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FR2902848 | A1 | ROULEMENT A BAGUE, A DEPLACEMENT AXIAL ET OUTILLAGE DE FACONNAGE EQUIPE D'UN TEL ROULEMENT | 20,071,228 | La présente invention concerne un roulement, de préférence à billes, organisé autour d'un axe de rotation, ledit roulement comprenant au moins deux bagues coaxiales audit axe de rotation et animées d'un mouvement relatif de rotation, au moins une rangée d'organes de roulement, tels que des billes, montés entre des surfaces de roulement respectives prévues sur lesdites bagues, lesdits organes de roulement étant généralement insérés dans une cage pour les maintenir entre eux selon un écart angulaire prédéterminé, au moins une surface de roulement, dite première surface de roulement, constituant un io chemin à profil ondulé, de préférence sinusoïdal, pour conférer, à au moins l'une des bagues, dite première bague, un mouvement alternatif axial ainsi qu'un outillage de façonnage, tel que usinage, fraisage, perçage du type comprenant un porte-outil entraîné en action par un bloc moteur, ledit outillage intégrant au moins un roulement du type précité. 15 La réalisation d'un roulement apte à transformer un mouvement de rotation en un mouvement alternatif axial ou de va-et-vient est d'ores et déjà connue à ceux versés dans cet art. 20 De la même manière, des outillages intégrant un roulement permettant d'animer un porte-outil d'un mouvement alternatif à amplitude réglable sont déjà connus à ceux versés dans cet art, comme l'illustre en particulier le brevet SU-1.161.258. 25 Le fait d'animer un porte-outil en parallèle de son mouvement de rotation d'un mouvement alternatif présente un certain nombre d'avantages, en particulier dans le cas d'une application à l'usinage, et plus particulièrement au perçage assisté par des vibrations à basse fréquence. 30 Les avantages de ce déplacement alternatif sont les suivants, à savoir une évacuation aisée des copeaux fragmentés en petite taille par les vibrations, une réduction de la puissance de coupe, une réduction de l'échauffement du foret minimisant le besoin de lubrifiant et permettant l'augmentation de la productivité par l'amélioration des conditions de coupe. L'inconvénient de la solution développée dans le brevet SU-1.161.258 réside dans le fait que la variation de l'amplitude du mouvement alternatif axial engendre nécessairement une modification de la fréquence du mouvement alternatif, modification non souhaitée par l'opérateur. En outre, le roulement est un roulement dédié à l'application choisie difficilement transposable à une autre application. Un but de la présente invention est donc de proposer un roulement dont la conception permet de faire varier aisément l'amplitude du mouvement alternatif des bagues dudit roulement sans faire varier la fréquence du mouvement axial transmis. Un autre but de la présente invention est de proposer un outillage intégrant un roulement du type précité dont la conception permet un réglage aisé de l'amplitude du mouvement axial de va-et-vient de l'outil sans faire varier la fréquence du mouvement de l'outil. A cet effet, l'invention a pour objet un roulement, de préférence à billes, organisé autour d'un axe de rotation, ledit roulement comprenant au moins deux bagues coaxiales audit axe de rotation et animées d'un mouvement relatif de rotation, au moins une rangée d'organes de roulement, tels que des billes, montés à contact roulant entre des surfaces de roulement respectives prévues sur lesdites bagues, lesdits organes de roulement étant généralement insérés dans une cage pour les maintenir entre eux selon un écart angulaire prédéterminé, au moins une surface de roulement, dite première surface de roulement, constituant un chemin à profil ondulé, de préférence sinusoïdal, pour conférer, à au moins l'une des bagues, dite première bague, un mouvement alternatif axial, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une seconde surface de roulement constituant un chemin à profil ondulé ménagé soit sur l'une desdites bagues, dite deuxième bague, de la paire de bagues animées d'un mouvement relatif axial et de rotation, soit sur une troisième bague, coaxiale auxdites première et deuxième bagues et solidaire en rotation de l'une des première et deuxième bagues en régime constant de fonctionnement, cette seconde surface de roulement constituant un chemin à profil ondulé, ménagée sur la troisième bague, coopérant soit avec la rangée, dite première rangée d'organes de roulement en contact avec la première surface de roulement, soit avec une seconde rangée d'organes de roulement maintenus entre eux à l'aide d'une cage de préférence solidaire en rotation de la cage renfermant la première rangée d'organes de roulement, cette seconde rangée d'organes de roulement étant insérée entre la troisième bague et une quatrième surface de roulement, la position relative des bagues équipées des surfaces de roulement à profil ondulé déterminant, en coopération avec les io organes de roulement, l'amplitude des mouvements axiaux transmis. Il doit être noté que par régime constant de fonctionnement, on entend les phases de fonctionnement du roulement pendant lesquelles l'amplitude du mouvement alternatif axial des bagues est constante. is Le principe est donc de pouvoir, à l'aide d'un même roulement, générer un mouvement alternatif axial, d'amplitude réglable, en superposant deux mouvements alternatifs axiaux d'amplitude fixe et de même fréquence générés chacun à l'aide d'une surface de roulement constituant un chemin à profil 20 ondulé, le réglage de l'amplitude étant obtenu en modifiant le déphasage entre les deux mouvements et la fréquence des oscillations étant donnée par le nombre de périodes des surfaces de roulement ondulées et la vitesse de rotation suivant l'axe du roulement des organes de roulement par rapport à ces surfaces. Ainsi, au moins deux bagues du roulement possèdent une surface de 25 roulement constituant un chemin à profil ondulé, de préférence périodique et sinusoïdal, qui permet à chacune des deux bagues, par coopération avec les organes de roulement, d'être animée d'un mouvement relatif alternatif axial, dit mouvement élémentaire, par rapport au plan contenant le centre des organes de roulement, ces deux mouvements élémentaires s'ajoutant pour imprimer 30 entre ces deux bagues un mouvement de va-et-vient axial d'amplitude réglable, l'amplitude étant fonction du déphasage entre les mouvements élémentaires. Selon une première forme de réalisation de l'invention, le roulement comporte deux bagues coaxiales à l'axe de rotation du roulement et animées d'un mouvement relatif de rotation, chaque bague étant munie d'une surface de roulement à profil ondulé, lesdites surfaces se faisant face délimitant entre elles une cavité de logement des organes de roulement. Selon une deuxième forme de réalisation de l'invention, le roulement comporte au moins trois bagues, la seconde surface de roulement, constituant un chemin à profil ondulé, ménagée sur la troisième bague, coopérant soit avec la rangée, dite première rangée d'organes de roulement en contact avec la première surface de roulement, soit avec une seconde rangée d'organes de roulement io maintenus entre eux à l'aide d'une cage de préférence solidaire en rotation de la cage renfermant la première rangée d'organes de roulement, cette seconde rangée d'organes de roulement étant insérée entre la troisième bague et une quatrième surface de roulement ménagée soit sur une bague dite quatrième bague, soit sur l'une des première et deuxième bagues. 15 Dans ce mode de réalisation particulier de l'invention dans lequel le roulement comporte au moins trois bagues coaxiales à l'axe de rotation du roulement, deux des bagues à surface de roulement à profil ondulé sont, en régime constant de fonctionnement, à l'état entraîné en rotation de l'une quelconque 20 des bagues, solidaires en rotation et animées d'un mouvement relatif de rotation par rapport à l'autre ou aux autres bagues, dites bagues lisses, à surface de roulement exempte de profil ondulé, ces bagues, solidaires en rotation, dont les surfaces de roulement à profil ondulé sont tournées vers la surface de roulement de la ou des bagues lisses, constituant soit les bagues 25 intérieures dudit roulement, soit les bagues extérieures dudit roulement. Pour permettre un réglage de l'amplitude du mouvement axial transmis, les bagues, équipées de surface de roulement à profil ondulé sont déplaçables angulairement l'une par rapport à l'autre autour de l'axe de rotation du 30 roulement et sont maintenues dans la position choisie par des moyens appropriés, tels que des moyens de rappel, de préférence élastique. Ce déplacement angulaire peut être commandé manuellement ou automatiquement. Dans un mode de réalisation préféré, les bagues, équipées de surface de roulement à profil ondulé, sont déplaçables angulairement l'une par rapport à l'autre et sont reliées par l'intermédiaire d'un mécanisme motorisé d'entraînement en rotation de l'une des bagues par rapport à l'autre en vue de permettre le réglage de l'amplitude des mouvements axiaux transmis. Dans un autre mode de réalisation, les bagues, équipées de surface de roulement à profil ondulé, sont déplaçables, de préférence manuellement, angulairement l'une par rapport à l'autre et l'une des bagues, équipée d'une surface de roulement à profil ondulé, comporte des repères visuels de sa io position angulaire, soit par rapport à l'autre bague équipée d'une surface de roulement à profil ondulé, soit par rapport à une référence externe audit roulement à laquelle le roulement est couplé. Bien évidemment, l'amplitude peut également être réglée de manière définitive 15 au moment de la construction du roulement par le choix du décalage angulaire entre les bagues. Dans encore un autre mode de réalisation de l'invention, le roulement comporte au moins quatre bagues et deux cages d'organes de roulement déplaçables 20 angulairement l'une par rapport à l'autre en vue de permettre le réglage de l'amplitude des mouvements axiaux transmis. L'invention a encore pour objet un outillage de façonnage, tel que perçage, fraisage, usinage, du type comprenant un porte-outil entraîné en rotation par un 25 bloc moteur dont il est solidaire en rotation, caractérisé en ce que le porte-outil est animé par rapport au bloc moteur d'un mouvement alternatif axial à amplitude réglable indépendamment de la fréquence par l'intermédiaire d'un roulement du type précité, interposé entre bloc moteur et porte-outil. 3o L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente une vue en perspective d'ensemble d'un roulement conforme à l'invention ; la figure 2 représente une vue en coupe du roulement à trois bagues de la figure 1 ; la figure 3 représente une vue en perspective d'une surface de roulement constituant un chemin de roulement à profil ondulé; la figure 4 représente une vue en coupe d'un roulement à deux bagues ; io la figure 5 représente une vue en coupe d'un roulement à quatre bagues et deux rangées d'organes de roulement ; la figure 6 représente une vue en coupe d'un porte-outil équipé de moyens de réglage manuel de l'amplitude du mouvement axial transmis 15 et la figure 7 représente une vue en coupe d'un porte-outil équipé de moyens de réglage automatisé de l'amplitude du mouvement axial transmis. 20 Comme mentionné ci-dessus, le roulement 1, objet de l'invention, est organisé autour d'un axe XX' de rotation. Ce roulement 1 comprend au moins deux bagues 2, 4 coaxiales audit axe XX' de rotation. Ces bagues sont animées d'un mouvement relatif de rotation et sont donc entraînées à des vitesses de 25 rotation différentes, cette vitesse de rotation pouvant être nulle pour l'une des bagues. Ce roulement comporte encore au moins une rangée d'organes 7 de roulement, constitués, dans les exemples représentés, par des billes. Toutefois, tout autre organe de roulement, tel qu'un rouleau ou un tonneau, peut également être envisagé. Cette rangée d'organes 7 de roulement est montée 30 entre des surfaces de roulement respectives prévues sur lesdites bagues 2, 4. Par convention, dans ce qui suit, la référence numérique de chaque surface de roulement sera constituée de deux chiffres, le premier chiffre correspondant au numéro de la bague ménageant ladite surface de roulement, le second chiffre étant constitué par un 1 lorsque la surface de roulement est une surface constituant un chemin à profil ondulé et par un 2 lorsque la surface de roulement constitue un chemin à profil conventionnel non ondulé à la manière de roulements classiques (ligne de contact circulaire contenue dans un plan). s Ainsi, dans un cas correspondant au chiffre 2, le chemin de roulement, correspondant à la ligne de contact entre la surface de la bague et les organes de roulement, est contenu dans un plan perpendiculaire à l'axe XX' de rotation du roulement alors que dans l'autre cas correspondant au chiffre 1, la ligne de contact entre la surface de la bague et les organes de roulement décrit suivant io la direction axiale une sinusoïde dont le nombre de périodes sur le tour est entier. Ainsi, pour illustrer ce qui précède dans la figure 3, la surface de roulement 31 est la surface de roulement de la bague 3, cette surface étant une surface présentant un chemin à profil ondulé. 15 Les organes 7 de roulement, qui sont montés entre des surfaces de roulement respectives prévues sur lesdites bagues 2, 4, sont généralement insérés dans une cage 6 pour les maintenir entre eux selon un écart angulaire prédéterminé. Comme mentionné ci-dessus, au moins une surface 21 ou 41 de roulement, dite première surface de roulement, constitue un chemin à profil ondulé, de 20 préférence sinusoïdal, pour conférer, à au moins l'une 2 ou 4 des bagues, un mouvement alternatif axial par rapport au centre des organes de roulement. Cette surface de roulement, constituant un chemin à profil ondulé, comporte donc des ondulations périodiques sinusoïdales suivant l'axe XX'. Ces ondulations délimitent à la surface dudit chemin des creux et des bosses. La 25 distance qui sépare le fond des creux et le sommet des bosses prise le long de l'axe XX' définit la course maximale possible d'une telle bague obtenue par contact entre billes et surface de roulement. Le contact entre les billes et les surfaces de roulement en regard est généralement oblique par rapport à l'axe XX'. Ce contact assure un roulement sensiblement sans glissement. Lorsque la 30 forme du chemin de roulement est une forme périodique et sinusoïdale, c'est-à- dire que la composante axiale de la ligne de contact avec les organes de roulement décrit sensiblement une sinusoïde, on constate que, lorsqu'un mouvement de rotation relatif est appliqué entre les deux bagues, la hauteur des centres des organes de roulement par rapport à la bague ayant la surface de roulement ondulée est une fonction sinusoïdale dépendant de la position angulaire suivant l'axe )O(' des organes par rapport à cette même bague. Par rapport à ce qui précède, plusieurs modes de réalisation de l'invention peuvent être envisagés. En effet, le roulement 1 comporte au moins une seconde surface de roulement constituant un chemin à profil ondulé. Cette seconde surface de roulement peut être ménagée sur l'une des bagues de la paire de bagues animées d'un mouvement relatif axial et de rotation. Tel est le cas de l'exemple représenté à la figure 4. Dans ce mode de réalisation, le roulement comporte deux bagues 2, 4 coaxiales à l'axe de rotation du roulement et animées d'un mouvement relatif de rotation. La bague 2 constitue la bague supérieure du roulement tandis que la bague 4 constitue la bague inférieure de ce roulement. Chaque bague 2, 4 est munie d'une surface de roulement 21, 41 à profil ondulé. Ces surfaces 21, 41 qui se font face, puisque 1s ménagées l'une sur la face inférieure de la bague 2 supérieure, l'autre sur la face supérieure de la bague 4 inférieure, délimitent entre elles une cavité de logement des organes 7 de roulement. Dans cet exemple, les ondulations sont sensiblement sinusoïdales. La surface de roulement 21, 41 de chaque bague 2, 4 affecte sensiblement la forme d'un quart de tore ou d'un demi tore pour 20 délimiter, en disposition coaxiale des bagues, au moins une cavité de logement des organes 7 de roulement. Les organes de roulement sont en même nombre que les périodes des ondulations des surfaces de roulement et sont maintenus de façon équiangulaire autour de l'axe XX' pmar une cage 6. On génère donc, grâce à un tel roulement, un mouvement de va-et-vient axial d'amplitude 25 réglable en superposant deux mouvements de va-et-vient axial d'amplitude fixe générés chacun par le roulement des organes de roulement sur une des bagues dudit roulement. Le réglage de l'amplitude est obtenu en modifiant le déphasage entre les deux mouvements. Ici, les deux mouvements élémentaires sont des sinusoïdes de même amplitude et de même période. 30 Cette amplitude de la course est réglée entre une valeur minimale ou nulle lorsque les points de contact entre les organes de roulement et une première surface de roulement sont dans les creux tandis qu'ils sont dans les bosses sur la seconde surface de roulement et une valeur maximale lorsque les points de contacts des organes de roulement avec les deux surfaces passent simultanément sur les creux ou sur les bosses. A l'intérieur de ces deux valeurs extrêmes, l'amplitude de la course peut être réglée à une valeur quelconque par décalage angulaire desdites bagues suivant la position angulaire initiale des organes de roulement par rapport aux ondulations des deux bagues. En effet, la position relative des points de contact des organes de roulement avec les surfaces ondulées respectives des bagues détermine l'amplitude du mouvement axial entre les 2 bagues et par suite des mouvements axiaux transmis. io Dans un autre mode de réalisation de l'invention conforme à celui représenté à la figure 2, le roulement comporte à nouveau au moins une seconde surface 31 de roulement constituant un chemin à profil ondulé ménagé sur une troisième bague 3 coaxiale auxdites première et deuxième bagues 2, 4 et solidaire en rotation de l'une des première et deuxième bagues en régime constant de 15 fonctionnement. Cette seconde surface 31 de roulement coopère avec la rangée, dite première rangée d'organes 7 de roulement en contact avec la première surface 21 de roulement, la position relative des bagues 2, 3 équipée des surfaces 21, 31 de roulement à profil ondulé déterminant l'amplitude des mouvements axiaux transmis par ledit roulement. Ainsi, dans l'exemple 20 représenté à la figure 2, les bagues 2 et 3 constituant les bagues intérieures du roulement 1 sont munies chacune sur leur face externe d'une surface de roulement constituant un chemin à profil ondulé, de préférence sinusoïdal illustré en 21 et 31 aux figures. La bague 4 externe est quant à elle une bague munie d'une surface de roulement conventionnelle non ondulée 42. De 25 préférence, les surfaces 21, 31 de roulement ménageant un chemin de roulement à profil ondulé en forme générale de sinusoïde périodique sont de période et d'amplitude identiques d'une bague à une autre. A nouveau, la surface de roulement de chaque bague affecte sensiblement la forme d'un quart de tore ou d'un demi tore pour délimiter, en disposition coaxiale des 30 bagues, la cavité de logement des organes 7 de roulement. Comme mentionné ci-dessus, le roulement 1 possède donc trois bagues : deux bagues intérieures 2, 3 et une bague extérieure 4. Les chemins de roulement 21 et 31 des deux bagues intérieures sont tels que le contact entre les billes et chacune des surfaces se fait avec un contact oblique. Le chemin de roulement 42 de la bague 4 externe a un unique point de contact avec chaque bille, ce point étant de plus aligné avec le centre de la bille suivant une direction radiale à l'axe de roulement. Comme mentionné ci-dessus, les deux bagues 2 et 3 ont des chemins de roulement de forme torique déformée. Le centre de la section circulaire 311 (voir figure 3) de la surface formée décrit dans le plan perpendiculaire à l'axe du roulement un cercle et, suivant la direction axiale, une sinusoïde dont le io nombre de périodes est entier. Les surfaces de ces deux bagues sont de préférence identiques. Comme mentionné ci-dessus, au moins une des surfaces de roulement, en l'occurrence ici les deux surfaces de roulement 21 et 31, constituant un chemin 15 à profil ondulé présentent chacun n ondulations ayant une composante axiale. Ces ondulations ont une symétrie angulaire d'angle 2 Tr/n autour dudit axe de rotation du roulement. Les organes 7 de roulement sont en nombre égal au nombre n d'ondulations ou à un sous-multiple entier de ce nombre. Ces organes 7 de roulement sont répartis de façon équi-angulaire autour de l'axe 20 XX' de rotation dudit roulement 1. Ils sont maintenus à écartement angulaire constant par l'intermédiaire d'une cage représentée en 6 aux figures. Dans l'exemple représenté à la figure 2, les billes sont donc en nombre égal au nombre n d'ondulations et leur écartement angulaire maintenu par la cage 6 est 25 constant. En fonctionnement normal, comme ce roulement comporte au moins trois bagues 2, 3, 4 coaxiales à l'axe XX' de rotation du roulement, deux des bagues, en l'occurrence les bagues 2, 3 à surfaces 21, 31 de roulement à profil ondulé sont, en régime constant de fonctionnement, à l'état entraîné en rotation de l'une quelconque des bagues, solidaires en rotation et animées d'un 30 mouvement relatif de rotation par rapport à l'autre bague 4, dite bague lisse à surface de roulement exempte de profil ondulé. En d'autres termes, en fonctionnement normal, les bagues 2, 3 sont solidaires en rotation. La mise en rotation de ces bagues par rapport à la bague externe 4, par exemple fixe en rotation, provoque un roulement des billes le long des surfaces 21, 31, 42 de 2902848 Il roulement. Au cours du mouvement, les billes parcourent les ondulations des chemins 21, 31 provoquant un déplacement axial de chacune des deux bagues internes 2, 3 par rapport à la bague externe 4. Lorsque les billes sont dans un creux d'une des bagues, cette bague est proche de la bague externe puis elle s s'en écarte lorsque le mouvement de rotation se poursuit et que les billes montent sur les crêtes des ondulations. Les deux mouvements sinusoïdaux, appelés par la suite mouvement élémentaire des bagues 2, 3 ont la même amplitude égale à la différence de hauteur entre les creux et les crêtes des ondulations d'une surface de roulement et ont une fréquence égale au nombre io d'ondulations multiplié par la vitesse relative de rotations des billes autour desdites bagues. Le mouvement axial entre les deux bagues internes est la somme des deux mouvements élémentaires. Ce mouvement a une fréquence identique aux 15 mouvements élémentaires mais l'amplitude est fonction de leur déphasage. Un déphasage nul conduit à une amplitude double de l'amplitude élémentaire de chaque bague tandis que si le déphasage croît, l'amplitude va décroître jusqu'à être nulle lorsque le déphasage atteint 180 . Bien évidemment, il doit être compris qu'une solution équivalente aurait été obtenue en disposant d'un 20 roulement avec deux bagues externes à surface de roulement à chemin de profil ondulé et une bague interne à surface de roulement à chemin de profil lisse. De la même manière, diverses combinaisons peuvent être envisagées en terme de déplacement, le résultat final étant toujours constitué par un déplacement relatif axial entre les bagues 2, 3 à surface ondulée. Ainsi, il peut 25 être imaginé un roulement avec les bagues 2 et 3 qui tournent et la bague 4 fixe en rotation et libre en translation ou bien un roulement avec des bagues 2, 3 à profil ondulé fixes en rotation et aminées d'un déplacement relatif axial, la bague 4 étant entraînée en rotation et montée libre en translation. 30 Un autre mode de réalisation de l'invention est encore représenté à la figure 5. Dans ce cas, le roulement 1 comporte au moins une seconde surface de roulement constituant un chemin à profil ondulé ménagé sur une troisième bague, coaxiale auxdites première et deuxième bagues 2, 4, cette seconde surface de roulement coopérant avec une seconde rangée d'organes 7' de roulement maintenus entre eux à l'aide d'une cage 6' solidaire en rotation de la cage 6 renfermant la première rangée d'organes 6 de roulement. A nouveau, la position relative des bagues équipées des surfaces de roulement à profil ondulé détermine l'amplitude des mouvements axiaux transmis. Dans l'exemple représenté à la figure 5, le roulement comporte donc deux bagues internes, représentées en 2 et 3 aux figures, et deux bagues externes, représentées en 4 et 5 aux figures. Les bagues 2 et 4 sont deux bagues coaxiales à l'axe de rotation et animées d'un mouvement relatif de rotation. Elles comportent au moins une rangée d'organes 7 de roulement, montés entre les surfaces 21 et 42 de roulement respectives prévues sur lesdites bagues 2, 4. La surface de roulement 21 de la bague 2 est une surface de roulement constituant un chemin à profil ondulé tandis que la surface de roulement 42 de la bague 4 est une surface de roulement dite lisse ne générant aucun déplacement axial de ladite bague lors de sa mise en contact avec les organes 7 de roulement. Les organes 7 de roulement sont maintenus entre ces dites bagues, à écartement constant, par l'intermédiaire d'une cage 6. Ce roulement 1 comporte encore deux autres bagues représentées en 3 et 5 aux figures. La bague interne 3 comporte à nouveau une surface 31 de roulement constituant un chemin à profil ondulé tandis que la bague 5 externe comporte une surface 52 de roulement constituant un chemin à profil lisse exempt d'ondulations. Une rangée d'organes 7' de roulement est montée entre lesdites surfaces 31, 52 de roulement respectives prévues sur les bagues 3 et 5 et une cage 6' est prévue pour maintenir les organes 7' de roulement entre eux selon un écart angulaire prédéterminé. Les cages 6 et 6' sont solidaires en rotation. Elles peuvent être formées d'une même pièce ou de deux pièces différenciées couplées entre elles pour être rendues solidaires en rotation. De la même manière, les bagues externes 4 et 5 sont ici solidaires en rotation. Il en est de même des bagues internes 2 et 3. Par contre, les bagues internes 2 et 3 sont animées d'un mouvement relatif de rotation par rapport aux bagues 4 et 5. Le fonctionnement d'un tel organe de roulement est analogue à celui décrit ci-dessus. A nouveau, c'est le déphasage angulaire entre les surfaces 21, 31 de roulement à profil ondulé des bagues 2 et 3 qui détermine l'amplitude des mouvements axiaux transmis. Bien évidemment, une solution équivalente aurait pu consister à ménager les surfaces de roulement à profil ondulé sur les bagues externes 4 et 5 et à ménager des surfaces de roulement à profil lisse sur les bagues 2 et 3. En effet, les bagues solidaires en rotation, dont les surfaces de roulement à chemin à profil ondulé sont tournées vers la surface de roulement de la ou des bagues lisses, sont soit entourées par la ou les bagues lisses, comme l'illustre la figure 5 et constituent les bagues intérieures du roulement, soit entourent la ou les bagues lisses comme illustré dans le roulement représenté à la figure 7 et constituent les bagues extérieures du roulement. Comme mentionné dans le cas précédent, diverses combinaisons sont possibles en vue de l'obtention d'un déplacement relatif axial entre les bagues 2, 3 à profilé ondulé. Ainsi, les bagues 2, 3 peuvent être fixes enrotation et libres en translation, les bagues 4, 5 étant entraînées en rotation et libres en 1s translation. Les bagues 2, 3 peuvent également être des bagues rotatives. Dans tous ce qui précède, les surfaces de roulement des bagues sont considérées en contact d'appui roulant avec les organes de roulement. En conséquence, à chaque fois, ces bagues ou le roulement comportent des 20 moyens généralement élastiques de rappel ou de maintien des surfaces de roulement des bagues en contact avec lesdits organes de roulement. Deux exemples d'application de l'utilisation d'un tel organe de roulement à un outillage vont à présent être décrits. 25 Dans ces deux exemples, l'outillage de façonnage comprend un porte-outil 9 entraîné en action par un bloc moteur 8 encore appelé arbre moteur 8. Le porte-outil peut être raccordé soit directement au bloc moteur, soit à l'aide d'au moins une pièce interface. Le porte-outil 9 est animé d'un mouvement alternatif 30 axial dont l'amplitude est réglable sans conséquence sur la fréquence dudit mouvement par l'intermédiaire d'un roulement 1 du type précité, interposé entre bloc moteur 8 et porte-outil 9. Le réglage de l'amplitude du mouvement alternatif axial peut s'opérer soit de manière manuelle, soit de manière automatique. Dans le cas d'un mode de réglage manuel, l'une des bagues équipée d'une surface de roulement à profil ondulé comporte des repères visuels de sa position angulaire soit par rapport à l'autre bague équipée d'une surface de roulement à profil ondulé, soit par rapport à une référence externe audit roulement à laquelle le roulement est couplé, cette référence externe étant généralement prise sur l'outillage. Ainsi, généralement, l'outil comporte des moyens d'indexage d'une bague à surface de roulement à profil ondulé par rapport à une autre bague à surface de roulement à profil ondulé ou par rapport au bloc moteur 8. lo Dans un autre mode de réalisation où le réglage de l'amplitude du mouvement axial transmis par le roulement au porte-outil 9 s'effectue de manière automatique, les bagues, équipées de surface de roulement à profil ondulé, sont reliées par l'intermédiaire d'un mécanisme motorisé d'entraînement en rotation de l'une des bagues par rapport à l'autre en vue de permettre le 15 réglage de l'amplitude des mouvements axiaux transmis. Dans ce cas, l'outillage peut comporter au moins un moyen 18 de mesure de l'amplitude du mouvement alternatif de translation du porte-outil 9 et des moyens 15, 16 de commande de la position angulaire relative des bagues à surface de roulement à profil ondulé en fonction de l'amplitude déterminée par le ou les moyen(s) 18 20 de mesure. Ces modes de réalisation vont à présent être décrits plus en détail. Dans l'exemple représenté à la figure 6, l'outillage de façonnage est plus 25 particulièrement destiné à la réalisation d'opérations de perçage à l'aide d'un foret 20. Ce foret est monté à l'intérieur d'un porte-outil représenté en 9 aux figures. Ce porte-outil 9, encore appelé dans ce cas particulier porte-foret, est couplable en rotation à l'arbre moteur 8 de l'outillage par l'intermédiaire de goupilles représentées en 12, 12' aux figures. L'arbre moteur 8 est donc lié au 30 rotor de broche (non représenté, si, n 100) de la machine outil par des moyens conventionnels de bridage qui équipent les broches. Lors de son entraînement en rotation, cet arbre moteur 8 entraîne en rotation, par l'intermédiaire des goupilles 12, 12', le porte foret 9 apte à être animé d'un mouvement relatif axial par rapport à l'arbre 8 grâce à la présence d'une cage à billes 14 qui s'étend sur le pourtour de l'arbre 8, dans la zone de liaison arbre 8/porte foret 9. Le foret 20 est quant à lui fixé au porte foret 9 de façon classique par un système pince et écrou de serrage représenté en 10, 11 aux figures. Pour permettre un déplacement alternatif axial du porte foret 9 par rapport à l'arbre moteur 8, un roulement 1 conforme à l'invention est interposé entre arbre 8 moteur et porte-outil 9. Dans l'exemple représenté, ce roulement est un roulement à trois bagues. Une première bague 2, dite interne, est constituée par le porte-foret 9 et présente une surface de roulement 21 à profil ondulé. io Une deuxième bague, représentée en 3, constitue une seconde bague interne, la surface de roulement 31 à chemin de profil ondulé tandis que la troisième bague externe, représentée en 4 aux figures, présente une surface de roulement 42 à profil lisse. Cette bague externe 4 est une bague libre en translation suivant une direction parallèle à l'axe XX' du roulement mais 15 maintenue immobilisée en rotation par l'intermédiaire d'un index d'arrêt représenté en 13 aux figures, serti sur 4 et pouvant coulisser dans le guide 25 solidaire du carter du stator de broche (non représenté). Des moyens maintiennent en pression permanente les bagues 2, 3, 4 et en particulier les surfaces de roulement des bagues 2, 3, 4 en appui contre les organes de 20 roulement représentés ici en 7. Ces organes de roulement 7 sont maintenus à écartement prédéterminé par l'intermédiaire d'une cage 6. Les moyens de pression sont ici constitués par une vis de serrage 17 et des rondelles ressort 29 qui maintiennent une pression minimum sur le roulement garantissant d'une part le contact entre les billes et les bagues, mais également une adhérence 25 suffisante pour immobiliser en rotation la bague de réglage 3 par rapport au porte foret 2. Lors des opérations de perçage, les bagues internes 2 et 3 solidaires en rotation sont entraînées en rotation par l'arbre moteur 8 dont le mouvement de rotation est transmis à la bague 2 ou porte foret 9 par les goupilles 12, 12' et à la bague 3 par contact d'appui tandis que la bague 30 externe 4 est maintenue fixe en rotation. Le déplacement des organes 7 de roulement le long des surfaces de roulement ondulées génère alors un mouvement axial alternatif entre les bagues 2 et 3 qui supportent les surfaces ondulées. Le porte foret 9 se trouve ainsi animé d'un mouvement alternatif axial. L'amplitude des oscillations du porte foret 9 est déterminée par le 30 déphasage des ondulations entre les deux surfaces de roulement 21, 31 à profil ondulé des bagues 2 et 3. Ce déphasage est repéré par des graduations portées par la bague 3 et par un repère porté sur la bague 2. Le réglage de l'amplitude du mouvement axial est modifié en changeant la position angulaire de la bague 3 de réglage par rapport au porte foret 9 correspondant à la bague 2. Pour cela, il est nécessaire de vaincre l'adhérence entre bague 3 et arbre 8 en forçant la rotation de la bague 3 par l'application d'un effort à l'aide d'un outil faisant bras de levier. A cet effet, la bague de réglage 3 est munie de deux méplats permettant sa prise par un outil de réglage. L'amplitude souhaitée est lo obtenue en déplaçant angulairement la bague 3 afin d'amener la graduation correspondante au droit du repère choisi porté par le porte foret 9. Ce réglage s'opère manuellement. Il aurait également pu être envisagé de prendre, par rapport aux graduations portées par la bague 3, une référence sur l'arbre 8 moteur ou la bague externe 4. La fréquence des oscillations axiales du foret est 15 sensiblement égale à la moitié du produit de la vitesse de rotation du foret par le nombre de périodes des ondulations des surfaces ondulées. Dans l'exemple représenté à la figure 7, l'outillage diffère de celui représenté à la figure 6 d'une part par la nature du roulement, d'autre part par le mode de 20 réglage de l'amplitude qui est ici un mode de réglage automatisé. Le roulement 1 est ici constitué de quatre bagues, à savoir deux bagues externes représentées en 4 et 5 aux figures, ces bagues externes comportant à chaque fois une surface de roulement ondulée représentée en 41 et 51 aux figures et deux bagues internes représentées en 2 et 3 aux figures, l'une des bagues 25 internes constituant le porte foret 9, ces bagues étant munies de surfaces de roulement 22, 32 non ondulées. Le principe d'entraînement du porte-foret 9 par l'arbre 8 moteur à l'aide de goupilles 12, 12' est analogue à celui décrit précédemment. Les bagues 3, 5 et 2, 4 coopèrent entre elles pour loger à chaque fois, entre leurs surfaces de roulement respectives 32, 51, 22, 41, des organes de roulement représentés en 7, 7' aux figures. Ces derniers sont maintenus selon un écart angulaire prédéterminé par l'intermédiaire d'une cage 6 unique, cette 17 cage étant soit flexible axialement entre les deux rangées d'organe de roulement soit avec des ouvertures pour les billes qui leur permettent un mouvement axial suffisant afin de permettre à ces dernières de suivre les ondulations des surfaces ondulées. Le roulement 1 est donc constitué d'un premier ensemble formé de la bague intérieure 3, de la bague extérieure 5, des organes 7' de roulement de la cage 6 et d'un second ensemble dit aval composé du porte foret 9 ou bague 2 interne, de la bague extérieure 4 et d'organes 7 de roulement maintenus par la lo même cage 6. Les bagues 4, 5 sont solidaires en rotation. La bague externe 5 du roulement amont supporte un moteur 15 de réglage de l'amplitude du mouvement alternatif en va-et-vient et reçoit une butée à billes 19 qui sert d'appui à la bague externe 4 de l'ensemble aval. A l'identique du réglage manuel décrit ci-dessus, la bague externe 5 est immobilisée en rotation et is montée libre axialement par l'intermédiaire d'une pièce 13 sertie sur la bague 5 et coulissant dans une rainure 25 d'une pièce stationnaire fixée sur le carter du bloc moteur. L'arbre moteur 8 transmet par l'intermédiaire des goupilles 12, 12' son mouvement de rotation à la bague 2 tandis que la bague 3 est montée libre en rotation par rapport à l'arbre moteur 8 auquel elle est liée par une butée à 20 bille 30. Lors du perçage, la bague 2 est entraînée en rotation tandis que les bagues externes 4 et 5 sont immobiles en rotation. Idéalement, si les deux étages du roulement sont identiques, la bague 3 est contrainte à tourner à la même vitesse que la bague 2 puisque les deux rangées d'organes de roulement 7 et 7' sont liées en rotation. Cependant, cette relation n'est plus 25 vérifiée si les différentes paires de surfaces 22, 32 et 41, 51 ou organes de roulement 7, 7' présentent des différences, comme celles provoquées par des défauts de fabrication. Dans ce cas, la butée à bille 30 permet à la bague 3 de tourner (lentement) autour de son axe afin de compenser les écarts de vitesse de rotation induits par les différences géométriques des différents éléments de 30 roulement. Ce différentiel de vitesse de rotation entre les bagues 2, 3 à profil non ondulé provoque le déplacement des organes 7, 7' de roulement le long des surfaces de roulement 41, 51 à profil ondulé, ce qui génère le mouvement axial alternatif entre les bagues 3 et 2 et anime ainsi le porte foret 9 et le foret 20 associé d'un mouvement alternatif de va-et-vient. L'amplitude des oscillations est déterminée par le déphasage des bagues externes 4 et 5. Ce réglage de l'amplitude des vibrations s'opère par l'intermédiaire du moteur électrique 15 apte à modifier la position angulaire desdites bagues. A cet effet, la bague 4 porte une couronne dentée entraînée par le pignon 16 du moteur s 15. Pour assurer un réglage précis, la position angulaire de la bague 4 par rapport à la bague 5 est mesurée par un capteur 18. Les signaux de commande du moteur peuvent être acheminés de la machine au porte-outil via une connexion au niveau du contact entre l'index 13 et une pièce de réception de l'index 13. 10 II est également possible de scinder l'unique cage 6 en deux cages distinctes, chacune portant une rangée d'organes de roulement. Dans ce cas, la butée à bille 30 est supprimée et la bague 3 est avantageusement rendue solidaire en rotation du bloc moteur 8 puisque les écarts de vitesse provoqués par les 15 différences géométriques des différents éléments du roulement sont absorbés par une différence de vitesse de rotation entre les deux cages. Dans une telle configuration, l'amplitude du mouvement oscillant ne dépend plus uniquement de la position angulaire relative entre les ondulations des surfaces ondulées des bagues puisque le déphasage entre les mouvements axiaux des deux 20 ensembles dépend également de la position angulaire relative entre les deux cages 6 et 6'. Pour assurer un réglage précis, la position angulaire de la bague 4 par rapport à la bague 5 est pilotée par la mesure du déphasage entre les mouvements générés par les deux ensembles, cette mesure étant réalisée par deux capteurs, chaque capteur mesurant la phase d'un mouvement. Dans une 25 telle configuration, les surfaces ondulées peuvent indifféremment être portées par les bagues externes 4 et 5 suivant la figure 7 ou bien portées par les bagues internes 2 et 3 | L'invention concerne un roulement (1) organisé autour d'un axe (XX') de rotation, ledit roulement (1) comprenant au moins deux bagues (2, 4) coaxiales audit axe de rotation et animées d'un mouvement relatif de rotation, au moins une rangée d'organes (7) de roulement montés à contact roulant entre des surfaces (21, 22, 41, 42) de roulement respectives prévues sur lesdites bagues (2, 4), au moins une surface (21, 41) de roulement, dite première surface de roulement, constituant un chemin à profil ondulé pour conférer, à au moins l'une (2 ou 4) des bagues, dite première bague, un mouvement alternatif axial.Ce roulement est caractérisé en ce qu'il comporte au moins une seconde surface (41, 21, 31 ou 51) de roulement constituant un chemin à profil ondulé ménagé soit sur l'une (4 ou 2) desdites bagues (2, 4), dite deuxième bague, de la paire de bagues animées d'un mouvement relatif axial et de rotation, soit sur une troisième bague (3 ou 5), coaxiale auxdites première et deuxième bagues (2, 4) et solidaire en rotation de l'une des première et deuxième bagues en régime constant de fonctionnement. | 1. Roulement (1), de préférence à billes, organisé autour d'un axe (XX') de rotation, ledit roulement (1) comprenant au moins deux bagues (2, 4) coaxiales audit axe de rotation et animées d'un mouvement relatif de rotation, au moins une rangée d'organes (7) de roulement, tels que des billes, montés à contact roulant entre des surfaces (21, 22, 41, 42) de roulement respectives prévues sur lesdites bagues (2, 4), lesdits organes (7) de roulement étant généralement insérés dans une cage (6) pour les maintenir entre eux selon un écart angulaire prédéterminé, au moins une surface (21, 41) de roulement, dite première surface de roulement, constituant un chemin à profil ondulé, de préférence sinusoïdal, pour conférer, à au moins l'une (2 ou 4) des bagues, dite première bague, un mouvement alternatif axial, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une seconde surface (41, 21, 31 ou 51) de roulement constituant un chemin à profil ondulé ménagé soit sur l'une (4 ou 2) desdites bagues (2, 4), dite deuxième bague, de la paire de bagues animées d'un mouvement relatif axial et de rotation, soit sur une troisième bague (3 ou 5), coaxiale auxdites première et deuxième bagues (2, 4) et solidaire en rotation de l'une des première et deuxième bagues en régime (constant) de fonctionnement, cette seconde surface (31 ou respectivement 51) de roulement constituant un chemin à profil ondulé, ménagée sur la troisième bague (3, 5), coopérant soit avec la rangée, dite première rangée d'organes (7) de roulement en contact avec la première surface (21 ou respectivement 41) de roulement, soit avec une seconde rangée d'organes (7') de roulement maintenus entre eux à l'aide d'une cage (6') de préférence solidaire en rotation de la cage (6) renfermant la première rangée d'organes (7) de roulement, cette seconde rangée d'organes (7') de roulement étant insérée entre la troisième bague et une quatrième surface de roulement, la position relative des bagues (2, 3 ou 4, 5) équipées des surfaces de roulement (21, 31 ou 41, 51) à profil ondulé déterminant, en coopération avec les organes de roulement, l'amplitude des mouvements axiaux transmis. 2. Roulement (1) selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte deux bagues (2, 4) coaxiales à l'axe de rotation 19du roulement et animées d'un mouvement relatif de rotation, chaque bague (2, 4) étant munie d'une surface (21, 41) de roulement à profil ondulé, lesdites surfaces (21, 41) se faisant face délimitant entre elles une cavité de logement des organes (7) de roulement. 3. Roulement selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte au moins trois bagues (2, 3, 4) ou (2, 4, 5) coaxiales à l'axe ()X') de rotation du roulement, deux (2, 3) ou (4, 5) des bagues à surface (21, 31) ou (41, 51) de roulement à profil ondulé étant, en io régime (constant) de fonctionnement, à l'état entraîné en rotation de l'une quelconque des bagues, solidaires en rotation et animées d'un mouvement relatif de rotation par rapport à l'autre (4) ou (2) ou aux autres bagues (4, 5) ou (2, 3), dites bagues lisses, à surface de roulement (42, 52) ou (22, 32) exempte de profil ondulé, ces bagues (2, 3) ou (4, 5), solidaires en rotation, dont les 15 surfaces (21, 31) ou (41, 51) de roulement à profil ondulé sont tournées vers la surface de roulement (42, 52) ou (22, 32) de la ou des bagues lisses, constituant soit les bagues intérieures (2, 3) dudit roulement, soit les bagues extérieures dudit roulement. 20 4. Roulement selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les organes de roulement sont des billes et en ce que la surface de roulement (21 ou 22, 31 ou 32, 41 ou 42, 51 ou 52) de chaque bague (2, 3, 4, 5) affecte sensiblement la forme d'un quart de tore ou d'un demi tore pour délimiter, en disposition coaxiale des bagues, au moins une cavité de 25 logement des organes (7, 7') de roulement. 5. Roulement selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les surfaces (21, 31, 41, 51) de roulement ménageant un chemin de roulement à profil ondulé en forme générale de sinusoïde sont 30 identiques d'une bague à une autre. 6. Roulement selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'au moins une des surfaces de roulement (21, 31, 41, 51) constituant un chemin à profil ondulé présente n ondulations ayant unecomposante axiale, ces ondulations ayant une symétrie angulaire d'angle 2 rr/n autour dudit axe de rotation du roulement, les organes (7, 7') de roulement étant en nombre égal au nombre n d'ondulations ou à un sous-multiple entier de ce nombre, ces organes (7, 7') de roulement étant répartis de façon équi- n angulaire autour de l'axe (XX') de rotation dudit roulement (1). 7. Roulement (1) selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que les bagues (4, 5), équipées de surface (41, 51) de roulement à profil ondulé, sont déplaçables angulairement l'une par rapport à io l'autre par l'intermédiaire d'un mécanisme (15, 16) motorisé d'entraînement en rotation de l'une des bagues par rapport à l'autre en vue de permettre le réglage de l'amplitude des mouvements axiaux transmis. 8. Roulement selon l'une des 1 à 6, is caractérisé en ce que les bagues, équipées de surface de roulement à profil ondulé, sont déplaçables angulairement l'une par rapport à l'autre et en ce que l'une (3) des bagues (2, 3), équipée d'une surface (31) de roulement à profil ondulé, comporte des repères visuels de sa position angulaire, soit par rapport à l'autre bague (2) équipée d'une surface (21) de roulement à profil ondulé, soit 20 par rapport à une référence externe audit roulement à laquelle le roulement est couplé. 9. Roulement selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte au moins quatre bagues (2, 3, 4, 5) et deux 25 cages d'organes de roulement déplaçables angulairement l'une par rapport à l'autre en vue de permettre le réglage de l'amplitude des mouvements axiaux transmis. 10. Outillage de façonnage, tel que perçage, fraisage, usinage, du type 30 comprenant un porte-outil (9) entraîné en rotation par un bloc moteur (8) dont il est solidaire en rotation, caractérisé en ce que le porte-outil (9) est animé par rapport au bloc moteur (8) d'un mouvement alternatif axial à amplitude réglable indépendamment de la fréquence par l'intermédiaire d'un roulement (1), conforme à l'une des 1 à 9, interposé entre bloc moteur (8) et porte-outil (9). 11. Outillage de façonnage selon la 10, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'indexage d'une bague à surface 5 de roulement à profil ondulé par rapport à une autre bague à surface de roulement à profil ondulé ou par rapport au bloc moteur (8). 12. Outillage de façonnage selon l'une des 10 et 11, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un moyen (18) de mesure de io l'amplitude du mouvement alternatif de translation du porte-outil (9) et des moyens (15, 16) de commande de la position angulaire relative des bagues à surface de roulement à profil ondulé en fonction de l'amplitude déterminée par le ou les moyen(s) (18) de mesure. | F,B | F16,B23 | F16C,B23B | F16C 31,B23B 47,F16C 33 | F16C 31/04,B23B 47/00,B23B 47/34,F16C 33/58 |
FR2891245 | A1 | PROCEDE DE MONTAGE D'UN MOTEUR D'AERONEF SUR UNE STRUCTURE RIGIDE D'UN MAT D'ACCROCHAGE DU MOTEUR | 20,070,330 | La présente invention se rapporte de façon générale à un procédé de montage d'un moteur d'aéronef sur une structure rigide d'un mât d'accrochage du moteur, ce type de mât d'accrochage, également appelé EMS (de l'anglais Engine Mounting Structure ), permettant par exemple de suspendre un turbomoteur au-dessous de la voilure de l'aéronef, ou bien de monter ce turbomoteur au-dessus de cette même voilure. A titre indicatif, l'invention trouve une application pour tout type d'aéronef équipé par exemple de turboréacteurs ou de turbopropulseurs. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Un tel mât d'accrochage est en effet prévu pour constituer l'interface de liaison entre un moteur tel qu'un turboréacteur et une voilure de l'aéronef. Il permet de transmettre à la structure de cet aéronef les efforts générés par son turboréacteur associé, et autorise également le cheminement du carburant, des systèmes électriques, hydrauliques, et air entre le moteur et l'aéronef. Afin d'assurer la transmission des efforts, le mât comporte une structure rigide, souvent du type 30 caisson , c'est-à-dire formée par l'assemblage de longerons supérieur et inférieur et de deux panneaux latéraux raccordés entre eux par l'intermédiaire de nervures transversales, ce caisson étant fermé vers l'avant et vers l'arrière respectivement par l'intermédiaire d'une nervure de fermeture avant et d'une nervure de fermeture arrière. D'autre part, le mât est muni d'un système de montage du moteur interposé entre le turboréacteur et la structure rigide du mât, ce système comportant globalement au moins deux attaches moteur, généralement une attache avant et une attache arrière. De plus, le système de montage comprend un dispositif de reprise des efforts de poussée générés par le turboréacteur. Dans l'art antérieur, ce dispositif prend par exemple la forme de deux bielles latérales raccordées d'une part à une partie arrière du carter de soufflante du turboréacteur, et d'autre part à l'attache moteur arrière fixée sur le carter de ce dernier. De la même façon, le mât d'accrochage comporte également un second système de montage interposé entre la structure rigide de ce mât et la voilure de l'aéronef, ce second système étant habituellement composé de deux ou trois attaches. Enfin, le mât est pourvu d'une structure secondaire assurant la ségrégation et le maintien des systèmes tout en supportant des carénages aérodynamiques. Dans les réalisations de l'art antérieur, le système de montage du moteur comporte une attache avant, dite attache de soufflante en raison du fait qu'elle est destinée à être montée fixement sur le carter de soufflante du moteur, qui comporte un corps d'attache disposant d'une surface de contact horizontale plaquée contre une surface de contact horizontale de la structure rigide, ces surfaces de contact étant également appelées surfaces de fixation. L'interface de fixation horizontale formée par ces deux surfaces s'étend donc selon un plan défini par les directions longitudinale et transversale du mât d'accrochage, et se situe généralement au niveau d'une surface externe du longeron inférieur du caisson dans le cas où le moteur est destiné à être suspendu sous la voilure de l'aéronef. En effet, le corps d'attache de l'attache moteur avant est généralement fixé sur le longeron inférieur du caisson, en étant agencé sous celui-ci. De façon analogue, l'attache arrière comporte habituellement un corps d'attache disposant également d'une surface de contact horizontale plaquée contre une surface de contact horizontale de la structure rigide. Avec un tel agencement, le procédé de montage du moteur sur la structure rigide est généralement mis en oeuvre en déplaçant verticalement le moteur vers le haut jusqu'à obtenir un plaquage des surfaces de contact les unes contre les autres, puis en montant des organes de fixation entre les corps d'attache et la structure rigide. Cependant, il a été remarqué que cette façon de procéder conduisait à certaines difficultés de montage, notamment en terme d'accessibilité pour la manipulation des organes de fixation destinés à assurer l'assemblage des corps d'attache pourvus de surfaces de contact horizontales. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention a donc pour but de proposer un procédé de montage d'un moteur d'aéronef sur une structure rigide d'un mât d'accrochage du moteur, remédiant à l'inconvénient mentionné ci-dessus relatif aux réalisations de l'art antérieur. Pour ce faire, l'invention a pour objet un procédé de montage d'un moteur d'aéronef sur une structure rigide d'un mât d'accrochage du moteur, ce procédé comportant une étape de fixation, sur cette structure rigide, d'un corps d'attache d'une attache moteur préalablement monté sur un carter du moteur, ce corps d'attache étant destiné à être plaqué contre une surface de contact de la structure rigide orientée vers l'avant, et fixé sur cette structure rigide par l'intermédiaire d'au moins un pion de cisaillement traversant un premier orifice primaire et un second orifice primaire pratiqués respectivement dans le corps d'attache et dans la structure rigide. L'étape de fixation du corps d'attache sur la structure rigide comprend les opérations successives suivantes: - pré- positionnement du moteur par rapport au mât d'accrochage dans le but de mettre le premier orifice primaire en regard du second orifice primaire; et - introduction d'un axe équipé d'une tête bombée de centrage à travers les deux orifices primaires en regard, de sorte que cet axe équipé de la 10 tête bombée de centrage et logé dans les deux orifices primaires constitue le pion de cisaillement. Ainsi, l'invention proposée a notamment pour particularité de mettre en oeuvre une structure rigide disposant d'une surface de contact orientée vers l'avant, contrairement à ce qui était rencontré dans les réalisations de l'art antérieur dans lesquelles les surfaces de contact prévues sur la structure rigide et destinées à recevoir des corps d'attache d'attaches moteur étaient orientée horizontalement, vers le bas. Par conséquent, en raison de la disposition particulière de cette surface de contact, qui peut donc par exemple être orientée sensiblement verticalement, c'est-à-dire dans un plan défini par des directions transversale et verticale du mât, ou bien encore légèrement inclinée par rapport à la verticale tout en restant préférentiellement parallèle à la direction transversale, il est avantageusement obtenu une meilleure accessibilité pour la manipulation des organes de fixation destinés à assurer l'assemblage d'un corps d'attache sur la structure rigide, que ce soit dans le cadre de la fixation de l'attache moteur avant ou dans le cadre de la fixation de l'attache moteur arrière. A titre d'exemple illustratif, dans le cas de la fixation du corps d'attache de l'attache avant, on peut alors avantageusement prévoir de fixer ce corps sur une surface avant de la nervure de fermeture avant de la structure rigide en forme de caisson. L'ensemble de la structure rigide étant située en arrière par rapport à l'interface de fixation, l'opérateur bénéficie par voie de conséquence d'un espace libre à l'avant de cette interface qui lui facilite grandement la manipulation des différents éléments utilisés pour réaliser la fixation du corps d'attache. L'opération de pré-positionnement du moteur est effectuée de manière à ce que les deux orifices primaires soit pré-centrés, c'est-à-dire qu'ils soient grossièrement alignés, avant de mettre en oeuvre l'opération d'introduction, dans ces mêmes orifices 10 primaires, de l'axe destiné à constituer ultérieurement le pion de cisaillement permettant le transfert des efforts du moteur vers le mât d'accrochage. Ensuite, il est donc entrepris cette opération d'introduction de l'axe dans les orifices primaires, cet axe étant pourvu d'une tête bombée de centrage dont la fonction est, durant l'introduction de l'axe, de corriger progressivement le centrage grossier entre les deux orifices primaires si cela s'avère nécessaire, afin d'aboutir à un centrage parfait entre ces deux derniers. Naturellement, il est noté que le pré-positionnement du moteur par rapport à la structure rigide est effectué avec suffisamment de précision de manière à ce que l'axe à tête bombée puisse pénétrer successivement dans le premier puis dans le second des orifices primaires, ou inversement, en engendrant la correction progressive de centrage se traduisant par un mouvement relatif entre le moteur et la structure rigide, et ce malgré la charge verticale importante associée au moteur. Enfin, il est indiqué qu'une fois l'opération d'introduction de l'axe achevée, ce dernier est ensuite destiné à rester à demeure dans les deux orifices primaires, afin de constituer le pion de cisaillement entre le corps d'attache et la structure rigide. Par conséquent, l'une des particularités de l'invention réside dans le fait que la tête bombée de centrage, qui peut préférentiellement prendre la forme d'une olive, est tout d'abord employée durant le montage pour assurer le centrage progressif des orifices primaires jusqu'au centrage parfait, puis est ensuite utilisée pour constituer une partie du pion de cisaillement servant à faire transiter des efforts vers la structure rigide durant le fonctionnement du moteur. De préférence, lorsqu'il est prévu plusieurs pions de cisaillement entre le corps d'attache et la structure rigide, l'opération d'introduction d'un axe équipé d'une tête bombée de centrage est réitérée autant de fois que le nombre de pions de cisaillement prévus. Dans un tel cas, on prévoit de préférence que l'opération initiale de pré-positionnement du moteur est effectuée de manière à mettre tous les premiers orifices primaires en regard de leurs seconds orifices primaires respectivement associés. Préférentiellement, cette opération de pré-positionnement consiste: - à approcher le moteur du mât d'accrochage de manière à pouvoir introduire un premier axe de support à travers un premier orifice secondaire et un second orifice secondaire pratiqués respectivement dans le corps d'attache et dans la structure rigide, et de manière à pouvoir introduire un second axe de support à travers un premier orifice secondaire et un second orifice secondaire également pratiqués respectivement dans le corps d'attache et dans la structure rigide, chacun des deux axes de support étant de diamètre inférieur au diamètre des premier et second orifices secondaires associés; puis - à redescendre le moteur jusqu'à obtenir un appui d'une partie supérieure de chacun des deux premiers orifices secondaires du corps d'attache, contre son axe de support associé. Ainsi, la mise en place de ces axes de support, également appelés supports d'indexation, permet d'assurer un maintien du moteur légèrement en dessous de sa position finale par rapport au mât d'accrochage, cette position étant tout à fait appropriée en vu de l'introduction ultérieure de l'axe à tête de centrage dans les orifices primaires. De préférence, suite à la mise en place de chaque axe équipé d'une tête bombée de centrage, il est procédé à une extraction de ces axes de support hors des orifices secondaires, à l'aide d'un extracteur adapté. Il est noté que dans le cas préférentiel et avantageux où les orifices secondaires susmentionnés sont ultérieurement destinés à recevoir des pions de cisaillement de secours, dits pions Fail Safe , cette extraction est alors suivie d'une introduction de deux pions de cisaillement de secours à travers ces mêmes orifices secondaires. Toujours de manière préférentielle, l'opération de pré-positionnement est réalisée de sorte que le corps d'attache soit situé en avant par rapport à la surface de contact de la structure rigide, et l'opération d'introduction de l'axe équipé d'une tête bombée de centrage est réalisée de telle sorte que cet axe soit d'abord introduit dans son premier orifice primaire associé, avant de pénétrer dans son second orifice primaire associé. Dans un tel cas, pour faciliter l'introduction de la tête bombée de centrage dans le second orifice primaire, chaque second orifice primaire est chanfreiné dans sa partie avant. Préférentiellement, l'étape de fixation du corps d'attache sur la structure rigide comporte également une opération de mise en place de boulons de traction entre ces deux éléments. De plus, comme cela a été mentionné précédemment, on peut prévoir que l'étape décrite ci-dessus de fixation du corps d'attache sur la structure est réalisée dans le cadre de la fixation d'une attache moteur arrière ou dans le cadre de la fixation d'une attache moteur avant. Bien entendu, le procédé selon l'invention pourrait comporter deux étapes de fixation telles que celle qui vient d'être écrite, l'une étant destinée à la fixation de l'attache avant, et l'autre à la fixation de l'attache arrière. Lorsque cette étape de fixation est réalisée dans le cadre de la fixation d'une attache moteur avant, on prévoit que la surface de contact de la structure rigide en forme de caisson est définie par une surface avant d'une nervure de fermeture avant du caisson. Dans ce cas, la surface de contact est de préférence prévue pour être sensiblement orientée dans un plan défini par une direction transversale et une direction verticale du mât, mais pourrait être alternativement inclinée par rapport à la verticale tout en restant orientée vers l'avant comme cela a déjà été indiqué ci-dessus, l'inclinaison pouvant alors aller jusqu'à 25 . Par ailleurs, chaque axe équipé d'une tête bombée de centrage est destiné à être introduit dans ses orifices primaires associés selon une direction longitudinale du mât. D'une manière générale, on s'assure de préférence que les pions de cisaillement constitués par les axes précités soient disposés orthogonalement à la surface de contact de la structure rigide, donc de préférence orthogonalement à la nervure de fermeture avant dans le cas de l'attache avant. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description détaillée non limitative ci-dessous. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Cette description sera faite au regard des 25 dessins annexés parmi lesquels; la figure 1 représente une vue partiellement schématique de côté d'un ensemble moteur pour aéronef comportant un mât d'accrochage, cet ensemble étant montré dans une configuration dans laquelle son moteur a été monté sur une structure rigide du mât d'accrochage lors de la mise en oeuvre d'un procédé de montage selon un mode de réalisation préféré de la présente invention; la figure 2 représente une vue en perspective schématisant la reprise des efforts effectuée par le système de montage du moteur équipant le mât d'accrochage montré sur la figure 1; - la figure 3 représente une vue détaillée en perspective de la partie avant du mât montré sur la figure 1; - la figure 4 représente une vue en perspective de la nervure de fermeture avant du caisson appartenant au mât montré sur la figure 3; et - les figures 5a à 5h représentent des vues schématisant différentes opérations d'une étape de 15 fixation dudit procédé de montage, cette étape consistant à fixer un corps d'attache d'une attache moteur sur la structure rigide du mât d'accrochage. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS En référence à la figure 1, on voit un 20 ensemble moteur 1 pour aéronef destiné à être fixé sous une aile 3 de cet aéronef, cet ensemble 1 étant pourvu d'un mât d'accrochage 4 et représenté dans une configuration dans laquelle son moteur a été monté sur une structure rigide du mât d'accrochage, suite à la 25 mise en oeuvre d'un procédé de montage selon un mode de réalisation préféré de la présente invention qui sera détaillé ultérieurement en référence aux figures 5a à 5h. Globalement, l'ensemble moteur 1 comporte 30 un moteur tel qu'un turboréacteur 2 et le mât d'accrochage 4, ce dernier étant notamment muni d'une structure rigide 10 et d'un système de montage du moteur 11 composé d'une pluralité d'attaches moteur 6, 8 et d'un dispositif de reprise des efforts de poussée 9 généré par le turboréacteur 2, le système de montage 11 étant donc interposé entre le moteur et la structure rigide 10 précitée. A titre indicatif, il est noté que l'ensemble 1 est destiné à être entouré d'une nacelle (non représentée sur cette figure), et que le mât d'accrochage 4 comporte une autre série d'attaches (non représentées) permettant d'assurer la suspension de cet ensemble 1 sous la voilure de l'aéronef. Dans toute la description qui va suivre, par convention, on appelle X la direction longitudinale du mât 4 qui est également assimilable à la direction longitudinale du turboréacteur 2, cette direction X étant parallèle à un axe longitudinal 5 de ce turboréacteur 2. D'autre part, on appelle Y la direction orientée transversalement par rapport au mât 4 et également assimilable à la direction transversale du turboréacteur 2, et Z la direction verticale ou de la hauteur, ces trois directions X, Y et Z étant orthogonales entre-elles. D'autre part, arrière sont à considérer par rapport à une direction d'avancement de l'aéronef rencontrée suite à la poussée exercée par le turboréacteur 2, cette direction étant représentée schématiquement par la flèche 7. Sur la figure 1, on peut voir que seuls le dispositif de reprise 9, les attaches moteur 6, 8, et la structure rigide 10 du mât d'accrochage 4 ont été les termes avant et représentées. Les autres éléments constitutifs non représentés de ce mât 4, tels que les moyens d'accrochage de la structure rigide 10 sous la voilure de l'aéronef, ou encore la structure secondaire assurant la ségrégation et le maintien des systèmes tout en supportant des carénages aérodynamiques, sont des éléments classiques identiques ou similaires à ceux rencontrés dans l'art antérieur, et connus de l'homme du métier. Par conséquent, il n'en sera fait aucune description détaillée. Le turboréacteur 2 dispose à l'avant d'un carter de soufflante 12 de grande dimension délimitant un canal annulaire de soufflante 14, et comporte vers l'arrière un carter central 16 de plus petite dimension, renfermant le coeur de ce turboréacteur. Enfin, le carter central 16 se prolonge vers l'arrière par un carter d'éjection 17 de plus grande dimension que celle du carter 16. Les carters 12, 16 et 17 sont bien entendu solidaires les uns des autres. Comme on peut l'apercevoir sur la figure 1, la pluralité d'attaches moteur est constituée par une attache moteur avant 6 et une attache moteur arrière 8. Le dispositif de reprise 9 prend par exemple la forme de deux bielles latérales (une seule étant visible en raison de la vue de côté) raccordées d'une part à une partie arrière du carter de soufflante 12, et d'autre part sur un palonnier, lui-même monté sur l'attache arrière 8. L'attache moteur avant 6 est solidarisée au carter de soufflante 12, et est conçue de manière à pouvoir reprendre des efforts générés par le turboréacteur 2 selon les directions Y et Z. A titre indicatif, cette attache avant 6 pénètre de préférence dans une portion d'extrémité circonférentielle du carter de soufflante 12. L'attache moteur arrière 8 est globalement interposée entre le carter d'éjection 17 et la structure rigide 10 du mât. Elle est conçue classiquement de manière à pouvoir reprendre des efforts générés par le turboréacteur 2 selon les direction Y et Z, mais pas ceux s'exerçant selon la direction X. De cette manière, avec le système de montage 11 de nature isostatique, comme cela est montré schématiquement sur la figure 2, la reprise des efforts s'exerçant selon la direction X s'effectue à l'aide du dispositif 9, la reprise des efforts s'exerçant selon la direction Y s'effectue à l'aide de l'attache avant 6 et de l'attache arrière 8, et la reprise des efforts s'exerçant selon la direction Z s'effectue également conjointement à l'aide des attaches 6 et 8. D'autre part, la reprise du moment s'exerçant selon la direction X s'effectue verticalement à l'aide de l'attache avant 6, la reprise du moment s'exerçant selon la direction Y s'effectue verticalement à l'aide de l'attache avant 6 conjointement avec l'attache 8, et la reprise du moment s'exerçant selon la direction Z s'effectue transversalement également à l'aide de l'attache 6 et de l'attache 8. Toujours en référence à la figure 1, on peut apercevoir que la structure 10 présente la forme d'un caisson s'étendant dans la direction X, ce caisson étant également appelé caisson de torsion. Il est classiquement formé par un longeron supérieur 26 et un longeron inférieur 28, ainsi que par deux panneaux latéraux 30 (un seul étant visible sur la figure 1) s'étendant tous les deux selon la direction X et sensiblement dans un plan XZ. A l'intérieur de ce caisson, des nervures transversales 32 agencées selon des plans YZ et espacées longitudinalement viennent renforcer la rigidité du caisson. Il est noté à titre indicatif que les éléments 26, 28 et 30 peuvent chacun être réalisés d'un seul tenant, ou bien par l'assemblage de sections jointives, qui peuvent éventuellement être légèrement inclinées les unes par rapport aux autres. De plus, parmi les nervures transversales précitées, on compte une nervure de fermeture avant 36 du caisson, ainsi qu'une nervure de fermeture arrière 37 du caisson, ces nervures situées aux extrémités du caisson étant donc globalement agencées dans des plans YZ. A nouveau en référence à la figure 1 montrant un cas où le moteur 2 est destiné à être suspendu sous la voilure 3, il est prévu que la nervure de fermeture avant 36 de la structure 10 serve d'appui frontal pour un corps d'attache de l'attache moteur avant 6. Plus précisément, la nervure 36 dispose d'une surface avant 38 ou surface extérieure, globalement agencée selon un plan YZ mais pouvant disposer d'une géométrie complexe notamment dans le but de définir des excroissances, contre laquelle ce même corps d'attache est destiné à être plaqué. De préférence, on prévoit qu'une portion de cette surface avant 38 définit une surface de contact avant (non référencée) ou surface de fixation avant destinée à être plaquée et au contact d'une surface de contact arrière (non référencée) ou surface de fixation arrière appartenant au corps d'attache de l'attache avant 6, comme cela apparaîtra ci-après dans la description du procédé de montage. Ainsi, cette disposition particulière du corps d'attache permet d'obtenir un recouvrement partiel entre la nervure de fermeture avant 36 et ce même corps d'attache de l'attache avant 6, selon la direction Z, ce qui permet globalement de compacter la structure 10 avec l'ensemble de l'attache moteur avant, et donc de diminuer la protubérance formée par le mât d'accrochage au-dessus de la nacelle du moteur, au droit de cette attache 6, et de réduire ainsi la traînée aérodynamique. En référence à présent à la figure 3 montrant de façon plus détaillée la partie avant du mât 4 dont un plan P médian vertical parallèle à la direction X constitue un plan de symétrie pour ce même mât, on peut voir que l'attache moteur avant 6 comporte donc un corps d'attache 46 prenant la forme d'une ferrure orientée transversalement dans un plan YZ, et étant rapportée solidairement sur la structure rigide 10 en étant plaquée contre la surface avant 38 de la nervure de fermeture 36. Pour assurer cet assemblage, l'attache 6 peut comporter des boulons de traction 52 (un seul d'entre eux étant représentés), ces boulons de traction étant orientés selon la direction X et traversant des orifices 54 pratiqués à travers le corps 46 et la nervure 36. Par ailleurs, l'attache 6 comporte aussi deux pions de cisaillement (non représentés sur la figure 3) également appelés pions de cisaillement actifs et disposés symétriquement par rapport au plan P, ces pions étant aussi préférentiellement orientés selon la direction X. Chaque pion de cisaillement est destiné à traverser un premier orifice primaire 56 pratiqué dans le corps 46, ainsi qu'un second orifice primaire 58 pratiqué dans la nervure 36 et étant aligné dans la direction X avec l'orifice 56. Au niveau de deux extrémités latérales du corps d'attache 46, l'attache moteur avant 6 présente deux chapes au niveau desquelles sont articulées deux manilles/biellettes 50, chacune de ces dernières formant partiellement une demi-attache de l'attache avant à travers lesquelles peuvent transiter les efforts s'exerçant selon la direction Z. De façon connue de l'homme du métier, ces manilles 50 sont également articulées au niveau de leur autre extrémité sur des chapes appartenant également à l'attache avant 6, et étant rapportées fixement sur le carter du moteur 2. La conception décrite ci-dessus permet de comprendre que cette attache avant est tout à fait adaptée pour assurer la reprise des efforts s'exerçant selon les directions Y et Z, et également pour assurer la reprise du moment s'exerçant selon la direction X. A ce titre, on prévoit de préférence que pour chacun des deux groupes d'orifices primaires 56, 58 précités, il est associé un groupe d'orifices secondaires 60, 62 respectivement prévus dans le corps 46 et la nervure 36, chaque groupe d'orifices secondaires étant prévu pour loger un pion de cisaillement de secours (non représenté) dit pion Fail Safe . En effet, le montage de chaque pion de secours dans le premier orifice secondaire 60 et le second orifice secondaire 62 s'effectue avec un jeu radial de manière à ce qu'aucun effort ne transite par ce dernier en conditions normales, et de sorte que ce pion puisse constituer un nouveau chemin d'effort en cas de rupture du pion de cisaillement principal auquel il est associé. Il est noté qu'une alternative de réalisation peut, de façon connue, consister à prévoir que les deux pions de cisaillement soient conçus de manière à intégrer la fonction Fail Safe de secours, ce qui permet de limiter l'usage des pions et orifices secondaires 60, 62 aux opérations de pré-positionnement. Toujours à titre indicatif, il est noté que cette fonction de secours Fail Safe est également assurée pour la jonction entre le corps d'attache 46 et le carter moteur, par l'intermédiaire d'un axe 64 Fail Safe monté avec jeu au niveau d'une partie centrale inférieure 66 du corps 46. En référence à présent à la figure 4 montrant la nervure de fermeture avant 36 du caisson, on peut se rendre compte que la surface avant 38 de cette nervure dispose d'une surface globalement orientée selon un plan YZ, mais qui présente en réalité de préférence des excroissances faisant saillie vers l'avant. Par ailleurs, la nervure 36 dispose de quatre ailettes 69 destinées à permettre sa fixation sur les longerons 26, 28 ainsi que sur les deux panneaux latéraux 30. Les excroissances susmentionnées sont préférentiellement localisées au niveau des portions de la nervure 36 qui délimitent les orifices 54, 58, 62 pour loger les boulons 52, les pions de cisaillement 68 et les pions de secours Fail Safe 70. Par ailleurs, c'est au niveau de la partie la plus avant de ces excroissances que la surface avant 38 délimite la surface de contact avant 72, destinée à être plaquée et au contact de la surface de contact arrière du corps d'attache 46. Cette surface de contact72 ou surface de fixation, hachurée sur la figure 4, est de préférence sensiblement orientée selon un plan YZ, et donc globalement située au niveau des contours des orifices 54, 58, 62 précités. Naturellement, il est à comprendre que la surface de contact arrière ou surface de fixation du corps 46, référencée 74 sur la figure 3, dispose de préférence d'une forme complémentaire de celle de la surface 72, et est donc de préférence sensiblement orientée dans le même plan YZ que cette dernière. A présent en référence aux figures 5a à 5h, il va être décrit un procédé de montage du moteur 2 sur le mât 4 selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, et plus particulièrement une étape de fixation du corps d'attache 46 de l'attache avant 6 sur la nervure de fermeture avant 36 du caisson 10. La figure 5a montre que préalablement à la réalisation de cette étape de fixation, le moteur 2 porte le corps d'attache 46, notamment à l'aide des manilles/biellettes 50 articulées sur le carter de soufflante. De plus, le moteur repose dans une position dite verticale ou droite dans laquelle le corps d'attache 46 se situe vers le haut, tandis que le mât 4 occupe une position quelconque au-dessus du moteur 2. Avant de procéder au déplacement du moteur 2 par l'intermédiaire de moyens de hissage conventionnels, le corps 46 est équipé d'un outillage permettant de le bloquer en position par rapport au moteur, et donc d'interdire un pivotement de ce corps 46 autour de ses deux manilles/biellettes 50 associées. Ainsi, l'opération ultérieure de prépositionnement n'est avantageusement pas perturbée par un mouvement relatif entre le corps 46 et le moteur 2. L'opération de pré-positionnement du moteur 2 par rapport au mât 4 peut alors débuter, son but étant de mettre en regard chacun des deux premiers orifices primaires 56 avec son second orifice primaire 58 associé. On fait en sorte que le pré-positionnement du moteur 2 soit effectué de manière à obtenir un centrage grossier entre les orifices primaires, en hissant préférentiellement le moteur 2 dans une position légèrement supérieure à sa position finale par rapport au mât 4. Par conséquent, comme on peut l'apercevoir sur la figure 5b, les premiers orifices primaires 56 sont donc légèrement décalés vers le haut par rapport aux seconds orifices primaires 58 pratiqués dans la nervure 36, de même que les premiers orifices secondaires 60 sont donc légèrement décalés vers le haut par rapport aux seconds orifices secondaires 62 pratiqués dans cette même nervure. Ensuite, l'opération de pré-positionnement du moteur 2 est poursuivie en introduisant un premier axe de support 76a à travers le premier groupe d'orifices secondaires 60, 62, ainsi qu'en introduisant et un second axe de support 76b à travers le second groupe d'orifices secondaires 60, 62. Bien entendu, les deux axes de support 76a, 76b, également appelés supports d'indexation, disposent d'un diamètre inférieur au diamètre des orifices secondaires 60, 62, le rapport entre ces diamètres assurant des jeux de fonctionnement et pouvant, par exemple, être compris entre 0,6 et 0,9. Cette spécificité est naturellement prévue de sorte que l'introduction des axes 76a, 76b puisse être réalisée sans gêne malgré la présence du décalage vertical entre les divers orifices de diamètre sensiblement identiques. Après l'introduction de ces axes 76a, 76b réalisée de préférence manuellement et sans friction dans les orifices secondaires, ceux-ci reposent ensuite par gravité sur une partie inférieure de leur premier orifice secondaire associé 60, sans être au contact de leur second orifice secondaire associé 62 comme le montre la figure 5c. Ensuite, l'opération consiste à redescendre 30 le moteur 2, toujours par l'intermédiaire des moyens de hissage, jusqu'à obtenir un appui d'une partie supérieure de chacun des deux premiers orifices secondaires 60, contre son axe de support 76a, 76b associé. Dans cette position montrée sur la figure 5d, il est également noté que les deux axes de support 76a, 76b reposent sur une partie inférieure de leur second orifice secondaire 62 associé. C'est cette mise en cisaillement des axes 76a, 76b qui permet à elle seule de maintenir le pré-positionnement du moteur par rapport au mât, ce pré-positionnement étant alors tel que le moteur 2 se situe légèrement au-dessous de sa position finale par rapport au mât 4, comme cela est clairement visible sur la figure 5d. Ensuite, le prépositionnement est achevé par la mise en contact des surfaces de contact 72 et 74 (référencées sur la figure 5e) par un outillage adapté, par exemple du type serre- joint. Par conséquent, une fois cette opération achevée, on peut donc comprendre que le moteur n'a pas besoin de coopérer avec des moyens de hissage pour être maintenu dans sa position de pré-positionnement par rapport au mât 4. Une nouvelle opération est ensuite entreprise, visant à introduire deux axes 80 respectivement dans le premier groupe d'orifices primaires et dans le second groupe d'orifices primaires. Comme on peut l'apercevoir sur la figure 5e, chaque axe 80 est équipé d'une tête bombée de centrage 82 disposant de préférence de la forme d'une olive et étant par exemple montée par vissage ou encastrement sur un corps d'axe de l'axe 80, ce dernier étant introduit d'abord à travers le premier orifice primaire 56 du corps 46, puis à travers le second orifice primaire 58 légèrement décalé vers le haut. Ainsi, pendant l'introduction de l'axe 80 à travers le second orifice 58, la tête 82 va progressivement coopérer avec une partie avant chanfreinée 84 de ce dernier, qui est prévue pour faciliter la pénétration de l'axe 80 dans ce même orifice 58. Naturellement, la pénétration de la tête de centrage 82 de l'axe 80 dans l'orifice 58 va avoir pour conséquence de centrer progressivement les deux orifices 56, 58 de même diamètre, jusqu'à obtenir un centrage parfait entre ces derniers. A titre indicatif, il est noté que le diamètre des orifices 56, 58 est identique, au jeu près, au diamètre de l'axe 80 les pénétrant. Après l'introduction de l'axe 80, celui-ci est logé dans ses deux orifices associés 56, 58, et constitue avantageusement le pion de cisaillement 68 comme cela est montré sur la figure 5f. En référence à la figure 5g, on procède bien entendu à la même introduction d'axe pour le second groupe d'orifices primaires, afin d'obtenir la mise en place du second pion de cisaillement 68. Une fois les deux pions de cisaillement introduits dans leurs orifices primaires respectifs, simultanément ou successivement, le moteur 2 rehaussé suite au centrage des orifices 56, 58 occupe alors sa position finale par rapport au mât 4. Dans cette position finale, les orifices secondaires 60, 62 sont également parfaitement centrés deux à deux. Ces axes de support 76a, 76b peuvent alors subir une extraction et laisser les orifices secondaires libres comme le montre la figure 5h, afin de permettre une opération ultérieure de mise en place des deux pions de cisaillement de secours 70 dans ces mêmes orifices secondaires 60, 62. L'étape de fixation du corps d'attache 46 peut ensuite être poursuivie par une opération de mise en place des boulons de traction précités, également orientés selon la direction X. Dans le procédé selon l'invention, une étape de fixation similaire peut être mise en oeuvre pour l'attache arrière 8, tandis que le montage des bielles de reprise de poussée peut s'opérer d'une manière classique connue de l'homme du métier. Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme du métier au procédé de montage qui vient d'être décrit, uniquement à titre d'exemple non limitatif. A cet égard, on peut notamment indiquer que si ce procédé a été décrit comme permettant de suspendre le moteur sous la voilure de l'aéronef, il pourrait également être réalisé de manière à assurer une mise en place de ce moteur au-dessus de cette même voilure | L'invention concerne un procédé de montage d'un moteur d'aéronef sur une structure rigide d'un mât, comportant une étape de fixation, sur la structure, d'un corps d'attache (46) d'une attache moteur, ce corps d'attache étant destiné à être plaqué contre une surface de contact de la structure rigide orientée vers l'avant, et fixé sur cette structure par l'intermédiaire d'au moins un pion de cisaillement (68) traversant un premier et un second orifice primaire, l'étape de fixation du corps (46) comprenant les opérations suivantes .- pré-positionnement du moteur par rapport au mât dans le but de mettre le premier orifice en regard du second orifice ; et- introduction d'un axe équipé d'une tête bombée de centrage à travers les deux orifices, de sorte que cet axe constitue le pion de cisaillement. | 1. Procédé de montage d'un moteur (2) d'aéronef sur une structure rigide (10) d'un mât d'accrochage (4) du moteur, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de fixation, sur ladite structure rigide (10), d'un corps d'attache (46) d'une attache moteur (6) préalablement monté sur un carter du moteur, ce corps d'attache étant destiné à être plaqué contre une surface de contact (72) de ladite structure rigide orientée vers l'avant, et fixé sur cette structure rigide (10) par l'intermédiaire d'au moins un pion de cisaillement (68) traversant un premier orifice primaire (56) et un second orifice primaire (58) pratiqués respectivement dans le corps d'attache (46) et dans la structure rigide (10), ladite étape de fixation du corps d'attache (46) sur ladite structure rigide (10) comprenant les opérations successives suivantes. - pré-positionnement du moteur (2) par rapport au mât d'accrochage (4) dans le but de mettre le premier orifice primaire (56) en regard du second orifice primaire (58) ; et - introduction d'un axe (80) équipé d'une tête bombée de centrage (82) à travers les deux orifices primaires en regard (56, 58), de sorte que cet axe (80) équipé de la tête bombée de centrage (82) et logé dans les deux orifices primaires (56, 58) constitue ledit pion de cisaillement (68). 2. Procédé de montage selon la 1, caractérisé en ce que ladite opération d'introduction d'un axe (80) équipé d'une tête bombée de centrage (82) est réitérée autant de fois qu'il est prévu de pions de cisaillement (68) entre le corps d'attache (46) et la structure rigide (10). 3. Procédé de montage selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que ladite opération de pré-positionnement consiste: à approcher le moteur (2) du mât d'accrochage (4) de manière à pouvoir introduire un premier axe de support (76a) à travers un premier orifice secondaire (60) et un second orifice secondaire (62) pratiqués respectivement dans le corps d'attache (46) et dans la structure rigide (10), et de manière à pouvoir introduire un second axe de support (76b) à travers un premier orifice secondaire (60) et un second orifice secondaire (62) également pratiqués respectivement dans le corps d'attache (46) et dans la structure rigide (10), chacun desdits deux axes de support (76a, 76b) étant de diamètre inférieur au diamètre des premier et second orifices secondaires associés (60, 62) ; puis à redescendre le moteur (2) jusqu'à obtenir un appui d'une partie supérieure de chacun des deux premiers orifices secondaires (60) du corps d'attache (46), contre son axe de support associé (76a, 76b). 4. Procédé de montage selon la 3, caractérisé en ce que suite à la mise en place de chaque axe (80) équipé d'une tête bombée de centrage (82), il est procédé à une extraction desdits axes de support (76a, 76b) hors desdits orifices secondaires (60, 62). 5. Procédé de montage selon la 4, caractérisé en ce que postérieurement à ladite extraction des axes de support (76a, 76b) , il est procédé à l'introduction de deux pions de cisaillement de secours (70) à travers lesdits orifices secondaires (60, 62). 6. Procédé de montage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'opération de pré-positionnement est réalisée de sorte que ledit corps d'attache (46) soit situé en avant par rapport à ladite surface de contact (72) de la structure rigide (10), et en ce que l'opération d'introduction de l'axe (80) équipé d'une tête bombée de centrage (82) est réalisée de telle sorte que cet axe soit d'abord introduit dans son premier orifice primaire associé (56), avant de pénétrer dans son second orifice primaire associé (58). 7. Procédé de montage selon la 6, caractérisé en ce que chaque second orifice primaire (58) est chanfreiné dans sa partie avant. 8. Procédé de montage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite étape de fixation du corps d'attache (46) sur ladite structure rigide (10) comporte également une opération de mise en place de boulons de traction (52) entre ces deux éléments. 9. Procédé de montage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite étape de fixation du corps d'attache (46) sur ladite structure (10) est réalisée dans le cadre de la fixation d'une attache moteur arrière (8) ou dans le cadre de la fixation d'une attache moteur avant (6). 10. Procédé de montage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite étape de fixation du corps d'attache (46) sur ladite structure rigide (10) est réalisée dans le cadre de la fixation d'une attache moteur avant (6), et en ce que ladite surface de contact (72) de la structure rigide (10) en forme de caisson est définie par une surface avant (38) d'une nervure de fermeture avant (36) du caisson. 11. Procédé de montage selon la 10, caractérisé en ce que ladite surface de contact (72) est prévue pour être sensiblement orientée dans un plan défini par une direction transversale (Y) et une direction verticale (Z) du mât. 12. Procédé de montage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque axe (80) équipé d'une tête bombée de centrage (82) est destiné à être introduit dans ses orifices primaires associés (56, 58) selon une direction longitudinale (X) du mât. | B | B64 | B64D | B64D 27 | B64D 27/26 |
FR2898328 | A1 | ENSEMBLE DE FOURCHE DE BICYCLETTE. | 20,070,914 | La présente invention concerne un ensemble de fourche pour une bicyclette. Tout particulièrement, l'invention concerne une fourche et un ensemble de palier inférieur configuré pour être utilisé dans 5 l'ensemble de fourche. La plupart des bicyclettes comprennent une fourche avant qui est rotative pour faire tourner une roue avant. La fourche comprend typiquement deux fourreaux, et la fourche avant est supportée en rotation entre les 10 deux fourreaux. Les fourreaux sont couplés au niveau d'une extrémité pour former une tête de fourche, et un pivot de fourche s'étend typiquement à partir de la tête de fourche. Le pivot: de fourche est supporté en rotation dans un tube de direction par au moins deux 15 paliers, un palier supérieur et un palier inférieur. Le tube de direction est couplé à et comprend une partie d'un cadre d'une bicyclette et les paliers permettent à la fourche de tourner par rapport au tube de direction et au cadre. Généralement, un guidon est fixé sur le 20 tube de direction pour permettre à un cycliste de faire tourner la fourche et de diriger la bicyclette. La présente invention propose un ensemble de fourche de bicyclette qui comprend une fourche ayant une tête de fourche, ur.. pivot de fourche et une 25 transition qul couple la tête de fourche au pivot de fourche. Un point de transition est défini entre la transition et le pivot de fourche, et la transition a une dimension externe qui augmente du pivot de fourche jusqu'à la tête de fourche. Un palier est configuré 2 pour supporter en rotation la fourche dans le tube de direction d'un cadre de bicyclette, et le palier est positionné de manière adjacente au point de transition. Selon des caractéristiques particulières de la présente invention . - une dimension externe du pivot de fourche au niveau du point de transition et une dimension extérieure de la transition au niveau du point de la transition sont sensiblement identiques ; - le palier est positionné de manière circonférentielle autour du point de transition ; -le pivot de fourche, la transition et la tête de fourche peuvent être une seule pièce formée d'un seul tenant en un matériau composite, ladite transition ayant une forme tronconique ; - un axe central du pivot de fourche et une surface externe de la transition définissent un angle entre eux pouvant être supérieur à environ 10 degrés ; - l'ensemble de fourche comprend en outre un chemin de roulement de tête de fourche qui est disposé entre le palier et le point de transition, et qui est couplé à la fourche par une liaison ou un co-moulage ; - la tête de fourche comprend un support de frein qui est à une certaine distance du palier, un rapport étant défini comme étant cette distance divisée par un diamètre du palier inférieur, ce rapport étant d'au moins environ 0,7. La présente invention propose également un ensemble de cadre et de fourche de bicyclette qui comprend un cadre, une fourche, un palier supérieur et un palier inférieur. Le cadre comprend un tube de direction avec une dimension externe. La fourche comprend une tête de fourche et un pivot de fourche positionné dans le tube de direction. Le palier inférieur a un diamètre et les paliers supérieur et inférieur sont configurés pour supporter en rotation la fourche dans le tube de direction. Le tube de direction comprend une première extrémité proximale par rapport à la tête de fourche et une seconde extrémité distale de la tête de fourche. Un rapport est défini par une distance allant de la première extrémité du tube de direction jusqu'au palier inférieur divisée par le diamètre du palier inférieur et ce rapport est d'au moins environ 0,25. Selon d'autres caractéristiques particulières de 15 la présente invention : - ledit rapport peut être d'au moins environ 0,30 et d'une manière préférentielle d'au moins environ 0,40 - cet ensemble de cadre et de fourche comprend en outre une transition couplant la tête de fourche au pivot de 20 fourche et définissant un point de transition entre la transition et le pivot de fourche, la transition ayant une dimension externe qui augmente depuis le pivot de fourche vers la tête de fourche, et le palier inférieur étant positionné de manière adjacente au point de 25 transition ; - une dimension externe du pivot de fourche au niveau du point de transition et une dimension externe de la transition au niveau da point de transition sont sensiblement les mêmes ; 30 - le pivot de fourche et la tête de fourche sont une pièce formée d'un seul tenant en un matériau composite. 4 La présente invention propose une bicyclette qui comprend un cadre ayant un tube de direction, une fourche et un palier inférieur. La fourche comprend une tête de fourche ayant un support de frein, un pivot de fourche et une transition qui couple la tête de fourche au pivot de fourche et définit un point de transition entre la transition et la tête de fourche. La transition a une dimension externe qui augmente du pivot de fourche vers la tête de fourche. Le palier inférieur est enfoncé dans le tube de direction et est configuré pour supporter en rotation la fourche dans le tube de direction. Le support de frein est à une certaine distance du palier inférieur. Un rapport est défini comme étant la distance du support de frein jusqu'au palier inférieur divisée par une dimension externe de la transition au point de transition, et ce rapport est d'au moins environ 0,5. Selon encore d'autres caractéristiques de la présente invention . - ledit rapport peut être d'au moins environ 0,63 et d'une manière préférentielle d'au moins environ 0,8 ; - le tube de direction comprend une première extrémité proximale par rapport à la tête de fourche et une seconde extrémité distale par rapport à la tête de fourche, et un autre rapport étant défini par une distance allant de la première extrémité du tube de direction jusqu'au palier inférieur divisée par une dimension externe du tube de direction, cet autre rapport étant d'au moins environ 0,23 et avantageusement d'au moins environ 0,28 ; encore un autre rapport peut être défini par la distance allant du support de frein jusqu'au palier inférieur divisée par une dimension externe du tube de direction, cet encore autre rapport étant d'au moins 5 environ 0,50. D'autres aspects ressortiront clairement en prenant en considération la description détaillée et les dessins d'accompagnement. La figure 1 est une vue latérale d'une bicyclette 10 comprenant un ensemble de fourche mettant en oeuvre la présente invention. La figure 2 est une vue éclatée de l'ensemble de fourche de la figure 1 et d'une partie du cadre de la bicyclette de la figure 1. 15 La figure 3 est une coupe d'une partie de l'ensemble de fourche prise sur la ligne 3-3 de la figure 1. La figure 4 est une coupe d'une partie de la bicyclette prise sur la ligne 4-4 de la figure 1. 20 Avant d'expliquer l'un quelconque des modes de réalisation de l'invention de manière détaillée, il faut comprendre que l'invention n'est pas limitée dans son application, aux détails de construction et à l'agencement des composants présentés dans la 25 description suivante ou illustrés sur les dessins joints. L'invention peut comprendre d'autres modes de réalisation et être pratiquée ou réalisée de différentes manières. Egalement, il faut comprendre que la phraséologie et la terminologie utilisées ici est 30 prévue pour la description et ne doit pas être considérée comme limitative. L'utilisation de incluant , comprenant , ou ayant et leurs variations est censée englober les éléments listés ci-après et leurs équivalents ainsi que les éléments supplémentaires. Sauf indication contraire ou limitée, les termes monté , raccordé , supporté et couplé et leurs variations sont utilisés dans leur sens large et englobent à la fois les montages, les raccordements, les supports et les couplages directs et indirects. En outre, les termes raccordé et couplé ne sont pas limités aux raccordements ou couplages physiques ou mécaniques. La figure 1 illustre une bicyclette 10 qui comprend une roue avant 15, une roue arrière 20 et un cadre 25. Le cadre 25 peut être réalisé à partir de n'importe quel matériau approprié, tel que l'acier, l'aluminium, un composite de carbone/époxy, un composite de KEVLAR , un composite de fibre de verre ou d'autres composites et similaires. En référence aux figures 2 et 4, le cadre 25 comprend un tube de direction 30 ayant une dimension externe Dl (47 mm dans le mode de réalisation illustré). Alors que le tube de direction 30 illustré est cylindrique avec une dimension externe Dl généralement constante, dans d'autres constructions le tube de direction 30 peut avoir une dimension externe Dl qui varie. Par exemple, la dimension externe Dl du tube de direction 3C peut diminuer à partir d'une partie inférieure 35, une partie centrale 40, puis augmenter d'une partie centrale 40 vers une partie supérieure 45. Encore dans d'autres constructions, le tube de direction 30 peut prendre des formes différentes d'un cylindre. Par exemple, le tube de direction 30 peut avoir une surface externe 50 avec une pluralité de côtés, tels que trois, quatre côtés ou plus, ou le tube de direction peut être formé de manière aérodynamique. Dans la présente description, la dimension externe Dl du tube de direction 30 doit être mesurée latéralement sur la partie inférieure 35 du tube de direction 30. Un ensemble de fourche 55 est reçu et supporté par le tube de direction 33. L'ensemble de fourche 55 comprend une fourche 60 ayant un pivot de fourche 65, une transition 70, une tête de fourche 75, deux fourreaux 80, et deux têtes arrière 82 de fourche. Le pivot de fourche 65, la transition 70, la tête de fourche 75 et les fourreaux 80 illustrés sont formés de manière solidaire d'un seul tenant réalisé à partir d'un composite de carbone/époxy. Bien entendu, on peut utiliser d'autres matériaux tels que des matières plastiques, un composite de fibre de verre, un composite de KEVLAR , ou d'autres composites et similaires pour former de manière solidaire le pivot de fourche 65, la transition 70, la tête de fourche 75 et les fourreaux 80. Dans d'autres constructions, le pivot de fourche 65, la transition 70, la tête de fourche 75 et les pivots 80 peuvent ne pas être formés d'un seul tenant. Par exemple, dans une variante de construction, les fourreaux 80 peuvent être réalisés séparément de la tête de fourche 75, et ensuite les fourreaux 80 peuvent être reliés à la tête en utilisant de l' époxy ou l'un quelconque des adhésifs appropriés. Encore dans une autre construction, le pivot de fourche 65 peut être formé séparément de la transition 70 et ensuite couplé à la transition en utilisant un adhésif, tel que l'époxy. En outre, le pivot de fourche 65, la transition 70, la tête de fourche 75 et les fourreaux 80 peuvent ne pas être tous formés à partir d'un matériau composite. Dans une telle construction, la transition 70 peut être réalisée à partir d'aluminium et le pivot de fourche 65 et la tête de fourche 75 peuvent être réalisés à partir d'un matériau composite. On peut également utiliser d'autres combinaisons de matériaux. En référence à la figure 3, le pivot de fourche 65 est généralement cylindrique et définit un axe central 85. Alors que le pivot de fourche 65 illustré a une forme cylindrique, dans d'autres constructions le pivot de fourche 65 peut être tronconique, de sorte qu'une dimension externe D2 (29 mm dans le mode de réalisation illustré) du pivot de fourche 65 augmente ou diminue d'une partie inférieure 90 vers une partie supérieure 95. En outre, alors que le pivot de fourche 65 illustré est creux avec une épaisseur de paroi uniforme, dans d'autres constructions, l'épaisseur de paroi peut ne pas être uniforme. Par exemple, dans d'autres constructions, l'épaisseur de paroi peut diminuer de la partie inférieure 90 vers la partie supérieure 95. En référence aux figures 2 et 3, la transition 70 s'étend de la tête de fourche 75 pour coupler la tête de fourche 75 au pivot de fourche 65. Un point de transition supérieur 100 est défini par l'emplacement où la transition 70 se couple au pivot de fourche 65, et le point de transition inférieur 101 est défini par l'emplacement où la transition 70 se couple à la tête de fourche 75. La transition 70 a une première dimension externe D3 (29 mm dans le mode de réalisation illustré) au niveau du point de transition supérieur 100 et une seconde dimension externe D4 (40 mm dans le mode de réalisation illustré) où la transition 70 se couple à la tête de fourche 75 au niveau du point de transition inférieur 101. Alors que la fourche 60 illustrée comprend une partie de rayon 102 située entre le point de transition inférieur 101 et la tête de fourche 75, dans d'autres constructions, la fourche 60 peut omettre la partie de rayon 102. Par conséquent, dans la présente description, le point de transition inférieur 101 est défini comme étant le point où la transition 70 se couple à la partie de rayon 102, ou dans des modes de réalisation qui omettent la partie de rayon 102, le point de transition inférieur 101 est défini comme étant le point où la transition 70 se couple à la tête de fourche 75. Dans le mode de réalisation illustré, la première dimension externe D3 de la transition 70 est égale à la dimension externe D2 du pivot de fourche 65 au niveau du point de transition supérieur 100 et la première dimension externe D3 de la transition 70 augmente du point de transition supérieur 100 vers la tête de fourche 75. Un rapport est défini par la seconde dimension externe D4 de la transition 70 divisée par la première dimension externe D3 de la transition 70. Dans la construction illustrée, le rapport est d'environ 1,4, et dans d'autres constructions le rapport est supérieur à environ 1,2. La surface externe tronconique de la transition 70 définit un angle a entre la surface externe de la transition 70 et l'axe central 85 du pivot de fourche 65. L'angle a illustré est d'environ 20 degrés, et dans d'autres constructions, l'angle a est supérieur à environ 10 degrés. Alors que la transition 70 illustrée a une forme tronconique, dans d'autres constructions, la transition peut avoir une pluralité de côtés. Par exemple, dans d'autres constructions, la transition peut avoir trois, quatre côtés ou plus. En référence aux figures 2 et 4, l'ensemble de fourche 55 comprend également un ensemble de palier supérieur 105 et un ensemble de palier inférieur 110. L'ensemble de palier supérieur 105 comprend un palier supérieur 115, une bague de compression 120 et une coupelle supérieure 125. La coupelle supérieure 125 est fixée de manière rotative par rapport au tube de direction 30 et supporte le palier supérieur 115 dans le tube de direction 30. La bague de compression 120 est située entre le pivot de fourche 65 et le palier supérieur 115 et est généralement fixée par rapport au pivot de fourche 65. Le palier supérieur 115 est situé entre la coupelle supérieure 125 et l'anneau de compression 120 et propose la rotation relative entre le pivot de fourche 65 et le tube de direction 30. Le palier supérieur 115 peut être l'un quelconque des paliers appropriés, tels qu'un roulement à billes libres, un roulement à billes retenues, un palier de type cartouche, et similaires. En référence à la figure 3, la tête de fourche 75 comprend un support de frein se présentant sous la forme d'une ouverture 103 s'étendant à la tête de fourche 75 et définissant un axe de montage de frein 104. La fonction et le fonctionnement de l'ouverture 103 sont bien connus par l'homme du métier. Il faut comprendre que d'autres types de support de frein peuvent être utilisés avec la présente invention. L'ensemble de palier inférieur 110 comprend un palier inférieur 130, un chemin de roulement de tête de fourche 135, et une coupelle inférieure 140. Le chemin de roulement de tête de fourche 135 peut être réalisé à partir de l'un quelconque des matériaux appropriés, tels que de l'aluminium, de l'acier, du plastique, un matériau composite, etc. Le chemin de roulement de tête de fourche 135 est couplé à la fourche 60 de manière circonférentielle autour du point de transition supérieur 100 de sorte que ce chemin de roulement 135 soit fixé par rapport à la fourche 60. Dans la construction illustrée, ce chemin de roulement 135 est co-moulé avec la fourche 60, alors que dans d'autres constructions, ce chemin de roulement 135 peut être relié à la fourche 60. La coupelle inférieure 140 est couplée au tube de direction 30, de sorte que la coupelle inférieure 140 soit fixée de manière rotative par rapport au tube de direction 30. La coupelle inférieure 140 peut être réalisée à partir de l'un quelconque des matériaux appropriés, tels que l'aluminium, l'acier, le plastique, un matériau composite, etc. Le palier inférieur 130 est situé entre ce chemin de roulement 135 et la coupelle inférieure 140, de sorte que le palier inférieur 130 soit positionné de 12 manière circcnférentielle autour du point de transition supérieur 100. Le palier inférieur 130 peut être l'un quelconque des paliers appropriés, tels qu'un roulement à billes libres, un roulement à billes retenues, un palier de type à cartouche, et similaires. Le palier inférieur 130 illustré a un diamètre D5 d'approximativement 36 mm. Dans autres constructions, le palier inférieur 130 peut avoir l'un quelconque des diamètres D5 appropriés. Le palier inférieur illustré 130 est situé à une distance D6 d'une extrémité du tube de direction 30. Dans la construction illustrée, la distance D6 est approximativement de 15 mm et dans d'autres constructions est d'au moins 8,5 mm. Encore dans d'autres constructions, le palier inférieur 130 peut être situé au-dessus ou au-dessous du point de transition supérieur 100. Le point de transition supérieur 100 et le palier inférieur 130 sont positionnés à une distance D7 de l'axe de montage de frein 104. Dans le mode de réalisation illustré, cette distance D7 est de 33 mm pour le point de transition supérieur 100 et de 35 mm pour le palier inférieur 130. De plus, le point de transition supérieur 100 et le palier inférieur 130 sont situés à une distance D8 du point de transition inférieur 101 (essentiellement la longueur de la transition 70). Dans le mode de réalisation illustré, cette distance D8 est de 16 mm pour le point de transition supérieur 100 et de 18 mm pour le palier inférieur 130. 13 Un rapport est défini par la distance D6 allant de l'extrémité du tube de direction 30 jusqu'au palier inférieur 130 divisée par la dimension externe Dl du tube de direction 30. Dans le mode de réalisation illustré, le rapport est d'environ 0,33. Dans d'autres modes de réalisation, le rapport est d'au moins environ 0,28 et encore dans d'autres modes de réalisation, le rapport est d'au moins 0,23. Un deuxième rapport est défini par la distance D6 allant de l'extrémité du tube de direction 30 jusqu'au palier inférieur 130 divisée par le diamètre D5 du palier inférieur 130. Dans le mode de réalisation illustré, ce rapport est d'environ 0,42. Dans d'autres modes de réalisation, ce rapport est d'au moins environ 0,30 et encore dans d'autres modes de réalisation, le rapport est d'au moins environ 0,25. Un troisième rapport est défini par la distance D7 allant de l'axe de montage de frein 104 jusqu'au palier inférieur 13C) divisée par le diamètre D5 du palier inférieur 130. Dans les modes de réalisation illustrés, ce troisième rapport est d'environ 0,97. Dans d'autres modes de réalisation, ce troisième rapport est d'environ 0,8 et de préférence d'au moins environ 0,7. Un quatrième rapport est défini par la distance D7 de l'axe de montage de frein 104 jusqu'au palier inférieur 130 ou au point de transition supérieur 100 divisée par la dimension D4 de la transition 70 au niveau du point de transition inférieur 101. Dans le mode de réalisation illustré, ce quatrième rapport est d'environ 0,81. Dans d'autres modes de réalisation, ce 14 quatrième rapport est d'au moins environ 0,63 et de préférence d'au moins environ 0,5. Un cinquième rapport est défini par la distance D7 allant de l'axe de montage de frein 104 jusqu'au palier inférieur 13C) ou au point de transition supérieur 100 divisée par la dimension externe Dl du tube de direction 30. Dans le mode de réalisation illustré, ce cinquième rapport est d'environ 0,70. Dans d'autres modes de réalisation, ce cinquième rapport est d'au moins environ 0,60 et de préférence d'au moins environ 0, 50. Les ensembles de palier supérieur et inférieur 105, 110 permettent au pivot de fourche 65 de tourner par rapport au tube de direction 30 tout en maintenant le pivot de fourche 65 dans un emplacement généralement fixe par rapport au tube de direction 30 à la fois dans les directions axiale et radiale. Les ensembles de palier supérieur et inférieur 105, 110 positionnent également la fourche 60 dans le tube de direction 30 de sorte qu'un espace 145 est formé entre la coupelle inférieure 140 et la tête de fourche 75. En référence à la figure 1, le pivot de fourche 65 s'étend à travers et au-dessus du tube de direction 30 pour fournir un point de fixation pour l'ensemble de direction 150. L'ensemble de direction 150 comprend un guidon 155, une tige 160 et un manchon 165. La tige 160 est couplée au pivot de fourche 65 et retient le manchon 165 qui entoure le pivot de fourche 65, entre la tige 160 et le tube de direction 30. Le manchon 165 comprend un capuchon (non représenté) qui recouvre l'ensemble de palier supérieur 105 pour empêcher 15 sensiblement la saleté, les débris, le liquide et similaire d'être en contact avec le palier supérieur 115. Alors que l'ensemble de palier supérieur 105, la tige 160 et le manchon 165 illustrés sont dans une configuration similaire à un jeu de direction sans filetage classique, il faut comprendre que dans d'autres constructions, on peut utiliser un jeu de direction fileté. Dans une telle construction, on peut prévoir un écrou fileté supplémentaire et l'écrou fileté est couplé au pivot de direction 65, qui est également fileté, couplant ainsi la tige 160 et le manchon 165 au pivot de fourche 65. Ainsi, l'invention propose entre autres un ensemble de fourche de bicyclette 55 qui comprend un ensemble de palier supérieur 105, un ensemble de palier inférieur 110 et une fourche 60. La fourche 60 a deux fourreaux 80 qui se raccordent pour former une tête de fourche 75. Une transition 70 s'étend à partir de la tête de fourche 75 pour coupler la tête de fourche 75 à un pivot de fourche 65. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention | La présente invention concerne un ensemble de fourche (55) de bicyclette qui comprend une fourche (60) ayant une tête de fourche (75), un pivot de fourche (65) et une transition (70) qui couple la tête de fourche (75) au pivot de fourche (65) pour définir un point de transition entre la transition (70) et le pivot de fourche (65). La transition (70) a une dimension externe qui augmente du pivot de fourche (65) vers la tête de fourche(75). Un palier est configuré pour supporter en rotation la fourche (60) à l'intérieur d'un tube de direction (30) d'un cadre de bicyclette, et le palier est positionné de manière adjacente au point de transition. | 1. Ensemble de fourche (55) de bicyclette, caractérisé en ce qu'il comprend : - une fourche (60) comprenant : une tête de fourche (75) ; un pivot de fourche (65); et une transition (70) couplant la tête de fourche (75) au pivot de fourche (65) et définissant un point de transition entre la transition et le pivot de fourche (65), dans lequel la transition (70) a une dimension externe qui augmente du pivot de fourche (65) vers la tête de fourche(75) ; et - un palier configuré pour supporter en rotation la fourche (60) dans un tube de direction (30) d'un cadre de bicyclette, le palier étant positionné de manière adjacente au point de transition. 2. Ensemble de fourche (55) de bicyclette selon la 1, caractérisé en ce qu'une dimension externe du pivot de fourche (65) au niveau du point de transition et une dimension extérieure de la transition au niveau du point de la transition sont sensiblement identiques. 3. Ensemble de fourche (55) de bicyclette selon la 2, caractérisé en ce que le palier est positionné de manière circonférentielle autour du point de transition. 4. Ensemble de fourche (55) de bicyclette selon la 1, caractérisé en ce que le pivot de fourche (65), la transition (70) et la tête de fourche17 (75) sont une seule pièce formée d'un seul tenant en un matériau composite. 5. Ensemble de fourche (55) de bicyclette selon la 1, caractérisé en ce que la transition 5 (70) a une forme tronconique. 6. Ensemble de fourche (55) de bicyclette selon la 1, caractérisé en ce qu'un axe central (85) du pivot de fourche (65) et une surface externe de la transition définissent un angle entre eux qui est 10 supérieur à environ 10 degrés. 7. Ensemble de fourche (55) de bicyclette selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un chemin de roulement de tête de fourche (135) qui est disposé entre le palier et le point de 15 transition, et qui est couplé à la fourche (60) par une liaison ou un co-moulage. 8. Ensemble de fourche (55) de bicyclette selon la 1, caractérisé en ce que la tête de fourche (75) comprend un support de frein qui est à une 20 certaine distance du palier, un rapport étant défini comme étant cette distance divisée par un diamètre du palier inférieur, ce rapport étant d'au moins environ 0,7. 9. Ensemble de cadre et de fourche de bicyclette, 25 caractérisé en ce qu'il comprend : - un cadre ayant un tube de direction (30), le tube de direction ayant une dimension externe ; - une fourche (60) comprenant une tête de fourche (75) et un pivot de fourche (65) positionné dans le 30 tube de direction (30) ; - un palier supérieur (115) ; et 18 - un palier inférieur (130) ayant un diamètre, le palier inférieur et le palier supérieur étant configurés pour supporter en rotation la fourche dans le tube de direction (30), le tube de direction (30) comprenant une première extrémité proximale par rapport à la tête de fourche (75) et une seconde extrémité distale par rapport à la tête de fourche (75), et un rapport étant défini par une distance allant de la première extrémité du tube de direction jusqu'au palier inférieur divisée par le diamètre du palier inférieur, ce rapport étant au moins de 0,25 environ. 10. Ensemble de cadre et de fourche de bicyclette selon la 9, caractérisé en ce que ce rapport est d'au moins environ 0,30. 11. Ensemble de cadre et de fourche de bicyclette selon la 9, caractérisé en ce que ce rapport est d'au moins environ 0,40. 12. Ensemble de fourche et de cadre de bicyclette selon la 9, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une transition (70) couplant la tête de fourche (75) au pivot de fourche (65) et définissant un point de transition entre la transition (70) et le pivot de fourche (65), la transition (70) ayant une dimension externe qui augmente depuis le pivot de fourche (65) vers la tête de fourche (75), et le palier inférieur étant positionné de manière adjacente au point de transition. 13. Ensemble de cadre et de fourche de bicyclette selon la 12, caractérisé en ce qu'une dimension externe du pivot de fourche (65) au niveau du point de transition et une dimension externe de la 19 transition au niveau du point de transition sont sensiblement les mêmes. 14. Ensemble de cadre et de fourche de bicyclette selon la 12, caractérisé en ce que le pivot de fourche (65) et la tête de fourche (75) sont une pièce formée d'un seul tenant en un matériau composite. 15. Bicyclette (10), caractérisée en ce qu'elle comprend . - un cadre ayant un tube de direction (70) ; et - une fourche (60) comprenant : une tête de fourche (75) comprenant un support de frein ; un pivot de fourche (65) ; et une transition couplant la tête de fourche (75) au pivot de fourche (65) et définissant un point de transition entre la transition (70) et la tête de fourche (75), dans laquelle la transition (70) a une dimension externe qui augmente du pivot de fourche (65) vers la tête de fourche (75) ; - un palier inférieur enfoncé dans le tube de direction (30), le palier inférieur étant configuré pour supporter en rotation la fourche (60) à l'intérieur du tube de direction (30), dans laquelle le support de frein est à une certaine distance du palier inférieur, un rapport étant défini comme étant cette distance divisée par une dimension externe de la transition au niveau du point de transition, ce rapport étant d'au moins environ 0,5.20 16. Bicyclette (10) selon la 15, caractérisée en ce que ce rapport est d'au moins environ 0,63. 17. Bicyclette (10) selon la 16, 5 caractérisée en ce que ce rapport est d'au moins environ 0,8. 18. Bicyclette (10) selon la 15, caractérisée en ce que le tube de direction (30) comprend une première extrémité proximale par rapport à 10 la tête de fourche (75) et une seconde extrémité distale par rapport à la tête de fourche (75), un autre rapport étant défini par une distance allant de la première extrémité du tube de direction (30) jusqu'au palier inférieur divisée par une dimension externe du 15 tube de direction (30) et cet autre rapport étant d'au moins environ 0,23. 19. Bicyclette (10) selon la 18, caractérisée en ce que cet autre rapport est d'au moins environ 0,28. 20 20. Bicyclette (10) selon la 15, caractérisée en ce qu'er..core un autre rapport est défini par la distance allant du support de frein jusqu'au palier inférieur divisée par une dimension externe du tube de direction (30), cet encore autre 25 rapport étant d'au moins environ 0,50. | B | B62 | B62K | B62K 21,B62K 19 | B62K 21/06,B62K 19/32,B62K 21/02,B62K 21/04 |
FR2890666 | A1 | STRUCTURE COMPORTANT UN SUBSTRAT EN MATIERE FIBREUSE ET PROCEDE POUR AUTHENTIFIER ET/OU IDENTIFIER UNE TELLE STRUCTURE. | 20,070,316 | La présente invention a notamment pour objet une structure comportant un substrat en matière fibreuse et un procédé pour authentifier et/ou identifier cette structure. On connaît par la demande de brevet FR 2 804 784 un élément d'identification réalisé à base d'une résine durcissable transparente incorporant des bulles de gaz dispersées de manière aléatoire au sein de l'élément d'identification. Le gaz peut éventuellement être coloré afin d'augmenter le contraste entre les bulles et le reste de l'élément d'identification. Cet élément d'identification nécessite la mise en oeuvre d'un procédé de fabrication spécifique qui ne convient qu'à certains types de matériaux. On connaît également par la demande de brevet FR 2 425 937 une structure fibreuse contenant des fibres métalliques. Afin d'authentifier ou identifier la structure fibreuse, on utilise une signature formée par les fibres métalliques dispersées dans la structure fibreuse, en s'appuyant par exemple sur la nature, la taille, la concentration et la localisation spatiale des fibres métalliques (répartition tridimentionnelle). Cette signature des fibres métalliques peut être mesurée par exemple par un système de détection adéquat en réponse à une excitation magnétique. Par ailleurs, lors de la formation d'une feuille de papier, les fibres prennent une orientation et une répartition dont dépendent notamment l'épair et les propriétés optiques de la feuille. Le fabricant cherche généralement à rendre la répartition des fibres homogène pour créer ce que l'on appelle un épair fondu. La présence de bulles d'air est habituellement considérée comme un défaut, ces bulles d'air entraînant, lors de la formation de la feuille, des irrégularités de surface et/ou la présence de trous microscopiques dans la feuille. Ces défauts sont visibles en transmission, par transparence, car ils engendrent localement une densité de matière plus faible. Le fabricant peut également être amené à déposer à la surface de la feuille de papier une ou plusieurs couches de surface non fibreuses, notamment à base de liant, apportant des caractéristiques d'imprimabilité et/ou des propriétés spécifiques. Là encore, des bulles d'air présentes dans ces couches créent des défauts appelés trous d'aiguille provoquant des taches claires visibles, notamment en lumière transmise. Des dispositifs pour supprimer les bulles d'air avant qu'elles n'atteignent la 30 zone de formation de la couche de papier ont été développés. Les machines papetières sont notamment équipées de circuits de désaération de la pâte afin de limiter les bulles d'air. De même, on évite la création de bulles d'air dans les couches de surface en introduisant par exemple des tensioactifs adéquats tels que des antimousses. L'invention vise à proposer un nouveau moyen d'authentification et/ou d'identification. La présente invention a ainsi pour objet, selon l'un de ses aspects, une structure comportant: - au moins un substrat en matière fibreuse, éventuellement au moins une couche de surface, notamment à base de liant, déposée sur une face du substrat, - une pluralité d'hétérogénéités du substrat et/ou de la couche de surface éventuelle, dispersées, notamment de manière aléatoire, au sein du substrat et/ou de la couche de surface éventuelle, - au moins une information d'authentification et/ou d'identification ayant un lien avec au moins une caractéristique spatiale et/ou physique d'une partie au moins desdites hétérogénéités. Les hétérogénéités selon l'invention sont notamment différentes d'hétérogénéités dues à l'emploi éventuel de matériau(x) solide(s) différent(s). Ce ou ces matériaux sont par exemple des fibres, des particules ou des planchettes. Les hétérogénéités peuvent, le cas échéant, être différentes d'un filigrane. Afin de former les hétérogénéités, il est possible par exemple d'injecter de l'air dans le substrat en matière fibreuse ou la couche de surface, le long de la laize de la machine à papier, avec une certaine fréquence pour créer des bulles. L'injection pulsée engendre alors des champs d'hétérogénéités, ces champs étant espacés les uns des autres avec un pas donné, non aléatoire. Toutefois, à l'intérieur des champs, la distribution des hétérogénéités est aléatoire. Grâce à l'invention, certaines au moins des hétérogénéités du substrat en matière fibreuse et/ou de la couche de surface peuvent être utilisées pour former une signature, notamment une signature tridimentionnelle, associée à la structure. La signature de la structure liée à la position, la fréquence, la densité des hétérogénéités et, le cas échéant, la forme, la nature des hétérogénéités est alors unique dans une zone d'inspection donnée de la structure. 2890666 3 L'information d'authentification et/ou d'identification peut servir, le cas échéant, pour établir une relation univoque ou bijective entre la structure et des données figurant sur la structure. Les hétérogénéités peuvent servir à une authentification de premier niveau (à l'oeil nu), la signature tridimensionnelle liée aux caractéristiques spatiales et/ou physiques pouvant constituer un élément d'identification de troisième niveau (détectable à l'aide d'un détecteur approprié). La présence des hétérogénéités peut servir à prévenir des falsifications. Par exemple, un grattage mécanique de mentions imprimées peut entraîner une modification des caractéristiques spatiales et/ou physiques dans la zone grattée. L'invention permet ainsi d'améliorer la protection de la structure contre une tentative de falsification et/ou de contrefaçon. De préférence, les hétérogénéités sont générées lors de la formation en phase humide du substrat en matière fibreuse et correspondent à des fluctuations de la densité massique du substrat. Ces fluctuations de densité massique peuvent notamment être provoquées par l'injection de gaz en phase humide, lors de la formation du substrat, et créer des fluctuations de caractéristique optique du substrat. Les hétérogénéités peuvent par exemple avoir une densité massique inférieure à celle du reste du substrat et former des taches claires visibles en lumière transmise. Les hétérogénéités peuvent, si on le souhaite, être invisibles à l'oeil nu et n'être détectables seulement à l'aide d'un détecteur approprié tel qu'un microscope. Les hétérogénéités peuvent, le cas échéant, être dispersées de manière privilégiée dans une zone définie du substrat, notamment une zone délimitée par un filigrane, par exemple en injectant un ou plusieurs gaz par de petits orifices réalisés par exemple sur des poinçons servant à former le filigrane, fixés sur le cylindre de toile rotatif de la machine papetière. Lorsque la structure comporte une couche de surface, les hétérogénéités au sein de cette couche sont notamment générées lors de l'enduction de la couche de surface sur le substrat préalablement formé, les hétérogénéités correspondant à des fluctuations de la densité massique dans la couche de surface. Ces fluctuations de la densité massique peuvent être provoquées par exemple par un dégazage de gaz emprisonné(s) dans le substrat lors du séchage, le ou les gaz émis par le substrat pénétrant dans la couche de surface, ou encore par l'injection volontaire de gaz dans la couche de surface encore humide, avant ou lors de son enduction sur le substrat. Ces hétérogénéités dans la couche de surface engendrent des fluctuations de caractéristique optique. La couche de surface peut notamment être à base de liant, étant avantageusement agencée pour conférer à la structure des caractéristiques d'imprimabilité et/ou des propriétés spécifiques telles qu'un effet optique variable. Le ou les gaz utilisés peuvent être choisis de manière à interagir avec une ou plusieurs zones réactives du substrat et/ou de la couche de surface éventuelle afin de créer une modification optique et/ou physique au niveau des hétérogénéités. La modification peut correspondre par exemple à la formation d'une tache colorée au niveau d'une hétérogénéité. L'une au moins des hétérogénéités, notamment une majorité d'entre elles, peut présenter chacune une surface inférieure à 10 mm2, par exemple comprise entre 0,01 mm2 et 10 mm2, notamment entre 0,2 mm2 et 5 mm2. Les hétérogénéités peuvent présenter, au moins pour une zone prédéfinie de la structure, une densité comprise entre 1 et 100 hétérogénéités par cm2, notamment entre 5 et 50 par cm2, par exemple entre 10 et 20 par cm2. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la structure comporte des éléments de sécurité différents des hétérogénéités, agencés pour définir une autre signature de la structure, différente de la signature liée aux hétérogénéités. Ces éléments de sécurité comportent par exemple des particules, des fibres telles que des fibres magnétiques, ou des planchettes, et sont notamment dispersés de manière aléatoire dans une zone au moins de la structure. L'identification de la structure peut ainsi se fonder sur au moins deux signatures distinctes. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la structure comporte au moins un élément de sécurité, notamment une pluralité d'éléments de sécurité, comportant par exemple des fibres telles que des fibres magnétiques, ce ou ces éléments de sécurité étant agencés pour former une sécurité préalable permettant d'accéder à la vérification de la signature liée aux hétérogénéités. On peut ainsi réaliser une structure avec des sécurités en cascade. Le ou les caractéristiques spatiales et/ou physiques relatives aux hétérogénéités sont notamment mesurées dans une zone prédéfinie de la structure, avec des capteurs adéquats, les mesures permettant avantageusement de définir une signature tridimensionnelle de la structure dans ladite zone. Cette signature peut être mémorisée sur la structure, en variante, ou séparément de celle-ci. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'information d'authentification et/ou d'identification contient la ou les caractéristiques spatiales et/ou physiques relatives aux hétérogénéités. L'information peut être mémorisée sur la structure et, par conséquent, il n'est notamment pas nécessaire de récupérer, lors du processus d'authentification et/ou d'identification, des informations stockées séparément de la structure. En variante, l'information d'authentification et/ou d'identification ne contient pas la ou les caractéristiques spatiales et/ou physiques mais comprend notamment un identifiant, cet identifiant étant mémorisé sur la structure. Cet identifiant permet de récupérer les caractéristiques spatiales et/ou physiques relatives aux hétérogénéités stockées sur un support d'information distinct de la structure. Cette mise en oeuvre de l'invention présente l'avantage de nécessiter moins de capacité de mémoire sur la structure. Les caractéristiques spatiales et/ou physiques peuvent être stockées par exemple dans une base de données d'un système capable de délivrer, sur demande, grâce à l'identifiant, des données vers un terminal tel qu'un téléphone portable ou un ordinateur, via notamment un réseau informatique, par exemple le réseau Internet. Ces caractéristiques spatiales et/ou physiques peuvent, le cas échéant, être associées à d'autres informations de la base de données. L'identifiant permettant de récupérer les caractéristiques spatiales et/ou physiques peut comporter par exemple au moins un élément d'information habituellement présent sur la structure, tel qu'un élément de l'état civil d'un individu (nom, prénom, ...) d'un document d'identité ou un numéro de série d'un billet de banque, par exemple. L'identifiant peut être directement appréhendable ou non. Il peut par exemple être mémorisé via une suite alphanumérique, cryptée ou non, un code à barres, éventuellement un code à barres matriciel, notamment imprimé sur la structure, une bande magnétique, un dispositif électronique comprenant notamment une puce électronique, ou une mémoire optique. Une caractéristique spatiale peut être relative à la disposition, l'orientation, la fréquence, la forme, la taille ou la densité par unité de surface d'une pluralité d'hétérogénéités. Une caractéristique physique peut correspondre à la nature des hétérogénéités, et notamment à une caractéristique optique (par exemple la luminosité), électrique, électromagnétique, thermique ou acoustique liée à une pluralité d'hétérogénéités. L'information d'authentification et/ou d'identification peut, si on le souhaite, contenir ou, en variante, servir à récupérer par exemple une image d'une partie au moins des hétérogénéités de la structure. L'image peut par exemple être une image digitale. L'identification d'une signature peut être liée à des caractéristiques de type optique. En variante, l'identification peut être de type thermique ou électrique, ou se baser sur des variations de densité massique engendrées par les hétérogénéités. L'authentification et/ou l'identification de la structure peut comporter l'étape de comparaison, automatique ou non, de cette image avec les hétérogénéités présentes au sein de la structure, notamment à l'oeil nu ou à l'aide d'un dispositif approprié, par exemple une caméra. Les caractéristiques spatiales et/ou physiques peuvent correspondre par 20 exemple à la densité optique moyenne d'une pluralité d'hétérogénéités. Lorsque l'information d'authentification et/ou d'identification contient les caractéristiques spatiales et/ou physiques, cette information est de préférence non directement appréhendable, l'information étant notamment cryptée et/ou mémorisée sous une forme nécessitant une lecture à l'aide d'un dispositif de lecture approprié. De préférence, la structure comporte au moins une mention apparente. On entend par mention apparente notamment un élément d'information, par exemple un texte, une image ou un logo, visible sur la structure. La mention apparente comporte par exemple au moins un élément de l'état civil d'un individu, notamment le nom, le prénom et la nationalité, et/ou un paramètre biométrique par exemple la taille, le poids et la couleur des cheveux ou des yeux. La mention apparente peut comporter, le cas échéant, une image, par exemple une photo d'identité. Lorsque la structure fait partie intégrante d'un document de valeur tel qu'un billet de banque, la mention apparente peut comporter par exemple un numéro de série. La mention apparente peut notamment être imprimée. Avantageusement, la structure comporte au moins un support d'information capable de contenir l'information d'authentification et/ou d'identification et, le cas échéant, en combinaison, également au moins une information représentative d'au moins une mention apparente figurant sur la structure. Le support d'information peut comporter par exemple l'un au moins d'un code à barres, éventuellement matriciel, une bande magnétique, et un dispositif électronique, notamment une puce électronique, une mémoire optique, cette liste n'étant pas limitative. Le code à barres peut notamment être imprimé. De préférence, l'information d'authentification et/ou d'identification et l'information représentative d'au moins une mention apparente sont non directement appréhendables. Il est ainsi possible d'établir une relation univoque entre la structure et une ou plusieurs mentions apparentes figurant sur la structure. Lorsque l'information d'authentification et/ou d'identification ne contient pas directement la caractéristique spatiale et/ou physique, celle-ci étant contenue dans un support d'information distinct de la structure, l'information représentative de la mention apparente est de préférence également contenue dans ce support d'information distinct de la structure. On peut ainsi récupérer depuis ce support d'information à la fois l'information d'authentification et/ou d'identification et l'information représentative de la mention apparente. L'authentification et/ou l'identification de la structure peut comprendre, d'une part, la vérification de la correspondance entre des hétérogénéités de la structure et la caractéristique spatiale et/ou physique obtenue par l'information d'authentification et/ou d'identification et, d'autre part, la vérification de la correspondance entre une ou plusieurs mentions apparentes de la structure avec l'information représentative de cette ou ces mentions apparentes. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, les hétérogénéités sont dispersées de manière sensiblement uniforme sur toute la surface de la couche fibreuse. En variante, la structure comporte un ou plusieurs champs d'hétérogénéités, présentant par exemple des caractéristiques spatiales et/ou physiques différentes. On peut par exemple avoir un champ dans lequel la densité (nombre d'hétérogénéités par unité de surface) est supérieure, par exemple au moins deux fois supérieure, voire au moins cinq fois supérieure, à celle de zones de la couche fibreuse extérieures audit champ. La structure peut comporter au moins un système de repérage agencé pour repérer, parmi toutes les hétérogénéités, un sous-ensemble d'hétérogénéités utilisé pour déterminer la caractéristique spatiale et/ou physique prédéterminée. Ce système de repérage peut comporter par exemple une pluralité de repères permettant de délimiter une zone d'inspection contenant le sous- ensemble d'hétérogénéités, ces repères pouvant être apparents ou non en lumière visible. L'un au moins de ces repères peut comporter par exemple une marque dont la forme, les dimensions et/ou la couleur peuvent être choisies pour contribuer à l'esthétique de la structure. Le système de repérage peut comporter par exemple au moins trois marques non alignées. L'une au moins des marques peut présenter par exemple une forme sensiblement circulaire, rectangulaire, triangulaire ou en étoile, cette liste n'étant pas limitative. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'une au moins de ces marques est imprimée. La ou les marques peuvent être constituées par des éléments figurant habituellement sur la structure. Ainsi, lorsque la structure comporte une image, la ou les marques peuvent être constituées par exemple par des éléments de l'image. La zone d'inspection contenant le sous-ensemble d'hétérogénéités délimité par le système de repérage peut présenter par exemple une forme sensiblement circulaire, rectangulaire ou triangulaire, cette liste n'étant pas limitative. En variante, la caractéristique spatiale et/ou physique est obtenue à partir de 30 toutes les hétérogénéités de la structure, les contours du document pouvant alors délimiter la zone d'inspection. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le substrat est une couche de papier. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un document, notamment de sécurité et/ou de valeur, incorporant une structure telle que définie ci- dessus. Le document peut être par exemple l'un des éléments suivants: un billet de banque, un papier de sécurité, un document d'identité, un feuillet ou une couverture de passeport, un visa, un coupon, un document de valeur autre qu'un billet de banque, par exemple un chèque ou une carte de crédit, une étiquette de protection et/ou d'authentification, une étiquette de traçabilité. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un dispositif de conditionnement, notamment un emballage, incorporant une structure telle que définie ci-dessus. Le dispositif de conditionnement peut notamment être destiné au conditionnement d'une ou de plusieurs spécialités pharmaceutiques, et comporter par exemple un blister. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un matériau en feuille comportant: - au moins un substrat en matière fibreuse, - éventuellement au moins une couche de surface, notamment à base de liant, déposée sur une face du substrat, - une pluralité d'hétérogénéités du substrat et/ou de la couche de surface éventuelle, dispersées, notamment de manière aléatoire, au sein du substrat et/ou de la couche de surface éventuelle. L'expression matériau en feuille peut désigner une feuille de papier présentant une structure monocouche ou multicouche. Un matériau en feuille peut par exemple présenter une épaisseur relativement faible, notamment inférieure ou égale à 3 mm, par exemple égale à 100 m environ, et être flexible. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le matériau en feuille peut être conditionné en bobine, notamment avant d'être découpé au format souhaité. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de fabrication d'une structure comportant un substrat en matière fibreuse, le procédé comportant les étapes suivantes: - former le substrat au contact d'une surface immergée dans une suspension 5 de matière fibreuse, - permettre la formation de bulles de gaz, notamment de bulles d'air, dans la suspension de matière fibreuse, de manière à former au sein du substrat des hétérogénéités, les bulles provenant par exemple d'une arrivée de gaz dans la suspension de matière fibreuse. En contrôlant la formation des bulles dans la suspension de matière fibreuse, il est possible d'obtenir un substrat avec des hétérogénéités ayant une densité et/ou une taille moyenne souhaitées. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de fabrication d'une structure comportant un substrat en matière fibreuse et une couche de surface, par exemple à base de liant, le procédé comportant les étapes suivantes: - former le substrat au contact d'une surface immergée dans une suspension de matière fibreuse, - déposer, notamment par enduction, la couche de surface sur une face du substrat en permettant la formation de bulles de gaz, notamment de bulles d'air, dans la couche de surface, de manière à former au sein de la couche de surface des hétérogénéités, les bulles provenant par exemple d'une arrivée de gaz dans un bain d'un matériau destiné à former la couche de surface. En contrôlant la formation des bulles, il est possible d'obtenir une couche de surface avec des hétérogénéités ayant une densité et/ou une taille moyenne souhaitées. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de fabrication d'une structure comportant un substrat en matière fibreuse et une couche de surface, par exemple à base de liant, le procédé comportant les étapes suivantes: - former le substrat au contact d'une surface immergée dans une suspension de matière fibreuse, le substrat présentant notamment une porosité importante et contenant un gaz emprisonné tel que de l'air, - déposer, notamment par enduction, la couche de surface, en permettant la formation de bulles de gaz, notamment de bulles d'air, dans la couche de surface, en favorisant le dégazage du substrat dans la couche de surface, notamment lors du séchage de la couche de surface, de manière à former au sein de celle-ci des hétérogénéités. Dans les procédés de fabrication décrits ci-dessus, les bulles peuvent être formées par l'injection d'un ou de plusieurs gaz et la taille et/ou la forme des hétérogénéités peuvent être contrôlées, notamment en sélectionnant la nature du ou des gaz utilisés, leur débit et/ou le mode d'injection. Il est par exemple possible d'utiliser des gaz différents pour former des hétérogénéités de taille et/ou forme variées. De préférence, on met en oeuvre les étapes suivantes: -éventuellement, délimiter une zone d'inspection à l'aide d'au moins un repère, lequel peut être ou non intrinsèque au substrat ou à la couche de surface, - acquérir au moins une caractéristique spatiale et/ou physique d'une partie au moins des hétérogénéités, notamment celles dispersées dans la zone d'inspection éventuelle, - munir la structure d'au moins une information d'authentification et/ou d'identification ayant un lien avec ladite au moins une caractéristique spatiale et/ou physique. L'acquisition de ladite caractéristique spatiale et/ou physique peut être réalisée par l'une au moins des méthodes suivantes ou une combinaison d'au moins deux des méthodes suivantes: analyse d'image, en lumière visible ou non, par exemple en lumière infrarouge ou ultraviolet, notamment par détection de différences de luminosité en transvision ou par détection de la densité optique ou d'absorption d'une onde visible ou non, analyse capacitive, analyse par ultrasons, analyse par excitation thermique, analyse de capacité calorifique, cette liste n'étant pas limitative. Les méthodes d'acquisition et de traitement des caractéristiques spatiales et/ou physiques des hétérogénéités dans une zone d'inspection peuvent être basées: - sur une détection optique réalisée avec un ou plusieurs capteurs suivi d'une analyse du signal reçu. Cette détection optique peut être basée notamment sur une différence de luminosité sous lumière visible des hétérogénéités, détectable en transvision avec une caméra CCD ou CMOS, sur une détection de la réponse apportée par les hétérogénéités dans la zone d'inspection sous ou suite à une sollicitation thermique, électrique, électromagnétique ou acoustique. Cette détection peut être basée notamment sur: - l'absorption spécifique d'une onde visible ou non visible, - une capacitance spécifique, - une absorption thermique spécifique, - une transmission spécifique d'un rayonnement IR, - une modification acoustique, liées aux hétérogénéités dans la zone d'inspection. L'une des hétérogénéités peut ne pas être visible à l'oeil nu (par exemple si l'hétérogénéité est définie par une cavité créée à l'intérieur du substrat papier avec un laser). L'identification peut être réalisée à l'aide de plusieurs capteurs et un 15 mouvement de ces derniers par rapport au substrat lors du processus d'identification permet de scanner la zone d'inspection. De préférence, on met en oeuvre les étapes suivantes: - munir la structure d'au moins une mention apparente, et - soit inscrire sur la structure ladite information d'authentification et/ou d'identification et une information représentative de ladite mention apparente de manière non directement appréhendable, par exemple de manière cryptée, éventuellement dans une mémoire électronique ou dans un support magnétique, - soit inscrire sur un support d'information distinct de la structure ladite au moins une caractéristique spatiale et/ou physique et une information représentative de 25 ladite mention apparente. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé d'authentification et/ou d'identification d'une structure, la structure comportant: - un substrat en matière fibreuse, - éventuellement une couche de surface déposée sur une face du substrat, - une pluralité d'hétérogénéités du substrat et/ou de la couche de surface éventuelle, dispersées, notamment de manière aléatoire, au sein du substrat et/ou de la couche de surface éventuelle, - au moins une information d'authentification et/ou d'identification ayant un lien avec au moins une caractéristique spatiale et/ou physique d'une partie au moins desdites hétérogénéités, le procédé comportant les étapes suivantes: - lirel'information d'authentification et/ou d'identification, - comparer ladite au moins une caractéristique spatiale et/ou physique ayant un lien avec l'information d'authentification et/ou d'identification, avec au moins une caractéristique spatiale et/ou physique obtenue à partir de la structure, - conclure quant à l'authenticité et/ou l'identité de la structure au moins 10 grâce à la comparaison. De préférence, la structure comporte au moins une mention apparente. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, une information représentative de la mention apparente ainsi que l'information d'authentification et/ou d'identification sont inscrites sur la structure elle-même, de préférence de manière non directement appréhendable, notamment de manière cryptée, par exemple mémorisées dans une puce électronique ou une mémoire optique. En variante, ces informations sont inscrites sur un support d'information distinct de la structure, par exemple une mémoire électronique, une bande ou disque magnétique, ou un disque optique. Le procédé comporte de préférence les étapes suivantes: - comparer une information représentative de la mention apparente avec la mention apparente elle-même, figurant sur la structure, - conclure sur l'authenticité et/ou l'identité de la structure au moins grâce à la comparaison. La présente invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de l'invention, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel: les figures 1 et 2 représentent, schématiquement et partiellement, des structures conformes respectivement à deux exemples de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 3 représente, schématiquement et partiellement, un code à barres utilisable dans une structure conforme à l'invention, la figure 4 représente, schématiquement et partiellement, une étape de fabrication d'une couche fibreuse d'une structure conforme à l'invention, - les figures 5 à 7 représentent, schématiquement et partiellement, des structures conformes respectivement à trois autres exemples de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 8 illustre schématiquement, en coupe, une structure conforme à un exemple de mise en oeuvre de l'invention, comprenant une couche de surface, - la figure 9 représente, schématiquement et partiellement, un cylindre de toile rotatif conforme à un exemple de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 10 illustre, schématiquement et partiellement, une étape de récupération d'informations pour authentifier et/ou identifier une structure conforme à l'invention, et - les figures 11 et 12 sont deux schémas blocs illustrant différentes étapes respectives de deux procédés d'authentification et/ou d'identification conformes à l'invention. On a représenté sur la figure 1 une structure 1 comportant un substrat 2, conforme à l'invention. Dans l'exemple considéré, le substrat 2 est une couche fibreuse formée à l'aide d'une machine papetière à forme ronde 20, comme illustré sur la figure 4. Cette machine 20 comporte une cuve 21 contenant une suspension 23 de fibres, par exemple de fibres de cellulose et/ou des linters de coton et/ou des fibres synthétiques et/ou artificielles, dans laquelle est partiellement immergé un cylindre de toile rotatif 22 définissant une surface 24 au contact de laquelle se forme en continu la couche fibreuse 2. Un conduit 25 est prévu pour générer une arrivée d'air au sein de la suspension de fibres 23 afin de former des bulles d'air 26. L'arrivée d'air peut être disposée dans la partie de la suspension 23 où le cylindre 22 plonge, avant la formation de la couche fibreuse, ou dans la partie de la suspension 23 où le cylindre 22 ressort (voir figure 4). Ces dernières créent au sein de la couche fibreuse 2 des hétérogénéités 3, comme illustré très schématiquement sur la figure 1. Bien entendu, les hétérogénéités 3 peuvent être formées par tout autre moyen approprié, notamment en fonction du procédé de fabrication du substrat 2. Le substrat 2 peut par exemple être fabriqué sur une machine à table plate. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le substrat 2 comporte deux jets de papier, les hétérogénéités 3 étant créées entre les jets de papier encore humides à l'aide d'un spray. Dans un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, il est possible d'insérer dans le substrat un élément tel qu'un fil ou une bande de sécurité capable de larguer un gaz, notamment lorsque le substrat passe dans un ensemble de sécherie de la machine papetière, en vue de créer des hétérogénéités. Dans l'exemple considéré, le substrat 2 est réalisée à base de fibres papetières. En variante, le substrat 2 peut comporter des fibres de natures différentes, par exemple des 10 fibres métalliques et/ou magnétiques. Lorsque le substrat 2 comporte un mélange de fibres papetières et de fibres magnétiques par exemple, les hétérogénéités 3 selon l'invention ne sont pas constituées par les fibres magnétiques. Chaque hétérogénéité 3 correspond à une tache claire visible par transparence, en lumière transmise, ayant une densité massique inférieure à celle du reste du substrat 2. La position, l'orientation, la fréquence, la densité et/ou la forme des hétérogénéités 3 peuvent être contrôlés en choisissant le système d'injection d'air et/ou en réglant par exemple le débit de la fuite d'air dans la suspension de fibres 23. Les hétérogénéités 3 peuvent présenter une taille moyenne par exemple comprise entre 0,01 mm2 et 10 mm2, notamment comprise entre 0,2 mm2 et 5 mm2. Les hétérogénéités 3 peuvent présenter, au moins pour une zone prédéfinie, une densité comprise entre 1 et 100 hétérogénéités par cm', notamment entre 5 et 50, par exemple entre 10 et 20 par cm'. Les hétérogénéités 3 peuvent être distribuées au sein du substrat 2 de manière 25 sensiblement uniforme, comme illustré sur la figure 1. En variante, comme illustré sur la figure 2, les hétérogénéités 3 forment au sein du substrat 2 un ou plusieurs champs 5 dont la densité (nombre d'hétérogénéités par unité de surface) est supérieure, par exemple au moins deux fois supérieure, voire au moins cinq fois supérieure, à celle de zones extérieures au(x) champ(s) 5. Le cas échéant, le ou les gaz utilisés pour former les hétérogénéités 3 peuvent être choisis de manière à interagir avec une ou plusieurs zones réactives du substrat 2 afin de créer une modification optique et/ou physique au niveau des hétérogénéités 3. Par exemple, comme illustré sur la figure 2, certaines hétérogénéités 3 peuvent apparaître avec une première couleur et d'autres avec une deuxième couleur, différente de la première. Comme illustré sur la figure 7, les hétérogénéités 3 peuvent être dispersées de 5 manière privilégiée dans une zone définie par un filigrane 19. Ces hétérogénéités 3 peuvent notamment être formées en injectant un ou plusieurs gaz par de petits orifices 28 réalisés sur des poinçons 29 servant à former le filigrane 19, fixés sur le cylindre de toile rotatif 22 de la machine papetière, comme illustré sur la figure 9. Du fait de leur distribution aléatoire au sein du substrat 2 ou dans plusieurs champs de celui-ci, les hétérogénéités 3 forment une signature unique associée au substrat 2. Après la fabrication du substrat 2, on procède à l'acquisition d'au moins une caractéristique spatiale et/ou physique représentative d'une partie au moins des 15 hétérogénéités 3. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, cette caractéristique est déterminée en prenant en compte toutes les hétérogénéités 3 du substrat 2. En variante, cette caractéristique est déterminée pour un sous-ensemble d'hétérogénéités 3. Lorsque le substrat 2 comporte un ou plusieurs champs d'hétérogénéités 5 comme illustré sur les figures 2 et 7, la caractéristique spatiale et/ou physique est déterminée par exemple pour l'un au moins de ces champs 5. Notamment lorsque les hétérogénéités 3 sont distribuées de manière sensiblement uniforme au sein du substrat 2, comme illustré sur la figure 1, la structure 1 peut comporter un système de repérage 7 permettant de repérer, parmi toutes les hétérogénéités 3, un sous-ensemble 8 d'hétérogénéités 3 utilisé pour déterminer la caractéristique spatiale et/ou physique. Le système de repérage 7 peut comporter une pluralité de repères 9 constitués, dans l'exemple décrit, chacun par une marque présente sur une face du substrat 2. 30 Les repères 9 peuvent être réalisés de différentes manières. Par exemple, l'un au moins des repères 9 est imprimé sur le substrat 2. En variante, l'un au moins des repères 9 peut être constitué par un élément collé sur le substrat 2. La forme, les dimensions et/ou la couleur des repères 9 peuvent être choisies de manière à contribuer à l'esthétique de la structure 1. Dans l'exemple considéré, chaque marque 9 est un point circulaire. En variante, les marques 9 peuvent présenter une forme rectangulaire, triangulaire, en étoile ou autre. Il est également possible, en vue de repérer le sous-ensemble 8 d'hétérogénéités 3, d'utiliser des éléments 10 tels que des textes, des symboles ou des dessins, habituellement présents sur la structure 1, comme illustré sur la figure 5. Ainsi, on peut éviter d'avoir à prévoir sur la structure 1 des repères spécifiques. Les repères 9 sont au nombre de trois et non alignés dans les exemples décrits. Le système de repérage 7 peut définir une zone d'inspection contenant le sous- ensemble 8 d'hétérogénéités 3, ayant une forme triangulaire, comme illustré sur les figures l et 5. En variante, le système de repérage 7 peut définir une zone d'inspection contenant le sous-ensemble 8 ayant une forme différente, par exemple rectangulaire ou circulaire. L'acquisition de la caractéristique spatiale et/ou physique dans la zone d'inspection peut être réalisée par l'une au moins des méthodes suivantes ou une combinaison d'au moins deux des méthodes suivantes: analyse d'image, en lumière visible ou non, par exemple en lumière infrarouge ou ultraviolet, notamment par détection de différences de luminosité en transvision ou par détection de la densité optique ou d'absorption d'une onde visible ou non, analyse capacitive, analyse par ultrasons, analyse par excitation thermique, analyse de capacité calorifique, cette liste n'étant pas limitative. L'analyse capacitive peut par exemple être effectuée à l'aide de capteurs capacitifs, éventuellement disposés sous une forme matricielle. La caractéristique spatiale et/ou physique peut être déterminée, le cas échéant, par une analyse d'un signal sous ou suite à une sollicitation thermique, électrique, 30 électromagnétique ou acoustique. L'analyse optique peut être faite par analyse de l'image obtenue en transvision avec une caméra CCD ou CMOS. L'analyse acoustique peut être faite par exemple par analyse de l'atténuation acoustique liée aux hétérogénéités lorsque la zone d'inspection est soumise à une onde ultrasonore. La caractéristique spatiale et/ou physique peut être relative à la disposition, la taille ou la densité par unité de surface d'une pluralité d'hétérogénéités ou correspondre à une caractéristique optique, électrique, électromagnétique, thermique ou acoustique liée à une pluralité d'hétérogénéités. La caractéristique spatiale et/ou physique est par exemple une image optique d'un champ 5 d'hétérogénéités. La structure 1 peut comporter des mentions apparentes 30. Dans l'exemple considéré, la structure 1 forme un document d'identité et les mentions apparentes 30 comportent des éléments sur l'état civil d'un individu (nom, prénom, nationalité, ...) et sur des éléments biométriques le concernant (taille, poids, couleur des cheveux et des yeux, ...). Dans l'exemple considéré, les mentions apparentes 30 sont imprimées sur le substrat 2. Les mentions apparentes peuvent comporter par exemple une image 31 d'un portrait d'un individu. L'image 31 peut être imprimée sur le substrat 2 ou, en variante, être constituée 20 par une photographie rapportée sur celui-ci. Lorsque la structure 1 est incorporée dans un document de valeur tel qu'un billet de banque, une mention apparente peut par exemple être constituée par un numéro de série du billet. Une mention apparente peut encore être constituée par une marque 25 commerciale d'un produit, par exemple. La structure 1 peut comporter un support d'information 35 sur lequel sont mémorisées de manière cryptée au moins une information d'authentification et/ou d'identification contenant la caractéristique spatiale et/ou physique d'une partie des hétérogénéités 3, et au moins une information représentative d'au moins une mention apparente 30, 31. Le support d'information 35 peut par exemple comporter un code à barres 36 notamment imprimé sur le substrat 2, comme illustré sur la figure 1. Le code à barres 36 dans l'exemple de la figure 1 est de type unidirectionnel. En variante, le support d'information 35 peut comporter un code à barres 36' matriciel, par exemple connu sous la dénomination PDF 417, comme illustré sur la figure 3, permettant de stocker une quantité d'informations relativement importante. Bien entendu, le support d'information 35 peut être un élément autre qu'un code à barres. Comme illustré sur la figure 2, le support d'information 35 comporte un dispositif électronique 37, comprenant par exemple une puce électronique capable de mémoriser des données sous forme cryptée. Ce dispositif électronique 37 peut par exemple être noyé dans le substrat 2. Le dispositif électronique 37 peut être agencé, le cas échéant, pour mémoriser des informations concernant par exemple une personne et pour contrôler, à la demande, les caractéristiques spatiales et/ou physiques des hétérogénéités dans la zone d'inspection, ce contrôle servant de clé pour authentifier le dispositif électronique avant d'entamer un échange d'information. Ce type de dispositif est décrit par exemple dans la demande WO 2004/012228. Le support d'information 35 peut, en variante, comporter une bande magnétique. Le support d'information 35, par exemple le code à barres 36', peut être agencé 20 pour pouvoir mémoriser une image d'une partie au moins des hétérogénéités 3, cette image contenant la caractéristique spatiale et/ou physique. L'authentification et/ou l'identification de la structure 1 peut être effectuée de la manière suivante. On commence par lire et décrypter les informations mémorisées sur le support d'information 35 (étape 50 de la figure 12). La lecture et le décryptage des informations peuvent être effectués à l'aide d'un dispositif de lecture approprié, par exemple de type optique. La caractéristique spatiale et/ou physique lue sur le support d'information 35 est comparée, de manière automatique ou non, avec une caractéristique spatiale et/ou 30 physique du substrat 2. Lorsque le support d'information 35 mémorise une image censée représenter au moins une zone du substrat 2, la comparaison précitée est réalisée par exemple entre cette image et le substrat 2 observé par exemple par transparence, en lumière transmise. Les informations représentatives du ou des mentions apparentes sont comparées avec les mentions apparentes figurant sur la structure 1 (étape 51 de la figure 12). Les comparaisons précitées permettent de vérifier la relation univoque entre les mentions apparentes figurant sur la structure 1 et le substrat 2, et donc l'authenticité des mentions apparentes présentes sur le substrat 2 (étape 52 de la figure 12). Dans un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, les informations représentatives de la caractéristique spatiale et/ou physique et d'au moins une mention apparente ne sont pas mémorisées sur la structure 1 elle-même, étant stockées sur un support d'information 40 distinct de la structure 1, comme illustré sur la figure 10. Ce support d'information 40 peut par exemple être constitué par une base de données d'un système informatique. Dans l'exemple considéré, comme illustré sur la figure 10, la structure 1 comporte une information d'authentification et/ou d'identification 38 tel qu'un identifiant, permettant de récupérer des informations associées à la structure 1 mémorisées sur le support d'information à l'aide d'un terminal 41 tel qu'un téléphone portable. L'identifiant 38 peut comporter par exemple une série de caractères alphanumériques et être visible sur une face de la structure 1. L'identifiant 38 peut par exemple être imprimé sur la structure 1. En variante, l'identifiant 38 peut être mémorisé par exemple sur un support d'information tel qu'un code à barres ou un dispositif électronique. Le terminal 41 peut être relié à la base de données 40 par une liaison filaire ou non-filaire. La structure 1 peut être dépourvue d'identifiant 38, des informations figurant habituellement sur la structure 1 telles que des éléments de l'état civil d'un individu pouvant être utilisées pour récupérer les informations utiles à l'authentification et/ou l'identification. L'authentification et/ou l'identification peut être effectuée de la manière suivante. Il est procédé à la lecture de l'identifiant 38 (étape 55 de la figure 11) et à la récupération des informations utiles à l'authentification et/ou l'identification de la structure 1, à savoir des informations représentatives d'une caractéristique spatiale et/ou physique d'une pluralité d'hétérogénéités et d'au moins une mention apparente (étape 56 de la figure 11). Pour récupérer les informations utiles à l'authentification, un utilisateur peut transmettre à l'aide du terminal 41 l'identifiant 38 vers le système comprenant la base de données 40 qui, en retour, envoie vers le terminal 41 les informations précitées, comportant par exemple une image 42 d'un champ d'hétérogénéités. Les informations récupérées sont comparées aux informations figurant sur la structure 1 (étape 57 de la figure 11) et donc de conclure sur l'authenticité de la structure 1 (étape 58). Dans les exemples qui viennent d'être décrits, la structure 1 forme un document d'identité, tel qu'une carte d'identité. Le document peut en variante constituer l'un des éléments suivants: un billet de banque, un papier de sécurité, un feuillet ou une couverture de passeport, un visa, un coupon, un document de valeur autre qu'un billet de banque, par exemple un chèque ou une carte de crédit, une étiquette de protection et/ou d'authentification, une étiquette de traçabilité. La structure 1 peut comporter au moins l'un des éléments de sécurité suivants: un élément de mise en évidence d'une falsification, notamment visible et/ou détectable à l'aide d'un dispositif spécifique de détection, un élément à effet optique variable et/ou diffractif, interférentiel, iridescent ou à cristaux liquides, un revêtement magnétique ou cristallin, des fibres magnétiques, des traceurs détectables par résonance magnétique, des traceurs détectables par fluorescence X, des fibres détectables sous rayonnement UV, des éléments détectables sous rayonnement micro-onde, des bio-marqueurs, notamment des ADN, un vernis ou une encre, des filtres optiques, des traceurs luminescents ou fluorescents, des composés photochromiques, thermochromiques, électroluminescents et/ou piézochromiques et/ou qui changent de couleur au contact d'un ou plusieurs produits prédéterminés. La structure 1 peut comporter, si on le souhaite, des éléments de sécurité 15 agencés pour définir une signature de la structure, différente de la signature liée aux hétérogénéités 3. Ces éléments de sécurité 15 comportent par exemple des fibres telles que des 5 fibres magnétiques dispersées de manière aléatoire au sein de la structure 1, comme illustré sur la figure 5. L'identification de la structure peut ainsi se fonder sur au moins deux signatures distinctes. Il est possible de combiner les deux signatures pour définir une signature 10 unique. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de mise en oeuvre qui viennent d'être décrits. Comme illustré sur la figure 8, les hétérogénéités 3 peuvent être générées dans une couche de surface 39 lors de l'enduction de la couche de surface sur le substrat 2 préalablement formé, les hétérogénéités correspondant à des fluctuations de la densité massique dans la couche 39. Ces fluctuations de la densité massique peuvent être provoquées par exemple par un dégazage de gaz emprisonnés dans le substrat 2 lors du séchage, les gaz émis par le substrat pénétrant dans la couche de surface, ou, en variante, par l'injection volontaire de gaz dans la couche de surface 39 encore humide, avant ou lors de son enduction sur le substrat. Ces hétérogénéités dans la couche de surface 39 engendrent des fluctuations de densité optique. La couche de surface 39 peut comporter un liant, par exemple à base d'un polymère ou copolymère, par exemple un polymère de styrène butadiène, permettant de conférer à la structure 1 des caractéristiques d'imprimabilité et/ou des propriétés spécifiques telles qu'un effet optique variable. Les exemples décrits ci-dessus en liaison avec des hétérogénéités 3 au sein du substrat 2 s'appliquent bien entendu au cas des hétérogénéités présentes au sein de la couche de surface 39. La structure peut comporter, le cas échéant, des hétérogénéités présentes à la 30 fois dans le substrat et la couche de surface | La présente invention concerne une structure (1) comportant :- au moins un substrat en matière fibreuse (2),- éventuellement au moins une couche de surface déposée sur une face du substrat,- une pluralité d'hétérogénéités (3) du substrat et/ou de la couche de surface éventuelle, dispersées de manière aléatoire au sein du substrat et/ou de la couche de surface éventuelle,- au moins une information d'authentification et/ou d'identification ayant un lien avec au moins une caractéristique spatiale et/ou physique d'une partie au moins desdites hétérogénéités. | 1. Structure (1) comportant: - au moins un substrat en matière fibreuse (2), - éventuellement au moins une couche de surface déposée sur une face du substrat, - une pluralité d'hétérogénéités (3) du substrat et/ou de la couche de surface éventuelle, dispersées de manière aléatoire au sein du substrat et/ou de la couche de surface éventuelle, au moins une information d'authentification et/ou d'identification ayant un 10 lien avec au moins une caractéristique spatiale et/ou physique d'une partie au moins desdites hétérogénéités. 2. Structure selon la précédente, caractérisée par le fait que les hétérogénéités (3) sont générées lors de la formation en phase humide du substrat (2) en matière fibreuse. 3. Structure selon l'une des 1 et 2, caractérisée par le fait que les hétérogénéités (3) correspondent à des fluctuations de la densité massique du substrat, ayant notamment une densité massique inférieure à celle du reste du substrat. 4. Structure selon la précédente, caractérisée par le fait que les hétérogénéités forment des taches claires visibles en lumière transmise. 5. Structure selon l'une quelconque des précédentes, comportant une couche de surface, caractérisée par le fait que les hétérogénéités dans la couche de surface (39) sont générées lors de l'enduction de la couche de surface sur le substrat (2) préalablement formé, les hétérogénéités correspondant notamment à des fluctuations de la densité massique. 6. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que l'une au moins des hétérogénéités, notamment une majorité d'entre elles, présente chacune une surface inférieure à 10 mm2, par exemple comprise chacune entre 0,01 mm2 et 10 mm2, notamment entre 0,2 mm2 et 5 mm2. 7. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que les hétérogénéités présentent, au moins dans une zone prédéfinie de la structure, une densité comprise entre 1 et 100 hétérogénéités par cm2, notamment entre 5 et 50 par cm2, par exemple entre 10 et 20 par cm2. 8. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que l'information d'authentification et/ou d'identification contient la 5 ou les caractéristiques spatiales et/ou physiques. 9. Structure selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée par le fait que l'information d'authentification et/ou d'identification contient un identifiant permettant de récupérer la ou les caractéristiques spatiales et/ou physiques stockées sur un support (40) distinct de la structure. 10. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la caractéristique spatiale et/ou physique est relative à la disposition, l'orientation, la fréquence, la forme, la taille ou la densité par unité de surface d'une pluralité d'hétérogénéités ou correspond à la nature des hétérogénéités, et notamment une caractéristique optique, électrique, électromagnétique, thermique ou acoustique liée à une pluralité d'hétérogénéités. 11. Structure selon la précédente, caractérisée par le fait que la caractéristique spatiale et/ou physique correspond à la densité optique moyenne d'une pluralité d'hétérogénéités (3). 12. Structure selon l'une quelconque des précédentes, 20 caractérisée par le fait que l'information d'authentification et/ou d'identification contient ou sert à récupérer une image d'une pluralité d'hétérogénéités. 13. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que l'information d'authentification et/ou d'identification est non directement appréhendable. 14. Structure selon la précédente, caractérisée par le fait que l'information d'authentification et/ou d'identification est cryptée. 15. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la structure (1) comporte un support d'information (35) capable de mémoriser des informations. 16. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comporte au moins une mention apparente (30; 31). 17. Structure selon les deux précédentes, caractérisée par le fait que le support d'information mémorise une information représentative de la mention apparente figurant sur la structure, cette information étant notamment cryptée. 18. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comporte un ou plusieurs champs d'hétérogénéités (5). 19. Structure selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisée par le fait qu'elle comporte des d'hétérogénéités (3) dispersées de manière sensiblement uniforme sur toute la surface du substrat (2). 20. Structure selon l'une quelconque des précédentes, 10 caractérisée par le fait qu'elle comporte au moins un système de repérage (7) agencé pour repérer un sous-ensemble d'hétérogénéités (3). 21. Document, notamment de sécurité et/ou de valeur, incorporant une structure (1) telle que définie selon l'une quelconque des précédentes. 22. Dispositif de conditionnement, notamment un emballage, incorporant une 15 structure telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 20. 23. Matériau en feuille destiné à la fabrication d'une structure telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 20, comportant: au moins un substrat en matière fibreuse, éventuellement au moins une couche de surface, notamment à base de liant, 20 déposée sur une face du substrat, - une pluralité d'hétérogénéité du substrat et/ou de la couche de surface éventuelle, dispersées, notamment de manière aléatoire, au sein du substrat et/ou de la couche de surface éventuelle. 24. Procédé de fabrication d'une structure telle que définie dans l'une 25 quelconque des 1 à 20, comportant un substrat en matière fibreuse, le procédé comportant les étapes suivantes: - former le substrat (2) au contact d'une surface (24) immergée dans une suspension de matière fibreuse (23), permettre la formation de bulles (26), notamment de bulles d'air, dans la suspension de matière fibreuse, de manière à former au sein du substrat des hétérogénéités, les bulles provenant par exemple à l'aide d'une arrivée d'air dans la suspension de matière fibreuse. 25. Procédé de fabrication d'une structure telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 20, comportant un substrat en matière fibreuse et une couche de surface, par exemple à base de liant, le procédé comportant les étapes suivantes: - former le substrat au contact d'une surface immergée dans une suspension de matière fibreuse, - déposer, notamment par enduction, la couche de surface sur une face du substrat en permettant la formation de bulles, notamment de bulles d'air, dans la couche de surface, de manière à former au sein de la couche de surface des hétérogénéités, les bulles provenant par exemple d'une arrivée d'air dans un bain d'un matériau destiné à former la couche de surface (39). 26. Procédé de fabrication d'une structure telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 20, comportant un substrat en matière fibreuse et une couche de surface, par exemple à base de liant, le procédé comportant les étapes suivantes: - former le substrat au contact d'une surface immergée dans une suspension de matière fibreuse, le substrat présentant notamment une porosité importante et contenant de l'air emprisonné, déposer, notamment par enduction, la couche de surface, en permettant la formation de bulles, notamment de bulles d'air, dans la couche de surface, en favorisant le dégazage du substrat dans la couche de surface, notamment lors du séchage de la couche de surface, de manière à former au sein de celle-ci des hétérogénéités. 27. Procédé selon l'une quelconque des 24 à 26, caractérisé par le fait qu'il comporte les étapes suivantes: - éventuellement, délimiter une zone d'inspection à l'aide d'au moins un repère, - acquérir au moins une caractéristique spatiale et/ou physique d'une partie au moins des hétérogénéités, notamment dispersées dans la zone d'inspection, munir la structure d'au moins une information d'authentification et/ou d'identification ayant un lien avec la caractéristique spatiale et/ou physique. 28. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait que l'acquisition de ladite caractéristique spatiale et/ou physique est réalisée par l'une au moins des méthodes suivantes ou une combinaison d'au moins deux des méthodes suivantes: analyse d'image, en lumière visible ou non, par exemple en lumière infrarouge ou ultraviolet, notamment par détection de différences de luminosité en transvision ou par détection de la densité optique ou d'absorption d'une onde visible ou non, analyse capacitive, analyse par ultrasons, analyse par excitation thermique, analyse de capacité calorifique. 29. Procédé d'authentification et/ou d'identification d'une structure comportant: au moins un substrat en matière fibreuse (2), -éventuellement une couche de surface déposée sur une face du substrat, notamment à base de liant, - une pluralité d'hétérogénéités (3) du substrat et/ou de la couche de surface éventuelle, notamment autres que des hétérogénéités dues à l'emploi de matériau(x) solide(s) différent(s), - au moins une information d'authentification et/ou d'identification ayant un lien avec au moins une caractéristique spatiale et/ou physique d'une partie au moins 15 desdites hétérogénéités, le procédé comportant les étapes suivantes: lire l'information d'authentification et/ou d'identification, comparer ladite au moins une caractéristique spatiale et/ou physique ayant un lien avec l'information d'authentification et/ou d'identification, avec au moins une 20 caractéristique spatiale et/ou physique obtenue à partir de la structure, - conclure quant à l'authenticité et/ou l'identité de la structure au moins grâce à la comparaison. 30. Procédé selon la précédente, la structure comportant au moins une mention apparente, le procédé comportant les étapes suivantes: comparer une information représentative de la mention apparente avec la mention apparente elle-même figurant sur la structure, conclure sur l'authenticité et/ou l'identité de la structure au moins grâce à la comparaison. | D,G | D21,G07 | D21H,G07D | D21H 21,G07D 7 | D21H 21/40,D21H 21/48,G07D 7/00 |
FR2896987 | A1 | COMPOSITION CONTENANT UN FILTRE UV-B DU TYPE ESTER DE L'ACIDE CINNAMIQUE, UN FILTRE UV-A DU TYPE DIBENZOYLMETHANE ET UN DERIVE DE S-TRIAZINE ; PROCEDE DE PHOTOSTABILISATION | 20,070,810 | ; PROCEDE DE PHOTOSTABILISATION La présente invention est relative à une composition en particulier une composition cosmétique à usage topique contenant l'association d'un filtre UV-B du type ester de l'acide cinnamique, d'un filtre UV-A du type dérivé de dibenzoylméthane et d'une striazine possédant deux groupes para-aminobenzalmalonate encombrés et un groupe para-aminobenzoate de formule (I) particulière. Elle concerne également un procédé de photostabilisation vis-à-vis du rayonnement UV d'au moins filtre UV-B du type ester de l'acide cinnamique en présence d'un filtre UV-A du type dérivé du dibenzoylméthane consistant à associer audit mélange de filtres au moins une s-triazine possédant deux groupes para-aminobenzalmalonate encombrés et un groupe para-aminobenzoate de formule (I) particulière. La présente invention est relative également à l'utilisation dudit composé s-triazine de dans une composition comprenant dans un support cosmétiquement acceptable, l'association d'un filtre UV-B du type ester de l'acide cinnamique, d'un filtre UV-A du type dérivé de dibenzoylméthane dans le but de d'améliorer l'efficacité de ladite composition vis-à-vis des rayons UV-B ainsi que de maintenir l'équilibre de protection UVA-UVB durant l'exposition solaire. On sait que les radiations lumineuses de longueurs d'onde comprises entre 280 nm et 400 nm permettent le brunissement de l'épiderme humain, et que les rayons de longueurs d'onde plus particulièrement comprises entre 280 et 320 nm, connus sous la dénomination UV-B, provoquent des érythèmes et des brûlures cutanées qui peuvent nuire au développement du bronzage naturel. Pour ces raisons ainsi que pour des raisons esthétiques, il existe une demande constante de moyens de contrôle de ce bronzage naturel en vue de contrôler ainsi la couleur de la peau ; il convient donc de filtrer ce rayonnement UV-B. On sait également que les rayons UV-A, de longueurs d'onde comprises entre 320 et 400 nm, qui provoquent le brunissement de la peau, sont susceptibles d'induire une altération de celle-ci, notamment dans le cas d'une peau sensible ou d'une peau continuellement exposée au rayonnement solaire. Les rayons UV-A provoquent en particulier une perte d'élasticité de la peau et l'apparition de rides conduisant à un vieillissement cutané prématuré. Ils favorisent le déclenchement de la réaction érythémateuse ou amplifient cette réaction chez certains sujets et peuvent même être à 5 l'origine de réactions phototoxiques ou photo-allergiques. Ainsi, pour des raisons esthétiques et cosmétiques telles que la conservation de l'élasticité naturelle de la peau par exemple, de plus en plus de gens désirent contrôler l'effet des rayons UV-A sur leur peau. Il est donc souhaitable de filtrer aussi le rayonnement UV-A. Dans le but d'assurer une protection de la peau et des matières kératiniques contre le rayonnement UV, on utilise généralement des compositions antisolaires comprenant des filtres organiques, actifs dans l'UV-A et actifs dans l'UV-B. La majorité de ces filtres est liposoluble. 10 A cet égard, une famille de filtres UV-B particulièrement intéressante est actuellement constituée par les esters de l'acide cinnamique et notamment le paraméthoxycinnamate d'éthyl-2-hexyle, qui présentent en effet un fort pouvoir d'absorption intrinsèque. Ces dérivés esters de l'acide cinnamique, qui sont maintenant des produits 15 bien connus en soi à titre de filtres actifs dans les UV-B, sont notamment décrits dans la demande de brevet français FR-A-2315908 ; le para-méthoxycinnamate d'éthyl-2-hexyle est par ailleurs actuellement proposé à la vente sous la dénomination commerciale de PARSOL MCX par la Société DSM. 20 A cet égard également, une famille de filtres UV-A particulièrement intéressante est actuellement constituée par les dérivés du dibenzoylméthane, et notamment le 4-terbutyl-4'-méthoxydibenzoyl méthane, qui présentent en effet un fort pouvoir d'absorption intrinsèque. Ces dérivés du dibenzoylméthane, qui sont maintenant des produits bien connus en soi à titre de filtres actifs dans les UV-A, sont notamment décrits dans les 25 demandes de brevets français FR-A-2326405 et FR-A-2440933, ainsi que dans la demande de brevet européen EP-A-0114607 ; le 4-ter-butyl- 4'-méthoxydibenzoyl méthane est par ailleurs actuellement proposé à la vente sous la dénomination commerciale de PARSOL 1789 par la Société DSM. 30 L'association de ces deux familles de filtres est extrêmement intéressante pour construire un système de filtration large et équilibré sur l'ensemble du spectre UV. Malheureusement, il se trouve qu'à la fois les esters de l'acide cinnamique et les dérivés du dibenzoylméthane sont des produits relativement sensibles au rayonnement 35 ultraviolet, c'est-à-dire, plus précisément, qu'ils présentent une fâcheuse tendance à se dégrader plus ou moins rapidement sous l'action de ce dernier. De plus il se trouve que le fait d'associer un dérivé de dibenzoylméthane à un dérivé ester de l'acide cinnamique donne une instabilité accrue dudit ester de l'acide cinnamique. Les deux types de filtres étant instables par eux-mêmes et en association , les quantités perdues ne permettent plus d'assurer une bonne couverture de la bande UV et on peut ainsi déséquilibrer le profil de filtration de la formule et induire ainsi une exposition trop importante de la peau ou des cheveux à une partie du spectre UV. Ainsi ce manque substantiel de stabilité des esters de l'acide cinnamique en présence de dérivés de dibenzoylméthane face au rayonnement UV auquel ils sont destinés à être soumis ne permet pas de garantir une protection stable et constante durant une exposition solaire prolongée. Dans ces conditions la qualité de protection peut être grandement affectée par, d'une part une baisse globale du niveau de protection et d'autre part, par un important déséquilibre de filtration dans l'UV-B. Or si des applications répétées à intervalles de temps réguliers et rapprochées peuvent corriger la baisse du niveau de protection, aucune intervention ne peut compenser le déséquilibre subi par le profil de filtration de la formule. La demanderesse a découvert de manière surprenante une nouvelle famille de dérivés de s-triazine de formule (I) que l'on définira plus loin en détail possédant deux substituants choisis parmi des groupes para-aminobenzalmalonate et paraaminobenzalmalonamide encombrés et un substituant aminobenzoate ou aminobenzamide permettaient d'améliorer de manière substantielle la stabilité photochimique (ou photostabilité) du mélange des dérivés de l'acide cinnamique et des dérivés de dibenzoylméthane, assurant ainsi tout au long de l'exposition solaire le même équilibre UVB-UVA. Cette découverte est à la base de la présente invention. Ainsi, conformément à l'un des objets de la présente invention, il est maintenant proposé une composition comprenant dans un support cosmétiquement acceptable au moins un système filtrant UV, caractérisée par le fait qu'elle comprend au moins : (a) au moins un filtre UV-B du type dérivé ester de l'acide cinnamique (b) au moins un filtre UV-A du type dérivé du dibenzoylméthane et (c) au moins un composé s-triazine de formule (I) dont on donnera la définition ci-après. Un autre objet de l'invention concerne également un procédé pour améliorer la stabilité chimique vis-à-vis du rayonnement UV d'au moins un filtre UV-B du type dérivé du type dérivé ester de l'acide cinnamique en présence d'un filtre UV-A du type dérivé de dibenzoylméthane consistant à associer à ce mélange de filtres UV au moins un composé s-triazine de formule (I) dont on donnera la définition ci-après. La présente invention a également enfin pour objet l'utilisation d'un composé s-triazine de formule (I) dont on donnera la définition ci-après, dans une composition comprenant dans un support cosmétiquement acceptable, au moins un filtre UV-B du type dérivé ester de l'acide cinnamique, au moins un dérivé du dibenzoylméthane dans le but de d'améliorer la stabilité chimique vis-à-vis du rayonnement UV dudit filtre UV-B. La présente invention a également enfin pour objet l'utilisation d'un composé s-triazine de formule (I) dont on donnera la définition ci-après, dans une composition comprenant dans un support cosmétiquement acceptable, au moins un filtre UV-B du type dérivé ester de l'acide cinnamique, au moins un dérivé du dibenzoylméthane dans le but de d'améliorer dans le but de d'améliorer l'efficacité de ladite composition vis-à-vis des rayons UV-B. La présente invention a également enfin pour objet l'utilisation d'un composé s-triazine de formule (I) dont on donnera la définition ci-après, dans une composition comprenant dans un support cosmétiquement acceptable, au moins un filtre UV-B du type dérivé ester de l'acide cinnamique, au moins un filtre UV-A dérivé du dibenzoylméthane dans le but de maintenir l'équilibre de protection UVA-UVB durant l'exposition solaire. D'autres caractéristiques, aspects et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre. Dans la suite de la présente description, on entend par système filtrant les radiations UV par un agent filtrant les radiations UV constitué soit d'un composé organique ou minéral unique filtrant les radiations UV soit un mélange de plusieurs composés organiques ou minéraux filtrant les radiations UV, par exemple mélange comprenant un filtre UVA et un filtre UVB. Par cosmétiquement acceptable , on entend compatible avec la peau et/ou ses phanères, qui présente une couleur, une odeur et un toucher agréables et qui ne génère pas d'inconforts inacceptables (picotements, tiraillements, rougeurs), susceptibles de détourner la consommatrice d'utiliser cette composition. Les esters de l'acide cinnamique conformes à l'invention sont choisis de préférence 5 parmi ceux répondant à la formule (A) suivante : dans laquelle : R', R2 sont, indépendamment l'un de l'autre, un radical alkyle en C1-C24, linéaire ou 10 ramifié et plus particulièrement , un radical alkyle en C1-C8i linéaire ou ramifié, tel méthyle, éthyle, propyle, isobutyle, butyle, sec. butyle, isobutyle, pentyle, néopentyle, hexyle et éthyl-2-hexyle. Parmi les dérivés esters de l'acide cinnamique de formule (A), on peut citer 15 particulièrement - Ethylhexyl Methoxycinnamate ou Cinoxate vendu notamment sous le nom commercial PARSOL MCX par DSM de formule suivante : - Isopropyl Methoxy cinnamate, - Isoamyl Methoxy cinnamate vendu sous le nom commercial NEO HELIOPAN E 20 1000 par SYMRISE, -Diisopropyl Methylcinnamate. R1 o (A) 25 L'ester ou les esters de l'acide cinnamique peuvent être présents dans les compositions conformes à l'invention à des teneurs qui varient de préférence de 0,01 à 20% en poids et plus préférentiellement de 0,1 à 10% en poids et encore plus préférentiellement de 0,1 à 8% en poids par rapport au poids total de la composition. Parmi les dérivés du dibenzoylméthane, on peut notamment citer, de manière non limitative : - le 2-méthyldibenzoylméthane, - le 4-méthyldibenzoylméthane, - le 4-isopropyldibenzoylméthane, - le 4-tert.-butyldibenzoylméthane, - le 2,4-diméthyldibenzoylméthane, - le 2,5-diméthyldibenzoylméthane, - le 4,4'-diisopropyldibenzoylméthane, - le 4,4'-diméthoxydibenzoylméthane, - le 4-tert.-butyl-4'-méthoxydibenzoylméthane, - le 2-méthyl-5-isopropyl-4'-méthoxydibenzoylméthane, - le 2-méthyl-5-tert-butyl-4'-méthxydibenzoylméthane, - le 2,4-diméthyl-4'-méthoxydibenzoylméthane, - le 2,6-diméthyl-4-tert-butyl-4'-méthoxydibenzoylméthane. Parmi les dérivés du dibenzoylméthane mentionnés ci-dessus, on utilisera en particulier le 4-isopropyl-dibenzoylméthane, vendu sous la dénomination de "EUSOLEX 8020" par la Société MERCK, et répondant à la formule suivante : On préfère tout particulièrement mettre en oeuvre le 4-(ter.-butyl) 4'-méthoxy dibenzoylméthane ou Butyl Methoxy Dibenzoylmethane, proposé à la vente sous la 30 dénomination commerciale de "PARSOL 1789" par la Société DSM ; ce filtre répond à la formule suivante : OMe 10 Le ou les dérivés du dibenzoylméthane peuvent être présents dans les compositions conformes à l'invention à des teneurs qui varient de préférence de 0,01 à 20% en poids et plus préférentiellement de 0,1 à 10% en poids et encore plus préférentiellement de 0,1 à 6% en poids par rapport au poids total de la composition. Les composés s-triazine conformes à la présente invention répondent à la formule générale (I) suivante : Ra HNYNYNH N N (I) dans laquelle : 15 X, identiques ou différents, désignent ùO- ou ùNR6- Ra, identiques ou différents, désignent un groupe de formule (Il) : ÎH n [CH m \ R2 R4 5 3 dans laquelle : 20 R, et R2, identiques ou différents représentent un groupe alkyle en C1-C8, linéaire ou ramifié, R, et R2 peuvent former un cycle en C5-08, éventuellement substitué par 1, 2 ou 3 groupements alkyle(s) en C1-C4i linéaire(s) ou ramifié(s) ; R3, R4 et R5, identiques ou différents représentent un atome d'hydrogène ou un groupe 25 alkyle en C1-C4i linéaire ou ramifié ; n vaut 0 ou 1 ; m vaut 0 ou 1 ; sous réserve que : (i) lorsque n = 1 et R4 désigne l'hydrogène alors m est égal à 0 et R3 est différent 5 d'hydrogène ; (ii) lorsque R1 et R2 forment un cycle en C5-08 alors la somme n+m est différente de 2 ; R6 représente l'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C8, Rb désigne un groupe alkyle en C1-C20i linéaire ou ramifié et éventuellement insaturé, un groupe cycloalkyle en 05-012, éventuellement substitué par 1 à 3 radicaux alkyles en 10 C1-C4, linéaires ou ramifiés, le groupe û(CH2CHR7-O)gR8 ou le groupe ûCH2-CH(OH)-CH2-O-R8i R7 représente l'hydrogène ou méthyle, R8 représente l'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C8, q = 1-20, 15 le groupement COXRb peut être en position ortho, méta ou para du groupement amino, R, désigne un radical alkyle en C1-C20, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, le radical OH, un radical alcoxy en C1-C20, linéaire ou ramifié, p est égal à 0, 1 ou 2. 20 Dans la formule (I) ci-dessus, les radicaux alkyles peuvent être choisis notamment au sein des radicaux méthyle, éthyle, n-propyle, isopropyle, n-butyle, isobutyle, tert-butyle, n-amyle, isoamyle, néopentyle, n-hexyle, n-heptyle, n-octyle, éthyl-2 hexyle et tertoctyle. Le radical alkyle particulièrement préféré est le radical méthyle. 25 Les radicaux cycloalkyles peuvent être choisis notamment au sein des radicaux cyclopentyle, cyclohexyle et cycloheptyle. Le radical cycloalkyle particulièrement préféré est le radical cyclohexyle. Ces radicaux peuvent être substitués par des radicaux alkyle en C1-C4 choisis de préférence parmi méthyle, isopropyle et tert-butyle. 30 Parmi les composés de formule (I) préférés, on citera ceux pour lesquels les deux conditions suivantes sont réunies : (a) n=m=0 et (b) R1i R2, R3 désignent un alkyle en C1-C4 et plus particulièrement méthyle ou bien R3 désigne hydrogène et R1 et R2 forment un cycle en C5-08 éventuellement substitué par 35 1 ou deux radicaux alkyle et plus particulièrement cyclohexyle. Parmi les composés de formule (I) préférés, on citera également ceux pour lesquels les deux conditions suivantes sont réunies : (a) n=1 et R4 désigne un alkyle en particulier méthyle ou m = 1 et R5 désigne un alkyle en particulier méthyle et (b) R, et R2 désignent un alkyle en Cl- C4 et plus particulièrement méthyle. Parmi les composés de formule (I) plus particulièrement préférés, on citera ceux choisis parmi les composés de formules (1) à (10) suivantes : HN N NH Y 'Y NYN NH HNYN NH 'Y N N NH HN .NY NH NYN NH (1) (2) (3) o (4) o HNYNYNH NY-N NH (5) (6) (7) (8) HNYNYNH NYN NH (9) HNYNYNH NYN (10) Parmi ces composés, on utilisera plus particulièrement le 2,4-bis-(4'-amino benzalmalonate de di-néopentyle)-6-(4"-amino benzoate de butyle)-s-triazine de 5 formule (1). 10 dans lequel Ra, X, Rb, R, et p ont la définition de la formule (I) ci-dessus. Les réactions ci-dessus peuvent être effectuées éventuellement en présence d'un solvant (par exemple : toluène, xylène ou dichloro-1,2-éthane), à une température comprise entre 0 C et 250 C, plus particulièrement entre 5 C et 150 C. Elles peuvent 15 être également réalisées en microondes en présence ou non d'un solvant (par exemple : toluène, xylène ou dichloro-1,2-éthane) ou en présence ou non de 10% de graphite, à une température de 50 à 150 C, à une puissance de 50-150 Watts pendant une durée de 10 à 30 minutes. 20 Les composés de formule (III) peuvent être préparés selon des méthodes connues décrites par exemple dans la demande EP 0 507 691 de la Demanderesse. Les dérivés de formule (I) peuvent être obtenus selon le schéma (A) suivant : Ra l X CI NYCI N + 2 1 NH (R0)p NH2 Rb X + 2 HCI5 Les composés de formule (I) sont généralement présents dans la composition de l'invention dans des proportions comprises entre 0,01 % et 20 % en poids, de préférence entre 0,1 % et 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Les compositions conformes à l'invention peuvent comporter en plus d'autres filtres UV organiques ou inorganiques complémentaires actifs dans l'UVA et/ou l'UVB hydrosolubles ou liposolubles ou bien insolubles dans les solvants cosmétiques couramment utilisés. 10 Les filtres organiques complémentaires sont notamment choisis parmi les anthranilates ; les dérivés salicyliques, les dérivés du camphre ; les dérivés de triazine autres que celles de l'invention tels que ceux décrits dans les demandes de brevet US 4367390, EP863145, EP517104, EP570838, EP796851, EP775698, EP878469, 15 EP933376, EP507691, EP507692, EP790243, EP944624 ; les dérivés de la benzophénone ; les dérivés de 13,13-diphénylacrylate ; les dérivés de benzotriazole ; les dérivés de benzalmalonate autres que ceux de l'invention ; les dérivés de benzimidazole ; les imidazolines ; les dérivés bis-benzoazolyle tels que décrits dans les brevets EP669323 et US 2,463,264; les dérivés de l'acide p-aminobenzoïque (PABA) ; 20 les dérivés de méthylène bis-(hydroxyphényl benzotriazole) tels que décrits dans les demandes US 5,237,071, US 5,166,355, GB2303549, DE 197 26 184 et EP893119 ; les polymères filtres et silicones filtres tels que ceux décrits notamment dans la demande WO-93/04665 ; les dimères dérivés d'a-alkylstyrène tels que ceux décrits dans la demande de brevet DE19855649 ; les 4,4-diarylbutadiènes tels que décrits 25 dans les demandes EP0967200, DE19746654, DE19755649, EP-A-1008586, EP1133980 et EP133981 et leurs mélanges. Comme exemples de filtres organiques complémentaires, on peut citer ceux désignés ci-dessous sous leur nom INCI : 30 Dérivés de l'acide para-aminobenzoique : PABA, Ethyl PABA, Ethyl Dihydroxypropyl PABA, 35 Ethylhexyl Diméthyl PABA vendu notamment sous le nom ESCALOL 507 par ISP, Glyceryl PABA, PEG-25 PABA vendu sous le nom UVINUL P25 par BASF, Dérivés salicyliques : Homosalate vendu sous le nom Eusolex HMS par Rona/EM Industries, Ethylhexyl Salicylate vendu sous le nom NEO HELIOPAN OS par HAARMANN et REIMER, Dipropyleneglycol Salicylate vendu sous le nom DIPSAL par SCHER, TEA Salicylate, vendu sous le nom NEO HELIOPAN TS par HAARMANN et REIMER, Dérivés de R,13'-diphénylacrylate Octocrylene vendu notamment sous le nom commercial UVINUL N539 par BASF, Etocrylene, vendu notamment sous le nom commercial UVINUL N35 par BASF, Dérivés de la benzophénone : Benzophenone-1 vendu sous le nom commercial UVINUL 400 par BASF, Benzophenone-2 vendu sous le nom commercial UVINUL D50 par BASF Benzophenone-3 ou Oxybenzone, vendu sous le nom commercial UVINUL M40 par BASF, Benzophenone-4 vendu sous le nom commercial UVINUL MS40 par BASF, Benzophenone-5 Benzophenone-6 vendu sous le nom commercial Helisorb 11 par Norquay Benzophenone-8 vendu sous le nom commercial Spectra-Sorb UV-24 par American Cyanamid Benzophenone-9 vendu sous le nom commercial UVINUL DS-49 par BASF, Benzophenone-12 Diethylamino Hydroxybenzoyl Hexyl Benzoate vendu sous le nom commercial UVINUL A PLUS par BASF, Dérivés du benzylidène camphre : 3-Benzylidene camphor fabriqué sous le nom MEXORYL SD par CHIMEX, 4-Methylbenzylidene camphor vendu sous le nom EUSOLEX 6300 par MERCK , Benzylidene Camphor Sulfonic Acid fabriqué sous le nom MEXORYL SL par CHIMEX, Camphor Benzalkonium Methosulfate fabriqué sous le nom MEXORYL SO par CHIMEX, Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid fabriqué sous le nom MEXORYL SX par CHIMEX, Polyacrylamidomethyl Benzylidene Camphor fabriqué sous le nom MEXORYL SW par CHIMEX, Dérivés du phenyl benzimidazole : Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid vendu notamment sous le nom commercial EUSOLEX 232 par MERCK, Disodium Phenyl Dibenzimidazole Tetra-sulfonate vendu sous le nom commercial commercial NEO HELIOPAN AP par HAARMANN et REIMER, Dérivés de la triazine : Bis-Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine vendu sous le nom commercial 10 TINOSORB S par CIBA GEIGY, Ethylhexyl triazone vendu notamment sous le nom commercial UVINUL T150 par BASF, Diethylhexyl Butamido Triazone vendu sous le nom commercial UVASORB HEB par SIGMA 3V, 15 Dérivés du phenyl benzotriazole : Drometrizole Trisiloxane vendu sous le nom Silatrizole par RHODIA CHIMIE Methylène bis-Benzotriazolyl Tetramethylbutylphénol, vendu sous forme solide sous le nom commercial MIXXIM BB/100 par FAIRMOUNT CHEMICAL ou sous forme 20 micronisé en dispersion aqueuse sous le nom commercial TINOSORB M par CIBA SPECIALTY CHEMICALS, Dérivés anthraniliques : Menthyl anthranilate vendu sous le nom commercial commercial NEO HELIOPAN 25 MA par HAARMANN et REIMER, Dérivés d'imidazolines : Ethylhexyl Dimethoxybenzylidene Dioxoimidazoline Propionate, Dérivés du benzalmalonate : Polyorganosiloxanes à fonction benzalmalonate tels que le Polysilicone-15 vendu sous la dénomination commerciale PARSOL SLX par HOFFMANN LA ROCHE Dérivés de 4,4-diarylbutadiène -1,1-dicarboxy (2,2'-diméthyl-propyl)-4,4-diphénylbutadiène et leurs mélanges. Les filtres UV organiques complémentaires préférentiels sont choisis parmi Ethylhexyl Salicylate, Homosalate, Octocrylene, Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid, Disodium Phenyl Dibenzimidazole Tetra-sulfonate, Benzophenone-3, Benzophenone-4, Benzophenone-5, 2-(4-diethylamino-2-hydroxybenzoyl)-benzoate de n-hexyle. 4-Methylbenzylidene camphor, Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid, Anisotriazine, Ethylhexyl triazone, Diethylhexyl Butamido Triazone, Methylène bis-Benzotriazolyl Tetramethylbutylphénol Drometrizole Trisiloxane Polysilicone-15 1,1-dicarboxy (2,2'-diméthyl-propyl)-4,4-diphénylbutadiène et leurs mélanges. Les agents photoprotecteurs complémentaires inorganiques sont choisis parmi des pigments et plus préférentiellement encore des nanopigments (taille moyenne des particules primaires : généralement entre 5 nm et 100 nm, de préférence entre 10 nm et 50 nm) d'oxydes métalliques traités ou non comme par exemple des nanopigments d'oxyde de titane (amorphe ou cristallisé sous forme rutile et/ou anatase), de fer, de zinc, de zirconium ou de cérium . Les nanopigments traités sont des pigments qui ont subi un ou plusieurs traitements de surface de nature chimique, électronique, mécanochimique et/ou mécanique avec des composés tels que décrits par exemple dans Cosmetics & Toiletries, Février 1990, Vol. 105, p 53-64, tels que des aminoacides, de la cire d'abeille, des acides gras, des alcools gras, des tensio-actifs anioniques, des lécithines, des sels de sodium, potassium, zinc, fer, ou aluminium d'acides gras, des alcoxydes métalliques (de titane ou d'aluminium), du polyéthylène, des silicones, des protéines (collagène, élastine) des alcanolamines, des oxydes de silicium, des oxydes métalliques, de l'hexamétaphosphate de sodium, de l'alumine ou de la glycérine. Les nanopigments traités peuvent être plus particulièrement des oxydes de titane traités par : - la silice et l'alumine tels que les produits Microtitanium Dioxide MT 500 SA et Microtitanium Dioxide MT 100 SA de la société TAYCA, et les produits Tioveil Fin , Tioveil OP , Tioveil MOTG et Tioveil IPM de la société TIOXIDE, - l'alumine et le stéarate d'aluminium tels que le produit Microtitanium Dioxide MT 100 T de la société TAYCA, - l'alumine et le laurate d'aluminium tels que le produit Microtitanium Dioxide MT 100 20 S de la société TAYCA, - des oxydes de fer et le stéarate de fer tels que le produit Microtitanium Dioxide MT 100 F de la société TAYCA, - la silice, l'alumine et la silicone tels que les produits Microtitanium Dioxide MT 100 SAS , Microtitanium Dioxide MT 600 SAS et Microtitanium Dioxide MT 500 25 SAS de la société TAYCA, - l'hexamétaphosphate de sodium tels que le produit Microtitanium Dioxide MT 150 W de la société TAYCA, -l'octyltriméthoxysilane tels que le produit T-805 de la société DEGUSSA, - l'alumine et l'acide stéarique tels que le produit UVT-M160 de la société KEMIRA, 30 - l'alumine et la glycérine tels que le produit UVT-M212 de la société KEMIRA, - l'alumine et la silicone tels que le produit UVT-M262 de la société KEMIRA. D'autres nanopigments d'oxyde de titane traités avec une silicone sont de préférence le TiO2 traité par l'octyl triméthyl silane et dont la taille moyenne des particules 35 élémentaires est comprise entre 25 et 40 nm tel que celui vendu sous la dénomination commerciale "T 805" par la société DEGUSSA SILICES, le TiO2 traité par un polydiméthylsiloxane et dont la taille moyenne des particules élémentaires est de 21 nm tel que celui vendu sous la dénomination commerciale "70250 Cardre UF TiO2SI3" par la société CARDRE, le TiO2 anatase/rutile traité par un polydiméthylhydrogénosiloxane et dont la taille moyenne des particules élémentaires est de 25 nm tel que celui vendu sous la dénomination commerciale "MICRO TITANIUM DIOXYDE USP GRADE HYDROPHOBIC" par la société COLOR TECHNIQUES. Les nanopigments d'oxyde de titane non enrobés sont par exemple vendus par la société TAYCA sous les dénominations commerciales "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 500 B" ou "MICROTITANIUM DIOXIDE MT600 B", par la société DEGUSSA sous la dénomination "P 25", par la société WACKHER sous la dénomination "Oxyde de titane transparent PW", par la société MIYOSHI KASEI sous la dénomination "UFTR", par la société TOMEN sous la dénomination "ITS" et par la société TIOXIDE sous la dénomination "TIOVEIL AQ". Les nanopigments d'oxyde de zinc non enrobés, sont par exemple - ceux commercialisés sous la dénomination "Z-cote" par la société Sunsmart ; -ceux commercialisés sous la dénomination "Nanox" par la société Elementis ; - ceux commercialisés sous la dénomination "Nanogard WCD 2025" par la société Nanophase Technologies ; Les nanopigments d'oxyde de zinc enrobés sont par exemple - ceux commercialisés sous la dénomination "Oxide zinc CS-5" par la société Toshibi (ZnO enrobé par polymethylhydrogenesiloxane) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "Nanogard Zinc Oxide FN" par la société 25 Nanophase Technologies (en dispersion à 40% dans le Finsolv TN, benzoate d'alcools en C12-C15) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "DAITOPERSION ZN-30" et "DAITOPERSION Zn-50" par la société Daito (dispersions dans cyclopolyméthylsiloxane /polydiméthylsiloxane oxyéthyléné, contenant 30% ou 50% de 30 nano-oxydes de zinc enrobés par la silice et le polyméthylhydrogènesiloxane) ; - ceux commercialisés sous ladénomination "NFD Ultrafine ZnO" par la société Daikin (ZnO enrobé par phosphate de perfluoroalkyle et copolymère à base de perfluoroalkyléthyle en dispersion dans du cyclopentasiloxane) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "SPD-Z1 " par la société Shin-Etsu (ZnO 35 enrobé par polymère acrylique greffé silicone, dispersé dans cyclodiméthylsiloxane) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "Escalol Z100" par la société ISP (ZnO traité alumine et dispersé dans le mélange methoxycinnamate d'ethylhexyle / copolymère PVP-hexadecene / methicone) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "Fuji ZnO-SMS-10" par la société Fuji Pigment (ZnO enrobé silice et polymethylsilsesquioxane) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "Nanox Gel TN" par la société Elementis (ZnO dispersé à 55% dans du benzoate d'alcools en C12-C15 avec polycondensat 5 d'acide hydroxystéarique). Les nanopigments d'oxyde de cérium non enrobé est vendu sous la dénomination "COLLOIDAL CERIUM OXIDE" par la société RHONE POULENC. Les nanopigments d'oxyde de fer non enrobés sont par exemple vendus par la société 10 ARNAUD sous les dénominations "NANOGARD WCD 2002 (FE 45B)", "NANOGARD IRON FE 45 BL AQ", "NANOGARD FE 45R AQ, "NANOGARD WCD 2006 (FE 45R)", ou par la société MITSUBISHI sous la dénomination "TY-220". Les nanopigments d'oxyde de fer enrobés sont par exemple vendus par la société 15 ARNAUD sous les dénominations "NANOGARD WCD 2008 (FE 45B FN)", "NANOGARD WCD 2009 (FE 45B 556)", "NANOGARD FE 45 BL 345", "NANOGARD FE 45 BL", ou par la société BASF sous la dénomination "OXYDE DE FER TRANSPARENT". 20 On peut également citer les mélanges d'oxydes métalliques, notamment de dioxyde de titane et de dioxyde de cérium, dont le mélange équipondéral de dioxyde de titane et de dioxyde de cérium enrobés de silice, vendu par la société IKEDA sous la dénomination "SUNVEIL A", ainsi que le mélange de dioxyde de titane et de dioxyde de zinc enrobé d'alumine, de silice et de silicone tel que le produit "M 261" vendu par la 25 société KEMIRA ou enrobé d'alumine, de silice et de glycérine tel que le produit "M 211" vendu par la société KEMIRA. Les nanopigments peuvent être introduits dans les compositions selon l'invention tels quels ou sous forme de pâte pigmentaire, c'est-à-dire en mélange avec un dispersant, 30 comme décrit par exemple dans le document GB-A-2206339. Les agents photoprotecteurs additionnels sont généralement présents dans les compositions selon l'invention dans des proportions allant de 0,01 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 0,1 à 10% en poids 35 par rapport au poids total de la composition. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir des agents de bronzage et/ou de brunissage artificiels de la peau (agents autobronzants), et plus particulièrement la dihydroxyacétone (DHA). Ils sont présents de préférence dans des quantité allant 0,1 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. Les compositions conformes à la présente invention peuvent comprendre en outre des adjuvants cosmétiques classiques notamment choisis parmi les corps gras, les solvants organiques, les épaississants ioniques ou non ioniques, hydrophiles ou lipophiles, les adoucissants, les humectants, les opacifiants, les stabilisants, les émollients, les silicones, les agents anti-mousse, les parfums, les conservateurs, les tensioactifs anioniques, cationiques, non-ioniques, zwitterioniques ou amphotères, des actifs, les charges, les polymères, les propulseurs, les agents alcalinisants ou acidifiants ou tout autre ingrédient habituellement utilisé dans le domaine cosmétique et/ou dermatologique. Les corps gras peuvent être constitués par une huile ou une cire ou leurs mélanges. Par huile, on entend un composé liquide à température ambiante. Par cire, on entend un composé solide ou substantiellement solide à température ambiante, et dont le point de fusion est généralement supérieur à 35 C. Comme huiles, on peut citer les huiles minérales (paraffine); végétales (huile d'amande douce, de macadamia, de pépin de cassis, de jojoba) ; synthétiques comme le perhydrosqualène, les alcools, les acides ou les esters gras (comme le benzoate d'alcools en C12-C15 vendu sous la dénomination commerciale Finsolv TN par la société WITCO, le palmitate d'octyle, le lanolate d'isopropyle, les triglycérides dont ceux des acides caprique/caprylique), les esters et éthers gras oxyéthylénés ou oxypropylénés; les huiles siliconées (cyclométhicone, polydiméthysiloxanes ou PDMS) ou fluorées, les polyalkylènes. Comme composés cireux, on peut citer la paraffine, la cire de carnauba, la cire d'abeille, l'huile de ricin hydrogénée. Parmi les solvants organiques, on peut citer les alcools et polyols inférieurs. Ces derniers peuvent être choisis parmi les glycols et les éthers de glycol comme l'éthylène glycol, le propylène glycol, le butylène glycol, le dipropylène glycol ou le diéthylène glycol. Comme épaississants hydrophiles, on peut citer les polymères carboxyvinyliques tels que les carbopols (carbomers) et les Pemulen (Copolymère acrylate/C10-C30-alkylacrylate) ; les polyacrylamides comme par exemple les copolymères réticulés 35 vendus sous les noms Sepigel 305 (nom C.T.F.A. : polyacrylamide/C13-14 isoparaffin/Laureth 7) ou Simulgel 600 (nom C.T.F.A. : acrylamide / sodium acryloyldimethyltaurate copolymer / isohexadecane / polysorbate 80) par la société Seppic ; les polymères et copolymères d'acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique, éventuellement réticulés et/ou neutralisés, comme le poly(acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique) commercialisé par la société Hoechst sous la dénomination commerciale Hostacerin AMPS (nom CTFA : ammonium polyacryldimethyltauramide) ; les dérivés cellulosiques tels que l'hydroxyéthylcellulose ; les polysaccharides et notamment les gommes telles que la gomme de xanthane ; et leurs mélanges. Comme épaississants lipophiles, on peut citer les argiles modifiées telles que le l'hectorite et ses dérivés, comme les produits commercialisés sous les noms de Bentone. Parmi les actifs, on peut citer : - les agents anti-pollution et/ou agent anti-radicalaire ; - les agents dépigmentants et/ou des agents pro-pigmentants ; - les agents anti-glycation ; - les inhibiteurs de NO-synthase ; - les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation ; - les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ; - les agents stimulant la prolifération des kératinocytes ; - les agents myorelaxants ; - les agents tenseurs. - les agents desquamants ; - les agents hydratants ; - les agents anti-inflammatoires ; - les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules. - les agents répulsifs contre les insectes - les antagonistes de substances P ou de CRGP. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir le ou les éventuels composés complémentaires cités ci-dessus et/ou leurs quantités de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement aux compositions conformes à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. Les compositions selon l'invention peuvent être préparées selon les techniques bien connues de l'homme de l'art, en particulier celles destinées à la préparation d'émulsions de type huile-dans-eau ou eau-dans-huile. Elles peuvent se présenter en particulier sous forme d'émulsion, simple ou complexe (H/E, E/H, H/E/H ou E/H/E) telle qu'une crème, un lait, ou sous la forme d'un gel ou d'un gel crème, sous la forme d'une lotion, de poudre, de bâtonnet solide et éventuellement être conditionnée en aérosol et se présenter sous forme de mousse ou de spray. De préférence, les compositions selon l'invention se présentent sous la forme d'une émulsion huile-dans-eau ou eau-dans huile. Les émulsions contiennent généralement au moins un émulsionnant choisi parmi les émulsionnants amphotères, anioniques, cationiques ou non ioniques, utilisés seuls ou en mélange. Les émulsionnants sont choisis de manière appropriée suivant l'émulsion à obtenir (E/H ou H/E). Comme tensioactifs émulsionnants utilisables pour la préparation des émulsions E/H, on peut citer par exemple les alkyl esters ou éthers de sorbitane, de glycérol ou de sucres ; les tensioactifs siliconés comme les dimethicone copolyols tels que le mélange de cyclomethicone et de dimethicone copolyol, vendu sous la dénomination DC 5225 C par la société Dow Corning, et les alkyl-dimethicone copolyols tels que le Laurylmethicone copolyol vendu sous la dénomination "Dow Corning 5200 Formulation Aid" par la société Dow Corning ; le Cetyl dimethicone copolyol tel que le produit vendu sous la dénomination Abil EM 90R par la société Goldschmidt et le mélange de cétyl diméthicone copolyol, d'isostearate de polyglycérole (4 moles) et de laurate d'hexyle vendu sous la dénomination ABIL WE 09 par la société Goldschmidt. On peut y ajouter aussi un ou plusieurs co-émulsionnants, qui, de manière avantageuse, peuvent être choisis dans le groupe comprenant les esters alkylés de polyol. Comme esters alkylés de polyol, on peut citer notamment les esters de glycérol et/ou de sorbitan et par exemple l'isostéarate de polyglycérol, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Isolan GI 34 par la société Goldschmidt, l'isostéarate de sorbitan, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Arlacel 987 par la société ICI, l'isostéarate de sorbitan et le glycérol, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Arlacel 986 par la société ICI, et leurs mélanges. Pour les émulsions H/E, on peut citer par exemple comme émulsionnants, les émulsionnants non ioniques tels que les esters d'acides gras et de glycérol oxyalkylénés (plus particulièrement polyoxyéthylénés) ; les esters d'acides gras et de sorbitan oxyalkylénés ; les esters d'acides gras oxyalkylénés (oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) ; les éthers d'alcools gras oxyalkylénés (oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) ; les esters de sucres comme le stéarate de sucrose ; les éthers d'alcool gras et de sucre, notamment les alkylpolyglucosides (APG) tels que le décylglucoside et le laurylglucoside commercialisés par exemple par la société Henkel sous les dénominations respectives Plantaren 2000 et Plantaren 1200, le cétostéarylglucoside éventuellement en mélange avec l'alcool cétostéarylique, commercialisé par exemple sous la dénomination Montanov 68 par la société Seppic, sous la dénomination Tegocare CG90 par la société Goldschmidt et sous la dénomination Emulgade KE3302 par la société Henkel, ainsi que l'arachidyl glucoside, par exemple sous la forme du mélange d'alcools arachidique et béhénique et d'arachidylglucoside commercialisé sous la dénomination Montanov 202 par la société Seppic. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, le mélange de l'alkylpolyglucoside tel que défini ci-dessus avec l'alcool gras correspondant peut être sous forme d'une composition autoémulsionnante, comme décrit par exemple dans le document WO-A-92/06778. Lorsqu'il s'agit d'une émulsion, la phase aqueuse de celle-ci peut comprendre une dispersion vésiculaire non ionique préparée selon des procédés connus (Bangham, Standish and Watkins. J. Mol. Biol. 13, 238 (1965), FR 2 315 991 et FR 2 416 008). Les compositions selon l'invention trouvent leur application dans un grand nombre de traitements, notamment cosmétiques, de la peau, des lèvres et des cheveux, y compris le cuir chevelu, notamment pour la protection et/ou le soin de la peau, des lèvres et/ou des cheveux, et/ou pour le maquillage de la peau et/ou des lèvres. Un autre objet de la présente invention est constitué par l'utilisation des compositions selon l'invention telles que ci-dessus définies pour la fabrication de produits pour le traitement cosmétique de la peau, des lèvres, des ongles, des cheveux, des cils, sourcils et/ou du cuir chevelu, notamment des produits de soin et des produits de maquillage. Les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent par exemple être utilisées comme produit de soin et/ou de protection solaire pour le visage et/ou le corps de consistance liquide à semi-liquide, telles que des laits, des crèmes plus ou moins onctueuses, gel-crèmes, des pâtes. Elles peuvent éventuellement être conditionnées en aérosol et se présenter sous forme de mousse ou de spray. Les compositions selon l'invention sous forme de lotions fluides vaporisables conformes à l'invention sont appliquées sur la peau ou les cheveux sous forme de fines particules au moyen de dispositifs de pressurisation. Les dispositifs conformes à l'invention sont bien connus de l'homme de l'art et comprennent les pompes non-aérosols ou "atomiseurs", les récipients aérosols comprenant un propulseur ainsi que les pompes aérosols utilisant l'air comprimé comme propulseur. Ces derniers sont décrits dans les brevets US 4,077,441 et US 4,850,517 (faisant partie intégrante du contenu de la description). Les compositions conditionnées en aérosol conformes à l'invention contiennent en général des agents propulseurs conventionnels tels que par exemple les composés hydrofluorés le dichlorodifluorométhane, le difluoroéthane, le diméthyléther, l'isobutane, le n-butane, le propane, le trichlorofluorométhane. Ils sont présents de préférence dans des quantités allant de 15 à 50% en poids par rapport au poids total de la composition. Des exemples concrets, mais nullement limitatifs, illustrant l'invention, vont maintenant être donnés. EXEMPLE 1 : Préparation du 2,4-bis-(4'-aminobenzalmalonate de di-néopentvle)-6-(4 "-aminobenzoate de butvle)-s-triazine de formule (1) : HN N NH Ti Y NYN NH (1) Première étape : préparation du 2,4-dichloro-6-(4'-amino benzoate de butvle)-s-triazine Dans un réacteur, on solubilise à 0-5 C le chlorure de cyanuryle (20,7 g, 0,112 mole) dans 250 ml d'acétone. On y ajoute goutte à goutte à 0-5 C en 1 heure une solution de para aminobenzoate de butyle (21,7 g, 0,112 mole) dissout dans 70 ml d'acétone. Ensuite, on y ajoute du bicarbonate de sodium (9,4 g, 0,112 mole) dissout dans 70 ml 5 d'eau. Le mélange hétérogène est laissé 2 heures à une température de 0-5 C. Le précipité formé est filtré, puis lavé à l'eau et à l'acétone. Après séchage sous vide, on obtient 37,2 g (Rendement 97%) du 2,4-dichloro-6-(4'-amino benzoate de butyle)-striazine sous forme d'une poudre blanche : UV (Ethanol/DMSO) : Xmax = 298 nm , El % = 940, et utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Deuxième étape : préparation du dérivé de l'exemple 1 : 10 Sous barbotage d'azote, un mélange du produit précédent (7,41 g, 0,0213 mole) et de para-amino benzalmalonate de dinéopentyle (14,66 g, 0,0422 mole) en suspension dans 60 ml de toluène est chauffé au reflux pendant 7 heures 30 minutes. On refroidit et ajoute du dichlorométhane. La phase organique est lavée avec une solution saturée 15 de bicarbonate de sodium puis à l'eau. La phase organique est séchée puis concentrée sous pression réduite. L'huile orangée obtenue (17,8 g) est soumise à une séparation sur colonne de silice (éluant : Heptane/EtOAc 85 :15). On récupère des fractions propres sous forme de paillettes jaunes pâles du dérivé de l'exemple 1 (8,72 g, Rendement 43%) : 20 UV (Ethanol) : = 370 nm , E1% = 623; Xmax = 347 nm , E1% = 847; = 300 nm , E1%=432. EXEMPLE 2 : Préparation du 2,4-bis-(4'-aminobenzalmalonate de di-néopentvle)-6-(4 "-aminobenzoate d'amvle)-s-triazine de formule (2) : HN N N Y Ti NYN NH (2) Première étape : préparation du 2,4-dichloro-6-(4'-amino benzoate d'amvle)-s-triazine : Dans un réacteur on solubilise à 10 C le chlorure de cyanuryle (14,7 g, 0,0796 mole) dans 200 ml de dioxanne. On y ajoute simultanément goutte à goutte à 10 C en 1 heure une solution de para aminobenzoate d'amyle (16,5 g, 0,0796 mole) dissout dans 60 ml de dioxanne et une solution de carbonate de potassium (5,5 g, 0,0398 mole) dissout dans 30 ml d'eau. Le mélange hétérogène est laissé 2 heures à une température de 10 C. On ajoute environ 300 ml d'eau et le précipité formé est filtré, puis lavé à l'eau. Après séchage sous vide, on obtient 26,4 g (Rendement 93%) du 2,4-dichloro-6-(4'-amino benzoate d'amyle)-s-triazine sous forme d'une poudre blanche et utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Deuxième étape : préparation du dérivé de l'exemple 2 : Dans un micro ondes CEM Discover, on laisse le mélange intimement mélangé du produit précédent (0,103 g, 0,29x10-3 mole), de para-amino benzalmalonate de dinéopentyle (0,2 g, 0,58x10-3 mole) et de bicarbonate de sodium (0,049g, 0,58x10-3 mole) pendant 10 minutes à une température de 150 C et sous une puissance de 150 Watt. On extrait le solide amorphe formé au dichlorométhane. La phase organique est lavée 3 fois à l'eau et est séchée puis concentrée sous pression réduite. L'huile jaune obtenue est soumise à une séparation sur colonne de silice (éluant : Heptane/EtOAc 80 :20). On récupère des fractions propres sous forme d'une pâte jaune pâle du dérivé de l'exemple 2 (36 mg, Rendement 15%) : UV (Ethanol) : ,=375nm,E1%=610;Xmax =347nm,E1%= 834;X= 300nm, E1%=425. EXEMPLE 3 : Préparation du 2,4-bis-(4'-aminobenzalmalonate de di-néopentvle)-5 6-(4"-aminobenzoate d'éthvl-2-hexvle)-s-triazine de formule (3) : HN N, NH NYN NH (3) 10 Première étape : préparation du 2,4-dichloro-6-(4'-amino benzoate d'éthyle-2-hexvle)-striazine : Dans un réacteur, on solubilise à 0-5 C le chlorure de cyanuryle (18,4 g, 0,1 mole) dans 150 ml d'acétone. On y ajoute du bicarbonate de sodium (10,6 g, 0,1 mole) puis 15 on ajoute goutte à goutte à une température inférieure à 10 C en 10 minutes une solution de para aminobenzoate d'éthyle-2-hexyle (24,9 g, 0,1 mole) dissout dans 150 ml d'acétone. Ensuite le mélange hétérogène est laissé 3 heures à la température du labo. On verse 500 ml d'eau. Le précipité formé est filtré, puis lavé à l'eau. Après séchage sous vide, on obtient 38 g d'un solide blanc cassé. Après recristallisation de 20 ce solide dans le dichloro-1,2-éthane, on obtient 25,2g (Rendement 63%) du 2,4-dichloro-6-(4'-amino benzoate d'éthyle-2-hexyle)-s-triazine sous forme d'une poudre blanche : UV (Ethanol/DMSO) : Xmax = 291 nm , El % = 732, 25 et utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Deuxième étape : préparation du dérivé de l'exemple 3 : Sous barbotage d'azote, un mélange du produit précédent (1,14 g, 2,87x10-3 mole) et 30 de para-amino benzalmalonate de dinéopentyle (2,2 g, 6,33x10-3 mole) en suspension dans 35 ml de toluène est chauffé au reflux pendant 10 heures 30 minutes. On refroidit et ajoute du dichlorométhane. La phase organique est lavée avec une solution saturée de bicarbonate de sodium puis à l'eau. La phase organique est séchée puis concentrée sous pression réduite. L'huile orangée obtenue (2,6 g) est soumise à une séparation sur colonne de silice (éluant : Heptane/EtOAc 85 :15). On récupère des fractions propres sous forme de paillettes jaunes pâles du dérivé de l'exemple 3 (1,17 g, Rendement 40%) : UV (Ethanol) X=370nm, E1%= 575;Xmax=342nm,E1%= 880;x,=300 nm,E1%=448.10 EXEMPLE 4 : Préparation du 2,4-bis-(4'-aminobenzalmalonate de dinéopentvle)-6-(4"-aminobenzamide de tert-octvle)-s-triazine de formule (4) : HNYN NH Y NYN NH (4) Première étape : préparation du 4-nitro-N-(tert-octyl) benzamide : Dans un réacteur, on introduit de la tert-octyl amine (51,7 g, 0,4 mole) et de la triéthylamine (61,2 ml, 0,44 mole) dans 260 ml de dichloroéthane. On chauffe à 70 C puis on ajouteen 50 minutes le 4-nitrobenzoyl chloride (77,9 g, 0,42 mole) par petites portions. On chauffe au reflux pendant 4 heures. . On verse le mélange sur de l'eau glacée ; on extrait au dichlorométhane, sèche et évapore le solvant. Le précipité beige obtenu est recristallisé dans un mélange d'éther isopropylique et d'éthanol (rapport 10 :1). Après séchage sous vide, on obtient 84,6 g (Rendement 76%) du 4-nitro-N-(tert- octyl) benzamide sous forme d'une poudre blanc cassé et utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Deuxième étape : préparation du 4-amino-N-(tert-octyl) benzamide : Dans un hydrogénateur de 500 ml, du 4-nitro-N-(tert-octyl) benzamide (30 g, 0,108 mole) dissout dans 200 ml d'acétate d'éthyle est hydrogéné en présence de 4,8 g de palladium à 10% sur charbon à 50% d'eau comme catalyseur (pression d'hydrogène : 8-10 bars) à une température de 70- 75 C pendant 1 heure et 15 minutes. Après filtration, concentration du solvant et séchage sous vide, on obtient 20,4 g (Rendement : 76%) de 4-amino-N-(tert-octyl) benzamide sous forme d'une poudre jaune clair et utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Troisième étape : préparation du N-(tert-octyl)-4-[(4,6-dichloro-1,3,5-triazin-2-yl)aminol benzamide : Dans un réacteur, on solubilise à 10 C le chlorure de cyanuryle (3,7 g, 0,0201 mole) dans 70 ml de dioxanne. On y ajoute simultanément goutte à goutte à 10 C en 1 heure une solution du produit de l'étape précédente (5 g, 0,0201 mole) dissout dans 100 ml de dioxanne et une solution de carbonate de potassium (1,4 g, 0,03 mole) dissout dans 20 ml d'eau. Le mélange hétérogène est laissé 2 heures à une température de 10 C. On ajoute environ 300 ml d'eau et le précipité formé est filtré, puis lavé à l'eau. Après séchage sous vide, on obtient 7,4 g (Rendement 93%) du N-(tert-octyl)-4-[(4,6-dichloro-1,3,5-triazin-2-yl)amino] benzamide sous forme d'une poudre blanche et utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Quatrième étape : préparation du dérivé de l'exemple 4 : Dans un micro ondes CEM Discover, on laisse le mélange intimement mélangé du produit de l'étape précédente (0,29 g, 0,732x10-3 mole), de para-amino benzalmalonate de dinéopentyle (0,5 g, 1,44x10-3 mole) et de bicarbonate de sodium (0,14 g, 1,44x10-3 mole) pendant 4 minutes à une température de 60 C et sous une puissance de 300 Watt puis pendant 15 minutes à une température de 110 C. On extrait le solide amorphe formé au dichlorométhane. La phase organique est lavée 3 fois à l'eau et est séchée puis concentrée sous pression réduite. L'huile orangée obtenue est soumise à une séparation sur colonne de silice (éluant : Heptane/EtOAc 75 :25). On récupère des fractions propres sous forme d'une huile jaune pâle qui se solidifie pour donner le dérivé de l'exemple 4 (0,6 g, Rendement 86%) sous forme d'une poudre jaune pâle : UV (Ethanol) : Xmax=351 nm, E1%=763;Xmax= 298nm, E1%=369.30 EXEMPLE 5 : Préparation du 2,4-bis-(4'-aminobenzalmalonate de di-néopentvle)-6-(4"-aminobenzamide de tert-butvle)-s-triazine de formule (5) : __o o (5) Première étape : préparation du N-(tert-butyl)-4-nitro benzamide : Dans un réacteur, on ajoute en 30 minutes à une température de 0-5 C du chlorure de 4-nitrobenzoyle (18,9 g, 0,1 mole) dissout dans 60 ml de chlorure de méthylène à une solution de tert-butylamine (8,3 g, 0,112 mole) et de triéthylamine (15,6 ml, 0,112 mole) dissouts dans 170 ml de dichlorométhane. Le mélange réactionnel est ramené à la température du labo et laissé sous agitation pendant 2 heures. La phase organique est lavée 2 fois à l'eau, séchée. Après élimination du solvant sous pression réduite, le solide obtenu est recristallisé dans l'isopropanol. On obtient 17,1 g (Rendement : 77%) de N-(tert-butyl)-4-nitro benzamide sous forme d'une poudre jaune pâle (Pf 161-2 C) et utilisé tel quel dans l'étape suivante. Deuxième étape : préparation de 4-amino-N-(tert-butyl) benzamide : Dans un hydrogénateur de 1 litre, le produit précédent (17,1 g, 0,077 mole) dissout dans 300 ml d'isopropanol est hydrogéné en présence de 3 g de palladium sur charbon à 5% comme catalyseur (pression d'hydrogène : 7 bars) à une température de 60 C pendant 30 minutes. Après filtration, concentration du solvant et séchage sous vide, on obtient 13,2 g (Rendement : 89%) de 4-amino-N-(tert-butyl) benzamide sous forme d'une poudre gris clair (Pf 123-4 C) et utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Troisième étape : préparation du N-(tert-butyl)-4-[(4,6-dichloro-1,3,5-triazin-2-yl)aminol benzamide : Dans un réacteur, on solubilise à 10 C le chlorure de cyanuryle (11,71 g, 0,06 mole) dans 150 ml de dioxanne. On y ajoute simultanément goutte à goutte à 10 C en 1 heure une solution du produit de l'étape précédente (11,53 g, 0,06 mole) dissout dans 60 ml de dioxanne et une solution de carbonate de potassium (6,3 g, 0,03 mole) dissout dans 30 ml d'eau. Le mélange hétérogène est laissé 2 heures à une température de 10 C. On ajoute environ 300 ml d'eau et le précipité formé est filtré, puis lavé à l'eau. Après séchage sous vide, on obtient 18 g (Rendement 88%) du N-(tert-butyl)-4-[(4,6-dichloro-1,3,5-triazin-2-yl)amino] benzamide sous forme d'une poudre blanche (Pf 256-7 C) et utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Quatrième étape : préparation du dérivé de l'exemple 5 : Dans un micro ondes CEM Discover, on laisse le mélange intimement mélangé du produit précédent (1,5 g, 4,4x10-3 mole), de para-amino benzalmalonate de dinéopentyle (3 g, 8,8x10-3 mole) et de bicarbonate de sodium (0,37 g, 8,8x10-3 mole) pendant 4 minutes à une température de 60 C et sous une puissance de 300 Watt puis pendant 20 minutes à une température de 150 C. On extrait le solide amorphe formé au dichlorométhane. La phase organique est lavée 3 fois à l'eau et est séchée puis concentrée sous pression réduite. L'huile marron obtenue est soumise à une séparation sur colonne de silice (éluant : Heptane/EtOAc 60 :40). On récupère des fractions propres sous forme d'une poudre jaune pâle du dérivé de l'exemple 5 (0,7 g, Rendement 17%) : UV (Ethanol) : X=375nm,E1%=420;Xmax=345nm,E1%= 813;X= 299nm,E1%=420. EXEMPLE 6 : Préparation du 2,4-bis-(4'-aminobenzalmalonate de 1,3-diméthvlbutvle)-6-(4"-aminobenzoate d'amvle)-s-triazine de formule (6) : (6) Première étape : préparation du malonate de 1,3-diméthylbutyle : Dans un réacteur surmonté par un Dean Stark, on porte au reflux pendant 2 heures l'acide malonique (72,8 g, 0,7 mole) et l'alcool 2-méthyl-4-pentanol (286 g, 2,8 mole) dans 200 ml de toluène en présence de 1,8 ml d'acide sulfurique concentré. L'eau formée est éliminée par azéotropie. La phase organique est lavée 3 fois à l'eau et est séchée sur sulfate de sodium. On filtre et on évapore le solvant. Le produit obtenu distille à 147 C sous 20 hPa. On obtient 160 g (Rendement 79 %) du malonate de 1,3-diméthylbutyle sous forme d'une huile incolore qui est utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Deuxième étape : préparation du 4-nitrobenzalmalonate de 1,3-diméthylbutyle : Dans un ballon équipé d'un Dean Stark surmonté d'un réfrigérant et sous barbotage d'azote, on place le p-nitro benzaldéhyde (49,9 g, 0,33 mole) et le malonate de 1,3-diméthylbutyle (90 g, 0,33 mole) dans 150 ml de toluène. On y ajoute le catalyseur préparé par avance, l'acide acétique (1,9 ml) et la pipéridine (3,3 ml) en suspension dans 4 ml de toluène. On porte le mélange sous agitation au reflux pendant 7 heures 30 minutes et élimine par l'intermédiaire du Dean Stark l'eau formée. Deux rajouts des mêmes quantités de catalyseur ont été nécessaires. On verse le mélange réactionnel refroidi dans l'eau et extrait au dichlorométhane. La phase organique est lavée à l'eau, puis séchée et concentrée sous pression réduite. L'huile marron rouge obtenue est chromatographiée sur colonne de silice (éluant : Heptane/EtOAc 97:3). On récupère 56,8 g (Rendement 43%)des fractions propres de 4-nitrobenzalmalonate de 1,3- diméthylbutyle sous forme d'une huile jaune et utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Troisième étape : préparation du 4-aminobenzalmalonate de 1,3-diméthylbutyle 5 Sous agitation et barbottage d'azote, on disperse le dérivé de l'étape précédente (56,8 g, 0,14 mole) dans 80 ml d'acide acétique. On y ajoute 115 ml d'eau. Le mélange est chauffé à 50 C. On y ajoute le fer (78,2 g, 1,4 mole) par portions sans dépasser une température de 55 C (temps d'introduction 1 heure). Ensuite, on ajoute goutte à goutte 10 de l'acide acétique (115 ml) sans dépasser une température de 55 C (temps d'introduction 2 heures). On chauffe 1 heure de plus à 55 C. On refroidit, ajoute de l'eau et extrait 2 fois au dichlorométhane. La phase organique est lavée à I `eau, avec une solution saturée de bicarbonate de sodium, à l'eau puis est séchée sur sulfate de sodium. Après concentration sous pression réduite, on obtient une huile marron rouge 15 que l'on purifie par passage sur colonne de silice (éluant : Heptane/EtOAc 85 :15). On le recristallise dans un mélange d' heptane et de dichloro-1,2 éthane. On récupère 22,5 g (Rendement 43%) des fractions propres de 4-aminobenzalmalonate de 1,3-diméthylbutyle sous forme d'une huile orangé et utilisée telle quelle dans l'étape suivante. 20 Quatrième étape : préparation du dérivé de l'exemple 6 : Dans un micro ondes CEM Discover, on laisse le mélange intimement mélangé du produit de l'étape précédente (0,5 g, 1,32x10-3 mole), du produit de la deuxième étape 25 de l'exemple 2 (0,235 g, 0,66x10-3 mole) et de bicarbonate de sodium (0,11 g, 1,32x10-3 mole) pendant 4 minutes à une température de 60 C et sous une puissance de 300 Watt puis pendant 25 minutes à une température de 110 C. On extrait le solide amorphe formé au dichlorométhane. La phase organique est lavée 3 fois à l'eau et est séchée puis concentrée sous pression réduite. L'huile orangée obtenue est soumise à 30 une séparation sur colonne de silice (éluant : Heptane/EtOAc 80 :20). On récupère des fractions propres sous forme d'une huile jaune qui se solidifie pour donner le dérivé de l'exemple 6 (0,4 g, Rendement 57%) sous forme de paillettes jaune clair : UV (Ethanol) : 35 ~, = 370 nm , E1% = 500; Xmax = 337 nm , E1% = 800; ~, = 300 nm , E1% = 411. EXEMPLE 7 : Préparation du 2,4-bis-(4'-aminobenzalmalonate de di-menthvle)-6-(4"-aminobenzoate d'amvle)-s-triazine de formule (7) : (7) Première étape : préparation du malonate de di-menthyle : Dans un réacteur surmonté par un Dean Stark, on porte au reflux pendant 6 heures l'acide malonique (22,2 g, 0,213 mole) et le menthol (70 g, 0,448 mole) dans 100 ml de toluène en présence de 2 ml d'acide sulfurique concentré. L'eau formée est éliminée par azéotropie. La phase organique est lavée 3 fois à l'eau et est séchée sur sulfate de sodium. On élimine l'excès de menthol par distillation sous vide (140 C sous 0,6 hPa). Le résidu est traité au noir animal dans l'isopropanol au reflux. Après filtration, riçage et évaporation du solvant, on obtient 61,8 g (Rendement 76 %) du malonate de di menthyle sous forme d'une huile jaune qui est utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Deuxième étape : préparation du 4-nitrobenzalmalonate de 1,3-diméthylbutyle : Dans un ballon équipé d'un Dean Stark surmonté d'un réfrigérant et sous barbotage d'azote, on place le p-nitro benzaldéhyde (21,8 g, 0,144 mole) et le malonate de di menthyle (61 g, 0,16 mole) dans 100 ml de toluène. On y ajoute le catalyseur préparé par avance, l'acide acétique (0,92 ml) et la pipéridine (1,6 ml) en suspension dans 3 ml de toluène. On porte le mélange sous agitation au reflux pendant 9 heures et élimine par l'intermédiaire du Dean Stark l'eau formée. Trois rajouts des mêmes quantités de catalyseur ont été nécessaires. On verse le mélange réactionnel refroidi dans l'eau et extrait au dichlorométhane. La phase organique est lavée à l'eau, puis séchée et concentrée sous pression réduite. L'huile marron rouge obtenue est chromatographiée sur colonne de silice (éluant : Heptane/EtOAc 95:5). On récupère 37 g (Rendement 0%) des fractions propres de 4-nitrobenzalmalonate de di menthyle sous forme d'une huile jaune et utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Troisième étape : préparation du 4-aminobenzalmalonate de 1,3-diméthylbutyle 5 Sous agitation et barbotage d'argon, on disperse le dérivé de l'étape précédente (37 g, 0,072 mole) dans 30 ml d'acide acétique et 45 ml d'eau. Le mélange est chauffé à 50 C. On y ajoute le fer (24,4 g, 0,437 mole) par portions sans dépasser une température de 55 C (temps d'introduction 30 minutes). Ensuite, on ajoute goutte à goutte de l'acide acétique (45 ml) sans dépasser une température de 55 C (temps d'introduction 1 heure 30 minutes). On chauffe 1 heure de plus à 55 C. On refroidit, ajoute de l'eau et extrait 2 fois au dichlorométhane. La phase organique est lavée à I `eau, avec une solution saturée de bicarbonate de sodium, à l'eau puis est séchée sur sulfate de sodium. Après concentration sous pression réduite, on obtient une gomme orangée que l'on purifie par passage sur colonne de silice (éluant : Heptane/EtOAc 90 :10). On récupère 8,6 g (Rendement 25%) des fractions propres de 4-aminobenzalmalonate de di menthyle sous forme d'un solide jaune et utilisé telle quelle dans l'étape suivante. Quatrième étape : préparation du dérivé de l'exemple 7 : Dans un micro ondes CEM Discover, on laisse le mélange intimement mélangé du produit précédent (2 g, 4,1x10-3 mole), de 2,4-dichloro-6-(4'-amino benzoate d'amyle)-s-triazine (première étape de l'exemple 2) (0,73 g, 2,05x10-3 mole) et de bicarbonate de sodium (0,34 g, 4,1x10-3 mole) pendant 30 minutes à une température de 130-140 C et sous une puissance de 300 Watt. On extrait le solide amorphe formé au dichlorométhane. La phase organique est lavée 3 fois à l'eau et est séchée puis concentrée sous pression réduite. L'huile marron obtenue est soumise à une séparation sur colonne de silice (éluant : Heptane/EtOAc 80 :20). On récupère des fractions propres sous forme d'une poudre jaune pâle du dérivé de l'exemple 7 (0,5 g, Rendement 16%) : UV (Ethanol) : X=370nm,E1%=391;Xmax=340nm,E1%= 538;X= 300nm,E1%=313.35 EXEMPLES 8 À 10 DE COMPOSITION INGREDIENTS EX 8 EX 9 EX10 (hors (hors (invention) invention) invention) GLYCERYL STEARATE (and) PEG- 1 1 1 100 STEARATE SIMULSOL 165 (Seppic) STEARIC ACID 1.5 1.5 1.5 STEARINE TP 1200 (Stéarinerie Dubois) POLY DIMETHYLSILOXANE 0.5 0.5 0.5 200 FLUID 350 CS (Dow Corning) CETYL ALCOHOL 0.5 0.5 0.5 NACOL 16-98 (Sasol) CETEARYL ALCOHOL (and) 2 2 2 CETEARYL GLUCOSIDE MONTANOV 68 (Seppic) CONSERVATEUR 1 1 1 TRIETHANOLAMINE 0.45 0.45 0.45 C12-15 ALKYL BENZOATE 15 15 15 FINSOLV TN (Witco) TRIAZINE 1,3,5/BENZALMALONATE - - 4 (EXEMPLE 1) BUTYL - 2 2 METHOXYDIBENZOYLMETHANE PARSOL 1789 (DSM) ETHYLHEXYL METOXYCINNAMATE 5 5 5 PARSOL MCX (DSM) GLYCERINE 5 5 5 PRICERINE 9091 (Uniquema) XANTHAN GUM 0.2 0.2 0.2 KELTROL T (NUTRASWEET) ACIDE ETHYLENE DIAMINE 0.1 0.1 0.1 TETRACETIQUE, SEL DISODIQUE, 2 H2O (VERSENE NA2) POTASSIUM CETYL PHOSPHATE 1 1 1 AMPHISOL K (Givaudan) ACRYLATES/C10-30 ALKYL 0.2 0.2 0.2 ACRYLATE CROSSPOLYMER PEMULEN TR-1 (Noveon) ISOHEXADECANE 1 1 1 ISOHEXADECANE (BP) TRIETHANOLAMINE qs pH qs pH qs pH EAU 70,35 63,35 59,3 37 Méthode de mesure de la photostabilté Pour chaque formule, on a préparé 3 échantillons tests et 3 échantillons témoins. On dépose, à la spatule, 2 mg/cm2 de formule sur des plaques de polyméthacrylate de méthyle. Les plaques tests sont exposées 38 mn au SUN TEST HERAUS muni d'une lampe Xénon ayant un flux UV-A de 9,51. 10-3 W/cm2 et un flux UV-B de 5,43.10-4 W/cm2. Les plaques témoins sont conservées pendant le même temps et à la même température (38-40 C) à l'obscurité. A l'issue de ce temps, on procède à l'extraction des filtres en immergeant chaque plaque dans 50 g méthanol et en les soumettant aux ultrasons pendant 15 mn pour assurer une bonne extraction. Les solutions obtenues sont analysées par HPLC et spectrophotométrie UV. Pour chaque formule testée, le taux d' éthylhexylûméthoxy-cinnamate résiduel après exposition est donné dans le rapport de sa densité optique (DO) dans I `échantillon exposé à sa densité optique (DO) non exposé. On se place aux maxima d'absorption correspondant au éthylhexylûméthoxy-cinnamate : Xmax = 310 nm. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau 1 suivant : 0/0 résiduel en filtre UV-B du type cinnamate après 1 heure UVA Filtre UVB Filtre UVB cinnamate à 5% et filtre UV-A dibenzoyléthane à 2% cinnamate seul à 5 /0 Composition 8 Composition 9 sans triazine Composition 10 avec triazine de formule (I) de formule (I) 60% 47% 57% La perte sous exposition du filtre UV-B du type ester d'acide cinnamique s'accentue considérablement en présence du filtre UV-A du type dibenzoylméthane. L'ajout de la triazine de formule (I) permet d'améliorer la stabilité chimique du filtre UV- B et de maintenir l'équilibre de protection UVA-UVB. 3830 | La présente invention est relative à une composition en particulier une composition cosmétique à usage topique contenant l'association d'un filtre UV-B du type ester de l'acide cinnamique, d'un filtre UV-A du type dérivé de dibenzoylméthane et d'une s-triazine possédant deux groupes para-aminobenzalmalonate encombrés et un groupe para-aminobenzoate de formule (I) particulière.Elle concerne également un procédé de photostabilisation vis-à-vis du rayonnement UV d'au moins filtre UV-B du type ester de l'acide cinnamique en présence d'un filtre UV-A du type dérivé du dibenzoylméthane consistant à associer audit mélange de filtres au moins une s-triazine possédant deux groupes para-aminobenzalmalonate encombrés et un groupe para-aminobenzoate de formule (I) particulière.La présente invention est relative également à l'utilisation dudit composé s-triazine de dans une composition comprenant dans un support cosmétiquement acceptable, l'association d'un filtre UV-B du type ester de l'acide cinnamique, d'un filtre UV-A du type dérivé de dibenzoylméthane dans le but de d'améliorer l'efficacité de ladite composition vis-à-vis des rayons UV-B ainsi que de maintenir l'équilibre de protection UVA-UVB durant l'exposition solaire. | 1. Composition contenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au système filtrant UV, caractérisée par le fait qu'elle comprend au moins : au moins un filtre UV-B du type dérivé ester de l'acide cinnamique au moins un filtre UV-A du type dérivé du dibenzoylméthane et au moins un composé s-triazine de formule (I) suivante : Ra moins un HNYNYNH N Y N (I) dans laquelle 10 X, identiques ou différents, désignent ûO- ou ûNR6- Ra, identiques ou différents, désignent un groupe de formule (Il) : ÎH n [CH m \ R2 R4 5 3 dans laquelle 15 R, et R2, identiques ou différents représentent un groupe alkyle en C1-C8, linéaire ou ramifié, R, et R2 peuvent former un cycle en C5-C8i éventuellement substitué par 1, 2 ou 3 groupements alkyle(s) en C1-C4, linéaire(s) ou ramifié(s) ; R3i R4 et R5, identiques ou différents représentent un atome d'hydrogène ou un groupe 20 alkyle en C1-C4, linéaire ou ramifié ; n vaut 0 ou 1 m vaut 0 ou 1 sous réserve que : (i) lorsque n = 1 et R4 désigne l'hydrogène alors m est égal à 0 et R3 est différent 25 d'hydrogène ; (ii) lorsque R, et R2 forment un cycle en C5-C8 alors la somme n+m est différente de 2 ; R6 représente l'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C8,Rb désigne un groupe alkyle en C1-C20i linéaire ou ramifié et éventuellement insaturé, un groupe cycloalkyle en 05-012, éventuellement substitué par 1 à 3 radicaux alkyles en C1-C4, linéaires ou ramifiés, le groupe û(CH2CHR7-O)gR8 ou le groupe ûCH2-CH(OH)-CH2-O-R8, R7 représente l'hydrogène ou méthyle, R8 représente l'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C8, q = 1-20, le groupement COXRb peut être en position ortho, méta ou para du groupement amino, R, désigne un radical alkyle en C1-C20, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, le radical OH, un radical alcoxy en C1-C20, linéaire ou ramifié, p est égal à 0, 1 ou 2. 2. Composition selon la 1, où les composés de formule (I) sont choisis parmi ceux pour lesquels les deux conditions suivantes sont réunies : (a) n=m=0 et (b) R1, R2, R3 désignent un alkyle en C1-C4 et plus particulièrement méthyle ou bien R3 désigne hydrogène et R1 et R2 forment un cycle en C5-08 éventuellement substitué par 1 ou deux radicaux alkyle et plus particulièrement cyclohexyle. 3. Composition selon la 1, où les composés de formule (I) sont choisis parmi ceux pour lesquels les deux conditions suivantes sont réunies : (a) n=1 et R4 désigne un alkyle en particulier méthyle ou m = 1 et R5 désigne un alkyle en particulier méthyle et (b) R1 et R2 désignent un alkyle en C1-C4 et plus particulièrement méthyle. 25 4. Composition selon l'une quelconque des 1 à 3, où les composés de formule (I) sont choisis parmi les composés de formules (1) à (10) suivantes : (1)HNYN N Y NYN NH (2) HNYNYNH NYN NH HNYN NH Y NYN NH o (3) (4) 42o HNYNYNH NYN NH O O, (5) (6) (7)(8) HNYNYNH NYN NH (9) (10) HNYNYNH NYN 5. Composition selon la 4, dans lequel on utilise comme composé de formule (I) le 2,4-bis-(4'-amino benzalmalonate de di-néopentyle)-6-(4"-amino benzoate de butyle)-s-triazine de formule (1).10 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, où le dérivé ester de l'acide cinnamique est choisi parmi ceux répondant à la formule (A) suivante : R2 (A) dans laquelle : R', R2 sont, indépendamment l'un de l'autre, un radical alkyle en C1-C24, linéaire ou ramifié et plus particulièrement un radical alkyle en C1-C8, linéaire ou ramifié. 7. Composition selon la 6, où le dérivé ester de l'acide cinnamique de formule (A) est choisi parmi : - Ethylhexyl Methoxycinnamate ou Cinoxate - Isopropyl Methoxy cinnamate, - Isoamyl Methoxy cinnamate, -Diisopropyl Methylcinnamate, 8. Composition selon la 7, où le dérivé ester de l'acide cinnamique de formule (A) est Ethylhexyl Methoxycinnamate ou Cinoxate. 9. Composition selon l'une quelconque des 1 à 8, où le ou les dérivés esters de l'acide cinnamique sont présents à des teneurs qui varient de 0,01 à 20% en poids et plus préférentiellement de 0,1 à 10% en poids et encore plus préférentiellement de 0,1 à 8% en poids par rapport au poids total de la composition. 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes, où le dérivé de dibenzoylméthane est choisi parmi : - le 2-méthyldibenzoylméthane, - le 4-méthyldibenzoylméthane, - le 4-isopropyldibenzoylméthane, - le 4-tert.-butyldibenzoylméthane, - le 2,4-diméthyldibenzoylméthane, - le 2,5-diméthyldibenzoylméthane, - le 4,4'-diisopropyldibenzoylméthane, - le 4,4'-diméthoxydibenzoylméthane, le 4-tert.-butyl-4'-méthoxydibenzoylméthane, - le 2-méthyl-5-isopropyl-4'-méthoxydibenzoylméthane, - le 2-méthyl-5-tert-butyl-4'-méthxydibenzoylméthane,- le 2,4-diméthyl-4'-méthoxydibenzoylméthane, - le 2,6-diméthyl-4-tert-butyl-4'-méthoxydibenzoylméthane. 11. Composition selon la 10, où le dérivé de dibenzoylméthane est le 4-5 isopropyl-dibenzoylméthane répondant à la formule suivante :5 12. Composition selon la 10, où le dérivé de dibenzoylméthane est le 4-(ter.-butyl) 4'-méthoxy dibenzoylméthane ou Butyl Methoxy Dibenzoylmethane de formule suivante : 13. Composition selon l'une quelconque des 1 à 12, où le ou les dérivés de dibenzoylméthane sont présents à des teneurs qui varient de 0,01 à 20% en poids 10 et plus préférentiellement de 0,1 à 10% en poids et encore plus préférentiellement de 0,1 à 6% en poids par rapport au poids total de la composition. 14. Composition selon l'une quelconque des 1 à 13, où le ou les composés de formule (I) sont présents dans des proportions allant de 0,01 % à 20 0/0 15 en poids, de préférence de 0,1 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 15. Composition selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisée par le fait qu'elle contient en plus d'autres agents photoprotecteurs organiques ou 20 inorganiques actifs dans l'UV-A et/ou l'UV-B hydrosolubles ou liposolubles ou bien insolubles dans les solvants cosmétiques couramment utilisés. 16. Composition selon la 15, où les agents photoprotecteurs organiques complémentaires sont choisis parmi les anthranilates ; les dérivés salicyliques, les 25 dérivés du camphre ; les dérivés de la benzophénone ; les dérivés de R , - diphénylacrylate ; les dérivés de triazine autres que celles de formule (I) ; les dérivés de benzotriazole ; les dérivés de benzalmalonate autres que ceux de formule (I) ; les dérivés de benzimidazole ; les imidazolines ; les dérivés bis-benzoazolyle ; les dérivés de l'acide p-aminobenzoïque (PABA) autres que ceux de formule (I) ; les dérivés de 30 méthylène bis-(hydroxyphényl benzotriazole) ; les dérivés de benzoxazole ; les polymères filtres et silicones filtres ; les dimères dérivés d'a-alkylstyrène ; les 4,4-diarylbutadiènes et leurs mélanges. OMe 17. Composition selon la 16, caractérisée par le fait que le ou les filtres UV organiques sont choisis parmi les composés suivants : Ethylhexyl Salicylate, Homosalate, Octocrylene, Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid, Disodium Phenyl Dibenzimidazole Tetra-sulfonate, Benzophenone-3, Benzophenone-4, Benzophenone-5, Diethylamino Hydroxybenzoyl Hexyl Benzoate. 4-Methylbenzylidene camphor, Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid, Bis-Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine Ethylhexyl Triazone, Diethylhexyl Butamido Triazone, Methylène bis-Benzotriazolyl Tetramethylbutylphénol Drometrizole Trisiloxane Polysilicone-15 1,1-dicarboxy (2,2'-diméthyl-propyl)-4,4-diphénylbutadiène et leurs mélanges. 18. Composition selon la 15, caractérisée par le fait que les agents photoprotecteurs inorganiques complémentaires sont des pigments ou des nanopigments d'oxydes métalliques, traités ou non. 19. Composition selon la 18, caractérisée par le fait que lesdits pigments ou nanopigments sont choisis parmi les oxydes de titane, de zinc, de fer, de zirconium, de cérium et leurs mélanges, traités ou non. 20. Composition selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre au moins un agent de bronzage et/ou de brunissage artificiel de la peau. 35 21. Composition selon l'une quelconque des 1 à 20, caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre au moins un adjuvant choisi parmi les corps gras, les solvants organiques, les épaississants ioniques ou non ioniques, hydrophiles ou lipophiles, les adoucissants, les humectants, les opacifiants, les stabilisants, les 5émollients, les silicones, les agents anti-mousse, les parfums, les conservateurs, les tensioactifs anioniques, cationiques, non-ioniques, zwitterioniques ou amphotères, des actifs, les charges, les polymères, les propulseurs, les agents alcalinisants ou acidifiants 22. Composition selon l'une quelconque des 1 à 21, caractérisée par le fait qu'elle se présente sous la forme d'une émulsion huile-dans-eau ou eau-dans huile. 23. Utilisation d'une composition telle que définie dans l'une quelconque des 10 1 à 21 pour la fabrication de produits pour le traitement cosmétique de la peau, des lèvres, des ongles, des cheveux, des cils, sourcils et/ou du cuir chevelu 24. Utilisation d'une composition telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 21 pour la fabrication de produits de soin de la peau, des lèvres, des 15 ongles, des cheveux et/ou du cuir chevelu. 25. Utilisation d'une composition telles que définie dans l'une quelconque des 1 à 21 pour la fabrication de produits de maquillage. 20 26. Procédé pour améliorer la stabilité chimique vis-à-vis du rayonnement UV d'au moins un filtre UV-B du type dérivé ester de l'acide cinnamique en présence d'un filtre UV-A du type dérivé de dibenzoylméthane consistant à associer à ce mélange de filtres UV au moins un composé s-triazine de formule (I) tel que défini dans les précédentes. 25 27. Utilisation d'un composé s-triazine de formule (I) tel que défini dans les précédentes dans une composition comprenant dans un support cosmétiquement acceptable, l'association d'au moins un filtre UV-B du type dérivé ester de l'acide cinnamique et au moins un filtre UV-A dérivé du dibenzoylméthane telle 30 que définie dans les précédentes, dans le but de d'améliorer la stabilité chimique vis-à-vis du rayonnement UV dudit filtre UV-B. 28. Utilisation d'un composé s-triazine de formule (I) tel que défini dans les précédentes dans une composition comprenant dans un support 35 cosmétiquement acceptable, l'association d'au moins un filtre UV-B du type dérivé ester de l'acide cinnamique et au moins un filtre UV-A dérivé du dibenzoylméthane telle que définie dans les précédentes, dans le but de d'améliorer l'efficacité de ladite composition vis-à-vis des rayons UV-B. 29. Utilisation d'un composé s-triazine de formule (I) tel que défini dans les précédentes dans une composition comprenant dans un support cosmétiquement acceptable, l'association d'au moins un filtre UV-B du type dérivé ester de l'acide cinnamique et au moins un filtre UV-A dérivé du dibenzoylméthane telle que définie dans les précédentes, dans le but de maintenir l'équilibre de protection UVA-UVB durant l'exposition solaire. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 19 | A61K 8/49,A61K 8/37,A61Q 19/00 |
FR2892235 | A1 | PLAQUE D'EXTREMITE POUR PILE A COMBUSTIBLE, INTEGRANT DES ELEMENTS DE GESTION D'UN FLUIDE CALOPORTEUR. | 20,070,420 | La présente invention concerne les piles à combustible. Plus particulièrement, elle 5 concerne les circuits d'alimentation en gaz et en liquide de refroidissement d'une pile à combustible. ETAT DE LA TECHNIQUE 10 On sait qu'il faut alimenter la pile à combustible en hydrogène et en air ou en oxygène pur, et qu'il faut en général la refroidir compte tenu des densités de puissance recherchées, c'est-à-dire la faire traverser par un fluide caloporteur comme de l'eau. En outre, il faut contrôler certains paramètres importants de la gestion des gaz, comme 15 leur pression, leur température, leur humidité, le taux de re-circulation de ces gaz. Cela requiert une installation de gestion des gaz assez complexe et volumineuse, en général aussi volumineuse que la pile elle-même. Une pile à combustible comporte un empilage de plaques bipolaires et de membranes 20 échangeuses d'ions disposées en alternance. L'empilage est enserré entre deux plaques d'extrémité. Les canalisations d'alimentation et de retour pour les fluides sont en général disposées parallèlement à la direction d'empilage et aboutissent aux plaques d'extrémité ou à l'une d'entre elles, où elles rejoignent des canalisations branchant l'empilage à ladite installation de gestion des gaz. 25 L'objectif de l'invention est de réduire l'encombrement de ladite installation de gestion des fluides, afin d'en faciliter l'implantation par exemple dans un véhicule. Un autre objectif de l'invention est de concevoir une installation de gestion des gaz 30 simple, dont la fabrication industrielle se prête bien à l'automatisation afin, entre autres avantages, de réduire les coûts de fabrication industrielle. Afin de conférer à la pile à combustible une parfaite étanchéité et une conduction électrique uniformément répartie, l'empilage est comprimé par des tirants parallèles à 35 la direction d'empilage et ancrés de part et d'autre aux plaques d'extrémités. Celles-ci -1- -2- doivent donc être robustes et conférer une pression suffisante et de préférence homogène sur toute la section des plaques bipolaires et membranes échangeuses d'ion. Les plaques d'extrémités doivent également supporter la pression des gaz présents dans le système. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION Partant de l'observation que les plaques d'extrémité sont nécessairement assez 10 épaisses, l'idée à la base de l'invention est d'intégrer auxdites plaques d'extrémité ou à l'une des deux une fonction de gestion des fluides. Il s'agit donc de loger tout ou partie des éléments nécessaires à la gestion des fluides dans les plaques d'extrémité, ou même dans l'une des deux seulement, au besoin en en augmentant encore l'épaisseur, ce qui ne peut être préjudiciable à la fonction mécanique de la ou des 15 plaques d'extrémité. Cette solution offre des avantages importants en terme d'encombrement, de gain de poids, de fiabilité et même de coûts de fabrication. En outre, elle permet aisément la réalisation d'une interface entre pile à combustible et véhicule sur lequel est implanté la 20 pile à l'aide de raccords auto obturants pour les gaz et fluides, et de connecteurs électriques enfichables. Avantageusement, les connecteurs électriques et les raccords peuvent être agencés de sorte que la pile, à laquelle est intégrée l'installation de gestion des gaz, puisse être aisément installée et retirée du véhicule, afin de faciliter l'entretien, la réparation ou le remplacement de la pile à combustible. 25 L'invention se rapporte à une pile à combustible comportant un empilage de plaques bipolaires et de membranes échangeuses d'ions disposées en alternance, l'empilage étant enserré entre deux plaques d'extrémité, l'empilage comportant des canalisations d'alimentation et de retour pour les fluides nécessaires au fonctionnement de la pile, 30 lesdits fluides comprenant au moins un gaz combustible, les canalisations communiquant avec une installation de gestion des fluides comportant des éléments pour contrôler certains paramètres de fonctionnement, des éléments pour recycler les gaz non consommés par la pile et des éléments pour éliminer l'eau produite par la pile, ladite installation comportant des raccordements pour alimenter la pile en gaz, dans5 -3- laquelle l'installation de gestion des fluides est intégrée au moins en partie à l'intérieur de l'une des plaques d'extrémité. On entend par installation de gestion des fluides des éléments jouant un rôle actif dans la gestion des fluides. Ainsi, sont intégrés ou montés sur une plaque d'extrémité au moins certains des éléments comme par exemple ceux utilisés pour contrôler certains paramètres de fonctionnement. Il s'agit par exemple de pompes ou d'électrovannes de régulation du débit d'un gaz. Il est tout spécialement avantageux de monter dans ou d'intégrer sur l'une des plaques d'extrémité des éléments pour recycler les gaz non consommés par la pile. Il s'agit par exemple d'un dispositif à effet Venturi permettant, au moyen d'un débit de gaz neuf, d'aspirer le gaz sortant de la pile et à le faire recirculer dans celle-ci. De préférence, des éléments pour éliminer l'eau produite par la pile sont montés sur ou intégrés dans l'une des plaques d'extrémité. Les éléments évoqués ci-dessus font partie d'un système de gestion de l'un des gaz. On peut associer les éléments de gestion d'un des gaz à l'une des plaques d'extrémité et associer les éléments de gestion de l'autre des gaz à l'autre des plaques d'extrémité ou l'on peut associer tous ces éléments à une seule des plaques d"extrémité comme dans l'exemple illustrant l'invention et décrit en détails ci-dessous. On peut même associer à une seule et même plaque d'extrémité non seulement les éléments de gestion des gaz mais en outre on peut très avantageusement lui associer les éléments de gestion d'un fluide caloporteur. Bien entendu, on peut répartir entre les deux plaques d'extrémité les éléments de gestion des fluides. On peut aussi répartir entre les deux plaques d'extrémité des éléments de gestion des gaz et des éléments de gestion d'un fluide caloporteur. Comme on va le montrer dans l'exemple ci-dessous, il est possible de monter sur ou d'intégrer dans les plaques d'extrémité, même dans une seule de celles-ci, la totalité des éléments de l'installation de gestion de tous les fluides, gaz et liquide de refroidissement. Bien entendu, il est déjà très avantageux de n'intégrer ou monter qu'une partie, de préférence la majorité des éléments de l'installation de gestion des fluides dans l'une des plaques d'extrémité ou dans les deux. -4- L'invention s'étend aussi à une plaque d'extrémité adaptée pour intégrer et/ou supporter des éléments de gestion d'un ou de plusieurs fluides utilisés par une pile à combustible. On peut appeler une telle plaque une plaque ù système . Selon l'invention, une plaque d'extrémité configurée pour la gestion du fluide caloporteur utilisé pour le refroidissement d'une pile à combustible. Un telle plaque d'extrémité pour pile à combustible, la plaque d'extrémité comportant un bloc structurel comportant une face intérieure destinée à être mise en appui contre ledit empilage et une face extérieure complémentaire, la face intérieure comportant au moins deux orifices destinés à être reliés à un circuit situé dans la pile pour un fluide caloporteur, est caractérisée en ce que le bloc structurel comporte une chambre formant nourrice d'alimentation en fluide caloporteur, permettant l'agencement suivant : • la chambre formant nourrice est délimitée par des parois du bloc structurel ; • la chambre formant nourrice s'étend entre lesdits deux orifices ; • une platine est positionné et montée à l'intérieur de la chambre formant nourrice, en regard de l'un des orifices, de façon étanche sur la paroi de la chambre, et elle comporte des moyens pour assurer la circulation du fluide caloporteur sélectivement vers lesdits orifices. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES La présente invention sera mieux comprise grâce à la description détaillée d'un mode 25 de réalisation et de quelques variantes, illustrés avec les figures jointes dans lesquelles : La figure 1 est un schéma de principe d'un système comportant une pile à combustible et l'installation de gestion des gaz associée ; 30 La figure 2 est une vue schématique de côte d'une pile à combustible selon l'invention ; La figure 3 est une vue de la pile à combustible selon la direction X à la figure 2 ; La figure 4 est une vue de dessus de la pile à combustible de la figure 2 ; La figure 5 est une perspective montrant la pile à combustible selon l'invention proche d'un support de réception associé à un véhicule, mais non connectée à celui-ci ; -5- La figure 6 est une autre perspective de la plaque d'extrémité de la figure 5, montrant le côté destiné à être plaqué contre l'empilage de cellules élémentaires ; Les figures 7A, 7B, 7C et 7D montrent un bloc structurel permettant la réalisation de la plaque d'extrémité de la figure 6 ; La figure 8 est une vue de dessus de la plaque d'extrémité de la figure 5 ; La figure 9 est une coupe selon I-I à la figure 8 ; La figure 10 est une vue de face de la plaque d'extrémité de la figure 5 ; La figure 11 est une coupe selon III-III à la figure 10 ; La figure 12 est une coupe selon II-II à la figure 10 ; La figure 13 est une coupe selon IV-IV à la figure 8 ; Les figures 14, 15 et 16 montrent schématiquement une variante avec pompe de circulation du fluide caloporteur et thermostat intégrés à une plaque d'extrémité, les moyens de gestion des gaz étant intégrés à l'autre des plaques d'extrémité. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION Avant de débuter la description détaillée, l'attention du lecteur est attirée sur une convention de notation pour les repères aux figures. Les références débutant par la lettre P désignent un perçage, une canalisation, un alésage cylindrique, un trou ou un orifice sur une plaque d'extrémité. Prenons l'exemple d'un orifice par lequel un fluide entre dans une pile à combustible. On le désigne par P7 de façon générique, c'est-à-dire indistinctement quel que soit le fluide considéré. On termine la référence par la lettre o pour viser plus spécifiquement le gaz oxygène ou l'air, par la lettre h pour viser plus spécifiquement le gaz hydrogène et par la lettre w pour viser plus spécifiquement le fluide caloporteur. Les références débutant par la lettre A visent l'empilage de cellules élémentaires de la pile à combustible (communément désigné par stack ). Les références débutant par la lettre C désignent un connecteur, électrique, pour gaz ou pour fluide caloporteur. Les références débutant par la lettre E désignent un élément appartenant au système de gestion d'un des fluides. Si une référence débutant par E n'est pas terminée par l'une des lettres h , o ou w , c'est que l'élément en question est unique, c'est-à-dire n'est pas dédié à un seul des fluides utilisés.35 -6- Sur le schéma de principe de la figure 1, on voit une pile à combustible FC comportant un empilage A de cellules élémentaires dont on voit un orifice d'entrée A7h et un orifice de sortie A5h d'un circuit d'hydrogène, un orifice d'entrée A7w et un orifice de sortie A5w d'un circuit d'eau utilisée comme fluide caloporteur et un orifice d'entrée A7o et un orifice de sortie A5o d'un circuit d'oxygène. On voit au bas de la figure tous les raccordements des gaz et d'eau, schématisés autour d'une ligne en pointillés. On ne reviendra pas sur le fonctionnement d'une pile à combustible, supposé connu par le lecteur. Dans le présent mémoire, l'expression pile à combustible désigne un système comportant un empilage de cellules électrochimiques élémentaires et les éléments de gestion des fluides associés. Observons encore que l'exemple décrit ici porte sur une pile à combustible alimentée en oxygène pur. Dans le cas d'une pile à combustible alimentée en air ambiant comprimé, le circuit de gestion d'air comporterait, par rapport au circuit de gestion d'oxygène, quelques adaptations tout à fait compatibles avec la conception intégrée proposée par l'invention. Par exemple, le compresseur d'air pourrait ou non être intégré, de même que les moyens de contrôle de l'humidification de l'air. La description suivante s'attache à montrer une topologie permettant d'intégrer à une plaque d'extrémité les éléments de gestion des fluides utilisés par une pile à combustible. Les éléments fonctionnels de l'installation de gestion du circuit d'hydrogène sont les suivants (voir figure 1) : un condenseur Gh, un dispositif à effet Venturi Vh, un clapet anti retour E5h, un régulateur électrique de pression E2h, une pompe E8h, un capteur de pression E3h, une soupape de surpression d'alimentation E1 h, une soupape de surpression E9h régnant dans la pile à combustible et une électrovanne de purge El Oh. Les éléments de l'installation de gestion du circuit d'eau sont les suivants : un désioniseur D et un purgeur automatique E16. Les éléments de l'installation de gestion du circuit d'oxygène sont les suivants : un condenseur Go, un Venturi Vo, un clapet anti-retour E5o, un régulateur électrique de pression E2o, une pompe E8o, un capteur de pression E3o, une soupape de surpression d'alimentation Elo, une soupape E90 de surpression régnant dans la pile à combustible, une électrovanne de purge El 0o et un flotteur E17 pour la régulation du niveau d'eau produite par le fonctionnement de la pile à combustible. -7A la figure 2, on voit l'empilage A de cellules élémentaires de la pile à combustible. Rappelons simplement que les cellules élémentaires de l'empilage A comportent chacune une anode et une cathode séparées par une membrane échangeuse d'ions, le tout formant l'assemblage électrodes et membrane connu sous l'abréviation MEA (pour Membrane Electrode Assembly). Cet empilement est serré entre deux plaques d'extrémité B et b. Le serrage assure l'étanchéité du système, ainsi que le bon contact électrique entre les éléments. La figure 3 montre la plaque d'extrémité B et on reconnaît les orifices d'alimentation P7h, P7w et P7o et de recirculation P5h, P5w et P5o des circuits de gaz et d'eau agencés à l'intérieur même de la pile à combustible. L'orifice d'alimentation P7h du circuit d'hydrogène est monté sur l'orifice d'entrée A7h d'entrée d'hydrogène de l'empilement A de cellules ; l'orifice de recirculation P5h du circuit d'hydrogène est monté sur l'orifice de sortie A5h d'hydrogène non consommé hors de l'empilage A de cellules élémentaires ; l'orifice d'alimentation P7w du circuit d'eau de refroidissement est monté sur l'orifice d'entrée A7w d'eau dans l'empilage A de cellules élémentaires ; l'orifice de recirculation P5w du circuit d'eau est monté sur l'orifice de sortie A5w d'eau de l'empilage A de cellules élémentaires ; enfin, l'orifice d'alimentation P7o du circuit d'oxygène est monté sur l'orifice d'entrée A7o d'oxygène de l'empilage A de cellules élémentaires et l'orifice de recirculation P5o du circuit d'oxygène est monté sur l'orifice de sortie A5o d'oxygène non consommé hors de l'empilement A de cellules. Selon la présente invention, le système de gestion des gaz et de l'eau de refroidissement est contenu dans la plaque d'extrémité B. La plaque d'extrémité B comporte un bloc structurel B1 d'épaisseur suffisante pour que l'on puisse y disposer trois chambres principales P1 w, P1 h et Pl o, visibles en particulier aux figures 4 et 7C. Avantageusement, une chambre P1 est disposée sensiblement parallèlement à la face intérieure B10. De préférence, elle est sensiblement droite et de préférence encore, elle est de forme cylindrique, avantageusement circulaire. Les figures 7 permettent de bien faire comprendre un mode de réalisation non limitatif de la présente invention. On peut partir d'un bloc de matière sensiblement parallélépipédique et procéder par usinage. Les figures 7 montrent l'allure de la plaque d'extrémité B lorsque les perçages requis ont été réalisés, et avant d'avoir monté les éléments nécessaires à la constitution des systèmes de gestion des fluides. Pour ne pas obscurcir la suite de la description avec des détails inutiles, on n'aborde pas la totalité des opérations d'usinage et de montage requises pour réaliser une plaque système fonctionnelle. On -8- s'attache à expliquer le principe de conception de l'intégration d'un ou des systèmes de gestion à une plaque d'extrémité et les détails précis, qui dépendent d'ailleurs du schéma précis du ou des systèmes de gestion des fluides, peuvent bien entendu varier. On peut partir d'un bloc filé qui comporte déjà tous les perçages parallèles à la direction selon laquelle le matériau constitutif, par exemple de l'aluminium, a été filé. On pourrait aussi réaliser un bloc par fonderie. Quels que soient les procédés, avantageusement, on cherche à réaliser trois chambres principales P1w, P1h et P10 qui forment des cavités parallèles (voir en particulier la figure 3) à l'intérieur desquelles on va monter des éléments et auxquelles on va raccorder des canalisations et éléments permettant de construire les trois systèmes de gestion respectivement pour un circuit d'hydrogène, un circuit d'eau de refroidissement et un circuit d'oxygène. A la figure 6, on voit la face intérieure B10 de la plaque d'extrémité B selon l'invention, destinée à être mise en appui contre ledit empilage. Cette face intérieure comporte deux orifices P7h et P5h destinés à l'alimentation d'un circuit d'hydrogène parcourant l'empilage A de cellules électrochimiques élémentaires , deux orifices P7o et P5o destinés à l'alimentation d'un circuit d'oxygène et deux orifices P7w et P5w destinés à l'alimentation d'un circuit de fluide caloporteur. L'ensemble de la face extérieure B11, qui est libre de tout contact avec l'empilage A de cellules électrochimiques élémentaires, permet de monter plusieurs des éléments nécessaires à la constitution des systèmes de gestion des fluides qui sont montés, comme on l'aperçoit à la même figure 6 et surtout à la figure 5. La figure 5 montre une pile à combustible FC selon l'invention et le support S sur lequel elle est montée par un mouvement de rapprochement relatif (voir double flèche F1) qui permet tout à la fois d'établir les différentes connexions de fluides (connections électriques, connexion des gaz et connexion du fluide caloporteur) et de la positionner mécaniquement. Détaillons les différents circuits de fluide intégrés à la plaque d'extrémité B. Circuit d'eau de refroidissement (voir essentiellement la figure 9) -9- La chambre P1w est délimitée dans sa partie supérieure par un bouchon E12w monté sur une face extérieure B11. Un purgeur E16 est installé sur le bouchon E12w pour évacuer l'éventuelle présence de gaz dans l'eau. Une platine E11w est montée à l'extrémité inférieure de la chambre P1w. Cette platine El 1w reçoit deux raccords auto- obturant C1w et C2w et elle forme un bouchon obturant la chambre P1w à l'une de ses extrémités. La platine El 1w comporte une chambre interne P60w communiquant avec l'orifice P5w et avec le raccord C2w. Elle reçoit par ailleurs un tube P61w dont la paroi est pleine sur la hauteur de la chambre interne P60w et comporte de multiples orifices P62w sur une partie s'étendant sensiblement sur toute la longueur de la chambre P1w. Le volume de la chambre P1w à l'extérieur du tube P61w peut recevoir des cristaux d'une composition chimique appropriée pour former le désioniseur D. La chambre P1w forme une nourrice qui communique d'un côté avec l'orifice P7w et de l'autre côté avec le raccord C1w. L'eau rentre dans la plaque d'extrémité B par le connecteur C1w à la figure 9, traverse un déioniseur D et rentre dans la pile par l'orifice P7w. Comme l'extrémité supérieure du tube P61w n'est pas occultée, tout le débit ne passe pas au travers des cristaux. Cela permet d'avoir une toute petite perte de charge. L'observation expérimentale montre que la désionisation est suffisante. En variante, on peut adopter une disposition ressemblant à un filtre, ce qui obligerait la totalité de débit à traverser le désioniseur. Après être passé dans les plaques bipolaires, l'eau revient dans la plaque d'extrémité B par l'orifice P5w, et quitte le système de gestion des fluides par le connecteur C2w à la figure 9. Remarquons que le connecteur C2w est représenté ouvert alors que le connecteur C1w est représenté fermé pour bien montrer leur opération mais, en pratique, ces connecteurs sont ouverts ensemble lorsque la pile à. combustible est montée pour être fonctionnelle par exemple dans un véhicule ou ils sont fermés ensemble lorsque la pile à combustible est démontée. Remarquons encore que, et ceci est un avantage de la présente invention, lors de son passage par le système, l'eau maintient la totalité de la plaque-système B en température. -10- De préférence, la platine d'extrémité selon l'invention comporte, outre la chambre P1w formant nourrice d'alimentation en fluide caloporteur, une première (P1 h) et une deuxième (Pl o) chambres permettant un agencement de systèmes de gestion pour l'hydrogène et pour l'oxygène comme expliqué ci-dessous (voir par exemple la figure 4). Circuit de gaz hydrogène (voir essentiellement la figure 11) 10 La chambre P1 h s'étend entre les orifices P5h et P7h disposés sur la face intérieure B10 du bloc structurel B1. La chambre P1 h est délimitée dans sa partie supérieure par un bouchon E12h monté sur une face extérieure B11. Un capteur de pression E3h est installé sur le bouchon E12h. La chambre P1 h est délimitée dans sa partie inférieure 15 par un réceptacle de collecte d'eau E7h, monté sur la partie inférieure de la face extérieure B11 du bloc structurel B1. Un connecteur Cl h est installé sur la partie inférieure de la face extérieure B11 (figure 5). Ce connecteur Clh est monté sur un perçage formant ladite canalisation 20 d'alimentation P2h d'alimentation de la pile en gaz hydrogène (voir aussi la figure 7C û vue de dessus du bloc structurel B1û pour repérer les différents perçages dont la canalisation d'alimentation P2h). La canalisation d'alimentation P2h est reliée à un autre perçage formant une canalisation auxiliaire P3h débouchant sur un orifice de purge, ladite canalisation auxiliaire étant disposée sensiblement parallèlement à la 25 canalisation d'alimentation, et connectée à celle-ci au moins par un clapet de surpression E1 h (figure 5). La canalisation auxiliaire P3h est ensuite reliée à l'extérieur du véhicule via le connecteur C2h (figure 5, figure 6). Un tube plongeur de purge E27 (figure 11) est installé dans le réceptacle d'eau E7h et est relié à une électrovanne de purge El Oh (figures 5 et 6) qui communique avec la canalisation auxiliaire P3h, via un 30 perçage de purge P8h perpendiculaire à la canalisation auxiliaire P3h. La canalisation d'alimentation P2h aboutit sur la paroi Pl Oh de la chambre P1 h (figure 13) via un passage P4h percé perpendiculairement à la canalisation d'alimentation P2h. 35 -11- Un corps de recirculation E6h est positionné à l'intérieur de la chambre P1 h de façon étanche sur la paroi Pl Oh et à hauteur du passage P4h. Le corps E6h sépare la chambre P1 h en une partie d'alimentation P12h en gaz aboutissant à l'orifice P7h et une partie P11 h de recirculation du gaz aboutissant à l'orifice P5h. Pour une meilleure compréhension de la constitution du corps de recirculation E6, le lecteur est invité à se reporter à la figure 13 qui montre, en coupe par un plan perpendiculaire au plan de la figure 11, le corps de recirculation E6o utilisé dans la chambre P1 o du circuit d'oxygène. Les corps E6h et E6o et les dispositifs et moyens qu'ils contiennent sont identiques. Chaque corps de recirculation E6 comporte une première cavité E61, une deuxième cavité E62 et une troisième cavité E63. La deuxième cavité E62 communique avec le passage P4 (voir P4o à la figure 13, le passage P4 pour l'hydrogène n'étant pas visible à la figure 11) d'une part et avec un trou E64 (voir E64o à la figure 13, l'équivalent pour le circuit d'hydrogène n'étant pas visible à la figure 11) communiquant avec l'électrovanne E2h (figures 5, 10 et 11) régulatrice de pression. Un clapet anti retour E5 est monté sur le corps de recirculation E6 entre la partie P11 (recirculation) de la chambre P1 et la première cavité E61. Un perçage P6 fait communiquer la première cavité E61 et troisième cavité E63. Par ailleurs, une pompe de recirculation E8h (figures 5 et 10) est montée sur le bloc structurel B1 de façon à ce que son côté aspiration communique avec la partie P11 de la chambre P1 h et son côté refoulement communique avec la première cavité E61. A titre purement illustratif, on peut utiliser aussi bien du côté oxygène que du côté hydrogène une pompe à membrane. Avantageusement, un seul moteur électrique E14 entraîne simultanément les deux pompes à membranes E8h et E8o: L'électrovanne E2 communique (vers le haut sur les figures 11 et 13, c'est-à-dire en aval par rapport à la circulation du gaz) avec un évidement aboutissant à un convergeant-divergeant formant dispositif à effet Venturi V. La cavité E63 communique avec la zone extérieure au convergeant. L'hydrogène gazeux arrive par le connecteur Cl h et traverse la canalisation d'alimentation P2h de la pile en gaz hydrogène où il est réchauffé au contact de la plaque d'extrémité maintenue à la température de fonctionnement de la pile à combustible. Le gaz est acheminé par la canalisation d'alimentation IP2h vers le corps de recirculation E6h. Le gaz parvient (sous une pression régulée par la vanne E2h) -12- dans la cavité E62. On fixe une consigne de pression pour la partie supérieure P12h de la chambre P1 h. Il s'agit en fait de la pression désirable à l'entrée de l'empilage A de cellules élémentaires. Le gaz recirculé est constitué par l'excédent de gaz non consommé qui ressort de la pile par l'orifice P5h (figure 11). Arrivé dans la partie P11 de la chambre P1 h, l'eau liquide éventuellement présente dans le gaz tombe par gravité dans le réceptacle E7h. Les éventuels résidus d'eau sont évacués à l'extérieur du système en actionnant l'électrovanne El Oh par exemple à intervalles réguliers. Le gaz recirculé passe par le clapet anti retour E5h pour accéder à la cavité E61, d'où il peut passer librement dans la cavité E63. Le dispositif à effet Venturi V forme le moyen permettant de mélanger le gaz neuf présent dans la cavité E62 et le gaz recirculé présent dans la cavité E63 et permettant d'acheminer le mélange dans la partie P12 de la chambre P1 puis vers l'orifice P7h. A faible puissance, la recirculation du gaz par l'effet Venturi n'est plus suffisante, et la pompe de recirculation E8h est mise en fonction. Elle aspire le gaz dans la partie P11 h de la chambre P1 h, et le refoule dans la cavité E61 de la chambre P1 h. Dans ces conditions, le clapet anti retour E5h est fermé. Ainsi, en partant du bas vers le haut, on peut distinguer plusieurs étages dans la chambre P1 h : un premier étage en dessous de l'orifice P5h, un deuxième étage entre l'orifice P5h et le corps de recirculation, un troisième étage qui correspond à la deuxième cavité E62, un quatrième étage qui correspond à la troisième cavité E63 et un cinquième étage entre le corps de recirculation et l'orifice P7h. Un capteur de pression E3h (figure 5) est monté sur le bloc structurel pour relever la pression régnant dans ce 5ème étage. On vient de décrire comment on peut intégrer à une plaque d'extrémité lesystème de gestion de l'hydrogène alimentant une pile à combustible. De préférence, la plaque d'extrémité B comporte une deuxième chambre P1 permettant un agencement semblable à l'agencement de la première chambre P1 h, le circuit de gaz associé à l'une (P1 h) des chambres étant le circuit d'hydrogène et le circuit de gaz associé à la deuxième P1 o des chambres étant le circuit d'oxygène (ici de l'oxygène pur). - 13 - Circuit de gaz oxvqène (voir essentiellement les figures 12 et 13) Le système oxygène est identique au système hydrogène, sauf les points suivants : a. les purges se font directement à l'atmosphère via l'électrovanne El 0o (figure 5). Pour cela, le haut du perçage P3o est muni d'un filtre E20 laissant sortir librement l'oxygène. Un bouchon E15 sépare le haut et le bas du perçage P3o. Le bas du 10 perçage P3o est utilisé pour évacuer l'eau du réceptacle E7o. b. coté cathode (oxygène), il y a une production importante d'eau sous forme liquide. Cette eau sortant de la pile tombe par gravité au fond d'un réceptacle E7o. Un flotteur E17 commande l'ouverture E18 de l'entrée du tube plongeur E19. Ce tube 15 plongeur E19 est relié au percement P90 puis au perçage P3o. De là, l'eau est acheminée via le connecteur C2o à l'extérieur du système. 20 Partie électrique (voir essentiellement la figure 5) Les fonctions du système sont contrôlées de manière électrique. Pour cela, on peut avantageusement installer sur la plaque d'extrémité selon l'invention un module électronique E25 de gestion de la pile à combustible. De préférence, la plaque 25 d'extrémité selon l'invention supporte également un connecteur multibroche C4 pour relier à l'extérieur le module électronique de gestion E25. L'unité de contrôle E25 est placée sur le haut du bloc structurel B1. Elle reçoit les informations des différents capteurs (liste non exhaustive : capteurs de pression E3h et E3o, mesure de courant E21, détecteur de taux d'hydrogène E26,...). L'unité de contrôle recueille ces 30 informations et agit sur les différents organes (bobines des régulateurs de pression E2h et E2o, électrovannes de purge El Oh et ElOo, moteur de pompe E14, contacteur de sécurité E22. De préférence, la plaque d'extrémité selon l'invention comporte en outre deux connecteurs électriques C3 de puissance destinés au courant délivré par la pile à combustible. Enfin, selon un mode de réalisation préféré, l'ensemble des 35 connecteurs électriques et raccords d'alimentation en gaz ou en fluide caloporteur sont -14- agencés de façon à pouvoir être accouplés par un seul mouvement linéaire de rapprochement relatif entre ladite plaque et un support S destiné à la recevoir (voir figure 5). La figure 14 illustre une variante de réalisation de l'invention dans laquelle aussi bien la plaque d'extrémité B' que la plaque d'extrémité b' comportent des éléments de gestion des fluides utilisés par la pile. Par exemple, la gestion du fluide caloporteur est intégrée à l'une des plaques d'extrémité et la gestion des gaz est intégrée à l'autre des plaques d'extrémité. Cela peut faciliter l'implantation d'un thermostat E29w et d'une pompe de circulation E30w du fluide caloporteur comme illustré aux figures 15 et 16. La figure 15 schématise la configuration du thermostat E29w lorsque la pile doit être refroidie. Le fluide caloporteur ayant traversé l'empilage A est renvoyé à l'extérieur vers un radiateur. La figure 16 schématise la configuration du thermostat E29w lorsque la pile est froide. Le fluide caloporteur ayant traversé l'empilage est directement repris par la pompe pour circuler en circuit fermé seulement à l'intérieur de l'empilage afin de rendre homogène son échauffement progressif. En conclusion, soulignons que l'intérêt de l'invention réside notamment dans la suppression de nombreux raccords, connexions, joints ou soudures, sources de non fiabilité outre les coûts de réalisation industrielle que cela entraîne. ILe schéma du ou des systèmes de gestion du ou des fluides n'est pas en soi abordé par la présente invention. Selon le déposant, le principe de réalisation d'une plaque système compacte exposé ici semble compatible avec de nombreux schémas de système de gestion de fluide, sinon tous, quitte à ce que certains éléments ne soient pas intégrés ou montés sur une telle plaque d'extrémité. L'invention facilite aussi le remplacement de l'empilage de cellules électrochimiques en récupérant la ou les plaques d'extrémité, par exemple en prévoyant un raccordement par un système à montage rapide capable de développer une pression de contact suffisante entre empilage et plaque d'extrémité comme par exemple un système à genouillère. Une plaque système selon l'invention pourrait aussi être adaptée pour connecter et être insérée entre deux empilages de cellules élémentaires | Plaque d'extrémité (B) pour pile à combustible, la plaque d'extrémité comportant un bloc structurel comportant lui-même une face intérieure destinée à être mise en appui contre ledit empilage et une face extérieure complémentaire, la face intérieure comportant au moins deux orifices (P5w et P7w) destinés à être reliés à un circuit situé dans la pile pour un fluide caloporteur,caractérisée en ce que le bloc structurel comporte une chambre (P1w) formant nourrice d'alimentation en fluide caloporteur, permettant l'agencement suivant :● la chambre formant nourrice est délimitée par une ou des parois du bloc structurel ;● la chambre formant nourrice s'étend entre lesdits deux orifices;● une platine (E11w) est positionné et montée à l'intérieur de la chambre formant nourrice, de façon étanche sur la paroi de la chambre, et comporte des moyens pour assurer la circulation du fluide caloporteur sélectivement vers lesdits orifices. | 1. Plaque d'extrémité (B) pour pile à combustible, la plaque d'extrémité comportant un bloc structurel (B1) comportant lui-même une face intérieure (B10) destinée à être mise en appui contre ledit empilage et une face extérieure complémentaire (B11), la face intérieure comportant au moins deux orifices (P5w et P7w) destinés à être reliés à un circuit situé dans la pile pour un fluide caloporteur, caractérisée en ce que le bloc structurel comporte une chambre (P1w) formant nourrice d'alimentation en fluide caloporteur, permettant l'agencement suivant : • la chambre formant nourrice est délimitée par une ou des parois du bloc structurel ; • la chambre formant nourrice s'étend entre lesdits deux orifices ; • une platine (El 1w) est positionné et montée à l'intérieur de la chambre formant nourrice, de façon étanche sur la paroi de la chambre, et comporte des moyens pour assurer la circulation du fluide caloporteur sélectivement vers lesdits orifices. 2. Plaque d'extrémité selon la 1 dans laquelle la chambre (P1w) est délimitée par au moins un bouchon (E12w) monté sur la face extérieure. 3. Plaque d'extrémité selon l'une des 1 ou 2, dans laquelle la platine (E11 w) forme un bouchon obturant la chambre (P1 w) à l'une de ses extrémités. 4. Plaque d'extrémité selon l'une des 1 à 3, dans laquelle la platine (El1w) comporte une chambre interne (P60w) communiquant avec l'orifice (P5w) et avec un raccord (C2w). 30 5. Plaque d'extrémité selon la 4, dans laquelle un tube (E61w) dont la paroi comporte de multiples orifices est monté sur la platine (El1w) et s'étend sensiblement sur toute la longueur de ladite chambre formant nourrice.25-16- 6. Plaque d'extrémité selon l'une des 1 à 5, comportant en outre deux connecteurs électriques de puissance (C3) destinés au courant délivré par la pile à combustible. 7. Plaque d'extrémité selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce l'ensemble des connecteurs électriques et raccord d'alimentation en gaz ou en fluide caloporteur sont agencés de façon à pouvoir être accouplées par un seul mouvement linéaire de rapprochement relatif entre ladite plaque et un support destiné à la recevoir.10 | H | H01 | H01M | H01M 8 | H01M 8/04 |
FR2889910 | A1 | PRODUIT POUR LA PREPARATION D'ALIMENTS SUPPLEMENTES POUR ANIMAUX | 20,070,302 | La présente invention est relative à un produit pour la préparation d'aliments supplémentés pour animaux et, plus particulièrement, pour animaux de rente et pour équidés. L'invention concerne également un nouveau procédé de préparation d'aliments supplémentés pour animaux. Outre les aliments dits grossiers, qui regroupent l'ensemble des produits fourragers tels que l'herbe pâturée, le foin, les légumineuses, et qui apportent des fibres végétales, l'alimentation des animaux de rente et des équidés est également constituée d'aliments supplémentés qui se caractérisent par la présence d'une certaine quantité d'un ou plusieurs principes actifs destinés à apporter de l'énergie, des protéines ou des minéraux mais également des apports médicamenteux. Ces aliments supplémentés peuvent être présentés différemment, selon les modes d'utilisation et les espèces auxquels ils sont destinés. En règle générale, l'alimentation des animaux de rente et, notamment, des bovins, des caprins, des ovins, des porcs, et des volailles mais également des équidés, comprend des granulés ou des miettes de tels granulés, des farines, des semoules ou des mash qui sont supplémentés en principes actifs généralement médicamenteux. Il est bien connu des spécialistes des industries pharmaceutiques ou vétérinaires que la mise en oeuvre de principes actifs pulvérulents et leur incorporation à des aliments supplémentés ou médicamenteux présentent de nombreux inconvénients. Les problèmes associés à de telles transformations sont généralement les suivants: contamination croisée lorsque le même atelier et appareillage transforme des aliments en aliments supplémentés en mettant en oeuvre divers principes actifs, et on voit l'aliment supplémenté souillé par les résidus de la réalisation antérieure; déficit d'homogénéité au niveau des aliments, particulièrement lorsque la charge en principe actif est très limitée; dégradation liée à la sensibilité, de divers principes actifs, à la température, à l'humidité et à la pression. Ces procédés demandent donc généralement de traiter les principes actifs au préalable, notamment par des procédés d'enrobage qui sont bien connus de l'homme du métier. Les brevets EP 0 165 577 et EP 0 302 462 décrivent la préparation d'un additif alimentaire pour animaux contenant de la bacitracine de zinc qui, après mélange avec l'aliment pour animaux ou lors du pressage en agglomérés, possède une stabilité améliorée et permet un stockage prolongé. Cet additif alimentaire pour animaux de compagnie contenant de la bacitracine de zinc à hauteur de 5 à 40% en poids est enrobé d'un polymère. La fonction de ce polymère est de protéger le principe actif des conditions environnantes et des traitements mécaniques qu'il peut subir, tout en ayant la capacité de se dissoudre dans les conditions physiologiques (dans l'estomac, les intestins, les panses des espèces animales concernées) ou de gonfler suffisamment pour que le principe actif puisse être libéré. Le brevet FR 2 748 393 décrit un procédé de traitement de principes actifs pulvérulents consistant à augmenter la granulométrie des principes actifs en les enrobant avec une solution aqueuse renfermant un sucre ou un mélange de sucres. Ce traitement permet de résoudre les inconvénients liés au dégagement de poussières pulvérulentes lors de la préparation des aliments pour animaux. Le brevet FR 2 548 675 décrit une nouvelle composition filmogène qui a pour but d'enrober des formes sèches pharmaceutiques pour les protéger contre la dégradation des principes actifs à la lumière ou à l'oxydation, contre l'abrasion lors du conditionnement en blisters, contre la formation de poussière. Le brevet EP 0 600 775 décrit des principes actifs pulvérulents stabilisés enrobés par une composition d'enrobage contenant entre 2 et 25% d'un agent filmogène et entre 0 et 5% d'un agent porogène. Cette composition d'enrobage a pour but de stabiliser les principes actifs pulvérulents pour éviter toute altération de ceux-ci pendant les opérations de formulation et de garantir leur intégrité tout au long de la durée de vie des produits manufacturés obtenus, sans en modifier leur activité et leurs propriétés physiques. Considérant ce qui précède, un problème que se propose de résoudre l'invention est de réaliser un produit pour la préparation d'aliments supplémentés pour animaux, ainsi qu'un procédé de préparation de tels aliments, qui ne présente pas les inconvénients exposés précédemment. La solution proposée par l'invention à ce problème posé a pour premier objet un produit pour la préparation d'aliments supplémentés pour animaux contenant des grains constitués d'au moins un principe actif et d'une composition, caractérisé en ce que la composition est constituée d'un excipient ou d'un mélange d'excipients présentant des propriétés adhésives en présence d'une phase aqueuse. Les grains du produit selon l'invention ont un diamètre moyen inférieur à environ 1 mm. Il est préférentiellement compris entre 50 et 700 pm, plus préférentiellement entre 50 et 500 pm, et encore plus préférentiellement entre 50 et 200 pm. Le procédé de granulation du ou des principes actifs du produit selon l'invention avec la composition est avantageusement mis en uvre au moyen d'un granulateur. Pour ce faire, le principe actif est tout d'abord mélangé avec la composition dans le granulateur puis on effectue une pulvérisation d'un solvant organique non aqueux, notamment un alcool, de préférence l'isopropanol, cet alcool pouvant être dilué avec 10 à 40% d'eau. Après séchage des granulés ainsi obtenus, les agglomérés résultants sont calibrés. Un autre procédé est par exemple un procédé de granulation au moyen d'un granulateur à lit d'air fluidisé dans lequel le principe actif et la composition sont mis en suspension dans un courant d'air et un solvant organique non aqueux tel que décrit précédemment, dilué ou non avec 10 à 40% d'eau, est pulvérisé au moyen d'une buse. L'invention inclut également, comme technique de granulation, toute autre technique, connue de l'homme du 20 métier, permettant d'obtenir le même résultat. On entend, au sens de la présente invention, par principe actif, toutes substances, présentant des activités thérapeutiques ou non, utiles en tant que supplément à l'alimentation animale. Il s'agit préférentiellement de principes actifs tels que des vitamines, des minéraux, des oligoéléments, des acides aminés, des protéines, des enzymes, des micro-organismes revivifiables, des facteurs de croissance, des anti-bactériens, des antifongiques, des antiseptiques, des antibiotiques, des antibiomimétiques, des antiparasitaires, des inhibiteurs de croissance des insectes ou des anti-infectieux de synthèse. Il s'agit plus préférentiellement de principes actifs médicamenteux choisis parmi les familles suivantes: les bétalactamines, telles que l'amoxicilline et l'ampicilline; les aminosides, tels que l'apramycine, la néomycine, la spectinomycine et la gentamicine; les tétracyclines, telles que la tétracycline, l'oxytétracycline, la chlortétracycline et la doxycycline; les macrolides et apparentés, tels que la josamycine, la spiramycine, la tylosine, l'acétylisovaleryltylosine, la tiamuline, la valnémuline et la lincomycine; les antibiotiques polypeptidiques, tels que la colistine; les quinolones, telles que l'acide oxolinique, la fluméquine et les fluoroquinolones (enrofloxacine, difloxacine, danofloxacine) ; les phénicolés tels que le florfénicol; les triazones telles que le toltrazuril, et le diclazuril; les aminopyrimidines telles que l'amprolium; les sulfonamides, tels que la sulfadiazine, la sulfadimidine, la sulfaquinoxaline et la sulfadimethoxine; les diaminopyrimidines, telles que le trimethoprime; les polyéthers ionophores, tels que le monensin, la narasin et la salinomycine; les benzimidazoles, tels que l'albendazole, l'oxfenbendazole, le flubendazole et l'oxibendazole; les imidazothiazoles tels que le lévamisole et ses sels; les avermectines telles que l'ivermectine, la doramectine et l'éprinomectine; les milbémycines telles que la moxidectine; les hexahydropyrazines telles que le praziquantel; les salicylanilides tels que le closantel; les tetrahydropyrimidines telles que le pyrantel pamoate; les benzenesulfonamides tels que le clorsulon; et les anti- inflammatoires non stéroidiens tels que l'acide acétyl salicylique, le paracétamol, la flunixine et le kétoprofène. La composition selon l'invention est constituée d'un ou plusieurs excipients présentant des propriétés adhésives en présence d'une phase aqueuse. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, l'excipient ou le mélange d'excipients confère à ladite composition des propriétés adhésives en présence d'une phase aqueuse de telle sorte que le grain réponde avantageusement au test d'adhésivité suivant: - On prépare 40 mg d'un produit selon l'invention constitué uniquement de grains, d'un diamètre compris entre 200 et 500 pm, comprenant 85% d'un agent de charge tel que la cellulose cristalline de type Avicel PH101 et 15% d'une composition contenant uniquement un excipient ou un mélange d'excipients; On étale ce produit sur toute la surface d'une plaque de verre d'environ 200 cm2; - On pulvérise environ 2 ml d'eau sur cette plaque de verre; 2 minutes après la pulvérisation d'eau, on place la plaque de verre à la verticale à 25 C pendant 1 heure et on récupère les grains du produit qui ne sont pas restés collés sur la plaque de verre; - Pour satisfaire à ce test, on doit récupérer moins de 40% du poids du produit initial. Comme excipient utilisable pour constituer la composition selon l'invention, on peut citer: des polymères tels que l'acide alginique et ses sels, l'acide hyaluronique, les pectines, la gomme arabique, la gomme adragante, la gomme karaya, la gomme xanthane, les carraghénanes, les polymères pullulan ou agar, le chitosan ou ses dérivés, et le dextran; les polymères de l'acide acrylique réticulés avec un éther allylique, tels que ceux connus sous le nom générique de carbomers, essentiellement constitués d'un ou d'un mélange de carbomers (fabriqués par B.F. Goodrich, USA sous la dénomination CarbopolTM et référencés par exemple Carbopol 974P NF, Carbopol 934P NF, Carbopol 971P NF), les polymères de l'acide acrylique réticulés avec des polyalkenyl éthers; les polymères de l'acide acrylique, réticulés avec le divinyl glycol, tels que ceux connus sous le nom générique Polycarbophil et commercialisés sous l'appellation NoveonTM; - les copolymères de vinylméthyl éther et d'anhydride maléique commercialisés sous l'appellation GantrezTM; les polymères thermoréversibles tels que les polyoxyalkylene triblocs constitués de blocs de polyoxyde d'éthylène et de blocs de polyoxyde de propylène commercialisés sous l'appellation PoloxamerTM; et les polymères thermoréversibles hyperbranchés triblocs constitués de blocs de polyoxyde d'éthylène et de blocs de polyoxyde de propylène reliés ensemble par des ponts de type carbamate, urée, allophanate ou biuret; - un mélange d'au moins deux de ces excipients. La composition selon l'invention peut également contenir différents additifs tels que des agents conservateurs, des arômes, des excipients de charge, choisis avantageusement parmi l'amidon, la cellulose microcristalline, le lactose, le sorbitol, le mannitol, un phosphate, des agents liants, choisis avantageusement parmi les polyvinylpyrrolidone, présentant de préférence une masse molaire comprise entre 2 500 et 30 000, soit parmi les grades PVPK12, PVPK17, PVPK25 et PVPK30. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, la composition contient des arômes ou des édulcorants appétents permettant de masquer le goût des principes actifs et, par suite, de favoriser leur absorption par les animaux. Les grains du produit selon l'invention comprennent entre 70 et 90 % d'un ou plusieurs principes actifs, et entre 10 et 30% d'une composition, ces pourcentages étant donnés en poids du poids total du grain. Le produit selon l'invention comprend avantageusement une base végétale et/ou minérale de manière à former un prémélange. Ce prémélange, appelé également prémix , est une formulation, connue de l'homme du métier, nécessaire lorsqu'on doit inclure à une formule alimentaire une très petite quantité d'un principe actif dans une substance inerte ou dans un aliment, pour obtenir un volume plus facile à mélanger ensuite à la totalité du régime. La base végétale est avantageusement une farine utilisée pour l'alimentation animale. Cette farine est de préférence choisie parmi les aliments farine à base de céréales contenant du gluten. Les céréales qui contiennent du gluten sont essentiellement le blé, le maïs, l'orge, le seigle et l'avoine. La farine de blé est particulièrement préférée. La base minérale est avantageusement un composant utilisé pour l'alimentation animale. Ce composant est de préférence choisi parmi le carbonate de calcium, le phosphate de magnésium. La base peut elle-même contenir des additifs nutritionnels. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le prémélange comprend 5 à 80% en poids de grains et 20 à 95 de base végétale et/ou minérale. La préparation des aliments supplémentés pour animaux est réalisée grâce à des procédés de préparation connus de l'homme du métier, qui peuvent être classés en trois catégories: procédé de pré-granulation, procédé de post-granulation et procédé de top feeding . Le procédé de pré-granulation consiste à préparer des aliments supplémentés sous forme de granulés à partir d'un mélange constitué d'un prémélange et d'une composition alimentaire. Le prémélange résulte de l'incorporation des principes actifs à un support inerte d'origine végétale et/ou minérale. La composition alimentaire est généralement constituée d'une base farine et comprend parfois une faible proportion d'additifs nutritionnels. La composition ainsi préparée reçoit de la vapeur d'eau, elle est pressée et traitée thermiquement au sein d'un conditionneur. Elle est ensuite extrudée puis conditionnée en granulés avant refroidissement et séchage. Le procédé de post-granulation consiste à préparer des aliments supplémentés sous forme de granulés en incorporant la composition contenant les principes actifs après la fabrication des granulés. Le procédé dit de top feeding consiste à préparer des aliments supplémentés en ajoutant directement la composition contenant les principes actifs sur la ration alimentaire présente dans la mangeoire, l'auge ou les trémies des animaux par simple saupoudrage. Pendant longtemps, les aliments supplémentés sous forme de granulés étaient préparés par le procédé classique de pré-granulation mentionné cidessus. Cependant, ce procédé présente de nombreux inconvénients, qui ont été précédemment cités la contamination croisée, la contamination du matériel de production, l'exposition du personnel aux poussières pouvant nuire gravement à leur santé, et la sensibilité des principes actifs au traitement thermique en milieu humide et sous pression. Ce sont les raisons pour lesquelles les procédés de post-granulation qui visent à différer l'engagement du prémélange contenant les principes actifs ont été mis au point. C'est le cas, en particulier, des procédés divulgués dans les documents EP 1 192 865, FR 2 338 653, EP 0 241 441, WO 93/14645, US 4,971,820, US 6, 331,210, WO 96/22028, WO 01/39608, EP 0 707 798, US 6,395,091, US 6, 056, 822, US 5, 650, 184, US 5, 786, 008, US 6,656,525 et US 6,083,541. Dans la plupart de ces procédés, une solution ou une suspension de principes actifs est pulvérisée sur des granulés alimentaires, ou alors, de tels granulés alimentaires sont mélangés avec une telle solution ou suspension en vue de former des granulés supplémentés. Cependant, ces procédés présentent les inconvénients énumérés ci-après. Tout d'abord, ils utilisent des quantités importantes de liquide ou de fluide visqueux et nécessitent des températures de traitement élevées pour mettre en suspension les principes actifs, ainsi qu'une étape de séchage conséquente. Une étape de refroidissement est également souvent nécessaire. Ensuite, on constate que l'étape de mélange des principes actifs est généralement réalisée sous une pression élevée. Tous ces paramètres opératoires peuvent avoir des incidences sur la stabilité des principes actifs, surtout les plus fragiles. Ensuite, il s'avère que les appareillages utilisés pour la mise en oeuvre de ces procédés doivent être nettoyés fréquemment. Ce nettoyage est particulièrement difficile lorsque le liquide ou le fluide utilisé pour la pulvérisation ou le mélange est particulièrement visqueux et plus encore quand c'est un solide à température ambiante. Il apparaît en outre que la distribution des principes actifs à la surface ou dans les granulés n'est pas suffisamment homogène. Enfin, ces procédés sont complexes à mettre en oeuvre 5 et s'avèrent coûteux. La présente invention a donc aussi pour objet un procédé de préparation d'aliments supplémentés pour l'alimentation des animaux, en particulier des animaux de rente et des équidés, qui ne présente pas ces inconvénients. Ce procédé comprend tout d'abord une étape de mélange du produit selon l'invention avec un support alimentaire en vue d'obtenir un aliment supplémenté. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le mélange sera préférentiellement effectué avec le produit sous forme de prémélange et le support alimentaire. Le support alimentaire selon l'invention se présente généralement sous forme de granulés, de farines, de 20 semoules ou de mash. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le support alimentaire sera constitué de granulés. Ces granulés qui sont destinés à l'alimentation animale sont fabriqués à partir de composants sous forme de farines auxquels sont éventuellement ajoutés des additifs nutritionnels. Ils se présentent généralement sous une forme sensiblement cylindrique de 2 à 10 mm de diamètre et de préférence entre 3 et 6 mm de diamètre. En pratique, on mélange le produit au support alimentaire préférentiellement à hauteur de 0,01 à 5% et encore plus préférentiellement de 0,2 à 2,5% en poids. Le procédé selon l'invention comprend par ailleurs au moins une étape de pulvérisation d'une phase aqueuse sur le support alimentaire avant mélange, et/ou sur l'ensemble produit/support alimentaire, au cours dudit mélange. Le poids de la phase aqueuse à pulvériser représente avantageusement 4 à 9% du poids de l'ensemble produit/support alimentaire. Cette phase aqueuse peut contenir des principes actifs ou des adjuvants tels que des conservateurs. Les agents conservateurs comprennent l'alcool benzylique, l'alcool phényléthylique, l'acide benzoïque ou ses sels, de préférence le sel de sodium, l'acide parahydroxybenzoïque, les esters de l'acide parahydroxybenzoïque de préférence les esters méthylique, éthylique, propylique ou butylique, ou leurs sels, de préférence les sels de sodium, utilisés seuls ou en association, l'acide sorbique ou ses sels, de préférence, le sel de potassium. Il est possible d'effectuer plusieurs pulvérisations, par exemple une première pulvérisation partielle sur le support alimentaire avant mélange, et une seconde pulvérisation partielle pendant le mélange du produit selon l'invention avec le support alimentaire. Lorsqu'une pulvérisation est mise en oeuvre au cours de l'étape de mélange du produit selon l'invention avec le support alimentaire, elle est avantageusement mise en oeuvre sur l'ensemble produit/support alimentaire en cours de mélange. En pratique, le produit selon l'invention et le support alimentaire sont introduits dans un mélangeur et mélangés pendant une période de temps relativement restreinte mais suffisamment longue pour que le mélange soit relativement homogène. Puis, la phase aqueuse est pulvérisée en cours de mélange. Le mélange se poursuit toutefois après pulvérisation de manière à ce que la phase aqueuse pulvérisée soit correctement répartie dans le mélange. Dans un exemple, le temps de mélange avant pulvérisation est de l'ordre de 1 min ou moins, la pulvérisation elle-même dure moins de 2 min et le mélange se poursuit environ 1 min après pulvérisation. Le procédé de préparation selon l'invention apparaît donc significativement plus rapide que les procédés de l'art antérieur. Il peut être mis en uvre par un personnel non qualifié techniquement, par exemple le personnel ayant la charge de la distribution de l'aliment aux animaux de rente. Les étapes précitées de mélange et de pulvérisation sont mises en oeuvre par un mélangeur, de préférence un mélangeur issu de la technologie birotor, comprenant au moins une buse de pulvérisation. La quantité de phase aqueuse pulvérisée selon le procédé de préparation selon l'invention est significativement réduite par rapport aux quantités de liquide ou de fluide visqueux mises en oeuvre dans les procédés de l'art antérieur. En fait, dans l'invention, la phase aqueuse n'a pas pour fonction de solubiliser ou d'assurer une mise en suspension de principes actifs. Elle a pour fonction d'activer les propriétés adhésives de la composition, de manière à assurer efficacement l'adhésion des grains du produit selon l'invention, et donc des principes actifs, au support alimentaire. Compte tenu des faibles quantités de phase aqueuse mises en oeuvre dans le procédé selon l'invention, les aliments supplémentés présentent un taux d'humidité inférieur à 20%. Aussi, le procédé selon l'invention ne nécessite pas d'étape de séchage poussée. Bien entendu, les aliments supplémentés peuvent éventuellement faire l'objet d'un séchage, par exemple, lors d'un convoyage sur un tapis vers un silo de stockage. Toutefois, ce séchage est avantageusement effectué de manière passive ou bien par aspiration, lors de ce convoyage. Après un tel convoyage, par exemple d'une durée inférieure à 5 min, le taux d'humidité des aliments supplémentés selon le procédé de l'invention est inférieur à 14%. On notera que l'ensemble des étapes du procédé selon l'invention et, en particulier, l'étape de mélange, sont mises en oeuvre à température ambiante et à la pression atmosphérique. Il n'est donc nul besoin de régler ou d'ajuster la température du mélange ou la pression. En outre, aucune étape de refroidissement n'est nécessaire. Il apparaît que le procédé selon l'invention assure une distribution homogène des principes actifs à la surface des aliments supplémentés. Cet avantage résulte notamment de l'utilisation d'un prémélange et, en particulier, de la distribution homogène préalable du ou des principes actifs dans ce prémélange. L'utilisation d'une phase aqueuse facilite le nettoyage des appareillages et limite les contaminations croisées. De plus, l'usage d'une telle phase aqueuse ne modifie pas les propriétés des grains et des principes actifs contenus dans le produit selon l'invention. Outre son utilisation dans le procédé de préparation d'aliments supplémentés selon l'invention, le produit selon l'invention peut également être utilisé dans tous les procédés de préparation connus de l'homme du métier cités précédemment, car il présente l'avantage de réduire la production de poussières et de limiter au maximum les inconvénients qui en résultent, tout en conservant une bonne stabilité du principe actif ainsi qu'une bonne biodisponibilité. La présente invention a donc pour objet l'utilisation du produit selon l'invention pour la préparation d'aliments supplémentés pour animaux sous forme de granulés consistant à introduire ledit produit dans le mélangeur avant granulation. L'introduction du produit dans le mélangeur par une 35 alimentation automatique en ligne peut être faite en ayant pris soin d'utiliser le pouvoir adhésif du grain en vaporisant, sous agitation, une petite quantité de phase aqueuse ce qui permet par exemple aux grains d'adhérer à la base végétale et/ou minérale composante du produit quand celui-ci est sous forme de prémélange, évitant ainsi la contamination des verses sacs, des élévateurs, des convoyeurs, éléments classiques des unités de production d'aliments. L'introduction du prémélange peut également se faire directement dans le mélangeur. Les performances de l'agitation et le taux d'humidité, qui peut être voisin de 16%, vont assurer l'homogénéité et l'immobilisation des grains sur l'aliment. Quel que soit le type d'utilisation, l'étape de 15 mélange ne conduira pas à la contamination du matériel, de l'environnement, et du personnel. Il apparaît en outre qu'il n'y a pas de démélange lors du transfert du mélangeur vers la presse à granuler si le souhait est d'obtenir ce format d'aliment, ou lors du remplissage des sacs ou de bennes pour une livraison en vrac pour les farines supplémentées. La présente invention a également pour objet l'utilisation du produit selon l'invention pour la préparation d'aliments supplémentés pour animaux par saupoudrage du produit directement sur la ration alimentaire. Il apparaît qu'avec la présence d'humidité de l'aliment ou par une simple vaporisation d'une phase aqueuse, le grain va se lier à l'aliment et ainsi il ne tombe pas dans le fond de la mangeoire, ou il ne sera pas chassé si l'animal souffle dessus. On évite ainsi la contamination de l'environnement, de l'éleveur, et on garantit aussi le respect de la posologie. Des études ont été réalisées afin de mettre en 35 évidence les avantages du produit et du procédé selon l'invention. Les résultats de ces études sont reportés dans les exemples ci-après. EXEMPLE 1: Stabilité des grains 1.a) Deux grains, composés de doxycycline sous forme hyclate et de Carbopol 974P NF, référencés Gr-1 et Gr-2, ont été suivis en stabilité. Ces deux constituants représentent respectivement 85% et 15% en poids des grains étudiés, grains obtenus par granulation en présence d'alcool isopropylique. La granulométrie médiane des deux grains est respectivement de 250 microns pour le premier, de 125 microns pour le second. La quantité de doxycycline a été mesurée pour ces grains dès leur formation, à to, puis au cours de leur conservation à 40 C/75%RH, à 2 mois (t2m/40 C), 4 mois et 6 mois (t4m/40 C et t6m/40 C). Les résultats de ces mesures sont reportés dans le tableau l.a ci-dessous, où la quantité de doxycycline base est exprimée en pourcentage par rapport au poids de grain étudié. Les rapports t2m/to, t4m/to et t6m/to expriment la proportion de doxycycline présente sous forme hyclate à 2, 4, et 6 mois, par rapport à la doxycycline présente dans les grains à to. Tableau 1.a Grains to t2m/40 C t2m/to t4m/40 C t4m/to t6m/40 C t6m/to (CV%) (CV%) (CV%) (CV%) Gr-1 67,2% 69,1% 102,8% 70,2% 104,5% 69,9% 104,0% (0,2) (0,7) (1,0) (0,5) Gr-2 66,9% 68,9% 103,0% 69,4% 103,7% 68,9% 103,0% (0,4) (0,3) (1,3) (0,3) Ces mesures montrent que le procédé de fabrication des grains par granulation en présence d'alcool isopropylique permet une intégration homogène de la doxycycline hyclate dans les grains, quelle que soit la granulométrie médiane du grain. Ces mesures montrent encore que l'intégrité chimique du principe actif est parfaitement préservée au cours du temps en stabilité accélérée. 1.b) Un grain, composé d'amoxicilline sous forme trihydrate et de Carbopol 974P NF, référencé Gr-3, a été suivi en stabilité. Ces deux constituants représentent respectivement 85% et 15% en poids des grains étudiés, grains obtenus par granulation en présence d'alcool isopropylique. La granulométrie médiane de ce grain est de 180 microns. La quantité d'amoxicilline a été mesurée pour ce grain dès sa formation, à to, puis au cours de sa conservation à 30 C/60%RH, température retenue pour l'étude compte tenu de l'instabilité naturelle de l'amoxicilline trihydrate à la chaleur, à 2 mois (t2m/30 C), 4 mois et 6 mois (t4m/30 C et t6m/30 C). Les résultats de ces mesures sont reportés dans le tableau 1.b ci-dessous, où la quantité d'amoxiciline base est exprimée en pourcentage par rapport au poids de grain étudié. Les rapports t2m/to, t4m/to et t6m/to expriment la proportion de d'amoxiciline présente sous forme trihydrate à 2, 4, et 6 mois, par rapport à l'amoxicilline présente dans le grain à to. Tableau 1.b Grain to t2m/30 C t2m/to t4m/30 C t4m/to t6m/30 C t6m/to (CV%) (CV%) (CV%) (CV%) Gr-3 69,1% 69,5% 100,6% 68,2% 98,7% 67,6% 97,8% (0, 6) (0, 8) (1,2) (0, 6) Ces mesures montrent que le procédé de fabrication d'un grain par granulation en présence d'alcool isopropylique permet une intégration homogène de l'amoxicilline trihydrate dans les grains, avec une faible granulométrie médiane du grain. Ces mesures montrent encore que l'intégrité chimique du principe actif est parfaitement préservée au cours du temps en stabilité accélérée. EXEMPLE 2: Stabilité des prémélanges 2.a) Deux prémélanges, référencés Pr1 et Pr-2, obtenus respectivement par mélange des grains Gr-1 et Gr-2, décrits dans l'exemple 1.a, avec de la farine de blé, ont été suivis en stabilité. La quantité de doxycycline engagée sous forme hyclate a été mesurée pour ces prémélanges dès leur formation, à to, puis au cours de leur conservation à 40 C/75%RH, à 2 mois (t2m), à 4 mois (tom) et à 6 mois (t6m). Les résultats de ces mesures sont reportés dans le tableau 2. a ci-dessous, dans lequel la quantité de doxycycline base est exprimée en pourcentage par rapport au poids de prémélange étudié. Les rapports t2m/to, t4m/to et t6m/to expriment la proportion de doxycycline présente sous forme hyclate à 2, 4 et 6 mois, par rapport à la doxycycline présente dans les prémélanges à to. Tableau 2.a Prémélange to t2m/40 C t2m/to t4m/40 C (CV%) (CV%) (CV%) Pr-1 4,83% 5,01% 103,7% 5,02% (2, 0) (1, 0) (0, 65) Pr-2 4,73% 4,85% 102,5% 4,98% (0, 4) (0, 65) (0, 9) Prémélange t4m/to t6m/40 C t6m/to (CV%) Pr-1 103,9% 4,95% 102,5% (1,2) Pr-2 105,3% 4,88% 103,2% (1,1) Ces résultats montrent que les prémélanges Pr-1 et Pr-2 présentent une bonne stabilité à 2, 4 et 6 mois à 40 C/75%RH. 2.b) Un prémélange, référencé Pr-3, obtenu par mélange du grain Gr-3, décrit dans l'exemple l.b, avec du gluten de maïs, a été suivi en stabilité. La quantité d'amoxicilline engagée sous forme trihydrate a été mesurée pour ce prémélange dès sa formation, à to, puis au cours de sa conservation à 30 C/60%RH, à 2 mois (t2m), à 4 mois (tom) et à 6 mois (t6m). Les résultats de ces mesures sont reportés dans le tableau 2.b cidessous, dans lequel la quantité d'amoxicilline base est exprimée en pourcentage par rapport au poids de prémélange étudié. Les rapports t2m/to, t4m/to et t6m/to expriment la proportion d'amoxicilline présente sous forme trihydrate à 2, 4 et 6 mois, par rapport à l'amoxicilline présente dans le prémélange à to. Tableau 2.b Prémélange to t2m/30 C t2m/to t4m/30 C (CV%) (CV%) (CV%) Pr-3 5,05% 4,97% 98,4% 4,94% (1, 2) (1, 6) (0, 9) Prémélange t4m/to t6m/30 C t6m/to (CV%) Pr-3 97,8% 4,88% 96,6% (2, 0) Ces résultats montrent que le prémélange Pr3 présente une bonne stabilité à 2, 4 et 6 mois à 30 C/60%RH. EXEMPLE 3: Respect de la biodisponibilité Les caractéristiques des produits ne contrarient pas l'activité in vivo de(s) principe actif(s) correspondant(s) visualisée par la disponibilité in vitro. Une étude de dissolution in vitro a été réalisée pour les deux grains doxycycline/Carbopol 974P NF et amoxicilline/Carbopol 974P NF. On a comparé, pour chacun, la dissolution du principe actif seul et sa dissolution à partir des grains Gr-1 et Gr-2 pour la doxycycline, et du grain Gr-3 pour l'amoxicilline, décrits dans l'exemple 1. Il n'y a pas de différence significative de dissolution de l'amoxicilline, entre le principe actif amoxicilline trihydrate, et le grain amoxicilline/Carbopol 974P NF. De même pour la doxycycline hyclate, qui est beaucoup plus soluble que l'amoxicilline trihydrate. Le principe actif, doxycycline hyclate, passe très rapidement en solution, incorporé dans des grains tels que les grains Gr-1 et Gr-2, la solubilisation est régulière. EXEMPLE 4: Préparation de granulés selon le procédé 20 de l'invention. 4.a) Des granulés supplémentés à 600 ppm en amoxicilline sont préparés à l'aide d'un mélangeur Stolz-ForbergTM, de type F6 RVC, comportant une buse de pulvérisation n 400050. - on transfère, dans la cuve du mélangeur, 4 kg de granulés porcelet démarrage de 4,2 mm de diamètre, et 50,6 g d'un prémélange Pr-4, dosé à 4, 80% en amoxicilline base, sur un support de farine de blé ; - on introduit, dans une réserve pressurisable à l'air comprimé, 200 g d'eau, qui constitue la phase aqueuse, et qui représente environ 5% en poids par rapport à l'ensemble granulés/prémélange; - on actionne le mélangeur pour une agitation des granulés et du prémélange pendant 15 s; - on pulvérise la phase aqueuse au moyen de la buse du mélangeur, en réglant la pression d'air comprimé à 1,8 bar. Cette phase aqueuse est pulvérisée dans la zone axiale supérieure de la cuve du mélangeur. La phase de pulvérisation dure effectivement 1 min et 15 s; - on poursuit l'agitation au-delà de la fin de la pulvérisation, pendant 15 s, puis on stoppe la rotation des rotors et on vidange la cuve par retournement à 1800; - on effectue enfin un séchage limité ou contrôlé en cours de transfert avant conditionnement en vue de réduire le taux d'humidité des granulés supplémentés à 11 à 14%. 4.b) Des granulés supplémentés à 600 ppm en doxycycline sont préparés à l'aide du même mélangeur et selon sensiblement les mêmes conditions opératoires, avec plus précisément les modifications suivantes: - pour la lère étape, engagement de 47,1 g d'un prémélange Pr-5, dosé à 5,11% en doxycycline base, sur 20 support farine de blé ; - pour la 2ème étape, engagement de 215 g d'une solution aqueuse comprenant 6% en poids de polyvinylpyrrolidone PVPK30 et 1% de sorbate de potassium, ce qui équivaut à 200 g d'eau; - pour la 4ème étape, utilisation d'une pression d'air de 1,9 bar, pour une phase de pulvérisation qui dure effectivement 1 min et 20s. EXEMPLE 5: Stabilité du principe actif dans les granulés supplémentés: Des granulés supplémentés avec une teneur en principe actif voisine de 600 ppm ont été préparés, selon le procédé de l'invention décrit dans l'exemple précédent, avec les principes actifs suivants: amoxicilline trihydrate, doxycycline hyclate et tiamuline fumarate, incorporés dans des grains référencés respectivement Gr-4, Gr-5 et Gr-6 et obtenus via une granulation en présence d'alcool isopropylique. La composition quantitative de chacun des grains est respectivement: 85% d'amoxicilline trihydrate et 15% de Carbopol 974P NF pour Gr-4, - 85% de doxycycline hyclate et 15% de Carbopol 974P NF pour Gr-5, et - 85% de tiamuline fumarate, 10.5% de Carbopol 974P NF 10 et 4.5% d'alginate de sodium pour Gr-6. Chacun des grains est engagé dans un prémélange présentant une teneur voisine de 5% en principe actif, référencés Pr-4 (pour Gr-4), Pr-5 (pour Gr-5) et Pr-6 (pour Gr-6). Chacun des lots de granulés supplémentés a été scindé en deux sous lots correspondants à deux stades de séchage. Ces sous lots sont respectivement référencés. d'humidité et AlExt-4.1 avec Pr-4), d'humidité et AlExt-5.1 avec Pr-5), et d'humidité et AlExt-6.1 avec Pr-6). granulés supplémentés sont conservés dans des conditions de température et d'humidité normale, soit 22 à 25 C et 70%, dans des sacs papier (emballage classique de vente). Les granulés ont été analysés périodiquement et les résultats sont reportés dans le tableau 3. Tableau 3 Lots % humidité to t21j t2m t3m (ppm) (ppm) (PPm) (ppm) AlExt-4.0 10,7 571 575 562 550 AlExt-4.1 14,0 546 531 534 515 - AlExt-4.0 avec 10,7% 14, 0% d'humidité (pour - AlExt-5.0 avec 10,8% 13,8% d'humidité (pour -AlExt- 6.0 avec 10,8% 13,9% d'humidité (pour Les lots de sous AlExt-5.0 10,8 607 592 595 580 AlExt-5.1 13,8 588 570 565 558 AlExt-6.0 10,8 574 565 568 557 AlExt-6.1 13,9 555 558 545 532 Les résultats mettent en évidence la stabilité des principes actifs dans les granulés supplémentés manufacturés selon le procédé de l'invention. On note le peu d'incidence du taux d'humidité résiduelle sur la stabilité. Ces résultats montrent néanmoins une meilleure conservation des granulés supplémentés lorsque ceux-ci contiennent 11% d'humidité. l0 EXEMPLE 6 Durabilité des granulés supplémentés obtenus selon le procédé de l'invention La cohésion des granulés supplémentés, et l'aptitude des grains du produit selon l'invention, plus précisément ici un grain associant amoxicilline/Carbopol 974P NF, à rester lié au granulé ont été appréciées. On a retenu pour cela l'emploi d'un matériel homologué, l'Eurotest, équipé d'un tamis de diamètre de maille 3,2 mm. L'appareil est constitué d'un corps en tôle d'acier pourvu de clapets d'entrée et de sortie, la sollicitation du produit se faisant par le mouvement d'un rotor carré fixé librement en bout d'arbre, pendant 20 s par essai. Les essais ont été menés sur 6 lots représentatifs de granulés supplémentés (essais triplés), sur 500 g par essai, afin d'évaluer l'incidence sur la cohésion, de la proportion d'eau pulvérisée, de la présence ou non de PVPK30 dans la phase aqueuse pulvérisée, de la granulométrie du grain amoxicilline/Carbopol 974P NF, de la nature du support du prémélange, et de l'humidité résiduelle des granulés supplémentés, voisine de 10,5% pour la première série, de 14% pour la deuxième série. On note, pour la première série et des granulés supplémentés à 900 ppm environ, l'extrême cohérence des résultats, avec des durabilités (taux de recouvrement en poids après tamisage) comprises entre 91,1 et 91,5%. 4 lots (AlExt-7 à 10) représentatifs pour couvrir les paramètres préférés cités dans le paragraphe précédent ont fait l'objet d'un dosage du principe actif, sur échantillon avant et après traitement, pour apprécier la relation entre durabilité et chute du titre en principe actif. On a rapporté dans le tableau 4, pour les 4 lots concernés, la durabilité (Dura.), le CV% entre les essais pour la durabilité, le titre en principe actif avant [T(AV)] et après [T(AP)] l'essai Eurotest après mélange des trois échantillons par lot, le recouvrement du titre en principe actif après par rapport à avant [T(AP)/T(AV)] l'essai Eurotest. Tableau 4 Lots Dura. (%) CV () T(AV) T(AP) T(AP)/T(AV) AlExt-7 91,4 0,1 0,0806 0, 0691 85,75 AlExt-8 91,3 0,1 0,0843 0,0705 83,65 AlExt-9 91,5 0,2 0,0873 0, 0739 84,65 AlExt-10 91,1 0,1 0,0879 0,0772 87,85 Les résultats des dosages montrent la même cohérence que celle notée pour la durabilité, avec une moyenne de 85,5% pour le recouvrement du titre en principe actif après (AP) par rapport à avant (AV) l'essai Eurotest, contre une moyenne de 91,3% pour la durabilité. Sachant que le grain est exclusivement présent en surface du granulé supplémenté, il est évident que l'abrasion ne s'opère pas sélectivement à ce niveau, ce qui représente un avantage du procédé selon l'invention. La chute du titre en principe actif au niveau des granulés supplémentés suit de près au niveau proportion relative la perte de poids des dits granulés. La même étude a été réalisée avec deux lots (AlExt-11 et 12) présentant une humidité résiduelle proche de 14%. Les résultats consignés dans le tableau 5 sont homogènes avec les résultats précédents. Le taux d'humidité résiduel n'a pas d'incidence sur la durabilité des granulés correspondants. Tableau 5 Lots Dura. (%) CV (%) T (AV) T (AP) T(AP)/T(AV) AlExt-11 92,5% 0,1 0,0822 0,0717 87,25% AlExt-12 92,3% 0,1 0,0832 0,0727 87,40% EXEMPLE 7 Fabrication des granulés supplémentés selon un procédé de pré-granulation et stabilité de l'actif dans les granulés correspondants A) Fabrication de granulés supplémentés: Les granulés supplémentés à environ 400 ppm ont été réalisés sur une presse de laboratoire à filière plate (Presse Kahl. 14-175), avec des canaux de 4 mm de diamètre et de 16 mm d'épaisseur, pour un taux de compression de 4, avec un aliment farine porcelet deuxième âge engageant d'une part, l'amoxicilline trihydrate, intégrée dans un prémélange sur farine de blé sous la forme d'un grain amoxicilline/Carbopol 974P NF selon l'invention, et d'autre part le même principe actif sous la forme du prémélange commercial Suramox''M 50. Chaque lot de granulés supplémentés a été recueilli sur un sécheur refroidisseur, en sortie de filière, pour un temps de séchage moyen de 5 min pour une charge de 5 kg de granulés. Les mélanges de 50 kg d'aliment farine porcelet deuxième âge et soit de prémélange selon l'invention, soit de prémélange commercial Suramox'M 50, référencés respectivement AlInt-l.F et AlInt-2.F, sont réalisés à l'aide d'un mélangeur à pales à axe horizontal tournant à 60 tours/min. Les consignes de réglages sont: - débit de la préparation: 30 kg/h; température de traitement dans le conditionneur: 55 C pour une première série et 85 C pour une deuxième série; - pression de vapeur: 1,6 bar; réglage de hauteur de coupe des couteaux: 10 mm. Chaque lot de granulés issus de chacun des 2 lots de mélange en tenant compte de la température de traitement 55 C et 85 C est référencé Allnt-l. G55 et Allnt-l.G85 pour le mélange Allnt-1.F et AlInt-2.G55 et AlInt-2. G85 pour le mélange AlInt-2.F. A l'entrée du conditionneur, l'humidité est de 12,0%, la température de 15,5 C pour le traitement à 55 C, et de 15,7 C pour le traitement à 85 C. A la sortie du conditionneur, l'humidité est de 14,7% pour le traitement à 55 C, et de 16,8% pour le traitement à 85 C, et la température est de 55,3 C pour le traitement à 55 C, et de 85,3 C pour le traitement à 85 C. En sortie de presse, la température de la filière est de 74,2 C pour le traitement à 55 C, et de 82,8 C pour le traitement à 85 C, avec un écart de température entre l'entrée et la sortie de filière de 18,9 C pour le traitement à 55 C, et de -2,5 C pour le traitement à 85 C; le temps de séjour du mélange dans la filière est de 6,8 s pour le traitement à 55 C, et de 6,4 s pour le traitement à 85 C; le débit de la presse est de 31,9 kg/h pour le traitement à 55 C et de 32,6 kg/h pour le traitement à 85 C. A la sortie du sécheur refroidisseur, tous les échantillons sont à température ambiante, avec une humidité de 13,1% pour le traitement à 55 C, et de 14,5% pour le traitement à 85 C. B) Stabilité du principe actif: Pour les 2 lots d'aliment farine supplémentés, ainsi que les 4 lots de granulés correspondants, la teneur en principe actif a été déterminée à to, et à 1,5 mois (tl,5m) de conservation selon un conditionnement standard, d'une part à 25 C et 60% d'humidité, d'autre part à 30 C et 60% d'humidité (tableaux 6 et 7). Les dosages du principe actif sont exprimés en ppm (to et tl,5m) par rapport au poids des mélanges ou granulés supplémentés. %/F exprime le rapport entre la proportion de principe actif dans les granulés supplémentés, soit après granulation à 55 C, soit après granulation à 85 C, et la proportion de principe actif dans le mélange correspondant. Tableau 6 Lots to %/F tl,5m tl,5m/to (ppm) (25 C) (25 C) Allnt-l.F 422,2 409,7 97, 0% Allnt-1.G55 414,4 98,2 419,4 101,2% Allnt-1.G85 408,7 96,8 409,2 100, 1% AlInt-2.F 425,5 401,5 94,4% AlInt-2.G55 422,6 99,3 410,3 97,1% Allnt-2. G85 405,2 95,2 408,7 100,9% Tableau 7 Lots to %/F tl,5m tl,5m/to (ppm) (30 C) (30 C) Allnt-l.F 422,2 AlInt-1. G55 414,4 98,2 403,7 97,4% AlInt-1.G85 408,7 96,8 389,7 95,2% AlInt-2.F 425,5 AlInt-2.G55 422,6 99,3 386,4 91,4% Allnt-2.G85 405,2 95,2 393,8 97, 2% Compte tenu de la nature des produits, principalement des granulés, des grains composant les prémélanges, de la faible teneur en principe actif (400 ppm), de la prise d'essai (20 g), du broyage des granulés et de la température résultante de ce dernier, des analyses pas faites au même instant, les résultats obtenus montrent une grande variabilité qu'il est nécessaire d'interpréter dans leur tendance et ensemble. La comparaison des résultats montre: - que l'étape de granulation, en particulier à 55 C, a peu d'impact sur la conservation à 25 C. Le même taux de recouvrement est retrouvé pour la forme mélange F que pour la forme granulé G55 , pour chacun des deux lots de prémélange; - que la température de granulation (55 C ou 85 C) a peu d'impact sur la conservation à 30 C des granulés supplémentés. Les granulés supplémentés présentent des taux de recouvrement quasi identiques à tl,5m par rapport au to quelle que soit la température de granulation; - peu de différence dans le comportement des granulés supplémentés issus de chacun des 2 prémélanges, lorsqu'ils sont conservés à 30 C pendant tl,5m. Les résultats montrent l'intérêt particulier de l'engagement d'un grain conforme à l'invention | L'invention concerne un produit pour la préparation d'aliments supplémentés pour animaux contenant des grains constitués d'au moins un principe actif et d'une composition, un procédé de préparation de tels aliments et des utilisations d'un tel produit. Le produit selon l'invention se caractérise en ce que la composition est constituée d'un excipient ou d'un mélange d'excipients présentant des propriétés adhésives en présence d'une phase aqueuse. L'invention s'applique, en particulier, à la préparation de granulés supplémentés pour les animaux de rente et les équidés. | 1. Produit pour la préparation d'aliments supplémentés pour animaux contenant des grains constitués d'au moins un principe actif et d'une composition, caractérisé en ce que la composition est constituée d'un excipient ou d'un mélange d'excipients présentant des propriétés adhésives en présence d'une phase aqueuse. 2. Produit selon la 1 caractérisé en ce que les grains comprennent entre 70 et 90% d'un ou plusieurs principes actifs et entre 10 et 30% de la composition. 3. Produit selon l'une quelconque des 1 ou 2 caractérisé en ce qu'un excipient de la composition est choisi parmi les carbomers, le chitosan et ses dérivés, l'alginate de sodium et la gomme xanthane. 4. Produit selon la 3 caractérisé en ce que l'excipient de la composition est le Carbopol 974P NF. 5. Produit selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le principe actif est choisi parmi les vitamines, les minéraux, les oligo-éléments, les acides aminés, les protéines, les enzymes, les micro-organismes revivifiables, les facteurs de croissance, les inhibiteurs de croissance des insectes, les anti-bactériens, les antifongiques, les antiseptiques, les antibiotiques, les antibiomimétiques, les antiparasitaires et/ou les anti-infectieux de synthèse. 6. Produit selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la composition peut comprendre des agents conservateurs, des arômes, des édulcorants appétents, des excipients de charge et des agents liants. 7. Produit selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le diamètre moyen des grains est compris entre 50 et 700 pm, préférentiellement entre 50 et 500 pm et encore plus préférentiellement entre 50 et 200 pm. 8. Produit selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte en outre une base végétale et/ou minérale, de manière à former un prémélange. 9. Produit selon la 8 caractérisé en ce que la base végétale est une farine de céréale contenant du gluten. 10. Produit selon la 8 caractérisé en ce que la base minérale est le carbonate de calcium. 11. Produit selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend 5 à 80% en poids de grain. 12. Procédé de préparation d'aliments supplémentés pour l'alimentation des animaux caractérisé en ce qu'il comprend: une étape de mélange du produit selon l'une quelconque des 1 à 11 avec un support alimentaire, et une étape de pulvérisation d'une phase aqueuse sur ledit support alimentaire avant mélange et/ou sur l'ensemble produit/support alimentaire en cours de mélange. 13. Procédé selon la 12 caractérisé en ce que le poids de la phase aqueuse à pulvériser représente 4 à 9% du poids de l'ensemble produit/support alimentaire. 14. Procédé selon l'une quelconque des 12 ou 13 caractérisé en ce que le produit selon l'une quelconque des 1 à 11 est mélangé au support alimentaire à hauteur de 0, 01 à 5% en poids, et plus préférentiellement de 0,2 à 2,5% en poids. 15. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 14 caractérisé en ce que la phase aqueuse peut contenir un ou des agents conservateurs choisis parmi l'alcool benzylique, l'alcool phényléthylique, l'acide benzoïque ou ses sels, l'acide parahydroxybenzoïque, les esters méthylique, éthylique, propylique ou butylique de l'acide parahydroxybenzoïque ou leurs sels, l'acide sorbique ou ses sels. 16. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 15 caractérisé en ce que le support alimentaire est constitué de granulés. 17. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 16 caractérisé en ce que les étapes de mélange et de pulvérisation sont effectuées à température ambiante. 18. Utilisation du produit selon l'une quelconque des 1 à 11 pour la préparation d'aliments supplémentés pour l'alimentation des animaux par saupoudrage du produit directement sur la ration alimentaire. 19. Utilisation du produit selon l'une quelconque des 1 à 11 pour la préparation d'aliments supplémentés pour l'alimentation des animaux sous forme de granulés consistant à introduire le produit dans un mélangeur avant granulation. | A | A23 | A23K,A23L | A23K 1,A23K 20,A23L 29 | A23K 1/16,A23K 20/195,A23L 29/20 |
