poids détecté par le dispositif de pesage 4. Le dispositif de pesage comprend un boîtier, ici fixé sous la plate-forme 2, supportant un organe de pesage, symbolisé en 5, sur lequel une cloche 6 vient s'ap- puyer par une tige verticale 7. Un organe support 8 est relié à la cloche 6 par un organe de liaison 9. L'organe support 8 comprend un plateau 10 sur lequel est fixée de manière amovible une potence 11 dont la partie supérieure 12 est formée d'une pince de serrage du goulot d'un réci- pient posé sur le plateau 10. L'organe support 8 est solidaire d'un coulisseau 13 reçu pour coulisser verticale-ment dans une glissière 14 verticale et solidaire de la cloche 6. L'organe de liaison 9 comprend une genouillère formée de deux biellettes articulées l'une à l'autre. La genouillère a une première extrémité solidaire d'un axe horizontal 15 monté sur la cloche 6 pour pivoter et pour-vu, à une extrémité, d'un bras 16 ayant une extrémité libre pourvu d'un maneton 17 recevant à pivotement un galet 18, et la genouillère a une deuxième extrémité articulée au coulisseau 13. L'organe support 8 est de la sorte mobile entre une position basse (représentée sur la figure 3) dans laquelle le plateau 10 repose sur la cloche 6 et le bec de remplissage 3 est dégagé du goulot 101 du récipient 100, et une position haute (représentée sur les figures 1 et 2) dans laquelle le plateau 10 est écarté de la cloche 6 et le bec de remplissage 3 est engagé dans le goulot 101 du récipient 100. Les positions haute et basse de l'organe support 8 correspondent à des positions de la 2888321 6 genouillère situées de part et d'autre de la position d'alignement des biellettes de la genouillère de sorte que, lorsque l'organe support 8 est en position haute, la genouillère de l'organe de liaison 9, ayant dépassé la position d'alignement des biellettes, est dans un état d'arc-boutement et le bras 14 est en appui sur une butée 25 solidaire de la cloche 6. L'installation comprend une came de montée 19 de l'organe support 8 en position haute et une came de des- Gente 20 de l'organe support 8 en position basse. Les cames 19, 20 sont fixées sur le bâti 1 en périphérie de la plate-forme 2 sur la trajectoire des galets 18 lorsque la plateforme est en rotation (voir la figure 4) pour dé-placer les galets 18 et faire basculer les manetons 17 entre une première position (représentée sur les figures 1 et 2) et une deuxième position (représentée sur la figure 3) correspondant respectivement aux positions haute et basse de l'organe support 8. En référence plus particulièrement à la figure 5, la came de descente 20 est formée d'un profilé ayant une section en C et comprend une surface supérieure de guidage 21 et une surface inférieure de guidage 22 sensiblement parallèles l'une à l'autre pour recevoir entre elles les galets 18. La surface supérieure de guidage 21 est agencée pour amorcer le basculement du maneton 17 vers sa deuxième position et la surface inférieure de guidage est agencée pour ralentir progressivement le maneton 17 jus-qu'à l'amener dans sa deuxième position. Les cames 19, 20 ont une extrémité supérieure 19.1, 20.1 articulée au bâti 1 et une extrémité inférieure 19.2, 20.2 reliée au bâti 1 par l'intermédiaire d'un vérin 23, 24 pour être mobiles entre une position active (représentée en trait continu sur la figure 4) dans laquelle les cames 19, 20 se trouvent sur la trajec- toire des galets 18 et une position inactive (représentée 2888321 7 en trait mixte double sur la figure 4) dans laquelle les cames 19, 20 sont dégagées de la trajectoire des galets 17. Le fonctionnement de l'installation va maintenant être décrit en ne considérant qu'un seul des postes de remplissage de la plate-forme 2. La plate-forme 2 étant en rotation et l'organe support 8 étant dans sa position basse, un récipient 100 est chargé sur l'organe support 8 lorsque celui-ci se trouve entre les deux extrémités inférieures 19.2, 20. 2 des cames 19, 20. Un détecteur, connu en lui-même et non représenté sur les figures, ayant préalablement détecté que la géométrie du récipient 100 est conforme, la came de mon- tée 19 est maintenu dans sa position active pour faire monter l'organe support 8 en position haute (la trajectoire du galet 18 est représenté en trait mixte simple sur la figure 4). Le bec de remplissage 3 est ainsi engagé dans le goulot 101 et le remplissage peut commencer (clapet commandé en position d'écoulement). La genouillère de l'organe de liaison 9 est en position d'arc-boutement et établit une liaison rigide entre l'organe support 8 et l'organe de pesage 5. Lorsque le poids du récipient 100 détecté par l'organe de pesage 5 atteint une valeur prédéterminée, le remplissage cesse (clapet commandé en position d'arrêt de l'écoulement). Le galet 18 rencontre la surface supérieure de guidage 21 puis la surface inférieure de guidage 22 qui amènent l'organe support 8 dans sa position basse pour permettre le dé- chargement du récipient rempli. Lorsque le détecteur détecte un récipient de géométrie non conforme, la came de montée 19 est commandée dans sa position inactive pour laisser passer le galet 18 de l'organe support 8 supportant ce récipient, l'organe support 8 restant alors en position basse (trajectoire du 2888321 8 galet 17 représentée en trait mixte double sur la figure 4). Le récipient n'est par la suite pas rempli et la came de descente 21 est commandée pour s'escamoter au passage du galet 17. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et on peut y apporter des va-riantes de réalisation sans sortir du cadre de l'invention tel que défini par les revendications. En particulier, l'organe de liaison peut avoir une structure différente et comprendre par exemple une douille présentant une rainure en hélice avec un tronçon terminal plat pour recevoir un ergot solidaire de l'organe support, ou un vérin s'étendant entre l'organe de pesage et l'organe support. Le vérin 24 peut être remplacé par un simple organe élastique de rappel de la came de descente 21 en position active. L'installation peut comprendre un nombre différent de postes de remplissage et par exemple un seul poste monté sur une plate-forme fixe
Installation de remplissage pondéral de récipients, comprenant une plate-forme (2) dont sont solidaires un bec de remplissage (3) et un dispositif de pesage (4) qui est à l'aplomb du bec de remplissage et comporte un organe support de récipients (8) associé à un organe de pesage (5). L'installation se distingue en ce que, entre l'organe support et l'organe de pesage, le dispositif de pesage comprend un organe de liaison (9) permettant un déplacement de l'organe support par rapport à l'organe de pesage, entre une position haute dans laquelle le bec de remplissage est engagé dans le récipient et une position basse dans laquelle le bec de remplissage est dégagé du récipient, et en ce que le dispositif de pesage comprend un organe de verrouillage (25) de l'organe de liaison en position haute de l'organe support.
1. Installation de remplissage pondéral de récipients, comprenant une plate-forme (2) dont sont sondai- res au moins un bec de remplissage (3) et un dispositif de pesage (4) qui est à l'aplomb du bec de remplissage et qui comporte un organe support de récipients (8) associé à un organe de pesage (5), caractérisée en ce que, entre l'organe support et l'organe de pesage, le dispositif de pesage comprend un organe de liaison (9) permettant un déplacement de l'organe support par rapport à l'organe de pesage, entre une position haute dans laquelle le bec de remplissage est engagé dans le récipient et une position basse dans laquelle le bec de remplissage est dégagé du récipient, et en ce que le dispositif de pesage comprend un organe de verrouillage (25) de l'organe de liaison en position haute de l'organe support. 2. Installation selon la 1, caractérisée en ce que l'organe de liaison (9) est agencé pour former une liaison à arc-boutement entre l'organe de pesage (5) et l'organe support (8). 3. Installation selon la 1, caractérisée en ce que, la plate-forme (2) étant montée pivotante sur un bâti fixe, l'organe de liaison (9) comprend une genouillère ayant une première extrémité reliée à l'organe de pesage (5) et une deuxième extrémité reliée à l'organe support (8), la première extrémité étant solidaire d'un axe (15) pourvu d'un maneton (17) destiné à coopérer avec des cames fixes (19, 20) agencées pour faire basculer le maneton entre des première et deuxième positions correspondant respectivement aux positions haute et basse de l'organe support. 4. Installation selon la 3, caractérisée en ce que la came (20) provoquant le déplacement du maneton (17) de sa première vers sa deuxième position 2888321 10 comprend une surface supérieure de guidage (21) et une surface inférieure de guidage (22) sensiblement parallèles l'une à l'autre pour recevoir entre elles le maneton, la surface supérieure étant agencée pour amorcer le bas- culement du maneton vers sa deuxième position et la sur-face inférieure étant agencée pour ralentir progressive-ment le maneton au voisinage de sa deuxième position. 5. Installation selon la 3, caractérisée en ce que les cames (19, 20) sont mobiles entre une position active dans laquelle elles se trouvent sur une trajectoire du maneton (17) et une position inactive dans laquelle les cames sont dégagées de la trajectoire du maneton. 6. Installation selon la 5, carac- térisée en ce qu'elle comprend au moins un organe de dé-placement (23) vers sa position inactive de la came (19) amenant le maneton (17) de sa deuxième position à sa première position.
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G01G 13/24
FR2895566
A1
CAPTEUR D'IMAGE AMINCI A PLOTS DE CONTACT ISOLES PAR TRANCHEE
20,070,629
L'invention concerne la fabrication des capteurs d'image à substrat aminci, et notamment les capteurs d'image en couleurs. Les capteurs d'image à substrat aminci ont été conçus pour améliorer les performances colorimétriques des capteurs en permettant l'éclairement du capteur par la face arrière à travers une couche de silicium très mince ; cette disposition permet d'éviter la dispersion des photons et des électrons photogénérés dans le substrat et donc d'éviter une diaphotie qui nuirait beaucoup à la colorimétrie puisque les pixels d'image voisins correspondent à des couleurs différentes. La fabrication d'un capteur d'image sur substrat aminci comprend généralement les étapes suivantes : on part d'un substrat de silicium (monocristallin massif ou substrat de silicium sur isolant SOI par exemple), d'une épaisseur de quelques centaines de micromètres, permettant la manipulation industrielle de tranches de dix ou vingt centimètres de diamètre, ce substrat étant revêtu sur une face avant d'une couche épitaxiale de silicium monocristallin qui contiendra les circuits actifs du capteur. On réalise dans cette couche épitaxiale, à partir de la face avant, la circuiterie électronique nécessaire aux différentes fonctions du capteur (prise d'image, traitement de signaux). Puis on colle le substrat, par sa face avant qui porte cette circuiterie, sur un substrat de report d'une épaisseur suffisante pour la manipulation industrielle, et on amincit le substrat de silicium de départ jusqu'à une épaisseur de quelques micromètres. L'épaisseur très fine de silicium qui en résulte ne permettrait pas la manipulation industrielle de la tranche, et c'est la raison de la présence du substrat de report collé. L'épaisseur très fine, dans le cas d'un capteur d'image en couleurs, sert à améliorer considérablement les qualités colorimétriques du capteur, l'éclairement du capteur se faisant par la face arrière, à travers une couche de filtres colorés déposés sur cette face arrière et à travers la couche très fine de silicium épitaxial. Un des problèmes qu'on rencontre dans cette technologie est celui de la réalisation des plots de contact qui servent à la connexion électrique du capteur avec l'extérieur. Une solution déjà proposée consiste à prévoir des métallisations de contact lors des étapes de traitement effectuées sur la face avant, et de creuser ensuite dans le silicium aminci, à partir de la face arrière, des ouvertures larges et profondes qui mettent à nu ces métallisations. Un fil de soudure peut alors être soudé sur les métallisations à l'intérieur de ces ouvertures. Mais cela oblige parfois à prévoir des ouvertures larges (120 à 180 micromètres de largeur typiquement). La largeur totale des plots ainsi constitués est alors beaucoup plus importante que la largeur classiquement prévue pour des plots de connexion de circuits électroniques CMOS 1 o classiques (typiquement des plots de 60 micromètres de large suffisent). De plus, les ouvertures doivent être faites avant le dépôt des filtres de couleur sur le capteur ; or la présence de ces ouvertures perturbe l'homogénéité de répartition des couches de filtrage ; en outre le dépôt de ces couches de filtrage va laisser dans les ouvertures des résidus qu'on ne 15 sait pas bien enlever alors qu'il est indispensable de les enlever pour assurer la soudure des fils de connexion. Une autre solution a pu être envisagée, consistant à former des ouvertures lors du traitement de face avant c'est-à-dire avant le report sur un substrat de report ; les ouvertures sont faites à l'endroit des plots de 20 connexion, sur toute la profondeur qui subsistera après amincissement, et le fond de ces ouvertures est métallisé. Après report et amincissement, le fond métallisé est accessible sur la face arrière amincie et constitue le plot de connexion, cette fois dans le même plan que la face de sortie et non au fond d'une ouverture. Mais un tel procédé oblige à des étapes qui ne sont pas 25 classiques dans un procédé industriel CMOS typique de sorte que les tranches de silicium portant les capteurs ne pourraient pas facilement être insérées dans un processus de production industrielle où à la fois des capteurs de ce genre et des circuits plus classiques (substrats non amincis) doivent être réalisés. 30 Pour éviter les inconvénients des procédés connus, la présente invention propose un nouveau procédé de fabrication d'un capteur d'image à substrat de silicium aminci, comprenant des étapes de fabrication faites à partir de la face avant d'un substrat de silicium puis le report de la face avant sur un substrat de report puis l'amincissement du substrat de silicium jusqu'à 35 une épaisseur de quelques micromètres, et enfin des étapes de fabrication effectuées sur la face arrière du substrat de silicium aminci, ce procédé étant caractérisé en ce que les étapes de fabrication effectuées à partir de la face arrière comprennent : - la gravure d'au moins une ouverture de contact ponctuelle à travers le substrat aminci, sur une surface réservée à l'établissement d'un plot de connexion du capteur avec l'extérieur, l'ouverture mettant à nu ponctuellement une première couche conductrice formée pendant les étapes de fabrication effectuées à partir de la face avant ; - le dépôt d'une deuxième couche conductrice sur la face arrière, 10 en contact avec le silicium, la deuxième couche pénétrant dans l'ouverture et venant en contact avec la première couche ; - la gravure de la deuxième couche pour délimiter un plot de connexion ; - l'ouverture d'une tranchée périphérique à travers toute 15 l'épaisseur de la couche de silicium jusqu'à une couche isolante, cette tranchée entourant complètement le plot de connexion et le fond de la tranchée étant entièrement constitué par la couche isolante. Grâce à la tranchée périphérique, il n'est pas nécessaire d'isoler par une couche isolante la deuxième couche conductrice du silicium et c'est 20 pourquoi la deuxième couche conductrice est déposée directement en contact avec le silicium. Un fil peut alors être soudé sur une partie du plot de connexion. La partie du plot de connexion sur laquelle est soudé le fil est de préférence dépourvue d'ouvertures. 25 Une couche de planarisation isolante est de préférence déposée sur la face arrière après ouverture de la tranchée, et une ouverture est gravée dans cette couche pour dégager une portion de surface du plot de connexion, sur laquelle on peut venir souder un fil. De préférence, on prévoit plusieurs ouvertures de contact 30 ponctuelles à travers le substrat aminci pour établir une série de contacts ponctuels avec la première couche conductrice sous-jacente. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit et qui est faite en référence aux 35 dessins annexés dans lesquels - les figures 1 à 8 illustrent les étapes successives principales du procédé selon l'invention ; - la figure 9 représente en vue de dessus la configuration générale du plot de connexion avec ses multiples ouvertures de contact. Sur la figure 1 on a représenté un substrat de silicium 10 comportant une couche épitaxiale superficielle 12 dans laquelle seront réalisés les éléments actifs du circuit intégré, et notamment les éléments photosensibles du capteur d'image. Les circuits électroniques du capteur, comprenant par exemple une matrice active photosensible et des circuits périphériques, sont fabriqués par des opérations classiques de dépôts, gravures, dopages, de différentes couches isolantes, conductrices ou semiconductrices et toutes ces opérations sont faites à partir de la face avant du substrat, à savoir la face sur laquelle se trouve la couche épitaxiale. Le substrat 10 peut être un substrat de silicium monocristallin massif ou un substrat de type SOI (de l'anglais "silicon on insulator", silicium sur isolant) comportant une couche épitaxiale séparée du substrat par une fine couche d'oxyde de silicium. On a représenté schématiquement sur la face avant la couche épitaxiale 12 avec des zones semiconductrices dopées 14, et, au-dessus de la couche épitaxiale 12, plusieurs niveaux de couches conductrices 16, 18, 20 superposées, séparés les uns des autres par des couches isolantes. Les couches conductrices sont gravées selon des motifs désirés dictés par la fonctionnalité du circuit, et peuvent être reliées par endroit les unes aux autres par des vias conducteurs à travers les couches isolantes. Les couches isolantes sont désignées globalement par 22 sans qu'on les distingue les unes des autres bien qu'elles soient déposées et gravées successivement en alternant couches conductrices et couches isolantes. Le capteur se présente donc globalement, à la fin des étapes de fabrication sur la face avant, comme un substrat de silicium 10 revêtu d'une couche épitaxiale 12 comportant notamment des motifs de dopages différents, cette couche épitaxiale étant elle-même revêtue d'une couche isolante 22 dans laquelle sont noyés plusieurs niveaux conducteurs gravés. La face supérieure de la couche 22 est plane, notamment du fait qu'une couche de planarisation isolante a pu être déposée en dernier sur le substrat. Parmi les couches conductrices, on a prévu une couche 16 dans laquelle on forme des plages conductrices 24 dans des zones qui correspondent géographiquement à des plots destinés à la connexion du capteur avec l'extérieur. Les plots de connexion étant le plus souvent à la périphérie d'une puce, les plages conductrices 24 sont en principe situées à la périphérie de la puce. La plage conductrice 24, à l'endroit du plot, est séparée de la couche épitaxiale 12 par une petite épaisseur de couche isolante. La couche conductrice 16 peut être en aluminium. Les couches isolantes sont principalement en oxyde de silicium, mais il peut y avoir 1 o d'autres matériaux isolants dans la couche 22. La plage conductrice 24 peut être relativement étendue (plusieurs dizaines de micromètres de côté), continue ou en grille ajourée, ou bien elle peut être de petites dimensions (quelques micromètres) si les courants véhiculés par les plots sont faibles. Le circuit intégré ayant ainsi subi les opérations de traitement 15 nécessaires à partir de la face avant est maintenant collé, par cette face avant, sur la face avant d'un substrat de report 30. On notera que cette opération est faite au niveau des tranches (en anglais wafer ) de silicium et non pas après découpe de la tranche en puces individuelles. Avant le collage, on procède aux opérations de planarisation nécessaires pour que la 20 tranche et le substrat de report adhèrent parfaitement l'un à l'autre, tout spécialement si le collage est fait par adhésion moléculaire sans apport de matière adhésive. Puis, après collage, on amincit le silicium du substrat 10 par sa face arrière, par des opérations d'usinage mécanique et chimique, de 25 manière à ne laisser subsister qu'une très faible épaisseur de silicium ; pratiquement on ne laisse que la couche épitaxiale 12 (ou à peine plus que la couche épitaxiale), soit quelques micromètres. La figure 2 représente la mince couche de silicium 12 qui subsiste, retournée et collée par sa face avant (tournée vers le bas) sur la face avant (tournée vers le haut) du 30 substrat de report 30. Le substrat de report 30 assure maintenant la tenue mécanique de la tranche. On effectue alors à partir de la face arrière de la couche épitaxiale (en haut sur la figure 2), différentes opérations de traitement, et notamment les opérations nécessaires à la réalisation de plots de connexion pour la 35 connexion du circuit avec l'extérieur. Pour cela, on ouvre dans toute l'épaisseur de la couche épitaxiale 12 une série d'ouvertures 40 distribuées au-dessus de chacune des plages conductrices 24 qui sont destinées à être reliées électriquement aux plots de connexion. Dans certains cas, on peut se contenter d'une seule ouverture 40 ; dans tous les cas les ouvertures sont localisées au-dessus de parties conductrices de la plage 24. La figure 3 représente une vue de la partie du circuit intégré qui comprend une plage 24 et les ouvertures 40 formées au-dessus de cette plage. Seul un petit nombre d'ouvertures ponctuelles est représenté pour simplifier la figure. Après avoir gravé ces ouvertures dans toute l'épaisseur de silicium de la couche 12, on complète les ouvertures en enlevant les portions de couche isolante 22 situées au fond des ouvertures, jusqu'à mettre à nu la plage conductrice 24. On dépose alors une couche conductrice 42, par exemple de l'aluminium. Dans ce qui suit on appellera la couche 16 (celle qui contient la plage conductrice 24) première couche conductrice et la couche 42 deuxième couche conductrice, les deux couches conductrices participant à la formation d'un plot de connexion du circuit intégré avec l'extérieur. Le dépôt de la deuxième couche conductrice 42 peut être précédé d'une étape de dopage superficiel du silicium. La deuxième couche conductrice 42 remplit les ouvertures et vient en contact par chacune de ces ouvertures avec la première couche conductrice constituant la plage 24 (figure 4). Après ce dépôt, on grave la deuxième couche conductrice 42 pour délimiter un plot de connexion extérieure. La figure 5 représente une vue générale du plot de connexion, avec de préférence une partie 44 (à gauche sur la figure) percée d'ouvertures distribuées au-dessus de la plage 24 et une autre partie 46 non percée d'ouvertures (à droite) qui sera réservée à la soudure d'un fil de connexion. On notera que si les ouvertures individuelles sont suffisamment petites, on peut aussi envisager d'avoir un plot de connexion dont toute la surface comporte une distribution régulière d'ouvertures, le fil étant alors soudé sur une surface métallique qui comporte le relief engendré par les ouvertures 40 ; la plage 24 occuperait alors la majeure partie ou la totalité de la surface située sous le plot de connexion. La figure 6 représente l'étape suivante : on grave une tranchée périphérique 48 entourant complètement le plot de connexion, sur toute la profondeur de la couche épitaxiale, jusqu'à la couche isolante 22. Cette tranchée s'arrête sur la couche isolante 22 et ne descend pas jusqu'à une portion de couche métallique, de sorte que le fond de la tranchée est entièrement constitué par une surface isolante. L'étape suivante, figure 7, n'est pas obligatoire mais elle est préférable. Elle comprend le dépôt d'une couche de protection isolante 50 et l'ouverture de cette couche au-dessus du centre du plot de connexion conducteur (donc en principe dans la partie 46 du plot si on a prévu une partie non percée d'ouvertures réservée à la soudure d'un fil). La couche o isolante 50 comble la tranchée périphérique 48. Les étapes classiques de dépôt et photogravure des filtres colorés ne sont pas représentées. Enfin, après découpe de la tranche en puces individuelles, l'étape finale de fabrication comprendra la soudure d'un fil de connexion 60 sur le 15 métal 42 du plot de connexion là où il est dénudé (figure 8). L'allure générale du plot de connexion avec ses multiples trous de contact avec la couche 24 sous-jacente et avec la partie dépourvue de trous est représentée en vue de dessus sur la figure 9. On prévoit de préférence plusieurs dizaines de trous de petites dimensions (quelques micromètres de 20 diamètre ou de côté), mais comme on l'a dit précédemment un seul trou peut suffire dans certains cas. On a ainsi réalisé un plot de connexion sans avoir eu besoin de déposer une couche isolante sur les flancs des ouvertures 40 avant de déposer le métal de connexion 42. Le métal 42 est en contact avec le 25 silicium, mais le silicium est isolé par la tranchée du reste de la couche épitaxiale qui contient les circuits actifs ; ainsi, les potentiels appliqués à un plot soit par l'extérieur soit par l'intérieur du circuit intégré n'influencent pas le reste du circuit ou les autres plots. Qu'il y ait ou non une couche de protection finale 50, l'étalement 30 de résine ou de couches de filtrage n'est pas gêné par l'existence des plots de connexion. Ceux-ci sont en creux lorsqu'il y a une couche 50 mais la différence de niveau entre la surface du plot et la surface de la couche 50 est faible. S'il n'y a pas de couche 50, les ouvertures 40, qui sont d'ailleurs partiellement comblées par le métal, sont de petites dimensions (quelques 35 micromètres de côté ou de diamètre) et ne gênent pas l'étalement. De plus, l'absence de décrochement entre la surface du plot de connexion et la surface environnante rend possible une limitation des dimensions du plot à environ 50 à 60 micromètres de côté, limitation qui n'était pas envisageable avec une surface métallique trop en profondeur par rapport à la surface supérieure de la puce de circuit-intégré. Les ouvertures 40 sont de préférence formées par attaque chimique du silicium ; les ouvertures sont alors à flancs obliques, l'inclinaison correspondant aux plans de clivage naturel du silicium (55 ). La tranchée 48 est de préférence gravée par attaque anisotrope verticale (gravure au ~o plasma) et ses flancs latéraux sont verticaux. Sa largeur peut être de quelques micromètres. La tranchée 48 n'est pas faite en même temps que les ouvertures 40 (bien que ce soit théoriquement possible), afin qu'elle ne soit pas remplie d'aluminium lors du dépôt de la couche 42, car il serait ensuite difficile d'éliminer l'aluminium du fond de la tranchée lors de la 15 gravure qui délimite le plot de connexion
L'invention concerne la fabrication des capteurs d'image à substrat aminci, et notamment les capteurs d'image en couleurs.Après les étapes de fabrication faites à partir de la face avant d'un substrat de silicium puis le report de la face avant sur un substrat de report et l'amincissement du silicium, on réalise les plots de connexion par la face arrière. On ouvre une multiplicité de trous de contact ponctuels à travers le silicium aminci, à l'endroit d'un plot de connexion, les trous mettant à nu une première couche conductrice (24) formée pendant les étapes de face avant ; on dépose de l'aluminium (42) sur la face arrière, en contact avec le silicium, l'aluminium pénétrant dans les ouvertures et venant en contact avec la première couche ; on grave l'aluminium pour délimiter le plot de connexion ; et enfin on ouvre une tranchée périphérique à travers toute l'épaisseur de la couche de silicium, cette tranchée entourant complètement le plot de connexion.
1. Procédé de fabrication d'un capteur d'image à substrat de silicium aminci, comprenant des étapes de fabrication faites à partir de la face avant d'un substrat de silicium puis le report de la face avant sur un substrat de report puis l'amincissement du substrat de silicium jusqu'à une épaisseur de quelques micromètres, et enfin des étapes de fabrication effectuées sur la face arrière du substrat de silicium aminci, ce procédé étant caractérisé en ce que les étapes de fabrication effectuées à partir de la face arrière comprennent : - la gravure d'au moins une ouverture de contact ponctuelle (40) à travers le substrat aminci (12), sur une surface réservée à l'établissement d'un plot de connexion du capteur avec l'extérieur, l'ouverture mettant à nu ponctuellement une première couche conductrice (24) formée pendant les étapes de fabrication effectuées à partir de la face avant ; - le dépôt d'une deuxième couche conductrice (42) sur la face 15 arrière, en contact avec le silicium, la deuxième couche pénétrant dans l'ouverture et venant en contact avec la première couche (24) ; - la gravure de la deuxième couche pour délimiter un plot de connexion ; - l'ouverture d'une tranchée périphérique (48) à travers toute 20 l'épaisseur de la couche de silicium jusqu'à une couche isolante (22), cette tranchée entourant complètement le plot de connexion et le fond de la tranchée étant entièrement constitué par la couche isolante. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'un fil 25 (60) est soudé sur une partie du plot de connexion. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la partie (46) du plot de connexion sur laquelle est soudé le fil est dépourvue d'ouvertures ponctuelles. 30 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'une couche de protection isolante (50) est déposée sur la face arrière après ouverture de la tranchée, et une ouverture est gravée dans cette couche pour dégager une portion de surface du plot de connexion, sur laquelle on vient souder un fil. 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les ouvertures ponctuelles sont faites par gravure chimique et la tranchée est faite après la gravure de la deuxième couche 1 o conductrice. 6. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la tranchée est gravée par attaque anisotrope verticale. 15 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'on grave une série d'ouvertures ponctuelles à travers le substrat aminci, ces ouvertures étant distribuées au-dessus d'une plage conductrice de la première couche conductrice (24), cette plage étant 20 destinée à être reliée électriquement à un plot de connexion du circuit intégré.
H
H01
H01L
H01L 23,H01L 27
H01L 23/48,H01L 27/146
FR2888690
A1
PROCEDE CRYPTOGRAPHIQUE POUR LA MISE EN OEUVRE SECURISEE D'UNE EXPONENTIATION ET COMPOSANT ASSOCIE
20,070,119
DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention concerne un procédé cryptographique permettant la mise en oeuvre sécurisée d'une exponentiation dans un composant électronique, cette mise en oeuvre étant plus particulièrement utilisée dans le cadre d'un algorithme cryptographique asymétrique, par exemple de type RSA. L'invention concerne également le composant électronique comprenant les moyens pour la mise en oeuvre de ce procédé. ETAT DE LA TECHNIQUE Les composants électroniques mettant en oeuvre des algorithmes de cryptographie sont en général utilisés dans des applications où l'accès à des services ou à des données est sévèrement contrôlé. Ils ont une architecture telle qu'elle leur permet d'exécuter n'importe quel type d'algorithme. Ces composants peuvent notamment être utilisés dans les cartes à puce, 25 pour certaines applications de celles-ci. Ainsi, de tels composants électroniques mettent en oeuvre un algorithme de cryptographie qui permet d'assurer le chiffrement de données émises et/ou le déchiffrement de données reçues, la signature numérique d'un message et/ou la vérification de cette signature. En effet, à partir d'un message appliqué par un système hôte à l'entrée du composant électronique, et à partir de nombres secrets contenus dans le composant électronique, le composant électronique fournit en retour au système hôte le message signé, ce qui permet par exemple au système hôte d'authentifier le composant électronique. De manière analogue, à partir d'un message chiffré appliqué par un système hôte à l'entrée du composant électronique, et à partir de nombres secrets contenus dans le composant électronique, le composant 10 électronique déchiffre le message. Les caractéristiques des algorithmes de cryptographie peuvent être connues, comme les calculs effectués ou les paramètres utilisés. La sécurité de ces algorithmes de cryptographie repose en effet essentiellement dans le ou les nombres secrets utilisés dans l'algorithme. Ce ou ces nombres secrets sont contenus dans le composant électronique et sont totalement inconnus du milieu extérieur. Ils ne peuvent être déduits de la seule connaissance du message appliqué en entrée et du message chiffré fourni en retour. En effet, les algorithmes cryptographiques de type RSA reposent sur un problème mathématique jugé complexe d'un point de vue calculatoire pour des nombres suffisamment grands, à savoir la factorisation. Pour trouver ce ou ces nombres secrets, des attaques consistant à agir physiquement sur le composant électronique ou la carte à puce ont été développées et ainsi, un certain nombre de techniques de protection appropriées ont vu le jour de façon à contrer ces attaques physiques. Toutefois, il est apparu que le ou les nombres secrets contenus dans la carte pouvaient être percés par le biais d'attaques non invasives. Ces attaques, dites à canaux cachés, permettent à une personne extérieure de déterminer le ou les nombres secrets contenus dans le composant électronique à partir de grandeurs physiques mesurables à l'extérieur du composant lorsque celui-ci est en train d'exécuter l'algorithme de 5 cryptographie. Le principe de ces attaques à canaux cachés repose sur le fait que certains paramètres caractérisant le microprocesseur varient selon l'instruction exécutée ou la donnée manipulée. L'analyse de la consommation en courant, des temps de calcul ou encore des rayonnements électromagnétiques permettent par exemple de découvrir le ou les nombres secrets. Ces attaques dites à canaux cachés sont notamment envisageables avec les algorithmes de cryptographie du type RSA (du nom de ses inventeurs Rivest, Shamir et Adelman), qui est celui le plus utilisé en cryptographie, en particulier dans le domaine des cartes à puce. Un certain nombre de techniques de protection pour empêcher ces attaques externes sont connues. On peut par exemple utiliser un dispositif d'alimentation comprenant des condensateurs aptes à masquer les fluctuations dans la consommation de courant. Les dispositifs de calcul peuvent aussi être enfermés dans des boîtiers de protection blindés confinant les rayonnements électromagnétiques. Néanmoins, de telles techniques ne sont pas totalement infaillibles et une personne extérieure expérimentée pourra éventuellement déterminer le ou les nombres secrets en utilisant par exemple des techniques de signaux amplifiés, ou encore en filtrant le bruit en faisant une moyenne des données collectées sur plusieurs mesures. En outre, dans des dispositifs tels que les cartes à puce, ces contremesures sont souvent inapplicables ou insuffisantes du fait des différentes contraintes physiques de ces dispositifs, comme notamment la dépendance vis-à-vis des sources de puissance externes, l'impossibilité d'utilisation de blindage, etc. D'autres méthodes mathématiques sont connues pour empêcher les attaques basées sur la mesure des temps de calcul des différentes opérations. Néanmoins, elles ne permettent pas de se protéger contre les attaques plus complexes comme celles basées sur l'analyse de la consommation de courant. Une autre méthode de protection contre les attaques dites à canaux cachés a été présentée dans la demande de brevet WO 99/35782. Ce document présente en effet une méthode de protection utilisable dans un algorithme de cryptographie de type RSA, que ce soit en mode standard ou en mode CRT, cette méthode de protection étant principalement basée sur la génération de nombres aléatoires permettant une redéfinition des paramètres de calcul. Ainsi, les calculs de l'opération privée de l'algorithme de cryptographie de type RSA sont rendus entièrement aléatoires. Cette méthode de contre-mesure a toutefois l'inconvénient d'augmenter sensiblement les temps de calculs. Un but de la présente invention est donc de fournir un procédé cryptographique de type RSA et un composant électronique associé qui permettent de contrer les attaques de type à canaux cachés (qu'elles soient simples ou différentielles) de façon plus rapide et plus efficace. EXPOSE DE L'INVENTION 2888690 A cet effet on prévoit, selon l'invention, un procédé cryptographique asymétrique appliqué à un message M, caractérisé en ce qu'il comprend une opération privée consistant à signer ou déchiffrer le message M pour obtenir un message signé ou déchiffré s, l'opération privée étant définie à partir d'au moins une exponentiation modulaire EM de la forme EM = M A mod B, A et B étant respectivement l'exposant et le module de l'exponentiation modulaire EM, mod dénotant l'opération modulo, et l'opération privée comprenant les étapes consistant à : - Calculer un module intermédiaire B*, un message intermédiaire M* et un exposant intermédiaire A*, en fonction de B, M et/ou A; le module intermédiaire B* étant calculé de façon déterministe et le message intermédiaire M* étant calculé de façon aléatoire; - Calculer une exponentiation modulaire intermédiaire EM*=M*A* mod B *; Calculer le message signé ou déchiffré s à partir de l'exponentiation modulaire intermédiaire EM*. Selon un aspect préféré mais non limitatif du procédé cryptographique asymétrique selon l'invention, l'étape consistant à calculer le message signé ou déchiffré s est réalisée par réduction de EM*, résultat de l'exponentiation modulaire intermédiaire. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, on prévoit un procédé cryptographique caractérisé en ce qu'il utilise une clé publique et une clé privée, la clé publique étant composée d'un module N de type RSA et d'un exposant public e, et la clé privée étant composée du module N de type RSA et d'un exposant privé d, tel que e.d = l mod (N) , q étant la fonction indicatrice d'Euler, et en ce que l'opération privée est définie à partir de l'exponentiation modulaire s = M d mod N, d et N 2888690 6 correspondant respectivement à l'exposant A et au module B de l'exponentiation modulaire EM, et comprend les étapes consistant à : a) Calculer un module intermédiaire N* de façon déterministe, tel que N* = xN.N avec XN une valeur publique dépendant de N et M; b) Calculer un message intermédiaire M* de façon aléatoire, tel que M* = M + xM.N avec xM une valeur aléatoire telle que xN et xM soient premiers entres eux; c) Calculer une exponentiation modulaire intermédiaire s* = M * mod N * , d* correspondant à l'exposant intermédiaire A * ; d) Réduire l'exponentiation modulaire intermédiaire s* afin d'obtenir le message signé ou déchiffré s. Des aspects préférés mais non limitatifs de l'invention selon ce premier 15 mode de réalisation sont les suivants: l'étape a) consistant à calculer un module intermédiaire N* de façon déterministe comprend les étapes consistant à : a1) Calculer une valeur A telle que A= f (M, N) , avec f une 20 fonction déterministe et publique; a2) Calculer la valeur publique xN telle que xN = À2.T, avec T un coefficient de normalisation de la multiplication modulaire; a3) Calculer le module intermédiaire N* tel que N* = xN.N. - l'étape b) consistant à calculer un message intermédiaire M* de façon aléatoire comprend les étapes consistant à : b1) Tirer un nombre aléatoire ri; b2) Calculer xM = 1+ Â.r1.T; b3) Calculer le message intermédiaire M* = M + xM.N. l'étape a1) consistant à calculer la valeur comprend les étapes consistant à : a11) Décomposer M et N tels que M = M; 2N" et N = E N.2". avec w un entier non nul; a l2) Construire la valeur Â. telle que /1=1 0z, (Mi) + 6z, (Ni avec a une fonction appartenant au groupe de l'ensemble des permutations S de longueur a, et avec z. =M. + j + z/_, +N. mod 2w, zo pouvant être fixé à une valeur quelconque. l'exposant intermédiaire d* est tel que d* = d + r2.(1- e.d) , avec r2 un nombre tiré aléatoirement; l'exposant intermédiaire d* peut 15 aussi être tel que d* = d. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, on prévoit un procédé cryptographique caractérisé en ce qu'il utilise une clé publique et une clé privée, la clé publique étant composée d'un module N de type RSA, produit de deux grands nombres premiers p et q, et d'un exposant public e, et la clé privée étant composée du quintuplet (p, q, d p, dq, iq) avec d p = d mod(p -1), dq = d mod(q -1) , et iq = q-' mod p, d étant tel que e.d = l mod q5(N) , q5 étant la fonction indicatrice d'Euler, et en ce que l'opération privée est définie à partir de l'exponentiation modulaire sp = M dp mod p, dp et p correspondant respectivement à l'exposant A et au module B de l'exponentiation modulaire EM, et comprend les étapes consistant à : a1) Calculer un module intermédiaire p* de façon déterministe, tel que p* = xp.p, avec xp une valeur publique dépendant de N et M; a2) Calculer un message intermédiaire Mp* de façon aléatoire, tel que Mp * = [(M mod p*) + xMM. p] mod p * , avec xmp une valeur aléatoire telle que xp et xMp soient premiers entres eux; a3) Calculer une exponentiation modulaire intermédiaire sp* telle que sp * = Mp *dp* mod p * , dP* correspondant à l'exposant intermédiaire A*. Des aspects préférés mais non limitatifs de l'invention selon ce deuxième mode de réalisation sont les suivants: l'étape a2) est remplacée par l'étape a2') consistant à calculer un message intermédiaire Mp* tel que Mp* = [M + xMp.191 mod p * , avec xMp une valeur aléatoire telle que xp et xMp soient premiers entres eux. - l'étape a1) consistant à calculer un module intermédiaire p* de façon déterministe comprend les étapes consistant à : a11) Calculer une valeur Â,p telle que /p = f p (M, N mod 2k) , avec f p une fonction déterministe et publique, et k un nombre entier positif non nul; a12) Calculer la valeur publique xp telle que xp = ),p.T, avec T un coefficient de normalisation de la multiplication modulaire; a13) Calculer le module intermédiaire p*. - l'étape a2) consistant à calculer un message intermédiaire Mp* de façon aléatoire comprend les étapes consistant à : a21) Tirer un nombre aléatoire r, ; a22) Calculer la valeur aléatoire xAp telle que x,tip = 1+ Ap.i.T; a23) Calculer le message intermédiaire Mp*. l'exposant intermédiaire dp* est tel que d p * = + ,dp.(p -1) , avec /1dp tel que fdp = fdp (M, N mod 2k) , fdp étant une fonction déterministe et publique, distincte de f p, et k étant un entier positif non nul; l'exposant intermédiaire dp* pourra aussi être tel que dp*=dp. - l'opération privée est en outre définie à partir de l'exponentiation modulaire sq = M dq mod q, et comprend les étapes supplémentaires consistant à : b1) Calculer un module intermédiaire q* de façon déterministe, tel que q* = xq.q, avec xq une valeur publique dépendant de N et M; b2) Calculer un message intermédiaire Mq* de façon aléatoire, tel que Mq * = [(M mod q*) + xMq.q] mod q, avec xMq une valeur aléatoire telle que xq et xMq soient premiers entres eux; b3) Calculer une exponentiation modulaire intermédiaire sq* telle que sq * = Mq *de mod q, avec dq* un exposant intermédiaire. - l'étape b2) est remplacé par l'étape b2') consistant à calculer un message intermédiaire Mq* tel que Mq * = [M + xMq.q] mod q * , avec x.eaq une valeur aléatoire telle que xq et xjq soient premiers entres eux. l'étape b1) consistant à calculer un module intermédiaire q* de façon déterministe, comprend les étapes consistant à : b11) Calculer une valeur /1q telle que 2î,q = fq (M, N mod 2k) , avec fq une fonction déterministe et publique, et k un nombre entier positif non nul; b12) Calculer la valeur publique xq telle que xq = ).q.T, avec T un coefficient de normalisation de la multiplication modulaire; b13) Calculer le module intermédiaire q*. l'étape b2) consistant à calculer un message intermédiaire Mq* de façon aléatoire comprend les étapes consistant à : b21) Tirer un nombre aléatoire r2; b22) Calculer la valeur aléatoire xmq telle que xMq = 1 + 2, q.r2.T; b23) Calculer le message intermédiaire Mq*. - l'exposant intermédiaire dq* est tel que dq * = dq + Â.dq.(q -1) , avec 11dq tel que Â,dq = fdq (M, N mod 2 k) , fdq étant une fonction déterministe et publique, distincte de fq, et k étant un nombre entier positif non nul; l'exposant intermédiaire dq* pourra aussi être tel que dq*=dq. - le nombre k est inférieur à 128. - l'opération privée comprend en outre l'étape consistant à calculer l'exponentiation modulaire s = M d mod N à partir de sp* et sq*. - l'étape consistant à calculer l'exponentiation modulaire s = M d mod N à partir de sp* et sq* comprend les étapes consistant à : ^ Recombiner sp* et sq* tels que: s* = sq * +q.((iq (s p * sq *)) mod p*) ^ Réduire s* en s. - l'étape consistant à réduire s* en s est effectuée selon la réduction modulaire s = s * mod N. - l'étape consistant à calculer l'exponentiation modulaire s = M d mod N à partir de sp* et sq* comprend les étapes consistant à : ^ Recombiner sp* et sq* tels que: s* _ [Xq.sq * +q * .((iq. (S), * sq *)) mod p*)] s * mod(xq.N) l'exponentiation modulaire s = M d mod N à partir de sp* et sq* comprend les étapes consistant à : ^ Réduire l'exponentiation modulaire sp* afin de déterminer l'exponentiation modulaire sp; ^ Réduire l'exponentiation modulaire sq* afin de déterminer l'exponentiation modulaire sq; ^ Recombiner sp et sq tels que: ^ Calculer s = xq 2888690 12 s = sq + q.((iq.(s p sq)) mod p) Selon un autre mode de réalisation de l'invention, on prévoit un procédé cryptographique asymétrique appliqué à un message M à signer ou déchiffrer en un message signé ou déchiffré s, caractérisé en ce que le procédé cryptographique utilise une clé publique et une clé privée, la clé publique étant composée d'un module N de type RSA, produit de deux grands nombres premiers p et q, et d'un exposant public e, et la clé privée étant composée du quintuplet (p,q,dp,dq,iq) avec d p = d mod(p -1) , dq = d mod(q -1) , et iq = q-1 mod p, d étant tel que e.d = 1 mod O(N) , étant la fonction indicatrice d'Euler, et comprend une opération privée définie à partir des exponentiations modulaires sp et sq telles que s p = M dp mod p et sq = M dq mod q, l'opération privée comprenant les étapes consistant à : Calculer un module intermédiaire p* à partir de p et un module intermédiaire q* à partir de q; Calculer les exponentiations modulaires intermédiaires sp* et Sq*, sp* et sq* étant calculés respectivement à partir des modules p* et q* ; - Calculer le message signé ou déchiffré s en combinant sp* et sq*. Des aspects préférés mais non limitatifs de l'invention selon cet autre mode de réalisation, sont les suivants: - le message signé ou déchiffré s est calculé suivant les étapes 25 consistant à : ^ Recombiner sp* et sq* tels que: s* = sq * +q.((iq (s p * sq*)) mod p*) ^ Réduire s* en s. 2888690 13 l'étape consistant à réduire s* en s est effectuée selon la réduction modulaire s = s * modN. le module intermédiaire q* est calculé de telle sorte que q* = K.q, avec K une valeur déterministe ou aléatoire, et le message signé ou déchiffré s est calculé suivant les étapes consistant à : ^ Recombiner sp* et sq* tels que: s* = [K.sq * +q * .((iq.