FR2892078 | A1 | PARE-CHOCS POUR VEHICULE AUTOMOBILE. | 20,070,420 | L'invention concerne en général un pare-chocs pour véhicule auto-mobile. Plus précisément, l'invention concerne, selon un premier aspect, un , du type comprenant : - une peau de pare-chocs ; - un renfort, au moins partiellement plaqué contre la peau de pare-chocs ; - des moyens de fixation du renfort sur la peau. EP-A-O 256 174 décrit un pare-chocs de ce type dans lequel le renfort est fixé sur la peau par des vis, ou par des moyens de liaison thermique (ex-citation ultrasons ou haute fréquence). L'opérateur qui fixe le renfort sur la peau de pare-chocs doit d'abord plaquer le renfort sur la peau, puis le maintenir en place pendant qu'il fixe ce renfort à l'aide d'un outil (tournevis, tête de soudage à ultrasons ou haute fréquence). Cette opération est donc longue et délicate à réaliser. Dans ce contexte, l'invention vise à proposer un pare-chocs dans le-quel la fixation du renfort sur la peau est facilitée. A cette fin, l'invention porte sur un pare-chocs du type décrit ci-dessus, caractérisé en ce que les moyens de fixation comprennent des moyens pour monter le renfort sur la peau dans une position intermédiaire dans laquelle le renfort est amovible suivant une direction de démcntage, et des moyens pour fixer le renfort à la peau dans une position finale dans la-quelle le renfort est bloqué par rapport à la peau suivant la direction de dé-montage, le renfort étant susceptible de passer de sa position intermédiaire à sa position finale par translation par rapport à la peau dans une direction de fixation. Le pare-chocs peut également présenter une ou plusieurs des caractéristiques ci-dessous, considérées individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - les moyens de fixation comprennent des moyens pour bloquer de manière amovible le renfort en translation par rapport à la peau dans une direction opposée à la direction de fixation à sa position finale ; - les moyens de blocage du renfort en position finale sont aptes à bloquer le renfort par rapport à la peau dans la direction de fixation à sa position finale ; - les moyens pour monter le renfort sur la peau dans la position in- termédiaire comprennent au moins un trou d'encliquetage ménagé dans l'un de la peau ou du renfort, et au moins une agrafe formée sur l'autre de la peau ou du renfort et susceptible de s'encliqueter dans le trou d'encliquetage ; et - les moyens pour fixer le renfort à la peau dans la position finale comprennent au moins un trou de verrouillage ménagé dans l'un de la peau ou du renfort, et au moins un crochet formé sur l'autre de la peau ou du renfort et susceptible de s'engager dans le trou de verrouillage en position intermédiaire du renfort, ce crochet étant en outre susceptible de coopérer avec un bord du trou de verrouillage en position finale du renfort peur blo- quer le renfort par rapport à la peau suivant la direction de démontage. Selon un second aspect, l'invention concerne un procédé d'assemblage d'un pare-chocs présentant les caractéristiques ci-dessus. Le procédé comprend les étapes suivantes : . monter le renfort sur la peau à sa position intermédiaire suivant une direction opposée à la direction de démontage, . déplacer en translation le renfort par rapport à la peau suivent la di-rection de fixation, depuis la position intermédiaire jusqu'à la position finale. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui en est donnée ci-dessous, à titre indicatif et nullement limita- tif, en référence aux figures annexées, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un pare-chocs selon l'invention, montrant un renfort et la zone de la peau de pare-choc3 sur la-quelle le renfort doit être fixé ; - la figure 2 est une vue en perspective similaire à celle de la figure 1, montrant le renfort assemblé à la peau de pare-chocs, en position intermédiaire ; - la figure 3 est une vue similaire à celle de la figure 2, montrant le renfort assemblé à la peau de pare-chocs, en position finale ; et - la figure 4 est une vue en coupe de la peau et du renfort en position finale, considérée suivant l'incidence des flèches IV de la figure 3. Le pare-chocs 1 représenté partiellement sur la figure 1 comprend : - une peau de pare-chocs 2 ; - un renfort 4, au moins partiellement plaqué contre la peau de pare- chocs 2 ; - des moyens 6 de fixation du renfort 4 sur la peau 2. La peau 2 est une coque mince, en matière plastique, présentant une zone technique 8 destinée à la fixation du renfort 4. La peau 2 est représen- tée seulement partiellement sur la figure 1. La peau 2 présente une face externe 10 tournée vers l'extérieur du véhicule, et une face interne 12 tournée vers l'intérieur du véhicule. Le renfort 4 est fixé sur la face interne 12 de la peau. La zone technique 8 présente trois reliefs 14, 16 et 18, formés en creux sur la face externe 10 de la peau et en saillie sur la face interna 12 de la peau. Chacun des reliefs 14, 16, 18 présente un fond en V délimité vers la droite de la figure 1 par une grande face 20, et vers la gauche de la figure 1 par une petite face 22. Le relief 14 est creusé plus profondément que les reliefs 16 et 18. Le renfort 4 est également une coque mince obtenue par moulage d'une matière plastique. Le renfort 4 présente une face d'appui 24 destinée à être plaquée au moins partiellement contre la face interne 12 de la peau. Trois reliefs en creux 14', 16' et 18', présentant des formes similaires à celles des reliefs 14, 16 et 18 sont formés dans le renfort 4. Les reliefs 14', 16' et 18' présentent des formes et sont disposés à des positions telles qu'ils sont susceptibles de recevoir les reliefs 14, 16 et 18 quand le renfort 4 est plaqué contre la face interne 12 de la peau. Les reliefs 14', 16' et 18' sont formés en creux sur la face 24. Les moyens de fixation 6 comportent : - un trou d'encliquetage 26 ménagé dans la grande face du rel ef 14 ; - deux trous de fixation 28 ménagés dans les grandes faces des reliefs 16 et 18; - une patte de blocage 30 découpée dans la grande face du relief 16 ; - une agrafe élastique 32 formée sur la grande face du relief 14' ; - deux crochets 34 formés sur les grandes faces des reliefs 16' et 18' ; - une ouverture de blocage 36 formée sur la grande face du relief 16'. L'agrafe 32 pointe vers la peau 2 à partir de la grande face c u relief 14'. Elle est entièrement logée dans l'espace intérieur du relief en creux 14'. Les crochets 34 présentent des formes en L, et comportent, à partir des grandes faces des reliefs 16' et 18', chacun un segment 38 pointant vers la peau 2, prolongé par un segment 40 pointant vers la droite de la figure 5. Les crochets 34 sont entièrement logés dans les espaces intérieurs respec- tifs des reliefs 16' et 18'. Les trous 26 et 28, l'agrafe 32 et les crochets 34 sont disposé: vers la gauche des grandes faces 20, à proximité du point où ces grandes faces 20 se raccordent aux petites faces 22. La patte 30 est réalisée par une incision en U de la grande face du re- lief 16. Elle est disposée à droite de ladite grande face sur la figure 1, c'est-à-dire d'un côté opposé au trou de fixation 28, et pointe vers la droite de la figure 1. La patte 30 porte sur une face tournée vers le renfort 4 un relief 44, délimité vers le trou 28 par un pan 46 faiblement incliné par rapport à la grande face 20, et, d'un côté opposé au trou 28, par un pan 48 sensiblement perpendiculaire à la grande face 20 (voir figure 4). La fixation du renfort 4 sur la peau de pare-chocs 2 est réalisée comme décrit ci-dessous. Le renfort 4 est, dans un premier temps, monté sur la peau 2 à une position intermédiaire illustrée sur la figure 2. A cet effet, un opérateur vient plaquer la face d'appui 24 du renfort 4 contre la face interne 12 de la peau 2, en approchant le renfort 4 de la peau 2 suivant une direction de montage indiquée par la flèche F1 de la figure 1. Cette direction de montage est sensiblement perpendiculaire au plan de la peau 2. Les reliefs 14, 16 et 18 viennent se loger dans les reliefs du renfort 14', 16' et 18', et l'agrafe 32 vient s'encliqueter dans le trou d'encliquetage 26. Les crochets 34 sont engagés dans les trous de fixation 28. La patte 30 est plaquée contre la grande face du relief 16', entre le trou de fixation 28 et l'ouverture de blocage 36. Dans la position intermédiaire, le renfort 4 est maintenu en position sur la peau 2 par l'agrafe 32 coopérant avec les bords du trou 26. Le renfort 4 reste toutefois amovible de la peau 2, suivant une direction de démontage opposée à la direction de montage, du fait de l'élasticité de l'agrafe 32. Dans une deuxième temps, l'opérateur fait glisser le renfort 4 par rap-port à la peau 2, de sa position intermédiaire illustrée sur la figure 2 t sa position finale illustrée sur les figures 3 et 4. Le renfort 4 passe de sa position intermédiaire à sa position finale par une translation suivant une direction représentée par la flèche F2 de la figure 2. Cette direction est sensiblement parallèle au plan de la peau 2 et perpendiculaire à la direction de mortage. Au cours de ce mouvement de translation, vers la droite des figures 1 à 4, les crochets 34 se déplacent dans les trous de fixation 28. En position finale, comme le montre la figure 4, les segments 40 des crochets couvrent les bords des trous 28, de telle sorte que le renfort 4 est bloqué suivant la direction de démontage par rapport à la peau. L'agrafe 32, quant à elle, se déplace dans le trou d'encliquetage 26. On voit également sur la figure 4, que, en position finale, le relief 44 de la patte 30 est engagé dans ('ouverture de blocage 36 du renfort. Le mouvement du renfort 4 par rapport à la peau 2 dans la direction de fixation est bloqué, quand le renfort 4 occupe sa position finale, par le pan 48 venant porter contre le bord de l'ouverture de blocage 36, et par les segments 38 des crochets venant porter contre les bords des trous 28. Dans la direction opposée à la direction de fixation, le mouvement du renfort 4 par rapport à la peau 2 est bloqué par le pan incliné 46 venant por- ter contre le bord de l'ouverture 36 tourné vers la gauche de la figure 4. Toutefois, si un effort suffisant est exercé sur le renfort 4, la patte 30 va s'escamoter vers l'extérieur du pare-chocs, du fait de la faible inclinaison du pan 46. H sera alors possible de ramener le renfort 4 à sa position intermédiaire, puis de le démonter de la peau 4 en désencliquetant l'agrafe 32 du trou 26. On comprend donc bien que le pare-chocs décrit ci-dessus présente de multiples avantages. La fixation du renfort sur la peau de pare-chocs est particuliÈ rement simple et rapide. Le renfort est d'abord placé dans une position intermédiaire dans laquelle il reste amovible. Puis l'opérateur le fait passer à sa position finale par une simple translation par rapport à la peau. Le montage en position intermédiaire est particulièrement simple puisqu'il est réalisé par simple encliquetage d'une agrafe formée sur le renfort dans un trou ménagé sur la peau de pare-chocs. Le blocage du renfort en position finale est réalisé lui aussi avec des moyens particulièrement simples. Le renfort est bloqué suivant la direction de démontage par des crochets formés sur le renfort et coopérant dans des trous ménagés dans la peau de pare-chocs. Suivant la direction de translation le renfort est bloqué par une patte élastique découpée dans la peau de pare-chocs et engagée dans une ouverture formée dans le renfort. Aucune opération de soudage du renfort sur la peau par des moyens thermiques n'est nécessaire pour assembler le renfort à la peau de pare-chocs. Le pare-chocs décrit ci-dessus peut présenter de multiples variantes. Il peut comprendre plus d'une agrafe 32, par exemple deux, trois ou plus, coopérant avec un même nombre de trous d'encliquetage 26 formés dans la peau de pare-chocs. De même, le pare-chocs peut comprendre un nombre de crochets 34 différent de deux, un seul, trois, quatre ou même plus de quatre cochets, coopérant avec un même nombre de trous de fixation 28 ménagés dans la peau 2. La translation du renfort permettant de passer de la position intermé- diaire à la position finale peut être réalisée dans une autre direction que celle décrite ci-dessus. La translation peut être réalisée vers le haut des figures 1 à 4, vers le bas, vers la gauche, ou dans toute autre direction intermédiaire. Par ailleurs, il est possible de former l'agrafe 32 sur la peau (le pare- chocs et de ménager le trou d'encliquetage 26 sur le renfort. De même, il est possible de former les crochets 34 sur la peau de pare-chocs et de ménager les trous de fixation 28 dans le renfort. La patte 30 peut également être for- mée sur le renfort 4, et coopérer avec une ouverture 36 ménagée dans la peau | L'invention concerne un pare-chocs (1) pour véhicule automobile, comprenant- une peau de pare-chocs (2);- un renfort (4), au moins partiellement plaqué contre la peau de pare-chocs (2) ;- des moyens (6) de fixation du renfort (4) sur la peau (2).Les moyens de fixation (6) comprennent des moyens (26, 32) pour monter le renfort (4) sur la peau (2) dans une position intermédiaire dans laquelle le renfort (4) est amovible suivant une direction de démontage, et des moyens (28, 34) pour fixer le renfort (4) sur la peau (2) dans une position finale dans laquelle le renfort (4) est bloqué par rapport à la peau (2) suivant la direction de démontage, le renfort (4) étant susceptible de passer de sa position intermédiaire à sa position finale par translation par rapport à la peau (2) dans une direction de fixation. | 1. Pare-chocs (1) pour véhicule automobile, comprenant - une peau de pare-chocs (2) ; - un renfort (4), au moins partiellement plaqué contre la peau de pare- chocs (2) ; - des moyens (6) de fixation du renfort (4) sur la peau (2) ; caractérisé en ce que les moyens de fixation (6) comprennent des moyens (26, 32) pour monter le renfort (4) sur la peau (2) dans une position intermédiaire dans laquelle le renfort (4) est amovible suivant une direction de dé- montage, et des moyens (28, 34) pour fixer le renfort (4) sur la peau (2) dans une position finale dans laquelle le renfort (4) est bloqué par rapport à la peau (2) suivant la direction de démontage, le renfort (4) étant susceptible de passer de sa position intermédiaire à sa position finale par translation par rapport à la peau (2) dans une direction de fixation. 2. Pare-chocs selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de fixation (6) comprennent des moyens (36, 44) pour bloquer de manière amovible le renfort (4) en translation par rapport à la peau (2) dans une direction opposée à la direction de fixation à sa position finale. 3. Pare-chocs selon la 2, caractérisé en ce que les moyens (36, 44) de blocage du renfort (4) en position finale sont aptes à bloquer le renfort (4) par rapport à la peau (2) dans la direction de fixation à sa position finale. 4. Pare-chocs selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens pour monter le renfort (4) sur la peau (2) dans la position intermédiaire comprennent au moins un trou d'encliquetage (26) ménagé dans l'un de la peau (2) ou du renfort (4), et au moins une agrafe (32) formée sur l'autre de la peau (2) ou du renfort (4) et susceptible de s'encliqueter dans le trou d'encliquetage (26). 5. Pare-chocs selon l'une quelconque des 1 à 4, ca-ractérisé en ce que les moyens pour fixer le renfort (4) à la peau (2) dans la position finale comprennent au moins un trou de verrouillage (28) ménagé dans l'un de la peau (2) ou du renfort (4), et au moins un crochet (34) formé sur l'autre de la peau (2) ou du renfort (4) et susceptible de s'engager dansle trou de verrouillage (28) en position intermédiaire du renfort (4), ce crochet (34) étant en outre susceptible de coopérer avec un bord du trou de verrouillage (28) en position finale du renfort (4) pour bloquer le renfort (4) par rapport à la peau (2) suivant la direction de démontage. 6. Procédé d'assemblage d'un pare-chocs (1) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes sui-vantes : - monter le renfort (4) sur la peau (2) à sa position intermédiaire suivant une direction opposée à la direction de démontage, -déplacer en translation le renfort (4) par rapport à la peau (2) suivant la direction de fixation, depuis la position intermédiaire jusqu'à la position finale. | B | B60,B62 | B60R,B62D | B60R 19,B62D 65 | B60R 19/02,B62D 65/02 |
FR2889130 | A1 | DISPOSITIF DE COMMANDE D'ECLAIRAGE POUR PHARE DE VEHICULE | 20,070,202 | La présente demande revendique la priorité étrangère fondée sur la demande de brevet japonais N P.2005 222 624, déposée le ter août 2005. La présente invention se rapporte à un dispositif de commande d'éclairage pour une lampe de véhicule, et se rapporte en particulier à un dispositif de commande d'éclairage, pour une lampe de véhicule, qui commande l'éclairage d'une source de lumière à semiconducteur constituée d'un dispositif d'émission de lumière à semiconducteur. Habituellement, une lampe halogène ou une lampe à décharge est utilisée comme source d'éclairage pour des lampes de véhicule. Si la quantité de lumière est modifiée, la durée de vie d'une source de lumière de ce type peut être amplement réduite, ou bien le maintien d'une longue période d'éclairage peut ne pas être possible. De ce fait, comme la lumière est allumée par la fourniture d'une quantité importante d'alimentation telle que 55 W ou 35 W, une quantité importante d'alimentation est toujours consommée. D'autre part, lorsque le dispositif d'émission de lumière à semiconducteur tel qu'une diode LED (une diode électroluminescente), est employé comme source de lumière pour une lampe de véhicule, la quantité de lumière émise par la source de lumière peut être modifiée librement en modifiant le courant qui est fourni. De ce fait, lorsque la diode LED est employée comme source de lumière pour une lampe de véhicule, seul le courant fourni pour la diode LED doit être ajusté pour obtenir une quantité de lumière adéquate conformément à l'état de fonctionnement. Par exemple, lorsqu'un véhicule est à l'arrêt et que la quantité de lumière est réduite, la consommation d'alimentation est abaissée, et l'énergie peut également être économisée. En outre, lorsqu'un véhicule se déplace à une vitesse inférieure à une vitesse prédéterminée, ou bien lorsque la température de la lampe du véhicule dépasse une valeur de seuil, la génération de chaleur par la diode LED peut être diminuée en réduisant le courant fourni à la diode LED (voir le document JP A 2004 276 737). Dans ce cas, lorsque le courant fourni à la diode LED est réduit, une quantité de lumière de la diode LED, à l'inverse d'une lampe à décharge, peut être réduite sans qu'une panne de diminution graduelle ne se produise. A l'inverse d'une lampe à halogène ou une lampe à décharge, une source de lumière à semiconducteur telle qu'une diode LED, a une faible résistance à la chaleur. Ainsi, tout en prenant en compte la durée de vie et la dégradation d'une source de lumière à semiconducteur, un affaiblissement d'une source de lumière à semiconducteur peut effectivement être réalisé et peut contribuer à empêcher une élévation de la température au niveau de la source de lumière à semiconducteur. Cependant, lorsqu'une source de lumière à semiconducteur est affaiblie, ceci est accompagné d'une modification importante de la quantité de lumière, même si de l'énergie peut être économisée. De ce fait, un conducteur peut se sentir gêné et particulièrement aveuglé, et ceci dégradera la sécurité de conduite. La présente invention est fournie pour résoudre ces inconvénients classiques. Un but de l'invention est d'assurer la sécurité de conduite en régulant la quantité de lumière émise par une source de lumière à semiconducteur, et de, dans le processus, économiser de l'énergie. Conformément à un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention, en tant que premier aspect de l'invention, un dispositif de commande d'éclairage pour une lampe de véhicule est muni: d'une unité d'établissement de valeur d'instruction de quantité de lumière, destinée à recevoir des informations se rapportant à l'éclairage de la source de lumière et destinée à établir une valeur d'instruction de quantité de lumière sur la base des informations, et d'une unité d'alimentation en énergie, destinée à fournir une tension reçue depuis une source d'alimentation à une source de lumière à semiconducteur à faisceau bas conformément à la valeur d'instruction de quantité de lumière, où, lors de la réception des informations donnant pour instruction un affaiblissement de la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas, l'unité d'établissement d'instruction de valeur de quantité de lumière établit une première valeur d'instruction de quantité de lumière qui réduit progressivement une quantité de lumière de la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas à un premier niveau d'émission de lumière qui correspond aux normes de distribution d'intensité lumineuse pour la réduction de l'éclairage de la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas, où, lors de la réception d'informations indiquant que la source de lumière à faisceau haut a été activée, de sorte qu'à la place de la première valeur d'instruction de quantité de lumière, l'unité d'établissement de valeur d'instruction de quantité de lumière établit une seconde valeur d'instruction de quantité de lumière pour affaiblir la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas à un second niveau d'émission de lumière inférieur au premier niveau d'émission de lumière pour la première valeur d'instruction de quantité de lumière, et où, lors de la réception d'informations indiquant que la source de lumière à faisceau haut a été désactivée, après que la seconde valeur d'instruction de quantité de lumière a été établie, l'unité d'établissement de valeur d'instruction de quantité de lumière annule la seconde valeur d'instruction de quantité de lumière et établit une troisième valeur d'instruction de quantité de lumière, afin d'activer immédiatement la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas au premier niveau d'émission de lumière qui correspond aux normes de distribution d'intensité lumineuse. (Avantage) Pour le processus pendant lequel une tension reçue depuis une source d'alimentation est fournie à une source de lumière à semiconducteur à faisceau bas, conformément à la valeur d'instruction de quantité de lumière, lorsque la première valeur d'instruction de quantité de lumière est établie pour réduire progressivement la quantité d'éclairage de la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas, la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas est progressivement affaiblie à un niveau d'émission de lumière de 70 %, par rapport à 100 % d'éclairage total. A cet instant, les normes de distribution d'intensité lumineuse, telles que les normes de distribution d'intensité lumineuse qui sont établies par la loi, sont employées pour affaiblir une source de lumière à semiconducteur à faisceau bas. Ainsi, lorsque la quantité de lumière de la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas est modifiée lorsqu'elle s'affaiblit, un conducteur ne se sent pas gêné ni n'a la sensation d'être aveuglé en raison de la modification de la quantité de lumière, une conduite sûre est assurée, et de l'énergie peut être économisée. Lorsqu'une source de lumière à faisceau haut est activée, à la place de la première valeur d'instruction de quantité de lumière, la seconde valeur d'instruction de quantité de lumière est établie et le niveau d'émission de lumière est affaibli jusqu'à ce qu'il soit inférieur à la première valeur d'instruction de quantité de lumière, par exemple, à 50 % du niveau d'éclairage total, et la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas est affaiblie. De ce fait, lorsque la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas est diminuée, les normes de distribution d'intensité lumineuse peuvent être respectées en activant la source de lumière à faisceau haut, et de l'énergie peut être économisée par l'affaiblissement. Lorsque la source de lumière à faisceau haut est désactivée, la seconde valeur d'instruction de quantité de lumière est annulée, la troisième valeur d'instruction de quantité de lumière est établie, et la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas est immédiatement activée au niveau d'émission de lumière qui respecte les normes de distribution d'intensité lumineuse. Ainsi, lorsque la source de lumière à faisceau haut est désactivée, l'éclairage de la seule source de lumière à semiconducteur à faisceau bas est immédiatement rétabli, à un niveau d'émission de lumière qui respecte les normes de distribution d'intensité lumineuse, de sorte que la sécurité de déplacement peut être obtenue. En outre, conformément à un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention, selon un second aspect de l'invention, l'unité d'établissement de valeur d'instruction de quantité de lumière peut être munie d'un circuit de charge destiné à, lorsque des informations donnant pour instruction d'affaiblir la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas sont reçues, accumuler des charges dans un condensateur, conformément à une constante de temps de charge, en considérant, en tant que tension dans l'état complètement chargé, une tension qui concorde avec le niveau d'émission de lumière qui respecte les nonnes de distribution d'intensité lumineuse, d'un circuit de décharge destiné à, lorsque des informations donnant pour instruction d'affaiblir la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas sont annulées, décharger, conformément à la constante de temps de décharge, des charges accumulées dans le condensateur dans le circuit de charge, d'un circuit de commande de charge/décharge destiné à, lors de la réception d'informations indiquant que la source de lumière à faisceau haut a été activée, bloquer le circuit de charge et générer, en tant que tension pour l'état actif de la source de lumière à faisceau haut, une tension de faisceau haut qui est supérieure à la tension dans l'état complètement chargé, et destiné à, lors de la réception d'informations indiquant que la source de lumière à faisceau haut a été désactivée, libérer, couper le circuit de charge, et d'un circuit de génération de valeur d'instruction de quantité de lumière destiné à générer la première valeur d'instruction de quantité de lumière ou la troisième valeur d'instruction de quantité de lumière en réponse aux charges accumulées dans le condensateur, et destiné à générer la seconde valeur d'instruction de quantité de lumière en réponse à la tension de faisceau haut. (Avantage) Lorsque les informations donnant pour instruction d'affaiblir la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas sont reçues, les charges sont accumulées dans le condensateur, conformément à la constante de temps de charge, en employant, en tant que tension lors d'un état complètement chargé, une tension qui concorde avec le niveau d'émission de lumière qui respecte les normes de distribution d'intensité lumineuse. Et la première valeur d'instruction de quantité de lumière est générée en réponse aux charges accumulées dans le condensateur. En outre, lorsque les informations donnant pour instruction d'affaiblir la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas sont annulées, les charges accumulées dans le condensateur sont déchargées, conformément à la constante de temps de décharge. D'autre part, lorsque les informations indiquant que la source de lumière à faisceau haut a été activée sont reçues, le circuit de charge est bloqué, et une tension à faisceau haut, qui est supérieure à la tension dans l'état complètement chargé, est générée en tant que tension dans l'état actif d'un faisceau haut. Et la seconde valeur d'instruction de quantité de lumière est générée en réponse à la tension de faisceau haut. Lorsque des informations indiquant que la source de lumière à faisceau haut à été coupée sont reçues, la coupure du circuit de charge est libérée, et la troisième valeur d'instruction de quantité de lumière est générée en réponse aux charges accumulées dans le condensateur, et la troisième valeur d'instruction de quantité de lumière est déterminée conformément à la charge accumulée dans le condensateur. Lorsque le condensateur est complètement déchargé, et lorsque la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas est activée conformément à la troisième valeur d'instruction de quantité de lumière, la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas est complètement éclairée. C'est-à-dire que la troisième valeur d'instruction de quantité de lumière est amenée à varier, en fonction de la durée de la période d'éclairage pour la source de lumière à faisceau haut, et lorsque la période d'éclairage de la source de lumière à faisceau haut est longue, la charge accumulée dans le condensateur est complètement déchargée, et la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas est rétablie dans l'état totalement éclairé. Même dans le cas où la période d'éclairage pour la source de lumière à faisceau haut est courte, lorsque la source de lumière à faisceau haut est mise sous tension, le circuit de charge du condensateur est bloqué, de sorte que la charge du condensateur est interrompue, et que la tension sur le condensateur est plus faible que la tension dans l'état complètement chargé. Ainsi, lorsque la source de lumière à faisceau haut est mise hors tension et que la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas est mise sous tension, conformément à la tension dans le condensateur, la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas peut être éclairée immédiatement au niveau d'émission de lumière qui respecte les normes de distribution d'intensité lumineuse. Comme cela est évident d'après l'explication qui précède, conformément au dispositif de commande d'éclairage du premier aspect, la sécurité de conduite est assurée, et de l'énergie peut être économisée. Conformément à un second aspect, les valeurs d'instruction de quantité 10 de lumière peuvent être générées en utilisant une structure de circuit simple et une réduction des coûts est obtenue. D'autres aspects et avantages de l'invention seront évidents d'après la description qui suit et les revendications annexées. L'invention sera bien comprise et ses avantages seront mieux compris à 15 la lecture de la description détaillée qui suit. La description se rapporte aux dessins indiqués ci après et qui sont donnés à titre d'exemples. La figure 1 est un schéma représentant la configuration de circuit d'un dispositif de commande d'éclairage pour une lampe de véhicule, conformément à un premier mode de réalisation d'exemple de la présente invention. La figure 2 est un schéma représentant la structure de circuit d'un circuit de commande. Les figures 3(a) à 3(f) sont des schémas de formes d'onde destinés à expliquer le fonctionnement du circuit de commande. La figure 4 est un schéma représentant la configuration de circuit d'un dispositif de commande d'éclairage, pour une lampe de véhicule, conformément à un second mode de réalisation d'exemple de la présente invention. Des modes de réalisation d'exemple de l'invention seront décrits en faisant référence aux dessins annexés. La figure 1 est un schéma représentant la configuration de circuit d'un dispositif de commande d'éclairage pour une lampe de véhicule, conforme à un premier mode de réalisation d'exemple de la présente invention. La figure 2 est un schéma représentant la structure de circuit d'un circuit de commande, et les figures 3(a) à 3(f) sont des schémas de formes d'onde destinés à expliquer le fonctionnement du circuit de commande. La figure 4 est un schéma représentant la configuration de circuit d'un dispositif de commande d'éclairage, pour une lampe de véhicule, conforme à un second mode de réalisation d'exemple de l'invention. Tout en faisant référence à ces schémas, un dispositif de commande d'éclairage 10, destiné à une lampe de véhicule, comprend: un régulateur de commutation 12 et un circuit de commande d'affaiblissement 14, en tant que composants d'une lampe de véhicule (dispositif d'émission de lumière), et une diode LED 16 qui est connectée en tant que charge au régulateur de commutation 12. La diode LED 16, une source de lumière à semiconducteur à faisceau bas constituée d'un dispositif d'émission de lumière à semiconducteur, est connectée en parallèle au côté sortie du régulateur de commutation 12, et est stockée dans une chambre de lampe, avec une lampe halogène 17 qui sert de source de lumière à faisceau haut pour un phare de véhicule. Une pluralité de diodes LED 16 connectées en série, ou une pluralité de diodes LED 16 connectées en parallèle, peuvent être utilisées. En outre, les diodes LED 16 peuvent être fournies en tant que sources de lumière pour divers types de lampes de véhicule, telles que des feux stop, des feux arrière, des feux de brouillard et des feux clignotants. Le régulateur de commutation 12 comprend: un transformateur Tl, un condensateur Cl, un transistor NMOS 18, un circuit de commande 20, une diode Dl et des condensateurs C2 et C3 ainsi que des résistances de dérivation Ri et R2. Le condensateur Cl est connecté en parallèle au côté primaire du transformateur T1 et le transistor NMOS 18 est connecté en série. Une extrémité du condensateur Cl est connectée à la borne positive de la batterie montée sur le véhicule 24, par l'intermédiaire d'une borne d'entrée d'alimentation 22, alors que l'autre extrémité est connectée à la borne négative de la batterie montée dans le véhicule 24, par l'intermédiaire d'une borne d'entrée d'alimentation 26, et est également mise à la masse. Le drain du transistor NMOS 18 est connecté au côté primaire du transformateur Ti, la source est mise à la masse, et la grille est connecté au circuit de commande 20. Le condensateur C2 est connecté en parallèle au côté secondaire du transformateur Tl, par l'intermédiaire de la diode Dl et une j onction de la diode Dl et du condensateur C2 est connectée à l'anode de la diode LED 16 par l'intermédiaire d'une borne de sortie 28. Une extrémité du transformateur T1, sur le côté secondaire, est mise à la masse avec une extrémité du condensateur C2, et est également connectée à la cathode de la diode LED 16, par l'intermédiaire de la résistance de dérivation R1 et d'une borne de sortie 30. Le condensateur C3 est connecté en série à la borne de sortie 30, par l'intermédiaire de la résistance de dérivation R2, et la jonction de la résistance de dérivation R2 ainsi que le condensateur C3 est reliée au circuit de commande 20 par l'intermédiaire de la borne de détection de courant 32. C'est-à-dire que le courant qui circule au travers de la diode LED 16 est détecté par la résistance de dérivation R1, le condensateur C3 est chargé par une tension appliquée aux deux extrémités de la résistance de dérivation R1, et la tension appliquée aux deux extrémités du condensateur C3 effectue une rétroaction vers le circuit de commande 20 en tant que courant détecté pour la diode LED 16. Le transistor NMOS 18 sert de dispositif de commutation qui est mis sous tension ou mis hors tension en réponse à un signal tout ou rien (un signal de commutation) qui est fourni en sortie par le circuit de commande 20. Lorsque le transistor NMOS 18 est rendu conducteur, une tension appliquée par la batterie montée sur le véhicule (la source d'alimentation continue) 24 est accumulée en tant qu'énergie électromagnétique dans le transformateur T1, et lorsque le transistor NMOS 18 est rendu non conducteur, l'énergie électromagnétique accumulée dans le transformateur Tl est déchargée du côté secondaire du transformateur Tl, par l'intermédiaire de la diode Dl, à la diode LED 16. C'est-à-dire que le régulateur de commutation 12 sert d'unité d'alimentation en énergie, pour convertir, en énergie électromagnétique, une tension appliquée par la batterie montée sur le véhicule 24, et pour appliquer l'énergie électromagnétique à la diode LED 16. Dans ce cas, le régulateur de commutation 12 compare la tension à la borne de détection du courant 32 avec une tension régulée, et commande la tension de sortie conformément aux résultats de comparaison. En particulier, comme cela est représenté sur la figure 2, le circuit de commande 20 qui commande la tension de sortie du régulateur de commutation 12 comprend: un comparateur 34, un amplificateur d'erreur 36, un générateur d'onde en dents de scie 38, une source d'alimentation pour une tension de référence 40, des résistances R3, R4 et R5, et un condensateur C4. Une borne de sortie 42 du comparateur 34 est connectée à la grille du transistor NMOS 18, et une borne d'entrée 44 connectée à une extrémité de la résistance R3 est connectée à la borne de détection de courant 32. On devra noter qu'un préamplificateur peut être situé entre la borne de sortie 42 et le transistor NMOS 18. Une tension de rétroaction provenant de la borne de détection de courant 32 est appliquée à la borne d'entrée 44 et est divisée par les résistances R3 et R4, et une tension obtenue par une division de tension est appliquée à la borne d'entrée négative de l'amplificateur d'erreur 36. L'amplificateur d'erreur 36 considère en tant que valeur de seuil Vth une tension qui concorde avec une différence entre la tension appliquée à la borne d'entrée négative et la tension de référence 40, et fournit en sortie cette valeur Vth à la borne d'entrée positive du comparateur 34. Le comparateur 34 reçoit une tension en dents de scie Vs, provenant du générateur d'onde en dents de scie 38, à la borne d'entrée négative, et compare la tension en dents de scie Vs à la valeur de seuil Vth et fournit en sortie un signal tout ou rien concordant avec les résultats de comparaison de la grille du transistor NMOS 18. Lorsque par exemple, le niveau de la valeur de seuil Vth est situé à la moitié de la tension en dents de scie Vs, comme cela est représenté sur les figures 3A et 3B, le comparateur 34 fournit en sortie un signal tout ou rien ayant un rapport cyclique proche de 50 %. Et lorsque le niveau de la tension qui a effectué une rétroaction depuis la borne de détection de courant 32 est inférieur à la tension de référence 40 lorsque la tension fournie en sortie par le régulateur de commutation 12 chute, le niveau de la valeur de seuil Vth fournie en sortie par l'amplificateur d'erreur 36 est augmenté, et, comme cela est représenté sur les figures 3C et 3D, le comparateur 34 fournit en sortie un signal tout ou rien ayant un rapport cyclique supérieur à 50 %. Il en résulte que la tension de sortie du régulateur de commutation 12 est augmentée. D'autre part, lorsque le niveau de la tension qui a effectué une rétroaction depuis la borne de détection de courant 32 est supérieur à la tension de référence 40 lorsque la tension fournie en sortie par le régulateur de commutation 12 est augmentée, et lorsque le niveau de la valeur de seuil Vth fournie en sortie par l'amplificateur d'erreur 36 est réduit, comme cela est représenté sur les figures 3E et 3F, le comparateur 34 fournit en sortie un signal tout ou rien ayant un rapport cyclique inférieur à 50 %, et il en résulte que la tension de sortie du régulateur de commutation 12 est abaissée. On devra noter qu'un générateur d'onde triangulaire destiné à générer une onde triangulaire (un signal d'onde triangulaire), peut être utilisé à la place du générateur d'onde en dents de scie 38. Le circuit de commande d'affaiblissement 14 sert d'unité d'établissement de valeur d'instruction de quantité de lumière, pour établir une valeur d'instruction de quantité de lumière conforme au contenu des informations d'entrée se rapportant à l'activation d'une source de lumière, et destiné à fournir en sortie la valeur d'instruction de quantité de lumière au régulateur de 2889130 10 commutation 12. Lorsqu'un signal à un bas niveau est appliqué en entrée à la borne d'entrée 46 en tant qu'informations se rapportant à l'activation de la source de lumière pour la lampe de véhicule, telles que des informations qui donnent pour instruction l'affaiblissement de la diode LED 16, une source de lumière à semiconducteur à faisceau bas, et qui indiquent qu'un véhicule se déplace à une vitesse inférieure à une valeur nominale, le circuit de commande d'affaiblissement 14, en réponse à ce signal, fournit en sortie un courant source Il en tant que première valeur d'instruction de quantité de lumière à la borne de détection de courant 32. La borne d'entrée 46 est connectée au collecteur par l'intermédiaire d'un transistor à collecteur ouvert du côté véhicule 48 par l'intermédiaire d'un câble ou d'un faisceau, et le transistor à collecteur ouvert du côté véhicule 48 est rendu conducteur en réponse à un signal (un signal à un niveau haut) pour affaiblir la diode LED 16, ou est rendu non conducteur dans tous les autres cas. Lorsque le transistor à collecteur ouvert du côté véhicule 48 est rendu conducteur, il est déterminé qu'un signal à un bas niveau a été transmis à la borne d'entrée 46 en tant qu'informations pour donner comme instruction l'affaiblissement de la diode LED 16, et le courant source Il, depuis le circuit d'affaiblissement 14, est fourni à la borne de détection de courant 32. Comme cela est représenté sur la figure 1, le circuit de commande d'affaiblissement 14 comprend un transistor PNP 50, un amplificateur opérationnel 52, des résistances R6, R7, R8, R9 et R10, un condensateur C5 et une diode D2. La base du transistor PNP 50 est connectée, par l'intermédiaire de la résistance R6, à la borne d'entrée 46, l'émetteur est connecté à une source d'alimentation VCC et le collecteur est connecté, par l'intermédiaire de la résistance R8, à la borne d'entrée positive de l'amplificateur opérationnel 52, le condensateur C5 et la résistance R9. Lorsque le niveau à la borne d'entrée 46 diminue, afin d'affaiblir la diode LED 16, le transistor PNP 50 est rendu conducteur, et dans l'autre cas, c'est-à-dire lorsque le niveau à la borne d'entrée 46 est augmenté, l'état non conducteur du transistor PNP 50 est maintenu. Lorsque le transistor PNP 50 est rendu conducteur, un courant de charge, provenant de la source d'alimentation VCC, est fourni par l'intermédiaire de la résistance R8 au condensateur C5, afin d'accumuler une charge dans le condensateur C5. C'est-à-dire que le transistor PNP 50, la résistance R8 et le condensateur C5 constituent un circuit de charge. Dans ce cas, une constante de temps de charge, définie par la résistance R8 et le condensateur C5 est établie par exemple, à dix secondes ou plus. C'est-àdire qu'il est établi pour une période telle que le conducteur ne s'aperçoit toujours pas d'un changement de la quantité de lumière de la diode LED 16. Lorsque le niveau bas à la borne d'entrée 46 est inversé, à l'état haut, le transistor PNP 50 est rendu non conducteur, et la charge accumulée par le condensateur C5 est déchargée par l'intermédiaire de la résistance R9. C'est-à-dire que le condenseur C5 et la résistance R9 constituent un circuit à décharge, et une constante de temps de décharge, définie par le condensateur C5 et la résistance R9, est établie à dix secondes ou plus, tout comme l'est la constante de temps de charge pour le circuit de charge. L'amplificateur opérationnel 52 sert de suiveur de tension, dont la sortie effectue une rétroaction vers la borne d'entrée négative par l'intermédiaire de la diode D2, et fournit en sortie à la borne de détection de courant 32 le courant source Il, qui concorde avec la tension aux deux extrémités du condensateur C5. Lorsqu'un courant source de 0 est équivalent à un niveau totalementéclairé de 100 %, ce courant source Il est équivalent au niveau d'un taux d'affaiblissement égal à 30 %, ce qui correspond à 70 % du niveau totalement éclairé. Cette valeur respecte le niveau d'émission de lumière qui respecte, à son tour, les normes de distribution d'intensité lumineuse, telles que les normes de distribution d'intensité lumineuse qui sont établies par la loi. Dans ce cas, pendant le processus de modification de la tension aux deux extrémités du condensateur C5, le courant source Il est soit progressivement augmenté, soit progressivement diminué, conformément à la constante de temps de charge ou à la constante de temps de décharge. Lorsque le courant source qui circule au niveau de la borne de détection de courant 32 est nul, le régulateur de commutation 12 commute la diode LED 16 à l'état totalement conducteur (éclairage à 100 %). Et lorsque le courant source devant être appliqué à la borne de détection de courant 32 est augmenté d'une valeur nulle au courant source Il, la tension aux deux extrémités du condensateur C3 est progressivement augmentée conformément à la constante de temps de charge. A cet instant, conformément à l'augmentation du courant source I1, le circuit de commande 20 réduit progressivement le courant qui circule au travers de la résistance de dérivation RI, afin de fixer la tension à la borne de détection de courant 32. De ce fait, l'état totalement éclairé de la diode LED 16 passe progressivement à un état éclairé à 70 %. C'est-à-dire que la diode LED 16 est affaiblie alors que la quantité de lumière est progressivement modifiée de l'état totalement éclairé à un état éclairé à 70 %. A cet instant, il se produit, pour la diode LED 16, un changement de quantité de lumière d'environ 30 % en dix secondes. D'autre part, lorsque l'instruction d'affaiblissement de la diode LED 16 est annulée et que le transistor PNP 50 est rendu non conducteur, la charge accumulée dans le condensateur C 1 est progressivement déchargée, et le courant source Il est progressivement réduit. Alors, la diode LED 16 passe progressivement d'un état affaibli à 70 % à l'état totalement éclairé. Dans ce cas également, il se produit, pour la diode LED 16, un changement de quantité de lumière d'environ 30 % en dix secondes. Comme cela est décrit ci-dessus, conformément à ce mode de réalisation d'exemple, la quantité de lumière de la diode LED 16 est progressivement modifiée pour affaiblir la diode LED 16. Ainsi, lorsque la quantité de lumière de la diode LED 16 est modifiée, un conducteur ne peut pas se sentir gêné ou ressentir une sensation d'aveuglement, une conduire sûre est assurée, et de l'énergie peut être économisée. Un second mode de réalisation de la présente invention sera à présent expliqué tout en faisant référence à la figure 4. Conformément à ce mode de réalisation d'exemple, un circuit de commande d'affaiblissement 54 est utilisé à la place du circuit de commande d'affaiblissement 14, et l'éclairage de la diode LED 16 est commandé conformément à l'état de la lampe halogène 17, qui est une source de lumière à faisceau haut. Le reste de la configuration est identique à celui représenté sur la figure 1. Le circuit de commande d'affaiblissement 54 sert d'unité d'établissement de valeur d'instruction de quantité de lumière, destinée à établir trois valeurs d'instruction de quantité de lumière conformément au contenu des informations se rapportant à l'éclairage des sources de lumière, telles que la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas et la source de lumière à faisceau haut, et pour fournir en sortie ces valeurs d'instruction de quantité de lumière à un régulateur de commutation 12. Lorsqu'un signal à un niveau bas est appliqué en entrée à la borne d'entrée 56 en tant qu'informations se rapportant à l'éclairage de la source de lumière telles que des informations qui donnent pour instruction l'affaiblissement de la diode LED 16, qui est une source de lumière à semiconducteur à faisceau bas, et qui indiquent qu'un véhicule se déplace à une vitesse plus lente qu'une vitesse nominale, le circuit de commande d'affaiblissement 54 fournit en sortie à une borne de détection de courant 32 un courant source Il, qui est une première valeur d'instruction, afin d'affaiblir progressivement la diode LED 16 jusqu'à ce qu'un niveau d'émission de lumière soit atteint, lequel respecte les normes de distribution d'intensité lumineuse pour l'affaiblissement de la diode LED 16 par exemple, les normes de distribution d'intensité lumineuse établies par la loi. En outre, lorsqu'un signal à un niveau haut est appliqué en entrée à la borne d'entrée 58 en tant qu'informations indiquant qu'une source de lumière à faisceau haut (la lampe halogène 17) doit être mise sous tension, le circuit de commande d'affaiblissement 54 fournit en sortie, à la borne de détection de courant 32, un courant source I2, qui est une seconde valeur d'instruction de quantité de lumière, à la place de la première valeur d'instruction de quantité de lumière, afin d'affaiblir la diode LED jusqu'à ce qu'on atteigne un niveau d'émission de lumière qui est inférieur à celui pour la première valeur d'instruction de quantité de lumière. En outre, lorsque la seconde valeur d'instruction de quantité de lumière a été établie, et qu'un signal à un niveau bas est appliqué en entrée à la borne d'entrée 58 en tant qu'informations indiquant que la source de lumière à faisceau haut (la lampe halogène 17) a été mise hors tension, le circuit de commande d'affaiblissement 54 annule la seconde valeur d'instruction de quantité de lumière et fournit en sortie à la borne de détection de courant 32 un courant source 13, qui est une troisième valeur d'instruction de quantité de lumière, afin de mettre sous tension immédiatement la diode LED 16 au niveau d'émission de lumière qui respecte les normes de distribution d'intensité lumineuse. En particulier, le circuit de commande d'affaiblissement 54 comprend: des circuits de traitement de signaux 60 et 62, un transistor NPN 64, un transistor PNP 66, un transistor NPN 68, un amplificateur opérationnel 70, des résistances RI1, R12, R13, R14, R15, R16, R17, R18, R19, R20, R21 et R22, un condensateur C6 et une diode D3, et les bornes d'entrée des circuits de traitement de signaux 60 et 62 sont connectées aux bornes d'entrée 56 et 58. Indépendamment du fait qu'un décalage d'environ 1 V se produise au niveau de la borne d'entrée 56, le circuit de traitement de signal 60 élimine un effet produit par un potentiel de masse, en réponse à une tension appliquée à la borne d'entrée 56. Lorsqu'un signal à un niveau bas est appliqué en entrée à la borne d'entrée 56, le circuit de traitement de signal 60 fournit en sortie ce signal par l'intermédiaire de la résistance R11 à la base du transistor PNP 66. 2889130 14 L'émetteur du transistor PNP 66 est connecté à la tension Vref, la base est connectée par l'intermédiaire de la résistance R11 au circuit de traitement de signal 60, et le collecteur est connecté par l'intermédiaire de la résistance R17 à la borne d'entrée positive de l'amplificateur opérationnel 70, le condensateur C6 et à la résistance R18. Lorsqu'un signal à un niveau bas est reçu par la borne d'entrée 56, le transistor PNP 66 est rendu conducteur, et lorsque le transistor NPN 64 est rendu conducteur, le transistor PNP 66 est également rendu également conducteur indépendamment du niveau à la borne d'entrée 56. Lorsque le transistor NPN 64 est rendu non conducteur, et lorsque le niveau à la borne d'entrée 56 passe à l'état haut, le transistor PNP 66 est rendu non conducteur. Lorsque le transistor PNP 66 est rendu conducteur dans les conditions dans lesquelles le transistor NPN 68 est conducteur, le courant de charge est fourni par la tension Vref, par l'intermédiaire de la résistance R17 afin de charger le condensateur C6. La constante de temps de charge, définie par la résistance R17 et le condensateur C6, est établie à dix secondes ou plus, ce qui représente une période telle que le conducteur ne s'aperçoit toujours pas qu'il y a eu un changement dans la quantité de lumière de la diode LED 16. Dans ce cas, le transistor PNP 66, le transistor NPN 68, la résistance R17 et le condensateur C6 constituent un circuit de charge. D'autre part, lorsque le transistor PNP 66 est rendu non conducteur, indépendamment des conditions pour rendre conducteur ou non conducteur le transistor NPN 68, la charge accumulée dans le condensateur C6 est déchargée par l'intermédiaire de la résistance R18. Tout comme la constante de temps de charge, une constante de temps de décharge définie par le condensateur C6 et la résistance R18, est établie à dix secondes ou plus. Pendant le processus de charge/décharge exécuté en utilisant le condensateur C6 en tant que base, une tension appliquée aux deux extrémités du condensateur C6 est progressivement modifiée, conformément à la constante de temps de charge ou à la constante de temps de décharge. Lorsque la tension aux deux extrémités du condensateur C6 est modifiée, la tension au niveau de la borne positive de l'amplificateur opérationnel 70 est également modifiée. L'amplificateur opérationnel 70 sert de suiveur de tension, dont la sortie doit effectuer une rétroaction, par l'intermédiaire de la diode D3, à la borne d'entrée négative, et fournit en sortie à la borne de détection de courant 32 un courant source conformément à la tension appliquée à la borne d'entrée positive. Par exemple, lorsque le transistor PNP 66 est rendu conducteur et qu'un courant de charge est fourni au condensateur C6, le courant source Il, dont la valeur est progressivement augmentée, est fourni à la borne de détection de courant 32 conformément à la charge (la tension aux deux extrémités du condensateur C6) accumulée par le condensateur C6. La tension lorsque le condensateur C6 est totalement chargé est établie de sorte qu'elle respecte le niveau d'émission de lumière qui respecte, à son tour les normes de distribution d'intensité lumineuse pour affaiblir la diode LED 16, telles que les normes de distribution d'intensité lumineuse établies par la loi. Par exemple, cette tension est établie en corrélation avec l'éclairage, à 70 % du niveau totalement éclairé, de la diode LED 16 à un taux d'affaiblissement égal à 30 %. En particulier, lorsque le courant source de 0 est équivalent à l'état totalement éclairé de 100 %, le courant source Il est équivalent au niveau du taux d'affaiblissement égal à 30 %, et est établi à un niveau correspondant à 70 % de l'état totalement éclairé. Pendant le processus grâce auquel la tension aux deux extrémités du condensateur C6 est modifiée, le courant source Il est progressivement augmenté ou progressivement diminué conformément à la constante de temps de charge ou à la constante de temps de décharge. Dans ce cas, l'amplificateur opérationnel 70, la diode D3 et la résistance R22 constituent un circuit de génération de valeur d'instruction de quantité de lumière qui, en réponse à la charge accumulée dans le condensateur C6, génère le courant source Il en tant que première valeur d'instruction de quantité de lumière. Lorsque le courant source de 0 devant être appliqué à la borne de détection de courant 32 a été augmenté de 0 au courant source Il, et lorsque le courant source I l est progressivement augmenté, la tension aux deux extrémités du condensateur C3 est progressivement augmentée. A cet instant, conformément à l'augmentation du courant source Il, le circuit de commande 20 réduit un courant qui circule au travers de la résistance de dérivation RI afin de fixer la tension à la borne de détection de courant 32. Ainsi, la diode LED 16 est progressivement décalée d'un état totalement éclairé à l'état éclairé à 70 %. Dans ce cas, il existe, pour la diode LED 16, un changement de quantité de lumière d'environ 30 % en dix secondes. D'autre part, le circuit de traitement de signal 62 est connecté à la borne 35 d'entrée 58 et également connecté à la lampe halogène 17 et à un transistor NMOS 72. Une grille du transistor NMOS 72 est connectée à un commutateur de circuit d'attaque de faisceau haut (non représenté) par l'intermédiaire d'une borne 74, et le drain est connecté à une borne plus (+B) de la batterie montée sur un véhicule 24. Lorsque le commutateur de circuit d'attaque de faisceau haut est mis sous tension par le circuit d'attaque, le transistor NMOS 72 est rendu conducteur, la lampe à halogène à faisceau haut 17 est mise sous tension et le niveau à la borne d'entrée 58 passe à l'état haut. Lorsqu'un signal à un niveau haut est alors appliqué en entrée à la borne d'entrée 58, en tant qu'informations indiquant que la lampe halogène à faisceau haut 17 a été mise sous tension, le circuit de traitement de signal 62 fournit en sortie un signal de niveau bas au transistor NPN 68 et un signal de niveau haut au transistor NPN 64. C'est-à-dire que lorsque la lampe halogène à faisceau haut 17 est mise sous tension, le transistor NPN 64 est rendu conducteur, le transistor PNP 68 est rendu conducteur de manière forcée et le transistor NPN 68 est rendu non conducteur, indépendamment du niveau de la borne d'entrée 56. Lorsque le transistor NPN 68 est rendu non conducteur, le circuit de charge destiné à accumuler une charge dans le condensateur C6 est bloqué, et une tension Vref est générée en tant que tension de faisceau haut, qui est supérieure à une tension dans l'état totalement chargé du condensateur C6 et est appliquée à la borne d'entrée positive de l'amplificateur opérationnel 70. Lorsque, à la place de la première valeur d'instruction de quantité de lumière, la tension de faisceau haut Vref est appliquée à la borne d'entrée positive de l'amplificateur opérationnel 70, le courant source I2 est fourni en tant que seconde valeur d'instruction afin d'affaiblir la diode LED 16 à un niveau d'émission de lumière qui est inférieur à celui pour la première valeur d'instruction de quantité de lumière. Le courant source I2 est établi par exemple, en corrélation avec le taux d'affaiblissement égal à 50 %. De ce fait, lorsque le courant source I2 est fourni à la borne de détection de courant 32, la tension aux deux extrémités du condensateur C3 est augmentée, tout comme l'augmentation du courant source I2 à la borne de détection de courant 32. A cet instant, conformément à l'augmentation du courant source 12, le circuit de commande 20 réduit un courant qui circule au travers de la résistance de dérivation R1 afin de fixer la tension à la borne de détection de courant 32. De ce fait, la diode LED 16 est mise sous tension dans l'état éclairé à 50 %. Dans ce cas, comme la lampe halogène à faisceau haut 17 est éclairée, même lorsque la diode LED 16, qui est une source de lumière à semiconducteur à faisceau bas, est affaiblie, la distribution d'intensité lumineuse peut être satisfaite par l'éclairage des deux lampes. Lorsqu'un signal à un niveau bas est appliqué en entrée à la borne d'entrée 58 en tant qu'informations indiquant que la lampe halogène à faisceau haut 17 a été mise hors tension, le circuit de traitement du signal 62 fournit en sortie un signal de niveau haut au transistor NPN 68 et un signal de niveau bas au transistor NPN 64. C'est-à-dire que lorsque la lampe halogène à faisceau haut 17 est modifiée de l'état conducteur à l'état non conducteur, le transistor NPN 68 est rendu conducteur et le transistor NPN 64 est rendu non conducteur. Et lorsque le transistor NPN 68 est rendu conducteur, le blocage du circuit de charge, utilisé pour accumuler une charge dans le condensateur C6, est libéré. Dans ce cas, le transistor NPN 68, le transistor PNP 66 et les résistances R17, R18, R19, R20 et R21 constituent un circuit de commande de charge/décharge. En supposant un cas dans lequel l'état éclairé de la seule diode LED 16 est rétabli lorsque la lampe halogène à faisceau haut 17 a été modifiée de l'état conducteur à l'état non conducteur. Dans ce cas, lorsque l'état dans lequel le niveau éclairé de la diode LED 16 de 50 % est rétabli, le taux d'affaiblissement est supérieur à 30 %, de sorte que les normes de distribution d'intensité lumineuse ne sont pas satisfaites. De ce fait, dans ce mode de réalisation d'exemple, lorsque la lampe halogène à faisceau haut 17 est mise hors tension, l'amplificateur opérationnel 70 fournit à la borne d'alimentation en courant 32 un courant source 13, en tant que troisième valeur d'instruction de quantité de lumière, afin d'éclairer immédiatement la diode LED 16 à un niveau d'émission de lumière qui respecte les normes de distribution d'intensité lumineuse par exemple, dans des conditions dans lesquelles le taux d'affaiblissement est inférieur à 30 %. En particulier, lorsque la lampe halogène à faisceau haut 17 est éclairée, le transistor NPN 68 est rendu non conducteur, le circuit de charge pour accumuler une charge dans le condensateur C6 est bloqué et une nouvelle charge n'est pas accumulée dans le condensateur C6. Et lorsque la lampe halogène à faisceau haut 17 est éclairée pendant un intervalle de temps prolongé, la charge accumulée dans le condensateur C6 est déchargée par l'intermédiaire de la résistance R18. De ce fait, lorsque la lampe à halogène à faisceau haut 17 est modifiée de l'état conducteur à l'état non conducteur, la tension aux deux extrémités du condensateur C6 est proche de 0 V, et comme un courant qui est pratiquement nul est établi en tant que courant source I3, l'état totalement éclairé de la diode LED 16 peut être immédiatement rétabli. Lorsqu'une période d'éclairage pour la lampe à halogène à faisceau haut 17 est courte et qu'une charge est accumulée dans le condensateur C6, la tension aux deux extrémités du condensateur C6 est également plus faible que la tension dans l'état totalement chargé. De ce fait, à un taux d'affaiblissement inférieur à 30 %, l'état affaibli de la diode LED 16 peut être immédiatement rétabli. De ce fait, même lorsque la lampe à halogène à faisceau haut 17 est basculée de l'état conducteur à l'état non conducteur, la diode LED 16 peut être immédiatement éclairée au niveau d'émission de lumière qui respecte les normes de distribution d'intensité lumineuse établies par la loi, et une conduite sûre est assurée. Conformément aux modes de réalisation d'exemple, la diode LED 16 est progressivement décalée de l'état totalement éclairé à un état affaibli à 70 %. Ainsi, lorsque la quantité de lumière de la diode LED 16 est modifiée conformément à l'affaiblissement de la diode LED 16, un conducteur ne ressent aucune gêne ni une sensation d'aveuglement en raison de ce changement, une conduire sûre est assurée et de l'énergie peut être économisée. En outre, lorsque la lampe à halogène à faisceau haut 17 est mise sous tension, la diode LED 16 est affaiblie en réduisant le niveau d'émission de lumière à 50 %, par rapport à l'état totalement éclairé. De ce fait, même lorsque le niveau éclairé de la diode LED 16 est à 50 %, les normes de distribution d'intensité lumineuse peuvent être satisfaites en éclairant la lampe à halogène à faisceau haut 17, et en raison de l'affaiblissement qui est réalisé, de l'énergie peut être économisée. En outre, lorsque la lampe à halogène à faisceau haut 17 est mise hors tension, la diode LED 16 est immédiatement mise sous tension au niveau d'émission de lumière qui satisfait les normes de distribution d'intensité lumineuse. Ainsi, même lorsque la lampe à halogène à faisceau haut 17 est inactive, une conduite sûre est assurée. Les effets décrits ci-dessus peuvent être obtenus par une structure de circuit simple nécessitant un petit nombre d'éléments, et une réduction du coût peut être obtenue. Il sera évident pour l'homme de l'art que diverses modifications et variations peuvent être apportées aux modes de réalisation décrits de la présente invention sans s'écarter de l'esprit ni de la portée de l'invention. Ainsi, il est entendu que la présente invention couvre la totalité des modifications et des variations de cette invention cohérentes avec la portée des revendications annexées et de leurs équivalents | Lorsque le niveau à la borne d'entrée (22, 24 ; 44 ; 46 ; 56, 58) passe à l'état bas à la réception d'un signal d'affaiblissement d'une diode LED, un transistor PNP (50 ; 60) est rendu conducteur et une tension à la borne d'entrée positive (22, 24 ; 44, 46 ; 56, 58) de l'amplificateur opérationnel (52 ; 70) est élevée, conformément à une constante de temps qui est définie par une résistance (R3 à R10) et un condensateur (C1 à C5). Conformément à l'augmentation de cette tension, un courant source est fourni depuis l'amplificateur opérationnel (52 ; 70) à la borne de détection de courant (32), et lorsque la valeur de courant source est progressivement augmentée, un courant circulant au travers de la résistance en parallèle (R1, R2) du régulateur de commutation (12) est progressivement réduit. En outre, le niveau d'émission de lumière de la diode LED est progressivement diminué de l'état totalement éclairé à un état éclairé à 70 %, et il existe, pour la diode LED (16), un changement de quantité de lumière d'environ 30 % en dix secondes. | 1. Dispositif de commande d'éclairage (10) pour une lampe de véhicule (17) comprenant: une unité d'établissement de valeur d'instruction de quantité de lumière qui reçoit des informations se rapportant à un éclairage d'une source de lumière et établit une valeur d'instruction de quantité de lumière sur la base des informations, une unité d'alimentation en énergie qui fournit une tension reçue d'une source d'alimentation à une source de lumière à semiconducteur à faisceau bas conformément à la valeur d'instruction de quantité de lumière, lorsque l'unité d'établissement de valeur d'instruction de quantité de lumière reçoit des informations donnant pour instruction un affaiblissement de la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas, l'unité d'établissement d'instruction de valeur de quantité de lumière établit une première valeur d'instruction de quantité de lumière, de sorte que la quantité de lumière de la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas est progressivement réduite à un premier niveau d'émission de lumière pour l'éclairage réduit de la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas, lorsque l'unité d'établissement de valeur d'instruction de quantité de lumière reçoit des informations indiquant qu'une source de lumière à faisceau haut est mise sous tension, l'unité d'établissement de valeur d'instruction de quantité de lumière établit une seconde valeur d'instruction de quantité de lumière, de sorte que la quantité de lumière de la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas est réduite à un second niveau d'émission de lumière inférieur au premier niveau d'émission de lumière, et lorsque l'unité d'établissement de valeur d'instruction de quantité de lumière reçoit des informations indiquant que la source de lumière à faisceau haut est mise hors tension après que la seconde valeur d'instruction de quantité de lumière est établie, l'unité d'établissement de valeur d'instruction de quantité de lumière annule la seconde valeur d'instruction de quantité de lumière et établit une troisième valeur d'instruction de quantité de lumière, de sorte que la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas est immédiatement mise sous tension au premier niveau d'émission de lumière. 2. Dispositif de commande d'éclairage (10) selon la 1, dans lequel l'unité d'établissement de valeur d'instruction de quantité de lumière comprend: un circuit de charge qui accumule des charges dans un condensateur (Cl à C5) conformément à une constante de temps de charge, en considérant une tension qui correspond au premier niveau d'émission de lumière en tant que tension dans l'état totalement chargé, lorsque l'unité d'établissement de valeur d'instruction de quantité de lumière reçoit les informations donnant pour instruction d'affaiblir la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas, un circuit de décharge qui décharge les charges accumulées dans le condensateur conformément à la constante de temps de décharge, lorsque l'unité d'établissement de valeur d'instruction de quantité de lumière reçoit des informations donnant pour instruction d'annuler l'éclairage réduit de la source de lumière à semiconducteur à faisceau bas, un circuit de commande de charge/décharge qui bloque le circuit de charge et génère une tension de faisceau haut supérieure à la tension dans l'état totalement chargé, en tant que tension pour l'état conducteur de la source de lumière à faisceau haut, lorsque l'unité d'établissement de valeur d'instruction de quantité de lumière reçoit les informations indiquant que la source de lumière à faisceau haut est mise sous tension, et libère le blocage du circuit de charge lorsque l'unité d'établissement de valeur d'instruction de quantité de lumière reçoit les informations indiquant que la source de lumière à faisceau haut est mise hors tension, et un circuit de génération de valeur d'instruction de quantité de lumière qui génère la première valeur d'instruction de quantité de lumière ou la troisième valeur d'instruction de quantité de lumière en réponse aux charges accumulées dans le condensateur, et génère la seconde valeur d'instruction de quantité de lumière en réponse à une tension de faisceau haut. | B,F,H | B60,F21,H05 | B60Q,F21S,H05B | B60Q 1,F21S 8,H05B 44 | B60Q 1/00,B60Q 1/04,B60Q 1/08,B60Q 1/14,F21S 8/10,H05B 44/00 |
FR2890393 | A1 | SUSPENSION DE POLISSAGE POLYMERE POUR LE RETRAIT DE BARRIERES | 20,070,309 | Tandis que la technologie des circuits intégrés à ultra grande échelle (ULSI) évolue dans la direction des plus petites largeurs de lignes, il existe de nouveaux défis pour l'intégration de procédés de polissage mécano-chimique (CMP) conventionnels. De plus, l'introduction de films diélectriques à faible k et à ultra-faible k nécessite l'utilisation d'un procédé CMP plus doux du fait de la faible résistance mécanique des films et de la faible adhérence aux couches adjacentes. De plus, des spécifications de défauts encore plus sévères ont imposé des exigences supplémentaire aux suspensions de polissage pour films à faible k. L'intégration des différents films à faible k dans des USLI peut aussi nécessiter de nombreuses étapes supplémentaires et l'incorporation de nouvelles technologies comme le nettoyage supercritique, les couvertures diélectriques et métalliques, le dépôt conforme de barrières et du cuivre, la planarisation mécano-chimique avec une faible force dirigée vers le bas et des suspensions sans abrasif. En plus de ces options techniques, les fabricants de ULSI doivent prendre en compte et traiter la complexité des procédés pour le rendement, la fiabilité, la résistance mécanique et les performances, à savoir la dissipation d'énergie due au retard de résistance-capacité (RC). Les complexités liées à la mise en oeuvre de matériaux à faible k ont introduit de plus grands défis pour le procédé CMP pour les barrières, ce qui nécessitera l'aptitude à contrôler les variables d'entrée compliquées et à obtenir un haut rendement constant. L'ajustement des variables du procédé peut contribuer à réduire les variations de polissage sur un film à faible k. Cependant, la suspension CMP pour barrière la plus souhaitable incorporera un agent tensioactif spécifique de diélectrique à faible k qui peut être ajusté pour les performances de procédé ajustables. Par exemple, Ye et al. dans le brevet US n 6 916 742 décrivent une suspension qui ajuste la quantité de polyvinylpyrrolidone pour réguler les vitesses de retrait du nitrure de tantale et de l'oxyde dopé au carbone (CDO). L'ajustement des quantités de polyvinylpyrrolidone et de silice régule le rapport des vitesses de retrait du nitrure de tantale (barrière) au CDO (diélectrique à ultra faible k) obtenues avec la suspension. Malheureusement, ces suspensions ont une vitesse de retrait du cuivre inadéquate pour certaines applications. Il existe une demande concernant une suspension de polissage permettant d'obtenir le retrait modulaire de barrières pour des diélectriques à ultra faible k avec des vitesses de retrait du cuivre accrues. De plus, il existe une demande pour une suspension capable de retirer une barrière avec une érosion des diélectriques régulée et un retrait excessif du cuivre régulé. EXPOSE DE L'INVENTION Dans un aspect de l'invention, l'invention inclut une suspension aqueuse utile pour le polissage mécano-chimique d'un substrat semiconducteur ayant des interconnexions en cuivre comprenant, en pourcentage en masse, 0,01 à 25 d'agent oxydant, 0,1 à 50 de particules abrasives, 0,001 à 3 de polyvinylpyrrolidone, 0,01 à 10 d'inhibiteur pour réduire la gravure statique des interconnexions en cuivre, 0,001 à 5 de composé contenant du phosphore pour augmenter la vitesse de retrait des interconnexions en cuivre, 0,001 à 10 d'agent complexant formé pendant le polissage et le complément d'eau; et la suspension aqueuse ayant un pH d'au moins 8. Dans un autre aspect de l'invention, l'invention inclut une suspension aqueuse utile pour le polissage mécano-chimique d'un substrat semiconducteur ayant des interconnexions en cuivre comprenant, en pourcentage en masse, 0,05 à 15 d'agent oxydant, 0,1 à 40 de particules abrasives de silice, 0,002 à 2 de polyvinylpyrrolidone, 0,02 à 5 d'inhibiteur azole pour diminuer la gravure statique des interconnexions en cuivre, 0,01 à 3 de composé contenant du phosphore pour augmenter la vitesse de retrait des interconnexions en cuivre, 0,01 à 5 d'agent complexant de type acide organique formé pendant le polissage et le complément d'eau; et la suspension aqueuse ayant un pH de 8 à 12. Dans un autre aspect de l'invention, l'invention inclut une suspension aqueuse utile pour le polissage mécano-chimique d'un substrat semiconducteur ayant des interconnexions en cuivre comprenant, en pourcentage en masse, 0,1 à 10 d'agent oxydant, 0,25 à 35 de particules abrasives de silice, 0,01 à 1,5 de polyvinylpyrrolidone, 0,05 à 2 d'inhibiteur de type benzotriazole pour diminuer la gravure statique des interconnexions en cuivre, 0,02 à 2 de composé contenant du phosphore pour augmenter la vitesse de retrait des interconnexions en cuivre, 0,01 à 5 d'agent complexant de type acide organique formé pendant le polissage et le complément d'eau; et la suspension aqueuse ayant un pH de 9 à 11,5. DESCRIPTION DETAILLEE Il a été découvert que l'addition de composés contenant du phosphate à une suspension contenant de la polyvinylpyrrolidone peut augmenter la vitesse de retrait du cuivre sans impact néfaste sur les vitesses de retrait de barrière, de faible k et d'ultra faible k de substrats semiconducteurs. Aux fins de cette description, les substrats semiconducteurs incluent des plaquettes ayant des interconnexions en conducteur métallique et des matériaux diélectriques séparés par des couches isolantes d'une manière pouvant produire des signaux électriques spécifiques. De plus, ces suspensions améliorent de manière inattendue la rugosité de surface de la plaquette. Finalement, ces suspensions fournissent un film stable après le procédé CMP qui facilite le nettoyage avec des agents de nettoyage agressifs sans impact néfaste sur la rugosité de surface de la plaquette. La suspension contient aussi 0,001 à 3 % en masse de polyvinylpyrrolidone pour le retrait des barrières avec des vitesses de retrait sélectives de films diélectriques à faible k. Cette description exprime toutes les concentrations en pourcentage en masse, sauf indication contraire. De préférence, la suspension contient 0,002 à 2 % en masse de polyvinylpyrrolidone. De manière particulièrement préférable, la suspension contient 0,01 à 1,5 % en masse de polyvinylpyrrolidone. Pour les applications exigeant un retrait des barrières avec une modeste vitesse de retrait de faible k, la suspension contient de préférence moins de 0,4 % en masse de polyvinylpyrrolidone. Pour les applications exigeant un retrait des barrières avec une faible vitesse de retrait de faible k, la suspension contient de préférence au moins 0,4 % en masse de polyvinylpyrrolidone. Ce polymère non ionique facilite le polissage des films diélectriques à faible k et à ultra-faible k (typiquement hydrophobes) et des films de couche de couverture de masque dur. La polyvinylpyrrolidone a de préférence une masse moléculaire moyenne en poids de 1000 à 1 000 000. Pour les besoins de cette description, la masse moléculaire moyenne en poids désigne la masse moléculaire mesurée par chromatographie par perméation de gel. De préférence encore, la polyvinylpyrrolidone a une masse moléculaire de 1000 à 500 000 et de manière particulièrement préférable une masse moléculaire de 2500 à 50 000. Par exemple, une polyvinylpyrrolidone ayant une masse moléculaire allant de 12 000 à 15 000 s'est révélée particulièrement efficace. La suspension contient 0,001 à 5 de composé contenant du phosphore. Pour les besoins de cette description, un composé "contenant du phosphore" est tout composé contenant un atome de phosphore. De préférence, la suspension contient 0,01 à 3 de composé contenant du phosphore. De manière particulièrement préférable, la suspension contient 0,02 à 2 de composé contenant du phosphore. Par exemple, les composés contenant du phosphore incluent les phosphates, les pyrophosphates, les polyphosphates, les phosphanates, les oxydes de phosphine, les sulfures de phosphine, les phosphorinanes, les phosphonates, les phosphites et les phosphinates y compris leurs acides, sels, sels d'acide mixtes, esters, esters partiels, esters mixtes et leurs mélanges, comme l'acide phosphorique. En particulier, la suspension de polissage peut inclure des composés contenant du phosphore spécifiques comme suit: phosphate de zinc, pyrophosphate de zinc, polyphosphate de zinc, phosphonate de zinc, phosphate d'ammonium, pyrophosphate d'ammonium, polyphosphate d'ammonium, phosphonate d'ammonium, phosphate de diammonium, pyrophosphate de diammonium, polyphosphate de diammonium, phosphonate de diammonium, phosphate de potassium, phosphate de dipotassium, phosphate de guanidine, pyrophosphate de guanidine, polyphosphate de guanidine, phosphonate de guanidine, phosphate de fer, pyrophosphate de fer, polyphosphate de fer, phosphonate de fer, phosphate de cérium, pyrophosphate de cérium, polyphosphate de cérium, phosphonate de cérium, phosphate d'éthylènediamine, phosphate de pipérazine, pyrophosphate de pipérazine, phosphonate de pipérazine, phosphate de mélamine, phosphate de dimélamine, pyrophosphate de mélamine, polyphosphate de mélamine, phosphonate de mélamine, phosphate de mélam, pyrophosphate de mélam, polyphosphate de mélam, phosphonate de mélam, phosphate de mélem, pyrophosphate de mélam, polyphosphate de mélem, phosphonate de mélem, phosphate de dicyanodiamide, phosphate d'urée, y compris leurs acides, leurs sels, leurs sels d'acide mixtes, leurs esters, leurs esters partiels, leurs esters mixtes et leurs mélanges. Les composés contenant du phosphore qui sont préférables incluent le phosphate d'ammonium et l'acide phosphorique. Cependant, le phosphate d'ammonium en excès peut introduire des quantités excessives d'ammonium libre en solution. En outre, l'ammonium libre en excès peut attaquer le cuivre pour produire une surface métallique rugueuse. L'acide phosphorique ajouté réagit avec les métaux alcalins libres in situ, comme le potassium, pour former du phosphate de potassium et du phosphate de dipotassium qui sont particulièrement efficaces. Le composé de potassium procure aussi l'avantage de former un film protecteur qui protège le cuivre dans les solutions de nettoyage post-CMP agressives. Par exemple, le film de plaquette post-CMP a une intégrité suffisante pour protéger la plaquette dans des solutions à pH 12 ayant des agents complexant le cuivre agressifs comme l'hydroxyde de tétraméthylammonium, I'éthanolamine et l'acide ascorbique. Un agent oxydant en une quantité de 0,01 à 25 % en masse facilite aussi le retrait des couches de barrière, comme le tantale, le nitrure de tantale, le titane et le nitrure de titane. De préférence, la suspension contient 0,05 à 15 % en masse d'oxydant. De manière particulièrement préférable, la suspension contient 0,1 à 10 % en masse d'oxydant. Les oxydants appropriés incluent par exemple le peroxyde d'hydrogène, les monopersulfates, les iodates, le perphtalate de magnésium, l'acide peracétique et d'autres peracides, les persulfates, les bromates, les periodates, les nitrates, les sels de fer, les sels de cérium, les sels de manganèse (Mn) (III), Mn (IV) et Mn (VI), les sels d'argent, les sels de cuivre, les sels de chrome, les sels de cobalt, les halogènes, les hypochlorites ou les combinaisons comprenant au moins l'un des oxydants précédents. L'oxydant préféré est le peroxyde d'hydrogène. Il convient de noter que l'oxydant est ajouté typiquement à la composition de polissage juste avant l'utilisation et, dans ces cas, l'oxydant est contenu dans un emballage séparé et est mélangé au site d'utilisation. Ceci est particulièrement utile pour les oxydants instables comme le peroxyde d'hydrogène. L'ajustement de la quantité d'oxydant, comme un peroxyde, peut aussi réguler la vitesse de retrait des interconnexions métalliques. Par exemple, l'augmentation de la concentration de peroxyde augmente la vitesse de retrait du cuivre. Cependant, des augmentations excessives d'oxydant ont un impact néfaste sur la vitesse de polissage. La composition de polissage de métaux de barrière inclut un abrasif pour le retrait "mécanique" du matériau de barrière. L'abrasif est de préférence un abrasif colloïdal. Des exemples d'abrasifs incluent les suivants: oxyde inorganique, borure métallique, carbure métallique, hydroxyde métallique, nitrure métallique ou une combinaison comprenant au moins l'un des abrasifs précédents. Les oxydes inorganiques appropriés incluent par exemple la silice (SiO2), l'alumine (AI203), la zircone (ZrO2), l'oxyde de cérium (CeO2), l'oxyde de manganèse (MnO2) et leurs mélanges. L'alumine est disponible sous de nombreuses formes comme l'alumine-alpha, l'alumine-gamma, l'alumine-delta et l'alumine amorphe (non cristalline). D'autres exemples appropriés d'alumine sont les particules de boehmite (A10(OH)) et leurs mélanges. Des formes modifiées de ces oxydes inorganiques comme des particules d'oxyde inorganique recouvertes de polymère peuvent aussi être utilisées si on le souhaite. Les carbures, borures et nitrures métalliques appropriés incluent par exemple le carbure de silicium, le nitrure de silicium, le carbonitrure de silicium (SiCN), le carbure de bore, le carbure de tungstène, le carbure de zirconium, le borure d'aluminium, le carbure de tantale, le carbure de titane et les mélanges comprenant au moins l'un des carbures, borures et nitrures métalliques précédents. Le diamant peut aussi être utilisé comme abrasif si on le souhaite. D'autres abrasifs incluent aussi des particules polymères et des particules polymères revêtues. L'abrasif préféré est la silice. L'abrasif a une concentration dans la phase aqueuse de la composition de polissage de 0,1 6 50 % en masse. Pour les solutions sans abrasif, un tampon abrasif fixé contribue au retrait de la couche de barrière. De préférence, la concentration d'abrasif est 0,1 à 40 % en masse. Et de manière particulièrement préférable, la concentration d'abrasif est 0,25 à 35 % en masse. Typiquement, l'augmentation de la concentration d'abrasif augmente la vitesse de retrait des matériaux diélectriques; et en particulier elle augmente la vitesse de retrait des matériaux diélectriques à faible k, comme un oxyde dopé au carbone. Par exemple, si un fabricant de semiconducteurs souhaite une vitesse de retrait des diélectriques à faible k accrue, l'augmentation de la teneur en abrasif peut augmenter la vitesse de retrait des diélectriques jusqu'au niveau souhaité. De préférence, l'abrasif a une taille de particules moyenne inférieure à 250 nm pour empêcher un retrait excessif des métaux et une érosion des diélectriques. Aux fins de cette description, la taille de particules désigne la taille de particules moyenne de la silice colloïdale. De manière particulièrement préférable, la silice a une taille de particules moyenne inférieure à 150 nm pour réduire encore le retrait excessif des métaux et l'érosion des diélectriques. En particulier, une taille de particules abrasive moyenne inférieure à 100 nm et de préférence encore inférieure à 75 nm retire le métal de barrière à une vitesse acceptable sans retrait excessif du matériau diélectrique. Par exemple, la plus faible érosion des diélectriques et le plus faible retrait excessif des métaux surviennent avec une silice colloïdale ayant une taille de particules moyenne de 20 à 75 nm. La diminution de la taille de la silice colloïdale a tendance à améliorer la sélectivité de la solution; cependant, elle a tendance aussi à abaisser la vitesse de retrait des barrières. De plus, la silice colloïdale préférée peut inclure des additifs, comme des dispersants pour améliorer la stabilité de la silice dans les domaines de pH acides. Un tel abrasif est la silice colloïdale qui est disponible chez AZ Electronic Materials France S.A.S., de Puteaux, France. En plus de l'inhibiteur, 0,001 à 10 % en masse d'agent complexant empêche la précipitation des métaux non ferreux. De manière particulièrement préférable, la suspension contient 0,01 5 % en masse d'agent complexant. De préférence, l'agent complexant est un acide organique. Des exemples d'agents complexants incluent les suivants: acide acétique, acide citrique, acétoacétate d'éthyle, acide glycolique, acide lactique, acide malique, acide oxalique, acide salicylique, diéthyldithiocarbamate de sodium, acide succinique, acide tartrique, acide thioglycolique, glycine, alanine, acide aspartique, éthylènediamine, triméthyldiamine, acide malonique, acide glutarique, acide 3-hydroxybutyrique, acide propionique, acide phtalique, acide isophtalique, acide 3-hydroxysalicylique, acide 3, 5-dihydroxysalicylique, acide gallique, acide gluconique, pyrocatéchol, pyrogallol, acide tannique et leurs sels. De préférence, l'agent complexant est choisi dans le groupe consistant en l'acide acétique, l'acide citrique, I'acétoacétate d'éthyle, l'acide glycolique, l'acide lactique, l'acide malique, l'acide oxalique. De manière particulièrement préférable, l'agent complexant est l'acide citrique. Une addition de 0,01 à 10 % en masse d'inhibiteur au total diminue la vitesse de retrait des interconnexions en cuivre et protège le cuivre contre la gravure statique. Aux fins de cette demande, les interconnexions en cuivre désignent des interconnexions formées avec du cuivre ayant des impuretés éventuelles ou des alliages à base de cuivre. L'ajustement de la concentration d'un inhibiteur ajuste la vitesse de retrait des interconnexions en cuivre en protégeant le métal contre la gravure statique. De préférence, la suspension contient 0,02 à 5 d'inhibiteur. De manière particulièrement préférable, la solution contient 0,05 à 2 % en masse d'inhibiteur L'inhibiteur peut consister en un mélange d'inhibiteurs. Les inhibiteurs de type azole sont particulièrement efficaces pour les interconnexions en cuivre. Les inhibiteurs de type azole typiques incluent le benzotriazole (BTA), le mercaptobenzothiazole (MBT), le tolyltriazole et l'imidazole. Le BTA est un inhibiteur particulièrement efficace pour les interconnexions en cuivre et I'imidazole peut augmenter la vitesse de retrait du cuivre. La composition de polissage a un pH d'au moins 8 et un complément d'eau. De préférence, le pH est entre 8 et 12 et de manière particulièrement préférable entre 9 et 11,5. De plus, la solution est basée de manière particulièrement préférable sur un complément d'eau désionisée pour limiter les impuretés éventuelles. Une source d'ions hydroxy, comme l'ammoniac, l'hydroxyde de sodium ou l'hydroxyde de potassium ajuste le pH dans la région basique. De manière particulièrement préférable, la source d'ions hydroxy est l'hydroxyde de potassium. Eventuellement, la suspension peut contenir des agents nivelants comme des chlorures, en particulier le chlorure d'ammonium, des tampons, des agents dispersants et des tensioactifs. Par exemple, la suspension contient éventuellement 0,0001 à 0,1 % en masse de chlorure d'ammonium. Le chlorure d'ammonium procure une amélioration de l'aspect de la surface et peut aussi faciliter le retrait du cuivre en augmentant la vitesse de retrait du cuivre. La composition de polissage peut aussi inclure éventuellement des agents tampons comme différentes bases organiques ou inorganiques ou leurs sels ayant un pKa dans le domaine de pH de plus de 8 à 12. La composition de polissage peut éventuellement inclure en outre des agents antimousse, comme des tensioactifs non ioniques incluant des esters, des oxydes d'éthylène, des alcools, un éthoxylat, des composés du silicium, des composés du fluor, des éthers, des glycosides et leurs dérivés, et analogues. L'agent antimousse peut aussi être un tensioactif amphotère. La composition de polissage peut éventuellement contenir des biocides, comme KordekTM MLX (9,5 - 9,9 % de méthyl-4-isothiazolin-3-one, 89,1 - 89, 5 % d'eau et 1,0 % de produit réactionnel apparenté) ou des ingrédients actifs contenant KathonTM ICP III de 2-méthyl-4-isothiazolin-3-one et 5chloro-2-méthyl-4-isothiazolin-3-one, fabriqués chacun par Rohm and Haas Company, (Kathon et Kordek sont des marques déposées de Rohm and Haas Company). De préférence, la suspension polit un substrat semiconducteur par application de la suspension à un substrat semiconducteur par application d'une force dirigée vers le bas de 21 kPa ou moins sur un tampon de polissage. La force dirigée vers le bas représente la force du tampon de polissage contre le substrat semiconducteur. Le tampon de polissage peut avoir une forme circulaire, une forme de bande ou une configuration de nappe. Cette faible force dirigée vers le bas est particulièrement utile pour planariser le substrat semiconducteur pour retirer un matériau de barrière du substrat semiconducteur. De manière particulièrement préférable, le polissage se déroule avec une force dirigée vers le bas inférieure à 15 kPa. Exemples Une série de trois suspensions comparatives (A à C) et de trois 30 exemples (1 à 3) mélangés avec un complément d'eau désionisée sont présentés ci-dessous dans le tableau 1. Tableau 1 Suspension NH4CI (% CA (% en PVP (% Imidazole BTA (% Biocide H3PO4 pH Silice H202 (% en masse) masse) en (% en en (% en (% en (% en en masse) masse) masse) masse) masse) masse) masse) A 0,01 0,3 0,4 0,8 0,05 0,005 10,50 14 0,8 B 0,01 0,3 0,4 0,03 0,005 9,50 16 0,4 C 0,01 0,3 0,7 0,03 0, 005 9,50 18 0,4 1 0,01 0,3 0,4 0,02 0,005 0,1 10,50 14 0,4 2 0,01 0,3 0,4 0,05 0,005 0,1 10,50 14 0,8 3 0,01 0,3 0,4 0,05 0,005 0,2 10,50 14 0,8 CA = acide citrique, PVP = polyvinylpyrrolidone, BTA = benzotriazole, biocide = KordekTM MLX produit par Rohm and Haas Company (9,5 - 9,9 % de méthyl-4-isothiazolin-3-one, 89,1 - 89,5 % d'eau et 1,0 % de produit réactionnel apparenté), silice = 1501-50, une silice de 50 nm de AZ Electronic Materials France S.A.S, de Puteaux, France. Exemple 1 Les tests de polissage employaient des plaquettes en feuille de 200 mm d'oxyde dopé au carbone CoraITM de Novellus Systems, Inc., un diélectrique TEOS, du nitrure de tantale et du cuivre électroplaqué. Les données topographiques proviennent du polissage de plaquettes en feuilles avec les tampons de polissage IC101OTM et PolitexTM gaufré de Rohm and Haas Electronic Materials CMP Technologies. Une plate-forme de polissage de type rotative MIRRATM a poli les plaquettes en feuilles. Le polissage du cuivre de la première étape utilisait une suspension Eternal EPL2360 avec un tampon de polissage IC101OTM sur les plateaux 1 et 2 utilisant un disque de conditionnement à diamant en grille Kinik AD3CG-181060. Les conditions de polissage pour les plateaux 1 étaient une vitesse du plateau de 93 tr/min, une vitesse du support de 21 tr/min et une force dirigée vers le bas de 4 psi (27,6 kPa) et pour le plateau 2 une vitesse du plateau de 33 tr/min, une vitesse du support de 61 tr/min et une force dirigée vers le bas de 3 psi (20,7 kPa). Les conditions de polissage pour le plateau 3 étaient une force dirigée vers le bas de 1,5 psi (10,3 kPa), une vitesse du plateau de 93 tr/min, une vitesse du support de 87 tr/min avec un débit de suspension de 200 ml/min, avec des tampons de polissage PolitexTM gaufrés Hi. Les vitesses de retrait ont été calculées d'après l'épaisseur avant et après le polissage du film. Tous les films optiquement transparents ont été mesurés avec un dispositif de mesure ellipsométrique Tencor SM300 configuré à 170 x 10-6 fl pour le cuivre et 28 000 x 10-6 Q pour le nitrure de tantale. Les données de topographie des plaquettes ont été recueillies au moyen d'un profilomètre à stylet Dektak Veeco V200SL. Toutes les vitesses de retrait indiquées sont en unités de 10-10 m (A) /min. Tableau 2 Suspension Silice (% en pH H202 (% en TEOS moyen Cu TaN MO masse) masse) (1040 m/min) (1040 mimin) (10-Y0 m/min) (10 1 m/min) A 14 10,5 0,8 701 356 591 361 B 16 9,5 0,4 626 281 451 350 C 18 9,5 0,4 637 321 462 312 1 14 10,5 0,4 840 380 760 450 2 14 10,5 0,8 804 329 705 382 3 14 10,5 0,8 842 447 769 419 Le tableau 2 indique que l'imidazole et l'acide phosphorique favorisent la vitesse de retrait du cuivre avec une certaine augmentation dans TEOS. Aux niveaux de pH testés, cependant, l'acide phosphorique se combine avec le potassium pour former du phosphate de potassium et du phosphate de dipotassium. En comparant la suspension B dans le tableau 2 avec la suspension C; toutes les vitesses de retrait augmentent du fait de la plus haute teneur en abrasif sauf la vitesse de retrait de CDO du fait de la polyvinylpyrrolidone accrue dans la suspension C. En comparant la suspension B (pas d'accélérateur de cuivre) à la suspension A (accélérateur imidazole) et aux suspensions 1, 2 et 3 dans le tableau 2 (accélérateur phosphate), on voit que la vitesse de retrait du cuivre augmente du fait de ces accélérateurs. Le tableau 3 ci-dessous contient des mesures de rugosité de surface AFM après nettoyage avec ESC 784 fourni par ATMI. Tableau 3 Suspension P.V. (nm) RMS (nm) RA (nm) A 23,15 0,459 0,215 B 3,32 0,312 0, 243 C 3,16 0,226 0,175 1 8,80 0,311 0,229 2 3,49 0,245 0,188 3 4,14 0,246 0,190 Les données du tableau 3 montrent que les composés du potassium polissaient les plaquettes en feuilles avec une rugosité de surface améliorée par rapport aux suspensions contenant de l'imidazole. En comparant la rugosité de surface RMS de la suspension B (pas d'accélérateur) dans le tableau 3 avec la suspension A (accélérateur de type imidazole) ; la formulation A peut être utilisée pour produire une surface plus rugueuse après le nettoyage post-CMP (dans ce cas nettoyé avec ESC 784 fourni pas ATMI). En comparant la suspension B (pas d'accélérateur) avec les suspensions 1, 2 et 3 (accélérateur du type phosphate) ; on voit que la rugosité de surface après le nettoyage postCMP peut être abaissée par le biais de suspensions utilisant cet accélérateur. 2890393 13 | L'invention concerne une suspension aqueuse utile pour le polissage mécano-chimique d'un substrat semiconducteur ayant des interconnexions en cuivre, qui comprend, en pourcentage en masse, 0,01 à 25 d'agent oxydant, 0,1 à 50 de particules abrasives, 0,001 à 3 de polyvinylpyrrolidone, 0,01 à 10 d'inhibiteur pour diminuer la gravure statique des interconnexions en cuivre, 0,001 à 5 de composé contenant du phosphore pour augmenter la vitesse de retrait des interconnexions en cuivre, 0,001 à 10 d'agent complexant formé pendant le polissage et le complément d'eau ; et la suspension aqueuse a un pH d'au moins 8. | 1. Suspension aqueuse utile pour le polissage mécano-chimique d'un substrat semiconducteur ayant des interconnexions en cuivre, caractérisée en ce qu'elle comprend, en pourcentage en masse, 0,01 à 25 d'agent oxydant, 0,1 à 50 de particules abrasives, 0,001 à 3 de polyvinylpyrrolidone, 0,01 à 10 d'inhibiteur pour diminuer la gravure statique des interconnexions en cuivre, 0,001 à 5 de composé contenant du phosphore pour augmenter la vitesse de retrait des interconnexions en cuivre, 0,001 à 10 d'agent complexant formé pendant le polissage et le complément d'eau; et la suspension aqueuse a un pH d'au moins 8. 2. Suspension aqueuse selon la 1, caractérisée en ce que la polyvinylpyrrolidone a une masse moléculaire moyenne en poids de 1000 à 1 000 000. 3. Suspension aqueuse selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce que la suspension inclut des particules abrasives de silice. 4. Suspension aqueuse utile pour le polissage mécano-chimique d'un substrat semiconducteur ayant des interconnexions en cuivre, caractérisée en ce qu'elle comprend, en pourcentage en masse, 0,05 à 15 d'agent oxydant, 0,1 à 40 de particules abrasives de silice, 0,002 à 2 de polyvinylpyrrolidone, 0,02 à 5 d'inhibiteur de type azole pour réduire la gravure statique des interconnexions en cuivre, 0,01 à 3 de composé contenant du phosphore pour augmenter la vitesse de retrait des interconnexions en cuivre, 0,01 à 5 d'agent complexant de type acide organique formé pendant le polissage et le complément d'eau; et la suspension aqueuse a un pH de 8 à 12. 5. Suspension aqueuse selon la 4, caractérisée en ce que la polyvinylpyrrolidone a une masse moléculaire moyenne en poids 30 de 1000 à 500 000. 6. Suspension aqueuse selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisée en ce que la suspension inclut des particules abrasives de silice ayant une taille de particules moyenne inférieure à 100 nm. 7. Suspension aqueuse selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisée en ce que le composé contenant du phosphore est choisi parmi le phosphate d'ammonium, le phosphate de potassium et le phosphate de dipotassium. 8. Suspension aqueuse utile pour le polissage mécano-chimique d'un substrat semiconducteur ayant des interconnexions en cuivre, caractérisée en ce qu'elle comprend, en pourcentage en masse, 0,1 à 10 d'agent oxydant, 0,25 à 35 de particules abrasives de silice, 0,01 à 1,5 de polyvinylpyrrolidone, 0,05 à 2 d'inhibiteur de type benzotriazole pour réduire la gravure statique des interconnexions en cuivre, 0,02 à 2 de composé contenant du phosphore pour augmenter la vitesse de retrait des interconnexions en cuivre, 0,01 à 5 d'agent complexant de type acide organique formé pendant le polissage et le complément d'eau; et la suspension aqueuse a un pH de 9 à 11,5. 9. Suspension aqueuse selon la 8, caractérisée en ce que l'agent complexant est l'acide citrique. 10. Suspension aqueuse selon l'une quelconque des 8 et 9, caractérisée en ce que le composé contenant du phosphore est choisi parmi le phosphate d'ammonium, le phosphate de potassium et le phosphate de dipotassium. | C,H | C09,H01 | C09G,C09K,H01L | C09G 1,C09K 3,H01L 21 | C09G 1/02,C09K 3/14,H01L 21/321,H01L 21/768 |
FR2890951 | A1 | DISPOSITIF BLOQUEUR DE ROUE DE VEHICULE | 20,070,323 | La présente invention se rapporte à un , typiquement de camion. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif bloqueur pour la mise en oeuvre d'une procédure de chargement et déchargement dudit véhicule. Des dispositifs bloqueurs comprenant au moins un moyen d'immobilisation de la roue déplaçables d'une position initiale repos vers une position de travail à l'arrière du pneu choisie parmi une pluralité de positions possibles sont connus. Ces dispositifs comprennent au moins un mécanisme de fonctionnement; le système de chargement et déchargement présentant un quai ou sas et au moins un moyen de guidage latéral pour le stationnement dudit véhicule s'étendant perpendiculairement par rapport au quai. Les dispositifs bloqueurs connus sont placés dans ledit moyen de guidage (voir US 3 305 049, DE 4 427406). D'autres dispositifs connus présentent des moyens de calage se déplaçant horizontalement pour bloquer l'arrière du camion au niveau du quai. Les moyens de calage connus présentent souvent une cale pleine sensiblement triangulaire (voir US 3305049, DE 4427406). Ce type de cale ne bloque réellement que les petits véhicules, car les grands camions avec grandes roues peuvent passer par dessus ce type de cale. De plus, US 3 305 049 décrit une cale montée sur un axe pivotant entraînant un 20 escamotage vers le haut. Ce dernier mouvement risque de provoquer une collision avec le bas des petits véhicules. Des calages par appui du pneu sur des cylindres métalliques sont connus (voir barres décrites par FR 2 832 112). Mais ces barres sont immobilisées au même niveau de hauteur et à l'horizontal. Ils ne sont prévus que pour une seule taille de camion. Or, des camions et autres véhicules à pneus tels que remorques, camionnettes, fourgons de différentes tailles circulent et doivent charger et décharger leurs marchandises. Un camion plus grand a des roues plus grandes qu'un camion plus petit qui 30 présentera des roues de plus petit diamètre. En particulier, le dispositif décrit par le document WO 95/24 353 se déplacera 2890951 2 horizontalement en fin de course avec la roue du camion jusqu'à ce que celui-ci touche le quai. Il en découle que les dispositifs de calage connus sont toujours à une hauteur constante et unique en position de travail. L'invention vise à résoudre ces inconvénients et permettre de caler le long du quai ou sas des véhicules de différentes tailles possédant des roues de différents diamètres, pour cela le dispositif selon l'invention est équipé d'au moins un moyen de détection du pneu tel qu'une cellule relié au mécanisme de fonctionnement comprenant au moins un moyen de déplacement, guidage et arrêt longitudinal et comprenant au moins un moyen de déplacement et arrêt en hauteur variable de la première extrémité dudit moyen d'immobilisation qui est au moins un cylindre métallique d'appui sur pneu dont la deuxième extrémité est fixée pivotante dans un plan sensiblement vertical sur le moyen de déplacement longitudinal. Ainsi, le dispositif selon l'invention s'adapte à différentes tailles de camions et 15 aussi aux remorques, camionnettes et autres véhicules à roues à pneus de transport de marchandises. Suivant d'autres caractéristiques: le moyen de déplacement, guidage et arrêt longitudinal étant mécanique comprend au moins un chariot bloqueur guidé sur des tubes et/ou profilés en acier standards du marché, pour roulement et une crémaillère et entraîné par un moteur. les profilés de roulements et la crémaillère sont placés au niveau de la partie haute du chariot. Afin que le moyen d'immobilisation soit escamotable, le moyen de déplacement en hauteur de la première extrémité du cylindre métallique (doigt) de blocage est un vérin fixé par son fourreau au chariot et sa tige au cylindre de blocage, le travail du vérin entraînant le pivotement dudit cylindre métallique. dans le but que le moyen d'immobilisation soit adapté en position de fonctionnement à plusieurs hauteurs de travail à la fois, le cylindre de blocage en position fonctionnement est d'axe incliné par rapport à l'horizontale. 30 en vue de ne pas heurter les véhicules, une portion latérale inférieure du capot forme la limite supérieure de l'ouverture du logement et butée fin de course supérieure du cylindre métallique. D'autres avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description des dessins donnée à titre non limitatif et dans laquelle: La fig. 1 est une vue en élévation d'un moyen de guidage comprenant un dispositif de calage selon l'invention; La fig. 2 est une vue en coupe longitudinale du moyen de la fig. 1; La fig. 3 est une vue en coupe transversale du niveau du dispositif de calage; La fig. 4 est un organigramme présentant les différentes étapes de fonctionnement du dispositif de calage selon l'invention. Le dispositif bloqueur de roue 1 représenté fig. 1, 2 et 3 est disposé dans une installation de mise en oeuvre d'une procédure de chargement et déchargement de véhicule 2. Ce système de chargement et déchargement 2 comprend un quai 3, des moyens de signalétique de type connu permettant d'amener le véhicule en marche arrière au contact du quai 3. Ces moyens de signalétique comprennent des feux de signalisation 4 et un moyen de guidage latéral 5 matérialisé sur le sol et s'étendant perpendiculairement par rapport au quai 3. Le moyen de guidage comprend un tube rectiligne 6 relié à chaque extrémité à un moyen support 7, 8. Le premier moyen support 7 est ajusté contre le quai 3. Le deuxième moyen support 8 présente un face supérieure inclinée 9 descendant jusqu'au sol et montant jusqu'à un capot 10. Le capot 10 cache le tube 6 depuis le moyen support 8 jusqu'au moyen support 7. Le dispositif bloqueur de roue à pneu 1 est placé dans le moyen de guidage 5. Il est équipé d'un moyen de détection 11 tel qu'une cellule, relié à un mécanisme de fonctionnement 12. Le mécanisme de fonctionnement comprend des commandes 13 asservies à ce moyen de détection 11 et dirigeant le chariot bloqueur 14 guidé sur le tube 6 formant tube ou profilé de roulement et entraîné par son déplacement rectiligne sur une crémaillère 15 placée dans le profilé de roulement. Le dispositif bloqueur 1 est aussi entraîné et verrouillé par un moteur 16. Un cylindre métallique 17 vient immobiliser par pivotement le pneu 18 ce qui bloque le véhicule. La première extrémité 19 du cylindre 17 est libre. La deuxième extrémité 20 est fixée sur 2890951 4 un axe 21 du chariot 14. L'axe 21 et le cylindre 19 pivotent dans le plan vertical. Le cylindre 17 est entraîné vers le haut dans sa rotation sous l'effet de la poussée d'une tige 22 de vérin 23 dont le fourreau 24' est fixé pivotant à un support 25 lié au chariot 14. En position repos, le cylindre 17 est descendu jusqu'à la position basse. En position travail ou immobilisation du pneu 18 le cylindre 17 est soulevé en position inclinée. Donc, il n'atteint jamais la position horizontale. Ainsi, son extrémité 19 se situe à une petite hauteur h1 immobilisant les petits pneus 18a des petits véhicules et sa partie centrale se situe à une plus grande hauteur h2 immobilisant les grands pneus 18b de grands véhicules. Les étapes de fonctionnement du dispositif selon l'invention sont représentées fig. 4. Un grand véhicule camion se présente dans une première étape A; en deuxième étape B les moyens de signalétique, feux 4 et guidage latéral 5 et le cylindre métallique 17 étant en position verticale vers le bas (position repos) lui permettent d'arriver en marche arrière jusqu'au quai 3 de déchargement et/ou chargement; le camion s'arrête plateau au continuité du quai 3. En étape C, le chariot 14 est déplacé jusqu'au niveau du pneu 18b puis le moyen 11 actionne le vérin 23 en étape D; la sortie de la tige 22 soulève par pivotement l'extrémité 19 et le centre du cylindre métallique 17 jusqu'à la position travail; le camion est bloqué par immobilisation du pneu 18b le par appui à la hauteur h2 de la partie centrale du cylindre 17 sur ledit pneu 18b. Le camion est bloqué. Après les opérations de transbordement de la marchandise, le cylindre 17 est rabattu en position verticale (étape E) ; le camion est libéré en évitant tout mouvement horizontal ou montant afin de ne pas heurter les véhicules avec garde au sol basse, et les inconvénients des déplacements de grandes ampleurs de l'état de la techniques (cales volumineuses, déplacement horizontal). Ensuite, le camion de grande taille s'en va, un autre véhicule se présente, retour à l'étape A. s'il s'agit d'un véhicule plus petit comme un fourgon les étapes sont identiques avec la particularité qu'en étape D c'est l'extrémité 19 qui appuie sur le petit pneu 18a à la petite hauteur h1 du cylindre métallique 17; d'où blocage du fourgon. Ainsi, le dispositif selon l'invention est,prévu pour fonctionner avec des véhicules de grandes tailles avec grands pneus 18b tels que camions ou remorques, tout autant qu'avec des véhicules de petites tailles comme les fourgons, camionnettes en conservant les mêmes étapes A, B, C, D, E. Etapes Véhicule Dispositif bloqueur FONCTIONNEMENT A A' A" le feu vert extérieur et le feu rouge intérieur sont Le camion entame son 1. allumés accostage 2. à un mètre du quai le feu orange s'allume 3. à quarante centimètres les feux rouges s'allument pendant vingt secondes B B' B" il appuie sur le bouton blocage situé à la pointe du Le chauffeur va sécuriser 1. bloqueur l'immobilisation de son 2. le chariot avance camion 3. la cellule détecte le pneu (celui-ci est relevé, il passe 4. au suivant) le doigt de blocage se lève en contournant le diamètre de la roue 5. en position haute, le chariot est bloqué 6. mécaniquement 7. le feu rouge extérieur s'allume l'autorisation de mise en place du niveleur est donnée C C' Ouverture de la porte C" Ouverture éventuelle des barrières C" Mise en place du niveleur: extinction du feu rouge intérieur allumage du feu vert intérieur TRANSBORDEMENT D D' D" Le cariste va commencer le cycle de déblocage Rangement du niveleur: allumage du feu rouge intérieur et extinction du feu vert E E' E" Fermeture éventuelle des Déblocage du camion: barrières appui sur déblocage jusqu'à l'allumage du voyant cale rangée le feu vert extérieur s'allume le chauffeur peut partir. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec des structures particulières, elle n'y est nullement limitée et on peut y apporter de nombreuses variantes. Les combinaisons des différentes réalisations représentées sur les Fig. ou décrites ci-dessus ne sortent pas du cadre de l'invention. Signes de référence 1. Dispositif bloqueur de roue 2. Système de chargement et déchargement de véhicule 3. Quai 4. Feux 5. Moyen de guidage latéral 6. Tube rectiligne 7. Moyen support 8. Moyen support 9. Face supérieure inclinée 10. Capot 11. Moyen de détection 12. Mécanisme de fonctionnement 13. Commandes 14. Chariot bloqueur 15. Crémaillère 16. Moteur 17. Cylindre métallique 18. Pneu 19. Première extrémité 20. Deuxième extrémité 21. Axe 22. Tige 23. Vérin 24. Fourreau 25. Support 2890951 7 h1 Petite hauteur position travail h2 Grande hauteur position travail 18a Petit pneu 18b Grand pneu A Etape de présentation véhicule B Etape de stationnement C Etape de positionnement du chariot D Etape de verrouillage E Etape de libération du véhicule Les signes de références insérés après les caractéristiques techniques 10 mentionnées dans les revendications ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières et n'en limitent aucunement la portée | La présente invention concerne un dispositif bloqueur de roue de véhicule (1 ), destiné à au moins un pneu, pour système de chargement et déchargement dudit véhicule (2). Le dispositif bloqueur (1) comprend au moins un moyen d'immobilisation déplaçable d'une position initiale vers une position de travail à l'arrière du pneu choisie parmi une pluralité de positions possibles et au moins un mécanisme de fonctionnement. L'installation de chargement et déchargement (2) présente un quai (3) ou sas et au moins un moyen de guidage latéral (5) pour le stationnement dudit véhicule. Le dispositif bloqueur (1) est placé dans ledit moyen de guidage (5). Il est équipé d'au moins un moyen de détection (11) du pneu reliée au mécanisme de fonctionnement comprenant au moins un moyen de déplacement, guidage et arrêt longitudinal. Il comprend au moins un moyen de déplacement et arrêt en hauteur, de la première extrémité dudit moyen d'immobilisation qui présente au moins un cylindre métallique (17) d'appui sur pneu dont la deuxième extrémité est fixée pivotante dans un plan sensiblement vertical sur le moyen de déplacement longitudinal.Cette invention permet le blocage de véhicules de différentes tailles. | 1) Dispositif bloqueur de roue de véhicule (1), typiquement de camion destiné à au moins un pneu, pour système de chargement et déchargement dudit véhicule (2), le dispositif bloqueur (1) comprenant au moins un moyen d'immobilisation déplaçable d'une position initiale vers une position de travail à l'arrière du pneu choisie parmi une pluralité de positions possibles, au moins un mécanisme de fonctionnement; l'installation de chargement et déchargement (2) présentant un quai (3) ou sas et au moins un moyen de guidage latéral (5) pour le stationnement dudit véhicule s'étendant perpendiculairement par rapport au quai (3) ; le dispositif bloqueur (1) étant placé dans ledit moyen de guidage (5), caractérisé en ce qu'il est équipé d'au moins un moyen de détection (11) du pneu reliée au mécanisme de fonctionnement comprenant au moins un moyen de déplacement, guidage et arrêt longitudinal et comprenant au moins un moyen de déplacement et arrêt en hauteur variable, de la première extrémité dudit moyen d'immobilisation qui présente au moins un cylindre métallique (17) d'appui sur pneu dont la deuxième extrémité est fixée pivotante dans un pian sensiblement vertical sur le moyen de déplacement longitudinal. 2) Dispositif selon la 1, dans lequel le moyen de déplacement, guidage et arrêt longitudinal étant mécanique comprend au moins un chariot bloqueur guidé sur des tubes et/ou profilés en acier standards de roulement et une crémaillère et entraîné par un moteur. 3) Dispositif selon la précédente, dans lequel les profilés de roulements et la crémaillère sont placés au niveau de la partie haute du chariot. 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes dans lequel le moyen de déplacement en hauteur de la première extrémité du cylindre métallique (17) de blocage est un vérin fixé par son fourreau au chariot et sa tige au cylindre de blocage (17), le travail du vérin (23) entraînant le pivotement dudit cylindre métallique (17). 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes dans lequel le cylindre de blocage (17) en position fonctionnement est d'axe incliné par rapport à l'horizontale. 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes dans lequel une portion latérale inférieure du capot forme la limite supérieure de l'ouverture du logement et butée vers une course supérieure du cylindre métallique. | B | B65 | B65G | B65G 69 | B65G 69/34 |
FR2892345 | A1 | PORTE SANS CADRE DE VEHICULE AUTOMOBILE COMPRENANT UNE VITRE, VEHICULE AUTOMOBILE ET PROCEDE DE REGLAGE DE L'INCLINAISON DE LA VITRE D'UNE TELLE PORTE | 20,070,427 | L'invention concerne une porte de véhicule automobile, un véhicule automobile comprenant une telle porte et un procédé de réglage de l'inclinaison d'une vitre. L'invention concerne plus particulièrement une porte sans cadre. Dans l'art antérieur, il est connu des portes sans cadre équipées de vitres. Ces portes sont utilisées pour des raisons esthétiques et sont notamment utilisées sur des véhicules du type cabriolet. Sur les véhicules équipés de ce type de porte, un joint d'étanchéité est disposé io sur les bords intérieurs latéraux du toit. Le joint est pris en sandwich entre la vitre et le toit afin d'assurer l'étanchéité de l'habitacle du véhicule. La vitre doit exercer une pression minimale sur le joint pour assurer efficacement l'étanchéité. 15 Lors de l'assemblage des portes, il est difficile de réaliser de manière reproductible des portes dont les vitres exercent une pression de consigne sur le joint lorsque lesdites portes sont montées sur le véhicule. Par conséquent, dans l'art antérieur, il existe différents procédés permettant de 20 régler la position des vitres lors du montage des portes sur le véhicule afin que lesdites vitres exercent une pression suffisante sur le joint d'étanchéité. Cependant, les solutions proposées dans l'art antérieur ne permettent pas un réglage simple et précis de l'inclinaison de la vitre et donc l'application correcte de la vitre sur le joint. 25 L'invention vise à remédier à ces problèmes en proposant une porte sans cadre de véhicule équipée d'une vitre dont le réglage de l'inclinaison est simple et précis afin d'assurer l'étanchéité du véhicule. L'invention propose également un véhicule équipé d'une telle porte et un procédé de réglage de l'inclinaison de la 30 vitre. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose une porte sans cadre de véhicule automobile comprenant un panneau extérieur et un panneau intérieur fixés l'un à l'autre, une vitre montée solidaire d'au moins un chariot 15 coulissant sur un rail de guidage disposé entre lesdits panneaux et un mécanisme d'actionnement de la vitre entraînant le mouvement dudit chariot par rapport audit rail de guidage. Le rail de guidage est monté en rotation transversalement à ladite porte au moyen d'un mécanisme d'articulation afin de modifier l'inclinaison de la vitre par rapport aux panneaux, ladite porte comprenant en outre des moyens de réglage et de blocage de la rotation dudit rail de guidage dans une position réglée déterminée. Ainsi, le réglage de l'inclinaison de la vitre est simple et précis. Avantageusement, la porte comprend deux chariots solidaires de la vitre, coulissant chacun sur un rail de guidage monté en rotation sur le panneau intérieur au moyen d'un mécanisme d'articulation, des moyens de réglage étant agencés pour régler indépendamment la position de chaque rail de guidage. Ainsi, il est possible de régler plus précisément la position de la vitre. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un véhicule automobile comportant une porte selon l'invention et un toit comportant un joint d'étanchéité 20 sur ses bords latéraux inférieurs, ledit joint étant pris en sandwich entre ledit toit et la surface intérieure de la vitre lorsque la vitre est fermée. Selon un troisième aspect, l'invention propose un procédé de réglage de l'inclinaison d'une vitre de porte qui prévoit : 25 - de disposer la vitre de la porte dans sa position fermée, le joint d'étanchéité étant pris en sandwich entre le toit et la vitre ; - d'entraîner en rotation le rail de guidage de la vitre transversalement au véhicule jusqu'à une position réglée correspondant à l'obtention d'une pression de consigne entre la vitre et le joint d'étanchéité, et 30 - bloquer la rotation du rail de guidage. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : 15 25 30 - la figure 1 est une vue éclatée d'une porte de véhicule automobile selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe transversale d'une porte de véhicule 5 automobile selon l'invention ; - la figure 2a est une vue détaillée de la figure 2 représentant mécanisme d'articulation d'un rail de guidage ; 10 - la figure 2b est une vue détaillée de la figure 2 représentant les moyens de réglage et de blocage d'un rail de guidage ; - la figure 3 représente un mécanisme d'articulation d'un rail de guidage selon un second mode de réalisation de l'invention ; et - la figure 4 représente un mécanisme d'articulation d'un rail de guidage selon un troisième mode de réalisation de l'invention. La figure 1 représente une porte 1 de véhicule. La structure de la porte 1 se 20 compose d'un panneau intérieur 2 et d'un panneau extérieur 3 fixés l'un à l'autre par l'intermédiaire d'un flanc 4. La porte 1 est une porte sans cadre ce qui signifie que la vitre, lorsqu'elle est dans sa position fermée, n'est pas entourée par un cadre solidaire de la porte 1. Comme les portes conventionnelles, la porte 1 est équipée de différents organes tels qu'un verrou 5, un dispositif de commande du verrou composé d'un actionneur 6 et d'un câble de commande 7, un mécanisme d'articulation de la porte sur le véhicule (non représenté), un haut-parleur 8... La porte est également équipée de deux rails de guidage 9, 9' de la vitre et d'un mécanisme d'actionnement 10. Les deux rails de guidage 9, 9' sont disposés debout et sensiblement parallèles l'un à l'autre. La vitre 11 est une vitre sans cadre et est solidaire d'au moins un chariot 12 coulissant sur un rail de guidage 9, 9'. Dans le mode de réalisation préféré représenté sur les figures 1 et 2, la vitre 11 est solidaire de deux chariots 12 coulissant chacun sur un rail de guidage 9, 9'. Dans le mode de réalisation représenté, le mécanisme d'actionnement 10 est io composé d'un moteur 30 entraînant un premier 31 et second 32 câbles moteur disposés dans des gaines et possédant chacun une extrémité solidaire d'un chariot 12 différent. Le premier câble 32 est agencé pour entraîner un chariot 12 vers le bas, et entraîner ainsi la vitre 11 vers sa position ouverte et le second câble 31 est agencé pour entraîner l'autre chariot 12 vers la haut, et entraîner 15 ainsi la vitre 11 vers sa position fermée. Un câble supplémentaire 33 est fixé à chacune de ses extrémités à un chariot mobile 12 et est agencé pour entraîner le mouvement d'un chariot 12 lorsque l'autre chariot 12 est entraîné par un câble moteur 31, 32. 20 Les rails de guidage 9, 9' sont montés en rotation transversalement à ladite porte 1. Ainsi, il est possible de régler l'inclinaison de la vitre 11 en la faisant pivoter dans la direction de la flèche A représentée sur la figure 2. Chaque rail de guidage 9, 9' est monté sur le panneau intérieur 2 de la porte 1 25 au moyen d'un mécanisme d'articulation 13 et des moyens de réglage et de blocage 20 permettent de régler l'inclinaison de la vitre 11 par rapport au panneau intérieur 2 et de bloquer la rotation du rail de guidage 9, 9' dans une position réglée déterminée. 30 Avantageusement, pour entraîner la rotation du rail de guidage 9, 9', les moyens de réglage et de blocage 20 comprennent des moyens de déplacement en translation du rail de guidage 9, 9' et le mécanisme d'articulation 13 comprend une liaison pivot entre le rail de guidage 9, 9' et le panneau intérieur 2. La position des moyens de réglage 20 est décalée verticalement par rapport à la position du mécanisme d'articulation 13. Dans le mode de réalisation représenté, les moyens de réglage 20 sont disposés au-dessous du mécanisme d'articulation 13. Dans un premier mode de réalisation représenté sur la figure 2a, le rail de guidage 9, 9' possède une portion sphérique 19 réalisée par emboutissage. Le mécanisme d'articulation 13 est composé d'une rondelle 15 et d'une entretoise 16. La rondelle 15 possède une portion sphérique coopérant avec la portion io sphérique 19 du rail de guidage 9, 9'. Ainsi, le rail de guidage 9, 9' est mobile en rotation autour de la portion sphérique de la rondelle 15. La rondelle 15 est fixe par rapport au panneau intérieur 2. Une entretoise 16 est solidaire du panneau intérieur 2 et disposé entre le 15 panneau intérieur 2 et la portion sphérique 19 du rail de guidage 9, 9' afin de maintenir le contact entre la portion sphérique 19 du rail de guidage 9, 9' et la portion sphérique de la rondelle 15. L'entretoise 16 possède un alésage fileté 27. D'une part, une première vis 17 20 est introduite dans un orifice du panneau intérieur 2 et vissée dans l'alésage fileté 27 de l'entretoise 16 afin de solidariser l'entretoise 16 au panneau intérieur 2. D'autre part, une seconde vis 14 est visée dans l'alésage fileté de la rondelle 15, passe à travers un orifice du rail de guidage 9, 9' situé sensiblement au centre de la portion sphérique 19 dudit rail 9, 9' et est vissée dans l'alésage 25 filetée 27 de l'entretoise 16. Ainsi, la rondelle 15 est fixée par rapport au panneau intérieur 2. Dans le mode réalisation représenté sur la figure 2a, afin de maintenir un jeu entre la rondelle 15 et le rail de guidage 9, 9', la seconde vis 14 possède un 30 épaulement 18 venant en butée contre l'entretoise 16. L'entretoise 16 possède également une surface sphérique de forme complémentaire à la portion sphérique 19 du rail de guidage 9, 9' et coopérant avec celle-ci. Dans un second mode de réalisation représenté sur la figure 3, le mécanisme d'articulation est composé d'une entretoise 16 réalisée dans un matériau souple et/ou déformable afin de permettre la rotation du rail de guidage 9, 9'. L'entretoise 16 est disposée entre le panneau intérieur 2 et le rail de guidage 9, 9' et solidaire de ceux-ci. A cet effet, une première vis 17 est introduite dans un orifice du panneau intérieur 2 et vissée dans l'alésage fileté 27 de l'entretoise 16 afin de solidariser l'entretoise 16 au panneau intérieur 2 et une seconde vis 14 passe à travers un orifice du rail de guidage 9, 9' et est vissée dans l'alésage filetée 27 de l'entretoise 16 afin de solidariser l'entretoise au panneau extérieur io 3. Dans ce mode de réalisation, il est alors possible de se dispenser d'une rondelle et d'une portion sphérique de rail. Enfin, dans un troisième mode réalisation représenté sur la figure 4, le mécanisme d'articulation est composé d'une patte 34 flexible afin de permettre 15 la rotation du rail de guidage 9, 9'. La patte 34 peut être réalisé directement dans le panneau intérieur 2 par découpage et pliage ou emboutissage dudit panneau intérieur 2. La patte 34 est par exemple solidarisée au rail de guidage 9, 9' au moyen d'un écrou 35 soudé sur le rail de guidage et d'une vis 35 passant au travers d'orifices de la patte 34 et du rail de guidage 9, 9' et vissée 20 dans l'écrou 35. Les moyens de réglage et de blocage 20, représenté sur la figure 2b, comprennent une vis de réglage 21. La vis de réglage 21 passe au travers d'un orifice du panneau intérieur 2 et au travers d'un orifice du rail de guidage 9, 9'. 25 La vis de réglage 21 est mobile en rotation dans un alésage fileté 22 solidaire du rail de guidage. Dans le mode de réalisation représenté, l'alésage filetée est porté par un écrou 22 soudé sur le rail de guidage 2. La vis de réglage 21 possède une collerette 24 mobile en rotation dans un logement 25 solidaire du panneau intérieur 2. Ainsi, la translation de la vis de réglage 21 par rapport au 30 panneau intérieur 2 est bloquée. Par conséquent, lorsque la vis de réglage 21 est entraînée en rotation par un outil approprié, elle se visse dans le filetage de l'écrou 22 et le rail de guidage 9, 9' se rapproche ou s'éloigne du panneau intérieur 2 selon le sens de rotation de ladite vis de réglage 21. Lorsque le réglage de l'inclinaison de la vitre 11 est réalisé, un contre-écrou 26 mobile en rotation sur la vis de réglage 21 est vissé contre le panneau intérieur 2 et permet d'empêcher le desserrage de la vis de réglage 21. Dans le mode de réalisation représenté, la vis de réglage 21 est une vis à six pans creux. On notera également que pour des raisons esthétiques, la vis de réglage 21 et le contre-écrou 26, ainsi que la première vis 17 du mécanisme d'articulation 13 sont de préférence recouverts d'un capuchon en matière plastique, non représenté. i0 La porte 1 selon l'invention est destinée à être installée sur un véhicule automobile. Le véhicule automobile est équipé d'un toit 28 comportant un joint d'étanchéité 29 sur ses bords latéraux inférieurs. Lorsque la vitre 11 est fermée, c'est-à-dire lorsqu'elle s'étend entre les panneaux 2, 3 de la porte 1 et le toit 28, 15 le joint d'étanchéité 29 est pris en sandwich entre le toit 28 et la vitre 11. Lorsque l'inclinaison de la vitre 11 est réglée, une partie supérieure intérieure de la vitre 11 est plaquée contre le joint 29 avec une pression suffisante pour réaliser l'étanchéité de l'habitacle. 20 On notera que les portes comprenant une vitre 11 sans cadre sont généralement utilisées sur des véhicules du type cabriolet. Par conséquent, dans un mode de réalisation de l'invention, le toit 28 du véhicule est un toit escamotable. 25 Dans un mode de réalisation, un ou plusieurs capteurs de pression tel qu'un ruban sensible à la pression, non représenté, est disposé entre ledit toit 28 et une partie intérieure supérieure de la vitre 11 lorsque la vitre 11 est fermée. Le ruban sensible à la pression peut être utilisé pour détecter des interférences entre un objet ou un corps avec le toit lors de la fermeture de la vitre 11 ou lors 30 du mouvement du toit 28 si le toit est escamotable et/ou peut également être utilisé lors du réglage de l'inclinaison de la vitre 11. Le procédé de réglage de l'inclinaison d'une vitre 11 consiste à disposer la porte 1 dans sa position fermée puis à disposer la vitre 11 dans sa position fermée. Le(s) rail(s) de guidage 9, 9' sont alors entraînés en rotation transversalement au véhicule jusqu'à une position réglée correspondant à l'obtention d'une pression de consigne entre la vitre 11 et le joint d'étanchéité 29 et le rail de guidage 9, 9' est ensuite bloqué lorsqu'il est dans sa position réglée. Dans un mode d'exécution du procédé, on entraîne en rotation la vis de réglage 21 des moyens de réglage 20 avec un outil approprié, et le couple de serrage de la vis de réglage 21 est mesuré. En effet, le couple de serrage de la vis de réglage 21 dépendant de la pression exercée par la vitre 11 sur le joint d'étanchéité 28, il est ainsi possible de régler précisément la position du ou des rails de guidage 9, 9' et l'inclinaison de la vitre 11. On remarquera que, dans ce mode d'exécution, un outil approprié pour le serrage de la vis de réglage 21 est une clé dynamométrique. Dans un autre mode d'exécution du procédé, le réglage de l'inclinaison de la vitre 11 est le suivant. On dispose un ou plusieurs capteurs de pression entre la vitre 11 et le joint 29. La pression entre la vitre 11 et le joint d'étanchéité 29 est mesurée au moyen du ou des capteurs et les rails de guidage 9, 9' de la vitre sont entraînés en rotation transversalement au véhicule jusqu'à une position réglée correspondant à l'obtention d'une pression de consigne. Les rails sont ensuite immobilisés dans cette position réglée | L'invention concerne une porte (1) sans cadre de véhicule automobile comprenant un panneau extérieur (3) et un panneau intérieur (2) fixés l'un à l'autre, une vitre (11) montée solidaire d'au moins un chariot (12) coulissant sur un rail de guidage (9, 9') disposé entre lesdits panneaux (2, 3) et un mécanisme d'actionnement (10) de la vitre (11) entraînant le mouvement dudit chariot (12) par rapport audit rail de guidage (9, 9').Le rail de guidage (9, 9') est monté en rotation transversalement à ladite porte (1) au moyen d'un mécanisme d'articulation (13) afin de modifier l'inclinaison de la vitre (11) par rapport aux panneaux (2, 3), ladite porte (1) comprenant en outre des moyens de réglage et de blocage (20) de la rotation dudit rail de guidage (9, 9') dans une position réglée. | 1. Porte (1) sans cadre de véhicule automobile comprenant un panneau extérieur (3) et un panneau intérieur (2) fixés l'un à l'autre, une vitre (11) montée solidaire d'au moins un chariot (12) coulissant sur un rail de guidage (9, 9') disposé entre lesdits panneaux (2, 3) et un mécanisme d'actionnement (10) de la vitre (11) entraînant le mouvement dudit chariot (12) par rapport audit rail de guidage (9, 9'), ladite porte (1) étant caractérisée en ce que ledit rail de guidage (9, 9') est monté en rotation transversalement à ladite porte (1) au moyen d'un mécanisme d'articulation (13) afin de modifier l'inclinaison de la vitre (11) par rapport aux panneaux (2, 3), ladite porte (1) comprenant en outre des moyens de réglage et de blocage (20) de la rotation dudit rail de guidage (9, 9') dans une position réglée. 2. Porte (1) de véhicule automobile selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de réglage et de blocage (20) comprennent des moyens de déplacement en translation du rail de guidage (9, 9') par rapport au panneau intérieur (2), le mécanisme d'articulation (13) comprenant une liaison pivot entre le rail de guidage (9, 9') et le panneau intérieur (2) ; la position des moyens de réglage (20) étant décalée verticalement par rapport à la position du mécanisme d'articulation (13). 3. Porte (1) de véhicule automobile selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que les moyens de réglage et de blocage (20) sont disposés au-dessous du mécanisme d'articulation (13). 4. Porte (1) de véhicule automobile selon la 1 à 3, caractérisée en ce que le rail de guidage (9, 9') possède une portion sphérique (19), le mécanisme d'articulation (13) étant composé d'une rondelle (15) fixe par rapport au panneau intérieur (2) et possédant une portion sphérique, la portion sphérique (19) du rail de guidage (9, 9') étant mobile en rotation autour de la portion sphérique de la rondelle (15), une entretoise (16)i0 solidaire du panneau intérieur (2) permettant de maintenir le contact entre lesdites portions sphériques (19). 5. Porte (1) de véhicule automobile selon la 4, caractérisée en ce que le rail de guidage (9, 9') possède un orifice, l'entretoise (16) et la rondelle (15) possédant un alésage fileté, une vis (14) étant visée dans l'alésage fileté de la rondelle (15), passant à travers l'orifice du rail de guidage (9, 9') et étant vissé dans l'alésage fileté (27) de l'entretoise (16) afin de fixer la rondelle (15) par rapport au panneau intérieur (2). i0 6. Porte (1) de véhicule automobile selon la 5, caractérisée en ce que l'entretoise (16) possède une portion sphérique coopérant avec la portion sphérique (19) du rail de guidage (9, 9'), le jeu entre la rondelle sphérique (15) et l'entretoise (16) étant suffisant pour permettre la rotation 15 dudit rail de guidage (9, 9'). 7. Porte (1) de véhicule automobile selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le mécanisme d'articulation est composé d'une entretoise (16) réalisée dans un matériau souple et/ou déformable disposé 20 entre le panneau intérieur (2) et le rail de guidage (9, 9') et solidaire dudit panneau intérieur (2) et dudit rail de guidage (9, 9). 8. Porte (1) de véhicule automobile selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le mécanisme d'articulation est composé d'une patte 25 (34) flexible solidaire du panneau intérieur (2) et du rail de guidage (9, 9'). 9. Porte (1) de véhicule automobile selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que les moyens de réglage et de blocage (20) sont composés d'une vis de réglage (21) passant au travers d'un orifice du rail de 30 guidage (9, 9') et d'un orifice du panneau intérieur (2, 2'), ladite vis de réglage étant mobile en rotation dans un alésage fileté (22) solidaire du rail de guidage (9, 9') et possédant une collerette (24) mobile en rotation dans un logement (25) solidaire du panneau intérieur (2) afin de bloquer la 2892345 Il translation de la vis de réglage (21) par rapport au panneau intérieur (2) et permettre ainsi le déplacement en translation du rail de guidage (9, 9'). 10. Porte (1) de véhicule automobile selon la 9, caractérisée en ce 5 que les moyens de réglage et de blocage (20) comprennent un contre-écrou (26) mobile en rotation sur la vis de réglage (21). 11. Porte (1) de véhicule automobile selon la 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle comprend deux chariots (12) solidaires de la vitre (11), io coulissant chacun sur un rail de guidage (9, 9') monté en rotation sur le panneau intérieur (2) au moyen d'un mécanisme d'articulation (13), des moyens de réglage (20) étant agencés pour régler indépendamment la position de chaque rail de guidage (9, 9'). 15 12. Véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comporte une porte (1) selon l'une des 1 à 11 et un toit (28) comportant un joint d'étanchéité (29) sur ses bords latéraux inférieurs, ledit joint (29) étant pris en sandwich entre ledit toit (28) et la surface intérieure de la vitre (11) lorsque la vitre (11) est fermée. 20 13. Véhicule automobile selon la 12, caractérisé en ce que le toit (28) est un toit escamotable. 14. Véhicule automobile selon la 12 ou 13 caractérisé en ce qu'il 25 comprend un ruban sensible à la pression disposé entre ledit toit (28) et la vitre (11) lorsque la vitre (11) est fermée. 15. Procédé de réglage de l'inclinaison d'une vitre (11) de porte (1) selon l'une des 1 à 11 sur un véhicule automobile selon l'une des 30 12 à 14, caractérisé en ce qu'il prévoit : de disposer la vitre (11) de la porte (1) dans sa position fermée, le joint d'étanchéité (29) étant pris en sandwich entre le toit (28) et la vitre (11) ; - d'entraîner en rotation le rail de guidage (9, 9') de la vitre (11) transversalement au véhicule jusqu'à la position réglée correspondant àl'obtention d'une pression de consigne entre la vitre (11) et le joint d'étanchéité (29), et - bloquer la rotation du rail de guidage (9, 9'). 16. Procédé de réglage de l'inclinaison d'une vitre (11) de porte (1) selon la 15, caractérisé en ce qu'il prévoit : - d'entraîner en rotation une vis de réglage (21) des moyens de réglage (20) afin d'entraîner en rotation le rail de guidage (9, 9') de la vitre (11) transversalement ; et - de mesurer le couple de serrage de la vis de réglage (21) afin d'entraîner la rotation des rails de guidage (9, 9') jusqu'à la position réglée correspondant à l'obtention d'un couple de serrage de consigne. 17. Procédé de réglage de l'inclinaison d'une vitre (11) de porte (1) selon la 16, caractérisé en ce qu'il prévoit : - de disposer au moins un capteur de pression entre la vitre (11) et le joint d'étanchéité ; - de mesurer la pression entre la vitre (11) et le joint d'étanchéité (29) au moyen dudit capteur de pression ; - d'entraîner en rotation le rail de guidage (9, 9') de la vitre (11) transversalement au véhicule jusqu'à la position réglée correspondant à l'obtention d'une pression consigne. | B | B60 | B60J | B60J 5,B60J 1,B60J 10 | B60J 5/04,B60J 1/12,B60J 10/04 |
FR2888082 | A1 | VITRAGE CHAUFFANT FEUILLETE AYANT UN CONFORT DE VISION AMELIORE | 20,070,105 | La présente invention concerne les vitrages chauffants feuilletés comprenant au moins deux plis superposés de substrat transparent, mécaniquement résistant, avec interposition entre deux plis voisins d'une couche intercalaire en matière plastique transparente, ledit vitrage comportant en outre, en surface ou dans son épaisseur, au moins une couche mince conductrice et transparente qui s'étend sur une partie au moins du vitrage, ladite couche ou lesdites couches étant chauffante en vue du dégivrage et/ou du désembuage par effet Joule, avec une zone chauffante entre deux amenées de courant en cas d'alimentation en courant monophasé ou avec trois zones chauffantes entre des amenées de courant propres en cas d'alimentation en courant triphasé, lesdites amenées de courant étant disposées en limite de vitrage et étant reliées à une source de courant extérieure au vitrage, au moins une couche mince comportant des lignes de séparation de flux formées par gravure pour guider l'intensité de courant d'une bande à l'autre. D'un manière générale, le dégivrage est à forte puissance électrique, de l'ordre de 70 Watts/dm2, alors que le désembuage est à puissance inférieure entre 15 et 30 Watts/dm2. A titre d'exemple de ce vitrage feuilleté, on peut mentionner les glaces de véhicules, en particulier les glaces de cockpit d'avion, dont un exemple typique (non limitatif) de structure et de fabrication peut être décrit de la façon suivante: Structure: Les glaces en verre de cockpit d'avion sont généralement constituées de trois plis de verre A, B, C en partant de l'extérieur de l'avion, assemblés par des couches intercalaires thermoplastiques, notamment en polyvinylbutyral (PVB) ou en polyuréthanne (TPU). Généralement, la face interne du pli A (face 2 si l'on se réfère à la Figure 1 qui sera décrite ci-après) ou la face externe du pli B (face 3) est revêtue de la couche mince chauffante précitée, le plus souvent à base d'un oxyde métallique tel que Sn02 ou ITO (oxyde d'indium dopé à l'étain). La couche en face 2 est utilisée pour le dégivrage, et la couche en face 3, pour le désembuage du vitrage. On peut souligner que le désembuage peut également être sur le pli B en face 4, ou sur le pli C, face 5. Typiquement l'épaisseur du pli A est de 3 mm, et celle du pli B est de 5 ou 6 mm dans le cas d'une glace latérale de cockpit d'avion. Formation des bandes d'amenée de courant: Une couche mince transparente et conductrice est chauffante par effet Joule entre des bandes d'amenée de courant (électrodes ou collecteurs ou bus-bars) par exemple à base d'émaux conducteurs chargés à l'argent (pâte d'argent), ces bandes ayant été déposées sur la face interne du pli A ou du pli B par sérigraphie. Elles ont généralement une largeur de 5 à 10 mm et sont, dans le cas d'une alimentation en courant monophasé, déposées sur toute la longueur du pli A ou du pli B (ou la largeur) généralement à quelques millimètres du bord de la glace pour ne pas gêner la vision. Les amenées délimitent entre elles une zone chauffante la plus grande possible par rapport à la surface totale des plis de verre en vue d'une efficacité maximale du dégivrage /désembuage. Comme indiqué, en alimentation monophasée, il n'y a que deux amenées. En alimentation triphasée, le réseau comporte trois zones avec des amenées propres pouvant être reliées suivant un montage en étoile ou en triangle. Lorsque la glace est plane, comme cela est très souvent le cas pour les pare-brise, le verre A, après découpe et façonnage, est semi-trempé dans un four de trempe vertical, la trempe permettant aussi de cuire les émaux à l'argent. Lorsque la glace est bombée, le verre B, après façonnage en joint rond douci et bombage, est renforcé chimiquement de manière à augmenter son module à la rupture. A titre d'exemple, on utilise un pli fait d'un verre d'une composition qui autorise un renforcement chimique à forte profondeur d'échange, supérieure à 250 microns (exemple, verre Solidion ). Les amenées de courant sont sérigraphiées sur le verre puis cuites à haute température après l'étape de renforcement chimique. Formation d'une couche mince chauffante: L'étape suivante consiste à déposer la couche mince transparente et conductrice sur la face du pli de verre muni de ses amenées de courant. Dans le cas d'une couche en ITO notamment, le dépôt se fait avantageusement par une technique PVD (Physical Vapor Deposition), qui consiste à pulvériser du matériau source grâce aux ions extraits d'un plasma. Si le matériau source appelé cible est polarisé négativement pour amorcer le plasma, la technique est une pulvérisation cathodique. Si l'on joint au champ électrique un champ magnétique perpendiculaire, afin d'augmenter la densité ionique dans une zone proche de la cathode, on parle de pulvérisation magnétron. On peut citer une pulvérisation cathodique avec une cible ITO céramique sur un magnétron planar , qui dépose de l'ITO sur toute la surface du verre. Les paramètres de puissance magnétron et de vitesse de passage du verre permettent de fixer une résistance par carré et donc une résistance électrique entre amenées, par rapport aux caractéristiques tension/courant d'alimentation du vitrage chauffant. On peut également citer le procédé de dépôt en couches minces par pyrolyse, technique suivant laquelle on projette à l'aide d'un système de pulvérisation un mélange composé d'une partie organique et d'une partie minérale sur un verre chauffé entre 500 et 700 C, notamment entre 600 et 650 C, la partie organique brûlant et la partie minérale restant sur le verre sous forme de couche mince. Avec cette technique, on peut notamment déposer une couche à base de Sn02. On peut également déposer les couches minces par évaporation sous vide par effet Joule. Dans le cas le plus fréquent de vitrages non rectangulaires, les amenées suivent la géométrie du vitrage et ne sont alors plus parallèles. Le réseau chauffant doit, dans ce cas, présenter des zones de résistances locales différentes afin de compenser la variation de distances entre amenées. La Société déposante est dotée de moyens de calcul et de fabrication de réseaux intrinsèquement non homogènes afin de réaliser des réseaux de forme quelconque et de dissipation homogène, c'est-à-dire sans les zones froides qui se trouvent dans les angles aigus des vitrages. Ceci conduit notamment à réaliser des lignes courbes ou à inflexions pour la séparation de flux afin de guider le courant, ces lignes étant réalisées par gravure de la couche mince chauffante. Dans le cas d'une alimentation triphasée, on réalise aussi, par gravure de la couche mince chauffante, une séparation du réseau chauffant en trois zones par gravure de lignes de séparation de phase. Assemblage/Autoclavage/Finition: Pour terminer la fabrication de la glace, le pli A, muni de sa couche mince chauffante avec un système de connectique par tresse métallique collée aux amenées de courant, est assemblé avec les deux autres plis de verre B et C au moyen de couches intercalaires thermoplastiques, telles que PVB ou TPU. L'ensemble est cuit sous poche à vide, en autoclave à haute pression et haute température, pour donner un produit feuilleté complet. L'étanchéité des bords du feuilleté est assurée par une encapsulation périphérique au moyen de matériaux barrières de type polysulfure, ZED inox et joint silicone surmoulé, afin de permettre de disposer la glace dans la structure avion . Lorsqu'une couche mince chauffante est prévue sur 20 le pli B, une telle couche est appliquée avant l'assemblage des plis A, B, C. Le problème qui se pose est que les lignes de séparation de flux, qui sont réalisées avec des largeurs de 0,5mm par les techniques courantes dans les couches minces chauffantes, sont visibles à travers le vitrage, ce qui diminue le confort de vision et l'esthétique du vitrage. Pour résoudre ce problème, la Société déposante a découvert que les largeurs des lignes de flux pouvaient être diminuées jusqu'au point où elles ne sont plus visibles à l'oeil nu au sein du vitrage, sans nuire au bon guidage du flux, cette diminution des largeurs étant rendue possible par l'utilisation d'une technologie laser, avec l'avantage complémentaire de pouvoir augmenter le nombre de ces lignes de séparation de flux, dorénavant invisibles à l'oeil nu, permettant alors d'améliorer le désembuage et/ou le dégivrage. La présente invention a donc pour objet un vitrage chauffant feuilleté du type de ceux définis dans le premier paragraphe de la présente description, caractérisé par le fait que la largeur desdites lignes de séparation de flux est choisie suffisamment faible pour que celles-ci soient invisibles à l'oeil nu dans le vitrage chauffant feuilleté. Les lignes de séparation de flux ont notamment chacune une largeur de 0,1 à 0,2 mm. Les lignes de séparation de flux sont formées notamment par gravure de la couche mince et conductrice sur une profondeur pouvant aller jusqu'à la couche sous-jacente. Lorsque la gravure ne s'étend pas en profondeur jusqu'au fond de la ligne, c'est-à-dire jusqu'au substrat (verre), il reste donc dans ce fond une faible épaisseur de couche, laquelle favorise une meilleure homogénéité du chauffage. Les lignes de séparation de flux peuvent être des lignes continues ou des lignes discontinues, par exemple des lignes en pointillés, ce, pour un meileur compromis isolation électrique/continuité. Avantageusement, la couche mince ou au moins une couche mince comportant des lignes de séparation de flux est une couche de désembuage. Les lignes de séparation de flux sont avantageusement disposées suivant des lignes sensiblement parallèles qui se raccordent sensiblement orthogonalement à leurs deux bandes d'amenée respectives et qui présentent des courbures ou inflexions lorsque les deux bandes ou parties de bandes en regard forment un angle entre elles. Dans le cas où l'alimentation en courant est une alimentation triphasée, les trois zones chauffantes sont délimitées par deux lignes de séparation de phase avantageusement de tracé sensiblement parallèle aux lignes de séparation de flux et formées par gravure allant jusqu'à la couche sousjacente et ayant une largeur de 1 à 2 mm, les bandes d'amenée de courant étant alors agencées pour un montage en étoile ou en triangle. La couche mince conductrice est avantageusement une couche d'oxyde d'étain ou d'oxyde d'indium dopé à l'étain ou d'oxyde d'étain dopé au fluor, chacune de ces couches ayant généralement une épaisseur de 50 à 500 nanomètres, ou une couche d'argent ou d'or ayant généralement une épaisseur de 50 à 200 nanomètres. De façon généralement préférée, la couche mince conductrice est délimitée à sa périphérie par une ligne fermée sur elle-même, également formée par gravure, la dite ligne enfermant les bandes d'amenée de courant, et étant formées une profondeur allant jusqu'à la couche sous-jacente. La largeur de cette ligne périphérique est de 1 à 4 mm. Le vitrage selon la présente invention peut notamment consister en une glace pour véhicule, en particulier en une glace latérale ou frontale pour cockpit d'avion, caractérisé par le fait que la structure feuilletée comprend au moins deux plis de verre structuraux (Plis B et C) destinés à être fixés dans une feuillure du véhicule, et qui sont liées entre elles par une première couche intercalaire en matière plastique transparente, au moins une troisième feuille (Pli A), notamment en verre, non fixée à la feuillure et qui est liée au pli de verre structural qui est tourné vers l'extérieur (Pli B), par l'intermédiaire d'une seconde couche intercalaire en matière plastique, au moins une couche mince conductrice étant disposée dans l'épaisseur du vitrage. Un tel vitrage peut comporter au moins une couche mince de désembuage, les positions possibles de la ou de 5 chaque couche de désembuage étant: - sur le pli B, en face tournée vers l'extérieur du vitrage (face 3) ou en face tournée vers l'intérieur du vitrage (face 4) ; - sur le pli C, en face tournée vers l'extérieur du 10 vitrage (face 5). Un tel vitrage peut également comporter une couche mince de dégivrage sur le pli A, en face tournée vers l'intérieur du vitrage (face 2). La couche mince conductrice a été généralement appliquée par les moyens connus décrits plus haut, sur la couche de verre associée, laquelle a été avantageusement dotée des moyens d'amenée du courant. Lesdites bandes d'amenée de courant peuvent être disposées entre les couches du vitrage qui comprennent 20 entre elles la couche mince conductrice. Le vitrage selon la présente invention peut également comporter au moins une couche mince fonctionnelle autre que la couche chauffante, par exemple une couche pour la protection solaire ou une couche électrochrome, plusieurs de ces couches minces fonctionnelles pouvant se présenter sous la forme d'un empilement de couches. Dans certains cas, par exemple celui d'une glace frontale de cockpit d'avion, il est possible d'avoir une couche d'ITO de dégivrage sur le pli A et une couche de désembuage sur le pli B. La présente invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un vitrage tel que défini ci-dessus, suivant lequel on réalise un assemblage des plis de substrat transparent au moyen de couches intercalaires en matière plastique transparente, au moins un de ces plis étant doté d'une couche mince conductrice transparente comportant des lignes de séparation de flux et des moyens d'amenée du courant, caractérisé par le fait que l'on réalise les lignes de séparation de flux par ablation au laser YAG, tel qu'un laser pulsé Nd- YAG, lambda 1064 nm, de puissance de pompage de 20 W, et d'une puissance de crête allant de 2,8 à 110 kW. Avantageusement, on réalise simultanément aux lignes de séparation de flux, la ligne délimitant la périphérie de la couche conductrice et, dans le cas d'une alimentation triphasée, les lignes de séparation de phase. Pour mieux illustrer l'objet de la présente invention, on va maintenant en décrire un mode de réalisation particulier avec référence au dessin annexé. Sur ce dessin: La Figure 1 est une vue partielle en coupe longitudinale d'un vitrage chauffant feuilleté pour cockpit d'avion conforme à l'invention; La Figure 2 est une vue schématique de face d'un 25 vitrage chauffant feuilleté selon l'invention à alimentation monophasée et; Les Figures 3A et 3B est une vue schématique de face d'un vitrage chauffant feuilleté selon l'invention à alimentation triphasée, avec respectivement un montage en étoile ou en triangle. Le vitrage chauffant 1 pour cockpit d'avion représenté sur la Figure 1 comprend, de façon connue en soi, deux feuilles de verre structurales 2, 3 qui sont reliés entre elles par l'intermédiaire d'une couche intercalaire 4 de matière thermoplastique transparentes telle que le PVB ou le TPU La feuille de verre 3, qui est tournée vers l'extérieur du cockpit, a une surface plus grande que la feuille de verre 2. Elle est recouverte, sur sa face extérieure, d'une troisième feuille de verre 5, par l'intermédiaire d'une seconde couche intercalaire 6, également en matière plastique transparente, telle que le PVB ou le TPU. La feuille 5 est en verre trempé ou renforcé 15 chimiquement. La feuille 5 et la couche intercalaire 6 ont une surface réduite par rapport à la feuille de verre structurale 3. Il se forme donc sur les feuilles 2 et 3 un rebord périphérique débordant 7 par lequel le vitrage peut être fixé dans une feuillure du cockpit, non représentée. Un premier joint annulaire 8 en silicone ou fluorosilicone est fixé autour dudit rebord 7. Le joint 8 présente un profil ayant la forme générale d'un U comportant deux ailes 8a et 8b raccordées entre elles par un fond 8c. L'aile 8a vient s' appliquer contre la paroi interne de la feuille de verre 2, avec interposition d'une cale d'épaisseur 9 en aluminium. Le fond 8c présente une épaisseur variable compte tenu du fait que la feuille 2 est de plus petite surface 30 que la feuille 3. Entre l'aile 8b et la face externe de la feuille de verre 3, est disposé un second joint annulaire 10 ayant la forme d'une bague venant s'appliquer contre le bord de feuilles 5 et 6, présentant, le long de l'une de ses bordures, un retour d'équerre 10a vers l'extérieur s'appliquant entre la feuille 3 et l'aile 8b du joint 8, et, le long de l'autre bordure, un retour d'équerre 10b vers l'intérieur venant s'appliquer contre la face externe de la feuille de verre externe 5. Le joint 10 est renforcé par un feuillard métallique 10c de même profil que le joint 10 et noyé au sein de celui-ci. Un film électroconducteur ou couche mince conductrice chauffante 11 est inséré entre la feuille de verre externe 5 et la couche intercalaire 6. Le film électroconducteur 11 est transparent et peut être réalisé en oxyde d'indium dopé à l'étain ou d'oxyde d'étain dopé au fluor. Il a une épaisseur de 50 nm à 500 nm. Le film électroconducteur 11 est relié à deux bandes d'amenée du courant ou collecteurs 12. Ces bandes 12 sont reliées à une source de courant extérieure au vitrage. Sur la Figure 1, les bandes 12 ont été représentées dans le même plan que le film électroconducteur 11 mais elles pourraient également être déportées sur d'autres couches du vitrage. Le film électroconducteur 11 et les bandes d'amenée de courant 12 sont séparées de la feuille de verre structurale intérieure 2 par une épaisseur de matière relativement importante. Il en résulte que, si une perturbation de la régulation de la température du vitrage se produisait et qu'en conséquence des courts-circuits et des surchauffes localisées apparaissaient, ils pourraient occasionner des dégâts aux éléments du vitrage qui sont en contact avec le film conducteur 11, mais en aucun cas avec la feuille de verre intérieure 2. Le vitrage ainsi endommagé pourrait résister aux pressions différentielles existantes entre le milieu extérieur et le milieu intérieur. Conformément à la présente invention, des lignes 13 de séparation de flux, sensiblement parallèles entre elles, destinées à guider l'intensité du courant, sont formées par gravure au laser dans la couche 11. Ces gravures sont effectuées sensiblement sur une largeur de l'ordre de 0,1 à 0,2 mm et sur une partie ou la totalité de l'épaisseur de la couche conductrice chauffante. Ces lignes peuvent être gravées de façon discontinue comme indiqué plus haut. De telles lignes de séparation de flux, lesquelles sont en réalité invisibles, sont donc matérialisées par les courbes 13 représentées sur les Figures 2 et 3A, 3B. Ces dernières illustrent des vitrages chauffants feuilletés du type de ceux commercialisés pour les glaces latérales arrière des avions Airbus respectivement A300-340 et A380, la glace des Figures 3A, 3B étant représentée à plus petite échelle que celle de la Figure 2. La glace de la Figure 2 à alimentation en courant monophasé a une forme pentagonale, présentant, en position de montage, une bordure inférieure horizontale, deux bordures latérales verticales ayant deux bandes opposées 12 d'amenée du courant s'étendant le long du bord horizontal inférieur et du bord opposé qui a la forme d'une ligne brisée. La glace des Figures 3A, 3B, à alimentation en courant triphasé, présente la forme générale d'un trapèze rectangle à bordures arrondies, les deux bases du trapèze étant disposées selon la hauteur de la glace en position de montage. Les deux collecteurs 12 sont disposés le long de la bordure des deux côtés opposés restants et sont agencés comme décrit ci-après. Dans les deux cas, les lignes 13 de séparation de flux sont raccordées sensiblement orthogonalement à la bande 12 et l'on s'arrange pour qu'en dehors de leur zones de raccordement aux bandes 12, elles aient tendance à être parallèles aux côtés sans bande; il en résultent qu'elles présentent des formes avec des courbures (Figure 2) ou des inflexions (Figures 3A, 3B), leur tracé est précis et calculé par l'homme du métier comme évoqué plus haut. La glace des Figures 3A, 3B étant alimentée en courant triphasé, la couche 11 comporte également deux lignes 14 de séparation de phase remplaçant deux lignes de séparation de flux, formées de la même façon par gravure ou ablation laser sur toute l'épaisseur de la couche 11 mais sur une largeur de 0,5 à 2 mm, pour éviter toute possibilité de court- circuit entre deux phases, haute ddp, alors que les deux lignes de séparation de flux dans une même phase où il n'y a pas de risque de court- circuit en raison de la basse ddp, ont une largeur de 0,1 à 0,2 mm. Dans un montage en triphasé, les amenées peuvent être reliées suivant un montage en étoile (Figure 3A) ou en triangle (Figure 3B). Dans le premier cas, la bande 12 supérieure est reliée au neutre et la bande inférieure est discontinue, comportant trois bandes 121r 122, 123 reliées aux phases respectivement Pl, P2 et P3. Dans le second cas, les deux bandes supérieure et inférieure sont discontinues, formant respectivement une bande 121 et un élément de bande 122, et l'autre élément de bande 123 et l'élément de bande 122, chaque bande 121, 122 et 123 étant reliée aux phases respectivement Pl, P2 et P3. Dans tous les cas qui viennent d'être décrits, la couche 11 est délimitée à sa périphérie par une ligne 15 fermée sur elle-même, également formée par gravure jusqu'à la couche sous-jacente et sur une largeur de 1 à 4 mm, les parties latérales de la ligne 12 étant sensiblement parallèles aux lignes de séparation de flux 13 et les bords supérieur et inférieur étant parallèles aux bords des vitrages. La ligne 15 enferme les bandes 12. La fabrication des vitrages qui vient d'être décrite est la même que celle décrite dans le préambule de la présente description, à ceci près que l'on forme des lignes de flux 13 de très faible dimension par un procédé d'ablation par LASER pulsé Nd-YAG de marque Trumpf, lambda 1064 nm, avec un système de scanner qui permet de graver n'importe quel motif dans une fenêtre 180*180mm. C'est ce scanner qui détermine la largeur de la gravure LASER, en décrivant un motif (un cercle de diamètre 0,5mm, 1, 2 ou 4mm...). Ce motif est ensuite guidé sur les vitrages suivant une trajectoire précise, par un bras-robot (marque KUKA). Les programmes pièces (trajectoires) sont stockées dans le robot, suivant un trièdre de référence. Il faut donc re-créer ce trièdre avant traitement LASER d'une glace: les amenées de courant sont un bon repère sur le vitrage / zone chauffante. La puissance moyenne du LASER pour ablation ITO est 3,8 W, la puissance crête environ 18kW | Ce vitrage chauffant feuilleté comprend au moins deux plis superposés (A, B, C) de substrat transparent, mécaniquement résistant, avec interposition entre deux plis voisins d'une couche intercalaire (4 ; 6) en matière plastique transparente. Il comporte en outre, dans son épaisseur ou en surface au moins une couche mince conductrice et transparente (11) qui s'étend sur une partie au moins du vitrage, ladite couche ou lesdites couches (11) étant chauffantes en vue du dégivrage et/ou du désembuage par effet Joule, au moins une couche mince (11) comportant des lignes de séparation de flux formées par gravure pour guider l'intensité de courant d'une bande à l'autre. La largeur desdites lignes de séparation de flux est choisie suffisamment faible pour que celles-ci soient invisibles à l'oeil nu dans le vitrage chauffant feuilleté. | 1 - Vitrage chauffant feuilleté comprenant au moins deux plis superposés (A, B, C) de substrat transparent, mécaniquement résistant, avec interposition entre deux plis voisins d'une couche intercalaire (4; 6) en matière plastique transparente, ledit vitrage comportant en outre, dans son épaisseur ou en surface au moins une couche mince conductrice et transparente (11) qui s'étend sur une partie au moins du vitrage, ladite couche ou lesdites couches (11) étant chauffantes en vue du dégivrage et/ou du désembuage par effet Joule, avec une zone chauffante entre deux amenées de courant (12) en cas d'alimentation en courant monophasé ou avec trois zones chauffantes entre des amenées de courant propres en cas d'alimentation en courant triphasé, lesdites amenées de courant étant disposées en limite de vitrage et étant reliées à une source de courant extérieure au vitrage, au moins une couche mince (11) comportant des lignes de séparation de flux (13) formées par gravure pour guider l'intensité de courant d'une bande à l'autre, caractérisé par le fait que la largeur desdites lignes de séparation de flux (13) est choisie suffisamment faible pour que celles- ci soient invisibles à l'oeil nu dans le vitrage chauffant feuilleté. 2 - Vitrage chauffant selon la 1, caractérisé par le fait que les lignes de séparation de flux (13) ont chacune une largeur de 0,1 à 0,2 mm. 3 - Vitrage chauffant selon l'une des 1 et 2, caractérisé par le fait que les lignes de séparation de flux (13) sont formées par gravure de la couche mince et conductrice (11) sur une profondeur pouvant aller jusqu'à la couche sous-jacente. 4 - Vitrage chauffant selon l'une des 1 à 3, caractérisé par le fait que les lignes de séparation de flux (13) sont des lignes continues ou des lignes discontinues, par exemple des lignes en pointillés. Vitrage chauffant selon l'une des 1 à 4, caractérisé par le fait que la couche mince ou au moins une couche mince (11) comportant des lignes de séparation de flux (13) est une couche de désembuage. 6 - Vitrage chauffant selon l'une des 1 à 5, caractérisé par le fait que les lignes de séparation de flux (13) sont disposées suivant des lignes sensiblement parallèles qui se raccordent sensiblement orthogonalement à leurs deux bandes d'amenée respectives (12) et qui présentent des courbures ou inflexions lorsque les deux bandes ou parties de bandes (12) en regard forment un angle entre elles. 7 - Vitrage chauffant selon l'une des 1 à 6, dans lequel l'alimentation en courant est une alimentation triphasée, caractérisé par le fait que les trois zones chauffantes sont délimitées par deux lignes de séparation de phase (14) de tracé sensiblement parallèle aux lignes de séparation de flux (13) et formées par gravure allant jusqu'à la couche sous-jacente et ayant une largeur de 1 à 2 mm, les bandes d'amenée de courant (12; 121r 122, 123) étant agencées pour un montage en étoile ou en triangle. 8 - Vitrage selon l'une des 1 à 5, caractérisé par le fait que la couche mince conductrice (11) est une couche d'oxyde d'étain ou une couche d'oxyde d'indium dopé à l'étain ou une couche d'oxyde d'étain dopé au fluor, chacune de ces couches ayant généralement une épaisseur de 50 à 500 nanomètres, ou une couche d'argent ou d'or ayant généralement une épaisseur de 50 à 200 nanomètres. 9 - Vitrage selon l'une des 1 à 8, caractérisé par le fait que la couche mince conductrice (11) est délimitée à sa périphérie par une ligne (15) fermée sur elle-même, également formée par gravure, ladite ligne (15) enfermant les bandes d'amenée de courant (12), et étant formées une profondeur allant jusqu'à la couche sous-jacente. - Vitrage selon l'une des 1 à 8, consistant en une glace pour véhicule, en particulier en une glace latérale ou frontale pour cockpit d'avion, caractérisé par le fait que la structure feuilletée comprend au moins deux plis de verre structuraux (Plis B et C) destinés à être fixés dans une feuillure du véhicule, et qui sont liées entre elles par une première couche intercalaire (4) en matière plastique transparente, au moins une troisième feuille (Pli A), notamment en verre, non fixée à la feuillure et qui est liée au pli de verre structural qui est tourné vers l'extérieur (Pli B), par l'intermédiaire d'une seconde couche intercalaire (6) en matière plastique, au moins une couche mince conductrice (11) étant disposée dans l'épaisseur du vitrage. 11 - Vitrage selon la 10, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins une couche mince de désembuage, les positions possibles de la ou de chaque couche de désembuage étant: - sur le pli B, en face tournée vers l'extérieur du vitrage (face 3) ou en face tournée vers l'intérieur du vitrage (face 4) ; - sur le pli C, en face tournée vers l'extérieur du vitrage (face 5). 12 - Vitrage selon l'une des 10 et 11, caractérisé par le fait qu'il comporte une couche mince de dégivrage sur le pli A, en face tournée vers l'intérieur du vitrage (face 2). 13 - Vitrage selon l'une des 1 à 12, caractérisé par le fait que les dites bandes d'amenée de courant à une couche mince conductrice sont disposées entre les couches du vitrage qui comprennent entre elles la couche mince conductrice. 14 - Vitrage selon l'une des 1 à 13, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins une couche mince fonctionnelle autre que la couche chauffante, par exemple une couche pour la protection solaire ou une coouche électrochrome, plusieurs de ces couches minces fonctionnelles pouvant se présenter sous la forme d'un empilement de couches. - Procédé de fabrication d'un vitrage tel que défini à l'une des 1 à 14, suivant lequel on réalise un assemblage des plis de substrat transparent au moyen de couches intercalaires en matière plastique transparente, au moins un de ces plis étant doté d'une couche mince conductrice transparente comportant des lignes de séparation de flux et des moyens d'amenée du courant, caractérisé par le fait que l'on a réalisé les lignes de séparation de flux par ablation au laser YAG, tel qu'un laser pulsé Nd-YAG, lambda 1064 nm, de puissance de pompage 20W, et d'une puissance de crête allant de 2,8 à 110 kW. 16 - Procédé selon la 15, caractérisé par le fait que l'on réalise simultanément aux lignes de séparation de flux, la ligne délimitant la périphérie de la couche conductrice et, dans le cas d'une alimentation triphasée, les lignes de séparation de phase. | H,B | H05,B32 | H05B,B32B | H05B 3,B32B 17 | H05B 3/86,B32B 17/10 |
FR2898917 | A1 | RAMPANT DE RACCORDEMENT POUR UN PLATEAU SURELEVE DE CHAUSSEE DE CIRCULATION | 20,070,928 | L'objet de l'invention concerne le domaine technique des dispositifs appelés ralentisseurs et aménagés sur une chaussée de circulation afin de ralentir les véhicules y circulant. Les ralentisseurs de circulation sont implantés sur les voies de circulation pour inciter les véhicules à ralentir notamment dans des zones fréquentées par des piétons. Dans l'état de la technique, il est connu de réaliser transversalement par rapport au sens de la circulation, un obstacle se présentant sous la forme d'un plateau surélevé raccordé à la chaussée de circulation par des rampants amont et aval. Le plateau surélevé d'un tel ralentisseur est réalisé à partir de divers matériaux associant notamment des pavés et de l'enrobé tandis que les rampants amont et aval reliant le plateau surélevé aux tronçons de la chaussée de la circulation situés de part et d'autre, sont généralement réalisés en enrobé. Or, il apparaît au cours du temps une déformation de ces rampants réalisés en enrobé. Un autre inconvénient de ce type de ralentisseur est la difficulté à maîtriser la pente des rampants. L'objet de la présente invention vise donc de remédier aux inconvénients énoncés ci-dessus en proposant un rampant de raccordement pour plateau surélevé apte à être mis en place facilement tout en supportant sans dommage et déformation les chocs et efforts dus au passage des véhicules. Un autre objet de l'invention est de proposer un rampant de raccordement pour un plateau surélevé permettant de maîtriser la pente du rampant de raccordement. Pour atteindre un tel objectif, l'objet de l'invention concerne un rampant de 25 raccordement constitué par un élément monobloc comportant : ^ un bord transversal amont et un bord transversal aval s'étendant sensiblement parallèlement entre eux et perpendiculairement au plan de symétrie de l'élément correspondant à la direction de circulation des véhicules, ^ une face inférieure et une face supérieure s'étendant par rapport à la face 30 supérieure et selon le plan de symétrie, avec une pente qui augmente du bord transversal amont en direction du bord transversal aval, le bord transversal aval étant conformé pour présenter un premier biseau s'étendant à partir de la face supérieure et dirigé vers la face inférieure et un deuxième biseau s'étendant à partir de la face inférieure et dirigé vers la face supérieure, de manière à bloquer en pivotement l'élément dans la chaussée selon son plan de symétrie. Selon une variante préférée de réalisation, le premier et le deuxième biseaux sont reliés par un plat de liaison de sorte que le bord transversal aval présente un profil tronconique. Avantageusement, la face présente une pente qui augmente du bord transversal amont jusqu'au bord transversal aval. Par exemple, la pente de la face supérieure présente une valeur comprise 10 entre 7 et 10 % et de préférence de l'ordre de 7 %. Avantageusement, l'élément monobloc présente une largeur prise dans le plan de symétrie comprise entre 1 et 1,50 m et de préférence de l'ordre de 1 m et une longueur prise perpendiculairement au plan de symétrie comprise entre 1 et 3 m. 15 Par exemple, l'élément monobloc présente au niveau de son bord transversal amont une épaisseur comprise entre 10 et 20 cm et de préférence égale à 15 cm, et au niveau de son bord transversal aval, une épaisseur comprise entre 17 et 27 cm et de préférence égale à 22 cm. Avantageusement, l'élément monobloc est réalisé en béton armé. 20 De préférence, la face supérieure de l'élément en béton armé est désactivée. Avantageusement, l'élément monobloc est équipé de moyens assurant sa manutention. Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, 25 des formes de réalisation de l'objet de l'invention. La figure 1 est une vue de dessus d'un rampant de raccordement conforme à l'invention. La figure 2 est une coupe longitudinale prise sensiblement selon les lignes II/II de la figure 1. 30 Tel que cela ressort des figures 1 et 2, l'objet de l'invention concerne un rampant de raccordement 1 destiné à être mis en oeuvre dans un dispositif 2 pour ralentir des véhicules roulant sur une chaussée 3 selon un sens de circulation représenté par la flèche F. Le dispositif ralentisseur 2 comporte un plateau surélevé 4 réalisé en tous matériaux appropriés associant notamment par exemple des pavés et/ou de l'enrobé. Le plateau surélevé 4 s'étend donc à un niveau supérieur par rapport à la chaussée 3. Dans l'exemple illustré sur les dessins, le plateau surélevé 4 est relié à la chaussée 3 située en amont en considération du sens de circulation F des véhicules. Bien entendu, le plateau surélevé 4 peut être raccordé par un rampant 1 conforme à l'invention, à la chaussée située en aval en considération du sens de circulation F. Le rampant de raccordement 1 conforme à l'invention permet d'assurer le raccordement entre la chaussée 3 et le plateau surélevé 4. Conformément à l'invention, le rampant de raccordement 1 est constitué par un élément monobloc ou un bloc compact ou unitaire réalisé avantageusement en béton armé. Ce rampant de raccordement 1 comporte un bord transversal dit amont 7 et un bord transversal dit aval 8 en considération du sens de circulation représenté par la flèche F. Les bords transversaux amont 7 et aval 8 s'étendent sensiblement parallèlement entre eux et perpendiculairement au plan de symétrie P du rampant 1 considéré comme parallèle au sens de circulation F. Le rampant de raccordement 1 comporte également une face plane inférieure 10 et une face supérieure inclinée 11 qui s'étend par rapport à la face inférieure et selon le plan de symétrie P, avec une pente qui augmente du bord transversal amont 7 en direction du bord transversal aval 8. Selon une caractéristique préférée de réalisation, la pente de la face supérieure 11 s'étend du bord transversal amont 7 jusqu'au bord transversal aval 8. La face supérieure 11 permet ainsi de récupérer le dénivelé entre la chaussée 3 et le plateau surélevé 4. Selon une caractéristique de réalisation, la pente de la face supérieure 11 présente une valeur comprise entre 7 et 10 % et de préférence de l'ordre de 7 %. Selon une autre caractéristique de l'invention, le bord transversal aval 8 est conformé pour présenter un premier biais, chanfrein ou biseau 13 s'étendant à partir de la face supérieure 11 et dirigé vers la face inférieure 10. Le bord transversal aval 8 est conformé pour présenter un deuxième biais, chanfrein ou biseau 15 s'étendant à partir de la face inférieure 10 et dirigé vers la face supérieure 11. Les deux biseaux 13 et 15 sont aménagés sur le bord transversal aval 8 de manière à bloquer en pivotement l'élément dans la chaussée selon son plan de symétrie P. Selon une caractéristique préférée de réalisation, les deux biseaux 13 et 15 sont reliés entre eux par l'intermédiaire d'un plat de liaison 17 de sorte que le bord transversal aval 8 présente en section droite prise selon le plan de symétrie P, un profil tronconique. Par exemple, le premier biseau 13 présente par rapport à la face supérieure une angulation de l'ordre sensiblement égale à 45 . De même le deuxième biseau 15 présente, par rapport à la face inférieure 10, une inclinaison de l'ordre de 45 . Avantageusement, les deux biseaux 13 et 15 présentent des longueurs sensiblement identiques. Le rampant de raccordement 1 constitue avantageusement un élément monobloc réalisé par moulage. A cet effet, le bord transversal amont 7 présente une forme en dépouille. Le rampant de raccordement 1 est destiné à être placé par tout moyen de manutention approprié sur un lit de réception 21 aménagé dans la chaussé 3 selon les règles classiques de construction routière. Un enrobé 22 est ensuite réalisé autour du rampant de raccordement pour venir s'étendre d'une part au niveau de l'arrête de raccordement entre la face supérieure 11 et le bord transversal amont 7 et d'autre part au niveau de l'arrête supérieure de raccordement entre le bord transversal aval 8 et la face supérieure 11. Tel que cela ressort plus précisément de la figure 2, le rampant de raccordement 1 se trouve par son bord transversal aval 8 enchâssé ou verrouillé à l'intérieur de l'enrobé. En d'autres termes, le rampant de raccordement 1 se trouve bloqué par ces biseaux 13 et 15 constituant des surfaces d'appui interdisant le basculement, dans le plan P, du rampant de raccordement 1 lors du roulement des véhicules. Selon une caractéristique de l'invention, le rampant de raccordement 1 présente une largeur prise dans le plan de symétrie P qui est comprise entre 1 et 1,50 m et de préférence de l'ordre de 1 m et une longueur prise perpendiculairement au plan de symétrie P comprise entre 1 et 3 m. Le rampant de raccordement 1 présente au niveau de son bord transversal amont 7 une épaisseur comprise en 10 et 20 cm et de préférence égale à 15 cm, tandis qu'au niveau de son bord transversal aval 8, l'épaisseur est comprise entre 17 et 27 cm et de préférence égale à 22 cm. Selon une caractéristique préférée de réalisation, le rampant de raccordement 1 présente une face supérieure 11 désactivée de manière à permettre une adhérence et une bonne capacité à être visible pour les usagers. Avantageusement, le rampant de raccordement 1 est équipé de moyens 25 assurant sa manutention. Par exemple, ces moyens 25 sont constitués par l'intermédiaire de douilles de manutention réalisées par exemple en inox et mises en place au moment du coulage du béton. Ces douilles 25 présentent ou permettent la mise en place d'un anneau pour la mise en place des élingues de manutention. Dans l'exemple illustré, les moyens de manutention sont constitués par trois douilles noyées dans l'élément en béton accessibles à partir de la face supérieure 11 | L'objet de l'invention concerne un rampant de raccordement (1) pour un plateau surélevé de circulation pour véhicules comportant :▪ un bord transversal amont (7) et un bord transversal aval (8) s'étendant sensiblement parallèlement entre eux,▪ une face inférieure (10) et une face supérieure (11) s'étendant avec une pente qui augmente du bord transversal amont (7) en direction du bord transversal aval (8), le bord transversal aval étant conformé pour présenter un premier biseau (13) s'étendant à partir de la face supérieure et un deuxième biseau (15) s'étendant à partir de la face inférieure, de manière à bloquer en pivotement l'élément dans la chaussée. | 1 - Rampant de raccordement (1) pour un plateau surélevé de circulation (4) pour véhicules, caractérisé en ce qu'il est constitué par un élément monobloc comportant : ^ un bord transversal amont (7) et un bord transversal aval (8) s'étendant sensiblement parallèlement entre eux et perpendiculairement au plan de symétrie (P) de l'élément correspondant à la direction de circulation des véhicules, ^ une face inférieure (10) et une face supérieure (11) s'étendant par rapport à la face supérieure et selon le plan de symétrie, avec une pente qui augmente du bord transversal amont (7) en direction du bord transversal aval (8), le bord transversal aval (8) étant conformé pour présenter un premier biseau (13) s'étendant à partir de la face supérieure et dirigé vers la face inférieure et un deuxième biseau (15) s'étendant à partir de la face inférieure (10) et dirigé vers la face supérieure (11), de manière à bloquer en pivotement l'élément dans la chaussée selon son plan de symétrie. 2 - Rampant de raccordement selon la 1, caractérisé en ce que le premier (13) et le deuxième (15) biseaux sont reliés par un plat de liaison (17) de sorte que le bord transversal aval présente un profil tronconique. 3 - Rampant de raccordement selon la 1, caractérisé en ce que la face supérieure (11) présente une pente qui augmente du bord transversal amont (7) jusqu'au bord transversal aval (8). 4 - Rampant de raccordement selon la 1, caractérisé en ce que la pente de la face supérieure (11) présente une valeur comprise entre 7 et 10 0/0 25 et de préférence de l'ordre de 7 %. 5 - Rampant de raccordement selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'élément monobloc présente une largeur prise dans le plan de symétrie (P) comprise entre 1 et 1,50m et de préférence de l'ordre de 1 m et une longueur prise perpendiculairement au plan de symétrie (P) comprise entre 1 30 et 3 m. 6 - Rampant de raccordement selon l'une des 4 à 5, caractérisé en ce que l'élément monobloc présente au niveau de son bordtransversal amont (7) une épaisseur comprise entre 10 et 20 cm et de préférence égale à 15 cm, et au niveau de son bord transversal aval (8), une épaisseur comprise entre 17 et 27 cm et de préférence égale à 22 cm. 7 - Rampant de raccordement selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'élément monobloc est réalisé en béton armé. 8 - Rampant de raccordement selon la 7, caractérisé en ce que la face supérieure (11) de l'élément en béton armé est désactivée. 9 - Rampant de raccordement selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'élément monobloc est équipé de moyens (25) assurant sa manutention. | E | E01 | E01F | E01F 9 | E01F 9/529 |
FR2899397 | A1 | DISPOSITIF PORTE-BALAIS POUR UNE MACHINE ELECTRIQUE TOURNANTE | 20,071,005 | " " La présente invention concerne un dispositif porte-balais pour une machine électrique tournante. L'invention concerne notamment un dispositif porte-balais pour une machine électrique comportant au moins quatre balais reliés électriquement par paires. Un dispositif porte-balais pour machine électrique tournante comporte de façon conventionnelle : - un support apte à être relié mécaniquement à la machine électrique tournante et comprenant une ouverture destinée au is passage d'un arbre d'induit de la machine électrique tournante, l'arbre d'induit étant destiné à supporter un collecteur; - un élément électriquement conducteur destiné à être relié à une source de tension; -un moyen de fixation électriquement isolant reliant 20 mécaniquement l'élément électriquement conducteur au support ; - au moins quatre cages solidaires du support destinées à recevoir des balais ; - au moins quatre balais reliés électriquement par paires et aptent à coopérer avec le collecteur, l'une des paires de balais 25 étant destinée à être reliée à la masse, l'autre paire de balais étant destinée à être reliée à l'élément électriquement conducteur. L'élément électriquement conducteur ou pont inter-balais 30 est en général constitué d'une tresse ou d'une bande en matériau conducteur, par exemple en cuivre. 2 II est alors nécessaire de trouver un agencement et un positionnement dans le dispositif porte-balais afin notamment d'éviter tout court-circuit. En effet, l'élément électriquement conducteur ne doit pas être susceptible d'entrer en contact électrique avec une pièce de potentiel opposé appartenant au dispositif porte-balais. Le dispositif porte-balais comporte généralement autant de cages que de balais, chaque cage fixe étant apte à recevoir un balai en coulissement. io Pour alimenter les balais, il est connu selon une première conception d'utiliser un élément électriquement conducteur sous la forme d'un fil conducteur. Or ce fil, pour alimenter les balais sous une certaine polarité, doit passer au-dessus d'une cage d'un balai de polarité opposée. II est alors nécessaire de prévoir une 1s gaine isolante autour de cet élément électriquement conducteur dans la zone de franchissement de la cage du balai. Cependant, une telle gaine d'isolation peut se dégrader au cours du temps à cause des phénomènes d'échauffement et des vibrations. Les risques de court-circuit sont alors plus importants. 20 En outre, un tel fil conducteur passant au-dessus d'une cage augmente l'encombrement axial du dispositif porte-balais. Selon une autre conception, le document US-A-5.973.433 propose un dispositif porte-balais faisant appel à deux ponts 25 inter-balais coplanaires formant un anneau. Ces deux ponts sont noyés par surmoulage dans une plaque support en matière plastique. Dans cette conception, l'encombrement radial du support est plus important. En effet, les ponts inter-balais se trouvant 30 décalés radialement vers l'extérieur par rapport aux cages, la plaque support doit ainsi présenter un plus grand diamètre. De plus, cette solution a un coût élevé et ne permet pas une intervention aisée pour la maintenance du dispositif. 5 20 3 Ainsi, un problème technique à résoudre par l'objet de la présente invention est de proposer un dispositif porte-balais qui permette d'avoir un encombrement axial limité, d'avoir un encombrement radial limité, d'éviter tout court-circuit entre l'élément électriquement conducteur et le reste du dispositif, d'être d'une conception simple et économique. Une solution au problème technique posé est selon l'objet de la présente invention un dispositif porte-balais caractérisé en ce que l'élément électriquement conducteur est situé dans l'ouverture du support. 15 Grâce à l'invention, on réduit ainsi l'encombrement radial du dispositif, l'élément électriquement conducteur se trouvant entre l'arbre d'induit et le support. En outre, cette solution est simple et économique. Selon des modes de réalisations préférentiels non limitatifs, le dispositif objet de l'invention présente les caractéristiques supplémentaires, prises isolément ou en combinaison, énoncées ci-après. 25 L'élément conducteur et le support sont sensiblement coplanaires. L'élément conducteur et le support sont sensiblement de 30 même épaisseur. L'élément conducteur et le support sont sensiblement concentriques. 10 L'élément conducteur et le support sont réalisés dans un même matériau. s Le moyen de fixation se présente sous la forme d'au moins une plaque. Le moyen de fixation se présente sous la forme d'une couronne. Le moyen de fixation se présente sous la forme de deux demi-plaques dont chacune constitue une demi-couronne. Le support et l'élément conducteur sont reliés au moyen de 15 fixation par des rivets. Le corps de chaque rivet est réalisé venu de matière avec le support ou l'élément conducteur à partir duquel il s'étend axialement vers le haut à travers un trou associé du moyen de 20 fixation. Chaque cage porte-balai est fixée sur la face supérieure du moyen de fixation. 25 L'élément conducteur comporte deux pattes de raccordement à chacune desquelles un balai est apte à être raccordé électriquement par un connecteur. 30 La description sera faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue générale en coupe axiale partielle d'un démarreur de véhicule automobile ; 5 - la figure 2 est une vue en perspective de dessus d'un exemple de réalisation d'un dispositif porte-balais à deux paires de balais de polarité opposée ; - la figure 3 est une vue en perspective éclatée des principaux composants du dispositif illustré à la figure 2 ; ~o - la figure 4 est une vue en perspective en position assemblée et fixée des composants illustrés à la figure 3 ; - la figure 5 est une vue en perspective de dessous de l'ensemble illustré aux figures 3 et 4. 15 Dans la description qui va suivre, à titre non limitatif et afin d'en faciliter la compréhension, on adoptera la terminologie verticale, supérieure, inférieure, etc. selon l'orientation de bas en haut de l'axe de rotation V indiqué à la figure 2. 20 On a représenté à la figure 1, un démarreur électrique pour un moteur thermique. Le démarreur 1 comprend un moteur électrique 4 pour l'entraînement en rotation du pignon 6 d'un lanceur coulissant sur une extrémité de l'arbre moteur 8 d'axe X-X. Le lanceur est 25 déplacé par l'intermédiaire d'un levier ou fourchette (non représenté) actionné par un contacteur électrornagnétique 2 afin d'entrer en prise avec une couronne dentée (non représentée) d'un volant d'inertie du moteur thermique. Le moteur 4 se compose d'un bobinage inducteur 7 et d'un 30 bobinage d'induit 11 porté par l'arbre moteur 8 ou arbre d'induit sur lequel est aussi monté un collecteur 5 situé du côté opposé au pignon 6. Une extrémité de l'arbre 8 tourne clans un palier 13 auquel est fixé un dispositif porte-balais. 6 Un câble d'alimentation 3a relie la sortie du contacteur 2 à l'entrée du bobinage inducteur 7 via un passe-fil 70. Un câble d'alimentation 3b relie la sortie du bobinage inducteur 7 à des premiers balais Bp de polarité positive qui frottent sur des lames conductrices 9 du collecteur 5. Les lames alimentent alors le bobinage rotorique induit 11. En variante, comme représenté sur la figure 2, le câble d'alimentation 3a alimente directement les premiers balais Bp, io l'entrée du bobinage inducteur 7 étant reliée aux seconds balais de polarité négative Bn, et la sortie du bobinage inducteur étant reliée à la masse. Dans une autre variante, le bobinage inducteur est remplacé par un aimant permanent. Ainsi, les premiers balais Bp is sont reliés au contacteur par l'intermédiaire du câble d'alimentation 3a via le passe-fil 70, les seconds balais Bn sont quant à eux reliés à la masse sans passer par l'inducteur. On a représenté aux figures 2 à 5, un dispositif 10 porte- 20 balais, dans lequel un câble 3A relie le contacteur à un élément électriquement conducteur 14 via le passe-fil 70. Le dispositif 10 porte-balais est constitué : - d'un support 12 destiné à être fixé, orienté et indexé sur le palier arrière 13 du démarreur par des moyens non 25 représentés, -d'un élément électriquement conducteur 14, - d'un moyen de fixation 16A, 16B destiné à relier l'élément conducteur 14 au support 12, - et de quatre cages Cp, Cn fixées sur la face supérieure 30 54A, 54B du moyen de fixation. Ces cages reçoivent chacune un balai Bp, Bn associé. 7 Le support 12 est représenté ici sous la forme d'un anneau et constitue une rondelle. Ainsi, le bord extérieur 18 du support annulaire 12 est circulaire pour s'adapter à la forme du palier arrière, tandis que son bord intérieur 24 présente une découpe complexe avec notamment deux paires d'encoches opposées 26p, 26n s'étendant radialement vers le bord extérieur 18, chaque encoche 26p, 26n étant située angulairement au droit d'une cage associée Cp, Cn. En variante, le support 12 peut avoir tout autre forme lo comme par exemple il peut être carré ou rectangulaire. Le support annulaire 12 comporte égalernent une patte de fixation 34 qui s'étend axialement vers le haut et qui est réalisée venue de matière par découpe et pliage, pour la fixation du 15 passe-fil 70 recevant le câble d'alimentation 3A. Ce câble vient alimenter l'élément électriquement conducteur 14. Le câble d'alimentation 3A peut se présenter sous la forme d'un ensemble de fils tressés recouvert ou non d'une gaine de protection. 20 L'élément électriquement conducteur 14 constitue le pont inter-balais entre les balais Bp de polarité positive. Comme visible sur les figures 2 à 5, l'élément conducteur 25 14 est situé dans l'ouverture 72 du support annulaire 12. Ainsi, on réduit l'encombrement radial du support, l'élément électriquement 14 conducteur se trouvant entre l'arbre d'induit de la machine électrique tournante et le support 12. Par ouverture, on entend l'espace délimité par le bord 30 intérieur 24 du support 12. Par situé dans l'ouverture 72, on comprendra que l'élément conducteur 14 est inscrit totalement dans cette ouverture. 8 Cependant l'élément conducteur 14 peut être décalé axialement vers le haut ou vers le bas par rapport au support 12 mais tout en restant dans le prolongement de l'ouverture 72 de ce support 12. L'élément conducteur 14 présente, en outre, une épaisseur sensiblement égale à celle du support 12. Par épaisseur sensiblement égale, on comprendra que l'élément conducteur 14 et le support 12 peuvent avoir une io différence d'épaisseur de quelques millimètres. De plus en position assemblée, ces deux composants 12, 14 sont sensiblement coplanaires entre leurs faces inférieures respectives 20, 40. Par sensiblement coplanaire, on comprendra que l'élément conducteur 14 et le support 12 peuvent avoir un is décalage angulaire de quelques degrés. L'élément conducteur électrique 14 se situe ainsi dans l'encombrement axial du support. On notera que le bord intérieur 38 de l'élément conducteur 20 14 est de profil globalement circulaire, notamment pour permettre le passage de l'arbre d'induit. En outre, le bord extérieur 36 de l'élément conducteur présente ici également une forme globalement circulaire complémentaire au bord 24 du support 12. 25 L'élément électriquement conducteur 14 est ici réalisé dans un matériau identique au support 12, par exemple en acier. Ainsi, on peut fabriquer l'élément conducteur 14 et le support 12 à partir d'une même pièce originelle et lors d'une même étape d'un procédé de fabrication par exemple une étape 30 d'emboutissage. Ceci permet également d'obtenir aisément un élément électriquement conducteur 14 et un support 12 de même épaisseur et coplanaires. 9 En variante, l'élément électriquement conducteur est réalisé ici par découpe, pliage et emboutissage sous la forme d'un anneau métallique plat en matériau conducteur, par exemple en cuivre. L'utilisation du cuivre à la place de l'acier permet à épaisseur équivalente, de diminuer la résistance de l'élément io électriquement conducteur au passage du courant ce qui améliore le rendement de la machine électrique tournante. Le moyen de fixation de l'élément électriquement conducteur 14 avec le support 12 se présente sous la forme d'au is moins une plaque électriquement isolante, par exemple en plastique. En variante, la plaque peut être une résine en polyester ou une résine époxyde contenant de la fibre de verre pour garantir la tenue mécanique de la plaque, comme par exemple la résistance 20 à la compression. Le moyen de fixation comporte une ouverture destinée au passage de l'arbre d'induit. On entend par plaque comportant une ouverture, une pièce 25 délimitée radialement par un bord intérieur et par un bord extérieur. Le bord extérieur peut être par exemple carré, rectangulaire ou circulaire. Le bord intérieur peut être par exemple carré, rectangulaire 30 ou circulaire également. Ce bord intérieur doit cependant délimiter une ouverture permettant le passage de l'arbre d'induit. L'utilisation d'une plaque en résine époxyde contenant de la fibre de verre permet d'améliorer la rigidité de l'ensemble 2899397 r0 constitué de l'élément conducteur 14, du support 12 et du moyen de fixation 16A, 16B, chaque pièce renforçant la tenue mécanique de sa voisine. Ceci permet également d'améliorer la tenue en vibration et s la résistance à l'échauffement de l'ensemble. Dans une variante, le moyen de fixation peut se présenter sous la forme d'une couronne dont le bord intérieur et le bord extérieur sont circulaires. ro Le bord intérieur de la couronne est déterminé de manière à définir une ouverture permettant le passage de l'arbre d'induit. On choisira la distance radiale séparant le bord intérieur du bord extérieur de manière à optimiser l'utilisation de matière tout en maintenant une bonne rigidité de l'ensemble. 15 Dans une autre variante, comme visible sur les Fig. 2 à 5, le moyen de fixation se présente sous la forme de deux demi-plaques 16A, 16B isolantes chacune se présentant sous la forme d'un secteur angulaire s'étendant sur environ un demi-cercle. 20 Chaque demi-plaque est délimitée radialement par un bord circulaire intérieur et par un bord circulaire extérieur définissant une distance radiale entre ces deux bords permettant une bonne rigidité de l'ensemble 12, 14, 16A, 16B. Ainsi, l'utilisation de deux demi-plaques, chacune 25 constituant une demi-couronne, permet de rendre plus économique la fabrication du moyen de fixation. En effet, les demi-plaques ont une forme leur permettant de s'inscrire l'une dans l'autre sur une pièce originelle, ce qui permet de limiter les chutes de matière lors de l'étape de 30 découpage de cette pièce pour constituer ces deux demi-plaques. Il En améliorant la rigidité de l'ensemble, 12, 14, 16A, 16B, on garantit au cours du fonctionnement de la machine électrique tournante un espace minimal entre l'élément conducteur et le support. En effet, le positionnement relatif centré de l'élément conducteur 14 par rapport au support annulaire 12 est tel qu'il n'y a aucune partie de ces deux composants en contact mutuel. Le jeu d'orientation globalement radiale prévu entre les bords et Io parties en vis-à-vis de ces deux composants est alors suffisant pour éviter tout phénomène de court-circuit. L'espace minimal est par exemple de l'ordre de 2,5 mm. En outre, l'élément conducteur 14 et le support 12 sont 15 concentriques, et le bord intérieur 24 du support 12 est complémentaire au bord extérieur de l'élément électriquement conducteur 14, ce qui permet de maintenir un espace sensiblement constant entre ces deux éléments 12, 14. 20 Dans une autre variante, le moyen de fixation peut consister en des bras surmoulés à partir de la plaque support 12 et reliant mécaniquement l'élément électriquement conducteur 14 au support 12. Les bras sont alors isolants électriquement. 25 La fixation de l'élément électriquement conducteur 14 sur le support 12 par l'intermédiaire du moyen de fixation 16A, 16B est assurée ici par des rivets 30A, 30B, 48A, 48B. La fixation est ainsi simple et économique. 30 Comme visible sur la Fig. 5, le support annulaire 12 comporte pour cela quatre corps de rivets creux 30A, 30B répartis angulairement à 90 dont chacun s'étend axialement 12 verticalement vers le haut, au-dessus de la face supérieure 22 du support annulaire 12. Les rivets sont formés venue de matière par emboutissage à partir du support 12 et forment quatre trous débouchant 28A, 28B répartis angulairement. De la même manière que le support 12, l'élément électriquement conducteur 14 comporte quatre trous débouchants 46A, 46B résultant de la formation venue de matière par emboutissage, de quatre corps de rivets creux 48A, 48B qui lo s'étendent verticalement vers le haut au-delà de la face supérieure 42 de l'élément 14. Afin de faciliter la formation des rivets lors de l'opération d'emboutissage et pour maintenir la résistance mécanique de 15 l'élément conducteur 14 et du support 12, ces derniers possèdent un surplus de matière autour des rivets 30A, 30B, 48A, 48B. Pour assurer l'assemblage de l'ensemble constitué par l'élément conducteur 14, le support 12 et le rnoyen de fixation 20 16A, 16B, ce moyen possède deux paires de trous axiaux 56A, 58A - 56B, 58B débouchant dont chacun est traversé par le corps d'un rivet associé. Après cet assemblage et en vue de la fixation de 25 l'ensemble 12, 14, 16A, 16B, la tête 32A, 32B - 50A, 50B de chaque rivet 30A, 30B - 48A, 48B est sertie ou repoussée pour s'étendre au-dessus de la face supérieure 54A, 54B de la demi-plaque isolante de fixation associée 16A, 16B comme illustré notamment aux figures 2 et 4. 30 La demi-plaque isolante doit alors pouvoir résister à la compression lors de la déformation de la tête des rivets. 13 L'utilisation de rivets issus du support 12 et de l'élément électriquement conducteur 14 permet de limiter ainsi le nombre de pièces pour réaliser la fixation de l'élément conducteur et du support. En variante, la fixation peut être réalisée par soudage. Les cages Cp, Cn sont ici réparties angulairement de to manière régulière à 90 autour de l'axe. En variante, elles peuvent être réparties angulairement par paire, les cages de chaque paire étant distante l'une de l'autre d'un angle de 60 . 15 Comme visible sur les figures 4 et 5, chaque demi-plaque 16A, 16B comporte des encoches 64A, 64B formées dans leurs bords circulaires qui permettent de recevoir les cages Cp, Cn. Cette fixation sur les demi-plaques 16A, 16B permet d'éviter tout risque de court-circuit entre les cages et le reste du 20 dispositif, le moyen de fixation 16A, 16,B étant isolant électriquement. Les cages sont ainsi maintenues par l'intermédiaire d'une languette (non représentée) destinée à être rabattue sur la surface inférieure du moyen de fixation 16A, 16B. 25 En variante, les cages sont fixées par rivets sur le moyen de fixation 16A, 16B. Les cages sont ainsi solidaires du support par l'intermédiaire du moyen de fixation 16A, 16B sur lequel elles sont fixées. 30 Les cages sont ainsi bien isolées électriquement du reste du dispositif porte-balais. 14 Afin d'améliorer cette isolation, le support 12 comporte quatre encoches 26p, 26n s'étendant radialement en éloignement de l'axe V. On évite ainsi que la languette de la cage ne vienne toucher le support 12. L'élément électriquement conducteur 14 comporte en outre quatre encoches 44p, 44n s'étendant radialement en éloignement de l'axe V et qui sont alignées angulairement avec les encoches radiales 26p, 26n du support 12. lo On notera que chaque cage comporte un ressort 71, tel que visible à la Fig. 2, pour adapter le contact des balais Bp, Bn contre le collecteur. Le collecteur est ici de type axial, c'est-à-dire que les balais se déplacent radialement pour venir en contact. 15 En variante le collecteur peut être de type plat ou frontal. Dans ce cas, les balais se déplacent axialement, sous l'action d'un ressort, pour venir en contact contre le collecteur. Le dispositif, selon les Fig. 2 à 5, comporte au moins 20 quatre balais Bp, Bn qui en venant au contact du collecteur vont permettre d'assurer une liaison électrique entre cet organe tournant et la source de tension ou batterie. Pour cela les balais sont associés par paire de polarité opposée Bp, Bn. Les balais de même polarité peuvent être placés 25 sur le support de manière opposée comme illustré sur la Fig. 2. En variante les balais de même polarité peuvent être adjacents. Les différents balais Bp, Bn sont alimentés électriquement 30 via des connecteurs 60p, 60n respectifs. Ces connecteurs sont par exemple des connecteurs souples comportant un ensemble de fils de cuivre tressés. 15 La tresse ainsi formée peut être recouverte ou non d'une gaine de protection. Le connecteur 60p comporte ainsi une première extrémité au contact d'un balai Bp et une deuxième extrémité au contact de l'élément électriquement conducteur 14 et ceci afin d'assurer la liaison électrique entre ces deux pièces. De part la forme de l'élément électriquement conducteur en couronne ou demi-couronne, celui-ci propose une multitude de zones de réception pour la seconde extrémité du connecteur 60p. On peut ainsi optimiser la longueur du connecteur, en ajustant au mieux la fixation de la seconde extrémité de celui-ci sur l'élément électriquement conducteur. Ceci permet également de limiter les contraintes d'encombrement sur le dispositif porte- balais. En variante, le nombre de zones de réception est limité à des pattes de raccordement 15 s'étendant axialement entre les deux bords d'extrémité angulaire opposés des cieux demi-plaques 16A, 16B comme visible sur la Fig. 2. Chacune des pattes de raccordement 15 électrique est venue de matière avec l'élément électriquement conducteur 14 par découpe et pliage et est orientée verticalement vers le haut parallèlement à l'axe V de manière à s'étendre au-dessus du plan commun aux faces supérieures 22 du support 12 et 42 de l'élément conducteur 14. La fixation du connecteur 60p, alimentant les balais Bp de polarité positive, sur la patte 15 adjacente est ainsi facilitée notamment si la fixation a lieu lors d'une opération de soudage.30 16 Chaque balai Bp est ainsi relié à la source de tension via l'élément électriquement conducteur 14. Ce dernier est alimenté par le câble d'alimentation 3A comme présenté sur la Fig. 2, via par exemple la patte de raccordement 15. Le support 12 dispose pour cela d'une patte de fixation 34 qui s'étend axialement vers le haut et qui est réalisée venue de matière par découpe et pliage, pour la fixation du passe-fil 70 recevant le câble d'alimentation 3A. Chaque balai Bn appartenant à l'autre paire de balais de polarité opposée (ici négative) est relié électriquement via le connecteur 60n à la masse, par exemple au boîtier du moteur électrique. Cette liaison peut être directe ou indirecte, notamment elle peut passer par le bobinage inducteur 7. Des éléments 62A, 62B situés sur le moyen de fixation permettent de guider les connecteurs 60n. Que ce soit pour les balais Bp ou Bn, ceux-ci disposent d'une zone de réception spécifique sur laquelle on vient souder la première extrémité du connecteur respectivement 60p, 60n. Afin d'utiliser des balais standard, cette zone de réception peut être par exemple placée de manière déterminée et identique pour chacun des balais constituant le dispositif. Cette solution est ainsi simple et économique. En variante, la première extrémité peut être vissée sur le balai, ce qui facilite les opérations de maintenance. On notera que le courant présent dans l'élément conducteur peut atteindre 1000 A, et que la tension présente est la tension de la batterie. 17 Ainsi, pour éviter tout court-circuit entre l'élément électriquement conducteur 14 et le palier arrière 13 sur lequel vient se fixer le dispositif porte-balais, ce palier possède une forme adaptée, par exemple en creux permettant un dégagement intérieur afin d'éviter tout contact avec l'élément conducteur. En variante, les courts-circuits entre l'élément conducteur 14 et le palier 13 peuvent être limités par l'utilisation d'une matière isolante, par exemple en plastique, fixée sur ce palier. La présente description n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus | L'invention propose un dispositif (10) porte-balai pour machine électrique tournante, comportant- un support (12) apte à être relié mécaniquement à la machine électrique tournante et comprenant une ouverture (72) destinée au passage d'un arbre d'induit de la machine électrique tournante, l'arbre d'induit étant destiné à supporter un collecteur;- un élément électriquement conducteur (14) destiné à être relié à une source de tension;- un moyen de fixation électriquement isolant (16A, 16B) reliant mécaniquement l'élément électriquement conducteur (14) au support (12) ;- au moins quatre cages (Cp, Cn) solidaires du support (12) destinées à recevoir des balais (Bp, Bn) ;- au moins quatre balais (Bp, Bn) reliés électriquement par paires et aptent à coopérer avec le collecteur, l'une des paires de balais (Bn) étant destinée à être reliée à la masse, l'autre paire de balais (Bp) étant destinée à être reliée à l'élément électriquement conducteur (14) ;caractérisé en ce que l'élément électriquement conducteur (14) est situé dans l'ouverture (72) du support (12). | 1. Dispositif porte-balais (10) pour machine électrique tournante, comportant - un support (12) apte à être relié mécaniquement à la machine électrique tournante et comprenant une ouverture (72) destinée au passage d'un arbre d'induit de la machine électrique tournante, l'arbre d'induit étant destiné à supporter un collecteur; - un élément électriquement conducteur (14) destiné à être Io relié à une source de tension; - un moyen de fixation électriquement isolant (16A, 16B) reliant mécaniquement l'élément électriquement conducteur (14) au support (12) ; - au moins quatre cages (Cp, Cn) solidaires du support 1s (12) destinées à recevoir des balais (Bp, Bn) ; - au moins quatre balais (Bp, Bn) reliés électriquement par paires et aptent à coopérer avec le collecteur, l'une des paires de balais (Bn) étant destinée à être reliée à la masse, l'autre paire de balais (Bp) étant destinée à être reliée à l'élément 20 électriquement conducteur (14) ; caractérisé en ce que l'élément électriquement conducteur (14) est situé dans l'ouverture (72) du support (12). 2. Dispositif selon l'une quelconque des 25 précédentes caractérisé en ce que l'élément conducteur (14) et le support (12) sont sensiblement coplanaires. 3. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'élément conducteur (14) et le 30 support (12) sont sensiblement de même épaisseur. 19 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'élément conducteur (14) et le support (12) sont sensiblement concentriques. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'élément conducteur (14) et le support (12) sont réalisés dans un même matériau. 6. Dispositif selon l'une quelconque des lo précédentes caractérisé en ce que l'élément conducteur (14) comporte deux pattes de raccordement (15) à chacune desquelles un balai (Bp) est apte à être raccordé électriquement par un connecteur (60p). 15 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le moyen de fixation se présente sous la forme d'au moins une plaque (16A, 16B) comprenant une ouverture destinée au passage de l'arbre d'induit. 20 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que le moyen de fixation (16A, 16B) se présente sous la forme d'une couronne. 25 9. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que le moyen de fixation se présente sous la forme de deux demi-plaques (16A, 16B) dont chacune constitue une demi-couronne. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 30 précédentes caractérisé en ce que le support (12) et l'élément conducteur (14) sont reliés au moyen de fixation (16A, 16B) par des rivets (30A, 30B - 48A, 48B). 20 11. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que le corps de chaque rivet (30A, 30B ù 48A, 48B) est réalisé venu de matière avec le support (12) ou l'élément conducteur (14) à partir duquel il s'étend axialement vers le haut à travers un trou associé (56A, 58A - 56B, 58B) du moyen de fixation (16A, 16B). 12. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque cage (Cp, Cn) est io fixée sur la face supérieure (54A, 54B) du moyen de fixation (16A, 16B). 15 20 25 30 | H | H02 | H02K | H02K 5 | H02K 5/14 |
FR2891446 | A1 | MEUBLES ET MOYENS DE RACCORDEMENT ELECTRIQUE POUR LEDIT MEUBLE | 20,070,406 | La présente invention concerne un meuble comportant au moins un caisson recevant un élément mobile en translation de type tiroir monté sur glissières aptes, au moins en phase finale de fermeture, à assurer une force de rappel automatique dudit élément mobile dans sa position refermée. La présente invention entre dans le domaine du meuble et mobilier, en particulier dans le domaine du raccordement électrique d'un élément mobile par rapport au caisson d'un meuble, notamment un tiroir. En général, l'alimentation électrique d'un élément mobile par rapport à un élément fixe est réalisée au travers d'une longueur supplémentaire du câble d'alimentation équivalente à la longueur de la course dudit élément mobile. Toutefois, dans le cas d'un tiroir, cette longueur de câble peut en gêner la fermeture. C'est pour cette raison qu'il est possible d'alimenter uniquement ledit tiroir en position fermée au travers de deux contacteurs coopérant entre eux et fixés d'une part sur le caisson du meuble et d'autre part sur le tiroir, la connexion électrique étant coupée lors de l'ouverture du tiroir. Pour ce faire, un contacteur est apte à coopérer avec l'autre contacteur, généralement par emboîtement. Dans le cas de plus en plus fréquent d'un tiroir comprenant des moyens de rappel automatique en position de fermeture, par exemple dans les cuisines, cette solution présente l'inconvénient de ne pas permettre une fermeture totale dudit tiroir, notamment en raison de la résistance à l'emboîtement des contacteurs qui s'oppose au rappel automatique du tiroir en position de fermeture. De plus, le coulissement du tiroir présente un jeu qui 30 peut empêcher le parfait emboîtement des contacteurs et encore une fois gêner la fermeture du tiroir. Un autre inconvénient réside dans le vieillissement prématuré des contacteurs électriques équipant des éléments mobiles. De plus, l'invention offre une longévité et une résistance suffisante aux critères de qualité des fabricants de mobilier, en particulier des mobiliers de cuisine. L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique en proposant un meuble comportant au moins un caisson recevant un élément mobile en translation de type tiroir monté sur glissières aptes, au moins en phase finale de fermeture, à assurer une force de rappel automatique dudit élément mobile dans sa position refermée. Avantageusement, un tel meuble se caractérise par le fait qu'il comporte des moyens de raccordement électrique par contact sous forme d'une ou plusieurs paires de contacteurs, chaque paire comportant un contacteur apte à équiper l'élément mobile, l'autre le caisson, l'un au moins de ces contacteurs, prévu mobile parallèlement au déplacement de l'élément mobile, est apte à être repoussé par des moyens de rappel élastiques en direction de l'autre contacteur de ladite paire, lesdits moyens de rappel élastiques de la ou desdites paires de contacteurs étant définis de manière à procurer une résistance globale à la fermeture de l'élément mobile inférieure à la force de rappel automatique de ce dernier procurée par les glissières. Selon d'autres caractéristiques du meuble selon l'invention, une paire de contacteurs comprend des moyens d'auto-centrage du contacteur équipant l'élément mobile par rapport au contacteur équipant ledit caisson. De préférence, un contacteur d'une paire est intégré dans une fiche mâle apte à coopérer par emboîtement avec une fiche 25 femelle intégrant l'autre contacteur. Avantageusement, les moyens d'auto-centrage comprennent un évidement de la fiche femelle apte à recevoir la fiche mâle et dont au moins une partie d'au moins une des parois latérales dudit évidement est inclinée de manière à former un entonnoir. Selon un mode de réalisation, le contacteur mobile se présente sous la forme d'au moins un piston coulissant en translation au sein d'un logement ménagé dans la fiche femelle et apte à être repoussé par les moyens élastiques en direction de l'autre contacteur de ladite paire. Préférentiellement, au moins une partie dudit piston est repoussée hors du logement en saillie par rapport au fond dudit évidement. Tout particulièrement, le contacteur de la fiche mâle se présente sous la forme d'au moins une zone de contact disposée sur la fiche mâle en vis-àvis du contacteur mobile de la fiche femelle. Avantageusement, les fiches sont aptes à équiper respectivement ledit caisson et ledit élément mobile au travers de moyens de réception de moyens de fixation. L'invention concerne aussi des moyens de raccordement électriques par contact, caractérisé par le fait qu'ils se présentent sous forme d'au moins une paire de contacteurs dont au moins un desdits contacteurs est prévu mobile, sous forme d'un piston coulissant au sein d'un logement, de manière à être repoussé par des moyens élastiques en direction de l'autre contacteur de ladite paire, un contacteur étant intégré dans une fiche mâle apte à coopérer par emboîtement auto-centré avec la fiche femelle au travers des parois inclinées en entonnoir d'un évidement ménagé dans ladite fiche femelle. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées dans lesquelles: - la figure 1 représente un meuble selon l'invention; - la figure 2 est une vue en perspective d'un détail de 25 l'invention; - la figure 3 est une coupe du détail de la figure 2; - la figure 4 est une vue en perspective d'un autre détail de l'invention; et - la figure 5 est une coupe du détail de la figure 4. La présente invention concerne un meuble 1 comportant au moins un caisson 2 recevant un élément 3 mobile en translation à l'intérieur dudit caisson 2. Cet élément mobile 2 est préférentiellement du type d'un tiroir monté sur des glissières 4, comme le montre la figure 1. Afin de faciliter la fermeture dudit tiroir, ces glissières 4 sont aptes, au moins en phase finale de fermeture, 2891446 4 à assurer une force de rappel automatique dudit élément mobile 3 dans sa position refermée. Ainsi, le tiroir vient parfaitement s'insérer en se refermant dans le caisson 2 du meuble 1 sous l'action de son propre poids, initié manuellement ou non. Le meuble 1 comprend en outre une alimentation électrique 5 dans le but, par exemple, d'illuminer l'intérieur du caisson 2, et par conséquent de l'intérieur des tiroirs, ou bien même illuminer sa façade 6. Cette alimentation 5 comprend une prise de raccordement à un réseau de type domestique, non représenté. A l'autre extrémité sont connectés des moyens de raccordement électrique 7 pour permettre le passage du courant depuis le caisson 2 vers l'élément mobile 3, à savoir ledit tiroir. Pour ce faire, lesdits moyens de raccordement 7 se présentent sous la forme d'une ou plusieurs paires 8 de contacteurs 9. Par conséquent, la connexion électrique au sein d'une paire 8 s'effectue au travers du contact de chacun des contacteurs 9 en position de fermeture de l'élément mobile 3. Chaque paire 8 comporte, d'une part, un contacteur 9A apte à équiper l'élément mobile 3 et, d'autre part, un contacteur 9B apte à équiper le caisson 2. L'un au moins de ces contacteurs 9A (ou 9B) est prévu mobile et est apte à être repoussé par des moyens de rappel élastiques 10 en direction de l'autre contacteur 9B (réciproquement 9A) de ladite paire 8. En particulier, l'un au moins de ces contacteurs 9A (ou 9B) est prévu mobile parallèlement au déplacement de l'élément mobile 3, soit en translation. Avantageusement, lesdits moyens de rappel élastiques 10 de la ou desdites paires 8 de contacteurs 9 sont définis de manière à procurer une résistance globale à la fermeture de l'élément mobile 3 inférieure à la force de rappel automatique de ce dernier procurée par les glissières 4. On entend ici par résistance globale à la fermeture, la somme des résistances qu'offrent plusieurs paires 8 de contacteurs 9 lors de la fermeture d'un élément mobile 3, dans le cas où plusieurs paires 8 de contacteurs 9 sont fixées sur ledit élément mobile. Dans le cas d'une seule paire 8 de contacteurs 9, la résistance globale équivaut à la résistance qu'offre cette unique paire 8. De plus, la résistance considérée est constituée des forces de frottement lors de l'emboîtement et/ou de la mise en contact des contacteurs 9A et 9B, auxquelles s'ajoutent la raideur des moyens de rappel élastique du contacteur mobile 9A (ou 9B). Chaque contacteur 9A et 9B est intégré dans une fiche 11A et 11B destinée à coopérer entre elles, d'une part, par mise en contact desdits contacteurs 9A,9B et, d'autre part, par emboîtement d'une des fiches 11A (ou 11B) avec l'autre fiche 11B (réciproquement 11A). Pour ce faire, la fiche 11A comprend une partie mâle 12 apte à coopérer avec une partie femelle 13 de la fiche 11B. La fiche 11A de type mâle est particulièrement visible sur les figures 2 et 3 tandis que la fiche 11B de type femelle est visible sur les figures 4 et 5. Une paire 8 de contacteurs 9 peut aussi comprendre des moyens d'autocentrage 14 du contacteur 9A (ou 9B) équipant l'élément mobile 3 par rapport au contacteur 9B (réciproquement 9A) équipant ledit caisson 2. Ces moyens 14 permettent de centrer les contacteurs 9 lors de leur emboîtement, évitant ainsi tout risque de blocage du à un éventuel jeu des les glissières 4 ou le déplacement de l'élément mobile 3. Pour ce faire, les moyens d'auto-centrage 14 comprennent un évidement de la fiche femelle 11B apte à recevoir la fiche mâle 11A et dont au moins une partie d'au moins une des parois latérales 15 dudit évidement est inclinée de manière à former un entonnoir. On notera que ledit évidement est sensiblement plus large au niveau de l'extrémité extérieure de la partie femelle 13 que la partie mâle 12. Lors de l'emboîtement de la partie mâle 11A avec la partie femelle 11B, les contacteurs 9 se retrouvent alors parfaitement alignés. De plus, le contacteurs mobile 9A peut avantageusement se présenter sous la forme d'au moins un piston 16 coulissant en translation au sein d'un logement 17 ménagé dans la fiche femelle 11B. Ce piston 16 est apte à être repoussé par les moyens élastiques 10 en direction de l'autre contacteur 9A de ladite paire 8. De préférence, au moins une partie 18 dudit piston 16 est repoussée hors du logement 17, en saillie par rapport au fond 19 dudit évidement, assurant ainsi le contact parfait avec le contacteur 9A de la partie mâle 11A. Comme visible sur les figures 2 et 3, le connecteur 9B 10 comprend trois pistons 16 montés en coulissement le long de trois logements 17. On notera que le logement 17 est constitué ou comprend un revêtement assurant la conductivité électrique de sorte que le piston 16 soit toujours électriquement raccordé avec le logement 17. De plus, l'extrémité 20 d'un logement 17 est solidaire d'un câble 21 pour connecter le connecteur 9A (ou 9B) à l'alimentation 5 ou au dispositif devant être alimenté. Comme visible sur les figures 4 et 5, le connecteur 9A de la fiche mâle 11A se présente sous la forme d'au moins une zone de contact 22 disposée sur la partie mâle 12. Cette zone de contact 22 se retrouve en vis-à-vis du contacteur 9B mobile de la fiche femelle 11B lors de l'emboîtement. La zone de contact 22 est encore solidaire d'au moins un câble 21 pour connecter le connecteur 9A à l'alimentation 5 ou au dispositif devant être alimenté. Comme visible sur les figures 4 et 5, ces zones de contact 22 peuvent être au nombre de trois, reliées à trois câbles 21. Le piston 16 et la zone de contact 22 jouent aussi le rôle de pièces d'usure assurant ainsi un contact électrique constant 30 au fil du temps. Les fiches 11A et 11B sont aptes à équiper ledit caisson 2 et ledit élément mobile 3 au travers de moyens de réception 23 de moyens de fixation, non représentés. Ces moyens de fixation peuvent se présentent préférentiellement sous la forme de vis ou analogue coopérant avec la plaque de fond du tiroir ou celle du caisson 2. De manière toute particulière, comme visible sur les figures 2 et 4, les fiches mâle 11A et femelle 11B comprennent des orifices 24 destinés à recevoir des éléments de fixation, tels des vis ou similaire. Ces orifices sont disposés de manière à assujettir les fiches 11A et 11B sur les parois de l'élément mobile 3 ou du caisson 2. Selon un mode de réalisation visible sur la figure 4, la fiche mâle 11A comprend une fente 25 dans laquelle peut être glissée la plaque de fond d'un tiroir ou dudit caisson 2. Cette fente 25 a une largeur sensiblement égale à l'épaisseur de ladite plaque. Il convient de noter que les fiches 11A et 11B peuvent être réalisées en tout type de matériau, notamment plastique, par tout type de procédé, notamment par moulage. De plus, dans le cas de plusieurs éléments mobiles 3, comme visibles sur la figure 1, les connecteurs 9B fixés audit caisson 2 peuvent être reliés entre eux, notamment en parallèle, et directement à l'alimentation électrique 5. L'invention concerne aussi des moyens de raccordement 7 seuls, comme décrit précédemment. Le meuble 1 selon l'invention comprend donc des moyens de raccordement7 permettant un contact électrique n'empêchant pas le rappel automatique de la fermeture de ses tiroirs, et qui est de surcroît pérenne dans le temps. De plus, le contact s'opère parfaitement au travers d'un auto-centrage parfait des fiches 11A et 11B. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention | L'invention concerne un meuble (1) comportant au moins un caisson (2) recevant un élément mobile (3) en translation monté sur glissières (4) aptes à assurer une force de rappel automatique dudit élément mobile (3) dans sa position refermée.Ce meuble est caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens (7) de raccordement électrique par contact sous forme d'une paire (8) de contacteurs (9A,9B), chaque paire (8) comportant un contacteur (9A) apte à équipé l'élément mobile (3), l'autre le caisson (2), l'un au moins de ces contacteurs (9A) est apte à être repoussé par des moyens de rappel élastiques (10) en direction de l'autre contacteur (9B) de ladite paire (8), lesdits moyens de rappel élastiques (10) de la ou desdites paires (8) de contacteurs (9A,9B) étant définis de manière à procurer une résistance globale à la fermeture de l'élément mobile (3) inférieure à la force de rappel automatique de ce dernier procurée par les glissières (4). | 1. Meuble (1) comportant au moins un caisson (2) recevant un élément mobile (3) en translation de type tiroir monté sur glissières (4) aptes, au moins en phase finale de fermeture, à assurer une force de rappel automatique dudit élément mobile (3) dans sa position refermée, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens (7) de raccordement électrique par contact sous forme d'une ou plusieurs paires (8) de contacteurs (9A,9B), chaque paire (8) comportant un contacteur (9A) apte à équipé l'élément mobile (3), l'autre le caisson (2), l'un au moins de ces contacteurs (9A), prévu mobile parallèlement au déplacement de l'élément mobile (3), est apte à être repoussé par des moyens de rappel élastiques (10) en direction de l'autre contacteur (9B) de ladite paire (8), lesdits moyens de rappel élastiques (10) de la ou desdites paires (8) de contacteurs (9A,9B) étant définis de manière à procurer une résistance globale à la fermeture de l'élément mobile (3) inférieure à la force de rappel automatique de ce dernier procurée par les glissières (4). 2. Meuble (1) selon la 1, caractérisé par le fait qu'une paire (8) de contacteurs (9A,9B) comprend des moyens (14) d'auto-centrage du contacteur (9A) équipant l'élément mobile (3) par rapport au contacteur (9B) équipant ledit caisson (2). 3. Meuble (1) selon l'une des 1 ou 2, caractérisé par le fait qu'un contacteur (9A) d'une paire (8) est intégré dans une fiche mâle (11A) apte à coopérer par emboîtement avec une fiche femelle (11B) intégrant l'autre contacteur (9B). 4. Meuble (1) selon les 2 et 3, caractérisé par le fait que les moyens d'auto-centrage (14) comprennent un évidement de la fiche femelle (11B) apte à recevoir la fiche mâle (11A) et dont au moins une partie d'au moins une des parois latérales (15) dudit évidement est inclinée de manière à former un entonnoir. 5. Meuble (1) selon l'une quelconque des 3 ou 4, caractérisé par le fait que le contacteur (9B) mobile se présente sous la forme d'au moins un piston (16) coulissant en translation au sein d'un logement (17) ménagé dans la fiche femelle (11B) et apte à être repoussé par les moyens de rappel élastique (10) en direction de l'autre contacteur (9A) de ladite paire (8). 6. Meuble (1) selon les 4 et 5, caractérisé par le fait qu'au moins une partie (18) dudit piston (16) est repoussée hors du logement (17) en saillie par rapport au fond (19) dudit évidement. 7. Meuble (1) selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé par le fait que le contacteur (9A) de la fiche mâle (11A) se présente sous la forme d'au moins une zone (22) de contact disposée sur la fiche mâle (11A) en vis-à-vis du contacteur mobile (9B) de la fiche femelle (11B). 8. Meuble (1) selon l'une quelconque des 3 à 7, caractérisé par le fait que les fiches (11B,11A) sont aptes à équiper respectivement ledit caisson (2) et ledit élément mobile (3) au travers de moyens de réception (23) de moyens de fixation. 9. Moyens de raccordement électriques (7) par contact, caractérisé par le fait qu'ils se présentent sous forme d'au moins une paire (8) de contacteurs (9A,9B) dont au moins un desdits contacteurs (9B) est prévu mobile, sous forme d'un piston (16) coulissant au sein d'un logement (17), de manière à être repoussé par des moyens de rappel élastiques (10) en direction de l'autre contacteur (9A) de ladite paire (8), un contacteur (9A) étant intégré dans une fiche mâle (11A) apte à coopérer par emboîtement auto-centré avec la fiche femelle (11B) au travers des parois (15) inclinées en entonnoir d'un évidement ménagé dans ladite fiche femelle (11B). | A | A47 | A47B | A47B 88 | A47B 88/16 |
FR2889517 | A1 | PROCEDE ET SYSTEME DE DESINFECTION ELECTROCHIMIQUE DES EAUX | 20,070,209 | L'invention concerne un procédé de désinfection électrochimique des eaux combinant: a) l'effet direct lié aux actions d'oxydation à l'anode et de réduction à la cathode sur les matières organiques dissoutes: effets virucide, bactéricide et bactériostatique; b) l'effet indirect lié à l'action des oxydants générés par l'électrolyse de l'eau: effet bactéricide complémentaire et effet bactériostatique rémanent. Elle concerne également le système pour la mise en oeuvre dudit procédé. ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE Le système du type en question est décrit dans la demande de brevet FR2851560 et est du genre comportant essentiellement: a) au moins une cellule comprenant une anode et une cathode contenues dans un boîtier pourvu de moyens d'amenée et d'évacuation de l'eau à traiter qui circule entre les électrodes qui sont avantageusement constituées de plaques planes, parallèles entre elles, dont les faces catalytiques en regard possèdent des superficies identiques; b) une alimentation électrique associée à module de régulation électronique alimentant l'anode et la cathode au moyen de connexions traversant ledit boîtier. Dans l'application industrielle de ladite invention, l'écartement des électrodes était fixe et il fallait, pour sa mise en service, l'intervention d'un technicien qui, au moyen d'un matériel informatique externe, devait régler le courant du module de régulation en fonction de la conductibilité de l'eau à traiter. Cette opération s'avérait nécessaire à chaque réinstallation du système en un lieu où la conductibilité de l'eau à traiter était différente. En outre, aucun moyen n'existait pour asservir, en cours de fonctionnement, le courant électrique au débit de l'eau. RESUME DE L'INVENTION L'invention vise donc à mettre en oeuvre un procédé et à réaliser un système du genre en question: - simple à mettre en service par une personne non qualifiée et ne nécessitant pas l'utilisation d'un quelconque matériel électronique externe; - capable d'asservir, en cours de fonctionnement, le courant électrique au débit de l'eau à traiter. Elle concerne donc à cet effet un procédé qui consiste: a) lors de la mise en service dudit système sur un site donné, pour un débit d'eau de référence minimum bien déterminé et une intensité de référence minimale bien déterminée (par exemple de 1 Ampère), à modifier l'écartement des électrodes jusqu'à ce que la tension aux bornes de celles-ci passe au dessus d'une valeur de référence minimale Vm bien déterminée (par exemple de 10 Volts) ; b) lors du fonctionnement dudit système, à modifier automatiquement, au moyen du module de régulation électronique, l'intensité passant au travers des électrodes proportionnellement à l'accroissement du débit de l'eau à traiter tout en maintenant la tension aux bornes de celles-ci au dessus de sa valeur de référence minimale. Pour se faire, le système comporte: - un moyen simple, commandé par exemple une vis, permettant de modifier l'écartement des électrodes; - des voyants indiquant respectivement le débit d'eau minimum, le débit d'eau maximum, l'instant où l'intensité du courant électrolytique a atteint sa valeur de référence minimale, l'instant où la tension aux bornes des électrodes passe au dessus la valeur de référence minimale. PRESENTATION DES FIGURES Les caractéristiques et les avantages de l'invention vont apparaître plus clairement à la lecture de la description détaillée qui suit d'au moins un mode de réalisation préféré de celle-ci donné à titre d'exemple non limitatif et représenté aux dessins annexés. Sur ces dessins: - la figure 1 représente, en coupe longitudinale, le système selon l'invention; - la figure 2 représente, en coupe longitudinale, une réalisation particulière du moyen 25 permettant de déplacer l'électrode mobile; - la figure 3 représente, en vue de dessus, l'intérieur du boîtier et le moyen de détection du débit de l'eau à traiter. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Le système de désinfection électrochimique des eaux représenté aux figures comporte 30 essentiellement: a) au moins une cellule comprenant une anode (1) et une cathode (2) contenues dans un boîtier (3) pourvu de moyens, notamment des buses, d'amenée (3A) et d'évacuation (3B) de l'eau à traiter qui circule entre les électrodes (1) et (2) ; b) une alimentation électrique (4) associée à module de régulation électronique (5), supportés par un circuit imprimé (9), alimentant l'anode (1) et la cathode (2) au moyen de connexions (1A) et (2A) traversant ledit boîtier (3) par l'intermédiaire de joints d'étanchéité, notamment toriques. Le procédé de désinfection, appliqué au système en question, consiste, lors de la mise en service de celui-ci sur un site donné, pour un débit d'eau de référence minimum bien déterminé et une intensité de référence minimale bien déterminée, à modifier l'écartement des électrodes, qui sont initialement en position d'écartement minimum, jusqu'à ce que la tension aux bornes de celles-ci passe au dessus d'une valeur de référence minimale Vm bien déterminée. Ledit procédé consiste également, lors du fonctionnement dudit système, à modifier automatiquement, au moyen du module de régulation électronique (5), l'intensité passant au travers des électrodes (1) et (2) proportionnellement à l'accroissement du débit de l'eau à traiter tout en maintenant la tension aux bornes de celles-ci au dessus de sa valeur de référence minimale Vm. Cette fonctionnalité permet de limiter la quantité d'oxydant dans l'eau. Pour mettre en oeuvre ledit procédé, le système de désinfection de l'eau comporte essentiellement un moyen (6) permettant de modifier l'écartement des électrodes. Ledit moyen peut être constitué de deux éléments superposés (6A) et (6B), de section tronconique, placés entre le fond du boîtier (3) et l'une (1) des électrodes, dont l'un (6A) est mis en mouvement au moyen d'une vis sans fin (6C) de manière à déplacer ladite électrode (1) parallèlement à l'autre électrode (2) qui est fixée au boîtier (3). Les surfaces en contact des éléments superposés (6A) et (6B) peuvent comporter des moyens de guidage en queue d'aronde. Les électrodes (1) et (2) sont constituées avantageusement de plaques planes, parallèles entre elles, dont les faces catalytiques en regard possèdent des superficies identiques. Le système de désinfection comporte également: - des cales (7) empêchant le contact entre les électrodes (1) et (2) dans leur position d'écartement minimum; - un moyen (8) permettant de détecter le débit d'eau à traiter circulant à l'intérieur du boîtier (3) et transmettant l'information correspondante au module de régulation électronique (5) : ledit moyen pouvant être constitué d'une languette pivotante (8), placée dans un logement (3C) situé sur le trajet de l'eau, dont l'amplitude de sa rotation est proportionnelle au débit de l'eau. - un voyant (V1) indiquant le débit d'eau minimum, un voyant (V2) indiquant le débit d'eau maximum, un voyant (V3) qui s'allume lorsque l'intensité du courant électrolytique a atteint sa valeur de référence minimale et un voyant (V4) qui s'éteint lorsque la tension aux bornes des électrodes passe au dessus la valeur de référence minimale Vm. L'ensemble constitué de l'alimentation électrique (4) et du module de régulation électronique (5) est protégé par un capot (10) supportant les voyants (V1) à (V4). Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés pour lesquels on pourra prévoir d'autres variantes, en particulier dans: - les valeurs de débit, de courant et de tension utilisés; - la conception de l'alimentation électrique, du module de régulation électronique, du moyen de déplacement des électrodes, sans pour cela sortir du cadre de l'invention | L'invention concerne un procédé de désinfection électrochimique des eaux appliqué à un système comportant essentiellement au moins une cellule comprenant une anode (1) et une cathode (2) contenues dans un boîtier (3) et une alimentation électrique (4) associée à module de régulation électronique (5).Le procédé selon l'invention consiste :a) lors de la mise en service du système sur un site donné, pour un débit d'eau de référence minimum bien déterminé et une intensité de référence minimale bien déterminée fournie par le module de régulation électronique (5), à modifier l'écartement des électrodes (1) et (2) jusqu'à ce que la tension aux bornes de celles-ci passe au dessus d'une valeur de référence minimale Vm bien déterminée ;b) lors du fonctionnement dudit système, à modifier automatiquement, au moyen du module de régulation électronique (5), l'intensité passant au travers des électrodes (1) et (2) proportionnellement à l'accroissement du débit de l'eau à traiter tout en maintenant la tension aux bornes de celles-ci au dessus de sa valeur de référence minimale Vm. | 1- Procédé de désinfection électrochimique des eaux appliqué à un système comportant essentiellement: a) au moins une cellule comprenant une anode (1) et une cathode (2) contenues dans un boîtier (3) pourvu de moyens d'amenée (3A) et d'évacuation (3B) de l'eau à traiter 5 qui circule entre les électrodes (1) et (2) ; b) une alimentation électrique (4) associée à module de régulation électronique (5) alimentant l'anode (1) et la cathode (2) au moyen de connexions (1A) et (2A) traversant ledit boîtier (3) ; caractérisé en ce qu'il consiste, lors de la mise en service dudit système sur un site donné, pour un débit d'eau de référence minimum bien déterminé et une intensité de référence minimale bien déterminée, à modifier l'écartement des électrodes jusqu'à ce que la tension aux bornes de celles-ci passe au dessus d'une valeur de référence minimale Vm bien déterminée. 2- Procédé, selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste, lors du fonctionnement dudit système, à modifier automatiquement, au moyen du module de régulation électronique (5), l'intensité passant au travers des électrodes (1) et (2) proportionnellement à l'accroissement du débit de l'eau à traiter tout en maintenant la tension aux bornes de celles-ci au dessus de sa valeur de référence minimale Vm. 3- Système, pour la mise en oeuvre du procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen (6) permettant de modifier l'écartement des électrodes. 4- Système, selon la 3, caractérisé en ce que le moyen (6) permettant de modifier l'écartement des électrodes est constitué de deux éléments superposés (6A) et (6B), de section tronconique, placés entre le fond du boîtier (3) et l'une (1) des électrodes, dont l'un (6A) est mis en mouvement au moyen d'une vis sans fin (6C) de manière à déplacer ladite électrode (1) parallèlement à l'autre électrode (2) qui est fixée au boîtier (3). 5- Système, selon la 3, caractérisé en ce que les électrodes (1) et (2) sont constituées de plaques planes, parallèles entre elles, dont les faces 30 catalytiques en regard possèdent des superficies identiques. 6- Système, selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte des cales (7) empêchant le contact entre les électrodes (1) et (2) dans leur position d'écartement minimum. 7- Système, selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen (8) permettant de détecter le débit d'eau à traiter circulant à l'intérieur du boîtier (3). 8- Système, selon la 7, caractérisé en ce que le moyen permettant de détecter le débit d'eau à traiter circulant à l'intérieur du boîtier (3), est constitué d'une languette pivotante (8), placée dans un logement (3C) situé sur le trajet de l'eau, dont l'amplitude de sa rotation est proportionnelle au débit de l'eau. 9- Système, selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte un voyant (V1) indiquant le débit d'eau minimum, un voyant (V2) indiquant le débit d'eau maximum, un voyant (V3) qui s'allume lorsque l'intensité du courant électrolytique a atteint sa valeur de référence minimale et un voyant (V4) qui s'éteint lorsque la tension aux bornes des électrodes passe au dessus la valeur de référence minimale Vm. | C | C02 | C02F | C02F 1 | C02F 1/467 |
FR2890276 | A3 | OREILLETTE EMETTRICE/RECEPTRICE A FAIBLE BRUIT | 20,070,302 | La présente invention concerne une oreillette émettrice/réceptrice et plus particulièrement une . La figure 5 représente une oreillette émettrice/réceptrice conventionnelle 3 pour utiliser avec un téléphone cellulaire 33. Selon cette conception, l'oreillette émettrice/réceptrice 3 comprend un haut- parleur 31 et un microphone 32. Selon cette conception, le microphone 32 est tenu éloigné à distance dudit haut-parleur 31. Pendant la communication, le microphone 32 capte la voix de l'utilisateur et les bruits ambiants, diminuant la qualité de la communication. La figure 6 représente une oreillette pour communication sans fil selon l'art antérieur. Selon cette conception, l'oreillette 4 comprend un boîtier allongé 41, un haut-parleur 42 installé dans une extrémité du boîtier 41, un microphone 43 installé dans l'autre extrémité du boîtier 41, et un crochet auriculaire 44 connecté au boîtier 41 pour fixer le boîtier 41 à l'oreille de l'utilisateur. Cette conception d'oreillette 4 ne peut pas éliminer l'interférence des bruits externes. La figure 7 représente une oreillette conçue d'après le document US n 10/949 308 qui a été inventé par le présent inventeur. Selon cette conception, l'oreillette comprend un boîtier 5, une grille avant 52 couverte sur le côté ouvert du boîtier 5, un haut-parleur 51 monté dans le boîtier 5 derrière la grille 52, et un microphone 54 assemblé dans l'espace intérieur 53 de la grille 52 devant le haut-parleur 51. Cette conception d'oreillette est fonctionnelle pourtant comme le haut-parleur 51 et le microphone 53 sont disposés dans la même cavité fermée, le son produit par le haut-parleur peut être reçu par le microphone 54, résultant en un problème d'écho. Pour éliminer ce problème d'écho la sensibilité du microphone 54 peut être diminuée. Pourtant diminuer la sensibilité du microphone 54 affecte la performance de l'oreillette, et la partie du côté opposé peut être incapable d'entendre la voix de l'utilisateur de cette oreillette. La présente invention a été accomplie dans les circonstances envisagées. C'est le principal objet de la présente invention de fournir une oreillette émettrice/réceptrice à faible bruit qui empêche l'interférence des bruits externes et élimine l'écho possible pendant le fonctionnement. Pour atteindre cet objectif et d'autres objets de la présente invention, l'oreillette émettrice/réceptrice à faible bruit comprend un boîtier, le boîtier ayant une grille couverte sur un côté avant de celui-ci, la grille ayant un moyeu en son centre et une pluralité de trous de passage espacés autour du moyeu, le moyeu définissant à l'intérieur un espace de réception et un trou de passage central axial communiquant avec ledit espace de réception; un haut-parleur monté dans le boîtier derrière ladite grille; un premier microphone monté à l'intérieur de l'espace de réception du moyeu de la grille en face du haut-parleur et destiné au trou de passage central axial du moyeu pour capter des ondes sonores résonnantes du conduit auditif externe de l'oreille de l'utilisateur; et un second microphone monté à l'intérieur du boîtier éloigné du haut- parleur pour capter les voix de la bouche de l'utilisateur. Sur les dessins, La figure 1 est une vue éclatée d'une oreillette émettrice/réceptrice à faible bruit selon la présente invention. La figure 2 est une vue d'ensemble en coupe de l'oreillette émettrice/réceptrice à faible bruit selon la présente invention. La figure 3 est une représentation schématique montrant une utilisation de l'oreillette émettrice/transmettrice faible bruit selon la présente invention. La figure 4 est une vue en coupe d'un autre mode de réalisation de la présente invention. La figure 5 montre une oreillette émettrice/réceptrice conventionnelle pour utiliser avec un téléphone cellulaire. La figure 6 montre une oreillette pour communication sans fil selon l'art antérieur. La figure 7 montre une oreillette fabriquée selon le document US n 10/949 308. En se référant aux figures 1, 2 et 3, une oreillette émettrice/réceptrice à faible bruit selon la présente invention est représentée comprenant un boîtier 1, un haut-parleur 11 monté dans le boîtier 1, une grille 12 qui est fixée au boîtier 1 et recouverte sur le haut-parleur 11 et, qui a un moyeu 122 au centre et une pluralité de trous de passage 121 espacés autour du moyeu central 122, un premier microphone 13 monté dans le moyeu 122 de la grille 12 aligné avec le trou de passage central axial 1221 du moyeu 122 de la grille 12, et un second microphone 14 monté à l'intérieur du boîtier 1, loin du haut-parleur 11. Le second microphone 14 a un trou de réception 141 laissé ouvert sur l'extérieur pour la réception du son. En outre, le haut-parleur 11 s'étend en direction inverse vers la direction allongée du premier microphone 13, c'est-à-dire que le hautparleur 11 fait face au côté arrière du boîtier 1. En référence à la figure 3, quand l'utilisateur insère l'oreillette dans le conduit auditif externe A de l'oreille, le premier microphone 13 est tenu à l'intérieur du conduit auditif externe A et le second microphone 14 est disposé à l'extérieur de l'oreille de l'utilisateur. Pendant la communication, le microphone 13 capte les ondes sonores résonnantes du conduit auditif externe A et en même temps le second microphone 14 capte directement les voix de la bouche de l'utilisateur. Pour prévenir la production d'un écho et pour empêcher le premier microphone 13 de recevoir beaucoup de voix du haut-parleur 11, le premier microphone 13 a une sensibilité relativement plus faible que le second microphone 14. Par des moyens de réglage du premier microphone 13 à l'intérieur du conduit auditif externe A de l'utilisateur pour capter les ondes sonores résonnantes du conduit auditif externe A, et en tenant le second microphone 14 à l'extérieur de l'oreille de l'utilisateur pour capter directement les voix de la bouche de l'utilisateur, les voix de l'utilisateur sont combinées pour transmission à un appareil externe filaire ou à un appareil de communication à distance par des techniques de communication sans fil. En outre, la sensibilité du second microphone 14 est plus élevée que celle du premier microphone 13, bien qu'elle soit légèrement plus faible que celle des microphones conventionnels du commerce, de sorte que le second microphone 14 ne reçoit pas beaucoup de bruit externe en captant les voix de l'utilisateur. La figure 4 représente un autre mode de réalisation de la présente invention. Selon ce mode de réalisation l'oreillette émettrice/réceptrice à faible bruit comprend un boîtier 2, un haut-parleur 21 monté dans le boîtier 2, une grille 22 qui est attachée au boîtier 2 et recouverte au dessus du haut parleur 21 et qui a un moyeu 222 en son centre et une pluralité de trous de passage 221 espacés autour du moyeu central 222, un premier microphone 23 monté dans le moyeu 222 de la grille 22 aligné avec le trou de passage central axial 2221 du moyeu 222 de la grille 22, un second microphone 24 monté à l'intérieur du boîtier 2, éloigné du hautparleur 21 et un trou de réception 241 laissé ouvert à l'extérieur pour la réception du son, un circuit d'émission/réception sans fil 25 monté à l'intérieur du boîtier 2 sur le côté arrière et connecté électriquement avec le haut-parleur 21 et les microphones 23 et 24, et une batterie 26 montée à l'intérieur du boîtier 2 et connectée électriquement au circuit d'émission/réception sans fil 25 pour fournir la tension de fonctionnement nécessaire au circuit d'émission/réception sans fil 25, au haut-parleur 21, au premier microphone 23 et au second microphone 24. Le second microphone 24 a un trou de réception 241 laissé ouvert à l'extérieur du boiter 2 pour recevoir les voix directement de la bouche de l'utilisateur. En outre, la sensibilité du premier microphone 23 est relativement plus faible que celle du second microphone 24. Ce mode de réalisation parvient aux mêmes effets que celui représenté dans les figures 1 à 3. Un prototype d'oreillette d'émission réception à faible bruit a été fabriqué avec les éléments des figures 1 à 4. L'oreillette d'émission/réception à faible bruit fonctionne sans problème pour produire toutes les caractéristiques discutées précédemment. Bien que des modes de réalisation particuliers de l'invention ont été décrits en détail à des fins d'illustration, de nombreuses modifications et améliorations peuvent être faites sans s'écarter de l'esprit et de la portée de l'invention. Par conséquent, l'invention ne doit pas être limitée sauf par les revendications annexées | Oreillette émettrice/réceptrice faible bruit incluant un boîtier (1) recouvert avec une grille (12), un haut-parleur (11) monté à l'intérieur du boîtier adjacent à la grille et faisant face au côté arrière du boîtier, un premier microphone (13) monté dans un moyeu de la grille (12) et faisant face au côté avant du boîtier (1) pour capter les ondes sonores résonnantes du conduit auditif externe de l'oreille de l'utilisateur, et un second microphone (14) monté à l'intérieur du boîtier éloigné du haut-parleur pour recevoir des voix directement de la bouche de l'utilisateur. | Revendications 1.- Oreillette émettrice/réceptrice à faible bruit comprenant: un boîtier (1), ledit boiter ayant un côté avant, un côté arrière, une grille (12) recouverte sur ledit côté avant, ladite grille comportant un moyeu (122) en son centre et une pluralité de trous de passage (121) espacés autour dudit moyeu, ledit moyeu (122) définissant à l'intérieur un espace de réception et un trou de passage central axial (1221) communiquant avec ledit espace de réception; un haut-parleur (11) monté dans ledit boîtier derrière ladite grille (12) et faisant face au côté arrière dudit boîtier (1) ; un premier microphone (13) monté à l'intérieur dudit espace de réception dudit moyeu (122) de ladite grille (12) devant ledit hautparleur (11) et faisant face au côté avant dudit boîtier (1) et adressé aux trous de passage central axial (1221) dudit moyeu (122) pour capter les ondes sonores résonnantes dudit canal auditif externe de l'oreille de l'utilisateur; et un second microphone (14) monté à l'intérieur dudit boîtier (1) éloigné dudit haut-parleur (11) pour capter les voix de la bouche de l'utilisateur. 2.- Oreillette émettrice/réceptrice faible bruit selon la 1, dans lequel ledit second microphone (14) a un côté de réception laissé ouvert sur l'extérieur dudit boîtier. 3.- Oreillette émettrice/réceptrice faible bruit comprenant un boîtier (2) , ledit boîtier ayant un côté avant, un côté arrière, une grille (22) recouverte sur ledit côté avant, ladite grille ayant un moyeu (222) en son centre et une pluralité de trous de passage (221) espacés autour dudit moyeu, ledit moyeu définissant à l'intérieur un espace de réception et un trou de passage central axial (2221) communiquant avec ledit espace de réception; un haut-parleur (21) monté dans ledit boîtier (2) derrière ladite grille et faisant face au côté arrière dudit boîtier; un premier microphone (23) monté à l'intérieur dudit espace de réception dudit moyeu (222) de ladite grille (22) en face dudit haut-parleur (21) et faisant face au côté avant dudit boîtier (2) et adressé au trou de passage central axial (2221) dudit moyeu pour capter les ondes sonores résonnantes du conduit auditif externe de l'oreille de l'utilisateur; un second microphone (24) monté à l'intérieur dudit boîtier (2) éloigné dudit haut-parleur (21) pour capter les voix de la bouche de l'utilisateur; un circuit de transmission/réception sans fil (25) monté à l'intérieur dudit boîtier (2) et connecté électriquement avec ledit haut- parleur (21), ledit premier microphone (23) et ledit second microphone (24) ; et une batterie (26) montée à l'intérieur dudit boîtier (2) et adaptée pour fournir la puissance de travail nécessaire audit circuit d'émission réception sans fil (25), audit haut-parleur (21), audit premier microphone (23) et audit second microphone (24). 4.- Oreillette émettrice/réceptrice à faible bruit selon la 3, dans lequel ledit second microphone (24) a un côté récepteur (241) laissé ouvert sur l'extérieur dudit boîtier. | H | H04 | H04M,H04R | H04M 1,H04R 1 | H04M 1/05,H04R 1/08 |
FR2890323 | A1 | INSTALLATION DE PEINTURE | 20,070,309 | La présente invention concerne une en ligne, notamment de composants de véhicules automobiles. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION La peinture de composants de carrosseries de véhicules automobiles s'effectue depuis de nombreuses an-nées en ligne. Chaque composant traverse successivement plusieurs cabines de préparation, d'application, de séchage... Les principales préoccupations des opérateurs dans le domaine de la peinture tiennent d'une part, à la réduction de la consommation d'énergie en fonctionnement et d'autre part, à la flexibilité de la ligne. Un facteur important de la dépense d'énergie tient à la création et à l'entretien d'un balayage vertical par de l'air des postes d'application de la peinture afin de limiter le plus possible la contamination des éléments de la ligne par les particules de peinture en suspension dans l'air qui n'ont pas été déposées sur l'objet à peindre. Ces particules sont entraînées vers le bas par un flux d'air vertical balayant la totalité du volume du poste de peinture, le courant d'air aboutissant dans un caisson inférieur où il subit un traitement permettant d'une part de séparer la peinture de l'air et d'autre part de régler son degré hygrométrique afin qu'il puisse, notamment, être avantageusement recyclé. La dépense d'énergie en soufflage est une dépense de fonctionnement qu'il est intéressant de minimiser. Pour ce qui concerne la flexibilité, les utilisa- teurs recherchent la plus grande diversité possible des produits à peindre pouvant passer dans une même ligne. En d'autres termes, la ligne de peinture sera avantageuse si par de simples opérations de modification de programma-tion des robots de peinture et des convoyeurs supports de pièces, on peut accepter des pièces d'un autre type. Les lignes actuelles peuvent être classées en deux catégories principales: - celles dans lesquelles un convoyeur continu as-sure la circulation des pièces dans des différents postes successifs; dans ce cas le mouvement est continu et la vitesse de circulation est celle imposée par le poste ayant le temps de cycle le plus long, les robots étant fixes ou accompagnant au moins en partie le convoyeur dans chaque poste; - celles dans lesquelles le convoyage des pièces est assuré de manière discontinue, les pièces étant traitées dans les postes successifs alors qu'elles sont arrê- tées et les robots de traitement mobiles autour des pièces fixes; l'ensemble des pièces est ensuite transféré au poste suivant. Aucune de ces deux catégories ne présente un avantage décisif en terme de flexibilité. OBJET DE L'INVENTION La présente invention répond mieux aux attentes des utilisateurs que les installations existantes tant du point de vue de l'économie que de celui de la flexibilité tout en présentant une souplesse de fonctionnement per- mettant de réduire au mieux les temps de cycle. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION Ainsi, l'invention a donc pour objet une installation de peinture comportant au moins une cabine de peinture traversée par chacune des pièces à peindre, cette cabine étant située entre un répartiteur supérieur de soufflage d'air et des moyens inférieurs de collecte, récupération et traitement de l'air chargé de particules de peinture, cette cabine étant en outre équipée d'au moins un applicateur de peinture sur la pièce, doté de plusieurs degrés de liberté et d'un convoyeur motorisé de la pièce, doté d'un nombre de degrés de liberté inférieur à ceux de l'applicateur. Selon l'invention, pendant le temps de séjour de la pièce dans la cabine, la position de la pièce dans le repère de la cabine est commandée par la position de l'applicateur dans ce repère au moyen d'un asservissement du moteur du convoyeur à l'applicateur. L'un des résultats de cette liaison asservie du convoyeur et de l'applicateur (qui peut être réalisée point par point: à chaque point de l'applicateur correspond une position du convoyeur) est de pouvoir confiner les mouvements relatifs de la pièce et de l'applicateur dans un espace dont le volume est le plus petit possible. Par conséquent, les extensions du bras de robot appartenant à l'applicateur peuvent être minimisées au point qu'il peut être possible de limiter les mouvements de l'applicateur dans un secteur de l'espace d'angle plus étroit que celui nécessaire auparavant. Ainsi l'applica- teur peut être logé dans l'angle d'une cabine, ce qui permet de réduire l'emprise au sol de celle-ci et donc la section du volume balayé par le courant d'air. Il s'en-suit, toutes choses égales par ailleurs, une économie d'énergie. Les parois verticales qui délimitent une telle cabine peuvent être alors divergentes à partir de l'entrée de la cabine et convergentes vers sa sortie, l'applicateur étant logé au voisinage de l'une de ces parois obliques. Il faut noter qu'on obtient un confinement maxi-mum lorsque l'applicateur de peinture est fixe et que tous les degrés de libertés relatifs de la pièce à peindre par rapport à l'applicateur sont portés par le con-voyeur de la pièce. Il s'agit là cependant d'une condi- tion théorique qui ne peut pas correspondre à la réalité d'une ligne de peinture. En effet, un tel convoyeur se-rait constitué par un robot avec au moins six axes. Cette solution serait d'un coût totalement prohibitif. De plus, il n'est pas envisageable de prévoir des robots pour la manipulation d'une carrosserie entière alors que l'invention s'y prête. Enfin, un tel robot convoyeur serait nécessairement exposé à la contamination et le coût de son entretien serait également très élevé. L'invention en réalité, prend en compte le fait que le convoyeur de chaque cellule est un convoyeur auto-nome et rustique formé par exemple par une table à rouleaux. Les degrés de liberté de la pièce dans la cabine sont ceux du convoyeur, permettant l'avance, l'arrêt et le recul de ce convoyeur. Dans une version plus élaborée, on peut y ajouter un ou deux sens de rotation de la pièce autour d'un pivot vertical perpendiculaire aux sens de déplacement du convoyeur de base. En tout état de cause, il convient de conserver au convoyeur de la pièce dans la cabine la plus grande simplicité pour en faciliter l'entretien. L'asservissement du moteur du convoyeur à la position de l'applicateur présente par ailleurs l'avantage de traiter des pièces de géométries différentes dans une même cabine de peinture. En effet, la trajectoire de l'applicateur est apprise ou programmée et à partir de cette nouvelle trajectoire pour une nouvelle pièce, il suffit de modifier les paramètres d'asservissement du fonctionnement du convoyeur à cette nouvelle trajectoire pour obtenir le résultat voulu. De plus, grâce à l'invention, on peut gagner au moins partiellement du temps nécessaire soit au transfert d'une pièce d'un poste à l'autre, soit au changement de teinte d'une pièce à l'autre. De manière préférée, chaque cabine comporte deux convoyeurs indépendants pilotés par l'applicateur, ce qui permet d'optimiser les temps de cycles. Enfin, l'installation de peinture selon l'inven- tion se prête à une modularisation avantageuse. En effet, les besoins en air de balayage sont suffisamment réduits pour que l'installation de retraitement de cet air comprenant sa séparation - relargage - d'avec la peinture, puisse être contenus dans un soubassement de la cabine de dimensions inscriptibles dans celles horizontales de la cabine de sorte que la cabine et son soubassement constituent une unité autonome inscrite dans un bâti sensible-ment parallélépipédique dans lequel peuvent également être incluses les gaines de transfert de l'air recyclé entre le soubassement et le répartiteur supérieur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description des exemples de réalisation donnés ci-après à titre purement indicatif. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux dessins annexés parmi lesquels: - la figure 1 est un schéma en coupe horizontale d'une cabine de l'état de la technique, - la figure 2 est un schéma d'une cabine en coupe horizontale conforme à l'installation selon l'invention, - la figure 3 est un schéma en coupe verticale d'une cabine conforme à l'installation de l'invention, - la figure 4 est un schéma en coupe horizontale de deux cabines adjacentes conformes à l'installation se- lon l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION A la figure 1 on a représenté une cabine de peinture 1 limitée par les cloisons verticales 2 avec une entrée 3 et une sortie 4. A l'intérieur de cette cabine, se 2890323 6 trouve un robot de peinture 5 qui dispose de cinq ou six degrés de liberté et porte à son extrémité un applicateur non représenté tel qu'un pistolet ou un bol rotatif de pulvérisation de la peinture. Cette pulvérisation se fait généralement dans un champ électrostatique de manière à créer un premier confinement du jet, les gouttelettes tendant à suivre les lignes de champ s'instaurant entre l'applicateur qui est à une tension positive et l'objet à peindre qui est à la masse. L'objet à peindre est quant à lui porté par un support 6 qui a été introduit dans la cabine par l'entrée 3 et qui est solidaire d'un convoyeur 7 interne à la ca-bine, permettant de déplacer ce support 6 à l'intérieur de la cabine dans le sens A de circulation des objets dans la ligne. Le robot 5 de l'applicateur est logé dans une niche 8 et son angle de débattement est représenté par l'angle D sur la figure 1. Il s'agit de l'angle nécessaire à ce robot pour que l'applicateur puisse effectuer la totalité du travail qui lui est demandé depuis que la pièce à peindre entre dans la cabine jusqu'à ce qu'elle en sorte. Cet angle de débattement auquel s'ajoutent bien entendu toutes les extensions nécessaires du bras du robot pour réaliser l'application de la peinture, définissent une zone de l'espace contaminé par la pein- ture qui n'est pas appliquée sur l'objet à peindre. L'étendue de cette zone définit l'emplacement des cloisons verticales 2 de la cabine à l'intérieur desquelles on organise un flux vertical d'air pour justement collecter les particules de peinture contaminantes. On s'est rendu compte qu'en organisant le mouvement relatif de l'applicateur et de la pièce d'une manière différente de ce qui existe à l'heure actuelle et en particulier en utilisant les degrés de liberté du con-voyeur porteur de la pièce mieux qu'ils ne sont utilisés à l'heure actuelle (marche, arrêt ou défilement continu), on parvient à réduire l'emprise de cette zone de contamination et par la même occasion à réduire la taille des cabines donc le flux d'air de balayage nécessaire à leur bon fonctionnement. La figure 2 illustre une cabine 10 de peinture réalisée conformément à l'invention. En asservissant le mouvement du convoyeur 7 à la position de l'applicateur de peinture, on comprend qu'il est possible de réduire l'amplitude de l'angle D. Cet asservissement peut par exemple consister à faire correspondre à chaque point de la trajectoire de l'applicateur dans le repère dans la cabine un point de la trajectoire du convoyeur de ce repère. On parvient ainsi à réduire la longueur utile d'une cabine et donc à en diminuer la section horizontale. On peut également profiter de la réduction de l'amplitude de cet angle D pour modifier la position du robot applicateur 5 en le plaçant notamment dans un angle de la cabine comme illustré à la figure 2, ce qui permet de trouver un compromis entre l'obtention d'une réduction de la longueur de la cabine dans le sens de déplacement A du con-voyeur et de la largeur de cette cabine puisqu'il est possible de supprimer la niche 8 de la figure 1. En d'autres termes l'angle D' représenté à la figure 2 n'est pas celui minimal que l'on pourrait atteindre en appliquant les moyens de l'invention, mais constitue un compromis entre cette valeur minimale et la valeur D de l'état de la technique grâce auquel on a pu également réduire la largeur de la cabine. A la figure 2 on a représenté des parois verticales 2a et 2b qui forment des troncatures des angles de la cabine convergentes et divergentes. Ces parois 2a et 2b peuvent comporter des ouvrants pour ménager des ouvertures d'accès à l'intérieur de la cabine où à la tête d'ap- plication du robot Des vitres 2c peuvent être prévues sur les autres parties des parois 2. A la figure 2 on a aussi représenté le support 6 d'un objet à peindre 9 et les moyens d'asservissement U du fonctionnement d'un moteur 11 d'entraînement du con-voyeur 7 à la position dans l'espace du robot applicateur 5. Dans un mode préféré de réalisation, le convoyeur 7 est en réalité formé de deux convoyeurs motorisés 7a et 7b avec deux moteurs 11 et 12, le support 6 étant solidaire du convoyeur 7a tandis qu'un support 13 succédant au support 6 est solidaire du convoyeur 7b. Le moteur 12 du convoyeur 7b est également asservi en fonctionnement par l'unité programmable 10 à la position du robot appli- cateur 5. Par cette disposition, on peut donc gérer au mieux la position relative de deux supports consécutifs 6 et 13 afin d'optimiser les temps de travail en préparant en temps masqué la venue d'un objet solidaire du support 13 pendant que l'objet 9 du support 6 est traité en pein- ture. La commande asservie des moteurs 11 et 12 permet d'obtenir des vitesse variables dans un sens B ou dans l'autre C de chacun des convoyeurs 7a, 7b, ainsi que des temps d'arrêt. A la figure 3 on a représenté en coupe verticale une cabine 10 conforme à la figure 2. On constate que cette cabine limitée par les parois 2 possède en partie supérieure un répartiteur 14 d'air de soufflage et en partie inférieure, une unité 15 de lavage de cet air de soufflage pour le débarrasser des particules de peinture dont il est porteur, cette unité 15 étant connectée d'une part à des cuves 16 de récupération de la peinture et des agents qui la portent et d'autre part d'une installation 17a, 17b de traitement et recyclage de l'air de soufflage qui peut être reconduit en direction du répartiteur 14 supérieur. On notera qu'un seul convoyeur 7 est représenté sur cette figure et que celui-ci comporte un moyen 18 permettant une variation de l'orientation du support 6 de l'objet à peindre autour d'un axe vertical 19. Sur la figure 4 enfin, on retrouve certains des éléments déjà décrits avec les mêmes références. On a ici représenté deux cabines successives 21 et 31 qui chacune possède deux robots applicateurs tels que 25a et 25b pour la cabine 21 et 35a et 35b pour la cabine 31 disposés en miroir l'un de l'autre par rapport à un plan de symétrie longitudinal parallèle à la direction de cheminement des pièces 9. Avec ces robots doublés, on peut traiter dans une cabine deux fois plus de pièces dans un même temps de cycle tout en optimisant la section horizontale de la cabine. Si des objets 9 de la cabine 31 sont solidaires d'un support 6 lui-même attelé au convoyeur 37a de cette cabine, les objets 9 traités dans la cabine 21 sont portés par un support 13 attelé au convoyeur 27b de la cabine 21 de sorte que lorsque ces pièces parviendront à la cabine 31, le support 13 sera pris en charge par le convoyeur 37b distinct du convoyeur 37a afin de pouvoir ajuster au mieux les positions relatives des pièces entrantes et des pièces en traitement dans la cabine 31. On aperçoit sur cette figure 4 les montants verticaux 40 d'une structure de bâti parallélépipédique, chaque montant 40 étant assemblable à un mon-tant correspondant d'un module adjacent, chaque module comprenant comme illustré à la figure 3, une cabine, un répartiteur de soufflage supérieur, une unité de traite- ment de l'air soufflé chargé de peinture avec séparateur (relargage) de la peinture et recyclage de l'air, cette unité de traitement formant le soubassement de la cabine et le module comportant également des conduites 41 de recyclage de l'air traité dans le soubassement en direction du répartiteur supérieur. Grâce à cette structure modulaire, il est tout à fait possible de transformer une ligne existante qui comprend par exemple les deux cabines adjacentes 21 et 31 de la figure 4 en extrayant de la ligne le module qui porte la cabine 31 pour le remplacer par exemple par un module d'aiguillage (un carrousel) offrant une sortie pour la cabine 21 et trois entrées pour trois lignes de traite-ment parallèles ou secondaires afin de pouvoir répondre à une évolution de l'installation requise par l'utilisateur | Installation de peinture comportant au moins une cabine (10) de peinture traversée par chacune des pièces (9) à peindre, cette cabine étant limitée par des parois latérales (2) entre un distributeur supérieur de soufflage d'air et des moyens inférieurs de récupération et de traitement de l'air chargé de particules de peinture, cette cabine étant en outre équipée d'au moins un applicateur (5) de peinture sur la pièce (9), doté de plusieurs degrés de liberté et d'un convoyeur (7) de la pièce (9) doté d'un nombre de degrés de liberté inférieur à ceux de l'applicateur (5). Selon l'invention, pendant le temps de séjour de la pièce dans la cabine, la position de la pièce (9) dans le repère de la cabine est commandée par la position de l'applicateur (5) dans ce repère au moyen d'un asservissement programmable du moteur (11) du convoyeur à l'applicateur. | 1. Installation de peinture comportant au moins une cabine (10) de peinture traversée par chacune des pièces (9) à peindre, cette cabine étant limitée par des parois latérales (2) entre un distributeur (14) supérieur de soufflage d'air et des moyens (15, 16, 17a, 17b) inférieurs de récupération et de traitement de l'air chargé de particules de peinture, cette cabine étant en outre équipée d'au moins un applicateur (5) de peinture sur la pièce (9), doté de plusieurs degrés de liberté et d'un convoyeur (7) de la pièce (9) doté d'un nombre de degrés de liberté inférieur à ceux de l'applicateur (5), caractérisée en ce que, pendant le temps de séjour de la pièce dans la cabine, la position de la pièce (9) dans le re-père de la cabine est commandée par la position de l'applicateur (5) dans ce repère au moyen d'un asservissement programmable du moteur (11) du convoyeur à l'applicateur. 2. Installation selon la 1, carac- térisée en ce que l'applicateur (5) est disposé dans un angle des parois latérales de la cabine. 3. Installation selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce que les parois latérales (2) de la cabine de peinture comportent dans le sens de circulation (A) des pièces, une partie divergente (2a) à l'entrée (3) de la cabine et une partie convergente (2b) à la sortie (4) de la cabine, l'applicateur (5) étant adjacent à l'une de ses parties inclinées. 4. Installation selon la 3, carac- térisée en ce que certaines des parties convergentes (2b) et/ou divergentes (2a) des parois de la cabine comportent des ouvertures d'accès à l'intérieur de la cabine ou à la tête active de l'applicateur (5). 5. Installation selon l'une des 3 et 4, caractérisée en ce que les autres parties de cabine sont pourvues de baies vitrées. 6. Installation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la cabine comporte deux convoyeurs (7a, 7b) asservis à l'applicateur (5). 7. Installation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la cabine appartient à un module autonome comportant en soubasse- ment les moyens de traitement de l'air et de son recyclage (15, 16, 17a, 17b), en sommet les moyens de répartition (14) du soufflage d'air ainsi que les gaines (41) de transfert de l'air recyclé entre le soubassement et le répartiteur (14) supérieur. | B | B05 | B05B | B05B 13,B05B 14,B05B 15,B05B 16 | B05B 13/04,B05B 14/40,B05B 15/12,B05B 16/40 |
FR2892647 | A1 | APPAREIL DE PULVERISATION | 20,070,504 | Arrière-plan de l'invention L'invention concerne la pulvérisation de poudre, notamment pour un système de pulvérisation de poudre, et plus particulièrement un procédé et un appareil permettant de former un film pulvérulent continu et sensiblement homogène à la surface d'une pièce. Un exemple d'application de l'invention est la formation de dépôt d'un produit révélateur en poudre sur la surface de pièces dans une installation de détection de défauts débouchants éventuellement présents à la surface de pièces à contrôler, notamment des pièces métalliques susceptibles de présenter des défauts superficiels en forme de fissures ou criques. Dans une telle installation, une composition pénétrante comportant un produit: indicateur est appliquée à la surface de pièces à contrôler. Après lavage et séchage des surfaces, un produit révélateur en poudre, tel que du talc, est déposé sur la surface des pièces pour faire ressortir, par capillarité, le produit indicateur qui a pénétré dans les défauts et n'a pu de ce fait être éliminé lors du lavage. Le produit indicateur est typiquement un composé coloré ou fluorescent qui s'illumine sous un éclairage UV et fournit ainsi une indication aisément visible de la présence de défaut. La continuité de régularité et l'homogénéité du dépôt de produit révélateur sont des paramètres influents pour la qualité de détection. Objet et résumé de l'invention Selon un premier aspect de l'invention, celle-ci a pour but de fournir un procédé de pulvérisation de produit en poudre permettant de former un dépôt continu et sensiblement homogène à la surface de pièces, en particulier un dépôt d'épaisseur régulière et exempt d'amas. Ce but est atteint grâce à un procédé du type comprenant : l'admission de gaz sous pression à travers un orifice formé à la partie inférieure d'un réservoir de produit en poudre ; le guidage du gaz admis 1 dans un tube interne raccordé à l'orifice d'admission de gaz, traversant le produit en poudre stocké dans le réservoir ; l'entraînement de poudre par le gaz parcourant le tube interne, à travers des ouvertures formées dans la paroi de celui-ci ; et l'extraction hors du réservoir d'un flux gaz-poudre à travers une sortie à la partie supérieure du réservoir, procédé dans lequel, conformément à l'invention, le mélange de gaz et de poudre parcourant le tube interne est guidé par celui-ci jusqu'à la partie supérieure du réservoir et est dirigé en sortie du tube interne sensiblement vers une paroi latérale du réservoir de manière à établir un courant de flux gaz-poudre parcourant le volume situé dans le réservoir au-dessus du matériau en poudre stocké dans le réservoir, avant extraction du flux gaz-poudre à travers la sortie. La direction du mélange gazpoudre vers une paroi du réservoir permet de briser au rnoins partiellement d'éventuels amas de grains de poudre prélevés par le gaz circulant dans le conduit interne et d'établir un courant dans le volume supérieur du réservoir, ce qui favorise le redépôt de grains ou ensembles de grains plus lourds à la surface du produit stocké et une homogénéisation du flux, avant extraction. On parvient ainsi à extraire un flux de poudre sensiblement homogène hors du réservoir. Selon une particularité du procédé, le courant du flux gaz-poudre parcourt le volume situé dans le réservoir au-dessus du matériau en poudre stocké suivant un trajet allant de la partie supérieure de ce volume, en sortie du tube interne, vers la partie inférieure de ce volume puis vers la partie supérieure de ce volume en direction de la sortie. Selon une autre particularité du procédé, le mélange de gaz et de poudre parcourant le tube interne est dirigé, en sortie de ce tube, dans une direction sensiblement opposée à celle dans laquelle la sortie du réservoir s'ouvre à l'intérieur de celui-ci. Conformément à un deuxième aspect de l'invention, celle-ci vise à fournir un de produit en poudre, du type comportant un réservoir de produit en poudre, un orifice d'admission de gaz sous pression formé dans la partie inférieure du réservoir, un tube interne raccordé à l'orifice d'admission de gaz et muni de perforations au moins sur une partie de sa longueur traversant le produit en poudre stocké dans le réservoir, et une sortie de flux gaz-poudre à la partie supérieure du réservoir, appareil dans lequel, conformément à l'invention, le tube interne s'étend dans le volume supérieur du réservoir au-dessus du produit en poudre stocké dans le réservoir et s'ouvre à son extrémité dans la partie supérieure du réservoir en direction d'une paroi latérale de celui-ci afin de permettre l'établissement d'un courant de flux gaz-poudre issu du tube interne parcourant ledit volume supérieur du réservoir avant extraction à travers la sortie. De préférence, l'extrémité du tube interne s'ouvre dans une direction sensiblement opposée à la direction dans laquelle la sortie de flux gaz-poudre s'ouvre dans le réservoir. Selon un troisième aspect de l'invention, celle-ci vise un système de pulvérisation de produit en poudre comportant un appareil de pulvérisation tel que défini ci-avant et au moins une buse de pulvérisation ayant une première entrée de flux gaz-poudre reliée à la sortie de l'appareil de pulvérisation par une première conduite et une deuxième entrée de gaz sous pression pour liaison à une source de gaz sous pression par une deuxième conduite. Avantageusement, plusieurs buses de pulvérisation peuvent être prévues ayant des premières et deuxièmes entrées branchées en parallèle sur la première et la deuxième conduite, respectivement. Selon un quatrième aspect de l'invention, celle-ci vise une installation de détection par ressuage de défauts débouchants à la surface de pièces comportant un système de pulvérisation tel que défini ci-avant pour la pulvérisation de produit révélateur en poudre. Avantageusement, les première et deuxième conduites du système de pulvérisation sont équipées de capteurs de mesure de pression respectifs pour fournir des informations représentatives des pressions du flux gaz-poudre et du gaz admis dans le réservoir et l'installation comporte une unité de contrôle recevant des signaux produits par les capteurs de pression et émettant une alarme lorsque les valeurs de pression mesurées sont à l'extérieur de plages prédéterminées respectives. Brève description des dessins L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description faite ci-après, à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue très schématique d'un système de pulvérisation de produit en poudre selon un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique en coupe détaillée d'un appareil de pulvérisation faisant partie du système de la figure 1 ; et - la figure 3 est une vue très schématique d'une installation de détection par ressuage de défauts débouchants à la surface de pièces utilisant un système de pulvérisation de produit révélateur en poudre conforme au système de la figure 1. Description détaillée de modes de réalisation de l'invention La figure 1 montre un système 10 de pulvérisation de produit en poudre comprenant: un appareil 20 de pulvérisation produisant un flux gaz-poudre, deux pistolets 40a, 40b équipés de buses de pulvérisation respectives 42a, 42b, une ligne 50 d'alimentation en gaz sous pression, une conduite 52 munie d'un détendeur 52a et reliant la ligne 50 à une entrée de l'appareil de pulvérisation 20, une conduite 54 reliant une sortie de l'appareil 20 en parallèle à deux premières entrées 44a, 44b des pistolets 40a, 40b et une conduite 56 munie d'un détendeur 56a et reliant la ligne 50 en parallèle à deux deuxièmes entrées 46a, 4613 des pistolets 40a, 40b. Le système de pulvérisation 10 peut être du type électrostatique avec des moyens de charge électrostatique de la poudre (non représentés). Comme le montre plus en détail la figure 2, l'appareil de pulvérisation 20 comporte un réservoir 22 dans la partie inférieure duquel est stocké un produit en poudre 24. La conduite 52 est raccordée à un orifice d'admission 26 formé dans la partie inférieure du réservoir 22, par exemple dans la partie centrale du fond 22a du réservoir. Un vibreur 28 (figure 1) est associé au réservoir 22 et est actionné par du gaz sous pression provenant de la ligne 50 par une conduite 58 munie d'un détendeur 58a. Le gaz sous pression, typiquement de l'air comprimé, admis par l'orifice 26 entraîne du produit en poudre contenu dans le réservoir pour former un flux gaz-poudre qui est repris par la conduite 54 raccordée à une sortie 30 formée dans la partie supérieure du réservoir, par exemple dans son couvercle 22b. Un conduit: tubulaire ou tube 32 interne au réservoir est raccordé à l'orifice d'admission 26 et s'étend dans le réservoir jusqu'à la partie supérieure de celui-ci. Sur une partie de sa longueur à partir de l'orifice 26, le tube 32 a sa paroi perforée de sorte que l'air pénétrant dans le tube 32 prélève du produit en poudre stocké dans le réservoir à travers les perforations 32b de la paroi du tube. Le prélèvement peut s'effectuer seulement au voisinage du fond du réservoir, le tube 32 étant ensuite non perforé jusqu'à son extrémité 32a qui s'ouvre dans la partie supérieure du volume 34 du réservoir situé au-dessus du produit en poudre stocké. A son extrémité 32a, le tube 32 est muni d'une grille 33 à travers laquelle le mélange air-poudre pénètre dans le volume 34, le tube 32 s'ouvrant sensiblement en direction d'une paroi latérale 22c du réservoir, de préférence au voisinage de celle-ci et du couvercle 22b. La sortie 30 est équipée d'un élément tubulaire 36 qui pénètre légèrement dans le réservoir 22 et est muni à son extrémité ou fond d'un obturateur 36a. L'élément tubulaire 36 présente dans sa paroi latérale une ou plusieurs ouvertures 36b à travers laquelle ou lesquelles de flux air-poudre est extrait du réservoir. La ou les ouvertures 36b s'ouvrent dans le réservoir 22 dans une direction sensiblement opposée à celle dans laquelle le tube 32 s'ouvre dans le réservoir à son extrémité 32a. Il s'établit ainsi dans le volume 34 un courant 38 du mélange air-poudre issu du tube 32. Ce courant parcourt le volume 34 depuis sa partie supérieure au niveau de l'ouverture 32a puis vers la partie inférieure du volume 34 au voisinage de la surface du produit en poudre stocké dans le réservoir et vers la partie supérieure du volume 34 en direction de la ou des ouvertures 36b. La présence de la grille 33, l'éjection du mélange air-poudre hors du tube 32 en direction de la paroi latérale 22b du réservoir, et le courant 38 sensiblement tourbillonnaire établi favorisent le fractionnement d'éventuels amas de poudre prélevé par l'air entrant dans le conduit 32, le redépôt à la surface du produit stocké d'amas ou particules de poudre plus lourds et une homogénéisation du flux air-poudre admis dans la conduite 54. Ainsi, on dispose d'un flux air-poudre apte à la formation de dépôts de films de poudre réguliers et homogènes en termes de granulométrie et d'épaisseur. En outre, le montage des pistolets 40a, 40b en parallèle sur la conduite 54 leur permet de recevoir un même flux air-poudre sous une même pression et de présenter la même efficacité. Dans l'exemple illustré, la sortie 30 est située dans la partie centrale du couvercle 22b. Elle pourrait être excentrée en étant rapprochée de la paroi latérale du réservoir à l'opposé de l'emplacement de cette paroi vers lequel s'ouvre le tube 32. La figure 3 montre très schématiquement une installation de détection par ressuage de défauts débouchants éventuellement présents à la surface de pièces. Une telle installation comprend, de façon en soi connue, un poste 60 d'application à la surface de pièces à contrôler d'une composition pénétrante contenant un produit indicateur, un poste 62 de pré-rinçage des surfaces des pièces, un poste 64 d'application d'un émulsifiant à la surface des pièces, un poste 66 de rinçage des surfaces des pièces, un poste de séchage 67 et un poste 68 d'application à la surface des pièces d'un produit révélateur. Le fonctionnement de l'installation est piloté par une unité de contrôle 70 qui commande les postes 60, 62, 64, 66, 67 et 68 et le transfert des pièces entre ceux-ci (flèches 72), les pièces étant supportées par un dispositif de chargement qui est transféré de façon automatique d'un poste à l'autre au moyen d'un portique (non représenté). Le produit indicateur est un composé coloré ou fluorescent qui s'illumine sous un éclairage approprié et permet donc de révéler l'existence et la nature de défauts débouchants par examen visuel ou analyse d'image. L'application du produit indicateur est réalisée par pulvérisation dans une cuve au poste 60, le chargement de pièces étant entraîné en rotation dans la cuve. Un nettoyage des surfaces des pièces est effectué pour ne laisser subsister de la composition pénétrante qu'au sein de criques ou fissures éventuellement présentes à la surface des pièces. Dans l'exemple illustré, le nettoyage comprend successivement un pré-rinçage, l'application d'un émulsifiant, un rinçage et un séchage. Le pré-rinçage est réalisé dans le poste 62 qui comprend une cuve équipée de buses de pulvérisation d'eau sous pression, celles-ci étant orientables pour adapter la pulvérisation au chargement particulier de pièces à contrôler. Le poste 64 comprend une cuve contenant un bain d'émulsifiant favorisant le lavage et muni d'un dispositif d'agitation du bain. Le rinçage est réalisé dans le poste 66 qui, de la même manière que le poste de pré-rinçage 62, comprend une cuve équipée de buses orientables de pulvérisation d'eau sous pression. Après rinçage, un séchage est effectué sous air chaud dans le poste 67. Le produit révélateur est un produit pulvérulent qui, par capillarité, fait ressortir de la composition pénétrante ayant pénétré dans des défauts (criques ou fissures) éventuellement présents à la surface des pièces. L'application du produit révélateur est réalisée au poste 68 dans une cuve équipée de pistolets de pulvérisation alimentés par un flux air-poudre, le chargement de pièces étant entraîné en rotation dans la cuve. On utilise avantageusement un système de pulvérisation tel que celui de la figure 1 équipé d'un appareil de pulvérisation tel que celui de la figure 2 pour assurer la formation d'un film régulier et homogène de produit révélateur et garantir ainsi une bonne qualité de détection de défauts. Outre les produits indicateur et révélateur utilisés, différents paramètres influencent la qualité ou fiabilité du processus de contrôle. Ces paramètres sont notarnment la durée et la pression de pulvérisation du produit indicateur, la pression d'eau et la durée pour le pré-rinçage et pour le rinçage, la durée d'immersion dans l'émulsifiant, la durée et la température de séchage, la durée de pulvérisation du produit révélateur et la pression du flux air-poudre alimentant les buses de pulvérisation de ce mélange, les pressions d'air alimentant le réservoir et le vibreur de l'appareil de pulvérisation de produit révélateur et les vitesses de rotation des chargements dans les cuves des postes 60 et 68. Des valeurs optimales d'au moins certains de ces paramètres peuvent être prédéterminées, qui offrent la meilleure restitution possible des images des défauts de surface. Un processus permettant d'optimiser une installation de contrôle de pièces, par ressuage est décrit dans le document EP 0 650 045. Ce processus utilise des cales étalons, c'est-à-dire des échantillons de pièces qui présentent des défauts de surface caractéristiques connus. Les valeurs réelles de plusieurs paramètres sont avantageusement mesurées pendant le processus de contrôle d'un chargement de pièces au moyen de capteurs ou appareils de mesure. Ainsi, pour l'installation de pulvérisation de la figure 1, des capteurs de mesure de pression respectifs 5412, 52b et 58b fournissent des informations représentatives de la pression de flux air-poudre alimentant les pistolets 40a, 40b et buses 42a, 42b, de la pression d'air dans la conduite 52 alimentant le réservoir 22 et de la pression d'air dans la conduite 58 alimentant le vibreur 28. Les informations des capteurs ou appareils de mesure sont transmises à l'unité de contrôle 70 pour être enregistrées et éventuellement produire une alarme lorsqu'une valeur de paramètre mesuré se situe à l'extérieur d'une plage de valeurs optimale respective prédéterminée. Un relevé des valeurs de paramètres mesurées et des alarmes éventuelles peut être archivé en relation avec l'identification du chargement de pièces contrôlées, autorisant une maîtrise statistique du processus de contrôle | Du gaz sous pression est admis à travers un orifice (26) formé à la partie inférieure d'un réservoir (22) de produit en poudre (24) et guidé dans un tube interne (32) raccordé à l'orifice d'admission, le tube traversant le produit en poudre stocké dans le réservoir pour entraîner de la poudre à travers des ouvertures (32b) formées dans la paroi du tube, la poudre étant extraite sous forme d'un flux gaz-poudre à travers une sortie (30) à la partie supérieure du réservoir. Le mélange de gaz et de poudre parcourant le tube interne (32) est guidé jusqu'à la partie supérieure du réservoir et est dirigé sensiblement vers une paroi latérale du réservoir de manière à établir un courant de flux gaz-poudre parcourant le volume (34) situé dans le réservoir au-dessus du matériau en poudre (24) stocké dans le réservoir, avant extraction du flux gaz-poudre à travers la sortie. Le flux gaz-poudre peut être acheminé à une ou plusieurs buses de pulvérisation, par exemple pour un système de pulvérisation de produit révélateur dans une installation de détection de défauts de surface par ressuage. | 1. Procédé de pulvérisation de produit en poudre comprenant : l'admission de gaz sous pression à travers un orifice (26) formé à la partie inférieure d'un réservoir (22) de produit en poudre (24) ; le guidage du gaz admis dans un tube interne (32) raccordé à l'orifice d'admission de gaz, traversant le produit en poudre stocké dans le réservoir ; l'entraînement de poudre par le gaz parcourant le tube interne, à travers des ouvertures (32b) formées dans la paroi de celui-ci ; et l'extraction hors du réservoir d'un flux gaz-poudre à travers une sortie (30) à la partie supérieure du réservoir, caractérisé en ce que le mélange de gaz et de poudre parcourant le tube interne (32) est guidé jusqu'à la partie supérieure du réservoir et est dirigé sensiblement vers une paroi latérale du réservoir de manière à établir un courant de flux gaz-poudre parcourant le volume (34) situé dans le réservoir au-dessus du matériau en poudre stocké dans le réservoir, avant extraction du flux gaz-poudre à travers la sortie. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le courant du flux gaz-poudre parcourt le volume (34) situé dans le réservoir (22) au-dessus du matériau en poudre (24) stocké suivant un trajet allant de la partie supérieure de ce volume, en sortie du tube interne, vers la partie inférieure de ce volume puis vers la partie supérieure de ce volume en direction de la sortie. 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce que le mélange de gaz et de poudre parcourant le tube interne (32) est dirigé vers une paroi latérale du réservoir (22), dans une direction sensiblement opposée à celle dans laquelle la sortie (30) du réservoir s'ouvre à l'intérieur de celui-ci. 4. Appareil de pulvérisation de produit en poudre comportant un réservoir (22) de produit en poudre (24), un orifice (26) d'admission de gaz sous pression formé dans la partie inférieure du réservoir, un tube interne (32) raccordé à l'orifice d'admission de gaz et muni de perforations (321)) au moins sur une partie de sa longueur traversant le produit en poudre stocké dans le réservoir, et une sortie (30) de flux gaz- poudre à la partie supérieure du réservoir,caractérisé en ce que le tube interne (32) s'étend dans le volume supérieur (34) du réservoir (22) au-dessus du produit en poudre stocké (24) dans le réservoir et s'ouvre à son extrémité (32a) dans la partie supérieure du réservoir en direction d'une paroi latérale de celui-ci afin de permettre l'établissement d'un courant de flux gaz-poudre issu du tube interne parcourant ledit volume supérieur du réservoir avant extraction à travers la sortie. 5. Appareil selon la 4, caractérisé en ce que l'extrémité (32a) du tube interne (32) s'ouvre dans une direction sensiblement opposée à la direction dans laquelle la sortie (30) de flux gaz-poudre s'ouvre dans le réservoir. 6. Appareil selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisé en ce que l'extrémité (321)) du tube interne (32) est munie d'une grille (33). 7. Système de pulvérisation de produit en poudre comportant un appareil de pulvérisation (10) selon l'une quelconque des 4 à 6 et au moins une buse de pulvérisation (42a, 421)) ayant une première entrée de flux gaz-poudre reliée à la sortie (30) de l'appareil de pulvérisation par une première conduite (54) et une deuxième entrée de gaz sous pression pour liaison à une source de gaz sous pression par une deuxième conduite (56). 8. Système de pulvérisation selon la 7, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs buses de pulvérisation (42a, 421)) ayant des premières et deuxièmes entrées branchées en parallèle sur la première conduite (54) et la deuxième conduite (56), respectivement. 9. Système de pulvérisation selon l'une quelconque des 7 et 8, caractérisé en ce qu'il comporte un capteur de pression (54b) monté sur la première conduite (54) pour fournir une information représentative de la pression du flux gaz-poudre, et un capteur de pression (52b) monté sur une conduite (52) d'alimentation de l'orifice d'admission (26) de gaz du réservoir (22) de produit en poudre pour fournir une information représentative de la pression de gaz admis dans le réservoir. 10. Installation de détection par ressuage de défauts 35 débouchants à la surface de pièces, comportant un système (10) depulvérisation de produit révélateur pulvérulent selon l'une quelconque des 7 à 9. 11. Installation selon la 10 comportant un système de pulvérisation de produit révélateur pulvérulent selon la 9, caractérisée en ce que l'installation comporte une unité de contrôle (70) recevant des signaux produits par les capteurs de pression (54b, 52b) ,et émettant une alarme lorsque les valeurs de pression mesurées sont à l'extérieur de plages prédéterminées respectives. | B,G | B05,B01,G01 | B05B,B01F,G01N,B05D | B05B 7,B01F 23,G01N 21,B05D 1 | B05B 7/32,B01F 23/30,G01N 21/91,B05D 1/06 |
FR2900279 | A1 | FILTRE SPECTRAL MICRO-STRUCTURE ET CAPTEUR D'IMAGES | 20,071,026 | L'invention concerne le domaine des techniques de filtrage, et en particulier celui des filtres spectraux utilisés dans les capteurs d'images. Les capteurs d'images, que l'on trouve notamment dans les téléphones portables et les appareils photo numériques, sont constitués principalement d'une matrice de photodétecteurs et d'une optique de focalisation. Cette optique permet de former l'image d'un objet sur la matrice de photodétecteurs. Pour obtenir des images en couleurs, il est connu d'aligner un réseau 20 de filtres colorés sur les pixels du capteur. Le matriçage de ce réseau 20 se fait suivant un schéma dit de BAYER , comme cela est représenté sur la figure 1A, qui matrice un filtre rouge 2, deux filtres verts 4, 6, et un filtre bleu 8. Chacun des photodétecteurs disposés sous ces filtres constitue un sous pixel. L'ensemble de ces quatre sous pixels constitue un pixel 10 de la matrice de photodétecteurs. La couleur de l'image est reconstruite numériquement à partir des signaux mono couleurs reçus par les pixels de la matrice de photodétecteurs. Ces filtres sont habituellement positionnés à quelques micromètres au dessus de photodétecteurs 12, d'interconnexions électriques 14 et de couches de passivation diélectrique 16, comme cela est représenté sur la figure 1B. Dans le domaine des capteurs d'images grand public, le capteur est placé au foyer d'une lentille de forte ouverture: l'angle moyen d'incidence des faisceaux lumineux sur le capteur peut varier de -25 à +25 entre deux coins du capteur et l'ouverture angulaire sur chaque pixel du capteur est typiquement de l'ordre de +/- 10 . Chaque filtre est illuminé sous de multiples incidences. Pour réaliser le filtrage des couleurs, il est important que les propriétés des filtres (longueur d'onde de transmission, niveau de transmission, largeur spectrale) soient constantes quelque soit l'angle d'incidence. Des filtres dont les propriétés sont indépendantes de l'angle d'incidence doivent être utilisés. Pour cela, il est connu d'utiliser un réseau de fentes parallèles pour filtrer de la lumière : ce filtre est, de par ses caractéristiques géométriques, adapté à une gamme de longueurs d'ondes. En effet, le document US 2003/0103150 décrit un réseau unidimensionnel de fentes débouchantes dans une couche métallique pour réaliser la fonction de filtrage des couleurs. Avec cette géométrie, les calculs montrent que ce sont les fentes qui assurent également la transmission des faisceaux lumineux filtrés à travers la couche métallique. Ils montrent aussi que le filtrage est plus sélectif lorsque les fentes ont une largeur inférieure aux longueurs d'ondes de la lumière visible. Toutefois, le rendement photométrique de ces filtres est très faible car seule une polarisation de la lumière est filtrée et transmise, ce qui est un inconvénient majeur pour le domaine d'application visé. Une autre limitation est liée à l'existence de modes électromagnétiques à la surface de la couche métallique formant le réseau de fentes, appelés plasmons de surface. Ces modes électromagnétiques peuvent être excités lors de la diffraction de la lumière incidente sur les fentes de la couche métallique. Cette excitation, sélective en longueur d'onde et en angle, dégrade la fonction de filtre passe bande réalisée par les fentes. EXPOSÉ DE L'INVENTION Un but de la présente invention est de proposer un dispositif réalisant un filtrage en longueurs d'ondes, dont les propriétés de transmission soient constantes quelque soit l'angle d'incidence des faisceaux lumineux et permettant d'obtenir un rendement photométrique élevé. Pour cela, la présente invention propose un filtre spectral comportant au moins une couche métallique structurée par un réseau de fentes traversantes, le réseau étant constitué d'au moins deux premiers sous réseaux de fentes traversantes se coupant perpendiculairement les unes aux autres. Ainsi, avec un tel filtre spectral, il est possible de réaliser la transmission et le filtrage à la fois des modes polarisés transverse électrique TE et des modes polarisés transverse magnétique TM des faisceaux lumineux reçus, permettant d'obtenir un bon rendement photométrique du filtre, notamment dans les conditions d'incidence de capteurs d'images de type CMOS. De plus, l'invention permet d'ajuster la longueur d'onde transmise par le filtre au moyen de ses paramètres géométriques et non de paramètres chimiques liés au filtre. Le filtre spectral peut comporter en outre au moins un troisième sous réseau de fentes traversantes coupant les fentes des deux premiers sous réseaux. Les fentes du troisième sous réseau peuvent couper les fentes des deux premiers sous réseaux selon un angle égal à environ 45 degrés. Le filtre spectral peut également comporter en outre au moins un quatrième sous réseau de fentes traversantes coupant les fentes des deux premiers sous réseaux et les fentes du troisième sous réseau. Les fentes du quatrième sous réseau peuvent couper perpendiculairement les fentes du troisième sous réseau. Ainsi, lorsque les fentes du troisième sous réseau coupent les fentes des deux premiers sous réseaux avec un angle égal à environ 45 degrés, les fentes du quatrième sous réseau coupent également les fentes des deux premiers sous réseaux avec un angle égal à environ 45 degrés, formant quatre sous réseaux de fentes décalés de 45 degrés les uns des autres. Les fentes d'un ou de chacun des sous réseaux peuvent être régulièrement espacées les unes des autres et/ou comporter chacune une largeur identique. Chaque sous réseau peut être formé par la répétition d'un motif périodique, ledit motif périodique comportant une des fentes du sous réseau et une partie de la couche métallique séparant deux fentes adjacentes du sous réseau. La largeur du motif périodique d'un ou de chacun des sous réseaux peut être inférieure à environ 350 nm. Le filtre spectral peut également comporter en outre au moins une première couche diélectrique disposée au dessus de la couche métallique structurée et/ou au moins une seconde couche diélectrique disposée en dessous de la couche métallique structurée. L'épaisseur de la première et/ou la seconde couche diélectrique peut être comprise entre environ 50 nanomètres (nm) et quelques centaines de nm. La présente invention concerne également un capteur d'images comportant au moins un premier et un second filtre spectral, objets de la présente invention, disposés dans un même plan horizontal, et au moins deux photodétecteurs disposés sous les filtres spectraux. L'épaisseur de la couche métallique du premier filtre spectral peut être différente ou identique à l'épaisseur de la couche métallique du second filtre spectral. La largeur du motif périodique et/ou la largeur des fentes des deux filtres spectraux peuvent être identiques ou différentes. Le capteur d'image peut comporter en outre une couche de protection recouvrant les filtres spectraux. Le capteur d'images peut comporter en outre un troisième et un quatrième filtre spectral, les quatre filtres spectraux formant un filtre de Bayer, et au moins deux autres photodétecteurs disposés chacun sous l'un des troisième et quatrième filtres spectraux, le filtre de Bayer et les quatre photodétecteurs formant un pixel du capteur d'images. Le capteur d'images peut également comporter une couche support disposée entre les photodétecteurs et les filtres spectraux. La présente invention concerne également un procédé de réalisation d'un filtre spectral, comportant les étapes suivantes . -réalisation d'un réseau de fentes dans une couche diélectrique, le réseau étant constitué d'au moins deux sous réseaux de fentes se coupant perpendiculairement les unes aux autres, - dépôt d'une couche métallique dans le réseau de fentes formé dans la couche diélectrique, planarisation de la couche métallique. L'invention couvre également un autre procédé de réalisation d'un filtre spectral, comportant les étapes de : - dépôt d'une couche métallique sur une couche diélectrique, impression de la couche métallique réalisant, dans la couche métallique, un réseau de fentes, le réseau de fentes étant constitué d'au moins deux sous réseaux de fentes se coupant perpendiculairement les unes aux autres, - gravure de la couche métallique au niveau des fentes pour les rendre traversantes, - dépôt d'une couche diélectrique sur la couche métallique, - planarisation de ladite couche diélectrique. Après l'étape de planarisation, le procédé peut comporter une étape de report du filtre spectral sur une autre couche de diélectrique par l'intermédiaire de la couche diélectrique du filtre spectral. Enfin, la présente invention concerne aussi un procédé de réalisation d'un capteur d'images, comportant, avant l'étape de réalisation d'au moins un filtre spectral, objet de la présente invention, une étape de dépôt d'une couche support sur au moins un photodétecteur, le filtre spectral étant réalisé ou reporté sur la couche support. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'exemples de réalisation donnés à titre purement indicatif et nullement limitatif en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels : - les figures 1A et 1B représentent un réseau de filtres colorés disposés sur une matrice de photodétecteurs selon l'art antérieur, - la figure 2A représente un filtre spectral, objet de la présente invention, selon un premier mode de réalisation, - la figure 2B représente la couche métallique d'un filtre spectral, objet de la présente invention, selon une variante du premier mode de réalisation, - la figure 3 représente des courbes de transmission d'un filtre spectral, objet de la présente invention, en fonction de l'angle d'incidence des faisceaux lumineux, - la figure 4 représente des courbes de transmission d'un filtre spectral, objet de la présente invention, en fonction de l'épaisseur de la couche métallique du filtre, -la figure 5 représente un exemple de réalisation d'un capteur d'images, également objet de la présente invention, - les figures 6A à 6F représentent les étapes d'un procédé de réalisation d'un filtre spectral et d'un capteur d'images comportant ce filtre, objets de la présente invention, selon un premier mode de réalisation, - les figures 7A et 7B représentent les étapes d'un procédé de réalisation d'un filtre spectral et d'un capteur d'images comportant ce filtre, objets de la présente invention, selon un second mode de réalisation, - les figures 8A à 8D représentent les étapes d'un procédé de réalisation d'un filtre spectral et d'un capteur d'images comportant ce filtre, objets de la présente invention, selon un troisième mode de réalisation, - les figures 9A à 9B représentent les étapes d'un procédé de réalisation d'un filtre spectral et d'un capteur d'images comportant ce filtre, objets de la présente invention, selon une variante des trois modes de réalisation, Des parties identiques, similaires ou équivalentes des différentes figures décrites ci-après portent les mêmes références numériques de façon à faciliter le passage d'une figure à l'autre. Les différentes parties représentées sur les figures ne le sont pas nécessairement selon une échelle uniforme, pour rendre les figures plus lisibles. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS On se réfère tout d'abord à la figure 2A qui représente un filtre spectral 100, objet de la présente invention, selon un premier mode de réalisation. Ce filtre spectral 100 comporte une couche métallique 101 structurée. Cette structure est réalisée par des fentes 102a à 102e formant un premier sous réseau, et des fentes 103a à 103h formant un second sous réseau. Ces fentes 102a à 102e et 103a à 103h sont traversantes, c'est-à-dire formées dans toute l'épaisseur de la couche métallique 101. Les fentes 102a à 102e du premier sous réseau coupent perpendiculairement les fentes 103a à 103h du second sous réseau. Ces deux sous réseaux perpendiculaires l'un par rapport à l'autre permettent de réaliser le filtrage et la transmission, à la fois des modes polarisés transverse électrique TE et des modes polarisés transverse magnétique TM, ces deux modes étant perpendiculaires l'un par rapport à l'autre. Un des deux sous réseaux a donc pour fonction de réaliser le filtrage et la transmission de la lumière polarisée TM, par exemple les fentes 103a à 103h, les fentes 102a à 102e de l'autre sous réseau de réaliser le filtrage et la transmission de la lumière polarisée TE. Afin d'obtenir des transmissions élevées des faisceaux lumineux filtrés, la couche métallique 101 est réalisée à partir de métaux les moins absorbants possible dans la gamme des longueurs d'ondes transmises. Pour les longueurs d'ondes visibles, il s'agira par exemple de l'aluminium, et/ou de l'argent et/ou de l'or. Il est également possible d'utiliser d'autres métaux, par exemple pour des longueurs d'ondes plus grandes que celles du domaine du visible. La couche métallique 101 peut également être réalisée selon une variante représentée sur la figure 2B. En plus des deux sous réseaux de fentes 102a, 102b, et 103a, 103b, formés dans la couche 101, deux autres sous réseaux de fentes traversantes 109 et 112 sont formés dans la couche métallique 101. Dans l'exemple de la figure 2B, les fentes de ces deux sous réseaux 109 et 112 supplémentaires sont perpendiculaires les unes par rapport autres, coupant les fentes 102a, 102b, et 103a, 103b, des deux premiers sous réseaux selon un angle égal à environ 45 . On obtient alors quatre sous réseaux de fentes 102a à 102e, 103a à 103h, 109 et 112 décalés d'un angle environ égal à 45 les uns des autres. Ainsi, on symétrise encore plus les transmissions de la lumière polarisée TE et de la lumière polarisée TM à incidence oblique. Chacun des sous réseaux de la figure 2A ou de la figure 2B peut être envisagé comme étant formé par un motif périodique répété plusieurs fois. Ainsi, dans chaque sous réseau, toutes les fentes ont une largeur identique et sont régulièrement espacées les unes des autres. Sur l'exemple de la figure 2A, pour le sous réseau de fentes 102a à 102e, le motif périodique peut par exemple comporter la fente 102a et une partie 107 de la couche métallique 101 séparant les fentes adjacentes 102a et 102b. Le sous réseau est alors formé en répétant six fois ce motif périodique. Pour le sous réseau de fentes 103a à 103h, le motif périodique comporte par exemple la fente 103a et une partie 106 de la couche métallique 101 séparant les deux fentes 103a et 103b adjacentes. La distance entre deux motifs périodiques, c'est à dire la largeur d'un motif périodique, est appelée pas ou période du sous réseau. Pour obtenir une bonne réponse du filtre 100, peu dépendante de l'angle de la lumière incidente, la période d'un ou de chacun des sous réseaux peut par exemple être inférieure à 350 nm. Ainsi, avec une telle période, on évite l'excitation résonante de plasmons de surface sur la couche métallique 101 et on garanti une bonne stabilité angulaire du filtre 100. De manière générale, la largeur de chacune des fentes d'un ou de chacun des sous réseaux est de préférence comprise entre environ 10 % et 50 % de la période de ce ou ces sous réseaux. Le filtre spectral 100 de la figure 2A comporte également des couches de diélectriques 104 et 105, par exemple des couches minces, disposées respectivement en dessous et au dessus de la couche métallique 101. L'espace créé par les fentes 102a à 102e et 103a à 103h dans la couche métallique 101 est également rempli d'un matériau diélectrique 108, par exemple similaire à celui des couches diélectriques 104 et 105. Ce matériau diélectrique 108 est transparent aux longueurs d'ondes qui sont destinées à être transmises par le filtre spectral 100. L'indice de réfraction du matériau diélectrique 108 peut de préférence être inférieur à 1,6, participant ainsi à garantir la stabilité angulaire du filtre 100, en évitant l'excitation résonante de plasmons de surface sur la couche métallique 101. Le matériau diélectrique peut par exemple être à base d'oxyde de silicium, et/ou de SiOC, et/ou de SiOC nanoporeux, et/ou de silice nanoporeuses, et/ou de polymères. De manière générale, l'épaisseur de la première et/ou la seconde couche diélectrique 104 et 105 est comprise entre environ 50 nm et quelques centaines de nm. Sur la figure 2A, les couches diélectriques 104 et 105 ont une épaisseur d'environ 100 nm. Ces couches diélectriques 104 et 105 peuvent également présenter des structurations, par exemple pour diminuer leur indice moyen. Ces structurations peuvent être similaires ou non à celles de la couche métallique 101, c'est-à-dire aux fentes réalisées dans la couche métallique 101. Ces structurations réalisées dans les couche diélectriques 104 et 105 peuvent être débouchantes, c'est-à-dire réalisées dans toute l'épaisseur de la couche diélectrique, ou non. Ces structurations peuvent également être par exemple des fentes dont la largeur et/ou l'espacement diffèrent par rapport aux fentes réalisées dans la couche métallique 101. Enfin, ces structurations des couche diélectriques 104 et 105 peuvent être différentes d'un photodétecteur à l'autre. La figure 3 représente des courbes de transmission simulées d'un filtre spectral similaire à celui représenté sur la figure 2A. Le coefficient de transmission est ici exprimé en fonction de la longueur d'onde transmise, exprimée en nanomètres. Ici, la couche métallique du filtre spectral est réalisée à base d'aluminium et a une épaisseur d'environ 150 nm. Comme sur la figure 2A, cette couche métallique comporte deux sous réseaux de fentes se croisant perpendiculairement les unes aux autres. La largeur des fentes est ici d'environ 85 nm, la période des deux sous réseaux étant d'environ 300 nm. La courbe 301 représente les transmissions TE et TM lorsque des faisceaux lumineux arrivent sur le filtre avec un angle d'incidence nul par rapport au plan de la couche métallique. Dans ce cas, les transmissions TE et TM sont identiques. Les valeurs mesurées ici diffèrent peu de celles obtenues lorsque la couche métallique ne comporte qu'un seul sous réseau de fentes orientées toutes dans le même sens, tel que décrit dans l'art antérieur. En effet, les photons sont majoritairement transmis par les fentes favorablement orientées avant d'être réfléchis par les fentes défavorablement orientées. Mais pour un faisceau non polarisé, cette structure permet un gain net en transmission par rapport aux dispositifs de l'art antérieur. La courbe 302 représente la transmission TM, et la courbe 303 la transmission TE, lorsque l'angle d'incidence des faisceaux lumineux est d'environ 15 . On voit que le comportement angulaire du filtre est très stable car les valeurs de transmissions TE et TM s'écartent très peu de la transmission calculée à incidence nulle. L'épaisseur de la couche métallique d'un filtre a également une influence sur la transmission réalisée par le filtre. De manière générale, cette épaisseur est comprise entre environ 50 nm et quelques centaines de nm. L'épaisseur est choisie en fonction de la longueur d'onde transmise désirée, du diélectrique utilisé dans les fentes de la couche métallique, et de la sélectivité du filtre désirée. La figure 4 représente la transmission réalisée par un filtre spectral, similaire à celui représenté sur la figure 2A, en fonction de l'épaisseur de la couche métallique du filtre. La largeur des fentes est d'environ 85 nm et la période des sous réseaux est d'environ 300 nm. Le filtre spectral est ici entouré d'air. La valeur du coefficient de transmission est exprimée en fonction de la longueur d'onde transmise, en nanomètres. La courbe 304 correspond à une épaisseur d'environ 130 nm, la courbe 305 à une épaisseur d'environ 160 nm, et la courbe 306 à une épaisseur d'environ 210 nm. On voit sur ces courbes que l'augmentation de l'épaisseur de la couche métallique entraîne une baisse de la sélectivité du filtre, mais également un décalage du maximum de transmission vers des longueurs d'ondes plus grandes. Il est donc possible de réaliser N filtres de N couleurs différentes en juxtaposant N couches de métal de N hauteurs différentes, structurées par le même réseau de fentes. Le filtrage et la transmission réalisés par le filtre spectral, objet de la présente invention dépend donc principalement de deux facteurs : les dimensions du réseau de fentes (largeur des fentes et période du réseau) et la hauteur de la couche métallique du filtre. La figure 5 représente un exemple de réalisation d'un capteur d'images 200, objet de la présente invention. Sur cette figure, seulement deux sous pixels, c'est-à-dire deux photodétecteurs 202 et deux filtres spectraux 100a et 100b, sont représentés. Le capteur d'images 200 comporte en réalité plusieurs milliers ou plusieurs millions de pixels. Les photodétecteurs 202 sont réalisés sur un substrat 201, par exemple en silicium, pouvant intégrer des circuits de lecture et de traitements numériques. Les filtres 100a et 100b comportent chacun une couche métallique, respectivement 101a et 101b. Comme sur l'exemple de la figure 2A, les couches métalliques 101a et 101b comportent un réseau de fentes traversantes constitué de deux sous réseaux de fentes traversantes se coupant perpendiculairement les unes aux autres. Les dimensions de ces fentes peuvent par exemple être similaires à celles du filtre 100 de la figure 2A. Les filtres 100a et 100b sont par exemple disposés au dessus d'un pixel comportant 4 sous pixels configurés selon un schéma de BAYER, le filtre 100a étant par exemple destiné à filtrer et transmettre la couleur verte, et le filtre 100b la couleur bleu. Pour cela, les couches 101a et 101b ont chacune une épaisseur différente, permettant de filtrer uniquement la longueur d'onde désirée. Comme sur l'exemple de la figure 2A, les couches métalliques 101a et 101b sont disposées entre deux couches minces de diélectrique 104 et 105, par exemple similaires aux couches 104 et 105 de la figure 2A, et les fentes formées dans les couches métalliques 101a et 101b sont remplies d'un matériau diélectrique 108. Les couches métallique 101a et 101b sont par exemple réalisées à partir d'une unique couche métallique gravée en fonction de la hauteur de métal souhaitée, c'est à dire de la longueur d'onde à filtrer et transmettre. Les couches métalliques 101a et 101b forment, avec les deux couches diélectriques 104, 105, la couche filtrante du capteur 200. Les filtres spectraux 100a, 100b sont séparés des photodétecteurs 202 par une couche support 203, par exemple à base de d'un diélectrique tel que du nitrure de silicium ou de l'oxyde de silicium, servant de support mécanique aux filtres spectraux 100a, 100b. Cette couche support 203 peut également comporter des éléments de focalisation, non représentés sur cette figure, servant à concentrer les faisceaux incidents sur les photodétecteurs 202. Cette couche 203 peut également comporter des contacts électriques reliés aux photodétecteurs 202 afin de prélever le signal obtenu, ainsi que réaliser l'isolation et la passivation des photodétecteurs 202. Cette couche support 203 est ici transparente aux longueurs d'ondes que le capteur 200 détecte. Les filtres 100a et 100b sont recouverts d'une couche de protection 204, par exemple à base de matériaux polymères, qui peut intégrer comme fonction la protection chimique et mécanique des filtres spectraux 100a, 100b, ainsi que la concentration des faisceaux lumineux sur les photodétecteurs 202. Cette couche de protection 204 est ici transparente aux longueurs d'ondes que le capteur 200 détecte. Dans une variante, les couches métalliques 101a et 101b des filtres 100a et 100b ont une hauteur égale. Dans ce cas, pour que chacun réalise une transmission à une longueur d'onde différente (respectivement par exemple des couleurs verte et bleue), les dimensions des fentes de la couche métallique 101a sont différentes des dimensions des fentes de l'autre couche métallique 101b. Ces dimensions peuvent être la largeur des fentes et/ou la période du réseau. Le capteur d'images 200 comporte également un troisième 100c et un quatrième 100d filtre spectral, non représentés sur la figure 5, formant avec les deux autres filtres spectraux 100a, 100b, un filtre de Bayer, et au moins deux autres photodétecteurs 202 disposés chacun sous l'un des troisième 100c et quatrième 100d filtres spectraux. Ainsi, les quatre photodétecteurs 202 forment un pixel du capteur d'images 200, le filtrage lumineux étant réalisé par le filtre de Bayer 100a, 100b, 100c, 100d. La réalisation d'une matrice de filtres de différentes couleurs peut donc être envisagée de deux manières différentes : - par le matriçage de filtres dont l'épaisseur de la couche métallique est variable d'un sous pixel à l'autre. La période et la largeur des fentes des réseaux est alors la même pour tous les filtres de la matrice, - par le matriçage de filtres dont les épaisseurs des couches métalliques sont les mêmes, mais dont les tailles de fentes et de périodes différent d'un filtre à l'autre. Dans les deux cas, les filtres de la matrice peuvent être jointifs les uns avec les autres. Plusieurs procédés de réalisation d'un filtre spectral, également objets de la présente invention, vont maintenant être décrits. Pour chacun de ces procédés, la réalisation d'un capteur d'images comportant quatre filtres spectraux (un bleu, un rouge et deux vert), disposés selon un schéma de BAYER, d'un pixel va être décrite. Un premier exemple est décrit en liaison avec les figures 6A à 6F représentant les différentes étapes d'un procédé de réalisation d'un filtre spectral 110 et d'un capteur d'images 210 comportant le filtre spectral 110. Sur ces figures, le capteur d'images 210 comporte quatre filtres spectraux dont seule la réalisation du filtre 110 sera détaillée. On réalise tout d'abord le dépôt d'une couche diélectrique 104 sur une couche support 203, par exemple similaire à la couche support 203 représentée sur la figure 5, comme cela est représenté sur la figure 6A. L'indice du matériau utilisé pour la réalisation de la couche diélectrique 104 est ici inférieur à 1,6. Cette couche diélectrique 104 comporte des variations de hauteur en fonction du filtre qui va être réalisé. Ainsi, la couche diélectrique 104 forme quatre plots : un premier plot 104a destiné à la réalisation d'un filtre pour un sous pixel bleu, un second et troisième plots 104b, 104d, chacun destiné à un filtre d'un sous pixel vert, et un quatrième plot 104c pour un filtre d'un sous pixel rouge. Chaque plot a par exemple la longueur de ses côtés comprise entre environ 0,5 micromètre et quelques dizaines de micromètres et une hauteur comprise entre environ 50 nm et 200 nm. La variation de hauteur entre deux plots est en général comprise entre 0 nm et 100 nm. Ces plots peuvent être réalisés par exemple par photo lithogravure ou par nana impression. Cette étape sert donc à définir et aligner les zones de filtrage rouge, vert et bleu. Une couche métallique 101 est ensuite déposée sur les plots diélectriques 104a à 104d, comme cela est représenté sur la figure 6B. Pour la réalisation de filtres de lumière visible, le métal utilisé est par exemple de l'aluminium. Ce dépôt est par exemple réalisé par pulvérisation cathodique. La figure 6C représente une étape de planarisation de la couche métallique 101. Des techniques de polissage mécano chimique peuvent être utilisées pour cette planarisation. La couche métallique 101 restante a une épaisseur comprise entre environ 50 nm et 200 nm. On réalise ensuite le dépôt d'un masque de gravure 111 sur la couche métallique 101, comme cela est représenté sur la figure 6D. Ce masque de gravure 111 est structuré par un réseau de fentes traversantes comprenant deux sous réseau de fentes traversantes se coupant perpendiculairement les unes aux autres. La période du sous réseau de fentes est en général comprise entre environ 100 nm et 400 nm, et la largeur des fentes entre 30 nm et 150 nm. Ce masque 111 peut par exemple être à base de polymère diélectrique. Des techniques d'insolation optique ou électronique dans une pleine couche de polymère photosensible peuvent être utilisées pour la réalisation du masque de gravure 111. Pour une production de masse à bas coût, on utilisera avantageusement des techniques de nana impression voire d'insolation holographique. Sur la figure 6E, on réalise ensuite une gravure, telle une gravure anisotrope, de la couche métallique 101 utilisant la couche de polymère structurée comme masque de gravure 111. Le motif des fentes perpendiculaires est donc reproduit sur toute l'épaisseur de la couche métallique 101 de manière à former des fentes traversantes. Enfin, on dépose une couche diélectrique 105 par exemple d'indice inférieur à 1,6 et de quelques centaines de nm d'épaisseur sur la couche métallique 101, comme représenté sur la figure 6F. Cette couche 105 permet de combler l'espace entre les motifs métalliques par du matériau diélectrique et de former la couche diélectrique supérieure du filtre. Une étape de planarisation par polissage mécano chimique est réalisée si d'autres éléments (notamment optique) sont ajoutés sur cette couche diélectrique 105. Le filtre 110 est réalisé sur un photodétecteur 202 formant un sous pixel du capteur d'images 210. Ainsi, le capteur d'images 210 comporte un filtre de Bayer réalisé à partir de quatre filtres spectraux, dont le filtre 110. Un photodétecteur 202, non représenté, est présent sous chacun des filtres, formant ainsi un pixel du capteur d'images 210. Un procédé de réalisation de filtres spectraux et d'un capteur d'images selon un second mode de réalisation va maintenant être décrit en rapport avec les figures 7A et 7B. On réalise tout d'abord l'impression d'une couche diélectrique 104 structurée d'indice inférieur à 1,6. Cette couche diélectrique 104 est disposée sur la couche support 203. Cette étape d'impression utilise les techniques de nana impression pour définir simultanément la première couche diélectrique disposée sous la couche métallique du filtre, et le réseau de fentes perpendiculaires. Le motif est ici réalisé en inverse car l'impression réalise des évidements destinés à recevoir le métal pour former la couche métallique structurée. Une couche métallique 101 est ensuite déposée sur la couche diélectrique 104 structurée afin de remplir les évidements formés dans la structure de la couche diélectrique 104. Une technique de pulvérisation cathodique peut par exemple être utilisée. On réalise ensuite une planarisation par polissage mécano chimique de la couche métallique 101, jusqu'à l'apparition des plots diélectriques enterrés de la couche diélectrique 104, tel que représenté sur la figure 7A. Enfin, on dépose une couche diélectrique 105 d'indice inférieur à 1,6, d'une épaisseur comprise entre environ 100 nm et 500 nm, par exemple par PVD (physical vapor deposition en anglais, ou dépôt physique en phase gazeuse) sur les plots de la couche diélectrique 104 et la couche métallique 101. Les figures 8A à 8D représentent un troisième mode de réalisation d'un procédé de réalisation de filtres spectraux selon l'invention et de capteurs d'images, également selon l'invention. On dépose une couche diélectrique 104 par exemple d'indice inférieur à 1,6, sur une couche support 203, comme représenté sur la figure 8A. Ce dépôt peut par exemple être réalisé par dépôt PVD. Sur la figure 8B, on réalise une nana impression à chaud de plots métalliques dans une couche métallique 101 déposée sur la couche diélectrique 104. Ces plots comportent un réseau de fentes perpendiculaires entre elles. Chacun des plots réalisés forme la couche métallique d'un filtre spectral. A cette étape, les fentes ne sont pas réalisées traversantes et une sous-couche métallique 131 reste formée sous les fentes. Différentes hauteurs de plots sont réalisées afin d'obtenir des filtres de couleurs différentes. Il est également possible de réaliser des plots de hauteur similaire, mais dont le réseau de fentes comporte des largeurs de fentes et/ou des périodes différentes en fonction du filtrage souhaité. Une étape de gravure de la couche métallique 101 grave la sous-couche métallique 131, rendant ainsi les fentes traversantes, comme cela est représenté sur la figure 8C. Enfin, sur la figure 8D, une couche diélectrique 105, par exemple inorganique et d'indice inférieur à 1,6, est déposée par technique PVD sur la couche métallique 101, remplissant ainsi les fentes d'un matériau diélectrique et formant la couche diélectrique supérieure. Cette couche supérieure de protection pourrait également être à base d'un polymère planarisant, également d'indice inférieur à 1,6. Dans ce cas, le dépôt pourrait être réalisé par spin coating (ou dépôt par centrifugation). Enfin, une couche de protection 204 est déposée sur la couche diélectrique 105, recouvrant ainsi les filtres spectraux réalisés. Dans une variante de ces trois modes de réalisation, il est possible de réaliser les filtres spectraux 110, 120, 130 sur une couche support 203 temporaire et/ou transparente, par exemple à base de silicium ou de verre, puis assemblée sur les photodétecteurs par des techniques de collage moléculaire aligné. Dans ce cas, comme cela est représenté sur la figure 9A, on réalise un dépôt d'une couche diélectrique 142, par exemple d'indice inférieur à 1,6, sur une couche support 141. On reporte ensuite, sur cette couche diélectrique 142, le filtre spectral 110, 120 ou 130 réalisé précédemment. Chacun des filtres spectraux est aligné avec un photodétecteur se trouvant sous la couche support 141. C'est la couche diélectrique supérieure 105 du filtre spectral qui est en contact avec la nouvelle couche diélectrique 142. Enfin, si la couche support 203 utilisée durant la réalisation du filtre spectral n'est pas transparente à la longueur d'onde transmise par le filtre, cette couche support 203 qui se retrouve au sommet du filtre spectral est gravée pour être supprimée | L'invention concerne un filtre spectral (100) comportant au moins une couche métallique (101) structurée par un réseau de fentes traversantes (102a à 102e, 103a à 103h) . Le réseau est constitué d'au moins deux sous réseaux de fentes traversantes (102a à 102e, 103a à 103h) se coupant perpendiculairement les unes aux autres. | 1. Filtre spectral (100) comportant au moins une couche métallique (101) structurée par un réseau de fentes traversantes (102a à 102e, 103a à 103h), le réseau étant constitué d'au moins deux premiers sous réseaux de fentes traversantes (102a à 102e, 103a à 103h) se coupant perpendiculairement les unes aux autres. 2. Filtre spectral (100) selon la 1, comportant en outre au moins un troisième sous réseau de fentes traversantes (109) coupant les fentes (102a à 102e, 103a à 103h) des deux premiers sous réseaux. 3. Filtre spectral (100) selon la 2, les fentes (109) du troisième sous réseau coupant les fentes (102a à 102e, 103a à 103h) des deux premiers sous réseaux selon un angle égal à environ 45 degrés. 4. Filtre spectral (100) selon l'une des 2 ou 3, comportant en outre au moins un quatrième sous réseau de fentes traversantes (112) coupant les fentes (102a à 102e, 103a à 103h) des deux premiers sous réseaux et les fentes (109) du troisième sous réseau. 5. Filtre spectral (100) selon la 4, les fentes (112) du quatrième sousréseau coupant perpendiculairement les fentes (109) du troisième sous réseau. 6. Filtre spectral (100) selon l'une des précédentes, les fentes (102a à 102e, 103a à 103h, 109, 112) d'un ou de chacun des sous réseaux étant régulièrement espacées les unes des autres et/ou comportant chacune une largeur identique. 7. Filtre spectral (100) selon l'une des 1 à 6, chaque sous réseau étant formé par la répétition d'un motif périodique, ledit motif périodique comportant une des fentes (102a à 102e, 103a à 103h) du sous réseau et une partie (106, 107) de la couche métallique (101) séparant deux fentes adjacentes du sous réseau. 8. Filtre spectral (100) selon la 7, la largeur du motif périodique d'un ou de chacun des sous réseaux étant inférieure à environ 350 nm. 9. Filtre spectral (100) selon l'une des 7 ou 8, la largeur de chacune des fentes (102a à 102e, 103a à 103h) d'un ou de chacun des sous réseaux étant comprise entre environ 10 % et 50 % de la largeur du motif périodique de ce ou ces sous réseaux. 10. Filtre spectral (100) selon l'une des précédentes, l'épaisseur de la couchemétallique (101) étant comprise entre environ 50 nm et quelques centaines de nm 11. Filtre spectral (100) selon l'une des précédentes, la couche métallique (101) étant à base d'aluminium, et/ou d'argent, et/ou d'or. 12. Filtre spectral (100) selon l'une des précédentes, l'espace créé par les fentes (102a à 102e, 103a à 103h, 109, 112) dans la couche métallique (101) étant rempli d'un matériau diélectrique (108). 13. Filtre spectral (100) selon l'une des précédentes, comportant en outre au moins une première couche diélectrique (105) disposée au dessus de la couche métallique (101) structurée et/ou au moins une seconde couche diélectrique (104) disposée en dessous de la couche métallique (101) structurée. 14. Filtre spectral (100) selon la 13, l'épaisseur de la première (105) et/ou la seconde (104) couche diélectrique étant comprise entre environ 50 nm et quelques centaines de nm. 15. Filtre spectral (100) selon l'une des 12 à 14, le diélectrique (104, 105, 108) ayant un indice de réfraction inférieur à environ 1,6. 16. Capteur d'images (200) comportant au moins un premier (100a) et un second (100b) filtre spectral selon l'une quelconque des 1 à 15, disposés dans un même plan horizontal, et au moins deux photodétecteurs (202) disposés sous les filtres spectraux (100a, 100b). 17. Capteur d'images (200) selon la 16, les filtres (100a, 100b) étant jointifs les uns avec les autres. 18. Capteur d'images (200) selon l'une des 16 ou 17, l'épaisseur de la couche métallique (101a) du premier filtre spectral (100a) étant différente de l'épaisseur de la couche métallique (101b) du second filtre spectral (100b). 19. Capteur d'images (200) selon l'une des 16 ou 17, l'épaisseur de la couche métallique (101a) du premier filtre spectral (100a) étant identique à l'épaisseur de la couche métallique (101b) du second filtre spectral (100b), et la largeur du motif périodique et/ou la largeur des fentes des deux filtres spectraux (100a, 100b) étant différentes. 20. Capteur d'images (200) selon l'une des 16 à 19, comportant en outre une couche de protection (204) recouvrant les filtres spectraux (100a, 100b).30 21. Capteur d'images (200) selon l'une quelconque des 16 à 20, comportant en outre un troisième (100c) et un quatrième (100d) filtre spectral, les quatre filtres spectraux (100a, 100b, 100c, 100d) formant un filtre de Bayer, et au moins deux autres photodétecteurs (202) disposés chacun sous l'un des troisième (100c) et quatrième (100d) filtres spectraux, le filtre de Bayer (100a, 100b, 100c, 100d) et les quatre photodétecteurs (202) formant un pixel du capteur d'images (200). 22. Capteur d'images (200) selon l'une des 16 à 21, les photodétecteurs (202) étant réalisés sur un substrat (201). 23. Capteur d'images (200) selon l'une des 16 à 22, comportant en outre une couche support (203) disposée entre les photodétecteurs (202) et les filtres spectraux (100a, 100b, 100c, 100d). 20 24. Procédé de réalisation d'un filtre spectral (120), comportant les étapes suivantes : - réalisation d'un réseau de fentes dans une couche diélectrique (104), le réseau étant 25 constitué d'au moins deux sous réseaux de fentes se coupant perpendiculairement les unes aux autres, -dépôt d'une couche métallique (101) dans le réseau de fentes formé dans la couche diélectrique (104), 30 - planarisation de la couche métallique (101).15 25. Procédé de réalisation d'un filtre spectral (130), comportant les étapes de : - dépôt d'une couche métallique (101) sur une couche diélectrique (104), - impression de la couche métallique (101) réalisant, dans la couche métallique (101), un réseau de fentes, le réseau de fentes étant constitué d'au moins deux sous réseaux de fentes se coupant perpendiculairement les unes aux autres, - gravure de la couche métallique (101) au niveau des fentes pour les rendre traversantes, - dépôt d'une couche diélectrique (105) sur la couche métallique (101), - planarisation de ladite couche diélectrique (105). 26. Procédé de réalisation d'un filtre spectral (120, 130) selon l'une des 24 ou 25, comportant après l'étape de planarisation, une étape de report du filtre spectral (120, 130) sur une autre couche de diélectrique (142) par l'intermédiaire de la couche diélectrique (105) du filtre spectral (120, 130). 27. Procédé de réalisation d'un capteur d'images (220, 230) comportant, avant la réalisation d'au moins un filtre spectral (120, 130) selon l'une des 1 à 15, une étape de dépôt d'une couche support (203) sur au moins un photodétecteur (202), le filtre spectral (120, 130) étant réalisé ou reporté sur la couche support (203). | H,G | H01,G02 | H01L,G02B | H01L 27,G02B 5,H01L 31 | H01L 27/146,G02B 5/20,H01L 31/0232 |
FR2902135 | A1 | EMBOUT DE LAME FINALE POUR VOLET ROULANT | 20,071,214 | L'invention concerne un embout de lame finale permettant de limiter l'enroulement d'un volet roulant. Les volets roulants de type monobloc comportent généralement un caisson préfabriqué dans lequel a été placé un arbre d'enroulement reposant par ses extrémités sur des flasques munies de paliers et auquel est accroché un tablier constitué de lames horizontales articulées les unes avec les autres. Le volet roulant est prévu pour se dérouler au travers de l'ouverture formée par la partie basse du caisson, un plan inférieur d'appui, et le long de deux glissières latérales. Afin de limiter la course du volet en descente il est prévu un dispositif interne et parfois une sécurité évitant le soulèvement non sollicité du tablier. L'enroulement du volet doit également pouvoir être limité de façon à permettre les cycles successifs d'enroulement et déroulement, pour cette raison il est connu de placer des arrêts en forme de bouchon ou d'équerre à l'extérieur de la lame terminale du tablier. En fonctionnement cette pièce vient frapper le dessous du caisson et bloque l'enroulement du volet. Un tel dispositif d'arrêt de volet est connu depuis de nombreuses années, ses inconvénients sont bien identifiés, notamment la dernière lame du volet reste apparente ce qui fait perdre du jour dans la pièce concernée et par ailleurs l'enroulement complet du volet, pour des opérations de maintenance, est rendu très délicat par la difficulté de démontage des arrêts. Lequel démontage étant problématique en raison des chocs répétés qui déforment les moyens de fixation sur la lame terminale. L'arrêt de volet étant placé sur la lame extérieure il est nécessaire que celle- ci soit suffisamment résistante pour éviter un arrachement complet de la pièce à la suite de la répétition des chocs, notamment sur les volets de grandes largeurs. Ce problème de fixation entraîne l'emploi d'une lame terminale métallique et des moyens de fixation de l'arrêt de volet dans la lame terminale qui sont spécifiques. Pour tenter de résoudre ces multiples difficultés il a été proposé de placer l'arrêt de volet dans les glissières latérales de manière à permettre un enroulement plus complet du volet dans le caisson et améliorer l'esthétique extérieure. Dans cette configuration l'arrêt de volet disposé sur la lame terminale coopère avec une butée placée dans le caisson, généralement dans l'extrémité supérieure de la glissière latérale. Cette solution très favorable présente cependant un inconvénient mal résolu à ce jour en ce qui concerne l'enroulement complet du volet pour des opérations de maintenance. En effet, pour effectuer les opérations de maintenance il est nécessaire d'enrouler complètement le volet roulant et donc d'enlever l'arrêt en remontée. Cette opération peut s'avérer compliquée lorsque l'arrêt de volet est inséré dans la glissière latérale, la pièce à dévisser étant difficile d'accès. Le problème à résoudre consiste ainsi à améliorer le dispositif d'arrêt pour 15 rendre l'enroulement complet du volet roulant aisé. L'arrêt de volet amélioré doit par ailleurs satisfaire aux critères requis pour cette pièce à savoir : une résistance à la fatigue élevée, en raison d'une manipulation pouvant être quotidienne pendant de nombreuses années et donc d'un 20 fonctionnement sur des dizaines de milliers de cycles ouverture û fermeture du volet roulant, - une résistance aux intempéries, à l'humidité, aux variations de température et donc à la corrosion, - une adaptation sans difficulté sur la grande diversité de caissons, de 25 lames de tabliers et de coulisses latérales existantes, -enfin, le dispositif doit être économique, fiable et facile à installer. L'invention a donc pour objectif de résoudre ces principales difficultés en proposant un arrêt de volet inséré en force dans une lame terminale, placé dans la glissière latérale, pouvant coopérer avec de nombreuses butées existantes et conçu pour permettre un enroulement complet du volet roulant dans le caisson. La présente invention concerne donc un arrêt de volet roulant destiné à arrêter la montée du tablier, coopérant avec une butée disposée dans le caisson d'enroulement, caractérisé en ce qu'il est inséré à force dans une extrémité latérale d'une lame terminale du tablier et par le fait qu'il comporte au moins un élément bloquant l'enroulement prévu élastiquement déformable de manière à permettre le passage de la butée sous l'action d'une pression extérieure appliquée, ce qui autorise un enroulement complet dudit tablier dans le caisson d'enroulement pour des opérations de maintenance. Les avantages de l'arrêt de volet selon l'invention sont multiples, et 15 notamment : - du fait du placement dans la glissière l'arrêt n'est pas visible lorsque le volet est fermé, ce qui est esthétiquement souhaitable, la butée étant située dans le caisson la remontée du volet est complète, la lame terminale du tablier n'apparaît pas, ce qui favorise 20 un éclairement maximal de la pièce, du fait du placement et de la conception de l'arrêt de volet de très nombreux cycles ouverture û fermeture du volet roulant sont possibles sans déformation de cet élément, - l'arrêt de volet comporte une patte pliable qui permet de passer la 25 butée insérée dans le caisson, il n'est pas nécessaire de démonter la pièce pour enrouler complètement le volet, ce repliement nécessite un simple tournevis pour être opéré et très peu de temps pour être effectué, ce qui est un avantage déterminant par rapport aux dispositifs existants, - tel que conçu l'arrêt de volet est mis très facilement en place dans la lame terminale et permet de guider le coulissement du volet en remontée dans la glissière latérale jusqu'à la butée placée dans le caisson, le matériau employé pour la réalisation de l'arrêt et le fait que la pièce fait corps avec la lame terminale assure la satisfaction de tous les critères de durabilité et de résistance à la fatigue nécessaires. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. La figure 1 est une vue en perspective et sous deux angles différents d'un arrêt de volet selon l'invention. La figure 2 illustre l'emboîtement de l'arrêt de volet dans une lame terminale du tablier. La figure 3 présente quatre stades lors de l'enroulement complet du volet roulant dans le caisson. Les volets roulants pouvant utiliser des arrêts selon l'invention sont tout à fait classiques, c'est à dire qu'ils sont constitués essentiellement par un dispositif d'enroulement du tablier à l'intérieur d'un caisson placé au-dessus de l'ouverture à occulter. Ledit tablier étant formé de lames horizontales reliées entre elles par des articulations de manière à permettre l'enroulement. Le tablier étant prévu coulissant entre deux glissières latérales. La butée évitant l'enroulement complet du volet roulant lors de sa remontée peut se présenter de différentes manières, par exemple sous forme d'un rétrécissement de la glissière ou sous forme d'un élément de blocage solidaire du caisson et situé au sommet des glissières latérales. Selon l'invention l'arrêt de volet fonctionne tel que cela est attendu pour cet élément de manière à empêcher l'enroulement complet du tablier dans le caisson d'enroulement et comporte de plus des moyens permettant le passage de la butée sans opération de démontage et sans modification d'orientation dudit arrêt de volet et de ladite butée, cela signifie que l'arrêt de volet positionné dans la glissière ne change pas globalement de position lors du passage de la butée et que celle ci n'est ni modifiée, ni déplacée. L'arrêt de volet est prévu pour être inséré en force dans une extrémité latérale de la dernière lame du tablier, c'est à dire à l'extrémité inférieure du volet lorsque celui-ci est complètement abaissé. L'arrêt de volet objet de l'invention est représenté sur la figure 1 sous deux angles différents, ledit arrêt de volet comportant deux parties distinctes : un ensemble de fixation 1, destiné à être inséré dans l'extrémité latérale de la lame terminale du volet roulant, - une partie externe 2 positionnée dans la glissière latérale comportant des éléments qui bloquent l'enroulement complet du volet roulant, et qui coopèrent avec la butée disposée dans le caisson d'enroulement. La partie externe 2 comporte également au moins un élément élastiquement déformable sous l'action d'une force extérieure appliquée qui permet le passage de la butée. Plus précisément les moyens permettant le passage de la butée sont constitués par au moins un élément qui bloque l'enroulement du volet configuré pour être déformé aisément et de manière élastique lorsque l'arrêt de volet est en contact avec la butée. La partie externe 2, globalement en forme de T renversé, est composée de trois parties distinctes : un guide 3 assurant le glissement et le maintien de la lame terminale du tablier dans la glissière, un bloqueur 4, une patte pliable 5, constituant un élément élastiquement déformable. Le bloqueur 4 présente un débordement 6 par rapport à l'épaisseur de la lame terminale destiné à coopérer avec la butée du caisson pour empêcher l'enroulement complet du volet roulant. La patte pliable 5 est globalement en forme de L, dont la base 7 est destinée à coopérer avec la butée du caisson pour empêcher l'enroulement complet du volet roulant. Tel que cela est représenté sur la figure 1 la patte pliable 5 et le bloqueur 4 sont positionnés dans deux plans parallèles. Avantageusement l'arrêt de volet est formé dans une pièce unique, par exemple un plastique rigide moulé, de manière à ce que les différentes parties, telles que l'ensemble de fixation 1 et la partie externe 2, d'une part, et telles que le guide 3, le bloqueur 4 et la patte pliable 5, d'autre part, soient en parfaite continuité. Ainsi que cela est représenté sur les figures 1 et 2 la patte pliable 5 présente une épaisseur réduite dans sa partie supérieure 8. Cette épaisseur réduite favorise un déplacement de la base 7 sous l'action d'une contrainte extérieure appliquée et permet la déformation de ladite patte pliable 5 et son déplacement au-dessus d'au moins une partie du bloqueur 4. Plus précisément, sous l'action d'un outil faisant levier il est possible de déplacer la patte pliable 5 de manière élastique en direction du bloqueur 4 et de faire glisser la surface inférieure de la patte pliable sur la face supérieure du bloqueur de manière à ce que la base 7 s'incline et que l'arrêt de volet puisse passer la butée. Cette opération est représentée sur la figure 3. L'épaisseur de la partie supérieure 8 se déformant sous contrainte est prévue suffisamment fine pour permettre une flexion sans qu'un effort exagéré soit 6 nécessaire pour permettre le passage de la butée. L'épaisseur est cependant prévue suffisamment grande pour que le fonctionnement en coopération avec la butée, afin d'empêcher l'enroulement du volet, puisse être réalisé sur un très grand nombre de cycles, sans rupture. Dans cet exemple représentatif de l'invention les deux parties que sont le bloqueur 4 et la patte pliable 5 coopèrent avec la butée de manière à empêcher l'enroulement complet du volet dans le caisson et seule la patte pliable est déformable pour permettre le passage de la butée. La figure 2 illustre le mécanisme d'emboîtement de l'arrêt de volet dans l'extrémité latérale 9 de la lame terminale 10 du tablier. Cette lame terminale comporte de manière classique des moyens d'articulation et d'accrochage 11 avec la lame contiguë supérieure. Le bloqueur 4 est prévu pour être au contact, par sa face inférieure, avec la tranche 12 de la lame terminale 10 du volet roulant, de fait la patte pliable 5 est éloignée et un espace vide 17 est formé entre la patte pliable et la tranche 12 de la lame terminale. L'emboîtement de l'ensemble de fixation 1 de l'arrêt de volet est effectué en force dans la lame terminale 10 de manière à éviter d'avoir recours à des vis ou d'autres moyens de maintien. Pour que l'arrêt de volet puisse ainsi tenir il est prévu que l'ensemble de fixation 1, une fois installé, occupe une proportion importante de la section de la lame terminale 10 du volet roulant et avantageusement au moins 50% de ladite section. Par ailleurs l'ensemble de fixation 1 comporte au moins un élément cranté 13 sur au moins une de ses faces, ledit élément cranté 13 étant porté par au moins une extension déformable 14. De préférence, et tel que cela est illustré sur les figures 1 et 2, les éléments crantés 13 sont positionnés sur toutes les faces en contact avec la lame terminale et l'ensemble de fixation comporte plusieurs extensions déformables. Les extensions déformables 14 sont configurées en nombre et en dimensions en fonction du volume intérieur disponible dans la lame terminale de manière à occuper, après positionnement, tout le volume disponible ou la totalité du volume disponible d'un compartiment lorsque la lame terminale est compartimentée. L'arrêt de volet est positionné dans la lame terminale de manière à ce que le débordement 6 et la base 7 qui coopèrent avec la butée soient placés au bas de la lame terminale, le guide 3 étant placé au-dessus de manière à permettre le guidage du volet dans la glissière latérale lors de la remontée du tablier. Lorsque l'arrêt de volet arrive au contact de la butée le guide 3 est engagé à l'intérieur du caisson, tel que cela est représenté sur la figure 3. La figure 3 illustre quatre étapes pour l'enroulement complet du volet roulant dans le caisson : - Sur la figure 3a le tablier se déplace vers le haut dans le sens de la 15 flèche et s'enroule autour de son axe, l'arrêt de volet coulisse dans une glissière latérale 16 et approche de la butée 15. - La figure 3b illustre le contact entre l'arrêt de volet et la butée 15, en fonctionnement normal le volet ne s'enroule pas davantage. La figure 3c montre l'action d'une force extérieure appliquée dans la 20 direction de la flèche, par exemple au moyen d'un tournevis, sur la patte pliable 5. La patte se déforme alors que le bloqueur 4 reste dans la même configuration. La base 7 s'incline légèrement, la patte pliable recouvre partiellement la surface du bloqueur 5, le déplacement est suffisant pour permettre à l'arrêt de volet de passer la butée 15. 25 La figure 3d illustre l'arrêt de volet ayant passé la butée 15 avec la patte pliable en configuration encore déformée. Après passage du rétrécissement la patte pliable déformée élastiquement revient à sa position d'origine. Le tablier n'étant plus bloqué il est alors possible de le démonter. Différentes configurations peuvent être envisagées pour assurer le repliement de la patte pliable et l'escamotage de l'arrêt de volet au niveau de la butée permettant l'enroulement complet dans le caisson. Il peut par exemple être imaginé, même si cela est moins facile à réaliser, que la patte pliable se déplace à l'intérieur du bloqueur dont une partie interne évidée aurait été aménagée. II peut aussi être envisagé, sans sortir du cadre de l'invention, que le bloqueur puisse également être élastiquement déformable. II est également concevable que les positions relatives du bloqueur et de la patte mobile, par rapport à l'extrémité de la lame terminale, soient inversées, et que ce soit la patte pliable qui soit au contact de la tranche 12. Différents matériaux peuvent être employés pour former l'arrêt de volet, les épaisseurs des pièces et leurs dimensions peuvent être variables, les extensions déformables et les crans portés par lesdites extensions peuvent être plus ou moins nombreux, sans sortir du cadre de l'invention. II peut aussi être envisagé des moyens complémentaires, par exemple des vis, pour le maintien de l'arrêt de volet dans la lame terminale, ou l'addition de cales pour assurer le remplissage complet de la section de la lame terminale, sans sortir du cadre de l'invention. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons | La présente invention concerne un arrêt de volet roulant destiné à arrêter la montée du tablier, coopérant avec une butée (15) disposée dans le caisson d'enroulement, caractérisé en ce qu'il est inséré à force dans une extrémité latérale (9) d'une lame terminale (10) du tablier et par le fait qu'il comporte au moins un élément bloquant l'enroulement prévu élastiquement déformable de manière à permettre le passage de la butée (15) sous l'action d'une pression extérieure appliquée. | 1- Arrêt de volet roulant destiné à arrêter la montée du tablier, coopérant avec une butée (15) disposée dans le caisson d'enroulement, caractérisé en ce qu'il est inséré à force dans une extrémité latérale (9) d'une lame terminale (10) du tablier et par le fait qu'il comporte au moins un élément bloquant l'enroulement prévu élastiquement déformable de manière à permettre le passage de la butée (15) sous l'action d'une pression extérieure appliquée. 2- Arrêt de volet roulant selon la 1 comportant deux parties distinctes : - un ensemble de fixation (1), destiné à être inséré dans l'extrémité latérale (9) de la lame terminale (10) du tablier, - une partie externe (2) positionnée dans la glissière latérale (16) 15 comportant des éléments qui bloquent l'enroulement complet du volet roulant, et qui coopèrent avec la butée (15) disposée dans le caisson d'enroulement. 3- Arrêt de volet roulant selon la 2 dans lequel la partie externe (2) globalement en forme de T renversé est composée de trois 20 parties distinctes : - un guide (3) assurant le glissement et le maintien de la lame terminale (10) du tablier dans la glissière (16), - un bloqueur (4), - une patte pliable (5), constituant un élément élastiquement 25 déformable.Le bloqueur (4) et la patte pliable (5) étant situés dans deux plans parallèles. 4- Arrêt de volet roulant selon la 3 dans lequel le bloqueur (4) présente un débordement (6) par rapport à l'épaisseur de la lame terminale (10) destiné à coopérer avec la butée (15) du caisson pour empêcher l'enroulement complet du volet roulant dans le caisson. 5- Arrêt de volet roulant selon la 3 dans lequel la patte pliable (5) est globalement en forme de L, dont la base (7) est destinée à coopérer avec la butée (15) du caisson pour empêcher l'enroulement complet du volet roulant. 6- Arrêt de volet roulant selon la 5 dans lequel la patte pliable (5) présente une épaisseur réduite dans sa partie supérieure (8) de manière à assurer un déplacement de la base (7) sous l'action d'une contrainte extérieure appliquée et favoriser un déplacement de manière élastique de ladite base (7) au-dessus d'au moins une partie du bloqueur (4). 7- Arrêt de volet roulant selon la 6 dans lequel le bloqueur (4) est situé contre la tranche (12) de la lame terminale (10) et la patte pliable (5) est éloignée de ladite tranche (12). 8- Arrêt de volet roulant selon la 3 dans lequel le bloqueur 20 (4) est également élastiquement déformable. 9- Arrêt de volet roulant selon la 2 dans lequel l'ensemble de fixation (1), une fois installé, occupe une proportion importante de la section de la lame terminale (10) du volet roulant et avantageusement au moins 50% de ladite section. 25 10- Arrêt de volet roulant selon la 9 dans lequel l'ensemble de fixation (1) comporte au moins un élément cranté (13) sur au moins une de ses faces, ledit élément cranté (13) étant porté par au moins une extension déformable (14). | E | E06 | E06B | E06B 9 | E06B 9/17 |
FR2901873 | A1 | DISPOSITIF INDICATEUR D'UNE GRANDEUR PHYSIQUE | 20,071,207 | La présente invention concerne un . L'invention trouve une application avantageuse dans le domaine général de la mesure de la pression de fluides, et plus spécialement de fluides industriels ou médicaux contenus dans des bouteilles. Les dispositifs indicateurs d'une grandeur physique quelconque sont le plus souvent constitués d'un boîtier comprenant, d'une part, un capteur de mesure de ladite grandeur physique, et, d'autre part, un afficheur d'une valeur de la grandeur physique mesurée par le capteur de mesure. io Les afficheurs parmi les plus utilisés comprennent un écran d'affichage de caractères alpha-numériques ou graphiques commandé par une carte électronique qui convertit l'information analogique fournie par le capteur de mesure en une information numérique apte à être affichée sur l'écran. Les écrans à cristaux liquides sont un exemple très répandu de ce type 15 d'afficheurs. Cependant, en cas de choc, il peut se produire que le verre de l'écran d'affichage se casse et rompe tout ou partie des connexions alimentant les segments dont est constitué chaque caractère de l'afficheur. L'affichage disparaît soit totalement, soit partiellement en affichant alors des signes 20 incompréhensibles ou même une valeur de mesure fausse. Dans le cas de dispositifs indicateurs de pression de bouteilles de fluides, ce manque d'information, ou pire une information fausse, peut mettre en cause gravement la sécurité. Par exemple, si l'affichage correct est 200 bar et que les caractères 25 20 disparaissent, seul le 0 restant affiché, l'utilisateur peut croire à l'absence de pression alors qu'une pression de 200 bar existe effectivement et constitue un danger potentiel. Dans d'autres applications, c'est au contraire l'absence de gaz, alors que l'afficheur indique une pression non nulle, qui est dangereuse. 30 Aussi, un but recherché par l'invention est de proposer un dispositif indicateur d'une grandeur physique qui permettrait de fournir à l'utilisateur la garantie que l'indication affichée par le dispositif est fiable. Ce but est atteint, conformément à l'invention, grâce à un dispositif indicateur d'une grandeur physique, comprenant un boîtier auquel est raccordé un capteur de mesure de ladite grandeur physique et dans lequel est disposé un afficheur d'une valeur de la grandeur physique mesurée par ledit capteur de mesure, remarquable en ce que, ledit afficheur comprenant un écran d'affichage de caractères alpha-numériques ou graphiques commandé par une carte électronique, une ligne de connexion électrique à ladite carte électronique est disposée sur ledit écran, ladite connexion électrique étant apte à se rompre en cas de rupture de l'écran d'affichage. io De manière pratique, la ligne de connexion est intégrée à l'afficheur, au même titre que les segments d'affichage. Elle peut cependant également être rapportée sur ou derrière l'écran. Comme on le verra en détail plus loin, la rupture de la connexion électrique suite à la rupture de l'écran est détectée par la carte électronique 15 qui met alors l'afficheur hors service et/ou prévient l'utilisateur par d'autres moyens. On est alors certain que l'afficheur ne fournit de valeurs de la grandeur que lorsque la ligne de connexion est intègre, les valeurs affichées peuvent donc être considérées comme fiables. Une caractéristique additionnelle avantageuse ou indépendante du 20 dispositif indicateur conforme à l'invention peut consister en ce qu'il présente, situés successivement dans des plans sensiblement parallèles, au moins, un couvercle transparent dudit boîtier, ledit afficheur, ladite carte électronique et ledit capteur de mesure. On comprend que, dans cette architecture, le capteur de mesure se 25 trouve protégé par l'empilement des composants qui le séparent du couvercle transparent, ce qui le met à l'abri de chocs, dits frontaux, exercés perpendiculairement aux plans sensiblement parallèles. Cette protection du capteur de mesure contre les chocs frontaux peut encore être renforcée du fait que, selon l'invention, un élément de maintien et 30 de protection tel qu'une résine remplit un volume intérieur dudit boîtier. On obtient ainsi non seulement une meilleure protection du capteur de mesure lui-même, mais également celle des composants internes au boîtier. L'injection de résine dans le boîtier présente bien d'autres avantages encore comme cela sera expliqué plus loin. Un autre problème des solutions connues concerne la fiabilisation du raccordement du capteur de mesure au boîtier du dispositif indicateur. Les solutions usuelles actuellement utilisées pour raccorder le capteur au boîtier sont le vissage, le collage, le clipsage ou sertissage et l'usage d'un contre-écrou. Cependant, ces solutions connues présentent toutes des limites en terme de fiabilité. En effet, le vissage est sensible aux vibrations et présente une tenue mécanique faible s'il est réalisé avec des matériaux io plastiques, le collage a une mauvaise tenue dans le temps et aux solvants, le clipsage ou le sertissage présentent également une tenue mécanique faible et une mauvaise étanchéité, les contre-écrous sont très encombrants et peuvent se dévisser sous l'effet des vibrations. Une solution proposée (de façon indépendante ou additionnelle) par 15 l'invention pour résoudre ce problème additionnel de fiabilité consiste en ce que ledit boîtier comprend un insert de raccordement auquel est fixé, par exemple par soudage, ledit capteur de mesure. Dans ce contexte, l'invention peut prévoir alors que ledit boîtier est surmoulé sur ledit insert. On notera d'ailleurs que dans un montage 20 traditionnel avec un boîtier plastique, le surmoulage du boîtier sur le capteur est impossible du fait que le capteur ne peut en général être chauffé au risque de détériorer la zone sensible du capteur. De préférence, le surmoulage du boîtier est réalisé avant le soudage du capteur sur l'insert. 25 La présence de l'insert intermédiaire offre une possibilité de protection supplémentaire du capteur si, comme le prévoit l'invention, une zone sensible du capteur de mesure est disposée à l'intérieur dudit insert. On verra plus loin en effet que ladite zone sensible se trouve alors protégée par l'insert contre les chocs latéraux appliqués perpendiculairement à l'insert. 30 L'invention peut comprendre tout ou partie des caractéristiques ci- dessous : - le dispositif comprend en outre une alarme sonore et une cavité résonnante associée, - ladite cavité résonnante comporte une chicane, - ladite cavité résonnante est fermée par une membrane de protection, - ledit capteur de mesure et ladite alarme sonore sont épargnés par ladite résine, - ladite résine est du type uréthane, polyuréthane ou époxy transparente, - ledit insert comprend une gorge d'immobilisation en translation par rapport au boîtier, - ledit insert présente un profil apte à immobiliser ledit insert en rotation io par rapport au boîtier, - ledit profil est hexagonal, - une zone sensible du capteur de mesure est disposée à l'intérieur dudit insert. La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à 15 titre d'exemples non limitatifs fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. La figure 1 est une vue en coupe d'un dispositif indicateur de pression conforme à l'invention. La figure 2 est une vue en coupe du dispositif de la figure 1 rempli 20 d'une résine. La figure 3 est une vue en coupe du dispositif de la figure 2 montrant un compartiment d'alarme sonore. La figure 4 est une vue de détail en coupe de l'insert du dispositif des figures 1 à 3. 25 La figure 5 est une vue de face d'un afficheur du dispositif indicateur des figures 1 à 4 selon un premier mode de réalisation. La figure 6 est une vue de face d'un afficheur du dispositif indicateur des figures 1 à 4 selon un second mode de réalisation. La figure 7 est une vue en coupe et schématique d'un 30 robinet/détendeur comportant un dispositif indicateur de pression selon les figures 1 à 6. Dans la suite de la description, on se limitera pour des raisons de clarté de la présentation au cas d'un dispositif indicateur de pression, tel que ceux qui équipent les détendeurs et robinets/détendeurs des bouteilles de fluides industriels ou médicaux. Mais il est toutefois bien entendu que l'invention n'est pas limitée à ce type unique d'indicateur et qu'elle s'étend à des indicateurs d'autres grandeurs physiques, notamment la température, souvent associée à la pression dans le domaine des fluides. Le dispositif indicateur 10 de pression représenté en coupe sur la figure 1 comprend un boîtier 100 auquel est raccordé un capteur 200 de pression et dans lequel est disposé un afficheur 300 de la valeur de la pression mesurée par le capteur 200. io Dans l'exemple de réalisation de la figure 1, le capteur 200 de pression présente un zone 210 sensible à la pression comportant des composants, tels que des jauges de contrainte, aptes à fournir à une carte électronique 310, située entre l'afficheur 300 et le capteur 200, un signal électrique représentatif de la pression mesurée. Ce signal électrique est traité par ladite carte 15 électronique 310 de manière à permettre l'affichage de la valeur de la pression mesurée et/ou d'une autonomie restante en durée, par exemple sous forme numérique sur un écran à cristaux liquides de l'afficheur 300. La carte électronique 310 est alimentée par une pile 320 placée à l'intérieur du boîtier 100 entre l'afficheur 300 et le capteur 200. 20 Le capteur 200 de pression comporte un filetage 220 destiné à raccorder l'ensemble du dispositif indicateur 10 de pression à un détendeur ou à un robinet/détendeur. Le capteur 200 se présente sous la forme d'un corps creux de sorte que la zone sensible 210 soit en communication avec l'entrée haute pression, par exemple, du détendeur ou du robinet/détendeur. 25 Comme l'indique la figure 1, le boîtier 100 est constitué d'un corps 110 sensiblement cylindrique et d'un couvercle 120 sensiblement circulaire et coaxial au corps 110, et fixé au corps 110 du boîtier par exemple par clipsage. Le couvercle 120 est situé en regard de l'afficheur 300. Le corps 110 de boîtier ainsi que le couvercle 120 peuvent être réalisés en matériaux 30 plastiques à la condition que le matériau plastique du couvercle 120 soit transparent afin de rendre visible l'écran de l'afficheur 300 de l'extérieur du boîtier 100. Sur la figure 3, on peut voir que le dispositif indicateur 10 de pression comporte en outre une alarme sonore 400 destinée notamment à avertir les utilisateurs d'une bouteille de fluide incorporant ledit indicateur 10 de pression que la bouteille est vide ou sur le point de se vider. L'orifice 410 de sortie de l'alarme sonore 400 débouche sur une cavité résonnante 420, laquelle présente une chicane 421 prévue pour protéger l'ensemble du dispositif d'alarme contre d'éventuelles atteintes extérieures. Une membrane 422 de protection contre l'humidité, mais transparente aux sons, referme la cavité résonnante 420. io L'architecture retenue pour le dispositif indicateur 10 de pression, telle que représentée à la figure 1 par exemple, fait apparaître un empilement constitué du couvercle 120, de l'afficheur 300, de la carte électronique 310, de la pile 320 et de la zone sensible 210, ces éléments étant situés dans des plans sensiblement parallèles, perpendiculaires à l'axe X-X du corps 110 du 15 boîtier 100. Cette disposition est particulièrement avantageuse du fait que la zone sensible 210 du capteur se trouve protégée de chocs ou d'enfoncements extérieurs qui seraient appliqués au couvercle 120. La pression est ainsi toujours contenue, sans risque d'explosion pour l'utilisateur. D'autre part, même si l'un des constituants de l'ensemble d'affichage est détérioré ou 20 détruit, l'information de pression reste toujours disponible au niveau de la zone sensible 210 et peut être transmise par exemple par voie radio à un récepteur extérieur au dispositif indicateur 10 de pression devenu hors d'usage. Selon le mode de réalisation des figures 2 et 3, une résine 130 remplit 25 l'intérieur du boîtier 100 de manière à enrober tous les composants internes, à l'exception de la zone sensible 210 et l'alarme sonore 400 qui doivent être épargnées, comme le montrent respectivement les figures 2 et 3. La résine est injectée dans le boîtier 100 à travers un orifice 140 de remplissage visible sur la figure 2, un rebord 150 étant ménagé sur le corps 30 110 du boîtier pour retenir la résine qui fera office de bouchon afin d'obturer l'orifice 140 à la fin du remplissage. La figure 2 montre plus particulièrement que le remplissage de résine s'effectue alors que le boîtier est incliné, ceci afin d'évacuer d'éventuelles bulles qui se formeraient devant l'afficheur 300. La résine injectée présente de nombreux avantages : - elle bloque tous les composants internes qui se trouvent donc parfaitement maintenus en position et ne peuvent acquérir aucun jeu, - elle scelle hermétiquement le corps 110 du boîtier et le couvercle 120 sans avoir recours à un joint, -elle assure l'étanchéité des composants internes au boîtier 100 en io obstruant les seuls points d'entrée possibles qui sont l'orifice 140 d'injection et la zone périphérique de clipsage du couvercle 120 sur le corps 110 de boîtier, - elle augmente notablement la tenue aux chocs des composants, en particulier le verre de l'écran de l'afficheur 300, fragile par nature. La résine peut être de type uréthane, polyuréthane ou époxy 15 transparente. La figure 4 est une vue de détail qui montre que le capteur 200 de pression est raccordé au corps 110 du boîtier 100 au moyen d'un insert 500 auquel le capteur 200 est soudé. L'insert 500 est métallique et le corps 110 du boîtier en matériau plastique est surmoulé sur cet insert. 20 Une gorge 510 est prévue sur le pourtour de l'insert 500 pour coopérer avec une nervure 111 formée lors du surmoulage sur le corps 110 et assurer l'immobilisation en translation de l'insert. De même, un profil extérieur 520 est donné à l'insert 500 de manière à empêcher toute rotation de l'insert autour de son axe. Ce profil est, par 25 exemple, hexagonal. Ce profil peut aussi servir pour visser ou dévisser l'ensemble du dispositif indicateur 10 de pression sur un détendeur ou robinet/détendeur au moyen d'une simple clé. Enfin, la figure 4 montre une configuration d'assemblage particulièrement avantageuse dans laquelle la zone sensible 210 du capteur 30 200 est disposée à l'intérieur de l'insert 500, c'est-à-dire en retrait du bord 501 de l'insert, et se trouve donc protégée de chocs latéraux perpendiculaires à l'axe X du boîtier 100, représentés par la flèche F. Ce type de montage avec un insert intermédiaire offre également d'autres avantages : - assemblage de pièces individuelles très simple, - excellente tenue mécanique, - étanchéité parfaite sans pièce dédiée, - facilité d'adapter le capteur 200 en termes de diamètre et de filetage sans changer l'insert 500. Les figures 5 et 6 montrent un afficheur 300 à cristaux liquides équipé d'une ligne dite d'intégrité, destinée à fournir une information sure quant à la io fiabilité des indications de pression affichées, en cas de détérioration du verre de l'écran de l'afficheur. La ligne d'intégrité de la figure 5 consiste en une ligne 330 de connexion unique à la carte électronique disposée sur l'écran de l'afficheur 300, cette ligne traversant tout l'écran dans toutes ses directions de manière à 15 pouvoir rompre la connexion en cas de rupture de l'écran lui-même. La ligne 330 constitue un interrupteur entre les contacts A et B dont l'état est surveillé en permanence par la carte électronique. Si l'interrupteur équivalent est fermé, la ligne 330 n'est pas interrompue et l'écran est considéré comme intact, ses indications sont donc considérées comme 20 fiables. Par contre, en cas de rupture du verre de l'écran entraînant une rupture de la ligne 330, l'état ouvert de l'interrupteur équivalent est détecté par la carte électronique et l'afficheur 300 est mis hors service. Cependant, une valeur fiable de la pression peut toujours être fournie par un canal radio par exemple, car la mise hors service de l'afficheur n'a pas 25 d'influence en général sur le fonctionnement du capteur 200 de pression lui-même. Le câblage de l'écran étant souvent complexe, il peut être nécessaire d'interrompre la ligne de connexion pour laisser d'autres connexions alimentant les segments de l'afficheur. Dans ce cas, la ligne 340 d'intégrité 30 est constituée de lignes élémentaires 341, 342 reliées par la carte électronique. Plusieurs lignes de ce type peuvent également être envisagées simultanément. La figure 7 illustre une application de l'invention à un robinet/détendeur dans laquelle le dispositif indicateur 10 de pression débouche dans une portion 600 de circuit haute pression en amont d'un clapet 610 de détente et de la portion basse pression 620 du robinet/détendeur.5 | Dispositif indicateur d'une grandeur physique, comprenant un boîtier auquel est raccordé un capteur de mesure de ladite grandeur physique et dans lequel est disposé un afficheur (300) d'une valeur de la grandeur physique mesurée par ledit capteur de mesure.Selon l'invention, ledit afficheur comprenant un écran d'affichage de caractères alpha-numériques ou graphiques commandé par une carte électronique (310), une ligne (330) de connexion électrique à ladite carte électronique est disposée sur ledit écran, ladite connexion électrique étant apte à se rompre en cas de rupture de l'écran d'affichage.Application à la mesure de la pression de fluides industriels et médicaux. | 1. Dispositif indicateur (10) d'une grandeur physique, comprenant un boîtier (100) auquel est raccordé un capteur (200) de mesure de ladite grandeur physique et dans lequel est disposé un afficheur (300) d'une valeur représentative de la grandeur physique mesurée par ledit capteur de mesure, caractérisé en ce que, ledit afficheur comprenant un écran d'affichage de caractères alpha-numériques ou graphiques commandé par une carte électronique (310), une ligne (330 ; 340) de connexion électrique à ladite carte électronique est disposée sur ledit écran, ladite connexion électrique io étant apte à se rompre en cas de rupture de l'écran d'affichage. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite ligne (330) de connexion électrique est une ligne conductrice unique connectée à ladite carte électronique. 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite ligne (340) 15 de connexion électrique est une ligne conductrice constituée d'une pluralité de lignes élémentaires (341, 342) reliées entre elles par ladite carte électronique. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il présente, situés successivement dans des plans sensiblement 20 parallèles, au moins, un couvercle transparent (120) dudit boîtier (100), ledit afficheur (300), ladite carte électronique (310) et ledit capteur (200) de mesure. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend également un élément (320) d'alimentation pour ladite carte électronique. 25 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'un élément de maintien et de protection tel qu'une résine (130) remplit un volume intérieur dudit boîtier (100). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit boîtier (100) comprend un insert (500) de raccordement auquel 30 est fixé, par exemple par soudage, ledit capteur (200) de mesure. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que ledit boîtier (100) est surmoulé sur ledit insert (500). 2901873 Il 9. Elément robinet/détendeur pour bouteille de gaz sous pression, définissant un circuit de gaz comportant, en série, une portion de circuit haute pression, un clapet de détente et une portion de circuit basse pression, caractérisé en ce qu'un dispositif indicateur (10) de pression conforme au dispositif 5 indicateur selon l'une quelconque des 1 à 8 débouche dans ladite portion de circuit haute pression. 10. Bouteille de gaz équipée d'un ensemble robinet/détendeur selon la 9. | G | G01 | G01D,G01L | G01D 11,G01L 19 | G01D 11/00,G01L 19/00 |
FR2902176 | A1 | DISPOSITIF ISOLANT | 20,071,214 | L'invention concerne un dispositif isolant permettant l'isolation thermique d'un objet. Dans l'art antérieur, un dispositif selon l'introduction est connu. Un dispositif isolant est, par exemple, utilisé pour envelopper une bouteille de vin blanc ou de champagne. Le dispositif fournit une protection thermique permettant de conserver le vin ou le champagne au frais, dans un endroit avec une température ambiante. Le dispositif selon l'art antérieur est typiquement fabriqué à l'aide d'une première et d'une seconde feuille de plastique souple. Entre les deux feuilles de plastique se trouve un gel. Ce gel, utilisé dans le dispositif selon l'art antérieur, peut accumuler des frigories pour protéger thermiquement la bouteille. Le dispositif, selon l'art antérieur, peut isoler une bouteille de vin ou de champagne de façon efficace. Pourtant, le dispositif selon l'art antérieur présente quelques inconvénients importants. Un premier inconvénient du dispositif selon l'art antérieur est le fait que ce dispositif est fabriqué à l'aide d'un matériau souple. Une fois disposé sur la bouteille, le dispositif obtient une certaine rigidité. Toutefois, le dispositif en soi, ne présente pas une forme rigide. En vertu des observations ci-dessus, un but de l'invention est de fournir un dispositif selon l'introduction qui présente une certaine rigidité en soi. 10 Pour cela, un objet de l'invention est un dispositif isolant pour une isolation thermique d'un objet, dans lequel ce dispositif isolant est adapté pour recevoir un objet et est formé pour, essentiellement, épouser la 15 forme externe de l'objet, dans lequel le dispositif comprend une partie structurante formée par thermo pression d'un matériau plastique tel qu'une mousse chauffée. 20 Grâce au fait que le dispositif selon l'invention possède une partie structurante, formée grâce à la thermo pression d'un matériau plastique tel qu'une mousse chauffée, le dispositif selon l'invention peut permettre la fabrication d'un objet avec une forme 25 structurante prédéfinie. Cet aspect technique présente quelques avantages importants. Si le dispositif selon l'invention est utilisé pour isoler thermiquement une bouteille, la 30 forme externe du dispositif isolant selon l'invention peut être, essentiellement, de même forme que la bouteille qui doit être isolée grâce à ce dispositif. Principalement dans l'industrie des boissons, la forme 35 externe d'une bouteille est une partie importante du marketing de ladite bouteille. Souvent, la forme de la 2 3 bouteille représente une part importante de la marque de la boisson. Selon l'art antérieur, une bouteille, de n'importe quelle marque, est couverte à l'aide d'un dispositif général qui n'a aucun lien avec la forme externe de la bouteille. Selon l'invention, il est possible de fabriquer un dispositif isolant dans lequel l'extérieur représente une bouteille présentant la même forme que la bouteille à isoler, et dans laquelle, à l'intérieur, le dispositif fournit un espace permettant de recevoir la bouteille à isoler. Un second avantage est le fait que le dispositif selon l'invention comprend un élément structurant et le fait que l'utilisateur a une liberté totale pour produire le dispositif isolant pour isoler thermiquement des objets. Par exemple, le dispositif selon l'invention peut présenter la forme d'un plateau de serveur ayant une certaine épaisseur. Ce plateau possède des trous permettant de recevoir des verres de vin ou de champagne. Grâce au fait que le dispositif selon l'invention est fabriqué à l'aide de la technique de thermo pression, le plateau lui-même est suffisamment rigide pour recevoir, supporter les verres remplis d'une boisson et isoler, thermiquement, l'extérieur de ces verres afin de conserver la fraîcheur de la boisson. Il est à noter que le dispositif selon l'invention peut 35 être utilisé de plusieurs autres façons. 4 Selon l'invention, il est possible que la mousse soit une mousse faisant partie de la famille des polyoléfines telle que polyéthylène ou polypropylène. Selon l'invention, il est possible que la partie structurante soit rigidifiée par un insert. En utilisant un insert, par exemple du plastique ou du métal, la rigidité du dispositif selon l'invention peut être augmentée. Cela signifie qu'un designer possède une liberté encore élargie pour développer un dispositif isolant selon l'invention. Selon l'invention, il est possible que le dispositif 20 comprenne une partie structurante et une matière pâteuse, permettant d'accumuler l'énergie thermique. De plus, il est possible que la matière pâteuse soit un gel. 25 Le fait que le dispositif selon l'invention comprenne une matière pâteuse tel qu'un gel permet à ce dispositif d'accumuler l'énergie thermique. Cela signifie que ce dispositif peut être entreposé dans un 30 endroit froid avant son utilisation. Dans ce cas là, il est possible d'accumuler du froid dans le dispositif selon l'invention. En utilisant le dispositif refroidi, le dispositif entraîne une baisse de température et apporte une plus grande fraîcheur au produit enveloppé. 35 Si le dispositif est entreposé dans un endroit froid avant son utilisation, le dispositif selon l'invention ne se comporte pas uniquement comme un dispositif isolant mais aussi comme un dispositif refroidissant. De plus, il est possible que la matière pâteuse soit recouverte d'une feuille telle que métallique. L'utilisation de la combinaison d'une partie structurante, formée à l'aide du procédé de thermo pression et une matière pâteuse comme un gel, peut améliorer le dispositif isolant selon l'invention. Si l'on insère une matière pâteuse à l'intérieur du dispositif en contact avec l'objet à isoler, une pression intensive entre l'extérieur de l'objet à isoler et le dispositif isolant selon l'invention peut encore améliorer la qualité de l'isolation elle-même. Pour assurer un contact thermique optimal entre l'objet à isoler et le dispositif isolant selon l'invention, il est possible que la feuille d'aluminium soit très fine. Selon l'invention, il est possible que l'extérieur du 25 dispositif comprenne une protection sous la forme d'une couche formée d'un matériel protecteur. Par exemple, il est possible que le matériel protecteur soit du cuir. De façon alternative, il est possible que le matériel protecteur soit du tissu. L'utilisation d'une couverture en forme de tissu ou de 35 cuir peut donner un aspect esthétique au produit selon l'invention. Par exemple, il est possible d'utiliser un 30 6 cuir d'une certaine couleur, afin de donner un aspect de grande qualité au dispositif selon l'invention. L'aspect confort d'utilisation de l'objet selon l'invention peut également se trouver renforcé grâce à 10 l'utilisation de tissu ou de cuir. Selon un second aspect, l'invention concerne un procédé permettant de fabriquer un dispositif isolant, dans lequel le procédé comprend les étapes 15 suivantes : - identifier la forme d'un objet à isoler, - identifier la forme externe de l'objet, - former un dispositif isolant adapté à 20 suivre, essentiellement, la forme externe de l'objet, dans lequel, - le dispositif est formé par thermo pression d'une mousse chauffée. 25 De plus, il est possible que la procédure comprenne l'étape de former le dispositif isolant à l'aide d'une polyoléfine telle que polyéthylène ou polypropylène. 30 L'invention est décrite ci-dessous en référence d'un exemple non limitatif, en référence des figures suivantes, dans lesquelles : La figure 1 montre une partie d'un dispositif 35 isolant selon la présente invention, destiné à isoler une bouteille ; La figure 2 montre une partie en coupe, selon la figure 1 ; La figure 3 montre des exemples de dispositifs selon 10 la présente invention ; Les figures 4a, 4b, 4c montrent les différentes étapes constituant le dispositif selon la présente invention en utilisant la thermo compression ; La figure 5 montre un plateau de serveur selon la présente invention ; La figure 6 montre une bouteille contenant une 20 boisson ; La figure 7 montre un dispositif selon la présente invention permettant d'isoler la bouteille, selon la figure 6 ; La figure 8 montre la combinaison de la bouteille selon la figure 6 et du dispositif selon la figure 7. 30 La figure 1 montre une partie 1 d'un dispositif selon la présente invention permettant d'isoler une bouteille. La partie 1 comprend une première partie 2 qui permet d'être en contact avec la paroi de la bouteille et une partie 3 qui forme le fond. 7 15 25 35 8 Plusieurs parties 2 ensemble peuvent former un élément permettant d'isoler une bouteille, tel que montré sur la figure 3. La figure 2 montre les deux parties 2 et 3, selon la 10 figure 1, en coupe. La partie 2 comprend un premier élément 21 formant la partie structurante. Cette partie 21 est fabriquée à l'aide de la technique de thermo 15 compression. Cela signifie la mise en forme d'un matériau au moyen d'un outillage ou d'un conformateur, préalablement chauffé, afin de leur donner le degré de ramollissement nécessaire à l'opération. 20 Cette technologie est utilisée afin de donner une forme définitive à la partie structurante 21, de façon la plus efficace possible. 25 La thermo compression est une technique qui s'adresse principalement à la famille des mousses de polyoléfine, parmi lesquelles on trouve notamment le polyéthylène et les polypropylènes. 30 La partie thermo compressée 21 peut être constituée de différentes mousses. Cela signifie que plusieurs mousses de densité, couleur ou famille chimique différentes peuvent être associées par soudage ou collage. 35 9 A l'extérieur de cette partie structurante 21, une couverture, en tissu ou encore en cuir, peut être appliquée. Grâce à cette couverture, le style, l'esthétique et le confort de l'utilisation du dispositif 1 peuvent être modifiés et optimisés. Le côté destiné à être en contact ou dirigé vers l'objet à isoler, la pièce structurante 21 peut être pourvue d'une matière pâteuse 23. Cette matière pâteuse est, par exemple, un gel. Cette partie pâteuse 23 forme une substance capable d'absorber et d'accumuler les calories/frigories. Selon l'application, le degré de viscosité de cette partie pâteuse peut être modifié, passant de très faible à très important. En pratique, la présence d'une matière pâteuse assure un bon contact entre l'intérieur du dispositif 1 selon l'invention et l'objet à isoler. Afin de couvrir la matière pâteuse, une couche fine 24, par exemple une feuille en plastique, cellulaire ou compacte, peut être fournie. Alternativement, la feuille peut être métallisée. De plus, la feuille 24 peut être recouverte d'un tissu ou de toute autre matière similaire. La feuille 24 permet de retenir la matière pâteuse, opposant seulement une faible résistance au passage des calories/frigories émises par rapport à l'objet à isoler. 10 La figure 3 montre trois bouteilles 31, 32 et 33, pourvues d'un dispositif 10, 11 et 12 permettant d'isoler les bouteilles 31, 32 et 33. Dans la figure 3, la partie externe des dispositifs 10, 11 et 12 est montrée. L'extérieur de ces dispositifs 10, 11 et 12 est, par exemple, un matériau mis en forme à l'aide d'une certaine matière, à l'aide de la technique de thermo compression, c'est-à-dire par une couche permettant de recouvrir ce matériau thermo compressé. Le principe de la thermo compression d'un matériau, tel que montré sur la les figures 4a, 4b et 4c. Un matériau de base 40 est préalablement chauffé pour être ensuite déposé dans un moule comportant des éléments 41 et 42. Les éléments 41 et 42 sont rapprochés l'un de l'autre afin d'envelopper le matériau 40. Les éléments 41 et 42 donnent une forme au matériau 40 par le biais d'une pression tel que montré dans la figure 4b. Le matériau 40 est refroidi dans les moules 41, 42 avant d'être démoulé tel que montré sur la figure 4c. A l'aide de cette méthode, le produit final 40' est produit. Comme indiqué ci- dessus, les mousses employées pour former le produit final 40' peuvent être des mousses polyoléfines. Les mousses peuvent être recouvertes de différents textiles sélectionnés pour leurs qualités techniques ou esthétiques. Le produit 41, obtenu par l'utilisation de la technologie thermo pression, peut aisément être cousu, riveté ou encore popé. La figure 5 montre une possibilité d'utilisation de la technologie décrite dans les figures 4a, 4b et 4c. La figure 5 montre un plateau de serveur 50, pourvu de trous 51, permettant de recevoir des 10 verres 52. La mousse qui est formée à l'aide de la technique de thermo pression présente suffisamment de rigidité pour recevoir et supporter les verres 52. Les verres 52, remplis d'une boisson telle que le champagne, peuvent être isolés par rapport au 15 plateau 50. En utilisant une couverture, le nom d'une marque ou d'un style particulier peut être donné au produit 50. 20 Il est à noter que la rigidité d'un dispositif, selon la présente invention, tel que montré en figure 5 dans le tableau 50, peut être augmentée grâce à l'utilisation d'un insert noyé ou 25 surfacique. Un tel insert peut être en plastique ou de encore de nature métallique. L'utilisation de la technique de thermo compression, selon la présente invention, pour la fabrication 30 d'un dispositif isolant, donne beaucoup de liberté à toute personne désireuse d'utiliser cette technologie. En vertu des figures 6, 7 et 8, un autre exemple est 35 apporté. 11 12 Dans la figure 6, une bouteille 60, destinée à recevoir une boisson, est montrée. La bouteille 60 présente une forme particulière. Pour des raisons de marketing, la forme d'une bouteille peut être un élément déterminant. Le public peut reconnaître la bouteille grâce à sa forme. Figure 7 représente un dispositif 70 montré selon l'invention. Ce dispositif isolant 70 présente la même forme que la bouteille 60 selon la figure 6. Le dispositif 70 est pourvu, en sa face interne, d'un espace permettant de recevoir la bouteille 60. L'intérieur du dispositif 70 est adapté pour être en contact avec la face externe de la bouteille 60. Dès que la bouteille 60 est disposée à l'intérieur du dispositif 70, tel qu'illustré en figure 8, l'impression générale de la combinaison de la bouteille 60 et du dispositif 70 est quasiment la même que celle présentée par la bouteille 60 seule. Il est noté que la thermo compression permet une grande liberté lors de la fabrication de dispositifs selon l'invention selon une forme telle que préférée | L'invention concerne un dispositif isolant permettant l'isolation thermique d'un objet, dans lequel ce dispositif isolant est adapté pour recevoir un objet et est formé pour, essentiellement, épouser la forme externe de l'objet, caractérisé en ce que ce dispositif comprend une partie structurante formée par thermo pression d'un matériau plastique tel qu'une mousse chauffée. | 1. Dispositif isolant pour une isolation thermique d'un objet, dans lequel ce dispositif isolant est adapté pour recevoir un objet et est formé pour, 10 essentiellement, épouser la forme externe de l'objet, caractérisé en ce que ce dispositif comprend une partie structurante formée par thermo pression d'un matériau plastique tel qu'une mousse chauffée. '15 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la mousse est une mousse faisant partie de la famille des polyoléfines telle que polyéthylène ou polypropylène. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, dans lequel la partie structurante est rigidifiée par un insert. 25 4. Dispositif selon une des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif comprend une matière pâteuse, permettant d'accumuler l'énergie thermique. 30 5. Dispositif selon la 4, dans lequel la matière pâteuse est un gel. 6. Dispositif selon les 4 ou 5, dans lequel la matière pâteuse est recouverte d'une 35 feuille telle que métallique. 20 14 7. Dispositif selon une des précédentes, dans lequel l'extérieur du dispositif comprend une protection sous la forme d'une couche formée d'un matériel protecteur. 8. Dispositif selon la 7, dans lequel le matériel protecteur est du cuir. 9. Dispositif selon la 7, dans lequel le matériel protecteur est du tissu. 10. Procédé pour fabriquer un dispositif isolant, dans lequel le procédé comprend les étapes suivantes . - identifier la forme d'un objet à isoler, - identifier la forme externe de l'objet, - former un dispositif isolant adapté à suivre, essentiellement, la forme externe de l'objet, dans lequel le procédé est caractérisé en ce que, - le dispositif est formé par thermo pression d'une mousse chauffée. 11. Procédé selon la 10, dans lequel 30 le dispositif est formé, par thermocompression, d'une polyoléfine telle que polyéthylène ou polypropylène. 20 25 | F,B | F16,B29,B65 | F16L,B29C,B29K,B65D | F16L 59,B29C 51,B29K 105,B65D 81 | F16L 59/02,B29C 51/00,B29K 105/04,B65D 81/38 |
FR2896784 | A1 | APPAREIL DE PREHENSION DE CHARGE(S), DE PREFERENCE DE TYPE PANNEAU, NOTAMMENT POUR LE TRANSFERT DE LA OU DES CHARGES ENTRE DEUX SITES | 20,070,803 | Appareil de préhension de charge(s), de préférence de type panneau, notamment pour le transfert de la ou des charges entre deux sites La présente invention concerne un appareil de préhension de charge(s), de préférence de type panneau, notamment pour le transfert de la ou des charges entre deux sites. Elle concerne plus particulièrement un appareil se présentant sous forme d'une to tête de préhension, munie d'une pluralité de points d'ancrage à une charge, ces points d'ancrage étant montés sur une platine support pouvant pivoter sur ladite tête pour incliner à volonté la charge saisie. De nombreux appareils de préhension et de manutention de charge existent à 15 ce jour. Toutefois, aucune solution satisfaisante n'existe pour permettre par exemple la prise d'un panneau sur un cadre support, son amenée à plusieurs mètres de hauteur et son introduction dans un cadre de réception. Telle est pourtant la problématique posée lors de la pose de vitrage dans des cadres installés sur des constructions, à plusieurs mètres de hauteur. 20 Un but de la présente invention est donc de proposer un appareil de préhension de charge du type précité dont la conception permet, en dépit de sa simplicité, de se comporter comme un robot à cinq axes, y compris à plusieurs mètres de hauteur. Un autre but de la présente invention est de proposer un appareil de levage du type comportant un mât le long duquel coulisse un appareil de préhension du type précité, la conception de l'ensemble permettant l'assimilation d'un tel ensemble à un robot cinq axes. 30 A cet effet, l'invention a pour objet un appareil de préhension de charge(s), de préférence de type panneau, pour le transfert de la ou des charges entre deux sites, cet appareil se présentant sous forme d'une tête de préhension, munie 25 20 d'une pluralité de points d'ancrage à une charge, ces points d'ancrage étant montés sur une platine support pouvant pivoter sur ladite tête pour incliner à volonté la charge saisie, caractérisé en ce que la tête de préhension est reliée à une embase par une articulation formée d'au moins deux axes pivot parallèles orthogonaux à l'axe pivot de la platine support des points d'ancrage, pour autoriser un déplacement de la tête autour de l'embase et permettre une préhension frontale ou latérale de la charge. La présence entre tête et embase d'une articulation multi-axes, à axes Io parallèles, permet une grande variété de mouvements de la tête autour de l'embase, autorisant notamment une préhension et/ou une dépose frontale(s) ou latérale(s) de la charge par rapport à l'embase. L'invention a encore pour objet un appareil de levage du type comportant un 15 mât le long duquel coulisse un appareil de préhension, caractérisé en ce que l'appareil de préhension est du type précité. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente une vue en perspective d'un appareil de préhension de charge conforme à l'invention en position déverrouillée de l'articulation ; 25 la figure 2 représente une vue en perspective de l'appareil de préhension de charge représenté à la figure 1 en position verrouillée de l'articulation; la figure 3 représente une vue en perspective d'un appareil de levage équipé d'un appareil de préhension conforme à l'invention en vue d'une 30 préhension et/ou d'une dépose latérale de la charge par rapport à l'embase ; la figure 4 représente une vue en perspective d'un appareil de levage équipé d'un appareil de préhension conforme à l'invention en vue d'une préhension et/ou d'une dépose frontale de la charge par rapport à l'embase ; la figure 5 représente une vue en perspective d'un appareil de levage équipé d'un appareil de préhension conforme à l'invention en vue d'une préhension et/ou d'une dépose de la charge en toiture et la figure 6 représente une vue en perspective d'un appareil de to préhension de charge conforme à l'invention à l'état suspendu dudit appareil. Comme mentionné ci-dessus, l'appareil 1 de préhension de charge(s), objet de l'invention, est plus particulièrement destiné à la préhension de charge de type 15 panneau, tel que tôle, vitrage, panneau de bois ou toute autre charge présentant une surface lisse. Cet appareil 1 permet notamment le transfert de telles charges entre deux emplacements. Cet appareil pourra être plus particulièrement utilisé pour le transfert d'une charge depuis un site de stockage vers un site de pose qui peut être positionné à plusieurs mètres de 20 hauteur. Cet appareil 1 se présente sous forme d'une tête 2 de préhension, munie d'une pluralité de points 3 d'ancrage à une charge. Ces points 3 d'ancrage sont montés sur une platine 4 support pouvant pivoter sur ladite tête 2 pour incliner 25 à volonté la charge saisie. Dans les exemples représentés, les points 3 d'ancrage sont disposés à l'extrémité de bras 11 montés sur la platine 4 support. Ces points 3 d'ancrage sont de préférence formés par des ventouses. Les bras 11, support des points 3 d'ancrage, sont montés à rotation autour d'un axe 12 communä orthogonal à l'axe 9 pivot d'inclinaison de la platine 4. La 30 platine 4 support des points 3 d'ancrage est animée, dans ses mouvements d'inclinaison, par un vérin 13, de préférence pneumatique, dont la source d'énergie peut être commune aux points 3 d'ancrage formés par les ventouses. Ainsi, dans l'exemple représenté à la figure 1, la platine 4 support des points d'ancrage est équipée de bras 11 qui forment entre eux une croix. A chaque extrémité d'un bras, il est prévu une ventouse 3 pneumatique. Les bras 11 sont montés à rotation autour d'un axe, orthogonal au plan de la croix, et passant par le centre de la croix formé par lesdits bras. Ladite platine 4 est elle-même entraînée à pivotement autour d'un axe 9 par l'intermédiaire d'un vérin 13 logé à l'intérieur de la tête 2 de l'appareil 1 de préhension. Cette tête 2 se présente sous forme d'un corps creux de type poutre formé à partir d'un profilé en U ou d'un profilé tubulaire. La base de cette tête 2 peut être munie d'un anneau de levage, comme l'illustre la figure 6 permettant ainsi la suspension de l'appareil 1 io de levage. Cette disposition est plus particulièrement utilisée dans le cas de transfert de charge de poids élevé. De manière caractéristique à l'invention, cette tête 2 de préhension est reliée à une embase 5 par une articulation formée d'au moins deux axes 6, 7, 8 pivot is parallèles orthogonaux à l'axe 9 pivot de la platine 4 support des points 3 d'ancrage. Cette articulation autorise un déplacement de la tête 2 autour de l'embase 5 et permet une préhension frontale ou latérale de la charge. La préhension latérale est illustrée à la figure 3 et la préhension et pose frontale à la figure 4. 20 Dans les exemples représentés, il est prévu, entre l'embase 5 et la tête 2, une articulation à trois axes 6, 7, 8 parallèles. Cette articulation est formée d'une pluralité d'étriers dont les branches sont reliées les unes aux autres par les axes 6, 7, 8 pivot. Cette articulation entre embase 5 et tête 2 est à commande 25 manuelle. Il suffit ainsi à l'opérateur d'exercer une poussée ou une traction sur la tête 2 pour permettre le déplacement de la tête 2 autour de l'embase 5 par pivotement autour des axes 6, 7, 8 pivot. Cette articulation peut être bloquée. A cet effet, il est prévu, entre embase 5 et tête 2, des butées 14 d'immobilisation de l'articulation dans ses mouvements latéraux en vue de permettre notamment 30 la limitation de mouvement à un seul axe pour autoriser une pose en toiture de la charge comme l'illustre la figure 5. Ce blocage de l'articulation est plus particulièrement visible à la figure 2 où les butées 14 affectent la forme d'une fourche pivotant autour d'axes orthogonaux aux axes 6, 7, 8 pivot. Les bras de la fourche pivotante sont reliés par une liaison pivot à l'embase 5 et viennent, en position verrouillée de l'articulation, se positionner de part et d'autre desdits axes 6, 7, 8 pivot. La figure 1 illustre l'articulation en position déverrouillée, la figure 2 en position verrouillée. L'embase 5 se présente, quant à elle, sous forme d'une pièce accouplable à un mât 15 pour pouvoir être déplacée à hauteur voulue le long de ce dernier. Cette embase 5 affecte ici la forme d'une semelle adaptable à un chariot 10, mobile le long du mât 15, de préférence télescopique. Il suffit ainsi d'insérer la semelle io constitutive de l'embase 5 dans les rails d'un chariot mobile le long du mât pour permettre le déplacement ultérieur de l'ensemble de l'appareil 1 de préhension le long du mât jusqu'à amener la charge à une hauteur de plusieurs mètres. Le mât 15 est un mât télescopique qui, dans les figures, a été représenté en position repliée. 15 De préférence, tous les organes commandés autrement que manuellement et positionnés sur l'appareil 1 de préhension sont des organes pneumatiques. Ainsi, le vérin 13, servant à l'entraînement en déplacement de la platine 4 support des points 3 d'ancrage autour de son axe 9 de pivotement, est un vérin 20 pneumatique. De la même manière, les points 3 d'ancrage sont constitués par des ventouses pneumatiques. Pour permettre le fonctionnement de ces organes pneumatiques, un compresseur en appui au sol est relié par l'intermédiaire de flexibles d'une part 25 à une pompe embarquée sur la tête 2 de l'appareil 1 de préhension, cette pompe à vide permettant la mise sous dépression des ventouses, d'autre part au vérin 13. Dans le cas où l'articulation entre embase 5 et tête 2 est également pourvue 30 d'organe(s) de commande, chaque organe de commande peut, de manière analogue à ce qui est décrit ci-dessus, être à fonctionnement pneumatique. Grâce à la conception de l'appareil de préhension de charge, tel que décrit ci- dessus, les opérations de pose et de dépose suivantes peuvent être obtenues. On suppose qu'un panneau devant être introduit dans un cadre situé à plusieurs mètres en hauteur doit être manipulé. Ce panneau repose sur un chariot roulant en appui au sol et est positionné incliné sur ledit chariot. L'appareil 1 de préhension, dont l'embase 5 est préalablement enfilée sur un chariot 10 déplaçable le long d'un mât 15 de levage, est alors déplacé manuellement par pivotement de la tête 2 et de la platine 4 support des points 3 d'ancrage autour des axes pivot 6, 7, 8 jusqu'à amener les points 3 d'ancrage au voisinage du panneau à saisir positionné en appui sur ledit chariot roulant. i0 La platine 4 support des points 3 d'ancrage est inclinée autour de l'axe 9 par actionnement du vérin 13 jusqu'à amener les ventouses 3 en appui sur ledit panneau. Si nécessaire, les points 3 d'ancrage sont pivotés manuellement autour de l'axe 12 de rotation des bras suivant un axe perpendiculaire à l'axe 9 15 pour permettre un positionnement optimal des ventouses 3 sur ledit panneau. Une fois les ventouses 3 appliquées sur le panneau, celui-ci peut être saisi par les points 3 d'ancrage. La platine 4 peut alors être ramenée dans une position conforme à sa position de départ ou être entièrement pivotée pour être amenée dans un plan horizontal. La tête 2 et la platine 4 support de moyens d'ancrage 20 sont déplacées à pivotement autour de l'embase 5 pour amener l'ensemble dans une position appropriée. L'embase 5 est alors déplacée à l'aide du chariot 10 le long du mât 15 jusqu'à amener la charge à la hauteur souhaitée. Une fois la hauteur atteinte, la charge peut être déplacée à nouveau par action de l'opérateur sur l'articulation formée des axes 6, 7, 8. Les opérations inverses 25 peuvent être opérées au niveau du vérin 13 pour introduire ledit panneau généralement en biais dans le cadre puis incliner ce dernier pour l'amener dans la position souhaitée. II est ainsi possible d'introduire un panneau dans un cadre de dimension inférieure au panneau. 30 Lorsque cet appareil 1 de préhension est positionné sur le chariot d'un mât, les trois axes 6, 7, 8 permettent un déplacement de l'ensemble tête 2/platine 4 support des moyens 3 d'ancrage dans un plan horizontal autour du mât tandis que l'axe 9 permet un déplacement de la platine 4 support des points 3 5 d'ancrage pour passer d'une position dans un plan vertical à une position dans un plan horizontal et inversement. Il en résulte la possibilité d'obtenir une grande variété de mouvements à l'aide d'un appareil 1 de préhension de conception particulièrement simple. La face du mât servant à la réception de l'embase 5 occupe par rapport au cadre à équiper de la charge un positionnement variable fonction du type de pose souhaité. Ce mât est maintenu en position dressée par un chariot équipé d'un contrepoids. io | L'invention concerne un appareil (1) de préhension de charge(s), de préférence de type panneau, notamment pour le transfert de la ou des charges entre deux sites, cet appareil (1) se présentant sous forme d'une tête (2) de préhension, munie d'une pluralité de points (3) d'ancrage à une charge, ces points (3) d'ancrage étant montés sur une platine (4) support pouvant pivoter sur ladite tête (2) pour incliner à volonté la charge saisie.Cet appareil est caractérisé en ce que la tête (2) de préhension est reliée à une embase (5) par une articulation formée d'au moins deux axes (6, 7, 8) pivot parallèles orthogonaux à l'axe (9) pivot de la platine (4) support des points (3) d'ancrage, pour autoriser un déplacement de la tête (2) autour de l'embase (5) et permettre une préhension frontale ou latérale de la charge. | 1. Appareil (1) de préhension de charge(s), de préférence de type panneau, notamment pour le transfert de la ou des charges entre deux sites, cet appareil (1) se présentant sous forme d'une tête (2) de préhension, munie d'une pluralité de points (3) d'ancrage à une charge, ces points (3) d'ancrage étant montés sur une platine (4) support pouvant pivoter sur ladite tête (2) pour incliner à volonté la charge saisie, caractérisé en ce que la tête (2) de préhension est reliée à une embase (5) par io une articulation formée d'au moins deux axes (6, 7, 8) pivot parallèles, orthogonaux à l'axe (9) pivot de la platine (4) support des points (3) d'ancrage, pour autoriser un déplacement de la tête (2) autour de l'embase (5) et permettre une préhension frontale ou latérale de la charge. 15 2. Appareil (1) de préhension de charge(s) selon la 1, caractérisé en ce qu'il est prévu, entre l'embase (5) et la tête (2), une articulation à trois axes (6, 7, 8) parallèles. 3. Appareil (1) de préhension de charge(s) selon l'une des 1 et 20 2 caractérisé en ce que l'embase (5) se présente sous forme d'une pièce accouplable à un mât (15) pour pouvoir être déplacée à hauteur voulue le long de ce dernier. 25 4. Appareil (1) de préhension de charge(s) selon la 3, caractérisé en ce que l'embase (5) affecte la forme d'une semelle adaptable à un chariot (10) mobile le long du mât (15), de préférence télescopique. 5. Appareil (1) de préhension de charge(s) selon l'une des 1 à 4, 30 caractérisé en ce que l'articulation entre embase (5) et tête (2) est à commande manuelle. 8 6. Appareil (1) de préhension de charge(s) selon l'une des 1 à 5,caractérisé en ce que les points (3) d'ancrage sont disposés à l'extrémité de bras (11) montés sur la platine (4) support, les points (3) d'ancrage étant, de préférence, formés par des ventouses. 7. Appareil (1) de préhension de charge(s) selon la 6, caractérisé en ce que les bras (11), support des points (3) d'ancrage sont montés à rotation autour d'un axe (12) commun, orthogonal à l'axe (9) pivot d'inclinaison de la platine (4). 8. Appareil (1) de préhension de charge(s) selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la platine (4) support des points (3) d'ancrage est animée, dans ses mouvements d'inclinaison, par un vérin (13), de préférence pneumatique, dont la source d'énergie est commune aux points (3) d'ancrage formés par les ventouses. 9. Appareil (1) de préhension de charge(s) selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il est prévu, entre embase (5) et tête (2), des butées (14) d'immobilisation de l'articulation dans ses mouvements latéraux en vue de permettre notamment une pose en toiture. 10. Appareil (1) de préhension de charge(s) selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que l'articulation est formée d'une pluralité d'étriers dont les branches sont reliées les unes aux autres par les axes (6, 7, 8) pivot. 25 11. Appareil de levage du type comportant un mât (15) le long duquel coulisse un appareil (1) de préhension, caractérisé en ce que l'appareil (1) de préhension est conforme à l'une des 1 à 10. 30 | B | B66 | B66C | B66C 1 | B66C 1/02 |
FR2898734 | A1 | CONNECTEUR FORMANT UN COMPOSANT POUR MONTAGE EN SURFACE | 20,070,921 | La présente invention concerne un . Il est connu d'utiliser des connecteurs formant un composant pour montage en surface (CMS) dans le but de connecter des éléments conducteurs extérieurs avec les pistes et les composants solidaires d'un substrat. Un tel connecteur est connu par exemple du document WO 00/07263. Les éléments conducteurs extérieurs peuvent être constitués par des languettes, broches, cartes de circuit imprimé ou d'autres substrats 10 conducteurs pouvant provenir de directions différentes. Le but de la présente invention est de fournir un connecteur CMS de type femelle à souder sur le circuit imprimé dont la conception permette la connexion d'éléments conducteurs extérieurs selon plusieurs axes d'introduction. 15 Un autre but de l'invention est de fournir un connecteur dont la conception soit adaptée au cycle automatique de préhension / placement / soudage en refusion des lignes d'assemblage CMS à hautes cadences. A cet effet, la présente invention a pour objet un connecteur formant un composant pour montage en surface caractérisé en ce qu'il 20 comporte : une base plane destinée à être fixée sur un substrat, au moins deux pattes élastiques liées à la base, situées au dessus de celle-ci, et destinées à former entre elles un emplacement de serrage pour un élément conducteur, 25 au moins une ouverture étant ménagée dans la base, agencée pour le passage d'un élément conducteur destiné à être serré entre les pattes élastiques. Ainsi le connecteur permet d'accueillir et de connecter au moins un élément conducteur de type contact mâle, entrant indifféremment par le 30 dessus, les cotés et par le dessous de l'emplacement de serrage au travers d'un perçage dans le substrat du circuit imprimé. Avantageusement, le connecteur comporte une zone de préhension par une buse de succion formée par une portion de la base plane accessible par le dessus du connecteur, entre les pattes élastiques. Cette disposition permet la préhension par une buse de succion, ce type de préhension étant très fréquemment utilisé sur les lignes de placement de composant CMS. Avantageusement, la zone de préhension est située de façon 5 centrée par rapport à la base du connecteur, chaque ouverture étant située latéralement par rapport à la zone de préhension. Cette disposition permet de satisfaire les contraintes des opérations de placement des connecteurs par des buses à une cadence élevée. En effet, lors de la manipulation des buses, celles-ci peuvent être 10 soumises à des mouvements de rotation avec des accélérations importantes. II convient dans ces conditions que la masse du connecteur soit répartie de façon équilibrée autour de l'axe de rotation, qui correspond à l'axe de la buse. Selon un mode de réalisation, au moins un évidement est ménagée dans au moins une patte élastique, permettant l'accès d'une buse de succion à 15 la zone de préhension. Cette disposition permet l'accès à la zone de préhension par le dessus du connecteur, tout en conservant des dimensions latérales du connecteur et un écarternent des pattes élastiques limités. Selon un mode de réalisation, deux flancs latéraux relient la base 20 aux deux pattes élastiques, les deux pattes élastiques étant convergentes vers la base à partir des parties supérieures des flancs, en direction de l'emplacement de serrage. Ainsi, les pattes élastiques sont repliés vers la base à l'intérieur des deux flancs avec un angle qui rapproche les deux parois des pattes élastiques 25 en vis-à-vis et autorise leur flexion pour assurer des contacts de qualité sur une plage importante d'épaisseurs d'éléments conducteurs mâles. Avantageusement, les parois intérieures des pattes élastiques tournées vers l'emplacement de serrage présentent des bords latéraux divergents formant un évasement latéral de l'emplacement de serrage vers 30 l'extérieur du connecteur. Cette disposition permet de faciliter l'entrée latérale d'un élément conducteur de type contact mâle. De plus la réalisation de ce bord sur une hauteur et une largeur suffisantes referme au moins partiellement le tunnel latéral formé entre chaque patte élastique, le flanc auquel elle est attachée et la 35 base, réduisant ainsi le risque d'enchevêtrement des connecteurs dans un bol vibrant. Selon un mode de réalisation, les parois intérieures des pattes élastiques tournées vers l'emplacement de serrage présentent des bords inférieurs divergents, formant un évasement vers la base de l'emplacement de serrage. Cet évasement permet de faciliter l'introduction d'un élément conducteur de type contact mâle par le dessous du contacteur, à travers une ouverture de la base. Selon un mode de réalisation, l'évidement s'étend jusqu'au bord inférieur de la patte élastique, séparant celle-ci en deux sous parties 10 élastiques. Cette disposition permet de ménager deux emplacements de serrage distincts permettant d'accueillir deux éléments conducteurs distincts, de type contact rnâle, sirnultanément. Avantageusement, le connecteur comporte au moins une encoche 15 de centrage sur la base ou à proximité de celle-ci. Les encoches de centrage permettent de positionner le connecteur sur le substrat ou par rapport à une buse de succion en utilisant des ergots de positionnement destinés à pénétrer au moins partiellement dans les encoches de centrage. 20 De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé, représentant à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention. La figure 1 représente un premier mode de réalisation d'un 25 connecteur selon l'invention, vue en perspective. La figure 2 représente le connecteur de figure 1, vu de dessus. La figure 3 représente le connecteur de figure 1 avec une buse de succion au contact de la zone de préhension. La figure 4 représente le connecteur de figure 1, fixé sur un 30 substrat, un élément conducteur étant introduit dans l'emplacement de serrage par le dessous du substrat. La figure 5 représente le connecteur de figure 1, fixé sur un substrat, un élément conducteur étant introduit dans l'emplacement de serrage par le dessus du connecteur. La figure 6 représente le connecteur de figure 1, fixé sur un substrat, un élément conducteur étant introduit dans l'emplacement de serrage latéralement. La figure 7 représente un second mode de réalisation d'un 5 connecteur, vu de dessous. La figure 8 représente un troisième mode de réalisation d'un connecteur selon l'invention, vu en perspective. La figure 9 représente un quatrième mode de réalisation d'un connecteur selon l'invention, vu en perspective. 10 La figure 10 représente un quatrième mode de réalisation d'un connecteur selon l'invention, vu en perspective. Selon un premier mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 6, un connecteur CMS 2 selon l'invention est réalisé en une seule pièce. Il comporte une base pliane 3 rectangulaire destinée à être fixée sur un 15 substrat 4, deux flancs latéraux 5 s'étendant sensiblement perpendiculairement à la base 3, au dessus de la base 3, à partir de deux côtés opposés de la base 3. A partir des extrémités supérieures des deux flancs 5 s'étendent deux pattes élastiques 6 obliques et convergentes vers le bas destinées à former entre elles un emplacement de serrage 7 pour un élément conducteur 8. 20 Les parois intérieures des pattes élastiques 6, tournées vers l'emplacement de serrage 7 présentent des bords latéraux divergents 9 formant un évasement latéral de l'emplacement de serrage 7 vers l'extérieur du connecteur 2, vu en coupe selon un plan parallèle à la base 3. Ces parois intérieures présentent également des bords inférieurs divergents 10 formant un 25 évasement vers le bas, à partir de l'emplacement de serrage 7, vu en coupe selon un plan perpendiculaire à la base 3. La base 3 présente des ouvertures latérales 12 réalisées par découpe afin de permettre le passage d'un élément conducteur 8 entrant par le dessous, à travers un perçage du substrat et destiné à être serré entre les 30 deux pattes élastiques 6, au niveau de l'emplacement de serrage 7, ainsi que représenté sur la figure 4. Ces ouvertures 12 débouchent sur les deux bords latéraux de la base 3. Le centre cie la base 3 du connecteur, entre les ouvertures latérales 9 constitue une zone de préhension 13 par succion. La zone de 35 préhension est accessible par une buse de succion 14 par le dessus du connecteur, entre les pattes élastiques 6. A cet effet, des évidements 15 sont ménagées dans les pattes élastiques 6, permettant l'accès d'une buse de succion 14 à la zone de préhension 13 par le dessus du connecteur 2 avec un jeu suffisant, comme représenté sur la figure 3. Les évidements 15 s'étendent jusqu'à l'extrémité libre de la pattes élastiques 6, séparant celle-ci en deux sous parties élastiques indépendantes. Selon un second mode de réalisation, représenté sur la figure 7, et comprenant les rnêmes éléments que le premier mode de réalisation, les deux flancs latéraux 5 du connecteur 16 comportant des encoches de centrage 17 ménagées à proximité de la base, réalisées par découpe. Les encoches présentent un profil triangulaire, particulièrement adapté au centrage. Ces encoches 17 sont disposées de façon symétrique par rapport à la base 3. Selon un troisième mode de réalisation, représenté sur la figure 8, un connecteur 18 comprend les mêmes éléments que dans le premier mode de réalisation, à l'exception de l'évasement latéral de l'emplacement de serrage. Selon un quatrième mode de réalisation, représenté sur la figure 9, un connecteur 19 comprend les mêmes éléments que dans le troisième mode de réalisation, à l'exception du fait que les évidements 20 ne coupent pas le bord inférieur 10 des pattes élastiques 6. Les dimensions de ces évidements sont variables en fonction des gammes d'intensité nécessaires et des épaisseurs des contacts mâles. Selon un cinquième mode de réalisation représenté sur la figure 10, un connecteur 22 comprend les mêmes éléments que dans le troisième mode de réalisation à l'exception du fait qu'il ne comprend pas d'évidements dans les pattes élastiques. Il s'agit d'un connecteur pour des éléments conducteurs de type contacts mâles plus épais que ceux utilisés avec les quatre premiers modes de réalisation du connecteur. Dans les modes de réalisations présentés ci-dessus, Le connecteur est constitué par une pièce découpée puis pliée selon un cycle d'opérations successives permettant d'obtenir les angles nécessaires. La surface de contact du connecteur 2, par la base 3, avec le substrat 4 est irnportante et garantit une soudure robuste et la stabilité du connecteur 2 sur le substrat. L'amenée des contacts en position de préhension automatique par les buses 14 se fait par un outillage spécifique placé en lieu et place d'une alimentation par un distributeur de composant, cet outillage étant alimenté par un bol vibrant. Plusieurs outillages spécifiques peuvent être montés afin d'augmenter les cadences de report CMS. Les composants peuvent être mis en bandes pour composants CMS, moyennant un surcoût. La matière de ces contacts peut varier selon les applications, ce peut être par exemple du bronze étamé en bande, conforme aux normes de réduction des substances dangereuses. La finition étamée est adaptée au soudage en refusion. La réalisation très simple de ce connecteur permet des productions 10 en volume à faible coût. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas à la forme de réalisation préférentielle décrite ci-dessus, à titre d'exemple non limitatif ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes | Connecteur (2) formant un composant pour montage en surface comportant une base plane (3) destinée à être fixée sur un substrat (4), au moins deux pattes élastiques (6) liées à la base, situées au dessus de celle-ci, et destinées à former entre elles un emplacement de serrage (7) pour un élément conducteur (8), au moins une ouverture (12) étant ménagée dans la base (3), agencée pour le passage d'un élément conducteur (8) destiné à être serré entre les pattes élastiques (6). | 1. Connecteur (2, 16, 18, 20, 22) formant un composant pour montage en surface (CMS) caractérisé en ce qu'il comporte : une base plane (3) destinée à être fixée sur un substrat (4), au moins deux pattes élastiques (6) liées à la base, situées au dessus de celle-ci, et destinées à former entre elles un emplacement de serrage (7) pour un élément conducteur (8), au moins une ouverture (12) étant ménagée dans la base (3), 10 agencée pour le passage d'un élément conducteur (8) destiné à être serré entre les pattes élastiques (6). 2. Connecteur (2, 16, 18, 20, 22) selon la 1, comportant une zone de préhension (13) par une buse de succion (14) formée par une portion de la base plane (3) accessible par le dessus du 15 connecteur (2), entre les pattes élastiques (6). 3. Connecteur (2, 16, 18, 20, 22) selon la 2, dans lequel la zone de préhension (13) est située de façon centrée par rapport à la base (3) du connecteur, chaque ouverture (12) étant située latéralement par rapport à la zone de préhension. 20 4. Connecteur (2, 16, 18, 22) selon l'une des 2 ou 3, dans lequel au rnoins un évidement (15, 16) est ménagée dans au moins une patte élastique (6), permettant l'accès d'une buse de succion (14) à la zone de préhension (13). 5. Connecteur (2, 16, 18, 20, 22) selon l'une des 1 25 à 4, dans lequel deux flancs latéraux (5) relient la base (3) aux deux pattes élastiques (6), les deux pattes élastiques (6) étant convergentes vers la base (3) à partir des parties supérieures des flancs (5), en direction de l'emplacement de serrage (7). 6. Connecteur (2, 16) selon l'une des 1 à 5, dans 30 lequel les parois intérieures des pattes élastiques (6), tournées vers l'emplacement de serrage (7) présentent des bords latéraux divergents (9) formant un évasement latéral de l'emplacement de serrage vers l'extérieur du connecteur. 7. Connecteur (2, 16, 18, 20, 22) selon l'une des 1 à 35 6, dans lequel les parois intérieures (6) des pattes élastiques tournées versl'emplacement de serrage (7) présentent des bords inférieurs (10) divergents, formant un évasement vers la base (3) de l'emplacement de serrage (7). 8. Connecteur (2, 16, 18, 22) selon l'une des 3 à 7, dans lequel l'évidement (15) s'étend jusqu'au bord inférieur de la patte élastique (6), séparant celle-ci en deux sous parties élastiques. 9. Connecteur (16) selon l'une des 1 à 8 comportant au moins une encoche de centrage (17) sur la base (3) ou à proximité de celle-ci. | H | H01 | H01R | H01R 12,H01R 13 | H01R 12/57,H01R 13/115 |
FR2898511 | A1 | DISPOSITIF POUR RAMASSER, STOCKER ET TRANSPORTER SANS SE BAISSER ET SANS EFFORT, AU MOINS UNE BOULE DE TOUS TYPES DE JEUX | 20,070,921 | -1- La présente invention concerne un dispositif de ramassage et de stockage de boules (G) et de cochonnet (H) de différentes grosseurs sans avoir à se baisser. Le ramassage de boules de pétanque par exemple est traditionnellement effectué à la main, ce qui necessite une courbure du corps et flexion des membres Le dospositif selon l'invention permet d'éviter tous efforts du dos et des jambes pour ramasser et stocker un jeu de pétanque ou autres boules, billes ou cochonnets. Il suffit de chapeauter chaque boule ou bille avec l'appareil, et d'une simple pression sur le manche pour les introduire dans les logements de stockage (A et (D) L'appareil comporte selon une première caractéristique deux réceptacles de tailles différentes : l'un (A) pour les boules (G) , l'autre (D) pour le cochonnet (H) , les deux fixés entre eux. Un boitier cylindrique forme le corps (A) coupe figure 1. A sa base l'orifice est ouvert et comporte sur les flancs intérieurs des lamelles (E) vissées à la base du corps (A), semi rigides, faisant ressorts à leurs extrémités hautes lors de la pression. L'orifice supérieur est 'muni d'un couvercle (F) permettant éventuellement d'obturer le boitier (A) pour le transport des boules Un second boitier cylindrique (D) de faible dimension avec des lamelles ressorts à la base du même style que précedemment est vissé sur le corps (A) pour le ramassage et stockage du cochonnet en sa partie inférieure. En partie supérieure, une canne réglable (B) fixée par des supports (C) au corps (A) de l'appareil et faisant fonctions : dans sa position déployée à hauteur réglable de la main de l'utilisateur, de pressoir vertical pour emmagasiner la boule (G) et cochonnet (H) dans les corps (A) et (D), dans sa fonction répliée, à bloquer le cochonnet (H) en position de stockage. Certains appareils de ramassage existent sur le principe de l'extraction par griffes et aimant, ce qui demande de la dextérité et du temps et sans stockage pour le transport. La facilité de fonctionnement du système présent est enfantine puisqu'il suffit de chapeauter boules et cochonnet par le dispositif et par 35 simple pression verticale de l'appareil les faire pénétrer successivement dans les réceptacles afin de les stocker et les transporter (fig. 2 - 3 - 4) L'innovation est susceptible d'être fabriquée industriellement et commercialisée. 40 Ce dispositif est totalement nouveau, simple, efficace et peut être utilisé par tous joueurs, du garçonnet au vétéran En référence aux figures (1-2-3-4) jointes, les lamelles sont interchangeables, l'encombrement total est de 13cm sur 37cm canne rétractée | L'invention concerne un dispositif permettant de ramasser les boules et cochonnet sans se baisser et sans effort.Il est constitué de deux corps (A) et (D) de différents diamètres avec à leurs bases, 3 lamelles (E) coudées et vissées sur chaque corps (A) et (D) Une canne réglable (B) à portée de main fixée sur le corps (A), sert à chapeauter la boule (A) et d'une simple pression verticale, les lamelles se rétractent jusqu'au plus gros diamètre de la boule(A) puis reviennent à leurs positions initiales capturant ainsi la boule. En répétant cette manoeuvre, les boules (G) et cochonnet (H) s'enmagasinent dans les corps respectif (A) et (D)La canne réglable (B) en position repliée fait fonction sur le corps (D) de bloque cochonnet. Un coucercle (F) emprisonne les boules (G) du corps (A), ainsi l'appareil fait fonction de boitier de transport.Le dispositif selon l'invention est particulièrement conçu pour boulistes souffrant du dos et n'ayant pas possibilité de se baisser. | 1 Dispositif pour ramasser , stocker et transporter sans se baisser et sans effort, au moins une boule de tous types de jeux et un cochonnet, caractérisé en ce qu'il comporte un ou plusieurs corps cylindriques (A)(D) en pvc avec à leurs bases trois lamelles (E) en acier vissées et coudées et sur le coté une canne réglable (B) fixée au corps pour l'utilisation par pression et servant de boitier de transport 2 Dispositif selon la 1, utile pour ramasser au moins une boule de jeux (G)(H) par simple pression verticale sur la 10 canne (B) 3 Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte 3 lamelles (E) vissées au corps (A) et coudées pour faire ressort afin que lors de la pression verticale, elles se rétractent au passage de la boule (G) puis reviennent à leurs positions initiales 15 enfermant de ce fait la boule dans le corps (A) 4 Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la canne , tige est réglable (B) fixée au corps (A), servant à faire pression lors du chapeautage (fig. 2) de la boule (G) pour le ramassage et stockage, servant aussi d'obturateur pour le cylindre (D) du cochonnet 20 (H) 5 Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que un couvercle (F)permet d'obturer la partie supérieure du corps pour le transport | A | A63 | A63D | A63D 5 | A63D 5/02 |
FR2896377 | A1 | DISPOSITIF POUR L'APICULTURE, ARCHITECTURE DE LA RUCHE ET TECHNIQUE D'ELEVAGE. | 20,070,727 | La présente invention concerne un dispositif pour l'élevage d'abeille et la production dans le domaine d'apiculture. La forme conventionnelle d'une ruche est rectangulaire pour le corps de la ruche et pour les hausses aussi ou les abeilles sont sensées produire du 5 miel. En tenant compte qu'a l'intérieur de la ruche il y'a un taux d'humidité et une température a maintenir stable, la hausse dés sa mise en place fait un volume supplémentaire non négligeable et immédiat au corps de la ruche ce qui fait plus de volume a mettre en équilibre qui doit être adéquat au 10 corps de la ruche où le couvain se développe. La hausse se met au dessus du corps de la ruche la chaleur et l'humidité ont tendance a monté alors on peut dire que cet espace sabote le maintien de la température et l'humidité idéales pour une bonne évolution de l'élevage du couvain qui est le noyau de la ruche. 15 D'autre manière, même si on peut dire que l'inconvénient sus cité des ruches actuelles n'est pas valable quand la ruche est bien peuplée mais une fois affaiblie, les abeilles sont obligées d'entretenir toujours tout le volume même le non occupé, puisque le tout forme un bloc avec le corps car sinon les parasites et les maladies s'installent et dans le cas où le 20 rucher se trouve dans un endroit a forte variation de la température journalière la tache est très compliqué pour les abeilles ainsi que pour l'apiculteur. Dans le system apicole actuel lors de la visite du rucher pour accéder au corps de la ruche il faut enlever les hausses ce qui fait le stresse des 25 abeilles et l'effort physique pour l'apiculteur en signalant que les abeilles consomment davantage de miel quand elles s'agitent. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Il comporte en effet selon une première caractéristique, un corps de ruche sous forme bipyramidale modulable selon la densité d'abeilles; les hausses se branchent sur les cotés le tout avec des cadres plus petits que les ordinaires. La forme du dispositif est plus pratique physiquement question isolation c'est-à-dire le milieu externe influence moins sur un milieu interne protégé par une pyramide, surtout qu'avec ce dispositif le volume du corps de la ruche ne varie que si besoin pour lui-même, c'est-à-dire le volume du corps respecte la densité de la population d'abeille qui entretient le couvain. Les hausses dans cette invention se branchent sur les cotés du corps de la ruches, avec des ouvertures qui peuvent varié de calibre pour communiquer, le fait qu'elles soient sur le coté, ces ouvertures permettent moins de déperdition de chaleur et d'humidité et les abeilles peuvent accéder a ces hausses quand elles sentiront le besoin de plus d'espace, sinon au cas ou les hausses pausent un problème d'hygiène pour les abeilles, ils pourront eux même dans ce cas obstruer facilement les accès a ces hausses. La consultation des hausse est indépendante du corps de la ruche, c'est-à-dire que pour accédé au corps de la ruche vous n'êtes pas obligé de passer par les hausse, ce qui fait moins de stresse pour la colonie d'abeille ; et pour voir les hausses le corps de la ruche reste fermer ce qui fait plus de stabilité du climat intérieur de la ruche. La fumée de l'enfumoir et les résidus des traitements qui ont la caractéristique d'évaporation ont moins de chance de passer dans la 2896377 -3- hausse ou sensé être le miel quand elle est sur le coté que quand elle est au dessus. Vu que tous les éléments de cette ruche soient branchés sur un socle unique, cela donne possibilité de verrouiller la ruche, ce qui lutte contre 5 les détachements faciles des éléments de la ruche en cas de chutes ou accidents et le vol. Le socle assure aussi une stabilité a l'installation de la ruche, vu qu'il est prés de son centre de gravité, pareil pour le déplacement de la ruche il peut servir point de fixation et avec un system de diable légèrement 10 adapté on peut déplacer une ruche sans utiliser trop d'effort, on peut même pour les endroit difficiles suspendre une ruche s'il le faut a un arbre. Les accès sur les cotés de la ruche peuvent servir pour le branchement de nourrisseurs afin d'alimenter les abeille si besoin. 15 Le planché de vol étant suspendu dans ce dispositif, il permet de laisser libre choix au abeille de décoller dans n'importe quel sens et évite les courant d'air dans la ruche, puisque le vent circule librement a la base de la ruche, aussi il permet la modulation de l'ouverture de la ruche selon le besoin et enfin en cas de transport la fermeture de la ruche se fait 20 facilement en le fixant au corps de la ruche. Se rajoute les moyens de communication au sein de la ruche d'abeilles qui se résume dans le mode physique (danses), vibratoire et odorat, ces deux derniers se font mieux dans une architecture pyramidale. Selon des modes particuliers de réalisation : 25 - Le corps peut prendre des volumes différents selon la densité de la population d'abeille, mais la hausse peut pendre des formes et des volumes variables, selon la capacité de production de la ruche a 2896377 -4 condition qu'elle possède un interface adapté pour le branchement sur le coté du corps de la ruche, elle peut même prendre la forme du corps de la ruche. Les dessins annexés illustrent l'invention : 5 La figure 1 représente une forme générale de la ruche avec une hausse branchée sur le coté. La figure 2 représente en coupe de face, le dispositif de l'invention. La figure 3 représente en coupe de profil, le dispositif de l'invention La figure 4 représente en coupe, une variante de ce dispositif. 10 La figure 5 représente en coupe une vue de dessus de ce dispositif La figure 6 représente une vue de dessus d'un cadre. La figure 7 représente une vue de face d'un cadre. En référence à ces dessins, le dispositif comporte une forme bipyramidale (1) qui représente le corps de la ruche, dont se trouve sur un 15 de ses cotés une hausse (2) branchée sur le socle de la ruche (5), a l'intérieur on trouve les cadres (3). Les pieds de la ruche (6) sont fixés sur le socle (5) et le planché de vol (4) est fixé sur la base du corps de la ruche. La hausse (2) se fixe au corps de la ruche (1) par des saillies (7) 20 qui se branchent dans des creux spécifiques (8) au niveau du socle (5) qui doit être fait d'une matière résistante, l'accès a la hausse (2) pour les abeilles afin de produire le miel est assuré par le passage (10) de calibre modulable selon la nécéssité. Les cadres (3) reposent sur des supports (9) par des tiges 25 amovibles (12) tenues au cadre (3) par des crochets (11), ces crochets servent aussi à tenir les cadres (3) collés entre eux, en les branchant dans les trous (14). Les crochets (11) en plus de leur rôle de maintenir les cadres (3), ils ont le rôle d'assurer l'espace entres les cadres (3) de ce fait leur longueur est variable en sachant qu'il est préférable que les cadres du miel doivent être plus espacés que les cadres du couvain. La cire gaufrée qu'on met comme plateforme afin que les abeilles fabriquent leurs cellules dessus, est placée dans le cadre en reposant sue des petites ramifications (13) pour la maintenir. Selon la figure 5, on voit de dessus le corps de la ruche (1) avec quatre hausses (2) branchées sur les cotés, afin de montrer le nombre de hausses (3) qu'on peut installer, la coupe est faite en passant par le Sème niveau des cadres (3) du corps de la ruche (1) en descendant du haut vers le bas. Dans la forme de réalisation selon la figure 4, le corps de la ruche (1) est réduit de volume en supprimant l'étage du milieu des cadres (3) présent dans la figure 2 et 3, cela pour des ruches plus faible. Selon une variante non illustrée, le corps de la ruche (1) peut être plus petit de taille en conservant la même forme avec moins de cadres pour la fabrication des ruchettes (petites ruches pour l'essaimage artificiel et élevage de reine.. etc.). Selon une variante non illustrée, les cadres (3) peuvent avoir plusieurs dimensions et un cadre peut être collé a quatre cadres qui font le quart de sa surface chacun, a titre d'exemple non limitatif un cadre de 14cm sur 14 cm peut être collé a quatre cadres de 7cm sur 7cm chacun et cela pour différents besoins comme l'installation des cellules royales pour l'élevage des reines ou la gelée royale ou pour simples raisons commerciales. Selon une variante non illustrée, le planché de vol (4) peut avoir un trou au milieu avec filtre qui sert a la respiration de la ruche lors du transport et a branché un petit enfumoir lors du travail de la ruche afin de calmer les abeilles. Selon une variante non illustrée, un nourrisseur peut être brancher aussi sur le coté de la ruche, a titre d'exemple non limitatif il peut être sous forme d'un plateau de 40 cm de longueur, 2 cm de largeur et 10 cm de hauteur, ce nourrisseur repose dans une boite qui peut se brancher sur le coté de la ruche, se rajoute un réservoir a l'extérieur en connexion avec le plateau pour faciliter le ravitaillement sans ouvrir la ruche. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné au domaine de l'apiculture | Dispositif pour l'apiculture, architecture de la ruche et technique d'élevage.L'invention concerne dispositif permettant l'élevage des colonie d'abeilles avec moins de nuisances pour les abeilles ainsi que pour l'apiculteur afin d'amélioré la production de la ruche.Il est constitué d'un corps la ruche sous forme bipyramidale (1) avec un socle (5) a sa partie péricentrale, muni de creux (8) et des points de fixation où peut se brancher des saillies (7) appartenant a des hausses (2)ou a d'autre accessoires, le tout permet au abeilles de construire leurs cellules dans des cadres (3) de surface variable assemblés entre eux par des crochés qui se fixent au niveau des trous spécifiques au niveau des coins des cadres (3), l'accès des abeilles a ce dispositif se fait au niveau du planché de vol (4) suspendu a la base du corps de la ruche (1).Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné au domaine de l'apiculture. | 1) dispositif pour l'apiculture contenant un corps de la ruche sous forme bipyramidale (1) avec un socle (5) a sa partie péricentrale, muni de creux (8) où peut se brancher des saillies (7) appartenant a des hausses (2), le tout permet au abeilles de construire leurs cellules dans des cadres (3) de surface variable assemblés entre eux par des crochés (11) qui se fixent au niveau des trous (14) spécifiques au niveau des coins des cadres (3), l'accès des abeilles a ce dispositif se fait au niveau du planché de vol (4) suspendu a la base du corps de la ruche (1). 2) dispositif selon 1 caractérisé en ce que le planché de vol (4) soit suspendu a la base du corps (1) à une distance modulable. 3) dispositif selon 1 en ce que le passage (10) qui assure la liaison corps de la ruche (1) et accessoires soit de hauteur modulable. 4) dispositif selon 1 en ce que socle (5) présente des creux et des points de fixation verrouillables. 5) dispositif selon 1 en ce que les cadres (3) possèdent des ramifications (13). 6) dispositif selon 1 en ce que les crochets (11) 20 soient d'une longueur variable. 7) dispositif selon 1 en ce que des tiges amovibles (12) maintiennent les cadres (3) sur les supports (9). 8) dispositif selon 1 en ce que des nourrisseurs se branchent sur le socle (5). | A | A01 | A01K | A01K 47 | A01K 47/00 |
FR2889970 | A1 | PARCOURS DE JEU ET D'EQUILIBRE | 20,070,302 | La présente invention concerne un dispositif spécifique d'assemblage de 6 différents éléments aux formes définies grâce à un jeu de 3 manchons d'accouplement rigides ou articulés afm de permettre un déplacement sous la forme d'un parcours défini ou libre, ce sans aucune fixation tant à un sol, à un mur ou à tout autre point d'attache fixe. De plus toute installation de cette invention se fait sans l'aide d'aucun outil quel qu'il soit. Ce type de parcours est traditionnellement fixe, pour un usage extérieur et réservé io au grand public, réalisé en bois, pierre ou béton. Les éléments sont généralement scellés au sol, parfois avec des fondations et assemblés entre eux par des moyens de liaison complexes. On ne trouve ce type de parcours que dans les parc publics ou sur certains parcours de santé, souvent dans les bois. Il existe aussi des parcours fixés dans les arbres mais là aussi tous les éléments sont fixés aux arbres par des is moyens de liaisons complexes et de plus chaque utilisateur doit s'équiper (souvent à titre onéreux) d'un harnais de sécurité et parfois même d'un casque. De plus toute pratique doit faire l'objet d'une explication technique préalable ainsi que d'un accompagnement et surveillance par un adulte et/ou un moniteur, notamment en cas d'usage par un enfant. Dans tous les cas l'installation et d'éventuelles modifications ne peuvent se faire que par un personnel hautement qualifié et équipé d'outils adéquats, interdisant l'accès à l'activité durant l'intervention. Il existe également des éléments permettant de former soit une suite d'obstacles plats ou en reliefs, mais à poser les uns à la suite des autres, soit sous la forme d'une poutre posée sur 2 supports pour un usage intérieur. Mais aucun des éléments existants à ce jour n'a la possibilité d'être modulable, déplaçable ou emboîtable avec les autres. Tous sont indépendants et totalement différents les uns des autres tant sur la forme que la structure ou les matériaux. Pour résumer tout équipement existant à ce jour est soit fixe et extrêmement complexe, soit mobile mais de façon monobloc sans modification possible de sa composition et utilisation. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à tous ces inconvénients. Il est en effet possible d'assembler toutes les pièces de cette invention (4), (5), (6), (7), (8) et (9) entre elles grâce à un manchon d'accouplement rigide ou souple (1), (2) ou (3) et ce de façon limitée uniquement par le nombre de pièces à utiliser, par son espace d'installation ou par l'imagination et l'esprit de créativité de la personne installant le parcours. De plus une personne seule est parfaitement capable d'installer, transporter, démonter, assembler toutes les pièces de cette invention de par leur taille, poids, et mode d'assemblage extrêmement simple et rapide. Toutes ces opérations peuvent se faire sans aucun outil. Chaque composition de parcours étant simplement à poser sur un sol plat et non pentu, aucune fondation ou préparation spécifique de terrain n'est à faire. L'accès et l'utilisation peut se faire alors sans aucun équipement de sécurité, voire même pieds nus. De plus toute modification est possible en quelques minutes sans fermeture du parcours. Il est également possible de totalement modifier le tracé et la composition du parcours très rapidement, sans outils ni connaissances particulières, ce qui n'est le cas d'aucune structure existante à ce jour. A titre d'exemple non limitatif, une photo d'un parcours seul est visible sur le document C et un exemple d'utilisation par des enfants sur un autre parcours est visible sur le document D. Pour information la hauteur moyenne d'usage d'une installation pour enfants est comprise entre 15 et 25 cm du sol environ. lo Selon des modes particuliers de réalisation: É Les tailles et dimensions des éléments ainsi que leur matériaux de composition peuvent varier en fonction des données techniques et mécaniques des matériaux à utiliser, du lieu d'utilisation, de la charge admissible prévue, et de la durée de vie prévue lors de la réalisation. É Les surfaces de chaque élément peuvent être lisses, rugueuses ou antidérapantes, avec ou sans motifs, avec ou sans marquages alphabétique, numérique, alphanumérique de quelque nature que ce soit en fonction du pays 20 d'utilisation ou de la langue locale. É Les bords des trous et les extrémités de chaque pièces peuvent être ébavurés, nets ou chanfreinés. É Tous les angles des pièces peuvent être vifs ou arrondis. É Les couleurs peuvent varier en fonction des critères de choix techniques ou 25 commerciaux. É Les caractéristiques de tous ces éléments peuvent êtres sujettes à modification dans le cadre de l'amélioration de la qualité tant esthétique que technique ou commerciale. Les dessins annexés figurent l'invention: Le document 1/3 représente toutes les pièces prévues pour recevoir un contact de surface quelles que soient leur position dans l'assemblage définitif du parcours. Elles sont de forme circulaire, rectangulaire ou demi sphériques de par leur contours extérieurs. Les emplacements des trous sont définis en taille, diamètre et lieu exacts sur les pièces pour permettre l'assemblage de toutes ces pièces entre elles, sans considération de taille ou d'éléments, ce grâce uniquement à l'un ou plusieurs des manchons représentés en document 2/3. Sans considération des matériaux utilisés, les dimensions des pièces, l'emplacement des trous sur chacune et leur diamètre, la taille des manchons sont telles qu'une seule personne est capable physiquement (sous réserve qu'elle ne soit en rien gênée par un handicap physique ou mental la gênant dans ses mouvement, réflexions ou pensées) de manipuler, d'assembler, déplacer ou ranger tout ou partie du parcours à réaliser, ce toujours en respectant les conseils d'utilisation préconisés par le fabricant, avec le visa de l'inventeur. Dans le cas ou les matériaux soient s d'une densité, d'un poids ou d'un volume trop importants, le recours à une aide physique d'un tiers ou une aide mécanique peut être possible. A titre d'exemple non limitatif: io É Le manchon 1 aura des dimensions de l'ordre de 100 mm pour la hauteur, de 34,5 mm pour le diamètre du tube et de 100 mm pour le diamètre de la rondelle d'appui intermédiaire (13). É Le manchon 2 aura des dimensions de l'ordre de 150 mm pour la hauteur, de is 34,5 mm pour le diamètre du tube et de 100 mm pour le diamètre de la rondelle d'appui intermédiaire (13). É Le manchon 3 (flexible) aura des dimensions de l'ordre de 140 mm pour la hauteur, de 34,5 mm pour le diamètre du tube, de 100 mm pour le diamètre de 20 la rondelle d'appui souple intermédiaire (14) d'une hauteur de 50 mm. É Le disque 4 aura des dimensions de l'ordre de 350 mm de diamètre, de 100 mm pour la hauteur avec un trou (16) régulier traversant en son centre de 35 mm de diamètre. É Le disque 5 aura des dimensions de l'ordre de 250 mm de diamètre, de 50 mm pour la hauteur avec un trou régulier (16) traversant perpendiculaire en son centre de 35 mm de diamètre. É La poutre 6 aura des dimensions de l'ordre de 1190 mm pour la longueur, de 100 mm pour la hauteur et pour la profondeur, avec 4 trous (16) réguliers traversant et perpendiculaires de 35 mm de diamètre distant de 300 mm chacun par leur centre, et à 145 mm de chaque extrémité de la poutre en partant par leur centre pour les 2 trous les plus proches de chaque extrémité. Chaque trou sera axé sur la ligne centrale de la poutre dans le sens de la longueur. Seules 2 longueurs seront donc percées, les 2 autres resteront vierges de tout orifice de quelque nature que ce soit. De plus un trou (17) de diamètre 35 mm, profondeur 50 mm sera présent et centré sur chacune des 2 extrémités de la poutre. É La poutre 7 aura des dimensions de l'ordre de 1790 mm pour la longueur, de 100 mrn pour la hauteur et pour la profondeur, avec 6 trous (16) réguliers traversant et perpendiculaires de 35 mm de diamètre distant de 300 mm chacun par leur centre, et à 145 mm de chaque extrémité de la poutre en partant par leur centre pour les 2 trous les plus proches de chaque extrémité. Chaque trou sera axé sur la ligne centrale de la poutre dans le sens de la longueur. Seules 2 longueurs seront donc percées, les 2 autres resteront vierges de tout orifice de quelque nature que ce soit. De plus un trou (17) de diamètre 35 mm, profondeur 50 mm sera présent et centré sur chacune des 2 extrémités de la poutre. É La bûche 8 aura des dimensions de l'ordre de 500 mm pour la longueur, de 50 mm pour la hauteur et 100 mm pour sa largeur sur plat, avec 3 trous (16) réguliers traversant et perpendiculaire par rapport au plat de 35 mm de diamètre distant de 150 mm chacun par leur centre, et à 100 mm de chaque extrémité de la bûche en partant par leur centre pour les 2 trous les plus proches de chaque extrémité. Chaque trou sera axé sur la ligne centrale de la bûche dans le sens de la longueur. On peut dire pour simplifier que 2 bûches H mises côte à côte sur leurs plats respectifs formeraient un cylindre de diamètre 100 mm par 500 mm de longueur, les trous coïncidant alors parfaitement entre eux. É La bûche 9 aura des dimensions de l'ordre de 800 mm pour la longueur, de 50 mm pour la hauteur et 100 mm pour sa largeur sur plat, avec 5 trous (16) réguliers traversant et perpendiculaire par rapport au plat de 35 mm de diamètre distant de 150 mm chacun par leur centre, et à 100 mm de chaque extrémité de la bûche en partant par leur centre pour les 2 trous les plus proches de chaque extrémité. Chaque trou sera axé sur la ligne centrale de la bûche dans le sens de la longueur. On peut dire pour simplifier que 2 bûches I mises côte à côte sur leurs plat respectifs formeraient un cylindre de diamètre 100 mm par 800 mm de longueur, les trous coïncidant alors parfaitement entre eux. É Chaque pièce (4), (5), (6), (7), (8) et (9) pourra être de couleur unie selon un panel de 6 teintes: Rouge, verte, bleue, jaune, violet et orange. É Chaque pièce (4), (5), (6), (7), (8) et (9) pourra être en bois, pierre, plastique, ou tout autre matériaux dérivé pétrole. É Chaque pièce (1), (2) pourra être en aluminium, acier, alliage, métal ferreux ou non ferreux, bois, plastique, ou tout autre dérivé pétrole. É Chaque pièce (3) pourra être en matériaux souple, ce entièrement ou partiellement. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à recevoir un déplacement humain sous forme pédestre, ou par toute autre partie du corps que ce soit en fonction des possibilités tant physiques qu'intellectuelles ou au choix de chaque participant. Le dispositif selon l'invention est également destiné à recevoir un déplacement animal dans un but de dressage, de loisir ou de spectacle tant gratuit que payant. Le dispositif selon l'invention est également destiné à un usage par une personne à mobilité réduite, temporaire ou définitive, sous réserve de modifications éventuelles adaptées à son handicap. Le dispositif selon l'invention trouvera une application tant dans un cadre privé et/ou familial, médical, public, privé ou professionnel, éducatif et/ou sportif, à titre amateur ou à titre professionnel, dans un cadre ludique ou d' enseignement, dans un but de jeu, d'apprentissage ou de loisir, dans le cadre d'un entraînement ou d'une compétition, à but lucratif ou non lucratif, avec accès payant ou gratuit. Le dispositif selon l'invention est avant tout un ensemble mobile de pièces reliées entre elles selon les critères techniques définis dans ce document. Il est donc sans attaches tant sur un support horizontal que vertical, destiné à être posé sur une surface plane, non pentue et la plus régulière possible, tant à l'intérieur d'un bâtiment qu'en extérieur. Le dispositif selon l'invention n'est pas destiné à une utilisation avec un empilement en hauteur de plus de 5 pièces consécutives les une sur les autres, ce dans un souci de sécurité tant pour l'utilisateur que dans un souci de tolérance mécanique des pièces en fonction de l'effort qu'elles vont être amenées à supporter durant l'utilisation. En règle générale et à titre d'exemple non limitatif, la hauteur maximale d'empilement des pièces ne devra pas excéder 40 cm en tout entre le sol et le haut de la dernière pièce. En tout état de cause il appartiendra à une personne responsable et majeure de vérifier le montage avant toute utilisation par une tierce personne, mineure ou majeure. Le dispositif selon l'invention n'est pas destiné à une utilisation de franchissement d'obstacle de quelque nature qu'il soit. Le dispositif selon l'invention n'est pas destiné à une utilisation par des températures inférieures à 0 centigrade ni supérieures à 35 centigrade. Le dispositif selon l'invention n'est pas destiné à une utilisation par conditions météo extrêmes, sous la pluie, sous la neige, par temps d'orage, par vent violent et/ou en rafales, par risque de gel ou de verglas, à proximité d'une source de chaleur, d'un vide ou objet dangereux. Le dispositif selon l'invention n'est pas destiné à une utilisation dans une zone à risque, mais dans un endroit clair, dégagé et lumineux, éloigné de tout danger potentiel tant mécanique que naturel, chimique, électrique, explosif, animal ou végétal. Le dispositif selon l'invention n'est pas destiné à une utilisation par luminosité 45 réduite, même avec un éclairage portatif, et ne devra donc pas être utilisé la nuit. Si éclairage artificiel, il devra être de qualité de façon à éclairer suffisamment l'ensemble du parcours et permettre une vision des pièces suffisante pour une pratique sans risque par l'utilisateur. Le dispositif selon l'invention peut être utilisé par une ou plusieurs personnes à la fois, dans le respect des limites de charges mentionnées sur les éléments, sur la notice ou sur la boite. Le dispositif selon l'invention n'est pas destiné à une utilisation aquatique, de 10 surface, partiellement ou totalement immergé, même en très faible profondeur d'eau. Le dispositif selon l'invention n'est pas destiné à recevoir ou subir quelque modification que ce soit dans son mode d'assemblage ou dans la composition et/ou 15 structure de chaque élément sans l'accord écrit et préalable de l'inventeur. Le dispositif selon l'invention n'est pas destiné à être mis au feu ni à être jeté sur la voie publique mais simplement à être mis en décharge ou dans les poubelles prévues à cet effet. Le dispositif selon l'invention peut également à titre d'exemple non limitatif être utilisé en de multiples combinaisons de jeux à l'aide de dés ou roulettes indiquant formes, couleurs et/ou combinaisons de déplacement. Le dispositif selon l'invention est tel que l'utilisation des éléments posés au sol les uns à la suite des autres est également possible. Le dispositif selon l'invention a pour nom de création Equilibrist' . 35 | Dispositif permettant un déplacement en équilibre sur un parcours mobile et entièrement modulable non fixé au sol ou sur un mur.L'invention concerne un dispositif spécifique d'assemblage de pièces (1), (2) et (3), (4), (5), (6), (7), (8) et (9) permettant la création temporaire en tous lieux sans aucun point de fixation d'un parcours accidenté et modulable. L'invention a pour avantage de pouvoir être installée par toute personne apte physiquement sans aucune connaissance technique particulière, tant le mode de réalisation du parcours et d'assemblage des pièces entre elles est simple.Il est constitué de 6 modèles différents pour le déplacement propre nommés (4), (5), (6), (7), (8) et (9), emboîtées entre elles par 3 modèles différents de manchons d'assemblage nommés (1), (2) et (3).L'invention est telle que chaque élément (4), (5), (6), (7), (8) et (9) est adaptable avec tout autre élément (4), (5), (6), (7), (8) et (9) en de multiples et quasi illimités possibilités, grâce uniquement à un seul ou à plusieurs des manchons d'accouplement (1), (2) et (3), emboîtés dans tout orifice (16) jusqu'à l'appui en buté de la rondelle (13) ou (14) sur tout élément (4), (5), (6), (7), (8) et (9), le tout posé de façon stable sur une surface plane.L'invention est telle que les opérations de montage et démontage dans leur totalité se font sans aucun outil.L'invention est telle que son utilisation est possible par toute personne sans aucun équipement particulier, et en tous lieux.Le dispositif selon l'invention est particulièrement prévu pour les enfants (dès en âge de marcher) dans un but ludique de déplacement. | Revendications 1. Dispositif pour permettre un déplacement humain et/ou animal sur un parcours d'équilibre caractérisé en ce qu'il comporte des pièces (4), (5), (6), (7), (8) et (9) emboîtées entre elles par les pièces (1), (2) et (3) , introduites dans les trous tous identiques en diamètre (16) de chaque pièce (4), (5), (6), (7), (8) et (9), l'ensemble étant posé sur une surface au sol plane, régulière et non pentue. 2. Dispositif selon la 1 caractérisée en ce qu'une rondelle (5) est percée en son centre d'un trou (16) traversant au diamètre équivalent au l0 diamètre de l'axe (1) ou l'axe (2). 3. Dispositif selon la 1 caractérisée en ce qu'une rondelle (4) est percée en son centre d'un trou (16) traversant au diamètre équivalent au diamètre de l'axe (1) ou l'axe (2). 4. Dispositif selon la 1 caractérisée en ce que une bûche (8) est is percée dans sa longueur de 3 trous (16) traversant au diamètre équivalent au diamètre de l'axe (1) ou l'axe (2). 5. Dispositif selon la 1 caractérisée en ce que une bûche (9) est percée dans sa longueur de 5 trous (16) traversant au diamètre équivalent au diamètre de l'axe (1) ou l'axe (2). 6. Dispositif selon la 1 caractérisée en ce que une poutre (6) est percée dans sa longueur de 4 trous (16) traversant au diamètre équivalent au diamètre de l'axe (1) ou l'axe (2), et de 1 trou non traversant (17) du même diamètre sur chaque extrémité (17). 7. Dispositif selon la 1 caractérisée en ce que une poutre (7) est percée dans sa longueur de 6 trous (16) traversant au diamètre équivalent au diamètre de l'axe (1) ou l'axe (2), et de 1 trou non traversant (17) du même diamètre sur chaque extrémité (17) 8. Dispositif selon la 1 caractérisée en ce que les manchon (1) et (2) comportent une flasque (13) qui vient en butée après introduction dans un trou 30 (16) ou (17) d'une pièce (4), (5), (6), (7),(8) et (9). 9. Dispositif selon la 1 caractérisée en ce que le manchon (3) comportent une flasque (114) qui vient en butée après introduction dans un trou (16) ou (17) d' une pièce (4), (5), (6), (7),(8) et (9). | A | A63 | A63H,A63C | A63H 33,A63C 19 | A63H 33/10,A63C 19/06 |
FR2898560 | A3 | ENSEMBLE DE PHARE AYANT UNE DIRECTION D'ECLAIRAGE VARIABLE | 20,070,921 | La présente invention concerne un ensemble de phare de véhicule, plus particulièrement un ensemble de phare de véhicule ayant une direction d'éclairage variable. Les véhicules sont généralement équipés de phares anti-brouillard, qui sont capables d'éclairer sur une longue plage pour aider les conducteurs à voir les conditions de route pendant une pluie forte, un épais brouillard, ou pendant la nuit. Les phares anti-brouillard sont habituellement fixés à l'extrémité avant d'un véhicule et éclairent uniquement une zone située directement à l'avant du véhicule. Par conséquent, l'efficacité des phares anti-brouillard est sérieusement diminuée lorsque le véhicule se déplace sur une route sinueuse. Par conséquent, l'objet de la présente invention est de fournir un ensemble de phare capable d'avoir une direction d'éclairage variable conformément à la direction de braquage d'un véhicule de manière à surmonter l'inconvénient mentionné ci-dessus, associé à la technique antérieure. En conséquence, un ensemble de phare de la présente invention est adapté pour être utilisé avec un véhicule qui comporte un système de liaison de direction, et comporte une base, une unité de phare, un dispositif d'entraînement, un dispositif de détection, et un dispositif de commande. Le dispositif d'entraînement est monté sur la base, et comporte un essieu de transmission qui est relié à l'unité de phare, et une unité d'entraînement pour entraîner l'essieu de transmission à tourner dans des première et seconde directions opposées par rapport à la base de sorte que l'unité de phare est mobile vers une position sélectionnée parmi une position par défaut où l'unité de phare a une direction d'éclairage parallèle à l'axe du véhicule, et des positions limites gauche et droite, où la direction d'éclairage de l'unité de phare forme des angles limites gauche et droit avec l'axe du véhicule, respectivement. Le dispositif de détection comporte un composant détecté agencé sur l'essieu de transmission, et un composant de détection de position par défaut agencé sur la base et coopérant avec le composant détecté de manière à produire un signal de position par défaut lorsque l'unité de phare est dans la position par défaut. Le dispositif de commande est relié au dispositif d'entraînement et au dispositif de détection, et peut être actionné de manière à commander le dispositif d'entraînement pour qu'il remette l'unité de phare dans la position par défaut en référence au signal de position par défaut provenant du dispositif de détection. Le dispositif de commande est adapté pour être relié au système de liaison de direction, et peut en outre être actionné en réponse à une manipulation du système de liaison de direction par l'utilisateur de manière à commander le dispositif d'entraînement pour qu'il déplace l'unité de phare conformément au déplacement angulaire du système de liaison de direction. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre du mode préféré de réalisation, faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective pour représenter un système de liaison de direction d'un véhicule et le mode de réalisation préféré d'un ensemble de phare selon la présente invention, - la figure 2 est un bloc diagramme fonctionnel schématique de circuit du mode préféré de réalisation, - la figure 3 est une vue latérale schématique du mode préféré de réalisation, - la figure 4 est une vue avant schématique du mode de réalisation préféré, et - la figure 5 est une vue partielle en perspective pour représenter un dispositif de détection du mode préféré de réalisation. En se reportant aux figures 1 et 2, le mode préféré de réalisation d'un ensemble de phare selon la présente invention est représenté comme étant adapté à une utilisation avec un véhicule (non-représenté) qui comporte un système de liaison de direction 7 Le système de liaison de direction 7 est manipulé par un conducteur du véhicule pour diriger le véhicule d'une manière habituelle, et comporte une barre de direction 71, un engrenage d'entraînement 72 fixé sur la barre de direction 71, un engrenage entraîné 73 engrenant avec l'engrenage d'entraînement 72, et une résistance variable 74 reliée coaxialement à l'engrenage entraîné 73. La résistance de la résistance variable 74 varie avec le déplacement angulaire de la barre de direction 71. Les deux ensembles de phare du véhicule comportent ensemble une paire de bases 1 (une seule est représentée sur la figure 1), une paire d'unités de phare 3, une paire de dispositifs d'entraînement 2, une paire de dispositifs de détection 4 (un seul est représenté sur la figure 2), et un dispositif de commande 5. En référence en outre aux figures 3 et 4, chacune des bases 1 délimite un compartiment 11. Chaque base 1 peut être montée en dessous d'un pare-choc avant de véhicule ou sur une extrémité avant d'un toit de véhicule selon le type de véhicule, pour optimiser l'effet d'éclairage. Chacun des dispositifs d'entraînement 2 est monté dans le compartiment 11 d'une base respective parmi les bases 1, et comporte un essieu de transmission 21 et une unité d'entraînement 22. L'essieu de transmission 21 a une première extrémité qui s'étend à l'extérieur de la base respective 1 pour être relié de manière fixe à une unité respective des unités de phare 3. L'unité d'entraînement 22 est utilisée pour entraîner l'essieu de transmission 21 à tourner dans des première et seconde directions opposées (par exemple des directions dans le sens des aiguilles d'une montre et dans le sens contraire des aiguilles d'une montre) par rapport à la base respective 1 de telle sorte que l'unité de phare respective 3 soit mobile vers une position sélectionnée parmi une position par défaut, où l'unité de phare respective 3 a une direction d'éclairage parallèle à l'axe du véhicule, et des positions limites gauche et droite, où la direction d'éclairage de l'unité de phare respective 3 forme des angles limites gauche et droit avec l'axe du véhicule, respectivement. Dans ce mode de réalisation, l'unité d'entraînement 22 comporte un moteur 221, un engrenage d'entraînement 222 relié au moteur 221 et entraîné par celui-ci, et un engrenage entraîné 223 relié à l'essieu de transmission 21 et entraîné par l'engrenage d'entraînement 221 par une transmission réduisant la vitesse 23 qui engrène avec les engrenages d'entraînement et entraîné 222, 223 et qui comporte un ensemble d'engrenages réduisant la vitesse 231. L'essieu de transmission 21 tourne donc à une vitesse plus lente compte tenu de la transmission réduisant la vitesse 23. En se reportant en outre à la figure 5, chacun parmi les dispositifs de détection 4 comporte un composant détecté 41 agencé sur l'essieu de transmission 21 d'un dispositif respectif parmi les dispositifs d'entraînement 2, et un composant de détection de position par défaut 42 agencé dans le compartiment 11 d'une base respective parmi les bases 1. Le composant de détection de position par défaut 42 coopère avec le composant détecté 41 de manière à générer un signal de position par défaut (DP signal) lorsque une unité respective des unités de phare 3 est au niveau de la position par défaut. Dans ce mode de réalisation, le composant de détection de position par défaut 42 comporte un détecteur optique connu, et le composant détecté 41 comporte un pare-lumière détecté par le détecteur optique lorsque l'unité de phare respective 3 est dans la position par défaut. Chaque dispositif de détection 4 comporte de plus des composants de détection de limites gauche et droite 43 montés dans le compartiment 11 et ayant l'essieu de transmission respectif 21 disposé entre eux. Chacun des composants de détection de limites gauche et droite 43 coopère avec le composant détecté 41 de manière à produire un signal de position limite lorsque l'unité de phare respective 3 est dans une position correspondant à des positions limites gauche et droite. Dans ce mode de réalisation, chacun des angles limites gauche et droit. formés par la direction d'éclairage de l'unité de phare 3 par rapport à l'axe du véhicule lorsque l'unité de phare 3 est dans la position limite gauche ou droite est d'au moins 90 degrés, et chacun des composants de détection de limites gauche et droite 43 comporte un interrupteur de contact qui vient en contact avec le composant détecté 41 lorsque l'unité de phare respective 3 est dans une position correspondante parmi les positions limites gauche et droite. Un des dispositifs de détection 4 comporte de plus un détecteur de vitesse 44 qui est adapté pour détecter la vitesse du véhicule et produire un signal de vitesse de véhicule correspondant à la vitesse de véhicule détectée par celui-ci. En se reportant une fois encore aux figures 1 et 2, le dispositif de commande 5 est relié aux dispositifs d'entraînement 2, aux dispositifs de détection 4, et à la résistance variable 74 du système de liaison de direction 7, et comporte une commande 51, un générateur de signal 52, une unité de fixation d'état 53, et un panneau de commande 54. La commande 51, alimentée par une source de courant (batterie) 55, reçoit les signaux de position par défaut, les signaux de position l=imite, et le signal de vitesse de véhicule, et peut être actionnée de manière à commander les dispositifs d'entraînement 2 pour qu'ils restaurent les unités de phare 3 dans la position par défaut en référence aux signaux de position par défaut provenant des composants de détection de position par défaut 42 des dispositifs de détection 4. De plus, en se reportant aux signaux de position limite reçus à partir des composants de détection de limites gauche et droite 43 des dispositifs de détection 4, la commande 51 peut commander les dispositifs d'entraînement 2 pour qu'ils arrêtent la rotation des essieux de transmission 21 dans une des première et seconde directions lorsque les unités de phare 3 atteignent une position correspondante parmi les positions limites gauche et droite. Le générateur de signal 52 est relié à la résistance variable 74 du système de liaison de direction 7, et est adapté pour produire un signal de déplacement angulaire représentatif du déplacement angulaire de la barre de direction 71 du système de liaison de direction 7. Le générateur de signal 52 est relié à la commande 51 de manière à fournir à celle-ci le signal de déplacement angulaire. La commande 51 est sensible au signal de déplacement angulaire de manière à commander les dispositifs de détection 4 pour qu'ils déplacent les unités de phare 3 conformément au déplacement angulaire de la barre de direction 71. Dans ce mode de réalisation, par référence au signal de vitesse de véhicule provenant du détecteur de vitesse 44, la commande 51 peut commander les dispositifs d'entraînement 2 pour qu'ils restaurent les unités de phare 3 dans la position par défaut lorsque le signal de vitesse de véhicule indique une vitesse de véhicule nulle, et pour déplacer les unités de phare 3 pour changer la direction d'éclairage conformément au déplacement angulaire de la barre de direction 71 lorsque le signal de vitesse de véhicule indique une vitesse de véhicule non-nulle. L'unité de fixation d'état 53 est reliée à la commande 51 pour valider et invalider sélectivement le fonctionnement de la commande 51 dans un mode de commande automatique, où les unités de phare 3 sont déplacées automatiquement sous la commande de la commande 51 pour changer la direction d'éclairage conformément au déplacement angulaire de la barre de direction 71. Le panneau de commande 54 est relié à l'unité de fixation d'état 53, et comporte au moins une touche de commande pour commander l'activation et la désactivation des unités de phare 3, et une touche de mode 543 pour valider et invalider sélectivement le mode de commande automatique. Dans ce mode de réalisation, le panneau de commande 54 comporte une touche MARCHE 541 pour commander l'activation des unités de phare 3, et une touche ARRET 542 pour commander la désactivation des unités de phare 3. De préférence, la commande 51 commande les dispositifs d'entraînement 2 pour qu'ils restaurent les unités de phare 3 dans la position par défaut à chaque fois que le courant vers les unités de phare 3 est activé (c'est-à-dire lorsque la touche MARCHE 541 du panneau de commande 54 est actionnée). De préférence, la commande 51 commande de plus les dispositifs d'entraînement 2 pour qu'ils restaurent les unités de phare 3 dans la position par défaut à chaque fois que le courant vers les unités de phare 3 est désactivé (c'est-à-dire lorsque la touche ARRET 542 du panneau de commande 54 est actionnée). En utilisation, lorsque le conducteur du véhicule actionne la touche de mode 543 du panneau de commande 54 pour valider le mode de commande automatique, et par la suite actionne la touche MARCHE 541 du panneau de commande 54 pour activer les unités de phare 3, la commande 51 commande initialement les dispositifs d'entraînement 2 pour qu'ils déplacent les unités de phare 3 jusqu'à la position par défaut. Lors d'un déplacement des unités de phare 3 jusqu'à la position par défaut, les dispositifs d'entraînement 2 sont commandés pour qu'ils mettent en rotation ._es essieux de transmission 21 dans l'une des première et seconde directions jusqu'à ce que le composant détecté 41 de chacun des dispositifs de détection 4 ait été détecté par le composant de détection de position par défaut respectif 42, ce qui indique que l'unité de phare respective 3 a atteint la position par défaut, ou jusqu'à ce que le composant détecté 41 vienne en butée contre un des composants de détection de limites gauche et droite 43, ce qui indique que l'unité de phare respective 3 a atteint une des positions limites gauche et droite. Dans ce dernier cas, la commande 51 va répondre au signal de position limite reçu par celle-ci en commandant aux dispositifs d'entraînement 4 de mettre en rotation les essieux de transmission 21 dans la direction opposée jusqu'à ce que les composants détectés 41 des dispositifs de détection 4 soient détectés par les composants de détection de position par défaut 42. Dans l'intervalle, le générateur de signal 52 produit le signal de déplacement angulaire sur la base de la résistance de la résistance variable 74 du système de liaison de direction 7, et envoie celui-ci à la commande 51. La commande 51 commande alors aux dispositifs d'entraînement 2 de déplacer les unités de phare 3 conformément au signal de déplacement angulaire c'est-à-dire conformément au déplacement angulaire de la barre de direction 71 du système de liaison de direction 7. En résultat, la direction d'éclairage des unités de phare 3 varie concomitamment à la direction de braquage du véhicule lorsque la commande 51 est actionnée dans le mode de commande automatique. Après ceci, lorsque la touche ARRET 542 du panneau de commande 54 est actionnée pour désactiver les unités de phare 3, la commande 51 commande aux dispositifs d'entraînement 2 de restaurer les unités de phare 3 dans la position par défaut de la manière décrite ci-dessus. D'autre part, les unités de phare 3 sont maintenues dans la position par défaut indépendamment de l'activation ou la désactivation des unités de phare 3 lorsque le fonctionnement de la commande 51 dans le mode de commande automatique est invalidé. Comme mentionné ci-dessus, en se reportant au signal de vitesse de véhicule provenant du détecteur de vitesse 44, la commande 51 peut commander aux dispositifs d'entraînement 2 de restaurer les unités de phare 3 dans la position par défaut lorsque la commande 51 est actionnée dans le mode de commande automatique et lorsque le signal de vitesse de véhicule indique une vitesse de véhicule nulle (par exemple lorsque le véhicule est stationné ou est arrêté du fait d'un feu rouge). Par conséquent, on peut empêcher que la lumière rayonnée par les unités de phare 3 n'interfère avec la vision des conducteurs de véhicule qui sont devant ou qui sont sur la voie opposée. La commande 51 commande aux dispositifs d'entraînement 2 de déplacer les unités de phare 3 pour qu'ils changent la direction d'éclairage conformément au déplacement angulaire de la barre de direction 71 uniquement lorsque le signal de vitesse de véhicule indique une vitesse de véhicule non-nulle c'est--à-dire lorsque le véhicule se déplace. 11 2898560 De plus, si les unités de phare 3 s'écartent des orientations angulaires idéales par rapport au système de liaison de direction 7 du fait d'une interférence d'un objet avec la transmission des 5 dispositifs d'entraînement 2, d'un impact sur les unités de phare 3, ou d'un déplacement forcé des unités de phare 3, lors de l'enlèvement de l'objet interférant (s'il y en a), le courant des unités de phare 3 est désactivé pour ramener les unités de phare 3 dans la 10 position par défaut comme décrit ci-dessus, et par la suite est activé pour poursuivre avec un fonctionnement normal de l'ensemble de phare de la présente invention. De plus, :es composants de détection de limites gauche et droite 43 servent aussi à limiter la plage de 15 rotation angulaire des essieux de transmission 21 pour éviter un enchevêtrement des fils électriques | Un ensemble de phare de véhicule comporte un essieu de transmission (21) relié à un phare (3) et une unité entraînant l'essieu de transmission (21) à tourner pour que le phare (3) soit mobile vers une position par défaut où la direction d'éclairage du phare (3) est parallèle à l'axe du véhicule ou des positions limites gauche et droite où la direction d'éclairage forme des angles limites gauche et droit avec l'axe du véhicule respectivement. Un dispositif de détection produit un signal de position par défaut lorsque le phare (3) est dans la position par défaut. Un dispositif de commande (5) peut déplacer le phare (3) conformément au déplacement angulaire d'un système de liaison de direction (7). | 1. Ensemble de phare adapté pour être utilisé avec un véhicule qui comporte un système de liaison de direction (7), caractérisé en ce qu'il comporte : une base (1), une u: lité de phare (3), un dispositif d'entraînement (2) monté sur ladite base (1), et comportant un essieu de transmission (21) qui est relié à l'unité de phare (3), et une unité d'entraînement (22) pour entraîner l'essieu de transmission (21) à tourner dans des première et seconde directions opposées par rapport à la base (1) de telle sorte que l'unité de phare (3) soit mobile vers une position sélectionnée parmi une position par défaut où l'unité de phare (3) a une direction d'éclairage parallèle à l'axe du véhicule, et des positions limites gauche et droite où la direction d'éclairage de l'unité de phare (3) forme des angles limites gauche et droit avec l'axe du véhicule, respectivement, un dispositif de détection (4) comportant un composant détecté (41) agencé sur l'essieu de transmission (21) et un composant de détection de position par défaut (42) agencé sur la base (1) et coopérant avec le composant détecté (41) de manière à produire un signal de position par défaut lorsque l'unité de phare (3) est dans la position par défaut, et un dispositif de commande (5) relié au dispositif d'entraînement (2) et au dispositif de détection (4) et pouvant être actionné de manière à commander le dispositif d'entraînement (2) pour qu'ilremette l'unité de phare (3) dans la position par défaut en référence au signal de position par défaut provenant du dispositif de détection (4), le dispositif de commande (5) étant adapté pour être relié au système de liaison de direction (7) et pouvant en outre être actionné, en réponse à une manipulation du système de liaison de direction (7) par l'utilisateur, de manière à commander le dispositif d'entraînement (2) pour qu'il déplace l'unité de phare (3) conformément au déplacement angulaire du système de liaison de direction (7). 2. Ensemble de phare selon la 1, caractérisé en ce que l'unité d'entraînement (22) du dispositif d'entraînement (2) comporte un moteur (221), un engrenage d'entraînement (222) relié au moteur (221), et un engrenage entraîné (223) relié à l'essieu de transmission (21) et entraîné par l'engrenage d'entraînement (221). 3. Ensemble de phare selon la 2, caractérisé en ce que l'unité d'entraînement (22) du dispositif d'entraînement (2) comporte de plus une unité d'engrenages de réduction de vitesse (23) qui engrène avec les engrenages d'entraînement et entraînés (222, 223). 4. Ensemble de phare selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de détection (4) comporte de plus des composants de détection de limites gauche et droite (43) ayant l'essieu de transmission (21) disposé entre eux, chacun des composants de détection de limites gauche et droite (43) coopérantavec le composant détecté (41) de manière à produire un signal de position limite lorsque l'unité de phare (3) est dans une position correspondante des positions limites gauche et droite, et envoyer le signal de position limite au dispositif de commande (5) pour valider le dispositif de commande (5) pour qu'il arrête une rotation poursuivie de l'essieu de transmission (21) dans l'une des première et seconde directions lorsque l'unité de phare (3) atteint une position correspondante des positions limites gauche et droite. 5. Ensemble de phare selon la 4, caractérisé en ce que chacun des composants de détection de limites gauche et droite (43) comporte un commutateur de contact qui vient en contact avec le composant détecté (41) lorsque l'unité de phare (3) est dans une position correspondante des positions limites gauche et droite. 6. Ensemble de phare selon la 4, caractérisé en ce que chacun des angles limites gauche et droit: est d'au moins 90 degrés. 7. Ensemble de phare selon la 1, caractérisé en ce que le composant de détection de position par défaut (42) comporte un détecteur optique, et le composant détecté (41) comporte un pare-lumière détecté par le détecteur optique lorsque l'unité de phare (3) est dans la position par défaut. 8. Ensemble de phare selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de commande (5) comporte :une commande (51) pour commander le fonctionnement du dispositif d'entraînement (2) et pour recevoir =_e signal de position par défaut provenant du dispositif de détection (4), et un générateur de signal (52) adapté pour être relié au système de liaison de direction (7) et adapté pour produire un signal de déplacement angulaire représentatif du déplacement angulaire du système de liaison de direction (7), le générateur de signal (52) étant relié à la commande (51) de manière à fournir à celle-ci le signal de déplacement angulaire. 9. Ensemble de phare selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de commande (5) comporte : une commande (51) pour commander le fonctionnement du dispositif d'entraînement (2) et pour recevoir le signal de position par défaut en provenance du dispositif de détection (4), une unité de fixation d'état (53) reliée à la commande (51) pour valider et invalider sélectivement le fonctionnement de la commande (51) dans un mode de commande automatique, où l'unité de phare (3) est déplacée automatiquement sous la commande de la commande (51) pour changer la direction d'éclairage conformément au déplacement angulaire du système de liaison de direction (7), et un panneau de commande (54) relié à l'unité de fixation d'état (53) et comportant au moins une touche de commande (541, 542) pour commander l'activation et la désactivation de l'unité de phare (3) et une touche de mode (543) pour valider etinvalider sélectivement le mode de commande automatique. 10. Ensemble de phare selon la 1, caractérisé en ce que : le dispositif de commande (5) comporte une commande (51) pour commander le fonctionnement du dispositif d'entraînement (2) et pour recevoir le signal de position par défaut provenant du dispositif de détection (4), le dispositif de détection (4) comportant en outre un détecteur de vitesse (44) adapté pour détecter la vitesse du véhicule et pour produire un signal de vitesse de véhicule correspondant à la vitesse de véhicule détectée par celui-ci, le détecteur de vitesse (44) étant relié à la commande (51) de manière à fournir à celle--ci le signal de vitesse de véhicule, la commande (51) commandant le dispositif d'entraînement (2) pour qu'il restaure l'unité de phare (3) dans la position par défaut lorsque le signal de vitesse de véhicule indique une vitesse de véhicule nulle, et pour déplacer l'unité de phare (3) pour changer la direction d'éclairage conformément au déplacement angulaire du système de liaison de direction (7) lorsque le signal de vitesse de véhicule indique une vitesse de véhicule non-nulle. 11. Ensemble de phare selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de commande (5) commande le dispositif d'entraînement (2) pour qu'il restaure l'unité de phare (3) dans la position par défaut à chaque fois que le courant vers l'unité de phare (3) est activé. 12. Ensemble de phare selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de commande (5) commande le dispositif d'entraînement (2) pour qu'il 5 restaure l'unité de phare (3) dans la position par défaut à chaque fois que le courant vers l'unité de phare (3) est désactivé. | B | B60 | B60Q | B60Q 1 | B60Q 1/132,B60Q 1/076 |
FR2895261 | A1 | UTILISATION D'UN EXTRAIT DE RIZ EN TANT QU'AGENT ACTIF INDUCTEUR DE LA SYNTHESE DES PROTEINES SIRT DANS LES CELLULES DE LA PEAU | 20,070,629 | L'invention concerne le domaine de la cosmétique et de la pharmaceutique, notamment le domaine de la dermatologie. La présente invention a pour objet l'utilisation d'un extrait de riz en tant qu'agent actif inducteur de la synthèse endogène des protéines SIRT dans les cellules de la peau, dans ou pour la préparation d'une composition cosmétique ou pharmaceutique. L'invention a également pour objet les compositions cosmétique ou pharmaceutique contenant ledit extrait. Les protéines SIRT font partie de la famille des Sirtuines, ce sont des protéines nucléaires, NAD+ dépendantes, jouant un rôle important dans la désacétylation des histones. Les gènes SIR (Silent Information Regulators), codant pour les protéines SIR, ont, pour la première fois, été décrits chez S. cerevisiae en 1979 (Rive J et Al., Genetics 1979). Plus tard, il a été démontré qu'une surexpression de la protéine SIR2P, chez C. elegans, permettait d'augmenter la durée de vie de cet organisme (Tissenbaum et Al., Nature 2001). Cette étude émettant ainsi l'hypothèse selon laquelle ces protéines seraient liées à la longévité. La protéine SIRT1 est la sirtuine humaine la mieux caractérisée, interagissant avec de nombreux régulateurs de la transcription. La protéine humaine SIRT1 a été décrite comme étant impliquée dans la régulation de p53 (Cheng HL et Al. Proc Nad Acad Sci U S A. 2003) ; et, plus récemment, comme un modulateur de la sénescence cellulaire (Langley E et Al., EMBO J. 2002). D'autres protéines humaines Sir ont été découvertes (SIRT2, SIRT3, SIRT4-7). La protéine humaine SIRT2 a été peu étudiée, quelques études ont cependant démontré son rôle dans le contrôle de l'activité mitotique (Dryden SC et Al., Mol Cell Biol. 2003) ainsi que son implication dans la régulation de la protéine p53 (Vaziri H et Al., Cell. 2001). A ce jour, les histones désacétylases sont considérées comme une famille d'enzymes occupant un rôle important dans la régulation de la mort cellulaire et dans son cycle de vie (Porcu M and Chiarugi A., Trends Pharmacol Sci., 2005). Il a récemment été démontré que cette protéine est présente de manière significative dans la peau et qu'elle occupe un rôle très important. Il a en effet été démontré que la protéine SIRT, et plus précisément la protéine SIRTI, était exprimée dans les cellules de la peau et que son expression était en relation avec les différents stress que rencontrent les cellules cutanées. Il a notamment été mis en évidence que l'induction de l'expression de cette protéine, par différents agents, permettait de protéger les cellules et de mieux les aider à lutter contre le stress et le vieillissement intrinsèque. La protéine SIRT1 occupe ainsi une fonction très importante dans le vieillissement et la protection cellulaire. Ainsi, une augmentation de son expression permet à la peau de mieux résister au stress qui l'entoure, c'est-à-dire de mieux lutter contre les phénomènes d'oxydation et donc, plus généralement, de mieux lutter contre le vieillissement. Plus globalement, l'induction 2895261 -2- de l'expression de cette protéine dans les cellules de la peau apporte une amélioration générale des mécanismes de protection cellulaire et permettrait d'augmenter la durée de vie cellulaire. La présence de cette protéine au niveau de la peau, ainsi que les bénéfices de sa 5 surexpression, met donc en perspective de nouveaux modes d'action et de nouveaux moyens afin d'améliorer la survie cellulaire, et notamment la survie cellulaire des cellules cutanées ; mais aussi, plus généralement des moyens afin d'améliorer les propriétés de la peau. Par améliorer les propriétés de la peau, on entend tous les moyens destinés à conserver ou à rétablir un bon fonctionnement de la peau ou encore tout moyen qui sert à préserver ou à améliorer son 10 apparence et/ou son aspect. Ainsi une augmentation de la synthèse des protéines SIRT permettra à la peau de prévenir les manifestations cutanées du vieillissement, d'être mieux protéger contre les agressions extérieures et contre les stress auxquels elle est soumise. Par ailleurs, et selon une vision plus globale de l'invention, une induction de SIRT permettra d'obtenir des effets anti-inflammatoire et anti- 15 irritant. De plus une induction de SIRT pourra stimuler la synthèse de protéines constitutives de la matrice extracellulaire permettant ainsi une action positive sur la régénération tissulaire et sur la cicatrisation. La présente invention se rapporte à l'utilisation d'une quantité efficace d'au moins un extrait 20 de riz, en tant qu'agent actif inducteur de la synthèse endogène des protéines SIRT dans les cellules de la peau. Cet actif pourra être utilisé seul ou en association avec au moins un autre agent actif, dans ou pour la préparation d'une composition cosmétique et/ou dermopharmaceutique et/ou dermatologique. L'invention concerne également une composition cosmétique ou pharmaceutique 25 comprenant un extrait végétal, de préférence obtenu à partir de plantes du genre Oryza, ledit extrait constituant un agent actif inducteur de la synthèse endogène des protéines SIRT dans les cellules de la peau. Le terme "extrait" désigne toute substance ou préparation isolée, obtenue à partir de matière 30 végétale (ou animale). Il s'obtient, par exemple, par dissolution des composants actifs au moyen de solvants (comme l'eau, l'alcool, etc.) puis par concentration et purification de ces actifs, par exemple, par évaporation des solvants. Par extrait de riz , on entend toutes substances isolées, obtenues à partir de la matière première végétale que constitue le riz. Par leur activité inductrice de la synthèse des protéines SIRT, les extraits de riz décrits dans 35 l'invention présentent des activités biologiques spécifiques qui les rendent directement 2895261 -3 utilisables dans des préparations ou compositions cosmétiques, dermatologiques ou pharmaceutiques. L'utilisation d'extraits de riz, dans le domaine de la cosmétique, a déjà été décrite dans de 5 nombreux brevets tels que les brevets US5853705 et JP9087133, notamment au niveau des soins de la peau. Toutefois, son utilisation en tant qu'agent activateur de la synthèse des protéines SIRT n'a pas encore été exposée. A ce jour, très peu d'utilisations de composés inducteurs de synthèse de protéines de la famille des SIRT, dans les cellules de la peau, ont été décrites. Parmi ces composés susceptibles 10 d'activer la synthèse des protéines SIRT de la peau, on peut citer différentes molécules dont, par exemple, les polyphénols. Plus particulièrement, on peut citer : des dérivés de trans-stilbène (resveratrol, piceatannol), des dérivés des chalcones (isoliquiritigenine, butéine), des dérivés de flavones (fisteine, luteoline, quercetine). Ainsi, le principal objet de la présente invention concerne l'utilisation d'un nouveau composé 15 capable d'induire la synthèse des protéines SIRT. L'invention concerne l'utilisation d'une quantité efficace d'au moins un extrait de riz, en tant qu'agent actif inducteur de la synthèse endogène des protéines SIRT dans les cellules de la peau, dans ou pour la préparation d'une composition cosmétique ou pharmaceutique. Préférentiellement selon l'invention, les composés activeront une classe de protéines SIRT particulière, les protéines SIRT1. 20 Par agent actif inducteur ou activateur de la synthèse des protéines SIRT, on entend un agent actif apte à induire la synthèse des protéines SIRT dans les cellules de la peau ou encore un agent apte à augmenter la quantité de ces protéines dans les cellules de la peau, en agissant à quelque niveau que ce soit dans les étapes de production endogène de la protéine SIRT (précurseurs, ADN, ARN, etc.). 25 Le riz est une céréale, plante de la famille des graminées ou poacées cultivée dans les régions tropicales, subtropicales et tempérées. Le riz est une plante annuelle glabre, à chaume (la paille) dressé ou étalé, de hauteur variable. Le fruit (ou grain) est un caryopse enveloppé dans deux glumelles grandes, coriaces et adhérentes, l'ensemble formant le paddy. Le riz appartient au 30 genre Oryza qui comprend plus d'une vingtaine d'espèces, dont deux variétés sont plus particulièrement cultivées : Oryza sativa L., l'espèce la plus cultivée, originaire de l'Inde ; Oryza glaberrima Steud., le riz africain ou riz de Casamance, originaire d'Afrique Centrale. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, l'agent actif est obtenu à partir d'un 35 extrait de plantes de l'espèce Oryza sativa L. Bien entendu l'extrait peut être préparé à partir de 2895261 -4- plantes d'au moins l'une quelconque des nombreuses variétés et espèces appartenant au genre Oryza. Selon une méthode de réalisation de l'invention actuellement préférée, l'extrait de riz est un extrait aqueux. Par extrait aqueux, on entend tout ensemble de composés solubles dans l'eau ou 5 dans tout solvant constitué totalement ou partiellement d'eau. Par solvant aqueux on entend tout solvant constitué totalement ou partiellement d'eau. On peut citer l'eau elle-même, les solvants hydroalcooliques en toutes proportions ou encore les solvants constitués d'eau et d'un composé comme le propylène glycol ou le butylène glycol en toutes proportions. Les extraits selon l'invention peuvent être obtenus par dissolution dans l'eau, l'alcool ou l'éther, puis par 10 concentration de cette solution en faisant intervenir l'évaporation ou la distillation. Les extraits selon l'invention sont notamment des extraits aqueux purifiés. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, l'extrait de riz est un extrait composé en grande partie de composés de nature peptidique. Par composés de nature peptidique, on entend désigner des composés de nature protéique, 15 tels que les fragments de protéines, les peptides mais aussi les acides aminés libres. Les peptides, acides aminés et fragments de protéines sont dosés selon les techniques classiques, bien connues de l'homme du métier. Par ailleurs, selon une autre caractéristique, l'extrait de riz contient des composés de faible poids moléculaire. 20 Selon un autre mode de réalisation avantageux de l'invention, l'extrait de riz contient une quantité de composés de nature peptidique représentant entre 30 et 70 % du poids total de l'extrait sec, plus particulièrement cette quantité est comprise entre 40 et 50 % du poids total de l'extrait sec. 25 Toute méthode d'extraction ou de purification connue de l'homme du métier peut être utilisée pour préparer l'extrait selon l'invention. Pour réaliser l'extraction, on peut utiliser du riz entier, le son riche en protéines est alors conservé, ou du riz décortiqué. La teneur en protéine dans le riz varie de 4 à 14 %. Selon un mode préféré de l'invention on utilise du riz décortiqué. 30 Ainsi, par exemple, dans une première étape, les grains de riz sont broyés à l'aide d'un broyeur à plantes. La poudre ainsi obtenue peut ultérieurement être "délipidée" à l'aide d'un solvant organique classique (comme par exemple un alcool, un hexane ou de l'acétone). On réalise ensuite classiquement l'extraction des protéines du riz (Osborne, 1924) ; les grains de riz broyés étant mis en suspension dans une solution alcaline. La fraction soluble est récueillie 35 après des étapes de centrifugation et de filtration, cette solution brute constituant alors une première forme de l'extrait. Les protéines sont ensuite précipitées en faisant varier la force ionique et en acidifiant le milieu, ce qui permet d'éliminer les composants solubles et les acides nucléiques. Le précipité est ensuit lavé à l'aide d'un solvant tel que, par exemple, l'éthanol ou le méthanol puis le solvant est évaporé par séchage sous vide. Le précipité riche en protéines est remis en solution dans l'eau ou un autre solvant et constitue alors une forme plus purifiée de l'extrait. L'extraction peut également être réalisée en milieu neutre ou acide. L'étape de précipitation s'effectue alors à l'aide d'un agent classique de précipitation tels que les sels (chlorure de sodium, sulfate d'ammonium). Le précipité obtenu peut être séparé des agents de précipitation par dialyse après remise en solution dans de l'eau ou un autre solvant. La fraction protéique isolée selon l'invention est ensuite hydrolysée dans des conditions ménagées pour générer des polypeptides et des peptides solubles. L'hydrolyse se définit comme étant une réaction chimique impliquant le clivage d'une molécule par de l'eau, cette réaction pouvant se faire en milieu neutre, acide ou basique. Selon l'invention, l'hydrolyse est réalisée par voie chimique et/ou de façon avantageuse par des enzymes protéolytiques. La solution obtenue constitue l'extrait actif. L'extrait actif peut être encore purifié par fractionnement, notamment par une méthode de type chromatographique ou purifié et concentré par un procédé de dialyse. L'une quelconque des formes plus ou moins purifiées de l'extrait est alors solubilisée dans de l'eau ou dans tout mélange contenant de l'eau, puis stérilisée par ultrafiltration. Préférentiellement selon l'invention, l'extrait de riz actif est préparé à partir d'une poudre de protéines de riz. Une hydrolyse enzymatique en milieu basique est réalisée. De préférence on utilise des endoprotéases et exopeptidases d'origine végétale (papaïne, bromelaine, ficine) et de micro-organismes (Aspergillus, Rhizopus, Bacillus, etc.). Des étapes de filtration et de stérilisation sont par la suite réalisées selon les méthodes décrites ci-dessus. Selon l'invention, l'utilisation de l'extrait apte à activer la synthèse des protéines SIRT1 dans les cellules de la peau, se fera préférentiellement sous la forme d'une composition adaptée à l'administration par voie topique externe, principalement sur la peau, les muqueuses et/ou les phanères, comprenant un milieu cosmétiquement ou dermatologiquement acceptable. Ces extraits pourront également être utilisés pour la fabrication d'une composition constituant un médicament pour le traitement d'une affection dermatologique. La quantité efficace de principe actif correspond à la quantité nécessaire pour obtenir le résultat désiré. Ainsi, selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le principe actif précité est utilisé, dans les compositions, à une concentration comprise entre 0,00001 % et 20 % 2895261 -6- environ, et préférentiellement à une concentration comprise entre 0,001 % et 10 % environ en poids par rapport au poids total de la composition finale. Ces extraits, aptes à activer la synthèse endogène des protéines SIRT, de même que les 5 compositions qui les comprennent, pourront être utilisés d'une manière plus générale afin de traiter des affections dermatologiques. Par affections dermatologiques, on entend toutes les maladies affectant la peau et ayant ou non des conséquences visibles. A ce titre, on peut citer par exemple : des désordres liés à des problèmes de différenciation et/ou de prolifération cellulaire, des problèmes liés à la 10 kératinisation, des troubles inflammatoires ou allergiques, des troubles liés aux fonctions sébacées, des proliférations dermiques ou épidermiques (bénignes ou malignes) ; des désordres cutanés dus à une exposition aux rayonnements UV., des pathologies associées au vieillissement chronologique ou actinique. Ainsi selon un autre aspect, les extraits selon l'invention, tels que décrits précédemment, 15 destinés à activer la synthèse endogène des protéines SIRT dans les cellules de la peau, pourront être utilisés pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement des désordres cutanés. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, l'agent actif précité est préalablement solubilisé dans un ou plusieurs solvants cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptables comme l'eau, le glycérol, le sorbitol, le xylitol, le mannitol, l'éthanol, le propanol ou 20 l'isopropanol, le propylène glycol, le butylène glycol, le dipropylène glycol, les diglycols éthoxylés ou propoxylés ou tout mélange de ces solvants. Selon encore un autre mode de réalisation avantageux de l'invention, l'agent actif précité est préalablement solubilisé dans un vecteur cosmétique ou pharmaceutique comme les liposomes ou adsorbés sur des polymères organiques poudreux, des supports minéraux comme les talcs et 25 bentonites, et plus généralement solubilisés dans ou fixés sur tout vecteur cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable. Quelle que soit la forme de l'invention, la composition selon l'invention peut être ingérée, injectée ou appliquée sur la peau (sur toute zone cutanée du corps), les cheveux, les ongles ou les muqueuses. Selon le mode d'administration, la composition selon l'invention peut se présenter 30 sous toutes les formes galéniques normalement utilisées. Préférentiellement, les compositions selon la présente invention se présenteront sous une forme galénique adaptée à l'administration par voie topique cutanée. Elles couvrent toutes les formes cosmétiques ou dermatologiques. Ces compositions doivent donc contenir un milieu cosmétiquement acceptable, c'est-à-dire compatible avec la peau, les poils ou les cheveux. 2895261 -7 Selon un autre aspect, la présente invention concerne un procédé de traitement cosmétique pour les soins de la peau destiné à augmenter la synthèse endogène des protéines SIRT dans les cellules de la peau, caractérisé par le fait que l'on applique sur la peau une composition contenant l'agent actif tel que défini précédemment, afin d'obtenir l'action désirée. 5 Des modes de réalisation particuliers de ce procédé de traitement cosmétique résultent également de la description précédente. Le procédé de traitement cosmétique de l'invention peut être mis en oeuvre notamment en appliquant les compositions cosmétiques telles que définies ci-dessus, selon la technique d'utilisation habituelle de ces compositions, par exemple : application de crèmes, de gels, de 10 sérums, de lotions, de laits, de shampooings ou de compositions anti-solaires, sur la peau ou sur les cheveux, ou encore application de dentifrice sur les gencives. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront mieux à la lecture des exemples donnés à titre illustratif et non limitatif. Exemple 1 : Mise en évidence de l'effet de l'extrait selon l'invention sur les fibroblastes. Le but de l'étude est de déterminer l'influence de l'extrait de riz sur la synthèse des protéines SIRTI par les fibroblastes, par la technique d'immunofluorescence et par la technique de 20 Western-blotting. Les techniques d'immunofluorescence et de western-blot sont des techniques semi-quantitatives qui permettent d'apprécier le taux des protéines présentes dans les cellules. Des fibroblastes humains sont maintenus en culture à 37 C dans une atmosphère humidifiée contenant 5 % de CO2. Pour les études d'immunofluorescence, les fibroblastes ont été cultivés sur des lames 8 puits ; pour le Western-blot, les cellules ont été cultivées dans des boîtes de 100 25 mm de diamètre. Les cellules sont ensuite incubées durant 24 ou 48 heures avec l'extrait selon l'invention, mis en solution à 0,5 % ; une condition contrôle ne contenant pas d'extrait est réalisée. • Etudes par immunofluorescence Après élimination des surnageants et rinçage des cultures, les cellules sont fixées avec du 30 méthanol pendant 4 minutes à 4 C puis rincées avec du tampon PBS. Des anticorps de lapin anti- SIRT1 humaine, dilués à 1/100, sont alors ajoutés (Santa Cruz Biotechnology). L'incubation dure 3 heures à température ambiante ; les surnageants sont ensuite éliminés et les cellules sont rincées au PBS. Puis un anticorps secondaire (anti-lapin, Molecular Probes), couplé à un marqueur fluorescent (Alexa 488) est additionné. Après 1 heure d'incubation à température 15 2895261 -8- ambiante, les surnageants sont éliminés et les cellules sont rincées au PBS. Les lames sont alors montées puis examinées au microscope à Epi-fluorescence (Nikon Eclipse E600 microscope). La quantité de protéines SIRTI, synthétisées par les cellules, est proportionnelle à l'intensité de la fluorescence. Les résultats ainsi obtenus démontrent une augmentation significative de 5 l'expression des protéines SIRTI au niveau du noyau de la cellule après application de l'extrait selon l'invention durant 24 et 48 heures. Par ailleurs, plus la concentration d'extrait appliquée au niveau des cellules est importante, plus l'intensité est élevée, traduisant ainsi une stimulation de la synthèse de protéines SIRT1 vraisemblablement dose-dépendante. 10 • Etudes par Western-blot Les cellules sont lavées et collectées par grattage dans un tampon d'extraction (20mM Tris, 150mM NaCl, 10mM EDTA, 0,2 % Triton X100) enrichi d'un cocktail d'inhibiteurs de protéases (Sigma). Les protéines ainsi extraites sont centrifugées à 4 C à 10000 rpm durant 10 minutes et les échantillons ainsi obtenus sont stockés à -80 C. 15 Après standardisation des échantillons avec un kit de dosage de protéines BCA (Pierce), les lysats cellulaires sont séparés par électrophorèse sur un gel NuPAGE 4-12% (Invitrogen) et transférés sur une membrane de nitrocellulose (PAL corporation). Les membranes sont incubées toute une nuit avec un anticorps de lapin anti-SIRT1 humaine (Santa Cruz Biotechnology), dilué à 1/200, suivi par une incubation avec un anticorps anti-lapin IgG-peroxydase, dilué à 1/5000, 20 (Beckman Coulter). La révélation est effectuée avec un substrat chimioluminescent. Afin d'évaluer quantitativement les protéines exprimées dans les cellules, les bandes présentes dans le gel sont quantifiées en utilisant un logiciel ChimiImager (Alpha Innotech Corporation, USA). La quantité de protéines est exprimée en pourcentage d'intensité lumineuse, comparée à la 25 condition contrôle, c'est-à-dire comparée aux cellules qui n'ont pas reçu l'extrait selon l'invention. intensité % Incubation durant 48 heures Contrôle 100 Extrait à 0,5 % 112 Les résultats, présentés dans le tableau ci-dessus, nous permettent de conclure que l'ajout de 30 l'extrait selon l'invention dans le milieu de culture des fibroblastes a pour effet d'augmenter la synthèse des protéines SIRTI par les cellules. Cette augmentation de la quantité de protéines SIRT1 confirme les résultats obtenus en immunofluorescence. -9- Exemple 2 : Mise en évidence ex vivo de l'effet de l'extrait selon l'invention. Des études ex vivo ont permis, par immunomarquage, de mettre en évidence l'expression des protéines SIRT1 sur des échantillons de peau. Des échantillons de peau humaine sont mis en culture à l'interface air/liquide. L'extrait selon l'invention est appliqué topiquement sur ces échantillons, au niveau de l'épithélium, puis les échantillons sont incubés durant 24 heures. Ces échantillons de peau sont ensuite fixés avec du formaldéhyde puis inclus dans la paraffine. Des coupes de 2 à 3 m sont alors réalisées. L'immunomarquage est effectué après différentes étapes de lavage et d'incubation de ces coupes. L'immunomarquage proprement dit est réalisé avec un anticorps polyclonal de lapin anti-SIRTI humaine (IBL Co), dilué au 1/50, puis avec un anticorps secondaire (anti-lapin, Molecular Probes), couplé à un marqueur fluorescent. Les coupes de peau sont alors examinées au microscope à Epi-fluorescence (Nikon Eclipse E600 microscope). Les résultats obtenus démontrent que les peaux traitées avec l'extrait selon l'invention expriment une quantité de protéines SIRT1 nettement supérieure aux peaux contrôle non traitées. Ainsi, l'extrait selon l'invention permet, au niveau cutané, d'augmenter l'expression des protéines SIRT1. 5 10 15 20 30 35 -10- | La présente invention a pour objet l'utilisation d'un extrait de riz en tant qu'agent actif inducteur de la synthèse endogène des protéines SIRT dans les cellules de la peau, dans ou pour la préparation d'une composition cosmétique ou pharmaceutique. L'invention concerne aussi les compositions contenant ledit extrait. | 1. Utilisation d'une quantité efficace d'au moins un extrait végétal en tant qu'agent actif inducteur de la synthèse endogène des protéines SIRT dans les cellules de la peau, dans ou pour la préparation d'une composition cosmétique ou pharmaceutique. 2. Utilisation selon la précédente, caractérisée en ce que l'extrait végétal est obtenu à partir de plantes du genre Oryza et plus particulièrement du grain ou caryopse desdites plantes. 3. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'extrait végétal est obtenu à partir de plantes de l'espèce Oryza sativa L. et plus particulièrement du grain ou caryopse desdites plantes. 4. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'extrait végétal est un extrait de nature peptidique. 5. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'extrait végétal contient une quantité de composés de nature peptidique représentant entre 30 et 70 % du poids total de l'extrait sec et plus particulièrement entre 40 et 50 % du poids total de l'extrait sec. 6. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les protéines SIRT sont des protéines SIRT1. 7. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite composition contient des excipients cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptables et préférentiellement des excipients adaptés à une administration par voie topique externe. 8. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite composition est destinée à lutter de manière curative et/ou préventive contre les manifestations du vieillissement cutané, et/ou à améliorer l'aspect de la peau et/ou des phanères. 10 15 20 25 30 -11- 2895261 9. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite composition est destinée à protéger la peau et/ou les phanères contre tous les types d'agressions extérieures. 10. Utilisation d'une quantité efficace d'au moins un extrait végétal selon l'une quelconque des précédentes pour la préparation d'une composition destinée au traitement d'une affection dermatologique. 11. Utilisation selon la précédente caractérisée en ce que ladite affection dermatologique est choisie parmi un désordre cutané lié à un problème de différenciation et/ou de prolifération cellulaire, un problème lié à la kératinisation, un trouble inflammatoire ou allergique, un trouble lié aux fonctions sébacées, une prolifération dermique ou épidermique, un désordre cutané dû à une exposition aux rayonnements UV, une pathologie associée au vieillissement chronologique ou actinique. 12. Composition cosmétique ou pharmaceutique caractérisée en ce qu'elle contient dans un milieu cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable, une quantité efficace d'au moins un extrait végétal constituant un agent actif inducteur de la synthèse endogène des protéines SIRT dans les cellules de la peau, tel que défini dans une quelconque des 1 à 7. 13. Composition selon la 12, caractérisée en ce qu'elle comprend 0.00001 % à 20% en poids d'agent actif ou préférentiellement 0.001% à 10% en poids d'agent actif 14. Procédé de traitement cosmétique de la peau destiné à augmenter la synthèse endogène des protéines SIRT dans les cellules de la peau, caractérisé par le fait que l'on applique sur la peau une composition contenant l'agent actif tel que défini selon les 12 ou 13. | A | A61 | A61K,A61P | A61K 36,A61P 17 | A61K 36/899,A61P 17/00 |
FR2898803 | A1 | CONFORMATEUR BUCCAL | 20,070,928 | La présente invention qui est applicable dans le domaine de l'orthopédie dentomaxillo-faciale, concerne un fonctionnel, destiné à prévenir et corriger la pathologie dans laquelle le maxillaire inférieur d'une mâchoire d'un patient se trouve en position de retrait par rapport au maxillaire supérieur, pathologie désignée ci-après par rétromandibulie, qui est souvent associée à des mauvaises habitudes linguales, telles que la poussée et/ou l'interposition linguale. La présente invention concerne également un procédé de fabrication d'un tel conformateur. En effet, dans de telles pathologies, le patient présente très souvent des pulsions linguales à la déglutition. Ou plus précisément, au moment de cette dernière, le patient desserre les dents, contracte ses lèvres, amène la langue au contact de celles-ci pour collecter la salive, puis ramène sa langue en arrière pour déglutir. Ces mouvements linguaux ont pour effets néfastes, entre autres, le basculement en dehors (pathologie dite vestibulo-version) des incisives, l'avancement de l'os alvéolaire antérieur (pathologie dite pro-alvéolie) et/ou la béance antérieure, liée au passage de la langue avec force. On a proposé, dans l'état antérieur de la technique divers appareils et dispositifs destinés à remédier à de telles pathologies, et notamment en ce qui concerne la rétromandibulie, le positionneur, le régulateur fonctionnel de Frânkel et l'appareil monobloc de Robin. Le positionneur est constitué d'un moule présentant deux faces supérieure et inférieure qui correspondent respectivement aux empreintes des maxillaires supérieur et inférieur du patient. Lesquelles faces comportent des alvéoles destinées à recevoir, dans une position idéale, les dents de celui-ci. Le positionneur étant en place, on demande alors au patient de réaliser des exercices consistant à serrer les dents (position d'occlusion dentaire), si bien que ces dernières se trouvent contraintes de venir se positionner dans les alvéoles prévues à cet effet, entraînant ainsi le maxillaire inférieur et appliquant des contraintes à ce dernier. La répétition de ces contraintes a pour effet de ramener l'ensemble de la mâchoire dans la position normale souhaitée. Les positionneurs de ce type présentent un certain nombre d'inconvénients et notamment celui d'être réalisés à partir de mesures constituées de moyennes statistiques des tailles et des morphologies des dents. C'est ainsi que les positionneurs, sauf à les réaliser de façon personnalisée, ne peuvent être utilisés dans les cas de dysharmonie dento-dentaire ou d'extraction dentaire autre que celle des prémolaires. Par ailleurs, cette technique contraint de mettre à la disposition du praticien de nombreux modèles de positionneurs en fonction de la taille et/ou du nombre d'extraction des dents. Enfin, un résultat de qualité nécessite une motivation élevée de la part du patient qui se voit contraint d'effectuer tout au long de la journée des mouvements répétés de serrements de dents alors que, en position normale de repos, un individu ne serre pas les dents. Le régulateur fonctionnel de Friànkel est constitué d'une plaque linguale rigide en résine qui prend appui sur la gencive de la partie interne du maxillaire inférieur et qui est solidarisée du reste de l'appareil par des fils en acier inoxydable. Cette plaque linguale permet de stimuler les muscles protracteurs du maxillaire inférieur par la proprioceptivité de la gencive et du périoste sous-jacent. Un tel appareil est cependant difficile à réaliser et son coût est en conséquence élevé. L'appareil monobloc de Robin est constitué d'une plaque palatine fendue réalisée à partir de modèles en plâtre des maxillaires reproduisant les parties dentées. Cette plaque se prolonge verticalement le long et au- delà de l'arcade dentaire inférieure. Un vérin, stabilisé et conforté par une glissière, est disposé entre les deux éléments de plaque et agit sur ceux-ci essentiellement au niveau du maxillaire supérieur et des parties dentées. Outre les difficultés de mise en oeuvre au niveau du patient, cet appareil est par ailleurs d'une fabrication délicate et donc onéreuse. Afin de corriger la mauvaise position linguale, on a par ailleurs proposé, de repositionner la langue au niveau du palais au moyen d'une rampe linguale. On a ainsi proposé dans le brevet EP 1 009 616, au nom de Bonnet, de réaliser une préforme permettant l'obtention, après déformation par expansion, d'appareils orthodontiques et d'orthopédie dento-faciale personnalisés. Une telle préforme, dans la mesure où elle reproduit la morphologie du patient, ne peut assurer sur les maxillaires aucune action correctrice. Ces différents appareils d'orthopédie dento-maxillo-faciale, activateurs ou correcteurs de position de langue, quelles que soient leurs formes et leurs modes de fonctionnement, ne sont que très difficilement supportés par les patients, en raison de la très grande gêne subie par ces derniers. On comprend dans ces conditions que ces derniers ne soient pas conduits à utiliser ces différents types d'appareils de façon très assidue, alors que c'est justement leur port fréquent, régulier et prolongé qui est la clé d'un succès thérapeutique. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en proposant un conformateur buccal en mesure de prévenir et corriger de façon naturelle et non agressive le mauvais positionnement relatif des maxillaires inférieur et supérieur d'un patient, et ceci en exerçant une force de faible intensité de façon sensiblement continue et permanente sur la gencive de la partie interne du maxillaire inférieur au moyen de la langue du patient. Ainsi, la présente invention fait appel, de façon particulièrement efficace, à la langue du patient et plus précisément aux pulsions linguales qui étaient jusqu'à présent l'une des causes de la pathologie pour, au moyen de l'appareil, utiliser ces mêmes pulsions linguales pour remédier à ladite pathologie. La présente invention a ainsi pour objet un conformateur buccal destiné à prendre place dans la cavité buccale de la mâchoire d'un patient afin de corriger une pathologie dans laquelle le maxillaire inférieur est en retrait par rapport au maxillaire supérieur, comprenant une coquille ouverte au moins sur ses parties postérieure et inférieure et dont la partie supérieure est destinée à être appliquée contre la voûte palatine, caractérisé en ce que la forme de la coquille est telle que lorsque le conformateur est en position dans ladite cavité buccale : - elle est dégagée de tout contact avec les dents du maxillaire inférieur, - au moins une zone de sa partie inférieure vient en appui sur la gencive de la partie interne du maxillaire inférieur, - elle est dégagée de tout contact avec la gencive de la partie interne du maxillaire supérieur. Préférentiellement la surface externe de la coquille sera régulière et exempte de toute pénétration dans les espaces interdentaires du maxillaire supérieur afin de permettre le glissement vers l'avant du conformateur buccal et donc la propulsion du maxillaire inférieur. Par ailleurs, la forme de la coquille sera telle que la zone de sa partie inférieure venant en appui sur la gencive de la partie interne du maxillaire inférieur, sera constituée d'au moins sa partie antérieure. Elle pourra également en fonction des nécessités propres à chaque pathologie être constituée de la totalité de sa périphérie. La face interne de la coquille constituant le conformateur buccal suivant l'invention pourra comporter, sur au moins une partie de sa périphérie, des moyens de guidage de la langue vers sa partie supérieure. Ces moyens de guidage pourront être constitués d'une rampe linguale inclinée du haut vers le bas et de l'extérieur vers l'intérieur par rapport à la verticale. Avantageusement cette rampe linguale sera formée par une inclinaison de la face interne inférieure de la coquille et/ou d'une lèvre solidaire de ladite face interne et inclinée par rapport à celle-ci. Afin de permettre au praticien de régler le degré de propulsion mandibulaire, la coquille pourra comporter, sur sa face externe et sur au moins une partie de sa périphérie, une lèvre inclinée par rapport à celle-ci que le praticien aura toute facilité de tailler afin de la mettre en forme et à dimensions en fonction de chaque patient. Préférentiellement le conformateur buccal sera constitué d'un matériau souple et élastique, notamment d'un élastomère. Ce matériau pourra appartenir au groupe constitué du polyéthylène, polypropylène, polycarbonate, poly-méthacrylate de méthyle, polychlorure de vinyle, polyuréthane. Suivant l'invention le conformateur buccal pourra être constitué d'une matière à même d'adsorber et/ou absorber des arômes qui, au fur et à mesure de l'utilisation seront à même de se libérer. Par ailleurs, de façon à permettre au patient de percevoir la sensation de goût captée par le palais, la face supérieure du conformateur buccal pourra être partiellement ajourée ou constituée d'un maillage. De manière avantageuse, le conformateur buccal pourra être associé à un écran labial par une liaison, sous la forme d'un cordon ou d'un ruban par exemple, de faible épaisseur, lequel écran étant destiné à être placé soit dans vestibule buccal antérieur ou antéro-latéral, soit hors de la bouche. Dans ces deux cas, cet écran pourra être associé à un moyen de préhension externe. Enfin, la paroi interne du conformateur buccal pourra être pourvue, dans la zone médiane où la langue doit se positionner, d'un revêtement attractif pour cette dernière tel qu'un revêtement lisse, et, à l'inverse, être pourvue dans les zones qu'elle doit éviter d'un revêtement répulsif pour celle-ci, tel que notamment une surface rugueuse ou des picots. La présente invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un conformateur buccal destiné à corriger une pathologie dans laquelle le maxillaire inférieur de la mâchoire d'un patient occupe une position en retrait par rapport au maxillaire supérieur, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes consistant à : - Prendre une empreinte des maxillaires inférieur et supérieur de la mâchoire, - Couler des éléments, notamment en plâtre, à partir desdites empreintes, - Positionner ces éléments l'un par rapport à l'autre, de façon qu'ils occupent une position relative identique à celle que l'on souhaite obtenir pour les maxillaires après correction, formant ainsi une cavité buccale de base, - Tapisser la cavité buccale résultante par un produit dont l'épaisseur est égale à celle que l'on souhaite donner au conformateur buccal, de façon à obtenir une nouvelle cavité buccale, - Réaliser un modèle, notamment en plâtre, constitué par une empreinte de cette nouvelle cavité buccale, - Utiliser ce modèle pour mouler sur celui-ci, le conformateur buccal. La présente invention a également pour objet un procédé de fabrication industrielle d'un conformateur buccal comportant une étape consistant à mesurer le positionnement des dents du maxillaire inférieur et supérieur de la mâchoire d'un patient, au moyen d'une règle ayant une forme générale de T , constituée d'une branche centrale et d'une branche transversale graduées et réalisées dans un matériau déformable. Elle pourra comprendre également une partie en U sous la forme d'une branche en fer à cheval graduée. On décrira ci-après, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de la présente invention, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en coupe verticale et longitudinale médiane de la mâchoire d'un patient dans laquelle les deux maxillaires sont dans une position relative normale, - la figure 2 est une vue schématique en coupe verticale et longitudinale médiane de la mâchoire d'un patient dans laquelle le maxillaire inférieur occupe une position en retrait par rapport au maxillaire supérieur, - les figures 3a à 3c sont des vues respectivement en coupe verticale et longitudinale médiane, d'arrière et en perspective d'un conformateur buccal suivant l'invention, - les figures 4a et 4b sont des vues schématiques en coupe verticale, respectivement longitudinale médiane et transversale passant par les premières molaires de la mâchoire d'un patient présentant les pathologies à corriger, dans lesquelles on a mis en place un conformateur buccal suivant l'invention, - la figure 5 est une vue schématique en coupe verticale et longitudinale médiane avec un plan de guidage pour la langue, - la figure 6 est une vue schématique en coupe longitudinale médiane d'une variante de mise en oeuvre de l'invention, - les figures 7a et 7b sont des vues schématiques en perspective de différentes variantes de mise en oeuvre d'un conformateur buccal suivant l'invention, - les figures 8a et 8b représentent respectivement une vue schématique en coupe verticale et longitudinale médiane d'une variante de mise en oeuvre de l'invention, comportant un écran labial placé dans le vestibule buccal et hors de la bouche, -6 - la figure 9 est une vue de dessous d'un maxillaire supérieur et d'une règle de mesure suivant l'invention, et - la figure 10 est une vue en coupe verticale et transversale d'un maxillaire supérieur et de la règle de mesure représentée sur la figure 9. On a représenté sur la figure 1 les maxillaires inférieur 3 et supérieur 4 de la mâchoire d'un patient qui sont positionnés correctement l'un par rapport à l'autre. Sur la figure 2, on a représenté les maxillaires d'un patient atteint de rétromandibulie, c'est-à-dire dont le maxillaire inférieur 3 est en retrait par rapport au maxillaire supérieur 4, comme le montre la flèche F. Le conformateur buccal suivant l'invention, qui est représenté sur les figures 3a à 3c, est destiné à corriger la susdite pathologie. A cet effet, il est constitué d'une coquille 5 qui possède une forme telle que, lorsqu'elle est en place dans la cavité buccale d'une mâchoire relevant de ladite pathologie, telle que celle représentée sur les figures 4a et 4b, d'une part sa partie inférieure 6a vient en appui sur la gencive de la partie interne du maxillaire inférieur 3 et sa partie haute 6c est dégagée de tout contact avec la gencive 7 de la partie interne du maxillaire supérieur 4. Par ailleurs, ainsi que représenté sur les figures 4a et 4b, on constate que le conformateur 5 n'est pas en appui contre les dents 1 et 2. Dans ces conditions, la partie inférieure 6a du conformateur buccal 5 remplit le rôle d'activateur en propulsant vers l'avant le maxillaire inférieur 3 à chaque pulsion linguale, ainsi qu'expliqué ci-après, la partie moyenne 6b sert d'écran lingual empêchant l'interposition de la langue 8 entre les arcades dentaires supérieure et inférieure lors de la déglutition, et les parties haute 6c et supérieure 6d assurent la stabilité en bouche du conformateur buccal en évitant tout mouvement de tangage ou de roulis dans la cavité buccale. Une différence essentielle entre le conformateur buccal suivant l'invention et les différents appareils activateurs de l'état antérieur de la technique réside dans le fait que ces derniers ne fonctionnent qu'en position d'occlusion dentaire, c'est-à-dire lorsque les arcades dentaires sont serrées. Or, on sait que cette position n'est prise par un individu que peu de temps au cours d'une journée (elle est de l'ordre d'une heure). Le présent conformateur buccal suivant l'invention est apte quant à lui à agir pendant la majorité du temps, c'est-à-dire pendant les périodes où la mâchoire est en position de repos. En effet, on a souvent constaté que pendant celles-ci, le patient ne serrait pas les dents, et déglutissait inconsciemment en permanence. Or, dans les pathologies concernées, on a constaté que la déglutition s'accompagnait d'une pulsion linguale, si bien qu'au cours de cette dernière la langue 8 bute sur la partie moyenne 6b du conformateur buccal 5 et transmet ainsi au maxillaire inférieur 3 une énergie tendant à le faire avancer et compenser son décalage avec le maxillaire supérieur 4. Par ailleurs, la paroi du conformateur buccal 5 empêche le contact de la langue 8 avec les lèvres du patient, et du même coup la collecte de la salive, si bien qu'il contribue également à faire perdre au patient ses mauvaises habitudes en même temps qu'il corrige la pathologie concernée. Chaque mouvement vers l'avant de la langue 8 n'est bien entendu pas une action brutale, mais la permanence et la continuité de son actionnement, quasiment d'ailleurs à l'insu du patient, a pour effet une correction progressive de la zone ainsi sollicitée et une remise en place relative des deux maxillaires. Le conformateur buccal suivant l'invention agit également lorsque le patient serre les dents, c'est-à-dire passe de la position de repos à la position d'occlusion, ce mouvement ayant pour effet de propulser en avant le maxillaire inférieur 3 sous l'action de la partie inférieure 6a du conformateur buccal, réalisé en position corrigée de propulsion mandibulaire décrite ci-après. La correction de la pathologie s'effectue de façon naturelle et progressive, sans exercer sur la mâchoire du patient des contraintes qui, quelle que soit la méthode antérieure mise en oeuvre, et en raison de l'importance de celles-ci, étaient difficilement tolérables par ledit patient. Afin de faciliter le positionnement de la langue 8 du patient contre la partie haute antérieure 6c du conformateur buccal 5, la face interne de la partie moyenne 6b ou inférieure 6a de celui-ci pourra, ainsi que représenté sur la figure 5, former avec la verticale un angle a de plus grande valeur que celui formé par sa face externe, de façon à former une rampe linguale inclinée 6f assurant le guidage de la langue 8 vers la partie haute du conformateur. Avantageusement, ainsi que représenté sur la figure 6, cette rampe linguale peut être formée par une lèvre 9i solidaire de la dite face interne du conforrnateur buccal qui s'étend sur au moins une partie de la périphérie de celle-ci et qui est inclinée d'un angle a par rapport à cette paroi du haut vers le bas et de l'extérieur vers l'intérieur. Cet angle a pourra devenir progressivement plus aigu d'arrière en avant, et la ligne d'implantation de ladite lèvre sur la face interne du conformateur buccal pourra s'élever progressivement de sa partie inférieure 6a en arrière vers sa partie moyenne 6b en avant. Ainsi que représenté sur la figure 6, et afin de permettre au praticien de régler le degré de propulsion mandibulaire, le conformateur buccal pourra comporter sur sa face externe et sur au moins une partie de sa périphérie une lèvre 9e inclinée vers le haut ou vers le bas d'un angle R par rapport à celle-ci, que le praticien aura toute facilité de tailler afin de la mettre en forme et à dimensions en fonction de chaque patient. Le conformateur buccal suivant l'invention peut être réalisé à partir de matériaux rigides provenant notamment de résines du groupe poly-méthacrylate, ou polyuréthane. II peut également être réalisé à partir de matériaux souples provenant notamment d'élastomères appartenant au groupe constitué du polyéthylène, du polypropylène, du polycarbonate, du polyméthacrylate de méthyle, du polyuréthane ou du polychlorure de vinyle. Lorsque le conformateur buccal est réalisé en un matériau souple, et en raison de sa plasticité, le patient peut le bloquer au niveau du maxillaire supérieur à l'aide de la langue, ce qui lui permet de parler de façon beaucoup plus audible qu'il ne pourrait le faire avec les appareils correcteurs de l'état antérieur de la technique, ce qui favorise l'accoutumance du patient au conformateur et donc l'efficacité de celui-ci. Dans une variante de mise en oeuvre de l'invention, la face supérieure du conformateur buccal 5 pourra être partiellement ajourée ainsi que représenté sur la figure 7a, ou constituée d'un maillage, ainsi que représenté sur la figure 7b, de façon à permettre au patient de percevoir la sensation de goût transmise par le palais. La matière constituant le conformateur buccal suivant l'invention pourra être à même d'adsorber et/ou absorber des arômes qui, au fur et à mesure de l'utilisation pourront se libérer de façon à améliorer le côté attractif notamment chez les enfants. De manière avantageuse, le conformateur buccal pourra être associé à un écran labial 11 par une liaison 12, sous la forme d'un cordon ou d'un ruban par exemple, de faible épaisseur de manière préférée inférieure à 2mm, et selon une direction perpendiculaire au plan des maxillaires, lequel écran pouvant être placé soit dans le vestibule buccal antérieur ou antéro-latéral (figure 8a), soit hors de la bouche (figure 8b). Dans ces deux cas, cet écran pourra être associé à un moyen de préhension externe 13, par exemple un anneau ou une tige ou un cordon. On pourra également doter la paroi interne du conformateur buccal de revêtements qui seront attractifs pour la langue (lisses et soyeux) dans la zone où elle doit se positionner et, à l'inverse, répulsifs pour celle-ci (picots ou éléments râpeux) dans les zones qu'elle doit éviter. La réalisation du conformateur buccal suivant l'invention peut être menée de façon individuelle ou de façon industrielle. On décrira ci-après un exemple de réalisation personnalisée individuelle d'un conformateur buccal suivant l'invention. Dans une première étape, et de façon classique, on réalise tout d'abord une prise d'empreintes des maxillaires inférieur 3 et supérieur 4 directement sur le patient, notamment à l'aide d'un produit de type alginate. A partir de ces empreintes, on coule des éléments, la plupart du temps en plâtre, des deux maxillaires. Puis, dans une deuxième étape, on positionne ces éléments l'un par rapport à l'autre, de façon qu'ils occupent une position relative telle que l'on souhaite l'obtenir après correction. On obtient ainsi un volume interne ou cavité buccale de base Cb. Au cours d'une troisième étape, on masque intérieurement la partie dentée à l'aide d'un produit de masquage, tel que par exemple de la cire, du silicone, du mastic, etc., de telle façon à obtenir une cavité buccale correspondant à celle dont on souhaite disposer après correction des maxillaires et des dents. On obtient ainsi la cavité buccale Cn. Bien que cette étape ne soit pas indispensable, on la réalisera la plupart du temps, et ceci afin de corriger les malpositions éventuelles des dents. Dans une quatrième étape, on tapisse la cavité buccale, soit la cavité Cb s'il n'y a pas eu de masquage, soit la cavité Cn s'il y a eu masquage, avec un produit dont l'épaisseur est égale à celle que l'on souhaite donner au conformateur buccal. On obtient ainsi une troisième cavité buccale Cl. On réalise un modèle (par exemple en plâtre) constitué par une empreinte de la troisième cavité buccale Cl. Enfin, on utilise ce modèle pour mouler, sur celui-ci, par exemple par thermoformage, le conformateur buccal 5. On comprend dans ces conditions que lorsque ce dernier sera mis en place dans la cavité buccale d'un patient relevant de la pathologie précédemment mentionnée, sa partie inférieure viendra en appui sur la gencive de la partie interne du maxillaire inférieur 3 et sa partie haute 6c sera dégagée de tout contact avec la gencive de la partie interne du maxillaire supérieur 4. Bien entendu, la présente invention pourra également être mise en oeuvre de façon industrielle. Dans ce type de mise en oeuvre, on ne réalisera pas alors de prise d'empreintes personnalisées des maxillaires supérieur et inférieur de la mâchoire du patient. 2898803 - 10 - On réalisera le conformateur buccal à partir de mesures statistiques réalisées sur des groupes d'individus considérés comme normaux ayant des caractéristiques buccales. A l'intérieur de chaque groupe d'individus, on établira une moyenne statistique de tailles du conformateur buccal et on fabriquera, pour chaque groupe, un 5 conformateur buccal moyen qui pourra être porté par tout individu de ce groupe. On disposera ainsi d'un ensemble de tailles du conformateur buccal. En clinique, le praticien prendra simplement en bouche des mesures des maxillaires sans être contraint de prendre des empreintes de ces derniers. Ces mesures pourront notamment être prises au moyen d'une règle de mesure telle que 10 celle représentée sur les figures 9 et 10. Cette règle 10 a une forme générale en forme de T U . Elle est réalisée dans une feuille de matière facilement déformable, et essentiellement constituée d'une branche centrale 10a, d'une branche transversale 10b et d'une branche en fer à cheval 10c. 15 Les branches 10a à 10c sont pourvues de graduations permettant de relever les différentes mesures au niveau du maxillaire inférieur à l'aide de la branche 10c, et au niveau du maxillaire supérieur à l'aide des branches 10a et 10b. A l'aide la branche transversale 10b, on mesurera l'écart b existant entre les dents symétriques 2 et 2' du maxillaire supérieur alors que les graduations de la 20 branche 10a donneront pour cet écart b la distance a séparant ces dents de la partie antérieure du maxillaire. Ainsi que représenté sur la figure 9, on pourra également utiliser la règle de mesure 10 pour déterminer, pour chaque couple de dents symétriques 2, 2', la hauteur h de la voûte palatine à cet endroit. Pour réaliser cette mesure, le clinicien appuiera en bouche la règle contre la voûte palatine au niveau 25 de la graduation 0 , et il mesurera la longueur e au moyen de la règle. La distance d = b/2 étant connue, un simple calcul donnera la valeur h de la hauteur de la voûte à cet endroit : h = fe2-d2 | La présente invention a pour objet un conformateur buccal destiné à prendre place dans la cavité buccale de la mâchoire d'un patient afin de corriger une pathologie dans laquelle le maxillaire inférieur (3) est en retrait par rapport au maxillaire supérieur (4), constitué d'une coquille (5) ouverte au moins sur ses parties postérieure et inférieure et dont la partie supérieure est destinée à être appliquée contre la voûte palatine, caractérisé en ce que la forme de la coquille (5) est telle que, lorsque le conformateur est en position dans ladite cavité buccale :- elle est dégagée de tout contact avec les dents (1, 1') du maxillaire inférieur (3),- au moins une zone de sa partie inférieure (6a) vient en appui sur la gencive (7) de la partie interne du maxillaire inférieur (3),- elle est dégagée de tout contact avec la gencive (7) de la partie interne du maxillaire supérieur (4). | 1. Conformateur buccal destiné à prendre place dans la cavité buccale de la mâchoire d'un patient afin de corriger une pathologie dans laquelle le maxillaire inférieur (3) est en retrait par rapport au maxillaire supérieur (4), associée à la vestibulo-version des dents, comprenant une coquille (5) ouverte au moins sur ses parties postérieure et inférieure et dont la partie supérieure est destinée à être appliquée contre la voûte palatine, caractérisé en ce que la forme de la coquille (5) est telle que, lorsque le conformateur est en position dans ladite cavité buccale : -elle est dégagée de tout contact avec les dents (1, 1') du maxillaire inférieur(3), - au moins une zone de sa partie inférieure (6a) vient en appui sur la gencive (7) de la partie interne du maxillaire inférieur (3), - elle est dégagée de tout contact avec la gencive (7) de la partie interne du maxillaire supérieur (4). 2. Conformateur buccal suivant la 1 caractérisé en ce que la forme de la coquille (5) est telle que la susdite zone (6a) est constituée d'au moins sa partie antérieure. 3. Conformateur buccal suivant l'une des précédentes caractérisé en ce que la forme de la coquille (5) est telle que la susdite zone (6a) est constituée de la totalité de sa périphérie. 4. Conformateur buccal suivant l'une des précédentes caractérisé en ce que la face interne de la coquille (5) comporte, sur au moins une partie de sa périphérie, des moyens de guidage de la langue (8) vers sa partie supérieure, constitués d'une rampe linguale inclinée (6f, 9i) d'un angle (a) du haut vers le bas et de l'extérieur vers l'intérieur par rapport à la verticale, laquelle rampe est formée par une inclinaison (6f) de la face interne de la partie moyenne (6b) ou inférieure (6a) de la coquille (5) et/ou d'une lèvre (9i) solidaire de ladite face interne. 5. Conformateur buccal suivant l'une des précédentes caractérisé en ce que la coquille (5) comporte sur sa face externe et sur au moins une partie de sa périphérie une lèvre (9e) inclinée d'un angle ((3) par rapport à celle-ci.- 12 - 6. Conformateur buccal suivant l'une des précédentes caractérisé en ce que sa face supérieure (6d) est partiellement ajourée ou constituée d'un maillage. 7. Conformateur buccal suivant l'une des précédentes caractérisé en ce que sa face externe est reliée à un écran labial (11) par une liaison (12), sous la forme notamment d'un cordon ou d'un ruban, et selon une direction perpendiculaire au plan des maxillaires, lequel écran étant destiné à être placé soit dans le vestibule buccal antérieur ou antéro-latéral, soit hors de la bouche. 8. Procédé de fabrication d'un conformateur buccal destiné à corriger une pathologie dans laquelle le maxillaire inférieur (3) de la mâchoire d'un patient occupe une position en retrait par rapport au maxillaire supérieur (4), caractérisé en ce qu'il comporte les étapes consistant à : - Prendre une empreinte des maxillaires supérieur et inférieur, - Couler des éléments, notamment en plâtre, à partir desdites empreintes, - Positionner ces éléments l'un par rapport à l'autre, de façon qu'ils occupent une position relative à celle que l'on souhaite obtenir pour les maxillaires après correction, ces éléments définissant ainsi une cavité de base (Cb), - Tapisser ladite cavité buccale résultante par un produit de masquage, dont l'épaisseur est égale à celle que l'on souhaite donner au conformateur buccal, de façon à obtenir une troisième cavité buccale (Cl), - Réaliser un modèle, notamment en plâtre, de la troisième cavité buccale (Cl), - Utiliser ce modèle pour mouler sur celui-ci, le conformateur buccal. 12. Procédé suivant la 8 caractérisé en ce qu'il comporte une étape intermédiaire consistant, une fois les deux dits éléments positionnés, à masquer intérieurement la partie dentée de ces éléments à l'aide d'un produit de masquage, de façon à obtenir une cavité buccale (Cn). 13. Procédé suivant l'une des 8 ou 9 caractérisé en ce que le moulage du conformateur buccal (5) sur ledit modèle est réalisé par thermoformage.30 | A | A61 | A61C | A61C 7 | A61C 7/08 |
FR2900313 | A1 | COMPOSITION HERBICIDE ET PROCEDE POUR MAITRISER LES MAUVAISES HERBES L'UTILISANT | 20,071,102 | Domaine technique La présente invention concerne une composition herbicide et un procédé herbicide. Etat de la technique Actuellement, de nombreux herbicides sont disponibles dans le commerce et sont largement utilisés. Cependant, il existe une grande variété de mauvaises herbes à maîtriser et leur croissance s'étend sur une longue durée. Pour cette raison, des herbicides ayant une activité herbicide plus importante, un large spectre de maîtrise des mauvaises herbes, un effet à long terme et une innocuité pour les cultures sont nécessaires. Description de l'invention Cette invention fournit une composition et un procédé pour maîtriser une grande variété de mauvaises herbes ayant un effet herbicide plus important sans phytotoxicité pour les cultures. En effet, l'invention fournit une composition herbicide qui comprend du N-(7-fluoro-3,4-dihydro-3-oxo-4-prop-2-ynyl-2H-1,4-benzoxazin-6-yl) cyclohex-1-ène-1,2-dicarboximide (flumioxazine) et un composé représenté par la formule (I) : OCH3 (composé [I]) comme ingrédients actifs, où le rapport massique flumioxazine : composé [I] est 1 : 0,01 ù 1 : 100. En outre, elle fournit un procédé herbicide qui comprend l'application de flumioxazine et du composé [I] à des mauvaises herbes ou au sol à un endroit où les mauvaises herbes poussent ou pousseront, où le rapport massique flumioxazine : composé [1] est 1 : 0,01 ù 1 : 100. La flumioxazine [dénomination chimique : N-(7-fluoro-3,4-dihydro-3-oxo-4-prop-2-ynyl-2H-1,4-benzoxazin-6-yl) cyclohex-1-ène-1,2- (1) 2 dicarboximide] est un composé actif du point de vue herbicide décrit dans Crop Protection Handbook vol. 89 (2003), Meister Publishing Company, ISBN : 1-892829-06-1, page C-236. Elle peut être préparée par un procédé de production connu, et des formulations contenant de la flumioxazine sont disponibles sur le marché. Le composé [1] peut être préparé par un procédé de production connu décrit dans USP 2005-0032650A. La composition herbicide de la présente invention comprend la flumioxazine et le composé [I] comme ingrédients actifs et le rapport flumioxazine : composé [I] dans la composition herbicide est 1 : 0,01 ù 1 : 100, de préférence 1 : 0,1 ù 1 : 20, de préférence encore 1 : 0,2 ù 1 : 10 en masse. La composition herbicide a une activité herbicide contre une grande variété de mauvaises herbes, de sorte qu'elle peut être utilisée pour maîtriser une grande variété de mauvaises herbes efficacement dans les champs où des cultures sont cultivées avec ou sans labour, les champs de légumes, les terrains arborés ou les terrains non cultivés. De plus, elle ne présente aucune phytotoxicité significative à l'égard des plantes utiles. La présente invention fournit aussi un procédé pour maîtriser les mauvaises herbes qui comprend l'application conjointement ou simultanément de flumioxazine et du composé [I] à des mauvaises herbes ou au sol dans un endroit où les mauvaises herbes poussent ou pousseront, où le rapport flumioxazine : composé [I] est 1 : 0,01 ù 1 : 100, de préférence 1 : 0,1 ù 1 : 20, de préférence encore 1 : 0,2 ù 1 : 10 en masse. Le procédé peut être utilisé pour maîtriser les mauvaises herbes, en particulier dans les champs de cultures, les champs de légumes, les terrains arborés ou les terrains non cultivés. Les exemples de champs de cultures dans la présente invention incluent les champs de cultures comestibles comme les arachides, le soja, le maïs, le blé et l'orge ; les cultures alimentaires comme le sorgho et l'avoine ; les cultures industrielles comme le coton ; et les cultures sucrières comme la canne à sucre. Les exemples de champs de légumes dans la présente invention incluent les champs de légumes Solanaceae comme l'aubergine, la tomate, le poivre vert, le poivre rouge et la pomme de terre ; les légumes Cucurbitaceae comme le concombre, le potiron, la 3 courgette, la pastèque et le melon ; les légumes Brassicaceae comme le radis, le navet, le raifort, le chou-rave, le chou chinois, le chou, la moutarde, le brocoli et le chou-fleur les légumes Compositae comme la bardane, la marguerite, l'artichaut et la laitue ; les légumes Liliaceae comme le poireau, l'oignon, l'ail et l'asperge les légumes Umbelliferae comme la carotte, le persil, le céleri et le panais ; les légumes Chenopodiaceae comme l'épinard et la carde ; les légumes Lamiaceae comme la pérille, la menthe, le basilic et la lavande ; les fraises ; la patate douce ; l'igname ; et le taro. Les exemples de terrains arborés incluent les vergers, les plantations de théiers, les champs de mûriers, les plantations de caféiers, les plantations de bananiers, les plantations de palmiers, les terrains à arbres à fleurs, les champs de fleurs, les terrains de pépinières, les terrains de jeunes plantes, les forêts et les jardins. Les exemples de vergers incluent les fruits à pépins comme les pommes, les poires, les poires japonaises, les coings chinois et les coings les fruits à noyau comme les pêches, les prunes, les nectarines, les abricots japonais, les cerises, les abricots et les prunes à pruneaux ; les agrumes comme les oranges de Satsuma, les oranges, les citrons, les limes et les pamplemousses ; les arbres à noix comme les châtaignes, les noix, les noisettes, les amandes, les pistaches, les noix de cajou et les noix de macadamia ; les baies comme les myrtilles, les airelles, les mûres et les framboises ; les raisins ; les plaquemines ; les olives et les nèfles du Japon. Les exemples de terrains non cultivés dans la présente invention incluent les terrains de jeux, les terrains vagues, les terrains voisins des voies ferrées, les parcs, les parcs de stationnement, les terrains voisins des routes, les lits de rivières secs, les terrains sous les lignes à haute tension, les terrains à bâtir et les sites destinés à des usines. Les exemples de mauvaises herbes incluent : les mauvaises herbes Polygonaceae comme Po/ygonum con vo/vu/us (renouée liseron), Po/ygonum /apathifo/ium (renouée noueuse), Po/ygonum pensy/vanicum (renouée de Pennsylvanie), Po/ygonum pers/cana (renouée persicaire), Rumex crispus (patience frisée), Rumex obtus/fo/lus (patience d'Europe) et Polygonum cuspidatum (renouée du Japon); les mauvaises herbes Portulacaceae comme Portulaca oleracea (pourpier potager); 4 les mauvaises herbes Caryophyllaceae comme Stellaria media (stellaire intermédiaire); les mauvaises herbes Chenopodiaceae comme Chenopodium album (chénopode blanc) et Kochia scopana ; les mauvaises herbes Amaranthaceae comme Amaranthus retroflexus (amaranthe réfléchie) et Amaranthus hybridus (amaranthe à épi vert clair); les mauvaises herbes Cruciferae comme Raphanus raphanistrum (radis sauvage), Sinapis arvensis (moutarde sauvage) et Capsella bursa pastoris 10 (capselle bourse à pasteur); les mauvaises herbes Leguminosae comme Sesbania exa/tata (sesbanie chanvre), Cassia obtus/folia, Desmodium tortuosum (barbe de moine de Floride), Trifolium repens (trèfle rampant), Pueraria /obata (marante) et Vicia angust/fo/ia (vesce commune); 15 les mauvaises herbes Malvaceae comme Abuti/on theophrasti (abutilon) et Sida spinosa ( sida épineux); les mauvaises herbes Violaceae comme Viola arvensis (violette des champs) et Viola tricolor(violette sauvage); les mauvaises herbes Rubiaceae comme Galium aparine (gaillet 20 accrochant); les mauvaises herbes Convolvulaceae comme Ipomoea hederacea (volubilis des jardins à feuilles de lierre), Ipomoea purpurea (grand volubilis des jardins), Ipomoea hederacea var integriuscula (volubilis des jardins à feuilles complètes), Ipomoea /acunose (volubilis des jardins 25 favéolé) et Convo/vu/us arvensis (liseron des champs); les mauvaises herbes Labiatae comme Lamium purpureum (lamier pourpre) et Lamium amp/exicaule (lamier amplexicaule); les mauvaises herbes Solanaceae comme Datura stramonium (datura stramoine) et So/anum nigrum (morelle noire); 30 les mauvaises herbes Scrophulariaceae comme Veronica persica (véronique de Perse) et Veronica hederaefo/ia (véronique à feuilles de lierre); les mauvaises herbes Compositae comme Xanthium pensylvanicum (lampourde de Pennsylvanie), Helianthus annule (hélianthe annuel), 35 Matricaria inodora (matricaire inodore), Chrysanthemum segetum (chrysanthème des moissons), Matricaria matricarioides (herbes-ananas, Ambrosia art-en/st/fol/a (ambroisie à feuilles d'armoise), Ambrosia treda (ambroisie géante), Erigeron Canadensis (erigeron du Canada), Artemisia princes (armoise japonaise) et Solidago altissima (grande verge d'or); les mauvaises herbes Boraginaceae comme Myosotis arvensis (myosotis des champs); les mauvaises herbes Asclepiadaceae comme Asclepias syriaca (asclépiade commune); les mauvaises herbes Euphorbiaceae comme Euphorbia helioscopia (euphorbe réveil-matin) et Euphorbia maculata (euphorbe tachetée); les mauvaises herbes Geraniaceae comme Geranium carolinense (geranium de Caroline) et Erodium cicutarium; les mauvaises herbes Gramineae comme Echinochloa crus -gel (panic pied de coq), Setaria viridis (sétaire verte), Setaria faberf (sétaire géante), Digit-aria sanguinalis (digitaire sanguine), Eleusine indica (gaillet), Poa annua (paturin annuel), A/opecurus myosuroides (vulpin), Avena fatus (folle avoine), Sorghum halepense (sorgho d'Alep), Agropyron repens (chiendent rampant), Bromus tectorum (brome des toits), Cynodone dactylon (cynodon dactyle), Panicum dichotomfflorum (panic), Panicum texanum (panic du Texas), Sorghum vulgare (sorgho fourrager) et Lolium mu/tif/orum (ray-grass d'Italie); les mauvaises herbes Commelinaceae comme Comme/Ma communs (commélyne d'Asie) et Comme/ina benghalensis (commélyne du Bengale); les mauvaises herbes Equisetaceae comme Equisetum arvense (prêle des champs); et les mauvaises herbes Cyperaceae comme Cyperus Tria (souchet du riz), Cyperus rotundus (souchet rouge) et Cyperus esculentus (souchet jaune). La composition herbicide peut être formulée en concentrés émulsifiables, poudres mouillables, concentrés pouvant être mis en suspension, granulés et autres en mélangeant un support solide ou un support liquide et éventuellement des tensioactifs et les autres auxiliaires pour la formulation. Ces formulations contiennent généralement environ 0,1 à 90 % en masse, de préférence environ 1 à 80 % en masse de la quantité totale de flumioxazine et de composé [I]. Les exemples de supports solides utilisés pour formuler la 35 composition de l'invention incluent les poudres fines et les granulés d'argiles comme la kaolinite, la terre de diatomées, la silice hydratée 6 synthétique, l'argile de Fubasami, la bentonite et l'argile blanche le talc les autres minéraux comme la séricite, la poudre de quartz, la poudre de soufre, le carbone activé et le carbonate de calcium ; et un engrais chimique comme le sulfate d'ammonium, le phosphate d'ammonium, le nitrate d'ammonium, le chlorure d'ammonium et l'urée. Les exemples de supports liquides incluent l'eau ; les alcools comme le méthanol et l'éthanol les cétones comme l'acétone, la méthyléthylcétone et la cyclohexanone ; les hydrocarbures aromatiques comme le toluène, le xylène, l'éthylbenzène et le méthylnaphtalène ; les hydrocarbures non aromatiques comme l'hexane, le cyclohexane et le kérosène les esters comme l'acétate d'éthyle et l'acétate de butyle les nitriles comme l'acétonitrile et l'isobutyronitrile ; les éthers comme le dioxane et le diisopropyléther ; les amides d'acide comme le diméthylformamide et le diméthylacétamide ; les hydrocarbures halogénés comme le dichloroéthane et le trichloréthylène. Les exemples de tensioactifs utilisés pour la formulation incluent les esters alkylsulfates, les sels alkylsulfonates, les sels al kylarylsulfonates, les alkylaryléthers, les polyoxyéthylène alkylaryléthers, les polyéthylèneglycol éthers, les esters d'alcools polyhydroxylés et les dérivés d'alcools de sucres. Les exemples d'autres auxiliaires pour la formulation incluent les agents de pégosité et les dispersants comme la caséine ; la gélatine ; les polysaccharides (par exemple amidon, gomme arabique, dérivés cellulosiques, acide alginique) ; les dérivés de la lignine ; la bentonite ; et les polymères hydrosolubles synthétiques (par exemple poly(alcool vinylique), polyvinylpyrrolidone, poly(acide acrylique)) ; et les stabilisants comme PAP (phosphate acide d'isopropyle), BHT (2,6-tertbutyl-4-méthylphénol), BHA (2-/3-tert-butyl-4-méthoxyphénol), les huiles végétales, les huiles minérales, les acides gras et les esters d'acides gras. La composition herbicide peut aussi être préparée en mélangeant chaque formulation après avoir formulé chacun des ingrédients actifs avec la procédure mentionnée ci-dessus. La composition herbicide obtenue ci-dessus peut être appliquée en l'état pour le procédé herbicide de la présente invention. De plus, elle peut être diluée avec de l'eau ou analogue, puis la dilution peut être appliquée au sol ou à une plante. On peut prévoir d'augmenter l'effet herbicide en utilisant la composition herbicide de l'invention en même 7 temps qu'un autre herbicide. De plus, la composition herbicide peut être utilisée avec des insecticides, des fongicides, des régulateurs de croissance des plantes, des engrais, des agents d'innocuité, des agents améliorant le sol etc. Le dosage de la composition herbicide ou du procédé herbicide dépend du rapport de mélange de la flumioxazine et du composé [I] comme ingrédients actifs, des conditions atmosphériques, des types de formulation, du moment de l'application, des procédés d'application, des lieux d'application, des mauvaises herbes et des cultures visées, et il est habituellement d'environ 1 à 1000 g de la quantité totale des ingrédients actifs par hectare. Quand la formulation est un concentré émulsifiable, une poudre mouillable, un concentré pouvant être mis en suspension, la quantité déterminée est habituellement diluée avec environ 100 à 2000 litres d'eau par hectare et appliquée. De plus, quand la composition de l'invention est appliquée à des mauvaises herbes par traitement foliaire, on prévoit d'augmenter l'effet herbicide contre les mauvaises herbes en ajoutant un adjuvant à la dilution de la composition de l'invention. Exemples Dans la suite, la présente invention est expliquée en détail par des exemples. Des exemples de formulations sont donnés ci-dessous. Dans les exemples suivants, les parties sont des parties en masse. Exemple de formulation 1 Vingt cinq parties de flumioxazine, 25 parties de composé [1], 3 parties de lignosulfonate de calcium, 2 parties de laurylsulfate de sodium et 45 parties de silice hydratée synthétique sont bien pulvérisées et mélangées pour former une poudre mouillable. Exemple de formulation 2 Soixante dix parties de flumioxazine, 14 parties de composé [I], 3 parties de lignosulfonate de calcium, 2 parties de laurylsulfate de sodium et 11 parties de silice hydratée synthétique sont bien pulvérisées et mélangées pour former une poudre mouillable. Exemple de formulation 3 8 Quatorze parties de flumioxazine, 70 parties de composé [I], 3 parties de lignosulfonate de calcium, 2 parties de laurylsulfate de sodium et 11 parties de silice hydratée synthétique sont bien pulvérisées et mélangées pour former une poudre mouillable. Exemple de formulation 4 Dix parties de flumioxazine, 5 parties de composé [I], 3 parties de lignosulfonate de calcium, 2 parties de laurylsulfate de sodium et 80 parties de silice hydratée synthétique sont bien pulvérisées et mélangées 10 pour former une poudre mouillable. Exemple de formulation 5 Vingt parties de flumioxazine, 20 parties de composé [I], 3 parties de monooléate de polyoxyéthylène sorbitan, 3 parties de CMC 15 (carboxyméthylcellulose) et 54 parties d'eau sont mélangées et pulvérisées à l'état humide pour amener le diamètre des particules à 5 pm ou moins pour donner un concentré pouvant être mis en suspension. Exemple de formulation 6 20 Cinquante parties de flumioxazine, 10 parties de composé [I], 3 parties de monooléate de polyoxyéthylène sorbitan, 3 parties de CMC (carboxyméthylcellulose) et 34 parties d'eau sont mélangées et pulvérisées à l'état humide pour amener le diamètre des particules à 5 pm ou moins pour donner un concentré pouvant être mis en suspension. 25 Exemple de formulation 7 Cinq parties de flumioxazine, 25 parties de composé [I], 3 parties de monooléate de polyoxyéthylène sorbitan, 3 parties de CMC (carboxyméthylcellulose) et 64 parties d'eau sont mélangées et 30 pulvérisées à l'état humide pour amener le diamètre des particules à 5 pm ou moins pour donner un concentré pouvant être mis en suspension. Exemple de formulation 8 Quatre parties de flumioxazine, 2 parties de composé [I], 3 35 parties de monooléate de polyoxyéthylène sorbitan, 3 parties de CMC (carboxyméthylcellulose) et 88 parties d'eau sont mélangées et pulvérisées à l'état humide pour amener le diamètre des particules à 5 pm ou moins pour donner un concentré pouvant être mis en suspension. Exemple de formulation 9 Une partie de flumioxazine, une partie de composé [I], 0,5 partie de Neocol YSK (ester dialkylsulfosuccinate de sodium produit par Dai-ichi Kogyo Seiyaku Co., Ltd.), 2 parties de Toxanon GR31A (tensioactif polycarboxylate anionique produit par Sanyo Chemical Industries, Ltd.), 30 parties de Kunigel V1 (bentonite produite par Kuminime Industries Co., Ltd.) et 65,5 parties de carbonate de calcium sont chargées dans un petit malaxeur, mélangées, malaxées, granulées avec une extrudeuse (RG-5M produite par Kikusui Seisakusho, Ltd.) et séchées avec un sécheur à lit fluidisé (MDB-400 produit par Fuji Paudal Co., Ltd.) puis filtrées à une ouverture de maille de 1,19 mm û 315 pm (16-48 mesh) pour donner des granulés. Un test biologique est présenté ci-dessous. Base d'évaluation L'activité herbicide est évaluée à 11 niveaux au moyen des indices de 0 à 10, c'est-à-dire donnée par 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 ou 10, où une note de 0 signifie qu'il y a peu ou pas de différence dans le degré de croissance entre les plantes traitées et les plantes non traitées au moment de l'observation et une note de 10 signifie que les plantes test meurent totalement ou que leur croissance est totalement inhibée. Les valeurs herbicides de 7 , 8 , 9 et 10 indiquent une excellente activité herbicide, et la valeur de 6 ou moins indique une activité herbicide insuffisante. La phytotoxicité à l'égard des cultures est évaluée en utilisant pas de dégâts , faibles , moyens ou importants , où pas de dégâts signifie qu'il y a peu ou pas de dégâts constatés, faibles signifie que les dégâts sont légers, moyens signifie que les dégâts sont moyens et importants signifie que des dégâts importants sont constatés. Exemple de test 1 Des pots en plastique ayant chacun un diamètre de 18 cm et une hauteur de 14 cm ont été remplis de sol de hautes terres puis ensemencés avec du blé et du panic pied de coq. Des granulés de flumioxazine (granulés contenant 0,25 Wo de flumioxazine, dénomination commerciale : Broad Star, produits par Valent USA), des granulés contenant le composé [1] (préparés en utilisant une partie de composé [1], 0,5 partie de Neocol YSK, 2 parties de Toxanon GR31A, 30 parties de Kunigel V1 et 66,5 parties de carbonate de calcium selon l'exemple de formulation 9), et un mélange des granulés de flumioxazine avec les granulés contenant le composé [1] ont été appliqués manuellement sur la surface du sol des pots en plastique mentionnés ci-dessus en une quantité déterminée indiquée dans le tableau 1. Les plantes traitées ont été cultivées en serre. L'activité herbicide et la phytotoxicité à l'égard de la culture ont été examinées 48 jours après l'application. Les résultats sont présentés dans le tableau 1. Tableau 1 composé test quantité activité phytotoxicité à d'ingrédient actif herbicide l'égard de la culture (g/ha) panic pied blé de coq flumioxazine 40 4 pas de dégâts composé [1] 50 0 pas de dégâts 100 2 pas de dégâts flumioxazine 40 + 50 7 pas de dégâts composé [I] 40 + 100 10 pas de dégâts Comme le montre l'exemple de test 1, un excellent effet herbicide est apparu de manière synergique dans la zone traitée avec la composition de l'invention par comparaison avec la zone traitée avec la flumioxazine ou le composé [1] seulement. De plus, des dégâts n'ont pas été observés dans le blé. Exemple de test 2 Des pots en plastique ayant chacun un diamètre de 9 cm et une hauteur de 7 cm ont été remplis de sol de hautes terres puis ensemencés avec des arachides. Le jour suivant, un mélange de flumioxazine WDG Il (granulés dispersibles dans l'eau contenant 51 % de flumioxazine, dénomination commerciale : Valor SX, produits par Valent USA) et un concentré émulsifiable contenant le composé [I] (préparé en dissolvant le composé [I] avec de l'acétone contenant du Tween 20 (tensioactif, polyglycoléther de monolaurate de sorbitan)) a été dilué avec une quantité d'eau déterminée, et appliqué uniformément sur la surface du sol avec un petit pulvérisateur. Les plantes traitées ont été cultivées en serre. L'activité herbicide et la phytotoxicité à l'égard de la culture ont été examinées 21 jours après l'application. Les résultats sont présentés dans le tableau 2. Tableau 2 composé test quantité d'ingrédient phytotoxicité à l'égard de actif (g/ha) la culture arachides flumioxazine 25 + 50 pas de dégâts composé [1] 50 + 50 pas de dégâts 100 + 100 pas de dégâts Comme le montre l'exemple de test 2, la composition de l'invention provoquait peu ou pas de dégâts aux arachides. Exemple de test 3 Des pots en plastique ayant chacun une largeur de 32 cm, une profondeur de 22 cm et une hauteur de 8 cm ont été remplis de sol de hautes terres puis plantés avec un tubercule de souchet jaune. Le jour suivant, de la flumioxazine WDG (granulés dispersibles dans l'eau contenant 51 % de flumioxazine, dénomination commerciale : Valor SX, produits par Valent USA), un concentré émulsifiable contenant le composé [I] (préparé en dissolvant le composé [I] avec de l'acétone contenant du Tween 20 (tensioactif, polyglycoléther de monolaurate de sorbitan)) et un mélange de ceux-ci ont été dilués avec une quantité d'eau déterminée, et appliqués uniformément sur la surface du sol avec un petit pulvérisateur. Les plantes traitées ont été cultivées en serre. L'activité 12 herbicide et la phytotoxicité à l'égard de la culture ont été examinées 21 jours après l'application. Les résultats sont présentés dans le tableau 3. Tableau 3 composé test quantité d'ingrédient actif activité (g/ha) herbicide souchet jaune flumioxazine 25 0 50 1 composé [1] 100 7 flumioxazine + composé 25 + 100 9 50 + 100 10 Comme le montre l'exemple de test 3, un excellent effet herbicide a été exercé de manière synergique dans la zone traitée avec la composition de l'invention par comparaison avec la zone traitée avec la 10 flumioxazine ou le composé [I] seulement. Exemple de test 4 Des pots en plastique ayant chacun une largeur de 32 cm, une profondeur de 22 cm et une hauteur de 8 cm ont été remplis de sol de 15 hautes terres, puis des tomates y ont été transplantées et de la digitaire et de l'amaranthe réfléchie y ont été semées. Le jour suivant, un mélange de flumioxazine WDG (granulés dispersibles dans l'eau contenant 51 % de flumioxazine, dénomination commerciale : Valor SX, produits par Valent USA) et de concentré émulsifiable contenant le composé [I] (préparé en 20 dissolvant le composé [I] avec de l'acétone contenant du Tween 20 (tensioactif, polyglycoléther de monolaurate de sorbitan)) a été dilué avec une quantité d'eau déterminée, et appliqué uniformément sur la surface du sol avec un petit pulvérisateur. Les plantes traitées ont été cultivées en serre. L'activité 25 herbicide et la phytotoxicité à l'égard des légumes ont été examinées 21 jours après l'application. Les résultats sont présentés dans le tableau 4.5 Tableau 4 composé test quantité activité herbicide phytotoxicité à d'ingrédient l'égard des actif (g/ha) légumes digitaire amaranthe tomates réfléchie flumioxazine + 25 + 50 9 10 pas de dégâts composé [I] 50 + 50 10 10 pas de dégâts 100 + 50 10 10 pas de dégâts 25 + 100 9 10 pas de dégâts 50 + 100 10 10 pas de dégâts 100 + 100 10 10 pas de dégâts 25 + 200 9 10 pas de dégâts 50 + 200 10 10 pas de dégâts 100 + 200 10 10 pas de dégâts Comme le montre l'exemple de test 4, un excellent effet herbicide a été exercé dans la zone traitée avec la composition de l'invention. De plus, des dégâts n'ont pas été trouvés dans les tomates. Exemple de test 5 Des pots en plastique ayant chacun une largeur de 17 cm, une profondeur de 12 cm et une hauteur de 7 cm ont été remplis de sol de hautes terres, puis des concombres y ont été transplantés et du panic pied de coq, de la morelle noire et du pourpier potager y ont été semés. Le jour suivant, un mélange de flumioxazine WDG (granulés dispersibles dans l'eau contenant 51 % de flumioxazine, dénomination commerciale : Valor SX, produits par Valent USA) et de concentré émulsifiable contenant le composé [I] (préparé en dissolvant le composé [1] avec de l'acétone contenant du Tween 20 (tensioactif, polyglycoléther de monolaurate de sorbitan) a été dilué avec une quantité d'eau déterminée, et appliqué uniformément sur la surface du sol avec un petit pulvérisateur. Les plantes traitées ont été cultivées en serre. L'activité herbicide et la phytotoxicité à l'égard des légumes ont été examinées 21 3 jours après l'application. Les résultats sont présentés dans le tableau 5. Tableau 5 composé test quantité activité herbicide phytotoxicité d'ingrédient à l'égard des actif (g/ha) légumes panic morelle pourpier concombres pied noire potager de coq flumioxazine 25 + 50 10 10 10 pas de dégâts + composé 50 + 50 9 10 10 pas de dégâts [T] 25 + 100 10 10 10 pas de dégâts 50 + 100 10 10 10 pas de dégâts 25 + 200 10 10 10 pas de dégâts 50 + 200 10 10 10 pas de dégâts Comme le montre l'exemple de test 5, un excellent effet herbicide a été exercé dans la zone traitée avec la composition de l'invention. De plus, des dégâts n'ont pas été trouvés dans les concombres. Exemple de test 6 Des pots en plastique ayant chacun un diamètre de 21 cm et une hauteur de 20 cm ont été remplis de sol de hautes terres puis plantés avec des pommes de terre et ensemencés avec du panic pied de coq, de la digitaire et du volubilis des jardins à feuilles de lierre. Le jour suivant, des granulés de flumioxazine (granulés contenant 0,25 % de flumioxazine, dénomination commerciale : Broad Star, produits par Valent USA), des granulés contenant 0,9 Io de composé [1] (préparés selon l'exemple de formulation 9) et un mélange des granulés de flumioxazine avec les granulés contenant le composé [I] ont été appliqués manuellement sur la surface du sol des pots en plastique mentionnés ci-dessus en une quantité déterminée indiquée dans le tableau 6. L'activité herbicide et la phytotoxicité à l'égard des légumes ont été examinées 14 jours après l'application. Les résultats sont présentés dans le tableau 6. Tableau 6 composé test quantité activité herbicide phytotoxicité à d'ingrédient l'égard des actif (g/ha) légumes panic digitaire volubilis pommes de pied terre de coq flumioxazine 25 1 5 1 pas de dégâts composé [1] 100 0 5 1 pas de dégâts flumioxazine 25 + 100 8 10 7 pas de dégâts + composé [Ti Comme le montre l'exemple de test 6, un excellent effet herbicide est apparu de manière synergique dans la zone traitée avec la composition de l'invention. De plus, des dégâts n'ont pas été observés dans les pommes de terre. 10 Exemple de test 7 Des récipients en plastique ayant une largeur d'environ 46 cm, une profondeur d'environ 31 cm et une hauteur d'environ26 cm ont été remplis de sol de hautes terres puis plantés avec des raisins (variété : Delaware) et ensemencés avec du panic pied de coq, de la digitaire et de 15 l'amaranthe réfléchie. Un mélange de granulés de flumioxazine (granulés contenant 0,25 % de flumioxazine, dénomination commerciale : Broad Star, produits par Valent USA) et de granulés contenant 0,9 % de composé [I] (préparés selon l'exemple de formulation 9) a été appliqué manuellement sur la surface du sol des pots en plastique mentionnés ci- 20 dessus en une quantité déterminée. L'activité herbicide et la phytotoxicité à l'égard des raisins ont été examinées 14 jours après l'application. Les résultats sont présentés dans le tableau 7. 15 Tableau 7 composé quantité activité herbicide phytotoxicité test d'ingrédient à l'égard des actif (g/ha) raisins panic digitaire amaranthe raisins pied de coq flumioxazine 200 + 50 10 10 10 pas de + composé dégâts [Ti Comme le montre l'exemple de test 7, un excellent effet herbicide est apparu dans la zone traitée avec la composition de l'invention. De plus, des dégâts n'ont pas été observés dans les raisins. Exemple de test 8 Des récipients en plastique ayant une largeur d'environ 46 cm, une profondeur d'environ 31 cm et une hauteur d'environ 26 cm ont été remplis de sol de hautes terres puis plantés avec un châtaignier (variété : Gin-yose) et ensemencés avec du panic pied de coq, de la digitaire et de l'amaranthe réfléchie. Un mélange de granulés de flumioxazine (granulés contenant 0,25 % de flumioxazine, dénomination commerciale : Broad Star, produits par Valent USA) et de granulés contenant 0,9 % de composé [I] (préparés selon l'exemple de formulation 9) a été appliqué manuellement sur la surface du sol des pots en plastique mentionnés ci-dessus en une quantité déterminée. L'activité herbicide et la phytotoxicité à l'égard du châtaignier ont été examinées 14 jours après l'application. Les résultats sont présentés dans le tableau 8. 16 Tableau 8 composé quantité activité herbicide phytotoxicité test d'ingrédient à l'égard du actif (g/ha) châtaignier panic digitaire amaranthe châtaignier pied de coq flumioxazine 40 + 200 10 10 10 pas de dégâts + composé Comme le montre l'exemple de test 8, un excellent effet herbicide est apparu dans la zone traitée avec la composition de l'invention. De plus, des dégâts n'ont pas été observés dans le châtaignier. La présente invention permet de maîtriser diverses mauvaises herbes à un faible dosage dans les champs de cultures, les champs de légumes, les terrains arborés, les terrains non cultivés, notamment. 17 | L'invention concerne une composition herbicide qui comprend du N-(7-fluoro-3,4-dihydro-3-oxo-4-prop-2-ynyl-2H-1,4-benzoxazin-6-yl)cyclohex-1-ène-1,2-dicarboximide (flumioxazine) et un composé représenté par la formule (I) : comme ingrédients actifs, où le rapport massique flumioxazine : composé [I] est 1 : 0,01 - 1 : 100, qui a une excellente activité herbicide pour maîtriser les mauvaises herbes dans les champs de cultures, les champs de légumes, les terrains arborés ou les terrains non cultivés, et qui ne présente pas de phytotoxicité à l'égard des plantes utiles. | 1. Composition herbicide caractérisée en ce qu'elle comprend du N-(7-fluoro-3,4-dihydro-3-oxo-4-prop-2-ynyl-2H-1,4-benzoxazin-6-yl) cyclohex-l-ène-1,2-dicarboximide (flumioxazine) et un composé représenté par la formule (I) : SO2NHCONH OCH3 (I) (composé [I]) comme ingrédients actifs, où le rapport massique flumioxazine : composé [I] est 1 : 0,01 û 1 : 100. 2. Composition herbicide selon la 1 caractérisée en ce que le rapport massique flumioxazine : composé [I] est 1 : 0,1 û 1 : 20. 3. Composition herbicide selon la 1 caractérisée en ce que le rapport massique flumioxazine : composé [I] est 1 : 0,2 û 1 : 10. 4. Procédé pour maîtriser les mauvaises herbes caractérisé en ce qu'il comprend l'application de N-(7-fluoro-3,4-dihydro-3-oxo-4-prop-2-ynyl-2H-1,4-benzoxazin-6-yl) cyclohex-1-ène-1,2-dicarboximide (flumioxazine) et du composé représenté par la formule [I] conjointement ou simultanément à des mauvaises herbes ou au sol à un endroit où les mauvaises herbes poussent ou pousseront, où le rapport massique flumioxazine : composé [I] est 1 : 0,01 ù 1 : 100. 5. Procédé pour maîtriser les mauvaises herbes selon la 4 caractérisé en ce que le rapport massique flumioxazine : composé [I] est 1 : 0,1 û 1 : 20. 6. Procédé pour maîtriser les mauvaises herbes selon la 4 caractérisé en ce que le rapport massique flumioxazine : 30 composé [I] est 1 : 0,2 û 1:10. 7. Procédé pour maîtriser les mauvaises herbes selon l'une des 4, 5 ou 6 caractérisé en ce que les mauvaises herbes sontdans des champs de cultures, des champs de légumes, des terrains arborés ou des terrains non cultivés. 8. Procédé pour maîtriser les mauvaises herbes selon l'une des 4, 5 ou 6 caractérisé en ce que les mauvaises herbes sont 5 dans des champs de cultures. 9. Procédé pour maîtriser les mauvaises herbes selon l'une des 4, 5 ou 6 caractérisé en ce que les mauvaises herbes sont dans des champs de blé. | A | A01 | A01N,A01P | A01N 47,A01P 13 | A01N 47/36,A01P 13/00 |
FR2901925 | A1 | PROCEDE POUR ELABORER UN BOBINAGE GLOBAL A POLES CONSEQUENTS EN FIL, POUR UN SECTEUR ANGULAIRE D'UN STATOR D'UNE MACHINE A RELUCTANCE A ENTREFERS CYLINDRIQUES ET A PHASES ANGULAIREMENT REPARTIES | 20,071,207 | Par le WO 2005/122367 (KOEHLER), on connait des bobinages monophasés à pôles conséquents disposés aux stators de machines dynamo-électriques tournantes à réluctance variable à entrefers cylindriques et à phases angulairement réparties dans des secteurs angulaires, comme représenté sur la figure 22 de ce brevet. Le bobinage monophasé d'un secteur angulaire de cette figure est constitué d'une manière non globale par un empilage de plaques dans chaque encoche du secteur, nécessitant des soudures entre plaques. Cependant un bobinage de conducteurs en fil peut être préférable dans certains cas tout en étant plus économique s'il est global et s'il peut être obtenu d'une manière automatique. Le but principal de la présente invention est de dévoiler un procédé permettant de réaliser simplement et économiquement un bobinage global à pôles conséquents d'un secteur angulaire monophasé à entrefers cylindriques, en logeant le plus grand nombre possible de conducteurs rectilignes en fil de la section imposée, dans l'espace alloué aux encoches disposées angulairement dans le secteur. On sait par ailleurs que le coefficient de remplissage d'une encoche peut être amélioré par une opération de compression des conducteurs avant d'être logés dans l'encoche. Cette opération est cependant délicate à mettre en oeuvre dans les dispositions connues. Un autre but de l'invention est donc d'améliorer le coefficient de remplissage en particulier par une opération de compression au cours de l'élaboration du bobinage. D'autre part, par le rR 06/04075 (KOEHLER), on connait un bobinage global en fil, élaboré à partir d'un tore primitif, destiné à équiper un secteur angulaire monophasé d'une machine dynamo-électrique tournante à réluctance, mais à entrefers plans. L'invention propose de modifier ce procédé pour l'adapter au but recherché. Dans une étape préalable connue suivant ce FR 06/04075 cité, un tore primitif est réalisé par le bobinage d'un fil à émail de préférence thermo-adhérent, de la section désirée, et il est procédé à une étape pour enserrer une pluralité de portions du dit tore primitif par une pluralité de mâchoires introduites axialement, la longueur des mâchoires étant au moins égale à celle des encoches entre les pôles saillants, suivie d'une première étape de déplacement conservant les mâchoires dans le plan du tore primitif, en leur faisant effectuer des rotations de sens opposés entre mâchoires voisines de façon à avoir deux groupes de mâchoires, le premier groupe de mâchoires étant destiné à couvrir les pôles du secteur dans un sens tel qu'aller et le deuxième groupe dans le sens retour. Suivant l'invention, la première étape de déplacement par rotation des mâchoires est poursuivie de manière à amener les mâchoires à être parallèles entre elles, avec, à l'intérieur d'un même groupe de mâchoires, un alignement et un pas constant entre mâchoires voisines, suivie d'une deuxième étape de déplacement par rotation autour d'un axe pour rabattre les conducteurs rectilignes parallèles d'un groupe de mâchoires sur l'autre groupe, amenant à superposer les uns sur les autres les conducteurs rectilignes parallèles qui appartiendront à une même encoche et auront un même sens d'excitation, suivie d'une étape de retrait des dites mâchoires, de sorte que le circuit électrique ainsi libéré présente une structure spatiale de conducteurs rectilignes parallèles reliés par des méandres, susceptible d'être introduite, après un cambrage au rayon d'entrefer, dans les encoches d'un secteur angulaire monophasé à entrefers cylindriques de façon à entourer les pôles de ce secteur. Le nombre de mâchoires est égal au double du nombre d'encoches du secteur moins deux unités. Le tore primitif a un périmètre correspondant au trajet à pôles conséquents d'un tour aller et retour entre les pôles extrêmes du secteur angulaire et il a une épaisseur axiale correspondant 10 à la moitié de hauteur d'une encoche ou à une fraction de cette hauteur, en tenant compte des tolérances de montage. Le pas des mâchoires d'un groupe correspond à l'épaisseur des pôles où ce groupe sera logé. De préférence, les conducteurs rectilignes parallèles ont une prolongation hors des 15 mâchoires d'une fraction de l'épaisseur d'un pôle de façon à permettre un cambrage des liaisons entre conducteurs pour répartir ces dernières sur toute la hauteur d'un pôle en vue d'une réfrigération par ventilation. De préférence, on procède initialement à une étape d'équipement de chaque mâchoire par une pièce de fermeture et la fin d'un déplacement est déterminée par un moyen de 20 positionnement de la mâchoire dans son plan, tel qu'une attraction magnétique dans le socle du plan de déplacement. De préférence, les deux liaisons entre les deux groupes aller et retour de mâchoires sont effectuées entre des extrémités intérieures dirigées vers le centre entre les deux groupes de mâchoires et qui sont situées aux extrémités de l'axe de rotation des groupes. 25 Pour que les conducteurs rectilignes dans une encoche forment un bloc, le circuit électrique étant réalisé en fil émaillé thermo-adhérent, on procède de préférence à une étape de chauffage des mâchoires. Pour améliorer le facteur de remplissage des encoches, avant de procéder à l'étape précédente de chauffage des mâchoires, on peut prévoir une étape facultative de compression 30 de conducteurs consistant à rapprocher les faces latérales de chaque mâchoire. De plus, pour améliorer encore ce facteur de remplissage, le fil émaillé du tore primitif a de préférence une section circulaire comportant des pans coupés. Dans une étape de chauffage par passage d'un courant électrique entre les bornes d'entrée et de sortie du tore primitif à émail thermo-adhérent, toutes les parties du circuit électrique ainsi 35 formé sont rendues rigides. L'étape de déplacement par rotation pour rabattre les conducteurs peut se faire entre des mâchoires qui sont ouvertes. Le nombre de secteurs angulaires de la machine est de préférence égal à cinq. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemple relatif à un circuit électrique à pôles conséquents en fil pour une machine dynamo-électrique tournante à entrefers cylindriques et à phases angulairement réparties: -la figure 1 représente un tore primitif bobiné en fil de la section prescrite, vu perpendiculairement à son axe; -la figure 2 représente ce tore équipé de mâchoires; -la figure 3 représente cet ensemble déformé pour rendre les mâchoires parallèles entre elles; -la figure 4 est semblable à la figure 3 mais après avoir rabattu les mâchoires d'un coté tel que droit sur celles du coté gauche; -la figure 5 représente le bobinage ainsi élaboré équipant un secteur cylindrique monophasé d'un stator extérieur à phases angulairement réparties, et -la figure 6 représente une vue latérale du secteur angulaire avec, de chaque coté, une extrémité de toron débordant hors du fer. Sur la figure 1, le tore primitif en fil d'axe Z dans un plan X-Y porte le repère 1. Il comprend un nombre de spires égal au nombre de tours à donner au bobinage, avec une entrée 2 et une sortie 3. L'empilage des spires respecte dans le sens radial Y la largeur de l'encoche et dans le sens axial Z la demi hauteur de l'encoche. Le fil peut avoir une section circulaire ou à pans coupés, allant de la forme octogonale à la forme rectangulaire, dans ce dernier cas comme dans 2 0 le FR 2 848 035 (VALEO) de façon à améliorer le taux de remplissage d'une encoche. Sur la figure 2, suivant l'étape d'équipement, on a introduit du coté gauche, dans une même direction axiale, un nombre pair de mâchoires 4, ici égal à six, formant un premier groupe et sur la droite six autres mâchoires 4 formant un deuxième groupe, en rendant rectilignes les conducteurs situés dans une mâchoire. 25 Dans une étape de fermeture, les mâchoires 4 sont refermées par des pièces de fermeture 5, dont une seule est représentée non montée. Un axe de rotation 6 - 6' sépare les deux groupes de mâchoires. Un espace 7 sépare deux mâchoires et les espaces 7.6 et 7.6' franchissant la ligne 6 - 6' sont augmentés. 30 Dans une étape de chauffage, l'émail du fil du tore primitif étant du type thermoadhérent, on procède alors au chauffage de chaque mâchoire 4 de façon à ce que les conducteurs rectilignes qu'elle contient forment un bloc. II restera ainsi possible de modifier ultérieurement la conformation des liaisons 7 entre mâchoires. Sur la figure 3, prévue pour un secteur d'un nombre pair tel que six pôles de P 1 à p 6, 35 dans une première étape de déplacement dans le plan X Y, on voit que les six mâchoires du premier groupe à gauche 81 ont été positionnées pour être parallèles entre elles en encadrant les pôles P 1, P 3, et P5 dans un sens et les pôles P 2 et P 4 dans l'autre sens, ces pôles étant figurés ici fictivement. De plus, les six mâchoires du deuxième groupe à droite 8r ont été disposées pour encadrer symétriquement, par rapport à l'axe 6,6 ', les pôles P 2 à p 6. A ce stade du procédé, on a représenté symboliquement le trajet du faisceau des conducteurs du tore primitif dans les mâchoires 4 par un trait gras fléché comprenant des conducteurs rectilignes 91 et 9 r qui seront logés dans des encoches, avec les liaisons 7 entre encoches. On retrouve l'entrée 2 et la sortie 3, de préférence côte à côte pour avoir des ampèretours identiques dans chaque pôle. Sur chaque groupe gauche 1 et droit r, les liaisons 7 entre mâchoires sont devenues des liaisons intérieures 7 i et des liaisons extérieures 7 0. Les deux liaisons 7 i6 et 7 i6' qui franchissent l'axe 6,6' établissent la continuité entre le trajet aller et le trajet retour d'une spire d'excitation. Le pas des mâchoires d'un coté gauche, soit 10L est ici plus petit que le pas 10r à droite de façon à tenir compte de l'épaisseur des pôles comme on le verra sur la figure 5. De préférence, les conducteurs rectilignes ont ici une prolongation 1 1 hors des mâchoires, c'est à dire en final hors des encoches, ici d'environ le tiers de l'épaisseur d'un pôle. On voit que le nombre de mâchoires 4 est égal au double du nombre d'encoches (y compris les encoches d'extrémités) moins deux unités. On peut donc procéder au retrait des pièces de fermeture 5 . 2 0 Sur la figure 4, dans une deuxième étape de déplacement, les mâchoires du deuxième groupe à droite 8r avec leurs conducteurs sont rabattues par rotation autour de l'axe 6,6' sur le premier groupe de gauche 81. Les conducteurs 9r et 91 se superposent avec un même sens de courant et les liaisons extérieures de droite Tor viennent occuper la place entre deux liaisons 7 o l de gauche et de 25 même pour les liaisons 7ir. Les liaisons extérieures 7 o ne se touchent pas entre elles car elles sont sur des plans différents, et de même pour les liaisons 7 i. Avec les liaisons entre groupes 7 i 6 et 7i6', la continuité des liaisons est respectée, ainsi que la concordance des sens d'excitation alternées des pôles de P 1 à p 6 et également avec les pôles des secteurs angulaires voisins (non représentés). 30 On voit que les encoches des extrémités n'ont que la moitié des conducteurs des encoches centrales, mais il faut tenir compte du fait que les pôles d'extrémités n'ont qu'un seul pôle voisin. La section de fer entre secteurs peut donc être diminuée. Les liaisons 7i6,7i6' forment chacune un toron tordu sur lui-même. C'est cette torsion qui évite les croisements de fils dans les encoches, que l'on aurait 35 dans le cas d'un bobinage manuel, entraînant une diminution du facteur de remplissage des encoches. Dans la répartition des mâchoires 4 sur le tore primitif 1, il faut tenir compte de la longueur des liaisons 7. On peut alors procéder au retrait des mâchoires 4 qui se font vis-à-vis. Sur cette figure 4, on a représenté les conducteurs rectilignes 9 et les liaisons 7 comme s'il n'y avait qu'une spire, avec un toron extérieur 12 o en trait fin et un toron intérieur 12i en trait gras l'ensemble de ces torons formant le circuit électrique monophasé 12. Bien entendu, un autre moyen de compactage peut être utilisé, tel qu'une injection de 5 matière plastique. Sur la figure 5, on a représenté un secteur angulaire statorique cylindrique extérieur 13 o muni de 6 pôles magnétiques. Le circuit électrique monophasé 12 est cambré au diamètre d'entrefer et est introduit dans le secteur 13. 10 La différence entre les pas 101 et 10r compense la différence de longueurs des trajets en fonction de l'éloignement de l'entrefer. La prolongation 1 1 des conducteurs rectilignes donne de la souplesse pour introduire les torons 12 et, comme on va le voir sur la vue latérale de la Figure 6, elle permet aussi de cambrer les liaisons 7 pour les répartir sur toute la hauteur d'un pôle. 15 Sur le coté droit de cette figure, des liaisons latérales 14i vue ici en coupe, d'un toron intérieur 12i n'ont pas encore été cambrées et les conducteurs ont ici une section rectangulaire. Sur le coté gauche, les liaisons 14o ont été réparties par cambrage sur toute la hauteur de la face latérale d'un pôle, du fait de l'alternance des méandres 14i sur la face du pôle. De la sorte, chaque liaison 7 du toron latéral peut être ventilée sur toute sa surface, alors 20 qu'avec une composition vectorielle triphasée, seules les surfaces extérieures des conducteurs extérieurs du toron triphasé peuvent être ventilées. La conformation des liaisons 7 est ensuite rendue rigide par le passage d'un courant entre les bornes 2 et 3. L'ordre d'exécution de ces étapes peut bien entendu être modifié et plusieurs circuits 25 électriques 12 peuvent équiper un secteur angulaire statorique 13, par exemple si les cotés des encoches ne sont pas parallèles avec un stator intérieur. Le secteur angulaire 13 occupe ici un cinquième du périmètre et si un espace de deux cinquième de pas rotorique est consacré à séparer deux secteurs voisins, le rotor comportera donc 5x6+2= 32 pôles ce qui fait que la machine sera avantageusement à cinq phases comme 30 préconisé dans le WO 94/06198 (Electric Power Research). De plus, en cas d'un défaut sur une phase, la machine sera encore active. Avec un deuxième stack sur le même axe, décalé de 36 , la machine aura dix phases. Avec un bobinage à composition vectorielle, il serait pratiquement irréalisable d'avoir cinq phases. 35 D'une manière générale, on peut constater qu'avec un secteur angulaire monophasé à deux pôles saillants, la longueur d'un conducteur à méandres serait la même que celle obtenue avec deux bobines individuelles, ces dernières ayant cependant un moins bon coefficient de remplissage dans I'encoche centrale commune. Mais avec un supplément pair de nombre de pôles au delà d'une paire, ces derniers pôles 6 économisent la moitié de la masse des conducteurs hors encoches, en réduisant par là les pertes par effet Joule tout en facilitant le refroidissement. C'est donc grâce à l'utilisation des méandres du WO 2005/122367 cité que ces résultats peuvent être obtenus dans cette structure particulière d'utilisation | Un tore primitif 1, dont le périmètre correspond au trajet d'un aller-retour d'un fil du futur bobinage, est équipé, dans un sens axial, de mâchoires 4 à la longueur des encoches de la machine et en nombre égal au double du nombre des encoches du secteur moins deux.Les mâchoires 4 sont déplacées en restant dans leur plan, avec des rotations de sens opposés entre mâchoires voisines, les amenant à être parallèles, en formant deux groupes 81, 8r de part et d'autre d'un axe.Une rotation autour de cet axe rabat le deuxième groupe 8r sur le premier 81 en formant deux couches faisant coïncider les sens des futurs courants dans chaque encoche.Les pas des conducteurs d'une couche correspondent à la largeur du pôle où cette couche sera logée, en fonction de l'éloignement de l'entrefer.Avant de retirer les mâchoires, un chauffage du fil thermo-adhérent rend rigides les conducteurs.Le circuit électrique à méandres en deux couches est cambré au diamètre d'entrefer pour être introduit radialement dans les encoches du secteur angulaire statorique. | 1. Procédé pour élaborer un circuit électrique (12) à pôles conséquents en fil d'une section imposée pour une machine dynamo-électrique tournante à entrefers cylindriques à phases angulairement réparties dans des secteurs angulaires monophasés (13) comportant chacun un nombre pair de pôles saillants, ce procédé comprenant une étape préalable de bobinage du fil imposé, en forme de tore primitif (1) d'axe (Z) dans un plan (X Y), dont le périmètre correspond au trajet à pôles conséquents d'un tour aller et retour entre les pôles extrêmes du secteur angulaire et dont l'épaisseur axiale correspond à la moitié de la profondeur d'une encoche ou d'une fraction d'encoche, suivi d'une étape pour enserrer une pluralité de portions du dit tore primitif (1) par une pluralité de mâchoires (4) introduites dans la direction axiale (Z), cette pluralité étant égale au double du nombre d'encoches du secteur angulaire (14) moins deux unités, la longueur des mâchoires (4) étant au moins égale à celle des encoches entre les pôles saillants, suivi d'une première étape de déplacement conservant les mâchoires (4) dans le plan (X Y) du tore (1), en leur faisant effectuer des rotations de sens opposés entre mâchoires (4) voisines de façon à avoir deux groupes (81, 8r) de mâchoires (4), le premier groupe (81) étant destiné à couvrir les pôles dans un sens tel qu'aller et le deuxième groupe (8r) dans le sens retour, suivi d'une deuxième étape de déplacement par rotation autour d'un axe (6, 6') pour rabattre les conducteurs d'un groupe tel que (8r), sur les conducteurs de l'autre groupe (81), amenant à superposer les uns sur les autres les conducteurs qui appartiendront à une même encoche et qui auront un même sens d'excitation, suivi d'une étape de retrait des mâchoires (4), caractérisé en ce qu'il comporte en outre: -la poursuite de la première étape de déplacement par rotation des mâchoires (4) de manière à amener les mâchoires (4) à être parallèles entre elles, avec, à l'intérieur d'un même groupe (8) de mâchoires, un alignement et un pas constant (10) entre mâchoires voisines, -une deuxième étape de déplacement par rotation amenant le circuit électrique monophasé (1 2) ainsi libéré à présenter une structure spatiale de conducteurs rectilignes parallèles reliés par des méandres, susceptible d'être introduite, après cambrage au rayon d'entrefer, dans les encoches d'un secteur angulaire monophasé (13) à entrefers cylindriques de façon à entourer les pôles du secteur. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'en outre chaque groupe de mâchoires (8) a un pas (10) des mâchoires (4) correspondant à l'épaisseur des pôles où ce groupe sera logé. 3. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les conducteurs rectilignes (9) ont en outre une prolongation (1 1) hors des mâchoires (4), d'une fraction de l'épaisseur d'un pôle de façon à permettre un cambrage des liaisons (7) pour les répartir sur toute la hauteur d'un pôle en vue d'une réfrigération par ventilation. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'en outre le nombre de secteurs angulaires (1 3) de la machine est égal à cinq. S. Procédé selon l'une des précédentes, mis en oeuvre pour un circuitélectrique (1 2) réalisé en fil émaillé thermo-adhérent, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de chauffage de chaque mâchoire (4) de façon à ce que les conducteurs rectilignes forment un bloc. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que les faces latérales de chaque mâchoire (4) sont rapprochées pour comprimer les conducteurs rectilignes (9) avant l'étape de chauffage des mâchoires (4). 7 . Procédé selon la 5 ou 6, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de chauffage du circuit électrique (10) par circulation d'un courant électrique dans le dit circuit entre les bornes d'entrée (2) et de sortie (3). 14 8. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le fil émaillé du tore primitif (1) a en outre une section circulaire comportant des pans coupés. | H | H02 | H02K | H02K 15,H02K 3 | H02K 15/00,H02K 3/00,H02K 15/02 |
FR2894211 | A1 | SYSTEME DE FREINAGE A COMMANDE ELECTROPNEUMATIQUE A DEUX ETAGES POUR UN VEHICULE ROUTIER MULTI-ESSIEUX. | 20,070,608 | La présente invention se rapporte à un notamment dans le domaine du transport en commun. Une application particulière concerne une rame multi-essieux sur pneus de transport en commun comportant un ensemble d'autoguidage. Les véhicules routiers de transport en commun bénéficient en général d'un système de freinage très puissant permettant de les stopper rapidement. Ce système de freinage est classiquement un système de freinage pneumatique à commande pneumatique. Un tel système, disponible sur le marché, est parfaitement fiable et sécuritaire. Cependant, dans les conditions normales d'exploitation, si le conducteur actionne un peu brutalement un tel système, le véhicule de transport en commun s'arrête aussi brutalement, ce qui peut provoquer un grand inconfort pour les passagers, voire même les déséquilibrer ou les faire chuter. En effet, un freinage brutal, en plus d'effrayer les passagers, a tendance à projeter ces derniers vers l'avant. Les passagers, n'étant pas attachés à leur siège et étant même souvent debout, peuvent alors heurter un élément structurel du véhicule ou même tomber. Un tel freinage est donc source de nombreux traumatismes pour les passagers, autant psychologiques que corporels. Pour éviter ces désagréments, le chauffeur doit donc en permanence doser le freinage qu'il commande en anticipant et actionnant très progressivement et délicatement l'organe de commande du freinage, généralement une pédale de frein. Avec le système classique de freinage, il est assez difficile pour le chauffeur d'assurer le confort maximal des passagers par une conduite douce et sans à-coups, celle-ci nécessitant beaucoup d'efforts et d'attention de sa part. Un des objectifs de l'invention est de fournir un système de freinage adapté aux véhicules de transport en commun, qui assure un freinage progressif et modéré garantissant le confort et la sécurité des passagers. Un tel système progressif est parfaitement envisageable dans ce genre d'application, d'autant plus que les véhicules de transport en commun circulent généralement sur des voies réservées, c'est-à-dire sans contraintes de circulation par rapport aux autres véhicules. Le conducteur sait alors exactement où et quand son véhicule doit s'arrêter et il peut de ce fait anticiper les opérations de ralentissement et de freinage. Un autre inconvénient du système classique de freinage à commande pneumatique est son temps de réponse important. En effet, dans un véhicule long et notamment dans une rame de transport en commun à plusieurs voitures et donc à plusieurs essieux, la propagation de la commande pneumatique le long de tout le véhicule prend un certain temps. Si les organes de freinage situés sur les premiers essieux entrent en action peu de temps après que la consigne de freinage ait été donnée par le chauffeur, ceux situés à l'autre bout du véhicule sont actionnés avec un retard assez important. Une telle situation diminue l'efficacité du freinage résultant, génère une usure non homogène des organes de freinage et induit un comportement dynamique non satisfaisant du véhicule. Un autre objectif de l'invention est de fournir un système de freinage parfaitement efficace, qui présente un temps de réponse beaucoup plus court et qui génère une usure plus limitée et mieux répartie des organes de freinage. Grâce à un tel système, le comportement dynamique du véhicule est optimisé pour assurer au mieux le confort et la sécurité des passagers. En cas de danger imprévu, la nécessité d'un freinage d'urgence reste cependant indispensable. En effet, même si les véhicules de transport en commun circulent généralement sur des voies réservées, il peut arriver qu'un piéton, un véhicule ou tout autre obstacle imprévu, présent momentanément sur la voie impose un freinage d'urgence. Un tel freinage d'urgence doit être parfaitement fiable et doit permettre de stopper le véhicule sur une distance très courte sans apporter une trop grande gêne aux passagers. Le freinage pneumatique à commande pneumatique est parfaitement fiable et sécuritaire. Le 15 système de freinage selon l'invention conserve ce type de freinage pour réaliser le freinage d'urgence, tout en palliant ses inconvénients. Il permet ainsi de diminuer son temps de réponse et assure une parfaite efficacité du freinage résultant. Il existe donc pour les véhicules routiers multi-essieux un besoin pour un système de freinage pneumatique qui permette à la fois un freinage de service progressif et modéré, et un freinage d'urgence fiable et efficace, tout en assurant le confort et la 25 sécurité des passagers. Pour résoudre ce problème technique l'invention fournit un système de freinage à commande électropneumatique pour véhicule routier multi-essieux, comportant pour chaque essieu un module de freinage 30 pneumatique relié à un réservoir d'alimentation en gaz d'actionnement des freins et comprenant des organes actionneurs de frein. Ce système de freinage comprend : - un organe manuel, préférentiellement un pédale de 35 frein, à deux étages de fonctionnement correspondant à un régime de service et à un régime de freinage d'urgence, actionné par le conducteur du véhicule 3 20 pour initier la procédure de freinage et dont la position détermine l'intensité du freinage demandé ; - une électrovanne proportionnelle EVP pour chaque module de freinage, recevant lorsque l'organe manuel est actionné une commande électrique et/ou une commande pneumatique de freinage, et dont l'ouverture, proportionnelle à la ou aux commande(s) reçue(s), met en communication les organes actionneurs de frein avec le réservoir d'alimentation de manière à générer l'effort de freinage demandé ; - au moins une unité de commande de la décélération UCD recevant une information sur la position de l'organe manuel et générant à partir de cette position, lorsque l'organe manuel est actionné, une commande électrique de freinage destinée à piloter électriquement l'ouverture des électrovannes EVP ; - une ligne de commande électrique pour chaque module de freinage, formant une liaison électrique entre l'unité UCD et chacune des électrovannes EVP et permettant la transmission de la commande électrique ; - une ligne de commande pneumatique formant une liaison pneumatique entre l'organe manuel et les électrovannes EVP et permettant la transmission d'une commande pneumatique générée par l'organe manuel, uniquement en régime de freinage d'urgence. Avantageusement, l'unité UCD peut également piloter le freinage électrodynamique par les moteurs du véhicule, également appelé frein moteur, l'unité UCD privilégiant préférentiellement le frein moteur, éventuellement en le complétant ou en le remplaçant par le freinage pneumatique s'il est insuffisant ou inefficace. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, donnée à titre d'exemple et accompagnée des dessins suivants : . la figure 1 est un schéma fonctionnel simplifié du module de base du système de freinage selon l'invention ; la figure 2 est un schéma général fonctionnel d'un exemple de système de freinage selon l'invention comportant plusieurs modules de freinage ; . la figure 3 est un schéma général fonctionnel d'un autre exemple de système de freinage selon l'invention à trois modules de freinage et une pédale de frein à chaque extrémité du véhicule ; . la figure 4 est un schéma électropneumatique plus complet correspondant à un autre exemple de système de freinage selon l'invention à quatre modules de freinage et à deux unités de commande de la décélération ; . la figure 5 est une vue schématique de la pédale de frein ; . la figure 6 est un graphique illustrant la forme de la commande au niveau de la pédale de frein ; . la figure 7 est un schéma-bloc d'une unité de commande de la décélération et de son environnement. Le système de freinage selon la présente invention va maintenant être décrit de façon détaillée en référence aux figures 1 à 7. Les éléments équivalents représentés sur les différentes figures porteront les mêmes références numériques. La présente invention se rapporte à un système de freinage à commande électropneumatique prévu pour un véhicule routier articulé multi-essieux notamment pour le transport de personnes. Il est bien entendu que cette application ne constitue qu'un exemple et que bien d'autres applications en véhicules terrestres multi-essieux sont possibles. En se référant aux figures 3 et 4, le système de freinage 1 selon l'invention est destiné plus particulièrement à être mis en place sur une rame 2 préférentiellement routière et multi-essieux de transport en commun. Cette rame 2 est formée d'une pluralité de modules routiers articulés entre eux, dont au moins un module de tête 3, une ou plusieurs voitures 4 destinées au transport des passagers et portées par des modules intermédiaires tels que 5 comportant chacun un essieu. Classiquement, la rame 2 comporte de préférence un module de tête 3 à chacune de ses extrémités, lui permettant de rouler alternativement dans les deux sens sans avoir à faire demi-tour. Selon l'invention, chaque essieu est équipé d'un module ou ensemble de freinage pneumatique 6. Chaque module de freinage 6 comprend un ensemble de dispositifs classiques de freinage pneumatique agissant sur des disques ou autres surfaces solidaires des roues. Ces dispositifs comprennent des actionneurs pneumatiques de frein 7 et agissent unitairement sur chacune des deux roues d'un essieu à partir d'une énergie pneumatique motrice provenant d'une réserve de gaz d'actionnement des freins, également appelée réservoir d'alimentation 8, ce gaz d'actionnement étant préférentiellement de l'air comprimé. De préférence, chaque module de freinage 6 est relié à un réservoir 8, indépendant, d'alimentation en gaz d'actionnement des freins, préférentiellement disposé sur le toit de la voiture 4 voisine. Chaque module de freinage 6 est ainsi indépendant des autres en ce qui concerne son énergie pneumatique, ce qui permet avantageusement d'isoler un module en cas de fuite ou de défaillance. Cependant, on peut parfaitement envisager d'utiliser un réservoir d'alimentation commun pour l'ensemble des modules de freinage 6 ou plusieurs réservoirs répartis sur la rame 2 et alimentant chacun un ou plusieurs modules de freinage 6. Ces réservoirs 8 sont préférentiellement remplis avec de l'air comprimé provenant d'un générateur commun ou non. De préférence, un ou plusieurs de ces modules de freinage 6 comporte(nt) en outre des organes de sécurité connus tels que par exemple un système d'antipatinage, d'anti-blocage des roues, de symétrie entre les roues, de compensation en charge modulant la force de freinage selon le poids de l'essieu, ou tout autre système approprié. Ces organes de sécurité sont préférentiellement regroupés dans une unité de contrôle et de stabilisation du freinage qui de préférence fait partie des organes 7 actionnant les dispositifs de freinage pour chaque essieu à partir du réservoir d'air comprimé 8 et d'une commande de freinage. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, chacun de ces modules de freinage 6 comporte en outre une électrovanne proportionnelle 9 EVP. Lorsqu'il existe plusieurs électrovannes proportionnelles (et donc plusieurs modules de freinage 6), elles sont référencées EVP1, EVP2,... , EVP,. Chaque électrovanne proportionnelle 9 de chaque module de freinage 6 porté par chacun des essieux est alimentée directement en air comprimé à partir du réservoir d'alimentation 8 correspondant et commande pneumatiquement les actionneurs de frein 7, de préférence à travers l'unité de contrôle et de stabilisation du freinage correspondante, en vue de réaliser le freinage. Comme on le verra ci-après, celui-ci est décomposé en freinage de service et freinage d'urgence. L'ouverture de l'électrovanne proportionnelle 9, dont dépend l'intensité du freinage résultant, est fonction de la commande de freinage reçue par l'électrovanne proportionnelle 9. Selon l'invention, chaque électrovanne proportionnelle 9 peut recevoir deux types de commande de freinage : une commande pneumatique formée de variations de pression pneumatique provenant d'une ligne de commande pneumatique 10 classique de l'ensemble de freinage pneumatique utilisé, et une commande électrique par une ligne de commande électrique 11 provenant d'une unité de commande de la décélération UCD 12. Pour initier la procédure de freinage, le système de freinage 1 selon l'invention comporte un organe manuel 13 situé dans le poste de conduite, devant être actionné par le chauffeur pour produire la ou les commandes de freinage. Selon l'exemple représenté, cet organe manuel 13 est de préférence une pédale de frein 14 destinée à être actionnée par le conducteur et dont la position commande le freinage. Cette pédale de frein 14 est particulière, car elle comporte deux étages de fonctionnement correspondant à deux régimes de freinage. Le premier régime est celui du ralentissement-freinage, appelé freinage de service et adapté à une utilisation normale de transport en commun. Il correspond par exemple au premier secteur angulaire 15 d'enfoncement de la pédale 14, appelé course de confort CC. Le deuxième régime est celui du freinage d'urgence et correspond par exemple au deuxième secteur angulaire 16 d'enfoncement de la pédale 14, appelé course de freinage d'urgence CFU. La pédale de frein 14 peut être remplacée par un organe manuel 13 différent, par exemple à main, un actionneur quelconque, un ou plusieurs capteurs de position ou tout autre moyen approprié. Avantageusement, lorsque l'organe manuel 13 est une pédale 14 telle que représentée sur la figure 5, le conducteur peut passer très facilement et avec le même mouvement d'un régime de freinage à l'autre, simplement en enfonçant davantage la pédale. Les deux étages de fonctionnement de la pédale peuvent avantageusement être indiqués au conducteur par une différence de raideur de la pédale, un point dur indiquant préférentiellement la zone de transition a,r entre les deux secteurs et donc entre les deux régimes de freinage. Cette indication peut éventuellement être complétée par tout autre moyen de signalisation approprié, tel que par exemple par un affichage sur le tableau de bord ou par un signal sonore ou visuel. La pédale de frein 14 est un actionneur mécanique qui comprend un étage électrique et un étage pneumatique de naissance et de transmission de la commande correspondant aux deux régimes de freinage. Sur la première partie de la course de la pédale 14, correspondant au premier secteur angulaire 15, la ligne de commande pneumatique 10 n'est pas alimentée. La position de l'organe manuel 13, préférentiellement la pédale 14, est détectée par un ou plusieurs capteurs de position 17, de préférence des capteurs électroniques de position angulaire ou d'une grandeur fonction de cette position angulaire. Les informations résultantes relatives à cette position sont transmises à l'unité UCD 12 au moyen d'une liaison électrique 18. Sur la deuxième partie de la course, qui correspond au deuxième secteur angulaire 16, un boîtier pneumatique 19 est activé proportionnellement à l'enfoncement de la pédale 14, ce qui génère une commande pneumatique, réalisée à partir d'air comprimé provenant d'une conduite alimentation 20 et envoyée sur la ligne de commande pneumatique 10 vers les modules de freinage 6 et leurs électrovannes proportionnelles 9. L'effort de freinage appliqué aux roues par les actionneurs de frein 7 sera alors proportionnel à cette commande pneumatique. 10 2894211 Comme on peut le voir sur le graphique de la figure 6, pendant la course de confort CC correspondant au premier secteur angulaire 15, seule une information électrique traduisant l'enfoncement de la pédale est 5 envoyée vers l'unité UCD 12. A partir de l'angle aT, on passe dans le deuxième secteur angulaire 16 et donc dans le régime de freinage d'urgence. Une commande pneumatique, transmise par la ligne de commande pneumatique 10 aux 10 électrovannes proportionnelles 9, se superpose alors à l'information électrique précédente destinée à l'unité UCD 12. La valeur aT est une valeur angulaire quelconque adaptée à l'application considérée et peut 15 par exemple être de l'ordre de 10 . L'unité de contrôle de la décélération UCD 12 est un calculateur qui pilote les électrovannes proportionnelles EVP 9 en fonction de l'information électrique sur la position de la pédale 14 reçue des 20 capteurs de position 17. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, elle présente en outre plusieurs autres fonctions de régulation particulièrement avantageuses. La figure 7 illustre plus complètement cette 25 unité. Elle représente un schéma-bloc d'une unité UCD donnant ses principaux blocs fonctionnels. Il s'agit d'une unité centrale électronique ayant pour but d'assurer une décélération proportionnelle à la course de la pédale 14, par 30 pilotage des systèmes de freinage électrodynamiques et pneumatiques. Des données fonctionnelles ou dédiées au diagnostic, telles que par exemple la vitesse du véhicule, la pression de commande pneumatique et/ou la pression délivrée par les électrovannes EVP 9 aux 35 actionneurs de frein 7, peuvent avantageusement être échangées avec les différents systèmes de contrôle/commande du véhicule. Selon le mode de réalisation préférentiel représenté, l'unité UCD 12 comporte deux microprocesseurs : un microcontrôleur d'asservissement 21 qui calcule la ou les commande(s) de freinage électrique à envoyer et un microcontrôleur de contrôle 22 qui, pour des raisons de sécurité, contrôle le bon fonctionnement du microcontrôleur d'asservissement 21. Ces deux microprocesseurs sont en liaison avec un étage d'acquisition 23, formant l'étage d'entrée de l'unité UCD. L'étage d'acquisition reçoit les signaux correspondant aux valeurs d'entrée de l'UCD et les transforme en signaux électroniques exploitables par les microcontrôleurs. L'étage d'acquisition 23 reçoit ainsi un signal électrique provenant du ou des capteur(s) de position 17 traduisant la position de la pédale 14. Il peut également recevoir des signaux provenant de boucles d'asservissement et notamment une mesure de la pression, réalisée par un ou plusieurs capteurs 24 placés sur ou après les électrovannes EVP 9, et transmise chacune par une liaison électrique 25. En fonction des données d'entrée, le microcontrôleur d'asservissement 21 calcule les commandes de freinage à envoyer aux différents modules de freinage 6 et les envoie vers les étages de sortie 26. Le microcontrôleur de contrôle 22 contrôle et valide ce que fait le microcontrôleur d'asservissement 21. S'il détecte une anomalie ou un dysfonctionnement, il peut agir sur et/ou bloquer un ou plusieurs étages de sortie 26. En outre, il peut demander une réinitialisation et un redémarrage du microcontrôleur d'asservissement 21. L'unité UCD 12 comporte au moins un étage de sortie 26 et de préférence autant d'étages de sortie 26 qu'il y a de modules de freinage 6 à piloter dans le véhicule, c'est-à-dire autant que d'électrovannes proportionnelles EVP 9 à commander. Sur l'exemple représenté, il y a deux étages de sortie 26 correspondant à deux électrovannes EVP 9. Cet exemple n'est cependant absolument pas limitatif. Chacun des étages de sortie 26 est de préférence piloté indépendamment et peut ainsi envoyer une valeur de commande différente à chaque électrovanne EVP 9. On peut ainsi obtenir un freinage différent sur chacun des essieux, ce qui peut être avantageux pour différentes raisons techniques, par exemple lorsque les essieux ne sont pas tous identiques ou ne se comportent pas de la même façon, ou lorsque les organes de freinage présentent un degré d'usure différent selon les essieux. Une telle indépendance permet également au microcontrôleur d'asservissement 21 de compenser un dysfonctionnement éventuel d'un ou plusieurs modules de freinage 6, en reportant la commande de freinage sur les autres modules, afin de générer malgré tout un freinage global efficace du véhicule. De préférence, un capteur de pression 24 disposé sur ou après chaque électrovanne EVP 9 renvoie une mesure de la pression vers l'unité UCD, plus particulièrement vers son étage d'acquisition 23, par une ligne électrique 25. On réalise ainsi un asservissement en pression permettant au microcontrôleur d'asservissement 21 de contrôler le freinage réel produit afin de l'ajuster à la valeur de commande demandée, la relation entre courant et pression n'étant pas très stable. Un tel asservissement lui permet également de détecter une éventuelle défaillance au niveau de l'électrovanne EVP 9 ou de son alimentation. Chaque étage de sortie 26 comporte de préférence un filtre de limitation du jerk 27, limitant les à-coups et permettant d'obtenir en sortie un consigne de courant en pente douce, suivi d'un régulateur de courant 28 produisant le courant demandé afin de générer la commande électrique calculée et l'envoyant sur la ligne de commande électrique 11. Ce régulateur de courant 28 est préférentiellement suivi d'un capteur de courant 29 de manière à réaliser une boucle d'asservissement en courant 30 pour ajuster le courant produit à la valeur de la consigne. Le module de base du système de freinage 1 selon l'invention a été représenté schématiquement dans son intégralité sur la figure 1. Il comprend une pédale 14, son détecteur électronique de position 17, son boîtier pneumatique 19, une ligne de commande pneumatique 10, une unité de commande de la décélération UCD 12, une ligne de commande électrique 11 et une électrovanne proportionnelle EVP 9. On décrira ci-après le fonctionnement du système de freinage selon l'invention pour ce module de base. Régime de freinage de service Celui-ci existe sur toute la course de confort CC de la pédale 14 correspondant à un enfoncement de la pédale limité au secteur angulaire 15. Dans ce secteur, le boîtier pneumatique 19 de la pédale n'est pas actif et la ligne de commande pneumatique 10 n'est pas alimentée. Il parvient à l'unité UCD 12 un signal ou une information provenant du ou des capteurs 17 la renseignant sur le degré d'enfoncement de la pédale 14. L'UCD commande alors le freinage du véhicule par pilotage électrique du freinage électrodynamique et du freinage électropneumatique. Pour réaliser le freinage demandé, l'unité UCD 12 privilégie le freinage électrodynamique par les moteurs du véhicule, également appelé frein moteur 31. Ce type de freinage présente l'avantage de ne pas générer d'usure des organes de freinage. En outre, il permet éventuellement de récupérer de l'énergie électrique pouvant être renvoyée dans la caténaire ou utilisée pour recharger des batteries embarquées. Si le freinage électrodynamique est défaillant ou lorsqu'il se révèle insuffisant ou inadapté, par exemple lorsque la vitesse est trop faible ou dans le cas d'une pente, l'unité UCD 12 le remplace ou préférentiellement le complète par un freinage électropneumatique. Pour cela, elle pilote l'ouverture de l'électrovanne proportionnelle EVP 9 en lui envoyant 15 une commande électrique par la ligne de commande électrique 11. L'électrovanne proportionnelle EVP 9 délivre alors de l'air sous pression aux actionneurs de frein 7 de manière à compléter le freinage et à obtenir le ralentissement demandé par le conducteur. L'unité UCD 12 gère automatiquement l'utilisation du frein moteur, du freinage pneumatique ou des deux types de freinage simultanément. Avantageusement, le choix et/ou le dosage se font automatiquement et le système est totalement 25 transparent pour le conducteur. En outre, l'unité UCD 12 génère un freinage progressif, optimisé pour garantir le confort maximal des passagers. Pour cela, l'unité UCD 12 peut comporter, comme déjà mentionné, des composants de 30 filtrage limitant les à-coups et la pente du freinage demandé, permettant d'obtenir une conduite douce et confortable. Le système de freinage selon l'invention fournit ainsi au chauffeur une véritable assistance à la conduite. En régime de service, toutes les commandes de freinage sont transmises de manière électrique. Le temps de réponse du système de freinage est donc très 20 35 court entre l'activation de la pédale 14 et le freinage effectif. Régime de freinage d'urgence Dans les conditions normales d'exploitation du véhicule, c'est-à-dire dans les conditions normales de circulation, de conduite et de fonctionnement, le régime de freinage d'urgence n'est pas utilisé, le chauffeur obtenant la décélération et l'arrêt du véhicule avec le maximum de confort pour les passagers par le freinage de service décrit précédemment. Cependant, pour des raisons de sécurité, il est nécessaire de prévoir en plus une possibilité supplémentaire de freinage appelée freinage d'urgence. Celui-ci existe sur toute la course de freinage d'urgence CFU succédant à la course de confort CC. Un tel freinage d'urgence est nécessaire lorsqu'une raison imprévisible oblige le conducteur à demander un freinage plus rapide et plus efficace que le freinage de service, par exemple la présence d'un obstacle imprévu sur la voie, ou une défaillance du système de freinage de service et notamment de l'unité UCD 12. Pour des raisons d'exploitation, il peut avantageusement être prévu un dispositif d'enregistrement du passage en régime de freinage d'urgence, intervenant dès la fin du régime de freinage de service lors du franchissement du point dur correspondant à la zone limite de transition entre les deux étages, symbolisée sur les figures par l'angle aT. Grâce à cet enregistrement, une analyse des raisons de l'utilisation du freinage d'urgence peut être réalisée a posteriori et une défaillance éventuelle du freinage de service peut être détectée et réparée. Le régime de freinage d'urgence doit être parfaitement fiable et sécuritaire. Pour cette raison, il utilise le dispositif classique de freinage pneumatique à commande pneumatique qui répond à ces critères. En outre, il doit être rapide et efficace. Le système de freinage selon l'invention permet d'améliorer ces dernières caractéristiques. Le freinage d'urgence s'étend sur une certaine plage de déviations angulaires de la pédale 14, correspondant ici au secteur angulaire 16. Sur cette plage, la pédale 14 génère d'une part une commande électrique via l'unité UCD 12 et les liaisons électriques 18 et 11, et d'autre part une commande pneumatique circulant dans la ligne de commande pneumatique 10. La commande pneumatique, fiable et sécuritaire, déclenche l'ouverture de l'électrovanne proportionnelle EVP 9 et par conséquent la mise en service des actionneurs de frein 7. Pour des raisons de sécurité, la ligne de commande pneumatique 10 peut être doublée. La commande pneumatique peut alors, par exemple, parvenir à l'électrovanne EVP 9 en passant à travers une valve relais double qui transmet la commande de plus grande intensité. Afin d'améliorer le temps de réponse du système de freinage d'urgence, une commande électrique, beaucoup plus rapide parvient également à l'unité UCD 12. Celle-ci déclenche immédiatement un freinage électrique par le frein moteur 31 si la situation le permet, et un freinage électropneumatique en envoyant une commande électrique rapide par la ligne de commande électrique il à l'électrovanne EVP 9. L'unité UCD 12 pilote toujours le freinage électrique, tout en maintenant la commande électropneumatique, jusqu'à ce que la valeur de la commande pneumatique remplace progressivement le freinage électrodynamique. Même dans cette course d'urgence CFU, l'unitéUCD 12 participe au dosage du freinage et ajoute selon une loi interne une valeur de commande électrique en fonction de la pression finale de freinage à obtenir et compte tenu de la commande de pression pneumatique de freinage parvenue à l'électrovanne proportionnelle EVP 9. Cependant et en aucun cas, l'unité UCD 12 ne peut, via la ligne de commande électrique 11, réduire le freinage commandé par la ligne de commande pneumatique 10. La superposition et la conjugaison de ces deux commandes dans l'électrovanne EVP 9 permet un freinage progressif, quasi-immédiat et d'efficacité optimale. Le système de freinage selon l'invention peut être avantageusement appliqué à un véhicule à plusieurs essieux, par exemple une rame 2 routière et multi-essieux de transport en commun, comme illustré à titre d'exemple sur les figures 2 à 4. Le système de freinage selon l'invention comprend alors plusieurs modules de freinage 6, de préférence un par essieu, comportant chacun une électrovanne proportionnelle EVP 9 reliée à un réservoir d'alimentation 8, commun ou indépendant, et des actionneurs de frein 7. L'électrovanne EVP 9 de chacun de ces modules de freinage 6 est reliée pneumatiquement au boîtier pneumatique 19 de la pédale 14 par une ligne de commande pneumatique 10 unique ou pouvant être doublée et dans ce cas comportant préférentiellement au moins une valve relais double. Elle est également reliée électriquement à une unité UCD 12 par une ligne de commande électrique 11 spécifique à chaque électrovanne EVP 9. Chaque électrovanne EVP 9 est préférentiellement reliée à l'unité UCD 12 par une autre liaison électrique 25 spécifique permettant de réaliser l'asservissement en pression décrit précédemment. Le fonctionnement de ces modules de freinage 6 est semblable à celui du module de base décrit en détail ci-dessus, l'unité UCD 12 pouvant en outre gérer indépendamment le fonctionnement de chacun de ces modules 6 pour obtenir le comportement global de freinage le plus adapté et le plus efficace. Lorsque le véhicule est long et comporte de nombreux modules de freinage 6, la commande pneumatique requiert un temps relativement long pour se propager le long de la ligne de commande pneumatique 10 d'un bout à l'autre du véhicule. Le problème du temps de réponse devient alors crucial. En apportant une réponse satisfaisante à ce problème, le système de freinage selon l'invention devient particulièrement avantageux dans de telles applications. En effet, l'unité UCD 12 envoie une commande électrique à propagation rapide, à toutes les électrovannes proportionnelles EVP 9 qui agissent toutes en même temps et beaucoup plus vite que par la commande pneumatique. La commande pneumatique s'ajoute progressivement à la commande électrique au fur et à mesure de son arrivée. L'efficacité du freinage s'en trouve grandement améliorée et l'usure des organes de freinage mieux répartie. Pour limiter le nombre de liaisons électriques partant et aboutissant à l'unité UCD 12, on peut avantageusement utiliser plusieurs unités UCD 12, référencées UCD1, UCD2 ..., réparties le long de la rame 2. En effet, une liaison électrique double 11 et 25 doit exister entre l'unité UCD 12 et chaque électrovanne proportionnelle EVP 9. Ces unités de commande de la décélération UCD sont de préférence reliées entre elles par une liaison BUS 32, par exemple fonctionnant selon le protocole CAN. On utilise ainsi préférentiellement deux unités UCD 12 placées une à chaque extrémité du véhicule. L'unité UCD1 située en tête de la rame 2, reçoit les données de la pédale 14 et sert de préférence d'unité maître. Elle pilote directement la première moitié des modules de freinage 6, située vers l'avant du véhicule. La deuxième unité UCD2 est une unité esclave qui reçoit ses instructions de l'unité UCDZ maître de préférence au moyen d'une liaison BUS 32, par exemple fonctionnant selon le protocole CAN. Elle pilote ensuite la deuxième moitié des modules de freinage 6, située à l'arrière du véhicule. La répartition des modules de freinage 6 entre les unités UCD 12 peut néanmoins être différente en fonction des diverses contraintes techniques propres à chaque application. Les rames de transport en commun comportent souvent un module de tête 3 à chacune de leurs extrémités pour pouvoir circuler dans les deux sens sans avoir à faire demi-tour. Ces modules de tête 3 comportent chacun un poste de conduite avec une pédale de frein 14. Comme représenté sur la figure 3, le système de freinage selon l'invention peut alors avantageusement comporter une unité UCD 12 dans chaque module de tête recevant les données de la pédale 14 concernée et reliée à l'autre unité UCD préférentiellement par une liaison BUS 32, par exemple fonctionnant selon le protocole CAN. Dans ce cas, les deux unités UCD 12 sont identiques et peuvent jouer alternativement l'une pour l'autre le rôle de maître ou d'esclave en fonction du poste de conduite utilisé. Les exemples représentés comportent deux unités UCD, mais on peut envisager le cas d'une seule unité, de trois unités ou plus. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, l'une de ces unités de commande de la décélération UCD 12 reçoit l'information sur la position de l'organe manuel 13 et sert d'unité maître pour les autres unités UCD 12 qui sont esclaves. Ainsi, i1 est par exemple envisageable d'utiliser une unité UCD simplifiée par module de freinage 6 et donc par essieu, ces micro-unités UCD esclaves servant d'interface entre une unité UCD 12 maître recevant les données concernant la position de l'organe manuel 13, et chacune des électrovannes proportionnelles EVP 9. De manière évidente, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation préférentiels décrits précédemment et représentés sur les différentes figures, l'homme du métier pouvant y apporter de nombreuses modifications et imaginer d'autres variantes sans sortir ni de la portée, ni du cadre de l'invention | Le système de freinage (1) comprend les sous-ensembles suivants :. une pédale de frein (14) à deux étages correspondant à un régime de service, puis à un régime d'urgence ;. des modules de freinage pneumatiques (6) associés à chaque essieux, comprenant chacun une électrovanne proportionnelle EVP (9) ;. au moins une unité UCD de commande de la décélération (12), recevant une information sur la position de la pédale et, à partir de celle-ci, pilotant électriquement le frein moteur (31) et/ou les EVP, en régime de service, comme en régime d'urgence ;. un circuit de commande pneumatique (10), actif uniquement en régime d'urgence, commandant les EVP directement à partir du boîtier pneumatique (19) de la pédale.Cette invention intéresse les véhicules routiers articulés multi-essieux, notamment ceux prévus pour le transport de personnes. | 1. Système de freinage à commande électropneumatique pour véhicule routier multi-essieux, comportant pour chaque essieu un module de freinage pneumatique (6), relié à un réservoir d'alimentation (8) en gaz d'actionnement des freins et comprenant des organes actionneurs de frein (7), système de freinage caractérisé en ce qu'il comprend : - un organe manuel (13) à deux étages de fonctionnement correspondant à un régime de service et à un régime de freinage d'urgence, actionné par le conducteur du véhicule pour initier la procédure de freinage et dont la position détermine l'intensité du freinage demandé ; - une électrovanne proportionnelle EVP (9) pour chaque module de freinage (6), recevant lorsque l'organe manuel (13) est actionné une commande électrique et/ou une commande pneumatique de freinage, et dont l'ouverture, proportionnelle à la ou aux commande(s) reçue(s), met en communication les organes actionneurs de frein (7) avec le réservoir d'alimentation (8) de manière à générer l'effort de freinage demandé ; - au moins une unité de commande de la décélération UCD (12) recevant une information sur la position de l'organe manuel (13) et générant à partir de cette position, lorsque l'organe manuel (13) est actionné, une commande électrique de freinage destinée à piloter électriquement l'ouverture des électrovannes EVP (9) ; - une ligne de commande électrique (11) pour chaque module de freinage (6), formant une liaison électrique entre l'unité UCD (12) et chacune des électrovannes EVP (9) et permettant la transmission de la commande électrique ; - une ligne de commande pneumatique (10) formant uneliaison pneumatique entre l'organe manuel (13) et les électrovannes EVP (9) et permettant la transmission d'une commande pneumatique générée par l'organe manuel (13), uniquement en régime de freinage d'urgence. 2. Système de freinage à commande électropneumatique selon la précédente caractérisé en ce que l'unité UCD (12) pilote également le freinage électrodynamique par les moteurs du véhicule, également appelé frein moteur (31). 3. Système de freinage à commande électropneumatique selon la précédente caractérisé en ce que l'unité UCD (12) privilégie le frein moteur (31) et éventuellement, s'il est insuffisant ou inefficace, le complète ou le remplace par le freinage pneumatique. 4. Système de freinage à commande électropneumatique selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'organe manuel (13) à deux étages est une pédale de frein (14). 5. Système de freinage à commande électropneumatique selon la 4 caractérisé en ce que les deux étages de fonctionnement de la pédale (14) correspondent à deux secteurs angulaires successifs (15, 16) d'enfoncement de la pédale (14). 6. Système de freinage à commande électropneumatique selon la 4 ou 5 caractérisé en ce que les deux étages de fonctionnement de la pédale (14) sont indiqués au conducteur par une différence de raideur de la pédale. 7. Système de freinage à commande électropneumatique selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte en outre un dispositif d'enregistrement du passage en régime de freinage d'urgence. 8. Système de freinage à commandeélectropneumatique selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins un capteur de position (17) détectant la position de l'organe manuel (13) et transmettant à l'unité UCD (12) une information relative à cette position. 9. Système de freinage à commande électropneumatique selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que chaque module de freinage (6) est relié à un réservoir (8), indépendant, d'alimentation en gaz d'actionnement des freins. 10. Système de freinage à commande électropneumatique selon la précédente caractérisé en ce que ces réservoirs d'alimentation (8) sont remplis avec de l'air comprimé provenant d'un générateur commun. 11. Système de freinage à commande électropneumatique selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'un au moins des modules de freinage (6) comporte en outre une unité de contrôle et de stabilisation du freinage. 12. Système de freinage à commande électropneumatique selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins un capteur de pression (24) placé sur ou après chaque électrovanne EVP (9) renvoyant une mesure de la pression vers l'unité UCD (12) par une ligne électrique (25) de manière à réaliser un asservissement en pression. 13. Système de freinage à commande électropneumatique selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'unité UCD (12) comporte : - un étage d'acquisition (23), formant l'étage d'entrée de l'unité UCD et recevant l'information sur la position de l'organe manuel (13) ;- un microcontrôleur d'asservissement (21) qui calcule la commande de freinage électrique à envoyer ; - un microcontrôleur de contrôle (22) qui contrôle le microcontrôleur d'asservissement (21) ; et - au moins un étage de sortie (26) qui comporte un régulateur de courant (28) produisant la commande électrique calculée et l'envoyant sur la ligne de commande électrique (11). 14. Système de freinage à commande électropneumatique selon la précédente caractérisé en ce que l'étage de sortie (26) comporte en outre un filtre de limitation du jerk (27) et un capteur de courant (29) placé après le régulateur de courant (28) de manière à réaliser une boucle d'asservissement en courant (30). 15. Système de freinage à commande électropneumatique selon la 13 ou 14 caractérisé en ce que l'unité UCD (12) comporte autant d'étages de sortie (26) qu'elle a de modules de freinage (6) à piloter, chacun de ces étages de sortie (26) étant piloté indépendamment. 16. Système de freinage à commande électropneumatique selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux unités de commande de la décélération UCD (12) reliées entre elles par une liaison BUS (32). 17. Système de freinage à commande électropneumatique selon la 16 caractérisé en ce que l'une de ces unités de commande de la décélération UCD (12) reçoit l'information sur la position de l'organe manuel (13) et sert d'unité maître pour les autres unités UCD (12) qui sont esclaves. 18. Système de freinage à commande électropneumatique selon la 17 caractérisé en ce qu'il comporte une unité de commande de la décélération UCD (12) à chacune des extrémités duvéhicule, servant alternativement d'unité maître ou d'unité esclave selon le sens de circulation du véhicule. 19. Système de freinage à commande électropneumatique selon la 17 caractérisé en ce qu'il comporte une unité de commande de la décélération UCD (12) maître, recevant l'information sur la position de l'organe manuel (13) et une unité UCD esclave simplifiée par module de freinage (6) servant d'interface entre l'unité UCD maître et chacune des électrovannes proportionnelles EVP (9). 20. Système de freinage à commande électropneumatique selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la ligne de commande pneumatique (10) est doublée et comporte au moins une valve relais double. 21. Système de freinage à commande électropneumatique selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il est destiné à une rame multi-essieux de transport en commun, sur pneus et autoguidée. | B | B60,B62 | B60T,B62D | B60T 13,B60T 15,B62D 1,B62D 47 | B60T 13/68,B60T 15/38,B62D 1/24,B62D 47/02 |
FR2899946 | A1 | ARTICULATION HYDRO-ELASTIQUE STRUCTURELLEMENT OPTIMISEE ET SON PROCEDE DE FABRICATION | 20,071,019 | FABRICATION. L'invention concerne, de façon générale, les techniques de maîtrise des vibrations, et en particulier une articulation hydro-élastique conçue pour assembler deux pièces d'une structure de transmission d'efforts, notamment d'un véhicule à moteur, et pour amortir les vibrations transmises de l'une de ces pièces à l'autre. Plus précisément, l'invention concerne, selon un premier de ses aspects, une articulation hydro-élastique présentant des première et seconde extrémités axiales espacées l'une de l'autre le long d'un axe longitudinal, et comprenant, à distance radiale croissante de cet axe, au moins une armature interne, une armature intermédiaire à fenêtre ou "cage", un distributeur de fluide hydraulique, et un manchon externe, cette articulation comprenant en outre une garniture en matériau élastomère moulée avec des inserts au moins constitués par la cage et l'armature interne, cette garniture présentant une partie interne liant la cage à l'armature interne et une partie périphérique formant une paroi intérieure pour au moins deux chambres de fluide hydraulique communiquant l'une avec l'autre à travers des canaux pratiqués dans le distributeur. Une articulation hydro-élastique de ce type est notamment décrite dans le document de brevet FR 2 830 911, d'autres exemples d'articulations étant donnés dans les documents de brevets US 4 971 456, FR 2 853 379, et EP 0 499 996. Traditionnellement, les chambres de ces articulations sont définies par des espaces radiaux rentrants, creusés entre les bras de la cage. Corrélativement, la fabrication de ces articulations requiert l'emploi de moules à tiroirs, qui présentent l'inconvénient d'être coûteux, encombrants et d'utilisation relativement complexe. L'invention repose sur une remise en cause du caractère présumé incontournable de la structure standard des articulations hydro-élastiques, et des inconvénients liés à cette structure. Pour surmonter ces derniers, l'articulation de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisée en ce que chaque chambre présente, à une première de ses extrémités axiales, un espace annulaire défini entre des premières extrémités respectives de la cage et du manchon et permettant le démoulage axial de la garniture avec ses inserts. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, les inserts de moulage de la garniture en matériau élastomère comprennent en outre le manchon externe. Par ailleurs, la cage et le manchon sont avantageusement reliés l'un à l'autre par leurs secondes extrémités axiales respectives en formant ainsi une seule pièce. L'articulation hydro-élastique de l'invention comprend par exemple une pièce annulaire rapportée, obturant axialement l'espace annulaire défini entre les 5 premières extrémités respectives de la cage et du manchon, chaque chambre présentant par ailleurs une seconde extrémité axiale obturée par la garniture en matériau élastomère. Grâce à la structure conférée à l'articulation de l'invention, le distributeur peut être inséré axialement dans l'espace annulaire défini entre les premières extrémités respectives de la cage et du manchon. 10 En outre, la pièce annulaire rapportée peut être simplement formée par une collerette faisant partie intégrante du distributeur. 15 La pièce annulaire rapportée présente par exemple un rebord interne radialement plus proche de l'axe que la première extrémité axiale de la cage et adapté à former une butée de limitation de débattement radial de l'armature interne par rapport au manchon. 20 De préférence, la première extrémité axiale de la cage est emboîtée dans une gorge périphérique de la pièce annulaire et reliée par cette pièce annulaire à la première extrémité axiale du manchon. 25 La cage et le manchon peuvent être réalisés en une seule pièce par moulage, l'un au moins des éléments constitués par la cage, le manchon, le distributeur et la pièce annulaire étant par exemple réalisé dans un 30 matériau polymère. Si la garniture moulée présente au moins un clapet de surpression adapté à faire communiquer deux chambres l'une avec l'autre de façon directe en cas de 35 surpression, le distributeur présente par exemple un lamage interne et porte une nervure axiale propre à retenir un bord d'une lèvre de ce clapet. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'une articulation hydro-élastique présentant des première et seconde extrémités axiales espacées l'une de l'autre le long d'un axe longitudinal, et comprenant, à distance radiale croissante de cet axe, au moins une armature interne, une armature intermédiaire à fenêtre ou "cage", un distributeur de fluide hydraulique, et un manchon externe, cette articulation comprenant en outre une garniture en matériau élastomère moulée avec des inserts au moins constitués par la cage et l'armature interne, cette garniture présentant une partie interne liant la cage à l'armature interne et une partie périphérique délimitant au moins deux chambres de fluide hydraulique, ce procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend une opération consistant à mouler en une opération la garniture sur la cage et sur le manchon externe. Dans ce cas, l'opération de démoulage peut être réalisée exclusivement par éloignement relatif, suivant l'axe longitudinal, du moule et de la garniture avec ses inserts. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels . - la figure 1 est une vue en perspective éclatée et en coupe partielle d'une articulation conforme au mode de 35 réalisation préféré de l'invention; - la figure 2 est une vue en perspective d'une pièce unique formant la cage et le manchon externe de l'articulation illustrée à la figure 1, observée du côté de sa première extrémité axiale; - la figure 3 est une vue en perspective d'une pièce unique formant la cage et le manchon externe de l'articulation illustrée à la figure 1, observée du côté de sa deuxième extrémité axiale; - la figure 4 est une vue en perspective de la pièce illustrée à la figure 3, coupée suivant un plan axial; - la figure 5 est une vue en coupe suivant un plan axial 15 de la pièce illustrée à la figure 3; - la figure 6 est une vue en perspective partiellement écorchée de la garniture et de l'ensemble des inserts qu'elle présente dans le mode de réalisation préféré de 20 l'invention; - la figure 7 est une vue en perspective de la garniture d'une articulation connue dans l'art antérieur; 25 - la figure 8 est une vue en coupe suivant un plan axial de la garniture et de l'ensemble des inserts qu'elle présente dans le mode de réalisation préféré de l'invention.; 30 - la figure 9 est une vue en coupe transversale de la garniture et de l'ensemble des inserts qu'elle présente dans le mode de réalisation préféré de l'invention; - la figure 10 est une vue en perspective du 35 distributeur; 10 - la figure 11 est une vue de dessus du distributeur illustré à la figure 10; -la figure 12 est une vue agrandie d'un détail de la 5 figure 10; - la figure 13 est une vue en perspective partiellement éclatée et écorchée d'une articulation conforme à l'invention; - la figure 14 est une vue en perspective d'une articulation conforme à l'invention; - la figure 15 est une vue en coupe transversale de 15 l'articulation illustrée à la figure 14; - la figure 16 est une vue en coupe de l'articulation illustrée à la figure 14, la coupe étant réalisée suivant un premier plan axial; - la figure 17 est une autre vue en coupe de l'articulation illustrée à la figure 16, la coupe étant réalisée suivant un deuxième plan axial différent du premier; - la figure 18 est une vue en coupe d'une variante de l'articulation illustrée aux figures 16 et 17; et - la figure 19 est une vue agrandie du détail repéré par 30 la référence XIX sur la figure 18. Comme annoncé précédemment, l'invention concerne une articulation hydro-élastique globalement conformée en cylindre creux (figure 14) et présentant des extrémités 35 axiales B et H espacées l'une de l'autre le long d'un axe 10 20 25 longitudinal Y et par convention respectivement désignées comme inférieure et supérieure. Comme le montre la figure 1, cette articulation comprend au moins, à distance radiale croissante de cet axe Y, une armature interne 1, une armature intermédiaire 2 à fenêtre, un distributeur 3 de fluide hydraulique, et un manchon externe 4. L'armature à fenêtre 2, plus communément appelée "cage", est essentiellement formée de deux bagues 20B et 20H reliées par des bras axiaux 21 (figure 5). Cette articulation comprend également une garniture 5 en matériau élastomère ainsi, éventuellement, que des pièces additionnelles 7a à 7d (figure 1) qui n'appartiennent pas spécifiquement à l'invention. La garniture 5 présente (figure 9) une partie interne 51 liant la cage 2 à l'armature interne 1, et une partie périphérique 52 formant une paroi intérieure pour plusieurs chambres 6 de fluide hydraulique. Cette garniture 5 est obtenue par moulage dans un 25 moule où sont également introduits au moins, en tant qu'inserts, la cage 2 et l'armature interne 1. Chacun des éléments 1 à 5 de l'articulation présente une extrémité axiale inférieure 1B à 5B, et une 30 extrémité axiale supérieure 1H à 5H. Les chambres 6 de fluide hydraulique, en nombre égal à quatre dans l'exemple illustré, communiquent l'une avec l'autre à travers des canaux 30 pratiqués dans le 35 distributeur 3. Grâce à cet agencement, les mouvements radiaux relatifs entre l'armature interne 1 et le manchon externe 4 provoquent, de façon connue en soi, des variations de volume des différentes chambres, donc une circulation du fluide hydraulique entre les différentes chambres 6 à travers les canaux 30 du distributeur. Les mouvements radiaux relatifs entre l'armature interne 1 et le manchon externe 4 peuvent ainsi être atténués et filtrés en fréquence grâce à la résistance par effet inertiel qu'offrent les canaux 30 à la circulation du fluide entre les différentes chambres 6. Comme le montre la figure 7, la garniture 5' d'une 15 articulation classique définit des chambres 6' dont chacune est bordée à la fois axialement et radialement. Dans une articulation conforme à l'invention, chaque chambre 6 présente en revanche, à son extrémité 20 axiale inférieure 6B, un espace annulaire 60 défini entre les extrémités inférieures respectives 2B et 4B de la cage 2 et du manchon 4 (figure 6), et permettant le démoulage de la garniture 5 et de l'ensemble de ses inserts le long de l'axe Y. 25 Pour éviter l'endommagement de l'articulation en cas de choc violent provoquant une surpression excessive du fluide dans l'une des chambres 6, la garniture moulée 5 présente, de façon connue en soi, un ou plusieurs 30 clapets de surpression 53 adaptés à faire communiquer l'une avec l'autre, de façon directe, deux chambres 6 différentes, Comme le montrent notamment les figures 2 à 5, la 35 cage 2 et le manchon 4 sont de préférence reliés l'un à l'autre par leurs extrémités axiales supérieures respectives 2H et 4H, de sorte qu'elles ne forment qu'une seule pièce et qu'elles peuvent être fabriquées ensemble, en particulier par moulage. Plus généralement, la cage 2, le manchon 4, le distributeur 3 et / ou la pièce annulaire 31 peuvent avantageusement être réalisés en aluminium ou dans un matériau polymère. Ces pièces peuvent donc être obtenues par moulage et présenter des formes relativement élaborées leur permettant de remplir aisément de multiples fonctions. La fabrication de l'articulation peut encore être simplifiée en introduisant le manchon externe 4, en tant qu'insert supplémentaire, dans le moule servant au moulage de la garniture 5 en matériau élastomère. Il est alors aisé de faire en sorte que l'extrémité 20 axiale supérieure 6H de chacune des chambres 6 soit obturée par la garniture 5 en matériau élastomère. L'espace annulaire 60 défini entre les extrémités inférieures respectives 2B et 4B de la cage 2 et du 25 manchon 4 peut, quant à lui, être obturé axialement par une pièce annulaire rapportée 31. Comme par ailleurs la structure choisie permet d'insérer le distributeur 3 axialement dans cet espace 30 annulaire 60, la pièce annulaire rapportée 31 peut avantageusement être formée par une collerette faisant partie intégrante de ce distributeur 3. Le distributeur 3, plus spécifiquement illustré aux 35 figures 10 à 12, remplit de multiples fonctions et présente à cet effet une structure relativement élaborée. Tout d'abord, la collerette 31 de ce distributeur 3 présente un rebord interne 311 disposé à plus grande proximité radiale de l'axe Y que l'extrémité inférieure axiale 2B de la cage 2, ce rebord interne étant destiné à limiter le débattement radial de la pièce 7a liée à l'armature interne 1, et donc à constituer une butée limitant le débattement radial de l'armature interne 1 par rapport au manchon 4. A son extrémité axiale supérieure 3H, le distributeur 3 présente des plots 33 destinés à venir s'appliquer sur la garniture élastomère 5 pour assurer l'étanchéité entre les chambres 6 de chaque paire de chambres voisines. La collerette 31 du distributeur 3 présente par ailleurs une gorge périphérique interne 312 (figure 17) dans laquelle vient s'emboîter l'extrémité axiale inférieure 2B de la cage 2, qui se trouve ainsi rigidement reliée, par la pièce annulaire rapportée que forme la collerette 31, à l'extrémité axiale inférieure 4B du manchon 4. Le distributeur 3 présente, sur sa face interne, des bossages 35 parallèles à l'axe Y (à l'angle de dépouille près) et destinés à s'appliquer sur les bras 21 de la cage 2 (figure 15) pour assurer d'une part le calage angulaire du distributeur 3 par rapport à la cage 2 autour de cet axe Y et d'autre part la cohésion radiale de ce distributeur et de la cage vis-à-vis des efforts radiaux exercés entre l'armature interne 1 et le manchon 4. Pour éviter qu'un clapet de surpression 53 de la garniture moulée 5 ne se trouve accidentellement adhérisé sur la face interne du manchon 4 lors du moulage de cette garniture, et pour garantir la géométrie de ce clapet, chaque clapet 53 est dimensionné pour être séparé par une distance non nulle de la face interne du manchon 4. Il est alors possible de prévoir que chaque clapet 53 coopère avec le fond d'un lamage 32 creusé dans la face interne du distributeur 3 entre deux chambres voisines, sur la génératrice d'un bossage 35. 10 En variante, le distributeur peut présenter une fenêtre à la place du lamage, chaque clapet 53 coopérant alors directement avec la face interne du manchon 4 dès que ce clapet a été rapproché de cette face interne par 15 la contrainte radiale qui est appliquée à l'articulation avant son utilisation. Dans les deux cas, le distributeur 3 porte de préférence une nervure axiale 321 propre à retenir le 20 bord supérieur 531 de la lèvre de ce clapet 53. La collerette 31 (figure 17) comporte en outre une gorge périphérique externe 313, dans laquelle vient s'encliqueter l'extrémité inférieure 4B du manchon 4, 25 elle-même creusée d'une gorge périphérique interne 41 s'appliquant sur une protubérance 314 de cette collerette 31. Cet agencement conduit au développement d'une force 30 axiale d'appui de la collerette 31 contre les extrémités respectives 2B et 4B de la cage 2 et du manchon 4, cette force d'appui pouvant être mise à profit pour assurer la compression axiale de joints toriques disposés d'une part entre l'extrémité 2B de la cage 2 et la collerette 31 et 35 d'autre part entre l'extrémité 4B du manchon 4 et cette même collerette 31.5 Le joint torique formé entre l'extrémité 2B de la cage 2 et la collerette 31, à peine visible sur les figures 16 et 17, est disposé au fond de la gorge périphérique interne 312 de la collerette 31 et bien visible sur la figure 19 qui illustre une variante de réalisation de l'étanchéité entre l'extrémité 4B du manchon 4 et la collerette 31. Selon cette variante, une fine couche de garniture élastomère 5 est déposée sur la face latérale interne du manchon 4 et notamment au fond de la gorge périphérique interne 41 de ce manchon, l'étanchéité étant réalisée par compression radiale de cette couche de garniture 5 entre la protubérance 314, en l'occurrence arrondie, de la collerette 31 et le fond de la gorge 41 du manchon 4. Enfin, la face externe du distributeur 3 est creusée de canaux d'évacuation 34 par exemple formés au dos des bossages 35 et de même direction, et permettant au fluide hydraulique présent en surabondance dans les chambres 6 de s'évacuer de ces dernières lors de l'introduction du distributeur 3 dans l'espace annulaire 60, tout en appliquant éventuellement une légère surpression au fluide restant emprisonné. Le procédé de fabrication de l'articulation hydro- élastique de l'invention est de préférence mis en oeuvre en fabriquant l'armature interne 1 par exemple sous forme d'une section de tube métallique, en fabriquant en une seule pièce (figures 2 à 5) la cage 2 et la manchon externe 4 par injection d'aluminium ou d'un polymère mécaniquement résistant dans un premier moule, en fabriquant le distributeur 3 (figures 10 à 12) par injection d'aluminium ou d'un polymère mécaniquement résistant dans un deuxième moule, en formant par moulage dans un troisième moule la garniture 5 sur les inserts constitués par l'armature interne 1, la cage 2 et le manchon 4 (figures 8 et 9), en démoulant cette pièce par éloignement relatif, suivant l'axe longitudinal Y, du troisième moule et de la garniture 5 avec ses inserts, en immergeant dans le fluide hydraulique la pièce moulée avec la garniture, et en introduisant le distributeur 3 et sa collerette d'obturation 31 dans l'espace annulaire 6 de la pièce moulée avec la garniture, toujours plongée l0 dans le fluide hydraulique | L'invention concerne une articulation hydroélastique comprenant au moins une armature interne (1), une cage (2), un distributeur (3) de fluide hydraulique, un manchon externe (4), et une garniture (5) en matériau élastomère moulée avec la cage (2) et l'armature interne (1) et délimitant des chambres de fluide hydraulique communiquant l'une avec l'autre à travers des canaux pratiqués dans le distributeur.Selon l'invention, chaque chambre présente un espace annulaire (60) défini entre des extrémités respectives de la cage (2) et du manchon (4) et permettant le démoulage axial de la garniture (5) avec ses inserts. | 1. Articulation hydro-élastique présentant des première et seconde extrémités axiales (B, H) espacées l'une de l'autre le long d'un axe longitudinal (Y), et comprenant, à distance radiale croissante de cet axe, au moins une armature interne (1), une armature intermédiaire (2) à fenêtre ou "cage", un distributeur (3) de fluide hydraulique, et un manchon externe (4), cette articulation comprenant en outre une garniture (5) en matériau élastomère moulée avec des inserts au moins constitués par la cage (2) et l'armature interne (1), cette garniture (5) présentant une partie interne (51) liant la cage (2) à l'armature interne (1) et une partie périphérique (52) formant une paroi intérieure pour au moins deux chambres (6) de fluide hydraulique communiquant l'une avec l'autre à travers des canaux (30) pratiqués dans le distributeur (3), caractérisée en ce que chaque chambre (6) présente, à une première (6B) de ses extrémités axiales (6B, 6H), un espace annulaire (60) défini entre des premières extrémités respectives (2B, 4B) de la cage (2) et du manchon (4) et permettant le démoulage axial de la garniture (5) avec ses inserts (2, 1). 2. Articulation hydro-élastique suivant la 1, caractérisée en ce que les inserts de moulage de la garniture (5) en matériau élastomère comprennent en outre le manchon externe (4). 3. Articulation hydro-élastique suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la cage (2) et le manchon (4) sont reliés l'un à l'autre par leurs secondes extrémités axiales respectives (2H, 4H) et forment une seule pièce. 4. Articulation hydro-élastique suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend une pièce annulaire rapportée (31), obturant axialement l'espace annulaire (60) défini entre les premières extrémités respectives (2B, 4B) de la cage (2) et du manchon (4). 5. Articulation hydro-élastique suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que chaque chambre (6) présente une seconde extrémité axiale (6H) obturée par la garniture (5) en matériau élastomère. 6. Articulation hydro-élastique suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le distributeur (3) est inséré axialement dans l'espace annulaire (60) défini entre les premières extrémités respectives (2B, 4B) de la cage (2) et du manchon (4). 7. Articulation hydro-élastique suivant l'une quelconque des précédentes combinée à la 4, caractérisée en ce que la pièce annulaire rapportée (31) est formée par une collerette faisant partie intégrante du distributeur (3). 8. Articulation hydro-élastique suivant l'une quelconque des précédentes combinée à la 4, caractérisée en ce que la pièce annulaire rapportée (31) présente un rebord interne (311) radialement plus proche de l'axe (Y) que la première extrémité axiale (2B) de la cage (2) et adapté à former une butée de limitation de débattement radial de l'armature interne (1) par rapport au manchon (4). 9. Articulation hydro-élastique suivant l'une quelconque des précédentes combinée à la 4, caractérisée en ce que la première extrémité axiale (2B) de la cage (2) est emboîtée dans une gorge périphérique (312) de la pièce annulaire (31) et reliée par cette pièce annulaire (31) à la première extrémité axiale (4B) du manchon (4). 10. Articulation hydro-élastique suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la cage (2) et le manchon (4) sont réalisés en une seule pièce par moulage. 11. Articulation hydro-élastique suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'un au moins des éléments constitués par la cage (2), 1.e manchon (4), le distributeur (3) et la pièce annulaire (31) est réalisé dans un matériau polymère. 12. Articulation hydro-élastique suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la garniture moulée (5) présente au moins un clapet de surpression (53) adapté à faire communiquer deux chambres (6) l'une avec l'autre de façon directe en cas de surpression, et en ce que le distributeur (3) porte une nervure axiale (321) propre à retenir un bord (531) d'une lèvre de ce clapet (53). 13. Procédé de fabrication d'une articulation hydro- élastique présentant des première et seconde extrémités axiales (B, H) espacées l'une de l'autre le long d'un axe longitudinal (Y), et comprenant, à distance radiale croissante de cet axe, au moins une armature interne (1), une armature intermédiaire (2) à fenêtre ou "cage", un distributeur (3) de fluide hydraulique, et un manchon externe (4), cette articulation comprenant en outre une garniture 15) en matériau élastomère moulée avec des inserts au moins constitués par la cage (2) et l'armature interne (1), cette garniture (5) présentant une partie interne (51) liant la cage (2) à l'armature interne (1) et une partie périphérique (52) délimitant au moins deux chambres (6) de fluide hydraulique, caractérisé en ce qu'il comprend une opération consistant à mouler en une opération la garniture (5) sur la cage (2) et sur le manchon externe (4). 14. Procédé de fabrication selon la 13, caractérisé en ce que l'opération de démoulage est réalisée exclusivement par éloignement relatif, suivant l'axe longitudinal (Y), du moule et de la garniture (5) avec ses inserts (2, 1). | F,B | F16,B21 | F16C,B21D | F16C 11,B21D 53 | F16C 11/04,B21D 53/88 |
FR2896831 | A1 | AMPLIFICATEUR DE POUSSEE | 20,070,803 | -1- DESCRIPTION La présente invention concerne un dispositif hydraulique, , pouvant être adapté sur tout outil, appareil ou engin utilisant la poussée comme moyen d'action' Il comprend deux cylindres de section différente, l'une faible, l'autre forte, assemblés bout à bout, en un seul corps et alignés suivant leurs axes. Dans chacun de ces deux cylindres, qui communiquent directement, se déplace un piston dont le diamètre est le même que celui à l'intérieur du cylindre dans lequel il se meut. La tige qui traverse le centre de chaque piston sert à la fois de guide et de vecteur de poussée. L'intérieur des cylindres fermés par les pistons forme une cavité remplie par un fluide. Entre la face sèche des pistons et le bouchon de chaque cylindre se trouve un espace occupé par l'air, sous pression atmosphérique, permettant le déplacement des pistons. Pour remplir et purger la cavité destinée au fluide, une valve spéciale traverse le piston de faible section. Le fonctionnement de ce dispositif hydraulique dépend de la poussée imprimée au piston de faible section qui transmet l'effort au piston de forte section grâce au fluide contenu dans la 15 cavité mentionnée. La poussée initiale donnée sur le piston de faible section est amplifiée en raison de la différence qu'il y a entre la section du piston de faible section et la section du piston de forte section. Les pertes dues aux frottements des pièces en mouvement et à la résistance du ressort de 20 rappel abaissent le niveau de restitution de la poussée initiale amplifiée. La course du piston de forte section est corrélative à la quantité de fluide mobilisable, qui varie avec la longueur du cylindre de faible section. Après travail, la remise à zéro du dispositif hydraulique se fait en utilisant soit la gravité par mise en position verticale inférieure du cylindre de faible section, soit à l'aide d'un ressort de 25 rappel, précisément taré, placé entre la face sèche du piston de forte section et le bouchon qui ferme le cylindre. L'extrémité libre de chaque cylindre est fermée par un bouchon, percé d'un trou, en son centre, permettant le passage de la tige guide de chacun des pistons. De plus, une ouverture, ménagée dans chaque bouchon., laisse s'échapper l'air, sous pression atmosphérique, contenu dans la 30 partie des cylindres non occupée par le fluide. -2- Un prototype, sommaire, soumis à des essais a permis de démontrer que ce dispositif hydraulique donnait une poussée finale résultant du calcul suivant : F= S f-r s Les lettres symboles de cette formule correspondent à : F = Poussée finale amplifiée transmise par le piston de forte section. f = Poussée initiale exercée sur le piston de faible section. S = Section du cylindre et du piston de forte section. s = Section du cylindre et du piston de faible section r = Résistance due au ressort de rappel et aux frottements. Le dessin (Figurel), annexé, représente, en coupe, le dispositif de l'invention, lequel est présenté avec, le cylindre de faible section (s) en position haute et le cylindre de forte section (S) en position basse. Ce schéma reproduit, dans sa partie haute le cylindre (s) de faible section muni d'un piston (p) accompagné d'une tige guide et réceptrice (t) de poussée (f). Une valve (V) de remplissage 15 et de purge traverse le corps du piston (p). Le cylindre (s) est fermé à son extrémité par un bouchon (b) percé en son centre d'un trou permettant le libre déplacement de la tige guide (t). Un orifice (o) pour l'évacuation de l'air, sous pression atmosphérique, contenu dans l'espace (e) non occupé par le fluide, est ménagé dans le même bouchon. 20 Dans la partie basse de la figure, il y a le cylindre de forte section (S) avec un piston (P) muni de sa tige guide (T) restituant la poussée amplifiée (F). Le cylindre (S) est fermé à son extrémité par un bouchon (B) percé en son centre par un trou permettant le libre déplacement de la tige guide (T) restituant la poussée (F). Un orifice (0) permet l'évacuation de l'air, sous pression atmosphérique, contenu dans 25 l'espace(E) non occupé par le fluide. Entre la face sèche du piston (P) de forte section et le bouchon (B), un ressort (R) de rappel peut être placé pour la remise, en position de départ, du dispositif hydraulique, après fonction | Dispositif hydraulique amplificateur de poussée, pouvant être adapté sur tout outil, appareil ou engin utilisant la poussée comme moyen d'action.L'invention concerne un dispositif hydraulique qui utilise la faculté de certains fluides d'appréhender, d'évaluer et de restituer la poussée en fonction des caractéristiques et de la disposition des organes de saisie du phénomène.Il est constitué d'un corps principal comprenant deux cylindres de section différente, l'une faible (s) et l'autre forte (S) en communication directe remplis d'un fluide et dans chacun desquels se déplace un piston.Une poussée exercée sur le piston de faible section (p) est transmise au fluide qui la répercute au piston de forte section (P) qui l'amplifie. | 1 - Dispositif hydraulique (Figure 1) pour amplifier une poussée, à l'aide d'un fluide caractérisé en ce qu'il comporte deux cylindres de section différente, l'une faible (s) et l'autre forte (S) creusés dans un bloc ou assembles, bout à bout, en un seul corps et alignés suivant leurs axes. 2 - Dispositif hydraulique, selon la 1 caractérisé en ce qu'il comprend ; par cylindre un piston (p et P) de diamètre identique au diamètre intérieur de chaque cylindre dans lequel il se déplace. 3 - Dispositif hydraulique, selon la 1 et la 2 caractérisé en ce que l'espace délimité par la paroi interne des cylindres (s et S) et la face humide des pistons (p et P) forme une cavité remplie par un fluide adapté aux besoins du système. 4 - Dispositif hydraulique, selon la 3 caractérisé par l'existence d'une valve (V) pour le remplissage en fluide et la purge de la cavité occupée par celui-ci. 5 - Dispositif hydraulique selon la 2, caractérisé en ce que chaque piston est traversé en son centre, par une tige guide, vecteur de pression (t et T). 6 - Disposition hydraulique, selon la 1, caractérisé par la fermeture de l'ouverture libre à l'extrémité de chaque cylindre (s et S) par un bouchon assujettit, percé en son centre par un trou laissant libre passage à la tige guide, vecteur de pression. 7 - Dispositif hydraulique, selon la 6, caractérisé par un orifice (o et O) dans chaque bouchon pour laisser passer librement l'air, sous pression atmosphérique, qui se trouve dans l'espace des cylindres non occupés par le fluide. 8 - Dispositif hydraulique, selon l'une quelconque des , caractérisé par la présence, si nécessaire, d'un ressort de rappel (R) s'appuyant, d'une part, sur le bouchon (B) qui ferme le cylindre de forte section et d'autre part, sur la face sèche du piston (P) également de forte section 9 ù Dispositif hydraulique selon l'une quelconque des , caractérisé en ce qu'il peut être utilisé sur tout outil, appareil ou engins utilisant la pression comme moyen d'action. | F | F15 | F15B | F15B 3 | F15B 3/00 |
FR2897294 | A1 | BACHE RECUPERABLE AVEC RAIDISSEURS GONFLABLES POUR L'INJECTION DE PIECES COMPOSITES | 20,070,817 | Le dispositif concerne la fabrication de pièces en matériaux composites de grande dimension et de forme complexe. La présente invention est destinée aussi bien à une opération d'injection à l'aide du vide ou à une opération d'infusion de résine à travers un renfort fibreux, qu'à une opération d'injection mixte. Cette membrane est dite intelligente dans la mesure où elle est autoajustable et autoportante, étanche et munie d'un dispositif de régulation thermique. Elle présentera aussi de nombreux aspects adaptés à la réalisation de ce type d'injection. La fermeture d'un moule d'infusion est traditionnellement effectuée avec une bâche spéciale en silicone ou en thermoplastique dont le vieillissement n'est pas adapté à son utilisation. L'étanchéité est actuellement réalisée au moyen de mastic recouvert, sur ses deux faces, d'une matière auto-collante. Lorsque les pièces sont de grandes dimensions, ce type de bâche n'est pas facilement manipulable et sa pose n'est pas précise. Actuellement ces membranes s'ajustent simplement aux renforts et n'assurent aucune forme. Aucun système de régulation thermique, système d'évent interchangeable, système de fermeture n'est intégré à ce type de membrane. Le concept, selon l'invention, met en place des solutions pour faciliter la réalisation et pour limiter les déchets inhérents à ce type 25 d'injection. La bâche se compose de plusieurs couches et de raidisseurs gonflables (FIG.1). La couche (1) est directement en contact avec la résine infusée : elle est réalisée au moyen d'une matière 30 spéciale, compatible avec les solvants de résine, mais non adhérente avec ces derniers lors de leur polymérisation. La couche (1) est mise en forme selon les techniques de chaudronnerie et par thermoformage afin d'épouser au maximum les formes du moule. L'homogénéité du tissu est ainsi optimisé. 35 La couche (2), assemblée à la couche (1), par des fixations de type velcro, en ces parties inférieures (4), ne sera jamais en contact avec la résine. Elle a pour objectif de créer des canaux indépendants à travers lesquels la circulation d'un fluide tempéré pourrait être mise en place. Les raidisseurs gonflables (3), fixés à la couche (1) par des lanières, sont chargés de mettre en forme et de maintenir la bâche en position. Ils peuvent être préformés et permettraient ainsi, une fois gonflés, d'obtenir une forme particulière adaptée à la surface du moule (FIG.2). Ces raidisseurs permettent une manipulation io plus aisée de la membrane lorsque les pièces seront de grandes dimensions. La bâche dispose d'une fermeture périphérique étanche et automatique qui se met en place dès que le joint gonflable (5) est 15 mis sous pression (FIG.3). La membrane (1) est alors maintenue entre le profil rigide (7) et le joint gonflable (5). Le profil rigide (7) est solidaire du moule (0). La présente invention peut aussi, suivant les besoins, intégrer 20 des répartiteurs d'injection chargés de guider la résine au cours de son avancée. Ces canaux présentés dans plusieurs configurations sur les figures 4, 5 et 6. Avant l'injection (FIG.4), les canaux (7), fixés à la membrane (1) par les cordons de soudure (8), sont inactifs. Au cours de l'injection (FIG.5), les canaux (7) sont mis 25 sous pression afin de soulever la bâche (1) et de créer, par conséquent, des passages pour que la résine (10) puisse alimenter le tissu. A la fin de l'injection (FIG.6), les canaux (7) sont mis à la pression atmosphériques pour estomper les traces créés par ces canaux et limiter le marquage de la pièce. 30 L'étanchéité rapide et optimisée, le thermoformage de la membrane (1) résistant aux matières injectées, les raidisseurs ainsi que le poids de cette membrane confère à ce produit son caractère réutilisable, et donc par conséquent novateur. Dans le cas d'un moule complexe, cette membrane pourra être réalisée en plusieurs parties soudées entre elles. Cette 35 -3-- membrane peut ainsi présenter une forme parfaitement complémentaire à celle du moule et assure par conséquent une mise sous pression optimale du tissu notamment dans les angles. En plus de la praticité apportée par cette rigidité, la précision et la rapidité de la pose sont aussi améliorées | L'invention concerne un dispositif caractérisé par une membrane multicouches destinée à réaliser un contre-moule dans le cadre de la fabrication de pièces composites. En plus de son caractère réutilisable, cette bâche optimise améliore la réalisation de ces fonctions qui permettent d'assurer la bonne réalisation de la pièce en limitant les défauts et les pertes. | 1) Membrane intelligente, autostructurelle caractérisée par son caractère multi-couches : les différentes couches permettent une flexibilité et une faculté d'adaptation à de nombreux cas. 2) Membrane, selon la 1, autoportante : sa structure permet ainsi une manipulation et une pose plus aisée et plus précise. 3) Membrane, selon les 1 et 2, ajustable à la forme du moule. 4) Membrane, selon les 1, 2 et 3, résistante au solvant de résine présentant un démoulage amélioré. 5) Membrane, selon la 1, offrant la possibilité d'une régulation thermique par mise en circulation d'un fluide tempéré à travers des les couches (1) et (2). 6) Membrane, selon les 1, 2 et 3, permettant une fermeture et une étanchéité automatique : une ceinture gonflable en périphérie vient plaquer la couche (1) contre un profil rigide (6). 7) Membrane, selon les 1, 3 et 4, intégrant un dispositif chargé de répartir l'injection afin de mieux gérer l'avancée de la résine. 8) Membrane, selon la 7, limitant les traces résiduelles du dispositif d'injection. 9) Membrane d'injection, selon l'une quelconque des précédentes, réutilisable et réparable. 10) Membrane, selon l'une quelconque des 30 précédentes, pour laquelle le poids et le stockage est optimisé. | B | B29 | B29C | B29C 70 | B29C 70/44,B29C 70/54 |