(sp * sq *)) mod p*)] s * mod(K.N) On prévoit en outre selon l'invention un composant électronique comprenant des moyens pour la mise en oeuvre du procédé cryptographique selon les différents modes de réalisation de l'invention. Le composant électronique comprend par exemple un moyen de traitement programmé, tel qu'un microprocesseur, pour mettre en oeuvre le procédé cryptographique selon l'invention. On prévoit enfin une carte à puce comprenant un tel composant 20 électronique. DESCRIPTION DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront encore de 25 la description qui suit, laquelle est purement illustrative et non limitative et doit être lue en regard des dessins annexés, sur lesquels: ^ Calculer s = K la figure 1 est un diagramme schématique du procédé cryptographique de type RSA en mode standard selon un aspect préféré de l'invention; - la figure 2 est un diagramme schématique du procédé cryptographique de type RSA en mode CRT selon un autre aspect préféré de l'invention; la figure 3 est un diagramme schématique du procédé 10 cryptographique de type RSA en mode CRT selon encore un autre aspect de l'invention. DESCRIPTION D'UN MODE DE REALISATION DE L'INVENTION Fonctionnement des algorithmes de cryptographie de type RSA On rappelle ci-après brièvement les principales caractéristiques du système cryptographique de type RSA. La première réalisation de schéma de chiffrement et de signature à clé publique fut mise au point par Rivest, Shamir et Adleman, qui ont inventé le système cryptographique de type RSA. Ce système est le système cryptographique à clé publique le plus utilisé. Il peut être utilisé comme procédé de chiffrement ou comme procédé de signature. Le système cryptographique de type RSA utilise des calculs 30 d'exponentiation modulaire. Il consiste d'abord à générer la paire de clés RSA qui seront utilisées pour ces exponentiations modulaires. Ainsi, chaque utilisateur crée une clé publique RSA et une clé privée correspondante, selon le procédé suivant en 5 étapes: 1) Générer deux nombres premiers distincts p et q; 2) Calculer N = p.q et /(N) = (p 1). (q -1) , ( étant la fonction indicatrice d'Euler) ; 3) Sélectionner un entier e tel que 1 < e < (N) et tel que e et O(N) soient premiers entre eux, e étant choisi aléatoirement ou non; 4) Calculer un entier d tel que 1 < d < O(N) et tel que e.d = l modç(N) [on notera que dans l'ensemble du texte on désigne l'opération modulo k par mod k ] 5) La clé publique est le couple (N, e) et la clé privée est le couple (N,d). Les entiers e et d sont appelés respectivement exposant public et exposant privé. L'entier N est appelé module RSA. Ainsi, une fois les paramètres publics et privés définis, étant donné x, avec 0 < x < N, il est possible d'appliquer le procédé de chiffrement ou de 20 signature à x. Dans le procédé de chiffrement, l'opération publique sur x, qui est appelée chiffrement du message x, consiste à calculer l'exponentiation modulaire: y=xemodN Dans ce cas, l'opération privée correspondante est l'opération de déchiffrement du message chiffré y, et consiste à calculer l'exponentiation modulaire: y d modN Dans le cas d'un procédé de signature, la première opération effectuée est l'opération privée, ou signature du message x, et consiste à calculer: y=xd modN L'opération publique correspondante, appelée vérification de la signature y, utilise la clé publique (N, e) et les valeurs x et y et consiste à vérifier si l'égalité x = ye mod N est vraie. Le mode présenté ci-dessus est appelé mode standard. Nous allons présenter maintenant un autre mode de fonctionnement de l'algorithme de cryptographie RSA dit mode CRT car basé sur le théorème des restes Chinois ( Chinese Reminder Theorem ou CRT en anglais). Ce mode de fonctionnement dit CRT est beaucoup plus rapide que le mode standard. Selon ce mode CRT, l'exponentiation modulaire n'est pas directement calculée modulo N, mais on effectue d'abord deux calculs d'exponentiation modulaire, respectivement modulo p et modulo q. Les paramètres publics sont toujours représentés par le couple (N, e) mais les paramètres privés sont dans ce mode représentés par le triplet (p, q, d) ou le quintuplet (p, q, d p, d q, iq) avec: d p = d mod(p - 1) dq = d mod(q -1) q-' modp Par la relation e.d = 1 mod ç(N) , on obtient: e.d p = 1 mod(p -1) , et e.dq = l mod(q -1) L'opération publique s'effectue de la même façon que pour le mode de fonctionnement standard. En revanche, pour l'opération privée on calcule d'abord les exponentiations modulaires: yp =xdnmodp, et yq = xdq modq Ensuite, par application du théorème des restes chinois, on obtient y = xd mod N, en utilisant par exemple la formule de Garner: y = yq + qÉ((iq.(Y, yq)) mod p) Comme il a déjà été rappelé plus haut, les caractéristiques des algorithmes de cryptographie sont généralement connues, et la sécurité de ces algorithmes repose donc essentiellement sur le ou les nombres secrets qui sont utilisés. Il apparaît donc de ce qui précède que dans un algorithme de cryptographie de type RSA, l'opération qui doit nécessairement être protégée est l'opération dite privée. En effet, l'opération privée est la seule opération de l'algorithme de cryptographie qui utilise des nombres privés non connus du milieu extérieur, à savoir l'exposant privé d dans le cas d'un algorithme de cryptographie RSA en mode standard, et les nombres p, q, dp, dq et iq formant les éléments privés dans le cas d'un algorithme de cryptographie RSA en mode CRT. 2888690 18 Les attaques de type à canaux cachés, qu'elles soient simples ou différentielles, se basent sur une analyse des calculs effectués pendant l'algorithme de cryptographie. La contre-mesure proposée dans ce document est donc un procédé pour la mise en oeuvre sécurisée d'une exponentiation qui empêche la détection externe du ou des nombres privés utilisé dans l'algorithme de cryptographie de type RSA, notamment pendant l'opération privée. Dans tout algorithme de cryptographie de type RSA, que ce soit en mode standard ou en mode CRT, l'opération privée appliquée sur un message M, est toujours définie à partir d'au moins une exponentiation modulaire EM de type EM = M A mod B. Dans cette exponentiation modulaire, M, A et B sont respectivement appelés la base, l'exposant et le module. Dans le cas du mode standard, l'opération privée sera définie à partir d'une exponentiation modulaire unique: s = M d mod N Dans le mode CRT, l'opération privée sera définie à partir de deux exponentiations modulaires, à savoir: sp = M' mod p, et sq = M dq mod q Selon l'invention, le déroulement de l'opération privée se base sur l'utilisation de paramètres intermédiaires, issus des paramètres de calculs A, B, ou M et peut donc se faire selon les étapes consistant à : Calculer un module intermédiaire B*, un message intermédiaire M*, et un exposant intermédiaire A*, le module intermédiaire 8* et le message intermédiaire M* étant respectivement calculés de façon déterministe et aléatoire; Calculer une exponentiation modulaire intermédiaire EM*=M*9*modB*; Calculer le message signé ou déchiffré s à partir de l'exponentiation modulaire intermédiaire EM*. L'exposant intermédiaire A* est calculé de façon aléatoire ou déterministe. L'exposant intermédiaire A* pourra par exemple être tel que A* = A. Les calculs des paramètres intermédiaires B*, M*, et A*, peuvent être fait dans un ordre différent, la seule contrainte étant qu'ils doivent être calculés avant le calcul de l'exponentiation modulaire EM*. Procédé cryptographique de type RSA en mode standard. Le procédé de mise en oeuvre sécurisée de l'algorithme de cryptographie de type RSA en mode standard est décrit ci-dessous en référence à la 20 figure 1. Le mode de réalisation de l'invention présenté ci-dessous est relatif à l'algorithme de cryptographie de type RSA en mode standard dans le cas d'une opération de signature. Néanmoins, l'invention n'est pas limitée à un tel procédé de signature et pourra être utilisée également dans le cadre d'un procédé de chiffrement d'un message. Considérons dès lors un message M à signer, un module N de type RSA, un exposant public e et un exposant privé d. 2888690 20 Le procédé décrit ci-dessous permet de réaliser une opération privée totalement sécurisée, c'est-à-dire une génération sécurisée d'une signature s, telle que s -= Md modN. Une façon de sécuriser cette opération privée est d'effectuer une transformation des paramètres de calcul utilisés pour calculer s. Cette transformation des paramètres doit être telle que tout ou partie des paramètres utilisés pour le calcul de s soient en tout ou en partie modifiés à chaque exécution de l'algorithme de cryptographie. La première étape du procédé de mise en oeuvre sécurisé selon l'invention consiste à transformer le module N de type RSA en un module intermédiaire N*. N*est tel que N* = xN.N avec xN une valeur publique dépendant à la fois de N et de M et qui permet la normalisation éventuelle de module N de type RSA. On pourra prendre par exemple xN telle que xN = Â.Z.T Dans ce cas), est telle que /1 = f (M, N) avec f une fonction qui est déterministe et publique. Un exemple de réalisation de cette fonction f est présenté plus loin dans ce document. Il est à noter que, la fonction f étant déterministe et publique, et M et N étant également publiques, la valeur /1 est elle aussi publique. Quant à la valeur T, elle correspond au coefficient de normalisation que l'on peut utiliser parfois dans certains types d'algorithmes de multiplication 2888690 21 modulaire, comme par exemple la multiplication de Quisquater. Dans le cas où la normalisation du module n'est pas nécessaire, alors le coefficient T est pris égal à 1. Ainsi dans cet exemple, on a un paramètre intermédiaire N* tel que N* _ Â, 2.T.N. La deuxième étape consiste à transformer M en un message intermédiaire M*. On prendra M* tel que M* = M + xM.N, avec xM une valeur aléatoire telle que XN et xM soient des nombres premiers entre eux. On pourra prendre par exemple xM telle que xM = 1 + /1.r1.T. Les paramètres /1 et T sont identiques aux paramètres ii et T pris pour calculer le module intermédiaire N*. ri est quant à lui un nombre entier pris de façon aléatoire selon un procédé de tirage d'aléa quelconque. Ainsi la valeur xM telle que xM = 1 + /î.fl.T est bien une valeur aléatoire qui n'a aucun facteur commun avec la valeur xN =,x,2.T Une fois ces paramètres intermédiaires N*et M* calculés, il reste à calculer un exposant intermédiaire d*. On peut calculer un exposant intermédiaire d* de façon aléatoire tel que: d* = d + i2.(1- e.d) Dans cette formule, e et d sont respectivement les exposants public et privé de l'algorithme de cryptographie RSA et r2 est un nombre entier tiré de façon aléatoire selon une méthode de tirage d'aléa quelconque. Une fois tous les paramètres intermédiaires calculés, il reste à calculer l'exponentiation modulaire intermédiaire s* = M *d* mod N * . L'étape finale consiste à réduire l'exponentiation modulaire intermédiaire s* afin d'obtenir la valeur signée s. On pourra par exemple procéder à une réduction modulaire pour calculer s à partir de s* selon la formule s = s * mod N Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'exposant intermédiaire d* peut être tel que d* = d. Selon ce mode de réalisation, l'étape consistant à calculer l'exponentiation 20 modulaire intermédiaire s* diffère légèrement puisque s* sera définie par l'exponentiation modulaire suivante: s* = M *d mod N * L'étape consistant à réduire s* afin d'obtenir la valeur signée s reste la 25 même. Il est important de noter que les étapes consistant à calculer les valeurs intermédiaires N*, M* et d*, peuvent être réalisées dans un ordre différent. La seule contrainte est que chacune de ces deux ou trois valeurs intermédiaires soient déterminées pour le calcul final de l'exponentiation modulaire menant à s*. Selon ce procédé de calcul, l'opération privée consistant à générer une signature s à partir d'un message M est beaucoup plus sécurisée du fait du changement des valeurs intermédiaires utilisées au cours de l'algorithme de cryptographie de type RSA. En effet, le paramètre intermédiaire M* change à chaque exécution de l'algorithme de cryptographie RSA en mode standard. En outre, quand le paramètre d* n'est pas pris égal à d, il change également de valeur à chaque exécution de l'algorithme. Le paramètre intermédiaire N* change quant à lui à chaque fois que le 15 message M à signer varie. Ainsi, les analyses successives des paramètres de calcul ne permettront pas de déterminer le ou les indices secrets, ceci s'expliquant par le fait que les paramètres de calcul ne sont pas constants d'une exécution de l'algorithme à une autre. En outre, cette méthode n'utilise qu'un seul nombre aléatoire ri (voire un deuxième si le paramètre intermédiaire d* n'est pas égal à d), ce qui permet, entre autres, une économie dans la consommation de courant mais aussi dans les temps de calcul. Comme il a été écrit plus haut, la valeur a. est obtenue à partir d'une fonction f que l'on choisit déterministe et publique. La valeur iî est donc obtenue de manière déterministe et publique comme une fonction du 2888690 24 message à signer M et du module N de type RSA. La méthode pour obtenir la valeur 2, peut par exemple être la suivante. On décompose le paramètre M et le paramètre N de la façon suivante: 5 M = EMi 2't" et N = E Ni 2"'.i Dans cette décomposition, la valeur de w dépend de l'architecture du microprocesseur avec lequel les calculs de l'algorithme sont réalisés. On pourra prendre par exemple w parmi les valeurs 8, 16, 32, ou 64. L'étape suivante consiste à construire la valeur = E Mi)+o- Dans cette formule, 0-a est par exemple une rotation, ou plus généralement une fonction appartenant au groupe de l'ensemble des permutations S de longueur a. On prendra par exemple z; tel que: zi =M. + j+z +Ni mod2w zo peut être fixé à n'importe quelle valeur. Procédé cryptographique de type RSA en mode CRT. Le procédé cryptographique de type RSA en mode CRT est décrit ci-dessous en référence à la figure 2. De la même façon que dans le mode standard, le procédé de mise en oeuvre sécurisé d'un algorithme de cryptographie de type RSA en mode 25 CRT peut être utilisé aussi bien dans un procédé de signature que dans un procédé de chiffrement d'un message. Nous nous limitons à la description du mode de réalisation consistant à 5 signer un message M, le mode de réalisation consistant à déchiffrer un message M étant identique. Soit un module de type RSA N tel que N = pÉq, avec p et q deux grands nombres premiers qui doivent rester secrets. On considère également une clé privée d sous la forme d'un quintuplet (p,q,dp,dq,iq) avec d p = d mod(p -1) , dq = d mod(q -1) et iq étant l'inverse de q modulo p c'està-dire iq = q 1 mod p. On rappelle que calculer s = M d mod N revient à calculer: s p = M dp mod p, et sq = M dq mod q, puis s = sq + q.((iq.(s p sq)) mod p) . Il est à noter que d'autres recombinaisons sont possibles pour calculer s à 20 partir de sp et sq. Une fois encore, l'opération privée en mode CRT sera sécurisée, le procédé de calcul selon l'invention se basant uniquement sur des paramètres intermédiaires et pas sur les paramètres classiquement utilisés. En effet, le fait que, à chaque exécution, tout ou partie des paramètres utilisés dans l'algorithme de cryptographie aient des valeurs ayant été modifiées empêche la détermination du ou des nombres secrets par le biais d'analyses externes. En outre, un nombre de tirages d'aléas limité permettra de réduire la 5 consommation en courant et le temps d'exécution. De la même manière que nous avions calculé l'exponentiation modulaire intermédiaire s* dans le cas du mode standard, il s'agit, dans le mode CRT, de calculer l'exponentiation modulaire intermédiaire sp* et l'exponentiation modulaire intermédiaire sq*. Le calcul de l'exponentiation modulaire intermédiaire sp* comprend les étapes suivantes. La première étape du procédé de mise en oeuvre sécurisé selon l'invention consiste à transformer le module p en un module intermédiaire p*. p* est tel que p* = xp.p avec xp une valeur publique dépendant à la fois de N et de M et qui permet la normalisation éventuelle du module p de type 20 RSA. On pourra prendre par exemple xp telle que xp = /.p.T. Dans ce cas, Àp est une valeur telle que Â,p = f p (M, N mod 2k) avec f p une fonction déterministe et publique, f p étant une fonction comparable à la fonction f utilisée dans le cas du mode standard. k est quant à lui un entier positif non nul. Néanmoins, /II, ne dépend pas de N mais dépend de N mod 2k. En effet, le calcul de /II, à partir de N mod 2k permet de ne pas reconstruire tout le module N qui n'est pas à notre disposition, seules les valeurs p et q étant connues. Il est à noter que N mod 2k peut être recalculé de manière très simple par la formule suivante: Nmod2k =(pmod2k).(gmod2k).mod2k En définitive, est déterminée à partir des k bits de poids faible du module N. Dans un mode préféré, k est inférieur à 128, on prendra par exemple k=64. Par construction, 2p est donc une valeur déterministe et publique. De la même façon que dans le cas du mode standard, le coefficient T correspond au coefficient de normalisation parfois utilisé dans certains types d'algorithmes de multiplication modulaire. Si la normalisation n'est pas nécessaire alors T est pris égal à 1. Il convient ensuite de calculer un paramètre intermédiaire Mp* tel que: Mp*=[M+xMp.p]modp* Une variante de calcul de Mp* serait de calculer: 25 M p * = [(M mod p*) + xMp.p] mod p * En effet, la réduction de M par p* permet de travailler avec des éléments de taille similaire, et d'optimiser ainsi la gestion de la mémoire de calcul. xMP une valeur aléatoire prise de telle sorte que xp et xMP sont des nombres premiers entre eux. On pourra prendre par exemple xMP telle que: xMP =1+a,P.r.T. Dans cette formule ri est un nombre entier tiré de façon aléatoire selon un procédé de tirage d'aléa quelconque et À,P est telle que définie cidessus. Une fois ces paramètres intermédiaires p*et Mp* calculés, il reste à calculer un exposant intermédiaire dp*. On peut par exemple calculer un exposant intermédiaire dp* de façon 15 déterministe tel que: dP*=dp+Â,dd.(p-1) Le calcul de cette valeur intermédiaire Â'dp est réalisé de manière analogue au calcul de À,P tel que décrit ci-dessus. Néanmoins, fdd est une fonction 20 distincte de fp, de sorte que Adp est une valeur distincte de 2.P. Il convient enfin de calculer l'exponentiation modulaire intermédiaire sp* à partir des différentes valeurs intermédiaires calculées, sp* étant telle que: sp * = MP *dP* mod p * Selon un autre aspect de l'invention, on prendra l'exposant intermédiaire dp* tel que dp* = dp. Pour calculer sp*, il conviendra donc de calculer: sp*=Mp *dp mod p * II est important de noter que les étapes consistant à calculer les valeurs intermédiaires Mp*, p* et dp*, peuvent être réalisées dans un ordre différent. La seule contrainte est que chacune de ces deux ou trois valeurs intermédiaires soient déterminées pour le calcul final de l'exponentiation modulaire menant à sp*. Le calcul de sq* s'effectue de façon analogue au calcul de sp*. Enfin, il convient de calculer le message signé s à partir des exponentiations intermédiaires sp* et sq* qui viennent d'être calculées. La première façon de calculer s à partir de sp* et sq* est de les réduire afin 15 d'obtenir respectivement sp et sq. Après avoir déterminé sp et sq, il conviendra de les recombiner à l'aide du théorème des restes Chinois, ou une version légèrement modifiée, pour obtenir le message signé s, en utilisant par exemple la formule de Garner: S = Sq + q.((iq.(s p sq))modp) Une autre façon de calculer le message signé s est de recombiner directement les exponentiations intermédiaires sp* et sq*. On pourra par exemple dans un premier temps calculer s* selon la formule suivante: s* = sq * +q.((iq (sp * s,*)) mod p*) Il suffit ensuite de réduire s* pour obtenir le message signé ou déchiffré s. 30 Cette réduction peut être une réduction modulaire, comme par exemple: s=s*modN Cette recombinaison particulière permet notamment une économie de temps de mémoire et de temps de calcul. Un autre calcul de s directement à partir de sp* et sq* consiste dans un premier temps à calculer s* selon la formule: s* = [xq.Sq *+q * .((iq.(s p * sq *))mod p*)] II reste ensuite à réduire s* en s. Cette réduction pourra s'écrire par exemple: s * mod(xq.N) s= Xq Cette dernière variante de calcul sera préférée car elle ne nécessite pas de conserver p et q en mémoire. En outre, p et q n'auront ni besoin d'être manipulés ni calculés, ce qui permet d'accroître la sécurité du procédé de mise en oeuvre de l'algorithme de cryptographie. En outre, le calcul du message signé s consistant à recombiner directement les exponentiations modulaires intermédiaires sp* et sq* comme ci-dessus peut être utilisé dans tout autre procédé cryptographique de type RSA, en mode CRT, qui utilise des exponentiations modulaires intermédiaires sp* et sq* calculés respectivement à partir des modules intermédiaires p* et q* (qui sont eux-mêmes respectivement issus des modules p et q). On pourra par exemple calculer s* selon la formule: s* = sq * +q.((iq (sp * sq *)) mod p*) Puis réduire s* en s, en utilisant par exemple la réduction modulaire: s=s*modN En effet, l'utilisation de cette recombinaison particulière permettra un gain de mémoire et de temps de calcul. En outre, comme illustré à la figure 3, si le module intermédiaire q* est calculé de telle sorte que q* = K.q, avec K une valeur quelconque (déterministe ou aléatoire), alors on pourra calculer le message signé ou déchiffré s à partir de sp* et sq* en calculant dans un premier temps s* selon 10 la formule: s* = [K.sq * +q *.((iq.(sp * sq *)) mod p*)] La réduction de s* permet d'obtenir le message signé ou déchiffré s. On pourra par exemple utiliser la réduction modulaire suivante: s * mod(K.N) s= K Dans ce cas, l'économie de mémoire et de temps de calcul sera augmentée puisque p et q ne seront pas manipulés, ce qui renforce la sécurité. Le lecteur aura compris que de nombreuses modifications peuvent être apportées sans sortir matériellement des nouveaux enseignements et des avantages décrits ici. Par conséquent, toutes les modifications de ce type sont destinées à être incorporées à l'intérieur de la portée du procédé cryptographique selon l'invention et des composants électroniques permettant de mettre en oeuvre ce procédé
L'invention concerne un procédé cryptographique asymétrique appliqué à un message M, caractérisé en ce qu'il comprend une opération privée consistant à signer ou déchiffrer le message M pour obtenir un message signé ou déchiffré s, l'opération privée étant définie à partir d'au moins une exponentiation modulaire EM de la forme EM = M mod B, A et B étant respectivement l'exposant et le module de l'exponentiation modulaire EM, et l'opération privée comprenant les étapes consistant à :- Calculer un module intermédiaire B*, un message intermédiaire M* et un exposant intermédiaire A*, en fonction de B, M et/ou A; le module intermédiaire B* étant calculé de façon déterministe et le message intermédiaire M* étant calculé de façon aléatoire ;- Calculer une exponentiation modulaire intermédiaire EM*=M* mod B*;- Calculer le message signé ou déchiffré s à partir de l'exponentiation modulaire intermédiaire EM*.L'invention concerne également un composant électronique comprenant des moyens pour la mise en oeuvre de ce procédé cryptographique.