FR2895797 | A1 | PROCEDE POUR LE PILOTAGE D'UN PROCESSUS DE DEPARAFFINAGE DES HUILES HYDROCARBONEES | 20,070,706 | La présente invention concerne un procédé pour le pilotage, c'est-à-dire la conduite et le contrôle, d'un processus de déparaffinage d'huile hydrocarbonée contenue dans un milieu solvant, par utilisation d'une sonde d'analyse granulométrique pour la détection des phénomènes de démixtion (i.e. séparation des phases d'un mélange) de la phase huileuse. Plus généralement, l'invention concerne l'utilisation d'une telle sonde pour la détection de phénomènes de démixtion dans des phases liquides constituées de solides ou liquides dans un tiers liquide. Dans un procédé de fabrication d'huiles de base .ubrifiantes d'une raffinerie de pétrole, les hydrocarbures issus de la distillation sous vide du pétrole, après différents traitements visant à les débarrasser de certaines espèces indésirables, notamment les molécules aromatiques, sont essentiellement constitués de molécules naphténiques et paraffiniques, plus ou moins longues et plus ou moins ramifiées. Les molécules paraffiniques présentant par nature une tendance à cristalliser à température ambiante, leur présence dans une huile lubrifiante aurait pour effet une perte de fluidité de celle-ci à des températures courantes d'utilisation, pouvant entraîner des perturbations graves dans le fonctionnement des moteurs, notamment automobiles, en particulier lors de leur démarrage à froid. Il est donc indispensable d'éliminer les molécules pare ffiniques à point de cristallisation élevé de la majorité des hydrocarbures servant de bases, aussi appelés raffinats dans le domaine pétrolier, à la fabrication des lubrifiants. Ce déparaffinage peut être réalisé par craquage et/ou isomérisation en présence de catalyseurs spécifiques (cas du déparaffinage catalytique), ou bien par séparation mécanique dans des conditions de températures et pressions particulières, des fractions paraffiniques contenues dans les raffinats préalablement mélangés avec un ou plusieurs solvants. Ce dernier procédé, communément appelé dans la profession Déparaffinage au solvant , comprend une étape de cristallisation des molécules paraffiniques (majoritaire::vent des normales-paraffines et iso-paraffines) par refroidissement en présence d'un solvant, suivie d'une étape de séparation des cristaux formés dans la phase huileuse diluée (dans le solvant) qui reste liquide à basse température. La séparation des cristaux paraffiniques se fait typiquement par filtration de la suspension au moyen d'un filtre rotatif à tambour tournant lentement au dessus d'une auge cor tenant le mélange liquide-solide, la fraction solide de ce mélange étant entraînée par le tambour filtrant en rotation, partiellement immergé dans celui-ci. La phase huileuse est aspirée à travers une toile filtrante vers l'intérieur du tambour maintenu constamment en dépression. Les cristaux paraffiniques retenus par la toile, appelés gatch clans la profession, sont ensuite retirés par un moyen mécanique approprié, tel qu'un système de raclage et/ou une soufflerie, pour être éventuellement soumis à des étapes de purification. Dans un tel procédé de déparaffinage par cristall.sation et filtration, le solvant a essentiellement pour fonction de réduire la viscosité de la phase liquide contenant la suspension de cristaux afin de faciliter l'étape de séparation solide/liquide. Il est à noter que certains types de solvants, communément appelés antisolvants ou antisolvants des paraffines , ont en outre plus spécifiquement pour fonction de favoriser la cristallisation des paraffines et d'augmenter ainsi le rendement du déparaffinage. Ces antisolvants sont généralement utilisés en combinaison avec au moins un bon solvant de la phase huileuse appelé solvant ou solvant de la phase huileuse , et l'ajustement du rapport solvant/antisolvant permet d'optimiser le rendement du déparaffinage, c'est à dire l'efficacité du processus de séparation des cristaux par filtration, et donc en fin de compte la qualité du gatch avec une teneur en huile la plus faible possible. Lors de l'utilisation d'un tel système solvant-antisolvant, on constate généralement que les performances en termes de rendement de cristallisation et de facilité de filtration sont d'autant meilleures que la proportion d'antisolvant dans le mélange solvant-antisolvant est élevée. L'augmentation de la teneur en antisolvant permet en outre de réduire le coût énergétique du procédé de déparaffinage. En effet, avec une proportion accrue d'antisolvant, on obtient une qualité et une quantité de cristaux équivalentes pour des températures de refroidissement relativement moins basses. Autrement dit, un même rendement de déparaffinage est obtenu avec une moindre capacité de froid et une moindre dépense d'énergie, ou bien avec une unité de déparaffinage ayant une capacité de froid donnée, on pourra obtenir une plus grande quantité d'huile déparaffinée. La proportion d'antisolvant doit toutefois être r.laintenue inférieure à une valeur limite au-delà de laquelle des phénomènes de démixtion indésirables se produisent dans la phase liquide. En effet, lorsque la teneur en antisolvant devient trop importante, il se forme, à côté de la phase liquide huile-solvant-antisolvant de faible viscosité, une deuxième phase huileuse d'une viscosité considé:-ablement supérieure à celle de la première phase liquide. Cette phase huileuse ne passe pas la toile filtrante du tambour de filtration mais reste avec le gatch paraffinique à l'extérieur du tambour. Il en résulte un gatch trop huileux, une chute importante du rendement de filtration, ce qui entraîne une chute de la quantité d'huile déparaffinée et un encrassement de l'ensemble du système de filtration. L'apparition de cette deuxième phase rend donc pratiquement totalement inefficace l'étape de filtration et l'ensemble des produits sortant: de ladite étape de filtration pendant la démixtion sont inutilisables. On comprend pourquoi une telle démixtion doit à tout prix être évitée. La teneur limite supérieure en antisolvant dépend non seulement de la température de la suspension mais également du rapport de dilution (c'est-à-dire le volume de diluant par rapport au volume de la charge à déparaffiner) et de la composition particulière de la charge du raffinat de départ, et est, de ce fait, difficile à prévoir et à maîtriser. Pour cette raison, les procédés de déparaffinage au solvant utilisant des systèmes solvant-antisolvant tels que décrits ci-dessus fonctionnent actuellement à l'échelle industrielle avec des rapports antisolvant/ solvant nettement en dessous de la valeur optimale qui est proche du point de démixtion du système solvant-antisolvant-charge à déparaffiner. Ainsi, dans un procédé de déparaffinage industriel d'un raffinat relativement lourd (660 Neutral) utilisant de la méthyléthylcétone (MEC) en tant qu'antisolvant des paraffines et du toluène en tant que bon solvant de la phase huileuse, la proportion de MEC dans le mélange MEC-toluène ne dépasse généralement pas 50 % en volume, alors que la limite supérieure de démixtion du système est située au-de là de 70 % en volume de MEC. La marge de sécurité que les raffineurs respectent pour éviter à tout prix les phénomènes de démixtion est donc considérable et entraîne des pertes de rendement importantes. C'est pourquoi un dispositif efficace de détection précoce des phénomènes de démixtion, couplé à un dispositif d'alerte et éventuellement à un dispositif automatisé d'intervention visant à ajuster les paramètres de fonctionnement du procédé de déparaffinage ou de dilution de la phase liquide huile-solvant-antisohant pour inverser rapidement le phénomène de démixtion, doit permett:-e de faire fonctionner les procédés de déparaffinage au solvant au plus près de leur point optimal, c'est-à-dire avec des proportions en antisolvant nettement supérieures à celles utilisées actuellement dans lei; procédés de déparaffinage industriels. Les phénomènes de démixtion tels que décrits ci-dessus sont toutefois difficiles à détecter dans les installations industrielles de déparaffinage. En effet, les suspensions envoyées vers l'étape de filtration sont opaques du fait de leur forte teneur en particules (cristaux), ce qui interdit l'utilisation de méthodes spectroscopiques usuelles par transmission de lumière. Par ailleurs, on ne connaît jusqu'ici pas de méthode directe de détection d'une séparation de phase dans des conditions d'écoulement à fort cisaillement, une telle détection nécessitant habituellement le prélèvement d'un échantillon et la décantation de celui-ci. La présente invention est basée sur la découverte tout à fait inattendue qu'une sonde d'analyse granulométrique, décrite plus en détail ci-dessous et utilisée jusqu'ici uniquement pour la détermination du nombre et de la taille de particules dans des systèmes dispersés, par exemple dans l'industrie pharmaceutique pour la quantification de cristaux de principes actifs dans différents procédés de préparation de médicaments, pouvait servir à la détection précoce du prDblème de démixtion dans un procédé de déparaffinage d'huiles utilisant un mélange de solvants organiques. En effet, la Demanderesse a constaté que, de façon surprenante, l'apparition du phénomène de démixtion se traduisait immédiatement par une perturbation du signal enregistré par la sonde d'analyse granulométrique, et plus précisément par une chute brusque du nombre de particules détectées dans le flux de la suspension. La détection d'une telle chute de l'intensité du signal, permet alors avantageusement de prendre les mesures qui 5.;'imposent, par exemple l'injection d'une quantité supplémentaire d solvant approprié afin de remédier rapidement à ce problème avant qu'une grande quantité de deuxième phase huileuse n'atteigne l'unité de séparation solide/liquide de l'installation de déparaffinage et engendre les perturbations indiquées ci-dessus. La présente invention a par conséquent pour objet un procédé de pilotage d'un processus de déparaffinage de phase huileuse comprenant au moins une huile hydrocarbonée éventuellement préalablement diluée dans au moins un solvant organique, comprenant une étape (a) de formation des cristaux de paraffine dans la phase huileuse, et une étape (b) de séparation de cristaux de paraffine ainsi formée d'avec la phase huileuse déparaffinée, caractérisé par le fait qu'il comprend, - entre l'étape (a) et l'étape (b), la mesure du nombre de cristaux de paraffine dans un flux transportant une suspension de cristaux en sortie de l'étape (a) au moyen d'au moins une sonde d'analyse granulométrique par réflexion de lumière sur lesdits cristaux, - le déclenchement d'une procédure d'alerte et/ ou d'une procédure d'intervention dès que le nombre de particules mesurées par la sonde chute brusquement d'une valeur prédéterminée. De façon générale, l'étape (a), l'étape de mesure et l'éta De (b) sont successives, mais il est aussi possible que s'intercale au moins une étape telle qu'une étape de transport de flux. La mesure de sonde granulométrique se fait de préférence sur un 25 flux continu. De préférence, la sonde d'analyse granulométrique est du type à rétrodiffusion laser. Des sondes d'analyse granulométriques utilisables pour la présente invention sont connues et commercialisées, par exemple par les sociétés Lasentech (USA) et MessTechn kSchwartz 30 GmbH (Düsseldorf, Allemagne). Elles sont décrites par exemple dans les brevets US 6 449 042 et US 5 900 933. La société Lasentech a protégé cette technologie de sonde sous la dénomination commerciale FBRM . Bien que l'utilisation d'une sonde d'analyse granulométrique par mesure de la rétrodiffusion laser pour la détection de phénomènes de 35 démixtion ait été inventée ici dans le cadre du déparaffinage au solvant d'huiles minérales, cette utilisation pourrait s'avérer utile dans de nombreux autres domaines techniques, partout où il s'agit de détecter, de prévenir ou, au contraire, de déclencher des phénomènes de démixtion liquide/liquide dans un système généralement dispersé contenant des particules solides et/ou liquides en dispersion dans une phase continue liquide, éventuellement introduites artificiellement dans un procédé pour permettre leur détection. L'invention a par conséquent également pour objet l'utilisation d'au moins une sonde d'analyse granulométrique par mesure de la rétrodiffusion laser, pour détecter au moins un phénomène de démixtion de phase liquide continue dans au moins un flux de suspension solide/liquide ou de dispersion liquide/liquide. Le principe de fonctionnement de cette sonde est le suivant : un faisceau laser est focalisé en un point situé par exemple dans une suspension à analyser ou dans la sonde, à très faible distance, de l'ordre de quelques centièmes de millimètres, de l'interface suspension- fenêtre de mesure de la sonde. Ce point de focalisation esi: en outre déplacé à une vitesse très élevée par rapport à la vitesse de déplacement des particules à détecter, selon une trajectoire circulaire ou en zigzag. Lorsque le faisceau laser focalisé rencontre une particule, uni: partie de la lumière laser est rétrodiffusée et renvoyée vers un détecteur situé dans la sonde. Etant donné que la vitesse de déplacement propre des particules est négligeable par rapport à la vitesse connue di balayage du faisceau laser, la durée de rétrodiffusion de la lumière est directement proportionnelle à la longueur de la trajectoire (corde) que le faisceau laser parcourt sur la particule. Un système électronique approprié permet de calculer à partir de la lumière rétrodiffusée par les particules passant à proximité immédiate de l'interface sonde/suspension, le nombre et la taille de celles-ci et de fournir ainsi des renseignements sur la distribution granulométrique des particules en suspension. L'utilisation d'une sonde d'analyse granulométrique pour la détermination et le suivi du nombre et de la taille de particules liquides ou solides en suspension dans un fluide en écoulement est d crite dans la littérature technique depuis une dizaine d'années. Dans les travaux se rapportant à ces mesures granulométriques, il n'est toutefois pas fait mention de la possibilité de détecter presque instantanément les phénomènes de démixtion dans la phase liquide conti:ue de la suspension. Selon un mode préféré de la présente invention, la Demanderesse met donc à profit la perturbation du signal capté par Lne sonde d'analyse granulométrique par mesure de la rétrodiffusion laser, pour la détection rapide de la démixtion d'une phase liquide d'une suspension de particules, de préférence de particules solides, dans la phase liquide continue. La suspension de particules solides est de préférence une suspension de cristaux en cours de formation dans une phase liquide continue. De manière encore plus préférée de la présente invention, le pilotage du processus de déparaffinage des huiles hydrocarbonée qui est utilisé par la Demanderesse est un pilotage en continu, c'est-à-dire que chaque variation de la réponse de la sonde d'analyse granulométrique, dans des proportions préétablies initialement, déclenche automatiquement une procédure d'intervention, de façon préférée sans manipulation humaine. Le procédé de déparaffinage au solvant décrit en détail ci-après est un exemple d'application préférée d'une telle utilisation où les cristaux sont des cristaux de paraffine en cours de formation dans une phase continue huileuse diluée par un mélange de solvants organiques. On peut en principe utiliser n'importe quel solvant organique ou mélange de solvants organiques (y compris les antisolvants) présentant les caractéristiques suivantes : bonne solubilité à température ambiante et à froid (environ moins 20 C) pour la fraction huileuse, mauvaise solubilité pour la fraction paraffinique, température de solidification nettement inférieure à la température de l'étape de séparation solide/liquide, faible viscosité à basse température, volatilité suffisante pour permettre une élimination facile par évaporation, conformité aux exigences de sécurité. Bien entendu lorsqu'on utilise un mélange de deux ou plus de deux solvants organiques, ces différents solvants doivent être miscibles entre eux pour les proportions de mélange utilisées. A des fins d'optimisation du procédé de déparaffinage. on utilise de préférence un mélange solvant-antisolvant. L'utilisation d'un tel mélange et l'ajustement approprié du rapport volumique antisolvant/ solvant permet en effet d'optimiser le procédé de déparaffinage par réduction de ce que l'on appelle couramment dans la technique le différentiel de déparaffinage (en anglais dewaxing differential ). Ce différentiel de température ou de déparaffinage est égal à la différence entre la température de filtration de la suspension et la température ou point d'écoulement de l'huile finie débarrassée de tout solvant organique. La température de filtration étant inférieur au point d'écoulement de l'huile finie, la réduction du différentiel de température permet en effet, pour un point d'écoulement donné de l'huil finie, de filtrer à une température moins basse, autrement dit de moins refroidir le mélange de déparaffinage avant filtration, ce qui est synonyme d'économie d'énergie. Or, l'augmentation de la proportion d'antisolvant dans un mélange solvant-antisolvant permet justement de réduire le différentiel de température de déparaffinage en améliorant la filtrabilité du mélange de déparaffinage. Ainsi, comme déjà expliqué en introduction, un mélange contenant une plus grande :proportion d'antisolvant, peut être filtré efficacement à des températures plus élevées. De nombreux couples solvant-antisolvant sont connus dans la technique. On peut citer à titre d'exemples les mélanges toluène / méthyléthylcétone, toluène/acétone, benzène / méthyléthylcétone, benzène/acétone, méthylisobutylcétone/rnéthyléthyl-cétone, dichloroéthane / dichlorométhane ou trichloroéthylène / dichloro- méthane. Parmi ceux-ci, les mélanges toluène/méthyléthylcétone (MEC) et méthylisobutylcétone/méthyléthylcétone (MIBC/MEC) sont particulièrement préférés. Pour un mélange solvant-antisolvant donné, la teneur optimale en antisolvant est la teneur maximale qui ne donne pratiquement pas lieu à des phénomènes de démixtion de la phase liquide. Cette teneur optimale peut être déterminée au préalable pour chaque et Large dans des installations de déparaffinage à l'échelle du laboratoire et être ensuite appliquée aux installations à l'échelle industrielle, comme il est connu de l'homme du métier. Dans un mode de réalisation préféré du procédé selon ]'invention, la charge à déparaffiner est diluée, à chaud ou à température ambiante, en une ou plusieurs fois, avec un mélange solvant-antisolvant, qui est ensuite, ou simultanément, soumis à un refroidissement dans un échangeur de chaleur. Les échangeurs de chaleur utilisables sont du type échangeur double tubes et/ou chiller , habituellement à racloirs, et sont généralement connus dans la technique. La charge à déparaffiner peut aussi être refroidie par refroidissement direct, par exemple en lui ajoutant un mélange solvant-antisolvant beaucoup plus froid dans des colonnes de mélange. La température finale du mélange charge-solvant-antisolvant est généralement comprise de -1C C à -25 C, de préférence de -10 C à -15 C. Comme expliqué ci-dessus, pour un mélange donné, on choisit généralement une température finale de refroidissement la moins basse possible permettant une efficacité de filtration satisfaisante. Les cristaux de paraffine en suspension dans une phase liquide relativement peu visqueuse sont ensuite généralement envoyés vers l'étape (b) de séparation qui est du type à filtration, de préférence sous aspiration, mais qui peut égale ment être une étape de filtration sous pression ou encore une étape de décantation ou de centrifugation. Dans la conduite transportant la suspension de cristaux de paraffine vers l'étape de séparation, est avantageusement prévue selon l'invention une sonde d'analyse granulométrique par mesure de la rétrodiffusion laser telle que décrite ci-dessus. Cette sonde mesure, de préférence en continu, le nombre de particules (cristaux) dans le flux envoyé vers l'étape de séparation. Le nombre de particules mesurées est relativement indépendant du débit de la suspension dans la conduite et doit par conséquent varier très peu. Etant donné que le procédé selon l'invention fonctionne le plus souvent avec un rapport antisolvant/ solvant proche de la limite de démixtion du système, des phénomènes de démixtion peuvent généralement se produire lorsque intervient par exemple, une variation de la composition de la charge, une augmentation non voulue de la teneur en antisolvant, une diminution de la température finale de refroidissement, une pollution par de l'eau ou une teneur en eau résiduelle trop importante. Un début de démixtion se traduit immédiatement par la perturbation du signal enregistré par la sonde et par une chute instantanée et importante du nombre apparent de cristaux mesurés. Le système électronique et informatique associé à la sonde d'analyse granulométrique est programmé de manière à déclencher immédiatement une procédure d'alerte et/ou d'intervention lorsque le nombre de particules mesurées par la sonde diminue ainsi très brusquement. Ainsi le procédé selon l'invention comporte de préférence une détection de la chute du nombre de particules mesurées suivie d'un déclenchement d' une procédure d'alerte, comprenant le plus souvent l'émission d'un signal d'alerte, et de préférence d'un apport de mesure(s) corrective(s), généralement nécessaire(s) au bon fonctionnement du processus de déparaffinage. Il convient de définir à l'avance c.e manière appropriée l'amplitude de la chute du nombre de particules mesuré qui déclenche la procédure d'alerte et/ou d'intervention. L'homme du métier est à même de le réaliser, prédéterminant ainsi la valeur de la chute du nombre de particules. Lorsque cette valeur de seuil est trop faible, on court en effet le risque de déclencher inutilement la procédure d'alerte et/ou d'intervention. A l'inverse, lorsque cette valeur est trop importante, une séparation de phase pourrait ne pas être détectée à temps. La Demanderesse a constaté qu'un système de détection programmé de manière à déclencher une procédure d'alerte et/ou d'intervention lorsque l'amplitude de la chute du nombre de particules mesurées est de 5 à 20 % de la valeur initiale, de préférence de 5 à 15 %, avait généralement une sensibilité satisfaisante. La procédure d'alerte consiste par exemple en l'émission d'un signal d'alarme sonore et/ou lumineux. Elle est de préférence associée à une procédure d'intervention, généralement automatisée, visant d'une part à empêcher la suspension dans laquelle une démix :ion a été détectée d'arriver telle quelle jusqu'à l'unité de séparation, par exemple jusqu'au tambour filtrant, et d'autre part à remédier, en amont du point de détection, aux causes du phénomène de démixtion observé. Une solution simple pour empêcher la suspension de parvenir à l'état démixé jusqu'à l'unité de séparation, consiste à diminuer la proportion d'antisolvant dans la suspension en injectant pendant au moins une période donnée dans le flux de suspension, en amont du point de détection, une quantité supplémentaire de solvant 1ant que le nombre de cristaux mesuré par la sonde n'a pas atteint de nouveau un niveau acceptable. Ainsi, dans ce cas, la procédure d'intervention comprend l'augmentation de la proportion de solvant dans e mélange solvant-antisolvant utilisé dans l'étape (a). D'autres étapes de procédures d'intervention peuvent être envisagées après la détection du phénomène de démixtion, éventuellement en combinaison. Ainsi, la procédure d'intervention peut comprendre une déviation, de préférence automatisée, du flux continu transportant une suspension de cristaux de l'étape (a) vers l'étape (b), vers au moins un bac de stockage. D'autre part, la procédure d'intervention peut comprendre l'injection automatisée dans le flux transportant une suspension de cristaux de l'étape (a) vers .'étape (b), en un point situé en amont et/ ou en aval, de préférence en amont, de la mesure du nombre de cristaux de paraffine, d'une quantité supplémentaire de solvant. Dans ce cas, la quantité de solva;at injectée est de préférence de 2% à 10% en volume, en particulier de 3% à 6% en volume, par rapport à la quantité totale solvant-antisolvant. Grâce à cette ou ces étapes de procédure d'intervention, le nombre de cristaux de paraffine, mesuré par la sonde d'analyse granulométrique augmente généralement de nouveau. Dans ce cas, lorsque le nombre de cristaux de paraffine, mesuré par la sonde d'analyse granulométrique, atteint une valeur prédéterminée, de préférence une valeur proche de celle mesurée avant la chute du nombre de cristaux de paraffine, l'injection de solvant est arrê tée. Un tel arrêt peut être progressif ou brutal, réalisé manuelle ment ou automatiquement, de préférence automatiquement. Dans un mode de réalisation préféré du procéd celui-ci comprend en outre l'augmentation de la proportion de solvant dans le mélange solvant-antisolvant utilisé dans l'étape de cristallisation. Cette augmentation de la proportion de solvant a pour but de prévenir le phénomène de démixtion dans la suspension de déparaffinage nouvellement formée. Elle doit être suffisante pour faire revenir rapidement le système à l'état de départ non démixé. Une réduction trop importante de la proportion d'antisolvant aurait toutefois les inconvénients mentionnés en introduction. La procédure d'intervention telle que décrite ci-dessus est de préférence couplée de manière automatisée à la détection de la chute du nombre de particules par la sonde d'analyse granulométrique et/ou à la procédure d'alerte. La présente invention est expliquée plus en détail en référence aux figures annexées 1 à 5 suivantes dans lesquelles : - la figure 1 représente le schéma de fonctionnement d'un mode de réalisation du procédé de déparaffinage selon l'invention - la figure 2 est une courbe indiquant, pour un exemple donné, la répartition moléculaire (en % poids) en normale paraffine; Cn de la charge à déparaffiner, - la figure 3 est une courbe indiquant, pour ce même exemple, les protocoles de température de consigne T ( C) de refroidissement de la charge à déparaffiner et de la teneur en MEC, TMEC, dans le bisolvant de dilution, en fonction du temps (t), en minutes (min) ; - la figure 4 est une courbe indiquant, pour ce même exemple, les protocoles de température de consigne T ( C) de refroidissement de la charge à déparaffiner et de la dilution (D) dans le bisolvant de dilution, en fonction du temps (t), en minutes (min) ; et - la figure 5 est une courbe indiquant, pour ce même exemple, les mesures de température T ou TR (en C), et du nombre de particules comptées par seconde (Np/s), en fonction du temps (t, en minl. La figure 1 présente le schéma de fonctionnernent d'un mode de réalisation du procédé de déparaffinage selon l'invention. Sur la figure 1, le procédé de déparaffinage comprend d ux étapes distinctes : a) une cristallisation C pendant laquelle la charge à déparaffiner, ici le raffinat R, arrivant par une conduite 2, est d'abord diluée avec un apport de diluant qui est un mélange solvant-antisolvan t par une conduite 3, dans des proportionsdéterminées, puis refroidie dans des échangeurs de chaleur qui sont un premier échangeur à dotbles tubes 6, d'où sort le produit apporté par une conduite 8 à laquelle s'ajoute éventuellement le diluant par une conduite 4, puis un second échangeur ou chiller au propane 7, d'où sort le produ Lt par une conduite 9, à laquelle s'ajoute le diluant apporté par une conduite 5 ; b) une filtration F où est réalisée une séparation du mélange liquide (huile déparaffinée HD) - solide ( gatch G ou cristaux de paraffines avec une teneur en huile la plus faible possible) qui arrive par une conduite 18, puis, après passage par un ballon de charge 19 du filtre, par une conduite 20 jusqu'au filtre rotatif 21 constitué d'un tambour tournant au-dessus d'une auge contenant ledit mélange. Entre ces deux étapes, est effectuée l'étape de coni:rôle et de régulation de la démixtion, une sonde de détection 11 étant installée en aval de la cristallisation C et en amont de la filtration F sur le flux transportant le mélange liquide-solide vers l'étape de filtration F. Une première partie de cette étape, CAM, est une partie de régu: ation R en amont de la sonde 11. Elle comporte un passage du flux de :.a conduite 9 dans un dispositif 10 de réchauffage de la suspension pour traiter la démixtion, donnant un flux sortant par une conduite 16. Un ajout éventuel de solvant pour diluer la démixtion peut être ajouté par une conduite 13. Une seconde partie de cette étape, CAV, est une partie de régulation en aval de la sonde 11. Elle comporte un passage lu flux de la conduite 16 dans un dispositif 12 de réchauffage de la suspension pour traiter la démixtion, donnant un flux sortant par une conduite 17. Un ajout éventuel de solvant pour diluer la démixtion peut titre ajouté par une conduite 14. Une conduite 15 est prévue pour éven:uellement dévier la suspension démixée. C'est lors de la détection du phénomène de démixtion après l'étape a) qu'il est prévu différentes actions pour remé lier à ce phénomène, par exemple un réchauffage du mélange, ou un ajout de solvant, ou encore une déviation de la suspension, ou phase démixée, vers une capacité de stockage spécifique. Les figures 2 à 5 sont explicitées ci-après dans l'exemple de réalisation. L'exemple qui suit sert à illustrer l'invention sans pour autant en limiter la portée. Exemple Cet exemple reprend le schéma de fonctionnement de la figure 1. Une charge à déparaffiner, préalablement désaromatisée, est traitée sur une unité pilote pour l'enregistrement de l'apparition des phases de démixtion, par utilisation, conformément à la présente invention, d'une sonde d'analyse granulométrique fonctionnant par mesure de rétrodiffusion laser. Les propriétés physiques de ladite charge, ainsi que sa répartition moléculaire en normales-paraffines, sont indiquées respectivement dans le tableau et sur la figure 2 ci-jointe. La figure 2 est une courbe indiquant, pour un exemple donné, la répartition moléculaire (en poids) en normales paraffines Cn de la charge à déparaffiner 1 où n est le nombre de carbones). Tableau : Propriétés physiques de la charge à déparaffin r. Charge Origine du pétrole brut Arabe Luger Propriété Méthode Unité TBP (1 simulée Interne C 444 / 553 (5% / 95%) Point de trouble NF EN 23015 C > 49 Point NF T60-105 C > 49 d'écoulement Viscosité NF EN ISO 2104 mm2.s-1 25,87 cinématique à 70 C Viscosité mm2.s-1 11,02 cinématique à NF EN ISO 2104 100 C Répartition en Interne - cf. Fi e 1 n-paraffines Teneur en Interne % 4,81 n-paraffines Centrage Interne C37 moléculaire Masse NF EN ISO kg.m-3 826,6 volumique à 12185 100 C Indice de ASTM D 1747 - trouble réfraction à 70 C Teneur en ASTM D2622 % 0,75 souffre * : TBP ( True Boiling Point ) simulée : distillation simulée par chromatographie. Dans une opération de déparaffinage des huiles hydrocarbonées par dilution de la charge dans un mélange de solvant-antisolvant, la proportion d'antisolvant (ici Méthyl Ethyl Cétone ou en abrégé MEC) doit être la plus élevée possible pour que : - le débit des unités de déparaffinage soit maximal grâce à 10 une résistance spécifique des gâteaux de paraffine plus faible et à une viscosité des filtrats diminuée, et pour que - l'huile soit de meilleure qualité à iso-température de filtration pour obtenir plus de paraffines filtrées. Toutefois, si la proportion d'antisolvant (MEC) est trop élevée, une nouvelle phase huileuse apparaît, c'est la démixtion. Les débits d'huile chutent car les filtres sont colmatés, les gâteaux de paraffine emprisonnent une grande quantité d'huile, diminuant dautant la production d'huile et rendant les gâteaux de paraffine non-conformes pour une utilisation ultérieure, par exemple pour des utilisations alimentaires. La charge à déparaffiner diluée dans un mélange antisolvantsolvant (ou bisolvant) est cristallisée suivant le protocole de température décrit sur la figure 3. La figure 3 est une courbe indiquant, pour ce même exemple, les protocoles de température de consigne T ( C) de refroidissement de la charge à déparaffiner et de la teneur en MEC, TMEC, dans le bisolvant de dilution, en fonction du temps (t), en minutes (min). La proportion de MEC (antisolvant) varie dans le diluant par des ajouts de MEC pur ou de toluène (solvant) pur la même température que le mélange charge-bisolvant. Ces ajouts de solvants ont également pour effet de modifier la dilution de la charge (par exemple, le volume du mélange a ntisolvantsolvant par rapport au volume de la charge) comme indiqué sur la figure 4. La figure 4 est une courbe indiquant les protocoles de température de consigne T ( C) de refroidissement de la charge à déparaffiner et de la dilution (D) dans le bisolvant, en fonction du temps (t), en minutes (min). La figure 4 indique donc l'évolution de I.a dilution, suite aux changements de la composition du bisolvant dans la charge à déparaffiner. Une sonde commercialisée par la société américaine Lasentec sous la dénomination commerciale FBRM est utilisée pour détecter la démixtion à différentes phases du processus de refroidissement ou de dilution, et plus exactement à différentes teneurs en antisolvant dans le bisolvant. Les signaux de la sonde, après étalonnage préalable, sont exprimés en nombre de particules comptées, quand la démixtion apparaît, le nombre de cristaux devient plus faible et le nombre de particules comptées diminue. Les résultats sont rassemblés sur la figure 5 qui est une courbe indiquant les mesures de température T ou TR (en C), et du nombre de particules comptées par seconde (Np/s), en fonction du temps (t, en min). T est la consigne de température, Tr la température réelle de la suspension, Np/ s est le nombre Np de particules comptées par seconde. Sur cette figure 5, les éléments suivants ont pour données ^ 52 C;D=2;85% de MEC O -1 C ; D=2 ; 85% de MEC ^ -5 C ; D=2 ; 85% de MEC ^ -2 C ; D=2 ; 85% de MEC 0 C ; D=3 ; 90% de MEC ^ 0 C ; D=3,25 ; 83% de MEC 0 C ; D=3,50 ; 77% de MEC ^ 0 C ; D=3,75 ; 72% de MEC -17 C ; D=3,75 ; 72% de MEC ^ -20 C ; D=3,75 ; 72% de MEC Sur la figure 5, on voit : - l'épisode de démixtion Où*OO , symbolisé par la référence 29, qui est dû à un dépassement de quelques degrés de la température de démixtion pour la teneur en MEC de 85% et la dilution D = 2 (2 C environ), - l'épisode de démixtion ù> a lieu à 0 C, on ajoute de la MEC pure (1V, à 0 C), cet ajout étant symbolisé par la référence 25, en faisant passer la teneur en MEC dans la suspension de 85% à 90%. Or à 0 C la concentration de démixtion à D = 3 est environ 87% (< 90%), - en le nombre de particules comptées augmente alors qu'on ajoute en plusieurs fois du toluène pur, ajouts symbolisés par les références successives 26, 27 et 28 ; finalement on réduit (ou on élimine) la phase démixée. En l'absence de phase démixée, on s'attendrait à ce que, par dilution et par dissolution, le nombre de particules comptées diminue, - en et OO , le nombre de particules comptées diminue par la dilution et la dissolution provoquée par les ajouts de toluène, - après la reprise du refroidissement, la température devient inférieure en à la limite de démixtion pour la teneur en M:-EC de 72% et la dilution D = 3,75, d'où un nouvel épisode de démixtion, symbolisé par la référence 24, qui se poursuit jusqu'à la fin du refroidissement.35 | L'invention concerne un procédé de pilotage de déparaffinage de phase huileuse comprenant une huile hydrocarbonée éventuellement diluée dans au moins un solvant organique, comprenant une étape (a) de formation de cristaux de paraffine dans ladite phase, et une étape (b) de séparation des cristaux de paraffine ainsi formés d'avec la phase huileuse déparaffinée, comprenant- entre l'étape (a) et l'étape (b), la mesure du nombre de cristaux de paraffine dans le flux transportant une suspension de cristaux en sortie de l'étape (a) avec une sonde d'analyse granulométrique par réflexion de lumière sur lesdits cristaux,- le déclenchement d'une procédure d'alerte et/ou d'une procédure d'intervention dès que le nombre de particules mesurées chute brusquement d'une valeur prédéterminée.L'invention concerne aussi l'utilisation d'une telle sonde d'analyse granulométrique, pour détecter au moins un phénomène de démixtion de phase liquide continue dans un flux de suspension solide/liquide ou de dispersion liquide/liquide. | 1. Procédé de pilotage d'un processus de déparaffinage de phase huileuse comprenant au moins une huile hydrocarbonée éventuellement préalablement diluée dans au moins un solvant organique, comprenant une étape (a) de formation des cristaux de paraffine dans ladite phase huileuse, et une étape (b) de séparation de cristaux de paraffine ainsi formés d'avec la phase huileuse déparaffinée, caractérisé par le fait qu'il comprend, -entre l'étape (a) et l'étape (b), la mesure du nombre de cristaux de paraffine dans un flux transportant une suspension de cristaux en sortie de l'étape (a) au moyen d'au moins une sonde d'analyse granulométrique par réflexion de lumière sur lesdits cristaux, - le déclenchement d'une procédure d'alerte et/ ou d'une procédure d'intervention dès que le nombre de particules mesurées par la sonde chute brusquement d'une valeur prédéterminée. 3. Procédé selon la précédente, tel que la mesure par la sonde d'analyse granulométrique par réflexion de lumière est du 20 type à rétrodiffusion laser. 4. Procédé selon l'une des précédentes, tel que l'amplitude de la chute du nombre de particules mesurées est de 5 à 20 %, de préférence de 5 à 15 % de la valeur initiale. 5. Procédé selon l'une des précédentes 25 comportant une détection de la chute du nombre de particules mesurées suivie d'un déclenchement d'une procédure d'alerte et de préférence d'un apport de mesure(s) corrective(s). 6. Procédé selon la précédente, tel que la procédure d'alerte comprend l'émission d'un signal d'alerte. 30 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que l'étape (b) de séparation des cristaux de paraffine d'avec la phase huileuse déparaffinée est du type à filtration, de préférence sous aspiration. 8. Procédé selon l'une des précédentes, tel que 35 le solvant organique est un mélange solvant/antisolvant, de préférence un mélange toluène / méthyléthylcétone, toluène/acétone, benzène/méthyléthyl-cétone, benzène/acétone, méthylisobutylcétone / méthyléthyl-cétone, dichloroéthane / dichlorométhane ou trichloroéthylène / dichlorométhane, de façon encore plus préférée un mélange toluène / méthyléthylcétone ou méthylisobutylcétone / méthyléthylcétone. 9. Procédé selon l'une des précédente s, tel que, lorsqu'il comprend une procédure d'intervention, la procédure d'intervention comprend l'augmentation de la proportion de solvant dans le mélange solvant-antisolvant utilisé dans l'étape (a). 10. Procédé selon les précédentes, tel que, lorsqu'il comprend une procédure d'intervention, la procédure d'intervention comprend l'injection automatisée dans le flux transportant une suspension de cristaux de l'étape (a) vers l'étape (b), en un point situé en amont et/ou en aval, de préférence en ar.zont, de la mesure du nombre de cristaux de paraffine, d'une quantité supplémentaire de solvant, comprise de préférence de 2 à 10% en volume, en particulier de 3% à 6 % en volume, par rapport à la quantité totale solvant-antisolvant. 11. Procédé selon la précédente, tel que l'injection de solvant est arrêtée lorsque le nombre de cristaux de paraffine, mesuré par la sonde d'analyse granulométrique, atteint une valeur prédéterminée, de préférence une valeur proche de celle mesurée avant la chute du nombre de cristaux de paraffine. 12. Procédé selon l'une des précédentes, tel que, lorsqu'il comprend une procédure d'intervention, la procédure d'intervention comprend la déviation, de préférence automatisée, du flux transportant une suspension de cristaux de l'étape (a) vers l'étape (b), vers au moins un bac de stockage. 13. Utilisation d'au moins une sonde d'analyse granulométrique par mesure de la rétrodiffusion laser, pour détecter au moins un phénomène de démixtion de phase liquide continue dans au moins un flux de suspension solide/liquide ou de dispersion liquide/ligaide. | G,B,C | G01,B01,C10 | G01N,B01D,C10G | G01N 15,B01D 9,B01D 37,C10G 21,G01N 21 | G01N 15/02,B01D 9/02,B01D 37/04,C10G 21/30,G01N 21/49 |
FR2888184 | A1 | AGENCEMENT POUR LE VERROUILLAGE AMOVIBLE D'UN ELEMENT DE MAINTIEN ET VEHICULE CORRESPONDANT | 20,070,112 | 1 - AGENCEMENT POUR LE VERROUILLAGE AMOVIBLE D'UN ELEMENT DE MAINTIEN ET VEHICULE CORRESPONDANT L'invention concerne un agencement pour le verrouillage amovible d'un élément de maintien et un véhicule correspondant. Plus précisément, elle est destinée à une utilisation dans une zone de chargement de véhicule automobile. Souvent, les petits bagages ou objets sont disposés à l'intérieur d'un véhicule sur les sièges ou sur le plancher, ou éventuellement sur la plage arrière. Les plus gros et plus lourds bagages sont disposés dans la zone de chargement du véhicule, autrement appelé le coffre à bagages. Cependant, durant un trajet, tous ces bagages peuvent se déplacer librement et se renverser par exemple, lors d'un virage car ils ne sont pas retenus ou maintenus en place. Ceci est déplaisant pour un utilisateur de véhicule car les objets ou bagages heurtent les parois de la zone de chargement dans laquelle ils se trouvent. Afin d'éviter les inconvénients mentionnés ci-dessus, les zones de chargement de véhicule automobile peuvent être munies de sangle élastique apte à se fixer dans la zone de chargement comme en témoigne la publication GB 2 229 982. Le moyen de fixation de cette sangle est connu puisqu'il s'agit d'une sangle munie de crochets à chacune de ses extrémités apte à se fixer sur des boucles métalliques. Certes, ce moyen de fixation permet de maintenir des objets de forme quelconque dans un espace de chargement de véhicule de manière sûre et simple, cependant, la boucle étant saillante, le risque de la heurter et de la détériorer lors d'un chargement d'objets encombrants est important. L'invention vise à pallier ces inconvénients en utilisant un agencement pour le verrouillage amovible d'une extrémité d'un élément de maintien d'objets à la fois d'une extrême simplicité de 2888184 -2-fabrication tout en assurant une facilité d'insertion et une sécurité pour la retenue de charge. A cet effet, l'invention fournit un agencement pour le verrouillage amovible de l'extrémité d'un élément dans une zone de fixation de l'extrémité dans lequel l'élément comprend au moins un bloc d'extrémité muni d'un bouton de verrouillage, la zone de fixation comprend une boutonnière s'étendant selon un axe longitudinal, ladite boutonnière comprenant une première et une deuxième partie communicante par l'intermédiaire d'un étranglement permettant le passage respectivement d'une position d'introduction axiale à une position de verrouillage dans la seconde partie par franchissement de l'étranglement, caractérisé en ce que le bloc d'extrémité comprend, en outre, une gorge et une patte de fixation, et en ce que la distance entre un des bords de la patte de fixation et la gorge est supérieure à la distance entre une surface d'appui de la patte et une des parties de la boutonnière de manière à passer de l'une à l'autre des positions par effet de levier sur la surface d'appui orthogonale à l'axe longitudinal de la boutonnière autour de l'axe d'introduction pour passer en position de verrouillage ou d'un axe parallèle pour déverrouiller le bouton et passer en position d'introduction. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'élément est une sangle élastique. Avantageusement, la boutonnière comprend une première partie de la boutonnière dont la forme est complémentaire de celle du bouton pour permettre son introduction et une seconde partie circulaire dont le diamètre est au moins sensiblement égal à celui de la gorge radiale pour permettre en même temps le verrouillage du bloc dans la zone de fixation et la rotation de la gorge dans ladite seconde partie. Selon un mode de réalisation de l'invention, la zone de fixation est localisée sur une cloison d'un dispositif de compartimentage d'une zone de chargement. 2888184 -3- L'invention concerne également un véhicule automobile comprenant une zone de chargement délimitée par des parois caractérisé en ce qu'il comporte au moins un tel agencement pour le verrouillage d'un élément et en ce qu'au moins une des parois de la zone de chargement présente une zone de fixation dudit agencement. Avantageusement, une surface d'appui de la zone de fixation de l'agencement est la surface de chargement. L'invention est maintenant décrite en référence aux dessins 10 annexés, donnés à titre non limitatifs dans lesquels: - la figure 1 est une vue de la sangle selon l'invention comportant un bloc de fixation à chaque extrémité, - la figure 2 est une vue en perspective d'une zone de fixation permettant d'accueillir le bloc de fixation de la sangle, - la figure 3 est un schéma illustrant le fonctionnement du verrouillage de la sangle dans sa zone de fixation, - la figure 4 est une vue en perspective de la sangle en position de verrouillage dans la zone de fixation, et - la figure 5 est une vue en perspective d'une zone de chargement munie d'un dispositif de compartimentage de coffre comprenant des sangles de maintien fixées avec le l'agencement pour un verrouillage amovible selon l'invention. A titre d'exemple illustratif d'application de l'agencement pour le verrouillage d'un élément selon l'invention, l'élément est une sangle 20 représentée sur la figure 1 qui permet le maintien d'objets de toute forme dans une zone de chargement. Plus précisément, elle comprend une bande élastique 30 et un bloc 22 à chacune de ses extrémités. Le bloc 22 est constitué d'une patte de fixation 24, de préférence, rigide qui va jouer un rôle prépondérant dans l'agencement selon l'invention et qui sera explicité plus tard dans la 2888184 -4- description. Il comprend, en outre, un bouton d'accrochage 28 assurant le verrouillage de la sangle dans une zone de fixation, et une gorge radiale 26 faisant le lien entre le bouton 28 et la patte de fixation 24. La patte de fixation 24 est solidaire de la bande 30 par tout moyen de fixation connu de l'homme du métier comme, par exemple, le collage. Il s'agit d'un parallélépipède rectangle dont la longueur est au moins égale à la largeur de la bande élastique 30 et dont la hauteur est suffisante pour accueillir sur la face opposée à celle en vis-à-vis de la bande 30, la gorge radiale 26. Le bouton 28 est, par exemple, cylindrique et forme dans une position de verrouillage de l'agencement un épaulement de retenue avec la gorge 26. Avantageusement, il peut être de tout autre forme. Le bouton est apte à s'insérer dans une zone de fixation comprenant une lumière telle qu'une boutonnière 17 et au moins une surface d'appui. Tel que représenté sur la figure 1, la zone de fixation comprend deux nervures ou rebords 12 et 14 de part et d'autre de l'axe longitudinal de ladite boutonnière 17. La boutonnière 17 comprend selon un axe longitudinal deux parties 16 et 18 permettant au bouton d'accrochage 28 de passer d'une position d'insertion dans laquelle il est reçu dans la première partie 18 à la position de verrouillage dans la seconde partie 16. Ces deux parties sont reliées par un étranglement 19. La boutonnière est réalisée par découpe dans la zone de fixation. La première partie 18 possède une forme complémentaire du bouton 28, c'est-à-dire que si le bouton 28 est cylindrique, son diamètre doit être sensiblement égal à celui de la première partie de la boutonnière 17. La seconde partie 16 est circulaire et de dimension légèrement supérieure au diamètre de la gorge pour pouvoir autoriser une rotation de celle-ci en position de verrouillage de l'agencement. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, la zone de fixation est une cloison 10 d'un dispositif de compartimentage de coffre comme en témoigne la figure 5. La cloison possède une 2888184 -5- section en U afin d'assurer la caractéristique essentielle de l'invention à savoir le verrouillage ou le déverrouillage amovible d'un élément de maintien par effet de levier. En effet, dans ce mode de réalisation, les rebords 12 et 14 de part et d'autre de l'axe longitudinal de la boutonnière servent d'appui pour la patte de fixation 24 afin de permettre un verrouillage ou un déverrouillage d'une grande simplicité tout en assurant une sécurité pour la retenue de charge. Par ailleurs, d'autres modes de réalisation sont envisageables pour utiliser cet agencement selon l'invention. Par exemple, on peut prévoir qu'une paroi de la zone de chargement présente une telle découpe et possède, en outre, une seule nervure 12 sous la partie 18 de la boutonnière 17 afin d'autoriser seulement un verrouillage de la sangle 20. On peut prévoir aussi que la surface d'appui soit la surface de la zone de chargement. Comme le représente schématiquement la figure 3, pour fixer une sangle 20 selon l'invention et ainsi maintenir des objets de toute forme, un utilisateur doit, tout d'abord, insérer le bouton d'accrochage 28 dans la partie large 18 de la boutonnière 17 jusqu'à ce que la face latérale supportant la gorge 26 et le bouton 28 soit en contact avec la cloison de compartimentage 10. Puis, l'utilisateur tourne dans le sens horaire la patte de fixation 24 en maintenant le bord inférieur 24a en appui sur le rebord inférieur 12 de la cloison de compartimentage 10 jusqu'à ce que le bord supérieur 24b de la patte entre en contact avec le rebord supérieur 14 de la cloison et que la patte de fixation 24 se trouve sensiblement parallèle à l'axe longitudinal de la boutonnière 17. Le mérite de l'invention repose sur le fait que le rebord 12 de la cloison 10 sert de levier pour la patte 24 autour de l'axe d'introduction du bouton dans la première partie 18 de la boutonnière 17 de manière à déplacer la gorge 26 de la partie d'introduction 18 à la partie de verrouillage 16 de la boutonnière 17. 2888184 -6- En effet, la distance entre le bord inférieur de la patte 24 et la gorge 26 du bloc d'extrémité 22 est supérieure à la distance entre une surface d'appui 12 de la patte et la partie 18 de la boutonnière. Ainsi, lorsque l'utilisateur tourne la patte de fixation 24 dans la première partie 18 de la boutonnière, la gorge 26 de section circulaire se déplace automatiquement dans la seconde partie en coulissant dans l'étranglement 19 grâce à la contrainte imposée. La sangle 20 est alors en position de verrouillage et la patte de fixation 24 est parallèle à l'axe longitudinal de la boutonnière 17. Par ailleurs, lorsque la sangle 20 est en position de verrouillage, la gorge 26 peut tourner dans la seconde partie de la boutonnière. Elle entraîne avec elle la patte de fixation 24 et la lanière élastique 30 qui se placera ainsi au mieux afin de maintenir de façon sûre les objets. Ensuite, l'utilisateur est libre de fixer le deuxième bloc d'extrémité 22 de la sangle 20 où il le souhaite et, de préférence, de manière à maintenir au mieux l'objet, par exemple, l'objet 30 de la figure 5. Le retrait de la sangle 20 de sa zone de fixation peut s'effectuer de deux manières. La première façon est connue et s'effectue dans le cas où il n'existe qu'une seule surface d'appui utilisable pour le verrouillage. L'utilisateur positionne la patte de fixation sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal de la boutonnière et fait passer la gorge 26 dans l'étranglement 19 par pression en force vers la première partie 18 de la boutonnière selon son axe longitudinal, la sangle 20 est ainsi déverrouillée et le bouton 28 peut alors passer dans la première partie de la boutonnière 18 pour désengager la sangle de sa zone de fixation. La deuxième manière de procéder est possible s'il existe deux surfaces d'appui 12 et 14 comme illustré sur les figures 1, 4 et 3. La surface 12 est utilisée pour le verrouillage et la surface 14 va être utilisée pour le déverrouillage. L'utilisateur fait tourner la patte 24 jusqu'à ce qu'un des bords de celle-ci entre en contact avec la 2888184 -7- surface 14. Par effet de levier sur ladite surface autour de l'axe de rotation de la gorge 26 en position de verrouillage, la gorge 26 du bloc d'extrémité 22 passe de la position de verrouillage à la position d'introduction. L'utilisateur n'a qu'à retirer le bouton d'accrochage de la boutonnière et une extrémité de la sangle est libre. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation cidessus décrits et représentés qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. C'est ainsi que l'agencement peut être utilisé dans n'importe quelle zone plane de l'habitacle nécessitant un compartimentage rapide et peu intrusif. C'est ainsi encore que les cloisons d'un dispositif 10 de compartimentage peuvent être de toute forme à la condition près qu'elle comprenne une boutonnière et au moins une nervure perpendiculaire à l'axe longitudinal de la boutonnière et proche de sa première partie 18 | L'invention concerne un agencement pour le verrouillage amovible de l'extrémité d'un élément (20) dans une zone de fixation de l'extrémité dans lequel l'élément (20) comprend au moins un bloc d'extrémité (22) muni d'un bouton d'accrochage (28), la zone de fixation comprend une boutonnière (17) s'étendant selon un axe longitudinal, caractérisé en ce que le bloc d'extrémité (22) comprend, en outre, une gorge (26) et une patte de fixation (24), et en ce que la distance entre un des bords (24a) de la patte (24) de fixation et la gorge (26) est supérieure à la distance entre une surface d'appui (12, 14) de la patte (24) et une des parties (16, 18) de la boutonnière de manière à passer de l'une à l'autre des positions par effet de levier sur la surface d'appui (12, 14) orthogonale à l'axe longitudinal de la boutonnière autour de l'axe d'introduction pour passer en position de verrouillage ou d'un axe parallèle pour déverrouiller le bouton et passer en position d'introduction. | 8- 1. Agencement pour le verrouillage amovible de l'extrémité d'un élément (20) dans une zone de fixation de l'extrémité dans lequel: -l'élément (20) comprend au moins un bloc d'extrémité (22) muni d'un bouton d'accrochage (28), - la zone de fixation comprend une boutonnière (17) s'étendant selon un axe longitudinal, - ladite boutonnière comprenant une première (18) et une deuxième partie (16) communicante par l'intermédiaire d'un étranglement (19) permettant le passage respectivement d'une position d'introduction axiale à une position de verrouillage dans la seconde partie par franchissement de l'étranglement (19), caractérisé en ce que le bloc d'extrémité (22) comprend, en outre, une gorge (26) et une patte de fixation (24), et en ce que la distance entre un des bords (24a) de la patte (24) de fixation et la gorge (26) est supérieure à la distance entre une surface d'appui (12, 14) de la patte (24) et une des parties (16, 18) de la boutonnière de manière à passer de l'une à l'autre des positions par effet de levier sur la surface d'appui (12, 14) orthogonale à l'axe longitudinal de la boutonnière autour de l'axe d'introduction pour passer en position de verrouillage ou d'un axe parallèle pour déverrouiller le bouton et passer en position d'introduction. 2. Agencement selon la 1, caractérisé en ce que l'élément (20) est une sangle élastique. 3. Agencement selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la boutonnière (17) comprend une première partie (18) de la boutonnière dont la forme est 4. 5. 6. complémentaire de celle du bouton (28) pour permettre son introduction et une seconde partie (16) circulaire dont le diamètre est au moins sensiblement égal à celui de la gorge radiale (26) pour permettre en même temps le verrouillage du bloc (22) dans la zone de fixation et la rotation de la gorge (26) dans ladite seconde partie (16). Agencement selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la zone de fixation est localisée sur une cloison (10) d'un dispositif de compartimentage d'une zone de chargement. Véhicule automobile comprenant une zone de chargement délimitée par des parois caractérisé en ce qu'il comporte au moins un agencement pour le verrouillage d'un élément selon l'une des 1 à 4 et en ce qu'au moins une des parois de la zone de chargement présente une zone de fixation dudit agencement. Véhicule selon la 5, caractérisé en ce qu'une surface d'appui (12, 14) de la zone de fixation est la surface de la zone de chargement. | B,F | B60,F16 | B60R,F16B | B60R 7,F16B 17,F16B 21 | B60R 7/00,F16B 17/00,F16B 21/09 |
FR2891210 | A1 | DISPOSITIF D'AIDE AU RELEVAGE D'UN SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE A UNE POSITION EN PORTEFEUILLE. | 20,070,330 | La présente invention concerne un . Elle s'applique en particulier à un siège arrière faisant partie du second rang de sièges en arrière du premier rang des sièges avant conducteur et passager(s) pour permettre, en position relevée sensiblement verticale en portefeuille de ce siège arrière, l'accès par une personne à la troisième rangée de sièges arrière ou d'augmenter le volume du coffre arrière pour y déposer, par exemple, des objets relativement longs. La mise en place d'un siège arrière de véhicule automobile dans une position en portefeuille consiste à rabattre le dossier du siège sur l'assise de celui-ci par pivotement autour d'un axe horizontal transversal reliant le dossier à l'assise après avoir déverrouillé les moyens de verrouillage du dossier à cette assise et à actionner des moyens de verrouillage de l'assise du siège au plancher du véhicule pour déverrouiller l'assise du plancher et permettre le basculement vers l'avant du véhicule de l'assise autour d'un axe horizontal transversal reliant l'avant de cette assise au plancher du véhicule pour amener l'assise à une position sensiblement verticale de dégagement de l'espace entre ce siège et la troisième rangée de sièges arrière ou le coffre arrière du véhicule en l'absence de cette troisième rangée. La figure 1 est une vue de dessous en perspective de l'armature d'assise 1 d'un siège arrière de véhicule 30 de l'art antérieur. Cette assise est fixée au plancher du véhicule par des moyens d'ancrage arrière 2 connus en soi, par exemple, du type "ballfix", et un tube T sensiblement en forme de U dont les extrémités sont articulées à l'armature de l'assise 1 et permettant la commande synchronisée des deux moyens d'ancrage 2 pour déverrouiller l'assise du plancher. 2891210 2 L'armature de l'assise 1 est montée pivotante en avant du véhicule à l'opposé des moyens d'ancrage 2 autour d'un axe horizontal transversal Xl, X2 reliant l'avant de l'assise au plancher du véhicule de manière à permettre le basculement de l'assise de sa position horizontale à sa position sensiblement verticale en arrière de l'un des sièges avant du véhicule. La partie avant de l'armature de l'assise 1 est pourvue de deux moyens 3, par exemple du type à crochet, permettant d'amoviblement verrouiller l'assise respectivement à deux axes horizontaux transversaux (non représentés) solidaires du plancher du véhicule pour permettre le démontage du siège de ce plancher. L'armature d'assise 1 comprend en outre deux rails espacés longitudinaux 4 solidaires du plancher du véhicule et constituant des glissières fixes sur lesquelles peuvent coulisser respectivement deux coulisseaux 5 de l'armature de l'assise pour permettre le guidage en position longitudinale du siège dans l'habitacle du véhicule. Un palonnier 6 de l'assise 1 est manoeuvrable manuellement pour libérer la liaison entre les coulisseaux 5 et les glissières 4 afin d'autoriser le déplacement longitudinal de l'assise 1. L'assise 1 est également pourvue d'un ensemble à bras longitudinaux 7, traverses 8, 9, pièces 10 et ressorts à boudins longitudinaux R ancrés entre les deux traverses 8, 9, la traverse 8 étant reliée aux deux extrémités des deux bras de relevage 7 de l'assise 1, pour l'assistance au relevage de cette dernière une fois déverrouillée du plancher. La traverse 9 et les pièces, 10 constituent la traverse dite de synchronisation de la glissière. L'armature de l'assise 1 est reliée au dossier, non représenté, du siège arrière de manière que le dossier puisse pivoter relativement à l'assise autour d'un axe horizontal transversal, la référence 11 désignant un ressort permettant d'assurer le rappel du dossier. Cette structure connue d'aide au relevage d'un siège arrière de véhicule automobile à une position en portefeuille est extrêmement complexe de par son nombre important de pièces qui, du fait qu'elles soient réalisées en métal, notamment en acier, augmentent le poids de l'assise, ne facilitant pas le transport du siège arrière une fois retiré du plancher du véhicule. La complexité de la structure d'aide au relevage du siège s'accompagne d'une diminution de sa fiabilité de fonctionnement. Enfin, une telle structure d'aide au relevage est relativement coûteuse. La présente invention a pour but d'éliminer les inconvénients ci-dessus des structures connues d'aide au relevage de sièges arrière de véhicules à une position en portefeuille. A cet effet, selon l'invention, le dispositif d'aide au relevage d'un siège de véhicule automobile à une position en portefeuille à laquelle le dossier du siège est rabattu sur son assise et le siège est pivoté vers l'avant du véhicule autour d'un axe transversal reliant l'avant de l'assise au plancher du véhicule à une position sensiblement verticale de l'assise, et du type comprenant au moins un ressort précontraint élastiquement de manière à solliciter l'assise de sa position normale sensiblement horizontale à sa position verticale en portefeuille du siège, est caractérisé en ce que le ressort est unique et est monté solidaire d'une traverse en une seule pièce fixée à l'armature de l'assise à proximité de l'axe de pivotement de l'assise et en ce que le ressort comprend une partie en forme de U faisant saillie de la traverse côté plancher du véhicule en étant en appui précontraint sur le plancher en position horizontale de l'assise pour exercer l'effort de pivotement de l'assise à sa position relevée sensiblement verticale. La traverse comprend deux lumières parallèles perpendiculaires à la traverse et dans lesquelles peuvent 2891210 4 se débattre respectivement les deux branches longitudinales de la partie en U du ressort lors du relevage de l'assise ou de son rabattement à sa position horizontale. Les deux lumières sont reliées l'une à l'autre par une fente longitudinale de la traverse de manière à définir avec les lumières une ouverture en forme de H. La partie en U du ressort reste en appui précontraint sur le plancher du véhicule en position relevée du siège pour maintenir l'assise à sa position sensiblement verticale. Le ressort comprend deux parties hélicoïdales coaxiales s'étendant de part et d'autre des extrémités des deux branches longitudinales du ressort en sens inverse l'une de l'autre perpendiculairement à ces branches et dont leurs extrémités respectives coudées à angle droit d'un même côté perpendiculairement à la traverse sont solidaires de cette traverse de manière que les parties hélicoïdales du ressort exercent un effort de torsion armant la partie en U de ce ressort en appui sur le plancher du véhicule. Chaque partie hélicoïdale du ressort est emprisonnée dans une cage de la traverse constituée de deux pattes de la traverse repliées l'une dans l'autre. En variante, chaque partie hélicoïdale du ressort est solidarisée à la traverse par un axe logé à l'intérieur de la partie hélicoïdale, cet axe étant lui-même solidaire d'une patte de la traverse. La partie en U du ressort est cambrée de manière à 30 définir une partie convexe dirigée vers le plancher du véhicule. En position verrouillée de l'assise au plancher par des moyens de verrouillage déverrouillables, les deux branches longitudinales de la partie en U du ressort sont en appui sur les extrémités des deux lumières de la traverse situées en arrière du véhicule et en position relevée du siège après déverrouillage des moyens de verrouillage, les deux branches de cette partie en U sont en appui sur les extrémités opposées des deux lumières. Avant montage de la traverse à l'armature de l'assise, la traverse et le ressort forment un ensemble unitaire. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels: - la figure 1 est une vue de dessous en perspective d'une structure d'aide au relevage d'assise de siège arrière de l'art antérieur; - la figure 2 est une vue de dessous en perspective d'une armature d'assise de siège du véhicule automobile pourvue du dispositif de l'invention assurant l'aide au relevage du siège en portefeuille; - la figure 3 est une vue de côté d'un siège arrière comprenant l'assise de la figure 2 occupant sa position horizontale ancrée au plancher du véhicule; - la figure 4 est une vue de côté du siège de la figure 3 occupant sa position relevée en portefeuille; - la figure 5 est une vue en perspective de l'ensemble unitaire à traverse et ressort d'aide au relevage du siège des figures 3 et 4; et - la figure 6 est une vue en perspective tournée à 180 de l'ensemble de la figure 5. Les différentes pièces de la structure d'armature de l'assise 1 représentées aux figures 2 à 4 identiques ou accomplissant les mêmes fonctions que celles de la structure d'assise de l'art antérieur décrites en figure 1 portent les mêmes références et ne seront pas décrites à nouveau. La structure d'assise 1 des figures 2 à 4 comporte également, comme cela est connu en soi, une traverse arrière 12 et un ensemble à boîtier 13 et sangle 14 porté par la traverse 12, duquel boîtier 13 part un câble gainé 15 permettant d'agir sur un mécanisme 16 solidaire du plancher 17 pour déverrouiller les coulisseaux 5 de leurs glissières respectives 4 depuis l'arrière du siège pour permettre, par exemple, à un passager situé à l'arrière de gagner de l'espace de logement de ses jambes ou également le déverrouillage des moyens d'ancrage 2 afin de basculer le siège en position de portefeuille. Le dossier 18 du siège arrière du véhicule est monté pivotant sur l'assise 1 autour d'un axe horizontal transversal X3 pour permettre de régler l'inclinaison de ce dossier à une position de confort de l'utilisateur telle que celle représentée en figure 3 et de rabattre par ailleurs le dossier 18 en avant à l'horizontale dans une position en tablette avant de basculer le siège autour de l'axe transversal X1, X2 vers l'avant du véhicule à sa position en portefeuille à laquelle l'assise 1 est sensiblement verticale, comme représenté en figure 4. Selon l'invention, le dispositif d'aide au relevage du siège de sa position normale d'utilisation de la figure 3 à sa position sensiblement verticale en portefeuille de la figure 4, comprend un seul ressort 19 monté solidairement sur une traverse en une seule pièce 20 et comprenant une partie en forme de U faisant saillie côté plancher 17 du véhicule au travers d'une ouverture de la traverse 20 en étant en appui précontraint sous charge maximum en position verrouillée horizontale de l'assise 1 au plancher 17 de manière à exercer un effort de pivotement de l'assise 1 vers sa position relevée sensiblement verticale de la figure 4 lorsque les moyens d'ancrage 2 sont déverrouillés. La traverse 20 est solidaire par ses deux extrémités 20a de la structure d'assise 1 par tout moyen approprié, non représenté, tel que vis de fixation. Cette traverse est ainsi fixée à la structure d'assise 1 de manière à être située à proximité de l'axe X1, X2 de pivotement de l'assise au plancher 17 en position horizontale verrouillée de l'assise 1. L'ouverture de passage de la partie en U du ressort 19 comprend deux lumières parallèles 21 s'étendant perpendiculairement à la direction longitudinale de la traverse 20 et dans lesquelles peuvent se débattre respectivement les deux branches longitudinales 22 de la partie en U du ressort 19 lors du relevage de l'assise 1 à sa position sensiblement verticale ou de son rabattement à sa position horizontale verrouillée au plancher 17. Les deux lumières 21 sont reliées l'une à l'autre par une fente 21a s'étendant suivant la direction longitudinale de la traverse 20 de manière à permettre l'introduction de la branche 23 de liaison des branches longitudinales 22 lors du montage du ressort 19 à la traverse 20. Ainsi, les lumières 21 et la fente longitudinale 21a de l'ouverture de la traverse 20 définissent une 20 forme sensiblement en H. La partie en forme de U du ressort 19 est cambrée de manière à définir par ses deux branches longitudinales 22 une partie convexe dirigée vers le plancher 17 du véhicule. Le ressort 19 comprend en outre, comme cela ressort mieux de la figure 5, deux parties hélicoïdales 24 s'étendant coaxialement de part et d'autre des extrémités des deux branches 22 de la partie en U de ce ressort en sens inverse l'une de l'autre et d'axes perpendiculaires aux branches 22. Les extrémités respectives 25 des parties hélicoïdales 24 du ressort 19 sont coudées à angle droit d'un même côté perpendiculairement à la direction longitudinale de la traverse 20 et sont solidaires de cette dernière de manière que les parties hélicoïdales 24 du ressort 19 exercent un effort de torsion armant la partie en forme de U en appui sur le plancher 17 du véhicule. L'extrémité 25a de chaque partie d'extrémité coudée 25 d'une partie hélicoïdale 25 du ressort 19 est fixée à la traverse 20 par ancrage de cette extrémité dans un crevé oblong 26 de la traverse 20. En outre, chaque partie hélicoïdale 24 du ressort 19 est solidarisée à la traverse 20 en étant emprisonnée sous celle-ci en considérant la figure 2, dans une cage de la traverse 20 constituée de deux pattes 27 de la traverse 20 repliées l'une dans l'autre. Selon une variante de réalisation non représentée, chaque partie hélicoïdale 24 du ressort 19 est solidarisée à la traverse 20 par un axe logé à l'intérieur de la partie hélicoïdale 24 transversalement à direction longitudinale du véhicule, cet axe étant lui même solidaire d'une patte de la traverse 20. La traverse 20 peut être réalisée à partir d'une plaque plane rigide métallique, par exemple en acier. Les figures 2 et 6 représentent en trait fort la partie en U du ressort 19 qui est élastiquement contrainte au maximum en appui sur le plancher 17 lorsque l'assise occupe sa position horizontale verrouillée au plancher et qui déterminera l'effort de rappel souhaité de l'assise 1 à sa position relevée du siège lorsque l'assise sera déverrouillée du plancher 17. La représentation en traits mixtes du ressort 19 sur la traverse 20 correspond à la position à laquelle le ressort reste en appui sur le plancher 17 lorsque le siège est basculé en portefeuille comme représenté en figure 4 afin d'assurer toute absence de jeu du siège occupant cette position et d'éviter également tout battement de l'assise. A la position de contrainte maximum du ressort 19, les deux branches longitudinales 22 sont pratiquement en appui sur les extrémités des lumières 21 situées en arrière du véhicule tandis qu'à la position relevée du siège en portefeuille, ces deux branches sont en appui sur les extrémités opposées des lumières 21. 2891210 9 La figure 5 représente une autre position en trait fort de la partie en U du ressort 19 et qui correspond à l'état libre du ressort, c'est-à-dire sa position qu'il a lors de sa réalisation. De la sorte, le ressort armé sous charge maximum en appui sur le plancher en position verrouillée de l'assise définit l'effort de rappel F2 souhaité et le ressort précontraint en position en traits mixtes des figures 2 et 6 définit l'effort Fl sous charge dite à vide en appui sur le plancher du véhicule à la position relevée du siège de la figure 4. Le dispositif de l'invention permet d'alléger considérablement l'assise et, par conséquent, le siège, par suppression maximum des pièces métalliques existant dans le dispositif de relevage de l'art antérieur, ce qui se traduit non seulement par une simplification du mécanisme de relevage, mais également par une manipulation plus aisée de ce siège lors de l'opération de relevage à sa position en portefeuille et un accroissement de sa fiabilité. La réduction du nombre de pièces s'accompagne également d'une diminution des coûts de fabrication de l'assise. La réduction du nombre de pièces rend la structure d'assise moins agressive par rapport aux structures d'assise de l'art antérieur et le bras extérieur utilisé dans les sièges arrière actuels constituant un obstacle à la montée-descente d'une personne du véhicule à l'arrière, est supprimé. Une particularité très appréciable du mécanisme de rappel de l'invention concerne la facilité de modifier la caractéristique de rappel ou de relevage du siège à sa position en portefeuille. Ainsi, un rappel souhaité plus ferme ou plus moelleux peut être obtenu facilement en agissant sur l'un des multiples paramètres du ressort de relevage et concernant son traitement thermique, son revenu de stabilisation, la composition de sa matière, le nombre de spires des parties hélicoïdales du ressort, ses angles d'armage et de travail, le diamètre du fil du ressort et/ou la géométrie de la zone d'appui sur le plancher du véhicule. Enfin, le fait que la traverse et le ressort constituent un ensemble unitaire, facilite le stockage de cet ensemble et sa fixation à la structure d'assise du siège arrière sur la chaîne de montage. 2891210 11 | La présente invention concerne un dispositif d'aide au relevage d'un siège de véhicule automobile à une position en portefeuille.Le dispositif est caractérisé en ce que le ressort (19) de relevage est unique et solidaire d'une traverse en une seule pièce (20) fixée à l'armature de l'assise (1) et en ce que le ressort (19) comprend une partie en forme de U faisant saillie de la traverse (20) côté plancher du véhicule étant en appui précontraint sur ce plancher en position horizontale de l'assise pour y exercer l'effort de pivotement de l'assise (1) à sa position relevée sensiblement verticale.L'invention trouve application dans le domaine de l'automobile. | 1. Dispositif d'aide au relevage d'un siège de véhicule automobile à une position en portefeuille à laquelle le dossier (18) du siège est rabattu sur son assise (1) et le siège est pivoté vers l'avant du véhicule autour d'un axe transversal (Xl, X2) reliant l'avant de l'assise (1) au plancher (17) du véhicule à une position sensiblement verticale de l'assise (1), comprenant au moins un ressort (19) précontraint élastiquement de manière à solliciter l'assise (1) de sa position normale sensiblement horizontale à sa position verticale en portefeuille du siège, caractérisé en ce que le ressort (19) est unique et est monté solidaire d'une traverse (20) en une seule pièce fixée à l'armature de l'assise (1) à proximité de l'axe de pivotement de l'assise (1) et en ce que le ressort (19) comprend une partie en forme de U faisant saillie de la traverse (20) côté plancher (17) du véhicule en étant en appui précontraint sur le plancher (17) en position horizontale de l'assise (1) pour exercer l'effort de pivotement de l'assise (1) à sa position relevée sensiblement verticale. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la traverse (20) comprend deux lumières parallèles (21) perpendiculaires à la traverse (20) et dans lesquelles peuvent se débattre respectivement les deux branches longitudinales (22) de la partie en U du ressort (19) lors du relevage de l'assise (1) ou de son rabattement à sa position horizontale. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les deux lumières (21) sont reliées l'une à l'autre par une fente longitudinale (23) de la traverse (20) de manière à définir avec les lumières (21) une ouverture en forme de H. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la partie en U du 2891210 12 ressort (19) reste en appui précontraint sur le plancher (17) du véhicule en position relevée du siège pour maintenir l'assise (1) à sa position sensiblement verticale. 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le ressort (19) comprend deux parties hélicoïdales coaxiales (24) s'étendant de part et d'autre des extrémités des deux branches longitudinales (22) du ressort (19) en sens inverse l'une de l'autre perpendiculairement à ces branches et dont leurs extrémités respectives (25) coudées à angle droit d'un même côté perpendiculairement à la traverse (20) sont solidaires de cette traverse de manière que les parties hélicoïdales (24) du ressort (19) exercent un effort de torsion armant la partie en U de celui-ci en appui sur le plancher (17) du véhicule. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que chaque partie hélicoïdale (24) du ressort (19) est emprisonnée dans une cage de la traverse constituée de deux pattes (27) de la traverse (20) repliées l'une dans l'autre. 7. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que chaque partie hélicoïdale (24) du ressort (19) est solidarisée à la traverse (20) par un axe logé à l'intérieur de la partie hélicoïdale (24), cet axe étant lui-même solidaire d'une patte de la traverse (20). 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la partie en U du ressort (19) est cambrée de manière à définir une partie convexe dirigée vers le plancher (17) du véhicule. 9. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce qu'en position verrouillée de l'assise (1) au plancher (17) par des moyens de verrouillage déverrouillables, les deux branches longitudinales (22) de la partie en U du ressort (19) sont en appui sur les extrémités des deux lumières (21) de la traverse (20) situées en arrière du véhicule et en ce qu'en position relevée du siège après déverrouillage des moyens de verrouillage, les deux branches (22) de cette partie en U sont en appui sur les extrémités opposées des deux lumières (21). W. Dispositif selon l'une des 2 à 9, caractérisé en ce qu'avant montage de la traverse (20) à l'armature de l'assise (1), la traverse (20) et le ressort (19) forment un ensemble unitaire. | B | B60 | B60N | B60N 2 | B60N 2/12,B60N 2/30,B60N 2/36 |
FR2891290 | A1 | DISPOSITIF DE FIXATION DE DEUX PLAQUES FORMANT UN ELEMENT DE COFFRAGE. | 20,070,330 | Description La présente invention a pour objet un dispositif de maintien en position de deux plaques formant un élément de coffrage creux. Elle a également pour objet un élément de coffrage équipé d'un tel dispositif. Elle concerne le domaine technique des dispositifs utilisés pour réaliser des structures de bâtiments à double parois, notamment des murs de maisons individuelles ou de petits collectifs, par le coulage de béton dans un élément de coffrage creux. De manière courante, les éléments de coffrage sont formés de deux plaques parallèles maintenues écartées par des entretoises. Ces entretoises ont pour fonction de maintenir en position les deux plaques lorsque le béton est coulé dans l'élément de coffrage. En effet, la pression qu'exerce le béton sur les plaques à tendance à écarter ces dernières. Les entretoises sont généralement des pièces métalliques directement moulées dans les plaques. Bien qu'efficace, cette solution technique est complexe et coûteuse. De plus, la hauteur des plaques est généralement limitée à 25 cm de haut. Les éléments de coffrage sont donc habituellement réalisés par l'empilement d'une multitude de paires de plaques entretoisées. C'est une technique coûteuse en temps et en main d'oeuvre. La présente invention a pour but de remédier à cet état des choses, notamment du fait qu'elle permet d'assembler des plaques constitutives d'un élément de coffrage de manière simple et rapide. L'invention a également pour but de former des éléments de coffrage à partir de plaques de grandes dimensions (hauteur supérieure à 1.5 m). Un autre but de l'invention est de faciliter le montage des entretoises dans les plaques. L'invention a encore pour but de réaliser un élément de coffrage de conception simple, rapide à monter et facilement manipulable. Ces buts sont atteints par un dispositif de maintien en position de deux plaques formant un élément de coffrage pour la réalisation d'une structure à double parois, se caractérisant par le fait qu'il est constitué de deux montants parallèles réunis par des entretoises transversales, chacun desdits montants étant destiné à être inséré dans une desdites plaques. Cette solution technique permet de maintenir les plaques en position de manière simple, rapide et efficace. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront mieux à la lecture de la description qui va suivre, faite à titre d'exemple indicatif et non limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'un élément de coffrage réalisé conformément à l'invention, - la figure 2 représente un exemple de réalisation du dispositif objet de 20 l'invention, - la figure 3 est une vue partielle en perspective d'un mode de réalisation préféré du dispositif objet de l'invention, - la figure 4 représente de manière schématique les différentes étapes de montage du dispositif objet de l'invention dans son mode de réalisation préféré, - la figure 5 est une vue en perspective de l'entretoise présentée à la figure 4, - la figure 6 est une vue de haut de l'élément de coffrage réalisé conformément à l'invention, - la figure 7 est une vue en perspective partielle de l'élément de coffrage sur laquelle est montrée la mise en position du dispositif objet de l'invention. 2891290 -3 En se rapportant aux figures 1, 6 et 7, l'élément de coffrage conforme à l'invention est particulièrement destiné à la réalisation de murs d'habitation par juxtaposition linéaire et remplissage de béton de granulats courants. Il s'agit préférentiellement d'un béton possédant des granulats 0-16 mm et ayant une consistance plastique au sens de la norme NF P 18-305. Le dosage en ciment préconisé est de 350 kg/m3 (béton B25). L'élément de coffrage peut également être utilisé pour la réalisation de vide sanitaire, façade, menuiserie, pilier, linteau, arche, pignon, génoise, piscine, etc. Conformément à l'invention, l'élément de coffrage peut être revêtu extérieurement par un système épais en mortier de liants hydrauliques et intérieurement par plâtre projeté ou par plaques de parement en plâtre collé. L'élément de coffrage est formé par deux plaques la, 1 b parallèles. Ces plaques sont réalisées en polystyrène expansé 11, la paroi extérieure desdites plaques étant recouverte d'un revêtement 10 à base de fibres végétales enrobées d'un matériau cimentaire, d'autres matériaux pouvant être employés selon la structure à réaliser. Les plaques la, 1 b sont avantageusement en polystyrène expansé (environ 60 cm de longueur, 5.5 cm d'épaisseur et de hauteur supérieure à 1.5 m, préférentiellement 2 m) ayant une masse volumique de 25 à 30 Kg/m3 et ayant subi un traitement d'ignifugation (classement Ml) et sont recouvertes d'un revêtement en Fibralith (épaisseur d'environ 0.5 cm). La fibralith permet l'application de revêtements hydrauliques extérieurs et intérieurs. D'autres revêtements peuvent être prévus comme le crépi. Dans ce cas, la jonction de deux éléments de coffrage juxtaposés sera avantageusement 30 recouverte d'un ruban fibre de verre de façon à éviter les microfissures. Les plaques la et 1 b sont maintenues en position par des entretoises 3 transversales reliées à des montants 2a et 2b destinés à être insérés respectivement dans les plaques la et 1 b. L'agencement des entretoises 3 et des deux montants 2a et 2b forme un profil en échelle. De manière avantageuse, les montants 2a et 2b sont en PVC et sont réalisés à partir d'un profilé en forme de T, la longueur de la barre du T étant d'environ 40 mm et la longueur du pied du T étant d'environ 20 mm. D'autres matériaux et d'autres profils peuvent être employés. Selon une caractéristique de l'invention permettant de former des éléments de coffrage à partir de plaques la, 1 b de grandes dimensions, les montants 2a, 2b ont avantageusement une longueur supérieure à 1.5 m, préférentiellement supérieure ou égale à 2 m, et sont réunis par une série d'entretoises 3 régulièrement espacées sur toute la longueur desdits montants. En se rapportant aux figures 6 et 7, les montants 2a et 2b sont destinés à être insérés dans des logements 6 prévus dans les plaques, respectivement la et lb. Pour faciliter la mise en place du dispositif objet de l'invention, les logements 6 ont une forme en T, complémentaire de la forme de la section transversale des montants 2a, 2b et des entretoises 3. Les extrémités inférieures des montants 2a et 2b sont d'abord rentrées dans les logements 6 puis l'ensemble du dispositif est poussé manuellement (selon la direction des flèches sur la figure 7) jusqu'à la mise en place définitive. En se rapportant à la figure 5, les entretoises 3 sont avantageusement réalisées à partir d'un ruban de feuillard en acier galvanisé d'environ 6/10ème d'épaisseur, environ 19 mm de largeur et environ 32 cm de longueur. D'autres matériaux et d'autres profils peuvent être employés. 5 La longueur des entretoises 3 est définie selon l'épaisseur du voile de béton souhaité. Une épaisseur de voile de 16 cm et une épaisseur totale de mur non enduit d'environ 28 cm étant préférées. Selon une caractéristique de l'invention facilitant le montage du dispositif de maintien, les entretoises 3 sont fixées de manière permanente sur les montants 2a, 2b. En se rapportant à la figure 2, les entretoises 3 sont fixées par des points de soudage 30 sur les montants 2a, 2b. Selon une variante préférée de réalisation de l'invention, les entretoises 3 sont fixées de manière amovible sur les montants 2a et 2b. Cette solution technique permet de modifier facilement l'épaisseur de voile de béton selon la structure qui doit être réalisée. Pour faciliter le montage, les entretoises 3 comportent avantageusement à leurs extrémités un élément mâle s'insérant dans un élément femelle complémentaire agencé sur les montants 2a, 2b. Selon le mode préféré de réalisation représenté sur les figures 3, 4 et 5 les entretoises 3 comportent à leurs extrémités des crochets 300a, 300b s'insérant dans des logements 200a, 200b de forme complémentaire réalisés sur les montants 2a, 2b. Lorsque les entretoises 3 sont réalisées à partir d'un ruban de feuillard en acier galvanisé, ledit ruban pourra être replié aux deux extrémités sur environ 2 cm. L'invention présente un certain nombre d'avantages: - solidité : les murs porteurs en béton armé B25 dosé à 350 kg et ayant une épaisseur de voile d'environ 16 cm, permettent une élévation jusqu'à sept étages. En ferraillant suivant les normes, la construction devient parasismique; efficacité : double isolation thermique (extérieure et intérieure) avec environ 12 cm de polystyrène haute densité classé M1, supprimant tout pont thermique avec l'extérieur, d'où absence de moisissure, de condensation, et peu de consommation d'énergie pour chauffer ou climatiser l'habitation; - rapidité de mise en oeuvre: la construction hors d'eau hors d'air d'une maison de 100 m2 se fait en moins d'une semaine à deux personnes au lieu de quatre semaines pour une construction traditionnelle; - économie d'argent: dès le commencement de la construction par la quasi-absence de main d'oeuvre, de matériel lourd, encombrant et onéreux (grues, bétonnières). Grâce à la protection des murs porteurs et à la forte isolation thermique, des économies importantes sont réalisées sur les factures d'énergie; - bien-être: la température à l'intérieur de l'habitation reste constante et homogène été comme hiver. De plus avec environ 16 cm d'épaisseur de béton, outre la sécurité en cas de séisme ou de tentative d'effraction, l'habitation bénéficie d'une isolation acoustique avec une atténuation de 48 décibels | La présente invention a pour objet un dispositif de maintien en position de deux plaques formant un élément de coffrage creux. Elle a également pour objet un élément de coffrage équipé d'un tel dispositif.Elle concerne le domaine technique des dispositifs utilisés pour réaliser des structures de bâtiments à double parois, notamment des murs de maisons individuelles ou de petits collectifs, par le coulage de béton dans un élément de coffrage creux.Conformément à l'invention, le dispositif de maintien en position de deux plaques (1a, 1b) formant un élément de coffrage creux pour la réalisation d'une structure à double parois, se caractérisant par le fait qu'il est constitué de deux montants (2a, 2b) parallèles réunis par des entretoises (3) transversales, chacun desdits montants étant destiné à être inséré dans une desdites plaques.L'objectif de la présente invention est d'assembler des plaques constitutives d'un élément de coffrage de manière simple et rapide. | Revendications 1. Dispositif de maintien en position de deux plaques (1a, 1 b) formant un élément de coffrage creux pour la réalisation d'une structure à double parois, se caractérisant par le fait qu'il est constitué de deux montants (2a, 2b) parallèles réunis par des entretoises (3) transversales, chacun desdits montants étant destiné à être inséré dans une desdites plaques. 2. Dispositif selon la 1, se caractérisant par le fait que les montants (2a, 2b) ont une longueur supérieure à 1.5 m et sont réunis par une série d'entretoises (3) régulièrement espacées sur toute la longueur desdits montants. 3. Dispositif selon l'une des précédentes, se caractérisant par le fait que les entretoises (3) sont fixées de manière permanente sur les montants (2a, 2b). 4. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, se caractérisant par le fait que les entretoises (3) sont fixées de manière amovible sur les montants (2a, 2b). 5. Dispositif selon la 4, se caractérisant par le fait que les entretoises (3) comportent à leurs extrémités un élément mâle s'insérant dans un élément femelle complémentaire agencé sur les montants (2a, 2b). 6. Dispositif selon la 5, se caractérisant par le fait que 30 les entretoises (3) comportent à leurs extrémités des crochets (300a, 300b) 2891290 8 s'insérant dans des logements (200a, 200b) de forme complémentaire réalisés sur les montants (2a, 2b). 7. Dispositif selon l'une des précédentes, se caractérisant par le fait que les montants ont une section transversale en forme de T. 8. Élément de coffrage formé par l'agencement de deux plaques (la, 1 b), se caractérisant par le fait que lesdites plaques sont maintenues en position par le dispositif de maintien conforme à l'une des précédentes. 9. Élément de coffrage selon la 8, se caractérisant par le fait que des logements (6) sont prévus dans les plaques de manière à recevoir les montants (2a, 2b). 10. Élément de coffrage selon l'une des 8 ou 9, se caractérisant par le fait que les plaques (la, lb) sont réalisées en polystyrène expansé (11), la paroi extérieure desdites plaques étant recouverte d'un revêtement (10) à base de fibres végétales enrobées d'un matériau cimentaire. | E | E04 | E04G | E04G 17,E04G 11 | E04G 17/14,E04G 11/06 |
FR2891837 | A1 | COMPOSITION AQUEUSE POUR LA REALISATION DE BAINS D'ENDUCTION AUX FINS DE REALISER DES SUPPORTS DOUES DE PROPRIETES ANTI-GLISSE, PROCEDE POUR REALISER DE TELS SUPPORTS ET SUPPORTS AINSI OBTENUS | 20,070,413 | La présente invention concerne une nouvelle composition aqueuse pour bains d'enduction, en vue de la réalisation de supports antiglisse. L'utilisation d'une telle composition permet d'éliminer le risque de collage entre les supports enduits doubles faces, ce phénomène de collage étant mieux connu dans le domaine technique considéré sous l'expression anglo-saxonne "blocking". Par propriétés "antiglisse", on entend les propriétés développées par certains supports, tels que notamment les papiers, cartons, films, non tissés, qui bien que dépourvus de colle ou de tout autre système adhésif analogue, présentent une certaine résistance au déplacement lorsqu'étant positionnés sur leur plat sur un revêtement quelconque, ils sont soumis à un déplacement sur et parallèlement à ce revêtement. De fait, ces propriétés sont généralement nécessaires lorsque les supports sont positionnés sur des revêtements lisses. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE Depuis plus de dix ans, il est connu de fabriquer des supports à caractère antiglisse. Ces produits sont obtenus par des procédés d'enduction divers, de pulvérisation ou directement sur presse encolleuse sur machine à papier Les composés mis en oeuvre pour l'obtention de ces produits sont constitués : • soit par des paraffines à effet poissant, additivées à des produits d'impression et/ou de couchage formulés avec des silices colloïdales, des charges ; • soit par des latex formulés avec : ^ des silices colloïdales (décrit par exemple dans le document JP 30 96127627), ^ des microsphères qui s'expansent sous l'effet de la chaleur (décrit par exemple dans le document FR 2 673 209). Seul le procédé d'enduction associant latex et microsphères expansibles permet l'obtention d'un support anti-glisse à effet satisfaisant (évalué par la mesure du coefficient de frottement (COF), qui doit être supérieur à 45 ), sans dépose de résidus sur l'emballage mis en contact avec l'intercalaire. Dans cette configuration, le bain d'enduction utilisé contient soit un copolymère en émulsion, soit un mélange de polymères et/ou copolymères ayant une température de transition vitreuse (Tg) humide inférieure à 35 C. 10 Ce paramètre apparaît comme essentiel car pour une température de transition vitreuse Tg plus élevée, le film de polymère obtenu après séchage est trop dur. La couche devient alors cassante, ce qui entraîne une perte de propriété du produit final. En outre, les microsphères ne peuvent pas s'expanser de manière optimale. En revanche, une température de transition vitreuse Tg voisine de 35 C ou moins 15 rend la couche suffisamment molle pour assurer une bonne dispersion et une bonne expansion des microsphères. Une telle composition n'autorise toutefois l'utilisation du bain d'enduction que dans des procédés d'enduction hors machine à papier, et non dans des procédés de type size-press. 20 Cependant, l'utilisation de latex ou de mélange de latex de Tg < 35 C présente un inconvénient majeur : le phénomène de blocking . Le blocking correspond à une adhérence indésirable qui s'établit entre deux supports antiglisse enduits. En effet et en pratique, les intercalaires antiglisse réalisés en papier ou en carton, 25 ondulé ou non, ont pour application (entre autre) de jouer le rôle d'intercalaires de palettisation. Ils sont conditionnés sur palette, par piles de formats. Le grand nombre de formats, le grammage des intercalaires, le gerbage des palettes appliquent une pression importante sur les feuilles situées en fond de conditionnement. Cette pression appliquée peut engendrer un collage des formats 30 se situant en fond de palette et ainsi empêcher toute préhension des feuilles, phénomène accentué et/ou causé par des conditions de stockage sévères (température et humidité).5 Le blocking peut s'expliquer par deux phénomènes indépendants et/ou complémentaires : • 1'interdiffusion des couches face à face sous l'action de la pression et/ou de la température due à la faible température de transition vitreuse Tg ; • la création d'un lien chimique suite à des réactions parasites entre les deux couches. Ces réactions sont généralement liées au vieillissement des polymères par coupure de chaînes et création de radicaux libres catalysés par des conditions de stockage plus ou moins sévères (humidité, température, lumière...) Des solutions ont été proposées pour tenter d'éradiquer ce phénomène : On a ainsi tout d'abord proposé d'ajouter des charges minérales et/ou organiques, des agents réticulants, des modificateurs de température de transition vitreuse Tg, des paraffines, des cires, de l'amidon, qui peuvent contribuer à la diminution du phénomène sans toutefois parvenir à l'éliminer. En outre, l'ajout de ces composés dans la formulation peut avoir des effets préjudiciables sur la couche enduite, tels qu'hétérogénéité du couchage, migration de constituants, pertes de propriétés intrinsèques de la couche, augmentation du coefficient de frottement... Il est également possible de palier au problème du blocking en utilisant un intercalaire évitant le contact entre les deux enductions. Cependant, ce procédé présente de nombreux inconvénients, par exemple en termes de machinabilité, de prix de revient du produit, de transformation du produit semi-fini, ou d'utilisation du produit fini. EXPOSE DE L'INVENTION Le problème technique que se propose de résoudre la présente invention est donc de fournir une formulation contenant aussi peu d'ingrédients que possible et qui permette de réaliser des supports antiglisse exempts de phénomène de blocking . Selon un premier aspect, l'invention concerne une composition aqueuse comprenant 50 à 99 parties d'un polymère liant et 1 à 50 parties de microsphères expansibles, composition qui se différencie de celles décrites dans l'état antérieur de la technique en ce que le polymère liant est un copolymère présentant au moins une fonction réticulable, assimilant ainsi le liant à un polymère thermodurcissable. Une telle composition, après enduction sur un support, permet à la fois de remédier totalement au problème du blocking , tout en conférant audit support de bonnes propriétés antiglisse (COF > 45 ) et en éliminant les effets parasites potentiellement liés à des composants additionnels présents dans la composition. De manière connue, les microsphères sont des particules creuses de petite taille contenant un gaz qui s'expanse sous l'action de la chaleur. Elles présentent un diamètre de 10 m environ, qui peut atteindre 40 m après expansion. Ces particules sont synthétisées à partir de différents monomères, tels que chlorure de vinylidène ou l'acrylonitrile. Les particules expansées sont alors complètement imperméables aux gaz. Le choix de ces microsphères est réalisé de sorte que leur température de début d'expansion soit inférieure à celle de réticulation du polymère liant, généralement entre 70 C et 120 C La fabrication de ces microsphères est décrite plus en détail dans les documents US 4,287,308 et US 3,615,972. La proportion entre les microsphères et le polymère liant dans la composition 25 aqueuse est exprimée en parties, ce qui correspond à des parts en poids des différents ingrédients dans la composition. L'invention réside plus particulièrement dans le choix du polymère liant utilisé dans la composition d'enduction. Il s'agit d'un copolymère, c'est-à-dire issu de la polymérisation entre au moins deux monomères de natures différentes. Il se caractérise en outre par le fait que ce 30 copolymère, et donc au moins un monomère le constituant, présente au moins une fonction réticulable. Dans le cadre de l'invention, on appelle "fonction réticulable" un groupement chimique porté par une chaîne de polymères ou copolymères, apte à établir dans des conditions adéquates (de température, de pH, ...) des liaisons covalentes intermoléculaires. Ces groupements fonctionnels sont introduits dans le copolymère par l'intermédiaire d'un co-monomère. On obtient alors un liant dont les particules sont modifiées en surface. Sans vouloir être lié à une quelconque théorie, un copolymère ainsi fonctionnalisé est susceptible de réticuler avec d'autres chaînes de polymères et de créer ainsi un réseau. Ce réseau tridimensionnel évite le phénomène d'interdiffusion et les réactions parasites engendrant le collage entre les couches enduites, et donc le blocking . Un bon nombre de latex faisant intervenir des copolymères structurés ou non donnent de bons résultats en termes par exemple de processabilité et de liant de couchage. Cependant, comme déjà mentionné, seuls ceux présentant une température de transition vitreuse Tg < 35 C, préférentiellement comprise entre - 10 C et 30 C, sont suffisamment souples pour permettre une expansion correcte des microsphères. Afin de disposer d'une bonne homogénéité de dépose et afin de faciliter l'expansion des microsphères, il est nécessaire d'avoir un liant à caractère élastomérique. Les latex les plus appropriés sont par exemple ceux obtenus par copolymérisation de monomères de la famille des styrèniques, acryliques (méthacryliques), dièniques ou éthyléniques. Des monomères avantageusement utilisés pour l'obtention des copolymères dans le cadre de l'invention sont listés dans le tableau 1 de manière non exhaustive : Monomères Tg Ethylène -125 Méthacrylate de méthyle 105 Butyl méthacrylate 65 Butyl acrylate -54 Styrène 100 Ethyl Hexylacrylate -50 Acide acrylique 106 Acide méthacrylique 228 Hydroxy-ethyl acrylate -15 Hydroxy-ethyl méthacrylate 55 Butadiène -78 Acétate de vinyl 30 Acrylonitrile 130 TABLEAU 1 En outre, des monomères porteurs de fonctions réticulables, avantageusement de type amino-alcool, par exemple N-méthylol, sont incorporés au copolymère. De manière avantageuse, le copolymère est un terpolymère mettant en jeu trois blocs. La structure des particules est constituée d'une phase polymérique (styrènique, acrylique...), d'une phase élastomérique (butadiène, acrylate....) et fonctionnalisées en surface par des groupements amino-alcool. Ces groupements ont pour caractéristique de réagir ensemble par condensation induite par la chaleur et de créer un réseau tridimensionnel irréversible éliminant le phénomène de blocking . En pratique, les latex sont synthétisés le plus souvent par polymérisation en émulsion par un mécanisme radicalaire. La réaction est initiée par un amorceur thermique, tel qu'un peroxyde (le persulfate de sodium) ou un dérivé azoïque (l'azobiisobutyronitrile). La polymérisation se poursuit selon un cycle thermique régulé, contrôlable facilement du fait de l'hétérogénéité du système. Les monomères les plus couramment utilisés sont : le styrène, le butadiène, les acryliques (l'acrylonitrile, l'acide acrylique, méthacylique, acrylate de n-butyle....), les vinyliques (acétate de vinyle). La température de transition vitreuse Tg de ces copolymères est le plus souvent comprise entre - 30 et + 30 C. D'autres co-monomères peuvent être ajoutés au système pour apporter d'autres effets et propriétés au latex final : • acide insaturé, acrylique, acide itaconique. Ceux-ci chargent la surface du latex négativement ce qui permet de stabiliser la dispersion ; • ester acrylique (comme le méthylméthacrylate) ou des co-monomères réactifs à la chaleur comme les composés acrylamides qui sont utilisés pour induire sous l'effet de la chaleur la réticulation du film de latex. Typiquement et selon l'invention, le liant est constitué d'un terpolymère SBR (styrène - butadiène) carboxylé (par exemple), fonctionnalisé suite à l'intervention lors de la synthèse d'un comonomère de la famille des acrylamides. Sa température de transition vitreuse Tg est comprise entre -30 et 30 C. A titre d'illustration, le schéma réactionnel de synthèse d'un latex, intégrant le co-monomère N-méthylolacrylamide (NMA), est présenté. Le terpolymère de la composition aqueuse selon l'invention est dans ce cas obtenu par polymérisation de butadiène, styrène et NMA. Ce mécanisme réactionnel est donné à titre d'exemple. Le co-monomère peut être modifié selon les caractéristiques physico-chimiques recherchées. On peut faire varier la longueur de la chaîne carbonée, la composition en styrène et butadiène du copolymère, la structure du groupement acrylamide. La structure du groupement acrylamide peut varier en nombre d'atomes de carbone, de fonctions alcool présentes sur l'atome d'azote (position N, N-N', ...) pouvant donner des amides primaires secondaires ou tertiaires.25 butadiène N-methylolacrylamide Fig N 1 La fonction acrylamide réagit avec les doubles liaisons du butadiène et introduit dans le copolymère la fonction N-methylol qui reste telle quelle dans les conditions de synthèse du latex. Cette fonctionnalisation permet à la fois : • de réaliser un liant thermosensible qui induit une post-réticulation après la création du film ; • de stabiliser le latex (en diminuant la quantité de tensio-actif dans le système). A noter que, outre la réalisation d'un latex thermosensible, la fonction alcool introduite sur le copolymère permet d'améliorer sa stabilité dans l'émulsion. Ce système, dont la stabilité est plus élevée, s'avère très intéressant pour son utilisation sur site industriel et permet la diminution (voire l'absence) de tensioactifs à ajouter dans la composition. En effet, de tels tensioactifs sont dispersés dans la couche lors du séchage du latex et sont susceptibles de migrer et/ou d'interagir. Ainsi, la présence de tensioactifs altère les propriétés du film et la cohésion substrat /film. + : styrene L'invention permet donc la modification de surface du latex par une petite quantité de groupements fonctionnels (ici acrylamide) qui permettent d'augmenter l'adhérence et les réactions entre chaînes de polymères dans le film de latex. Différents additifs peuvent en outre être ajoutés à une composition aqueuse selon l'invention : • co-liants, tels que PVOH ou CMC, et/ou ; • azurants optiques, tels que dérivés distylbenzène sulfonés, et/ou ; • dispersants, tels que polyacrylate de sodium ou polyphosphates, et/ou ; • insolubilisants, tels que résine urée formol, résine mélamine formol, glyoxal, résine epoxy, ammonium zirconium carbonate, et/ou ; • lubrifiants, tels que polyoxyéthylène-glycols (PEG), stéarate de calcium, ou d'ammonium, dispersion de Polyéthylène, dispersion de paraffine et/ou ; • anti-mousses, et/ou ; • biocides, tels que formaldéhyde, et/ou ; • pigments, tels que charges minérales dites de base (carbonates de calcium, kaolin, talc), ou charges dites plus spécifiques (kaolin structuré, calciné, dioxyde de titane, hydrate d'alumine, charges organiques), et/ou ; • composés ajustant le pH : DAP (Diammonium phosphate), et/ou ; • épaississants ou agents de rétention d'eau (alcool polyvinylique, carboxyméthylcellulose, amidon, certains polymères....), et/ou ; • colorants et/ou ; • agents anti-statiques et/ou ; • silice colloïdale modifiée ou non. Des agents de réticulation peuvent également être ajoutés dans la composition d'enduction, en particulier des époxy silanes ou des agents à base d'oxyde de Zinc (ZnO). Selon un autre aspect, l'invention concerne l'utilisation d'une telle composition aqueuse pour réaliser, après enduction, des supports antiglisse, exempts de phénomènes de blocking , et les supports ainsi obtenus. L'enduction peut être réalisée sur l'une ou sur les deux faces dudit substrat. A noter que dans la composition aqueuse selon l'invention, la fonction réticulable se présente sous forme non réticulée. En revanche, dans le produit fini (support enduit), ladite composition a donné lieu à un film polymérique enrobant les microsphères expansées, et dont les chaînes de polymères sont réticulés, formant ainsi un réseau tridimensionnel apte à inhiber le phénomène de blocking . Lors du traitement du support par la composition aqueuse selon l'invention, 2 réactions successives ont lieu : • la filmification de la couche ; • la réticulation des particules de latex. Dans un premier temps, la couche est formée après évaporation de l'eau de la composition, c'est à dire vers 90 - 100 C. Le latex ayant une température de transition vitreuse Tg inférieure à 35 C, les microsphères ont la possibilité de se disperser au mieux et de commencer à s'expanser à cette température, sans que ce mécanisme soit trop violent. Ensuite, la température augmente ce qui permet à la fois l'expansion des microsphères piégées dans le film et l'initiation de la réaction de réticulation entre les chaînes du liant. Pour cela il faut augmenter la température au-dessus de 100 C .(entre 100 et 120 C) Au dessus de 120 C la réaction de condensation forme des liaisons chimiques stables entre deux chaînes de polymères et entre les groupes fonctionnels du substrat et de la couche. 30 Dans le cas du copolymère illustré ci-dessus (Cf fig N 1), le principe de réticulation du liant réside dans une réaction de condensation par catalyse acide entre deux fonctions méthylol.25 Le schéma suivant présente le mécanisme de réticulation. Cette réaction de réticulation induite par un chauffage libère de l'eau et du formaldéhyde pour former un lien chimique (pont méthylène) : R&tisui.atiorr ï sr r.rnorlanoatdo!: soido sous sr;Eio:i do ia ohoieur Elimination d'eau et de formaldéhyde Fig N 2 La fonction réticulable, N-méthylol, décrite dans cet exemple, implique une élimination de formaldéhyde lors de la réticulation. Toutefois, il existe d'autres 10 co-monomères qui lors de la condensation ne libèrent pas de formaldéhyde. Comme cette réaction est induite par une catalyse acide et que les systèmes SBR sont à pH basique, il est nécessaire de stabiliser la réaction. Pour, cela on ajoute un composé chimique (Chlorure d'ammonium, phosphate de diammonium) ou on 15 utilise un composé ammoniaqué pour ajuster le pH. De manière plus générale, l'invention concerne donc également un procédé de préparation de supports antiglisse, exempts de phénomène de blocking , consistant : à enduire le support à l'aide d'une composition aqueuse, du type de celle précédemment décrite ; à sécher le support ainsi enduit à une température suffisante pour permettre d'une part l'évaporation de l'eau contenue dans ladite composition, et d'autre part l'expansion au moins partielle des microsphères, généralement à une température avoisinant les 100 C ; à soumettre le support alors obtenu à des conditions permettant l'expansion complète des microsphères et la réticulation entre les chaînes de copolymères. Comme mentionné, il peut être nécessaire d'ajuster le pH de la composition d'enduction pour que la réaction de réticulation ait lieu. Dans le cadre de l'invention invention, la fonction greffée sur le copolymère agit sous l'action de la température (terpolymère thermosensible). On peut envisager un mode d'activation de la réticulation autre : humidité, rayonnement ... Cela demande alors la fonctionnalisation du copolymère par un groupement chimique spécifique de type époxy ou acrylate. 20 EXEMPLE DE REALISATION DE L'INVENTION L'invention et les avantages qui en découlent ressortiront mieux de l'exemple de réalisation suivant. Toutefois, celui-ci n'est donné qu'à titre d'illustration et n'a aucune portée limitative. Formulation : Taux des différents composés dans les bains d'enduction (parties) Eau 54 Charges 11 Liant 20 Micro sphères 15 Additifs Faible quantité 25 Support d'enduction : Papier Test liner 105 g/m . Polymères liants : N Fournisseur Nature du liant E sait pH (viscosité Tg mPa.$) 1 Dow DL 980 Styrène butadiène 50 4.9 160 -7 modifié (SBRm) 2 Dow DL 950 Styrène butadiène 50 5.6 83 7 modifié (SBRm) 3 Dow DL 930 Styrène butadiène 50 5.4 95 5 modifié (SBRm) 4 Dow DL 966 Styrène butadiène 50 6.5 143 20 modifié (SBRm) Dow XY Styrène-butadiène 50 6.3 409 20 96452 modifié (SBRm) 6 Dow XY Styrène-butadiène 50 6.8 194 96700 modifié (SBRm) 7 Dow XY Styrène-butadiène 50 6.4 240 26 96491 modifié (SBRm) 8 Raisio Chemicals Latexia Styrène-butadiène 50 5.5 200 10 (Latexia France) 302 carboxylé (SBRc) 9 Polimeri 5581 Styrène butadiène 50 8.1 220 8 (SBR) Synthomer 79010 Styrène butadiène 50 5.6 100/ 4 carboxylé (SBRc) 350 11 Raisio Chemicals SB 088 Styrène butadiène 50 8 250 27 (Latexia France carboxylé SB 183 Styrèneûbutadiène 50 4.5 150 0 carboxylé 12 Rohm & Haas P322AF Styrène 13 Rohm & Haas P308M Styrène acrylique 50 7 < 500 8 (SA) 14 Rohm & Haas P308M Liant + Modificateur Lehmann&Voss + de Tg Dinal PB 204 Rohm & Haas P308M Liant + Réticulant OSI Specialties + Epoxysil ane 16 Synthomer VL Styrène-acrylique û 50 8/9 50/ 5/ 10656* butadiène carboxylé 500 10 (SBRAc) 5 Terpolymère SBR Carboxylé autoréticulant TABLEAU 2 : POLYMERES LIANTS ET LEURS CARACTERISTIQUES Caractérisation des supports enduits a) Stabilité du bain d'enduction : On récupère, dans un flacon transparent, un échantillon du bain d'enduction que 5 l'on stocke en laboratoire. On observe l'évolution dans le temps (décantation ou non) des différents constituants. Ce test est visuel. b) Aspect et touché : V Aspect : 10 Ce test est réalisé à l'oeil nu et combiné à la visualisation de la surface à l'aide d'un appareillage adapté pour observer la bonne homogénéité de surface et l'expansion efficace des micro sphères. V Touché : 15 Il s'agit d'un test de métier, l'évaluation personnelle du touché doux ou rugueux de l'enduction. c) Valeur du coefficient anti-glisse : La norme NF Q 03-083 permet la détermination du coefficient de frottement 20 statique selon la Méthode du plan incliné. L'échantillon à tester est plaqué, par l'intermédiaire d'une masse appropriée sur un plan dont on fait varier l'inclinaison. Lorsque le patin n'est plus en équilibre une cellule permet l'arrêt de l'inclinaison de la plaque et on relève la valeur de 25 l'angle de glisse. La mesure est réalisée au premier glissement. d) Test pour le blocking : Il s'agit d'un test qui permet de mettre en évidence la capacité de deux feuilles enduites et positionnées face à face de se coller l'une à l'autre, le but étant que les 30 deux feuilles ne se collent pas sous des contraintes en poids et dans des conditions de stockage rigoureuses. Le poids appliqué est de 500 g/cm2. 14 10 15 Le stockage est réalisé dans différentes conditions : / 22 C / 50% d'humidité ; / - 18 C; / 50 C / 90% d'humidité ; La durée de stockage varie de un jour à 6 mois, voire plus pour certaines formulations. Résultats : N Stabilité Aspect Coef Blocking de sauce et touché ( ) 1 jour 1 1 mois -6 mois semaine 1 DL 980 Non 3 54 2 2 2 0 2 DL 950 Non 3 58 2 2 2 0 3 DL 930 Non 3 50 2 2 2 0 4 DL 966 Non 5 54 0 0 0 0 XY 96452 Non 5 51 2 2 2 0 6 XY 96700 Non 5 56 2 2 2 0 7 XY 96491 Oui 5 55 5 5 2 0 8 Latexia 302 Non 5 53 0 0 0 0 9 5581 Non 5 57 0 0 0 0 79Q10 Oui 3 59 5 5 2 0 11 SB 088 Oui 5 50 0 0 0 0 SB 183 12 P322AF Oui 5 59 5 5 2 0 13 P308M Oui 5 48 0 0 0 0 14 P308M Oui 5 40 5 2 2 0 + Dinal PB 204* P308M Oui 5 42 2 2 2 0 + Epoxysilane* * 16 VL 10656 Oui 5 59 5 5 5 5 * Modificateur de Tg ** Agent réticulant Note 5 : le meilleur Note 0 : le moins bon TABLEAU 3 : CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS ENDUITS. Conclusions : On constate que pour la fabrication de supports anti-glisse, les liants les plus efficaces, donnant un bon aspect de surface, un bon touché sans poudrage et un bon coefficient de frottement statique, sont ceux constitués d'un copolymère présentant une température de transition vitreuse Tg basse, comprise entre -10 C et 30 C. Cependant, ces latex classiques et leur formulation engendrent du blocking (adhérence accidentelle) (produits N 1 à 13 dans le Tableau 3). Comme déjà décrit, on constate que l'ajout d'adjuvants (charges minérales, organiques, agents de réticulation, modificateurs de température de transition vitreuse Tg) permet de limiter ce phénomène de blocking , sans toutefois régler complètement le problème (produits N 14 et 15 dans le Tableau 3). Le seul liant donnant des résultats satisfaisants aussi bien en termes de stabilité du bain, d'aspect et de touché du produit fini, de coefficient anti-glisse, que de phénomène de blocking est celui réalisé à base de terpolymères thermosensible styrène - butadiène carboxylés. Ce terpolymère est obtenu par l'introduction d'un comonomère acrylamide fonctionnalisé par un groupement alcool (produit N 16 dans le Tableau 3). Par la création de ce réseau tridimensionnel, on évite ainsi : l'interpénétration des couches en vis-à-vis suite à une contrainte mécanique (la pression); le vieillissement oxydatif par coupure de chaînes de l'enduction sous 25 l'action de la lumière et de la chaleur. En outre, ce réseau tridimensionnel permet de réaliser un piégeage efficace des microsphères dans l'enduction, d'où : - une efficacité optimale des propriétés anti-glisse ; 30 - un poudrage limité ; - un arrachage limité des microsphères de l'enduction (et donc la possibilité d'éviter d'introduire un surtaux de micro sphères expansibles). 10 Ces caractéristiques perdurent grâce au caractère irréversible du réseau tridimensionnel ainsi créé. La formulation ne demande aucun autre adjuvant hormis un agent rhéologique 5 type Carboxyméthylcellulose , un composé ajustant le pH et des charges pour disposer de propriétés anti-glisse avec un bon touché. Une formulation limitée en nombre de constituants évite de ce fait tout problème d'interactions et de réactions parasites entre les constituants. Une formulation limitée en nombre de constituants est aussi plus stable et limite les risques d'évolution des propriétés recherchées | Cette composition aqueuse pour l'enduction de supports aux fins de conférer à ces derniers des propriétés anti-glisse, comprend :● 50 à 99 parties d'un polymère liant ;● 1 à 50 parties de microsphères expansibles.Le polymère liant est un copolymère présentant au moins une fonction réticulable. | 1. Composition aqueuse pour l'enduction de supports aux fins de conférer à ces derniers des propriétés anti-glisse, comprenant : • 50 à 99 parties d'un polymère liant ; • 1 à 50 parties de microsphères expansibles, caractérisée en ce que le polymère liant est un copolymère présentant au moins une fonction réticulable. 2. Composition aqueuse selon la 1, caractérisée en ce que le copolymère présente une température de transition vitreuse Tg inférieure à 35 C. 3. Composition aqueuse selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que le copolymère est obtenu par polymérisation : de monomères, préférentiellement choisis dans le groupe des dièniques, acryliques, styrèniques ou éthylèniques, avantageusement l'éthylène, le méthacrylate de méthyle, le butyl méthacrylate, le butyl acrylate, le styrène, l'éthyl hexylacrylate, l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'hydroxy-éthyl acrylate, l'hydroxy-éthyl acrylate, le butadiène, l'acétate de vinyl, l'acrylamide ou l'acrylonitrile, et de comonomères présentant au moins une fonction réticulable, avantageusement de type amino-alcool. 4. Composition aqueuse selon la 3, caractérisée en ce que le copolymère est un terpolymère associant un bloc de type polymérique, un bloc de type élastomérique et un groupement présentant au moins une fonction réticulable. 5. Composition aqueuse selon la 4, caractérisée en ce que le copolymère est obtenu par polymérisation de butadiène, de styrène et d'un monomère de la famille des acrylamides fonctionnalisé par un groupement alcool. 6. Composition aqueuse selon la 5, caractérisée en ce que le copolymère est obtenu par polymérisation de butadiène, de styrène et de N-méthylolacrylamide (NMA) 10 7. Composition aqueuse selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des agents réticulants, préférentiellement des époxy silanes ou des agents à base d'oxyde de Zinc (ZnO) . 15 8. Composition aqueuse selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre : • des pigments et/ou ; • des épaississants ou agents de rétention d'eau et/ou ; • des colorants et/ou ; 20 • des agents anti-statiques et/ou ; • des azurants optiques et/ou ; • des dispersants et/ou ; • des insolubilisants et/ou ; • des lubrifiants et/ou ; 25 • des anti-mousses et/ou ; • des biocides et/ou ; • de la silice colloïdale modifiée ou non.5 9. Support présentant des propriétés antiglisse, caractérisé en ce qu'il est enduit sur au moins l'une de ses faces, préférentiellement sur les deux faces, à l'aide d'une composition aqueuse selon l'une des 1 à 8. 10. Utilisation d'une composition aqueuse selon l'un des 1 à 8 pour prévenir les phénomènes de blocking affectant les supports présentant des propriétés antiglisse. 11. Procédé pour la préparation de supports de type papier, carton, non tissés, présentant des propriétés antiglisse, consistant : • à enduire le support à l'aide d'une composition aqueuse selon l'une des 1 à 8 ; • à sécher le support ainsi enduit à une température suffisante pour permettre d'une part, l'évaporation de l'eau contenue dans ladite composition, et d'autre part l'expansion au moins partielle des micro sphères, généralement à une température voisine de 100 C ; • à soumettre le support alors obtenu à des conditions permettant l'expansion optimale des microsphères et la réticulation entre les copolymères, notamment une température supérieure à 100 C. 12. Procédé pour la préparation de supports présentant des propriétés antiglisse selon la 11, caractérisé en ce que la réticulation entre les copolymères est obtenue par réaction de condensation. 13. Procédé pour la préparation de supports présentant des propriétés antiglisse selon l'une des 11 et 12, caractérisé en ce que le pH de la composition d'enduction est ajusté en vue de la réaction de réticulation. | C,B,D | C09,B05,D06,D21 | C09D,B05D,D06N,D21H | C09D 109,B05D 5,D06N 7,D21H 17,D21H 21,D21H 27 | C09D 109/08,B05D 5/02,D06N 7/00,D21H 17/38,D21H 21/54,D21H 27/00 |
FR2888564 | A1 | DISPOSITIF D'OBTURATION ETANCHE | 20,070,119 | L'invention concerne un d'une tubulure de remplissage ou de vidange d'un récipient, notamment d'un circuit de liquide de freinage et/ou d'embrayage d'un véhicule automobile, le dispositif s'étendant sensiblement suivant un axe longitudinal et comprenant un support de joint, un joint d'étanchéité et des moyens d'accrochage adaptés pour maintenir le joint appliqué de façon étanche sur ladite tubulure. Il est connu d'utiliser un dispositif d'obturation muni d'un bouchon plat ou conique se fixant sur le récipient par une chaîne ou un câble faisant le tour du récipient à remplir ou à vider ou d'un organe adjacent à celuici, cette chaîne ou ce câble étant muni de moyens de tension. Cette solution n'est pas commode, car il est souvent difficile d'accéder sous le récipient dans l'environnement très encombré d'un moteur thermique d'un véhicule par exemple. De plus, dans ces dispositifs connus, l'étanchéité du joint n'est pas assurée de façon fiable sur divers types 20 de récipients. D'autres solutions ont pu mettre en uvre soit une pluralité de bouchons à dimensions et types de fermeture différents, soit un mécanisme à griffes articulées autour d'axes horizontaux répartis autour de l'axe longitudinal. Dans les deux cas, il existe des inconvénients: - soit économique pour financer l'achat de nombreux accessoires, - soit technique pour fiabiliser l'accrochage problématique des griffes articulées, dont les extrémités d'accrochage à la tubulure ne sont pas optimisées en positionnement suivant le diamètre et/ou la configuration de la tubulure. Le problème à résoudre consiste à concevoir un dispositif efficace en terme d'étanchéité, d'adaptabilité à différents récipients et de mode d'accrochage à la tubulure, compte-tenu des contraintes d'environnement des organes adjacents. Pour cela, un dispositif d'obturation étanche d'une tubulure de remplissage ou de vidange d'un récipient, notamment d'un circuit de liquide de freinage et/ou d'embrayage d'un véhicule automobile, s'étendant sensiblement suivant un axe longitudinal et comprenant un support de joint, un joint d'étanchéité et des moyens d'accrochage adaptés pour maintenir le support de joint et le joint sur la tubulure, est caractérisé en ce que les moyens d'accrochage comprennent au moins deux griffes mobiles en translation radiale par rapport à l'axe longitudinal du dispositif et des moyens de serrage du joint sur la tubulure. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le dispositif présente: lesdits moyens de serrage comprennent un mécanisme de réglage de la position axiale du support de joint et du 20 joint par rapport auxdits moyens d'accrochage; - lesdits moyens de serrage du joint sur ladite tubulure comprennent un embout fileté solidaire du support de joint et un support de griffes taraudé coopérant avec ledit embout fileté ; - le support de griffes comprend des surfaces de guidage sur lesquelles viennent en contact des surfaces de positionnement desdites griffes; - les surfaces de guidage comprennent des surfaces linéaires et en ce que les surfaces de positionnement comprennent également des surfaces linéaires en relation mutuelle avec les surfaces de guidage; - les surfaces de guidage comprennent, en outre, au moins une surface de guidage circulaire coopérant avec les surfaces de positionnement d'au moins une des griffes, de sorte que cette dernière est, en outre, libre en rotation autour de l'axe longitudinal; - des moyens de serrage maintiennent en position radiale chacune des griffes; - les moyens de serrage en position radiale comprennent un filetage réalisé sur le support de griffes et coopérant avec un écrou de serrage; - le dispositif d'obturation comprend des moyens de connexion adaptés pour mettre en communication l'intérieur dudit récipient avec une source de fluide extérieure; - les moyens de connexion comprennent un conduit axial réalisé dans le joint et communiquant avec un canal coaxial audit conduit réalisé dans l'embout fileté ; - les moyens de connexion comprennent un raccord dit rapide pour l'équipement de maintenance extérieur; et - les griffes ont une forme en C et comprennent des extrémités d'accrochage en forme de V et/ou arquées. Le dispositif selon l'invention a l'avantage de rester compact, s'adapte facilement sur une large variété de tubulures de récipients et s'accroche facilement dans les environnements encombrés des organes d'une machine, notamment d'un moteur thermique de véhicule. L'invention s'applique plus particulièrement à la purge des circuits de freinage ou d'embrayage sur véhicules 25 légers, utilitaires ou poids lourds. Cette application de l'invention fera ressortir d'autres caractéristiques et avantages de la description qui en est faite ci-dessous, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux Figures annexées, parmi lesquelles: - la Figure 1 est une vue éclatée en perspective du dispositif de l'invention; - la Figure 2 est une vue en perspective du descriptif de la Figure 1, en cours d'utilisation sur un premier type de tubulure de récipient; - la Figure 3 est une vue en coupe longitudinale du 5 dispositif de la Figure 1; - la Figure 4 est une vue en élévation de plusieurs configurations de positionnement angulaire des moyens d'accrochage du dispositif de la Figure 1; - la Figure 5 est une vue en perspective du 10 dispositif de la Figure 1, en cours d'utilisation sur un second type de tubulure de récipient; - la Figure 6 est une vue en perspective d'un second mode de réalisation du dispositif de l'invention; - la Figure 7 est une vue en perspective d'un 15 troisième mode de réalisation du dispositif de l'invention; et - la Figure 8 est une vue en perspective en arrachement partiel du dispositif de la Figure 1 en configuration d'accrochage sur un récipient dont la tubulure est du type de celle représentée en Figure 2. Le dispositif représenté sur les Figures 1 à 8 est destiné à obturer de façon étanche une tubulure de remplissage ou de vidange d'un récipient. Les Figures 2 et 5 montrent l'utilisation d'un tel dispositif pour purger le circuit de liquide de freinage et/ou d'embrayage d'un véhicule automobile, cette opération étant généralement réalisée dans les garages ou centres de maintenance pour automobiles. Le circuit de freinage et/ou d'embrayage contient un liquide normalement peu compressible dans ses conditions optimales d'utilisation et comprend un réservoir de liquide surmontant un répartiteur 60, lequel est en communication par des canaux 61 de circulation du liquide avec les systèmes Hydrauliques de freinage de chaque roue d'un véhicule (non représentée) ou le système d'embrayage (non représenté). Avec le vieillissement du liquide, ce dernier ne présente plus les caractéristiques optimales d'origine. Il doit être vérifié et, si nécessaire, remplacé totalement, à des intervalles de temps définis par les préconisations des constructeurs automobiles. Lors de cette opération, il est nécessaire de purger le circuit de l'ancien liquide afin de le remplacer par le nouveau liquide. Cette purge s'exécute sous pression, ce qui nécessite une étanchéité parfaite. L'opération de purge est également nécessaire lors d'une intervention sur l'un des organes du système de freinage et/ou d'embrayage pour éliminer l'air qui serait introduit dans le circuit pendant cette intervention. Le dispositif 1 représenté sur la Figure 1 comprend un support de joint 2 constitué d'un pièce de révolution autour d'un axe longitudinal X-X, en matériau rigide, par exemple en acier, sur laquelle est surmoulée un joint 3 en matériau souple, par exemple caoutchouc ou élastomère. D'autres types d'assemblage sont possibles: collage, clippage. Pour la commodité de la description, on supposera l'axe X-X vertical et le support de joint 2 orienté comme 25 représenté. Un embout 4 de forme générale cylindrique s'étend suivant l'axe longitudinal X-X. L'extrémité inférieure de l'embout 4 est solidaire du support de joint 2. L'embout comprend un filetage 5 sur sa périphérie extérieure. Un raccord type rapide 6, de diamètre plus petit que celui de l'embout 4, est solidaire de l'extrémité supérieure de l'embout 4. Le raccord 6 permet la connexion étanche du dispositif 1 à un équipement de maintenance (non représenté,. Comme représenté sur la Figure 3, de façon économique, l'embout 4 et le raccord 6 sont venus de matière par décolletage. De façon économique également, l'embout 4 est 5 emboîté dans un orifice central du support de joint 2 et soudé à celui-ci, par soudage laser notamment. Le dispositif 1 comprend un canal 7 axial qui traverse le raccord 6 et le joint 3. La face inférieure du joint 3 présente de préférence une forme frustoconique à angle très ouvert, typiquement compris entre 125 et 175 et notamment voisin de 150 . Le diamètre extérieur de l'ensemble composé du support de joint 2 et du joint 3 est compris entre 80 et 90 mm, de préférence 85 mm. Le dispositif 1 comprend également un support de griffes 10 de forme générale de révolution autour de l'axe X-X. Le support de griffes 10 comprend un conduit axial taraudé 11 de façon à coopérer avec le filetage 5 de l'embout 4, et, aussi, rendre le support de griffes 10 mobile coaxialement par rapport à l'embout 4. Le support de griffes 10 suivant la Figure 1 présente au moins trois sections successives différentes ente ses faces d'extrémité inférieure 17 et supérieure 18. Le support de griffes 10 définit ainsi une première section circulaire inférieure 12 sur laquelle sont réalisés, sur à peu près la moitié de sa hauteur supérieure, deux méplats 13 diamétralement opposés. La réalisation des méplats 13 engendre des surfaces planes 13A parallèles et verticales et deux épaulements 30 horizontaux 13B en secteur de cercle. Le support de griffes 10 présente ensuite une section circulaire intermédiaire 14, de diamètre égal à la distance séparant les méplats 13. Le support de griffes 10 présente une section circulaire supérieure 15 coaxiale aux sections 12 et 14, de diamètre supérieur à celui de la seconde section 14. Sur toute la hauteur de la section 15 sont réalisés deux méplats verticaux 16 diamètralement opposés. La distance séparant les méplats 16 est égale au diamètre de la section intermédiaire 14. La périphérie extérieure de la section supérieure 15 est filetée. Le filetage 19 correspond au taraudage 21 d'un écrou de serrage moleté 20 dont le fonctionnement sera décrit plus loin. Dans le mode de réalisation représenté en Figure 1, une première griffe 30 et une deuxième griffe 40, de forme générale en C et réalisées de préférence par découpage et pliage d'un flan en tôle d'acier, sont constituées respectivement d'une paire de branches horizontales 31, 32 et 41, 42 reliées respectivement à une partie intermédiaire verticale 33 et 43 radialement extérieure. La branche supérieure 31 de la première griffe 30 est de forme allongée radialement. Dans la moitié radialement intérieure de cette branche est découpée une lumière oblongue 34 dont le profil, fermé et symétrique, est défini par deux surfaces latérales linéaires et parallèles 35 reliées par deux surfaces d'extrémité arqués 36. La branche inférieure 32 de la première griffe 30 a une longueur plus courte que celle de la branche supérieure 31. Son extrémité libre 37, qui constitue une première zone d'accrochage s'évase radialement et symétriquement en forme de V, la pointe du V étant tournée vers la partie intermédiaire 33. Avantageusement, le fond de la forme en V 37 présente un arc 38 dont l'intérêt sera décrit plus loin. La seconde griffe 40 est identique à la griffe 30, à ceci près Que l'écartement des branches supérieure 41 et inférieure 42 de la seconde griffe 40 est augmenté de l'épaisseur de la branche supérieure 31 de la première griffe 30. Les parties correspondantes sont repérées par les mêmes références augmentées de 10. Le montage du dispositif 1 selon la Figure l va maintenant être décrit. L'opérateur visse le support de griffes 10 sur l'embout 4 par l'intermédiaire du taraudage 11 et du filetage 5 jusqu'au contact du support des griffes 10 sur le support de joint 2. Il positionne ensuite la première griffe 30 de telle manière que la forme en V 37 soit sensiblement en regard de la périphérie circulaire du joint 3 et que la lumière 34 soit sensiblement en regard de l'extrémité supérieure du raccord 6. Il est entendu que le dimensionnement de la branche 30 est adapté pour le montage du dispositif 1, en particulier le passage de la forme en V 37 autour du joint circulaire 3. La première griffe 30 est alors déplacée axialement. La lumière oblongue 34 traverse l'embout 4 et le support de griffes 10 en présentant les surfaces linéaires 35 face aux méplats 16 puis aux méplats 13. Les surfaces linéaires 35 et arquées 36 de la lumière oblongue 34 se positionnent, aux jeux près, sur l'empreinte formée par la section circulaire 12, les surfaces d'appui horizontales 13B et les surfaces de guidage verticales 13A. En particulier, les surfaces linéaires 35 de la lumière 34 sont en regard des surfaces linéaires 13A du support 10, et les surfaces arquées 36 de la lumière 34 sont en regard de la section circulaire 12. On notera que la face inférieure 39 de la branche supérieure 31 est en appui sur les épaulements 13B. De façon similaire, l'opérateur introduit la seconde griffe 40 sur l'embout 6 et le support de griffes 10. La face inférieure 49 de la branche supérieure 41 de la seconde griffe 40 vient en appui sur la face supérieure 39A de la branche supérieure 41 de la première griffe 30. Les surfaces linéaires 45 et arquées 46 de la lumière oblongue 44 de la seconde griffe 40 sont en regard de la section circulaire intermédiaire 14 du support de griffes 10. En particulier, les surfaces 45 sont guidées, aux jeux près, par la section 14. L'écrou de serrage 20 est alors vissé sur le filetage 19 de la section supérieure 15 du support de griffes 10 jusqu'au contact de la face supérieure 49A de la branche supérieure 41 de la seconde griffe 40. Après contact, l'écrou 20 maintient en position axiale chacune des griffes 30 et 40. On comprend que l'assemblage ainsi obtenu, comme représenté en Figure 3, permet la mobilité des première et seconde griffes 30 et 40. La première griffe 30 est ainsi mobile en translation radiale, guidée par les surfaces 13A des deux méplats 13. La seconde griffe 40 est mobile en translation radiale et en rotation autour de l'axe longitudinal X-X. Afin d'adapter aux contraintes d'environnement du récipient le positionnement des zones d'accrochage 37 et 47 respectivement des griffes 30 et 40 sur la tubulure d'un récipient, l'écart angulaire a (alpha), dans un plan perpendiculairement à l'axe longitudinal X-X du dispositif 1, entre les première et seconde griffes 30 et 40 varie entre 90 et 270 , de préférence entre 120 et 240 , comme représenté en Figure 4. Une fois le positionnement des zones d'accrochage 37 et 47 effectué, le serraoe ae _'écrou 20 permes le maintien ferme des griffes 30 et 40 en exerçant un effort axial important sur l'empilement axial des griffes 30 et 40 entre le support de griffes 10 et l'écrou 20. Pour le montage du dispositif 1 sur le récipient 50, comme représenté sur les Figures 2, 5 et 8, l'opérateur présente le dispositif 1, avec l'écrou 20 desserré, les première et seconde griffes 30 et 40 en positions radiales écartées au maximum, face à la tubulure, et le support-joint 2 sensiblement au contact du support de griffes 10. L'opérateur positionne le joint 3 sensiblement coaxialement sur la tubulure 51 du récipient 50, rapproche radialement les zones d'accrochage 37 et 47 au plus près de la tubulure 51, recherche le positionnement optimale des griffes 30, 40 et bloque l'écrou 20. Comme représenté en Figures 2 et 8, dans le cas d'une tubulure comprenant un filetage 52, les zones d'accrochage 37 et 47 s'appuient sous l'un des filets 53. Comme représenté en Figure 5, dans le cas d'une tubulure comprenant des ergots 54 d'accrochage baïonnette d'un bouchon, en saillie et solidaires d'une surface circulaire 55, les zones d'accrochage 37 et 47 respectivement des griffes 30 et 40 s'appuient sur une zone 56 formant un épaulement inférieur, située sous ces ergots et délimitant la surface 55. On comprend mieux l'avantage des formes en arc 38, 48 respectivement des extrémités libres en forme de V 37, 47 des branches inférieures 32, 42 des deux griffes 30, 40. En effet, les formes arquées 38, 48 correspondent sensiblement aux dimensions des tubulures de plus petit diamètre alors que les ailes des formes en V 37, 47 sont dimensionnées pour augmenter l'accrochage sur les plus grands diamètres de tubulure. Afin d'assurer l'étanchéité, le dispositif 1 doit exercer un effort axial du joint 3 sur la tubulure 51. Pour cela, l'opérateur règle la position axiale de l'ensemble constitué par le support de joint 2, le joint 3, l'embout 4 et le raccord 6 par rapport aux zones d'accrochage 37, 47 en prise avec la tubulure 51. Ce réglage s'effectue par rotation du support de joint 2 et du joint 3 autour de l'axe X-X jusqu'à ce que le joint 3 vienne au contact de la tubulure. En continuant le mouvement de rotation, l'opérateur écrase le joint 3 sur la tubulure 51 et assure ainsi 10 l'étanchéité du dispositif 1. L'opérateur est alors prêt à raccorder le dispositif d'obturation 1 à un équipement externe de maintenance (non représenté) tel qu'un purgeur par l'intermédiaire d'un tube souple (non représenté) connecté au raccord rapide 6. L'opération de purge consiste à injecter sous pression dans le circuit à purger le nouveau liquide depuis l'équipement externe jusqu'au réservoir 50 du circuit, par l'intermédiaire du dispositif d'obturation 1. Le dispositif 1' représenté à la Figure 6 présente 20 un second mode de réalisation de l'invention. Il ne diffère du dispositif 1 représenté à la Figure 1 qu'en ce que le support de griffes 10' est solidaire de l'écrou 20', sans possibilité de mouvement relatif et, est de préférence venu de matière avec cet écrou. En conséquence, les lumières 34' et 44' sont ouvertes à leur extrémité radialement intérieure afin de permettre le montage des griffes. Dans ce mode de réalisation, les première et seconde griffes 30 et 40 conservent en permanence leur mobilité, respectivement en translation radiale et en translation radiale combinée à une rotation par rapport à l'axe longitudinal. Le dispositif 1" représenté à la Figure 7 présente un troisième mode de réalisation de l'invention. Il ne diffère du dispositif 1' représenté à la Figure 6 qu'en ce que le support de griffes 10" des premières 30" et seconde 40" griffes n'assure que la mobilité en translation radiale de chacune des deux griffes 30", 40". Pour cela, les parties radialement intérieures des deux branches 31" et 41" sont superposées et coulissent dans des conduits rectilignes et parallèles 100 et 101 du support de griffes 10". Il ressort de la description précédente qu'un dispositif d'obturation équipé de deux griffes d'accrochage mobiles en translation radiale est efficace pour solutionner le problème technique mentionné plus haut. Néanmoins, un dispositif équipé de plus de deux griffes mobiles en translation radiale, par exemple de trois 15 griffes, peut être conçu suivant l'invention. Il apparaît de la description que le dispositif selon l'invention est avantageux dans sa capacité a être reçu sur des tubulures de diamètres variés, notamment compris entre 26 et 80 mm. Par ailleurs, le dispositif s'adapte facilement aux différents types de tubulures à filetage ou ergots, se positionne directement et s'accroche de façon optimale sur les tubulures sans recours à des moyens de maintien nécessitant un accès aux organes adjacents | Dispositif d'obturation étanche d'une tubulure de remplissage ou de vidange d'un récipient, notamment d'un circuit de liquide de freinage et/ou d'embrayage d'un véhicule automobile, le dispositif s'étendant sensiblement suivant un axe longitudinal et comprenant un support de joint, un joint d'étanchéité et des moyens d'accrochage adaptés pour maintenir le joint appliqué de façon étanche sur ladite tubulure, caractérisé en ce que les moyens d'accrochage comprennent au moins deux griffes mobiles en translation radiale par rapport à l'axe longitudinal du dispositif et des moyens de serrage du joint sur la tubulure.Application à la purge de circuit de freinage et/ou d'embrayage d'un véhicule automobile. | 1. Dispositif d'obturation (1, 1', 1") étanche d'une tubulure (51) de remplissage ou de vidange d'un récipient (50), notamment d'un circuit (60, 61) de liquide de freinage et/ou d'embrayage d'un véhicule automobile, le dispositif (1, 1', 1") s'étendant sensiblement suivant un axe longitudinal (X-X) et comprenant un support de joint (2), un joint d'étanchéité (3) et des moyens d'accrochage (30, 30', 30", 40, 40', 40") adaptés pour maintenir le joint appliqué de façon étanche sur ladite tubulure, caractérisé en ce que les moyens d'accrochage (30, 30', 30", 40, 40', 40" )comprennent au moins deux griffes mobiles (30, 30', 30", 40, 40', 40") en translation radiale par rapport à l'axe longitudinal (X-X) du dispositif (1, 1', 1") et des moyens de serrage (4, 5, 10, 11) du joint (3) sur la tubulure (51). 2. Dispositif d'obturation suivant la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de serrage (4, 5, 10, 11) comprennent un mécanisme de réglage (5, 11) de la position axiale du support de joint (2) et du joint (3) par rapport auxdits moyens d'accrochage (30, 30', 30", 40, 40', 40"). 3. Dispositif d'obturation suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de serrage (4, 5, 10, 11) du joint (3) sur ladite tubulure (51) comprennent un embout (4) fileté (5) solidaire du support de joint (2) et un support de griffes (10) taraudé (11) coopérant avec ledit embout fileté (4). 4. Dispositif d'obturation suivant la 3, caractérisé en ce que le support de griffes (10) comprend des surfaces de guidage (13A, 14) sur lesquelles viennent en contact des surfaces de positionnement (35, 45) desdites griffes (30, 30', 30", 40, 40', 40" ) . 5. Dispositif d'obturation suivant la 4, caractérisé en ce que les surfaces de guidage (13A, 14) comprennent des surfaces linéaires (13A) et en ce que les surfaces de positionnement (35, 45) comprennent également des surfaces linéaires (35, 45) en relation mutuelle avec les surfaces de guidage (13A). 6. Dispositif d'obturation suivant la 4 ou 5, caractérisé en ce que les surfaces de guidage (13A, 14) comprennent, en outre, au moins une surface de guidage circulaire (14) coopérant avec les surfaces de positionnement (35, 45) d'au moins une des griffes (40, 40'), de sorte que cette dernière est, en outre, libre en rotation autour de l'axe longitudinal (X-X). 7. Dispositif d'obturation suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que des moyens de serrage (10, 15, 20, 10', 20', 10", 100, 101) maintiennent en position radiale chacune des griffes (30, 30', 30", 40, 40', 40"). 8. Dispositif d'obturation suivant la précédente, caractérisé en ce que les moyens de serrage (10, 20) en position radiale comprennent un filetage (19) réalisé sur le support de griffes (10) et coopérant avec un écrou de serrage (20). 9. Dispositif d'obturation suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de connexion (6, 7) adaptés pour mettre en communication l'intérieur dudit récipient (50) avec une source de fluide extérieure. 10. Dispositif d'obturation suivant la 9, caractérisé en ce que les moyens de connexion (6, 7) comprennent un conduit axial (7) réalisé dans le joint (3) et communiquant avec un canal coaxial (7) audit conduit réalisé dans l'embout fileté (4). 11. Dispositif d'obturation suivant la 9 ou 10, caractérisé en ce que les moyens de connexion (6, 7) comprennent un raccord (6) dit rapide pour la source de fluide externe. 12. Dispositif d'obturation suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les griffes (30, 30', 30", 40, 40', 40") ont une forme en C et comprennent des extrémités d'accrochage en forme de V (37, 47) et/ou arquées (38, 48). | B,F | B65,B60,F16 | B65D,B60T,F16D | B65D 45,B60T 17,F16D 48 | B65D 45/16,B60T 17/00,F16D 48/02 |
FR2900921 | A1 | PROCEDE ET INSTALLATION DE TRAITEMENT D'EFFLUENTS | 20,071,116 | Le domaine technique auquel se rapporte l'invention est celui des procédés et installations de traitement biologique des effluents, comprenant la mise en oeuvre d'un lit planté de roseaux pour la réalisation du traitement, et plus particulièrement pour la nitrification-dénitrification des effluents. D'une façon générale, la capacité de traitement envisagée correspond à celle qui est nécessaire pour des petites et moyennes collectivités, c'est-à-dire des collectivités de moins de 10 000 équivalent habitants (eH), et le plus souvent, de de 50 à 2 000 eH. CONTEXTE TECHNIQUE DE L'INVENTION L'assainissement des eaux usées peut être défini comme l'ensemble des techniques destinées à collecter les eaux, les évacuer et les traiter jusqu'à un niveau acceptable par le milieu récepteur. Ainsi, l'épuration des eaux usées n'est pas destinée à produire de l'eau potable mais à réduire les pollutions issues des eaux usées. On distingue plusieurs phénomènes polluants, dont notamment : û les matières en suspension, principalement responsables de l'aspect trouble ou de la turbidité des eaux usées, û les matières oxydables, notamment les matières organiques oxydables, qui consomment l'oxygène dissous dans l'eau et peuvent provoquer une asphyxie des organismes vivants, û les composés azotés responsables, avec les matières phosphorées, de l'eutrophisation des plans d'eau. La Directive européenne 91/271/CEE du Conseil du 21.05.1991, relative au traitement des eaux urbaines résiduelles, pose des objectifs de collecte et de traitement des eaux usées. Le traitement, ou épuration des eaux usées, passe par une série d'étapes successives dont chacune vise un type de polluant particulier. On distingue ainsi des traitements primaires destinés à éliminer les polluants les plus grossiers (branches, cailloux, sable, etc.) et à retenir la fraction décantable de la pollution, les matières en suspension. Le traitement secondaire, le plus souvent un traitement biologique, est principalement destiné à s'attaquer à la pollution sous forme dissoute ou colloïdale. Le traitement secondaire permet principalement de dégrader la matière organique, d'une part, en une fraction oxydée aboutissant à la production de CO2 via la respiration bactérienne, et d'autre part, à une fraction comprenant de nouvelles cellules bactériennes, habituellement dénommées boues d'épuration. Le traitement secondaire correspond donc à une transformation de la matière organique plutôt qu'à une élimination complète de cette dernière. Les traitements tertiaires visent à éliminer en particulier l'azote, par exemple présent dans des boues d'épuration, avant le rejet des effluents traités dans l'environnement. Il existe plusieurs types de traitement secondaire d'élimination biologique des matières polluantes. De tels traitements biologiques tentent de reproduire des phénomènes d'autoépuration existant dans la nature. On distingue notamment des procédés biologiques extensifs et des procédés biologiques intensifs. Parmi les procédés biologiques extensifs, le lagunage utilise la capacité épuratrice des plans d'eau peu profonds. Les eaux usées sont envoyées dans une série de bassins. L'oxygène nécessaire au traitement est apporté par les échanges avec l'atmosphère. On considère généralement que ce mode d'épuration permet d'éliminer 80 à 90% de la DBO5, 20 à 30% de l'azote et qu'il contribue à une réduction importante des germes pathogènes. Cependant, il a l'inconvénient d'utiliser des surfaces importantes. Les procédés biologiques intensifs regroupent notamment les installations à boue activée, les installations à culture fixe et la biofiltration. Les installations à boue activée sont des systèmes d'épuration aérobie. La culture bactérienne est maintenue dans un bassin aéré et brassé. Les résidus formés sont appelés boues d'épuration. Après un temps de séjour dans un bassin d'aération, l'effluent est envoyé dans un clarificateur ou décanteur secondaire. Puis les boues sont soit envoyées dans une unité de traitement spécifique, en vue de leur épandage agricole ou de leur élimination, soit réinjectées pour partie dans le bassin d'aération. Généralement, les traitements par boue activée éliminent en moyenne de 85 à 95% de la DBO5, selon les installations. C'est un traitement biologique simple mais qui nécessite des surfaces importantes et qui s'intègre mal dans le paysage. Dans une installation à culture fixe, ou lit bactérien, on fait ruisseler les eaux à traiter sur un support solide où se développe une culture de micro-organismes épurateurs, le film biologique ou biofilm. Au cours du fonctionnement de l'installation, lorsque le biofilm devient trop important, il se détache naturellement. Il doit alors être séparé de l'effluent par décantation, par exemple dans un décanteur secondaire. On estime que les installations à culture fixe sont généralement adaptées aux installations d'une taille inférieure à 2000 équivalent habitants. Elles permettent en moyenne d'éliminer 80% de la DBO5. L'élimination de l'azote est généralement réalisée par nitrification-dénitrification. L'azote organique présent dans les eaux usées est transformé en azote ammoniacal (NH4). En milieu aérobie, sous l'influence de bactéries nitrifiantes, l'azote ammoniacal est oxydé en nitrates NO3, ce qui correspond à l'étape de nitrification. Puis, la dénitrification, sous l'action de bactéries dénitrifiantes, complète le processus. Il s'agit de la réduction en milieu anoxique des nitrates en azote gazeux N2, qui s'échappent alors dans l'atmosphère. Les bactéries dénitrifiantes utilisent les nitrates comme source d'oxygène. Elles consomment la matière organique du milieu, le plus souvent apportée sous forme de méthanol comme source de carbone. Les deux étapes de nitrification et de dénitrification sont réalisées dans des installations distinctes, en raison des différences de conditions environnementales nécessaires à leur bon déroulement. Le brevet américain US 5,863,435 et la demande internationale de brevet WO2004/101448 Al (GRONTMIJ ADVIES & TECHNIEK B.V.) concernent un procédé de traitement biologique des milieux aqueux riches en ammonium. Plus précisément, ce procédé est sensiblement comparable à une nitrification-dénitrification puisque, à partir de l'azote ammoniacal, de l'azote gazeux est dégagé dans l'atmosphère à la fin du procédé. Cependant, l'azote ammoniacal n'est pas oxydé en nitrates, mais en nitrites à l'aide de bactéries du genre Nitrosomonas. Les Nitrosomonas sont des bactéries aérobies. Aussi, une oxygénation du milieu est réalisée pendant cette première étape d'oxydation. Puis, les conditions de fonctionnement de l'installation sont modifiées pour favoriser la réduction directe des nitrites en azote gazeux, sous l'action de bactéries hétérotrophes, en milieu anoxique. Un apport de méthanol est opéré au cours de cette réduction comme source de carbone. Théoriquement, ce procédé permet de diminuer les dépenses énergétiques et la quantité de méthanol apportée. Cependant, il nécessite un réglage fin du temps de résidence des effluents dans le réacteur, sans quoi les nitrites risquent d'être oxydés en nitrates sous l'influence de bactéries du genre Nitrobacter. Cela nécessite également de surveiller la température du réacteur, les bactéries du genre Nitrosomonas ayant un taux de croissance supérieur à celles du genre Nitrobacter à des températures élevées. La demande internationale de brevet WO90/02710 Al (BREEN et al.) concerne une installation de traitement des eaux usées sur lit de roseaux. Dans cette installation, les roseaux sont plantés dans un substrat poreux disposé dans une fosse dont les parois sont rendues imperméables à l'eau. Le développement racinaire des roseaux forme un lit racinaire au sein du substrat. L'installation est alimentée en eaux usées dans la partie inférieure du substrat, en dessous du lit racinaire. Les eaux usées circulent vers le haut, à travers le substrat et elles sont évacuées par l'intermédiaire de bouches d'évacuation disposées à proximité du lit racinaire. Cette installation s'apparente à une installation de lagunage, eu égard à la faible profondeur des fosses (environ 1 m) et au caractère extensif de l'installation (entre 2 et 3 m2 par équivalent habitant). En outre, ce dispositif présente l'inconvénient d'être fortement consommateur en énergie puisqu'il nécessite d'appliquer une forte pression pour faire circuler les effluents à travers le substrat, contre la gravité. Le modèle d'utilité allemand DE 297 07 646 U1 (FAHRY et al.) concerne une installation d'épuration des eaux usées chargées en matière organique à l'aide d'un filtre biologique. Dans cette installation, les eaux usées sont récoltées dans un réservoir où elles sont filtrées. Les eaux filtrés passent dans une cuve de marnage équipée d'un système de pompage qui permet de faire circuler les eaux filtrées vers un premier lit de roseaux et éventuellement, vers un second lit de roseaux, à travers une vanne. Après son passage à travers le premier lit de roseaux, l'eau est collectée et ramenée vers la cuve de marnage. Cette dernière est équipée en outre d'un fauteur à clapets, susceptible d'obturer l'arrivée d'eaux usées provenant du réservoir. Lorsque la vanne est ouverte, l'eau peut passer jusqu'au second lit de roseaux. Après son passage à travers le second lit de roseaux, l'eau est collectée et évacuée vers une cuve d'évacuation, à travers une canalisation coudée vers le haut. L'eau traitée quitte la cuve d'évacuation par un système de trop-plein. L'installation décrite dans ce modèle d'utilité correspond aux installations connues de l'art antérieur, comprenant deux étages de lit de roseaux indépendants, le premier pour réaliser la nitrification des effluents et le second pour réaliser la dénitrification. Ces installations présentent le problème suivant : la charge en matière carbonée des effluents qui alimentent le second lit est insuffisante pour permettre une bonne dénitrification par les bactéries dénitrifiantes. Il est donc souvent nécessaire d'apporter une source de carbone aux bactéries dénitrifiantes, souvent du méthanol, pour augmenter le rendement de dénitrification. Cela implique donc des dépenses supplémentaires, en terme d'intrants, ainsi qu'un suivi précis du traitement des effluents pour apporter la dose adéquate de méthanol. La demande de brevet français FR 2 782 508 A (SUEZ - LYONNAISE DES EAUX) concerne un procédé et une installation de traitement d'effluents de petite collectivité de 200 à 2 000 équivalent habitants environ. Ce procédé est caractérisé en ce qu'il consiste : û à effectuer un traitement biologique d'effluents à l'aide d'un lit bactérien et, û à réaliser une élimination des matières en suspension dans l'effluent ainsi traité et, simultanément, un traitement des boues par filtration compostage sur des filtres plantés de roseaux. Cette demande de brevet français vise essentiellement le traitement de la pollution carbonée, évaluée à l'aide des paramètres tels que la demande biochimique en oxygène à cinq jours (DBO5) ou la demande chimique en oxygène (DCO). Il ressort de ce qui précède que fournir aux petites et moyennes collectivités des procédés et installations de traitement d'effluents comprenant l'élimination des polluants azotés par nitrification-dénitrification, reste une difficulté technique actuelle, en particulier en tenant compte des contraintes dont une liste non exhaustive suit : û installation ne nécessitant pas un entretien trop important, en particulier au regard des ressources financières, techniques et humaines de la collectivité, û facilité d'utilisation de l'installation et de mise en oeuvre du procédé, û limitation des coûts, en particulier en termes de besoin énergétique ou d'emprise foncière, û amélioration du rendement d'épuration, - bonne intégration de l'installation dans le paysage, û élimination des divers polluants visés dans la Directive mentionnée ci-dessus, y compris les polluants azotés, réduction du volume de produit d'épuration finaux non valorisable, optimisation du volume des produits d'épuration finaux valorisables, éviter les mauvaises odeurs, dues en particulier au fonctionnement anaérobie de certaines installations d'épuration des eaux. Ainsi, au moins un objectif essentiel de l'invention est de proposer un procédé de traitement d'effluents et une installation à cet effet, qui satisfait à au moins l'une des contraintes évoquées ci-dessus. En particulier, un objectif de l'invention est de proposer un procédé de traitement d'effluents, susceptible d'être mis en oeuvre dans une installation dont le fonctionnement peut être supporté par une petite collectivité, en particulier du point de vue des frais d'investissement et des frais de fonctionnement. Un autre objectif de l'invention est de proposer un procédé de traitement d'effluents comprenant l'élimination des principaux polluants, y compris la matière en suspension, la matière organique et les polluants azotés. Un autre objectif de l'invention est de proposer un procédé biologique de traitement d'effluents. Un autre objectif de l'invention est de proposer un procédé et une installation de traitement d'effluents qui permette de limiter la libération de mauvaises odeurs. Un autre objectif de l'invention est de proposer un procédé et une 5 installation de traitement des eaux dans lesquelles l'élimination des polluants azotés, en particulier de l'azote ammoniacal, peut être réalisée en une seule éta pe. Un autre objectif de l'invention est d'optimiser les procédés de traitement d'effluents, en particulier l'élimination des polluants azotés. 10 Un autre objectif de l'invention est d'améliorer la dénitrification des effluents, en particulier afin d'éviter de recourir à un apport d'un substrat carboné supplémentaire parfois nécessaire au métabolisme des bactéries dénitrifiantes. D'autres objectifs et avantages de l'invention seront indiqués dans la description qui va suivre. 15 BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION Ainsi, l'invention concerne en premier lieu un procédé de traitement d'effluents, comprenant au moins une étape au cours de laquelle on réalise une 20 nitrification-dénitrification des effluents à l'aide d'un filtre planté de roseaux à écoulement vertical. De préférence, l'écoulement des effluents dans le filtre planté de roseaux se fait sous la simple action de la gravité. La nitrification et la dénitrification se déroulent simultanément dans un seul et même filtre planté de roseaux spécifiquement configuré à cet effet. 25 Avantageusement, le procédé selon l'invention comprend en outre les étapes suivantes : û On réalise un prétraitement biologique des effluents à l'aide d'au moins un lit bactérien, notamment pour fixer la pollution organique soluble grâce à l'action des bactéries épuratrices du lit bactérien. On obtient des boues d'épurations en sortie 30 du lit bactérien. û Puis, on réalise un traitement biologique de nitrification-dénitrification des boues d'épurations obtenues, à l'aide d'un filtre planté de roseaux à écoulement vertical. Les boues d'épuration constituent une source de carbone pour la nitrification et pour la dénitrification. Il peut être utile de mettre en oeuvre plusieurs 35 filtres plantés de roseaux en série, afin d'améliorer le rendement épuratif, en particulier eu égard aux polluants azotés. Dans ce cas, le fait que les effluents soit partiellement dénitrifiés dans un premier filtre, avant de passer dans un filtre suivant, permet de diminuer la charge en polluants azotés à traiter dans le filtre de nitrification-dénitrification suivant, et donc les besoins en carbone. Dans une variante particulière du procédé selon l'invention, en régime de fonctionnement permanent, au moins un filtre de nitrification-dénitrification comporte une zone inférieure inondée et une zone supérieure non inondée où se déroulent, respectivement, un traitement biologique essentiellement anaérobie de dénitrification et un traitement biologique essentiellement aérobie de nitrification. En particulier, en régime de fonctionnement permanent, la hauteur de la zone inondée d'au moins un filtre de nitrification-dénitrification, de préférence le premier filtre de nitrification-dénitrification, est supérieure ou égale à la hauteur de sa zone non inondée. Selon un variante préférée du procédé selon l'invention, il n'est pas nécessaire d'ajouter une source de carbone supplémentaire (par exemple du méthanol) pour réaliser le traitement. En d'autres termes, la charge carbonée des effluents ou des boues d'épuration est suffisante. En deuxième lieu, l'invention concerne une installation de traitement d'effluents, conçue en particulier pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. L'installation comprend : û au moins un lit bactérien équipé d'une alimentation en effluents à traiter et 20 équipée d'une évacuation des boues d'épuration obtenues en sortie du lit bactérien, û au moins un étage de nitrification-dénitrification comprenant un filtre planté de roseaux à écoulement vertical, dont la surface supérieure est équipée d'une alimentation en boues d'épuration provenant du lit bactérien et dont le fond est 25 équipé d'un dispositif de drainage pour collecter les effluents s'étant écoulés à travers le filtre planté de roseaux. L'installation est caractérisée en ce que les effluents collectés par le dispositif de drainage sont évacués de l'étage de nitrification-dénitrification à l'aide d'un dispositif d'évacuation des effluents comprenant au moins une bouche 30 d'évacuation disposée à une hauteur comprise entre le fond du filtre et la surface supérieure du filtre. Ainsi, une zone inférieure inondée et une zone supérieure non inondée sont formées dans le filtre planté de roseaux. La hauteur de la zone inondée correspond à la hauteur de la bouche d'évacuation (ou de la bouche d'évacuation la plus basse si plusieurs bouches sont présentes, mais 35 avantageusement, toutes les bouches d'évacuation associées à un filtre donné sont à la même hauteur). Selon une variante de l'invention, le dispositif d'évacuation des effluents comprend un réservoir muni d'au moins une bouche d'alimentation en effluents collectés par le dispositif de drainage et muni en outre d'au moins une bouche d'évacuation des effluents, la bouche d'évacuation se présentant sous la forme d'un trop-plein, dont, avantageusement, la hauteur est contrôlable. Selon une variante de l'invention, l'installation comprend au moins deux étages de nitrification-dénitrification successifs, la hauteur de la zone inondée du premier étage étant différente de, de préférence supérieure à, la hauteur de la zone inondée d'au moins un étage suivant. De préférence, la hauteur de la zone inondée d'un premier étage est supérieure à celle d'un étage suivant. Selon une variante de l'invention, le filtre planté de roseaux de chaque étage de nitrification-dénitrification est divisé en une pluralité de cellules, de préférence au moins trois cellules, et chaque cellule est alimentée en effluents par permutation circulaire au cours du temps. Selon une variante de l'invention, l'installation comprend en outre un dispositif de recirculation des effluents collectés par un dispositif de drainage vers au moins un étage de nitrification-dénitrification précédent et/ou vers le lit bactérien. Avantageusement, le dispositif de recirculation des effluents est asservi au moins à un détecteur du volume d'effluents à traiter et/ou à un détecteur de localité des effluents obtenus à la sortie de l'installation. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui 20 va suivre, accompagnée des dessins en annexe qui font partie intégrante de la description. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES 25 La figure 1 est une représentation schématique d'une variante d'une installation de traitement d'effluents conforme à l'invention. La figure 2 représente un détail de l'installation et permet d'illustrer une variante de contrôle de la hauteur de la zone inondée et de la zone non inondée, dans un filtre planté de roseaux. 30 DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Pour une bonne compréhension de l'invention, divers termes vont être 35 définis. La notion d'équivalent habitant (eH) est utilisée en assainissement pour évaluer la capacité des stations d'épuration. La Directive européenne 91/271/CEE du Conseil du 20 mai 1991 définit un équivalent habitant comme la charge organique biodégradable ayant une demande biochimique en oxygène de cinq jours (DBO5) de 60 g d'oxygène par jour. On estime généralement que la pollution induite par un équivalent habitant est la suivante : matières en suspension : 90 grammes / habitant / jour, matières oxydables : 57 grammes / habitant / jour, azote total : 15 grammes / habitant / jour, phosphore total : 4 grammes / habitant / jour. La demande biologique en oxygène à cinq jours (DBO5) est la quantité d'oxygène qu'il faut fournir à un échantillon d'eau pour minéraliser les matières organiques biodégradables contenues dans l'eau, par voie biochimique, c'est-à-dire par oxydation par des bactéries aérobie. Ce paramètre repose sur la quantification de l'oxygène consommé après incubation de l'échantillon durant cinq jours, conformément à la norme FT 90-103. La DBO5 est exprimée en mg / L. La demande chimique en oxygène (DCO) est déterminée en mesurant la quantité de dichromate de potassium consommé par les matières dissoutes en suspension. La DCO traduit, en quantité d'oxygène, le potentiel d'oxydation d'un oxydant chimique décomposé par les substances réductrices contenues dans l'échantillon examiné. La mesure de la DCO tient compte indifféremment des substances minérales et organiques présentes dans l'échantillon. La DCO est mesurée conformément à la norme NFT 90-101 et elle est exprimée en mg / L. Les matières en suspension (MES) ont deux effets polluants. Tout d'abord, les MES conduisent à la formation de sédiments et à l'augmentation de la turbidité de l'eau, ce qui limite la pénétration de la lumière. En outre, les MES nécessitent de l'oxygène pour leur métabolisation, ce qui provoque un appauvrissement du milieu en oxygène. Les MES sont mesurées conformément à la norme NFT 90-105 et exprimées en mg / L. La pollution azotée est mesurée de différentes façons, en fonction des espèces chimiques considérées : û l'azote ammoniacal est mesuré d'après la norme NFT 90-015 ; û l'azote Kjeldahl (NTK) est mesuré conformément à la norme NFT 90-110. Cette mesure repose sur la transformation des composés azotés dosables par minéralisation de l'échantillon. L'azote Kjeldahl représente donc les formes réduites de l'azote, c'est-à-dire l'azote organique et l'azote ammoniacal ; û les nitrates et les nitrites sont dosés respectivement conformément aux normes NFT 90-012 et NFT 90-013. Ces différentes mesures de l'azote sont exprimées en mg / L. Un filtre planté de roseaux comprend généralement une fosse dont les parois sont imperméables à l'eau. La fosse comporte des couches successives de matériaux de remplissage et de filtration, dont la granulométrie est contrôlée. La surface supérieure est plantée de roseaux, par exemple de l'espèce Phragmites australis. D'autres espèces de roseaux ou d'autres plantes de zones humides sont envisageables, telles que d'autres espèces du genre Phragmites ou des espèces des genres Scirpus ou Typha. Le choix de l'espèce, ou du mélange d'espèces mis en oeuvre, dépend notamment des conditions de développement des plantes choisies, du climat et de l'abondance des effluents. Dans un filtre planté de roseaux à écoulement vertical, la granulométrie des matériaux de remplissage augmente du haut vers le bas : les couches supérieures comprennent par exemple du sable, tandis que les couches intermédiaire et inférieure comportent par exemple, respectivement, des graviers et des galets afin d'assurer le drainage. Ainsi, les effluents à traiter arrivent au niveau de la surface supérieure du filtre, et ils sont évacués au niveau de la couche inférieure de drainage, dans le fond de la fosse. Dans un filtre planté de roseaux à écoulement horizontal, la répartition des matériaux de remplissage et la disposition des zones d'alimentation et d'évacuation des effluents sont différentes. Par exemple, les matériaux de remplissage situés au niveau de deux des côtés opposés de la fosse ont une granulométrie importante. Ce sont par exemple des galets. L'alimentation en effluents est réalisée directement dans la fosse au niveau de l'un de ces côtés tandis que l'évacuation est réalisée au niveau du côté opposé. Les figures 1 et 2 représentent des variantes d'une installation de traitement d'effluents conforme à l'invention. Dans cette variante, on prévoit tout d'abord un poste de dégrillage 1 afin de prévenir tout risque de colmatage et de dépôt de déchets grossiers vers les équipements situés en aval du poste de dégrillage. Avantageusement, le poste de dégrillage permet de retenir les éléments d'une maille, ou diamètre, supérieure à 3mm. Il peut s'agir d'un tamis dégrilleur automatique prévu, par exemple, dans le canal d'alimentation 2 de l'installation selon l'invention. Le dégrillage est réalisé par exemple dans une zone de filtration comprenant une tôle perforée semicylindrique d'où les déchets sont évacués à l'aide d'une vis sans âme. Tandis que les déchets retenus par le tamis dégrilleur sont évacués vers le haut grâce à la vis sans âme, la plus grande partie de l'eau restituée par les effluents s'écoule gravitairement. Les déchets au moins partiellement asséchés arrivent dans une zone de compactage disposée à l'extrémité de la vis sans âme. L'eau restituée pendant le compactage des déchets solides s'écoule gravitairement au travers d'ouvertures prévues dans la zone de compactage, par exemple au travers de fentes longitudinales. Le fonctionnement d'un tamis dégrilleur automatique, ou de tout autre dispositif de dégrillage, passif ou actif, est bien connu de l'homme du métier. Aussi, il n'est pas nécessaire d'apporter plus de détails à cet égard. L'eau et les effluents ainsi récupérés sont collectés et amenés grâce à une canalisation 3 vers un poste de refoulement 4. Le poste de refoulement 4 comporte une première pompe 5 pour alimenter un dispositif 6 de prétraitement biologique des effluents 7, à l'aide d'au moins un lit bactérien 8. Le poste de refoulement 4 comporte également une deuxième pompe 9 pour l'alimentation d'un premier étage 10 de nitrification-dénitrification. Dans une autre variante, le poste de refoulement 4 ne comporte qu'une seule pompe pour l'alimentation du dispositif 6 de prétraitement biologique des effluents 7 et du premier étage 10 de nitrification-dénitrification. L'alimentation de l'un ou l'autre de ces dispositifs est commandé, par exemple, par l'intermédiaire d'une vanne ou d'un robinet, éventuellement contrôlés à distance et/ou dont le fonctionnement est asservi ou automatisé. De préférence, dans les différentes variantes de l'invention, le fonctionnement des pompes 5, 7, ou de la pompe, est contrôlé à distance, asservi et/ou automatisé. Le lit bactérien 8 est une installation à culture fixée des effluents 7 à traiter. La technique consiste à faire ruisseler les effluents 7 à traiter sur un support solide présentant une grande surface développée. Une culture de micro-organismes épurateurs, le film biologique ou biofilm , se développe sur ce support solide. Les micro-organismes épurateurs consomment une partie de la pollution carbonée, notamment la pollutionfortement soluble. Ainsi, les polluants carbonés se trouvent fixés grâce au métabolisme et au développement bactérien. Lorsque l'épaisseur du film bactérien devient trop importante, il se décroche du support et est évacué par l'intermédiaire de canalisations 11. Ce sont les boues d'épuration. Les boues d'épuration ainsi formées sont collectées et ramenées vers le poste de refoulement 4. Le matériau support utilisé dans un lit bactérien 8 est généralement un garnissage ordonné, tel que des tubes multicanaux ou des plaques ondulées. Ils présentent une surface développée importante grâce au cloisonnement alvéolaire du matériau. De tels matériaux sont par exemples décrits dans les publications EP 1 310 299, EP 1 142 837 ou US 6 274 035. Les effluents 7 à traiter sont aspergés en haut lit bactérien 8, grâce à un bras d'aspersion 12 muni d'une série de buses d'aspersions 13 (ou sprinkler ). Par exemple, le bras d'aspersion est rotatif, autour d'un fût central 14 d'alimentation. Cette disposition permet de répartir le flux d'effluents 7 à traiter sur la surface supérieure du lit bactérien 8. De préférence, la répartition est réalisée de la façon la plus homogène possible. Les microorganismes du biofilm se développent naturellement par exemple du fait de leur présence naturelle dans les effluents. Les microorganismes peuvent aussi être apportés par ensemencement, par exemple afin de favoriser l'installation d'une population bactérienne. Avantageusement, le lit bactérien permet, en moyenne d'éliminer jusqu'à 70 % de la DBO5 des effluents traités. Par contre, il ne permet généralement pas d'éliminer la pollution azotée. Le poste de refoulement 4 contient donc un mélange comprenant des effluents dégrillés dans le poste de dégrillage 1, et des boues d'épuration obtenues en sortie du lit bactérien 8 du dispositif 6 de prétraitement biologique. Le poste de refoulement 4 représente donc également un réservoir de marnage, dont le niveau peut être contrôlé notamment en fonction de la quantité d'effluents à traiter provenant du poste de dégrillage, des conditions de traitement au niveau du ou des étages de nitrification-dénitrification. Le premier étage de nitrification-dénitrification 10 comprend un filtre 15 planté de roseaux 16. Le filtre 15 planté de roseaux est alimenté au niveau de sa surface supérieure 17 en effluents 7 (qui comprennent des effluents provenant de poste de dégrillage 1 et des boues d'épurations provenant du lit bactérien 8) grâce à la pompe 9 d'alimentation, par l'intermédiaire de canalisations 18. Plus précisément, l'alimentation peut être réalisée, par exemple, par arrosage ou aspersion de la surface supérieure 17 du filtre 15 planté de roseaux, ou par inondation. L'arrosage ou l'aspersion sont effectués grâce à un rail d'arrosage/aspersion, fixe ou mobile, par exemple disposé au dessus de la surface 17 du filtre 15 planté de roseaux. L'utilisation de buses d'arrosage disposées au niveau de la surface supérieure 17 du filtre est également envisageable, mais jugé peu pratique car le développement végétatif des roseaux limiterait leur efficacité. L'inondation est opérée grâce à des bouches d'alimentations disposées régulièrement, par exemple en quinconce, au niveau du filtre planté de roseaux. Une bouche d'alimentation se présente par exemple sous la forme d'une canalisation verticale qui émerge au dessus de la surface supérieure 17 du filtre 15 planté de roseaux 16. L'ouverture de la canalisation est munie d'une cloche de protection, d'une part, pour empêcher l'entrée d'objets dans la canalisation, et d'autre part, pour rabattre les flux d'effluents vers la surface supérieure 17. Pour éviter le ravinement autour de la bouche d'alimentation, on peut prévoir de disposer des graviers autour de la bouche d'alimentation. Le filtre 15 planté de roseaux 16 est réalisé en déblais remblais. Il comporte une fosse 19 dont les parois latérales 20 et le fond 21 sont réalisés, de préférence, en un matériau imperméable, pour éviter la contamination de l'environnement avec des effluents qui ne seraient pas encore épurés ou traités de façon satisfaisante. Il s'agit notamment d'une géomembrane prise en sandwich dans un géotextile de protection. La fosse 19 est remplie de bas en haut par des matériaux de remplissage dont la granulométrie diminue du bas vers le haut. Dans la variante illustrée à la figure 1, le filtre 15 planté de roseaux du premier étage de nitrification- dénitrification 10 se distingue du filtre 45 de l'étage suivant 40 par la granulométrie des différentes couches de matériaux de remplissage. D'autres caractéristiques permettent de les distinguer. Elles seront abordées dans la suite de la description. En l'occurrence, le filtre 15 planté de roseaux comporte, de bas en haut, une couche drainante 22 de fond constituée par exemple par des galets, une ou plusieurs couches intermédiaires de gravier puis une ou plusieurs couches de filtration 23 comprenant des graviers et des sables. Par exemple, les galets de la couche drainante 22 de fond ont un diamètre de 20 à 60 cm, sur une épaisseur de 10 cm, la couche intermédiaire de graviers a une épaisseur de 20 cm et contient des graviers de 10 à 20 cm de diamètre. Les couches filtrantes 23 contiennent d'abord une épaisseur de 20 cm de graviers de 40 à 10 cm de diamètre puis, au dessus, une couche de 30 cm d'épaisseur de graviers de 2 à 5 cm de diamètre éventuellement mélangés à des sables. L'eau percole gravitairement à travers les couches filtrantes 23, les couches intermédiaires et la couche drainante 22. L'eau percolée est récupérée au fond du filtre par un dispositif de drainage comprenant une série de drains 24 et qui, de préférence, converge vers un dispositif d'évacuation 25 où sont collectés les effluents qui se sont écoulés à travers le filtre 15 planté de roseaux 16. Le filtre 15 planté de roseaux comporte une zone inondée 26 et une zone non inondée 27 dont les hauteurs respectives hD et hN sont contrôlées grâce au dispositif d'évacuation 25 des effluents percolés 28. Le dispositif d'évacuation 25 des effluents percolés 28 peut être disposé à l'extérieur de la fosse 15, comme illustré à la figure 1, ou à l'intérieur de la fosse 15 comme illustré à la figure 2. Le dispositif d'évacuation 25 comprend un réservoir 30 muni d'une bouche d'alimentation 31 en effluents percolés et collectés par la dispositif de drainage. L'évacuation des effluents percolés 28 est assurée par une bouche d'évacuation 32. La hauteur de la bouche d'évacuation 32 est intermédiaire entre le fond 21 du filtre 25 et la surface supérieure 17. Ainsi, les effluents percolés 28 s'accumulent dans le réservoir 30 jusqu'à ce que le niveau 29 des effluents atteigne la hauteur de la bouche d'évacuation 32, ce qui permet leur évacuation. De la sorte, la zone inondée 26 se forme dans la partie inférieure du filtre 15 planté de roseaux, tandis qu'une zone supérieure non inondée 27 est délimitée. Le niveau de l'eau 29 dans le filtre 15 planté de roseaux dépend dont de la hauteur hD de la bouche d'évacuation 32 du dispositif d'évacuation 25. Selon une variante de l'invention, la bouche d'évacuation 32 correspond à l'ouverture supérieure d'une cheminée 33. Avantageusement, la hauteur de la cheminée 33 est réglable. La cheminée 33 communique dans sa partie inférieure avec une canalisation 35 de déversement des effluents percolés 28. En outre, il est possible de munir la partie inférieure de la cheminée 33 d'une vanne de vidange 34, pour faciliter la vidange du réservoir 30 et du filtre 15 planté de roseaux. Selon une autre variante non illustrée de l'invention, la bouche d'évacuation se présente sous la forme d'un simple trop plein prévu dans la paroi du réservoir 30, d'où s'écoulent les effluents percolés 28. Des roseaux 16 sont plantés à la surface du lit 15. Leur développement végétatif, en particulier le développement racinaire et des rhizome, favorise les transferts d'oxygène vers la zone supérieure non inondée 27, d'une part, par transfert à partir de l'appareil foliaire et caulinaire des roseaux, et d'autre part du fait du déplacement de matériel de remplissage engendré par la croissance racinaire qui représente des chemins de passage préférentiel de l'air à travers le matériel de remplissage. Le développement racinaire des roseaux permet en outre d'éviter l'encroûtage de la surface 17 du filtre par les boues d'épuration amenées à partir du poste de refoulement. Ainsi, la zone supérieure non inondée 27 se trouve en conditions aérobies. Elle est favorable au développement d'une flore microbienne aérobie, nitrifiante, qui utilise les boues d'épuration apportée en surface 17 du filtre 15, comme source de carbone. Ainsi, la dégradation des boues en surface par des bactéries nitrifiantes facilite un transfert de carbone vers la zone inondée 26. Cette zone inondée est en conditions anaérobies, ou anoxiques. Elle autorise ainsi le développement d'une flore bactérienne dénitrifiante apte à employer les nitrites bactéries nitrifiantes, ainsi que les sources de carbone afférentes, et à assurer la dénitrification des effluents. Avantageusement, la hauteur hD de la zone inondée 26 est supérieure à la hauteur hN de la zone inondée 27. Dans une variante particulière de l'invention, hD est 1,5 à 4 fois plus grand que hN. Dans une autre variante, hD est varie de 1,5 à 2 fois hN. Cette disposition du filtre planté de roseaux évite que l'alimentation carbonée des bactéries dénitrifiantes constitue un facteur limitant pour leur métabolisme, étant que la source de carbone provient de la zone aérobie non inondée 27, régulièrement alimentée en effluents. En outre, le temps de contact des bactéries dénitrifiantes avec les effluents à traiter est augmenté par l'immersion de la zone inondée 26. Les effluents percolés 28 sont évacués par exemple par l'intermédiaire d'une pompe 36 qui relève les effluents vers le poste de refoulement 4, ou comme cela est illustré à la figure 1, vers un deuxième filtre 45 planté de roseaux, ou encore, si la qualité des effluents percolés 28 est jugée satisfaisante, vers une zone de déversement des effluents dans l'environnement. Ces diverses possibilités peuvent être gérées grâce à une vanne ou un robinet 37, disposé en aval de la pompe 36. Le fonctionnement de la pompe 36 et de la vanne ou du robinet 37 peuvent être contrôlés à distance et/ou dont le fonctionnement est asservi ou automatisé. En moyenne, le traitement de nitrification-dénitrification sur le filtre 15 planté de roseaux permet d'éliminer jusqu'à 90 % de l'azote NTK, à une température ambiante minimum d'environ 12 C. En outre, environ 95 % de la DBO5 est éliminée des effluents en sortie du filtre planté de roseaux (valeur globale, effluents percolés 28 par rapport aux effluents à traiter issus du poste de dégrillage). Comme illustré à la figure 1, il peut être prévu dans une variante de l'invention un deuxième étage 40 de nitrification-dénitrification, dont le fonctionnement est en tout point comparable à celui du premier étage 10 de nitrification-dénitrification. Comme cela a été signalé ci-dessus, les filtres 15, 45 plantés de roseaux se distinguent notamment l'un de l'autre par la granulométrie des matériaux de remplissage utilisés. Ils peuvent aussi se distinguer par la hauteur de la zone inondée, par rapport à celle de la zone non inondée. Par exemple, le filtre 45 du deuxième étage de nitrification-dénitrification comporte, de bas en haut, un couche drainante de fond comprenant des galets (par exemple, galets de diamètre 20-60 cm, épaisseur 10 cm), puis des couches intermédiaires de graviers (par exemple, graviers de 10 à 20 cm de diamètre, et au dessus, de 4 à 10 cm de diamètre, chaque couche sur une épaisseur de 10 cm), et des couches filtrantes supérieures (par exemple, 20 cm de graviers de 2 à 5 cm de diamètre et au dessus, 30 cm de sable). Préférentiellement, la hauteur hD2 de la zone inondée 46 du deuxième filtre 45 planté de roseaux est inférieure à la hauteur hD de la zone inondée 26 du premier filtre 15 planté de roseaux. En outre, il est préférable que la hauteur hD2 de zone inondée 46 du deuxième filtre 45 planté de roseaux soit aussi inférieure à la hauteur hN2 de la zone non inondée 47 du deuxième filtre 45 planté de roseaux. Avantageusement, les rapports hN2 / hD2 du deuxième filtre 45 sont inversés par comparaison avec les rapports hN / hD du premier filtre 15 planté de roseaux. En effet, les effluents percolés 28 collectés dans le dispositif d'évacuation 25 du premier filtre 15 planté de roseaux sont beaucoup moins chargés en matière carbonée que les effluents et les boues d'épuration 7 provenant du poste de refoulement 4 et déversés dans le premier étage 10 de nitrification-dénitrification. Dans cette variante, les effluents percolés 28 sont déversés dans le deuxième étage 40 de nitrification-dénitrification. Le fait que la zone non inondée 47, où se développe une flore bactérienne aérobie nitrifiante, soit plus haute que la zone inondée, permet de favoriser leur activité métabolique et donc d'améliorer l'alimentation carbonée des bactérie dénitrifiantes de la zone inondée 46. Le deuxième étage de nitrification-dénitrification permet d'assurer un traitement de la pollution azotée résiduelle qui demeure dans les effluents percolés 28 provenant du premier filtre 15 planté de roseaux. Ainsi, en sortie du deuxième filtre 45 planté de roseaux, à une température ambiante minimale de 12 C, le traitement des effluents permet d'éliminer en moyenne près de 99% de la DBO5 et près de 96 % de l'azote NTK (de 95 à 98 % de l'azote NTK par rapport aux effluents à traiter issus du poste de dégrillage). Le fonctionnement des étages de nitrification-dénitrification va maintenant être décrit plus en détails. Les étages 10, 40 de nitrification-dénitrification sont alimentés de préférence par bâchées, c'est-à-dire qu'une quantité prédéterminée d'effluents/de boues d'épuration, est déversée sur le filtre planté de roseaux. Le déclenchement d'une bâchée peut dépendre par exemple du niveau d'effluents dans le poste de refoulement 4. Cela permet de couvrir au mieux la surface du filtre planté de roseaux d'une pellicule d'effluents à traiter. La qualité de la répartition des effluents à la surface du filtre est très importante, car elle détermine la bonne aération du filtre (en particulier de la zone non inondée) et la filtration des effluents. Avantageusement, chaque étage de nitrification-dénitrification est divisé en une pluralité de cellules, de préférence 3 cellules, dont l'alimentation en effluents est réalisée par permutation circulaire. Quand une cellule reçoit des effluents, les autres ne sont pas alimentées. Ce fonctionnement par alternance laisse un temps suffisant pour la minéralisation des effluents et des boues d'épuration dans les cellules non alimentées. Un cycle d'alimentation peut durer par exemple une semaine. Cela favorise un régime de fonctionnement permanent (le fonctionnement transitoire correspondant notamment au remplissage d'une cellule). L'alimentation des étages de nitrification-dénitrification et des différentes cellules peut être, par exemple, semi-automatique ou automatique, c'est-à-dire qu'elle nécessite, ou non, l'intervention occasionnelle, de personnel pour assurer le fonctionnement de l'installation. La permutation d'une cellule à l'autre est généralement automatisé, par exemple par l'utilisation d'un dispositif comprenant une minuterie. En outre, il est possible de prévoir des détecteurs de niveaux, en particulier au niveau du poste de refoulement 4, afin de déterminer si la réserve d'effluents dans le poste de refoulement est suffisante pour générer une bâchée pour alimenter le premier étage de nitrification-dénitrification, ou non, ce qui peut également permettre d'orienter les effluents percolés 28 collectés dans le dispositif d'évacuation 25, vers le poste de refoulement 25 ou vers le deuxième étage de nitrification-dénitrification nitrification le cas échéant, ou vers la zone de déversement. Il est également envisageable de prévoir de commander l'évacuation des effluents percolés en fonction de leur qualité, en particulier en fonction de leur DBO5 ou de leur azote NTK. Parmi d'autres avantages de la présente invention, on peut citer le fait que le développement des roseaux permet de masquer, au moins partiellement, les parties construites de l'installation, ce qui améliore son intégration dans le paysage | L'invention concerne un procédé et une installation de traitement d'effluents. Le traitement comprend au moins un passage des effluents à travers un lit bactérien et au moins une nitrification-dénitrification des boues d'épurations issues du lit bactérien, à l'aide d'un lit planté de roseaux à écoulement vertical, dont une zone inférieure est inondée et une zone supérieure est non inondée. | 1. Procédé de traitement d'effluents, comprenant l'étape essentielle suivante : on réalise une nitrification-dénitrification des effluents à l'aide d'au moins un filtre planté de roseaux à écoulement vertical. 2. Procédé de traitement d'effluents selon la 1, comprenant les étapes essentielles suivantes : û on réalise un prétraitement biologique des effluents à l'aide d'au moins un lit bactérien, puis, û on réalise un traitement biologique de nitrification-dénitrification des boues d'épuration obtenues en sortie du lit bactérien, à l'aide d'au moins un filtre planté de roseaux à écoulement vertical, les boues d'épuration constituant une source de carbone pour la nitrification et pour la dénitrification. 5. Procédé de traitement d'effluents selon la 1 ou 2, dans lequel, en régime de fonctionnement permanent, au moins un filtre de nitrification-dénitrification comporte une zone inférieure inondée et une zone supérieure non inondée, où se déroulent, respectivement, un traitement biologique essentiellement anaérobie de dénitrification et un traitement biologique essentiellement aérobie de nitrification. 6. Procédé de traitement d'effluents selon la 3, dans lequel, en régime de fonctionnement permanent, la hauteur de la zone inondée d'au moins un filtre de nitrification-dénitrification est supérieure ou égale à la hauteur de sa zone non inondée. 7. Installation de traitement d'effluents, pour la mise en oeuvre du procédé selon la 1, comprenant : û au moins un lit bactérien équipé d'une alimentation en effluents à traiter et équipé d'une évacuation des boues d'épuration obtenues en sortie du lit bactérien, û au moins un étage de nitrification-dénitrification comprenant un filtre planté de roseaux à écoulement vertical, dont la surface supérieure est équipée d'une alimentation en boues d'épuration provenant du lit bactérien, et dont le fond est équipé d'un dispositif de drainage pour collecter les effluents s'étant écoulés à travers le filtre planté de roseaux, caractérisée en ce que les effluents collectés par le dispositif de drainage sont évacués de l'étage de nitrification-dénitrification à l'aide d'une dispositifd'évacuation des effluents comprenant au moins une bouche d'évacuation disposée à une hauteur comprise entre le fond du filtre et la surface supérieure du filtre, formant ainsi une zone inférieure inondée et une zone supérieure non inondée dans le filtre planté de roseaux. 6. Installation selon la 5, dans laquelle le dispositif d'évacuation des effluents comprend un réservoir muni d'au moins une bouche d'alimentation en effluents collectés par le dispositif de drainage et muni d'au moins une bouche d'évacuation des effluents, ladite bouche d'évacuation se présentant sous la forme d'un trop-plein. 7. Installation selon la 5 ou 6, dans laquelle la hauteur d'au moins une bouche d'évacuation est contrôlable. 8. Installation selon l'une quelconque des 5 à 7, comprenant au moins deux étages de nitrification-dénitrification successifs, la hauteur de la zone inondée du premier étage étant différente de la hauteur de la zone inondée d'au moins un étage suivant, de préférence supérieure. 9. Installation selon l'une quelconque des 5 à 8, dans laquelle le filtre planté de roseaux de chaque étage de nitrification-dénitrification est divisé en une pluralité de cellules, de préférence au moins trois cellules, chaque cellule étant alimentées en effluents par permutation circulaire. 10. Installation selon l'une quelconque des 5 à 9, comprenant en outre un dispositif de recirculation des effluents collectés par un dispositif de drainage vers au moins un étage de nitrification-dénitrification précédent et/ou vers le lit bactérien. 11. Installation selon la 10, dans laquelle le dispositif de recirculation des effluents est asservi au moins à un détecteur du volume d'effluents à traiter et/ou à un détecteur de la qualité des effluents obtenus à la sortie de l'installation. | C | C02 | C02F | C02F 3 | C02F 3/32,C02F 3/30 |
FR2897806 | A1 | AGENCEMENT D'UN COFFRE DE VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT UN TEL AGENCEMENT. | 20,070,831 | La présente invention concerne un agencement d'un coffre de véhicule automobile, ainsi qu'un véhicule automobile comportant un tel 5 agencement de coffre. Les véhicules automobiles comportent un compartiment de coffre délimité, à sa partie inférieure, par un plancher, latéralement par deux parois, à l'avant par une cloison transversale de séparation avec l'habitacle généralement réalisée par l'arrière des sièges, et à l'arrière par un panneau de coffre ou un 10 hayon. La diversité des objets à transporter et à ranger dans un coffre de véhicule automobile, ainsi que les différents usages de ces objets, amènent les constructeurs à proposer des solutions de rangement ou de séparation du volume du coffre en plusieurs compartiments. 15 A cet effet, on connaît des véhicules qui sont équipés d'un faux plancher séparant le coffre en deux espaces distincts, un espace situé au-dessous du faux plancher permettant de mettre des objets de valeur ou des objets que l'on ne souhaite pas mettre en contact avec d'autres, et un espace situé au-dessus ce faux plancher. 20 Les systèmes utilisés jusqu'à présent permettant cette modularité du coffre peuvent être placés en deux catégories, une première catégorie comprenant des faux planchers amovibles glissés dans des rainures ménagées sur les parois latérales du coffre et une seconde catégorie comprenant des faux planchers non amovibles qui sont déplaçables par translation ou par pivotement 25 entre différentes positions. Dans le cas d'un faux plancher amovible, la manipulation de ce faux plancher n'est pas aisée et lors de sa remise en place, il nécessite l'usage des deux mains du fait qu'il n'existe aucun dispositif de guidage. De plus, les bruits parasites engendrés par ce faux plancher 30 pendant le déplacement du véhicule sont difficiles à éradiquer et l'accès à la roue de secours placée dans le fond du coffre peut contraindre l'utilisateur à retirer 2 complètement ce faux plancher ce qui constitue un risque de dégradation du fait qu'il doit être déposé hors du véhicule. Dans le cas d'un faux plancher non amovible et déplaçable par un système d'ascenseur relié à la structure du véhicule, commandé manuellement ou motorisé, l'amplitude verticale du déplacement du faux plancher est limitée ce qui engendre un faible volume de rangement inférieur. L'invention a pour but de proposer un agencement d'un coffre notamment pour véhicule automobile qui évite ces inconvénients. L"invention a donc pour objet un agencement d'un coffre pour véhicule automobile, ledit coffre étant délimité par un plancher, deux parois latérales et une cloison de séparation de l'habitacle et comprenant un plateau formant un faux plancher associé à des moyens de translation de ce plateau entre plusieurs positions variables en hauteur pour fractionner le coffre en deux compartiments de chargement séparés, caractérisé en ce que les moyens de translation comprennent, sur chaque bord latéral du plateau, un système à pignon crémaillère associé, d'une part, à des moyens d'assistance du déplacement du pignon sur la crémaillère vers le haut et vers le bas et, d'autre part, à des moyens de guidage et de blocage du plateau dans l'une des positions. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - l'agencement comporte des éléments de support de la partie arrière du plateau dans chacune desdites positions, - la crémaillère de chaque système à pignon crémaillère est ménagée sur la face interne d'une branche latérale d'un profilé en forme de "U" dont l'ouverture est dirigée vers l'intérieur du véhicule, - le profilé de chaque système à pignon crémaillère s'étend dans un plan vertical et est incliné de bas en haut vers l'arrière du véhicule, - le profilé est fixé sur une paroi latérale du coffre, - les moyens de guidage du plateau sur chaque profilé compren- nent un chariot déplaçable par coulissement sur le profilé correspondant par le pignon, ledit chariot étant solidaire du plateau par l'intermédiaire des moyens de blocage, 3 - les bords de la face externe du chariot présentent un profil complémentaire au profil interne du profilé correspondant, - le pignon est porté par un axe horizontal dont une première extrémité est solidaire du chariot et dont une seconde extrémité débouche dans une rainure de guidage ménagée dans l'âme du profilé correspondant, - les moyens d'assistance du déplacement de chaque pignon comprennent un ressort à spirales précontraint, à raideur constante et logé dans ledit pignon, l'extrémité distale du ressort étant reliée au pignon et l'extrémité proximale de ce ressort étant reliée aux moyens de guidage, - les moyens de blocage du plateau comprennent, pour chaque système un pignon crémaillère, un doigt porté par le plateau et traversant les moyens de guidage, ledit doigt étant déplaçable par un organe de commande entre une position escamotée pour le déplacement du plateau entre lesdites positions et une position de verrouillage du plateau dans l'une de ces positions dans laquelle il coopère avec un orifice ménagé dans l'âme du profilé correspondant, et le plateau est séparable des moyens de guidage. L'invention a également pour objet un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte un agencement de coffre tel que précédemment mentionné. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la Fig. 1 est une vue schématique en coupe longitudinale de la partie arrière d'un véhicule automobile comportant un coffre agencé selon l'invention, - la Fig. 2 est une vue schématique en perspective d'un plateau formant un faux plancher dans un agencement de coffre selon l'invention, - la Fig; 3 est une vue schématique en perspective des moyens 30 de translation et des moyens d'assistance du déplacement du faux plancher à l'intérieur du coffre, - la Fig. 4 est une vue schématique en perspective à plus grande échelle des moyens de guidage et de blocage du faux plancher, et - la Fig. 5 est une vue schématique en perspective du garnissage d'une paroi latérale du coffre agencé selon l'invention. Dans ce qui suit, les orientations utilisées sont les orientations habituelles d'un véhicule automobile et les termes "avant" et "arrière" s'entendent par rapport à la position d'un conducteur et au sens de rnarche normal du véhicule. Sur la Fig. 1, on a représenté schématiquement une partie arrière d'un véhicule automobile désigné dans son ensemble par la référence 1, et qui comporte, de manière classique, un coffre 2 délimité, à sa partie inférieure par un plancher 3, à sa partie avant par une cloison 4 de séparation avec un habitacle 5 et, latéralement, par des parois latérales 6. Comme on le voit à la figure 1, la cloison 4 est située derrière les sièges arrière. Cette cloison peut bien évidemment faire partie intégrante desdits sièges arrière. Ce coffre 2 est également délimité, à sa partie arrière, par un couvercle de coffre, qui dans l'exemple de réalisation représenté à la Fig. 1 est constitué par un hayon 7. Afin de diviser le coffre 2 en plusieurs compartiments distincts, ce coffre 2 est agencé selon l'invention et comporte, à cet effet, un plateau 10 formant un faux plancher déplaçable entre plusieurs positions représentées en traits mixtes sur la Fig. 1, et permettant ainsi de diviser l'espace de rangement du coffre 2, par exemple en deux espaces de rangement superposés. Pour cela, le plateau 10 est associé à des moyens de translation qui permettent de le déplacer entre les différentes positions et qui sont représentés plus en détails sur les Figs. 2 à 4. Afin de faciliter la compréhension, les parois latérales 6 du coffre 2 ont été volontairement limitées en hauteur sur la Fig.2. Ces moyens de translation du plateau 10 comprennent, sur chaque bord latéral 10a de ce plateau 10, un ensemble désigné par la référence générale 20. Les deux ensembles 20 étant identiques et symétriques, un seul ensemble 20 sera décrit. Ainsi que montré sur la Fig. 3, l'ensemble 20 comprend un système à pignon crémaillère formé par une crémaillère 21 et un pignon 25 coopérant avec cette crémaillère 21. La crémaillère 21 est ménagée sur la face interne d'une branche latérale 23 d'un profilé 22 en forme de "U" dont l'ouverture est dirigée vers l'intérieur du véhicule automobile. Ce profilé 22 comporte donc une âme 24 et deux branches latérales 23 sur l'une desquelles est ménagée la crémaillère 21. Le profilé 22 est fixé à sa partie inférieure sur le plancher 3, et sur le côté sur une paroi latérale 6. Le profilé 22 s'étend dans un plan vertical et est incliné de bas en haut vers l'arrière du véhicule. Le pignon 25 est placé dans le logement formé par le profilé 22 et s'engrène avec la crémaillère 21. Ce pignon 25 est porté par un axe horizontal 26 qui traverse un orifice 27 prévu dans une paroi latérale 28 de ce pignon 25. L'axe 26 comporte une extrémité qui débouche dans une rainure de guidage 29 ménagée dans l'âme 24 du profilé 22, cette rainure 29 s'étendant parallèlement aux branches latérales 23 dudit profilé 22. L'ensemble 20 comporte également des moyens de guidage du plateau 10 au cours de son déplacement et qui sont formés par un chariot 30 représenté notamment à la Fig. 3. Ce chariot 30 est destiné à coulisser sur le profilé 22 lors de la rotation du pignon 25, c'est à dire lors du déplacement de ce pignon 25 sur la crémaillère 21. A cet effet, les bords 31 de la face externe du chariot 30, dirigés vers l'extérieur du véhicule, présentent un profil complémentaire au profil interne du profilé 22. Ainsi, les bords 31 du chariot 30 comportent une première encoche 31a pour le positionnement d'une branche latérale 23 du profilé 22 et une seconde encoche 31b, pour le positionnement de l'autre aile 23 de ce profilé 22. L'extrémité de l'axe 26 opposée à celle débouchant dans la rainure 29 du profilé 22, est solidaire du chariot 30. Ce chariot 30 comporte sur sa face interne dirigée vers l'intérieur du véhicule automobile, un manchon 32 destiné à coopérer avec des moyens de support et de blocage du plateau 10, qui seront décrits ultérieurement. Le pignon 25 est associé à des moyens d'assistance de son déplacement sur la crémaillère 21, comprenant, comme montré à la Fig. 3, un ressort à spirales 40 logé dans le pignon 25, dont l'extrémité distale 40a est reliée 6 au pignon 25 et dont l'extrémité proximale 40b est reliée au chariot 30 par l'intermédiaire de l'axe 26. Ce ressort à spirales 40 est de préférence à raideur constante et est sensiblement continuellement précontraint, sa précontrainte étant maximale lorsque le pignon 25 est positionné à la partie inférieure de la crémaillère 21, comme montré à la Fig. 3. Les moyens de support et de blocage du plateau 10 comprennent, pour chaque système à pignon crémaillère, un doigt 50 porté par le plateau 10, ainsi que représenté sur les Figs. 2 et 4. Les doigts 50 sont déplaçables par un organe de commande 51 (Fig. 2) perpendiculairement à l'axe longitudinal du véhicule, entre une position escamotée permettant le déplacement du plateau 10 entre les différentes positions et une position de verrouillage du plateau 10 dans l'une de ces positions. Chaque doigt 50 traverse le manchon 32 d'un chariot 30 et débouche en regard de l'âme 24 du profilé 22 correspondant. Cette âme 24 est percée d'orifices 35 répartis à différentes hauteurs sur la longueur du profilé 22. Chaque orifice 35 correspond à une position surélevée du plateau 10 par rapport au plancher 3 du coffre 2 du véhicule automobile. Dans l'exemple de réalisation représenté à la Fig. 3, trois orifices 35 sont prévus. Plusieurs autres orifices 35 peuvent être également prévus sur l'âme 24 du profilé 22 afin d'offrir d'autres positions intermédiaires. De même, le profilé 22 peut être prévu plus long afin de permettre une plus grande échelle de déploiement jusqu'à potentiellement permettre au plateau 10 de former une tablette arrière pour le coffre et non plus seulement un faux plancher. Ainsi, dans chacune des positions correspondant à un orifice 35, l'extrémité libre de chaque doigt 50 pénètre dans l'orifice 35 correspondant de façon à verrouiller le plateau 10 dans la position choisie. Comme cela apparaît à la Fig. 4, chaque doigt 50 est porté par un bossage 52 ménagé sur le plateau 10 et par un boîtier 53 escamotable et un ressort de compression 54 disposé sur le doigt 50 est interposé entre un épaulement 50a ménagé sur ce doigt 50 et le boîtier 53 de façon à maintenir le doigt 50 correspondant dans sa position de verrouillage du plateau 10 dans laquelle l'extrémité libre du doigt 50 est engagée dans un orifice 35. L'organe de commande comporte une poignée 51 permettant la préhension du plateau 10 et des moyens d'actionnement, non représentés, qui peuvent être aménagés ou non dans le corps de la poignée 51. Les moyens d'actionnement sont reliés à chacun des doigts 50 par un câble secondaire 56, comme montré à la Fig. 2. D'autres systèmes de commande du déplacement des doigts 50 peuvent être prévus, comme par exemple des électroaimants commandés par un commutateur présent sur ou sous la poignée 51 ou tout autre système approprié, de type connu. Ainsi que représenté à la Fig. 2, la partie arrière du plateau 10 coopère avec des éléments de support 60 formés chacun par une plaque verticale prévue sur chaque paroi latérale 6 du coffre 2. Chaque plaque 60 comporte sur son bord orienté vers l'avant du véhicule, des crans 61 qui correspondent chacun à une position du plateau 10. Ces crans 61 sont décalés vers l'arrière du véhicule du fait de l'inclinaison des profilés 22 vers l'arrière du véhicule de telle sorte que le plateau 10 lors de son déplacement vers le haut se décale légèrement également vers l'arrière du véhicule. D'autres systèmes de support de la partie arrière 10 peuvent être également envisagés. L'ensemble des éléments disposés sur le plateau 10, c'est à dire les câbles 55 et 56 et les boîtiers 53, peuvent être bien entendu dissimulés par un panneau de couverture non représenté, placé sur le plateau 10 afin d'offrir une surface de chargement plane. De même, comme montré à la Fig. 5, chaque système pignon crémaillère et chaque chariot sont dissimulés par une garniture 65 dans laquelle est ménagée une fente 66 pour le passage du manchon 32 dans lequel coulisse le doigt 50. Pour déplacer le plateau 10, il suffit à un utilisateur d'effectuer une traction sur la poignée 51 ce qui a pour effet d'obliger le plateau 10 à imprimer une rotation des doigts 50 dans les manchons 32 des chariots 30 afin d'accéder sous le plateau 10 pour, par exemple, récupérer une roue de secours. Si l'utilisateur souhaite modifier la hauteur du plateau 10, il doit, en plus de la 8 préhension de la poignée 10, activer les moyens d'actionnement afin de déplacer les doigts 50 vers l'intérieur du véhicule de telle sorte que l'extrémité libre de chacun de ces doigts 50 sorte de l'orifice 35 dans lequel elle était engagée. Le plateau 10 est alors déverrouillé de sa position. Pour déplacer le plateau 10 vers le haut, l'utilisateur soulève la partie arrière de ce plateau 10 après avoir déverrouillé les doigts 50, et exerce une faible traction vers le haut de façon à entraîner en rotation chaque pignon 25 qui se déplace sur la crémaillère 21 correspondante. Du fait de la précontrainte de chaque ressort à spirales 40, ces ressorts à spirales 40 aident à la rotation de chaque pignon 25 ce qui facilite la montée du plateau 10 pour l'utilisateur qui ne ressent pas la masse réelle de ce plateau 10. Au cours de cette montée, l'utilisateur relâche les moyens d'actionnement de l'organe de commande 51 si bien que sous l'effet de chaque ressort de compression 50, chaque doigt 50 se repositionne automatiquement contre l'âme 24 du profilé 22. En continuant à monter le plateau 10 à l'aide de la poignée 51, l'utilisateur peut déterminer lorsque la hauteur correspond à une position verrouillable par le cliquetis généré lorsque chaque doigt 50 se détend dans l'orifice 35 qui lui fait face. Ensuite, l'utilisateur repose la partie arrière du plateau 10 sur un 20 cran 61 de chaque plaque 60. Le coffre 2 se trouve ainsi divisé en deux compartiments distincts. Le plateau 10 peut être déplacé suivant différentes positions de façon à permettre à l'utilisateur de modifier le volume de chaque compartiment en fonction des charges ou des objets qu'il doit transporter tout en ayant toujours la 25 possibilité de pivoter le plateau 10 pour faciliter l'extraction d'objets disposés en dessous. Lorsque l'utilisateur désire descendre le plateau 10, il procède de la même manière en soulevant légèrement la partie arrière de ce plateau 10 et en exerçant une poussée vers le bas. Etant donné que chaque ressort à spirales 40 30 est toujours précontraint, l'assistance réalisée par chacun de ces ressorts 40 s'effectue également lors de la descente du plateau 10 ce qui facilite cette descente. Selon une variante de l'invention, le plateau 10 formant un faux plancher peut être retiré grâce aux deux boîtiers 53 qui sont escamotables. Pour cela, il suffit à l'utilisateur de dévisser simplement une vis de sécurité assurant le blocage de chacun des boîtiers 53 et de les déplacer manuellement pour sortir chaque doigt 50 du chariot 30 correspondant. D'autres moyens escamotables peuvent être envisagés Ainsi, le plateau 10 devient autonome et peut retiré sans nuire au mécanisme, que cela soit pour des réparations ou pour un gain de place. L'assistance réalisée par chacun des ressorts à spirales 40 permet à un utilisateur de pouvoir déplacer facilement le plateau 10 formant faux plancher aussi bien vers le haut que vers le bas pour choisir une position de ce faux plancher en fonction des objets à placer dans le coffre. L'effort de manipulation nécessaire est constant et onctueux et le plateau est manoeuvrable facilement d'une seule main. L'agencement selon l'invention permet donc un déplacement aisé et facile du faux plancher et permet d'accéder facilement à la roue de secours placée au-dessous du plancher, sans devoir sortir le faux plancher du véhicule automobile | L'invention concerne un agencement d'un coffre pour véhicule automobile, du type comportant un plateau (10) formant un faux plancher associé à des moyens de translation comprenant, sur chaque bord latéral de ce plateau (10), un système pignon crémaillère associé à des moyens d'assistance du déplacement du pignon sur la crémaillère vers le haut et vers le bas et à des moyens de guidage et de blocage du plateau (10) dans différentes positions. | 1. Agencement d'un coffre (2) pour véhicule automobile, ledit coffre (2) étant délimité par un plancher (3), deux parois latérales (6) et une cloison (4) de séparation avec l'habitacle (5) et comprenant un plateau (10) formant un faux plancher, associé à des moyens (20) de translation de ce plateau (10) entre plusieurs positions variables en hauteur pour fractionner le coffre (2) en deux compartiments de chargement séparés, caractérisé en ce que les moyens (20) de translation comprennent, sur chaque bord latéral du plateau (10), un système à pignon crémaillère (21, 22, 25) associé, d'une part, à des moyens (40) d'assistance du déplacement du pignon (25) sur la crémaillère (21) vers le haut et vers le bas et, d'autre part, à des moyens de guidage (30) et de blocage (50) du plateau (10) dans l'une des positions. 2. Agencement selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des éléments (60) de support de la partie arrière du plateau (10) dans chacune desdites positions. 3. Agencement selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la crémaillère (21) de chaque système à pignon crémaillère est ménagée sur la face interne d'une branche latérale (23) d'un profilé (22) en forme de "U" dont l'ouverture est dirigée vers l'intérieur du véhicule. 4. Agencement selon la 3, caractérisé en ce que le profilé (22) de chaque système à pignon crémaillère s'étend dans un plan vertical et est incliné de bas en haut vers l'arrière du véhicule. 5. Agencement selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que le profilé (22), est fixé sur une paroi latérale (6) du coffre (2). 6. Agencement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de guidage du plateau (10) sur chaque profilé (22) comprennent un chariot (30) déplaçable par coulissement sur le profilé (22) correspondant par le pignon (25), ledit chariot (:30) étant solidaire du plateau (10) par l'intermédiaire des moyens (50) de blocage. 7. Agencement selon la 6, caractérisé en ce que les bords (31) de la face externe du chariot (30) présentent un profil complémentaire au profil interne au profilé (22) correspondant. 8. Agencement selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que le pignon (25) est porté par un axe horizontal (26) dont une première extrémité est solidaire du chariot (30) et dont une seconde extrémité débouche dans une rainure (29) de guidage ménagée dans l'âme (24) du profilé (22) correspondant. 9. Agencement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'assistance du déplacement de chaque pignon (25) comprennent un ressort à spirales (40) précontraint et raideur constante, logé dans le pignon (25), l'extrémité distale (40a) du ressort (40) étant reliée au pignon (25) et l'extrémité proximale (40b) étant reliée aux moyens de guidage (30). 10. Agencement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de blocage du plateau (10) comprennent, pour chaque système un pignon crémaillère, un doigt (50) porté par le plateau (10) et traversant les moyens de guidage (30), ledit doigt (50) étant déplaçable par un organe de commande (51) entre une position escamotée pour le déplacement du plateau (10) entre lesdites positions et une position de verrouillage du plateau (10) dans l'une de ces positions dans lesquelles il coopère avec un orifice (35) ménagé dans l'âme (24) du profilé (22) correspondant. 11. Agencement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le plateau (10) est séparable des moyens de guidage (30). 12. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte un agencement de coffre selon l'une quelconque des précédentes. | B | B60 | B60R | B60R 7 | B60R 7/02 |
FR2901961 | A3 | CITERNE POUR PULVERISATEURS TRACTES A USAGE AGRICOLE ET SIMILAIRES | 20,071,214 | La présente invention concerne une citerne pour pulvérisateurs tractés à usage agricole et similaires. On connaît des citernes pour pulvérisateurs tractés utilisés pour le désherbage, le fumage et l'arrosage des champs, des cultures arborées et herbacées, qui comprennent généralement un réservoir principal de grand volume pour le liquide à pulvériser, un second réservoir pour un liquide détergent pour le lavage du réservoir principal et du circuit de pulvérisation, et habituellement également un troisième réservoir pour un liquide de lavage de l'opérateur. De telles citernes sont montées sur des chariots de remorquage comprenant un châssis muni d'un timon de remorquage antérieur pour l'accrochage au tracteur, et de deux roues avant, des dispositifs et des circuits de pulvérisation appropriés étant installés sur lesdits chariots. Toutefois, dans certains types connus de citernes, le second et le troisième réservoirs sont logés dans des logements correspondants définis latéralement ou de manière supérieure sur le réservoir principal, ce qui provoque, au fur et à mesure que ce dernier se vide, un déséquilibre du pulvérisateur sur le côté de la citerne comportant le second et le troisième réservoir ; un tel déséquilibre entraine une mauvaise répartition du chariot sur les deux roues avant, avec la possibilité que le pulvérisateur ne soit plus stable lorsqu'il est remorqué sur des terrains en pente. Dans d'autres types connus de citernes, le second et le troisième réservoir sont disposés à l'avant, à proximité du timon de remorquage, ce qui provoque, lorsque le réservoir principal est partiellement ou complètement vide, un déséquilibre du chariot vers l'avant sur le crochet de remorquage du tracteur, ce qui entraine une traction insuffisante des roues qui, en particulier sur un terrain boueux ou glissant, peuvent glisser, provoquant une embardée du pulvérisateur. Le but principal de la présente invention est de résoudre les problèmes déplorés ci-dessus, en réalisant une citerne pour pulvérisateurs à usage agricole qui permet de remorquer de manière sûre ces derniers, sans déséquilibres du chariot qui pourraient provoquer une embardée, une perte de traction ou des renversements. Dans le cadre de cet objectif, un but de l'invention est de réaliser une citerne qui, de par ses caractéristiques particulières de réalisation, est en mesure de donner les plus grandes garanties de fiabilité et de sécurité à l'usage. Un autre but de la présente invention est de réaliser 30 une citerne qui présente une structure simple, d'actionnement pratique et relativement facile, et de fonctionnement efficace, et qui en outre est compétitive du point de vue économique. Un tel objectif et de tels buts sont atteints par une citerne pour pulvérisateurs tractés à usage agricole et similaires, associée à un chariot de remorquage, caractérisée en ce qu'elle comprend un réservoir principal pour le liquide à pulvériser comportant dans sa partie inférieure un logement sensiblement longitudinal central approprié pour recevoir un second réservoir pour le liquide détergent des circuits de pulvérisation et dudit réservoir principal, ledit réservoir secondaire étant positionné afin de rendre le pulvérisateur sensiblement stable dans toutes les conditions d'utilisation. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront principalement de la description détaillée qui suit d'une forme de réalisation préférée, mais non exclusive, d'une citerne selon l'invention, illustrée à titre indicatif et non limitatif dans les dessins joints, dans lesquels : La figure 1 représente, en vue latérale en élévation, une citerne associée à un chariot de remorquage selon l'invention ; La figure 2 représente, en vue en perspective, la citerne ; La figure 3 représente, en vue arrière, un réservoir principal de la citerne ; La figure 4 représente, en vue en perspective selon un autre angle, un second réservoir de la citerne ; La figure 5 représente, sur une vue en perspective d'un autre angle, un troisième réservoir de la citerne. En référence aux figures citées, on a indiqué dans son ensemble par le chiffre de référence 1, une citerne pour pulvérisateurs tractés à usage agricole et similaires selon l'invention. La citerne 1 est associée à un chariot de remorquage 2, comprenant un châssis 2a muni à l'avant d'un timon de remorquage 3 et qui supporte à l'arrière deux roues 4, chariot 2 sur lequel sont installés des dispositifs et circuits de pulvérisation appropriés. En particulier, la citerne 1 comprend un réservoir principal 5 de grand volume et de forme sensiblement prismatique arrondie contenant le mélange à pulvériser, qui présente de manière avantageuse dans la partie inférieure, selon l'invention, un logement 5a sensiblement longitudinal central approprié pour recevoir un second réservoir 6 pour le liquide détergent pour le réservoir principal 5 et les circuits de pulvérisation. En particulier, le liquide détergent est aspiré par une pompe P, et le second réservoir est ainsi positionné pour rendre le pulvérisateur A sensiblement stable dans n'importe quelle condition d'utilisation. De manière utile, le logement 5a pour le second réservoir 6 a une conformation sensiblement allongée traversante de profil approprié, et le second réservoir 6 comporte lui-même un trou central traversant 7 sensiblement cylindrique. De manière appropriée, un tel trou 7 reçoit un arbre de cardan (non représenté sur les figures), qui transmet le mouvement de la pompe P (qui à son tour le reçoit d'un organe moteur respectif) à un appareil de ventilation V (ou un autre dispositif), et loge en outre des tuyaux du circuit de pulvérisation, et tout ce qui est nécessaire. Le second réservoir 6 comprend à l'arrière un tube 8 sensiblement vertical de remplissage en liquide, qui est logé dans un renfoncement correspondant 9 défini à l'arrière sur le réservoir principal 5 ; le second réservoir présente, par rapport à sa partie inférieure lobée, une embouchure 10 de sortie du liquide détergent aspiré par la pompe P et introduit dans le réservoir principal 5 et dans le circuit de pulvérisation. Le réservoir principal 5 définit en outre, à l'arrière, un logement supérieur 5b pour un troisième réservoir 11 contenant un liquide de lavage pour l'opérateur, de préférence pour le lavage des mains après l'utilisation du pulvérisateur A. De manière avantageuse, le second réservoir 6, positionné dans la partie inférieure et centrale par rapport au réservoir principal 5, confère la stabilité à la citerne 1 même lorsque le réservoir principal 5 lui- même est partiellement ou complètement vide, évitant des renversements possibles sur les terrains en pente. De manière appropriée, étant donné que l'arbre de cardan est logé dans le trou 7, en cas de rupture de l'arbre lui-même, il n'endommagera éventuellement que le second réservoir 6, qui sera changé individuellement, et non le réservoir principal 5 ou d'autres parties de la citerne 1 (comme cela se passe dans les types connus) avec une économie considérable du point de vue économique. De manière utile, le troisième réservoir 11 pour le liquide de lavage destiné à l'opérateur, positionné à l'arrière et dans la partie supérieure de la citerne 1, permet une répartition correcte du chariot sur les roues arrière 4 du chariot 2, également un réservoir principal 5 partiellement ou complètement vide, garantissant la traction optimale des roues 4 et évitant ainsi d'éventuelles embardées. En pratique, on a constaté que l'invention remplissait pleinement l'objectif et les buts préfixés. L'invention ainsi conçue est susceptible de recevoir de nombreuses modifications et variantes, toutes se trouvant dans le cadre des revendications ; en outre, tous les détails pourront être remplacés par d'autres détails techniquement équivalents. Dans les exemples de réalisation illustrés, des caractéristiques individuelles indiquées par rapport à des exemples spécifiques pourront être en réalité remplacées par d'autres caractéristiques existant dans d'autres exemples de réalisation. En pratique, les matériaux utilisés, non seulement la forme mais les dimensions, peuvent être quelconques selon les exigences et l'état de la technique, sans pour autant sortir du cadre de protection des revendications annexées | Citerne pour pulvérisateurs tractés à usage agricole et similaires, associée à un chariot de remorquage (2). Elle comprend un réservoir principal (5) pour le liquide à pulvériser comportant dans sa partie inférieure un logement (5a) sensiblement longitudinal central approprié pour recevoir un second réservoir (6) pour le liquide détergent des circuits de pulvérisation et du réservoir principal (5), le second réservoir (6) étant positionné afin de rendre le pulvérisateur (A) sensiblement stable dans toutes les conditions d'utilisation. | 1. Citerne pour pulvérisateurs tractés à usage agricole et similaires associée à un chariot de remorquage (2), caractérisée en ce qu'elle comprend un réservoir principal (5) pour le liquide à pulvériser comportant dans sa partie inférieure un logement (5a) sensiblement longitudinal central approprié pour recevoir un second réservoir (6) pour le liquide détergent des circuits de pulvérisation et dudit réservoir principal (5), ledit second réservoir (6) étant positionné afin de rendre le pulvérisateur (A) sensiblement stable dans toutes les conditions d'utilisation. 2. Citerne selon la 1, caractérisée en ce que ledit logement (5a) pour ledit second réservoir (6) a une conformation sensiblement allongée traversante d'un profil approprié. 3. Citerne selon la 1, caractérisée 20 en ce que ledit second réservoir (6) comporte un trou central traversant (7) sensiblement cylindrique. 4. Citerne selon une ou plusieurs des précédentes, caractérisée en ce que 25 ledit second réservoir (6) comprend dans sa partie arrière un tube (8) sensiblement vertical de remplissage en liquide, ledit tube étant logé dans un renfoncement (9) correspondant défini à l'arrière sur ledit réservoir principal (5). 5. Citerne selon la 1, caractérisée en ce que ledit réservoir principal (5) définit à l'arrière un logement (5b) pour un troisième réservoir (11) contenant un liquide pour le lavage de l'opérateur. | A,B | A01,B65 | A01M,B65D | A01M 7,B65D 88 | A01M 7/00,B65D 88/12 |
FR2899382 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION DE STRUCTURES SOI AVEC LIMITATION DES LIGNES DE GLISSEMENT | 20,071,005 | Domaine technique et art antérieur La présente invention concerne la fabrication de plaques, également dénommées "wafer", et notamment celles de type SOI (acronyme de l'expression anglo-saxonne "Silicon On Insulator" pour "silicium sur isolant"). De façon bien connue, le procédé de fabrication d'une plaque SOI mettant en oeuvre la technologie Smart CutTM (décrite dans le document US 5 374 564 ou dans l'article de A.J. Auberton-Hervé et al. intitulé "Why can Smart-Cut Change the future of microelectronics Int. Journal of High Speed Electronics and Systems, Vol.10, Nol, 2000, p.131-146) fait appel à une opération de transfert entre une tranche mince de silicium donneuse qui est préalablement oxydée, implantée et collée sur une tranche de silicium acceptante formant le substrat de base. Une fois ce transfert effectué, la plaque SOI ainsi obtenue entre dans un processus de finition qui aura pour but principal de parfaire la stabilisation de son interface de collage, d'améliorer la rugosité de sa surface, et de réduire son épaisseur à celles souhaitées sur le produit final. Ce processus de finition fait appel, sans que cela puisse en exclure d'autres techniques, à des procédés de traitement thermique. A la suite de ces traitements thermiques, et plus particulièrement ceux réalisés à hautes températures (haute température s'entendant dans une acceptation générale comme étant supérieure à 1000 C), des défauts de type "slip lines" (ce terme de "slip lines" étant dans le présent texte considéré comme l'équivalent de "lignes de glissement" en français) peuvent être observées sur les plaques. Ces slip lines sont susceptibles d'apparaître sur toute la surface de la plaque, notamment au niveau de la périphérie de la plaque et des éléments supportant la plaque dans le four de recuit. Ces défauts rendent impropres l'utilisation des plaques SOI pour la fabrication de circuits. La figure 1 présente une vue observée au microscope électronique (SEM) d'une slip line 10 sur une plaque SOI, la slip line 10 traversant la couronne depuis le bord de la plaque (à gauche de la vue). Pour la fabrication des plaques SOI, la tranche de silicium acceptante formant le substrat de base est préalablement préparée avant la fabrication de la structure SOI. Cette préparation comprend typiquement comme illustré sur la figure 2, des étapes S1 à S12 correspondant respectivement à : - S1: tirage d'un lingot de silicium, - S2: sciage de tranches de silicium dans le lingot, - S3: traitement mécanique des tranches, - S4: traitement chimique des tranches, - S5: nettoyage des tranches, - S6: recuit DKA des tranches, - S7: polissage bordure des tranches, - S8: polissage des tranches, - S9: nettoyage des tranches, - S10: inspection des tranches, - S11: conditionnement des tranches, et - S12: expédition des tranches chez le fabriquant de plaques SOI. Parmi ces étapes, l'étape S6 correspond à la mise en oeuvre d'un 25 Recuit dit "Donor Killer Anneal" (ci-après appelé "recuit DKA") ou encore "Thermal Donor killer". Le recuit DKA consiste en une opération de traitement thermique. Il peut s'agir en l'occurrence soit d'un traitement à basse température (le terme de basse température s'entendant ici de l'ordre de 500 à 700 C) 30 dans un four de type Batch pendant une durée de quelques dizaines de minutes, soit d'un traitement de type RTP ("Rapid Thermal Process") à plus haute température (ce terme s'entendant ici comme supérieur à 700 C) et pour des durées plus courtes (de quelques secondes à quelques minutes). Il a pour vocation de supprimer les atomes d'oxygène donneurs de charge inclus dans le matériau, en les convertissant d'un état "susbtitutionnel" à un état "intersticiel". Résumé de l'invention L'invention a pour but de proposer une solution de fabrication de 10 plaques SOI qui permet de diminuer l'apparition des défauts de type slip lines dans les plaques sans affecter les autres caractéristiques de la plaque SOI finale (macro défauts, caractéristiques électriques, nano-topologie, défectivité particulaire, etc.). Ce but est atteint avec un procédé de fabrication d'une plaque 15 SOI comprenant au moins les étapes suivantes: a) préparation d'un substrat de base en silicium, b) implantation d'espèces à travers une surface d'une tranche de silicium donneuse, c) collage de ladite tranche de silicium donneuse sur ledit 20 substrat de base au niveau de sa surface implantée, d) détachement de la tranche de silicium donneuse au niveau de la zone fragilisée par l'implantation, caractérisé en ce que, dans l'étape a), le substrat de base est formé d'une tranche de silicium n'ayant subit aucun traitement thermique 25 de type recuit DKA. Ainsi, l'invention propose d'utiliser des substrats de base pour la fabrication de plaques SOI qui n'ont pas subit de traitement thermique de type DKA, à savoir un traitement thermique à une température supérieure ou égale à environ 500 C pendant plusieurs minutes ou à une 30 température d'au moins 700 C sur une durée de quelques secondes à quelques minutes.5 Comme démontré plus loin, la suppression du recuit de type DKA lors de la préparation du substrat de base pour la fabrication d'une plaque SOI, et en particulier une plaque SOI de diamètre de 300 mm, permet de réduire largement la défectivité de type slip lines dans la plaque SOI finale sans dégrader les autres caractéristiques de la plaque SOI. Cette suppression permet en particulier d'éliminer les slip lines dans la plaque aux endroits correspondant aux portions de en contact avec le support ("boat") utilisé dans le four de recuit DKA lors de la préparation du substrat de base standard. La présente invention concerne également un substrat de base pour la fabrication d'une plaque SOI conformément au procédé décrit précédemment, caractérisé en ce qu'il est formé d'une tranche de silicium n'ayant subit aucun traitement thermique de type recuit DKA. Brève description des figures - la figure 1 est une photographie prise au microscope électronique (SEM) montrant un défaut de type slip lines sur une plaque 20 SOI, - la figure 2 est un ordinogramme illustrant les étapes mises en oeuvre dans la préparation d'un substrat de base de l'art antérieur utilisé pour la fabrication d'une plaque SOI, - la figure 3 est une cartographie obtenue en mesurant une 25 plaque de SOI finale avec un équipement de type KLA Tencor SPI ou SP2 montrant les défauts de type slip lines présents sur la plaque SOI fabriquée avec un substrat de base ayant subit un recuit DKA au cours de sa préparation, - la figure 4 est une cartographie obtenue en mesurant une 30 plaque de SOI finale avec un équipement de type KLA Tencor SPI ou SP2 montrant les positions relatives des points de contacts du support utilisé pour le recuit DKA avec les défauts de type slip lines observés sur la plaques SOI finale, et - la figure 5 est un graphe montrant la diminution de la longueur moyenne des défauts de type slip lines sur des plaques SOI finales réalisées avec des substrats de base n'ayant pas subit de recuit DKA au cours de leur préparation. Exposé détaillé de modes de réalisation de l'invention La méthode de la présente invention s'applique d'une manière générale à la réalisation de plaques (wafers) SOI par la technologie Smart CutTM. L'invention propose de supprimer le recours au recuit DKA (étape 15 S6 dans la figure 2) dans la préparation des substrats de base utilisés pour la fabrication des plaques SOI, en démontrant que cette suppression améliore la défectivité de type slip lines sans impacter les autres paramètres des plaques SOI fabriquées. De façon bien connue, la fabrication d'une plaque SOI suivant la 20 technologie SmartCutTM comprend les étapes suivantes : -implantation d'espèces gazeuses, (H, He,... seule ou en combinaison) dans un premier substrat de silicium oxydé pour former une zone de fragilisation dans celui-ci délimitant une tranche de silicium donneuse, 25 - collage, par exemple par adhésion moléculaire, du premier substrat de silicium sur un deuxième substrat en silicium correspondant au substrat de base préparé comme décrit précédemment, - détachement par clivage ("splitting") (thermiquement ou 30 mécaniquement) de la tranche de silicium donneuse au niveau de la zone fragilisée par l'implantation, et éventuellement10 finition par gravure chimique, polissage/planarisation, et/ou traitement thermique. On obtient ainsi une plaque SOI comprenant un substrat de base avec une couche d'oxyde (SiO2) enterrée et un film mince silicium obtenu 5 par le report de la tranche de silicium donneuse. Dans le cadre d'une plaque SOI, les défauts de type slip lines sont typiquement reliés aux caractéristiques du substrat de base. Inversement, les caractéristiques du substrat de base peuvent prédisposer la défectivité slip lines observée sur les plaques SOI finales. Généralement, 10 dans la plaque SOI, le substrat de base a pour principale fonction de supporter mécaniquement la couche mince de silicium transférée. Les propriétés du matériau formant le substrat de base sont généralement moins étudiées que ceux du matériau de la couche mince. La figure 3 montre la défectivité slip lines (reproductible dans sa 15 position) observée sur des plaques SOI produites à partir de substrats de base préparés spécifiquement avec un recuit de type DKA. Cette figure correspond à la cartographie obtenue en mesurant la plaque SOI finale sur un équipement d'inspection automatique de type KLA Tencor SPI ou SP2, avec une recette de mesure adaptée à ce type de défectivité et des seuils 20 de l'ordre de 0,2 ou 0,15 pm. Les slip lines considérées correspondent aux slip lines 21 et 22 encadrées sur le bord de la plaque 20. La position de ces slip lines corrèle avec les points de contact du support ("boat") utilisé dans le four de recuit DKA lors de la préparation du substrat de base. Les positions des points de contact du support sont 25 repérées sur la figure 4 par des cercles 23, 24 et 25. L'avantage principal sur le produit SOI final de la suppression du recuit DKA dans la préparation du substrat de base ayant servi à sa fabrication se trouve dans l'amélioration de la défectivité de type slip lines. La figure 5 montre la longueur moyenne des slip lines mesurées sur des 30 plaques SOI de 300 mm de diamètre, les plaques étant toutes produites suivant le même procédé comme décrit précédemment, avec comme seule différence la présence ou non d'un recuit DKA dans la préparation du substrat de base utilisé. On constate que les plaques SOI fabriquées avec des substrats de base préparés sans recuit DKA ("Sans DKA Type A", "Sans DKA Type B" et "Sans DKA Type C" sur la figure 5) présentent une défectivité slip lines très largement réduite par rapport aux plaques SOI réalisées avec un substrat de base préparé avec un recuit DKA ("Avec DKA Type C" sur la figure 5). Plus précisément, sans recuit DKA du substrat de base, la plaque SOI présente une longueur moyenne de slip lines au moins inférieure à 3000 microns ("Sans DKA Type C" sur la figure 5) alors qu'avec un recuit DKA du substrat de base elle présente une longueur moyenne de slip lines supérieure à 8500 microns ("Avec DKA Type C" sur la figure 5). Par ailleurs, la demanderesse a constaté que la suppression du recuit DKA dans la préparation du substrat de base n'induit aucune autre variation dans les caractéristiques de la plaque SOI finale. On peut citer en 15 particulier : - Absence d'impact sur la caractérisation des macro-défauts (BMD pour "Bulk Micro-Defect", principalement issus de la précipitation d'oxygène du substrat au cours des différents traitements thermiques que subit le substrat) inclus dans les 20 matériaux constitutifs de la plaque SOI (Densité de l'ordre de 1.108 défauts/cm3), Absence d'impact sur la caractérisation électrique (mobilité des électrons, mobilité des trous, densité de sites de piégeage aux interfaces (DIT)) des plaques SOI produites, 25 - Absence d'impact sur la nano-topologie finale des plaques SOI produites, - Absence d'impact sur la défectivité particulaire observée sur les plaques par un équipement de type KLA Tencor SPI ou SP2, à l'exception des slip lines mentionnées ci-dessus. 30 | Procédé de fabrication d'une plaque SOI comprenant au moins les étapes suivantes :a) préparation d'un substrat de base en silicium,b) implantation d'espèces à travers une surface d'une tranche de silicium donneuse,c) collage de ladite tranche de silicium donneuse sur ledit substrat de base au niveau de sa surface implantée,d) détachement de la tranche de silicium donneuse au niveau de la zone fragilisée par l'implantation,caractérisé en ce que, dans l'étape a), le substrat de base est formé d'une tranche de silicium n'ayant subit aucun traitement thermique de type recuit DKA. | 1. Procédé de fabrication d'une plaque SOI comprenant au moins 5 les étapes suivantes: a) préparation d'un substrat de base en silicium, b) implantation d'espèces à travers une surface d'une tranche de silicium donneuse, c) collage de ladite tranche de silicium donneuse sur ledit 10 substrat de base au niveau de sa surface implantée, d) détachement de la tranche de silicium donneuse au niveau de la zone fragilisée par l'implantation, caractérisé en ce que, dans l'étape a), le substrat de base est formé d'une tranche de silicium n'ayant subit aucun traitement thermique 15 de type recuit DKA. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, dans l'étape a), la tranche de silicium formant le substrat de base n'a pas été soumise à des traitements thermiques supérieurs à 500 C. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'on élimine les défauts de type slip lines aux endroits de la plaque SOI correspondant aux portions de contact du substrat de base avec un support utilisé dans un four lors d'un recuit DKA. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la plaque SOI à un diamètre de 300 mm. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que la 30 plaque SOI présente une longueur moyenne de slip lines inférieure à 3000 microns. 20 25 6. Substrat destiné à former un substrat de base pour la fabrication d'une plaque SOI conformément au procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il est formé d'une tranche de silicium n'ayant subit aucun traitement thermique de type recuit DKA. | H | H01 | H01L | H01L 21 | H01L 21/762 |
FR2896633 | A1 | SYSTEME POUR ANIMER DES ELEMENTS DE DECORATION | 20,070,727 | La présente invention concerne un ou des produits mus au moyen de fils reliant lesdits éléments de décoration à un mécanisme d'animation permettant de reproduire automatiquement le même cycle prédéterminé de mouvements desdits éléments de décoration. On connaît de tels systèmes, utilisés pour animer par exemple les vitrines des boutiques et créer des décors sur différents thèmes en fonction du magasin ou de la période de l'année. Un système d'animation connu comprend différents éléments de décoration mus au moyen de fils, chacun des éléments de décoration possédant son propre mécanisme d'animation disposé à la verticale de l'élément de décoration. Ce système présente l'inconvénient d'utiliser autant de mécanismes d'animation que d'éléments de décoration installés. Le nombre important de mécanismes d'animation multiplie d'autant le prix du système d'animation ainsi que l'espace occupé par l'ensemble des mécanismes. Par ailleurs, on connaît du brevet FR 1 194 695, une maquette animée constituée d'un boîtier dont la partie inférieure est aménagée comme une scène et comporte des éléments de décoration et dont la partie supérieure contient un seul mécanisme d'animation animant l'ensemble des éléments de décoration. De par sa conception, ce système est une maquette occupant un petit espace, difficilement visible dans la vitrine d'une boutique. Il est nécessaire de prévoir plusieurs maquettes si l'on souhaite animer différents espaces dans une même vitrine. Le but de la présente invention est donc de pallier ces différents inconvénients, en proposant un système pour animer des éléments de décoration ou des produits mus au moyen de fils, permettant, au moyen d'un seul système, d'animer simultanément un ensemble d'éléments de décoration ou de produits répartis dans différents espaces à décorer, par exemple plusieurs vitrines ainsi que l'intérieur d'un magasin. ADJUM1-FR-1 TEXTE DEPOSE - 2 - A cet effet, et conformément à la présente invention, il est proposé un système pour animer des éléments de décoration ou des produits mus au moyen de fils reliant lesdits éléments de décoration à un mécanisme d'animation permettant de reproduire automatiquement le même cycle prédéterminé de mouvements desdits éléments de décoration, remarquable en ce qu'il comprend : - un dispositif d'animation dans lequel est disposé le mécanisme d'animation, - au moins un élément de décoration ou un produit animé par au moins un fil d'animation, ledit élément de décoration et son fil d'animation étant disposés à l'extérieur du dispositif d'animation et répartis dans un espace à décorer, - au moins un câble de commande, prévu pour relier ledit fil d'animation de l'élément de décoration au mécanisme d'animation, - des moyens de transmission des mouvements du mécanisme d'animation jusqu'à l'élément de décoration par l'intermédiaire du câble de commande et du fil d'animation, lesdits moyens de transmission étant répartis dans l'espace à décorer en fonction de l'emplacement de l'élément de décoration par rapport au dispositif d'animation. Le mécanisme d'animation comprend de préférence un moteur, un arbre entraîné en rotation par ledit moteur et comprenant un axe de rotation et au moins un excentrique qui définit un axe parallèle et décalé par rapport audit axe de rotation, excentrique sur lequel est monté en pivot le câble de commande. D'une manière avantageuse, le dispositif d'animation comprend au moins un orifice de sortie du câble de commande, ledit câble de commande comprenant, du côté extérieur au dispositif d'animation, un organe de butée contre ledit orifice de sortie empêchant le câble de commande de rentrer entièrement dans le dispositif d'animation. D'une manière préférée, le câble de commande est un câble souple dont la longueur est telle que le câble de ADJUM1-FR-1_TEXTE DEPOSE - 3 - commande pend librement à l'intérieur dudit dispositif d'animation entre l'orifice de sortie et l'excentrique lorsque ledit câble de commande n'est pas utilisé. D'une manière avantageuse, le câble de commande 5 comprend un dispositif de lestage et de guidage monté à proximité de l'excentrique. Le système selon l'invention permet de répartir dans différents espaces à décorer différents éléments de décoration ou produits en utilisant un seul et unique 10 dispositif d'animation centralisé dans lequel est disposé le mécanisme d'animation. D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre d'un système conforme à l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif, en 15 référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un système selon l'invention, - la figure 2 est une vue de dessus montrant l'intérieur d'un dispositif d'animation et des câbles de 20 commande utilisés dans ledit système, - la figure 3 est une vue en perspective montrant l'intérieur dudit dispositif d'animation et les câbles de commande, et - la figure 4 est une vue latérale du dispositif 25 d'animation et des câbles de commande. En référence aux figures 1 et 2, le système 1 pour animer des éléments de décoration ou des produits selon l'invention comprend : - un dispositif d'animation 2 dans lequel est disposé 30 un mécanisme d'animation, - trois éléments de décoration 4 animés par des fils d'animation 5, lesdits éléments de décoration 4 et leurs fils d'animation 5 respectifs étant disposés à l'extérieur du dispositif d'animation 2 et répartis dans différents 35 espaces à décorer, tels que les vitrines et l'intérieur d'un magasin - trois câbles de commande 6, prévus pour relier les fils d'animation 5 des éléments de décoration 4 au ADIUM1-FR-1_TEXTE DEPOSE - 4 mécanisme d'animation, et - des moyens de transmission 7 des mouvements du mécanisme d'animation jusqu'aux éléments de décoration 4 par l'intermédiaire des câbles de commande 6 et des fils d'animation 5, lesdits moyens de transmission 7 étant par exemple des poulies recevant les fils d'animation 5, réparties dans les différents espaces à décorer en fonction de l'emplacement des éléments de décoration 4 par rapport au dispositif d'animation 2. Les éléments de décoration 4 sont des personnages, des objets, interchangeables, choisis par exemple en fonction d'un thème de décoration du magasin selon les périodes de l'année, par exemple Noël, Carnaval, Pâques, soldes, etc. Les éléments de décoration 4 peuvent être remplacés par des produits similaires aux produits vendus dans le magasin. Les fils d'animation 5 sont de préférence des fils transparents de Nylon . Un élément de décoration peut être mû par un ou plusieurs fils d'animation, en fonction des mouvements que l'on veut donner. En référence aux figures 2 à 4, le dispositif d'animation 2 présente la forme d'une boite 3 parallélépipédique, dont la face supérieure constitue un couvercle 14, et dans laquelle est disposé le mécanisme d'animation. Le mécanisme d'animation comprend un moteur 8, pourvu d'un réducteur (non représenté) et maintenu par une paroi séparatrice 9 prévue à l'intérieur de la boite 3. Ledit moteur entraîne en rotation un arbre 10 qui comprend un axe de rotation 11 et trois excentriques 12 qui définissent des axes parallèles décalés les uns par rapport aux autres et par rapport audit axe de rotation 11. Les différents excentriques 12 permettent de réaliser différents mouvements d'animation. Sur chaque excentrique 12 est monté en pivot un câble de commande 6, comme cela sera décrit plus loin. Il est bien évident que l'on peut prévoir un nombre différent d'excentriques et de câbles de commande. La boite 3 comprend trois orifices de sortie 13 pour ADJUM1-FR-1 TEXTE DEPOSE - 5 chacun des câbles de commande 6. Ces orifices de sortie 13 sont disposés selon un axe parallèle à l'axe de rotation 11. Ils sont de préférence prévus dans la partie supérieure de la boite 3, par exemple sur la face supérieure 14 ou en haut de l'une des faces longitudinales 15 de la boite 3. Chaque câble de commande 6 comprend, du côté extérieur à la boite 3 un organe de butée 16 contre l'orifice de sortie 13 correspondant, de manière à empêcher le câble de commande 6 de rentrer entièrement dans la boite 3, de sorte que le câble de commande reste accessible même lorsqu'il n'est pas utilisé. D'une manière avantageuse, l'organe de butée 16 présente la forme d'un anneau serti sur l'extrémité du câble de commande 6, ledit anneau permettant d'attacher un ou plusieurs fils d'animation 5. En dessous de la face supérieure 14 et à proximité des orifices de sortie 13 est prévu un tube de guidage 17 disposé parallèlement à l'axe de rotation 11 permettant de positionner et maintenir verticaux les câbles de commande 6 avant leur passage dans les orifices de sortie 13. Dans le dispositif d'animation utilisé dans la présente invention, les câbles de commande 6 sont des câbles souples dont les longueurs respectives sont telles que, lorsqu'ils ne sont pas utilisés, les câbles de commande 6 pendent librement à l'intérieur de la boite 3 entre les orifices de sortie 13 et les excentriques 12 respectifs comme le montrent les figues 3 et 4, et ce quelle que soit la position des excentriques 12 pendant l'animation. D'une manière avantageuse, chaque câble de commande 6 comprend un dispositif de lestage et de guidage monté à proximité de l'excentrique correspondant 12. Ce dispositif de lestage et de guidage permet au câble de commande 6 qui n'est pas utilisé et qui pend alors librement à l'intérieur de la boite 3 de garder sa position sans risquer de s'enrouler autour de l'excentrique 12 et de ne pas gêner le mouvement des autres excentriques 12 et câbles de commande 6 correspondant utilisés. En effet, de par son ADIUM1-FR-1_TEXTE DEPOSE - 6 - poids, le dispositif de lestage et de guidage permet de s'opposer aux efforts de frottement au niveau de la liaison pivot réalisée entre le câble de commande 6 et l'excentrique correspondant 12. En référence plus spécialement aux figures 2 et 3, le dispositif de lestage et de guidage présente la forme d'un tube en T 18 réalisé en matière pesante. La partie 18a correspondant: à la jambe du T est sertie sur l'extrémité du câble de commande 6 qui est liée à l'excentrique correspondant 12 et présente une longueur suffisante pour maintenir droite et dirigée vers le bas ladite extrémité du câble de commande 6. La partie 18b correspondant à la barre du T est montée en pivot sur l'axe de l'excentrique 12, ce pivot servant également de pivot au câble de commande 6 par rapport à l'excentrique correspondant 12. Selon une autre variante non représentée, le dispositif de lestage et de guidage présente la forme d'un tube réalisé en matière pesante, serti sur le câble de commande à proximité de l'excentrique correspondant, et présentant une longueur suffisante pour maintenir droite et dirigée vers le bas l'extrémité du câble de commande 6 qui est liée à l'excentrique correspondant 12. Dans ce cas, il est nécessaire de prévoir par exemple un galet monté sur l'excentrique et recevant l'extrémité du câble de commande pour assurer le pivot dudit câble de commande par rapport à l'excentrique. Il est bien évident que le tube peut être remplacé par tout autre dispositif de forme différente permettant le lestage et le guidage du câble de commande. Le dispositif d'animation peut comprendre un dispositif de sécurité (non représenté) agence pour débrayer automatiquement le mécanisme d'animation en cas de détection d'un effort trop important sur les fils d'animation 5 et/ou les câbles de commande 6, en particulier lorsque des éléments de décoration 4 adjacents s'entremêlent lors d'une erreur de manipulation par exemple, ou lorsqu'une personne essaie de retenir un des fils d'animation. La présente invention s'applique plus ADJUM1-FR-1 TEXTE DEPOSE - 7 -particulièrement à l'animation d'un même espace commercial ou public, tels que différents espaces prévus dans un même magasin, par exemple les différentes vitrines et les espaces de ventes, ou des stands. Le système selon l'invention permet de répartir dans ces différents espaces différents éléments de décoration, tout en les animant au moyen d'un seul dispositif d'animation centralisé. Le système selon l'invention est particulièrement simple à installer : le dispositif d'animation est par exemple posé au sol dans un endroit centralisé approprié, puis différentes poulies sont accrochées au plafond, en nombre suffisant pour transmettre les mouvements du mécanisme d'animation jusqu'à l'élément de décoration par l'intermédiaire du câble de commande et des fils d'animation. Puis il suffit de relier les éléments de décoration aux câbles de commande avec les fils d'animation en Nylon transparents. Ainsi, le système d'animation selon l'invention permet de donner l'impression de faire voler ou déplacer les éléments de décoration dans les différents espaces à décorer, sur différents axes, amplitudes, et en décalage les uns par rapport aux autres. Les éléments de décoration sont facilement interchangeables pour changer de thème de décoration sans avoir à forcément modifier l'agencement de la décoration dans les différents espaces. Il suffit pour cela de décrocher les éléments de décoration des fils d'animation et de les remplacer par d'autres sujets le cas échéant. Il est possible également de réorganiser l'agencement de la décoration en déplaçant facilement et à volonté les poulies, les fils d'animation et le dispositif d'animation. Lorsque tous les câbles de commande ne sont pas utilisés, les câbles non utilisés se rangent à l'intérieur du dispositif d'animation. Le dispositif de lestage et de guidage permet aux câbles non utilisés de ne pas gêner les mouvements des excentriques et des autres câbles qui continuent à être animés Le nombre de fils d'animation, de câbles de commande et d'excentriques utilisés varie en fonction du nombre ADJUM1-FR-1 TEXTE DEPOSE - 8 - d'éléments de décoration à animer. Il est possible de relier différents fils à un même câble de commande, ainsi qu'à un même élément de décoration, en fonction des mouvements souhaités. Il est possible également de commander différents fils d'animation à partir d'un seul fil d'animation au moyen d'un point de liaison. Les dimensions et formes des excentriques, le moteur seront adaptés en fonction des amplitudes et de la vitesse des mouvements d'animation souhaités. l0 Il est bien évident que l'exemple que l'on vient de donner n'est qu'une illustration particulière en aucun cas limitative quant aux domaines d'application de l'invention. ADJUM1-FR-1_TEXTE DEPOSE | La présente invention concerne un système pour animer des éléments de décoration ou des produits mus au moyen de fils reliant lesdits éléments de décoration à un mécanisme d'animation.Le système (1) comprend un dispositif d'animation (2) dans lequel est disposé le mécanisme d'animation, des éléments de décoration ou des produits (4) animés par des fils d'animation (5), lesdits éléments de décoration (4) et leurs fils d'animation (5) étant disposés à l'extérieur du dispositif d'animation (2) et répartis dans un espace à décorer, des câbles de commande (6), prévus pour relier les fils d'animation (5) des éléments de décoration (4) au mécanisme d'animation, et des moyens de transmission (7) des mouvements du mécanisme d'animation jusqu'aux éléments de décoration (4), lesdits moyens de transmission (7) étant répartis dans l'espace à décorer en fonction de l'emplacement des éléments de décoration (4) par rapport au dispositif d'animation (2). | 1 - Système (1) pour animer des éléments de décoration ou des produits mus au moyen de fils reliant lesdits éléments de décoration à un mécanisme permettant de reproduire automatiquement le prédéterminé de mouvements desdits éléments de caractérisé en ce qu'il comprend : - un dispositif d'animation (2) dans disposé le mécanisme d'animation, au moins un élément de décoration ou und'animation même cycle décoration, lequel est produit (4) animé par au moins un fil d'animation (5), ledit élément de décoration (4) et son fil d'animation (5) étant disposés à l'extérieur du dispositif d'animation (2) et répartis dans un espace à décorer, - au moins un câble de commande (6), prévu pour 15 relier ledit fil d'animation (5) de l'élément de décoration (4) au mécanisme d'animation, - des moyens de transmission (7) des mouvements du mécanisme d'animation jusqu'à l'élément de décoration (4) par l'intermédiaire du câble de commande (6) et du fil 20 d'animation ;5), lesdits moyens de transmission (7) étant répartis dans l'espace à décorer en fonction de l'emplacement de l'élément de décoration (4) par rapport au dispositif d'animation (2). 25 2 - Système (1) selon la 1, caractérisé en ce que le mécanisme d'animation comprend un moteur (8), un arbre (1C) entraîné en rotation par ledit moteur et comprenant un axe de rotation (11) et au moins un excentrique ;12) qui définit un axe parallèle et décalé par 30 rapport audit axe de rotation (11), excentrique (12) sur lequel est monté en pivot le câble de commande (6). 3 - Système (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le 35 dispositif d'animation (2) comprend au moins un orifice de sortie (13) du câble de commande (6) et en ce que le câble de commande (6) comprend, du côté extérieur au dispositif ADJUM1-FR-1_TEXTE DEPOSE- 10 - d'animation (2), un organe de butée (16) contre ledit orifice de sortie (13) empêchant le câble de commande (6) de rentrer entièrement dans le dispositif d'animation (2). 4 - Système (1) selon la 3, caractérisé en ce que le câble de commande (6) est un câble souple dont la longueur est telle que le câble de commande (6) pend librement à l'intérieur dudit dispositif d'animation (2) entre l'orifice de sortie (13) et l'excentrique (12) lorsque ledit câble de commande (6) n'est pas utilisé. 5 - Système (1) selon la 4, caractérisé en ce que le câble de commande (6) comprend un dispositif de lestage et de guidage (18) monté à proximité de l'excentrique (12). 6 - Système (1) selon la 5, caractérisé en ce que le dispositif de lestage et de guidage (18) présente la forme d'un tube en matière pesante serti sur le câble de commande (6) à proximité de l'excentrique (12) et présentant une longueur suffisante pour maintenir droite et dirigée vers le bas l'extrémité du câble de commande (6) qui est liée à l'excentrique (12). 7 - Système (1) selon la 5, caractérisé en ce que le dispositif de lestage et de guidage présente la forme d'un tube en T (18), en matière pesante, serti sur l'extrémité du câble de commande (6) qui est liée à l'excentrique (12), ledit tube (18) étant monté en pivot sur l'axe de l'excentrique (12), et présentant une longueur suffisante pour maintenir droite et dirigée vers le bas ladite extrémité du câble de commande (6). 8 - Système (1) selon l'une quelconque des 3 à 7, caractérisé en ce que le dispositif d'animation (2) présente la forme d'une boîte dont l'une des faces supérieure (14) ou longitudinales (15) comprend ledit orifice de sortie (13) du câble de commande (6). ADJUM1-FR-1 TEXTE DEPOSE- 11 - 9 - Système (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de transmission des mouvements du mécanisme d'animation jusqu'à l'élément de décoration comprennent au moins une poulie (7) recevant le fil d'animation (5). - Système (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il 10 comprend un dispositif de sécurité agencé pour débrayer automatiquement le mécanisme d'animation en cas de détection d'un effort trop important sur les fils d'animation (5) et/ou les câbles de commande (6). ADJUM1-FR-1 TEXTE DEPOSE | H,G | H02,G09 | H02K,G09F | H02K 7,G09F 19 | H02K 7/14,G09F 19/00,G09F 19/08 |
FR2892294 | A1 | IMPLANT CHIRURGICAL | 20,070,427 | La présente invention concerne un destiné à stabiliser une ouverture réalisée sur un os par section transversale incomplète de celui-ci. L'intervention chirurgicale appelée ostéotomie est pratiquée dans le but de modifier l'axe d'un os long, ceci dans le but de corriger une déformation congénitale ou acquise, ou en modifiant l'axe de l'os, de changer la répartition des charges appliquées aux surfaces articulaires sus ou sous-jacentes. L'exemple le plus courant est celui de l'ostéotomie tibiale de valgisation par addition interne. Cette intervention a pour objectif, en valgisant l'axe du tibia, de diminuer les forces appliquées au compartiment interne du genou, celui le plus fréquemment usé, et d'augmenter celles auxquelles est soumis le compartiment externe, en général préservé de l'usure. Actuellement, pour fixer le foyer d'ostéotomie en attendant que la consolidation osseuse survienne, une plaque simple est vissée sur l'os, ce qui présente l'inconvénient de reporter les charges sur les seules vis avec le risque qu'il y ait une migration des vis ou leur rupture. Cette technique est améliorée en utilisant des têtes de vis verrouillables dans la plaque, le tout formant un montage monobloc de meilleur résistance mécanique. Mais les forces d'appui sont toujours réparties sur les seules vis. On peut également utiliser une plaque vissée comportant une cale à sa partie centrale, celle-ci s'intercalant dans le foyer d'ostéotomie. Malheureusement, son appui est )d principalement sur la partie spongieuse et il existe toujours un risque d'expulsion de la plaque par les forces d'expulsion générées par la compression verticale. Le but de l'invention est donc de réaliser un implant chirurgical utilisé pour le foyer d'ostéotomie qui ne risque pas une rupture des moyens de fixation à l'os ou son expulsion. L'invention est basée sur le fait que les os sont constitués d'un os spongieux au centre ayant une résistance mécanique médiocre, entouré à sa périphérie par de l'os appelé cortical très dense et très résistant. L'objet de l'invention est donc un implant chirurgical destiné à stabiliser un foyer d'ouverture osseuse appelé foyer d'ostéotomie entre deux corticales osseuses, caractérisé en ce qu'il comprend une plaque comportant: une gorge inférieure et une gorge supérieure dans lesquelles les corticales osseuses viennent respectivement s'appuyer. Les deux gorges constituent des zones d'encastrement procurant une très bonne stabilité primaire à l'implant et diminuent également les risques de migration secondaire. Les buts, objets et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit faite en référence aux dessins dans lesquels : la figure 1 représente une coupe de l'implant en place dans le foyer d'ostéotomie. la figure 2 représente une vue de face l'implant en place. L'invention est basée sur le fait que les os sont constitués d'un os spongieux 10 au centre ayant une résistance mécanique médiocre, entouré à sa périphérie par la partie 12 appelée os cortical très dense et très résistant. En référence aux figures, l'implant est constitué d'une plaque 14 d'épaisseur et de hauteur adaptées au site anatomique, comportant une gorge supérieure 16 et une gorge inférieure 18 dans laquelle les corticales osseuses 20 et 22 viennent respectivement s'appuyer. De part et d'autre de cette zone centrale la plaque peut se prolonger de part et d'autre par une partie plus fine telle la pot.tiçi} de pl qi e 24 permettant d'accroître la stabilité du montage par vissage dans l'os cortical au moyen de vis courtes telles que la vis 26. A noter que l'on peut se dispenser d'utiliser des vis du fait des gorges 16 et 18 selon l'invention. La partie endo-osseuse de la corticale osseuse s'appuie contre la berge interne de la gorge correspondante de façon à neutraliser les forces d'expulsion. De la même façon, les forces qui pourraient tendre à faire rentrer la plaque dans l'ouverture osseuse sont contrées par l'appui de la partie externe de la corticale osseuse contre la berge externe de la gorge. Les deux gorges ont de préférence une forme en U. A noter que, ayant une taille variable, l'implant selon l'invention peut s'adapter à toutes les hauteurs d'ouvertures et à tous les os du squelette pouvant nécessiter ce type d'intervention chirurgicale. La description ci-dessous dont le but est de mieux comprendre l'invention concerne la technique chirurgicale de l'ostéotomie tibiale de valgisation par addition interne qui est un exemple non limitatif d'application de l'invention. L'intervention consiste à pratiquer une incision cutanée oblique, de haut en bas et d'arrière en avant sur la face interne de l'extrémité supérieure du tibia. L'os est exposé et sous contrôle radiologique un trait de scie est réalisé à la scie oscillante. Il est légèrement ascendant de dedans en dehors et n'entreprend pas la corticale osseuse externe qui fait fonction de charnière. Très progressivement, afin de ne pas rompre cette charnière qui utilise les capacités de déformation plastique de l'os, un coin est entré dans le trait de scie. Gradué, il permet d'arriver à la hauteur d'ouverture souhaitée à laquelle devra être ajoutée la hauteur des gorges inférieure et supérieure de la plaque. Celle-ci est alors positionnée dans l'ouverture et le coin est enlevé, laissant les corticales prendre appui dans ses gorges dont le rebord intra osseux s'impact dans l'os spongieux. Le montage déjà stable réalisé peut alors être complété par le vissage des prolongements de la plaque. Les avantages de cette invention sont les suivants : - Une excellente stabilité primaire par simple impaction 5 des corticales osseuse dans les gorges de l'implant. - Un possible renforcement du montage par l'adjonction de vis. - Son faible encombrement qui rend l'incision nécessaire à son implantation plus courte donc l'intervention d'ostéotomie 10 moins invasive et plus rapide. - N'ayant pas de cale s'interposant entre les surfaces d'os spongieux, la rehabitation osseuse du foyer d'ouverture est plus complète et la perte de substance moins importante en cas d'ablation de la plaque. 15 La bonne stabilité de l'appui cortical favorise une remise en charge rapide et ainsi accélère la revalidation du patient. - Compte tenu de son faible encombrement l'implant rend une éventuelle implantation ultérieure de matériel intra 20 osseux possible sans avoir à réaliser l'ablation de la plaque. Par exemple dans le cas de l'utilisation de l'invention pour une ostéotomie tibiale, la pose d'une prothèse du genou ultérieure ou concomitante à l'ostéotomie est ainsi facilitée | Implant chirurgical destiné à stabiliser un foyer d'ouverture osseuse appelé foyer d'ostéotomie entre deux corticales osseuses (3), et comprenant une plaque (1) comportant une gorge inférieure et une gorge supérieure (2) dans lesquelles les corticales osseuses (3) viennent respectivement s'appuyer. | Revendications 1) Implant chirurgical destiné à stabiliser un foyer d'ouverture osseuse appelé foyer d'ostéotomie entre deux corticales osseuses (20 et 22), caractérisé en ce qu'il comprend une plaque (14) comportant une gorge supérieure (16) et une gorge inférieure (18) dans lesquelles lesdites corticales osseuses viennent respectivement s'appuyer. 2) Implant chirurgical selon la 1, caractérisé en ce que ladite plaque (14) se prolonge à sa partie supérieure et à sa partie inférieure par une zone plus fine (24) munie d'orifices pour le passage de vis (26) permettant d'accroître sa stabilité. 3) Implant chirurgical selon la 2, caractérisé en ce que la berge interne de chacune des gorges supérieure (16) et inférieure (18) est adaptée pour servir d'appui respectivement aux parties endo-osseuses de chacune des corticales osseuses (20 et 22) de façon à neutraliser les forces d'expulsion. 4) Implant chirurgical selon la 2, caractérisé en ce que la berge externe de chacune des gorges supérieure (16) et inférieure (18) est adaptée pour servir d'appui respectivement aux parties endo-osseuses de chacune des corticales osseuses (20 et 22) de façon à contrer les forces qui pourraient tendre à faire rentrer ladite plaque (14) dans l'ouverture osseuse. 5) Implant chirurgical selon l'une des 1 à 4 ayant une taille variable de façon à s'adapter à toutes les hauteurs d'ouvertures et à tous les os du squelette pouvant nécessiter ce type d'intervention chirurgicale. | A | A61 | A61B | A61B 17 | A61B 17/68 |
FR2891764 | A1 | DISPOSITIF DE TRANSFERT D'UN OBJET POUR MACHINE D'IMPRESSION MACHINE D'IMPRESSION ET PROCEDE DE TRANSFERT | 20,070,413 | La présente invention concerne un dispositif de transfert pour machine d'impression du type comportant un bâti de support, un bras manipulateur porté par le bâti de support et articulé par rapport au bâti de support, autour d'un axe de pivotement, une pince de préhension de l'objet portée par le bras manipulateur et articulée par rapport au bras manipulateur, autour d'un axe de basculement décalé angulairement par rapport à l'axe de pivotement ; et des moyens d'entraînement adaptés pour entraîner en rotation concomitamment le bras manipulateur et la pince de préhension au cours d'une phase de rotation intermédiaire. Des machines d'impression par sérigraphie sont utilisées pour l'impression répétitive d'objets identiques ayant un axe de révolution. Dans de telles machines d'impression par sérigraphie, l'impression s'effectue dans un poste d'impression par rotation des objets autour de leur axe de révolution et déplacement concomitant, dans un plan tangentiel aux objets, d'un écran au travers duquel de l'encre est transférée, par pression d'une racle sur l'écran, l'écran étant enserré entre les objets et la racle. Dans le poste d'impression, les objets sont maintenus et entraînés en rotation par un ensemble de retenue et d'entraînement comprenant un culot de réception du fond de l'objet et une pointe montée mobile axialement par rapport au culot et propre à s'introduire dans le goulot de l'objet. Les objets à imprimer sont acheminés au voisinage du poste d'impression par un convoyeur d'amenée, puis sont transférés de ce convoyeur jusqu'au poste d'impression par un dispositif de transfert. Par ailleurs, un autre dispositif de transfert symétrique assure le transfert des objets imprimés du poste d'impression vers un convoyeur d'évacuation. Sur les convoyeurs d'amenée et d'évacuation, les objets à imprimer sont généralement disposés avec une orientation différente de celle des objets dans le poste d'impression. Plus précisément, lorsque les objets à imprimer sont des flacons, ceux-ci sont posés verticalement sur la surface du convoyeur avec leur axe de révolution disposé perpendiculairement à la surface du convoyeur. Au contraire, dans le poste d'impression, les objets sont disposés avec leur axe de révolution s'étendant généralement horizontalement, c'est-à-dire perpendiculairement à la direction initiale d'orientation des objets sur le convoyeur. Le dispositif de transfert, interposé entre le convoyeur d'amenée et le poste d'impression, est propre à assurer le déplacement global des objets entre l'extrémité de sortie du convoyeur et l'ensemble de retenue et d'entraînement, tout en assurant simultanément un basculement des objets sur eux-mêmes. Un mouvement inverse est assuré par l'autre dispositif de transfert afin de transférer les objets imprimés du poste d'impression au convoyeur d'évacuation. Un tel dispositif de transfert pour le chargement et/ou le déchargement de l'objet dans un poste d'impression est décrit, par exemple, dans le document FR 2 775 471. Dans ce document, le dispositif de transfert est adapté pour faire basculer chaque objet sur lui-même tout au long de la trajectoire de déplacement de celui-ci, du convoyeur à l'ensemble de retenue et d'entraînement. Un tel dispositif de transfert comprend une pince de préhension de l'objet, constituée de deux mâchoires articulées présentant une ouverture en rotation d'un angle suffisant pour permettre la préhension de l'objet tout en évitant que la périphérie de la base des objets ne heurte la surface du convoyeur d'amenée des objets, lors de la phase initiale de déplacement de l'objet vers le poste d'impression. Toutefois, un tel dispositif présente une cadence de transfert des objets faible en raison du temps d'ouverture des mâchoires nécessité par la longueur de la course angulaire effectuée par les mâchoires articulées. Or, ce type de mâchoires est imposé par le faible espace disponible entre convoyeur d'amenée des objets et les objets disposés sur celui-ci pour déplacer l'objet. L'invention a pour but de proposer un dispositif de transfert présentant un rendement de transfert plus élevé. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de transfert, du type précité, caractérisé en ce que moyens d'entraînement comprennent des moyens de synchronisation propres à inhiber temporairement, en fonction de la position du bras manipulateur, le basculement de la pince de préhension par rapport au bras manipulateur, autour de l'axe de basculement, au cours d'au moins une phase de rotation d'extrémité préalable et/ou subséquente à la phase de rotation intermédiaire. Suivant des modes particuliers de réalisation, le dispositif de transfert comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - les moyens d'entraînement sont portés par le bâti de support et comportent un unique moteur d'entraînement adapté pour entraîner le bras manipulateur et la pince de préhension au cours de la phase de rotation intermédiaire et le bras manipulateur au cours de la ou de chaque phase de rotation d'extrémité ; - les moyens d'entraînement comportent des premiers moyens de transmission d'un mouvement de pivotement du bras manipulateur par rapport au bâti de support et des deuxièmes moyens de transmission d'un mouvement de basculement de la pince de préhension par rapport au bras manipulateur, les deuxièmes moyens de transmission coopérant avec les moyens de synchronisation ; - les premiers moyens de transmission comportent un disque d'entraînement solidaire d'un arbre d'entraînement adapté pour entraîner en rotation le disque d'entraînement, un galet de pivotement solidaire du disque d'entraînement, une manivelle solidaire du bras manipulateur et munie d'une rainure de guidage s'étendant radialement par rapport à l'axe de pivotement, la rainure de guidage étant adaptée pour coopérer avec le galet de pivotement pour entraîner en rotation le bras manipulateur, au cours des phases de rotation d'extrémité et de rotation intermédiaire ; - les deuxièmes moyens de transmission comprennent un renvoi d'angle disposé dans le bras manipulateur dont une extrémité porte la pince de préhension et dont l'autre extrémité est reliée aux moyens de synchronisation pour entraîner le renvoi d'angle afin d'entraîner en rotation la pince de préhension au cours des phases de rotation d'extrémité et de rotation intermédiaire ; -les moyens de synchronisation comprennent un chemin de came ménagé sur le disque d'entraînement, le chemin de came comportant au moins une portion d'extrémité présentant une forme adaptée pour entraîner en rotation le renvoi d'angle par rapport au bras manipulateur, et les moyens de synchronisation comprennent un chariot d'entraînement supportant un galet de commande reçu à coulissement dans la ou chaque portion médiane pour entraîner le chariot en translation par rapport au bâti de support et immobiliser en rotation la pince de préhension, par rapport au bras manipulateur au cours de la phase de rotation d'extrémité ; - le chemin de came comporte au moins une portion médiane présentant une forme adaptée pour entraîner le chariot en translation par rapport au bâti de support et mettre en rotation la pince de préhension, par rapport au bras manipulateur au cours de la phase de rotation intermédiaire ; - la pince de préhension comprend un élément de support, deux mors montés sur l'élément de support mobiles en translation selon un axe perpendiculaire à l'axe de basculement, et des moyens de déplacement en translation des mâchoires pour enserrer et/ou libérer l'objet ; et - la pince de préhension comprend en outre au moins deux empreintes présentant chacune un profil spécifique adapté pour coopérer avec la forme particulière d'un objet et comportant des moyens de fixation aux mors. L'invention a également pour objet une machine d'impression du type comprenant un châssis et un dispositif de transfert tel que mentionné ci-dessus porté par le châssis, caractérisé en ce que le bâti de support est monté mobile par rapport au châssis, et les moyens d'entraînement sont en outre aptes à déplacer le bâti de support par rapport au châssis, selon une direction axiale par rapport à l'axe de pivotement, au cours d'une phase de translation. Suivant des modes particuliers de réalisation, la machine d'impression comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - elle comprend un dispositif de transfert du type précité, et elle comprend au moins un cylindre de guidage fixé au châssis et muni d'un patin de guidage, et les moyens d'entraînement du dispositif de transfert comportent des troisièmes moyens de transmission du mouvement de translation du bâti de support par rapport au châssis, les troisièmes moyens de transmission comprenant une gorge formée sur la tranche du disque d'entraînement et munie d'au moins un premier tronçon s'étendant axialement par rapport à l'arbre d'entraînement, le patin de guidage étant adapté pour s'engager dans le premier tronçon de la gorge pour déplacer le bâti de support par rapport au châssis selon un mouvement de translation parallèle à l'axe de pivotement, au cours de la phase de translation ; et - la gorge comporte un second tronçon circulaire et concentrique à l'arbre d'entraînement, et le patin de guidage est adapté pour s'engager dans le second tronçon de la gorge au cours de la phase de rotation d'extrémité et de la phase de rotation intermédiaire pour autoriser le maintien en position du bâti de support et concomitamment le mouvement de rotation du bras manipulateur. L'invention a également pour objet un procédé de transfert d'un objet entre un premier et un second emplacements dans une machine d'impression telle que mentionnée ci-dessus, comprenant les étapes suivantes : - au moins une phase de rotation d'extrémité au cours de laquelle le bras manipulateur est entraîné en rotation autour de l'axe de pivotement et la pince de préhension est fixe par rapport à l'axe de basculement ; - une phase de rotation intermédiaire au cours de laquelle le bras manipulateur est entraîné en rotation autour de l'axe de pivotement et la pince de préhension est entraînée en rotation autour de l'axe de basculement ; et - une phase de translation au cours de laquelle le bâti de support est rapproché ou éloigné du châssis selon un mouvement de translation parallèlement à l'axe de pivotement, le bras manipulateur est fixe par rapport à l'axe de pivotement et la pince de préhension est fixe par rapport à l'axe de basculement. Suivant un mode de réalisation particulier, le procédé comprend une phase de déplacement des mors au cours de laquelle les mors sont déplacés selon un mouvement de translation pour enserrer et/ou libérer l'objet et au cours de laquelle le bras manipulateur est fixe par rapport à l'axe de pivotement et la pince de préhension est fixe par rapport à l'axe de basculement. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'une partie d'une machine d'impression selon l'invention comprenant un dispositif de transfert, également selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe du dispositif de transfert selon le plan II-ll de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en perspective d'une partie des moyens d'entraînement d'un bras manipulateur du dispositif de transfert, illustré sur la figure 1 ; - la figure 4 est une vue en perspective, en coupe partielle, d'une partie des moyens d'entraînement du bras manipulateur du dispositif de transfert, illustré sur la figure 1 ; - la figure 5 est une vue en perspective d'un disque d'entraînement du dispositif de transfert, illustré sur la figure 1 ; - la figure 6 est une vue en perspective d'un chariot d'entraînement du dispositif de transfert, illustré sur la figure 1 ; - la figure 7 est une vue en perspective du dispositif de transfert, illustré sur la figure 1, dans une position au cours d'une phase de rotation d'extrémité initiale du bras manipulateur sur un convoi d'amenée des objets ; - la figure 8 est une vue similaire à la vue de la figure 7 dans une position au cours d'une phase de rotation intermédiaire d'une pince de préhension et du bras manipulateur ; et - la figure 9 est une vue similaire à la vue de la figure 7 dans une position au cours d'une phase de mise en place de l'objet dans un ensemble de retenue et d'entraînement de la machine d'impression. La machine d'impression 2, selon l'invention, comporte un châssis 4 représenté uniquement par une partie de sa face avant 6 sur la figure 1, un ensemble 8 de retenue et d'entraînement en rotation fixé au châssis 4, et un poste d'impression, non représenté, monté sur le châssis 4 au droit de l'ensemble de retenue et d'entraînement 8. Dans la suite de la description, les orientations "supérieure", "inférieure", "avant" et "arrière" correspondent à l'orientation de la machine d'impression 2. L'ensemble de retenue et d'entraînement 8 comporte un culot 10 délimitant une empreinte de forme complémentaire à la forme du fond de l'objet à imprimer 9 et une pointe 12 de retenue du goulot de l'objet, disposée en regard du culot 10. Cette pointe 12 est déplaçable à coulissement vers et à l'écart de la face avant 6 du châssis afin d'enserrer axialement l'objet 9 entre le culot et la pointe. Le culot 10 est entraîné axialement en rotation, au cours de l'impression de l'objet. Contrairement à la pointe, le culot 10 est fixe en translation selon une direction perpendiculaire à la face avant 6 du châssis. La machine d'impression 2 comporte en outre un convoyeur d'amenée 14 des objets à imprimer 9, un dispositif de transfert 15 porté par le châssis 4 et adapté pour déplacer les objets à imprimer 9 du convoyeur d'amenée 14 à l'ensemble de retenue et d'entraînement 8. Elle comporte en outre symétriquement par rapport à un plan vertical médian de la machine d'impression 2 et non représentés sur la figure 1, un convoyeur d'évacuation des objets imprimés et un dispositif de transfert qui assure le déchargement des objets imprimés depuis l'ensemble de retenue et d'entraînement 8 vers le convoyeur d'évacuation. Le convoyeur d'amenée 14 comporte une bande transporteuse 16 refermée en boucle et maintenue entre deux cylindres parallèles de retournement dont l'un est motorisé. Sur ce convoyeur, les objets à imprimer 9 sont disposés successivement en alignement, avec leur axe de révolution disposé verticalement, perpendiculairement à la bande transporteuse 16. Sur l'ensemble de retenue et d'entraînement 8, les objets à imprimer 9 sont disposés avec leur axe de révolution disposé horizontalement. Le culot 10 est positionné dans un plan vertical plus proche de la face avant 6 du châssis que le plan vertical contenant le convoyeur 14. Le dispositif de transfert 15, illustré sur les figues 1 et 2, comporte un équipage mobile 17 monté mobile en translation suivant une direction perpendiculaire à la face avant 6 du châssis. L'équipage mobile 17 comprend un bâti de support 18 portant un bras manipulateur 20 articulé autour d'un axe de pivotement A-A' perpendiculaire à la face avant 6 du châssis, et équipé à son extrémité, d'une pince de préhension 22 articulée autour d'un axe de basculement BB' s'étendant perpendiculairement à l'axe A-A'. L'équipage mobile 17 comprend en outre des moyens d'entraînement 23 de la pince par rapport au châssis 4. Le bâti de support 18 est formé par une plaque de support 24 qui s'étend dans un plan parallèle à la face avant 6 du châssis, et d'un caisson 26 de protection d'une partie du mécanisme d'entraînement du dispositif de transfert 15. La plaque de support 24 comporte une face arrière 27 en vis-à-vis de la face avant 6 du châssis et une face avant 28, opposée à la face arrière 27. Le caisson 26 est fixé sur la face arrière 27 de la plaque de support. Une ouverture 29, pratiquée sur la face arrière du caisson 26, permet l'accès aux éléments du mécanisme d'entraînement. Cette ouverture 29 est refermée par un capot 30. Le bâti de support 18 est monté mobile en translation suivant une direction perpendiculaire à la face avant 6 du châssis. A cet effet, le bâti 18 comporte dans sa partie basse, des paliers 31 traversés par deux cylindres de support 32, 34. Les cylindres de support 32, 34 sont engagés dans les paliers pour porter l'équipage mobile 17 tout en autorisant le coulissement axial de celui-ci le long des cylindres. Les cylindres de support 32, 34 sont fixés sur la face avant 6 du châssis, par l'intermédiaire de blocs de retenue 36, 38. Les blocs 36, 38 supportent les cylindres 32, 34 de façon à ce que leur axe s'étende perpendiculairement à la face avant 6 du châssis. Un patin de guidage 40 est solidaire de la face périphérique supérieure du cylindre de support 32. Un groupe moto réducteur 42 est monté dans un carter sur la face avant 28 de la plaque de support. Un arbre d'entraînement 44, issu du groupe moto réducteur 42 traverse un alésage formé dans la partie intermédiaire et centrale de la plaque de support 24. Son extrémité est solidaire du centre 45 d'un disque d'entraînement 46, agencé dans le caisson 26. Le disque d'entraînement 46, illustré sur les figures 3, 4 et 5, présente une face avant 48 disposée en regard de la face arrière 27 de la plaque de support et une face arrière 50 opposée à sa face avant 48. Il comprend une gorge 52 formée sur sa tranche 54 et un chemin de came 56 agencé sur sa face arrière 50 en bordure du disque. Un galet rotatif de pivotement 58 est monté sur sa face avant 48 en bordure du disque. L'axe 59 du galet est parallèle à l'axe du disque. La gorge 52 présente sur sa tranche cylindrique un profil en forme de L. La branche la plus longue 60 s'étend de façon concentrique au centre 45 du disque dans un plan perpendiculaire à l'axe du disque et la branche courte 62 s'infléchit hors de ce plan vers la face avant 48 du disque. Le patin de guidage 40 solidaire du cylindre de support 32, est engagé dans la gorge 52 pour constituer un point fixe permettant le déplacement de l'équipage mobile 17 par rapport aux cylindres de support 32, 34 sous l'action de la rotation du disque 46. Le chemin de came 56 comporte deux tronçons d'extrémité 64, 66 opposés ayant une forme non circulaire globalement concentrique au centre 45 du disque mais dont le rayon diverge légèrement, et un tronçon central 68 de forme sensiblement concave de courbure inversée à la courbure des tronçons d'extrémité 64, 66. La forme des tronçons d'extrémité 64, 66 est telle qu'elle compense le mouvement relatif entre la pince 22 et le bras 20 afin que la pince 22 soit immobile par rapport au bras alors que celui-ci est entraîné en rotation autour de l'axe B-B' pendant une phase de rotation d'extrémité initiale 70 et une phase de rotation d'extrémité finale 71, comme cela sera explicité ultérieurement. La forme du tronçon central 68 est telle que la pince 22 bascule autours du bras 20 d'un angle de 90 degrés pendant une phase intermédiaire de rotation 72 sur une course du bras s'étendant angulairement le long d'un arc de cercle inférieur à 90 degrés. Un chariot d'entraînement 74 est monté mobile en translation verticale par rapport au caisson 26 au droit et en partie supérieure de la face arrière 50 du disque. Des rouleaux 76 sont interposés entre les flancs du chariot 74 et les parois latérales du caisson 26 pour autoriser le mouvement de translation du chariot. Comme visible sur la figure 6, le chariot 74 présente une forme générale parallélépipédique rectangulaire ayant une ouverture 78 en forme de U à son extrémité supérieure. Un bord intérieur vertical 80 de l'ouverture 78 comporte une crémaillère, non illustrée sur les figures. Un pignon d'entraînement 82 logé dans le caisson 26, est en prise avec cette crémaillère. Le chariot 74 est muni d'un galet de commande 84 positionné sur sa face avant 86, en partie basse du chariot et en vis-à-vis de la face arrière 50 du disque. Ce galet 84 est reçu dans le chemin de came 56 et coopère avec les flancs de celui-ci. Le bras manipulateur 20 comprend une enveloppe 88 portant la pince 22. L'enveloppe 88 est constituée par un fourreau d'entraînement 90 porté par la plaque 24 et contenant un renvoi d'angle 92. Le fourreau 90 est monté sur la plaque 24, libre en rotation autour de son axe, par l'intermédiaire de roulements. L'axe du fourreau 90 s'étend perpendiculairement à la plaque 24 et est confondu à l'axe de pivotement A-A' du bras 20. Une autre extrémité du fourreau 90 est fixée au renvoi d'angle 92. Le fourreau 90, est solidaire d'une manivelle radiale 96, visible sur les figures 3 et 4, dans laquelle une rainure 98 rectiligne est formée. Cette rainure 98 s'étend radialement par rapport à l'axe de pivotement A-A' du fourreau 90. Le galet de pivotement 58 porté par le disque 46, est engagé dans la rainure 98. Le renvoi d'angle 92 comprend un premier arbre d'entraînement 100 de la pince qui est monté libre en rotation à l'intérieur du fourreau 90. Une extrémité de cet arbre 100 est solidaire du pignon d'entraînement 82. L'autre extrémité de cet arbre 100 porte un pignon conique du renvoi d'angle qui coopère avec un pignon conique complémentaire porté par un second arbre d'entraînement 102 du renvoi d'angle. La pince 22 comporte un support 104 monté rotatif par l'intermédiaire de roulements, autours de l'axe B-B', sur une surface 106 périphérique extérieure de l'enveloppe 88. Le support 104 est fixé solidairement au second arbre 102 d'entraînement de la pince. Il porte deux mors 107, 108 disposés en vis-à-vis pour former une mâchoire et un mécanisme d'actionnement 110 des mors 107, 108. Le mécanisme d'actionnement 110 des mors comporte des glissières rectilignes alignées 112 montées à l'extrémité distale du support 104, perpendiculairement à l'axe B-B' et des vérins d'actionnement pneumatique des deux mors 107, 108. Les vérins d'actionnement sont propres à assurer l'écartement et le rapprochement des deux mors 107, 108 sur les glissières 112, selon un mouvement de translation s'étendant de part et d'autre de l'axe B-B' pour permettre la libération, la préhension et le maintien d'un objet 9 entre eux. Chaque mors 107, 108 présente sur une de ses faces en regard de l'autre mors, une empreinte 114, 116 ayant un profil correspondant à la forme d'un objet à imprimer 9. Pour chaque dispositif de transfert 15, il est prévu plusieurs empreintes 114, 116 différentes correspondant à différentes formes possibles des objets à imprimer. Ces empreintes 114, 116 sont adaptées pour être fixées aux mors 107, 108. Le fonctionnement du dispositif de transfert 15 va être décrit en liaison avec les figures 7 à 9. Celui-ci prend l'objet à imprimer 9 disposé sur le convoyeur d'amenée 14 et le déplace pour le mettre dans le culot 10 de l'ensemble de retenue et d'entraînement 8. Initialement, la pince de préhension 22 est disposée au droit du convoyeur d'amenée 14. Les mors 107, 108 entourent l'objet à imprimer 9. Lors d'une phase 120 de déplacement des mors 107, 108, le mécanisme d'actionnement 110 entraîne les mors 107 et 108 sur les glissières 112 afin que ceux-ci se rapprochent l'un de l'autre et enserrent l'objet 9 situé sur le convoyeur 14. Lors de cette phase, le groupe moto réducteur 42 n'entraîne pas le disque d'entraînement 46. L'équipage mobile 17, le bras 20 et la pince 22 sont fixes. Lorsque l'objet 9 est maintenu entre les mors 107, 108, le bras manipulateur 20 pivote seulement autour de l'axe de pivotement A-A' au cours d'une phase de rotation d'extrémité initiale 70, illustrée sur la figure 7. A cet effet, le groupe moto réducteur 42 entraîne en rotation l'arbre d'entraînement 44 qui entraîne le disque d'entraînement 46. Le galet de pivotement 58 situé sur le disque 46, est guidé dans la rainure 98 et entraîne en rotation la manivelle 96 ainsi que l'enveloppe 88 de sorte que le bras 20 et la pince 22 tournent globalement autour de l'axe A-A'. Parallèlement, au cours de la phase de rotation d'extrémité initiale 70, le galet de commande 84 du chariot 74 est guidé dans le premier tronçon d'extrémité 64. Comme le tronçon 64 n'est pas rigoureusement circulaire et que sa forme a été calculée afin que la pince 22 soit fixe par rapport au bras 20, le chariot 74 se déplace en translation verticale ascendante lente par rapport au caisson 26 sur une faible course de sorte que le pignon 82 et l'arbre 100 pivotent juste ce qu'il faut pour compenser le mouvement relatif entre la pince 22 et le bras 20. Précisément, lorsque le chariot 74 se déplace verticalement, la crémaillère 80 engraine le pignon 82 et entraîne celui-ci en rotation. Le mouvement angulaire du pignon 82 est transmis au support 104 de la pince par l'intermédiaire du premier arbre d'entraînement 100, du renvoi d'angle 92 et du second arbre d'entraînement 102. En conséquence, le bras 20 et la pince 22 pivotent autour de l'axe A- A', et la pince 22 est maintenue dans une position fixe par rapport au bras autour de l'axe B-B'. De même, au cours de la phase de rotation d'extrémité initiale 70, le patin de guidage 40 est guidé dans la branche 60 de la gorge du disque d'entraînement. Comme la branche 60 est concentrique au centre 45 du disque, l'équipage mobile 17 est et reste fixe par rapport au châssis 4 de la machine d'impression. Ensuite, au cours d'une phase de rotation intermédiaire 72, illustrée sur la figure 8, le bras manipulateur 20 continue sa rotation autour de l'axe de pivotement A-A' et seulement alors la pince de préhension 22 est entraînée en rotation autour de l'axe de basculement B-B' simultanément au mouvement de rotation du bras 20. A cet effet, le groupe moto réducteur 42 continue à entraîner l'arbre d'entraînement 44 et le disque d'entraînement 46. Le galet de pivotement 58, guidé dans la rainure 98, continue à entraîner la manivelle 96 ainsi que l'enveloppe 88. En conséquence, l'arbre 102 du renvoi d'angle 92 tourne par rapport à l'enveloppe 88 de même que la pince 22 solidaire de l'arbre 102 qui elle aussi tourne par rapport à l'enveloppe 88 globalement d'un angle de 90 autour de son axe de rotation B-B'. Parallèlement, le chariot 74 est animé d'un mouvement de retour à sa position initiale grâce à la forme du tronçon 98 qui guide le galet 84 dans une position radiale identique à celle qu'il avait au début du cycle. Les mors 107 et 108 fixés au support 104 et enserrant l'objet font pivoter ce dernier autour de l'axe de basculement B-B' de sorte que l'objet 9 bascule d'un angle de 90 autour de l'axe de basculement B-B', pendant la phase de rotation intermédiaire 72. Parallèlement également, au cours de la phase de rotation intermédiaire 72, le patin 40 est guidé dans la branche 60 de la gorge 52 de sorte que l'équipage mobile 17 est fixe par rapport au châssis. La phase de rotation intermédiaire 72 se poursuit par une phase de rotation d'extrémité finale 71 au cours de laquelle la pince de préhension 22 est fixe par rapport à l'axe B-B' grâce à l'action du chariot 74 commandé par le galet 84 coopérant avec le profil 66 du disque d'entraînement 46 et au cours de laquelle le bras manipulateur 20 finit sa rotation autour de l'axe de pivotement A- A' afin d'effectuer un course angulaire totale de 90 degrés. En conséquence, le bras manipulateur 20 a pivoté d'un angle total de 90 autour de l'axe de pivotement A-A' pendant l'ensemble des phases de rotation intermédiaire 72, de rotation d'extrémité initiale 70 et de rotation d'extrémité finale 71, tandis que la pince 22 a pivoté globalement de 90 autour de son axe B-B' uniquement pendant la phase de rotation intermédiaire 72. Au cours d'une phase de translation 124, illustrée sur la figure 9, l'équipage mobile 17 est déplacé selon un mouvement de translation parallèle à l'axe A-A' et endirection de la face avant 6 du châssis pour introduire le fond de l'objet 9 dans le culot 10 de l'ensemble de retenue et d'entraînement 8. A cet effet, le groupe moto réducteur 42 continue à entraîner en rotation le disque 46. Le patin de guidage 40 est guidé dans la branche 62 de sorte que le mouvement de rotation du disque 46 est transformé en un mouvement de translation de l'équipage mobile 17 par rapport au châssis 4, le long du cylindre 32. A la fin de la phase 71 et au cours de la phase de translation 124, comme le profil 98 de l'extrémité de la manivelle 96 est concentrique sur cette portion à l'axe 45 du disque d'entraînement 46, le bras 20 n'est plus entraîné en rotation. Lorsque le fond de l'objet 9 a été positionné dans le culot 10, le mécanisme d'actionnement 110 entraîne les mors 107 et 108 afin que ceux-ci s'écartent de l'objet au cours d'une phase de déplacement des mors 130. Enfin, la pointe 12 coulisse pour retenir l'objet en place et l'ensemble de retenue et d'entraînement 8 est déplacé vers la machine d'impression. Au cours des phases de rotation d'extrémité initiale 70, de rotation intermédiaire 72, de rotation d'extrémité finale 71 et de translation 124, les mors 107, 108 ne se déplacent pas par rapport au support 104 de la pince. Pour aller rechercher un autre objet, le dispositif de transfert 15 répète les phases de déplacement décrites ci-dessous en sens inverse, à savoir l'équipage mobile 17 est tout d'abord déplacé en translation pour s'éloigner du châssis 4 au cours de la phase de translation 124. Puis, le bras manipulateur 20 pivote autour de l'axe A-A' au cours de la phase de rotation d'extrémité finale 71, pendant laquelle la pince 22 ne tourne pas autour de son axe de rotation B-B'. Puis, la pince 22 pivote autour de l'axe B-B' simultanément à la rotation du bras 20 autour de l'axe A-A', au cours de la phase de rotation intermédiaire 72. Enfin, aux abords du convoyeur d'amenée 14 et pour ne pas faire tomber un objet 9 disposé sur ce convoyeur, la pince 22 cesse de pivoter autour de l'axe B-B' et le bras 20 finit sa rotation autour de l'axe A-A', au cours de la phase de rotation d'extrémité initiale 71. Enfin, les mors s'écartent au cours d'une phase 130 pour aller chercher un autre objet 9 disposé sur le convoyeur 14. En conséquence, le groupe moto réducteur 42 et l'arbre d'entraînement 44 entraînent d'une part, l'équipage mobile 17 en translation, et d'autre part, le bras 20 et la pince 22 en rotation pour l'ensemble du mouvement de la préhension de l'objet 9 sur le convoi d'amenée 14 jusqu'au positionnement de l'objet 9 à l'intérieur du culot 10 de l'ensemble d'entraînement et de retenue. Le chemin de came 56, le chariot 74 et le galet de commande 84 constituent des moyens de synchronisation des mouvements du bras 20 et de la pince 22. Avantageusement, ce dispositif de transfert est propre à déplacer les objets à une cadence élevée tout en évitant que les objets ne heurtent la surface du convoyeur d'amenée ou la surface de l'ensemble de retenue et d'entraînement et en évitant que les mors ne heurtent l'objet lors des phases de recherche de celui-ci. De plus, une pince comprenant des mors guidés en translation est plus facile à réaliser qu'une pince comprenant des mors articulés. De plus, l'utilisation d'une telle pince, nécessite une course de déplacement des mors s'étendant au minimum à quelques millimètres de plus que la largeur de l'objet à déplacer. En outre, la rotation de 90 degrés de la pince de préhension se fait en dehors de la zone de rapprochement avec le convoyeur d'amenée et en dehors de la zone d'approche ou de retrait de la position entre le culot et la pointe de l'objet placé entre ces derniers | L'invention concerne un dispositif de transfert (15) d'un objet (9) pour machine d'impression (2) comprenant un bras manipulateur (20) articulé, une pince de préhension (22) articulée et des moyens d'entraînement adaptés pour entraîner en rotation concomitamment le bras manipulateur (20) et la pince de préhension (22).Les moyens d'entraînement comprennent des moyens de synchronisation adaptés pour inhiber temporairement, en fonction de la position du bras manipulateur (20), le mouvement de rotation de la pince de préhension (22) par rapport au mouvement de rotation du bras manipulateur (20).L'invention concerne également une machine d'impression (2) comportant un tel dispositif de transfert (15) et un procédé associé. | 1. Dispositif de transfert (15) d'un objet (9) pour machine d'impression (2), le dispositif (15) comprenant : - un bâti de support (18) ; - un bras manipulateur (20) porté par le bâti de support (18) et articulé par rapport au bâti de support (18), autour d'un axe de pivotement (A-A') ; -une pince de préhension (22) de l'objet (9) portée par le bras manipulateur (20) et articulée par rapport au bras manipulateur (20), autour d'un axe de basculement (B-B') décalé angulairement par rapport à l'axe de pivotement (A-A') ; et - des moyens d'entraînement (23) adaptés pour entraîner en rotation concomitamment le bras manipulateur (20) et la pince de préhension (22) au cours d'une phase de rotation intermédiaire (72), caractérisé en ce que les moyens d'entraînement (23) comprennent des moyens de synchronisation (56, 74, 84) propres à inhiber temporairement, en fonction de la position du bras manipulateur (20), le basculement de la pince de préhension (22) par rapport au bras manipulateur (22), autour de l'axe de basculement (B-B'), au cours d'au moins une phase de rotation d'extrémité (70, 71) préalable et/ou subséquente à la phase de rotation intermédiaire (72). 2. Dispositif (15) selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement (23) sont portés par le bâti de support (18) et comportent un unique moteur d'entraînement (42) adapté pour entraîner le bras manipulateur (20) et la pince de préhension (22) au cours de la phase de rotation intermédiaire (72) et le bras manipulateur (20) au cours de la ou de chaque phase de rotation d'extrémité (70, 71). 3. Dispositif (15) selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement (23) comportent des premiers moyens de transmission (46, 58, 96, 98) d'un mouvement de pivotement du bras manipulateur (20) par rapport au bâti de support (18) et des deuxièmes moyens de transmission (92) d'un mouvement de basculement de la pince de préhension (22) par rapport au bras manipulateur (20), les deuxièmes moyens de transmission (92) coopérant avec les moyens de synchronisation (56, 74, 84). 4. Dispositif (15) selon la 3, caractérisé en ce que les premiers moyens de transmission (46, 58, 96, 98) comportent un disqued'entraînement (46) solidaire d'un arbre (44) d'entraînement adapté pour entraîner en rotation le disque d'entraînement (46), un galet de pivotement (58) solidaire du disque d'entraînement (46), une manivelle (96) solidaire du bras manipulateur (20) et munie d'une rainure de guidage (98) s'étendant radialement par rapport à l'axe de pivotement (A-A'), la rainure de guidage (98) étant adaptée pour coopérer avec le galet de pivotement (58) pour entraîner en rotation le bras manipulateur (20), au cours des phases de rotation d'extrémité (70, 71) et de rotation intermédiaire (72). 5. Dispositif (15) selon la 4, caractérisé en ce que les deuxièmes moyens de transmission (92) comprennent un renvoi d'angle (92) disposé dans le bras manipulateur (20) dont une extrémité porte la pince de préhension (20) et dont l'autre extrémité est reliée aux moyens de synchronisation (56, 74, 84) pour entraîner le renvoi d'angle (92) afin d'entraîner en rotation la pince de préhension (22) au cours des phases de rotation d'extrémité (70, 71) et de rotation intermédiaire (72). 6. Dispositif (15) selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de synchronisation (56, 74, 84) comprennent un chemin de came (56) ménagé sur le disque d'entraînement (46), le chemin de came (56) comportant au moins une portion d'extrémité (64,66) présentant une forme adaptée pour entraîner en rotation le renvoi d'angle (92) par rapport au bras manipulateur (20), et en ce que les moyens de synchronisation (56, 74, 84) comprennent un chariot d'entraînement (74) supportant un galet de commande (84) reçu à coulissement dans la ou chaque portion médiane (68) pour entraîner le chariot (74) en translation par rapport au bâti de support (18) et immobiliser en rotation la pince de préhension (22), par rapport au bras manipulateur (20) au cours de la phase de rotation d'extrémité (70, 71). 7. Dispositif (15) selon la 6, caractérisé en ce que le chemin de came (56) comporte au moins une portion médiane (68) présentant une forme adaptée pour entraîner le chariot (74) en translation par rapport au bâti de support (18) et mettre en rotation la pince de préhension (22), par rapport au bras manipulateur (20) au cours de la phase de rotation intermédiaire (72). 8. Dispositif (15) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la pince de préhension (22) comprend : - un élément de support (104) ;- deux mors (107,108) montés sur l'élément de support (104) mobiles en translation selon un axe perpendiculaire à l'axe de basculement (B-B') ; et - des moyens de déplacement (110, 112) en translation des mâchoires (107,108) pour enserrer et/ou libérer l'objet (9). 9. Dispositif (15) selon la 8, caractérisé en ce que la pince de préhension (22) comprend en outre au moins deux empreintes (114, 116) présentant chacune un profil spécifique adapté pour coopérer avec la forme particulière d'un objet (9) et comportant des moyens de fixation aux mors (107, 108). 10. Machine d'impression (2) comprenant un châssis (4) et un dispositif de transfert (15) selon l'une quelconque des 1 à 9, porté par le châssis (4), caractérisée en ce que le bâti de support (18) est monté mobile par rapport au châssis (4), et en ce que les moyens d'entraînement (23) sont en outre aptes à déplacer le bâti de support (18) par rapport au châssis (4), selon une direction axiale par rapport à l'axe de pivotement (A-A'), au cours d'une phase de translation (124). 11. Machine d'impression (2) selon la 10 comprenant un dispositif de transfert (15) du type selon la 3, caractérisée en ce que la machine d'impression (2) comprend au moins un cylindre de guidage (32) fixé au châssis (4) et muni d'un patin de guidage (40), et en ce que les moyens d'entraînement (23) du dispositif de transfert (15) comportent des troisièmes moyens (52) de transmission du mouvement de translation du bâti de support (18) par rapport au châssis (4), les troisièmes moyens de transmission (52) comprenant une gorge (52) formée sur la tranche (54) du disque d'entraînement (46) et munie d'au moins un premier tronçon (62) s'étendant axialement par rapport à l'arbre d'entraînement (44), le patin de guidage (40) étant adapté pour s'engager dans le premier tronçon (62) de la gorge (52) pour déplacer le bâti de support (18) par rapport au châssis (4) selon un mouvement de translation parallèle à l'axe de pivotement (A-A'), au cours de la phase de translation (124). 12. Machine d'impression (2) selon la 11, caractérisée en ce que la gorge (52) comporte un second tronçon (60) circulaire et concentrique à l'arbre d'entraînement (44), et en ce que le patin de guidage (40) est adapté pour s'engager dans le second tronçon (60) de la gorge (52) au cours de la phase de rotation d'extrémité (70, 71) et de la phase de rotationintermédiaire (72) pour autoriser le maintien en position du bâti de support (18) et concomitamment le mouvement de rotation du bras manipulateur (20). 13. Procédé de transfert d'un objet (9) entre un premier et un second emplacements dans une machine d'impression (2) selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - au moins une phase de rotation d'extrémité (70, 71) au cours de laquelle le bras manipulateur (20) est entraîné en rotation autour de l'axe de pivotement (A-A') et la pince de préhension (22) est fixe par rapport à l'axe de basculement (B-B') ; - une phase de rotation intermédiaire (72) au cours de laquelle le bras manipulateur (20) est entraîné en rotation autour de l'axe de pivotement (A-A') et la pince de préhension (22) est entraînée en rotation autour de l'axe de basculement (B-B') ; et - une phase de translation (124) au cours de laquelle le bâti de support (18) est rapproché ou éloigné du châssis (4) selon un mouvement de translation parallèlement à l'axe de pivotement (A-A'), le bras manipulateur (20) est fixe par rapport à l'axe de pivotement (A-A') et la pince de préhension (22) est fixe par rapport à l'axe de basculement (B-B'). 14. Procédé selon la 13 comprenant un dispositif de transfert (15) du type selon la 8, caractérisé en ce qu'il comprend une phase de déplacement des mors (120, 130) au cours de laquelle les mors (107, 108) sont déplacés selon un mouvement de translation pour enserrer et/ou libérer l'objet (9) et au cours de laquelle le bras manipulateur (20) est fixe par rapport à l'axe de pivotement (A-A') et la pince de préhension (22) est fixe par rapport à l'axe de basculement (B-B'). | B | B41,B65 | B41F,B65G | B41F 13,B41F 15,B65G 47 | B41F 13/00,B41F 15/08,B65G 47/90 |
FR2896288 | A1 | ACTIONNEUR A COMPENSATION D'EFFORT EN PARTICULIER POUR UN EMBRAYAGE DE VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,720 | L'invention concerne un actionneur à compensation d'effort, en particulier pour un embrayage de véhicule automobile. On connaît, par exemple par le document FR-A-2 790 806, un actionneur dans lequel un ressort de compensation d'effort est monté entre un point fixe et un moyen de transformation de mouvement, tel qu'un levier ou une bielle par exemple, agissant sur un élément menant de l'actionneur qui entraîne un élément mené d'un embrayage, tel par exemple que la butée d'embrayage dont le déplacement sur une course aller-retour prédéterminée provoque l'ouverture et la fermeture de l'embrayage. Le ressort de compensation applique à l'élément menant une force tendant à provoquer l'ouverture de l'embrayage et permet de réduire l'effort de manoeuvre de cet embrayage, qui est fourni par un moyen moteur d'un type quelconque, par exemple hydraulique ou électrique. Pour que les performances de l'actionneur soient optimales, il est souhaitable que les efforts fournis par le moyen moteur soient équivalents aux efforts d'ouverture et de fermeture de l'embrayage. Toutefois, l'usure des garnitures de friction du disque d'embrayage se traduit par un déplacement de l'élément mené en position embrayée et par une modification des efforts d'ouverture et de fermeture de l'embrayage, qui augmentent avec l'usure. Ces variations des efforts de manoeuvre de l'embrayage peuvent être compensées, au moins en partie, par un réglage de la précontrainte du ressort de compensation, ce qui peut se faire par réglage de la longueur du ressort lorsque l'actionneur est dans une position de repos. Le ressort est par exemple monté entre un point fixe et un siège d'appui qui est déplaçable par rapport au point fixe par un système vis-écrou entraîné par l'élément menant de l'actionneur lorsque cet élément menant est déplacé sur des parties prédéterminées de sa course. 2 On a prévu, dans la technique antérieure, que ces courses de réglage de la compensation d'effort soient situées de part et d'autre de la course d'actionnement de l'embrayage en ouverture et en fermeture, avec un recouvrement d'une des deux courses de réglage et de la course d'actionnement de l'embrayage. On a ainsi par exemple, à partir d'une position de repos de l'actionneur correspondant à l'état fermé de l'embrayage, une première course de réglage de la compensation d'effort dans le sens de l'augmentation, suivie d'une course de débrayage, elle-même suivie d'une course qui est à la fois une sur-course de débrayage et une course de réglage de l'effort de compensation dans le sens de la diminution. Le recouvrement de la course d'actionnement de l'embrayage et d'une course de réglage de l'effort de compensation pose cependant de nombreux problèmes. Il est en effet difficile de réaliser un compromis entre la sur-course d'actionnement de l'embrayage et la dispersion et l'amplitude de la course de réglage de l'effort de compensation d'autant que la course d'actionnement de l'embrayage est sujette à de nombreuses variations au cours du temps. La présente invention a pour but d'apporter une solution simple et satisfaisante à ce problème, en réalisant le réglage de l'effort de compensation dans le sens de l'augmentation et dans le sens de la diminution sur une seule partie de la course de l'élément menant de l'actionneur. Elle propose à cet effet un actionneur à compensation d'effort pour un système piloté tel en particulier qu'un embrayage de véhicule automobile, comprenant un élément menant entraîné sur une course aller et retour par un moyen moteur, des moyens de compensation d'effort à ressort reliés à l'élément menant par des moyens de transformation de mouvement et des moyens de réglage de la compensation d'effort, montés entre l'élément menant et au moins un ressort des moyens de compensation d'effort et fonctionnant par incréments dans un sens de 3 réglage et dans le sens opposé, caractérisé en ce que la course aller et retour de l'élément menant comprend une première partie qui s'étend entre une position de repos et une première position active et sur laquelle l'élément menant agit sur les moyens de réglage de la compensation d'effort et n'a pas d'action sur le système piloté, ladite première partie de la course de l'élément menant comportant une première section qui s'étend entre la position de repos et une position intermédiaire et sur laquelle les moyens de réglage sont entraînés par l'élément menant dans un premier sens de réglage de la compensation, et une seconde section s'étendant entre une autre position intermédiaire et la première position active de l'élément menant et sur laquelle les moyens de réglage sont entraînés par l'élément menant dans l'autre sens de réglage de la compensation, des moyens de liaison basculants étant montés entre l'élément menant et les moyens de réglage pour réaliser le réglage dans un sens ou dans l'autre en fonction du passage de l'élément menant par l'une ou l'autre des positions intermédiaires précitées de la première partie de sa course. Grâce à cette combinaison particulière de moyens, le réglage de la compensation d'effort est indépendant de l'entraînement du système piloté par l'actionneur et les variations éventuelles de la course de l'élément mené du système piloté par l'actionneur n'ont pas d'influence sur le réglage de la compensation d'effort. Dans sa position de repos, l'élément menant de l'actionneur est écarté de l'élément mené du système piloté et vient en butée sur cet élément mené dans sa deuxième position, pour déplacer par poussée l'élément mené sur une seconde partie de sa course, l'élément mené étant sollicité vers sa position initiale par des moyens élastiques de rappel. Les moyens de transformation de mouvement qui sont montés entre l'élément menant et les moyens de compensation d'effort comprennent avantageusement une came déplacée par l'élément menant et comportant une première partie formant palier sur laquelle un organe roulant, tel que par exemple un galet, est en appui quand l'élément menant est déplacé sur 4 la première partie de sa course, et une seconde partie formant une rampe inclinée sur laquelle le galet est en appui quand l'élément menant est déplacé sur la seconde partie de sa course. Grâce à cette disposition, les moyens de compensation d'effort n'ont pas d'action sur l'élément menant quand celui-ci est déplacé sur la première partie de sa course, et ils ne jouent leur rôle que quand l'élément menant déplace l'élément mené du système piloté. Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de compensation d'effort comprennent deux ressorts coaxiaux montés en parallèle et dont un seul est réglable en longueur par les moyens précités de réglage de compensation d'effort. Ainsi, la compensation d'effort est réglée par rapport à une valeur moyenne non nulle et le réglage de la compensation d'effort, qui n'intéresse qu'un seul des deux ressorts, demande un effort moins important que s'il fallait régler les longueurs des deux ressorts montés en parallèle. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, les moyens de réglage de la compensation d'effort comprennent un système vis-écrou dont la vis est entraînée ou non en rotation par l'élément menant dans un sens ou dans l'autre en fonction de la course et du sens de déplacement de l'élément menant et dont l'écrou forme un siège d'appui du ressort réglable de compensation d'effort. La vis de ce système vis-écrou peut être entraînée en rotation par l'élément menant au moyen d'un cliquet basculant à deux portions stables porté par l'élément menant et qui coopère avec une roue dentée solidaire de la vis, ce cliquet passant d'une position stable à l'autre quand l'élément menant est dans sa position de repos ou dans sa deuxième position. Dans une variante de réalisation, la vis du système vis-écrou est entraînée en rotation par l'élément menant au moyen d'une roue dentée qui est solidaire de la vis et qui coopère avec deux dents d'entraînement en rotation, formées de part et d'autre de la roue dentée sur l'élément menant et décalées l'une par rapport à l'autre dans la direction de déplacement de l'élément menant. Cette roue dentée est elle-même déplaçable sur une trajectoire transversale d'échappement par rapport aux dents précitées et son axe est 5 guidé dans une glissière en V très ouvert de façon à ce que la roue soit entraînée en rotation autour de son axe par une dent précitée déplacée dans un sens donné avec l'élément menant et soit repoussée sur la trajectoire d'échappement, sans tourner autour de son axe, par la même dent déplacée en sens inverse. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, l'axe de la roue dentée est guidé dans la glissière par l'intermédiaire d'un palier tel qu'un roulement à billes, la roue dentée a une denture en développante de cercle et comprend six ou huit dents et les dents précitées sont formées sur deux grands côtés d'une fenêtre de l'élément menant ou d'une pièce déplacée par l'élément menant. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, les dents sont formées sur une pièce qui est montée en rotation autour d'un axe perpendiculaire à l'axe de déplacement de l'élément menant. En variante, la pièce sur laquelle sont formées les dents précitées est déplacée en translation sur une trajectoire rectiligne parallèle à la trajectoire de déplacement de l'élément menant. La pièce sur laquelle sont formées les dents porte également une came ou surface de came sur laquelle agit un organe roulant sollicité par le ou les ressorts de compensation d'effort. De façon générale, le réglage de la compensation d'effort sur une première course de l'élément menant et l'entraînement de l'élément mené du système piloté sur une seconde course de l'élément menant, distincte de la première course et sans recouvrement avec celle-ci, permet de standardiser l'actionneur et de diminuer les risques de mauvaise conception et de mauvais fonctionnement. De plus, le réglage de la 6 compensation d'effort est réalisé sans capteur et sans moyen moteur supplémentaire. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite à titre d'exemple en référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une vue schématique en perspective éclatée d'un premier mode de réalisation d'un actionneur selon l'invention ; La figure 2 est une vue partielle à plus grande échelle de la face avant de l'actionneur, et illustre une partie des moyens de réglage de compensation d'effort ; La figure 3 est une vue schématique de dessous et en perspective des moyens de réglage de la compensation d'effort ; Les figures 4, 5 et 6 sont des vues schématiques correspondant à la figure 1 et illustrant le fonctionnement de l'actionneur ; Les figures 7, 8, 9 sont des vues schématiques illustrant le mode de réglage de la compensation d'effort dans un sens et dans l'autre ; Les figures 10 et 11 sont des diagrammes illustrant le réglage de la compensation d'effort ; La figure 12 est une vue schématique en perspective éclatée d'un second mode de réalisation de l'actionneur selon l'invention ; La figure 13 est une vue schématique partielle à plus grande échelle des moyens de réglage de compensation d'effort et représente les efforts exercés sur la roue dentée ; La figure 14 est une autre vue schématique à plus petite échelle de ces moyens de réglage ; La figure 15 illustre le fonctionnement des moyens de réglage de la compensation d'effort, dans le second mode de réalisation. L'actionneur selon l'invention, dont un premier mode de réalisation est illustré aux figures 1 à 11 comprend essentiellement comme représenté schématiquement en figure 1, un moteur électrique 10 monté sur un boîtier 7 12 pour déplacer en translation axiale une tige cylindrique 14 par l'intermédiaire d'une roue dentée 16 entraînée par l'arbre de sortie du moteur 10 et qui engrène avec une crémaillère 18 portant la tige cylindrique 14. La tige cylindrique 14 et la crémaillère 18 sont guidées en translation dans le boîtier 12, la tige 14 ayant pour fonction de déplacer en translation, par poussée, un piston 20 monté coulissant axialement dans un cylindre d'un vérin hydraulique 22 commandant le déplacement d'une butée (non représentée) d'un embrayage de véhicule automobile, pour l'ouverture et la fermeture de cet embrayage. La crémaillère 18 porte une came 24 à rampe oblique sur laquelle s'appuient des organes roulants, tels que des galets 26 montés tournants sur des axes transversaux 28 portés par un équipage mobile 30 guidé en déplacement vertical dans le boîtier 12, perpendiculairement à l'axe de déplacement de la tige cylindrique 14 et du piston 20 (figure 2). L'équipage mobile 30 porte les moyens d'appui des extrémités inférieures de deux ressorts hélicoïdaux 32, 34 coaxiaux de diamètre différent montés l'un dans l'autre et dont les extrémités supérieures sont en appui sur le fond 36 du logement de l'équipage mobile dans le boîtier 12. Le ressort extérieur 32 est en appui à son extrémité inférieure sur un épaulement fixe de l'équipage mobile 30 tandis que le ressort 34 logé à l'intérieur du ressort 32 s'appuie à son extrémité inférieure sur un écrou 38 dont la position est réglable par translation verticale dans le logement des ressorts 32 et 34 pour modifier la longueur du ressort 34 et la force développée par ce ressort. L'écrou 38 est vissé sur une tige filetée verticale 40 qui s'étend axialement à l'intérieur des ressorts 32 et 34 et dont l'extrémité inférieure est guidée en rotation dans un palier monté sur le fond de l'équipage mobile 30. Un ergot 44 formé en saillie à la périphérie extérieure de l'écrou 38 est engagé dans une rainure de guidage formée dans la surface 8 cylindrique interne de l'équipage mobile 30 pour immobiliser l'écrou 38 en rotation et permettre sa translation axiale. L'extrémité inférieure de la tige filetée 40 est solidaire d'une roue dentée 46 (figure 3) qui coopère avec un cliquet 48 à deux positions stables monté tournant autour d'un axe vertical 50 sur l'équipage mobile 30. Ce cliquet comprend deux pattes radiales 52 qui s'étendent à travers une fenêtre d'un coulisseau 54 qui porte le cliquet et qui est déplaçable en translation par la crémaillère 18 au moyen d'une patte transversale 56 engagée dans une fenêtre d'une plaquette 58 fixée sur la came 24 solidaire de la crémaillère 18. La fenêtre de la plaquette 58 comporte une partie supérieure dans laquelle est engagée la patte 56 du coulisseau, ce qui permet d'entraîner ce coulisseau et le cliquet 48 quand la tige cylindrique 14 de l'actionneur est déplacée sur la première partie de sa course, comme on le verra plus en détail ci-dessous. La partie inférieure de la fenêtre est délimitée par un bord 60 oblique parallèle à une rampe oblique de la came et par un bord opposé vertical. La came 24 comprend deux paliers horizontaux supérieur 62 et inférieur 64 reliés par une rampe oblique 66. Le cliquet basculant 48 comporte, d'un côté, deux dents 68 qui viennent en prise avec les dents de la roue dentée 46 et de l'autre côté les deux pattes radiales 52 qui sont orientées à 60 environ l'une de l'autre et qui viennent tour à tour buter sur les bords opposés 70 d'une fenêtre horizontale de l'équipage mobile 30 pour faire basculer le cliquet. Un ressort à lame 72 est fixé par une extrémité sur le cliquet basculant 48 et pivote à son autre extrémité autour d'un axe vertical sur l'équipage mobile, pour maintenir le cliquet 48 dans l'une ou l'autre de ses deux positions stables. Le fonctionnement de cet actionneur à compensation d'effort est illustré par les figures 4 à 6. 9 En figure 4, l'actionneur est dans sa position de repos qui correspond à l'état fermé ou embrayé de l'embrayage piloté, la tige cylindrique 14 étant dans sa position arrière de fin de course (du côté droit sur le dessin) et étant écartée du piston 20 de commande d'ouverture de l'embrayage. Dans cette position, les galets 26 de l'équipage mobile 30 sont en appui sur le plateau supérieur 62 de la came 24 et les ressorts 32 et 34 sont comprimés au maximum. En figure 5, la tige cylindrique 14 a été déplacée par le moteur 10 vers l'avant, c'est-à-dire vers la gauche sur le dessin, jusqu'à venir en butée sur le piston 20 du vérin de commande de l'ouverture de l'embrayage. Dans cette position, le galet 26 de droite de l'équipage mobile 30 est au-dessus de la rampe oblique 66 de la came 24, le galet 26 de gauche est juste à la jonction entre le plateau supérieur 62 et la rampe oblique 66 et la patte 56 du coulisseau 54 a été déplacée vers la gauche par la partie supérieure de la fenêtre de la plaque 58 fixée sur la came 24. Le déplacement de la tige cylindrique 14 entre la position de repos de la figure 4 et la position de la figure 5 constitue une première partie de la course de l'actionneur, qui n'a aucun effet sur l'embrayage piloté par l'actionneur et qui sert uniquement au réglage de l'effort appliqué par les ressorts 32, 34 sur la came 24 solidaire de la crémaillère 18. Lorsque la tige cylindrique 14 est déplacée vers l'avant par le moteur 10 jusque dans la position représentée en figure 6, qui correspond à l'ouverture complète de l'embrayage, les ressorts 32 et 34 se détendent progressivement jusqu'à ce que les galets 26 se trouvent au voisinage du plateau inférieur 64 de la came 24, le galet 26 de gauche ayant roulé sur presque toute la longueur de la rampe oblique 66 de la came. Le piston 20 est déplacé vers l'avant à la fois par le moteur 10 qui entraîne la tige cylindrique 14 vers l'avant au moyen de la roue dentée 16 et de la crémaillère 18, et par les ressorts 32 et 34 qui par l'intermédiaire du galet 10 de gauche 26 appliquent sur la rampe oblique 66 un effort oblique dont la composante horizontale compense l'effort d'embrayage. Lors du déplacement de la tige cylindrique 14 et de la came 24 vers l'avant entre les positions des figures 5 et 6, la patte 56 du coulisseau 54 glisse le long du bord oblique 60 de la fenêtre de la plaque 58 portée par la came 24, sans être déplacée vers l'avant. La seconde partie de la course de la tige cylindrique 14 qui permet d'ouvrir complètement l'embrayage, n'a donc pas d'effet sur la position angulaire du cliquet basculant 48. Le bord oblique 60 de la fenêtre réduit le débattement du coulisseau 54 au strict nécessaire, permettant ainsi une réduction de l'encombrement de l'actionneur. Le réglage de l'effort de compensation fourni par les ressorts 32 et 34 va maintenant être décrit en référence aux figures 7 à 11. On a représenté dans les figures 7a à 7g les différentes positions relatives du cliquet basculant 48 et de la roue dentée 46 pendant un déplacement aller et retour de la tige 14 sur toute la première partie de la course de l'actionneur. En figure 7a, l'actionneur est en position de repos (état fermé de l'embrayage) et le cliquet 48 se trouve dans une de ses deux positions stables, dans laquelle il ne peut tourner que dans le sens contraire des aiguilles d'une montre sur le dessin, sa rotation dans l'autre sens étant interdite. Quand l'actionneur est commandé pour déplacer la tige 14 sur la première partie de sa course, il passe par la position représentée en 7b où une dent du cliquet 48 engage une dent de la roue dentée 46, cette dent étant représentée en noir pour être distinguée des autres dents de la roue dentée. Dans la position suivante représentée en figure 7c, le cliquet 48 a fait tourner la roue dentée 46 d'un pas dans le sens des aiguilles d'une montre et échappe à la roue dentée. Dans la position suivante représentée en figure 7d, une patte 52 du cliquet 48 vient en appui sur une butée 70 précitée de fin de course et le cliquet passe alors dans son autre position 11 stable par rotation dans le sens contraire des aiguilles d'une montre. Cette position correspond à la fin de la première partie de la course de l'actionneur, représentée en figure 5. Lorsque la tige 14 est déplacée en sens inverse vers la position de repos de l'actionneur, le cliquet 48 est ramené de la position représentée en figure 7d vers la position représentée en figure 7e, puis arrive dans la position représentée en figure 7f où il engage une dent de la roue dentée 46, voisine de la dent représentée en noir. Comme dans cette position le cliquet 48 ne peut tourner autour de son axe dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, il fait tourner la roue dentée 46 dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, sur un pas, quand il passe de la position représentée en figure 7f dans la position de fin de course représentée en figure 7g. On voit que la roue dentée 46 a été ramenée dans la position angulaire qu'elle occupait en figure 7a. La figure 8 illustre le mode de réglage de l'effort de compensation dans le sens de la diminution. La figure 8a représente le cliquet 48 dans la position de repos de l'actionneur, la figure 8b représente ce cliquet quand il engage une dent de la roue dentée 46 et la figure 8c représente le cliquet dans la position où il échappe à la roue dentée après l'avoir fait tourner d'un pas dans le sens des aiguilles d'une montre, cette position étant la même que celle de la figure 7c. Si ensuite l'actionneur est ramené dans sa position de repos, le cliquet 48 revient dans la position représentée dans la figure 8d où il engage à nouveau la roue dentée 46. A ce moment, le cliquet est dans la même position stable que dans les figures 8a, 8b et 8c et il peut tourner d'un pas dans le sens contraire des aiguilles d'une montre sans pouvoir tourner dans le sens des aiguilles d'une montre. En conséquence, quand le cliquet est ramené par l'actionneur vers la position de repos d'un actionneur, le contact avec la roue dentée 46 fait tourner le cliquet dans le sens contraire des aiguilles d'une montre comme représenté en figure 8e, sans faire tourner la roue dentée 46. Quand l'actionneur arrive au voisinage 12 de sa position de repos représentée en figure 8g, une patte 52 du cliquet rencontre une butée 70 de sorte que le cliquet change de position stable comme représenté aux figure 8f et 8g. Le mode de réglage dans le sens d'une augmentation de l'effort de compensation est illustré dans les figures 9a à 9g. Dans la position de la figure 9a, le cliquet 48 se trouve à droite de la roue dentée 46 ce qui correspond à la position de la figure 7e, l'actionneur étant alors dans la position représentée en figure 5. Dans cette position, le cliquet 48 est dans une position stable où il ne peut tourner que dans le sens des aiguilles d'une montre. Quand l'actionneur est ramené vers sa position de repos, le cliquet 48 est déplacé vers la gauche en figure 9 et fait tourner la roue dentée 46 d'un pas dans le sens contraire des aiguilles d'une montre comme représenté aux figures 9b et 9c. La course de l'actionneur est stoppée avant la position de repos et l'actionneur est ramené vers sa position initiale de la figure 9e sans changer de position stable. En conséquence, quand il engage à nouveau la roue dentée 46 comme représenté aux figures 9d et 9e, il pivote autour de son axe sans entraîner la roue dentée 46, puis change de position stable quand il arrive à la fin de la première partie de la course de l'actionneur dans la position représentée à la figure 9g. Le déplacement aller et retour de l'actionneur sur une fraction de la première partie de sa course s'est ainsi traduit par la rotation de la roue dentée 46 sur un pas dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, ce qui correspond dans l'exemple considéré à une augmentation de l'effort de compensation. Ce réglage de la compensation d'effort est également illustré par les figures 7 et 8, qui représentent la course de l'actionneur en fonction du temps t entre les positions D (état débrayé, embrayage ouvert) et E (état embrayé, embrayage fermé). En figure 10, le déplacement de l'actionneur entre les positions D et E sur une première course Cl se traduit par la fermeture de l'embrayage et 13 par une rotation d'un pas de la roue dentée 46 dans le sens de l'augmentation de l'effort de compensation, ce qui est illustré par le symbole +1 associé à cette partie Cl de la courbe. Si ensuite l'actionneur est déplacé vers sa position P1 de début de débrayage et est arrêté en position intermédiaire P2 avant d'atteindre cette position P1 de début de débrayage, ce la se traduit par une rotation d'un pas en sens inverse de la roue dentée 46, comme illustré par le symbole -1 associé à la partie C2 de la courbe. L'actionneur est ensuite ramené dans sa position de repos comme représenté par la partie C3 de la courbe sans faire tourner la roue dentée 46. A la manoeuvre suivante de débrayage, représentée par la partie C4 de la courbe, l'actionneur parcourt toute sa course entre les positions E et D et au passage provoque la rotation de la roue dentée 46 dans le sens de la diminution de l'effort de compensation comme illustré par le symbole -1 associé à cette partie C4 de la courbe. Ce débrayage est donc effectué avec un effort de compensation plus faible que précédemment. La figure 11 illustre le réglage de l'effort de compensation dans le sens d'une augmentation. Pour cela, après un débrayage, l'actionneur est ramené sur C'1 vers sa position de repos E mais est arrêté en position intermédiaire P3 avant d'atteindre cette position de repos et après avoir fait tourner la roue dentée 46 dans le sens d'une augmentation de l'effort de compensation comme illustré par le symbole +1 associé à la partie C'1 de la courbe.Ensuite, l'actionneur est ramené dans la position P1 de début de débrayage comme représenté en C'2, puis revient dans sa position de repos E comme représentée dans la troisième partie C'3 de la courbe. Il fait alors tourner une nouvelle fois la roue dentée 46 dans le sens d'une augmentation de l'effort de compensation, comme illustré par le symbole +1. Lors de l'opération suivante de débrayage, représentée par la partie C'4 de la courbe, l'actionneur fait tourner la roue dentée 46 sur un pas dans le sens de la diminution de l'effort de compensation, comme illustré par le 14 symbole +1. Mais au total, l'effort de compensation a été augmenté d'un pas. En résumé, lorsqu'il faut diminuer d'un pas l'effort de compensation, on déplace en aller-retour l'actionneur entre ses positions E, P2 et E et quand il faut augmenter d'un pas l'effort de compensation, on déplace l'actionneur en aller-retour entre ses positions P1, puis P3, puis P1. Lorsque la modification de l'effort de compensation doit être plus importante, dans le sens de la diminution ou dans le sens de l'augmentation, on répète plusieurs fois ces allers-retours de l'actionneur, autant que nécessaire. Chaque pas de rotation de la roue dentée 46 dans un sens ou dans l'autre se traduit par une rotation de la tige filetée 40 et par un déplacement vers le haut ou vers le bas de l'écrou 38 qui forme le siège d'appui du ressort 34 et donc par une variation de la longueur de ce ressort en position de repos. Cela permet de faire varier l'effort de compensation autour d'une valeur moyenne pour compenser l'usure de l'embrayage, qui se traduit par une augmentation de l'effort de débrayage. Dans le mode de réalisation des figures 12 à 14, le moteur 10 de l'actionneur entraîne, par l'intermédiaire d'un réducteur et de la roue dentée 16 montée sur son arbre de sortie, une crémaillère 18 sur laquelle est fixée la tige cylindrique 14 de l'actionneur, qui déplace le piston 20 du vérin 22 de commande hydraulique d'une butée d'embrayage, comme dans le mode de réalisation précédent. La tige cylindrique 14comporte deux bras latéraux 80 dont les extrémités sont engagées dans des lumières 82 des bras 84 d'un balancier, qui sont montés pivotants autour d'un axe fixe transversal 86 à leur extrémité supérieure. Les bras 84 sont coudés en L et solidarisés l'un à l'autre dans leur partie médiane par une plaque transversale 88 sensiblement horizontale, qui se trouve au-dessus du vérin 22 et qui fait partie des moyens de réglage de l'effort de compensation de l'actionneur. 15 Les moyens de compensation d'effort de l'actionneur comprennent de préférence deux ressorts coaxiaux 90 montés entre un appui fixe et un équipage mobile qui porte des galets 92 d'appui sur des surfaces de came formées par des parties sensiblement horizontales des bras 84 du balancier. L'effort exercé par les ressorts 90 sur les bras du balancier tend à faire tourner ces derniers dans le sens contraire des aiguilles d'une montre autour de l'axe transversal 86 et à exercer une poussée sur la tige cylindrique 14 dans le sens du débrayage. Inversement, lors de l'embrayage, c'est la tige 14 entraînée par le moteur 10 de l'actionneur, qui fait pivoter les bras 84 dans le sens des aiguilles d'une montre autour de l'axe transversal 86. Les moyens de réglage de l'effort de compensation comprennent, comme dans le mode de réalisation précédent, un écrou 94 formant un siège d'appui d'un ou des deux ressorts, qui est vissé sur une tige axiale et entraîné en rotation par une roue dentée 96, montée fixement en bout d'une tige cylindrique verticale 98 elle-même entraînée en rotation par l'intermédiaire d'une autre roue dentée 100 qui est engagée verticalement dans une fenêtre de la plaque transversale 88 et qui est entraînée dans un sens ou dans l'autre par deux dents 102, 104 formées en saillie sur les deux bords longitudinaux opposés de la fenêtre de la plaque 88. La largeur de cette fenêtre est supérieure au diamètre extérieur de la roue dentée 100, qui peut se déplacer transversalement dans la fenêtre et l'extrémité inférieure 106 de l'axe de la roue est guidé dans une glissière transversale 108 en forme de V très ouvert, présentée par une pièce fixe de guidage 110 située entre la plaque transversale 88 et le vérin 22 de commande de la butée d'embrayage. Un ressort de rappel, non représenté, sollicite en permanence la roue dentée 100 dans sa position médiane à l'intérieur de la fenêtre de la plaque 88. La roue dentée 100 a une denture en développante de cercle et comprend de six à huit dents. 16 Le réglage de l'effort de compensation par entraînement de la roue dentée 100 au moyen de la dent 102 est représenté schématiquement en figure 15. Dans une première phase du réglage, représentée en figure 15a, la dent 102 est amenée au contact d'une dent de la roue dentée 100, cette dent étant représentée en noir pour être distinguée des autres dents. Quand la dent 102 est déplacée vers l'avant comme indiqué par la flèche dans les figures 15a à 15f, elle fait tourner la roue dentée 100 sur un pas dans le sens des aiguilles d'une montre sur le dessin, sans que la roue dentée 100 ne puisse d'échapper dans la glissière 108 en raison du fait que l'ouverture de cette glissière en V est dirigée vers l'arrière alors que la roue 102 est déplacée vers l'avant. Quand la dent 102 est ramenée dans sa position initiale, comme représenté dans les figures 15g à 151, elle pousse sur la dent de la roue 100 qui alors peut s'échapper dans la glissière 108 et s'écarte donc de la dent 102, sans tourner autour de son axe. Quand la dent 102 est revenue dans sa position initiale comme représenté en figure 151, la roue dentée 100 a tourné d'un pas dans le sens des aiguilles d'une montre, par rapport à sa position en figure 15a et a augmenté l'effort de compensation par diminution de la longueur d'un ou des ressorts de compensation. Lorsqu'il faut diminuer cet effort de compensation, c'est la dent 104 qui entraîne la roue dentée 100 dans le sens contraire des aiguilles d'une montre lorsqu'elle est déplacée vers l'avant et qui, dans sa course retour vers l'arrière, provoque le déplacement transversal de la roue dentée 100 dans la glissière 108, sans rotation de cette roue dentée autour de son axe. Pour le reste, le fonctionnement est semblable à celui du premier mode de réalisation : le moteur 10 déplace la tige cylindrique 14 à l'avant pour un débrayage, ce déplacement vers l'avant étant aidé par les ressorts de compensation 90 qui exercent sur les bras 84 du balancier un couple 17 tendant à les faire tourner dans le sens contraire des aiguilles d'une montre en figure 12. Le réglage dans un sens ou dans l'autre de l'effort de compensation s'effectue par des allers et retours de la tige 14 sur la première partie de sa course, avant qu'elle vienne en butée sur le piston 20 du vérin de commande 22 et commence à déplacer le piston 20 vers l'avant dans le vérin. Les deux dents 102 et 104 de la plaque 88 sont décalées longitudinalement l'une par rapport à l'autre, la dent 102 de réglage dans le sens de l'augmentation de l'effort de compensation se trouvant en avant de la dent 104 de réglage dans le sens de la diminution de cet effort, de sorte que le réglage dans le sens de l'augmentation de l'effort de compensation est réalisé sur une première fraction de la course de la tige 14 depuis la position de repos de l'actionneur et le réglage de cet effort dans le sens de la diminution est réalisé sur une fraction suivante de la course de la tige 14 à partir de la position de repos et avant que la tige 14 commence à déplacer le piston 20 du vérin 22 de commande de la butée d'embrayage. Il est avantageux que l'extrémité 106 de l'axe de la roue dentée 100 qui est reçue dans la glissière 108 soit équipée d'un palier, tel qu'un roulement à billes, de façon à rouler sans frotter sur les parois de la glissière 108. Il est avantageux également que la denture en développante de cercle de la roue dentée 100 soit définie de telle sorte que, dans la position de la figure 15f ou 15g, qui correspond à la fin de l'entraînement en rotation et au début de l'échappement dans la glissière 108, la roue dentée 100 soit orientée de façon symétrique par rapport à un axe transversal perpendiculaire à la direction de déplacement de la dent d'entraînement 102 Ces remarques sont également valables pour la roue dentée 46 du premier mode de réalisation. De façon générale, l'invention est applicable à tout type d'embrayage, tiré ou poussé, normalement ouvert ou normalement fermé, 18 la liaison entre l'actionneur et l'embrayage pouvant être hydraulique ou mécanique | Actionneur à compensation d'effort, en particulier pour un embrayage de véhicule automobile, comprenant un moteur (10) de déplacement d'un élément menant (14) sur une course aller et retour dont une première partie sert au réglage d'un effort de compensation appliqué par des ressorts (32, 34) sur une came (24) solidaire de l'élément menant et dont une seconde partie sert au déplacement d'un élément mené de l'embrayage sur des courses de débrayage et d'embrayage. | 1/. Actionneur à compensation d'effort pour un système piloté tel en particulier qu'un embrayage de véhicule automobile, comprenant un élément menant (14) entraîné sur une course aller et retour par un moyen moteur (10), des moyens (32, 34), de compensation d'effort à ressort reliés à l'élément menant par des moyens (24, 26) de transformation de mouvement et des moyens (38, 46, 48) de réglage de la compensation d'effort, montés entre l'élément menant et au moins un ressort (34) des moyens de compensation d'effort et fonctionnant par incréments dans un sens de réglage et dans un sens opposé, caractérisé en ce que la course de l'élément menant (14) comprend une première partie qui s'étend entre une position de repos et une première position active et sur laquelle l'élément menant agit sur les moyens de réglage de la compensation d'effort et n'a pas d'action sur le système piloté, ladite première partie de la course de l'élément menant comprenant une première section qui s'étend entre la position de repos (E) et une position intermédiaire (P2) et sur laquelle les moyens de réglage sont entraînés par l'élément menant dans un premier sens de réglage de la compensation, et une seconde section qui s'étend entre une autre position intermédiaire (P3) et la première position active (P1) et sur laquelle les moyens de réglage sont entraînés par l'élément menant dans l'autre sens de réglage de la compensation, des moyens de liaison basculants (48, 100) étant montés entre l'élément menant et les moyens de réglage pour réaliser le réglage dans un sens ou dans l'autre en fonction du passage de l'élément menant par l'une ou l'autre des positions intermédiaires( P2, P3) précitées. 2/ Actionneur selon la 1, caractérisé en ce que l'élément menant est, dans sa position de repos, écarté d'un élément mené (10) du système piloté et vient en butée sur cet élément mené dans sa première position active (P1) pour déplacer par poussée l'élément mené 20 sur le reste de sa course, l'élément mené (10) étant sollicité vers sa position initiale par des moyens élastiques de rappel. 3/ Actionneur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de transformation de mouvement comprennent une came (24) déplacée par l'élément menant (14) et comprenant une première partie 62 formant un palier sur lequel un organe roulant tel qu'un galet (26) est en appui quand l'élément menant est déplacé sur la première partie de sa course et une seconde partie formant une rampe inclinée (66) sur laquelle l'organe roulant (26) est en appui quand l'élément menant est déplacé sur le reste de sa course. 4/ Actionneur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de compensation d'effort comprennent deux ressorts coaxiaux (32, 34) montés en parallèle et dont un seul est réglable en longueur par les moyens de réglage (36, 46, 48) précités. 5/ Actionneur selon la 4, caractérisé en ce que les deux ressorts (32, 34) ont des diamètres différents et sont agencés l'un à l'intérieur de l'autre. 6/ Actionneur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de réglage comprennent un système vis- écrou dont la vis (40) est entraînée en rotation pas à pas par l'élément menant (14) au moyen d'un cliquet basculant (48) à deux positions stables déplacé par l'élément menant et coopérant avec une roue dentée (46) solidaire de la vis, le cliquet (48) passant d'une position stable à l'autre quand l'élément menant est dans sa position de repos ou dans l'une de ses positions intermédiaires (P2, P3). 7/ Actionneur selon la 6, caractérisé en ce que le cliquet (48) est déplacé en translation par l'élément menant (14). 8/ actionneur selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la vis du système vis-écrou des moyens de réglage est entraînée en rotation par l'élément menant au moyen d'une roue dentée (100) qui coopère avec deux dents (102, 104) d'entraînement en rotation, formées de 21 part et d'autre de la roue dentée (100) sur une pièce associée à l'élément menant et décalées l'une par rapport à l'autre dans la direction de déplacement de l'élément menant. 9/ Actionneur selon la 8, caractérisé en ce que la roue dentée (100) est déplaçable transversalement sur une trajectoire d'échappement par rapport aux dents d'entraînement (102, 104) précitées et en ce que son axe (106) est guidé dans une glissière (108) en V orientée de sorte que la roue dentée (100) est entraîné en rotation autour de son axe par une dent (102, 104) précitée déplacée dans un sens donné et est repoussée sur la trajectoire d'échappement, sans tourner autour de son axe, par la même dent (102, 104) déplacée en sens inverse. 10/ Actionneur selon la 9, caractérisé en ce que l'axe (106) de la roue dentée (100) est guidé dans la glissière (108) par l'intermédiaire d'un palier tel qu'un roulement à billes. 11/ Actionneur selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que la roue dentée (100) a une denture en développante de cercle. 12/ Actionneur selon l'une des 8 à 11, caractérisé en ce que la roue dentée (100) comprend six ou huit dents. 13/ Actionneur selon l'une des 8 à 12, caractérisé en ce que les dents (102, 104) d'entraînement en rotation de la roue dentée sont formées sur les deux côtés longitudinaux d'une fenêtre formée dans une pièce déplacée par l'élément menant (14). 14/ Actionneur selon l'une des 8 à 13, caractérisé en ce que les dents (102, 104) d'entraînement en rotation de la roue dentée (100) sont formées sur une plaque (88) qui est montée en rotation autour d'un axe perpendiculaire à l'axe de déplacement de l'élément menant (14). 15/ Actionneur selon la (14), caractérisé en ce que la plaque (88) portant les roues (102, 104) d'entraînement en rotation fait partie d'un balancier (84) comportant des surfaces de came sur lesquelles agissent des organes roulants (92) sollicités par les ressorts (90) de compensation d'effort. | F | F16 | F16D | F16D 23 | F16D 23/12 |
FR2888649 | A1 | PROCEDE DE VISUALISATION ET DE NAVIGATION SUR UN ECRAN D'UN TERMINAL, TERMINAL, SERVEUR ET PROGRAMMES D'ORDINATEUR CORRESPONDANTS | 20,070,119 | CORRESPONDANTS. 1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui de la navigation à travers des applications et des fichiers disponibles au sein de terminaux. Plus précisément l'invention concerne la navigation et la visualisation d'éléments, sous la forme d'une représentation (représentative chacune d'une application ou d'un fichier) sur un écran, notamment de taille réduite, par exemple pour des terminaux, tels que les téléphones mobiles ou les assistants personnels. 2. Solutions de l'art antérieur 2.1 Art antérieur La grande majorité des terminaux possèdent des caractéristiques techniques leur permettant de faire fonctionner de nombreuses applications. Ces capacités permettent également d'embarquer des applications de plus en plus nombreuses: lecteurs multimédia, lecteurs de courrier électroniques, calendriers, agendas, réveils, lecteurs de documents, applications de connectivités, etc. Cependant les fonctionnalités de navigation au sein de ces applications sont hétérogènes et complexes, en particulier du fait de la taille réduite des écrans, et de l'absence de visualisation complète. De ce fait, les fabricants de terminaux proposent l'accès à ces nouvelles applications sous la forme de liste d'icônes ou de liste de textes descriptifs, voire des deux. Ces applications sont généralement accessibles à l'issue d'un parcours dans les menus fonctionnels et des listes d'éléments affichées sur les écrans des terminaux. La même démarche est utilisée pour la représentation des fichiers. Le principe général retenti par tous les fabricants de terminaux est de proposer un bureau où est disposé un ensemble d'icônes. Le nombre d'icônes affiché est en général limité. Quand le terminal possède beaucoup d'applications et de fichiers, l'utilisateur doit dans un premier temps naviguer à travers les icônes représentatives jusqu'à trouver celle qu'il cherche. Quand il sélectionne l'icône en question, le terminal propose alors une liste d'applications ou de fichiers accessibles. Quand cette liste est conséquente, seuls quelque uns des premiers éléments de la liste sont affichés. L'utilisateur doit alors faire défiler cette liste pour retrouver l'application ou le fichier souhaité. D'autres principes de navigation ont été proposés, comme par exemple, le principe de défilement sur une roue. Les applications et les fichiers contenus dans le terminal sont alors affichés sur une roue représentée en deux ou trois dimensions. L'utilisateur a la possibilité de faire tourner cette roue afin de faire défiler les éléments qui la composent. 2.2 Inconvénients de l'art antérieur Un inconvénient de ces techniques de l'art antérieur est que l'ajout de nouvelles fonctions ou applications dans l'environnement graphique du terminal complexifie grandement la navigation. C'est par exemple le cas de la navigation à l'aide du principe de la roue, dont l'effet esthétique est indéniable, mais dont le principe d'ajout de nouvelles roues à chaque nouveau menu parcouru déstabilise l'utilisateur. Ce problème de présentation et d'ergonomie est d'autant plus important que l'écran est de taille réduite. Un autre inconvénient de ces techniques de l'art antérieur est qu'en conséquence les applications et les fichiers deviennent difficiles à retrouver au sein des différents menus lorsque leur nombre augmente. En effet, plus il y a d'applications installées au sein du terminal, plus il y a de menus et de sous menus permettant d'y accéder. De plus, les menus et icônes nouvellement installés sont souvent peu descriptifs, de sorte que l'utilisateur peut éprouver de grandes difficultés à localiser une application qu'il vient d'installer. Encore un autre inconvénient de ces techniques de l'art antérieur est que l'utilisateur ne dispose pas de vue globale des applications qui sont installées. En effet, pour retrouver une application dont il ne connaît pas l'emplacement, l'utilisateur n'a d'autre possibilité que d'explorer tour à tour tous les menus se cachant derrières les icônes qui sont affichées, jusqu'à ce qui identifie l'application recherchée. Un corollaire de l'inconvénient précédent est que l'utilisateur ne dispose souvent que d'une vue limitée à certaines des applications proposées. En effet, les applications étant présentées sous la forme d'une liste, dont chaque élément comporte généralement une icône suivie ou précédée d'un texte descriptif, l'utilisateur ne voit habituellement pas plus de quatre éléments constitutifs de cette liste à la fois. En conséquence, si l'utilisateur souhaite rechercher une application particulière dont il ne connaît pas l'emplacement, il doit en plus faire défiler tous les éléments présents dans les listes afin d'être sur de ne pas manquer l'application recherchée. Un autre inconvénient de ces techniques de l'art antérieur est la faible latitude de personnalisation dont dispose l'utilisateur. En effet, dans la majorité des cas, l'utilisateur n'est pas en mesure de personnaliser la présentation des applications installées sur son terminal. Tout au plus, les possibilités de personnalisation se limitent au déplacement de la position d'icônes. 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une technique de visualisation et de navigation au sein des applications installées sur les terminaux mobiles et des fichiers associés qui soit simple et ergonomique pour les utilisateurs. Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui ne complexifie pas la navigation quand le nombre d'applications installées augmente. L'invention a encore pour objectif de fournir une telle technique qui permette à l'utilisateur d'avoir une vue globale des applications installées sur son terminal. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une telle technique permettant à l'utilisateur d'atteindre facilement les applications qu'il recherche à l'aide de cette vue globale. Encore un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui autorise un paramétrage global et simplifié de la présentation des applications installées sur le terminal de l'utilisateur. 4. Résumé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un procédé de visualisation d'au moins une représentation graphique, représentative d'application et/ou de fichier, et de navigation sur un écran d'un terminal. Selon l'invention, un tel procédé comprend les étapes suivantes: - découpage de la surface dudit écran en un ensemble de zones, appelées dalles, et affectation à chacune desdites dalles d'un ensemble d'au moins une icône; - visualisation sur ledit écran: - dans un premier mode de visualisation, dit réduit, d'une unique dalle; - dans au moins un deuxième mode de visualisation, dit large, d'au moins deux desdites dalles; au moins une étape de passage d'un mode de visualisation courant, parmi ledit premier mode et le ou lesdits deuxièmes modes, à un mode de visualisation suivant, parmi ledit premier mode et le ou lesdits deuxièmes modes, sous l'action d'au moins une commande prévue à cet effet; - association d'une représentation à chacune desdites dalles, dans ledit mode de présentation large correspondant à - une vue réduite de ladite dalle telle qu'elle est visualisée dans ledit mode de présentation réduit; ou - une vue d'une représentation unique générique représentative de l'ensemble d'icônes affectée à ladite dalle, le passage de ladite vue réduite à ladite vue générique étant automatique, en fonction d'un seuil appliqué sur le nombre et/ou le format des icônes présentes dans ledit ensemble d'icônes affectée à ladite dalle. Ainsi, l'invention repose sur une approche nouvelle de la visualisation des applications et des fichiers installés sur des terminaux avec écran, particulièrement bien adapté aux terminaux disposant d'écrans de petite taille. En d'autres termes, l'invention repose sur une approche simple et ergonomique de la navigation parmi les applications et les fichiers installés sur des terminaux en proposant un découpage d'un écran en dalles de visualisation et en fournissant à l'utilisateur au moins deux modes de visualisation afin d'obtenir un vue plus ou moins large ou réduite de l'écran sur l'écran physique du terminal. Dans le mode de visualisation large, les icônes représentatives des applications ou des fichiers sont soit réduites, soit regroupées au sein d'une unique représentation générique afin de garantir une visibilité optimale des informations affichées à l'écran. Cette différentiation d'affichage est déterminée en fonction d'un seuil appliqué sur des caractéristiques des icônes affichés dans les dalles de visualisation. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, ce procédé de visualisation et de navigation comprend au moins deux deuxièmes mode de présentation permettant chacun la présentation d'un nombre différents de dalles, et au moins deux itérations de ladite étape de passage. Ainsi, l'invention permet de réaliser plusieurs agrandissements et réductions, afin de proposer des modes de visualisations plus ou moins larges des dalles où est disposé l'ensemble des applications et des fichiers du terminal. Ces agrandissements et ces réductions permettent à l'utilisateur de trouver facilement l'application ou le fichier recherché sur son terminal. Selon un aspect préférentiel de l'invention, ledit seuil correspond à un nombre minimum prédéterminé et/ou paramétrable de pixels entre deux icônes. En conséquence, au cours du processus d'agrandissement ou de réduction des zones visualisées sur l'écran, un changement de mode de présentation des icônes des dalles est réalisé quand il n'est plus possible d'afficher correctement les icônes sur l'écran, donc quand le seuil séparant la représentation de deux icônes à l'écran est atteint. Le procédé permet alors de basculer en mode de visualisation générique des composants de la dalle, facilitant ainsi la lecture et la reconnaissance par l'utilisateur. Selon un mode de mise en oeuvre avantageux de l'invention, le procédé de visualisation et de navigation comprend une étape de gestion dudit écran, dit écran réel, et d'un écran virtuel, de surface supérieure audit écran réel, et une étape de déplacement relatif dudit écran virtuel par rapport audit écran réel, en fonction d'au moins une commande d'un utilisateur. L'invention permet donc, lorsque l'utilisateur ne dispose que d'une vue partielle des applications et des fichiers disponibles sur son terminal, de déplacer une fenêtre de visualisation, représentée par son écran réel, au sein d'un écran virtuel composé d'un nombre de dalles supérieur à celui potentiellement affichable par l'écran réel. L'utilisateur peut ainsi parcourir facilement l'ensemble de son écran virtuel et y rechercher l'application ou le fichier souhaité. Selon un caractéristique préférentielle de l'invention, le procédé associe à chacune desdites dalles un support descriptif, définissant des structures desdites dalles de visualisation composants ledit écran virtuel. Ainsi, les dalles de l'écran virtuel sont décrites au sein du terminal. Selon un mode de mise en oeuvre avantageux de l'invention, lesdites structures contiennent des informations qui appartiennent au groupe comprenant au moins: - des informations descriptives dudit terminal; - des informations descriptives desdites dalles; - des informations descriptives desdites applications et/ou desdits fichiers du terminal; - des informations descriptives de préférences d'utilisateur. Les structures descriptives permettent donc de définir des données de composition des dalles composant l'écran virtuel en terme d'informations portant sur le terminal, les dalles de l'écran virtuel, les applications et les fichiers installés et les préférences de l'utilisateur. Ces informations facilitent les étapes de transitions et de déplacement de l'écran réel par rapport à l'écran virtuel. Avantageusement, lesdites structures sont définies au sein d'un document XML. Ainsi, l'interopérabilité des structures définissant l'écran virtuel est garantie. Selon un caractéristique préférentielle de l'invention, chacune desdites dalles de visualisation permet une représentation graphique ou textuelle d'un nombre N d'applications et/ou de fichiers dudit terminal. Les dalles de visualisation figent donc le nombre d'applications ou de fichiers pouvant être représenté sur une dalle de l'écran virtuel. Selon une caractéristique préférentielle de l'invention, le procédé de visualisation et de navigation comprend une étape de configuration d'au moins une caractéristique desdites dalles et/ou dudit écran virtuel. Ainsi, différents intervenants, dont l'utilisateur, peuvent configurer les dalles ou l'écran virtuel du terminal. Avantageusement, le procédé de visualisation et de navigation comprend une étape manuelle et/ou automatique d'ajout et/ou de suppression et/ou de modification de contenus composants lesdites dalles et/ou desdites dalles composant l'écran virtuel. Cette caractéristique autorise l'utilisateur à modifier et à organiser la visualisation des contenus de son terminal selon ses propres paramètres. Ainsi, l'organisation choisie par l'utilisateur lui permettra de naviguer et de trouver les applications et les fichiers de manière plus efficace. Ces modifications peuvent également être réalisées automatiquement par le terminal, en fonction par exemple, du nombre maximum N d'applications et de fichiers pouvant être affichés dans une dalle de visualisation. Selon un mode de mise en oeuvre préférentiel de l'invention, ledit mode d'affichage réduit desdites applications et/ou desdits fichiers de ladite dalle comprend une étape de présentation en liste de l'ensemble desdites applications et/ou desdits fichiers contenus dans ladite dalle. Ainsi, lorsque le mode de présentation choisi ne permet pas d'afficher les icônes suivant ledit seuil et qu'une représentation est utilisée pour remplacer l'affichage des éléments constitutifs de la dalle, ces derniers peuvent, par l'intermédiaire d'une commande, être affichés dans une liste, permettant ainsi à l'utilisateur d'atteindre l'application ou le fichier considéré sans avoir besoin de passer dans un mode de visualisation réduit. L'invention concerne aussi les terminaux mettant en oeuvre le procédé décrit ci-dessus, ainsi que les programmes informatiques correspondants. L'invention concerne également un procédé de transfert d'au moins un support descriptif définissant au moins une structure de zones, ou dalles, depuis un serveur vers un terminal, au moyen d'un réseau de communication, la surface d'un écran dudit terminal étant découpée en un ensemble desdites dalles, à chacune desquelles est affectée un ensemble d'au moins une icône. Selon l'invention, un tel procédé comprend les étapes suivantes: réception d'une requête de demande de transfert du ou desdits supports descriptifs émises par ledit terminal à destination dudit serveur; traitement de ladite requête dans ledit serveur et composition du ou desdits supports descriptifs; - transfert à destination dudit terminal du ou desdits supports descriptifs, par le biais d'une réponse à ladite requête, chacun desdits support descriptifs associant à au moins une desdites dalles, dans un mode de présentation large correspondant à : une vue réduite de ladite dalle telle qu'elle est visualisée dans tin mode de présentation réduit; ou une vue d'une représentation unique générique représentative de l'ensemble d'icônes affectée à ladite dalle. L'invention concerne aussi les serveurs mettant en oeuvre le procédé qui précède, ainsi que les programmes informatiques correspondants. 5. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels: - la figure 1 illustre, un mode de réduction de la visualisation des dalles constituant un écran virtuel, selon l'invention; - la figure 2 présente un mode de navigation bidimensionnel à travers les différentes dalles constituant un écran virtuel d'un terminal; la figure 3 décrit le mode de transfert, selon l'invention, d'un support de description des dalles constituant un écran virtuel; la figure 4 illustre de façon schématique la structure matérielle du terminal de la figure 3. La figure 5 illustre de façon schématique la structure matérielle du serveur de la figure 3. 6. Description détaillée de l'invention 6.1 Rappel du principe de l'invention Dans le cadre de la présente invention, on s'intéresse donc à la navigation dans les différents fichiers et applications installés au sein des terminaux avec écran en se basant sur le principe d'un découpage d'un écran virtuel en dalles de visualisation. Pour ce faire, le système défini un écran virtuel d'une taille N fois supérieur à la taille réelle de l'écran du terminal, cet écran étant divisé en dalles de la taille de l'écran du terminal considéré. Via une fonction de retour arrière , présentant un mode réduit de l'écran virtuel, l'utilisateur peut visualiser l'ensemble des dalles et donc visualiser la globalité du bureau représenté par l'écran virtuel. Sur cette fonction de retour arrière , l'ensemble des icônes (ou pictogrammes) affichées sur chaque dalle de visualisation est représenté : - soit par une réduction des icônes affichées sur chaque dalle quand la taille réelle de l'écran du terminal le permet; - soit par une seule et même icône (ou encore une couleur ou un texte) représentative de toutes les icônes. Cette dernière icône représentative donne accès à un menu déroulant dynamique qui donne accès aux applications affichée sur la dalle de visualisation de base. Ainsi chaque dalle peut par exemple correspondre à une catégorie d'application contenue dans le terminal. Les dalles disposent de propriétés qui facilitent la navigation à travers l'écran virtuel du terminal. 6.1.1 Principes et propriétés des dalles Les dalles constituant le bureau représenté par l'écran virtuel peuvent être crées par le constructeur du terminal, par l'opérateur (à l'achat du terminal ou également par téléchargement) et enfin être mises à jour (réorganisation contenus, création et suppression des dalles) par l'utilisateur. Dans un mode particulier de réalisation, une dalle peut se caractériser par un nom et/ou un icône visuel et/ou un fond de couleur ou une image pouvant être mise à jour. Les dalles servent de support à la réception de la représentation d'application et/ou de fichiers présent sur le terminal considéré. L'utilisateur ou un système externe a donc la possibilité d'ajouter aux dalles une ou plusieurs applications. Afin d'éviter d'avoir à ajouter des barres de défilement qui oblige l'utilisateur à utiliser une molette pour découvrir l'intégralité du contenu d'une dalle, dans ce mode de réalisation, le contenu d'une dalle sera limité. Lorsque la dalle est en affichage complet sur l'écran du terminal (c'est-à-dire que tous les fichiers et/ou toutes les applications sont représentées avec leurs propres icônes et que l'on n'est pas en position de retour arrière ), il existe un seuil paramétrable au delà duquel il n'est plus possible d'ajouter d'application sur la dalle considérée. Ce seuil est atteint lorsque qu'il n'est plus envisageable de rajouter une icône ou un texte représentatif de l'application ou du fichier sans qu'il y ait au moins un nombre X déterminé et paramétrable de pixels d'espacement entre chacune des représentations sur la dalle concernée. Dans le cas où l'on veut ajouter une nouvelle application dans une dalle complète, ce mode de réalisation du système prévoit deux comportements possibles: le système propose d'ajouter une nouvelle dalle manuellement, auquel cas l'utilisateur définit lui-même les propriétés de la nouvelle dalle; le système ajoute automatiquement la dalle. Cette nouvelle dalle possède alors les mêmes caractéristiques (même icône, nom proche), que celle qui lui est adjacente, et la nouvelle application y est ajoutée. Dans ce mode de réalisation, il existe également deux possibilités d'organisation des dalles: organisation manuelle: En fonction du nombre de dalles à positionner, le système calcule la matrice optimum à proposer et la dessine sur l'écran en position de retour arrière maximum. Les dalles sont alors affichées une à une en surimpression et l'utilisateur peut les positionner à sa guise par opération de glisser/déposer ou copier/coller/déplacer Si le terminal n'est pas équipé d'un stylet, par exemple; organisation automatique: Pour l'organisation automatique, le choix d'ajout de colonne ou de lignes sera dépendant des caractéristiques de l'écran d'accueil: Le nombre défini par la hauteur multipliée par la largeur des dalles est proportionnel à celui défini par la hauteur multipliée par la largeur de l'écran du terminal; - Le principe est de construire une nouvelle ligne et une nouvelle colonne de dalles dans l'écran virtuel, sachant que dans ce nouvel ensemble seule une dalle est renseignée. Ce principe est utilisé à chaque fois que l'ajout d'une dalle donne un nombre de dalles dont la racine carrée (du nombre de dalle moins une) fournit une valeur entière. Dans le cas contraire, on complète les espaces libres dans les lignes et colonnes existantes. L'exemple suivant illustre ce principe: l'écran virtuel est constitué de 9 dalles présentes, et l'utilisateur souhaite ajouter une dalle, ce qui donnera 10 dalles; - La racine carrée de (10-1) = 3; - 3 est une valeur entière, il faut donc ajouter une ligne et une colonne complète de dalles. Dans ce nouvel ensemble, seule une dalle contiendra une représentation de l'application ou du fichier ajouté par l'utilisateur. 6.1.2 Principes de navigation Dans ce mode de réalisation, les possibilités de navigation disponibles dans l'écran virtuel sont gauche, droite, haut, bas et oblique. Les déplacements: peuvent être contraints à la matrice physique sur ses bords (en butée) : par exemple, quand l'utilisateur a atteint le bord droit de l'écran virtuel, il ne peut plus aller à droite; - peuvent permettre des déplacements circulaires. Ce mode circulaire permet en bordure externe de matrice d'afficher la première dalle de la ligne ou colonne considérée. Par exemple, sur une matrice 4x4. si l'utilisateur se déplace de la dalle 1,1 (ordonnée, abscisse) à la dalle 1,4, si il continue sur ce sens de déplacement, on lui propose la dalle (1,1). On procédera de même pour un sens de déplacement vertical et oblique. Le système intègre également un mode de navigation dit de retour arrière/affichage avant ( zoom out/zoom in en anglais). Ce mode est présenté en relation avec la figure 1.Dans la fonction retour arrière , (101) présentant le mode de visualisation dit large , en fonction des caractéristiques de l'écran du terminal un seuil est défini à partir duquel l'ensemble des icônes sera résumé en une seule et unique icône générique. Cette unique icône donne accès aux applications de la dalle via un menu déroulant dynamique. Dans un mode particulier de réalisation, le seuil peut être égal à la taille à partir de laquelle un espacement de X pixels déterminé et paramétrable entre les icônes n'est plus envisageable. Cet espacement peut être paramétrable par l'utilisateur dès lors que la valeur fournie est supérieure à X. Dans un mode de réalisation avantageux la valeur de X est égale à 2. D'autres valeurs (1, 3, 4, ...) peuvent être envisagées en fonction des besoins. La dalle de l'écran virtuel qui est la plus remplie est utilisée comme référence pour déterminer le seuil à partir duquel la mutation (transformation des icônes en une unique représentation) est réalisée. Lorsque l'écran virtuel est affiché en mode retour arrière , le système propose de passer en mode affichage avant (100), présentant le mode de visualisation dit réduit. Dans ce cas, la dalle est affichée en intégralité avec toutes les représentations de ses éléments constitutifs (applications et fichier). Dans ce mode particulier de réalisation, il existe différents stades entre le retour arrière complet (mode dans lequel on visualise toutes les dalles) et le stade affichage avant complet (mode dans lequel on ne voit qu'une dalle). Il existe un stade de visualisation intermédiaire à chaque fois que la racine carrée du nombre de dalles est un entier. En considérant un écran virtuel comportant 25 dalles, il y a donc 5 niveaux: Affichage avant maximum: 1 dalle; Affichage intermédiaire: 4 dalles; Affichage intermédiaire: 9 dalles; - Affichage intermédiaire: 16 dalles; Affichage retour arrière complet: 25 dalles. En se basant sur ces techniques de navigations fournies par le système, et en relation avec la figure 2, on présente deux techniques d'affichage d'une dalle non visible (ces deux techniques sont possibles au choix de l'utilisateur) : Le mode déplacement dalle par dalle 200: toute action sur le dispositif de déplacement du terminal (par exemple, simple appui sur le pavé directionnel) engendre la visualisation complète de la dalle; - Le mode déplacement pixel par pixel 201: la nouvelle dalle est affichée pixel par pixel. Le système ajuste automatiquement la position sur la dalle semi-ouverte: si son dépassement est de (largeur de dalle / 2) + 1 pixel, il affiche la dalle entière. Au contraire il revient à la dalle précédente si l'utilisateur a arrêté le déplacement de la dalle et que le dépassement est de (largeur de dalle / 2) 1 pixel. Lors d'un déplacement effectué en mode retour arrière , Le système offre deux possibilités à l'utilisateur: La dalle active est toujours centrée. Cette technique donne l'impression que ce sont les dalles qui bougent quand l'utilisateur déplace le curseur; - La dalle active bouge sur l'écran. Par la suite, on présente notamment le cas d'un mode de réalisation du système implémenté sur des terminaux de communication mobile de type EDGE ou UMTS et utilisant un fichier XML comme descripteur des dalles représentant le bureau virtuel. Il est clair cependant que l'invention ne se limite pas à cette application particulière, mais peut également être mise en oeuvre dans de nombreux autres domaines, et par exemple dans celui des PDA et plus généralement dans tous les cas où les objectifs listés par la suite sont intéressants. 6.2 Description d'un mode de réalisation Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, implémentée sur un terminal mobile EDGE ou UMTS, le système se présente sous la forme: d'une application qui se présente elle-même sous la forme d'un module local. Il est installé sur le téléphone, et présente les applications du terminal; d'un document XML de description du bureau virtuel représenté par l'ensemble des dalles le composant. Cette description des dalles peut être envoyée à l'application par un serveur à la première connexion. Le document XML peut en outre contenir: - des options de personnalisation; de l'installation de nouvelles applications. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, l'application degestion de la navigation à travers l'écran virtuel peut être réalisée sous la forme d'une application Java fonctionnant au travers d'une Machine Virtuelle Java implantée sur le terminal mobile. Dans un autre mode de réalisation, cette application peut également être intégrée au terminal dans le langage de programmation de ce dernier. On présente, en relation avec la figure 3, un mode de réalisation du transfert du support de description des dalles composant l'écran virtuel d'un terminal mobile. Lors de son initialisation ou d'une demande de l'utilisateur: le terminal 30 envoie 301, par l'intermédiaire d'une requête HTTP ( HyperText Transfert Protocol pour protocole de transfert hypertextuel ) une demande de transfert 302 au serveur 31 hébergeant les fichiers de configuration XML. - Après analyse de la requête 311, le serveur transfert (312), un fichier XML 313 de configuration de l'écran virtuel générique, en réponse 314 à la requête HTTP. Ce document peut être le même pour tous les utilisateurs et pour un terminal donné au départ. Dans un mode de réalisation complémentaire, le serveur 301 peut avantageusement utiliser le champ de la requête http permettant d'identifier le type de terminal. Encore dans un autre mode de réalisation, les fichiers XML peuvent être stockés au sein d'une base de données de configuration. Encore dans un autre mode de réalisation complémentaire, le fichier XML générique peut être créé dynamiquement en fonction des caractéristiques du terminal en analysant le contenu de la requête HTTP 301 et en tirant parti du champ UAP qui compose l'entête de cette requête. - A réception 303, le document XML est stocké (304) et utilisé pour configurer les dalles composant l'écran virtuel de l'utilisateur du terminal. Par la suite, l'utilisateur modifie la configuration 305 des dalles et/ou des préférences de son écran virtuel. Ces modifications sont enregistrées dans le document XML de description présent sur le terminal mobile. Le document XML peut de nouveau être sauvegardé (318) sur le serveur 31 par la suite, en réponse (308) à une demande 315 émise (316) par le serveur 31 à destination du terminal mobile 30. Après analyse de la demande 306 par le terminal 30, ce dernier renvoie (307) une réponse 308 contenant le document XML de configuration. Le serveur 31 sauvegarde (317) le document. Ainsi, en cas de demande de rétablissement de ces paramètres par l'utilisateur, suite à une mauvaise manipulation, par exemple, le serveur est toujours à même de fournir une configuration de l'écran virtuel de l'utilisateur. La structure du terminal est illustrée schématiquement par la figure 4. Il comprend une mémoire M 41, et une unité de traitement 40 équipée d'un microprocesseur iP, qui est piloté par un programme d'ordinateur (ou application) Pg 42. L'unité de traitement 40 reçoit en entrée, via un module d'interface d'entrée réseau E 43, des commandes et/ou des réponses serveur 44, que le microprocesseur uP traite, selon les instructions du programme Pg 42, pour générer des requêtes et/ou des réponses 44, qui sont transmises via un module d'interface de sortie réseau S 45. La structure du serveur est illustrée schématiquement par la figure 5. Il comprend également une mémoire M 51, et une unité de traitement 50 équipée d'un microprocesseur uP, qui est piloté par un programme d'ordinateur (ou application) Pg 52. L'unité de traitement 50 reçoit en entrée, via un module d'interface d'entrée réseau E 53, des requêtes et/ou des réponses clients 54, que le microprocesseur P traite, selon les instructions du programme Pg 52, pour générer des commandes et/ou des réponses 56, qui sont transmises via un module d'interface de sortie réseau S 55. 6.3 Autres caractéristiques et avantages / Autres aspects On présente en annexe, dans un mode particulier de réalisation, le schéma XML utilisé dans la description des dalles pour la configuration et la création de l'écran virtuel d'un terminal. Dans ce mode de réalisation, le schéma présenté en annexe peut être utilisé pour créer, par exemple, le fichier XML de description suivant: < stone category=-"messaging" label="messagerie" row="0" column="0" icon=""/> 20 < category name="otherStone"/> 5 < /preferences> Le fichier est dans un premier temps composé d'une description du terminal auquel il est associé. Cette description est comprise entre les balises et < /device>. Il y est notamment définit une taille d'écran. Le fichier se poursuit par une description de la matrice des dalles pour y indiquer le nombre de lignes, de colonnes de la matrice. Pour chaque dalle de cette matrice, on indique une catégorie, permettant de la classifier et de faire référence à un éventuel label . Enfin, si la matrice n'est pas complètement remplie, les dalles vides sont indiquées. Cette description de matrice intervient entre les balises et . Le fichier comporte ensuite la liste des applications référencées sur l'écran virtuel du bureau. Cette liste est définie entre les balises < applications> et . Pour chaque application de la liste définie entre les balises et < /application>, on indique une référence à une ou plusieurs icônes ainsi qu'un label. On indique également un chemin permettant de lancer l'application et une liste d'au moins une catégorie de l'application. Pour finir, le fichier intègre les préférences d'utilisation du système par l'utilisateur. Ces préférences (balises ...< /preferences>) permettent de définir les modes de défilement, de mise à jour, etc. Dans ce même mode de réalisation, les données pouvant être envoyées par un serveur afin d'ajouter une dalle au bureau définit par l'écran virtuel peut être: < shortcut application="localpath/Application" url="http://..."> < /application> Ce fichier informe le terminal que son écran virtuel () doit subir une mise à jour (), par l'ajout d'une dalle () de la catégorie starwars et dont l'icône fait référence à une URL (Uniform Ressource Locator). Cette dalle contient une seule application, dont les icônes font références à des URL, ainsi que le raccourci de l'application en lui-même. ANNEXE Schéma XML utilisé pour la description des dalles pour la configuration et la création de l'écran virtuel d'un terminal: l0 < xs:element narre="flagstones"> < xs:element ref="stone"/> < /xs:sequence> < /xs:choice> < xs:sequence> < /xs:complexType> < !-- Chaque dalle possède une catégorie pour y faire référence et éventuellement un label --> 20 < xs:element name="applications"> < xs:sequence> use="required"/> libre --> default="false"/> < xs:sequence> < xs:attribute name="smallIcon" type="xs:string" /> < /xs:element> < xs:attribute name="icon" type="xs:string" 25 use="optional"/> < /xs:complexType> 10 < xs:sequence> < xs:element ref="stoneSplitting"/> < /xs:complexType> < xs:attribute name="mode" use="required"> < xs:restriction base="xs:string"> < /xs:restriction> < /xs:complexType> 30 <1-- Dans les preferences, permet de determiner si l'on demande à l'utilisateur de rajouter une dalle ou si cela se fait automatiquement, lors de l'ajout d'une application sur une dalle saturée -> < xs:attribute name="mode" use="required"> < xs:restriction base="xs:string"> < /xs:simpleType> < /xs:element> < xs:attribute name="mode" use="required"> < xs:restriction base="xs:string"> < /xs:simpleType> < /xs:element> | L'invention concerne un procédé de visualisation et de navigation sur un écran d'un terminal comprenant les étapes suivantes :- découpage de la surface dudit écran en un ensemble de dalles, et affectation à chacune desdites dalles d'au moins une icône ;- visualisation sur ledit écran dans un premier mode dit réduit et dans au moins un deuxième mode, dit large;- au moins une étape de passage d'un mode de visualisation courant, à un mode de visualisation suivant, sous l'action d'au moins une commande ;- association d'une représentation à chacune desdites dalles, dans ledit mode de présentation large correspondant à une vue réduite de ladite dalle telle dans ledit mode de présentation réduit ou une vue d'une représentation générique des icônes de ladite dalle,le passage de ladite vue réduite à ladite vue générique étant automatique, suivant des paramètres de ladite dalle. | 1. Procédé de visualisation d'au moins une représentation graphique, représentative d'application et/ou de fichier, et de navigation sur un écran d'un terminal, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: découpage de la surface dudit écran en un ensemble de zones, appelées dalles, et affectation à chacune desdites dalles d'un ensemble d'au moins une icône; visualisation sur ledit écran: dans un premier mode de visualisation, dit réduit, d'une unique dalle; 10 dans au moins un deuxième mode de visualisation, dit large, d'au moins deux desdites dalles; au moins une étape de passage d'un mode de visualisation courant, parmi ledit premier mode et le ou lesdits deuxièmes modes, à un mode de visualisation suivant, parmi ledit premier mode et le ou lesdits deuxièmes modes, sous l'action d'au moins une commande prévue à cet effet; association d'une représentation à chacune desdites dalles, dans ledit mode de présentation large correspondant à : une vue réduite de ladite dalle telle qu'elle est visualisée dans ledit mode de présentation réduit; ou une vue d'une représentation unique générique représentative de l'ensemble d'icônes affectée à ladite dalle, le passage de ladite vue réduite à ladite vue générique étant automatique, en fonction d'un seuil appliqué sur le nombre et/ou le format des icônes présentes dans ledit ensemble d'icônes affecté à ladite dalle. 2. Procédé de visualisation et de navigation selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux deuxièmes mode de présentation permettant chacun la présentation d'un nombre différents de dalles, et au moins deux itérations de ladite étape de passage. 3. Procédé de visualisation et de navigation selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que ledit seuil correspond à un nombre minimum prédéterminé et/ou paramétrable de pixels entre deux icônes. 4. Procédé de visualisation et de navigation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de gestion dudit écran, dit écran réel, et d'un écran virtuel, de surface supérieure audit écran réel, et une étape de déplacement relatif dudit écran virtuel par rapport audit écran réel, en fonction d'au moins une commande d'un utilisateur. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'on associe à chacune desdites dalles un support descriptif, définissant des structures desdites dalles de visualisation composants ledit écran virtuel. 6. Procédé de visualisation et de navigation selon la 5, caractérisé en ce que lesdites structures contiennent des informations qui appartiennent au groupe comprenant au moins: des informations descriptives dudit terminal; des informations descriptives desdites dalles; - des informations descriptives desdites applications et/ou desdits fichiers du terminal; des informations descriptives de préférences d'utilisateur. 7. Procédé de présentation et de navigation selon la 6, caractérisé en ce que lesdites structures sont définies au sein d'un document 20 XML. 8. Procédé de visualisation et de navigation selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que chacune desdites dalles de visualisation permet une représentation graphique ou textuelle d'un nombre N d'applications et/ou de fichiers dudit terminal. 9. Procédé de visualisation et de navigation selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de configuration d'au moins une caractéristique desdites dalles et/ou dudit écran virtuel. 10. Procédé de visualisation et de navigation selon la 9, caractérisé en ce qu'il comprend une étape manuelle et/ou automatique d'ajout et/ou de suppression et/ou de modification de contenus composants lesdites dalles et/ou desdites dalles composant l'écran virtuel. 11. Procédé de visualisation et de navigation selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit mode d'affichage réduit desdites applications et/ou desdits fichiers de ladite dalle comprend une étape de présentation en liste de l'ensemble desdites applications et/ou desdits fichiers contenus dans ladite dalle. 12. Terminal de communication comprenant des moyens de présentation d'icônes, représentatives d'applications et/ou de fichiers, et de navigation sur un écran d'un terminal, caractérisé en ce qu'il comprend: des moyens de découpage de la surface dudit écran en un ensemble de zones, appelées dalles, et affectation à chacune desdites dalles d'un ensemble d'au moins une icône; des moyens de visualisation sur ledit écran: dans un premier mode de présentation, dit large, d'au moins deux 15 desdites dalles; dans un deuxième mode de présentation, dit réduit, d'une unique dalle; des moyens de passage dudit premier mode de présentation audit second mode de présentation, et réciproquement, sous l'action d'une commande 20 prévue à cet effet; des moyens d' association d'une représentation à chacune desdites dalles, dans ledit mode de présentation large correspondant à : - une vue réduite de ladite dalle telle qu' elle est visualisée dans ledit mode de présentation réduit; ou une vue d'une représentation unique générique représentative de l'ensemble d'icônes affectée à ladite dalle, le passage de ladite vue réduite à ladite vue générique étant automatique, en fonction d'un seuil appliqué sur le nombre et/ou le format des icônes présentes dans ledit ensemble d'icônes affectée à ladite dalle. 13. Produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre des étapes du procédé de visualisation et de navigation selon l'une quelconque des 1 à 11. 14. Procédé de transfert d'au moins un support descriptif définissant au moins une structure de zones, ou dalles, depuis un serveur vers un terminal, au moyen d'un réseau de communication, la surface d'un écran dudit terminal étant découpée en un ensemble desdites dalles, à chacune desquelles est affectée un ensemble d'au moins une icône, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: réception d'une requête de demande de transfert du ou desdits supports descriptifs émises par ledit terminal à destination dudit serveur; traitement de ladite requête dans ledit serveur et composition du ou desdits supports descriptifs; - transfert à destination dudit terminal du ou desdits supports descriptifs, par le biais d'une réponse à ladite requête, chacun desdits support descriptifs associant à au moins une desdites dalles, dans un mode de présentation large correspondant à : une vue réduite de ladite dalle telle qu'elle est visualisée dans un mode de présentation réduit; ou une vue d'une représentation unique générique représentative de l'ensemble d'icônes affectée à ladite dalle. 15. Serveur de transfert d'au moins un support descriptif définissant au moins une structure de zones, ou dalles, depuis un serveur vers un terminal, au 25 moyen d'un réseau de communication, la surface d'un écran dudit terminal étant découpée en un ensemble desdites dalles, à chacune desquelles est affectée un ensemble d'au moins une icône, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de réception d'une requête de demande de transfert d'au moins un support descriptif émise par ledit terminal vers ledit serveur, des moyens de traitement de ladite requête et de composition dudit au moins un support descriptif et des moyens de transfert dudit au moins un support descriptif à destination dudit terminal, par le biais d'une réponse à ladite requête, chacun desdits support descriptifs associant à au moins une desdites dalles, dans 5 un mode de présentation large correspondant à : une vue réduite de ladite dalle telle qu'elle est visualisée dans un mode de présentation réduit; ou une vue d'une représentation unique générique représentative de l'ensemble d'icônes affectée à ladite dalle. 16. Produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre des étapes du procédé de la 14. | G | G06 | G06F | G06F 3 | G06F 3/14,G06F 3/048,G06F 3/0481,G06F 3/0482 |
FR2900890 | A1 | PIECE D'EQUIPEMENT POUR VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE AUTOMOBILE ASSOCIE | 20,071,116 | La présente invention concerne une pièce d'équipement pour véhicule automobile, du type comprenant : - une armature rigide de support ; - un garnissage souple recouvrant une surface extérieure de 5 l'armature et comprenant au moins une région de fixation à l'armature engagée dans l'armature. De telles pièces forment par exemple des planches de bord de véhicules automobiles. Le document FR-A-2 850 077 décrit une planche de bord du type lo précité, comprenant un garnissage souple définissant une surface extérieure d'aspect. Le garnissage comporte une peau extérieure et une pluralité de nervures d'appui venues de matière avec la peau extérieure pour prendre appui sur une surface extérieure de l'armature. Les nervures d'appui délimitent entre elles des alvéoles de déformation du garnissage pour lui conférer sa souplesse. 15 Le garnissage contribue ainsi au confort intérieur du véhicule automobile, tout en étant peu onéreux à réaliser. Le garnissage souple est fixé sur l'armature à sa périphérie à l'aide de régions de fixation par encliquetage. Il est en outre fixé sur l'armature par des nervures de fixation engagées dans l'armature. Les nervures d'appui du 20 garnissage n'étant pas fixées sur l'armature, un tel mode de fixation du garnissage peut présenter certains inconvénients, notamment lorsque la planche de bord couvre un coussin gonflable de sécurité. Dans ce cas, l'ouverture d'un volet de passage du coussin gonflable de sécurité peut être difficile à obtenir de manière fiable et reproductible. 25 Un but de l'invention est d'obtenir une pièce d'équipement de véhicule automobile, présentant un garnissage souple assurant un confort satisfaisant et obtenu à moindre coût, sans nuire à la sécurité dans le véhicule automobile. A cet effet, l'invention a pour objet une pièce d'équipement du type précité, caractérisée en ce que le garnissage souple est destiné à se rompre le 30 long d'une ligne de rupture délimitant : - un volet de recouvrement d'un coussin gonflable ; et - une région périphérique destinée à définir, après déplacement du volet, une ouverture de passage du coussin gonflable lors de son déplacement ; la région de fixation s'étendant dans la région périphérique le long de la ligne de rupture. La pièce selon l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toutes combinaisons techniquement possibles : - le garnissage comprend une peau extérieure d'habillage, et des saillies d'appui qui sont venues de matière avec la peau extérieure et qui to prennent appui sur la surface extérieure de l'armature de support, les saillies d'appui délimitant entre elles des espaces de déformation du garnissage pour lui conférer sa souplesse, la région de fixation comprenant au moins une saillie de fixation venue de matière avec la peau extérieure ; ts - les saillies d'appui sont disposées en appui libre sur l'armature de support ; - la saillie de fixation présente une épaisseur croissante à l'écart du volet en se rapprochant de la peau ; - l'armature de support comprend au moins une pince de fixation de la 20 région de fixation, la pince comprenant deux parois d'enserrement de la région de fixation ; - l'armature de support comprend une embase délimitant au moins partiellement la surface extérieure, et une structure porteuse fixée sur une surface opposée à la surface extérieure, la pince de fixation étant délimitée entre 25 l'embase et la structure porteuse ; -le garnissage comprend une peau extérieure d'habillage, la région de fixation comprenant une jambe de liaison en saillie par rapport à la peau et un pied en saillie par rapport à la jambe, le pied étant reçu dans la pince de fixation ; - l'embase délimite une ouverture centrale située en regard du volet, la 30 structure porteuse comprenant un panneau de renfort du volet placé dans l'ouverture et affleurant l'embase, le garnissage s'appuyant sur le panneau de renfort en regard de l'ouverture centrale ; -le garnissage délimite une rainure s'étendant le long d'au moins une partie de la ligne de rupture ; et - la région de fixation s'étend au moins partiellement au droit de la rainure. L'invention a en outre pour objet un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend une pièce d'équipement telle que définie ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés sur lesquels : ~o - la Figure 1 est une vue schématique en coupe partielle suivant un plan vertical d'une première planche de bord selon l'invention ; - la Figure 2 est une vue partielle agrandie d'un détail du garnissage souple de la planche de bord de la Figure 1; - la Figure 3 est une vue agrandie d'un détail de la Figure 1 1s représentant une région de fixation du garnissage souple de la planche de bord de la Figure 1 ; - la Figure 4 est une vue agrandie d'un détail marqué IV sur la Figure 1 ; et - la Figure 5 est une vue analogue à la Figure 1 d'une deuxième 20 planche de bord selon l'invention. Dans tout ce qui suit, les orientations sont les orientations habituelles d'un véhicule automobile. Ainsi, les termes supérieur , inférieur , transversal , longitudinal , avant , arrière , gauche , droite s'entendent par rapport au sens normal de circulation du véhicule automobile et à 25 la position d'un conducteur. Les Figures 1 à 4 représentent une première planche de bord 11 selon l'invention qui masque un système 13 à coussin gonflable de sécurité 15 représenté partiellement sur la Figure 1. Ce système 13 a une structure classique et ne sera donc pas décrit en 30 détail par la suite. La planche de bord 11 comprend une armature de support 17, et un garnissage souple 19 fixé sur l'armature 17. Le garnissage souple 19 présente une ligne de rupture 21 qui délimite un volet 23 de recouvrement du système 13 à coussin gonflable, de forme sensiblement rectangulaire à coins arrondis, et une région périphérique 25 entourant le volet 23. Comme illustré par les Figures 1 et 2, l'armature de support 17 5 comprend une embase galbée 27 et une structure porteuse 29 rapportée sous l'embase galbée 27. L'embase galbée 27 présente une surface supérieure 31 sur laquelle s'appuie le garnissage souple 19 et une surface inférieure 33 sur laquelle est rapportée la structure porteuse 29. 10 Comrne illustré par les Figures 1 et 4, l'embase 27 délimite, en regard de la ligne de rupture 21 le long de cette ligne 21, une fente 35 de passage des moyens de fixation du garnissage 19. La fente 35 débouche dans les surfaces 31 et 33 et s'étend de manière continue le long de la ligne de rupture 21 sensiblement le long de trois 15 côtés du rectangle délimitant le volet 23. Une rainure d'affaiblissement 36 débouchant vers le bas est ménagée dans l'embase 27 le long du côté de la ligne de rupture 21 dépourvu de fente 35. En variante, la fente 35 est remplacée par des passages traversants discontinus s'étendant le long de la ligne de rupture 21. 20 L'embase 27, parfois dénommée insert, est fixée de manière classique à la caisse (non représentée) du véhicule automobile. Elle est réalisée par exemple en matière thermoplastique polyoiéfinique, homopolymère ou copolymère, comprenant éventuellement des charges minérales ou un renforcement par fibres de verre, comme le PP chargé. Elle peut être réalisée en 25 ABS-PC (Acrylonitrile-Butadiène-Styrène et PolyCarbonate), éventuellement renforcée par des fibres de verre. Ces matériaux ont une rigidité permettant de remplir une fonction de support. La structure porteuse 29 comprend un élément périphérique 41 de renfort de la région périphérique 25, un panneau 43 de renfort du volet 23, et une 30 charnière 45 de liaison du panneau de renfort 43 à l'élément périphérique de renfort 41. L'élément de renfort 41 comprend notamment un voile galbé 47 qui épouse sensiblement la forme de la région périphérique 25 au voisinage de la ligne de rupture 21, et un conduit 49 de guidage du coussin 15 lors de son déploiement. Le conduit 49 prolonge le voile 47 vers l'intérieur de la planche de bord, c'est-à-dire vers le bas et vers l'avant sur la Figure 1. Le conduit 49 a par exemple, en vue de dessus, une section de quadrilatère et possède ainsi quatre parois latérales s'étendant sensiblement sur tout le pourtour de l'ouverture qui sera formée dans la planche de bord 11 lors du ~o déplacement du coussin 15. Seule la paroi avant 50A et la paroi arrière 50B du conduit 46 sont visibles sur la Figure 1. Le système 13 à coussin gonflable 15 est fixé par son boîtier 51 sur les parois latérales 50A, :50B du conduit 49. L'élément périphérique de renfort 41 est réalisé d'une seule pièce en matière plastique, par exemple par moulage par injection. La matière plastique 15 peut par exemple être du polypropylène chargé de fibres de verre. L'élément de renfort 41 est fixé sur la surface inférieure 33 de l'armature 17 dans la région périphérique 25. Cette fixation est par exemple assurée par soudage par vibrations le long de nervures 53 prévues sur la surface supérieure du voile 47. 20 Le panneau de renfort 43 a sensiblement un galbe correspondant à celui du volet 23 et possède des dimensions légèrement inférieures à celles du volet 23. Le panneau 43 est prolongé à son bord avant (à gauche sur la Figure 1) par la charnière 45. Le panneau de renfort 43 est soudé sur la surface inférieure 33 de l'embase 27 à l'aide d'une technique de soudage par vibrations. 25 La charnière 45 comprend par exemple une charnière souple rapportée d'une part, sur la paroi latérale avant 50A délimitant le conduit 49, et d'autre part, sur le panneau 43. Dans ce cas, la charnière 45 est par exemple un filet surmoulé entre l'élément de renfort 41 et le panneau de renfort 43.. 30 En variante, la charnière est co-moulée avec l'élément de renfort 41 et le panneau de renfort 43. Le matériau utilisé pour le moulage est alors relativement souple, comme du PP non chargé ou du SEBS. L'élément périphérique de renfort 41 et le panneau de renfort 43 délimitent entre eux un interstice 55 s'étendant sensiblement en regard de la ligne de rupture 21 et en regard de la fente 35 ménagée dans l'embase 27. Comme illustré par la Figure 4, l'élément périphérique de renfort 41 comprend un rebord 57 s'étendant le long de l'interstice 55 et présentant une surface supérieure 59 sensiblement parallèle à la surface inférieure 33 de l'embase 27 dans la région périphérique 25, au voisinage de la fente 35. Comme on le verra plus bas, le reborcl 57 et l'embase 27 délimitent entre eux une pince 61 de fixation du garnissage 19 s'ouvrant dans l'interstice 55 io en regard du volet 43. Comme illustré par les Figures 1 et 2, le garnissage souple 19 comprend une peau extérieure d'habillage 71 d'épaisseur ep sensiblement constante, prolongée vers le bas par un réseau de nervures d'appui 73 en saillie délimitant entre elles une pluralité d'alvéoles 75, et par une pluralité de nervures 1s de fixation 77 visibles sur les Figures 1, 3 et 4. Le garnissage 19 et donc la peau 71 et les nervures 73, 77 sont formées d'une seule pièce en matière plastique, par exemple en thermoplastique élastomère tel que du thermoplastique polyuréthane (TPU), ou du thermoplastique polyoléfine (TPO). On peut également utiliser du polychlorure de 20 vinyle souple (PVC) ou du caoutchouc tel que du silicone. Le garnissage 17 est notamment plus souple que l'armature 13. La dureté du matériau formant le garnissage est par exemple comprise entre 60 shore A et 75 shore A, et est de préférence sensiblement égale à 60 shore A. Les nervures d'appui 73 s'étendent depuis une surface inférieure 79 25 de la peau jusqu'à la surface supérieure 31 de l'embase 27, sur laquelle elles s'appuient. On notera que, dans cet exemple, les nervures 73 sont sensiblement orthogonales à la surface directrice de la peau 71 et à celle de l'embase 27. Les nervures d'appui 73 sont par ailleurs posées en appui libre sur la surface supérieure 31, c'est-à-dire sans liaison mécanique avec cette surface 31. 30 En variante, le garnissage 17 présente au moins une première région dans laquelle toutes les nervures 73 sont parallèles à un même premier axe. L'angle formé par l'axe des nervures 73 et la normale à la surface directrice de la peau 71 passant par la base de la nervure 73 est alors inférieur à 30 . Il peut comprendre une deuxième région dans laquelle les nervures 73 sont toutes parallèles à un deuxième axe incliné par rapport au premier axe. Chaque nervure d'appui 73 présente une épaisseur décroissante en se déplaçant le long de la nervure 73 à l'écart de la peau 71. En section verticale, le rapport RI de l'épaisseur ep de la peau 71, prise orthogonalement à la surface inférieure 79, à l'épaisseur es de chaque nervure d'appui 73, prise à sa base le long de la surface extérieure 79 de la peau, est supérieur à 2. Dans l'exemple représenté, chaque nervure 73A est située en regard et à l'écart d'une nervure 73E, et est raccordée le long de deux bords latéraux à la nervure 73E par deux nervures d'appui latérales (non représentées). La nervure 73A, la nervure 73E en regard, et les nervures latérales adjacentes définissent ainsi une alvéole 75 de section fermée, prise le long de la surface inférieure 79 de la peau 71. Dans cet exemple, la section fermée des alvéoles 75 est sensiblement carrée. Chaque alvéole 75 est ainsi séparée d'une alvéole adjacente par au moins une nervure 73. Les sections des alvéoles 75, prises suivant la surface inférieure 79, sont toutes de formes identiques sensiblement carrée. Comme illustré par la Figure 2, le rapport R2 de l'épaisseur ep de la peau 71, à la distance minimale d,, qui sépare chaque paire de nervures 73A, 73E en regard, prise le long de la surface inférieure 79 est supérieur à 0,3. La peau 71 présente une surface supérieure 81 située à l'opposé de la surface inférieure 79, qui délimite une surface d'aspect de la planche de bord 11. Comme illustré par la Figure 3, la peau 71 délimite, le long de la ligne de rupture 21, une rainure biseautée 83 débouchant dans la surface inférieure 79 de la peau en regard de la fente 35. Dans cet exemple, la rainure 83 est sensiblement continue le long de la ligne de rupture 21. La rainure 83 délimite ainsi intérieurement le volet 23 sur le garnissage 19, et extérieurement la région périphérique 25. La rainure 83 s'étend le long d'un côté gauche, d'un côté arrière, et d'un côté droit d'un rectangle. En variante, la rainure 83 est discontinue. Dans l'exemple illustré par les Figures 1 à 4, chaque nervure de fixation 77 s'étend en regard de la région périphérique 25, au droit d'une surface extérieure délimitant la rainure 83. Chaque nervure de fixation 77 comprend une jambe de liaison 91 5 sensiblement perpendiculaire à la peau 71 et un pied de fixation 93 reçu dans la pince de fixation 61. La jambe de liaison 91 présente une longueur, prise perpendiculairement à la peau 71, sensiblement égale à la somme de la longueur d'une nervure d'appui 73 adjacente, et de l'épaisseur de l'embase 27 au ~o voisinage de la fente 35. La jambe 91 s'étend ainsi perpendiculairement à la surface directrice de la peau 71 et est engagée dans la fente 35 et dans l'interstice 55 le long de la ligne de rupture 21. La jambe 91 présente, au voisinage de la surface inférieure 79 de la 15 peau 71, une surépaisseur 95 de renfort s'étendant vers la région périphérique 25, à l'écart du volet 23. De même, elle présente à son extrémité inférieure une surépaisseur 97 s'étendant sur le pied 93, à l'écart du volet 23 et de la ligne 21. La jambe 91 présente, le long de la ligne de rupture 21 dans le prolongement de la nervure 83, une surface latérale 99 sensiblement plane. 20 Le pied 93 fait saillie à l'écart du volet 23 à partir d'une extrémité inférieure de la jambe 91. Le pied 93 comprend une base 101 d'appui sur le rebord 57 et une saillie supérieure 103, déplaçable vers le bas contre la base 101 lors de l'insertion du pied 93 dans la pince de fixation 61. 25 Le pied 93 est maintenu enserré dans la pince 61 entre la surface supérieure 59 du rebord 57 et la surface inférieure 33 de la peau. La présence d'une saillie 103 de renfort facilite la réalisation du pied 93 par moulage, tout en assurant une fixation robuste du pied 93 dans la pince 61. Le garnissage 19 présente en outre un flan périphérique 105 de 30 fixation par encliquetage de la peau 71 comme décrit dans la demande française FR-A-2 850 077 de la Demanderesse. Le garnissage 19 est ainsi fixé sur l'armature 17 dans les régions de fixation formées par les nervures de fixation 77 et par le flan 105. Il est libre par rapport à l'armature 17 dans les autres régions. Le procédé de montage de la planche de bord 11 selon l'invention va 5 maintenant être décrit. Initialement, le garnissage 19, l'embase 27, et la structure porteuse 29 sont réalisés par exemple par moulage par injection. Ensuite, le garnissage 19 est placé sur l'embase 27. Les nervures d'appui 73 sont alors posées contre la surface supérieure 31 de l'embase 27. Les ~o nervures de fixation 77 sont engagées dans les fentes 35 et les pieds 93 sont calés contre la surface inférieure 33, en regard de la région périphérique 23. Puis, la structure porteuse 41 est fixée par soudage par vibration sur la surface inférieure 33 de l'embase 27. Après cette fixation, les pieds 93 sont pincés entre le rebord 57 et l'embase 27, ce qui assure une fixation robuste du 15 garnissage 19 le long de la ligne de rupture 21. Les flancs périphériques 105 du garnissage 19 sont ensuite encliquetés dans l'embase 27. Enfin, le système 13 à coussin gonflable 15 est rapporté sur la structure porteuse 29 dans le conduit 49 de l'élément périphérique de renfort 41. 20 Le fonctionnement de la planche de bord 11 en cas de choc contre le véhicule va maintenant être décrit. Lors d'un choc, le coussin gonflable 15 se déploie selon une direction D dirigée sensiblement vers le haut et vers l'arrière du véhicule. Lors de ce déplacement, il pousse vers le haut et vers l'intérieur du véhicule le panneau de 25 renfort 43 et la partie de l'embase 27 délimitée intérieurement par la fente 35. Le garnissage 19 se rompt alors le long de la nervure 83 pour déplacer le volet 23 par rapport à la région périphérique 25 et provoquer son ouverture. Le volet 23 pivote vers le haut par pliage de l'embase 27 autour de la charnière 45. Les nervures de fixation 77 s'étendant dans la région périphérique 25 30 le long de la ligne de rupture 21, la rupture du garnissage 83 est fiable et reproductible le long de la nervure 83. La région périphérique 25 forme alors un cadre délimitant, à la place du volet 23, une ouverture de passage pour le déploiement du coussin gonflable 15. Dans une variante représentée sur la Figure 5, l'embase 27 définit une ouverture centrale 201 délimitée extérieurement par la ligne de rupture 21. Le panneau 43 est disposé dans l'ouverture centrale 201. II présente une surface supérieure lisse 203 qui affleure la surface supérieure 31 de l'embase à sa périphérie. Le volet 43 est par ailleurs fixé sur le rebord 57 par des pattes frangibles 205. A la différence de la planche de bord 11 représentée sur les Figures 1 à 4, les nervures d'appui 73 du garnissage 19 reposent, en regard du volet 23, sur la surface supérieure 203 du volet 43, et en regard de la région périphérique 23, sur la surface supérieure 33 de l'embase 27. Le procédé de réalisation de cette planche de bord est ainsi simplifié. En variante, les nervures de fixation 77 sont reçues dans des pinces de fixation du type décrit dans la demande française n 05 03653 de la Demanderesse. Dans une autre variante, les nervures de fixation 77 comprennent des crochets d'encliquetage disposés dans des ouvertures ménagées dans l'embase 27, comme illustré dans la demande française FR ûA-2 850 077 de la Demanderesse. Dans une autre variante, l'armature de support 17 est dépourvue de structure porteuse 29. Les nervures de fixation 77 sont enserrées dans des pinces de fixation 61 réalisées dans l'embase 27. Dans l'invention qui vient d'être décrite, la présence de nervures de fixation 77 judicieusement disposées le long de la ligne de rupture 21 permet de disposer d'une planche de bord 11 comprenant un garnissage souple 19 de moindre coût et de confort satisfaisant, et qui peut être utilisé de manière fiable avec un système 13 de coussin gonflable de sécurité 15 | Cette pièce (11) comprend une armature rigide (17) de support et un garnissage souple (19) recouvrant une surface extérieure (31) de l'armature (17). Le garnissage (19) comprend une région de fixation (77) à l'armature (17), engagée dans l'armature (17). Le garnissage (19) est destiné à se rompre le long d'une ligne de rupture (21) délimitant un volet (23) de recouvrement d'un coussin gonflable (15) et une région périphérique (25) destinée à définir, après déplacement du volet (23), une ouverture de passage du coussin gonflable (15) lors de son déplacement. La région de fixation (77) s'étend dans la région périphérique (25) le long de la ligne de rupture (21).Application aux planches de bord de véhicules automobiles. | 1. Pièce d'équipement (11 ; 111) pour véhicule automobile, du type comprenant : - une armature rigide (17) de support ; - un garnissage souple (19) recouvrant une surface extérieure (31) de l'armature (17) et comprenant au moins une région de fixation (77) à l'armature (17) engagée dans l'armature (17) ; caractérisée en ce que le garnissage souple (19) est destiné à se rompre le long d'une ligne de rupture (21) délimitant : ~o - un volet (23) de recouvrement d'un coussin gonflable (15) ; et - une région périphérique (25) destinée à définir, après déplacement du volet (23), une ouverture de passage du coussin gonflable (15) lors de son déplacement ; la région de fixation (77) s'étendant dans la région périphérique (25) le 15 long de la ligne de rupture (21). 2. Pièce d'équipement (11 ; 111) selon la 1, caractérisée en ce que le garnissage (19) comprend une peau extérieure (71) d'habillage, et des saillies d'appui (73) qui sont venues de matière avec la peau extérieure (71) et qui prennent appui sur la surface extérieure (31) de l'armature de support (17), 20 les saillies d'appui (73) délimitant entre elles des espaces (75) de déformation du garnissage (19) pour lui conférer sa souplesse, la région de fixation (77) comprenant au moins une saillie de fixation venue de matière avec la peau extérieure (71). 3.- Pièce d'équipement (11 ; 111) selon la 2, 25 caractérisée en ce que les saillies d'appui (73) sont disposées en appui libre sur l'armature de support (17). 4. Pièce d'équipement (11 ; 111) selon l'une quelconque des 2 ou 3, caractérisée en ce que la saillie de fixation (77) présente une épaisseur croissante à l'écart du volet (23) en se rapprochant de la peau 30 (71). 5. Pièce d'équipement (11 ; 111) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'armature de support (17)comprend au moins une pince (61) de fixation de la région de fixation (77), la pince (61) comprenant deux parois d'enserrement (27 ; 57) de la région de fixation (77). 6. Pièce d'équipement (11 ; 111) selon la 5, caractérisée en ce que l'armature de support (17) comprend une embase (27) délimitant au moins partiellement la surface extérieure (31), et une structure porteuse fixée (29) sur une surface opposée (33) à la surface extérieure (31), la pince de fixation (61) étant délimitée entre l'embase (27) et la structure porteuse. 7. Pièce d'équipement (11 ; 111) selon l'une des 5 ou 6, caractérisée en ce que le garnissage (19) comprend une peau extérieure d'habillage (71), la région de fixation (77) comprenant une jambe (91) de liaison en saillie par rapport à la peau (71) et un pied (93) en saillie par rapport à la jambe (91), le pied (93) étant reçu dans la pince de fixation (61). 8. Pièce d'équipement (111) selon la 6, caractérisée en 15 ce que l'embase (27) délimite une ouverture centrale (201) située en regard du volet (23), la structure porteuse (29) comprenant un panneau (43) de renfort du volet (23) placé dans l'ouverture (201) et affleurant l'embase (27), le garnissage (19) s'appuyant sur le panneau de renfort (43) en regard de l'ouverture centrale (201). 20 9. Pièce d'équipement (11 ; 111) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le garnissage (19) délimite une rainure (83) s'étendant le long d'au moins une partie de la ligne de rupture (21). 10. Pièce d'équipement (11) selon la 9, caractérisée en 25 ce que la région de fixation (77) s'étend au moins partiellement au droit de la rainure (83). 11. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend une pièce d'équipement (11) selon l'une quelconque des précédentes. | B | B60,B62 | B60R,B62D | B60R 21,B62D 25,B62D 65 | B60R 21/045,B60R 21/2165,B62D 25/14,B62D 65/14 |
FR2888689 | A1 | PROCEDE DE RE EMISSION ISOFREQUENCE D'UN SIGNAL NUMERIQUE A SUPPRESSION D'ECHO ET DISPOSITIF DE RE-EMISSION CORRESPONDANT | 20,070,119 | Procédé de ré-émission isofréquence d'un signal numérique à suppression d'écho et dispositif de ré-émission correspondant. 1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui de la diffusion d'informations numériques, telle que la radiodiffusion ou la télédiffusion terrestres. Plus précisément, l'invention concerne une technique numérique de ré-émission de signaux en isofréquence. 2. Solutions de l'art antérieur Dans le domaine de la radio et télédiffusion terrestre, afin d'assurer une continuité de la couverture de transmission sur une zone, la géomorphologie du terrain oblige les opérateurs de transmission à déployer des relais de retransmission. Ces relais sont appelés des répéteurs ou des "gap-fillers". Leur fonction principale est de recevoir le signal provenant d'un émetteur principal sur une antenne de réception, et de réémettre ce signal avec un certain gain de puissance vers la zone à couvrir depuis une antenne d'émission. Bon nombre de répéteurs fonctionnent en recevant sur un canal de fréquence et en réémettant dans un canal différent pour éviter des problèmes d'accrochage ou de perturbation sur l'antenne de réception par l'antenne d'émission et également éviter les zones d'interférences au niveau propagation. Mais dans certain cas, il est nécessaire de retransmettre à la même fréquence (on parle alors de retransmetteur ISOFREQUENCE). Dans ce cas, la puissance résiduelle de l'antenne d'émission qui revient sur l'antenne de réception peut nuire à la réception du signal incident à retransmettre. La terminologie nomme traditionnellement Echo ce signal reçu à l'antenne de réception provenant de l'antenne d'émission, car dans le domaine de l'analyse temporel, il s'agit du même signal incident retardé du temps de retransmission Td. Ce signal retardé sera alors amplifié à nouveau, et selon le niveau de couplage obtenu lors de l'installation de l'antenne de réception et de l'antenne d'émission, le système peut rentrer en accrochage, c'est-à-dire en oscillation généralement. Il passe alors en protection en cessant d'émettre. Dans un autre domaine qu'est l'électroacoustique où un système équivalent est constitué d'un micro d'un amplificateur et d'un haut-parleur, ce phénomène s'illustre par ce qui se nomme effet Larsen . Pour lutter contre ce phénomène, il existe déjà des systèmes aujourd'hui, usités pour les répéteurs des diffusions analogiques nommé système antiEcho . Un tel système est notamment décrit dans le document de brevet EP 1 261 148 B1, qui est incorporé ici par référence. 3. Inconvénients de l'art antérieur et objectifs de l'invention En propagation, tous signaux de radio et télédiffusion subissent des réflexions contre les immeubles, le sol et autres obstacles. Ces réflexions nuisent à la qualité de réception, provoquent des atténuations sélectives, encore appelées "fading", et des échos appelés échos dus au canal de propagation . Les nouveaux standards numériques de radio télédiffusion et notamment DVBT, DVB-H possèdent des algorithmes de réception permettant de tenir compte de ces échos de propagations. Pour les mêmes besoin d'extension de couverture et de géomorphologie que pour les systèmes analogiques, il est nécessaire de déployer des répéteurs sur un territoire à couvrir. En héritage des technologies analogiques, il est possible d'utiliser sous certaines conditions, des répéteurs à changement de fréquence, voire les systèmes de répéteurs isofréquences avec anti-écho ou plus classiquement des "gap-fillers". Cependant, de tels systèmes ne tirent pas profit des avancées technologiques des modulations numériques et ainsi propagent des erreurs de transmission et injectent également leurs propres défauts (bruit de phase des oscillateurs locaux, distorsions de non linéarité, distorsions de linéarité, etc...) Les nouvelles technologies s'appuyant sur la puissance des algorithmes de réception des standards de modulation numérique tel que DVB-T, DVB-H permettent une nouvelle génération de produit Répéteur basé sur la démodulation en numérique du signal reçu et une modulation pour réémettre dans un autre canal. Ce type de produit est parfois dénommé retransmetteur. Cependant, ce retransmetteur fonctionnant en mode isofréquence pose des problèmes d'accrochage qui limitent le gain et donc la puissance d'émission de tels équipements. Le procédé de l'invention constitue une approche nouvelle, pour garantir de meilleures conditions de performances de retransmission des signaux de télé ou radio diffusion, et accroître la zone de couverture dans le cas précisément du répéteur ou retransmetteur Isofréquence, qui va apporter tous les avantages d'un répéteur numérique à changement de fréquence aux répéteurs Isofréquence par adjonction du procédé de l'invention (appelé procédé "RAZE"). Plus précisément, un premier inconvénient du "gap-filler" traditionnel est de propager les évanouissements (encore appelés "fading") dus au premier canal de transmission. Un objectif de la technique de réémission de l'invention est au contraire de supprimer totalement les évanouissements dus au premier canal de transmission, depuis l'émetteur principal jusqu'à l'antenne de réception du réémetteur. Un autre inconvénient du "gap-filler" de l'art antérieur est de propager les dégradations du signal dans la bande (BER>0 et MER<30-32 dB). Un objectif de la technique de réémission de l'invention est de corriger toutes les erreurs incidentes (BER=0) et de restituer le MER d'un émetteur principal (38 dB). Le "gap-filler" de l'art antérieur a encore pour inconvénient de cumuler le bruit de phase de l'émetteur principal avec son propre bruit de phase. A l'inverse, la technique de réémission de l'invention a pour objectif de conserver le gabarit de bruit de phase DVB-T. En outre, alors que le "gap-filler" de l'art antérieur se contente d'atténuer les échos de l'antenne d'émission, la technique de réémission de l'invention a pour objectif de ne transmettre aucun écho de l'antenne d'émission, c'est-à-dire de les supprimer intégralement sans dégrader le MER et le C/N du signal. On notera encore que le "gap-filler" de l'art antérieur propage les échos du canal de transmission, alors qu'un autre objectif de l'invention est de fournir une technique de réémission qui permette de nettoyer intégralement les échos du canal de transmission, en régénérant totalement le signal d'origine. Enfin, un dernier objectif de l'invention est de proposer de tels dispositifs de réémission qui puissent être mis en cascade à l'infini, ce qui n'est pas possible avec les "gap-fillers" de l'art antérieur dont les imperfections empêchent toutes les mises en cascade. 5. Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un procédé de réémission isofréquence d'au moins un signal numérique comprenant une étape de réception dudit signal sur une antenne de réception et une étape de réémission dudit signal reçu sur une antenne d'émission, un phénomène de couplage prenant naissance entre lesdites antennes d'émission et de réception. Selon l'invention, un tel procédé de ré-émission isofréquence comprend également les étapes suivantes: extraction d'au moins un écho de couplage dudit signal reçu; - traitement dudit écho de couplage, de façon à générer au moins un signal de correction; - soustraction dudit signal de correction audit signal reçu, délivrant un signal amélioré ; regénération dudit signal amélioré par démodulation/remodulation, de façon à ré-émettre sur ladite antenne d'émission ledit signal amélioré regénéré. Ainsi, l'invention repose sur une approche tout à fait nouvelle et inventive de la ré-émission isofréquence d'un signal dans le domaine de la radio ou télédiffusion terrestre. En effet, l'invention propose une nouvelle technique, destinée à être implantée dans les répéteurs de signaux numériques, qui combine les avantages des répéteurs numériques à changement de fréquence et des répéteurs analogiques isofréquences de l'art antérieur. Plus précisément, la technique de l'invention propose d'éliminer le signal de couplage néfaste, en soustrayant au signal reçu un signal de correction, obtenu à partir de ce signal de couplage. L'invention repose ainsi sur une annulation par anticipation d'un écho de couplage qui va être généré lors de la ré-émission du signal, et consiste en une regénération numérique complète du signal, après traitement. Elle permet ainsi d'annuler, non seulement les échos de couplage apparaissant entre l'antenne d'émission et l'antenne de réception, mais aussi les échos dus au canal de propagation situé en amont de l'antenne de réception ainsi que les autres imperfections telles que le bruit de phase et le "fading". 6. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels: - la figure 1 présente un synoptique d'un réémetteur de l'invention; les figures 2A et 2B illustrent un réémetteur de l'invention dans lequel une variante a été apportée sur la voie de retour par rapport au réémetteur de la figure 1; la figure 3 décrit une autre variante de réalisation du synoptique de la figure 1 qui en diffère par le mode de correction du signal réémis; - les figures 4A et 4B décrivent d'autres variantes de réalisation d'un réémetteur dans lesquelles l'extraction d'écho est réalisée différemment. 7. Description d'un mode de réalisation de l'invention Le principe général de l'invention s'applique à tout système de réémission sur la même fréquence d'un signal basé sur une modulation numérique connu à ce jour (ATSC, ISDBT, DAB, T-DMB, DVB-T DVB- H). Ce qu'on entend par réémission, c'est démodulation et remodulation. Une caractéristique essentielle à la modulation est la décorrélation entre le signal modulé et le même signal décalé du temps de transfert T. Comme illustré par la figure 1, le signal reçu comprend le signal source que l'on veut démoduler-remoduler et le signal de couplage qui doit être de puissance inférieure au signal source. Le principe est d'éliminer le signal de couplage par soustraction avec un signal de correction. Ce signal de correction correspond au signal réémis déformé selon les caractéristiques du couplage d'antennes. Ces déformations peuvent être le gain, le délai, la phase et le temps de groupe. La recherche de ces déformations, en d'autres termes l'extraction de l'écho de couplage, est basé sur des algorithmes numériques tel que la corrélation ou la réduction de l'erreur du type LMS. Différentes variantes de réalisation de l'invention peuvent être envisagées. 7.1 Variantes sur la voie de retour Une première variante (figures 2A et 2B) peut être sur la voie de retour qui peut être prise à la sortie de l'amplificateur RF,. De ce fait, le signal à soustraire est plus proche du signal de couplage car il tient compte de la chaîne RF et des caractéristiques de l'amplificateur. C'est cependant une solution plus coûteuse car elle nécessite un passage RF/IF et Conversion Analogique Numérique CAN supplémentaire et de bonne qualité. 7.2 Variante sur la correction: La correction du signal réémis pour être soustraite au signal reçu peut être réalisé directement en RF (figure 3). On est plus proche de la réalité par rapport une déformation numérique en bande de base. Cependant, les composants RF ne sont pas encore disponibles pour arriver aux performances voulues. 7.3 Variantes sur l'extraction de l'écho: Les algorithmes adaptatifs pour rechercher le couplage ont besoin habituellement de comparer deux signaux: celui reçu, qui comprend le signal source et le signal de couplage, ainsi que le signal déformé. Cependant, il est possible d'implémenter d'autres variantes (figures 4A et 4B) sur ces algorithmes qui prennent les signaux de comparaisons à d'autres endroits dans la chaîne. 7.4 Regénérateur numérique: Cette fonction consiste à démoduler le signal reçu, à le nettoyer de ses erreurs par les procédés de correction numérique, puis à le remoduler afin de générer un signal propre non entaché d'erreurs. C'est le noyau de base et commun à tous réémetteurs numériques classiques. Avec le procédé de l'invention, on ajoute directement en numérique les informations permettant de supprimer l'écho de couplage. 7.5 Déformation adaptative La déformation du signal est constituée d'abord d'un délai fixe (réalisé en numérique par une mémoire). Ce délai correspond au temps de démodulation et de remodulation de la chaîne principale. Ensuite, la déformation à apporter au signal de sortie correspond à la déformation du couplage. Elle peut être réalisée par un filtre adaptatif qui corrigera le délai, la phase et le gain. Une autre correction possible peut être un délai variable et un multiplieur complexe qui permet de corriger l'ampli et la phase | The method involves extracting a coupling echo using a coupling echo extraction module (33) and processing the echo so as to generate a correction signal. The correction signal is subtracted from a source signal to generate an improved signal, and the improved signal is regenerated, using a digital regeneration module (36), by demodulation/modulation so as to be retransmitted on a transmitting antenna (32). The extraction of the echo implements a determination of a deformation parameter of signal to be re-emitted on the antenna. Independent claims are also included for the following: (1) a device for isofrequency retransmission of a digital signal (2) a computer program product comprising program code instructions for implementing steps of a digital signal retransmission method. | 1. Procédé de ré-émission isofréquence d'au moins un signal numérique comprenant une étape de réception dudit signal sur une antenne de réception et une étape de ré-émission dudit signal reçu sur une antenne d'émission, un phénomène de couplage prenant naissance entre lesdites antennes d'émission et de réception, caractérisé en ce qu'il comprend également les étapes suivantes: - extraction d'au moins un écho de couplage dudit signal reçu; - traitement dudit écho de couplage, de façon à générer au moins un signal de correction; - soustraction dudit signal de correction audit signal reçu, délivrant un signal amélioré ; regénération dudit signal amélioré par démodulation/remodulation, de façon à ré-émettre sur ladite antenne d'émission ledit signal amélioré regénéré. 2. Procédé de ré-émission isofréquence selon la 1, caractérisé en ce que ledit signal de correction est obtenu par déformation adaptative, tenant compte d'au moins un paramètre dudit phénomène de couplage, dudit signal à ré-émettre sur ladite antenne d'émission. 3. Procédé de ré-émission selon la 2, caractérisé en ce que ledit 20 paramètre dudit phénomène de couplage appartient au groupe comprenant: - un gain; - un délai; - une phase; - un temps de groupe. 4. Procédé de ré-émission selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé en ce que ladite déformation adaptative introduit également au moins un délai fixe, correspondant à une durée de ladite étape de régénération, dans ledit signal de correction. 5. Procédé de ré-émission selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite extraction d'au moins un écho de couplage met en oeuvre au moins un algorithme numérique appartenant au groupe comprenant: - un algorithme de corrélation; - un algorithme de réduction d'erreur de type LMS. 6. Procédé de ré-émission selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite extraction d'au moins un écho de couplage est réalisée par chargement statique d'une fonction de correction. 7. Procédé de ré-émission selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend également une étape d'amplification dudit signal à ré-émettre. 8. Dispositif de ré-émission isofréquence d'au moins un signal numérique comprenant des moyens de réception dudit signal sur une antenne de réception et des moyens de ré-émission dudit signal reçu sur une antenne d'émission, un phénomène de couplage prenant naissance entre lesdites antennes d'émission et de réception, caractérisé en ce qu'il comprend également les moyens suivants: - des moyens d'extraction d'au moins un écho de couplage dudit signal reçu; - des moyens de traitement dudit écho de couplage, délivrant au moins un signal de correction; - des moyens de soustraction dudit signal de correction audit signal reçu, délivrant un signal amélioré ; - des moyens de regénération dudit signal amélioré par démodulation/remodulation, de façon à ré-émettre sur ladite antenne d'émission ledit signal amélioré regénéré. | H | H04 | H04B | H04B 7 | H04B 7/14 |
FR2901689 | A1 | PROTHESE TOTALE D'ARTICULATION DU GENOU | 20,071,207 | La présente invention concerne une , destinée à être implantée avec ablation du ligament croisé postérieur. Cette prothèse est du même type que celle décrite dans la demande de brevet français N 95 076781 et est représentée sur les figures 1 et 2 annexées. Comme cela est représenté, cette prothèse comprend un élément fémoral 1, un élément tibial 2 et un plateau intermédiaire 3. L'élément fémoral 1 présente, au niveau de sa face externe, deux parties saillantes 5 reproduisant les condyles fémoraux, et une partie médiane 6. Cette partie médiane 6 reproduit une trochlée dans la partie antérieure de l'élément 1, comprend une cavité 7 dans sa zone intermédiaire-antérieure, délimitée par une cage intercondylienne 8, et comprend une paroi cylindrique convexe 9 dans sa zone postérieure, occupant en partie la zone postérieure de la cage 8 et s'étendant entre les zones postérieures des condyles 5. Ces condyles 5 ont une courbure en arc de cercle au niveau de leurs parties postérieures, et la paroi cylindrique 9 a un axe confondu avec l'axe du cercle dans lequel sont inscrites ces parties postérieures. L'élément tibial 2 comprend une paroi supérieure 10, sensiblement plane, destinée à recevoir le plateau 3, qui présente un pion cylindrique 20 médian 11 faisant saillie de sa face supérieure. Le plateau intermédiaire 3 est en matériau favorisant le glissement, tel que du polyéthylène à haute densité. Il comprend, du côté de l'élément fémoral 1, deux cavités glénoïdes latérales 15 recevant les condyles 5, et, du côté de l'élément tibial 2, une surface sensiblement plane, destinée à venir 25 prendre appui sur la paroi 10. Les cavités glénoïdes 15 présentent des parties postérieures en arc de cercle, ayant sensiblement le même rayon que les parties postérieures des condyles 5, et ayant un axe confondu avec celui de ces mêmes parties postérieures. En outre, le plateau intermédiaire 3 comprend une nervure médiane 30 saillante 16, dans la face postérieure de laquelle est aménagée une portée concave 17 en arc de cercle. Cette portée a le même rayon, au jeu près, que la paroi cylindrique 9 et a un axe confondu avec celui de cette paroi 9. En avant de la paroi 9, la nervure médiane 16 présente une face antérieure 18 légèrement arrondie, et la paroi 19 de l'élément fémoral 1 35 délimitant la cavité 7 du côté antérieur présente une forme correspondante, cette paroi 19 étant prévue pour venir en appui contre cette face 18 lorsque l'articulation est en position d'extension. La nervure médiane 16 a une largeur constante correspondant, au jeu près, à la largeur de la cavité 7, de sorte que la cage intercondylienne 8 vient coiffer la nervure 16 sans jeu latéral. Dans sa face inférieure, le plateau intermédiaire 3 comprend une cavité de forme oblongue, dont la longueur est orientée dans la direction antéropostérieure de la prothèse. Cette cavité peut recevoir le pion 11 avec possibilité de pivotement et de coulissement. La paroi 9 et la portée 17 constituent un véritable "troisième condyle", permettant une postéro-stabilisation de l'articulation, un parfait guidage de l'élément fémoral 1 sur le plateau intermédiaire 3, autour d'un axe transversal précis et selon un mouvement de flexion harmonieux, ainsi que le maintien d'une surface de contact importante quel que soit le degré de flexion de l'articulation. La prothèse peut également comprendre un implant rotulien mis en place sur la rotule et coopérant avec la trochlée prothétique. Cette prothèse connue donne satisfaction en pratique. II s'avère cependant que l'implant rotulien, également en polyéthylène, subit une usure importante. Cette usure n'est pas souhaitable non seulement pour le fonctionnement de la prothèse mais également par le fait qu'elle génère des particules de polyéthylène qui se diffusent dans l'organisme du patient. De plus, la trochlée de la prothèse existante apparaît ne pas coopérer de manière optimale avec cet implant rotulien. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. La prothèse concernée comprend, de manière connue en soi, un élément destiné à être ancré dans l'extrémité du fémur, reproduisant les condyles fémoraux, un élément destiné à être ancré dans l'extrémité du tibia, qui présente une paroi supérieure sensiblement plane, et un plateau intermédiaire destiné à assurer le glissement de ces éléments l'un par rapport à l'autre ; les condyles prothétiques de l'élément fémoral ont une courbure en arc de cercle au niveau de leurs parties postérieures, et l'élément fémoral présente, entre ces condyles, une cavité et une paroi cylindrique convexe sensiblement coaxiale au cercle dans lequel sont inscrites les parties postérieures des condyles ; le plateau intermédiaire comprend une nervure 3 médiane saillante, dans la partie postérieure de laquelle est aménagée une portée concave en arc de cercle, cette nervure médiane saillante étant destinée à être reçue de manière ajustée dans ladite cavité, ladite paroi cylindrique convexe étant destinée à coopérer de manière congruente avec ladite portée concave lors du mouvement de l'élément fémoral par rapport au plateau intermédiaire ; les cavités glénoïdes du plateau intermédiaire présentent des parties postérieures congruentes aux parties postérieures des condyles ; le plateau intermédiaire et l'élément tibial comprennent des moyens permettant une mobilité multidirectionnelle et en pivotement du plateau intermédiaire par rapport à l'élément tibial. Selon invention, -les arêtes formées par les parois délimitant latéralement ladite cavité et par les condyles sont arrondies selon des rayons allant en augmentant depuis les zones postérieures des condyles vers les zones antérieures de ces mêmes condyles, et - l'arête formée par la paroi délimitant ladite cavité du côté antérieur et par la paroi formant la zone médiane antérieure de l'élément fémoral est également arrondie. La demanderesse a en effet pu déterminer que l'usure de l'élément rotulien résultait du frottement de cet élément contre les arêtes vives délimitant la cavité homologue dans la prothèse antérieure, mais qu'un arrondissement excessif des arrêtes latérales conduirait à une perte de congruence de l'élément fémoral par rapport au plateau intermédiaire, particulièrement dans les angles de flexion importants. Dans la prothèse selon l'invention, la zone antérieure des arêtes délimitant latéralement la cavité, et l'arête délimitant cette cavité du côté antérieur, sont suffisamment arrondies pour ne pas générer une usure de l'implant rotulien lorsque cet implant vient porter contre elles, dans les angles importants de flexion de l'articulation ; les arêtes délimitant la cavité latéralement sont par ailleurs faiblement arrondies dans les zones postérieures des condyles, de sorte qu'une stabilité satisfaisante dans la direction médio-latérale est conservée dans ces angles de flexion importants. À titre indicatif, lesdits rayons peuvent être de l'ordre de 1,5 mm au niveau des zones postérieures des condyles latéraux et de 5 mm au niveau des zones antérieures de ces condyles ; le rayon générant l'arrondi de l'arête formée par la paroi délimitant la cavité du côté antérieur et par la paroi formant la zone médiane antérieure de l'élément fémoral peut être de l'ordre de 10 mm. La réduction de l'usure de l'implant rotulien permet par ailleurs de concevoir un implant rotulien et une trochlée prothétique assurant un guidage efficace de la rotule par la trochlée. Ainsi, la direction longitudinale de la trochlée prothétique peut être inclinée du côté externe de l'articulation par rapport au plan médian de l'élément fémoral, afin de garantir une course rotulienne optimale en extension. Cette inclinaison peut être de l'ordre de 5 à 10 degrés par rapport audit plan médian. L'implant rotulien que peut comprendre la prothèse selon l'invention présente avantageusement une partie en forme de dôme dont le sommet peut être décalé sur le côté externe de cet implant. L'implant rotulien est ainsi asymétrique dans la direction médio-latérale afin de garantir une trajectoire optimale le long de la trochlée, lorsque la prothèse est en extension. La trochlée prothétique peut être fortement creusée, c'est-à-dire avoir une profondeur allant de 4,5 à 5 mm environ. Cette profondeur augmentée de la trochlée prothétique est favorable au bon fonctionnement de l'implant rotulien. Par ailleurs, les arrondis précités des arêtes délimitant latéralement ladite cavité permettent l'aménagement sur le plateau intermédiaire de zones de transition arrondies, concaves, entre les parois latérales de ladite nervure médiane saillante et les surfaces glénoïdes adjacentes de ce plateau intermédiaire. Ces zones de transition arrondies permettent de répartir de manière plus favorable les contraintes exercées sur le plateau intermédiaire dans la direction médio-latérale, et donc de réduire le risque d'altération à cet endroit de la matière constituant ce plateau. L'invention sera bien comprise, et d'autres caractéristiques et avantages 30 de celle-ci apparaîtront, en référence au dessin schématique annexé, représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation préférée de l'élément fémoral et de l'élément rotulien de la prothèse qu'elle concerne. La figure 3 est une vue en perspective de l'élément fémoral ; la figure 4 en est une vue en perspective, sous un autre angle ; 35 la figure 5 en est une vue de côté . les figures 6 à 8 en sont des vues en coupe selon respectivement les lignes VI-VI, VII-VII et VIII-VIII de la figure 5, et la figure 9 est une vue de côté de l'élément rotulien. Comme le montrent les figures 1 à 8, l'élément fémoral 100 selon l'invention présente, à l'instar de l'élément fémoral 1 connu, deux parties saillantes latérales 105 reproduisant les condyles fémoraux, et une partie médiane 106. Cette partie médiane 106 reproduit une trochlée dans la partie antérieure de l'élément 100, comprend une cavité 107 dans sa zone intermédiaire-antérieure, délimitée par une cage intercondylienne 108, et comprend une paroi cylindrique convexe 109 dans sa zone postérieure, occupant en partie la zone postérieure de la cage 108 et s'étendant entre les zones postérieures des condyles 105. Ces condyles 105 ont une courbure en arc de cercle au niveau de leurs parties postérieures, et la paroi cylindrique 109 a un axe confondu avec l'axe du cercle dans lequel sont inscrites ces parties postérieures. Sur l'élément fémoral 100, - les arêtes 120 formées par les parois 121 délimitant latéralement la cavité 107 et par les condyles 105 sont arrondies selon des rayons allant en augmentant depuis les zones postérieures des condyles 105 vers les zones antérieures de ces mêmes condyles, et - l'arête 122 formée par la paroi 119 délimitant la cavité 107 du côté antérieur et par la paroi formant la zone médiane antérieure 106 de l'élément fémoral 100 est également arrondie. Ainsi, dans la prothèse selon l'invention, la zone antérieure des arêtes 120 et l'arête 122 sont suffisamment arrondies pour ne pas générer une usure de l'implant rotulien 130 lorsque cet implant 130 vient porter contre elles, dans les angles importants de flexion de l'articulation ; les arêtes 120 sont par ailleurs faiblement arrondies dans les zones postérieures des condyles 105, de sorte qu'une stabilité satisfaisante dans la direction médio- latérale est conservée dans ces mêmes angles de flexion importants. Les rayons des arrondis des arêtes 120 sont de l'ordre de 1,5 mm au niveau des zones postérieures des condyles 105 et de 5 mm au niveau des zones antérieures de ces condyles 105 ; le rayon générant l'arrondi de l'arête 122 est de l'ordre de 10 mm. Comme le montre la figure 9, l'implant rotulien 130 comprend une partie de base plane 131 destinée à venir porter contre l'os de la rotule dûment réséqué, deux plots 132 d'ancrage dans cet os et une partie 133 en forme de dôme. Le sommet de cette partie 133 est décalé sur le côté externe de l'implant 130. L'implant rotulien 130 est ainsi asymétrique dans la direction médio-latérale afin de garantir une trajectoire optimale le long de la trochlée lorsque la prothèse est en extension. La direction longitudinale de la trochlée de l'élément fémoral 100 est inclinée du côté externe de l'articulation par rapport au plan médian de l'élément fémoral, formant un angle de l'ordre de 5 à 10 degrés par rapport audit plan médian, et cette trochlée est fortement creusée, ayant une profondeur de 4,5 à 5 mm. L'élément tibial et le plateau intermédiaire de la prothèse selon l'invention peuvent être identiques à ceux décrits en référence aux figures 1 et 2. Le plateau intermédiaire peut comprendre des zones de transition arrondies entre les parois latérales de la nervure médiane saillante et les surfaces glénoïdes adjacentes. Ces zones arrondies, concaves, sont rendues possibles du fait de l'existence des arrondis des arêtes 120. Comme cela apparaît de ce qui précède, l'invention fournit une prothèse totale d'articulation du genou, destinée à être implantée avec ablation du ligament croisé postérieur, qui présente les avantages déterminants d'avoir un implant rotulien subissant une usure faible, de pouvoir comprendre un implant rotulien et une trochlée coopérant de manière optimale l'un avec l'autre, et de permettre l'aménagement desdites zones de transition arrondies, ces zones permettant de répartir de manière plus favorable les contraintes exercées sur le plateau intermédiaire dans la direction médio-latérale, et donc de réduire le risque d'altération à cet endroit de la matière constituant ce plateau. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle s'étend à toutes les formes de réalisation couvertes par les revendications ci-annexées | Cette prothèse comprend un élément fémoral (100) présentant, entre les condyles (105), une cavité (107) et une paroi cylindrique convexe (109) ; le plateau intermédiaire que la prothèse comprend également présente une nervure médiane saillante dans la partie postérieure de laquelle est aménagée une portée concave en arc de cercle, cette nervure médiane saillante étant destinée à être reçue de manière ajustée dans ladite cavité (107), ladite paroi cylindrique convexe (109) étant destinée à coopérer de manière congruente avec ladite portée concave lors du mouvement de l'élément fémoral (100) par rapport au plateau intermédiaire.Selon l'invention,- les arêtes (120) formées par les parois (121) délimitant latéralement ladite cavité (107) et par les condyles (105) sont arrondies selon des rayons allant en augmentant depuis les zones postérieures des condyles (105) vers les zones antérieures de ces mêmes condyles, et- l'arête (122) formée par la paroi (119) délimitant ladite cavité (107) du côté antérieur et par la paroi (106) formant la zone médiane antérieure de l'élément fémoral (100) est également arrondie. | 1 û Prothèse totale d'articulation du genou comprenant un élément (100) destiné à être ancré dans l'extrémité du fémur, reproduisant les condyles fémoraux, un élément (2) destiné à être ancré dans l'extrémité du tibia, qui présente une paroi supérieure (10) sensiblement plane, et un plateau intermédiaire (2) destiné à assurer le glissement de ces éléments (100, 2) l'un par rapport à l'autre ; les condyles prothétiques (105) de l'élément fémoral (100) ont une courbure en arc de cercle au niveau de leurs parties postérieures, et l'élément fémoral (100) présente, entre ces condyles (105), une cavité (107) et une paroi cylindrique convexe (109) sensiblement coaxiale au cercle dans lequel sont inscrites les parties postérieures des condyles (105) ; le plateau intermédiaire (3) comprend une nervure médiane saillante (16), dans la partie postérieure de laquelle est aménagée une portée concave (17) en arc de cercle, cette nervure médiane saillante (16) étant destinée à être reçue de manière ajustée dans ladite cavité (107), ladite paroi cylindrique convexe (109) étant destinée à coopérer de rnanière congruente avec ladite portée concave (17) lors du mouvement de l'élément fémoral (100) par rapport au plateau intermédiaire (3) ; les cavités glénoïdes (15) du plateau intermédiaire (3) présentent des parties postérieures congruentes aux parties postérieures des condyles (105) ; le plateau intermédiaire (3) et l'élément tibial (2) comprennent des moyens (11) permettant une mobilité multidirectionnelle et en pivotement du plateau intermédiaire (3) par rapport à l'élément tibial (2) ; prothèse caractérisée en ce que : - les arêtes (120) formées par les parois (121) délimitant latéralement ladite cavité (107) et par les condyles (105) sont arrondies selon des rayons allant en augmentant depuis les zones postérieures des condyles (105) vers les zones antérieures de ces mêmes condyles, et -- l'arête (122) formée par la paroi (119) délimitant ladite cavité (107) du 30 côté antérieur et par la paroi (106) formant la zone médiane antérieure de l'élément fémoral (100) est également arrondie. 2 û Prothèse selon la 1, caractérisée en ce que lesdits rayons sont de l'ordre de 1,5 mm au niveau des zones postérieures des condyles (105) et de 5 mm au niveau des zones antérieures de ces 35 condyles (105). 8 3 û Prothèse selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce que le rayon générant l'arrondi de l'arête (122) formée par la paroi (119) délimitant la cavité (107) du côté antérieur et par la paroi (106) formant la zone médiane antérieure de l'élément fémoral (100) est de l'ordre de 10 mm. 4 û Prothèse selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que la direction longitudinale de la trochlée prothétique est inclinée du côté externe de l'articulation par rapport au plan médian de l'élément fémoral (100). 5 û Prothèse selon la 4, caractérisée en ce que l'inclinaison de la direction longitudinale de la trochlée est de l'ordre de 5 à 10 degrés par rapport au plan médian de l'élément fémoral (100). 6 û Prothèse selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comprend un implant rotulien (130) présentant une partie (133) en forme de dôme dont le sommet est décalé sur le côté externe de cet implant (130). 7 û Prothèse selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que la trochlée prothétique est fortement creusée, c'est-à-dire a une profondeur allant de 4,5 à 5 mm environ. 8 û Prothèse selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que le plateau intermédiaire comprend des zones de transition arrondies, concaves, entre les parois latérales de ladite nervure médiane saillante et les surfaces glénoïdes adjacentes. | A | A61 | A61F | A61F 2 | A61F 2/38 |
FR2899026 | A1 | PRISE DE COURANT A MOYENS DE RACCORDEMENT A LA TERRE DISSOCIES DU SOCLE | 20,070,928 | La présente invention concerne de manière générale les prises de courant encastrables. Elle concerne plus particulièrement une prise de courant comportant, d'une part, un socle contenant une borne électrique de mise à la terre, et, d'autre part, un enjoliveur définissant au moins un puits de réception d'une fiche électrique. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Actuellement dans les prises de courant connues, les moyens conducteurs de raccordement à la terre sont en totalité contenus dans le socle de la prise de courant, l'enjoliveur étant une pièce fonctionnelle en matière isolante. Ainsi pour fabriquer une prise de courant d'un standard de mise à la terre donné, on réalise un socle spécifique embarquant l'ensemble des moyens conducteurs de raccordement à la terre correspondant au standard choisi et l'on rapporte sur ce socle l'enjoliveur dont le puits de réception accepte lesdits moyens conducteurs de raccordement à la terre pour qu'ils soient accessibles à la fiche électrique insérée dans le puits. La réalisation de socles spécifiques adaptés à un seul standard de mise à la terre donné augmente le coût de fabrication de ces prises de courant. OBJET DE L'INVENTION Par rapport à l'état de la technique précité, la présente invention propose une nouvelle prise de courant dont le coût de fabrication est abaissé du fait qu'elle comporte un socle qui convient pour toutes sortes de standard de mise à la terre. Plus particulièrement, selon l'invention, il est proposé une prise de courant telle que définie en introduction, dans laquelle ledit puits de réception dudit enjoliveur embarque des moyens conducteurs de raccordement à la terre. Ainsi, avantageusement, selon l'invention, un seul type de socle standardisé convient pour des prises de courant qui répondent à différents standards de mise à la terre, le standard de mise à la terre étant donné par l'enjoliveur rapporté sur le socle. D'autres caractéristiques avantageuses et non lirnitatives de la prise de courant selon l'invention sont les suivantes : - ledit socle contient une barrette conductrice de mise à la terre qui comprend une alvéole de réception, et ledit puits de réception porte, en saillie de la face arrière de son fond, une broche de contact électrique, reliée auxdits moyens conducteurs de raccordement à la terre, adaptée à s'enficher dans ladite alvéole de réception de ladite barrette de mise à la terre ; -lesdits moyens conducteurs de raccordement à la terre comprennent une broche de contact électrique qui émerge à l'intérieur du puits de réception ; - lesdits moyens conducteurs de raccordement à la terre comprennent des lamelles métalliques disposées sur la face intérieure de la paroi latérale du puits de réception. Selon une caractéristique préférentielle de la prise de courant conforme à l'invention, elle constitue une double prise de courant avec un seul socle qui contient une barrette conductrice de mise à la terre dont chaque extrémité comporte une alvéole de réception d'une broche de contact électrique, et l'enjoliveur définit deux puits de réception d'une fiche électrique embarquant chacun des moyens conducteurs de raccordement à la terre et portant, en saillie de la face arrière de leur fond, une broche de contact électrique liée auxdits moyens conducteurs de raccordement à la terre et adaptée à s'enficher dans une desdites alvéoles de réception de ladite barrette de mise à la terre. Ainsi, avantageusement, selon l'invention, le socle unique de la double prise de courant peut être inséré dans une boîte d'encastrement de diamètre intérieur égal à 60 mm et contient des mécanismes de prise de courant autorisant, à la demande, une orientation relative des puits de réception pour permettre l'enfichage de deux fiches électriques coudées sans que le coude l'une gêne l'insertion ou l'extraction de l'autre. Selon une autre caractéristique de ce mode de réalisation préférentiel de la prise de courant conforme à l'invention, ledit socle contient deux barrettes conductrices raccordées respectivement à une borne électrique d'entrée de phase et à une borne électrique d'entrée de neutre, qui comportent chacune, d'un même côté, deux alvéoles de réception d'une broche de contact d'une fiche électrique, positionnées sur deux axes formant un angle aigu entre eux, et au moins un des deux puits de réception de l'enjoliveur est positionnable selon deux positions différentes sur une partie fixe dudit enjoliveur pour faire correspondre les trous de passage prévus dans le fond dudit puits de réception avec l'une ou l'autre paire d'alvéoles située sur l'un ou l'autre desdits axes, du même côté desdites barrettes conductrices. Avantageusement, l'angle formé par lesdits axes est égal au maximal à 30 degrés. Selon une autre caractéristique de ce mode de réalisation préférentiel de la prise de courant conforme à l'invention, ledit puits de réception est rapporté par encliquetage sur ladite partie fixe de l'enjoliveur. Selon une autre caractéristique de ce mode de réalisation préférentiel de la prise de courant conforme à l'invention, lesdites barrettes conductrices comportent à chacune de leurs extrémités deux alvéoles de réception d'une broche de contact d'une fiche électrique positionnées sur deux axes formant un angle aigu entre eux et chacun des deux puits de réception est positionnable selon deux positions différentes sur ladite partie fixe dudit enjoliveur pour faire correspondre lesdits trous de passage de chaque puits de réception avec l'une ou l'autre paire d'alvéoles située d'un côté desdites barrettes conductrices. Dans ce cas, ladite partie fixe de l'enjoliveur peut être une plaque, bordée par un bord tombant, percée de deux ouvertures circulaires de montage desdits puits de réception. Selon une variante de réalisation, ladite partie fixe de l'enjoliveur est une plaque, bordée par un bord tombant, comportant côte à côte, un puits de réception venant de formation avec ladite plaque et une ouverture circulaire de montage dudit puits de réception positionnable. Selon une autre caractéristique de la prise de courant conforme à l'invention, ladite partie fixe de l'enjoliveur est rapportée par encliquetage dans l'ouverture centrale d'une plaque enjoliveur à rapporter sur un support de montage dudit socle. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue schématique de dessous en perspective éclatée d'un enjoliveur d'un mode de réalisation d'une prise de courant selon l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique en perspective éclatée d'un mode de réalisation d'une prise de courant selon l'invention - la figure 3 est une vue schématique en perspective semi assemblée de la prise de courant de la figure 2 ; - les figures 4 et 5 sont des vues avant et arrière du socle de la prise de courant de la figure 2 - les figures 6A et 6B montrent les deux positionnements possibles d'un puits de réception de la prise de courant selon l'invention adaptée à un standard de mise terre donné ; les figures 7A et 7B montrent les deux positionnements possibles d'un puits de réception de la prise de courant selon l'invention adaptée à un autre standard de mise terre donné ; - les figures 8A et 8B montrent les deux positionnements possibles d'un puits de réception de la prise de courant selon l'invention adaptée à un autre standard de mise terre donné ; - la figure 9 est une vue schématique de face de la prise de courant de la figure 2 assemblée et encastrée dans une paroi ; et - la figure 10 est une vue identique à celle de la figure 9 montrant deux fiches électriques coudées enfichées dans ladite prise de courant. Sur les figures 2 et 3 on a représenté une double prise de courant comportant un seul socle 100 monté au moyen de vis sur un support d'appareillage 10 et un enjoliveur 200 définissant deux puits de réception 201 d'une fiche électrique comportant chacun dans leur fond cieux trous de passage 212A,215A de broches de contact d'une fiche électrique. Comme le montrent les figures 6A à 8B et la figure 9, le socle 100 monté sur le support d'appareillage 10, est destiné à être inséré dans une boîte d'encastrement B de diamètre intérieur égal à 60 mm, encastrée dans une paroi P. Comme le montrent plus particulièrement les figures 4 et 5, le socle 100 dont l'encombrement est contenu dans un cercle C de diamètre égal à 58,5 mm, est un boîtier isolant qui contient deux barrettes conductrices P, N parallèles raccordées respectivement ici à deux bornes électriques d'entrée de phase 103, 104 et à deux bornes électrique d'entrée de neutre 101,102. Chaque borne d'entrée de phase 103,104 et de neutre 101,102 comprend deux orifices 103A,104A,101A,102A d'entrée de câbles, un orifice d'entrée et un orifice de repiquage. Les barrettes conductrices P, N de phase et de neutre sont constituées chacune par deux languettes métalliques 111,112,121,122 serrées l'une contre l'autre par un manchon métallique 110,120 médian à partir duquel s'étendent transversalement des pattes métalliques 116,117,126,127 de raccordement électrique auxdites bornes d'entrée 103, 104, 101, 102. Les barrettes conductrices P, N de phase et de neutre comportent à chacune de leurs extrémités une alvéole de réception 114, 115, 124, 125 d'une broche de contact d'une fiche électrique. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de la double prise de courant représentée, lesdites barrettes conductrices P, N de phase et de neutre du socle 100 comportent chacune, d'un même côté, en plus de l'alvéole 114, 124 d'extrémité, une autre alvéole de réception 113, 123 d'une broche de contact d'une fiche électrique, les deux alvéoles 113, 114, 124, 123 étant positionnées côte à côte sur deux axes X, Xl formant un angle aigu entre eux. Les alvéoles 113, 114, 115, 123, 124, 125 desdites barrettes conductrices P, N sont délimitées par des portions arrondies 111A, 112A, 111B, 112B, 111C, 112C, 121A, 122A, 121B, 122B, 121C, 122C en regard desdites languettes métalliques 111, 112, 121, 122. Ces portions arrondies 111A, 112A, 111B, 112B, 111C, 112C, 121A, 122A, 121B, 122B, 121C, 122C en regard forment des pinces aptes à serrer les broches de contact des fiches électriques de manière à établir un contact électrique entre celles-ci et les barrettes conductrices P, N raccordées aux bornes d'entrée. Afin d'améliorer le serrage de ces pinces, il est prévu à la base de chacune d'entre elles une lamelle ressort 131, 132, 133, 134 qui serre lesdites languettes métalliques 111, 112, 121, 122 l'une contre l'autre. Préférentiellement, l'angle formé par lesdits axes X, Xl sur lesquels se trouvent les deux paires d'alvéoles 113, 124, 114, 123 juxtaposées, est égal au maximal à 30 degrés environ. Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de la double prise de courant représentée, au moins un des deux puits de réception 201 de l'enjoliveur 200 est positionnable selon deux positions différentes sur une partie fixe 210 dudit enjoliveur 200 pour faire correspondre lesdits trous de passage 215A dudit puits de réception avec l'une 113, 124 ou l'autre 114, 123 paire d'alvéoles située sur l'un X ou l'autre axe X1 du même côté desdites barrettes conductrices P, N. Ce puits de réception 201 est ici rapporté par encliquetage sur ladite partie fixe 210 de l'enjoliveur 200. Il peut en variante être rapporté par emboîtement sur ladite partie fixe. Selon l'exemple représenté, ladite partie fixe 210 de l'enjoliveur est une plaque, bordée par un bord tombant 210A, comportant côte à côte, un puits de réception 201 (délimité par une paroi latérale cylindrique 212 et un fond) venant de formation avec ladite plaque 210 et une ouverture circulaire 211 de montage dudit puits de réception 201 positionnable. Le puits de réception 201 porte sur la surface extérieure de sa paroi latérale cylindrique 215 qui le délimite, deux dents d'encliquetage 217 diamétralement opposées et ladite plaque 210 porte en correspondance sur le bord de son ouverture circulaire 211 deux paires de fenêtres d'encliquetage 218 juxtaposées destinées à accueillir lesdites dents d'encliquetage 217. Ladite partie fixe 210 de l'enjoliveur 200 est rapportée par encliquetage dans l'ouverture centrale 301 d'une plaque enjoliveur 300 à monter sur le support d'appareillage 10 de montage dudit socle 100. Pour cela la plaque 210 porte sur sa face arrière des pattes 214 qui s'étendent perpendiculairement au plan de ladite face arrière et qui comprennent à leur extrémité libre une dent d'encliquetage. Chaque dent d'encliquetage est destinée à s'accrocher sur un montant 302 porté par la face arrière de la plaque enjoliveur 300 le long de l'ouverture centrale 301. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de la double prise de courant représentée, chaque puits de réception 201 dudit enjoliveur 200 embarque des moyens conducteurs de raccordement à la terre 220, 220', 220". Lesdits moyens conducteurs de raccordement à la terre comprennent une broche de contact électrique 220', 220" qui émerge à l'intérieur du puits de réception 201 ou des lamelles métalliques 220 disposées sur la face intérieure de la paroi latérale 212, 215 du puits de réception 201. Le socle 100 comporte une barrette conductrice de mise à la terre T qui comprend, à chaque extrémité, une alvéole 143, 144 de réception, et chaque puits de réception 201 de l'enjoliveur 200 porte, en saillie de la face arrière de son fond, une broche de contact électrique 213, 216, reliée auxdits moyens conducteurs de raccordement à la terre 220, 220', 220", adaptée à s'enficher dans une desdites alvéoles de réception 143, 144 de ladite barrette de mise à la terre T. Ladite barrette conductrice de mise à la terre T est constituée également par deux languettes métalliques 141, 142 serrées l'une contre l'autre par un manchon métallique 140 médian raccordé à des bornes de terre 105. Chacune des bornes de terre 105 comprend deux orifices 105A d'entrée de câble de terre, un orifice d'entrée et un orifice de repiquage. Les alvéoles de réception 143,144 de la barrette conductrice de mise à la terre T sont délimitées par des portions arrondies 141A, 142A, 141C,142C en regard desdites languettes métalliques 141, 142. Ces portions arrondies 141A, 142A, 141C,142C en regard forment des pinces aptes à serrer les broches de contact électriques 213, 216 desdits puits de réception 201 de l'enjoliveur de manière à établir un contact électrique entre celles-ci et la barrette conductrice de mise à la terre T raccordées aux bornes de terre 105. Afin d'améliorer le serrage de ces pinces, il est prévu à la base de chacune d'entre elles une lamelle ressort 135, 136 qui serre lesdites languettes métalliques 141, 142 l'une contre l'autre. Ainsi le socle 100 est un socle universel qui peut être utilisé dans des doubles prise de courant à différents standards de mise à la terre, puisque ce sont les puits de réception 201 de l'enjoliveur 200 qui embarque lesdits moyens conducteurs spécifiques de mise à la terre. Bien entendu cette caractéristique très avantageuse relative au fait d'embarquer les moyens conducteurs de mise à la terre sur le puits de réception de l'enjoliveur de la prise de courant peut s'appliquer à une simple prise de courant avec un seul puits associé à un seul mécanisme d'appareillage. Sur les figures 6A à 8A, on a représenté, pour trois standards différents de mise à la terre, les deux positions possibles du puits de réception 201 positionnable sur la partie fixe de l'enjoliveur, la première position consistant à faire coïncider les trous de passage 215A dudit puits avec les alvéoles 113, 124 du socle 100 situées selon l'axe X et la deuxième position inclinée consistant à faire coïncider les trous de passage 215A dudit puits avec les alvéoles 114, 123 du socle 100 situées selon l'axe X1. L'autre puits de réception 201 fixe de l'enjoliveur reste lui, quelle que soit l'orientation du puits positionnable, placé de manière à faire coïncider ses trous de passage 212A avec les alvéoles 115, 125 du socle 100. L'orientation relative desdits puits de réception représenté sur les figures 6B, 7B, 8B, permet d'enficher deux fiches coudées 400 sur la double prise de courant sans que le coude de l'une gêne l'insertion et l'extraction de l'autre prise (voir figure 10). La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit. Selon une variante de réalisation non représentée de la double prise de courant conforme à l'invention, on pourrait prévoir que lesdites barrettes conductrices de phase et de neutre du socle comportent à chacune de leurs extrémités deux alvéoles de réception d'une broche de contact d'une fiche électrique positionnées sur deux axes formant un angle aigu entre eux et chacun des deux puits de réception est positionnable selon deux positions différentes sur ladite partie fixe dudit enjoliveur pour faire correspondre lesdits trous de passage de chaque puits de réception avec l'une ou l'autre paire d'alvéoles située d'un côté desdites barrettes conductrices. Dans ce cas, ladite partie fixe de l'enjoliveur est une plaque, bordée par un bord tombant, percée de deux ouvertures circulaires de montage desdits puits de réception | L'invention concerne une prise de courant comportant, d'une part, un socle (100) contenant une borne électrique de mise à la terre, et, d'autre part, un enjoliveur (200) définissant au moins un puits de réception (201) d'une fiche électrique.Selon l'invention, ledit puits de réception dudit enjoliveur embarque des moyens conducteurs de raccordement à la terre (220). | 1. Prise de courant comportant, d'une part, un socle (100) contenant une borne électrique de mise à la terre, et, d'autre part, un enjoliveur (200) définissant au moins un puits de réception (201) d'une fiche électrique, caractérisée en ce que ledit puits de réception (201) dudit enjoliveur ernbarque des moyens conducteurs de raccordement à la terre (220 ;220' ;220"). 2. Prise de courant selon la 1, caractérisée en ce que ledit socle contient une barrette conductrice de mise à la terre (T) qui comprend une alvéole (143) de réception, et ledit puits de réception (201) porte, en saillie de la face arrière de son fond, une broche de contact électrique (216), reliée auxdits moyens conducteurs de raccordement à la terre (220 ;220' ;220"), adaptée à s'enficher dans ladite alvéole de réception (143) de ladite barrette de mise à la terre (T). 3. Prise de courant selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que lesdits moyens conducteurs de raccordement à la terre comprennent une broche de contact électrique (220' ;220") qui émerge à l'intérieur du puits de réception (201). 4. Prise de courant selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que lesdits moyens conducteurs de raccordement à la terre comprennent des lamelles métalliques (220) disposées sur la face intérieure de la paroi latérale (215) du puits de réception (201). 5. Prise de courant selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle constitue une double prise de courant avec un seul socle (100) qui contient une barrette conductrice de mise à la terre dont chaque extrémité comporte une alvéole de réception (143,144) d'une broche de contact électrique, et l'enjoliveur (200) définit deux puits de réception (201) d'une fiche électrique embarquant chacun des moyens conducteurs de raccordement à la terre et portant, en saillie de la face arrière de leur fond, une broche de contact électrique (213,216) liée auxdits moyens conducteurs de raccordement à la terre et adaptée à s'enficher dans une desdites alvéoles de réception (143,144) de ladite barrette de mise à la terre (T). 6. Prise de courant selon la précédente, caractérisée en ce que ledit socle (100) contient deux barrettes conductrices (P,N) raccordéesrespectivement à une borne électrique d'entrée de phase et à une borne électrique d'entrée de neutre, qui comportent chacune, d'un même côté, deux alvéoles de réception (113,114,124,123) d'une broche de contact d'une fiche électrique, positionnées sur deux axes (X, Xl) formant un angle aigu entre eux, et en ce qu'au moins un des deux puits de réception (201) de l'enjoliveur est positionnable selon deux positions différentes sur une partie fixe (210) dudit enjoliveur pour faire correspondre les trous de passage (215A) prévus dans le fond dudit puits de réception avec l'une ou l'autre paire d'alvéoles (113,114,124,123) située sur l'un (X) ou l'autre (Xl) desdits axes, du même côté desdites barrettes conductrices. 7. Prise de courant selon la précédente, caractérisée en ce que l'angle formé par lesdits axes (X, Xl) est égal au maximal à 30 degrés. 8. Prise de courant selon l'une des 5 à 7, caractérisée en ce que ledit puits de réception (201) est rapporté par encliquetage sur ladite partie fixe (210) de l'enjoliveur. 9. Prise de courant selon l'une des 5 à 8, caractérisée en ce que lesdites barrettes conductrices comportent à chacune de leurs extrémités deux alvéoles de réception d'une broche de contact d'une fiche électrique positionnées sur deux axes formant un angle aigu entre eux et chacun des deux puits de réception est positionnable selon deux positions différentes sur ladite partie fixe dudit enjoliveur pour faire correspondre lesdits trous de passage de chaque puits de réception avec l'une ou l'autre paire d'alvéoles située d'un côté desdites barrettes conductrices. 10. Prise de courant selon la 9, caractérisée en ce que ladite partie fixe de l'enjoliveur est une plaque, bordée par un bord tombant, percée de deux ouvertures circulaires de montage desdits puits de réception. 11. Prise de courant selon l'une des 5 à 8, caractérisée en ce que ladite partie fixe (210) de l'enjoliveur est une plaque, bordée par un bord tombant, comportant côte à côte, un puits de réception (201) venant de formation avec ladite plaque et une ouverture circulaire (211) de montage dudit puits de réception positionnable. 12. Prise de courant selon l'une des 5 à 11, caractérisée en ce que ladite partie fixe (210) de l'enjoliveur est rapportée par encliquetage dansl'ouverture centrale (301) d'une plaque enjoliveur (300) à rapporter sur un support de montage dudit socle. | H | H01 | H01R | H01R 13,H01R 4,H01R 25 | H01R 13/46,H01R 4/66,H01R 13/10,H01R 25/00 |
FR2899949 | A1 | ELECTROVANNE DE REGULATION DE PRESSION | 20,071,019 | La présente invention concerne une électrovanne de régulation de pression comprenant classiquement un sous-ensemble électrique muni d'une bobine et sa culasse associé à un sous-ensemble hydraulique. Celui-ci comporte à titre principal un siège traversé par un conduit reliant deux circuits de fluide respectivement amont et aval, des moyens d'obturation dudit conduit, un poussoir coulissant dans une pièce polaire et qui actionne ces moyens d'obturation, et un noyau mobile solidaire du poussoir dont le déplacement est contrôlé par la bobine. Ces pièces sont par exemple utilisées dans des systèmes d'injection directe de carburant pour moteurs thermiques du type à rail commun, dans lesquelles elles ont une fonction de contrôle de la pression d'injection : dès lors que celle-ci excède un seuil prédéterminé, du fluide est déchargé du rail et renvoyé vers le réservoir de carburant du véhicule. Elles sont en fait directement montées sur ledit rail commun, à l'intérieur duquel le carburant est porté à très haute pression à l'aide d'une pompe à haute pression, en vue d'alimenter les injecteurs du moteur. II s'agit en l'espèce d'une électrovanne ouverte au repos, c'est-à-dire que le poussoir et les moyens d'obturation ne sont pas plaqués contre le siège de la vanne à courant nul. L'ensemble noyau / poussoir est maintenu, par des moyens de rappel, à distance de la pièce polaire, créant un entrefer initial eo dont la largeur doit être maîtrisée pour assurer un fonctionnement correct aussi bien à bas débit qu'à haut débit. Si cet entrefer eo est trop important, il ne se passe rien dans les faibles valeurs de courant, et il faut au contraire un courant élevé pour que le noyau se déplace à partir de sa position de repos vers une position de travail, position dans laquelle l'entrefer est sensiblement moins élevé. L'effort électromagnétique correspondant multiplie brusquement sa valeur par un facteur n, et la section de passage du fluide chute rapidement, provoquant une augmentation brutale de pression dans le circuit amont. Ladite pression passe soudainement par exemple de quelques bars à 1000 bars ou plus. Afin d'éviter ce saut de pression, il faut que l'entrefer initial eo soit proche de la position de travail à l'équilibre de l'électrovanne. Dans cette hypothèse, les variations de section et d'effort sont limitées et le saut de pression reste faible. L'électrovanne commence en fait à répondre à des courants plus faibles. Un réglage initial de l'entrefer, pour atteindre cet objectif, permet donc à titre principal d'assurer que l'effort de l'électroaimant soit maîtrisé, et il maintient en outre une dispersion minimale, à la fabrication, entre vannes. Jusqu'ici, ce réglage était effectué en interposant une cale d'épaisseur variable sélectionnée entre le siège de l'électrovanne et la pièce polaire dans laquelle coulisse le poussoir. Dans une optique de process industriel, l'utilisation de cales à sélectionner individuellement, pour l'assemblage d'électrovannes selon des mesures faites au cours d'étapes précédentes, n'est cependant guère favorable notamment sous un angle économique. L'invention remédie à cet inconvénient, en proposant une configuration qui peut être réalisée intégralement en ligne lors de l'assemblage de l'électrovanne, et ne nécessite pas de pièce supplémentaire. Selon l'invention, l'électrovanne de régulation de pression de l'invention, comprenant classiquement un sous-ensemble hydraulique comportant un siège traversé par un conduit reliant deux circuits de fluide, des moyens d'obturation dudit conduit, un poussoir coulissant dans une pièce polaire et actionnant lesdits moyens d'obturation, un noyau mobile solidaire du poussoir et dont le déplacement est contrôlé par la bobine, des moyens de rappel de l'ensemble noyau / poussoir en position ouverte à courant nul et un capuchon de fermeture du sous-ensemble hydraulique définissant avec ladite pièce polaire un espace clos dans lequel peut coulisser l'ensemble noyau / poussoir, se caractérise à titre principal en ce que le capuchon comporte un logement débouchant dans l'espace de coulissement de l'ensemble noyau / poussoir, dans lequel est enfoncé un organe de réglage dépassant dudit logement de manière à constituer une butée axiale pour l'ensemble noyau / poussoir, la distance de dépassement de l'organe de réglage définissant la largeur de l'entrefer à courant nul et étant réglable par variation de la force d'enfoncement. L'originalité de l'invention réside dans l'utilisation d'un organe dont la position est réglable en fonction de mesures faites au cours de l'assemblage de l'électrovanne, simplement en graduant l'effort d'enfoncement, c'est-à-dire en procédant à une opération facilement mise en oeuvre dans une optique d'automatisation de chaînes de montage. De préférence, l'organe de réglage est une bille. La réalisation de l'automatisation de l'enfoncement d'une bille dans un logement, avec les différentes manipulations qu'elle implique, n'est en particulier guère problématique. Plus précisément, selon l'invention, les moyens de rappel consistent en un 35 ressort interposé entre le noyau et l'épaulement de fond d'un logement pratiqué, dans la pièce polaire, en périphérie de l'alésage permettant le passage du poussoir dans ladite pièce. L'électrovanne de régulation étant à position ouverte à courant nul, il convient bien entendu que l'effort de rappel soit orienté en sens inverse du sens de fermeture de l'électrovanne. C'est la raison pour laquelle ce ressort est interposé entre la pièce polaire et le noyau, ménageant un entrefer variable selon l'intensité du courant de la bobine au cours du fonctionnement. La présente invention concerne également un procédé de réglage à courant nul de la largeur de la distance entre le noyau et la pièce polaire, au cours de l'assemblage d'une électrovanne de régulation de pression telle que décrite ci-dessus comportant une bille de fermeture interposée entre l'extrémité du poussoir et le siège de l'électrovanne. Selon l'invention, ce procédé se caractérise à titre essentiel par les étapes 10 suivantes : - introduction de la bille de fermeture dans le corps constitué de la pièce polaire solidarisée au siège, ledit corps étant orienté verticalement de telle sorte que la bille vienne au contact dudit siège par gravité ; mesure de la distance d, entre le haut de la bille et la face de la pièce 15 polaire prévue pour être en regard du noyau mobile ; emmanchement du poussoir dans le noyau jusqu'à ce que la distance entre la face du noyau destinée à venir en regard de la pièce polaire et b zone de contact bille / poussoir soit égale à d, + e,, e, étant un entrefer de travail prédéterminé ; 20 - introduction du ressort dans son logement périphérique à l'alésage de la pièce polaire, suivie de l'introduction de l'ensemble poussoir / noyau dans ledit alésage ; mesure de la distance d2 entre la surface d'extrémité supérieure du poussoir et un épaulement périphérique externe de la pièce polaire 25 pour le positionnement du capuchon de fermeture sur ladite pièce ; enfoncement de l'organe de réglage dans le logement du capuchon jusqu'à ce qu'à une distance d4 mesurée entre le bord du capuchon, ou d'un tube qui lui est fixé, et l'extrémité libre de la bille atteigne une valeur correspondant à la somme de la distance d2 et d'une levée initiale lo 30 prédéterminée ; mise en place et soudage du capuchon. La distance entre le noyau et la pièce polaire correspond en fait à la somme de deux valeurs que le procédé de l'invention permet de régler : un entrefer qui permet de diminuer la dispersion et de maîtriser l'effort, et une levée lo qui 35 permet de rester proche de la zone de travail et diminue le saut à courant faible. L'organe de réglage est à nouveau, de préférence, une bille. D'autres formes pourraient cependant tout aussi bien être utilisées. L'ensemble des étapes du procédé sont automatisables, avec un gain de temps non négligeable puisqu'il n'est plus nécessaire d'introduire une pièce supplémentaire sélectionnée selon les résultats des mesures. L'invention va à présent être décrite plus en détail, en référence aux figures 5 annexées, pour lesquelles : la figure 1 représente une vue en coupe longitudinale d'une électrovanne selon l'invention ; et La figure 2 montre la même vue en coupe, avec indication des distances mesurées en vue de la mise en oeuvre du procédé de l'invention. 10 En référence à la figure 1, le sous-ensemble ou bloc électromagnétique est référencé (1), et le sous-ensemble ou bloc hydraulique est référencé (2). Le bloc électromagnétique (1) comporte à titre principal une bobine (3) enroulée autour d'une culasse magnétique (4), l'ensemble étant surmoulé. Un connecteur (5) permet le raccordement de l'électrovanne à l'aide des picots conducteurs (6). 15 Le bloc hydraulique (2) comprend un siège (7) pour une bille (8) permettant d'obturer un conduit (9) reliant la partie amont (10) du circuit hydraulique à une partie aval (11). La bille (8) est maintenue au contact du siège par un poussoir (12) solidarisé au noyau mobile (13) coulissant à l'intérieur du bloc hydraulique (2). Un ressort (14) permet d'exercer une force de rappel sur le noyau (13). Le 20 ressort (14) s'appuie, outre sur le noyau mobile (13), sur un épaulement interne d'un logement (15) pratiqué à la périphérie de l'alésage d'une pièce polaire (19). Un capuchon (16) ferme le volume du bloc hydraulique (2) en association avec un tube cylindrique (17) auquel il est soudé, et dont l'autre extrémité est fixée (par exemple également par soudage) au niveau d'un épaulement 25 externe (18) de la pièce polaire (19). C'est dans cette pièce polaire (19) que sont pratiqués les canaux d'évacuation (20) permettant de rejeter le fluide à destination du réservoir de carburant. Le bloc hydraulique (2) est muni d'un filetage externe (21) permettant la fixation à un filetage interne prévu dans l'orifice de raccordement au rail commun. 30 Un joint torique (22) assure l'étanchéité avec l'extérieur. Une rondelle de blocage (23), par exemple en inox, assure la fixation axiale du bloc hydraulique (2) dans le bloc électromagnétique (1). Cette rondelle (23) est reliée à force sur le capuchon (16) par une liaison à arc-boutement de sa partie médiane, par exemple composée d'un certain nombre de languettes. 35 Le capuchon (16) comporte un logement (24) dans lequel est enfoncée une bille (25). Selon une possibilité, le logement (24) peut être en réalité un orifice traversant le capuchon (16). La figure 2 donne simplement les côtes et les longueurs permettant de comprendre la rnise en oeuvre du procédé de montage de l'invention. Au moment de l'assemblage, qui s'effectue dans l'orientation qui est montrée dans la figure, la bille (8) est déposée de telle sorte qu'elle repose par gravité au contact du siège (7), obstruant sans pression l'orifice (9). On procède alors à la mesure de la distance d, existant entre le haut de cette bille (8) et la surface supérieure de la pièce polaire (19). Au cours de l'emmanchement contrôlé du poussoir (12) dans le noyau (13), la distance entre la face du noyau (13) destinée à venir en regard de la pièce polaire (19) et la zone de contact bille (8) / poussoir (12), à l'extrémité de ce dernier, est mesurée de telle sorte qu'elle soit égale à d, plus une valeur e, qui est une valeur d'entrefer de travail choisie à l'avance. Le ressort (14) est introduit dans son logement (15), puis l'ensemble poussoir (12) i noyau (13) est à son tour inséré dans l'alésage de la pièce polaire (19), jusqu'à venir en contact avec l'extrémité supérieure de la bille (8). II est alors procédé à la mesure de la distance d2 séparant l'autre face du poussoir (13) et l'épaulement périphérique externe (18) de la pièce polaire (19). La mesure de la distance d4 séparant l'extrémité libre de la bille (25) et la bordure extérieure du tube (17) est ensuite effectuée. L'enfoncement de l'organe de réglage, en l'occurrence la bille (25), dans le logement (24) s'effectue jusqu'à ce que la distance d4 atteigne la somme de d2 et de Io, valeur de levée initiale répondant aux critères énoncés auparavant. Lorsque c'est le cas, le capuchon (16) auquel a été soudé le tube (17) est enfoncé jusqu'à ce que le chant d'extrémité libre dudit tube (17) arrive au contact de l'épaulement (18) de la pièce polaire (19), auquel il est soudé. L'invention ne se limite pas aux exemples illustrés par les figures précédentes, qui ne montrent en effet qu'un simple exemple de mise en oeuvre | Electrovanne de régulation de pression comprenant un sous-ensemble électrique muni d'une bobine et sa culasse, associé à un sous-ensemble hydraulique comportant un siège traversé par un conduit reliant deux circuits de fluide respectivement amont et aval, des moyens d'obturation dudit conduit, un poussoir coulissant dans une pièce polaire et actionnant lesdits moyens d'obturation, un noyau mobile solidaire du poussoir et dont le déplacement est contrôlé par la bobine, des moyens de rappel de l'ensemble noyau / poussoir en position ouverte à courant nul et un capuchon de fermeture du sous-ensemble hydraulique définissant avec ladite pièce polaire un espace clos dans lequel peut coulisser l'ensemble noyau / poussoir. Le capuchon comporte un logement débouchant dans l'espace de coulissement de l'ensemble noyau / poussoir, dans lequel est enfoncé un organe de réglage dépassant dudit logement de manière à constituer une butée axiale pour l'ensemble noyau / poussoir, la distance de dépassement de l'organe de réglage fixant la largeur de l'entrefer à courant nul et étant réglable par variation de la force d'enfoncement. | 1. Electrovanne de régulation de pression comprenant un sous-ensemble électrique (1) muni d'une bobine (3) et sa culasse (4), associé à un sous-ensemble hydraulique (2) comportant un siège (7) traversé par un conduit (9) reliant deux circuits de fluide respectivement amont (10) et aval (11), des moyens d'obturation (8) dudit conduit (9), un poussoir (12) coulissant dans une pièce polaire (19) et actionnant lesdits moyens d'obturation (8), un noyau mobile (13) solidaire du poussoir (12) et dont le déplacement est contrôlé par la bobine (3), des moyens de rappel (14) de l'ensemble noyau (13) / poussoir (12) en position ouverte à courant nul et un capuchon (16) de fermeture du sous-ensemble hydraulique (2) définissant avec ladite pièce polaire (19) un espace clos dans lequel peut coulisser l'ensemble noyau (13) / poussoir (12), caractérisée en ce que le capuchon (16) comporte un logement (24) débouchant dans l'espace de coulissement de l'ensemble noyau (13) / poussoir (12), dans lequel est enfoncé un organe de réglage (25) dépassant dudit logement (24) de manière à constituer une butée axiale pour l'ensemble noyau (13) / poussoir (12), la distance de dépassement de l'organe de réglage fixant la largeur de l'entrefer (e,) à courant nul et étant réglable par variation de la force d'enfoncement. 2. Electrovanne de régulation de pression selon la précédente, caractérisée en ce que l'organe de réglage est une bille (25). 3. Electrovanne de régulation de pression selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les moyens de rappel consistent en un ressort (14) interposé entre le noyau (13) et l'épaulement de fond d'un logement (15) pratiqué, dans la pièce polaire (19), en périphérie de l'alésage permettant le passage du poussoir (12) dans ladite pièce polaire (19). 4. Procédé de réglage à courant nul de l'épaisseur de la distance entre le noyau (13) et une pièce polaire (19), au cours de l'assemblage d'une électrovanne de régulation de pression selon les précédentes comportant une bille de fermeture (8) interposée entre une extrémité du poussoir (12) et le siège (7) de l'électrovanne, caractérisé par les étapes suivantes : - introduction de la bille de fermeture (8) dans le corps constitué de la pièce polaire (19) solidarisée au siège (7), ledit corps étant orientéverticalement de telle sorte que la bille (8) vienne au contact dudit siège (7) par gravité ; - mesure de la distance d, entre le haut de la bille (8) et la face de la pièce polaire (19) prévue pour être en regard du noyau mobile (13) ; emmanchement du poussoir (12) dans le noyau (13) jusqu'à ce que la distance entre la face du noyau (13) destinée à venir en regard de la pièce polaire (19) et la zone de contact bille (8) / poussoir (12) soit égale à d, + e,, e, étant un entrefer de travail prédéterminé ; introduction du ressort (14) dans son logement (15) de l'alésage de la pièce polaire (19), puis de l'ensemble poussoir (12) / noyau (13) dans ledit alésage ; mesure de la distance d2 entre la surface d'extrémité supérieure du poussoir (13) et un épaulement (18) périphérique externe de la pièce polaire (19) pour le positionnement du capuchon (16) de fermeture sur ladite pièce (19) ; enfoncement de l'organe de réglage (25) dans le logement (24) du capuchon (16) jusqu'à ce qu'une distance d4 mesurée entre le bord du capuchon (16), ou d'un tube (17) qui lui est fixé, et l'extrémité libre de la bille (25) atteigne une valeur correspondant à la somme de la distance d2 et d'une levée initiale lo prédéterminée ; - mise en place et soudage du capuchon (16). 5. Procédé de réglage selon la précédente, caractérisé en ce que l'organe de réglage est une bille (25). | F | F16,F02 | F16K,F02M | F16K 31,F02M 63 | F16K 31/06,F02M 63/02 |
FR2896750 | A1 | PROCEDE DE COMMANDE D'UN GROUPE MOTOPROPULSEUR DE VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,803 | L'invention concerne un procédé pour piloter, depuis une unité de commande, un moteur relié à un arbre primaire par un organe de couplage piloté, lorsque cet organe de couplage est piloté pour passer d'un état glissant dans lequel le moteur et l'arbre primaire ont des vitesses différentes, à un état collé dans lequel ces vitesses sont identiques. L'invention s'applique notamment aux véhicules équipés d'une boîte de vitesse manuelle pilotée, éventuellement à double embrayage, c'est-à-dire dans lesquels l'organe de couplage, qui est du type embrayage, est piloté par l'unité de commande pour s'ouvrir puis se fermer notamment lors des changements de rapports. Cet organe de couplage est par exemple un embrayage sec, humide, à poudre, magnétique, ou autre, permettant de doser la puissance prélevée au moteur et transmise à l'arbre primaire, c'est-à-dire à des roues motrices du véhicule. Le passage de l'état glissant à l'état collé, c'est-à-dire le collage de l'embrayage qui est repérée par CL dans la figure 1, tend à générer des oscillations. Ce sont d'une part des oscillations du couple transmis, noté Ce, et d'autre part par des oscillations de la vitesse de rotation du moteur Wmot et de la vitesse de rotation de l'arbre primaire Weq. Ces oscillations sont le résultat de l'accouplement de deux éléments rotatifs inertiels par un ressort ayant une certaine élasticité ou raideur en torsion. Dans le cas d'un véhicule, qui est représenté schématiquement en figure 2, il s'agit du couplage d'éléments rotatifs du moteur présentant un moment d'inertie en rotation noté Jmot, avec l'arbre primaire et des organes de transmission associés qui présentent d'une part une inertie équivalente notée Jeq et d'autre part une certaine élasticité ou raideur en torsion notée K. Il a déjà été envisagé de diminuer ces oscillations, en pilotant le moteur pour modifier le couple Cmot qu'il délivre de sorte que la vitesse de ce moteur Wmot s'approche de celle de l'arbre primaire Weq, pendant que l'organe d'accouplement passe de l'état glissant à l'état collé. Cette régulation connue, qui est représentée sur le graphe de la figure 3, permet de transmettre aux roues motrices un couple Ceq sensiblement constant tout au long de l'actionnement de l'embrayage. Cependant, cette solution augmente le temps de glissement de l'embrayage, ce qui tend à réduire sa durée de vie, et nécessite de le surdimensionner ce qui en augmente le coût de fabrication. De plus, cette solution nécessite d'augmenter significativement le temps global de collage de l'embrayage, ce qui nuit au confort de conduite. Le but de l'invention est de remédier à ces inconvénients en proposant un procédé de commande capable d'éviter les oscillations sans augmenter le temps de glissement de l'organe de couplage. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé pour piloter, depuis une unité de commande, un moteur relié à un arbre primaire par un organe de couplage piloté, lorsque cet organe de couplage est piloté pour passer d'un état glissant dans lequel le moteur et l'arbre primaire ont des vitesses différentes, à un état collé dans lequel ces vitesses sont identiques, consistant à piloter le moteur pour qu'il génère un créneau de couple lorsque l'organe de couplage passe à l'état collé. L'application d'un créneau de couple pendant un temps relativement court pendant juste avant ou juste après le collage de l'embrayage permet d'éviter l'apparition des oscillations, sans qu'il soit nécessaire de faire patiner l'embrayage, c'est-à-dire sans qu'il soit nécessaire d'augmenter le temps de collage. L'invention concerne également un procédé de commande tel que défini ci-dessus, consistant à piloter le moteur pour que le créneau de couple ait une amplitude correspondant au produit d'une valeur d'inertie du moteur avec une valeur de dérivée par rapport au temps de la différence des vitesses de l'arbre primaire et du moteur à un instant précédant le passage à l'état collé. L'invention concerne également un procédé de commande tel que défini ci-dessus, consistant en outre à piloter le moteur avant collage de l'organe de couplage pour augmenter graduellement le couple qu'il génère afin de limiter la valeur de dérivée par rapport au temps de la différence des vitesses de l'arbre primaire et du moteur. L'invention concerne également un procédé de commande tel que défini ci-dessus, appliqué à un moteur thermique, consistant à modifier temporairement une valeur d'avance à l'allumage ou une valeur d'angle d'injection de ce moteur avant collage de l'organe de couplage, et à rétablir une valeur d'avance à l'allumage ou d'angle d'injection normale pour générer le créneau de couple. L'invention concerne également un procédé de commande tel que défini ci-dessus, dans lequel l'unité de commande intègre l'anticipation d'un temps de réponse du moteur pour piloter la génération par le moteur du créneau de couple. L'invention concerne également un procédé de commande tel que défini ci-dessus, consistant à piloter le moteur pour annuler progressivement l'écart de commande en couple après collage en un certain intervalle de temps prédéterminé ou avec une pente déterminée. L'invention concerne également un procédé tel que défini ci-dessus, consistant à piloter le moteur pour annuler progressivement l'écart de commande en couple après collage lors et en proportion des variations de consigne conducteur. L'invention sera maintenant décrite plus en détail, et en référence aux dessins annexés qui en illustrent une forme de réalisation à titre d'exemple non limitatif. La figure 1 est un graphique montrant des oscillations de couple et de vitesses de rotation tendant à apparaître au collage d'un embrayage ; La figure 2 est une représentation d'éléments de moteur et de transmission modélisés ; La figure 3 est un graphique donnant l'évolution 10 des couples et vitesses de rotation sur collage d'un embrayage piloté de l'Etat de la technique ; La figure 4 est un graphique donnant l'évolution des couples et vitesses de rotation sur collage d'un embrayage piloté selon l'invention ; 15 La figure 5 est un graphique donnant l'évolution des couples et vitesses de rotation sur collage d'un embrayage piloté selon une variante de l'invention ; La figure 6 est un graphique donnant l'évolution des vitesses de rotation sur collage d'un embrayage 20 piloté selon une variante de l'invention ; La figure 7 est un graphique illustrant un rattrapage de l'erreur en couple selon l'invention dans un temps fini ; La figure 8 est un graphique illustrant un 25 rattrapage de l'erreur en couple selon l'invention dissimulée lors des variations de consigne du conducteur. L'invention s'applique à un embrayage piloté qui est associé à une unité de commande qui agit sur un moteur pour en modifier en temps réel les paramètres de 30 fonctionnement. L'embrayage est piloté en collage soit par cette unité de commande, soit par un dispositif dédié qui est relié à cette unité de commande. Cet embrayage est implanté entre un organe rotatif du moteur tel qu'un arbre de sortie du moteur, et un 35 arbre de transmission qui est par exemple un arbre primaire de boîte de vitesses, cette boîte de vitesses entraînant elle-même en rotation des organes de transmission à des roues motrices du véhicule. L'unité de commande qui agit sur différents organes du véhicule est notamment reliée à la pédale d'accélérateur du véhicule, pour prendre en compte une valeur de consigne de couple qui correspond sensiblement à l'inclinaison de la pédale d'accélérateur. En début de collage, l'embrayage est dans un état glissant dans lequel il transmet un couple mécanique, mais dans lequel les vitesses de rotation de l'arbre primaire et de l'arbre moteur sont différentes. Durant cette phase, l'unité de commande pilote l'embrayage et éventuellement le moteur pour délivrer aux roues motrices un couple Ceq correspondant à la valeur de consigne de couple. Selon l'invention, l'unité de commande pilote le moteur pour qu'il génère un créneau de couple au moment, un peu avant, ou un peu après le collage de l'embrayage. Ce créneau de couple qui est une augmentation brutale du couple moteur Cmot, d'amplitude prédéterminée, est représenté en figure 4 en étant repéré par CR. Il a pour effet d'annuler ou de réduire très fortement les oscillations qui tendent à apparaître au collage de l'embrayage. Ce créneau a une amplitude qui est déterminée dans l'unité de commande, à partir du moment d'inertie Jmot des éléments rotatifs du moteur, et de la dérivée de la différence entre la vitesse de rotation de l'arbre secondaire Weq et de l'arbre moteur Wmot à un instant tO- précédant le collage de l'embrayage. Avantageusement l'amplitude de ce créneau est déterminée dans l'unité de commande avec la relation . CR=Jmot.d(Weq(tO-) - Wmot (t0-)) /dt. La détermination de l'instant tO auquel l'embrayage passe de l'état glissant à collé peut être effectuée en temps réel par comparaison des mesures des vitesses de rotation Weq et Wmot. Cet instant de collage peut également être estimé par anticipation, à partir de paramètres de fonctionnement et de commande de l'embrayage, et des régimes mesurés ou estimés du moteur et/ou de l'arbre primaire. L'unité de commande est avantageusement conçue pour anticiper le temps de réaction du moteur, de manière à assurer que le créneau CR soit généré à un instant qui est le plus proche possible de l'instant de collage. A cet effet, l'unité de commande peut agir sur le moteur à un instant qui précède le collage effectif de l'embrayage, cet instant étant déterminé sur la base d'une estimation du temps de collage de l'embrayage et d'une estimation du temps de réaction du moteur. Dans le cas d'un moteur thermique à allumage commandé, l'unité de commande agit sur ce moteur pour modifier temporairement l'avance d'allumage avant de générer le créneau de couple. L'unité de commande pilote alors le moteur en prenant une garde à l'avance d'allumage, par exemple en début de collage de l'embrayage, puis elle rétablit brutalement l'avance d'allumage normale pour que le moteur génère le créneau de couple. La valeur de la garde d'avance à l'allumage est déterminée à partir de caractéristiques du moteur, par exemple dans l'unité de commande, pour correspondre à la valeur de créneau de couple CR à générer conformément à la relation donnée plus haut. Cette garde à l'allumage peut être prise progressivement en fonction de l'état d'ouverture de l'embrayage, c'est à dire de l'écart entre arbre moteur et arbre secondaire dans l'embrayage. Si le couple Ceq à délivrer aux roues motrices pendant la phase de glissement est supérieur au couple maximal Cmot qui pourra être délivré par le moteur après collage de l'embrayage, alors la consigne de couple à délivrer aux roues pendant le glissement est diminuée par l'unité de commande. Cette consigne est diminuée jusqu'à une valeur inférieure à la valeur maximale de couple qui pourra être délivrée aux roues après collage, pour assurer que le créneau de couple CR puisse être généré par le moteur après collage. Pour assurer que le créneau de couple CR ait une amplitude correspondant à la relation donnée plus haut, l'unité de commande agit sur le moteur pour modifier la vitesse moteur Wmot afin que la dérivée de la différence entre la vitesse d'arbre primaire Weq et du moteur Wmot reste inférieure à une valeur prédéterminée. Un exemple de cette situation est illustré en figure 5 dans laquelle l'unité de commande agit sur le moteur pour qu'il augmente graduellement son couple Cmot en fin de glissement, afin d'augmenter sa vitesse Wmot, ce qui est repéré par C+. Dans cette situation, le couple délivré aux roues n'est pas détérioré, puisqu'il répond à une consigne prise en compte par l'organe de couplage. Comme représenté en figure 6, la commande selon l'invention permet de fermer l'embrayage tout en assurant que le régime moteur Wmot diminue constamment jusqu'à l'instant du collage, ce qui améliore le confort de conduite. Les commandes connues de l'état de la technique, telles que celle représentée en figure 3 impliquent au contraire une augmentation de la vitesse de rotation du moteur Wmot avant collage de l'embrayage, ce qui nuit à l'agrément de conduite. Dans l'exemple qui a été décrit, le créneau CR a une amplitude qui est déterminée à partir de la relation donnée plus haut. Ce créneau CR peut également avoir une amplitude déterminée différemment, cette amplitude étant par exemple forfaitaire, ou dépendante de la charge appliquée au véhicule, ou bien dépendante des dérivées d'une ou plusieurs vitesses de rotation. Après collage de l'embrayage et application du créneau CR, le couple Cmot délivré par le moteur est sensiblement différent de la valeur de consigne V donnée par le conducteur du véhicule via la pédale d'accélérateur. Cet écart peut être annulé progressivement avec une fonction de régulation intégrée à l'unité de commande, qui est initiée après application du créneau de couple CR. Une telle fonction d'initialisation est représentée schématiquement en figure 7, qui est un graphe comprenant une courbe représentative du couple moteur tel que restitué par les roues motrices, et repéré par Ceq, et une autre courbe, repérée par V représentative de la consigne de couple de l'utilisateur, et correspondant à l'inclinaison de la pédale d'accélérateur. Dans l'exemple de la figure 7, la consigne de couple V ne varie pas durant le collage de l'embrayage, de sorte qu'elle est représentée par une droite horizontale. Après collage de l'embrayage, repéré par CL, il existe un écart e entre la consigne de couple et la valeur du couple Ceq délivré aux roues motrices. Comme représenté sur cette figure, la commande agit sur le moteur pour qu'il rattrape cet écart de couple e, de façon linéaire, en un temps prédeterminé ou selon une pente prédéterminée et ce, que le conducteur modifie ou ne modifie pas la consigne de couple utiliseur. Dans la variante représentée sur la figure 8, lorsque la consigne de couple conducteur V est constante, le couple effectivement délivré aux roues motrices est maintenu constant conformément à la volonté du conducteur de ne pas modifier le couple délivré au roues. Comme représenté en figure 8, lorsque le conducteur agit sur la pédale d'accélérateur de sorte qu'il modifie la consigne V du couple à délivrer aux roues, l'écart e est progressivement annulé en modifiant depuis l'unité de commande des valeurs de consigne appliquées au moteur, de façon bornée en valeur ou en dérivée en rapport de la consigne conducteur V ou de sa variation ou de la valeur absolue de sa variation, afin d'éviter que le conducteur ne perçoive ou ne soit perturbé par le rattrapage de l'écart e. Ainsi, la commande de l'utilisateur rejoint progressivement la consigne appliquée au moteur par l'unité de commande. Dans l'exemple décrit plus haut, le créneau de couple est généré en modifiant l'avance d'allumage avant d'appliquer le créneau et en la rétablissant pour appliquer le créneau. D'autres solutions peuvent également être envisagées pour générer le créneau de couple. Dans le cas d'un moteur à distribution variable, la charge moteur peut être modifiée en faisant varier d'un tour à l'autre du moteur la quantité d'air et de carburant entrant dans la chambre de combustion. La variation de couple peut aussi être obtenue par modification de la quantité de carburant injecté dans le cas d'un moteur diesel, ou encore par modification de l'angle d'injection dans le cas d'un moteur diesel suralimenté. Ce créneau peut également être obtenu au moyen d'un alternateur lié en rotation avec le moteur, qui est exploité pour dissiper de l'énergie avant de générer le créneau de couple, cette dissipation d'énergie étant alors brutalement interrompue pour produire le créneau de couple. Un frein mécanique peut également être utilisé de manière analogue. Ce créneau de couple peut encore également être obtenu au moyen d'un moteur électrique lié en rotation soit avec le moteur thermique, soit avec l'arbre primaire | L'invention concerne un procédé de commande d'un groupe motopropulseur de véhicule automobile, tel qu'un véhicule comprenant un embrayage piloté.Le procédé consiste à piloter, depuis une unité de commande, un moteur relié à un arbre primaire par un organe de couplage piloté, lorsque cet organe de couplage est piloté pour passer d'un état glissant dans lequel le moteur et l'arbre primaire ont des vitesses (Wmot, Weq) différentes, à un état collé dans lequel ces vitesses sont identiques. Le moteur est piloté pour générer un créneau de couple (CR) lorsque l'organe de couplage passe à l'état collé.L'invention s'applique à l'amélioration du confort de conduite. | 1. Procédé pour piloter, depuis une unité de commande, un moteur relié à un arbre primaire par un organe de couplage piloté, lorsque cet organe de couplage est piloté pour passer d'un état glissant dans lequel le moteur et l'arbre primaire ont des vitesses (Wmot, Weq) différentes, à un état collé dans lequel ces vitesses sont identiques, consistant à piloter le moteur pour qu'il génère un créneau de couple (CR) lorsque l'organe de couplage passe à l'état collé. 2. Procédé selon la 1, consistant à piloter le moteur pour que le créneau de couple (CR) ait une amplitude correspondant au produit d'une valeur d'inertie (Jmot) du moteur avec une valeur de dérivée par rapport au temps de la différence des vitesses de l'arbre primaire (Weq) et du moteur (Wmot) à un instant précédant le passage à l'état collé. 3. Procédé selon la 2, consistant en outre à piloter le moteur avant collage de l'organe de couplage pour augmenter graduellement le couple (Cmot) qu'il génère afin de limiter la valeur de dérivée par rapport au temps de la différence des vitesses de l'arbre primaire (Weq) et du moteur (Wmot). 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, appliqué à un moteur thermique, consistant à modifier temporairement une valeur d'avance à l'allumage ou une valeur d'angle d'injection de ce moteur avant collage de l'organe de couplage, et à rétablir une valeur d'avance à l'allumage ou d'angle d'injection normale pour générer le créneau de couple (CR). 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel l'unité de commande intègre l'anticipation d'un temps de réponse du moteur pour piloter la génération par le moteur du créneau de couple (CR). 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, consistant à piloter le moteur pour annulerprogressivement l'écart de commande en couple après collage en un certain intervalle de temps prédéterminé ou avec une pente déterminée. 7. Procédé selon l'une des 1 à 5, consistant à piloter le moteur pour annuler progressivement l'écart de commande en couple après collage lors et en proportion des variations de consigne conducteur. | B | B60 | B60W | B60W 10 | B60W 10/06,B60W 10/02 |
FR2897274 | A1 | DISPOSITIF D'INTERFACE POUR UNE PLANCHE DE GLISSE | 20,070,817 | La présente invention concerne un dispositif d'interface entre un élément de retenue d'une chaussure et une planche de glisse. L'invention concerne également une planche de 5 glisse équipée d'un tel dispositif d'interface. Des dispositifs d'interface entre un élément de retenue d'une chaussure et une planche de glisse sont connus dans l'art antérieur. Ils servent notamment à isoler les éléments de retenue de la planche de glisse et ils permettent de surélever la chaussure. D'autre part, ils sont souvent conçus de telle façon que les éléments de retenue gênent le moins possible la 10 flexion du ski. Le document WO 98/48907 décrit un dispositif d'interface constitué par une plaque d'aluminium fixée dans sa partie centrale uniquement au ski. Les éléments de retenue sont fixés aux deux extrémités du dispositif d'interface. Un tampon amortisseur est intercalé entre la plaque d'aluminium et le ski. Dans une telle construction, la flexion du ski est peu 15 influencée par les éléments de retenue car ceux-ci sont fixés sur une plaque indépendante, laquelle n'est reliée au ski que par une zone peu étendue longitudinalement. En revanche, il y a une moins bonne transmission d'information entre le skieur et le ski dans la mesure où tous les efforts passent par la partie centrale de la plaque. Cela a pour conséquence un manque de précision dans le guidage du ski. D'autre part, au cours de l'utilisation du ski, la fixation 20 centrale de la plaque induit une distribution irrégulière des pressions qu'exerce le ski sur la neige. En effet, les pressions exercées par le ski sur la neige à l'endroit de l'attache de la plaque sont beaucoup plus fortes qu'ailleurs. Cela a également des effets néfastes sur le comportement du ski, notamment sur les prises de carres. Le document WO 01/70348 décrit un autre dispositif d'interface dans lequel une 25 plaque est fixée parallèlement et à une certaine distance du ski. La fixation de la plaque au ski comprend d'une part un pivot et d'autre part une fixation glissante, un matériau élastomère est intercalé entre la plaque et le ski. Ainsi, on limite l'influence des éléments de retenue sur la flexion du ski. Cependant, une telle construction ne résoud pas complètement le problème de la précision du guidage du ski. 30 Le document FR 2 763 861 décrit un dispositif d'interface qui surélève la chaussure et qui comporte une pluralité de rainures de façon que le dispositif puisse suivre les mouvements de flexion du ski. D'autre part, dans ce dispositif on cherche à améliorer les capacités de réaction du ski en comblant lesdites rainures avec un matériau viscoélastique. La présence des rainures a cependant des conséquences néfastes sur la précision du guidage du 35 ski. La présente invention a pour objectif de fournir un dispositif d'interface entre un élément de retenue d'une chaussure et une planche de glisse qui permette de s'affranchir des limitations posées par les dispositifs connus dans l'art antérieur. Notamment, l'invention a pour objectif de fournir un dispositif d'interface entre un élément de retenue d'une chaussure 2 et une planche de glisse qui assure une surélévation de la chaussure, qui ne change pas le comportement de la planche de glisse, notamment en flexion et améliore le comportement de la planche de glisse, permettant notamment un guidage précis de la planche de glisse, une meilleure accroche sur toute la longueur de celui-ci tout en améliorant les capacités de réaction de la planche de glisse. L'invention a également pour objectif de fournir un dispositif d'interface qui permette d'assurer un montage rapide des éléments de retenue sur la planche de glisse. L'invention a également pour objectif de fournir un dispositif d'interface qui améliore le comportement dynamique de la planche de glisse, en flexion et/ou en torsion. L'objectif de l'invention est obtenu par la fourniture d'un dispositif d'interface entre un élément de retenue d'une chaussure et une planche de glisse comportant: une cale de rehausse ayant une épaisseur E2 et ayant une surface supérieure présentant au moins une zone de réception pour recevoir ledit élément de retenue et une surface inférieure, un raidisseur longitudinal plan ayant une épaisseur El, inférieure à l'épaisseur E2 de ladite cale de rehausse et placé sous cette dernière. Dans le dispositif d'interface selon l'invention, la fonction traditionnelle d'un dispositif d'interface est réalisée par la cale de rehausse qui sert à fixer les éléments de retenue, et éventuellement à les fixer de façon rapide en leur permettant de coulisser sur un ou des rails. D'autre part, le dispositif d'interface selon l'invention assure également une fonction de répartition des pressions exercées par le ski sur la neige, grâce au raidisseur longitudinal. Avantageusement, dans le dispositif d'interface selon l'invention, les deux fonctions ; fixation des éléments de retenue et répartition des pressions sont réalisées par des pièces distinctes et indépendantes. De préférence, ces pièces sont faites dans des matériaux différents et ayant des propriétés différentes. La cale de rehausse peut être réalisée dans une matière plastique injectée. Le raidisseur pourra quant à lui être réalisé en métal, par exemple en aluminium. Dans un mode de réalisation préférentiel, la cale de rehausse du dispositif d'interface selon l'invention comprend deux branches parallèles sur chacune desquelles est aménagé un rail servant à la fixations des éléments de retenue, un pont reliant les deux branches pour améliorer la résistance à la déformation de l'ensemble planche de glisse et dispositif d'interface lorsque cet ensemble est soumis à des efforts transversaux au plan longitudinal de la planche de glisse. De préférence le pont fait partie du raidisseur et il est constitué par une portion surélevée du raidisseur. Grâce à son extension longitudinale le raidisseur, à sa relative finesse, par rapport à la cale de rehausse, au fait qu'il soit réalisé dans un matériau de plus grande densité que la cale de rehausse et grâce au fait qu'il soit placé sous cette dernière, c'est-à-dire au plus près de la surface supérieure de la planche de glisse, et donc au plus près de la fibre neutre de la planche de glisse, le raidisseur n'en modifie que très peu le comportement dynamique. La 3 cale de rehausse doit avoir le minimum d'effet sur le comportement du ski, malgré son épaisseur plus conséquente que celle du raidisseur. De préférence, le raidisseur est réalisé dans un matériau plus noble que la cale de rehausse. Par exemple en aluminium, ou bien en matériau composite, quand la cale de rehausse est réalisée en matière plastique. Ou encore, le raidisseur peut être réalisé dans une matière plastique plus rigide et ayant une densité plus importante que la matière plastique utilisée pour réaliser la cale de rehausse. L'objectif de l'invention est également obtenu par une méthode de fabrication d'une planche de glisse comprenant un dispositif d'interface tel que décrit plus haut et qui comprend les étapes suivantes : réalisation d'une planche de glisse, et fixation dudit dispositif d'interface sur la surface supérieure de la planche de glisse. L'objectif de l'invention est également obtenu par une méthode de fabrication d'une planche de glisse comprenant un dispositif d'interface tel que décrit plus haut et qui comprend les étapes suivantes : préparation des différentes parties constitutives de la planche de glisse, notamment d'un noyau ; remplissage d'un moule avec lesdites parties constitutives de la planche de glisse et avec ledit dispositif d'interface ; mise en place du moule dans une presse pendant la durée nécessaire à l'assemblage ; démoulage de la planche de glisse équipée du dispositif d'interface. L'objectif de l'invention est également obtenu par une méthode de fabrication d'une planche de glisse comprenant un dispositif d'interface tel que décrit plus haut et qui comprend les étapes suivantes: préparation des différentes parties constitutives de la planche de glisse, remplissage d'un moule avec lesdites parties constitutives de la planche de glisse, et avec ledit dispositif d'interface ; injection du noyau de la planche de glisse ; et démoulage de la planche de glisse équipée du dispositif d'interface. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit à laquelle est annexé le dessin dans lequel : La figure 1 est une vue de l'art antérieur. La figure 2 est une vue en perspective d'un premier mode de réalisation de l'invention. La figure 3 est une vue en coupe du dispositif d'interface de la figure 2. La figure 4 est une vue en perspective d'un deuxième mode de réalisation de l'invention. La figure 5 est une vue en coupe du dispositif d'interface de la figure 4. La figure 6 est une vue de dessus du raidisseur du dispositif d'interface de la figure 4. La figure 7 est une vue en coupe transversale d'une planche de glisse équipée d'un dispositif de glisse selon un troisième mode de réalisation de l'invention. La figure 8 est une vue en coupe longitudinale partielle de la planche de glisse et du dispositif d'interface de la figure 7. La figure 1 montre un ski équipé d'un élément de retenue avant, d'un élément de retenue arrière et d'un dispositif d'interface selon l'art antérieur. Ce dernier est constitué par une portion avant et une portion arrière. Chacune des portions avant et portion arrière est fixée par des vis dans le ski. L'élément de retenue avant, appelé généralement butée avant, respectivement l'élément de retenue arrière, appelé généralement talonnière arrière, est fixé sur la portion avant, respectivement la portion arrière du dispositif d'interface. L'inconvénient d'un tel système est que la répartition des pressions exercées par le ski sur la neige est très mal gérée. En effet, celles-ci se concentrent à proximité des vis de fixation du dispositif d'interface sur le ski. La figure 2 montre un dispositif d'interface 51 selon un premier mode de réalisation de l'invention. Le dispositif d'interface 51 se décompose en une partie avant 91 et une partie arrière 101 qui sont reliées l'une à l'autre par une partie centrale 111. Il comprend une cale de rehausse 71 et un raidisseur longitudinal 61. La cale de rehausse 71 est une pièce faite en matière plastique, par exemple du polyuréthane et elle est obtenue par injection. Bien entendu la matière utilisée pour la réalisation de la cale de rehausse pourra être une autre matière plastique, ou encore tout autre matériau. La cale de rehausse comprend une pluralité d'entailles 141, qui lui permettent de suivre les mouvements de flexion du ski. Ces entailles ne traversent pas l'épaisseur de la cale mais elles débouchent sur chacun des côtés latéraux de la cale de rehausse. Les entailles 141 peuvent avantageusement être remplacées par tout autre moyen d'assouplissement de la cale. La cale de rehausse 71 est percée de deux sortes de trous. Les premiers trous 12 sont traversants et servent à la fixation de la cale de rehausse sur la planche de glisse. Les deuxièmes trous 13 sont plus nombreux que les premiers trous et servent à la fixation des éléments de retenue en différentes positions sur le dispositif d'interface. Le dispositif d'interface 51 comprend également un raidisseur longitudinal 61. Ce dernier est placé sous la cale de rehausse, intercalé entre celle-ci et la surface de la planche de glisse. Le raidisseur longitudinal 61 est constitué par une plaque en aluminium. Il a une épaisseur El inférieure à l'épaisseur E2 de la cale de rehausse 71. Le raidisseur 61, pourra également être réalisé dans tout matériau plus rigide et plus dense que la cale de rehausse. On peut également fabriquer le raidisseur longitudinal 61 avec une plaque de fibres, de verres, de carbone, etc... La figure 3 montre en vue en coupe le dispositif d'interface 51. On peut y voir que le raidisseur longitudinal 61 est également percé au regard des premiers trous 12 utilisés pour la fixation du dispositif d'interface 51 sur la planche de glisse. Lorsque les éléments de retenue de la chaussure sont fixés sur le dispositif d'interface, lui-même fixé sur la planche de glisse, le comportement dynamique de cette dernière est peu modifié par rapport à celui qu'elle aurait si un dispositif d'interface tel que connu dans l'art antérieur était utilisé, car le raidisseur est placé au plus près de la fibre neutre. Cependant les pressions exercées par le ski sur la neige sont mieux réparties. La figure 4 décrit un deuxième mode de réalisation de l'invention. Le dispositif d'interface 52 comprend une partie avant 92 et une partie arrière 102. La partie arrière 102 est constituée comme une interface classique, c'est-à-dire sans raidisseur. Il s'agit d'un élément de surélévation obtenu par injection de matière plastique. La partie arrière 102 est fixée à la planche de glisse par quatre vis. Afin d'empêcher que la partie arrière 102 ne gêne la flexion de la planche de ski, les 5 deux vis arrière 25 de la partie arrière 102 ont la possibilité de se déplacer en translation longitudinal par rapport à la partie arrière 102, tandis que les deux vis avant 24 sont fixes. Pour assurer la translation des vis arrière 25 par rapport à la partie arrière 102, on les installe dans une coulisse 26 qui est susceptible de se translater dans un logement qui traverse l'extrémité de la partie arrière 102. La coulisse 26 comprend un bloc surmonté d'une plaque 27, dont les ailes latérales prennent appui sur les rails arrière 28 de la partie arrière 102. La partie arrière 102 comprend deux rails arrière 28 qui s'étendent longitudinalement sur toute la longueur de celle-ci. De façon connue, ces rails arrière sont utilisés pour la mise en place de l'élément de retenue arrière, lequel comprend à sa base une plaque prévue pour coulisser sur lesdits rails arrière 28. La partie avant 92 comprend un raidisseur longitudinal 82 et une cale de rehausse 72. La cale de rehausse 72 comprend deux branches latérales 15, 16 reliées entre elles par leur extrémité la plus proche de la partie arrière 102. La cale de rehausse 72 comprend une épaisseur moyenne d'environ 10 mm. L'épaisseur se rétrécie vers l'avant de la cale de rehausse et elle s'accroît légèrement vers l'arrière de celle-ci. Bien entendu, une épaisseur de 10 mm n'est pas une caractéristique limitative de l'invention et on pourra réaliser des cales de rehausse ayant des épaisseurs plus importantes ou plus faibles en fonction de la planche de glisse sur laquelle le dispositif d'interface sera fixé et en fonction de la pratique envisagée, ski slalom, ski de descente, ski freestyle, ski freeride, snowboard, ski de fond, télémark, ski de randonnée, etc.... Chacune des branches 15, 16 comprend une pluralité d'entailles 142 qui empêche la cale de rehausse 72 de gêner les mouvements de flexion de la planche de glisse. La cale de rehausse est fixée à la planche de glisse grâce à une pluralité de pions 17, lesquels sont collés dans des trous ménagés dans la planche de glisse. On pourra également remplacer ces pions par des vis. Le raidisseur 82 est constitué par une plaque en aluminium d'une épaisseur d'environ 1 mm. Elle comprend des ouvertures 18, prévues pour être traversées par les pions 17 de la cale de rehausse 72. Le raidisseur est donc fixé à la planche de glisse par l'intermédiaire de la cale de rehausse 72. La figure 5 montre une vue en coupe de la partie avant 92 du dispositif d'interface 52. Sur cette figure, on peut voir que l'épaisseur E2 de la cale de rehausse 72 est supérieure à celle El du raidisseur 82. Le raidisseur 82 comprend une première portion plane 19 qui est prévue pour être posée sur la planche de glisse et qui supporte la première branche 15 de la cale de rehausse 6 72 ainsi qu'une deuxième portion plane 20 qui est prévue pour être posée sur la planche de glisse et qui supporte la deuxième branche 16. Le raidisseur 82 comprend deux portions sécantes 21 qui prolongent chacune des première et deuxième portions planes 19, 20 vers l'extérieur et font un angle a sensiblement égal à 90 avec lesdites première et deuxième portions planes. La première portion plane 19 et la deuxième portion plane 20 sont reliées entre elles par un pont 23, lequel est surélevé par rapport auxdites portions planes 19, 20. C'est-à-dire si l'on considère que l'élévation de la surface supérieure des première et deuxième portions planes 19 et 20 par rapport à la surface supérieure de la planche de glisse est égale à H1, alors l'élévation de la surface supérieure du pont 23 est H2, laquelle est supérieure à Hl. La surélévation du pont 23 par rapport aux portions planes 19, 20 a pour effet d'accroître la résistance à la torsion du dispositif d'interface. De plus, chacune de branches 15, 16 prend appui sur le pont 23. Ce qui améliore la tenue du dispositif d'interface lorsque les éléments de retenue qui y sont fixés sont soumis à des efforts ayant une composante transversale au plan longitudinal de la planche de glisse. La figure 6 montre une vue de dessus du raidisseur 82. On peut y voir que le pont 23 n'est présent que dans la zone centrale du raidisseur. Les deux portions planes 19 et 20 sont également reliées l'une à l'autre à l'extrémité arrière du raidisseur 82. Bien entendu, on pourra envisager que les deux portions planes soient reliées l'une à l'autre sur toute leur longueur. En plus des ouvertures 18, le raidisseur 82 est également traversé par des découpes d'allègement 31. La cale de rehausse 72 comprend deux rails avant 29 qui s'étendent longitudinalement sur toute la longueur de celle-ci. Comme pour les rails arrière 28 décrits précédemment, ces rails avant 29 sont utilisés pour la mise en place de l'élément de retenue avant sur le dispositif d'interface. Le dispositif d'interface 52 selon le deuxième mode de réalisation de l'invention comprend également une lame 30 servant à bloquer longitudinalement les éléments de retenue avant et arrière sur les rails avant et arrière. La méthode de fabrication d'un ski équipé d'un dispositif d'interface selon le deuxième mode de réalisation de l'invention comprend les étapes suivantes : préparation des différentes parties constitutives de la planche de glisse, et notamment d'un noyau ; remplissage d'un moule avec lesdites parties constitutives de la planche de glisse ; mise en place du moule dans une presse pendant la durée nécessaire à l'assemblage ; démoulage de la planche de glisse ; et enfin fixation dudit dispositif d'interface sur la surface supérieure de la planche de glisse. Cette dernière étape, comprend le perçage de la planche de glisse, puis le vissage de la partie arrière 102, à l'aide des vis avant 24 et des vis arrière 25, et enfin le collage de la partie avant 92 à l'aide des pions 17 qui sont reçus dans les perçages. On peut également remplacer les pions collés par des vis. Dans une telle méthode de fabrication, peu importe en fait comment la planche de glisse est réalisée, puisque le dispositif d'interface, comprenant le 7 raidisseur, est fixé après que celle-ci ait été fabriquée. On peut donc, par exemple, fabriquer aussi bien des planches de glisse avec des noyaux préparés avant pressage de la planche de glisse que des planches de glisse à noyau injecté in situ. Dans le deuxième mode de réalisation, un raidisseur n'est compris que dans la partie avant du dispositif d'interface. Bien entendu, on peut prévoir d'avoir un raidisseur dans la partie arrière également ou alternativement. Les figures 7, 8 et 9 montrent un troisième mode de réalisation de l'invention. La figure 7 montre une vue en coupe transversale de la planche de glisse sur laquelle est fixé un dispositif d'interface. Ce dernier comprend une cale de rehausse 73 et un raidisseur longitudinal 63 placé sous ladite cale de rehausse 73. La figure 8 montre une coupe longitudinale partielle de la planche de glisse. La cale de rehausse 73 comprend deux branches 153, 163 indépendantes, sur chacune desquelles est aménagé un rail servant à la fixation des éléments de retenue. La cale de rehausse 73 comprend en outre une pluralité de pions 173 qui font saillie vers le bas, traversent des ouvertures ménagées dans le raidisseur et servent à l'ancrage du dispositif d'interface dans la structure de la planche de glisse. Chacun des pions comporte un évidement pour améliorer la force de l'ancrage dans le noyau de la planche de glisse. Le noyau 34 est constitué par une mousse qui en durcissant vient combler l'espace compris entre le sous-ensemble supérieur 32 et le sous-ensemble inférieur 33. Dans ce mode de réalisation, le raidisseur est en une seule partie mais dans un mode de réalisation alternatif, le raidisseur pourra être constitué par deux portions parallèles et distinctes l'une de l'autre, au moins sur une grande partie de leur extension longitudinale. Dans ce mode de réalisation alternatif, chacune des deux portions du raidisseur serait placée sous l'une des branches constituant la cale de rehausse. La figure 9 montre une vue de dessus partielle de l'ensemble planche de glisse et dispositif d'interface du troisième mode de réalisation de l'invention. Un pont 233 est disposé entre les deux branches 153 et 163 de la cale de rehausse 73 qui permet d'éviter les déformations de la planche de glisse lorsque au cours d'une prise de carre les éléments de retenue exercent simultanément une pression sur la branche placée du côté de la prise de carre et une traction sur la branche opposée. Pour limiter l'effort du pont 233 sur le comportement en flexion de la planche de glisse, celui-ci est accroché aux branches 153 et 163 avec la possibilité de se déplacer longitudinalement. Ainsi lorsque la planche de glisse fléchit, le pont n'entrave pas la flexion. La méthode de fabrication de la planche de glisse équipée d'un dispositif d'interface selon le troisième mode de réalisation de l'invention comprend les étapes suivantes : préparation des différentes parties constitutives de la planche de glisse, c'est-à-dire le sous-ensemble supérieur 32, le sous-ensemble inférieur 33, la cale de rehausse 73 et le raidisseur 63 ; remplissage d'un moule avec lesdites parties constitutives de la planche de glisse, et avec 8 ledit dispositif d'interface ; injection du noyau de la planche de glisse ; et démoulage de la planche de glisse. NOMENCLATURE, 1- planche de glisse 2- élément de retenue avant 5 3- élément de retenue arrière 4- chaussure 5, 51,, 52- dispositif d'interface 6, 61, 62-raidisseur 7, 71, 72- cale de rehausse 10 9, 91, 92- partie avant 10101, 102- partie arrière 12- premiers trous 13- deuxièmes trous 14, 141, 142-entailles 15 15, 153- première branche latérale 16, 163- deuxième branche latérale 17- pion 18- ouverture 19- première portion plane 20 20deuxième portion plane 21- portion sécante 23, 233- pont 24- vis avant 25vis arrière 25 26- coulisse 27- plaque 28- rails arrière 29- rails avant 30-lame 30 31- découpe d'allègement 32- sous-ensemble supérieur 33- sous ensemble inférieur 34- noyau | Dispositif d'interface entre un élément de retenue (2, 3) d'une chaussure et une planche de glisse (1) comportant : une cale de rehausse (7, 71, 72) ayant une épaisseur E1 et ayant une surface supérieure présentant au moins une zone de réception pour recevoir ledit élément de retenue et une surface inférieure; un raidisseur longitudinal (6, 61, 62) plan ayant une épaisseur E2 inférieure à l'épaisseur E1 de ladite cale de rehausse et placée sous cette dernière. Ladite cale de rehausse (7, 71, 72) comprend deux rails (28, 29) parallèles sur lesquels peuvent coulisser ledit élément de retenue d'une chaussure. Ledit raidisseur longitudinal (6, 61, 62) comprend une première portion plane qui s'intercale entre ladite cale de rehausse (7, 71, 72) et la surface supérieure de la planche de glisse (1) et en ce que ladite portion plane est parallèle à ladite surface supérieure de la planche de glisse. | 1- Dispositif d'interface entre un élément de retenue (2, 3) d'une chaussure et une planche de glisse (1) comportant : une cale de rehausse (7, 71, 72) ayant une épaisseur E2 et ayant une surface supérieure présentant au moins une zone de réception pour recevoir ledit élément de retenue et une surface inférieure, un raidisseur longitudinal (6, 61, 62) plan ayant une épaisseur El inférieure à l'épaisseur E2 de ladite cale de rehausse et placée sous cette dernière. 2- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite cale de rehausse (7, 71, 72) comprend deux rails (28, 29) parallèles sur lesquels peuvent coulisser ledit élément de retenue d'une chaussure. 3- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit raidisseur longitudinal (6, 61, 62) comprend une première portion plane qui s'intercale entre ladite cale de rehausse (7, 71, 72) et la surface supérieure de la planche de glisse (1) et en ce que ladite portion plane est parallèle à ladite surface supérieure de la planche de glisse. 4- Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que ledit raidisseur longitudinal (6, 61, 62) comprend une première portion sécante, qui fait avec ladite première portion plane un angle a, non nul. 5- Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que ledit angle a est égal à 90 . 6- Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que ladite cale de rehausse comprend des moyens d'assouplissement. 7- Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que lesdits moyens d'assouplissement sont constitués par des entailles (14, 141, 142). 8- Dispositif selon l'une des 2 à 7, caractérisé en ce que ladite cale de rehausse (7, 71, 72) comprend une première branche (15, 153) et une deuxième branche (16, 163) parallèle de la première branche et en ce que sur chacune des branches est disposé un desdits rail. 9- Dispositif selon la 8, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un pont (23, 233) disposé entre ladite première branche et ladite deuxième branche. 10- Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit raidisseur longitudinal (6, 61, 62) comprend une deuxième portion plane (20) reliée à ladite première portion plane (19) par un pont (23, 233), en ce que l'élévation verticale H1 de ladite première portion plane et l'élévation verticale Hl de ladite deuxième portion plane sont égales et en ce que l'élévation verticale H2 dudit pont est supérieure auxdites élévations verticales Hl. 11- Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que ladite cale de rehausse (7, 71, 72) comprend une première branche placée sur la première portion plane et une deuxième branche placée sur la deuxième portion plane. 12- Engin de glisse comprenant une planche de glisse et un dispositif d'interface selon l'une des précédentes. 13- Engin de glisse selon la 12, caractérisé en ce qu'il comprend un élément de retenue avant (2) et un élément de retenue arrière (3) et en ce qu'au moins un desdits éléments de retenue est fixé sur ledit dispositif d'interface (5, 51, 52). 14- Engin de glisse selon la 13, caractérisé en ce que ledit élément de retenue avant (2) et ledit élément de retenue arrière (3) sont fixés sur ledit dispositif d'interface. 15- Méthode de fabrication d'une planche de glisse comprenant un dispositif d'interface (5, 51, 52) selon l'une des 1 à 11, caractérisée en ce qu'elle comprend les étapes suivantes : fabrication de la planche de glisse ; et fixation dudit dispositif d'interface sur la surface supérieure de ladite planche de glisse. 16- Méthode de fabrication d'une planche de glisse comprenant un dispositif d'interface selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce qu'elle comprend les étapes suivantes : préparation des différentes parties constitutives de la planche de glisse, notamment d'un noyau ; remplissage d'un moule avec lesdites parties constitutives de la planche de glisse et avec ledit dispositif d'interface ; mise en place du moule dans une presse pendant la durée nécessaire à l'assemblage ; et démoulage de la planche de glisse équipée dudit dispositif d'interface. 17- Méthode de fabrication d'une planche de glisse comprenant un dispositif d'interface selon l'une des 1 à 11, caractérisée en ce qu'elle comprend les étapes suivantes: préparation des différentes parties constitutives de la planche de glisse ; remplissage d'un moule avec lesdites parties constitutives de la planche de glisse, et avec ledit dispositif d'interface ; injection du noyau de la planche de glisse ; et démoulage de la planche de glisse équipée dudit dispositif d'interface. | A | A63 | A63C | A63C 5,A63C 9 | A63C 5/06,A63C 5/03,A63C 9/00 |
FR2896844 | A1 | "DISPOSITIF DE TRANSMISSION A RAPPORTS MULTIPLES ET ACTIVATION INDIVIDUELLE" | 20,070,803 | -1- Dispositif de transmission à rapports multiples et activation individuelle La présente invention concerne un dispositif de transmission à rapports multiples à engrènement permanent, en particulier pour réaliser une boîte de vitesses capable de réaliser les changements de rapport sans rupture de la transmission de puissance. La présente invention vise notamment les boîtes de vitesses à commande automatique ou à commande séquentielle. Ce dispositif comprend des trains planétaires coaxiaux utilisant des moyens d'accouplement sélectif pour fournir chacun une prise directe locale ou au moins un rapport de transmission. Dans le domaine des dispositifs de transmission, les dispositifs à rapports multiplies sont fréquemment utilisés pour entraîner une charge à partir d'une source d'énergie mécanique. Un cas typique est celui d'une boîte de vitesses utilisée entre un moteur thermique et une charge à actionner, en particulier les roues motrices d'un véhicule automobile. En particulier pour réaliser des boîtes de vitesses automatiques ou à commande séquentielle, on connaît des boîtes de vitesses réalisées à l'aide de trains planétaires, par exemple des trains épicycloïdaux. Le document EP 0 434 525 décrit une boîte de vitesses utilisant un train planétaire double, de type épicycloïdal ou de type Ravigneaux. Cette boîte de vitesses utilise cinq dispositifs d'accouplements (deux freins et trois embrayages) pour réaliser six rapports plus une marche arrière. Chaque rapport est obtenu en activant conjointement deux des cinq accouplements. Ce type de boîte présente toutefois certains inconvénients. Ainsi, l'activation conjointe de ces deux accouplements nécessite une synchronisation de leur commande. En particulier, ce type de transmission ne peut pas commodément sauter un rapport , c'est à dire passer d'un rapport à un autre qui ne soit pas le rapport immédiatement inférieur ou immédiatement supérieur. Ces raisons rendent difficile aussi l'utilisation de ces accouplements pour démarrer le véhicule à partir de l'arrêt, ce qui fait que ce type de dispositif est le plus souvent utilisé en série avec un embrayage ou un convertisseur de couple en amont. Ce type de dispositif de transmission équipe actuellement un certain nombre de véhicules récents. -2- Le document WO 2005/050060 décrit un dispositif de transmission à cinq rapports plus marche arrière. Ce dispositif utilise deux trains planétaires montés selon deux axes intermédiaires parallèles. Sur l'arbre d'entrée, un même pignon de transfert menant engrène avec deux pignons de transfert menés situés chacun sur l'un des axes intermédiaires et entraînant chacun l'organe entrant d'un train planétaire. Chaque train planétaire comprend un embrayage réalisant une prise directe locale, et deux trains épicycloïdaux fournissant chacun un rapport de transmission par blocage d'un de leurs éléments à l'aide d'un frein respectif. L'un de ces trains planétaires est constitué de deux trains épicycloïdaux chacun avec deux satellites en cascade, et dont un rapport forme la marche arrière. On réalise donc des prises directes locales en nombre égal à celui des axes intermédiaires et il faut un train épicycloïdal pour chacun des rapports sauf deux, c'est à dire quatre trains épicycloïdaux pour six rapports en tout (cinq en marche avant et un en marche arrière). Pour chaque rapport autre que les prises directes locales, la puissance est transmise par un train épicycloïdal et deux transferts par engrenage. L'invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur, en particulier en améliorant les capacités et performances par rapport aux 20 transmissions actuellement connues. L'invention cherche en particulier l'un au moins des objectifs suivants : - obtenir un plus grand nombre de rapports, - obtenir une meilleure souplesse de conception dans le choix des rapports 25 à réaliser, - limiter ou diminuer l'encombrement du dispositif, ou l'adapter à son environnement, simplifier et fiabiliser la sélection et la commande des rapports, - améliorer la fiabilité et la souplesse du fonctionnement, 30 - améliorer le rendement de la transmission, ou limiter ou diminuer le nombre de pignons ou dentures à réaliser. Pour cela, l'invention propose un dispositif de transmission à rapports multiples comprenant : - un bâti ; -3- - un organe rotatif amont et un organe rotatif aval ; - deux trains planétaires coaxiaux appartenant à deux trajets de puissance différents entre l'organe rotatif amont et l'organe rotatif aval ; - deux transferts par engrenage ayant des rapports de transfert différents, interposés entre l'un des organes rotatifs amont et aval d'une part et l'un respectif desdits trains planétaires d'autre part ; et - des moyens d'accouplement sélectif pour faire fonctionner sélectivement chaque train planétaire en prise directe locale ou selon au moins un rapport de transmission différent. Ainsi, l'invention permet en particulier d'obtenir un plus grand nombre de rapports en limitant l'encombrement et la complexité, puisque les prises directes des deux trains planétaires fournissent des rapports de transmission différents du fait que ces trains sont montés fonctionnellement en série avec des transferts par engrenage définissant des rapports de transfert différents. L'invention offre la possibilité de réaliser plusieurs prises directes locales sans avoir à prévoir un nombre correspondant d'arbres intermédiaires, et même, comme on le verra plus loin, sans arbre intermédiaire du tout, selon au moins un mode de réalisation. La réalisation est simplifiée, et le nombre de rapports fonctionnant avec relativement peu d'engrènements est accru. Le nombre de pignons et le nombre d'arbres sont diminués. Le poids, l'encombrement et le coût sont donc aussi diminués. En même temps, il existe un nombre raisonnable de rapports qui sont réalisés par des trains épicycloïdaux fonctionnant avec un rapport local différent de 1:1. Ces rapports sont de préférence les rapports inférieurs du dispositif de transmission (c'est à dire ceux pour lesquels la vitesse de l'organe aval est plus faible pour une vitesse donnée de l'organe amont). Ceci est très avantageux pour la commande, comme on le verra plus loin. Selon un rnode de réalisation pouvant être qualifié de longitudinal, les deux trains planétaires sont coaxiaux avec l'un des organes rotatifs amont ou aval, et les transferts par engrenage sont montés fonctionnellement chacun entre l'un respectif des trains planétaires et l'autre desdits organes rotatifs, aval ou amont respectivement. -4- C'est notamment dans un tel mode de réalisation que les arbres intermédiaires ne sont plus du tout nécessaires. De préférence, le dispositif comprend, entre l'organe rotatif amont et l'organe rotatif aval, au moins un troisième trajet de puissance comprenant un troisième train planétaire, capable d'une prise directe et coaxial avec les deux trains planétaires précités, et qui est monté fonctionnellement en série avec un troisième transfert par engrenage définissant entre l'organe rotatif amont et l'organe rotatif aval, lorsque le troisième train planétaire est en prise directe, un rapport de transmission différent de chacun de ceux définis par les deux transferts par engrenage précités lorsque leur train planétaire respectif est en prise directe. La prise directe locale de ce troisième train planétaire fournit ainsi un nouveau rapport global différent des deux autres obtenus par les prises directes des deux autres trains planétaires. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, pouvant être qualifié de transversal , le dispositif de transmission comprend un troisième train planétaire, capable de prise directe et ayant un axe différent de celui des deux trains planétaires coaxiaux précités, et qui est monté fonctionnellement en série avec un troisième transfert par engrenage définissant entre l'organe rotatif amont et l'organe rotatif aval, lorsque le troisième train planétaire est en prise directe, un rapport de transmission différent de chacun de ceux définis par les deux transferts par engrenage précités lorsque leur train planétaire respectif est en prise directe. Là encore, la prise directe locale de ce troisième train planétaire fournit ainsi un nouveau rapport global différent des deux autres obtenus par les prises directes des deux autres trains planétaires. Par ailleurs, ce mode de réalisation permet de réaliser une boîte de vitesses particulièrement compacte, en particulier en longueur selon la direction des axes. A titre d'exemple, une boîte de vitesses conçue pour un couple de 250Nm peut être réalisée avec un encombrement longitudinal inférieur à 360mm, ou même à 350mm, contre au moins 380 à 390mm pour une boîte classique telle que décrite dans le document EP 0 434 525 B1 ayant un nombre de rapports équivalent. -5- De plus, les deux premiers trains planétaires coaxiaux peuvent être montés selon un premier axe intermédiaire, et le troisième train planétaire est monté selon un deuxième axe intermédiaire. Selon une autre particularité de ce mode de réalisation, un premier des deux transferts et le troisième transfert comprennent une roue dentée commune sur l'un des organes rotatifs amont ou aval, engrenant avec deux pignons montés chacun sur l'un respectif des axes intermédiaires. Les deux transferts associés avec deux trains planétaires coaxiaux peuvent aussi comprendre deux roues dentées solidaires d'un même organe rotatif amont ou aval. Plus particulièrement, au moins deux trajets de puissance empruntant deux axes intermédiaires différents sont reliés d'une part à l'un des organes rotatifs amont ou aval par les transferts précités et d'autre part à l'autre des organes rotatifs amont ou aval par engrènement selon des rapports de transmission locaux différents ou identiques. Cette caractéristique permet en particulier une bonne souplesse dans le choix des rapports lors de la conception de la boîte de vitesses. D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée de modes de réalisation nullement limitatifs, et des dessins annexés où : la Figure 1 illustre schématiquement un exemple de réalisation de l'invention fournissant six rapports plus une marche arrière, dans une disposition transversale avec deux axes intermédiaires, sur chacun desquels les trains planétaires ne sont représentés qu'en demi-vue ; la Figure 2 est une vue en bout illustrant schématiquement l'organisation des différents axes dans une disposition transversale à deux axes intermédiaires selon la Figure 1 ; et la Figure 3 illustre schématiquement un exemple de réalisation de l'invention fournissant six rapports plus une marche arrière, dans une disposition longitudinale où les trains planétaires, représentés en demi-vue, sont coaxiaux avec l'arbre d'entrée. Dans le mode de réalisation des Figures 1 et 2, le dispositif de transmission selon l'invention comprend un organe rotatif amont 2 constitué par un arbre d'entrée, qui est typiquement relié, en service, de façon -6- permanente à l'arbre de puissance d'un moteur d'automobile, en particulier un moteur à combustion interne, sans interposition d'un embrayage ou autre dispositif d'accouplement variable tel qu'un convertisseur de couple. Autrement dit, la liaison typique entre l'arbre 2 et le moteur est telle que toute rotation de l'arbre du moteur s'accompagne nécessairement d'une rotation de l'arbre 2, et l'arbre 2 n'est à l'arrêt que si l'arbre du moteur est immobile. Le dispositif de transmission comprend en outre un organe rotatif aval 4 constituer ici par un arbre de sortie destiné à être relié aux roues motrices d'un véhicule automobile par l'intermédiaire d'un différentiel, ou pouvant contribuer lui-même un arbre d'entrée de ce différentiel. La liaison entre l'arbre 4 et les roues motrices du véhicule est typiquement telle qu'au moins une roue motrice tourne lorsque l'arbre 4 tourne. Pour la clarté de la Figure 1, l'arbre de sortie 4 est représenté à la fois en haut et en bas et deux axes intermédiaires Al et A2 qui seront décrits plus loin sont représentés dans le même plan c'est-à-dire le plan de la Figure 1, que les axes des organes 2 et 4. En réalité, les arbres 2 et 4 et les deux axes intermédiaires Al et A2 sont aux quatre sommets d'un quadrilatère, comme le montre la Figure 2. Au moins lorsqu'il fonctionne selon ses rapports inférieurs , le dispositif est utilisé pour démultiplier (c'est à dire réduire) la vitesse de rotation de l'organe amont 2 en une vitesse plus faible de l'organe aval 4, et par conséquent pour augmenter le couple transmis. Le dispositif de transmission relie l'arbre d'entrée 2 à l'arbre de sortie 4 selon trois trajets de puissance 8a, 8b et 8c symbolisés par des flèches qui sont: fonctionnellement en parallèle entre les organes rotatifs 2 et 4. Chaque trajet 8a, 8b ou 8c passe par l'un respectif de trois trains planétaires TP1, TP2 et TP3. Dans le mode de réalisation transversal des Figures 1 et 2, les trois trains planétaires TP1, TP2 et TP3 sont disposés suivant les axes intermédiaires Al et A2 qui sont parallèles aux axes des organes rotatifs amont 2 et aval 4 mais qui ne sont pas coaxiaux avec ceux-ci. -7-Ainsi, les deux premiers trains planétaires TP1 et TP2 sont montés selon un premier axe intermédiaire Al, et le troisième train planétaire TP3 est disposé selon un deuxième axe intermédiaire A2. Entre l'arbre d'entrée 2 et un organe d'entrée El, E2 ou E3 de chaque 5 train planétaire TP1, TP2 ou TP3 respectivement, il y a un transfert par engrenage TR1,, TR2 ou TR3 respectif. Les couples T21-T31, T22-T32 et T21-T33, ont des rapports de transfert différents. Un pignon de transfert menant T21 solidaire de l'organe amont 2, appartenant aux transferts TRI et TR3, engrène avec deux pignons de 10 transfert menés T31 et T33, respectivement disposés selon les deux axes intermédiaires Al et A2 et solidaires des entrées El et E3 respectivement. Pour que les roues dentées T31 et T33 aient des diamètres différents, les axes intermédiaires Al et A2 sont à des distances différentes de l'arbre d'entrée 2. 15 D'autre part, un pignon de transfert menant T22 solidaire de l'organe amont 2 et appartenant au transfert TR2 engrène avec un pignon de transfert mené T32, disposé sur le premier axe intermédiaire Al et solidaire de l'entrée E2. Les sorties S1, S2 et S3 des trois trains planétaires sont en liaison 20 d'entraînement avec un arbre intermédiaire 31 ou 32 lui-même relié à une couronne CDiff solidaire de l'organe rotatif aval 4. Dans cet exemple, la couronne CDiff est la couronne d'entraînement du boîtier rotatif du différentiel entraînant les roues motrices du véhicule. Les sorties S1 et S2 des deux premiers trains planétaires TP1 et TP2 25 sont solidaires d'un premier 31 des arbres intermédiaires lequel est solidaire en rotation d'un premier pignon de sortie PA1 qui engrène avec la couronne CDiff du différentiel. Dans cet exemple, les sorties S1 et S2 sont donc solidaires en rotation l'une de l'autre. La sortie S3 du troisième train planétaire TP3 est solidaire en rotation du deuxième 32 des arbres 30 intermédiaires lequel est muni d'un deuxième pignon de sortie PA2, qui engrène lui aussi avec la couronne CDiff du différentiel 4. Les arbres intermédiaires 31 et 32 s'étendent suivant les axes intermédiaires Al et A2 respectivement. -8Le dispositif de transmission comprend encore un certain nombre de dispositifs d'accouplement sélectif BR, B1, B2, B3, C4, C5, C6 qui seront décrits en déta l plus loin. La conception est telle que chaque rapport de transmission est réalisé par activation, c'est-à-dire mise en l'état accouplé, d'un seul des moyens d'accouplement sélectif, et désactivation, c'est-à-dire mise ou maintien à l'état désaccouplé de tous les autres moyens d'accouplement sélectif. L'état de point mort ( neutral ) dans lequel les organes rotatifs 2 et 4 sont indépendants l'un de l'autre, est obtenu par désactivation de tous les moyens d'accouplement sélectif. Les différents moyens d'accouplement sélectifs sont ici réalisés sous la forme de mécanismes de friction par serrage multi-disques en bain d'huile. Ces moyens sont appelés freins lorsque leur activation réalise l'accouplement d'un élément mobile avec le bâti 1 ou toute pièce solidaire de celui-ci. Ces moyens sont appelés embrayages lorsque leur activation réalise l'accouplement mutuel de deux éléments rotatifs pour que ceux-ci tournent solidairement l'un avec l'autre. Le premier train planétaire TP1 comprend un premier train épicycloïdal coaxial avec le premier axe intermédiaire Al. Ce train épicycloïdal comprend un pignon formant un planétaire 101 central, engrenant avec un ou plusieurs pignons satellites 102 excentrés. Ces satellites 102 sont montés fous sur les branches d'un porte-satellites PSI, et engrènent eux-mêmes avec une couronne 103 coaxiale avec le planétaire 101, avec le porte-satellite PSI et avec l'axe Al. Au sein de ce premier train épicycloïdal, la couronne 103 est solidaire de l'entrée El, et donc du pignon de transfert mené T31. La couronne 103 est ainsi en liaison d'entraînement permanente avec l'un des organes rotatifs amont et aval, en l'occurrence l'arbre d'entrée 2. Le porte-satellites PSI est solidaire de la sortie S1 et donc du premier arbre intermédiaire 31. Le porte-satellite PSI est ainsi en liaison d'entraînement permanente avec l'autre des organes rotatifs amont et aval, c'est à dire l'organe aval 4. Un embrayage C5 permet sélectivement d'accoupler et de désaccoupler la couronne 103 avec le porte-satellites PSI, et donc l'entrée El avec la sortie S1. Lorsque l'embrayage C5 est en état d'accouplement, le -9- premier train planétaire TP1 est en état de prise directe locale entre son entrée El et sa sortie S1. La géométrie du premier transfert TRI et du premier pignon de sortie PA1 fournit alors un rapport global de transmission, correspondant dans cet exemple au cinquième rapport. Un frein B3, monté fonctionnellement entre le planétaire 101 et le bâti 1, permet sélectivement de bloquer et de libérer la rotation du planétaire 101 relativement au bâti 1 fixe. Lorsque le planétaire 101 est bloqué, la rotation de la couronne 103 entraîne le porte-satellites PSI selon un rapport de démultiplication local déterminé par la géométrie de ce train épicycloïdal. Lorsque le frein B3 est bloqué la géométrie du train épicycloïdal se combine avec celles du premier transfert TRI et du premier pignon de sortie PA1 pour donner un rapport global de transmission, correspondant dans cet exemple au troisième rapport. Le deuxième train planétaire TP2 comprend un deuxième train épicycloïdal coaxial avec le premier axe intermédiaire Al. Ce deuxième train épicycloïdal comprend des satellites excentrés 105 montés fous sur les branches d'un porte-satellites PS2, et qui engrènent avec un planétaire 104 central et avec une couronne 106 coaxiale avec le planétaire 104 , avec le porte-satellites PS2 et avec l'axe Al. Le planétaire 104 central est solidaire en rotation de l'entrée E2 du train planétaire TP2, et se trouve ainsi relié de façon permanente à l'un des organes rotatifs amont et aval, en l'occurrence l'organe rotatif amont 2. Le porte-satellites PS2 est solidaire de la sortie S2 et donc du premier arbre intermédiaire 31. Il est donc ainsi relié de façon permanente à l'un des organes rotatifs amont et aval, en l'occurrence l'organe de sortie 4. Un frein B2 monté fonctionnellement entre la couronne 106 et le bâti 1, permet sélectivement de bloquer et de libérer la rotation de la couronne 106 relativement au bâti fixe 1. Lorsque la couronne 106 est immobilisée, le planétaire 104, entraîné par l'arbre d'entrée 2, entraîne le porte-satellites PS2 selon une démultiplication locale dépendant de la géométrie du train épicycloïdal, du transfert TR2 et du rapport d'engrènement entre PA1 et CDiff. En activant le -10- frein B2 on crée ainsi un rapport de transmission global, constituant dans le présent exemple le deuxième rapport. Un embrayage C6 monté fonctionnellement entre l'entrée E2 et la sortie S2 du deuxième train planétaire TP2 permet sélectivement de faire fonctionner le train TP2 en prise directe locale lorsque l'embrayage C6 est fermé, ou de laisser l'entrée E2 et la sortie S2 tourner à des vitesses différentes, notamment pour le fonctionnement selon le deuxième rapport lorsque le frein B2 est fermé. La prise directe locale dans le deuxième train TP2 fournit un rapport global déterminé par la géométrie du deuxième transfert TR2 et du premier pignon de sortie PA1. Dans cet exemple, ce rapport global est le sixième rapport. Le troisième train planétaire TP3 comprend un troisième et un quatrième train épicycloïdal, coaxiaux entre eux et avec le deuxième axe intermédiaire A2. Ces deux trains épicycloïdaux ont une entrée commune E3 et une sortie commune S3. L'entrée commune E3 est solidaire de la roue de transfert menée T33. La sortie commune S3 est solidaire du deuxième arbre intermédiaire 32 et donc du pignon de sortie PA2. Le troisième train épicycloïdal comprend un ou plusieurs pignons satellites excentrés 108 montés fous sur les branches d'un porte-satellites PS3 et engrenant d'une part avec un planétaire central 107 et d'autre part avec une couronne 109 coaxiale avec le planétaire 107 et avec l'arbre intermédiaire 32. Le quatrième train épicycloïdal comprend un ou plusieurs pignons satellites excentrés 111 montés fous sur les branches d'un porte-satellites PS4 et engrenant d'une part avec un planétaire central 110 et d'autre part avec une couronne 112 coaxiale avec le planétaire 110 et avec l'arbre intermédiaire 32. Les planétaires centraux 107 et 110 de ces troisième et quatrième trains épicycloïdaux sont tous deux solidaires de l'entrée commune E3, et donc de la roue de transfert menée T33. -11- La couronne 109 du troisième train épicycloïdal et le porte-satellites PS4 du quatrième train épicycloïdal sont solidaires de la sortie commune S3 et donc du deuxième arbre intermédiaire 32. Le porte-satellites PS3 du troisième train épicycloïdal 107 à 109 est 5 libre par rapport à l'entrée commune E3 et à la sortie commune S3, et peut être sélectivement immobilisé par rapport au bâti 1 au moyen de l'un des moyens d'accouplement sélectif, le frein BR, pour réaliser une marche arrière. Lorsque le porte-satellites PS3 est immobilisé, le planétaire 107 lié à 10 l'entrée E3 entraîne de façon démultipliée en sens inverse la couronne 109, par l'intermédiaire des satellites 108. La couronne 109 entraîne alors la sortie commune S3 et donc le deuxième arbre intermédiaire 32, réalisant ainsi un rapport de marche arrière. La couronne 112 du quatrième train épicycloïdal est libre par rapport 15 à l'entrée commune E3 et à la sortie commune S3 et peut être sélectivement bloquée et libérée en rotation relativement au bâti 1 au moyen de l'un des moyens d'accouplement sélectif, le frein B1. Lorsque la couronne 112 est immobilisée, le planétaire 110, lié à l'entrée E3 entraîne le porte-satellites PS4 selon une démultiplication locale dépendant de la 20 géométrie du train épicycloïdal. En activant le frein B1 et en libérant les autres moyens d'accouplement sélectif, on crée ainsi un rapport de transmission global dépendant de la géométrie du train épicycloïdal, du troisième transfert TR3 et du deuxième pignon de sortie PA2. Ce rapport global constitue dans le 25 présent exemple le premier rapport. En outre, l'embrayage C4, faisant partie des moyens d'accouplement sélectif, accouple et désaccouple sélectivement l'entrée E3 et la sortie S3 l'une par rapport à l'autre. Lorsque l'embrayage C4 est activé, le train planétaire TP3 fonctionne en prise directe locale procurant un rapport de 30 transmission, ici le quatrième rapport, qui dépend du rapport du transfert TR3 et du rapport d'engrènement PA2-CDiff. Selon une variante non représentée ici, les pignons de sortie PA1 et PA2 des arbres intermédiaires 31 et 32 peuvent présenter des dimensions différentes et contribuer à déterminer des rapports différents. - 12 - Le mode de réalisation longitudinal illustré en Figure 3 ne sera décrit que pour ses différences avec le précédent. Les trois trains planétaires TP1, TP2 et TP3 sont coaxiaux avec l'arbre d'entrée 2, et les transferts par engrenage TRI, TR2 et TR3, dont les rapports de transfert sont différents, sont montés fonctionnellement chacun entre la sortie S1, S2 ou S3 de l'un respectif des trains planétaires et l'arbre de sortie 4. L'arbre de sortie 4 est solidaire de trois pignons de transfert menés T41, T42, T43 qui engrènent respectivement avec des pignons de transfert menants T21 solidaire de la sortie S1, T22 solidaire de la sortie S2, et T23 solidaire de la sortie S3. Les pignons menants T21, T22, T23 sont coaxiaux avec l'arbre d'entrée 2. Il n'y a plus d'axe intermédiaire Al et A2, ni d'arbre intermédiaire 31, 32. L'arbre d'entrée 2 est en permanence solidaire en rotation des entrées El, E2 et E3 des trois trains planétaires TP1, TP2 et TP3. Dans l'exemple représenté à la Figure 3, où l'arbre 4 est relié aux roues motrices par son extrémité gauche 4f, on trouve d'abord, de gauche à droite, le train TP3 produisant le couple (en Nm) le plus élevé, puis le train TP2, dont le plus petit rapport est le deuxième rapport, puis le train TP1 dont le plus petit rapport est le troisième rapport. Ainsi, l'arbre 4 ne doit avoir une section suffisante pour le couple maximum transmissible aux roues que dans la région située à gauche du pignon de transfert mené T43. Une section de valeur intermédiaire suffit entre les pignons de transfert menés T42 et T43, et une section de valeur plus faible suffit ente les pignons de transfert menés T41 et T42. Mais on peut également envisager, comme illustré à la Figure 3, que l'extrémité droite 4b soit elle aussi reliée aux roues motrices à la place de l'extrémité 4f, ou en plus de l'extrémité 4f. L'organe d'entrée 2 est relié à l'arbre du moteur (non représenté) également du côté gauche de la Figure 3, donc du même côté que la liaison de l'organe de sortie 4 avec le différentiel (non représenté), et du même côté que les trains planétaires TP2 et TP3 dont les organes d'entrée E2, E3 sont solidaires des roues planétaires centrales 104, et respectivement 107 et 110. L'architecture est ainsi considérablement simplifiée, comme l'illustre la Figure 3. - 13 - Chaque rapport global obtenu par prise directe dans un train TP1, TP2 ou TP3 est égal au rapport de transfert TRI, TR2 ou TR3 correspondant. Chaque rapport global obtenu par un fonctionnement en démultiplication dans un train TP1, TP2 ou TP3 est égal au rapport de transfert correspondant multiplié par le rapport de démultiplication local dans le train dont un frein B1, B2, B3 ou BR est activé. Dans les deux modes de réalisation décrits ici, les organes rotatifs amont et aval sont reliés l'un à l'autre par des engrènements permanents. Les changements de rapport ne se font pas en manoeuvrant des synchroniseurs ou des crabots, mais par des embrayages ou freins à bain d'huile qui permettent des transitions douces entre les rapports, sans rupture de la transmission de puissance. La commande des changements de rapport est simplifiée car aucun embrayage n'est nécessaire entre le moteur du véhicule et l'organe d'entrée 2. Le rendement n'est pas dégradé par un convertisseur de couple. Ainsi que détaillé ci-dessus, chaque rapport de transmission est réalisé par fermeture d'un seul moyen d'accouplement sélectif de l'un des trois trains planétaires TP1, TP2 et TP3 et ouverture ou maintien à l'état ouvert des autres moyens d'accouplement sélectif du dispositif de transmission. Ceci simplifie la commande et permet de manière assez simple une régulationconjointe de la mise en pression de la chambre hydraulique du moyen d'accouplement sélectif en train de se fermer, et de la décroissance de pression dans la chambre hydraulique du moyen d'accouplement sélectif en train de s'ouvrir. Une telle régulation permet d'éviter les à-coups d'une part, et d'éviter ou limiter la rupture du flux d'énergie à travers la transmission d'autre part. Il est possible de sauter un ou plusieurs rapports, simplement en libérant l'accouplement en cours et en commandant directement l'activation de l'accouplement correspondant au rapport choisi qui n'est pas contigu au rapport antérieur. Plus particulièrement, les moyens d'accouplement sélectif B1, B2, B3, C4, C5, C6 et BR sont du type progressif et capables d'assurer l'adaptation progressive entre la vitesse de rotation d'un moteur de véhicule et la vitesse du véhicule. Les freins B1 et BR sont capables de servir de moyen - 14 - de mise en mouvement progressif du véhicule à partir de l'arrêt, en première vitesse de marche avant ou respectivement en marche arrière. Pour cela, on part d'une situation initiale où l'organe d'entrée 2 tourne avec le moteur du véhicule et l'organe de sortie 4 est à l'arrêt avec les roues du véhicule, tous les moyens d'accouplement étant désactivés. Pour démarrer le véhicule, on ferme le frein B1 ou le frein BR avec la progressivité voulue. Typiquement, chacun des moyens d'accouplement sélectif comprend un dispositif de friction multi-disques à bain d'huile. Chacun des deux éléments à accoupler porte une série de disques. Les disques de l'un des éléments alternent avec ceux de l'autre élément. Lors de l'activation, les disques de ces deux séries sont serrés les uns contre les autres par une pièce de poussée, actionnée par mise en pression d'une chambre hydraulique. Dans chaque train planétaire TP1, TP2 ouTP3, le rapport de marche avant le plus élevé est obtenu par activation d'un embrayage et le rapport le plus faible est obtenu par activation d'un frein agissant sur la couronne (frein B1 ou B2) ou sur le planétaire (frein B3). Le couple de freinage exercé par ces freins est bien plus faible (environ 1,5 à 2,5 fois plus faible) que le couple transmis à la sortie S1, S2 ou S3 du train lors du fonctionnement sur le rapport de transmission correspondant. De préférence, les rapports obtenus par des prises directes locales C4, C5, C6 présentent en majorité des démultiplications moins grandes (correspondent à des rapports plus élevés) que les rapports obtenus par accouplement sélectif BR, B1, B2, B3 entre le bâti et un élément d'un train planétaire. Dans les modes de réalisation décrits ici, seuls les rapports supérieurs (4 , 5 et 6 ) utilisent un accouplement de type embrayage, c'est à dire les rapports qui produisent le plus faible couple sur l'organe de sortie 4. Les rapports inférieurs (MA, 1 , 2 et 3 ) utilisent tous des accouplements de type frein. La réalisation en est simplifiée et plus robuste, car les freins sont plus faciles à commander et se refroidissent plus efficacement du fait qu'ils comportent une partie immobile liée au bâti. - 15 - En limitant les besoins en freinage au niveau des moyens d'accouplement sélectif, il est aussi possible de limiter les phénomènes de traînée hydraulique et les pertes et échauffements dus à cette traînée. Il est aussi possible de limiter la pression hydraulique de commande nécessaire, et donc la puissance de la pompe qui la génère. Pour activer un rapport du dispositif de transmission, il suffit de commander l'activation d'un seul des moyens d'accouplement sélectif, tout en libérant les autres. Le point mort est simplement obtenu en les laissant tous libres. Dans les modes de réalisation décrits ici, l'activation des différents freins et embrayages donne les rapports suivants, dont les valeurs sont données à titre d'exemple dans le tableau suivant où, pour chaque rapport, la valeur du rapport est indiquée dans la colonne du moyen d'accouplement sélectif activé : moyens d'accouplement sélectif rapports BR B1 B2 B3 C4 C5 C6 Marche AR _ 3,94 1 rapport 4,38 _ 2 rapport 2,59 _ 3 rapport 1,83 4 rapport _ 1,42 5 rapport _ 1,16 6 rapport 0,97 Par rapport à de nombreux dispositifs connus, l'invention permet en particulier une meilleure souplesse dans le choix de l'étagement des rapports combinée à un encombrement limité du dispositif. Par rapport à l'enseignement du document WO 2005/050060 l'invention permet en particulier de réduire le nombre de dentures à réaliser et d'améliorer la compacité et l'encombrement du dispositif de transmission. Dans ces différents modes de réalisation, le fait d'ajouter un rapport supplémentaire sous la forme d'un prise directe locale supplémentaire est intéressant du point de vue du rendement de la transmission. En effet, au sein d'un trajet de puissance, une prise directe locale présente un meilleur rendement qu'un entraînement par engrenage. De plus, en limitant le nombre d'engrènements intervenant en série dans les différents trajets de puissance, l'invention permet de limiter les pertes dans la transmission. Par rapport à une transmission classique telle -16- que décrite dans le document EP 0 434 525, on constate par exemple un gain d'environ 5% à 6% de rendement, ce qui se répercute sur les performances et la consommation du moteur et du véhicule. Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent 5 d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention. Il serait possible de faire fonctionner l'un au moins des trains épicycloïdaux soit dans un rapport de prise directe locale soit dans un rapport de surmultiplication, par exemple en reliant l'entrée du train à son 10 porte-satellite, tandis que le planétaire et la couronne sont associés l'un à la sortie et l'autre à un frein. Dans un mode de réalisation transversal différent de celui des Figures 1 et 2, il serait possible de relier chacune des sorties S1 et S2 des trains TP1 et TP2 avec l'organe de sortie 4 par un transfert par engrenage 15 respectif ayant un rapport de transfert qui n'est pas le même pour ces deux trains. L'arbre 3:1 commun aux deux trains est alors supprimé ou remplacé par un arbre intermédiaire commun solidaire des deux entrées El et E2 des deux trains, et entraîné par un engrenage à partir de l'organe d'entrée 2. Dans un mode de réalisation longitudinal différent de celui de la 20 Figure 3, les sorties S1, S2 et S3 pourraient être solidaires de l'arbre de sortie 4 tandis que chacune des entrées El, E2 et E3 serait reliée avec l'organe d'entrée 2 par un transfert ayant un rapport de transfert différent pour chaque train TP1, TP2 et TP3. Dans ce cas, les trains sont typiquement coaxiaux avec l'organe de sortie 4. 25 Il est bien clair que ce dispositif peut aussi être utilisé dans l'autre sens, en surmultiplication, et que les dénominations amont et aval peuvent être échangées dans d'autres configurations | La présente invention concerne un dispositif de transmission à rapports multiples à engrènement permanent, en particulier pour réaliser une boîte de vitesses capable de réaliser les changements de rapport sans rupture de la transmission de puissance, par exemple pour une boîte de vitesses à commande automatique ou à commande séquentielle. Ce dispositif comprend des trains planétaires coaxiaux utilisant des moyens d'accouplement sélectif pour fournir chacun une prise directe locale ou au moins un rapport de transmission.Selon l'invention, ce dispositif comprend deux trains planétaires (TP1, TP2) coaxiaux appartenant à deux trajets de puissance (8a et 8b) différents entre un organe rotatif amont et un organe rotatif aval. Ce dispositif comprend deux transferts par engrenage (TR1, TR2) de rapports différents, interposés entre l'un des organes rotatifs et l'un desdits trains planétaires (TP1, TP2). | 1. Dispositif de transmission à rapports multiples, comprenant : - un bâti (1); un organe rotatif amont (2) et un organe rotatif aval (4) ; - deux trains planétaires (TP1, TP2) appartenant à deux trajets de puissance (8a et 8b) différents entre l'organe rotatif amont et l'organe rotatif aval ; - deux transferts par engrenage (TRI, TR2) ayant des rapports de transfert différents, interposés entre l'un (2 ; 4) des organes rotatifs amont et aval et l'un respectif desdits trains planétaires (TP1, TP2) ; et - des moyens d'accouplement sélectif (B1 à B3, C4 à C6, BR) pour faire fonctionner sélectivement chaque train planétaire en prise directe locale (C5 respectivement C6) ou selon au moins un rapport de transmission (B3, respectivement B2) différent ; caractérisé en ce que les deux trains planétaires (TP1, TP2) sont coaxiaux. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les deux transferts (TRI, TR2) associés aux deux trains planétaires (TP1, TP2) coaxiaux comprennent deux roues dentées (T21, T22 ; T41, T42) solidaires d'un même (2 ;4) organe rotatif amont ou aval. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les deux trains planétaires (TP1, TP2) sont coaxiaux avec l'un (2) des organes rotatifs amont ou aval, et les transferts par engrenage (TRI, TR2) sont montés fonctionnellement chacun entre l'un respectif des trains planétaires et l'autre (4) desdits organes rotatifs. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend, entre l'organe rotatif amont (2) et l'organe rotatif aval (4), au moins un troisième trajet de puissance (8c) comprenant un troisième train planétaire (TP3), capable d'une prise directe locale et coaxial - 18 - avec les deux trains planétaires (TP1, TP2) coaxiaux, le troisième train planétaire (TP3) étant monté fonctionnellement en série avec un troisième transfert par engrenage (TR3) définissant entre l'organe rotatif amont (2) et l'organe rotatif aval (4), lorsque le troisième train planétaire est dans un état de prise directe locale, un rapport de transmission différent de chacun de ceux définis par les deux transferts par engrenage (TRI, TR2) précités lorsque leur train planétaire respectif est dans un état de prise directe locale. 5. Dispositif de transmission selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend un troisième train planétaire (TP3), capable de prise directe et ayant un axe (A2) différent de celui (Al) des deux trains planétaires (TP1, TP2) coaxiaux précités, le troisième train planétaire (TP3) étant monté fonctionnellement en série avec un troisième transfert par engrenage (TR3) définissant entre l'organe rotatif amont (2) et l'organe rotatif aval (4), lorsque le troisième train planétaire est dans un état de prise directe locale, un rapport de transmission différent de chacun de ceux définis par les deux transferts par engrenage (TRI, TR2) précités lorsque leur train planétaire respectif est en état de prise directe locale. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les deux premiers trains planétaires (TP1, TP2) coaxiaux sont montés selon un premier axe intermédiaire (Al), et le troisième train planétaire (TP3) est monté selon un deuxième axe intermédiaire (A2). 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce qu'un premier (TRI) des deux transferts coaxiaux et le troisième transfert (TR3) comprennent une roue dentée commune (T21) sur l'un (2) des organes rotatifs amont ou aval, engrenant avec deux pignons (T31, T33) montés chacun suivant l'un respectif des axes intermédiaires (Al, A2). 8. Dispositif selon la 6 ou 7, caractérisé en ce qu'au moins deux des trajets de puissance (8a, 8c) passant chacun par l'un respectif des deux axes intermédiaires (Al, A2) sont reliés d'une part à l'un - 19 -(2) des organes rotatifs amont ou aval par les transferts précités et d'autre part à l'autre (4) des organes rotatifs amont ou aval par engrènement selon des rapports de transmission différents (PA1, PA2). 9. dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'un (TP3) des trains planétaires comprend au moins deux trains épicycloïdaux ayant une entrée commune (E3) et une sortie commune (S3), l'un (107 à 109) de ces trains épicycloïdaux ayant un porte-satellites (PS3) libre par rapport à l'entrée commune (E3) et la sortie commune (S3) et pouvant être immobilisé par rapport au bâti au moyen de l'un des moyens d'accouplement sélectif (BR) pour réaliser une marche arrière, l'autre (110 à 112) de ces trains épicycloïdaux ayant un porte-satellites (PS4) relié de façon permanente à l'une (S3) desdites entrée et sortie commune, et pouvant réaliser deux rapport de marche avant, chacun par activation de l'un respectif (B1, C4) des moyens d'accouplement sélectif. 10. Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que l'un au moins des trains planétaires (TP1 ; TP2 ; TP3) comprend un train épicycloïdal comprenant - un porte-satellites (PSI ; PS2 ; PS4) relié de façon permanente, au moins indirecte, à un premier (4) des organes rotatifs amont et aval, et pouvant être sélectivement relié, de façon au moins indirecte, au second (2) desdits organes rotatifs amont et aval par un (C5 ; C6 ; C4) des moyens d'accouplement sélectif, créant ainsi une prise directe locale ; - un planétaire (101 ; 104 ; 110) et une couronne (103 ; 106 ; 112) dont l'un (103 ; 104 ; 110) est relié de façon permanente audit second (2) organe rotatif ; et dont l'autre (101 ; 106 ; 112) peut être relié sélectivement au bâti (1) par l'un (B3 ; B2 ; B1) des moyens d'accouplement sélectif. 11. Dispositif selon l'une des 4 à 8, dans lequel les trois trains planétaires comprennent : -20- - un premier train (TP1) dont l'entrée (El) est reliée à une couronne (103) et la sortie (Si) est reliée à un porte-satellites (PSI), ce premier train étant capable d'une prise directe locale pour réaliser un cinquième rapport, et d'une démultiplication par blocage d'un planétaire (101) pour réaliser un troisième rapport ; - un deuxième train (TP2) dont l'entrée (E2) est reliée à un planétaire (104) et la sortie (S2) est reliée à un porte-satellites (PS2), ce deuxième train étant capable d'une prise directe locale pour réaliser un sixième rapport, et d'une démultiplication par blocage d'une couronne (106) pour réaliser un deuxième rapport; et un troisième train (TP3) dont l'entrée (E3) est reliée à un planétaire (110) et la sortie (S3) est reliée à un porte-satellites (PS4), ce troisième train étant capable d'une prise directe locale pour réaliser un quatrième rapport, et d'une démultiplication par blocage d'une couronne (112) pour réaliser un premier rapport. 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que l'un des trains planétaires, de préférence le troisième train planétaire (TP3), comprend en outre un train épicycloïdal dont le planétaire (107) est relié à l'entrée (E3), la couronne (109) est reliée à la sortie et le porte-satellites (PS3) peut être sélectivement bloqué pour réaliser un rapport de marche arrière. 13. Dispositif selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que chaque rapport de transmission est réalisé par fermeture d'un seul moyen d'accouplement sélectif de l'un des trains planétaires (TP1, TP2, TP3) et mise ou maintien à l'état ouvert des autres moyens d'accouplement sélectif du dispositif de transmission. 14. Dispositif selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que les moyens d'accouplement sélectif (B1 à B3, C4 à C6, BR) sont du type progressif et capables d'assurer l'adaptation progressive entre la vitesse de rotation d'un moteur de véhicule et la vitesse du véhicule, en - 21 -particulier pour la mise en mouvement du véhicule à partir de l'arrêt par l'un au moins des moyens d'accouplement sélectif. 15. Dispositif selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que les trains planétaires (TP1 à TP3) et les transferts (TRI à TR3) sont en engrènement permanent. 16. Dispositif selon l'une des 1 à 15, caractérisé en ce qu'au moins un premier rapport, obtenu par activation d'un premier moyen d'accouplement sélectif (B2) entre le bâti (1) et un élément (106) d'un train planétaire (TP2), transmet un couple plus important qu'au moins un deuxième rapport obtenu par activation d'un deuxième moyen d'accouplement sélectif (C6) réalisant une prise directe locale au sein dudit train planétaire. 17. Dispositif selon l'une des 1 à 16, caractérisé en ce que le plus court de ses rapports obtenus par des prises directes locales (C4, C5, C6) est plus long que le plus long des rapports obtenus par accouplement sélectif (BR, B1, B2, B3) entre le bâti (1) et un élément d'un train planétaire. | F | F16 | F16H | F16H 3 | F16H 3/66 |
FR2901659 | A1 | CIRCUIT D'ALLUMAGE DE LAMPE A DECHARGE | 20,071,130 | Dans la lampe à décharge classique dans laquelle est hermétiquement enfermé du mercure, la tension de la lampe juste après démarrage de l'allumage est d'environ 27 V et elle augmente progressivement jusqu'à environ 85 V avec l'augmentation de l'intensité d'émission de lumière, comme représenté sur la figure 14(a). Un circuit d'allumage fait diminuer la puissance électrique d'alimentation d'environ 70 W à environ 35 W en fonction de la variation (importance de variation de 58 V) de cette tension de lampe. D'autre part, dans la lampe à décharge sans mercure, la tension de la lampe juste après démarrage de l'allumage est égale à celle de la lampe à décharge avec mercure (environ 27 V) et la tension de la lampe augmente jusqu'à environ 45 V avec l'augmentation de l'intensité d'émission de lumière, mais l'importance de la variation (18 V) est inférieure à celle de la lampe à décharge avec mercure comme représenté sur la figure 14(b). D'autre part, la valeur de la tension de la lampe juste après démarrage de l'allumage ou l'importance de variation de la tension de la lampe avec une augmentation de l'intensité d'émission de lumière présente des variations dépendant de la variation séculaire ou de la différence individuelle. Lorsque l'importance de la variation de la tension de la lampe est faible, l'influence des variations par une variation séculaire ou différence individuelle devient relativement importante, de telle sorte qu'il devient difficile de faire converger rapidement l'intensite d'emission de Iumiere en empêchant un dépassement dans un procédé de contrôle de la puissance électrique d'alimentation en fonction de la valeur de la tension de la lampe. Pour traiter le problème de l'alimentation électrique de la lampe à décharge sans mercure comme décrit ci-dessus, un dispositif de lampe à décharge décrit, par exemple, dans le brevet japonais de référence JP-A-2003-338390 est destiné à réduire l'influence du contrôle de la puissance électrique par les variations de tension de lampe des lampes à décharge individuelles en stockant une tension de lampe (tension initiale de la lampe) juste après le démarrage de l'allumage et en contrôlant la puissance électrique d'alimentation sur la base de l'importance de la variation de la tension de la lampe à partir de cette tension initiale de lampe. Toutefois, le dispositif de lampe à décharge décrit dans JP-A- 2003-338390 peut présenter le problème suivant. Comme décrit ci-dessus, on applique d'abord une impulsion de haute tension pour amorcer un claquage du diélectrique entre les électrodes dans le cas de l'allumage d'une lampe à décharge. La tension de la lampe juste après le démarrage de l'allumage subit l'influence de cette impulsion de haute tension et devient instable, de telle sorte que dans un procédé utilisant la tension de la lampe en tant que tension initiale de la lampe juste après le démarrage de l'allumage, la valeur de la tension initiale stockée de la lampe fait varier chaque opération et l'importance de la variation de la tension de la lampe calculée fait également varier chaque opération. En conséquence, dans le dispositif de lampe à décharge décrit dans JP-A-2003-338390, il est difficile de contrôler la puissance électrique d'alimentation avec une bonne reproductibilité. RÉSUMÉ L'invention a été mise en oeuvre en considérant le problème décrit ci-dessus. Dans certaines mises en oeuvre, le décrit ci-dessous est capable de contrôler la puissance électrique d'alimentation avec une bonne reproductibilité tout en supprimant l'influence des variations de tension entre les électrodes par variation séculaire ou différence individuelle dans une lampe à décharge. Pour traiter le problème, est décrit entre autres un circuit d'allumage de lampe à décharge destiné à délivrer de l'énergie électrique à une lampe à décharge pour éclairer la lampe à décharge. Le circuit comprend une partie de contrôle pour générer un signal de contrôle pour contrôler l'amplitude de la puissance électrique en se basant sur la tension entre les électrodes de la lampe à décharge, et une partie d'alimentation électrique pour délivrer l'énergie électrique en se basant sur le signal de contrôle allant de la partie de contrôle à la lampe à décharge. La partie de contrôle comporte une partie de calcul différentiel pour différencier un signal par rapport au temps en fonction de la tension entre les électrodes et pour générer un premier signal différentiel et une première partie de calcul intégral pour intégrer un second signal différentiel qui augmente et diminue de façon monotone lorsque le premier signal différentiel augmente et diminue par rapport au temps et pour générer un premier signal intégral, et génère le signal de contrôle de telle sorte que la puissance électrique diminue avec l'augmentation du premier signal intégral. Les présents inventeurs ont découvert qu'il y avait une forte corrélation, ayant une influence extrêmement faible de la variation séculaire ou différence individuelle par rapport au temps dans une lampe à décharge, entre la variation de l'intensité d'émission de lumière et la valeur différentielle et la valeur intégrale de la tension entre les électrodes même lorsque l'importance de la variation de la tension entre les électrodes de la lampe à décharge avec l'augmentation de l'intensité d'émission de lumière est faible, et il existe des variations d'amplitude de la tension entre les électrodes. Dans le circuit d'allumage de lampe à décharge décrit ci-dessus, une partie de contrôle différencie un signal par rapport au temps en fonction de la tension entre les électrodes et génère un premier signal différentiel, et intègre un second signal différentiel qui augmente et diminue de façon monotone lorsque ce premier signal différentiel augmente et diminue par rapport au temps et génère un premier signal intégral, et génère un signal de contrôle de telle sorte que la puissance électrique diminue avec l'augmentation de ce premier signal intégral. En conséquence, la puissance électrique d'alimentation peut être contrôlée en supprimant l'influence des variations de la tension entre les électrodes par une variation séculaire ou différence individuelle dans la lampe à décharge. D'autre part, dans certaines mises en oeuvre du circuit d'allumage de lampe à décharge décrit ci-dessus, la puissance électrique d'alimentation est contrôlée en se basant sur le premier signal intégral dans lequel est intégré le second signal différentiel, de telle sorte que même lorsque la tension entre les électrodes juste après le démarrage de l'allumage subit l'influence d'une impulsion de haute tension et varie, l'influence du contrôle de la puissance électrique peut être réduite par une action de moyennage des variations. En conséquence, la puissance électrique d'alimentation peut être contrôlée durant chaque opération avec une bonne reproductibilité. Dans certaines mises en oeuvre, la première partie de calcul intégral intègre par rapport au temps le premier signal différentiel et génère en outre un second signal intégral et la partie de contrôle fournit le signal de contrôle en se basant sur le premier signal intégral, à la partie d'alimentation électrique après que le second signal intégral a atteint une première valeur prédéterminée. En conséquence, le contrôle de puissance électrique décrit ci-dessus peut être démarré sous une certaine condition telle que la valeur intégrale du premier signal différentiel atteint la première valeur prédéterminée, de telle sorte que même lorsque la différence individuelle de tension entre les électrodes juste après le démarrage de l'allumage est importante, l'influence de la différence individuelle peut être supprimée plus efficacement. D'autre part, la première partie de calcul intégral peut inclure une première partie de conversion pour convertir le second signal différentiel en un second signal de courant, une seconde partie de conversion pour convertir le premier signal différentiel en un premier signal de courant, un premier élément capacitif pour charger le premier signal de courant et délivrer en sortie une tension aux bornes du premier élément capacitif en tant que second signal intégral et charger également le second signal de courant et délivrer en sortie une tension aux bornes du premier élément capacitif en tant que premier signal intégral et une première partie de contrôle de courant pour contrôler la fourniture du premier et du second signal de courant vers le premier élément capacitif, basé sur la tension aux bornes du premier élément capacitif, et la première partie de contrôle de courant contrôle le premier et le second signal de courant de telle sorte que le premier signal de courant soit d'abord délivré au premier élément capacitif et que le second signal de courant soit délivré au premier élément capacitif après que la tension aux bornes du premier élément capacitif a atteint la première valeur prédéterminée ou la valeur correspondante. Dans certaines mises en oeuvre, le premier signal de courant est d'abord délivré au premier élément capacitif et ainsi, un calcul intégral du premier signal différentiel est effectué et le second signal intégral peut être généré. Puis, après que la tension aux bornes du premier élément capacitif (indiquant dans ce cas le second signal intégral) a atteint la première valeur prédéterminée ou la valeur correspondante, le second signal de courant est délivré à la place du premier signal de courant au premier élément capacitif et ainsi, le calcul intégral du second signal différentiel est effectué et le premier signal intégral peut être généré. D'autre part, un élément capacitif (premier élément capacitif) combine un élément capacitif pour intégrer le premier signal différentiel et générer le second signal intégral avec un élément capacitif pour intégrer le second signal différentiel et générer le premier signal intégral, de telle sorte à pouvoir encore réduire la taille du circuit. D'autre part, dans certaines mises en oeuvre, la partie de contrôle comporte une seconde partie de calcul intégral pour intégrer par rapport au temps le premier signal différentiel et générer un second signal intégral, et fournit le signal de contrôle basé sur le premier signal intégral à la partie d'alimentation électrique après que le second signal intégral a atteint une première valeur prédéterminée. En conséquence, on peut démarrer le contrôle de puissance électrique décrit ci-dessus dans certaines conditions telles que la valeur intégrale du premier signal différentiel atteint la première valeur prédéterminée, de telle sorte que même lorsque la différence individuelle de tension entre les électrodes juste après le démarrage de l'allumage est importante, on peut supprimer plus efficacement l'influence de la différence individuelle. D'autre part, la première partie de calcul intégral peut inclure une première partie de conversion pour convertir le second signal différentiel en un second signal de courant et un premier élément capacitif pour charger le second signal de courant et délivrer en sortie une tension aux bornes du premier élément capacitif en tant que premier signal intégral, et la seconde partie de calcul intégral comporte une seconde partie de conversion pour convertir le premier signal différentiel en un premier signal de courant et un second élément capacitif pour charger le premier signal de courant et délivrer en sortie une tension aux bornes du second élément capacitif en tant que second signal intégral, et la partie de contrôle comporte en outre, une première partie de contrôle de courant pour contrôler la fourniture du second signal de courant au premier élément capacitif de telle sorte que le second signal de courant soit délivré au premier élément capacitif après que la tension aux bornes du second élément capacitif a atteint la première valeur prédéterminée ou la valeur correspondante. Le premier signal différentiel peut être intégré par le second élément capacitif et le second signal intégral peut être généré. Puis, après que la tension aux bornes du second élément capacitif (c'est-à-dire, le second signal intégral) a atteint la première valeur prédéterminée ou la valeur correspondante, le second signal de courant est contrôlé de manière à délivrer le second signal de courant au premier élément capacitif et ainsi, un calcul intégral du second signal différentiel est effectué et le premier signal intégral peut être généré. Dans certaines mises en oeuvre, la première partie du calcul intégral comporte un élément résistif connecté entre une source de tension constante et le premier élément capacitif, et une seconde partie de contrôle de courant pour délivrer un courant depuis la source de tension constante vers le premier élément capacitif lorsque la tension aux bornes du premier élément capacitif est supérieure à une deuxième valeur prédéterminée. Dans ce circuit d'allumage de lampe à décharge, lorsque la tension aux bornes du premier élément capacitif (premier signal intégral) atteint la deuxième valeur prédéterminée, le courant provenant de la source de tension constante est superposé au second signal de courant. C'est-à-dire qu'un signal qui augmente de façon monotone en fonction seulement du temps écoulé est superposé au premier signal intégral. Lorsqu'un certain temps s'est écoulé depuis le début de l'allumage, la variation de l'état de l'intérieur du tube d'une lampe à décharge devient faible, de telle sorte qu'il est préférable de contrôler la puissance électrique d'alimentation en se basant sur le temps écoulé plutôt que de contrôler la puissance électrique d'alimentation en se basant sur la valeur intégrale et la valeur différentielle par rapport au temps de la tension entre les électrodes. Selon ce circuit d'allumage de lampe à décharge, le signal qui augmente de façon monotone en fonction seulement du temps écoulé est superposé au premier signal intégral et ainsi, la lampe à décharge peut être amenée en régime permanent tandis que la puissance électrique fournie converge progressivement vers la puissance électrique cible et une intensité d'émission de lumière proche de l'intensité cible est maintenue. En outre, la synchronisation du démarrage du contrôle de puissance électrique basé sur le temps écoulé est définie en se basant sur le premier signal intégral et ainsi, on peut obtenir une variation progressive de l'intensité d'émission de lumière dans le cas du déplacement vers le contrôle de puissance électrique basé sur le temps écoulé. Dans certaines mises en oeuvre, la première partie de contrôle de courant interrompt l'alimentation du second signal de courant vers le premier élément capacitif après que la tension aux bornes du premier élément capacitif a atteint une troisième valeur prédéterminée supérieure à la deuxième valeur prédéterminée, et la troisième valeur prédéterminée est inférieure ou égale à la valeur de la tension aux bornes du premier élément capacitif à un instant où le premier signal différentiel devient maximum. Une lampe à décharge comporte des moyens présentant des caractéristiques dans lesquelles le premier signal différentiel diminue brutalement après que le premier signal différentiel est devenu maximum et des moyens qui ne présente pas les caractéristiques. Dans ce circuit d'allumage de lampe à décharge, avant que le premier signal différentiel ne devienne maximum, la fourniture du second signal de courant au premier élément capacitif est interrompue et par la suite, seul un courant provenant d'une source de tension constante est intégré par le premier élément capacitif. En conséquence, la puissance électrique d'alimentation est contrôlée en se basant seulement sur un signal qui augmente de façon monotone en fonction seulement du temps écoulé, et on peut éviter l'influence d'un signal de contrôle par des variations du premier signal différentiel après que le premier signal différentiel est devenu maximum. La première partie du calcul intégral peut inclure une partie de calcul de fonction pour recevoir le premier signal différentiel et générer le second signal différentiel, et la partie de calcul de fonction convertit le premier signal différentiel en second signal différentiel conformément à une fonction ayant une première pente positive lorsque l'amplitude du premier signal differentiel est inferieure à une quatrième valeur prédéterminée, et convertit le premier signal différentiel en second signal différentiel selon une fonction ayant une seconde pente positive inférieure à la première pente lorsque l'amplitude du premier signal différentiel est supérieure à la quatrième valeur prédéterminée. Selon ce circuit d'allumage de lampe à décharge, même dans une région du temps dans laquelle la tension entre les électrodes augmente brutalement par vaporisation du métal de l'intérieur d'un tube (c'est-à-dire que le premier signal différentiel augmente), on peut empêcher une diminution brutale de la puissance électrique d'alimentation et on peut obtenir une plus grande accélération de la convergence de l'intensité d'émission de lumière. Divers avantages peuvent être obtenus dans certaines mises en oeuvre. Par exemple, on peut contrôler la puissance électrique d'alimentation avec une bonne reproductibilité tout en supprimant l'influence des variations de tension entre les électrodes par une variation séculaire ou différence individuelle dans une lampe à décharge. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront d'après la description détaillée qui suit, les dessins annexés et les revendications. 5 BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est un schéma par blocs représentant une configuration d'un premier mode de réalisation d'un circuit d'allumage de lampe à décharge selon l'invention. La figure 2 est une courbe représentant de façon conceptuelle 10 la relation entre l'amplitude de la puissance électrique d'alimentation et la fréquence de commande d'un transistor. La figure 3 est un schéma par blocs représentant la configuration de l'intérieur et de la périphérie de la partie de calcul de puissance électrique du premier mode de réalisation. 15 La figure 4 est une courbe représentant la relation entre le courant de sortie et le premier signal intégral appliqué à l'entrée d'une partie de conversion V/l du premier mode de réalisation. Les figures 5(a) et 5(b) constituent un diagramme montrant la relation entre la tension de la lampe est le courant délivré en sortie par 20 une source de courant. La figure 6(a) est une courbe représentant l'état de la variation de la tension de la lampe par rapport au temps depuis le moment qui suit immédiatement le début de l'allumage, et la figure 6(b) est une courbe représentant l'état de la variation du premier signal différentiel par rapport 25 au temps depuis le moment qui suit immédiatement le début de l'allumage, et la figure 6(c) est une courbe représentant l'état de la variation de la tension aux bornes d'un élément capacitif par rapport au temps depuis le moment qui suit immédiatement le début de l'allumage. La figure 7(a) est une courbe représentant l'état de la variation 30 par rapport au temps de la puissance électrique d'alimentation dans une lampe à décharge depuis le moment qui suit immédiatement le début de l'allumage, et la figure 7(b) est une courbe représentant l'état de la variation par rapport au temps de l'intensité d'émission de lumière de la lampe à décharge depuis le moment qui suit immédiatement le début de 35 l'allumage. La figure 8 est une courbe représentant un exemple de fonction d'un premier signal différentiel et d'un second signal différentiel calculés dans une partie de calcul de fonction. La figure 9 est un graphique représentant de façon 5 conceptuelle l'état de la variation de la tension de la lampe et de la variation par rapport au temps de sa valeur différentielle dans deux lampes à décharge avec des caractéristiques différentes. La figure 10 est un graphique représentant un exemple des variations par rapport au temps de l'intensité d'émission de lumière, de la 10 tension de la lampe et de la valeur différentielle par rapport au temps de la tension de la lampe. La figure 11 est un schéma de circuit représentant un exemple de configuration de la partie de calcul de fonction. La figure 12 est un schéma par blocs représentant la 15 configuration d'une partie de contrôle d'un second mode de réalisation. La figure 13 est une courbe montrant la relation entre le courant de sortie et le premier signal intégral appliqué à l'entrée d'une partie de conversion V/l du second mode de réalisation. La figure 14(a) est un graphique représentant un exemple 20 typique des variations (à partir du début de l'allumage) du flux lumineux (courbe GIO), de la tension de la lampe (courbe G11) et de la puissance électrique d'alimentation (courbe G12) dans une lampe à décharge classique dans laquelle est enfermé hermétiquement du mercure et la figure 14(b) et un graphique représentant un exemple typique des 25 variations (à partir du début de l'allumage) du flux lumineux (courbe G13), de la tension de la lampe (courbe G14) et de la puissance électrique d'alimentation (courbe G15) dans une lampe à décharge sans mercure. DESCRIPTION DÉTAILLÉE Des modes de réalisation préférés d'un circuit d'allumage de 30 lampe à décharge selon l'invention sont décrits ci-dessous en détail en référence aux dessins. De plus, dans la description des dessins, les mêmes numéros sont affectés aux mêmes éléments ou à des éléments correspondants. PREMIER MODE DE RÉALISATION 35 La figure 1 est un schéma par blocs montrant un exemple de configuration d'un premier mode de réalisation d'un circuit d'allumage de lampe à décharge selon l'invention. Un circuit d'allumage de lampe à décharge 1 représenté sur la figure 1 est un circuit pour délivrer de l'énergie électrique à une lampe à décharge L pour allumer la lampe à décharge L, et une tension continue provenant d'une source d'alimentation continue B est convertie en une tension alternative et est délivrée à la lampe à décharge L. Le circuit d'allumage de lampe à décharge 1 est principalement utilisé dans des montages de lampes tels que, en particulier, un phare de véhicule. De plus, en tant que lampe à décharge L, par exemple, on peut utiliser convenablement une lampe à halogénure métallique sans mercure, mais on peut utiliser des lampes à décharge avec d'autres structures. Le circuit d'allumage de lampe à décharge 1 comprend une partie d'alimentation électrique 2 pour recevoir une source d'alimentation depuis la source d'alimentation en continu B et pour délivrer de l'énergie électrique en alternatif à la lampe à décharge L, et une partie de contrôle 10a pour contrôler l'amplitude de la puissance électrique d'alimentation vers la lampe à décharge L, basée sur une tension (appelé ci-après tension de lampe) entre les électrodes de la lampe à décharge L. La partie d'alimentation électrique 2 délivre à la lampe à décharge L une puissance électrique d'une amplitude basée sur un signal de contrôle Sc provenant de la partie de contrôle 10a décrite ci-dessous. La partie d'alimentation électrique 2 est connectée à la source d'alimentation en continu B (par exemple, une batterie) par l'intermédiaire d'un commutateur 20 pour l'opération d'allumage, et reçoit une tension continue VB depuis la source d'alimentation en continu B et effectue une conversion en alternatif et une élévation de tension. La partie d'alimentation électrique 2 du présent mode de réalisation comporte un circuit de démarrage 3 pour appliquer une impulsion de haute tension à la lampe à décharge L au moment du démarrage de l'allumage, deux transistors 5a et 5b et un circuit de commande en pont 6 pour commander les transistors 5a et 5b. On peut utiliser, par exemple, comme transistors 5a et 5b, un MOSFET à canal N, mais on peut utiliser d'autres transistors FET ou bipolaires. Dans le mode de réalisation, la borne de drain du transistor 5a est connectée à la borne du côté positif de la source d'alimentation en continu B et la borne de source du transistor 5a est connectée à la borne de drain du transistor 5b et la borne de grille du transistor 5a est connectée au circuit de commande en pont 6. La borne de source du transistor 5b est également connectée à une ligne au potentiel de la masse GND (c'est-à-dire la borne du côté négatif de la source d'alimentation en continu B) et la borne de grille du transistor 5b est connectée au circuit de commande en pont 6. Le circuit de commande en pont 6 amène alternativement en conduction les transistors 5a et 5b. La partie d'alimentation électrique 2 du mode de réalisation comporte en outre, un transformateur 7, un condensateur 8 et un inducteur 9. Le transformateur 7 est disposé pour appliquer une impulsion de haute tension à la lampe à décharge L et pour transmettre de l'énergie électrique et également élever la tension de l'énergie électrique. D'autre part, un circuit à résonance série est construit à partir du transformateur 7, du condensateur 8 et de l'inducteur 9. C'est-à-dire que l'enroulement primaire 7a du transformateur 7, l'inducteur 9 et le condensateur 8 sont mutuellement connectés en série. Une extrémité de son circuit série est ensuite connectée à la borne de source du transistor 5a et à la borne de drain du transistor 5b et l'autre extrémité est connectée à la ligne au potentiel de la masse GND. Dans cette configuration, la fréquence de résonance est déterminée par la capacité du condensateur 8 et la réactance combinée constituée de l'inductance de l'inducteur 9 et de l'inductance de fuite de l'enroulement primaire 7a du transformateur 7. De plus, le circuit à résonance série est construit uniquement avec l'enroulement primaire 7a et on peut omettre le condensateur 8, et l'inducteur 9. Il peut également être construit de telle sorte que l'inductance de l'enroulement primaire 7a soit rendue extrêmement plus petite que celle de l'inducteur 9 et la fréquence de résonance est déterminée sensiblement par la capacité du condensateur 8 et l'inductance de l'enroulement primaire 7a. Dans la partie d'alimentation électrique 2, en utilisant le phénomène de résonance série au moyen d'un élément inductif (composante d'inductance ou inducteur) et le condensateur 8, la fréquence de commande des transistors 5a et 5b est définie comme la valeur de cette fréquence de résonance série ou plus, et les transistors 5a et 5b sont alternativement passants et bloqués et de l'énergie électrique en alternatif est produite par l'enroulement primaire 7a du transformateur 7. La tension de cette énergie électrique en alternatif est élevée et transmise à l'enroulement secondaire 7b du transformateur 7 et est délivrée à la lampe à décharge L connectée à l'enroulement secondaire 7b. De plus, le circuit de commande en pont 6 pour commander les transistors 5a et 5b commande alternativement chacun des transistors 5a et 5b, de telle sorte que les deux transistors 5a et 5b ne passent pas en même temps en état de connexion. D'autre part, l'impédance de ce circuit à résonance série varie en fonction de la fréquence de commande des transistors 5a et 5b par le circuit de commande en pont 6. En conséquence, on peut contrôler l'amplitude de la puissance électrique en alternatif délivrée à la lampe à décharge L en modifiant la fréquence de commande. Ici, la figure 2 est une courbe représentant de façon conceptuelle la relation entre l'amplitude de la puissance électrique d'alimentation et la fréquence de commande des transistors 5aet 5b. Comme représenté sur la figure 2, l'amplitude de la puissance électrique délivrée à la lampe à décharge L devient une valeur maximale Pmax lorsque la fréquence de commande est égale à la fréquence de résonance série fo, et elle diminue à mesure que la fréquence de commande devient plus grande (ou devient plus petite) que la fréquence de résonance série fo. Toutefois, lorsque la fréquence de commande est inférieure à la fréquence de résonance série fo, la perte de commutation devient importante et le rendement en énergie électrique diminue. En conséquence, l'amplitude de la fréquence de commande du circuit de commande en pont 6 est contrôlée dans une région (région A sur la figure 2) plus haute que la fréquence de résonance série fo. Dans le mode de réalisation, la fréquence de commande du circuit de commande en pont 6 est contrôlée en fonction de la fréquence des impulsions du signal de contrôle Sc (signal incluant un train d'impulsions modulées en fréquence) provenant de la partie de contrôle 10a connectée au circuit de commande en pont 6. Le circuit de démarrage 3 est un circuit pour appliquer une impulsion de haute tension de démarrage à la lampe à décharge L, et lorsqu'on applique au transformateur 7 une tension et un courant de déclenchement depuis le circuit de démarrage 3, l'impulsion de haute tension est superposée à une tension alternative générée dans l'enroulement secondaire 7b du transformateur 7. Dans le circuit de démarrage 3 du mode de réalisation, l'une des bornes de sortie est connectée au milieu de l'enroulement primaire 7a du transformateur 7 et l'autre borne de sortie est connectée à la borne du côté du potentiel de la masse de l'enroulement primaire 7a. On peut obtenir la tension d'entrée du circuit de démarrage 3 par exemple, à partir d'un enroulement auxiliaire (non représenté) de démarrage ou de l'enroulement secondaire 7b du transformateur 7, ou on peut l'obtenir à partir d'un enroulement auxiliaire en disposant l'enroulement auxiliaire en construisant le transformateur en même temps que l'inducteur 9. La partie de contrôle 10a contrôle l'amplitude de la puissance électrique d'alimentation vers la lampe à décharge L en se basant sur la tension de lampe de la lampe à décharge L. La partie de contrôle 10a du mode de réalisation comporte une partie de calcul de puissance électrique 11 pour calculer l'amplitude de la puissance électrique à délivrer à la lampe à décharge L, un amplificateur d'erreur 12 pour amplifier et délivrer en sortie la différence entre une tension de référence prédéterminée et la tension de sortie Spi provenant de la partie de calcul de puissance électrique 11, et une partie de conversion V-F 13 pour effectuer une conversion tension-fréquence (conversion V-F) d'un signal Sp2 qui est un signal analogique délivré en sortie par l'amplificateur d'erreur 12 et pour générer le signal de contrôle Sc. La partie de calcul de puissance électrique 11 possède des extrémités d'entrée 1 la et l lb et une extrémité de sortie 11c. L'extrémité d'entrée lia est connectée à une prise intermédiaire de l'enroulement secondaire 7b par l'intermédiaire d'un circuit de blocage de crête 21 pour entrer un signal (appelé ciaprès signal correspondant de tension de lampe) VS indiquant l'amplitude de la tension de lampe VL de la lampe à décharge L. Le signal correspondant de tension de lampe VS est fixé par exemple, à 0,35 fois la valeur de crête de la tension de lampe VL. L'extrémité d'entrée lib est connectée à une extrémité d'un élément résistif 4 disposé pour détecter le courant de lampe de la lampe à décharge L par l'intermédiaire d'un circuit de blocage de crête 22 et d'un tampon 23. Une extrémité de l'élément résistif 4 est connectée en outre à une électrode de la lampe à décharge L par l'intermédiaire de la borne de sortie du circuit d'allumage de lampe à décharge 1, et l'autre extrémité de l'élément résistif 4 est connectée à la ligne au potentiel de la masse GND. Un signal correspondant de courant de lampe IS indiquant l'amplitude du courant de la lampe est ensuite délivré en sortie par le tampon 23. D'autre part, l'extrémité de sortie 11c est connectée à l'amplificateur d'erreur 12. Ici, la figure 3 est un schéma par blocs montrant une configuration de l'intérieur et de la périphérie de la partie de calcul de puissance électrique 11 du mode de réalisation. En se référant à la figure 3, la partie de calcul de puissance électrique 11 comporte une partie de calcul différentiel 15, une partie de calcul intégral (première partie de calcul intégral) 16, une partie de conversion V/I 17 et des sources de courant 18 et 19. La partie de calcul différentiel 15 est une partie de circuit pour calculer la valeur différentielle par rapport au temps (dVs/dt) du signal correspondant de tension de lampe VS et générer un premier signal différentiel Scli. L'extrémité d'entrée 15a de la partie de calcul différentiel 15 est connectée à l'extrémité d'entrée lla de la partie de calcul de puissance électrique 11. L'extrémité de sortie 15b de la partie de calcul différentiel 15 est connectée à la partie de calcul intégral 16. De plus, cette partie de calcul différentiel 15 est construite convenablement, par exemple, au moyen d'un circuit de différenciation utilisant le signal correspondant de tension de lampe VS comme entrée. La partie de calcul intégral 16 est une partie de circuit pour intégrer un second signal différentiel Sd2 qui augmente et diminue de façon monotone lorsque le premier signal différentiel Scli augmente et diminue par rapport au temps et pour générer un premier signal intégral Sil. L'extrémité d'entrée 16a de la partie de calcul intégral 16 est connectée à l'extrémité de sortie 15b de la partie de calcul différentiel 15. L'extrémité de sortie 16b de la partie de calcul intégral 16 est connectée à la partie de conversion V/I 17. La partie de conversion V/I 17 est une partie de circuit pour soustraire une première valeur prédéterminée E0 (décrite ci-dessous) du premier signal intégral Sil et pour convertir également la valeur soustraite en un signal de courant I. L'extrémité d'entrée 17a de la partie de conversion V/I 17 est connectée à l'extrémité de sortie 16b de la partie de calcul intégral 16. L'extrémité de sortie 17b de la partie de conversion V/I 17 est connectée à l'extrémité d'entrée 11b de la partie de calcul de puissance électrique 11 à travers un élément résistif 24. De plus, cette partie de conversion V/I 17 est construite convenablement, par exemple, au moyen d'un convertisseur tension-courant et d'un amplificateur différentiel utilisant comme entrées le premier signal intégral Sil et la valeur prédéterminée Eo. La partie de conversion V/l 17 délivre en sortie un courant Il conformément à une fonction représentée par exemple, sur la figure 4. C'est-à-dire que la partie de conversion V/l 17 met à zéro le signal de courant Il lorsque le premier signal intégral Sil est la première valeur prédéterminée E0 ou moins, et délivre en sortie le signal de courant Il d'amplitude proportionnelle à une valeur obtenue en soustrayant Eo du premier signal intégral Sil lorsque le premier signal intégral Sil est la première valeur prédéterminée Eo ou plus. Les sources de courant 18 et 19 constituent une partie de circuit pour contrôler la puissance électrique en régime permanent (par exemple, 35 [W]) et pour délivrer une puissance électrique (par exemple, 75 [W]) juste après le démarrage de l'allumage. Les extrémités d'entrée 18a, 19a, des sources de courant 18, 19, sont connectées à l'extrémité d'entrée lla de la partie de calcul de puissance électrique 11. Les extrémités de sortie 18b, 19b, des sources de courant 18, 19, sont connectées à une extrémité d'entrée 12a de l'amplificateur d'erreur 12 par l'intermédiaire de l'extrémité de sortie 11c de la partie de calcul de puissance électrique 11. De plus, l'autre extrémité d'entrée 12b de l'amplificateur d'erreur 12 est connectée à une source de tension prédéterminée 14 pour générer une tension de référence prédéterminée. La source de courant 18 délivre en sortie un courant 12 conformément à une fonction représentée, par exemple, sur la figure 5(a). C'est-à-dire que la source de courant 18 met à zéro le signal de courant 12 lorsque le signal correspondant de tension de lampe VS est à une certaine valeur prédéterminée VI ou moins, et fixe le signal de courant 12 à une valeur constante lorsque le signal correspondant de tension de lampe VS est à une certaine valeur prédéterminée V2 ( La partie de contrôle de courant 165 est une première partie de contrôle de courant dans le mode de réalisation, et contrôle le premier signal de courant Id1 et le second signal de courant Id2 sur la base de la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166. La partie de contrôle de courant 165 est construite en incluant, par exemple, un comparateur de fenêtre 165a et un comparateur 165b. L'extrémité d'entrée du comparateur de fenêtre 165a est connectée à une extrémité de l'élément capacitif 166 et l'extrémité de sortie est connectée à la borne de contrôle du commutateur 164a. Le comparateur de fenêtre 165a délivre en sortie une tension correspondant au niveau logique 0 lorsque la tension d'entrée (c'est-à-dire, la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166) est inférieure à une valeur prédéterminée E0 (première valeur prédéterminée) ou que la tension d'entrée est supérieure à une valeur prédéterminée E2 (troisième valeur prédéterminée) et délivre en sortie une tension correspondant au niveau logique 1 lorsque la tension d'entrée est supérieure à la valeur prédéterminée E0 et est inférieure à la valeur prédéterminée E2. D'autre part, l'extrémité d'entrée du comparateur 165b est connectée à une extrémité de l'élément capacitif 166 et l'extrémité de sortie est connectée à la borne de contrôle du commutateur 164b. Le comparateur 165b délivre en sortie une tension correspondant au niveau logique 1 lorsque la tension d'entrée (c'est-à-dire, la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166) est inférieure à la valeur prédéterminée Eo et délivre en sortie une tension correspondant au niveau logique 0 lorsque la tension d'entrée est supérieure à la valeur prédéterminée Eo. De plus, les commutateurs 164a et 164b passent dans l'état de connexion lorsque la tension correspondant au niveau logique 1 est appliquée à l'entrée de la borne de contrôle, et passent dans l'état de non connexion lorsque la tension correspondant au niveau logique 0 est appliquée à l'entrée de la borne de contrôle. De plus, la partie de contrôle de courant 165 du mode de réalisation contrôle la fourniture du premier signal de courant Id], et du second signal de courant Id2 à l'élément capacitif 166 au moyen des commutateurs 164a et 164b, mais la partie de contrôle de courant 165 peut contrôler le second signal de courant Id2 en contrôlant directement la partie de calcul de fonction 161 ou la partie de conversion V/I 162 et peut également contrôler le premier signal de courant Id1 en contrôlant directement la partie de conversion V/l 163. D'autre part, la partie de contrôle de courant 165 du mode de réalisation comporte le comparateur de fenêtre 165a pour contrôler le second signal de courant Id2, mais on peut contrôler le second signal de courant Id2 en utilisant deux comparateurs mutuellement indépendants. Les commutateurs 164a et 164b décrits ci-dessus sont également convenablement mis en oeuvre par un transistor tel qu'un FET. La partie de calcul intégral 16 comporte en outre un commutateur 167, un élément résistif 168 et un comparateur 169 en plus de la configuration ci-dessus. Le commutateur 167 et l'élément résistif 168 sont connectés en série entre une source de tension constante Vcc et une extrémité de l'élément capacitif 166. Le commutateur 167 est convenablement mis en oeuvre par un transistor tel qu'un FET. D'autre part, le comparateur 169 est une seconde partie de contrôle de courant dans le mode de réalisation, et délivre un courant depuis la source de tension constante Vcc vers l'élément capacitif 166 lorsque la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 est supérieure à une valeur prédéterminée E1 (deuxième valeur prédéterminée). Concrètement, l'extrémité d'entrée du comparateur 169 est connectée à une extrémité de l'élément capacitif 166 et l'extrémité de sortie est connectée à la borne de contrôle du commutateur 167. Le comparateur 169 délivre en sortie une tension correspondant au niveau logique 0 lorsque la tension d'entrée (c'est-à-dire, la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166) est inférieure à la valeur predeterminee El, et delivre en sortie une tension correspondant au niveau logique 1 lorsque la tension d'entrée est supérieure à la valeur prédéterminée E1. De plus, le commutateur 167 passe dans l'état de connexion lorsque la tension correspondant au niveau logique 1 est appliquée à l'entrée de la borne de contrôle, et passe dans l'état de non connexion lorsque la tension correspondant au niveau logique 0 est appliquée à l'entrée de la borne de contrôle. Le fonctionnement du circuit d'allumage de lampe à décharge 1 comprenant la configuration ci-dessus est maintenant décrit. Les figures 6(a) à 6(c), représentent respectivement des situations de modification de la tension de lampe VL (figure 6(a)), du premier signal différentiel Sd1 (=dVS/dt) (figure 6(b)) et de la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 (figure 6(c)), un certain temps étant écoulé immédiatement après le début de l'allumage. D'autre part, les figures 7(a) et 7(b) représentent respectivement des situations de modification de la puissance électrique d'alimentation (figure 7(a)) vers la lampe à décharge L et d'intensité d'émission de lumière (figure 7(b)) de la lampe à décharge L, un certain temps s'étant écoulé immédiatement après le début de l'allumage. Tandis que le circuit de commande en pont 6 représenté sur la figure 1 commande les transistors 5a et 5b à une fréquence de commande prédéterminée, une impulsion de haute tension de plusieurs dizaines de kV est appliquée entre les électrodes de la lampe à décharge L et produit un claquage diélectrique au moyen du circuit de démarrage 3. Juste après cela, la fréquence de commande du circuit de commande en pont 6 est contrôlée à une fréquence de commande à laquelle la puissance électrique maximale prédéterminée (75 [W] au moment d'un démarrage à froid) est obtenue conformément à un signal de contrôle Sc provenant de la partie de contrôle 10a. Dans la partie de contrôle 10a, la tension de sortie Spi vers l'amplificateur d'erreur 12 est contrôlée par les signaux de courant 12, 13, délivrés en sortie par les sources de courant 18, 19 (voir la figure 3) de la partie de calcul de puissance électrique 11. On effectue ensuite une conversion V-F de la tension de sortie Sp2, qui est la différence entre cette tension de sortie Spi et une tension de référence prédéterminée, provenant de l'amplificateur d'erreur 12, dans la partie de conversion V-F 13 et la tension de sortie Sp2 est fournie au circuit de commande en pont 6 en tant que signal de contrôle Sc. De plus, la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 de la partie de calcul intégral 16 passe sensiblement au potentiel de la masse, juste après le démarrage de l'allumage, de telle sorte que le comparateur de fenêtre 165a de la partie de contrôle de courant 165 contrôle le commutateur 164a dans un état de non connexion et le comparateur 165b contrôle le commutateur 164b dans un état de connexion. D'autre part, le comparateur 169 contrôle le commutateur 167 dans un état de non connexion. Par la suite, lorsque le signal de sortie de la partie de calcul différentiel 15 de la partie de calcul de puissance électrique 11 devient stable (temps to sur la figure 6(c)), un premier signal différentiel Sdi (=dVS/dt) délivré en sortie par la partie de calcul différentiel 15 est converti en un signal de courant Ide dans la partie de conversion V/l 163 de la partie de calcul intégral 16 et est chargé dans l'élément capacitif 166 par l'intermédiaire du commutateur 164b. En conséquence, le premier signal différentiel Sd1 est intégré par rapport au temps dans l'élément capacitif 166. À ce moment, la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 est exprimée par la formule mathématique suivante (1) et indique l'amplitude d'un second signal intégral. V = f(dVS/dt)dt [formule mathématique 1] Par la suite, lorsque la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 (second signal intégral dans ce cas) atteint une valeur prédéterminée E0 (au temps t1 sur les figures 6 et 7), le commutateur 164b est contrôlé dans un état de non connexion par le comparateur 165b et la fourniture du premier signal de courant Id1 à l'élément capacitif 166 est interrompue et en même temps, le commutateur 164a est contrôlé dans un état de connexion par le comparateur de fenêtre 165a et la fourniture d'un second signal de courant Id2 à l'élément capacitif 166 démarre. C'est-à-dire que le premier signal différentiel Sd2 délivré en sortie par la partie de calcul différentiel 15 est converti en un second signal différentiel Sd2 par la partie de calcul de fonction 161 et le second signal différentiel Sd2 est converti en second signal de courant Id2 dans la partie de conversion V/I 162 et est chargé dans l'élément capacitif 166 par l'intermédiaire du commutateur 164a. En conséquence, le second signal différentiel Sd2 est intégré par rapport au temps dans l'élément capacitif 166. A ce moment, la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 est exprimée par la formule mathématique suivante (2) et indique l'amplitude d'un premier signal intégral Sil. De plus, dans la formule mathématique (2), f(x) représente une fonction calculée dans la partie de calcul de fonction 161. V = ff(dVS/dt)dt + Eo [formule mathématique 2] Ici, la figure 8 est une courbe montrant un exemple de la fonction f(x) du premier signal différentiel Sd1 et du second signal différentiel Sd2 calculée dans la partie de calcul de fonction 161 du mode de réalisation. Comme représenté sur la figure 8, la partie de calcul de fonction 161 convertit le premier signal différentiel Sd1 en second signal différentiel Sd2 conformément à une fonction f1 ayant une certaine pente positive (première pente qui est de 1 dans l'exemple de la figure 8) lorsque l'amplitude du premier signal différentiel Scli est inférieure à une valeur prédéterminée (quatrième valeur prédéterminée qui est de 0,3 [V/s] dans l'exemple de la figure 8), et convertit le premier signal différentiel Sdi en second signal différentiel Sd2 conformément à une fonction f2 ayant une pente positive (seconde pente qui est de 0,2 dans l'exemple de la figure 8) inférieure à la première pente lorsque l'amplitude du premier signal différentiel Sdi est supérieure à la valeur prédéterminée. De plus, la figure 8 représente une fonction proportionnelle comme exemple des fonctions fi, f2, mais les fonctions fi, f2, peuvent être une fonction dont la pente varie en fonction du premier signal différentiel Sdi. La tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 est délivrée en sortie par la partie de calcul intégral 16 en tant que premier signal intégral Sil, et est appliquée à l'entrée de la partie de conversion V/I 17. La valeur prédéterminée E0 (c'est-à-dire, le second terme du côté droit de la formule mathématique (2)), est ensuite soustraite du premier signal intégral Sil et la valeur de tension après la soustraction est convertie en un signal de courant I. Dans la partie de calcul de puissance électrique 11 du mode de réalisation, un signal de courant I4 formé par la jonction du signal de courant I1 provenant de la partie de conversion V/I 17 et des signaux de courant I2, I3r provenant des sources de courant 18, 19, circule vers l'extrémité d'entrée du tampon 23 à travers l'élément résistif 24, comme représenté sur la figure 3. D'autre part, un courant de lampe IL circule dans l'élément résistif 4, de telle sorte que la chute de tension dans cet élément résistif 4 se produit sur l'extrémité de sortie du tampon 23 en tant que signal correspondant de courant de lampe IS. C'est-à-dire que la tension de sortie Spi provenant de la partie de calcul de puissance électrique 11 est déterminée par le signal de courant I4 et le courant de lampe IL. Lorsque le premier signal intégral Sil augmente progressivement (figure 6(c)), le signal de courant Il augmente de telle sorte que la chute de tension dans l'élément résistif 24 augmente et la fréquence du signal de contrôle Sc délivré en sortie par la partie de conversion V-F 13 augmente progressivement. En conséquence, la puissance électrique d'alimentation de la lampe à décharge L diminue progressivement (figure 7(a)). Par la suite, lorsque la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 (premier signal intégral Sil) atteint une valeur prédéterminée El (au temps t2 sur les figures 6 et 7), le commutateur 167 est contrôlé dans un état de connexion par le comparateur 169. En conséquence, le courant provenant de la source de tension constante Vcc est superposé au second signal de courant Id2 et est intégré par l'élément capacitif 166 (figure 6(c)). C'est-à-dire qu'un signal (appelé ci-après g(t)) qui augmente de façon monotone ne dépendant que du temps qui s'est écoulé, est superposé à une valeur intégrale du second signal différentiel Sd2 et la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 devient une valeur représentée par la formule mathématique suivante (3). Cette tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 est délivrée en sortie en tant que premier signal intégral Sil et la puissance électrique conformément à ce premier signal intégral Sil est réduite par rapport à la puissance électrique d'alimentation de la lampe à décharge L (figure 7(a)). V = ff(dVS/dt)dt + g(t) + Eo [formule mathématique 3] Par la suite, lorsque la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 (premier signal intégral Sil) atteint une valeur prédéterminée E2 (>E1) (au temps t3 sur les figures 6 et 7), le commutateur 164a est contrôlé dans un état de non connexion par le comparateur de fenêtre 165a et la fourniture du second signal de courant Id2 à l'élément capacitif 166 est interrompue. En conséquence, seul le courant provenant de la source de tension constante Vcc est délivré à l'élément capacitif 166. C'est-à-dire que la puissance électrique d'alimentation de la lampe à décharge L est réduite uniquement conformément à une fonction du temps g(t) et converge progressivement vers la puissance électrique cible (par exemple, 35 [W]) (figure 7(a)). De plus, il est préférable que la valeur prédéterminée E2 soit inférieure ou égale à la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 (valeur E3 représentée sur la figure 6(c)) à un instant où le premier signal différentiel Sdi devient maximum. Les effets obtenus par le circuit d'allumage de lampe à décharge 1 du mode de réalisation décrit ci-dessus sont les suivants. Comme décrit dans le chapitre d'arrière-plan, dans une lampe à décharge sans mercure, l'importance de la variation de la tension de lampe juste après le début de l'allumage est aussi faible que d'environ 18 [V] et l'influence des variations par la variation séculaire ou différence individuelle devient relativement importante. Les présents inventeurs ont découvert qu'il y avait une forte corrélation, ayant une influence extrêmement faible de la variation ou différence individuelle par rapport au temps, entre la variation de l'intensité d'émission de lumière et la valeur différentielle et la valeur intégrale de la tension de lampe même lorsque l'importance de la variation de la tension de lampe est faible et il existe des variations d'amplitude de la tension de lampe. Dans le circuit d'allumage de lampe à décharge 1 du mode de réalisation, la partie de contrôle 10a différencie par rapport au temps le signal correspondant de tension de lampe VS et génère le premier signal différentiel Sd1, et intègre le second signal différentiel Sd2 qui augmente et diminue de façon monotone lorsque ce premier signal différentiel Sd1 augmente et diminue par rapport au temps et génère le premier signal intégral Sil et génère le signal de contrôle Sc de telle sorte que la fréquence de commande devienne élevée (c'est-à-dire, que la puissance électrique d'alimentation diminue) avec l'augmentation de ce premier signal intégral Sil. En conséquence, on peut contrôler la puissance électrique d'alimentation de manière convenable en supprimant l'influence des variations de la tension de lampe VL par une variation séculaire ou différence individuelle dans la lampe à décharge L. D'autre part, la partie de contrôle 10a du mode de réalisation contrôle la puissance électrique d'alimentation sur la base du premier signal intégralSil dans lequel le second signal différentiel Sd2 est intégré, de telle sorte que même lorsque la tension de lampe VL juste après le démarrage de l'allumage subit l'influence d'une impulsion de haute tension provenant du circuit de démarrage 3 et varie, on peut réduire l'influence du contrôle de puissance électrique par l'action de moyennage des variations. En conséquence, selon le circuit d'allumage de lampe à décharge 1 du mode de réalisation, on peut contrôler la puissance électrique d'alimentation à chaque opération avec une bonne reproductibilité. D'autre part, comme représenté dans le mode de réalisation, la partie de calcul intégral 16 intègre par rapport au temps de préférence le premier signal différentiel Sd1 et génère un second signal intégral et la partie de contrôle 10a fournit le signal de contrôle Sc en se basant sur le premier signal intégral Sil vers la partie d'alimentation électrique 2 après que le second signal intégral a atteint la valeur prédéterminée E0. En conséquence, le contrôle de puissance électrique basé sur le premier signal intégral Sil peut démarrer dans une certaine condition telle que la valeur intégrale (second signal intégral) du premier signal différentiel Sd1 atteint la valeur prédéterminée E0, de telle sorte que même lorsque la différence individuelle de la tension de lampe VL juste après le démarrage de l'allumage est importante, on peut supprimer plus efficacement l'influence de la différence individuelle. D'autre part, comme représenté dans le mode de réalisation, la partie de calcul intégral 16 est construite, de préférence, en incluant les parties de conversion V/I 162 et 163, la partie de contrôle de courant 165 et l'élément capacitif 166. La partie de contrôle de courant 165 contrôle ensuite de préférence le premier et le second signal de courant Id1 et Ide de telle sorte que le premier signal de courant Id1 soit d'abord délivré à l'élément capacitif 166 et que le second signal de courant Ide soit délivré à l'élément capacitif 166 après que la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 a atteint la valeur prédéterminée E0. Ainsi, le premier signal de courant Id1 est d'abord délivré à l'élément capacitif 166 et ainsi, le calcul intégral du premier signal différentiel Sd1 est effectué et on peut générer convenablement le second signal intégral. Puis, après que la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 (second signal intégral) a atteint la valeur prédéterminée E0, le second signal de courant Ide, au lieu du premier signal de courant Id1, est délivré à l'élément capacitif 166 et ainsi, le calcul intégral du second signal différentiel Sd2 est effectué et on peut générer convenablement le premier signal intégral Sil. Ainsi, conformément à la partie de calcul intégral 16, un élément capacitif 166 combine un élément capacitif pour intégrer le premier signal différentiel Sd1 et générer le second signal intégral avec un élément capacitif pour intégrer le second signal différentiel Sd2 et générer le premier signal intégral Si1r de telle sorte à pouvoir encore réduire la taille du circuit. D'autre part, comme représenté dans le mode de réalisation, la partie de calcul intégral 16 comporte de préférence, l'élément résistif 168 connecté entre la source de tension constante Vcc et l'élément capacitif 166, et la seconde partie de contrôle de courant (comparateur 169) pour délivrer un courant depuis la source de tension constante Vcc à l'élément capacitif 166 lorsque la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 (premier signal intégral Sil) est supérieure à la valeur prédéterminée E1. Puis, lorsque la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 (premier signal intégral Sil) a atteint la valeur prédéterminée E1, le signal g(t) qui augmente de façon monotone seulement par rapport au temps écoulé est, de préférence, superposé au premier signal intégral Si1. Lors d'une étape initiale du démarrage de l'allumage, la variation de l'état de l'intérieur du tube de la lampe à décharge L est importante, de telle sorte que la puissance électrique d'alimentation et contrôlée sur la base d'une valeur intégrale et une valeur différentielle par rapport au temps de la tension de lampe VL (valeur intégrale et valeur différentielle par rapport au temps (dVS/dt) du signal correspondant de tension de lampe VS dans le mode de réalisation) avec une forte corrélation avec l'intensité d'émission de lumière et ainsi, les variations de la tension de lampe VL sont absorbées et on peut contrôler convenablement la puissance électrique d'alimentation. Toutefois, lorsqu'un certain temps s'est écoulé depuis le début de l'allumage, la variation d'état de l'intérieur du tube de la lampe à décharge L devient faible, de telle sorte qu'il est préférable de contrôler la puissance électrique d'alimentation par rapport au temps écoulé plutôt que de contrôler la puissance électrique d'alimentation sur la base de la valeur intégrale et de la valeur différentielle par rapport au temps de la tension de lampe VL. Selon le circuit d'allumage de lampe à décharge 1 du mode de réalisation, le signal g(t) qui augmente de façon monotone uniquement par rapport au temps écoulé est superposé au premier signal intégral Sil, et ainsi, on peut amener la lampe à décharge L en régime permanent tandis que la puissance électrique d'alimentation converge progressivement vers la puissance électrique cible et une intensité d'émission de lumière proche de l'intensité cible est maintenue. En outre, on définit le temps de démarrage du contrôle de puissance électrique par rapport au temps écoulé (valeur prédéterminée E1) en se basant sur le premier signal intégral Sil, et ainsi, on peut obtenir une variation progressive de l'intensité d'émission de lumière dans le cas du décalage du contrôle de puissance électrique par rapport au temps écoulé. D'autre part, lorsque la partie de calcul intégral 164 comporte l'élément résistif 168 et le comparateur 169, la partie de contrôle de courant 165 interrompt de préférence la fourniture du second signal de courant Ide à l'élément capacitif 166 après que la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 a atteint la valeur prédéterminée E2 supérieure à la valeur prédéterminée El comme représenté dans le mode de réalisation. Puis, la valeur prédéterminée E2 est de préférence inférieure ou égale à la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 (premier signal intégral Sil) à un instant où le premier signal différentiel Sd1 devient maximum. Ici, la figure 9 est un graphique représentant de façon conceptuelle l'état d'un changement de la tension de lampe VL et d'un changement de sa valeur différentielle par rapport au temps (dVL/dt) dans deux lampes à décharge avec des caractéristiques différentes. De plus, sur la figure 9, l'axe des ordonnées représente la tension de lampe VL ou sa valeur différentielle par rapport au temps et l'axe des abscisses représente le temps écoulé depuis le début de l'allumage. D'autre part, les courbes G1 et G2 représentent respectivement la tension de lampe VL d'une certaine lampe à décharge et sa valeur différentielle par rapport au temps, et les courbes G3 et G4 représentent respectivement la tension de lampe VL d'une autre lampe à décharge et sa valeur différentielle par rapport au temps. Comme représenté sur les courbes, la lampe à décharge comporte des moyens (courbe G4) présentant des caractéristiques dans lesquelles la valeur différentielle par rapport au temps de la tension de lampe VL diminue brutalement après que la valeur différentielle par rapport au temps est devenue maximum, et des moyens (courbe G2) présentant des caractéristiques dans lesquelles la valeur différentielle par rapport au temps diminue relativement progressivement. Si le contrôle de puissance électrique basé sur le second signal différentiel Sd2 se poursuit, l'intensité d'émission de lumière de la lampe à décharge ayant les caractéristiques comme représenté sur les courbes G3 et G4 peut présenter un dépassement lorsque la partie de contrôle 10a est réglée en utilisant la lampe à décharge ayant les caractéristiques comme représenté sur les courbes G1 et G2. Inversement, lorsque la partie de contrôle 10a est réglée en utilisant la lampe à décharge ayant les caractéristiques comme représenté sur les courbes G3 et G4, l'intensité d'émission de lumière de la lampe à décharge ayant les caractéristiques comme représenté sur les courbes G1 et G2 peut présenter un soupassement. D'autre part, dans le circuit d'allumage de lampe à décharge 1 du mode de réalisation, avant que le premier signal différentiel Sd1 ne devienne maximum, la fourniture du second signal de courant Ide à l'élément capacitif 166 est interrompue et par la suite, seul le courant provenant de la source de tension constante Vcc est intégré par l'élément capacitif 166. En conséquence, la puissance électrique d'alimentation est contrôlée en se basant seulement sur le signal g(t) qui augmente de façon monotone uniquement par rapport au temps écoulé, et on peut éviter l'influence sur le signal de contrôle Sc des variations du premier signal différentiel Sd1 après que le premier signal différentiel ScIl est devenu maximum. D'autre part, comme représenté sur la figure 8, la partie de calcul de fonction 161 de la partie de calcul intégral 16 convertit, de préférence, le premier signal différentiel Sd1 en second signal différentiel Sd2 conformément à la fonction f1 ayant une certaine pente positive lorsque l'amplitude du premier signal différentiel Sd1 est inférieure à une certaine valeur prédéterminée, et convertit le premier signal différentiel Sd1 en second signal différentiel Sd2 conformément à la fonction f2 ayant une pente positive plus petite lorsque l'amplitude du premier signal différentiel Sd1 est supérieure à la valeur prédéterminée. Si la puissance électrique d'alimentation est contrôlée en se basant sur le premier signal différentiel Scli sans effectuer de conversion par la partie de calcul de fonction 161, comme représenté sur la figure 10, dans une zone de temps dans laquelle l'intensité d'émission de lumière augmente brutalement par la vaporisation du métal à l'intérieur du tube, c'est-à-dire, dans la zone de temps (région C sur la figure 10) dans laquelle la tension de lampe VL augmente brutalement, la puissance électrique d'alimentation est réduite plus que nécessaire, avec pour conséquence que l'augmentation d'intensité d'émission de lumière est retardée. D'autre part, lorsque le premier signal différentiel Sd1 (=dVS/dt) dépasse une certaine valeur prédéterminée, les fonctions f1, f2, dans lesquelles une augmentation du signal de courant dans l'élément capacitif 166 est supprimée, sont appliquées au premier signal différentiel Sd1 et ainsi, même dans une région du temps dans laquelle la tension de lampe VL augmente brutalement (c'est-à-dire, que le premier signal différentiel Sd1 augmente), on peut empêcher la puissance électrique d'alimentation de diminuer plus que nécessaire et on peut obtenir une plus grande accélération de convergence de l'intensité d'émission de lumière. Un exemple concret de la partie de calcul de fonction 161 selon le premier mode de réalisation est maintenant décrit. De plus, l'exemple suivant est un exemple d'une configuration concrète de circuit pour mettre en oeuvre la partie de calcul de fonction 161 selon le mode de réalisation, et la partie de calcul de fonction 161 peut également être mise en oeuvre par des configurations de circuits autres que la configuration de circuit suivante. La figure 11 est un schéma de circuit représentant un exemple de configuration de la partie de calcul de fonction 161. En se référant à la figure 11, cette partie de calcul de fonction 161 comporte un circuit d'amplification 201, des circuits de contrôle de sortie 202 et 203, et un circuit tampon d'aspiration 204. Le circuit d'amplification 201 comporte un amplificateur 211. L'extrémité d'entrée non inverseuse 211a de l'amplificateur 211 est connectée à l'extrémité d'entrée 161a de la partie de calcul de fonction 161. L'extrémité d'entrée inverseuse 211b de l'amplificateur 211 est connectée à l'extrémité de sortie 211c de l'amplificateur 211 à travers un élément résistif 212, et est reliée à la masse à travers un élément résistif 213. D'autre part, l'extrémité d'entrée inverseuse 211b est connectée à l'extrémité de sortie 201a du circuit d'amplification 201. Le circuit de contrôle de sortie 202 comporte un circuit NON OU de 116 et un transistor 214 tel qu'un FET. La borne de drain du transistor 214 est connectée à l'extrémité de sortie 201a du circuit d'amplification 201. La borne de source du transistor 214 est reliée à la masse et la borne de grille est connectée à l'extrémité de sortie du circuit NON OU 216 à travers un élément résistif 215. Une extrémité d'entrée du circuit NON OU 216 est connectée à l'extrémité de sortie d'un comparateur 165c. De plus, le comparateur 165c est un comparateur dans le cas de la division du comparateur de fenêtre 165a du premier mode de réalisation, en deux comparateurs indépendants, et délivre en sortie une tension correspondant au niveau logique 1 lorsque la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 (voir la figure 3) est supérieure à une valeur prédéterminée Eo. Un signal SvL, qui passe au niveau logique 1 lorsque la tension de lampe VL dépasse une certaine valeur de référence, est appliqué à l'entrée de l'autre extrémité d'entrée du circuit NON OU 216. Le circuit de contrôle de sortie 203 comporte un transistor 221 tel qu'un FET. La borne de drain du transistor 221 est connectée à l'extrémité de sortie 201a du circuit d'amplification 201. La borne de source du transistor 221 est reliée à la masse et la borne de grille est connectée à l'extrémité de sortie d'un comparateur 165d à travers un élément résistif 222. De plus, le comparateur 165d est l'autre comparateur dans le cas de la division du comparateur de fenêtre 165a du premier mode de réalisation en deux comparateurs indépendants, et délivre en sortie une tension correspondant au niveau logique 1 lorsque la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 (voir la figure 3) est supérieure à une valeur prédéterminée E2. Le circuit tampon d'aspiration 204 comporte un amplificateur 231 et une diode 232. Une tension prédéterminée E4 (correspondant à une quatrième valeur prédéterminée) dans laquelle est effectuée la division de tension par résistances est appliquée à l'entrée non inverseuse 231a de l'amplificateur 231. L'extrémité d'entrée inverseuse 231b de l'amplificateur 231 est connectée à l'anode de la diode 232, et l'extrémité de sortie 231c de l'amplificateur 231 est connectée à la cathode de la diode 232. D'autre part, l'anode de la diode 232 est connectée à l'extrémité de sortie 201a du circuit d'amplification 201 à travers un élément résistif 233 et d'un élément résistif 218. De plus, le point de connexion entre l'élément résistif 233 et l'élément résistif 218 est connecté à l'extrémité de sortie 161b de la partie de calcul de fonction 161. Lorsque la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 dépasse la valeur prédéterminée E0 (correspondant au temps ti sur la figure 6(c)) dans cette partie de calcul de fonction 161, le transistor 214 passe dans l'état non conducteur et un potentiel conformément à un premier signal différentiel Scli se crée à l'extrémité de sortie 201a du circuit d'amplification 201. À ce moment, tandis que le potentiel de l'extrémité de sortie 201a du circuit d'amplification 201 est la tension prédéterminée E4 ou moins, l'amplificateur 231 tente de transmettre un courant à travers les éléments résistifs 233 et 218, mais le courant est bloqué par la diode 232. En conséquence, le potentiel (second signal différentiel Sd2) de l'extrémité de sortie 161b devient presque égal au premier signal différentiel Shc (correspondant à la fonction fi représentée sur la figure 8). Après cela, lorsque le potentiel de l'extrémité de sortie 201a du circuit d'amplification 201 dépasse la tension prédéterminée E4, le circuit tampon d'aspiration 204 aspire un courant à travers les éléments résistifs 218 et 233, de telle sorte que la valeur du second signal différentiel Sd2 devient une valeur représentée par la formule mathématique suivante (4) (correspondant à la fonction f2 représentée sur la figure 8). Sd2 = E4+(Shc-E4).R233/(R233+R218) = Sd1.R233l(R233+R218) + E4.R218/(R233+R218) [formule mathématique 4] De plus, dans la formule mathématique (4), R218 et R233 représentent respectivement les valeurs de résistance des éléments résistifs 218 et 233. Après cela, lorsque la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 dépasse la valeur prédéterminée E2, le transistor 221 passe dans l'état de connexion et l'extrémité de sortie 201a du circuit d'amplification 201 est reliée à la masse et la sortie de signal de l'extrémité de sortie 161b est interrompue. SECOND MODE DE RÉALISATION Un autre exemple d'une partie de contrôle va ensuite être décrit en tant que second mode de réalisation d'un circuit d'allumage de lampe à décharge selon l'invention. La figure 12 est un schéma par blocs montrant une configuration d'une partie de contrôle 10b du présent mode de réalisation. La partie de contrôle 10b du mode de réalisation comporte une partie de calcul de puissance électrique 31 à la place de la partie de calcul de puissance électrique 11 du premier mode de réalisation. La partie de calcul de puissance électrique 31 comporte des extrémités d'entrée 31a et 31b et une extrémité de sortie 31c. L'extrémité d'entrée 31a est connectée à une prise intermédiaire de l'enroulement secondaire 7b (voir la figure 1) par l'intermédiaire d'un circuit de blocage de crête 21. L'extrémité d'entrée 31b est connectée à une extrémité d'un élément résistif 4 (voir la figure 1) disposé pour détecter le courant de lampe IS d'une lampe à décharge L par l'intermédiaire d'un circuit de blocage de crête 22 et d'un tampon 23. L'extrémité de sortie 31c est connectée à l'extrémité d'entrée 12a d'un amplificateur d'erreur 12. La partie de calcul de puissance électrique 31 comporte une partie de calcul différentiel 15, une première partie de calcul intégral 32, une seconde partie de calcul intégral 33, une partie de contrôle de courant 34, une partie de conversion VII 35, et des sources de courant 18 et 19. La partie de calcul différentiel 15 et les sources de courant 18 et 19 parmi celles-ci sont similaires à celles du premier mode de réalisation, de telle sorte que la description détaillée est omise. La première partie de calcul intégral 32 est une partie de circuit pour intégrer un second signal différentiel Sd2 basé sur un premier signal différentiel Sdi appliqué en entrée depuis la partie de calcul différentiel 15 par rapport au temps et pour générer un premier signal intégral Sil. L'extrémité d'entrée 32a de la partie de calcul intégral 32 est connectée à l'extrémité de sortie 15b de la partie de calcul différentiel 15. L'extrémité de sortie 32b de la partie de calcul intégral 32 est connectée à la partie de conversion V/I 35. La première partie de calcul intégral 32 comporte une partie de calcul de fonction 161, une partie de conversion V/I 162 (première partie de conversion), un commutateur 164a, un élément capacitif (premier élément capacitif) 166, un commutateur 167, un élément résistif 168, et un comparateur 169 (seconde partie de contrôle de courant). Ces configurations sont similaires à celles du premier mode de réalisation. La seconde partie de calcul intégral 33 est une partie de circuit pour intégrer par rapport au temps un premier signal différentiel Sdi et générer un second signal intégral Si2. La seconde partie de calcul intégral 33 comporte une partie de conversion V/I 331 (seconde partie de conversion) pour convertir le premier signal différentiel Sd1 qui est un signal de tension en un premier signal de courant Id1, et un élément capacitif 332 (second élément capacitif) pour charger le premier signal de courant Id1. L'extrémité d'entrée 331a de la partie de conversion V/I 331 est connectée à l'extrémité de sortie 15b de la partie de calcul différentiel 15. L'extrémité de sortie 331b de la partie de conversion V/I 331 est connectée à une extrémité de l'élément capacitif 332. De plus, l'autre extrémité de l'élément capacitif 332 est reliée à la masse. La partie de contrôle de courant 34 est une première partie de contrôle de courant dans le mode de réalisation, et contrôle la fourniture d'un second signal de courant Ide à l'élément capacitif 166 basé sur la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 (premier signal intégral Sil) et la tension aux bornes de l'élément capacitif 332 (second signal intégral Si2). La partie de contrôle de courant 34 est construite en incluant, par exemple, des comparateurs 341 et 342 et un circuit ET 343. Une extrémité d'entrée du comparateur 341 est connectée à une extrémité de l'élément capacitif 332 de la seconde partie de calcul intégral 33 et l'extrémité de sortie est connectée à une extrémité d'entrée du circuit ET 343. Le comparateur 341 délivre en sortie une tension correspondant au niveau logique 0 lorsque la tension d'entrée (c'est-à-dire, la tension aux bornes de l'élément capacitif 332) est inférieure à une valeur prédéterminée E0 (première valeur prédéterminée), et délivre en sortie une tension correspondant au niveau logique 1 lorsque la tension d'entrée est supérieure à la valeur prédéterminée Eo. D'autre part, une extrémité d'entrée du comparateur 342 est connectée à une extrémité de l'élément capacitif 166 et l'extrémité de sortie est connectée à l'autre extrémité d'entrée du circuit ET 343. Le comparateur 342 délivre en sortie une tension correspondant au niveau logique 1 lorsque la tension d'entrée (c'est-à-dire, la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166) est inférieure à une valeur prédéterminée E2, et délivre en sortie une tension correspondant au niveau logique 0 lorsque la tension d'entrée est supérieure à la valeur prédéterminée Eo. De plus, l'extrémité de sortie du circuit ET 343 est connectée à la borne de contrôle du commutateur 164a. Le commutateur 164a passe dans l'état de connexion lorsque la tension correspondant au niveau logique 1 est appliquée à l'entrée de la borne de contrôle, et passe dans l'état de non connexion lorsque la tension correspondant au niveau logique 0 est appliquée à l'entrée de la borne de contrôle. De plus, la partie de contrôle de courant 34 du mode de réalisation contrôle la fourniture du second signal de courant Id2 à l'élément capacitif 166 par le commutateur 164a, mais la partie de contrôle de courant 34 peut contrôler le second signal de courant Id2 en contrôlant directement la partie de calcul de fonction 161 ou la partie de conversion V/I 162. La partie de conversion V/I 35 est une partie de circuit pour convertir le premier signal intégral Sil en un signal de courant Il. L'extrémité d'entrée 35a de la partie de conversion V/I 35 est connectée à l'extrémité de sortie 32b de la première partie de calcul intégral 32. L'extrémité de sortie 35b de la partie de conversion V/I 35 est connectée à l'extrémité d'entrée 31b de la partie de calcul de puissance électrique 31 à travers un élément résistif 24. La partie de conversion V/I 35 délivre en sortie le courant Il par exemple, conformément à une fonction représentée sur la figure 13. C'est-à-dire que la partie de conversion V/I 35 délivre en sortie le signal de courant I1 d'une amplitude proportionnelle au premier signal intégral Sil. Le fonctionnement de la partie de calcul de puissance électrique 31 comprenant la configuration ci-dessus va être décrit de nouveau en référence aux figures 6 et 7. Lorsque le signal de sortie de la partie de calcul différentiel 15 devient stable après le démarrage de l'allumage (au temps to sur la figure 6(c)), un premier signal différentiel Sd1 (=dVS/dt) délivré en sortie par la partie de calcul différentiel 15 est converti en un signal de courant Id1 dans la partie de conversion V/I 331 de la seconde partie de calcul intégral 33 et est chargé dans l'élément capacitif 332. En conséquence, le premier signal différentiel Sd1 est intégré par rapport au temps dans l'élément capacitif 332 et un second signal intégral Si2 est généré. Par la suite, lorsque la tension aux bornes de l'élément capacitif 332 (c'est-à-dire, le second signal intégral Si2) atteint une valeur prédéterminée Eo (au temps t1 sur les figures 6 et 7), la sortie du comparateur 341 passe au niveau logique 1 et le commutateur 164a est contrôlé dans un état de connexion et la fourniture d'un second signal de courant Ide à l'élément capacitif 166 démarre. C'est-à-dire que le premier signal différentiel Sd1 délivré en sortie par la partie de calcul différentiel 15 est converti en un second signal différentiel Sd2 par la partie de calcul de fonction 161 et le second signal différentiel Sd2 est converti en un second signal de courant Id2 dans la partie de conversion VII 162 et est chargé dans l'élément capacitif 166 par l'intermédiaire du commutateur 164a. En conséquence, le second signal différentiel Sd2 est intégré par rapport au temps dans l'élément capacitif 166 et un premier signal intégral Sil est généré. Le premier signal intégral Sil est délivré en sortie par la première partie de calcul intégral 32 et est appliqué à l'entrée de la partie de conversion VII 35. Puis, le premier signal intégral Sil est converti en signal de courant I1 dans la partie de conversion V/I 35. Lorsque le premier signal intégral Sil augmente progressivement (figure 6(c)), le signal de courant I1 augmente, de telle sorte que la chute de tension dans l'élément résistif 24 augmente et la fréquence du signal de contrôle Sc délivré en sortie par la partie de conversion V-F 13 (voir la figure 1) augmente progressivement. En conséquence, la puissance électrique d'alimentation vers la lampe à décharge L est réduite progressivement (figure 7(a)). Par la suite, lorsque la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 (premier signal intégral Sil) atteint une valeur prédéterminée E1 (au temps t2 sur les figures 6 et 7), le commutateur 167 est contrôlé dans un état de connexion par le comparateur 169. En conséquence, le courant provenant d'une source de tension constante Vcc est superposé au second signal de courant Ide et la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 prend une valeur dans laquelle une fonction du temps g(t) est superposée à une valeur intégrale du second signal différentiel Sd2. Cette tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 est délivrée en sortie en tant que premier signal intégral Sil, et la puissance électrique selon ce premier signal intégral Sil est réduite par rapport à la puissance électrique d'alimentation vers la lampe à décharge L (figure 7(a)). Par la suite, lorsque la tension V aux bornes de l'élément capacitif 166 (premier signal intégral Sil) atteint une valeur prédéterminée E2 ( | Un circuit d'allumage de lampe à décharge (1) comporte une partie d'alimentation électrique (2) et une partie de contrôle. La partie de contrôle génère un signal de contrôle (Sc) pour contrôler l'amplitude de la puissance électrique en se basant sur la tension de lampe (VL) d'une lampe à décharge (L). La partie d'alimentation électrique (2) délivre de l'énergie électrique à la lampe à décharge (L) en se basant sur le signal de contrôle (Sc) provenant de la partie de contrôle. La partie de contrôle comporte une partie de calcul différentiel pour différencier par rapport au temps un signal correspondant à la tension de la lampe (VS) et pour générer un premier signal différentiel Sd1 (=dVS/dt), et une partie de calcul intégral pour intégrer un second signal différentiel (Sd2) qui augmente et diminue de façon monotone lorsque le premier signal différentiel (Sd1) augmente et diminue par rapport au temps et pour générer un premier signal intégral (Si1) et génère le signal de contrôle (Sc) de telle sorte que la puissance électrique diminue avec l'augmentation du premier signal intégral (Si1). | 1. Circuit d'allumage de lampe à décharge (1) pour délivrer de l'énergie électrique à une lampe à décharge (L), le circuit d'allumage de lampe à décharge (1) comprenant : des circuits de contrôle (11, 12, 13) pour générer un signal de contrôle (Sc) pour contrôler l'amplitude de la puissance électrique sur la base de la tension entre les électrodes de la lampe à décharge (L), et des circuits d'alimentation électrique (2) pour délivrer l'énergie électrique à la lampe à décharge (L) sur la base du signal de contrôle (Sc) provenant des circuits de contrôle, caractérisé en ce que les circuits de contrôle comprennent : des circuits de calcul différentiel (15) pour différencier un signal par rapport au temps en fonction de la tension entre les électrodes et pour générer un premier signal différentiel (Sd1), et des premiers circuits de calcul intégral (16) pour intégrer un second signal différentiel (Sd2) qui augmente et diminue de façon monotone lorsque le premier signal différentiel (Sd1) augmente et diminue par rapport au temps et pour générer un premier signal intégral (Sil), et en ce que les circuits de contrôle peuvent être actionnés pour générer le signal de contrôle (Sc) de telle sorte que la puissance électrique diminue avec l'augmentation du premier signal intégral (Si1). 2. Circuit d'allumage de lampe à décharge (1) selon la 1, caractérisé en ce que les premiers circuits de calcul intégral peuvent être actionnés pour intégrer par rapport au temps le premier signal différentiel (Scli) et pour générer un second signal intégral, et les circuits de contrôle peuvent être actionnés pour fournir le signal de contrôle (Sc) aux circuits d'alimentation électrique (2) sur la base du premier signal intégral (Sil) après que le second signal intégral a atteint une première valeur prédéterminée. 3. Circuit d'allumage de lampe à décharge (1) selon la 2, caractérisé en ce que les premiers circuits de calcul intégral comportent des premiers circuits de conversion (162) pour convertir le second signal différentiel (Sd2) en un second signal de courant, des seconds circuits de conversion (163) pour convertir le premier signal différentiel (Sd1) en un premier signal de courant, un premier élément capacitif (166) pour charger le premier signal de courantet délivrer en sortie une tension aux bornes du premier élément capacitif en tant que second signal intégral et pour charger le second signal de courant et délivrer en sortie une tension aux bornes du premier élément capacitif en tant que premier signal intégral (Si1) et des premiers circuits de contrôle de courant pour contrôler la fourniture du premier et du second signal de courant vers le premier élément capacitif en se basant sur la tension aux bornes du premier élément capacitif, et en ce que les premiers circuits de contrôle de courant peuvent être actionnés en contrôlant le premier et le second signal de courant de telle sorte que le premier signal de courant soit d'abord délivré au premier élément capacitif et le second signal de courant soit délivré au premier élément capacitif après que la tension aux bornes du premier élément capacitif a atteint la première valeur prédéterminée ou la valeur correspondante. 4. Circuit d'allumage de lampe à décharge (1) selon la 1, caractérisé en ce que les circuits de contrôle comportent en outre des seconds circuits de calcul intégral (33) pour intégrer par rapport au temps le premier signal différentiel (Sd1) et générer un second signal intégral, et pour fournir le signal de contrôle (Sc) aux circuits d'alimentation électrique (2) sur la base du premier signal intégral (Si1) après que le second signal intégral a atteint une première valeur prédéterminée. 5. Circuit d'allumage de lampe à décharge (1) selon la 4, caractérisé en ce que les premiers circuits de calcul intégral comportent des premiers circuits de conversion pour convertir le second signal différentiel (Sd2) en un second signal de courant et un premier élément capacitif pour charger le second signal de courant et délivrer en sortie une tension aux bornes du premier élément capacitif en tant que premier signal intégral (Si1), et en ce que les seconds circuits de calcul intégral comportent des seconds circuits de conversion (331) pour convertir le premier signal différentiel (Sd1) en un premier signal de courant et un second élément capacitif (332) pour charger le premier signal de courant et délivrer en sortie une tension aux bornes du second élément capacitif en tant que second signal intégral, et en ce que les circuits de contrôle comportent en outre, des premiers circuits de contrôle de courant pour contrôler la fourniture du second signal de courant au premier élément capacitif de telle sorte que le second signal de courantsoit délivré au premier élément capacitif après que la tension aux bornes du second élément capacitif a atteint la première valeur prédéterminée ou la valeur correspondante. 6. Circuit d'allumage de lampe à décharge (1) selon la 5 3, caractérisé en ce que les premiers circuits de calcul intégral comportent : un élément résistif connecté entre une source de tension constante et le premier élément capacitif, et des seconds circuits de contrôle de courant pour délivrer un 10 courant depuis la source de tension constante vers le premier élément capacitif lorsque la tension aux bornes du premier élément capacitif est supérieure à une deuxième valeur prédéterminée. 7. Circuit d'allumage de lampe à décharge (1) selon la 6, caractérisé en ce que les premiers circuits de contrôle de 15 courant peuvent être actionnés pour interrompre l'alimentation du second signal de courant vers le premier élément capacitif après que la tension aux bornes du premier élément capacitif a atteint une troisième valeur prédéterminée supérieure à la deuxième valeur prédéterminée, et la troisième valeur prédéterminée est inférieure ou égale à la valeur de la 20 tension aux bornes du premier élément capacitif lorsque le premier signal différentiel (SM a atteint sa valeur maximale. 8. Circuit d'allumage de lampe à décharge (1) selon la 5, caractérisé en ce que les premiers circuits de calcul intégral comportent : 25 un élément résistif connecté entre une source de tension constante et le premier élément capacitif, et des seconds circuits de contrôle de courant pour délivrer un courant depuis la source de tension constante vers le premier élément capacitif lorsque la tension aux bornes du premier élément capacitif est 30 supérieure à une deuxième valeur prédéterminée. 9. Circuit d'allumage de lampe à décharge (1) selon la 8, caractérisé en ce que les premiers circuits de contrôle de courant peuvent être actionnés pour interrompre l'alimentation du second signal de courant vers le premier élément capacitif après que la tension 35 aux bornes du premier élément capacitif a atteint une troisième valeur prédéterminée supérieure à la deuxième valeur prédéterminée, et latroisième valeur prédéterminée est inférieure ou égale à la valeur de la tension aux bornes du premier élément capacitif lorsque le premier signal différentiel (Sd1) a atteint sa valeur maximale. 10. Circuit d'allumage de lampe à décharge (1) selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que les premiers circuits de calcul intégral comportent des circuits de calcul de fonction (161) pour recevoir le premier signal différentiel (Sd1) et générer le second signal différentiel (Sd2), et en ce que les circuits de calcul de fonction (161) peuvent être actionnés pour convertir le premier signal différentiel (Sd1) en second signal différentiel (Sd2) selon une fonction ayant une première pente positive lorsque l'amplitude du premier signal différentiel (Sd1) est inférieure à une quatrième valeur prédéterminée, et pour convertir le premier signal différentiel (Sd1) en second signal différentiel (Sd2) selon une fonction ayant une seconde pente positive inférieure à la première pente lorsque l'amplitude du premier signal différentiel (Sd1) est supérieure à la quatrième valeur prédéterminée. | H | H05 | H05B | H05B 21 | H05B 21/288 |