1. Procédé cryptographique asymétrique appliqué à un message M, caractérisé en ce qu'il comprend une opération privée consistant à signer ou déchiffrer le message M pour obtenir un message signé ou déchiffré s, l'opération privée étant définie à partir d'au moins une exponentiation modulaire EM de la forme EM = M A mod B, A et B étant respectivement l'exposant et le module de l'exponentiation modulaire EM, et l'opération privée comprenant les étapes consistant à : Calculer un module intermédiaire B*, un message intermédiaire M* et un exposant intermédiaire A*, en fonction de B, M et/ou A; le module intermédiaire B* étant calculé de façon déterministe et le message intermédiaire M* étant calculé de façon aléatoire; Calculer une exponentiation modulaire intermédiaire EM*=M *A* modB* ; - Calculer le message signé ou déchiffré s à partir de l'exponentiation modulaire intermédiaire EM*. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape consistant à calculer le message signé ou déchiffré s est réalisée par réduction de l'exponentiation modulaire intermédiaire EM*. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'il utilise une clé publique et une clé privée, la clé publique étant composée d'un module N de type RSA et d'un exposant public e, et la clé privée étant composée du module N de type RSA et d'un exposant privé d, tel que e.d = l mod ç(N) , étant la fonction indicatrice d'Euler, et en ce que l'opération privée est définie à partir de l'exponentiation modulaire s = Md mod N, d et N correspondant respectivement à l'exposant A et au module B de l'exponentiation modulaire EM, et comprend les étapes 30 consistant à : a) Calculer un module intermédiaire N* de façon déterministe, tel que N* = xN.N avec xN une valeur publique dépendant de N et M; b) Calculer un message intermédiaire M* de façon aléatoire, tel que M* = M + x,ti1.N avec xM une valeur aléatoire telle que XN et xM soient premiers entres eux; c) Calculer une exponentiation modulaire intermédiaire s* = M * mod N * , d* correspondant à l'exposant intermédiaire A * ; d) Réduire l'exponentiation modulaire intermédiaire s* afin d'obtenir le message signé ou déchiffré s. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que l'étape a) consistant à calculer un module intermédiaire N* de façon déterministe comprend les étapes consistant à : a1) Calculer une valeur /i, telle que /1= f (M, N) , avec f une fonction déterministe et publique; a2) Calculer la valeur publique xN telle que xN = 2 2.T, avec T un coefficient de normalisation de la multiplication modulaire; a3) Calculer le module intermédiaire N* tel que N* = xN.N. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'étape b) consistant à calculer un message intermédiaire M* de façon aléatoire comprend les étapes consistant à : b1) Tirer un nombre aléatoire r1; b2) Calculer xM = 1 + 2.r1.T; b3) Calculer le message intermédiaire M* = M + xM.N. 6. Procédé selon l'une quelconque des 4 ou 5, caractérisé en ce que l'étape a1) consistant à calculer la valeur /, comprend les étapes consistant à : a11) Décomposer M et N tels que M = E M, 2 w et N = E Nl w. avec w un entier non nul; a12) Construire la valeur /1, telle que = (Mi) + (Ni) avec 6a une fonction appartenant au groupe de l'ensemble des permutations S de longueur a, et avec z1 = M1 + j +z+ N mod2" , zo pouvant être fixé à une valeur quelconque. 7. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que l'exposant intermédiaire d* est tel que d* = d + r2.(1 e.d) , avec r2 un nombre tiré aléatoirement. 8. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que l'exposant intermédiaire d* est tel que d* = d. 9. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il utilise une clé publique et une clé privée, la clé publique étant composée d'un module N de type RSA, produit de deux grands nombres premiers p et q, et d'un exposant public e, et la clé privée étant composée du quintuplet (p,q,dp,dq,iq) avec d p = d mod(p -1) , dq = d mod(q -1) , et iq = q ' mod p, d étant tel que e.d =1 mod ç(N) , q étant la fonction indicatrice d'Euler, et en ce que l'opération privée est définie à partir de l'exponentiation modulaire s p = M dp mod p, d, et p correspondant respectivement à l'exposant A et au module B de l'exponentiation modulaire EM, et comprend les étapes consistant à : a1) Calculer un module intermédiaire p* de façon déterministe, tel que p* = xf,.p, avec xp une valeur publique dépendant de N et M; a2) Calculer un message intermédiaire Mp* de façon aléatoire, tel que m p * = [(M mod p*) + xMp.p] mod p * , avec xMP une valeur aléatoire telle que x, et xMP soient premiers entres eux; a3) Calculer une exponentiation modulaire intermédiaire sp* telle que s p * = M p *dP* mod p * , dp* correspondant à l'exposant intermédiaire A*. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'étape a2) est remplacée par l'étape a2') consistant à calculer un message intermédiaire Mp* tel que Mp * = [M + xMp.p] mod p * , avec xMP une valeur aléatoire 15 telle que xp et xMP soient premiers entres eux. 11. Procédé selon l'une quelconque des 9 ou 10, caractérisé en ce que l'étape a1) consistant à calculer un module intermédiaire p* de façon déterministe comprend les étapes consistant à : a11) Calculer une valeur /IP telle que Â,P = f p (M, N mod 2 k) , avec fp une fonction déterministe et publique, et k un nombre entier positif non nul a12) Calculer la valeur publique xp telle que xp = /1,p.T avec T un coefficient de normalisation de la multiplication modulaire; 25 a13) Calculer le module intermédiaire p*. 36 2888690 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que l'étape a2) consistant à calculer un message intermédiaire Mp* de façon aléatoire comprend les étapes consistant à : a21) Tirer un nombre aléatoire ri; a22) Calculer la valeur aléatoire xMP telle que xn,, =1 + . 11,.i; .T; a23) Calculer le message intermédiaire Mp*. 13. Procédé selon l'une quelconque des 9 à 12, caractérisé en ce que l'exposant intermédiaire dp* est tel que dP * = dP + Y,dp.(p -1) , 10 avec dp tel que dp == fdp (M, N mod 2k) , 4, étant une fonction déterministe et publique, distincte de fP, et k étant un entier positif non nul. 14. Procédé selon l'une quelconque des 9 à 12, caractérisé 15 en ce que l'exposant intermédiaire dp* est tel que dp* =: dp. 15. Procédé selon l'une quelconque des 9 à 14, caractérisé en ce que l'opération privée est en outre définie à partir de l'exponentiation modulaire sq = M dq mod q, et comprend les étapes supplémentaires 20 consistant à : b1) Calculer un module intermédiaire q* de façon déterministe, tel que q* = xq.q, avec xq une valeur publique dépendant de N et M; b2) Calculer un message intermédiaire Mq* de façon aléatoire, tel que Mq * _ [(M mod q*) + xMq.q] mod q, avec xMq une valeur aléatoire telle que xq et xMq soient premiers entres eux; b3) Calculer une exponentiation modulaire intermédiaire sq* telle que sq * = Mq *dq* mod q * , avec dq* un exposant intermédiaire. 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que l'étape b2) est remplacé par l'étape b2') consistant à calculer un message intermédiaire Mq* tel que Mq * = [M + xMq.q] mod q * , avec xMq une valeur aléatoire 5 telle que xq et xMq soient premiers entres eux. 17. Procédé selon l'une quelconque des 15 ou 16, caractérisé en ce que l'étape b1) consistant à calculer un module intermédiaire q*de façon déterministe, comprend les étapes consistant à : b11) Calculer une valeur 2q telle que /.q = fq (M, N mod 2k) , avec fq une fonction déterministe et publique, et k un nombre entier positif non nul; b12) Calculer la valeur publique xq telle que xq = q.T, avec T un coefficient de normalisation de la multiplication modulaire; 15 b13) Calculer le module intermédiaire q*. 18. Procédé selon la 17, caractérisé en ce que l'étape b2) consistant à calculer un message intermédiaire Mq'k de façon aléatoire comprend les étapes consistant à : b21) Tirer un nombre aléatoire r2; b22) Calculer la valeur aléatoire xMq telle que xMq = 1 +)1q.r2.T; b23) Calculer le message intermédiaire Mq*. 19. Procédé selon l'une quelconque des 15 à 18, 25 caractérisé en ce que l'exposant intermédiaire dq* est tel que dq*=dq +) dq.(q 1), avec 2L,dq tel que)dq = .fdq (M, N mod 2 k) , fdq étant une fonction déterministe et publique, distincte de fq, et k étant un nombre entier positif non nul. 2888690 38 20. Procédé selon l'une quelconque des 15 à 18, caractérisé en ce que l'exposant intermédiaire dq* est tel que dq* = dq. 21. Procédé selon l'une quelconque des 11 à 20, caractérisé en ce que le nombre k est inférieur à 128. 22. Procédé selon l'une quelconque des 9 à 21, caractérisé en ce que l'opération privée comprend en outre l'étape consistant à calculer l'exponentiation modulaire s = M d mod N à partir de sp* et sq*. 23. Procédé selon la 22, caractérisé en ce que l'étape consistant à calculer l'exponentiation modulaire s = M d mod N à partir de sp* et sq* comprend les étapes consistant à : 15 - Recombiner sp* et sq* tels que: s* = sq * +q.((iq (si, * sq *)) mod p*) Réduire s* en s. 24. Procédé selon la 23, caractérisé en ce que l'étape 20 consistant à réduire s* en s est effectuée selon la réduction modulaire s=s *mod N. 25. Procédé selon la 22, caractérisé en ce que l'étape consistant à calculer l'exponentiation modulaire s = M d mod N à partir 25 de sp* et sq* comprend les étapes consistant à : Recombiner sp* et sq* tels que: s* = [xq.sq *+q* . iq.(sp * sq*))mod p*)] s * mod(xq.N) Calculer s = xq 26. Procédé selon la 22, caractérisé en ce que l'étape consistant à calculer l'exponentiation modulaire s = M d mod N à partir de sp* et sq* comprend les étapes consistant à : Réduire l'exponentiation modulaire sp* afin de déterminer l'exponentiation modulaire sp; Réduire l'exponentiation modulaire sq* afin de déterminer l'exponentiation modulaire sq; - Recombiner sp et sq tels que: s = sq + q. ((iq.(s p sq)) mod p) 27. Procédé cryptographique asymétrique appliqué à un message M à signer ou déchiffrer en un message signé ou déchiffré s, caractérisé en ce que le procédé cryptographique utilise une clé publique et une clé privée, la clé publique étant composée d'un module N de type RSA, produit de deux grands nombres premiers p et q, et d'un exposant public e, et la clé privée étant composée du quintuplet (p,q,dp,dq,iq) avec d p = d mod(p -1) , dq = d mod(q -1) , et iq = q--' mod p, d étant tel que e.d = l mod q(N) , Ç étant la fonction indicatrice d'Euler, et comprend une opération privée définie à partir des exponentiations modulaires sp et sq telles que sp = M jp mod p et: sq = M dq mod q, l'opération privée comprenant les étapes consistant à : Calculer un module intermédiaire p* à partir de p et un module intermédiaire q* à partir de q; Calculer les exponentiations modulaires intermédiaires sp* et sq*, sp* et sq* étant calculés respectivement à partir des modules p* et q* ; Calculer le message signé ou déchiffré s en combinant sp* et sq*. 28. Procédé selon la 27, caractérisé en ce que le message signé ou déchiffré s est calculé suivant les étapes consistant à : Recombiner sp* et sq* tels que: s* = sq * +q.((iq (s p * sq *)) mod p*) Réduire s* en s. 29. Procédé selon la 28, caractérisé en ce que l'étape consistant à réduire s* en s est effectuée selon la réduction modulaire s =s*modN. 30. Procédé selon la 27, caractérisé en ce que le module intermédiaire q* est calculé de telle sorte que q* = K.q, avec K une valeur déterministe ou aléatoire, et en ce que le message signé ou déchiffré s est calculé suivant les étapes consistant à : - Recombiner sp* et sq* tels que: s* _ [K.sq * +q *.((iq.(sp * sq*))mod p*)] 31. Composant électronique caractérisé en ce qu'il comprend des moyens 20 pour la mise en oeuvre du procédé cryptographique selon l'une quelconque des précédentes. 32. Carte à puce comprenant un composant électronique selon la précédente. s * mod(K.N) - Calculer s = K
H,G
H04,G06
H04L,G06F
H04L 9,G06F 17
H04L 9/30,G06F 17/10
FR2889741
A1
SYSTEME DE DETERMINATION ET DE LOCALISATION DE DEFAUTS PAR REFLECTOMETRIE DANS UN RESEAU OPTIQUE
20,070,216
La présente invention concerne un système de détermination et de localisation de défauts par réflectométrie dans le domaine temporel dans les lignes de fibre optique d'un réseau de télécommunication, plus spécialement adapté aux réseaux passifs arborescents de type PON (Passive Optical Network). Un réseau optique de communication comporte de nombreuses lignes de fibre optique. Pour chaque ligne installée, il convient de vérifier ses caractéristiques afin de s'assurer qu'elles répondent aux spécifications et qu'elle ne présente pas d'atténuation trop importante ou de coupures. Les dispositifs les plus courants pour effectuer ces vérifications sont des dispositifs utilisant la réflectométrie optique dans le domaine temporel usuellement appelée OTDR (Optical Time-Domain Reflectometer). Cette technique réflectométrique est aussi utilisée par l'opérateur afin de connaître la position d'un défaut et donc d'être plus efficace et plus rapide dans la réparation de son réseau. Le principe de la technique OTDR est la détection et l'analyse, en fonction du temps, de la lumière rétrodiffusée par de petites imperfections et des impuretés présentes dans la fibre et de la lumière réfléchie dans la fibre (réflexion sur connecteurs, épissures...). La méthode consiste à envoyer, à partir d'une extrémité de la fibre, une impulsion de courte durée qui se propage le long de celle-ci et de mesurer en fonction du temps la quantité de lumière qui est rétrodiffusée vers un détecteur. En effet, à cause des petites imperfections et des impuretés dans la fibre, une partie de la lumière se diffuse dans toutes les directions. Un détecteur mesure la quantité 2889741 2 de lumière qui est rétrodiffusée. La connaissance de la quantité de lumière qui est à tout moment rétrodiffusée vers le détecteur permet de donner une mesure distribuée des pertes dans la fibre optique. Ainsi, une perte ou un défaut à un endroit déterminé de la fibre va entraîner une interruption transitoire de la monotonie de la courbe de puissance optique rétrodiffusée. Dans le cas d'un réseau arborescent, tout comme dans le cas d'un réseau point à point, le système OTDR doit pouvoir localiser précisément les défauts qui apparaissent sur la ligne. Mais cette opération est rendue difficile sur un réseau arborescent parce que tous les signaux rétrodiffusés de toutes les lignes sont additionnés. En effet, même s'il est toujours aussi simple de mesurer la distance entre le défaut et l'OTDR, il est beaucoup plus difficile de dire sur quelles lignes les défauts sont apparus. Une solution est décrite dans la demande de brevet EP 1 394 525 déposée le 28 août 2003 au nom de la demanderesse et publiée le 3 mars 2004. Elle consiste à ajouter des surlongueurs différentes sur chaque branche du réseau. Les figures 1 et 3 illustrent deux modes d'architecture de réseau arborescent de type PON (Passive Optical Network) et la figure 2 illustre ce principe de surlongueur. Le réseau 1 de la figure 1 comporte un office central 2, un système à réflectométrie optique dans le domaine temporel 3, un multiplexeur/démultiplexeur 4, deux systèmes 10 et 10' de détection et de localisation de défauts connectés en cascade et des terminaux d'abonné 9. Chaque système 10 ou 10' comporte un coupleur 5 ou 7 et des moyens 6 ou 8 d'adaptation de longueur. Le réseau 1 permet des échanges de données dans les deux sens entre l'office central 2 et les terminaux d'abonné 9 par le biais d'un câble de fibres optiques 11. Les longueurs d'onde utilisées pour les signaux optiques lors de ces échanges sont généralement centrées autour de 1310, 1490 et 1550 nm. Le plus souvent, les données sont 2889741 3 transmises de l'office central 2 vers les terminaux 9 à 1490 nm et les données sont transmises des terminaux 9 vers l'office central 2 à 1310. Le système à réflectométrie dans le domaine temporel 3 permet d'envoyer des impulsions de contrôle à des longueurs d'onde égales généralement à 1625 et 1650 nm. Le multiplexeur/démultiplexeur 4 reçoit sur ses deux entrées les données provenant de l'office central 2 et les impulsions provenant du système OTDR 3. Le câble 11 en sortie du multiplexeur/démultiplexeur 4 est divisé en huit lignes de fibre optique 12 par le premier coupleur 5; les huit lignes 12 rentrent dans les moyens 6 d'adaptation de longueur. Chacune des huit lignes 12 est ensuite divisée en quatre lignes de fibre optique 13 par le deuxième coupleur 7; les quatre lignes 13 rentrent dans les moyens 8 d'adaptation de longueur puis sont reliées au terminal de l'abonné 9. Le système 10 comporte le deuxième coupleur 7 et les moyens 8 d'adaptation de longueur et va être décrit plus précisément en relation avec la figure 2. Les systèmes 10 et 10' sont réalisés de façon identique, si ce n'est huit lignes pour le système 10 et quatre lignes pour le système 10'. Les moyens 8 d'adaptation de longueur (figure 2) comportent quatre modules 17 d'adaptation de longueur. Chacun desdits modules 17 comprend un démultiplexeur 14 ayant une entrée et deux sorties, deux voies optiques 18 et 19, la voie 19 ayant une surlongueur de fibre optique 15, et un multiplexeur 16 ayant deux entrées et une sortie. La surlongueur 15 de fibre optique est différente pour chacun des modules 17. Chacune des quatre sorties du coupleur 7 est reliée respectivement à l'entrée des démultiplexeurs 14 appartenant à un des modules 17. 2889741 4 Les deux sorties du démultiplexeur 14 sont reliées respectivement à la voie 18 et à la voie 19. Les deux voies 18 et 19 sont reliées respectivement aux deux entrées du multiplexeur 16. La voie 18 permet le transfert de signaux optiques à 1625, 1550, 1490 et 1310 nm. La voie 19 permet le transfert de signaux optiques à 1650 nm. En fonctionnement normal d'échange de données, les données optiques circulent uniquement sur la voie 18 qui autorise des longueurs d'onde égales à 1550, 1490 et 1310 nm. Si une première impulsion laser de contrôle est envoyée à une longueur d'onde égale à 1625 nm, cette impulsion est également envoyée sur la voie 18 jusqu'à l'abonné. Si un défaut est délecté par le système OTDR 3, une seconde impulsion laser est envoyée à une longueur d'onde égale à 1650 nm. Cette seconde impulsion est orientée sur la voie 19 par le démultiplexeur 14. Ainsi l'impulsion laser à 1650 nm se propage le long d'une longueur de fibre supérieure à celle sur laquelle s'est propagée la première impulsion à 1625 nm. Par exemple, un défaut détecté lors de la première mesure se traduit par une interruption transitoire de la monotonie de la courbe de la puissance optique rétrodiffusée, cette interruption se situant à une longueur par exemple égale à 500 m. Cette première mesure indique la position du défaut sur la ligne défectueuse. Lors de la seconde mesure utilisant une longueur d'onde de 1650 nm, cette interruption de monotonie se déplace d'une longueur égale à 50 m et se trouve donc à 550 m. Cette longueur de 50 m correspond à une surlongueur associée à une ligne particulière parfaitement identifiée. Ainsi, chacune des surlongueurs 15 étant différente pour 30 chacun des modules 17, la mesure du déplacement de la 2889741 5 discontinuité associée à la présence d'un défaut permet de déterminer la ligne 13 sur laquelle se trouve le défaut. La figure 3 illustre schématiquement un deuxième mode d'architecture de réseau arborescent de type PON (Passive Optical Network) de l'art antérieur, comportant deux systèmes 20a et 20b de détection et de localisation de défauts montés en parallèle, chacun étant identique au système 10 représenté sur la figure 2. Comme pour le premier mode de réalisation, le réseau comporte un office central 2 pour l'échange de données selon trois longueurs d'onde différentes ?W 1, 2, 3, un système 3 à réflectométrie optique dans le domaine temporel émettant des impulsions de test selon quatre longueurs d'onde différentes ?rest 1, 2, 3, 4 et un multiplexeur/démultiplexeur 4. A la différence du mode de réalisation de la figure 1, la sortie du multiplexeur/démultiplexeur 4 est relié à un coupleur 21 dont chacune des deux sorties est reliées à un système 20a ou 20b identique au système 10 représenté sur la figure 2, à l'exception des surlongueurs qui sont toutes différentes d'une surlongueur à l'autre. Chaque système 20a ou 20b comporte quatre modules de surlongueurs 22a, b, c, d, e, f, g et h. De plus, chaque sortie 23a, b, c, d, e, f, g ou h de chacun des modules 22a à 22h est connectée à l'entrée 24 a, b, c, d, e, f, g ou h d'un dispositif 25a, b, c, d, e, f, g ou h de branchement final d'abonné représenté plus en détails dans la partie supérieure de la figure 3. L'entrée 24a du dispositif 25a est reliée à un coupleur 27 qui sépare le câble en quatre lignes, chacune d'elles pénétrant dans un filtre de longueur d'onde 28. Le premier filtre laisse passer les impulsions de longueurs d'onde ?W et ?rest 1, le deuxième filtre ?w et ?Pest 2, le troisième filtre ?w et ?Pest 3 et le quatrième filtre ?w et ?Test 4. Ainsi chaque filtre ne laisse passer qu'une seule longueur d'onde de test, chacune différente d'un filtre à l'autre. Les sorties des filtres 28 2889741 6 sont reliées aux terminaux d'abonné respectivement 26a, 26b, 26c et 26d. Quatre impulsions de test correspondant aux quatre longueurs d'onde de test XTEST1, ?TEST, XTEST3 et XTEST4 sont envoyées successivement. Si le défaut se trouve entre les deux systèmes 20a et 20b et les dispositifs 25a -25h, chaque impulsion suffit à déterminer et localiser le défaut et va donner lieu à une triple interruption, la première interruption se situant à un emplacement correspondant à la distance du défaut, la seconde se situant à un emplacement décalé d'une longueur égale à la surlongueur que la lumière aura traversée et la troisième se situant à un emplacement décalé d'une longueur égale à deux fois la surlongueur. Si le défaut se trouve entre les dispositifs 25a-25h et les abonnés 26a26d, une seule des quatre impulsions de test va donner lieu à une triple interruption, la première interruption se situant à un emplacement correspondant à la distance du défaut, la seconde se situant à un emplacement décalé d'une longueur égale à la surlongueur que la lumière aura traversée et la troisième se situant à un emplacement décalé d'une longueur égale à deux fois la surlongueur. On remarque que chaque module 17 d'adaptation de longueur comporte un démultiplexeur 14 et un multiplexeur 16. Pour les quatre lignes que comporte le système 10 ou 20a ou 20b, il est donc nécessaire d'utiliser quatre démultiplexeurs et quatre multiplexeurs. De même pour le système 10' qui comporte huit lignes, il est nécessaire d'utiliser huit multiplexeurs et huit démultiplexeurs. Ce nombre élevé de multiplexeurs et démultiplexeurs aboutit à un encombrement important, à un coût élevé et à une grande complexité du système de détection et de localisation de défauts. 2889741 7 La présente invention a pour but de palier ces inconvénients en proposant une solution mettant en oeuvre le principe de surlongueur qui vient d'être décrit mais en utilisant moins de composants que dans les réalisations de l'art antérieur. La présente invention propose à cet effet un système de détermination et de localisation de défauts par réflectométrie dans le domaine temporel dans un réseau comportant une pluralité de n lignes de fibre optique à contrôler. Le système comporte: - une entrée destinée à recevoir des impulsions de contrôle émise par 10 un dispositif de réflectométrie optique, - n multiplexeurs comportant chacun deux entrées et n sorties, lesquelles constituent les sorties dudit système et qui sont destinée à être reliée à une ligne des n lignes à contrôler, et - des moyens pour séparer chacune desdites lignes à contrôler en 15 deux voies: * une première voie pour recevoir une première impulsion de contrôle correspondant à un premier contrôle, * une deuxième voie pour recevoir une deuxième impulsion de contrôle correspondant à un deuxième contrôle, lesdites deux voies étant connectées auxdites deux entrées de l'un desdits multiplexeurs de façon à réunir lesdites première et deuxième voies. La longueur de ladite deuxième voie est supérieure à la longueur de ladite première voie d'une surlongueur prédéterminée, chacune desdites surlongueurs étant différente pour chacune desdites lignes. Le système est caractérisé en ce que lesdits moyens comportent: -un démultiplexeur ayant une entrée et deux sorties, ladite entrée constituant l'entrée dudit système, - un premier et un deuxième coupleur comportant chacun une entrée et n sorties, l'entrée de chaque coupleur étant reliée à l'une des deux 2889741 8 sorties dudit démultiplexeur, chacune desdites sorties du premier coupleur étant reliée à rune des premières voies et chacune desdites sorties du deuxième coupleur étant reliée à l'une des deuxièmes voies. Ladite surlongueur est avantageusement une surlongueur de fibre optique. Lorsque le nombre n de lignes à contrôler est égal à quatre, chacun desdits premier et deuxième coupleurs comporte avantageusement quatre sorties et ledit système comporte quatre multiplexeurs, quatre premières voies et quatre deuxièmes voies. La présente invention concerne également un réseau optique caractérisé en ce qu'il comporte: - un dispositif à réflectométrie optique dans le domaine temporel pour l'envoi et l'analyse d'impulsions de contrôle, et au moins un système de détermination et de localisation de défauts par réflectométrie dans le domaine temporel, tel que défini précédemment, l'entrée du système recevant les impulsions de contrôle émises par le dispositif à réflectométrie optique. Selon un mode de réalisation, le réseau comporte au moins deux systèmes de détermination et de localisation de défauts par réflectométrie dans le domaine temporel, tel que défini précédemment, et un coupleur ayant une entrée et au moins deux sorties, l'entrée dudit coupleur étant adaptée à recevoir les impulsions de contrôle et chacune des deux sorties étant reliée à l'entrée de l'un des deux systèmes. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 représente schématiquement un premier exemple d'architecture de réseau arborescent utilisant un système de détermination et de localisation de défauts selon l'art antérieur; 2889741 9 - la figure 2 représente un système de détermination et de localisation de défauts selon l'art antérieur; - la figure 3 représente schématiquement un deuxième exemple d'architecture de réseau arborescent utilisant un système de 5 localisation de défauts selon l'art antérieur; - la figure 4 représente schématiquement un dispositif comportant deux systèmes, montés en parallèle, de détermination et de localisation de défauts par réflectométrie selon la présente invention; et - la figure 5 représente schématiquement et de façon plus détaillée le système 31 de la figure 4. Le mode de réalisation représenté schématiquement sur la figure 4 concerne un dispositif 30 muni de deux systèmes 31 et 31' de détermination et de localisation de défauts. Ces systèmes, purement passifs, sont montés en parallèle à l'aide d'un coupleur 32 sur un câble de fibres optiques 33 à analyser (équivalent du câble 11 sur la figure 1). Ce câble comporte huit lignes. L'entrée 34 du coupleur 32 reçoit les impulsions de contrôle émise par un dispositif à réflectométrie optique (référencé 3 sur les figures 1 et 3) du réseau. Les fibres optiques sont divisées par le coupleur 32 en deux parties comportant chacune quatre lignes. Les sorties 35 et 36 du coupleur 32 sont reliées aux entrées 37 et 37' des systèmes respectivement 31 et 31'. Ces entrées 37 et 37' reçoivent donc chacune quatre lignes. Les systèmes 31 et 31' sont identiques, à l'exception des surlongueurs de lignes qui sont différentes. En conséquence, seul le système 31 va être décrit et les composants référencés avec le signe prime (') se rapportent au système 31'. L'entrée 37 du système 31 est constituée par l'entrée d'un démultiplexeur 38 comportant deux sorties 39 et 40. Le démultiplexeur 38 divise chacune des quatre lignes en deux voies, un groupe A de quatre premières voies qui sont des voies directes et représentées en pointillés et un groupe B de 2889741 10 quatre deuxièmes voies B qui sont des voies retardées représentées en tirets-points. Les quatre premières voies du groupe A pénètrent à l'entrée 41 d'un premier coupleur 42 comportant quatre sorties, une pour chaque voie directe. Les quatre deuxièmes voies du groupe B sont reliées à l'entrée 43 d'un deuxième coupleur 44 comportant quatre sorties, une pour chaque voie retardée. Chacune d'elles comporte une surlongueur 45, 46, 47 et 48, différente pour chacune des voies retardées. Ces surlongueurs sont avantageusement des longueurs supplémentaires de fibre optique ajoutées aux longueurs des premières voies. Elles peuvent être égales par exemple à 5Om, 1OOm, 15Om et 2OOm. L'extrémité de chaque voie retardée est réunie à l'extrémité de chaque voie directe à l'aide de multiplexeurs 49, 50, 51 et 52, chacun d'eux ayant une sortie. Les sorties des multiplexeurs forment les sorties 53, 54, 55 et 56 du système 31, lesquelles sont chacune reliées à un terminal d'abonné ou à un dispositif de filtrage de longueur donde (25 sur la figure 3) ou à un autre système de détermination et de localisation de défauts. La figure 5 montre plus en détails le système 31 de la figure 4. Chacune des quatre sorties 57, 58, 59 et 60 du premier coupleur 42 est reliée à l'une respectivement 61, 62, 63 et 64 des deux entrées des multiplexeurs 49 à 52. Les voies comprises entre les sorties 57 à 60 du premier coupleur et les entrées respectivement 61 à 64 des multiplexeurs forment les premières voies, ou voies directes, 65, 66, 67 et 68. Chacune des quatre sorties 69, 70, 71 et 72 du deuxième coupleur 44 sont reliées aux quatre autres entrées respectivement 73, 74, 75 et 76 des quatre multiplexeurs 49 à 52. Les quatre voies comprises entre les sorties 69 à 72 du deuxième coupleur et les entrées respectivement 73 à 76 des multiplexeurs 49 à 52 forment les quatre deuxièmes voies, ou voies retardées, 77, 78, 79 et 80. Ces 2889741 11 voies comportent les surlongueurs 45 à 48. Chacune des premières voies 65 à 68 est ainsi réunie à l'une des deuxièmes voies 77 à 80 par les multiplexeurs 49 à 52. Les quatre sorties 53 à 56 du système 31 sont formées par les sorties des multiplexeurs respectivement 49 à 52. Chacune de ces sorties 53 à 56 est reliée à un terminal d'abonné (représenté par 9 sur la figure 1) ou à un dispositif de filtrage de longueur d'onde (25 sur la figure 3) ou à un autre système de détermination et de localisation de défauts. Le principe de fonctionnement du système est identique à celui décrit dans la demande de brevet EP 1 394 525 précitée. Une première impulsion envoyée sur les premières voies de chaque ligne permet de dire si des défauts sont présents. La présence d'un défaut va se traduire par une interruption transitoire de la monotonie de la courbe de puissance optique rétrodiffusée, cette interruption se situant à l'emplacement du défaut. En cas de défaut, une deuxième impulsion est envoyée sur les secondes voies de chaque ligne. Chaque seconde voie a une surlongueur de fibre optique par rapport à la première voie. En outre, cette surlongueur est différente sur chaque ligne. Par conséquent, l'interruption transitoire de la monotonie de la courbe de puissance optique rétrodiffusée, détectée lors de la première mesure et associée au défaut, va se déplacer sur la courbe lors de la seconde mesure d'une longueur, égale à la surlongueur que la lumière aura traversée. Ainsi, la mesure du déplacement de l'interruption transitoire de la monotonie de la courbe donne la valeur de la surlongueur traversée. Or chaque ligne ayant une surlongueur différente il est très simple d'associer un défaut à une ligne et ce, indépendamment du fait qu'il y ait plusieurs défauts simultanés sur plusieurs lignes. Comme la première mesure donne la distance entre le système à réflectométrie optique dans le domaine temporel (référence 3 sur les 2889741 12 figures 1 et 3) et le défaut, le positionnement géographique du défaut devient possible. Il existe plusieurs manières de générer la première et la deuxième impulsion. Une première solution consiste à envoyer une impulsion à une certaine longueur d'onde test et qui se sépare en deux impulsions, une première impulsion passant dans la première voie et une deuxième impulsion passant dans la seconde voie. Dans un tel cas, la présence d'un défaut va se traduire par une triple interruption transitoire de la monotonie de la courbe de puissance optique rétrodiffusée, la première interruption se situant à un emplacement correspondant à la distance du défaut, la seconde se situant à un emplacement décalé d'une longueur égale à la surlongueur que la lumière aura traversée et la troisième se situant à un emplacement décalé d'une longueur égale à deux fois la surlongueur. Une telle solution permet de détecter le défaut avec une seule impulsion de test séparée en deux impulsions. Une deuxième solution consiste à utiliser une impulsion à une première longueur d'onde qui passe uniquement dans la première voie et une deuxième impulsion à une deuxième longueur d'onde différente de la première longueur d'onde et qui passe uniquement sur la deuxième voie. Dans ce cas, il est nécessaire d'utiliser un démultiplexeur en longueur d'onde ou des filtres adéquats sur chacune des voies. Un exemple de fonctionnement avec filtres de longueurs d'onde associés à un ou plusieurs systèmes de détection et de localisation de défauts a été donné précédemment et décrit en regard de la figure 3. Les systèmes 31 et 31' sont identiques, à l'exception des surlongueurs qui sont différentes: les surlongueurs 45 à 48 et 45' à 48' sont toutes différentes comme illustré sur la figure 4 de façon à pouvoir identifier la ligne comportant un défaut. 2889741 13 La présente invention concerne également un réseau de communication tel qu'illustré sur la figure 1 ou la figure 3. Le réseau comporte cependant un dispositif 30 de la figure 4 en remplacement du système 10' de la figure 1 ou en remplacement de l'ensemble composé du coupleur 21 et des systèmes 2Oa et 2Ob de la figure 3. De même, un système 31 ou 31' de la figure 4, conforme à l'invention, remplace le système 10 de la figure 1. Les systèmes 31 et 31' conformes à la présente invention ne comportent chacun que deux coupleurs 42 et 44 ou 42' et 44' et quatre multiplexeurs 49 à 52 ou 49' à 52', soit six composants par système. Par comparaison, le système de l'art antérieur représenté sur la figure 2 comporte un coupleur 7, quatre démultiplexeurs 14 et quatre multiplexeurs 16, soit au total neuf composants. La présente invention permet donc de diminuer d'un tiers le nombre de composants rendant ainsi le système moins cher, moins encombrant et plus fiable. De façon générale, lorsque le nombre de lignes à contrôler est égal à n, le nombre de multiplexeurs du système 31, de sorties des premier et deuxième coupleurs et de multiplexeurs est lui aussi égal à n. D'autres modes de réalisation que ceux décrits et représentés peuvent être conçus par l'homme du métier sans sortir du cadre de la présente invention. Par exemple, le système 31 ou 31' a été décrit avec quatre lignes et le dispositif 30 avec huit lignes. Il est évident pour l'homme du métier que ces nombres de lignes peuvent être choisis différents, sans sortir du cadre de l'invention, afin d'adapter le système aux besoins, tels que l'architecture du réseau et le nombre total de lignes à contrôler. De même, le système 31 peut ne pas être utilisé en parallèle avec un autre système 31', mais peut être utilisé seul ou en cascade avec un système de détermination et de localisation de défauts conforme à l'art antérieur ou conforme à la présente invention. 2889741 14
L'invention a pour objet un système (31) de détermination et de localisation de défauts par réflectométrie.Le système comporte une entrée (34) destinée à recevoir des impulsions de contrôle, n multiplexeurs (49 à 52) dont les sorties constituent les sorties (53 à 56) dudit système, et des moyens (38, 42, 44) pour séparer chaque ligne à contrôler en une première voie (66 à 69) et une deuxième voie (77 à 80), la longueur de la deuxième voie étant supérieure à la longueur de la première voie d'une surlongueur prédéterminée (45 à 48), chacune des surlongueurs étant différente pour chacune des lignes. Lesdits moyens comportent un démultiplexeur (38) et un premier (42) et un deuxième (44) coupleur comportant chacun une entrée (41, 43) et n sorties (57 à 60, 69 à 72).
1. Système (31) de détermination et de localisation de défauts par réflectométrie dans le domaine temporel dans un réseau comportant une pluralité de n lignes de fibre optique (33) à contrôler, ledit système comportant: - une entrée (34) destinée à recevoir des impulsions de contrôle émise par un dispositif de réflectométrie optique (3), - n multiplexeurs (49 à 52) comportant chacun deux entrées (61 à 64 et 73 à 76) et dont les sorties constituent les sorties (53 à 56) dudit système, chacune desdites sorties étant destinée à être reliée à l'une des n lignes à contrôler, et - des moyens (38, 42, 44) pour séparer chacune desdites lignes à contrôler en deux voies (A et B) : * une première voie (66 à 69) pour recevoir une première impulsion de contrôle correspondant à un premier contrôle, * une deuxième voie (77 à 80) pour recevoir une deuxième impulsion de contrôle correspondant à un deuxième contrôle, lesdites deux voies étant connectées auxdites deux entrées (61 à 64, 73 à 76) de l'un desdits multiplexeurs (49 à 52) de façon à réunir lesdites première et deuxième voies et la longueur de ladite deuxième voie étant supérieure à la longueur de ladite première voie d'une surlongueur prédéterminée (45 à 48), chacune desdites surlongueurs étant différente pour chacune desdites lignes, ledit système (31) étant caractérisé en ce que lesdits moyens comportent: - un démultiplexeur (38) ayant une entrée (37) et deux sorties (39, 40), ladite entrée constituant l'entrée dudit système, - un premier (42) et un deuxième (44) coupleur comportant chacun 30 une entrée (41, 43) et n sorties (57 à 60, 69 à 72), l'entrée de chaque coupleur étant reliée à l'une des deux sorties dudit démultiplexeur, 2889741 15 chacune desdites sorties (57 à 60) du premier coupleur (42) étant reliée à l'une des premières voies (66 à 69) et chacune desdites sorties (69 à 72) du deuxième coupleur (44) étant reliée à l'une des deuxièmes voies (77 à 80). 2. Système selon la 1 caractérisé en ce que ladite surlongueur (45 à 48) est une surlongueur de fibre optique. 3. Système selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le nombre n de lignes à contrôler étant égal à quatre, chacun desdits premier (42) et deuxième (44) coupleurs comporte quatre sorties (57 à 60, 69 à 72) et ledit système comporte quatre multiplexeurs (49 à 52), quatre premières voies (66 à 69) et quatre deuxièmes voies (77 à 80). 4. Réseau optique caractérisé en ce qu'il comporte: - un dispositif à réflectométrie optique dans le domaine temporel (3) 15 pour l'envoi et l'analyse d'impulsions de contrôle, et - au moins un système (31) selon l'une des 1 à 3, l'entrée (37) dudit système recevant lesdites impulsions de contrôle émises par ledit dispositif à réflectométrie optique. 5. Réseau optique selon la 4 caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux desdits systèmes (31, 31') selon l'une des 1 à 3 et un coupleur (32) ayant une entrée (34) et au moins deux sorties (35, 36), l'entrée dudit coupleur étant adaptée à recevoir lesdites impulsions de contrôle et chacune desdites deux sorties étant reliée à l'entrée (37, 37) de l'un desdits deux systèmes.
G
G01,G02
G01M,G02B
G01M 11,G02B 6
G01M 11/02,G02B 6/293
FR2888922
A1
BLINDAGE REACTIF A EFFICACITE AMELIOREE
20,070,126
Le domaine technique de l'invention est celui des blindages réactifs. Les blindages réactifs sont bien connus de l'Homme du Métier, par exemple par le brevet EP161390. Ils mettent en 5 uvre au moins une feuille d'explosif qui est disposée en contact avec une plaque métallique ou bien entre deux plaques métalliques, le tout étant mis en place dans un boîtier qui est fixé à un véhicule. Lorsqu'un jet de charge creuse impacte la paroi externe du boîtier, la feuille d'explosif est initiée par le choc et elle projette une plaque au devant du jet. Cette plaque projetée consomme le jet de charge creuse qui n'a plus ensuite suffisamment d'énergie pour perforer la paroi du véhicule. Les blindages réactifs connus sont efficaces contre les projectiles à charge creuse mais leur efficacité contre les projectiles à énergie cinétique (ou projectiles flèches) est moindre. En effet ces derniers ont aujourd'hui une longueur très importante (L/D > à 10) qui assure une efficacité perforante même sur les blindages équipés de protections réactives. C'est le but de l'invention que de proposer un blindage réactif amélioré ayant, sous un encombrement réduit, une efficacité accrue contre les projectiles cinétiques. Ainsi l'invention a pour objet un blindage réactif comportant au moins une plaque métallique disposée dans un boîtier comprenant une paroi frontale destinée à être traversée par un projectile, plaque métallique qui peut être projetée comme suite à l'initiation d'au moins une feuille d'explosif appliquée sur la plaque, blindage réactif qui est caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux plaques métalliques projetables, les feuilles d'explosifs portées par les plaques étant toutes reliées à un dispositif d'initiation qui est solidaire de la paroi frontale. Le dispositif d'initiation pourra avantageusement comporter au moins une couche d'explosif solidaire de la paroi frontale et reliée aux différentes feuilles par des moyens de transmission explosifs. Suivant une variante, le dispositif d'initiation pourra comporter au moins une couche d'explosif solidaire d'une paroi latérale du boîtier. Les plaques projetables pourront être sensiblement parallèles les unes aux autres. Les plaques pourront être séparées les unes des autres d'une même distance. Le blindage pourra comporter au moins trois plaques parallèles. Les plaques pourront former un angle par rapport à une 15 direction qui est destinée à être positionnée sensiblement horizontalement. Les plaques pourront être disposées de façon à être projetées en direction d'une partie basse du boîtier ou bien, alternativement, disposées de façon à être projetées en direction d'une partie haute du boîtier. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre d'un mode particulier de réalisation, description faite en référence aux dessins annexés et dans lesquels. - la figure 1 est une vue en coupe transversale d'un blindage réactif selon l'invention, - la figure 2 est une vue de dessus de ce blindage réactif, le boîtier étant coupé suivant le plan AA de la figure 1, - les figures 3a, 3b, 3c, 3d, 3e et 3f sont des vues schématiques montrant différentes étapes du fonctionnement du blindage selon l'invention. En se reportant aux figures 1 et 2, un blindage réactif 1 selon l'invention comprend un boîtier 2 comportant une paroi frontale 3. Le boîtier 2 est destiné à être fixé à une paroi externe 4 d'un véhicule (non représenté). La fixation se fera à l'aide de moyens appropriés tels des pattes ou des brides qui ne sont pas représentées ici. Le boîtier 2 renferme plusieurs modules réactifs 5 (ici cinq modules: 5a, 5b, 5c, 5d et 5e). Chaque module réactif comprend une seule plaque métallique 6 sur laquelle est appliquée une feuille d'explosif 7. D'une façon classique chaque feuille 7 est 10 collée à la plaque 6 considérée. Suivant une caractéristique essentielle de l'invention, les plaques métalliques 6 sont disposées suivant une orientation inclinée par rapport à une direction 8 qui est la direction d'arrivée de la menace (projectile) que cherche à contrer le blindage. Cette direction est sensiblement horizontale. Ainsi chaque plaque 6 forme un angle a par rapport à la direction 8 qui est ici perpendiculaire à la paroi 3. Cet angle a est compris entre 5 et 45 ). Toutes les plaques 6 sont parallèles entre elles et elles sont écartées d'une distance d qui est fonction de la menace et de la définition des modules réactifs 5. Cette distance pourra être comprise entre 20 mm et 150 mm. Les plaques sont fixées au boîtier 2 par un moyen approprié, par exemple ici par des équerres soudées 8. Les différentes feuilles d'explosif 7 sont reliées à un dispositif d'initiation qui est solidaire de la paroi frontale 3. Ce dispositif d'initiation comporte ici une couche d'explosif 9 qui est collée à la paroi frontale 3 et qui est reliée aux différentes feuilles 7 par des moyens de transmission explosifs, par exemple des languettes 10 d'explosif relais collées. Les explosifs constituant les feuilles 7, la couche 9 et les languettes relais 10 pourront être différents en fonction des caractéristiques recherchées (célérité de détonation, sensibilité). La paroi frontale 3 ne joue pas ici un rôle de blindage. Elle pourra donc être une tôle d'acier mince ou bien être réalisée en un matériau léger tel un alliage d'aluminium. Les plaques 6 sont réalisées en matériau métallique par exemple en acier à blindage. Le blindage réactif selon l'invention sera de préférence disposé de telle sorte que la direction 6 soit sensiblement horizontale. Par ailleurs les feuilles d'explosif 7 seront disposées au-dessus des plaques 6. Ainsi les plaques 6 se trouveront projetées vers le bas (B) lors de l'initiation du blindage. On a repéré sur la figure 1 l'orientation du blindage 1 par les lettres H (Haut) et B (Bas). Le fonctionnement du blindage va maintenant être décrit en référence aux figures 3a à 3f. On n'a pas représenté sur ces figures le contour du boîtier 2 ni les moyens de fixation 8 des modules 5. La figure 3a montre le blindage 1 au moment de l'impact 20 d'un projectile flèche 11 sur la paroi frontale 3. Quel que soit le point d'impact du projectile, le choc provoque l'initiation de la couche d'explosif 9 (figure 3b). Les célérités de détonation dans les matériaux explosifs sont de l'ordre de 6000 à 8000 m/s. Ainsi, bien moins d'une milliseconde après l'impact, la couche d'explosif 9 a transmis la détonation à toutes les languettes 10 (figure 3c). Ces dernières initient pratiquement simultanément les feuilles d'explosif 7 qui assurent la projection de toutes les plaques 6 (figure 3d). Chaque plaque se trouve projetée avec une vitesse Vp de l'ordre de quelques centaines de mètres par seconde. Ainsi, alors que le projectile 11 continue sa progression au travers du boîtier de blindage, il reçoit les impacts de plusieurs plaques qui l'atteignent successivement et avec une incidence de l'ordre de l'angle a. Ces chocs répétés provoquent la fragmentation du projectile 11 en plusieurs morceaux (11a, llb, 11c, 11d) qui sont également fortement déviés et qui ont une efficacité perforante très réduite (figures 3e et 3f). Par rapport aux blindages connus on assure donc ici, non seulement une consommation d'une partie de l'énergie du projectile 11 mais on multiplie également les impacts sur celui ci grâce à la structure associant plusieurs modules réactifs parallèles. Ainsi on cisaille et déstabilise les morceaux du projectile en communiquant à ce dernier plusieurs chocs successifs suivant des directions coupant l'axe du projectile. L'Homme du Métier paramètrera aisément le blindage selon l'invention en fonction des caractéristiques du projectile qu'il cherche à contrer. Il pourra notamment jouer sur le nombre de modules réactifs 5, sur la valeur de l'angle a ainsi que sur les distances d entre chaque module 5. On pourra également adopter des angles a différents pour chaque module et prévoir des distances d différentes entre les plaques 6 des modules. On constate à la lecture de la description que l'efficacité du blindage selon l'invention est d'autant plus grande que l'impact du projectile intervient en partie basse. En effet, plus cet impact est bas plus le nombre de plaques venant impacter le projectile est important. Il est donc inutile de réaliser des blindages selon l'invention comportant un nombre de modules trop important. Il sera préférable de juxtaposer plusieurs blindages selon l'invention comportant chacun de 3 à 6 modules. Différentes variantes sont possibles sans sortir du cadre de l'invention. Il est ainsi possible de disposer les modules avec une orientation inverse (explosifs 7 disposés en dessous des plaques 6 donc plaques 6 projetées vers le haut H). Une telle disposition permettra de diminuer les chocs reçus par le véhicule. Le blindage réactif a été décrit avec une paroi frontale 3 verticale et perpendiculaire à la direction 8 d'entrée de la menace 11. Il est bien entendu possible de prévoir une paroi frontale inclinée par rapport à la direction 8. Lors de l'intégration d'un blindage dans un véhicule on cherchera à orienter le blindage de telle sorte que les modules réactifs soient inclinés par rapport à la direction d'attaque 8 (en principe horizontale). Il est donc tout à fait possible de définir un blindage réactif dans lequel les modules réactifs 5 seront perpendiculaires à la paroi frontale 3 du boîtier. Il suffira dans ce cas d'incliner lors du montage le boîtier (donc les modules) par rapport à un plan horizontal. Il est également possible de définir un blindage selon l'invention dans lequel les modules réactifs sont disposés suivant des plans parallèles entre eux mais qui ne sont pas parallèles à un plan horizontal. L'Homme du Métier choisira l'orientation spatiale des modules réactifs en fonction à la fois de la menace qu'il cherche à contrer et des contraintes d'intégration dans un véhicule. Il est enfin possible de concevoir un dispositif d'initiation comportant au moins une couche d'explosif qui est solidaire d'une paroi latérale du boîtier. Cette couche sera prévue en complément à la couche solidaire de la paroi frontale et elle sera reliée à cette dernière (ainsi qu'aux modules réactifs) par des moyens de transmission pyrotechniques. Une telle variante permettra de contrer une menace arrivant sur le blindage suivant une direction ne coupant pas la paroi frontale
L'invention a pour objet un blindage réactif (1) comportant au moins une plaque métallique (6) disposée dans un boîtier (2) comprenant une paroi frontale (3) destinée à être traversée par un projectile, plaque métallique qui peut être projetée comme suite à l'initiation d'au moins une feuille d'explosif (7) appliquée sur la plaque (6). Ce blindage est caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux plaques métalliques (6) projetables, les feuilles d'explosifs (7) portées par les plaques étant toutes reliées à un dispositif d'initiation (9) qui est solidaire de la paroi frontale (3).
1- Blindage réactif (1) comportant au moins une plaque métallique (6) disposée dans une boîtier (2) comprenant une paroi frontale (3) destinée à être traversée par un projectile, plaque métallique qui peut être projetée comme suite à l'initiation d'au moins une feuille d'explosif (7) appliquée sur la plaque (6), blindage réactif caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux plaques métalliques (6) projetables, les feuilles d'explosifs (7) portées par les plaques étant toutes reliées à un dispositif d'initiation (9) qui est solidaire de la paroi frontale (3). 2- Blindage réactif selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif d'initiation comporte au moins une couche d'explosif (9) solidaire de la paroi frontale (3) et reliée aux différentes feuilles (7) par des moyens de transmission explosifs (10). 3- Blindage réactif selon la 2, caractérisé en ce que le dispositif d'initiation comporte au moins une couche d'explosif solidaire d'une paroi latérale du boîtier. 4- Blindage réactif selon une des 1 à 3, caractérisé en ce que les plaques projetables (6) sont sensiblement parallèles les unes aux autres. 5- Blindage réactif selon une des 1 à 4, 25 caractérisé en ce que les plaques (6) sont séparées les unes des autres d'une même distance (d). 6- Blindage réactif selon une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte au moins trois plaques (6) parallèles. 7- Blindage réactif selon une des 1 à 6, caractérisé en ce que les plaques (6) forment un angle (a) par rapport à une direction (S) qui est destinée à être positionnée sensiblement horizontalement. 8- Blindage réactif selon la 7, caractérisé en ce que les plaques (6) sont disposées de façon à être projetées en direction d'une partie basse (B) du boîtier (2). 9- Blindage réactif selon la 7, caractérisé en ce que les plaques (6) sont disposées de façon à être projetées en direction d'une partie haute (H) du boîtier (2).
F
F41
F41H
F41H 5
F41H 5/007
FR2898201
A1
DISPOSITIF DE RECONNAISSANCE ET DE SECURITE CONSTITUE PAR AU MOINS UN BADGE ET UN LECTEUR DE BADGE.