FR2888780 | A1 | ENSEMBLE DE SUSPENSION DESTINE A UN VEHICULE | 20,070,126 | La présente invention concerne un quadricycle. L'invention concerne également un véhicule équipé d'un tel ensemble de suspension. Elle trouvera son application en particulier dans le domaine automobile pour la réalisation d'organes de suspension pour chaque roue du véhicule en adéquation avec des paramètres de fonctionnement et en particulier des paramètres de raideur prédéterminés. Le présent demandeur est déjà à l'origine d'avancées fondamentales io dans le domaine des suspensions. En particulier, le principe dit CONTRACTIVE (marque déposée) du même déposant est une suspension dotée de deux raideurs distinctes qui s'articulent autour de la position statique du véhicule avec une phase de compression et une phase de détente. Selon ce principe développé notamment dans le document WO-A-91/04876, la raideur de la suspension en course de détente est nettement supérieure à celle de la suspension en course de compression avec un rapport de l'ordre de 1 à 3. Une flexibilité de raccordement est par ailleurs insérée entre la zone de raideur linéaire de la phase de détente et la phase de compression de sorte à éviter un passage trop abrupt entre les deux. WO-91/04876 en montre un exemple de réalisation. Une alternative est présentée par exemple dans le document WO-98/26193. Ce principe de suspension a d'ores et déjà montré son efficacité permettant de diminuer fortement l'importance, voire de supprimer les barres anti roulis généralement utilisées avec des suspensions classiques. Il s'avère cependant que ce type de suspension doit répondre à des paramètres de fonctionnement très précis pour donner pleinement satisfaction. En particulier, le point correspondant au changement entre les deux phases de travail de la suspension (compression et détente) qui se situe dans la position statique du véhicule doit être déterminé de façon précise pour créer un point de référence de fonctionnement autostabilisant. Un mauvais positionnement de ce point de basculement pourrait sérieusement dégrader la tenue de route et/ou le confort du véhicule, étant rappelé que la suspension CONTRACTIVE met en oeuvre une forte variation de raideur entre la détente et la compression. Les publications de brevets précitées appellent à "un changement des raideurs en position statique du véhicule". Le développement et les diverses réalisations effectuées au cours de plusieurs années d'activité ont démontré l'existence de deux difficultés: - En premier, il existe pratiquement autant de définitions de "la position statique io d'un véhicule" qu'il existe de constructeurs; la définition de "la position statique d'un véhicule" va selon le constructeur concerné - du "véhicule absolument vide" à la définition "avec une charge correspondant à 4 personnes de 80 kg sur les sièges + 40 kg dans le coffre" ! La différence de ces définitions induit une variation d'assiette considérable qui nuit d'une façon irrémédiable au bon comportement du véhicule; en effet, le changement des raideurs selon une définition de position statique correspondant à "véhicule vide" induirait une tenue d'assiette trop dégradée une fois le véhicule chargé. En revanche, une définition de position statique correspondant à "avec une charge correspondant à 4 personnes de 80 kg sur les sièges + 40 kg dans le coffre" induirait un confort inacceptable lorsque le véhicule se trouvera chargé avec une seule personne et le coffre vide. - En deuxième, tout comme un véhicule doté de suspensions classiques avec barres anti-dévers, un véhicule doté de suspensions "Contractives" subira une dégradation de sa tenue d'assiette lorsque le véhicule sera fortement chargé ; pour éviter d'avoir à recourir à des techniques plus complexes et plus onéreuses telles que la correction d'assiette ou encore, pour la technique Contractive, à une "précontrainte asservie à la charge" - et pour permettre un fonctionnement conforme aux critères d'acceptation de l'ensemble des constructeurs, un développement très lourd a été nécessaire pour aboutir à une définition de la "position statique théorique Contractive" qui puisse être appliquée à l'ensemble des véhicules. - L'objet de l'invention est entre autres considérations de définir très précisément une position statique théorique Contractive ce qui permettra de fixer très précisément le point de basculement des raideurs. Outre la définition précise de ce point de basculement, le demandeur a également, après de nombreux travaux, constaté que d'autres paramètres devaient être fixés précisément notamment le A de raideur, l'importance de la zone de raideur de raccordement, et la raideur propre des éléments notamment le ressort de sustentation. Le demandeur a ainsi constaté avec surprise que le point de io basculement entre la phase de compression et la phase de détente devait se situer à un niveau tout à fait théorique, car non roulant et ce, avec des paramètres de fonctionnement inhabituels à savoir un réservoir de carburant vide et une charge comprise entre 67 et 83 kilos sur chacune des places avant du véhicule. Bien qu'il s'agisse d'une configuration non roulante, c'est en positionnant le point de basculement des raideurs conformément à cette position statique théorique que les meilleurs résultats seront obtenus. Comme nous l'avons vu plus haut, ce résultat est d'autant plus surprenant qu'on pouvait légitimement craindre une dégradation de la tenue d'assiette lors d'une forte variation de charge en particulier sur l'essieu arrière. Or, suivant des paramètres développés selon la présente invention, la dégradation résultant d'une variation de chargement sur la suspension cidessus proposée reste très contenue et n'est pas supérieure à la dégradation observée avec des suspensions classiques sur un même véhicule. D'autres buts et avantages apparaîtront au cours de la description qui suit qui présente un mode de réalisation préféré de l'invention cependant non limitatif. Auparavant, il est rappelé que l'invention concerne un ensemble de suspension destiné à un véhicule quadricycle à au moins deux places avants comprenant un dispositif de suspension pour chaque roue du véhicule, Ensemble de suspension destiné à un véhicule quadricycle à au moins deux places avant comprenant un dispositif de suspension pour chaque roue du véhicule, chaque dispositif étant pourvu d'éléments élastiques en phase de compression (C) et d'éléments élastiques en phase de détente de valeurs très différentes avec une raideur de détente supérieure à celle des éléments élastiques en phase de compression (C), caractérisé par le fait que le point de basculement entre la phase de compression (C) et la phase de détente (DL + RP) est localisé au niveau de la position statique du véhicule en ordre de marche avec un réservoir de carburant vide et une charge de masse comprise entre 67 kg et 83 kg sur chaque place avant. Suivant des variantes préférées améliorant encore le résultat obtenu pour l'ensemble des suspensions, cet ensemble est tel que: io - les dispositifs de suspension présentent en phase de détente une zone de raideur linéaire et une zone de raideur de raccordement, de raideur inférieure et très progressive située entre la zone de raideur linéaire et le point de basculement. - la zone de raideur de raccordement est comprise entre 25% et 45% de la totalité de la course de la phase de détente. - la zone de raideur de raccordement est comprise entre 30% et 40% de la totalité de la course de la phase de détente. - chaque dispositif comporte des éléments élastiques en phase de compression dotés d'un ressort de sustentation configuré pour produire une fréquence d'oscillation naturelle des suspensions du véhicule comprise entre 1,25 et 1,50 Hertz pour les roues de l'essieu avant. - chaque dispositif comporte des éléments élastiques en phase de compression dotés d'un ressort de sustentation configuré pour avoir une fréquence d'oscillation naturelle à la position statique du véhicule comprise entre 1,25 et 1,75 Hertz pour les roues de l'essieu arrière. - le rapport de raideur entre la zone linéaire de la phase de détente et celle correspondant à la phase de sustentation est compris entre 3,2 et 3, 7 pour les roues de l'essieu avant. - le rapport de raideur entre la zone linéaire de la phase de détente et celle correspondant à la phase de sustentation est compris entre 3,0 et 3, 5 pour les roues de l'essieu arrière. L'invention concerne également un véhicule équipé d'un ensemble de suspension selon l'invention. Les dessins ci-joints sont donnés à titre d'exemples et ne sont pas limitatifs de l'invention. Ils représentent seulement un mode de réalisation de l'invention et permettront de la comprendre aisément. La figure 1 montre schématiquement différentes phases de 5 fonctionnement de la suspension de l'invention avec une courbe course/effort sur le bras de suspension d'une roue. La courbe 1 montre le comportement d'une suspension du type de l'invention et la courbe 2 montre un comportement de suspension classique. La figure 1 illustre également les variations de raideur de façon io schématique avec une paire de ressort. La figure 2 illustre une courbe charge/déplacement d'une suspension selon l'invention et la figure 3 présente plus précisément une courbe de raideur déplacement/charge pour la zone de raccordement progressif (RP). L'élément de suspension selon l'invention s'entend de l'ensemble des dispositifs de suspension nécessaires à l'équipement d'un véhicule du type quadricycle présentant au moins deux places avant. Généralement, l'invention s'appliquera à des véhicules comportant des sièges avant et également des sièges arrière. L'élément de suspension de l'invention comprend donc quatre dispositifs de suspension (un par roue), chacun des dispositifs étant pourvu de d'éléments élastiques en phase de compression et d'éléments élastiques en phase de détente avec une raideur en phase de détente supérieure à celle de la phase de compression. Selon l'invention, le point de basculement entre la phase de compression C et la phase de détente (DL + RP) est localisée à une position théorique et non roulante autour de la position statique du véhicule en ordre de marche définie selon l'invention par un véhicule doté d'un réservoir de carburant vide et une charge d'une masse comprise entre 65 et 83 kilos sur chacune des places avant. Une masse de 75 kilos sur chaque siège est préférée. Ce point de basculement permet de déterminer la zone de basculement des raideurs entre les deux phases de fonctionnement de la suspension. Cette zone de basculement des raideurs est repérée 5 en figure 1. On constate que, en phase de détente, la suspension se comporte comme un ressort principal 3 détendu avec, en parallèle, une compression d'un ressort additionnel 4 de plus grande raideur. Une butée de raccordement BR est positionnée pour être sollicitée en série avec le ressort additionnel; son action, avec sa raideur très progressive et asymptotique, telle qu'illustrée dans l'exemple de raideur fourni par la figure 3, modifie très progressivement la raideur en phase de détente jusqu'à la compression totale de la butée BR atteignant ainsi, à la fin de la phase de raccordement, la raideur de détente linéaire. io L'ensemble est équilibré au niveau de la zone de basculement des raideurs 5 correspondant à la position statique théorique de véhicule précédemment défini. Au delà de cette position, correspondant à la position statique théorique de la Contractive, le ressort 3 est comprimé alors que le ressort additionnel 4 est relâché. On obtient ainsi les trois phases de fonctionnement de la suspension à savoir une phase de détente, une phase de compression et une phase intermédiaire de transmission avec une flexibilité de raccordement. L'illustration schématique donnée en figure 1 n'est bien entendu pas limitative des réalisations industrielles que l'on peut concevoir. Selon l'invention, la zone de transition est située intégralement dans la toute première partie de la phase de détente comme présentée en figure 2. Dans ce cadre, la phase de détente comporte une zone de raideur linéaire DL et une zone de raideur de raccordement RP permettant de réaliser une flexibilité intermédiaire adoucissant la transition et le basculement entre détente et compression. Une butée de raccordement BR est visible en figure 1. Avantageusement, on a constaté que la zone de raideur de raccordement RP devait couvrir entre 25 et 45% de la course de la phase de détente selon que sera recherché un comportement typé sportif ou un comportement favorisant plus de confort. Plus précisément, les meilleurs résultats ont été obtenus avec une phase de raccordement comprise entre 30 et 40% de la totalité de la course de détente. Un autre point capital d'amélioration de la suspension CONTRACTIVE existante est donné par la présente invention avec une sélection de raideurs pour chacun des dispositifs de suspension. Plus précisément, on sélectionne la raideur de sustentation de façon précise avec toutefois une marge de manoeuvre suivant le cahier des charges du véhicule et selon que sera recherché plus de confort ou un tempérament plus sportif. L'intervalle de sélection des raideurs pour la phase de compression de l'essieu avant est celui qui correspondra aux valeurs produisant des fréquences io d'oscillation des suspensions comprises entre 1.25 hz et 1. 50 hz selon que sera recherché un comportement favorisant plus de confort ou un comportement typé sportif. Cet intervalle donne entière satisfaction pour les roues de l'essieu avant et également pour les roues de l'essieu arrière. La fréquence de l'essieu arrière sera choisie par l'homme de l'art en prenant en compte les critères suivants: l'élévation du niveau des fréquences d'oscillation de l'essieu arrière produira un comportement plus incisif de l'essieu avant, apportera un accroissement de la motricité pour les véhicules dotés de traction avant, enfin, pour des véhicules susceptibles de subir des fortes variations de charge sur l'essieu arrière, elle permettra de mieux équilibrer les fréquences d'oscillation avec le véhicule à pleine charge. Pour l'essieu arrière, cependant, il pourra être nécessaire de faire varier de façon plus importante la raideur notamment selon que l'on a affaire à un véhicule du type coupé à deux places présentant peu ou pas de variation des charges sur l'essieu arrière, une grosse berline du type à propulsion ou encore un véhicule à quatre roues motrices dont la variation de charge sur l'essieu arrière rapporté à la masse très importante du véhicule ne sera pas très significative; dans ces derniers cas on pourra opter pour un équilibre en isofréquence. En revanche, si l'on considère un véhicule ayant une masse beaucoup plus faible et dont la variation de charge sur l'essieu arrière peut être comparativement beaucoup plus importante, dans ce cas, on pourra augmenter la fréquence de l'essieu arrière afin que celle-ci reste plus équilibrée et du même ordre que celle adoptée pour l'essieu avant avec la pleine charge du véhicule. D'autre part, pour augmenter la motricité des véhicules à traction, ou encore pour en augmenter la réactivité de l'essieu avant, on pourra choisir d'augmenter la fréquence d'oscillation des ressorts de sustentation de l'essieu arrière. On a ainsi constaté que pour l'essieu arrière, la raideur d'oscillation pouvait être comprise entre 1,25 hertz et 1,75 hertz. On rappelle ci-après l'équation permettant la détermination de la io fréquence d'oscillation naturelle de la suspension en phase de compression en fonction de la masse appliquée sur la roue et la raideur de l'élément ressort: F = fréquence d'oscillation en hertz K = raideur en newtons/mètre M = masse en kilos Afin d'être conforme au critère de fonctionnement de suspension CONTRACTIVE développé dans les précédents brevets du demandeur (notamment les demandes précitées WO-91/04876 et WO- 98/26193), on choisira avantageusement un rapport de raideur entre la zone linéaire DL de la phase de détente et l'élément de ressort de sustentation supérieur à 3. Cela étant, les 15 années de développement de la suspension CONTTRACTIVE ont permis de constater que les meilleurs résultats étaient obtenus avec un rapport pour les roues de l'essieu avant compris entre 3,2 et 3,71 rapports considérés au niveau des éléments, ce qui prend en compte les dérives dues aux flexibilités parasites existant dans les suspensions et aussi à la dérive due à la flexibilité de raccordement et entre 3 et 3,5 toujours à l'élément pour les roues de l'essieu arrière. Les paramètres ci-dessus déterminés permettent la réalisation d'un ensemble de suspension fonctionnant sans barres anti-dévers pour un véhicule associant à la fois une grande efficacité de tenue de route avec un confort de haut niveau. F_ 1 11K 2FJ M | Ensemble de suspension destiné à un véhicule quadricycle à au moins deux places avant comprenant un dispositif de suspension pour chaque roue du véhicule, chaque dispositif étant pourvu d'éléments élastiques en phase de compression (C) et d'éléments élastiques en phase de détente de valeurs très différentes avec une raideur de détente supérieure à celle des éléments élastiques en phase de compression (C), caractérisé par le faitque le point de basculement entre la phase de compression (C) et la phase de détente est localisé au niveau de la position statique du véhicule en ordre de marche avec un réservoir de carburant vide et une charge de masse comprise entre 67 kg et 83 kg sur chaque place avant. | 1. Ensemble de suspension destiné à un véhicule quadricycle à au moins deux places avant comprenant un dispositif de suspension pour chaque roue du véhicule, chaque dispositif étant pourvu d'éléments élastiques en phase de compression (C) et d'éléments élastiques en phase de détente de valeurs très différentes avec une raideur de détente supérieure à celle des éléments élastiques en phase de compression (C), caractérisé par le fait que le point de basculement entre la phase de compression (C) et la io phase de détente (DL + RP) est localisé au niveau de la position statique du véhicule en ordre de marche avec un réservoir de carburant vide et une charge de masse comprise entre 67 kg et 83 kg sur chaque place avant. 2. Ensemble de suspension selon la 1 dans lequel les dispositifs de suspension présentent en phase de détente une zone de raideur linéaire (DL) et une zone de raideur de raccordement (RP), de raideur inférieure progressive située entre la zone de raideur linéaire (DL) et le point de basculement. 3. Ensemble de suspension selon la 2 dans lequel la zone de raideur de raccordement (RP) est comprise entre 25% et 45% de la totalité 20 de la course de la phase de détente. 4. Ensemble de suspension selon la 2 dans lequel la zone de raideur de raccordement (RP) est comprise entre 30% et 40% de la totalité course de la phase de détente. 5. Ensemble selon l'une quelconque des 2 à 4 dans lequel chaque dispositif comporte des éléments élastiques en phase de compression (C) dotés d'un ressort de sustentation configuré pour produire une fréquence d'oscillation naturelle des suspensions du véhicule comprise entre 1,25 et 1,50 Hertz pour les roues de l'essieu avant. 6. Ensemble selon la 5 dans lequel chaque dispositif comporte des éléments élastiques en phase de compression (C) dotés d'un ressort de sustentation configuré pour avoir une fréquence d'oscillation naturelle des suspensions du véhicule comprise entre 1,25 et 1,75 Hertz pour les roues de l'essieu arrière. 2888780 io 7. Ensemble selon la 5 ou 6 dans lequel le rapport de raideur au niveau de l'élément entre la zone de raideur linéaire (DL) de la phase de détente et celle correspondant au ressort de sustentation ou la phase de compression est compris entre 3,2 et 3,7 pour les roues de l'essieu avant. 8. Ensemble selon la 7 dans lequel le rapport de raideur au niveau de l'élément entre la zone de raideur linéaire (DL) de la phase de détente et celle correspondant au ressort de sustentation ou la phase de compression est compris entre 3,0 et 3,5 pour les roues de l'essieu arrière. 9. Véhicule intégrant un ensemble de suspension selon l'une quelconque io des 1 à 8. | B,F | B60,F16 | B60G,F16F | B60G 3,B60G 11,F16F 3,F16F 9 | B60G 3/00,B60G 11/00,F16F 3/00,F16F 9/48 |
FR2899768 | A1 | COMPLEMENT ALIMENTAIRE ANTIOXYDANT CONTENANT DES OLIGOPROANTHOCYANIDINES, DU GAMMA-TOCOPHEROL, DES CATECHINES ET BIFLAVANES, DE L'ACIDE CARNOSIQUE ET DU CARNOSOL | 20,071,019 | La présente invention concerne un complément alimentaire améliorant la réponse de l'organisme en réponse ou en prévention du stress oxydatif. D'une manière générale, un complément alimentaire (ou complément nutrition- nel) est un ensemble comestible destiné à compléter l'alimentation quotidienne d'un organisme humain en lui fournissant des nutriments ayant pour fonction de le renforcer ou d'atténuer, voire éliminer, un symptôme affectant celui-ci. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION Le stress oxydatif est aujourd'hui reconnu par la communauté scientifique comme un état physiologique perturbé qui est directement relié à plus de 200 maladies, qui vont des troubles cardiovasculaires, à la dégénéres- cence maculaire liée à l'âge en passant par les maladies de Parkinson et d'Alzheimer. Le stress oxydatif se définit par la surproduction de radicaux libres (ou espèces oxygénées réactives) par rapport aux défenses antioxydantes de l'organisme. Le 2.0 stress oxydatif est également considéré par la communauté scientifique comme un des principaux mécanismes responsables du vieillissement. L'ensembie de la population est concernée par le stress oxydatif car les facteurs favorisant la surproduc- 25 tion de radicaux libres sont nombreux et courants : expo- sition au soleil, stress psychologique, tabagisme, pollu- tion, surcharge pondérale, alimentation pro-oxydante (surconsommation de sucres simples, aliments riches en mauvais cholestérol LDL)... 30 L'alimentation est une source importante d'antioxydants pour permettre de lutter contre le stress oxydatif. Les fruits et légumes sont les aliments les plus antioxydants, c'est pourquoi il est généralement conseillé de manger cinq fruits et légumes par jour. Tou- 35 tefois, les études nutritionnelles montrent que la plu- 2 part des personnes n'atteignent pas ce seuil recommandé : d'après l'enquête INCA 1998 et 1999 et le Baromètre Santé Nutrition 2002, 60 % des français mangent moins de une portion et demi de fruits et moins de deux portions de légumes par jour. Cette sous-consommation de fruits et légumes est donc un handicap en terme de prévention de maladies. En effet l'étude SU.VI. MAX a démontré que la consommation d'antioxydants à des doses nutritionnelles permettait de réduire chez les hommes la mortalité de 37% et le risque de cancer de 31%. Or, il suffit d'une perturbation dje notre mode de vie (événement stressant, émotion forte, régime) pour que notre organisme n'arrive plus à produire suffisamment de défenses antioxydantes pour lutter contre l'augmentation de la production de radicaux libres. Ajoutée à une consommation insuffisante de fruits et légumes, une telle perturbation ou tout simplement l'adoption d'un mode de vie peu sain (habiter dans une grande ville polluée, être stressé(e) par son travail, avoir une alimentation désé- quilibrée) peut donc très facilement occasionner l'apparition d'un stress oxydatif et donc accélérer le processus de vieillissement. Certains compléments alimentaires antioxydants ont été lancés ces dernières années mais la mesure de leur pouvoir antioxydant révèle qu'ils apportent finale-ment une faible dose d'antioxydants par rapport aux fruits et aux légumes. De plus les apports en antioxydants doivent être variés et ne pas se limiter à deux, trois ou quatre molécules antioxydantes (comme c'est le cas dans de nombreux produits actuellement sur le marché) afin de ne pas perturber les équilibres redox internes et éviter ainsi le développement du stress oxydatif. OBJET DE L'INVENTION Il serait donc intéressant de disposer d'un nou- veau moyen facile à utiliser favorisant le maintien ou le 3 retour à un équilibre interne entre la production de radicaux libres et le niveau de défenses antioxydantes afin d'éviter de développer un stress oxydatif. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION A cet effet, on prévoit selon l'invention, un complément alimentaire comprenant du gamma-tocophérol, des flavonoïdes, de l'acide carnosique et du carnosol. Le gamma-tocophérol est une des formes existantes de la vitamine E dans l'alimentation, tout comme l'alpha- I0 tocophérol. La vitamine E est un puissant antioxydant. Toutefois c'est le rapport alpha-tocophérol sur gamma-tocophérol qui pilote l'action antioxydante. Or il s'avère que la quasi-totalité des compléments alimentaires apportant de la vitamine E le font sous forme 15 d'alpha-tocophérol, ce qui crée un déséquilibre dans l'organisme. Les recherches scientifiques ont montré qu'augmenter la proportion de gamma-tocophérol par rapport à l'alpha-tocophérol permettait de mieux prévenir les maladies cardiovasculaires. 20 L'intérêt des flavonoïdes est double car d'une part les flavonoïdes neutralisent directement les radicaux libres et d'autre part ils agissent en synergie avec les vitamines C et E dans la neutralisation des radicaux libres. En effet les vitamines C et E donnent un électron 25 aux radicaux libres afin de les stabiliser. Mais ensuite ces vitamines C et E se retrouvent sous forme oxydée et ne peuvent plus lutter contre les radicaux libres. Les flavonoïdes permettent de régénérer sous forme réduite les vitamines C et E afin de continuer à lutter contre 30 les radicaux libres. Selon un mode de réalisation particulier, le complément alimentaire comprend : - de l'acide carnosique et du carnosol, - des oligo-proanthocyanidines, 35 - du gamma-tocophérol, 4 - des catéchines et biflavanes. Les oligo-proanthocyanidines sont des flavonoïdes dont l'activité antioxydante est 50 fois supérieure à celle des vitamines C et E. L'acide carnosique et le car- nosol sont de puissants antioxydants qui viennent renforcer l'action des oligo-proanthocyanidines dans la lutte contre les radicaux libres et la régénération des formes actives des vitamines C et E. De préférence, le complément alimentaire com- prend : - un extrait sec de romarin contenant de l'acide carnosique et du carnosol, - un extrait sec de raisin contenant des oligoproanthocyanidines, - un extrait de soja contenant du gamma-tocophérol, - un extrait sec de myrtille contenant des catéchines et biflavanes. L'extrait de myrtille apporte également de la 2.0 vitamine C. La vitamine C est hydrophile donc elle exerce son activité antioxydante principalement en milieu aqueux. La vitamine E est lipophile et exerce donc son action antioxydante en milieu lipidique. Les oligoproanthocyanidines complètent donc de manière intéres- 25 sante dans un complément alimentaire les vitamines C et E car leur action antioxydante s'exerce à la fois en milieu aqueux et milieu lipidique. L'intérêt des extraits de raisin, myrtille et ro-marin réside également dans le fait qu'en tant que subs- 30 tance naturelle non purifiée ils apportent de nombreux composés antioxydants qui ne se limitent pas à ceux cités précédemment. C'est cet apport de nombreux antioxydants qui permet d'agir sur de multiples chaînes d'oxydoréduction de l'organisme et ainsi d'induire un équilibre 35 entre production de radicaux libres et défenses antioxy- dantes de manière générale dans tout l'organisme. De préférence, le complément alimentaire comprend un extrait de thé vert, un extrait d'acérola, de l'acide ascorbique, du sélénium et du zinc. 5 Les extraits de thé vert et d'acérola, l'acide ascorbique, le sélénium et le zinc sont des composés antioxydants qui viennent renforcer l'action antioxydante du complément alimentaire. L'action antioxydante du complément alimentaire est mesurée grâce au test CRAC et garantit au minimum 2000 unités ORAC. Cette preuve de l'efficacité de ce complément alimentaire est importante car d'une part de nombreux autres compléments alimentaires antioxydants actuellement commercialisés ont en réalité un faible pou- voir antioxydant. D'autre part des nutritionnistes américains conseillent de consommer entre 3000 et 5000 unités ORAC par jour afin de limiter le vieillissement de l'organisme et de prévenir le stress oxydatif. Or l'alimentation des Français n'apporte que 1500 unités CRAC chaque jour. Donc le complément alimentaire ci-dessus est un moyen efficace de lutter contre le stress oxydatif puisque son action antioxydante en complément de l'alimentation est prouvée. D'autres caractéristiques et avantages de l'in- vention ressortiront à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation particulier non limitatif de l'invention. Le complément alimentaire conforme à l'invention comprend un extrait sec de soja, de raisin, de myrtille et de romarin. L'extrait de soja est garanti non OGM et dosé entre 18 et 21 de gamma-tocophérol environ. L'extrait sec de raisin est du marc de raisin présenté sous forme de poudre obtenue par pulvérisation du marc séché et tamisage de la poudre obtenue. L'extrait sec de myrtille contient 25% d'anthocyanidines et a été obtenu par une méthode d'extraction hydroalcoolique (alcool/eau dans un rapport 80 : 20) du fruit de la plante. L'extrait sec de romarin est obtenu à partir des feuilles de romarin avec de l'éthanol à 30%. Le complément alimentaire comprend en outre un extrait de thé vert, un extrait d'acérola, du sélénium sous forme de levure de sélénium, du zinc sous forme de sulfate de zinc, de l'acide ascorbique, du sorbitol et du stéarate de magnésium. Le complément alimentaire comprend, en poids, en-viron . - 23% d'extrait sec de romarin - 4 % d'extrait sec de raisin, - 3% de gamma-tocophérol, - 2% d'extrait sec de myrtille, - 12% d'extrait de thé vert, - 3% de sulfate de zinc, - 3% de levure de sélénium, - 2% d'extrait d'acérola, - 2% d'acide ascorbique, - 43% de sorbitol, - 2% de stéarate de magnésium. Plus précisément, le complément alimentaire se présente ici sous la forme d'un comprimé de 650 mg. La composition de ce comprimé est de : - 150 mg d'extrait sec de romarin mg d'extrait sec de raisin, - 18,35 mg de gamma-tocophérol - 15 mg d'extrait sec de myrtille - 80 mg d'extrait de thé vert - 21 mg de sulfate de zinc - 18,75 mg de levure de sélénium - 15 mg d'extrait d'acérola 20 25 30 35 7 - 12,85 mg d'acide ascorbique - 281,05 mg de sorbitol - 13 mg de stéarate de magnésium. Une posologie adaptée à une grande part des cas est de 2 comprimés par jour. Les différents constituants se présentent sous forme de poudres qui sont mélangées en tamisant dans l'ordre . - la moitié du sorbitol, - les autres composants à l'exception du stéarate de magnésium, - le reste du sorbitol, - le stéarate de magnésium. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et on peut y apporter des va-riantes de réalisation sans sortir du cadre de l'invention tel que défini par les revendicationsä En particulier, la composition du complément alimentaire peut être différente de celle décrite et ne pas comporter par exemple d'extrait de thé vert, d'extrait d'acérola, du sélénium sous forme de levure de sélénium, du zinc sous forme de sulfate de zinc, de l'acide ascorbique, du sorbitol et du stéarate de magnésium... Ces composants peuvent être supprimés ou remplacer par des com- posants équivalents. Le gamma-tocophérol, les oligoproanthocyanidines, les catéchines et biflavanes et l'acide carnosique peuvent en outre être fournis par d'autres ingrédients que le soja, le marc de raisin, la myrtille et le romarin. Le complément alimentaire peut incorporer d'autres flavonoïdes que ceux décrits. Le complément alimentaire peut se présenter sous d'autres formes galéniques et par exemple sous forme de gélules, la composition du complémentaire pouvant alors incorporer un excipient. Ainsi, selon une autre formulation, le complément 1 0 8 alimentaire peut comprendre, en poids, environ : - 20% d'extrait sec de romarin, - 7 d'extrait sec de raisin, - 3% de gamma-tocophérol, - 7% d'extrait sec de myrtille, - 8% d'extrait de thé vert, - 3% de sulfate de zinc, - 3% de levure de sélénium, - 2% d'extrait d'acérola, - 1% d'acide ascorbique, -44% de sorbitol, - 2% de stéarate de magnésium | L'invention concerne un complément alimentaire antioxydant contenant des oligo-proanthocyanidines, du gamma-tocophérol, des catéchines et biflavanes, de l'acide carnosique et du carnosol. | 1. Complément alimentaire comprenant du gamma-tocophérol, des flavonoïdes, de l'acide carnosique et du carnosol. 2. Complément alimentaire selon la 1, caractérisé en ce que le gamma-tocophérol est issu du soja. 3. Complément alimentaire selon la 1.0 1, caractérisé en ce que les flavonoïdes comprennent des oligo-proanthocyanidines. 4. Complément alimentaire selon la 3, caractérisé en ce que les oligo-proanthocyanidines sont issues du raisin. 15 5. Complément alimentaire selon la 1, caractérisé en ce que les flavonoïdes comprennent des catéchines et biflavanes. 6. Complément alimentaire selon la 5, caractérisé en ce que les catéchines et biflavanes 20 sont issues d'un extrait de myrtille. 7. Complément alimentaire selon la 1, caractérisé en ce que l'acide carnosique et le carnosol sont issus d'un extrait de romarin. 8. Complément alimentaire selon la 2.5 1, comprenant un extrait de thé vert. 9. Complément alimentaire selon la 1, comprenant un extrait d'acérola. 10. Complément alimentaire selon la 1, comprenant de l'acide ascorbique. 30 11. Complément alimentaire selon la 1, comprenant du sélénium. 12. Complément alimentaire selon la 1, comprenant du zinc. 13. Complément alimentaire selon la 35 1, comprenant du sorbitol. 10 14. Complément alimentaire selon la 1, comprenant du stéarate de magnésium. 15. Complément alimentaire selon la 1, comprenant . - de l'acide carnosique et du carnosol, - des oligo-proanthocyanidines, - du gamma-tocophérol, - des catéchises et biflavanes. 16. Complément alimentaire selon la 15, comprenant : - un extrait sec de romarin contenant de l'acide carnosique et du carnosol, -un extrait sec de raisin contenant des oligoproanthocyanidines, - un extrait de soja contenant du gamma-tocophérol, - un extrait sec de myrtille contenant des catéchines et biflavanes. 17. Complément alimentaire selon la 16, comprenant : - un extrait de thé vert, - du sulfate de zinc, - de la levure de sélénium, -un extrait d'acérola, - de l'acide ascorbique, - du sorbitol, - du stéarate de magnésium. 18. Complément alimentaire selon la 17, caractérisé en ce qu'il comprend, en poids, environ : - 23% d'extrait sec de romarin, - 4 % d'extrait sec de raisin, - 3% de gamma-tocophérol, - 2% d'extrait sec de myrtille, - 12% d'extrait de thé vert, - 3% de sulfate de zinc,11 - 3% de levure de sélénium, - 2% d'extrait d'acérola, - 2% d'acide ascorbique, -43% de sorbitol, - 2% de stéarate de magnésium. | A | A23 | A23L | A23L 33 | A23L 33/15 |
FR2898098 | A1 | PROCEDE DE GESTION D'UN VEHICULE AUTOMOBILE. | 20,070,907 | Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de gestion d'un moteur à combustion interne comportant un moteur et une transmission avec de préférence un rapport de transmission variant par paliers. L'invention concerne également un programme d'ordinateur, un support de mémoire électrique et une installation de commande et/ou de régulation pour la mise en oeuvre du procédé. Etat de la technique Pour la commande et la régulation de certaines fonctions d'un véhicule automobile, il est nécessaire pour l'installation de commande et/ou de régulation de connaître le rapport de vitesses actuel. En particulier, pour des raisons d'économie, les boîtes de vitesses ne sont pas habituellement équipées de capteurs. L'unique capteur détecté dans les boîtes de vitesses habituelles par un capteur est la marche arrière. Pour néanmoins qu'une installation de commande et/ ou de régulation serve au fonctionnement d'un véhicule dispose d'une grandeur d'entrée caractérisant le rapport de transmission ou rapport de vitesses actuel, on détermine le rapport de vitesses actuel à partir du rapport actuel entre la vitesse du véhicule et la vitesse de rotation du vilebrequin du moteur entraînant le véhicule. La vitesse de rotation est fournie par un capteur de vitesse de rotation ; la vitesse de déplacement du véhicule est obtenue à partir de la périphérie d'une roue et d'au moins un capteur de roue qui saisit la vitesse de rotation de la roue. Il est possible de déterminer la vitesse du véhicule également à l'aide de la vitesse de rotation du vilebrequin ou de l'arbre de sortie de la boîte de vitesses. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un procédé du type défini ci-dessus, pour permettre de déterminer le rapport de transmission actuel dans un nombre de situations aussi divers que possi-ble du fonctionnement du véhicule automobile et cela d'une façon économique. Exposé et avantages de l'invention A cet effet l'invention concerne un procédé du type défini ci-dessus, caractérisé en ce qu'on détermine le rapport de transmission ac- tuel au moins indirectement à partir de l'accélération du véhicule et du gradient de vitesse de rotation. Le procédé selon l'invention permet de déterminer le rapport de transmission actuel sans nécessiter plusieurs capteurs pour équiper la boîte de vitesse et sans qu'il soit nécessaire de connaître la vitesse de dé-placement actuelle du véhicule. Même en cas de défaillance d'un capteur qui fournit un signal pour déterminer la vitesse de déplacement du véhicule, on peut toujours déterminer le rapport de transmission actuel. En effet, selon l'invention, la relation entre l'accélération du véhicule et le gradient de la vitesse de rotation dépend étalement du rapport de transmission actuel. Il est à remarquer que tous les paramètres évoqués peuvent également être remplacés par des grandeurs couplées à chaque paramètre et qui les caractérisent ainsi. Cela s'applique à l'expression détermination au moins de manière indirecte . L'accélération longitudinale du véhicule peut par exemple se saisir à l'aide d'un capteur comme dans les systèmes de sécurité connus tels que les systèmes ESP ou les systèmes de déclenchement des coussins gonflables. Il est particulièrement avantageux car cette solution est encore plus économique que l'accélération longitudinale du véhicule se dé- termine par une force agissant sur le véhicule par exemple la force résistante et la masse du véhicule. Cette relation connue depuis Newton permet de déterminer l'accélération longitudinale du véhicule sans utiliser de capteur d'accélération particulier. La force agissant sur le véhicule et influençant son état de mouvement peut être obtenue avec une très bonne approximation et sans calcul important comme somme d'au moins une force générée par le moteur à combustion interne et d'au moins une force dépendant de l'état actuel du véhicule. Une possibilité simple pour déterminer une grandeur caractérisant avec une bonne précision la force engendrée par le moteur à combustion interne consiste à diviser le couple d'entraînement de roue par le diamètre ou rayon de la roue motrice. Le couple d'entraînement de roue ou couple moteur de roue résulte lui-même de façon simple du produit du couple d'embrayage, du rendement de la ligne de transmission et du rapport de transmission lui-même. Le couple d'embrayage est fourni à partir d'un signal de capteur ou s'obtient par calcul ou par exemple à l'aide d'un champ de caractéristiques en utilisant le point de fonctionnement actuel (charge d'air, dose de carburant, vitesse de rotation, etc.) du moteur à combustion interne. Le rendement de la ligne de transmission dépend également de la charge et s'obtient par des essais effectués au préalable. L'état actuel du véhicule nécessaire pour résoudre l'équation de Newton évoquée ci-dessus peut être défini en bonne approximation suffisante pour la présente application afin de déterminer le rapport de transmission actuel, par l'inclinaison longitudinale de la chaussée et/ou par la masse du véhicule. La masse du véhicule est de façon simplifiée la masse nominale du véhicule ; on peut obtenir une précision plus élevée en utilisant les signaux de capteur qui déterminent la masse du véhicule. Le rapport actuel de transmission (i) s'obtient par la résolu-10 tion de l'équation quadratique suivante : C2 * nmot2 * i2 + (C3 * nmot - Cl * MK) * i + C4 * sin a + ngas = 0 dans celle-ci: 15 i = Rapport de transmission total actuel C1-C4 = Constantes nmot = Vitesse de rotation du moteur ngas = Gradient de la vitesse de rotation 20 MK = Couple d'embrayage a = Inclinaison longitudinale de la chaussée. Les constantes C1-C4 peuvent se déterminer de façon préalable par des essais en faisant fonctionner le véhicule de masse connue à 25 des points de fonctionnement différents, connus et définis par la vitesse de rotation et le rapport de transmission pour un gradient de vitesse de rotation = 0 et pour une inclinaison longitudinale de la chaussée = O. La constante C4 peut ensuite se déterminer en faisant fonctionner le véhicule de masse caractéristique, à un point de fonctionnement connu et défini 30 par la vitesse de rotation et le rapport de transmission pour un gradient de vitesse de rotation = 0 et pour une inclinaison longitudinale définie de la chaussée et qui est # O. La constante C4 qui dépend principalement de la masse du véhicule et de l'inclinaison longitudinale peut toutefois se déterminer en 35 permanence pendant le fonctionnement normal du véhicule et être actualisée par la résolution de l'équation suivante : "-FAT (iR *iA *(Cl*MK -C3*nmot)-C2*(iR *iA *nmot)2 -ngas) dt C4 = sin a, AT i dans celle-ci : iR = Rapport de transmission connu de manière définie iA = Démultiplication de l'essieu moteur to = Début de l'intégration AT = Durée de l'intégration. Comme dans la plupart des véhicules il n'y a pas de transmission réglable en continu, mais une boîte de vitesse avec des rapports discrets, l'invention propose de déterminer le rapport actuel à partir du rapport de transmission actuel obtenu. Pour cela, on prévoir des bandes de tolérance pour les rapports de transmission pour les différents rapports de vitesses et ensuite on vérifie dans quelle bande de tolérance se trouve le rapport de transmission actuel obtenu. Selon un développement, à partir du rapport actuel déterminé et de la vitesse de rotation actuelle du moteur à combustion interne, on détermine une valeur de remplacement de la vitesse du véhicule. A l'aide de cette valeur de remplacement, on dispose de la vitesse de déplacement du véhicule nécessaire pour de nombreuses fonctions de commande et de régulation du véhicule, également indépendamment du signal que fournirait un capteur de roue. Cela améliore la sécurité de fonctionnement du véhicule par une augmentation de la redondance du système ; Selon un autre développement, on contrôle la plausibilité de la valeur de substitution et on exécute une mesure si cette valeur de substitution n'est pas plausible. On peut envisager par exemple une limitation à une valeur maximale qui tient compte de l'état de fonctionnement du véhicule dont les roues patinent. Si en cas de rapport de vitesses con- sidéré comme stable et de transmission de force (embrayage), on dépasse une limite de vitesse fixe spécifique au rapport de vitesses, cette limite remplace la valeur obtenue par exemple jusqu'au prochain dépassement de cette limite. La détection assurée du rapport de transmission actuel à l'aide du procédé décrit ci-dessus n'est possible que s'il y a une transmis- sion de force entre le moteur à combustion interne et une roue motrice. Si cette transmission de force disparaît, on ne peut plus garantir la détection du rapport de vitesses. Cela ne permet pas non plus de garantir la détermination de la vitesse de déplacement de sorte qu'à titre de substitution on traite la dernière valeur de vitesse reconnue comme garantie, par exemple par une fonction de filtre selon le temps pour correspondre à un comportement caractéristique de fin de mouvement. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation préférentiel représenté dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue de côté d'un véhicule, - la figure 2 est une vue schématique de la ligne de transmission du véhicule de la figure 1, - la figure 3 est un schéma par blocs du procédé de gestion du véhicule selon la figure 1, et -la figure 4 est un schéma par blocs d'un autre procédé de gestion du véhicule de la figure 1. Description de modes de réalisation Selon la figure 1, un véhicule portant la référence 10 est entraîné par un moteur à combustion interne qui fait partie d'une ligne de transmission 12 représentée schématiquement à la figure 2 et porte la référence 14 ; la ligne de transmission 12 n'est pas représentée à la figure 1. Le véhicule 10 comporte un capteur d'inclinaison 16 qui détecte l'inclinaison longitudinale a du véhicule. Selon la figure 2, le moteur à combustion interne 14 en- traîne un vilebrequin 18 dont la vitesse de rotation nmot est détectée par un capteur de vitesse de rotation 20. Le vilebrequin 18 est relié à un embrayage 22 faisant également partie de la ligne de transmission 12. Le couple appliqué à l'embrayage 22 pendant le fonctionnement du véhicule 10 et du moteur à combustion interne 14 peut se déterminer par un cap- teur de couple ou comme dans le présent exemple de réalisation par une installation de commande et de régulation 24 en s'appuyant sur différents paramètres de fonctionnement du moteur à combustion interne 14 comme par exemple la quantité de carburant à injecter, la charge d'air, la vitesse de rotation nmot, etc.. Le couple correspondant porte la référence MK. En aval de l'embrayage 22, la ligne de transmission 12 comporte une boîte de vitesses 26 à rapports discrets. Pour détecter la marche arrière, la boîte de vitesses 26 est équipée d'un capteur 27. La détection des autres rapports de vitesses se fait selon des procédés diffé- rents qui seront détaillés ultérieurement. En aval de la boîte de vitesses 26, il y a un différentiel d'essieu 28 qui répartit le couple entre les roues motrices 30. Dans le présent exemple de réalisation, les roues motrices sont les roues arrière du véhicule 10. Les roues avant 32 du véhicule 10 ne sont pas motrices. La vitesse de rotation des roues avant est détectée par les capteurs de roues 34 (voir figure 1). Le fonctionnement du véhicule est commandé et régulé par l'installation de commande et de régulation 24. Celle-ci reçoit les signaux d'entrée de différents capteurs par exemple des capteurs d'inclinaison 16, les capteurs de vitesse de rotation 20, les capteurs de boîte de vitesses 27 et les capteurs de roues 34. En tenant compte de ces différents signaux d'entrée, on commande globalement d'une part le moteur à combustion interne 14 et d'autre part le véhicule 10. En fonctionnement normal du véhicule 10, on détermine la vitesse de déplacement du véhicule en s'appuyant sur les signaux des capteurs de roues 34 et du diamètre D des roues avant 32. La connaissance de la vitesse de déplacement du véhicule et de la vitesse de rotation nmot du vilebrequin 18 permet de déterminer la transmission globale actuelle (boîte de vitesses 26 et différentiel d'essieu 28) itot. Comme les va-leurs correspondantes des différents rapports de vitesses de la boîte de vitesses 26 sont enregistrées dans une mémoire de l'installation de commande et de régulation 24, la comparaison du rapport de transmission total itot, actuel, divisé par la démultiplication d'essieu moteur iA et des rapports totaux de transmission, enregistrés en mémoire donnent le rap- port de vitesses actuel effectif G. avec n variant de 1 à m. Une variante de procédé pour déterminer le rapport de vitesses actuel G. sera décrite de manière plus détaillée en référence aux figures 3 et 4. Ce procédé permet de déterminer le rapport de vitesses actuel G. sans utiliser les signaux des capteurs de roues 34. Après le départ au point 36 (voir figure 3) au point 38, on résout l'équation quadratique 1 suivante pour donner le rapport de transmission total actuel i : C2~*i2+(C3*nmot -Cl*MK)*i+C4*sina+ngas=0 (1) a b c La solution de cette équation est l'expression binominale suivante : -b Vb2 -4*a*c i = 12 2a Dans cette formule Cl, C2, C3, C4 sont des constantes dé-5 terminées au préalable par des essais. Un procédé de détermination de ces constantes sera donné ultérieurement. (ngas) est le gradient actuel de vitesse de rotation c'est-à-dire la dérivée de la vitesse de rotation actuelle nmot fournie par le capteur de vitesse de rotation 20 en fonction du temps dt. L'équation (2) 10 donne deux rapports de transmission actuels il et i2. Au point 40, on défi-nit la plage de valeurs autorisées supérieure à zéro et inférieure à un rapport total maximum i.. Le rapport total maximum imax est le rapport total qui correspond à la marche arrière ou au premier rapport de vitesses. Cela permet d'éliminer celles des deux valeurs de rapport de transmission 15 total il et i2 obtenues au point 38. On obtient ainsi le rapport total effectif itot au point 40. Au point 42, on divise le rapport de transmission total dé-terminé itot par le rapport de transmission d'essieu iA (rapport du différentiel d'essieu 28) ce qui donne le rapport de transmission actuel 20 proprement dit iG de la boîte de vitesses 26. Ce rapport de transmission actuel déterminé iG doit être associé à un rapport de vitesses déterminé G. (n=1-m). Pour cela, au point 44, on attribue une bande de tolérance A au rapport de transmission de boîte de vitesses iGi...iGm. Puis, on détermine la plage iGn A dans laquelle se trouve le rapport de transmission actuel dé- 25 terminé iG. Au point 44 cela donne le rapport de vitesses actuel G. de la boîte de vitesses 26. Le procédé se termine au point 46. Les constantes C 1-C3 se déterminent au préalable par exemple par des essais. Pour ces essais, on fait fonctionner le véhicule 10 de manière stationnaire en connaissant sa masse, à des points de fonc- 30 tionnement différents, connus définis par la vitesse de rotation nmot et le rapport de transmission iG pour le gradient de vitesse de rotation ngas = 0 et une inclinaison longitudinale de la chaussée a = O. Les valeurs correspondantes sont substituées dans l'équation (3) suivante et le système d'équations résultant se résout en Cl, C2, C3 pour au moins trois états de 35 conduite : 7 (2) C2=MK*C1-nmot *C3 (3) i*nmot 2 15 20 La constante C4 se détermine d'une manière différente : Une possibilité simple consiste à déterminer la constante C4 au préalable en procédant également à des essais ; pour cela après avoir déterminer les constantes C 1-C4, on fait fonctionner le véhicule 10 dont on connaît la masse à un point de fonctionnement connu, défini par la vitesse de rotation nmot et le rapport de transmission iG pour un gradient de vitesse de rotation ngas = 0 et une inclinaison longitudinale con- lo nue de la chaussée a # O. La solution découle de la résolution de l'équation 4 suivante : C2*i2 *nmot2+i*(MK *Clùnmot *C3) =1*(MK *Ci ùnmot *C3)ùC2 *i2 *nmot 2 C40= ù sin a sin oc (4) En variante, on peut également déterminer la constante C4 (celle-ci n'est plus réellement une constante au sens proprement dit) de manière continue pendant le fonctionnement du véhicule 10 pour l'adapter à l'aide de l'équation (5) suivante : "-FAT (iR *iA *(Cl*MK -C3*nmot) -C2*(iR *iA *nmot) 2 -ngas) dt C4 = sin a, OT i L'application de l'équation (5) résulte de la figure 6 : 25 Après le départ au point 48, on vérifie au point 50 si le rapport actuel de vitesses G. est connu de manière certaine. Cela est toujours le cas pour la marche arrière GR car la marche arrière est détectée par un capteur de boîte de vitesses 27 propre à la marche arrière. C'est pourquoi dans l'équation (5) on a introduit le rapport de vitesses iR correspondant à 30 la marche arrière GR. Si cela est le cas, au point 52, on vérifie si l'inclinaison longitudinale saisie par le capteur d'inclinaison 16 esta # O. Si ces deux conditions sont remplies, on résout l'équation (5) au point 54. Si les conditions des points 50 et 52 ne sont pas remplies, on bloque la valeur actuelle de la constante C4 en l'enregistrant par exemple au point 35 56 dans une mémoire non volatile et on l'utilise comme valeur initiale (5) pour l'intégrateur 54 dès que les conditions d'activation des points 50 et 52 sont de nouveau remplies. Si la réponse au point 50 est négative, on fixe au point 58 la constante C4 égale à la valeur par défaut C40 déterminée au préalable. Le procédé est appliqué en permanence pendant le dé- placement. On peut déterminer la vitesse de déplacement du véhicule vfzg à l'aide de l'équation (6) suivante : vfzg = 2t*nmot*R (6) 1Gn Le procédé décrit ci-dessus permet ainsi et sans utiliser de capteur particulier sur la boîte de vitesses 26 et même sans les signaux des capteurs de roues 34 de déterminer le rapport actuel de vitesses G. et en s'appuyant sur le rapport total de transmission iGn et connaissant la vitesse de rotation nmot fournie par le capteur de vitesse de rotation 20 du vilebrequin 18 ainsi qu'en connaissant le périmètre 2* 7t * R des roues motrices 32, déterminer une valeur de la vitesse vfzg du véhicule. Cette vitesse peut s'utiliser comme valeur de substitution si les capteurs de roues 34 sont défectueux. On peut contrôler la plausibilité de la valeur de substitution vfzg en la comparant à une valeur minimale et/ ou une valeur maximale autorisée. En fonction du résultat du contrôle de plausibilité, on peut faire un enregistrement dans une mémoire de défaut. Le contrôle de plausibilité peut se faire suivant l'état de déplacement actuel du véhicule 10, à partir de la situation de fonctionnement du moteur à combustion interne 14 et des défauts reconnus par exemple des signaux de capteur déjà fournis. Il est également possible d'enregistrer dans une mémoire de défaut si par exemple on constate dans le bloc 42 que le rapport de transmission iG, obtenu se situe dans la frange limite entre des rapports de transmission discrets iGn de rapports de vitesses voisins dans la me-sure où on n'est pas à l'état débrayé, en ce que le rapport de vitesses obtenu se situe sur une valeur de défaut non plausible (par exemple égal à 0). On peut également utiliser de fortes variations du rapport de transmission obtenu iG comme critères pour faire l'enregistrement dans la mémoire de défaut. Enfin, on effectue toujours l'enregistrement dans une telle mémoire de défaut si soit la valeur de substitution utilisée ne correspond 5 10 25 30 plus à la précision requise fixée par exemple par la réglementation ou par d'autres spécifications. Les bases du procédé développé ci-dessus sont les suivantes : L'accélération (a) du véhicule ou ( CO * ngas) résulte de la force F appliquée au véhicule 10 de la masse (m) du véhicule 10 selon l'équation (7) suivante : a = CO * ngas = F (7) m La force F appliquée au véhicule 10 se compose de la force exercée par le moteur à combustion interne 14 (de préférence une force d'entraînement F+) et d'une force F_ dépendant de l'état actuel du véhicule (en général une résistance) selon l'équation (8) : 15 F = F+ + F_ (8) La force F+ engendrée par le moteur à combustion interne 10 peut se déterminer selon l'équation (9) en tenant compte du couple 20 moteur de roues MR appliqué aux roues motrices 32 et du diamètre ou rayon R des roues motrices 32 : F+ _ MR R Le couple moteur de roues MR résulte du produit du couple d'embrayage MK déjà évoqué ci-dessus, du rendement ri de la ligne de transmission 12 et du rapport de transmission total déterminé itot qui sera désigné dans les formules suivantes simplement par i, en appliquant la formule (10) : MR=MK*rl*i (10) La force F résultant de l'état actuel du véhicule 10 dépend principalement en première approximation de l'inclinaison longitudinale a 35 de la chaussée et de la masse m du véhicule 10 selon l'équation 11 sui- vante : (9) F_ = C2 * i2 * nmot2 + C3 * i * nmot + C4 * sin a (11) Les équations 7 à 11 donnent l'équation (12) suivante: ngas = i * (MK * Cl - nmot * C3)-C2 * i2 * nmot2 - C4 * sin a (12) La masse M du véhicule 10 est continue dans les constantes C 1-C4 de l'équation (12). En transformant l'équation (12), on obtient l'équation principale quadratique (1) dont la solution donne le rapport de transmission total recherché itot. Enfin, on peut déterminer le rapport de transmission actuel iG en s'appuyant sur l'accélération (a) du véhicule et un gradient de vitesse correspondant (ngas). Le procédé décrit ci-dessus peut alors être exécuté s'il y a une transmission de force dans la ligne de transmission 12 c'est-à-dire si l'embrayage 22 est embrayé. La détermination des constantes C 1-C3 se fait au préalable en utilisant la masse connue du véhicule pour permettre dans le fonctionnement proprement dit du véhicule une détermination aussi sûre que possible du rapport actuel de vitesses G.. En ou- tre, la précision de la détermination du rapport actuel de vitesses G. est d'autant plus grande que les autres facteurs d'influence sont réduits c'est-à-dire les forces perturbatrices agissant sur le véhicule. Cela signifie que la précision est par exemple la plus grande s'il n'y a pas de rang. 30 | Procédé de gestion d'un moteur à combustion interne (10) comportant un moteur (14) et une transmission (26) avec de préférence un rapport de transmission (iG) variant par paliers. On détermine le rapport de transmission actuel (iG) au moins indirectement à partir de l'accélération (a) du véhicule et du gradient de vitesse de rotation (ngas). | 1 ) Procédé de gestion d'un moteur à combustion interne (10) comportant un moteur (14) et une transmission (26) avec de préférence un rapport de transmission (iG) variant par paliers, caractérisé en ce qu' on détermine le rapport de transmission actuel (iG) au moins indirecte-ment à partir de l'accélération (a) du véhicule et du gradient de vitesse de rotation (ngas). 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'accélération (a) du véhicule est représentée par une force (F) agissant sur le véhicule (10) et la masse (m) du véhicule. 3 ) Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la force (F) agissant sur le véhicule (10) est représentée par la somme d'au moins une force (F+) générée par le moteur (14) et d'au moins une force (F) dépendant de l'état actuel du véhicule. 4 ) Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la force (F+) générée par le moteur (14) se détermine en tenant compte du couple des roues motrices (MR) et d'une grandeur caractérisant le diamètre 25 (D) de la roue motrice (30). 5 ) Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le couple de roues motrices (MR) est le produit d'un couple (MK), d'un ren-30 dement (ri) d'une transmission (12) et du rapport de transmission (i). 6 ) Procédé selon la 2, caractérisé en ce que l'état actuel du véhicule est influencé par l'inclinaison longitudinale (a) de 35 la chaussée et/ou par la masse (m) du véhicule. 7 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que 5 35le rapport de transmission actuel (i) résulte de la résolution de l'équation suivante : C2 * nmot2 * i2 + (C3 * nmot - Cl * MK) * i + C4 * sin a + ngas = 0 dans celle-ci: i = Rapport de transmission total actuel Cl-C4 = Constantes 10 nmot = Vitesse de rotation du moteur ngas = Gradient de la vitesse de rotation MK = Couple d'embrayage a = Inclinaison longitudinale de la chaussée. 15 8 ) Procédé selon la 7, caractérisé en ce que pour des constantes C 1-C3 connues, on obtient la constante C4 en fonctionnement normal du véhicule (10) comme solution de l'équation sui-vante : 20 "-FAT (iR *iA *(Cl*MK -C3*nmot) -C2*(iR *iA *nmot) 2 -ngas) dt C4 = sin a AT i dans celle-ci : iR = Rapport de transmission connu de manière définie iA = Démultiplication de l'essieu moteur to = Début de l'intégration AT = Durée de l'intégration. 30 9 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on détermine le rapport de vitesses actuel (G) à partir du rapport de transmission actuel (i) obtenu. 10 ) Procédé selon la 9, caractérisé en ce qu' à partir du rapport actuel (G) déterminé et de la vitesse de rotation actuelle (nmot) du moteur (14) on détermine une valeur de substitution de la vitesse (vfzg) du véhicule. 11 ) Procédé selon la 10, caractérisé en ce qu' on vérifie la plausibilité de la valeur de substitution (vfzg) et on prend une mesure si la valeur de substitution (vfzg) n'est pas plausible et on traite notamment la valeur de substitution (vfzg) par un filtre.10 | B | B60 | B60W | B60W 30 | B60W 30/18 |
FR2896832 | A1 | MAITRE CYLINDRE | 20,070,803 | L'invention concerne un maître-cylindre pour un système d'embrayage ou de frein hydraulique dans des véhicules automobiles, constitué par un boîtier, un piston qui est disposé de manière à être déplaçable axialement dans ce boîtier, limite la chambre de pression remplie par un liquide hydraulique et, lors de l'actionnement du maître-cylindre, est déplacé axialement au moyen d'une tige de piston agissant sur le piston et de ce fait place sous pression le liquide hydraulique. .10 De tels maîtres-cylindres sont connus depuis longtemps et comportent en général, comme cela est connu par exemple d'après le document allemand DE-OS 197 55 548, deux bagues d'étanchéité réglées en position et qui séparent de façon étanche le piston par rapport au boîtier. 15 Ces bagues d'étanchéité présentent la caractéristique de déclencher des vibrations dans le piston, réalisé par exemple en acier, en aluminium, en matière plastique avec une douille de piston formée d'un métal ou d'une matière plastique massive, lors d'un actionnement du maître- 20 cylindre en raison d'une liaison par adhérence, en raison de l'absence de l'établissement d'un film hydrodynamique, par exemple en raison de l'absence d'une lubrification, vibrations qui provoquent un grincement que l'on peut déceler acoustiquement et qui est gênant et perturbe le 25 confort: Cet inconvénient a été combattu dans la technique moyennant l'utilisation de moyens de lubrification spéciaux sur la surface du piston, d'une manière générale d'une façon non permanente, et notamment pas sur toute la durée de vie du maître-cylindre. 30 En outre de tels maîtres-cylindres sont soumis à des chocs de pression notamment dans le cas d'embrayages à friction, en raison de la mise en vibrations du cylindre récepteur - ce qui est déclenché la plupart du temps par des vibrations du moteur -, ces chocs de pression étant 35 transmis par ce dernier au piston du maître-cylindre par l'intermédiaire du circuit du fluide sous pression et, depuis le piston, par l'intermédiaire de la tige de piston, au moyen d'actionnement, par exemple une pédale d'embrayage ou un actionneur, ce qui peut conduire d'une part à une réduction du confort pour le conducteur et d'autre part à une sollicitation de l'actionneur. C'est pourquoi l'invention a pour but de proposer un maître-cylindre, qui est amorti afin de réduire ou d'éliminer la transmission et le déclenchement de vibra-tions pendant sa durée de vie et tout au moins réduit ou avantageusement élimine des vibrations acoustiques ou des vibrations matérielles. En outre l'invention a pour but de n'utiliser qu'une faible dépense en pièces et en matériau et de proposer une solution bon marché. :L5 Le problème est résolu conformément à l'invention l'aide d'un maître-cylindre pour un système d'embrayage ou de frein hydraulique dans des véhicules automobiles, constitué par un boîtier, un piston qui est disposé de manière à être déplaçable axialement dans ce boîtier, 20 limite une chambre de pression remplie par un liquide hydraulique et, lors de l'actionnement du maître-cylindre, est déplacé axialement au moyen d'une tige de piston agissant sur le piston, et de ce fait place sous pression le liquide hydraulique, et comportant au moins un moyen 25 d'étanchéité disposé entre le boîtier et le piston, caractérisé en ce que le piston et le au moins un moyen d'étanchéité tournent l'un par rapport à l'autre lors de l'actionnement du maître-cylindre. Grâce à cette direction modifiée de déplacement lors de l'actionnement du piston, 30 il se produit une transition modifiée du frottement d'adhérence au frottement avec glissement au niveau de la surface de contact entre le moyen d'étanchéité et la surface du piston, de sorte que le processus connue comme étant l'effet dit "stick-slip" (c'est-à-dire effet de collage- 35 glissement), qui peut conduire au déclenchement de vibrations acoustiques du piston et de l'ensemble du dispositif hydraulique d'actionnement, est dans une large mesure supprimé. Le fait d'ajouter un déplacement radial au déplacement axial du piston par rapport aux moyens d'étan- chéité est l'idée de base de l'invention et peu importe si le piston tourne autour de son axe et si le moyen d'étanchéité et par conséquent le boîtier restent bloqués en rotation de façon statique, si le moyen d'étanchéité tourne ou si le piston reste bloqué en rotation ou si les deux parties tournent l'une par rapport à l'autre dans le même sens de rotation ou des sens opposés. Il s'est cependant avéré particulièrement avantageux de fixer le boîtier de manière qu'il soit fixe, c'est-à-dire qu'il soit solidaire en rotation ou bloqué en rota- tion sur une partie du châssis du véhicule et de prévoir à cet effet les garnitures d'étanchéité de manière qu'elles soient bloquées en rotation sur le boîtier, le piston pivotant par rapport au boîtier du maître-cylindre et par conséquent au moyen d'étanchéité. Il peut être avantageux de prévoir que la tige de piston puisse également tourner par rapport au piston, et dans des cas particuliers, il peut être également avantageux de relier la tige de piston solidairement en rotation au piston et de compenser une rotation relative, qui en résulte, de la tige de piston par rapport à l'élément chargeant cette tige, par exemple la pédale d'embrayage, de préférence la jonction entre la tige de piston et l'élément chargeant cette tige. Dans un exemple de réalisation selon l'idée de l'invention, il est prévu que le piston et un élément qui lui est associé comportent au moins un bec qui s'étend radialement et qui s'engage selon une liaison par formes complémentaires dans au moins une rainure correspondante, formée dans le boîtier du maître-cylindre sous la forme d'un filetage à pas rapide, de sorte que dans le cas d'une déviation axiale du piston, ce dernier peut tourner simul- tanément le long du filetage à pas rapide. Il s'est avéré avantageux qu'au moins deux et de préférence trois becs répartis sur la périphérie et des rainures correspondantes garantissent une possibilité de rotation fonctionnant bien du piston, et il peut être également avantageux de prévoir un seul bec dans une rainure de filetage à pas rapide, par exemple pour des questions de coût. Le bec conformé radialement peut être formé directement à partir du piston, par exemple dans le cas de l'utilisation d'un piston en matière plastique massive, qui peut être fabriqué au moyen de techniques de moulage par injection, à partir d'un corps du piston entourant une douille de piston, ou par la douille de piston. En outre il peut être avantageux de prévoir aussi bien sur la douille de piston que sur le corps du piston un bec qui s'étend radialement de sorte que les deux parties sont bloquées en rotation l'une par rapport à l'autre, ce qui s'effectue habituellement à l'aide de pro-fils qui s'engagent l'un dans l'autre selon une liaison par formes complémentaires afin d'éviter la rotation réciproque :20 des deux parties, et peut être supprimé dans cet exemple de réalisation. Dans un autre exemple de réalisation selon l'idée de l'invention, il est prévu, pendant une course axiale du piston, une rotation relative par rapport au boîtier à 25 l'aide d'un système de vissage, qui pénètre axialement dans le piston. A cet effet le piston peut comporter un trou borgne comportant un taraudage à pas rapide, qui est disposé autour de l'axe longitudinal du piston et dans lequel une tige conformée axialement et reliée au boîtier 30 s'engage par un filetage extérieur à pas rapide, au moins un filetage pouvant établir une liaison par formes complémentaires entre le piston et le boîtier. Un tel agencement est avantageux notamment lorsque le piston est réalisé en matière plastique massive et qu'une ouverture correspondante peut être formée au niveau de la face frontale du piston au moyen d'un procédé de moulage par injection. Une tige correspondante, équipée d'un filetage à pas rapide complémentaire, peut être prévue de la même manière sur le boîtier au moyen d'un procédé de moulage par injection, peut être collée ou peut être fixée par soudage par ultra-sons. La tige filetée montée sur le boîtier peut en outre agir en réalisant un centrage sur un accumulateur d'énergie actif axialement, qui est disposé entre le boîtier et le piston, en tant qu'élément de rappel pour le piston. L'équilibrage du fluide sous pression lors de l'actionnement du piston peut être prévu au moyen du filetage, par exemple un filetage aveugle et/ou des perçages correspondants. Dans l'exemple de réalisation ici représenté, le système de vissage agissant entre le boîtier et le piston est prévu de préférence dans la face frontale tournée à l'opposé de la face frontale du piston, et il peut être également avantageux de prévoir le système de vissage dans la partie arrière, tournée vers la tige de piston. Conformément à l'idée de l'invention il peut être avantageux de relier la tige de piston de manière qu'elle soit fixe sur le boîtier, c'est-à-dire ici qu'elle soit bloquée en rotation, à la pédale ou au raccord de l'actionneur et de prévoir le système de vissage dans la tige de piston par exemple sous la forme d'un filetage extérieur à pas rapide et de prévoir dans le piston un filetage antagoniste correspondant, de sorte que dans le cas où le piston est chargé axialement par la tige de pis-ton, simultanément le mouvement de rotation du piston par rapport au boîtier également monté d'une manière bloquée en rotation, est déclenché simultanément par cette tige de piston. De préférence ce mouvement de rotation est limité par des butées dans les deux sens de rotation. Conformément à l'idée de l'invention, l'angle de rotation du piston par rapport aux éléments d'étanchéité peut être choisi à volonté égal à un nombre atteignant jus- qu'à plusieurs rotations, mais avantageusement il est limité au maximum à 360' par le choix du pas du filetage, par exemple pour réduire les forces de rotation ou le travail de rotation, et est réglé de préférence dans une gamme de 5' à 45'. Ceci conduit à des unités à piston/cylindre qui fonctionnent aisément. Conformément à l'idée de l'invention, des bruits de grincement dûs à l'effet dit "stick-slip" et/ou à des coups de bélier du liquide hydraulique peuvent être, alternativement ou en supplément, atténués ou éliminés dans un exemple de réalisation, qui comporte un maître-cylindre pour un système d'embrayage ou de frein hydraulique dans des véhicules automobiles, constitué par au moins un boîtier, un piston disposé de manière à être déplaçable axialement dans ce boîtier et qui limite une chambre de pression remplie par un liquide hydraulique, est déplacé axialement lors de l'actionnement du maître-cylindre au moyen d'une tige de piston agissant sur le piston et, de ce fait, applique une pression au liquide hydraulique, et comportant au moins un moyen d'étanchéité disposé entre le boîtier et le piston, caractérisé en ce que le piston comporte une surface structurée, au moins dans une zone de déplacement du au moins un moyen d'étanchéité. De cette manière le contact d'adhérence entre le moyen d'étanchéité et la surface du piston peut être réduit de sorte qu'une excitation en vibrations en raison des transitions entre un frottement d'adhérence et un frottement de glissement peut être également réduite ou éliminée. Dans un exemple de réalisation avantageux à cet :30 égard, on prévoit à cet effet un piston formé d'une matière plastique et qui est fabriqué par exemple au moyen d'un procédé de moulage par injection et peut comporter, au niveau de sa surface, une surface structurée gaufrée. En outre on peut prévoir un piston ou une douille de piston 35 formée d'un métal, ces éléments possédant une structure usinée conformément, à l'idée de l'invention, cette struc- ture pouvant être obtenue pendant un procédé de retraite-ment, par exemple à l'aide d'un procédé de ponçage, de sablage, de meulage ou de honage, ou bien pendant le pro- cédé de fabrication, par exemple un procédé de coulée sous pression. En outre la couche, qui forme la structure et est présente au niveau de la surface, peut être pourvue d'un revêtement, le revêtement pouvant être formé d'une matière plastique, par exemple un fluoropolymère tel que du PTFE (polytétrafluoroéthylène), du FEP (éthylène-propylène fluoré), du PVDF (fluorure de polyvinylidène) ou analogue, ou bien par mélange d'une matière plastique et d'un métal de préférence déposé galvaniquement -, auquel cas on peut utiliser de préférence du nickel, auquel est mélangé par exemple du PTFE intervenant pour 15 à 30 % en poids et de préférence pour 10 à 15 en poids. En outre il s'est avéré avantageux d'installer des combinaisons de couches par exemple en carbone amorphe sur la surface du piston, et on peut également utiliser d'une manière très efficace des couches, qui sont obtenues à partir d'un procédé de phosphatage avec du phosphate de zinc, pour supprimer les vibrations. Il est évident que ce type de revêtement peut être avantageux pour toutes les parties sensibles aux vibrations, notamment pour des pièces tubulaires en métal, qui sont étanchéifiées par rapport à d'autres corps à l'aide de moyens d'étanchéité sur leurs surfaces périphériques, et possèdent des épaisseurs de paroi < 5 mm. La couche peut posséder une épaisseur de 1-50 pin. Grâce au revêtement du piston, on peut obtenir un effet de séparation tribologique entre les éléments d'étanchéité et la surface du piston, l'épaisseur des couches devant être adaptée au type de revêtement. A cet effet, dans le cas du revêtement avec du carbone amorphe, il s'est avéré approprié d'utiliser des couches ayant des épaisseurs de 1 à 10 micromètres, de préférence de 1 â 5 micromètres, et dans le cas du revêtement avec un mélange métal/matière plastique, il s'est avéré approprié de prévoir des épaisseurs de couches comprises entre 2 et 15 micromètres et de préférence entre 5 et 10 micromètres, et dans le cas du revête-ment conformément au procédé de phosphatage avec du phos- phate de zinc, il s'est avéré approprié de prévoir des épaisseurs de couche de 2 à 7 micromètres et de préférence de 3 à 5 micromètres. Le traitement des couches après la fabrication au moyen d'émulsions, par exemple pour la conservation de ces couches, entraîne, notamment dans le cas de couches réalisées selon le procédé de phosphatage avec du phosphate de zinc, des accroissements nets de la qualité des couches. La structure ou la texture de la surface dans les couches peut être définie géométriquement conformément à l'idée de l'invention, et par exemple peut être une structure en écailles, en losanges, en cercles ou en polygones, ou bien peut être dans une large mesure non structurée et par exemple amorphe avec un profil en hauteur réparti statistiquement latéralement. Il peut être avantageux de pré- voir la profondeur de la structure, c'est-à-dire le profil en hauteur moyen de manière qu'il soit inférieur à 5 micro-mètres et de préférence soit inférieur à 1 micromètre. En outre notamment dans le cas de dispositions géométriques, il peut être avantageux de choisir l'étendue latérale d'un élément de structure, qui se répète, de manière qu'il n'apparaisse aucune fréquence de résonance dans le cas d'un mouvement axial et/ou de rotation du piston par rapport au moyen d'étanchéité. Ceci est obtenu avantageusement par le fait que l'étendue latérale des éléments de structure est inférieure à 1 mm et est comprise de préférence entre 1 et 100 micromètres et est choisie en fonction de la surface de contact du moyen d'étanchéité avec le piston, par exemple en fonction de l'épaisseur de lèvres d'étanchéité et/ou du diamètre de lèvres d'étanchéité. En outre conformément à l'idée de l'invention il peut être avantageux de serrer le boîtier et le piston axialement l'un contre l'autre à l'encontre de l'action d'un accumulateur d'énergie, auquel cas l'accumulateur d'énergie, qui agit axialement, est disposé de préférence entre le boîtier et la face frontale du piston, tournée à l'opposé de la tige de piston, et ce par exemple sous la forme d'un ressort hélicoïdal de pression. La constante d'élasticité ou la constante dynamique est avantageusement adaptée aux conditions de force du dispositif hydraulique de telle sorte que par exemple dans le cas de l'utilisation du dispositif hydraulique pour désenclencher un embrayage, le ressort hélicoïdal de pression peut agir en tant que ressort à dépassement de point mort de sorte que l'on peut obtenir une allure de force optimisée, c'est-à-dire approximativement constante, sur toute la course de désenclenchement de l'embrayage. Une autre caractéristique avantageuse d'agence-ment concerne le piston, de préférence un piston en matière plastique massive, qui cependant peut être agencé sous la forme d'un corps de piston comportant une douille de piston entourant ce corps, et peut comporter une structure creuse, de manière à garantir une surface plane sans intervention d'un rétrécissement notamment dans le cas d'une fabrication au moyen d'un procédé de moulage par injection utilisant des matières thermoplastiques. Pour obtenir la stabilisation statique du piston, on peut prévoir dans ce dernier des entretoises, par exemple dans la direction de l'axe longitudinal du piston et/ou dans la direction transversale par rapport à l'axe longitudinal de ce dernier. Pour des questions de coût, il peut être avantageux d'utiliser, pour fabriquer le piston, un matériau bon marché, auquel cas on peut insérer avantageusement dans la zone de la surface d'application de la tige de piston, une plaque de compression formée d'une matière plastique de haute qualité, qui peut être reliée de façon fixe au piston, par exemple par soudage par ultrasons, par collage ou bien peut être reliée de façon fixe à l'aide d'un système de blocage automatique comme par exemple une liaison à encliquetage. Un autre exemple de réalisation visant à réduire ou éliminer des excitations de vibrations ou des chocs de pression est, conformément à l'idée de l'invention, un maître-cylindre pour un système d'embrayage ou de frein hydraulique dans des véhicules automobiles, constitué au moins par un boîtier, et un piston, qui est disposé de manière à être déplaçable axialement dans ce boîtier, limite une chambre de pression remplie par un liquide hydraulique, est déplacé axialement, lors de l'actionnement du maître-cylindre, au moyen d'une tige de piston agissant sur le piston et, de ce fait, applique une pression au liquide hydraulique, caractérisé en ce qu'un dispositif d'amortissement d'oscillations est prévu entre une surface du piston et la tige de piston. Avec ce dispositif d'amortissement des vibrations, la tige de piston et par conséquent la pédale d'actionnement ou un actionneur monté de façon correspondante sont isolées, du point de vue des vibrations, par rapport au boîtier du maître-cylindre ou par rapport aux moyens d'étanchéité et/ou au liquide hydraulique. De ce fait, la tige de piston peut être découplée vis-à-vis de variations de la pression du fluide sous pression, tel que le liquide hydraulique, et l'excitation en vibrations, lors de laquelle par exemple le piston, la tige de piston et/ou la pédale d'actionnement ou un actionneur d'embrayage agit en tant que corps résonnant, peut être réduite ou éliminée. Selon une forme de réalisation 20 avantageuse il est prévu de disposer le dispositif d'amortissement des vibrations dans le trajet de transmission de force entre au moins un corps de piston, qui loge la tige de piston, et une douille de piston entourant ce corps. La douille de piston - réalisée de préférence en un 35 métal - est déplaçable axialement par rapport au corps du piston à l'encontre d'un dispositif d'amortissement des vibrations, la tige de piston étant comparativement fixe dans une direction axiale par rapport à la rigidité axiale entre le corps du piston et la douille de piston, mais peut être avantageusement disposée de manière à pouvoir pivoter à partir de l'axe longitudinal du piston. Le corps du pis-ton est déplaçable axialement par rapport à la douille de piston à l'encontre de l'action d'accumulateurs d'énergie agissant axialement, par exemple d'éléments d'amortissement comme par exemple des ressorts de pression ou des ressorts de traction, des élastomères et/ou analogues. Il peut être avantageux d'équiper le piston axialement, au niveau des deux faces frontales, d'éléments d'amortissement agissant par rapport à la douille de piston, auquel cas les éléments d'amortissement peuvent être serrés entre la douille de piston et le corps de piston, c'est-à-dire qu'on peut réaliser un dispositif de contrainte d'amortissement des vibrations. Dans le cas d'utilisation d'élastomères en tant qu'éléments d'amortissement, il peut être en outre avanta- geux d'utiliser des matériaux qui possèdent une élasticité de rebond élevée, par exemple du caoutchouc fluoré (FPM), du caoutchouc silicone et/ou analogue. Dans la zone de la face frontale du piston tournée vers la tige de piston, la douille de piston comporte, pour le passage de la tige de piston, une ouverture, et un élément d'étanchéité éventuellement prévu en cet emplacement, peut prendre appui sur des parties conformées prévues radialement vers l'intérieur, et ce avantageusement moyennant l'interposition axiale d'un élément de compression. En plus des éléments d'amortissement situés entre la douille de piston et le corps de piston, on peut prévoir entre ces deux parties un dispositif à friction, qui peut être obtenu par exemple au moyen de contacts de friction sur les surfaces entre la douille de piston et le corps de piston. Pour intensifier le contact à frottement, le corps de piston peut être inséré sous précontrainte dans la douille de piston, et il peut être également avantageux d'agencer le corps de piston sous la forme d'un corps formé de plusieurs parties et par exemple de deux parties, et de disposer à distance réciproque les parties du corps de pis-ton au moyen d'un accumulateur d'énergie et par conséquent de les serrer radialement contre la douille de piston. Pour le réglage du contact à frottement, le corps de piston peut comporter, dans la zone de sa périphérie extérieure, un profil de manière à modifier la surface de friction, et en outre on peut régler la constante dynamique et par conséquent la force de frottement de l'accumulateur de force, qui sert le corps de piston. Une variante bon marché de l'exemple de réalisa- tion peut limiter l'utilisation d'un seul élément d'amortissement disposé axialement entre une face frontale de la douille de piston et une face frontale du corps de piston, auquel cas avantageusement la face frontale, qui est située à l'opposé de la tige de piston, peut être uti- lisée pour la réception du moyen d'amortissement, par exemple sous la forme d'une rondelle présentant une élasticité axiale. Conformément à l'idée selon l'invention, l'amor- tissement des vibrations peut s'effectuer, notamment dans la direction axiale, alternativement ou en supplément à l'aide d'un coussin de liquide et/ou d'un coussin d'air, le liquide pouvant agir avec un effet d'amortissement en l'absence d'air inclus ou bien en liaison avec un coussin d'air. Le coussin de liquide ou le coussin d'air peut être formé par une quantité de liquide et/ou d'air disposée dans une chambre et qui est limitée par la douille de piston, par le corps de piston et/ou directement ou indirectement par la tige de piston L'amortissement par liquide peut amortir des vibrations, par exemple des variations de pres- sion dans le liquide hydraulique, qui sont introduites notamment par une variation de volume dans le temps de la chambre, et modifier le comportement du piston à la résonance, de sorte qu'un bruit de grincement du maître-cylindre peut être réduit ou éliminé. Ainsi par exemple un corps de piston peut être disposé de manière à être déplaçable par rapport à la douille de piston et une chambre peut être formée entre ces deux parties, le corps de piston étant déplaçable axialement par rapport à la douille de piston à l'encontre de la compressibilité du liquide. Dans un autre exemple de réalisation avantageux il est prévu une chambre, qui est fermée par un élément d'amortissement élastique, la tige de piston agissant de manière à être déplaçable axialement sur l'élément d'amortissement élastique. La chambre peut être formée par le corps de piston seul ou par le corps de piston et la douille de piston, et la tige de piston peut être reliée de façon fixe à l'élément d'amortissement ou bien être placée en contact avec ce dernier. Avantageusement l'élément d'amortissement peut être fixé axialement en position, par exemple d'une part au moyen d'une paroi en forme de cylindre creux, qui est prévue dans le corps du piston et d'autre part par une plaque de pression en forme de cylindre creux, ces deux parties pouvant prendre appui axialement sur la douille de piston. Il peut en outre être avantageux de prévoir un exemple- de réalisation d'un maître-cylindre, dans lequel le piston agit en tant que masse d'inertie pour les vibrations qui sont introduites, le piston ou le corps de piston pouvant être réalisé à cet effet en un matériau ayant une densité supérieure, par exemple en un métal. Le piston ou le corps de piston peut être monté de manière à être appliqué d'une manière élastique ou non élastique, en contact contre la tige de piston ou bien introduit de façon fixe à cette dernière dans les deux directions axiales. Dans le cas de la forme de réalisation du corps du piston en tant que masse d'inertie, des vibrations axiales peuvent être amorties avantageusement par un déplacement relatif axial du corps du piston par rapport à la douille de piston à l'encontre de l'action d'un accumulateur d'énergie agissant axialement, et éventuellement moyennant le montage inter-calé d'un dispositif de friction. D'autres caractéristiques et avantages de la pré-sente invention ressortiront de la description donnée ci- après prise en référence aux dessins annexés, sur 10 lesquels : - la figure 1 représente un exemple de réalisation d'un maître-cylindre; - les figures 2 et 3 représentent des détails d'un exemple de réalisation de la figure 1; 15 -les figures 4 et 5 montrent des exemples de réalisation d'un maître-cylindre; - la figure 6 représente une variante de détail de la figure 5; - la figure 7 représente un exemple d'agencement 20 d'un maître-cylindre en coupe partielle; - les figures 8 à 10 représentent des variantes de détail de l'exemple de réalisation de la figure 7; et - les figures 11 et 12 représentent des variantes de détail d'un piston du maître-cylindre. 25 Le maître-cylindre 1 représenté sur la figure 1 est constitué essentiellement par le boîtier 2 et par le piston 3 qui est constitué par la douille 7 et le corps 3a, le boîtier 2 étant ici constitué par une partie de boîtier 2a et une partie 2b de guidage du piston, et les deux 30 parties 2a, 2b étant reliées entre elles d'une manière étanche, par exemple par soudage par ultrasons, par collage, par encliquetage et/ou de façon analogue. Les parties 2a, 2b du boîtier peuvent être réalisées en matière plastique et sont aLors réalisées avantageusement au moyen 25 d'un procédé de moulage par injection. Le corps de piston 3a en matière plastique, réalisé de préférence au moyen d'un procédé de moulage par injection, peut étre constitué sous la forme de deux demi-coques - non représentées ici de façon détaillée -, et loge une tige de piston 5 - représentée seulement partielle-ment -, qui peut pivoter en formant une articulation sphérique 4 et qui est reliée selonune liaison de force au dispositif d'actionnement, par exemple une pédale d'embrayage, une pédale de frein ou un actionneur, par exemple un actionneur électrique. Le corps de piston 3 est entouré par la douille de piston 7, cette dernière pouvant être reliée axialement de façon fixe par exemple au moyen d'une liaison à encliquetage 8 au corps de piston 3a. Sinon ou en supplément, le corps de piston 3a et la douille de piston 7 peuvent être réunis par collage, soudage et/ou pressage, et en outre on peut prévoir un système de blocage en rotation réciproque des deux parties 3a, 7 au moyen de rainures axiales de guidage ou à l'aide d'un profil formé dans le fond de la douille 7, qui établit une liaison par formes complémentaires avec un profil, qui en est complémentaire, du corps de piston 3a. Le boîtier 2 possède un perçage axial ou un trou borgne 9, sur la paroi 9a duquel le piston 3 est guidé par la surface 7b de la douille de piston. Comme système d'étanchéité du piston 3 par rapport au boîtier 2, on pré- voit deux bagues d'étanchéité à rainure 11a, lib distantes axialement, qui sont positionnées dans le boîtier. Le boî- tier 2 délimite, en liaison avec une face frontale du pis- ton 3, une chambre de pression 12 qui est remplie d'un liquide hydraulique, lorsque le maître-cylindre 1 est à l'état monté. Le boîtier 2 est en outre pourvu d'un raccord de pression 13 pour une canalisation de raccordement, qui réalise une transmission de pression depuis le maître- cylindre 1 par exemple à un dispositif de débrayage hydrau- lique, qui est prévu dans l'embrayage à friction, ou à un dispositif de freinage comportant un cylindre récepteur hydraulique. En outre le boîtier 2 comporte un embout ovale de réalimentation 14, au moyen duquel une liaison est établie avec un réservoir non représenté sur la figure 1. La configuration et la disposition du réservoir et de l'embout de réalimentation permettent, le cas échéant, un réapprovisionnement de réalimentation du système hydraulique avec le liquide hydraulique dès que la pression régnant dans la chambre de pression 12 est inférieure à la pression régnant dans le réservoir, et par exemple est égale à la pression atmosphérique ou à une pression préréglée. La tubulure de réalimentation 14, qui s'étend essentiellement radialement à partir du boîtier 2 du maître-cylindre 1, comporte, sur son extrémité libre, un raccord de canalisation 15 et reçoit la canalisation correspondante 16 pour établir une liaison avec le réservoir. La tubulure de réalimentation 14 peut être prévue de façon fixe ou bien de manière à pouvoir tourner dans le boîtier 2, d'une manière pouvant être adaptée à la situation de montage. Le tuyau de réalimentation 16 peut être constitué par un tuyau de caoutchouc connu en soi, un tube ondulé ou un tuyau pouvant être utilisé avantageusement conformément à une idée de l'invention et dans toutes les installations hydrauliques et qui est constitué, dans sa direction longitudinale, au moins par deuxtronçons de tuyau, qui sont formés de matériaux différents.Par exemple on peut prévoir de réaliser les tronçons du tuyau dans la zone d'une tubulure telle que la tubulure 14 et/ou de la tubulure du réservoir, en un matériau élastique semblable à du caoutchouc et prévoir par conséquent une liaison, qui résiste à une surpression, entre le tuyau et un raccord ou le raccord 15 et/ou insérer dans la direction longitudinale du tuyau des tronçons élastiques de tuyau entre les extrémités du tuyau de manière à obtenir une flexibilité du tuyau, auquel cas les autres tronçons du tuyau peuvent être réalisés en un matériau plus rigide, par exemple du polyamide, du polypropylène ou analogue. Les tronçons de tuyau sont reliés entre eux au moyen de procédés de liaison des matières plastiques comme par exemple par collage, collage à chaud, soudage, soudage par ultra- sons, processus d'extrusion, par exemple utilisant deux extrudeuses qui fabriquent un tel tuyau moyennant l'envoi alterné de deux matériaux différents, et les jonctions entre les deux matériaux pouvant être continues, et un tronçon de tuyau pouvant être également recouvert axiale- ment et/ou radialement par l'autre tronçon de tuyau, et en particulier un tronçon de tuyau élastique peut être recouvert axialement extérieurement du point de vue radial par le matériau plus rigide, dans la partie d'extrémité telle que la partie de raccordement, de sorte que l'on peut sup- primer un collier de fixation pour le tuyau 16. Dans la partie 2b du boîtier est usinée une rainure axiale 20, qui est agencée sous la forme d'un filetage à pas rapide. Dans ce filetage à pas rapide 20 s'engage une configuration radiale du piston 3 ou de la douille de pis- ton 7 - ici un bec conformé radialement 21 du corps de pis-ton 3a -, ce qui a pour effet que le piston 3 est guidé de façon forcée, lors d'un déplacement axial, dans la direction circonférentielle, le long du filetage à pas rapide. La figure 2 représente de façon détaillée la zone de la partie conformée radiale du corps de piston 3a comportant la partie 21 qui s'étend radialement. Le filetage à pas rapide 20 est formé sous la forme d'un filet individuel dans la partie 2b du boîtier. Le bec 31 s'engage radiale-ment dans le filet 20, et le piston 3 est simultanément guidé d'une manière forcée dans le filet 20 pendant un déplacement axial et l'axe longitudinal du piston 3 tourne. Une rotation du piston de 5' à 360 est avantageuse sur une course du piston, et pour des raisons d'optimisation des forces d'actionnement, par exemple pour éviter une possibi- lité de rotation radiale importante, un faible angle de rotation, de préférence de 5' à 45' peut être avantageux. Une rotation relative de la surface 7b du piston par rapport à une surface d'étanchéité, c'est-à-dire ici une rotation relative de la douille de piston 7 par rapport aux bagues d'étanchéité lia, llb (figure 1) pendant l'actionnement du piston 3 provoque une variation positive de la transition de frottement faisant passer du frottement d'adhérence au frottement avec glissement des deux parties de sorte que le grincement du maître-cylindre, qui est res- sorti d'une manière inconfortable, peut être supprimé dans une large mesure. Il est évident que des rotations relatives provoquées au moyen d'autres formes de réalisation, par exemple des bagues d'étanchéité lla, lib par rapport au piston 3, par exemple au moyen d'une rotation du boîtier, peuvent être également avantageuse. Dans l'exemple de réalisation représenté du maître-cylindre 1 sur les figures 1 et 2, la tige de piston 5 est fixe, c'est-à-dire qu'elle ne peut pas tourner et est reliée au dispositif d'actionnement, de sorte qu'il est nécessaire de faire tourner la tige de piston 5 par rapport au piston 3 pendant un processus d'actionnement. Ceci est obtenu au moyen d'un tourillonnage sphérique de la tige de piston 5 dans le corps de piston 3a au moyen de la liaison à articulations à genouillère 4, la tige de piston 5 pou-vant-pivoter en supplément à partir de l'axe longitudinal du piston 3. L'articulation sphérique 4 peut être optimisée au niveau des surfaces de contact 3b, 5a du corps de piston 3a ou de la tige de piston 5 en ce qui concerne la résistance de frottement, c'est-à-dire que les matériaux des parties 3a, 5 peuvent être accordés l'un sur l'autre en ce qui concerne leur coefficient de frottement et/ou que les sur- faces de contact peuvent être graissées et/ou être recou- vertes, afin d'améliorer le coefficient de frottement, par exemple par des polymères hydrocarbure fluoré, du graphite, de la céramique et/ou analogue. Il est évident que pour réduire le frottement lors d'une rotation relative des parties 3a, 5 l'une par rapport à l'autre, on peut prendre également d'autres dispositions réduisant le coefficient de frottement et par exemple on peut monter les deux parties l'une sur l'autre en utilisant des roulements agencés de façon correspondante. De même, on peut traiter les surfaces de contact 20a, 21a du corps de piston 3a et du boîtier 2b de manière à réduire le frottement de contact. Grâce au déplacement de rotation du piston 3 par rapport au boîtier 2, on peut se passer dans une large mesure d'une lubrification supplémentaire des points de contact des bagues d'étanchéité lla, llb et de la surface 7b de la douille de piston. En plus de la partie conformée 21 des figures 1 et 2 - ou par exemple à la place de cette partie conformée dans un autre exemple de réalisation non représenté - des figures 1 et 2, la tige de piston 7 est équipée, sur la figure 3, d'une partie conformée 23, qui d'une part, en tant que liaison à encliquetage 8 ou système de rabat, relie axialement de façon fixe le corps 3a du piston à la douille de piston 7, et d'autre part s'engage radialement dans la rainure 20 qui forme le filetage longitudinal, ce qui a pour effet que la douille de piston 7 est également soumise à un guidage forcé le long du filetage à pas rapide et qu'il est possible de supprimer un système de blocage en rotation entre la douille de piston 7 et le corps de piston 3a. De même le piston 3 peut être également fabriqué entièrement en matière plastique par exemple à l'aide d'un pro- L0 cédé de moulage par injection, les becs 21, qui s'élargissent radialement et s'engagent dans la rainure 20, pouvant être formés directement sur le piston 3. La figure 4 représente un exemple de réalisation, semblable à l'exemple de réalisation 1 de la figure 1, d'un 35 maître-cylindre 101 comportant un système de guidage forcé modifié pour la rotation du piston 103 par rapport au boîtier 102. Le piston 103 ne possède aucune douille de piston et est réalisé par exemple en une matière plastique massive, de préférence au moyen d'un procédé de moulage par injection. Par conséquent les bagues d'étanchéité 111a, lllb s'appliquent directement de façon étanche à la sur-face, c'est-à-dire sur des surfaces en matière plastique du piston 103. Le piston 103 est guidé dans un perçage axial 104 du boîtier 102 et est chargé axialement par une tige de piston 105 ou au moyen d'une pédale ou d'un actionneur. Sur l'extrémité située à l'opposé de la tige de piston 105 il est prévu, dans le piston 103, un perçage axial 121, dans lequel est introduite axialement une tige 120 qui est orientée axialement et est solidaire du boîtier. Le perçage 121 et la tige 120 forment entre eux une liaison par formes complémentaires se présentant sous la forme d'un filetage à pas rapide 123 de sorte que, dans le cas d'un déplacement axial du piston 103 dans le boîtier 102, simultanément il se produit une rotation du piston 103 par rapport au boî- tier 102, et par conséquent on peut obtenir, par rapport à un déplacement purement axial, une variation positive du coefficient de frottement d'adhérence / du coefficient de frottement avec glissement des bagues d'étanchéité llla, lllb sur la surface du piston 103. Le maître-cylindre 101 est représenté dans sa position d'extrémité sous pression et est rétracté dans sa position finale de détente lors de la libération de la tige de piston 105, à l'encontre de la force de l'accumulateur d'énergie agissant axialement, qui est agencé ici sous la forme d'un ressort hélicoïdal de pression 124, l'accumulateur d'énergie 124 prenant appui axialement d'une part sur une butée 125, montée fixe sur le boîtier, et d'autre part sur la partie annulaire d'application 126 qui est formée dans le piston 103, et est guidée axialement au moyen d'un poinçon 127 qui se rétrécit avec une forme conique en direction du piston 103 et porte la tige 120. Le poinçon 127 et la bague d'application 125 possèdent un perçage de préférence central 128, par lequel le fluide sous pression peut parvenir en étant comprimé, dans le canal de pression 113a. L'angle de rotation entre le piston 103 et le boîtier 102 est choisi conformément à l'exemple de réalisation de la figure 1 dans la gamme s'étendant de préférence de 5' à 45', de sorte que la possibilité de rotation par rapport au travail de la course de déplacement peut être négligée. Etant donné que le piston 103 est soumis à un rappel automatique sous l'action de l'accumulateur d'énergie 124 qui agit axialement, une liaison axiale fixe du piston 103 avec la tige de piston 105 peut être en prin- cipe supprimée, et il peut être avantageux, au moins pour des questions de montage, de relier d'une manière imperdable la tige de piston 105 au boîtier 102 et/ou au piston 103, auquel cas il peut être en outre avantageux d'équiper la liaison d'un soufflet - non représenté de façon détail- lée - entre le boîtier 102 et la tige de piston 105. C'est pourquoi, dans le maître-cylindre 101 non représenté ici, la tige de piston 105 n'est pas équipée d'une articulation sphérique dans le piston 103, qui devrait être formée de deux éléments pour constituer un coussinet d'articulation, mais-peut être formée d'un seul tenant, moyennant la formation d'une surface d'application en forme de lentille concave 130, contre laquelle la tige de piston 105 peut s'appliquer selon une liaison par formes complémentaires de manière à pouvoir tourner par rapport à l'axe longitudinal du piston 103, au moyen d'une surface d'application 131 agencée avec une configuration complémentaire de la précédente. Contrairement au maître-cylindre 101 de la figure 4, le maître-cylindre 201 est représenté sans rotation relative du piston 203 par rapport au boîtier 202. Pour supprimer d'éventuels bruits de grincement, dans cet exemple de réalisation le piston 203 réalisé de préférence au moyen d'un procédé de moulage par injection est pourvu d'une texture superficielle 203a, qui au moins évite ou supprime, en liaison avec les bagues d'étanchéité 211a, 211b, ce qu'on appelle l'effet dit "stick-slip", qui est principalement responsable d'un grincement lors de l'actionnement de maîtres-cylindres. La texture peut être prévue sous la forme de losanges, d'écailles ou sous la forme d'une structure circulaire et/ou analogue, et la fréquence de répétition de ces constituants d'un modèle se situe dans la gamme inférieure à l'épaisseur des lèvres d'étanchéité 211-c, des bagues d'étanchéité 211a, 211b, jusqu'à plusieurs épaisseurs de la lèvre d'étanchéité. La dimension spéciale de la texture peut être choisie de manière que des losanges, des écailles, des cercles et d'autres surfaces en principe bidimensionnelles forment, au niveau de leurs lignes limites ou de leurs lignes de jonction, la surface de piston et que les parties intérieures des surfaces sont formées en renfoncement dans la surface du piston ou sont formées en surélévation à partir de cette surface. Il peut être en outre avantageux de former dans une position surélevée uniquement les lignes de limitation ou les lignes de liaison des structures bidimensionnelles ou bien de les disposer en renfoncement dans la surface du piston, l'épaisseur et/ou la hauteur désignant leur étendue dans ou à partir de la surface du piston, les lignes limites pouvant et devant être optimisées en ce qui concerne le diamètre du piston ou le diamètre des lèvres d'étanchéité des garnitures d'étanchéité 211a, 211b, de l'épaisseur de ces lèvres d'étanchéité, de la viscosité du liquide hydraulique en fonction de sa température et de façon empirique sur la fréquence de résonance d'un bruit de grincement devant être compensé. Il s'est avéré que la fréquence de répétition d'un élément du modèle formant structure est avantageusement supérieure à l'épaisseur des lèvres d'étanchéité, et de préférence on utilise 2 à 100 éléments de modèle pour chaque épaisseur de lèvre d'étanchéité. Il est évident que ce type d'agencement de surface de piston n'est pas limité au maître-cylindre, mais peut être égale-ment avantageux par exemple dans le cas de cylindres récepteurs, de filtres pour éliminer les secousses et analogues. Ainsi par exemple le piston de forme annulaire d'un cylindre récepteur d'une butée de débrayage centrale ou le piston de forme cylindrique d'un cylindre récepteur, qui charge axialement l'embrayage à friction au moyen d'un levier ou d'une plaque de pression pendant l'opération de débrayage, peut être équipé de structures telles que décrites précédemment, notamment pour réduire ou éliminer des bruits de grincement et/ou une difficulté de fonctionnement. Le piston 203 peut être réalisé en une matière plastique durcissable et de préférence on peut utiliser également une matière thermoplastique, auquel cas pour évi-ter l'incidence d'un retrait, le piston peut comporter une section transversale creuse, qui peut être nervurée afin d'accroître la stabilité. Une section transversale corres- pondante d'un piston formé d'une matière thermoplastique est représentée sur la figure 6. Ce piston 203' possède également une texture superficielle avantageuse 203a' ainsi qu'une entretoise de liaison 203b' qui est disposée de pré- férence en position centrée le long de l'axe longitudinal et sur laquelle prend appui un capot coulissant 204', qui forme la surface d'application 230' pour la tige de piston non représentée. Le capuchon glissant 204' est de préfé- rence relié de façon fixe à la tige de piston 230' au niveau de sa périphérie extérieure, avec une liaison à encliquetage 230a' et peut être réalisé en un matériau de 25 haute qualité comme la douille de piston 203b', par exemple une matière thermoplastique durcissable, un polymère d'hydrocarbure fluoré, de l'aluminium ou analogue. Le maître-cylindre 201 de la figure 5 comporte un ressort de rappel 224, qui prend appui axialement, confor- mément à l'exemple de réalisation de la figure 4, sur la zone d'application 225 côté boîtier et sur une surface d'application conformée et élargie radialement 226, du côté piston et ramène le piston dans la position finale de détente de pression. Le ressort hélicoïdal de pression 224 en tant qu'accumulateur d'énergie agissant localement est centré sur le cône 227 et peut comporter une caractéristique qui correspond à la caractéristique d'un ressort à dépassement de point mort -connu en soi -, disposé dans la zone de la pédale d'embrayage. De tels ressorts à dépasse- ment de point mort compensent des forces non uniformes appliquées à la pédale, qui sont provoquées par exemple par un ressort Belleville du dispositif de désenclenchement de l'embrayage et dépendent du trajet de déplacement de la pédale, de sorte qu'après le montage d'un tel ressort à dépassement de point mort dans le trajet de transmission de force entre la pédale et l'embrayage, on obtient une courbe caractéristique de force qui s'étend d'une manière plus uniforme sur la course de déplacement de la pédale. Dans l'exemple de réalisation représenté, un tel ressort à dépassement de point mort, dont la courbe caractéristique est adaptée, est monté entre le boîtier 202 et le piston 203 de sorte qu'on peut supprimer le montage d'un ressort entre la pédale et par exemple la cloison de l'habitacle ou un composant solidaire du châssis. Il est avantageux de loger le ressort à l'intérieur du maître-cylindre, ce qui a pour effet que le ressort à dépassement de point mort est protégé vis-à-vis de la corrosion et ne requiert aucun espace de montage supplémentaire. Les figures 7 à 10 représentent d'autres exemples 35 de réalisation de pistons 303, 403, 503,603 pour des maîtres-cylindres, qui sont agencés avantageusement de manière à réduire ou éliminer le bruit de grincement. A cet effet les pistons possèdent un système d'isolation vis-à-vis des vibrations par rapport aux douilles de piston, qui sont reliés aux éléments d'étanchéité qui ferment de façon étanche l'espace du piston vis-à-vis de l'extérieur. A cet effet la figure 7 représente un exemple de réalisation d'un maître-cylindre 301 en tant qu'élément partiel d'un piston 303, qui est relié à une tige de piston 305 pour pivoter à partir de l'axe longitudinal du piston. Le piston 303 est entouré par une douille de piston 307, sur laquelle les bagues d'étanchéité 311a, 311b s'appliquent pour réaliser l'étanchéification du piston 303. Les bagues d'étanchéité 311a, 311b sont logées dans une posi- tion fixe à l'intérieur du boîtier 302, la bague d'application ou la bague d'entretoisement 380 étant disposée axialement entre les deux bagues d'étanchéité. Dans l'exemple de réalisation représenté, le pis-ton 303 est formé de deux parties constituées par les demi- coques 303a, 303b, les deux demi-coques du piston entourant la tige de piston 305 en formant une articulation sphérique 304 et en étant distantes radialement l'une de l'autre au moyen d'un accumulateur d'énergie, qui par exemple est ici le ressort hélicoïdal de pression 381. De ce fait les deux demi-coques 303a, 303b du piston sont repoussées contre la surface. intérieure de la douille de piston 307 et établis-sent avec cette dernière une liaison par frottement en fonction de la constante d'élasticité de l'accumulateur d'énergie 381. Axialement des deux côtés du piston 303 sont prévus des éléments d'amortissement 382 et 383, qui amortissent un déplacement axial relatif du piston 303 par rapport à la douille de piston 307. Pour la fixation axiale de l'élément d'amortissement 383, la douille de piston 307 est conformée avec des éléments conformés dirigés radialement vers l'intérieur au niveau de son extrémité tournée vers la tige de piston 305, et une rondelle de pression 384 peut être prévue axialement entre ces parties conformées 388 et l'élément d'amortissement 383. Les éléments d'amortissement 382, 383 peuvent être des accumulateurs d'énergie agissant axialement, par exemple des pièces en élastomère, telles que des rondelles de caoutchouc, des ressorts hélicoïdaux de pression ou des ressorts hélicoïdaux de traction et/ou des éléments analogues. Pour le réglage d'une pression préalable, les élé- ments d'amortissement 382, 383 peuvent être précontraints de même que les ressorts hélicoïdaux de pression 381, qui peuvent être également constitués par une pièce en élastomère ou un accumulateur d'énergie d'un autre type. Grâce à la création d'un tel dispositif d'amortissement, qui peut être formé d'une part par un système d'amortissement axial au moyen des éléments d'amortissement 382, 383 et sinon ou en supplément par un dispositif de friction du piston 303 contre le manchon ou la douille de piston 307 à l'encontre de l'action de l'accumulateur d'énergie 381, on obtient un découplage de la tige de piston 305 par rapport à la douille 307, ce qui a pour effet que des bruits de grincement lors d'un déplacement axial de la douille 307 à l'encontre des bagues d'étanchéité 311a, 311b sont au moins réduits, mais sont avantageusement éliminés. En particulier il est avantageux de relier le piston 303 essentiellement d'une manière non flexible à la tige de piston 305 et de créer ainsi une masse d'inertie, contre laquelle la douille de piston 307 peut être déplacée relativement axialement. A cet effet il peut être avantageux de réaliser les parties :30 303a, 303b du piston en un matériau, par exemple un métal, qui a une densité différente de celle de la matière plastique. Un autre avantage de cet exemple de réalisation 301 est l'action en tant que filtre pour éliminer les 35 secousses et, dans le cas d'un accord correspondant dans des éléments d'amortissement 382, 383 ainsi que éventuellement des dispositifs de friction, formés par les parties 303, 307, 381, des vibrations du moteur, introduites dans la section hydraulique par le cylindre récepteur - non représenté - sont amorties et par conséquent ne sont plus transmises à la tige de piston 305 et par conséquent à une pédale ou un actionneur relié à cette tige de piston et dont le fonctionnement pourrait de ce fait être perturbé. 1C La figure 8 représente l'exemple de réalisation d'un piston 403 pour un maître-cylindre comportant une tige de piston 405 disposée de manière à pouvoir pivoter le long de l'axe longitudinal du piston 403, et une douille de pis-ton 407, qui entoure le corps de piston 403a. Le corps de 15 piston 403a loge dans la douille de piston 407, uniquement à partir du fond de la douille, une partie du volume de la douille 407 et possède, au niveau de son extrémité tournée vers la tige de piston 405, un renfoncement en forme d'auge, qui forme une chambre 403b. Le renfoncement en 20 forme d'auge 403b est fermé en direction de la tige de pis-ton 405 au moyen d'un élément d'amortissement 481 et peut être rempli par un liquide d'amortissement dont la viscosité est adaptée à la viscosité de l'amortissement à régler, comme par exemple de l'huile ou de la graisse, un 25 gel ou une substance présentant une grande élasticité, comme par exemple du caoutchouc silicone. La tige de piston 405 est appliquée axialement au moyen d'une partie conformée en forme de calotte 404, éventuellement sous précontrainte, soit entre l'élément d'amortissement 481, 30 l'élément conformé en forme de calotte 404 prenant appui axialement sur le côté opposé contre un élément de compression 482 et ce dernier prenant à son tour appui axialement contre des parties conformées 416a, rétractées radialement, de la douille 407. Le passage de la tige de piston 405 à 35 travers l'élément de compression 482 est affecté d'un jeu de manière à garantir la possibilité de pivotement, et une bague d'étanchéité ou une bague d'entretoisement 483 atténue ou limite la capacité de pivotement de la tige de pis-ton 405 à partir de la position longitudinale du piston, et ferme le passage d'une manière au moins approximativement étanche vis-à-vis des saletés. Pour renforcer la solidité axiale de l'élément d'amortissement, l'espace libre représenté sur la figure 8 et présent entre l'élément de compression 482 et le piston 403a peut être également rempli :LO par un autre élément de compression ou une masse élastique. Grâce à l'agencement représenté sur la figure 8, une excitation en vibrations due à l'effet dit "stick-slip" avec un bruit gênant, qui en résulte, ainsi que des secousses de la tige de piston 405 et de la pédale 15 d'accélérateur ou de l'actionneur installé en aval -transmises par le cylindre récepteur à la section hydraulique et à partir de là au piston - peut être réduite ou éliminée. La figure 9 représente un piston 503 dans lequel 20 une partie 503a du piston en forme de cylindre creux est insérée dans la douille de piston 507 et est étanchéifiée par rapport à la douille de piston 507 et vis-à-vis de l'extérieur au moyen d'un élément d'amortissement en forme de disque 581, de sorte qu'on obtient une chambre fermée 25 585,- qui est remplie par un liquide d'amortissement. L'élément d'amortissement 581 est supporté axialement, éventuellement sous précontrainte, au moyen d'une douille d'entretoisement 586 contre des parties conformées 507a, dirigées radialement, de la douille de piston 507. 30 La tige de piston 505 est reliée de façon fixe et selon une liaison de force à l'élément d'amortissement 581 de sorte que, lors de l'application de vibrations à la douille de piston 507 par l'intermédiaire du liquide hydraulique, la tige de piston 505 est isolée vis-à-vis des 35 vibrations. La figure 10 représente, par rapport au piston 303 de la figure 7, l'agencement simplifié d'un piston 603 comportant un corps de piston 603a, qui est logé dans une douille de piston 607 et est fixé axialement au moyen de parties conformées radiales 607a de la douille de piston 607 et prend appui, dans la zone du fond de la douille de piston 607, d'une part au moyen d'un élément d'amortissement flexible 681. Comme cela a été décrit précédemment, la tige de piston 605 est logée au moyen d'une articulation sphérique 604 dans le piston 603. L'isolation vis-à-vis des vibrations entre la tige de piston 605 et la douille de piston 607s'effectue à l'aide d'un déplacement relatif entre le corps de piston 603a et la douille de piston 607, et un frottement peut apparaître au niveau des surfaces de contact entre le corps de piston 603a et la douille de pis-ton 607 et par conséquent une énergie de vibration peut être annihilée et la déviation axiale du corps de piston 603 est limitée par l'élément d'amortissement 681, qui peut être également monté sous contrainte. Les éléments d'amortissement 382, 383, 481, 581, 681 des figures 7, 8, 9, 10 sont fabriqués de préférence avec des matières plastiques, qui possèdent une faible élasticité de rebond, comme par exemple du caoutchouc fluoré (FPM), du caoutchouc silicone ou analogue. Les liquides d'amortissement 403b, 585 des figures 8 et 9 peu-vent être constitués, pour un comportement déterminé d'amortissement, par des liquides ayant des viscosités différentes, par exemple des huiles polyvalentes, un fluide de transmission automatique (ATF), de l'eau, un liquide hydraulique et/ou analogue, et pour un comportement d'amortissement particulier, ces liquides peuvent être également présents sous la forme d'émulsions et avec un volume de gaz comme par exemple un volume d'air, auquel cas sous l'effet de l'inclusion d'air, on peut obtenir un 25 comportement particulièrement souple du liquide d'amortissement. Dans des cas d'application très particuliers utilisant l'élément d'amortissement 481, 581 agencé de façon correspondante, l'ensemble de la chambre 403b, 585 peut être rempli d'air. La figure il représente un piston 703 pour un maître-cylindre, notamment pour la réduction et l'élimination de bruits de grincement, qui est réalisé entièrement en un métal, comme par exemple de l'aluminium. La surface 703a du piston 703 peut être lue, finement usinée au tour et/ou avoir subi un traitement de surface. Ainsi par exemple un procédé d'anodisation, un traitement de durcissement et/ou un revêtement par des polymères fluorés, par exemple du polytétrafluoroéthylène (PTFE), améliorent le comportement de glissement et de grincement. La tige de piston 705 est reliée avec une configuration en calotte, au piston 703. Sur l'extrémité du piston 703, qui est tournée à l'opposé de la tige de piston 705, est prévue une partie rétrécie 726 (voir 226 sur la figure 4), qui permet dans un maître-cylindre analogue au maître-cylindre 101 de la figure 4, un reflux ultérieur du liquide hydraulique lorsque le maître-cylindre est à l'état de repos. Pour garantir et intensifier le reflux du liquide hydraulique à partir du réservoir, des rainures 726a sont en outre pré-vues dans la partie conformée 726. En outre le piston pos- sède-un appendice saillant axial 727, qui centre un ressort de rappel du piston, qui peut être disposé entre le piston 703 et le boîtier conformément à la figure 4. La figure 12 représente un détail, qui est modi- fié par rapport au piston 103 de la figure 11, du logement de la tige de piston 705 dans le piston 703 représenté seu- lement partiellement. Ici l'extrémité en forme de calotte 704 de la tige de piston 705 est enserrée par bordage dans le piston 703, le bordage 703a fixant la tige de piston dans la direction axiale de telle sorte qu'on peut suppri- mer un ressort de rappel ainsi que l'appendice saillant 727 | L'invention concerne un maître-cylindre (301) pour un système d'embrayage ou de frein hydraulique dans des véhicules automobiles, constitué au moins par un boîtier (302), et un piston (303), qui est disposé de manière à être déplaçable axialement dans ce boîtier, limite une chambre de pression remplie par un liquide hydraulique, est déplacé axialement, lors de l'actionnement du maître-cylindre, au moyen d'une tige de piston agissant sur le piston et, de ce fait, applique une pression au liquide hydraulique, caractérisé en ce qu'un dispositif d'amortissement d'oscillations est prévu entre une surface du piston (303) et la tige de piston. | 1. Maître-cylindre (301) pour un système d'embrayage ou de frein hydraulique dans des véhicules automobiles, constitué au moins par un boîtier (302), et un piston (303), qui est disposé de manière à être déplaçable axialement dans ce boîtier, limite une chambre de pression remplie par un liquide hydraulique, est déplacé axialement, lors de l'actionnement du maître-cylindre, au moyen d'une tige de piston agissant sur le piston et, de ce fait, applique une pression au liquide hydraulique, caractérisé en ce qu'un dispositif d'amortissement d'oscillations est prévu entre une surface du piston (303) et la tige de piston. 2. Maître-cylindre (301) selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif d'amortissement d'oscillations est disposé dans le trajet de transmission de force entre au moins un corps de piston (303a,303b), qui loge la tige de piston, et une douille de piston (307) qui entoure ce corps. 3. Maître-cylindre (301) selon la. 2, caractérisé en ce qu'au moins un élément d'amortissement (382,383,681), qui agit axialement, est prévu axialement entre la douille du piston et le au moins un corps de piston (303a,303b). 4. Maître-cylindre (301) selon la 2, caractérisé en ce que des éléments d'amortissement (382,383), qui prennent appui respectivement sur une face frontale de la douille du piston, sont prévus des deux côtés du au moins un corps de piston (303a,303b). 5. Maître-cylindre (301) selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que le dispositif à friction agit entre le au moins un corps de piston (303a,303b) et la douille de piston (307) lors d'un dépla-cernent axial relatif réciproque de ces deux parties. 6. Maître-cylindre (301) selon la 2, caractérisé en ce que le dispositif à friction agit au moyen d'un contact frottant des deux parties sur leurs sur-faces périphériques. 7. Maître-cylindre (301) selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que deux corps de piston (303a,303b), qui sont agencés de manière à être essentiellement symétriques l'un de l'autre, sont serrés l'un contre l'autre pendant l'établissement d'un contact d'application des deux corps de piston (303a,303b) contre la douille de piston à l'aide d'un accumulateur d'énergie (381). 8. Maître-cylindre (301) selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que le au moins un corps de piston (303a,303b,603a) forme une masse d'inertie du dispositif d'amortissement d'oscillations. 9. Maître-cylindre (301) selon la 8, caractérisé en ce que le corps de piston (703) forme d'un seul tenant le piston et est réalisé en un métal. 10. Maître-cylindre (301) selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif d'amortissement d'oscillations est formé à l'aide d'un élément d'amortissement (481), qui est disposé axiaiement entre la tige de piston et le piston (403) et qui ferme une chambre (403b) qui est disposée dans le piston et est remplie par un liquide d'amortissement. 11. Maître-cylindre (301) selon la 10, caractérisé en ce que le corps de piston (503a) est agencé avec une forme de cylindre creux et forme dans son espace intérieur la chambre (585), cette chambre étant fermée frontalement par la douille de piston et par l'élément d'amortissement. 12. Maître-cylindre (301) selon l'une ou l'autre des 10 et 11, caractérisé en ce que l'élé-35 ment d'amortissement (581) prend appui axialement frontale-ment contre le corps de piston (503) et/ou contre la douille de piston (507). 13. Maître-cylindre (301) selon l'une quelconque des 3 à 7, 9 à 12, caractérisé en ce que l'élément d'amortissement (383,581) prend appui axialement contre des parties conformées (388,507a), dirigées radiale-ment vers l'intérieur, de la douille de piston, de préférence moyennant l'interposition d'un disque de pression.10 | F,B | F15,B60,F16 | F15B,B60K,B60T,F16D,F16F | F15B 15,B60K 23,B60T 11,F16D 25,F16F 7 | F15B 15/14,B60K 23/02,B60T 11/16,B60T 11/18,B60T 11/236,F16D 25/08,F16D 25/12,F16F 7/09 |
FR2902620 | A1 | TABLE AUTO-STABLE A QUATRE PIEDS | 20,071,228 | Domaine technique de l'invention La présente invention concerne la réalisation d'une table à quatre pieds qui devient automatiquement stable lorsqu'elle est posée sur des sols irréguliers ou meubles sans nécessiter de calage et ceci grâce à une conception qui réside dans l'articulation de ses pieds par rapport à son plateau. Ce dispositif est basé sur le principe de décomposition d'une force, en l'occurrence la pesanteur, en quatre composantes, de façon isostatique. Etat antérieur de la technique Avant notre invention, les tables à quatre pieds étaient constituées d'un système rigide non adaptable aux surfaces d'appui qui présentent des irrégularités de planéité. Ceci obligeait les usagers de procéder au calage de façon arbitraire et sans obtenir dans la pratique un résultat durable sur une terrasse, un sol pavé, un carrelage à l'ancienne ou une pelouse. Un simple déplacement de la table oblige encore une fois à recommencer le calage. Les tables de restaurant ou de jardin représentent autant d'exemples de ce type. Notre invention constitue une solution à l'incapacité des tables à 4 pieds de s'adapter aux sols meubles ou irréguliers. Notre invention permet sans aucun réglage, sans aucun calage et sans aucune intervention, de doter d'une stabilité parfaite les tables à 4 pieds grâce à notre nouvelle conception articulée de ces tables. Notre invention permet de déplacer facilement des tables dans une pièce ou une surface où le sol présente des différences d'irrégularité plus ou moins prononcées puisque nos nouvelles tables sont automatiquement stables et toutes les opérations de calage sont devenues obsolètes. Principe du dispositif articulé utilisé Le dispositif articulé équipant les tables de notre conception utilise la propriété géométrique suivante : Soit un quadrilatère articulé à ses sommets (A,B,C,D), déformable dans le plan et dans l'espace, si on décompose cette figure en deux triangles (ADB et DBC) et si dans la surface de chacun de ces triangles on trace respectivement une droite (HE et GF), toutes deux parallèles à la base commune des triangles (DB) , ces deux droites, parallèles à une même troisième, sont donc parallèles entre elles, et restent parallèles quelle que soit la déformation du quadrilatère. Ces deux droites parallèles (E,F et G,H) sont donc toujours situées dans un même plan quelle que soit la déformation du 1 2 quadrilatère (A,B,C,D). L'application de ce principe permet grâce à un premier système de 4 articulations placées aux sommets du quadrilatère défini précédemment (ABCD) et à un deuxième système de 4 autres articulations placées aux extrémités des droites (EF et GH) d'immobiliser dans un système d'équilibre stable les charges transmises par le plateau de la table et de ses surcharges utiles en ses quatre points d'appui (P,Q,R,S) sur une surface irrégulière ou plane. (Figure 1 -Quadrilatère) Mise en oeuvre de la propriété du dispositif Le principe de mise en oeuvre de notre dispositif emploi plus précisément la figure du quadrilatère rectangle (ABCD) pour servir de guide à la construction du cadre. Le deuxième système d'articulations cité précédemment (E et G ainsi que H et F) dotera chaque articulation d'un degré de liberté en rotation, ces dernières seront respectivement axées et leur directions seront orthogonales entre elles et traverseront le milieu des cotés du cadre (en E,F,G,H). Le premier système d'articulations cité précédemment est constitué de quatre premières articulations placées dans les sommets du cadre (A,B,C,D) formées d'équerres sur lesquelles seront reliées les extrémités de barres formant les cotés du cadre. Ces dernières articulations seront à un degré de liberté en rotation et perpendiculaires à chaque coté de l'équerre de façon à permettre à l'ensemble de constituer un système articulé. Cette conception permet au cadre rectangulaire de se déformer dans l'espace tout en conservant sa forme dans le plan. (Figure 1-Rectangle). En partant du principe précédent le dispositif articulé mis en oeuvre dans notre invention sera constitué de deux cadres rectangulaires (ABCD et A'B'C'D') , comme définis précédemment, situés l'un au dessus de l'autre dans deux plans parallèles de façon à former dans l'espace les arrêtes d'un parallélépipède rectangle (ABCDA'B'C'D'). Les équerres situées aux sommets des deux cadres, seront fixées deux à deux (AA', BB', CC',DD') par des barres verticales constituant les quatre pieds de la table s'appuyant sur le sol plan ou irrégulier en quatre points (P,Q,R,S). Le verrouillage de l'équilibre du système se fait au moment où les quatre pieds sont en contact avec le sol. Par ailleurs les quatre articulations (E et E', F et F', G et G', H et H') placées au milieu de chaque barre constituant les quatre cotés de chacun des deux cadres, sont fixées entre elles deux à deux par des barres verticales dont leur fonction consiste à imposer une direction verticale aux quatre pieds de table lors de leur adaptation au sol et de permettre ainsi au système de compenser l'éventuelle irrégularité du sol tout en gardant l'équilibre du système au moment du contact avec le sol. -3 L'extrémité supérieure de chacune de ces quatre barres (EE', FF', GG', HH') sera rallongée de façon à disposer de quatre tronçons d'appui pour soutenir et relier le plateau au système de piètement de notre invention (EK, FL, GM, HN) Selon le principe de notre invention les points de fixation du plateau au système de piètement (KLMN) seront toujours situés sur un même plan alors que les points d'appui du système au sol (P,Q,R,S) définiront une surface gauche ou plane suivant la déformation plus ou moins relative imposée par les irrégularités du sol d'appui au système déformable créé par nos soins. Caractéristiques Table à quatre pieds conçue pour se stabiliser automatiquement sur un sol irrégulier sans avoir besoin de calage, disposant d'un mécanisme articulé situé entre son plateau et ses pieds. Ce mécanisme est constitué d'au moins deux parallélogrammes (9) articulés en leur centre dans le plan vertical sur des supports liés au plateau de la table et articulés entre eux à leurs extrémités par l'intermédiaire soit de pièces de liaison (5), soit de traverses (10) elles mêmes articulées en leur centre sur des supports liés au plateau de la table, constituant ainsi un quadrilatère carré pour les tables courtes dites parallèles ou un rectangle pour les tables longues dites mixtes. Les pieds de la table sont fixés sur les pièces de liaison ou sur les traverses suivant le type de table . Le parallélogramme articulé (9) est formé de l'association de deux barres rigides (7 et 8) parallèles entre elles situées dans un plan vertical, articulées en leur centre sur des supports fixés sur le plateau de la table et à leurs extrémités articulées soit sur des pièces de liaison (5) soit sur des traverses (10) suivant le type de table. Les pieds (6) sont fixés sur les traverses (10) . Deux traverses (10) sont constituées d'une barre rigide horizontale articulée en son milieu sur un axe horizontal perpendiculaire aux barres. Les deux traverses sont articulées sur les supports (1 et 3), liés rigidement au plateau de la table, et sont équipées au bout de leurs extrémités de deux articulations situées sur un même axe vertical et sur lesquels s'articulent les parallélogrammes . Les supports (1,2,3,4) disposent d'une face plane perpendiculaire au plateau de la table sur laquelle ils sont fixés rigidement , ceci au centre des cotés d'un carré ou d'un rectangle tracé sous la face inférieure du plateau, et sont orientés dans la direction des cotés. Les supports sont munis, sur un même axe vertical, de deux articulations à un degré de liberté perpendiculaires à la face plane des supports (1,2,3,4), sur laquelle s'articulent les parallélogrammes. Les supports (2 et 4) supportant les traverses ne disposeront que d'une seule articulation à un degré de liberté en rotation. -4 Une première table à quatre pieds faisant l'objet de notre invention (Figures 3 et 4) est munie d'un mécanisme constitué de quatre parallélogrammes (9), situés dans un plan vertical, articulés en leur centre sur des supports (1,2,3 et 4) fixés sur le plateau de la table, associés entre eux par des pièces de liaison (5) sur lesquelles ils sont articulés de façon à former un carré. Les pieds de la table sont fixés sur ces pièces de liaison . Une deuxième table à quatre pieds faisant l'objet de notre invention (Figures 4 et 5) est munie d'un mécanisme constitué de deux parallélogrammes (9) dont les barres (7 et 8) sont rigides en flexion dans leur plan vertical mais légèrement souples en torsion suivant leur section. Ces deux parallélogrammes sont articulés en leur centre sur des supports (1 et 3) liés au plateau de la table et situés au milieu des petits cotés opposés d'un rectangle. Ils sont articulés en bout de deux traverses rigides (10) articulées elles mêmes sur des supports (2 et 4) liés au plateau de la table et situés au milieu des grands cotés opposés du rectangle. Les pieds de la table sont fixés aux extrémités des traverses . Réalisation Notre réalisation se décline sous deux variantes. Une première variante qui se caractérise en ce que les pièces faisant partie du mécanisme de transmission ainsi que les quatre pieds de la table se déplacent parallèlement à une direction unique pendant le mouvement de l'ensemble du mécanisme lors de l'adaptation au sol. Ce mécanisme s'adapte très bien à l'utilisation de plateaux dont la géométrie varie autour des figures proches du cercle ou du carré plus ramassées sur elles mêmes. Une deuxième variante peut être considérée comme une évolution du principe antérieur dans le but de mieux adapter le comportement du mécanisme à l'utilisation de plateaux de plus grande longueur et pour mieux assurer leur rigidité tels que les plateaux rectangulaires. Ce nouveau mécanisme sera doté de nouvelles pièces lui permettant des mouvements différentiels où les pieds auront un déplacement suivant des directions différentes et non plus parallèles. Réalisation de la première variante ( Figure 3 ) A titre d'exemple et afin de mieux décrire les moyens de mise en oeuvre de cette variante nous allons décrire la fabrication d'un prototype de façon à pouvoir lui attribuer des mesures précises qui permettront au lecteur de mieux comprendre. Nous allons proposer la fabrication d'une table ronde avec un plateau de 1200 mm de diamètre et une épaisseur d'environ 30 mm. La table aura une hauteur d'appui hors tout de 750 mm. Elle sera appuyée sur quatre pieds. Le poids du plateau sera transmis à ses quatre -5- pieds au travers d'un mécanisme articulé assurant le futur équilibre de la table dont le mode de réalisation est le suivant : Au centre de la sous face du plateau on trace tout d'abord un carré (ABCD) d'environ 400 mm de coté. Sur le milieu (E,F,G,H) des cotés du carré on fixe rigidement par vis, rivet, soudure, boulons ou tout autre moyen de fixation adapté quatre supports (1,2 ,3 et 4) dont l'une de ses faces planes sera perpendiculaire au plan du plateau et alignée à chacun des cotés du carré précédemment tracé dans la sous face du plateau de la table (Figure 4). Sur la face plane et perpendiculaire au plateau de chacun de ces supports (Figure 4) on fixe deux articulations à un degré de liberté en rotation placés orthogonalement à cette face et constitués d'un axe cylindrique vissé, boulonné ou fixé par tout autre moyen rigide de fixation. Sur ces deux axes on articulera cote à cote au milieu de leur longueur deux barres plates rigides (7 et 8) de section rectangulaire constituées soit de fer plat soit en bois de telle façon que la barre la plus proche du plateau de la table soit à une distance d'environ 10 mm de celui-ci et que l'entraxe des barres soit supérieur ou égal à 80 mm. Chacun des supports comportera deux barres reliées à chacune de leurs extrémités (A,B,C,D) par des pièces de liaison (5) comportant des articulations à un degré de liberté en rotation. Les articulations auront la même orientation, le même entraxe et la même constitution que les articulations des supports ci-dessus mentionnés et permettant de jumeler les barres à leurs extrémités deux à deux de façon a former quatre semblables parallélogrammes (9) articulés dans le plan vertical. Ces pièces de liaison (5) en bois ou en métal, ou tout autre matériau adapté à la nature des efforts, auront trois faces verticales et seront éloignées du plateau de la même distance que les barres, une distance de l'ordre de 10mm, de façon à permettre le débattement dans le plan vertical des parallélogrammes. Sur les deux faces orthogonales des pièces de liaison seront articulées les extrémités des barres formant les parallélogrammes (Figure 4). Le système ainsi assemblé avec ses quatre parallélogrammes ainsi reliés formera avec sa silhouette dans l'espace un parallélépipède rectangle articulé verticalement. La troisième et dernière face des pièces de liaison sera située entre les deux faces orthogonales. Elle sera perpendiculaire à la bissectrice de l'angle droit formé par les deux faces orthogonales du support reliant les barres entre elles de façon à former une équerre avec son sommet tronqué. Cette pièce en équerre avec son sommet tronqué peut se réaliser en pliant un fer plat en métal ou bien avec un volume en bois disposant de trois faces assurant la même fonction. C'est sur ces faces que seront fixés par vis, boulons, rivets ou soudure, suivant les matériaux utilisés, les pieds (6) de la table. La direction des 4 pieds (6) sera légèrement divergente vers l'extérieur de façon symétrique par rapport à l'axe vertical de symétrie de la table pour augmenter sa stabilité. A titre d'exemple un jeu de l'ordre de 10 mm entre les -6- parallélogrammes et le plateau de la table permettra de compenser un défaut de planéité du sol d'environ 40mm. Réalisation de la deuxième variante (Figure 5) Ces tables sont constituées sur le même principe que les tables correspondant à 10 la première variante dont la description a été ci-dessus développée. Cette évolution du même principe a été conçue dans le but de mieux adapter le comportement du mécanisme faisant objet de la présente invention à l'utilisation de plateaux de plus grande longueur tels que les plateaux rectangulaires. Ce nouveau mécanisme sera doté de nouvelles pièces lui permettant des mouvements différentiels où les pieds auront un 15 déplacement suivant des directions différentes et non plus parallèles. A titre d'exemple et afin de mieux décrire les moyens de mise en oeuvre de cette deuxième variante nous allons décrire la fabrication d'un prototype de façon à pouvoir lui attribuer des mesures précises qui permettront au lecteur de mieux comprendre. Nous allons proposer la fabrication d'une table rectangulaire avec un plateau de 1200 mm de 20 longueur par 800 mm de largeur et une épaisseur d'environ 30 mm. La table aura une hauteur d'appui hors tout de 750 mm. Elle reposera sur quatre pieds. Le poids du plateau sera transmis à ses quatre pieds au travers d'un mécanisme articulé assurant le futur équilibre de la table dont le mode de réalisation est le suivant : Au centre de la sous face du plateau on trace tout d'abord un rectangle (A,B,C,D) 25 d'environ 1000 mm de long par 400 mm de large. Sur le milieu (E,F,G,H) de chaque coté du rectangle on fixe rigidement par vis, rivet, soudure, boulons ou tout autre moyen de fixation adapté, quatre supports (1,2,3et4) dont l'une de ses faces planes sera perpendiculaire au plan du plateau et alignée à chacun des cotés du rectangle précédemment tracé dans la sous face du plateau de la table (Figure 6) ayant une face 30 verticale plane orientée parallèlement au coté du rectangle qui lui correspond. Sur la face verticale de chacun des deux supports (2 et 4) situés sur les grands cotés du rectangle on fixe une articulation à un degré de liberté en rotation autour d'un axe perpendiculaire à la face du support, constitué d'un axe cylindrique vissé, boulonné ou fixé par tout autre moyen rigide de fixation. Sur cet axe on articule au milieu de sa 35 longueur une traverse rigide en bois de 1000 mm de longueur de section rectangulaire d'environ 50 mm d'épaisseur et 100 mm de largeur à ses extrémités, de telle façon qu'elle soit à environ 10 mm en retrait par rapport au plateau de la table pour lui5 -7-permettre de se mouvoir dans un plan vertical et parallèle au coté du rectangle qui lui correspond. Sur la face verticale de chacun des supports (1 et 3) fixés sur les petits cotés du rectangle on dispose sur une même ligne verticale deux articulations à un degré de liberté en rotation autour d'un axe perpendiculaire à la face du support. Ces deux articulations sont constituées d'un axe cylindrique vissé, boulonné ou fixé par tout autre moyen rigide de fixation. Sur ces deux axes on articulera côte à côte au milieu de leur longueur deux barres (7 et 8) plates rigides en flexion et légèrement souples en torsion d'environ 400 mm de longueur et de section rectangulaire constituées soit de fer plat soit de bois de telle façon à ce que la barre la plus proche du plateau de la table soit à une distance d'environ 10 mm de celui-ci et que la distance entre les entraxes des barres soit égale ou supérieure à 80 mm. Chaque support (1 et 3) comportera ainsi deux barres qui seront reliées à chacune de leurs extrémités (A,B,C,D) aux bouts des traverses par des articulations à un degré de liberté en rotation orientées dans la direction de ces traverses, et par conséquent parallèles aux axes du centre des barres. Les articulations seront constitués d'un axe cylindrique vissé, boulonné ou fixé par tout autre moyen rigide de fixation. Ces articulations auront le même entraxe que les centres des barres et formeront ainsi aux deux extrémités correspondantes du rectangle un parallélogramme déformable (9). Les pieds (6) de la table seront fixés rigidement par vis, boulons, soudure, ou tout autre moyen de fixation rigide, suivant les matériaux utilisés, sur l'extrémité des cotés des traverses et seront inclinés vers l'extérieur par rapport à l'axe longitudinal de la table pour augmenter sa stabilité. A titre d'exemple un jeu de l'ordre de 10 mm entre les parallélogrammes ou les traverses par rapport au plateau de la table, permettra de compenser un défaut de planéité du sol d'environ 40mm. Cette conception se traduit par une légère torsion des barres (7 et 8) des parallélogrammes (9) sans aucune conséquence sur le fonctionnement et la tenue mécanique du système . Réglage à l'horizontale II est très facile de régler à l'horizontale ces deux types de tables auto stables formant les deux variantes d'un même principe. Pour les deux variantes de table principe est le même. Une fois la table posée au sol la mise à niveau s'obtient par deux opérations distinctes, sans jamais déséquilibrer le système au cours de chaque manoeuvre, en opérant de la façon suivante (Figure 11) : -8 1- On pose un niveau sur la table suivant un tracé reliant le milieu des deux cotés adjacents du quadrilatère tracé dans la sous face du plateau concerné par l'opération (direction U ), et on règle la hauteur d'un des deux pieds dont la droite qui les lie est une direction parallèle à la droite reliant le milieu des deux côtés adjacents du quadrilatère. L'opération s'effectue sur les pieds situés aux angles A ou C du quadrilatère. 2- On pose le niveau sur la table orienté suivant la direction des deux autres côtés adjacents du quadrilatère et on règle la hauteur de l'un des deux autres pieds dont qui les lie est une direction parallèle à cette même droite qui lie le milieu des cotés adjacentes. L'opération s'effectue sur les pieds situés aux angles D ou B du quadrilatère. C'est ainsi qu'en intervenant à tour de rôle sur deux pieds le plateau de la table est mis à niveau à l'horizontale sans être déséquilibré pendant le réglage.15 | Table à quatre pieds conçue pour se stabiliser automatiquement lorsqu'elle est posée sur des sols irréguliers ou meubles sans nécessiter de calage et ceci grâce à une conception qui réside dans l'articulation de ses pieds par rapport à son plateau. La table est constituée d'un mécanisme articulé assurant la transmission des efforts entre le plateau et ses quatre pieds afin de leur permettre de s'adapter automatiquement a l'irrégularité des sols tout en permettant à la table d'acquérir une stabilité immédiate.Deux variante du système de transmission ont été élaborées afin de mieux s'adapter aux différents dimensions de plateau. La première variante est mieux adaptée aux plateaux circulaires ou carrés et la deuxième variante mieux adapté aux plateaux oblongues ou rectangulaires | Revendications 1 - Table à quatre pieds conçue pour se stabiliser automatiquement sur un sol irrégulier sans avoir besoin de calage, caractérisée par l'adjonction d'un mécanisme articulé, situé entre son plateau et ses pieds. Ce mécanisme a quatre côtés est constitué d'au moins deux parallélogrammes sur 2 cotés opposés (9) articulés en leur centre dans le plan vertical sur des supports liés au plateau de la table et raccordés entre eux à leurs extrémités par l'intermédiaire soit à deux traverses soit à deux autres parallélogrammes. Ces traverses (10) sont articulées en leur centre sur des supports liés au plateau de la table, constituant ainsi un quadrilatère carré pour les tables de la première variante ou un rectangle pour les tables de la deuxième variante. Les pieds de la table sont fixés sur les pièces de liaison ou sur les traverses suivant le type de table . 2 - Table selon la 1 caractérisée en ce que le parallélogramme articulé est composé par l'association de deux barres rigides (7 et 8) parallèles entre elles et situées dans un plan vertical, articulées en leur centre sur des supports fixés sur le plateau de la table et à leurs extrémités articulées soit sur des pièces de liaison (5) soit sur des traverses (10) suivant le type de table. Les pieds (6) sont fixés soit sur les traverses (10) soit_sur les pièces de liaison (5) selon la variante. 3 ûTable selon la 1 ou 2 caractérisée en ce que les supports disposent d'une face plane perpendiculaire au plateau de la table sur lequel ils sont fixés rigidement, au centre des cotés d'un carré ou d'un rectangle tracé sous la face inférieure du plateau, et orientés dans la direction de ses cotés. Les supports sont munis, sur un même axe vertical, de deux articulations à un degré de liberté perpendiculaires à cette face, sur lesquelles s'articulent les parallélogrammes 4 û Table selon les 1,2 ou 3 caractérisée en ce que le mécanisme est constitué de quatre parallélogrammes (9), situés dans un plan vertical, articulés en leur centre sur des supports (1,2,3 et 4) fixés sur le plateau de la table, associés entre eux par des pièces de liaison (5) sur lesquelles ils sont articulés et forment un carré, les pieds de la table étant fixés sur ces pièces de liaison. 5 û Table selon l'une des , 1 à 3 caractérisée en ce que le mécanisme articulé comporte deux parallélogrammes et deux traverses, les parallélogrammes étant situés sur deux côtés opposés, les traverses étant également situées sur deux cotés opposés. -9- 10 - 6 û Table selon le 5 caractérisée en ce que le mécanisme est constitué de deux parallélogrammes (9) dont les barres (7 et 8) sont rigides en flexion dans leur plan vertical mais légèrement souples en torsion suivant leur section. Ces deux parallélogrammes sont articulés en leur centre sur des supports (1 et 3) fixés au plateau de la table situés au milieu des petits cotés opposés d'un rectangle et ils sont articulés à leurs extrémités aux extrémités de deux traverses rigides (10) articulées elles mêmes sur des supports (2 et 4) fixés au plateau de la table et situés au milieu des grands cotés opposés du rectangle, les pieds de la table étant fixés aux extrémités des traverses . 7 û Table caractérisée en ce que les parallélogrammes sont fixés par leurs extrémités en deux points d'articulation sur la surface transversale d'extrémité de chaque traverse. 8 û Procédé de réglage à l'horizontale d'un table conforme à l'une des précédents, composant des deux étapes suivantes : On pose le niveau sur la table dans la direction de la première diagonale d'implantation du mécanisme puis on règle l'horizontalité de cette diagonale en réglant la hauteur de l'un des deux pieds situés sur cette diagonale, ensuite on pose le niveau dans la direction de l'autre diagonale et on règle l'horizontalité de cette diagonale en réglant la hauteur de l'un des deux pieds de cette dernière diagonale.25 | A | A47 | A47B | A47B 13 | A47B 13/00 |
FR2891037 | A1 | SYSTEME D'ASSEMBLAGE D'UNE COLONNE DE DIRECTION ET D'UN ARBRE DE PIGNON DE CREMAILLERE. | 20,070,323 | L'invention concerne un système d'assemblage d'une colonne de direction et d'un arbre de pignon de crémaillère pour un véhicule automobile, en particulier du type avec chape rabattable sur l'arbre de pignon. Dans un véhicule automobile, la colonne de direction permet de transmettre le mouvement du volant manipulée par un conducteur vers une crémaillère afin d'orienter les roues directrices du véhicule. La colonne de direction et la crémaillère sont orientées sensiblement perpendiculairement l'une à l'autre. La colonne entraîne en rotation un pignon de crémaillère qui engrène avec la crémaillère. L'arbre de pignon a une direction principale perpendiculaire à la direction de la crémaillère. Traditionnellement, un arbre faisant partie de la colonne de direction est couplé à l'arbre de pignon par l'intermédiaire d'un joint de cardan et d'une chape rabattable sur le pignon, la chape étant directement montée pivotante sur un croisillon du joint de cardan. La chape est traversée par un boulon qui se loge dans une encoche de l'arbre de pignon lorsque la chape est dans une position d'assemblage. On connaît par le document EP 1 418 356 un système de ce type. Ce document expose que normalement, le boulon ne peut pas être inséré s'il n'est pas en regard de l'encoche, mais qu'il existe un risque que la chape soit suffisamment éloignée axialement de l'arbre de pignon pour que le boulon soit placé au delà de l'extrémité de l'arbre de pignon alors que la chape est encore emmanchée sur l'arbre de pignon. Dans ce cas, l'opérateur qui réalise le montage peut croire que le montage est correct, ce qui n'est pas le cas. Pour éviter ce problème, il est proposé par exemple de réaliser une excroissance sur l'arbre et une cavité sur la face interne d'une aile de la chape de telle sorte que l'excroissance se loge dans la rainure lorsque la chape est en position d'assemblage. Cependant, le système proposé n'empêche pas que, lorsqu'une extrémité de la chape est au-delà de l'excroissance, la chape reste en prise avec l'arbre et le risque exposé précédemment subsiste. C'est donc un objectif de l'invention de proposer un système d'assemblage d'une colonne de direction et d'un pignon de crémaillère à chape rabattable ne présentant pas de risque de mauvais montage. Avec cet objectif, l'invention a pour objet un système d'assemblage d'une colonne de direction et d'un arbre de pignon de crémaillère pour un véhicule automobile, le système comportant une chape reliée à un arbre de la colonne par un joint de Cardan, la chape étant destinée à être rabattue sur l'arbre de pignon par pivotement autour d'un axe de pivotement du joint de cardan, des moyens de blocage traversant la chape et se logeant dans une encoche de l'arbre de pignon pour y fixer la chape dans une position d'assemblage, le système comportant des moyens de détrompage pour empêcher le rabattement complet de la chape lorsque l'arbre de pignon et la chape sont encore en prise mais éloignés axialement hors de la position d'assemblage, les moyens de détrompage comportant au moins une excroissance de l'arbre de pignon et une cavité dans la chape, cavité dans laquelle l'excroissance se loge lorsque la chape est en position d'assemblage. L'excroissance se situe entre l'encoche et l'une des extrémités de l'arbre de pignon la plus proche de la colonne de direction. Comme l'excroissance est à l'extrémité de l'arbre de pignon, elle empêche le rabattement de la chape, quelque soit la position axiale de la chape en dehors de la position d'assemblage. Le risque de mauvais montage est donc éliminé. De manière particulière, l'arbre de pignon comporte un arbre de torsion pour transmettre un couple au pignon, l'arbre de torsion est emmanché coaxialement dans l'arbre de pignon et lié à ce dernier par une goupille radiale traversant l'arbre de pignon et l'arbre de torsion, au moins l'une des extrémités de la goupille formant l'une des excroissances. Classiquement, l'arbre de pignon contient un arbre de torsion, de telle manière que la torsion relative des deux arbres pilote l'actionnement d'un vérin hydraulique d'assistance à la direction. Les deux arbres sont en général liés entre eux par une goupille traversant radialement l'arbre de pignon et l'arbre de torsion à proximité de l'extrémité de ceux-ci. On profite ainsi de la présence de la goupille, déjà prévue pour réaliser la liaison entre l'arbre de torsion et l'arbre de pignon, pour 2891037 4 réaliser l'excroissance, simplement en prévoyant une goupille plus longue. Ainsi, la goupille dépasse au moins d'un côté, ce qui forme l'excroissance. On peut prévoir que la goupille dépasse des deux côtés et forme deux excroissances. Selon une disposition particulière, l'arbre de pignon a une forme de tenon du côté d'une extrémité, deux faces du tenon étant longitudinales et parallèles entre elles, deux ailes de la chape enserrant les faces du tenon lorsque la chape est en position d'assemblage, la goupille étant orientée sensiblement perpendiculairement aux faces du tenon, la cavité étant en retrait de l'une des ailes de la chape. L'écartement des ailes est ajusté à la distance entre les faces du tenon. Si une face comporte une excroissance, l'aile ne peut pas glisser le long de la face lors du rabattement de la chape, sauf si l'excroissance est en regard de la cavité, donc uniquement lorsque la chape est en position d'assemblage. Lorsque la goupille dépasse des deux côtés, la chape comporte deux cavités, chaque cavité coopérant avec l'une des excroissances. L'invention sera mieux comprise et d'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, la description faisant référence aux dessins annexés parmi lesquels: - la figure 1 est une vue de dessous d'un système d'assemblage selon l'art antérieur; - la figure 2 est une vue de côté du système de la figure 1; la figure 3 est une vue de dessous d'un système d'assemblage selon l'invention; la figure 4 est une vue de côté du système de la figure 3; la figure 5 est une vue d'une section selon la ligne V-V de la figure 4. Un système d'assemblage selon l'art antérieur est montré sur les figures 1 et 2. Sur ces figures, les éléments sont montrés dans une position d'assemblage incorrecte. Le système d'assemblage selon l'art antérieur permet d'assembler une colonne de direction et un pignon de crémaillère pour un véhicule automobile. La colonne de direction comporte une chape 102 reliée à un arbre de la colonne, non représenté, par un joint de Cardan 121. Le pignon de crémaillère comporte un arbre de pignon 101. Une extrémité de l'arbre de pignon a une forme de tenon, deux faces 113 du tenon étant longitudinales et parallèles entre elles. La chape 102 est destinée à être rabattue sur l'arbre de pignon 101 par pivotement autour d'un axe de pivotement A du joint de cardan, deux ailes 123 de la chape 102 enserrant les faces 113 du tenon lorsque la chape 102 est en position d'assemblage. Des moyens de blocage 104, tels qu'une vis et un écrou à came, traversent les ailes 123 de la chape 102 et sont prévus pour se loger dans une encoche 111 de l'arbre de pignon 101 pour fixer la chape 102 sur l'arbre dans une position d'assemblage. Par ailleurs, l'arbre de pignon 101 comporte un arbre de torsion 112 pour transmettre un couple au pignon. L'arbre de torsion 112 est emmanché coaxialement dans l'arbre de pignon 102 et lié à ce dernier par une goupille 105 radiale traversant l'arbre de pignon 101 et l'arbre de torsion 112 à proximité de l'extrémité de l'arbre de pignon 101 la plus proche de la colonne de direction. Dans la position illustrée par les figures 1 et 2, l'arbre de pignon 101 et la colonne de direction sont malencontreusement trop éloignés l'un de l'autre. L'opérateur qui réalise le montage voit que la chape 102 est tout de même rabattue sur l'arbre de pignon 101. De plus, il est en mesure de placer les moyens de blocage 104. Cependant, comme les moyens de blocage 104 ne sont pas en correspondance avec l'encoche 111, ils ne peuvent pas réaliser la fixation. L'assemblage est donc incorrect. De plus, l'opérateur n'est pas alerté de l'incorrection par l'impossibilité d'introduire les moyens de blocage 104, comme il le serait si les moyens de blocage 104 étaient en regard de l'extrémité de l'arbre de pignon 101, mais pas en regard de l'encoche 111. Un système selon un mode de réalisation de l'invention est illustré sur les figures 3 et 4. Sur ces figures, les références des éléments identiques à ceux des figures 1 et 2 sont diminuées de 100 pour désigner les mêmes éléments. Le système selon ce mode de réalisation de l'invention diffère de l'art antérieur par le fait que la goupille 3 est prolongée par des excroissances 31 à ses deux extrémités pour former des moyens de détrompage, la goupille 3 étant orientée sensiblement perpendiculairement aux faces 13 du tenon. Lorsque la chape 2 est en position d'assemblage, comme représenté sur les figures 3 et 4, les excroissances 31 se logent dans des cavités 22 de la chape 2 formées par des déviations des ailes 23 de la chape vers l'extérieur. Les excroissances 31 empêchent le rabattement complet de la chape 2 lorsque l'arbre de pignon 1 et la chape 2 sont encore en prise mais éloignés axialement l'un de l'autre, hors de la position d'assemblage. En effet, si les excroissances 31 ne sont pas en regard des cavités 22, les ailes 23 de la chape viennent en butée contre les excroissances 31 lors du rabattement | Un système d'assemblage d'une colonne de direction et d'un arbre de pignon de crémaillère pour un véhicule automobile comporte une chape (2) reliée à un arbre de la colonne par un joint de Cardan (21), la chape (2) étant destinée à être rabattue sur l'arbre de pignon (1) par pivotement autour d'un axe de pivotement (A) du joint de cardan (21), un boulon (4) traversant la chape (2) et se logeant dans une encoche (11) de l'arbre (1) pour y fixer la chape (2) dans une position d'assemblage, le système comportant au moins une excroissance (31) l'arbre de pignon (1) et une cavité (22) dans la chape (2), pour empêcher le rabattement complet de la chape (2) lorsque l'arbre (1) et la chape (2) sont éloignés axialement hors de la position d'assemblage. L'excroissance (31) se situe entre l'encoche (11) et l'extrémité de l'arbre (1) la plus proche de la colonne de direction. | 1. Système d'assemblage d'une colonne de direction et d'un arbre de pignon de crémaillère pour un véhicule automobile, le système comportant une chape (2) reliée à un arbre de la colonne par un joint de Cardan (21), la chape (2) étant destinée à être rabattue sur l'arbre de pignon (1) par pivotement autour d'un axe de pivotement (A) du joint de cardan (21), des moyens de blocage (4) traversant la chape (2) et se logeant dans une encoche (11) de l'arbre de pignon (1) pour y fixer la chape (2) dans une position d'assemblage, le système comportant des moyens de détrompage pour empêcher le rabattement complet de la chape (2) lorsque l'arbre de pignon (1) et la chape (2) sont encore en prise mais éloignés axialement hors de la position d'assemblage, les moyens de détrompage comportant au moins une excroissance (31) l'arbre de pignon (1) et une cavité (22) dans la chape (2), cavité (22) dans laquelle l'excroissance (31) se loge lorsque la chape (2) est en position d'assemblage, caractérisé en ce que l'excroissance (31) se situe entre l'encoche (11) et l'une des extrémités de l'arbre de pignon (1) la plus proche de la colonne de direction. 2. Système selon la 1, dans lequel l'arbre de pignon (1) comporte un arbre de torsion (12) pour transmettre un couple au pignon, l'arbre de torsion (12) est emmanché coaxialement dans l'arbre de pignon (1) et lié à ce dernier par une goupille (3) radiale traversant l'arbre de pignon (1) et. l'arbre de torsion (12), au moins l'une des extrémités de la goupille (3) formant l'une des excroissances (31). 3. Système selon la 2, dans lequel l'arbre de pignon (1) a une forme de tenon du côté d'une extrémité, deux faces (13) du tenon étant longitudinales et parallèles entre elles, deux ailes (23) de la chape enserrant les faces (13) du tenon lorsque la chape (2) est en position d'assemblage, la goupille (3) étant orientée sensiblement perpendiculairement aux faces (13) du tenon, la cavité (22) étant en retrait de l'une des ailes (23) de la chape. | F | F16 | F16D | F16D 3 | F16D 3/38 |
FR2889014 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF DE TATOUAGE D'HORODATES, PROCEDE ET DISPOSITIF DE DECODAGE D'HORODATES, APPLICATIONS ET PRODUITS PROGRAMMES D'ORDINATEUR CORRESPONDANTS | 20,070,126 | 1. Domaine de l'invention 1.1 Contexte de l'invention L'invention se place dans le domaine du tatouage numérique ( watermarking en anglais), qui est une technique de marquage consistant à insérer un ou plusieurs messages de tatouage dans un ensemble de données support, afin de lutter contre la fraude et le piratage et d'assurer la protection des droits de propriété intellectuelle. Plus précisément, l'invention concerne un procédé de tatouage d'au moins une horodate dans un ensemble de données support, ainsi qu'un procédé de décodage d'au moins une horodate tatouée dans un ensemble de données support. L'invention peut être appliquée à tout type de données support (vidéo, image, audio, texte, données 3D, etc.). Par ailleurs, l'invention s'applique quel que soit le format des données support: sous forme d'un flux (par exemple un signal vidéo capté sur un canal de télévision), sous forme de fichier, sous forme d'enregistrement (cassette, DVD...), etc. Dans un seul souci de simplification, et pour la bonne compréhension du lecteur, on explique ci-après plus en détails le contexte de l'invention en prenant à titre d'exemple le cas d'une séquence de données de type vidéo. On rappelle que l'invention peut cependant être appliquée à tout type d'ensemble de données. 1.2 Définitions On appelle horodate (aussi appelée estampille temporelle , ou timestamp en anglais) une information temporelle (par exemple la date et l'heure) qui définit un instant (ou position temporelle) par rapport à une origine dans un repère temporel donné et qui est associée à une partie d'un signal (par exemple une unité de données, telle qu'une image, d'un ensemble de données). Par exemple, dans le cas où le signal est une séquence vidéo (un film), une horodate peut être associée à chaque image et correspond à la position de cette image dans la séquence. Il est à noter que le repère utilisé pour définir le temps n'est pas nécessairement le repère de temps universel exprimé en années, mois,..., minutes secondes, par rapport à l'origine des temps habituelle dans le calendrier grégorien. On peut par exemple choisir comme origine des temps (instant t=0) l'instant correspondant à la première image d'une séquence (dans le cas d'une vidéo), ou bien à une date donnée (1e janvier 2000 par exemple). De même, l'unité de mesure du temps n'est pas forcément une des unités habituelles (jour, seconde etc.) : dans le cas de la vidéo il peut être plus pertinent de définir l'unité de base comme étant la durée d'une image (1/25ème de seconde dans le cas du standard TV européen). Notons que l'on peut très facilement passer d'un repère temporel à un autre par une simple conversion. On définit par ailleurs les paramètres d'horodatage suivants: -précision de l'horodatage (à l'image, à la seconde, à la minute...) ; -amplitude de l'horodatage (période) : longueur de la séquence (l'horodate est donc connue modulo la longueur de la séquence) ; - granularité minimale pour la détection (ou latence de décodage) : taille minimale (nombre d'images) nécessaire à la détection pour déterminer correctement l'horodate; robustesse aux erreurs: dépend de la distance entre deux portions de vidéo représentant deux instants différents; - débit, c'est-à-dire la taille de l'information nécessaire au codage de l'horodate par image. 1.3 Rappel des principes génériques des systèmes de tatouage, On se place, dans le cadre de la présente invention, dans le cas où le message de tatouage comprend au moins une horodate. D'une façon générale, un système de tatouage est un système de transmission d'information qui comprend au moins un émetteur (le tatoueur proprement dit), qui modifie une vidéo support pour insérer le message de tatouage, et au moins un récepteur ( lecteur de tatouage ), qui à la réception d'une vidéo quelconque détermine si celle ci est tatouée et, si oui, quel est le message inséré. L'émetteur (tatoueur) prend en entrée un ensemble de données support (typiquement des données vidéo) et un certain nombre de paramètres. Au nombre des paramètres figure notamment généralement le message de tatouage (aussi appelé tatouage porteur ), qui est représenté par une suite de M éléments binaires (M>_1). Généralement, on trouve également d'autres paramètres, comme la clé qui assure un certain niveau de sécurité, la force de marquage... En fonction de ces paramètres et de la vidéo elle-même, le tatoueur modifie la vidéo pour produire une vidéo tatouée. Le récepteur (lecteur de tatouage) prend en entrée une vidéo, ainsi qu'éventuellement un certain nombre de paramètres (par exemple une clé). Eventuellement, il prend également en entrée la vidéo originale, qui peut servir à faciliter la détermination des paramètres de canal, par comparaison entre la vidéo originale et la vidéo testée (vidéo sur laquelle on cherche à relire le tatouage). La vidéo originale peut également être utilisée pour faciliter la lecture du message de tatouage: par exemple la soustraction de l'original de la vidéo testée permet de réduire l'impact du bruit affectant le tatouage, en particulier du bruit produit par la vidéo originale elle-même. A partir de ces données il réalise généralement une étape de détection, qui détermine si la vidéo est ou non tatouée. Si la détection est positive, il réalise une étape de détermination (ou décodage) du ou des messages de tatouage (on peut avoir plusieurs messages de tatouage si les données support sont issues d'une opération de compositage, par exemple montage de plusieurs séquences vidéo, moyennage d'images, réalisation d'un montage ou d'une mosaïque à l'aide de plusieurs données support, etc.). Les messages de tatouage détectés sont éventuellement accompagnés d'informations auxiliaires: par exemple un indice de fiabilité (estimation de la probabilité que le message de tatouage estimé soit erroné), une information de localisation du tatouage (localisation temporelle et/ou spatiale, dans les cas de compositage). Remarquons que toutes les étapes comprises dans le processus de lecture peuvent être effectuées soit directement sur les données vidéo elle-même, soit sur une représentation transformée des données (Transformée de Fourier, transformée en cosinus discret DCT-, transformée en ondelettes etc.). La localisation du tatouage est utile, voir indispensable. En effet, le tatouage n'a généralement d'intérêt qu'en étant qu'associé à des données supports, par exemple pour permettre d'identifier un extrait diffusé. Lorsque l'on retrouve plusieurs messages de tatouage sur un même ensemble de données support, il est donc important de savoir le plus précisément possible à quel sous-ensemble de données support chacun des messages de tatouage correspond. 2. Art antérieur Lorsque l'on veut transmettre par tatouage la date et l'heure correspondant à une portion de la vidéo (portion contenant une image ou un nombre déterminé d'images), la méthode connue consiste à tatouer, sur cette portion de la vidéo, une horodate contenant la date et l'heure correspondantes. La fréquence de changement de date ainsi que la précision peuvent varier suivant les applications: par exemple, si on a besoin d'identifier le temps avec précision (par exemple si le tatouage sert à synchroniser la vidéo et l'audio), alors on mettra à jour la date contenue dans les horodates à tatouer toutes les images, et la précision de la date devra être de l'ordre de 40 ms (durée d'une image vidéo en format TV européen). Si chaque horodate sert uniquement à identifier une portion de vidéo (par exemple, à identifier automatiquement un programme télédiffusé), alors on peut se contenter d'une moindre précision en ne changeant la date contenue dans les horodates à tatouer que toutes les secondes. Un inconvénient de la technique connue est que la taille du message tatoué dépend de la valeur maximale autorisée pour l'horodate, ainsi que de la précision souhaitée. Si par exemple on souhaite pouvoir identifier une portion de vidéo dans un film (par exemple sur un DVD), avec une précision à la seconde, l'horodate tatouée, avec la technique connue, sera un identifiant de la forme h:mm:ss (heures, minutes, secondes). Par contre, si on veut identifier, toujours avec une précision d'une seconde, un programme de télévision sur une période d'un an, chaque horodate tatouée devra alors être un identifiant de la forme mm::jj::hh::mm::ss (mois, jours, heures, minutes, secondes). Or, cela peut être problématique si la vidéo tatouée subit des altérations au cours de sa vie, notamment au cours de sa transmission. En effet, des modifications de la vidéo (par exemple, compression à perte de type MPEG2) constituent un bruit pour le tatouage. Plus le bruit sera important, plus il faudra introduire de redondance (par exemple sous forme de codes correcteurs d'erreur) pour garantir une transmission correcte du tatouage, et donc plus la taille maximale possible du message de tatouage sera faible. Ainsi, on ne pourra transmettre des horodates avec une précision importante et/ou une valeur maximale élevée que si le bruit introduit par la transmission est suffisamment faible. Pour utiliser ces techniques sans risquer de décoder une horodate erronée, il est donc indispensable de connaître à l'avance l'ordre de grandeur de la puissance de bruit sur le canal de transmission. Le dimensionnement du système est ainsi figé une fois pour toutes. Un autre inconvénient de la technique connue est qu'elle ne permet pas toujours de détecter et corriger les horodates non cohérentes au sein d'une séquence d'horodates. En effet, avec la technique connue précitée, le tatouage de chaque horodate consiste à tatouer directement la valeur dk de cette horodate dans chacune des images. Comme expliqué ci-dessus, cette valeur est par exemple un identifiant de la forme mm::jj::hh::mm::ss définissant un instant avec une précision d'une seconde. On peut éventuellement, afin d'être plus robuste aux erreurs, encoder cette valeur dk à l'aide d'un code correcteur d'erreurs et tatouer plutôt la valeur encodée C(dk). Lors du décodage, on va récupérer une suite de valeurs bruitées C'k C'k+1 É É ÉC'k+nÉ On doit alors décoder successivement chacune de ces valeurs bruitées: si le code correcteur suffit à corriger toutes les erreurs, on retrouve alors une suite cohérente de valeurs: dk,dk+1,. É Édk+nÉ On peut tenter de contrôler a posteriori que les décodages sont corrects, en vérifiant que les valeurs décodées sont des horodates qui se suivent bien. Cependant, si le canal est trop bruité, il se peut qu'une ou plusieurs des valeurs décodées soient erronées: si le nombre d'erreur est faible, on peut alors les détecter en repérant les horodates non cohérentes avec le reste de la suite (les sauts de valeurs), puis les corriger. Par contre, si un grand nombre de valeurs décodées sont erronées, il n'est alors plus possible de les détecter et donc de les corriger. Par ailleurs, il est rare de chercher à retrouver une horodate sur une seule image de vidéo. Généralement, on dispose plutôt d'une séquence vidéo plus ou moins longue, dont on veut connaître les horodates successives (une horodate par image par exemple). Souvent il est également intéressant de connaître en plus la portion de vidéo (aussi appelée segment tatoué) sur laquelle ces horodates sont effectivement présentes. En d'autres termes, lorsque l'on cherche à décoder les horodates le long d'une séquence vidéo, il faut dans la plupart des applications déterminer deux inconnues supplémentaires, à savoir le début et la fin du segment tatoué avec des horodates de même nature (c'est-à- dire définies dans un même repère temporel). En outre, si la vidéo est constituée d'un montage de plusieurs segments non tatoués, ou tatouées avec des horodates de natures éventuellement différentes (c'est-à-dire définies dans des repères temporels différents), il est parfois intéressant d'identifier précisément les transitions entre ces différents segments. Typiquement, dans les applications où on a affaire à une succession de segments relativement courts, remontés en alternance avec des segments non tatoués (cas des statistiques de news), il faut être capable d'identifier assez précisément le début et la fin des segments tatouées. Malheureusement, à cause des dégradations induites par la transmission de la vidéo sur un canal bruité, l'horodate tatouée peut ne plus être lisible sur certaines images ou sur certaines parties de la séquence. Avec la méthode de l'art antérieur précitée, où on relit l'horodate tatouée sur chacune des images de la séquence, on peut ainsi décoder localement des horodates erronées, ou ne pas réussir à décoder d'horodate tatouée. Dans ce cas, il devient alors difficile d'identifier de façon correcte et précise les transitions entre segments (tatoués ou non tatoués) de la séquence. Des erreurs de décodage non filtrées peuvent ainsi être interprétées comme la présence de micro-segments de longueur très faible (quelques images tout au plus), ce qui est très peu probable. 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces différents inconvénients de la technique connue de l'art antérieur. Plus précisément, l'un des objectifs de la présente invention, dans au moins un mode de réalisation, est de fournir une technique de tatouage/décodage d'horodate(s) dans un ensemble de données (par exemple une séquence vidéo), permettant la transmission d'horodates de façon beaucoup plus flexible et efficace, ainsi qu'un décodage d'horodates plus aisé et plus riche qu'avec la technique connue décrite ci- dessus. L'invention a également pour objectif, dans au moins un mode de réalisation, de fournir une telle technique avec laquelle le débit nécessaire au codage de l'horodate n'est plus directement dicté par l'amplitude de l'horodatage et par sa précision; ce débit peut être réduit si on accepte une latence en détection plus importante. Il s'agit par exemple, pour une même bande passante stéganographique réservée à l'horodatage, d'augmenter de la précision et l'amplitude de l'horodatage. Un autre objectif de l'invention, dans au moins un mode de réalisation, est de fournir une telle technique grâce à laquelle il n'est plus nécessaire de connaître avec précision les caractéristiques (taux d'erreur) du canal de transmission stéganographique pour dimensionner la précision et l'amplitude de l'horodate. Pour cela, un objectif de l'invention, dans au moins un mode de réalisation, est de proposer un codage ayant un caractère extensible ( scalable en anglais) permettant en détection de s'adapter au taux d'erreur du canal, en introduisant une granularité en détection plus ou moins grande. Un objectif complémentaire de l'invention, dans au moins un mode de réalisation, est de fournir une telle technique Encore un autre objectif de l'invention, dans au moins un mode de réalisation, est de fournir une telle technique permettant, en plus des horodates, de connaître précisément les frontières des segments tatoués avec des horodates de même nature (définies dans un même repère temporal), et de minimiser les risques d'erreurs de décodage induites par le bruit de canal. Encore un autre objectif de l'invention, dans au moins un mode de réalisation, est de fournir une telle technique permettant de prendre en compte les spécificités du bruit introduit par les codages utilisant la compensation de mouvement (de type MEPG), afin d'augmenter la fiabilité du décodage. 4. Exposé de l'invention Ces différents objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints selon l'invention à l'aide d'un procédé de tatouage d'au moins une horodate dans un ensemble de données support, ledit procédé comprenant les étapes suivantes, pour chaque horodate: - association à ladite horodate de la valeur à un instant donné d'un signal d'horodatage de référence, qui est un signal déterministe variant au cours du temps dans un repère temporel donné et s'écrivant s(t) , où t est incrémenté selon un pas d'incrémentation égal à une unité de temps prédéterminée; - tatouage de ladite valeur dans l'ensemble de données support. Le principe général de l'invention consiste donc à tatouer une horodate, non pas sous la forme d'un identifiant (par exemple de la forme mm::jj::hh::mm::ss, pour mois, jours, heures, minutes et secondes), mais sous la forme de la valeur à un instant donné d'un signal d'horodatage de référence (c'est-à-dire un signal d'horloge). Comme expliqué en détail par la suite, ceci permet d'offrir beaucoup plus de possibilités au décodage que la technique de l'art antérieur, du fait qu'il est possible de paramétrer plus finement la technique de décodage qu'avec un identifiant. Préférentiellement, le signal d'horodatage de référence prend des valeurs distinctes quand t varie de td à tf, avec td et tf les instants de début et de fin du tatouage d'horodates. Ceci permet, au décodage, d'identifier chaque horodate de façon univoque. Dans un premier mode de réalisation particulier de l'invention, l'ensemble de données support est une séquence d'unités de données successives, et en ce que chaque valeur du signal d'horodatage de référence est tatouée dans une unité de données distincte. Ainsi, on diminue la latence en détection. Dans un second mode de réalisation particulier de l'invention, l'ensemble de données support est une séquence d'unités de données successives, et en ce que chaque valeur du signal d'horodatage de référence est tatouée en étant répartie dans au moins deux unités de données successives. Par rapport au premier mode de réalisation précité, on augmente la latence en détection, mais on peut, pour une même bande passante stéganographique réservée à l'horodatage, augmenter la précision et l'amplitude de l'horodatage. De façon avantageuse, la séquence d'unités de données successives appartient au groupe comprenant: des séquences d'unités de données de type vidéo, aussi appelées séquences vidéo et des séquences d'unités de données de type audio, aussi appelées séquences audio. Selon une caractéristique avantageuse, une séquence de valeurs du signal d'horodatage de référence x,, ..., Xk, xk+l, ... est tatouée, telle qu'il existe: - une fonction déterminée f permettant de calculer une k+lème valeur en fonction de la kème valeur: Vk xk+, = f(xk) ; et/ou une fonction déterminée f permettant de calculer une kème valeur en fonction de la k+lème valeur: Vk xk = f-'(xk+,). Comme expliqué en détail par la suite, cette caractéristique permet en réception (décodage d'horodates), de ramener plusieurs valeurs reçues successives à plusieurs estimations d'une même valeur reçue, et d'effectuer un traitement global sur ces estimations d'une même valeur reçue (éventuellement après les avoir fusionnées). Ainsi, on peut voir le tatouage d'horodate selon l'invention comme un codage extensible ( scalable en anglais) dans le temps. En effet, si le signal est très bruité, on peut en réception traiter globalement plusieurs unités de données (images par exemple) consécutives avant de procéder au décodage. On a alors un code correcteur équivalent de redondance plus élevée, donc plus résistant au bruit; par contre la latence en détection sera plus élevée. La résolution (taille minimum de séquence tatouée nécessaire pour décoder un segment) varie donc automatiquement selon le rapport signal à bruit, sans besoin de modifier le codage. Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, les valeurs xi, ... , xk, xk+,, ... sont des mots distincts d'un code m-séquence, et en ce que les fonctions f et f_, sont des permutations circulaires. Avantageusement, chacune des valeurs du signal d'horodatage de référence comprend N parties, avec N z 2, une partie de rang 1, dite partie rapide, étant incrémentée toutes les horodates et prenant des valeurs cycliques selon une période pi, une partie de rang i, avec i E{2...N}, étant incrémentée quand la partie de rang i-1 a effectué une période p;_, complète, et prenant des valeurs cycliques selon une période pi. En outre, les étapes d'association et de tatouage sont effectuées séparément, et de façon identique ou non, pour chacune des N parties des valeurs. Comme expliqué en détail par la suite, la séparation partie lente / autre(s) partie(s) présente l'intérêt de diminuer la complexité de décodage. De façon avantageuse, la séquence x,, ..., xk, xk+,, ... est une séquence de parties rapides de valeurs du signal d'horodatage. L'invention concerne également un procédé de décodage d'au moins une horodate tatouée dans un ensemble de données support, ledit procédé de décodage comprenant les étapes suivantes: - lecture, dans l'ensemble de données support, d'au moins une valeur d'un signal d'horodatage déphasé, de même forme qu'un signal d'horodatage de référence mais présentant par rapport à celui-ci un déphasage inconnu dans un repère temporel donné, le tatouage préalable de chaque horodate consistant en un tatouage de la valeur à un instant de tatouage donné du signal d'horodatage de référence, qui est un signal déterministe variant au cours du temps dans le repère temporel donné et s'écrivant s(t), où t est incrémenté selon un pas d'incrémentation égal à une unité de temps prédéterminée; - estimation du déphasage 4 à partir de ladite au moins une valeur lue du signal d'horodatage déphasé et de la connaissance du signal d'horodatage de référence; - pour ladite au moins une valeur lue, lue à un instant donné tr, détermination d'une horodate h associée en fonction dudit instant de lecture tr et du déphasage estimé (p.Le principe général du décodage d'horodates selon l'invention consiste donc à estimer un déphasage, à partir d'une ou plusieurs valeurs reçues, et à déduire les horodates de ce déphasage et des instants de lecture des valeurs reçues. Ceci suppose bien sûr que les horodates sont transmises selon le procédé de tatouage d'horodate de l'invention (c'est-à-dire sous la forme de la valeur à un instant donné d'un signal d'horodatage de référence) et non pas sous la forme d'un identifiant selon l'art antérieur (par exemple de la forme mm::jj::hh::mm::ss). Avantageusement, la détermination de l'horodate h associée consiste à additionner ledit instant de lecture tr et le déphasage estimé cl) : h = tr + (1). De façon avantageuse, la détermination de l'horodate h associée tient compte en outre d'un changement de fréquence d'échantillonnage entre le signal d'horodatage de référence et le signal d'horodatage déphasé, de sorte que ladite horodate associée h est telle que: h = w.tr +1:é, où w est égal au rapport entre la fréquence d'échantillonnage du signal d'horodatage de référence et la fréquence d'échantillonnage du signal d'horodatage déphasé. Préférentiellement, le signal d'horodatage déphasé prend des valeurs distinctes quand t varie de td' à tf', avec td' et tf' les instants de début et de fin du décodage d'horodates. Avantageusement, l'ensemble de données support est une séquence d'unités de données successives, et en ce que, au cours de l'étape de lecture, chaque valeur, codée ou non codée, est lue dans une unité de données distincte. Selon une variante avantageuse, l'ensemble de données support est une séquence d'unités de données successives, et, au cours de l'étape de lecture, chaque valeur, codée ou non codée, est obtenue par combinaison d'informations lues dans au moins deux unités de données. Avantageusement, la séquence d'unités de données successives appartient au groupe comprenant: - des séquences d'unités de données de type vidéo, aussi appelées séquences vidéo; des séquences d'unités de données de type audio, aussi appelées séquences audio. Avantageusement, l'étape de lecture comprend les étapes suivantes: réception brute d'au moins une valeur reçue; et décodage de ladite au moins une valeur reçue, permettant d'obtenir une valeur lue du signal déphasé égale à une des valeurs du signal de référence. Dans un premier mode de réalisation avantageux de l'invention, l'étape de réception brute permet de recevoir une séquence, dite séquence reçue, d'au moins deux valeurs reçues, et l'étape de décodage consiste en un décodage par corrélation glissante entre ladite séquence reçue et une séquence de référence. Dans un deuxième mode de réalisation avantageux de l'invention, l'étape de réception brute permet de recevoir une séquence, dite séquence reçue, d'au moins deux valeurs reçues; l'étape de réception brute est suivie d'une étape de traitement global de ladite séquence reçue, permettant d'obtenir une valeur résultante; et l'étape de décodage porte sur ladite valeur résultante. Dans un premier cas du deuxième mode de réalisation précité, la séquence reçue comprend T valeurs reçues y1, ..., yk, Yk+l' É É .YT, correspondant à T valeurs initiales x1, Xk, xk+l, É É ÉXT bruitées, les valeurs initiales x1, ..., Xk, xk+l, ...XT étant telles qu'il existe: -une fonction déterminée f permettant de calculer une k+lème valeur initiale en fonction de la keme valeur initiale: Vk xk+1 = f(xk), et/ou -une fonction déterminée f 1 permettant de calculer une kème valeur initiale en fonction de la k+lème valeur initiale: Vk xk = f-'(xk+i), l'étape de traitement global comprend une étape d'obtention de T' estimations d'une valeur initiale avec T' Avantageusement, les valeurs initiales x1, ..., Xk, Xk+l, É É ÉXT sont des mots distincts d'un code m-séquence, et en ce que les fonctions f et f1 sont des permutations circulaires. Avantageusement, le décodage basé sur les T' estimations de la valeur initiale xi est un décodage majoritaire. Selon une variante avantageuse, l'étape de traitement global comprend en outre une étape de fusion des T' estimations de la valeur initiale permettant d'obtenir une valeur fusionnée. En outre, l'étape de décodage consiste à effectuer un décodage de la valeur fusionnée. Dans un deuxième cas du deuxième mode de réalisation précité, l'étape de traitement global comprend une étape de fusion de T' valeurs reçues, avec T' Avantageusement, la valeur fusionnée est décodée avec un décodage exhaustif. De façon avantageuse, l'étape de fusion consiste à effectuer une moyenne. Selon une caractéristique avantageuse, l'étape de réception brute permet de recevoir une séquence, dite séquence reçue, d'au moins deux valeurs reçues. Chacune des valeurs reçues comprend N parties, avec N z 2, une partie de rang 1, dite partie rapide, étant incrémentée toutes les horodates et prenant des valeurs cycliques selon une période pi, une partie de rang i, avec i E{2...N}, étant incrémentée quand la partie de rang i-1 a effectué une période pi_1 complète, et prenant des valeurs cycliques selon une période p;. Les étapes de traitement global et de codage sont effectuées séparément, et de façon identique ou non, pourchacune des N parties des valeurs reçues. De façon avantageuse, le procédé de décodage comprend en outre une étape de détermination des frontières de début et de fin d'au moins un segment tatoué au sein dudit ensemble de données support, chaque segment tatoué comprenant une pluralité de valeurs du signal d'horodatage déphasé qui correspondent toutes à un même déphasage, chacune des frontières de début et de fin étant déterminée par détection d'une discontinuité du déphasage estimé à partir des valeurs du signal d'horodatage déphasé, ou par une absence de détection du tatouage sur un segment suffisamment long. Avantageusement, l'étape de détermination des frontières d'au moins un segment tatoué comprend une étape de filtrage morphologique de chaque segment tatoué par au moins une opération appartenant au groupe comprenant les opérations suivantes: - non sélection de tout segment tatoué dont la taille est inférieure à une taille minimale prédéterminée; concaténation de deux segments tatoués et d'un trou qui les sépare, si lesdits segments tatoués comprennent des valeurs du signal d'horodatage déphasé correspondant à un même déphasage et si ledit trou correspond à un intervalle de temps de durée inférieure à une durée minimale prédéterminée. De façon avantageuse, l'étape de détermination des frontières d'un segment tatoué donné est effectuée conjointement avec l'étape de lecture des valeurs du signal d'horodatage déphasé comprises dans ledit segment tatoué donné. Selon une variante avantageuse, l'étape de détermination des frontières d'un segment tatoué donné, d'une part, et l'étape de lecture des valeurs du signal d'horodatage déphasé comprises dans ledit segment tatoué donné, d'autre part, sont effectuées selon un mécanisme de type aller-retour, à une ou plusieurs itérations, permettant d'estimer les frontières puis les valeurs, ou inversement. Avantageusement, le mécanisme de type aller-retour comprend: une phase d'amorçage, comprenant les étapes suivantes: * pour chacun des segments de taille supérieure à une taille minimale prédéterminée, compris dans l'ensemble de données support, on tente un traitement global et un décodage avec une étape de traitement global comprenant une étape de fusion des T' estimations de la valeur initiale xi, permettant d'obtenir une valeur fusionnée; * on sélectionne le segment avec le meilleur score de décodage; puis - une phase de poursuite, consistant à tester la présence ou non, sur une partie de l'ensemble de données support connexe audit segment sélectionné, d'une ou plusieurs valeurs du signal d'horodatage déphasé qui correspondent au même déphasage que les valeurs du signal d'horodatage déphasé comprises dans ledit segment sélectionné, de façon à déterminer de nouvelles frontières dudit segment sélectionné. Avantageusement, l'ensemble de données support est une séquence d'unités de données successives. La phase d'amorçage comprend les étapes préalables suivantes: mesure de qualité, intrinsèque et/ou extrinsèque, de chacune des unités de données; et sélection de certaines des unités de données, en fonction des résultats de l'étape de mesure de qualité. Chacun des segments pour lesquels on tente un traitement global et un décodage comprend uniquement des unités de données sélectionnées. De façon avantageuse, le mécanisme de type aller-retour comprend: une phase de détermination des frontières d'un segment tatoué, en utilisant une mesure statistique de cohérence de données, ladite mesure étant intrinsèque et/ou extrinsèque; puis une phase de décodage des valeurs du signal d'horodatage déphasé comprises dans le segment tatoué. Avantageusement, l'étape de détermination des frontières de début et de fin d'au moins un segment tatoué comprend une étape de prise en compte d'une gigue de déphasage, comprenant les étapes suivantes, exécutées après chaque estimation d'un nouveau déphasage: - calcul d'une distance entre le nouveau déphasage 4 estimé et un déphasage moyen; - si ladite distance est supérieure ou égale à un seuil prédéterminé, une décision de discontinuité de déphasage est prise, qui indique qu'une frontière d'un segment tatoué a été atteinte; - si ladite distance est inférieure à un seuil prédéterminé, une décision de cohérence de déphasage est prise, qui indique qu'aucune frontière d'un segment tatoué n'a été atteinte; - mise à jour dudit déphasage moyen en tenant compte du nouveau déphasage 4 estimé. L'invention concerne encore une utilisation d'horodates, tatouées avec le procédé de tatouage selon l'invention et décodées avec le procédé de décodage selon l'invention, dans une application appartenant au groupe comprenant: - utilisation d'horodates pour identifier précisément un extrait vidéo, à l'aide d'un guide de programme et/ou d'une base de données; - utilisation d'horodates à des fins de contrôle de qualité de réseau, par identification d'un délai de propagation; - utilisation d'horodates pour contrôler les heures et durées de diffusion d'une séquence d'unités de données; - utilisation d'horodates pour identifier un remontage d'une même séquence d'unités de données; - utilisation d'horodates pour fournir une horloge liée à une séquence d'unités de données. L'invention concerne aussi un produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou enregistré sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un processeur, ledit produit programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé selon l'invention de tatouage d'au moins une horodate, lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. L'invention concerne également un produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou enregistré sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un processeur, ledit produit programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé selon l'invention de décodage d'au moins une horodate tatouée, lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. L'invention concerne aussi un dispositif de tatouage d'au moins une horodate dans un ensemble de données support, comprenant: - des moyens d'association, permettant d'associer à chaque horodate la valeur à un instant donné d'un signal d'horodatage de référence, qui est un signal déterministe variant au cours du temps dans un repère temporel donné et s'écrivant s(t), où t est incrémenté selon un pas d'incrémentation égal à une unité de temps prédéterminée; - des moyens de tatouage de ladite valeur dans l'ensemble de données support. L'invention concerne également un dispositif de décodage d'au moins une horodate tatouée dans un ensemble de données support, ledit dispositif comprenant: - des moyens de lecture, permettant de lire, dans l'ensemble de données support, au moins une valeur d'un signal d'horodatage déphasé, de même forme qu'un signal d'horodatage de référence mais présentant par rapport à celui-ci un déphasage cl) inconnu dans un repère temporel donné, le tatouage préalable de chaque horodate consistant en un tatouage de la valeur à un instant de tatouage donné du signal d'horodatage de référence, qui est un signal déterministe variant au cours du temps dans le repère temporel donné et s'écrivant s(t), où t est incrémenté selon un pas d'incrémentation égal à une unité de temps prédéterminée; - des moyens d'estimation du déphasage 4 à partir de ladite au moins une valeur du signal d'horodatage déphasé et de la connaissance du signal d'horodatage de référence; - des moyens de détermination, pour ladite au moins une valeur lue, lue à un instant donné tr, d'une horodate h associée en fonction dudit instant de lecture t, et du déphasage estimé (p. 5. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple indicatif et non limitatif, et des dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 présente un organigramme d'un mode de réalisation particulier du procédé de tatouage d'horodates selon l'invention; la figure 2 illustre, à travers un exemple, le principe général des procédés selon l'invention de tatouage d'horodates et de décodage d'horodates; la figure 3 illustre une variante de réalisation de l'invention, dans laquelle chaque valeur du signal d'horodatage est répartie sur plusieurs images; - la figure 4 présente un organigramme d'un mode de réalisation particulier du procédé de décodage d'horodates selon l'invention; la figure 5 illustre une structure en deux parties, lente et rapide respectivement, pour les valeurs du signal d'horodatage; - les figures 6 et 7 présentent chacune un mode de réalisation distinct de l'étape de lecture apparaissant sur la figure 5; la figure 8 un organigramme d'un mode de réalisation particulier d'un procédé selon l'invention permettant le décodage d'horodates et l'estimation des frontières d'un segment tatoué ; la figure 9 présente un mode de réalisation particulier d'un code-séquence (1023, 1023, 512) pouvant être utilisé dans un mode de réalisation particulier du procédé de tatouage d'horodates selon l'invention; la figure 10 est une représentation des entiers modulo 8 comme points sur un cercle, faisant également apparaître le calcul de la moyenne de 0 et 6, qui aboutit à7;et la figure 11 illustre un calcul de distance entre deux déphasages, utilisé dans un mode de réalisation du procédé de décodage d'horodates selon l'invention. 6. Description détaillée L'invention concerne donc un procédé de tatouage d'horodates dans un ensemble de données support et un procédé correspondant de décodage d'horodates. Dans la suite de la description, on suppose que l'ensemble de données support dans lequel sont tatouées les horodates est une séquence vidéo comprenant des images successives. Il est clair cependant que l'invention s'applique à tout type d'ensemble de données support. 6.1 Procédé de tatouage d'horodates Dans le mode de réalisation présenté sur la figure 1, le procédé de tatouage d'horodates selon l'invention comprend les étapes suivantes, pour chaque horodate: association (11) à l'horodate de la valeur à un instant donné d'un signal d'horodatage de référence, puis tatouage (12) de cette valeur dans la séquence vidéo support. Le signal d'horodatage de référence est un signal déterministe, variant au cours du temps dans un repère temporel donné et s'écrivant s(t), où t est incrémenté selon un pas d'incrémentation égal à une unité de temps prédéterminée. Par exemple, t peut être incrémenté toutes les images, ou toutes les secondes, ou toutes les 10 images etc. Le signal d'horodatage de référence prend des valeurs distinctes quand t varie de td (instant de début) à tf (instant de fin). A l'émission, on va donc tatouer s(t) sur la séquence vidéo 21 (signal support), avant de la transmettre. Dans l'exemple illustré sur la figure 2, les valeurs mo, m,... mm du signal d'horodatage de référence s(t), aux instant to, t,... tM sont tatouées dans des images distinctes Io, I,... IM de la séquence vidéo 21. Ceci est résumé par le tableau référencé 22 sur la figure 2. Dans la variante de réalisation illustrée sur la figure 3, chaque valeur du signal d'horodatage de référence est tatouée en étant répartie dans plusieurs (quatre) images. Ainsi, les bits de la valeur mo sont répartis dans les images Io à I3, les bits de la valeur m, sont répartis dans les images 14 à I7, etc. On notera qu'avec la technique de l'invention, la précision d'horodatage et la granularité de détection sont deux paramètres décorrélés: on peut imaginer des schémas avec une très grande précision nécessitant un grand nombre d'images pour le décodage. Par exemple, on peut ne coder qu'un bit de la séquence par image, et relire l'horodate sur un groupe de n images successives: le débit sera alors très faible, bien que la précision reste élevée. Une implication de ceci est que l'on peut soit concentrer le codage de l'horodate dans chaque image, soit le répartir temporellement. En privilégiant la dimension spatiale, on diminue la latence en détection. En privilégiant la dimension temporelle, on augmente la latence en détection mais on peut, pour une même bande passante stéganographique réservée à l'horodatage, augmenter la précision et l'amplitude de l'horodatage. 6.2 Procédé de décodage d'horodates Dans la suite de la description, et comme illustré sur la figure 2, on suppose à titre d'exemple illustratif que la séquence vidéo d'origine 21 fait l'objet d'un montage après son émission et que la séquence vidéo reçue 23 comprend deux segments tatoués 24, 25 (résultant du découpage de la séquence vidéo d'origine 21) entre lesquels est inséré un segment non tatoué 26. Ainsi, dans cet exemple illustratif: - le premier segment tatoué reçu 24 contient des images Io', I,'... Ip' correspondant aux images I0, I,... Ip de la séquence vidéo d'origine 21 et contenant donc les valeurs mo, m,... mp du signal d'horodatage de référence s(t). Ceci est résumé par le tableau référencé 27 sur la figure 2; - le segment non tatoué reçu 26 contient des images Iai' Ia2... IaZ, ne correspondant à aucune image de la séquence vidéo d'origine 21; et - le second segment tatoué reçu 25 contient des images Io", I1"... IQ" correspondant aux images Ip+,, IP+2... IM de la séquence vidéo d'origine 21 et contenant donc les valeurs mp+,, mP+2... mM du signal d'horodatage de référence s(t), avec P+Q- 1=M. Ceci est résumé par le tableau référencé 28 sur la figure 2. Dans le mode de réalisation présenté sur la figure 4, le procédé de décodage d'horodates selon l'invention comprend les étapes suivantes: lecture (41), dans la séquence vidéo reçue, d'au moins une valeur d'un signal d'horodatage déphasé s'(t), de même forme que le signal d'horodatage de référence s(t) mais présentant par rapport à celui-ci un déphasage inconnu dans un repère temporel donné : s'(t) = s(t+(I)) ; (voir ci-dessus la description du tatouage préalable de chaque horodate dans ce repère temporel donné, consistant en un tatouage de la valeur, à un instant de tatouage donné, du signal d'horodatage de référence) ; estimation (42) du déphasage à partir de la (au moins une) valeur lue du signal d'horodatage déphasé s'(t) et de la connaissance du signal d'horodatage de référence s(t) ; pour la (au moins une) valeur lue à un instant donné tr, détermination (43) d'une horodate h associée en fonction de l'instant de lecture t, et du déphasage estimé 25: h=tT+4. En résumé, à la réception, on connaît le signal d'horodatage de référence s(t) et on reçoit un signal d'horodatage déphasé s'(t) de la forme s(t+q)) , t variant de td' (instant de début) à tf' (instant de fin). Le déphasage (1), aussi appelé phase à l'origine, est inconnu, et on cherche à l'estimer. Une fois qu'on a obtenu une estimation jugée fiable del), on peut alors donner l'horodate correspondant à chaque image: pour tout t entre td' et tf', l'horodate sera égale à t+ il). Pour le premier segment tatoué reçu 24 de l'exemple précité illustré sur la figure 2, le décodage d'horodate est donc effectué comme suit. Aux instant to', t,'... te', on lit dans les images Io', I,'... Ii,' les valeurs mo, m,... mp d'un premier signal d'horodatage déphasé s'(t). A partir d'au moins une de ces valeurs, on estime le déphasage 4)0' entre le signal d'horodatage de référence s(t) et le premier signal d'horodatage déphasé s'(t) : s'(t) = s(t+4o'). On a: (po'= to- to'. Pour tout t entre to' et tv', l'horodate h sera égale à t+(po'. Pour le second segment tatoué reçu 25 de l'exemple précité illustré sur la figure 2, le décodage d'horodate est donc effectué comme suit. Aux instant to", t,"... tQ", on lit dans les images Io", I,"... IQ" les valeurs mP+,, mP+2... mM d'un second signal d'horodatage déphasé s"(t). A partir d'au moins une de ces valeurs, on estime le déphasage 4)0" entre le signal d'horodatage de référence s(t) et le second signal d'horodatage déphasé s"(t) : s"(t) = s(t+po"). On a: cl:^o"= to- to". Pour tout t entre to" et tQ", l'horodate h sera égale à t4o". En pratique, le signal d'horodatage déphasé s(t+4) est très souvent entaché de bruit. On a alors uniquement à notre disposition un signal s'(t4)=s(t+4)+e(t), e(t) étant un signal de bruit. Dans certains cas, le signal peut également subir un changement de fréquence d'échantillonnage. Par exemple, si la séquence vidéo support (séquence vidéo d'origine) subit une conversion du format TV européen (25 images par seconde) au format TV américain (30 images par seconde), et si on choisit d'incrémenter t toutes les images (dans la vidéo résultante), le signal d'horodatage sur la vidéo résultante sera alors de la forme: s(w.t+4), avec w=25/30. En d'autres termes, dans ce cas, la détermination de l'horodate h tient compte en outre d'un changement de fréquence d'échantillonnage entre le signal d'horodatage de référence s(t) et le signal d'horodatage déphasé s'(t), de sorte que l'horodate h est telle que: h = w.t+q), où w est égal au rapport entre la fréquence d'échantillonnage du signal d'horodatage de référence et la fréquence d'échantillonnage du signal d'horodatage déphasé. On présente maintenant diverses façons de mettre en uvre l'étape de lecture (référencée 41 sur la figure 4) d'au moins une valeur du signal d'horodatage déphasé s'(t), dans la séquence vidéo reçue. Dans une première mise en oeuvre (non illustrée), l'étape de lecture 41 comprend les étapes suivantes: réception brute d'au moins une valeur reçue (réception de bits, sans traitement sur ces derniers), puis décodage indépendant de chaque valeur reçue, permettant d'obtenir une valeur lue du signal déphasé égale à une des valeurs du signal de référence. Le décodage est nécessaire car du fait que le signal reçu est bruité, la valeur reçue peut ne correspondre à aucune des valeurs possibles du signal de référence, et il convient donc de retrouver (et de prendre au final comme valeur lue) la valeur possible la plus proche de la valeur reçue. Dans une seconde mise en oeuvre illustrée sur la figure 7, l'étape de lecture 41 comprend les étapes suivantes: réception brute (71) d'une séquence de valeurs reçues, puis décodage global (72) de cette séquence de valeurs reçues afin d'obtenir une valeur lue du signal déphasé égale à une des valeurs du signal de référence. Ce décodage global consiste par exemple en un décodage par corrélation glissante entre la séquence de valeurs reçues et la séquence de valeurs du signal de référence. La valeur reçue maximisant l'intercorrélation est retenue comme valeur lue et est utilisée pour estimer le déphasage (qui lui-même permet de déterminer les horodates d'un même segment tatoué). Dans une troisième mise en oeuvre illustrée sur la figure 6, l'étape de lecture 41 comprend les étapes suivantes: réception brute (61) d'une séquence de valeurs reçues, puis traitement global (62) de la séquence de valeurs reçues afin d'obtenir une valeur résultante, et enfin décodage (63) de cette valeur résultante afin d'obtenir une valeur lue du signal déphasé égale à une des valeurs du signal de référence. On présente ci-après plusieurs exemples de cette troisième mise en oeuvre de l'étape de lecture 41. Dans un premier exemple de la troisième mise en oeuvre de l'étape de lecture 41, la séquence reçue comprend T valeurs reçues y1, ..., Yk, Yk+ 1' É É .YT, correspondant à T valeurs initiales x1, ..., Xk, Xk+l, ...xT bruitées, les valeurs initiales x1, ..., xk, xk+1, É É ÉxT étant telles qu'il existe: - une fonction déterminée f permettant de calculer une k+ lème valeur initiale en fonction de la kème valeur initiale: Vk xk+1 = f(xk) ; et - une fonction f inverse de la fonction f permettant de calculer une ke11e valeur initiale en fonction de la k+lème valeur initiale: Vk xk = f (xk+,)É Les valeurs initiales x1, ..., Xk, Xk+1, É É ÉXT sont par exemple des mots distincts d'un code m-séquence, et dans ce cas les fonctions f et f1 sont des permutations circulaires (voir description détaillée ci-après du décodage de la partie rapide MTR de la valeur associée à une horodate). Lors de l'étape de traitement global (62), on obtient T' estimations d'une valeur initiale avec T' Un deuxième exemple (de la troisième mise en oeuvre de l'étape de lecture 41) se distingue du premier exemple ci-dessus en ce que, lors de l'étape de traitement global (62), on effectue en outre une fusion des T estimations de la valeur initiale permettant d'obtenir une valeur fusionnée, et en ce que l'étape de décodage (63) consiste à effectuer un décodage de la valeur fusionnée. Le décodage de la valeur fusionnée est par exemple un décodage exhaustif. L'étape de fusion consiste par exemple à effectuer une moyenne des T estimations de la valeur initiale x. Dans un troisième exemple de la troisième mise en oeuvre de l'étape de lecture 41, la séquence reçue comprend T valeurs reçues y,, ..., Yk' Yk+ 1' É É ÉyT' correspondant à T valeurs initiales x1, ..., xk, xk+I, ...xT bruitées, qui sont par exemple des mots distincts d'un code quelconque (code correcteur classique (BCH, Reed-Solomon, code convolutif...) ou bien un code m-séquence tel que décrit précédemment. Lors de l'étape de traitement global (62), on fusionne T' valeurs reçues, avec T'1T, de façon à obtenir une valeur fusionnée (égale par exemple à la moyenne des T' valeurs reçues). L'étape de décodage (63) consiste alors à effectuer un décodage de la valeur fusionnée, par exemple un décodage exhaustif. On notera que dans la troisième mise en oeuvre de l'étape de lecture 41, on peut voir le codage de l'horodatage comme un codage extensible ( scalable en anglais) dans le temps. En effet, si le signal est très bruité, on peut traiter globalement l'information de plusieurs images consécutives avant de procéder au décodage (on se ramène à une valeur résultante et on ne décode que cette dernière). On a alors un code correcteur équivalent de redondance plus élevée, donc plus résistant au bruit. Par contre, la latence en détection sera plus élevée. La résolution (taille minimum de séquence tatouée nécessaire pour décoder un segment) varie donc automatiquement selon le rapport signal à bruit, sans besoin de modifier le codage. 6.3 Exemple de codage de chaque valeur en une partie lente (MTL) et une partie rapide (MTR) On suppose dans la suite de la description qu'il y a un changement d'horodate toutes les images. On peut aisément déduire de ce cas particulier le fonctionnement de l'invention dans d'autres cas où lhorodate change toute les n images. Dans le mode de réalisation particulier illustré sur la figure 5, chaque valeur 50 du signal d'horodatage de référence s(t) comprend deux parties: - une partie lente (ou MTL, pour Marque Temporelle Lente ) 52, qui change par exemple toutes les 1023 images, et - une partie rapide (ou MTR, pour Marque Temporelle Rapide ) 51, qui change toutes les images avec une période P (dans l'exemple donné : P=1023). On voit que la séparation partie lente / partie rapide est dans ce cas analogue à une représentation en base 1023. Les étapes d'association et de tatouage (référencées 11 et 12 sur la figure 1) sont effectuées séparément, et de façon identique ou non, pour chacune des parties. Cette séparation présente l'intérêt de diminuer la complexité de décodage. Sur la partie rapide MTR, on effectue par exemple un traitement global de type décalage et fusion (voir le deuxième exemple de la troisième mise en oeuvre de l'étape de lecture 41) suivi d'un décodage exhaustif, puisque le nombre de mots de codes possibles est relativement faible (1023). Tandis que sur la partie lente MTL, on réalise par exemple un traitement global de type décalage (sans fusion) de n images successives (voir cidessus le premier exemple de la troisième mise en oeuvre de l'étape de lecture 41) préalablement à un décodage majoritaire, puisque la probabilité d'avoir un changement de partie lente parmi les images décalées est assez faible (n/1023). De façon générale, on peut avoir une décomposition en N parties. La partie de rang 1, dite partie rapide, est incrémentée toutes les horodates et prend des valeurs cycliques selon une période pi. Toute partie de rang i, avec i E{2...N}, est incrémentée quand la partie de rang i-1 a effectué une période pi_1 complète, et prend des valeurs cycliques selon une période p;. 6.3.1 Codage de la partie rapide de l'horodate (MTR) Comme déjà évoqué cidessus, afin de rendre le décodage d'horodates plus rapide, on génère une séquence de valeurs reçuesyl, ..., yk, ... correspondant à une séquence de valeurs initiales xi, ..., Xk, ... bruitées, les valeurs initiales x1, ..., Xk, étant telles qu'une k+lème valeur initiale peut être calculée en fonction de la kème valeur initiale: Vk xk+l = f(xk) Généralement x, peut être soit un scalaire (un nombre), soit un vecteur (une suite de nombres). Ainsi, lorsqu'on reçoit une suite d'éléments yk,yk+l,L,yk+i, (valeurs reçues) correspondant à la séquence d'éléments xk,xk+I,L,xk+i bruités (valeurs initiales), on peut se ramener à plusieurs estimations d'une même valeur initiale xk+i en appliquant la fonction f un certain nombre de fois à chacun des éléments reçus. Cette propriété est intéressante lorsque la fonction f est linéaire, et que les données sont bruitées: si on observe la séquence bruitée yk,yk+l, L,Yk+i avec yj = xj + ej, e, étant le bruit, alors on aura une suite d'estimations de l'élément x donnée par: Yk+i = Y k+i = xk+i + ek+i Yk+i = f (Y k+i-1) = f(x1) + f (ek+i-t) Yk+i = f of ())'k+i-2) = f of(x) + f Of(e) =L Yk+i = ,7' (Y'k) = 4 t à (xk) + , t - J (ek) i fois i fois i fois Si la fonction f n'augmente pas le poids du vecteur d'erreur (par exemple si f est une permutation), alors on peut considérer uniquement les éléments 5' pour le décodage sans perdre d'information. On pourra par exemple effectuer un décodage majoritaire: les performances seront équivalentes à celles qu'on aurait obtenues avec une répétition de i+1. D'autre part, si le calcul de la fonction f n'est pas trop coûteux, la complexité de décodage sera beaucoup plus faible qu'avec un décodage par corrélation tel que décrit plus haut. De façon plus générale, si le niveau de bruit varie selon les instants de réception (par exemple si la probabilité d'erreur varie au cours du temps) , et si de plus on sait estimer ce niveau de bruit (par des techniques décrites en 6.5.2 notamment), on peut alors sélectionner les éléments (valeurs reçues) correspondant au niveau de bruit le plus faible et n'effectuer la fusion que sur ces éléments là. Définissons la fonction f' comme la fonction inverse de f, telle que: Pour tout élément x f o f - x) = f -' o f (x) = x On peut alors obtenir une estimation de n'importe quel élément xi (valeur initiale) à partir de n'importe quel élément bruité yk en appliquant (j-k) fois f à yk si k< j, et (j-k) fois f' à yk si k>j. Une famille de codes intéressante compte tenu des propriétés recherchéesdécrites précédemment est la famille des codes m-séquence. Ces codes sont bien connus de l'homme de l'art; ils sont par exemple décrits dans Digital Communications , John Proakis, 3eme édition, McGraw-Hill International Editions, p 433-435, sous le nom anglais de Maximum Length shift-register codes . Notons également que, par rapport aux codes décrits dans cet ouvrage, nous n'incluons pas le mot constitué uniquement de zéros dans notre ensemble de mots de codes. Prenons l'exemple du code m-séquence (1023,1023,512). Ce code est obtenu de la manière suivante: on considère la m-séquence pour m=10, générée par les registres à décalages de connexions (1,8) (voir figure 9). Les registres à décalage 91 à 910 sont initialisés avec toutes les valeurs de registre à 0, sauf le premier registre(référencé 91) à 1. A chaque coup d'horloge, les valeurs dans les registres sont décalées de 1 (la valeur du registre k passe dans le registre k+ 1); la valeur du dernier registre (référencé 910) constitue la valeur de sortie; et le premier registre 91 est alimenté avec la somme (modulo 2) des premier et huitième registres (référencés 91 et 98 respectivement) et 8 (valeurs prises avant le décalage). On peut montrer que l'ensemble des valeurs de sortie sk forme une séquence périodique de longueur L=2m-1 (ici m=10, donc L=1023). On considère un code formé par l'ensemble des mots {c;} de longueur L générés de la façon suivante: Ci(.l) = Si+f)mod[L] C'est à dire que le code est constitué de toutes les permutations circulaires de la séquence de sortie. On peut montrer que la distance minimale entre deux mots quelconques du code est 2m-1 (512 dans notre cas). On code donc la partie rapide MTR d'une ième valeur du signal d'horodatage de référence par la ième séquence permutée (ième mot du code) : ci. Le code comprend donc un ensemble de 1023 mots (donc permet de coder des messages de longueur un peu inférieure à 10 bits) codés sur une longueur de 1023 (donc redondance un peu supérieure à 102). Ce code très redondant permet donc d'obtenir une bonne résistance au bruit. La structure cyclique du code m-séquence permet également de faciliter la fusion préalablement au décodage: en effet, on sait que les mots bruités d'images successives r';, r';+k correspondent aux décalages circulaires successifs d'un même mot inconnu, c,. On peut donc, par une suite de décalages circulaires, se ramener à un même mot de code: o r Ci = r i 1 r (-1) Ci = r i+l L k, (-k) C, = r,+k avec la notation x0) dénotant la permutation circulaire de i positions vers la droite du mot x. Notons qu'ici la permutation circulaire d'une position vers la droite correspond à la fonction f' décrite dans le cas général au paragraphe 6.3. 1 ci-dessus. La fonction f correspond elle au décalage circulaire d'une position vers la gauche. Les mots r'j obtenus correspondent donc à différentes versions bruitées d'un même mot. On peut donc les moyenner, afin de réduire l'incidence du bruit et améliorer le décodage. La fusion de n mots est donc équivalente à une répétition de n fois le mot. Une des manières possible de réaliser le décodage consiste à effectuer la corrélation avec l'ensemble des mots du code (décodage exhaustif). On considère le mot le plus probable comme celui qui présente le meilleur score de corrélation avec le mot reçu. On évalue la probabilité d'erreur que l'on fait en sélectionnant ce mot, en comparant le score de corrélation à un seuil prédéterminé. Ce seuil dépend de la probabilité d'erreur considérée comme acceptable pour le système. 6.3.2 Codage de la partie lente (MTL) On peut utiliser n'importe quel type de code pour transmettre la partie lente MTL de chaque valeur du signal d'horodatage de référence (on n'a pas de contrainte sur la complexité de calcul de successeur comme pour la partie rapide), par exemple un code correcteur classique (BCH, Reed-Solomon, code convolutif.. .) ou bien un code m- séquence tel que décrit précédemment. 6.4 Notion de segment Nous avons vu ci-dessus qu'avec la technique de l'invention, lorsque l'on cherche à décoder les horodates le long d'une séquence vidéo reçue, on recherche en fait à retrouver une seule information, le déphase entre le signal d'horodatage déphasé et le signal d'horodatage de référence. En fait, il faut dans la plupart des applications, déterminer deux inconnues supplémentaires, à savoir le début et la fin d'un segment tatoué avec des horodates successives, c'està-dire un segment de séquence vidéo comprenant des valeurs présentant toutes un même déphasage (décalage temporel) par rapport aux valeurs identiques du signal d'horodatage de référence. Typiquement, dans les applications où on a affaire à une succession de segments (morceaux de séquences vidéo) relativement courts, remontés en alternance avec des segments non tatouées (cas des statistiques de news), il faut être capable d'identifier assez précisément le début et la fin des segments tatouées. Lors d'un collage de deux segments pris à des instants différents, on aura donc une discontinuité de déphasage à la transition entre les deux segments, qu'il faut identifier et localiser le plus précisément possible (voir ci-dessus la description de la figure 2). On peut rendre le décodage selon l'invention plus performant en exploitant le modèle de tatouage de segment. On peut utiliser les propriétés morphologiques des segments pour limiter le nombre de fausses alarmes et d'erreur et augmenter le taux de détection, en injectant des informations a priori sur la taille minimale des segments et des trous. On peut ainsi supposer qu'un segment tatoué reçu (avec le même déphasage) a une longueur minimale Lmin de l'ordre de la seconde: on peut ainsi supprimer les segments de taille inférieure, qui correspondent très probablement à des fausses alarmes ou à des erreurs. De même, lorsqu'on observe un trou de détection entre deux segments tatoués avec le même déphasage, il est très probable que l'on ait affaire à un segment continûment tatoué. Si ce trou est de taille raisonnable (de l'ordre de quelques secondes), on peut donc le combler . On peut également exploiter l'aspect segment lors du décodage en lui même, en utilisant la scalabilité intrinsèque conférée au codage. En se basant sur le fait que la taille des segments tatoués est supérieure à une taille minimale Lmin (voir plus haut), on sait que l'on peut fusionner (avec ou sans décalage préalable, selon la partie des valeurs reçues qui est traitée) au moins Lmin images avant de tenter un décodage classique . La difficulté réside dans le fait que l'on ne connaît pas la position des frontières de segment, et donc que l'on ne sait pas a priori quelles images peuvent être fusionnées ensemble: il faut donc réaliser le décodage (estimation de la valeur du tatouage) conjointement à l'estimation de frontières de segment. En pratique une véritable estimation conjointe est difficile et complexe à réaliser. On préfère un mécanisme aller-retour , où on estime la valeur, puis les frontières (ou les frontières, puis la valeur), quitte à raffiner et à réitérer le processus si les résultats obtenus ne sont pas probants. Par exemple, si on a réussi à décoder le tatouage sur une portion de vidéo (donc la portion est comprise dans le segment réellement tatoué), alors on utilise un mécanisme de poursuite pour déterminer les frontières du segment (poursuite avant et arrière). A l'inverse, on peut d'abord estimer si une portion de vidéo appartient à un même segment tatoué (détermination des frontières) avant d'effectuer le décodage, en utilisant une mesure statistique de cohérence des données. Cette mesure peut être intrinsèque (fondée sur les données d'horodate uniquement) ou extrinsèque (par exemple, utilisation d'une estimation de taux d'erreur réalisée lors du décodage d'une autre partie du tatouage). Remarquons que ces principes de décodage sont généraux et ne sont pas uniquement applicables au cas particulier de la méthode présentée ici de codage de l'horodate par transmission d'un signal d'horodatage, et recherche du déphasage de ce signal au décodage. On peut également utiliser les propriétés morphologiques des segments avec tout mécanisme de transmission de la date et de l'heure, par exemple avec le procédé décrit dans l'état de l'art. On peut par exemple chercher à décoder la date et l'heure individuellement sur chaque image ou chaque groupe d'image de la séquence, puis utiliser les informations a priori sur les tailles des trous et des segments afin de consolider les décodages obtenus. De même, on peut également utiliser sur ces procédés des mécanismes de poursuite, en effectuant, à partir de la date et l'heure préalablement décodés sur une portion de la vidéo, une prédiction de la date et de l'heure sur une partie connexe de cette portion, et en cherchant à vérifier ou infirmer cette prédiction sur la partie connexe. Ce mécanisme de poursuite permettra ainsi de déterminer avec plus de précision et de fiabilité les frontières du segment tatoué. 6.5 Décodage de la partie rapide (MTR) et estimation des frontières de segment On a évoqué plus haut un principe simple de décodage de la partie rapide MTR par fusion, qui est adapté lorsque l'horodate est continue (pas de changement), et que les caractéristiques du canal de transmission sont à peu près constantes (pas de variation temporelle du taux d'erreur notamment). On va ici développer un mécanisme plus complet et plus robuste, adapté aux cas pratiques où l'on ne connaît pas à l'avance les frontières de segment, et où on doit les estimer conjointement au décodage de la valeur de la partie rapide MTR. Comme illustré sur la figure 8, l'algorithme peut se décomposer en deux phases: une phase d'amorçage 81, où on n'a aucune information a priori sur la valeur du tatouage ni sur la localisation des segments. On cherche donc à décoder une horodate sans aucun a priori ni sur la localisation ni sur la valeur de celle-ci; - une phase de poursuite 82, où on connaît la valeur de horodate sur une portion de la séquence, et on teste la présence ou non d'une horodate cohérente (c'est à dire de déphasage identique) sur des images proches de la portion décodée. Cette phase permet de déterminer les frontières de segments de même déphasage. Comme expliqué ci-après, dans chacune des phases, l'algorithme a été conçu de façon à s'adapter aux variations de taux d'erreur du canal, ainsi qu'à un phénomène de gigue dû au codage MPEG. 6.5.1 Modélisation du canal de transmission Cette modélisation permet de comprendre les fondements des algorithmes proposés, ainsi que les raisons de leur efficacité. Après une compression MPEG, le signal de tatouage est entaché de deux types de bruit: - bruit tonal: dû principalement à la quantification des coefficients DCT. Le signal de tatouage est affecté par un bruit que l'on peut considérer comme indépendant du signal lui même; - gigue d'horodate causée par l'entraînement MPEG. La prédiction de mouvement (codage d'images P ou B par prédiction à partir d'images I ou P) fait que le tatouage porté par une image de référence (I ou P) peut être recopié sur une image prédite (P ou B). Dans une telle image, le signal reçu sera donc un mélange , en proportions variables, du vrai signal de tatouage de l'image courante et des tatouages des images utilisées pour réaliser la prédiction de mouvement. Il n'est pas rare que le niveau du tatouage de l'image de référence soit, dans l'image prédite, plus fort que le vrai tatouage (qui peut être complètement lessivé). On a donc un signal de tatouage bruité de la forme: i=t, y(t) = b(t) + a(t + i)x(t + i) i=-t2 b(t) est le bruit tonal à l'instant t, d'énergie variable dans le temps y(t) est le signal de tatouage reçu à l'instant t x(i) est le signal de tatouage émis à l'instant i. a,(t+i) est un coefficient pondérateur du signal de tatouage t+i. Il varie dans le temps, puisque le type de prédiction MPEG varie. Si l'image t est codée Intra, alors seul a,(t) sera non nul. Par contre, si l'image t est codée Bidirectionnelle, alors il est probable que l'on aura un certains nombre de coefficients at(t+i) non nuls. t, et 22 sont les bornes de prédiction. Elles sont distantes d'une longueur de GOP (pour Group Of Picture selon la terminologie MPEG) ou moins. 6.5.2 Phase d'amorçage Dans la phase d'amorçage (81), on n'a aucune information a priori sur la valeur du tatouage, ni sur sa position (on ne sait même pas si la portion de vidéo est tatouée: c'est une phase de détection). On utilise deux propriétés pour faciliter la détection: - on sait a priori que, si une image est tatouée, les images voisines le seront aussi (taille minimale de segment) ; - on utilise une mesure de qualité, intrinsèque ou extrinsèque, de chacune des images afin de diminuer la complexité de décodage. La première propriété permet d'augmenter le taux de détection en fusionnant plusieurs images avant de réaliser le décodage. Un algorithme d'amorçage complet est le suivant: on considère une séquence de taille N - pour tous les segments de taille supérieure à Lmin, compris dans la séquence (on a de l'ordre de N2/2-Lm;nN telles séquences), on tente un décodage après fusion; si le décodage aboutit sur au moins un des segments, on considère que la phase d'amorçage a réussi. On garde comme hypothèse celle du segment avec le meilleur score de décodage. L'inconvénient de cet algorithme est une très grande complexité, d'autant plus que N est grand (en pratique N peut croître très rapidement lorsque l'on reste en phase d'amorçage pendant longtemps, c'est-à-dire lorsque la vidéo n'est pas tatouée). Dans une variante de réalisation permettant de diminuer la complexité, on limite le nombre d'échantillons (valeurs reçues) fusionnés, ainsi que la fenêtre temporelle utilisée (plus petit segment de vidéo contenant tous les échantillons fusionnés, ceux-ci n'étant pas nécessairement consécutifs). Afin de sélectionner les échantillons pour lesquels le décodage a le plus de change d'aboutir, on évalue préalablement la qualité de chaque échantillon, soit par une mesure de qualité extrinsèque, soit par une mesure de qualité intrinsèque. Mesure de qualité extrinsèque: lorsque l'on tatoue un identifiant en même temps que l'horodate, et que l'on réalise le décodage de celui-ci au préalable, on peut utiliser les résultats de décodage de l'identifiant pour mesurer le rapport signal à bruit. Si l'identifiant consiste en un motif fixe on peut utiliser le score de corrélation. Si l'identifiant est codé sur n bits, et qu'un décodage exhaustif est impossible, deux cas sont possibles: soit le décodage échoue (et dans ce cas là on ne tente pas le décodage de l'horodate, ou bien on attribue la note de qualité minimale à l'image), soit le décodage réussit et on attribue comme note le score de corrélation avec le mot décodé). Mesure de qualité intrinsèque: on se base ici sur les données d'horodate elles-mêmes (données de la valeur reçue) pour estimer la qualité de la transmission. Cela est notamment possible lorsque l'on peut réaliser, avec une complexité faible, un décodage exhaustif. On obtient alors le mot le plus probable, ainsi que la qualité associée (score de corrélation par exemple). Ce score peut être utilisé pour sélectionner les meilleures images, préalablement à la fusion. Cependant, d'autres mesures de la qualité sont possibles même lorsque le décodage n'est pas exhaustif (par exemple, distance au mot décodé si le décodage réussit, dans le cas d'un décodage incomplet). Une fois que l'on a déterminé un ensemble des échantillons de meilleure qualité, on peut effectuer la fusion telle que décrite par exemple en 6.3. 1 6.5.3 Phase de poursuite Dans la phase de poursuite 82, on a déjà décodé sur un intervalle [t,;t2] des valeurs de partie rapide MTR présentant un même déphasage m. On cherche à étendre l'intervalle, c'est à dire à tester la présence en tl-1 et t2+1 de valeurs ayant le même déphasage m. Par rapport au décodage de la phase d'amorçage, c'est donc une étape de moindre complexité, puisque l'on ne teste que deux hypothèses ( m présent ou m absent ). La poursuite peut gérer les variations du taux d'erreur du canal (typiquement rapport signal à bruit plus faible sur les images prédites par rapport aux images Intra) de différentes manières: mécanisme à hystérésis (seuil de corrélation plus bas dans la phase de poursuite que dans la phase d'amorçage); mécanisme temporel (en même temps qu'un seuil de corrélation, on fixe un nombre seuil d'images consécutives non détectées)... Un tel algorithme pour le mécanisme temporel peut être décrit de la façon suivante: - paramètres: T_MAX: nombre d'images consécutives non détectées tolérées Seuil: seuil de corrélation pour la détection -algorithme: Initialisation de la phase de poursuite (on vient de la phase d'amorçage) nb_ndet = 0 (nombre d'images non détectées) m: déphasage de la MTR test t = t2+1 (première image non décodée) régime permanent: tant que nb_ndet <= T_MAX corrélation entre les données de l'image t et m si score de corrélation supérieur à Seuil //détection ok nb_ndet=0 sinon nb_ndet ++ si nb_ndet >T_MAX // on a perdu le signal passage en phase d'amorçage t++ 6.5.4 Prise en compte de la gigue de phase due au codage MPEG On a vu dans le modèle de canal que la compression MPEG entraînait une gigue d'horodate, que l'on peut aussi appeler gigue de déphasage dans le contexte de la présente invention. En effet, la valeur instantanée du déphasage (entre le signal d'horodatage déphasé et le signal d'horodatage de référence) fluctue autour d'une valeur moyenne, en fonction du type de compensation de mouvement de chaque image. Dans la phase de poursuite, on peut améliorer la détection de la partie rapide MTR en prenant en compte les fluctuations possibles du déphasage autour de sa valeur moyenne. Pour ce faire, il faut au préalable définir ce qu'est la moyenne d'un ensemble de déphasages, ce qui n'est pas trivial puisque les déphasages sont à valeur dans un groupe fini (l'ensemble des entiers modulo 1023 dans l'exemple cité ci-dessus). Par exemple, si on considère les valeurs 0 et 1022, qui sont proches dans le groupe des entiers modulo 1023, 511 n'est clairement pas une moyenne pertinente. On ne peut donc pas ramener le calcul de la moyenne à une somme modulo 1023, suivie d'une division et d'un arrondi. 10 15 Une représentation plus adéquate consiste à interpréter un entier modulo n comme une phase (un angle) d'un point sur un cercle (l'ensemble des points autorisés étant discret et régulièrement réparti sur le cercle). Un entier k modulo n peut donc être représenté sous sa forme complexe: e2n'w i étant la racine complexe de -1. On peut alors représenter la moyenne m de plusieurs valeurs {k1;...k1} modulo n comme la phase de la moyenne (complexe) M des points correspondants: 2nik M =le n j=1 M = pet' m = E(nP) (pE[0,1 [ E(.) étant la fonction arrondi A titre d'exemple, la figure 10 est une représentation des entiers modulo 8 comme points sur un cercle. Cette figure fait également apparaître le calcul de la moyenne de 0 et 6, qui aboutit à 7. L'algorithme de poursuite tenant compte de la gigue de déphasage peut donc être résumé en trois étapes: - calcul pour l'image t du déphasage le plus probable (P1; - calcul de la distance entre (pIt et le déphasage moyen (pn, pour déterminer si on a rupture de cohérence ou pas; - mise à jour du déphasage moyen4m en tenant compte du nouveau déphasage N. La première étape peut consister, par exemple, en un test de 2T+1 hypothèses, T étant l'amplitude maximale de la gigue (typiquement, T est la taille de GOP MPEG). Les hypothèses à tester sont alors l'ensemble des phases [^:Pm-T; 4m+T]. On choisira comme déphasage le plus probable 41 l'hypothèse retenue (maximisant la corrélation par exemple). La distance entre déphasages doit également être calculée avec précaution, en tenant compte de la nature circulaire des données traitées. La fonction pertinente est: dmd(n)(kl;k2) = MIN((k1 k2)moa(n);(k2 k1) mj(n>) Elle correspond à la longueur du plus petit chemin sur le cercle pour passer d'un point à l'autre (parcours dans le sens horaire ou dans le sens inverse). La figure 11 illustre un calcul de distance entre deux déphasages pour les valeurs 1 et 6, dans la même représentation des entiers modulo 8 que celle de la figure 10. Le résultat est: dmo,(s)(1;6) = MIN(3;5) = 3 6.6 Applications de l'invention Les horodates tatouées peuvent être utilisées conjointement à une base de données (grille de programmes), afin d'identifier un extrait de vidéo. La base de données contient une liste [date début; date fin; titre et caractéristiques du programme]. Lors de la réception d'un extrait vidéo et du décodage des horodates correspondantes, on peut ainsi identifier le programme. Le tatouage d'horodates peut également être utilisé à des fins de contrôle de réseau. On peut par exemple identifier un délai de propagation le long d'une chaîne TV. Les horodates peuvent également être utilisées pour identifier les codages le long de la chaîne (dans le cas d'un codage MPEG: longueur et structure de GOP). On peut se servir des horodates pour repérer et localiser les remontages dans une séquence, en identifiant les discontinuités du signal d'horodatage reçu. Ceci est notamment intéressant pour détecter les coupures de pub lors de la reprise d'un programme. On peut également utiliser les horodates pour contrôler qu'une publicité a bien été transmise dans son intégralité, et n'a pas été coupée. Notons que les applications décrites ici peuvent être réalisées quelle que soit la méthode utilisée pour transmettre les horodates, et pas seulement avec le procédé selon l'invention de codage d'horodates par tatouage des valeurs d'un signal d'horodatage (signal d'horloge) connu dont on recherche le déphasage en réception | L'invention concerne un procédé de tatouage d'au moins une horodate dans un ensemble de données support, comprenant les étapes suivantes, pour chaque horodate : association (11) à l'horodate de la valeur à un instant donné d'un signal d'horodatage de référence, qui est un signal déterministe variant au cours du temps dans un repère temporel donné et s'écrivant s(t), où t est incrémenté selon un pas d'incrémentation égal à une unité de temps prédéterminée ; et tatouage (12) de la valeur dans l'ensemble de données support. L'invention concerne également un procédé de décodage correspondant, comprenant les étapes suivantes : lecture, dans l'ensemble de données support, d'au moins une valeur d'un signal d'horodatage déphasé, de même forme que le signal d'horodatage de référence précité mais présentant par rapport à celui-ci un déphasage φ inconnu dans un repère temporel donné, le tatouage préalable de chaque horodate consistant en un tatouage de la valeur à un instant de tatouage donné du signal d'horodatage de référence ; estimation du déphasage φ à partir de la au moins une valeur lue du signal d'horodatage déphasé et de la connaissance du signal d'horodatage de référence ; et pour la au moins une valeur lue, lue à un instant donné tr, détermination d'une horodate h associée en fonction de l'instant de lecture tr et du déphasage estimé φ. | 1. Procédé de tatouage d'au moins une horodate dans un ensemble de données support, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes, pour chaque horodate: association (11) à ladite horodate de la valeur à un instant donné d'un signal d'horodatage de référence, qui est un signal déterministe variant au cours du temps dans un repère temporel donné et s'écrivant s(t), où t est incrémenté selon un pas d'incrémentation égal à une unité de temps prédéterminée; - tatouage (12) de ladite valeur dans l'ensemble de données support. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le signal d'horodatage de référence prend des valeurs distinctes quand t varie de td à tf, avec td et tf les instants de début et de fin du tatouage d'horodates. 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que l'ensemble de données support est une séquence d'unités de données successives, et en ce que chaque valeur du signal d'horodatage de référence est tatouée dans une unité de données distincte. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que l'ensemble de données support est une séquence d'unités de données successives, et en ce que chaque valeur du signal d'horodatage de référence est tatouée en étant répartie dans au moins deux unités de données successives. 5. Procédé selon l'une quelconque des 3 et 4, caractérisé en ce que la séquence d'unités de données successives appartient au groupe comprenant: - des séquences d'unités de données de type vidéo, aussi appelées séquences vidéo; - des séquences d'unités de données de type audio, aussi appelées séquences audio. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'une séquence de valeurs du signal d'horodatage de référence x,, . .., Xk, xk+,, ... est tatouée, telle qu'il existe: - une fonction déterminée f permettant de calculer une k+lème valeur en fonction 30 de la kème valeur: Vk xk+, = f(xk) ; et/ou É 2889014 - une fonction déterminée f 1 permettant de calculer une keme valeur en fonction de la k+ lème valeur: Vk xk = ff'(xk+1)É 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que les valeurs xi, ..., xk, xk+1, ... sont des mots distincts d'un code m-séquence, et en ce que les fonctions f et f_1 sont des permutations circulaires. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que chacune des valeurs du signal d'horodatage de référence comprend N parties (51, 52), avec N z 2, une partie de rang 1, dite partie rapide (51), étant incrémentée toutes les horodates et prenant des valeurs cycliques selon une période pl, une partie de rang i, avec i E{2.. .N}, étant incrémentée quand la partie de rang i-1 a effectué une période pi_1 complète, et prenant des valeurs cycliques selon une période p;, et en ce que les étapes d'association et de tatouage sont effectuées séparément, et de façon identique ou non, pour chacune des N parties des valeurs. 9. Procédé selon la 8 et l'une quelconque des 6 et 7, caractérisé en ce que la séquence x1, ..., xk, xk+ 1, ... est une séquence de parties rapides de valeurs du signal d'horodatage. 10. Procédé de décodage d'au moins une horodate tatouée dans un ensemble de données support, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: - lecture (41), dans l'ensemble de données support, d'au moins une valeur d'un signal d'horodatage déphasé, de même forme qu'un signal d'horodatage de référence mais présentant par rapport à celui-ci un déphasage inconnu dans un repère temporel donné, le tatouage préalable de chaque horodate consistant en un tatouage de la valeur à un instant de tatouage donné du signal d'horodatage de référence, qui est un signal déterministe variant au cours du temps dans le repère temporel donné et s'écrivant s(t), où t est incrémenté selon un pas d'incrémentation égal à une unité de temps prédéterminée; - estimation (42) du déphasage à partir de ladite au moins une valeur lue du signal d'horodatage déphasé et de la connaissance du signal d'horodatage de référence; 25 - pour ladite au moins une valeur lue, lue à un instant donné tr, détermination (43) d'une horodate h associée en fonction dudit instant de lecture tr et du déphasage estimé (p. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que la détermination de l'horodate h associée consiste à additionner ledit instant de lecture tr et le déphasage estimé : h = tr + (p. 12. Procédé selon l'une quelconque des 10 et 11, caractérisé en ce que la détermination de l'horodate h associée tient compte en outre d'un changement de fréquence d'échantillonnage entre le signal d'horodatage de référence et le signal d'horodatage déphasé, de sorte que ladite horodate associée h est telle que: h = W.tr + I, où w est égal au rapport entre la fréquence d'échantillonnage du signal d'horodatage de référence et la fréquence d'échantillonnage du signal d'horodatage déphasé 13. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce que le signal d'horodatage déphasé prend des valeurs distinctes quand t varie de td' à tf', avec td' et tf' les instants de début et de fin du décodage d'horodates. 14. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce que l'ensemble de données support est une séquence d'unités de données successives, et en ce que, au cours de l'étape de lecture, chaque valeur, codée ou non codée, est lue dans une unité de données distincte. 15. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce que l'ensemble de données support est une séquence d'unités de données successives, et en ce que, au cours de l'étape de lecture, chaque valeur, codée ou non codée, est obtenue par combinaison d'informations lues dans au moins deux unités de données. 16. Procédé selon l'une quelconque des 14 et 15, caractérisé en ce que la séquence d'unités de données successives appartient au groupe comprenant: - des séquences d'unités de données de type vidéo, aussi appelées séquences vidéo; des séquences d'unités de données de type audio, aussi appelées séquences audio. 17. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 16, caractérisé en ce que l'étape de lecture comprend les étapes suivantes: - réception brute (61; 71) d'au moins une valeur reçue; décodage (63; 72) de ladite au moins une valeur reçue, permettant d'obtenir une valeur lue du signal déphasé égale à une des valeurs du signal de référence. 18. Procédé selon la 17, caractérisé en ce que l'étape de réception brute (71) permet de recevoir une séquence, dite séquence reçue, d'au moins deux valeurs reçues, et en ce que l'étape de décodage (72) consiste en un décodage par corrélation glissante entre ladite séquence reçue et une séquence de référence. 19. Procédé selon la 17, caractérisé en ce que l'étape de réception brute (61) permet de recevoir une séquence, dite séquence reçue, d'au moins deux valeurs reçues, en ce que l'étape de réception brute est suivie d'une étape de traitement global (62) de ladite séquence reçue, permettant d'obtenir une valeur résultante, et en ce que l'étape de décodage (63) porte sur ladite valeur résultante. 20. Procédé selon la 19, caractérisé en ce que la séquence reçue comprend T valeurs reçues y,, .. ., Yk' Yk+1' É É .YT+ correspondant à T valeurs initiales x,, xk, xk+,, ...XT bruitées, les valeurs initiales x,, ..., Xk, xk+1, ÉÉÉXT étant telles qu'il existe: - une fonction déterminée f permettant de calculer une k+lème valeur initiale en fonction de la kème valeur initiale: Vk xk+, = f(xk), et/ou - une fonction déterminée f1 permettant de calculer une kème valeur initiale en fonction de la k+lème valeur initiale: Vk Xk = f1(xk+,), en ce que l'étape de traitement global comprend une étape d'obtention de T' estimations d'une valeur initiale xi, avec T'1T et jE{1...T}, en appliquant ladite fonction fou ladite fonction f ' un nombre déterminé de fois à chacune de T' valeurs reçues, et en ce que l'étape de décodage consiste à effectuer un décodage basé sur les T' estimations de la valeur initiale xi. 21. Procédé selon la 20, caractérisé en ce que les valeurs initiales x,, Xk, xk+1, É É É XT sont des mots distincts d'un code mséquence, et en ce que les fonctions f et f 1 sont des permutations circulaires. 22. Procédé selon l'une quelconque des 20 et 21, caractérisé en ce que le décodage basé sur les T' estimations de la valeur initiale xi est un décodage majoritaire. 23. Procédé selon l'une quelconque des 20 à 22, caractérisé en ce que l'étape de traitement global comprend en outre une étape de fusion des T' estimations de la valeur initiale permettant d'obtenir une valeur fusionnée, et en ce que l'étape de décodage consiste à effectuer un décodage de la valeur fusionnée. 24. Procédé selon la 19, caractérisé en ce que l'étape de traitement global comprend une étape de fusion de T' valeurs reçues, avec T' 25. Procédé selon l'une quelconque des 23 et 24, caractérisé en ce que la valeur fusionnée est décodée avec un décodage exhaustif. 26. Procédé selon l'une quelconque des 23 et 24, caractérisé en ce que l'étape de fusion consiste à effectuer une moyenne. 27. Procédé selon l'une quelconque des 17 à 26, caractérisé en ce que l'étape de réception brute permet de recevoir une séquence, dite séquence reçue, d'au moins deux valeurs reçues, en ce que chacune des valeurs reçues comprend N parties, avec N z 2, une partie de rang 1, dite partie rapide, étant incrémentée toutes les horodates et prenant des valeurs cycliques selon une période p,, une partie de rang i, avec i E{2...N}, étant incrémentée quand la partie de rang i-1 a effectué une période p;_, complète, et prenant des valeurs cycliques selon une période p;, et en ce que les étapes de traitement global et de codage sont effectuées séparément, et de façon identique ou non, pour chacune des N parties des valeurs reçues. 28. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 27, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de détermination des frontières de début et de fin d'au moins un segment tatoué au sein dudit ensemble de données support, chaque segment tatoué comprenant une pluralité de valeurs du signal d'horodatage déphasé qui correspondent toutes à un même déphasage, chacune des frontières de début et de fin étant déterminée par détection d'une discontinuité du déphasage estimé à partir des valeurs du signal d'horodatage déphasé, ou par une absence de détection du tatouage sur un segment suffisamment long 29. Procédé selon la 28, caractérisé en ce que l'étape de détermination des frontières d'au moins un segment tatoué comprend une étape de filtrage morphologique de chaque segment tatoué par au moins une opération appartenant au groupe comprenant les opérations suivantes: non sélection de tout segment tatoué dont la taille est inférieure à une taille minimale prédéterminée; concaténation de deux segments tatoués et d'un trou qui les sépare, si lesdits segments tatoués comprennent des valeurs du signal d'horodatage déphasé correspondant à un même déphasage et si ledit trou correspond à un intervalle de temps de durée inférieure à une durée minimale prédéterminée. 30. Procédé selon l'une quelconque des 28 et 29, caractérisé en ce que l'étape de détermination des frontières d'un segment tatoué donné est effectuée conjointement avec l'étape de lecture des valeurs du signal d'horodatage déphasé comprises dans ledit segment tatoué donné. 31. Procédé selon l'une quelconque des 28 et 29, caractérisé en ce que l'étape de détermination des frontières d'un segment tatoué donné, d'une part, et l'étape de lecture des valeurs du signal d'horodatage déphasé comprises dans ledit segment tatoué donné, d'autre part, sont effectuées selon un mécanisme de type aller-retour, à une ou plusieurs itérations, permettant d'estimer les frontières puis les valeurs, ou inversement. 32. Procédé selon la 31, caractérisé en ce que le mécanisme de type aller-retour comprend: - une phase d'amorçage (81), comprenant les étapes suivantes: * pour chacun des segments de taille supérieure à une taille minimale prédéterminée, compris dans l'ensemble de données support, on tente un traitement global et un décodage selon la 23; * on sélectionne le segment avec le meilleur score de décodage; puis - une phase de poursuite (82), consistant à tester la présence ou non, sur une partie de l'ensemble de données support connexe audit segment sélectionné, d'une ou plusieurs valeurs du signal d'horodatage déphasé qui correspondent au même déphasage que les valeurs du signal d'horodatage déphasé comprises dans ledit segment sélectionné, de façon à déterminer de nouvelles frontières dudit segment sélectionné. 33. Procédé selon la 32, caractérisé en ce que l'ensemble de données support est une séquence d'unités de données successives, en ce que la phase d'amorçage comprend les étapes préalables suivantes: - mesure de qualité, intrinsèque et/ou extrinsèque, de chacune des unités de données; - sélection de certaines des unités de données, en fonction des résultats de l'étape de mesure de qualité ; et en ce que chacun des segments pour lesquels on tente un traitement global et un décodage comprend uniquement des unités de données sélectionnées. 34. Procédé selon la 31, caractérisé en ce que le mécanisme de type aller-retour comprend: une phase de détermination des frontières d'un segment tatoué, en utilisant une mesure statistique de cohérence de données, ladite mesure étant intrinsèque et/ou extrinsèque; puis - une phase de décodage des valeurs du signal d'horodatage déphasé comprises dans le segment tatoué. 35. Procédé selon l'une quelconque des 28 et 34, caractérisé en ce que l'étape de détermination des frontières de début et de fin d'au moins un segment tatoué comprend une étape de prise en compte d'une gigue de déphasage, comprenant les étapes suivantes, exécutées après chaque estimation d'un nouveau déphasage cl) : - calcul d'une distance entre le nouveau déphasage ci) estimé et un déphasage moyen; - si ladite distance est supérieure ou égale à un seuil prédéterminé, une décision de discontinuité de déphasage est prise, qui indique qu'une frontière d'un segment tatoué a été atteinte; - si ladite distance est inférieure à un seuil prédéterminé, une décision de cohérence de déphasage est prise, qui indique qu'aucune frontière d'un segment tatoué n'a été atteinte; - mise à jour dudit déphasage moyen en tenant compte du nouveau déphasage cl) estimé. 36. Utilisation d'horodates, tatouées avec le procédé de tatouage selon l'une quelconque des 1 à 9 et décodées avec le procédé de décodage selon l'une quelconque des 10 à 35, dans une application appartenant au groupe comprenant: - utilisation d'horodates pour identifier précisément un extrait vidéo, à l'aide d'un guide de programme et/ou d'une base de données; - utilisation d'horodates à des fins de contrôle de qualité de réseau, par identification d'un délai de propagation; - utilisation d'horodates pour contrôler les heures et durées de diffusion d'une séquence d'unités de données; - utilisation d'horodates pour identifier un remontage d'une même séquence d'unités de données; utilisation d'horodates pour fournir une horloge liée à une séquence d'unités de données. 37. Produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou enregistré sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un processeur caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé de tatouage d'au moins une horodate, selon l'une quelconque des 1 à 9, lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. 38. Produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou enregistré sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un processeur caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé de décodage d'au moins une horodate tatouée, selon l'une quelconque des 10 à 35, lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. 39. Dispositif de tatouage d'au moins une horodate dans un ensemble de données support, caractérisé en ce qu'il comprend: - des moyens d'association, permettant d'associer à chaque horodate la valeur à un instant donné d'un signal d'horodatage de référence, qui est un signal 5 déterministe variant au cours du temps dans un repère temporel donné et s'écrivant s(t), où t est incrémenté selon un pas d'incrémentation égal à une unité de temps prédéterminée; - des moyens de tatouage de ladite valeur dans l'ensemble de données support. 40. Dispositif de décodage d'au moins une horodate tatouée dans un ensemble de données support, caractérisé en ce qu'il comprend: - des moyens de lecture, permettant de lire, dans l'ensemble de données support, au moins une valeur d'un signal d'horodatage déphasé, de même forme qu'un signal d'horodatage de référence mais présentant par rapport à celui-ci un déphasage 4 inconnu dans un repère temporel donné, le tatouage préalable de chaque horodate consistant en un tatouage de la valeur à un instant de tatouage donné du signal d'horodatage de référence, qui est un signal déterministe variant au cours du temps dans le repère temporel donné et s'écrivant s(t), où t est incrémenté selon un pas d'incrémentation égal à une unité de temps prédéterminée; - des moyens d'estimation du déphasage à partir de ladite au moins une valeur du signal d'horodatage déphasé et de la connaissance du signal d'horodatage de référence; - des moyens de détermination, pour ladite au moins une valeur lue, lue à un instant donné tr, d'une horodate h associée en fonction dudit instant de lecture tr et du déphasage estimé Ii). | H | H04 | H04N | H04N 1 | H04N 1/32 |
FR2900263 | A1 | PROCEDE DE TEST ET D'INSTALLATION D'UNE TELECOMMANDE DOMOTIQUE | 20,071,026 | L'invention concerne un procédé de test et d'installation d'une télécommande pour commander des éléments d'un réseau domotique destinés à la gestion de la sécurité ou du confort thermique ou lumineux dans un bâtiment. Elle concerne encore un support de données comprenant un logiciel permettant la mise en oeuvre d'un tel procédé. Dans les installations domotiques, il est courant qu'un ensemble de télécommandes utilise une communication radiofréquences pour transmettre des ordres de commande à des actionneurs ou recevoir des informations d'état depuis des actionneurs dans un bâtiment. De tels actionneurs permettent par exemple la manoeuvre d'équipements mobiles de fermeture, tels que portes, portails, volets enroulables, serrures, de protection solaire, tels que stores ou écrans filtrants, de ventilation, tels que volets d'aération, ou de projection multimédia (écrans de projection). Les actionneurs peuvent également agir sur des dispositifs de chauffage, de climatisation, de ventilation, ou d'éclairage. Les actionneurs et les télécommandes communiquent également par radiofréquences avec des capteurs mesurant des grandeurs physiques telles que température, humidité, vitesse du vent, éclairement, luminance, etc., susceptibles d'affecter le confort ou la consommation énergétique du bâtiment. La communication radiofréquences de la plupart des éléments (actionneurs, capteurs, télécommandes) de l'installation est bidirectionnelle, mais certains éléments communiquent uniquement de manière unidirectionnelle. MS \2. S 649.12 FR. 5 60. dpt. do c Tous les éléments de l'installation possèdent un moyen d'identification commun qui leur permet de savoir qu'ils appartiennent à une même installation, et d'ignorer des signaux radiofréquences qui ne leurs sont pas destinés. Ce moyen d'identification est par exemple une clé maison qui comprend un germe dupliqué dans un algorithme de calcul utilisé lors de chaque processus d'authentification. Les éléments de l'installation contiennent également en mémoire la liste des éléments qu'ils commandent, ou inversement la liste des éléments auxquels ils obéissent, ou encore la liste des éléments dont ils reçoivent des informations de mesure. L'introduction d'une nouvelle télécommande dans l'installation nécessite de la faire connaître de tous les équipements qu'elle va commander et/ou inversement qu'elle acquiert la liste de ceux-ci. Cette opération de configuration peut être plus ou moins fastidieuse à réaliser. Les demandes de brevet WO 03/069794, WO 03/069573, WO 03/049375 et WO 03/107105, décrivent plusieurs moyens cornplémentaires permettant de simplifier les opérations de configuration. Dans la dernière demande, un outil de type ordinateur PC est utilisé par l'installateur par exemple pour servir d'intermédiaire dans la transmission de données entre télécommandes et actionneurs, ou inversement entre actionneurs et télécommandes, et pour faciliter l'établissement de liens entre ces données. Dans le brevet US 6,791,467, une télécommande universelle est apte à communiquer, et à donner des ordres de commande, avec tous les équipements ménagers se trouvant à portée radio. Les équipements, par l'intermédiaire d'une unité complémentaire d'équipement, fournissent à la MS\2. S649.12FR.560. dpt. doc télécommande universelle les données nécessaires à la commande. L'écran de la télécommande universelle est apte à représenter un panneau de contrôle virtuel de l'équipement. L'invention peut être appliquée à un petit bâtiment commercial, présentant une certaine complexité, mais elle est principalement destinée à faciliter l'achat et l'installation d'un nouveau type de télécommande dans une installation domestique existante, par exemple une maison comprenant déjà plusieurs actionneurs, télécommandes et/ou capteurs du type décrit. En effet, l'offre technique des fabricants de télécommandes évoluant, les nouveaux modèles présentent une ergonomie ou de nouvelles fonctionnalités non connues de l'utilisateur. De plus, plusieurs fabricants utilisant le même protocole de communication proposent des modèles de télécommandes présentant une esthétique et des interfaces différentes pour commander les mêmes équipements avec des fonctionnalités plus ou moins avancées. Il est de l'intérêt de l'utilisateur de pouvoir comparer plusieurs modèles de télécommandes avant de faire son choix. Cependant, cette étape de comparaison peut nécessiter au moins une semaine, voire beaucoup plus si la commande comprend des fonctionnalités hebdomadaires ou saisonnières. Pour permettre cette comparaison, le distributeur de télécommandes doit prêter à l'utilisateur une télécommande voire plusieurs télécommandes pendant plusieurs jours, semaines ou mois. Ceci impose des contraintes logistiques considérables, en particulier lorsqu'il est nécessaire de prêter simultanément des télécommandes à différents utilisateurs. MS\2. S 649.12FR. 560. dpt. doc Le but de l'invention est de fournir un procédé de test de télécommande remédiant aux inconvénients identifiés précédemment et améliorant les procédés de test connus de l'art antérieur. En particuliier, l'invention permet de s'affranchir d'un certain nombre de contraintes logistiques liées au prêt de télécommandes à des utilisateurs pendant des périodes relativement longues. L'invention permet aussi de comparer la performance ou la réaction de deux télécommandes dans des contextes quasi-identiques. L'invention permet également de faciliter l'installation d'une nouvelle télécommande dans une installation domotique existante. Le procédé de test et d'installation selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend les phases suivantes : chargement d'un logiciel d'émulation de la télécommande dans un ordinateur pour définir une télécommande virtuelle, configuration de la télécommande virtuelle pour permettre la commande d'éléments du réseau, utilisation de la télécommande virtuelle pour commander des éléments du réseau, transfert de données de configuration de la télécommande virtuelle à la télécommande. La phase d'utilisation de la télécommande virtuelle peut présenter une durée limitée. La phase de chargement d'un logiciel d'émulation de la télécommande dans un ordinateur peut être faite via internet. La phase de configuration de la télécommande virtuelle peut comprendre 30 un chargement dans l'ordinateur d'un logiciel d'assistance à la MS\2. S649.12FR.560.dpt.doc25 configuration de la télécommande virtuelle et une exécution de ce logiciel. Le support de données selon l'invention comprend un logiciel permettant 5 la mise en oeuvre du procédé défini précédemment. Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, un mocle d'exécution d'une installation permettant la mise en oeuvre d'un mode d'exécution du procédé selon l'invention. La figure 1 est un schéma d'une installation domotique pour mettre en oeuvre un mode d'exécution du procédé selon l'invention. La figure 2 est un schéma représentant les informations de configuration 15 d'une nouvelle télécommande insérée dans l'installation. La figure 3 représente un ordinogramme d'un mode de réalisation d'un procédé de test et d'installation d'une nouvelle télécommande selon l'invention. L'installation INST représentée à la figure 1 comprend un ordinateur PCU par exemple de type PC muni de moyens de saisie tels que notamment un clavier et une souris et d'un écran de visualisation (non représentés). 25 Cet ordinateur est raccordé au réseau Internet WEB par une liaison réseau NET. Alternativement, la référence NET peut représenter une liaison à un lecteur de données, par exemple un lecteur de disque optique DVD, et la référence WEB peut représenter le lecteur de données. 30 MS\2. S 649.12FR. 5 60. dpt. doc 10 20 L'ordinateur est par ailleurs raccordé à un transmetteur radio bidirectionnel TSV, représenté par un bloc rectangulaire et une antenne, par l'intermédiaire d'une liaison périphérique par exemple filaire de type USB. Alternativement, le transmetteur TSV peut être intégré dans l'ordinateur dans une version standard, ou encore dans une version spécifique d'ordinateur utilisée en tant qu'outil spécialisé. Le transmetteur radio bidirectionnel TSV peut communiquer par radiofréquences grâce à un protocole commun avec plusieurs actionneurs ACT1, ACT2, ACT3 pilotant des équipements domotiques installés dans le bâtiment. Chaque actionneur est représenté par un bloc rectangulaire muni d'une antenne pour schématiser les moyens nécessaires à la liaison radiofréquences. Tous les éléments communiquent donc selon un même support physique et selon un même protocole définissant un même réseau domotique dès lors qu'une même clé d'authentification est partagée par tous les éléments. Le premier actionneur ACT1 comprend un motoréducteur dont l'arbre de sortie entraîne le mouvement d'un portail. Le deuxième actionneur ACT2 agit sur un moyen de chauffage-climatisation. Le troisièrne actionneur ACT3 agit sur un moyen d'éclairage. Dans chaque cas, l'actionneur comprend tous les moyens nécessaires à la réception d'un message contenant un ordre de commande, à l'interprétation de l'ordre et à son exécution. L'actionneur comprend également les moyens nécessaires à la génération de messages relatifs à son état (ou à l'état de l'équipement associé à l'actionneur) et à l'émission de tels messages dans le réseau domotique. MS\2.S649.12FR.560.dpt.doc Tous ces moyens, de même que les moyens d'alimentation de l'actionneur, ne sont pas représentés car connus de l'homme du métier et sans incidence dans la mise en oeuvre de l'invention. L'installation INST comprend également un capteur SNS1 de type météorologique donnant des informations sur les conditions extérieures au bâtiment (par exemple vitesse de vent, température, ensoleillement, détection périmétrique d'approche,...) et un capteur SNS2 donnant des informations sur les conditions intérieures au bâtiment (température, éclairement, détection de présence...). Ces capteurs comprennent de même des moyens de communication leur permettant de communiquer avec le reste du réseau domotique. L'installation INST comprend également une télécommande RCU1 et une télécommande RCU2, qui comprennent également des moyens de communication leur permettant de communiquer avec le reste du réseau domotique. Une nouvelle télécommande RCU est destinée à être intégrée au réseau 20 domotique. Le procédé d'installation de celle-ci dans le réseau domotique est décrit plus bas. Au terme du processus d'installation, la nouvelle télécommande contient une série de données de configuration CFG représentée à la figure 2. 25 Cette série comprend notamment : - une valeur numérique d'une clé maison HMK, partagée par tous les éléments de l'installation, - un premier identifiant de groupe GRP1, relatif à un premier groupe d'éléments commandés simultanément par cette télécommande 30 pour un premier type d'ordre, MS\2.S649.12FR.560.dpt.doc - un deuxième identifiant de groupe GRP2, relatif à un deuxième groupe d'éléments commandés simultanément par cette télécommande pour un deuxième type d'ordre - un code adresse ADR1 d'un premier capteur interrogeable par la télécommande sur activation d'un troisième type d'ordre, le code adresse ADR2 d'un deuxième capteur interrogeable par la télécommande sur activation d'un quatrième type d'ordre, - une séquence numérique de mode MOD comprenant des informations relatives au paramétrage de la télécommande elle- même par l'utilisateur : par exemple, choix d'affectation de certaines touches à certaines fonctions ou à un type d'ordre particulier, sensibilité d'appui sur une touche, type d'affichage, vitesse de curseur, langue utilisée dans les dialogues, paramètres horaires, journaliers, hebdomadaires, saisonniers, etc. Alternativement, les identifiants de groupe peuvent être remplacés par la liste des identifiants (ou adresses) individuels de tous les éléments constituant chaque groupe. Inversement, une fois l'installation de la nouvelle télécommande terminée, tous les actionneurs susceptibles d'obéir à des ordres spécifiques provenant de cette nouvelle télécommande ont mis en mémoire un identifiant relatif à cette télécommande afin de pouvoir la reconnaître. Toutes ces opérations d'installation et de configuration sont réalisables avec les procédés décrits dans les documents de l'art antérieur. Un procédé de test d'une nouvelle télécommande dans une installation domotique existante est décrit en référence à la figure 3. MS\2.S649.12FR.560.dpt.doc Dans une première étape E11, l'utilisateur installe, à son domicile, sur son ordinateur personnel PCU un logiciel d'émulation d'une télécommande domotique qu'il a prévu de tester en vue de l'acquérir. L'installation peut se faire grâce à un disque support de données numériques contenant le logiciel d'émulation qui a été remis à l'utilisateur par le distributeur de télécommandes ou par téléchargement du logiciel d'émulation via le réseau internet. Le logiciel d'émulation ALS comprend un ensemble des programmes exécutables nécessaires à la simulation fonctionnelle d'une télécommande domotique réelle et, de préférence, à la visualisation de la télécommande émulée dont les touches sont activables à l'aide de l'interface de saisie de l'ordinateur par exemple via le clavier, la souris, ou un écran tactile. Le logiciel d'émulation ALS comprend ainsi des moyens logiciels pour activer le transmetteur bidirectionnel TSV selon les ordres à transmettre, des moyens logiciels pour afficher sur l'image de la télécommande émulée les messages qu'afficherait l'écran de la commande domotique réelle lors de sa manipulation ou lors de la réception de messages par le transmetteur bidirectionnel TSV. Le logiciel d'émulation peut être similaire à celui utilisé dans le brevet US 6,791,467. Dans une deuxième étape E12, l'utilisateur utilise son ordinateur pour réaliser toutes les manipulations de configuration de la télécommande émulée ou télécommande virtuelle, comme il l'aurait fait avec une nouvelle télécommande domotique réelle.25 De façon imagée, la télécommande virtuelle VRCU est représentée sous forme d'un bloc en trait pointillé à l'intérieur de l'ordinateur PCU. A l'issue de la deuxième étape E12, l'ensemble de la configuration CFG 5 est donc stocké dans la mémoire de l'ordinateur, comme représenté en figure 1. Une fois la télécommande virtuelle configurée, l'utilisateur peut commander les différents éléments de l'installation avec celle-ci et vérifier 10 par lui-même l'intérêt de certaines fonctionnalités nouvelles offertes par la nouvelle télécommande qu'il envisage d'acheter. Dans une étape E13, l'utilisateur contrôle le fonctionnement de la télécommande virtuelle et modifie, le cas échéant, sa configuration de 15 manière à ce que celle-ci réponde au mieux à ses besoins et attentes. La durée d'utilisation de la télécommande virtuelle peut être limitée. Pendant cette durée, la télécommande virtuelle aura permis à l'utilisateur de se faire une opinion sur la télécommande qu'il envisage d'acheter. En 20 effet, pendant cette durée, hormis le fait que l'utilisateur doit agir sur la télécommande virtuelle par le biais de son ordinateur, la télécommande virtuelle fonctionne exactement comme fonctionnerait la télécommande réelle, notamment en utilisant les informations issues des capteurs pour générer des ordres en fonction du paramétrage réalisé par l'utilisateur. 25 Dans une étape E14, l'utilisateur a fait l'acquisition de la télécommande réelle RCU. L'installation de cette nouvelle télécommande RCU dans l'installation se fait alors très aisément. En effet, la configuration CFG de la télécommande virtuelle peut être dupliquée de la mémoire de 30 l'ordinateur vers la nouvelle télécommande RCU. La configuration CFG est transmise, par radiofréquences, à l'aide du transmetteur TSV de MS\2. S649.12FR.560.dpt.doc l'ordinateur. Cette transmission est par exemple automatique et se produit dès que l'ordinateur détecte, dans la zone de portée radio du transmetteur TSV, une télécommande non encore programmée de même type que celle émulée dans l'ordinateur. Dans une étape [15, les droits d'émission de la télécommande virtuelle via le transmetteur TSV sont supprimés, de manière à éviter des conflits entre des télécommandes virtuelle et réelle de même type ayant les mêmes réglages. Le logiciel d'émulation ALS et la configuration CFG sont néanmoins conservés dans la mémoire de l'ordinateur de manière à pouvoir être éventuellement réutilisés pour la configuration d'une autre nouvelle télécommande, par exemple en cas de problème sur la première. Le mode d'exécution du procédé est susceptible de plusieurs variantes. En particulier, les étapes E11 à E13 peuvent être dupliquées : Plusieurs logiciels d'émulation sont alors chargés et exécutés de manière à pouvoir tester simultanément plusieurs modèles de télécommandes. Dès que les droits de communication des télécommandes virtuelles ont pris fin, l'ordinateur PCU ne fait plus partie de l'installation domotique. Un logiciel d'assistance à la configuration des télécommandes peut être fourni pour éviter à l'utilisateur de devoir reproduire toutes les manipulations qui sont nécessaires à la configuration d'une télécommande réelle. Ce logiciel d'assistance peut être contenu sur le disque support de données numériques contenant le logiciel d'émulation qui a été remis à l'utilisateur par le distributeur de télécommandes ou être téléchargé via le réseau internet. MS\2. S649.12FR.560.dpt.doc Grâce à cette invention, d'importants problèmes logistiques de prêts de télécommandes peuvent être résolus. En effet, en faisant l'hypothèse, que tous les utilisateurs disposent d'un ordinateur, il suffit aux distributeurs de télécommandes de fournir un transmetteur TSV à brancher sur leur ordinateur et un logiciel d'émulation de télécommande. L'ordinateur personnel peut être remplacé par tout dispositif de grande diffusion présentant à la fois une capacité à charger et exécuter des programmes, une interface homme-machine adaptée, et les moyens de communication décrits. Un tel dispositif peut par exemple comprendre un assistant personnel ou un téléphone mobile évolué. MS\2.S649.12FR.560.dpt.doc | Le procédé permet de tester et d'installer une télécommande pour commander des éléments d'un réseau domotique destinés à la gestion de la sécurité ou du confort thermique ou lumineux dans un bâtiment. Il est caractérisé en ce qu'il comprend les phases suivantes :- chargement d'un logiciel d'émulation de la télécommande dans un ordinateur pour définir une télécommande virtuelle,- configuration de la télécommande virtuelle pour permettre la commande d'éléments du réseau,- utilisation de la télécommande virtuelle pour commander des éléments du réseau,- transfert de données de configuration de la télécommande virtuelle à la télécommande. | Revendications 1. Procédé de test et d'installation d'une télécommande (RCU) pour commander des éléments (ACT1, ACT2, ACT3) d'un réseau domotique destinés à la gestion de la sécurité ou du confort thermique ou lumineux dans un bâtiment, caractérisé en ce qu'il comprend les phases suivantes : chargement d'un logiciel (ALS) d'émulation de la télécommande dans un ordinateur (PCU) pour définir une télécommande virtuelle (VRCU), configuration de la télécommande virtuelle pour permettre la commande d'éléments du réseau, utilisation de la télécommande virtuelle pour commander des éléments du réseau, transfert de données (CFG) de configuration de la télécommande virtuelle à la télécommande. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la phase de chargement d'un logiciel d'émulation de la télécommande dans un ordinateur est faite via internet. 3. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la phase de configuration de la télécommande virtuelle comprend un chargement dans l'ordinateur d'un logiciel d'assistance à la configuration de la télécommande virtuelle et une exécution de ce logiciel. 13 4. Support de données comprenant un logiciel permettant la mise en oeuvre du procédé selon l'une des précédentes.5 | G,H | G08,H04 | G08C,H04L | G08C 17,G08C 25,H04L 12 | G08C 17/00,G08C 25/00,H04L 12/26,H04L 12/28 |
FR2899362 | A1 | PROCEDE D'ECHANGE DE DONNEES ENTRE DIFFERENTS INTERVENANTS D'UNE ORGANISATION DE COLLECTE DE DECHETS | 20,071,005 | -1- La présente invention concerne un . On connaît déjà une organisation de collecte de déchets dans laquelle des bacs de collecte sont équipés d'étiquettes électroniques susceptible de contenir des données qui sont lues lors de la collecte. Ces données peuvent consister en un identifiant du bac, une information sur la nature des déchets devant être contenus dans le bac et éventuellement des informations relatives à la dernière collecte. Dans ce dernier cas, il faut que l'étiquette électronique puisse être non seulement lue mais également mise à jour, par inscription de nouvelles données relatives à l'opération de collecte qui vient d'être réalisée. Il est connu d'utiliser à cet effet des étiquettes électroniques dites réinscriptibles, c'est-à-dire comportant une mémoire dont le contenu peut être modifié grâce à un dispositif de lecture/écriture approprié. Jusqu'à présent, la lecture et la mise à jour de données dans les étiquettes des bacs n'ont été utilisées que dans le but d'optimiser la collecte proprement dite. C'est ainsi que l'on a, en particulier, proposé d'inscrire dans l'étiquette de chaque bac la date de la dernière collecte effectuée. Cette inscription tient lieu de ticket de paiement, c'est-à-dire de preuve que la la prestation de collecte a été rendue, ce qui est notamment utile dans le cas où l'utilisateur du bac, qui est également désigné producteur de déchets, ou le propriétaire du bac reçoit une facturation qui dépend du nombre de présentations de ce bac. On sait par ailleurs que différents services connexes à la collecte proprement dite commencent à être proposés pour tenter de réduire le coût de la collecte ou d'en améliorer la qualité, notamment concernant la collecte sélective, afin d'encourager le tri des déchets le plus en amont possible. On distingue donc deux catégories de personnes, à savoir, d'une part, les acteurs de la collecte, qui interviennent directement dans la chaîne de ramassage des déchets en vue de leur traitement, et les prestataires de services connexes, mettant en oeuvre des services connexes tels que ceux décrits ci-dessus. Les acteurs de collecte sont limitativement des personnes appartenant aux groupes suivants : - les producteurs de déchets, qui remplissent les bacs de collecte, - les exploitants des bacs, qui mettent les bacs en service, - les collecteurs de déchets, qui organisent et assurent le ramassage des déchets par vidage des bacs dans des camions de collecte. -2- La mise en oeuvre des services connexes exige que les prestataires de services connexes s'entendent avec les acteurs de collecte. Une bonne synchronisation entre acteurs de collecte et prestataires de services connexes n'est cependant pas toujours facile à mettre en place. La présente invention vise à proposer une solution à ce problème de synchronisation. Ainsi, la présente invention a pour objet un procédé d'échange de données dans une organisation de collecte de déchets à l'aide de bacs de collecte munis d'étiquettes électroniques, ladite organisation impliquant des acteurs de collecte choisis parmi la liste constituée de : producteurs de déchets, - exploitants de bacs de collecte, - collecteurs de déchets, ce procédé d'échange de données entre un acteur de collecte et un prestataire d'un service connexe à la collecte étant caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - inscription des données dans l'étiquette d'un bac par l'acteur de collecte, respectivement par le prestataire de services, - lecture des données dans l'étiquette du bac par le prestataire de services, respectivement par l'acteur de collecte. L'invention présente l'avantage de faciliter la synchronisation entre acteurs de collecte et prestataires de services connexes, de manière simple et sûre. De plus, les données échangées ne sont pas inscrites dans une base de données ni même dans un simple fichier regroupant des informations appartenant à plusieurs propriétaires. La mise en oeuvre de l'invention est donc propice au respect de la réglementation prévue pour protéger les personnes des dangers liés aux fichiers et aux traitements informatiques contenant des données à caractère personnel, telle que les lois relatives à l'informatique et aux libertés. Selon un mode de mise en oeuvre particulier de l'invention, après lecture des données par le prestataire de services, respectivement par l'acteur de collecte, ce dernier efface les données lues dans l'étiquette du bac, afin par exemple de signaler que l'opération de lecture de ces données a eu lieu. Un avantage de ce mode de mise en oeuvre, outre le bon déroulement du procédé d'échange de données, est que les données transrnises par inscription puis lecture de l'étiquette ne font que séjourner dans la mémoire de l'étiquette. Elles ne sont -3- donc jamais définitivement inscrites dans un espace où elles pourraient être réutilisées pour un usage non autorisé par leur propriétaire. L'invention consiste à tirer parti du bac comme lieu de rencontre entre la collecte proprement dite et un service connexe à cette collecte et à utiliser l'étiquette électronique du bac comme boîte aux lettres entre l'un ou plusieurs des acteurs de collecte et le prestataire du service connexe. Avantageusement, l'étape d'inscription des données comprend une étape de cryptage de ces données et l'étape de lecture comprend une étape de décryptage des données. Ainsi, les données inscrites dans le bac ne sont pas lisibles par toute personne possédant le matériel adapté pour la lecture de données dans une étiquette électronique. Seule les personnes autorisées y ont accès. Le procédé selon ce mode de mise en oeuvre de l'invention garantit donc que les données inscrites dans le bac ne peuvent pas être modifiées par une personne mal intentionnée. En outre, il permet d'inscrire dans le bac certaines données utiles à l'acteur de collecte, respectivement au prestataire de services, ceci même si elles sont considérées comme personnelles et confidentielles au vu de la législation sur l'informatique et les libertés. Suivant différents modes de mise en oeuvre possibles de l'invention, le service connexe à la collecte est : - une pose d'affiches sur le bac, -une mise à disposition temporaire du bac, un traitement des déchets, - un contrôle de la mise en oeuvre de la traçabilité des déchets, - un contrôle de la qualité du tri effectué par le producteur de déchets, un contrôle du respect de la réglementation concernant l'occupation de la voie publique, un contrôle du respect d'engagements contractuels quant au poids de déchets pouvant être collecté. On va maintenant décrire des exemples de mise en oeuvre de l'invention, afin de mieux la faire comprendre. Concernant la pose d'affiches sur le bac, l'invention permet de planifier l'affichage de différents messages publicitaires ou d'informations sur le bac par un prestataire de service spécialisé dans l'exploitation d'espaces publicitaires. -4- Le collecteur de déchets, en accord avec son client, qui peut être une municipalité ou une collectivité locale, inscrit le planning des affichages ou des instructions d'affichage dans l'étiquette électronique du bac lors de la collecte. Le prestataire de service connexe prend alors ses instructions directement dans le bac en lisant les données qui lui sont destinées dans l'étiquette électronique. Le prestataire peut à son tour inscrire dans l'étiquette du bac une information indiquant que la prestation d'affichage a été réalisée. Cette information peut à nouveau être lue par le collecteur de déchet pour être restituée au client. Le prestataire peut également effacer les données inscrites à son attention par le collecteur pour signaler qu'il a bien lu ces données et, éventuellement, qu'il a effectué l'opération correspondant aux instructions comprises dans ces données. Le bac constitue bien un lieu de rencontre entre la collecte et le service connexe d'affichage. Dans un autre mode de mise en oeuvre de l'invention, un bac fourni à une collectivité telle qu'un camping, une résidence locative, une zone résidentielle, peut être temporairement mis à la disposition d'une personne de cette collectivité ou d'une personne de passage dans cette collectivité. Le collecteur de déchets ne connaît pas directement cette personne mais la collectivité utilise l'étiquette électronique du bac comme boîte aux lettres, dans laquelle elle inscrit le nom et les coordonnées de l'utilisateur temporaire du bac afin que le collecteur puisse, par exemple, adresser sa facturation directement à cet utilisateur temporaire. L'invention permet donc d'éviter que la collectivité n'ait à transmettre au collecteur de déchets les nom et coordonnées des utilisateurs successifs des bacs, ainsi que les périodes au cours desquelles ces utilisateurs auront utilisé les bac. Dans cet exemple de mise en oeuvre, il est essentiel que les données inscrites dans le bac soient cryptées par le prestataire de service connexe, puis décryptées par l'acteur de collecte, car certaines données inscrites dans le bac, comme le nom d'un utilisateur, sont considérées comme des informations confidentielles. Une autre finalité de ce mode de mise en oeuvre de l'invention est de permettre la traçabilité des déchets. En effet, les indications sur lie producteur des déchets contenus dans le bac sont disponibles en temps réel sur le bac et peuvent donc être lues soit par un agent de contrôle, considéré alors comme prestataire du service connexe de contrôle du respect de la réglementation relative à la traçabilité des déchets, soit par le prestataire chargé du traitement des déchets, par élimination, valorisation ou recyclage, -5- prestation qui est également considérée comme un service connexe, au sens de l'invention. Concernant la mise en oeuvre de la traçabilité des déchets, l'étiquette électronique du bac peut être utilisée pour enregistrer dans le bac des indications relatives aux utilisateurs successifs du bac et/ou à l'origine des déchets introduits dans le bac. Dans cet exemple, il est également important que les données inscrites dans le bac soient cryptées, pour éviter une modification de ces données par une personne non autorisée, qui pourrait entraîner une élimination non conforme de certains déchets. L'étiquette électronique constitue alors une boîte aux lettres contenant l'historique de tous les lieux d'utilisation et de tous les producteurs à l'origine des déchets contenus dans le bac. Ce mode de réalisation trouve une application particulièrement intéressante dans l'élimination de déchets d'hôpitaux, où l'usage de l'étiquette électronique du bac comme boîte aux lettres permet d'assurer la traçabilité des déchets, depuis leur collecte jusqu'à leur élimination. Concernant le service connexe de contrôle de la qualité du tri effectué par le producteur, l'étiquette électronique du bac peut être utilisée comme boîte aux lettres recevant des informations issues d'un contrôle du contenu du bac effectué soit lors de la collecte, soit lors d'une enquête spécifique. Ces informations, une fois déposées dans l'étiquette électronique, peuvent être lues soit lors d'une collecte ultérieure pour accepter ou refuser de vider le bac, soit par un ambassadeur de tri rendant visite au producteur de déchets et étant ainsi informé des habitudes de tri de ce producteur. Dans le premier cas, l'information sur la qualité du tri a été inscrite par le prestataire du service connexe de contrôle du contenu du bac, puis lue par l'acteur de collecte qu'est le collecteur de déchets. Dans le second cas, l'information a été inscrite par le collecteur de déchets, puis lue par le prestataire du service connexe d'incitation des producteurs à mieux trier. Concernant le contrôle du respect de la réglementation relative à l'occupation de la voie publique, l'invention consiste à inscrire, dans l'étiquette électronique du bac utilisée comme boîte aux lettres, les plages horaires de présence autorisée du bac sur la voie publique. Les données inscrites dans le bac peuvent être cryptées, pour éviter une modification des données réglementaires par une personne non autorisée. Le prestataire de service connexe, chargé du contrôle, peut alors s'approcher d'un bac présent sur la voie publique et prendre connaissance des plages horaires de -6- présence autorisée du bac pour vérifier que le bac sur la voie publique n'enfreint par la réglementation. Dans le cas contraire, le prestataire de service connexe peut déclencher des mesures visant à sanctionner l'exploitant et/ou l'utilisateur du bac. Concernant le contrôle du respect d'engagements contractuels quant au poids des déchets pouvant être collecté, le prestataire de service connexe vise à vérifier que les producteurs de déchets et/ou les propriétaires des bacs respectent un poids total cumulé de déchets présentés à la collecte, ou un nombre maximum de situations de surpoids convenu contractuellement, ou encore un poids moyen de déchets collectés depuis le début de la période contractuelle ou depuis la dernière réparation du bac ou encore d'autres informations issues d'un traitement statistique des poids successifs de déchets précédemment collectés. Lors de chaque opération de collecte, l'information présente dans l'étiquette électronique est lue et utilisée pour accepter ou refuser le bac. Cette information est en outre combinée au poids nouvellement mesuré pour subir un traitement statistique produisant une nouvelle information qui est réintroduite dans l'étiquette électronique du bac. D'autres modes de mise en oeuvre de l'invention peuvent être imaginés, ceux présentés ci-dessus n'ayant aucun caractère limitatif. Tous les modes de mise ne oeuvre envisageables ne sortent pas du cadre de l'invention dès lors que l'étiquette électronique est utilisée comme boîte aux lettres pour échanger des informations entre un prestataire de service connexe et un acteur de collecte | L'invention concerne un procédé d'échange de données entre un acteur de collecte et un prestataire d'un service connexe à la collecte, dans une organisation de collecte de déchets à l'aide de bacs de collecte munis d'étiquettes électroniques réinscriptibles, ladite organisation impliquant des acteurs de collecte choisis parmi la liste constituée de :- producteurs de déchets,- exploitants de bacs de collecte,- collecteurs de déchets.Ce procédé comprend les étapes suivantes :- inscription des données dans l'étiquette d'un bac par l'acteur de collecte, respectivement par le prestataire de services,- lecture des données dans l'étiquette du bac par le prestataire de services, respectivement par l'acteur de collecte. | 1. Procédé d'échange de données entre un acteur de collecte et un prestataire d'un service connexe à la collecte, dans une organisation de collecte de déchets à l'aide de bacs de collecte munis d'étiquettes électroniques réinscriptibles, ladite organisation impliquant des acteurs de collecte choisis parmi la liste constituée de : - producteurs de déchets, - exploitants de bacs de collecte, - collecteurs de déchets, le procédé d'échange étant caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - inscription des données dans l'étiquette d'un bac par l'acteur de collecte, respectivement par le prestataire de services, -lecture des données dans l'étiquette du bac par le prestataire de services, respectivement par l'acteur de collecte. 2. Procédé selon la 1, comprenant une étape, mise en oeuvre après lecture des données par le prestataire de services, respectivement par l'acteur de collecte, de suppression par ce dernier des données lues dans l'étiquette du bac. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'étape d'inscription des données comprend une étape de cryptage de ces données et l'étape de lecture comprend une étape de décryptage des données. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le service connexe à la collecte est un service de pose d'affiches sur le bac. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le service connexe à la collecte est un service de mise à disposition temporaire du bac. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le service connexe à la collecte est un service de traitement des déchets. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le service connexe à la collecte est un service de contrôle de la mise en oeuvre de la traçabilité des déchets. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le service connexe à la collecte est un service de contrôle de la qualité du tri effectué par le producteur de déchets. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le service connexe à la collecte est un service de contrôle du respect de la réglementation concernant l'occupation de la voie publique.-8- 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le service connexe à la collecte est un service de contrôle du respect d'engagements contractuels quant au poids de déchets pouvant être collecté. | G | G06 | G06Q | G06Q 90 | G06Q 90/00 |
FR2892386 | A1 | DISPOSITIF DE PLIAGE ET PALETTE ACCOMPAGNANT CELUI-CI | 20,070,427 | La présente invention est relative à un instrument pour la logistique, en particulier un dispositif de pliage et une palette accompagnant celui-ci. Une palette est très couramment utilisée comme instrument moderne commode et pratique pour la logistique. Le brevet japonais n 10-139 040 décrit une palette 10. Comme représenté sur la figure lA et la figure 1B, la palette 10 est dans un état assemblé et comprend un cadre de base 11, deux cadres latéraux 12 et deux cadres d'extrémités 13, chacun des cadres d'extrémités 13 étant assemblé par ajustement avec des montants d'angles 14 disposés sur le cadre de base 11. Ensuite, des ensembles de verrouillage 15 sont utilisés pour fixer les cadres latéraux 12 aux cadres d'extrémités adjacents 13. Comme représenté sur la figure 2A, chaque cadre latéral 12 est relié au cadre de base 11 par la conjonction d'un manchon 17 de limite de position disposé globalement sur la face interne de la poutre de bord latéral 18 du cadre de base 11 et d'un anneau d'accouplement 16 installé sur la traverse inférieure 19 du cadre latéral 12. Comme représenté sur la figure 2A et la figure 2B, le manchon 17 de limitation de position selon la technique antérieure présente deux surfaces 17a et 17b de limitation de position, perpendiculaires l'une à l'autre, une cavité globalement aplatie 17c et une ouverture 17d, la surface 17a de limitation de position étant fixée à la face inférieure 18a de la poutre latérale 18 et l'autre surface 17b de limitation de position étant fixée à la face interne 18b de la poutre latérale 18, si bien que la cavité 17c se trouve du côté interne de la poutre latérale 18. En référence aux figures 2A à 2C, l'anneau d'accouplement 16 selon la technique antérieure est un anneau incurvé, comportant un premier moyen de retenue 16a accouplé avec la face interne 19a de la traverse inférieure 19 et un second moyen de retenue 16b défini dans la cavité 17c après le passage par l'ouverture 17d. Une fois monté, le deuxième moyen de retenue 16b de l'anneau d'accouplement 16 est toujours défini dans la cavité 17c, et par conséquent sa trajectoire de déplacement est toujours définie dans une direction verticale. Lorsque le cadre latéral 12 est plié, l'anneau d'accouplement 16 tourne autour du second moyen de retenue 16b, jusqu'à ce que le cadre latéral 12 repose à plat sur le cadre de base 11, comme représenté sur la figure 2D. Puisque le deuxième moyen de retenue 16b est défini par la cavité 17c, la face inférieure 19b de la traverse inférieure 19 s'écarte du manchon 17 de limitation de position sur une certaine distance, c'est-à- 2 dire que la cadre latéral 12 s'étend sur un plus grand espace S' clans la palette, lorsque le cadre latéral 12 sur un premier côté de la palette est plié. De même, lorsque le cadre latéral 12 sur le côté opposé est posé, il s'étend sur le même espace agrandi S' dans la palette et il chevauche une partie du cadre latéral précédemment plié 12 comme représenté sur la figure 2E, de manière à amener les deux cadres latéraux pliés à reposer non aplatis et à créer une grande hauteur de chevauchement H2'. A ce stade, la hauteur H' selon laquelle le montant d'angle 14 du cadre de base domine la surface de support du cadre de base 11 doit être plus grande que la somme de la hauteur de retrait Hl' de la palette empilée 10 et de la hauteur de chevauchement H2' des deux cadres latéraux pliés, de façon à satisfaire la nécessité d'empilement des palettes déchargées pliées. Par conséquent, la palette selon la technique antérieure décrite ci-dessus a non seulement un coût plus élevé par palette, mais encore nécessite plus d'espace d'empilement lorsqu'elle est déchargée, si bien qu'elle occupe un plus grand volume de rangement. La présente invention vise à réaliser un dispositif de pliage pour réduire le coût par palette et satisfaire la nécessité d'un gain de place lorsqu'on empile des palettes déchargées sur plusieurs couches. L'objectif est atteint en proposant un dispositif de pliage pour relier un cadre latéral/un cadre d'extrémité de la palette au cadre de base d'une palette. Le dispositif de pliage comprend un manchon de limitation de position et un anneau d'accouplement incurvé ayant un premier moyen de retenue fixé au cadre latéral et un second moyen de retenue défini dans le manchon de limitation de position. Le manchon de limitation de position comprend en outre un premier rail défini par une première partie de fixation du manchon de limitation de position et un second rail défini par une seconde partie de fixation du manchon de limitation de position, dans lequel le second moyen de retenue de l'anneau peut se déplacer le long du premier rail dans une première direction et/ou peut se déplacer le long du second rail dans une seconde direction. La présente invention vise également à proposer une palette comportant le dispositif de pliage décrit ci-dessus, comprenant un cadre de base constitué de plusieurs poutres et de plusieurs montants d'angles respectivement disposés dans les angles du cadre de base ; et des cadres latéraux, dont chacun a au moins une traverse inférieure et est relié au cadre de base par au moins un dispositif de pliage. Ledit 3 dispositif de pliage comprend un manchon de limitation de position fixé au cadre de base ; et un anneau d'accouplement incurvé ayant un premier moyen de retenue fixé au cadre latéral et un second moyen de retenue défini dans le manchon de limitation de position. Le manchon de limitation de position comporte en outre un premier rail défini par une première partie de fixation du manchon de limitation de position et un second rail défini par une seconde partie de fixation du manchon de limitation de position, dans lequel le second moyen de retenue de l'anneau peut se déplacer dans une première direction le long du premier rail et/ou peut se déplacer dans une seconde direction le long du second rail. 1 o Selon la présente invention, les deux cadres latéraux de la palette peuvent être pliés à plat en améliorant la course définie par le manchon de limitation de position. Ainsi, non seulement la hauteur des montants d'angles qui font saillie au-dessus du cadre de base, mais encore le coût par palette peuvent être réduits. En même temps, puisque les cadres latéraux de la palette peuvent être tous deux pliés à 15 plat, le volume d'empilement de la palette déchargée peut lui aussi être réduit, ce qui permet d'agrandir l'espace de rangement disponible, autrement dit un plus grand nombre de couches des palettes déchargées peuvent être empilées dans un espace déterminé. 20 L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés sur lesquels : la figure lA est une vue schématique de la palette selon la technique antérieure, représentant la structure du cadre latéral ; 25 la figure 1B est une vue latérale de la figure 1A, représentant la structure du cadre d'extrémité ; la figure 2A est une vue en coupe transversale de la palette suivant la ligne A-A de la figure 1A, représentant le manchon inférieur de limitation de position accouplé avec l'anneau d'accouplement lorsque le cadre latéral et le cadre de base 30 sont dans la configuration assemblée ; la figure 2B est une vue en perspective du manchon de limitation de position de la figure 2A; la figure 2C est une vue en perspective de l'anneau d'accouplement de la figure 2A ; 4 la figure 2D est une vue schématique représentant le cadre latéral en position pliée ; la figure 2E est une vue schématique de la palette de la figure 1A lorsque les deux cadres latéraux sont en position pliée, les cadres d'extrémités étant retirés pour 5 plus de clarté ; la figure 3A est une vue schématique de la palette selon la présente invention, représentant la structure du cadre latéral ; la figure 3B est une vue de côté de la palette de la figure 3A, représentant la structure du cadre d'extrémité ; 10 la figure 3C est une vue en coupe partielle du cadre de base de la palette de la figure 3A, représentant le dispositif de pliage installé sur la poutre du cadre de base ; la figure 4A est une vue en coupe transversale de la figure 3A suivant la ligne B-B, sur laquelle le cadre latéral est dans la configuration assemblée ; 15 la figure 4B est une vue en perspective du manchon de limitation de position de la figure 4A ; la figure 4C est une vue en perspective de l'anneau d'accouplement de la figure 4A ; la figure 5 est une vue en coupe transversale représentant l'accouplement 20 entre le manchon de limitation de position et l'anneau d'accouplement lorsque le cadre latéral de la figure 4A est posé sur le cadre de base ; et la figure 6 est une vue schématique de la palette selon la présente invention lorsque les deux cadres latéraux sont en position pliée. 25 Il doit être entendu que les expressions suivantes, à savoir le cadre d'extrémité, le cadre latéral, la face interne de la poutre, la traverse inférieure, etc., servent à expliquer les formes de réalisation de la présente invention mais ne doivent pas être interprétées comme limitant la présente invention. Comme représenté sur les figures 3A à 3C, la palette 100 selon la présente 30 invention comprend un cadre de base 110, deux cadres latéraux 120 disposés de manière opposée et deux cadres d'extrémités 130 disposés de manière opposée. Le cadre de base 110 est pourvu de deux poutres latérales 111, deux poutres d'extrémités 112, plusieurs poutres intermédiaires 113 disposées entre les poutres latérales et d'extrémités à des fins de renforcement et de soutien, une surface de 35 support 114 telle qu'un plancher pour charger des marchandises d'une manière commode et quatre montants d'angles 115 respectivement installés aux quatre angles du cadre de base 110, comme représenté sur la figure 3C. Chaque cadre d'extrémité 130 comporte deux montants 131 respectivement disposés sur les côtés, une traverse supérieure 132 et un panneau d'extrémité 133, comme représenté sur la figure 3B. Selon d'autres formes de réalisation différentes, le cadre d'extrémité 130 peut comporter en outre une traverse inférieure et le panneau d'extrémité 133 n'est pas limité à une structure de planche dont un exemple est donné par commodité dans la description ci-après, mais peut se présenter sous la forme de n'importe quelle autre structure appropriée, par exemple une structure maillée. Les montants 131 sont montés respectivement dans les montants d'angles correspondants 115. En particulier, un élément d'empilement 135 est disposé dans le bas de chaque montant 115 d'angle, et un espace d'empilement 134 correspondant à l'élément d'empilement 135 est ménagé en haut de chaque montant 131, pour empiler deux palettes dépliées. Sur la figure 3A, chaque cadre latéral 120 comporte une traverse supérieure 121, une traverse inférieure 122 et un panneau latéral 123. Il est entendu que le panneau latéral 123 peut présenter n'importe quelle structure appropriée, comme une structure maillée, plutôt qu'une structure de planche dont un exemple est donné par commodité dans la description ci-après. Le cadre latéral 120 est relié à la poutre latérale 111 du cadre de base 110 par au moins un dispositif de pliage 140, installé sur la traverse inférieure 122 du cadre latéral 120, et est fixé au cadre d'extrémité 130 par au moins un dispositif de verrouillage 124. En outre, une ou plusieurs nervures 116 peuvent être disposées sous le cadre de base 110 pour le renforcer. La figure 4A représente une forme de réalisation de la présente invention dans laquelle le cadre latéral 120 est relié au cadre de base 110 par le dispositif de pliage 140. La traverse inférieure 122 du cadre latéral 120 comporte une face inférieure 122b montée sur la face supérieure 1 1 1c de la poutre latérale 111, une face interne 122a et une face externe 122c bloquée par le montant d'angle 115. Le dispositif de pliage 140 comprend un anneau d'accouplement incurvé 141 fixé à la traverse inférieure 122, et un manchon 142 de limitation de position fixé à la poutre latérale 111 du cadre de base 110 afin de définir le mouvement de l'anneau 141. En particulier, comme représenté sur la figure 4B, le manchon 142 de limitation de position selon la présente invention peut être constitué par une tôle incurvée, et est en outre pourvu d'un premier rail 143 disposé sur le côté de la poutre latérale 111 en fixant une première pièce de fixation 145 à la face interne 11l a de la poutre latérale 111, et un second rail 144 disposé sous la poutre latérale 111 en fixant une seconde pièce de fixation 146 à la face inférieure 111 b de la poutre latérale 111. De ce fait, le manchon 142 de limitation de position entoure presque un bord de la poutre latérale 111 du cadre de base. Le premier rail 143 est situé sur la face interne du cadre de base tandis que le second rail 144 est sous le cadre de base. Par conséquent, l'espace sous le cadre de base 110 peut être utilisé plus efficacement pour disposer le manchon 142 de limitation de position selon la présente invention. Il importe que le premier rail 143 et le second rail 144 soient reliés l'un à l'autre. En outre, le premier rail 143 présente un espace de déplacement pour l'anneau 141 dans la direction verticale (la première direction) tandis que le second rail 144 présente un autre espace de déplacement pour l'anneau 141 dans la direction horizontale (la seconde direction). De plus, la première pièce de fixation 145 et la seconde pièce de fixation 146 sont globalement perpendiculaires et maintenues séparées l'une de l'autre par un espace 147 destiné à laisser passer l'anneau 141. Comme représenté sur la figure 4C, l'anneau d'accouplement 141 selon la présente invention est un anneau incurvé, comprenant un premier moyen de retenue 148a fixé à la face interne 122a de la traverse inférieure 122 (comme représenté sur la figure 4A), et un second moyen de retenue 148b défini dans le rail 143/144 après être passé par l'espace 147. Comme l'anneau d'accouplement 141 est associé au manchon 142 de limitation de position, la largeur de l'anneau 141 doit être plus grande que celle du manchon 142 de limitation de position. De préférence, le premier moyen de retenue 148a est soudé tout en bas de la face interne 122a. De la sorte, l'accouplement entre le cadre latéral 120 et le cadre de base 110 peut être réalisé en assemblant l'anneau de raccordement 141 et le manchon 14:2 de limitation de position, et le pliage pour le cadre latéral 120 peut être réalisé par le mouvement de l'anneau d'accouplement 141 dans le manchon 142 de limitation de position. Comme représenté sur la figure 5, lorsque le cadre latéral 120 selon la présente invention est plié, le second moyen de retenue 148b de l'anneau 141 passe progressivement du premier rail 143 au second rail 144 lorsque l'anneau 141 tourne autour du second moyen de retenue 148b, jusqu'à ce que le cadre latéral 120 soit posé à plat sur la surface de support 114. A cet instant, le second moyen de retenue 148b de l'anneau 141 se trouve sous la poutre latérale 111, si bien que l'anneau 141 n'occupe pas l'espace dans la palette contrairement à la technique antérieure. De même, le cadre latéral 120 sur le côté opposé peut également être posé à plat en raison de l'espace gagné après son pliage, comme représenté sur la figure 6. Ainsi, la hauteur H selon laquelle le montant d'angle 115 du cadre de base domine la surface de support 114 du cadre de base doit être supérieure à la somme de la hauteur de retrait Hl de la palette empilée 100, c'est-à-dire la distance entre les surfaces inférieures du montant d'angle 115 et de la nervure 116, et de la hauteur H2 d'un cadre latéral plié 120, c'est-à-dire la distance entre la surface de support 114 et la surface supérieure du cadre latéral plié 120. Evidemment, en comparaison de la technique antérieure, la hauteur H peut être inférieure à la hauteur H" car la hauteur H2 est inférieure à la hauteur de chevauchement H2', si bien que le coût par palette peut également être réduit selon la présente invention. En outre, la nécessité d'économiser l'espace servant à empiler les palettes déchargées peut être satisfaite, si bien que le volume de rangement peut être utilisé plus efficacement, ce qui signifie qu'un plus grand nombre de couches de palettes déchargées peuvent: être empilées dans un volume déterminé. Bien que plusieurs formes de réalisation de la présente invention aient été décrites, la présente invention peut être utilisée dans d'autres configurations. Un homme du métier se rendra compte que la présente invention pourrait avoir de nombreuses autres formes de réalisation, et des changements ainsi que des modifications peuvent être introduites sans s'éloigner de l'étendue de l'invention et telle que définie dans les revendications suivantes et des équivalents de celles-ci.25 | Dispositif de pliage pour accoupler un cadre latéral/un cadre d'extrémité au cadre de base d'une palette, comprenant un manchon (142) de limitation de position installé sur la face interne de la poutre (111) du cadre de base pour former un espace de déplacement à angle droit ; et un anneau d'accouplement (141) à section transversale en forme d'angle droit. L'anneau d'accouplement (141) est associé et accouplé avec le manchon (142) de limitation de position de façon qu'un premier moyen de retenue (148a) de l'anneau (141) puisse se déplacer librement dans l'espace de déplacement du manchon (142) de limitation de position, tandis que l'autre moyen de retenue (148b) de l'anneau (141) est fixé à la traverse inférieure du cadre latéral/d'extrémité. A l'aide du dispositif de pliage selon la présente invention, non seulement le coût par palette peut être réduit, mais encore le volume de rangement pour empiler les palettes déchargées peut être économisé. | 1. Dispositif de pliage servant à accoupler un cadre latéral (120)/un cadre d'extrémité (130) au cadre de base (110) d'une palette (100), caractérisé en ce qu'il 5 comprend un manchon (142) de limitation de position ; et un anneau d'accouplement incurvé (141) ayant un premier moyen de retenue (148a) fixé au cadre latéral (120) et un second moyen de retenue (148b) défini avec le manchon (142) de limitation de position, 10 le manchon (142) de limitation de position comportant un premier rail (143), défini par une première partie de fixation (145) du manchon (142) de limitation de position, le long duquel le second moyen de retenue (148b) de l'anneau (141) peut se déplacer dans une première direction ; et un second rail (144), défini par une seconde partie de fixation (146) du 15 manchon (142) de limitation de position, le long duquel le second moyen de retenue (148b) de l'anneau (141) peut se déplacer dans une seconde direction. 2. Dispositif de pliage selon la 1, dans lequel le premier rail (143) et le second rail (144) sont reliés l'un à l'autre. 3. Dispositif de pliage selon la 2, dans lequel un espace (147) 20 est ménagé entre la première partie de fixation (145) et la seconde partie de fixation (146). 4. Dispositif de pliage selon la 3, dans lequel la première partie de fixation (145) et la seconde partie de fixation (146) sont globalement perpendiculaires l'une à l'autre. 25 5. Palette (100), caractérisée en ce qu'elle comprend un cadre de base (110), constitué de plusieurs poutres (111, 112, 113) et de plusieurs montants d'angles (115) disposés respectivement aux angles du cadre de base (110) ; et des cadres latéraux (120), dont chacun a au moins une traverse inférieure 30 (122) et est relié au cadre de base (110) par au moins un dispositif de pliage (140) qui comporte un manchon (142) de limitation de position fixé au cadre de base (110) ; et un anneau d'accouplement incurvé (141) ayant un prernier moyen de 35 retenue (148a) fixé au cadre latéral (120) et un second moyen de retenue (148b) 8 9 défini dans le manchon (142) de limitation de position, dans laquelle le manchon (142) de limitation de position comporte en outre un premier rail (143), défini par une première partie de fixation (145) du manchon (142) de limitation de position, le long duquel le second moyen de retenue (148b) de l'anneau (141) peut se déplacer dans une première direction ; et un second rail (144), défini par une seconde partie de fixation (146) du manchon (142) de limitation de position, le long duquel le second moyen de retenue (148b) de l'anneau (141) peut se déplacer dans une seconde direction. 6. Palette (100) selon la 5, dans laquelle le premier rail (143) et le second rail (144) sont reliés l'un à l'autre. 7. Palette (100) selon la 6, dans laquelle le premier rail (143) se trouve sur la face interne de la poutre (111) et le second rail (144) est situé sous la poutre (111). 8. Palette (100) selon la 7, dans laquelle la première partie de 15 fixation (145) est fixée à la face interne (11 la) d'une poutre du cadre de base (110) et la seconde partie de fixation (146) est fixée à la face inférieure (111 b) de la poutre (111) du cadre de base (110). 9. Palette (100) selon la 8, dans laquelle un espace (147) est ménagé entre la première partie de fixation (145) et la seconde partie de fixation 20 (146). 10. Palette (100) selon la 5, dans laquelle le manchon (142) de limitation de position entoure un bord de la poutre (111) du cadre de base (110). 11. Palette (100) selon la 10, dans laquelle la hauteur (H) suivant laquelle le montant d'angle (115) du cadre de base (110) domine la surface 25 de support (114) du cadre de base (110) est supérieure à la somme de la hauteur de retrait (Hl) de la palette empilée (100) et de la hauteur (H2) d'un cadre latéral plié (120). | B | B65 | B65B,B65D | B65B 19,B65D 19 | B65B 19/16,B65D 19/12,B65D 19/38 |
FR2899205 | A1 | PORTE-GOBELETS | 20,071,005 | L'invention qui vous est présentée concerne un objet permettant de supporter des gobelets de boisson sur la base d'un pied de parasol. A la plage ou tout simplement à l'occasion de sorties ensoleillées l'utilisation d'un parasol est recommandée afin de se protéger correctement du soleil. II est également recommandé de s'hydrater régulièrement, les utilisateurs de cet article peuvent avoir accès à leur boisson sans avoir besoin de tenir constamment leur verre et peuvent également le reconnaître très facilement parmi d'autres. L'objet, élaboré sous la forme d'un plateau rond et rigide en matière plastique, se coince par un orifice (1) sur le pied du parasol (7) et grâce à un système de frein (2) reste en place et ne bouge plus. Ce système de blocage est une fine membrane de plastique découpée par le centre en cinq parties, le contact du pied de parasol avec ce plastique l'empêche de se déplacer sur le support. L'épaisseur du plateau est calculée pour une grande stabilité en cas de vent . Le contour du plateau est bordé d'un rebord (3) qui retient les éventuels débordements 15 liquides et évite que les utilisateurs ne se salissent. Le plateau comporte cinq orifices (4) dont la taille permet de placer un gobelet plastique, dit jetable, la taille de ces orifices étant calculée à mi-hauteur pour qu'ils soient bien stables sur le support. Chacun des orifices étant bordé d'un liseré de couleur différente (6) afin que les 20 utilisateurs reconnaissent leur gobelet. Au niveau de l'orifice central (1) qui maintient le plateau, une petite marche (5) permet d'emboîter plusieurs plateaux les uns sur les autres afin de faciliter leur rangement et transport mais aussi permet une présentation plus facile et moins encombrante dans les commerces distributeurs. 25 Ci-joints des dessins permettant de visualiser le produit. - La figure 1 représente le produit vu de dessus et la figure 2 le même produit en coupe horizontale, les figures étant réalisées aux deux tiers de la taille normale. La taille de l'objet est de 24 cm de diamètre. L'orifice central mesure 2.30 cm de diamètre et les cinq orifices pour les gobelets mesurent 6 cm de diamètre. La hauteur 30 totale au plus haut est de 2.2 cm. Soit au niveau du trou central. La petite margelle du bord de l'objet a une hauteur de 0.5 cm et une largeur de 0.5 cm. L'épaisseur du plateau est de 0.2 cm. Les rebords de l'orifice central mesurent également 0.5 cm. Ces mesures étant basées sur la taille d'un pied de parasol classique, elles peuvent être modifiée sur la base d'un pied de parasol qui aurait un diamètre plus important, 35 notamment le nombre d'orifices pour les gobelets et la taille du plateau. La matière plastique est choisie afin de faciliter la fabrication en un seul moulage 2 mais également par soucis d'économie à la fabrication cependant d'autres matières peuvent entrer dans la composition dès lors que la matière initiale viendrait à être interdite à la distribution ou bien par soucis de respect de l'environnement ou tout simplement à la demande d'un éventuel client qui souhaiterait personnaliser le produit. La forme ronde étant idéale pour cet article pourrait également être revue dans un soucis de personnalisation de l'objet | Objet permettant de caler des gobelets plastiques sur un plateau prenant pour support la tige d'un pied de parasol.L'invention est un plateau de forme ronde rigide permettant de caler dans plusieurs orifices, des gobelets en plastique dits jetables, de pouvoir les différencier les uns des autres et de le positionner sur la tige d'un pied de parasol afin de les rendre accessibles.Il est élaboré en matière plastique ce qui lui confère une bonne rigidité.Sous la forme d'un plateau rond présentant un orifice central (1) qui le maintient au parasol (7), il possède 5 autres orifices (4) plus grands pour le positionnement des gobelets différenciés par couleurs (6).Une membrane de plastique (2) le coince sur le pied du parasol et une petite margelle (3) empêche d'éventuelles chutes de liquides.Afin de faciliter le stockage et la présentation du produit, un léger décroché (5) sur le rebord de l'orifice central permet de superposer plusieurs plateaux.Cet objet permet d'atteindre et de ranger facilement un gobelet de boisson.utilisable lors de sorties en plein air nécessitant l'utilisation d'un parasol. | 1) Plateau permettant de supporter des gobelets de boissons, réalisé en matière plastique, se fixant sur le pied (7) d'un parasol. 2) Plateau selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte un trou central (1) pour la fixation au pied de parasol et un système de frein sous forme de languettes (2) positionnées dans le trou central permettant son immobilisation sur le pied (7). 3) Plateau selon 1 ou 2 caractérisé en ce que le plateau comporte des orifices (4) dont la taille permet d'y placer des gobelets, les orifices étant différenciés par des couleurs. 4) Plateau selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'une petite marche (5) située au niveau de l'orifice central permet un rangement et un stockage pratiques par superposition de plusieurs plateaux similaires. 5) Plateau selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'une petite margelle (3) située sur le pourtour du plateau permet de récupérer les liquides renversés. | B,A,E | B65,A47,E04 | B65D,A47G,E04H | B65D 1,A47G 23,A47G 29,E04H 15 | B65D 1/36,A47G 23/02,A47G 29/14,E04H 15/32 |