20,070,907
La présente invention concerne un dispositif de reconnaissance et de sécurité pour un système dont l'utilisation est contrôlée, notamment utilisé dans un système d'alarme pour permettre sa commande à des utilisateurs autorisés, ledit dispositif étant constitué par au moins un badge et un lecteur de badge sans contact. Dans le domaine des systèmes d'alarme, le lecteur de badge est lié à l'utilisation d'un clavier de commande. II a pour unique objet de dispenser l'utilisateur de saisir son code d'identification au préalable de toute action de commande. Le lecteur de badge et son clavier sont généralement intégrés dans un boîtier étanche, notamment plastique. L'étanchéité de ce boîtier est naturellement difficile à réaliser du fait des parties déformables nécessaires pour la réalisation des touches du clavier. Le badge comprend un circuit intégré avec une mémoire contenant un code d'identification unique. Lorsque le circuit est soumis à un champ rayonné émis par le lecteur de badge, il émet un signal d'identification reçu et lu par le lecteur de badge. Toutefois, le lecteur de badge doit rester à l'écoute d'un éventuel signal émis par le badge. II est donc nécessaire de l'alimenter en continu, ou tout au moins périodiquement, et représente une source de dépense d'énergie non négligeable, surtout dans le cas de systèmes d'alarme alimentés par des piles ou des batteries. Le but de la présente invention est de proposer une amélioration des dispositifs de reconnaissance et de sécurité constitués par un badge et un lecteur de badge, qui pallie tout ou partie des inconvénients précités. Un but de l'invention est notamment de proposer un tel dispositif permettant également la commande d'un système d'alarme, sans la présence d'un clavier de commande. Un autre but de l'invention est notamment de proposer un dispositif de reconnaissance et de sécurité, notamment étanche et à faible coût de revient. Un but de l'invention est notamment de proposer un dispositif de reconnaissance et de sécurité, notamment un lecteur de badge à faible consommation d'énergie. D'autres buts et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, qui n'est donnée qu'à titre indicatif et qui n'a pas pour but de la limiter. L'invention concerne un dispositif de reconnaissance et de sécurité pour un système dont l'utilisation est contrôlée, notamment utilisé, dans un système d'alarme pour permettre sa commande à des utilisateurs autorisés. Le dispositif est constitué par au moins un badge et un lecteur sans contact associé au système et prévu pour la lecture d'un signal d'identification émis par le badge, ledit badge intégrant au moins un circuit intégré comprenant, d'une part, une mémoire à l'intérieur de laquelle est enregistré un code d'identification, et d'autre part, une antenne, notamment imprimée, pour l'émission du signal d'identification. Le lecteur sans contact comprend en outre des moyens de réception et des moyens de lecture du signal d'identification émis par le badge. Selon l'invention, le badge présente, en outre, des moyens magnétiques, dont le champ est apte à activer au moins un composant sensible intégré au lecteur sans contact et coopérant avec le circuit de ce dernier. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante, accompagnée de l'unique dessin en annexe. La figure 1 est un schéma synoptique illustrant le fonctionnement du dispositif, selon un mode de réalisation. L'invention concerne un dispositif de reconnaissance et de sécurité 1 pour un système dont l'utilisation est contrôlée, notamment utilisé dans un système d'alarme pour permettre sa commande à des utilisateurs autorisés. Toutefois, l'invention ne sera pas limitée à cette seule 2 application, et pourra l'être dans tout domaine où l'on retrouve la même problématique. Le dispositif est constitué par au moins un badge 2 et un lecteur 3 sans contact. Le lecteur 3 sans contact est associé au système et 5 prévu pour la réception et la lecture d'un signal d'identification, notamment de type binaire ou numérique émis par le badge 2. Le badge intègre au moins un circuit intégré 4, notamment constitué par une puce électronique. Le circuit intégré 4 comprend une mémoire à l'intérieur de laquelle est enregistré un code d'identification. 10 La mémoire peut être une mémoire de données non volatile en lecture et en écriture. Le code d'identification peut être unique propre à l'utilisateur. Le circuit intégré 4, notamment la puce électronique comprend une antenne 5, notamment imprimée pour l'émission du signal d'identification. Les dimensions hors tout de la puce et de son antenne peuvent être de 15 mm x 15 15 mm. Le circuit intégré, notamment la puce, peut être placé dans un boîtier type porte-clés. Selon l'invention, le badge 2 présente, en outre, des moyens magnétiques 7 dont le champ est apte à activer au moins un composant sensible 81, 82, intégré au lecteur 3 sans contact et coopérant avec le circuit de 20 ce dernier. Le composant sensible 81, 82 peut se présenter sous la forme d'un interrupteur qui s'ouvre ou se ferme sous l'action du champ des moyens magnétiques 7. Par exemple, le composant sensible 81, 82 est un interrupteur à lame souple usuellement dénommé sous l'abréviation ILS qui se ferme 25 lorsqu'il se trouve sollicité par un champ magnétique, notamment rayonné par des moyens magnétiques 7. Les moyens magnétiques peuvent être constitués par un aimant. Cet airnant peut être placé, avec le circuit intégré 4, notamment la puce électronique, dans un boîtier, plastique de type porte-clés. 30 Selon une première caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le dispositif de reconnaissance et de sécurité intègre des fonctions de commande, notamment du système d'alarme. Le lecteur 3 sans contact peut présenter des moyens de sélection parmi un choix d'action, permettant ainsi la commande du système au moins pour certaines actions, sans la présence d'un clavier. Pour ce faire, le lecteur 3 sans contact présente au moins deux zones géographiques en Z1, Z2 de lecture du badge. Chacune des zones géographiques de lecture est associée à une action de commande particulière et comprend un composant sensible 81, 82 dédié de telle façon que lorsque le badge 2 est positionné, à proximité, et au droit de l'une Zl, Z2 des zones géographiques de lecture, le champ des moyens magnétiques 7 du badge active le composant sensible dédié à cette zone uniquement. Telle qu'illustrée à la figure 1, une unité logique de traitement ULT notamment constituée par un microcontrôleur permet de contrôler l'état des composants sensibles, notamment l'état d'ouverture ou la fermeture d'interrupteurs. Lorsqu'un badge est présenté au droit de l'une des zones de lecture Z1, Z2, le badge émet un signal d'identification reçu et lu par le lecteur 3. L'unité logique de traitement présente notamment des moyens pour comparer le code d'identification lu à au moins un code valide du lecteur 3 sans contact. Si ce code d'identification lu correspond au code valide enregistré dans une mémoire du lecteur 3 sans contact, l'unité logique de traitement exécute une action en fonction du composant sensible 82 activé. Par exemple, le lecteur 3 sans contact peut présenter trois zones géographiques de lecture du badge, chacune comprenant un composant sensible, avec une zone marche, une zone arrêt et une zone pour commander son portail par exemple. Le lecteur 3 sans contact pourra être avantageusement intégré dans un boîtier rigide, notamment plastique, étanche. Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le dispositif permet la réduction de la consommation d'énergie, permettant notamment de prolonger la durée de vie des piles ou batteries utilisées. Pour ce faire, ledit au moins composant sensible 81, 82 commande directement ou indirectement, tout ou partie du circuit d'alimentation du lecteur 3 sans contact. Le lecteur 3 sans contact peut présenter des moyens pour basculer dans un état de faible consommation d'énergie lorsqu'aucun badge n'est présenté devant le lecteur 3 et des moyens pour provoquer le réveil du lecteur dans un fonctionnement normal d'alimentation lorsque les moyens magnétiques 7 du badge 2 activent ledit au moins un composant sensible 81, 82. Notamment, le lecteur 3 sans contact peut comprendre un générateur 6 de champ d'énergie magnétique, prévu pour alimenter le circuit intégré 4, notamment la puce électronique, lorsque ce dernier est soumis au champ rayonné. Sous l'action de ce champ, le circuit intégré 4 émet le signal d'identification, notamment de type binaire ou numérique. En pratique, le générateur 6 et le récepteur R peuvent être constitués par un même composant émetteur/récepteur. Telle qu'illustrée, l'unité logique de traitement peut permettre de commander en ouverture ou en fermeture un interrupteur 10 pour la gestion de l'alimentation Al. Cet interrupteur 10 permet d'alimenter ou non le générateur 6 de champ d'énergie magnétique et les moyens de réception R du lecteur sans contact 3. Aussi, l'unité logique de traitement permet, selon cet exemple, d'alimenter ces deux éléments uniquement lorsqu'un badge 2 est positionné 25 devant l'une des zones de lecture du lecteur 3. La présente invention trouvera une utilisation particulière dans un système d'alarme, le lecteur 3 sans contact présentant des moyens de sélection parmi un choix d'actions et permettant ainsi la commande du système d'alarme, le lecteur sans contact présentant au moins deux zones 30 géographiques Z1 , Z2, de lecture de badge, chacune des zones géographiques de lecture étant associée à une action particulière, le dispositif permettant au moins la sélection entre une action de mise en marche et une action d'arrêt du système d'alarme. Naturellement, d'autres modes de mise en oeuvre, à la portée de l'homme de l'art, auraient pu être envisagés sans pour autant sortir du 5 cadre de l'invention
L'invention concerne un dispositif de reconnaissance et de sécurité (1) pour un système dont l'utilisation est contrôlée, notamment utilisé dans un système d'alarme pour permettre sa commande à des utilisateurs autorisés.Le dispositif est constitué par au moins un badge (2) et un lecteur (3) sans contact, associé au système et prévu pour la lecture d'un signal d'identification émis par le badge, le badge intégrant au moins un circuit intégré (4) comprenant d'une part, une mémoire à l'intérieur de laquelle est enregistré un code d'identification, et d'autre part, une antenne (5), notamment imprimée, pour l'émission du signal d'identification, le lecteur sans contact comprenant des moyens de réception (R) et des moyens de lecture (LT) du signal d'identification émis par le badge.Selon l'invention, le badge (2) présente en outre des moyens magnétiques (7) dont le champ est apte à activer au moins un composant sensible (81, 82) au lecteur sans contact et coopérant avec le circuit de ce dernier.
1. Dispositif de reconnaissance et de sécurité (1) pour un système dont l'utilisation est contrôlée, notamment utilisé dans un système d'alarme pour permettre sa commande à des utilisateurs autorisés, ledit dispositif étant constitué par au moins un badge (2) et un lecteur (3) sans contact, associé au système et prévu pour la lecture d'un signal identification émis par le badge (2), ledit badge intégrant au moins un circuit intégré (4) comprenant, d'une part, une mémoire à l'intérieur de laquelle est enregistré un code d'identification, et d'autre part, une antenne (5), notamment imprimée, pour l'émission du signal d'identification, le lecteur sans contact comprenant des moyens de réception (R) et des moyens de lecture (LT) du signal d'identification émis par le badge (2), caractérisé en ce que le badge (2) présente, en outre, des moyens magnétiques (7) dont le champ est apte à activer au moins un composant sensible (81, 82) intégré au lecteur (3) sans contact et coopérant avec le circuit de ce dernier. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le lecteur (3) sans contact présente des moyens de sélection parmi un choix d'actions, permettant ainsi la commande du système sans la présence d'un clavier, le lecteur (3) sans contact présentant au moins deux zones géographiques (Z1, Z2) de lecture du badge, chacune des zones géographiques de lecture étant associée à une action de commande particulière et comprenant un composant sensible (81, 82) dédié de telle façon que lorsque le badge (2) est positionné, à proximité, et au droit de l'une (Z1; Z2) des zones géographiques de lecture, le champ des moyens magnétiques (7) du badge active le composant sensible dédié à cette zone uniquement. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, ledit au moins composant sensible (81, 82) commande, directement ou indirectement, tout ou partie du circuit d'alimentation du lecteur (3) sans contact, le lecteur (3) sans contact présentant des moyens pour basculer dans un état de faible consommation d'énergie lorsqu'aucun badge n'est présenté devant le lecteur, et des moyens pour provoquer le réveil du lecteur dans un fonctionnementnormal d'alimentation lorsque les moyens magnétiques (7) du badge (2) activent ledit au moins un composant sensible (81, 82). 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, dans lequel le composant sensible (81, 82) est un interrupteur qui s'ouvre ou se ferme sous 5 l'action du champ des moyens magnétiques (7). 5. Dispositif selon la 4, dans lequel le composant sensible (81, 82) est un interrupteur à lame souple qui se ferme sous le champ des moyens magnétiques (7). 6. Dispositif selon la 1, dans lequel le lecteur (3) 10 sans contact est intégré dans un boîtier rigide étanche. 7. Dispositif selon la 1, dans lequel les moyens magnétiques (7) sont constitués par un aimant. 8. Dispositif selon la 1, dans lequel le circuit intégré (4) du badge est constitué par une puce électronique. 15 9. Dispositif selon la 1 ou 8, dans lequel le lecteur sans contact comprend au moins un générateur (6) de champ d'énergie magnétique, prévu pour alimenter le circuit intégré (4) lorsque ce dernier est soumis au champ rayonné. 10. Utilisation du dispositif de reconnaissance et de sécurité 20 (1) selon la 2 dans un système d'alarme, le lecteur (3) sans contact présentant des moyens de sélection parmi un choix d'actions et permettant ainsi la commande du système, le lecteur sans contact présentant au moins deux zones géographiques (Z1, Z2) de lecture du badge, chacune des zones géographiques de lecture étant associée à une action particulière et 25 dans lequel le dispositif permet au moins la sélection entre une action de mise en marche et une action d'arrêt du système d'alarme.
G
G06,G07,G08
G06K,G07C,G08B
G06K 9,G07C 9,G08B 29
G06K 9/00,G07C 9/00,G08B 29/00
FR2888356
A1
PROCEDE, PROGRAMME, SUPPORT D'ENREGISTREMENT, SERVEUR ET SYSTEME DE RAFRAICHISSEMENT D'UN CONTENU MULTIMEDIA PRESENTE PAR UNE APPLICATION
20,070,112
La présente invention concerne un procédé, un programme, un support d'enregistrement, un serveur et un système de rafraîchissement d'un contenu multimédia présenté par une application de présentation d'informations. Les applications sont, par exemple, des navigateurs Internet. Les navigateurs Internet permettent notamment de naviguer sur la toile d'araignée mondiale plus connue sous le terme de réseau Internet ou WEB (World Wide WEB). Plus généralement, les navigateurs Internet permettent de présenter ou d'afficher un contenu multimédia téléchargé à partir d'un serveur de contenu multimédia auquel ils sont raccordés par l'intermédiaire d'un réseau de transmission d'informations. Pour remplir cette tâche, les navigateurs utilisent un protocole de communication standardisé tel que le protocole HTTP (Hyper Text Transfer Protocol). Aujourd'hui de nombreux logiciels de partage d'informations sont capables de créer un contenu multimédia destiné à être présenté ou affiché par des navigateurs Internet. Pour cela ces logiciels utilisent un serveur de contenu multimédia. Ces mêmes logiciels sont également capables de modifier dynamiquement le contenu multimédia à afficher en réponse à des événements extérieurs au navigateur qui affiche le contenu. Par exemple, de tels logiciels sont: - des logiciels de navigation conjointes ( cobrowsing en anglais), - des logiciels de téléréunion ou de conférence de données permettant de présenter un même transparent à l'ensemble des participants à cette téléréunion et de le modifier dynamiquement, et - des logiciels de réunion téléphonique lors de laquelle une fiche de données sur le locuteur est automatiquement présentée à l'ensemble des participants à cette réunion téléphonique. Plus précisément, par exemple, dans le logiciel de navigation conjointe, le logiciel de présentation d'informations détecte qu'un utilisateur a cliqué sur un lien hypertexte et modifie en conséquence le contenu multimédia affiché par chacun des navigateurs des autres utilisateurs qui participent à cette navigation conjointe. Dans ces logiciels de partage d'informations, lorsque le contenu multimédia est modifié, l'affichage de chacun des navigateurs doit être rafraîchi de manière à présenter à chaque utilisateur un contenu multimédia à jour. On dit également que les affichages de chaque navigateur doivent être synchronisés. Toutefois, le contenu multimédia d'un navigateur peut être rafraîchi uniquement en réponse à une requête de rafraîchissement transmise par le navigateur lui-même. Dès lors, dans les procédés de rafraîchissement connus du contenu multimédia affiché par un navigateur Internet, le navigateur envoie une requête de rafraîchissement du contenu multimédia actuellement affiché par ce navigateur au serveur de contenu multimédia. Plus précisément, pour déclencher automatiquement l'envoi de cette requête de rafraîchissement, le navigateur est configuré pour envoyer automatiquement et cycliquement cette requête de rafraîchissement à intervalles de temps réguliers. Pour que l'affichage du navigateur soit rapidement rafraîchi après une modification du contenu multimédia à afficher, cet intervalle de temps est choisi petit et, par exemple, égal à 3 secondes. Dès lors, le navigateur envoie toutes les 3 secondes une requête de rafraîchissement. En réponse à chacune de ces requêtes de rafraîchissement, le serveur de contenu multimédia envoie systématiquement et immédiatement au navigateur le contenu multimédia le plus à jour. Ce procédé pour rafraîchir le contenu multimédia affiché par le navigateur provoque donc un trafic de données important sur le réseau ainsi qu'une charge de travail élevée pour le serveur de contenu multimédia. L'invention vise à remédier à cet inconvénient en proposant un procédé de rafraîchissement du contenu multimédia présenté par une application de présentation d'informations diminuant la charge de travail du serveur de contenu multimédia. L'invention a donc pour objet un procédé de rafraîchissement du contenu multimédia affiché par une application de présentation d'informations dans lequel: a) en réponse à la requête de rafraîchissement, le serveur de contenu multimédia vérifie si un rafraîchissement immédiat du contenu multimédia actuellement présenté par l'application est nécessaire, b) si un rafraîchissement immédiat est nécessaire, le serveur rafraîchit immédiatement le contenu multimédia présenté par l'application en réponse à la requête de rafraîchissement, et c) si un rafraîchissement immédiat du contenu multimédia actuellement présenté par l'application n'est pas nécessaire, le serveur temporise avant de répondre à la requête de rafraîchissement. Dans le procédé ci-dessus, le serveur de contenu multimédia ne procède pas systématiquement à un rafraîchissement immédiat du contenu multimédia actuellement affiché par l'application en réponse à la requête de rafraîchissement. Cela ralentit donc les échanges de données entre le serveur de contenu multimédia et l'application, ce qui se traduit par une diminution de la charge de travail du serveur. Les modes de réalisation de ce procédé de rafraîchissement peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - lors du rafraîchissement du contenu multimédia présenté par l'application, le serveur envoie le contenu multimédia rafraîchi à présenter à l'application, ce contenu multimédia contenant une instruction directement interprétable par l'application pour déclencher l'envoi automatique d'une nouvelle requête de rafraîchissement après un premier intervalle de temps prédéterminé ; - lors de l'étape c), le serveur temporise pendant un temps strictement supérieur au premier intervalle de temps prédéterminé si aucun rafraîchissement du contenu multimédia actuellement présenté n'est nécessaire; - lors de l'étape c), le serveur interrompt la temporisation dès qu'une modification du contenu multimédia à présenter est détectée ou signalée; - lors de l'étape c), le serveur interrompt systématiquement la temporisation après un second 20 intervalle de temps prédéterminé ; - lors de l'étape a) la vérification est faite en fonction d'informations sur les modifications du contenu multimédia intervenues depuis la dernière présentation du contenu multimédia par l'application. Ces modes de réalisation du procédé de rafraîchissement. présentent en outre les avantages suivants: - inclure une instruction propre à déclencher l'envoi automatique d'une requête de rafraîchissement par l'application dans le contenu multimédia rafraîchi envoyé à cette application permet de provoquer un rafraîchissement automatique du contenu multimédia sans nécessiter l'exécution sur le terminal d'un module logiciel client spécifique en plus de l'application pour déclencher l'envoi par l'application de la requête de rafraîchissement; - interrompre la temporisation dès qu'une modification du contenu multimédia est détectée permet de rafraîchir rapidement le contenu multimédia affiché après une modification de celui-ci; et - interrompre systématiquement la temporisation après un second intervalle de temps prédéterminé permet d'éviter l'affichage d'un message d'erreur par l'application qui n'a pas reçue de réponse à sa requête de rafraîchissement. L'invention a également pour objet un programme d'ordinateur et un support d'enregistrement d'informations comportant des instructions pour l'exécution du procédé de rafraîchissement ci-dessus, lorsque ces instructions sont exécutées par un calculateur électronique. L'invention a également pour objet un serveur de contenu multimédia adapté pour mettre en oeuvre le procédé de rafraîchissement ci-dessus, ce serveur étant apte à : - vérifier si un rafraîchissement immédiat du contenu multimédia actuellement présenté par l'application est nécessaire, rafraîchir immédiatement le contenu multimédia présenté par l'application en réponse à la requête de rafraîchissement si un rafraîchissement immédiat est nécessaire, et - temporiser avant de répondre à la requête de rafraîchissement si un rafraîchissement immédiat du contenu multimédia actuellement présenté par l'application n'est pas nécessaire. Les modes de réalisation du serveur ci-dessus peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - le serveur est adapté pour envoyer à l'application le contenu multimédia rafraîchi à présenter, ce contenu multimédia contenant une instruction directement interprétable par l'application pour déclencher l'envoi automatique d'une nouvelle requête de rafraîchissement après un premier intervalle de temps prédéterminé ; -le serveur est apte à temporiser pendant un temps strictement supérieur au premier intervalle de temps prédéterminé si aucun rafraîchissement immédiat du contenu multimédia actuellement présenté n'est nécessaire; -le serveur est apte à interrompre la temporisation dès qu'une modification du contenu multimédia présenté est détectée ou signalée; - le serveur est apte à interrompre systématiquement la temporisation après un second intervalle de temps prédéterminé ; - le serveur est apte à vérifier si un rafraîchissement. immédiat du contenu multimédia actuellement présenté est nécessaire en fonction d'informations sur des modifications du contenu multimédia intervenues depuis la dernière présentation du contenu multimédia par l'application. L'invention a également pour objet un système de présentation de contenu multimédia comprenant le serveur ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels: - la figure 1 est une illustration schématique de l'architecture d'un système de présentation de contenu 30 multimédia à des utilisateurs; et - la figure 2 est un organigramme d'un procédé de rafraîchissement d'un contenu multimédia affiché par un navigateur Internet. La figure 1 représente un système 2 de présentation de contenu multimédia à des utilisateurs. Le système 2 comprend au moins un et de préférence plusieurs terminaux de présentation de contenu multimédia. Pour simplifier la figure 2, seuls deux terminaux 4 et 6 sont représentés. L'architecture générale de tels terminaux étant connue, seuls les détails nécessaires à la compréhension de l'invention seront décrits ici. Le terminal 6 est, par exemple, identique au terminal 4, de sorte que seul le terminal 4 sera décrit ici en détail. Le terminal 4 est équipé d'une interface homme/machine 8 permettant de présenter ou d'afficher un contenu multimédia à un utilisateur de ce terminal. L'interface 8 est, par exemple, formée d'un écran tactile 10, propre à présenter des informations visuelles à un utilisateur ainsi que d'un microphone 12 pour restituer de façon audible par l'utilisateur les sons codés dans le contenu multimédia à présenter. Le terminal 4 comprend aussi une application de présentation d'informations propre à télécharger un contenu multimédia à partir d'un serveur de contenu multimédia et à commander l'interface 8 pour présenter à l'utilisateur le contenu multimédia téléchargé. L'application de présentation d'informations est un navigateur Internet 14, par exemple. Le navigateur 14 est apte à interpréter et à exécuter une instruction permettant de déclencher automatiquement l'envoi d'une requête de rafraîchissement vers le serveur de contenu multimédia après un intervalle de temps prédéterminé t1. Cette instruction est, par exemple, la méta-directive refresh du langage HTML (Hyper Texte Markup Langage) suivante: - où . - tl est l'intervalle de temps à attendre avant de déclencher l'envoi automatique d'une nouvelle requête de 5 rafraîchissement, et - "newurl" est l'adresse url (uniform ressource locator) du contenu multimédia à présenter à l'utilisateur. Typiquement, le navigateur 14 est réalisé sous la forme d'un programme d'ordinateur enregistré sur un support d'enregistrement d'informations 16 et exécutable par un calculateur électronique 18. Le programme d'ordinateur comporte des instructions pour l'exécution du procédé de la figure 2, lorsque ces instructions sont exécutées par le calculateur 18. Le terminal 4 est, par exemple, un téléphone mobile ou un ordinateur portable ou de bureau. Le terminal 4 est représenté sur la figure 2 sous la forme d'un téléphone mobile raccordé par l'intermédiaire d'une antenne 20 à la toile d'araignée mondiale ou réseau Internet 22. Le système 2 comprend également un serveur 26 de contenu multimédia raccordé au réseau 22. Le serveur 26 comprend un logiciel 28 de partage d'informations, telle qu'un logiciel de navigation conjointe, de téléréunion ou de réunion téléphonique. Ce logiciel 28 est capable de créer et de modifier un contenu multimédia destiné à être téléchargé par des navigateurs Internet pour être présenté à des utilisateurs de terminaux tels que les terminaux 4 et 6. Le serveur 26 comprend également un module 30 de 30 synchronisation du contenu multimédia présenté simultanément par les terminaux 4 et 6. Le serveur 26 est réalisé par exemple à l'aide d'un calculateur électronique programmable 32 apte à exécuter des instructions enregistrées sur un support d'enregistrement d'informations 34. A cet effet, le support 34 comporte des instructions pour l'exécution du procédé de la figure 2 lorsque ces instructions sont exécutées par le calculateur 32. Le fonctionnement du système 2 va maintenant être décrit à l'aide de la figure 2 dans le cas particulier du rafraîchissement du contenu multimédia présenté par le terminal 4. Le logiciel 28 et le module 30 s'exécutent en parallèle. Typiquement, lors d'une étape 50, le logiciel 28 modifie le contenu multimédia à présenter sur les terminaux 4 et 6. Par exemple, dans le cas où le logiciel 28 est un logiciel de navigation conjointe, celui-ci détecte que l'utilisateur du terminal 6 a cliqué sur un lien hypertexte et modifie en conséquence le contenu multimédia à présenter sur les terminaux 4 et 6, dans ce cas, le contenu multimédia est typiquement une page HTML. Dans le cas d'une conférence de données, le contenu multimédia est, par exemple, un transparent et le logiciel 28 remplace le transparent actuel par un nouveau transparent en réponse à une instruction de l'un des utilisateurs. Le transparent peut être remplacé par une page HTML. Dans le cas d'une réunion téléphonique, le contenu multimédia correspond à une fiche de données sur le locuteur. Dès lors, l'étape 50, consiste, par exemple, à détecter que le locuteur a changé et à remplacer la fiche de données précédente par la fiche de données du nouveau locuteur, pour que celle-ci soit présentée à tous les participants. Immédiatement après l'étape 50, lors d'une étape 52, à chaque fois que le contenu multimédia est modifié, un identifiant du nouveau contenu multimédia est créé. Par exemple, cet identifiant est construit en calculant la somme de contrôle, plus connue sous le terme anglais de checksum à partir de données du nouveau contenu multimédia. Le logiciel 28 signale également cette modification du contenu multimédia lors de l'étape 52. L'identifiant du nouveau contenu multimédia ainsi que l'instant auquel il a été créé sont enregistrés, lors de l'étape 52. En parallèle, le module 30 gère un service 54 de 10 synchronisation des présentations d'informations sur chacun des terminaux 4 et 6. Plus précisément, lors de l'exécution du service 54, le navigateur 14 du terminal 4 envoie, lors d'une étape 60, une requête de rafraîchissement du contenu multimédia actuellement présenté par ce navigateur. La requête de rafraîchissement est, par exemple, une instruction GET du protocole HTTP. En réponse à cette requête de rafraîchissement, lors d'une étape 62, le module 30 crée une tâche autonome chargée de construire la réponse à cette requête et de l'envoyer au client. Cette tâche autonome est plus connue sous le terme anglais de Thread . Ensuite, lors d'une étape 64, la tâche autonome vérifie si un rafraîchissement immédiat du contenu multimédia présenté par le terminal 4 est nécessaire. Par exemple, lors de l'étape 64, la tâche autonome compare l'identifiant du contenu multimédia actuellement présenté par le navigateur 14 à l'identifiant le plus récent enregistré lors de l'étape 52. Dans le cas où les deux identifiants correspondent, cela signifie que le contenu multimédia n'a pas été modifié depuis la réception de la dernière requête de rafraîchissement, de sorte qu'un rafraîchissement immédiat n'est pas nécessaire. Dans le cas contraire, la tâche autonome en déduit qu'un rafraîchissement. immédiat est nécessaire. Si l'identifiant du contenu multimédia actuellement présenté par le navigateur 14 est inconnu, la tâche autonome en déduit aussi qu'un rafraîchissement immédiat est nécessaire. Si un rafraîchissement immédiat est nécessaire, la tâche autonome procède immédiatement à une étape 66 de rafraîchissement du contenu multimédia actuellement présenté par le terminal 4. Lors de cette étape 66, par exemple, la tâche autonome commence, lors d'une opération 68, à construire une page HTML correspondant au nouveau contenu multimédia à afficher. La page HTML construite lors de l'étape 66 comporte en plus des modifications apportées au contenu multimédia par rapport au précédent contenu multimédia, la méta-directive Refresh . Dans la méta-directive Refresh le paramètre tl est inférieur à 5 secondes et, par exemple, égal à une seconde et le paramètre newurl est remplacé par l'adresse url du contenu multimédia à afficher. Un intervalle de temps ti inférieur à 5 secondes permet un rafraîchissement rapide en cas de modification du contenu multimédia. Ensuite, lors d'une opération 70, la page HTML ainsi 25 construite est envoyée au terminal 4 en réponse à sa requête de rafraîchissement. En parallèle à l'étape 66, lors d'une étape 72, la tâche autonome mémorise l'identifiant du contenu multimédia envoyé lors de l'opération 70. Cet identifiant mémorisé est associé à l'instant auquel l'étape 66 a été exécutée. Si, lors de l'étape 64, la tâche autonome a déterminé qu'un rafraîchissement immédiat n'est pas nécessaire, alors il est procèdé à une étape 80 de temporisation avant de répondre à la requête de rafraîchissement reçue. Par exemple, au début de l'étape 80, lors d'une opération 82, le module 30 déclenche une minuterie propre à décompter un intervalle de temps t2. Ensuite, lors d'une opération 84, la tâche créée lors de l'étape 62 est mise en sommeil puis reste en sommeil tant que l'intervalle de temps t2 n'est pas écoulé ou tant qu'une modification du contenu multimédia n'est pas détectée ou signalée avant l'expiration de l'intervalle de temps t2. Cette détection avec signalement est faite en parallèle du décompte de la minuterie. Tant que 1a tâche est en sommeil, celle-ci n'utilise pas les ressources de calcul du serveur 26, de sorte que celles-ci sont économisées. De plus, tant que la tâche est en sommeil, le contenu multimédia présenté par le terminal 4 n'est pas rafraîchi et le navigateur reste en attente d'une réponse à sa requête de rafraîchissement. Lorsque l'intervalle de temps t2 est écoulé ou dès qu'une modification du contenu multimédia est détectée ou signalée, la tâche est réveillée et reprend son exécution en procédant immédiatement aux étapes 66 et 72. Lors d'une étape 90, lorsque le navigateur 14 reçoit la réponse à sa requête de rafraîchissement, il procède immédiatement à l'affichage de la page HTML construite lors de l'opération 68. En parallèle à l'étape 90, lors d'une étape 92, le navigateur 14 interprète la méta-directive Refresh incorporée dans la page HTML reçue et déclenche une minuterie propre à décompter l'intervalle de temps t1. Lorsque l'intervalle de temps tl est écoulé, lors d'une étape 94, le navigateur 14 envoie une nouvelle requête de rafraîchissement au serveur 26 puis, lors d'une étape 96, se met en attente de la réponse à cette requête. En parallèle à l'étape 96, lors d'une étape 98, en réponse à la requête de rafraîchissement, la tâche autonome vérifie si un rafraîchissement immédiat du contenu multimédia présenté par le terminal 4 est nécessaire. L'étape 98 est, par exemple, identique à l'étape 64. Dans le cas où un tel rafraîchissement immédiat est nécessaire, la tâche autonome procède immédiatement à une étape 100 de rafraîchissement du contenu multimédia présenté par le terminal 4 et en parallèle à une étape 102 de mémorisation de l'identifiant du contenu multimédia rafraîchi. Les étapes 100 et 102 sont, par exemple, identiques aux étapes 66 et 72. Dans le cas où un rafraîchissement immédiat du contenu multimédia n'est pas nécessaire, lors d'une étape 104, la tâche autonome temporise avant de répondre à la requête de rafraîchissement. L'étape 104 est, par exemple, identique à l'étape 80. Après l'étape 104, lorsque l'intervalle de temps t2 est expiré ou dès qu'une modification du contenu multimédia est détectée ou signalée, la tâche autonome procède aux étapes 100 et 102. A l'issue des étapes 100 et 102, lors d'une étape 106, le module 30 supprime la tâche créée lors de l'étape 62. En parallèle à l'étape 106, le navigateur 14 procède à des étapes 108 et 110 respectivement identiques aux étapes 90 et 92. On notera que l'étape 108 met fin à l'étape d'attente 96, puisque la réponse à la requête de rafraîchissement est reçue lors de cette étape 108. A l'issue des étapes 106, 108 et 110, le procédé retourne à l'étape 60, puisque la page HTML reçue lors de l'étape 108 incorpore la métadirective Refresh De nombreux autres modes de réalisation du système 2 et du procédé de la figure 2 sont possibles. Par exemple, l'envoi de la requête de rafraîchissement peut aussi être déclenché par l'utilisateur du terminal 4 ou 6 en enfonçant un bouton, tel que le bouton actualiser du navigateur. Ainsi, dans un mode de réalisation simplifié, il n'est pas nécessaire d'insérer une instruction propre à déclencher automatiquement l'envoi d'une nouvelle requête de rafraîchissement après un intervalle de temps prédéterminé. L'enseignement donné ci-dessus s'applique également à un système de présentation de contenu multimédia ne comportant qu'un seul terminal équipé d'un navigateur. Les modifications apportées au contenu multimédia ne sont pas nécessairement provoquées en réponse à une instruction reçue de la part des utilisateurs. Par exemple, celles--ci peuvent être automatiquement provoquées par le logiciel 28 sans intervention d'un des utilisateurs
Ce procédé de rafraîchissement d'un contenu multimédia présenté par une application Internet comporte les étapes suivantes lors desquelles :a) en réponse à une requête de rafraîchissement, le serveur de contenu multimédia vérifie (en 64, 98) si un rafraîchissement immédiat du contenu multimédia actuellement présenté par l'application est nécessaire,b) si un rafraîchissement immédiat est nécessaire, le serveur rafraîchit immédiatement (en 66, 100) le contenu multimédia présenté par l'application en réponse à la requête de rafraîchissement, etc) si un rafraîchissement immédiat du contenu multimédia actuellement présenté par l'application n'est pas nécessaire, le serveur temporise (en 80, 104) avant de répondre à la requête de rafraîchissement.
1. Procédé de rafraîchissement d'un contenu multimédia présenté par une application de présentation d'informations, ce procédé comportant une étape dans laquelle l'application envoie (en 60, 94) à un serveur de contenu multimédia une requête de rafraîchissement du contenu multimédia actuellement présenté par l'application à un utilisateur de l'application, caractérisé en ce que le procédé comporte les étapes suivantes lors desquelles: a) en réponse à la requête de rafraîchissement, le serveur de contenu multimédia vérifie (en 64, 98) si un rafraîchissement immédiat du contenu multimédia actuellement présenté par l'application est nécessaire, b) si un rafraîchissement immédiat est nécessaire, le serveur rafraîchit immédiatement (en 66, 100) le contenu multimédia présenté par l'application en réponse à la requête de rafraîchissement, et c) si un rafraîchissement immédiat du contenu multimédia actuellement présenté par l'application n'est pas nécessaire, le serveur temporise (en 80, 104) avant de répondre à la requête de rafraîchissement. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que lors du rafraîchissement du contenu multimédia présenté par l'application, le serveur envoie (en 70) le contenu multimédia rafraîchi à présenter à l'application, ce contenu multimédia contenant une instruction directement interprétable par l'application pour déclencher l'envoi automatique d'une nouvelle requête de rafraîchissement après un premier intervalle de temps prédéterminé (ti). 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que lors de l'étape c), le serveur temporise pendant un temps strictement supérieur au premier intervalle de temps prédéterminé (t1) si aucun rafraîchissement du contenu multimédia actuellement présenté n'est nécessaire. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lors de l'étape c), le serveur interrompt la temporisation dès qu'une modification du contenu multimédia à présenter est détectée ou signalée. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lors de l'étape c), le serveur interrompt systématiquement la temporisation après un second intervalle de temps prédéterminé (t2). 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lors de l'étape a), la vérification est faite en fonction d'informations sur les modifications du contenu multimédia intervenues depuis la dernière présentation du contenu multimédia par l'application. 7. Programme d'ordinateur, caractérisé en ce qu'il comporte des instructions pour l'exécution d'un procédé de rafraîchissement conforme à l'une quelconque des précédentes, lorsque lesdites instructions sont exécutées par un calculateur électronique. 8. Support d'enregistrement d'informations, caractérisé en ce qu'il comporte des instructions pour l'exécution d'un procédé de rafraîchissement conforme à l'une quelconque des 1 à 6, lorsque les instructions sont exécutées par un calculateur électronique. 9. Serveur (26) de contenu multimédia adapté pour être mis en oeuvre dans un procédé de rafraîchissement d'un contenu multimédia présenté par une application de présentation d'informations, en réponse à une requête de rafraîchissement envoyée par cette application, caractérisé en ce que le serveur est apte: - à vérifier si un rafraîchissement immédiat du contenu multimédia actuellement présenté par l'application est nécessaire, - à rafraîchir immédiatement le contenu multimédia présenté par l'application en réponse à la requête de rafraîchissement si un rafraîchissement immédiat est nécessaire, et - à temporiser avant de répondre à la requête de rafraîchissement si un rafraîchissement immédiat du contenu multimédia actuellement présenté par l'application n'est pas nécessaire. 10. Serveur selon la 9, caractérisé en ce que le serveur est adapté pour envoyer à l'application le contenu multimédia rafraîchi à présenter, ce contenu multimédia contenant une instruction directement interprétable par l'application pour déclencher l'envoi automatique d'une nouvelle requête de rafraîchissement après un premier intervalle de temps prédéterminé (ti). 11. Serveur selon la 10, caractérisé en ce que le serveur est apte à temporiser pendant un temps strictement supérieur au premier intervalle de temps prédéterminé (t1) si aucun rafraîchissement immédiat du contenu multimédia actuellement présenté n'est nécessaire. 12. Serveur selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisé en ce que le serveur est apte à interrompre la temporisation dès qu'une modification du contenu multimédia présenté est détectée ou signalée. 13. Serveur selon l'une quelconque des 9 à 12, caractérisé en ce que le serveur est apte à interrompre systématiquement la temporisation après un second intervalle de temps prédéterminé (t2). 14. Serveur selon l'une quelconque des 9 à 13, caractérisé en ce que le serveur est apte à vérifier si un rafraîchissement immédiat du contenu multimédia actuellement présenté est nécessaire en fonction d'informations sur des modifications du contenu multimédia intervenues depuis la dernière présentation du contenu multimédia par l'application. 15. Système de présentation d'un contenu multimédia comprenant: -un serveur (26) de contenu multimédia propre à modifier un contenu multimédia présentable à un utilisateur par une application de présentation d'informations, - au moins une application (14) de présentation d'informations raccordée au serveur par l'intermédiaire d'un réseau (22) de transmission d'informations, cette application étant apte à envoyer au serveur une requête de rafraîchissement du contenu multimédia qu'elle présente, caractérisé en ce que le serveur est conforme à l'une quelconque des 9 à 14.
G
G06
G06F
G06F 17
G06F 17/30
FR2900245
A1
LUNETTES DE TYPE SANS ENTOURAGE A BRANCHES LATERALES DE STRUCTURE ESSENTIELLEMENT FILAIRE.
20,071,026
La présente invention concerne le domaine des lu-nettes du type sans entourage, comportant un pontet reliant les deux verres de lunettes, et deux branches la- térales reliées à une zone latérale respective du verre correspondant. ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION Les lunettes dites sans entourage, ou encore à monture percée du fait des perçages pratiqués dans l'épaisseur des verres pour la fixation de la monture, sont de plus en plus répandues. On pourra notamment se référer aux documents WO-2004/003632A, WO-02/21193 A, EP-1 107 042 A, WO-96/05535 A, US 6 447 517 A, WO-00/26716 A, EP-1 382 988 A, WO-03/014804 A, WO-02/095482 A et WO-02/095481 A. Dans les agencements précités, on prévoit un perçage et une encoche latérale débouchante, ou encore deux perçages, pour chaque élément constitutif de la monture, à savoir le pontet et les deux branches laté- raies. Dans la plupart des cas, les extrémités d'accrochage des branches latérales présentent une con-figuration complexe, avec de multiples cintrages, ce qui implique un coût de fabrication élevé. De plus, il est parfois nécessaire d'effectuer ces cintrages in si-tu, après avoir enfilé une extrémité de branche rectiligne et non encore cintrée dans un perçage du verre, comme cela est illustré dans le document US-A-2004/0051843, ce qui est particulièrement malcommode pour l'opérateur. Plus récemment, la demanderesse a proposé un agencement de monture dont la structure filaire est très simple, ce qui permet un montage commode et rapide sur 2 les verres, sans nécessité d'utiliser un outillage particulier, et sans également que la fixation de la monture sur les verres n'induise un risque de fragilisation de la zone concernée des verres, en particulier du fait d'un serrage excessif, comme cela est décrit dans le document WO-2006/027428 A. La structure filaire con-cernée comporte des branches latérales mono-filaires se terminant par une extrémité distale en forme de J, avec une portion longue passant dans un perçage traversant du verre avec interposition d'un manchon souple de serrage, et une portion courte d'anti-rotation revenant vers l'arrière e: passant dans une encoche latérale dé-bouchante ou dans un autre perçage traversant du verre, et ce sans serrer le verre entre ladite portion longue et ladite portion courte. OBJET DE L'INVENTION La présente invention vise à proposer des lunettes du type sans entourage qui sont plus performantes, à la fois par la simplicité de leur structure et par la com- modité de leur montage, que les montures antérieures précitées, tout en conservant l'approche minimale enseignée dans le document WO-2006/027428 A précité de la demanderesse. DEFINITION GENERALE DE L'INVENTION Ce problème est résolu conformément à l'invention grâce à des lunettes du types sans entourage, comportant un pontet reliant les deux verres de lunettes, et deux branches latérales reliées à une zone latérale respective du verre correspondant, caractérisées en ce que chaque branche latérale présente une structure essentiellement filaire, comportant deux portions principales s'étendant en arrière du verre et se rejoignant au niveau de l'extrémité arrière de ladite branche, 3 lesdites portions principales se prolongeant vers l'avant en passant par deux perçages traversants du verre et se raccordant entre elles au voisinage de la face frontale dudit verre par une portion frontale, un manchon souple é:ant interposé dans chaque perçage traversant afin de serrer la portion principale associée pour assurer le maintien en place de la branche latérale sur le verre correspondant. Les deux portions principales formant chaque bran- che latérale sont en particulier superposées, et pas-sent par deux perçages traversants superposés du verre, la portion frontale de ladite branche latérale s'étendant alors verticalement. En variante, ces portions principales peuvent être juxtaposées et passer dans deux perçages traversants juxtaposés du verre, la portion frontale s'étendant alors horizontalement ou dans une direction oblique. Conformément à un premier mode d'exécution, chaque branche latérale est constituée d'une pièce métallique unique qui est d=formable en flexion sans articulation, et dont les deux extrémités libres se rejoignent au ni-veau d'un élément rapporté sur celles-ci. Ceci est intéressant dans la mesure où il est alors possible de monter très rapidement les branches latérales sur les verres de lunettes par simple enfilage de celles-ci par les deux perçages traversants des verres. Avantageusement alors, l'élément rapporté est un manchon semi-rigide dans lequel viennent s'encastrer les deux extrémités libres de la branche latérale, ou une gaine souple enserrant les deux extrémités libres de la branche la:érale. En particulier, la gaine souple peut se prolonge vers l'avant jusqu'à la face du verre correspondant de façon à recouvrir les deux portions 4 principales superposées formant la branche latérale. On pourra également prévoir que la gaine souple est en matière plastique thermo-rétractable, et qu'elle est thermo-rétractée sur les parties concernées de la bran- che latérale. Conformément à un autre mode d'exécution, les deux portions principales de chaque branche latérale sont interrompues par un élément de charnière formant articulation. On pourra alors prévoir que l'élément de charnière est un bloc souple propre à chaque portion principale, dans lequel viennent s'encastrer les extrémités inter-rompues de ladite portion principale. En variante il pourra s'agir d'un bloc souple commun aux deux portions principales, dans lequel viennent s'encastrer les extrémités interrompues desdites portions principales. Avantageusement alors, les deux portions principales se raccordent entre elles par une portion arrière unitaire, ou encore se rejoignent au niveau d'un élé- ment rapporté sur celles-ci, tel qu'un manchon ou une gaine souple. On pourra en outre prévoir que les deux portions principales de chaque branche latérale sont espacées d'une distance (d) qui décroît continûment du verre vers l'arrière. :gin variante, les deux portions principales de chaque branche latérale sont espacées d'une distance (d) qui est essentiellement constante du verre vers l'arrière. Avantageusement alors, la distance (d) précitée est, au niveau de la face arrière du verre, essentiellement comprise entre 4h et 20h, h étant la hauteur ou le diamètre de l'élément filaire constitutif des portions prircipales. De préférence, les portions principales de chaque branche latérale sont réalisées à partir d'un fil métallique qui est aplati selon un plan vertical en arrière du verre afin d'augmenter la flexibilité de la- 5 dite branche dans les directions de manoeuvre de celle- ci. Avantageusement alors, chaque portion principale présente au moins une pointe en saillie au niveau de sa partie qui passe dans le perçage traversant associé du verre, ladite au moins une pointe venant s'ancrer dans le manchon souple de serrage quand ladite portion principale est en place, et/ou s'étend depuis l'arrière du verre en étant rectiligne sur une distance au moins égale à l'épaisseur du verre, jusqu'à un coude perma- nent formant un angle obtus avec la partie de ladite portion qui s'étend au-delà de ladite distance. On pourra également prévoir que le fil métallique constitutif de La portion frontale de chaque branche latérale est également aplati, mais selon le plan de la face frontale du verre. En particulier, le fil métallique est un fil de titane, dont la section ronde est aplatie localement dans sa partie avant. Avantageusement enfin, chaque manchon souple de serrage est une pièce rapportée qui est insérée dans le perçage correspcndant du verre, ledit manchon présentant à son extrémité avant une collerette venant en appui contre la face frontale du verre. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre, et des dessins an- nexés, qui illustrent un mode de réalisation préféré. 