FR2889430 | A1 | CHAISE HAUTE PLIANTE | 20,070,209 | La présente demande concerne des chaises pliantes et, plus particulièrement, des chaises hautes pliantes pour enfants. Diverses chaises hautes sont disponibles dans le commerce, dont un grand nombre peuvent être pliées afin de faciliter un emballage, un transport et un rangement. En général, de telles chaises sont stables lorsqu'elles sont dans une configuration droite, dépliée, mais elles ne sont pas adaptées à une mise en position droite sur un plancher, le sol, une allée ou d'autres surfaces lorsqu'elles sont dans une configuration compacte, pliée. Au lieu de cela, de telles chaises doivent être appuyées contre un mur, posées à plat sur un plancher ou analogues. Une qui peut être mise librement en position droite sur de nombreux types de surfaces et qui a une poignée de transport pratique peut être aisément portée comme une valise positionnée sous une table ou retirée d'une voiture, par exemple. Des chaises hautes disponibles dans le commerce peuvent également fournir divers dispositifs de retenue de siège, tels qu'une sangle, afin d'empêcher l'enfant assis de glisser vers l'avant sur le siège. Cependant, les pies de l'enfant peuvent s'accrocher sur de telles retenues lorsque un utilisateur place l'enfant dans ou soulève l'enfant hors du siège. En alternative, l'utilisateur doit attacher le dispositif de retenue après avoir placé l'enfant dans le siège et détaché ensuite le dispositif de retenue afin de retirer l'enfant. Par conséquent, il existe un besoin d'une chaise haute pliante qui soit adaptée à pouvoir être mise librement en position droite sur de nombreux types de surfaces. Par ailleurs, il existe un besoin d'une chaise haute pliante qui puisse aisément être transportée à une main lorsque la chaise est dans une configuration pliée. Par ailleurs, il existe un besoin d'une chaise haute pliante qui soit ajustable à des tailles différentes d'enfant, des hauteurs de siège nombreuses et des angles de dossier différents. Sous un aspect, la chaise haute pliante comporte un cadre structurel auquel est raccordé un support dorsal, un cadre avant raccordé de manière pivotante au cadre structurel, un siège étant raccordé au cadre avant, dans lequel le cadre structurel est verrouillable par rapport au cadre avant, au moins deux jambes raccordées de manière pivotante au cadre structurel, dans lesquelles chacune parmi les jambes est généralement en U et comporte un côté de droite, un côté de gauche et une portion inférieure, les portions inférieures ayant approximativement des largeurs égales, et une poignée de libération de l'état plié positionnée sur le cadre structurel, dans laquelle la poignée de libération de l'état plié est adaptée afin de déverrouiller le cadre structurel par rapport au cadre avant, autorisant de ce fait la chaise haute à se déplacer d'une configuration droite vers une configuration pliée, dans laquelle, lorsque la chaise haute est dans la configuration pliée, les côtés des jambes sont partiellement nichés ensemble et les bas des jambes sont approximativement adjacents l'un à l'autre de telle manière que la chaise haute soit compacte et puisse être mise librement en position droite sur une surface. Sous un autre aspect, la chaise haute pliante est ajustable entre une position droite et une position pliée et comporte un cadre structurel auquel est raccordé un support dorsal, un cadre avant raccordé de manière pivotante au cadre structurel, un siège étant raccordé au cadre avant, au moins deux jambes raccordées de manière pivotante au cadre structurel, dans lesquelles chacune des jambes est généralement en U et comporte un côté de droite, un côté de gauche et une portion inférieure, les portions inférieures ayant approximativement des largeurs égales, un panneau garde pieds raccordé de manière pivotante au cadre avant, le panneau garde pieds disposant d'un évidement, et un repose pieds raccordé de manière pivotante au panneau garde pieds, dans lequel, lorsque la chaise haute est dans la position pliée, le repose pieds est adapté afin de se nicher dans l'évidement et le panneau garde pieds est adapté afin de se nicher sous le siège. Sous un autre aspect, la chaise haute pliante comprend une paire d'accoudoirs raccordés de manière pivotante audit support dorsal et audit cadre avant, ainsi qu'un plateau raccordé de manière retirable à ladite paire d'accoudoirs dans lequel une distance entre ledit plateau et ledit support dorsal est ajustable, ledit plateau comportant un dispositif d'insertion de plateau ayant une surface supérieure divisée en une pluralité de compartiments. Sous un autre aspect, la chaise haute pliante est ajustable entre une position droite et une position pliée et comporte un cadre structurel auquel est raccordé un support dorsal, un cadre avant raccordé de manière pivotante au cadre structurel, un siège et un panneau garde pieds étant raccordés au cadre avant, au moins deux jambes raccordées de manière pivotante au cadre structurel, dans lesquelles chacune des jambes est généralement en U et comporte un côté de droite, un côté de gauche et une portion inférieure, les portions inférieures ayant approximativement des largeurs égales et une retenue de siège passive s'étendant depuis le panneau garde pieds, dans laquelle, lorsque la chaise haute est déplacée depuis la configuration droite vers la configuration pliée, la retenue de siège passive se déplace d'une position haute vers une position basse. D'autres aspects de la chaise haute pliante apparaîtront de manière évidente grâce à la description suivante, les dessins joints, et les revendications annexées. La figure 1 est une vue en perspective avant d'une chaise haute pliante; la figure 2 est une vue en élévation latérale de la chaise de la figure 1 dans une configuration droite et avec un support dorsal en position normale; la figure 3 est une vue en élévation latérale de la chaise de la figure 2 dans une configuration droite et avec le support dorsal en position inclinée; la figure 4 est une vue en élévation latérale de la chaise de la figure 1 dans une configuration partiellement pliée et dont un plateau est retiré ; 230177_PTE_FR DEM1 la figure 5 est une vue en élévation latérale de la chaise de la figure 4 dans une configuration entièrement pliée et dont le plateau est retiré ; la figure 6 est une vue en perspective éclatée du support dorsal de la chaise de la figure 1; la figure 7A est une vue en perspective partielle de la chaise de la figure 1 dont une enveloppe de protection du support dorsal est retirée, tandis que le support dorsal est dans une position normale et une poignée de libération de support dorsal est dans une position verrouillée; la figure 7B est une vue en perspective partielle de la chaise de la figure 7A, dans laquelle la poignée de libération de support dorsal est dans une position déverrouillée; la figure 8 est une vue en perspective éclatée d'un cadre principal de la chaise de la figure 1, représenté avec le support dorsal assemblé ; la figure 9A est une vue en perspective partielle de la chaise de la figure 1, dont un siège et d'autres éléments sont retirés afin de révéler une poignée de libération de l'état plié dans une position déverrouillée; la figure 9B est une vue en perspective partielle de la chaise de la figure 9A, dans laquelle la poignée de libération de l'état plié est dans une position verrouillée; la figure 10 est une vue en perspective éclatée d'un panneau garde pieds et d'une retenue de siège passive de la chaise de la figure 1; la figure 11 est une vue en perspective éclatée de dessus d'un plateau de la chaise de la figure 1; la figure 12 est une vue en perspective éclatée du bas du plateau de la figure 11; la figure 13 est une vue en perspective arrière de la chaise de la figure 1 dans la configuration pliée avec un plateau attaché sur le support dorsal; et la figure 14 est une vue en perspective éclatée d'un dispositif de libération d'ajustement de jambe de la chaise de la figure 1. A des fins de clarté, les références "de gauche de droite" "arrière avant" et "vers l'avant vers l'arrière" se feront du point de vue d'un enfant assis. Tel que représenté sur la figure 1, un aspect de la chaise haute pliante, désigné généralement par 2, comporte un cadre structurel 34 et un cadre avant 38 monté de manière pivotante sur un assemblage 37 formant moyeu de droite et un assemblage 36 formant moyeu de gauche. La chaise 2 peut également comporter un siège 6, un support dorsal 4, un accoudoir de gauche 29 et un accoudoir de droite 24, tous étant raccordés de manière repliable au cadre structurel 34 et au cadre avant 38. La chaise 2 peut en outre comporter une jambe avant 12 et une jambe arrière 14, ayant chacune une forme généralement en U avec un côté de droite, un côté de gauche et un bas. Les largeurs des bas des jambes avant 12 et arrière 14 peuvent être approximativement égales. Les côtés de gauche des jambes avant 12 et arrière 14 peuvent être raccordés de manière pivotante à l'assemblage 36 formant moyeu de gauche et les côtés de droite des jambes avant 12 et arrière 14 peuvent être raccordés de manière pivotante à l'assemblage 37 formant moyeu de droite. La chaise 2 peut en outre comporter une poignée 18 de libération (voir figure 9) de l'état plié sur le bas du cadre structurel 34. La poignée 18 de libération de l'état plié peut être actionnée afin d'autoriser un changement de la chaise 2 entre une configuration droite et une configuration pliée. Lorsque la chaise 2 est dans la configuration pliée, les côtés des jambes avant 12 et arrière 14 peuvent être partiellement nichées ensemble et les bas des jambes avant 12 et arrière 14 peuvent être approximativement adjacents l'un à l'autre diamètre que la chaise 2 soit compacte et soit mise librement en position droite sur une surface. La chaise 2 peut être fabriquée en utilisant des matériaux et des processus bien connus dans l'art. Par exemple, la chaise 2 peut être construite à partir de matériaux métalliques et/ou polymériques. Tel que représenté sur la figure 1, la chaise 2 peut comporter un plateau 10, un panneau garde pieds 26 et un repose pied 8. Le plateau 10 peut être attaché de manière ajustable et/ou retirable sur un accoudoir de droite 24 et de gauche 29. Une paire de pieds écartés 22 peuvent s'attacher au bas de la jambe avant 12 et une paire de pieds écartés 23 peuvent s'attacher au bas de la jambe arrière 14, fournissant de ce fait un support stable pour la chaise 2 à la fois dans les configurations droite et pliée sur de nombreux types de surface. De telles surfaces peuvent comporter un plancher dans un bâtiment, une surface de béton, une surface en asphalte, une surface inclinée et une surface irrégulière telle que la terre. La chaise 2 peut être configurée de nombreuses façons afin de recevoir des enfants de diverses tailles, afin de maximiser un caractère fonctionnel et afin de prévoir un transport et un rangement aisé. En plus de la poignée 18 de libération de l'état plié (voir la figure 1) destinée à changer la chaise 2 entre les configurations droite et pliée, la chaise 2 peut également comporter une poignée 16 de libération du support dorsal situé de manière centrale sur le haut du support dorsal 4 afin d'ajuster le support dorsal 4 entre une position normale et une position inclinée. La chaise 2 peut également comporter un dispositif de libération 20 d'ajustement de jambe de chaque côté des jambes avant 12 et arrière 14 pour ajuster par incréments la hauteur de siège de la chaise 2. La chaise 2 peut également comporter une poignée 28 de libération de plateau située de manière centrale sur l'avant du plateau 10 afin d'autoriser un ajustement arrière avant du plateau 10, recevant de ce fait des enfants de tailles diverses. Tel que représenté sur les figures 1 et 10, la chaise 2 peut également comporter un dispositif de retenue 42 de siège passif. Le dispositif de retenue 42 de siège passif peut être situé de manière centrale sur le bord avant du siège 6. Le dispositif de retenue 42 de siège passif peut s'adapter entre les jambes de l'enfant assis et peut aider à empêcher l'enfant de glisser en avant sur le siège 6 et de tomber de la chaise 2. Pour retirer un enfant assis de la chaise 2, un utilisateur peut retirer le plateau 10 de la chaise 2 et soulever l'enfant uniquement jusqu'à la hauteur requise pour que l'enfant ne soit plus entravé par le dispositif de retenue 42 de siège passif. Même si le plateau 10 est encore attaché sur les accoudoirs 24, 29, l'utilisateur peut retirer l'enfant de la chaise 2. Les figures 2 à 5 sont des vues en élévation latérale de la chaise 2 dans diverses positions/configurations et peuvent être observées en combinaison afin d'apprécier la souplesse d'utilisation de la chaise 2. La figure 2 représente la chaise 2 verrouillée dans une configuration droite avec le support dorsal 4 verrouillé dans la position normale et le plateau 10 attaché sur les accoudoirs 29, 24. La figure 3 représente la chaise 2 verrouillée dans la configuration droite avec le support dorsal 4 verrouillé dans une position inclinée et le plateau 10 attaché sur les accoudoirs 29, 24. La figure 4 représente la chaise 2 partiellement pliée, mais non verrouillée, et avec le plateau 10 retiré. La figure 5 représente la chaise 2 verrouillée dans la configuration pliée avec le plateau 10 retiré. L'agencement de la chaise 2 est ensuite décrit en se référant en particulier à la figure 4, qui représente le côté de droite de la chaise 2 dans une position partiellement pliée, mais non verrouillée. Le cadre structurel 34 peut pivoter autour d'un axe tubulaire métallique 106 (indiqué sur la figure 4 par son point central axial sur l'assemblage 37 de moyeu de droite) qui s'étire de l'assemblage 36 de moyeu de gauche à l'assemblage 37 de moyeu de droite. L'axe 106 transfère le poids de l'enfant assis de manière approximativement égale vers les jambes avant 12, et arrière 14. Le support dorsal 4 peut pivoter autour d'une articulation 98 de support dorsal/siège, qui peut comporter une cheville métallique (cachée) supportée sur chaque extrémité par le cadre structurel 34. Le support dorsal 4 peut être positionné entre une paire de lames s'étendant vers l'arrière 108 (de droite et de gauche) du cadre structurel 34. Des accoudoirs de gauche 29 et de droite 24 peuvent s'attacher de manière pivotante sur le cadre structurel 34 au niveau d'une paire de pivots 100 d'accoudoir (de droite et de gauche). Le cadre avant 38 peut avoir une forme généralement en H et peut être formé à partir d'un tube métallique et peut comporter une paire d'extrémités coulissantes 92 (de droite et de gauche) qui sont retenues de manière coulissante à l'intérieur des accoudoirs de droite 24 et de gauche 29. Le cadre avant 38 peut avoir une paire d'extrémités pivotantes 94 (de droite et de gauche) qui s'attachent de manière pivotante sur les assemblages 37 de moyeu de droite et 36 de moyeu de gauche au niveau d'une paire de pivots 93 de cadre avant (de droite et de gauche). Lorsqu'un utilisateur actionne la poignée 18 de libération de l'état plié (voir la figure 9), des extrémités coulissantes 92 du cadre avant 38 coulissent à l'intérieur des accoudoirs 29, 24 dans une direction de déplacement à distance du support dorsal 4 et le haut du support dorsal 4 bascule dans la direction avant, tel que représenté sur la figure 4. Le cadre avant 38 comporte une barre d'étirage 96 qui raccorde les côtés de gauche et de droite du cadre avant 38 et supportent de manière pivotante la portion avant du siège 6. La portion arrière du siège 6 s'attache de manière pivotante sur l'articulation 98 de support dorsal/siège, qui est supportée sur chaque extrémité par le cadre structurel 34. Lorsqu'un utilisateur actionne la poignée 18 de libération de l'état plié, le haut du siège 6 se plie contre l'avant du cadre structurel 34 et le support dorsal 4. En se référant encore à la figure 4, le haut du panneau garde pieds 26 peut s'attacher de manière pivotante à l'avant du siège 6 au niveau d'une articulation 102 de panneau garde pieds. Le bas du panneau garde pieds 26 peut s'attacher de manière pivotante sur une tringlerie 40 au niveau d'une articulation 104 de repose pieds. La tringlerie 40 peut être formée à partir d'une tige métallique et peut avoir une forme généralement en U avec une paire d'extrémités libres 110 (de droite et de gauche) qui s'attachent sur les assemblages 37 de moyeu de droite et 36 de moyeu de gauche. Une portion d'étirage avant 112 de la tringlerie 40 peut retenir le repose pied 8. Lorsqu'un utilisateur actionne la poignée 18 de libération de l'état plié, le haut du repose pied 8 peut se plier contre l'avant du panneau garde pieds 26 et l'arrière du panneau garde pieds 26 peut se plier contre le bas du siège 6. La figure 5 représente la chaise 2 verrouillée dans la configuration pliée. La jambe arrière 14 peut partiellement encadrer la jambe avant 12. Lorsque la chaise est dans la configuration pliée, les pieds 22 de la jambe avant 12 et les pieds 23 de la jambe arrière 14 fournissent quatre points de contact écartés sur une surface de telle manière que la chaise 2 peut être librement mise en position droite, cependant, les pieds 22, 23 sont mutuellement espacés à une distance suffisamment proche pour que la chaise 2 soit compacte lors d'un stockage et aisée à transporter. Lorsque la chaise 2 est verrouillée dans la configuration pliée, le support dorsal 4, le cadre structurel 34 et le cadre avant 38 sont sensiblement nichés à l'intérieur de la jambe avant 12 et de la jambe arrière 14, tandis que le siège 6, les accoudoirs 24, le panneau garde pieds 26 et le repose pieds 8 (partiellement oui complètement caché sur la figure 5) soit complètement nichés à l'intérieur des jambes avant 12 et arrière 14. Tel que représenté sur la figure 2, le support dorsal 4 peut être verrouillé dans la position normale de telle manière que le support dorsal 4 forme un premier angle Al avec une vraie verticale. Tel que représenté sur la figure 3, le support dorsal 4 peut être verrouillé dans la position inclinée de telle manière que le support dorsal 4 forme un second angle A2 avec une vraie verticale, dans lequel le second angle A2 est plus grand que le premier angle Al. La grandeur du premier angle A2 peut varier, mais peut correspondre à une position de prise de repas correcte d'un point de vue ergonomique pour un enfant, tel que connu dans l'art. De manière similaire, la grandeur du second angle A2 peut varier, mais peut correspondre à une position d'inclinaison correcte d'un point de vue ergonomique pour un enfant, tel qu'également connu dans l'art. Par exemple, une plage approximative de grandeurs du premier angle Al peut être d'environ 1 à environ 30 degrés. Une plage approximative de grandeurs du second angle A2 peut être d'environ 10 à environ 90 degrés. Tel que représenté sur la figure 6, le support dorsal 4 peut comporter une enveloppe de protection avant 21, une enveloppe de protection arrière 31 et un cadre 17 de libération arrière généralement en A, qui peut être formé de manière solidaire avec la poignée 16 de libération arrière. Le cadre 17 de libération arrière peut comporter une paire de verrous 44 de libération arrière (de droite et de gauche) faisant saillie vers l'extérieur au niveau du bas de chaque côté. Les verrous 44 peuvent s'étendre au travers d'une paire de fentes 25 (de droite et de gauche) formées dans les côtés près du bas de l'enveloppe de protection avant 21. Tel que représenté sur les figures 7A et 7B, l'enveloppe de protection arrière 31 du support dorsal 4 peut être retirée afin de montrer la manière dont les verrous 44 du cadre 17 de libération de support dorsal met en prise de manière fonctionnelle une paire d'évidements 50 (de droite et de gauche) formés sur l'intérieur des lames de droite et de gauche 108 du cadre 34. Les évidements 50 peuvent être formés afin de mettre en prise de manière fonctionnelle les verrous 44 de telle manière que le support dorsal 4 puisse pivoter autour de l'articulation 98 de support dorsal/siège entre les positions normale et inclinée uniquement lorsqu'un utilisateur actionne la poignée 16 de libération de support dorsal. Une paire de ressorts de compression à fil métallique 114 peuvent dévier la poignée 15 de libération de support dorsal vers la position verrouillée. Un utilisateur peut également empoigner la poignée 16 de libération de support dorsal afin de porter la chaise 2 tandis qu'elle est dans la configuration droite. Tel que représenté sur la figure 8, le cadre structurel 34 peut comporter une portion avant 124 qui s'attache sur une portion 122 à l'aide de vis de fixation (non représentées) qui sont assemblées au travers d'une pluralité de bossages 120 moulés dans la portion arrière 122. Un tube 116 de cadre généralement en U peut être assemblé entre les portions avant 124 et arrière 122 de telle manière qu'une pluralité de trous 118 du tube 116 s'alignent avec les bossages 120. Le tube 116 de cadre peut fournir une rigidité structurelle au cadre 34 dans les régions de contrainte intense où le support dorsal 4 s'attache sur le cadre structurel 34. Le cadre structurel 34 peut retenir de manière coulissante la poignée 18 de libération de l'état plié de telle manière qu'une paire de verrous 56 de libération (de droite et de gauche) s'étendent au travers d'une paire de fentes 128 (de droite et de gauche). La poignée 18 de libération de l'état plié peut comporter une paire d'alésages en ovale 126 (de droite et de gauche) qui sont alignés sur les extrémités d'un cadre 52 de libération de l'état plié afin d'encercler l'axe 106, tel que représenté sur la figure 9A. Tel que représenté sur les figures 9A et 9B, la poignée 18 de libération de l'état plié peut mettre en prise de manière fonctionnelle les assemblages 37 de moyeu de droite et 36 de moyeu de gauche, afin de verrouiller la chaise 2 soit dans la configuration droite soit dans la configuration pliée. La figure 9B représente la poignée 18 de libération de l'état plié dans la position verrouillée avec des verrous de droite et de gauche 56 mise en prise dans une paire de fentes supérieures 54 (de droite et de gauche) des assemblages 37 de moyeu de droite et 36 de moyeu de gauche, respectivement. Des alésages en ovale 126 encerclent l'axe 106 autour duquel le cadre structurel 34 effectue une rotation au cours d'un pliage. Une pluralité de parois formées dans la portion arrière 122 du cadre structurel 34 guide le déplacement vers le haut et vers le bas du cadre 52 de libération arrière. La figure 9A représente une poignée 18 de libération de l'état plié dans la position déverrouillée, avec des verrous de droite et de gauche 56 dégagés des fentes supérieures 54, autorisant de ce fait le cadre 34 à être mis en rotation autour de l'axe 106. Lorsque le cadre structurel 34 effectue une rotation autour de l'axe 106 complètement vers la configuration pliée, tel que représenté sur la figure 5, et qu'un utilisateur libère la poignée 18 de libération de l'état plié, des verrous de droite et de gauche 56 mettent en prise une paire de fentes inférieures 55 (de droite et de gauche) formées dans les assemblages 37, 36 de moyeu, respectivement. Les assemblages 37, 36 de moyeu sont formés afin d'interagir avec le cadre structurel 34 de telle manière que lorsqu'un utilisateur change la chaise 2 de la configuration droite vers la configuration pliée, le cadre structurel 34 et la jambe avant 14 basculent selon un arc. L'arc du cadre structurel 34 peut être plus grand que l'arc de la jambe avant 14. Tel que représenté sur la figure 9B, l'assemblage 36 de moyeu de gauche peut comporter un bras de gauche avant 132 et un bras de gauche arrière 134. Le bras de gauche avant 132 peut retenir de manière coulissante une jambe de gauche avant 12B de la jambe avant 12. Le bras de gauche arrière 134 peut retenir de manière coulissante une jambe de gauche arrière 14B de la jambe arrière 14. L'assemblage 37 de moyeu de droite peut comporter un bras de droite avant 133 et un bras de droite arrière 135. Le bras de droite avant 133 peut retenir de manière coulissante une jambe de droite avant 12A de la jambe avant 12. Le bras de droite arrière 135 peut retenir de manière coulissante une jambe de droite arrière 14A de la jambe arrière 14. Chaque bras 132, 133, 134, 135 peut comporter un dispositif de libération 20 d'ajustement de jambe qui peut être mis en prise avec une pluralité de trous écartés 136 sur la jambe avant 12 et la jambe arrière 14. Afin d'ajuster la hauteur de siège, un utilisateur peut simultanément enfoncer la paire de dispositifs de libération 20 d'ajustement de jambe pour que la jambe avant 12 dégage les dispositifs de libération 20 d'ajustement de jambe des trous 136 et ajuste la longueur de la jambe avant 12. De manière similaire, un utilisateur peut simultanément enfoncer la paire de dispositifs de libération 20 d'ajustement de jambe pour que la jambe arrière 14 dégage les dispositifs de libération 20 d'ajustement de jambe des trous 136 et ajuste la longueur de la jambe arrière 14. Une libération de chaque dispositif de libération 20 d'ajustement de jambe autorise un verrouillage de ces derniers dans un des trous 136 lorsqu'un utilisateur a réglé de manière appropriée la longueur de jambe de telle manière que le dispositif de libération 20 d'ajustement de jambe soit aligné avec un des trous 136. Tel que représenté sur la figure 10, le dispositif de retenue 42 peut comporter une paire de languettes d'attache 58 qui peuvent être insérées dans une paire d'organes de retenue 60 sur le bord supérieur du panneau garde pieds 26. Une paire de dispositifs d'attache (non représentés) au travers des trous 59 peuvent attacher le dispositif de retenue 42 sur le panneau garde pieds 26. Le panneau garde pieds 26 peut également comporter une surface évidée 27 destinée à recevoir le repose pied 8 lorsque la chaise 2 est dans la configuration pliée. Lorsqu'un utilisateur change la configuration de la chaise 2 d'une configuration droite vers la configuration pliée, le dispositif de retenue 42 se déplace conjointement avec le panneau garde pieds 26 d'une position haute vers une position basse entre les jambes 12, 14. Tel que représenté sur les figures 11 et 12, le dispositif d'insertion 62 de plateau peut comporter une pluralité de compartiments 63 dans lesquels un utilisateur peut placer de la nourriture, des jouets et d'autres articles destinés à l'enfant assis. La poignée 28 de libération de plateau peut être raccordée au bas du plateau 10 et peut s'attache de manière pivotante sur un bras 66 de libération de gauche au niveau d'une cheville de gauche 76 et sur un bras 68 de libération de droite au niveau d'une cheville de droite 78. Le bras 66 de libération de gauche peut comporter un bossage de gauche 84 qui pivote autour d'un bossage formant pivot de gauche 74 et le bras 68 de libération de droite peut comporter un bossage de droite 82 qui pivote autour d'un bossage formant pivot de droite 72. Le bras de gauche 66 peut également comporter une paire de colonnes 70 écartées et alignées afin de mettre en prise une pluralité de trous 138 d'accoudoirs (voir la figure 9B) de l'accoudoir de gauche 29. De manière similaire, le bras de droite 68 peut comporter une paire de montants 70 écartés et alignés afin de mettre en prise une pluralité de trous 138 d'accoudoir de l'accoudoir de droite 24. Lorsqu'un utilisateur enfonce le dispositif de libération 28 de plateau, le bras de droite 68 et le bras de gauche 66 s'ouvrent simultanément et se dégagent des trous 138d'accoudoir. L'utilisateur peut ensuite ajuster la position du plateau 10 selon l'une quelconque des multiples positions avant arrière, ajustant de ce fait la distance du plateau 10 par rapport au support dorsal 4. Un ressort 49 peut dévier le dispositif de libération 28 de plateau vers la direction avant de telle manière que le bras de droite 68 et le bras de gauche 66 se déplacent mutuellement plus près pour mettre en prise des trous 138. La figure 13 représente la chaise 2 dans la configuration pliée et avec le plateau 10 attaché dans une position de rangement/transport sur le support dorsal 4. Le plateau 10 peut être attachable de manière retirable sur une paire de supports 142 de plateau (de gauche et de droite, voir la figure 3) s'étendant depuis l'arrière du support dorsal 4. Chaque support 142 de plateau peut comporter une paire de gorges de rétention 140 (figure 3) dans lesquels des montants 70 du plateau 10 peuvent se verrouiller. Un utilisateur peut enfoncer le dispositif de libération 28 de plateau afin de libérer le plateau 10 des supports 142 de plateau avant de changer la chaise 2 de la configuration pliée vers la configuration droite. Tel que représenté sur la figure 13, la poignée 18 de libération de l'état plié peut fournir une poignée de transport pratique lorsque la chaise 2 est dans la configuration pliée. Afin de changer la chaise 2 de la configuration pliée vers la configuration droite, un utilisateur peut retirer le plateau 10, déployer la jambe 12 à distance de la jambe 14, actionner la poignée 18 de libération de l'état plié et tirer la poignée 18 de libération de support dorsal dans la direction vers l'extérieur. L'utilisateur peut poursuivre un basculement du support dorsal 4 autour d'assemblages 36, 37 de moyeu jusqu'à ce que le cadre structurel 34 se verrouille dans la configuration droite. La figure 14 est une vue en perspective éclatée du dispositif de libération 20 d'ajustement de jambe tel qu'il peut être assemblé sur la jambe avant 12 et le bras de gauche avant 132. Une cheville d'attache 144 peut être insérée dans une paire de trous 146 dans le bras de gauche avant 132, une paire de trous 154 dans le bouton de libération 150 et un trou 155 dans le levier de libération 148 afin de retenir de manière pivotante le bouton de libération 150, le levier 155 et un ressort 152 dans le bras de gauche avant 132. Afin de libérer le dispositif d'ajustement 20 de jambe, l'utilisateur peut pousser une extrémité 156 du bouton 150 de telle manière que le levier 148 se dégage d'un des trous 136 dans la jambe 12. L'utilisateur peut simultanément pousser les dispositifs d'ajustement 20 de jambe sur le côté opposé de la jambe avant 12 afin d'autoriser la jambe 12 à s'emboîter à l'intérieur du bras de droite avant 133 et du bras de gauche avant 132. L'utilisateur peut ensuite libérer chaque dispositif de libération 20 d'ajustement de jambe et autoriser le levier 148 à trouver et mettre en prise un trou différent 136 qui est près de l'ajustement en hauteur de siège souhaité. Bien que la chaise haute pliante soit représentée et décrite en rapport avec certains aspects, on comprendra que des modifications apparaîtront aux yeux de l'homme du métier lors de la lecture du mémoire descriptif. La chaise haute pliante comporte toute ces modifications et n'est limitée que par la portée des revendications. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention | Une chaise haute (2) comportant un cadre structurel (34) auquel est raccordé un support dorsal (4), un cadre avant (38) raccordé de manière pivotante au cadre structurel, un siège étant raccordé au cadre avant, dans laquelle le cadre structurel est verrouillable par rapport au cadre avant, au moins deux jambes (12, 14) raccordées de manière pivotante au cadre structurel, dans lesquelles chacune des jambes est généralement en U et comporte un côté de droite, un côté de gauche et une portion inférieure, les portions inférieures ayant approximativement des largeurs égales, et une poignée (18) de libération de l'état plié positionnée sur le cadre structurel, dans laquelle la poignée de libération de l'état plié est adaptée afin de déverrouiller le cadre structurel par rapport au cadre avant, autorisant de ce fait le déplacement de la chaise haute d'une position droite vers une position pliée, dans lesquelles, lorsque la chaise haute est dans la position pliée, les côtés des jambes sont partiellement nichés ensemble et les bas des jambes sont approximativement adjacents les uns des autres de telle manière que la chaise haute est compacte et peut être mise librement en position droite sur une surface. | 1. Chaise haute pliante (2) comprenant: un cadre structurel (34) sur lequel est raccordé un support dorsal (4) ; un cadre avant (38) raccordé de manière pivotante audit cadre structurel, un siège (6) étant raccordé audit cadre avant, dans lequel ledit cadre structurel est verrouillable par rapport audit cadre avant; au moins deux jambes (12, 14) raccordées de manière pivotante audit cadre structurel, dans lequel chacune parmi lesdites jambes est généralement en U et comporte un côté de droite, un côté de gauche et une portion inférieure, lesdites portions inférieures ayant approximativement des largeurs égales; et une poignée (18) de libération de l'état plié positionnée sur ledit cadre structurel, dans laquelle ladite poignée de libération de l'état plié est adaptée afin de déverrouiller ledit cadre structurel par rapport audit cadre avant, autorisant de ce fait ladite chaise haute à se déplacer d'une position droite vers une position pliée, dans laquelle lesdits côtés desdites jambes sont partiellement nichés ensemble et lesdits bas desdites jambes sont approximativement adjacents les uns des autres lorsque ladite chaise haute est dans ladite position pliée. 2. Chaise haute (2) selon la 1, dans laquelle lesdites jambes (12, 14) sont adaptées afin d'autoriser ladite chaise haute à être mise en position droite librement sur une surface. 3. Chaise haute (2) selon la 1, comprenant en outre un panneau garde pieds (26) et un repose pied (8) attaché de manière repliable sur ledit cadre avant (38), dans lequel ledit repose pied se niche dans un évidement (50) dudit panneau garde pieds et ledit panneau garde pieds se niche sous ledit siège (6) lorsque ladite chaise haute est déplacée de ladite position droite vers ladite position pliée. 4. Chaise haute (2) selon la 3, comprenant en outre un dispositif de retenue (42) de siège passif raccordé audit panneau garde pieds (26), dans lequel ledit dispositif de retenue de siège passif se déplace d'une position haute vers une position basse lorsque ladite chaise haute est déplacée de ladite position droite vers ladite position pliée. 5. Chaise haute (2) selon la 1, comprenant en outre une paire d'accoudoirs (29, 24) raccordés de manière pivotante audit support dorsal (4) et 35 audit cadre avant (38). 6. Chaise haute (2) selon la 5, comprenant en outre un plateau (10) raccordé de manière retirable à ladite paire d'accoudoirs (24, 29) dans lequel une distance entre ledit plateau et ledit support dorsal (4) est ajustable. 7. Chaise haute (2) selon la 6, dans laquelle ledit plateau (10) comporte un dispositif d'insertion de plateau ayant une surface supérieure divisée en une pluralité de compartiments. 8. Chaise haute (2) selon la 1, dans laquelle ledit dossier (4) est inclinable. 9. Chaise haute (2) selon la 1, comprenant en outre au moins un dispositif de libération (20) d'ajustement de jambe positionné sur chacune desdites jambes (12, 14), dans lequel lesdits dispositifs de libération d'ajustement de jambe sont adaptés afin de s'étendre sur une longueur desdites jambes. 10. Chaise haute (2) selon la 1, comprenant en outre une paire de pieds écartés (22, 23) attachés sur ledit bas de chacune desdites jambes (12, 14). 11. Chaise haute (2) selon la 1, dans laquelle ledit support dorsal (4), ledit cadre structurel (34), ledit cadre avant (38) et ledit siège (6) sont sensiblement nichés à l'intérieur desdites jambes (12, 14) lorsque ladite chaise haute est dans ladite position pliée. 12. Chaise haute (2) ajustable entre une position droite et une position pliée comprenant: un cadre structurel (34) auquel est raccordé un support dorsal (4) ; un cadre avant (38) raccordé de manière pivotante audit cadre structurel (34), un siège (6) étant raccordé audit cadre avant; au moins deux jambes (12, 14) raccordées de manière pivotante audit cadre structurel, dans lesquelles chacune desdites jambes est généralement en U et comporte un côté de droite, un côté de gauche et une portion inférieure, lesdites portions inférieures ayant approximativement des largeurs égales; un panneau garde pieds (26) raccordé de manière pivotante audit cadre avant, ledit panneau garde pieds (26) disposant d'un évidement (50) ; et un repose pied (8) raccordé de manière pivotante audit panneau garde pieds, dans lequel ledit repose pied est adapté afin de se nicher dans ledit évidement et ledit panneau garde pieds est adapté afin de se nicher sous ledit siège lorsque ladite chaise haute est dans ladite position pliée. 13. Chaise haute (2) selon la 12, comprenant en outre une poignée (18) de libération de l'état plié positionnée sur ledit cadre structurel (34), dans laquelle ladite poignée de libération de l'état plié est adaptée afin de verrouiller ledit cadre structurel par rapport audit cadre avant (38), autorisant de ce fait le déplacement de ladite chaise haute de ladite position droite vers ladite position pliée. 14. Chaise haute (2) selon la 13, dans laquelle lesdits côtés desdites jambes (12, 14) sont partiellement nichés ensemble et lesdits bas desdites jambes sont approximativement adjacents les uns des autres lorsque ladite chaise haute est dans ladite position pliée, autorisant de ce fait la mise en position droite librement de ladite chaise haute sur une surface. 15. Chaise haute (2) ajustable entre une position droite et une position pliée comprenant: un cadre structurel (34) auquel est raccordé un support dorsal (4) ; un cadre avant (38) raccordé de manière pivotante audit cadre structurel, un siège (6) étant raccordé audit cadre avant; au moins deux jambes (12, 14) raccordées de manière pivotante audit cadre structurel, dans lesquelles chacune desdites jambes est généralement en U et comporte un côté de droite, un côté de gauche et une portion inférieure, lesdites portions inférieures ayant approximativement des largeurs égales; un dispositif de retenue (42) de siège passif s'étendant depuis ledit siège, dans lequel le dispositif de retenue de siège passif se déplace d'une position haute vers une position basse lorsque ladite chaise haute est déplacée depuis ladite position droite vers ladite position pliée. 16. Chaise haute (2) selon la 15, comprenant en outre une poignée (18) de libération de l'état plié positionnée sur ledit cadre structurel (34), dans laquelle ladite poignée de libération de l'état plié est adaptée afin de déverrouiller ledit cadre structurel par rapport audit cadre avant (38), autorisant de ce fait le déplacement de ladite chaise haute de ladite position droite vers ladite position pliée. 17. Chaise haute (2) selon la 16, dans laquelle lesdits côtés desdites jambes (12, 14) sont partiellement nichées ensemble et lesdits bas desdites jambes sont approximativement adjacents les uns des autres lorsque ladite chaise haute est dans ladite position pliée, autorisant de ce fait la mise en position droite librement de ladite chaise haute sur une surface. 18. Chaise haute (2) selon la 15, comprenant en outre un panneau garde pieds (26) et un repose pied (8) attaché de manière repliable sur ledit cadre avant (38), dans lequel ledit repose pied se niche dans un évidement (50) dudit panneau garde pieds et ledit panneau garde pieds se niche sous ledit siège (6) lorsque ladite chaise haute est déplacée de ladite position droite vers ladite position pliée. 19. Chaise haute pliante (2) comprenant: un cadre structurel (34) auquel est raccordé un support dorsal (4) ; un cadre avant (38) raccordé de manière pivotante audit cadre structurel, un siège (6) étant raccordé audit cadre avant, dans lequel ledit cadre structurel est verrouillable par rapport audit cadre avant; au moins deux jambes (12, 14) raccordées de manière pivotante audit cadre structurel, dans lesquelles chacune desdites jambes est généralement en U et comporte un côté de droite, un côté de gauche et une portion inférieure, lesdites portions inférieures ayant approximativement des largeurs égales; une poignée (18) de libération de l'état plié positionnée sur ledit cadre structurel, dans laquelle ladite poignée de libération de l'état plié est adaptée afin de déverrouiller ledit cadre structurel par rapport audit cadre avant, autorisant de ce fait le déplacement de ladite chaise haute d'une position droite vers une position pliée; un panneau garde pieds (26) raccordé de manière pivotante audit cadre avant, ledit panneau garde pieds disposant d'un évidement (50) ; un repose pied (8) raccordé de manière pivotante audit panneau garde pieds; et un dispositif de retenue (42) de siège passif s'étendant depuis ledit panneau garde pieds, dans lequel ledit dispositif de retenue de siège passif se déplace d'une position haute vers une position basse, lorsque ladite chaise haute est déplacée de ladite position droite vers ladite position pliée, dans laquelle ledit repose pied est adapté afin de se nicher dans ledit évidement, ledit panneau garde pieds est adapté afin de se nicher sous ledit siège (6), lesdits côtés desdites jambes sont partiellement nichés ensemble et lesdits bas desdites jambes sont approximativement adjacents les uns des autres lorsque ladite chaise haute est dans ladite position pliée, autorisant de ce fait la mise en position droite librement de ladite chaise haute sur une surface. 20. Chaise haute (2) selon la 19, comprenant en outre une paire d'accoudoirs (24, 29) raccordés de manière pivotante audit support dorsal (4) et audit cadre avant (38). 21. Chaise haute (2) selon la 20, comprenant en outre un plateau (10) raccordé de manière retirable à ladite paire d'accoudoirs (24, 29), dans lequel une distance entre ledit plateau et ledit support dorsal (4) peut être ajustée. | A | A47 | A47D | A47D 1 | A47D 1/02 |
FR2893553 | A1 | DISPOSITIF D'AFFICHAGE ESCAMOTABLE POUR UN VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF | 20,070,525 | La présente invention concerne un dispositif d'affichage escamotable pour un véhicule automobile, ainsi qu'un véhicule automobile comportant un tel dispositif. Dans le cadre de l'amélioration de la sécurité routière, les constructeurs d'automobiles utilisent depuis quelques années des dispositifs d'affichage conçus selon le principe de la vision à tête haute utilisée depuis déjà un certain temps dans l'aviation. Les dispositifs d'affichage à vision à tête haute permettent de projeter une information dans le champ de vision de l'espace devant le véhicule automobile afin que le conducteur du véhicule automobile puisse lire cette information sans quitter des yeux l'espace devant le véhicule automobile. En même temps, l'information peut être lue sans modification de l'accommodation des yeux du conducteur du véhicule. Pour obtenir la projection de l'information dans le champ de vision de l'espace devant le véhicule automobile, certains dispositifs d'affichage utilisent le pare-brise. Un tel dispositif semble a priori avantageux, notamment en ce qui concerne le nombre de composantes nécessaires. Toutefois, l'inclinaison du pare-brise ou de toute autre vitre dans un véhicule automobile répond à des critères aérodynamiques ou de stabilité/résistance mécanique du véhicule automobile et ne présente ainsi pas systématiquement un angle d'inclinaison avantageux pour le positionnement de l'affichage dans le champ de vision du conducteur du véhicule automobile. Pour cette raison, certains véhicules automobiles ont été équipés de dispositifs à vision à tête haute comportant une lame réfléchissante indépendante. Toutefois, en raison des courtes distances entre le conducteur du véhicule automobile et la lame, des différences de taille d'un conducteur à l'autre d'un véhicule automobile font que les images virtuelles produites par le dispositif d'affichage à vision à tête haute ne sont pas lisibles par tous les conducteurs avec la même facilité, voire même pas lisible du tout par certains conducteurs. Notons à cet endroit que la présente invention concerne principalement un dispositif pour afficher des informations destinées au conducteur du véhicule automobile. Toutefois, le dispositif de l'invention peut également être conformé de manière que tout autre utilisateur du véhicule automobile accompagnant le conducteur du véhicule automobile puisse lire ces informations sous les mêmes conditions que celles valables pour le conducteur. De même, un dispositif individuel répondant aux mêmes critères peut être mis à la disposition de l'utilisateur accompagnant le conducteur du véhicule automobile pour faire apparaître soit les mêmes informations que pour le conducteur, soit des informations spécifiques. Aussi, pour simplifier le langage de la suite de la description de la présente invention, référence sera faite uniquement au conducteur du véhicule automobile. Par ailleurs, des indications d'agencement telles que "devant", "derrière", "en haut", "en bas" et autres font référence à des positions telles qu'elles se présentent au conducteur du véhicule automobile. Indépendamment des difficultés de lecture que présentent les dispositifs d'affichage à position de lame fixe, il s'est avéré souhaitable de pouvoir protéger les éléments optiques du dispositif par exemple contre la poussière et d'autres effets nuisibles risquant de détériorer la qualité de la lame. Une première solution consiste à monter la lame réfléchissante de manière basculante, à la façon d'un couvercle que l'on rabat lorsque l'on n'a pas besoin du dispositif. Une telle solution est proposée dans le document US-B-5 394 203. Dans un dispositif d'affichage de ce type, la lame basculante est maintenue dans une position déployée, c'est-à-dire dans une position approximativement verticale, pendant toute la durée de l'utilisation du dispositif d'affichage, qui correspond en général à la durée d'utilisation du véhicule automobile. Lorsque le dispositif d'affichage n'est plus utilisé, la lame est escamotée en la faisant pivoter autour d'un axe horizontal pour la rendre dans une position essentiellement horizontale ou couchée, la position de repos. Cependant, le seul basculement de la lame ne suffit pas pour protéger la lame entièrement et ne protège pas non plus les charnières ou tout autre mécanisme de pivotement de la lame. Le but de l'invention est de remédier aux 15 inconvénients énoncés ci avant. En même temps, il serait souhaitable que la position déployée de la lame, et plus particulièrement l'angle d'inclinaison de la lame en position déployée, puisse être réglée selon les besoins du conducteur du 20 véhicule automobile. Le but de l'invention est atteint avec un dispositif d'affichage pour un véhicule automobile, comprenant une source lumineuse destinée à engendrer une information à afficher et une lame escamotable 25 réfléchissant l'information vers un utilisateur du véhicule. Selon l'invention, la lame est montée sur un support mobile susceptible d'être déplacé entre une position de repos et au moins une position d'affichage, 30 de façon que la lame soit escamotée lorsque le support mobile est dans la position de repos et que la lame soit déployée lorsque le support mobile est dans une position d'affichage. Grâce aux dispositions de l'invention, il est 35 possible de réaliser un dispositif d'affichage escamotable n'ayant pas besoin d'un grand volume d'insertion dans la planche de bord d'un véhicule automobile et qui, surtout, n'a pas de couvercle de protection de grande envergure nécessitant un angle de pivotement vers l'avant assez important pour ne pas obturer le chemin optique à l'image réelle traversant la lame escamotable vers le conducteur du véhicule. La présente invention concerne également les caractéristiques ci-après considérées isolément ou selon toute combinaison techniquement possible : le support mobile est monté sur des rails ; le support mobile est monté sur des rails conformés pour basculer le support mobile entre une première position dite couchée dans laquelle il se trouve lorsqu'il est en position de repos et une seconde position dite debout dans laquelle il se trouve lorsqu'il est en une position d'affichage ; la lame est montée fixe sur le support mobile ; le support mobile et les rails sont disposés dans un boîtier destiné à enfermer le support mobile et la lame entièrement lorsque la lame est escamotée ; le boîtier comprend un clapet destiné à renfermer le boîtier lorsque la lame est escamotée ; la source lumineuse est logée dans le boîtier ; le boîtier comprend une trappe renfermant le boîtier lorsque la lame est escamotée et ouvrant le boîtier suffisamment lorsque la lame est déployée pour qu'un faisceau lumineux émis par la source lumineuse puisse parvenir à la lame ; le dispositif comprend un moyen motorisée permettant de déplacer le support mobile entre la position de repos et au moins une position d'affichage ; le moyen motorisé est conformé pour pouvoir régler la position d'affichage du support mobile, et par cela la position déployée de la lame, de manière à adapter la hauteur à laquelle l'information apparaît à la taille de l'utilisateur du véhicule automobile. Le but de la présente invention est également atteint avec un véhicule automobile comprenant un dispositif d'affichage escamotable ayant les caractéristiques énoncées plus haut. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci-après d'un mode de réalisation de l'invention. La description est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels la figure 1 montre le dispositif d'affichage de l'invention, en état rangé, en une vue latérale 10 simplifiée, la figure 2 montre le dispositif d'affichage de l'invention, en état déployé, en une vue latérale simplifiée, la figure 3 montre l'agencement du dispositif 15 d'affichage de l'invention dans la partie avant d'un véhicule automobile, la figure 4 montre le dispositif d'affichage de l'invention, en une vue latérale simplifiée, simultanément en position rangée et en une position 20 déployée, la figure 5 montre le dispositif d'affichage de l'invention en perspective, la figure 6 montre le dispositif d'affichage de l'invention en une vue de dessus et 25 la figure 7 montre la variation de la position déployée du dispositif d'affichage de l'invention en une vue latérale simplifiée. Le dispositif d'affichage escamotable de l'invention est représenté sur la figure 1 en état rangé. 30 Le dispositif comprend une source lumineuse 8 destinée à engendrer une information à afficher et une lame escamotablel réfléchissant l'information vers un utilisateur 10, par exemple le conducteur, du véhicule. La lame 1 est montée sur un support mobile 2 qui peut 35 être déplacé entre une position de repos proche de la source lumineuse 8 et au moins une position d'affichage éloignée de la source lumineuse 8. La position de repos et la ou les position d'affichage sont déterminées de façon que la lame 1 soit escamotée, de préférence couchée, lorsque le support mobile 2 est dans la position de repos et que la lame 1 soit déployée, de préférence debout, lorsque le support mobile 2 est dans une position d'affichage. Afin d'obtenir à la fois un déplacement du support mobile 2 entre la position de repos et au moins une position d'affichage, dans un sens comme dans l'autre, et un redressement de la lame 1 escamotée vers une position déployée et inversement un couchage de la lame 1 lors d'un déplacement du support mobile 2 à partir de la position d'affichage vers la position de repos, le support mobile 2 est monté sur des rails 6, 7 qui le guident aussi bien en translation qu'en basculement. Pour obtenir le mouvement d'escamotage et le mouvement de déploiement de la lame 1 par la seule commande du mouvement du support mobile 2, la lame 1 est montée fixe sur le support mobile 2. Conformément aux dispositions de l'invention, en position déployée de la lame indépendante 1, la fin de la course de mouvement du support mobile 2 peut être ajustée ou réglée par exemple au moyen d'un moteur pas à pas ou d'une vis sans fin pour obtenir un réglage de l'angle d'inclinaison de la lame 1, et ainsi un réglage de l'angle d'orientation de l'image virtuelle 9. La figure 2 montre le dispositif d'affichage de l'invention en position d'affichage. Cette figure montre plus particulièrement que, lorsque la lame 1 totalement ou au moins partiellement transparente est en position debout, l'espace devant le véhicule automobile est visible à travers la lame 1. La lame 1 est courbée, de préférence sphériquement, de façon à agrandir et éloigner l'image virtuelle 9 qui résulte de la réflexion de l'image originelle émise par la source lumineuse 8. Le dispositif d'affichage de l'invention comprend par ailleurs un boîtier 5 avec un clapet 3 destiné à renfermer le boîtier 5 lorsque la lame 1 est escamotée. Le clapet 3 s'ouvre vers l'extérieur du boîtier 5 pour libérer le chemin à la lame 1 lorsque celle-ci doit sortir du boîtier 5 et se ferme lorsque la lame est retournée dans le boîtier 5. A cet effet, le clapet 3 peut être relié à un mécanisme moyennant lequel le clapet 3 est poussé en ouverture et éventuellement aussi remmené en fermeture. Toutefois, la fermeture du clapet 3 peut aussi être obtenu moyennant un ressort, par exemple un ressort à torsion, qui maintient le clapet ensuite fermé. Le clapet 3 peut tout aussi bien être actionné en ouverture et en fermeture par un moteur électrique. Le clapet 3 peut également être ouvert par la poussée exercée par la lame 1 lorsque celle-ci sort du boîtier 5 et être refermé par un ressort lorsque la lame est retournée dans le boîtier 5. Le boîtier 5 comprend également une trappe 4 renfermant le boîtier 5 lorsque la lame 1 est escamotée et ouvrant le boîtier 5 par un pivotement vers l'intérieur du boîtier 5 lorsque la lame 1 est déployée afin qu'un faisceau lumineux émis par la source lumineuse 8 puisse parvenir à la lame 1. L'ouverture et la fermeture de la trappe 4 peuvent être obtenues à l'aide de moyens motorisés commandés ou par une coopération entre la trappe 4 et des moyens conformés pour pouvoir déplacer le support mobile 2 entre la position de repos et une position d'affichage. Pour ne pas surcharger la figure 2, celle-ci montre uniquement le faisceau lumineux émis par la source lumineuse 8 et réfléchie par la lame 1 vers le conducteur du véhicule automobile, représenté par ses yeux 10. La figure 3 représente le dispositif d'affichage de l'invention en état déployé dans un entourage d'application, à savoir un véhicule automobile évoqué par un pare-brise 11 et une planche de bord 12. Conformément au principe de fonctionnement des dispositifs d'affichage à vision tête haute, une information engendrée par la source lumineuse 8 est envoyée vers la lame déployée 1 qui la fait apparaître sous la forme d'une image virtuelle 9 en superposition avec l'image réelle de l'espace devant le véhicule automobile aperçu par le conducteur 10 à travers le pare-brise 11. La figure 4 montre le dispositif d'affichage de l'invention en une vue latérale schématisée avec la lame à la fois en position déployée, référencée 1, et en position couchée, référencée 1A, mais avec le support mobile 2 uniquement en position d'affichage. Le clapet 3 et la trappe 4 sont ouverts. La figure 4 montre également que le support 2 est relié à un élément motorisé 13 coopérant avec une crémaillère 14 pour réaliser le déplacement du support 2, dans un sens comme dans l'autre, entre la position de repos et une position d'affichage. Afin de pouvoir obtenir un déplacement finement réglable en fin de course vers une position d'affichage, il y a au moins deux solutions possibles. La première consiste en l'utilisation d'une crémaillère ayant un pas assez fin pour atteindre le but recherché d'un réglage fin de la position d'affichage et donc de l'inclinaison de la lame 1. Selon une solution alternative, le crémaillère 14 présente une forme rectiligne sur la plus grande partie de sa longueur et est déviée à la fin de la course pour décomposer le mouvement de déplacement en une composante longitudinale suivant l'étendue rectiligne de la crémaillère et une composante transversale. L'avancement effectif du support mobile 2 en fin de course dépend dans ce cas du rapport entre la composante longitudinale et la composante transversale. La crémaillère peut être réalisée à cet effet avec deux sections droites enfermant un angle entre elles ou avec une partie rectiligne suivie à la fin d'une partie courbe. Cette solution alternative suppose bien évidemment une liberté de mouvement transversale de l'élément motorisé 13 par rapport à la direction d'avancement. Une seconde solution consiste à intégrer à l'élément motorisé 13 un élément secondaire motorisé comportant par exemple une vis sans fin. Selon cette solution, l'élément motorisé 13 déplace le support mobile 2 de la position de repos vers une position d'affichage de base et l'élément secondaire effectue ensuite le déplacement fin du support mobile 2. La figure 5 montre le dispositif d'affichage de l'invention en une vue en perspective. Cette représentation permet d'observer que les rails 6, 7 sont avantageusement réalisés sous la forme de fentes pratiquées dans des parois de support latérales 51, 52 du boîtier 5 et que la lame 1 est fixée sur le support mobile 2 par emboîtement dans de encoches 24 pratiquées dans des bras 23 du support mobile 2. En effet, pendant son déplacement le support mobile 2 est guidé à l'aide d'axes 21, 22 engagés dans les rails 6, 7. La disposition et la forme des rails sont déterminées de façon que le support mobile 2 est respectivement couché ou redressé, selon le sens du mouvement du support 2, au fur et à mesure de son avancement. Pour obtenir ce résultat, le rail inférieur 7 est rectiligne et disposé essentiellement horizontalement, alors que le rail supérieur 6 est légèrement courbé et disposé en biais, notamment en s'éloignant du rail 7 au fur et à mesure de son approche à la position d'affichage de base du support mobile 2. De plus, le support mobile 2 est guidé à sa partie supérieure par l'axe 21 engagé dans le rail 6 et à sa partie inférieure par l'axe 52 engagé dans le rail 7. La figure 5 montre par ailleurs que, selon une variante de réalisation, le bord inférieur de la lame 1 n'est pas emboîté en permanence dans les bras 23, mais qu'il est dégagé des encoches 24 lorsque le support 2 est dans la position de repos. Cette disposition permet essentiellement d'éviter qu'une quelconque contrainte puisse être exercée par le support 2 sur la lame 1 le temps que celle-ci est couchée. Lorsque le support mobile 2 est déplacé vers une position d'affichage, la lame s'engage à nouveau dans les encoches 24, et cela au plus tard lorsque la lame 1 est suffisamment redressée pour que le poids de la lame produise son effet. La figure 6 montre le dispositif d'affichage de l'invention en une vue de dessus, montrant plus particulièrement la disposition de la lame 1 et du support 2 ainsi que de l'élément motorisé 13 et de la crémaillère 14 entre les parois de support latérales 51, 52 du boîtier 5. La figure 7 montre le dispositif d'affichage de l'invention en une vue latérale avec la lame 1 en trois inclinaisons différentes correspondant à des positions de fin de course lors du déplacement du support 2 vers une position d'affichage. Les références 1B et 1C désignent respectivement une avant-dernière position et une dernière position de la lame avant sa position finale référencée par 1. La figure 7 montre également la position finale et une dernière position avant la position finale du support 2 | L'invention concerne un dispositif d'affichage escamotable pour un véhicule automobile, comprenant une source lumineuse (8) destinée à engendrer une information à afficher et une lame (1) escamotable réfléchissant l'information vers un utilisateur du véhicule. La lame (1) est montée sur un support mobile (2) susceptible d'être déplacé entre une position de repos et au moins une position d'affichage, de façon que la lame (1) soit escamotée lorsque le support mobile (2) est dans la position de repos et que la lame (1) soit déployée lorsque le support mobile (2) est dans une position d'affichage. | 1. Dispositif d'affichage pour un véhicule automobile, comprenant une source lumineuse (8) destinée à engendrer une information à afficher et une lame (1) escamotable réfléchissant l'information vers un utilisateur du véhicule, caractérisé en ce que la lame (1) est montée sur un support mobile (2) susceptible d'être déplacé entre une position de repos et au moins une position d'affichage, de façon que la lame (1) soit escamotée lorsque le support mobile (2) est dans la position de repos et que la lame (1) soit déployée lorsque le support mobile (2) est dans une position d'affichage. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la lame (1) est montée fixe sur le support mobile (2). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le support mobile (2) est monté sur des rails (6, 7). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le support mobile (2) est monté sur des rails (6, 7) conformés pour basculer le support mobile (2) entre une première position dite couchée dans laquelle il se trouve lorsqu'il est en position de repos et une seconde position dite debout dans laquelle il se trouve lorsqu'il est en une position d'affichage. 5. Dispositif selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que le support mobile (2) et les rails (6, 7) sont disposés dans un boîtier (5) destiné à enfermer le support mobile (2) et la lame (1) entièrement lorsque la lame (1) est escamotée. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que le boîtier (5) comprend un clapet (3) destiné àrenfermer le boîtier (5) lorsque la lame (1) est escamotée. 7. Dispositif selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que la source lumineuse (8) est logée dans le boîtier (5) et en ce que le boîtier (5) comprend une trappe (4) renfermant le boîtier (5) lorsque la lame (1) est escamotée et ouvrant le boîtier (5) suffisamment lorsque la lame (1) est déployée pour qu'un faisceau lumineux émis par la source lumineuse (8) puisse parvenir à la lame (1). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen motorisée permettant de déplacer le support mobile (5) entre la position de repos et au moins une position d'affichage. 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que le moyen motorisé est conformé pour pouvoir régler la position d'affichage du support mobile (2), et par cela la position déployée de la lame (1), de manière à adapter la hauteur à laquelle l'information apparaît à la taille de l'utilisateur du véhicule automobile. 10. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9.25 | B,G | B60,G02 | B60K,G02B | B60K 35,G02B 27 | B60K 35/00,G02B 27/01 |
FR2891144 | A1 | KIT COMPRENANT DEUX COMPOSITIONS COSMETIQUES | 20,070,330 | La présente invention a pour objet un kit de maquillage ou de soin des matières kératiniques, notamment de la peau et des lèvres, constitué d'au moins deux compositions destinées à être appliquées l'une sur l'autre, l'une des composition comprenant au moins un élastomère de silicone, l'autre présentant une faible viscosité. L'invention se rapporte également à un procédé cosmétique de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques, notamment de la peau et des lèvres, comprenant l'application des compositions sur la peau et à son utilisation pour le maquillage ou le soin. Les compositions de maquillage, en particulier de fond de teint, sont utilisées pour masquer les défauts de relief et de couleur de la peau. Ces produits de fond de teint peuvent se présenter sous forme d'une composition unique à appliquer sur la peau, ou d'un kit constitué d'au moins deux compositions différentes, destinées à être appliquées l'une sur l'autre. Il est connu des demandes US-A-2004/0228819, US-A-2004/0086473 et US-A2004/0086474, d'appliquer les compositions de maquillage de la peau et/ou des lèvres selon un procédé en deux étapes, la première étape consistant à appliquer sur la peau une première composition afin de préparer le support kératinique au maquillage, puis d'appliquer, dans une seconde étape, une seconde composition. Cependant, lorsque la composition de maquillage (seconde composition), en particulier de fond de teint, est appliquée par dessus une base de maquillage (première composition), le résultat maquillage est souvent altéré. En effet, la première composition, une fois appliquée sur la peau, peut interagir avec la seconde composition lors de son application. La seconde composition ne s'étale alors pas facilement sur la première composition appliquée, présente un frein à l'application, et le maquillage ainsi obtenu n'est pas homogène. En outre, l'application de deux compositions successives sur la peau peut alourdir le maquillage final, présentant ainsi un sensation d'inconfort à l'utilisatrice. Il existe donc un besoin pour des compositions de maquillage sous forme de kits, s'étalant facilement et conférant à l'utilisatrice une sensation de confort. Les inventeurs ont mis en évidence qu'il était possible d'obtenir de telles compositions en associant dans un kit de maquillage, une première composition comprenant un élastomère de silicone émulsionnant et une seconde composition présentant une faible viscosité. De façon plus précise, l'invention a pour objet un kit de maquillage des matières kératiniques, notamment de la peau et des lèvres, comprenant une première et une seconde compositions cosmétiques, la première composition étant sous forme d'une émulsion eau-dans-huile comprenant au moins un élastomère de silicone émulsionnant, et la seconde composition comprenant une phase aqueuse et présentant une viscosité allant 0,1 à 0,8 Pa.s pour un gradient de cisaillement égal à 200 s-'. L'invention a également pour objet, selon un deuxième aspect, un procédé cosmétique (non thérapeutique) de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques, notamment de la peau et des lèvres, comprenant les étapes suivantes: i) former un premier dépôt sur lesdites matières kératiniques; ii) sur tout ou partie du premier dépôt, former un second dépôt, lesdits premier et second dépôts résultant de l'application d'une première et seconde compositions du kit tel que décrit ci-dessus. L'invention a encore pour objet, selon un troisième aspect, l'utilisation d'un kit de maquillage tel que décrit précédemment, pour obtenir un maquillage homogène et/ou confortable et/ou s'étalant facilement. Elastomères de silicone La première et/ou seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre au 30 moins un élastomère de silicone. L'élastomère de silicone peut être non émulsionnant ou émulsionnant. La première et/ou seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre un 5 élastomère de silicone émulsionnant. Par élastomère de silicone émulsionnant on entend un élastomère de silicone comprenant au moins une chaîne hydrophile. L'élastomère de silicone émulsionnant peut être choisi parmi les élastomères de silicone polyoxyalkylénés. L'élastomère de silicone polyoxyalkyléné est un organopolysiloxane réticulé pouvant être obtenu par réaction d'addition réticulation de diorganopolysiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium et d'un polyoxyalkylène ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique. De préférence, l'organopolysiloxane réticulé polyoxyalkyléné est obtenu par réaction d'addition réticulation (Al) de diorganopolysiloxane contenant au moins deux hydrogènes liés chacun à un silicium, et (BI) de polyoxyalkylène ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique, notamment en présence (Cl) de catalyseur platine, comme par exemple décrit dans les brevets US5236986 et US5412004. En particulier, l'organopolysiloxane peut être obtenu par réaction de polyoxyalkylène (notamment polyoxyéthyléne et/ou polyoxypropylène) à terminaisons diméthylvinylsiloxy et de méthylhydrogénopolysiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, en présence de catalyseur platine. Les groupes organiques liés aux atomes de silicium du composé (Al) peuvent être des 30 groupes alkyles ayant de 1 à 18 atomes de carbone, tels que méthyl, éthyl, propyl, butyl, octyl, décyl, dodécyl (ou lauryl), myristyl, cétyl, stéaryl; des groupes alkyles substitués tels que 2- phényléthyl, 2-phénylpropyl, 3,3,3-trifluoropropyl; des groupes aryles tels que phényl, tolyl, xylyl; des groupes aryles substitués tels que phényléthyl; et des groupes hydrocarbonés monovalents substitués tels qu'un groupe époxy, un groupe ester carboxylate, ou un groupe mercapto. Le composé (Al) peut ainsi être choisi parmi les méthylhydrogénopolysiloxanes à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane- méthylhydrogénosiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères cycliques diméthylsiloxaneméthylhydrogénosiloxane, les copolymères diméthylsiloxane-10 méthylhydrogénosiloxane-laurylméthylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy. Le composé (Cl) est le catalyseur de la réaction de réticulation, et est notamment l'acide chloroplatinique, les complexes acide chloroplatiniqueoléfine, les complexes acide chloroplatinique-alkenylsiloxane, les complexes acide chloroplatinique-dicétone, le platine noir, et le platine sur support. Avantageusement, les élastomères de silicone polyoxyalkylénés peuvent être formés à partir de composés divinyliques, en particulier des polyoxyalkylènes ayant au moins deux groupes vinyliques, réagissant avec des liaisons Si-H d'un polysiloxane. L'élastomère de silicone polyoxyalkyléné selon l'invention est véhiculé sous forme de gel dans au moins une huile hydrocarbonée et/ou une huile siliconée. Dans ces gels, l'élastomère polyoxyalkyléné est sous forme de particules non-sphériques. Des élastomères polyoxyalkylénés sont notamment décrits dans les brevets US5236986, US5412004, US5837793, US5811487 dont le contenu est incorporé par référence. Comme élastomère de silicone polyoxyalkyléné, on peut utiliser ceux commercialisés sous les dénominations "KSG-21", "KSG-20", "KSG-30", "KSG-31", KSG-32", "KSG-33", "KSG-210", "KSG-310", "KSG-320", "KSG-330", "KSG-340", "X-226146" par la société Shin Etsu, "DC9010", "DC9011" par la société Dow Corning. L'élastomère de silicone émulsionnant peut être également choisi parmi les élastomères de silicone polyglycérolés. L'élastomère de silicone polyglycérolé est un organopolysiloxane réticulé élastomère pouvant être obtenu par réaction d'addition réticulation de diorganopolysiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium et de composés polyglycérolés ayant des groupements à insaturation éthylénique, notamment en présence de catalyseur platine. De préférence, l'organopolysiloxane réticulé élastomère est obtenu par réaction d'addition réticulation (A) de diorganopolysiloxane contenant au moins deux hydrogènes liés chacun à un silicium, et (B) de composés glycérolés ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique, notamment en présence (C) de catalyseur platine. En particulier, l'organopolysiloxane peut être obtenu par réaction de composé polyglycérolé à terminaisons diméthylvinylsiloxy et de méthylhydrogénopolysiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, en présence de catalyseur platine. Le composé (A) est le réactif de base pour la formation d'organopolysiloxane élastomère et la réticulation s'effectue par réaction d'addition du composé (A) avec le composé (B) en présence du catalyseur (C). Le composé (A) est en particulier un organopolysiloxane ayant au moins 2 atomes 25 d'hydrogène liés à des atomes de silicium distincts dans chaque molécule. Le composé (A) peut présenter toute structure moléculaire, notamment une structure chaîne linéaire ou chaîne ramifiée ou une structure cyclique. Le composé (A) peut avoir une viscosité à 25 C allant de 1 à 50 000 centistokes, notamment pour être bien miscible avec le composé (B). Les groupes organiques liés aux atomes de silicium du composé (A) peuvent être des groupes alkyles ayant de 1 à 18 atomes de carbone, tels que méthyl, éthyl, propyl, butyl, octyl, décyl, dodécyl (ou lauryl), myristyl, cétyl, stéaryl, ; des groupes alkyles substitués tels que 2-phényléthyl, 2-phénylpropyl, 3,3,3-trifluoropropyl; des groupes aryles tels que phényl, tolyl, xylyl; des groupes aryles substitués tels que phényléthyl; et des groupes hydrocarbonés monovalents substitués tels qu'un groupe époxy, un groupe ester carboxylate, ou un groupe mercapto. De préférence, ledit groupe organique est choisi parmi les groupes méthyl, phényl, lauryl. Le composé (A) peut ainsi être choisi parmi les méthylhydrogénopolysiloxanes à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane- méthylhydrogénosiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères cycliques diméthylsiloxaneméthylhydrogénosiloxane, les copolymères diméthylsiloxane-15 méthylhydrogénosiloxane-laurylméthylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy. Le composé (B) peut être un composé polyglycérolé répondant à la formule (B') suivante: CmH2m-1 -O-[ Gly]n-CmH2m-1 (B') dans laquelle m est un entier allant de 2 à 6, n est un entier allant de 2 à 200, de préférence allant de 2 à 100, de préférence allant de 2 à 50, de préférence n allant de 2 à 20, de préférence allant de 2 à 10, et préférentiellement allant de 2 à 5, et en particulier égal à 3; Gly désigne: -CH2-CH(OH)-CH2-O- ou CH2-CH(CH2OH)-O- Avantageusement, la somme du nombre de groupements éthyléniques par molécule du composé (B) et du nombre d'atomes d'hydrogène liés à des atomes de silicium par 30 molécule du composé (A) est d'au moins 4. Il est avantageux que le composé (A) soit ajouté en une quantité telle que le rapport moléculaire entre la quantité totale d'atomes d'hydrogène liés à des atomes de silicium dans le composé (A) et la quantité totale de tous les groupements à insaturation éthylénique dans le composé (B) soit compris dans la gamme de 1/1 à 20/1. Le composé (C) est le catalyseur de la réaction de réticulation, et est notamment l'acide chloroplatinique, les complexes acide chloroplatiniqueoléfine, les complexes acide chloroplatinique-alkenylsiloxane, les complexes acide chloroplatinique-dicétone, le platine noir, et le platine sur support. Le catalyseur (C) est de préférence ajouté de 0,1 à 1000 parts en poids, mieux de 1 à 100 parts en poids, en tant que métal platine propre pour 1000 parts en poids de la quantité totale des composés (A) et (B). L'élastomère de silicone polyglycérolé selon l'invention est généralement mélangé avec au moins une huile hydrocarbonée et/ou une huile siliconée pour former un gel. Dans ces gels, l'élastomère polyglycérolé est souvent sous forme de particules non-sphériques. De tels élastomères sont notamment décrits dans la demande de Comme élastomères de silicone polyglycérolés, on peut utiliser ceux vendus sous les dénominations "KSG-710", "KSG-810", "KSG-820", "KSG-830", "KSG-840" par la 25 société Shin Etsu. Selon un mode préféré de réalisation, la première et/ou la seconde composition du kit selon l'invention comprend au moins un élastomère de silicone émulsionnant polyglycérolé. Selon un mode plus préféré de réalisation, seule l'une des première ou seconde compositions comprend au moins un élastomère de silicone émulsionnant polyglycérolé. L'élastomère de silicone émulsionnant peut être présent dans la première et/ou seconde composition du kit selon l'invention en une teneur allant de 0,01 % à 30 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,1 % à 20 % en poids, et plus préférentiellement allant de 0,2 % à 10 % en poids. La première et/ou seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre un élastomère de silicone non émulsionnant. Le terme élastomères de silicone "non émulsionnant" définit des élastomères organopolysiloxane ne contenant pas de chaîne hydrophile telle que motifs polyoxyalkylènes ou polyglycérolés. L'élastomère de silicone non émulsionnant est un organopolysiloxane réticulé élastomère pouvant être obtenu par réaction d'addition réticulation de diorganopolysiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium et de diorganopolysiloxane ayant des groupements à insaturation éthylénique liés au silicium, notamment en présence de catalyseur platine; ou par réaction de condensation réticulation déhydrogénation entre un diorganopolysiloxane à terminaisons hydroxyle et un diorganopolysiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium, notamment en présence d'un organoétain; ou par réaction de condensation réticulation d'un diorganopolysiloxane à terminaisons hydroxyle et d'un organopolysilane hydrolysable; ou par réticulation thermique d'organopolysiloxane, notamment en présence de catalyseur organopéroxyde; ou par réticulation d'organopolysiloxane par radiations de haute énergie telles que rayons gamma, rayons ultraviolet, faisceau électronique. De préférence, l'organopolysiloxane réticulé élastomère est obtenu par réaction 30 d'addition réticulation (A2) de diorganopolysiloxane contenant au moins deux hydrogènes liés chacun à un silicium, et (B2) de diorganopolysiloxane ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique liés au silicium, notamment en présence (C2) de catalyseur platine, comme par exemple décrit dans la demande EP-A-295886. En particulier, l'organopolysiloxane peut être obtenu par réaction de diméthylpolysiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy et de méthylhydrogénopolysiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, en présence de catalyseur platine. Le composé (A2) est le réactif de base pour la formation d'organopolysiloxane élastomère et la réticulation s'effectue par réaction d'addition du composé (A2) avec le composé (B2) en présence du catalyseur (C2). Le composé (A2) est avantageusement un diorganopolysiloxane ayant au moins deux groupes alkényles inférieur (par exemple en C2-C4) ; le groupe alkényle inférieur peut être choisi parmi les groupes vinyl, allyl, et propényl. Ces groupements alkényles inférieurs peuvent être situés en toute position de la molécule organopolysiloxane mais sont de préférence situés aux extrémités de la molécule organopolysiloxane. L'organopolysiloxane (A2) peut avoir une structure chaîne ramifiée, chaîne linéaire, cyclique ou réseau mais la structure chaîne linéaire est préférée. Le composé (A2) peut avoir une viscosité allant de l'état liquide à l'état de gomme. De préférence, le composé (A2) a une viscosité d'au moins 100 centistokes à 25 C. Les organopolysiloxanes (A2) peuvent être choisi parmi les méthylvinylsiloxanes, les copolymères méthylvinylsiloxanediméthylsiloxanes, les diméthylpolysiloxanes à terminaisons diméthylvinylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxaneméthylphénylsiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane-diphénylsiloxane-méthylvinylsiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane-méthylvinylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxaneméthylphénylsiloxaneméthylvinylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les méthyl(3,3,3- trifluoropropyl)polysiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy, et les copolymères diméthylsiloxane-méthyl(3,3,3trifluoropropyl)siloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy. Le composé (B2) est en particulier un organopolysiloxane ayant au moins 2 hydrogènes liés au silicium dans chaque molécule et est donc le réticulant du composé (A2). Avantageusement, la somme du nombre de groupements éthyléniques par molécule du composé (A2) et le nombre d'atomes d'hydrogène liés au silicum par molécule du composé (B2) est d'au moins 4. Le composé (B2) peut être sous toute structure moléculaire, notamment de structure chaîne linéaire, chaîne ramifiée, structure cyclique. Le composé (B2) peut avoir une viscosité à 25 C allant de 1 à 50 000 centistokes, notamment pour être bien miscible avec le composé (A). Il est avantageux que le composé (B2) soit ajouté en une quantité telle que le rapport moléculaire entre la quantité totale d'atomes d'hydrogène liés au silicium dans le composé (B2) et la quantité totale de tous les goupements à insaturation éthylénique dans le composé (A2) aille dans la gamme de 1/1 à 20/1. Le composé (B2) peut être choisi parmi les méthylhydrogénopolysiloxanes à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxaneméthylhydrogénosiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères cycliques diméthylsiloxane-méthylhydrogénosiloxane. Le composé (C2) est le catalyseur de la réaction de réticulation, et est notamment l'acide chloroplatinique, les complexes acide chloroplatiniqueoléfine, les complexes acide chloroplatinique-alkenylsiloxane, les complexes acide chloroplatinique-dicétone, le platine noir, et le platine sur support. Le catalyseur (C2) est de préférence ajouté de 0,1 à 1000 parts en poids, mieux de 1 à 100 parts en poids, en tant que métal platine propre pour 1000 parts en poids de la quantité totale des composés (A2) et (B2). D'autres groupes organiques peuvent être liés au silicium dans les organopolysiloxane 30 (A2) et (B2) décrits précédemment, comme par exemple des groupes alkyles tels que méthyl, éthyl, propyl, butyl, octyl; des groupes alkyles substitués tels que 2-phényléthyl, 2-phénylpropyl, 3, 3,3-trifluoropropyl; des groupes aryles tels que phényl, tolyl, xylyl; des groupes aryles substitutés tel que phényléthyl; et des groupes hydrocarbonés monovalents substitués tels que un groupe époxy, un gropue ester carboxylate, un groupe mercapto. L'élastomère de silicone non émulsionnant est généralement mélangé avec au moins une huile hydrocarbonée et/ou une huile siliconée pour former un gel. Dans ces gels, l'élastomère non émulsionnant est sous forme de particules non-sphériques. Comme élastomères non émulsionnants, on peut utiliser ceux vendus sous les dénominations "KSG-6", "KSG-15", "KSG-16", "KSG-18", "KSG-41 ", "KSG- 42", "KSG-43", "KSG-44", "USG-105", "USG-106" par la société Shin Etsu, "DC 9040", "DC9041", "DC 9509", "DC9505", "DC 9506" par la société Dow Corning, "GRANSIL" par la société Grant Industries, "SFE 839" par la société General Electric. L'élastomère de silicone (incluant les élastomères émulsionnant et non émulsionnant) peut être présent dans la première et/ou seconde composition du kit selon l'invention en une teneur totale allant de 0,01 % à 30 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,1 % à 20 % en poids, et plus préférentiellement allant de 0,2 % à 10 % en poids. Les huiles Les première et/ou seconde compositions du kit selon la présente invention peuvent 25 comprendre au moins une huile. L'huile peut être choisie parmi les huiles volatiles, les huiles non volatiles, et leurs mélanges. La première et/ou seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre au moins une huile volatile. Par huile volatile , on entend au sens de l'invention toute huile susceptible de s'évaporer au contact de la peau, à température ambiante et pression atmosphérique. Les huiles volatiles de l'invention sont des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant en particulier de 0,13 Pa à 40.000 Pa (0,001 à 300 mm de Hg) et de préférence allant de 1,3 à 1300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg). L'huile volatile peut être choisie parmi les huiles volatiles hydrocarbonées, les huiles volatiles siliconées, les huiles volatiles fluorées, et leurs mélanges. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre et/ou de phosphore. L'huile hydrocarbonée volatile peut être choisie parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 comme les isoalcanes en C8-C16 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars ou de Permethyls . Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité 5 centistokes (5 x 10-6 m2/s), et ayant notamment de 2 à 10 atomes de silicium, de préférence de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le 3-butyl 1,1,1,3,5,5,5-heptaméthyl trisiloxane, le 3propyl 1,1,1,3,5,5,5-heptaméthyl trisiloxane, le 3-éthyl 1,1,1,3,5,5,5heptaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane et leurs mélanges. L'huile volatile fluorée n'a généralement pas de point éclair. Comme huile volatile fluorée, on peut citer le nonafluoroéthoxybutane, le nonafluorométhoxybutane, le décafluoropentane, le tétradécafluorohexane, le 10 dodécafluoropentane, et leurs mélanges. Selon un mode préféré de réalisation, la première et/ou seconde composition du kit comprend au moins une huile de silicone volatile. L'huile volatile est présente dans la première et/ou seconde composition du kit selon l'invention en une teneur allant de 6% à 45% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 6 à 40% en poids et plus préférentiellement allant de 6 à 35% en poids. La première et/ou seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre au moins une huile non volatile. Par "huile non volatile", on entend une huile restant sur la peau à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression 25 de vapeur inférieure à 0,13 Pa (0,01 mm de Hg). Ces huiles non volatiles peuvent être des huiles hydrocarbonées notamment d'origine animale ou végétale, des huiles siliconées, ou leurs mélanges. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre et/ou de phosphore. L'huile non volatile peut notamment être choisie parmi les huiles hydrocarbonées le cas échéant fluorées et/ou les huiles siliconées non volatiles. Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer: -les huiles hydrocarbonées d'origine animale, - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées; ces huiles sont notamment des triglycérides d'acide heptanoïque ou d'acide octanoïque, ou bien encore les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat; le beurre de karité ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810 , 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le Parleam , le squalane, les huiles de paraffine, et leurs mélanges, - les esters de synthèse comme les huiles de formule R1000R2 dans laquelle RI représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que RI + R2 soit 10, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, les benzoates d'alcools en C12 à C15, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le néopentanoate d'isodecyl, le palmitate de 2- éthyl-hexyle, l'isostéarate d'isostéaryle, le laurate de 2-hexyl-décyle, le palmitate de 2-octyl- décyle, le myristate de 2-octyl-dodécyle, des heptanoates, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol; les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle, le lactate de 2-octyl- dodécyle; les esters de polyols, les esters du pentaérythritol, les esters de polyols et les esters du pentaérythritol, les huiles ester de formule R1000R2 dans laquelle R, représente le reste d'un acide gras ramifié comportant de 6 à 10 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, ou un mélange de chaînes hydrocarbonées, contenant de 10 à 18 atomes de carbone, de préférence de 12 à 16 atomes de carbone. - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, et le 2-undécylpentadécanol, - les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique et leurs mélanges. Les huiles de silicone non volatiles utilisables dans la composition selon l'invention peuvent être les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxypendants et/ou en bouts de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, et leurs mélanges. L'huile non volatile est présente dans la composition en une teneur allant de 2% à 45% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 2 à 40% en poids, et plus préférentiellement allant de 2 à 35% en poids. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la première composition comprend: - une première huile volatile siliconée ayant un point éclair supérieur à 55 C et inférieur ou égal à 80 C, de préférence allant de 65 C à 80 C, et mieux allant de 67 C à80 C, - une seconde huile siliconée non volatile, et - une troisième huile siliconée (volatile ou non volatile). Dans ce mode de réalisation: - la première huile volatile siliconée est le décaméthyl cyclopentasiloxane, - la seconde huile de silicone non volatile est une huile polydiméthylsiloxane de viscosité 5 cSt, - la troisième huile siliconée peut être une phényl triméthicone ou une polydiméthylesiloxane de viscosité SCst. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la seconde composition du kit peut 20 comprendre: - une première huile volatile hydrocarbonée, - une deuxième huile volatile siliconée ayant un point éclair supérieur à 55 C et inférieur ou égal à 80 C, de préférence allant de 65 C à 80 C, et mieux allant de 67 C à85 C, - une troisième huile volatile siliconée ayant un point éclair supérieur à 80 C, de préférence supérieur ou égal à 80 C et inférieur ou égal à 95 C, et mieux allant de 87 C à95 C. Dans ce mode de réalisation: - la première huile volatile hydrocarbonée peut être une isoparaffine et en particulier l'isododécane; - la deuxième huile volatile siliconée peut être le décaméthyl cyclopentasiloxane, le décaméthyltétrasiloxane, et de préférence le décaméthyl cyclopentasiloxane; - la troisième huile volatile siliconée peut être le dodécaméthyl cyclohexasiloxane. Avantageusement, la première huile volatile hydrocarbonée, et notamment l'isododécane, peut être présente en une teneur allant de 6 % à 25 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 10 % à 20 % en poids, et préférentiellement allant de 10 % à 15 % en poids. Avantageusement, la deuxième huile volatile siliconée, et notamment le décaméthyl cyclopentasiloxane, peut être présente en une teneur allant de 0,1 % à 35 % en poids, par rapport au poids total de la seconde composition, de préférence allant de 5 % à 20 % en poids, et préférentiellement allant de 8 % à 16 % en poids. Avantageusement, la troisième huile volatile siliconée, et notamment le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, peut être présente en une teneur allant de 0,1 % à 35 % en poids, par rapport au poids total de la seconde composition, de préférence allant de 2 % à 20 % en poids, et préférentiellement allant de 3 % à 15 % en poids. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré de l'invention, la seconde composition du kit comprend un mélange d'isododécane, de décaméthyl cyclopentasiloxane et de dodécaméthyl cyclohexasiloxane. En particulier, dans ce mélange, la teneur, exprimée en poids par rapport au poids total de la seconde composition, est telle que: teneur en isododécane > teneur en décaméthyl cyclopentasiloxane > teneur en dodécaméthyl cyclohexasiloxane. Avantageusement, la seconde composition comprend de l'isododécane présent comme huile volatile en quantité pondérale majoritaire, ce qui signifie que la teneur en poids en isododécane, par rapport au poids total de la seconde composition, est supérieure à la teneur en poids de chaque autre huile volatile éventuellement présente dans la composition. Selon un mode de réalisation de la seconde composition selon l'invention, la composition comprend de la décaméthyl cyclopentasiloxane en quantité (pondérale) majoritaire par rapport à la teneur en poids de chaque autre huile volatile siliconée éventuellement présente dans la composition. L'huile (ou les huiles) des première et/ou seconde compositions du kit selon l'invention peut être présente en une teneur totale allant de 10 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 15 % à 45 % en poids, de préférence allant de 20 % à 40 % en poids. Phase aqueuse Les première et seconde compositions du kit selon l'invention comprennent une phase aqueuse. La phase aqueuse comprend de l'eau. L'eau peut être une eau florale telle que l'eau de bleuet et/ou une eau minérale telle que l'eau de VITTEL, l'eau de LUCAS ou l'eau de LA ROCHE POSAY et/ou une eau thermale. La phase aqueuse de la première et de la seconde compositions peut comprendre au moins un solvant organique miscible à l'eau (à température ambiante - 25 C) comme par exemple les monoalcools ayant de 2 à 6 atomes de carbone tels que l'éthanol, l'isopropanol; les polyols ayant notamment de 2 à 20 atomes de carbones, de préférence ayant de 2 à 10 atomes de carbone, et préférentiellement ayant de 2 à 6 atomes de carbone, tels que le glycérol, le propylène glycol, le butylène glycol, le pentylène glycol, l'hexylène glycol, le dipropylène glycol, le diéthylène glycol; les éthers de glycol (ayant notamment de 3 à 16 atomes de carbone) tels que les alkyl(C1- C4)éther de mono, di- ou tripropylène glycol, les alkyl(C1C4)éthers de mono, di- ou triéthylène glycol, et leurs mélanges. Selon un mode préféré de réalisation, la phase aqueuse de la première et de la seconde compositions peut comprendre un polyol hydratant choisi parmi les polyols ayant de préférence de 2 à 10 atomes de carbone, et préférentiellement ayant de 2 à 6 atomes de carbone. En particulier, le polyol hydratant est choisi parmi le glycérol, le propylène glycol, le butylène glycol, et leurs mélanges. Selon un mode encore préféré de réalisation, la première et/ou seconde composition du kit selon l'invention comprend au moins deux polyols hydratants différents choisis parmi le glycérol, le propylène glycol, le butylène glycol. Selon un mode particulier de réalisation, la somme des teneurs en polyols hydratants des première et seconde compositions, exprimées en poids, par rapport au poids total de chaque composition, va de 8 à 30, de préférence de 10 à 25, et de préférence encore, de 15 à 20. Selon un mode préféré de réalisation, les polyols hydratants sont présents dans chaque composition du kit selon l'invention en une teneur inférieure à 15% en poids, par rapport au poids total de la composition, en particulier allant de 4 à 15% en poids, de préférence allant de 5 à 12% en poids, et de préférence encore, de 8 à 12% en poids. La phase aqueuse peut comprendre en outre des agents de stabilisation, par exemple le chlorure de sodium, le dichlorure de magnésium et le sulfate de magnésium. La phase aqueuse peut également comprendre tout composé hydrosoluble ou 25 hydrodispersible compatible avec une phase aqueuse tels que des gélifiants, des polymères filmogènes, des épaississants, des tensioactifs et leurs mélanges. De préférence, la phase aqueuse peut être présente dans la première et/ou la seconde composition selon l'invention en une teneur allant de 25 à 70% en poids par rapport au 30 poids total de la composition et de préférence allant de 30 à 65% en poids. De préférence, l'eau peut être présente dans la première et/ou la seconde composition selon l'invention en une teneur allant de 15 à 60% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 20 à 55% en poids. Avantageusement, la seconde composition selon l'invention comprend de l'eau, au moins un polyol et au moins une huile en une teneur telle que le rapport pondéral eau + polyol(s) / huile(s) est supérieur ou égal à 0, 8 (notamment va de 0,8 à 1,2), de préférence est supérieur ou égal à 0,85 (notamment va de 0,85 à 1,2), préférentiellement est supérieur ou égal à 0,9 (notamment va de 0,9 à 1,2), et plus préférentiellement est supérieur ou égal à 0,94 (notamment va de 0,94 à 1,2). LES MATIERES COLORANTES L'une au moins premières et/ou secondes compositions du kit selon l'invention peut comprendre une matière colorante. On entend par matière colorante au sens de la présente invention, un composé susceptible de produire un effet optique coloré lorsqu'il est formulé en quantité suffisante dans un milieu cosmétique approprié. La matière colorante peut être notamment choisie parmi les pigments, les nacres, les colorants liposolubles, les colorants hydrosolubles, et leurs mélanges. Par pigments , il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales ou 25 organiques, insolubles dans la phase organique liquide, destinées à colorer et/ou opacifier la composition. Par nacres , il faut comprendre des particules irisées, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées, insolubles dans le milieu de la composition. Par colorants , il faut comprendre des composés généralement organiques solubles dans les corps gras comme les huiles ou dans une phase aqueuse. Selon un mode de réalisation de l'invention, la matière colorante comprend au moins un 5 pigment. Les pigments peuvent être choisis parmi les pigments minéraux, les pigments organiques, et les pigments composites (c'est-à-dire des pigments à base de matériaux minéraux et/ou organiques). Par pigments, il faut comprendre des particules de toute forme, dotées d'un effet optique, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Les pigments peuvent être choisis parmi les pigments monochromes, les laques, les nacres, les pigments à effet optiques, comme les pigments réfléchissants et les pigments goniochromatiques. Les pigments minéraux peuvent être choisis parmi les pigments d'oxyde métallique, le mica recouvert de dioxyde de titane, le mica recouvert d'oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert d'oxyde de fer, le mica-titane recouvert de bleu ferrique, le mica titane recouvert d'oxyde de chrome, les oxydes de fer, le dioxyde de titane, les oxydes de zinc, l'oxyde de cérium, l'oxyde de zirconium, l'oxyde de chrome; le violet de manganèse, le bleu de prusse, le bleu outremer, le bleu ferrique, l'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth, et leurs mélanges. Les pigments organiques peuvent être par exemple: - le carmin de cochenille, - les pigments organiques de colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane; - les laques organiques ou sels insolubles de sodium, de potassium, de calcium, de baryum, d'aluminium, de zirconium, de strontium, de titane, de colorants acides tels que les colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane. Ces colorants comportent généralement au moins un groupe acide carboxylique ou sulfonique; - les pigments mélaniques. Parmi les pigments organiques, on peut citer les D&C Blue n 4, D&C Brown n 1, D&C Green n 5, D&C Green n 6, D&C Orange n 4, D&C Orange n 5, D&C Orange n 10, D&C Orange n 11, D&C Red n 6, D&C Red n 7, D&C Red n 17, D&C Red n 21, D&C Red n 22, D&C Red n 27, D&C Red n 28, D&C Red n 30, D&C Red n 31, D&C Red n 33, D&C Red n 34, D&C Red n 36, D&C Violet n 2, D&C Yellow n 7, D&C Yellow n 8, D&C Yellow n 10, D&C Yellow n 11, FD&C Blue n 1, FD&C Green n 3, FD&C Red n 40, FD&C Yellow n 5, FD&C Yellow n 6. Selon un mode préféré de réalisation, les pigments présents dans les premières et/ou seconde compositions selon l'invention sont des pigments enrobés hydrophobes. Par pigments enrobés hydrophobes, on entend des pigments traités en surface avec un agent hydrophobe pour les rendre compatibles avec la phase grasse de l'émulsion, notamment pour qu'ils aient une bonne mouillabilité avec les huiles de la phase grasse. Ainsi, ces pigments traités sont bien dispersés dans la phase grasse. Les pigments destinés à être enrobés peuvent être des pigments minéraux ou organiques décrits ci-dessus. On utilise de préférence des pigments d'oxydes de fer ou de dioxyde de titane. L'agent de traitement hydrophobe peut être choisi parmi les silicones comme les méthicones, les diméthicones, les perfluoroalkylsilanes; les acides gras comme l'acide stéarique; les savons métalliques comme le dimyristate d'aluminium, le sel d'aluminium du glutamate de suif hydrogéné, les perfluoroalkyl phosphates, les perfluoroalkyl silanes, les perfluoroalkyl silazanes, les polyoxydes d'hexafluoropropylène, les polyorganosiloxanes comprenant des groupes perfluoroalkylles perfluoropolyéthers, les acides aminés; les acides aminés N-acylés ou leurs sels; la lécithine, le trisostéaryle titanate d'isopropyle, et leurs mélanges. Les acides aminés N-acylés peuvent comprendre un groupe acyle ayant de 8 à 22 atomes de carbones, comme par exemple un groupe 2-éthyl hexanoyle, caproyle, lauroyle, myristoyle, palmitoyle, stéaroyle, cocoyle. Les sels de ces composés peuvent être les sels d'aluminium, de magnésium, de calcium, de zirconium, de zin, de sodium, de potassium. L'acide aminé peut être par exemple la lysine, l'acide glutamique, l'alanine Le terme alkyl mentionné dans les composés cités précédemment désigne notamment un groupe alkyle ayant de 1 à 30 atomes de carbone, de préférence ayant de 5 à 16 atomes de carbone. Des pigments traités hydrophobes sont notamment décrits dans la demande EP-A-1086683. La première et/ou la seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre des nacres. Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane recouvert avec des oxydes de fer, le mica titane recouvert avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Selon un mode préféré de réalisation, les première et seconde compositions du kit selon la présente invention peuvent comprendre des pigments et/ou des nacres. Les pigments et/ou les nacres peuvent être présents dans la première composition en une teneur allant de 0,01 à 7 % en poids, par rapport au poids total de la première composition, et de préférence allant de 0,5 à 6 % en poids, et préférentiellement allant de 1 à 5 % en poids. Les pigments et/ou les nacres peuvent être présents dans la seconde composition en une teneur allant de 0,01 à 20 % en poids, par rapport au poids total de la seconde composition, et de préférence allant de 0,5 à 18 % en poids, et préférentiellement allant de 3 à 15 % en poids. Outre les pigments, la première et/ou seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre des colorants liposolubles ou hydrosolubles. Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le D&C Red n 17, le D&C Green n 6, le I3-carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le D&C Yellow n 11, le D&C Violet n 2, le D&C orange n 5, le jaune quinoléine, le rocou, les bromoacides. Les colorants hydrosolubles sont par exemple le jus de betterave, le bleu de méthylène, le caramel. Les matières colorantes peuvent être présentes dans la première et/ou seconde composition en une teneur allant de 0,01% à 25 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,5 % à 20 % en poids, et préférentiellement allant de 1 à 18% en poids. Charges La première et/ou seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre des charges additionnelles différentes des élastomères décrites précédemment. Par charges, il faut comprendre des particules de toute forme, incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Les charges additionnelles peuvent être minérales ou organiques de toute forme, plaquettaires, sphériques ou oblongues, quelle que soit la forme cristallographique (par exemple feuillet, cubique, hexagonale, orthorombique, etc) . On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide (Nylon ) , les poudres de poly-R-alanine, les poudres de polyéthylène, les poudres de polyuréthane telle que la poudre de copolymère de diisocyanate d'hexaméthylène et de triméthylol hexyl lactone vendue sous les dénominations PLASTIC POWDER D-400 par la société TOSHIKI, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon ) , la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique, les poudres de résine de silicone, en particulier les poudres de silsesquioxane (poudres de résine de silicone notamment décrites dans le brevet EP 293795; Tospearls de Toshiba, par exemple), les particules de polyorganosiloxanes élastomères, les particules de polyméthacrylate de méthyle, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses, les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium; le sulfate de baryum et leurs mélanges. Selon un mode préféré de réalisation, la première et/ou seconde composition comprend au moins deux charges différentes. Les charges additionnelles peuvent être présentes dans la première et/ou seconde composition en une teneur allant de 0,5 % à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 1 % à 15 % en poids, et préférentiellement allant de 2 % à 10 % en poids. Agent émulsionnant La première et/ou la seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre un émulsionnant, en particulier apte à former une émulsion eau-dans-huile. L'émulsionnant peut être notamment un alkyl C8-C22 diméthicone copolyol, c'est-à-dire un poly méthyl alkyl(Cg-C22) diméthyl méthyl siloxane oxypropyléné et/ou oxyéthyléné. L'alkyl C8-C22 diméthicone copolyol est avantageusement un composé de formule (I) suivante: (CH3)3Si O CH 3 Si 0 ICH2)p CH3 ?H3 Si O fCH2)p O i PE CH 3 Si O CH3 Si(CH3)3 o m n (I) dans laquelle: - PE représente (-C2H4O)X (C3H6O) R, R étant choisi parmi un atome d'hydrogène et un radical alkyle de 1 à 4 atomes de carbone, x allant de 0 à 100 et y allant de 0 à 80, x et y n'étant pas simultanémént 0 - m allant de 1 à 40 - n allant de 10 à 200 - o allant de 1 à 100 - p allant de 7 et 21 - q allant de 0 à 4 et de préférence: R=H m=1à10 n = 10 à 100 o=1 à 30 p = 15 q=3 Comme alkyl C8-C22 diméthicone copolyol, on peut citer le cétyl diméthicone copolyol comme le produit commercialisé sous la dénomination Abil EM-90 par la société 15 Goldschmidt. L'alkyl C8-C22 diméthicone copolyol peut être présent dans la première et/ou seconde composition du kit selon l'invention en une teneur allant de 0,5 % à 2 % en poids, par rapport au poids total de la composition, notamment allant de 0,6 % à 2 % en poids, mieux allant de 0,7 % à 2 % en poids, et de préférence allant de 0,5 % à 1,5 % en poids, notamment allant de 0,6 % à 1,5 % en poids, mieux allant de 0,7 % à 1,5 % en poids. La première et/ou seconde composition du kit selon l'invention peut également comprendre comme émulsionnant un diméthicone copolyol, c'est-àdire un polydiméthyl méthyl siloxane oxypropyléné et/ou oxyéthyléné. Il ne contient pas de groupement alkyle à longue chaîne de plus de 8 atomes de carbone, notamment en C8-C22. On peut utiliser comme diméthicone copolyol ceux répondant à la formule (II) suivante: HH3 CH3 CH3 CH R3 R SiO Si A B 1 CH3 CH3 R2 CH3 (II) dans laquelle: R,, R2, R3, indépendamment les uns des autres, représentent un radical alkyle en C1-C6 ou un radical -(CH2)x - (OCH2CH2)y - (OCH2CH2CH2) Z - OR4, au moins un radical RI, R2 ou R3 n'étant pas un radical alkyle; R4 étant un hydrogène, un radical alkyle en C1-C3 ou un radical acyle en C2-C4; A est un nombre entier allant de 0 à 200; B est un nombre entier allant de 0 à 50; à la condition que A et B ne soient pas égaux à zéro en même temps; x est un nombre entier allant de 1 à 6; y est un nombre entier allant de 1 à 30; z est un nombre entier allant de 0 à 5. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, dans le composé de formule (II), RI = R3 = radical méthyle, x est un nombre entier allant de 2 à 6 et y est un nombre entier allant de 4 à 30. R4 est en particulier un hydrogène. On peut citer, à titre d'exemple composés de formule (II), les composés de formule (III) : (CiH3)351O - [(CiH3)251O]q - (CH3SiO)B -Si(CH3)3 (CH2) 2-(OCH2CH2)y-OH dans laquelle A est un nombre entier allant de 20 à 105, B est un nombre entier allant de 2 à 10 et y est un nombre entier allant de 10 à 20. On peut également citer à titre d'exemple de composés siliconés de formule (II), les 5 composés de formule (IV) : HO - (CH2CH2O)y-(CH2)3 [(CH3)2SiO]A, - [(CH3)2Si] - (CH2)3 - (OCH2CH2)y - OH dans laquelle A' et y sont des nombres entiers allant de 10 à 20. On peut utiliser comme diméthicone copolyol ceux vendus sous les dénominations DC 5329, DC 7439-146, DC 2-5695, Q4-3667 par la société Dow Corning; KF-6013, KF-6015, KF-6016, KF-6017 par la société Shin-Etsu. Les composés DC 5329, DC 7439-146, DC 2-5695 sont des composés de formule (III) où respectivement A est 22, B est 2 et y est 12; A est 103, B est 10 et y est 12; A est 27, B est 3 et y est 12. Le diméthicone copolyol peut être présent dans la première et/ou seconde composition du kit selon l'invention en une teneur allant de 0,5 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 1 % à 8 % en poids, et préférentiellement allant de 1 % à 5 % en poids. Agent épaississant La première et/ou seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre, en outre, un agent épaississant d'huile. L'agent épaississant peut être choisi parmi: - les argiles organomodifiées qui sont des argiles traitées par des composés choisis notamment parmi les amines quaternaires, les amines tertiaires. Comme argiles organomodifiées, on peut citer les bentonites organomodifiées telles que celles vendues sous la dénomination "Bentone 34" par la société ELEMENTIS, les hectorites organomodifiées telles que celles vendues sous la dénomination "Bentone 27", "Bentone 38", "Bentone 38 V" par la société ELEMENTIS. - la silice pyrogénée hydrophobe, qui est une silice pyrogénée modifiée chimiquement en surface par réaction chimique générant une diminution du nombre de groupes silanol. On peut notamment substituer des groupes silanol par des groupements hydrophobes. Les groupements hydrophobes peuvent être: - des groupements triméthylsiloxyl, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de l'hexaméthyldisilazane. Des silices ainsi traitées sont dénommées "Silica silylate" selon le CTFA (hème édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références "AEROSIL R812 " par la société Degussa, "CAB-O-SIL TS-530 " par la société Cabot. - des groupements diméthylsilyloxyl ou polydiméthylsiloxane, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de polydiméthylsiloxane ou du diméthyldichlorosilane. Des silices ainsi traitées sont dénomées "Silica diméthyl silylate" selon le CTFA (hème édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références "AEROSIL R972 ", "AEROSIL R974 " par la société Degussa, "CAB- O-SIL TS-610 ", "CAB-O-SIL TS-720 " par la société Cabot. La silice pyrogénée présente de préférence une taille de particules pouvant être nanométrique à micrométrique, par exemple allant d'environ de 5 à 200 nm. L'agent épaississant d'huile peut être présent dans première et/ou seconde composition du kit selon l'invention en une teneur allant de 0,1% à 5% en poids, par rapport au poids total de la composition, et mieux de 0,4% à 3% en poids. Viscosité de la seconde composition du kit Avantageusement, la seconde composition du kit selon l'invention présente une viscosité, mesurée à 25 C, à un gradient de cisaillement de 200 0, allant de 0,1 à 0,8 Pa.s (1 à 8 poises), et de préférence allant de 0,2 à 0,7 Pa.s (2 à 7 poises). Une telle viscosité permet une application bien glissante de la composition sur la peau. La viscosité est mesurée avec un rhéomètre à contrainte imposée RHEOSTRESS RS 600 de la société THERMO utilisant un cône plan sablé de 60mm, présentant un angle de 2 avec un entrefer de 0,105mm. Galénique La première composition du kit selon l'invention se présente sous forme d'une émulsion eau-dans-huile. La seconde composition du kit peut se présenter sous forme d'une émulsion (huiledans-eau ou eau-dans-huile), d'un gel aqueux ou d'une composition anhydre. (poudre, stick, gel huileux). Selon un mode préféré de réalisation, la seconde composition se présente sous forme d'une émulsion eau-dans-huile. Additifs La première et/ou seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre au moins un autre ingrédient cosmétique usuel pouvant être choisi notamment parmi les antioxydants, les parfums, les conservateurs, les neutralisants, les filtres solaires, les vitamines, les composés auto-bronzants, les actifs antirides, les émollients, les cires, les actifs hydrophiles ou lipophiles, les agents anti-pollution ou anti-radicaux libres, les sequestrants, les agents filmogènes, les tensioactifs non élastomères, les actifs dermorelaxants, les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, les agents anti-glycation, les agents antiirritants, les agents desquamants, les agents dépigmentants, antipigmentants, ou pro-pigmentants, les inhibiteurs de NO-synthase, les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kéranocytes et/ou la différentiation des kéranocytes, les agents agissant sur la microcirculation, les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules, les agents cicatrisants, et leurs mélanges. La présente invention est présentée plus en détail dans les exemples ciaprès. Exemple 1: a) On a préparé une première composition sous forme d'émulsion eau-dans-huile. Phase huileuse: Cyclopentasiloxane 12,1 g Diméthicone 5,0 g Phenyl trimethicone 3,0g Diméticone copolyol (KF6017 de Shin Etsu) 2,0g Elastomère de silicone émulsionnant polyglycérolé à 25% en poids dans polydimethylsiloxane (6 cst) (1) 8,5g Pigments enrobés 3,0g Silice 6,0g Talc 3,0g (1) KSG-710 par la société Shin Etsu Phase aqueuse: Eau qsp 100gPropylène glycol 1,0g Glycérine 7,0g Sulfate de magnésium 1,0g Conservateur qs L'émulsion est préparée à température ambiante. On mélange d'une part les pigments dans une partie du cyclopentasiloxane, d'autre part les autres huiles avec les tensioactifs et les charges, puis on ajoute le mélange de pigments aux autres constituants de la phase grasse mélangés. L'émulsion est réalisée en versant la phase aqueuse sur la phase grasse suivant un procédé classique d'émulsification au Moritz. b) On a préparé une seconde composition (fond de teint) sous forme d'émulsion eau-dans-huile ayant la composition suivante. Ce fond de teint a une viscosité d'environ 0,4 Pa.s pour un gradient de cisaillement égal à 200s-1 (viscosité mesurée selon les conditions décrites précédemment). Phase huileuse: Isododécane 13,4 g Cyclopentasiloxane 10,4 g Cyclohexasiloxane 4,9 g Polydiméthylsiloxane (DC 200 Fluid - 5 cst 2,4 g de la société DOW CORNING) Isoeicosane 4,0 g Laurate d'hexyle 0,6 g Néopentanoate d'isostéaryle 0,5 g Cetyl diméthicone copolyol 0,8 g (Abil EM 90 de la société GOLDSCHMIDT) Diméthicone copolyol (KF6017 de Shin Etsu) 5,0 g Isostéarate de polyglycérol (4 moles de glycérol) 0,6 g Hectorite 1,9 g Oxydes de fer enrobés de perfluoroalkylphosphate 0,7 g Oxyde de titane enrobé de perfluoroalkylphosphate 11,3 g Nacre 2,0 g Poudre de polyméthacrylate de méthyle 4,0 g Phase aqueuse: Glycérine 7,0 g Butylène glycol 3,0 g Chlorure de sodium 0,7 g Conservateurs qsp 100 g Eau L'émulsion est préparée à température ambiante d'une part en mélangeant les pigments dans une partie du cyclopentasiloxane, d'autres part en mélangeant les autres huiles avec les tensioactifs, avec la bentone puis on ajoute le mélange de pigments et la poudre de polyméthacrylate de méthyle aux autres constituants de la phase grasse mélangés. On prépare ensuite le mélange des constituants de la phase aqueuse que l'on verse dans le mélange de la phase grasse, sous agitation selon les moyens connus pour obtenir au final l'émulsion. c) On applique sur le visage la première composition décrite ci-dessus. Puis, sur le 30 dépôt obtenu, on applique la seconde composition: cette dernière s'étale facilement et 15 conduit à un maquillage homogène, qui ne dessèche pas la peau, et qui est confortable pour l'utilisatrice. Exemples 2 à 7 de premières compositions du kit selon l'invention: Les taux des différents constituants sont exprimés en grammes. Ex. 2 Phase huileuse Elastomère de silicone émulsionnant polyglycérolé à 25% en poids 12 dans polydimethylsiloxane (6 cst) (KSG-710 Shin Etsu) Dimethicone Copolyol 2,0 (KF-6017 Shin Etsu) Cyclopentasiloxane 7,05 Dimethicone (5cst) 3,0 (DC Fluid 200 5 cs - Dow Corning) Phenyl Trimethicone 3,0 Talc 1,5 Poudre de Nylon 12 4 (Orgasol 2002 Exd NatCos 204 Arkema) Méthylsilanol/Silicate Crosspolymer 3 (NLK-506- Takemoto) Phase aqueuse Conservateur qs Propylène Glycol 1,0 Glycérine 7,0 Eau gsp100g Sulfate de Magnésium 1,0 15 Ex. 3 Ex. 4 Phase huileuse Elastomère de silicone émulsionnant polyglycoxyéthyléné à 4,0 0 25% en poids dans polydimethylsiloxane (6 cst) (KSG-210 Shin Etsu) Elastomère de silicone émulsionnant polyglycérolé à 25% en 0 13 poids dans polydimethylsiloxane (6 cst) (KSG-710 Shin Etsu) Dimethicone Copolyol 2,0 2,0 (KF-6017 Shin Etsu) Cyclopentasiloxane 11,0 10,5 Dimethicone (5cst) 11,0 0 (DC Fluid 200 5 cs - Dow Corning) Phenyl Trimethicone 0 10 Pigments enrobés 3, 0 3,0 Silice 6,0 12 Talc 3,0 0 Phase aqueuse Conservateur qs qs Propylène Glycol 1,0 1,0 Glycérine 7,0 7,0 Eau gsp100g gsp100g Sulfate de Magnésium 1,0 1,0 10 15 Ex. 5 Ex. 6 Phase huileuse Elastomère de silicone émulsionnant polyglycoxyéthyléné à 11,54 25% en poids dans polydimethylsiloxane (6 cst) (KSG-210 Shin Etsu) Elastomère de silicone émulsionnant polyglycérolé à 25% en 15 20 poids dans polydimethylsiloxane (6 cst) (KSG-710 Shin Etsu) Cyclopentasiloxane 6,02 6,25 Phenyl Trimethicone 10,38 10,5 Dimethicone (5cst) (DC Fluid 200 5 cs - Dow Corning) 6,25 Parfum 0,06 0 Poudre de Nylonl2 (Orgasol 2002 Exd NatCos 204 3,46 4 Arkema) Nacre (Xirona Volcanic Fire - Merck) 0,47 Phase aqueuse Conservateur qs qs Propylène Glycol 1,15 2 Glycérine 6,92 6 Eau Qsp Qsp 100g 100g Sulfate de Magnésium 1,15 1,15 Ex.7 Phase huileuse Elastomère de silicone émulsionnant polyglycérolé à 25% en 7,0 poids dans polydimethylsiloxane (6 cst) (KSG-710 Shin Etsu) Dimethicone Copolyol 2 0 (KF-6017 Shin Etsu) Cyclopentasiloxane 11,75 Dimethicone (5cst) 4 7 (DC Fluid 200 5 cs - Dow Corning) Phenyl Trimethicone 2,7 Pigments enrobés 2,76 D&C Orange 5 ET Polyester-3 1 (DG-0205 Dermaglo Blaze Orange -Day Glo) Nacre (Xirona Volcanic Fire - Merck) 1 Silice 6,0 Talc 3,0 Phase aqueuse Conservateur qs Propylène Glycol 1,0 Glycérine 7,0 Eau Qsp 100g Sulfate de Magnésium 1,0 Le mode de préparation de l'émulsion est analogue à celui de l'exemple 1. Exemples 8 et 9: secondes compositions du kit selon l'invention Ex.8 Ex.9 Phase huileuse Céthyl diméthicone copolyol 0,80 0,80 (Abil EM 90 par la société Goldschmidt) Isostéarate de polyglycéryle-4 54 moles de glycérol) 0,60 0,60 (Isolan GI 34 par la société GOLDSCHMIDT) Laurate d'hexyle 0,60 0,60 Dimethicone copolyol 5,0 5,0 (KF-6017 par la société Shin Etsu) Isoeicosane 4,0 4,0 Dimethicone (5cst) 2,40 2,4 (DC Fluid 200 5 cs - Dow Corning) Néopentanoate d'isostearyle 0,50 0,5 Cyclohesiloxane 4,90 5,90 Cyclopentasiloxane 10,40 10,4 Hectorite 2,2 1 9 (Bentone 38 VCG par la société Elementis) Pigments enrobés 8 12 Isododécane 13,4 13,4 Vitamine E 0,1 0,1 Micro sphères creuses de poly méthacrylate de méthyle 4,0 COVABEAD LH85 par la société LCW Micro-Billes de résine Méthylsilsesquioxane 4,0 Tosperal 145 A par la société GE Toshiba Silicones Phase aaueuse Butylène Glycol 3,0 3,0 Glycérine 7,0 7,0 Chlorure de sodium 0,7 0,7 D-Panthenol 0,10 0,1 Nacre 2, 00 0 Conservateur qs qs Eau gsp100g gsp100g Le mode de préparation de l'émulsion est analogue à celui de l'exemple 1. Les secondes compositions des exemples 8 et 9 sont appliquées sur chaque première composition des exemples 2 à 7: les secondes compositions s'étalent facilement. Le maquillage obtenu est homogène, ne dessèche pas la peau, et est confortable pour l'utilisatrice | La présente invention a pour objet un kit de maquillage des matières kératiniques, notamment de la peau et des lèvres, comprenant une première et une seconde compositions cosmétiques, la première composition étant sous forme d'une émulsion eau-dans-huile comprenant au moins un élastomère de silicone émulsionnant, et la seconde composition comprenant une phase aqueuse et présentant une viscosité allant de 0,1 à 0,8 Pa.s. Ce kit permet d'obtenir un maquillage homogène et/ou confortable et/ou s'étalant facilement. | 1. Kit de maquillage des matières kératiniques, notamment de la peau et des lèvres, comprenant une première et une seconde compositions cosmétiques, la première composition étant sous forme d'une émulsion eaudans-huile comprenant au moins un élastomère de silicone émulsionnant, et la seconde composition comprenant une phase aqueuse et présentant une viscosité allant de 0,1 à 0,8 Pa.s. 2. Kit selon la précédente, caractérisé en ce que l'élastomère de silicone émulsionnant est choisi parmi les élastomères de silicones polyoxyalkylénés et les élastomères de silicone polyglycérolés. 3. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élastomère de silicone émulsionnant est un élastomère de silicone polyglycérolé. 4. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élastomères de silicone émulsionnant est présent en une teneur allant de 0,01 à 30 en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,1 à 20% en poids, et plus préférentiellement allant de 0,2 à 10% en poids. 5. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la seconde composition présente une viscosité allant 0,2 à 0,7 Pa.s. 6. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première et/ou la seconde composition comprend au moins une huile. 7. Kit selon la précédente, caractérisé en ce que la première et/ou la seconde composition comprend une huile volatile. 8. Kit selon la précédente, caractérisé en ce que l'huile volatile est présente en une teneur allant de 6% à 45 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 6 % à 40 % en poids, et plus préférentiellement de 6 % à 35 % en poids. 9. kit selon la 6, caractérisé en ce que la première et/ou la seconde composition comprend au moins une huile non volatile. 10. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la seconde composition comprend: - une première huile volatile hydrocarbonée, - une deuxième huile volatile siliconée ayant un point éclair supérieur à 55 C et inférieur ou égal à 80 C, de préférence allant de 65 C à 80 C, et mieux allant de 67 C à80 C, - une troisième huile volatile siliconée ayant un point éclair supérieur à 80 C, de préférence supérieur ou égal à 80 C et inférieur ou égal à 95 C, et mieux allant de 87 C à95 C. 14. Kit selon la précédente, caractérisé par le fait que la première huile volatile hydrocarbonée est l'isododécane. 15. Kit selon la 10, caractérisé par le fait que la deuxième huile siliconée est choisie parmi le décaméthyl cyclopentasiloxane, le décaméthyltétrasiloxane, et de préférence le décaméthyl cyclopentasiloxane. 16. Kit selon la 10, caractérisé par le fait que la troisième huile siliconée est le dodécaméthyl cyclohexasiloxane. 17. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'huile (ou les huiles) est (sont) présente(s) dans la première et/ou la seconde composition en une teneur totale allant de 10% à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 15 % à 45 % en poids, et plus préférentiellement de 20 % à 40 % en poids. 18. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première et la seconde composition comprennent une phase aqueuse en une teneur allant de 25% à 70% en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 30 % à 65%. 16. Kit selon la précédente, caractérisé en ce que la phase aqueuse comprend au moins de l'eau et un polyol hydratant. 17. Kit selon la précédente, caractérisée en ce que le polyol hydratant est choisi parmi le glycérol, le propylène glycol, le butylène glycol et leurs mélanges. 18. Kit selon l'une quelconque des 16 et 17, caractérisé en ce que les polyols hydratants sont présents dans chaque composition du kit selon l'invention en une teneur inférieure ou égale à 15% % en poids, par rapport au poids total de la composition, en particulier allant de 4 à 15% en poids, de préférence allant de 5 à 12%, et de préférence encore, de 8 à 12%. 19. Kit selon l'une quelconque des 16 à 18 en combinaison avec les 6 à 15, caractérisé en ce que le polyol et l'huile sont présents en une teneur telle que le rapport pondéral eau + polyol / huile(s) est supérieur ou égal à 0,8. 20. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première et/ou seconde composition du kit comprend au moins une matière colorante, notamment un pigment et/ou une nacre. 21. Kit selon la précédente, caractérisé en ce que le pigment et/ou la nacre est présent dans la première composition du kit en une teneur allant de 0,01 à 7% en poids par rapport au poids total de la première composition, de préférence allant de 0,5 à 6% en poids, et plus préférentiellement allant de 1 à 5% en poids. 22. Kit selon la précédente, caractérisé en ce que le pigment et/ou la nacre est présent dans la seconde composition du kit en une teneur allant de 0,01 à 20% en poids par rapport au poids total de la seconde composition, de préférence allant de 0,5 à 18% en poids, et plus préférentiellement allant de 3 à 15% en poids. 23. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première et/ou seconde composition du kit comprend au moins une charge. 24. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première et/ou la seconde composition du kit sont sous forme d'émulsion eau-dans-huile. 25. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première et/ou seconde composition du kit comprend un agent épaississant d'huile. 26. Kit selon la précédente, caractérisé en ce que l'agent épaississant d'huile est choisi parmi les argiles organomodifiées et la silice pyrogénée hydrophobe. 27. Kit selon l'une quelconque des 25 et 26, caractérisé en ce que l'agent épaississant d'huile est présent en une teneur allant de 0,1% à 5% en poids, par rapport au poids total de la composition, et mieux de 0,4% à 3% en poids. 28. Procédé cosmétique (non thérapeutique) de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques, notamment de la peau et des lèvres, comprenant les étapes suivantes: i) former un premier dépôt sur lesdites matières kératiniques; ii) sur tout ou partie du premier dépôt, former un second dépôt, lesdits premier et second dépôts résultant de l'application d'une première et seconde compositions du kit selon l'une quelconque des 1 à 27. 29. Utilisation d'un kit de maquillage selon l'une quelconque des 1 à 27, pour obtenir un maquillage homogène et/ou confortable et/ou s'étalant facilement. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 1 | A61K 8/89,A61K 8/06,A61Q 1/00,A61Q 1/04 |
FR2889663 | A1 | DISPOSITIF DE REMPLISSAGE DESTINE A UN EVAPORATEUR D'ANESTHESIQUE. | 20,070,216 | L'invention concerne un . Un dispositif de remplissage de ce type est connu par le document US 6, 585,016 BI. Pour pouvoir remplir un évaporateur d'anesthésique avec de l'anesthésique liquide, il faut disposer d'un adaptateur pour bouteille établissant la liaison entre le récipient de stockage de l'anesthésique liquide et le dispositif de remplissage de l'évaporateur d'anesthésique. A l'extrémité de l'adaptateur pour bouteille située du côté de la bouteille est prévu un manchon à visser qui présente deux rainures destinées à recevoir un collet d'indexation présent sur le col du récipient de stockage. Le collet d'indexation est conçu pour être spécifique de l'anesthésique, de sorte que seul l'adaptateur pour bouteille qui correspond au récipient de stockage peut être vissé sur le filet de la bouteille. Sur le col de l'adaptateur pour bouteille est également prévu un codage spécifique de l'anesthésique, se présentant sous la forme de deux saillies angulairement décalées l'une par rapport à l'autre, qui pénètrent dans des évidements correspondants présents sur la tubulure de remplissage du dispositif de remplissage. La tubulure d'échappement de l'adaptateur pour bouteille est obturée par une soupape d'adaptateur, soumise à l'action d'un ressort, afin qu'aucune vapeur d'anesthésique ne puisse passer dans l'atmosphère. Une soupape de remplissage correspondante est prévue sur le dispositif de remplissage. Au milieu de la tubulure de remplissage du dispositif de remplissage se trouve une tige fixe, dont la longueur est calculée de telle sorte que la soupape d'adaptateur puisse s'ouvrir lorsque le col de l'adaptateur est introduit dans la tubulure de remplissage du dispositif de remplissage. L'interaction entre l'adaptateur pour bouteille et le dispositif de remplissage est conçue de telle sorte que ce soit tout d'abord la soupape de remplissage qui s'ouvre, puis la soupape d'adaptateur. De l'anesthésique liquide peut alors s'échapper du récipient de stockage pour s'écouler dans le réservoir de l'évaporateur d'anesthésique. Le système de remplissage connu présente l'inconvénient que le codage spécifique de l'anesthésique, présent sur le col d'adaptateur, ne peut être introduit dans la tubulure de remplissage du dispositif de remplissage que dans une certaine position préférentielle. L'invention a pour but de simplifier la conception d'un dispositif de remplissage du type évoqué de telle sorte que le col de l'adaptateur pour bouteille, qui porte un codage spécifique de l'anesthésique, puisse être introduit de façon simple dans la tubulure de remplissage. Le but de l'invention est atteint grâce à un dispositif de remplissage destiné à un évaporateur d'anesthésique comprenant un adaptateur pour bouteille, destiné à être relié à un récipient de stockage d'anesthésique liquide, présentant un col d'adaptateur et un manchon à visser destiné à assurer la liaison avec le récipient de stockage, un codage, spécifique de l'anesthésique, présent sur le col d'adaptateur, un dispositif de remplissage, destiné à de l'anesthésique, présent sur l'évaporateur d'anesthésique, comprenant une tubulure de remplissage présente dans un boîtier de l'évaporateur, pour recevoir le col d'adaptateur,un codage, spécifique de l'anesthésique, sur la tubulure de remplissage, dont la forme correspond au codage, spécifique de l'anesthésique, présent sur le col d'adaptateur et une liaison articulée prévue entre le col d'adaptateur et le manchon à visser et/ou entre le codage, spécifique de l'anesthésique, prévu sur la tubulure de remplissage, et le boîtier d'évaporateur. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, il est prévu, dans la zone de liaison entre l'adaptateur pour bouteille et le dispositif de remplissage, un auxiliaire d'introduction pour centrer les codages spécifiques de l'anesthésique. L'avantage apporté par l'invention réside essentiellement en ce que, du fait de la présence d'une liaison articulée entre l'adaptateur pour bouteille et le dispositif de remplissage, les codages, spécifiques de l'anesthésique, peuvent engrener sans couple de rotation, sans se coincer. Lorsque l'adaptateur pour bouteille est inséré dans le dispositif de remplissage, le codage, spécifique de l'anesthésique, prévu sur le col d'adaptateur n'est normalement pas aligné avec le codage, spécifique de l'anesthésique, prévu sur le dispositif de remplissage, de sorte qu'il est nécessaire de tourner l'adaptateur pour bouteille, avec le récipient de stockage, par rapport au dispositif de remplissage, jusqu'à ce que les codages soient alignés. Si la position de l'adaptateur pour bouteille est modifée lorsqu'on réunit les codages, il se crée un couple de rotation entre l'adaptateur pour bouteille et le dispositif de remplissage. Ceci peut avoir pour conséquence que le manchon à visser de l'adaptateur pour bouteille se dégage du filetage de raccordement du récipient de stockage, engendrant ainsi une fuite. La liaison articulée selon l'invention empêche un transfert du couple de rotation entre l'adaptateur pour bouteille et 2889663 3 le dispositif de remplissage. La liaison articulée peut être prévue soit sur l'adaptateur pour bouteille, entre le col d'adaptateur et le manchon à visser, soit sur le dispositif de remplissage, entre le codage spécifique de l'anesthéstique prévu sur la tubulure de remplissage et le boîtier d'évaporateur. Prévoir la liaison articulée aussi bien sur l'adaptateur pour bouteille que sur le dispositif de remplissage s'inscrit cependant également dans le cadre de l'invention. Dans la zone de liaison entre l'adaptateur pour bouteille et le dispositif de remplissage est avantageusement prévu un auxiliaire d'introduction au moyen duquel il est possible d'orienter les codages spécifiques de l'anesthésique l'un par rapport à l'autre pour les aligner. De préférence, l'auxiliaire d'introduction est constitué par des interstices cunéiformes sur la tubulure de remplissage et par des biseaux sur les faces frontales du codage, spécifique de l'anesthésique, présent sur l'adaptateur pour bouteille, dont les bords angulaires pénètrent dans les interstices. On obtient ainsi un centrage de l'adaptateur pour bouteille par rapport à la tubulure de remplissage. Un exemple d'exécution de l'invention est représenté sur le dessin et va maintenant être expliqué plus en détail. Sur le dessin: La figure 1 est une vue en perspective d'un adaptateur pour bouteille, La figure 2 est une vue en coupe longitudinale de l'adaptateur pour bouteille de la figure 1, La figure 3 est une vue en perspective d'un dispositif de remplissage, La figure 4 est une vue en coupe longitudinale du dispositif de remplissage de la figure 3. La figure 1 est une vue en perspective d'un adaptateur pour bouteille 1 équipé, sur sa face inférieure, d'un manchon à visser 2 permettant de le visser sur un récipient de stockage d'anesthésique liquide non représenté en détail à la figure 1. Le récipient de stockage possède, au niveau de son col, un collet d'indexation, spécifique de l'anesthésique, qui est introduit dans des rainures formant logements 3 du manchon à visser 2. Ainsi, seul un adaptateur pour bouteille 1 associé à l'anesthésique peut être vissé sur le récipient de stockage. Le mouvement de vissage, dans ce cas, est facilité par des dépressions de préhension 4 placées au-dessus du manchon à visser 2. A l'extrémité supérieure de l'adaptateur pour bouteille 1 se trouve un col d'adaptateur 5 équipé d'un joint annulaire 6 et d'une partie externe polygonale 7 destinée au codage, spécifique de l'anesthésique, ainsi qu'une tubulure d'échappement 8 présentant des fentes 9 s'étendant radialement. La face supérieure 10 de la tubulure est conformée en corps en étoile 11. Les faces frontales 41 de la partie externe polygonale 7 sont pourvues d'un biseau 43. La figure 2 est une vue en coupe longitudinale de l'adaptateur pour bouteille 1 de la figure 1. Les mêmes composants sont désignés par les mêmes références qu'à la figure 1. A l'intérieur de l'adaptateur pour bouteille 1 se trouve une soupape d'arrêt 12 équipée d'un piston 13, d'un corps annulaire 14 sur la face supérieure du piston 13, et d'un ressort de soupape 15 qui est précontraint au moyen d'une plaque d'appui 16 et qui appuie le piston 13 contre une surface d'étanchéité 131. La plaque d'appui 16 est maintenue à l'intérieur de l'adaptateur pour bouteille 1 par un anneau fileté 17. Sur la face inférieure d'un manchon 38 est monté un joint d'étanchéité 18, qui repose sur le col du récipient de stockage qui n'est pas représenté sur les figures. La plaque d'appui 16 présente des perçages 19 permettant l'échange de gaz et de liquide. La partie polygonale 7 présente une forme spécifique de l'anesthésique; par exemple, il s'agit d'un hexagone pour I'halothane, d'un pentagone régulier pour l'enflurane et d'un heptagone régulier pour l'isoflurane. Le manchon 38 repose sur la face intérieure du col d'adaptateur 5 et forme une liaison articulée 39 avec ce dernier. La liaison articulée 39 est rendue étanche par une bague d'étanchéité 44 disposée entre le col d'adaptateur 5 et le manchon 38. La figure 3 est une vue en perspective d'un dispositif de remplissage 20 d'anesthésique, sur un évaporateur d'anesthésique 21. Le dispositif de remplissage 20 possède une tubulure de remplissage 22 présentant une surface d'étanchéité 23 cylindrique, un biseau d'introduction 24 intérieur présent sur la partie supérieure de la tubulure de remplissage 22, une roue à rayons 25 pourvue de rayons 26 orientés radialement vers l'intérieur, une partie polygonale intérieure 27 destinée au codage spécifique de l'anesthésique, et une soupape de remplissage 28. Les faces planes de la partie polygonale intérieure 27 se prolongent, selon une forme en coins, en direction du biseau d'introduction 24. C'est le prolongement en forme de coins qui constitue les interstices 40. La figure 4 est une vue en coupe longitudinale du dispositif de remplissage 20. Les mêmes composants sont désignés par les mêmes références qu'à la figure 3. La soupape de remplissage 28 est constituée par une plaque de soupape 29 sur une tige de guidage de soupape 30, qui est montée à l'intérieur d'un perçage 31 du boîtier de l'évaporateur 32, avec possibilité d'élévation. La face supérieure 33 de la plaque de soupape 29 est appuyée, à l'aide d'un ressort de soupape 34, contre une dépression d'étanchéité 35 de la soupape de remplissage 28. Une bague de guidage 36 est reliée à la plaque de soupape 29 et peut être déplacée avec la plaque de soupape 29. La tubulure de remplissage 22 est reliée au boîtier d'évaporateur 32 par une liaison articulée 42. Le dispositif de remplissage selon l'invention fonctionne de la façon suivante: Lorsque l'adaptateur pour bouteille 1 est introduit dans le dispositif de remplissage 20, ce sont tout d'abord les faces frontales 41 pourvues de biseaux 43 qui aboutissent dans la zone comprise entre les interstices 40 de la partie interne polygonale 27. Dans les interstices cunéiformes 40 se placent les bords angulaires des biseaux 43 et, grâce au guidage forcé, on obtient un centrage du col d'adaptateur 5 par rapport à la tubulure de remplissage 22. Un éventuel déplacement angulaire est compensé par les liaisons articulées 39, 42. Les rayons 26 se trouvent ensuite dans les fentes 9 de la tubulure d'échappement 8 et la tubulure d'échappement 8 arrive dans la zone de la bague de guidage 36. Grâce à une pression exercée sur l'adaptateur pour bouteille 1, la face supérieure 10 de la tubulure de l'adaptateur pour bouteille se trouve sur la face supérieure 37 de la bague de guidage 36, et la soupape de remplissage 28 s'ouvre. La soupape 12 de l'adaptateur est encore fermée. Si la pression exercée sur l'adaptateur pour bouteille 1 augmente encore, la plaque de soupape 29 se déplace un peu plus vers le bas, à l'encontre de la force du ressort de soupape 34, et les rayons 26 touchent le corps annulaire 14 du corps de soupape 13, ce qui a pour effet d'ouvrir la soupape 12 de l'adaptateur. De l'anesthésique sort alors du récipient de stockage, par les perçages 19 de la plaque d'appui 16, pour s'écouler dans le réservoir de l'évaporateur d'anesthésique et, comme dans le cas de récipients communicants, du gaz sort du réservoir et passe par les perçages 19 pour retourner dans le récipient de stockage. Lorsque le processus de remplissage est terminé, la soupape d'adaptateur 12 se ferme tout d'abord, afin que d'éventuelles quantités résiduelles d'anesthésique présentes à l'intérieur de la tubulure de remplissage 22 puissent s'écouler dans le réservoir de l'évaporateur d'anesthésique 21. Ensuite, la soupape de remplissage 28 se ferme, et il est possible de retirer l'adaptateur pour bouteille 1 de la tubulure de remplissage 22. Si le récipient de stockage est amené à tourner par rapport au dispositif de remplissage 20, le manchon à visser 2 reste fermement lié au filetage de raccordement du récipient de stockage, étant donné qu'aucun couple de rotation ne peut être transmis par les liaisons articulées 39, 42 | Un dispositif de remplissage destiné à un évaporateur d'anesthésique doit être perfectionné de telle sorte que le col (5) d'un adaptateur pour bouteille (1), qui porte un codage spécifique de l'anesthésique, puisse être introduit de façon simple dans la tubulure de remplissage d'un dispositif de remplissage. Pour atteindre ce but, il est prévu une liaison articulée (39) entre le col d'adaptateur (5) et le manchon à visser (2) de l'adaptateur pour bouteille (1). | Revendications 1. Dispositif de remplissage destiné à un évaporateur d'anesthésique, comprenant - un adaptateur pour bouteille (1), destiné à être relié à un récipient de stockage d'anesthésique liquide, présentant un col d'adaptateur (5) et un manchon à visser (2) destiné à assurer la liaison avec le récipient de stockage, - un codage (7), spécifique de l'anesthésique, présent sur le col 10 d'adaptateur (5), - un dispositif de remplissage (20), destiné à de l'anesthésique, présent sur l'évaporateur d'anesthésique (21), comprenant une tubulure de remplissage (22) présente dans un boîtier de l'évaporateur (32), pour recevoir le col d'adaptateur (5), -un codage (27), spécifique de l'anesthésique, sur la tubulure de remplissage (22), dont la forme correspond au codage (7), spécifique de l'anesthésique, présent sur le col d'adaptateur (5) et -une liaison articulée (39, 42) prévue entre le col d'adaptateur (5) et le manchon à visser (2) et/ou entre le codage (27), spécifique de 20 l'anesthésique, prévu sur la tubulure de remplissage (22), et le boîtier d'évaporateur (32). 2. Dispositif de remplissage selon la 1, caractérisé en ce qu'est prévu, dans la zone de liaison entre l'adaptateur pour bouteille (1) 25 et le dispositif de remplissage (20), un auxiliaire d'introduction (40, 41, 43) pour centrer les codages (7, 27) spécifiques de l'anesthésique. | A | A61 | A61M | A61M 16 | A61M 16/18 |
FR2899549 | A1 | INSTALLATION DE TRANSPORT A CABLE AERIEN VEHICULANT DES SIEGES ET DES CABINES | 20,071,012 | Domaine technique de l'invention 10 L'invention concerne une installation de transport à câble aérien à défilement continu, supportant des véhicules composés de sièges et de cabines accouplés par des pinces débrayables et échelonnés le long du câble selon une combinaison et un cadencement prédéterminés, ledit câble s'étendant en boucle fermée entre deux poulies, avec une voie montante et une voie 15 descendante, ladite installation ayant des stations d'embarquement/débarquement prévues au moins aux extrémités desdites voies, au moins l'une des stations d'embarquement/débarquement comportant : des moyens de débrayage, à l'entrée, pour désaccoupler les pinces et le 20 câble, des moyens d'embrayage, à la sortie, pour réaccoupler les pinces et le câble, un circuit de transfert reliant les voies montante et descendante du câble, avec un tronçon de ralentissement équipé d'un dispositif ralentisseur, un 25 tronçon d'accélération équipé d'un dispositif lanceur, reliés par un tronçon de contour de circulation à vitesse réduite équipé d'un dispositif d'entraînement des véhicules, un premier emplacement d'embarquement/débarquement dans les cabines et un deuxième emplacement d'embarquement ou de 30 débarquement sur les sièges, répartis le long du circuit de transfert5 et un tronçon cadenceur de circulation continue agencé dans le circuit de transfert pour assurer ledit cadencement des véhicules. État de la technique Ce type d'installation est déjà connu et permet de répondre simultanément à la demande de deux types d'usagers. Les skieurs sont destinés à être véhiculés sur les sièges, tandis que les cabines assurent le transport des piétons, des enfants ou autres personnes à mobilité réduite. Parallèlement, la sécurité et le confort sont renforcés pour ces deux types d'usagers, grâce à une bonne adaptation du véhicule en fonction des besoins de chacun. Dans ce type d'installation, les véhicules entrant dans une station d'embarquement/débarquement, qu'ils soient du type siège ou du type cabine, sont freinés le long du tronçon de ralentissement grâce au dispositif ralentisseur, après que les pinces soutenant les véhicules sont débrayées du câble aérien. Les véhicules cheminent ensuite le long du tronçon de contour de circulation à vitesse réduite grâce à un dispositif d'entraînement équipé généralement de roues à bandage pneumatique. En sortie du tronçon de contour, les véhicules sont pris en charge dans le tronçon d'accélération par un dispositif lanceur dans le but d'atteindre une vitesse correspondant à la vitesse de défilement du câble. En sortie du tronçon d'accélération, les véhicules sont réaccouplés au câble par embrayage des pinces sur le câble. Classiquement, une station aval est munie d'un premier emplacement d'embarquement/débarquement dans les cabines et un deuxième emplacement d'embarquement sur les sièges, répartis le long du circuit de transfert suivant la direction de déplacement des véhicules. La vitesse d'entraînement le long de l'emplacement d'embarquement/débarquement dans les cabines est très faible, de l'ordre de 0,25 m/s, tandis que celle-ci est augmentée le long de l'emplacement d'embarquement sur les sièges jusqu'à atteindre approximativement 1 m/s. La vitesse de défilement du câble aérien est quant à elle de l'ordre de 5 m/s, ce qui garantit un débit important de l'installation. Une station amont présente une configuration inversée, avec un emplacement de débarquement des sièges puis un emplacement d'embarquement/débarquement dans les cabines, ces deux emplacements étant répartis le long du circuit de transfert suivant la direction de déplacement des véhicules. Les véhicules, sièges et cabines, sont disposés le long du câble selon une combinaison et un cadencement prédéterminés. En fonctionnement, cette combinaison reste identique dans les stations d'embarquement/débarquement car les véhicules cheminent tous sur une voie unique. Le cadencement est choisi de telle manière que les véhicules présentent entre eux un intervalle de temps égal. Cet intervalle de temps est identique en station et le long du câble. Comme la vitesse de défilement du câble est nettement supérieure que la vitesse d'entraînement des véhicules en station, ces derniers sont beaucoup plus proches les uns des autres en station que le long du câble. La valeur minimale de l'intervalle de temps entre deux véhicules est conditionnée par la distance physique nécessaire entre ces deux véhicules pour éviter leur tamponnement dans le virage de la partie la plus lente du tronçon de contour, lequel tamponnement serait dangereux pour des personnes extérieures aux véhicules et inconfortable pour les usagers embarqués. A titre d'exemple, l'intervalle de temps minimal est de 8,7 s pour une vitesse d'entraînement minimale de 0,25 m/s. Dans ce but, il est connu de prévoir un tronçon cadenceur le long du circuit de transfert de l'une au moins des stations, mais qui impose à sa sortie une cadence régulière de défilement des cabines et des sièges, indépendamment de leur fréquence d'entrée. Ce tronçon cadenceur permet de s'affranchir des décalages inévitables qui apparaissent en cours de fonctionnement, et l'installation peut fonctionner aux conditions optimales, en l'occurrence à débit élevé et régulier. Mais ces installations connues ne sont pas complètement satisfaisantes en ce qui concerne le débit d'usagers. En effet, la valeur maximale de ce débit est liée à la valeur minimale de l'intervalle de temps, en station, entre deux véhicules successifs. Or la valeur minimale de l'intervalle de temps résulte d'un compromis choisi suffisamment grand pour tenir compte de l'encombrement supérieur d'une cabine par rapport à celui d'un siège. En pratique, la valeur minimale de l'intervalle de temps entre véhicules successifs est établie en fonction de la distance physique nécessaire entre un siège et une cabine pour éviter leur tamponnement dans le virage de la partie la plus lente du tronçon de contour. De plus, il est impossible de configurer l'installation de manière à avoir deux cabines successives sans que cela ne diminue considérablement le débit d'usagers car, dans ce cas, l'intervalle de temps entre véhicules est augmenté. La diversité de combinaison des véhicules est donc très limitée si l'on désire conserver un débit d'usagers correct. Objet de l'invention L'invention a pour but de pallier aux inconvénients précédents en proposant une installation de transport à câble aérien du type mentionné ci-dessus, qui assure un débit d'usagers augmenté et qui améliore la diversité de combinaison des véhicules. Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que le tronçon cadenceur est équipé d'un moyen cadenceur susceptible de varier le temps de parcours dudit tronçon cadenceur par les cabines et par les sièges, pour imposer une première cadence prédéterminée de défilement des cabines et une deuxième cadence prédéterminée de défilement des sièges. Cette disposition permet d'adapter l'intervalle de temps entre deux véhicules successifs d'un même type en fonction de la distance physique nécessaire entre deux véhicules d'un même type pour éviter leur tamponnement dans le virage de la partie la plus lente du tronçon de contour. Ainsi, il devient possible de prévoir des trains de cabines successives sans que cela n'abaisse considérablement le débit d'usagers. Les cabines sont plus éloignées entre elles tandis que les sièges sont plus rapprochés entre eux, par rapport au cadencement constant de l'art antérieur qui résultait d'un io compromis. Selon un développement de l'invention, le tronçon cadenceur impose une troisième cadence prédéterminée de défilement à un véhicule parcourant ledit tronçon cadenceur, lorsque le véhicule précédent, vu dans le sens de 15 déplacement, est d'un type différent dudit véhicule, la troisième cadence prédéterminée étant comprise entre les première et deuxième cadences prédéterminées. L'intervalle de temps entre un siège et une cabine est donc optimisé pour éviter leur tamponnement dans le virage de la partie la plus lente du tronçon de contour. 20 Un tronçon cadenceur selon l'invention a donc pour but d'optimiser l'intervalle de temps entre deux véhicules successifs en fonction de la distance physique tout juste nécessaire entre ces deux véhicules, en fonction de leur type respectif, pour éviter leur tamponnement dans le virage de la 25 partie la plus lente du tronçon de contour. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la 30 description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue schématique, de dessus, d'une station aval d'un exemple d'installation selon l'invention, la figure 2 est une deuxième vue schématique de la station aval de la figure 1, où les véhicules sont différents, la figure 3 est une vue schématique, de dessus, d'une station amont de I' exemple d'installation, la figure 4 est une vue partielle du tronçon de contour de la station aval 10 des figures 1 et 2, détaillant un exemple de tronçon cadenceur selon l'invention. Description de modes particuliers de réalisation 15 Sur les figures, un câble aérien 10 d'une installation de transport s'étend en boucle fermée entre deux stations d'embarquement/débarquement 11, 12, respectivement aval et: amont, en passant dans les stations sur des poulies 13 principales dont l'une motrice entraîne le câble 10 en continu. Le câble 10 supporte des cabines 14 et des sièges 15 accouplés par des pinces 20 débrayables et écheionnés le long du câble selon une combinaison prédéterminée. L'installation de transport peut comporter d'autres stations intermédiaires prévues le long des voies montante 16 et descendante 17 du câble 10 pour l'embarquement et/ou le débarquement des passagers dans les véhicules 14, 15. 25 Les figures 1 et 2 illustrent la station aval 11. A l'entrée de la station 11, les véhicules 14, 15 sont désaccouplés de la voie descendante 17 et roulent sur un circuit de transfert 18 à vitesse réduite dans la station 12 jusqu'à la voie montante 16. Un dispositif ralentisseur 19 freine les véhicules 14, 15 30 désaccouplés du câble 10, tandis qu'à la sortie un dispositif lanceur 20 les réaccélère à une vitesse égale à celle du câble pour autoriser un réaccouplement au câble 10 sans à-coups. Les dispositifs ralentisseur 19 et lanceur 20 sont chacun constitués d'un train de roues à bandage pneumatique échelonnées le long d'un tronçon du circuit de transfert 18, respectivement de ralentissement A et d'accélération B, pour coopérer par friction avec une piste de friction portée par les pinces des véhicules 14, 15. Les roues des dispositifs ralentisseur 19 et lanceur 20 sont accouplées par l'intermédiaire de courroies engagées sur des poulies auxiliaires montées coaxialement aux roues. Chaque roue est solidaire de deux poulies auxiliaires, chacune coopérant respectivement avec une courroie, l'une des courroies s'engageant sur l'une des poulies auxiliaires de l'une des roues adjacentes et l'autre des courroies coopérant avec l'une des poulies auxiliaires de l'autre des roues adjacentes. Pour l'entraînement, au moins l'une des roues de chacun des dispositifs 19 et 20 peut être reliée par l'intermédiaire d'une courroie à une prise de force motrice dérivée du câble 10 ou de la poulie 13. De tels dispositifs sont bien connus et il est inutile de les décrire plus en détail. Les tronçons de ralentissement A et d'accélération B sont reliés par un tronçon de contour C le long duquel les véhicules 14, 15 circulent en continu à vitesse réduite grâce à un dispositif d'entraînement 21 constitué de trains de roues 22 à bandage pneumatique. Le dispositif d'entraînement 21 du tronçon de contour C est subdivisé en trois sections successives, délimitant chacune un tronçon élémentaire S1, S2, S3, et pouvant avoir des vitesses différentielles d'entraînement. Les roues 22 de la partie en demi-cercle du tronçon de contour C, au sein d'une même section, sont entraînées en synchronisme entre elles par des pignons fous 23 (figure 4) intercalés entre des pignons de transmission 24 montés coaxialement aux roues 22. Le reste des roues 22 du tronçon de contour C, au sein de la portion rectiligne d'une même section S1 ou S3, sont entraînées entre elles d'une manière analogue aux roues des dispositifs ralentisseur 19 et lanceur 20. La section qui délimite le tronçon S2 est constituée de cinq roues 22 et séparée des deux autres sections par l'enlèvement d'un pignon fou 23. L'une des roues 22 de la section délimitant le tronçon S1 est entraînée en rotation par l'une des roues du tronçon de ralentissement A. De manière analogue, l'une des roues 22 de la section délimitant le tronçon S3 est entraînée en rotation par l'une des roues du tronçon d'accélération B. Pour l'entraînement des cinq roues 22 de la section délimitant le tronçon S2, un moteur à vitesse variable 25 (figure 4) entraîne une courroie de transmission 26 tendue entre deux poulies dont l'une est montée coaxialement à l'un des pignons fous 23. Dans la statiion d'embarquement/débarquement 11 aval, un quai d'embarquement/débarquement 27 dans les cabines 14 est aménagé le long des tronçons S1 et S2. La vitesse de déplacement des véhicules 14, 15 dans les tronçons S1 et S2 est très réduite, par exemple de l'ordre de 0,25 m/s. D'autre part, un emplacement d'embarquement 28 sur les sièges 15 est agencé de manière ca'incidante avec l'aire balayée par les sièges 15 le long du tronçon S3, pour permettre à des skieurs provenant d'un portillon d'accès 29 de s'asseoir sur les sièges 15. La vitesse de déplacement des véhicules 14, 15 au niveau de l'emplacement d'embarquement 28 est de l'ordre de 1 m/s. Pour atteindre cette vitesse, les véhicules 14, 15 sont accélérés de manière identique sur le tronçon S3 dès la sortie du tronçon S2. De manière inversée, les véhicules 14, 15 circulant dans la station d'embarquement/débarquement amont 12 (figure 3) rencontrent d'abord un emplacement de débarquement 30 des sièges 15 puis longent un quai d'embarquement/débarquement 27 dans les cabines 14, ces deux emplacements 27, 30 étant répartis le long du circuit de transfert de la station amont 12 suivant la direction de déplacement des véhicules 14, 15. En référence à la figure 2, le moteur 25 qui assure l'entraînement des cinq 30 roues 22 de la section délimitant le tronçon S2 est commandé par une unité de commande 31, par exemple un automate, qui peut assurer d'autres fonctions, en particulier de commande et de surveillance de toute l'installation. L'unité de commande 31 reçoit un signal de passage 32 représentatif du passage des véhicules 14, 15, fourni par un capteur de présence 33, disposé le long du tronçon S1 et fournissant une impulsion à chaque passage d'un véhicule 14, 15. Elle reçoit également un signal de sélection 34 provenant d'un moyen de détection 35 prévu en amont du tronçon S2, agencé à un emplacement déterminé entre le tronçon de ralentissement A et le tronçon S2, et apte à déterminer le type de véhicule 14, 15 pénétrant dans une zone associée, c'est-à-dire à permettre la io reconnaissance d'un siège 15 ou d'une cabine 14. L'unité de commande 31 reçoit aussi un signal d'horloge 36, émis par un détecteur (non représenté) coopérant avec la poulie 13 et émettant des impulsions synchronisées avec le défilement du câble 10. La sortie de l'unité de commande 31 délivre un signal de commande 37 jusqu'au moteur 25 de sorte à assurer un pilotage 15 adapté du moteur 25 pour un cadencement prédéterminé des véhicules 14, 15 en sortie du tronçon S2, de la manière qui sera décrite plus loin. Par la suite, le tronçon S2 est nommé tronçon cadenceur S2. Le tronçon cadenceur S2 selon l'invention fonctionne de la manière 20 suivante : un véhicule, qu'il soit du type cabine 14 ou du type siège 15, entrant dans la station aval 11 est désaccouplé du câble aérien 10 et il roule le long du circuit de transfert 18 en étant propulsé par les roues à pneumatiques des tronçons A, C, puis B. Les roues du tronçon de ralentissement A freinent le véhicule 14, 15, tandis que les roues 22 25 suivantes du tronçon S1 le déplacent le long du quai 27 jusqu'à atteindre le moyen de détection 35, disposé le long du tronçon S1 à l'entrée du tronçon cadenceur S2. Le passage du véhicule 14, 15 dans la zone de détection associée au moyen de détection 35, engendre un signal de sélection 34, lequel est transmis à l'unité de commande 31. Cette dernière comporte en 30 outre une mémoire d'enregistrement des signaux de sélection 34. A partir de ces informations, l'unité de commande 31 détermine le type de véhicule 14, 15 qui est sur le point de pénétrer dans le tronçon cadenceur S2 ainsi que le type de véhicule 14, 15 précédent, vu dans le sens de déplacement, qui a partiellement ou totalement parcouru le tronçon cadenceur S2. En fonction de ces données, l'unité de commande 31 détermine l'intervalle de temps théorique qui devra séparer, en sortie de tronçon cadenceur S2, le véhicule 14 ,15 sur le point de pénétrer dans le tronçon cadenceur S2 et le véhicule 14, 15 précédent. L'intervalle de temps théorique séparant deux véhicules 14, 15 successifs en sortie du tronçon cadenceur S2 est tel que la distance physique entre eux correspond à la distance nécessaire, liée à leur type respectif, pour éviter leur tamponnement dans le virage de la partie la plus lente du tronçon de contour C. Les distances nécessaires entre deux véhicules 14, 15 successifs, en fonction de leur type respectif, sont pré-enregistrées dans l'unité de commande 31. Ainsi, pour établir l'intervalle de temps théorique, l'unité de commande 31 détermine les vitesses d'entraînement procurées par le dispositif d'entraînement 21 le long des tronçons S1 et S2, c'est-à-dire aux endroits où la vitesse d'entraînement est la plus faible et où les véhicules 14, 15 sont en virage. Les relations d'établissement des intervalles théoriques en fonction des vitesses d'entraînement sont pré-enregistrées dans l'unité de commande 31. Les vitesses d'entraînement sont déterminées par l'unité de commande 31 à partir du signal d'horloge 36. Le véhicule 14, 15 passe ensuite devant le capteur de présence 33 qui envoie un signal de passage 32, généralement sous la forme d'une impulsion, jusqu'à l'unité de commande 31 qui incorpore un moyen de comptage du temps écoulé entre deux signaux de passage 32 successifs. L'unité de commande 31 établit donc l'intervalle de temps réel qui séparait ledit véhicule 14, 15 et le véhicule 14, 15 précédent avant que ledit véhicule 14, 15 précédent ne parcourt le tronçon cadenceur S2.30 Par comparaison entre l'intervalle de temps théorique et l'intervalle de temps réel mesuré, l'unité de commande 31 est capable de détecter tout écart dû à des décalages inévitables susceptibles d'apparaître en cours de fonctionnement (conditions de freinage et d'accélération différentes d'un véhicule 14, 15 à l'autre, chargement variable des véhicules 14, 15, conditions climatiques variables...). L'écart est déterminé avant que le véhicule 14, 15 n'aborde le tronçon cadenceur S2. Ensuite, lors du parcours du tronçon cadenceur S2 par le véhicule 14, 15, l'unité de commande 31 assure le pilotage en vitesse du moteur à vitesse variable 25, par l'intermédiaire d'un signal de commande 37 adapté, de telle manière que le temps de parcours du véhicule 14, 15 est modulé pour compenser l'écart déterminé ci-dessus. Par conséquent, le tronçon cadenceur S2 est équipé d'un moyen cadenceur constitué par l'unité de commande 31, le capteur de présence 33, le moyen de détection 35, le moteur à vitesse variable 25, le détecteur délivrant le signal d'horloge 36. Conformément à l'invention, le moyen cadenceur ci-dessus est susceptible de varier le temps de parcours du tronçon cadenceur S2 par les cabines 14 et par les sièges 15, pour imposer un cadencement différentiel avec une première cadence prédéterminée de défilement des cabines 14 et une deuxième cadence prédéterminée de défilement des sièges 15. D'autre part, le tronçon cadenceur S2 impose une troisième cadence prédéterminée de défilement à un véhicule 14, 15 parcourant ledit tronçon cadenceur S2, lorsque le véhicule 14, 15 précédent est d'un type différent dudit véhicule 14, 15, la troisième cadence prédéterminée étant comprise entre les première et deuxième cadences prédéterminées. Les première, deuxième et troisième cadences prédéterminées correspondent à un intervalle de temps entre un véhicule 14, 15 sortant du tronçon cadenceur S2 et le véhicule précédent, vu dans le sens de déplacement. A chaque passage d'un véhicule 14, 15, l'intervalle de temps à obtenir en sortie du tronçon cadenceur S2 par rapport au véhicule précédent est déterminé par l'unité de commande 31 avant le parcours du tronçon cadenceur S2 par ledit véhicule, en fonction du type dudit véhicule et du type dudit véhicule précédent. Les cadences prédéterminées sont modulées en fonction de la vitesse du câble aérien 10 par l'intermédiaire du signal d'horloge 36. Cette disposition permet d'adapter l'intervalle de temps entre deux véhicules 14 ,15 successifs d'un même type en fonction de la distance physique nécessaire entre deux véhicules d'un même type pour éviter leur tamponnement dans les tronçons S1 et S2. Ainsi, il devient possible de prévoir des trains de cabines 14 successives sans que cela n'abaisse considérablement le débit d'usagers. La combinaison d'échelonnement des véhicules 14, 15 sur le câble aérien 10 peut être personnalisée à souhait. Les cabines 14 sont plus éloignées entre elles que les sièges 15 entre eux. L'intervalle de temps entre deux sièges 15 est représenté t1 sur les figures 2 et 3. De plus, I"intervalle de temps entre un siège 15 et une cabine 14 est optimisé pour éviter leur tamponnement dans les tronçons S1 et S2. Cet intervalle de temps est représenté t2 sur les figures 2 et 3. t1 et t2 sont respectivement, dans l'exemple, de l'ordre de 7,2 s et de 8,64 s. L'intervalle de temps (non représenté) entre deux cabines 14 successives est, quant à lui, de l'ordre de 12 s. Sur la figure 2, on voit que t1 est tel que les deux premiers sièges 15 sont très proches dans le virage du tronçon S1. La figure 3 illustre que t2 est choisi de manière qu'un siège 15 et une cabine 14 sont très proches dans le dernier virage du tronçon de contour de la station d'embarquement/débarquement 12. Un tronçon cadenceur S2 selon l'invention permet d'augmenter le débit d'usagers en optimisant l'intervalle de temps entre deux véhicules 14, 15 successifs en fonction de la distance physique tout juste nécessaire entre ces deux véhicules 14, 15, en fonction de leur type respectif, pour éviter leur tamponnement dans les tronçons S1 et S2. La longueur du tronçon cadenceur S2 est choisie pour être suffisante pour compenser les écarts maximaux susceptibles de se produire. La cadence associée à un véhicule 14, 15 est rétablie à chaque passage du tronçon cadenceur S2. Dans la majorité des cas, les écarts de répartition sont faibles et il suffit d'équiper l'une des deux stations d'embarquement/débarquement 11, 12 d'un tronçon cadenceur S2 selon l'invention, qui est de préférence disposé à l'arrivée de la voie 16, 17 la moins utilisée. io L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit. Elle peut être appliquée à différents types de cadenceurs, le mode de mise en oeuvre devant être adapté au type de cadenceur utilisé. Le tronçon cadenceur S2 peut être agencé à un endroit quelconque du circuit de transfert 18. Avec une gestion adaptée de la mémoire de l'unité de commande 31, le moyen de 15 détection 35 peut être agencé en un point quelconque de la trajectoire des véhicules 14, 15 sur toute l'installation de transport. La forme du tronçon de contour C peut être quelconque et reproduire, par exemple, les enseignements des demandes de brevets français 0501777 et 0304989 afin d'accroître encore le débit d'usagers. Enfin, les moyens individuels 20 d'entraînement des sections délimitant les tronçons S1 et S3 peuvent consister en moteurs indépendants à vitesse variable, par exemple commandés par l'unité de commande 31. L'entraînement mécanique des véhicules 14, 15 peut être réalisé par tout autre moyen adapté le long du tronçon de ralentissement A, du tronçon d'accélération B, et des tronçons 25 délimités par les sections S1 et S3 du dispositif d'entraînement 21, par exemple par des courroies à taquets externes | Une installation de transport à câble aérien (10) à défilement continu, supporte des sièges (15) et des cabines (14) accouplés par des pinces débrayables. Le câble (10) s'étend en boucle fermée entre deux poulies (13), avec une voie montante (16) et une voie descendante (17). L'installation présente des stations d'embarquement/débarquement (11) prévues au moins aux extrémités desdites voies (16, 17). L'une (11) des stations comporte un circuit de transfert (18) reliant les voies montante (16) et descendante (17), avec un tronçon de ralentissement (A) équipé d'un dispositif ralentisseur (19), un tronçon d'accélération (B) équipé d'un dispositif lanceur (20), reliés par un tronçon de contour (C) de circulation à vitesse réduite équipé d'un dispositif d'entraînement (21) des véhicules (14, 15). Le circuit de transfert (18) comprend un tronçon cadenceur (S2) de circulation continue équipé d'un moyen cadenceur susceptible de varier le temps de parcours du tronçon cadenceur (S2) par les cabines (14) et par les sièges (15), pour imposer une première cadence prédéterminée de défilement des cabines (14) et une deuxième cadence prédéterminée de défilement des sièges (15). | Revendications 1. Installation de transport à câble aérien (10) à défilement continu, supportant des véhicules (14, 15) composés de sièges (15) et de cabines (14) accouplés par des pinces débrayables et échelonnés le long du câble (10) selon une combinaison et un cadencement prédéterminés, ledit câble (10) s'étendant en boucle fermée entre deux poulies (13), avec une voie montante (16) et une voie descendante (17), ladite installation ayant des stations d'embarquement/débarquement (11, 12) prévues au moins aux extrémités desdites voies (16, 17), au moins l'une des stations d'embarquement/débarquement (11, 12) comportant : des moyens de débrayage, à l'entrée, pour désaccoupler les pinces et le câble (10), des moyens d'embrayage, à la sortie, pour réaccoupler les pinces et le câble (10), un circuit de transfert (18) reliant les voies montante (16) et descendante (17) du câble (10), avec un tronçon de ralentissement (A) équipé d'un dispositif ralentisseur (19), un tronçon d'accélération (B) équipé d'un dispositif lanceur (20), reliés par un tronçon de contour (C) de circulation à vitesse réduite équipé d'un dispositif d'entraînement (21) des véhicules (14, 15), un premier emplacement d'embarquement/débarquement (27) dans les cabines (14) et un deuxième emplacement d'embarquement (28) ou de débarquement (30) sur les sièges (15), répartis le long du circuit de transfert (18), et un tronçon cadenceur (S2) de circulation continue agencé dans le circuit de transfert (18) pour assurer ledit cadencement des véhicules (14, 15) 1430 caractérisée en ce que le tronçon cadenceur (S2) est équipé d'un moyen cadenceur (25, 31, 33, 35, 36) susceptible de varier le temps de parcours dudit tronçon cadenceur (S2) par les cabines (14) et par les sièges (15), pour imposer une première cadence prédéterminée de défilement des cabines (14) et une deuxième cadence prédéterminée de défilement des sièges (15). 2. Installation selon la 1, caractérisée en ce que le tronçon cadenceur (S2) impose une troisième cadence prédéterminée de défilement à un véhicule (14, 15) parcourant ledit tronçon cadenceur (S2), lorsque le 1 o véhicule (14, 15) précédent, vu dans le sens de déplacement, est d'un type différent dudit véhicule (14, 15), la troisième cadence prédéterminée étant comprise entre Iles première et deuxième cadences prédéterminées. 3. Installation selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que 15 le dispositif d'entraînement (21) du tronçon de contour (C) est subdivisé en plusieurs sections successives pouvant avoir des vitesses différentielles d'entraînement, chacune desdites sections délimitant un tronçon élémentaire (Si, S2, S3) du tronçon de contour (C), et en ce que le tronçon cadenceur (S2) coïncide avec l'un (S2) desdits tronçons élémentaires (Si, S2, S3). 20 4. Installation selon la 3, caractérisée en ce que chaque section du dispositif d'entraînement (21) du tronçon de contour (C) est équipé d'un moyen individuel d'entraînement des véhicules (14, 15). 25 5. Installation selon la 4, caractérisée en ce que le dispositif d'entraînement (21) du tronçon de contour (C) comporte des trains de roues (22) à bandage pneumatique entraînant par friction les véhicules (14, 15), les roues (22) d'une même section étant entraînées en synchronisme par le moyen individuel d'entraînement correspondant. 30 6. Installation selon la 5, caractérisée en ce que les roues (22) de la section dél mitant le tronçon cadenceur (S2) sont entraînées par un moteur à vitesse variable (25). 7. Installation selon l'une des 4 à 6, caractérisée en ce que le moyen cadenceur (25, 31, 33, 35, 36) comporte un moyen de détection (35) prévu en dehors du tronçon cadenceur (S2), et apte à déterminer le type de véhicule (14, 15) pénétrant dans une zone de détection associée, et à transmettre un signal de sélection (34) à une unité de commande (31) apte à piloter le moyen individuel d'entraînement (25) de la section délimitant le tronçon cadenceur (S2). 8. Installation selon la 7, caractérisée en ce qu'à chaque passage d'un véhicule (14, 15), l'unité de commande (31) pilote le moyen individuel d'entraînement (25) du tronçon cadenceur (S2) en fonction du signal de sélection (34) correspondant audit véhicule (14, 15) de manière à moduler le temps de parcours dudit tronçon cadenceur (S2) par ledit véhicule (14, 15) pour compenser tout décalage par rapport à la cadence prédéterminée associée audit véhicule (14, 15). 9. Installation selon la 8, caractérisée en ce que le moyen de détection (35) est agencé à un emplacement déterminé entre le tronçon de ralentissement (A) et le tronçon cadenceur (S2). 10. Installation selon l'une des 8 et 9, caractérisée en ce que l'unité de commande (31) comporte une mémoire d'enregistrement du signal de sélection (34), et en ce que la cadence prédéterminée associée à un véhicule (14, 15) sortant du tronçon cadenceur (S2) correspond à un intervalle de temps entre ledit véhicule (14, 15) et le véhicule précédent (14, 15), vu dans le sens de déplacement, ledit intervalle à obtenir en sortie du tronçon cadenceur (S2) étant déterminé par l'unité de commande (31) avant le parcours du tronçon cadenceur (S2) par ledit véhicule (14, 15), en fonction du type dudit véhicule (14, 15) et du type dudit véhicule (14, 15) précédent. 11. Installation selon l'une des 7 à 10, caractérisée en ce que le moyen cadenceur {25, 31, 33, 35, 36) comporte un capteur de présence (33) agencé à un emplacement déterminé le long du tronçon de contour (C), en amont du tronçon cadenceur (S2), et apte à transmettre à l'unité de commande (31) un signal de passage (32) représentatif du passage des véhicules (14, 15). 12. Installation selon la 11, caractérisée en ce que l'unité de commande (31) comporte un moyen de comptage du temps écoulé entre deux signaux de passage (32) successifs. 13. Installation selon l'une des 7 à 12, caractérisée en ce que l'unité de commande (31) reçoit un signal d'horloge (36) synchronisé avec le câble aérien (10) de manière à moduler les cadences prédéterminées, en fonction dudit signal d'horloge (36).20 | B | B61 | B61B | B61B 12,B61B 10 | B61B 12/00,B61B 10/02 |
FR2894190 | A1 | DISPOSITIF DE MAINTIEN DE SANGLES DE SERRAGE | 20,070,608 | La présente invention concerne la fixation d'organes de moteurs à combustion interne de véhicules. Plus particulièrement, l'invention concerne les sangles de serrage de pot catalytique ou de filtre à particules pour moteur. Certains organes de moteur, notamment le pot catalytique ou le filtre à particules, ont généralement une forme sensiblement cylindrique et sont fixés au bloc moteur par des moyens de fixation comme des sangles souples. La publication FR 2 862 915 expose un dispositif de fixation comprenant une plaque d'ancrage sur le bloc moteur et des sangles de serrage souples pour maintenir l'organe sur le moteur. Pour des impératifs économiques, le montage des véhicules et par conséquent celui de ces organes du moteur, doit être le plus rapide et le plus simple possible pour l'opérateur de montage. Cependant, l'opération de montage selon la publication précédente reste compliquée, car un opérateur doit maintenir en position ouverte les sangles souples pendant qu'un autre dépose le pot catalytique ou le filtre à particules. En effet, ces organes sont volumineux et l'usage des deux mains est indispensable. Deux opérateurs sont donc nécessaires lors de cette phase de montage. Le but de l'invention, est de proposer un dispositif de maintien de sangles de serrage d'organes de moteur, en particulier de pots catalytiques ou de filtres à particules, permettant un montage plus rapide. Dans ce but l'invention propose d'ajouter un moyen de fixation de sangle sur une partie du moteur au dessus de l'organe à fixer, et d'ajouter sur la partie supérieure de chaque sangle, un moyen permettant de fixer les sangles audit moyen de fixation. Les moyens de fixation peuvent être des crochets, et les moyens pour fixer les sangles aux crochets peuvent être des trous oblongs sur les parties supérieures des sangles. L'organe fixé par les sangles peut être un pot catalytique ou un filtre à particule. Les moyens de fixation peuvent être placés sur un second organe du moteur comme un compresseur ou directement sur le bloc moteur. L'invention propose aussi un moteur comprenant un dispositif de maintien de sangles de serrage décrit précédemment. L'invention sera désormais décrite sous formes d'exemples en référence aux dessins annexés suivants : - la figure 1 est une vue de face d'un organe sanglé sur le bloc moteur ; - la figure 2 est une vue de face de l'organe de la figure 1 associé à un dispositif de maintien des sangles selon l'invention ; et - la figure 3 est une vue de détail en perspective de la figure 2, sur le dispositif de maintien des sangles selon l'invention. En référence aux figures 1 à 3, un moteur M d'un véhicule comprend un bloc moteur 10 et au moins un organe 12 fixé sur le bloc moteur 10 par exemple un pot catalytique ou un filtre à particule comme sur les figures 1 à 3. Ce filtre à particules 12 sensiblement cylindrique, est fixé au bloc moteur 10 par des sangles 14. Chaque sangle comporte deux parties. La première partie, ou partie inférieure 14a, est fixée par une extrémité au bloc moteur 10 à l'aide d'un moyen de fixation adapté comme des vis par exemple. La seconde partie, ou partie supérieure 14b, est aussi fixée par une extrémité au bloc moteur 10 à l'aide d'un moyen de fixation adapté. L'autre extrémité de la partie inférieure 14a et l'autre extrémité de la partie supérieure 14b possèdent un moyen adapté 16 pour être reliées l'une à l'autre et effectuer le serrage du pot catalytique 12. La partie inférieure 14a passe en dessous du pot catalytique 12 et est reliée à la partie supérieure 14b qui passe au dessus du pot catalytique 12 afin que la sangle 14 entoure complètement le pot catalytique 12. Un second organe 18 est fixé sur le bloc moteur 10 au dessus du filtre à particule 12. Dans cet exemple, ce second organe 18 est un turbocompresseur. Le turbocompresseur 18 comporte deux crochets 20 sur sa surface se dirigeant vers l'extérieur du moteur. Ces deux crochets 20 sont alignés par rapport aux deux sangles 14. Chaque partie supérieure 14b des sangles 14 possède un moyen de fixation aux crochets 20. Sur les figures 1 à 3, ce moyen de fixation est un trou oblong 22 réalisé sur chaque partie supérieure 14b. Ainsi lorsque l'opérateur de montage doit installer le pot catalytique 12, il ouvre les sangles et fixe les parties supérieures 14b par les trous oblong 22 aux crochets 20. L'opérateur peut alors monter le pot catalytique 12 avec ses deux mains libres puis décrocher et rabattre les parties supérieures 14b des sangles 14. L'opérateur peut enfin fixer les deux parties de sangle 14a et 14b ensemble et serrer le pot catalytique 12 sur le bloc moteur 10. Avantageusement, ce dispositif de maintien de sangle permet à l'opérateur de monter seul le pot catalytique alors que cette phase de montage nécessitait deux opérateurs précédemment | Dispositif de maintien de sangles de serrage (14) d'organes (12) de moteur (M), une sangle (14) étant composée d'une partie inférieure (14a) et d'une partie supérieures (14b), caractérisé en ce qu'un moyen de fixation (20) par sangle est situé sur une partie du moteur (M) au dessus de l'organe (12) et en ce que la partie supérieure (14b) de chaque sangle (14) comprend un moyen (22) pour être fixées au moyen de fixation (20). | 1. Dispositif de maintien de sangles de serrage (14) d'organes (12) de moteur (M), une sangle (14) étant composée d'une partie inférieure (14a) et d'une partie supérieures (14b), caractérisé en ce qu'un moyen de fixation (20) par sangle est situé sur une partie du moteur (M) au dessus de l'organe (12) et en ce que la partie supérieure (14b) de chaque sangle (14) comprend un moyen (22) pour être fixées au moyen de fixation (20). 2. Dispositif de maintien de sangles de serrage (14) selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de fixation (20) sont des crochets, et en ce que les moyens (22) pour fixer les sangles aux crochets (20) sont des trous oblongs sur les parties supérieures (14b) des sangles (14). 3. Dispositif de maintien de sangles de serrage (14) selon une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'organe (12) fixé par les sangles, est un pot catalytique. 4. Dispositif de maintien de sangles de serrage (14) selon une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'organe (12) fixé par les sangles, est un filtre à particules. 5. Dispositif de maintien de sangles de serrage (14) selon une des 25 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de fixation (20) sont placés sur un second organe (18) du moteur (M). 6. Dispositif de maintien de sangles de serrage (14) selon la 5, caractérisé en ce que le second organe (18) du moteur (M) 30 est un compresseur. 7. Dispositif de maintien de sangles de serrage (14) selon une des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de fixation (20) sont placés sur le bloc moteur (10). 8. Moteur (M), caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif de maintien de sangles de serrage (14) selon une des précédentes. | F | F01 | F01N | F01N 3,F01N 13 | F01N 3/021,F01N 3/20,F01N 13/18 |
FR2892874 | A1 | DISPOSITIF DE TEST D'UN CONVERTISSEUR ANALOGIQUE-NUMERIQUE | 20,070,504 | Domaine de l'invention La présente invention concerne un dispositif de test d'un convertisseur analogique-numérique (CAN). Exposé de l'art antérieur Un test classique d'un convertisseur analogique-numérique consiste à déterminer le rapport signal sur bruit plus distorsion du convertisseur (de l'anglais Signal to Noise And Distorsion ratio ou SINAD). Le terme distorsion correspond aux composantes fréquentielles présentes dans le signal de sortie autres que les composantes fréquentielles du signal d'entrée. De telles composantes fréquentielles supplémentaires proviennent du fait que le convertisseur n'est pas parfaitement linéaire. Ceci peut être obtenu par l'intermédiaire d'un dispositif de test relié temporairement au convertisseur et qui fournit au conver- tisseur un signal sinusoïdal, mémorise des échantillons fournis par le convertisseur et détermine, à partir des échantillons mémorisés, le contenu spectral ou fréquentiel du signal numérique fourni par le convertisseur à partir duquel est déterminé le rapport signal sur bruit plus distorsion. Le contenu spectral ou fréquentiel peut être obtenu par la détermination de la transformée de Fourier rapide du signal numérique fourni par le convertisseur. Un inconvénient d'un tel test est que la détermination de la transformée de Fourier rapide nécessite l'acquisition d'un nombre important d'échantillons, par exemple de 10000 à 20000 dans le cas d'une application audio. En outre, la durée d'un test mettant en oeuvre la détermination de la transformée de Fourier rapide n'est généralement pas négligeable. A titre d'exemple, pour une application audio pour laquelle la fréquence d'échantillonnage du convertisseur est égale à 48 kHz, la durée d'un test est généralement supérieure à 1 seconde. Sachant que le coût d'un test est directement lié à sa durée, le coût d'un test mettant en oeuvre la détermination d'une transformée de Fourier rapide est généralement élevé par rapport au coût du circuit lui-même. Dans de nombreuses applications, on utilise un convertisseur analogique-numérique du type E-o. Un tel convertisseur comprend un modulateur E-o, qui fournit un signal généralement binaire à une fréquence supérieure à la fréquence d'échantillonnage du convertisseur, et un étage de filtrage et de décimation qui fournit un signal numérique codé sur plusieurs bits à la fréquence d'échantillonnage et élimine le bruit de quantification hors de la bande de signal utile. Un avantage d'un tel convertisseur est qu'il peut être entièrement réalisé par un circuit intégré numérique ne comportant pas d'éléments analogiques dont les caractéristiques techniques doivent être définies avec précision. Pour diminuer le coût du test d'un convertisseur analogique numérique, il serait souhaitable que le convertisseur comprenne son propre dispositif de test de façon qu'une opération de test soit mise en oeuvre automatiquement lors du fonctionnement du convertisseur. En particulier, lorsque le convertisseur est réalisé par un circuit intégré, il serait souhaitable que le dispositif de test puisse être réalisé de façon intégrée pour être associé au convertisseur. Toutefois, la réalisation d'un circuit intégré effectuant la détermination de la transformée de Fourier rapide est relativement complexe et requiert une surface de silicium importante dont le coût peut s'avérer excessif. Résumé de l'invention La présente invention vise un dispositif de test d'un convertisseur analogique-numérique permettant la détermination du rapport signal sur bruit plus distorsion ou du rapport signal sur bruit qui est susceptible d'être réalisé de façon intégrée à coût réduit. Dans ce but, elle prévoit un dispositif de test d'un convertisseur analogique-numérique fournissant un signal numérique à une fréquence d'échantillonnage donnée, comprenant un module de fourniture d'un signal de test au convertisseur, le signal de test étant un signal périodique comportant des composantes fréquentielles seulement à une fréquence fondamentale et à des harmoniques de la fréquence fondamentale, la fréquence fondamentale étant un multiple du quart de la fréquence d'échantillonnage ; un filtre adapté à recevoir le signal numérique et à rejeter la fréquence fondamentale pour fournir un signal numérique filtré ; et un module adapté à recevoir le signal numérique et le signal numérique filtré et à fournir un signal représentatif du rapport entre les puissances efficaces du signal numérique et du signal numérique filtré. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le module de fourniture du signal de test est adapté à fournir un signal comprenant seulement des composantes fréquentielles à la fréquence fondamentale et à des harmoniques impaires de la fréquence fondamentale. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le module de fourniture du signal de test est adapté à fournir un 30 signal carré et périodique. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le module de fourniture du signal de test est adapté à fournir un signal dont la fréquence fondamentale est égale au quart ou à la moitié de la fréquence d'échantillonnage. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le convertisseur comprend un étage de filtrage équivalent à un filtre passe-bas dont la fréquence de coupure est égale à la moitié de la fréquence d'échantillonnage. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le convertisseur est du type sigma-delta. La présente invention prévoit également un procédé de test d'un convertisseur analogique-numérique fournissant un signal numérique à une fréquence d'échantillonnage donnée, comprenant les étapes consistant à fournir au convertisseur un signal de test correspondant à un signal périodique comportant des composantes fréquentielles seulement à une fréquence fondamentale et à des harmoniques, la fréquence fondamentale étant un multiple du quart de la fréquence d'échantillonnage ; à filtrer le signal numérique pour rejeter la fréquence fondamentale ; et à déterminer le rapport entre les puissances efficaces du signal numérique et du signal numérique filtré. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le signal de test comprend seulement des composantes fréquentielles à la fréquence fondamentale et à des harmoniques impaires de la fréquence fondamentale. Selon un exemple de réalisation de l'invention, la fréquence fondamentale est égale au quart ou à la moitié de la fréquence d'échantillonnage. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le convertisseur réalise un filtrage du signal numérique du type passe bas à une fréquence de coupure égale à la moitié de la fréquence d'échantillonnage. Brève description des dessins Cet objet, ces caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante d'exemples de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : la figure 1 représente schématiquement un exemple de dispositif de test d'un convertisseur analogique-numérique ; la figure 2 représente un exemple de réalisation d'un dispositif de test d'un convertisseur analogique-numérique selon l'invention ; la figure 3 représente schématiquement un exemple de réalisation d'un convertisseur E-0 ; la figure 4 représente un exemple de gabarit d'un étage de filtrage du convertisseur de la figure 3 ; la figure 5 représente, dans le domaine fréquentiel, un exemple de signal analogique carré et périodique ; la figure 6 représente, dans le domaine fréquentiel, un exemple de signal fourni par un convertisseur analogique-numérique recevant un signal carré et périodique de fréquence 10 kHz ; la figure 7 représente une variante de réalisation du dispositif de test selon l'invention ; et les figures 8 et 9 représentent, dans le domaine fréquentiel, des exemples de signaux utilisés par le dispositif de 20 test selon l'invention. Description détaillée Par souci de clarté, de mêmes éléments ont été désignés par de mêmes références aux différentes figures. Une première tentative de la demanderesse a consisté à 25 réaliser un dispositif de test d'un convertisseur analogique-numérique permettant la détermination du rapport signal sur bruit plus distorsion et fonctionnant selon le principe d'un distorsiomètre. La figure 1 représente un exemple de réalisation d'un 30 tel dispositif de test 10 du type distorsiomètre qui comprend un module 12 de fourniture d'un signal SI analogique sinusoïdal de fréquence FI à un convertisseur analogique-numérique 14 qui fournit un signal numérique Sp correspondant à une succession de valeurs numériques à une fréquence d'échantillonnage F. Le 35 signal Sp est fourni à un filtre réjecteur 16 numérique qui est adapté à rejeter la fréquence FI du signal numérique Sp et à fournir un signal numérique filtré Sp'. Un module 18 de détermination du rapport signal sur bruit plus distorsion reçoit les signaux Sp et Sp' et détermine la puissance efficace du signal Sp et la puissance efficace du signal Sp', et fournit un signal SINAD correspondant au rapport entre les deux puissances efficaces qui est représentatif du rapport signal sur bruit plus distorsion du convertisseur 14. En effet, un signal sinusoïdal étant représenté dans le domaine fréquentiel par une raie à la fréquence FI, le signal Sp' fourni par le filtre 16 contient seulement le bruit et les composantes de distorsion dus au convertisseur 14. Un avantage d'un tel dispositif de test est qu'il nécessite un nombre réduit d'échantillons pour fournir une valeur du rapport signal sur bruit plus distorsion. Par exemple, pour une application audio, un nombre de 500 à 1000 échantillons est suffisant. La durée d'un test est donc moins importante que pour un test mettant en oeuvre une transformée de Fourier rapide. Un inconvénient d'un tel dispositif de test 10 est qu'il est difficile de le réaliser sous la forme d'un circuit intégré qui serait associé au convertisseur 14. En effet, si le filtre numérique 16 et le module 18 de détermination du rapport signal sur bruit plus distorsion peuvent facilement être réalisés de façon intégrée tout en occupant une surface de silicium réduite, il est difficile de réaliser de façon intégrée le module 12 de fourniture du signal sinusoïdal. En effet, il est difficile de réaliser un circuit intégré à faible coût fournissant un signal analogique sinusoïdal de fréquence précise et ajustable. En outre, il serait nécessaire de prévoir des circuits de test spécifiques du module 12 de fourniture du signal sinusoïdal pour en vérifier le bon fonctionnement, ce qui compliquerait encore davantage la réalisation du dispositif de test 10. Pour parvenir à l'obtention d'un dispositif de test de type distortiomètre susceptible d'être réalisé de façon intégrée à coût réduit, la demanderesse a mis en évidence qu'il fallait mettre en oeuvre un signal de test spécifique, autre que sinu- soldai, fourni au convertisseur analogique-numérique pour la détermination du rapport signal sur bruit plus distorsion. La demanderesse a mis en évidence que, pour une certaine catégorie de convertisseurs analogique-numérique, la fourniture d'un signal de test périodique ayant uniquement une fréquence fonda- mentale et des harmoniques paires et/ou impaires, permet la fourniture d'un signal numérique par le convertisseur dont la transformée de Fourier est identique à celle qui serait obtenue en attaquant le convertisseur par un signal sinusoïdal pour une fréquence fondamentale judicieusement choisie par rapport à la fréquence d'échantillonnage du convertisseur. Par la suite, la présente invention va être décrite plus en détail pour un convertisseur analogique-numérique de type E-o et pour un signal de test carré et périodique. La figure 2 représente un exemple de réalisation d'un dispositif de test 20 selon l'invention dans lequel le dispositif de test 20 comprend un module 22 qui fournit un signal SIN carré et périodique de fréquence FIN au convertisseur 14. Le convertisseur 14 fournit un signal numérique Spt correspondant à une succession de valeurs numériques à la fréquence d'échantillonnage FS. Le signal Spt attaque le filtre 16 qui fournit un signal filtré Spt'. Le module 18 de détermination du rapport signal sur bruit plus distorsion reçoit les signaux Spt et Spi' et fournit le signal SINAD représentatif du rapport signal sur bruit plus distorsion du convertisseur 14. La figure 3 représente un exemple de réalisation du convertisseur E-0 14 dans lequel le convertisseur 14 comprend un soustracteur 24 dont l'entrée positive (+) reçoit le signal SIN et qui fournit un signal E à un intégrateur 26. L'intégrateur 26 attaque un comparateur 28 qui fournit un signal binaire S0S à la fréquence d'un signal de commande COM qui est plus élevée que la fréquence d'échantillonnage FS. Le signal SOS binaire est reconverti en signal analogique par un convertisseur numérique-analogique 30 qui attaque l'entrée négative (-) du soustracteur 24. Le signal binaire SOS est fourni à un module 32 de décimation et de filtrage qui fournit le signal numérique SOUT sur plusieurs bits à la fréquence FS tout en réalisant une opération de filtrage pour rejeter le bruit de quantification dû au comparateur 28 en dehors de la bande de fréquence utile du signal. La figure 4 représente un exemple du gabarit du filtre équivalent au module 32 de décimation et de filtrage. Il s'agit du gabarit d'un filtre passe-bas qui comprend une fréquence de coupure FC égale à F5/2, et qui assure une atténuation supérieure à 70 dB pour une fréquence supérieure à FSUp et une atténuation inférieure à 0,05 dB pour une fréquence inférieure à FINF. A titre d'exemple, pour une application audio, les fréquences F5, FC, FSUp et FINF sont respectivement égales à 48 kHz, 24kHz, 30 kHz et 19 kHz. On va maintenant décrire la démarche mise en oeuvre par la demanderesse pour la détermination de la fréquence FIN du signal SIN à utiliser pour permettre la détermination convenable du signal SINAD. Un signal SIN carré et périodique de rapport cyclique 1/2 et de fréquence FIN peut se décomposer en une somme de signaux sinusoïdaux selon la relation suivante : SIN(t) _ A sin((2k+1)(2 FINt)) k0 2k +1 La figure 5 représente de façon classique l'expression dans le domaine fréquentiel du signal SIN. On obtient une succession de raies d'amplitude décroissante, la raie de fréquence FIN correspondant à la raie fondamentale et les raies de fréquences supérieures correspondant aux harmoniques impaires (seuls les harmoniques 3 et 5 étant représentées). Si on fournit au convertisseur 14 un signal SIN carré et périodique de fréquence FIN quelconque à la place d'un signal sinusoïdal, le signal SOUT obtenu comprend les harmoniques impaires du signal SIN qui n'ont pas été filtrées par le module 32 de décimation et de filtrage du convertisseur 14. Comme le filtre 16 est défini de façon à rejeter la fréquence fondamentale FIN du signal SOUT, le signal SOS' comprend non seulement le bruit et les composantes de distorsion mais aussi certaines harmoniques impaires. Le signal SINAD déterminé à partir de la puissance efficace du signal SOUT' ne correspond alors plus au rapport signal sur bruit plus distorsion du convertisseur 14 et ne peut pas être utilisé pour en déterminer le bon fonctionnement. Une première approche consisterait à choisir la fréquence FIN du signal SIN suffisamment élevée pour que toutes les harmoniques qui se trouvent à des fréquences supérieures à la fréquence de coupure FC du module 32 soient filtrées. Toutefois, le convertisseur 14 réalisant une opération d'échantil- lonnage à la fréquence FS et le module 32 ne réalisant qu'une atténuation, et non une suppression, des fréquences supérieures à la fréquence de coupure FC, on observe un repliement des harmoniques du signal SOUT de sorte que certaines harmoniques au-delà de la fréquence de coupure FC peuvent être repliées dans la bande de fréquence utile (c'est-à-dire la bande de fréquence qui s'étend jusqu'à FC). Bien que les harmoniques repliées soient atténuées par le module 32, elles n'ont pas une amplitude négligeables et le signal SINAD n'est alors plus représentatif du rapport signal sur bruit plus distorsion du convertisseur 14. La figure 6 illustre un tel phénomène de repliement et représente, dans le domaine fréquentiel, le signal SOUT fourni par le convertisseur 14 à partir d'un signal carré SIN à une fréquence FIN égale à 10 kHz, la fréquence d'échantillonnage FS étant égale à 48 kHz et la fréquence de coupure FC étant égale à 24 kHz. On retrouve bien une raie à 10 KHz, correspondant à la fréquence fondamentale et qui n'est pas filtrée par le convertisseur 14. Toutefois, l'harmonique 3 (H3) du signal SIN, à 30 kHz, est repliée lors de l'échantillonnage et fournit une raie à 18 kHz atténuée de 70 dB. De même, l'harmonique 5 (H5) du signal SIN qui se trouve à 50 kHz est repliée et fournit une raie à 2 kHz atténuée de 70 dB. De telles raies, qui ne sont pas dues à un défaut de linéarité du convertisseur 14, ne sont pas filtrées par le filtre 16 et se retrouvent donc dans le signal SOUT' fourni au module 18 de détermination du rapport signal sur bruit plus distorsion. La présente invention consiste à attaquer le convertisseur 14 avec un signal carré SIN tel que les harmoniques du signal SOUT se replient exactement sur la fréquence fonda- mentale. De cette façon, après rejet de la fréquence fonda-mentale par le filtre 16, le signal SOUT' comporte uniquement le bruit et les composantes fréquentielles de distorsion introduits par le convertisseur 14. Une fréquence de repliement FOuT est obtenue à partir 15 d'une fréquence FH d'entrée, en déterminant un coefficient k selon la relation suivante : kFS/2 s FH s (k+1)FS/2 On obtient alors la fréquence FOt de repliement de la façon suivante : 20 si k est un entier impair : FOB = (k+l)FS/2-FH (1) si k est un entier pair : FOB = FH-kFS/2 (2) Selon l'invention, la fréquence fondamentale FIN du signal carré SIN fourni au convertisseur 14 est déterminée de sorte que l'harmonique 3 se replie sur la fréquence 25 fondamentale. La relation (1) donne, pour k impair : FIN = (k+1)FS/2 -3FIN soit FIN = (k+1)FS/8 La relation (2) donne, pour k pair : FIN = 3FIN - kFS/2 soir FIN = kFS/4 On retient les solutions pour lesquelles la fréquence 30 FIN est inférieure à la fréquence de coupure Fc=FS/2 du convertisseur 14, c'est-à-dire : FIN = FS/4 ou FIN = FS/2 De façon analogue, on montre que pour FIN = FS/4 et FIN = FS/2, toutes les harmoniques impaires sont repliées sur 35 FIN. Pour un signal SIN carré et périodique dont la fréquence fondamentale est FS/4 ou FS/2, toutes les harmoniques du signal SIN sont repliées par le convertisseur 14 sur la fréquence FIN. Le spectre du signal SOt est donc identique au spectre qui aurait été obtenu en appliquant à l'entrée du convertisseur 14 un signal sinusoïdal de fréquence FIN. En utilisant un signal SIN carré de fréquence FS/4, une raie correspondant à l'harmonique 2, c'est-à-dire à FS/2, peut apparaître due à la distorsion introduite par le conver- tisseur 14. Une telle raie, se trouvant dans la bande utile, n'est pas filtrée par le module de filtrage et de décimation 32. Le signal filtré SOt' contient alors du bruit et la composante d'harmonique 2 due à la distorsion. En outre, les harmoniques paires, dues à la distorsion, d'ordre supérieur à 2 sont repliées sur la fréquence nulle ou sur la fréquence FS/2. En utilisant un signal SIN carré de fréquence FS/2, les raies correspondant à des harmoniques paires dues à la distorsion introduite par le convertisseur 14 ne se trouvent pas dans la bande utile et sont repliées sur la fréquence nulle. Lors de la détermination du signal SINAD, en particulier lors de la détermination de la puissance efficace du signal SOt', la composante à la fréquence nulle n'est généralement pas prise en compte, la puissance efficace étant déterminée à partir du signal SOUT' diminué de sa valeur moyenne. Le signal SINAD est alors représentatif du rapport signal sur bruit du convertisseur 14. En appliquant successivement le signal SIN de fréquence FIN égale à FS/4 et FS/2, on peut déterminer, à partir des valeurs du signal SINAD obtenues, la distorsion introduite par le convertisseur 14. Pour éviter des bruits parasites qui ne seraient pas dus au convertisseur 24 mais à des variations de la fréquence du signal SIN (phénomène généralement appelé jitter) par rapport au signal COM qui commande le fonctionnement du convertisseur 14, il est souhaitable que le signal SIN soit synchrone avec le signal COM. La figure 7 représente un exemple de réalisation dans lequel le module 22 de fourniture du signal de test SIN comprend un module 40 qui fournit un signal d'horloge CLK, carré et périodique à une fréquence élevée, à un diviseur 42 qui divise le signal d'horloge CLK jusqu'à obtenir le signal SIN. Le signal d'horloge CLK est fourni par ailleurs au convertisseur 14 pour l'obtention du signal de commande COM. A titre d'exemple, pour une fréquence d'échantillonnage FS égale à 48 kHz, le signal d'horloge CLK peut être un signal carré de fréquence 12,288 MHz. Le diviseur 42 effectue alors une division par 1024 pour obtenir le signal SIN à une fréquence de 12 KHz. Le signal SIN est alors synchrone avec le signal COM. Les figures 8 et 9 représentent, dans le domaine fréquentiel, les signaux SOUT et SOS' obtenus lorsque le convertisseur 14 a une fréquence d'échantillonnage FS égale à 48 kHz et une fréquence de coupure FC égale à 24 kHz et est attaqué par un signal SIN carré et périodique de fréquence FIN égale à 12 kHz. On remarque que le signal SOt comprend une seule raie à FS/4=12 kHz et, pour le signal Sot', la composante fondamentale à la fréquence FS/4 a été supprimée par le filtre 26. La présente invention a été décrite pour la fourniture d'un signal SIN correspondant à un signal carré périodique de rapport cyclique 0,5. Un tel signal SIN présente l'avantage qu'il peut être très facilement obtenu au moyen de commutateurs reliés à des sources de tension et par division à partir du signal d'horloge utilisé pour la commande du convertisseur. Toutefois, la présente invention peut être mise en oeuvre en utilisant un signal SIN carré et périodique et de rapport cyclique différent de 0,5. En outre, la présente invention peut également être mis en oeuvre en utilisant un signal SIN périodique de forme triangulaire. En effet, de tels signaux ne comportent, dans le domaine fréquentiel, que des harmoniques impaires de la fréquence fondamentale. En choisissant la fréquence FIN de façon adaptée comme cela a été précédemment décrit, le signal Spt obtenu ne comporte également qu'une raie à la fréquence FIN permettant une détermination correcte du rapport signal sur bruit plus distorsion. De façon plus générale, la présente invention peut être mise en oeuvre avec tout signal SIN périodique qui comprend des harmoniques paires et impaires et dont l'obtention est plus simple que l'obtention d'un signal sinusoïdal, et, en particulier, tout signal SIN pouvant être fourni par un circuit pouvant facilement être réalisé de façon intégrée. En effet, pour un tel signal, en fixant la fréquence FIN à FS/2, toutes les harmoniques paires sont repliées sur la fréquence nulle qui n'est pas prise en compte lors de la détermination du signal SINAD. En outre, de façon analogue à ce qui a été décrit précédemment, les harmoniques impaires sont repliées sur la fréquence fondamentale FS/2 et sont donc filtrées par le filtre 16. La présente invention a été décrite pour un convertisseur 14 de type E-o. Toutefois, la présente invention peut être appliquée à tout type de convertisseur qui comprend un étage de filtrage réalisant un filtrage de type passe-bas supprimant le bruit hors bande utile | L'invention concerne un dispositif de test (20) d'un convertisseur analogique-numérique (14) fournissant un signal numérique (SOUT) à une fréquence d'échantillonnage donnée, comprenant un module (22) de fourniture d'un signal de test (SIN) au convertisseur, le signal de test étant un signal périodique comportant des composantes fréquentielles seulement à une fréquence fondamentale et à des harmoniques de la fréquence fondamentale, la fréquence fondamentale étant un multiple du quart de la fréquence d'échantillonnage ; un filtre (16) adapté à recevoir le signal numérique et à rejeter la fréquence fondamentale pour fournir un signal numérique filtré (SOUT') ; et un module (18) adapté à recevoir le signal numérique et le signal numérique filtré et à fournir un signal (SINAD) représentatif du rapport entre les puissances efficaces du signal numérique et du signal numérique filtré. | 1. Dispositif de test (20) d'un convertisseur analogique-numérique (14) fournissant un signal numérique (S0t) à une fréquence d'échantillonnage (FS) donnée, comprenant : un module (22) de fourniture d'un signal de test (SIN) au convertisseur, le signal de test étant un signal périodique comportant des composantes fréquentielles seulement à une fréquence fondamentale (FIN) et à des harmoniques de la fréquence fondamentale, la fréquence fondamentale étant un multiple du quart de la fréquence d'échantillonnage ; un filtre (16) adapté à recevoir le signal numérique et à rejeter la fréquence fondamentale pour fournir un signal numérique filtré (S0') ; et un module (18) adapté à recevoir le signal numérique et le signal numérique filtré et à fournir un signal (SINAD) représentatif du rapport entre les puissances efficaces du signal numérique et du signal numérique filtré. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le module (22) de fourniture du signal de test (SIN) est adapté à fournir un signal comprenant seulement des composantes fré- quentielles à la fréquence fondamentale (FIN) et à des harmoniques impaires de la fréquence fondamentale. 3. Dispositif selon la 1, dans lequel le module (22) de fourniture du signal de test (SIN) est adapté à fournir un signal carré et périodique. 4. Dispositif selon la 1, dans lequel le module (22) de fourniture du signal de test (SIN) est adapté à fournir un signal dont la fréquence fondamentale est égale au quart ou à la moitié de la fréquence d'échantillonnage (FS). 5. Dispositif selon la 1, dans lequel le convertisseur (14) comprend un étage de filtrage (32) équivalent à un filtre passe-bas dont la fréquence de coupure (F0) est égale à la moitié de la fréquence d'échantillonnage (FS). 6. Dispositif selon la 1, dans lequel le convertisseur (14) est du type sigma-delta. 7. Procédé de test d'un convertisseur analogique- numérique (14) fournissant un signal numérique (Sot) à une fréquence d'échantillonnage (FS) donnée, comprenant les étapes suivantes : fournir au convertisseur un signal de test (SIN) correspondant à un signal périodique comportant des composantes fréquentielles seulement à une fréquence fondamentale (FIN) et à des harmoniques, la fréquence fondamentale étant un multiple du quart de la fréquence d'échantillonnage ; filtrer le signal numérique pour rejeter la fréquence fondamentale ; et déterminer le rapport entre les puissances efficaces du signal numérique et du signal numérique filtré (Sot'). 8. Procédé selon la 7, dans lequel le 15 signal de test (SIN) comprend seulement des composantes fréquentielles à la fréquence fondamentale (FIN) et à des harmoniques impaires de la fréquence fondamentale. 9. Procédé selon la 7, dans lequel la fréquence fondamentale (FIN) est égale au quart ou à la moitié 20 de la fréquence d'échantillonnage (FS). 10. Procédé selon la 7, dans lequel le convertisseur (14) réalise un filtrage du signal numérique (Sot) du type passe bas à une fréquence de coupure (F0) égale à la moitié de la fréquence d'échantillonnage (FS). 10 | H,G | H03,G01 | H03M,G01R | H03M 1,G01R 23,G01R 31,H03M 3 | H03M 1/10,G01R 23/20,G01R 31/26,H03M 3/02 |
FR2894833 | A1 | VETEMENT DE PROTECTION ANTIVIRALE AVEC MOYENS DE RESPIRATION | 20,070,622 | Vetement de Protection Antiviral Avec Moyens de Respiration. Le but de cette application est de rendre disponible des moyens de protection a un moindre coif contre le virus H5N1, la grippe aviaire. Cette demande de brevet suit la demande GB 2409 167 A , qui a ete enregistree le 19 decembre 2003 a Londres. Les moyens de protection de cette demande dependent de l'etiologie virale consideree par les recherches entreprises sur le rhume , a Salisbury, U.K. Les infections virales telles que cedes du rhume sont transmises de personne a personne par un contact rapproche, par I'infection de salive aeroportee, qui est le resultat d'exhalation et d'inhalation directes. II parait que I'infection oculaire est possible, et 1'infection dermale, a travers de toutes petites pules. La virulence de ces virus diminue si le virus ne trouve pas un hote peu apres sa dissemination. Un virus qui a adhere a des vetements ou a des surfaces ou a des objets un certain temps est moins susceptible de provoquer une infection. Des incidents d'infection recents concernant le virus H5N1 tors de la manutention des oiseaux concernent sans doute des circonstances d'inhalation de proximite: Sans doute en vue de ces considerations is fabrication de plusieurs millions de masques en coton a ete commandee par plusieurs pays, comme un moyen de protection dans le cas de mutation du virus de la grippe aviaire, provocant une pandemie. Le but de cette demande de brevet est de presenter un moyen de protection plus sir, par l'utilisation d'une enveloppe de protection formee de feuilles de plastique transparentes ou de materiaux similaires, presentees comme un Leger capuchon enveloppant en plastique, ou un capuchon et tunique enveloppants, ou un costume enveloppant consistant en un capuchon, tunique et pantalon , munis des moyens biologiques vitaux Les buts de cette invention de vetements enveloppants avec moyens ameGores de respiration, sont de donner un niveau de protection contre la possibilite dune contamination virale directe pendant une journee de travail, tout en prevoyant un niveau de confort pendant la journee. Les moyens de respiration ameliores sont apportes par une unite de refrigeration pour le nettoyage de Pair qui est respire, qui represente une amelioration de i'invention decrite clans la demande de brevet GB 2 409 167 A, etant ('amelioration de simplification, ('invention amelioree etant depourvue de moyens compliques pour ('elimination de virus par variation de temperature, avec une fonction specifique liriiitee, qui est la protection du virus H5N1 uniquement, par elimination par filtrage uniquement, pendant des *lodes quotidiennes de travail, ('amelioration 2894833 2. etant une simplicite de construction et une economiie de construction et une simplicite de controle energique, depourvue de valves compliquees, et depourvue de plusieurs tubes refroidissant et rechauffant, et depourvue d'un compartiment de rechauffement, 1'unite de refrigeration comportant aussi une bouteille amelioree d'air liquide, I'amelioration etant une simplicite de fonction, avec deux niveaux de controle de debit d'energie par position de fixation de la bouteille, l'amelioration du systeme d'elimination, uniquement par filtrage, exigeant moins d'energie et permettant une amelioration, qui est d'avoir une plus grande autonomie. Les personnes qui ont besoin de la protection virale sont celles qui ne peuvent pas rester clans la securite de leur foyer, mais qui sont obligees de quitter leer foyer pour faire les courses, ou qui doivent se *lacer par le transport public pour se rendre a leur travail, et qui doivent passer la journee clans un lieu de travail, clans la presence de beaucoup de personnes. Quand une personne- est de- retour a son foyer, ii suffira d'essuyer les surfaces e-xterieures des vetements antiviraux avec un chiffon ou une eponge humecte d'antiseptique, avant d'entrer clans le foyer. Comme precaution, les vetements antiviraux peuvent are mis clans un sac qui ferme avec une fermeture eclair. Le port de vetements antiviraux enveloppants exige plusieurs moyens de support. Un moyen de support est un systeme de respiration d'air qui a ete Ste. Un autre moyen de support est un courant d'air, pour emmener de I'air vicie et de I'humidite. Un systeme de circulation de fair est necessaire, de fair frais et filtre etant apporte par le courant d'air, fair vicie etant eject& de I'envel-oppe. Un systeme de refroidissement est egalement necessaire, qui peut titre obtenu par faction du courant d'air, ou par l'unite de refrigeration pour filtration d'air, qui est ici dealt. Pendant une journee de travail, II sera necessaire de prendre de la nourriture, tout en restant protege des virus qui viennent d'etre exhales par d'autres personnes, ce qui implique que seulement la nourriture et les liquides qui ont ete inseres clans I'enveloppe clans un entourage de securite tel que le foyer, peuvent titre consommes , clans I'enveloppe. Ces systemes de support rendus disponibles clans le vetement enveloppant, donnant de la securite et du confort pendant une journee de travail, constituent une partie des ameliorations sur l'invention precedente, et les systemes de support concernant is respiration sont disponibles par run de deux amenagements , ou les deux amenagements ensembles, qui en conjonction avec les arrangements de vetements antiviraux, ici decrits, constituent cette invention, un nouveau moyen de protection contre la grippe aviaire. Un des amenagements est la provision clans I'enveloppe d'au moins deux filtres d'air, indications de dessin 22 et 25, Figure 4, que par leurs positions haute et basse vont produire un courant d'air de bas en haut, qui est induit par des variations thermiques provoquees par la chaleur corporelle, et que, par leur grande surface, va permettre a ['air d'infuser clans ['enveloppe en quantites qui sont suffisantes pour la respiration, le filtre le plus bas admettant danc de fair, tandis que le filtre superieur servant comme sortie de t' air use, d'ou une circulation d'air frais et filtre sera obtenue clans fenveloppe, et en meme temps un systeme de refroidissement. Avec I'usure it serait necessaire . de changer ces filtres, et une prevision pour ceci est le placement d'un cadre dans le plastic du vetement, pouvant recevoir de maniere etanche un cadre qui entoure le filtre, pour que les filtres puissent are changes facilement et rapidement. L'autre arrangement pour is prevision des systemes de respiration est la disposition de quantites d'air liquide, avec un petit systeme portable de refrigeration ou une unite de refrigeration pour le traitement d'air, qui fonctionne en baissant la temperature de Pair ambiant par un ou deux degres centigrade environ seulement, plutot que la fonction dune precedente invention qui prevoit un refroidissement lusqu'a morns soixante degres centigrade, cette economie d'energie constituant une amelioration , qui, avec les autres ameliorations, ont la valeur dune nouvelle invention. L'unite de refrigeration fonctionne avec une petite quantite d'air liquide qui est contenue clans une petite bouteille ou fiole en metal, Pair liquide etant egalement disponible clans des recipients pouvant are installer Bans les Iieux publics, tels que centres commerciaux et Iieux de travail, pour permettre un remplissage facile des fioles d'air liquide L'unite de refrigeration pour traitement d'air, indication de dessin 1, Figures 1,2,3 et 4, et indication 15,Figures 1 et 2, et indication 35, Figure 1, opere par le refroidissement d'un tube ou un compartiment de refroidissement 4, Figure 1, muni de lames de refroidissement positionnees verticalement, et opere par le refroidissement d'un tube ou compartiment pour l'expulsion d'air vicie-, 5, Figure 1, muni de lames de refroidissement verticales, le transfert de chaleur venant de la fiole d'air liquide 15, Figure 1, a ces tubes de refroidissement, en quantite limitee par limitation de conduction. La chaleur est transferee a Pair clans ces tubes par moyen des lames verticales. Tandis que Pair dans le tube pour l'expulsion de Pair 5, Figure 1, se refroidit, son poids relatif augmente , et ii sort du tube et de i'enveloppe en descendant vers Pair ambiant au filtre 22, Figure 1, en traversant un filtre de securite de sortie, ce qui tend a prbvoquer une difference relative de pression. d'air clans I'enveloppe, par rapport a fair. exterieur, ce qui incite de lair ambiant a entrer clans I'enveloppe, par les entrees d'air prevues, et par les entrees des filtres 24, Figures 2 et 4, et 25, Figures 3 et 4, provoquant ainsi une circulation d'air frais et filtre, tandis que le tube de refroidissement pour la circulation de Pair 4, Figure 1, refroidit Pair en circulation pour enlever entierement ou partiellement de la chaleur corporelle. L'unite de refrigeration pour le traitement de Pair et I'enveloppe de protection 14, Figures 1 et 4, remplissent ainsi leurs fonctions de protection par une circulation d'air propre sans l'utilisation d'un dispositif electrique ou mecanique de pompage. Dans une presentation de cette invention, le capuchon, Figures 2 et 3, est indique par indication 27, et I'unite de refrigeration pour le traitement de Pair consiste principalement d'une boite pour tuyaux de refroidissement indication 1, Figures 2 et 3, et une fiole d'air liquide, indication 15, Figure 3, qui sont positionnees sur une poche sous menton 33, Figure 3. La boite pour tuyaux de refroidissement 1, Figure 3, qui est positionnee clans la poche sous menton 33, Figure 3, et de ce fait , a l'interieur de I'enveloppe du capuchon 27, Figures 2 et 3, est fixee a la face interleure de la plaque d'attachement 35, Figure 1, qui est 4. fondue dans le plastic qui est sur la face de la poche sous le menton 33, Figures 2 et 3, tandis que la fiole d'air liquide 15, Figure 3, est fixee dans une position qui est en face de la boite pour compartiments sur la face exterieur de la plaque d'attachement 35, Figure 1. La plaque d'attachement 35, Figure 1, est pourvue sur chacune de ses deux surfaces d'un nombre de boutons qui la traversent, pour la conduction de chaleur , dont chacun s'insere a chaque bout soft clans la boite a tuyaux de refroidissement soft clans la fiole d'air liquide, pour ainsi permettre le transfert d'une quantite convenable de chaleur de !'air liquide au tuyau de refroidissement ou tuyau d'expulsion d'air qui se trouvent dans la bolte de tuyaux. Puisque la fiole d'air liquide est situee a exterieur de I'enveloppe de capuchon et poche de menton, iI est possible d'echanger ou de remplir Ia. fiole d'air liquide 15 Figure 3, sans ouvrir ou enlever les vetements protecteurs, L'invention du capuchon avec tunique se trouve en Figure 4, avec une fermeture de zip 29 Figure 4 pour y joindre un pantalon en plastic, pour en faire un complet. La tunique est pourvue de grandes manches qui se terminent en gants qu'y sont joints de maniere etanche pour y empecher ('entree d'air, afin de permettre des manipulations exterieures. Une poche interieure 28, Figure 4, est surtout pour la provision de la nourriture pour consommation a I'interieur de I'enveloppe pendant une journee de travail. La poche est placee devant la tunique dans une position centrale pour permettre le support de poids par les epaules, et par une ceinture. La fermeture a zip 30, Figure 4, pour I'ouverture de la tunique, est probablement superflue, en vue du volume du vetement une fois les parois gonflees d'air. L'invention avec capuchon et tunique est sans (a poche sous menton. La plaque d'attachement 35, Figure 1, a !aqueile sont attachees la boite de tuyaux 1, Figure 3, et la fiole 15, Figure 3, est soudee ou fondue clans le materiel en plastic, devant la tunique, indication 1, Figures 2 et 3. L' unite de refrigeration pour traitement d'air peut titre une boite de dimensions convenables, telles que vingt centimetres par vingt , avec une epaisseur selon la quantite d'air liquide qui va titre portee. Une quantite portee d'air liquide d'un litre remplirait une fiole de 20 x 20 x 2.5 centimetres, et aurait une epaisseur d'environ 3 centimetres. Des considerations a prendre sont le debit de consommation de fair liquide, le nombre d'heures d'autonomie, et le poids de la quantite d'air liquide qui est portee. Une journee de travail avec le temps pour voyager pourrait durer de dix a douze heures. Selon la quantite d'air qui devrait titre admise a I'enveloppe, et le niveau de refroidissement, la boite de refroidissement 1, Figure 1, aura un compartiment de refroidissement de ('air 4, Figure 1, qui aura une wire d'entree d'air determinee, telle que 20 x 1.3 centimetres, ou 26 centimetres carres, qui conviendra a un debit d'air de quinze litres par minute, et le compartiment de refroidissement d'air aura done une epaisseur d'environ deux centimetres. . Le compartiment d'expulsion d'air 5, Figure 1, dolt avoir une aire d'entree d'air et de sortie qui permettrait une circulation adequate d'air filtre frais, d'au moins quinze litres par minute, soit la quantite requise par une personne active, ce qui implique une aire d'entree d'air d'au moins 20 x 1.3 centimetres, ou 26 centimetres carres. Une aire pour ('entree d'air convenable clans le compartiment pour ('expulsion d'air pourrait done &tre 20 x 4 centimetres, pour la provision de quarante cinq litres d'air par minute, ou 20 x 5 centimetres , pour une circulation de soixante litres par minute. Le niveau de deplacement d'air pourrait titre contralti par le glissement ou le placement d'une longueur de metal ou de plastic qui couvrirait une partie de ('entree ou la sortie d'air pour reduire ou accroitre convenablement le courant d'air. L'epaisseur totale de l'unite de refrigeration pour le traitement de l'air pourrait done &tre d'environ douze centimetres. Le poids de ('unite sera support& par le support 6, figure 1 et Figure 4. Une ceinture 2, Figure 4, va maintenir la position de 1'unite. Ces supports pourraient titre incorpores clans le plastic du capuchon, poche sous menton et la tunique, comme regions renforcees pour support de poids, clans la forme d'un support sur les epaules , sous les bras et autour de la poitrine. L'invention avec capuchon et poche sous menton, aussi bien qu'avec capuchon et tunique, i1 y a une version qui ne comporte pas une unite de refrigeration pour le traitement de ('air. Pour ces versions qui sont demunies de I'unite, le filtre sur la poche sous menton qui permet ('entree d'air d'infusion, indication de dessin 22 Figure 2 et Figure 3, et le filtre pour I'infusion d'air sur la tunique, 22 Figure 4, auront une aire d'entree d'air convenable, telle que 20 x 10 centimetres, ou 200 centimetres carres ou davantage, ayant des filtres d'infusion d'air correspondant pour la sortie de l'air, qui vont permettre fair d'infuser clans I'enveloppe de protection avec un debit de cent vingt litres d'air par minute ou davantage. Le filtre correspondant, de sortie de ('air, 25, Figures 3 et 4, de dimensions 20 x 10 est positionne derriere le capuchon. Lair filtre et frais qui entre par le filtre d'infusion d'air sur la poche sous menton 22, Figures 2 et 3, et par le filtre d'infusion d'air 22, Figure 4, sur la tunique, va titre rechauffe par la chaleur corporeile et s'elever par convection jusqu'a la sortie d'air 25, provoquant ainsi une entree d'air, de maniere qu'une circulation adequate d'air frais et filtre est induite par la tendance naturelle vers I'egalisation des variations de pression d'air. L'invention avec capuchon et la poche sous menton, qui est demunie de ('unite de refrigeration, ainsi que le capuchon avec tunique, seront tres convenables pour les regions ou it ne sera pas possible d'organiser des reseaux d'approvisionnement d'air liquide. L'invention operant par les filtres d'infusion de lair, aura lavantage d'etre peu couteuse, tout en offrant la securite et le contort. . Les deux filtres 22 et 25, Figure 3, et les deux filtres 22 et 25, Figure 4, qui de par leurs dimensions conviennent au passage de fair infuse, se trouvent dans les versions de capuchon et tunique munies de (unite de refrigeration , etant de fonction quand l'unite ne fonctionne pas. [operation de l'unite de refrigeration produira une circulation d'air qui est dans une direction opposee a celle produit par les deux filtres d'air par infusion. Les deux filtres par infusion d'air et les filtres pourvus pour le systeme de I'unite de refrigeration sont equipes sur leurs surfaces exterieures d'une feuille de plastic comme protection contre la pluie. Cette feuille de protection peut are positionnee sur une bordure de plastic surelevee large d'un centimetre et haute d'un or deux centimetres, qui suit le cote superieur horizontal de I'entree ou la sortie de lair, et qui descend chaque cote vertical. Le couvercfe sera ainsi a une distance d'un ou de deux centimetres du filtre. Lair sera disponible au cote horizontal inferieur du filtre, ou fair va quitter le filtre de ce cote. La boite de deux compartiments peut titre fabriquee en plastic, avec du metal pour la conduction de chaleur. Les methodes de construction seront tres rapides, pour produire plusieurs millions d'unites de vetements et unites de refrigeration a peu de frais, dans un grand nombre d'usines et clans plusieurs pays, avant que le virus H5N1 ne mutasse a une forme de la grippe humaine . La fiole d'air liquide sera fabriquee en metal ou un autre materiel convenable. La surface exterieure de la fiole sera couverte d'un materiel pour permettre une manutention. La fiole sera pourvue d'un bouchon maintenu en position fermee par un ressort, indication 19, Figure 1, et munie aussi d'une valve pour la pression d'air. Plusieurs millions de fioles peuvent titre rendues disponibles par des centres de production d'air liquide, et par des machines pour remplissage a haute vitesse. Les centres de production d'air liquide vont remplir des recipients insoles de capacites convenables, cornpte tenu de leur poids, tels que dix litres, et des containeurs munis de roues pour le transport, de plusieurs tonnes, munis de bouchons a ressorts et de valves de pression d'air, et des robinets de distribution, pour des remplissages faciles par le public. Les recipients et les containers seront disposes en nombres convenables sur les places publiques et clans les Iieux de travail , pour remplissage facile. Quand une boite pour tuyaux, 1 Figure 1, est fixee sur une plaque d'attachement 35, Figure 1, qui est soude clans le plastic d'une poche sous menton ou soude clans le plastic d'une tunique, un nombre de boutons pour la conduction de chaleur, , qui traversent la plaque, seront inseres clans un nombre de trous de reception 9, Figure 1, qui se trouvent sur la bone de tuyaux et sur la fiole d'air liquide, 18, Figure 1. Une quantite convenable de chaleur venant de la fiole d'air liquide 15, Figure 1, sera conduite a travers Ies boutons de conduction et le longue des canaux de conduction de chaleur 3, Figure 1, jusqu'au tuyau ou compartiment pour I'expulsion d'air 5, Figure 1, et jusqu'au tuyau ou compartiment pour le refroidissement d'air 4, Figure 1. . La fiole d'air liquide, 15, Figure 1, est pourvue de deux lots de trous de reception, un lot sur chaque cote de la fiole. Certains des trous de reception sur I'un des deux cotes de la fiole contiennent une rondelle pour I'insolation de la chaleur, et ces rondelles vont reduir-e ou empecher la quantite de chaleur qui peut titre conduite a travers Ies boutons de conduction de chaleur qui traversent la plaque d'attachement 35, Figure 1. La quantite de chaleur qui passe de la fiole d'air liquide 15, Figure 1, a Ia boite de tuyaux 1, Figure 1, est done contrlee, soft en inserant le cote a haute energie de la fiole, 16 Figure 1, clans la plaque d'attachement 35, Figure 1, soft en inserant le cote basse energie de la fiole, 17, Figure 1. Les moyens de fixation de la fiole 15, Figure 1, a la plaque d'attachement 35, Figure 1, tels que par tiges filtrees et ecrous, pourraient titre arranges de maniere quill y ait deux positions de fixation, une position rapprochee pour l'operation de l'unite, et clans I'autre position, ou 1a fiole est un peu ecartee de Ia plaque d'attachement, les boutons de conduction de la chaleur ne seront pas inseree clans la fiole d'air liquide, et ainsi la chaleur ne sera pas conduite par Ies boutons aux canaux de conduction 3, Figure 1, et ainsi l'unite de refrigeration ne sera pas en operation, et la chaleur sera conservee clans la fiole d'air liquide. Le capuchon, indication 27, Figures 2 et 4, et la poche sous menton 33, Figures 2 et 3, et le complet de capuchon, tunique et pantalon, Figure 4, peuvent consister en deux feuilles de plastic transparent , soudees ensembles a leurs bordures, qui peuvent are gonflees d'air en soufflant par un petit tube muni d'un bouchon, ou avec un soufflet, de maniere que les deux feuilles de plastic soient tenues , l'une et l'autre, a une distance entre elles d'environ un centimetre, pour en obtenir des parois rigides, du capuchon et de la tunique, pour obtenir un volume interieur, de la place interieure et la possibilite de mouvements du corps clans 1'enveloppe, en obtenant ainsi une fibre circulation d'air a i'interieur de I'enveloppe, pour le capuchon, et pour le capuchon avec la tunique. La tunique sera munie d'une bande ou ceinture qui sera serree autour de la taille, pour que la tunique soft etanche, au-dessus la fermeture 29, Figure 4. La fermeture horizontal 29, Figure 1, sera couverts d'une etoffe adhesive pour conferer de I'etancheite, ainsi que la fermeture verticale 30, si elle est placee, mais elle ne semble pas necessaire du fait du volume interieur de I'enveloppe. Quand fl n'y a pas d'acces viral direct aux yeux , la peau, et les voles de respiration, une etancheite partielle semble are suffisante. L'invention avec capuchon et poche sous menton 27, Figures 2 et 3, peut titre mise sur le corps par ['inflation des feuilles de plastic, pour obtenir un volume interieur du capuchon. Le capuchon est mis sur la tete, avec la poche sous menton sur la poitrine. Le poids de la poche avec son contenu pourrait titre d'environ quatre kilogrammes. Ce poids est supporte par la nuque et par les epaules, par moyen d'un renforcement du plastic formant I'enveloppe, ou par moyen de supports, indications 3 et 6, Figure 1. Quand le capuchon est sur la tete, le fiftre d'air a infusion 25, Figure 3, sera derriere la nuque et la tete.11 est probable que les filtres pour la prise d'air 24, Figure 2, pour une prise . d'air vers le capuchon et vers les tuyaux de refroidissement 7 et 8, Figure 1, ne soient pas requis, puisque le filtre d'air a infusion 25, Figure 3, pourrait apporter un debit d'air adequat. Les feuilles de plastic du capuchon vont descendent jusqu'aux epaules, pour couvrir une partie de la poitrine et du dos, de maniere qu'une echarpe 26, Figure 3, qui fait partie de cette extension du plastic , pourrait entourer la nuque, pour empecher que fair entre librement clans le capuchon. Un haut niveau d'etancheite n'est pas necessaire, puisqu'iI s'agit principalement de proteger les yeux et les voies respiratoires du contact d'un virus venant directement d'une autre personne. L'extension de plastic jusqu'aux epaules peut titre couvert en partie d'etoffe adhesive, ainsi que I'echarpe, de sorte que quand les deux etoffes adhesives sont en contact, l'echarpe va tenir sa position dune maniere convenable. Une presentation de ['invention, avec la version de capuchon et poche sous menton, Figures 2 et 3, et la presentation avec la version de capuchon. et tunique, Figure 4, ne seront pas pourvues d'une unite de refrigeration pour traitement de l'air, et le prix de ces versions sera aussi bas que possible. Pour ces versions le systeme de circulation d'air sera pourvu de deux filtres d'infusion d'air, iindications 22 et 25, Figure 4, en ce qui concerne le capuchon et tunique, et indication 22, Figures 2 et 3, et indication 25, Figure 3, en ce qui concerne la version avec capuchon et poche sous menton. Une poche 23, Figure 2, pour nourriture , est situee clans la poche 33, Figure 2. Cette poche n'est pas ouverte a ['air ambiant. La nourriture peut titre manipulee et consommee avec ('utilisation de deux manches qui font partie de la poche sous menton, qui s'etendent des cotes de la poche sous menton jusqu'a l'interieur de la poche, les manches se terminant en gants. On peut inserer [es mains clans les manches et dams [es gants, pour manipuler la nourriture , qui sera portee clans le capuchon pour consommation, sans exposition a !'air ambiant. Une poche pour nourriture 28, Figure 4, est situee a !'interieur de la tunique, Figure 4. L'unite de refrigeration pour traitement d'air, indication 1, Figures 2,3, et 4, est fixee sur !a plaque d'attachement 35, Figure 1, qui est soudee clans le plastic de la poche sous menton 33, Figures 2 et 3, ainsi que sur la tunique, indication 1, Figure 4. Quand les parois des feuilles de plastic doublees du capuchon avec tunique sont gonflees d'air, [a tunique devrait titre volumineuse, et ainsi, la fermeture verticale 30, Figure 4, qui pourrait titre prevue pour ouvrir la tunique, ne serait pas necessaire, pour mettre ce vetement. Quand une unite de refrigeration pour traitement d'air 1 et 15, Figure 3, qui se trouve a 1'interieur du capuchon 27 avec poche sous mentors 33, Figure 3, ou a ['interieur du capuchon avec la tunique, Figure 4, dolt titre mise en service, la fiole d'air liquide sera desserree de sa position non operationnelle sur la plaque d'attachement 35, Figure 1, et un lot de trous de reception pour les boutons de transfert de chaleur, 18, Figure 1, qui se trouvent soft sur le cote . de basse energie de la fiore, 17, Figure 1, ou sur la cote de haute energie 16, Figure 1, sera engage ou inserees sur les boutons de transfert de chaleur qui traversent la plaque d'attachement 35, Figure 1. tine quantite de chaleur convenable sera conduite de la fiofe d'air liquide le long des canaux de conduction de chaleur 3, Figure 1, jusqu'au tuyau ou compartiment pour ('expulsion de fair vide, 5, Figure 1, et jusqu'au tuyau ou compartiment de refroidissement d'air 4, Figure 1. Lair clans le tuyau pour ('expulsion de I' air vicie deviendra lourd et descendra par le conduit souple ou rigide 12, Figures 1 et 4, et par le nitre de securite 13 jusqu'a la sortie de l'enveloppe, a cote du filtre d'air a infusion 22, Figure 4. Tandis que Pair vicie s'en va du tuyau d'expulsion d'air, 5, Figure 1, la pression de fair a Pinterieur du capuchon aura une tendance a diminuer, et ainsi de Pair frais va entrer dans le capuchon par le filtre 25, Figures 3 et 4 ; etant probablement superflus les filtres 24, Figures 2 et 4. tine circulation d'air frais et filtre est ainsi pourvu dans le capuchon et clans la tunique. Lair clans le tuyau ou le compartiment de refroidissement 4, Figure 1, va egalement se refroidir et quitter le tuyau, mais cet air refroidi va rester a I'interieur de I'enveloppe protectrice . Ce refroidissement et descente va amener Pair qui est clans le capuchon ou la tunique a entrer dans le tuyau ou compartiment 4, Figure 1, pour ere refroidi de nouveau, de maniere que le capuchon et le capuchon avec la tunique soient pourvus dune circulation d'air refroidi. 11 se peut que le pantalon en plastic soft necessaire seulement pour raisons particulieres, telles que pour travailleurs avec animaux, et travailleurs des hopitaux, et les travailleurs clans les champs de riz. Le pantalon pourrait s'attacher a la tunique par la fermeture a zip 29, Figure 4. 11 nest pas necessaire que la fermeture soft parfaitement etanche, puisque seulement le contact viral direct serait dangereux. La fermeture pourrait are couverte par une ceinture de plastic, tenue en place par de I'etoffe adhesive. La tunique devrait titre serree par une ceinture autour de la taille pour empecher une entree directe clans la tunique d'un virus aeroporte. Des semelles ou bottes en plastic 31, Figure 4, seront soudees au pantalon, et les semelles peuvent titre tenues sur des chaussures ordinaires par les supports 32, Figure 4. Liste d'lndications des Dessins, 1. Figures 1,2,4, Boite de deux Tuyaux 2 Figure 1. Support sur la Poitrine 3. Figure 1. Canaux de Conduction de Chaleur. 4. Figure 1. Tuyau de Refroidissement d'air. 5. Figure 1. Tuyaud'Expulsion d'Air Vide. 6. Figures 1, 4. Support de Nuque pour I'Unite de Refrigeration. 7. Figure 1. Entree d'Air Pour Tuyau de Refrigeration d'Air. 8. Figure 1. Entree d'Air pour. Tuyau d'Expulsion d'Air. 9. Figure 1. Trou de reception pour bouton d'lnsertion. 10. Figure 1. Sortie d' Air du Tuyau de Refroidissement. 12. Figure 1.,. 4. Conduit pour Air Expulse.. 13. Figures 1, 4. Sortie d'Air par Vetement. 14. Figures 1, 4. Vetement Antiviral 15. Figures 1,3. Fiole d'Air Liquide. 16. Figure 1. Cote de la Fiole Haute Energie. 17. Figure 1. Cote de la fiole Basse Energie. 18. Figure 1. Trou de Reception de Bouton d'Insertion. 19. Figure 1. Bouchon de Remplissage a Ressort de la Fiole. 20. Figure 1, Valve de Pression d'Air de la Fiole d'Air Liquide. 21. Figure 1, Bordure de la Boite deTuyaux. 22. Figures 1, 2, 3. Fltre de Securite d'air Vide et Filtre a infusion d'Air 23. Figures 2, 3. Poche pour Nourriture. 24. Figures 2, 4. Filtres a I' Entree d'Air Ambiant. 25. Figures 3,4. Filtre a Infusion d'Air. 26. Figure 2. Echarpe Etanche. 27. Figures 2, 3, 4. Capuchon en Plastic. 28. Figure 4. Poche de Nourriture en la Tunique. 29. Figure 4. Fermeture a Zip pour Tunique et Pantalon . 30. Figure 4. Fermeture Verticale sur Tunique. 31. Figure 4. Semelles en Plastic . 32. Figure 4. Supports pour tenir chaussures. 33. Figures 2,3. Poche sur Menton. 35. Figure 1. Plaque d'Attachernent pour Boite de Tuyaux Et Fiole d'air liquide | Améliorations pour vêtements de protection antiviral, et pour moyens de respiration, les vêtements de protection antivirale prenant la forme d'une enveloppe en feuilles de plastic transparent, munis de moyens de respiration, ayant un grand volume intérieur obtenu par gonflement d'air dans des parois doublées, pour offrir protection avec confort contre le virus H1 N5 pendant une journée de travail.Les vêtements (27,14) prennent la forme d'un capuchon combiné avec une poche sous le menton (27) ou combiné avec une tunique, ou un complet de capuchon, tunique et pantalon(14).Un des deux systèmes de respiration consiste en filtres chimiques d'air, à infusion d'air,(22,25) dont le positionnement l'un plus haut que l'autre provoque une circulation d'air frais adéquate, par effets de convection de chaleur corporelle.L'autre système de respiration est pourvu par une unité de réfrigération et traitement d'air, qui consiste en une plaque d'attachement (35) soudée dans le plastic du vêtement, sur laquelle est attachée, à l'intérieur de vêtement, une boîte de tuyaux ou compartiments (1), dont un compartiment d'expulsion d'air vicié et humide (5), l'air étant expulsé en refroidissant par l'effet de gravité, ce qui provoque une entrée d'air frais dans l'enveloppe et une circulation d'air respirable, en passant par un filtre chimique (25); et un autre compartiment, de refroidissement d'air (4), l'air coulant de ce compartiment en étant refroidit, sans quitter l'enveloppe (14), l'air étant remplacé dans le compartiment par l'air dans l'enveloppe, résultant en une circulation d'air refroidit qui diminue de la chaleur corporelle.Une fiole d'air liquide (15) est attachée sur le côté extérieur de la plaque d'attachement, et la chaleur de l'air liquide est conduite aux compartiments de refroidissement d'air (4,5,) dans la boîte de tuyaux ou boîte de compartiments (1), pour opérer le système. | 1. Vetement de protection antivirale caracterise en ce qu'il comprend : une enveloppe formant capuchon (27), poche sous menton (33), tunique et pantalon constituee de deux feuilles plastiques transparentes, soudees a leurs bordures et gonflees d'air , des moyens de respiration d'air frais, des moyens de filtrage d'air, des moyens de traitement et de circulation d'air ; 2. Vetement de protection antivirale selon la 1 caracterise en ce que es moyens de traitement et de circulation d'air sont agences dans la poche sous menton et comprennent deux filtres d'air (22,25,) dont les dimensions sont adaptees au debit d'air respire, un filtre (22), en position basse servant a ('entree de ('air et un filtre (25) en position haute servant a ('expulsion de ('air remontant par convexion sous I'effet du rechauffement par la chaleur corporelle ; 3. Vetement de protection antivirale selon la 2 caracterise en ce que les filtres d'air sont recus de maniere etanche sur des cadres inseres dans 1 5 I'enveloppe plastique. 4. Vetement de protection antivirale selon la 1 caracterise en ce que es moyens de traitement et de circulation d'air sont agences dans la poche sous menton et comprennent une plaque d'attachement (35 ) soudee dans ('enveloppe plastique et presentant une face interieure sur laquelle est fixee une boite (1) et 20 une face exterieure sur laquelle est fixee une fiole d'air liquide (15) ; 5. Vetement de protection antivirale selon la 1 caracterise en ce que a plaque d'attachement est pourvue sur chaque face de boutons et canaux de transfert thermique entre la fiole d'air liquide (15) et la boite (1) ; 12. 6. Vetement de protection antivirale selon la 4 caracterise en ce que la boite (1) est munie : d'un tube ou compartiment de refroidissement (4) muni de lames verticales et enlevant totalement ou partiellement la chaleur corporelle, I'air refroidi circulant par gravite en restant dans I'enveloppe plastique, et d'un tube ou compartiment d'expulsion d'air (5), muni de lames verticales, I'air expulse sortant de I'enveloppe plastique par gravite en traversant des filtres de securite, la difference de pression relative entrainant I'entree d'air frais a travers les filtres d'entree, la dimension des tubes ou compartiments etant adaptee a la circulation d'air ainsi creee ; 7. Vetement de protection antivirale selon la 5 caracterise en ce que le tube ou compartiment de refroidissement (4) et le tube ou compartiment d'expulsion (5) sont munis de lames verticales ; 8. Vetement de protection antivirale selon la 1 caracterise en ce que 1 5 la poche sous menton est munie de manches se terminant par des gants pour manipuler la nourriture pollee a I'interieur de la poche sous menton, ainsi que la tunique pour touter manipulations ; 9. Vetement de protection antivirale selon la 1 caracterise en ce que Ia tunique est munie d'une bande ou ceinture de fermeture etanche serree a la taille ; 20 10. Vetement de protection antivirale selon la 1 caracterise en ce que le pantalon est soude a des semelles ou bottes plastiques (31) portees sur des chaussures a ('aide de supports (32). | A | A62,A41 | A62B,A41D | A62B 17,A41D 13 | A62B 17/00,A41D 13/002 |
FR2892570 | A1 | DISPOSITIF POUR LOCALISER UNE AIGUILLE BLOQUEE DANS UN CONDUIT OU GAINE ELECTRIQUE | 20,070,427 | -10 ZG 3 La présente invention concerne un dispositif pour localiser une aiguille d'électricien qui rencontre des difficultés ou obstacle dans un conduit ou gaine électrique. L'aiguille est un outille traditionnellement utiliser par des électriciens, elle est munie d'une tête chercheuse qui permet de s'infiltrer dans des conduits ou gaine électriques et qui permet de tirer tous câbles conducteurs. Exemple : -fils électriques - fils téléphonique/TV - câble de fibre optique Lorsque l'électricien se trouve sur un chantier de rénovation et qu'il doit appliquer une mise en sécurité, il doit changer et mettre aux normes tous les fils électrique. Or les règlementations des syndics de copropriété ne délivrent aucune autorisation a l'entreprise pour procéder a des travaux de saignes et d'encastrements dans les murs. Ce qui ne laisse pas le choix a l'électricien qui doit utiliser les conduits ou gaines existants. Sur 90% de ce type de rénovation, les électriciens constatent que les conduits ou gaines sont bloquée soit bouchée, ne permettant plus à l'aiguille de continuer dans son cheminement. Il arrive même que sur des chantiers de construction, dans une installation d'équipement électrique neuve, fréquemment l'électricien rencontre ce même type de difficulté. Exemple : Une gaine passant dans le sol, par-dessus celle-ci une chape en ciment est coulée, il se peut alors que par défaut la gaine soit pincée par le poids de la chape et empêche le cheminement de l'aiguille. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Il comporte en effet, selon une première caractéristique un capteur de proximité intégrable a l'intérieur de la tête chercheuse de l'aiguille permettant a l'électricien de localiser la proximité exacte de la tête chercheuse bloquée dans le conduit ou gaine, a l'aide d'un boîtier électronique qui émettrait un signal sonore précisément a l'endroit exacte de la tête chercheuse. Ce qui permet à l'électricien de creuser précisément sur la surface cible par le boîtier électronique et de débloquer le passage afin de permettre à l'aiguille son cheminement. Cette invention permet a l'électricien de résoudre des difficultés très rapidement ce qui éviterai d'engendrer des dégâts (saignes, reboucher les saignes) et de gagner du temps. En référence a ces dessins, le dispositif comporte un boîtier électronique (1) équipe d'une lame métallique (2) sur l'une des faces latérales du boîtier (1) qui localise le capteur de proximité (4) a l'aide d'un signal sonore (3) et qui serait manipulée a peut prêt a 5 cm du mur, plafond ou sol, jusqu'à localiser le capteur de proximité (4) intègre dans la tête chercheuse (5) de l'aiguille (6) L'énergie (7) fournie pour le boîtier (1) peut être alimentée par une batterie 12 ou 24 volts. Selon la consommation de l'appareil. i | L'invention concerne un dispositif permettant de localiser une aiguille (6) bloquer dans un conduit ou gaine électrique qui rencontre un obstacle soit qui serrait bloquée, ce qui empêche de passer les fils électriques.Ce dispositif est constituée d'un capteur de proximité (4) intègre dans la tête chercheuse (5) de l'aiguille (6) localiser par un boîtier électronique (1) qui permet de situer l'emplacement exacte de la tête chercheuse (5) bloquée dans un conduit ou gaine électrique scellée dans un mur, sol ou plafond.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destinée a la localisation précise des aiguilles bloquer dans les conduits ou gaines électrique. | 1) Dispositif pour localiser une aiguille bloquée dans un conduit ou gaine électrique caractérisé par un capteur de proximité (4) intégrable à l'intérieur d'une tête chercheuse d'aiguille (5) et un boîtier électronique (1) destinée à émettre un signal sonore à l'approche du capteur . | H | H02 | H02G | H02G 1 | H02G 1/06 |
FR2896814 | A1 | PROCEDE D'OBTURATION D'UNE LAME POUR LA REALISATION D'UN RIDEAU FLOTTANT DECOUPE ET LAME AINSI OBTENUE | 20,070,803 | La présente invention concerne un procédé d'obturation d'une lame pour la réalisation d'un rideau flottant découpé. L'invention couvre aussi la lame flottante ainsi obtenue, le rideau réalisé à partir de ces lames ainsi que l'obturateur nécessaire à la mise en oeuvre du procédé. Dans le domaine des protections pour piscines, il existe plusieurs moyens pour assurer la sécurité d'une part et pour conserver une isolation de l'eau qui y est contenue d'autre part. Ainsi on peut trouver des rideaux flottants souples mais ils ont une résistance mécanique limitée, ils assurent une sécurité également limitée car les bords peuvent se plier sous une charge. Un moyen adapté et de qualité est la mise en place d'un rideau rigide, constitué de lames articulées de sorte à permettre un enroulement à une extrémité de la piscine. Ce rideau rigide est généralement constitué de lames en matière plastique, creuses. Les profilés présentent des sections avec des nervures internes longitudinales de sorte à les rendre suffisamment rigides. Ainsi la section montre au moins un logement mais généralement plusieurs logements délimités par lesdites nervures. La matière dont sont constituées ces lames a une densité inférieure à celle de l'eau mais il est nécessaire de renforcer cette flottabilité et à cet effet, ces lames doivent être obturées aux extrémités pour éviter la pénétration d'eau. De fait, lorsque les lames sont à section droite, pour un bassin de forme carrée ou rectangulaire, il est prévu un bouchon d'extrémité qui est généralement emboîté et collé en saillie sur chaque extrémité. Par contre, on sait aussi qu'une piscine dispose généralement d'un escalier, d'une échelle ou d'autres accessoires qu'il est nécessaire d'éviter, engendrant alors des découpes des lames. Ces découpes ne sont pas nécessairement rectilignes et même la tendance serait plutôt de réaliser des courbes. Dans les angles d'un bassin, il est prévu, quasiment systématiquement, des découpes suivant des profils arrondis. Il se pose alors le problème d'obturer ces extrémités de lames découpées. La pose de bouchons est impossible du fait des courbures différentes d'une lame à l'autre. Il faudrait autant de forme de bouchons que de courbures. Une autre solution consiste à prévoir des bouchons souples aptes à se courber mais la solution industrielle n'est pas satisfaisante et encore moins pour la sûreté vis-à-vis de l'utilisateur. Aussi la solution actuelle retenue consiste à ménager des cordons de matériau polymère introduit dans la lame sur une longueur suffisante, une fois les lames découpées. Néanmoins, on constate que la finition n'est absolument pas satisfaisante pour un produit de qualité qu'est un rideau rigide de piscine. De plus la réalisation reste liée au savoir-faire de l'opérateur et la reproductibilité reste très difficile. La présente invention propose un procédé d'obturation d'une lame pour la réalisation d'un rideau flottant découpé utilisable notamment pour couvrir une piscine qui est industriel, reproductible, fiable et qui permet de conserver un parfait esthétisme au produit. De plus, le produit obtenu par ce procédé permet un ajustement sur site par le poseur. L'invention couvre la lame ainsi obtenue, le rideau constitué de ces lames ainsi que l'obturateur nécessaire pour la mise en oeuvre du procédé. Le procédé est décrit en détail selon un mode de réalisation de base et selon des variantes perfectionnées, la description étant illustrée par des dessins annexés 5 sur lesquels les différentes figures représentent : -figure 1 : une vue en perspective d'une piscine avec son rideau flottant en cours de mise en place. - figure 2 : une vue en perspective d'une lame découpée, - figure 3 : une vue en coupe médiane d'une lame découpée et obturée selon 10 un premier mode de réalisation, - figure 4 : une vue en coupe médiane d'une lame découpée et obturée selon un deuxième mode de réalisation, - figures 5A à 5E : des vues en perspective de la succession d'étapes du procédé de réalisation d'une lame découpée et obturée selon un troisième 15 mode de réalisation, - figure 6 : une vue en coupe longitudinale de dessus d'une lame obturée selon le procédé de la présente invention et découpée. - figure 7 : vue en élévation latérale d'un bloc d'obturateurs nécessaires à la mise en oeuvre du procédé. 20 Sur la figure 1, on a représenté un bassin 10 de piscine avec un rideau 12 de piscine destiné à en couvrir la surface lorsqu'elle n'est pas en service. Comme représenté, ce rideau comprend des découpes 14-1 arrondies en angle de sorte à ne pas dégrader le liner dans les angles ou le revêtement. De plus, sur le côté transversal avant dans le sens du déroulement figuré par la 25 flèche, il est ménagé une découpe 14-2 arrondie également qui est prévue pour coopérer avec un escalier 16 agencé au bord du bassin. Le rideau 12 comprend des lames 18 articulées entre elles pour permettre un enroulement en extrémité de bassin sur un enrouleur 20. Ces lames sont généralement en polymère rigide tel que du PVC (polychlorure de vinyl) et une section est représentée sur la figure 2. Cette section comprend deux faces supérieure 22 et inférieure 24 ainsi que des entretoises 26 verticales, délimitant des canaux CA en l'occurrence 3 canaux. Il est aussi prévu des articulations, également venues de moulage avec chacune des lames, sur les bords longitudinaux. Ces articulations sont de type connu et ne font pas l'objet de la présente demande, elles ne sont donc pas décrites mais seulement mentionnées. La face supérieure de chaque lame est avantageusement munie d'une déformation 28 formant une nervure de raidissement, ceci de façon connue. Ces lames 28 sont donc creuses et la matière utilisée ne permet pas d'atteindre une flottabilité suffisante. Il faut donc assurer une obturation de ces lames, ce qui est simple dans le cas des coupes rectilignes d'extrémité de lames. Par contre, la difficulté de réalisation des obturations des extrémités des lames dans les parties courbes est surmontée par la mise en oeuvre du procédé selon la présente invention qui est maintenant décrit en regard de la figure 3, illustrant un premier mode de mise en oeuvre. Sur cette figure 3, la lame 18 avec sa face supérieure 22 et sa face inférieure 24 est découpée de façon curviligne ce qui fait apparaître une partie AP de lame en arrière plan, la coupe étant réalisée de façon médiane suivant une ligne de coupe C-C longitudinale médiane, représentée sur la figure 2. Le procédé dans sa première variante consiste à placer un obturateur 30 en mousse dans chacun des canaux CA limités par la face supérieure, la face inférieure et les entretoises. Cet obturateur en mousse est avantageusement de profil conjugué de celui du canal de sorte à l'obturer complètement. En se reportant à la figure 7, on trouve un bloc 32 de mousse dans lequel sont découpés les trois obturateurs 30-1, 30-2 et 30-3, chacun avec son profil dans le cas concerné. La découpe est de préférence réalisée au jet d'eau pour disposer d'une coupe 5 franche. La mousse est de densité adaptée pour que, après introduction, les efforts radiaux de rappel élastique de chaque obturateur soient suffisants pour maintenir en place ledit obturateur. Chaque obturateur est placé dans le canal concerné. 10 bans une seconde étape, le volume V à profil curviligne délimité par la découpe est comblée de matière 34 polymérisable, matière qui est arasée au profil de la découpe dans une troisième étape. Si ce mode de réalisation permet de bien combler et d'obtenir une étanchéité suffisante, il n'en reste pas moins que durant l'étape d'arasement, la matière 15 polymère ne confère pas nécessairement un bon état de surface. Dans une première variante de réalisation, il est prévu en accord avec la représentation de la figure 4 d'introduire une étape supplémentaire. Ainsi le procédé consiste à introduire un premier obturateur, assez profondément dans le canal, à combler partiellement le volume disponible avec de 20 la matière 34 polymérisable et à introduire complètement un second obturateur 30 dans le canal, de façon préférentielle avant la polymérisation de la matière polymérisable. Dans ce cas, le second obturateur est maintenu en place par la matière polymérisable qui agit comme adhésif par sa face en contact avec ladite matière. 25 L'état de surface, vu de l'extérieur, par la tranche est tout à fait adapté puisque c'est celui du second obturateur en mousse. Pour améliorer encore le procédé, selon un troisième mode de mise en oeuvre, le procédé d'obturation d'une lame 18 consiste, pour chacun des canaux en la succession des étapes suivantes : - introduction d'un premier obturateur 30 dans le canal CA, à une distance p du bord libre de la lame, figure 5A, 5B - injection d'un volume donnée de matière 34 polymérisable, figure 5C - introduction d'un second obturateur 30 jusqu'à venir au contact de la matière 34 polymérisable, avant polymérisation, figure 5D, et - déplacement de l'ensemble des deux obturateurs 30 et de la matière 34 polymérisable, avant polymérisation, de sorte à conduire le premier obturateur à une distance P du bord libre, supérieure à p, figure 5E et figure 6. Dans ce mode de réalisation, on obtient ainsi une obturation de très grande qualité car la matière 34 polymérisable, lors du déplacement, libère une mince couche de matière qui assure une liaison forte du second obturateur avec les parois du canal. De plus, la matière polymérisable est comprimée entre les deux obturateurs et cette matière est surtout pressée par le second obturateur avant de pousser le premier obturateur, ce qui provoque des efforts radiaux dans la matière polymérisable qui vient bien au contact des parois du canal CA. Le bouchon de matière 34 polymérisable génère à son tour une parfaite obturation. Enfin, le second obturateur 30 étant repoussé plus profondément devient difficilement visible sauf à vraiment regarder sur la tranche de la lame, en profondeur. De dessus, par contre, une fois posé sur l'eau le rideau constitué de lames obturées selon le troisième mode de réalisation ne montre que la tranche de la lame découpée de façon franche, sans laisser apparaître les obturateurs et la matière polymérisable. Suivant les besoins et les applications, le procédé d'obturation selon l'invention peut être mis en oeuvre avant découpe de la lame ou la lame peut être découpée puis obturée dans chacun de ses canaux. Ceci dépend essentiellement du profil de la courbure. En effet, sur certaines lames, la courbure est faible, c'est-à-dire qu'elle est quasiment transversale ce qui permet de réaliser par exemple la mise en oeuvre du troisième mode de mise en oeuvre du procédé avant découpe. Il suffit pour cela de prévoir une distance P finale qui soit adaptée pour que la découpe ne vienne pas tailler l'obturateur. Par contre dans certains autres cas, pour les dernières lames par exemple, la courbure se prolonge suivant une grande distance le long d'un des bords longitudinaux. Il est alors préférable de rapporter les obturateurs après découpe et de mettre en oeuvre le procédé après découpe. On peut aussi noter un avantage pour le poseur c'est à dire sur site lors de la mise en place, celui de pouvoir ajuster les dimensions des découpes. En effet, la construction bâtie peut être avec des tolérances trop importantes et surtout il peut subsister des défauts de parallélisme qui font que le poseur est amener à rectifier les coupes. Ceci reste possible dans le dernier mode de réalisation dans lequel l'obturation est en retrait. En effet, une découpe supplémentaire ne porte pas atteinte à l'étanchéité. Concernant les lames, les obturateurs étant intégrés dans les canaux, ils n'assurent plus les blocages en translation des lames les unes par rapport aux autres tout en laissant la possibilité d'articulation des lames. Aussi, dans le cas de la mise en oeuvre du procédé selon la présente invention, il est nécessaire de prévoir l'introduction d'une vis ou de tout autre moyen de blocage en translation d'une lame par rapport à une autre, laissant l'articulation possible | L'objet de l'invention est un procédé d'obturation d'une lame de rideau flottant de piscine comprenant au moins un canal, ladite lame ayant été découpée suivant un profil courbe, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :- réalisation d'un obturateur (30) au profil du canal,- mise en place dudit obturateur (30) dans ledit canal à distance du bord libre de sorte à générer un volume libre,- comblement du volume libre ainsi créé avec de la matière polymérisable, arasement du bord avant et/ou après la polymérisation.L'invention couvre aussi une lame obtenue par le procédé et un rideau composé de ces lames. | 1. Procédé d'obturation d'une lame (12) de rideau flottant de piscine comprenant au moins un canal CA, ladite lame ayant été découpée suivant un profil courbe, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : -réalisation d'un obturateur (30) au profil du canal CA, - mise en place dudit obturateur (30) dans ledit canal CA à distance du bord libre de sorte à générer un volume libre, comblement du volume libre ainsi créé avec de la matière polymérisable, - arasement de la matière polymérisable au profil de la découpe. 2. Procédé d'obturation d'une lame (12) de rideau flottant de piscine comprenant au moins un canal CA, ladite lame ayant été découpée suivant un profil courbe, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : -réalisation d'un premier et d'un second obturateurs (30) au profil du canal CA, mise en place dudit premier obturateur (30) dans ledit canal CA à distance du bord libre découpé de sorte à générer un volume libre, injection d'un volume donné de matière (34) polymérisable, mise en place d'un second obturateur (30) avant la polymérisation de la matière polymérisable dans le canal, sans saillie. 3. Procédé d'obturation d'une lame (12) de rideau flottant de piscine 20 comprenant au moins un canal CA, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - réalisation d'un premier et d'un second obturateurs (30) au profil du canal CA, - mise en place dudit premier obturateur (30) dans ledit canal CA à une 25 distance p du bord libre de sorte à générer un volume libre,injection d'un volume donné de matière (34) polymérisable, - mise en place d'un second obturateur (30) avant la polymérisation de la matière polymérisable dans le canal, et - déplacement de l'ensemble des deux obturateurs et de la matière polymérisable, avant polymérisation, de sorte à conduire le premier obturateur à une distance P du bord libre, supérieure à p. 4. Procédé d'obturation d'une lame (12) de rideau flottant selon la 3, caractérisé en ce que l'on découpe la lame (12) avant la première étape de mise en place du premier obturateur (30) et les étapes suivantes. 5. Procédé d'obturation d'une lame (12) de rideau flottant selon la 3, caractérisé en ce que l'on découpe la lame (12) postérieurement au déplacement de l'ensemble des deux obturateurs (30) et de la matière polymérisable, avant polymérisation, de sorte à conduire le premier obturateur à une distance P du bord libre, supérieure à R. 6. Lame (12) de rideau flottant obtenue par le procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'elle comprend des moyens d'articulation à une autre lame. 7. Rideau composé de lames selon la 6. | E | E04 | E04H | E04H 4 | E04H 4/08 |
FR2894594 | A1 | TEST PREDICTIF DE REPONSE THERAPEUTIQUE DU CANCER DU SEIN | 20,070,615 | INTRODUCTION Le traitement des patients atteints de cancer a traditionnellement été basé sur la sélection d'agents actifs et sur des combinaisons identifiées par expérimentations cliniques randomisées de phases III. L'identification de nouveaux agents de chimiothérapie, et la validation clinique de leur activité spécifique pour un cancer donné par des données statistiques significatives est, en oncologie, la clé de l'émergence de nouveaux traitements de référence, appelés protocoles de consensus. De plus, l'impact de ces nouvelles approches thérapeutiques sur la survie des patients peut être comparé avec celle des protocoles précédents. L'évaluation de l'utilité clinique des traitements développés grâce à cette approche a notamment permis d'augmenter de façon significative la survie des femmes atteintes d'un cancer ovarien ou du sein a des stades avancés. Pourtant, malgré l'apparition de nouveaux médicaments et de nouvelles stratégies thérapeutiques, la progression du nombre de cancer et de la mortalité des patients constituent un problème majeur du cancer du sein, intrinsèque à la tumeur ou acquis, qui résulte très largement des mécanismes de résistance aux médicaments. Ainsi, alors que les protocoles de chimiothérapies actuels pour le cancer du sein entraînent une réponse clinique favorable dans seulement 60 % des cas, la récidive à 5 ans est en outre à 50 %. Afin d'améliorer les réponses thérapeutiques et la survie des patients, les recherches se sont orientées vers la mise au point de tests biologiques destinés à déterminer l'activité potentielle d'une molécule au niveau des cellules tumorales d'un malade avant traitement. Ce concept a été appliqué au cancer, afin de prédire l'efficacité de molécules chez des malades à partir de culture de fragment de leur tumeur. Ces essais, réalisés au début des années 1990, n'ont pas permis d'obtenir des résultats suffisamment efficients pour justifier la systématisation des tests ex-vivo de chimiosensibilité. On sait aujourd'hui que l'échec de cette approche est dû à la présence dans la tumeur des cellules non tumorales provenant du stroma, qui venait biaiser les résultats de l'analyse. Ainsi, l'objectif aujourd'hui est d'obtenir des résultats exploitables grâce à des systèmes de culture pouvant limiter la pousse des cellules stromales et permettre le développement en culture des cellules tumorales. Dans le cadre de la présente invention, nous avons développé un système complet pour permettre d'anticiper l'efficacité de différentes molécules sur la tumeur d'un malade à partir d'un prélèvement de sa tumeur en moins de 10 jours. Contrairement aux autres approches, nous bloquons la croissance des cellules du stroma grâce à un milieu de culture spécifique qui permet en outre une forte prolifération des cellules tumorales. De plus, nos milieux biologiques sont asériques et donc chimiquement définis ce qui permet une reproductibilité maximale des analyses.30 DESCRIPTION Ainsi, dans un premier aspect, l'invention concerne une méthode pour tester ex-vivo ou in-vitro l'efficacité de médicaments ou candidats médicament pour le traitement des 5 cancers du sein, ci-après dénommée "oncogramme", comprenant : a) la mise en culture de cellules de cancer du sein provenant d'un échantillon dans un milieu de base de cellules tumorales caractérisé en ce qu'il comprend la combinaison des facteurs de croissance et des ingrédients suivants : Hydrocortisone 10 Tri-iodo-thyronine Insuline Transferine EGF humain recombinant et 173-Estradiol 15 jusqu'à l'obtention d'une culture dépourvue de cellules stromales, b) la mise en contact de la culture cellulaire obtenue à l'étape a) avec un ou plusieurs médicaments ou candidats médicament; c) la détermination et la sélection du ou des médicaments ou candidats médicament 20 présentant une activité anti-proliférative. Par activité anti-proliférative, on entend une diminution d'au moins 50%, de préférence d'au moins 75% ou encore 90% du nombre de cellules tumorales dans le milieu de culture. 25 Avantageusement, les cellules de cancer du sein sont mises en culture à l'étape a) dans un milieu tel que défini ci-dessous : Hydrocortisone 0,4 mg/L Tri-iodo-thyronine 0,0006 mg/L 30 Insuline 10 mg/L Transferine 5,5 mg/L 3 entre 0,5 et 0,3 mg/L entre 0,0008 et 0,0004 mg/L entre 15 et 5 mg/L entre 10 et 4 mg/L entre 0,15 et 0,05 mg/L entre 0,3 et 0,2 mg/L cellulaire de cellules tumorales essentiellement EGF humain recombinant 0,1 mg/L 17f-Estradiol 0,25 mg/L Avantageusement, le milieu ci-dessus comprend également : - Albumine de sérum bovin entre 1200 et 500 mg/L, de préférence 1000 mg/L, et/ou -Sodium Sélénite entre 0,01 et 0,007 mg/L, de préférence 0,004 mg/L. Par milieu de culture de base de cellules tumorales, on peut citer plus particulièrement le milieu MBT suivant : Milieu MBT : Milieu Basal de Tumeur COMPOSANTS Concentration (mg/L) Glycine 26.25 L-Alanine 13.35 L-Arginine hydrochloride 147.5 L-Asparagine-H2O 20.7 acide L-Aspartic 19.95 L-Cysteine hydrochloride-H2O 17.56 L-Cystine 2HC1 45.99 L-Glutamic Acid 7.35 L-Glutamine 365 L-Histidine hydrochloride-H2O 31.48 L-Isoleucine 54.47 L-Leucine 59.05 L-Lysine hydrochloride 91.25 L-Methionine 17.24 L-Phenylalanine 35.48 L-Proline 28.75 L-Serine 36.75 L-Threonine 53.45 L-Tryptophan 9.02 4 L-Tyrosine disodium salt dihydrate 55.79 L-Valine 52.85 Biotine 0.003 5 Choline chloride 8.98 D-Calcium pantothenate 2.24 Acide Folic 2.65 i-Inositol 12.6 Niacinamide 2.02 Pyridoxine hydrochloride 2 Riboflavin 0.219 Thiamine hydrochloride 2.17 Vitamin B12 0.68 Chlorure de Calcium (CaC12) (anhydre) 116.6 Cupric sulfate (CuSO4-5H2O) 0.0013 Ferric Nitrate (Fe(NO3)3-9H2O) 0.05 Ferric sulfate (FeSO4-7H2O) 0.417 Chlorure de Magnésium (anhydre) 28.64 Sulfate de Magnesium (MgSO4) (anhydre) 48.84 Chlorure de Potassium (KC1) 311.8 Bicarbonate de Sodium (NaHCO3) 1200 Chlorure de Sodium (NaCl) 6995.5 Phosphate de Sodium dibasic (Na2HPO4) anhydre 71.02 Phosphate de Sodium monobasic (NaH2PO4-H2O) 62.5 Sulfate de Zinc (ZnSO4-7H2O) 0.432 D-Glucose (Dextrose) 3151 HEPES 3574.5 Hypoxanthine Na 2.39 Linoleic Acid 0.042 Lipoic Acid 0.105 Putrescine 2HC1 0.081 Pyruvate de Sodium 55 Thymidine 0.365 Dans un mode de réalisation particulier, la méthode décrite ci-dessus comprend en outre le transport de l'échantillon avant la mise en culture dans un milieu du type des milieux de base de cellules tumorales, de la pénicilline (100 U/ml) et de la streptomycine (100 ug/ml). Ce milieu permet d'éviter la contamination de l'échantillon pendant son acheminement jusqu'au site où les tests sont effectués. Avantageusement, on rajoute de l'albumine (par exemple à 1mg/ml) ce qui permet de maintenir un taux de survie des cellules pendant le transport supérieur à 90% environ. La méthode décrite ci-dessus peut également comprendre une étape de dissociation de l'échantillon tissulaire au moyen d'une solution isotonique ou d'un milieu comprenant de la collagénase de type II (1,5 mg/ml) et de la trypsine (0,5%) pendant environ 3 heures, par exemple de 2 heures à 4 heures. Cette étape permet d'accélérer la dissociation cellulaire tout en maintenant une viabilité optimale des cellules. De préférence, le test de la population cellulaire à l'étape c) est réalisé après environ 5 jours de culture. En effet, à ce stade la méthode de culture selon l'invention permet d'obtenir des cultures de cellules tumorales dépourvues de cellules issues du stroma. A cet effet, une mise en oeuvre visée est l'utilisation de Bromo-desoxy-Uridine (BrdU) comme marqueur de cellules en prolifération. L'invention vise également toute alternative connue de l'homme du métier pour déterminer le nombre de cellules vivantes dans le milieu ou la mortalité cellulaire, telle que la coloration au bleu Trypan. Dans un autre aspect, l'invention porte sur un milieu de culture tel que défini ci-avant, en particulier un milieu de culture du type des milieux de culture de cellules tumorales et comprenant la combinaison des facteurs de croissance et des ingrédients suivants : Hydrocortisone entre 0,5 et 0,3 mg/L Tri-iodo-thyronine entre 0,0008 et 0,0004 mg/L Insuline entre 15 et 5 mg/L Transferine entre 10 et 4 mg/L EGF humain recombinant entre 0,15 et 0,05 mg/L et 1713-Estradiol entre 0,3 et 0,2 mg/L Avantageusement, ce milieu comporte en outre : - Albumine de sérum bovin entre 1200 et 500 mg/L, de préférence 1000 mg/L, et/ou - Sodium Sélénite entre 0,01 et 0,004 mg/L, de préférence 0.007 mg/L. L'invention porte également sur une culture cellulaire comprenant le milieu cité ci- dessus et des cellules de cancer du sein. L'invention porte également sur un kit pour la mise en oeuvre de la méthode selon l'invention, dénommé oncogramme, caractérisé en ce qu'il comprend un milieu de culture, un milieu de transport et un milieu de dissociation, les dits milieux étant définis ci-dessus. Dans un troisième aspect l'invention porte sur l'utilisation d'une culture cellulaire décrite précédemment pour tester ex-vivo l'efficacité de médicaments ou candidats médicament en vue d'établir un traitement sur-mesure du cancer du sein adapté à chaque patient. L'invention vise également l'utilisation de la dite culture cellulaire pour le criblage de molécules susceptibles d'exercer une activité anti-proliférative. Exemple 1 : Transport de l'échantillon 25 1.1 Après exérèse ou biopsie d'une tumeur du sein, une fraction du tissu tumoral frais est prélevée (de quelques millimètres à plusieurs centimètres selon la taille de la tumeur et les besoins pour les autres analyses). Cette fraction de tumeur est alors mise dans un milieu de conservation et gardée à + 4 30 C pendant 24 ou 48 heures. 15 Différents milieux ont été testés afin d'obtenir un taux maximal de survie des cellules tumorales. Ces milieux sont : - Tampon phosphate salin (PBS) - Milieu MBT (Milieu Basal de Tumeur, composition en annexe 1) - Milieu MBT supplémenté avec de l'albumine (1 mg/ml). - Milieu MBT supplémenté avec de la pénicilline (100 U/ml) et de la streptomycine (100 g/ml). - Milieu MBT supplémenté avec de l'albumine (1 mg/ml), de la pénicilline (100 U/ml), et de la streptomycine (100 pg/ml). Nous avons testé différents milieux permettant de conserver l'échantillon tumoral pendant 24 heures, et leur efficacité a été analysée selon 2 critères : la viabilité globale des cellules au moment de leur mise en culture, et d'autre part l'absence de contamination détectable au microscope après la mise en culture des cellules. Milieux de conservation testés : Viabilité cellulaire après 24 de conservation des tissus tumoraux dans le milieu de transport (exprimé en % de cellules viables) 1:PBS 83(+6) 2 : Milieu MBT 93 ( 4) 3 : Milieu MBT + albumine (1 mg/ml) 95 ( 4) 4 : Milieu MBT + pénicilline (100 U/ml) 84 ( 7) + streptomycine (100 g/ml) 5 : Milieu MBT + pénicilline (100 U/ml) 93 ( 5) + streptomycine (100 g/ml) + albumine (1 mg/ml) La viabilité globale des cellules lors de la mise en culture après conservation dans les milieux 1 et 4 est inférieure à celle des milieux 2, 3, et 5. De plus, les milieux de conservation 1, 2 et 3 sont associés dans nos conditions de culture des tumeurs à des contaminations (levures et/ou bactérie) observables sous microscope alors qu'aucune contamination n'a été observée avec une utilisation des milieux de conservation 4 et 5. Nous avons également comparé la viabilité cellulaire au moment de la mise en culture des cellules après 24 heures et 48 heures dans le milieu 5. Aucune différence n'a été observée entre 24 et 48 heures de conservation à + 4 C du fragment de tumeur dans le milieu 5 (respectivement 94 4% vs 93 1% de cellules viables, nombre d'échantillons testés = 10). Le milieu 5 permet à l'échantillon d'être conservé à + 4 C jusqu'à 48 heures sans altérer significativement la viabilité des cellules et sans contamination microbiologique du prélèvement. Exemple 2 : Préparation de l'échantillon Les cellules de l'échantillon de tumeur sont ensuite dissociées selon des méthodes optimisées tant physiques que chimiques. L'échantillon est dans un premier temps lavé 4 fois 1 minute dans un milieu MBT 20 contenant de la pénicilline (1000 U/ml) et de la streptomycine (1000 g/ml) puis rincé 1 minute dans le milieu MBT. Il est ensuite découpé mécaniquement en fragments cubiques de 1 mm. Les fragments sont alors repris dans le milieu de dissociation. Plusieurs protocoles ont été testés afin d'obtenir une séparation unicellulaire des fragments de tumeurs : 25 - Protocole de dissociation 1 : collagénase de type II (1,5 mg/ml) pendant 2 heures 30 minutes puis trypsine (0,5%) pendant 30 minutes Protocole de dissociation 2 : trypsine (0,5%) pendant 30 minutes puis collagénase de type II (1,5 mg/ml) pendant 2 heures 30 minutes Protocole de dissociation 3 : collagénase de type II (1,5 mg/ml) et 30 trypsine (0,5%) pendant 3 heures Les fragments ont toujours été incubés à 37 C sous agitation légère dans une étuve à 5% de CO2. La suspension cellulaire est ensuite filtrée au travers d'un tamis cellulaire de 40 m et la trypsine inactivée grâce à une solution d'inhibiteur de trypsine extraite du soja (0,5 5 mg / ml en concentration finale). La viabilité cellulaire est alors vérifiée par une coloration au bleu Trypan et une numération à la cellule de Malassez. L'objectif de la préparation de l'échantillon était d'obtenir avec une incubation de 3 heures maximum une dissociation totale des fragments de la tumeur tout en conservant 10 une viabilité cellulaire proche de 90% au moment de la mise en culture des cellules. Nos travaux ont montré que les protocoles 1 et 2 ne permettaient qu'une dissociation partielle des fragments de tumeur après 3 heures d'incubation (observation sous microscope). Seul le protocole de dissociation 3 [collagénase de type II (1,5 mg/ml) et 15 trypsine (0,5%)] permet d'obtenir en 3 heures une dissociation complète du fragment de tissu tumoral. De plus, ce protocole permet d'obtenir une viabilité cellulaire moyenne à la mise en culture de 93 3 % (nombre d'échantillons testés = 10). 20 Exemple 3 : Culture des cellules tumorales du malade La suspension cellulaire est alors centrifugée pendant 12 minute à 300g. Le culot cellulaire est repris dans le milieu de l'invention décrit ci-dessus. Les cellules sont ensuite ensemencées dans des plaques pour culture cellulaire à raison de 105 cellules par ml pendant 5 jours. Le milieu est renouvelé après 3 jours de culture. 25 Après 5 jours de culture, la viabilité cellulaire est de nouveau vérifiée par une coloration au bleu Trypan et une numération à la cellule de Malassez. Exemple 4 : Caractérisation des cellules en culture 30 4.1 Recherche de critères tumoraux Les cellules cultivées ont été caractérisées par marquage histologique trichromique Hemalun Eosine Safran au laboratoire d'anatomopathologie du CHRU de Limoges suivant le protocole standard utilisé pour l'identification et la classification des tumeurs. La caractérisation cytologique des cellules tumorales de nos cultures a été réalisée par un médecin-biologiste du CHRU de Limoges. La caractérisation cytologique des cellules dans nos cultures a permis d'identifier un grand nombre de cellules présentant un ou plusieurs critères tumoraux définis selon la classification standard utilisée en anatomopathologie. 4.2 Etude du lignage cellulaire Le lignage cellulaire des cellules en culture a également été vérifié par marquage en immunofluorescence indirecte. Après un lavage en PBS, les cellules sont fixées avec une solution de paraformaldéhyde dilué à 4 % en PBS pendant 30 minutes à température ambiante (TA) puis lavées 3 fois en PBS. Les cellules sont alors fixées rapidement par séchage sur une lame en verre pour immunofluorescence à 16 puits. Les cellules sont perméabilisées par une solution à 90 % d'éthanol glacial pendant 1 minute et lavées 3 fois en PBS. Une étape de saturation visant à bloquer les sites de fixation non spécifique est réalisée par l'incubation des cellules avec une solution saturante de sérum d'agneau normal dilué à 10 % dans du PBS pendant 30 minutes à ,TA. Les cellules sont ensuite incubées avec l'anticorps primaire : des anticorps de souris anti-cytokératines humaines (AE1 / AE3) dilué en PBS-sérum d'agneau à 10% au 1/50 pendant 1 heure à TA. Comme contrôle négatif, des cellules sont incubées dans les mêmes conditions sans anticorps primaire. Après 3 lavages en PBS, les cellules sont incubées avec l'anticorps secondaire de chèvre anti- immunoglobulines totales de souris couplé à de l'Alexa Fluor 488 dilué au 1/10 000 en PBS pendant 30 minutes à TA. Après 3 rinçages dans du PBS, une contre-coloration des cellules au bleu Evans est alors réalisée. Après 3 lavages dans du PBS et un rinçage rapide à l'eau, les cellules sont montées entre lame et lamelle dans une solution de glycérol-gélatine (Gibco) et observées au microscope à fluorescence (Zeiss) ou en microscopie confocale (Zeiss, LSM510). Les tumeurs du sein sont d'origine épithéliale. L'anticorps monoclonal AE3/AE5, qui reconnaît spécifiquement les cellules épithéliales du tissu mammaire et ne marque pas les cellules du stroma, a été utilisé, en immunofluorescence indirecte, comme marqueur des cellules tumorales en culture. Une contre-coloration au bleu Evans a été réalisée pour rechercher la présence dans les cultures de cellules d'origine non-épithéliale (cellules issues du stroma). Un marquage homogène intracellulaire observé avec l'anticorps AE3/AE5 permet donc d'identifier les cellules tumorales présentes dans les cultures. La contre-coloration au bleu Evans permet de détecter de cellules non tumorales. Nous avons réalisé cette étude sur des cellules de tumeur avant leur mise en culture (après la dissociation cellulaire), et nous avons comparé les résultats avec ceux obtenus après 5 jours de culture des cellules de ces tumeurs. Mis en justifié Nous avons observé, après 5 jours de culture dans nos conditions, une disparition de la population cellulaire stromale (Figure 1). De plus, après 5 jours de culture dans nos conditions, on observe un enrichissement de la culture cellulaire en cellules tumorales (Figure 2). Nous avons étudié la viabilité cellulaire après 5 jours de culture par une coloration au bleu Trypan et observé une viabilité cellulaire moyenne de 97 1% (nombre d'échantillons testés = 10). 4.3 Analyse de la prolifération cellulaire30 Les cellules en prolifération après 5 jours de culture ont été identifiées par marquage de l'ADN des cellules en division au Bromo-desoxy-Uridine (BrdU). La prolifération des cellules a également été étudiée avec des concentration en EGF de 5 0,02 et 0,05 mg /ml pour vérifier son impact après 5 jours de culture sur le taux de prolifération des cellules tumorales. Après 5 jours de culture, les cellules ont été exposées 48 ou 72 heures au BrdU (20 GM). Après un lavage en PBS, les cellules sont alors traitées comme précédemment en 10 remplaçant l'anticorps primaire par un anticorps anti- BrdU (clone BU-33) utilisé au 1/100. Le nombre de cellules ayant incorporé du BrdU dans leur ADN a été compté sous microscope (comptage de 100 cellules au minimum dans 5 champs au moins) et 15 comparé au nombre total de cellules dans ces champs (cellules colorées au bleu Evans). Après 5 jours de culture, les cellules en division ont été identifiées par l'incorporation de BrdU pendant 48 heures ou 72 heures. Un tiers des cellules en culture sont en prolifération après 7 jours de culture, et près de 20 la moitié sont en prolifération après 8 jours de culture (Figure 3). Nous avons ensuite étudié le rôle de la concentration en EGF sur la prolifération des cellules en culture. Des écarts de prolifération cellulaire sont observés entre des concentrations de 20, 50, ou 100 ng/ml. Afin d'augmenter dans les cultures le nombre de cellules issues du 25 fragment de tumeur d'un malade, une concentration de 100 ng/ml d' EGF permet d'obtenir une meilleure prolifération cellulaire (Figure 4). Conclusion L'oncogramme est un procédé global qui prend en compte à la fois des critères scientifiques (méthodes de dissociation et de culture de cellules tumorales) mais également des nécessités médicales (transport de l'échantillon tumoral depuis une clinique éloignée, forte expansion des cellules pour les échantillons de très petite taille, temps total nécessaire à l'analyse restreint). Ainsi, l'échantillon tumoral doit pourvoir être conservé jusqu'à 48 heures à + 4 C sans altérer significativement la viabilité des cellules. Ce délai correspond au temps nécessaire aux sociétés spécialisées pour acheminer en France les échantillons à un laboratoire d'analyse. Lors de nos essais, nous avons montré que le milieu MBT permettait de conserver à + 4 C l'échantillon de tumeur avec une viabilité cellulaire à la mise en culture élevée (93%), et de plus supérieure à celle d'un simple milieu physiologique (83% pour le tampon phosphate salin). De plus, l'adjonction de pénicilline et de streptomycine dans le milieu de conservation permettait d'éviter les contaminations microbiennes des cultures de tumeur. En effet, les fragments sont issus des laboratoires d'anatomo-pathologie et sont donc récupérés dans des conditions non stériles. Notre protocole est adapté à l'élimination des contaminations qui pourraient se développer pendant le transport limitant ainsi les échecs de mise en cultures des cellules tumorales de malades et réduisant aussi les manipulations ultérieures destinées à décontaminer le fragment tumoral. Globalement, le milieu n 5 [cf annexe 2, Milieu de Conservation de Tumeur (MCT)] permet à la fois de conserver à + 4 C l'échantillon de tumeur de 24 à 48 heures sans altérer la viabilité des cellules, mais également d'éviter la contamination microbienne des cellules tumorales en culture. L'échantillon tumoral doit ensuite être traité pour obtenir une culture de cellules dissociées. Les tumeurs du sein sont des tissus très compacts, dont la résistance est proche de celle du cartilage. Pour cela, nous avons mis au point un protocole et des milieux de dissociation qui permettent de séparer très rapidement les cellules, tout en conservant la viabilité cellulaire. Le protocole de dissociation 3, associant conjointement la collagénase de type II et la trypsine, est le seul permettant d'obtenir en 3 heures une dissociation cellulaire complète de l'échantillon tout en conservant une viabilité cellulaire moyenne de 93 %. En effet, des protocoles utilisant des concentrations supérieures de trypsine et de collagénase permettent de réduire ce temps d'incubation, mais aux dépens de la viabilité cellulaire globale. De même, les données de la littérature rapportent fréquemment des conditions d'incubation du fragment de tumeur pendant 12 heures à + 4 C avec de la trypsine. Cependant, ce protocole entraîne une forte augmentation du temps global du procédé, et de plus risque d'entraîner une diminution de la viabilité des cellules lors de leur mise en culture. Pour cela, le procédé de dissociation de l'échantillon tumoral avec le milieu de dissociation 3 est spécifiquement adapté au cahier des charges de l'oncogramme. Les cellules séparées sont alors mises en culture dans un milieu spécifiquement défini pour, d'une part, favoriser la multiplication des cellules tumorales et d'autre part empêcher celle des cellules du stroma. Cette approche permet de séparer les cellules tumorales des cellules normales qui les entourent et constituent le stroma ce qui permet d'analyser par la suite uniquement les cellules tumorales. En effet, les travaux précédents d'autres équipes ont clairement montrés que les cellules non tumorales du stroma entraînaient des biais lors des analyses ex-vivo de tumeurs de malades. L'analyse de la population cellulaire, réalisée après 5 jours de culture, a permis de montrer que notre protocole permet d'obtenir des cultures de cellules tumorales dépourvues de cellules issues du stroma. Le milieu de culture complet (composé du milieu MBT présenté en annexe 1 auquel est ajouté des facteurs de complément présentés en annexe 3) permet donc de discriminer, dans un système de culture cellulaire, les cellules tumorale et les cellules stroma. De plus, contrairement à un milieu de culture conventionnel contenant un pourcentage variable de sérum de veau foetal décomplémenté, le milieu de culture utilisé est entièrement défini, c'est à dire que chacun de ses constituants est connu ainsi que sa concentration. Ceci assure une reproductibilité technique, ainsi qu'une capacité d'adaptation car le rôle de chacun des composants est connu et peut être adapté selon les nécessités de l'expérience. En outre, des facteurs de croissance sont introduits dans le milieu car ils sont connus pour favoriser l'émergence clinique chez les malades de métastases tumorales. Le milieu de culture défini va donc permettre de sélectionner parmi les cellules tumorales en culture les populations à potentiel métastatique. Cette sélection est importante car ces cellules sont les plus agressives, au niveau médical, pour le malade, et elles doivent être ciblées en priorité par les agents thérapeutiques. Nous avons également étudié la prolifération cellulaires après 5 jours de culture, durant 48 heures ou 72 heures. Nos protocoles de culture permettent d'obtenir une forte prolifération cellulaire, avec 34 % des cellules en division à 48 heures, et environ la moitié des cellules en division à 72 heures. Cette forte prolifération des cellules tumorales permet d'augmenter de manière importante la population cellulaire, et de réaliser des analyses de prolifération et de mortalité des cellules tumorales après 5 jours de culture, alors que les cellules sont en phase de croissance. Ainsi, notre protocole permet d'étudier l'effet de différents facteurs sur les cellules tumorales d'un malade. Après 5 jours de culture, les cellules tumorales sont exposées au(x) facteur(s) dont on souhaite déterminer les effets durant 48 heures. Des cellules non exposées servent de référence. Un point également important du procédé est son universalité puisque notre approche nous a permis de réaliser des cultures de cellules tumorales à partir de plus de 20 tumeurs du sein issues de différents malades. Les applications du procédé sont cliniques, lorsque les facteurs sont ceux utilisés lors du traitement du cancer. Toutefois, des applications pharmaceutiques peuvent également être réalisées lorsque les facteurs sont des candidat-médicaments encore en phase de sélection et qui nécessitent des validations chez l'homme. Il est ainsi possible d'étudier l'activité métabolique des cellules par l'étude de la dégradation du MTT par les déshydrogénases mitochondriales des cellules vivantes. La viabilité est estimée selon l'intensité colorimétrique de la réaction grâce à un spectrophotomètre. Les viabilités cellulaires sans et avec les facteurs sont alors comparées. D'autres techniques peuvent être employées comme le marquage des cellules en apoptose par TUNEL, ou par l'utilisation d'Annexine V et de iodure de propidium ; la recherche de marqueur par immun-marquage ou par Western-blotting ; ou encore des études moléculaires d'expression de gène. Ainsi, le procédé et les milieux de l'invention (oncogramme) permettent d'obtenir en 5 jours, à partir d'un fragment de tumeur du sein d'un malade prélevé dans les 48 heures, un modèle d'étude ex-vivo des cellules tumorale du malade. Couplé à des techniques classiques d'analyses biologiques, l'oncogramme présente des applications importantes â la fois cliniques et pharmaceutiques, pour anticiper l'efficacité d'un facteur sur les cellules tumorales d'un malade, et ainsi personnaliser la prise en charge thérapeutique du cancer du sein | La présente invention concerne une nouvelle méthode pour tester des médicaments ou candidats médicament ex-vivo sur culture cellulaire de tumeurs du sein comprenant un milieu de culture permettant la conservation et la croissance des cellules tumorales au détriment des cellules stromales et ceci pour toute cellule de cancers du sein quelque soit le patient. Cette méthode permet de déterminer une chimiothérapie optimale et spécifique avec un ou plusieurs médicaments pour chaque patient en un temps d'une semaine environ. | 1. Méthode pour tester ex-vivo l'efficacité de médicaments ou candidats médicament pour le traitement des cancers du sein caractérisée en ce qu'elle comprend : a) la mise en culture de cellules de cancer provenant d'un échantillon du sein dans un comprenant la combinaison des facteurs de entre 0,5 et 0,3 mg/L entre 0,0008 et 0,0004 mg/L entre 15 et 5 mg/L entre 10 et 4 mg/L entre 0,15 et 0,05 mg/L entre 0,3 et 0,2 mg/L cellulaire de cellules tumorales essentiellement dépourvue de cellules stromales, b) la mise en contact de la culture cellulaire obtenue à l'étape a) avec un ou plusieurs médicaments ou candidats médicament; 20 c) la détermination et la sélection du ou des médicaments ou candidats médicament présentant une activité anti-proliférative. 2. Méthode selon la 1, caractérisée en ce que le milieu de l'étape a) comprend 25 Hydrocortisone 0,4 mg/L Tri-iodo-thyronine 0,0006 mg/L Insuline 10 mg/L Transferine 5,5 mg/L EGF humain recombinant 0,1 mg/L 30 17,6-Estradiol 0,25 mg/L 15 milieu de base de cellules tumorales croissance et des ingrédients suivants : Hydrocortisone Tri-iodo-thyronine Insuline Transferine EGF humain recombinant et 170-Estradiol jusqu'à l'obtention d'une culture 3. Méthode selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que le milieu de l'étape a) comprend en outre : - Albumine de sérum bovin entre 1200 et 500 mg/L, de préférence 1000 mg/L, et/ou - Sodium Sélénite entre 0,01 et 0,004 mg/L, de préférence 0.007 mg/L. 4. Méthode selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre le transport de l'échantillon avant la mise en culture dans un milieu du type des milieux de base de cellules tumorales comprenant de la pénicilline, notamment à 100 U/ml, et de la streptomycine, notamment à 100 g/ml. 5. Méthode selon la 5, caractérisée en ce que le milieu de transport comprend en outre de l'albumine, notamment à 1 mg/ml. 6. Méthode selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre une étape de dissociation de l'échantillon tissulaire au moyen d'une solution isotonique ou d'un milieu comprenant de la collagénase de type II, notamment à 1,5 mg/ml, et de la trypsine, notamment à 0,5%, l'échantillon tissulaire étant traité pendant environ 3 heures. 7. Méthode selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que l'étape c) est réalisée après environ 5 jours de culture. 8. Méthode selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que l'étape c) comprend la détermination du nombre de cellules vivantes dans le milieu ou un test de mortalité cellulaire, notamment une coloration au bleu Trypan ou l'utilisation de Bromo-desoxy-Uridine (BrdU) comme marqueur de cellules en prolifération. 9. Milieu de culture pour cellules de cancer du sein du type des milieux de culture de 30 cellules tumorales, caractérisé en ce qu'il comprend la combinaison des facteurs de croissance et des ingrédients suivants :Hydrocortisone Tri-iodo-thyronine Insuline Transferine EGF humain recombinant et 17(3-Estradiol entre 0,5 et 0,3 mg/L entre 0,0008 et 0,0004 mg/L entre 15 et 5 mg/L entre 10 et 4 mg/L entre 0,15 et 0,05 mg/L entre 0,3 et 0,2 mg/L 10. Milieu de culture selon la 9 comprenant en outre : -Albumine de sérum bovin entre 1200 et 500 mg/L, de préférence 1000 mg/L, et/ou 10 - Sodium Sélénite entre 0,01 et 0,004 mg/L, de préférence 0.007 mg/L. 11. Culture cellulaire comprenant le milieu selon la 9 ou 10 et des cellules de cancer du sein. 15 12. Kit pour la mise en oeuvre de la méthode selon l'une des 1 à 8 caractérisé en ce qu'il comprend un milieu de culture selon la 9 ou 10, un milieu de transport défini à la 4 ou 5 et un milieu de dissociation défini à la 6. 20 13. Utilisation d'une culture cellulaire selon la 11 pour tester ex-vivo l'efficacité de médicaments ou candidats médicaments en vue d'établir un traitement sur-mesure du cancer du sein adapté à chaque patient. 14. Utilisation d'une culture cellulaire selon la 11 pour le criblage de 25 molécules susceptibles d'exercer une activité anti-proliférative. 30 | C | C12 | C12Q,C12N | C12Q 1,C12N 5 | C12Q 1/00,C12N 5/00,C12N 5/09 |
FR2900131 | A1 | DISPOSITIF DE BOUCHAGE POUR UN RECIPIENT ET RECIPIENT EQUIPE D'UN TEL DISPOSITIF | 20,071,026 | L'invention a trait à un dispositif de bouchage pour un récipient pourvu d'un col, ainsi qu'à un procédé de montage d'un tel dispositif et à un récipient équipé d'un tel dispositif. Dans le domaine des récipients pour médicaments, il est connu d'utiliser un flacon en verre pour conserver un principe actif sous forme de lyophilisat, de poudre ou de solution liquide. Un tel flacon doit être obturé de façon étanche afin de maintenir son contenu dans un état de conservation satisfaisant, jusqu'à sa date d'utilisation. Pour fermer hermétiquement un flacon, il est connu d'utiliser un dispositif de bouchage qui comprend un bouchon en élastomère dont la fonction est d'assurer une étanchéité totale aux gaz, aux liquides et aux bactéries, une capsule en métal, le plus souvent en aluminium, qui assure une fonction de scellage, et une languette ou flip-off qui assure une fonction de témoin d'inviolabilité et qui doit être retirée avant de pouvoir accéder au bouchon. US-A-5,678,718 divulgue un dispositif de bouchage dont la coiffe est multipartite. Cette coiffe est maintenue en position sur le col d'un récipient grâce à l'élasticité d'une bague externe, ce qui n'est pas toujours efficace. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un nouveau dispositif de bouchage dont la mise en place est particulièrement aisée, qui permet la protection d'un bouchon en élastomère dès la fin de l'opération de remplissage et/ou du cycle de lyophilisation tout en assurant un maintien ferme sur le col d'un récipient. A cet effet, l'invention concerne un dispositif de bouchage pour un récipient pourvu d'un col, ce dispositif comprenant un bouchon en élastomère et une coiffe apte à recouvrir à la fois ce col et ce bouchon en place dans le col du récipient, caractérisé en ce que la coiffe est en matière plastique et comprend : - une bague apte à entourer le bouchon et le col en configuration montée, cette bague étant pourvue d'un moyen de verrouillage sur le col et - un organe de manoeuvre apte à être monté sur cette bague, cet organe de manoeuvre étant pourvu de premiers moyens de transmission à la bague d'un effort de poussée globalement parallèle à un axe de symétrie du col et de deuxième moyen d'activation de moyen de verrouillage de la bague, ces premier et deuxième moyens s'étendant radialement à l'intérieur de la bague en configuration montée du dispositif de bouchage sur i.e col d'un récipient. Grâce à l'invention, la coiffe en matière plastique ne risque pas d'induire, par ses contacts avec la surface du récipient, la génération des particules de verre polluant. L'organe de manoeuvre peut efficacement déplacer et verrouiller la bague grâce aux premiers et deuxièmes moyens qu'il porte et qui sont protégés par cette bague en configuration montée du dispositif de bouchage. En outre, le maintien de la coiffe sur le col d'un récipient ne dépend pas de l'élasticité de la bague. 2.5 Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel dispositif peut inclure une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises dans toute combinaison techniquement admissible : - L'organe de manoeuvre est constitué d'un élément 30 annulaire qui porte les premiers et deuxièmes moyens ainsi qu'un couvercle immobilisé sur cet élément annulaire au moyen de pattes d'accrochage sur le bord d'une ouverture centrale de l'élément annulaire, alors que le couvercle ne peut être monté sur l'élément annulaire que moyennant une déformation élastique de cet élément, cette déformation résultant d'un effort qui ne peut être exercé qu'avant que l'organe de manoeuvre soit monté sur ladite bague. Dans ce cas, chaque patte est avantageusement pourvue d'un bec d'accrochage sur le bord de l'ouverture, la distance entre le bec et la face du couvercle en appui contre l'élément annulaire étant inférieure à la distance, prise parallèlement à un axe central de l'élément annulaire et lorsque le couvercle n'est pas rapporté sur cet élément, entre le bord et une portion de l'élément annulaire qui reçoit en appui la face précitée du couvercle. - Les moyens de transmission d'effort comprennent au moins une languette élastique pourvue d'un relief s'étendant radialement vers l'extérieur de l'organe de manoeuvre et apte à être engagé dans une gorge annulaire ménagée sur une face interne de la bague. - Il comprend des moyens de retenue de l'organe de manoeuvre dans une configuration où les deuxièmes moyens activent les moyens de verrouillage de ladite bague, alors que les moyens de retenue comprennent au moins une portion d'une collerette radiale externe de l'organe de manoeuvre apte à être engagée dans la gorge. - La collerette est inclinée à l'opposé des moyens d'activation en s'éloignant d'un axe central de 25 l'organe de manœuvre. - Les premiers moyens sont disposés dans des fenêtres ménagées dans une cloison périphérique de l'organe de manoeuvre, alors que des moyens de retenue de l'organe de manoeuvre, dans une configuration où les deuxièmes moyens 30 activent les moyens de verrouillage de la bague, s'étendent sur la face externe de la cloison, entre deux telles fenêtres. - Les moyens de verrouillage de la bague sur le col comprennent au moins une patte monobloc avec cette bague, alors que les moyens d'activation de l'organe de manœuvre sont aptes à déplacer une partie au moins de la languette selon une direction centrifuge par rapport à un axe central du col. L'invention concerne également un procédé de montage d'un dispositif tel que précédemment décrit qui comprend des étapes consistant à : a) -exercer sur le bord de l'ouverture centrale de l'élément annulaire un effort globalement parallèle à l'axe central de cette ouverture, cet effort étant appliqué contre un côté de l'élément annulaire opposé à celui par lequel est destiné à être monté le couvercle, cet effort étant exercé de façon à déformer élastiquement ce bord ; b) - presser le couvercle vers l'élément annulaire selon une direction inverse à celle de l'effort, de façon à amener en prise ses pattes d'accrochage contre le bord élastiquement déformé de l'ouverture précitée. L'invention concerne également un récipient équipé d'un dispositif de bouchage tel que décrit ci-dessus. Un tel récipient est plus facile à boucher et à utiliser que ceux de l'état de la technique. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre de deux modes de réalisation d'un récipient et d'un dispositif conformes à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - les figures 1 à 5 représentent schématiquement en coupe axiale et en perspective, plusieurs étapes de conditionnement d'un produit dans un flacon conforme à l'invention ; les figures 6 et 7 représentent schématiquement, en perspective, deux étapes d'utilisation du flacon ; - la figure 8 est une vue à plus grande échelle 5 du détail VIII de la figure 4 ; - la figure 9 est une coupe axiale, en perspective et à plus grande échelle, de la coiffe du dispositif de bouchage du flacon des figures 1 à 8 ; - les figures 10A et 10B sont des vues en 10 perspective, selon deux angles différents, d'une bague appartenant à la coiffe de la figure 9 ; - les figures IIA et 11B sont des vues en perspective, selon deux angles différents, d'une partie d'un organe de verrouillage appartenant à la coiffe de la 15 figure 9 ; - les figures 12A et 12B sont des vues en perspective, selon deux angles différents, d'un couvercle appartenant à un organe de verrouillage de la coiffe de la figure 9, la figure 12A comprenant un arrachement partiel ; 20 - la figure 13 une vue à plus grande échelle du détail XIII à la figure 4, le plateau presseur étant omis ; - la figure 14 est une vue à plus grande échelle du détail XIV à la figure 5 ; - la figure 15 est une vue en perspective éclatée 25 de la coiffe de la figure 9 ; - la figure 16 est une vue de l'organe de manoeuvre en cours d'assemblage et - la figure 17 est une vue à plus grande échelle du détail XVII à la figure 16. 30 A la figure 1, un flacon en verre 1 est en cours de remplissage avec un produit P, par exemple avec un médicament. Une pipette 2 est introduite dans le flacon 1 à travers son goulot 11 qui est défini par un col 12 présentant une collerette externe 13. On note X1 l'axe de symétrie du flacon 1. Lorsqu'une quantité prédéterminée de produits P a été introduite dans le flacon 1, la pipette est retirée et un dispositif de bouchage 500 est mis en place sur le col 12. Le dispositif 500 comprend un bouchon en élastomère 501 de forme adaptée pour être partiellement introduit dans le goulot 11, tout en reposant sur la face 13A de la collerette 13 opposée au fond 14 du flacon 1. Une fois en place dans le col 12, le bouchon 501 isole le contenu du flacon 1 de l'extérieur. Le dispositif 500 comprend également une coiffe 502 destinée à recouvrir et à isoler le bouchon et. le col 12 en configuration fermée du dispositif de bouchage. Comme il ressort plus particulièrement de la figure 9, la coiffe 502 comprend une bague 503 en matière plastique dont le diamètre intérieur est suffisant pour lui permettre d'entourer la collerette 13. La coiffe 502 comprend également un organe de manœuvre 504 constitué par une pièce annulaire 505 en matière plastique, que l'on qualifie de clé dans ce qui suit, et d'un couvercle 506, en matière plastique également, solidarisé de façon réversible à la clé 505. Le couvercle 506 porte quatre pattes 506A destinées à être accrochées sur le bord 505B1 d'une ouverture centrale 505B de la clé 505. Pour ce faire, chaque patte 506A est pourvue d'un bec terminal 506A1 formé lors du moulage du couvercle 506 et s'étendant, par rapport à un axe central X506 du couvercle 506, radialement vers l'extérieur de la patte 506A considérée. Les becs 506A1 sont engagés sous le bord 505B1 lorsque la clé 505 et le couvercle 506 sont assemblés pour former l'organe 504. Plus précisément, le couvercle 506 est pourvu d'une surface sensiblement plane 506C par laquelle il vient en appui contre une surface supérieure 505A1 d'une partie annulaire 505A de la clé 505 au centre de laquelle est définie l'ouverture 505B. En configuration montée de l'organe 4, les becs 506A1 sont en prise contre le bord 505B1r du côté opposé à la surface 505A Le nombre de pattes 506A n'est pas limité à quatre, pour autant qu'il permet de répartir l'effort d'accrochage entre la clé 505 et le couvercle 506. Le couvercle 506 est également pourvu d'une lèvre annulaire 506B qui est engagée dans l'ouverture 505B lorsque ces deux éléments sont solidarisés pour constituer l'organe 504. La clé 505 est pourvue d'un jeu de trois languettes élastiques 505C ménagées par la création de trois ouvertures 505Q dans une jupe 505J formée par la clé 505 et centrée sur un axe Xsos qui constitue un axe central de la clé 505. On note 505D le bord annulaire de la jupe 505J qui est opposé à la partie 505A. Chaque languette 505C est pourvue d'une nervure ou bec externe 505E qui fait saillie radialement par rapport à la jupe 505J. Ainsi, chaque languette 505C forme un crochet élastique. On note dl la distance, prise parallèlement à l'axe Xsos, entre les nervures 505E et le bord 505D. Par ailleurs, la clé 505 est pourvue d'une collerette périphérique 505R qui fait saillie radialement par rapport à la jupe 505J et qui s'étend de façon continue entre deux ouverture 505Q. On note d2 la distance prise parallèlement à l'axe Xsos entre le bord libre 505R1 de la collerette 505 et le bord 505D. La valeur d2 est supérieure à la valeur de dl. La collerette est globalement tronconique autour de l'axe Xsos et divergente en s'éloignant du bord 505D. La bague 503 comprend, quant à elle, une jupe annulaire périphérique 503A dont on note 503B un premier bord. A l'intérieur de la jupe 503A et à l'opposé du bord 503B est ménagée une partie annulaire 503C globalement perpendiculaire à un axe central X503 de la bague 503 et de la jupe 503A. La partie 503C se prolonge, au niveau de cinq secteurs angulaires répartis autour de l'axe X503, par cinq pontets 503D qui se raccordent sur la surface interne de la jupe 503A au voisinage du bord 503B. Les pontets 503D s'étendent à distance de la surface interne de la jupe 503A, de telle sorte qu'ils définissent cinq logements allongés individuels 503E dans lesquels peut être introduite la jupe 505J de la clé 505 par le côté de la bague 503 qui porte la partie 503C et qui est visible à la figure 10A. Dans les secteurs angulaires où la partie 503C ne se prolonge pas par des pontets 503D, sont ménagées cinq ouvertures 503E dans chacune desquelles peu- également être introduite la jupe 505J lorsque cette jupe est introduite dans les logements 503E. En regard de chaque ouverture 503F est ménagée une patte ou languette de verrouillage 503G qui s'étend, à partir de la face interne de la jupe 503A, radialement en direction de l'axe X503. On note 503J le bord libre de chaque patte 503G. Les extrémités des pontets 503D et les pattes 503G sont disposées en alternance, a l'intérieur de la jupe 503A et au voisinage du bord 503B. Sur chaque pontet 503D est prévu un plot 503K de coincement du bouchon 501 dans la configuration de la figure 2. Les plots 503K sont prévus pour pénétrer superficiellement dans le bouchon 501 afin de l'immobiliser par rapport à la jupe 503. Une nervure 503N est prévue sur chaque pontet 503D, sur la face interne de sa partie courbée à environ 90 , pour lier la bague 503 et le bouchon 501 en rotation en pénétrant radialement dans la surface externe du bouchon. Lorsqu'il convient de monter le couvercle 506 sur la clé 505, on doit engager les becs 506A1 contre le bord 505B1r à travers l'ouverture 505B. Pour ce faire, comme représenté à la figure 16, on pose la clé 505 sur un outil 600 qui définit une surface annulaire 601 permettant de recevoir en appui la partie 505A de la clé 505. On présente alors le bouchon 506 au-dessus de la clé 505, en alignant sensiblement les axes X5o5 et X506, l'axe X506 étant déjà aligné sur un axe central X600 de l'outil 600. On pousse alors le couvercle 506 en direction de l'outil 600 grâce à un effort Fo parallèle aux axes X505, X506 et X600, ce qui a pour effet d'engager la lèvre 506B dans l'ouverture 505B puis de faire porter les becs 506A1 contre le bord 505B1 de l'ouverture 505B. Lorsqu'on maintient l'effort Fo sur le couvercle 506, la surface 506C vient en appui contre la surface supérieure 505A1 de la partie 505A et transmet à la clé 505 un effort F'0 qui induit un coulissement de la jupe 505J dans le sens de la flèche F505 à la figure 16, c'est-à-dire en direction de la base de l'outil 600. Dans la mesure où la partie 505A de la clé 505 est déjà en appui sur la surface 601, un effort de réaction F600 est exercé par la surface 601 sur la surface inférieure 505A2 de la partie 505A, qui est définie du côté de la partie 505A opposé au couvercle 506. L'effort F600 est opposé à l'effort Fo. Ceci a pour effet de rapprocher le bord 505B1 de la surface 506C, ce qui permet aux becs 506A1 des pattes 506A de dépasser ce bord et de s'engager en dessous de celui-ci dans la représentation de la figure 17. Cet engagement des becs 506A1 sous le bord 505B1 n'est possible que grâce à la déformation élastique du bord 505B1r déformation obtenue grâce à l'effort de réaction F600. On note d3 la distance, prise parallèlement à l'axe X505, entre le bord 505B1 et la portion de la partie 505A qui reçoit en appui le couvercle 506 dans la configuration de la figure 16. On note par ailleurs d4 la hauteur, prise parallèlement à l'axe X506r des pattes 506A entre la surface 506C et leurs becs 506A1 respectifs. Au repos, c'est-à-dire en l'absence d'effort exercé sur les pièces 505 et 506, la distance d3 a une valeur supérieure à celle de la distance d4. Ce n'est que parce que l'outil 600 exerce sur la partie 505A l'effort de réaction F600 en sens opposé à l'effort F0 que la distance d3 est ramenée temporairement à une valeur inférieure à la distance d4, ce qui permet l'accrochage des becs 506A1 en dessous du bord 505B1 à la figure 17. On note que, lorsque l'organe 504 est monté sur la bague 503, il n'est plus possible d'atteindre la surface inférieure 505A2 de la partie 505A de la clé 505 pour exercer l'effort F600. L'assemblage du dispositif 500 a lieu en montant le couvercle 106 sur la clé 105 comme expliqué ci-dessus, puis en alignant les axes X505 et X506, déjà confondus, avec l'axe X503 et en engageant la jupe 505J dans un volume annulaire 503V défini entre la jupe 503A, les pontets 503D et les pattes de verrouillage 503G. Compte tenu du caractère annulaire du bord 505D et du volume 503V, l'organe 504 peut être monté sur la bague 503 sans précaution particulière quant à son orientation angulaire autour de l'axe X503. En d'autres termes, l'organe 504 peut avoir n'importe quelle orientation par rapport aux axes X505 et X506r alors confondus, lorsqu'on insère le bord 505D, à travers les entrées des logements 503E et les ouvertures 503F, en direction du volume 503V. Ceci facilite le montage de la coiffe 502 car cette orientation n'a pas à être contrôlée. La face interne de la jupe 503A est pourvue d'une rainure périphérique 503L ménagée à proximité du bord 503M de la jupe 503A opposé au bord 503B et voisin de la partie 503C. La rainure 503L est configurée pour recevoir les nervures 505E des languettes 505C lorsque l'organe 504 est monté sur la bague 503. Plus précisément, lors du montage de l'organe 504 sur la bague 503, la jupe 505J pénètre dans le volume 503V à travers les ouvertures 503F et les ouvertures d'entrée des logements 503E. La jupe 505 progresse alors en direction du bord 503B jusqu'à ce que les nervures 505E des languettes 505C s'engagent dans la rainure 503L, ce qui permet de maintenir l'organe 504 à distance de la partie 503C, dans la position représentée à la figure 9. Il est alors possible d'introduire le bouchon 501 dans la coiffe 502 et de le coincer au moyen des plots 503K. Le dispositif 500 ainsi constitué peut alors être posé sur le col 12 du flacon 1, comme représenté à la figure 2. Dans cette configuration, le bouchon 501 n'obture pas complètement le goulot 11 puisque ce bouchon est pourvu d'une découpe latérale 501A ménageant un interstice 200 au niveau d'une partie de la face 13A. Le flacon 1 équipé du dispositif 500 peut alors être introduit dans un lyophilisateur 300 où les molécules d'eau présentes dans le flacon 1 sont évacuées vers l'extérieur, comme représenté par les flèches F1 aux figures 3 et 8, à travers les interstices qui subsistent alors entre la coiffe 502 et la collerette 13. Le bouchon 501 est pourvu, sur sa surface radiale externe, de saillies d'arrêt dans la configuration des figures 3 et 8. A l'intérieur du lyophilisateur 300, on peut ensuite, comme représenté à la figure 4, exercer sur le dispositif 500 un effort F2 parallèle à l'axe longitudinal X1 du flacon 1 et du col 11, axe avec lequel sont alors confondus les axes X503, X50 et X506. Cet effort axial F2 est exercé par un plateau 301 mobile à l'intérieur du lyophilisateur et susceptible d'exercer en même temps sensiblement le même effort F2 sur l'ensemble des flacons 1 disposés à un même niveau dans ce lyophilisateur. Lorsque l'effort F2 est exercé sur le bouchon 506 de l'organe 504, les nervures 505E des languettes 505C1 transmettent cet effort à la bague 503 par l'intermédiaire de l'interaction entre ces nervures 505E et la rainure 503L. Les languettes 505C jouent ainsi le rôle de poussoirs dans la mesure où elles permettent de déplacer ou de pousser la bague 503 en direction du fond 14 du flacon 1, sous l'effet de l'effort F2, ce qui permet d'atteindre la configuration de la figure 5. Du fait de ce déplacement, les pattes de verrouillage 503G sont rabattues vers la surface interne de la jupe 503A sans qu'il soit nécessaire de déformer radialement cette jupe 503A. Ainsi, l'effort F2 à appliquer pour parvenir dans la configuration des figures 4 et 13 est relativement faible. Lorsque les pattes de verrouillage 503G ont dépassé la collerette 13 et atteint la position des figures 4 et 13, la bague 503 ne peut plus être déplacée vers le fond 14 car la partie 503C porte contre le bouchon 101 qui est engagé dans le col 12. Le maintien de l'effort F2 a alors pour effet de chasser les nervures 505E hors de la rainure 503L et de déplacer l'organe 504 par rapport à la bague 503 au point d'amener le bord 505D dans le fond du volume 503V entre les pattes de verrouillage 503G et la surface interne de la bague 503A. Cet engagement du bord 505B entre les pattes de verrouillage 503G et la jupe 503A a pour effet de déformer radialement ces pattes de façon centripète, leurs bords libres respectifs 503J étant déplacés en direction de l'axe X. Ces bords viennent alors en appui contre la face annulaire 13B de la collerette 13 dirigée vers le fond 14, de sorte que la capsule 500 est fermement verrouillée sur le col 12, comme représenté aux figures 5 et 14. Dans la configuration des figures 5 et 14, la collerette 505R vient en engagement dans la rainure 503L, ce qui permet d'immobiliser l'organe 504 par rapport à la bague 503. En d'autres termes, la différence entre les distances dl et d2 correspond à la course de l'organe 504 entre les positions des figures 4 et 5, ce qui permet d'amener automatiquement en prise la collerette 505R avec la rainure 503L lorsque les pattes de verrouillage 503G sont verrouillées en position de retenue de la coiffe 502 sur le col 12. Du fait de ce mouvement, les nervures 503N pénètrent superficiellement dans le bouchon 501, ce qui solidarise fermement en rotation le bouchon 501 et la bague 503. Ainsi, la mise en place définitive de la coiffe 502 a lieu en deux étapes. Dans la première étape, le bouchon 501 est mis en place et les pattes 503G sont rabattues vers la jupe 503A pour dépasser la collerette 13. Dans la seconde étape, les pattes 503G sont verrouillées en position par le bord 505D. Ces deux étapes sont obtenues grâce à un effort de poussée F2 dont l'intensité peut être adaptée à chaque étape, tout en conservant une valeur sensiblement inférieure à celle qui serait nécessaire pour une mise en place en une seule étape, dans la mesure où les efforts de frottement à vaincre et les efforts de déformation à obtenir sont, grâce à l'invention, décalés dans le temps, en étant répartis entre les deux étapes. En outre, comme la jupe 503A n'a pas à être dilatée radialement lors du passage des pattes 503G au niveau de la collerette 13, l'effort F2 peut être relativement faible, ce qui facilite la mise en place de la coiffe 500. En résumé, dans la première étape on passe de la configuration de la figure 3 à celle de la figure 4. Dans la seconde étape, on passe de la configuration 4 à celle de la figure 5. Dans cette configuration, le flacon 1 est hermétiquement fermé par le bouchon 501 et est protégé par la coiffe 502, celle-ci ne pouvant être retirée du fait du verrouillage obtenu grâce aux pattes 503G. Dans cette configuration, comme représenté à la figure 14, la lèvre 506B du couvercle 106 vient en appui, à travers l'ouverture 505B et à travers l'ouverture centrale 503Q de la partie 503C, contre la surface externe 501B du bouchon 501 qui est destinée à être exposée lorsqu'on souhaite accéder au contenu du flacon 1. Sous l'action de la lèvre 506B, la surface 501B se déforme localement, comme visible à la figure 14, car le matériau du bouchon 501 est plus souple que celui du couvercle 506. Plus précisément, la lèvre 506B isole complètement une portion centrale en forme de disque 501C de la surface 501B, cette portion pouvant être considérée comme propre et stérile puisqu'elle a été isolée de l'extérieur au sein du hyophilisateur 300. Lorsqu'il convient d'utiliser le contenu du flacon 1, le couvercle 506 est retiré grâce à une déformation élastique centripète des pattes 506A, comme représenté par la flèche F3 à la figure 6, ce qui permet d'accéder à la portion 501C précitée, dont la décontamination peut être omise. Il est alors possible d'injecter dans le flacon 1 un liquide de reconstitution de son contenu, ceci au moyen d'une seringue 400, comme représenté à la figure 7, puis de pomper le produit reconstitué grâce à la même seringue dont l'aiguille traverse le bouchon 501 selon une approche connue du personnel hospitalier. Toutes les opérations de bouchage ayant lieu dans un milieu isolé de l'extérieur, le bouchon 501 est conservé stérile, en particulier au niveau de sa portion 501C. Lorsque le couvercle 506 a été retiré, il n'est plus possible de le remettre en place car la clé 504 a repris une configuration dans laquelle la distance d3 est supérieure à la distance d4. Le couvercle 506 joue ainsi le rôle d'un témoin de première ouverture du dispositif 500 dans la mesure où il ne peut pas être remis en place après un premier retrait car il n'est pas possible d'exercer sur la partie 505A un effort analogue à l'effort F600 puisque cette partie repose alors sur la partie 503C de la bague 503 et sur le bouchon 501. Les matériaux utilisés pour constituer les pièces 503, 505 et 506 qui sont monobloc sont adaptés pour conserver leur propriété mécanique sur une plage de températures comprises entre -80 et +120 C. Il peut s'agir, par exemple, de polyoxyméthylène. L'invention a été décrite dans le cas d'une utilisation pour un flacon dont le contenu est lyophilisé. Elle est également applicable au cas où le contenu du flacon n'est pas lyophilisé. Dans ce cas, le bouchon 501 peut être mis en place sur le flacon 1 lors d'une étape suivant immédiatement son remplissage puis la coiffe 502 peut être mise en place immédiatement après, au sein d'une enceinte stérile non représentée et par un effort axial, ce qui permet d'atteindre également une configuration scellée analogue à celle des figures 5 et 14.25 | Ce dispositif de bouchage comprend un bouchon en élastomère et une coiffe (502) en matière plastique qui comprend une bague (503) apte à entourer le bouchon et le col d'un récipient en configuration montée, cette bague étant pourvue de moyens (503G) de verrouillage sur ce col, et un organe de manoeuvre (504) apte à être monté sur la bague. Cet organe de manoeuvre (504) est pourvu de premiers moyens (505C) de transmission à la bague (503) d'un effort de poussée globalement parallèle à un axe de symétrie dudit col et de deuxièmes moyens (505D) d'activation des moyens de verrouillage (503G) de la bague (503). Ces premiers et deuxièmes moyens (505C, 505D) s'étendent radialement à l'intérieur de ladite bague (503) en configuration montée du dispositif de bouchage sur le col du récipient. | 1. Dispositif de bouchage pour un récipient (11) pourvu d'un col (12), ledit dispositif comprenant un bouchon (501) en élastomère et une coiffe (502) apte à recouvrir à la fois ledit col et ledit bouchon en place dans ledit col, caractérisé en ce que ladite coiffe est en matière plastique et comprend : - une bague (503) apte à entourer ledit bouchon et ledit col en configuration montée, ladite bague étant pourvue de moyens (503G) de verrouillage sur ledit col et - un organe de manœuvre (504) apte à être monté sur ladite bague, ledit organe de manoeuvre étant pourvu de premiers moyens (505C) de transmission à ladite bague d'un effort de poussée (F2) globalement parallèle à un axe de symétrie dudit col et de deuxièmes moyens (505D) d'activation desdits moyens de verrouillage de la bague, lesdits premiers et deuxièmes moyens (505C, 505D) s'étendant radialement à l'intérieur de ladite bague en configuration montée du dispositif de bouchage sur un col de récipient. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit organe de manœuvre (504) est constitué d'un élément annulaire (505) qui porte les premiers et deuxièmes moyens (505C, 505D) ainsi que d'un couvercle (506) immobilisé sur ledit élément annulaire au moyen de pattes (506A) d'accrochage sur le bord (505B1) d'une ouverture centrale (505B) de l'élément annulaire et en ce que ledit couvercle ne peut être monté (Fo) sur ledit élément annulaire que moyennant une déformation élastique dudit élément annulaire, ladite déformation résultant d'un effort(F600) qui ne peut être exercé qu'avant que ledit organe de manœuvre soit monté sur ladite bague (503). 3. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque patte (506A) est pourvue d'un bec (506A1) d'accrochage sur ledit bord (505B1) de ladite ouverture (505B), la distance (d4) entre ledit bec et la face (506C) dudit couvercle (506) en appui contre ledit élément annulaire étant inférieure à la distance (d4), prise parallèlement à un axe central (X505) dudit élément annulaire (505) et lorsque le couvercle (506) n'est pas rapporté sur ledit élément annulaire, entre ledit bord (505B1) et une portion (505A) de l'élément annulaire qui reçoit en appui ladite face dudit couvercle. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens de transmission d'effort comprennent au moins une languette élastique (5056) pourvue d'un relief (505E) s'étendant radialement vers l'extérieur dudit organe de manœuvre (504) et apte à être engagé dans une gorge annulaire (503L) ménagée sur une face interne de ladite bague (503). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de retenue de l'organe de manœuvre (504) dans une configuration où lesdits deuxièmes moyens (505D) activent les moyens de verrouillage (503G) de ladite bague (503) et en ce que les moyens de retenue comprennent au moins une portion d'une collerette radiale externe (505R) dudit organe de manoeuvre (505) apte à être engagée dans ladite gorge (503L). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que ladite collerette (505R) est inclinée à l'opposé des moyens d'activation (505D) en s'éloignant d'un axe central (X505) dudit organe de manœuvre (504). 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les premiers moyens(505C) sont disposés dans des fenêtres (505Q) ménagées dans une cloison périphérique (505J) dudit organe de manoeuvre (504) et en ce que des moyens (505R) de retenue de l'organe de manoeuvre (504), dans une configuration où lesdits deuxièmes moyens (505D) activent les moyens de verrouillage (503G) de ladite bague (505), s'étendent sur la face externe de ladite cloison, entre deux telles fenêtres. 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caracterisé en ce que les moyens de verrouillage de ladite bague (503) sur ledit col (12) comprennent au moins une patte (503G) monobloc avec ladite bague et en ce que les moyens d'activation (505D) dudit organe de manoeuvre (503) sont aptes à déplacer une partie au moins de la languette selon une direction centrifuge par rapport à un axe central (X1) dudit col (12). 9. Procédé montage d'un dispositif selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à : a) - exercer sur le bord (505B1) de l'ouverture centrale (505B) de l'élément annulaire (505) un effort (F6000) globalement parallèle à un axe central (X505) de ladite ouverture, ledit. effort étant appliqué contre un côté (505A2) de l'élément annulaire opposé à celui (505A1) par lequel est destiné à être monté ledit couvercle (506), ledit effort étant exercé de façon à déformer élastiquement ledit bord ; b) - presser (Fa) ledit couvercle vers ledit élément annulaire selon une direction inverse à celle dudit effort, de façon à amener en prise ses pattes d'accrochage (506A) contre ledit bord (505B1) élastiquement déformé. 10. Récipient (1) équipé d'un dispositif de bouchage (500) selon l'une des précédentes. | B,A | B65,A61 | B65D,A61J | B65D 55,A61J 1,B65D 41,B65D 51 | B65D 55/02,A61J 1/00,A61J 1/14,B65D 41/18,B65D 51/00,B65D 55/08 |
FR2892945 | A1 | GABARIT UNIVERSEL DE PERCAGE D'UNE PLANCHE DE GLISSE | 20,070,511 | L469.12FR.55. dépôt.doc 1 L'invention concerne un gabarit pour le perçage d'une planche de glisse en vue de la fixation sur cette planche d'un dispositif de fixation d'une chaussure de sport. Elle est particulièrement adaptée au gabarit pour skis. Le perçage d'un ski pour disposer une fixation de chaussure de ski est un exercice qui exige une grande précision. En effet, il est nécessaire que le positionnement de cette fixation de chaussure soit précisément déterminé, dans le sens longitudinal du ski ainsi que sur la largeur du ski, puisque le futur positionnement de la chaussure sur le ski en dépend. Il est connu qu'un positionnement déséquilibré de la chaussure sur le ski induit une perte de contrôle du ski. D'autre part, ce perçage doit être fait avec grande attention pour endommager au minimum la structure mécanique du ski. Pour cela, des gabarits de l'art antérieur reposent sur différents éléments mobiles pour s'adapter à la longueur et à la largeur du ski, qui sont positionnés puis fixés sur le ski à l'aide d'oreilles latérales qui s'étendent verticalement de part et d'autre du ski et dont un mécanisme permet leur serrage contre les arêtes latérales du ski et l'immobilisation du gabarit. Une fois ce gabarit parfaitement immobilisé, le perçage précis du ski est effectué au travers de canons de perçage prévu sur le gabarit. Une telle solution de l'art antérieur est par exemple décrite dans le document FR2240751. Ces dernières années, des skis de plus en plus larges ont été commercialisés et on note aujourd'hui que la plage des largeurs de skis existants est très étendue. Face à cette situation, différents gabarits ont été fabriqués, chacun étant adapté à des skis d'une certaine largeur, aucun gabarit existant ne convenant pour tous les skis quelle que soit leur largeur. Cette solution complique le perçage des skis puisqu'il faut .L469.12FR.55. dépôt.doc 2 disposer de plusieurs gabarits et s'assurer de choisir le bon pour chaque ski à percer. Cela entraîne un surcoût, une perte de temps et un risque d'erreur plus important. L'objet de la présente invention est de proposer une autre solution de gabarit pour planche de glisse qui ne présente pas les inconvénients précédents. L'invention repose sur un gabarit pour déterminer les points de perçage d'une planche de glisse, comprenant un moyen de réglage de sa largeur, des oreilles verticales aptes à un positionnement contre les arêtes de la planche de glisse, et un moyen de serrage pour immobiliser le gabarit sur la planche de glisse, caractérisé en ce qu'au moins un patin est monté de manière mobile sur une oreille du gabarit. Selon une variante de réalisation, le patin mobile monté sur l'oreille peut être amovible. Pour cela, il peut comprendre un moyen de fixation amovible sur une oreille. Toutes les oreilles peuvent comprendre un patin identique. Plusieurs patins de dimensions différentes aptes à un montage sur une même oreille pour offrir différentes possibilités de réglage de la largeur utile du gabarit peuvent être prévues. En variante, un même patin peut comprendre au moins deux positionnements possibles sur une oreille de sorte d'offrir plusieurs possibilités de réglage de la largeur utile du gabarit. Pour cela, un patin peut comprendre une fente sensiblement verticale et décentrée dans l'épaisseur globale du patin pour diviser le patin en deux épaisseurs différentes, l'oreille pouvant être insérée dans la fente selon deux sens .L469.12FR.55. dépôt.doc 3 différents de sorte que le patin peut occuper deux positions différentes afin d'offrir deux plages de réglage différentes de la largeur utile du gabarit. Selon une variante de réalisation, le gabarit peut comprendre un indicateur visuel de la plage de réglage possible de la largeur utile du gabarit. Le patin peut même comprendre deux indicateurs coopérant avec deux inscriptions d'une oreille de sorte d'indiquer la plage de réglage dans chacune des deux positions du patin. Enfin, l'invention porte aussi sur un patin pour gabarit en tant que tel pour déterminer les points de perçage d'une planche de glisse, tel que défini 10 précédemment. Ces objets, caractéristiques et avantages de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes d'exécution particuliers faits à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes 15 parmi lesquelles : La figure 1 représente une vue en perspective éclatée d'un gabarit selon un mode d'exécution de l'invention ; la figure 2 représente une vue en perspective d'un gabarit selon un mode 20 d'exécution de l'invention ; la figure 3 représente une vue en coupe d'un détail du gabarit de l'invention ; la figure 4 représente une vue d'un détail du gabarit selon un mode d'exécution de l'invention dans une première configuration ; 25 la figure 5 représente une vue d'un détail du gabarit selon un mode d'exécution de l'invention dans une seconde configuration ; la figure 6 représente une vue de dessus d'un patin de gabarit selon un mode d'exécution de l'invention. .L469.12FR.55. dépôt.doc 4 L'invention est implémentée sur un gabarit pour percer un ski qui comprend, de manière connue de l'art antérieur, deux éléments 1, 2 mobiles l'un par rapport à l'autre à l'aide de lumières et crémaillères, chacun de ces éléments portant des canons de perçage 3. Ce gabarit est positionné et maintenu sur un ski à l'aide de quatre oreilles verticales 4 qui sont destinées à coopérer avec l'arête latérale du ski et peuvent être serrées contre cette arête à l'aide d'un mécanisme actionné par un levier 5, de sorte d'immobiliser ou de libérer le gabarit sur le ski. Selon ce mode d'exécution de l'invention, chaque oreille 4 est équipée d'un patin amovible 6 qui se fixe sur l'oreille par un dispositif de clipsage par l'intermédiaire d'une ouverture 7 de l'oreille coopérant avec une partie complémentaire élastique mâle 8 du patin 6, comme cela est illustré sur la figure 3. Le déverrouillage pour enlever le patin 6 d'une oreille 4 est réalisé à l'aide d'un outil inséré par l'ouverture 14 du patin, opposée à la fente 9 dans laquelle est disposée l'oreille 4, de manière à écarter l'élément élastique 8 de sa position de clipsage dans l'ouverture 7 pendant que le patin est tiré vers le bas. Bien entendu, toute autre solution de montage du patin sur une oreille, de manière amovible, pourrait convenir. De préférence, une telle solution doit assurer une bonne fixation du patin 6 sur l'oreille 4 pour éviter son déplacement lors du serrage du gabarit sur le ski pour garantir un positionnement précis du gabarit. La figure 3 illustre un patin 6 disposé sur une oreille 4 du gabarit. L'oreille 4 est disposée au sein d'une fente 9 sensiblement verticale du patin jusqu'à la coopération des éléments de clipsage mécanique 7, 8 décrits ci-dessus. La face intérieure 10 du patin est destinée à venir en contact avec un ski et à exercer une pression importante pour maintenir le gabarit en position. Le patin comprendra donc, au moins au niveau de cette face, un matériau .L469.12FR.55. dépôt.doc 5 représentant un bon compromis entre la rigidité nécessaire pour une bonne efficacité du serrage et une relative souplesse pour ne pas endommager le ski et amortir l'effort transmis par l'oreille du gabarit qui est dans un matériau très rigide, en général un métal. Par exemple, le patin pourra être en plastique chargé ou en caoutchouc. L'épaisseur du patin 11, comprise entre cette première face 10 disposée vers le ski et dite face intérieure et la fente 9 dans laquelle est insérée l'oreille 4 du gabarit, est un paramètre définissant le réglage possible de la largeur utile du gabarit. Ainsi, le grand avantage de la solution selon l'invention vient du fait que pour percer des skis de largeur très différente, il suffit de prévoir différents patins de dimensions différentes et de changer ces patins, sans avoir besoin de changer l'ensemble du gabarit. La largeur utile d'un gabarit est donc avantageusement modifiée par de simples patins amovibles. La simplification et l'économie réalisées sont ainsi très importantes. Selon le mode d'exécution avantageux illustré sur les figures, la fente verticale 9 du patin 6 est décentrée au sein de l'épaisseur globale du patin et son système de clipsage fonctionne dans deux positions, de sorte que le patin 6 peut être retourné et fixé sur l'oreille 4 dans une seconde position dans laquelle la première face 10 se retrouve en position de face extérieure, la seconde face 10' venant en position apte au contact avec un ski. Ainsi, le même patin permet d'offrir une seconde possibilité de réglage de la largeur utile dans cette seconde position, définie par l'épaisseur 11' plus grande que l'épaisseur 11, représentant la distance entre la face 10' et la fente 9 du patin comme cela est illustré sur la figure 6. Selon une variante d'exécution équivalente, le patin 6 peut être monté mobile en rotation sur l'oreille 6 sans être nécessairement totalement .L469.12FR.55. dépôt.doc 6 amovible afin d'être utilisable de la même manière selon deux configurations possibles. Ces deux positions possibles du patin sont illustrées aux figures 4 et 5. Sur la figure 4, la face 10 du patin est disposée de sorte de venir en contact avec un ski. Cela induit que le réglage de la largeur utile du gabarit dépend de l'épaisseur 11 du patin mentionnée ci-dessus. Dans la seconde position illustrée sur la figure 5, le patin a été retourné de sorte que sa seconde face verticale 10' est maintenant apte à un positionnement contre l'arête d'un ski. Dans cette seconde position, le réglage de la largeur utile du gabarit est maintenant dépendant de l'épaisseur 11'. Comme cette épaisseur 11' est plus grande que l'épaisseur 11, cette seconde position du patin convient à des skis de plus petite largeur. Dans l'exemple de réalisation illustré sur les figures, l'épaisseur globale du patin, mesurée entre ses deux faces verticales 10, 10', est de 15.5 millimètres et les deux épaisseurs 11, 11' mesurent respectivement approximativement 2.5 et 10.2 millimètres. Ces dimensions permettent au gabarit une plage de réglage de sa largeur de 58 à 115 millimètres dans la première position du patin et une plage de réglage de 73 à 130 millimètres dans sa seconde position. Le même patin permet donc à un même gabarit de servir pour des skis de largeur comprise entre 58 et 130 millimètres. Bien entendu, d'autres formes et dimensions du patin pourraient être utilisées sans sortir du cadre de l'invention. De même, une solution équivalente pourrait être obtenue avec plusieurs patins différents et un même patin pourrait comporter plus de deux positionnements possibles sur l'oreille d'un gabarit pour offrir plus de deux possibilités de réglages, par l'intermédiaire par exemple d'une seconde fente 9. De plus, il n'est pas obligatoire d'utiliser un patin sur chaque oreille pour offrir une possibilité .L469.12FR.55. dépôt.doc 7 de réglage ou d'utiliser les mêmes patins sur chaque oreille du gabarit. Toutefois, il est plus simple de mettre en oeuvre une solution symétrique. D'autre part, selon le mode de réalisation avantageux illustré, le patin 6 est doté d'indicateurs visuels 12, 12' aptes à coopérer respectivement avec des inscriptions 13, 13' placées sur l'oreille 4 sur laquelle il est monté. Ainsi, comme illustré sur la figure 4, l'indicateur 12' du patin 6 se trouve placé sous l'inscription 13' (73 -> 130) placée sur l'oreille 4 dans la première position du patin, et de manière similaire, le second indicateur 12 se trouve placé sous l'inscription 13 (58 -> 115) dans la seconde position du patin sur l'oreille 4. L'utilisateur du gabarit sait ainsi immédiatement si le patin est bien positionné pour le ski à percer. En variante, des codes de couleur peuvent être utilisés pour mettre en oeuvre la fonction d'indicateurs. Finalement, la solution proposée présente les avantages suivants : - elle permet à un même gabarit de perçage d'une planche de glisse d'être utilisé quelle que soit la largeur de cette planche de glisse ; -elle permet de protéger la planche de glisse d'une éventuelle détérioration qui pourrait survenir lors de l'utilisation du gabarit ; - selon une première variante intéressante, elle permet simplement à un même patin d'offrir plusieurs possibilités de réglage, en étant monté mobile et éventuellement amovible, ce qui évite de disposer de plusieurs patins différents qu'on risque de confondre ou de perdre ; -selon une seconde variante intéressante, elle permet d'indiquer visuellement la plage de réglage possible de la largeur du gabarit | Gabarit pour déterminer les points de perçage d'une planche de glisse, comprenant un moyen de réglage de sa largeur, des oreilles (6) verticales aptes à un positionnement contre les arêtes de la planche de glisse, et un moyen de serrage pour immobiliser le gabarit sur la planche de glisse, caractérisé en ce qu'au moins un patin (6) est monté de manière mobile sur une oreille (4) du gabarit. | Revendications : 1. Gabarit pour déterminer les points de perçage d'une planche de glisse, comprenant un moyen de réglage de sa largeur, des oreilles (6) verticales aptes à un positionnement contre les arêtes de la planche de glisse, et un moyen de serrage pour immobiliser le gabarit sur la planche de glisse, caractérisé en ce qu'au moins un patin (6) est monté de manière mobile sur une oreille (4) du gabarit. 2. Gabarit pour déterminer les points de perçage d'une planche de glisse selon la 1, caractérisé en ce que le patin (6) monté sur l'oreille (4) est amovible. 3. Gabarit pour déterminer les points de perçage d'une planche de glisse selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que toutes les oreilles (4) comprennent un patin (6) identique. 4. Gabarit pour déterminer les points de perçage d'une planche de glisse selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs patins (6) de dimensions différentes aptes à un montage sur une même oreille (4) pour offrir différentes possibilités de réglage de la largeur utile du gabarit. 5. Gabarit pour déterminer les points de perçage d'une planche de glisse selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'un même patin (6) comprend au moins deux positionnements possibles sur une oreille (4) de sorte d'offrir plusieurs possibilités de réglage de la largeur utile du gabarit. 6. Gabarit pour déterminer les points de perçage d'une planche de glisse selon la 5, caractérisé en ce qu'un patin (6).L469.12FR.55. dépôt.doc 9 comprend une fente (9) sensiblement verticale et décentrée dans l'épaisseur globale du patin pour diviser le patin (6) en deux épaisseurs (11, 11') différentes, l'oreille (4) pouvant être insérée dans la fente (9) selon deux sens différents de sorte que le patin (6) peut occuper deux positions différentes afin d'offrir deux plages de réglage différentes de la largeur utile du gabarit. 7. Gabarit pour déterminer les points de perçage d'une planche de glisse selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de fixation (7,8) amovible d'un patin (6) sur une oreille (4). 8. Gabarit pour déterminer les points de perçage d'une planche de glisse selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un indicateur visuel (12, 13 ; 12', 13') de la plage de réglage possible de la largeur utile du gabarit. 9. Gabarit pour déterminer les points de perçage d'une planche de glisse selon la 8 et la 6, caractérisé en ce que le patin (6) comprend deux indicateurs (12, 12') coopérant avec deux inscriptions (13, 13') d'une oreille (4) de sorte d'indiquer la plage de réglage dans chacune des deux positions du patin (6). 10. Patin pour gabarit pour déterminer les points de perçage d'une planche de glisse selon l'une des précédentes. | A | A63 | A63C | A63C 11 | A63C 11/26 |
FR2901348 | A1 | BOUGIE D'ANNIVERSAIRE COMPOSEE DE PLUSIEURS MECHES. ELLES REPRODUISENT DES CHIFFRES PERMETTANT D'AFFICHER TOUS LES AGES | 20,071,123 | null | The candle has wicks (1) that are ignited according to desired digit, and a container. The candle has two digits or three digits for centenary. Each wick is spaced by 1.1 cm and diameter of candle is 13cm. | 1) Type de bougie réutilisable permettant d'afficher tous les âges caractérisé en une bougie à plusieurs mèches (1) formant 2 ou 3 chiffres, que l'on allume en fonction des chiffres voulus (Fig 1, 2 et 3). 2) Dispositif selon la 1) caractérisé par un récipient (2) évitant à la cire de couler sur le gâteau et permettant de réduire un peu les dimensions de la bougie. | F | F23,F21 | F23D,F21V,F21W | F23D 3,F21V 7,F21V 35,F21V 37,F21W 121 | F23D 3/16,F21V 7/05,F21V 35/00,F21V 37/00,F21W 121/00 |