6 BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux figures des dessins annexés, où : - la figure 1 illustre en perspective des lunettes du type sans entourage conformes à l'invention ; - la figure 2 est une vue de dessus des lunettes précitées, vue sur laquelle les extrémités d'accrochage des branches latérales sont vues par transparence ; - la figure 3 est une vue latérale des lunettes précitées, vue sur laquelle les extrémités d'accrochage de la branche latérale visible sont également vues par transparence ; - la figure 4 est une vue en élévation d'une branche latérale du type précité, sans son manchon arrière de recouvrement, et la figure 5 est une vue de dessus de ladite branche latérale ; - la figure 6 est une vue partielle en perspective, à plus grande échelle, permettant de mieux distinguer la zone d'accrochage d'une branche latérale ; - la figure 7 est une coupe selon VII-VII de la figure 6, et la figure 8 est une vue partielle en élévation concernant la partie avant de la branche latérale avec ses manchons souples de serrage mis en place ; - les figures 9, 10 et 11 correspondent respectivement aux figures 6, 7 et 8 (la figure 10 étant une coupe selon X-X de la figure 9), et illustrent une va-riante de réalisation dans laquelle les portions principales superposées constituant chaque branche latérale sont à une faible distance l'une de l'autre ; - la figure 12 est une vue latérale illustrant une variante dans laquelle le manchon arrière de recouvre-ment est remplacé par une gaine souple ; - la figure 13 est une variante du mode de réalisation précédent, dans laquelle la gaine est prolongée vers l'avant jusqu'au verre, de façon à constituer un fourreau, la figure 14 étant la coupe associée selon la ligne XIV-XIV de la figure 13 ; - les figures 15 et 16 illustrent, respectivement en vue latérale et en vue de dessus, une variante dans laquelle les portions principales de chaque branche latérale sont interrompues par un élément de charnière, ici sous la forme d'un bloc souple associé à chaque portion principale ; - les figures 17 et 18 illustrent, respectivement en vue latérale et en vue de dessus, une variante du mode de réalisation précédent dans laquelle les por- tions principales de la branche latérale sont essentiellement parallèles entre elles, et se raccordent entre elles par une portion unitaire ; - les figures 19 et 20 illustrent, respectivement en vue latérale et en vue de dessus, une autre variante dans laquelle un bloc de charnière commun aux deux por- tions principales est prévu pour former l'articulation ; - la figure 21 illustre en perspective une va-riante des modes de réalisation précédents, dans laquelle les portions principales de chaque branche latérale ne sont plus superposées, mais juxtaposées (ici horizontalement) ; - la figure 22 est une vue de dessus des lunettes de la figure 21, vue sur laquelle les extrémités d'accrochage des branches latérales sont vues par transparence ; e+: - la figure 23 est une vue schématique illustrant les différentes positions relatives entre une branche 8 latérale à portions principales superposées et le verre correspondant au. fur et à mesure de l'enfilage de celle-ci par le côté frontal du verre. DESCRIPTION DETAILLEE DU MODE DE REALISATION PREFERE Comme représenté sur les figures 1 et 2, l'invention concerne des lunettes L du type sans entourage. Ces lunettes comportent deux verres V et une monture 10 comprenant un pontet 13 reliant les deux verres de lunettes V, et deux branches latérales 11 reliées à une zone latérale respective du verre V correspondant. Chaque branche latérale 11 présente une structure essentiellement filaire, comportant deux portions principales 11.1, 11.2, ici superposées, s'étendant en ar- rière du verre V et se rejoignant au niveau de l'extrémité arrire de ladite branche, en l'espèce au niveau d'un manchon semi-rigide 12. Les portions principales 11.1, 1:L.2 de chaque branche latérale 11 se prolongent en outre vers l'avant en passant par deux perçages traversants 21, 22, ici superposés, du verre V, et se raccordent entre elles au voisinage de la face frontale dudit verre par une portion frontale notée 11.3. En l'espèce, cette portion frontale s'étend verticalement. Un manchon souple 15 est par ailleurs in- terposé dans chaque perçage traversant 21, 22, afin de serrer la portion principale associée 11.1, 11.2 pour assurer le maintien en place de la branche latérale 11 sur le verre correspondant V. Ainsi, un tel agencement permet d'avoir deux points de serrage, ici superposés, au niveau des perçages traversants 21, 22, grâce aux manchons souples 15 interposés dans ceux-ci. Le serrage assuré est suffisant pour assurer le maintien en place de chaque bran- che latérale 11 sur le verre correspondant V sans qu'il soit nécessaire de prévoir un autre organe de fixation rapporté ou non. La fonction d'anti-rotation est égale-ment assurée au niveau de chacun des perçages traver- sants, de sorte que l'on est assuré d'éviter tout dé-battement des branches latérales amorçant un pivotement de celles-ci autour d'un axe perpendiculaire au plan du verre. Comme on le verra par la suite, les portions prin- cipales associées 21, 22 des verres V peuvent être non pas superposées, mais juxtaposées, la portion frontale 11.3 de chaque :ranche latérale s'étendant alors non pas verticalement, mais horizontalement (comme illustré aux figures 21 et 22), ou dans une direction oblique (variante non illustrée). Le pontet 13, de structure également filaire, est quant à lui de conception classique, avec une partie principale cintrée 13.1, et des extrémités latérales d'accrochage 13.2 et 13.3 qui coopèrent avec un perçage 20 et une encoche latérale débouchante 24 du verre V correspondant, pour la liaison entre le pontet et les deux verres de _unettes. On distingue ainsi les portions d'accrochage du pontet, qui s'accrochent sur la zone du verre correspondant par simple élasticité. Il est d'ailleurs également prévu, pour les extrémité du pontet qui passent dans un trou traversant 20, l'interposition d'un manchon souple 15 de serrage analogue aux manchons superposés utilisés pour le maintien de chacune des branches latérales 11. On pourrait natu- rellement prévoir un pontet de structure différente, en particulier agencé pour porter des plaquettes nasales. En l'espèce, chaque branche latérale 11 est constituée d'une pièce métallique unique qui est déformable 10 en flexion sans articulation. Comme cela est mieux visible sur les figures 3, 4 et 5, on parvient alors à une structure particulièrement simple pour les branches latérales 11, avec une pièce métallique unique dont les deux extrémités libres, notées 11.4 et 11.5 se rejoignent au niveau d'un élément rapporté sur celles-ci, en l'occurrence un manchon semi-rigide 12 dans lequel viennent s'encastrer ces extrémités libres 11.4, 11.5. En l'espèce, chaque portion principale 11.1, 11.2 s'étend depuis l'arrière du verre V en étant rectiligne sur une distance notée (a) qui est au moins égale à l'épaisseur (e) du verre V, jusqu'à un coude permanent respectivement 11.6, 11.7 qui forme un angle obtus avec la partie de ladite portion qui s'étend au-delà de la ladite distance. La présence de cette partie rectiligne sur une distance (a) trouve sa justification dans la mise en place de la branche latérale 11 sur le verre associé V, laquelle mise en place sera décrite ultérieurement en référence à la figure 23. Les vues à plus grande échelle des figures 6, 7 et 8 permettent de mieux distinguer la structure du fil métallique constitutif des portions principales 11.1, 11.2 et de la portion frontale 11.3 de chaque branche latérale 11. Les portions principales 11.1, 11.2 sont ainsi réalisées à partir d'un fil métallique qui est aplati selon un plan vertical en arrière du verre V, afin d'augmenter la flexibilité de la branche latérale 11 dans les directions de manoeuvre de celle-ci. Il s'agira de préférence d'un fil de titane dont la sec- tion initialement ronde est aplatie localement dans sa partie avant. On constate également que le fil métallique constitutif de la portion frontale 11.3 de chaque branche latérale 11 est aplati, mais selon le plan de la face frontale du verre V. Ceci permet de diminuer le caractère saillant de la portion frontale 11.3 devant le verre concerné. Du fait de la présence de deux plans perpendiculaires pour les zones aplaties, à savoir d'une part le plan vertical commun des zones aplaties des portions principales 11.1, 11.2, et d'autre part le plan vertical de la portion frontale 11.3, on trouvera une zone de torsion du fil au niveau de chacun des cou-des de raccordement, c'est-à-dire au débouché des per- çages traversants 21, 22 au-delà des manchons 15 inter-posés. A ce titre, il convient de noter que chaque manchon souple de serrage 15, qui est issu d'une pièce rapportée insérée dans le perçage correspondant 21 ou 22 du verre V, présente à son extrémité avant une collerette 15.1 venant en appui contre la face frontale du verre V, ce qui permet de constituer une butée d'enfoncement maximum lors de la mise en place de la branche latérale 11 par coulissement des portions prin- cipales 11.1, 11.2 de celle-ci, et d'éviter ainsi un contact direct entre la face interne de la portion frontale aplatie 11.3 et la face frontale du verre V. Il est par ailleurs intéressant de prévoir que chaque portion principale 11.1, 11.2 présente au moins une pointe en saillie au niveau de sa partie qui passe dans le perçage traversant associé 21, 22 du verre V, laquelle pointe vient s'ancrer dans le manchon souple de serrage 15 quand ladite portion principale est en place. En l'espèce, comme cela est mieux visible sur la figure 8, on a prévu une pointe formant branche d'hameçon 11.8 sur le bord supérieur de la portion principale 11.1 et sur le bord inférieur de la portion principale 11.2. 12 Pour la mise en place de la branche latérale 11 sur le verre V associé, il est préférable d'équiper chaque portion principale 11.1, 11.2 de son manchon souple de serrage 15, comme cela est illustré sur la figure 8, ledit manchon pénétrant en fin de coulisse-ment dans le perçage traversant associé du verre, avec un coincement qui devient important lorsque la pointe 11.8 arrive au niveau dudit perçage. Sur la figure 8, on a noté (d) la distance sépa- rapt les deux portions principales 11.1, 11. 2 de chaque branche latérale 11. Cette distance (d) pourra naturellement varier selon la forme souhaitée des branches latérales 11. Cependant, les impératifs d'ordre mécanique impliquent en général de choisir une distance (d) qui est essentiellement comprise entre 4h et 20h, h étant la hauteur ou le diamètre de l'élément filaire constitutif des portions principales 11.1, 11.2. Les figures 9, 10 et 11 illustrent ainsi une va-riante du mode de réalisation précédent, dans laquelle la distance (d) est beaucoup plus faible que pour le mode de réalisation précédent, alors que le fil métallique constitutif présente la même hauteur h. Ainsi, avec un fil métallique de section ronde initiale de diamètre 0,9 mm, qui dans ses zones apla- tien donne une hauteur h de 1,38 mm avec une épaisseur de 0,5 mm, on pourra choisir une distance (d) variant essentiellement entre 5 et 20 mm. La distance (d), dans le cas des modes de réalisation qui viennent d'être décrits, décroît continûment à partir du verre V vers l'arrière. Il ne s'agit cependant que d'un exemple, et l'on verra ultérieurement d'autres variantes dans lesquelles les deux portions principales 11.1, 11.2 de chaque branche latérale 11 sont espacées d'une distance (d) qui est essentielle-ment constante du verre V vers l'arrière. Sur la figure 12 on a illustré une variante dans laquelle le manchon semi-rigide 12 associé à l'encastrement des deux extrémités libres 11.4, 11.5 de la branche latérale 11 est remplacé par une gaine souple 12', par exemple en caoutchouc, enserrant les deux extrémités libres 11.4, 11.5 de la branche latérale 11. Comme cela est illustré sur les figures 13 et 14, on pourra prévoir que la gaine souple précitée, alors notée 12", se prolonge vers l'avant jusqu'à la face arrière du verre V correspondant, de façon à recouvrir les deux portions principales 11.1, 11.2 superposées. Dans ce cas, les portions principales 11.1, 11.2 for- ment une armature pour la gaine 12" (mieux visible sur la coupe de la figure 14), ce qui donne l'impression d'une branche latérale massive. Dans le cas des figures 12 et 13, il pourra s'avérer opportun de choisir une gaine souple 12', 12" en matière plastique thermo- rétractable, de façon que ladite gaine soit thermorétractée sur les partie concernées de la branche latérale 11, avec un serrage parfaitement dosé, sans glissement vers l'arrière sur la branche latérale ni roule-ment des parties filaires arrière l'une sur l'autre. Dans tous les modes d'exécution qui viennent d'être décrits, chaque branche latérale 11 était constituée d'une pièce métallique unique qui est déformable en flexion sans articulation, mais on pourra prévoir en variante que les deux portions principales 11.1, 11.2 de chaque branche latérale 11 sont interrompues par un élément de charnière formant articulation, comme cela a été illustré dans les figures 15 à 20. 14 Les figures 15 et 16 illustrent un mode de réalisation dans lequel l'élément de charnière est un bloc souple 30 propre à chaque portion principale 11.1, 11.2, dans lequel viennent s'encastrer les extrémités interrompues 11'.1, 11'.2 de ladite portion principale. Comme précédemment, la distance séparant les portions principales 11.1, 11.2 superposées décroît du verre V vers l'arrière. Les figures 17 et 18 illustrent une variante du mode de réalisation précédent, dans laquelle les portions principales 11.1 ,11.2 de chaque branche latérale 11 sont essentiellement parallèles entre elles, ce qui donne une distance entre portions principales qui est essentiellement constante, et se raccordent entre elles par une portion arrière unitaire 11.9. Sur les figures 19 et 20, on distingue encore une autre variante dans laquelle on a prévu un élément de charnière constitué par un bloc souple 31 commun aux deux portions pr_ncipales 11.1, 11.2, dans lequel vien- vent s'encastrer les extrémités interrompues 11'.1, 11'.2 des portions principales. On pourra naturellement remplacer le bloc souple 30 ou 31 précité par une charnière mécanique traditionnelle solidarisée aux extrémités interrompues 11'.1, 11'.2 (variante non représentée ici). Lorsque les portions principales 11.1, 11.2 sont ainsi interrompues par un élément de charnière formant articulation, on perd l'intérêt d'une réalisation uni-taire des branches latérales, mais l'on obtient une plus grande souplesse sur le plan de l'articulation grâce à la présence des blocs souples 30, 31 qui sont de préférence en matière plastique. Pour la variante des figures 15 et 16, chaque branche latérale est cons- tituée par trois composants métalliques réunis entre eux par les blocs souples 30. Par contre, les modes de réalisation des Figures 17 et 18, et 19 et 20, ne comportent que deux composants métalliques pour constituer une branche latérale. Sur les figures 21 et 22, on a illustré une autre variante des lunettes selon l'invention, dans laquelle les portions principales 11.1, 11.2 formant chaque branche latérale 11 sont non pas superposées comme dans les modes de réalisation précédemment décrits, mais juxtaposées, et passent alors dans des perçages traversants associés 2:1, 22 du verre V qui sont juxtaposés de la même façon. En l'espèce, la juxtaposition est horizontale, c'est-à-dire que la portion centrale 11.3 s'étend horizontalement, mais on pourra prévoir que la portion centrale 11.3 s'étend dans une direction oblique (variante non illustrée ici). Paradoxalement, un tel agencement des branches latérales ne nuit aucune-ment à leur flexibilité dans les directions de manoeu- vre de celles-ci, ceci étant dû à la finesse et à la grande flexibilité de chaque fil constitutif. Les extrémités arrière juxtaposées sont de la même façon en-castrées dans un manchon semi-rigide 12. L'agencement avec juxtaposition ne modifie en rien les fonctions de serrage et d'anti-rotation précédemment décrites qui sont assurées au niveau de chacun des perçages juxtaposés 21, 22, avec interposition d'un manchon souple 15 dans chacun d'eux. Sur la figure 23, on a illustré le processus de mise en place, qui est réalisé manuellement, d'une branche latérale, ici à portions principales superposées, par simple enfilage simultané, par le côté frontal du verre correspondant V, des deux portions princi- pales 11.1, 11.2 de ladite branche latérale. Cette figure correspond naturellement au cas où la branche latérale 11 est constituée d'une pièce métallique unique qui est déformable en flexion sans articulation. Sur cette figure, on a illustré diverses positions relatives entre le verre et les deux portions principales 11.1, 11.2 stperposées de la branche latérale 11. Sur la position I, les bouts des extrémités 11.4, 11.5 sont en face des perçages traversants superposés 21, 22 de façon à. être prêts pour l'enfilage. Les positions II, III, IV et V correspondent à des positions successives d'enfilage, au cours desquelles différentes parties des portions principales 11.1, 11.2 de la branche filaire 11 passent dans les perçages tra- versants superposés 21, 22, jusqu'à arriver à l'extrémité d'accrochage. La dernière phase de déplace-ment, qui intervient lorsque le verre V a dépassé les coudes 11.6, 11.7 des portions principales 11.1, 11.2, permet d'insérer les manchons 15, préalablement mis en place, dans les perçages traversants superposés 21, 22 du verre V, pour arriver à la position finale VI par un simple coulissement rectiligne, jusqu'à ce que la portion frontale 11.3 soit au voisinage direct de la face avant du verre V. On constate donc que la branche latérale 11 est montée rapidement et aisément, et sans l'aide d'un quelconque outil. Il suffit ensuite de mettre en place soit le manchon semi-rigide 12, soit la gaine souple 12' ou 12" comme indiqué plus haut. Si l'on souhaite ensuite désolidariser l'ensemble, il suffit de procéder de façon inverse, ce qui permet de changer la branche latérale en conservant le même verre ou inversement. 7 On pourra naturellement prévoir en variante de disposer les manchons souples de serrage 15 dans les perçages superposés 21, 22 du verre V avant l'enfilage sur les portions principales 11.1, ,11.2 de la branche latérale 11, mais l'expérience tend à montrer que le prémontage des deux manchons 15 sur les portions principales 11.1, 11.2 facilite l'opération. Les manchons de serrage 15 seront de préférence réalisés en polyamide 6 ou en silicone, ces matériaux étant en outre transparents pour une plus grande discrétion. S'il s'agit d'une branche latérale dont les portions principales 11.1, 11.2 sont juxtaposées (comme illustré aux figures 21 et 22), le processus d'enfilage dans les perçages traversants 21 et 22 (alors juxtapo- sés) est exactement le même que celui qui vient d'être décrit pour une branche latérales à portions principales superposées. Dans le cas où les deux portions principales 11.1, 11.2 de chaque branche latérale 11 sont interrompues par un élément de charnière formant articulation (bloc souple 30 ou 31), la mise en place du type précité ne concernera naturellement que la partie avant en forme de C, après quo__ les extrémités interrompues sont en-castrées dans le bloc souple 30 ou 31 correspondant pour réaliser l'assemblage final de la branche latérale. On est ainsi parvenu a réaliser une structure à la fois simple et permettant une mise en place aisée et rapide sans l'utilisation d'un quelconque outil. L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'êtredécrits, mais englobe au contraire toute variante reprenant, avec des moyens 18 équivalents, les caractéristiques essentielles énoncées plus haut
L'invention concerne des lunettes du type sans entourage comportant un pontet (13) reliant les deux verres de lunettes (V), et deux branches latérales (11) reliées à une zone latérale respective du verre (V) correspondant.Conformément à l'invention, chaque branche latérale (11) présente une structure essentiellement filaire, comportant deux portions principales (11.1 ; 11.2) s'étendant en arrière de ladite branche, lesdites portions principales se prolongeant vers l'avant en passant par deux perçages traversants (21, 22) du verre (V) et se raccordant entre elles au voisinage de la face frontale dudit verre par une portion frontale (11.3), un manchon souple (15) étant interposé dans chaque perçage traversant (21 ; 22) afin de serrer la portion principale associée (11.1 ; 11.2) pour assurer le maintien en place de la branche latérale (11) sur le verre (V) correspondant.
1. Lunettes du type sans entourage, comportant un pontet (13) reliant les deux verres de lunettes (V), et deux branches latérales (11) reliées à une zone latérale respective du verre (V) correspondant, caractérisées en ce que chaque branche latérale (11) présente une structure eEsentiellement filaire, comportant deux portions principales (11.1, 11.2) s'étendant en arrière du verre (V) et se rejoignant au niveau de l'extrémité arrière de ladite branche, lesdites portions principales se prolongeant vers l'avant en passant par deux perçages traversants (21, 22) du verre (V) et se raccordant entre e:_les au voisinage de la face frontale dudit verre par une portion frontale (11.3), un manchon souple (15) étant interposé dans chaque perçage traversant (21 ; 22) afin de serrer la portion principale associée (11.1 ; 11.2) pour assurer le maintien en place de la branche latérale (11) sur le verre (V) correspon- dant. 2. Lunettes selon la 1, caractérisées en ce que les deux portions principales (11.1, 11.2) formant chaque branche latérale (11) sont super-posées, et passent par deux perçages traversants (21, 22) superposés da verre (V), la portion frontale (11.3) de ladite branche latérale s'étendant alors verticale-ment. 3. Lunettes selon la 1, caractérisées en ce que les deux portions principales (11.1, 11.2) formant chaque branche latérale (il) sont juxtaposées et passent par deux perçages traversants (21, 22) juxtaposés du verre (V), la portion frontale (11.3) 2 0 de ladite branche latérale s'étendant alors horizontalement ou dans une direction oblique. 4. Lunettes selon l'une des 1 à 3, caractérisées en ce que chaque branche latérale (11) est constituée d'une pièce métallique unique qui est déformable en flexion sans articulation, et dont les deux extrémités libres (11.4, 11.5) se rejoignent au niveau d'un élément (12, 12', 12") rapporté sur celles-ci. 5. Lunettes selon la 4, caractérisées en ce que l'élément rapporté est un manchon semi-rigide (12) dans lequel viennent s'encastrer les deux extrémités libres (11.4, 11.5) de la branche latérale (11). 6. Lunettes selon la 4, caractéri- sées en ce que L'élément rapporté est une gaine souple (12', 12") enserrant les deux extrémités libres (11.4, 11.5) de la branche latérale (11). 7. Lunettes selon la 6, caractéri- sées en ce que la gaine souple (12") se prolonge vers l'avant jusqu'à la face arrière du verre (V) correspon- dant de façon à recouvrir les deux portions principales (11.1, 11.2) superposées. 8. Lunettes selon la 6 ou la reven- dication 7, caractérisées en ce que la gaine souple (12', 12") est en matière plastique thermorétractable, et elle est thermo-rétractée sur les parties concernées de la branche latérale (11). 9. Lunettes selon l'une des 1 à 3, caractérisées en ce que les deux portions principales (11.1, 11.2) de chaque branche latérale (11) sont in- terrompues par un élément de charnière formant articu- lation (30, 31). 10. Lunettes selon la 9, caractérisées en ce que l'élément de charnière est un bloc souple (30) propre à chaque portion principale (11.1, 11.2), dans lequel viennent s'encastrer les extrémités interrompues (11'.l, 11'.2) de ladite portion princi- pale. 11. Lunettes selon la 9, caractérisées en ce que l'élément de charnière est un bloc souple (31) commun aux deux portions principales (11.1, 11.2), dans lequel viennent s'encastrer les extrémités interrompues (11'.l, 11'.2) desdites portions principales. 12. Lunettes selon la 10 ou la 11, caractérisées en ce que les deux por- tions principales (11.1, 11.2) se raccordent entre el- les par une portion arrière unitaire (11.9). 13. Lunettes selon la 10 ou la 11, caractérisées en ce que les deux portions principales (11.1, 11.2) se rejoignent au niveau d'un élément rapporté sur celles-ci, tel qu'un manchon (12) ou une gaine souple (12'). 14. Lunettes selon l'une des 1 à 13 caractérisées en ce que les deux portions principales (11.1, 11.2) de chaque branche latérale (11) sont espa- cées d'une distance (d) qui décroît continûment du verre (V) vers l'arrière. 15. Lunettes selon l'une des 1, 2 et 4 à 13, caractérisées en ce que les deux portions principales (11.1, 11.2) de chaque branche latérale (11) sont espacées d'une distance (d) qui est essen- tiellement constante du verre (V) vers l'arrière. 16. Lunettes selon la 14 ou la 15, caractérisées en ce que la distance (d) 22 au niveau de la face arrière du verre (V) est essentiellement comprise entre 4h et 20h, h étant la hauteur ou le diamètre de l'élément filaire constitutif des portions principales (11.1, 11.2). 17. Lunettes selon l'une des 1 à 16, caractérisées en ce que les portions principales (11.1, 11.2) de chaque branche latérale (11) sont réalisées à partir d'un fil métallique qui est aplati selon un plan vertical en arrière du verre (V) afin d'augmenter la flexibilité de ladite branche latérale dans les directions de manoeuvre de celle-ci. 18. Lunettes selon la 17, caractérisées en ce que chaque portion principale (11.1, 11.2) présente au moins une pointe (11.8) en saillie au ni- veau de sa partie qui passe dans le perçage traversant associé (21, 22) du verre (V), ladite au moins une pointe venant s'ancrer dans le manchon souple de serrage (15) quand =_adite portion principale est en place. 19. Lunettes selon la 17, caractéri- Sées en ce que chaque portion principale (11.1, 11.2) s'étend depuis l'arrière du verre (V) en étant rectiligne sur une distance (a) au moins égale à l'épaisseur (e) du verre (V), jusqu'à un coude permanent (11.6, 11.7) formant un angle obtus avec la partie de ladite portion qui s'étend au-delà de ladite distance. 20. Lunettes selon la 17, caractérisées en ce que le fil métallique constitutif de la portion frontale (11.3) de chaque branche latérale (11) est également aplati, mais selon le plan de la face frontale du verre (V). 21. Lunettes selon l'une des 17 à 20, caractérisées en ce que le fil métallique est un 23 fil de titane, dont la section ronde est aplatie localement dans sa partie avant. 22. Lunettes selon l'une des 1 à 21, caractérisées en ce que chaque manchon souple de serrage (15) est. une pièce rapportée qui est insérée dans le perçage correspondant (21, 22) du verre (V), ledit manchon présentant à son extrémité avant une collerette (15.1) venant en appui contre la face frontale du verre (V).
G
G02
G02C
G02C 1,G02C 5
G02C 1/02,G02C 5/16