FR2891240 | A1 | ATTERISSEUR A PATINS ANTI-RESONNANCE POUR AERONEF A VOILURE TOURNANTE, ET AERONEF | 20,070,330 | Atterrisseur à patins anti-crash et anti-résonance pour aéronef à voilure tournante, et aéronef L'invention concerne le domaine des atterrisseurs d'aéronef à voilure tournante, aussi appelés trains d'atterrissage . En général, les aéronefs à voilure tournante de fort ou moyen tonnage possèdent des atterrisseurs à roues. Il n'est pas rare pour des appareils plus légers, que l'atterrisseur soit du type à patins de friction. En effet, les atterrisseurs à patins sont en principe moins complexes mécaniquement que les atterrisseurs à roues, plus légers et constituent souvent une solution intéressante pour des posés sur des surfaces variées. De fait, les atterrisseurs à patins sont courants depuis de nombreuses années, puisqu'on en trouve déjà sur des giravions tels que ceux de B.N. Yuriev en 1910 ou de Louis Brennan en 1924, ou encore en 1947 dans l'hélicoptère SNIAS SE3110M. En synthèse, les atterrisseurs à patins comportent au moins deux éléments transversaux solidaires d'une structure de reprise d'efforts de l'aéronef, sur lesquels est montée par exemple une paire de patins de friction longitudinaux. Éventuellement ces patins sont unifiés à l'avant par une section de jonction dite en moustache . Tout comme les atterrisseurs à roues, les atterrisseurs à patins et par suite les aéronefs à voilure tournante sont sujets dans certaines conditions, au phénomène d'instabilité dynamique appelé résonance au sol, notamment sur les hélicoptères à rotor principal de propulsion et sustentation dits "articulés". Ce phénomène de résonance au sol peut survenir au moment de la mise en régime du rotor ou des rotors et surtout lors de l'atterrissage au moment du touché au sol. En cas de résonance au sol, les rotor(s), moteur(s) et boîte(s) de transmission sont soumis à des vibrations qui se propagent dans l'appareil, en particulier au sein de sa structure de reprise d'efforts. On sait que chaque élément de l'appareil, dont I'atterrisseur, présente une fréquence de vibration propre, qui dépend notamment de sa masse, de sa souplesse ou raideur qui sont elles-mêmes fonction de la forme, des dimensions et des matériaux constitutifs de cet élément. Il en résulte, pour l'ensemble de l'appareil, des vibrations complexes qui peuvent s'ajouter ou se retrancher, de sorte que l'on constate que le niveau vibratoire augmente ou diminue, respectivement. En vol, l'appareil est isolé et pour un régime de vol donné, le niveau vibratoire se stabilise toujours. Par contre, quand l'appareil est posé avec son (ou ses) rotor(s) de propulsion et sustentation (dit principal) tournant, les vibrations trouvent dans la surface de posé et au travers de l'atterrisseur, un point d'appui. Alors, la fréquence propre de l'atterrisseur peut s'accorder avec la fréquence des vibrations principales provenant du rotor principal de propulsion et sustentation. À chaque tour des pales du rotor principal, en cas d'accord de la fréquence de ce dernier avec celle propre de l'atterrisseur, les vibrations qui sollicitent l'atterrisseur reçoivent en retour une nouvelle impulsion. Dans de telles conditions, l'amplitude vibratoire augmente rapidement. Ces vibrations divergentes et les oscillations qui en résultent peuvent provoquer un basculement brutal de l'appareil, ce qui peut aboutir à sa destruction. Les risques d'apparition de la résonance au sol sont plus sensibles à la mise en route du (des) rotor(s) de propulsion et de sustentation, car la montée en fréquence est relativement lente. Au contraire, lors d'un posé, la variation de fréquence est beaucoup plus rapide et le risque de résonance sol est donc moindre. Plus précisément, on considère qu'un tel basculement risque le plus fortement de survenir lorsque s'accordent: - la fréquence d'un premier mode de roulis de l'aéronef, notée wx ; et - la valeur notée ((D , du régime de rotation du rotor 15 principal à un instant donné. Ces considérations relatives à la résonance au sol ont conduit à classer les divers types d'atterrisseurs selon qu'ils ont un comportement dit sub-critique ou un comportement dit super-critique . Ainsi, dans un atterrisseur à patins sub-critique d'aéronef à voilure tournante, on cherche qu'en dessous de la valeur notée On du régime de rotation nominal du rotor principal de l'aéronef: - la valeur (en radians par seconde, notés rd/s) de la fréquence du premier mode de roulis wx de l'appareil, soit 25 supérieure à : - la différence entre d'une part la valeur 0 (en rd/s) du régime de rotation du rotor principal; et - d'autre part la valeur notée w s (en rdls), de la fréquence d'un premier mode de traînée des pales (ou fréquence d'oscillation des pales en traînée). Pour un atterrisseur, on sait que suivant les axes principaux (i.e. : longitudinal, transversal et d'élévation) de l'aéronef et lorsque celuici est en état d'arrêt de son rotor principal, la fréquence ws de son premier mode de traînée est de l'ordre (approximation notée +/- ) de la moitié de la valeur notée On du régime rotor nominal. Dans ce contexte, on lit: wx > S2 - ws = +l- 0,5 On. En outre, dans un aéronef à voilure tournante, il convient de considérer qu'en cas de défaillance moteur, si l'appareil est placé en autorotation en vue de limiter les conséquences d'un posé dur, la valeur notée 0a du régime rotor en autorotation, est supérieure d'un facteur "k" à la valeur On nominale du régime du rotor principal. De fait, en autorotation la valeur absolue de Oa ws se rapproche fortement de la valeur de la fréquence du premier mode de roulis wx, de sorte que le risque de résonance au soi augmente lors d'un posé dur en autorotation. Il en va de même lorsque la masse en vol de l'aéronef à voilure tournante est accrue, notamment par adjonction sur l'appareil d'équipements lourds tels que des armes, ou quand l'inertie ou encore la raideur de l'appareil y compris celle de son atterrisseur- diminuent. Pour tous les cas admissibles de vol, il est nécessaire de maintenir une marge de sécurité suffisante. Maintenir cette marge de sécurité pour les atterrisseurs à patins subcritiques, entre la valeur absolue de 4 ws et la valeur de la fréquence du premier mode de roulis wx, aboutit le plus 2891240 5 souvent à adjoindre un amortissement entre les éléments transversaux de train et la structure de reprise d'efforts. Aussi a-t-on proposé des atterrisseurs à patins sub-critiques, amortis et dits rigides ou raides . Par exemple, tel est le cas de l'atterrisseur à patins qui équipe l'hélicoptère AS350 Ecureuil. Sur cet appareil, un élément transversal avant unique est intérieurement monté par des colliers sur des poutres d'une barque de la structure de reprise d'efforts, tandis que deux amortisseurs relient à l'extérieur transversalement cet élément transversal avant à une cloison de cette structure. À l'arrière, un autre élément transversal unique est monté par des colliers sur une partie transversalement centrale de la structure de reprise d'efforts. Notons que c'est typiquement à un tel train d'atterrissage à patins, de type sub-critique et rigide, que s'appliquent les lames flexibles à l'arrière des patins, telles que prévues par le document FR2372081 évoqué plus bas. Par ailleurs, dans le cas d'un atterrisseur à patins non plus subcritique mais super-critique, on cherche à ce que la valeur de la fréquence du premier mode de roulis wx reste inférieure à la valeur absolue de la différence entre 0 et w g, ce qui se lit: wx Autrement dit, avec des atterrisseurs à patins super-critiques, on vise que les valeurs 0. de fréquences de régime du rotor principal et w 8 du premier mode de traînée, croisent la valeur wx de la fréquence du premier mode de roulis (qui est ici de l'ordre de 0,6 fois la valeur du régime rotor nominal On). Ce croisement des fréquences est rapide du fait des fortes accélérations et décélérations du régime de rotation du rotor principal lors des phases, respectivement, de décollage et d'atterrissage de l'aéronef. De fait, les taux d'amortissement n'ont pas besoin ici d'être aussi élevés que dans le cas d'un atterrisseur à patins sub-critique et rigide. Or, on sait qu'avec un atterrisseur à patins super-critique, un facteur de raideur noté K est tel que la valeur wx de la fréquence du premier mode de roulis est égale à la racine carrée du rapport entre la valeur de ce facteur de raideur K et de la masse M de l'aéronef. En théorie, il est donc possible d'obtenir un atterrisseur super-critique à patins sans amortisseurs qui soit acceptable du point de vue de la résonance au sol, pour peu qu'il présente une souplesse appropriée. Par exemple, une telle approche de type super-critique s'applique à I'atterrisseur à patins de l'hélicoptère AS342 Gazelle, qui est souple et passe un mode de fréquence. Dans cet appareil AS342 Gazelle, l'élément transversal avant est rigidement monté sur la structure de reprise d'efforts par deux colliers espacés transversalement. Mais cet élément transversal avant comporte à l'extérieur transversalement de ces colliers, entre chaque partie avant de patin et l'emplacement du montage rigide, un cardan. Ce cardan apporte une certaine souplesse aux extrémités où sont fixés les patins sur cet élément transversal, et donc une possibilité de débattement élastique pour l'avant de ces patins. À l'arrière, de part et d'autre transversalement d'une ferrure supérieure de la structure de reprise d'efforts où s'articule une contre-fiche, l'élément transversal arrière est relié par deux colliers de jonction à cette structure. Ceci diminue la fréquence propre des patins, qui est maintenue inférieure à la fréquence de rotation nominale du rotor principal. Citons maintenant d'autres exemples d'atterrisseurs à patins connus. Le document FR1578594 décrit un train d'atterrissage pour hélicoptère, avec des patins qui servent à amortir l'impact d'atterrissage. Pour que tous les efforts de torsion soient absorbés par les patins, ce train possède deux éléments avant formant traverses à déport, et au moins un élément transversal arrière, auxquels éléments les patins sont reliés. Ces éléments transversaux sont montés pivotants sur la structure de reprise d'efforts de l'hélicoptère, et des amortisseurs sont associés avec l'élément transversal arrière pour atténuer les rebonds et la résonance au sol de l'appareil. Des mâts de traînée allant de la structure de l'hélicoptère à l'élément transversal arrière sont ajoutés au train, par exemple par intégration à l'élément transversal arrière, afin d'augmenter la rigidité en lacet et atténuer la résonance au sol. Le document FR2372081 décrit un train d'atterrissage à patins, de type sub-critique et rigide. Afin d'amortir les résonances et les chocs au posé au sol, des lames flexibles sont fixées à l'extrémité arrière de chaque patin. Le document FR2537542 décrit un atterrisseur à patins pour hélicoptère, avec un dispositif d'absorption d'énergie en cas de crash ou de posé dur. En vue de limiter les contraintes dans une structure de reprise d'efforts de l'appareil, le dispositif d'absorption d'énergie est apte à subir une déformation plastique, et comporte au moins un composant amortisseur par exemple hydraulique. On cherche avec ce dispositif à éviter le flambage de traverses de support des patins, en compression. Le document FR2647170 vise la réduction de souplesse d'un tel amortisseur, dans le cadre d'applications navales par exemple. Le document GB726573 décrit un tel train d'atterrissage principal d'aéronef avec une paire de cadres symétriques par rapport au plan longitudinal médian de l'appareil, et des patins de friction ou traîneaux. Les cadres du train d'atterrissage sont associés à des moyens d'amortissement des irrégularités de la surface de posé ainsi que des efforts de torsion autour de leurs axes d'articulation. Le document US2641423 décrit un atterrisseur à patins pour hélicoptère, qui est apte à offrir des fonctions anti-crash, par déformation plastique définitive mais sans flambage, de traverses horizontales en aluminium. Le document US3716208 décrit un train à patins pour l'atterrissage d'un hélicoptère. Ce train intègre à un amortisseur, un membre tubulaire apte à absorber par déformation plastique mesurée, certains efforts en cas de crash.C 2891240 9 Le document US4519559 décrit un dispositif à vérin agencé pour rétablir la stabilité d'un hélicoptère posé sur son train d'atterrissage à patins. Chacun de ces patins comporte deux paires d'éléments de traverses, avec chaque élément articulé sur la structure de reprise, autour d'un axe longitudinal. Les vérins sont interposés entre la structure de reprise d'efforts de l'hélicoptère et des éléments latéraux de traverse. Une liaison entre ces éléments et chaque vérin est disposée entre l'axe de rotation de l'élément et son patin respectif. Au vu de ce qui précède, d'une part on comprend que les atterrisseurs à patins rigides sont souvent trop lourds, encombrant et coûteux pour certains aéronefs à voilure tournante, tels que les hélicoptères légers. Par opposition avec ces atterrisseurs à patins rigides, on appelle ici un atterrisseur à patins flexible , un atterrisseur avec lequel l'absorption d'énergie lors d'un posé normal, dur ou d'un crash est exclusivement assumée par des éléments transversaux, patins et autres systèmes de liaison par déformation élastique ou plastique, sans l'intervention d'amortisseurs adjoints, contre-fiches ou analogues. D'autre part, on comprend donc qu'actuellement il n'existe pas d'atterrisseur à patins flexible (i.e. sans amortisseur) qui soit totalement acceptable en pratique, tant du point de vue de la résonance au sol que de son comportement spécifique anti-crash. En effet, le respect d'un critère est antinomique au respect de l'autre, puisqu'un tel atterrisseur doit être capable de déformation souple pour ne pas être abusivement sensible à la résonance au sol, et offrir une solidité suffisante pour absorber l'énergie provoquée par un crash ou un atterrissage dur. 2891240 10 Un but de l'invention est de résoudre ce paradoxe, tout en préservant les qualités propres aux atterrisseurs super-critiques sans amortisseurs en termes de simplicité, de légèreté, de polyvalence (de surfaces de posé notamment) et de coûts (production et entretien). À cet effet, un objet de l'invention est un atterrisseur pour aéronef à voilure tournante, de type à patins et flexible, cet atterrisseur comportant au moins: deux patins de posé, chacun étant sensiblement agencé suivant une direction longitudinale et latéralement de part et d'autre respectivement d'un plan médian d'élévation longitudinale de l'atterrisseur, chaque patin étant apte à absorber une part de l'énergie qui lui est appliquée lors d'un posé en conditions normales par déformation élastique; - un élément transversal avant, sensiblement agencé suivant un plan perpendiculaire à la direction longitudinale de l'atterrisseur, et apte à absorber l'énergie qui lui est appliquée lors d'un posé en conditions normales par déformation élastique; - un élément transversal arrière sensiblement agencé comme l'élément transversal avant, et apte à absorber l'énergie qui lui est appliquée lors d'un posé en conditions normales par déformation élastique; - des moyens d'assemblage des éléments transversaux avant 25 et arrière à une structure de reprise d'efforts de l'aéronef de destination; et - un système de liaison de l'atterrisseur à la structure de reprise d'efforts de l'aéronef de destination, apte à absorber l'énergie qui lui est appliquée lors d'un crash, par déformation plastique contrôlée. Suivant l'invention, I'atterrisseur prévoit que: - le système de liaison comporte au moins une paire de chandelles de flambage, arrière et/ou avant, chaque chandelle étant agencée sensiblement suivant une direction d'élévation et de manière à se déformer dans le domaine plastique par flambage; - l'élément transversal avant présente de chaque côté de l'atterrisseur transversalement une section d'embout qui définit un déport transversalement externe et en élévation vers le bas par rapport aux moyens d'assemblage avant et le cas échéant d'une articulation inférieure de la paire de chandelles de flambage avant; - l'élément transversal arrière présente de chaque côté de I'atterrisseur transversalement une section d'embout qui définit un déport transversalement externe et en élévation vers le bas par rapport aux moyens d'assemblage arrière et le cas échéant d'une articulation inférieure de la paire de chandelles de flambage arrière; et - les moyens d'assemblage possèdent transversalement au moins entre les chandelles de flambage d'une paire avant et/ou arrière, respectivement au moins un organe de fixation destiné à assurer un assemblage hyperstatique entre la structure de reprise d'efforts de l'aéronef de destination et respectivement les éléments avant et/ou arrière. Dans un mode de réalisation, l'atterrisseur est agencé pour que l'absorption d'énergie lors d'un posé normal, dur ou d'un crash est exclusivement assumée par des éléments transversaux, patins et chandelles de flambage par déformation élastique ou plastique, sans l'intervention d'amortisseurs adjoints, contre-fiches ou analogues. Une variante prévoit que l'atterrisseur est de type à comportement subcritique. Une autre variante prévoit que l'atterrisseur est de type à comportement super-critique. Selon une réalisation, l'atterrisseur prévoit que: - au moins une paire de chandelles de flambage arrière et/ou avant, est pourvue d'articulations inférieure et supérieure qui font partie des moyens d'assemblage, ces articulations inférieure et supérieure étant disposées avec un empattement prédéterminé transversalement par rapport aux organes de fixation hyperstatique respectivement arrière et/ou avant; et - de part et d'autre transversalement des organes de fixation hyperstatique arrière et/ou avant, les éléments avant et/ou arrière transversaux sont agencés avec un porte-à-faux en élévation vers le haut et transversalement vers l'extérieur. Selon encore une réalisation: - chaque patin est apte à absorber une part de l'énergie qui lui est appliquée lors d'un posé en conditions normales par déformation élastique essentiellement voire totalement en torsion; et/ou - l'élément transversal avant et/ou arrière est apte à absorber l'énergie qui lui est appliquée lors d'un posé en conditions normales par déformation élastique essentiellement voire totalement en flexion. Dans une mise en oeuvre, l'atterrisseur possède au moins une paire de chandelles de flambage arrière, les moyens d'assemblage comportant à l'avant exclusivement au moins un organe de fixation hyperstatique avant, par exemple par encastrement et/ou assemblage rotulant, et éventuellement un agencement de renfort de l'élément transversal avant. Dans une autre mise en oeuvre, I'atterrisseur possède au moins une paire de chandelles de flambage avant, les moyens d'assemblage comportant à l'arrière exclusivement au moins un organe de fixation hyperstatique arrière, par exemple par encastrement et/ou assemblage rotulant, et éventuellement un agencement de renfort de l'élément transversal arrière. Dans encore une autre mise en oeuvre, I'atterrisseur possède 10 au moins une paire de chandelles de flambage avant ainsi qu'au moins une paire de chandelles de flambage arrière. Dans une autre réalisation, au moins une paire de chandelles de flambage arrière et/ou avant du système de liaison est agencée de manière à se déformer dans le domaine plastique par flambage à effort sensiblement constant. Dans encore une autre réalisation, au moins une paire de chandelles de flambage arrière et/ou avant du système de liaison est agencée de manière à se déformer dans le domaine plastique par flambage, si les efforts deviennent supérieurs à un seuil prédéterminé, correspondant à un posé dur ou à un crash, et ladite paire de chandelles étant agencée pour que la déformation reste plastique et soit exempte de flambage voire nulle si les efforts restent inférieurs à ce même seuil prédéterminé. Dans une mise en oeuvre, les chandelles de flambage d'au moins une paire avant et/ou arrière présentent chacune un corps déformable monté par exemple de manière démontable entre des articulations inférieure et supérieure, et dont la section est polygonale, par exemple rectangulaire à grand bord orienté longitudinalement. Selon les réalisations, au moins un corps déformable de chandelles de flambage d'au moins une paire avant et/ou arrière est essentiellement en acier ou en matériau composite tel que des fibres de verre ou carbone, par exemple. Dans une autre mise en oeuvre, au moins une paire de chandelles de flambage arrière et/ou avant, est pourvue d'articulations inférieure et supérieure dont l'une au moins comporte une rotule. Dans une réalisation, au moins une rotule d'articulation de chandelle de flambage présente un centre de pivotement sensiblement excentré transversalement, par exemple vers l'extérieur de l'atterrisseur par rapport à une fibre neutre d'un corps déformable de cette chandelle. Dans une mise en oeuvre, I'atterrisseur possède une paire de patins de friction longitudinaux unifiés à l'avant par une section généralement transversale dite en moustache . Encore un objet de l'invention est un aéronef par exemple à voilure tournante, cet aéronef comportant un atterrisseur à patins flexible tel qu'évoqué. Selon l'invention, les organes de fixation arrière et avant sont agencés transversalement à proximité du plan médian d'élévation longitudinale de l'aéronef et/ou sensiblement de part et d'autre longitudinalement, d'un centre de gravité de cet aéronef. De ce qui précède, on comprend que l'invention permet d'obtenir un atterrisseur à patins pour aéronef à voilure tournante, qui soit à la fois apte à présenter une sécurité exceptionnelle au regard de ses: comportement anti-résonance au sol; et - en cas d'atterrissage dur ou crash . Un tel atterrisseur à patins est particulièrement bien adapté aux hélicoptères à rotor principal articulé de propulsion et sustentation. Dans un cas comme dans l'autre, le risque de dommages humains et/ou matériels inacceptables est fortement réduit. Également, il est possible grâce à l'invention que les normes de sécurité, tant actuelles que prochaines, soient respectées afin d'assurer une homologation aisée et rapide de l'aéronef selon l'invention. L'invention est maintenant décrite en référence des exemples de réalisation, donnés à titre non limitatif et illustrés par les dessins annexés. La figure 1 est une vue schématique d'élévation longitudinale d'un aéronef à voilure tournante conforme à l'invention, en fait un hélicoptère, représenté de côté avec son extrémité avant dite nez vers la gauche et son extrémité arrière dite queue vers la droite. La figure 2 est une vue schématique en perspective arrière d'un atterrisseur à patins conforme à l'invention, sur laquelle différentes options de positionnement de paires avant et/ou arrière de chandelles de flambage sont indiquées en traits fins alternés. La figure 3 est une vue partielle schématique en section transversale d'élévation d'un aéronef à voilure tournante selon l'invention, au droit longitudinalement d'une voie équipée de chandelles de flambage, qui illustre des dispositions à : - sections d'embout à déport externe et d'élévation; - empattements transversaux; et -porte-à-faux. La figure 4 est un diagramme qui représente en abscisse un déplacement issu d'une déformation plastique, et en ordonnée des valeurs d'effort en cas de crash, d'une part (généralement en bas) en traits discontinus alternés pour un système de liaison conventionnel (traverse seule), et d'autre part (généralement en haut) en traits discontinus simples pour une paire de chandelles de flambage d'atterrisseur conformes à l'invention, les surfaces comprises entre les abscisse et ordonnée illustrant l'énergie absorbée en cas de crash respectivement par un tel système de liaison conventionnel et par la paire de chandelles de flambage de l'invention. La figure 5 est une vue partielle schématique d'élévation transversale de devant d'une chandelle à articulation à rotule d'atterrisseur selon l'invention, qui illustre bien l'agencement excentré transversalement de l'axe de pivotement de cette articulation à rotule par rapport à une fibre neutre de cette chandelle. La figure 6 est une vue partielle schématique d'élévation longitudinale d'une chandelle d'atterrisseur selon l'invention, qui illustre bien la section longitudinale et transversale en polygone ici rectangle- du corps déformable de cette chandelle. Des exemples de réalisation de l'invention sont décrits ci-après. Dans les dessins, où les éléments similaires sont désignés 25 par les mêmes numéros de référence, sont représentées trois directions orthogonales les unes aux autres. Une direction Z dite d'élévation, correspond aux hauteur et épaisseur des structures décrites: les termes haut/bas ou inférieur/supérieur s'y réfèrent. Par simplification, cette direction Z est parfois dite verticale. Une autre direction X dite longitudinale, correspond aux longueur ou dimension principales des structures décrites. Les termes avant/arrière s'y réfèrent. Par simplification, cette direction X est parfois dite horizontale. Encore une autre direction Y dite transversale, correspond aux largeur ou dimension latérale des structures décrites. Le terme côté s'y réfère. Par simplification, cette direction Y est parfois considérée comme étant horizontale. Les directions X et Y définissent conjointement un plan (X,Y) dit principal (perpendiculaire à celui de la feuille sur la figure 1) à l'intérieur duquel s'inscrit le polyèdre de sustentation et un plan d'atterrissage. Sur les figures 1 à 3, la référence 1 désigne de façon générale, un aéronef à voilure tournante. Dans ce cas d'espèce, l'aéronef 1 est un hélicoptère. Plus loin, cet aéronef 1 est parfois appelé appareil . Sur les figures 1 à 6, un train d'atterrissage ou atterrisseur est désigné par la référence générale 2. Au sein de cet appareil 1, on remarque en particulier sur la figure 1, un fuselage 3, et un rotor principal 4 de propulsion et sustentation. La référence 5 désigne une structure de reprise d'efforts qui apporte au fuselage 3 de l'appareil 1, la rigidité voulue ainsi qu'un comportement sécuritaire en cas de crash. Classiquement, la structure 5 de reprise d'efforts participe directement ou indirectement au montage du rotor principal 4 sur l'appareil 1. Sur la figure 1, l'atterrisseur 2, comporte notamment: - deux patins 6; 2891240 18 - un élément 7 transversal avant; - un élément 8 transversal arrière; - des moyens 9 d'assemblage des éléments transversaux 7 et 8 à la structure 5 de reprise d'efforts; et - un système 10 de liaison anticrash. Soulignons ici que I'atterrisseur 2 est flexible, c'est-à-dire agencé de sorte que l'absorption d'énergie lors d'un posé normal, dur ou d'un crash est exclusivement assumée via les éléments transversaux 7 et/ou 8, lespatins 6 et chandelles 11 de flambage (représentées sur les figures 3, 5 et 6), par déformation élastique ou plastique. Autrement dit, l'atterrisseur 2 de l'invention est dépourvu d'amortisseurs adjoints, contre-fiches ou analogues. Une variante prévoit que l'atterrisseur 2 est de type à 15 comportement sub-critique. Une autre variante prévoit que l'atterrisseur 2 est de type à comportement super-critique. Bien sûr, l'invention s'applique indifféremment aux trains 2 ayant par exemple à l'avant ou à l'arrière une traverse en deux éléments droit et gauche distincts, des patins dédoublés et/ou unifiés par une section supplémentaire dite moustache. Cet atterrisseur 2 à patins 6 présente une flexibilité locale, comme on le verra- acceptable du point de vue de la résonance au sol. En effet, chaque patin 6 est apte ici à absorber une part de 25 l'énergie qui lui est appliquée lors d'un posé de l'appareil 1 en conditions normales, et ce par déformation élastique. 2891240 19 Outre les patins 6, les éléments 7 et 8 transversaux sont aptes chacun à absorber par déformation élastique, l'énergie qui leur est appliquée lors d'un posé en conditions normales. Quant au système 10 de liaison à la structure 5, il vise à absorber la part d'énergie qui lui est appliquée lors d'un crash, par déformation plastique contrôlée. La figure 2 montre bien que chacun des patins 6 est sensiblement agencé suivant la direction longitudinale X et est étendu latéralement de part et d'autre respectivement du plan médian (X, Z) d'élévation longitudinale de l'atterrisseur 2 ou de l'appareil 1. L'élément 7 transversal avant est quant à lui sensiblement agencé suivant un plan perpendiculaire à la direction longitudinale x, à l'avant d'un centre de gravité 17 de l'appareil 1. Similairement, l'élément 8 transversal arrière est sensiblement agencé suivant un autre plan perpendiculaire à la direction X, mais à l'arrière longitudinalement du centre de gravité 17. Chaque élément 7 ou 8 définit une voie respectivement avant ou arrière. Les moyens 9 d'assemblage assurent le montage des éléments avant 7 et arrière 8 sur la structure 5 de reprise d'efforts. Ce sont donc ces moyens 9 qui permettent l'assemblage de l'atterrisseur 2 sous l'appareil 1. Suivant l'invention, on cherche à obtenir que les parties de l'atterrisseur 2 dites flexibles, c'est-à-dire les plus proches de la surface de posé de l'appareil 1, présentent une aptitude à la déformation élastique (souvent par déformation en torsion) pour amortir un posé en conditions normales. Mais également, on ménage au sein de I'atterrisseur 2 des zones de déformation plastique (souvent par flexion) à même d'encaisser les efforts en cas de posé dur, typiquement en cas d'autorotation. Enfin, on ménage des zones de I'atterrisseur 2 déformables par flambage et à même d'encaisser les efforts en cas de crash. De fait, selon l'importance des efforts de posé appliqués à I'atterrisseur 2 selon l'invention, ce sont distinctement et en quelque sorte sélectivement soit les parties flexibles, soit les zones de déformation plastique des éléments 7 ou 8, soit encore les chandelles 11 de flambage, qui assurent l'absorption d'énergie liée à l'entrée en contact de l'appareil 1 avec sa surface de posé. Autrement dit, des parties et zones fonctionnellement distinctes de l'atterrisseur 2, prennent de manière dédiée en charge l'absorption d'énergie liée à un type (normal, dur, crash) donné de posé. À cette fin, l'atterrisseur 2 prévoit que: - le système 10 de liaison comporte au moins une paire de chandelles 11 de flambage sur la voie l'arrière et/ou sur la 20 voie l'avant - les éléments 7 et 8 transversaux présentent de côté transversalement, chacun une section 12 d'embout qui définit un déport 13 (voir figure 3) ; et - les moyens 9 d'assemblage possèdent transversalement au 25 moins un organe de fixation 14 qui assure un assemblage hyperstatique de la structure 5 avec les éléments 7 et 8. Selon les réalisations, à l'avant et/ou à l'arrière, un tel organe de fixation hyperstatique est en forme de constituant d'assemblage par encastrement, ou d'assemblage rotulant (24). Notons également que dans l'aéronef 1 de la figure 1, ces organes 14 de fixation hyperstatique arrière et avant, sont agencés transversalement à proximité du plan médian d'élévation longitudinale de l'aéronef 1 et (figure 3) sensiblement de part et d'autre longitudinalement, du centre de gravité 17 de cet aéronef 1. D'un point de vue fonctionnel, on comprend déjà que: - chacune des sections 12 d'embout à déport 13 forme une partie distincte de l'atterrisseur 2 qui prend en charge de manière dédiée par déformation plastique l'absorption d'énergie liée à un posé normal; - également chacune des sections 12 d'embout à déport 13 définit une zone distincte de l'atterrisseur 2 qui prend en charge de manière dédiée l'absorption d'énergie liée à un posé dur, par déformation plastique sans flambage; et - chaque paire de chandelles 11 forme les zones distinctes de l'atterrisseur 2 qui prennent en charge de manière dédiée l'absorption d'énergie liée à un crash, par déformation en flambage dans le domaine plastique. Sur les figures 1 à 3, les chandelles 11 de flambage sont agencées sensiblement suivant la direction d'élévation Z. Dans une variante, l'atterrisseur 2 possède sur la voie avant une paire de chandelles 11 de flambage et un organe 14 de fixation hyperstatique avant. Éventuellement, est prévu dans cette variante un agencement (non représenté) de renfort de l'élément 8 transversal arrière, tel qu'un mât de traînée ou autre organe d'optimisation de la flexibilité. Dans une variante différente, I'atterrisseur 2 possède sur la voie arrière une paire de chandelles 11 de flambage et un organe 14 de fixation hyperstatique par encastrement. Sur la voie avant, est éventuellement prévu un agencement d'optimisation de la flexibilité. Une alternative à ces variantes où seule l'une des voies (respectivement avant ou arrière) possède des chandelles 11, prévoit que l'autre voie sans flambage (respectivement arrière et avant), possède néanmoins un organe 14 de fixation hyperstatique. Une dernière variante de I'atterrisseur 2 possède une paire de chandelles 11 sur la voie avant ainsi que sur la voie arrière. Ces voies arrière et avant sont aussi pourvues chacune d'un organe 14 de fixation hyperstatique. Dans la plupart des réalisations, les chandelles 11 de flambage arrière et/ou avant du système 10 de liaison sont agencées de manière à se déformer dans le domaine plastique, par flambage à effort sensiblement constant. Maintenant, on détaille les parties, porte-à-faux et zones de déformation contrôlée de I'atterrisseur 2 et leur mode d'absorption d'énergie dédié. En se reportant à la figure 3, on voit que pour prendre en charge l'absorption d'énergie lors de posés normaux de l'appareil 1, un élément transversal 7 ou 8 présente de chaque côté de I'atterrisseur 2 transversalement suivant Y, une section 12 d'embout qui définit un déport 13. Chaque déport 13 de section 12 d'embout est étendu en saillie transversalement (Y) vers l'extérieur de l'appareil 1, ainsi qu'en élévation suivant la direction Z vers le bas, par rapport aux moyens 9 d'assemblage de sa voie respective avant ou arrière. Le déport 13 est sur la figure 3 sensiblement en forme d'arc de cercle, étendu depuis une articulation inférieure 15 de la chandelle 11 sur l'élément transversal (7 ou 8) de cette voie. L'arc de cercle formé par ce déport 13 est ici étendu du haut vers le bas en allant de l'intérieur de l'appareil 1 ou de l'atterrisseur 2, vers l'extérieur transversalement. On comprend que lors d'un posé normal, des efforts sont appliqués sur les patins 6 accrochés à des déports 13. Ceci provoque la flexion des l'éléments transversaux 7 et 8, dans le domaine élastique, et ainsi l'absorption d'énergie recherchée. Cette flexion est opérée sensiblement autour de l'articulation inférieure 15 et dans le sens horaire, sur la figure 3. II n'y a pas alors de déformation élastique ou plastique notable au sein du reste de l'atterrisseur 2, sauf parfois une déformation élastique en torsion des patins 6. Lors d'un posé dur, des efforts supérieurs à un seuil prédéterminé de flexibilité admissible par I'atterrisseur 2 sont appliqués sur les patins 6. Ceci provoque la flexion irréversible des déports 13 des sections 12 d'embout, dans le domaine élastique, et ainsi l'absorption d'énergie recherchée. Il s'agit également d'une flexion qui est opérée sensiblement autour de l'articulation inférieure 15 et dans le sens horaire, sur la figure 3. Il n'y a pas alors de déformation élastique ou plastique supplémentaire au sein des éléments 7 et 8 transversaux, notamment entre les deux articulations 15 d'une même voie de I'atterrisseur 2, c'est-à-dire à proximité des organes 14 de fixation, de part et d'autre transversalement. Rappelons ici qu'en général, ces organes 14 de fixation des moyens 9 d'assemblage, sont disposés transversalement entre les chandelles 11 de flambage d'une voie avant et/ou arrière, et sont destinés à assurer un assemblage hyperstatique entre la structure 5 de reprise d'efforts de l'aéronef de destination et respectivement les éléments avant 7 et/ou arrière 8. Il ressort bien de la figure 3 que de part et d'autre transversalement (Y) des organes 14 de fixation hyperstatique arrière et/ou avant, les éléments 7 et 8 transversaux sont agencés avec un porte-à-faux 18 en élévation vers le haut et transversalement vers l'extérieur. Pour simplifier, le cas échéant, chacun des deux porte-à-faux 18 d'une voie est étendu entre les articulations 15 inférieures des chandelles 11 de flambage arrière et/ou avant. Du fait qu'il est délimité vers l'extérieur et le bas par les articulations 15 des chandelles 11, et vers l'intérieur et le haut par l'organe 14 de la voie correspondante, la zone des éléments 7 ou 8 avec ces porte-à-faux 18 n'est pas apte à subir une déformation élastique importante. Par contre, les porte-à-faux 18 subissent une déformation plastique notable lors d'un crash, dès lors que des efforts supérieurs à un seuil prédéterminé de flambage sont appliqués à l'atterrisseur 2 via les patins 6. Ceci provoque la flexion irréversible des porte-à-faux 18, dans le domaine élastique, et ainsi l'absorption d'énergie recherchée. 2891240 25 Mais cette déformation irréversible des porte-à-faux 18 est conditionnée par le flambage des chandelles 11 au sein d'une voie donnée. De fait, en cas de crash l'absorption d'énergie par les chandelles 11 (qui est le produit du déplacement de chaque articulation 15 inférieure des chandelles 11 par l'effort de flambage) vient s'ajouter à celle issue de la déformation plastique de flexion des porte-à-faux 18. Ceci contribue à réaliser un atterrisseur 2 flexible possédant un excellent rendement, comme ceci ressort de la figure 4. Notons que sur cette figure 4, est indiqué en 19 le point de rupture (prévu) des chandelles 11. Sur le diagramme de la figure 4, les valeurs d'efforts en cas de crash pour un système de liaison conventionnel sont nettement inférieures à celles obtenues avec un atterrisseur 2 à chandelles 11 de flambage d'atterrisseur conformes à l'invention. En effet, les surfaces comprises entre les abscisse D et ordonnée F qui illustrent l'énergie absorbée en cas de crash respectivement par un tel système de liaison conventionnel et par la paire de chandelles 11 de flambage de l'invention, sont nettement plus étendues pour l'invention que pour les systèmes connus. Ce constat peut être optimisé par des spécificités additionnelles exposées ci-après. Selon une réalisation, l'atterrisseur 2 prévoit qu'au moins une paire de chandelles 11 de flambage arrière et/ou avant, est pourvue d'articulations inférieure 15 et supérieure 16 disposées avec un porte-à- faux 18 aussi dit empattement prédéterminé, transversalement par rapport aux organes 14 de fixation hyperstatique respectivement arrière et/ou avant. Sur les figures 5 et 6, les chandelles 11 de flambage présentent un corps déformable 20 monté de manière démontable via des vis ou rivets 21 entre les articulations inférieure 15 et supérieure 16. Ici, le corps 20 de chandelle 11 présente une section 22 polygonale, en fait rectangulaire à grand bord 23 orienté longitudinalement selon la direction X. Par ailleurs, le corps 20 déformable de la chandelle 11 de la figure 5 est essentiellement en acier ou en matériau composite tel 10 que des fibres de verre ou carbone. La figure 5 montre que l'articulation inférieure 15 ou supérieure 16 de la chandelle 11 comporte une rotule 24. Ces rotules 24 d'articulation de la chandelle 11 présentent ici un centre de pivotement sensiblement excentré transversalement, d'une distance d'excentration 25 visible sur la figure 5. On comprend que les rotules 24 forment une version articulée des organes de fixation hyperstatique, désignés plus haut par la référence 14. Du fait de cette distance d'excentration 25, le centre de 20 pivotement des articulations 15 et 16 d'une chandelle est décalé vers l'extérieur de I'atterrisseur 2, par rapport à une fibre neutre 26 du corps déformable de cette chandelle 11 | Un atterrisseur (2) à patins (6) anti-crash et anti-résonance pour aéronef (1) à voilure tournante, comporte notamment :- deux patins (6) de posé déformables élastiquement en cas de posé normal ;- des éléments (7, 8) transversaux avant et arrière également déformables élastiquement en cas de posé normal ;- des moyens (9, 14) d'assemblage des éléments transversaux à une structure (5) de reprise d'efforts de l'aéronef (1) ; et- un système (10, 11) de liaison apte à absorber l'énergie d'un crash, par déformation plastique contrôlée, avec au moins une paire de chandelles (11) de flambage, agencée de manière à se déformer dans le domaine plastique par flambage, tandis qu'un organe (14) de fixation de moyens d'assemblage est destiné à assurer un assemblage hyperstatique entre une structure (5) de l'aéronef (1) et respectivement les éléments avant (7) et/ou arrière (8). | 1. Atterrisseur (2) pour aéronef (1) à voilure tournante, de type à patins (6), cet atterrisseur (2) comportant au moins: - deux patins (6) de posé, chacun étant sensiblement agencé suivant une direction longitudinale et latéralement de part et d'autre respectivement d'un plan médian d'élévation longitudinale de l'atterrisseur (2), chaque patin (6) étant apte à absorber une part de l'énergie qui lui est appliquée lors d'un posé en conditions normales par déformation élastique; - un élément (7) transversal avant, sensiblement agencé suivant un plan perpendiculaire à la direction longitudinale de I'atterrisseur (2), et apte à absorber l'énergie qui lui est appliquée lors d'un posé en conditions normales par déformation élastique; - un élément (8) transversal arrière sensiblement agencé comme l'élément (7) transversal avant, et apte à absorber l'énergie qui lui est appliquée lors d'un posé en conditions normales par déformation élastique; - des moyens (9) d'assemblage des éléments (7, 8) transversaux avant et arrière à une structure (5) de reprise d'efforts de l'aéronef (1) de destination; et - un système (10) de liaison de I'atterrisseur (2) à la structure (5) de reprise d'efforts de l'aéronef (1) de destination, apte à absorber l'énergie qui lui est appliquée lors d'un crash, par déformation plastique contrôlée, caractérisé en ce que l'atterrisseur (2) prévoit que: - le système (10) de liaison comporte au moins une paire de chandelles (Il) de flambage, arrière et/ou avant, chaque chandelle (1 1) étant agencée sensiblement suivant une direction d'élévation (Z) et de manière à se déformer dans le domaine plastique par flambage; - l'élément (7) transversal avant présente de chaque côté de l'atterrisseur (2) transversalement une section (12) d'embout qui définit un déport (13) transversalement externe et en élévation vers le bas par rapport aux moyens (9) d'assemblage avant et le cas échéant d'une articulation inférieure (15) de la paire de chandelles (11) de flambage avant; - l'élément (8) transversal arrière présente de chaque côté de I'atterrisseur (2) transversalement une section (12) d'embout qui définit un déport (13) transversalement externe et en élévation vers le bas par rapport aux moyens d'assemblage arrière et le cas échéant d'une articulation inférieure de la paire de chandelles (11) de flambage arrière; et - les moyens (9) d'assemblage possèdent transversalement au moins entre les chandelles (11) de flambage d'une paire avant et/ou arrière, respectivement au moins un organe (14) de fixation destiné à assurer un assemblage hyperstatique entre la structure (5) de reprise d'efforts de l'aéronef (1) de destination et respectivement les éléments (7, 8) avant et/ou arrière. 2- Atterrisseur (2) selon la 1, caractérisé en ce que l'atterrisseur (2) prévoit que: - au moins une paire de chandelles (11) de flambage arrière et/ou avant, est pourvue d'articulations inférieure (15) et supérieure (16) qui font partie des moyens (9) d'assemblage, ces articulations (15, 16) inférieure et supérieure étant disposées avec un porte-à-faux (18) ou empattement prédéterminé transversalement par rapport aux organes (14) de fixation hyperstatique respectivement arrière et/ou avant; et - de part et d'autre transversalement (Y) des organes (14) de fixation hyperstatique arrière et/ou avant, les éléments avant (7) et/ou arrière (8) transversaux sont agencés avec un porte-à-faux (18) en élévation vers le haut et transversalement vers l'extérieur. 3- Atterrisseur (2) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que: - chaque patin (6) est apte à absorber une part de l'énergie qui lui est appliquée lors d'un posé en conditions normales par déformation élastique essentiellement voire totalement en torsion; et/ou - l'élément transversal avant (7) et/ou arrière (8) est apte à absorber l'énergie qui lui est appliquée lors d'un posé en conditions normales par déformation élastique essentiellement voire totalement en flexion. 4- Atterrisseur (2) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que I'atterrisseur (2) possède au moins une paire de chandelles (11) de flambage arrière, les moyens (9) d'assemblage comportant à l'avant exclusivement au moins un organe (14) de fixation hyperstatique avant, par exemple par encastrement et/ou assemblage rotulant (24), et éventuellement un agencement de renfort de l'élément transversal (7) avant. 5- Atterrisseur (2) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'atterrisseur (2) possède au moins une paire de chandelles (11) de flambage avant, les moyens d'assemblage comportant à l'arrière exclusivement au moins un organe (14) de fixation hyperstatique arrière, par exemple par encastrement et/ou assemblage rotulant (24), et éventuellement un agencement de renfort de l'élément transversal arrière. 6- Atterrisseur (2) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'atterrisseur (2) possède au moins une paire de chandelles (11) de flambage avant ainsi qu'au moins une paire de chandelles (1 1) de flambage arrière. 7- Atterrisseur (2) selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'au moins une paire de chandelles (11) de flambage arrière et/ou avant du système (10) de liaison est agencée de manière à se déformer dans le domaine plastique par flambage à effort sensiblement constant. 8- Atterrisseur (2) selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'au moins une paire de chandelles (11) de flambage arrière et/ou avant du système (10) de liaison est agencée manière à se déformer dans le domaine plastique par flambage, si les efforts deviennent supérieurs à un seuil prédéterminé, correspondant à un posé dur ou à un crash, et ladite paire de chandelles (11) étant agencée pour que la déformation reste plastique et soit exempte de flambage voire nulle si les efforts restent inférieurs à ce même seuil prédéterminé. 9- Atterrisseur (2) selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que les chandelles (1 1) de flambage d'au moins une paire avant et/ou arrière présentent chacune un corps (20) déformable monté par exemple de manière démontable (21) entre des articulations inférieure (15) et supérieure (16), et dont la section (22) est polygonale, par exemple rectangulaire à grand bord (23) orienté longitudinalement (x). 10- Atterrisseur (2) selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'au moins un corps (20) déformable de chandelles (11) de flambage d'au moins une paire avant et/ou arrière est essentiellement en acier ou en matériau composite tel que des fibres de verre ou carbone. 11- Atterrisseur (2) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'au moins une paire de chandelles (11) de flambage arrière et/ou avant, est pourvue d'articulations inférieure (15) et supérieure (16) dont l'une au moins comporte une rotule (24). 12- Atterrisseur (2) selon la 11, caractérisé en ce qu'au moins une rotule (24) d'articulation de chandelle (11) de flambage présente un centre de pivotement sensiblement excentré (25) transversalement, par exemple vers l'extérieur de I'atterrisseur (2) par rapport à une fibre neutre (26) d'un corps (20) déformable de cette chandelle (11). 13- Atterrisseur (2) selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que I'atterrisseur (2) possède une paire de patins (6) de friction longitudinaux unifiés à l'avant par une section 20 généralement transversale dite en moustache D. 14- Atterrisseur (2) selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que I'atterrisseur (2) est agencé pour que l'absorption d'énergie lors d'un posé normal, dur ou d'un crash est exclusivement assumée par des éléments transversaux (7, 8), patins de friction (6) et chandelles (11) de flambage par déformation élastique ou plastique, sans l'intervention d'amortisseurs adjoints, contre-fiches ou analogues. 15- Atterrisseur (2) selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que l'atterrisseur (2) est de type à comportement sub-critique. 16- Atterrisseur (2) selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que l'atterrisseur (2) est de type à comportement super-critique. 17- Aéronef (1) à voilure tournante, cet aéronef (1) comportant un atterrisseur (2) selon l'une des 1 à 16, caractérisé en ce que les organes de fixation (14) arrière et avant sont agencés transversalement (Y) à proximité du plan médian (X, Z) d'élévation longitudinale de l'aéronef (1) et/ou sensiblement de part et d'autre longitudinalement (X), d'un centre de gravité (17) de cet aéronef (1). | B | B64 | B64C | B64C 25,B64C 27 | B64C 25/52,B64C 27/04 |
FR2894535 | A1 | RETROVISEUR DE VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,615 | La présente invention concerne un pour produire une image située à l'extérieur et en arrière du véhicule. Par véhicule automobile, on entend tout type de véhicule comprenant des moyens d'entraînement ou de propulsion propres, tels que des voitures particulières, des véhicules utilitaires (camionnettes, camions, tracteur, etc.), des motocyclettes. Toutefois, la présente invention ne se limite pas purement aux véhicules circulant sur des voies terrestres, mais peut également s'appliquer à d'autres véhicules volants ou navigants. La présente invention s'applique donc tout particulièrement au domaine de l'équipement de véhicules automobiles destiné à assister le conducteur pour faciliter ou élargir son champ de vision, notamment vers l'arrière. La presque totalité des véhicules automobiles sont équipés d'un ou de deux rétroviseurs latéraux extérieurs permettant au conducteur d'avoir une image ou un champ de vision sur des zones situées latéralement sur le côté du véhicule. Généralement, les véhicules sont en outre équipés d'un rétroviseur intérieur permettant d'avoir un champ de vision directement en arrière du véhicule. La présente invention s'appliquera tout particulièrement aux rétroviseurs latéraux extérieurs, sans toutefois exclure le rétroviseur intérieur. Ces rétroviseurs latéraux comprennent conventionnellement un miroir plan ou légèrement convexe pour augmenter le champ de vision au niveau de l'angle mort, c'est-à-dire la zone située à côté du véhicule, mais en éloignement de celui-ci. Cet angle mort est notamment dangereux avec les rétroviseurs conventionnels lors du dépassement par un autre véhicule. En effet, il arrive parfois que l'on n'aperçoive pas le véhicule qui s'est engagé à côté pour effectuer le dépassement. Ceci peut occasionner des accidents parfois graves. Pour diminuer cet angle mort, les rétroviseurs conventionnels sont fréquemment configurés de manière convexe au niveau de leur partie la plus externe afin d'étendre le champ de vision dans cet angle mort. D'autre part, ces rétroviseurs conventionnels présentent plusieurs désavantages supplémentaires à celui de ne pas couvrir de manière satisfaisante l'angle mort. Premièrement, le rétroviseur augmente l'encombrement latéral du véhicule et constitue ainsi non seulement un élément saillant qui peut entrer en collision avec un autre véhicule, un passant ou tout autre structure, mais diminue également le coefficient de pénétration dans l'air du véhicule. Pour pallier cet encombrement au stationnement, il est déjà connu d'équiper les rétroviseurs conventionnels d'un système permettant de rabattre le rétroviseur le long du véhicule. Toutefois, l'incorporation de mécanismes de rabattement, électriques ou purement mécaniques, engendre une augmentation du nombre de pièces du rétroviseur dans sa globalité. Et cette augmentation du nombre de pièces engendre bien sûr une augmentation du coût global du rétroviseur. D'autre part, on connaît déjà des systèmes de rétroviseur utilisant des lentilles en combinaison avec un ou plusieurs miroir(s) réfléchissant(s). Ceci est par exemple le cas du brevet US 6 882 146. Dans ce document, le rétroviseur comprend une lentille d'objectif située à l'extérieur du véhicule, un miroir plan réfléchissant et une lentille de champ située à l'intérieur du véhicule. Ce rétroviseur utilise donc deux lentilles différentes et un miroir plan. La présente invention a pour but d'améliorer un tel rétroviseur à lentille et miroir de sorte qu'il soit plus facile à fabriquer, plus facile à monter, avec un nombre de pièces réduit et un coût diminué. Pour atteindre ces buts, la présente invention propose un rétroviseur de véhicule automobile pour produire une image d'un objet situé à l'extérieur en arrière du véhicule, comprenant une lentille et un miroir, caractérisé en ce que la lentille est une lentille concave divergente ayant un axe optique et un foyer optique ponctuel et le miroir est un miroir sensiblement concave, les faisceaux lumineux traversant la lentille divergeant en direction du miroir qui renvoie les rayons de manière convergente sensiblement sans distorsion optique selon une direction qui correspond à l'axe de vision du conducteur en direction du miroir. Avantageusement, le rétroviseur ne comprend qu'une seule lentille et qu'un seul miroir. La lentille peut être une lentille sphérique ou asphérique définissant un point focal. Selon une forme de réalisation avantageuse, le miroir définit une surface de réflexion qui correspond sensiblement à un segment d'un paraboloïde de révolution. La forme paraboloïdique est particulièrement avantageuse car elle permet de diriger de manière satisfaisante les faisceaux traversant la lentille de révolution et venant en incidence sur le miroir. Par segment de paraboloïde de révolution, il faut comprendre une partie étendue présentant une certaine superficie. Le terme sensiblement est également important, car il est préférable de réaliser la surface de réflexion avec des courbures qui sortent quelque peu de la courbure théorique d'un paraboloïde de réflexion pour des raisons qui seront données ci-après. Ainsi, le segment de paraboloïde peut généralement s'apparenter ou être assimilé à un morceau de paraboloïde de révolution, mais en réalité, pour corriger certaines distorsions optiques, des parties de la surface de réflexion vont être déformées de sorte qu'elles ne correspondront plus exactement à un paraboloïde de révolution. Mais très globalement, la surface de réflexion peut être assimilée à un tronçon ou morceau de paraboloïde de révolution. Un miroir ayant une surface de réflexion en forme de segment de paraboloïde est un élément protégeable en soi, c'est-à-dire indépendamment du fait qu'il est incorporé dans un rétroviseur ou associé à une lentille. Selon une autre caractéristique intéressante de l'invention, le paraboloïde de révolution présente un axe de révolution qui est sensiblement parallèle à l'axe de vision du conducteur en direction du miroir. Là encore, le terme sensiblement doit être entendu dans son sens le plus large, c'est-à-dire que l'axe de révolution du paraboloïde est globalement parallèle ou est orienté sensiblement dans la même direction que l'axe de vision du conducteur en direction du miroir. Selon un autre aspect de l'invention, le paraboloïde de révolution définit un foyer optique qui est situé à proximité de l'axe optique de la lentille. On peut même dire que le foyer optique de la lentille est situé à proximité du foyer optique du paraboloïde de révolution, sans toutefois être confondu. En effet, si les deux foyers étaient confondus, l'image provenant du miroir serait complètement floue du fait que les faisceaux ne convergeraient pas vers l'oeil du conducteur, mais s'étendraient parallèlement. En défocalisant le foyer du paraboloïde par rapport au foyer et à l'axe optique de la lentille, on garantit que les faisceaux issus du miroir vont converger vers l'oeil du conducteur. On peut ainsi dire que le foyer du paraboloïde est distinct du foyer de la lentille de manière à faire converger les faisceaux en direction du conducteur. Selon une autre caractéristique intéressante de l'invention, le foyer du paraboloïde est situé sensiblement sur le faisceau passant par le centre de la lentille et le centre du miroir. Selon un autre aspect de l'invention, la surface de réflexion définit une ligne médiane horizontale et une ligne médiane verticale qui se coupent Io sensiblement au centre du miroir, la ligne horizontale ayant une courbure sensiblement parabolique. Avantageusement, la surface de réflexion définit en outre des lignes verticales de bord qui s'étendent parallèlement à la ligne médiane verticale et coupent la ligne médiane horizontale au niveau de ses deux extrémités opposées, 15 la courbure de ces lignes de bord étant supérieure à celle de la ligne médiane verticale. La courbure plus prononcée de la surface de réflexion au niveau de ses deux bords latéraux opposés permet de corriger la distorsion optique générée par la lentille concave sphérique. En effet, avec une lentille concave, l'image est fortement distordue, comme celle d'un objectif photographique du type fish-eye. 20 Ainsi, les lignes de champ aussi bien horizontales que verticales sont fortement courbées. Pour détordre les lignes de champ horizontales, on augmente la courbure des lignes verticales de bord. Ceci revient à plier ou rabattre vers l'intérieur les quatre coins de la surface de réflexion, ce qui a pour effet d'augmenter la courbure du miroir dans ces zones. Cette déformation de la 25 surface de réflexion peut être effectuée sans déformer la ligne médiane horizontale, qui peut toujours présenter une configuration parfaitement ou sensiblement parabolique. Quant à la ligne verticale médiane, elle peut être déformée pour également corriger la distorsion sphérique générée par la lentille concave. 30 Selon un autre aspect de l'invention, le segment de paraboloïde n'inclut pas l'axe de révolution du paraboloïde. Selon un autre aspect, l'axe optique de la lentille fait un angle a de l'ordre de 10 degrés par rapport au faisceau passant par le centre de la lentille et le centre du miroir. La lentille a légèrement été tournée de sorte que son axe optique n'est plus confondu avec le faisceau passant par son centre et le centre du miroir. Cette rotation de la lentille permet de couvrir de manière optimale l'angle mort et de diminuer en conséquence le champ de vision sur la carrosserie du véhicule, qui n'est pas nécessaire. De ce fait, le champ de vision est davantage orienté sur le côté du véhicule et non plus le long du véhicule. D'autre part, le faisceau passant par le centre de la lentille et le centre du to miroir fait un angle 13 de l'ordre de 10 degrés par rapport à un axe longitudinal du véhicule. Ainsi, l'axe optique de la lentille fait un angle de l'ordre de 15 à 25 degrés par rapport à l'axe longitudinal du véhicule, qui est celui de la vitre de la portière du véhicule. Grâce à l'invention, le rétroviseur ne comprend qu'une seule lentille 15 divergente et qu'un seul miroir correcteur qui permet de corriger les distorsions optiques générées par la lentille de manière à envoyer une image sensiblement correcte et nette vers l'oeil du conducteur. Le miroir de l'invention remplit ainsi une double fonction, à savoir celle classique de réflexion et celle moins classique de correction, à la manière d'une lentille. En effet, on peut considérer que le 20 miroir selon l'invention incorpore à la fois un miroir classique et une lentille qui permet de corriger la distorsion optique générée par la première lentille d'entrée. L'utilisation d'une configuration proche du paraboloïde pour le miroir permet de récupérer une image correcte. Cette configuration paraboloïdique de révolution est particulièrement efficace pour corriger les distorsions optiques générées pour 25 des lentilles de révolution, telles que des lentilles sphériques ou asphériques, qui définissent un foyer optique sous la forme d'un point focal. L'invention sera maintenant plus amplement décrite en référence aux dessins joints donnant à titre d'exemple non limitatif un mode de réalisation de l'invention. 30 Sur les figures : 5 i0 la figure 1 est une vue schématique en perspective d'une lentille et d'un miroir selon un mode de réalisation non limitatif de rétroviseur de véhicule automobile selon l'invention, la figure 2 est une représentation schématique optique du rétroviseur de la figure 1, la figure 3 est une vue schématique en perspective du rétroviseur des figures 1 et 2 permettant de représenter le paraboloïde relativement à la lentille, les figures 4a et 4b sont des vues du miroir laissant apparaître les lignes de champ sans correction sur la figure 4a et avec correction selon l'invention sur la figure 4b. En se référant tout d'abord à la figure 1, on voit de manière très schématique en perspective les deux éléments constitutifs essentiels du rétroviseur selon une forme de réalisation de la présente invention. Ces deux 15 éléments sont respectivement une lentille 1 et un miroir 2. La lentille et le miroir peuvent être montés sur un support commun 3 qui peut présenter toute forme appropriée. Sur la figure 1, ce support 3 a été schématiquement représenté par une tige ou une barre reliant la lentille 1 au miroir 2. Ce support 3 est un élément optionnel de sorte que la lentille 1 et le miroir 2 peuvent être montés sur des 20 supports indépendants ou dissociés. En plus de ces trois éléments, le rétroviseur peut comporter un quatrième élément visible sur la figure 2 : il s'agit d'une coque 4 qui enveloppe la lentille 1 et le miroir 2, et optionnellement le support 3. Cette coque 4 permet de définir un logement interne avec la carrosserie ou la vitre du véhicule pour y loger la lentille 1 et le miroir 2. La coque 4 est également un 25 élément optionnel. La lentille 1 est de préférence une lentille de révolution concave divergente, par exemple sphérique, qui comprend une face avant concave 11 et une face arrière plane 12. Ainsi, les faisceaux lumineux traversant la lentille 1 à partir de sa face concave 11 sont diffractés de manière divergente à la sortie de la 30 face plane 12. Il s'agit là d'une lentille tout à fait classique pour une lentille concave de révolution. Cette lentille 1 comprend un centre Cl qui est situé sur l'axe optique Al de la lentille. La lentille 1 définit également un foyer optique ponctuel Fl qui est situé sur l'axe optique Al de la lentille. On peut par exemple utiliser une lentille ayant une longueur focale de 9 à 10 centimètres. Le miroir 2 comprend une surface de réflexion 21 qui est ici de forme sensiblement rectangulaire couchée, c'est-à-dire avec les grands côtés s'étendant horizontalement et les petits côtés s'étendant verticalement. Toutefois, le miroir peut définir une surface de réflexion 21 ayant une autre configuration, par exemple ovale, elliptique, oblongue, polygonale, ou de forme géométrique complexe. Selon l'invention, la surface de réflexion 21 présente une configuration concave complexe. Toutefois, la concavité de la surface de réflexion peut globalement ou grossièrement ou sensiblement être apparentée à un segment, tronçon, partie ou portion d'un paraboloïde de révolution P visible sur la figure 3. La lentille 1 et le miroir 2 sont positionnés mutuellement l'un par rapport à l'autre de telle sorte que la face plane arrière 12 de la lentille est tournée vers la surface de réflexion concave du miroir. Toutefois, si l'on considère que le support 3 définit un axe de support, ni la lentille 1, ni le miroir 2 n'est disposé perpendiculairement à cet axe de support. En effet, la lentille 1 est légèrement tournée et le miroir 2 est franchement tourné de sorte que le faisceau central Fc passant par le centre Cl de la lentille et le centre Cm du miroir 2 est réfléchi et redirigé vers l'oeil du conducteur. L'angle 8 entre le faisceau central incident et le faisceau central réfléchi est de l'ordre de 20 à 50 degrés. D'autre part, étant donné que la lentille 1 est légèrement tournée, l'angle a entre l'axe optique Al de la lentille et le faisceau central Fc passant par le centre de la lentille et le centre du miroir est de l'ordre de 5 à 15 degrés, par exemple 10 degrés. En se référant à la figure 2, on identifie clairement les angles a et 8. D'autre part, le faisceau central Fc est orienté par rapport à l'axe longitudinal du véhicule en faisant un angle 13 qui peut également être de l'ordre de 5 à 15 degrés, par exemple 10 degrés. L'axe Av peut être également considéré comme l'axe de la portière du conducteur ou de la vitre de la portière du conducteur. Ainsi, le rétroviseur selon l'invention doit être installé sur le véhicule de sorte que le faisceau central fasse un angle de 13 par rapport à la portière. Dans ce cas, la lentille 1 est située à l'extérieur du véhicule, alors que le miroir 2 est situé partiellement à l'intérieur du véhicule et partiellement à l'extérieur du véhicule. Bien entendu, grâce à la coque 4, le miroir 2 peut être situé dans un espace qui communique avec l'intérieur du véhicule et qui est séparé de l'extérieur du véhicule par cette coque 4. La lentille 1 sert alors d'obturateur de l'espace interne formé par la coque 4 et d'entrée de lumière à l'intérieur de cette coque où est disposé le miroir 2. L'angle de vision y procuré par la lentille 1 peut être de l'ordre de 35 degrés, alors qu'avec un rétroviseur classique, l'angle de vue est limité à environ 25 degrés seulement. Le faisceau latéral interne Fsi coupe l'axe longitudinal Av de manière à donner une vision d'une partie de la carrosserie. A l'opposé, le faisceau latéral extérieur Fse permet d'élargir la vision au niveau de l'angle mort classique d'un rétroviseur conventionnel. Ainsi, les faisceaux traversant la lentille 1 sont dirigés de manière divergente vers le miroir concave 2 qui réfléchit les faisceaux de manière convergente sensiblement sans distorsion optique vers l'oeil O du conducteur. En se référant à nouveau à la figure 3, on peut voir de manière très schématique le paraboloïde de révolution P dont une portion ou segment forme le miroir 2 ainsi que son orientation par rapport à la lentille 1. Le paraboloïde P a été représenté de telle sorte que l'on regarde à l'intérieur de son espace creux. Ainsi, le bord extérieur du paraboloïde est situé plus proche de l'observateur que son fond ou centre Cp. Le paraboloïde P est donc ouvert vers l'observateur. Par définition, un paraboloïde de révolution est le résultat de la rotation d'une courbe parabolique autour de son axe. Ainsi, le paraboloïde P définit un axe Ap ainsi qu'un foyer optique Fp. Selon l'invention, le foyer Fp du paraboloïde P est situé à proximité de l'axe optique Al de la lentille, et avantageusement sur le faisceau central Fp passant par le centre de la lentille et le centre du miroir. Selon l'invention, le foyer de la lentille Fl et le foyer du paraboloïde Fp ne sont pas confondus, mais tout de même situés à proximité l'un de l'autre. Ceci permet de faire converger les faisceaux réfléchis par le miroir 2 vers l'oeil du conducteur. Si ces foyers étaient confondus, les faisceaux issus du miroir seraient parallèles, ce qui produirait une image non acceptable, par exemple floue ou déformée. Le miroir 2, tel que visible sur la figure 1, est positionné tel qu'en utilisation, c'est-à-dire avec sa configuration rectangulaire couchée. On peut ainsi définir une ligne médiane horizontale 22 et une ligne médiane verticale 23 qui se coupent sensiblement ou précisément au niveau du centre Cm du miroir. D'autre part, on peut définir deux lignes de bord verticales 24 qui s'étendent sensiblement parallèlement à la ligne médiane verticale 23 à proximité des deux extrémités opposées respectives de la ligne médiane horizontale 22. Les lignes de bord 24 s'étendent de manière sensiblement parallèle à proximité des côtés courts du miroir. Comme susmentionné, la surface de réflexion 21 du miroir présente une configuration sensiblement en forme de segment du paraboloïde P visible sur la figure 3. De ce fait, la ligne médiane horizontale 22 présente une courbure parabolique, tout comme la ligne verticale 23. Toutefois, cette dernière ligne verticale 23 peut légèrement dévier de la courbure parfaitement parabolique pour corriger des distorsions sphériques dues à la lentille sphérique 1. Quant aux lignes de bord 24, elles présentent une courbure plus forte que la courbure de la ligne médiane verticale 23 pour compenser les distorsions optiques sphériques dues à la lentille au niveau des quatre zones de coins 25 du miroir. En d'autres termes, les zones de coins 25 du miroir sont légèrement repliées ou rabattues vers l'intérieur pour augmenter la concavité du miroir. Toutefois, la courbure de la ligne médiane horizontale 22 n'est pas touchée, et reste de préférence parfaitement parabolique. Sur la figure 4a, on a représenté la surface de réflexion 21 du miroir telle qu'elle serait s'il n'y avait pas de correction pour atténuer ou éliminer les distorsions optiques sphériques induites par la lentille 1. La surface de réflexion de ce miroir théorique est un segment de paraboloïde : ainsi, toutes les sections co-planaires à l'axe Ap de la parabole ont une courbure parabolique. Les zones de coins 25p répondent également à cette forme paraboloïdique. Dans ce cas, les lignes de champ optiques représentées en pointillés présentent une configuration globale courbe. Une image de ce type est obtenue en photographie à l'aide i0 d'objectif du type fish-eye. Les lignes de champ aussi bien verticales qu'horizontales sont courbes de sorte que des objets situés à proximité des bords du miroir sont très fortement déformés. Sur la figure 4b, on a représenté la surface de réflexion du miroir 1 selon la forme préférée de l'invention, c'est-à-dire avec les zones de coins 25 légèrement retouchées pour corriger les effets de distorsion optique sphérique de la lentille. On peut notamment voir que les lignes de champ verticales et horizontales sont sensiblement ou parfaitement parallèles de sorte que la vision n'est pratiquement pas déformée. De toute façon, dans le cas d'un rétroviseur, la zone de champ de vision importante s'étend horizontalement au niveau de la chaussée ou de l'horizon. En augmentant la courbure des lignes de bord, les zones de coins 25 sont plus inclinées vers l'intérieur du miroir, et ceci permet de redresser les lignes de champ, comme visible sur la figure 4b. Grâce à l'invention, on obtient un rétroviseur constitué uniquement d'une lentille concave et d'un miroir qui permet de corriger les effets de distorsion optique liés à la forme sphérique de la lentille. Le miroir présente une configuration globale paraboloïdique, mais dévie de cette forme paraboloïdique parfaite au niveau des zones de coins pour corriger notamment les effets de distorsion optique autour de la ligne médiane horizontale 22. A la place de la lentille sphérique, on peut utiliser une lentille ayant une autre configuration géométrique, par exemple une lentille allongée ou cylindrique disposée verticalement.25 | Rétroviseur de véhicule automobile pour produire une image d'un objet situé à l'extérieur en arrière du véhicule, comprenant une lentille (1) et un miroir (2), caractérisé en ce que la lentille est une lentille de révolution concave divergente (1) ayant un axe optique (A1) et un foyer optique ponctuel (F1) et le miroir est un miroir sensiblement concave (2), les faisceaux lumineux (Fse, Fc, Fsi) traversant la lentille (1) divergeant en direction du miroir qui renvoie les rayons de manière convergente sensiblement sans distorsion optique selon une direction qui correspond à l'axe de vision du conducteur en direction du miroir. | Revendications 1.- Rétroviseur de véhicule automobile pour produire une image d'un objet situé à l'extérieur en arrière du véhicule, comprenant une lentille (1) et un miroir (2), caractérisé en ce que la lentille est une lentille de révolution concave divergente (1) ayant un axe optique (Al) et un foyer optique ponctuel (Fl) et le miroir est un miroir sensiblement concave (2), les faisceaux lumineux (Fse, Fc, Fsi) traversant la lentille (1) divergeant en direction du miroir qui renvoie les rayons de manière convergente sensiblement sans distorsion optique selon une direction qui correspond à l'axe de vision du conducteur en direction du miroir. i0 2.- Rétroviseur selon la 1, comprenant une seule lentille et un seul miroir. 3.- Rétroviseur selon la 1 ou 2, dans lequel le miroir (2) 15 définit une surface de réflexion (21) qui correspond sensiblement à un segment d'un paraboloïde de révolution (P). 4.- Rétroviseur selon la 3, dans lequel le paraboloïde de révolution (P) présente un axe de révolution (Ap) qui est sensiblement 20 parallèle à l'axe de vision du conducteur en direction du miroir. 5.- Rétroviseur selon la 3 ou 4, dans lequel le paraboloïde de révolution (P) définit un foyer optique (Fp) qui est situé à proximité de l'axe optique (Al) de la lentille (1). 6.- Rétroviseur selon la 5, dans lequel le foyer (Fp) du paraboloïde (P) est distinct du foyer (Fl) de la lentille (1) de manière à faire converger les faisceaux (Fse, Fc, Fsi) en direction du conducteur. Il 7.- Rétroviseur selon la 5 ou 6, dans lequel le foyer (Fp) du paraboloïde (P) est situé sensiblement sur le faisceau (Fc) passant par le centre (Cl) de la lentille et le centre (Cm) du miroir. 8.- Rétroviseur selon l'une quelconque des 3 à 7, dans lequel la surface de réflexion (21) définit une ligne médiane horizontale (22) et une ligne médiane verticale (23) qui se coupent sensiblement au centre (Cm) du miroir, la ligne horizontale ayant une courbure sensiblement parabolique. 9.- Rétroviseur selon la 8, dans lequel la surface de réflexion (21) définit en outre des lignes verticales de bord (24) qui s'étendent parallèlement à la ligne médiane verticale (23) et coupent la ligne médiane horizontale (22) au niveau de ses deux extrémités opposées, la courbure de ces lignes de bord étant supérieure à celle de la ligne médiane verticale. 10.- Rétroviseur selon l'une quelconque des 3 à 9, dans lequel le segment de paraboloïde n'inclut pas l'axe de révolution (Ap) 20 du paraboloïde (P). 11.- Rétroviseur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'axe optique (Al) de la lentille fait un angle a de l'ordre de 10 degrés par rapport au faisceau (Fc) passant par le centre (Cl) 25 de la lentille et le centre (Cm) du miroir. 12.- Rétroviseur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le faisceau (Fc) passant par le centre (Cl) de la lentille et le centre (Cm) du miroir fait un angle 13 de l'ordre de 10 degrés 30 par rapport à un axe longitudinal (Av) du véhicule. | B | B60 | B60R | B60R 1 | B60R 1/08 |
FR2897484 | A1 | DISPOSITIF D'ENTRAINEMENT, OUVRANT DE VEHICULE AUTOMOBILE ET PROCEDE DE REALISATION D'UNE LIGNE EQUIPOTENTIELLE DANS UN DISPOSITIF D'ENTRAINEMENT | 20,070,817 | La présente invention concerne un dispositif d'entraînement, un ouvrant de véhicule automobile comprenant ce dispositif d'entraînement et un procédé de réalisation d'une ligne équipotentielle dans un dispositif d'entraînement. Les véhicules peuvent être pourvus d'équipements tels que des lève-vitres ou des toits ouvrants. Ces équipements peuvent être actionnés électriquement par un dispositif d'entraînement, notamment par un motoréducteur. Ce dernier peut comprendre un moteur électrique entraînant un réducteur, le réducteur étant relié à l'ouvrant pour l'entraînement. Les enroulements du moteur sont alimentés par l'intermédiaire d'un collecteur percevant le courant d'alimentation via des balais ; les balais sont fixes par rapport au motoréducteur, et sont en contact électrique par frottement avec le collecteur entraîné en rotation par le moteur. Par ailleurs, le motoréducteur peut être pourvu d'une carte de contrôle, contrôlant le fonctionnement du moteur. Cette carte de contrôle est reliée à une alimentation via un connecteur. L'alimentation comporte généralement un pôle à 12V + 0/2,5V et un pôle à la masse. Il est souhaitable de connecter la culasse du moteur, comportant le stator, à la masse. Cela est généralement réalisé par une liaison de la culasse du moteur à la carte de contrôle du motoréducteur, la carte de contrôle étant elle-même reliée à la masse via le connecteur. Cette liaison peut par exemple être réalisée par une broche conductrice montée à la carte. Or, la broche peut se casser ou ne pas se connecter correctement à la culasse du moteur ou à la carte, entraînant des faux contacts. De plus, en cas de vibrations, un bruit peut être produit du fait de contacts métalliques entre la broche et la culasse du moteur ou la carte. Alternativement, la liaison peut être réalisée par une tresse conductrice, mais cette solution est coûteuse. Un but de l'invention est donc de proposer un dispositif d'entraînement avec une liaison à la masse de la culasse du moteur qui soit fiable et peu coûteuse. Ce but est atteint par un dispositif d'entraînement comprenant : - un moteur électrique, comprenant une culasse et un arbre, - une carte de contrôle du dispositif d'entraînement reliée à la masse, RABrevets 2410024155--051 30-demande FR.doc - un joint reliant la carte de contrôle et le moteur électrique, le joint étant conducteur. Selon une autre particularité, la carte de contrôle comprend au moins une piste conductrice reliée à la masse et adaptée à entrer en contact avec le joint. Selon une autre particularité, le joint comporte au moins une pince adaptée à entrer en contact avec une des pistes conductrices reliées à la masse. Selon une autre particularité, le joint est adapté à maintenir la carte de contrôle en translation. Selon une autre particularité, le dispositif d'entraînement comprend en outre un carter adapté à loger l'arbre du moteur électrique, le joint étant entre le carter et la culasse du moteur électrique. Selon une autre particularité, le carter comprend deux rainures sensiblement parallèles à l'axe de l'arbre du moteur électrique, ces rainures étant adaptées à accueillir la carte de contrôle. Un autre but de l'invention est de proposer un ouvrant de véhicule automobile, comprenant un dispositif d'entraînement de l'ouvrant selon l'invention. Un autre but de l'invention est de proposer un procédé de réalisation d'une ligne équipotentielle entre une culasse de moteur électrique de dispositif d'entraînement et une carte de contrôle de dispositif d'entraînement reliée à la masse, comprenant les étapes suivantes : - fourniture d'un carter de dispositif d'entraînement, -insertion de la carte de contrôle dans le carter, - positionnement d'un joint conducteur sur le carter, le joint étant en contact avec la carte de contrôle, - positionnement de la culasse du moteur électrique contre le carter, - fixation de la culasse du moteur électrique sur le carter, le joint étant en contact électrique à la fois avec la culasse de moteur électrique et avec une piste conductrice de la carte de contrôle reliée à la masse. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit des modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemple uniquement et en référence aux dessins qui montrent : - figure 1, une vue en perspective éclatée d'une partie de dispositif d'entraînement ; RBrvcls\24lOO24l55--O5 1 I10-de nandc FR-doc - figure 2, une vue en perspective d'un moteur électrique. Le dispositif d'entraînement selon l'invention comprend un moteur électrique. Le moteur électrique comprend une culasse et un arbre. Le dispositif d'entraînement comprend en outre une carte de contrôle du dispositif d'entraînement. La carte de contrôle est reliée à la masse. Un joint conducteur relie la carte de contrôle et le moteur électrique. Le moteur électrique est ainsi relié à la masse via le joint conducteur. Un joint est plus fiable que des broches du fait de ses propriétés élastiques. Il risque donc moins de se casser. De plus, même si une partie du joint est défectueuse ou si le joint est sectionné quelque part, le reste du joint peut quand même remplir sa fonction de conducteur et connecter correctement la culasse du moteur à la masse. Ainsi, l'utilisation d'un joint conducteur permet de réaliser une liaison fiable. De plus, l'utilisation d'un joint conducteur est moins coûteuse que l'utilisation d'une tresse conductrice. Le dispositif d'entraînement est par exemple un motoréducteur. Dans la suite de la description, pour des facilités de compréhension, le dispositif d'entraînement sera nommé motoréducteur. Il ne faut toutefois pas le comprendre comme une limitation de l'invention à un motoréducteur. La figure 2 représente une vue en perspective d'un moteur électrique. Le moteur électrique 2 comprend une culasse 20 et un arbre 21. La culasse 20 contient un stator et un rotor. Le rotor est relié à l'arbre 21. L'arbre 21 se termine par exemple par une vis sans fin, comme représenté sur la figure 1. Le motoréducteur comprend par exemple en outre un réducteur. L'arbre 21 entraîne en rotation le réducteur. Bien qu'ils ne soient pas représentés, le moteur comprend également un collecteur et des balais d'alimentation du moteur. La figure 1 représente une vue en perspective éclatée d'une partie de motoréducteur. Un motoréducteur comprend un moteur 2 (figure 2) et un carter 1. Le carter est relié à la culasse 20 du moteur 2. La culasse 20 du moteur 2 est par exemple fixée sur un pourtour 15 d'une ouverture du carter 1, cette ouverture étant adaptée à l'introduction de l'arbre 21 du moteur 2 dans le carter 1. Le motoréducteur comprend en outre un joint 4, qui est inséré entre la culasse 20 du moteur 2 et le carter 1. RABrevets 24100'241 55--05 1 1 30-demande FR.doc Le carter l est adapté à loger l'arbre 21 du moteur 2. Le carter 1 est également adapté à loger le réducteur. Le carter 1 comprend par exemple une première partie 11, 12 adaptée à loger l'arbre 21 et une deuxième partie 13 adaptée à loger le réducteur. La première partie 11, 12 peut comporter une partie 12 rétrécie adaptée à accueillir la partie vis sans fin de l'arbre 21 du moteur 2. Le motoréducteur comprend en outre une carte 3 de contrôle du fonctionnement du motoréducteur. Par exemple, la carte 3 contrôle la mise en marche du moteur, l'inversion du sens de rotation, ou son arrêt. La carte de contrôle 3 est du type circuit imprimé. Elle comporte sur sa surface au moins un composant électronique 31. Elle comporte également sur sa surface au moins une piste conductrice 30, de préférence deux pistes conductrices 30, connectées à la masse via un connecteur. La carte de contrôle 3 est adaptée à être logée dans le motoréducteur, en particulier dans le carter 1. On évite ainsi l'utilisation d'un logement supplémentaire pour la carte, ce qui a pour effet de rendre plus compact le motoréducteur. On réduit donc l'encombrement du motoréducteur. Par ailleurs, la suppression d'un logement extérieur pour la carte entraîne une réduction des coûts de fabrication. Le joint 4 est un joint conducteur. Ce joint est situé entre le carter 1 et la culasse 20 du moteur 2. Il peut être maintenu en sandwich entre ces derniers, par exemple par vissage de vis entre la culasse du moteur et le carter. Ce joint permet ainsi d'étanchéifier le motoréducteur à la liaison entre le carter 1 et la culasse 20 du moteur 2. Le joint 4 étant conducteur, il permet également un contact électrique entre la carte de contrôle 3 et la culasse 20 du moteur. La carte de contrôle 3 est reliée à la masse. La connexion électrique entre la carte de contrôle 3 et la culasse 20 du moteur permet donc de connecter la culasse 20 du moteur 2 à la masse. Ainsi, une liaison équipotentielle est réalisée entre la culasse du moteur et la carte de contrôle. Le joint 4 est en matériau flexible. Il est par exemple du type de ceux commercialisés sous les marques CHO-SEAL et CHO-SILO (marques déposées) par la société Chomerics, qui comprennent un liant en élastomère et une charge conductrice. La charge conductrice est par exemple une poudre métallique ou de graphite. R-\Brevets' 24100\24155--0f 1130-demande FR.doc Le carter 1 comprend par exemple des rainures 10 dans lesquelles la carte de contrôle 3 est insérée. Ces rainures 10 sont sensiblement parallèles à l'axe de l'arbre du moteur. La carte 3 s'étend donc parallèlement (selon une dimension la plus grande de la carte) à l'arbre du moteur. Ceci est avantageux pour l'assemblage du motoréducteur car l'arbre du moteur et la carte de contrôle 3 peuvent être insérés selon le même axe dans le carter 1. Les rainures 10 du carter 1 servent au maintien de la carte de contrôle 3 dans le carter 1. Le joint 4 est sensiblement plan. Le joint comprend en outre au moins un contact 40, de préférence deux contacts 40. Ces contacts ont par exemple la forme de pince. Pour cela, les contacts 40 sont chacun pourvus d'une gorge 41 adaptée à recevoir la carte de contrôle 3. De plus, ces contacts sont par exemple en saillie par rapport au plan général du joint 4. Les contacts 40 font partie intégrante du joint 4. Chaque gorge 41 d'un contact 40 accueille une partie de la carte de contrôle 3 comportant une piste conductrice 30. La largeur de la gorge est sensiblement égale à la somme des épaisseurs de la carte de contrôle 3 et d'une piste conductrice 30. Ainsi, lorsque la carte de contrôle 3 est insérée dans les contacts 40 du joint 4, les pistes conductrices 30 sont en contact électrique avec le joint 4. Les pistes conductrices 30 sont avantageusement pincées dans les gorges 41 de façon à assurer un bon contact électrique entre les pistes conductrices 30 de la carte de contrôle 3 et le joint 4. La carte de contrôle 3 est connectée à la masse. Ainsi, lorsque la carte de contrôle 3 est insérée dans le joint 4, et que le joint est en contact avec la culasse 20 du moteur 2, la culasse du moteur est connectée à la masse via le joint 4, les pistes conductrices 30 et la carte de contrôle 3. Les rainures 10 du carter 1 comportent chacune un évasement 14 à proximité de l'ouverture d'introduction de l'arbre 21 du moteur 2 dans le carter 1. Ces évasements 14 permettent de recevoir les contacts 40 du joint 4 lorsque le joint est inséré entre le carter l et la culasse 20 du moteur. Ces évasements permettent une introduction aisée de la carte de contrôle dans le carter. Les rainures 10 du carter 1 peuvent avoir une longueur sensiblement égale à la longueur de la carte de contrôle 3. Ainsi, le joint 4 sert de maintien en translation de la carte de contrôle 3. Le carter 1 comprend en outre un pourtour 15 autour de l'ouverture d'introduction de l'arbre du moteur dans le carter. La culasse 20 du moteur 2 R:ABrevet s\24100A24 ] 55--C 51 130-demande FR doc comprend en outre un pourtour 22 destiné à venir en correspondance avec le pourtour 15 du carter 1. Le joint 4 est inséré entre les pourtours 15, 22 du carter 1 et de la culasse du moteur. Les dimensions et la forme des pourtours 15, 22 du carter 1 et de la culasse 20, ainsi que celles du joint 4 sont donc similaires, de façon à coïncider sensiblement lors de l'assemblage du motoréducteur pour assurer une bonne étanchéité. Le montage du motoréducteur est effectué de la façon suivante. La carte de contrôle 3 est insérée dans les rainures 10 du carter 1. Le joint 4 est ensuite placé sur le pourtour 15 du carter 1, les contacts 40 du joint étant insérés dans les évasements 14 du carter 1. Les pistes conductrices 30 de la carte de contrôle 3 sont alors insérées dans les gorges 41 des contacts 40 du joint 4. L'arbre 21 du moteur 2 est ensuite inséré dans le carter 1. Puis la culasse 20 du moteur 2 et le joint 4 sont fixés, de préférence simultanément, au carter 1. La fixation de la culasse du moteur sur le carter est par exemple effectuée par vissage de vis traversant les pourtours 15, 22 à la fois du carter et de la culasse du moteur. Lors de ce vissage, le joint 4 est comprimé dans le sens longitudinal du carter. De cette façon, un bon contact de la culasse du moteur avec le joint est assuré. Les contacts 40 du joint sont également comprimés dans le sens longitudinal. Il se produit également une compression des contacts 40 dans le sens transversal du fait de la pente des évasements 14 du carter. De cette façon, un bon contact du joint 4 avec les pistes conductrices 30 de la carte de contrôle 3 est assuré. Une fois le motoréducteur monté, une ligne équipotentielle est réalisée entre la culasse 20 du moteur 2 et la carte de contrôle 3. Le joint conducteur du motoréducteur permet en outre de réduire, voire de bloquer, le rayonnement électromagnétique du moteur. En effet, un joint classique en caoutchouc ou en élastomère, disposé entre le carter du motoréducteur et le moteur, laisse passer le rayonnement électromagnétique du moteur vers l'extérieur. Cela peut provoquer des interférences avec les autres équipements du véhicule ou même avec des équipements extérieurs au véhicule. Le motoréducteur selon l'invention, muni du joint conducteur, a l'avantage de réduire, voire de supprimer, ces inconvénients, le joint jouant le rôle d'un blindage. R:ABrevets`24100 24155--051130-denande FR.doc L'utilisation d'un joint conducteur permet en outre d'éviter la production de bruits en cas de vibrations du motoréducteur, puisque le joint est un amortisseur et remplace un contact rigide pouvant causer des bruits. Le dispositif d'entraînement permet en particulier d'entraîner un ouvrant de véhicule automobile. Par exemple, un motoréducteur peut être disposé dans une porte de véhicule automobile de façon à entraîner une vitre. Ou encore le dispositif d'entraînement peut être disposé sur la carrosserie d'un véhicule automobile de façon à entraîner un hayon ou une porte coulissante. Dans une variante, le dispositif d'entraînement peut être disposé directement sur le hayon ou la porte coulissante. Le dispositif d'entraînement peut également être disposé sur le toit d'un véhicule automobile de façon à entraîner un toit ouvrant. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits à titre d'exemple ; ainsi, la carte peut être disposée dans le carter avec sa largeur le long de l'axe de l'arbre du moteur et non avec sa longueur le long de l'axe de l'arbre du moteur comme décrit plus haut. R \Brecets'24100\ 24155--05113D-demande FR.doc | Dispositif d'entraînement comprenant :- un moteur électrique (2), comprenant une culasse (20) et un arbre (21),- une carte (3) de contrôle du dispositif d'entraînement reliée à la terre,- un joint (4) reliant la carte de contrôle (3) et le moteur électrique (2), le joint étant conducteur.La culasse de moteur électrique est reliée à la masse via le joint conducteur. | 1. Dispositif d'entraînement comprenant : - un moteur électrique (2), comprenant une culasse (20) et un arbre (21), - une carte (3) de contrôle du dispositif d'entraînement reliée à la masse, - un joint (4) reliant la carte de contrôle (3) et le moteur électrique (2), le joint étant conducteur. 2. Dispositif d'entraînement selon la 1, dans lequel la carte de contrôle (3) comprend au moins une piste conductrice (30) reliée à la masse et adaptée à entrer en contact avec le joint (4). 3. Dispositif d'entraînement selon la 2, dans lequel le joint (4) comporte au moins une pince (40) adaptée à entrer en contact avec une des pistes conductrices (30) reliées à la masse. 4. Dispositif d'entraînement selon l'une des 1 à 3, dans lequel le joint (4) est adapté à maintenir la carte de contrôle (3) en translation. 5. Dispositif d'entraînement selon l'une des 1 à 4, comprenant en outre un carter (l) adapté à loger l'arbre (21) du moteur électrique, le joint (4) étant entre le carter (1) et la culasse (20) du moteur électrique. 6. Dispositif d'entraînement selon la 5, dans lequel le carter (1) comprend deux rainures (10) sensiblement parallèles à l'axe de l'arbre du moteur électrique, ces rainures (10) étant adaptées à accueillir la carte de contrôle. 7. Ouvrant de véhicule automobile, comprenant un dispositif d'entraînement de l'ouvrant selon l'une quelconque des 1 à 6. 8. Procédé de réalisation d'une ligne équipotentielle entre une culasse (20) de moteur électrique (2) de dispositif d'entraînement et une carte de contrôle (3) de dispositif d'entraînement reliée à la masse, comprenant les étapes suivantes : - fourniture d'un carter (1) de dispositif d'entraînement, R:ABrevets\24100A24I55--051138-demande FR.doc- insertion de la carte (3) de contrôle dans le carter (1), - positionnement d'un joint conducteur (4) sur le carter (1), le joint étant en contact avec la carte de contrôle (3), - positionnement de la culasse (20) du moteur électrique (2) contre le carter (1), 5 - fixation de la culasse (20) du moteur électrique (2) sur le carter (1), le joint (4) étant en contact électrique à la fois avec la culasse de moteur électrique et avec une piste conductrice de la carte de contrôle reliée à la masse. R:ABrevetsv24100 24155--051130-demande FR.doc | H,B | H02,B60 | H02K,B60R | H02K 23,B60R 16 | H02K 23/66,B60R 16/02 |
FR2898848 | A1 | DISPOSITIF DE LAVAGE ALTERNATIF POUR ESSUIE-VITRE A DEPLACEMENT LINEAIRE | 20,070,928 | La présente invention est relative à un dispositif pour le lavage d'une paroi vitrée par un essuie-vitre à déplacement linéaire, et en particulier pour le lavage de la paroi vitrée de la lunette arrière d'un véhicule automobile. Les lunettes arrière de véhicules automobiles comportent des parois vitrées qu'il est souhaitable de pouvoir laver et essuyer. Pour cela, on utilise des essuie-glaces oscillants et des dispositifs de projection d'eau situés en général à la partie inférieure de la paroi vitrée de la lunette arrière. Ces dispositifs présentent l'inconvénient de ne pas conduire à un lavage ou un essuyage complet de la surface de la vitre, car, en général, ils ne balayent qu'un secteur circulaire. Le but de la présente invention est de remédier à cet inconvénient en proposant un moyen de lavage d'une paroi vitrée, et en particulier d'une paroi vitrée de la lunette arrière d'un véhicule automobile, qui nettoie bien l'ensemble de la surface vitrée. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de lavage alternatif pour essuie vitre à déplacement linéaire du type comportant un chariot porte-balai d'essuyage monté mobile dans un rail de guidage le long d'une arête d'une surface vitrée, le chariot étant entraîné par un moyen d'entraînement. Le chariot comprenant une cavité relié par un moyen de liaison hydraulique à une source de liquide de lavage, la cavité alimentant des buses disposées de façon à pouvoir générer au moins un jet de liquide de lavage d'un côté du balai d'essuyage et au moins un jet de liquide de lavage de l'autre côté du balai d'essuyage, la cavité alimentant les buses par l'intermédiaire d'un distributeur mobile entre une position permettant de générer au moins un jet de liquide de lavage d'un côté du balai d'essuyage et une position permettant de générer au moins un jet de liquide de lavage de l'autre côté du balai d'essuyage. Le dispositif comprend des moyens pour adapter la position du distributeur mobile au sens de déplacement du chariot porte-balai d'essuyage, de telle sorte que les jets de liquide de lavage soient générés en avant par rapport au sens de déplacement du balai d'essuyage. De préférence, le distributeur est constitué d'un piston mobile entre deux positions extrêmes à l'intérieur d'une glissière prévue dans le chariot dans laquelle débouche un canal d'alimentation du distributeur et deux canaux d'alimentation des buses débouchent dans la glissière, le piston comportant deux canaux de liaison, le canal d'alimentation du distributeur, les canaux d'alimentation des buses, et les canaux de liaison étant disposés de telle sorte que, lorsque le piston est dans une première position extrême, un premier canal de liaison assure la communication entre le canal d'alimentation du distributeur et un premier canal d'alimentation d'une buse, et lorsque le piston est dans une deuxième position extrême, un deuxième canal de liaison assure la communication entre le canal d'alimentation du distributeur et un deuxième canal d'alimentation d'une buse. De préférence, la glissière débouche de part et d'autre du chariot et des moyens de poussée sont disposés à chaque extrémité du rail de guidage de façon à pouvoir coopérer avec le piston du distributeur lorsque le chariot arrive à proximité d'une extrémité du rail de guidage afin de déplacer le piston du distributeur pour inverser l'alimentation des buses. Le moyen de liaison hydraulique avec une source de liquide de lavage est par exernple ur tuyau souple dont une extrémité est reliée par un joint tournant à une source de liquide de lavage et qui peut s'enrouler autour d'un arbre d'un moyen d'enroulement à rappel élastique. Le moyen de liaison hydraulique avec une source de liquide de lavage peut aussi être un tuyau télescopique. Le chariot porte-balai d'essuyage est entraîné par un moyen d'entraînement motorisé qui peut comprendre une crémaillère souple. La surface vitrée est par exemple la surface de la vitre de la lunette arrière d'une automobile. L'invention concerne également un véhicule automobile du type comprenant une lunette arrière, comportant un dispositif de lavage de la vitre arrière. L'invention va maintenant être décrite de façon plus précise mais non limitative en regard des figures annexées, dans lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique d'ensemble d'un dispositif de lavage et d'essuyage de la lunette arrière d'un véhicule automobile, à déplacement linéaire. -la figure 2 est une vue schématique d'un dispositif de lavage et d'essuyage de la lunette arrière d'un véhicule automobile, dans une position en butée latérale. - les figures 3A et 3B sont des vues agrandies schématiques partiellement en coupe du chariot porte-balai d'essuyage d'un dispositif de lavage et d'essuyage de la lunette arrière d'un véhicule automobile, à déplacement linéaire, dans une première position et dans une deuxième position. La figure 4 est une vue schématique en coupe transversale selon IV.IV d'un chariot porte-balai d'essuie-vitre et d'un dispositif de lavage et d'essuyage de la lunette arrière d'un véhicule automobile, à déplacement linéaire. Le dispositif, repéré généralement par 1 à la figure 1, de lavage alternatif et d'essuyage de la paroi vitrée 2 de la lunette arrière d'un véhicule automobile, comprend un chariot 3 se déplaçant le long de l'arête supérieure horizontale 21 de la paroi vitrée 2 en étant guidé par un rail de guidage 4. Le chariot 3 est entraîné par un moyen d'entraînement, repéré généralement par 5, constitué d'une crémaillère souple 6 se déplaçant dans une gaine 7, entraînée par un moyen d'entraînement motorisé 8 comportant un pignon 9 entraîné par un moteur réducteur 10, le pignon 9 s'engrainant sur la crémaillère souple 6. Le chariot 3 porte un balai d'essuyage 11 et peut entraîner ce balai dans un mouvement linéaire alternatif d'un bord à l'autre de la paroi vitrée, comme l'indiquent les flèches. Le chariot 3 est alimenté en liquide de lavage par un moyen de liaison hydraulique 12 constitué d'un tuyau 13 se déplaçant dans une gaine 14 et relié à une source de liquide de lavage 15 constitué par exemple d'un réservoir et d'une pompe, par l'intermédiaire d'un moyen de liaison 16, qui peut être un moyen d'enroulement/ déroulement du tuyau 13, comportant un moyen de rappel élastique. Le moyen d'enroulement/ déroulement du tuyau permet de faire varier la longueur du moyen de liaison hydraulique en fonction du déplacement du chariot. Ainsi alimenté en liquide de lavage, le chariot 3 peut générer des jets d'arrosage 110A et 110B pour arroser la surface vitrée 2. Le jet d'arrosage 110A étant situé d'un côté du balai d'essuie-glace et le jet d'arrosage 110B étant situé de l'autre côté du balai d'essuie-glace 11. Le chariot 3 dispose de moyens qui vont être décrits ultérieurement qui permettent d'alimenter alternativement les moyens d'arrosage qui créés des jets d'arrosage 110A et 110B en fonction du sens de déplacement du chariot 3, et donc du balai d'essuie-glace 11. En effet, pour assurer un bon essuyage de la vitre, il est souhaitable que l'arrosage se fasse en avant du balai d'essuie-glace par rapport au mouvement de celui-ci. Afin de pouvoir générer des jets d'arrosage 110A et 110B disposés tantôt d'un côté, tantôt de l'autre, du balai d'essuie-glace 11, le chariot porte- balai d'essuie-glace 3 comporte deux canaux d'alimentation des jets d'arrosage 31A et 31B qui débouchent à l'extrémité d'un bras support 32 du balai d'essuie-glace 11 à travers des buses 30A et 30B, de part et d'autre du balai d'essuie-glace (figure 2). Ces canaux 31A et 31B communiquent avec un distributeur, repéré généralement par 33, qui permet d'alimenter alternativement le canal 31A et le canal 31B en fonction du sens de déplacement du chariot 3. Le distributeur 33 est constitué d'un tiroir 34 coulissant dans une glissière 35 prévue dans le bras support 32 du balai d'essuyage et dans laquelle débouchent les deux canaux 31A et 31B d'alimentation des buses 30A et 30B destinées à générer des jets d'arrosage 110A et 110B respectivement (voir figures 2 et 3A ou 3B). La glissière 35 comporte des butées 39A et 39B, constituées par exemple par des circlips et qui délimitent la zone de déplacement du tiroir 34. Le chariot 3 comporte une cavité 36 alimenté en liquide de lavage par le tuyau 13 d'alimentation en liquide de lavage. La cavité 36 communique avec la glissière 35 du distributeur 33 par un canal d'arrivée 37. Le tiroir 34 comporte deux canaux de distribution 38A et 38B s'étendant depuis la face supérieure de la glissière 35 dans laquelle débouche le canal d'arrivée 37 vers la face inférieure de la glissière 35 dans laquelle débouchent les canaux d'alimentation 31A et 31B. Les canaux de distribution 38A et 38B sont inclinés l'un par rapport à l'autre et leurs extrémités supérieure et inférieure sont écartées de telle sorte que, dans une première position du tiroir 34, représentée à la figure 3B dans laquelle le tiroir 34 est en butée contre la butée 39A, le premier canal de distribution 38A fait communiquer le canal d'arrivée 37 avec le premier canal d'alimentation 31A, et dans une deuxième position, représentée à la figure 3A, dans laquelle le tiroir 34 est en butée contre la butée 39B, le deuxième canal de distribution 38B fait communiquer le canal d'arrivée 37 avec le deuxième canal d'alimentation 31B. Le déplacement du tiroir 34 est assuré par des doigts 50A et 50B qui constituent des moyens de poussée, et qui sont disposés à proximité des extrémités du rail de guidage 4. La glissière 35 est ouverte à ses deux extrémités, de telle sorte que, lorsque le chariot 3 se déplace en direction d'un doigt 50A ou 50B, par exemple du doigt 50B, celui-ci pénètre dans la glissière et vient déplacer le tiroir 34 pour l'amener dans la position dans laquelle le canal d'alimentation 31B est alimenté. Le chariot 3 repart alors dans l'autre direction et le jet d'arrosage est généré devant le balai d'essuyage. Lorsque le balai d'essuyage arrive à proximité du doigt 50A, celui-ci pénètre à l'intérieure de la glissière 35 et déplace le tiroir 34 pour l'amener dans la position dans laquelle le canal d'alimentation 31A est alimenté. Le chariot 3 repart alors en sens inverse et le jet d'arrosage est généré devant le balai d'essuyage. Comme représenté à la figure 4, le chariot 3 comporte un patin 331 de maintien qui coulisse dans une gorge de maintien 41 du rail de guidage 4, et un patin de guidage et d'alimentation 332 qui coulisse dans une gorge de guidage 42 du rail de guidage 4. Le patin de guidage et d'alimentation 332 comporte la cavité 36 dans laquelle débouche le tuyau 13 d'alimentation en liquide de lavage, et qui communique avec la glissière 35 par le canal d'arrivée 37. Le rail de guidage 4 s'étend sous un capot 40 qui assure sa protection. Dans le mode de réalisation qui vient d'être décrit, l'alimentation en liquide d'arrosage est fait par l'intermédiaire d'un tuyau qui, à une de ses extrémités, s'enroule sur un enrouleur/ dérouleur à rappel élastique, muni d'un joint tournant. Mais, l'alimentation en liquide d'arrosage peut être réalisé par tout autre moyen qui peut être par exemple un tuyau télescopique constitué d'un premier tuyau qui glisse à l'intérieur d'un deuxième tuyau de diamètre plus important et qui comporte à une de ses extrémités un joint à travers lequel le tuyau intérieur glisse. De même, tout moyen d'entraînement du chariot peut être envisagé par l'homme du métier. Le chariot 3 qui porte un balai d'essuie-glace, est monté mobile en translation dans le rail 4 non représenté en détail mais que l'homme du métier peut aisément imaginer. Le chariot 3 comporte par exemple un patin qui coulisse dans une gorge prévue à l'intérieur du rail 4 et qui s'étend sur toute la longueur de ce rail. On peut d'ailleurs prévoir plusieurs gorges, une gorge assurant le guidage, l'autre gorge assurant le maintien du chariot, pour empêcher en particulier son basculement. Cette gorge assure le guidage du chariot 3. Ce dispositif, qui peut être utilisé pour laver et essuyer tout type de paroi vitrée, est particulièrement adapté au lavage et à l'essuyage de la paroi vitrée de la lunette arrière d'un véhicule automobile | L'invention concerne un dispositif de lavage alternatif pour essuie vitre à déplacement linéaire du type comportant un chariot porte-balai d'essuyage (3) monté mobile dans un rail de guidage (4) le long d'une arête d'une surface vitrée, le chariot (3) étant entraîné par un moyen d'entraînement (5), caractérisé en ce que le chariot comprend une cavité relié par un moyen de liaison hydraulique à une source de liquide de lavage, la cavité alimentant des buses disposées de façon à pouvoir générer au moins un jet de liquide de lavage d'un côté du balai d'essuyage (11) et au moins un jet de liquide de lavage de l'autre côté du balai d'essuyage, la cavité alimentant les buses par l'intermédiaire d'un distributeur (33) mobile entre une position permettant de générer au moins un jet de liquide de lavage d'un côté du balai d'essuyage (11) et une position permettant de générer au moins un jet de liquide de lavage de l'autre côté du balai d'essuyage (11). Le dispositif comprend des moyens (50B) pour adapter la position du distributeur mobile (33) au sens de déplacement du chariot (3) porte-balai d'essuyage. | 1. Dispositif de lavage alternatif pour essuie vitre à déplacement linéaire du type comportant un chariot porte-balai d'essuyage (3) monté mobile dans un rail de guidage (4) le long d'une arête (21) d'une surface vitrée (2), le chariot (3) étant entraîné par un moyen d'entraînement (5), caractérisé en ce que le chariot comprend une cavité (36) relié par un moyen de liaison hydraulique (12) à une source de liquide de lavage (15), la cavité alimentant des buses (30A, 30B) disposées de façon à pouvoir générer au moins un jet de liquide de lavage (110A) d'un côté du balai d'essuyage et au moins un jet de liquide de lavage (110B) de l'autre côté du balai (11) d'essuyage, la cavité (36) alimentant les buses (30A, 30B) par l'intermédiaire d'un distributeur (33) mobile entre une position permettant de générer au moins un jet de liquide de lavage (110A) d'un côté du balai d'essuyage (11) et une position permettant de générer au moins un jet de liquide de lavage (110B) de l'autre côté du balai d'essuyage (11), et en ce que le dispositif comprend des moyens (50A, 50B) pour adapter la position du distributeur mobile (33) au sens de déplacement du chariot (3) porte-balai d'essuyage. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le distributeur (33) est constitué d'un piston (34) mobile entre deux positions extrêmes à l'intérieur d'une glissière (35) prévue dans le chariot (3) dans laquelle débouche un canal (37) d'alimentation du distributeur et deux canaux (31A, 31B) d'alimentation des buses (30A, 30B) débouchent dans la glissière (35), le piston comportant deux canaux de liaison (38A, 38B), le canal (37) d'alimentation du distributeur, les canaux (31A, 31B) d'alimentation des buses, et les canaux de liaison (38A, 38B) étant disposés de telle sorte que, lorsque le piston (34) est dans une première position extrême, un premier canal de liaison (38A) assure la communication entre le canal (37) d'alimentation du distributeur et un premier canal (31A) d'alimentation d'une buse (30A), et lorsque le piston (34) est dans unedeuxième position extrême, un deuxième canal de liaison (38B) assure la communication entre le canal (37) d'alimentation du distributeur et un deuxième canal (31 B) d'alimentation d'une buse (30B). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la glissière (35) débouche de part et d'autre du chariot (3), et en ce que des moyens de poussée (50A, 50B) sont disposés à chaque extrémité du rail de guidage (4) de façon à pouvoir coopérer avec le piston (34) du distributeur (33) lorsque le chariot arrive à proximité d'une extrémité du rail de guidage afin de déplacer le piston du distributeur pour inverser l'alimentation des buses. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le moyen de liaison hydraulique (12) avec une source de liquide de lavage (15) est un tuyau souple (13) dont une extrémité est reliée par un joint tournant à une source de liquide de lavage (15) et peut s'enrouler autour d'un arbre d'un moyen d'enroulement à rappel élastique (16). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, 20 caractérisé en ce que le moyen de liaison hydraulique avec une source de liquide de lavage esi un tuyau télescopique. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le chariot porte-balai d'essuyage (3) est entraîné par 25 un moyen d'entraînement motorisé (5) comprenant une crémaillère souple (6). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la surface vitrée (2) est la surface de la vitre de la 30 lunette arrière d'une automobile. 8. Véhicule automobile du type comprenant une lunette arrière, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de lavage de la vitre arrière selon l'une quelconque des 1 à 7. | B | B60 | B60S | B60S 1 | B60S 1/48,B60S 1/44,B60S 1/52,B60S 1/58 |
FR2900546 | A1 | ATTACHE POUR CHEVEUX | 20,071,109 | -1 La présente invention concerne un dispositif pour attacher les cheveux en les fixant dans une forme cylindrique comme pour faire par exemple des couettes ou une queue de cheval, avec un lien agrémenté d'un motif décoratif. La première méthode qui existe est d'utiliser un simple bracelet, c'est à dire un cercle, élastique sur lequel est fixé le motif décoratif. Cette méthode a l'avantage d'être simple mais elle présente le risque d'une rupture de la liaison entre le motif décoratif et le bracelet élastique. En effet la traction sur l'élastique nécessaire au passage des cheveux une ou plusieurs fois à travers les diamètres successifs du bracelet élastique une ou plusieurs fois plié sur lui même, implique le plus souvent une contrainte o insupportable pour la liaison entre le motif décoratif et le bracelet élastique. Une 'autre méthode qui, elle, ne présente pas ce risque de rupture consiste à relier par un lien élastique deux motifs décoratifs qui ont approximativement la même taille. Une fois les cheveux rassemblés au moyen d'une brosse, on enroule, en partant d'un des deux motifs décoratifs, le lien élastique sur le cylindre de cheveux que l'on veut fixer. Ensuite on tourne les deux motifs décoratifs l'un autour de l'autre de manière à torsader le lien élastique sous les deux motifs. L'ensemble reste ainsi fixé par des forces de liaison engendrées par la traction élastique de cette torsade et le contact des deux motifs entre eux et sur le cylindre de cheveux. Cette attache bien qu'efficace sur un sujet immobile présente l'inconvénient d'un z o risque d'ouverture surtout chez des enfants car ces forces de liaison peuvent rapidement être annulées par des mouvements brusques de la tête. Le dispositif selon l'invention qui d'une part, lui non plus, n'encourt pas le risque d'une rupture de la liaison entre le motif décoratif et le lien élastique car il ne nécessite pas une grande traction sur ce dernier, permet aussi de remédier à cet inconvénient z S d'une attache compromise par des mouvements brusques de la tête. En effet il est caractérisé en ce qu'il comporte un ou plusieurs motifs décoratifs, appelés ici ensemble décoratif , relié à un ou plusieurs objets de blocage, appelés ici ensemble de blocage , par un ou des fils s'enroulant en parallèle, c'est à dire comme si il n'y avait qu'un fil, sur le cylindre de cheveux. A la fin de l'enroulement, 30 l'ensemble de blocage ou une partie seulement de cet ensemble vient se bloquer entre ou par dessus les fils qui sortent de l'ensemble décoratif de manière à verrouiller l'attache en se coinçant grâce à sa forme sur l'un au moins de ces fils. L'ensemble de blocage peut avoir n'importe quelle forme pourvu que cette forme permette de verrouiller l'attache` sur l'un au moins des fils qui sortent sous l'ensemble décoratif. 2900546 -2- 3s Selon des modes particuliers de réalisation : - l'ensemble de blocage peut-être composé d'un seul objet de blocage, l'ensemble décoratif peut-être composé d'un seul motif décoratif, l'objet de blocage peut-être plus petit que l'objet décoratif, l'objet de blocage peut avoir approximativement la forme d'une pointe de flèche 40 pour faciliter son insertion entre les fils sous le motif décoratif et assurer une attache solide en ce coinçant par sa base concave sur l'un au moins de ces fils, le motif décoratif et l'objet de blocage peuvent être reliés seulement par deux fils, les fils peuvent être élastiques, Pour réaliser l'insertion, dans l'exemple d'un motif décoratif relié par deux fils le élastiques à un objet à insérer ayant approximativement la forme d'une pointe de flèche, il suffit de soulever légèrement l'objet décoratif d'une main et d'insérer la pointe de flèche de l'autre. Cette opération est facilitée par le fait que le cylindre de cheveux étant déjà solidement maintenu par l'enroulement des deux fils élastiques, cela permet d'avoir à ce stade les deux mains disponibles. Sn La pointe de flèche ayant une base de forme concave, réalise une fermeture que les mouvements de la tête ne peuvent plus ouvrir, en se coinçant sur l'un au moins des deux fils élastiques qui sortent du motif décoratif. La position de fermeture est stable car l'objet à insérer est maintenu comme dans un étau entre le motif décoratif et le cylindre de cheveux. SS Pour détacher cette fermeture, dans cet exemple, il faut soulever à nouveau d'une main le motif décoratif et avec deux doigts de l'autre main faire basculer la flèche de manière à ce que l'arc concave de sa base devienne parallèle à la direction des deux élastiques juste sous le motif décoratif. Les dessins annexés illustrent l'invention en représentant cet exemple de % réalisation: La figure 1 représente le dispositif au repos. La figure 2 représente le dispositif après l'enroulement des deux élastiques et au moment d'insérer la pointe de flèche sous le motif décoratif. La figure 3 représente le dispositif dans sa position de verrouillage. ~S La figure 4 représente le dispositif avec la pointe de flèche en position pour détacher les cheveux. En référence à ces dessins, le dispositif comporte un motif décoratif (1), deux fils élastiques (2) et (3) et un objet ayant approximativement la forme d'une pointe de -3- flèche (4), l'ensemble venant fixer des cheveux dans une forme cylindrique(5). 70 A titre d'exemple non limitatif, le motif décoratif sera d'un diamètre de 4cm, chacun des deux fils élastiques d'une longueur de 10 cm et l'objet à insérer ayant approximativement la forme d'une pointe de flèche d'une longueur de 1cm, d'une largeur de 1,5 cm et d'une épaisseur de 0,5 cm. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à attacher des cheveux en les fixant dans une forme de cylindre comme pour faire par exemple des couettes ou une queue de cheval, avec un lien agrémenté d'un motif décoratif | The device has a decorative pattern (1) connected to an object having an arrow point (4) by elastic parallel threads (2, 3). The elastic parallel threads are wound around hair, and the arrow point is inserted between the threads after winding the threads, where a base of the arrow point has a concave shape for forming a closure. The decorative pattern has a diameter of four centimeters. | 1) Dispositif pour attacher les cheveux au moyen d'un lien agrémenté d'un motif décoratif, en les fixant dans une forme cylindrique (5), caractérisé en ce qu'il comporte un ou plusieurs motifs décoratifs, appelés ici ensemble décoratif , relié à un ou plusieurs objets de blocage, appelés ici ensemble de blocage , par un ou des fils s'enroulant en parallèle, c'est à dire comme si il n'y avait qu'un fil, sur le cylindre de cheveux. A la fin de l'enroulement, l'ensemble de blocage ou une partie seulement de cet ensemble vient se bloquer entre ou par dessus les fils qui sortent de l'ensemble décoratif de manière à verrouiller l'attache en se coinçant grâce à sa forme sur l'un au moins de ces fils. L'ensemble de blocage peut avoir n'importe quelle forme pourvu que ~Iv cette forme permette de verrouiller l'attache sur l'un au moins des fils qui sortent sous l'ensemble décoratif. 2) Dispositif selon la 1) caractérisé en ce que l'ensemble de blocage n'est composé que d'un seul objet de blocage (4). 3) Dispositif selon la 1) caractérisé en ce que l'ensemble décoratif ç n'est composé que d'un seul motif décoratif (1). 4) Dispositif selon les 2) et 3) caractérisé en ce que l'objet de blocage (4) est plus petit que le motif décoratif (1). 5) Dispositif selon les 4) caractérisé en ce que l'objet de blocage (4) a approximativement la forme d'une pointe de flèche pour faciliter son insertion entre les fils sous le motif décoratif (1) et assurer une attache solide en ce coinçant par sa base concave sur l'un au moins de ces fils. 6) Dispositif selon la 1) caractérisé en ce qu'il n'y a que deux fils (2) et (3) qui relient l'ensemble décoratif à l'ensemble de blocage. 7) Dispositif selon la 1) caractérisé en ce que le ou les fils qui 2 5 relient l'ensemble décoratif à l'ensemble de blocage sont élastiques. | A | A45 | A45D | A45D 8 | A45D 8/34 |
FR2900150 | A1 | COMPOSES DE TYPE 1,4-NAPHTOQUINONES, COMPOSITIONS LES COMPRENANT ET UTILISATION DE CES COMPOSES EN TANT QU'AGENT ANTI-CANCEREUX | 20,071,026 | 1,4-NAPHTOQUINONES, COMPOSITIONS LES COMPRENANT ET UTILISATION DE CES COMPOSÉS EN TANT QU'AGENTS ANTI-CANCÉREUX La présente invention concerne le domaine de la prévention et du traitement de maladies impliquant une prolifération cellulaire anormale. Elle concerne plus précisément des composés de type 1,4-naphtoquinones, notamment à titre de médicament, et l'utilisation de tels composés dans la préparation de compositions pharmaceutiques. Ces compositions pharmaceutiques peuvent notamment être destinées à prévenir ou à traiter des maladies impliquant une prolifération cellulaire anormale, notamment le cancer. L'invention concerne également des compositions proapoptotiques et/ou anti-prolifératives comprenant des composés de ce type, ou encore l'utilisation de ce type de composés en tant qu'agent pro-apoptotique et/ou anti-prolifératif. Le cancer est l'une des causes de mortalité les plus importantes et par conséquent l'un des problèmes de santé publique les plus graves dans le monde d'aujourd'hui. De nombreux médicaments ont été et sont développés. Cependant, ces médicaments ne permettent pas de traiter tous les cas avec succès. D'autre part, les drogues utilisées dans le cadre des chimiothérapies peuvent présenter des effets secondaires indésirables, une efficacité et/ou une spécificité d'action vis-à-vis des cellules cancéreuses insuffisante. Parmi les agents utilisés dans des thérapies anticancéreuses on peut citer un certain nombre d'agents qui sont inducteurs de l'apoptose. En effet, les cellules cancéreuses sont fréquemment résistantes à l'apoptose, ce phénomène de mort cellulaire programmée étant inhibé. L'apoptose ou mort cellulaire programmée est un processus physiologique indispensable au maintien de l'homéostasie tissulaire, c'est le mécanisme par lequel l'organisme régule la quantité de cellules nécessaires à son bien-être et à son développement. Ce processus est particulièrement intéressant car, contrairement à la nécrose, il ne présente pas de libération de médiateurs de l'inflammation dans le milieu extracellulaire. Ainsi, dans le cadre d'une application en thérapie anti-cancer, il peut permettre 15 d'induire une mort propre , par comparaison avec la nécrose, au niveau des cellules tumorales. Parmi les composés pro-apoptotiques, on peut citer les peptides de SMAC (second mitochondria activator of caspases). Cependant, les fragments peptidiques de SMAC 20 peuvent poser de multiples problèmes lors d'une utilisation in vivo, par exemple une faible biodisponibilité, une dégradation trop rapide et/ou une immunogénicité trop forte. Il subsiste un besoin pour de nouveaux composés présentant une activité anti-cancéreuse, en particulier présentant une très bonne spécificité d'action envers les cellules malignes, une efficacité améliorée, au moins dans certains types de cancers, et/ou dont les effets secondaires sont réduits. Les inventeurs ont maintenant découvert que les composés tels que définis ci-dessous présentent une 10 25 30 510 activité anticancéreuse, notamment reliée à une activité pro-apoptotique et/ou antiproliférative, tout en résolvant au moins en partie les problèmes évoqués ci-dessus. Sans vouloir être lié par aucune hypothèse, il est possible que le mode d'action des molécules selon l'invention soit lié au fait que ces molécules miment au moins une partie essentielle de SMAC. Ainsi, selon un premier aspect, l'invention a pour objet les composés répondant à la formule (I) suivante ou un de ses sels pharmaceutiquement acceptable, à titre de médicament : R3 R4 O R5 15 Formule (1) dans laquelle : - R1, R2, R3, R4 et R5 représentent indépendamment les uns des autres un atome d'hydrogène ; un atome d'halogène ; une fonction hydroxyle, éventuellement 20 substituée ; un radical alkyle, alcène ou alcyne, comprenant de 1 ou 2, à 18 atomes de carbone, éventuellement substitué, notamment par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy ; un radical aryle, éventuellement 25 substitué, notamment par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy ; un radical arylalkyle ou alkylaryle, éventuellement substitué, notamment par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy ; ou une fonction nitro ; ou R2 et R3, R3 et R4 et/ou R4 et R5 forment ensemble un cycle ou un hétérocycle, éventuellement substitué, X représente un radical divalent, notamment choisi parmi les alkyles, alcènes, ou alcynes, linéaires, ramifiées ou cycliques, substitués ou non, chiral ou non-chiral, éventuellement interrompu par un hétéroatome, Y représente un atome d'hydrogène ou un groupement protecteur, notamment choisi parmi ceux décrits dans l'ouvrage Protective Groups in Organic Synthesis de T. W. Green, P. G. M. Wuts, Wiley- Interscience, New York, 1999, et - Z représente un résidu acide aminé, notamment D ou L, naturel ou synthétique, en particulier un résidu acide aminé a, ou y. Plus particulièrement, le groupe X représente un radical divalent du type - (CH2) n- dans lequel n est un nombre entier allant de 1 à 10, notamment de 2 à 8. Selon un mode de réalisation particulier, le résidu acide aminé Z est lié au radical X via une liaison amide, en particulier répondant à la formule ZCONYX, dans laquelle X, Y et Z sont tels que définis ci-dessus. Par atome d'halogène, on désigne un atome choisi parmi le fluor, le chlore, le brome et l'iode. Les radicaux alkyles, alcènes ou alcynes peuvent comprendre de 1 ou 2 à 18 atomes de carbones, notamment de 1 ou 2 à 12 atomes de carbones, et en particulier de 1 ou 2 à 6 atomes de carbone. Les radicaux alcènes peuvent comprendre une ou plusieurs double liaison. Les radicaux alcynes peuvent comprendre une ou plusieurs triple liaison. Les radicaux aryles peuvent comprendre de 6 à 14 atomes de carbone et notamment de 6 à 10 atomes de carbone. Les radicaux arylalkyles et alkylaryles peuvent comprendre de 7 à 25 atomes de carbones, notamment de 7 à 20 atomes de carbone et en particulier de 7 à 15 atomes de carbone. Tout particulièrement le radical alkylaryle peut représenter un benzyle. Lorsque R2 et R3, R3 et R4 et/ou R4 et R5 forment ensemble un cycle ou un hétérocycle, celui-ci peut présenter de 4 à 10 chaînons, et notamment de 6 à 8 chaînons. Un hétérocycle comprend dans son cycle outre des 20 atomes de carbone au moins un hétéroatome, notamment choisi parmi l'oxygène, l'azote et le soufre. Les résidus d'acides aminés peuvent être des résidus d'acides aminés naturels ou d'acides aminés synthétiques, notamment d'acides 13, y ou co aminés. Les 25 résidus d'acides aminés peuvent se présenter sous forme racémique ou sous forme énantiomériquement enrichie, voire pur, en forme D ou L. Les résidus d'acides aminés peuvent par exemple être choisis dans le groupe comprenant : 30 - les résidus d'acides aminés naturels, notamment Glycine, Alanine, Valine, Leucine, Isoleucine, Phénylalanine, Tyrosine, Tryptophane, Acide Glutamique, Glutamine, Acide Aspartique, 15 Asparagine, Sérine, Thréonine, Méthionine, Cystéine, Lysine, Arginine, Histidine, Proline, les résidus d'acides aminés rares , notamment hydroxyproline, hydroxylysine, allo- hydroxylysine, 6-N-méthylysine, N-éthylglycine, N-méthylglycine, N-éthylasparagine, alloisoleucine, N-méthylisoleucine, N-méthylvaline, pyroglutamine, acide aminobutyrique, les résidus d'acides aminés synthétiques, notamment ornithine, norleucine, la norvaline, cyclohexyl-alanine, statine, et tic (acide 1,2,3,4-tétrahydroisoquinoline-3- carboxylique), Ces résidus peuvent se présenter sous forme racémique ou sous forme D ou L. Plus particulièrement, les composés selon l'invention peuvent répondre à la formule (II) suivante 20 ou à un de ses sels pharmaceutiquement acceptables : O O R5 Formule (II) dans laquelle R1 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, 25 ou un groupement - (CH2) m-NY' -COCHRNH2r où -COCHRNH2 représente un résidu d'acide aminé naturel ou synthétique, D ou L, 10 15 - m représente un nombre entier allant de 0 à 6 , notamment de 1 à 5, et en particulier de 1 à 2, et - Y' représente un atome d'hydrogène, et X représente un groupement - (CH2) n-, n représente un nombre entier allant de 1 à 6 , notamment de 1 à 5, et en particulier de 1 à 2, - Y représente un atome d'hydrogène, et Z représente un résidu d'acide aminé naturel ou synthétique, D ou L, et - R5 représente un atome d'hydrogène, un atome de fluor, ou une fonction hydroxyle. Selon un premier mode de réalisation, le composé selon l'invention répond à la formule (II) dans laquelle R1 représente un radical alkyle comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, notamment de 1 à 4 atomes de carbone, en particulier de 1 à 2 atomes de carbone, voire est le radical méthyle. Selon une première variante, ces composés appartiennent à la famille des Plumbagones, ils répondent alors à la formule (II) dans laquelle R1 représente un radical méthyle, et R5 représente une fonction hydroxyle. Selon une deuxième variante, ces composés appartiennent à la famille des Ménadiones, ils répondent alors à la formule (II) dans laquelle R1 représente un radical méthyle, et R5 représente un atome d'hydrogène. Selon un deuxième mode de réalisation, le composé selon l'invention répond à la formule (II) dans laquelle R1 représente un atome d'hydrogène. Tout particulièrement ces composés appartiennent à la famille des Juglones à simple substitution, lorsqu'ils répondent à la formule (II) dans laquelle R1 représente un atome d'hydrogène et R5 représente une fonction hydroxyle. Selon un troisième mode de réalisation, le composé selon l'invention répond à la formule (II) dans laquelle R1 représente un groupement -(CH2)m-NY'- COCHRNH2, où - COCHRNH2 représente un résidu d'acide aminé naturel ou synthétique, D ou L, - m représente un nombre entier allant de 1 à 5, et en particulier de 1 à 2, et -Y' représente un atome d'hydrogène. Tout particulièrement, ces composés appartiennent à la famille des Juglones à double substitution lorsqu'ils répondent à la formule (II) dans laquelle R1 représente un groupement -(CH2)m-NY'-COCHRNH2 et R5 représente une fonction hydroxyle. Les composés de formule (I) ou (II) peuvent le cas échéant être sous forme solvatée, de sel, ou d'autres dérivées physiologiquement acceptables. Les sels et les solvants qui sont acceptables pour une utilisation pharmaceutique sont généralement ceux dans lesquels le contre ion ou le solvant associé est pharmaceutiquement acceptable. Les sels utilisables peuvent être des acides ou des bases organiques ou minérales. Parmi les sels d'addition acides acceptables, on peut citer ceux formés à partir d'acide chlorhydrique, bromhydrique, sulfurique, citrique, tartrique, phosphorique, lactique, pyruvique, acétique, trifluoroacétique, phénylacétique, triphénylacétique. On peut également citer parmi les sels basiques acceptables, les sels de métaux alcalins, tels que le sodium ou le potassium, les sels de métaux alcalino-terreux, tels que le calcium et le magnésium, et les sels formés à partir de bases organiques, tels que les amines mono-, di- ou tri-substituées. Selon un autre de ses aspects, l'invention a pour objet une composition pharmaceutique comprenant à titre d'agent actif au moins un composé tel que défini ci-dessus dans un support pharmaceutiquement acceptable. En particulier, la composition peut être anticancéreuse et/ou pro-apoptotique et/ou antiproliférative. Dans la composition pharmaceutique, les composés sont employés en quantité efficace. Celle-ci sera déterminée par l'homme du métier, selon différents paramètres, en particulier par rapport à la substance utilisée, l'âge, le poids, et l'état physique du patient, le mode d'administration, et le régime requis. L'Homme du Métier sera à même de déterminer le mode d'administration et le dosage pour chaque patient. Tout particulièrement, le composé selon l'invention peut être administré à une dose allant de 0,1 à 5 000 mg par jour et par patient. La composition pharmaceutique peut comprendre une quantité en composé selon l'invention allant de 0,1 mg à 5 g. La composition pharmaceutique peut être administrée sous toute forme, topique ou systémique, notamment sous forme parentérale ou entérale. Lorsque la composition ou le médicament sont administrés par voie entérale, elle peut se présenter sous forme de comprimés, de gélules, de dragées, de sirops, de suspensions, de solutions, de poudres, de granulés, d'émulsions, de microsphères. Dans le cas d'une administration par voie parentérale, la composition peut se présenter sous forme de solutions ou de suspensions pour perfusion ou pour injection. La composition peut comprendre en outre au moins un additif, choisi notamment parmi les agents de couleur, de saveur, et les conservateurs. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir le ou les additif(s) de manière à ce que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'addition envisagée. Selon un mode de réalisation particulier La composition selon l'invention peut comprendre en outre un autre composé destiné à traiter le cancer. Parmi les composés utilisables selon l'invention, on peut citer la doxorubicine, dont la dénomination commerciale est l'adriamycinee, l'épothilone, le paclitaxel, dont la dénomination commerciale est le taxol et le cis- platine. Selon encore un autre de ses aspects, l'invention à pour objet l'utilisation d'au moins un composé tel que défini ci-dessus pour la préparation d'une composition pharmaceutique destinée à traiter et/ou à prévenir une prolifération anormale des cellules. Ladite composition peut être destinée à la médecine humaine et/ou vétérinaire, et en particulier elle peut être destinée à traiter ou à prévenir au moins un cancer choisi parmi le cancer du pancréas, les cancers de l'oro-pharynx, le cancer de l'estomac, le cancer de l'oesophage, le cancer du colon et rectal, le cancer du cerveau, notamment les gliomes, le cancer des ovaires, le cancer du foie, le cancer du rein, le cancer du larynx, le cancer de la thyroïde, le cancer du poumon, le cancer des os, les myélomes multiples, les mésothéliomes et les mélanomes, le cancer de la peau, le cancer du sein, le cancer de la prostate, le cancer de la vessie, le cancer de l'utérus, le cancer des testicules, les lymphomes non-Hodgkinien, la leucémie, la maladie de Hodgkin, et des cancers des tissus mous, ainsi que des localisations secondaires métastatiques des cancers cités précédemment. Par prolifération anormale , on entend une prolifération qui est indépendante des mécanismes de régulations normaux, par exemple l'arrêt de prolifération cellulaire dû à la mise en jeu de l'apoptose (mort cellulaire programmée). Selon un autre de ses aspects, l'invention à également pour objet une composition pro-apoptotique et/ou anti-proliférative comprenant au moins un composé tel que défini ci-dessus. Selon encore un autre de ses aspects, l'invention a pour objet l'utilisation d'au moins un composé tel que défini ci-dessus en tant qu'agent pro-apoptotique et/ou antiprolifératif. Les exemples suivants sont donnés à titre indicatif et sans aucun caractère limitatif de l'invention. EXEMPLES Dans les exemples, les abréviations suivantes sont utilisées . AcOEt = acétate d'éthyle AgNO3 = nitrate d'argent Boc2O = carbonate de di-tert-(butyloxy) carbonyle CH2C12 = dichlorométhane CH3CN = acétonitrile DCHA = dicyclohexylamine DIEA = diisopropyléthylamine H2O = eau HBTU = hexafluorophosphate de O-benzotriazolyl-N, N, N, N'-tétraméthyluronium HOBt = N-hydroxybenzotriazole MgSO4 = sulfate de magnésium mL = millilitre mmol = millimoles NaCl = chlorure de sodium NaOH = hydroxyde de sodium (NH4) 25208 = persulfate d'ammonium TFA = acide trifluoroacétique Les acides aminés protégés proviennent de chez Novabiochem, notamment Boc-L-Ala-OH, Boc-L-Ser(OtBu)-30 OH, Boc-L-Thr(OtBu)-OH et Boc-D-Val-OH. Tous les autres composés chimiques utilisés proviennent de chez Aldrich, Fluka ou Acros et sont de qualité standard. 10 15 20 25 Les solvants sont distillés avant utilisation. Exemple 1 : Synthèse de l'acide N-tert- butyloxycarbonyle-2-aminoacétique (Boc-N-glycine) Dans un ballon de 500 mL, on introduit 4,002 g de glycine (1 éq. ; 53 mmol), on verse 150 mL d'un mélange dioxane : eau (2 : 1), soit 100 mL de dioxane et 50 mL d'eau, puis on ajoute une solution aqueuse préparée à partir de 2g de NaOH pour 50 mL d'eau. On refroidit à l'aide d'un bain de glace, et on ajoute 12,72 g de carbonate di-tert-butyloxy carbonyle (1,1 éq ; 58 mmol). Le milieu réactionnel est agité toute la nuit à température ambiante. On évapore le dioxane et l'eau, puis on ajoute 40 mL d'acétate d'éthyle et on fait un lavage à l'aide d'acide citrique 5% puis de chlorure de sodium saturé, et on réalise une extraction des phases aqueuse au dichlorométhane. On rassemble les phases organiques, qui sont séchées sur MgSO4 et on les évapore. On obtient 7,705 g d'un solide blanc (Rdt = 83%). Le produit obtenu ne nécessite pas de purification supplémentaire avant son utilisation. Exemple 2 : Synthèse de l'acide N-tertbutyloxycarbonyle-4-aminobutanoïque Dans un ballon de 250 mL, contenant 3,004 g d'acide 4-aminobutanoïque (1 éq. ; 29 mmol), on ajoute 75 mL d'un mélange dioxane : eau (rapport 2 : 1) soit 50 mL de dioxane et 25 mL d'eau. On additionne une solution diluée d'une solution de NaOH (1 g de NaOH pour 25 mL d'eau). On place le ballon, dans un bain de glace et on additionne 6,984 g de Boc2O (carbonate di-tert-butyloxy carbonyle 1,1 éq. ; 32 mmol), puis on laisse le mélange sous agitation toute la nuit à température ambiante. Une fois la réaction terminée, on évapore le dioxane et l'eau, et on reprend le milieu réactionnel avec 30 mL d'AcOEt, on lave avec de l'acide citrique aqueux 5% (2 fois 10 mL), puis avec du NaCl saturée. Les phases organiques sont réextraites au CH2C12, assemblées puis séchées sur MgSO4 et évaporées. On obtient 5,182 g d'une huile visqueuse incolore (Rdt = 88%). Le produit obtenu ne nécessite pas de purification supplémentaire avant son utilisation. Exemple 3 Synthèse du 2-méthyl-3-(N'-tert- butyloxycarbonyl-aminométhyl) -1, 4-naphtoquinone Dans un ballon de 25 mL, contenant 1,200 g de ménadione (1 éq ; 6,9 mmol), on introduit 3,660 g du composé de l'exemple 1 (3 éq. ; 20 mmol), et 0,355 g d'AgNO3 (0,3 éq. ; 2,07 mmol) on ajoute un mélange acétonitrile : eau (7 : 3), soit 12 mL de CH3CN et 6 mL d'H20. La température du mélange est alors portée à 65 C. Dans une ampoule à addition, on prépare 0,822 g de peroxodisulfate d'ammonium (1,3 éq. ; 3,6 mmol) dissout dans 7 mL d'un mélange CH3CN : H20 (7 : 3). L'addition est réalisée pendant deux heures, le mélange est maintenu sous agitation une heure de plus à 65 C. On extrait ensuite trois fois au CH2C12, on lave les phases organiques une fois à l'eau, puis elles sont séchées sur MgSO4 et évaporées. Le produit est ensuite purifié grâce à une chromatographie sur colonne avec comme éluant AcOEt : Cyclohexane (10 : 90). On récupère 0,961 g d'un solide orange (38%). Pour plus de précisions on peut se reporter à l'article de Anderson J.M. and Kochi J.K. dans J. Am. Chem. Soc. 1970, 92(6), 1651-1659. Exemple 4 : Synthèse du 2-méthyl-3-(N'-tert-butyloxycarbonyl-2-aminoéthyl)-1,4-naphtoquinone Dans un ballon de 50 mL, on pèse 0,500 g de ménadione (1 éq. ; 2,9 mmol), 1, 648 g (3 éq. ; 8,71 mmol) de Boc- Ala (Aldrich Co.) et 0,147 g d'AgNO3 (0,3 éq. ; 0,447 mmol). On additionne le mélange CH3CN : eau (7 : 3), soit 5,0 mL de CH3CN et 2,5 mL d' H2O et la température du mélange est portée à 65 C. L'addition de 0,861 g de (NH4) 5208 (1,3 éq. ; 1,93 mmol) dissout dans 3 mL d'un mélange CH3CN : H2O, se fait pendant 2 heures. Le milieu réactionnel est alors maintenu sous agitation pendant une heure à 65 C, puis on extrait au CH2C12 trois fois et on lave une seule fois avec H2O les phases organiques. On sèche les phases organiques sur MgSO4 puis on les évapore. Le produit est purifié par chromatographie sur colonne avec comme éluant AcOEt : Cyclohexane (10 : 90) et on récupère 0,420 g d'une huile orange (Rdt = 46%). Exemple 5 : Synthèse du trifluoroacétate de 2 méthyl-3-(méthylammonium)-1,4-naphtoquinone Dans un ballon de 25 mL plongé dans un bain de glace 1,277 g (1 éq. ; 4,23 mmol) du composé de l'exemple 3 est dissout dans un mélange acide TFA : CH2C12 (1 : 1) soit 8,5 mL de chaque solvant. Le milieu réactionnel est agité pendant six heures sous azote et à température ambiante. On évapore ensuite le TFA et le CH2C12 et on reprend dans du toluène pour enlever l'excès de TFA. Le ballon est placé sous vide pendant deux jours. On récupère 1,300g d'un solide brun (Rdt = 97%). Exemple 6 : Synthèse du trifluoroacétate de 2-méthyl-3-(éthylammonium)-1, 4-naphtoquinone Selon le protocole opératoire décrit pour le composé de l'exemple 5, dans un ballon de 25 mL, placé dans un bain de glace, on introduit 0,881 g du composé de l'exemple 4 (1 éq. ; 2,79 mmol) et on additionne 5,5 mL de CH2C12 et 5,5 mL de TFA. Lors de l'évaporation, on reprend plusieurs fois le milieu dans du toluène. On récupère 0,916g d'un solide brun (Rdt = 99 %). Exemple 7 : Synthèse du 2-méthyl-3-(N'-tert-butyloxycarbonyl-L-alaninyl-aminométhyl)-1,4naphtoquinone Dans un ballon de 10 mL, on pèse 0,037 g de BocAlaOH (1,2 éq. ; 0,388 mmol), 0,183 g de HBTU soit (1,5 éq. ; 0,484 mmol) et 0,052 g de HOBt (1,2 éq. ; 0,388 mmol). On ajoute 3 mL de CH2C12 distillé, ainsi que 0,339 mL de DIEA (5 éq. ; 1,94 mmol). On agite le mélange réactionnel sous azote pendant deux heures. On ajoute ensuite 0,102 g (1 éq. ; 0,323 mmol) du composé de l'exemple 5, puis on laisse sous agitation pendant deux heures. On évapore le CH2C12, on reprend le milieu dans 30 mL d'AcOEt et on effectue trois lavages à l'eau. On sèche la phase organique sur MgSO4 et on évapore. Le produit est ensuite purifié sur colonne de chromatographie avec comme éluant AcOEt : Cyclohexane (40 : 60), on récupère 0,030 g d'un solide jaune (Rdt = 25%). Exemple 8 : Synthèse du 2-méthyl-3-(N'-tert-butyloxycarbonyl-L-sérinyl(OtBu)-aminométhyl)-1, 4naphtoquinone Dans une petite ampoule à décanter on introduit 0,170 g de BocSer (tBu) OH. DOHA soit (0,38 mmol), auquel on ajoute 3 mL d'AcOEt, 3 mL d'eau et 0,4 mL de H2SO4 (2M). On extrait la phase aqueuse avec AcOEt une fois et on lave 3 fois la phase organique à l'eau. On évapore et on obtient 0,077 g d'une huile incolore qui est le résidu sérine sous forme acide carboxylique. Cette huile (1,2 éq. ; 0,294 mmol) est additionnée comme décrit précédemment pour le composé de l'exemple 7 avec 0,139 g de HBTU (1,5 éq. ; 0,368 mmol), 0,039 g de HOBt (1,2 éq. ; 0,294 mmol), 3 mL de CH2C12 et 0,213 mL de DIEA. Après deux heures d'activation, on ajoute ensuite 0,102 g du composé de l'exemple 5 (1 éq. ; 0,323 mmol) puis on laisse sous agitation pendant deux heures. Après lavage avec de l'eau, le produit est purifié sur colonne de chromatographie avec AcOEt : Cyclohexane (30 : 70), on obtient 0,080 g d'une huile orange (Rdt = 62%). Exemple 9 : Synthèse du 2-méthyl-3-(N'-tert-butyloxycarbonyl-D-valinyl-aminométhyl)-1,4naphtoquinone Selon la procédure de couplage décrite pour le composé de l'exemple 7, on utilise 0,084 g de BocDValOH (1,2 éq. ; 0,376 mmol), 0, 183 g de HBTU (1,5 éq. ; 0,484 mmol), 0,052 g de HOBt (1,2 éq. ; 0,376 mmol), 3 mL de CH2C12 et 0,339 mL de DIEA. On laisse l'activation agir pendant deux heures sous azote. On ajoute ensuite 0,100 g du composé de l'exemple 5 et après lavage et purification du produit sur colonne de chromatographie avec AcOEt : Cyclohexane (40 : 60), on obtient 0,080 g d'une huile orange (Rdt = 62%). Exemple 10 : Synthèse du 2-méthyl-3-(N'-tertbutyloxycarbonyl-L-thréoninyl(OtBu)-aminométhyl)-1, 4naphtoquinone Selon la procédure de couplage décrite pour le composé de l'exemple 7, on utilise 0,106 g de BocThr(tBu)OH (1,2 éq. ; 0,384 mmol), 0,183 g de HBTU (1,5 éq. ; 0,482 mmol), 0,052 g de HOBt (1,2 éq. ; 0,388 mmol), 3 mL de CH2C12 et 0,338 mL de DIEA. On agite deux heures sous azote puis on additionne 0,100 g du produit de l'exemple 5 et après lavage et purification réalisée sur colonne de chromatographie avec AcOEt : Cyclohexane (40 : 60), on obtient 0,127 g d'une huile orange (Rdt = 86%). Exemple 11 : Synthèse du 2-méthyl-3-(N'-tert-butyloxycarbonyl-glycinyl-aminométhyl)-1,4naphtoquinone Selon la procédure de couplage décrite pour le composé de l'exemple 7, on utilise 0,066g de BocGlyOH (1,2 éq. ; 0,308 mmol), 0,183 g de HBTU (1,5 éq. ; 0,485 mmol), 0,052 g de HOBt (1,2 éq. ; 0,388 mmol), 3 mL de CH2C12 et 0,338 mL de DIEA. On agite deux heures sous azote puis on introduit 0,100 g du composé de l'exemple 5 et après purification sur colonne de chromatographie avec AcOEt : Cyclohexane (50 : 50), on obtient 0,080g d'une huile orange (Rdt = 71%). Exemple 12 : Synthèse du 2-méthyl-3-(N'-tertbutyloxycarbonyl-L-alaninyl-aminoéthyl)-1, 4-naphtoquinone Selon la procédure de couplage décrite pour le composé de l'exemple 7, dans un ballon de 10 mL, on pèse 0,035 g de BocAlaOH (1,2 éq. ; 0,18 mmol), 0,090 g de HBTU (1,5 éq. ; 0,22 mmol) et 0,025 g de HOBt (1,2 éq. ; 0, 18 mmol). On ajoute 3 mL de CH2C12 distillé, ainsi que 0, 135 mL de DIEA (5 éq. ; 0,76 mmol). On agite le mélange réactionnel sous azote pendant deux heures pour activer l'acide. On ajoute ensuite 0, 50 g (1 éq. ; 0,15 mmol) du composé de l'exemple 6, puis on laisse sous agitation pendant deux heures. On évapore CH2C12 et on reprend le milieu dans 30 mL d'AcOEt, et on effectue trois lavages à l'eau. On sèche la phase organique sur MgSO4 et on évapore. Le produit est ensuite purifié sur colonne de chromatographie avec comme éluant AcOEt : Cyclohexane (50 : 50) et on obtient 0,030 g d'une huile jaune (Rdt = 52%). Exemple 13 Synthèse du 2-méthyl-3-(N'-tert-butyloxycarbonyl-L-sérinyl(OtBu)-aminoéthyl)-1, 4-naphtoquinone Comme pour le composé de l'exemple 8, le sel de DCHA permettant la cristallisation du résidu sérine doit être hydrolysé, pour cela dans une petite ampoule à décanter on introduit 0,075 g de BocSer(tBu)OH.DCHA soit (0,17 mmol), auquel on ajoute 2 mL d'AcOEt, 2 mL d'eau et 0,2 mL de H2SO4 (2M). On extrait la phase aqueuse avec AcOEt une fois et on lave 3 fois la phase organique à l'eau. On évapore et on obtient 0,045 g d'une huile incolore qui est le résidu sérine sous forme acide carboxylique. Cette huile (1,2 éq. ; 0,17 mmol) est additionnée comme décrit précédemment pour le composé de l'exemple 7, avec 0,087 g de HBTU (1,5 éq. ; 0,23 mmol), 0,020 g de HOBt (1,2 éq. ; 0,15 mmol), 3 mL de CH2C12 et 0,135 mL de DIEA. Après deux heures d'activation, on ajoute ensuite 0,050 g du composé de l'exemple 6 (1 éq. ; 0,15 mmol) puis on laisse sous agitation pendant deux heures. Après lavage avec de l'eau, le produit est purifié sur colonne de chromatographie avec AcOEt : Cyclohexane (30 : 70) et on obtient 0,040 g d'un solide orange (Rdt = 58%) Exemple 14 : Synthèse du 2-méthyl-3-(N'-tertbutyloxycarbonyl-D-valinyl-aminoéthyl)-1,4-naphtoquinone Selon la procédure de couplage décrite pour le composé de l'exemple 7, on utilise 0,037 g de Boc-D- ValOH (1,2 éq.; 0,17 mmol), 0,087 g de HBTU (1,5 éq.; 0,23 mmol), 0,020 g de HOBt (1,0 éq.; 0,15 mmol), 3 mL de CH2C12 et 0,135 mL de DIEA. On laisse l'activation agir pendant deux heures sous azote. On ajoute ensuite 0,050 g du composé de l'exemple 6, et après lavage et purification du produit sur colonne de chromatographie avec AcOEt :Cyclohexane (25 : 75) on obtient 0,034 g d'un solide jaune (Rdt = 55%). Exemple 15 : Synthèse du 2-méthyl-3-(N'-tert-butyloxycarbonyl-L-thréoninyl(OtBu)-méthyl)-1, 4-naphtoquinone Selon la procédure de couplage décrite pour le composé de l'exemple 7, on utilise 0,042 g de BocThr(tBu)OH (1,2 éq. ; 0,17 mmol), 0,087 g de HBTU (1,5 éq. ; 0,23 mmol), 0,020 g de HOBt (1,0 éq. ; 0,15 mmol), 3 mL de CH2C12, et 0,135 mL de DIEA. On agite deux heures sous azote puis on additionne 0,050 g du produit de l'exemple 6 et après lavage et purification réalisée sur colonne de chromatographie avec AcOEt : Cyclohexane (20 : 80), on obtient 0,043 g d'une huile jaune (Rdt = 61%). Exemple 16 : Synthèse du 2-méthyl-3-(N'-tertbutyloxycarbonyl-glycinyl-aminoéthyl)-1,4naphtoquinone Selon la procédure de couplage décrite pour le composé de l'exemple 7, on utilise 0,040g de BocGlyOH (1,5 éq. ; 0,23 mmol), 0,098 g de HBTU (1,5 éq. ; 0,23 mmol), 0,021 g de HOBt (1,0 éq. ; 0,15 mmol), 3 mL de CH2C12, et 0,135 mL de DIEA. On agite deux heures sous azote puis on introduit 0,050 g du composé de l'exemple 6 et après purification sur colonne de chromatographie avec AcOEt : Cyclohexane (40 : 60), on obtient 0,035 g d'une huile orange (Rdt = 63%). Exemple 17 : Synthèse du chlorhydrate de 2-méthyl-3-(L-alaninyl-aminométhyl)-1,4-naphtoquinone Selon le protocole opératoire précédemment décrit pour le composé de l'exemple 5, dans un ballon de 10 mL on introduit 0,030 g du composé de l'exemple 7 (1 éq.; 0,080 mmol), et on additionne 2 mL de CH2C12 et 2 mL de TFA (dans un bain de glace). Lors de l'évaporation, on reprend plusieurs fois le milieu dans du toluène, puis le solide brun obtenu est repris dans une solution d'HCl 1M dans Et2O pendant 30 minutes. On évapore le solvant et on répète l'opération avec la solution d'acide chlorhydrique dans l'éther deux fois. Après évaporation et séchage, on récupère 0,022 g d'un solide jauneorangé (Rdt = 89 %). Exemple 18 : Synthèse du chlorhydrate de 2-méthyl-3-(L-sérinyl-aminométhyl)-1,4-naphtoquinone Selon le protocole opératoire précédemment décrit pour le composé de l'exemple 5, dans un ballon de 10 mL on introduit 0,030 g du composé de l'exemple 8 (1 éq. ; 0,067 mmol) et on additionne 2 mL de CH2C12 et 2 mL de TFA (dans un bain de glace). Lors de l'évaporation, on reprend plusieurs fois le milieu dans du toluène, puis le solide brun obtenu est repris dans une solution d'HCl 1M dans Et20 pendant 30 minutes. On évapore le solvant et on répète l'opération avec la solution d'acide chlorhydrique dans l'éther deux fois. Après évaporation et séchage, on récupère 0,020 g d'un solide orange (Rdt = 91 %). Exemple 19 : Synthèse du chlorhydrate de 2-méthyl-3-(D-valinyl-aminométhyl)-1,4-naphtoquinone Selon le protocole opératoire précédemment décrit pour le composé de l'exemple 5, dans un ballon de 10 mL on introduit 0,030 g du composé de l'exemple 9 (1 éq. ; 0,075 mmol) et on additionne 2 mL de CH2C12 et 2 mL de TFA (dans un bain de glace). Lors de l'évaporation, on reprend plusieurs fois le milieu dans du toluène, puis le solide brun obtenu est repris dans une solution d'HC1 1M dans Et20 pendant 30 minutes. On évapore le solvant et on répète l'opération avec la solution d'acide chlorhydrique dans l'éther deux fois. Après évaporation et séchage, on récupère 0,023 g d'un solide jaune (Rdt = 91 %). Exemple 20 : Synthèse du chlorhydrate de 2-méthyl-3-(L-thréoninyl-aminométhyl)-1,4-naphtoquinone Selon le protocole opératoire précédemment décrit pour le composé de l'exemple 5, dans un ballon de 10 mL on introduit 0,030 g du composé de l'exemple 10 (1 éq. ; 0,065 mmol) et on additionne 2 mL de CH2C12 et 2 mL de TFA (dans un bain de glace). Lors de l'évaporation, on reprend plusieurs fois le milieu dans du toluène, puis le solide brun obtenu est repris dans une solution d'HCl 1M dans Et2O pendant 30 minutes. On évapore le solvant et on répète l'opération avec la solution d'acide chlorhydrique dans l'éther deux fois. Après évaporation et séchage, on récupère 0,021 g d'un solide orange-brun (Rdt = 95 %). Exemple 21 : Synthèse du chlorhydrate de 2-méthyl-3-(glycinyl-aminométhyl)-1,4-naphtoquinone Selon le protocole opératoire précédemment décrit pour le composé de l'exemple 5, dans un ballon de 10 mL on introduit 0,030 g du composé de l'exemple 11 (1 éq. ; 0,084 mmol), et on additionne 2 mL de CH2C12 et 2 mL de TFA (dans un bain de glace). Lors de l'évaporation, on reprend plusieurs fois le milieu dans du toluène, puis le solide brun obtenu est repris dans une solution d'HC1 1M dans Et2O pendant 30 minutes. On évapore le solvant et on répète l'opération avec la solution d'acide chlorhydrique dans l'éther deux fois. Après évaporation et séchage, on récupère 0,022 g d'un solide orange-brun (Rdt = 89 %). Exemple 22 : Synthèse du chlorhydrate de 2-méthyl-3-(L-alaninyl-aminoéthyl)-1,4-naphtoquinone Selon le protocole opératoire précédemment décrit pour le composé de l'exemple 5, dans un ballon de 10 mL on introduit 0,030 g du composé de l'exemple 12 (1 éq. ; 0,077 mmol) et on additionne 2 mL de CH2C12 et 2 mL de TFA (dans un bain de glace). Lors de l'évaporation, on reprend plusieurs fois le milieu dans du toluène, puis le solide brun obtenu est repris dans une solution d'HCl 1M dans Et2O pendant 30 minutes. On évapore le solvant et on répète l'opération avec la solution d'acide chlorhydrique dans l'éther deux fois. Après évaporation et séchage, on récupère 0,023 g d'un solide orange-brun (Rdt = 92 %). Exemple 23 : Synthèse du chlorhydrate de 2-méthyl-3-(L-sérinyl-aminoéthyl)-1,4-naphtoquinone Selon le protocole opératoire précédemment décrit pour le composé de l'exemple 5, dans un ballon de 10 mL on introduit 0,030 g du composé de l'exemple 13 (1 éq. ; 0,077 mmol), et on additionne 2 mL de CH2C12 et 2 mL de TFA (dans un bain de glace). Lors de l'évaporation on reprend plusieurs fois le milieu dans du toluène, puis le solide brun obtenu est repris dans une solution d'HC1 1M dans Et2O pendant 30 minutes. On évapore le solvant et on répète l'opération avec la solution d'acide chlorhydrique dans l'éther deux fois. Après évaporation et séchage, on récupère 0,023 g d'un solide orange-brun (Rdt = 92 %). Exemple 24 : Synthèse du chlorhydrate de 2-méthyl-3-(D-valinyl-aminoéthyl)-1,4-naphtoquinone Selon le protocole opératoire précédemment décrit pour le composé de l'exemple 5, dans un ballon de 10 mL on introduit 0,030 g du composé de l'exemple 14 (1 éq.; 0,077 mmol) et on additionne 2 mL de CH2C12 et 2 mL de TFA (dans un bain de glace). Lors de l'évaporation, on reprend plusieurs fois le milieu dans du toluène, puis le solide brun obtenu est repris dans une solution d'HCl 1M dans Et2O pendant 30 minutes. On évapore le solvant et on répète l'opération avec la solution d'acide chlorhydrique dans l'éther deux fois. Après évaporation et séchage, on récupère 0,023 g d'un solide brun (Rdt = 91 %). Exemple 25 : Synthèse du chlorhydrate de 2-méthyl-3-(L-thréoninyl-méthyl)-1,4-naphtoquinone Selon le protocole opératoire précédemment décrit pour le composé de l'exemple 5, dans un ballon de 10 mL on introduit 0,030 g du composé de l'exemple 15 (1 éq. ; 0,077 mmol) et on additionne 2 mL de CH2C12 et 2 mL de TFA (dans un bain de glace). Lors de l'évaporation, on reprend plusieurs fois le milieu dans du toluène, puis le solide brun obtenu est repris dans une solution d'HC1 1M dans Et2O pendant 30 minutes. On évapore le solvant et on répète l'opération avec la solution d'acide chlorhydrique dans l'éther deux fois. Après évaporation et séchage, on récupère 0,020 g d'un solide brun (Rdt = 89 %). Exemple 26 : Synthèse du chlorhydrate de 2-méthyl-3-(glycinyl-aminoéthyl)-1,4-naphtoquinone Selon le protocole opératoire précédemment décrit pour le composé de l'exemple 5, dans un ballon de 10 mL on introduit 0,030 g du composé de l'exemple 16 (1 éq.; 0,077 mmol) et on additionne 2 mL de CH2C12 et 2 mL de TFA (dans un bain de glace). Lors de l'évaporation, on reprend plusieurs fois le milieu dans du toluène, puis le solide brun obtenu est repris dans une solution d'HCl 1M dans Et2O pendant 30 minutes. On évapore le solvant et on répète l'opération avec la solution d'acide chlorhydrique dans l'éther deux fois. Après évaporation et séchage, on récupère 0,021 g d'un solide orange (Rdt = 84 %). Exemple 27 : tests biologiques Les tests biologiques d'activité (Sub-G1) portent sur la mesure de l'apoptose. Pour cela, un traceur fluorescent, intercalant de l'ADN, permet de visualiser la fragmentation de l'ADN. Cette fragmentation de l'ADN résulte de l'induction du phénomène apoptotique dans les cellules. Les cellules sont incubées en présence de différentes concentrations des composés présentés ci-dessus. La mesure de l'apoptose dans les cellules est suivie grâce à la mesure de la fluorescence, permettant ainsi de déterminer l'activité des composés en microMolaires (pM). Les tests d'activités (Sub-G1) de certains composés sont présentés ci-dessous. Composé Activité (sub-G1) pM 1 Composé de l'exemple 17 13.3 2 Composé de l'exemple 18 11.8 3 Composé de l'exemple 19 12 4 Composé de l'exemple 20 12.2 Ces tests biologiques montrent que les composés répondant à la formule (I) (entrées 1, 2, 3, 4) présentent une activité pro-apoptotique. Exemple 28 : tests biologiques Les activités sont mesurées par des tests multiplexés en cytométrie en flux, par un couplage de la mesure de l'apoptose et de la prolifération cellulaire. La mesure de la prolifération cellulaire est réalisée grâce au suivi de la dilution d'un traceur fluorescent spécifique au cours des divisions cellulaires : - les cellules sont incubées en présence de plusieurs concentrations de composés, puis - les mesures d'apoptose et de prolifération cellulaire sont effectuées simultanément par la technique de cytométrie en flux ; des courbes de type dose / réponse de l'action des composés sur l'apoptose et sur la prolifération cellulaire sont obtenues. Il est donc possible de mettre en évidence l'action des composés sur les phénomènes d'apoptose et de prolifération cellulaire, et de déterminer l'activité des composés en microMolaires (pM). Les mesures des activités de certains composés sont présentées ci-dessous. Composé Activité Activité (prolif. à 24h) (sub-G1) pM pM 5 Composé de l'exemple 22 11.5 22.8 6 Composé de l'exemple 23 11.1 12.1 7 Composé de l'exemple 25 6.5 13 8 Composé de l'exemple 26 12.3 11.8 Ces tests biologiques montrent clairement que les composés répondant à la formule (I) (entrées 5, 6, 7, 8) présentent une activité pro-apoptotique et antiproliférative | La présente invention concerne des composés de formule (I) suivante, ou un de leurs sels pharmaceutiquement acceptables, à titre de médicament : des composition pharmaceutique comprenant à titre d'agent actif de composés de formule (I), l'utilisation de composés de Formule (I) pour la préparation de compositions destinées à prévenir ou à traiter au moins une maladie impliquant une prolifération cellulaire anormale, des compositions pro-apoptotiques et/ou anti-prolifératives comprenant au moins un composé de Formule (I), et l'utilisation de composés de Formule (I) en tant qu'agents pro-apoptotiques et/ou anti-prolifératifs. | 1. Composé de formule (I) suivante, ou un de ses sels pharmaceutiquement acceptable, à titre de médicament : R3 R4 O R5 Formule (I) dans laquelle : - R1, R2, R3, R4 et R5 représentent indépendamment les uns des autres un atome d'hydrogène ; un atome d'halogène ; une fonction hydroxyle, éventuellement substitué ; un radical alkyle, alcène ou alcyne, comprenant de 1 ou 2, à 18 atomes de carbone, éventuellement substitué, notamment par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy ; un radical aryle, éventuellement substitué, notamment par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy ; un radical arylalkyle ou alkylaryle, éventuellement substitué, notamment par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy ; ou une fonction nitro ; ou R2 et R3, R3 et R4 et/ou R4 et R5 forment ensemble un cycle ou un hétérocycle, éventuellement substitué, - X représente un radical divalent, notamment choisi parmi les alkyles, alcènes, ou alcynes, linéaires, ramifiées ou cycliques, substitués ou non, éventuellement interrompu par un hétéroatome, - Y représente un atome d'hydrogène ou un groupement protecteur, et - Z représente un résidu acide aminé, notamment D ou L, naturel ou synthétique. 2. Composé selon la 1 caractérisé en ce qu'il répond à la formule (II) suivante ou à un de ses sels pharmaceutiquement acceptables : O O R5 10 Formule (II) dans laquelle R1 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, ou un groupement - (CH2) m-NY' -COCHRNH2r où - COCHRNH2 représente un résidu d'acide aminé 15 naturel ou synthétique, D ou L, - m représente un nombre entier allant de 0 à 6 , notamment de 1 à 5, et en particulier de 1 à 2, et - Y' représente un atome d'hydrogène, et - X représente un groupement - (CH2) n-, n représente 20 un nombre entier allant de 1 à 6 , notamment de 1 à 5, et en particulier de 1 à 2, - Y représente un atome d'hydrogène, et Z représente un résidu d'acide aminé naturel ou synthétique, D ou L, et 25 -R5 représente un atome d'hydrogène, un atome de fluor, ou une fonction hydroxyle. 3. Composé selon la 2 caractérisé en ce qu'il répond à la formule (II) dans laquelle R15représente un radical alkyle comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, notamment de 1 à 4 atomes de carbone, en particulier de 1 à 2 atomes de carbone, voire est le radical méthyle. 4. Composé selon la 3 caractérisé en ce qu'il répond à la formule (II) dans laquelle X1 représente un radical méthyle et R5 représente un atome d'hydrogène ou une fonction hydroxyle. 5. Composé selon la 2 caractérisé en ce qu'il répond à la formule (II) dans laquelle R1 représente un atome d'hydrogène. 15 6. Composé selon la 5 caractérisé en ce qu'il répond à la formule (II) dans laquelle R1 représente un atome d'hydrogène et R5 représente une fonction hydroxyle. 20 7. Composé selon la 2 caractérisé en ce qu'il répond à la formule (II) dans laquelle R1 représente un groupement - (CH2) m-NY' -COCHRNH2r où - COCHRNH2 représente un résidu d'acide aminé naturel ou synthétique, D ou L, 25 -m représente un nombre entier allant de 1 à 5, et en particulier de 1 à 2, et - Y' représente un atome d'hydrogène. 8. Composé selon la 2 caractérisé en 30 ce qu'il répond à la formule (II) dans laquelle R1 représente un groupement -(CH2)m-NY'-COCHRNH2 et R5 représente une fonction hydroxyle. 10 9. Composition pharmaceutique comprenant à titre d'agent actif au moins un composé tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 8 dans un support pharmaceutiquement acceptable. 10. Utilisation d'au moins un composé tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 8 dans la préparation d'une composition destinée à prévenir ou à traiter au moins une maladie impliquant une prolifération cellulaire anormale, notamment le cancer, et en particulier un cancer choisi parmi le cancer du pancréas, les cancers de l'oro-pharynx, le cancer de l'estomac, le cancer de l'oesophage, le cancer du colon et rectal, le cancer du cerveau, notamment les gliomes, le cancer des ovaires, le cancer du foie, le cancer du rein, le cancer du larynx, le cancer de la thyroïde, le cancer du poumon, le cancer des os, les myélomes multiples, les mésothéliomes et les mélanomes, le cancer de la peau, le cancer du sein, le cancer de la prostate, le cancer de la vessie, le cancer de l'utérus, le cancer des testicules, les lymphomes non-Hodgkinien, la leucémie, la maladie de Hodgkin, et des cancers des tissus mous, ainsi que des localisations secondaires métastatiques des cancers cités précédemment. 11. Composition pro-apoptotique et/ou anti- proliférative comprenant au moins un composé tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 8. 12. Utilisation d'au moins un composé tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 8 en tant qu'agent pro-apoptotique et/ou antiprolifératif. | C,A | C07,A61 | C07C,A61K,A61P | C07C 233,A61K 31,A61P 35,C07C 50 | C07C 233/30,A61K 31/122,A61K 31/198,A61P 35/00,C07C 50/12 |
FR2887836 | A1 | VERROU POUR SOLIDARISER UNE EXTREMITE SPHERIQUE DE COMMANDE DE FREIN A UN POUSSOIR DE PEDALE DE FREIN DE VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,105 | L'invention concerne un verrou pour solidariser un poussoir qui est fixé à une pièce plane telle qu'une pédale de frein de véhicule automobile à une extrémité sphérique d'une tige, telle qu'une tige de commande. L'invention est destinée à une commande de freinage telle que représentée partiellement en vue éclatée sur la figure 1. Une telle commande 1 comprend typiquement une pédale de frein 2 accouplée à une tige de commande 3 par l'intermédiaire d'un poussoir 4, cet accouplement étant bloqué par un verrou 5. La tige de commande 3 actionne typiquement un piston d'amplificateur de frein, lorsqu'un effort est appliqué par la pédale de frein sur cette tige pour la déplacer longitudinalement vers l'avant du véhicule. Le montage d'une telle commande est effectué par un opérateur qui positionne et fixe d'abord un pédalier sur lequel la pédale de frein est préalablement montée, à une partie correspondante du véhicule appelée tablier. Après avoir fixé le pédalier au tablier, l'opérateur solidarise le poussoir de la pédale de frein à une extrémité sphérique correspondante de la tige de commande, pour que la tige de commande soit liée en mouvement à la pédale de frein. Cette tige de commande est montée préalablement au pédalier, et elle dépasse du tablier vers l'intérieur du véhicule. D'autres procédures de montage sont possibles, mais elles incluent nécessairement une étape consistant à accoupler la tige de commande avec le poussoir. Cette solidarisation est réalisée au moyen du verrou 5 qui est une agrafe en matière plastique comprenant des ergots flexibles, et qui permet à l'opérateur de solidariser le poussoir à la tige de façon simple. En effet, la zone de fixation qui est située entre la pédale de frein et l'extrémité de la tige de commande est très peu accessible une fois que le pédalier est fixé au tablier. 2887836 2 Dans la solution connue de la figure 1, le poussoir 4 est préalablement solidarisé à la pédale 2, par exemple par soudage, et il définit un plateau circulaire 6 formant une portée ou surface d'appui 6 de l'extrémité sphérique 7 de la tige de commande 3. Ce plateau circulaire a un diamètre externe proche du diamètre de la sphère 7. Le verrou 5 a une forme générale tubulaire ayant un diamètre nominal interne sensiblement supérieur à celui du plateau circulaire 6 et à celui de l'extrémité sphérique 7. Il comprend une première série d'ergots situés en périphérie interne de sa première extrémité, repérés par 8, et une seconde série d'ergots, repérés par 9 et situés en périphérie interne de sa seconde extrémité. La première et la seconde série d'ergots sont flexibles de manière à pouvoir s'écarter, et ils définissent chacun un diamètre interne qui est légèrement inférieur aux diamètres respectifs de la sphère 7 et du plateau circulaire 6. Le montage de cette commande connue consiste à engager d'abord le verrou 5 sur la tige de commande 3 au-delà de son extrémité sphérique 7, c'est-àdire vers la gauche sur la figure, en faisant fléchir les différents ergots 8 et 9 pour qu'ils dépassent cette extrémité sphérique 7. Le poussoir 4 est ensuite rapproché de l'extrémité 7 par abaissement de la pédale 2, puis le verrou est déplacé le long la tige 3, c'est-à-dire vers la droite sur la figure, pour que sa première extrémité repasse la sphère 7, puis passe le pourtour du plateau 6, de telle façon que les ergots 8 se bloquent sur le pourtour du plateau 6, attendu que dans cette situation, les ergots 9 sont quant à eux bloqués sur la sphère 7 contre laquelle ils sont en appui. Le verrou maintient ainsi l'extrémité de la tige de commande 3 en appui contre la portée que constitue le 2887836 3 plateau 6, et le montage consiste, pour l'opérateur à faire glisser le verrou le long de la tige de commande. Avec cette solution, le démontage de la liaison nécessite de briser le verrou, car les ergots 8 et 9 retiennent le plateau 6 et la sphère 7 l'un contre l'autre et ils ne permettent plus de faire coulisser le verrou le long de la tige de commande, une fois que ce verrou a été bloqué sur la sphère et sur le plateau. D'autre part, dans cette solution, en utilisation, lorsque la pédale est remontée et qu'elle tire donc la tige de commande, tous les efforts de traction sont directement transmis par le verrou qui est seulement une pièce en matière plastique, ce qui est à l'origine d'un risque de rupture. Le but de l'invention est de remédier à ces inconvénients. A cet effet, l'invention a pour objet un verrou pour solidariser un poussoir qui est fixé à une pièce plane telle qu'une pédale de frein de véhicule automobile à une extrémité sphérique d'une tige, telle qu'une tige de commande, ce verrou comprenant une embase apte à être solidarisée au poussoir, cette embase comprenant une ouverture centrale délimitée par des bords et au moins deux pattes de verrouillage flexibles qui s'étendent chacune depuis un bord de l'ouverture, ces pattes de verrouillage s'écartant sur introduction de l'extrémité sphérique dans l'ouverture et se rétractant après passage de cette extrémité sphérique pour la maintenir en appui contre une portée du poussoir, et en ce que chaque patte est prolongée par un volet mobile qui s'étend depuis le bord de l'ouverture correspondant dans une direction opposée à celle de la patte de verrouillage correspondante, les volets mobiles pouvant être rapprochés pour écarter les pattes de verrouillage afin de libérer l'extrémité sphérique sans détériorer le verrou. Selon une caractéristique de l'invention, l'embase comprend deux flancs parallèles espacés l'un de l'autre, et reliés l'un à l'autre par deux portions en forme de tiges, chaque tige et chaque flanc coïncidant avec un bord de l'ouverture centrale. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'embase comprend au moins deux guides, chaque guide étant intercalé entre deux volets le long de l'ouverture, en s'étendant dans le prolongement d'un flanc, chaque guide ayant des dimensions inférieures à celles d'un volet. L'invention concerne également un véhicule automobile comprenant un verrou tel que défini ci-dessus, et un poussoir qui comprend deux glissières parallèles l'une à l'autre et situées de part et d'autre de la portée, ces deux glissières s'étendant transversalement par rapport au véhicule, chaque glissière étant apte à recevoir une tige de l'embase du verrou. Selon une autre caractéristique de l'invention, la portée du poussoir est hémisphérique, et chaque patte de verrouillage comprend une extrémité définissant une arête en arc de cercle apte à être en appui sur l'extrémité sphérique pour bloquer le verrou transversalement par rapport au poussoir. Selon une autre caractéristique de l'invention, le poussoir est fabriqué en tôle pliée et/ou emboutie, les deux glissières étant réalisées sous forme de deux portions à section en U, parallèles l'une à l'autre et se faisant face. L'invention sera maintenant décrite plus en détail, et en référence aux dessins annexés qui en illustrent une forme de réalisation à titre d'exemple non limitatif. La figure 1 déjà décrite montre une commande incluant un verrou de l'Etat de la technique; La figure 2 est une vue en perspective d'une commande incluant un verrou selon l'invention; 2887836 5 La figure 3 est une vue en perspective d'un poussoir de la commande selon l'invention représenté seul; La figure 4 est une première vue en perspective du 5 verrou selon l'invention représenté seul; La figure 5 est une seconde vue en perspective du verrou selon l'invention représenté seul; La figure 6 est une vue de profil de la commande incluant le verrou selon l'invention; La figure 7 est une vue de dessus de la commande incluant un verrou selon l'invention; La figure 8 est une de la commande en éclaté incluant un verrou selon l'invention; La figure 9 est une vue de la commande assemblée 15 incluant un verrou selon l'invention. Figure 2, une commande de frein de véhicule selon l'invention est représentée en perspective. Cette commande de frein, repérée par 11, comprend une pédale de frein 12 liée en mouvement à une tige de commande 13 par l'intermédiaire d'un poussoir 14. Le poussoir 14 et la tige de commande 13 sont maintenus en appui l'un contre l'autre par un verrou repéré par 15. Ce verrou est bloqué verticalement et longitudinalement dans le poussoir 14, et il est traversé par la tige de commande 13 dont il maintient une extrémité en appui contre une portée du poussoir. Le poussoir 14 qui est représenté seul sur la figure 3 est ici réalisé en tôle pliée et/ou emboutie, et il est fixé à la pédale 12 par soudage ou par tout autre procédé approprié. Ce poussoir 14 est fabriqué à partir d'une tôle découpée selon une forme de croix ayant deux grandes branches opposées 17 et 18 qui sont repliées vers l'arrière, et deux petites branches opposées 19 et 20 qui sont repliées vers l'avant pour définir respectivement deux glissières. Les deux branches arrières 17 et 18 s'étendent parallèlement l'une à l'autre et entourent la pédale 12 lorsque le poussoir est monté sur celleci, ces deux branches arrières étant par exemple soudées à la pédale. Les deux branches 19 et 20 sont quant à elles pliées vers l'avant de manière à définir les deux glissières qui présentent respectivement une section en U. Ces deux glissières s'étendent transversalement en étant parallèles l'une à l'autre et en se faisant face mutuellement afin de retenir le verrou 15 lorsqu'il est engagé transversalement dans ces glissières. Ce poussoir 14 comprend encore une portée 22 qui est une surface d'appui située dans une zone correspondant au centre de la croix à partir de laquelle il est fabriqué. Cette portée 22 est apte à recevoir une extrémité sphérique 23 de la tige de commande 13 pour déplacer cette tige lorsque la pédale de frein 12 est enfoncée. Cette portée 22 qui est située entre les deux glissières 19 et 20 a une forme hémisphérique issue d'emboutissage, apte à recevoir l'extrémité sphérique 23 en la maintenant centrée. Le verrou 15 qui est représenté seul sur les figures 4 et 5 comprend une embase 24 ayant une forme inscrite dans un parallélépipède correspondant à l'espace délimité par les deux glissières 19 et 20 qui se font face. Le montage du verrou 15 dans le poussoir 14 consiste ainsi tout simplement à engager latéralement l'embase 24 de ce verrou 15 entre les glissières 19 et 20 et à la faire coulisser le long de ces glissières pour la centrer. Le verrou 15 est alors retenu verticalement et longitudinalement dans le poussoir 14 par les glissières 19 et 20. Comme visible sur les figures 4 et 5, l'embase 24 du verrou 15 comprend une ouverture centrale 26 destinée à être traversée par l'extrémité sphérique 23 de la tige de commande 13. Lorsque le verrou 15 est en position dans le poussoir 14, l'ouverture centrale 26 débouche sur la portée 22 du poussoir 14. Cette ouverture centrale 26 est délimitée par un contour sensiblement carré définissant quatre bords consécutifs s'étendant à angle droit les uns des autres. Deux de ces bords, opposés, sont prolongés chacun par une patte flexible de verrouillage, repérées respectivement par 27 et 28, ces pattes étant aptes à maintenir l'extrémité sphérique 23 en appui contre la portée 22 lorsque la commande de frein est montée. Ces deux pattes 27 et 28 sont symétriques l'une de l'autre par rapport à un plan médian du verrou 15 qui est un plan de symétrie du verrou. Ce plan de symétrie est normal au contour de l'ouverture 26 et aux côtés opposés de ce contour d'où partent les pattes flexibles 27, 28. Ces pattes flexibles 27, 28 sont inclinées pour converger l'une vers l'autre, leurs extrémités libres respectives repérées par 32 et 33 étant plus rapprochées que leurs bases respectives. Dans l'exemple des figures, chaque patte de verrouillage 27, 28 a une forme inscrite dans un tronc de cône qui prolonge l'ouverture centrale 26 en se resserrant. Elles ont chacune une base solidaire d'une portion en forme de tige 30, 31 de l'embase 24, et une extrémité libre définissant une arête en arc de cercle de même rayon que l'extrémité sphérique 23. La base et l'arête terminale d'une patte sont reliées par deux bords. Les deux pattes 27 et 28 sont symétriques l'une de l'autre par rapport au plan médian, de telle façon que les deux arêtes en arc de cercle, correspondant aux extrémités de ces pattes, peuvent venir en appui sur la sphère 23 pour la maintenir. Le verrou 15 est par exemple réalisé en matière plastique, de telle sorte que les deux pattes de verrouillage 27 et 28, qui sont des parois de faible épaisseur sont flexibles. Après blocage de l'embase du verrou 15 dans les deux glissières 19 et 20, l'extrémité sphérique 23 de la tige de commande est engagée dans l'ouverture centrale. L'introduction de cette extrémité sphérique provoque l'écartement des pattes de verrouillage 27 qui sont flexibles, jusqu'à ce que cette extrémité sphérique 23 dépasse les extrémités 32 et 33 de ces pattes. Ce dépassement provoque le blocage de l'extrémité sphérique contre la portée 22 par rétractation des pattes flexibles dont les arêtes terminales 32 et 33 se rapprochent spontanément l'une de l'autre pour retrouver leurs positions naturelles. Les extrémités 32 et 33 ayant des formes d'arc de cercle, lorsqu'elles sont en appui sur l'extrémité sphérique 23, elles sont bloquées latéralement par rapport à cette extrémité sphérique, ce qui assure par là même l'immobilisation latérale du verrou 15 dans les glissières 19 et 20. Il est à noter qu'en pratique, l'introduction de l'extrémité sphérique 23 dans le verrou 15 pour bloquer la liaison peut être réalisé simplement en abaissant la pédale de frein 12 après avoir fixé le pédalier au tablier du véhicule. Comme visible sur les figures 4 et 5, l'embase 24 qui a une forme inscrite dans un parallélépipède comprend principalement deux flancs 35 et 36, parallèles et espacés l'un à l'autre. Ces deux flancs 35 et 36 sont reliés par les deux tiges 30, 31 parallèles l'une à l'autre et perpendiculaires aux flancs. Chaque tige 30, 31 relie deux extrémités des deux flancs 35, 36. Ces deux flancs 35, 36 se présentent sous forme de parois ayant chacun un contour inscrit dans un rectangle. Les deux tiges et les deux flancs constituent le contour carré de l'ouverture centrale 26, chaque tige et 2887836 9 chaque flanc constituant un bord de ce contour de l'ouverture centrale 26. L'une des pattes de verrouillage, à savoir la patte 27 a sa base qui coïncide avec la tige 30 dont elle est solidaire, et l'autre patte, 28, a sa base qui coïncide avec l'autre tige, à savoir la tige 31 dont elle est solidaire. Les flancs 35 et 36 ainsi que les pattes de verrouillage 27 et 28 s'étendent vers un même côté de l'embase, par rapport à un plan coïncidant avec le contour de l'ouverture centrale 26. Plus généralement, les flancs 35, 36, les tiges 30, 31, et les pattes flexibles 27, 28, ainsi que l'ouverture 26 sont inscrites dans un même parallélépipède ayant des dimensions qui correspondent à celles de l'espaces délimité par les deux glissières 19 et 20 du poussoir 14. Comme visible sur les figures 6 et 7, lorsque le verrou 15 est monté dans le poussoir 14, l'embase étant engagée dans les glissières 19 et 20, les flancs, les tiges, les pattes flexibles ainsi que l'ouverture sont situées dans l'espace délimité par ces deux glissières. Le verrou selon l'invention comprend encore deux volets repérés par 38 et 39, qui s'étendent du côté opposé à celui des pattes 27 et 28 par rapport au plan passant par les tiges 30 et 31. Plus particulièrement, le volet 38 s'étend dans le prolongement de la patte 28 selon une direction opposée à celle de cette patte, en ayant sa base qui coïncide avec la tige 31. De manière analogue, le volet 39 prolonge la patte 27 dans une direction opposée à cette dernière en ayant sa base qui coïncide avec la tige 30. Chaque volet 38, 39 est donc solidaire d'une patte correspondante 27, 28 qui peut ainsi être écartée par déplacement du volet qui lui est associé. Plus particulièrement, les deux volets 38, 39 sont symétriques l'un de l'autre par rapport au plan médian du verrou 15, ils prolongent l'ouverture 26 du côté opposé aux pattes 27 et 28. Ces deux volets sont inclinés de façon à s'éloigner l'un de l'autre, pour définir deux extrémités libres repérées par 40 et 41 qui sont espacées l'une de l'autre d'une distance supérieure à la distance séparant leurs bases respectives. Comme indiqué plus haut, le montage de la commande de frein consiste à bloquer l'embase 24 dans les glissières 19 et 20 du poussoir 14, puis à engager l'extrémité sphérique 23 dans l'ouverture 26. Mais grâce aux volets 38 et 39, la liaison peut également être démontée de façon réversible, c'est-à-dire sans dégradation du verrou 15. En effet, les volets 38 et 39 permettent de déplacer les pattes 27 et 28 pour les écarter l'une de l'autre afin de permettre le retrait de la sphère 23 de l'ouverture 26. Concrètement, ils suffit à un opérateur de rapprocher les extrémités 40 et 41 l'une de l'autre pour écarter les pattes et libérer ainsi la sphère 23 en permettant son passage dans l'ouverture 26 pour désolidariser la liaison. Comme visible dans les figures 6 et 7, ceci peut être fait sans outillage particulier, attendu qu'il suffit à l'opérateur de pincer les deux extrémités 40 et 41 pour les rapprocher l'une de l'autre, ces deux extrémités étant situées à proximité d'un soufflet flexible 42 d'un amplificateur de frein dont fait partie la tige de commande 13. Plus particulièrement, lorsqu'une extrémité de volet est déplacée, la tige correspondante est sollicitée en torsion, et elle tourne sensiblement sur elle-même, ce qui a pour effet de faire pivoter la patte de verrouillage correspondante, autour de la tige correspondante formant pivot, en l'écartant de sa position de blocage. Les volets qui sont disposés de façon à s'éloigner l'un de l'autre constituent également des surfaces de guidage pour recevoir l'extrémité sphérique 23 en la dirigeant vers l'ouverture. Cette surface de guidage qui est sensiblement conique est avantageusement complétée par deux guides repérés par 43 et 44 qui ont des formes similaires à celles des volets 38 et 39, tout en étant de plus petites dimensions. Chaque guide est intercalé entre deux volets autour de l'ouverture centrale, en étant orienté de façon divergente, de telle sorte que l'ensemble constitué par les volets et les guides définit quatre surfaces qui sont inscrites dans un même tronc de cône ou entonnoir apte à diriger l'extrémité sphérique 23 vers l'ouverture 26 pour faciliter l'accouplement de la liaison. Le verrou 15 qui comprend l'embase 24, les pattes flexibles 27 et 28, ainsi que les volets 38 et 39 et les guides 43 et 44 est réalisé sous forme d'une unique pièce en matière plastique obtenue par exemple par moulage par injection. En ce qui concerne le poussoir 14, qui est par exemple réalisé à partir de tôle découpée, il peut aussi être fabriqué à partir d'une tôle de forme sensiblement rectangulaire, c'est-à-dire sans les branches 17 et 18 apparaissant sur l'exemple de la figure 3. Dans ce cas qui correspond à l'exemple de réalisation des figures 8 et 9, ce poussoir 14 comprend principalement deux glissières 19 et 20 qui sont situées de part et d'autre de la portée sphérique 22, et il est par exemple directement soudé dans un renfoncement correspondant de la pédale, sans qu'il soit nécessaire de prévoir les branches 17 et 18, ce qui permet d'en réduire le coût de fabrication et d'implantation. Ainsi, selon l'invention, l'utilisation d'un verrou bloqué dans un poussoir comprenant des glissières qui le retiennent longitudinalement assure qu'en cas de traction sur la pédale de frein, les efforts d'arrachement correspondants sont repris par le poussoir, et non entièrement par le verrou. En effet, le montage du verrou dans le poussoir assure que ce verrou est soumis principalement à des efforts de compression qui s'appliquent principalement le long des pattes flexibles, jusqu'aux tiges ou arêtes de l'embase qui sont en appui dans les glissières. Ainsi, le verrou sert principalement au maintien de l'ensemble, et il ne risque pas de se briser en cas d'efforts d'arrachement. Ceci s'explique par le fait que lorsque l'on tire sur la tige 13 pour l'extraire du verrou 15, les pattes 27 et 28 du verrou s'arc-boutent et transmettent l'effort au poussoir 14 en essayant d'écarter les branches 19 et 20. Mais comme ces branches sont coincées dans un logement prévu dans la pédale, elles ne peuvent pas s'ouvrir, comme visible sur les figures 8 et 9. Le verrou ne travaille que par compression des pattes 27 et 28. D'autre part, le verrou selon l'invention est adapté aux extrémités de tiges sphériques existantes, et il peut être monté et démonté sans outillage spécifique, ce qui est notamment dû au fait que les efforts à mettre en jeu pour son montage sont très faibles | L'invention concerne un verrou (15) pour solidariser une extrémité sphérique de commande de frein à un poussoir de pédale de frein (2) de véhicule automobile.Ce verrou (15) comprend une embase (24) ayant une ouverture (26) prolongée par des pattes (27, 28) flexibles ayant chacune une extrémité (32, 33) libre. Ces pattes de verrouillage (27, 28) s'écartent sur introduction de l'extrémité sphérique dans l'ouverture (26) et se rétractent après passage de celle-ci, pour la maintenir contre une portée correspondante du poussoir par appui des extrémités (32, 33) des pattes sur cette extrémité sphérique. Chaque patte (27, 28) est prolongée par un volet pouvant être déplacé pour écarter cette patte (27, 28) et permettre le retrait de l'extrémité sphérique (23) sans détérioration du verrou (15).L'invention s'applique au montage des commandes de freinage de véhicule automobile. | 1. Verrou (15) pour solidariser un poussoir (14) qui est fixé à une pièce plane telle qu'une pédale (12) de frein de véhicule automobile, à une extrémité sphérique (23) d'une tige (13) telle qu'une tige de commande, caractérisé en ce que ce verrou (15) comprend une embase (24) apte à être solidarisée au poussoir (14), cette embase (24) comprenant une ouverture centrale (26) délimitée par des bords et au moins deux pattes (27, 28) de verrouillage flexibles qui s'étendent chacune depuis un bord de l'ouverture, ces pattes de verrouillage (27, 28) s'écartant sur introduction de l'extrémité sphérique (23) dans l'ouverture (26) et se rétractant après passage de cette extrémité sphérique (23) pour la maintenir en appui contre une portée (22) du poussoir (14), et en ce que chaque patte (27, 28) est prolongée par un volet (38, 39) mobile qui s'étend depuis le bord de l'ouverture correspondant dans une direction opposée à celle de la patte de verrouillage correspondante (27, 28), les volets mobiles pouvant être rapprochés pour écarter les pattes de verrouillage (27, 28) afin de libérer l'extrémité sphérique (23) sans détériorer du verrou (15). 2. Verrou selon la 1, dans lequel l'embase comprend deux flancs (35, 36) parallèles espacés l'un de l'autre, et reliés l'un à l'autre par deux portions en forme de tiges (30, 31), chaque tige et chaque flanc (35, 36) coïncidant avec un bord de l'ouverture centrale (26) . 3. Verrou selon la 2, comprenant au moins deux guides (43, 44), chaque guide (43, 44) étant intercalé entre deux volets (38, 39) le long de l'ouverture (26), en s'étendant dans le prolongement d'un flanc (35, 36), chaque guide ayant des dimensions inférieures à celles d'un volet (38, 39). 4. Commande de frein de véhicule automobile comprenant un verrou (15) selon l'une des 2887836 14 1 à 3, et un poussoir (14) qui comprend deux glissières (19, 20) parallèles l'une à l'autre et situées de part et d'autre de la portée (22), ces deux glissières (19, 20) s'étendant transversalement par rapport au véhicule, chaque glissière (19, 20) étant apte à recevoir une tige (30, 31) de l'embase (24) du verrou (15). 5. Commande selon la 4, dans lequel la portée (22) du poussoir est hémisphérique, et dans lequel chaque patte de verrouillage (27, 28) comprend une extrémité (32, 33) définissant une arête en arc de cercle apte à être en appui sur l'extrémité sphérique (23) pour bloquer le verrou (15) transversalement par rapport au poussoir (14). 6. Commande selon l'une des 4 ou 5, dans laquelle le poussoir (14) est fabriqué en tôle pliée et/ou emboutie, les deux glissières (19, 20) étant réalisées sous forme de deux portions à section en U, parallèles l'une à l'autre et se faisant face. | B,F | B60,F16 | B60T,F16B,F16C | B60T 7,F16B 2,F16B 21,F16C 11 | B60T 7/06,F16B 2/22,F16B 21/00,F16C 11/06 |
FR2896823 | A1 | FILTRE CATALYTIQUE PRESENTANT UN TEMPS D'AMORCAGE REDUIT | 20,070,803 | L'invention se rapporte au domaine des filtres à particules notamment utilisés dans une ligne d'échappement d'un moteur pour l'élimination des suies produites par la combustion d'un carburant diesel dans un moteur à combustion interne. Plus précisément, l'invention porte sur un filtre à particules incorporant une composante lui conférant des propriétés catalytiques, ainsi qu'à une méthode de fabrication de celui-ci. Les structures de filtration pour les suies contenues dans les gaz d'échappement de moteur à combustion interne sont bien connues de l'art antérieur. Ces structures présentent le plus souvent une structure en nid d'abeille, une des faces de la structure permettant l'admission des gaz d'échappement à filtrer et l'autre face l'évacuation des gaz d'échappement filtrés. La structure comporte, entre les faces d'admission et d'évacuation, un ensemble de conduits ou canaux adjacents d'axes parallèles entre eux séparés par des parois poreuses de filtration, lesquels conduits sont obturés à l'une ou l'autre de leurs extrémités pour délimiter des chambres d'entrée s'ouvrant suivant la face d'admission et des chambres de sortie s'ouvrant suivant la face d'évacuation. Pour une bonne étanchéité, la partie périphérique de la structure est le plus souvent entourée d'un ciment de revêtement. Les canaux sont alternativement obturés dans un ordre tel que les gaz d'échappement, au cours de la traversée du corps en nid d'abeille, sont contraints de traverser les parois latérales des canaux d'entrée pour rejoindre les canaux de sortie. De cette manière, les particules ou suies se déposent et s'accumulent sur les parois poreuses du corps filtrant. Le plus souvent, les corps filtrants sont en matière céramique poreuse, par exemple en cordiérite ou en carbure de silicium. De façon connue, durant sa mise en oeuvre, le filtre à particules est soumis à une succession de phases de filtration (accumulation des suies) et de régénération (élimination des suies). Lors des phases de filtration, les particules de suies émises par le moteur sont retenues et se déposent à l'intérieur du filtre. Lors des phases de régénération, les particules de suie sont brûlées à l'intérieur du filtre, afin de lui restituer ses propriétés de filtration. La structure poreuse est alors soumise à des contraintes thermo-mécaniques intenses, qui peuvent entraîner des micro-fissurations susceptibles sur la durée d'entraîner une perte sévère des capacités de filtration de l'unité, voire sa désactivation complète. Ce phénomène est particulièrement observé sur des filtres monolithiques de grand diamètre. Il a en effet été observé, en fonctionnement dans une ligne d'échappement, que le gradient thermique entre le centre et la périphérie de telles structures est d'autant plus élevé que les dimensions du monolithe sont importantes. Pour résoudre ces problèmes et augmenter la durée de vie des filtres, il a été proposé plus récemment des structures de filtration associant plusieurs blocs ou éléments monolithiques en nid d'abeille. Les éléments sont le plus souvent assemblés entre eux par collage au moyen d'une colle ou d'un ciment de nature céramique, appelés dans la suite de la description ciment de joint. Des exemples de telles structures filtrantes sont par exemple décrits dans les demandes de brevets EP 816 065, EP 1 142 619, EP 1 455 923, WO 2004/090294 ou encore WO 2005/063462. Afin d'assurer une meilleure relaxation des contraintes dans une structure assemblée, il est connu que les coefficients de dilatation thermique des différentes parties de la structure (éléments de filtration, ciment de revêtement, ciment de joint) doivent être sensiblement du même ordre. De ce fait, lesdites parties sont avantageusement synthétisées sur la base d'un même matériau, le plus souvent le carbure de silicium SiC ou la cordiérite. Ce choix permet en outre d'homogénéiser la répartition de la chaleur lors de la régénération du filtre. Par l'expression à la base d'un même matériau , on entend au sens de la présente description que le matériau est constitué d'au moins 25% poids, de préférence d'au moins 45% poids et de manière très préférée d'au moins 70% poids dudit matériau. Au sens de la présente invention, le choix d'utiliser un même matériau de base pour les différentes parties du filtre ne doit cependant pas être considéré comme le seul mode avantageux et d'autres mises en oeuvre comprenant notamment l'association de différents matériaux sont également comprises dans le cadre de la présente invention. Pour améliorer la résistance thermomécanique des filtres, la demande de brevet EP 1 413 344 propose des éléments dont la partie centrale présente une capacité calorifique plus élevée que la partie périphérique, grâce à des épaisseurs de paroi de cellules plus forte en périphérie qu'au centre d'un élément. Une telle configuration permet, selon cet art antérieur, de réduire les contraintes thermiques sur le filtre pendant les phases de régénération, c'est-à-dire lorsque le filtre est porté à une température proche de 600 C (450 C en présence de certains additifs dans le gazole). Egalement dans le but de réduire les contraintes thermomécaniques apparaissant lors des phases de régénération, on connaît de la demande de brevet WO 02/081878 des blocs de filtration des particules solides de suie comportant au moins deux zones de surface de filtration différentes. Les filtres ou structures de filtration poreuses des suies tels que précédemment décrits sont principalement utilisés à grande échelle dans les dispositifs de dépollution des gaz d'échappement d'un moteur thermique diesel. Dans ce type d'application, il est par ailleurs connu que l'introduction d'un filtre à particules tel que précédemment décrit dans la ligne d'échappement du moteur entraîne une perte de charge susceptible d'altérer les performances de celui-ci. Le filtre doit en conséquence être adapté pour éviter une telle altération. En plus du problème de traitement des suies, la transformation des émissions polluantes en phase gazeuse (c'est à dire principalement le monoxyde de carbone (CO) et les hydrocarbures imbrûlés (HC) voire les oxydes d'azote (NOX) ou de soufre (SOX)) en des gaz moins nocifs (tels que la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone (CO2) ou l'azote gazeux (N2)) nécessite un traitement catalytique supplémentaire. Les filtres actuels les plus évolués présentent ainsi de surcroît une composante catalytique. Selon les procédés classiquement utilisés, la fonction catalytique est obtenue par imprégnation de la structure en nid d'abeille par une solution comprenant le catalyseur ou un précurseur du catalyseur, généralement à base d'un métal précieux du groupe du platine. De tels filtres catalytiques sont très efficaces dans le traitement des gaz polluants dès lors que la température atteinte au sein du filtre est supérieure à la température d'amorçage du catalyseur, souvent appelé dans le métier selon le terme anglais température de light off du catalyseur. Cette température est le plus souvent définie, dans des conditions de pression et de débit gazeux donnés, comme la température pour laquelle un catalyseur convertit 50 % en volume des gaz polluants HC et CO. Suivant les conditions de pression et de débit gazeux, cette température varie généralement, pour un filtre à base de SiC comprenant le catalyseur à base d'un métal noble de la famille du platine classiquement utilisé, entre environ 100 C et environ 240 C. Lorsque la température du catalyseur est inférieure à la température de light off, les taux de conversion sont extrêmement faibles, ce qui explique que la majorité des émissions gazeuses polluantes issues des moteurs actuels ait lieu au démarrage à froid, plus particulièrement pendant les premières minutes d'utilisation du véhicule. Cette période correspond en première approximation au temps nécessaire au filtre froid pour atteindre sensiblement, en moyenne et dans tout son volume, la température de light off du catalyseur. Au sens de la présente description, ladite période est définie, par analogie avec la température de light off précédemment décrite, comme le temps d'amorçage ou de light off et est caractéristique d'un filtre donné et du catalyseur utilisé. Rapporté au nombre de véhicules en circulation, il est bien évident qu'une diminution même minime de ce temps, par exemple de l'ordre de la seconde, permettrait de réduire de façon très sensible les émissions polluantes gazeuses et se traduirait ainsi par un progrès technique considérable. Il est cependant essentiel qu'une telle diminution n'entraîne pas de dégradation sensible des autres propriétés caractérisant le filtre en fonctionnement, c'est-à-dire principalement la perte de charge engendrée dans la ligne d'échappement et la résistance thermomécanique, telles qu'elles ont été précédemment définies. L'invention se rapporte à un filtre catalytique pour le traitement d'un gaz chargé en particules de suies et de polluants en phase gazeuse, présentant un temps de light off ou d'amorçage réduit, tout en maintenant une perte de charge et une résistance thermomécanique le rendant apte à son utilisation dans une ligne d'échappement. Plus précisément, le filtre catalytique comprend une pluralité de blocs monolithiques en nid d'abeille reliés entre eux par un ciment de joint dont la conductivité thermique est supérieure à 0,3 W/m.K. Les blocs comprennent un ensemble de conduits ou canaux adjacents d'axes parallèles entre eux séparés par des parois poreuses, lesquels conduits étant obturés par des bouchons à l'une ou l'autre de leurs extrémités pour délimiter des conduits d'entrée s'ouvrant suivant une face d'admission des gaz et des conduits de sortie s'ouvrant suivant une face d'évacuation des gaz, de telle façon que le gaz traverse les parois poreuses. Ledit filtre se caractérise en ce qu'au moins les blocs monolithiques placés dans la partie centrale du filtre, de préférence l'ensemble des blocs monolithiques, présentent suivant une direction radiale une portion périphérique dont la surface de filtration totale est supérieure à la surface de filtration totale d'une portion centrale desdits blocs. Selon un mode préféré, lesdits éléments et le ciment de joint sont a base d'un même matériau céramique, préférentiellement à base de carbure de silicium SiC. En général, l'épaisseur du joint entre les blocs est comprise entre 0,1 mm et 6 mm, de préférence entre 0,1 et 3 mm. Le ciment de joint présente typiquement une conductivité thermique comprise entre 0,3 et 20 W/m.K, de préférence entre 1 et 5 W/m.K. Selon un mode de réalisation particulier du filtre catalytique selon l'invention, la densité des canaux de la portion périphérique des blocs est supérieure à la densité des canaux de la portion centrale des blocs. De préférence dans ce cas, l'épaisseur des parois des canaux de la portion périphérique des blocs est inférieure à l'épaisseur des parois des canaux de la portion centrale des blocs. Selon un autre mode de réalisation particulier du filtre catalytique selon l'invention, la surface d'ouverture des canaux de la portion périphérique des blocs est supérieure à la surface d'ouverture des canaux de la portion centrale des blocs. Par exemple, les canaux présents dans la portion centrale des blocs présentent une section sensiblement carrée et les canaux de la portion périphérique des blocs se caractérisent par une forme en vague. L'augmentation de surface de filtration du centre vers la périphérie du bloc, dans les filtres catalytiques selon l'invention, peut être obtenue soit par la présence d'au moins deux zones distinctes avantageusement concentriques dont les surfaces de filtration respectives sont différentes, soit par une augmentation graduelle de ladite surface sur toute la section du bloc. L'invention se rapporte également à la filière d'extrusion conformée de manière à former, par extrusion d'une matière céramique, un bloc monolithique pourvu de canaux pour la fabrication d'un filtre catalytique tel que précédemment décrit. L'invention se rapporte en outre à une méthode de fabrication d'un filtre catalytique comprenant une pluralité de blocs monolithiques en nid d'abeille reliés entre eux par un ciment de joint dont la conductivité thermique est supérieure à 0,3 W/m.K, dans lequel on ajuste la géométrie des canaux et/ou leur densité et/ou l'épaisseur des parois des canaux, entre la partie centrale et la partie périphérique, pour diminuer le temps d'amorçage de la réaction de conversion des gaz. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description de différents modes de réalisations de l'invention qui suivent, respectivement illustrés par les figures 1 à 4. La figure 1 schématise une vue de la face amont d'un 5 filtre assemblé selon l'art antérieur. La figure 2 est une vue en coupe selon l'axe X-X' du filtre de la figure 1, placé dans une enveloppe métallique. La figure 3 représente en perspective un bloc monolithique suivant la face amont d'introduction des gaz, 10 conformément à un premier mode de réalisation de l'invention. La figure 4 représente en perspective un bloc monolithique suivant la face amont d'introduction des gaz, conformément à un deuxième mode de réalisation de l'invention. 15 La figure 5 est une illustration schématique du dispositif utilisé pour mesurer les temps d'amorçage des filtres catalytiques. Les figures 1 et 2 décrivent un filtre assemblé 1 selon 20 l'art antérieur. De façon connue, le filtre est obtenu par assemblage de blocs monolithiques 2. Les blocs monolithiques 2 sont eux-mêmes obtenus par extrusion d'une pâte meuble, par exemple en carbure de silicium, pour former une structure poreuse en nid d'abeille. 25 Sans que cela puisse être considéré comme restrictif, la structure poreuse extrudée sous forme de blocs monolithiques a sur les figures 1 à 4 la forme d'un parallélépipède rectangle s'étendant selon un axe longitudinal entre deux faces amont 3 et aval 4 sensiblement carrées sur lesquelles 30 débouchent une pluralité de canaux adjacents, rectilignes et parallèles à l'axe longitudinal. Les structures poreuses extrudées sont alternativement bouchées sur leur face amont 3 ou sur leur face aval 4 par des bouchons amont et aval 5, pour former respectivement des canaux de sortie 6 et des canaux d'entrée 7. Chaque canal 6 ou 7 définit ainsi un volume intérieur délimité par des parois latérales 8, un bouchon d'obturation 5 disposé soit sur la face amont, soit sur la face aval et une ouverture débouchant alternativement vers la face aval ou la face amont, de telle façon que les canaux d'entrée et de sortie sont en communication de fluide par les parois latérales 8. Les 16 blocs monolithes sont assemblés entre eux par collage au moyen d'un ciment de joint 10 de nature céramique, par exemple également à base de carbure de silicium, en une structure de filtration ou filtre assemblé telle que schématisé sur les figures 1 et 2. L'assemblage ainsi constitué peut être ensuite usiné pour prendre, par exemple, une section ronde ou ovoïde, puis recouvert d'un ciment de revêtement. Il en résulte un filtre assemblé apte à être inséré dans une ligne d'échappement 11, selon des techniques bien 20 connues. En fonctionnement, le flux F des gaz d'échappement entre dans le filtre 1 par les canaux d'entrée 7, puis traverse les parois latérales filtrantes 8 de ces canaux pour rejoindre les canaux de sortie 6. La propagation des gaz dans le filtre 25 est illustrée sur la figure 2 par des flèches 9. La figure 3 illustre un premier mode de réalisation de l'invention d'un bloc comprenant deux zones distinctes. Selon ce mode, la densité de canaux, de section sensiblement 30 carrée, d'un bloc monolithe est variable entre la partie centrale et la partie périphérique. Le bloc monolithe 30 comprend classiquement une partie centrale 31 caractérisée par une première densité de canaux par unité de surface et une partie périphérique caractérisée par une deuxième densité de canaux 32 par unité de surface supérieure à celle de la partie centrale. Typiquement, selon ce mode, la densité de canaux du filtre est comprise entre 6 et 1800 cpsi (canaux par inch carré, soit entre environ 1 et environ 280 canaux par cm2), de préférence entre 90 et 400 cpsi (soit entre environ 14 et environ 62 canaux par cm2). Par exemple, selon ce mode de réalisation, le rapport de densité de cellules entre les deux zones, c'est-à-dire le rapport de la densité de cellules en partie périphérique sur la densité de cellules en partie centrale est compris entre 1,1 et 5. La figure 4 illustre un autre mode de réalisation de l'invention dans lequel la géométrie des canaux est variable entre la partie centrale et la partie périphérique. Le bloc 40 comprend classiquement une partie centrale 41 dont les canaux présentent une section dont la forme est sensiblement carrée et une partie périphérique 42 dont les canaux d'entrée 43 présentent une section dont la forme est conforme à l'enseignement de la demande WO 2005/016491. Selon ce mode, les éléments de paroi se succèdent, en coupe transversale et en suivant un rang horizontal ou vertical de canaux, pour définir une forme sinusoïdale ou en vague (wavy en anglais), telle que représentée sur la figure 4. Les éléments de paroi ondulent d'une demi période de sinusoïde sur la largeur d'un canal. Typiquement, selon ce mode, la densité de canaux des parties centrale et périphérique est identique et est comprise entre 6 et 1800 cpsi, de préférence entre 90 et 400 cpsi. Selon ce mode, sur la face amont du bloc de la figure 4, le rapport de la surface de la partie périphérique sur la surface de partie centrale est compris entre 1,1 et 5. L'invention sera mieux comprise à la lecture des exemples qui suivent, donnés à titre purement illustratif. Exemple 1 (selon l'art antérieur): On a synthétisé des structures filtrantes comprenant un assemblage de blocs monolithes en carbure de silicium liés par un ciment joint tel qu'illustré par les figures 1 et 2, selon les techniques décrites dans le brevet EP 1 142 619. Plus précisément, seize éléments filtrants monolithiques de section carrée sont d'abord extrudés, à partir d'un mélange initial de poudres de carbure de silicium, d'un agent porogène du type polyéthylène et d'un liant organique du type méthylcellulose. On ajoute au mélange initial de l'eau et on malaxe jusqu'à obtenir une pâte homogène et dont la plasticité permet l'extrusion à travers une filière de structures monolithiques en nid d'abeille dont les caractéristiques dimensionnelles sont données dans le tableau 1 ci-après. La filière utilisée est configurée de manière classique pour que tous les canaux du bloc monolithe obtenu en sortie de filière soient sensiblement de mêmes dimensions et forme. On sèche ensuite les monolithes crus obtenus par micro-onde pendant un temps suffisant pour amener la teneur en eau 25 non liée chimiquement à moins de 1 % en masse. On bouche alternativement les canaux de chaque face du monolithe selon des techniques bien connues, par exemple décrites dans la demande WO 2004/065088. Le bloc monolithe est ensuite cuit selon une montée en 30 température de 20 C/heure jusqu'à atteindre une température de l'ordre de 2200 C qui est maintenue pendant 5 heures. Les éléments issus d'un même mélange sont ensuite assemblés entre eux par collage au moyen d'un ciment de composition chimique suivante : 72% poids de SiC, 15% poids d'Al203r 11% poids de SiO2, le reste étant constitué par des impuretés majoritairement de Fe203 et d'oxydes de métaux alcalins et alcalino-terreux. L'épaisseur moyenne du joint entre deux blocs voisins est de l'ordre de 2 mm. La conductivité thermique du ciment de joint est de l'ordre de 2,1 W/m.K à la température ambiante et sa porosité ouverte mesurée est d'environ 38%. L'ensemble est ensuite usiné, afin de constituer des filtres assemblés de forme cylindrique. Les filtres ainsi constitués présentent une surface de filtration de 0,84 m'/litre de bloc filtrant. Selon les techniques classiques de dépôt du catalyseur de conversion des gaz polluants, le filtre est ensuite imprégné par une solution catalytique comprenant du platine, puis séché et chauffé. L'analyse chimique montre une concentration en Pt totale de 40 g/ft3 (1 g/ft3 = 0,035 kg/m3), soit 3,46 grammes répartis de façon homogène sur les différentes parties du filtre. Exemple 2 (selon l'art antérieur): La technique de synthèse décrite dans l'exemple 1 est reprise à l'identique, mais la filière est cette fois configurée pour l'obtention de bloc monolithes dont les cellules présentent une structure wavy, conformément à l'enseignement de la demande WO 2005/063462. Les blocs monolithes obtenus sont tous identiques et se caractérisent, selon les critères définis dans la demande WO 2005/016491, par un taux d'asymétrie de l'ondulation de 7%, un rapport r du volume global des canaux d'entrée sur le volume global des canaux de sortie égal à 1,72, une surface de filtration de 0,91 m'/litre du bloc filtrant et un diamètre hydraulique d'environ 1,83 mm. Les filtres sont imprégnés par une solution catalytique 35 comprenant du platine selon la même technique que précédemment et de manière à déposer la même masse de platine repartie de façon homogène sur les différentes parties du filtre. Les principales caractéristiques des filtres obtenus après 5 assemblage de ces blocs sont reportées dans le tableau 1. Exemple 3 (selon l'invention): La technique de synthèse décrite dans l'exemple 1 est également reprise à l'identique, mais la filière est cette 10 fois-ci adaptée de manière à réaliser des blocs monolithes dont la densité radiale de cellules par unité de surface en périphérie est supérieure à la densité de cellules dans la partie centrale du bloc, tel que cela est illustré par la figure 3. 15 Les filtres sont imprégnés par une solution catalytique comprenant du platine selon la même technique que précédemment et de manière à déposer la même masse de platine repartie de façon homogène sur les différentes parties du filtre. 20 Les principales caractéristiques des filtres assemblés obtenus selon cet exemple sont reportées dans le tableau 1. Exemple 4 (selon l'invention): La technique de synthèse décrite dans l'exemple 1 est 25 reprise à l'identique, mais la filière est cette fois-ci adaptée de manière à réaliser des blocs monolithes dont la géométrie des canaux est différente entre la partie centrale et la partie périphérique, tel que cela est illustré par la figure 4. La filière est configurée de telle manière que les 30 canaux présentent une géométrie carrée au centre et en périphérie une géométrie wavy dont les paramètres caractéristiques sont identiques à ceux décrits dans l'exemple 2. Les filtres sont imprégnés par une solution catalytique 35 comprenant du platine selon la même technique que précédemment et de manière à déposer la même masse de platine repartie de façon homogène sur les différentes parties du filtre. Les principales caractéristiques des filtres assemblés 5 obtenus selon cet exemple sont reportées dans le tableau 1. Exemple 1 2 3 4 Géométrie carré wavy carré carré / wavy des canaux Densité de 180 cpsi 180 cpsi centre du 180 cpsi de canaux (soit 27,9 filtre forme : canaux /cm2) 180 cpsi (31% au centre du de la surface filtre totale) carré (31% de périphérie du la surface filtre totale) 350 cpsi (69% en périphérie de la surface du filtre : totale) (54,25 wavy (69% de canaux /cm2) la surface totale) Épaisseur 380 }gym 380 }gym centre du 380 }gym des parois filtre pao 380 pm périphérie du filtre 254 }gym Périodicité 1,89 mm 1,89 mm centre du centre du filtre : filtre 1,89 mm 1,89 mm périphérie du périphérie du filtre : filtre 1,35 mm 1,89 mm Nombre 16 16 16 16 d'éléments assemblés Forme du cylindrique cylindrique cylindrique cylindrique filtre assemblé Longueur 15,2 cm 15,2 cm 15,2 cm 15,2 cm Volume 2,47 litres 2,47 litres 2,47 litres 2,47 litres Tableau 1 Les échantillons des exemples 1 à 4 ainsi obtenus ont été évalués selon trois tests différents : A- Mesure du temps de light off : Une illustration schématique du dispositif sur banc moteur utilisé pour mesurer les temps d'amorçage des filtres catalytiques est donnée sur la figure 5. Le dispositif comprend un bloc moteur 2.0 L diesel 50 à injection directe alimenté par un réservoir de gasoil 51. Les gaz d'échappement en sortie des cylindres sont réunis dans un collecteur 52 et entrainés dans deux lignes d'échappement 54, 55 montées en parallèle. L'évacuation des gaz par l'intermédiaire de l'une ou l'autre des lignes est gérée au moyen d'une vanne commandée 56. La ligne d'échappement 55 comprend le filtre catalytique 57 à analyser. La distance Dl entre la face avant du filtre et l'extrémité du collecteur est de l'ordre de 80 cm. Des vannes papillons 58, 59, placées en sortie des lignes 54, 55, permettent de gérer les pertes de charge respectives des deux lignes. Le dispositif comprend également différents capteurs permettant de mesurer la température (53 et 60), la pression (61) ainsi que la concentration des polluants HC et CO (62) en amont et en aval du filtre. Un test de mesure du temps d'amorçage des filtres par le dispositif tel qu'il vient d'être décrit pour les filtres des exemples 1 à 4 a été effectué selon la procédure suivante : Le moteur est d'abord stabilisé à un point de fonctionnement caractérisé par un régime moteur de 2200tr/min suivant un écart maximum d'environ 2% et un couple de 50 Nm, avec un écart maximal de 2%. La ligne 55 est fermée par la vanne 56, les gaz d'échappements passant intégralement dans la ligne 54. La vanne papillon 58, placée en sortie de la ligne 54, est entrouverte selon un angle permettant de maintenir les conditions suivantes . - une variation de température, mesurée par le capteur 53, de 6 C. - un écart de pression mesurée par les capteurs 61a et 61b de 60 1,8 mbars (1 bar = 105 Pa), -une variation du débit gazeux de 150 4,5 Kg/h, mesurée par un débitmètre en amont du collecteur d'admission. Il est ensuite procédé de la même manière sur la ligne 55, la ligne 54 étant fermée par la vanne 56 et les gaz d'échappements passant intégralement dans la ligne 55. La vanne papillon 59 placée en sortie de la ligne 55 est entrouverte selon un angle permettant de maintenir les mêmes conditions que précédemment décrites : -variation et écart de Température de part et d'autre du filtre 6 C, mesurée par les capteurs 60, - écart de pression mesurée par les capteurs 61a et 61c de 60 1,8 mbar, - variation du débit gazeux : de 150 4,5 Kg/h, mesurée par un débitmètre en amont du collecteur d'admission. Après la stabilisation ainsi obtenue des paramètres moteurs, la vanne 56 est commandée de telle manière que la ligne 55 soit obturée et la ligne 54 ouverte au passage de l'ensemble des gaz d'échappement issu du bloc moteur 51 pendant au moins 15 minutes. La vanne 56 est ensuite commandée de telle manière que la ligne 54 soit obturée et la ligne 55 ouverte au passage de l'ensemble des gaz d'échappement issu du bloc moteur 51. On considère comme temps initial To de la période d'amorçage du catalyseur, le temps correspondant au basculement de ligne et l'entrée des gaz dans la ligne 55. La courbe d'évolution de la conversion des polluants HC et CO est suivie par l'intermédiaire des capteurs 62. Un capteur est placé en amont du filtre pour mesurer la concentration des polluants en entrée du filtre. Quatre autres capteurs, dont les positions sont indiquées sur la figure 1 par les lettres A à D, sont disposés en aval du filtre, dans le sens de propagation des gaz. Le temps d'amorçage ou de light off descatalyseurs, correspondant au temps nécessaire à la conversion de 50% du volume des gaz, a été ainsi déterminé pour chacun des filtres. Les résultats obtenus pour les filtres des exemples 1 à 4, directement comparables, ont été reportés dans le tableau 2. B- Mesure de la perte de charge : Par perte de charge, on entend au sens de la présente invention la pression différentielle existant entre l'amont et l'aval du filtre. La perte de charge a été mesurée selon les techniques de l'art, pour un débit d'air de 300 m3/h dans un courant d'air ambiant. Les résultats obtenus pour les filtres des exemples 1 à 4 sont reportés dans le tableau 2. C- Mesure de la résistance thermomécanique : Les filtres sont montés sur une ligne d'échappement d'un moteur 2.0 L diesel à injection directe mis en marche à pleine puissance (4000 tr/minutes) pendant 30 minutes puis démontés et pesés afin de déterminer leur masse initiale. Les filtres sont ensuite remontés sur banc moteur avec un régime à 3000 tr/min et un couple de 50 Nm pendant des durées différentes afin d'obtenir une charges en suies de 5 g/litre (en volume du filtre). Les filtres ainsi chargés sont remontés sur la ligne pour subir une régénération sévère ainsi définie : après une stabilisation à un régime moteur de 1700 tours/minute pour un couple de 95 Nm pendant 2 minutes, une post- injection est réalisée avec 70 de phasage pour un débit de post injection de 18mm3/coup. Une fois la combustion des suies initiée, plus précisément lorsque la perte de charge diminue pendant au moins 4 secondes, le régime du moteur est abaissé à 1050 tours/minute pour un couple de 40 Nm pendant 5 minutes afin d'accélérer la combustion des suies. Le filtre est ensuite soumis à un régime moteur de 4000 tours/minute pendant 30 minutes afin d'éliminer les suies restantes. Les filtres régénérés sont inspectés après découpe pour révéler la présence éventuelle de fissures visibles à l'ceil nu. Le filtre est jugé valide (c'est-à-dire qu'il présente une résistance thermomécanique acceptable pour une utilisation comme filtre à particules) si aucune fissure n'est visible après ce test. Les principales données d'analyse et d'évaluation des filtres obtenus selon les exemples 1 à 4 sont reportées dans le tableau 2. Filtre obtenu selon exemple 1 exemple 2 exemple 3 exemple 4 Temps (sec.) light off mesuré en B : 68 54 68 68 bloc centre du filtre, centre du bloc Temps (s) light off 95 74 76 74 mesuré en A : bloc centre du filtre, périphérie du bloc écart du temps (s) de 27 20 8 6 light-off centre/périphérie du bloc centre Temps light off (s) 78 65 78 78 mesuré en D bloc périphérie du filtre, centre du bloc Temps (s) light off 112 86 87 85 mesuré en C : bloc périphérie du filtre, périphérie du bloc écart du temps (s) de 34 21 9 7 light-off centre/périphérie du bloc périphérique Temps (s) de light- 95 77 83 82 off global du filtre assemblé Perte de charge 13 19 15 16 (mbar) à 300 m3/h Résultats aucune aucune aucune aucune tests fissure fissure fissure fissure thermomécaniques observée observée observée observée Tableau 2 Tous les filtres présentent une tenue thermomécanique acceptable. La comparaison des différents résultats reportés dans le tableau 2 indique que les temps de light off mesurés pour les filtres catalytiques assemblés selon l'invention sont sensiblement homogènes dans toutes les parties du filtre. En particulier, l'écart entre le temps d'amorçage mesuré entre la périphérie d'un bloc et celui mesuré dans sa partie centrale est inférieur à 10 secondes, quelque soit la position du bloc dans le filtre assemblé, ce qui n'avait pas encore été observé jusqu'ici. Cette propriété inédite se traduit par un temps d'amorçage global du filtre selon l'invention très sensiblement diminué, la perte de charge engendrée par une telle disposition n'étant par ailleurs pas sensiblement détériorée. Les essais menés par le demandeur ont montré que le temps d'amorçage d'un filtre catalytique assemblé, mesuré comme la période nécessaire au filtre froid pour atteindre une température permettant une conversion acceptable des espèces gazeuses polluantes, est fonction des pertes calorifiques se produisant au niveau du ciment de joint utilisé pour l'assemblage des blocs monolithiques filtrants. Les exemples qui précèdent montrent que, dans le cas où le ciment présente une conductivité thermique supérieure à 0,3 W/m.K à la température ambiante, l'augmentation de la surface de filtration accessible aux gaz pollués en périphérie des blocs permet selon l'invention d'homogénéiser le temps d'amorçage au sein des éléments monolithiques et de diminuer alors de façon très sensible le temps d'amorçage global du filtre. Bien entendu l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation qui précédent et d'autre modes sont possibles. En particulier, l'augmentation de la surface de filtration du centre des blocs l'invention être l'homme du métier. radiale de canaux particulier toute vers la périphérie des blocs peut selon modulée selon toute technique connue de Par exemple, cette augmentation peut être vers la périphérie, en agissant au moins un des paramètres compris dans le densité ou l'épaisseur des parois des canaux. En adaptation en combinaison de deux ou même graduellement sur groupe graduelle du centre constitué par la géométrie des canaux, la de ces trois paramètres, permettant d'obtenir une meilleure 10 homogénéité du temps d'amorçage au sein d'un bloc monolithe, est comprise dans le cadre de la présente invention | L'invention se rapporte à un filtre catalytique pour le traitement d'un gaz chargé en particules de suies et de polluants en phase gazeuse, comprenant une pluralité de blocs monolithiques en nid d'abeille reliés entre eux par un ciment de joint dont la conductivité thermique est supérieure à 0,3 W/m.K, ledit filtre se caractérisant en ce qu'au moins les blocs monolithiques placés dans la partie centrale du filtre, de préférence l'ensemble des blocs monolithiques, présentent suivant une direction radiale une portion périphérique dont la surface de filtration totale est supérieure à la surface de filtration totale de la portion centrale desdits blocs. | 1. Filtre catalytique pour le traitement d'un gaz chargé en particules de suies et de polluants en phase gazeuse, comprenant une pluralité de blocs monolithiques en nid d'abeille reliés entre eux par un ciment de joint dont la conductivité thermique est supérieure à 0,3 W/m.K, lesdits blocs comprenant un ensemble de conduits ou canaux adjacents d'axes parallèles entre eux séparés par des parois poreuses, lesquels conduits étant obturés par des bouchons à l'une ou l'autre de leurs extrémités pour délimiter des conduits d'entrée s'ouvrant suivant une face d'admission des gaz et des conduits de sortie s'ouvrant suivant une face d'évacuation des gaz, de telle façon que le gaz traverse les parois poreuses, ledit filtre se caractérisant en ce qu'au moins les blocs monolithiques placés dans la partie centrale du filtre, de préférence l'ensemble des blocs monolithiques, présentent suivant une direction radiale une portion périphérique dont la surface de filtration totale est supérieure à la surface de filtration totale d'une portion centrale desdits blocs. 2. Filtre catalytique selon la 1, dans lequel lesdits éléments et le ciment de joint sont à base d'un même matériau céramique, préférentiellement à base de carbure de silicium SiC. 3. Filtre catalytique selon la 1 ou 2, dans lequel l'épaisseur du joint entre les blocs est comprise entre 0,1 mm et 6 mm, de préférence entre 0,1 et 3 mm. 4. Filtre catalytique selon l'une des précédentes, dans lequel le ciment de joint présente une conductivité thermique comprise entre 0,3 et 20 W/m.K de préférence entre 1 et 5 W/m.K. 5. Filtre catalytique selon l'une des précédentes, dans lequel la densité des canaux de la portion périphérique des blocs est supérieure à la densité des canaux de la portion centrale des blocs. 6. Filtre catalytique selon la 5 dans lequel l'épaisseur des parois des canaux de la portion périphérique des blocs est inférieure à l'épaisseur des parois des canaux de la portion centrale des blocs. 15 7. Filtre catalytique selon l'une des 1 à 4, dans lequel la surface d'ouverture des canaux de la portion périphérique des blocs est supérieure à la surface d'ouverture des canaux de la portion centrale des 20 blocs. 8. Filtre catalytique selon la 7 dans lequel les canaux présents dans la portion centrale des blocs présentent une section sensiblement carrée et dans 25 laquelle les canaux de la portion périphérique des blocs se caractérisent par une forme en vague. 9. Filtre catalytique selon l'une des précédentes, comprenant au moins deux zones distinctes 30 avantageusement concentriques dont les surfaces de filtration respectives sont différentes. 10 10. Filtre catalytique selon l'une des 1 à 8, dans lequel l'augmentation de surface de filtration est graduelle du centre vers la périphérie du bloc. 11. Filière d'extrusion conformée de manière à former, par extrusion d'une matière céramique, un bloc monolithique pourvu de canaux convenant à la fabrication d'un filtre catalytique selon l'une des précédentes. 12. Méthode de fabrication d'un filtre catalytique comprenant une pluralité de blocs monolithiques en nid d'abeille reliés entre eux par un ciment de joint dont la conductivité thermique est supérieure à 0,3 W/m.K, dans lequel on ajuste la géométrie des canaux et/ou leur densité et/ou l'épaisseur des parois des canaux, entre la partie centrale et la partie périphérique, pour diminuer le temps d'amorçage de la réaction de conversion des gaz. | F,B | F01,B01 | F01N,B01D,B01J | F01N 3,B01D 46,B01D 53,B01J 35 | F01N 3/022,B01D 46/24,B01D 53/94,B01J 35/04,F01N 3/035 |
FR2894867 | A1 | DISPOSITIF DE COMMANDE PAR ORGANE SUIVEUR ET CHEMIN DE CAME D'UN ELEMENT DE MACHINE DE TRAITEMENT DE RECIPIENTS | 20,070,622 | La presente invention concerne d'une maniere generale le domaine du traitement des recipients. Elie s'applique tout particulierement, mais non exclusivement : a la fabrication de recipients en materiau thermoplastique, tels que par exemple le PET ou le PEN, en particulier par des processus de soufflage ou d'etirage- soufflage a partir d'une ebauche ; - au remplissage de tous types de recipients. L'invention concerne notamment les machines de traitement de type rotatif. Ainsi, dans le cas des machines de soufflage ou d'etirage-soufflage, elle concerne plus particulierement celles comportant plusieurs postes de soufflage montes a la peripherie d'un carrousel qui est entralne de maniere continue en rotation autour de son axe. Chaque poste de soufflage comporte notamment un moule de soufflage, un dispositif de soufflage et un dispositif d'etirage. Dans le cas des machines de remplissage, elle concerne plus particulierement celles comportant plusieurs postes de remplissage montes a la peripherie d'un carrousel qui est entraine de maniere continue en rotation autour de son axe. Chaque poste de remplissage comporte notamment une tete de remplissage sous laquelle on amene un recipient. Chaque poste de remplissage comporte des organes mobiles, tels que des clapets dans chaque tete, ou encore des organes permettant de deplacer les tetes relativement aux recipients (par exemple pour approcher le recipient de 1'orifice de remplissage de la tete, ou le plaquer contre cet orifice) Definition de certains termes employes Les definitions qui suivent ne sont donnees qu'a fin de clarte. Ces definitions font reference au vocabulaire 5 pratique habituellement dans les metiers impliques par la presente invention. Par PET, on designe le poly(-ethylene terephtalate), c'est-a-dire un polyester obtenu par exemple par polycondensation, a partir d'acide terephtalique et 10 d'ethylene glycol. Par PEN, on designe le poly(-ethylene naphtalate). C'est egalement un polyester. Par ebauche, on designe une preforme ou un recipient intermediaire. 15 Une preforme est generalement un objet sensiblement tubulaire ferme a une extremite axiale et dont 1'ouverture presente la forme definitive du col du corps creux final, tel qu'une bouteille ou un flacon. Par soufflage, on designe un procede dans lequel 20 1'ebauche est placee dans un moule de finition contenant 1'empreinte du recipient a obtenir, une tuyere de soufflage (ou nez de soufflage) etant introduite dans 1'ouverture (le col) de cette ebauche, un fluide de soufflage sous haute pression plaquant la matiere de 1'ebauche contre les parois 25 du moule. Le moule de finition est par exemple du type portefeuille, c'est-a-dire quill comporte deux parties s'ouvrant par ecartement en pivotant autour d'un axe commun. Le fluide de soufflage est en general de 1'air. Par etirage soufflage est designe un procede dans 30 lequel une tige d'elongation (appelee egalement canne) vient etirer la preforme dans le moule de soufflage, par appui contre la paroi de fond de la preforme. Un tel procede est notamment mis en cuvre pour le soufflage de preformes prealablement injectees, 1'etirage (ou elongation) etant realise avant ou pendant le soufflage de la preforme. Lorsque 1'etirage precede le soufflage, un presoufflage est generalement realise pour eviter notamment que la matiere ne se resserre sur la tige d'elongation. Avant etirage-soufflage, les preformes en materiau thermoplastique sont chauffees dans un four de conditionnement pour etre pot-tees a une temperature superieure a la temperature de transition vitreuse du materiau thermoplastique. Par etirage soufflage est designe ici egalement un procede dans lequel une tige d'elongation vient etirer un recipient intermediaire. Un tel procede est mis en oeuvre dans les machines dites a double soufflage. Came de commande des mouvements des organes de machine Dans les machines de traitement de recipients, le controle des mouvements des organes fonctionnels de la machine est conventionnellement realise a 1'aide d'organes roulants (typiquement des galets) sur des cames. C'est le cas en particulier dans les machines d'etirage-soufflage pour la commande d'ouverture/fermeture de moule, pour la commande de verrouillage/deverrouillage du moule, pour la montee et descente de la tige d'elongation, pour les mouvements des bras de transfert de preformes ou de bouteilles. C'est encore le cas dans certaines machines de remplissage pour la commande d'ouverture des tetes de remplissage associees a chaque poste de remplissage, ou pour deplacer les tetes relativement aux recipients a remplir, notamment afin de rapprocher, voire de plaquer afin d'assurer une etancheite, ou d'ecarter les recipients de 1'orifice de remplissage de la vanne. Generalement, les organes roulants sont portes par les postes de traitement, et les cames sont portees par le chassis de la machine. La presence des tels dispositifs a organes roulants 5 et cames permet d'assurer une parfaite repstitivite des stapes de traitement d'un poste a 1'autre. Machines de fabrication de recipients Came de commande des mouvements de la tige d'elongation 10 Le controle de la vitesse d'slongation axiale est d'une grande importance pour la qualite du produit souffle. I1 convient egalement d'assurer la synchronisation du mouvement de la tige d'etirage avec le declenchement du soufflage. I1 est donc necessaire de controler la 15 cinematique des tiges d'elongation. Ce controle est dslicat, en particulier pour les machines d'etirage soufflage actuelles dont les cadences sont tres slevses. Conventionnellement, la vitesse d'etirage est regulee grace a un dispositif a galet et a came place en 20 partie superieure de machine. Ce dispositif est si conventionnel qu'il n'est souvent meme pas represents (voir par exemple le document FR 2 863 929 de la Demanderesse). Ce dispositif a galet et a came vise a synchroniser la position axiale de la tige d' etirage en fonction de la 25 position angulaire du poste de soufflage considers autour de 1'axe de rotation du carrousel. Le document FR 2 814 392 de la Demanderesse, illustre une configuration conventionnelle de cette commande a galet et a came. 30 La machine de 1'art anterieur illustree en figure 1 de ce document FR 2 814 392 est rotative : elle comporte plusieurs postes d'etirage-soufflage mantes sur un carrousel. Le carrousel est entrains en rotation de maniere continue autour de son axe Al. Chaque poste d'etiragesoufflage comporte un moule de soufflage, une tuyere de soufflage, une tige d'etirage, un coulisseau, un rail et des moyens de commande des deplacements de la tige d'etirage. Les tiges sont fixees a leur extremite superieure sur le coulisseau qui peut coulisser verticalement sur le rail monte sur le carrousel. Chaque poste de soufflage comporte un verin pneumatique a simple effet commande en tout ou rien, ce verin agissant sur le coulisseau pour le faire coulisser axialement vers le bas. La vitesse d'etirage est controlee par une came de regulation qui est portee par le chassis de la machine et s'etend selon une helice autour de 1'axe Al du carrousel. Le coulisseau comporte un galet qui, sous 1'action du verin, vient se plaquer sur ladite came. En general, it est prevu une came de securite qui est analogue a la came de regulation mais qui est configuree pour forcer le retour de la tige vers sa position escamotee si le galet vient a son contact. La came de securite permet d'etre sur que la tige est degagee du moule lorsqu'on veut ejecter le recipient en fin de moulage si, par exemple a la suite d'un probleme fluidique, le verin de remontee de la tige ne fonctionne pas. Le document FR 2 863 928 egalement au nom de la Demanderesse, illustre une autre configuration de la commande du mouvement de la tige d'etirage, par un mecanisme a galet et came de regulation. Deux cames de regulation, fixes, circulaires et superposees, definissent chacune sur leur face interne une surface de roulement pour deux galets de culbuteur. Ces surfaces de roulement sont pourvues de bosses. Le roulement des galets sur ces bosses provoque la rotation du culbuteur. Un mecanisme a compas transforme le mouvement de rotation du culbuteur en un mouvement de va et vient lineaire vertical de la tige d'etirage. Came de commande d'ouverture fermeture et verrouillage/ 5 deverrouillage de moule Le document FR 2 737 436 de la Demanderesse illustre un mode de realisation du controle par came de 1'ouverture et fermeture d'un moule de type portefeuille a deux demi coquilles. Un galet suiveur coopere avec une came 10 profilee en forme de gouttiere, cette came etant profilee pour determiner quatre limites fonctionnelles successives de positionnement d'un bras d'actionnement : - debut d'ouverture de moule ; - fin d'ouverture de moule ; 15 - debut de fermeture de moule ; - fin de fermeture de moule. Ces positions successives bornent les temps suivants, caracteristiques du procede et determinants pour les qualites du produit obtenu : temps durant lequel un 20 recipient acheve peut etre extrait du moule, temps durant lequel une preforme peut etre introduite dans le moule, temps de soufflage ou d'etirage soufflage. Le document FR 2 653 058 de la Demanderesse illustre un mode de realisation du controle par came de 25 1'ouverture/fermeture d'un moule de type portefeuille, ainsi que du verrouillage/deverrouillage de ce moule. Came de commande de mouvement d'organes de transfert Le document FR 2 479 077 decrit un agencement 30 possible d'une pince tournante animee d'un mouvement complexe de rotation et de deplacement radial sous 1'action d'une came. Cette pince saisit les preformes chaudes a la sortie du four et les amene clans le moule ouvert. La cinematique de ces pinces de transfert depend de la cinematique d'ouverture et fermeture des moules. Machines de remplissage Came de commande des mouvements de clapets dans les tetes de remplissage Le controle de la vitesse ou de 1'amplitude de deplacements de clapets ou organes equivalents dans une tete de remplissage peut etre primordial pour obtenir un remplissage correct. En particulier, it est important de maitriser le debit de remplissage : ainsi, it est connu de commencer la phase de remplissage avec un debit eleve et de 1'achever avec un debit moindre pour resorber la mousse qui a pu se former pendant la phase de remplissage a debit eleve. I1 convient egalement d'assurer la synchronisation du mouvement des clapets avec le positionnement du recipient sous 1'orifice de la tete de remplissage. I1 est donc necessaire de controler la cinematique des clapets. Dans certains types de remplisseuses, le mouvement des clapets est asservi au deplacement d'un galet qui suit une came de guidage. Ce controle est delicat, en particulier pour les machines de remplissage actuelles dont les cadences sont tres elevees. Came de commande des mouvements relatifs des recipients et des tetes de remplissage. Le controle des mouvements relatifs des recipients et des tetes de remplissage peut 8tre primordial pour obtenir un remplissage correct. Comme evoque, it convient egalement d'assurer la synchronisation du mouvement des clapets avec le positionnement du recipient sous 1'orifice de la tete de remplissage. Il est donc necessaire de controler la cinematique relative des recipients (notamment de pinces de transfert mobiles verticalement) et des tetes (ou de certains organes mobiles des tetes), afin d'assurer un positionnement correct des recipients et des orifices de remplissage. Problemes techniques identifies par la Demanderesse La Demanderesse a identifie le souhait, non exprime, pour certains utilisateurs, de disposer de machines permettant la mise en oeuvre non pas d'un procede unique et determine, mais de deux ou plus de deux procedes de fabrication. La Demanderesse a identifie, notamment, le souhait, non exprime, d'un petit nombre d'utilisateurs, de disposer de machines de fabrication de recipients permettant aussi bien la fabrication de recipients en PET destines au remplissage a chaud, que de recipients en PET inaptes au remplissage a chaud. Les recipients en PET obtenus par etirage et soufflage d'une preforme portee a. temperature de bi orientation du PET presentent, lorsqu'ils sont portes a une temperature superieure a la temperature de transition vitreuse Tg, un retrait important, lie a la liberation des contraintes residuelles creees clans le materiau lors de sa bi orientation (etirage longitudinal puis soufflage provoquant un etirage transversal). Pour ameliorer la stabilite thermique des bouteilles PET, un traitement thermique appele thermofixation est conventionnellement realise. Plusieurs procedes de thermofixation ont ete decrits. Par exemple, les parois du moule sont portees a une temperature superieure de 40 C a la temperature minimum d'orientation, puis is recipient, maintenu pendant plusieurs secondes sous pression contre les parois du moule, est refroidi. Lorsqu'une machine de fabrication, par soufflage ou &tirage soufflage a et& etudi&e et construite pour la fabrication de bouteilles PET conventionnelles, it est particulierement fastidieux de modifier cette machine pour la rendre apte a fabriquer d'autres bouteilles, telles que par exemple bouteilles PET aptes au remplissage a chaud. La Demanderesse a par ailleurs identifie, notamment, le souhait non exprim& d'un petit nombre d'utilisateurs de disposer de machines de remplissage permettant le remplissage de recipients de volume diff&rents, ou de produits n'ayant pas les memes caract&ristiques d'&coulement, ce qui n&cessite d'adapter la sequence et les durees respectives des diverses &tapes du remplissage. En particulier, les cames de commandes, dedi&es a une cinematique donnee des organes (moules, tige d'&longation, pinces, clapets. ), cin&matique sp&cifique du proced&, deviennent inutilisables et doivent etre changes. Ces cames de commandes, usin&es au centieme de millimetre doivent etre places avec grande precision sur la machine. De sorte que les machines conventionnelles ne sont, en pratique, que tres exceptionnellement modifiees. En depit de ce contexte defavorable, la Demanderesse s'est attachee a pallier les inconv&nients mentionn&s ci-dessus. Presentation generale de 1'invention A ces fins, 1'invention se rapporte, selon un premier aspect, a un dispositif de commande, par organe suiveur et chemin de came, d'un element de machine de traitement de recipients, ce dispositif comprenant deux chemins de came definis par un seul ensemble rigide, de meme que des moyens permettant d'assurer un deplacement relatif entre 1'organe suiveur et 1'ensemble rigide, entre au moins deux positions, 1'organe suiveur cooperant avec un premier chemin de came dans une premiere position, 1'organe suiveur cooperant avec un deuxieme chemin de came dans une seconde position. Selon diverses realisations, le dispositif presente les caracteres suivants, le cas echeant combines : - 1'ensemble rigide definissant les chemins de came est fixe, 1'organe suiveur comprenant un galet monte sur un axe, cet axe etant mobile par rapport a 1'ensemble rigide ; 1'ensemble rigide definissant les chemins de came est mobile, 1'organe suiveur comprenant un galet monte sur un axe, cet axe etant fixe ; -1'ensemble rigide est forme par 1'assemblage de tronpons portant les chemins de came pour 1'organe suiveur, 20 et de trongons intermediaires ; - 1'ensemble rigide presente une forme generale de gouttiere, avec une paroi de fond et deux ailes, chacune des deux ailes supportant au moins un chemin de came ; - 1'organe suiveur comprend deux galets portes par 25 un axe commun, le premier et le second galet cooperant respectivement avec un premier et un deuxieme chemin de came dans une premiere position de 1'axe par rapport a 1'ensemble rigide, le premier et le second galet cooperant respectivement avec un troisieme et un quatrieme chemin de 30 came dans une deuxieme position de 1'axe par rapport a 1'ensemble rigide ; - le dispositif comprend deux ensembles rigides ayant chacun une forme de gouttiere, les ouvertures de ces ensembles rigides etant en regard 1'une de 1'autre, le premier et le second galet cooperant chacun avec un chemin de came de chaque element rigide, dans la premiere comme dans la deuxieme position ; - 1'ensemble rigide presente une forme de gouttiere a ouverture laterale, les galets etant montes sur un axe, de part et d'autre d'un bras, ce bras etant monte mobile entre une premiere position extreme, dans laquelle le bras est au plus pres d'un premier bord lateral de 1'ouverture de gouttiere, et une deuxieme position extreme, dans laquelle le bras est au plus pres d'un second bord lateral de 1'ouverture ; - 1'ensemble rigide presente une forme de gouttiere a ouverture sensiblement perpendiculaire a 1'axe de rotation des galets, 1'axe support de galet etant monte amovible sur un bras support, un premier axe, court, assurant que le premier et le second galet cooperent respectivement avec un premier et un deuxieme chemin de came de 1'ensemble rigide, un second axe, long, assurant que le premier et le second galet cooperent respectivement avec un troisieme et un quatrieme chemin de came de 1'ensemble rigide ; - 1'organe suiveur comprend deux ou plus de deux galets sensiblement identiques. L'invention se rapporte, selon un deuxieme aspect, a une machine de soufflage ou d'etirage soufflage comprenant au moins un dispositif tel que presente cidessus, notamment pour la commande de mouvement de la tige d'elongation, ou la commande du verrouillage/deverrouillage de moules, ou la commande d'ouverture/fermeture de moules. L'invention se rapporte, selon un troisieme aspect, a une machine de remplissage de recipients comprenant au moins un dispositif tel que presente ci-dessus, notamment pour la commande d'ouverture et/ou de fermeture des organes de remplissage, ou la commande des mouvements des tetes de remplissage, ou la commande des mouvements des recipients. Liste des figures annexees L'invention sera mieux comprise a la lecture de la description detaillee qui suit de certains modes de realisation actuellement preferss donnes a titre purement illustratif et nullement limitatif. Dans cette description, on se refere aux dessins annexes sur lesquels : -la figure 1 est une vue en coupe transversale d'une double paire de came, selon un mode de mise en oeuvre de 1'invention, un porte galets long etant represents sur cette figure 1, les galets cooperant avec une premiere paire de came ; - la figure 2 est une vue de la double paire de came representee en figure 1, un porte galets court etant represents sur cette figure 2, les galets cooperant avec la deuxieme paire de came ; - les figures 3 et 4 illustrent en coupe transversale un porte galets et une double paire de galets selon un deuxieme mode de realisation de 1'invention ; - les figures 5 et 6 illustrent en coupe transversale un porte galets et une double paire de galets selon un troisieme mode de realisation de 1'invention. Description detainee de modes de realisation L'on se rapporte tout d'abord aux figures 1 et 2 30 qui illustrent un premier mode de realisation. Ces figures 1 et 2 illustrent un bras 1 portant a 1'une de ses extremites un axe 2 sur la partie extreme duquel sont montes deux galets 3, 4 suiveurs ou galets fous. Dans la realisation representee, les deux galets 3, 4 sont sensiblement identiques. Dans d'autres realisations, non representses, les galets 3, 4 ont des diametres externes De differents, et/ou des hauteurs h diffsrentes, et/ou des diametres interieurs Di differents. Dans la realisation representee, les deux galets 3, 4 sont mantes a une extrsmite de l'axe 2 vers le bas des figures, un ensemble 5 definissant une double paire de cames, en forme generale de gouttiere, ayant une ouverture 6 tournee vers le haut des figures 1 et 2. I1 est entendu toutefois que le dispositif represents en figures 1 et 2 pourrait etre retourns, 1'ouverture de 1'ensemble 5 stant tournee vers le bas, 1'axe 2 penetrant de bas en haut dans cet ensemble 5. Les deux galets 3, 4 sont distants l'un de 1'autre par une entretoise ou une bague 7. L'ensemble 5 definissant la double paire de cames est rigide. Par rigide, on designe ici le fait que la position des chemins de came 8, 9, 10, 11 dans cet ensemble 5 est predeterminse. Avantageusement, ainsi qu'il apparalt sur les figures, 1'ensemble 5 est forme de 1'assemblage de trongons 12, 13, 14, 15 portant les chemins de came 8, 9, 10, 11 et d'autres trongons intermediaires 16, 17, 18, 19 et d'un trongon de base 20, de sorte que 1'ensemble presente une forme generale de gouttiere, avec une paroi de fond, constituee par le trongon de base 20, et deux ailes, chacune des deux ailes supportant au moins 1'un des chemins de came (chacune des deux ailes supporte deux chemins de came dans les exemples illustres). Ce mode de construction offre de nombreux avantages . 13 - seuls les trongons portant les chemins de came feront 1'objet d'un usinage fin, par exemple au centieme, les pieces a usiner etant relativement legeres. En choisissant les epaisseurs des seuls trongons intermediaires 16, 17, 18, 19, it est possible de former divers ensembles rigides 5 ; - le cas scheant, 1'ensemble 5 pourra ne comporter que deux chemins de came et non quatre, par exemple les deux chemins de came 9, 11 de la partie droite de 1'ensemble 5 ; - lorsqu'une machine existante est pourvue d'un axe supportant des galets du type represents en figures 1 et 2, la mise en place de 1'ensemble 5 est facilitse, sans nscessairement changer les axes supports de galets existants. La realisation de 1'ensemble 5 par assemblage d'elements permet son adaptation sur machines existantes. Ainsi qu'il apparait au vu des figures 1 et 2 prises ensemble, 1'axe 2 support de galets 3, 4 peut occuper deux positions extremes dsterminees. Dans une premiere position (figure 1), un premier axe 2a est d'une longueur telle que les galets 3a, 4a cooperent avec les deux chemins de came 10, 11 inferieurs. Dans une seconde position, un deuxieme axe 2b, different du premier axe 2a, est d'une longueur telle que les galets 3b, 4b cooperent avec les deux chemins de came 8, 9 superieurs. Dans la realisation representee, les galets 3a, 4a, portes par le premier axe 2a sont sensiblement identiques aux galets 3b, 4b portes par le deuxieme axe 2b. Dans d'autres modes de realisation, non representes, les galets 3b, 4b portes par le deuxieme axe 2b ont des diametres externes De differents, et/ou des hauteurs h differentes, et/ou des diametres interieurs Di differents de ceux des galets 3a, 4a portes par le premier axe 2a. Une entretoise 21 est montee sur 1'axe long 2a, entre le galet superieur 3a et une butee annulaire 22. Cette entretoise 21 est placee a un jeu minimum du chemin de came qui lui est le plus proche. A titre indicatif ce jeu est de 1'ordre du millimetre. Dans le mode de realisation represents, le bras 1 est monte en rotation autour d'un axe 23, sensiblement parallele a 1'axe de rotation 24 des galets. Cet axe de rotation 23 est a distance fixe de 1'axe de rotation 24 des galets. La mise en place de 1'ensemble 5 sur la machine s'effectue avec le soin habituel a la. fixation d'un chemin de came sur une machine (par exemple reperage au comparateur, piontage). L'ensemble une fois place sur la machine, it suffit de changer les axes supports de galets lots de la modification du procede, 1'axe court 2b qui suit les chemins de came 8, 9 correspondant a un premier procede, 1'axe long 2b qui suit les chemins de came 10, 11 correspondant a un deuxieme procede independant du premier. Le changement d'axe porte galets ne necessite pas de reglage particulier et peut etre effectue rapidement par un personnel relativement peu forme. I1 convient d'ailleurs de noter qu'au lieu d'utiliser des axes 2a, 2b de longueur differentes, un seul axe long pourrait etre present sur chaque poste, lequel axe pourrait occuper deux positions fixes differentes, une correspondant a celle de la figure 1, 1'autre a celle de la figure 2. Cet axe mobile, a deux positions, haute et basse, 30 monte sur un bras fixe permet ainsi de changer le chemin de came servant aux galets, sur 1'ensemble 5 fixe. L'on se reporte maintenant aux figures 3 et 4 qui illustrent un deuxieme mode de realisation. Dans ce deuxieme mode, 1'ensemble rigide 5 est egalement forme par assemblage d'elements dont seuls certains definissent les chemins de came. Les avantages de cette construction, exposes en reference au mode de realisation des figures 1 et 2, sont encore valables et ne sont donc pas redits. Dans ce mode de realisation, 1'ensemble 5 forme une gouttiere a ouverture 6 laterale, dans laquelle penetre le bras 1 portant 1'axe 2 supportant les galets 3, 4. Tout comme dans le mode de realisation des figures 1 et 2, les deux galets peuvent titre identiques ou non. L'axe 2 peut occuper deux positions extremes predeterminees. Dans une mise en oeuvre, 1'axe 2 est mobile et 1'ensemble 5 est fixe. Dans une autre mise en oeuvre, 1'axe 2 est fixe et 1'ensemble 5 est mobile. Le deplacement relatif de 1'axe 2 et de 1'ensemble 5 s'effectue entre deux positions par deplacement haut/bas. L'expression << haut/bas > est ici employee en reference a 1'orientatiori donnee en figures 3 et 4 et ne doit pas titre vue comme limitative. Dans la premiere position << haute >> (figure 3), un premier galet 3 coopere avec un premier chemin de came 10. Dans la seconde position << basse > (figure 4), ce premier galet 3 coopere avec un deuxieme chemin de came 11. Le dispositif pourrait, dans une realisation, ne comporter que ce premier galet 3 ports par 1'axe 2 et cooperant avec l'un ou 1'autre des chemins de came 10, 11. Dans le mode de realisation represents, toutefois, 1'axe 2 porte un second galet 4. Dans la premiere position << haute >>, ce second galet 4 coopere avec un troisieme chemin de came 9. Dans la seconde position << basse >>, ce second galet 4 coopere avec un quatrieme chemin de came 8. La mise en place de 1'ensemble 5 sur la machine s'effectue avec le soin habituel a la fixation d'un chemin de came sur une machine (par exemple reperage au comparateur, piontage). L'ensemble une fois place sur la machine, it suffit d'effectuer un deplacement relatif entre les axes porte galets et 1'ensemble 5 lots de la modification du procede, 1'axe suivant les chemins de came 9, 10 correspondant a un premier precede, ou bien suivant les chemins de came 8, 11 correspondant a un deuxieme procede independant du premier. Ce deplacement relatif ne necessite pas de reglage particulier et peut etre effectue rapidement par un personnel relativement peu forme, ou etre commande par 1'operateur. Lion se reporte maintenant aux figures 5 et 6 qui illustrent un troisieme mode de realisation. Dans ce troisieme mode, deux ensembles 5a, 5b rigides sont chacun egalement formes par assemblage d'elements dont seuls certains defin.issent les chemins de came. Les avantages de cette construction, exposes en reference au mode de realisation des figures 1 et 2, sont encore valables et ne sont donc pas redits. Dans ce mode de realisation, chaque ensemble 5a, 5b forme une gouttiere a ouvertures 6a, 6b se faisant face 1'une 1'autre. Dans chacune de ces ouvertures 6a, 6b penetre une partie extreme d'un bras 1 portant 1'axe 2 supportant les galets 3, 4. Tout comme dans le mode de realisation des figures 1 et 2, les deux galets peuvent etre identiques ou non. Dans une mise en cuvre, 1'axe 2 est mobile et les 30 ensembles 5a, 5b sont fixes. Dans une autre mise en oeuvre, 1'axe 2 est fixe et les ensembles 5a, 5b sont mobiles. Par deplacement relatif de 1'axe 2 et des ensembles 5a, 5b, 1'axe 2 peut occuper deux positions extremes predsterminees, entre ces deux positions par deplacement haut/bas. L'expression haut/bas > est ici employee en reference a 1'orientation donnee en figures 5 et 6 et ne doit pas etre vue comme limitative. Dans la premiere position haute >> (figure 6), un premier galet 3 coopere avec un premier chemin de came 10. Dans la seconde position basse >> (figure 5), ce premier galet 3 coopere avec un deuxieme chemin de came 11. Le dispositif pourrait, dans une realisation, ne comporter que ce premier galet 3 ports par 1'axe 2 et coopsrant avec l'un ou 1'autre des chemins de came 10, 11, seul 1'ensemble5a portant ces deux chemins de came stant present. Dans le mode de realisation represents, toutefois, 1'axe 2 porte un second galet 4. Dans la premiere position haute >> (figure 6), ce second galet 4 coopere avec un troisieme chemin de came 9. Dans la seconde position basse >> (figure 5), ce second galet 4 coopere avec un quatrieme chemin de came 8. La mise en place des ensembles 5a, 5b sur la machine s'effectue avec le soin habituel a la fixation d'un chemin de came sur une machine (par exemple reperage au comparateur, piontage). Les ensembles une fois places sur la machine, it suffit d'effectuer un deplacement relatif des axes 2 porte galets et des sous ensembles 5a, 5b lors de la modification du procede, 1'axe 2 suivant les chemins de came 9, 10 correspondant a un premier procede, ou bien suivant les chemins de came 8, 11 correspondant a un deuxieme procede independant du premier. Ce deplacement relatif ne necessite pas de reglage particulier et peut etre effectue rapidement par un personnel relativement peu forme, ou etre commands par 1'operateur. Les dispositions qui viennent d'etre decrites en reference aux figures annexees trouvent des applications avantageuses dans la commande d'ouverture/fermeture de moules, dans la commande de mouvement de tige d'elongation, dans la commande de verrouillage/deverrouillage de moules pour des machines de soufflage et d'etirage soufflage de type carrousel. Elles trouvent egalement des applications avantageuses dans la commande de deplacement de clapets notamment pour 1'ouverture et/ou la fermeture des tetes de remplissage, ou la commande des mouvements verticaux des tetes de remplissage, ou la commande des mouvements verticaux des recipients pour des machines de remplissage de type carrousel | Dispositif de commande, par organe suiveur et chemin de came, d'un élément de machine de traitement de récipients, comprenant deux chemins de came définis par un seul ensemble rigide, des moyens permettant d'assurer un déplacement relatif entre l'organe suiveur et l'ensemble rigide, entre au moins deux positions, l'organe suiveur coopérant avec un premier chemin de came dans une première position, l'organe suiveur coopérant avec un deuxième chemin de came dans une seconde position. Machine de soufflage ou d'étirage soufflage comprenant au moins un tel dispositif, notamment pour la commande de mouvement de la tige d'élongation, ou la commande du verrouillage/ déverrouillage de moules, ou la commande d'ouverture/ fermeture de moules. Machine de remplissage de récipients comprenant au moins un tel dispositif, notamment pour la commande d'ouverture et/ou de fermeture des têtes de remplissage, ou la commande des mouvements verticaux des têtes de remplissage, ou la commande des mouvements verticaux des récipients. | Revendications 1. Dispositif de commande, par organe suiveur et chemin de came, d'un element de machine de traitement de recipients, caracterise en ce qu'il comprend deux chemins de came definis par un seul ensemble (5) rigide, des moyens permettant d'assurer un deplacement relatif entre 1'organe suiveur et 1'ensemble (5) rigide, entre au moins deux positions, 1'organe suiveur cooperant avec un premier chemin de came dans une premiere position, 1'organe suiveur cooperant avec un deuxieme chemin de came dans une seconde position. 2. Dispositif selon la 1, caracterise en ce que 1'ensemble (5) rigide defiriissant les chemins de came est fixe, 1'organe suiveur comprenant un galet monte sur un axe (2), cet axe (2) etant mobile par rapport a 1'ensemble (5) rigide. 3. Dispositif selon la 1, caracterise en ce que 1'ensemble (5) rigide definissant les chemins de came est mobile, 1'organe suiveur comprenant un galet monte sur un axe (2), cet axe etant fixe. 4. Dispositif selon 1'une quelconque des 1 a 3, caracterise en ce que 1'ensemble (5) rigide est forme par 1'assemblage de trongons (12-15) portant les chemins de came pour 1'organe suiveur, et de trongons intermediaires (16-19). 5. Dispositif selon 1'une quelconque des precedentes, caracterise en ce que 1'ensemble (5) rigide presente une forme generale de gouttiere, avec une paroi de fond et deux ailes, chacune des deux ailes supportant au moins un chemin de came. 6. Dispositif selon la 2 ou 3, caracterise en ce que 1'organe suiveur comprend deux galets(3, 4) portes par un axe commun (2), le premier et le second galet cooperant respectivement avec un premier et un deuxieme chemin de came dans une premiere position de 1'axe (2) par rapport a 1'ensemble rigide, le premier et le second galet cooperant respectivement avec un troisieme et un quatrieme chemin de came dans une deuxieme position de 1'axe par rapport a 1'ensemble rigide. 7. Dispositif selon la 6, caracterise en ce qu'il comprend deux ensembles (5a, 5b) rigides ayant chacun une forme de gouttiere, les ouvertures (6a, 6b) de ces ensembles rigides etant en regard 1'une de 1'autre, le premier et le second galet cooperant chacun avec un chemin de came de chaque element rigide, dans la premiere comme dans la deuxieme position. 8. Dispositif selon la 6, caracterise en ce que 1'ensemble rigide (5) presente une forme de gouttiere a ouverture laterale, les galets etant montes sur un axe, de part et d'autre d'un bras (1), ce bras (1) etant monte mobile entre une premiere position extreme, dans laquelle le bras (1) est au plus pres d'un premier bord lateral de 1'ouverture de gouttiere, et une deuxieme position extreme, dans laquelle le bras est au plus pres d'un second bord lateral de 1'ouverture. 9. Dispositif selon la 6, caract6rise en ce que 1'ensemble (5) rigide presente une forme de gouttiere a ouverture (6) sensiblement perpendiculaire a 1'axe de rotation des galets, 1'axe (2) support de galet (3, 4) etant monte amovible sur un bras (1) support, un premier axe (2b), court, assurant que le premier et le second galet cooperent respectivement avec un premier et un deuxieme chemin de came de 1'ensemble rigide, un second axe (2a), long, assurant que le premier et le second galet cooperent respectivement avec un troisieme et un quatriemechemin de came de 1'ensemble rigide. 10. Dispositif selon 1'une quelconque des precedentes, caracterise en ce que 1'organe suiveur comprend deux ou plus de deux galets sensiblement identiques. 11. Machine de soufflage ou d'etirage soufflage de recipients en materiau thermoplastique comprenant au moins un dispositif tel que presente dans 1'une quelconque des precedentes, notamment pour la commande de mouvement des tiges d'elongation, ou la commande du verrouillage/deverrouillage des moules, ou la commande d'ouverture/fermeture des moules. 12. Machine de remplissage de recipients comprenant au moins un dispositif tel que presente dans 1'une quelconque des 1 a 10, notamment pour la commande d'ouverture et/ou de fermeture des organes de remplissage, ou la commande des mouvements des tetes de remplissage, ou la commande des mouvements des recipients. | B | B29 | B29C | B29C 49 | B29C 49/42 |
FR2902186 | A1 | DISPOSITIF PERMETTANT DE DETECTER LE NIVEAU D'UN FLUIDE CONDUCTEUR DE L'ENERGIE HERTZIENNE | 20,071,214 | La présente invention concerne un détecteur de présence de niveau de fluides conducteurs caractérisé en ce qu'il est constitué d'un ensemble comportant un émetteur d'ondes hertziennes et de un à plusieurs récepteurs de ce type d'ondes. Il est à savoir que le type d'ondes utilisé se propage plus facilement et avec moins de perte en milieu saturé que dans l'air ambiant. L'exemple de l'eau allant de son état solide à son état gazeux peut être détecté à ses différents stades. Le type d'ondes préférées pour une économie d'énergie sont des impulsions. Les possibilités du détecteur de niveau des fluides conducteurs sont multiples et permettent une quantité d'applications. Les produits existants actuellement pour signaler le niveau, par exemple pour l'eau, l'élément permettant d'indiquer qu'un certain seuil est atteint, se caractérise par un objet flottant sur le liquide qui permet de signaler cet état de chose. Afin que l'information fournie soit exploitée il existe pour cela différents moyens techniques, de même pour signaler la pression agissant sur une membrane en fonction de la hauteur du liquide. Une autre forme de détection est basé sur le principe que lorsque deux électrodes sont immergées dans un liquide conducteur, un courant électrique s'établit entre ces électrodes permettant d'indiquer que le liquide a atteint les électrodes. Le problème des électrodes plongeant dans le liquide provoque l'oxydation des dites électrodes. De plus le courant qui traverse le liquide peut détériorer celui-ci (électrolyse). Tous les principes existants ultra- sons micro ondes nécessitent leur emplacement dans le lieu où est stocké le liquide. La présente invention élimine tous ces inconvénients ou phénomènes car le type de détection n'est basé sur aucun de ces principes. La présente invention se caractérise sur le principe qu'une onde hertzienne se propage avec moins de perte dans un milieu contenant un fluide conducteur de la dite énergie que dans l'air ambiant environnant le dit milieu conducteur. L'émetteur et le ou les récepteurs sont parfaitement isolés électriquement du milieu du fluide qu'ils doivent détecter. Les fréquences Hertziennes utilisées sont comprises dans une large bande de fréquences et sont choisies en fonction d'une part de la rapidité de variation du phénomène et d'autre part du type de fluide a détecter. La fréquence d'émission pour un phénomène Ient pourra être située sur une fréquence inférieure à un hertz pour atteindre plusieurs kilo-hertz pour un phénomène très rapide. il est à savoir que le choix des fréquences utilisées s'effectue en fonction des besoins recherchés. Les possibilités de la présente invention ne se limitent pas uniquement aux descriptifs exposés, au contraire elles embrassent toutes les variantes avec pour seule limite l'imagination de l'utilisateur. A titre d'exemple non limitatif la description d'une réalisation simplifiée va être décrite : Figl sur un élément non conducteur (1), ne conservant pas l'humidité, sont disposés parallèlement et sans contact deux éléments conducteurs (2) et (3) faisant office d'antennes conductrices de l'énergie hertzienne. L'antenne (2) est relié à l'émetteur (5) l'antenne (3) est relié au récepteur (6). Les antennes (2) et (3) sont recouvertes d'une matière isolante. Lorsque le niveau (4) du fluide à détecter (par exemple de l'eau) atteint la hauteur à laquelle est placé l'antenne (3) la propagation du signal hertzien issu de l'émetteur (5) se fait plus intense et le seuil préréglé de sensibilité du récepteur (6) se trouve dépassé créant ainsi une information pouvant être exploitée. Il est évident que de même que pour la montée, lorsque le niveau du fluide détecté vient à baisser au dessous du seuil de sensibilité, l'information obtenue pourra être utilisée pour agir sur des éléments déclenchant une alarme ou toutes autres compensations en fonction des besoins recherchés. Une variante de la précédente description Fig2 est la possibilité de mettre la quantité nécessaire de récepteurs (3) placés à des hauteurs différentes, chacun de ces récepteurs ayant son propre amplificateur (6) afin de signaler la montée du fluide conducteur. Un seul émetteur (5) relié à I'antenne (2) suffit pour tous les récepteurs. Il est aisé de déduire Fig3 que suivant le principe décrit précédemment une variation de niveau par exemple de l'eau (4) dans un récipient (7) non métallique sera détecté à différents niveaux, en plaçant collé sur la face externe du container une antenne (2) émettrice d'ondes et des récepteurs (3) placés à différentes hauteurs. Toujours sur le principe décrit il est possible de réaliser le détecteur de niveau de fluides d'une façon différente Fig4 en utilisant un tube par exemple cylindrique (1) dans lequel au centre est situé l'antenne d'émission (2) relié à l'émetteur (5). Positionné sur le tube (1) et coulissant sur celui-ci une ou plusieurs antenne (3) une par exemple au niveau bas du tube pour signaler le niveau minimum et une autre au niveau haut du tube pour indiquer le maximum. Il va de soit que d'autres antennes intermédiaires peuvent être positionnées afin de visualiser la variation du niveau du fluide conducteur. Chacune des antennes est reliée à son propre amplificateur (6). A la base du tube existent des perforations (8) permettant le passage du fluide conducteur (4). Une version plus élaborée de la présente invention consiste dans la recherche automatique du niveau du fluide à détecter, le principe de base reste le même mais la recherche du niveau du fluide s'effectue tout simplement (FigS) grâce à la motorisation d'une vis sans fin (11) qui agit sur le positionnement de l'antenne de réception (3) grâce à un discriminateur (9) qui réagit au signal émis par l'émetteur (5) via l'antenne (2) qui traverse le fluide conducteur (4) avant d'atteindre l'antenne (3) relié au récepteur-amplificateur (6) qui agira sur le discriminateur (9) afin de faire tourner le moteur (10) dans un sens ou dans l'autre. Lorsque le fluide (4) atteint le niveau de l'antenne (3) le courant permettant au moteur de tourner devient inexistant. Il suffit que le niveau monte pour que le signal reçu devienne plus important et le moteur tournera dans un sens déterminé de manière a éloigner l'antenne (3) du fluide, dans le sens contraire si le niveau vient à baisser. Les différentes positions de l'antenne (3) peuvent être transcrites en chiffres sur un afficheur (14) car à chaque tour du moteur (10) d'entraînement de la vis (11) correspond à une distance qui est fonction du pas de vis utilisé. La sensibilité de détection est telle qu'une infime variation du niveau du fluide peut être détectée permettant d'adapter cette invention à la protection des piscines où la chute d'un corps provoque une légère vague qui sera détectée par les capteurs positionnés à différents endroits. Il en est de même pour signaler la variation de niveau par exemple dans un étang ou même pour indiquer la variation du niveau d'une marée. La propagation d'un fluide conducteur dans un tube ou tuyau placé horizontalement peut être détecté en disposant tout simplement sur le dit tuyau en amont un émetteur composé par exemple d'un ruban adhésif métallique collé sur le tuyau et en aval un ou plusieurs récepteurs du même type qui détecteront le passage du fluide sans être en contact avec celui-ci. La conductivité du fluide agit plus ou moins sur l'intensité du signal hertzien reçu permettant ainsi au récepteur d'indiquer la concentration du fluide conducteur dans l'espace où est positionné le récepteur. Comme il va de soit et comme il découle de ce qui précède il sera aisé pour un homme de l'art de comprendre que toutes les possibilités de la présente invention ne peuvent pas être décrites dans le présent texte. Il suffit de saisir que le signal hertzien émis par l'émetteur se propage plus facilement par exemple dans le cas de l'eau, dans son milieu liquide ou solide que dans son état gazeux. Donc pour une même puissance de signal émis par l'émetteur, le récepteur recevra un signal plus ou moins atténué en fonction de la conductivité du milieu dans lequel il se propage. La figure 6 représente une variante de la figure 1 cet ensemble permet de connaître le niveau d'un fluide conducteur de l'énergie hertzienne dans un container en faisant glisser contre la face externe du dit récipient la partie flexible (15) sur laquelle sont disposé les antennes d'émission (2) et de réception (3) reliées respectivement à l'émetteur (5) et au récepteur (6). Une poignée ou manche (12) permet de manoeuvrer l'ensemble. Lorsque les antennes (2) et (3) sont à la hauteur par exemple d'un liquide contenu dans le container un signal est émis. Cet ensemble excepté l'élément (12) placé sur la face interne d'un pare brise où dans sa structure permet de détecter la chute de pluie et d'actionner les essuie glaces et lèves vitres. Une quantité d'autres applications autres que pour les véhicules sont évidentes. 5 10 15 20 25 30 | L'invention permet de détecter le niveau ou la présence d'un fluide conducteur de l'énergie hertzienne allant de la position verticale à celle horizontale.Il est constitué d'un émetteur de l'énergie hertzienne (5) relié à une antenne d'émission (2) la propagation de la dite énergie s'effectuant plus facilement en milieu saturé (4) que dans l'air ambiant, l'énergie transmise par le milieu saturé est capté par l'antenne de réception (3) reliée au récepteur amplificateur (6) pour pouvoir être exploitée en mode indicatif d'un niveau atteint avec possibilité de commander différents modes d'utilisations.Le dispositif selon l'invention est particulièrement adapté pour détecter la variation du niveau d'un fluide conducteur sans avoir de contact avec celui-ci, dans le cas de l'eau par exemple de pouvoir détecter sa présence de son état solide à son état gazeux.Son application est particulièrement apte à détecter la chute d'un corps dans une piscine où la variation de niveau peut être préréglée grâce à la variation déterminée par le bouton de réglage de la sensibilité. | Revendications 1)Dispositif permettant de détecter le niveau d'un fluide conducteur de l'énergie hertzienne (4) caractérisé en ce que cette énergie se propage mieux en milieu conducteur (4) que dans l'air ambiant Figl, il n'y a aucun contact électrique entre l'élément (2) antenne d'émission et (3) antenne de réception , il en est de même avec le fluide (4) a détecter, pour une économie d'énergie, les ondes préférées émises par l'émetteur (5) sont des impulsions; la fréquence varie de quelque dixième de hertz à quelques kilo-hertz ; la fréquence d'émission est choisie en fonction de la rapidité de propagation du phénomène et du type de fluide à détecter, l'énergie reçue sur l'antenne de réception devient plus importante lorsque la relation entre les antennes (2) et (3) via le fluide conducteur (4) est établie permettant après amplification par le récepteur amplificateur (6) d'agir sur des moyens appropriés. 2) Dispositif suivant la 1 caractérisée en ce que l'élément émetteur (5) est relié à une antenne d'émission (2), la réception du signal est effectuée par une ou plusieurs antennes (3) reliées à un ou plusieurs récepteurs amplificateurs (6) lorsque le fluide conducteur (4) atteint l'un des récepteurs (3) le signal reçu devient suffisant pour animer une quelconque information ou réaction permettant d'agir sur un organe permettant une action de signalisation du niveau atteint ou de toute autres actions Figl et Fig2 . 3) Dispositif suivant les 1 et 2 caractérisé en ce que l'antenne d'émission (2) Fig4 est situé au centre d'un tube non métallique (1) sur lequel coulisse une ou plusieurs antennes de réception (3) permettant de détecter le fluide conducteur (4) lorsqu'il arrive à leur niveau, le fluide pénètre dans le tube grâce aux orifices (8). 4) Dispositif suivant les (1) (2) et (3) caractérisé en ce que l'antenne de réception (3) est située à l'intérieur du tube (1) FigS l'antenne est solidaire d'une vis sans fin (11) qui fait monter ou descendre l'antenne (3) en fonction du sens de rotation du moteur électrique (10) qui reçoit ses informations du discriminateur (9) l'obligeant a tourner dans un sens ou l'autre, le discriminateur (9) réagit en fonction du signal reçu par le récepteur amplificateur (6) relié à l'antenne de réception (3), en fonction de l'énergie du signal reçu par l'antenne(3) via le fluide conducteur (4) émise par l'antenne d'émission (2) l'absence de contact du fluide conducteur (4) avec l'antenne (3) signal de réception faible se traduira par l'action du moteur pour faire descendre l'antenne (3) un excès de signal fera monter l'antenne jusqu'à effleurer le fluide conducteur (4) qui est la position d'équilibre du discriminateur (9). . 5) Dispositif suivant la 4 caractérisée en ce que chaque tour du moteur (10) dans un sens ou l'autre sera traduit en distance, car le pas de vis de la tige filetée (11)Revendications correspond à une longueur déterminée par le parcours de l'antenne (3), cette distance ou hauteur sera traduite en chiffres par le compteur (14). 6) Dispositif suivant les 1-2 et 3 caractérisé en ce que la position du détecteur de niveau de fluides est opérationnel de la position verticale à celle horizontale, en effet la propagation du fluide conducteur peut être décelé dans un tube ou tuyau en disposant en amont l'antenne d'émission, le fluide conducteur se propageant d'amont en aval sensibilisera les antennes de réceptions au fur et à mesure de sa progression. 7) Dispositif suivant la I caractérisé en ce que I'antenne d'émission (2) et de réception (3) Fig6 sont collées sur un support isolant flexible (15) et sont reliées respectivement à l'émetteur (5) et récepteur (6) l'ensemble supporté par une poignée ou manche (12) permettant une manipulation plus aisée, la partie flexible (15) sur laquelle adhère les antennes d'émission et de réception permet de déceler et de signaler la hauteur d'un fluide conducteur lorsqu'il est positionné à hauteur du fluide conducteur contre la surface externe d'un containeur autre que métallique contenant un fluide conducteur. 8) Dispositif suivant la caractérisé en ce que l'antenne d'émission (2) et de réception (3) peuvent être positionnées et noyées dans ou sur la structure d'un pare brise de véhicule en un endroit approprié afin de servir de détecteur de pluie, il est évident que le principe peut être utilisé pour toutes autres applications, la forme des antennes d'émission et de réception n'ont de formes ni de surface très précises il suffit simplement qu'elles soient isolées électriquement l'une de l'autre et du fluide à détecter. 9) Dispositif suivant les précédentes caractérisé en ce que tous produits contenant un fluide conducteur de l'énergie hertzienne peut être détecté en fonction du pourcentage contenu dans ledit produit sans contact avec celui-ci grâce aux antennes d'émission (2) et de réception (3) positionnées sur le container et ainsi permettre de maintenir ou de faire varier ce pourcentage, ce principe est avantageusement utilisé, pour maintenir une humidité constante pour les plantes d'appartement ou toutes autres applications nécessitant une humidité constante entre les deux électrodes. | G | G01 | G01F | G01F 23 | G01F 23/284 |
FR2893983 | A1 | PROCEDE ET SYSTEME D'ESTIMATION D'UNE TEMPERATURE DES GAZ D'ECHAPPEMENT ET MOTEUR A COMBUSTION INTERNE EQUIPE D'UN TEL SYSTEME | 20,070,601 | Le domaine de l'invention est celui de la dépollution d'un moteur à combustion interne, et plus particulièrement des dispositifs d'échappement montés en aval du collecteur d'échappement du moteur. L'invention concerne plus précisément un procédé et un système d'estimation d'une température des gaz d'échappement, ainsi qu'un moteur à combustion interne équipé d'un tel système. Pour répondre aux émissions de gaz polluants des véhicules automobiles, des systèmes de post-traitement des gaz sont généralement disposés dans la ligne d'échappement des moteurs. io Ces systèmes sont prévus pour réduire aussi bien les émissions du monoxyde de carbone, des hydrocarbures imbrûlés que celles des particules et des oxydes d'azote. Ces systèmes fonctionnent de manière discontinue ou alternative en ce qu'ils alternent des phases de stockage des polluants et des phases de 15 régénération des pièges (c'est-à-dire de conversion des polluants stockés en substances non polluantes). Afin d'optimiser le traitement de l'ensemble des polluants, il est nécessaire de contrôler au mieux ces phases de stockage et de régénération. II est notamment nécessaire d'estimer au cours du temps les 20 masses piégées (c'est-à-dire les particules dans le cas du filtre à particule, les oxydes d'azote dans le cas du piège à oxydes d'azote). De même, il est nécessaire de connaître l'évolution au cours du temps des masses converties lors des phases de régénération. Or l'évolution de ces masses lors des phases de stockage et de 25 régénération dépend directement de la température du support de ces pièges et des gaz qui les traversent. On cherche donc à connaître, sinon à contrôler, la température des gaz qui pénètrent dans ces pièges. Par ailleurs, l'augmentation de la complexité des moteurs et de leurs modes de fonctionnement requièrent des moyens de gestion électronique 30 de plus en plus sophistiqués et par là même, des moyens de mesure ou d'estimation de plus en plus nombreux. Mais il s'avère que de nombreuses grandeurs physiques ne sont pas directement mesurables, ou que les capteurs nécessaires sont trop chers voire inadaptés. II apparaît donc nécessaire, pour la commande de la régénération des pièges et pour la commande du moteur proprement dit, de connaître la température des gaz d'échappement du moteur. L'obtention d'une estimation précise de la température des gaz d'échappement en amont ou en aval de systèmes de post-traitement disposés le long de la ligne d'échappement d'un moteur suralimenté peut ainsi s'avérer particulièrement utile. io Pour connaître la température des gaz dans une ligne d'échappement équipée de dispositifs de traitement physique et/ou chimique des gaz, on a recours aujourd'hui soit à un capteur de température, soit à un modèle cartographique simpliste embarqué dans un calculateur électronique. Plusieurs inconvénients sont toutefois liés à l'utilisation d'un capteur 15 placé dans la ligne d'échappement. La précision d'un capteur est en effet inversement proportionnelle au champ d'utilisation. C'est à dire que plus on souhaite mesurer la température sur une large plage d'utilisation, plus la précision de mesure est médiocre. Cette précision peut par ailleurs dériver avec le 20 vieillissement thermique ou l'encrassement du capteur. De plus, le coût d'utilisation d'un capteur peut s'avérer important. II faut effectivement associer au coût intrinsèque au capteur celui de la connectique, du port d'entrée dans le calculateur et du pilote logiciel. Par ailleurs, il s'avère également nécessaire de disposer de moyens 25 adaptés pour diagnostiquer l'état de fonctionnement du capteur. L'utilisation de modèles présente également des inconvénients. Si ces modèles sont généralement fidèles en régime de gaz permanent, ils s'avèrent plutôt médiocres en régime transitoire. De plus, de nombreux paramètres (paramètres physiques, variables d'état) nécessaires à ces 30 modèles sont difficilement identifiables ou mesurables sur moteur. La présente invention a pour objectif d'améliorer la connaissance d'une température des gaz d'échappement, et en particulier de la température en amont ou en aval d'un dispositif de traitement physique et/ou chimique des gaz d'échappement n'importe où sur la ligne d'échappement d'un moteur. D'autre part, cette estimation de température doit permettre d'optimiser les stratégies de post traitement, de supprimer un certain nombre de capteurs physiques dans la ligne d'échappement de ces différents systèmes ou tout au moins de les diagnostiquer. io De plus, l'utilisation d'un modèle thermique associé à un capteur physique permet par ailleurs d'utiliser des stratégies de recalage ou d'adaptation pour la gestion des systèmes de post traitement. A cet effet, l'invention propose un procédé d'estimation d'une température des gaz d'échappement d'un moteur, caractérisé en ce qu'il 15 met en oeuvre un estimateur à réseau de neurones pour fournir une estimation de température des gaz d'échappement en amont et/ou en aval d'au moins un système de post traitement disposé dans la ligne d'échappement du moteur. Certains aspects préférés, mais non limitatifs du procédé selon 20 l'invention sont les suivants : l'estimateur comprend un réseau de neurones disposant d'une boucle de rétroaction retournant directement ou indirectement en entrée de réseau une ou plusieurs des grandeurs disponibles en sortie de réseau; on fournit en entrée de l'estimateur une information relative à la 25 température des gaz en amont ou en aval de l'un des systèmes de post traitement disposés sur la ligne d'échappement du moteur, l'estimateur fournissant en sortie l'estimation de la température des gaz d'échappement, respectivement, en aval d'un système de post traitement précédent ou en amont d'un système de post traitement 30 suivant; le procédé peut mettre en oeuvre un post-traitement de l'estimation de température réalisée par le réseau de neurones ; le procédé peut réaliser une rétroaction de la température estimée, disponible en sortie du module de post traitement ; le procédé peut mettre en oeuvre un prétraitement d'une ou plusieurs des variables en entrée de l'estimateur en réalisant des calculs basés sur des relations physiques connues ; le procédé peut mettre en oeuvre un retraitement de certaines des grandeurs en sortie du réseau avant que celles-ci ne soient retournées, io selon un rebouclage ainsi dit indirect, vers l'entrée du réseau ; le procédé comporte une étape préalable d'apprentissage de l'estimateur à l'aide d'une base de données représentatives de zones de fonctionnement dites intéressantes. Selon un autre aspect, l'invention concerne un système d'estimation is d'une température des gaz d'échappement d'un moteur, caractérisé en ce qu'il comporte un estimateur à réseau de neurones pour fournir une estimation de température des gaz d'échappement en amont et/ou en aval d'au moins un système de post traitement disposé dans la ligne d'échappement du moteur. 20 Selon encore d'autres aspects, l'invention concerne un moteur à combustion interne équipé d'un système d'estimation d'une température des gaz d'échappement selon l'invention. D'autres aspect, buts et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée suivante de formes de réalisation 25 préférées de celle-ci, donnée à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un moteur à combustion interne selon un aspect de l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique d'un système d'estimation d'une 30 température de gaz d'échappement selon un aspect de l'invention ; - la figure 3 est un diagramme montrant les étapes du procédé d'estimation d'une température de gaz d'échappement selon un aspect de l'invention. Sur la figure 1, seuls les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention ont été représentés. Un moteur à combustion interne 1 est destiné à équiper un véhicule tel qu'une automobile. Le moteur 1 est par exemple un moteur Diesel suralimenté par turbocompresseur à quatre cylindres en ligne et injection directe de carburant. Le moteur 1 comprend un circuit d'admission 2 assurant son alimentation en air, un lo calculateur 3 de contrôle moteur, un circuit de carburant sous pression 4, et une ligne d'échappement 5 des gaz. L'injection du carburant dans les cylindres est assurée par des injecteurs, non représentés, débouchant dans les chambres de combustion et pilotés par le calculateur 3 à partir du circuit 4. 15 En sortie du moteur 1, les gaz d'échappement évacués dans la ligne d'échappement 5 traversent un ou plusieurs dispositifs de post-traitement 6. On peut citer comme exemples non limitatifs de dispositifs de post traitement un filtre à particules, un filtre à oxydes d'azote, un piège 20 catalytique à oxydes d'azote Nox ou encore un système à 4 voies. Un turbocompresseur 7 comprend un compresseur disposé sur le circuit d'admission 2 et une turbine disposée sur la ligne d'échappement 5. Entre le compresseur et le moteur 1, le circuit d'admission 2 comprend un échangeur thermique 8 permettant de refroidir l'air 25 comprimé à la sortie du compresseur et d'accroître ainsi sa masse volumique, un volet d'admission d'air 9 commandé par le calculateur 3, et un capteur de pression 10 relié au calculateur 3. En sortie du moteur 1, en amont de la turbine, la ligne d'échappement 5 comporte en outre des moyens 30 adaptés pour 30 fournir une information relative à la température des gaz d'échappement en amont de la turbine. La ligne d'échappement 5 comprend également, en amont et en aval des systèmes de post traitement 6, des moyens 40 adaptés pour fournir une information relative à la température des gaz d'échappement entrant ou sortant de ces systèmes 6. Lesdits moyens 30 et 40 sont par exemple constitués par une sonde de mesure de température ou encore par un estimateur prévu pour fournir une estimation desdites température des gaz d'échappement Le moteur 1 comprend également un circuit de recyclage de gaz io d'échappement 11 équipé d'une vanne 12 dont l'ouverture est pilotée par le calculateur 3 ; on peut ainsi réintroduire des gaz d'échappement dans le circuit d'admission 2. Un débitmètre d'air 13 est monté dans le circuit d'admission 2 en amont du compresseur pour fournir au calculateur 3 des informations relatives au débit de l'air d'admission 15 alimentant le moteur. Des capteurs 14, par exemple de pression ou de température, peuvent également être prévus. Le calculateur 3 comprend, de façon classique, un microprocesseur ou unité centrale, des zones mémoires, des convertisseurs analogiques/numériques et différentes interfaces 20 d'entrée et de sortie. Le microprocesseur du calculateur comprend des circuits électroniques et les logiciels appropriés pour traiter les signaux en provenances des différents capteurs, en déduire les états du moteur et générer les signaux de commande appropriés à destination des différents actionneurs pilotés tels que les injecteurs. 25 Le calculateur 3 commande ainsi la pression du carburant dans le circuit 4 et l'ouverture des injecteurs, et ce, à partir des informations délivrées par les différents capteurs et en particulier de la masse d'air admise, du régime moteur, ainsi que d'étalonnages mémorisés permettant d'atteindre les niveaux de consommation et de performance 30 souhaités. Le calculateur 3 comprend en outre un estimateur 15 à réseaux de neurones prévu pour réaliser une estimation de la température des gaz d'échappement en amont et/ou en aval du ou des dispositifs de post-traitement 6 disposés le long de la ligne d'échappement du moteur 1. Pour des raisons de simplicité et de partage d'un certain nombre de ressources, notamment de calcul et de mémoire, il est particulièrement avantageux de disposer l'estimateur 15 au sein du calculateur 3. Comme cela est illustré sur la figure 2, l'estimateur 15 comprend io un module de prétraitement 16, un réseau de neurones 17 et un module de post-traitement 18. L'estimateur 15 comporte en outre une boucle de rétroaction prévue pour retourner en entrée du réseau de neurones une ou plusieurs des variables en sortie dudit réseau. Le réseau de neurones 17 dispose d'une voie de sortie relative à 15 l'estimation de température désirée, ainsi qu'éventuellement une ou plusieurs autres voies de sorties relatives à des grandeurs d'état non mesurables destinées à être rebouclées, directement ou indirectement, vers l'entrée du réseau 17. L'estimateur 15 comprend par ailleurs des entrées relatives aux 20 informations relatives à la température des gaz d'échappement en amont ou en aval de systèmes de post traitement, telle que fournie par exemple par les moyens 40. L'estimateur peut également comporter une ou plusieurs autres entrées relatives à des grandeurs physiques représentatives d'état du 25 moteur, telles que par exemple : le débit des gaz, la pression des gaz en amont et en aval des systèmes de post traitement, la position des ailettes du turbocompresseur, 30 la vitesse du véhicule, la température de l'air ambiant, la position de la vanne de recyclage des gaz d'échappement, la pression de suralimentation mesurée par le capteur de pression disposé en aval du compresseur, de l'échangeur thermique et du volet d'admission d'air, la température de l'air dans le circuit d'admission et, la température des gaz d'échappement d'un système de post traitement 6 calculée au pas précédent. L'estimateur peut également recevoir en entrée le régime du moteur, le débit de carburant, le débit d'air. io Le réseau de neurones 17 est constitué d'un certain nombre de neurones définis par leurs paramètres (poids, biais), et par leurs fonctions d'activation. La sortie s d'un neurone est liée aux entrées (el, e2, en) du neurone par s = F (ei*w1+ e2*w2+...+en*wn + b), où F est la fonction d'activation du neurone, wi, w2, ...wn les poids et b le biais. 15 Le nombre de neurones du réseau, les valeurs des poids et des biais des différents neurones sont des paramètres susceptibles de calibration qui sont en particulier déterminés lors d'une phase d'apprentissage qui sera décrite plus en avant par la suite. Le module de prétraitement 16 permet de traiter une ou plusieurs des 20 variables en entrée de l'estimateur en réalisant des calculs basés sur des relations physiques connues. Le module de prétraitement 16 permet en particulier de réduire le nombre d'entrées du réseau de neurones 17 en calculant une ou plusieurs variables al, a2 chacune représentative d'une ou plusieurs grandeur(s) physique(s), mesurable(s) ou non, absente(s) en 25 entrée du calculateur 3, à partir de plusieurs variables d'entrée. Le module 16 permet aussi de filtrer certaines entrées susceptibles de prendre des valeurs aberrantes. Le module de post-traitement 18 permet de traiter l'estimation de température disponible en sortie du réseau de neurones 17 pour émettre un 30 signal S de température estimée en sortie de l'estimateur, à disposition du calculateur 3. Ce traitement peut être par exemple un filtrage permettant de rendre l'estimateur robuste en empêchant le retour vers l'entrée d'une donnée aberrante. Comme mentionné précédemment, une ou plusieurs des variables en sortie dudit réseau suivent une boucle de rétroaction et sont retournées en 5 entrée du réseau de neurones. Certaines des variables en sortie du réseau peuvent être traitées (par exemple filtrées, retardées ou associées à d'autres entrées dans le module de prétraitement) avant d'être retournées en entrée du réseau. En référence à la figure 2, on a ainsi illustré le cas où des io grandeurs d'état $ , /92, a3 (non mesurables et connues uniquement lors de l'apprentissage) disponibles en sortie du réseau 17 sont rebouclées vers l'entrée dudit réseau 17. On a aussi illustré le cas où la sortie S de l'estimateur (c'est-à-dire l'estimation de la température en amont ou en aval d'un système de 15 post traitement disposé sur la ligne d'échappement des gaz) disponible en sortie du module de post-traitement 18 (et dont la valeur est ici mesurable lors de l'apprentissage) est rebouclée après avoir été retardée (cf. retardateur représenté par le symbole z-') vers l'entrée du réseau 1 et vers le module de prétraitement 16. 20 En mettant en oeuvre une telle rétroaction d'une ou plusieurs des variables en sortie du réseau de neurones, ledit réseau utilise en entrée de sa fonction d'estimation une ou de plusieurs des valeurs prédites aux pas de calculs précédents par cette même fonction d'estimation, et cela que ces valeurs aient été ou non mesurées lors de la phase d'apprentissage. 25 Un tel rebouclage de rétroaction présente l'avantage d'associer à la gestion de phénomènes fortement dynamiques voire non linéaires, la prise en compte de l'historique physique du système de post traitement. Le réseau de neurones 17 peut ainsi être qualifié de récurrent ou dynamique, et diffère à ce propos des modèles simplistes non 30 récurrents existant actuellement. i0 L'estimateur 15 permet finalement d'obtenir une estimation de la température en amont ou en aval d'un dispositif de post-traitement le long de la ligne d'échappement d'un moteur. L'estimateur peut ainsi être vu comme mettant en oeuvre une fonction de transfert prenant en entrée une information relative à la température en amont ou en aval d'un système de post traitement, ainsi qu'éventuellement une ou plusieurs autres informations relatives notamment à des grandeurs physiques, pour fournir en sortie l'estimation de température désirée. Plus précisément, lorsque l'on fournit en entrée de l'estimateur 15 une io information relative à la température des gaz en amont ou en aval de l'un des systèmes de post traitement 6 disposés sur la ligne d'échappement 5 du moteur, l'estimateur fournit en sortie l'estimation de la température des gaz d'échappement, respectivement, en aval d'un système de post traitement précédent ou en amont d'un système de post traitement suivant. 15 Ainsi, on peut citer comme exemple la modélisation thermique entre la sortie d'un système de post traitement catalytique et l'entrée du filtre à particules du système de post traitement suivant ou une modélisation thermique entre la sortie d'un piège catalytique à oxydes d'azote Nox et l'entrée d'un filtre à particules et vice versa. 20 La description ci-après concerne la conception et l'apprentissage de l'estimateur 15. Une fois l'estimateur élaboré et implémenté par exemple dans le logiciel de gestion électronique du moteur, il s'agit d'en calibrer les paramètres (poids, biais). 25 L'apprentissage du réseau de neurones est réalisé sur ordinateur à partir de données collectées sur véhicule. Le réseau de neurones peut faire l'objet d'un apprentissage par une méthode d'algorithme d'apprentissage, notamment à l'aide d'une base de données 19. 30 La base de données 19 peut être alimentée à partir de résultats d'essais réels sur piste d'un véhicule avec des essais à différents rapports Il de boîte de vitesses, avec différentes accélérations et décélérations, le tout étant choisi pour être représentatif des conditions normales de fonctionnement du véhicule. En outre, on pourra prévoir de scinder la base de données alimentée à partir des essais sur piste en une base d'apprentissage et en une base de tests, de façon à rédûire la taille de la base de données 19 qui forme la base d'apprentissage. La base de données 19 est une base distincte du véhicule et est mise en oeuvre lors d'opérations d'initialisation du véhicule ou encore lors d'opérations de maintenance. io Sur la figure 3, sont illustrées les étapes de conception et d'apprentissage de l'estimateur à réseau de neurones. A l'étape 20, on effectue des essais permettant de générer les données pour renseigner la base de données 19 (cf. flèche à destination de la base 19 sur la figure 2), les données étant représentatives de zones de 15 fonctionnement intéressantes. II s'agit effectivement de parcourir de manière représentative l'espace de variation (ou tout du moins une partie) des entrées et sorties de l'estimateur. II peut être utile d'effectuer un nettoyage des données, par traitement du signal, par exemple pour supprimer les points aberrants, pour supprimer 20 les points redondants, pour re-synchroniser ou pour filtrer les données. À l'étape 21, on découpe les données en deux parties pour former une base de tests et une base d'apprentissage. À l'étape 22, on détermine les prétraitements devant être exécutés par le module de prétraitement 16 et le réseau de neurones 17 effectue les apprentissages à partir de la base 25 de données d'apprentissage. À l'étape 23, on teste la performance avec un ou plusieurs critères de validation, sur la base de test et sur la base d'apprentissage. À l'étape 24, on effectue le choix du réseau de neurones 17 et à l'étape 25, on effectue les caractérisations des performances et de tests sur le véhicule. La flèche issue de la base 19 sur la figure 2 illustre de quelle manière les données de la base 19 sont utilisées pour l'apprentissage et la validation de l'estimateur 15. Entre les étapes 23 et 24, il peut être prévu un rebouclage 26 permettant de remonter à l'amont de l'étape 22 pour effectuer un certain nombre d'itérations avec des modifications éventuelles sur le nombre de neurones, les entrées, les sorties, le découpage en nombre de réseaux, l'architecture du ou des réseaux de neurones 17, le type d'apprentissage, les critères d'optimisation, etc. lo Ce processus itératif (rebouclage 26) permet d'élaborer l'estimateur souhaité (précision, robustesse), à moindre coût (nombre d'entrées, nombre de calculs, nombre et difficulté des essais, etc.). Entre les étapes 24 et 25, il peut être prévu un rebouclage 27 lorsqu'il s'avère que les données générées à l'étape 20 sont insuffisantes. On 1s repasse alors à l'étape 20 pour générer de nouvelles données appelées à remplacer les données précédemment acquises ou à les compléter afin d'établir un nombre de points de mesure suffisant. À titre d'exemple, on peut prévoir 5000 points de mesure dans la base d'apprentissage. 20 Lors de l'étape 23 de test, on peut prévoir des critères de choix pour sélectionner le jeu de paramètres permettant l'estimation la plus précise (par exemple en supprimant des points dont l'erreur est supérieure à 50 C, en recherchant une moyenne d'erreur proche de 5 C, ou encore en recherchant une erreur moyenne glissante faible). 25 Finalement, la mise en oeuvre de l'invention pour l'estimation de la température des gaz d'échappement est peu consommatrice des ressources du calculateur (charge de calcul, mémoire nécessaire), utilise un nombre restreint de paramètres, et peut ainsi être facilement implémentée. De plus, dès lors que la base de données utile à l'apprentissage est 30 suffisamment représentative de l'ensemble des conditions d'utilisation ultérieures, la température des gaz en amont ou en aval d'un système de post-traitement peut être estimée avec précision (de l'ordre de quelques degrés), et cela que ce soit en régime permanent ou transitoire. Enfin, l'association de l'invention avec un capteur physique permet soit de diagnostiquer le capteur soit d'utiliser des stratégies de recalage ou 5 d'adaptation pour la gestion des systèmes de post traitement. 25 | L'invention concerne un procédé d'estimation d'une température des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre un estimateur (15) à réseau de neurones (17) pour fournir une estimation de température des gaz d'échappement en amont et/ou en aval d'au moins un système de post traitement (6) disposé dans la ligne d'échappement (5) du moteur.L'invention concerne également un système d'estimation d'une température des gaz d'échappement ainsi qu'un moteur équipé d'un tel système. | 1. Procédé d'estimation d'une température des gaz d'échappement d'un moteur (1), caractérisé en ce qu'il met en oeuvre un estimateur (15) à réseau (17) de neurones pour fournir une estimation de température des gaz d'échappement en amont et/ou en aval d'au moins un système de post traitement (6) disposé dans la ligne d'échappement (5) du moteur. 2. Procédé selon la précédente caractérisé en ce que le réseau de neurones (17) dispose d'une boucle de rétroaction retournant directement ou indirectement en entrée du réseau une ou plusieurs des grandeurs disponibles en sortie du réseau. 3. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'on fournit en entrée de l'estimateur (15) une information relative à la température des gaz en amont ou en aval du ou des systèmes de post traitement (6) disposés sur la ligne d'échappement (5) du moteur, l'estimateur fournissant en sortie l'estimation de la température des gaz d'échappement, respectivement, en aval d'un système de post traitement précédent ou en amont d'un système de post traitement suivant . 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre un post-traitement de l'estimation de température réalisée par le réseau de neurones. 5. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'on réalise une rétroaction de la température (S) estimée, disponible en sortie du module de post traitement. 30 6. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre un prétraitement d'une ou plusieurs des variables enentrée de l'estimateur en réalisant des calculs basés sur des relations physiques connues. 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce s qu'il met en oeuvre un retraitement de certaines des grandeurs en sortie du réseau avant que celles-ci ne soient retournées, selon un rebouclage ainsi dit indirect, vers l'entrée du réseau. 8. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce io qu'il comporte une étape préalable d'apprentissage de l'estimateur à l'aide d'une base de données (19) représentatives de zones de fonctionnement prédéterminées. 9. Système d'estimation d'une température des gaz d'échappement d'un is moteur (1), caractérisé en ce qu'il comporte un estimateur (15) à réseau de neurones (17) pour fournir une estimation de température des gaz d'échappement en amont et/ou en aval d'au moins un système de post traitement (6) disposé dans la ligne d'échappement (5) du moteur. 20 10. Moteur (1) à combustion interne comportant un système d'estimation d'une température des gaz d'échappement selon la 9. | F | F02,F01 | F02B,F01N | F02B 77,F01N 11 | F02B 77/08,F01N 11/00 |
FR2890359 | A1 | INSERT POUR CAISSE DE VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,309 | L'invention concerne un insert de rigidification pour caisse de véhicule automobile, destiné à être monté dans une cavité délimitée par au moins deux tôles soudées l'une à l'autre. Afin de respecter les normes en vigueur en matière de déformation de la caisse suite à un choc correspondant par exemple à un accident, la caisse des véhicules automobiles comprend un ou plusieurs inserts de rigidification destinés à réduire ces déformations. Un tel insert est monté à la jonction de deux éléments structuraux de la caisse, ces éléments structuraux étant par exemple un longeron et un pied avant de la caisse qui constituent des poutres creuses. Ces éléments ainsi que leur jonction sont formés par différentes tôles assemblées par soudage des bords respectifs de ces tôles, ce qui délimite la zone creuse ou cavité, notamment au niveau de la jonction en ellememe. L'insert de rigidification est par exemple une pièce en matière plastique formée d'une ou plusieurs parois renforcées par des nervures, qui définit une forme générale tridimensionnelle complémentaire de la cavité dans laquelle il est monté. Cet insert est rigidement fixé à une ou plusieurs des tôles délimitant la cavité dans laquelle il est monté pour réduire leurs déformations. Dans le cas d'un insert renforçant une jonction entre un longeron et un pied avant perpendiculaire à ce longeron, l'inclinaison prise par le pied sous l'effet du choc est diminuée par la présence de l'insert. L'efficacité d'un tel insert est conditionnée par sa fixation aux tôles qui l'entourent. A cet effet, un tel insert est généralement fixé par collage, en étant enduit de colle et positionné dans l'une des tôles avant soudage des tôles complémentaires. Compte tenu des dispersions géométriques importantes de l'assemblage de tôles soudées, la colle utilisée est une colle moussante, c'est à dire capable de combler des interstices plus ou moins importants et pouvant varier de façon significative entre une caisse et une autre. Mais cette colle moussante doit également assurer une cohésion optimale entre la tôle et l'insert, de sorte qu'il s'agit d'une colle ayant un coût très important. Le but de l'invention est de remédier à cet inconvénient en proposant un insert pouvant être fixé à moindre coût. A cet effet, l'invention a pour objet un insert de rigidification pour caisse de véhicule automobile, destiné à être inséré dans une cavité délimitée par au moins deux tôles soudées l'une à l'autre et par une tôle de renfort s'étendant entre ces deux tôles, cet insert ayant une extrémité apte à venir en appui contre une tranche de la tôle de renfort, et dans lequel cette extrémité porte au moins un doigt de blocage apte à venir en appui contre un flanc de la tôle de renfort. Selon une caractéristique de l'invention, chaque doigt est porté par une face plane de l'extrémité de l'insert. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'insert comprend au moins deux doigts aptes à venir en appui sur deux flancs opposés de la tôle de renfort. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'insert comprend trois doigts disposés en quinconces. Selon une autre caractéristique, de l'invention, au moins un doigt de l'insert comprend une zone d'encollage. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'insert a une forme générale correspondant à la lettre T pour rigidifier une embase de pied milieu de caisse en étant intercalé au moins partiellement entre un côté de caisse et un longeron intérieur. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'insert a une forme générale d'équerre pour rigidifier une embase de pied avant de caisse en étant intercalé au moins partiellement entre un côté de caisse et un longeron intérieur. L'invention sera maintenant décrite plus en détail, 5 et en référence aux dessins annexés qui en illustrent une forme de réalisation à titre d'exemple non limitatif. La figure 1 est une vue d'ensemble d'une jonction renforcée par un insert à trois doigts selon l'invention La figure 2 est une vue en coupe transversale de la jonction de la figure 1 au niveau des doigts; La figure 3 est une vue en perspective des doigts de l'insert des figures 1 et 2; La figure 4 est une vue d'ensemble d'une jonction 15 renforcée par un insert à un doigt selon l'invention; La figure 5 est une vue en coupe transversale de la jonction de la figure 4 au niveau du doigt. La figure 1 est une vue d'une partie de caisse de véhicule automobile correspondant à une jonction entre un longeron 1 s'étendant horizontalement et un pied avant 2 s'étendant verticalement. Cette figure 1 est un vue interne, c'est-à-dire représentant la jonction telle que vue depuis l'intérieur de la caisse. Dans l'exemple de la figure 1, le longeron 1 et le pied avant 2 sont délimités, vers l'extérieur du véhicule par une même tôle appelée côté de caisse 3, qui a localement une forme générale de L. Ce côté de caisse 3 a une forme concave qui s'étend vers l'arrière du plan de la figure 1. Ce côté de caisse 3 comprend une partie inférieure 4, et une partie supérieure 5 s'étendant à angle droit par rapport à la partie inférieure, et partant d'une extrémité de cette partie inférieure 4. La partie inférieure 4 s'étend horizontalement, elle correspond au longeron 1, et est délimitée en partie basse par un bord 2890359 4 horizontal inférieur 7, et vers le haut par un bord horizontal supérieur 8. Cette partie inférieure 4 est prolongée par la partie supérieure 5 qui s'étend verticalement et correspond au pied avant 2. Cette partie supérieure est délimitée d'une part par un bord vertical arrière 9 prolongeant le bord horizontal supérieur 8, et d'autre part par un bord vertical avant 10 prolongeant le bord horizontal inférieur 7. Le bord vertical arrière 9 rejoint le bord horizontal supérieur 8 au niveau d'une première zone courbe 11, et le bord vertical avant 10 rejoint le bord horizontal inférieur 7 au niveau d'une seconde zone courbe 12. Les zones courbes 11 et 12 délimitent sensiblement la jonction entre le longeron 1 et le pied avant 2, elles correspondent à l'embase du pied avant 2. La partie inférieure 4 est complétée par une tôle appelée longeron intérieur, qui est repéré par 16 sur la figure 2, pour former une poutre creuse constituant le longeron 1. Ce longeron intérieur 16 est également délimité par un bord supérieur 17 et par un bord inférieur 18. Il est solidarisé à la partie inférieure 4 par soudage de ses bords inférieur et supérieur, respectivement au bord horizontal inférieur et supérieur 7 et 8. De façon analogue, la partie supérieure 5 est également complétée par un montant intérieur appelé doublure d'aile avant, non représentée, qui a ses bords soudés aux bords verticaux arrière et avant 9 et 10 pour former le pied avant 2. Le longeron 1 et le pied avant 2 constituent ainsi deux poutres creuses s'étendant dans le prolongement l'une de l'autre en étant disposées en L, et définissant une cavité interne y compris au niveau de leur jonction. Comme visible en figure 1, la jonction du longeron 1 et du pied avant 2 est rigidifiée par un insert 20 qui est placé dans la cavité délimitée par ce pied milieu et ce longeron, au niveau de leur jonction. Cet insert 20 est par exemple positionné dans le côté de caisse 3 avant assemblage du longeron intérieur 16 et de la doublure d'aile par soudage de leurs bords respectifs aux bords du côté de caisse. Après soudage, cet insert 20 est ainsi prisonnier de la cavité qu'il renforce. L'insert 20 est ici fabriqué en matière plastique, et a une forme générale complémentaire de la cavité dans laquelle il est monté. Il comprend principalement une ou plusieurs parois, qui sont rigidifiées par des nervures internes définissant localement une structure renforcée proche d'une structure de type nid d'abeilles. Cet insert 20 a une forme générale correspondant à la lettre L, et il comprend différentes parois externes, repérées par 21, 22 et 23 qui sont réparties pour longer le longeron intérieur 16, la doublure d'aile avant, et le côté de caisse 3, lorsque l'insert est en place. Ces parois 21, 22 et 23 sont encollées avec une colle moussante spécifique, pour assurer qu'après montage, l'insert soit solidarisé aux tôles. Le blocage de l'insert 20 est complété par une tôle de renfort 24 située dans le longeron 1, à une certaine distance du pied avant 2. Cette tôle de renfort 24 est située entre la partie inférieure 4 du longeron, et le longeron intérieur 16. Elle présente des bords 26 et 27 qui sont soudés aux bords horizontal inférieur et supérieur 7 et 8, dans une zone arrière du côté de caisse 3. Cette tôle de renfort 24 constitue un arrêtoir de l'insert 20 en ayant une tranche 28 qui s'étend dans un plan transversal du longeron 1, et contre laquelle une extrémité arrière 29 de l'insert 20 vient en appui. En cas de choc, cet arrêtoir empêche un déplacement de l'insert 20 vers l'arrière du véhicule, pour qu'il assure sa fonction de rigidification. 2890359 6 L'extrémité arrière 29 de l'insert 20 comprend une face plane 30 s'étendant transversalement et venant en appui contre la tranche 28. Cette face plane 30 porte trois doigts, repérés par 31, 32 et 33 qui entourent la tôle de renfort 24 en s'étendant de part et d'autre de cette tôle. Chaque doigt s'étend selon une direction normale à celle de la face 30, et définit une surface latérale venant en appui contre un flanc de la tôle de renfort 24 de façon à bloquer l'extrémité arrière 29 transversalement sur ce renfort 24. Ces trois doigts 31, 32 et 33 qui sont visibles dans la vue en perspective figure 3 sont positionnés en quinconces sur la face plane 30. De façon complémentaire, la tôle de renfort 24 a une forme définissant trois ondulations 34, 35 et 36 dans lesquelles viennent s'engager respectivement les doigts 31, 32 et 33. Les ondulations 34, 35 et 36 donnent à la tôle de renfort 24 une section transversale correspondant à la lettre W, comme visible figure 2. Comme visible dans les figures 1 et 2, les doigts et les ondulations s'étendent longitudinalement, ces ondulations définissant un profil complémentaire de l'espace séparant les différents doigts. L'engagement des doigts disposés en quinconces, dans les ondulations complémentaires, assure un blocage complet de l'extrémité arrière 29. Plus particulièrement, l'insert est immobilisé longitudinalement grâce à l'appui de la face 30 sur la tranche 28, transversalement grâce au fait que ces doigts viennent chacun en appui latéralement contre un flanc de la tôle de renfort 24, et verticalement grâce aux ondulations de cette tôle de renfort qui constituent des obstacles à un éventuel déplacement vertical de ces doigts. Ce blocage complet de l'extrémité arrière 29 sur la tôle de renfort 24 améliore l'efficacité de l'insert de rigidification 20 en minimisant ses éventuels déplacements durant un choc. Comme visible sur les figures, chaque doigt 31, 32 et 33 comprend encore une zone d'encollage, repérées respectivement par 31', 32' et 33'. Lorsque l'insert est monté, chaque zone d'encollage vient en appui contre un flanc de la tôle de renfort 24, dans une ondulation correspondante, pour y être collé efficacement. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, représenté sur les figures 4 et 5, l'insert repéré par 35, a également une forme générale de L comprenant différentes parois d'encollage 36 et 37. Son extrémité arrière 38 comprend également une face plane 39 portant un unique doigt de blocage 40 ayant une forme générale parallélépipédique et s'étendant selon une direction normale à la face plane 39. Une tôle de renfort 41 comprend également un bord supérieur 42 et un bord inférieur 43 par lesquels elle est soudée aux bords du côté de caisse 3. Elle définit une arête 45 qui s'étend dans un plan transversal, et qui est apte à recevoir la face plane arrière 39 de l'insert pour le bloquer. La tôle de renfort 41 comprend ici une ondulation principale, 46, s'étendant longitudinalement, et ayant une section en U complémentaire de la section du doigt parallélépipédique 40. Le doigt 40 comprend une surface d'encollage 41, venant en appui contre un flanc de la tôle de renfort 41, dans l'ondulation 46, pour être complètement solidarisé à cette tôle de renfort. Cet insert 35 comprend encore trois languettes de positionnement, repérées par 48, 49 et 50. Chaque languette de positionnement dépasse du corps principal que constitue l'insert 35, en s'étendant vers l'extérieur pour être située en vis-à-vis d'un bord correspondant du côté de caisse 3. Lors du montage de l'insert, ces languettes 48, 49, 50 permettent de positionner l'insert 35 transversalement en venant en appui sur les bords correspondants du côté de caisse 3, à savoir, respectivement, les bords 9, 8 et 7. Après soudage du longeron interne 16, et de la doublure d'aile sur le côté de caisse 3, chaque languette de positionnement est prise entre un bord de la doublure d'aile, ou un bord du longeron interne, et un bord correspondant du côté de caisse pour maintenir l'insert en position médiane dans la cavité. Dans les deux exemples, l'insert a une forme générale de L pour constituer un renfort de pied avant. Mais l'invention s'applique également à d'autres inserts de rigidification de caisse, comme par exemple un insert de pied central ayant une forme générale correspondant à la lettre T. 2890359 9 | L'invention concerne un Insert (20) de rigidification pour caisse de véhicule automobile.L'insert est destiné à être inséré dans une cavité délimitée par au moins deux tôles (3) soudées l'une à l'autre et par une tôle de renfort (24) s'étendant entre ces deux tôles (3). Il a une extrémité (29) apte à venir en appui contre une tranche (28) de la tôle de renfort (24). Cette extrémité (29) porte au moins un doigt de blocage (31, 33) apte à venir en appui contre un flanc de la tôle de renfort (24).L'invention s'applique au domaine de la sécurité des véhicules automobiles. | 1. Insert (20; 35) de rigidification pour caisse de véhicule automobile, destiné à être inséré dans une cavité délimitée par au moins deux tôles (3, 16) soudées l'une à l'autre et par une tôle de renfort (24; 42) s'étendant entre ces deux tôles (3, 16), cet insert (20 35) ayant une extrémité (29; 49) apte à venir en appui contre une tranche (28; 45) de la tôle de renfort (24 42), et dans lequel cette extrémité (29; 49) porte au moins un doigt de blocage (31, 32, 33; 40) apte à venir en appui contre un flanc de la tôle de renfort (24; 42). 2. Insert (20; 35) selon la 1, dans lequel chaque doigt (31, 32, 33; 40) est porté par une face plane (30; 39) de l'extrémité (29; 49) de l'insert (20; 35). 3. Insert (20; 35) selon la 1 ou 2, comprenant au moins deux doigts (31, 32, 33) aptes à venir en appui sur deux flancs opposés de la tôle de renfort (24). 4. Insert (20; 35) selon la 3, comprenant trois doigts (31, 32, 33) disposés en quinconces. 5. Insert (20; 35) selon l'une des précédentes, dans lequel au moins un doigt (31, 32, 33 40) comprend une zone d'encollage (31', 32', 33' ; 40'). 6. Insert (20; 35) selon l'une des 1 à 5, ayant une forme générale correspondant à la lettre T pour rigidifier une embase de pied milieu de caisse en étant intercalé au moins partiellement entre un côté de caisse (3) et un longeron intérieur (16). 7. Insert (20; 35) selon l'une des 1 à 5, ayant une forme générale d'équerre pour rigidifier une embase de pied avant de caisse en étant intercalé au moins partiellement entre un côté de caisse (3) et un longeron intérieur (16). | B | B62 | B62D | B62D 21,B62D 25 | B62D 21/15,B62D 25/20 |
FR2888952 | A1 | PLAQUE FRONTALE A FIBRES OPTIQUES A PLAQUAGE ABSORBANT ET SA METHODE DE REALISATION, ET DISPOSITIFS COMPORTANT UNE TELLE PLAQUE | 20,070,126 | "" DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne, en général des dispositifs d'imagerie. Plus particulièrement, cette invention concerne un dispositif de limitation utilisé comme une plaque frontale à fibres io optiques (FOFP Fiber Optic Face Plate) pour une lunette de vision nocturne (NVG Night Vision Goggle) pour limiter des dommages induits par un laser sur le côté sous vide de la plaque frontale à fibres optiques (FOFP). Cette invention concerne aussi un dispositif pour augmenter le contraste utilisé dans les dispositifs d'imagerie à fibres optiques. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION La figure 8 est une vue en section transversale d'un tube d'intensification d'image conventionnel, désigné en général par 80. Comme illustré, le tube d'intensification d'image 80 comporte une plaque de cathode à fibres optiques, désignée en générale par 81, une plaque 82 à micro-canaux (MCP), et une plaque d'anode à fibres optiques, désignée en général par 83. La lumière pénètre dans la plaque de cathode 81 à fibres optiques et elle est guidée à travers des fibres multiples 85 pour venir percuter une photocathode 89 en arséniure de gallium 3o GaAs, qui est collée à la surface 87 de la plaque de cathode à fibres optiques. Du fait de la conversion photoélectrique, des électrons sont émis de la photocathode 89. Les électrons sortant de la plaque de cathode 81 à fibres optiques sont amplifiés par la MPC 82. Ces électrons sont accélérés et on provoque leur impact sur une face en phosphore 84 de la plaque d'anode 83 à fibres optiques, en émettant ainsi de la lumière fluorescente. La lumière émise est guidée à travers la plaque d'anode 83 à fibres optiques, au moyen de fibres multiples 86 de façon à guider la lumière de sortie. Bien que non représentée, la lumière sortante de la plaque io d'anode 83 à fibres optiques peut être couplée à un dispositif à couplage de charge (CCD) au moyen d'un coupleur à fibres optiques amincies. Comme illustré à la figure 8, la surface de sortie 87, la MPC 82 et la face en phosphore 84 sont contenus dans un vide is délimité par le boîtier 88. On appréciera que le tube 80 d'intensification d'image ne soit pas dessiné à l'échelle. Plus particulièrement, les fibres multiples 85 et les fibres multiples 86, respectivement, dans la plaque de cathode à fibres optiques et dans la plaque d'anode à fibres optiques ne sont pas dessinées à l'échelle. Il y a typiquement des millions de fibres 85 et 86 dans ces plaques de cathode et d'anode. Comme illustré à la figure 9, chacune des fibres multiples 86 et 85 comporte une fibre 90, qui peut être, ou qui peut ne pas être du même matériau ou des mêmes dimensions. La fibre 90 comporte une tige en verre 92 et un plaquage en verre 91 qui entoure la tige en verre. Le matériau de verre du plaquage 91 est différent du matériau de verre de la tige 92. La fibre optique 90 est formée de la manière suivante. Une tige en verre et un tube de plaquage, entourant coaxialement la tige en verre, sont suspendus verticalement dans un four. La température du four est élevée jusqu'à la température 5 de ramollissement du verre. La tige et le tube de plaquage fondent ensemble en une fibre unique 90. La fibre 90 est alimentée dans un mécanisme de traction, dans lequel la vitesse est réglée jusqu'à ce qu'un diamètre de io fibre désiré soit obtenu. La fibre est alors coupée en des longueurs plus courtes. Plusieurs milliers de fibres uniques 90 sont alors empilées dans un moule et chauffées jusqu'à une température de ramollissement du verre, de manière à former un réseau 100, tel is qu'illustré à la figure 10. Le réseau 100 est aussi connu comme un faisceau ou un ensemble multiple qui comporte plusieurs milliers de fibres uniques 90, chacune ayant une tige et un plaquage. L'assemblage multiple 100 est suspendu verticalement dans une machine de traction et est étiré pour diminuer le diamètre de la fibre, tout en maintenant toujours la configuration des fibres individuelles. L'assemblage multiple 100 est alors coupé en des longueurs plus courtes de faisceaux. Plusieurs centaines des faisceaux 100 coupés sont alors empilés et emballés ensemble dans un tube de verre de plus grand diamètre (non représenté). Après empilage et emballage des faisceaux, tout l'ensemble est chauffé et fondu ensemble. De cette manière, des surfaces actives de la plaque de cathode à fibres optiques et de la plaque d'anode à fibres optiques sont formées à partir des millions de fibres individuelles 90. Une énergie lumineuse forte entrant dans une plaque frontale à fibres optiques, telle qu'une plaque 81 de cathode à fibres optiques ou une plaque 83 d'anode à fibres optiques, est connue pour endommager le tube d'intensification d'image. Tout dommage à la photocathode 89 en arséniure de gallium (GaAs) ou tout autre composant en aval, causé par une lumière laser puissante produit une tâche noire permanente sur le tube d'image. Des tentatives ont été faites pour créer un plaquage d'absorption dans le faisceau de fibres optiques. Ces efforts ont io été concentrés sur l'étirement d'une fibre qui contient un absorbeur à l'intérieur des matériaux de plaquage. On a pensé que ces absorbeurs dans le plaquage de fibre optique pourraient améliorer l'efficacité d'une plaque frontale à fibres optiques en limitant les dommages provoqués par le laser sur le GaAs déposé is sur le côté soumis au vide de la plaque frontale à fibres optiques. D'autres efforts ont été tenté pour utiliser des matériaux de plaquage dans le faisceau de fibres optiques qui noircissent sélectivement lorsqu'ils sont exposés à de l'hydrogène gazeux. Ces efforts pour produire un faisceau de fibres optiques avec un matériau de plaquage absorbant nécessitent plusieurs étapes. Premièrement, une fibre ayant un plaquage absorbant ou susceptible d'une autre réaction doit être placée dans une machine de traction et être étirée à une dimension de diamètre désirée. Chacune de ces fibres doit ensuite être fondue dans un faisceau qui peut contenir plus de 1 million de fibres. Le faisceau doit ensuite être fondu, par exemple, dans une gaufrette de GaAs pour former la photocathode. A la connaissance de l'inventeur, les efforts ci-dessus n'ont pas aboutit, dans la mesure où ils nécessitent notamment des investissements importants pour surmonter des incompatibilités de procédés et de matériaux connus et inconnus pour éventuellement former une plaque frontale à fibres optiques modifiée. De plus, les matériaux dans la plaque frontale à fibres s optiques modifiée doivent être compatibles avec l'ensemble de tube d'image, avec les procédés d'activation et d'étanchéité, qui ont nécessité des décades de mises au point afin d'aboutir au niveau actuel de haute performance et de fiabilité. s Ce dont on a besoin est une méthode pour réaliser un dispositif de limitation pour une plaque frontale à fibres optiques pour des lunettes de vision nocturne qui limitent tout dommage résultant d'une lumière forte entrant dans le tube d'intensification d'image. lo De plus, les matériaux de la plaque frontale à fibres optiques doivent être compatibles avec les ensembles conventionnels de tube d'image, et les procédés d'activation et d'étanchéité. L'invention répond à un tel besoin. RESUME DE L'INVENTION Dans le but de répondre à ce besoin, ainsi qu'à d'autres, et au vu de ces buts, la présente invention propose une plaque frontale à fibres optiques (FOFP) comportant une pluralité de fibres optiques, chacune comportant un plaquage entourant un noyau de fibre optique, dans laquelle le noyau de fibre optique s'étend entre des surfaces d'entrée de lumière et de sortie de lumière. Le plaquage comporte des première et seconde portions, dans lesquelles la première portion entoure le noyau de fibre optique adjacent à la surface d'entrée de lumière, et la seconde portion entoure le noyau de fibre optique entre une extrémité de la première portion et la surface de sortie. Les première et seconde portions sont dans des matériaux différents. La première portion peut s'étendre approximativement de 1 à 20 microns entre la surface d'entrée et ladite une extrémité. La plaque frontale à fibres optiques peut être une plaque de cathode à fibres optiques d'un tube d'intensification d'image. De plus, la première portion peut être formée d'un matériau absorbant optiquement y compris un des matériaux suivants: verre de spin absorbant passant (spin-on absorber glass), arséniure de gallium (GaAs), or, ou d'autres métaux, oxydes métalliques absorbants optiquement (tels que l'oxyde de zinc), ou encore polymères absorbant optiquement. Dans un autre mode de réalisation, la présente invention propose un dispositif de limitation utilisé comme plaque frontale à io fibres optiques (FOFP) pour lunettes de vision nocturne pour limiter les dommages induits par le laser sur le côté soumis au vide de la plaque frontale à fibres optiques. Le dispositif de limitation comporte une pluralité de fibres optiques s'étendant longitudinalement, chacune étant associée en is faisceau aux autres pour former une surface d'entrée de lumière sur un côté externe de la plaque frontale à fibres optiques et une surface de sortie de lumière du côté soumis au vide de la plaque frontale à fibres optiques. Les fibres optiques comportent des noyaux de fibre optique et un plaquage en verre entourant chacun des noyaux. Une portion du plaquage en verre est remplacée par un matériau absorbant optiquement s'étendant longitudinalement en éloignement de la surface d'entrée de lumière. Le matériau absorbant peut s'étendre longitudinalement sur environ 1 à 20 microns en éloignement de la surface d'entrée de lumière. Le matériau absorbant peut être différent du matériau de plaquage en verre. De plus, le matériau absorbant peut être l'un des matériaux suivants: verre de spin absorbant passant (spin-on absorber glass), arséniure de gallium (GaAs), or, ou d'autres métaux, oxydes métalliques absorbants optiquement (tels que l'oxyde de zinc), ou encore polymères absorbant optiquement. Dans encore un autre mode de réalisation, la présente invention propose un dispositif pour améliorer le contraste d'un dispositif d'imagerie à fibres optiques. Le dispositif d'amélioration de contraste comporte une pluralité de fibres optiques s'étendant longitudinalement, chacune étant associée en faisceau aux autres pour former une surface d'entrée de lumière et une surface de sortie de lumière. Les fibres optiques comportent des noyaux de fibres optiques et un plaquage en verre entourant chacun des noyaux. io Une portion du plaquage en verre est remplacée par un matériau absorbant s'étendant longitudinalement en éloignement de la surface d'entrée de lumière. Le matériau absorbant peut s'étendre longitudinalement sur environ 1 à 20 microns en éloignement de la source de lumière. Le matériau absorbant peut être différent de celui du plaquage en verre, et peut être l'un des matériaux suivants: verre de spin absorbant passant (spin-on absorber glass), arséniure de galium (GaAs), or, ou d'autres métaux, oxydes métalliques absorbants optiquement (tels que l'oxyde de zinc), ou encore polymères absorbant optiquement. Dans encore un autre mode de réalisation, la présente invention propose une méthode pour réaliser une plaque frontale à fibres optiques à plaquage absorbant optiquement. La méthode comporte les étapes consistant à : (a) pratiquer une première attaque d'un sommet de la plaque frontale à fibres optiques pour enlever des portions des noyaux de fibres de verre pour fournir des premières cavités formées par les parois des plaquages tubulaires; (b) déposer un matériau résistant à l'attaque sur le sommet de la plaque frontale à fibres optiques pour remplir les premières cavités formées par les parois des plaquages tubulaires; (c) aplanir le sommet de la plaque frontale à fibres optiques; (d) pratiquer une seconde attaque du sommet de la plaque frontale à fibres optiques pour enlever des portions des parois des plaquages tubulaires pour fournir des secondes cavités (30) formées par des parois des noyaux de fibres; et (e) à déposer un matériau absorbant optiquement dans les secondes cavités. La méthode peut comporter l'étape consistant à : io (f) aplanir le sommet de la plaque frontale à fibres optiques, après le dépôt de l'étape (e). L'étape (a) consiste à pratiquer une première attaque du sommet d'une plaque de cathode à fibres optiques ou d'une plaque d'anode à fibres optiques d'un tube d'intensification is d'image. Préalablement à l'étape (a), la méthode propose de réaliser l'étape suivante consistant à intégrer la plaque frontale à fibres optiques dans un tube d'intensification d'image. On comprendra que la description générale qui va suivre et la description détaillée suivante sont données à titre d'exemple, mais ne sont pas limitatives de l'invention. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre en relation aux dessins annexés dans lesquels: -la figure 1 est une vue en section transversale d'un tube d'intensification d'image, qui comporte un mode de réalisation de la présente invention; - les figures 2A, 2B, 3A, 3B, 4 et 5 illustrent une méthode pour réaliser une plaque de plaque frontale à fibres optiques pour limiter les dommages induits par la lumière ou un laser sur un côté de sortie de la plaque frontale à fibres optiques, selon un mode de réalisation de la présente invention; - la figure 6 illustre une vue de dessus d'un faisceau de fibres optiques conformé irrégulièrement qui peut comporter un matériau absorbant déposé sur son sommet, selon un mode de réalisation de la présente invention; - la figure 7 est une vue en section d'une plaque d'anode à fibres optiques pour un tube d'intensification d'image, qui comporte le matériau absorbant, selon un mode de réalisation de io la présente invention; - la figure 8 est une vue en section d'un tube d'intensification d'image comportant une plaque de cathode à fibres optiques et une plaque d'anode à fibres optiques; - la figure 9 illustre une fibre optique comportant un noyau is de fibre optique entouré par un plaquage en verre; et - la figure 10 illustre de nombreuses fibres optiques de la figure 9 empilées ensemble pour leur utilisation en tant que plaque d'anode ou de cathode photoréceptrices. DESCRIPTION DETAILLEE DE LINVENTION En se référant tout d'abord à la figure 1, on a représenté un tube d'intensification d'image 10 qui comporte un mode de réalisation de la présente invention. Comme illustré, le tube d'intensification d'image 10 comporte une plaque 11 de cathode à fibres optiques, une plaque à microcanaux MCP 12 et une plaque d'anode à fibres optiques 13. La plaque de cathode à fibres optiques comporte une face de sortie 15 (comportant une photocathode 61 en GaAs), et la plaque d'anode à fibres optiques comporte une face en phosphore 14. la face de sortie 15, la MCP 12, et la face en phosphore 14 sont contenues à l'intérieur d'une chambre sous vide qui est maintenue par un boîtier 18. Io La plaque de cathode à fibres optiques 11 comporte plusieurs milliers de tiges 17 de fibres qui sont entourées par des plaquages tubulaires 19. Comme cela sera décrit en détails, selon un mode de réalisation de la présente invention, un matériau de plaquage absorbant, désigné en générale par 16, remplace les portions supérieures des plaquages tubulaires 19. Le matériau de plaquage absorbant 16 est efficace pour absorber le rayonnement laser et, en conséquence, protéger les performances optiques du tube d'intensification d'image 10. io Une méthode selon l'invention sera maintenant décrite en référence aux figures 2A, 2B, 3A, 3B, 4 et 5, pour remplacer une portion supérieure des nombreux plaquages tubulaires de la plaque frontale à fibres optiques avec un matériau de plaquage absorbant, tel qu'un matériau qu'un matériau de plaquage is absorbant 16 représenté à la figure 1. Une méthode consistant à placer le matériau de plaquage absorbant dans les portions supérieures d'une plaque frontale à fibres optiques peut être mise en oeuvre après que le tube d'intensification d'image 10 ait déjà été étanchéifié et vidé. La méthode selon la présente invention n'affecte avantageusement que la portion supérieure (pas plus de 20 microns approximativement) de la plaque frontale à fibres optiques, à son côté d'entrée de la lumière. Cette portion supérieure, après que le tube d'imagerie ait été scellé, peut être retravaillée de nombreuses fois, si nécessaire, avant que le tube d'imagerie ne soit abîmé. La méthode selon la présente invention est efficace sur des faisceaux de fibres optiques conformés irrégulièrement, tels que l'irrégularité des faisceaux de fibres optiques conformés selon la figure 6. La méthode selon la présente invention remplace la couche supérieure des plaquages tubulaires dans un faisceau de fibres optique avec un matériau absorbant qui fournit une protection laser avec une dégradation minimale de la 2888952 Il performance optique d'une lunette de vision nocturne. De plus, la méthode selon la présente invention ne nécessite pas une plaque frontale à fibres optiques uniforme, ni ne nécessite des techniques de traitement photolithographique. La première étape d'un mode de réalisation de l'invention consiste à attaquer les noyaux de fibres optiques (ou tiges) comme illustré à la figure 2A. Les noyaux de fibres 20 sont attaqués sur une profondeur "d1 maximale. Comme illustré, les plaquages tubulaires 21, qui demeurent io et qui ne sont pas affectés par l'attaque, forment des cavités 22 ayant une profondeur "d," de 1 à 20 microns qui peut être nominalement de 3 microns (mais qui peut aussi être comprise entre 1 et 20 microns). Un matériau résistant à l'attaque est ensuite déposé sur la is plaque frontale à fibres optiques (qui peut être une plaque frontale de cathode ou une plaque frontale d'anode), comme cela est illustré à la figure 2B. Le matériau résistant à l'attaque, désigné généralement par 23, remplit complètement les cavités 22 et il forme une couche au-dessus et sur le sommet de chaque plaquage tubulaire 21. Le matériau résistant à l'attaque est de préférence un matériau présentant une forte adhérence sur le verre et qui est résistant à des types de plaquage de substances d'attaque. De plus, le matériau résistant à l'attaque est capable de survivre à l'étape suivante d'aplanissement. Le matériau résistant à l'attaque peut être un matériau réfractaire, telle que le chrome, le nickel chrome ou équivalent. Le matériau résistant peut aussi être un matériau diélectrique, telle que le nitrure de silicium. L'étape suivante de la méthode consiste à aplanir la plaque frontale à fibres optiques pour exposer le plaquage. Ceci est illustré à la figure 3A, sur laquelle le matériau, résistant à l'attaque, déposé a été aplani et sur laquelle on a les sommets des noyaux de fibres 20 et les sommets des plaquages tubulaires 21 au même niveau. A titre encore de variante, un simple processus de polissage pourrait suffire. Les standards de planéité submicronique, qui sont communs dans l'industrie des semi-conducteurs, sont souhaitables mais pas nécessaires. La méthode selon la présente invention consiste ensuite à attaquer les plaquages tubulaires 21, comme illustré à la figure 3B. L'étape d'attaque est réalisée sur une profondeur "d2". La lo profondeur selon laquelle les plaquages tubulaires sont attaqués peut être approximativement de 1 à 20 microns pour former des cavités 30, comme illustré. On appréciera que la technique d'attaque par faisceaux ioniques puisse être meilleure qu'une attaque par liquide, parce is que l'attaque par liquide tend à se propager à l'interface métal-verre. Le matériau d'attaque utilisé pour attaquer les plaquages tubulaires est sélectionné sur la base d'un compromis entre les taux relatifs d'attaque des plaquages tubulaires et le degré de protection fourni aux couches protectrices aux sommets des noyaux de fibres (illustrés comme couches 23) . La méthode selon la présente invention consiste ensuite à enlever les couches protectrices 23. Cette étape d'enlèvement peut comporter un aplanissement mécanique, ou un processus chimique liquide ou à sec (machine à faisceau ionique). Dans une variante de réalisation, les couches protectrices 23 ne nécessitent pas d'être enlevées avant de procéder à l'étape suivante. La méthode selon la présente invention consiste alors à déposer un matériau absorbant optiquement dans les cavités 30, comme illustré à la figure 4. Le matériau absorbant optiquement, désigné en général par 40, remplit les cavités 30 et forme des couches additionnelles au sommet des noyaux de fibres 20, comme illustré. Le matériau absorbant optiquement peut comporter un verre de spin absorbant passant (spin-on absorber glass) . Le verre de spin absorbant passant est de préférence chauffé à une température qui ne dégrade pas les propriétés mécaniques et optiques de la plaque frontale à fibres optiques. Une autre possibilité pour le matériau absorbant est de comporter un polymère de spin absorbant passant. Encore une autre possibilité pour le matériau absorbant est de comporter de l'arséniure de gallium On comprendra que d'autres possibilités sont offertes pour le matériau absorbant 40 qui peuvent notamment inclure des matériaux par dépositions en phases vapeurs. Des techniques de bombardement et de dépôt par faisceaux peuvent être utilisées pour déposer ce type de matériau absorbant, parce que le dépôt 1s par faisceau ionique et le bombardement ne sont avantageusement pas appliqués directionnellement. Des matériaux possibles pour le dépôt peuvent comporter des verres absorbants (verres qui ne contiennent pas de plomb réduit). Des métaux tels que l'or à haute pression de base peuvent aussi être utilisés. On appréciera que l'or déposé sous environ 1 Torr aboutisse à des agrégats feuilletés qui possèdent de bonnes propriétés d'absorption. Une autre possibilité peut être le fer qui est traité pour produire des films absorbant la lumière dans un environnement à basse température ou sous plasma. D'autres possibilités peuvent comporter un métal absorbant optiquement, des oxydes métalliques absorbant optiquement (tels que l'oxyde de zinc) et des polymères absorbant optiquement. Une étape finale de la méthode selon la présente invention comporte un aplanissement, au cours de laquelle les portions supérieures de matériau absorbant 40 sont aplanis et polis. L'étape d'aplanissement est réalisée vers le bas jusqu'à un niveau qui expose les sommets des noyaux de fibres 20. Une plaque frontale à fibres optiques aplanie est représentée à la figure 5. Comme illustré, la plaque frontale à fibres optiques terminée comporte des extrémités supérieures exposées des noyaux de fibres 20, et le matériau absorbant 40 ayant remplacé les portions supérieurs des plaquages tubulaires 21. La méthode mentionnée ci-dessus selon la présente invention permet de réaliser la plaque de cathode de fibres optiques à plaquage polymère absorbant 11 du tube d'intensification d'image 10, comme illustré à la figure 1. La méthode décrite peut être réalisée sur la plaque de cathode à fibres optiques avant qu'elle soit intégrée dans le boîtier 18. Comme on l'a aussi décrit, la méthode peut être réalisée sur la plaque de cathode à fibres optiques, après que le tube d'imagerie 1s à fibre optique 10 soit entièrement intégré dans le boîtier 18, puis vidé. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, la méthode mentionné cidessus peut être appliquée à la plaque d'anode à fibre optique, généralement désignée par 13, à la figurel. Comme cela est mieux représenté à la figure 7, la plaque d'anode à fibres optiques 70 comporte des noyaux de fibres 71 et des plaquages tubulaires 72. En appliquant la méthode précédemment décrite selon la présente invention, la portion supérieure de la plaque d'anode à fibres optiques comporte le matériau de plaquage polymère absorbant, généralement désigné par 73. La méthode selon la présente invention devrait, bien sur, avoir été réalisée sur la plaque d'anode à fibres optiques 70, avant qu'elle soit intégrée dans le boîtier 18 de la figure 1. Dans un autre mode de réalisation de la présente invention, la méthode décrite ci-dessus peut être utilisée pour absorber de la lumière rectiligne ou diffusée dans n'importe quel dispositif d'imagerie à fibre optique ou tout autre dispositif comportant des faisceaux de fibres optiques. La méthode selon la présente invention peut être applicable à n'importe quel dispositif à fibres optiques et elle n'est s pas limitée à des tubes d'intensification d'image pour des lunettes de vision nocturne. Tout dispositif qui comporte des fibres multiples entourées, respectivement, par des plaquages tubulaires multiples peut bénéficier de la méthode selon la présente invention. La lumière entrant dans les plaquages tubulaires peut être absorbée efficacement par le plaquage absorbant déposé à la surface d'entrée du dispositif à fibres optiques. Typiquement, la lumière entrant dans les plaquages tubulaires est diffusée, plutôt que réfléchie intérieurement. Si l'on n'y prend pas garde, cette lumière agit comme une diaphonie entre les noyaux de fibres et cela résulte finalement en une réduction importante du contraste de l'image à la surface de sortie du dispositif à fibres optiques. La méthode selon la présente invention aboutit, d'autre part, à une couche absorbante à la surface d'entrée qui absorbe très efficacement la lumière linéaire ou diffuse, en améliorant ainsi le contraste d'image à la surface de sortie du dispositif à fibres optiques. Bien qu'illustrée et décrite ici en référence à certains modes de réalisation spécifiques, la présente invention n'est toutefois pas limitée aux détails ici représentés. Au contraire, plusieurs modifications peuvent être faites dans les détails sans sortir du cadre de la présente invention et selon la théorie des équivalents des revendications, et sans s'écarter de l'esprit de l'invention | L'invention propose une plaque frontale à fibres optiques comportant une pluralité de fibres optiques, chacune comportant un plaquage entourant un noyau (20) de fibre optique, dans laquelle le noyau de fibre optique s'étend entre des surfaces d'entrée de lumière et de sortie de lumière, et le plaquage comportant des première et seconde portions, dans laquelle la première portion (40) entoure le noyau (20) de fibre optique adjacent à le surface d'entrée, et la seconde portion (21) entoure le noyau de fibre optique entre une extrémité de la première portion et la surface de sortie, caractérisé en ce que la première portion et la seconde portion sont en matériaux différents. | 1. Plaque frontale (1 1, 13) à fibres optiques comportant une pluralité de fibres optiques (17), chacune comportant un plaquage (19) entourant un noyau (20) de fibre optique, dans laquelle le noyau de fibre optique s'étend entre des surfaces d'entrée de lumière et de sortie de lumière, et le plaquage (19) comportant des première et seconde portions, dans laquelle la première portion (40) entoure le noyau (20) de fibre optique adjacent à le surface d'entrée, et la seconde portion (21) entoure le noyau de fibre optique entre une extrémité de la première portion et la surface de sortie, caractérisé en ce que la première portion et la seconde portion sont en matériaux différents. 2. Plaque frontale à fibres optiques selon la 1, caractérisé en ce que la première portion (40) est formée d'un 1s polymère absorbant optiquement. 3. Plaque frontale à fibres optiques selon la 1, caractérisé en ce que le première portion (40) s'étend sur approximativement 1 à 20 microns entre la surface d'entrée et ladite une extrémité. 4. Plaque frontale à fibres optiques selon la 1, caractérisé en ce que la plaque frontale à fibres optiques est une plaque de cathode (11) à fibres optiques d'un tube d'intensification d'image (10) . 5. Plaque frontale à fibres optiques selon la 1, caractérisé en ce que la première portion (40) est formée en un matériau absorbant optiquement choisi parmi l'un des matériaux suivants: verre de spin absorbant passant, arséniure de galium (GaAs), or, ou d'autres métaux, oxydes métalliques absorbants optiquement, ou polymères absorbant optiquement. 6. Dispositif de limitation utilisé comme plaque frontale à fibres optiques (1 1, 13) pour lunette de vison nocturne pour limiter les dommages induits par un laser sur le côté sous vide de la plaque frontale à fibres optiques, le dispositif de limitation comportant une pluralité de fibres optiques (17) s'étendant longitudinalement, chacune associée en faisceau avec les autres pour former une surface de sortie de lumière sur un côté extérieur de la plaque frontale à fibres optiques, les fibres optiques (17) comportant des noyaux (20) de fibres optiques et un plaquage en verre (19) entourant chacun des noyaux, caractérisé en ce qu'une portion du plaquage en verre est remplacée par un matériau absorbant optiquement (40) s'étendant longitudinalement en éloignement de la surface d'entrée de lumière. io 7. Dispositif de limitation selon la 6, caractérisé en ce que le matériau absorbant optiquement s'étend longitudinalement sur environ 1 à 20 microns en éloignement de la surface d'entrée de lumière. 8. Dispositif de limitation selon la 6, is caractérisé en ce que le matériau absorbant optiquement est différent de celui constituant le plaquage en verre. 9. Dispositif de limitation selon la 6, caractérisé en ce que le matériau absorbant optiquement est choisi parmi l'un des matériaux suivants: verre de spin absorbant passant, arséniure de galium (GaAs), or, ou d'autres métaux, oxydes métalliques absorbants optiquement, ou polymères absorbant optiquement. 10. Dispositif d'amélioration d contraste pour un dispositif d'imagerie à fibres optiques comportant une pluralité de fibres optiques (17) s'étendant longitudinalement, chacune associée en faisceau avec les autres pour former une surface de sortie de lumière et une surface d'entrée de lumière, les fibres optiques (17) comportant des noyaux (20) de fibres optiques et un plaquage (19) entourant chacun des noyaux, caractérisé en ce qu'une portion du plaquage en verre est remplacée par un matériau (40) absorbant optiquement s'étendant longitudinalement en éloignement de la surface d'entrée de lumière. 11. Dispositif d'amélioration de contraste selon la 10, caractérisé en ce que le matériau absorbant optiquement s'étend longitudinalement sur environ 1 à 20 microns en éloignement de la surface d'entrée de lumière. 12. Dispositif d'amélioration de contraste selon la 10, caractérisé en ce que le matériau absorbant optiquement est différent de celui constituant le plaquage en verre. 13. Dispositif d'amélioration de contraste selon la io 10, caractérisé en ce que le matériau absorbant optiquement est choisi parmi l'un des matériaux suivants: verre de spin absorbant passant, arséniure de galium (GaAs), or, ou d'autres métaux, oxydes métalliques absorbants optiquement, ou polymères absorbant optiquement. 14. Méthode pour réaliser une plaque frontale à fibres optiques comportant les étapes consistant à : (a) pratiquer une première attaque d'un sommet de la plaque frontale à fibres optiques pour enlever des portions des noyaux (20) de fibres de verre pour fournir des premières cavités (22) formées par les parois des plaquages tubulaires; (b) déposer un matériau (23) résistant à l'attaque sur le sommet de la plaque frontale à fibres optiques pour remplir les premières cavités (22) formées par les parois (21) des plaquages tubulaires; (c) aplanir le sommet de la plaque frontale à fibres optiques; (d) pratiquer une seconde attaque du sommet de la plaque frontale à fibres optiques pour enlever des portions des parois (21) des plaquages tubulaires pour fournir des secondes cavités (30) formées par des parois des noyaux (20) de fibres; et (e) à déposer un matériau (40) absorbant optiquement dans les secondes cavités (30). 15. Méthode selon la 14, caractérisée en ce qu'elle comporte l'étape consistant à : (f) aplanir le sommet de la plaque frontale à fibres optiques, après le dépôt de l'étape (e). 16. Méthode selon la 14, caractérisée en ce que l'étape (e) consiste à déposer un matériau (40) choisi parmi l'un des matériaux suivants: verre de spin absorbant passant, arséniure de galium (GaAs), or, ou d'autres métaux, oxydes métalliques absorbants optiquement, ou polymères absorbant optiquement. 17. Méthode selon la 14, caractérisée en ce que l'étape (a) consiste à pratiquer une première attaque du sommet d'une plaque de cathode à fibres optiques ou d'une plaque d'anode à fibres optiques d'un tube d'intensification 1s d'image (10). 18. Méthode selon la 14, caractérisée en ce qu'elle consiste, préalablement à l'étape (a), à réaliser l'étape suivante consistant à intégrer la plaque frontale à fibres optiques dans un tube d'intensification d'image. 19. Méthode selon la 14, caractérisé en ce que l'étape (d) consiste à pratiquer une seconde attaque du sommet de la plaque frontale à fibres optiques pour enlever les plaquages tubulaires (21) sur une profondeur (d2) d'environ 1 à 20 microns. 20. Méthode selon la 14, caractérisée en ce que l'étape (a) consiste à pratiquer une première attaque d'une surface d'entrée de lumière d'un dispositif d'imagerie à fibres optiques. | G,H | G02,H01 | G02B,H01J | G02B 6,G02B 23,H01J 31 | G02B 6/25,G02B 6/40,G02B 23/12,H01J 31/50 |
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